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FR2982883
A1
RESERVOIR D'EAU DE LAVAGE ET/OU DE RINCAGE D'UNE MACHINE A LAVER LE LINGE ET MACHINE A LAVER LE LINGE ASSOCIEE
20,130,524
La présente invention concerne un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage d'une machine à laver le linge. Elle concerne également une machine à laver le linge comprenant un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage. De manière générale, la présente invention concerne les machines à laver le linge comprenant un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage permettant l'utilisation de cette eau de lavage et/ou de rinçage au cours d'une phase suivante d'un cycle de fonctionnement ou lors d'un cycle de fonctionnement suivant. Plus particulièrement, la présente invention trouve son application dans les machines à laver le linge domestiques. On connaît déjà des machines à laver le linge comprenant une cuve de lavage remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour rotatif de chargement du linge monté en rotation autour d'un axe de rotation à l'intérieur de la cuve de lavage, un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage, et un circuit hydraulique de distribution d'eau. Le circuit hydraulique de distribution d'eau relie la cuve de lavage au réservoir d'eau au moyen de conduites de circulation d'eau souples. Au cours d'une phase d'un cycle de fonctionnement de la machine à laver le linge, l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée peut être polluée avec des colorants ayant dégorgés au cours d'une phase d'un cycle de fonctionnement de la machine à laver le linge. Cependant, ces machines à laver le linge présentent l'inconvénient que le réservoir d'eau est dépourvu d'un dispositif de traitement de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans ledit réservoir d'eau. Par conséquent, lors de la réutilisation de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau, les colorants risquent de se redéposer sur les pièces de textile contenues dans le tambour de la machine à laver le linge. La présente invention a pour but de résoudre les inconvénients précités et de proposer un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage, ainsi qu'une machine à laver le linge, permettant de minimiser le risque de recoloration de pièces de textile lors de la réutilisation de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau au moindre coût. A cet égard, la présente invention vise, selon un premier aspect, un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage d'une machine à laver le linge. Selon l'invention, ledit réservoir d'eau comprend au moins un dispositif de captation de colorants présents dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée à l'intérieur dudit réservoir d'eau, ledit au moins un dispositif de captation de colorants comportant un matériau de fixation de colorants contenus dans ladite eau de lavage et/ou de rinçage -2- stockée. Ainsi, ledit au moins un dispositif de captation de colorants comportant un matériau de fixation de colorants contenus dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage permet de minimiser le risque de recoloration de pièces de textile lors de la réutilisation de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau. De cette manière, l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau peut être réutilisée au cours d'une phase suivante d'un cycle de fonctionnement ou lors d'un cycle de fonctionnement suivant de la machine à laver le linge tout en limitant le risque de recoloration de pièces de textile contenues dans le tambour de la machine à laver le linge par au moins un colorant ayant dégorgé préalablement au stockage de l'eau de lavage et/ou de rinçage à l'intérieur du réservoir d'eau. En outre, le traitement de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau pouvant être polluée par des colorants est simple et peu onéreux. Pratiquement, le réservoir d'eau est un réservoir de récupération et de stockage d'eau de lavage et/ou de rinçage pour une réutilisation de l'eau de lavage et/ou de rinçage au cours d'une phase suivante d'un cycle de fonctionnement ou lors d'un cycle de fonctionnement suivant de la machine à laver le linge. La présente invention vise, selon un deuxième aspect, une machine à laver le linge comprenant un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage conforme à l'invention. Cette machine à laver présente des caractéristiques et avantages analogues à ceux décrits précédemment en relation avec le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage selon l'invention. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront encore dans la description ci-après. Aux dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs : la figure 1 est une vue schématique de côté d'une machine à laver, en particulier d'une machine à laver le linge à chargement du linge par le dessus, comprenant un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage conforme à un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 est une vue schématique en coupe d'une machine à laver, en particulier d'une machine à laver le linge à chargement du linge par le dessus, comprenant un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 3 est une première vue schématique en perspective d'un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage selon un mode de réalisation de l'invention ; -3- la figure 4 est une seconde vue schématique en perspective suivant une direction opposée à celle de la figure 3 ; la figure 5 est une vue schématique en perspective des deux parois en forme de coque d'un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage conforme à un mode de réalisation de l'invention, où une nappe d'un dispositif de captation de colorants est disposée à l'intérieur du réservoir d'eau ; et la figure 6 est une vue schématique en coupe d'assemblage d'un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage sur une paroi de la carrosserie d'une machine à laver le linge conforme à un mode de réalisation de l'invention, où une vue de détail A de la figure 6 illustre des moyens de fixation du réservoir d'eau. On va décrire, en référence aux figures 1 et 2, une machine à laver le linge conforme à un mode de réalisation de l'invention. Cette machine à laver le linge peut être une machine à laver le linge à usage domestique ou une machine à laver et à sécher le linge à usage domestique. On a illustré un mode de réalisation, en référence à la figure 1, décrivant une machine à laver le linge à chargement du linge par le dessus. Bien entendu, la présente invention s'applique à tous les types de machine à laver le linge, et notamment à chargement frontal. Une machine à laver le linge 1 comprend une carrosserie 2. La carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1 comprend une paroi avant 2a, une paroi arrière 2b, deux parois latérales 2e, une paroi supérieure 2c et une paroi inférieure 2d. De manière classique, une telle machine à laver le linge 1 comprend une carrosserie 2 adaptée à loger une cuve de lavage 3. Un tambour (non représenté) destiné à contenir le linge peut être monté en rotation à l'intérieur de la cuve de lavage 3. La carrosserie 2 comporte une ouverture supérieure permettant d'introduire et de retirer le linge dans le tambour. Cette ouverture d'accès peut être obturée lors du fonctionnement de la machine 1 par une porte 4 montée pivotante sur la carrosserie 2 de la machine 1. Un tableau de commande 5 est également prévu en partie supérieure de la machine à laver le linge 1. Bien entendu, cette machine à laver le linge 1 comporte tous les organes nécessaires (non représentés) au fonctionnement et à l'exécution des cycles de lavage, de rinçage et d'essorage du linge. La machine à laver le linge 1 comprend un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage 6. -4- Préférentiellement, le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage 6 est interne à la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1. Le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage 6 peut être fixé sur la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1, par exemple sur une paroi de la carrosserie 2, telle que la paroi avant 2a, la paroi arrière 2b ou une paroi latérale 2e. Bien entendu, le positionnement et/ou la fixation du réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage avec la carrosserie de la machine à laver ne sont nullement limitatifs et peuvent être différents. La machine à laver le linge 1 comprend un circuit hydraulique de distribution d'eau, où le circuit hydraulique de distribution d'eau relie la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 au réservoir d'eau 6. La machine à laver le linge 1 peut comprendre une alimentation en eau du réseau (non représentée) de sorte à remplir la cuve de lavage 3 lors des différentes phases d'un cycle de lavage avec de l'eau n'ayant pas été utilisée lors d'une phase précédente du cycle de fonctionnement en cours ou lors d'un cycle de fonctionnement précédent. Le circuit hydraulique de distribution d'eau de la machine à laver le linge 1 peut être alimenté en eau du réseau par une conduite d'arrivée d'eau du réseau (non représentée) reliée directement à la machine à laver le linge 1 depuis un réseau d'eau externe au moyen d'une électrovanne permettant de réguler la quantité d'eau nécessaire au fonctionnement de la machine à laver le linge 1. Le circuit hydraulique de distribution d'eau comprend au moins une pompe de circulation d'eau 11 de sorte à remplir en eau de lavage et/ou de rinçage le réservoir d'eau 6 depuis la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1. Avantageusement, au moins une pompe de circulation d'eau 11, 12 du circuit hydraulique de distribution d'eau permet de mettre en circulation de l'eau de lavage et/ou de rinçage depuis le réservoir d'eau 6 vers la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1, et inversement. Le circuit hydraulique de distribution d'eau comprend une pluralité de conduites de d'écoulement d'eau 7, 8, 9, 10. Dans un mode de réalisation, le circuit hydraulique de distribution d'eau comprend : o une première pompe de circulation d'eau 11 reliant la cuve de lavage 3 à au moins une vanne 14, et o une deuxième pompe de circulation d'eau 12 reliant le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage 6 à ladite au moins une vanne 14. Ici, la première pompe de circulation d'eau 11 montée en sortie de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 permet d'une part d'alimenter en eau de lavage -5- et/ou de rinçage le réservoir d'eau 6 depuis la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 et d'autre part de vidanger la cuve de lavage 3 vers le réseau d'eau usée externe 13. Et la deuxième pompe de circulation d'eau 12 montée sur le réservoir d'eau 6 permet d'une part d'alimenter en eau de lavage et/ou de rinçage la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 depuis le réservoir d'eau 6 et d'autre part de vidanger le réservoir d'eau 6 vers le réseau d'eau usée externe 13. Une desdites première et deuxième pompes de circulation d'eau 11, 12 est adaptée à permettre le passage d'un flux d'eau depuis la cuve de lavage 3 jusqu'au réservoir d'eau 6, et inversement, lorsque celle-ci est inactive pendant qu'une autre desdites première et deuxième pompes de circulation d'eau 11, 12 est active. Ainsi, une desdites première et deuxième pompes de circulation d'eau 11, 12 étant à l'arrêt est adaptée à laisser passer un flux d'eau au travers de celle-ci lorsque l'autre desdites première et deuxième pompes de circulation d'eau 11, 12 fonctionne de sorte à ne pas bloquer la circulation d'eau au travers du circuit hydraulique de distribution d'eau de la machine à laver le linge 1, et inversement. De cette manière, le circuit hydraulique de distribution d'eau entre la cuve de lavage 3 et le réservoir d'eau 6 comportant deux pompes de circulation d'eau 11, 12 et au moins une vanne 14 est simplifié de sorte à limiter les coûts d'obtention et à garantir la fiabilité de la machine à laver le linge 1. Avantageusement, lesdites première et deuxième pompes de circulation d'eau 11, 12 sont des pompes centrifuges. La spécificité de ces pompes centrifuges consiste en ce qu'elles permettent le passage d'un flux d'eau à l'intérieur de leur corps lorsqu'elles ne sont pas mises en fonctionnement. Ici, la deuxième pompe de circulation d'eau 12 est située en un point bas du réservoir d'eau 6. Ainsi, la deuxième pompe de circulation d'eau 12 permet de vider le réservoir d'eau 6. Le positionnement de la deuxième pompe de circulation d'eau 12 étant une pompe centrifuge est également lié à sa conception puisque cette pompe de circulation d'eau ne peut fonctionner qu'en étant gavée d'eau et non en aspirant de l'eau. Par ailleurs, le positionnement de la deuxième pompe de circulation d'eau 12 en un point bas du réservoir d'eau 6 est également lié à l'espace disponible à l'intérieur de la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1 de sorte à optimiser les dimensions de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 et du réservoir d'eau 6. Le réservoir d'eau 6 comprend au moins une connexion pour une conduite de circulation d'eau 7, et une connexion pour une conduite de vidange 8. -6- Le réservoir d'eau 6 est alimenté en eau de lavage et/ou de rinçage par une conduite de circulation d'eau 7 provenant de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1. L'alimentation en eau de lavage et/ou de rinçage du réservoir d'eau 6 depuis la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 peut être mise en oeuvre par la première pompe de circulation d'eau 11 de la machine à laver le linge 1, en particulier une pompe de vidange. Le réservoir d'eau 6 alimente en eau de lavage et/ou de rinçage, d'une phase précédente d'un cycle de fonctionnement en cours de mise en oeuvre ou d'un cycle de fonctionnement précédent, la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 par une conduite de circulation d'eau 7. L'alimentation en eau de lavage et/ou de rinçage de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 depuis le réservoir d'eau 6 peut être mise en oeuvre par la deuxième pompe de circulation d'eau 12 du réservoir d'eau 6, en particulier une pompe de vidange. Dans ce mode de réalisation, la conduite de circulation d'eau 7 peut servir : d'une part à alimenter en eau de lavage et/ou de rinçage le réservoir d'eau 6 depuis la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1, et d'autre part à alimenter en eau de lavage et/ou de rinçage, d'une phase précédente d'un cycle de fonctionnement en cours de mise en oeuvre ou d'un cycle de fonctionnement précédent, la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 depuis le réservoir d'eau 6. Bien entendu et de manière nullement limitative, l'alimentation en eau de lavage et/ou de rinçage depuis la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 vers le réservoir d'eau 6, et inversement, peut être mise en oeuvre au moyen de conduites d'écoulement d'eau différentes. La conduite de circulation d'eau 7 peut également servir à vidanger la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 en dirigeant de l'eau de lavage et/ou de rinçage vers le réseau d'eau usée externe 13 suite au passage de cette eau de lavage et/ou de rinçage au travers d'organes montés sur le réservoir d'eau 6, tel que par exemple ladite au moins une vanne 14, et sans avoir été stockée dans ledit réservoir d'eau 6. Le réservoir d'eau 6 est vidangé de l'eau de lavage et/ou de rinçage provenant de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1, où l'eau de lavage et/ou de rinçage est stockée dans une zone de stockage d'eau de lavage et/ou de rinçage 6c dudit réservoir d'eau 6, par une conduite de vidange 8 connectée au réservoir d'eau 6, en particulier à ladite au moins une vanne 14 et au réseau d'eau usée externe 13. La conduite de vidange 8 peut servir à la vidange de l'eau de lavage et/ou de rinçage contenue dans le réservoir d'eau 6 et à l'eau de lavage et/ou de rinçage contenue dans la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 vers le réseau d'eau usée -7- externe 13, en particulier au moyen de ladite au moins une vanne 14. La conduite de circulation d'eau 7 reliant la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 au réservoir d'eau 6 et la conduite de vidange 8 reliant le réservoir d'eau 6 au réseau d'eau usée externe 13 peuvent être interconnectées au moyen de ladite au moins une vanne 14 de sorte à diriger l'eau de lavage et/ou de rinçage vers le réseau d'eau usée externe 13 soit directement en sortie de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 soit après le passage dans le réservoir d'eau 6. Dans un mode de réalisation tel qu'illustré à la figure 2, ladite au moins une vanne 14 est connectée à quatre conduites 7, 8, 9, 10 d'entrée et/ou sortie d'eau de lavage et/ou de rinçage. Une première conduite de circulation d'eau 10 est connectée à ladite au moins une vanne 14 et à la deuxième pompe de circulation d'eau 12 installée à un point bas du réservoir d'eau 6. La première conduite de circulation d'eau 10 est ménagée à l'intérieur du réservoir d'eau 6, et en particulier formée par des cloisons du réservoir d'eau 6. Dans ce mode de réalisation, la conduite de circulation d'eau 10 peut servir : d'une part à alimenter en eau de lavage et/ou de rinçage le réservoir d'eau 6 depuis la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1, et d'autre part à alimenter en eau de lavage et/ou de rinçage, d'une phase précédente d'un cycle de fonctionnement en cours de mise en oeuvre ou d'un cycle de fonctionnement précédent, la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 depuis le réservoir d'eau 6. La deuxième conduite de circulation d'eau 7 est connectée en sortie de la première pompe de circulation d'eau 11 et à ladite au moins une vanne 14, ladite première pompe de circulation d'eau 11 étant connectée à la sortie de vidange de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1. Ici, la deuxième conduite de circulation d'eau 7 est réalisée en deux parties. La première partie de la deuxième conduite de circulation d'eau 7 est une conduite souple 7a connectée en sortie de la première pompe de circulation d'eau 11 et à une ouverture de passage d'eau 15 du réservoir d'eau 6. Et la deuxième partie de la deuxième conduite de circulation d'eau 7 est une conduite 7b ménagée à l'intérieur du réservoir d'eau 6 connectée à l'ouverture de passage d'eau 15 du réservoir d'eau 6 et à ladite au moins une vanne 14. Une conduite de vidange 8 est connectée d'une part à ladite au moins une vanne 14, en particulier à une ouverture d'entrée d'eau 16 de ladite au moins une vanne 14, et d'autre part au réseau d'eau usée externe 13. La conduite de vidange 8 est une conduite souple. -8- Une conduite de trop plein 9 est ménagée à l'intérieur du réservoir d'eau 6, et en particulier formée par des cloisons du réservoir d'eau 6. Une extrémité de la conduite de trop plein 9 comprend une ouverture d'entrée d'eau 17 débouchant à l'intérieur du réservoir d'eau 6 et au-dessus du niveau d'eau maximum admissible à l'intérieur du réservoir d'eau 6. Une autre extrémité de la conduite de trop plein 9 est connectée à ladite au moins une vanne 14. Préférentiellement, le réservoir d'eau 6 est en matière plastique. A titre d'exemple nullement limitatif, le réservoir d'eau 6 est réalisé en polypropylène, ou en acrylonitrile butadiène styrène communément appelé ABS. Ici, la matière plastique employée est destinée à permettre la soudure des première et deuxième parois en forme de coque 6a, 6b du réservoir d'eau 6. La matière plastique du réservoir d'eau 6 est définie de sorte à minimiser le coût d'obtention de celui-ci, à garantir la stabilité dimensionnelle du réservoir d'eau 6, la compatibilité avec l'eau de lavage et/ou de rinçage introduite dans le réservoir d'eau 6, et ici à garantir l'aspect esthétique d'une face visible du réservoir d'eau 6 à l'extérieur de la machine à laver 1. La matière plastique peut également être chargée, en particulier avec un agent antibactérien. On va décrire à présent, en référence aux figures 3 à 6, un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage d'une machine à laver le linge comprenant un dispositif de captation de colorants selon un mode de réalisation de l'invention. Le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage 6 comprend au moins un dispositif de captation 18 de colorants présents dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée à l'intérieur du réservoir d'eau 6. Ledit au moins un dispositif de captation 18 de colorants comporte un matériau de fixation de colorants contenus dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée. Ainsi, ledit au moins un dispositif de captation 18 de colorants comportant un matériau de fixation de colorants contenus dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage 6 permet de minimiser le risque de recoloration de pièces de textile lors de la réutilisation de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6. De cette manière, l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6 peut être réutilisée au cours d'une phase suivante d'un cycle de fonctionnement ou lors d'un cycle de fonctionnement suivant de la machine à laver le linge 1 tout en limitant le risque de recoloration de pièces de textile contenues dans le tambour de la machine à laver le linge 1 par au moins un colorant ayant dégorgé préalablement au stockage de l'eau de lavage et/ou de rinçage à l'intérieur du réservoir d'eau 6. -9- En outre, le traitement de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6 pouvant être polluée par des colorants est simple et peu onéreux. Le matériau de fixation de colorants peut être par exemple une matière cellulosique ayant un traitement à base de tensioactif ionique, pouvant être du type anionique ou cationique, ou à base de tensioactif non ionique. Cette matière cellulosique peut également être traitée par ionisation, par exemple par ionisation cationique. Bien entendu, la composition du matériau de fixation de colorants n'est nullement limitative et peut être différente, et en particulier contenir du charbon actif. Par ailleurs, le matériau de fixation de colorants peut être un textile tissé ou non tissé. Dans un premier mode de réalisation illustré à la figure 5, ledit au moins un dispositif de captation 18 de colorants est sous la forme d'au moins une nappe 19 disposée à l'intérieur du réservoir d'eau 6. Ici, le dispositif de captation 18 de colorants comprend une seule nappe 19 s'étendant à l'intérieur du réservoir d'eau 6 et suivant la hauteur du réservoir d'eau 6. Bien entendu, le nombre de nappes disposées à l'intérieur du réservoir d'eau n'est nullement limitatif et peut être d'au moins deux. Avantageusement, ladite au moins une nappe 19 s'étend suivant la hauteur du réservoir d'eau 6 de sorte à optimiser la surface de contact entre l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6 et le matériau de fixation de colorants. Dans un mode de réalisation, ladite au moins une nappe comprend un cadre sur lequel est fixé le matériau de fixation de colorants, par exemple par collage ou par des éléments d'encliquetage élastique. Dans un autre mode de réalisation tel qu'illustré à la figure 5, ladite au moins une nappe 19 est une bande de textile fixée à l'intérieur du réservoir d'eau 6. Préférentiellement, le réservoir d'eau 6 comprend des moyens de fixation 20 de ladite au moins une nappe 19. Avantageusement, les moyens de fixation 20 comprennent des plots 21, 22 s'insérant respectivement au travers d'ouvertures 23, 24 ménagées dans ladite au moins une nappe 19. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 3 à 6, le réservoir d'eau 6 comprend une première paroi 6a en forme de coque et une deuxième paroi 6b en forme de coque. La première paroi 6a en forme coque peut constituer une partie d'une paroi de la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1, en particulier de la paroi avant 2a de la carrosserie 2. La deuxième paroi 6b en forme de coque est disposée à l'intérieur de la -10- carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1 et comporte les organes de fonctionnement du réservoir d'eau 6, tels que la vanne 14 et la pompe de circulation d'eau 12. La zone de stockage d'eau de lavage et/ou de rinçage 6c du réservoir d'eau 6 est formée par l'assemblage des deux parois 6a, 6b en forme de coque du réservoir d'eau 6. La première conduite de circulation d'eau 10, la conduite de trop plein 9 et la deuxième partie 7b de la deuxième conduite de circulation d'eau 7 sont ménagées à l'intérieur du réservoir d'eau 6 et formées par l'assemblage des deux parois 6a, 6b en forme de coque du réservoir d'eau 6. La fixation des deux parois 6a, 6b en forme de coque du réservoir d'eau 6 peut être réalisée par soudure, en particulier par un procédé de soudure en miroir au moyen de lames chauffante. Bien entendu, le mode de fixation des deux parois en forme de coque du réservoir d'eau n'est nullement limitatif et peut être différent, en particulier par vissage. Avantageusement, au moins une partie des plots 21 comprennent une première série de plots 21 ménagés dans la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 et une deuxième série de plots 21 ménagés dans la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6, où la première série de plots 21 coopère avec la deuxième série de plots 21. Ainsi, la première série de plots 21 ménagés dans la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 et la deuxième série de plots 21 ménagés dans la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6 sont disposés en vis-à-vis sur les première et deuxième parois 6a, 6b du réservoir d'eau 6. Préférentiellement, la première série de plots 21 ménagés dans la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 est fixée à la deuxième série de plots 21 ménagés dans la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6. Ainsi, la fixation de la première série de plots 21 ménagés dans la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 à la deuxième série de plots 21 ménagés dans la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6 permet de garantir l'assemblage du réservoir d'eau 6 et de maintenir ladite au moins une nappe 19 à l'intérieur du réservoir d'eau 6, en particulier par l'insertion des plots 21 au travers des ouvertures 23 de ladite au moins une nappe 19. De cette manière, le maintien de ladite au moins une nappe 19 à l'intérieur du réservoir d'eau 6 est garanti par des moyens d'assemblage du réservoir d'eau 6 sans avoir à rajouter des moyens de fixation spécifiques de ladite au moins une nappe 19 dans le réservoir d'eau 6. A titre d'exemple nullement limitatif, ladite au moins une nappe 19 est disposée dans le réservoir d'eau 6 en insérant les ouvertures 23 de ladite au moins une nappe 19 dans la deuxième série de plots 21 de la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6, et éventuellement en insérant également les ouvertures 24 de ladite au moins une nappe 19 dans les plots 22 de la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6. Ensuite, la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 est positionnée sur la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6 pourvue de ladite au moins une nappe 19 en insérant la première série de plots 21 de la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 dans les ouvertures 23 de ladite au moins une nappe 19, et en positionnant en vis-à-vis la première série de plots 21 de la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 avec la deuxième série de plots 21 de la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6. Puis, les première et deuxième parois 6a, 6b du réservoir d'eau 6 sont fixées entre elles ainsi que les première et deuxième séries de plots 21 des première et deuxième parois 6a, 6b du réservoir d'eau 6, par exemple par soudage. Ainsi, ladite au moins une nappe 19 est maintenue par les première et deuxième séries de plots 21 des première et deuxième parois 6a, 6b du réservoir d'eau 6 suite à la fixation des première et deuxième séries de plots 21 ensemble. Ici, la fixation de la première série de plots 21 ménagés dans la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 à la deuxième série de plots 21 ménagés dans la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6 est réalisée par soudure, en particulier par un procédé de soudure en miroir au moyen de lames chauffante. Bien entendu, le mode de fixation des première et deuxième séries de plots ménagés dans la première paroi et la deuxième paroi du réservoir d'eau n'est nullement limitatif et peut être différent, en particulier par vissage. Avantageusement, au moins une partie des plots 22 s'insérant respectivement au travers d'ouvertures 24 ménagées dans ladite au moins une nappe 19 comportent des éléments de fixation 26 de sorte à fixer le réservoir d'eau 6 sur une paroi de la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1. Ainsi, des plots 22 sont d'une part insérés au travers des ouvertures 24 ménagées dans ladite au moins une nappe 19 de sorte à garantir le maintien de ladite au moins une nappe 19 à l'intérieur du réservoir d'eau 6, et d'autre part fixés à l'une des parois de la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1 au moyen des éléments de fixation 26 de sorte à garantir l'assemblage du réservoir d'eau 6 sur la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1. De cette manière, le maintien de ladite au moins une nappe 19 à l'intérieur du réservoir d'eau 6 est garanti par des moyens d'assemblage du réservoir d'eau 6 sur la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1 sans avoir à rajouter des moyens de fixation spécifiques de ladite au moins une nappe 19 dans le réservoir d'eau 6. A titre d'exemple nullement limitatif, le réservoir d'eau 6 est fixé sur la paroi avant 2a de la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1 au moyen des éléments de fixation 26 formés dans les plots 22 de la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6. -12- Dans un mode de réalisation, les éléments de fixation 26 formés dans les plots 22 sont des fûts de vissage. Ici, le réservoir d'eau 6 est fixé par vissage sur la paroi avant 2a de la carrosserie 2 de la machine à laver le linge 1 par des vis de fixation 25 passant au travers d'ouvertures ménagées dans la paroi avant 2a de la carrosserie 2 et se vissant dans les fûts de vissage 26 formés dans les plots 22 de la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6. Avantageusement, ladite au moins une partie des plots 22 s'insérant respectivement au travers d'ouvertures 24 ménagées dans ladite au moins une nappe 19 sont ménagés dans la deuxième paroi 6b du réservoir d'eau 6 et s'étendent en direction de la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 de sorte à mettre en appui la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 contre ladite au moins une partie des plots 22 lors d'un appui sur ladite première paroi 6a du réservoir d'eau 6. Ainsi, lors d'un appui sur la première paroi 6a du réservoir d'eau 6, la déformation de la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 est limitée, et en particulier à un espace e entre ladite au moins une partie des plots 22 et la première paroi 6a du réservoir d'eau 6, tel qu'illustré à la figure 6. L'espace e ménagé entre ladite au moins une partie des plots 22 et la première paroi 6a du réservoir d'eau 6 est un jeu fonctionnel pour la fixation des première et deuxième parois 6a, 6b du réservoir d'eau 6. Préférentiellement, ladite au moins une nappe 19 s'étend entre deux parois 6a, 6b opposées du réservoir d'eau 6. Dans le mode réalisation illustré à la figure 5, ladite au moins une nappe 19 s'étend entre les deux parois 6a, 6b opposées du réservoir d'eau 6 en étant maintenue par des plots 21, 22 passant au travers d'ouvertures 23, 24 de ladite au moins une nappe 19. Dans le mode réalisation illustré à la figure 5, ladite au moins une nappe 19 est dimensionnée pour une utilisation sans remplacement du matériau de fixation de colorants au cours de la durée de vie de la machine à laver le linge 1. Dans un autre mode de réalisation, ladite au moins une nappe 19 s'étend entre les deux parois 6a, 6b opposées du réservoir d'eau 6 en étant fixée sur l'une des deux parois 6a, 6b, par exemple par collage ou par des éléments d'encliquetage élastique. Dans un deuxième mode de réalisation non représenté, ledit au moins un dispositif de captation 18 de colorants est au moins une cartouche filtrante. Dans un mode de réalisation, ladite au moins une cartouche filtrante est montée sur le réservoir d'eau 6 au niveau d'une ouverture d'entrée d'eau et/ou au niveau d'une ouverture de sortie d'eau du réservoir d'eau 6. Dans un cas, l'ouverture d'entrée d'eau du réservoir d'eau 6 est différente de -13- l'ouverture de sortie d'eau du réservoir d'eau 6. L'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6 peut être traitée lors du remplissage en eau du réservoir d'eau 6 lorsqu'une cartouche filtrante est montée au niveau d'une ouverture d'entrée d'eau du réservoir d'eau 6. Ainsi, l'eau de lavage et/ou de rinçage mise en circulation depuis la cuve de lavage 3 vers le réservoir d'eau 6 est traitée avant le stockage de celle-ci dans le réservoir d'eau 6 par le passage d'un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage traversant ladite au moins une cartouche filtrante. L'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6 peut être traitée lors de la vidange en eau du réservoir d'eau 6 lorsqu'une cartouche filtrante est montée au niveau d'une ouverture de sortie d'eau du réservoir d'eau 6. Ainsi, l'eau de lavage et/ou de rinçage mise en circulation depuis le réservoir d'eau 6 vers la cuve de lavage 3 est traitée après le stockage de celle-ci dans le réservoir d'eau 6 et avant la réutilisation de celle-ci dans la cuve de lavage 3 par le passage d'un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage traversant ladite au moins une cartouche filtrante. L'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6 peut être traitée lors du remplissage en eau et de la vidange en eau du réservoir d'eau 6 lorsqu'une première cartouche filtrante est montée au niveau d'une ouverture d'entrée d'eau du réservoir d'eau 6 et qu'une deuxième cartouche filtrante est montée au niveau d'une ouverture de sortie d'eau du réservoir d'eau 6. Ainsi, l'eau de lavage et/ou de rinçage mise en circulation depuis la cuve de lavage 3 vers le réservoir d'eau 6 est traitée avant le stockage de celle-ci dans le réservoir d'eau 6 par le passage d'un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage traversant ladite au moins une cartouche filtrante, et l'eau de lavage et/ou de rinçage mise en circulation depuis le réservoir d'eau 6 vers la cuve de lavage 3 est également traitée avant la réutilisation de celle-ci dans la cuve de lavage 3 par le passage d'un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage traversant ladite au moins une cartouche filtrante. Dans un autre cas, l'ouverture d'entrée d'eau du réservoir d'eau 6 et l'ouverture de sortie d'eau du réservoir d'eau 6 est commune de sorte que l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau 6 est traitée lors du remplissage en eau et lors de la vidange en eau du réservoir d'eau 6. Ainsi, l'eau de lavage et/ou de rinçage mise en circulation depuis la cuve de lavage 3 vers le réservoir d'eau 6 est traitée avant le stockage de celle-ci dans le réservoir d'eau 6 par le passage d'un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage traversant ladite au moins une cartouche filtrante, et l'eau de lavage et/ou de rinçage mise en circulation depuis le réservoir d'eau 6 vers la cuve de lavage 3 est également traitée avant la réutilisation de celle-ci dans la cuve de lavage 3 par le passage d'un flux d'eau de lavage -14- et/ou de rinçage traversant ladite au moins une cartouche filtrante. Dans un tel mode réalisation, ladite au moins une cartouche filtrante peut être dimensionnée pour une durée d'utilisation limitée et remplacée par l'utilisateur, ou dimensionnée pour une utilisation sans remplacement du matériau de fixation de colorants au cours de la durée de vie de la machine à laver le linge 1. Dans un mode de réalisation où ladite au moins une cartouche filtrante est montée sur le réservoir d'eau 6 au niveau d'une ouverture d'entrée d'eau et/ou au niveau d'une ouverture de sortie d'eau du réservoir d'eau 6, le matériau d'absorption de colorants est disposé à l'intérieur de ladite au moins une cartouche filtrante. Dans un autre mode de réalisation, ladite au moins une cartouche filtrante est disposée à l'intérieur du réservoir d'eau 6. Ainsi, l'eau de lavage et/ou de rinçage introduite à l'intérieur du réservoir d'eau 6 est traitée par le matériau de fixation de colorants de ladite au moins une cartouche filtrante pendant toute la durée de stockage de l'eau de lavage et/ou de rinçage dans le réservoir d'eau 6. En outre, les mouvements d'eau générés lors du remplissage en eau et de la vidange en eau du réservoir d'eau 6 permettent de mettre en circulation l'eau à l'intérieur du réservoir d'eau 6 et de traiter une quantité maximale de l'eau de lavage et/ou de rinçage introduite dans le réservoir d'eau 6. Par ailleurs, ladite au moins une cartouche filtrante disposée à l'intérieur du réservoir d'eau 6 est traversée par un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage de sorte à traiter une éventuelle coloration de ladite eau de lavage et/ou de rinçage introduite dans le réservoir d'eau 6. Dans un tel mode de réalisation, ladite au moins une cartouche filtrante peut être dimensionnée pour une durée d'utilisation limitée et remplacée par l'utilisateur, ou dimensionnée pour une utilisation sans remplacement du matériau de fixation de colorants au cours de la durée de vie de la machine à laver le linge 1. Dans un mode de réalisation où ladite au moins une cartouche filtrante est disposée à l'intérieur du réservoir d'eau 6, le matériau de fixation de colorants est disposé à l'intérieur de ladite au moins une cartouche filtrante. Dans un autre mode de réalisation où ladite au moins une cartouche filtrante est disposée à l'intérieur du réservoir d'eau 6, le matériau d'absorption de colorants est disposé au niveau de l'enveloppe extérieure de ladite au moins une cartouche filtrante. Dans un mode de réalisation où ladite au moins une cartouche filtrante est disposée à l'intérieur du réservoir d'eau 6, le corps de ladite au moins une cartouche filtrante peut être traversé par un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage. Ainsi, un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage traverse le corps de ladite au moins -15- une cartouche filtrante disposée à l'intérieur du réservoir d'eau 6 de sorte à traiter une éventuelle coloration de ladite eau de lavage et/ou de rinçage introduite dans le réservoir d'eau 6. A titre d'exemples nullement limitatifs, le corps de ladite au moins une cartouche filtrante peut être une paroi comportant un matériau poreux, une paroi comportant des orifices de passage d'eau, ou une paroi comportant le matériau de fixation des colorants. Dans le cas où le corps de ladite au moins une cartouche filtrante est perforé, le matériau de fixation de colorants est disposé à l'intérieur de ladite au moins une cartouche filtrante ou au niveau de l'enveloppe extérieure de ladite au moins une cartouche filtrante. De préférence, l'eau stockée dans le réservoir d'eau 6 et traitée par le matériau de fixation de colorants du dispositif de captation 18 de colorants est l'eau d'un bain de rinçage provenant de la cuve de lavage 3 de la machine à laver le linge 1 afin de limiter la présence de salissures et de colorants pour une réutilisation de cette eau de rinçage lors d'une phase suivante d'un cycle de fonctionnement ou lors d'un cycle de fonctionnement suivant de la machine à laver le linge 1. Dans un mode de réalisation, ledit au moins un dispositif de captation 18 de colorants comportant un matériau de fixation de colorants est nettoyable au cours d'un cycle de nettoyage de sorte à régénérer les propriétés du matériau de fixation de 20 colorants. Ainsi, la quantité de matériau de fixation de colorants du dispositif de captation 18 de colorants peut être diminuée de sorte que la quantité de matériau de fixation de colorants nécessaire corresponde à celle pour le traitement de l'eau de lavage et/ou de rinçage entre deux cycles de nettoyage. 25 On va décrire à présent un procédé de nettoyage d'une machine à laver le linge comprenant un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage conforme à la l'invention. Le procédé de nettoyage d'une machine à laver le linge 1 comprend au moins une étape de nettoyage du matériau de fixation de colorants du dispositif de captation 18 de colorants de sorte à régénérer les propriétés du matériau de fixation de colorants. 30 Ainsi, la quantité de matériau de fixation de colorants du dispositif de captation 18 de colorants peut être diminuée de sorte que la quantité de matériau de fixation de colorants nécessaire corresponde à celle pour le traitement de l'eau de lavage et/ou de rinçage entre deux cycles de nettoyage mis en oeuvre par la machine à laver le linge 1. Avantageusement, ladite au moins une étape de nettoyage est un traitement 35 thermique et/ou chimique du matériau de fixation de colorants du dispositif de captation 18 de colorants, tel que par exemple par une réaction chimique, ou par une désorption des colorants. -16- Dans un mode de réalisation, ladite au moins une étape de nettoyage peut être déclenchée automatiquement, par exemple par une unité de commande de la machine à laver le linge 1, en fonction d'un nombre de cycles de remplissage en eau et de vidange en eau du réservoir d'eau 6. Le nombre de cycles de remplissage en eau et de vidange en eau du réservoir d'eau 6 peut être déterminé par l'unité de commande de la machine à laver le linge 1. Dans un mode de réalisation, ladite au moins une étape de nettoyage peut être déclenchée manuellement, par exemple au moyen d'un sélecteur d'un panneau de commande de la machine à laver le linge 1 activé par l'utilisateur. Bien entendu, la machine à laver le linge 1 peut être adaptée à mettre en oeuvre ladite au moins une étape de nettoyage d'une part manuellement et d'autre part automatiquement. Grâce à la présente invention, ledit au moins un dispositif de captation de colorants comportant un matériau de fixation de colorants contenus dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage permet de minimiser le risque de recoloration de pièces de textile lors de la réutilisation de l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau. De cette manière, l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée dans le réservoir d'eau peut être réutilisée au cours d'une phase suivante d'un cycle de fonctionnement ou lors d'un cycle de fonctionnement suivant de la machine à laver le linge tout en limitant le risque de recoloration de pièces de textile contenues dans le tambour de la machine à laver le linge par au moins un colorant ayant dégorgé préalablement au stockage de l'eau de lavage et/ou de rinçage à l'intérieur du réservoir d'eau. Bien entendu, de nombreuses modifications peuvent être apportées aux exemples de réalisation décrits précédemment sans sortir du cadre de l'invention. Ainsi, le réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage associé à la machine à laver le linge pourrait également être employé dans une machine à laver et à sécher le linge
Un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge comprend au moins un dispositif de captation (18) de colorants présents dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée à l'intérieur dudit réservoir d'eau (6), ledit au moins un dispositif de captation (18) de colorants comportant un matériau de fixation de colorants contenus dans ladite eau de lavage et/ou de rinçage stockée. Utilisation notamment dans une machine à laver le linge.
1. Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1), caractérisé en ce que ledit réservoir d'eau (6) comprend au moins un dispositif de captation (18) de colorants présents dans l'eau de lavage et/ou de rinçage stockée à l'intérieur dudit réservoir d'eau (6), ledit au moins un dispositif de captation (18) de colorants comportant un matériau de fixation de colorants contenus dans ladite eau de lavage et/ou de rinçage stockée. 2. Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un dispositif de captation (18) de colorants est sous la forme d'au moins une nappe (19) disposée à l'intérieur dudit réservoir d'eau (6). 3. Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 2, caractérisé en ce que ledit réservoir d'eau (6) comprend des moyens de fixation (20) de ladite au moins une nappe (19). 4. Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 3, caractérisé en ce que lesdits moyens de fixation (20) comprennent des plots (21, 22) s'insérant respectivement au travers d'ouvertures (23) ménagées dans ladite au moins une nappe (19). 5. Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 4, caractérisé en ce qu'au moins une partie desdits plots (21) comprennent une première série de plots (21) ménagés dans une première paroi (6a) dudit réservoir d'eau (6) et une deuxième série de plots (21) ménagés dans une deuxième paroi (6b) dudit réservoir d'eau (6), où ladite première série de plots (21) coopère avec ladite deuxième série de plots (21). 6. Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 5, caractérisé en ce que ladite première série de plots (21) ménagés dans ladite première paroi (6a) dudit réservoir d'eau (6) est fixée à ladite deuxième série de plots (21) ménagés dans ladite deuxième paroi (6b) dudit réservoir d'eau (6). 7. Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce qu'au moins une partie desdits plots (22) s'insérant respectivement au travers d'ouvertures (24) ménagées dans ladite au moins une nappe (19) comportent des éléments de fixation (26) de sorte à fixer ledit réservoir d'eau (6) sur une paroi de la carrosserie (2) de ladite machine à laver le linge (1). 8- Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) 1- 2- 3- 4- 5- 6- 7-35-18- selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que ladite au moins une nappe (19) s'étend entre deux parois (6a, 6b) opposées dudit réservoir d'eau (6). 9- Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 1, caractérisé en ce que ledit au moins un dispositif de captation (18) de colorants est au moins une cartouche filtrante. 10- Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 9, caractérisé en ce que ladite au moins une cartouche filtrante est montée sur ledit réservoir d'eau (6) au niveau d'une ouverture d'entrée d'eau et/ou au niveau d'une ouverture de sortie d'eau dudit réservoir d'eau (6). 11- Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 9, caractérisé en ce que ladite au moins une cartouche filtrante est disposée à l'intérieur dudit réservoir d'eau (6). 12- Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que ledit matériau de fixation de colorants est disposé à l'intérieur de ladite au moins une cartouche filtrante. 13- Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 11, caractérisé en ce que ledit matériau de fixation de colorants est disposé au niveau de l'enveloppe extérieure de ladite au moins une cartouche filtrante. 14- Réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) d'une machine à laver le linge (1) selon la 11, ou la 11 et l'une des 12 ou 13, caractérisé en ce que le corps de ladite au moins une cartouche filtrante peut être traversé par un flux d'eau de lavage et/ou de rinçage. 15- Machine à laver le linge (1) comprenant une cuve de lavage (3) remplie en liquide à partir d'une prise d'arrivée en eau, un tambour rotatif de chargement du linge monté en rotation autour d'un axe de rotation à l'intérieur de ladite cuve de lavage (3), caractérisée en ce que ladite machine à laver le linge (1) comprend un réservoir d'eau de lavage et/ou de rinçage (6) conforme à l'une quelconque des 1 à 14.
D
D06
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D06F 39
D06F 39/10,D06F 39/00
FR2990221
A1
MATERIAU ISOLANT THERMIQUE, PHONIQUE ET ECONOMIQUE CONSTITUE DE LAINE DE PAILLE CEREALIERE ET D'UN AGENT LIANT 100% D'ORIGINE VEGETALE ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,131,108
La présente invention concerne un nouveau . Il est bien connu des hommes de l'art que la paille de céréale entre dans le mode de construction et d'isolation de nos habitats. En effet depuis des milliers d'années la paille a fait son entrée dans nos murs. Tout d'abord tressée sur un lattis de bois puis enduite d'une boue argileuse afm de créer un mur appelé torchis, certaines vieilles granges datant de la révolution française sont encore debout pour témoigner de la longévité et de la résistance de ce produit. Puis vers les années 1920 avec la modernisation et la mécanisation du monde agricole, la paille de céréale est apparue compressée sous différents formats en bottes de paille. Plusieurs techniques d'utilisations de ces bottes de paille de céréale existent de nos jours. La première est appelée technique du CREB. Une maison construite en 1921 sous cette technique dans le Loiret à Montargis en est le parfait exemple. La deuxième, la plus répandue de nos jours est la technique dite Autrichienne qui consiste à prendre en sandwich la botte de paille de céréale et l'ossature bois entre les voiles travaillants. Mais ces deux techniques utilisant la botte de paille présentent des inconvénients constructifs et sanitaires. Les différents formats de la botte de paille, standards dans le monde agricole sont difficilement compatibles avec les formats standards applicables à une utilisation de la botte de paille dans l'industrie de la construction. De plus, la botte de paille de céréale utilisée en tant que tel présente une perte de la surface au sol de par ses épaisseurs de trente à cinquante centimètres selon son mode de pose, et un risque de présence de poussières, de bactéries, de champignons et d'insectes. Il est connu aussi un matériau à base de paille de céréale compressée entre deux feuilles de carton d'une très forte densité environ 380 Kg/m3 destiné aux doublages des murs et cloisons intérieures. Mais ce matériau a pour principaux inconvénients un faible pouvoir isolant ainsi qu'une masse élevée rendant difficile sa manipulation. D'autres produits connus pour leurs propriétés isolantes sont employés par l'industrie de la construction. Ils sont séparés en deux catégories en fonction de leurs origines : Isolant d'origine naturelle : tels que les fibres ou laines de bois, fibres de lin, fibres de chanvre, ouate de cellulose ...Ces produits ont pour principaux inconvénients leur consommation énergétique à la fabrication et/ou une culture non annuellement renouvelable utilisant des surfaces agricoles destinées à l'alimentation. De plus ils sont souvent liés par des fibres polyesters ou des colles dégageant des composés organiques volatils (COV) pour les isolants de faible densité. -2 Isolant d'origine minérale ou fossile : tels que la laine de verre, laine de roche, polystyrène et polyuréthane... Ces produits ont pour principaux inconvénients leur très forte consommation énergétique à la fabrication, impliquant de ce fait, une forte empreinte carbone et/ou l'appauvrissement des ressources fossiles et/ou la faible tenue dans le temps en se tassant en présence d'humidité et/ou le dégagement de fumées toxiques lors d'un incendie et peu ou pas de filière de récupération du matériau en fin de vie. Il est à constater que les époques ont chacune produit divers procédés et matériaux d'isolation thermique et phonique. Les nouvelles réglementations thermiques, de par le coût de l'énergie, l'appauvrissement des ressources fossiles et une prise de conscience des risques de changements climatiques imposent une isolation de plus en plus performante des bâtiments. Dans ce contexte, toute innovation doit respecter la démarche d'éco-conception globale dans le respect des ressources disponibles et renouvelables en incluant la gestion du bilan carbone. Au-delà de ces limites toute innovation ne présente aucune pérennité. Pour remédier aux inconvénients ci-dessus présentés la présente invention propose un nouveau matériau isolant thermique et phonique performant, constitué de laine de paille céréalière et d'un agent liant 100% d'origine végétale et son process de fabrication. Selon une première caractéristique la paille de céréale transformée en laine de paille et entrant dans la composition du matériau isolant est une agro-ressource disponible en grande quantité. Sa disponibilité autorise donc un partage harmonieux entre une utilisation alimentaire pour l'élevage, le ré-amendement des terres cultivables pour ne pas les appauvrir et une transformation en matériau agro-sourcé. De plus la paille de céréale est une ressource annuellement renouvelable et ceci sans mobiliser de surface agricole supplémentaire étant elle-même issue d'un coproduit agricole destiné à l'alimentation. La composition 100% d'origine végétale du matériau permet un stockage temporaire de CO2 dans les bâtiments et autorise un 25 compostage du matériau en fm de vie pour un ré-amendement des terres cultivables. Selon une deuxième caractéristique la laine de paille de céréale est obtenue par déstructuration mécanique du brin et des feuilles de paille de céréale. La laine de paille de céréale est appelée ainsi de par sa forte ressemblance aux laines de bois ou animales. En effet, leurs densités, leurs constitutions et sections de fibres uniques ou en faisceaux de fibres sont 30 sensiblement identiques. Cependant, les faisceaux de fibres de laine de paille de céréale présents en plus grande quantité que dans les laines de bois se différencient de par leurs plus grandes longueurs, leurs plus grandes souplesses, leurs effilochages hétérogènes et par leurs aspects plus frisés. Une meilleure cohésion et liaison des fibres de la laine de paille de céréale est ainsi obtenue, favorisant un meilleur maintien par ses entrecroisements de fibres et une forte résilience 35 lors de son utilisation dans le matériau. La laine de paille de céréale est par défmition une fibre douce, épaisse et frisée pouvant être travaillée et entrecroisée telle une laine animale. La laine de paille de céréale présente donc un meilleur pouvoir isolant pour une épaisseur réduite en rapport à une utilisation du brin de paille de céréale brut ou en botte. Selon une troisième caractéristique l'agent liant présent à un taux compris entre 8 et 50% du poids du matériau isolant est 100% d'origine végétale. De par sa composition en lignine et/ou en fécule de pomme de terre, il permet une utilisation dans l'habitat sans dégagement de composé organique volatil (COV). Le pouvoir perspirant du matériau isolant, composé de la laine de paille de céréale et de l'agent liant, permet une régulation de l'hydrométrie au sein de l'habitat sans aucune détérioration et tassement du matériau dans le temps. De plus en cas d'incendie, le matériau, de par sa densité, l'entrelacement de sa laine et la composition de son agent liant, le rendent non inflammable et sa combustion ne dégage aucun gaz toxique. Selon une quatrième caractéristique le process industriel est peu consommateur en énergie et se différencie par une très faible empreinte carbone en rapport à certains procédés, comme par exemple la fabrication des laines minérales. La présente invention est donc remarquable en ce qu'elle traite dans sa globalité les préceptes indispensables d'une innovation pérenne. Le process d'obtention du matériau isolant et du panneau est réalisé en deux phases selon les étapes suivantes : Première phase : Obtention du matériau _La botte de paille de céréale subit un traitement mécanique afm d'aérer la paille, d'extraire les poussières par aspiration et d'éliminer tous corps étrangers. La paille de céréale ainsi aérée et débarrassée de sa poussière subit un traitement sous atmosphère chaude et humide afin d'en détruire les bactéries, insectes et champignons éventuellement présents, ainsi qu'une action mécanique par friction entre deux disques rotatifs. Ce process est connu et commercialisé pour l'obtention de la laine de bois. Cependant des modifications sont apportées au process afm de le rendre compatible à la production de la laine de paille de céréale _La laine de paille de céréale est aérée sous l'action mécanique d'une cardeuse et est débarrassée des fines inférieures à 3rnm. _L'agent liant est incorporé à la laine de paille de céréale par saupoudrage. L'homogénéisation de l'enrobage à la laine de paille de céréale par l'agent liant est obtenu par cardages successifs. Ses deux composants forment ainsi le dit matériau. Deuxième phase : Transformation du matériau en panneau _Mise en volume avec répartition homogène du matériau sur tapis convoyeur. _Chauffage à coeur du matériau par vapeur sèche et calibrage entre deux plaques chauffantes jusqu'à la prise de l'agent liant. _Séchage thermique du matériau jusqu'à l'obtention d'un taux d'humidité inférieur à 20%. Selon une variante de l'invention, collage d'une feuille papier sur une ou deux des faces du matériau. Découpe du matériau pour l'obtention des panneaux. Stockage des panneaux en chambre à hydrométrie régulée afm de descendre le taux d'humidité du matériau à 15% durant le temps de prise de l'agent liant. Selon une variante de l'invention, le chauffage à coeur du matériau par vapeur sèche lors de la deuxième phase est remplacé par un chauffage à coeur par ondes électromagnétiques ; procédé consommant moins d'énergie et évitant l'hydratation du matériau par la condensation de ses vapeurs lors de sa chauffe, et générant par conséquent une économie d'énergie lors de la phase de séchage. De plus ce procédé est connu pour son pouvoir de stérilisation, garantissant ainsi une destruction totale de tous germes, bactéries, insectes et champignons éventuellement présents. Selon une variante de l'invention l'utilisation de la chaux pour ses caractéristiques adhésives et anti acariens entre dans la composition de l'agent liant en supplément ou au détriment de la lignine et/ou de la fécule de pomme de terre. Selon une variante de l'invention le matériau constitué en panneau est revêtu d'une feuille papier sur une ou deux de ses plus grandes faces, afm d'en augmenter ses propriétés mécaniques et/ou de freiner le passage de la vapeur d'eau lors de son utilisation dans le bâtiment. Selon une variante de l'invention les 4 champs du panneau sont rainurés en male/femelle pour améliorer les caractéristiques isolantes des jonctions inter-panneaux et en faciliter l'alignement Le matériau selon l'invention est particulièrement destiné à l'isolation thermique et phonique des bâtiments selon deux modes d'applications. _Le matériau isolant est insufflé dans les murs à ossature bois, ou épandu dans les combles, de la même façon et sans modification des machines connues et commercialisées pour l'insufflation des isolants vrac. _Le matériau isolant transformé en panneaux est appliqué et fixé sans contrainte supplémentaire et de la même manière que les panneaux isolants classiques. Les caractéristiques dimensionnelles du panneau isolant répondent aux standards requis par les contraintes de stockage, de manipulation et d'application dans l'industrie de la construction. Pour répondre aux exigences concernant les propriétés thermiques, phoniques, mécaniques, d'inertie thermique et, en fonction du type d'utilisation en intérieur ou en extérieur des bâtiments, les panneaux sont réalisés selon des épaisseurs pouvant aller de 4 à 300 mm et des densités de 40 à 300 Kg/m3.35
Matériau isolant thermique, phonique et économique constitué de laine de paille céréalière et d'un agent liant 100% d'origine végétale et son procédé de fabrication. L'invention concerne un matériau isolant, traitant une éco-conception globale dans le respect des ressources disponibles et renouvelables, en incluant la gestion du bilan carbone et son application avec les règles et standards de l'isolation dans l'industrie de la construction. La paille de céréale ayant subi une transformation thermo mécanique par friction et débarrassée des fines inférieures à 3mm de long est transformée en une laine de paille de céréale. Le matériau est constitué de la laine de paille de céréale enrobée d'un agent liant 100% d'origine végétale. Le matériau ainsi obtenu est utilisé en tant que tel ou transformé en panneau par calibrage à chaud. Le matériau selon l'invention est particulièrement destiné à l'isolation thermique et phonique des bâtiments, pour être insufflé dans les murs à ossatures bois et épandu dans les combles ou transformé en panneaux pour une isolation en cloison et sur les murs intérieurs ou extérieurs des bâtiments.
1) Matériau isolant thermique et phonique caractérisé en ce qu'il est composé d'une laine de paille de céréale enrobée d'un agent liant 100% d'origine végétale. L'agent liant entre dans la 5 composition à un taux compris entre 8 et 50% du poids du dit matériau. Cet agent 100% d'origine végétale est composé de lignine ou de fécule de pomme de terre ou d'un mélange de ces deux derniers composants 2) Matériau selon la 1 caractérisé en ce que l'utilisation de la chaux entre 10 dans la composition de l'agent liant en supplément ou au détriment de la lignine et ou de la fécule de pomme de terre. 3) Procédé de fabrication du matériau selon les 1 et 2 caractérisé en ce qu'il comporte les opérations dans l'ordre suivant : 15 _Dé-bottelage de la paille de céréale, extraction des poussières et élimination de tous corps étrangers. Une transformation des brins de paille de céréale par friction en atmosphère chaude et humide et obtention de la dite laine de paille de céréale. _Un cardage de la laine de paille de céréale et une élimination des fines inférieures à 3mm de 20 longueur. _Une incorporation de l'agent liant sous forme de poudre à la laine de céréale. Cardage et homogénéisation de l'enrobage de l'agent liant à la laine de paille de céréale. Obtention du dit : matériau. 25 4) Procédé de transformation du matériau selon l'une quelconque des 1 et 2 en panneau dans des épaisseurs comprises entre 4 et 300 mm et dans des densités comprises entre 40 et 300 Kg/m3 selon la 3 caractérisé en ce qu'il comporte les opérations dans l'ordre suivant : Mise en volume avec répartition homogène du matériau sur tapis convoyeur. 30 Chauffage à coeur du matériau par vapeur sèche et calibrage entre plaques chauffantes pour obtenir la prise de l'agent liant. Séchage thermique du matériau jusqu'à obtention d'un taux d'humidité inférieur à 20%. _Découpe du matériau pour l'obtention des panneaux. Stockage des panneaux en chambre à hydrométrie régulée. 35 5) Procédé selon la 4 caractérisé par l'utilisation des ondes électromagnétiques en lieu et place de la vapeur sèche 6) Procédé de réalisation du panneau selon les 4 et 5 caractérisé en ce que le panneau est revêtu sur une ou deux de ses plus grandes faces d'une feuille papier. 7) Procédé de réalisation du panneau selon les 4, 5 et 6 caractérisé en ce que le panneau possède sur ses champs des bords rainurés en male/femelle. 15 20 25 30 35
E
E04
E04B,E04C
E04B 1,E04C 2
E04B 1/88,E04C 2/16
FR2978313
A1
PROCEDE POUR PRESERVER LA SENSIBILITE D'UN EQUIPEMENT RADIOFREQUENCE ET EQUIPEMENT RADIOFREQUENCE
20,130,125
La présente invention concerne un procédé pour préserver la sensibilité d'un équipement radiofréquence, l'équipement radiofréquence ayant au moins une chaîne de traitement radiofréquence pour traiter un signal ayant une fréquence d'accord variable, la chaine de radiofréquence ayant au moins une bande de fréquence sensible au bruit autour d'une fréquence de sensibilité, le ou les fréquences de sensibilité dépendant de la fréquence d'accord, l'équipement radiofréquence comprenant au moins une alimentation à découpage qui alimente respectivement au moins un composant de la chaîne de traitement radiofréquence et qui fonctionne respectivement à une fréquence de fonctionnement, le procédé comprenant l'étape suivante : la sélection de la ou des fréquences d'accord. De plus, la présente invention concerne un équipement radiofréquence avec une chaîne de traitement radiofréquence pour traiter un signal ayant une fréquence d'accord variable, la chaîne de radiofréquence ayant au moins une bande de fréquence sensible au bruit autour d'une fréquence de sensibilité, le ou les fréquences de sensibilité dépendant de la fréquence d'accord, l'équipement radiofréquence comprenant au moins une alimentation à découpage qui alimente respectivement au moins un composant de la chaîne de traitement radiofréquence et fonctionne respectivement à une fréquence de fonctionnement, l'équipement radiofréquence comprenant en outre un organe de commande propre à sélectionner la fréquence d'accord . Par exemple, de tels équipements radiofréquence comprennent une ou plusieurs chaînes de traitement radiofréquence pour transmettre ou recevoir un signal ayant une fréquence d'accord variable. Dans un dispositif électronique analogique, les cartes ou équipements électroniques incluent des chaînes de traitement radiofréquence sensibles qui sont accordables en fréquence. Il s'agit par exemple de récepteurs FDMA (Frequency Division Multiple Access) ou des synthétiseurs de fréquence. Ces mêmes cartes incluent une ou plusieurs alimentations à découpage, par exemple des convertisseurs continu/continu (DC-DC), pour assurer le fonctionnement des chaînes de traitement radiofréquence. Généralement, les tensions continues d'alimentation sont fournies par des blocs d'alimentation à découpage qui présentent un bon rendement et peuvent fonctionner sur une large plage de tensions d'entrée. En revanche, du fait de leur principe de fonctionnement, ils produisent un puissant spectre de raies qui peut s'étendre sur plusieurs centaines de MHz. Si l'une de ces raies tombe dans une bande de fréquence où la chaîne de traitement radiofréquence est sensible, sa puissance altère les performances de l'équipement par conduction ou par rayonnement. Dans la plupart des applications, on pallie ces pollutions électromagnétiques des chaînes de traitement radiofréquence par les alimentations à découpage à l'aide d'un ou plusieurs des moyens suivants : - des filtres passe-bas performants qui sont installés en sortie de chaque alimentation mais ceux-ci sont encombrants ; - des régulateurs linéaires, qui ont pour inconvénient d'accroître la consommation, pour compléter le filtrage des alimentations. Ils génèrent des coûts et sont encombrants ; - un blindage du bloc d'alimentation et/ou des blocs sensibles de la chaîne de traitement radiofréquence pour réduire l'impact de rayonnement du bloc d'alimentation, ce qui est coûteux, encombrant et lourd ; - une installation d'un bloc d'alimentation sur une carte distincte des chaînes de traitement radiofréquence, ce qui accroît l'isolement mais nécessite des dispositifs d'interconnexion encombrants et coûteux ; - un filtrage ou une soustraction des signaux résultant de la pollution électromagnétique, mais cette solution est très complexe avec une efficacité limitée, puisque par exemple il est possible d'avoir des effets nocifs sur le signal utile. Dans le domaine de chaînes de traitement de radiofréquence, il est important d'avoir un encombrement réduit, une masse réduite, des coûts réduits, une consommation minimale, et une garantie d'une performance, par exemple à la sensibilité de chaînes analogiques, car les transmetteurs ou récepteurs sont souvent intégrés dans un équipement mobile. L'importance des inconvénients énumérés ci-dessus croît en même temps que les niveaux de performances radiofréquence attendus. Dans certains cas, il peut s'avérer impossible de satisfaire simultanément toutes les exigences, notamment les performances radiofréquence, coût, et encombrement. US 2009/0261659 Al concerne un système et un procédé assurant une synchronisation d'une alimentation d'un lecteur RFID (Radio Frequency Identification). US 2009/0261659 Al utilise le principe d'une alimentation synchronisée comprenant plusieurs alimentations à découpage synchronisées entre elles. La mise en oeuvre d'une telle alimentation est très contraignante. Par exemple, la fréquence de synchronisation des alimentations est fixe et adaptée à l'usage RFID, ce qui ne répond pas à des besoins où la chaîne traitement radiofréquence change de fréquence. En outre, il n'y a aucune possibilité de reconfiguration de cette synchronisation, ce qui rend cette solution peu souple. Enfin, dans cette demande, on fait usage de circuits dédiés de génération et de division de fréquence pour la synchronisation des alimentations, ce qui a un impact à la fois sur le coût et l'encombrement de cette solution, et la rend moins intéressante pour des applications bas coût à forte densité d'intégration, par exemple pour des équipements portables. JP 2010-057120 A divulgue un dispositif qui détecte des baisses de sensibilité de la section radio et réagit ensuite par changer une horloge de synchronisation d'un convertisseur DC-DC. Cela impose un système précis de détection de variations de sensibilité du système, ce qui est contraignant. En outre, un tel système entraîne une dégradation des performances radio durant le temps de réaction du système, complètement incompatible avec des systèmes radio à changement de fréquences rapides. En plus, un tel système impose une réaction du système qui n'est pas forcément appropriée puisque la cause de la baisse de sensibilité n'est pas identifiée par le système. Par exemple, la cause pourrait ne pas être liée au convertisseur DC-DC. Un tel système est inadapté pour une radio fonctionnant dans un environnement brouillé travaillant avec des changements de fréquences rapides. Le but de la présente invention est de surmonter l'inflexibilité et la lenteur des solutions de l'état de la technique, en particulier de fournir un tel procédé ou récepteur et/ou émetteur proposant une sensibilité augmentée. A cet effet l'invention a pour objet un procédé pour préserver la sensibilité d'un équipement radiofréquence, l'équipement radiofréquence ayant au moins une chaîne de traitement radiofréquence pour traiter un signal de fréquence d'accord variable, la chaine de radiofréquence ayant au moins une bande de fréquence sensible au bruit autour d'une fréquence de sensibilité, le ou les fréquences de sensibilité dépendant de la fréquence d'accord, l'équipement radiofréquence comprenant au moins une alimentation à découpage qui alimente respectivement au moins un composant de la chaîne de traitement radiofréquence et qui fonctionne respectivement à une fréquence de fonctionnement, le procédé comprenant les étapes suivantes : la sélection de la ou des fréquences d'accord ; la sélection d'au moins l'une des fréquences de fonctionnement basée sur au moins l'une des fréquences d'accord de façon que toutes les harmoniques générées par ladite ou lesdites fréquences de fonctionnement sont hors de la ou des bandes de fréquence sensible ; l'application de la ou les fréquences d'accord sélectionnées à la ou les chaînes de traitement radiofréquence ; et l'application de la ou les fréquences de fonctionnement sélectionnées à au moins l'une des alimentations à découpage. Selon des caractéristiques avantageuses : - la sélection d'au moins l'une des fréquences de fonctionnement comprend la lecture d'une base de données comprenant une pluralité des paramètres pour choisir la ou les fréquences de fonctionnement en fonction de la ou des fréquences d'accord ; - la sélection comprend un calcul d'au moins l'une des fréquences de fonctionnement en fonction d'au moins l'une des fréquences d'accord ; - la ou les fréquences de fonctionnement d'au moins l'une des alimentations à découpage respecte les inéquations suivantes pour tout k un nombre entier non nul: kFH < FS - Bw/2 et (k+1)FH > FS + Bw/2, avec Bw la largeur de la bande de fréquence sensible, FH la fréquence de fonctionnement de l'alimentation à découpage respective, et FS la fréquence de sensibilité ; - l'équipement radiofréquence comprend une pluralité d'alimentations à découpage, la sélection des fréquences de fonctionnement est fait de façon que toutes les fréquences de fonctionnement sont différentes, et les fréquences de fonctionnement sont obtenues par une division d'une fréquence de référence par un nombre entier ; - le nombre entier est choisi de façon que toutes les harmoniques générées par l'une des alimentations à découpage tombent sur une partie des harmoniques générées par une autre des alimentations à découpage ; - la fréquence sensible est la fréquence d'accord, une fréquence intermédiaire inférieure ou supérieure à la fréquence d'accord et/ou une fréquence donnée par FS = lk Fco_ FIFI, avec Fco la fréquence d'un oscillateur local et F1F la fréquence intermédiaire ; - au moins l'une des fréquences de fonctionnement est modulée de façon pseudoaléatoire pour étaler le spectre de la fréquence de fonctionnement ; - la fréquence d'accord change au moins dix fois par seconde, en particulier au moins 100 fois par seconde ; et/ou - un changement de la ou les fréquences de fonctionnement et un changement de la ou les fréquences d'accord sont appliqués sensiblement simultanément. En outre, l'invention a pour objet un équipement radiofréquence avec une chaîne de traitement radiofréquence pour traiter un signal ayant une fréquence d'accord variable, la chaîne de radiofréquence ayant au moins une bande de fréquence sensible au bruit autour d'une fréquence de sensibilité, le ou les fréquences de sensibilité dépendant de la fréquence d'accord, l'équipement radiofréquence comprenant au moins une alimentation à découpage qui alimente respectivement au moins un composant de la chaîne de traitement radiofréquence et fonctionne respectivement à une fréquence de fonctionnement, l'équipement radiofréquence comprenant en outre un organe de commande propre à sélectionner la fréquence d'accord, caractérisé en ce que l'organe de commande est propre à sélectionner au moins l'une des fréquences de fonctionnement basée sur au moins l'une des fréquences d'accord de façon que toutes les harmoniques générées par ladite ou lesdites fréquences de fonctionnement sont hors de la ou des bandes de fréquence sensible, à appliquer la ou les fréquences d'accord sélectionnées à la ou les chaînes de traitement radiofréquence, et à appliquer la ou les fréquences de fonctionnement sélectionnées à au moins l'une des alimentations à découpage. Selon des caractéristiques avantageuses, l'équipement radiofréquence selon l'invention comprend des moyens pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins qui illustrent des exemples de réalisation dépourvus de tout caractère limitatif et dans lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique d'un récepteur de radiofréquence selon un mode de réalisation de l'invention ; - la Figure 2 une vue schématique du spectre de l'alimentation à découpage du récepteur de la Figure 1 et sa bande de fréquence sensible ; - la Figure 3 un organigramme d'un procédé selon l'invention ; - la Figure 4 est une vue schématique d'un récepteur selon un second mode de réalisation de l'invention ; et - la Figure 5 est une vue schématique d'une partie d'un procédé selon un autre mode de réalisation de l'invention. Le récepteur de radiofréquence 40 selon l'invention illustré sur la Figure 1 comprend une alimentation à découpage 42 qui est alimentée par une alimentation externe 44, une chaîne de traitement radiofréquence 46 et un organe de commande 48. L'alimentation à découpage 42 est par exemple un convertisseur DC-DC ou un convertisseur AC-DC. L'alimentation à découpage fonctionne à une fréquence de fonctionnement FH qui engendre des raies harmoniques à des fréquences supérieures à la fréquence de fonctionnement, un multiple entier de sa fréquence de fonctionnement. Ces fréquences des harmoniques sont caractérisées par des raies spectrales. La chaîne de traitement radiofréquence 46 comprend plusieurs composants, au un filtre déterminant la largeur de la bande passante de la chaîne et un organe fixant la fréquence d'accord. Le filtre assure notamment l'élimination de fréquences en dehors d'une bande de fréquence sensible centrée autour de la fréquence d'accord FREC. Dans un autre mode de réalisation, la chaîne de traitement radiofréquence 46 comprend une antenne, un ou plusieurs démodulateurs, un ou plusieurs filtres et/ou un ou plusieurs amplificateurs. L'organe de commande 48 est connecté à la chaîne de traitement radiofréquence par une connexion 50 pour commander la fréquence d'accord FREC de la chaîne de traitement radiofréquence 46. De plus, l'organe de commande 48 est connecté à l'alimentation à découpage 42 par une connexion 52 pour imposer la fréquence de fonctionnement FH de l'alimentation à découpage 42. L'organe de commande 48 est propre à transmettre cette fréquence par la connexion 52. L'alimentation à découpage 42 fonctionne avec une fréquence de fonctionnement FH qui peut être choisie parmi des fréquences d'une plage de fréquences de fonctionnement limitée. La plage de fréquence de fonctionnement limitée est propre à l'alimentation à découpage. L'alimentation à découpage 42 est propre à accorder sa fréquence de fonctionnement FH à la fréquence qui est fournie par l'organe de commande 48 par la connexion 52. L'organe de commande 48 est adapté pour déterminer non seulement la fréquence d'accord FREC de la chaîne de traitement radiofréquence 46 mais aussi la fréquence de fonctionnement FH de l'alimentation à découpage 42. La chaîne de traitement radiofréquence 46 est propre à traiter et à filtrer un signal utile à la fréquence d'accord FREC. De plus, la chaîne de traitement radiofréquence 46 a une bande de fréquence sensible autour d'une fréquence de sensibilité FS dans laquelle un signal parasite détériorait le signal utile reçu par la chaîne de traitement radiofréquence 46. Dans un mode de réalisation, la fréquence de sensibilité FS est la fréquence d'accord FREC de la chaîne de traitement radiofréquence 46. En plus, la chaîne de traitement radiofréquence 46 peut avoir d'autres bandes de fréquence sensibles aux différents stades du traitement du signal reçu. Un tel exemple est décrit ci-dessous conjointement à la Figure 4 où la chaîne de traitement radiofréquence comprend plusieurs étapes. Néanmoins, aussi dans ce dernier cas, la ou les fréquences de sensibilité FS dépendent de la fréquence d'accord FREC. L'alimentation à découpage 42 est choisie lors de la conception de la chaîne de traitement radiofréquence de façon que l'espacement des raies spectrales polluantes de l'alimentation à découpage qui correspond à la fréquence de fonctionnement FH est supérieur à la largeur Bw de bande de fréquence sensible de la chaîne de traitement radiofréquence 46. De plus, la fréquence de fonctionnement FH de l'alimentation à découpage est choisie inférieure à la fréquence de sensibilité FS. L'organe de commande 48 est propre à définir une fréquence de fonctionnement FH telle qu'aucune raie spectrale de l'alimentation à découpage 42 ne tombe dans la bande de fréquence sensible. A cet effet, l'organe de commande est propre à déterminer la fréquence FH de sorte que pour une fréquence FREC donnée et donc FS connue, le récepteur de radiofréquence 40 respecte les inéquations suivantes : kFH < FS - Bw/2 ; et (k+1)FH > FS + Bw/2, pour tout k un nombre entier non nul. La Figure 2 montre une partie du spectre S42 généré par l'alimentation à découpage 42 et une pluralité des bandes de fréquence sensibles S46 de la chaîne de traitement radiofréquence 46. Le spectre S42 comprend deux groupes des raies, un premier groupe des raies 54 avec des lignes pointillées et un deuxième groupe de raies 56 en lignes continues. Le premier groupe de raies représente les raies harmoniques de l'alimentation à découpage 42 fonctionnant avec une première fréquence de fonctionnement et le deuxième groupe de raies 56 représente les raies harmoniques de l'alimentation à découpage 42 fonctionnant avec une deuxième fréquence de fonctionnement. Pour chaque fréquence d'accord FREC, la chaîne de traitement radiofréquence 46 a une bande de fréquence sensible 58 différente avec une largeur de bande Bw, qui se situe autour de la fréquence de sensibilité FS, ici la fréquence d'accord FREC prédéterminée. Les lignes pointillées indiquent d'autres bandes de fréquence sensibles de la chaîne de traitement radiofréquence qui correspondent aux autres fréquences d'accord FREC sélectionnables par l'organe de commande 48. Par exemple, l'organe de commande 48 est propre à déterminer FH de la façon suivante : L'organe de commande 48 choisit que la chaîne de traitement radiofréquence 46 fonctionne avec une fréquence d'accord FREC qui définit la bande de fréquence sensible 58 de la chaîne de traitement radiofréquence 46. En même temps, l'organe de commande 48 choisit la fréquence de 25 fonctionnement FH de l'alimentation à découpage 42 parmi la première fréquence de fonctionnement et la deuxième fréquence de fonctionnement. Dans le cas, de la Figure 2, l'organe de commande a choisi la première fréquence de fonctionnement générant les raies 54 puisque aucune des raies 54 ne tombe dans la bande de fréquence sensible 58. 30 Le principe d'ajuster la fréquence de fonctionnement FH de l'alimentation à découpage 42 de telle façon qu'aucune raie du spectre de l'alimentation à découpage 42 ne tombe dans la bande de fréquence sensible de la chaîne de traitement radiofréquence 46 élimine la nécessité de mettre en ceuvre des moyens importants comme dans l'état de la technique. 35 Les filtres de la chaîne de traitement radiofréquence éliminant les raies en dehors de la bande de fréquence sensible, ceux-ci éliminent en même temps les raies 54 de l'alimentation à découpage en dehors de la bande de fréquence sensible 58. Donc, le filtrage propre à la chaîne de traitement radiofréquence est utilisé en lieu et place d'un filtre ou un blindage traditionnellement ajouté pour atteindre des performances requises. Typiquement, les ressources nécessaires à la mise en oeuvre d'une telle chaîne de traitement radiofréquence selon l'invention sont faibles et généralement déjà disponibles. Une alimentation s'asservissant sur une source de fréquence externe existe dans de nombreux circuits intégrés du commerce. Typiquement les organes de commande, par exemple un CPLD - Complex Programmable Logic Device, un FPGA - Field Programmable Gate Array ou un ASIC - Application Specific Integrated Circuit sont généralement aptes à déterminer la fréquence de fonctionnement FH optimale et de la fournir à l'alimentation à découpage 42. La Figure 3 est une vue schématique d'un organigramme selon un mode de réalisation d'un procédé selon l'invention. Dans cet exemple, la fréquence de sensibilité FS est la fréquence d'accord FREC. Une table est enregistrée dans l'organe de commande 48 ou dans une mémoire connectée à l'organe de commande. Dans cette table, pour chaque fréquence d'accord FREC, une fréquence de fonctionnement FH correspondante est enregistrée. Cette table avec les fréquences de fonctionnement prédéfinies est calculée ou établie manuellement lors de la conception de la chaîne de traitement radiofréquence ou du récepteur 40 de sorte que toutes les harmoniques produites par l'alimentation à découpage sont en dehors de la bande de fréquence sensible. Dans le bloc ou l'étape 1000, une sélection de la fréquence d'accord ou de réception FREC de la chaîne de traitement radiofréquence 46 est faite par l'organe de commande 48. Dans l'étape 1010, l'organe de commande 48 détermine si la fréquence de d'accord FREC est critique par rapport à la fréquence de fonctionnement FH de l'alimentation à découpage, c'est-à-dire si une raie spectrale de l'alimentation à découpage 42, donc tous les multiples entiers de la fréquence FH, tombe dans la bande de fréquence sensible ayant ici une largeur de bande Bw centrée sur la fréquence d'accord FREC. A cet effet, l'organe de commande 48 détermine si la fréquence de fonctionnement FH enregistrée pour la fréquence d'accord FREC est actuellement appliquée à l'alimentation à découpage. Si c'est le cas, on continue par l'étape 1020 et l'organe de commande 48 ne change pas la fréquence de fonctionnement FH de l'alimentation à découpage. Si la fréquence de fonctionnement FH enregistrée pour la fréquence d'accord FREC n'est pas appliquée à l'alimentation à découpage, l'organe de commande 48 change la fréquence de fonctionnement FH de l'alimentation à découpage dans l'étape 1030. A cet effet, l'organe de commande sélectionne la fréquence de fonctionnement FH enregistrée dans la table pour la fréquence d'accord FREC actuelle et l'applique à l'alimentation de découpage 42. Dans un autre mode de réalisation, la fréquence de fonctionnement FH est calculée par l'organe de commande dans l'étape 1010 par un algorithme qui résout les inéquations définies ci-dessus. Par exemple, pour deux fréquences FH réalisables, dénommées ci-après FH1 et FH2r l'organe de commande calcule les valeurs r,=reste(Fs/FHI) et r2=reste(Fs/FH2). Reste(X/Y) représente le reste du quotient de X par Y dans la division euclidienne. On retient la fréquence de fonctionnement FH parmi FH1 et FH2 qui donne la plus grande valeur de r parmi r1 et r2. Cette fréquence de fonctionnement est ensuite appliquée à l'alimentation à découpage. Dans ce cas, l'organe de commande (48) est constitué ou comprend un microcontrôleur ou un microprocesseur. Dans encore un autre mode de réalisation, l'organe de commande calcule dans l'étape 1010 si la fréquence de fonctionnement actuelle produit des raies spectrales tombant dans la bande de fréquence sensible. Si c'est le cas, dans l'étape 1030, l'organe de commande calcule pour toutes les fréquences de fonctionnement disponibles, l'une après l'autre, si une raie spectrale tombe dans la bande de fréquence sensible. Si l'organe de commande trouve une fréquence de fonctionnement FH où aucune raie ne tombe dans la bande de fréquence sensible, il l'applique à l'alimentation à découpage 42. Ce principe permet de gérer le plus finement possible, à la source, la cause de la pollution électromagnétique du signal utile dans la chaîne de traitement radiofréquence. La Figure 4 est une vue schématique d'un récepteur radiofréquence 2060 qui comprend un bloc d'alimentation 2062 et une chaîne de traitement radiofréquence 2064. Le bloc d'alimentation 2062 est alimenté par une alimentation principale 2065, par exemple une batterie ou un convertisseur AC-DC. Le bloc d'alimentation comprend une première alimentation à découpage 2066 pour fournir une tension continue de 20 volts, une deuxième alimentation à découpage 2068 pour fournir une tension continue de 1,2 volt et une troisième alimentation à découpage 2070 pour fournir une tension continue de 3,3 volts. La chaîne de traitement radiofréquence 2064 comprend suivant la direction du traitement, une antenne 2072, un premier filtre 2074, un premier amplificateur 2076, un mélangeur 2078, un deuxième filtre 2080, un deuxième amplificateur 2082 et un démodulateur 2084. La troisième alimentation à découpage 2070 fournit la tension continue de 3,3 volts au premier amplificateur 2076, au deuxième amplificateur 2082 et au démodulateur 2084. De plus, la troisième alimentation à découpage 2070 fournit une tension continue à un synthétiseur de fréquence 2086 et un oscillateur 2090, et à un organe de commande 2092 homologue à l'organe de commande 48 du mode de réalisation de la Fig. 1. L'oscillateur 2090 fournit une fréquence de référence FREE au synthétiseur de fréquence 2086 et à l'organe de commande 2092. De plus, le récepteur radiofréquence 2060 comprend un convertisseur numérique analogique 2094 qui est alimenté par la première alimentation à découpage 2066 et contrôlé par l'organe de commande 2092 pour contrôler les caractéristiques du premier filtre 2074. L'organe de commande 2092 est également alimenté par la deuxième alimentation à découpage 2068. L'organe de commande 2092 fournit une fréquence d'horloge FH1, FH2, FH3 à chaque alimentation à découpage 2066, 2068, 2070. Ces alimentations à découpage 2066, 2068, 2070 asservissent leur fréquence de fonctionnement sur la fréquence d'horloge FH1, FH2, FH3 qu'ils reçoivent. L'organe de commande 2092 réalise toutes les fonctions numériques du récepteur 2060. Le synthétiseur de fréquence 2086 crée une fréquence locale Fco qui est fournie au mélangeur 2078 qui transpose le signal provenant de l'antenne 2072 à une fréquence intermédiaire F1F inférieure à la fréquence d'accord FREC du signal reçu. La fréquence locale Fco dépend de la fréquence d'accord FREC. Le deuxième filtre 2080 est étroit par rapport au premier filtre 2074 et centré sur la fréquence F1F. Il détermine la largeur de bande passante globale du récepteur 2060. Grâce au premier filtre 2074, le récepteur est principalement sensible à la fréquence d'accord FREC = Fco - F1F. Mais, il existe aussi d'autres bandes de moindre sensibilité. Dans un mode de réalisation, les fréquences d'horloge FH1, FH2, FH3 sont réalisées par simple division entière de la fréquence de référence FREE fournie par l'oscillateur 2090. Par exemple, leurs fréquences sont respectivement : FH-1 = FREE /N1, FH2 = FREE/N2 et FH3= FREE/N3, avec N1, N2, N3 un nombre entier. Dans un mode de réalisation N1, N2 et N3 sont différents les uns des autres. Afin de limiter le nombre d'harmoniques pouvant tomber dans les bandes de fréquence sensibles du récepteur 2060, les fréquences FH1, FH2, FH3 sont choisies les plus élevées possibles dans une plage de fréquences de fonctionnement qui dépend du composant choisi dans le récepteur. Les limites de fréquences de fonctionnement sont alors fixées par les composants de l'alimentation à découpage 2066, 2068, 2070. De plus, si les fréquences FH1, FH2, FH3 sont choisies pour ne pas être identiques, leur rapport de fréquence sera de 2,4, ... pour que leur raies harmoniques se confondent. Dans un mode de réalisation, où la fréquence de sensibilité FS est la fréquence 35 d'accord FREC, le principe de choix de fréquence FH1, FH2, FH3 est fait de la manière suivante : On définit lors de la conception au moins deux configurations A et B caractérisées par un ensemble de valeurs fixes [N1, N2, N3], afin d'obtenir au moins deux jeux de fréquences [FH1A, FH2A, FH3A] et [FH1B, FH26, FH3B]- On détermine pour chaque fréquence d'accord FREC possible du récepteur la meilleure des configurations A ou B à appliquer afin d'éloigner au maximum les raies spectrales des alimentations à découpage 2066, 2068, 2070 vis-à-vis de la bande de fréquence sensible autour de la fréquence FREc. Le résultat du choix est stocké sous forme d'une table dans l'organe de commande 2092. Dans la Figure 5, on voit une étape du procédé pour préserver la sensibilité du récepteur 2060. Dans une étape 2100, le récepteur reçoit l'ordre de s'accorder sur une fréquence d'accord FREc. L'organe de commande 2092 cherche dans la table la configuration parmi les configurations A et B qui sont enregistrées pour la fréquence d'accord FREc. Ensuite, dans une deuxième étape 2110, l'organe de commande 2092 détermine les fréquences de fonctionnement FH1, FH2, FH3 correspondantes à la configuration choisie ou en détermine les valeurs [N1, N2, N3] correspondantes à la configuration choisie. Finalement, l'organe de commande applique les fréquences FH1, FH2, FH3 à l'alimentation à découpage 2066, 2068, 2070. Seulement deux configurations sont décrites. Néanmoins, un plus grand nombre de configurations peut être utilisé pour obtenir satisfaction. Une alternative au stockage en table consiste à identifier la meilleure configuration de façon algorithmique par l'organe de commande 2092 comme indiqué pour le cas simple décrit ci-dessus par rapport aux Figures 2 et 3. Donc, un choix de fréquence de fonctionnement dynamique est fait. Selon un mode de réalisation, l'organe de commande 2082 est un composant programmable qui délivre directement les fréquences d'horloge FH1, FH2, FH3 pour chacune des alimentations à découpage qui asservissent leur fréquence de fonctionnement à ces fréquences FH1, FH2, FH3. Cela permet ainsi un coût et un encombrement minimum, car aucun ajout d'un composant supplémentaire est nécessaire. De plus, un pilotage des fréquences de fonctionnement est à la fois précis et rapide, car la fréquence de référence FREE de ce composant peut être un oscillateur à quartz et le pilotage est fait en direct. En outre, le procédé et le récepteur selon l'invention ont un autre avantage concernant la possibilité de changement de fréquences très nombreuses rendant le système plus adaptable à toutes les problématiques de compatibilité électromagnétique, par exemple si plusieurs chaînes de traitement radiofréquence opèrent dans différentes bandes de fréquence. Dans d'autres modes de réalisation, les fréquences de fonctionnement des alimentations sont adaptées aux autres fréquences de sensibilité Fs, par exemple aux fréquences FS = lk Fco - F,FI, ou k est un entier relatif. Par exemple, ces fréquences sont prises en compte pour les valeurs les plus faibles de k en valeur absolue. Dans un autre mode de réalisation, chacune des configurations assure que la fréquence intermédiaire F1F n'est pas elle-même polluée par les fréquences de fonctionnement de l'alimentation à découpage. Dans ce cas aussi F1F est une fréquence de sensibilité FS. Dans un autre mode de réalisation, l'organe de commande 2092 assure un déphasage entre eux des signaux de fréquence de fonctionnement FHl, FH2, FH3 de l'alimentation à découpage, afin de minimiser encore la puissance de pollution au sein de l'équipement, par exemple si on utilise au moins deux chaînes de réception. Selon une autre caractéristique avantageuse, les fréquences de fonctionnement FM, FH2, FH3 sont modulées de façon pseudo-aléatoires afin d'étaler leurs spectres, par exemple par une modulation de fréquence autour de la fréquence de fonctionnement FHl, FH2, FH3 respective. Dans un autre mode de réalisation, un filtrage du signal résultant de la pollution électromagnétique est réalisé conjointement en fin de la chaîne de traitement radiofréquence, si la réglementation des fréquences de fonctionnement FHl, FH2, FH3 des alimentations à découpage ne résout que partiellement le problème de bruit. Le principe selon l'invention décrit à l'aide des Figures pour un récepteur est aussi applicable pour un transmetteur ou un synthétiseur de fréquence ou d'autres équipements radiofréquence. L'équipement radiofréquence selon l'invention peut être utilisé dans les radiocommunications et/ou radionavigation qui fonctionnent souvent en FDMA et ont donc une bande spectrale de sensibilité limitée, par exemple de quelques kHz à quelques MHz. Selon un mode de réalisation, un équipement radiofréquence selon l'invention a l'alimentation à découpage et la chaîne de traitement radiofréquence sur la même carte. L'équipement radiofréquence et le procédé selon l'invention permettent de n'utiliser que des composants déjà en usage sur une carte d'un équipement radiofréquence, ce qui permet de répondre aux besoins sans aucun surcoût matériel, de l'encombrement ou puissance de calcul supplémentaire important. La consommation supplémentaire est très inférieure à celle que l'on aurait avec l'usage de circuits supplémentaires. Le procédé et l'équipement radiofréquence selon l'invention est très rapide et bien adapté à des changements ou sauts de fréquence très fréquents, par exemple de plusieurs dizaines à plusieurs centaines de sauts de fréquence par seconde. La solution selon l'invention propose d'éliminer la pollution produite par l'alimentation à découpage avant qu'elle ne soit superposée au signal utile. II en résulte que l'intégrité de ce dernier signal utile est ainsi naturellement et intégralement préservée. La pollution issue de l'alimentation qui peut être identifiée lors de la conception, est donc éradiquée à la source de manière parfaitement contrôlée et connue, et cela avant même que la sensibilité de l'équipement radiofréquence ne soit affectée. CONSEILS PI 28/02/2012 16:14:10 PAGE 6/008 Fax Server
L'invention concerne un procédé pour préserver la sensibilité d'un équipement radiofréquence (40 ; 2060), l'équipement radiofréquence ayant au moins une chaîne de traitement radiofréquence (46 ; 2064) pour traiter un signal de fréquence d'accord F variable, la chaine de radiofréquence ayant au moins une bande de fréquence sensible (Bw, 58) au bruit autour d'une fréquence de sensibilité (F ), le ou les fréquences de sensibilité (F ) dépendant de la fréquence d'accord, l'équipement radiofréquence comprenant au moins une alimentation à découpage (42 ; 2066, 2068, 2070) qui alimente respectivement au moins un composant de la chaîne de traitement radiofréquence et qui fonctionne respectivement à une fréquence de fonctionnement (F ; F , F , F ), le procédé comprenant les étapes suivantes : la sélection de la ou des fréquences d'accord (FREC) ; la sélection d'au moins l'une des fréquences de fonctionnement (F ; F , F , F ) basée sur au moins l'une des fréquences d'accord de façon que toutes les harmoniques générées par ladite ou lesdites fréquences de fonctionnement sont hors de la ou des bandes de fréquence sensible (Bw, 58) ; l'application de la ou les fréquences d'accord sélectionnées à la ou les chaînes de traitement radiofréquence ; et l'application de la ou les fréquences de fonctionnement sélectionnées à au moins l'une des alimentations à découpage (42 ; 2066, 2068, 2070). En outre, l'invention concerne un équipement radiofréquence qui comprend des moyens pour la mise en œuvre d'un procédé selon l'invention.
1. Procédé pour préserver la sensibilité d'un équipement radiofréquence (40 ; 2060), l'équipement radiofréquence ayant au moins une chaîne de traitement radiofréquence (46 ; 2064) pour traiter un signal de fréquence d'accord FREC variable, la chaine de radiofréquence ayant au moins une bande de fréquence sensible (Bw, 58) au bruit autour d'une fréquence de sensibilité (Fs), le ou les fréquences de sensibilité (Fs) dépendant de la fréquence d'accord, l'équipement radiofréquence comprenant au moins une alimentation à découpage (42 ; 2066, 2068, 2070) qui alimente respectivement au moins un composant de la chaîne de traitement radiofréquence et qui fonctionne respectivement à une fréquence de fonctionnement (FH ; FH1, FH2, FH3), le procédé comprenant les étapes suivantes : la sélection de la ou des fréquences d'accord (FREC) ; la sélection d'au moins l'une des fréquences de fonctionnement (FH ; FH,, FH2, FH3) basée sur au moins l'une des fréquences d'accord de façon que toutes les harmoniques générées par ladite ou lesdites fréquences de fonctionnement sont hors de la ou des bandes de fréquence sensible (Bw, 58) ; l'application de la ou les fréquences d'accord sélectionnées à la ou les chaînes de traitement radiofréquence ; et l'application de la ou les fréquences de fonctionnement sélectionnées à au moins l'une des alimentations à découpage (42 ; 2066, 2068, 2070). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la sélection d'au moins l'une des fréquences de fonctionnement comprend ta lecture d'une base de données comprenant une pluralité des paramètres pour choisir la ou les fréquences de fonctionnement en fonction de la ou des fréquences d'accord (FREC). 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la sélection comprend un calcul d'au moins l'une des fréquences de fonctionnement en fonction d'au moins l'une des fréquences d'accord. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la ou les fréquences de fonctionnement d'au moins l'une des alimentations à découpage respecte les inéquations suivantes pour un k nombre entier non nul: kFH < Fs - Bw/2 ; et (k+1)FH > Fs + Bw/2, avec Bw la largeur de la bande de fréquence sensible, FH la fréquence de fonctionnement de l'alimentation à découpage respective, et Fs la fréquence de sensibilité. CONSEILS PI 28/02/2012 16:14:10 PAGE 7/008 Fax Server2978313 15 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'équipement radiofréquence comprend une pluralité d'alimentations à découpage, la sélection des fréquences de fonctionnement est fait de façon que toutes les fréquences de fonctionnement sont différentes, et les fréquences de 5 fonctionnement sont obtenues par une division d'une fréquence de référence (FREE) par un nombre entier (N1, N2, N3). 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le nombre entier est choisi de façon que toutes les harmoniques générées par l'une des alimentations à découpage tombent sur une partie des harmoniques générées 10 par une autre des alimentations à découpage. 7 Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la -fréquence sensible (FS) est la fréquence d'accord (FREc), une fréquence intermédiaire (FIF) inférieure ou supérieure à la fréquence d'accord et/ou une fréquence donnée par Fs = Ik Fco_ FIFI, avec FLo la fréquence d'un oscillateur local 15 et FIF la fréquence intermédiaire. 8. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu' au moins l'une des fréquences de fonctionnement est modulée de façon pseudoaléatoire pour étaler le spectre de la fréquence de fonctionnement. 9. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 20 la fréquence d'accord (FREc) change au moins dix fois par seconde, en particulier au moins 100 fois par seconde. 10. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu' un changement de la ou les fréquences de fonctionnement et un changement de la ou les fréquences d'accord sont appliqués sensiblement simultanément. 25 11. Equipement radiofréquence (40 ; 2060) avec une chaîne de traitement radiofréquence (46 ; 2064) pour traiter un signal ayant une fréquence d'accord (FREC) variable, la chaîne de radiofréquence ayant au moins une bande de fréquence sensible (Bw, 58) au bruit autour d'une fréquence de sensibilité (FS), le ou les fréquences de sensibilité dépendant de la fréquence d'accord, l'équipement 30 radiofréquence comprenant au moins une alimentation à découpage (42 ; 2066, 2068, 2070) qui alimente respectivement au moins un composant de la chaîne de traitement radiofréquence et fonctionne respectivement à une fréquence de fonctionnement (FM ; FH1, FN2, FH3), l'équipement radiofréquence comprenant en CONSEILS PI 28/02/2012 16:14:10 PAGE 8/008 Fax Server2978313 16 outre un organe de commande (48 ; 92) propre à sélectionner la fréquence d'accord (FREC), caractérisé en ce que l'organe de commande est propre à sélectionner au moins l'une des fréquences de fonctionnement (FH , FH1, FH2, FH3) basée sur au moins l'une des fréquences 5 d'accord (FREc) de façon que toutes les harmoniques générées par ladite ou lesdites fréquences de fonctionnement (FH ; FH1, FH2, FH3) sont hors de la ou des bandes de fréquence sensible (Bw, 58), à appliquer la ou les fréquences d'accord sélectionnées à la ou les chaînes de traitement radiofréquence (46 ; 64), et à appliquer la ou les fréquences de fonctionnement sélectionnées à au moins l'une 10 des alimentations à découpage (42 ; 66, 68, 70). 12. Equipement radiofréquence selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 10.
H
H04
H04B
H04B 1
H04B 1/10
FR2987286
A1
DISPOSITIF D’APPLICATION D’UN PRODUIT FLUIDE CONTENU DANS UN RESERVOIR DEFORMABLE AVEC UN MOYEN DE PERFORATION
20,130,830
L'invention concerne un dispositif d'application d'un produit fluide et un système de conditionnement et d'application d'un produit fluide comprenant un tel dispositif d'application qui est monté sur un réservoir déformable de conditionnement dudit produit. En particulier, le produit fluide peut être une lotion, un gel ou une crème, par exemple d'un produit de parfumerie, cosmétique ou pharmaceutique. Le réservoir peut permettre le conditionnement du produit dans un volume compris entre 0,5 et 100 ml. Par exemple, le réservoir peut être formé à l'intérieur d'un tube souple de contenance comprise entre 5 et 50 ml, voire 100 ml. Le système peut également permettre le conditionnement et l'application d'un échantillon de produit, par exemple avec un réservoir de contenance comprise entre 0,5 et 20 ml. En particulier, pour un échantillon de produit, on connaît des systèmes couramment appelés « sachets dose » qui comprennent deux parois associées de façon périphérique afin de former entre elles un volume hermétique de conditionnement dudit échantillon. L'application du produit peut alors être réalisée par déchirure simultanée de la périphérie des parois afin d'ouvrir le volume pour avoir accès au produit conditionné. Pour faciliter l'utilisation, on a prévu un dispositif d'application comprenant une tête de distribution qui est montée de façon étanche sur le réservoir. Ainsi, une déformation manuelle du réservoir induit une mise en pression du produit conditionné pour permettre la distribution d'une dose de produit au travers de la tête, ladite dose pouvant alors être appliquée, par exemple sur la peau. Toutefois, l'utilisation de ce type de tête de distribution pose le problème de l'étanchéité au produit avant la première utilisation. En particulier, ce problème est d'autant plus critique en relation avec un « sachet dose » qui est destiné à être distribué dans les parfumeries ou à être solidarisé à un support de distribution, tel qu'un encart ou une page d'un magazine, en vue d'une distribution par voie postale ou de presse. A titre d'exemple, le cahier des charges de la presse impose que le système puisse supporter un écrasement de toute sa surface d'au moins 1,6 tonnes pendant 6 secondes sans perte d'étanchéité. En outre, le problème d'étanchéité doit être résolu tout en permettant une gestuelle d'utilisation simple, notamment relativement à l'ouverture du dispositif pour permettre l'application et à la fermeture dudit dispositif entre deux utilisations. Par ailleurs, l'étanchéité de la fermeture du dispositif d'application doit être garantie pour ne pas limiter l'utilisation du système à une seule dans le cas de produits volatils tels que les parfums, ou bien conduire à la contamination ou au desséchement du produit entre deux utilisations. L'invention vise à perfectionner l'art antérieur en proposant notamment un dispositif d'application dont l'étanchéité au produit avant la première utilisation ainsi qu'entre deux utilisations est optimisée, tout en facilitant sa gestuelle d'ouverture et de fermeture par l'utilisateur. A cet effet, selon un premier aspect, l'invention propose un dispositif d'application d'un produit fluide comprenant une tête de distribution dans laquelle une chambre d'alimentation est formée, ladite tête étant destinée à être montée de façon étanche sur un réservoir déformable de conditionnement du produit pour permettre l'alimentation de ladite chambre en produit conditionné, la tête de distribution présentant une paroi supérieure dans laquelle est formé au moins un orifice de distribution, un voile d'étanchéité étant formé entre ledit orifice et la chambre d'alimentation, ledit dispositif d'application comprenant un capot applicateur équipé d'au moins un picot intérieur présentant un conduit axial dont l'extrémité supérieure débouche dans un orifice de sortie du produit qui est formé dans une paroi supérieure dudit capot, ledit picot présentant une paroi latérale dans laquelle au moins un trou d'évacuation est formé pour être en communication avec le conduit axial et une paroi inférieure équipée d'un moyen de perforation, ledit capot étant monté autour de la tête de distribution avec un picot en regard axial d'un orifice de distribution dans une position initiale dans laquelle le moyen de perforation est disposé à distance du voile d'étanchéité, ledit capot étant enfonçable pour perforer ledit voile par l'intermédiaire dudit moyen afin d'ouvrir la communication entre la chambre d'alimentation et l'orifice de distribution, ledit capot étant ensuite déplaçable en translation par rapport à la tête de distribution entre une position basse d'ouverture dans laquelle le trou d'évacuation est en communication avec la chambre d'alimentation et une position haute de fermeture dans laquelle le trou d'évacuation est occulté pour ne pas être en communication avec la chambre d'alimentation. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un système de conditionnement et d'application d'un produit fluide comprenant un réservoir déformable sur lequel une tête de distribution d'un tel dispositif d'application est montée de façon étanche pour permettre, par déformation dudit réservoir, l'alimentation de la chambre en produit conditionné. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes, dans lesquelles : - les figures 1 sont des représentations en perspective respectivement éclatée (figure 1 a) et montée (figure 1 b) d'un système de conditionnement et d'application selon un mode de réalisation de l'invention ; - les figures 2 sont des représentations respectivement de face (figure 2a) et de côté (figure 2b) de l'ensemble de distribution des figures 1 ; - les figures 3 sont des vues partielles du dispositif d'application des figures 1, respectivement en coupe transversale (figure 3a) et en coupe longitudinale (figure 3b), dans lesquelles le capot applicateur est en position initiale, la figure 3c étant une vue agrandie de la zone C de la figure 3b ; - les figures 4 sont des vues partielles du dispositif d'application des figures 1, respectivement en coupe transversale (figure 4a) et en coupe longitudinale (figure 4b), dans lesquelles le capot applicateur est en position basse d'ouverture, la figure 4c étant une vue agrandie de la zone C de la figure 4b ; - les figures 5 sont des vues partielles du dispositif d'application des figures 1, respectivement en coupe transversale (figure 5a) et en coupe longitudinale (figure 5b), dans lesquelles le capot applicateur est en position haute de fermeture, la figure 5c étant une vue agrandie de la zone C de la figure 5b ; - la figure 6 est une vue partielle du capot applicateur en perspective coupée transversalement. En relation avec les figures, on décrit ci-dessous un système de conditionnement et d'application d'un produit fluide, ledit produit pouvant être de toute nature, notamment une lotion, un gel ou une crème, par exemple d'un produit de parfumerie, cosmétique ou pharmaceutique. Le système comprend un dispositif d'application du produit et un réservoir déformable de conditionnement du produit, une tête de distribution 1 dudit dispositif d'application étant montée de façon étanche sur ledit réservoir. Une chambre d'alimentation 2 est formée dans la tête de distribution 1, ladite tête étant montée sur le réservoir pour permettre, par déformation dudit réservoir, l'alimentation de ladite chambre en produit conditionné en vue de son application par l'intermédiaire du dispositif. Le réservoir peut permettre le conditionnement du produit dans un volume compris entre 0,5 et 100 ml. Par exemple, le réservoir peut être formé à l'intérieur d'un tube souple de contenance comprise entre 5 et 50 ml, voire 100 ml. Dans le mode de réalisation représenté, le système permet le conditionnement et l'application d'un échantillon de produit, par exemple avec un réservoir de contenance comprise entre 0,5 et 20 ml. Pour ce faire, le réservoir de conditionnement est formé entre deux parois 3 qui sont associées de façon périphérique afin de former entre elles un espace hermétique de conditionnement de l'échantillon, lesdites parois étant déformables manuellement. En particulier, le système est destiné à être solidarisé, notamment par collage d'une paroi 3, à un support de distribution, tel qu'un encart ou une page d'un magazine, en vue d'une distribution par voie postale ou de presse. Selon une autre utilisation, le système peut être destiné à être distribué dans les parfumeries. Dans le mode de réalisation représenté, chaque paroi 3 présente une géométrie parallélépipédique, notamment rectangulaire ou carrée, dont seuls les bords sont associés entre eux pour délimiter latéralement le réservoir de conditionnement. En variante, une autre géométrie et/ou un autre mode d'association des parois 3 entre elles peuvent être prévus. Chaque paroi 3 comprend au moins une couche intérieure d'association qui est solidarisée sur la face d'envers d'un complexe structurel étanche au produit, c'est-à-dire la face du complexe tournée vers l'intérieur du réservoir. Par structurel, on entend un complexe qui est susceptible de résister aux contraintes induites par l'écrasement du système, notamment celles imposées par le cahier des charges de la presse, sans se déchirer. Par étanche au produit, on entend un complexe qui permet de conserver l'intégrité du produit dans le temps, notamment relativement à l'évaporation et/ou à la migration à l'extérieur de tout ou partie des composés du produit. En particulier, le complexe structurel étanche peut comprendre une ou plusieurs couches associées l'une sur l'autre, notamment au moins une couche d'aluminium et/ou au moins une couche en matériau polymérique. Suivant une réalisation avantageuse, le complexe structurel étanche comprend une couche intérieure à base de polyéthylène téréphtalate (PET) sur laquelle la couche d'association est solidarisée, et une couche extérieure en aluminium. En particulier, lorsque la couche d'aluminium présente une épaisseur comprise entre 5 et 12 i.tm et la couche de PET présente une épaisseur comprise entre 5 et 30 i.tm, on obtient un bon compromis entre résistance mécanique, étanchéité au produit et souplesse des parois 3. Le choix des épaisseurs dépend des dimensions du système, donc des contraintes surfaciques subies. Concernant la couche d'association, elle peut avantageusement être réalisée en polyéthylène, par exemple avec une épaisseur de quelques dizaines de microns, notamment entre 40 et 100 i.tm, pour assurer l'association périphérique par soudage thermique. En variante, un autre procédé de soudage ou un procédé de collage périphérique des parois 3 peut également être mis en oeuvre. En outre, la couche intérieure délimitant le réservoir de conditionnement, le polyéthylène présente l'avantage d'être neutre relativement au produit de sorte à ne pas risquer une altération dudit produit par contact. Par ailleurs, le polyéthylène présente une température de soudure peu élevée, donc peu dommageable pour le produit. Suivant une réalisation, au moins une paroi 3 peut comprendre en outre une couche extérieure qui est solidarisée sur l'endroit du complexe structurel étanche de sorte à assurer sa protection contre les dommages mécaniques, notamment lorsque la face d'endroit est formée sur la couche d'aluminium. La couche extérieure peut être réalisée en matériau plastique, par exemple en PET, ou en papier, notamment pour être imprimée d'une inscription et/ou d'un décor afin de parfaire l'esthétique du système. Le dispositif d'application représenté comprend un ensemble de distribution qui comprend une base 4 de montage sur le réservoir déformable, la tête de distribution 1 étant formée sur ladite base. La base 4 est associée de façon étanche dans une bouche 5 du réservoir qui est formée entre les deux parois 3. En particulier, l'ensemble de distribution peut être réalisé d'une seule pièce en matériau permettant la soudure de la base 4 dans la bouche 5, par exemple en matériau thermoplastique de type polyoléfine. De façon industrielle, la fabrication du système peut être réalisée à grande cadence à partir de bobines de film multicouche, par exemple obtenu par coextrusion ou par collage des différentes couches formant les parois 3, des machines étant prévues pour souder les films sur au moins deux côtés, remplir le produit par un côté ouvert formant bouche 5 de remplissage puis souder la base 4 dans ladite bouche et découper individuellement les systèmes. Pour fiabiliser la soudure, la base 4 présente une paroi latérale qui est pourvue de stries 6 de soudure dans la bouche 5, ladite paroi comprenant une partie centrale 4a de géométrie plane ou faiblement galbée qui est bordée de part et d'autre par des oreilles 4b de soudure de section conique. Ainsi, après disposition de la base 4 dans la bouche 5, en pressant de chaque côté de ladite bouche un fer chaud de forme complémentaire à celle de la paroi, on réalise la fusion des matières et donc leur soudure. En particulier, les oreilles 4b et les stries 6 constituent des réserves de matière pour cette fusion afin de fiabiliser la tenue mécanique et l'étanchéité. En outre, la base 4 peut être réalisée dans un matériau de même nature que celui de la couche intérieure, notamment en polyéthylène, afin de présenter une température de fusion analogue. Par ailleurs, la soudure peut alors être réalisée sans risquer d'endommager le complexe structurel puisque sa température de fusion est bien supérieure à celle de la couche intérieure. L'ensemble de distribution comprend deux plaques 7a, 7b qui s'étendent parallèlement sous la base 4 en étant disposées à l'intérieur du réservoir. Les plaques 7a, 7b présentent un écartement dans lequel un volume de pompage 8 est formé, ledit volume étant en communication avec la chambre d'alimentation 2 et lesdites plaques étant rapprochables manuellement par appui sur elles. Dans le mode de réalisation représenté, les plaques 7a, 7b présentent chacune un bord supérieur qui est associé sous la base 4, les bords latéraux et inférieurs de chacune des plaques 7a, 7b étant écartés les uns des autres pour permettre l'alimentation du volume de pompage 8 en produit conditionné. En outre, l'extrémité inférieure des bords latéraux est biseautée pour faciliter l'introduction des plaques 7a, 7b dans le réservoir au travers de la bouche 5. Les plaques 7a, 7b sont disposées respectivement en regard d'une paroi 3 pour être rapprochées l'une de l'autre par appui manuel sur lesdites parois. Ainsi, un appui sur le réservoir induit une diminution du volume de pompage 8 afin d'alimenter la chambre 2 en produit conditionné. En particulier, les plaques 7a, 7b étant structurelles, un appui sur lesdites plaques induit leur rotation réversible autour de leur bord supérieur par déformation de la matière. Ainsi, l'écartement entre les plaques 7a, 7b et donc le volume de pompage 8 diminuent de sorte à forcer le produit contenu dans ledit volume à alimenter la chambre 2. De façon avantageuse, les plaques 7a, 7b présentent une longueur qui est supérieure à 80% de la longueur des parois 3 et une largeur qui est supérieure à 60% de la largeur desdites parois. Ainsi, un appui sur presque n'importe quelle zone des parois 3 souples induit le rapprochement des plaques 7a, 7b et donc l'alimentation en produit. Par ailleurs, des plaques 7a, 7b structurelles de relativement grande dimension augmentent la pression de sortie du produit. Toutefois, la dose de produit distribuée lors d'un appui peut alors être trop importante. Pour limiter cette dose, au moins une plaque 7a, 7b peut présenter une géométrie interne qui est agencée pour limiter la course de rapprochement desdites plaques. Sur les figures, la partie interne supérieure de chaque plaque 7a, 7b est pourvue d'une surépaisseur locale 9 qui réduit la largeur de l'écartement au voisinage de la base 4. Chaque plaque 7a, 7b est disposée dans le réservoir sensiblement contre une paroi 3, c'est-à-dire que l'écartement entre les plaques 7a, 7b est sensiblement égal à l'épaisseur du réservoir, de sorte à améliorer le taux de restitution de l'échantillon conditionné. Pour faciliter la restitution du produit qui risquerait d'être retenu par capillarité entre une plaque 7a, 7b et la paroi 3, au moins une plaque 7a, 7b peut présenter une fenêtre traversante 10 de mise en communication du volume de pompage 8 avec l'extérieur de ladite plaque. Sur les figures, la partie supérieure de chaque plaque 7a, 7b présente une fenêtre oblongue 10 qui s'étend verticalement. La tête de distribution 1 présente une paroi supérieure 11 dans laquelle est formée au moins un orifice de distribution 12 et une paroi latérale 13 dans laquelle la chambre d'alimentation 2 est formée en étant en communication avec le volume de pompage 8 par l'intermédiaire d'une ouverture 14 formée dans la base 4. En outre, une cloison verticale 15 est disposée dans la tête 1 pour renforcer l'ensemble de distribution, notamment la base 4 vis-à-vis de la compression subie lors de la soudure. Avant la première utilisation, un voile d'étanchéité 16 est formé entre l'orifice de distribution 12 et la chambre d'alimentation 2, le dispositif d'application comprenant un capot applicateur 17 qui est équipé d'au moins un picot intérieur 18 présentant un conduit axial 19 dont l'extrémité supérieure débouche dans un orifice 20 de sortie du produit qui est formé dans une paroi supérieure 21 dudit capot. De façon avantageuse, le dispositif d'application comprend plusieurs orifices de distribution 12 et plusieurs picots 18 dont les orifices de sortie 20 sont répartis sur la paroi supérieure 21 du capot applicateur 17. Dans le mode de réalisation représenté, deux orifices de distribution 12 et deux picots 18 sont espacés longitudinalement. Un picot 18 présente une paroi latérale dans laquelle au moins un trou d'évacuation 22 est formé pour être en communication avec le conduit axial 19. De façon avantageuse, les picots 18 représentés comprennent deux trous d'évacuation 22 qui sont formés de part et d'autre du conduit axial 19 afin d'améliorer son alimentation en produit. Un picot 18 présente également une paroi inférieure qui est équipée d'un moyen de perforation 23. Le capot 17 présente une jupe 24 qui est montée coulissante autour de la paroi latérale 13 de la tête 1 avec un picot 18 en regard axial d'un orifice de distribution 12 dans une position initiale dans laquelle le moyen de perforation 23 est disposé à distance du voile d'étanchéité 16 (figures 3). Ainsi, avant la première utilisation du système, l'étanchéité au produit est assurée par le voile d'étanchéité 16 qui est suffisant pour empêcher toute fuite de produit au travers d'un orifice de sortie 20, y compris relativement au cahier des charges de la presse sur l'écrasement du réservoir déformable. La jupe 24 et la paroi latérale 13 présentent des moyens réciproques de maintien du capot applicateur 17 en position initiale. Dans le mode de réalisation représenté, la tête de distribution 1 présente deux échancrures 25 disposées longitudinalement respectivement de part et d'autre de sa paroi supérieure 11, lesdites échancrures étant équipées d'ergots 26 et la jupe 24 présentant deux saillies 27 espacées longitudinalement. En outre, la jupe 24 présente deux joncs 28 espacés transversalement et deux rainures 29 sont formées respectivement sur une paroi longitudinale de la tête 1. En position initiale, le capot 17 est maintenu sur la tête 1 en positionnant les saillies 27 sur les ergots 26 et les joncs 28 dans les rainures 29. Le capot 17 est enfonçable sur la tête 1 pour perforer le voile 16 par l'intermédiaire du moyen 23 afin d'ouvrir la communication entre la chambre d'alimentation 2 et l'orifice de distribution 12. Pour ce faire, le moyen de perforation comprend une pointe effilée 23 qui s'étend sous la paroi inférieure du picot 18. Dans le mode de réalisation représenté, chaque ergot 26 présente une portée divergente sur laquelle une portée convergente de la saillie 27 est disposée en position initiale, l'enfoncement du capot 17 nécessitant un effort suffisant pour déformer intérieurement les ergots 26 afin de disposer les saillies 27 sous eux. En outre, les saillies 27 et les ergots 26 présentent chacun une portée radiale - respectivement supérieure 27a et inférieure 26a - qui empêchent le retour du capot 17 en position initiale après perforation. Le capot 17 est ensuite déplaçable en translation par rapport à la tête de distribution 1 entre une position basse d'ouverture dans laquelle le trou d'évacuation 22 est en communication avec la chambre d'alimentation 2 (figures 4) et une position haute de fermeture dans laquelle le trou d'évacuation 22 est occulté pour ne pas être en communication avec la chambre d'alimentation 2 (figures 5). Ainsi, après le premier enfoncement du capot 17 depuis sa position initiale, la gestuelle d'ouverture et de fermeture par l'utilisateur est particulièrement simple s'agissant d'une simple translation manuelle du capot 17 vers le bas et vers le haut. En outre, après appui sur les parois 3, l'utilisateur peut passer la paroi supérieure 21 du capot 17 sur sa peau afin d'appliquer le produit qui a été distribué au travers des orifices de sortie 20 puis, par enfoncement du capot 17, on assure une fermeture étanche du réservoir entre deux applications de produit. Dans le mode de réalisation représenté, l'orifice de distribution 12 présente une dimension transversale qui est inférieure à une dimension transversale de la chambre d'alimentation 2. La paroi latérale du picot 18 est agencée pour, en position haute, que le trou d'évacuation 22 soit occulté en contact étanche sur la dimension transversale de l'orifice de distribution 12 et, en position basse, former un jeu de communication entre ledit trou d'évacuation et la dimension transversale de ladite chambre. En particulier, la dimension transversale extérieure du picot 18 est légèrement supérieure au diamètre intérieur de l'orifice de distribution 12 pour former une interférence étanche entre eux, ladite dimension extérieure du picot 18 étant inférieure à la dimension transversale de la chambre d'alimentation 2. De façon avantageuse, la jupe 24 et la paroi latérale 13 présentent des moyens de butée qui délimitent la course de déplacement du capot applicateur 17 entre ses positions haute et basse. Dans le mode de réalisation représenté, en position haute, les portées radiales 27a des saillies 27 sont en butée sur les portées radiales 26a des ergots 26 et, en position basse, la jupe 24 est en butée sur la paroi supérieure de la base 4. Par ailleurs, la jupe 24 et la paroi latérale 13 peuvent présenter des moyens réciproques de maintien du capot applicateur 17 en position haute et/ou en position basse. Dans le mode de réalisation représenté, chaque paroi longitudinale de la tête 1 présente une fenêtre 30 dans laquelle un jonc 28 est disposé, la fenêtre 30 présentant une rainure supérieure 31 dans laquelle le jonc 28 est disposé pour maintenir le capot 17 en position haute
L'invention concerne un dispositif d'application d'un produit fluide comprenant une tête de distribution (1) dans laquelle une chambre d'alimentation (2) est formée, un capot applicateur (17) étant monté autour de la tête de distribution (1) avec un picot (18) en regard axial d'un orifice de distribution (12) dans une position initiale dans laquelle un moyen de perforation (23) est disposé à distance d'un voile d'étanchéité (16), ledit capot étant enfonçable pour perforer ledit voile par l'intermédiaire dudit moyen afin d'ouvrir la communication entre la chambre d'alimentation (2) et l'orifice de distribution (12), ledit capot étant ensuite déplaçable en translation par rapport à la tête de distribution (1) entre une position basse d'ouverture dans laquelle un trou d'évacuation (22) est en communication avec la chambre d'alimentation (2) et une position haute de fermeture dans laquelle le trou d'évacuation (22) est occulté pour ne pas être en communication avec la chambre d'alimentation (2).
1. Dispositif d'application d'un produit fluide 1. Dispositif d'application d'un produit fluide comprenant une tête de distribution (1) dans laquelle une chambre d'alimentation (2) est formée, ladite tête étant destinée à être montée de façon étanche sur un réservoir déformable de conditionnement du produit pour permettre l'alimentation de ladite chambre en produit conditionné, la tête de distribution (1) présentant une paroi supérieure (11) dans laquelle est formé au moins un orifice de distribution (12), un voile d'étanchéité (16) étant formé entre ledit orifice et la chambre d'alimentation (2), ledit dispositif d'application comprenant un capot applicateur (17) équipé d'au moins un picot intérieur (18) présentant un conduit axial (19) dont l'extrémité supérieure débouche dans un orifice (20) de sortie du produit qui est formé dans une paroi supérieure (21) dudit capot, ledit picot présentant une paroi latérale dans laquelle au moins un trou d'évacuation (22) est formé pour être en communication avec le conduit axial (19) et une paroi inférieure équipée d'un moyen de perforation (23), ledit capot étant monté autour de la tête de distribution (1) avec un picot (18) en regard axial d'un orifice de distribution (12) dans une position initiale dans laquelle le moyen de perforation (23) est disposé à distance du voile d'étanchéité (16), ledit capot étant enfonçable pour perforer ledit voile par l'intermédiaire dudit moyen afin d'ouvrir la communication entre la chambre d'alimentation (2) et l'orifice de distribution (12), ledit capot étant ensuite déplaçable en translation par rapport à la tête de distribution (1) entre une position basse d'ouverture dans laquelle le trou d'évacuation (22) est en communication avec la chambre d'alimentation (2) et une position haute de fermeture dans laquelle le trou d'évacuation (22) est occulté pour ne pas être en communication avec la chambre d'alimentation (2). 2. Dispositif d'application selon la 1, caractérisé en ce que le l'orifice de distribution (12) présente une dimension transversale qui est inférieure à une dimension transversale de la chambre d'alimentation (2), la paroi latérale du picot (18) étant agencée pour, en position haute, que le trou d'évacuation (22) soit occulté en contact étanche sur la dimension transversale dudit orifice et, en position basse, former un jeu de communication entre ledit trou d'évacuation et la dimension transversale de ladite chambre. 3. Dispositif d'application selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que 5 la tête de distribution (1) présente une paroi latérale (13) autour de laquelle une jupe (24) du capot applicateur (17) est monté coulissante. 4. Dispositif d'application selon la 3, caractérisé en ce que la jupe (24) et la paroi latérale (13) présentent des moyens réciproques de 10 maintien du capot applicateur (17) en position initiale. 5. Dispositif d'application selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la jupe (24) et la paroi latérale (13) présentent des moyens de butée délimitant la course de déplacement du capot applicateur (17) entre ses positions haute et 15 basse. 6. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la jupe (24) et la paroi latérale (13) présentent des moyens réciproques de maintien du capot applicateur (17) en position haute 20 et/ou en position basse. 7. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen de perforation comprend une pointe effilée (23) s'étendant sous la paroi inférieure du picot (18). 8. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs orifices de distribution (12) et plusieurs picots (18) dont les orifices de sortie (20) sont répartis sur la paroi supérieure (21) du capot applicateur (17). 9. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'un picot (18) comprend deux trous d'évacuation (22) qui sont formés de part et d'autre du conduit axial (19). 10. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de distribution comprenant une base (4) de montage sur le réservoir déformable, la tête de distribution (1) étant 5 formée sur ladite base. 11. Dispositif d'application selon la 10, caractérisé en ce que l'ensemble de distribution comprend deux plaques (7a, 7b) qui s'étendent parallèlement sous la base (4) en présentant un écartement dans lequel un 10 volume de pompage (8) est destiné à être formé à l'intérieur du réservoir, ledit volume étant en communication avec la chambre d'alimentation (2) et lesdites plaques étant rapprochables manuellement par appui sur elles. 12. Dispositif d'application selon la 11, caractérisé en ce que les 15 plaques (7a, 7b) présentent chacune un bord supérieur qui est associé sous la base (4), les bords latéraux et inférieurs de chacune des plaques (7a, 7b) étant écartés les uns des autres pour permettre l'alimentation du volume de pompage (8) en produit conditionné. 13. Système de conditionnement et d'application d'un produit fluide comprenant un réservoir déformable sur lequel une tête de distribution (1) d'un dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 12 est montée de façon étanche pour permettre, par déformation dudit réservoir, l'alimentation de la chambre (2) en produit conditionné. 25 14. Système selon la 13, caractérisé en ce que le réservoir est formé entre deux parois (3) associées de façon périphérique, chaque paroi (3) comprenant au moins une couche intérieure d'association qui est solidarisée sur la face d'envers d'un complexe structurel étanche au produit. 30 15. Système selon la 14 lorsqu'elle dépend de la 10, caractérisé en ce que la base (4) est associée de façon étanche dans une bouche (5) formée entre les deux parois (3), les plaques (7a, 7b) étantdisposées respectivement en regard d'une paroi (3) pour être rapprochées l'une de l'autre par appui manuel sur lesdites parois. 2. Dispositif d'application selon la 1, caractérisé en ce que le l'orifice de distribution (12) présente une dimension transversale qui est inférieure à une dimension transversale de la chambre d'alimentation (2), la paroi latérale du picot (18) étant agencée pour, en position haute, que le trou d'évacuation (22) soit occulté en contact étanche sur la dimension transversale dudit orifice et, en position basse, former un jeu de communication entre ledit trou d'évacuation et la dimension transversale de ladite chambre. 3. Dispositif d'application selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que 5 la tête de distribution (1) présente une paroi latérale (13) autour de laquelle une jupe (24) du capot applicateur (17) est monté coulissante. 4. Dispositif d'application selon la 3, caractérisé en ce que la jupe (24) et la paroi latérale (13) présentent des moyens réciproques de 10 maintien du capot applicateur (17) en position initiale. 5. Dispositif d'application selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la jupe (24) et la paroi latérale (13) présentent des moyens de butée délimitant la course de déplacement du capot applicateur (17) entre ses positions haute et 15 basse. 6. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que la jupe (24) et la paroi latérale (13) présentent des moyens réciproques de maintien du capot applicateur (17) en position haute 20 et/ou en position basse. 7. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le moyen de perforation comprend une pointe effilée (23) s'étendant sous la paroi inférieure du picot (18). 8. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs orifices de distribution (12) et plusieurs picots (18) dont les orifices de sortie (20) sont répartis sur la paroi supérieure (21) du capot applicateur (17). 9. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'un picot (18) comprend deux trous d'évacuation (22) qui sont formés de part et d'autre du conduit axial (19). 10. Dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de distribution comprenant une base (4) de montage sur le réservoir déformable, la tête de distribution (1) étant 5 formée sur ladite base. 11. Dispositif d'application selon la 10, caractérisé en ce que l'ensemble de distribution comprend deux plaques (7a, 7b) qui s'étendent parallèlement sous la base (4) en présentant un écartement dans lequel un 10 volume de pompage (8) est destiné à être formé à l'intérieur du réservoir, ledit volume étant en communication avec la chambre d'alimentation (2) et lesdites plaques étant rapprochables manuellement par appui sur elles. 12. Dispositif d'application selon la 11, caractérisé en ce que les 15 plaques (7a, 7b) présentent chacune un bord supérieur qui est associé sous la base (4), les bords latéraux et inférieurs de chacune des plaques (7a, 7b) étant écartés les uns des autres pour permettre l'alimentation du volume de pompage (8) en produit conditionné. 13. Système de conditionnement et d'application d'un produit fluide comprenant un réservoir déformable sur lequel une tête de distribution (1) d'un dispositif d'application selon l'une quelconque des 1 à 12 est montée de façon étanche pour permettre, par déformation dudit réservoir, l'alimentation de la chambre (2) en produit conditionné. 25 14. Système selon la 13, caractérisé en ce que le réservoir est formé entre deux parois (3) associées de façon périphérique, chaque paroi (3) comprenant au moins une couche intérieure d'association qui est solidarisée sur la face d'envers d'un complexe structurel étanche au produit. 30 15. Système selon la 14 lorsqu'elle dépend de la 10, caractérisé en ce que la base (4) est associée de façon étanche dans une bouche (5) formée entre les deux parois (3), les plaques (7a, 7b) étantdisposées respectivement en regard d'une paroi (3) pour être rapprochées l'une de l'autre par appui manuel sur lesdites parois.
B,A
B05,A45,B65
B05C,A45D,B65D
B05C 17,A45D 34,B65D 17
B05C 17/005,A45D 34/00,B65D 17/44
FR2992446
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE TRAITEMENT DE DONNEES A GESTION D'UNE COHERENCE DE CACHES DANS UN RESEAU DE PROCESSEURS MUNIS DE MEMOIRES CACHES.
20,131,227
La présente invention concerne un système de traitement de données à gestion d'une cohérence de caches dans un réseau de processeurs munis de mémoires caches. Elle concerne également un procédé et un programme d'ordinateur correspondants. Une mémoire cache est destinée à stocker, de façon temporaire et au plus près des moyens de calcul d'un système informatique, par exemple un ou plusieurs microprocesseurs, des données par ailleurs stockées dans une mémoire principale et utilisées en lecture ou en écriture par les moyens de calcul. En s'interposant entre les moyens de calcul et la mémoire principale destinée à être sollicitée en lecture ou écriture de données par ces moyens de calcul, et en se présentant sous la forme d'une mémoire plus petite mais d'accès plus rapide que la mémoire principale, la mémoire cache permet d'accélérer les calculs. Le principe d'utilisation de la mémoire cache est le suivant : toutes les opérations de lecture ou écriture de données en mémoire principale exécutées par les moyens de calcul sont dirigées d'abord vers la mémoire cache ; si les données sont en mémoire cache (succès ou « hit » de la mémoire cache), elles sont retournées directement aux moyens de calcul (en lecture) ou mises à jour dans la mémoire cache (en écriture) ; si au contraire elles ne sont pas en mémoire cache (défaut ou « miss » de la mémoire cache), elles sont transférées de la mémoire principale vers la mémoire cache avant d'être fournies aux moyens de calcul (en lecture) ou stockées dans la mémoire cache avant d'être transférées vers la mémoire principale (en écriture). En pratique, plusieurs niveaux de mémoires caches peuvent être prévus entre les moyens de calcul et la mémoire principale. Par ailleurs, une ligne de données, définie comme constituée d'un nombre prédéterminé de mots successifs de données stockés en mémoire cache ou principale (i.e. une ligne de données est constituée de données voisines), est la plus petite quantité de données pouvant être échangée entre une mémoire cache et la mémoire principale, sachant qu'un mot de données est la plus petite quantité de données devant être accessible en lecture ou en écriture par les moyens de calcul. Ainsi, la mémoire cache tire profit non seulement du principe de localité temporelle des données, selon lequel des données récemment utilisées par les moyens de calcul ont de fortes chances d'être réutilisées prochainement et doivent donc être stockées temporairement en mémoire cache, mais également du principe de localité spatiale des données, selon lequel des données voisines de données récemment utilisées par les moyens de calcul ont de fortes chances d'être utilisées prochainement et doivent donc être stockées temporairement en mémoire cache avec les données récemment utilisées dont elles sont voisines. Une correspondance doit être établie entre chaque mémoire cache et la mémoire principale pour savoir comment attribuer temporairement une ligne de données de la mémoire cache, dite ligne de cache, à une ligne de données quelconque stockée dans la mémoire principale sachant que la mémoire principale comporte un nombre de lignes de données nettement plus élevé que le nombre de lignes de cache. Les systèmes connus de gestion de correspondance entre mémoire cache et mémoire principale implémentent généralement l'un des trois principes suivants : - la correspondance pleinement associative, - la correspondance préétablie, - la correspondance associative par ensembles à N voies. Le premier principe de correspondance pleinement associative consiste à attribuer a priori n'importe quelle ligne de cache à l'une quelconque des lignes de données de la mémoire principale. Aucune affectation préalable de zones de cache à des zones de la mémoire principale n'est établie. Le choix d'attribution d'une ligne de cache à une ligne de données est donc libre et se fait en pratique sur des critères de disponibilité ou d'ancienneté des données en cache, ce qui est optimal pour le taux de succès de la mémoire cache mais au prix d'une certaine complexité. Le deuxième principe de correspondance préétablie consiste à appliquer une fonction modulo à l'adresse de chaque ligne de données de la mémoire principale, de sorte que l'on affecte a priori à plusieurs lignes de données, séparées successivement d'une distance constante (i.e. le modulo) dans la mémoire principale, une même ligne de cache. Ainsi, l'affectation préalable de zones de cache à des zones de la mémoire principale est totalement déterministe et l'attribution d'une ligne de cache à une ligne de données est imposée par la fonction modulo. C'est optimal en simplicité mais au prix d'un taux de succès de la mémoire cache généralement peu satisfaisant. Enfin, le troisième principe de correspondance associative par ensembles à N voies, intermédiaire entre les deux premiers, consiste à affecter préalablement un ensemble à chaque ligne de données de la mémoire principale en fonction de son adresse, chaque ensemble étant réparti dans la mémoire cache dans N voies prédéfinies, puis à attribuer n'importe quelle ligne de cache à l'une quelconque des lignes de données de la mémoire principale dans l'ensemble qui lui est affecté, c'est- à-dire concrètement une ligne par voie. Ainsi, une affectation préalable de zones de cache à des zones de la mémoire principale est établie mais l'attribution d'une ligne de cache à une ligne de données conserve néanmoins une certaine liberté dans l'ensemble qui lui est affecté. Le choix final d'attribution d'une ligne de cache à une ligne de données se fait alors en pratique sur des critères de disponibilité ou d'ancienneté des données en cache, similaires à ceux pratiqués dans le premier principe mais simplifiés. Dans la plupart des systèmes de gestion de correspondance entre mémoire cache et mémoire principale, seul l'un de ces trois principes est mis en oeuvre. En général, c'est le troisième principe qui est préféré. L'invention s'applique plus précisément à un système de traitement de données présentant une architecture multiprocesseurs à mémoire partagée, c'est-à-dire un réseau de processeurs à mémoire principale partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds d'accès à la mémoire principale interconnectés entre eux. Dans ce type d'architecture, les processeurs peuvent être regroupés en blocs de deux à seize processeurs, ces blocs étant généralement appelés « clusters ». Chacun de ces clusters possède sa propre hiérarchie de mémoires caches susceptibles de stocker temporairement des lignes de caches et est directement connecté à un noeud du réseau. Réservées aux très gros systèmes au début de l'ère informatique, les architectures multiprocesseurs se sont progressivement répandues aux stations de travail, aux ordinateurs personnels, aux systèmes embarqués et jusque dans les téléphones portables, grâce au progrès constant de l'intégration technologique, permettant notamment d'intégrer des systèmes complets sur une puce qualifiée de SoC (de l'anglais « System on Chip »). Le système de traitement de données à gestion de cohérence de caches dans une telle architecture comporte alors : un ensemble de répertoires distribués entre les noeuds du réseau, chaque répertoire comportant une table de correspondance entre des lignes de caches et des champs d'informations sur ces lignes de caches, des moyens de mise à jour des répertoires par ajout de lignes de caches, modification de champs d'informations de lignes de caches ou suppression de lignes de caches dans les tables de correspondance sur la base d'un protocole prédéfini de gestion de cohérence de caches. Ces répertoires sont généralement appelés « directories ». Plus précisément, un répertoire ou directory associé à un noeud du réseau de processeurs établit et maintient à jour une liste des lignes de caches temporairement stockées dans la hiérarchie de mémoires caches du cluster qui lui est connecté. En d'autres termes, une ligne de cache correspond à une entrée du répertoire. Chaque ligne de cache de cette liste est alors associée à des informations sous la forme de la table de correspondance précitée. Selon le protocole de gestion de cohérence de caches mis en oeuvre, et selon la façon dont on souhaite représenter un ensemble de mémoires caches stockant temporairement une même ligne de cache à un instant donné, ces informations peuvent être plus ou moins nombreuses et de natures diverses. En outre, il convient de noter qu'a l'échelle d'un cluster de processeurs, chaque mémoire cache d'une hiérarchie est elle-même généralement associée à un répertoire qui lui est propre et qui reprend lui aussi une liste de lignes de caches temporairement stockées dans cette mémoire cache. Le répertoire d'une mémoire cache établit la correspondance entre la ligne de cache et son adresse dans la mémoire principale. Mais dans une hiérarchie de mémoires caches, une règle d'inclusion d'un niveau inférieur dans un niveau supérieur est généralement utilisée de sorte que, par exemple, une mémoire cache de niveau L2 partagée entre plusieurs mémoires caches de niveau L1 impose à ces dernières de ne contenir que des lignes de caches qu'elle-même contient. Ainsi, lorsqu'une instruction de gestion de cohérence de caches (par exemple une invalidation de ligne de cache) s'applique à une mémoire cache de niveau supérieur, elle se propage à toutes les mémoires caches de niveau inférieur qui dépendent d'elle. Le protocole de gestion de cohérence de caches mis en oeuvre dans le système de traitement de données peut être de différents types connus parmi un protocole MSI (de l'anglais « Modified, Shared, Invalid »), un protocole MESI (de l'anglais « Modified, Exclusive, Shared, Invalid »), un protocole MOESI (de l'anglais « Modified, Owned, Exclusive, Shared, Invalid »), ou autre. Quel que soit le type, pour qu'un tel protocole fonctionne, il importe que des listes de mémoires caches partageant des lignes de données en cache soient présentes dans le réseau de processeurs sous une forme ou une autre, afin de propager les mises à jour ou instructions assurant la cohérence des données en cache pour des opérations de lectures et d'écritures. Une première solution de représentation de ces listes, dite centralisée, peut être envisagée lorsque l'accès à la mémoire principale est distribué à travers le réseau, chaque noeud ayant accès à une partition donnée de la mémoire principale. Cette partition et l'affectation à un noeud sont réalisées soit de façon figée, grâce à un certain nombre de bits de poids forts des lignes de données, soit de façon dynamique, par exemple à l'aide de tables de correspondances gérées par le système d'exploitation du réseau de processeurs. Selon cette première solution, la liste des noeuds du réseau partageant en cache une même ligne de données est toute entière localisée dans le répertoire du noeud affecté à la partition de mémoire principale comportant cette ligne de données. Selon une première variante de représentation, un vecteur de bits est associé à la ligne de données considérée dans le répertoire, chaque bit de ce vecteur correspondant par exemple à un noeud ou à un processeur du réseau. Le bit est à « 1 » lorsque l'élément correspondant comporte la ligne de données en cache et à « 0» sinon. Mais cette représentation devient rapidement inefficace lorsque le réseau de processeurs devient important, sachant en outre qu'en général le nombre de lignes de données fortement partagées en cache est extrêmement faible dans un système multiprocesseurs. Ainsi, selon une seconde variante de représentation, il est avantageux de construire une liste chaînée de taille variable, dont la tête est située dans le répertoire en association avec la ligne de données considérée et dont la suite est stockée dans une autre mémoire dite « tas » (de l'anglais « heap ») du noeud. La tête de liste peut être constituée à minima de l'élément qui a une première copie de la ligne de données en cache ou, selon d'autres modes de réalisations équivalents ne se distinguant que par le compromis fait entre la taille du répertoire et celle de la mémoire tas, des N premiers éléments qui ont cette copie. Mais cette seconde représentation comporte l'inconvénient de provoquer rapidement une saturation de la mémoire tas dès que le nombre d'éléments partageant une même ligne de données devient important. D'une façon générale, cette première solution présente en outre le défaut de devoir toujours revenir au noeud centralisateur pour gérer la cohérence des caches stockant une ligne de données, ce qui n'est pas optimal en termes de trafic de données à travers le réseau et de longueurs de chemins parcourus par les messages. D'autres solutions consistent donc à répartir la représentation d'une liste de mémoires caches partageant une même ligne de données en cache entre plusieurs noeuds du réseau. Une première de ces autres solutions est par exemple décrite dans l'article de Thapar et al, intitulé « Linked list cache coherence for scalable shared memory multiprocessors », publié dans Proceedings of 7th International Parallel Processing Symposium, Newport CA (US), pages 34-43, 13-16 avril 1993. Elle consiste à chaîner entre eux les caches partageant une même ligne de données, à partir du noeud affecté à cette ligne de données dans la mémoire principale. Dans le répertoire du noeud affecté à cette ligne de données, un champ pointe vers une première mémoire cache (ou premier noeud) stockant temporairement une copie de cette ligne de donnée en cache. Le cas échéant, dans le répertoire de la première mémoire cache (ou premier noeud), un champ associé à cette ligne de cache pointe vers une deuxième mémoire cache (ou deuxième noeud) stockant également temporairement une copie de cette ligne de donnée en cache, et ainsi de suite. Chaque fois qu'une mémoire cache (ou noeud) doit être ajoutée à la liste, elle s'interpose par exemple entre le noeud affecté à la ligne de données et la première mémoire cache de la liste chaînée, devenant alors elle-même la première mémoire cache. En pratique, elle transmet une requête en ce sens au noeud en tête de liste chaînée qui lui fournit en réponse l'identifiant de la première mémoire cache vers laquelle elle doit se chaîner. Un problème lié à cette solution est que pour gérer la cohérence des caches partageant une même ligne de données, il est nécessaire de transiter à travers le réseau d'un noeud à l'autre en suivant l'ordre de la chaîne. Or cet ordre est défini de manière historique indépendamment de la topologie du réseau. Le chemin à parcourir par les messages n'est donc pas optimal. Comme par ailleurs, outre les messages de gestion de cohérence de caches, des messages portant les données de traitement doivent transiter dans le réseau de processeurs, cela engendre un trafic pouvant significativement ralentir le système. Une deuxième de ces autres solutions à représentation répartie des listes est par exemple décrite dans l'article de Yuang et al, intitulé « Towards hierarchical cluster based cache coherence for large-scale network-on-chip », publié dans Proceeding of 4th International Conference on Design & Technology of Integrated Systems in Nanoscal Era, Le Caire (EG), pages 119-122, 6-9 avril 2009. Elle consiste à hiérarchiser le réseau de processeurs en le partitionnant en régions. Par exemple, pour un réseau de 256 processeurs, le système complet peut être partitionné en 16 régions de 16 processeurs. Dans chaque région, pour une ligne de données, l'un des noeuds centralise dans son répertoire la liste de mémoires caches partageant cette ligne de données en cache. Il s'agit par exemple du noeud situé topologiquement dans sa région au même endroit que le noeud affecté à la partition de mémoire principale contenant cette ligne de données. A un premier niveau, le noeud affecté à la partition de mémoire principale contenant la ligne de données considérée comporte dans son répertoire la liste (sous forme de vecteur ou liste chaînée par exemple, comme pour la solution de représentation centralisée des listes) des régions stockant en cache une copie de cette ligne de données. A un second niveau, chaque noeud centralisateur de chaque région pour la ligne de données considérée comporte dans son répertoire la liste (sous forme de vecteur ou liste chaînée par exemple) des mémoires caches stockant une copie de cette ligne de données. Cette solution, même si elle améliore éventuellement le trafic, présente tout de même une certaine rigidité, notamment en imposant des contraintes si l'on souhaite diviser le système en sous systèmes indépendants. Une troisième de ces autres solutions à représentation répartie des listes, qui sera qualifiée de INCC dans la suite de la description, est par exemple décrite dans l'article de Eisley et al, intitulé « ln-network cache coherence », publié dans Proceeding of 39th Annual IEEE/ACM International Symposium on Microarchitecture, Orlando FL (US), pages 321-332, 9-13 décembre 2006. Elle consiste à associer un arbre, représenté dans les répertoires des différents noeuds du réseau, à chaque ligne de données présentant une copie stockée en cache dans au moins l'une des mémoires caches du réseau. Cette solution peut également être envisagée lorsque l'accès à la mémoire principale est distribué à travers le réseau, chaque noeud ayant accès à une partition donnée de la mémoire principale pour laquelle il est qualifié de « home ». L'arbre associé à une ligne de données relie le noeud home à tous les noeuds du réseau dont le cluster de processeurs possède une copie en cache de cette ligne de données. Grâce à la propriété d'inclusion des mémoires caches de niveau L1 dans celles de niveau L2, le répertoire d'un noeud du réseau n'a pas à gérer la liste des mémoires caches de niveau L1 de son cluster de processeurs qui possèdent une copie en cache de la ligne de données considérée, ceci étant pris en charge par la mémoire cache de niveau L2. Selon une implémentation possible de la solution INCC, dans le répertoire de chaque noeud du réseau appartenant à l'arbre associé à une ligne de données comportant une ou plusieurs copies en cache, des champs de statut sont prévus pour indiquer entre autre si ce noeud possède effectivement une copie en cache de la ligne de données, quelles sont les directions (par exemple Nord, Sud, Est, Ouest) qui mènent vers un autre noeud de l'arbre dans le réseau, quelle est la direction qui mène vers le noeud, dit « racine », ayant historiquement le premier stocké en cache cette ligne de données, si ce noeud est lui-même le noeud racine, etc. Un avantage de cette solution est de définir des chemins à suivre par les messages dans les arbres en respectant la topologie du réseau. Le chemin à suivre par les messages de gestion de cohérence de caches est donc optimisé. Mais là encore, même si cette solution améliore le trafic lié aux messages de gestion de cohérence de caches, ceux-ci peuvent tout de même ralentir significativement le trafic global et en particulier la transmission des données de traitement, ce qui réduit les performances du système. Il peut ainsi être souhaité de prévoir un système de traitement de données qui permette de s'affranchir d'au moins une partie des problèmes et contraintes précités. Il est donc proposé un système de traitement de données à gestion d'une cohérence de caches dans un réseau de processeurs munis de mémoires caches, ledit réseau étant à mémoire principale partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds d'accès à la mémoire principale interconnectés entre eux, ce système comportant : un ensemble de répertoires distribués entre les noeuds du réseau, chaque répertoire comportant une table de correspondance entre des lignes de caches et des champs d'informations sur ces lignes de caches, un premier sous-réseau d'interconnexion des noeuds entre eux mettant en oeuvre un premier protocole de transmission de messages, ce premier protocole prévoyant un accès en lecture/écriture aux répertoires lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce premier sous-réseau, le système comportant en outre : un second sous-réseau d'interconnexion des noeuds entre eux, différent du premier sous-réseau, mettant en oeuvre un second protocole de transmission de messages, ce second protocole excluant tout accès en lecture/écriture aux répertoires lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce second sous-réseau. Ainsi, grâce à l'invention, en prévoyant deux sous-réseaux distincts avec deux protocoles de transmission distincts dans le système de traitement de données, l'un des sous-réseaux peut-être dédié au transit de messages nécessitant des accès en lecture/écriture aux répertoires distribués, de manière à faciliter la transmission des messages ne nécessitant pas de tels accès, en particulier les messages dédiés à la transmission des données de traitement d'un noeud à l'autre ou plus généralement ceux qui n'ont pas d'adhérence au protocole de gestion de cohérence de caches. Les capacités de calcul du système ne sont alors pas handicapées par la mise en oeuvre de ce protocole, aussi sophistiqué soit-il. De façon optionnelle, un système de traitement de données selon l'invention peut comporter des moyens de transmission sélective de messages par l'un ou l'autre desdits premier et second sous-réseaux en fonction d'un type prédéfini de ces messages. De façon optionnelle également, les moyens de transmission sélective sont conçus pour : faire transiter un message par le premier sous-réseau dès lors qu'il est d'un type participant à un protocole de gestion de cohérence des mémoires caches, et faire transiter un message par le second sous-réseau dès lors qu'il est d'un type participant à la transmission de données de traitement. De façon optionnelle également, pour chaque noeud du réseau : - dans la table de correspondance du répertoire de ce noeud et pour chaque ligne de cache qu'elle identifie, il est prévu au moins un champ, dit champ synchronisateur, d'indication d'une attente éventuelle d'un message destiné à transiter par le second sous-réseau et concernant cette ligne de cache, le noeud est configuré pour présenter une première portion, faisant partie du premier sous-réseau et ayant un accès en lecture/écriture au répertoire de ce noeud, et une seconde portion faisant partie du second sous-réseau, la première portion est configurée pour appliquer une règle de mise à jour du champ synchronisateur, sur réception d'un message concernant une ligne de cache identifiée dans le répertoire de ce noeud et associé à un autre message destiné à transiter par le second sous-réseau, ou sur réception d'un signal de synchronisation en provenance de la seconde portion, et la seconde portion est configurée pour transmettre un signal de synchronisation à la première portion, sur réception d'un message à destination d'une partition de la mémoire principale à laquelle est affecté ce noeud ou d'une mémoire cache affectée à ce noeud. De façon optionnelle également, pour chaque noeud du réseau, la première portion comporte un moteur protocolaire d'accès en lecture/écriture au répertoire de ce noeud, ce moteur protocolaire étant programmé, en tant que machine à nombre fini d'états, pour appliquer ladite règle de mise à jour du champ synchronisateur. De façon optionnelle également, les premier et second sous-réseaux sont des réseaux de transmission de données en commutation de paquets et : le premier protocole est un protocole de transmission de messages en mode différé ou direct, et le second protocole est un protocole de transmission de messages en mode de contrôle de flux en trou de ver. De façon optionnelle également, des listes de mémoires caches partageant des lignes de caches sont représentées dans le réseau de processeurs pour la mise en oeuvre d'un protocole de gestion de cohérence des mémoires caches, la représentation de chaque liste de mémoires caches partageant une même ligne de cache étant répartie entre plusieurs répertoires de noeuds du réseau de processeurs, parmi lesquels au moins les répertoires des noeuds, dits noeuds de caches, connectés à des processeurs dont les mémoires caches stockent temporairement ladite ligne de cache. De façon optionnelle également, les répertoires entre lesquels est répartie la représentation d'une liste de mémoires caches partageant une même ligne de cache comportent en outre les répertoires de noeuds d'interconnexion desdits noeuds de caches de manière à former un arbre, distribué dans les répertoires des noeuds du réseau, de représentation de cette ligne de cache, la table de correspondance de chaque répertoire d'un noeud de cet arbre comportant pour cette ligne de cache des champs de statut prévus pour indiquer entre autre si ce noeud possède effectivement une copie de la ligne de cache, quelles sont les directions parmi un ensemble de directions prédéterminées qui mènent vers un autre noeud de l'arbre dans le réseau, quelle est la direction qui mène vers le noeud de l'arbre, dit « racine », ayant historiquement le premier stocké cette ligne de cache, et si ce noeud est lui-même le noeud racine de l'arbre. Il est également proposé une puce électronique comportant : un réseau de processeurs munis de mémoires caches, ledit réseau étant à mémoire principale partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds d'accès à la mémoire principale interconnectés entre eux, et - un système de traitement de données tel que défini précédemment. Il est également proposé un procédé de traitement de données à gestion d'une cohérence de caches dans un réseau de processeurs munis de mémoires caches, ledit réseau étant à mémoire principale partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds d'accès à la mémoire principale interconnectés entre eux, ce procédé comportant les étapes suivantes : génération de répertoires distribués entre les noeuds du réseau, chaque répertoire comportant une table de correspondance entre des lignes de cache et des champs d'informations sur ces lignes de caches, transmission de messages dans un premier sous-réseau d'interconnexion des noeuds entre eux mettant en oeuvre un premier protocole de transmission de messages, ce premier protocole prévoyant un accès en lecture/écriture aux répertoires lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce premier sous-réseau, et comportant en outre l'étape suivante : transmission de messages dans un second sous-réseau d'interconnexion des noeuds entre eux, différent du premier sous-réseau, mettant en oeuvre un second protocole de transmission de message, ce second protocole excluant tout accès en lecture/écriture aux répertoires lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce second sous-réseau. Il est également proposé un programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou enregistré sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un processeur, comprenant des instructions pour l'exécution des étapes d'un procédé de traitement de données tel que défini précédemment, lorsque ledit programme est exécuté sur un ordinateur. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente schématiquement la structure générale d'une puce électronique à réseau de processeurs comportant un système de traitement de données selon un mode de réalisation de l'invention, la figure 2 illustre les champs d'un répertoire associé à un noeud du réseau de processeurs implémenté dans la puce électronique de la figure 1, et la figure 3 détaille schématiquement l'architecture d'un noeud du réseau de processeurs implémenté dans la puce électronique de la figure 1. Le dispositif de traitement numérique représenté schématiquement sur la figure 1 comporte une puce électronique 10 connectée à une mémoire de grande capacité utilisée comme mémoire principale 12. La puce électronique 10 comporte un réseau de processeurs munis de mémoires caches, ledit réseau étant à mémoire principale 12 partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds d'accès à la mémoire principale 12 interconnectés entre eux. Dans l'exemple particulier de la figure 1, la mémoire principale 12 est considérée comme externe à la puce électronique 10 et disposée en une couche au dessus de celle-ci, mais il pourrait être considéré que la puce électronique 10 intègre cette couche de mémoire principale 12, dans une architecture à couches multiples par exemple. La couche de mémoire principale 12 est chargée de stocker les données et les instructions de programmes destinées à être exploitées par les processeurs. Dans l'exemple particulier de la figure 1 également, les processeurs sont regroupés en clusters disposés en matrice sur une même couche inférieure 14 de la puce électronique 10. Seuls six clusters portant les références 14A, 14B, 140, 14D, 14E et 14F sont représentés mais un nombre quelconque de clusters peut bien sûr être envisagé. Le cluster 14F est détaillé mais les autres clusters peuvent présenter la même architecture. Celle-ci se présente sous la forme de seize processeurs pPl, PP2, -- -I PP16 munis respectivement de seize mémoires caches de premier niveau Lli, L12, ..., L-116. Ces seize mémoires caches de premier niveau Lli, L12, ..., I-116 sont reliées à une mémoire cache commune de second niveau L2 par l'intermédiaire d'une interface locale I qui gère par exemple les règles d'inclusion entre la mémoire cache de second niveau et les mémoires cache de premier niveau. L'ensemble des processeurs peut être homogène (tous les processeurs sont de même nature) ou hétérogène, employant différents types de processeurs : processeurs généraux (CPU), graphiques (GPU) ou de traitement de signal (DSP), etc. Par ailleurs, un cluster pourrait présenter une hiérarchie de mémoires caches de plus de deux niveaux. Une couche supérieure 16 de la puce électronique 10 comporte les noeuds d'accès des clusters 14A, 14B, 140, 14D, 14E et 14F à la mémoire principale 12, à raison d'un noeud par cluster de la couche inférieure 14. Seuls six noeuds portant les références 16A, 16B, 160, 16D, 16E et 16F sont donc représentés mais un nombre quelconque de noeuds peut bien sûr être envisagé. Ces noeuds sont en outre interconnectés entre eux selon une structure matricielle à quatre directions Nord (N), Sud (S), Est (E) et Ouest (W) qui permet de les repérer topologiquement les uns par rapport aux autres et de se déplacer dans ce réseau bidimensionnel maillé qu'ils constituent. Enfin, chaque noeud 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F est connecté à une partition correspondante 12A, 12B, 120, 12D, 12E, 12F de la mémoire principale 12 à laquelle il est affecté, comme cela a été indiqué précédemment. Les interconnexions des noeuds permettent aussi de relier la puce électronique 10 à des éléments périphériques quelconques. Concrètement, chaque noeud comporte une ou plusieurs mémoires tampons en entrée et en sortie pour la transmission de messages, notamment des messages de gestion de cohérence de caches, en mode de commutation de paquets. Dans l'exemple de la figure 1, chaque noeud est représenté comme connecté à un cluster et à une partition de la mémoire principale, mais on peut aussi envisager plus généralement une architecture avec des noeuds dépeuplés, c'est-à-dire des noeuds ne présentant pas de connexion à un cluster ou à une partition de la mémoire principale. Comme indiqué précédemment également, à chaque noeud 16A, 16B, 160, 16D, 16E ou 16F de la couche supérieure 16 est attribué un répertoire 18A, 18B, 180, 18D, 18E ou 18F qui établit et maintient à jour la liste des lignes de caches temporairement stockées dans la hiérarchie de mémoires caches du cluster 14A, 14B, 140, 14D, 14E ou 14F qui lui est connecté. Les répertoires 18A, 18B, 180, 18D, 18E ou 18F sont utilisés, comme cela sera détaillé en référence à la figure 2, à des fins de gestion de la cohérence de caches. Le réseau d'interconnexion des noeuds 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F entre eux est un double réseau comportant un premier sous-réseau R1 et un second sous-réseau R2, tous deux à structure matricielle Nord (N), Sud (S), Est (E) et Ouest (W), c'est-à-dire à maillage bidimensionnel. Le premier sous-réseau R1 met en oeuvre un premier protocole de transmission de messages, ce premier protocole prévoyant un accès en lecture/écriture aux répertoires 18A, 18B, 180, 18D, 18E ou 18F lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce premier sous-réseau Ri. Les messages concernés sont ceux qui ont une adhérence au protocole de gestion de cohérence de caches et dont la transmission à travers les noeuds du réseau nécessite de ce fait des accès en lecture/écriture aux répertoires. Ces messages sont généralement de taille réduite, notamment de un à deux paquets en mode de transmission par paquets. En revanche, conformément au protocole de gestion de cohérence de caches et en particulier lorsqu'il est implémenté selon la solution INCC, les messages nécessitent dans la plupart des cas d'être complètement reçus par un noeud avant d'être retransmis, ou avant de provoquer l'émission de messages induits en sortie, pour pouvoir être traités efficacement du point de vue du protocole de gestion de cohérence de caches, c'est-à-dire sans risquer de bloquer une ressource critique pendant plusieurs cycles. Néanmoins, on peut commencer à analyser un message avec l'information du set d'adresse par exemple sans avoir le reste, mais au risque de provoquer un blocage si le reste du message est bloqué quelque part en amont. Ceci conduit à choisir pour le premier sous-réseau R-1 un protocole de transmission des messages en mode différé (de l'anglais « store and forward ») ou direct (de l'anglais « cut-through » ou « virtual cut-through »). En mode différé, un noeud du réseau attend d'avoir complètement reçu et analysé un paquet d'une trame de données (i.e. un message) sur l'une de ses interfaces d'entrée pour commencer sa retransmission sur l'une ou plusieurs de ses interfaces de sortie. Chaque paquet d'un message étant lui-même subdivisé en plusieurs unités élémentaires appelées « flits », ce mode impose la mise en mémoire tampon de la totalité des flits du paquet et retarde sa transmission. En contrepartie, cela garantit l'intégrité du paquet et évite les erreurs. En mode direct, un noeud du réseau peut commencer l'envoi de flits d'un paquet d'une trame de données sur un port de sortie dès le début de la réception de ce paquet sur un de ses ports d'entrées, mais à la condition que l'on se soit assuré à l'avance que le paquet entier peut être reçu par le noeud suivant. Ce mode évite les délais de commutation et ne nécessite pas de mettre un paquet complet en mémoire. En revanche, il ne permet pas d'analyser complètement le paquet avant de le retransmettre et ne peut donc pas garantir l'intégrité ni l'arrivée complète du paquet. En pratique, on préférera le mode direct « virtual cut-through » et on notera qu'il est équivalent au mode différé lorsque l'on reçoit un message entier sur un seul flit. Le second sous-réseau R2 met en oeuvre un second protocole de transmission de messages, ce second protocole excluant tout accès en lecture/écriture aux répertoires 18A, 18B, 18C, 18D, 18E ou 18F lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce second sous-réseau R2. Les messages concernés sont ceux qui n'ont pas d'adhérence au protocole de gestion de cohérence de caches et dont la transmission à travers les noeuds du réseau ne nécessite de ce fait pas d'accès en lecture/écriture aux répertoires. Ces messages sont généralement de taille plus importante que les précédents et comportent les données de traitement. En revanche, ils ne nécessitent pas d'être complètement reçus par un noeud avant d'être retransmis par ce même noeud dans le réseau. Ceci conduit à choisir pour le second sous-réseau R2 un protocole de transmission des messages en mode de contrôle de flux en trou de ver (de l'anglais « wormhole »). Selon ce mode de contrôle de flux, un noeud du réseau peut commencer l'envoi de flits de paquets d'une trame de données sur un port de sortie dès le début de la réception de la trame sur un de ses ports d'entrées sans vérification particulière sur les capacités de réception du noeud suivant. Cela présente ainsi des avantages similaires au mode direct précédemment mentionné, mais à une échelle plus fine et avec plus de souplesse encore. Pour une définition plus précise et une explication détaillée des trois modes précités, dits « store and forward », « virtual cut-through » et « wormhole », on peut se reporter à l'article de T. Bjerregaard et al, intitulé « A survey of research and practices of Network-on-Chips », publié en 2006 dans ACM Computing Surveys, Volume 38, Issue 1. Dans l'exemple de la figure 1, et pour simplifier la présentation d'un mode de réalisation préféré de l'invention, le double réseau d'interconnexion des noeuds 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F a été présenté comme comportant les deux sous-réseaux R-1 et R2 à maillages bidimensionnels identiques. Mais d'une façon plus générale, on peut remarquer que les deux sous-réseaux R-1 et R2 peuvent avoir des topologies différentes puisque les deux types de messages, ceux présentant une adhérence au protocole de gestion de cohérence de caches et ceux n'en présentant pas, peuvent suivre des chemins différents. D'autre part, le protocole de gestion de cohérence de caches, par exemple implémenté selon la solution INCC, peut être adapté à un autre type de topologie qu'un réseau maillé bidimensionnel. Le réseau d'interconnexion des noeuds 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F entre eux comporte alors des moyens de transmission sélective de messages par l'un ou l'autre desdits premier et second sous-réseaux en fonction d'un type prédéfini de ces messages. Ces moyens peuvent être implicitement implémentés dans le réseau par une reconnaissance automatique des types des messages dans leurs en-têtes. Par exemple, les messages participant au protocole de gestion de cohérence de caches sont d'un ou plusieurs types spécifiés dans leurs en-têtes et transitent par le premier sous-réseau Ri. Les messages participant à la transmission de données de traitement sont d'un type spécifié dans leurs en-têtes et transitent par le second sous-réseau R2. Un exemple de répertoire pouvant être affecté à l'un quelconque des noeuds 16A, 16B, 160, 16D, 16E et 16F est illustré sur la figure 2. Il correspond à un mode de réalisation particulier dans lequel la correspondance entre une partition de la mémoire principale 12 et la mémoire cache de niveau L2 du cluster correspondant, ou plus généralement entre la mémoire principale 12 et les mémoires caches du réseau de processeurs, est établie selon un principe de correspondance associative par ensembles à N voies. Il correspond également à un mode de réalisation particulier dans lequel la solution INCC est mise en oeuvre. Conformément au principe de correspondance associative par ensembles à N voies, un ensemble est affecté à chaque ligne de données de la mémoire principale de façon déterministe et non configurable en fonction de son adresse, plus précisément en fonction d'un certain nombre de bits consécutifs prédéterminés qualifiés de « set » de l'adresse @ de chaque mot de données dans la mémoire principale. Dans cet ensemble, la sélection d'une voie est a priori libre moyennant une vérification de disponibilité et/ou d'ancienneté des voies de l'ensemble. C'est le set de l'adresse @ qui définit la ligne qui doit être affectée à la ligne de données correspondante dans la table de correspondance du répertoire illustré sur la figure 2. La première colonne de cette table de correspondance identifie le tag de l'adresse @, c'est-à-dire l'ensemble de bits qui avec le set identifient complètement la ligne de données contenant le mot d'adresse @. Les autres colonnes de cette table de correspondance concernent des champs de statut plus ou moins étendus en fonction des protocoles de gestion de cohérence de caches (MSI, MESI, MOESI, ...) et solutions d'implémentation (INCC, ...) envisagés. Conformément à la solution INCC, un champ binaire « V» de validité indique si l'entrée est valide, c'est-à-dire si le cluster associé à ce répertoire fait effectivement partie de l'arbre associé à la ligne de données considérée. Quatre bits « NSEW » de directions indiquent quelles sont les directions, N pour Nord, S pour Sud, E pour Est et W pour Ouest, qui mènent vers un autre noeud de l'arbre considéré dans le réseau de noeuds. Un champ à deux bits « RD » de direction de la racine indique laquelle des directions précédemment indiquées est celle qui mène vers le noeud racine de l'arbre considéré. Un champ binaire « C » de copie indique si le cluster associé à ce répertoire stocke effectivement en mémoire cache une copie partagée (i.e. dans l'état « Shared » au sens des protocoles de gestion de cohérence de caches MSI, MESI et MOESI) de la ligne de données considérée. Un champ binaire « R» de racine indique si le cluster associé à ce répertoire est lui-même la racine de l'arbre considéré. Conformément à la solution INCC également, le rôle de la racine d'un arbre associé à une ligne de données est d'être le fournisseur préférentiel (mais pas exclusif) de copies de la ligne de données. Enfin, conformément à la solution INCC, un champ binaire « T » d'indication d'une invalidation en cours (de l'anglais « Touched ») est ajouté en colonne de la table de correspondance pour indiquer si une invalidation en cours a été requise localement pour la ligne de données considérée dans le noeud associé à ce répertoire. On notera cependant qu'il y a de nombreuses façons d'implémenter la solution INCC. Il s'agit donc d'une famille de solutions qui utilisent une façon de maintenir les listes de copies de lignes de caches sous forme d'arbres virtuels distribués à travers le réseau de processeurs. Ainsi, lorsqu'un processeur émet une requête de ligne de données (lecture), cette requête est détectée comme étant un message participant au protocole de gestion de cohérence de caches. Elle est donc tout d'abord routée dans le premier sous-réseau R-1 vers le noeud home, c'est-à-dire celui ayant accès à la partition de mémoire principale 12 comportant cette ligne de données. A chaque noeud traversé, le répertoire correspondant est consulté pour détecter si ce noeud appartient à l'arbre associé à la ligne de données requise (s'il existe). Une fois l'arbre atteint, la requête est routée vers sa racine, grâce aux informations de directions indiquées dans les champs correspondants, à travers les liens de l'arbre. Mais dès que la requête atteint un noeud qui possède une copie partagée de la ligne de données, c'est ce noeud qui renvoie une réponse et la ligne de données à l'émetteur de la requête. Lorsque la réponse quitte l'arbre, une nouvelle branche de l'arbre se construit dynamiquement au cours de sa progression vers le noeud de l'émetteur de la requête, qui devient ainsi un nouveau noeud avec copie partagée de l'arbre. Conformément à l'invention, la réponse et la ligne de données renvoyées par le noeud possédant une copie partagée de la ligne de données constituent deux messages distincts mais associés, l'un (i.e. la réponse) transitant par le premier sous-réseau R-1 puisqu'il participe au protocole de gestion de cohérence de caches, l'autre (i.e. la ligne de données) transitant par le second sous-réseau R2 puisqu'il ne participe pas au protocole de gestion de cohérence de caches. Il se pose un problème de synchronisation entre ces deux messages associés pour leur réception par le noeud émetteur de la requête de ligne de données. Il est alors proposé d'enrichir la table de correspondance du répertoire illustré sur la figure 2 d'au moins un nouveau champ de statut dédié spécifiquement à la synchronisation entre messages associés transitant indépendamment par les deux sous-réseaux. Ainsi, un champ d'indication d'une attente éventuelle d'un message destiné à transiter par le second sous-réseau R2, dit premier champ synchronisateur WD1, est ajouté en colonne de la table de correspondance pour indiquer si des données de traitement relatives à une ligne de données considérée sont temporairement attendues dans le noeud considéré. Ce premier champ synchronisateur permet au moins d'assurer une synchronisation de deux messages associés lorsque celui transitant par le premier sous-réseau (i.e. la réponse) arrive au noeud émetteur de la requête de ligne de données avant celui transitant par le second sous-réseau (i.e. la ligne de données). Dans la configuration inverse de réception de ces deux messages, il peut être optionnellement prévu une table supplémentaire, par exemple une table binaire indexée sur des identifiants de requêtes émise par le noeud considéré, dont le champ pour une requête est à une première valeur binaire tant que la ligne de données requise n'est pas arrivée au noeud considéré et mis à une seconde valeur binaire dès sa réception. Cette table peut être conçue sur le modèle des tables LAIT (de l'anglais « Local Access Transaction Table ») des mémoires caches de niveau L2 et permet au noeud considéré de gérer le fait que sa mémoire cache de niveau L2 a reçu ou pas la ligne de données. En variante, le noeud émetteur d'une requête de ligne de données peut ne pas avoir à gérer cela. Dans ce cas, il considère de fait que la copie de la ligne de données est déjà stockée dans sa mémoire cache de niveau L2 et toute nouvelle requête de lecture de cette ligne de données reçue par le noeud considéré est transmise à sa mémoire cache de niveau L2 qui doit répondre elle-même si elle possède une copie de cette ligne de données. Si la mémoire cache de niveau L2 ne possède pas une telle copie, alors : si le noeud considéré n'est pas la racine de l'arbre associé à cette ligne de données, la requête doit alors être reconstituée à partir des informations contenues dans la réponse de la mémoire cache de niveau L2 et retransmise en direction du noeud racine, si le noeud considéré est la racine de l'arbre associé à cette ligne de données, deux solutions sont possibles : envoi d'une demande de relance à l'émetteur de la requête ou stockage de la requête de lecture en attente de la ligne de données, ce qui suppose une mémoire tampon supplémentaire et une gestion supplémentaire du cas ou une invalidation arriverait avant la ligne de données. Lorsqu'un processeur veut modifier une ligne de données (écriture), il peut, selon le protocole de gestion de cohérence de caches utilisé, demander l'exclusivité sur cette ligne de données. Si un arbre existait déjà pour cette ligne de données, alors il est détruit dynamiquement par la transmission d'une requête d'invalidation se propageant dans l'arbre via le premier sous-réseau Ri. Selon le protocole utilisé également, si la ligne de données avait déjà été modifiée par un autre noeud, elle est renvoyée au noeud home, via le second sous-réseau R2, par le noeud racine de l'arbre à détruire. Puis le noeud home renvoie la ligne de données pour modification par l'émetteur de la demande de modification, construisant ainsi un nouvel arbre dont le noeud de l'émetteur de la demande de modification devient le noeud racine. Conformément à l'invention également, la réponse et la ligne de données renvoyées par le noeud racine au noeud home, ou renvoyées par le noeud home à l'émetteur de la demande de modification, constituent deux messages distincts, l'un (i.e. la réponse) transitant par le premier sous-réseau R-1 puisqu'il participe au protocole de gestion de cohérence de caches, l'autre (i.e. la ligne de données) transitant par le second sous-réseau R2 puisqu'il ne participe pas au protocole de gestion de cohérence de caches. Il se pose alors également un problème de synchronisation entre ces messages. En ce qui concerne la synchronisation des messages renvoyés par le noeud home à l'émetteur de la demande de modification, elle est résolue comme détaillé précédemment. En ce qui concerne la synchronisation des messages renvoyés par le noeud racine au noeud home, à savoir l'acquittement de la requête d'invalidation et l'éventuelle mise à jour de la ligne de données sur laquelle porte l'invalidation, le processus est a priori différent. Il peut donc être prévu un second champ synchronisateur WD2 en colonne de la table de correspondance pour indiquer si une mise à jour de la ligne de données considérée devant transiter par le second sous-réseau R2 doit être attendue par le noeud home. Cette information doit être fournie par le noeud racine qui est le seul dont le cluster peut avoir modifié la ligne de données. Elle est par exemple fournie par le message d'acquittement incluant un champ d'indication si la ligne de données a été modifiée ou pas par le noeud racine. Enfin, bien que le champ synchronisateur WD2 soit a priori différent du champ synchronisateur WD1, il est possible de les confondre en un seul champ binaire si les règles de synchronisation telles que définies dans le noeud considéré permettent de distinguer les deux processus. D'une façon plus générale, les transactions de lecture ou d'écriture comportent au moins une requête et une réponse à cette requête. Elles nécessitent notamment parfois, pour un bon fonctionnement du protocole de gestion de cohérence de caches, la transmission, dans le réseau de processeurs munis de caches, de requêtes d'invalidations de lignes de caches et de messages d'acquittements de ces invalidations. Par exemple, certains protocoles de gestion de cohérence de caches exigent qu'avant de modifier une ligne de données, une mémoire cache s'approprie cette ligne de façon exclusive : toutes les autres mémoires caches possédant une copie de cette ligne doivent s'invalider, le faire savoir par un message d'acquittement et rendre leur copie si celle-ci avait été modifiée localement. La nouvelle modification ne peut avoir lieu que lorsque le processus d'acquittements est achevé. De même, lorsqu'une mémoire cache évince une ligne de cache, il peut être exigé qu'au moins une partie des autres mémoires caches partageant cette ligne de données en cache s'invalide aussi. Ces processus d'invalidations/acquittements sont parfois relativement complexes. D'autres protocoles de gestion de cohérence de caches, qui acceptent qu'une ligne de données en cache soit partagée en écriture, imposent que chaque écriture dans une mémoire cache soit transmise à toutes les autres mémoires caches partageant la ligne de données concernée. Dans tous les cas, les échanges engendrés par ces transactions comprennent à la fois des messages participant au protocole de gestion de cohérence de caches et des messages n'y participant pas, c'est-à-dire à la fois des messages devant transiter par le premier sous-réseau R-1 et des messages devant transiter par le second sous-réseau. Il se pose alors d'une façon générale un problème de synchronisation entre ces messages dont la résolution peut être conforme à l'une des deux détaillées ci-dessus. La figure 3 illustre une architecture possible de l'un quelconque des noeuds du réseau, associé à son répertoire qui sera désigné par la référence générique 18. Ce noeud, identifié par la référence générique N valant pour tous les noeuds précités 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F, comporte une première portion Ni faisant partie du premier sous-réseau R-1 et une seconde portion N2 faisant partie du second sous-réseau R2. Par la première portion Ni transitent les messages participant au protocole de gestion de cohérence de caches alors que par la seconde portion N2 transitent les messages ne participant pas au protocole de gestion de cohérence de caches, notamment les messages comportant des données de traitement. La première portion Ni est configurée pour présenter quatre entrées pour les messages en provenance d'autres noeuds du réseau, une par direction possible de provenance dans le réseau matriciel des noeuds 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F, c'est-à-dire une entrée 20N pour la direction « Nord », une entrée 20S pour la direction « Sud », une entrée 20E pour la direction « Est » et une entrée 20W pour la direction « Ouest ». Elle présente également une entrée pour les messages provenant de la mémoire cache de niveau L2 du cluster auquel elle est directement connectée. Cette première portion Ni du noeud N est également configurée pour présenter quatre sorties pour les messages à destination d'autres noeuds du réseau, une par direction possible de destination dans le réseau matriciel des noeuds 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F, c'est-à-dire une sortie 22N pour la direction « Nord », une sortie 22S pour la direction « Sud », une sortie 22E pour la direction « Est » et une sortie 22W pour la direction « Ouest ». Elle présente également une sortie pour les messages à destination de la mémoire cache de niveau L2 du cluster auquel elle est directement connectée. Les messages participant au protocole de gestion de cohérence de caches, qui seront qualifiés par la suite de transactions, pouvant être de différents types, chacune des entrées de la première portion Ni est distribuée entre plusieurs canaux virtuels 241, ..., 24,, par exemple en fonction du type de la transaction entrante. Chaque canal virtuel 24, comporte autant de mémoires tampons que d'entrées, soit cinq dans cet exemple, et un multiplexeur pour effectuer à chaque instant une sélection entre les entrées et ne fournir qu'une seule sortie. Les sorties des canaux virtuels 241, ..., 24, sont fournies en entrée d'un arbitre multiplexeur 26 conçu pour choisir à chaque instant quel canal virtuel peut avoir accès à un moteur protocolaire 28 du noeud N. C'est ce moteur protocolaire 28 qui a accès au répertoire 18 du noeud N pour la mise en oeuvre du protocole de gestion de cohérence de caches implémenté et pour la synchronisation des messages transitant par les sous-réseaux R1 et R2. Il détermine alors quelle suite donner à chaque transaction entrante, et notamment vers quelle(s) sortie(s) de la portion Ni du noeud N la transmettre après son traitement local. Ainsi, la portion Ni du noeud N comporte autant de mémoires tampons de sortie 301, ..., 30, que de canaux virtuels, en sortie du moteur protocolaire 28, et autant de multiplexeurs de sortie (identifiés par la référence générale 32) que de sorties du noeud, soit cinq multiplexeurs de sortie 32, en sortie des mémoires tampons de sortie 301, 30,. Chaque multiplexeur de sortie 32 reçoit plus précisément en entrée la sortie de toutes les mémoires tampons de sortie 301, Le fonctionnement du moteur protocolaire 28 est classique et ne sera pas détaillé. Il convient juste de préciser qu'il constitue un point de sérialisation et que chaque transaction, requête ou réponse, y est traitée de façon atomique par une lecture de l'état de la ligne adressée par la transaction dans le répertoire, par une décision basée sur l'état de la ligne lu, puis par l'envoi d'au moins un message de sortie vers au moins l'une des mémoires tampons de sortie. Une des décisions prises par le moteur protocolaire 28 peut être de mettre à jour l'un des champs synchronisateurs WD1 ou WD2 en fonction de la transaction reçue et de règles de mise à jour prédéterminées. Ces règles peuvent notamment prendre la forme d'une ou plusieurs machines à nombre fini d'états : par exemple une première machine à nombre fini d'états est définie pour s'appliquer lorsque le noeud N est le noeud home de la ligne de données faisant l'objet de la transaction et une seconde machine à nombre fini d'états est définie pour s'appliquer sinon. Compte tenu des différentes façons d'implémenter la solution INCC, il existe de nombreuses variantes de réalisation d'une synchronisation des messages transitant par les premier et second sous-réseaux qui en découlent. Elles ne seront pas détaillées. Une autre des décisions prises par le moteur protocolaire 28 peut être de lire une ligne de données en mémoire principale 12, plus précisément dans la partition de mémoire principale à laquelle est affecté le noeud N. Une requête notée Req est alors envoyée vers la seconde portion N2 qui gère les transmissions de messages non protocolaires entre le noeud N et les autres noeuds, la partition de mémoire principale à laquelle est affecté le noeud N ou la mémoire cache de niveau L2 du cluster directement connecté au noeud N. Cette requête est envoyée avec des paramètres adéquats pour que la ligne de données lue par la seconde portion N2 puisse être mise dans un paquet de données avec la bonne destination. La seconde portion N2 est configurée pour présenter quatre entrées pour les messages en provenance d'autres noeuds du réseau, une par direction possible de provenance dans le réseau matriciel des noeuds 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F, c'est-à-dire une entrée 20'N pour la direction « Nord », une entrée 20'S pour la direction « Sud », une entrée 20'E pour la direction « Est » et une entrée 20'W pour la direction « Ouest ». Elle présente également une entrée pour les messages provenant de la mémoire cache de niveau L2 du cluster auquel elle est directement connectée. Cette seconde portion N2 du noeud N est également configurée pour présenter quatre sorties pour les messages à destination d'autres noeuds du réseau, une par direction possible de destination dans le réseau matriciel des noeuds 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F, c'est-à-dire une sortie 22'N pour la direction « Nord », une sortie 225 pour la direction « Sud », une sortie 22'E pour la direction « Est » et une sortie 22'W pour la direction « Ouest ». Elle présente également une sortie pour les messages à destination de la mémoire cache de niveau L2 du cluster auquel elle est directement connectée. Pour les messages ne participant pas au protocole de gestion de cohérence de caches, qui sont principalement des messages contenant des données de traitement ou parfois mais rarement des messages de relance pour lesquels il n'y a pas de qualité de service à offrir et qui ne gênent pas la transmission des données de traitement, il n'est pas utile de prévoir une pluralité de canaux virtuels dans la seconde portion N2 du noeud N. En revanche, comme pour chaque canal virtuel de la première portion Ni, dans l'unique canal de transmission de la portion N2, il est prévu autant de mémoires tampons que d'entrées, soit cinq dans cet exemple, et un multiplexeur 34 d'accès à la mémoire principale 12, plus précisément à la partition de mémoire principale 12 à laquelle est affecté le noeud N, pour effectuer à chaque instant une sélection entre les entrées et ne fournir qu'une seule sortie. Le multiplexeur 34 reçoit, outre les données en provenance des cinq mémoires tampons précitées qui sont destinées à être transmises à la mémoire principale 12, toute requête Req de lecture ou de mise à jour d'une ligne de données en mémoire principale 12, cette requête Req provenant de la première portion Ni et concernant une ligne de données stockée ou destinée à être stockée dans la partition de mémoire principale à laquelle est affecté le noeud N. La sortie du multiplexeur 34 est fournie en entrée d'un contrôleur 36 d'accès à la partition de mémoire principale 12 à laquelle est affecté le noeud N. Ce contrôleur d'accès 36 permet de gérer les accès en lecture ou écriture à la mémoire principale 12 en fonction de la teneur du message transmis par le multiplexeur 34. Lorsque l'accès souhaité est une lecture de ligne de données, le contrôleur d'accès 36 lit cette ligne de données dans la partition de mémoire principale 12 à laquelle est affecté le noeud N et la fournit à une mémoire tampon de sortie 38 de la portion N2 du noeud N. La portion N2 du noeud N comporte autant de multiplexeurs de sortie (identifiés par la référence générale 40) que de sorties du noeud, soit cinq multiplexeurs de sortie 40, en sortie de la mémoire tampon de sortie 38. Les messages ne participant pas au protocole de gestion de cohérence de caches n'ont pas non plus tous besoin d'un accès en lecture ou écriture à la partition de mémoire principale 12 à laquelle est affecté le noeud N. Par conséquent, les cinq mémoires tampons d'entrées sont en outre directement reliées aux cinq multiplexeurs de sortie 40, pour un routage direct en sortie des messages n'ayant pas besoin d'être traités par le contrôleur d'accès 36 et donc également par le multiplexeur 34. Plus précisément, chaque mémoire tampon d'entrée de la portion N2 correspondant à une direction d'où peuvent venir les messages est directement reliée à chaque multiplexeur de sortie, à l'exception toutefois de celui correspondant à sa direction. Enfin, pour des raisons de synchronisation entre messages participant au protocole de gestion de cohérence de caches et message n'y participant pas, les entêtes Head1 de messages dirigés en sortie du multiplexeur 34 vers le contrôleur d'accès 36 (c'est-à-dire ceux comportant des données pour lesquelles le noeud N est le noeud « home ») et les en-têtes Head2 de messages dirigés vers la sortie L2 (c'est-à-dire ceux comportant des données intéressant un processeur du cluster associé directement au noeud N), sont en outre routés vers la première portion Ni, plus précisément en entrée de l'arbitre multiplexeur 26 avec une priorité élevée, pour une mise à jour de la ligne correspondante du répertoire 18. Ils remplissent ainsi une fonction de signaux de synchronisation entre la seconde portion N2 et la première portion Ni. Ils sont en particulier exploités par le moteur protocolaire 28 pour une mise à jour des champs synchronisateurs WD1 et WD2 en fonction d'une règle de mise à jour prédéfinie pour le noeud considéré, cette règle pouvant être différente selon que le noeud est un noeud home pour la ligne de données considérée ou un noeud émetteur d'une requête de lecture/écriture de la ligne de données considérée. Il apparaît clairement que le système de traitement de donnée à gestion de cohérence de caches tel que décrit précédemment est particulièrement adapté à un réseau de processeurs pour lequel différents types de messages impliquent différentes stratégies de routage pouvant être distribuées en deux sous-réseaux à protocoles de transmission de données différents. En particulier, les messages protocolaires n'ont pas les mêmes contraintes que les messages de données de traitement et le fait de les faire transiter par des sous-réseaux distincts fluidifie les échanges, notamment dans une configuration mettant en oeuvre une représentation répartie des listes de lignes de données partagées en caches. La mise en oeuvre de l'invention est donc particulièrement, mais pas exclusivement, appropriée dans le cadre d'une représentation de type INCC. Dans les différents exemples à représentation répartie des listes précédemment cités, elle est par exemple également appropriée dans le cadre d'une représentation par partition en régions du réseau de processeurs. En effet, selon cette solution, une requête de lecture d'une ligne de données doit être adressée au représentant local (en termes de région) du noeud home. C'est ce représentant local qui transmet la requête au véritable noeud home s'il ne peut pas lui-même renvoyer la ligne de données requise ou, dans une variante plus proche de la solution INCC, une mémoire cache de niveau L2 locale pourrait fournir localement la ligne de données requise pour éviter l'engorgement de la mémoire principale. Cependant, même en cas de succès, il est nécessaire d'envoyer une requête de lecture au noeud home. L'utilisation d'un sous-réseau dédié à la transmission des données permet alors de renvoyer directement les données au requérant sans passer par le représentant local du noeud home. La fonction de routage est donc différente pour les données de traitement et pour les messages protocolaires, de sorte que la mise en oeuvre de l'invention est également avantageuse dans ce cas. Elle permet, comme dans la solution INCC, de découpler la partie protocolaire de la partie transmission de données pour optimiser chaque sous-réseau et utiliser des fonctions de routage différentes. Par ailleurs, les mêmes problèmes de synchronisation entre les deux sous-réseaux se posent et sont résolus de façon similaire. On notera enfin que l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit précédemment. Il apparaîtra en effet à l'homme de l'art que diverses modifications peuvent être apportées au mode de réalisation décrit ci-dessus, à la lumière de l'enseignement qui vient de lui être divulgué. Dans les revendications qui suivent, les termes utilisés ne doivent pas être interprétés comme limitant les revendications au mode de réalisation exposé dans la présente description, mais doivent être interprétés pour y inclure tous les équivalents que les revendications visent à couvrir du fait de leur formulation et dont la prévision est à la portée de l'homme de l'art en appliquant ses connaissances générales à la mise en oeuvre de l'enseignement qui vient de lui être divulgué
Ce système de traitement de données à gestion d'une cohérence de caches dans un réseau (14, 16) de processeurs (µP , µP , µP ) munis de mémoires caches (L2, L1 , L1 , L1 ), ledit réseau comportant une pluralité de noeuds (16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F) d'accès à une mémoire principale interconnectés entre eux, comporte un ensemble de répertoires (18A, 18B, 18C, 18D, 18E, 18F) distribués entre les noeuds du réseau, chaque répertoire comportant une table de correspondance entre des lignes de caches et des champs d'informations sur ces lignes de caches. Il comporte un premier sous-réseau (R1) d'interconnexion des noeuds entre eux, mettant en oeuvre un premier protocole de transmission de messages prévoyant un accès en lecture/écriture aux répertoires lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce premier sous-réseau, et un second sous-réseau (R2) d'interconnexion des noeuds entre eux, mettant en oeuvre un second protocole de transmission de messages excluant tout accès en lecture/écriture aux répertoires lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce second sous-réseau.
1. Système de traitement de données à gestion d'une cohérence de caches dans un réseau (14, 16) de processeurs (el, PP2, ..., pP16) munis de mémoires caches (L2, L11, L12, ..., L116), ledit réseau (14, 16) étant à mémoire principale (12) partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds (N ; 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F) d'accès à la mémoire principale interconnectés entre eux, ce système comportant : un ensemble de répertoires (18; 18A, 18B, 18C, 18D, 18E, 18F) distribués entre les noeuds (N ; 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F) du réseau (14, 16), chaque répertoire comportant une table de correspondance entre des lignes de caches et des champs d'informations sur ces lignes de caches, un premier sous-réseau (R1) d'interconnexion des noeuds (N ; 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F) entre eux mettant en oeuvre un premier protocole de transmission de messages, ce premier protocole prévoyant un accès en lecture/écriture aux répertoires (18 ; 18A, 18B, 18C, 18D, 18E, 18F) lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce premier sous-réseau, caractérisé en ce que le système comporte en outre : un second sous-réseau (R2) d'interconnexion des noeuds (N ; 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F) entre eux, différent du premier sous- réseau (R1), mettant en oeuvre un second protocole de transmission de messages, ce second protocole excluant tout accès en lecture/écriture aux répertoires (18; 18A, 18B, 18C, 18D, 18E, 18F) lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce second sous-réseau. 2. Système de traitement de données selon la 1, comportant des moyens de transmission sélective de messages par l'un ou l'autre desdits premier et second sous-réseaux (R1, R2) en fonction d'un type prédéfini de ces messages. 3. Système de traitement de données selon la 2, dans lequel les moyens de transmission sélective sont conçus pour :faire transiter un message par le premier sous-réseau (R1) dès lors qu'il est d'un type participant à un protocole de gestion de cohérence des mémoires caches, et faire transiter un message par le second sous-réseau (R2) dès lors qu'il est d'un type participant à la transmission de données de traitement. 4. Système de traitement de données selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel, pour chaque noeud (N ; 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F) du réseau (14, 16) : dans la table de correspondance du répertoire (18 ; 18A, 18B, 18C, 18D, 18E, 18F) de ce noeud et pour chaque ligne de cache (set, tag) qu'elle identifie, il est prévu au moins un champ (WD1, WD2), dit champ synchronisateur, d'indication d'une attente éventuelle d'un message destiné à transiter par le second sous-réseau (R2) et concernant cette ligne de cache (set, tag), le noeud est configuré pour présenter une première portion (Ni), faisant partie du premier sous-réseau (R1) et ayant un accès en lecture/écriture au répertoire de ce noeud, et une seconde portion (N2) faisant partie du second sous-réseau (R2), la première portion (Ni) est configurée (28) pour appliquer une règle de mise à jour du champ synchronisateur (WD1, WD2), sur réception d'un message concernant une ligne de cache (set, tag) identifiée dans le répertoire de ce noeud et associé à un autre message destiné à transiter par le second sous-réseau (R2), ou sur réception d'un signal de synchronisation (Headi , Head2) en provenance de la seconde portion (N2), et la seconde portion (N2) est configurée pour transmettre un signal de synchronisation (Headi , Head2) à la première portion (Ni), sur réception d'un message à destination d'une partition (12A, 12B, 12C, 12D, 12E, 12F) de la mémoire principale (12) à laquelle est affecté ce noeud ou d'une mémoire cache (L2, Li1, L12, ..., L116), affectée à ce noeud. 5. Système de traitement de données selon la 4, dans lequel, pour chaque noeud (N ; 16A, 16B, 16C, 16D, 16E, 16F) du réseau (14, 16), la 35 première portion (Ni) comporte un moteur protocolaire (28) d'accès enlecture/écriture au répertoire de ce noeud, ce moteur protocolaire étant programmé, en tant que machine à nombre fini d'états, pour appliquer ladite règle de mise à jour du champ synchronisateur (W D1, WD2). 6. Système de traitement de données selon l'une quelconque des 1 à 5, dans lequel les premier et second sous-réseaux (R1, R2) sont des réseaux de transmission de données en commutation de paquets et : le premier protocole est un protocole de transmission de messages en mode différé ou direct, et le second protocole est un protocole de transmission de messages en mode de contrôle de flux en trou de ver. 7. Système de traitement de données selon l'une quelconque des 1 à 6, dans lequel des listes de mémoires caches partageant des lignes de caches sont représentées dans le réseau de processeurs (14, 16) pour la mise en oeuvre d'un protocole de gestion de cohérence des mémoires caches, la représentation (V, NSEW, RD, C, R, T, WD1, WD2) de chaque liste de mémoires caches partageant une même ligne de cache (set, tag) étant répartie entre plusieurs répertoires (18 ; 18A, 18B, 180, 18D, 18E, 18F) de noeuds du réseau de processeurs, parmi lesquels au moins les répertoires des noeuds, dits noeuds de caches, connectés à des processeurs dont les mémoires caches stockent temporairement ladite ligne de cache (set, tag). 8. Système de traitement de données selon la 7, dans lequel les répertoires (18 ; 18A, 18B, 180, 18D, 18E, 18F) entre lesquels est répartie la représentation d'une liste de mémoires caches partageant une même ligne de cache (set, tag) comportent en outre les répertoires de noeuds d'interconnexion desdits noeuds de caches de manière à former un arbre, distribué dans les répertoires des noeuds du réseau, de représentation de cette ligne de cache (set, tag), la table de correspondance de chaque répertoire d'un noeud de cet arbre comportant pour cette ligne de cache des champs de statut prévus pour indiquer entre autre si ce noeud possède effectivement une copie de la ligne de cache (C), quelles sont les directions parmi un ensemble de directions prédéterminées qui mènent vers un autre noeud de l'arbre dans le réseau (NSEW), quelle est la direction qui mène vers le noeud de l'arbre, dit « racine », ayant historiquement le premier stocké cette ligne de cache (RD), et si ce noeud est lui-même le noeud racine de l'arbre (R). 9. Puce électronique (10) comportant :un réseau (14, 16) de processeurs (pPl, PP2, ..., pP16) munis de mémoires caches (L2, L11, L12, ..., L116), ledit réseau étant à mémoire principale (12) partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds (N ; 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F) d'accès à la mémoire principale interconnectés entre eux, et un système de traitement de données selon l'une quelconque des 1 à 8. 10. Procédé de traitement de données à gestion d'une cohérence de caches dans un réseau (14, 16) de processeurs (pPl, PP2, ..., pP16) munis de mémoires caches (L2, L11, L12, ..., L116), ledit réseau (14, 16) étant à mémoire principale (12) partagée entre les processeurs et comportant une pluralité de noeuds (N ; 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F) d'accès à la mémoire principale interconnectés entre eux, ce procédé comportant les étapes suivantes : génération de répertoires (18; 18A, 18B, 180, 18D, 18E, 18F) distribués entre les noeuds (N ; 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F) du réseau (14, 16), chaque répertoire comportant une table de correspondance entre des lignes de cache et des champs d'informations sur ces lignes de caches, transmission de messages dans un premier sous-réseau (R1) d'interconnexion des noeuds (N ; 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F) entre eux mettant en oeuvre un premier protocole de transmission de messages, ce premier protocole prévoyant un accès en lecture/écriture aux répertoires (18 ; 18A, 18B, 180, 18D, 18E, 18F) lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce premier sous-réseau, caractérisé en ce qu'il comporte en outre l'étape suivante : transmission de messages dans un second sous-réseau (R2) d'interconnexion des noeuds (N ; 16A, 16B, 160, 16D, 16E, 16F) entre eux, différent du premier sous-réseau (R1), mettant en oeuvre un second protocole de transmission de message, ce second protocole excluant tout accès en lecture/écriture aux répertoires (18 ; 18A, 18B, 180, 18D, 18E, 18F) lors de tout passage dans les noeuds correspondants d'un message transitant par ce second sous-réseau.
G
G06
G06F
G06F 15,G06F 12
G06F 15/173,G06F 12/0811,G06F 12/0813,G06F 12/0817,G06F 12/084
FR2980430
A1
POUTRE DE PARE-CHOCS, ENSEMBLE PARE-CHOCS ET VEHICULE
20,130,329
La présente invention concerne une poutre de pare-chocs de véhicule, comprenant une traverse et deux absorbeurs de chocs disposés aux extrémités de la traverse et destinés à être fixés aux extrémités de longerons de la structure d'un véhicule. Les véhicules automobiles sont conçus pour répondre de façon convenable à différents types de chocs, tel que les chocs à petite vitesse ou « chocs parking », pour une vitesse comprise entre 2,5 et 4 km/h (ECE42), les chocs à moyenne vitesse ou « chocs réparabilité », RCAR 16 km/h (Danner) et RCAR 10 km/h (Bumper Test), et les chocs à grande vitesse, pour une vitesse comprise entre 56 et 65 km/h. Pour ce faire, les véhicules automobiles intègrent une ou plusieurs poutres de pare-chocs dans un ensemble pare-chocs avant ou arrière, en appui sur des longerons du véhicule automobile. En cas de choc, ces poutres de pare-chocs, grâce à leurs propriétés mécaniques spécifiques, se déforment de manière à absorber au moins une partie de l'énergie du choc. Ainsi, il est connu de mettre en oeuvre des poutres de pare-chocs en tôle d'acier, qui présentent de bonnes performances mécaniques, mais également une masse importante, contribuant à augmenter la masse totale du véhicule automobile. Un des buts de l'invention est de proposer une poutre de pare-chocs qui soit de masse réduite et de coût de fabrication réduit, tout en pouvant absorber efficacement l'énergie de chocs. A cet effet, l'invention fournit une poutre de pare-chocs de véhicule, comprenant une traverse et deux absorbeurs de chocs disposés aux extrémités de la traverse et destinés à être fixés aux extrémités de longerons de la structure d'un véhicule, caractérisée en ce que la poutre de pare-chocs comprend, pour chaque absorbeur de chocs, une platine d'absorbeur pour la fixation de l'absorbeur de chocs sur la structure, la platine d'absorbeur présentant un bord périphérique et comprenant une première face tournée vers l'absorbeur de chocs et une deuxième face opposée à la première face et destinée à être tournée vers la structure, la platine d'absorbeur comprenant une portion d'appui et une portion marginale, la portion d'appui faisant saillie sur la deuxième face par rapport à la portion marginale, la portion marginale s'étendant de la portion d'appui au bord périphérique. Selon d'autres modes de réalisation, la poutre de pare-chocs comprend une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles : - la portion marginale de chaque platine d'absorbeur comprend au moins un orifice de fixation pour la fixation de l'absorbeur de chocs correspondant sur l'extrémité d'un longeron au traverse de la platine d'absorbeur ; - chaque absorbeur de chocs est en appui sur la portion marginale de la platine d'absorbeur du côté de la première face ; - elle comprend au moins un organe de fixation pour la fixation de chaque absorbeur de chocs sur le longeron au travers de la portion marginale de la platine d'absorbeur correspondante ; - chaque organe de fixation est conçu pour s'opposer un écartement de la portion marginale par rapport à la structure sans s'opposer à un rapprochement de la portion marginale de la structure ; - chaque organe de fixation comprend un tirant et une bague, la bague traversant la platine d'absorbeur et le tirant s'étendant à l'intérieur de la bague ; - chaque absorbeur est réalisé en matière plastique ; - chaque platine d'absorbeur est réalisée en métal ou en matière plastique ; - dans laquelle chaque platine d'absorbeur comprend des nervures formées sur sa portion marginale du côté de la deuxième face ; - les nervures s'étendent du bord périphérique vers la portion d'appui. L'invention concerne également un ensemble pare-chocs comprenant deux longerons structuraux ayant chacun une extrémité, une platine de longeron fixée à l'extrémité de chaque longeron, et une poutre de pare-chocs selon l'une quelconque des revendications précédentes fixées sur les platines de longeron, chaque platine d'absorbeur étant en appui sur une platine de longeron correspondante par sa portion d'appui et fixée sur la platine de longeron par l'intermédiaire de sa portion marginale. L'invention concerne encore un véhicule automobile comprenant un ensemble pare-chocs tel que défini ci-dessus. L'invention et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la Figure 1 est une vue schématique de dessus d'un ensemble pare-chocs selon l'invention ; - la Figure 2 est une vue de détail de la zone Il sur la Figure 1 ; - les Figures 3 et 4 sont des vues en perspective d'une platine d'absorbeur de l'ensemble pare-chocs des Figures 1 et 2, selon deux angles de vue différents ; et - les Figures 5 et 6 sont des vues analogues à celles des Figures 3 et 4 illustrant une platine d'absorbeur selon une variante de l'invention. Tel qu'illustrée sur la Figure 1, l'ensemble pare-chocs 2 comprend une poutre de pare-chocs 4 fixée aux extrémités 6 de deux longerons 8 de la caisse en blanc ou structure 10 d'un véhicule 12, notamment un véhicule automobile. Le véhicule 12 présente une direction longitudinale L de déplacement en avant ou en arrière et une direction transversale T, orthogonale à la direction longitudinale L. L'ensemble pare-chocs 2 peut être un ensemble pare-chocs avant, auquel cas les longerons 8 sont des longerons de la partie avant de la structure, ou un ensemble pare-chocs arrière, auquel cas les longerons 8 sont des longerons de la partie arrière de la structure. Les longerons 8 sont des longerons principaux de structure ou des longerons auxiliaires, tels que des prolonges de berceau moteur avant ou arrière ou des longerons d'ailes avant ou arrière. Les longerons 8 s'étendent suivant la direction longitudinale L, chacun suivant un axe longitudinal A-A respectif. Les longerons 8 sont espacés suivant la direction transversale T. Chaque longeron 8 est muni à son extrémité 6 d'une platine de longeron 14 pour la fixation de la poutre de pare-chocs 4 sur le longeron 8. La poutre de pare-chocs 4 comprend une traverse 16 s'étendant suivant la direction transversale T et deux absorbeurs de chocs 18 disposés aux extrémités de la traverse 16 et s'étendant suivant la direction longitudinale L. La poutre de pare-chocs 4 comprend, pour chaque absorbeur de chocs 18, une platine d'absorbeur 20. L'écartement transversal des absorbeurs de chocs 18 est sensiblement égal à celui des longerons 8. La poutre de pare-chocs 4 est destinée à être fixée sur les longerons 8 par l'intermédiaire des absorbeurs de chocs 18, chaque absorbeur de chocs 18 étant fixé sur et en appui sur un longeron 8 respectif par l'intermédiaire de la platine d'absorbeur 20 et de la platine de longeron 14 disposées à l'extrémité 6 de ce longeron 8. La traverse 16 est en appui sur les longerons 8 par l'intermédiaire des absorbeurs de chocs 18. En référence à la Figure 2, chaque absorbeur de chocs 18 présente une face d'appui 22 tournée vers le longeron 8 correspondant, par laquelle l'absorbeur de chocs 18 est destiné à venir en appui sur le longeron 8. Chaque platine d'absorbeur 20 est fixée sur un absorbeur de chocs 18 contre la face d'appui 22. Lorsque la poutre de pare-chocs 4 est montée sur la structure 10, chaque platine d'absorbeur 20 est interposée entre la face d'appui 22 de l'absorbeur de chocs 18 correspondant et la platine de longeron 14, de façon que l'absorbeur de chocs 18 vient en appui contre la platine de longeron 14 par l'intermédiaire de la platine d'absorbeur 20. A l'extrémité 6 de chaque longeron 8, on retrouve empilés suivant la direction longitudinale L, consécutivement de l'intérieur du véhicule vers l'extérieur du véhicule, une platine de longeron 14, une platine d'absorbeur 20 et un absorbeur de chocs 18. Les platines de longeron 14 sont identiques. Chaque platine de longeron 14 est sensiblement plane et perpendiculaire à l'axe longitudinal A-A du longeron 8. Les platines d'absorbeur 20 sont identiques. Comme visible sur les Figures 3 et 4, chaque platine d'absorbeur 20 présente un bord périphérique 24 et comprend une première face 26 destinée à être tournée vers l'absorbeur de chocs 18 et une deuxième face 28 opposée à la première face 26 et destinée à être tournée vers une platine de longeron 14. Chaque platine d'absorbeur 20 comprend une portion d'appui 30 et une portion marginale 32. La portion marginale 32 s'étend de la portion d'appui 30 au bord périphérique 24. La portion d'appui 30 fait saillie sur la deuxième face 28 par rapport à la portion marginale 32. La portion d'appui 30 présente un contour externe correspondant à la section transversale d'un longeron 8. La portion marginale 32 fait saillie latéralement par rapport à la portion d'appui 30. La portion marginale 32 est sensiblement plane. La portion marginale 32 comprend des orifices de fixation 34 traversant la portion marginale 32. La portion d'appui 30 forme une bosse sur la deuxième face 28, faisant en saillie par rapport à la portion marginale 32. La portion d'appui 30 définit un creux complémentaire de la bosse sur la première face 26. La portion d'appui 30 présente des flancs 36 et un sommet 38. Le sommet 38 est sensiblement plan et s'étend dans un plan sensiblement parallèle au plan d'extension de la portion marginale 32. En vue de face, suivant la direction longitudinale L, le contour externe de la portion marginale 32, qui correspond au bord périphérique 24, est de dimensions transversales supérieures à celles de la portion d'appui 30. Le contour externe de la portion marginale 32 délimite en projection sur un plan transversal perpendiculaire à la direction longitudinale L, une aire supérieure à celui de la portion d'appui 30. Dans l'exemple illustré, le bord périphérique 24 est polygonal, plus spécifiquement quadrangulaire. Le contour de la portion d'appui 30 est polygonal, les côtés du contour de la portion d'appui 30 étant parallèles à ceux du bord périphérique 24. Dans l'exemple illustré, la portion d'appui 30 est une portion centrale de la platine d'absorbeur 20 et est espacée du bord périphérique 24. La portion marginale 32 est circonférentielle et entoure la portion d'appui 30. En variante, la portion d'appui 30 est adjacente à une partie du bord périphérique 24, la portion marginale 32 s'étendant le long du reste du bord périphérique 24. En revenant à la Figure 2, chaque platine d'absorbeur 20 est disposée avec sa deuxième face 28 tournée vers la platine de longeron 14 correspondante, et en appui sur celle-ci par sa portion d'appui 30, la portion marginale 32 de la platine d'absorbeur 20 restant espacée de la platine de longeron 14 suivant la direction longitudinale L. Ainsi, il existe un jeu longitudinal J entre la portion marginale 32 de la platine d'absorbeur 20 et la platine de longeron 14. Le jeu J correspond sensiblement à la hauteur de la portion d'appui 30 prise suivant la direction longitudinale L. L'absorbeur de chocs 18 et la platine d'absorbeur 20 sont fixés sur la platine de longeron 14 par l'intermédiaire d'organes de fixation 40 s'étendant au travers des orifices de fixation 34 de la platine d'absorbeur 20. La face d'appui 22 de l'absorbeur de chocs 18 présente un contour correspondant à celui de la portion matinale de la platine d'absorbeur 20. La portion d'appui de la platine d'absorbeur 20 présente un contour dont les dimensions transversales sont similaires à celui du longeron 8, et inférieures à celles de la face d'appui 22 de l'absorbeur de chocs 18. Ainsi, la portion marginale 32 de la platine d'absorbeur 20 offre une zone d'appui étendue pour l'absorbeur de chocs 18 et la portion d'appui 18 permet de venir en appui sur le longeron 8 sur une surface plus réduite, correspondant à la section transversale du longeron. Ceci permet de prévoir un absorbeur de chocs 18 de section transversale de dimensions supérieures à celle du longeron 8, propre à absorber une énergie importante en cas de chocs, tout en transférant l'énergie efficacement dans le longeron 8. En outre, la portion marginale 32 de la platine d'absorbeur 20 permet de maintenir un écartement important entre les points de fixation de l'absorbeur de chocs 18 sur la platine de longeron 14, supérieur aux dimensions transversales de la portion d'appui 30, ce qui assure une meilleure stabilité de l'absorbeur de chocs 18. Comme illustré sur la Figure 2, la poutre de pare-chocs 4 comprend pour chaque absorbeur de chocs 18 des organes de fixation 40 traversant la portion marginale 32 de platine d'absorbeur 20. Les organes de fixation 40 sont prévus pour s'opposer à un écartement de la platine d'absorbeur 20 et la platine de longeron 14, sans s'opposer à un rapprochement de la portion marginale 32 et de la platine de longeron 14. Chaque organe de fixation 40 comprend un tirant 42 traversant l'absorbeur 18, la platine d'absorbeur 20 et la platine de longeron 14. Le tirant 42 est ici une vis et comprend une tête 44 et une tige 46 filetée traversant une paroi 48 de l'absorbeur de chocs 18, la portion marginale 32 de la platine d'absorbeur 20 et la platine de longeron 14, et un écrou 50 vissé sur l'extrémité libre de tige 46. La tige 46 s'étend au travers d'un orifice de fixation 34 de la portion marginale 32. Chaque organe de fixation 40 comprend une bague 52 s'étendant au travers de l'orifice de fixation 34 et adaptée pour coulisser au travers de l'orifice de fixation 34 et prendre appui axialement. La bague 52 entoure la tige 46 du tirant 42. Une extrémité axiale de la bague 52 est en appui sur l'absorbeur 18 et l'autre sur la plaque de fixation de longeron 14. La bague 52 réduit le diamètre de l'orifice de fixation 34 et évite le fluage de la matière de l'absorbeur de chocs 18 au travers de l'orifice de fixation 34, en particulier lorsque l'absorbeur de chocs 18 est réaliser en matière plastique. La bague 52 est une bague anti-fluage. En cas de sollicitation de l'absorbeur de chocs 18 en compression axiale suivant la direction longitudinale L, la platine d'absorbeur 20 peut s'écraser suivant la direction longitudinal L, la portion marginale 32 tendant à se rapprocher de la platine de longeron 14. La bague 52 et le tirant 42 peuvent coulisser au travers des orifices de fixation 34 et ne s'opposent pas à cette déformation. Les efforts sont bien transmis vers le longeron 8 par la portion d'appui 30 sur une surface correspondant sensiblement à la section transversale du longeron 8. En cas de sollicitation axiale en traction de l'absorbeur de chocs 18 (par exemple si la poutre de pare-chocs subit un choc décalé latéralement du côté de l'autre absorbeur de chocs 18), le tirant 42 travaille en traction et assure la stabilité de l'absorbeur de chocs 18. Les Figures 5 et 6, sur lesquelles les références aux éléments analogues des Figures 3 et 4 ont été conservées, illustrent une platine d'absorbeur 20 selon une variante. La portion d'appui 30 est excentrée par rapport au bord périphérique 24, en étant légèrement décalée vers un côté du bord périphérique 24 qui est ici quadrangulaire et possède donc quatre côtés. La platine d'absorbeur 20 comprend, sur la première face 26, des premières nervures 54 de renfort. Les premières nervures 54 sont entrecroisées, ici à angle droit. Les premières nervures 54 s'étendent sur la portion d'appui 30, dans le creux définit par celle-ci, et sur la portion marginale 32. La platine d'absorbeur 20 comprend, sur la deuxième face 28, des deuxièmes nervures 56 de renfort s'étendant sur la portion marginale 32. Chaque deuxième nervure 56 s'étend du bord périphérique 24 à un flanc 36 de la portion d'appui 30. Chaque deuxième nervure 56 présente une hauteur croissante du bord périphérique 24 vers la portion d'appui 30. De manière générale, la platine d'absorbeur 20 peut être réalisée par exemple en métal. Elle est obtenue par exemple par découpage et mise en forme, par exemple par estampage, emboutissage, hydroformage... La platine des Figures 3 et 4 est par exemple réalisée de cette manière. En variante, la platine d'absorbeur 20 peut être réalisée en matière plastique. Elle est obtenue par exemple par moulage, en particulier moulage par compression ou moulage par injection. La platine des Figures 6 et 7 est par exemple réalisée de cette manière. En revenant aux Figures 1 et 2, chaque absorbeur de chocs 18 est moulé d'une seule pièce en matière plastique. La platine d'absorbeur 20 offrant une portion marginale 32 de contour extérieur ayant des dimensions transversales étendues permet de prévoir un absorbeur de chocs 18 possédant une section transversale supérieure à celle du longeron 8, adapté pour absorber une grande quantité d'énergie en cas de choc, tout en permettant d'obtenir une poutre de pare-chocs 4 de masse réduite et de coût de fabrication faible. L'absorbeur de chocs 18 peut être de structure alvéolaire. Il comprend des alvéoles 56 s'étendant suivant la direction longitudinale L. Un tel absorbeur est léger tout en absorbant efficacement l'énergie d'un choc. La traverse 16 peut comprendre une âme 58 métallique (en pointillés sur la Figure 1), notamment une âme profilée, s'étendant entre les absorbeurs de chocs 18. Avantageusement, les absorbeurs de chocs 18 sont alors surmoulés sur l'âme métallique. La traverse 16 peut alors comprendre un surmoulage 60 en matière plastique surmoulé sur l'âme 58 métallique le long de celle-ci. Le surmoulage 60 en matière plastique est avantageusement moulé d'un seul tenant avec les absorbeurs de chocs 18. L'âme 58 métallique peut présenter une section transversale en U, le surmoulage 60 comprenant des nervures internes s'étendant à l'intérieur de l'âme 58 métallique et/ou des nervures externes s'étendant à l'extérieur de l'âme 58 métallique. En variante, la traverse 16 comprend une âme en matière plastique s'étendant entre les absorbeurs de chocs 18 et moulée d'une seule pièce avec les absorbeurs de chocs 18, et des renforts métalliques rapportés sur l'âme en matière plastique. Dans une poutre de pare-chocs selon l'invention, les platines d'absorbeurs possèdent des portions d'appui contre les longerons de faible étendue transversale et des portions marginales de grande étendue transversale et fournissent un appui étendu pour des absorbeurs de chocs, notamment en matière plastique, de section transversale plus importante que celle des longerons, tout en assurant une concentration efficace des efforts sur les longerons, et une fixation stable des absorbeurs d'énergie, par fixation de la platine d'absorbeur sur une platine de longeron par l'intermédiaire des portions marginales de platines d'absorbeur. L'invention s'applique aux poutres de pare-chocs arrière ou avant, pour tout type de véhicule et en particulier pour des véhicules automobiles
Cette poutre de pare-chocs de véhicule comprend une traverse (16) et deux absorbeurs de chocs (18) disposés aux extrémités de la traverse et destinés à être fixés aux extrémités de longerons de la structure d'un véhicule. Selon un aspect de l'invention, la poutre de pare-chocs comprend, pour chaque absorbeur de chocs (18), une platine d'absorbeur (20) pour la fixation de l'absorbeur de chocs (18) sur la structure, la platine d'absorbeur (20) comprenant une portion d'appui (30) et une portion marginale (32), la portion d'appui (30) faisant saillie par rapport à la portion marginale (32) sur une face (28) de la platine d'absorbeur destinée à venir en appui sur la structure du véhicule.
1.- Poutre de pare-chocs de véhicule, comprenant une traverse (16) et deux absorbeurs de chocs (18) disposés aux extrémités de la traverse et destinés à être fixés aux extrémités de longerons de la structure d'un véhicule, caractérisée en ce que la poutre de pare-chocs comprend, pour chaque absorbeur de chocs (18), une platine d'absorbeur (20) pour la fixation de l'absorbeur de chocs (18) sur la structure, la platine d'absorbeur (20) présentant un bord périphérique (24) et comprenant une première face (26) tournée vers l'absorbeur de chocs (18) et une deuxième face (28) opposée à la première face (26) et destinée à être tournée vers la structure, la platine d'absorbeur (20) comprenant une portion d'appui (30) et une portion marginale (32), la portion d'appui (30) faisant saillie sur la deuxième face (28) par rapport à la portion marginale (32), la portion marginale (32) s'étendant de la portion d'appui (30) au bord périphérique (24). 2.- Poutre de pare-chocs selon la 1, dans laquelle la portion marginale (32) de chaque platine d'absorbeur (20) comprend au moins un orifice de fixation (34) pour la fixation de l'absorbeur de chocs (18) correspondant sur l'extrémité d'un longeron au traverse de la platine d'absorbeur (20). 3.- Poutre de pare-chocs selon la 1 ou 2, dans laquelle chaque absorbeur de chocs (18) est en appui sur la portion marginale (32) de la platine d'absorbeur (20) du côté de la première face (26). 4.- Poutre de pare-chocs selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un organe de fixation pour la fixation de chaque absorbeur de chocs (18) sur le longeron au travers de la portion marginale (32) de la platine d'absorbeur (20) correspondante. 5.- Poutre de pare-chocs selon la 4, dans laquelle chaque organe de fixation (40) est conçu pour s'opposer un écartement de la portion marginale (32) par rapport à la structure sans s'opposer à un rapprochement de la portion marginale (32) de la structure. 6.- Poutre de pare-chocs selon la 4 ou 5, dans laquelle chaque organe de fixation (40) comprend un tirant (42) et une bague (52), la bague (52) traversant la platine d'absorbeur (20) et le tirant (42) s'étendant à l'intérieur de la bague (52). 7.- Poutre de pare-chocs selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle chaque absorbeur est réalisé en matière plastique. 8.- Poutre de pare-chocs selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle chaque platine d'absorbeur (20) est réalisée en métal ou en matière plastique. 9.- Poutre de pare-chocs selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle chaque platine d'absorbeur (20) comprend des nervures (56) formées sur sa portion marginale (32) du côté de la deuxième face (28). 10.- Poutre de pare-chocs selon la 8, dans laquelle les nervures (56) s'étendent du bord périphérique vers la portion d'appui (30). 11.- Ensemble pare-chocs de véhicule, comprenant deux longerons (8) structuraux ayant chacun une extrémité (6), une platine de longeron (14) fixée à l'extrémité (6) de chaque longeron (8), et une poutre de pare-chocs (4) selon l'une quelconque des précédentes fixées sur les platines de longeron (14), chaque platine d'absorbeur (20) étant en appui sur une platine de longeron (14) correspondante par sa portion d'appui (30) et fixée sur la platine de longeron (14) par l'intermédiaire de sa portion marginale (32). 12.- Véhicule comprenant un ensemble pare-chocs selon la 11.
B
B60
B60R
B60R 19
B60R 19/18
FR2977397
A1
MODULE DE RANGEMENT ET D'ALIMENTATION DE CABLES
20,130,104
Domaine technique de l'invention La présente invention concerne un module adaptable et évolutif de rangement et d'alimentation des câbles de connexion, de transport d'énergie et de télécommunication de tous types et de tous formats quand des branchements sont nécessaires entre plusieurs appareils à usage domestique ou professionnels. - Etat de la technique antérieure. Les appareils câblés sont généralement équipés de câbles de longueurs et de formats différents souvent inesthétiques et d'un maniement peu pratique. Le regroupement de plusieurs appareils sur un même site occasionne une gêne d'usage d'entretien et d'esthétique par l'enchevêtrement et l'encombrement des câbles. Par ailleurs ces mêmes appareils peuvent nécessiter une connexion à une ou plusieurs prises. A ce jour, les industriels proposent: -soit des solutions de rangement de câbles pour répondre aux problèmes du nombre et/ou de la longueur des câbles. -soit des systèmes de multiprises pour alimenter plusieurs appareils sur une base unique. 3. Exposé de l'invention Le projet a pour vocation d'apporter une solution dont l'objectif est d'alimenter plusieurs appareils dont les prises sont regroupées dans un boitier commun. Le bolier permet d'accueillir des fils électriques ou des fils de connexion audio/vidéo/intemet ou autres. L' objectif est: - le rangement des câbles (pour des raisons esthétique, de sécurité et d'entretien) 30 - le regroupement des branchements électriques sur une seule base d'alimentation - la réduction de l'emprise au sol La solution apportée se compose des éléments suivants: - un socle commun aux boliers et à la colonne multiprise qui permet de limiter l'emprise au sol - une colonne d'alimentation multiprise - des boliers individuels de rangement pour les câbles Le dispositif proposé a pour particularité par rapport aux solutions existantes d'assurer la totalité des branchements sur un seul module composé d'enrouleurs individuels muni du cordon d'alimentation générale, d'un socle pour la base et d'un plateau supérieur équipé d'une poignée de manutention. Dans le projet proposé le module est composé d'enrouleurs logés dans des boîtiers individuels ou regroupés dans un coffret collectif. Il est équipé d'une colonne d'alimentation électrique faisant office de multiprise, d'un cordon d'alimentation générale, d'un socle pour la base et d'un plateau supérieur équipé d'une poignée mobile de manutention. Ce module évolue en fonction du nombre d'appareils et de connexions à mettre en oeuvre et à alimenter par des éléments additionnels. Il peut être équipé d'un interrupteur général, d'une sécurité parafoudre et d'une sécurité de dépassement de puissance. Il se compose, en effet, selon une première caractéristique de boîtiers assemblés de tailles variables destinés au logement d'un câble en rotation sur l'axe central, d'un enrouleur, reliant ainsi deux connexions entre elles ou les fils d'alimentation électrique des appareils supports de ces connexions. Ces boîtiers présentent des ouvertures pour l'entrée et la sortie de câble (connexion filaire entre un quelconque appareil, les boîtiers et la colonne multiprise) et permettent par ailleurs le réglage de la longueur optimale de ce dernier. La colonne d'alimentation électrique limite, quant à elle toutes les alimentations électriques des différents appareils à un seul cordon d'alimentation et fait donc office de multiprise. Le plateau supérieur solidarise l'ensemble de la structure et permet l'accueil d'une box internet par exemple. Par ailleurs, il est équipé d'une poignée mobile de manutention facilitant le déplacement de l'ensemble de la structure. Selon une deuxième caractéristique les enrouleurs est les alimentations électriques sont regroupés dans un coffret collectif. Le plateau inférieur fait office de socle. Sa surface représente la seule emprise au sol. Les fils ainsi tendus entre les appareils et le module peuvent être rallongés ou raccourcis si nécessaire, ne sont plus en contact avec le sol, ne s'entremêlent plus et sont protégés de la poussière dans les boîtiers. Par ailleurs l'invention constitue un élément de sécurité pour les enfants et les animaux (électrocution, grignotage des fils, risque de chute, étranglement...), permet une facilité d'entretien général et apporte une meilleure esthétique. 4. Présentation des figures Les dessins annexés illustrent l'invention à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 représente le module de rangement et d'alimentation complet proposé en 3 versions: - Figure la qui représente la version du module composé de boîtiers individuels fixés entre eux. - Figure lb qui représente la version du module composé de boitiers individuels fixés sur un support commun. - Figure 1c qui représente la version du module composé d'un coffret collectif de rangement des enrouleurs de câbles et des alimentations électriques ^ La figure 2a et la figure 2b représentent un boitier individuel fermé. - La figure 2c et la figure 2d représentent un boîtier individuel ouvert La figure 3 représente en coupe le dispositif d'enrouleur se trouvant à l'intérieur du boîtier de rangement de câble. - La figure 4 représente la face latérale de l'enrouleur - la figure 5 représente la colonne multiprise alimentant les bokiers de rangement de câble Exposé détaillé L'invention proposée peut se décliner de 3 façons différentes: - des bokiers individuels de rangement de câble fixés entre eux (fig.la) - des boîtiers individuels de rangement de câble fixés sur un support commun (fig.lb) - 1 coffret collectif contenant les enrouleurs de câble et les alimentations électriques (fig.1c) Les industriels pouvant choisir entre ces 3 versions en fonction des contraintes techniques, budgétaires et esthétiques. Les 3 versions proposées comprennent une colonne multiprise reliée au secteur par un câble muni d'une prise mâle avec terre, pourvue elle-même d'au moins une prise femelle avec terre (5) de fig.la, fig.ib et fig.lc destinée à recevoir la prise mâle de l'appareil et au moins un enrouleur (3) fig.ic ou (4) fig.2c et fig.2d logé dans un boîtier qui se caractérise selon les figures fig.2a, fig.2b, fig.2c et fig.2d (à l'exception de fig.lc dont les enrouleurs sont logés directement dans un coffret collectif) pourvu de sorties de câble reliant la prise mâle de l'appareil à la colonne multiprise (5) fig.lc et d'une entrée de câble provenant de l'appareil. Le dispositif fig.la comporte des boliers fig.la, fig.lb, fig.2c et fig.2d équipés d'un système d'assemblage sur deux faces permettant leur superposition, contenant chacun un enrouleur fig.3 et fig.4, maintenu à ses extrémités grâce à la fermeture du boîtier. Le dispositif représenté dans la fig.lb se compose de boliers individuels de rangement de câble, équipés d'un système de fixation sur une face permettant la fixation à un support commun (8) fig.lb. Le dispositif représenté fig.lc contient plusieurs enrouleurs individuels (3) logés dans un habillage commun. Le dispositif pour les versions représentées dans les figures fig.la et fig.lb est complété par un plateau supérieur. Il solidarise l'ensemble et est fixé à la colonne multiprise (5) fig.la et fig.lb et aux boîtiers de rangement de câble fig.la ou aux supports commun de fixation fig.lb. Il est muni d'une poignée mobile de manutention ainsi que d'un interrupteur d'alimentation générale. Le dispositif selon les 3 versions repose sur un socle, seule emprise au sol. Il supporte l'ensemble du module de rangement et d'alimention de câbles L'enrouleur fig.3 et fig.4 permet par l'entaille qui se trouve sur l'un de ses deux disques latéraux ainsi que sur son axe central de faire entrer un câble depuis la colonne multiprise (5) fig.la, fig.lb et fig.lc, de l'enrouler autour de l'axe central et de le sortir par l'un des orifices du bolier fig.la, fig.lb, fig.2c et fig.2d vers l'appareil. Il permet également de modifier la longueur de câble par l'action d'un dispositif de type clef ou manivelle dans l'axe central. Cette opération effectuée, l'enrouleur fig.3 et fig.4 dans la version représentée fig.la et fig.lb est posé dans l'intérieur du boer fig.la, fig.2b, fig.2c et fig.2d avant la fermeture du boîtier. Les boliers utilisés fig.la, fig.lb, fig.2c et fig.2d de petits ou grands formats, sont ensuite assemblés entre eux pour former le module de rangement fig.la ou fixés sur le support commun fig. ib Application industrielle Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à l'usage des appareils informatiques, audio, 30 vidéo, ménagers des particuliers et des professionnels. Sa fabrication peut être envisagée en matériaux naturels, minérales et/ou synthétiques 5 Légende des figures 1 Socle stabilisateur 2 boîtier de rangement de câble individuel 3 et 4 enrouleurs de câble 5 colonne centrale d'alimentation/ multiprise 6 poignée de manutention mobile 7 plateau supérieur 8 support commun de fixation 9 prise mâle 10 cordon d'alimentation générale 11 système de fixation 12 orifice de passage de câble 13 coquille séparable 14 axe central 15 entaille pour le passage du câble dans l'axe central 16 appareil électrique 17 cordon d'alimentation de l'appareil électrique 18 prise mâle du cordon d'alimentation de l'appareil électrique 19 interrupteur 20 clef d'enrouleur 21 disque de guide de câble 22 partie de l'axe central, support de l'enrouleur dans le boîtier 23 prise femelle avec terre 24 coffret collectif
L'alimentation électrique et les connexions entre plusieurs appareils sont généralement réalisées par des câbles de longueurs et de formats différents qui s'entremêlent de manière inesthétique, ce qui ne facilitent ni l'accès ni l'entretien des appareils concernés. Le dispositif selon l'invention a pour particularité de remédier à ces inconvénients. L'invention concerne un module dont la particularité est d'assurer le rangement et le branchement des câbles de connexion et d'alimentation électrique dans des boîtiers individuels ou collectifs de taille variable. Une colonne centrale d'alimentation électrique fait office de multiprise pour toutes les alimentations électriques des appareils Un plateau solidarise l'ensemble et permet le déplacement du module grâce à sa poignée de manutention. L'ensemble du module repose sur un socle ce qui limite à ce seul socle, l'encombrement au sol.
1. Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, 1. Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... évolutif en fonction des besoins (nombre d'enrouleurs et/ou de prises) , qui limite l'emprise au sol de la connexion d'au moins un appareil équipé de câbles à un seul socle. Ce module comporte: - un socle (1) fig.1 10 une colonne multiprise (5) fig.la et fig.1b reliée au secteur par un câble d'alimentation électrique destiné à l'alimentation des appareils. Cette colonne multiprise repose sur le socle - au moins un bolier de rangement des câbles (2) fig.la et fig.1b provenant des différents appareils posés sur le socle ou d'un coffret collectif de rangement d'enrouleurs et d'alimentations électriques fig.ic 15 un plateau supérieur qui solidarise au moins un des boîtiers de rangement et la colonne multiprise (7) fig.la et fig.lb 2. Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 'adaptable et évolutif selon la 1, caractérisé en ce que les dit au moins un boker individuel (2) fig.la, fig.1b, et fig.2a, fig.2b, fig.2c, fig.2d sont assemblés par 20 un système de type emboité, vissé, encastré ou aimanté sur le socle (1) fig.la, fig.1b et fig.lc, seul emprise au sol. - 3 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que les dit au moins un boîtier individuel (2) fig.la et fig.1b ou le 25 coffret collectif de rangement, disposent de plusieurs orifices (12) fig.1, fig.2b, fig.2c et fig.2d, pemnettant l'entrée et la sortie des câbles. ^ 4 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que les dit au moins un boîtier individuel (2) des versions représentées 30 fig.la et fig.1b renferment au moins un dispositif d'enrouleur de câble (4) fig.la et fig.ib centré et supporté (22) par les dit boîtiers - 5 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques 7 précédentes, caractérisé en ce que le coffret collectif de rangement (24) de la version représentée fig. ic renferme au moins un dispositif d'enrouleur de câble (3) fig.lc 6 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que les dit au moins un enrouleur (3) fig.lc, (4) fig.la et fig.1b sont constitués d'un axe central (14) fig.3 et fig.4 et de deux disques aux extrémités (21) fig.3 et fig.4, dont un disque présente une entaille de passage de câble (15) fig.3 et fig.4 7 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que la colonne centrale d'alimentation (5) fig.la, fig.ib et fig.5, faisant office de multiprise est alimentée par un cordon d'alimentation (10) fig.la, fig.1b, fig.lc et fig.5 avec prise mâle et terre (9), éventuellement rétractable 8 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que la colonne centrale d'alimentation (5) fig.la, fig.ib et fig.5, faisant office de multiprise dispose d'un interrupteur d'alimentation générale (19) fig.la, fig.lb, fig.ic et fig.5. - 9 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que le plateau supérieur (7) fig.la, fig.1b et fig.5 solidarisant l'ensemble du module et (7) fig.lc, est équipé d'une poignée de manutention ( 6) fig.la, fig.1b, fig.ic et fig.5, qui permet le déplacement de l'ensemble du module. - 10 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que le socle stabilisateur (1) fig.la, fig.1b, fig.lc et fig.5, supporte l'ensemble des boîtiers de rangement de câble (2), la colonne centrale (5) et le plateau supérieur (7) fig.la, fig.1b et fig.5 ou le coffret collectif de rangement de câble (24) fig.ic2. Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 'adaptable et évolutif selon la 1, caractérisé en ce que les dit au moins un boker individuel (2) fig.la, fig.1b, et fig.2a, fig.2b, fig.2c, fig.2d sont assemblés par 20 un système de type emboité, vissé, encastré ou aimanté sur le socle (1) fig.la, fig.1b et fig.lc, seul emprise au sol. - 3 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que les dit au moins un boîtier individuel (2) fig.la et fig.1b ou le 25 coffret collectif de rangement, disposent de plusieurs orifices (12) fig.1, fig.2b, fig.2c et fig.2d, pemnettant l'entrée et la sortie des câbles. ^ 4 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que les dit au moins un boîtier individuel (2) des versions représentées 30 fig.la et fig.1b renferment au moins un dispositif d'enrouleur de câble (4) fig.la et fig.ib centré et supporté (22) par les dit boîtiers - 5 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques 7 précédentes, caractérisé en ce que le coffret collectif de rangement (24) de la version représentée fig. ic renferme au moins un dispositif d'enrouleur de câble (3) fig.lc 6 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que les dit au moins un enrouleur (3) fig.lc, (4) fig.la et fig.1b sont constitués d'un axe central (14) fig.3 et fig.4 et de deux disques aux extrémités (21) fig.3 et fig.4, dont un disque présente une entaille de passage de câble (15) fig.3 et fig.4 7 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que la colonne centrale d'alimentation (5) fig.la, fig.ib et fig.5, faisant office de multiprise est alimentée par un cordon d'alimentation (10) fig.la, fig.1b, fig.lc et fig.5 avec prise mâle et terre (9), éventuellement rétractable 8 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que la colonne centrale d'alimentation (5) fig.la, fig.ib et fig.5, faisant office de multiprise dispose d'un interrupteur d'alimentation générale (19) fig.la, fig.lb, fig.ic et fig.5. - 9 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que le plateau supérieur (7) fig.la, fig.1b et fig.5 solidarisant l'ensemble du module et (7) fig.lc, est équipé d'une poignée de manutention ( 6) fig.la, fig.1b, fig.ic et fig.5, qui permet le déplacement de l'ensemble du module. - 10 Module de rangement et d'alimentation de câbles audio, vidéo, internet... d'au moins un appareil électrique (16) fig.5 adaptable et évolutif selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que le socle stabilisateur (1) fig.la, fig.1b, fig.lc et fig.5, supporte l'ensemble des boîtiers de rangement de câble (2), la colonne centrale (5) et le plateau supérieur (7) fig.la, fig.1b et fig.5 ou le coffret collectif de rangement de câble (24) fig.ic
H
H02
H02G
H02G 11
H02G 11/02
FR2978119
A1
NAVIRE EQUIPE D'UN SYSTEME DE STOCKAGE DE CARBURANT ET PROCEDE CORRESPONDANT
20,130,125
L'invention concerne un système de stockage de carburant pour un navire. En particulier, l'invention concerne un système de stockage de gaz cryogénique, comme par exemple le gaz naturel ou l'hydrogène pour un navire de commerce, tel qu'un navire marchand, un navire à passagers, un cargo ou encore un navire de service. L'hydrogène est un combustible d'avenir qui peut être utilisé soit dans un moteur à combustion, soit dans une pile à combustible. Quelques navires démonstrateurs utilisent déjà ce combustible associé à des piles à combustible et des systèmes de stockage sous pression (plusieurs centaines de bar). Le gaz naturel est un combustible fossile composé d'hydrocarbures (principalement du méthane). Il constitue une source d'énergie amenée à être de plus en plus utilisée dans l'industrie mondiale de l'énergie, étant donnée l'abondance des réserves mondiales. Il a pour avantage d'être de faible coût et de produire peu de gaz nocifs pour l'environnement par rapport au fuel lourd utilisé dans la plupart des navires de commerce. En particulier, la combustion du gaz naturel réduit la pollution en 20 dioxyde de carbone, en NOx (monoxyde et dioxyde d'azote, etc.) et ne produit pas d'oxyde de souffre ni de particules. L'utilisation de ce carburant est donc amenée à se développer, notamment dans le domaine des transports maritimes. Divers systèmes de stockage de gaz naturel ont déjà été proposés. 25 Par exemple, certains navires sont munis de réservoirs de gaz naturel en phase gazeuse comprimé à une pression de plusieurs centaines de bars. Le rapport entre la quantité de gaz et son volume est cependant important, et n'est pas adapté à des navires devant effectuer des longues distances. Pour pallier ce problème, l'utilisation de gaz naturel liquéfié (abrégé couramment en GNL) a donc été développée. En effet, une fois condensé à l'état liquide, le volume du gaz est réduit environ six cent fois par rapport à son volume d'origine. Par exemple, les cuves utilisées sur les méthaniers, qui sont les navires servant à transporter du GNL en grandes quantités, stockent le gaz à pression atmosphérique et à une température proche de sa température d'ébullition. Le GNL est alors en équilibre liquide-vapeur, et le gaz qui s'évapore (phénomène connu sous le nom de « boil off » en anglais) est traité afin de maintenir une faible pression au sein la cuve. Pour cela, les méthaniers mettent en oeuvre des compresseurs qui alimentent le système de production d'énergie du navire en gaz naturel en phase gazeuse. Enfin, on a proposé de mettre en oeuvre des réservoirs de GNL sous pression, généralement de l'ordre d'une dizaine de bars, afin de stocker le GNL sur des périodes relativement longues et d'éviter les problèmes liés à la gestion du boil off. Avantageusement, le gaz naturel liquéfié étant sous pression, il peut être directement utilisé par le système de production d'énergie du navire. Néanmoins, ce dernier système est plus volumineux et lourd que le système de stockage des méthaniers, dans la mesure où les formes et épaisseurs des réservoirs doivent être adaptées pour résister à une pression plus élevée. Le transport maritime mise néanmoins beaucoup sur l'utilisation du GNL comme carburant, étant donnés ses avantages notables. Toutefois, certaines contraintes subsistent quant à son utilisation. Des réservoirs de ce genre sont décrits dans les demandes de brevet WO 2007/147931 et WO 2008/000898. Un inconvénient des réservoirs connus est que leur remplissage est une opération délicate, étant donné leurs dimensions et qu'il s'agit d'un liquide cryogénique, dont la température, à pression atmosphérique, est de l'ordre de -163°C. Son transfert nécessite donc des mesures lourdes en matière de sécurité, notamment afin de limiter les risques de fuites. Ces questions de sécurité sont encore plus importantes lorsque le navire est dédié au transport de passagers. Les navires actuellement équipés de réservoirs GNL connus privilégient, par exemple, le remplissage des réservoirs de nuit, de manière à éviter au maximum la présence du public. Par ailleurs, peu de ports sont munis de moyens d'approvisionnement en GNL, et il n'est pas concevable aujourd'hui que les navires de commerce, autres que les méthaniers, fassent leur plein de carburant dans les terminaux méthaniers. Il est donc nécessaire de faire appel à des camions citernes ou à des barges adaptées au transport de GNL, ou encore d'adapter l'itinéraire du navire afin de garantir son ravitaillement dans des stations dédiées. L'invention vise donc à améliorer les systèmes connus, et a pour objectif de proposer pour un navire, un système de stockage de carburant, notamment de gaz naturel liquéfié ou d'hydrogène liquéfié, permettant lors de son remplissage, de diminuer voire supprimer les risques de fuites à bord du navire et de maintenir la sécurité à bord et à proximité du navire. Un autre objectif de l'invention est de proposer un système de stockage de carburant pouvant être adapté à tout type de navire, notamment aux navires de commerce. Enfin, un objectif de l'invention est de proposer un système de stockage de carburant permettant au navire d'avitailler en carburant en tous lieux, sans moyens logistiques portuaires de levage tels que des grues. Pour cela, l'invention propose un navire et un procédé tels que définis dans les revendications annexées. Ainsi, le dit navire qui comprend des moyens de production d'énergie connectés à un réseau d'alimentation en carburant, se caractérise essentiellement en ce que le carburant est stocké dans un système mobile qui peut être débarqué du navire pour son remplissage ou remplacement. Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de ce navire : - le système de stockage a la forme d'un container ou d'une remorque de camion ; - le carburant stocké dans le système est du gaz, tel que du gaz naturel ou de l'hydrogène, en phase liquide, et en ce que le système comporte une cuve cryogène adaptée pour maintenir le gaz liquéfié à une pression comprise entre environ 1 bar et environ 15 bars, de préférence environ 5 bars ; - le système de stockage comporte en outre des moyens permettant de le connecter aux systèmes suivants du navire : - système électrique, de manière à assurer une connexion électrique entre le système de stockage et un système de commande du navire ; - système de sécurité du navire et - système de production d'énergie du navire. - les moyens de connexion au système de production d'énergie 20 comprennent une tuyauterie cryogène ; - le système de stockage est entreposé dans une zone spécifique du navire qui est dédiée au transport de matières dangereuses ; - le réseau d'alimentation des moyens de production d'énergie en carburant comprend : 25 - un évaporateur adapté pour transformer le gaz liquéfié contenu dans le système de stockage en gaz en phase gazeuse ; - une pompe permettant d'alimenter l'évaporateur en gaz liquéfié à partir du système de stockage et - une tuyauterie adaptée pour transférer le gaz sous forme 30 gazeuse de l'évaporateur vers les moyens de production d'énergie ; - la pompe d'alimentation et éventuellement l'évaporateur sont mobiles avec le système de stockage ; - il comprend en outre des cuves fixes permettant d'accroître les capacités de stockage ; - les cuves mobiles alimentent en carburant ou le réseau d'alimentation des moyens de production d'énergie ou les cuves fixes aux fins de remplissage ; - il comprend en outre des moyens d'acheminement du système de stockage vers la zone spécifique ; - les moyens d'acheminement sont un chemin roulant, une rampe et/ou un ascenseur ; - il comprend en outre au moins une cuve de rétention recouverte d'une grille positionnée à distance du fond de la cuve de rétention, et en ce que le système de stockage est placé sur la grille. Le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes : - déconnecter le système de stockage de carburant du navire ; - débarquer le système de stockage du navire ; - remplacer le système de stockage débarqué par un système de stockage rempli de carburant, ou faire le remplissage en carburant du système de stockage débarqué ; - embarquer le système de stockage rempli de carburant ; et - connecter le système de stockage rempli de carburant au navire (20). Avantageusement, le carburant est liquéfié, et l'étape de remplissage du système de stockage mobile est effectuée dans un terminal méthanier, une usine de liquéfaction ou une station de remplissage dédiée. D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : La figure 1 représente un navire comprenant un système de stockage de carburant selon l'invention ; La figure 2 représente un navire comprenant une forme de réalisation d'un système de stockage de carburant selon l'invention ; La figure 3 une deuxième forme de réalisation d'un système de stockage selon l'invention ; La figure 4 représente un autre exemple de système mobile de stockage selon l'invention. Comme représenté sur les figures 1 et 2, un navire 20 conforme à l'invention comprend des moyens de production d'énergie 21 fournis en carburant par des moyens d'alimentation 22, eux-mêmes reliés à un ou plusieurs systèmes de stockage de carburant 10. Comme visible dans la suite de la description, les indices a ou b seront donnés à ce système, en fonction de sa forme. De préférence, le carburant est du gaz naturel liquéfié. Néanmoins, l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation, et les moyens de stockage peuvent également contenir par exemple de l'hydrogène sous forme liquide ou gazeuse, ou encore du gaz naturel en phase gazeuse. Le système de stockage de carburant 10 est mobile, c'est-à-dire qu'il n'est pas fixé solidairement au navire 20 et peut être déplacé, déconnecté et débarqué du navire 20 à chaque avitaillement. Selon une forme de réalisation, le système de stockage 10 se présente sous la forme d'une remorque de camion 10a (figures 2 et 4) ou d'un container 10b (figure 3). Avantageusement, le système de stockage 10 comprend une cuve cryogénique 11, adaptée pour stocker le gaz en phase liquide sous une pression comprise entre 1 et 15 bars, de préférence à environ 5 bars, ainsi que des moyens de connexion de la cuve 11 aux moyens d'alimentation 22 du navire 20. Par exemple, le système de stockage 10 comprend une tuyauterie cryogène 12 connectée à la cuve 11 par l'intermédiaire d'une connexion conçue pour permettre un transfert sécurisé du gaz en limitant les risques de pertes dudit gaz. Le système 10 comprend en outre des capteurs et des automates, notamment des appareils de mesure et de détection du niveau de liquide, de température, de pression, etc. ainsi que des soupapes (vannes de régulation, soupape de surpression, etc.). Une armature 13 assure de préférence la tenue mécanique et la manutention des différents éléments qui composent le système de stockage mobile. Par exemple, dans le cas où le système de stockage se présente sous la forme d'une remorque de camion 10a, l'armature 13 inclut notamment l'ensemble des systèmes nécessaires au roulage sur route. Par ailleurs, les moyens d'alimentation 22 comprennent au moins un évaporateur principal 221, alimenté par exemple par un réseau d'apport d'énergie thermique. Optionnellement et comme représenté à la figure 4, une vanne de régulation 228 placée en aval de l'évaporateur permet de réguler le débit de gaz envoyé aux moyens de production d'énergie. Cette vanne est asservie à la pression en entrée des moteurs. Optionnellement, un réservoir tampon 229 est placé entre l'évaporateur 221 et la vanne 228. Le gaz est ensuite transféré par une tuyauterie 226 aux moyens de production d'énergie 21. Selon une forme de réalisation préférée, une chaudière 23 est en outre connectée à la tuyauterie 226 en aval de l'évaporateur principal 221 de manière à recevoir également une partie du gaz transformé en phase gazeuse. En variante selon la figure 4, le système de stockage est composé de cuves mobiles 10a et de cuves fixes 14. Ces cuves fixes 14 permettent d'accroitre la capacité de stockage et de continuer à alimenter les moyens de production d'énergie 211 lorsque les cuves mobiles 10a sont déconnectées ou vides. Les cuves fixes 14 sont maintenues sous pression à l'aide d'un évaporateur spécifique 14a. Elles sont soit à une pression compatible pour la fourniture de gaz aux moyens de production 211 (environ 7 bars), soit à une pression inférieure. Dans ce dernier cas, au moins une pompe 12b permet d'augmenter la pression à la valeur adéquate. En fonctionnement nominal, le GNL alimentant les moyens de production d'énergie 211 provient des cuves mobiles 10a ou des cuves fixes 14 si les cuves mobiles 10a sont vides. Les cuves fixes 14 sont alors remplies par le GNL des cuves mobiles 10a à l'avitaillement suivant, si nécessaire. Afin qu'une unité de commande 30 du navire 20 puisse réguler le débit en carburant depuis l'ensemble des éléments du système de stockage 10 (et 14 selon la variante de l'installation), aux moyens de production d'énergie 21 en passant par la chaudière 23, chaque tuyauterie 226 et 227, est de préférence munie de commutateurs 31 (par exemple des vannes) actionnés par les moyens de commande 30. De la sorte, les moyens de commande 30 peuvent ouvrir ou fermer le passage du carburant dans chaque tuyauterie, que ce soit sous forme liquéfiée ou gazeuse, par actionnement de vannes au niveau du système de stockage 10 ou du navire 20. Nous allons à présent décrire plus précisément un navire 20 comprenant un système de stockage 10 conforme à l'invention, essentiellement en référence à la figure 1. Le navire 20 peut être de tout type, par exemple un navire de commerce, un navire marchand, un navire à passagers, un navire de services ou un cargo. Il comporte de préférence une ou plusieurs zones spécifiques 24 30 pour entreposer le système de stockage de carburant 10. Avantageusement, la zone spécifique 24 est suffisamment grande pour contenir au moins un système de stockage 10, de préférence plusieurs, de manière à permettre au navire 20 de disposer de suffisamment de carburant entre deux escales. La zone spécifique 24 peut être soit la zone réservée aux matières dangereuses, soit une zone aménagée spécialement au sein du navire 20 pour accueillir le (ou les) système(s) de stockage 10. Dans le cas où la zone spécifique 24 est la zone réservée au stockage des matières dangereuses, peu d'aménagements supplémentaires sont nécessaires, dans la mesure où l'ensemble du matériel de sécurité nécessaire est déjà présent (détecteurs, système incendie, etc.). De telles zones sont généralement localisées en extérieur du navire 20. En revanche, dans le cas d'une zone aménagée au sein du navire 20, notamment un navire à passagers, la zone spécifique 24 comprend de préférence des éléments de sécurité supplémentaires, telles que des moyens de ventilation adaptés, des détecteurs de gaz, de froid, de haute température, de flammes, de fumée, etc. Avantageusement, la zone spécifique 24 comprend une ou plusieurs cuves de rétention sur lesquelles sont entreposés les systèmes de stockage. La cuve de rétention a pour rôle de recueillir les écoulements de carburant, notamment dus aux fuites, de sorte que le carburant n'entre pas directement en contact avec le pont du navire. En effet, étant donnée la très basse température du carburant en sortie du système de stockage, la partie du navire en contact avec le carburant risquerait d'être affaiblie, voire de se casser. Avantageusement, la cuve de rétention est réalisée dans un matériau résistant à de telles températures, tel que l'inox et est dimensionnée pour 30 contenir le volume de carburant d'une cuve de stockage cryogénique Par ailleurs, afin d'améliorer l'écoulement du carburant, notamment dû aux fuites, la cuve de rétention comprend une grille, disposée à distance de son fond, jouant le rôle de structure support pour les systèmes de stockage. De la sorte, un espace entre le fond de la cuve de rétention et les systèmes de stockage 10 est laissé libre pour l'écoulement du carburant. Une telle structure support permet également de placer les systèmes 10 sur une structure plane, et non incurvée comme peut l'être le fond d'une cuve de rétention. Selon une forme de réalisation, la zone spécifique comprend au moins un système de connexion adapté pour connecter la tuyauterie cryogène 12 des systèmes de stockage au système d'alimentation 22 du navire 20. Avantageusement, la zone spécifique 24 comprend un système par 15 système de stockage 10 entreposé dans le navire 20. Ces systèmes sont par exemple des connecteurs rapides (ou « coupling » ou « nozzle » en anglais) permettant de transférer de manière sécurisée le carburant sous forme liquide d'un système de stockage 10 vers la pompe d'alimentation 223. 20 En variante (illustrée sur la figure 4 annexée), le navire 20 comprend une pompe d'alimentation 223 par système mobile, chaque pompe d'alimentation 223 étant contrôlée par l'unité de commande 30 et reliée à l'évaporateur principal 221. La zone spécifique 24 comporte également des moyens permettant 25 de connecter électriquement le système de stockage au navire. En particulier, la zone spécifique 24 comprend des moyens de connexion électrique 241 entre les systèmes de stockage et les moyens de commande du navire 30, de préférence conformes aux normes de sécurité en vigueur (telles que la directive ATEX). 30 Par exemple, les connexions électrique 241 relient l'ensemble des équipements de sécurité, de régulation et d'automatismes inclus dans le système de stockage mobile (appareils de mesure, de détection et de sécurité tels que les capteurs de niveau, de température, de pression, ou encore les vannes de sécurité, etc.) aux moyens de supervision et d'automatismes du navire 20. En variante de la forme de réalisation de la zone spécifique 24 et des systèmes de stockage 10 que nous venons de décrire, la pompe d'alimentation et éventuellement l'évaporateur peuvent être mobiles avec le système de stockage et donc ne pas faire partie du navire. En particulier, la zone spécifique 24 du navire ne comprend, dans cette variante de réalisation, que les tuyauteries nécessaires (et le cas échéant, les commutateurs) pour alimenter l'évaporateur 221 ou respectivement les systèmes de production d'énergie 21 et la chaudière 23. Cette forme a pour avantage de ne pas nécessiter une adaptation trop importante du navire 20, mais alourdit la structure globale du système de stockage 10 en augmentant le nombre d'éléments mobiles. Le gaz en phase liquide est alors vaporisé par l'évaporateur intégré au système de stockage mobile. Le gaz est alors transféré au navire 20 sous forme gazeuse. Ainsi, le gaz étant fourni au navire 20 par le système de stockage 10 sous forme gazeuse, les risques de fuite sous forme liquide sont réduits voire supprimés, les raccords cryogéniques étant supprimés. Par ailleurs, les tuyauteries utilisées sur le navire 20 n'ont plus besoin d'être cryogènes. La mise en oeuvre de systèmes de stockage mobiles 10 plus simples et moins lourds, conformément à la première variante décrite en relation avec les figures annexées, simplifie les opérations de chargement/déchargement et de remplissage du système, dans la mesure où il suffit de déconnecter les raccords (la pompe 223, les tuyauteries 226 et 227 et les autres éléments étant fixes sur le navire 20). En seconde variante de la forme de réalisation, en relation avec la figure 4, le système de stockage est composée de cuves mobiles 10 et de cuves fixes 14. Ces cuves fixes 14 permettent d'accroitre la capacité de stockage et de continuer à alimenter les moyens de production d'énergie 211 lorsque les cuves mobiles 10a sont déconnectées ou vides. Les cuves fixes 14 sont maintenues sous pression à l'aide d'un évaporateur spécifique. Elles sont soit à une pression compatible pour la fourniture de gaz au moyen de production 211 (environ 7 bars), soit à une pression inférieure. Dans ce dernier cas au moins une pompe 12b permet d'augmenter la pression à la valeur adéquate. En fonctionnement nominal, le GNL alimentant les moyens de production d'énergie 211 provient des cuves mobiles 10a ou des cuves fixes 14 si les cuves mobiles 10a sont vides. Les cuves fixes 14 sont alors remplies par le GNL des cuves mobiles 10a à l'avitaillement suivant, si nécessaire. Afin de faciliter la mise en place du système de stockage 10, le navire 20 comprend de préférence un système d'embarquement (et de débarquement) adapté, permettant d'acheminer de manière sûre et rapide le système de stockage 10 vers la zone spécifique 24, en tous lieux. Dans le cas où le système de stockage est un container 10b, le système d'embarquement comprend un système apte à récupérer le container 10b présenté au niveau d'une porte d'embarquement dédiée du navire 20, ainsi qu'un système de chemin roulant permettant de déplacer le container 10b à l'intérieur du navire jusqu'à la zone spécifique 24. Le container 10b peut alors être amené au navire 20 soit par voie terrestre, soit par voie maritime, sur le côté ou à l'arrière du navire 20. Dans le cas où le système de stockage est une remorque de camion 10a, le système d'embarquement comporte une rampe d'accès et éventuellement un ascenseur, afin de permettre à un camion d'amener la remorque 10a jusqu'à la zone spécifique 24 du navire 20. Nous allons maintenant décrire la mise en ceuvre d'un système de stockage mobile 10 conforme à l'invention. Pour cela et plus particulièrement en référence à la figure 2, nous nous placerons dans le cas d'un navire de commerce 20, comportant cinq systèmes de stockage de gaz naturel liquéfié sous forme de remorques de camion 10a, disposés en extérieur dans la zone 24 du navire dédiée au transport de matières dangereuses. Dans un premier temps, le navire 20 embarque les camions- remorques par une rampe d'accès. Les camions déposent les remorques 10a sur le pont, de préférence sur la grille de la cuve de rétention, de manière adjacente aux raccords. On connecte alors les remorques 10a au navire 20, en reliant la tuyauterie cryogène 12 de chaque remorque 10a à un des raccords, ainsi 10 que l'ensemble des connexions électriques 241. Les remorques 10a sont alors prêtes pour servir de réservoir de carburant au navire 20, alternativement ou simultanément. En fonctionnement, la pompe d'alimentation 223 pompe du GNL d'une des remorques 10a, le transfère à l'évaporateur 221, qui transforme le 15 GNL en phase vapeur avant de l'envoyer aux moyens de production d'énergie 21, et éventuellement à la chaudière 23. L'ensemble de ces étapes est contrôlé par le système de supervision et d'automatismes des moyens de commande 30. En parallèle, dans le cas où le navire 20 comporte une ou plusieurs 20 cuves fixes 14, le GNL des cuves mobiles peut y être transféré aux fins de remplissage. Lorsque la première remorque 10a est vide, les moyens de commande changent de source de carburant (par exemple par l'intermédiaire des moyens de commutation 31). La pompe 223 alimente 25 alors l'évaporateur principal 221 en GNL à partir d'une deuxième remorque 10a. En variante, la pompe 223 alimente l'évaporateur principal 221 en puisant le GNL à partir de deux remorques 10a ou plus simultanément. En variante, la pompe 12b alimente l'évaporateur principal 221 en 30 puisant le GNL à partir d'une cuve fixe 14 ou plus simultanément. En variante, les pompes 223 et 12b alimentent simultanément l'évaporateur principal 221 en puisant le GNL respectivement à partir d'une ou plusieurs remorques 10a et d'une ou plusieurs cuves fixes 14. Lorsque tout ou partie des réserves de GNL ont été épuisées sur le navire 20, on procède au ravitaillement comme suit. Dans un premier temps, on débarque les remorques de GNL vides (ou partiellement vides). Pour cela, on déconnecte les tuyauteries cryogènes 12 des raccords ainsi que les connexions électriques 241, et des camions débarquent les 10 remorques 10a par la rampe d'accès. Les remorques 10a sont alors rechargées en GNL, soit sur place (dans le cas où le lieu d'amarrage est équipé d'une station de remplissage dédiée), soit dans une usine de liquéfaction ou dans un terminal méthanier, où elle est transportée par camion, train ou navire (selon la distance à 15 parcourir entre le lieu d'amarrage et le point de rechargement en GNL). Avantageusement, la mobilité du système de stockage 10 (ici, la remorque 10a) permet de garantir des conditions de sécurités optimales lors de leur remplissage en GNL, dans la mesure où le personnel et le lieu de remplissage sont qualifiés spécifiquement pour cette tâche. On limite 20 également la présence du public, et donc les risques d'accidents. Dans un deuxième temps, les remorques 10a une fois remplies sont réembarquées à bord du navire 20 par les camions, puis reconnectées comme précédemment décrit au navire 20. En variante, le navire dispose, à ses ports d'escales, de remorques 25 10a de rechange ayant été remplies en prévision de l'arrivée du navire 20. De la sorte, lorsque les remorques du navire 20 sont vides, elles sont débarquées du navire 20 et remplacées par des remorques pleines de GNL. Le ravitaillement en carburant du navire 20 est donc nettement accéléré et peut être fait dans n'importe quel lieu, puisque le remplissage 30 des remorques 10a (qui peut être long étant donné le peu de stations de remplissage dédiées) est effectué alors que le navire 20 est en mer
L'invention concerne notamment un Navire (20) comprenant des moyens de production d'énergie (21) connectés à un réseau d'alimentation (22) en carburant, caractérisé en ce que le carburant est stocké dans un système (10) mobile qui peut être débarqué du navire (20) pour son remplissage ou remplacement.
1. Navire (20) comprenant des moyens de production d'énergie (21) connectés à un réseau d'alimentation (22) en carburant, caractérisé en ce que le carburant est stocké dans un système (10) mobile qui peut être débarqué du navire (20) pour son remplissage ou remplacement. 2. Navire (20) selon la précédente, caractérisé en ce que le système de stockage (10) a la forme d'un container (10b) ou d'une remorque de camion (10a). 10 3. Navire (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le carburant stocké dans le système (10) est du gaz, tel que du gaz naturel ou de l'hydrogène, en phase liquide, et en ce que le système (10) comporte une cuve cryogène (11) adaptée pour maintenir le gaz liquéfié à une pression comprise entre environ 1 bar et environ 15 bars, 15 de préférence environ 5 bars. 4. Navire (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le système de stockage (10) comporte en outre des moyens permettant de le connecter aux systèmes suivants du navire : 20 - système électrique, de manière à assurer une connexion électrique entre le système de stockage (10) et un système de commande (30) du navire ; système de sécurité du navire (20); et système de production d'énergie (21) du navire. 5. Navire (20) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens de connexion au système de production d'énergie (21) comprennent une tuyauterie cryogène (12). 25 6. Navire (20) selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le système de stockage (10) est entreposé dans une zone spécifique (24) du navire (20) qui est dédiée au transport de matières dangereuses. 7. Navire (20) selon la précédente, caractérisé en ce que le réseau d'alimentation (22) des moyens de production d'énergie (21) 10 en carburant comprend : - un évaporateur (221) adapté pour transformer le gaz liquéfié contenu dans le système de stockage (10) en gaz en phase gazeuse; - une pompe (223) permettant d'alimenter l'évaporateur (221) 15 en gaz liquéfié à partir du système de stockage (10) ; et - une tuyauterie (226) adaptée pour transférer le gaz sous forme gazeuse de l'évaporateur vers les moyens de production d'énergie (21). 20 8. Navire (20) selon la précédente caractérisé en ce que la pompe d'alimentation (223) et éventuellement l'évaporateur (221) peuvent être mobiles avec le système de stockage (10). 9. Navire (20) selon la précédente, caractérisé en ce 25 qu'il comprend en outre des cuves fixes (14) permettant d'accroître les capacités de stockage. 10. Navire (20) selon la 9, caractérisé en ce que les cuves mobiles (10) alimentent en carburant le réseau d'alimentation (22) 30 des moyens de production d'énergie (21) ou les cuves fixes (14) aux fins de remplissage. 11. Navire (20) selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens d'acheminement du système de stockage (10) vers la zone spécifique (24). 12. Navire (20) selon la précédente, caractérisé en ce que les moyens d'acheminement sont un chemin roulant, une rampe et/ou un ascenseur. 10 13. Navire (20) selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une cuve de rétention recouverte d'une grille positionnée à distance du fond de la cuve de rétention, et en ce que le système de stockage (10) est placé sur la grille. 15 14. Procédé d'alimentation en carburant d'un navire (20) selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - déconnecter le système de stockage de carburant(10) du navire (20) ; 20 - débarquer le système de stockage (10) du navire (20) ; - remplacer le système de stockage (10) débarqué par un système de stockage (10) rempli de carburant, ou faire le remplissage en carburant du système de stockage débarqué (10) ; - embarquer le système de stockage (10) rempli de carburant ; et 25 - connecter le système de stockage (10) rempli de carburant au navire (20). 15. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le carburant est liquéfié, et en ce que l'étape de remplissage du système de 30 stockage mobile (10) est effectuée dans un terminal méthanier, une usine de liquéfaction ou une station de remplissage dédiée.5
B
B63
B63H
B63H 21
B63H 21/38
FR2985624
A1
PROCEDE DE CHIFFREMENT PROTEGE CONTRE DES ATTAQUES PAR CANAUX AUXILIAIRES
20,130,712
La présente invention concerne un procédé de chiffrement par bloc exécuté par un 5 microcircuit et protégé contre des attaques par canaux auxiliaires, pour la transformation d'un message en un message chiffré, à partir d'une clé secrète. La présente invention concerne notamment les circuits intégrés de carte à puce ou les composants cryptographiques matériels intégrés sur les cartes mères des ordinateurs io et autres équipements électroniques et informatiques grand public nécessitant des moyens de sécurité (clés USB, décodeurs de chaînes télévisées, consoles de jeu, etc.), dits "TPM" (Trusted Platform Module). De tels microcircuits sont équipés d'un CPU (unité centrale de traitement) qui 15 comprend généralement un coeur CISC 8 bits ou un coeur RISC 8, 16 ou 32 bits. Certains sont équipés d'un coprocesseur dédié au calcul cryptographique, par exemple un coprocesseur DES (Data Encryption Standard) ou AES (Advanced Encryption Standard). Ils comportent des milliers de portes logiques qui commutent différemment en fonction des opérations exécutées. Ces commutations créent des variations de 20 consommation de courant de courte durée, par exemple de quelques nanosecondes, qui sont mesurables. Notamment, les circuits intégrés de technologie CMOS comprennent des portes logiques qui ne consomment du courant que lors de leur commutation, correspondant au passage à 1 ou à 0 d'un noeud logique. Ainsi, la consommation de courant dépend des données manipulées par le CPU et de ses 25 différents périphériques : mémoire, données circulant sur le bus de données ou d'adresse, coprocesseur cryptographique, etc. De tels microcircuits sont soumis à des attaques dites par canaux auxiliaires, basées sur l'observation de leur consommation de courant, leur rayonnement magnétique ou électromagnétique. De telles attaques visent à découvrir les données secrètes qu'ils utilisent, notamment leurs clés de cryptographie. Les attaques par canaux auxiliaires les plus répandues mettent en oeuvre des méthodes d'analyse statistique telle que l'analyse DPA ("Differential Power Analysis") ou CPA ("Correlation Power Analysis"). L'analyse DPA permet de retrouver la clé d'un algorithme de cryptographie grâce à l'acquisition de nombreuses courbes de consommation du circuit. L'analyse CPA se base sur un modèle linéaire de consommation de courant et consiste à calculer un coefficient de corrélation entre, d'une part, les points de consommation mesurée qui forment les courbes de consommation capturées et, d'autre part, une valeur estimée io de consommation, calculée à partir du modèle de consommation linéaire et d'une hypothèse sur l'opération qu'exécute le microcircuit et sur la valeur de la clé de cryptographie. Afin de protéger de tels microcircuits et les procédés de chiffrement qu'ils exécutent 15 contre de telles attaques par canaux auxiliaires, des contre-mesures sont généralement prévues. Les contre-mesures les plus généralement mises en oeuvre sont le masquage ou l'exécution multiple. Une contre-mesure par masquage utilise un masque aléatoire (nombre binaire) qui est combiné à la clé et/ou au message pendant l'exécution du procédé de chiffrement. Ce type de contre-mesure est efficace mais 20 nécessite un coprocesseur spécialement prévu pour sa mise en oeuvre, dans le cas d'une exécution par un coprocesseur, ou un programme d'une plus grande complexité, dans le cas d'une exécution par le CPU du microcircuit. Une contre-mesure par exécution multiple peut au contraire être mise en oeuvre avec 25 un coprocesseur conventionnel ne comportant pas de moyens de contre-mesure. Elle consiste simplement à exécuter le procédé de chiffrement plusieurs fois au moyen de fausses clés. A cet effet, on prévoit par exemple un programme de contre-mesure qui contrôle le programme de chiffrement ou le coprocesseur, et lui fait exécuter le procédé de chiffrement plusieurs fois avec les fausses clés, de sorte que l'exécution du procédé de chiffrement avec la bonne clé (i.e. la clé authentique) est "noyée" dans un ensemble d'exécutions factices. La présente invention concerne plus particulièrement les contre-mesures par exécution multiple appliquées aux procédés de chiffrement par bloc de type symétrique comme les procédés DES, TDES et AES. Ces contre-mesures classiques seront mieux comprises après avoir rappelé la structure de ces procédés de chiffrement. Io La figure 1A montre schématiquement l'architecture d'un procédé de chiffrement par bloc CP1. Le procédé est symétrique, ce qui signifie qu'il utilise la même clé secrète pour le chiffrement ou le déchiffrement. Le procédé reçoit en entrée un message M et une clé secrète K, et fournit un message chiffré C. Il comporte Nr rondes RD,, RD2,...RD'... RDN,i, RDNr exécutées successivement. Entre la première ronde RD, et la 15 dernière ronde RDNr, le procédé comprend des rondes intermédiaires RD2,... RD'... RDNr_i. Le procédé peut aussi comprendre une opération initiale 10 visant à préparer le message avant l'exécution des rondes, au moyen d'une première fonction de transformation, et une opération finale FO visant à transformer le résultat de la dernière ronde au moyen d'une seconde fonction de transformation, pour obtenir le 20 message chiffré C. Chaque ronde RD, (i étant considéré ici comme un indice allant de 1 à Nr) utilise généralement une sous-clé SK, dérivée de la clé K ou dérivée de la sous-clé utilisée par la ronde précédente. Chaque ronde fournit à la ronde suivante un résultat 25 intermédiaire secret qui n'est pas accessible à un attaquant, ce résultat étant par exemple stocké temporairement dans une mémoire protégée. Ainsi, la première ronde RD, reçoit comme donnée d'entrée le message M ou une donnée issue de la transformation message par l'opération initiale 10, et fournit un premier résultat intermédiaire secret à la ronde suivante RD2. Chaque ronde intermédiaire RD, reçoit comme donnée d'entrée le résultat intermédiaire secret fournit par la ronde précédente, et fournit un résultat intermédiaire secret à la ronde suivante. La dernière ronde reçoit comme donnée d'entrée le résultat intermédiaire secret fournit par l'avant-dernière ronde RDNr_i et fournit un résultat final formant le message chiffré C ou formant le message chiffré après transformation par l'opération finale FO. Le nombre de rondes est prédéterminé par des normes, et est par exemple égal à 16 dans le cas du procédé DES, 48 dans le cas du procédé TDES, 10 dans le cas du procédé AES 128, 12 dans le cas du procédé AES 192 et 14 dans le cas du procédé AES 256. De même, les normes définissent la structure des rondes, c'est-à-dire les opérations de chiffrement qu'elles comportent. Comme illustré schématiquement sur la figure 1B, chaque ronde RD, comporte généralement des sous-rondes SRD1, SRD2,.... SRDn. Par exemple, chaque ronde RD, du procédé DES comprend quatre sous-rondes PermutationExpansive, OU Exclusif, Substitution, et PermutationSimple. Comme autre exemple, la figure 2 représente sous la forme d'un organigramme "AES1" la structure classique d'un procédé de chiffrement AES. Le procédé comprend une opération initiale 10 comprenant l'opération "AddRoundKey" (addition de clé) utilisant une première sous-clé SK0, neuf rondes RD, (RD1 à RD9) utilisant neuf autres sous-clés SK, et comprenant chacune quatre sous-rondes "SubBytes", "ShiftRows", "MixColumns" et "AddRoundKey", et une dernière ronde RD10 comprenant trois sous-rondes "SubBytes", "ShiftRow" et "AddRoundKey" utilisant une dixième sous-clé SK10. La figure 3 représente schématiquement un exemple de procédé CP2 protégé contre les attaques par canaux auxiliaires par la technique d'exécution multiple. Le procédé comporte une étape initiale de génération de N1-1 fausses clés K1, K2, ..., KNi_i, la bonne clé K étant par exemple la clé Ko. Le procédé CP2 comprend N1 exécutions du procédé CP1 de la figure 1. Le procédé CP1 est exécuté une première fois avec la clé Ko, puis avec la première fausse clé K1, puis la seconde fausse clé K2, etc. jusqu'à la N1ème exécution avec la fausse clé Chaque exécution fournit un résultat Co, C,,...CN,_, à partir de la clé correspondante et du message M. Un seul de ces résultats est valable et les autres sont factices. L'ordre dans lequel les clés sont utilisées est aléatoire (l'ordre régulier montré sur la Fig. 3 n'étant qu'un exemple) de sorte qu'un s attaquant ne sait pas quelle est l'exécution qui utilise la bonne clé. Cette solution présente toutefois l'inconvénient d'être pénalisante en termes de temps d'exécution du procédé de chiffrement. Les multiples exécutions du procédé de chiffrement CP1 ralentissent fortement le temps de fourniture du résultat même lorsque io l'on dispose d'un processeur ou un coprocesseur rapide. Ainsi, par exemple, lorsque N1=8, la contre-mesure nécessite l'exécution de 128 rondes pour un procédé DES et de 384 rondes pour un procédé TDES. Si N1=32, la contre-mesure nécessite l'exécution de 512 rondes pour un procédé DES et de 1536 rondes pour un procédé TDES. 15 Il pourrait donc être souhaité de prévoir un procédé de chiffrement incluant une contre-mesure par exécution multiple qui nécessite un moindre temps de calcul tout en offrant une bonne protection contre des attaques par canaux auxiliaires. 20 Des modes de réalisation de l'invention concernent un procédé de chiffrement symétrique exécuté par un microcircuit, pour la transformation d'un message en un message chiffré, à partir d'une clé secrète, comprenant une première ronde, des rondes intermédiaires et une dernière ronde, comprenant plusieurs exécutions de la première et de la dernière ronde, respectivement à partir de la clé secrète et d'un 25 premier ensemble de fausses clés, et un nombre d'exécutions d'au moins une ronde intermédiaire inférieur au nombre d'exécutions de la première et dernière rondes, respectivement à partir de la clé secrète et d'un ensemble de fausses clés inclus dans le premier ensemble de fausses clés. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une deuxième ronde, une avant-dernière ronde et plusieurs rondes intermédiaires, les deux première rondes sont exécutées un plus grand nombre de fois que les rondes intermédiaires, et les deux dernières rondes sont exécutées un plus grand nombre de fois que les rondes intermédiaires. Selon un mode de réalisation, le procédé ne comprend qu'une seule exécution d'au moins une ronde intermédiaire. io Selon un mode de réalisation, le procédé comprend, pour un nombre déterminé de rondes successives à partir de la première, un nombre d'exécutions des rondes décroissant selon une règle de décroissance qui est fonction du rang des rondes considérées relativement à la première ronde, puis, pour un nombre déterminé de rondes successives jusqu'à la dernière, un nombre d'exécutions des rondes croissant 15 selon une règle de croissance qui est fonction du rang des rondes considérées relativement à la dernière ronde. Selon un mode de réalisation, la règle de décroissance est une règle en 1/(2n), n étant un paramètre fonction du rang des rondes considérées relativement à la première ou à 20 la dernière ronde. Selon un mode de réalisation, chaque ronde comprend des sous-rondes, et l'exécution multiple de chaque ronde comprend l'exécution multiple de chaque sous-ronde de la ronde. 25 Selon un mode de réalisation, chaque ronde comprend des sous-rondes, et l'exécution multiple d'une ronde comprend l'exécution multiple d'au moins une sous-ronde, et une seule exécution d'au moins une autre sous-ronde. Selon un mode de réalisation, l'exécution unique de la sous-ronde est une exécution masquée en ordre simple ou multiple. Selon un mode de réalisation, l'exécution multiple de la sous-ronde est une exécution masquée en ordre simple. Selon un mode de réalisation, le procédé est conforme aux spécifications DES, triple DES, ou AES. Io Des modes de réalisation de l'invention concernent également un microcircuit configuré pour exécuter un procédé de chiffrement symétrique, permettant de transformer un message en un message chiffré, à partir d'une clé secrète, le procédé comprenant une première ronde, des rondes intermédiaires, et une dernière ronde, le microcircuit étant configuré pour exécuter plusieurs fois la première et la dernière 15 ronde, respectivement à partir de la clé secrète et d'un premier ensemble de fausses clés, et pour exécuter au moins une ronde intermédiaire un nombre de fois inférieur au nombre d'exécutions de la première et dernière rondes, respectivement à partir de la clé secrète et d'un ensemble de fausses clés inclus dans le premier ensemble de fausses clés. 20 Selon un mode de réalisation, le microcircuit est configuré pour n'exécuter qu'une fois au moins une ronde intermédiaire. Selon un mode de réalisation, le microcircuit est configuré pour exécuter des rondes 25 comprenant des sous-rondes, et pour exécuter le même nombre de fois toutes les sous-rondes d'une ronde, lors d'une exécution multiple d'une ronde. Selon un mode de réalisation, le microcircuit est configuré pour exécuter des rondes comprenant des sous-rondes, et pour n'exécuter qu'une fois au moins une sous-ronde et exécuter plusieurs fois une autre sous-ronde, lors d'une exécution multiple d'une ronde. Selon un mode de réalisation, le microcircuit comprend un coprocesseur modulaire configuré pour exécuter individuellement des opérations de chiffrement comprises dans des sous-rondes. Des modes de réalisation de procédés de chiffrement et d'un microcircuit selon l'invention seront décrits dans ce qui suit en se référant à titre non limitatif aux figures jointes, parmi lesquelles : - la figure 1A précédemment décrite représente la structure d'un procédé de chiffrement par rondes classiques, - la figure 1B précédemment décrite représente la structure d'une ronde du procédé de la figure 1, - la figure 2 précédemment décrite représente la structure d'un procédé de chiffrement AES classique, - la figure 3 précédemment décrite représente la structure d'un procédé de chiffrement classique protégé contre des attaques par canaux auxiliaires, - la figure 4 représente la structure d'un mode de réalisation d'un procédé de chiffrement selon l'invention, - la figure 5 illustre un avantage du procédé de la figure 4, - la figure 6 représente la structure d'un procédé de chiffrement AES selon l'invention, - la figure 7 représente la structure d'un autre mode de réalisation d'un procédé de chiffrement selon l'invention, et - la figure 8 représente un mode de réalisation d'un microcircuit sécurisé selon l'invention. Des modes de réalisation de l'invention incluent la constatation que toutes les rondes d'un procédé de chiffrement symétrique ne nécessitent pas le même niveau de protection contre des attaques par canaux auxiliaires. Les rondes plus exposées à ce type d'attaque et notamment à une attaque par analyse DPA ou CPA sont tout d'abord la première ronde et la dernière ronde. En effet, une analyse DPA ou CPA ne peut être conduite contre une ronde que si une donnée d'entrée ou de sortie de la ronde est connue de l'attaquant, la clé étant l'objet de l'attaque. Or, en référence à la figure 1A précédemment décrite, la première ronde RD, reçoit une donnée d'entrée qui est connue d'un attaquant. Il s'agit du message M ou une donnée issue de la transformation du message par l'opération initiale 10. L'opération io initiale étant également connue de l'attaquant car décrite par des normes applicables, la donnée d'entrée peut être calculée à partir du message si elle n'est pas le message lui-même. De même, la dernière ronde RDNr fournit un résultat connu de l'attaquant. Il s'agit du message chiffré C ou d'une donnée dont le message chiffré C est issu, après transformation de la donnée par l'opération finale FO. Comme l'opération finale est 15 également connue de l'attaquant, cette donnée peut être retrouvée à partir du message chiffré C, au moyen de la fonction inverse de la fonction utilisée par l'opération finale FO. Ainsi, une attaque sur les rondes intermédiaires, en particulier à partir de la troisième ronde ou l'avant-avant-dernière ronde, est d'une trop grande complexité pour être envisageable aujourd'hui sans une attaque préalable sur les deux 20 premières ou deux dernières rondes. Des modes de réalisation de l'invention se rapportent ainsi à un procédé de chiffrement dans lequel le nombre d'exécutions des rondes intermédiaires RD, (RD2, RD3, RD' RDNr_i) est inférieur au nombre d'exécutions de la première et la dernière 25 ronde, afin de réduire le nombre total d'exécutions de rondes et réduire le temps total d'exécution du procédé de chiffrement. Dans des modes de réalisation, la seconde et l'avant-dernière rondes RD2, RDNr_i sont considérées comme plus exposées à des d'attaques que d'autres rondes intermédiaires, et sont exécutées un plus grand nombre de fois que les autres rondes intermédiaires. Dans encore d'autres modes de réalisation, des rondes intermédiaires "centrales" (i.e. les plus éloignées de la première et la dernière ronde) ne sont exécutées qu'une fois. A titre d'exemple, la figure 4 montre schématiquement la structure d'un procédé de chiffrement par bloc CP3 selon l'invention, de type symétrique, protégé contre des attaques par canaux auxiliaires. De façon en soi classique, le procédé fournit un message chiffré C, à partir d'un message M et d'une clé secrète K, et comporte Nr rondes RD1, RD2,... RD,... RDNo, RDNr. Le procédé peut comprendre une opération initiale 10 visant à préparer le message M avant l'exécution des rondes, et une lo opération finale FO visant à transformer le résultat de la dernière ronde au moyen d'une fonction de transformation connue, pour obtenir le message chiffré C. Il comprend également une étape initiale de génération de N1-1 fausses clés K1, K2,..., KNi_i en sus de la clé secrète K. La clé K est par exemple considérée comme la clé de rang 0 (Ko=K). Le procédé utilise ainsi un ensemble initial de N1 clés Kj (Ko, K1, K2,..., 15 KNi_i) dans lequel seule la clé Ko est authentique. Selon l'invention, le procédé CP3 comprend les étapes suivantes : - la ronde RD1 est exécutée N1 fois au moyen de N1 sous-clés SKi,, (SKto, SK1,1, SKi,Ni_i) générées à partir de l'ensemble initial de N1 clés Kj (Ko, K1, K2,..., 20 KNi-i), - la ronde RD2 est exécutée N2 fois, avec N2 N1, au moyen de N2 sous-clés SK2,, (SK2,0, SK2,1, SK2,N2-1) générées à partir d'un sous-ensemble de N2 clés K, (Ko, K1, K2,..., KN2_1) qui est inclus dans l'ensemble initial de N1 clés, - etc., 25 - la ronde RD, est exécutée N, fois, avec N, No, No étant le nombre d'exécutions de la ronde précédente, au moyen de N, sous-clés SK,,, (SK,,o, SK,No) générées à partir d'un ensemble de Ni clés K., (Ko, K1, K2,..., KNo) qui est inclus dans l'ensemble initial de N1 clés, - etc., - la ronde RDN,-_i est exécutée NNr_i fois, avec NNr-1 NNr-2, NNr-2 étant le nombre d'exécutions de la ronde précédente, au moyen de NNr_i sous-clés SKN,-_1,, SKN, 1,1, SKNr-1,2,- - - , SK(Nr-1,NN'1-1) générées à partir d'un ensemble de NNr_i clés Kj (Ko, K1, K2,..., K(NN,-_1-1)) qui est inclus dans l'ensemble initial de N1 clés, et - la dernière ronde RDNr est exécutée NNr fois, avec NNr NNr_i, au moyen de NNr sous- clés SKN,-,, (SKNr,o, SKNo, SK(Nr,NN,--1)) générées à partir d'un ensemble de NNr clés K, (Ko, K1, K2,..., K(NN,i)) qui est inclus dans l'ensemble initial de N1 clés. La relation entre le nombre d'exécutions de chaque ronde RD, est régie par une Io première règle de contre-mesure, qui peut être formalisée de la manière indiquée ci- après, référence étant faite à des rondes RD1, RD2, RD3, RD'... RDN,3, RDNr-2, RDNr dont certaines ne sont pas représentées sur la figure 4 : Règle 1 : 15 - N1 N2 N3 N4... Ni avec au moins N1 > N2 ou N2 > N3, - NNr > NNr-1 > NNr-2- > NNr-3 Ni avec au moins NNr > NNr-1 ou NNr-1 > NNr-2- Exemples : 20 -N1 > N2 N3 N4 ... Ni et NNr > NNr-1 NNr-2 NNr-3 --- Ni -N1 = N2 > N3 N4 ... Ni et NNr = NNr-1 > NNr-2. NNr-3 --- Ni -N1 > N2 = N3 N4 ... Ni et NNr > NNr-1 = NNr-2. NNr-3 --- Ni - N1 > N2 > N3 = N4 = Ni et NNr NNr-1 NNr-2.= NNr-3 --- = Ni 25 Dans certains modes de réalisation, la répartition du nombre d'exécutions pourrait être différente sur les premières et dernières rondes, par exemple : -N1 > N2 N3 N4 ... N, et NNr = NNr-1 NNr-2 NNr-3 --- Selon une seconde règle de contre-mesure, optionnelle, définissant une sorte de "symétrie" du procédé relativement à des rondes centrales, le nombre d'exécutions de la dernière ronde est égal au nombre d'exécutions de la première ronde, le nombre d'exécutions de la deuxième ronde est égal au nombre d'exécutions de l'avant-dernière ronde, et ainsi de suite jusqu'à une certaine "distance" des première et dernière rondes. Cette règle peut être formalisée de la manière indiquée ci-après. Règle 2 : Si i < Is, alors Ni = NNr-i+1, Is étant un seuil définissant la "distance" d'une ronde relativement aux première et dernière rondes. Exemple : -N1 = NNr - N2 = NNr-1 - N3 = NNr-2 - etc. jusqu'au seuil Is. Le seuil Is peut être choisi supérieur au nombre de rondes pour obtenir une symétrie totale du procédé en ce qui concerne le nombre d'exécution des rondes, relativement aux rondes centrales. Selon une troisième règle de contre-mesure, également optionnelle, désignée "règle 3", l'exécution de certaines rondes intermédiaires n'est pas répétée, notamment celle des rondes centrales. Pour la mise en oeuvre de cette règle, on définit un nombre de rondes à protéger relativement à la première et à la dernière ronde, désigné "NRtoP". Le nombre de rondes à protéger représente le nombre de rondes devant être exécutées plusieurs fois. Les rondes qui n'appartiennent pas au groupe des rondes à protéger sont considérées comme des rondes "centrales" et ne sont exécutées qu'une fois, avec la bonne clé K0 (i.e. la clé authentique). La règle 3 peut être formalisée comme indiqué ci-après. Règle 3 : NRtoP = nombre de rondes à protéger Si i > NRtoP et i Nr-NRtoP, alors N,=1 Exemple numérique dans le cas d'un procédé de chiffrement comprenant 16 rondes RD1 à RD16 (Nr=16) : NRtoP = 3 (i.e. 3 rondes à protéger), Si i > 3 et i 16-3 (soit i 13), alors Ni=1 Dans ce cas, les rondes RD4, RD6, RD6, RD7, RD8, RD9, RD10, RD11, RD12, RD13 ne sont exécutées qu'une fois. Dans certains modes de réalisation, le nombre d'exécutions N, de chaque ronde RD, (pour i allant de 1 à Nr) peut être déterminé au moyen d'une relation qui est fonction du rang i de la ronde considérée. La règle 4 ci-après est un exemple de relation en 1/(2n), n étant une variable fonction de i. La règle 4 inclut la règle 2 en ce qui concerne les rondes à protéger et inclut la règle 3 en ce qui concerne les rondes qui ne sont pas à protéger. Règle 4 : NRtoP = nombre de rondes à protéger Pour i de 1 à Nr faire : Si i NRtoP alors n = i-1 et Ni= N1/(2n) Sinon : Si i > Nr-NRtoP alors n = Nr-i et Ni= N1/(2n) Sinon : Ni=1 (Règle 3) La règle 4 peut être formulée plus simplement au moyen de l'opérateur "min" (i.e. "minimum de") : NRtoP = nombre de rondes à protéger: Pour i de 1 à Nr faire: Si i NRtoP ou i > Nr-NRtoP, faire : n = min(i-1, Nr-i) Ni= N1/(2n) Sinon : Ni=1 (Règle 3) On se référera maintenant à l'Annexe 1, faisant partie intégrante de la description. Le tableau 1 de l'Annexe 1 décrit un exemple numérique d'application de la règle 4, avec Nr=16 et NRtoP=3. Si N1= 8, il vient que : N2=4, N3=2, N4 à N13 = 1, N14=2, N15=4 et N16=8. Si N1=16, il vient que N2=8, N3=4, N4 à N13 = 1, N14=4, N15=8 et N16=16. Le tableau 2 de l'Annexe 1 décrit des modes de réalisation CP31, CP32, CP33, CP34, CP35, CP36 du procédé de chiffrement CP3 mettant en oeuvre les règles 1 et 2. Ces modes de réalisation concernent un procédé de chiffrement à 16 rondes (Nr=16), par exemple le procédé DES. Le nombre maximal d'exécution N1 est égal à 8 pour les modes de réalisation CP31 à CP34, CP36, et est égal à 12 pour le mode de réalisation CP35. Le mode de réalisation désigné par la référence CP30 ne met pas en oeuvre la règle 1 et n'est pas considéré comme compris dans l'invention car il n'apporte aucun avantage en termes de temps de calcul. Il représente le nombre d'exécutions de rondes que nécessiterait une contre-mesure classique consistant dans 8 exécutions successives du procédé de chiffrement, ce qui nécessiterait 8*16 soit 128 exécutions de rondes. Dans le tableau 2, la colonne T donne le nombre total d'exécution de rondes, la colonne CT donne le temps de calcul de chaque mode de réalisation CP31 à CP36 relativement au temps de calcul du mode de réalisation CP30, en pourcentage, ou temps de calcul relatif. Ce temps de calcul relatif CT est égal au nombre total d'exécution de rondes divisé par le nombre total d'exécution de rondes dans le cas du mode de réalisation CP30, soit (T/128)*100. La colonne G ou "Gain de temps" est le Io complément à 100 du temps de calcul relatif CT, soit G = 100 - CT. Les modes de réalisation CP34, CP35, CP36 mettent également en oeuvre la règle 3 (pas d'exécution multiple de certaines rondes centrales) et le mode de réalisation CP36 met également en oeuvre la règle 4 avec NRtoP=3 et Nr=8. Ces exemples 15 montrent que le gain de temps dépend à la fois de la distribution du nombre d'exécutions des rondes intermédiaires et du nombre maximal d'exécutions de la première et de la dernière ronde. Par exemple, le mode de réalisation CP35 dans lequel N1=12 offre un gain de temps de 55% supérieur au gain de temps de 44% offert par le mode de réalisation CP33 dans lequel N1=8, car les rondes 6 à 11 ne sont 20 exécutées qu'une fois. Dans une variante de réalisation, la règle 3 est modifiée de manière que le nombre d'exécutions des rondes "centrales" soit fixe mais supérieur à 1, ce qui correspond par exemple aux modes de réalisation CP31 et CP32 où les rondes centrales sont 25 exécutées deux fois. Comme autre exemple, le tableau 3 en page 1 de l'Annexe 1 décrit le nombre total T d'exécutions de rondes en fonction du nombre de rondes Nr ainsi que le temps de calcul relatif CT (relativement au mode de réalisation CP30) lorsque la règle 4 est utilisée pour déterminer le nombre d'exécutions, et lorsque le nombre de rondes à protéger NRtoP est égal à 4. Toujours pour illustrer les avantages qu'apportent un procédé de contre-mesure selon l'invention, la figure 5 représente la courbe CRI du nombre total T d'exécutions de rondes en fonction du nombre de rondes Nr lorsque la règle 4 est utilisée, et lorsque le nombre de rondes à protéger NRtoP est égal à 4. La courbe prend la forme d'une droite et sa pente est déterminée par le paramètre NRtoP. A titre de comparaison, est également représentée la courbe CR2 du nombre total T d'exécutions de rondes en lo fonction du nombre de rondes Nr dans le cas d'une mise en oeuvre classique. On se référera maintenant à l'Annexe 2, faisant partie intégrante de la description, qui décrit sous forme d'algorithmes exécutables des exemples de réalisation de procédés de chiffrement protégés selon l'invention. Les opérations de sous-ronde que chaque 15 procédé de chiffrement exécute sont rappelées dans les tableaux 4 et 5 de l'Annexe 1. Application au chiffrement DES Le procédé de chiffrement est exécuté au moyen d'un algorithme PDES1 ("DES 20 Protégé") et d'un algorithme PRDESI ("Ronde DES Protégée") ou algorithme de ronde. L'algorithme de ronde PRDESI est une sous-fonction de l'algorithme PDES1 qui est appelée par ce dernier à chaque nouvelle itération de la variable i, qui forme un numéro de ronde. 25 Dans l'algorithme PDES1, les opérations de permutation IP, de permutation inverse IPinverse, de partage du message en deux blocs de 32 bits exécutées aux étapes 3, 4, 8 sont connues de l'homme de l'art et ne seront pas décrites en détail ici. Un premier couple de valeurs (Lo, Ro) est calculé à l'étape 4 à partir du message M, après permutation de celui-ci à l'étape 3, pour l'exécution de la première ronde par l'algorithme PRDESI. Ensuite, les étapes 5, 6, 6.1, 6.2, 7, et 7.1 mettent en oeuvre la règle 4 décrite plus haut, et déterminent ainsi le nombre d'exécutions d'une ronde en fonction de son rang et du paramètre NRtoP. Les étapes 6.3 et 7.2 sont des appels à la fonction ronde exécutée par l'algorithme PRDESI . Dans l'algorithme PRDESI , les tableaux de cryptographie C, D, E, F (en pratique des chaînes binaires), les opérations de permutation aléatoire, de génération de sous-clés, l'opérateur de concaténation "i" ainsi que les opérations de sous-ronde décrites dans le tableau 4 de l'Annexe 1 (permutation expansive, substitution, XOR, permutation lo simple) sont également connus de l'homme de l'art. Les sous-rondes 1 à 4 sont incluses dans la boucle 13 et sont donc répétées chacune autant de fois que le nombre d'itérations de la variable j. La variable j présente N, valeurs déterminées par l'algorithme PDES1. Lorsque l'algorithme PRDESI est appelé par l'algorithme PDES1 avec N,=1 (étapes 7.1 et 7.2), la boucle 13 ne comprend qu'une valeur de j et les sous- 15 rondes ne sont donc exécutées qu'une fois avec la sous-clé correspondant à la bonne clé Ko. La permutation aléatoire exécutée à l'étape 12 permet à la fois de sélectionner les N, premières sous-clés de l'ensemble des sous-clés SK,,o à SK,,N1-1 pour former un 20 ensemble de sous-clés SK,,po à SK,,p, pour j allant de 0 à N,-1, pj étant un élément de rang j dans la permutation aléatoire P. Lorsque N,=N1, toutes les sous-clés sont utilisées. Lorsque N,=1; seule la bonne sous-clé SK,,o est utilisée (i.e. la sous-clé correspondant à la bonne clé Ko). Cette permutation aléatoire permet également de classer les sous-clés dans un ordre aléatoire pour l'exécution de la boucle 13. Ainsi, la 25 première sous-clé utilisée pour la première itération (j=0) de la boucle 13 n'est pas nécessairement la sous-clé SK,,o. A chaque nouvelle exécution de l'algorithme PRDESI, l'ordre d'utilisation des sous-clés est donc aléatoire. Une fois la ronde répétée N, fois, l'algorithme PRDESI renvoie le couple de valeurs (L' (L' R,) qui est donc fonction du couple de valeurs initial reçu en entrée (Lo, Ro), du numéro i de la ronde (qui détermine les valeurs des sous-clés) et du nombre N, d'exécution de la ronde. Dans l'algorithme PRDESI, la génération de sous-clés nécessaires à l'exécution de chaque ronde, à partir des clés K0 à KNo ou à partir des sous-clés d'une ronde précédente, peut être faite de plusieurs manières : - pour chaque clé K0 à KNi_i les sous-clés nécessaires à l'exécution des rondes sont générées à l'avance et sont stockées dans une mémoire protégée. Cette méthode lo nécessite un certain espace mémoire, ce qui peut ne pas convenir à certaines applications, - lors de chaque exécution d'une ronde, les sous-clés nécessaires à la ronde sont générées à la volée en fonction des clés ou des sous-clés de la ronde immédiatement précédente associées à la clé en cours d'utilisation. Toutes les sous-clés sont 15 générées à chaque ronde, y compris celles dont l'algorithme PRDESI n'a pas besoin lorsque la ronde est exécutée un nombre de fois inférieur au nombre de clés, afin que l'algorithme PRDESI dispose, pour l'exécution de la ronde suivante, de toutes les sous-clés précédentes nécessaires à la génération des sous-clés de la ronde considérée. 20 La seconde solution précitée a été retenue ici et apparaît à l'étape 11, où N1 sous-clés sont générées à chaque ronde à partir des N1 clés ou des N1 sous-clés générées lors de l'exécution de la ronde précédente, indépendamment du nombre d'exécutions de la ronde considérée et donc du nombre de sous-clés dont l'algorithme PRDESI a 25 réellement besoin pour l'exécution de la ronde. Il sera noté que dans le cas du procédé DES, des méthodes connues de génération des fausses clés permettent de générer toutes les sous-clés de toutes les fausses clés à partir des sous-clés de la clé authentique. Ainsi, au lieu de générer les sous-clés d'une fausse clé à partir des sous-clés précédentes de la même fausse clé, les sous-clés de la fausse clé pourraient aussi être générées à partir des sous-clés de la clé authentique. Dans le cas du procédé AES, les sous-clés d'une fausse clé doivent par contre être générées à partir des sous-clés précédentes de la fausse clé. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que divers autres algorithmes mettant en oeuvre les principes de l'invention peuvent être prévus pour exécuter le procédé DES, les algorithmes PDES1 et PRDESI n'étant que des exemples. Io Application au chiffrement TDES (Triple DES) Le procédé de chiffrement selon l'invention est ici exécuté au moyen d'un algorithme PTDES ("TDES Protégé") figurant en Annexe 2 et des algorithmes PDES1 et PRDESI décrits plus haut. 15 Le chiffrement TDES comporte classiquement une première étape de chiffrement DES du message avec une première clé K, soit DES(M,K), puis une étape de chiffrement inverse DES-1, avec une seconde clé K', du résultat de la première étape, soit DES-1(DES(M,K),K), et enfin une étape de chiffrement DES, avec la première clé K, du 20 résultat de la deuxième étape, soit : DES(DES-1(DES(M,K),K),K) Dans l'algorithme PTDES, la première étape de chiffrement DES (étape 20) est 25 exécutée en faisant appel à l'algorithme PDES1 qui lui-même fait appel à l'algorithme PRDESI, après avoir défini le nombre maximal N1 d'exécution de rondes et le nombre de rondes à protéger NRtoP. La seconde étape de chiffrement DES-1 peut être exécutée au moyen d'un procédé DES-1 classique non protégé contre les attaques par canaux auxiliaires (étape 21a), ou au moyen de l'algorithme PDES1-1, soit l'algorithme inverse de l'algorithme PDES1 décrit en Annexe 2 (étape 21b). L'algorithme PDES1-1 n'est pas décrit en Annexe 2 mais peut être dérivé de l'algorithme PDES1 en remplaçant l'opération IP de l'étape 3 par l'opération IPinverse, et en remplaçant l'opération IPinverse de l'étape 8 par l'opération IP, et en inversant l'ordre d'utilisation des sous-clés (soit de SK16 à SK1). Comme l'étape 21b prévoit que N1=1 et NRtoP=0, l'algorithme PDES1-1 n'est pas protégé et est équivalent à un procédé DES-1 classique. Enfin, la dernière étape de chiffrement DES (étape 22) est protégée et est exécutée en faisant appel à l'algorithme PDES1 qui lui-même fait appel à l'algorithme PRDESI, en définissant le nombre maximal N1 d'exécution de rondes et le nombre de rondes à protéger NRtoP. Application au chiffrement AES 128 L'exemple décrit en Annexe 2 concerne l'AES 128 à 10 rondes mais l'invention peut aussi être appliquée à l'AES 192 à 12 rondes et à l'AES 256 à 14 rondes. Le procédé est exécuté au moyen d'un algorithme PAESI ("AES Protégé") et d'un algorithme PRAESI ("Ronde AES Protégée") ou algorithme de ronde. L'algorithme PRAESI est une sous-fonction de l'algorithme PAESI qui est appelée par ce dernier à chaque nouvelle itération du numéro de ronde i. Dans l'algorithme PAESI, les étapes 33, 34, 34.1, 34.2, 35, 35.1 mettent en oeuvre la règle 4 décrite plus haut, et déterminent ainsi le nombre d'exécutions d'une ronde en fonction de son rang et du paramètre NRtoP. Les étapes 34.3 et 35.2 sont des appels à la fonction ronde exécutée par l'algorithme PRAESI. 20 25 L'algorithme PRAESI exécute les opérations de sous-ronde décrites dans le tableau 5 en Annexe 1 (AddRoundKey, SubByte, ShiftRow et MixColumn), en soi connues de l'homme de l'art. La structure des rondes exécutées par l'algorithme PRAESI est représentée sur la figure 6 sous la forme d'un organigramme "AES2". L'organigramme AES2 diffère de l'organigramme AES1 de la figure 2 en ce que les sous-rondes ont été réorganisées par commodité de manière à faire disparaître l'opération initiale 10 comprenant l'opération AddRoundKey. L'opération AddRoundKey est intégrée dans la première ronde RD1, et au début de chaque ronde suivante, de sorte qu'elle fait intervenir, dans chaque ronde suivante de rang i,j une sous-clé SK0,, de rang i-1,j. L'opération AddRoundKey est suivie des opérations SubByte, ShiftRow et MixColumn dans les rondes RD1 à RD9. La dernière ronde RD10 comporte deux exécutions de l'opération AddRoundKey faisant intervenir les deux dernières sous-clés SK9 et SK10 de la clé courante de rang j. Entre ces deux opérations sont exécutées les opérations SubByte et ShiftRow. L'homme de l'art pourra bien entendu prévoir toute autre structure de rondes respectant les spécifications de I'AES. Dans l'algorithme PRAESI, les sous-rondes AddRoundKey, SubByte, ShiftRow sont incluses dans la boucle itérative 43 et sont donc répétées chacune autant de fois que le nombre d'itérations de la variable j. L'opération MixColumn est également incluse dans la boucle 43 pour toute valeur du numéro de ronde i différente de 10. La boucle 43.6 est exécutée lorsque i est égal à 10 et est incluse dans la boucle 43 uniquement pour la ronde 10. Elle comprend une nouvelle génération de sous-clés (étape 43.6.1) et la seconde exécution de l'opération AddRoundKey (étape 43.6.2). Comme précédemment, l'opération de permutation aléatoire exécutée à l'étape 42 permet à la fois de sélectionner les N, premières sous-clés de l'ensemble des sous-clés SK,,o à SK,,Nti pour former un ensemble de sous-clés SK,,po à SK,,p, pour j allant de 0 à N,-1. Lorsque N,=N1, toutes les sous-clés sont utilisées. Lorsque N,=1; seule la bonne sous-clé SK,,o est utilisée (i.e. la sous-clé correspondant à la bonne clé Ko). Cette opération de permutation aléatoire permet également de classer les sous-clés dans un ordre aléatoire pour l'exécution de la boucle 43. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que divers autres algorithmes mettant en oeuvre les principes de l'invention peuvent également être prévus pour exécuter le procédé AES. Modes de réalisation de l'invention basés sur la notion de modularité Dans des modes de réalisation de l'invention fondés sur la notion de modularité, l'exécution multiple d'une ronde comprend : - l'exécution multiple d'une ou plusieurs sous-rondes de la ronde considérée, - une seule exécution d'une ou plusieurs autres sous-rondes de la ronde considérée. Les règles précédemment décrites, relatives à la détermination du nombre d'exécutions de chaque ronde, sont conservées, mais la façon selon laquelle chaque ronde est exécutée plusieurs fois est modifiée. En d'autres termes, chaque sous-ronde, et plus particulièrement chaque opération de chiffrement que comporte chaque sous- ronde, est considérée comme un "module" susceptible d'un nombre d'exécutions qui lui est propre. A titre d'exemple, la figure 7 représente un procédé de chiffrement CP4 selon l'invention, par exemple le procédé DES. Le procédé CP4 est construit sur le même modèle d'exécution multiple des rondes que le procédé CP3, et se distingue de celui-ci par le fait que seule la sous-ronde SRD3 de chaque ronde RD,, RD2,..., RDNr est exécutée plusieurs fois. Le procédé CP4 comprend donc les étapes suivantes : - la sous-ronde SRD3 de la ronde RD, est exécutée N1 fois tandis que les autres sous-rondes ne sont exécutées qu'une fois avec la clé Ko, - la sous-ronde SRD3 de la ronde RD2 est exécutée N2 fois, avec N2 < N1, tandis que les autres sous-rondes ne sont exécutées qu'une fois avec la clé Ko, - etc., - la sous-ronde SRD3 de la ronde RD, est exécutée N, fois, avec N, No (No étant le nombre d'exécutions de la ronde précédente) tandis que les autres sous-rondes ne sont exécutées qu'une fois avec la clé Ko, - etc., - la sous-ronde SRD3 de l'avant-dernière ronde RDNr_i est exécutée NNr_i fois tandis que les autres sous-rondes ne sont exécutées qu'une fois avec la clé Ko, et io - la sous-ronde SRD3 de la dernière ronde RDNr est exécutée NNr fois, avec NNr NNr_i, tandis que les autres sous-rondes ne sont exécutées qu'une fois avec la clé Ko. Ce mode de réalisation permet d'accélérer encore plus le temps d'exécution du procédé de chiffrement, en limitant au sein des rondes exécutées plusieurs fois le 15 nombre de sous-rondes qui sont elles-mêmes exécutées plusieurs fois. Il peut comprendre la prévision de plusieurs fonctions hardwares indépendantes ou "modules matériels" exécutant chacun une sous-ronde ou une opération de sous-ronde, en lieu et place d'une seule fonction hardware de ronde contenant toutes les sous-rondes. 20 Cette modularité permet d'une part de multiplier les appels aux sous-fonctions au cours d'une ronde et de varier le nombre de ces appels en fonction de la ronde dans laquelle on se trouve, mais aussi de définir des sous-fonctions utilisables par plusieurs procédés de chiffrement. En d'autres termes, au lieu de prévoir un coprocesseur dédié à un procédé de chiffrement déterminé, des modes de réalisation de l'invention 25 prévoient plusieurs accélérateurs hardwares utilisables par plusieurs procédés de chiffrement, chacun mettant en oeuvre une opération de sous-ronde. Ainsi, dans l'exemple représenté sur la figure 7, chaque sous-ronde SRD1 à SRD4 peut être exécutée au moyen d'un accélérateur hardware dédié. Par précaution, une contre-mesure peut être prévue pour protéger contre des attaques par canaux auxiliaires les sous-rondes qui ne sont exécutées qu'une fois. Cette contre-mesure peut notamment être une contre-mesure par masquage. Ainsi, sur la figure 7, les sous-rondes SRD1, SRD2, SRD4 de la ronde RD, sont protégées par un masque aléatoire U1, les sous-rondes SRD1, SRD2, SRD4 de la ronde RD2 sont protégées par un masque aléatoire U2, etc., et les sous-rondes SRD1, SRD2, SRD4 de la ronde RDNr sont protégées par un masque aléatoire UNr. Le choix du mode de protection d'une sous-ronde, par masquage ou exécution multiple, peut être fait en fonction de la nature de l'opération que comporte la sous- ronde. On distingue à cet effet les sous-rondes qui comportent une opération linéaire et celles qui comportent une opération non linéaire au sens mathématique du terme. Est notamment non linéaire une opération dont l'exécution repose sur une table déterminée, stockée en mémoire. Exemple de masquage d'une opération linéaire : - M est un message, - K est une clé secrète. - Opération normale : C = M XOR K (combinaison du message avec la clé) - Opération protégée (masquée) : Tirer aléatoirement à chaque itération un masque U ayant le même nombre de bits que le message M, Calculer C = M XOR U (masquage du message M avec le masque U), Calculer C = C XOR K (combinaison du message masqué avec la clé), Calculer C = C XOR U (démasquage) L'opération protégée produit le même résultat que l'opération non protégée. Exemple de masquage d'une opération non linéaire "S" : - M est un message, - K est une clé secrète, - S est une table, - X = K XOR M. - Opération normale : - Pour i = 0 à 7 faire : S(X,) = Y, Une attaque par analyse DPA ou CPA connaissant M peut permettre de retrouver la clé K en prédisant la valeur S(X,). - Opération protégée (masquée) : - Tirer aléatoirement un masque U, - Recalculer la table S pour obtenir une nouvelle table S' : - Pour I = 0 à 256 faire - S'(i XOR U) = S(i) XOR U - Pour i = 0 à 7 faire : X', = X, XOR U Y', = S'(X',) Y,= Y', XOR U Comme précédemment, l'opération protégée produit le même résultat que l'opération non protégée. Une contre-mesure par masquage présente l'inconvénient de consommer un espace mémoire important dans le cas d'une opération non linéaire, car le fait de masquer une table avec une pluralité de masques nécessite un espace mémoire important. Ainsi, pour réduire l'espace mémoire utilisée, on utilise généralement le même masque pour toutes les sous-rondes de la ronde ou pour toutes les valeurs de la table, par exemple un masque de 8 bits. Le masquage est alors dit "d'ordre simple" par opposition à un masquage d'ordre supérieur, qui utilise une pluralité de masques aléatoires. Toutefois, le masquage d'ordre simple introduit une faiblesse face aux attaques par analyse DPA d'ordre(s) supérieur(s). En revanche, si l'opération non linéaire masquée en ordre simple est exécutée plusieurs fois avec de fausses clés, l'opération "vraie" sera noyée dans de fausses opérations et le résultat d'une attaque sera assimilable à du bruit. Certains modes de réalisation de l'invention prévoient donc des exécutions multiples d'opérations non linéaires qui sont masquées en ordre simple. Dans ce cas, et avantageusement, il n'est pas nécessaire de prévoir un masque d'ordre supérieur car il est quasiment impossible, en l'état des connaissances actuelles, de réaliser une attaque d'ordre supérieur sur une opération exécutée plusieurs fois avec un masquage io d'ordre simple. En résumé, dans certains modes de réalisation, les opérations linéaires sont protégées par des exécutions multiples, ou par un masquage d'ordre multiple, ou encore par un masquage d'ordre simple et des exécutions multiples, tandis que les opérations non 15 linéaires sont de préférence protégées par un masquage d'ordre simple et des exécutions multiples. Ainsi, dans le procédé CP4 représenté sur la figure 7, de nombreuses combinaisons de contre-mesures peuvent être prévues. En supposant que les sous-rondes SRD1, 20 SRD2 et SRD4 sont linéaires et que la sous-ronde RD3 est non linéaire, les contre- mesures suivantes peuvent par exemple être prévues : - Contre-mesure 1 : - les sous-rondes SRD1, SRD2 et SRD4 ne sont exécutées qu'une seule fois par ronde et sont protégées par un masquage d'ordre simple ou multiple, 25 - la sous-ronde SRD3 est exécutée plusieurs fois par ronde, sans masquage - Contre-mesure 2 : - les sous-rondes SRD1, SRD2 et SRD4 ne sont exécutées qu'une seule fois par ronde et sont protégées par un masquage d'ordre simple ou multiple, - la sous-ronde SRD3 est exécutée plusieurs fois par ronde, avec un masquage d'ordre simple, - Contre-mesure 3 : - les sous-rondes SRD1, SRD2 et SRD4 sont exécutées plusieurs fois par ronde, sans masquage, - la sous-ronde SRD3 est exécutée plusieurs fois par ronde, avec un masquage d'ordre simple, - Contre-mesure 4 : - les sous-rondes SRD1, SRD2 et SRD4 sont exécutées plusieurs fois par ronde, io avec un masquage d'ordre simple ou multiple, - la sous-ronde SRD3 est exécutée plusieurs fois par ronde, avec un masquage d'ordre simple. La contre-mesure 4 offre un niveau de sécurité supérieur aux contre-mesures 2 et 3 15 qui offrent elles-mêmes un niveau de sécurité supérieur à la contre-mesure 1. Toutefois, en relation avec la recherche du meilleur rapport entre temps d'exécution et protection contre des attaques, les contre-mesures 2 et 3 offrent déjà une excellente protection. On peut, de plus, ajouter des exécutions aléatoires au sein de ces opérations. 20 On se référera maintenant à l'Annexe 3, faisant partie intégrante de la description, qui décrit sous forme d'algorithmes exécutables des exemples de réalisation de procédés de chiffrement protégés selon l'invention mettant en oeuvre la notion de modularité. 25 Application au chiffrement DES Le procédé est exécuté au moyen d'un l'algorithme PDES2 et d'un algorithme de ronde PRDES2 figurant en Annexe 3. L'algorithme PDES2 se distingue de l'algorithme PDES1 en ce qu'il comprend des étapes initiales 54, 55 de génération d'un premier masque U0 et de génération de parties gauche et droite 1_10,L et Uo,R du masque, suivie d'une étape 56 de masquage des parties gauche et droite Lo, Ro du message M. Également, l'étape 6.3 d'appel à l'algorithme PRDESI est remplacée par une étape 58.3 d'appel à l'algorithme PRDES2, et l'étape 7.2 d'appel à l'algorithme PRDESI est remplacée par une étape 59.2 d'appel à l'algorithme PRDES2. Enfin, lorsque toutes les rondes ont exécutées au moyen de l'algorithme PRDES2, une étape 60 de démasquage du résultat est prévue, avant l'opération IPinverse permettant d'obtenir le message chiffré C. io L'algorithme de ronde PRDES2 utilise les mêmes opérations de chiffrement et comporte les mêmes sous-rondes que l'algorithme PRDESI, mais met en oeuvre la notion de modularité. Il reçoit comme données d'entrée, comme précédemment : - les clés Ko à KNi_i ou des sous-clés de la ronde précédente, - le couple de valeurs (L,_1, R,_1) fourni par l'exécution précédente de l'algorithme de 15 ronde PRDES2 ou par l'étape 56 de l'algorithme PDES2 en ce qui concerne le couple de valeurs initial (L,_1, Ro), - le numéro de ronde i (pour le calcul des sous-clés), et - le nombre d'exécutions N, de la ronde considérée, 20 L'algorithme de ronde PRDES2 reçoit en sus, comme donnée d'entrée, un masque aléatoire Uo. Il s'agit du masque U0 généré par l'algorithme PDES2 à l'étape 54, ou du masque U,_1 renvoyé par l'exécution précédente de l'algorithme PRDES2, calculé à l'étape 78. 25 La sous-ronde 1 comprend l'opération linéaire Permutation Expansive et n'est exécutée qu'une fois à l'étape 75 avec un masquage d'ordre multiple. La sous-ronde 2 agencée dans la boucle itérative 76 comprend l'opération linéaire XOR et est exécutée plusieurs fois à l'étape 76.1 avec un masquage d'ordre multiple. La sous-ronde 3 comprend l'opération non linéaire Substitution est également présente dans la boucle 76 et est exécutée plusieurs fois à l'étape 76.3 sous forme non masquée, étant précédée d'une étape de démasquage 76.2. Le résultat de cette opération est ensuite masqué de nouveau à l'étape 76.4. Enfin, la sous-ronde 4 qui comprend l'opération linéaire XOR n'est exécutée qu'une fois avec un masquage d'ordre multiple à l'étape 77. Un masque U, de rang i pour la prochaine ronde est ensuite calculé à l'étape 78 et une mise à jour du masque U,_1 est effectuée à l'étape 79. L'algorithme retourne ensuite le résultat L' R, et le masque U. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que divers autres algorithmes mettant en io oeuvre les principes de l'invention peuvent être prévus pour exécuter le procédé DES. Application au chiffrement AES Le procédé est exécuté au moyen d'un algorithme PAES2 et d'un algorithme de ronde 15 PRAES2 figurant en Annexe 3. L'algorithme PAES2 se distingue de l'algorithme PAESI en ce qu'il comprend une étape 92 de génération d'un masque aléatoire initial U0 et une étape 93 de masquage du message M. L'étape 34.3 d'appel à l'algorithme PRAESI est remplacée par une étape 95.3 d'appel à l'algorithme PRAES2 et l'étape 35.2 d'appel à l'algorithme PRAESI est remplacée par une étape 96.2 d'appel à 20 l'algorithme PRAES2. Lorsque toutes les rondes ont été exécutées, le résultat final C est démasqué à l'étape 97 pour obtenir le message chiffré C. L'algorithme de ronde PRAES2 utilise les mêmes opérations de chiffrage et comporte les mêmes sous-rondes que l'algorithme PRAESI, mais met en oeuvre la notion de 25 modularité. Ainsi, dans l'algorithme PRAES2, la sous-ronde 1 comprenant l'opération linéaire AddRoundKey (étape 104.1) est incluse dans la boucle itérative 104 et est exécutée plusieurs fois avec un masquage d'ordre multiple. La sous-ronde 2 comprenant l'opération non linéaire SubByte (étape 104.3) est exécutée plusieurs fois sous forme non masquée, après une étape de démasquage 104.2. Le résultat de cette sous-ronde est ensuite masqué de nouveau à l'étape 104.4. La sous-ronde 3 qui comprend l'opération linéaire ShiftRow est en dehors de la boucle 104 est n'est exécutée qu'une fois à l'étape 105, avec un masquage d'ordre multiple. La sous-ronde 4 des rondes 1 à 9, qui comprend l'opération linéaire MixColumn (étape 106.1) est également en dehors de la boucle 104 et n'est exécutée qu'une fois, avec un masquage d'ordre multiple. La sous-ronde 4 de la ronde 10 (étape 107.3.1) comprenant l'opération linéaire AddRoundKey est exécutée plusieurs fois avec un masquage d'ordre multiple au sein io de la boucle 107, après une nouvelle génération de sous-clés (étape 107.1) et une étape de mise à jour du masque (étape 107.2) . Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que divers autres algorithmes mettant en oeuvre les principes de l'invention peuvent être prévus pour exécuter le procédé AES. 15 L'invention s'applique de manière générale à tout procédé de chiffrement symétrique par bloc comprenant des rondes. Les modes de réalisation de l'invention reposant sur la notion de modularité s'appliquent à tout procédé de ce type dans lequel chaque ronde comporte une pluralité de sous-rondes. 20 Des modes de réalisation d'un procédé de chiffrement selon l'invention peuvent ne mettre en oeuvre que le second aspect de l'invention relatif à la modularité des sous-rondes, sans le premier aspect de l'invention prévoyant un nombre d'exécutions variable des rondes en fonction de leur rang. De tels modes de réalisation peuvent 25 donc comprendre un nombre identique d'exécutions de chaque ronde, mais un nombre différent d'exécutions de chaque sous-ronde au sein d'une ronde exécutée plusieurs fois, certaines sous-rondes étant exécutées une seule fois, de préférence sous forme masquée, d'autres étant exécutées plusieurs fois, sous forme masquée ou non. Un microcircuit configuré pour exécuter un procédé selon l'invention est lui-même susceptible de divers modes de réalisation. Par exemple, les algorithmes figurant en Annexe 2 et Annexe 3 peuvent être exécutés par le CPU du processeur principal ou en partie par le CPU et par un coprocesseur. Notamment les algorithmes PDES1, PDES2, PTDES, PAESI, PAES2 peuvent être exécutés par le CPU et les algorithmes de rondes PRDESI, PRDES2, PRAESI, PRAES2 être exécutés par un coprocesseur ou des accélérateurs hardwares. Les algorithmes PRDES2 et PRAES2 basés sur le principe de modularité peuvent avantageusement être exécutés par un coprocesseur modulaire ou plusieurs accélérateurs hardwares en parallèle formant l'équivalent d'un coprocesseur modulaire, permettant au CPU d'appeler les fonctions de sous-ronde chacune indépendamment de l'autre, avec ou sans masquage, pour une exécution simple ou multiple de ces fonctions. La figure 8 représente schématiquement un exemple de dispositif sécurisé SDV 15 comprenant un microcircuit MCT selon l'invention, monté sur un support CD, par exemple une carte plastique. Le microcircuit MCT comprend un processeur PROC incluant une unité centrale de traitement (CPU), un coprocesseur CPROC couplé au processeur, une interface de communication ICCT couplée au processeur, une mémoire MEM1 couplée au processeur principal, un générateur aléatoire ou pseudo- 20 aléatoire RGEN couplé au processeur principal et/ou au coprocesseur. Ces éléments PROC, CPROC, ICCT MEM1, RGEN peuvent être intégrés sur une même puce de semi-conducteur ou, pour certains, être intégrés dans des puces de semi-conducteur différentes qui sont interconnectées par un circuit imprimé ou autre support d'interconnexion. 25 Le circuit ICCT peut être du type à contact (port de communication filaire) ou sans contact (interface NFC, Wifi, Bluetooth®, etc.) ou les deux. Dans certaines applications, notamment dans le cadre d'une procédure d'authentification du dispositif SDV, le message à chiffrer M est reçu par l'intermédiaire du circuit d'interface de communication ICCT et le message chiffré C est également communiqué à l'extérieur par l'intermédiaire de ce circuit d'interface. La mémoire MEM1 peut comprendre une zone mémoire volatile et une zone mémoire non volatile programmable électriquement. La mémoire programme non volatile peut comprendre une zone sécurisée comportant une clé secrète K. Le générateur aléatoire ou pseudo-aléatoire RGEN est utilisé par le processeur ou le coprocesseur pour générer les fausses clés et/ou des masques aléatoires du type décrit plus haut. Le coprocesseur peut-être dédié à l'exécution des rondes d'un procédé de chiffrement lo déterminé, ou être de type modulaire comme décrit plus haut, pour l'exécution de fonctions hardwares permettant au processeur d'exécuter les sous-rondes chacune indépendamment de l'autre. ANNEXE 1 (faisant partie intégrante de la description) Tableau 1 i i 5 3 i > 13 min(i-1,16-i) Ni 1 oui non min(0,16)=0 N1= N1 2 oui non min(1,15)=1 N2= N1/2 3 oui non min(2,14)=2 N3= N1/4 4 non non Non applicable 1 non non Non applicable 1 6 non non Non applicable 1 7 non non Non applicable 1 8 non non Non applicable 1 9 non non Non applicable 1 non non Non applicable 1 11 non non Non applicable 1 12 non non Non applicable 1 13 non non Non applicable 1 14 non oui min(13,2)=2 N14= N1/4 non oui min(14,1)=1 N15= N1/2 16 non oui min(15,0)=0 N16= N1 5 Tableau 2 i 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 Ni N1 N2 N3 N4 N5 N6 N7 N8 N9 N10 N11 N12 N13 N14 N15 N16 T CT G CP30 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 8 128100% 0% CP31 8 4 4 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 4 4 8 52 41% 59% CP32 8 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 8 44 34% 66% CP33 8 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 4 8 72 56% 44% CP34 8 4 4 2 2 1 1 1 1 1 1 2 2 4 4 8 46 36% 64% CP35 12 6 4 2 2 1 1 1 1 1 1 2 2 4 6 12 58 45% 55% CP36 8 4 2 1 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 4 8 38 30% 70% Tableau 3 N1 CP30 Règle 4 avec NRtoP = 4 T T CT 4 64 8 128 38 29,6% 16 256 68 26,5% 32 512 128 25% 64 1024 248 24,2% Tableau 4 - Procédé DES (Cf. FIPS PUB 46-3 du NIST) Sous-ronde Abréviation(*) Désignation (français) Désignation (anglais) Sous-ronde 1 E PermutationExpansive ExpansivePermutation Sous-ronde 2 XOR XOR (OU Exclusif) XOR (Exclusive OR) Sous-ronde 3 S Substitution Substitution Sous-ronde 4 P PermutationSimple Permutation (*) Abréviation formant la désignation officielle des sous-rondes dans la norme FIPS PUB 46-3 (Federal Information Processing Standard) du NIST (National Institute of Standards and Technology). Tableau 5 - Procédé AES (Cf. FIPS PUB 197 du NIST) Sous-ronde Abréviation Désignation Désignation (**) (français) (anglais) Sous-ronde 1 - - AddRoundKey Sous-ronde 2 - - SubBytes Sous-ronde 3 - - ShiftRows Sous-ronde 4 - - MixColumns (**) Désignation officielle utilisée dans la norme FIPS PUB 197 du NIST. ANNEXE 2 (faisant partie intégrante de la description) Algorithme PDES1 (DES protégé) Données d'entrée : - clé K - M message à chiffrer lo - N1 nombre d'exécutions maximum d'une ronde - NRtoP nombre de rondes à protéger Donnée de sortie : - Message chiffré C=DES(M, K)=PDES1(M, K, N1, NRtoP) 15 Début : (1) Ko=K (2) Générer N1-1 fausses clés (K1, K2, ..., KN1-1) (3) M=IP(M) 20 (4) Partager M en deux blocs de 32 bits Lo et Ro L0=32 bits les plus forts de M (partie haute) R0=32 bits les plus faibles de M (partie basse) (5) Pour i de 1 à 16 faire: (6) Si (i NRtoP) ou (i > 16-NRtoP) alors 25 (6.1) n=min(i-1, 16-i) (6.2) N,= N1/(2n) (6.3) (L' R,)=PRDES1(Lo, Ro, i, N,) [Ronde protégée] (7) Sinon (7.1) N,=1 30 (7.2) (L' R,)=PRDES1(Lo, Ro, i, N,) [Ronde non protégée] (8) C=lPinverse (R16 I L16) (9) Retourner C Fin Algorithme PRDESI (ronde DES protégée) Notation : - i : rang de la ronde traitée - Ni : nombre d'exécutions d'une ronde de rang i - N1 (Ni avec i=1) : nombre maximal d'exécutions d'une ronde (première et dernière) Données d'entrée : io - clés (Ko, K1, K2, ..., KNi-1) ou sous-clés d'une ronde précédente - couple (L,_1, Ri-1) - i numéro de ronde - N, nombre d'exécutions 15 Donnée de sortie : - (Li, Ri)=PRDES1(14_1, Ri_1, i, Ni) Début : (10) Soient C, D, E, F quatre tableaux de 4 octets 20 (11) Générer N1 sous-clés (SK,,o, SK,,/, SK,,2, SK,,N1-1) 1 pour la ronde i à partir des clés Ko, Ki, K2, ..., KNi_i ou des sous-clés d'une ronde précédente (12) Générer une permutation aléatoire P={po, pN,_/} dans l'intervalle j=[0, N,-1] (13) Pour j de 0 à (N,-1) faire: (13.1) TR=Ro, TL=L-1 25 (13.2) W =Ro (13.3) TR= PermutationExpansive(TR) [Sous-ronde 1] (13.4) TR=TR XOR SK,,p, [Sous-ronde 2] (13.5) TR=Substitution(TR) [Sous-ronde 3] (13.6) TR=PermutationSimple(TR) XOR TL [Sous-ronde 4] 30 (13.7) Si pj=0 alors C=W D =TR (13.8) Si pj # 0 alors E=W 35 F=TR (14) Li=C, Ri=D (15) Retourner (Li,Ri) Fin Algorithme PTDES (triple DES protégé) Données d'entrée : - K et K' clés de cryptographie - M message à chiffrer - N1 (N, avec i=1) : nombre maximal d'exécutions d'une ronde (première et dernière) - NRtoP : nombre de rondes à protéger Sortie : Message chiffré C = TDES(M,K, K)=DES(DES-1(DES(M,K),K),K) = PTDES(M,K,K',N1,NRtoP) Début : (20) C=PDES1(M,K,N1,NRtoP) [DES protégé selon l'invention : algorithme PDES1] (21a) C=DES-1(C,K') [DES-1 classique sans protection] Ou, alternativement : (21b) C=PDES1-1((C,K',1,0) [PDES1-1 sans protection] (22) C=PDES1(C, K, N1, NRtoP) (23) Retourner C 30 Fin Algorithme PAESI (AES protégé) Données d'entrée : - K clé de cryptographie 5 - M message à chiffrer - N1 nombre maximal d'exécutions d'une ronde - NRtoP nombre de rondes à protéger Données de sortie : 10 - Message chiffré C=AES(M,K)=PAES1(M, K, N1, NRtoP) Début : (30) Ko=K (31) Générer N1-1 fausses clés (Ki, K2, ..., KN1-1) 15 (32) Ro=M (33) Pour i de 1 à 10 faire : (34) Si (i NRtoP) ou (i > 10-NRtoP) alors (34.1) n=min(i-1, 10-i); (34.2) N,=N1/2n 20 (34.3) RFPRAES1(Ro, i, N,) [Ronde protégée] (35) Sinon (35.1) N,=1 (35.2) RFPRAES1(Ro, i, N,) [Ronde non protégée] (36) C=Rip 25 (37) Retourner C Fin Algorithme PRAESI (ronde AES protégée) Données d'entrée : - clés (Ko, K1, K2, ..., KN/_/) ou sous-clés d'une ronde précédente - message Ro, 16 octets - i numéro de ronde - N, : nombre d'exécutions d'une ronde de rang i - N1 (N, avec i=1) : nombre maximal d'exécutions d'une ronde (première et dernière) Donnée de sortie : - RFPRAES1(Ri_i, i, Ni) Début : (40) Soient C, D deux tableaux de 16 octets (41) Générer N1 sous-clés (SK0,0, SK0,/, SK,_1,N1-1,) à partir des clés Ko, K1, K2, ..., KNi_i ou des sous-clés d'une ronde précédente (42) Générer une permutation aléatoire P={po, pN,_/} dans l'intervalle j=[0, N,-1] (43) Pour j de 0 à (N,-1) faire: (43.1) W=Ri-i (43.2) W=AddRoundKey(W, SKo,p,) [Sous-ronde 1] (43.3) W=SubByte(W) [Sous-ronde 2] (43.4) W=ShiftRow(W) [Sous-ronde 3] (43.5) Si (i # 10) alors [Sous-ronde 4 des rondes 1 à 9] W=MixColumn(W) (43.6) Si (i=10) alors [Sous-ronde 4 de la ronde 10] (43.6.1) Générer N1 sous-clés (SK/o,o, SK10,1, SK10,2, SK/o,NI-1) à partir des clés Ko, K1, K2, ..., KNi_i ou des sous-clés d'une ronde précédente (43.6.2) W=AddRoundKey(W, SKio,r,J); (43.7) Si p1=0 alors C=W (43.8) Si pj # 0 alors D=W (44) Ri=C (45) Retourner (Ri) Fin 2 9 8562 4 ANNEXE 3 (faisant partie intégrante de la description) Modes de réalisation mettant en oeuvre la notion de modularité 5 Algorithme PDES2 (DES protégé) Données d'entrée : - clé K 10 - M message à chiffrer - N1 nombre d'exécutions maximum d'une ronde - NRtoP nombre de rondes à protéger Donnée de sortie : 15 - Message chiffré C=DES(M, K)=PDES2(M, K, N1, NRtoP) Début : (50) Ko=K (51) Générer N1-1 fausses clés (Ki, K2, ..., KN1-1) 20 (52) M=IP(M) (53) Partager M en deux blocs de 32 bits Lo et Ro Lo=32 bits les plus forts de M (partie haute) R0=32 bits les plus faibles de M (partie basse) (54) Générer un masque aléatoire U0 de 8 octets 25 (55) Partager U0 en deux blocs de 32 bits 1_10,L et Uo,R (56) Lo=Lo XOR Uo,L, Ro=R0 XOR Uo,R [Masquage] (57) Pour i de 1 à 16 faire: (58) Si (i NRtoP) ou (i > 16-NRtoP) alors (58.1) n=min(i-1, 16-i) 30 (58.2) N,= N1/(2n) (58.3) (L' R' U,)=PRDES2(Lo, Ro, Uo, i, N,) [Ronde protégée] (59) Sinon (59.1) N,=1 (59.2) (L' R' U,)=PRDES2(Lo, Ro, Uo, i, N,) [Ronde non protégée] 35 (60) L16=L16 XOR U16,L, R16=R16 XOR U16,R [Démasquage] (61) C=lPinverse (R16 I L16) (62) Retourner C Fin Algorithme PRDES2 (ronde DES protégée) Notation : - i : rang de la ronde traitée - Ni : nombre d'exécutions d'une ronde de rang i - N1 (Ni avec i=1) : nombre maximal d'exécutions d'une ronde (première et dernière) Données d'entrée : - clés (Ko, KI, K2, ..., KNi_i) ou sous-clés d'une ronde précédente - couple (L,_1, R,-1) - masque aléatoire U,_1=(U,_1,1_, - i numéro de ronde - N, nombre d'exécutions Donnée de sortie : - (Li, Ri, Ui)=PRDES2(Lm, i, Ni) Début (70) Soient C, D, E, F quatre tableaux de 4 octets (71) Générer N1 sous-clés (SK,,o, SK,,/, SK,,2, SK,,N1-1,) à partir des clés Ko, K1, K2, KNi_i ou des sous-clés d'une ronde précédente (72) Générer une permutation aléatoire P={po, ...pNo} dans l'intervalle j=[0, N,-1] (73) TR=Ro, TL=Lo (74) W =R,-1 (75) TR= PermutationExpansive(TR) [Sous-ronde 1 masquée] (76) Pour j de 0 à (N,-1) faire: (76.1) TR=TR XOR SK,,p, [Sous-ronde 2 masquée] (76.2) TR=TR XOR PermutationExpansive(UnR) [Démasquage] (76.3) TR=Substitution(TR) [Sous-ronde 3 non masquée] (76.4) TR=TR XOR Uki,R [Masquage] (76.5) Si pj=0 alors C=W D=TR (76.6) Si # 0 alors E=W F=TR (77) D=PermutationSimple(D) XOR TL [Sous-ronde 4 masquée] (78) Générer un masque aléatoire U,=(U,,L, U,,R) [Changement du masque pour la ronde suivante] (79) C=C XOR XOR D=D XOR PermutationSimple(UnR) XOR XOR U1-1,L [Correction du masque] (80) LFC, RFD, (81) Retourner (L' R' U,) Fin Algorithme PAES2 (AES protégé) Données d'entrée : - K clé de cryptographie 5 - M message à chiffrer - N1 nombre maximal d'exécutions d'une ronde - NRtoP nombre de rondes à protéger Données de sortie : 10 - Message chiffré C=AES(M,K)=PAES2(M, K, N1, NRtoP) Début : (90) Ko=K (91) Générer N1-1 fausses clés (K1, K2, ..., KN1-1) 15 (92) Générer un masque aléatoire U0 de 16 octets (93) R0=M XOR U0 [Masquage] (94) Pour i de 1 à 10 faire : (95) Si (i NRtoP) ou (i > 10-NRtoP) alors (95.1) n=min(i-1, 10-i); 20 (95.2) N,=N1/(2n) (95.3) (R' U,)=PRAES2(Ro, U,_1, i, N,) [Ronde protégée] (96) Sinon (96.1) N,=1 (96.2) (R' U,)=PRAES2(Ro, U,_1, i, N,) [Ronde non protégée] 25 (97) C=R10 XOR U10 [Démasquage] (98) Retourner C Fin Algorithme PRAES2 (ronde AES protégée) Données d'entrée : - clés (Ko, K1, K2, ..., KNi_i) ou sous-clés d'une ronde précédente - message Ro, 16 octets - Masque aléatoire Ui-1 - i numéro de ronde - N, : nombre d'exécutions d'une ronde de rang i - N1 (N, avec i=1) : nombre maximal d'exécutions d'une ronde (première et dernière) Io Donnée de sortie : - UpPRAES2(Ro, Ui_1, i, Ni) Début : (100) Soient C, D deux tableaux de 16 octets 15 (101) Générer N1 sous-clés (SK,,o, SK,,/, SK,,2, SK,,N1-1) 1 pour la ronde i, à partir des clés Ko, K1, K2, ..., KN1_1 ou des sous-clés d'une ronde précédente (102) Générer une permutation aléatoire P={po, ...pm_1} dans l'intervalle j=[0, N,-1] (103) W=Ri-i (104) Pour j de 0 à (N,-1) faire: 20 (104.1) W=AddRoundKey(W, [Sous-ronde 1 masquée] (104.2) W=W XOR [Démasquage] (104.3) W=SubByte(W) [Sous-ronde 2 non masquée] (104.4) W=W XOR [Masquage] (104.5) Si p1=0 alors C=W 25 (104.6) Si pj # 0 alors D=W (105) C=ShiftRow(C) [Sous-ronde 3 masquée] (106) Générer un masque aléatoire U, de 16 octets [Changement du masque pour la ronde suivante] (106) Si (i # 10) alors 30 (106.1) C=MixColumn(C) [Sous-ronde 4 masquée des rondes 1 à 9] (106.2) C=C XOR XOR MixColumn(ShiftRow(Uo) [Correction du masque] (107) Si (i=10) alors [Sous-ronde 4 de la ronde 10] (107.1) Générer N1 sous-clés (SK,,o, SK,,/, SK,,2, SK,,N1-1) 1 pour la ronde 10, à partir des clés Ko, K1, K2, ..., KNi_i ou sous-clés d'une ronde précédente 35 (107.2) W=C XOR XOR ShiftRow(Uo) [Correction du masque] (107.3) Pour j de 0 à (N,-1) faire: (107.3.1) W=AddRoundKey(W, SKio,p,) [Opération sur valeur masquée] (107.3.2) Si p1=0 alors C=W 40 (107.3.3) Si p, # 0 alors D=W (107.4) W=C (108) RFC (109) Retourner (R' U,) Fin
L'invention concerne un procédé de chiffrement symétrique par bloc (CP3) exécuté par un microcircuit, pour la transformation d'un message (M) en un message chiffré (C), à partir d'une clé secrète (K, K ), comprenant une première ronde (RD ), des rondes intermédiaires (RD , RD , RD ) et une dernière ronde (RD ). Selon l'invention, le procédé comprend plusieurs exécutions (N1, N ) de la première et de la dernière ronde, et un nombre d'exécutions (N ) d'au moins une ronde intermédiaire (RD ) inférieur au nombre d'exécutions (N1, N ) de la première et dernière rondes. Application notamment aux procédés DES, Triple DES, et AES.
1. Procédé de chiffrement symétrique (CP3, CP4) exécuté par un microcircuit (MCT), pour la transformation d'un message (M) en un message chiffré (C), à partir d'une clé secrète (K, Ko), comprenant une première ronde (RD1), des rondes intermédiaires (RD2, RD,, RDN,i) et une dernière ronde (RDNr), caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs exécutions (N1, NNr) de la première et de la dernière ronde, respectivement à partir de la clé secrète (K, Ko) et d'un premier ensemble de fausses clés (K1 - KNi_i), et un nombre d'exécutions (N,) d'au moins une io ronde intermédiaire (RD,) inférieur au nombre d'exécutions (N1, NNr) de la première et dernière rondes, respectivement à partir de la clé secrète et d'un ensemble de fausses clés (K1 - KNo) inclus dans le premier ensemble de fausses clés. 2. Procédé selon la 1, comprenant une deuxième ronde (RD2), 15 une avant-dernière ronde (RDNr_i) et plusieurs rondes intermédiaires (RD,), dans lequel les deux première rondes sont exécutées un plus grand nombre de fois que les rondes intermédiaires, et les deux dernières rondes sont exécutées un plus grand nombre de fois que les rondes intermédiaires. 20 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, ne comprenant qu'une seule exécution d'au moins une ronde intermédiaire (RD,). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, comprenant : - pour un nombre déterminé (NRtoP) de rondes successives à partir de la première, un 25 nombre d'exécutions des rondes décroissant selon une règle de décroissance qui est fonction du rang (i) des rondes considérées relativement à la première ronde, puis - pour un nombre déterminé (NRtoP) de rondes successives jusqu'à la dernière, un nombre d'exécutions des rondes croissant selon une règle de croissance qui est fonction du rang des rondes considérées relativement à la dernière ronde. 5. Procédé selon la 4, dans lequel la règle de décroissance est une règle en 1/(2n), n étant un paramètre fonction du rang des rondes considérées relativement à la première ou à la dernière ronde. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel chaque ronde comprend des sous-rondes (SRD1-SRD4), et dans lequel l'exécution multiple de chaque ronde comprend l'exécution multiple de chaque sous-ronde de la ronde. 7. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel chaque ronde comprend des sous-rondes (SRD1-SRD4), et dans lequel l'exécution multiple d'une ronde comprend l'exécution multiple d'au moins une sous-ronde, et une seule exécution d'au moins une autre sous-ronde. 8. Procédé selon la 7, dans lequel l'exécution unique de la sous- ronde est une exécution masquée en ordre simple ou multiple. 9. Procédé selon la 7, dans lequel l'exécution multiple de la sous-ronde est une exécution masquée en ordre simple. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, conforme aux spécifications DES, triple DES, ou AES. 11. Microcircuit (MCT) configuré pour exécuter un procédé de chiffrement symétrique (CP3, CP4), permettant de transformer un message (M) en un message chiffré (C), à partir d'une clé secrète (K, Ko), le procédé comprenant une première ronde (RD1), des rondes intermédiaires (RD2, RD' RDNr_i), et une dernière ronde (RDNr),microcircuit caractérisé en ce qu'il est configuré pour exécuter plusieurs fois (N1, NNr) la première et la dernière ronde, respectivement à partir de la clé secrète et d'un premier ensemble de fausses clés (K1 - KNi_i), et pour exécuter au moins une ronde intermédiaire (RD,) un nombre de fois (N,) inférieur au nombre d'exécutions (N1, NNr) de la première et dernière rondes, respectivement à partir de la clé secrète et d'un ensemble de fausses clés (K1 - KNo) inclus dans le premier ensemble de fausses clés. 12. Microcircuit selon la 11, configuré pour n'exécuter qu'une fois au moins une ronde intermédiaire (RD,). 13. Microcircuit selon l'une des 11 et 12, configuré pour exécuter des rondes comprenant des sous-rondes (SRD1-SRD4), et pour exécuter le même nombre de fois toutes les sous-rondes d'une ronde, lors d'une exécution multiple d'une ronde. 14. Microcircuit selon l'une des 11 et 12, configuré pour exécuter des rondes comprenant des sous-rondes (SRD1-SRD4), et pour n'exécuter qu'une fois au moins une sous-ronde et exécuter plusieurs fois une autre sous-ronde, lors d'une exécution multiple d'une ronde. 20 15. Microcircuit selon l'une des 13 ou 14, comprenant un coprocesseur modulaire (CPROC) configure pour exécuter individuellement des opérations de chiffrement comprises dans des sous-rondes. 15
H
H04
H04L
H04L 9
H04L 9/14
FR2988629
A1
PROCEDE ET APPAREIL DE FABRICATION D'UN FIL DE DECOUPE
20,131,004
[001] L'invention concerne un procédé et un appareil de fabrication d'un fil de découpe formé de particules abrasives maintenues sur une âme centrale par un liant. [002] Des procédés connus comportent : a) le déplacement de l'âme centrale, à l'intérieur d'un bain d'électrolyte contenant les particules abrasives et des ions du liant, à une vitesse V1 dans la direction longitudinale de l'âme centrale, et b) l'application d'une différence de potentiels entre l'âme centrale en déplacement et 10 une électrode de travail pour provoquer le dépôt par l'électrolyse du liant et des particules abrasives sur l'âme centrale. [3] Dans les procédés connus, la vitesse de déplacement de l'âme centrale dans le bain d'électrolyte est limitée généralement à moins de 5 m/min. En effet, si l'âme centrale se déplace plus rapidement dans le bain d'électrolyte, cela accroît les 15 turbulences hydrodynamiques qui deviennent alors suffisamment fortes pour empêcher ou pour décoller les particules abrasives qui se sont déposées sur l'âme centrale avant que le liant ne puisse les recouvrir pour les maintenir fixées sur cette âme centrale. [4] L'invention vise à proposer un procédé plus rapide de fabrication d'un tel fil 20 de découpe. Elle a donc pour objet un procédé de fabrication d'un fil de découpe dans lequel le procédé comporte, en même temps que les étapes a) et b), la création, à l'aide de pales ou d'une pompe, d'un courant d'électrolyte à l'intérieur du bain parallèlement à l'âme centrale de manière à entraîner la circulation de l'électrolyte le long de l'âme centrale à une vitesse V2 non nulle égale à la vitesse V1 à plus ou 25 moins 5 m/min près. [5] Dans le procédé ci-dessus, puisque le bain d'électrolyte se déplace à la même vitesse que l'âme centrale, les turbulences hydrodynamiques qui apparaissent sont limitées même si l'âme centrale se déplace à une vitesse supérieure à 5 m/min. Il devient donc possible de déposer les particules abrasives sur une âme centrale qui 30 se déplace beaucoup plus rapidement. Le procédé de fabrication permet donc une fabrication plus rapide du fil de découpe. [6] Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter les caractéristiques suivantes : ^ la vitesse V2 est égale à la vitesse V1 à plus ou moins 1 m/min près ; 35 ^ le bain d'électrolyte ou une partie du bain d'électrolyte est projeté à l'aide de buses contre l'âme centrale avec une vitesse V3, dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale de l'âme centrale, comprise entre 50% et 150% de la vitesse V1 ; ^ la vitesse V1 est supérieure ou égale à 6 m/m in. [007] Ces modes de réalisation du procédé présentent en outre l'avantage suivant : - limiter l'écart entre les vitesses V2 et V1 à moins de 1 m/min permet de limiter les turbulences hydrodynamiques et donc de déposer et de maintenir plus de particules abrasives sur l'âme centrale qu'avec les procédés traditionnels de fabrication. [008] L'invention a également pour objet un appareil de fabrication d'un fil de découpe, comportant : - un bain d'électrolyte contenant les particules abrasives et des ions du liant, - un dispositif de déplacement de l'âme centrale, à l'intérieur du bain d'électrolyte, à une vitesse V, dans une direction longitudinale de l'âme centrale, 10 - une électrode de travail immergée dans le bain d'électrolyte, - une source de tension appliquant une différence de potentiels entre l'âme centrale en déplacement à l'intérieur du bain d'électrolyte et l'électrode de travail pour provoquer le dépôt par électrolyse du liant et des particules abrasives sur l'âme centrale, et 15 - un dispositif apte à créer, à l'aide de pales ou d'une pompe, un courant d'électrolyte à l'intérieur du bain d'électrolyte parallèlement à l'âme centrale de manière à entraîner la circulation de l'électrolyte le long de l'âme centrale à une vitesse V2 non nulle égale à la vitesse V1 à plus ou moins 5 m/min près. [009] Les modes de réalisation de cet appareil de fabrication peuvent comporter 20 une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : ^ l'appareil comprend au moins une buse de projection apte à projeter le bain d'électrolyte contre l'âme centrale avec une vitesse non nulle dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale de l'âme centrale ; ^ l'appareil comporte plusieurs buses réparties uniformément le long de la 25 périphérie extérieure de l'âme centrale ; ^ ladite au moins une buse est montée déplaçable en rotation autour de l'âme centrale et, l'appareil comporte un actionneur apte à entraîner ladite au moins une buse en rotation autour de l'âme centrale. [cm cl Les modes de réalisation de cet appareil de fabrication présentent en outre 30 les avantages suivants : - utiliser des buses pour projeter le bain d'électrolyte selon une vitesse non nulle perpendiculairement à la direction longitudinale de l'âme centrale permet d'accroître la quantité de particules abrasives qui s'accrochent sur l'âme centrale ; 35 - utiliser plusieurs buses de projection uniformément réparties le long de la périphérie permet d'augmenter l'uniformité de la répartition des particules abrasives sur la périphérie de l'âme centrale ; 2 9 8862 9 3 - monter les buses déplaçables en rotation permet de répartir les particules abrasives le long d'un parcours prédéfini, par exemple hélicoïdal, sur la périphérie extérieure de l'âme centrale ; - projeter le bain d'électrolyte à une vitesse supérieure à la vitesse V1 augmente la 5 quantité de particules abrasives accrochées sur l'âme centrale. [0011] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique d'un appareil de fabrication d'un fil de 10 découpe, - la figure 2 est une illustration en coupe transversale du fil de découpe fabriqué à l'aide de l'appareil de la figure 1 ; - la figure 3 est une illustration schématique en coupe transversale d'une particule abrasive du fil de la figure 2 ; 15 - les figures 4, 5 et 7 sont des illustrations schématiques de différents modes de réalisation d'un dispositif d'aimantation d'une âme centrale du fil de la figure 2 ; - la figure 6 est une illustration schématique d'une section de l'âme centrale du fil de la figure 2 aimantée à l'aide du dispositif de la figure 5 ; - les figures 8 et 9 sont des illustrations schématiques d'un autre dispositif 20 d'aimantation de l'âme centrale et des particules abrasives du fil de la figure 2 ; - la figure 10 est une illustration schématique d'un dispositif d'aimantation des particules abrasives de la figure 3 ; - la figure 11 est une illustration schématique d'un récipient contenant un bain d'électrolyte de l'appareil de la figure 1 ; 25 - les figures 12, 13 et 14 sont des illustrations schématiques en coupe transversale de différents modes de réalisation d'un jeu de buses utilisé dans le récipient de la figure 11 ; - les figures 15, 16, 17 et 18 représentent différents modes de réalisation de la particule abrasive de la figure 3 ; 30 - la figure 19 est un organigramme d'un procédé de fabrication du fil de la figure 2 à l'aide de l'appareil de la figure 1 ; - la figure 20 est un organigramme d'un autre procédé de de fabrication du fil de la figure 2. [0012] Dans ces figures, les mêmes références sont utilisées pour désigner les 35 mêmes éléments. [0013] Dans la suite de cette description, les caractéristiques et fonctions bien connues de l'homme du métier ne sont pas décrites en détail. [0014] Dans cette description, lorsque des valeurs de perméabilité relative d'un matériau magnétique sont données, elles le sont pour une fréquence nulle. 2 98862 9 4 [0015] Les termes « Induction magnétique » et « aimantation » sont utilisés comme des synonymes. Les termes « induction magnétique rémanente » ou « rémanence magnétique » sont également utilisés comme des synonymes. Il s'agit de l'induction magnétique générée, en absence de champ magnétique extérieur, par un matériau 5 magnétique qui a au préalable été aimanté. Dans ce cas, on dit également que le matériau magnétique présente une aimantation rémanente ou qu'il est aimanté de façon permanente. [0016] Par la suite, par « aimanter », on désigne le fait qu'une pièce présente un moment magnétique non nul. L'aimantation de la pièce peut être permanente, c'est-à- dire persister même en absence de champ magnétique extérieur. On parle alors d'aimantation permanente. La pièce forme alors un aimant permanent si l'induction magnétique permanente à sa surface est supérieure à 0,1 mT à la température ambiante. Les matériaux utilisés pour réaliser un aimant permanent sont généralement des matériaux magnétiques durs. Par matériau magnétique dur, on désigne un matériau dont la coercitivité est supérieure à 5mT et, de préférence, supérieure à 10mT ou 50 mT. Généralement, il s'agit de matériaux comprenant une grande quantité de fer, de cobalt, de nickel et/ou de terres rares. Par grande quantité, on désigne par exemple le fait que plus de la moitié ou plus de 90% de la masse du matériau est composée d'un ou d'une combinaison de ces éléments. [0017] L'aimantation de la pièce peut aussi disparaître dès que ce matériau magnétique n'est plus exposé à un champ magnétique extérieur. Cette pièce ne présente donc pas d'aimantation permanente. Ici, on considère qu'une pièce est désaimantée si son aimantation permanente est strictement inférieure à 0 ,1 mT et, typiquement, inférieure à 0,05 mT. Généralement, la pièce est alors réalisée dans un matériau magnétique doux, c'est-à-dire des matériaux dont la coercitivité est strictement inférieure à 1mT. [0018] La figure 1 représente un appareil 2 de fabrication d'un fil 3 de découpe. Un fil de découpe est destiné à découper un matériau dur par frottement ou abrasion. Ici, on considère qu'un matériau est dur si sa microdureté sur l'échelle de Vickers est supérieure à 400 Hv50 ou supérieur ou égale à 4 sur l'échelle de Mohs. Dans cette description, les microduretés Vickers sont exprimées pour une charge de 50 gramme force, c'est-à-dire pour une force de 0,49N. Toutefois, l'homme du métier sait qu'il faut ajuster la charge en fonction de l'épaisseur du matériau sur lequel les mesures sont réalisées pour que la taille de l'empreinte Vickers soit inférieure à l'épaisseur du matériau. Ici, ce fil de découpe est destiné à découper du silicium monocristallin ou polycristallin ou encore du saphir ou du carbure de silicium. [0019] Avant de décrire plus en détail l'appareil 2, le fil 3 fabriqué par cet appareil 2 est décrit en référence aux figures 2 et 3. [0020] Le fil 3 comporte une âme centrale 4 sur la périphérie de laquelle sont fixées des particules abrasives 6 maintenues sur l'âme centrale par un liant 8. Typiquement, l'âme centrale se présente sous la forme d'un fil simple présentant une résistance à la traction supérieure à 2 000 ou 3 000 MPa et, généralement, inférieure à 5 000 MPa. [0021] L'allongement à la rupture de l'âme 4 est supérieur à 1 % et, de préférence, supérieur à 2 %. A l'inverse, l'allongement à la rupture de l'âme 4 ne doit pas être trop important et, par exemple, doit rester en dessous de 10 ou 5 %. L'allongement à la rupture représente ici l'augmentation de la longueur de l'âme 4 avant que celle-ci ne se rompe. [0022] Dans ce mode de réalisation, l'âme 4 a une section transversale circulaire. Par exemple, le diamètre de l'âme 4 est compris entre 70 pm et 1 mm. Le diamètre de l'âme 4 dépend souvent du matériau que l'on souhaite découper. Par exemple, le diamètre de l'âme 4 est compris entre 200 et 450 pm ou 1mm pour découper des lingots de silicium tandis qu'il est compris entre 70 et 100 ou 200 pm pour découper des tranches de silicium connues sous le terme anglais de « wafer ». Dans ce mode de réalisation, l'âme 4 est réalisée dans un matériau électriquement conducteur. On considère qu'un matériau est électriquement conducteur si sa résistivité est inférieure à 10-5 Cl.m à 20°C. Ici, l'âme 4 est également réalisée dans un matériau magnétique dont la perméabilité relative est supérieure à 50 et, de préférence, supérieure à 100 ou 200. Par exemple, l'âme 4 est réalisée en acier au carbone ou en acier inoxydable ferritique ou en acier laitonné. La masse linéique m de l'âme 6 est, par exemple, comprise entre 10mg/m et 500mg/m et, de préférence, entre 50mg/m et 200mg/m. [0023] Les particules abrasives 6 forment des dents à la surface de l'âme 4 qui vont venir éroder le matériau à découper. Ces particules abrasives doivent donc être plus dures que le matériau à découper. [0024] Le diamètre de ces particules 6 est compris ente 1 pm et 500 pm et inférieur au tiers du diamètre de l'âme 4. Ici, dans ce mode de réalisation, le diamètre des particules 6 est compris entre 10 et 22 pm pour une âme de diamètre 0,12mm. Lorsque ces particules 6 ne sont pas des sphères, le diamètre correspond au plus grand diamètre hydraulique de ces particules. [0025] Le liant 8 a pour fonction de maintenir les particules abrasives 6 fixées sans aucun degré de liberté sur l'âme 4. [0026] De préférence, le liant 8 est un liant métallique car ces liants sont plus durs que des résines et permettent donc de maintenir de façon plus efficace les particules abrasives sur l'âme 4. Ici, le liant est du nickel. [0027] Dans ce mode de réalisation, le liant 8 est déposé en deux couches successives 10 et 12. L'épaisseur de la couche 10 est faible. Par exemple, elle est inférieure à la moitié du diamètre moyen des particules abrasives. Cette couche 10 permet juste de fixer faiblement les particules abrasives 6 sur l'âme centrale. [0028] La couche 12 a une épaisseur plus importante. Par exemple, l'épaisseur de la couche 12, dans la direction radiale, est supérieure à 0,5 fois le diamètre moyen des particules abrasives. L'épaisseur de la couche 12 est généralement supérieure ou égale à 0,7 fois le diamètre moyen des particules abrasives 6. L'épaisseur de la couche 12 reste cependant classiquement inférieure ou égale au diamètre moyen des particules abrasives. [0029] Cette couche 12 permet d'empêcher l'arrachement des particules abrasives 6 lorsque le fil 3 est utilisé pour découper une pièce. [0030] La figure 3 représente plus en détail une particule 6 abrasive. Chaque particule abrasive 6 comporte un grain abrasif 16 réalisé dans un matériau plus dur que le matériau à scier. Par exemple, la dureté du grain abrasif 16 est supérieure à 430 Hv50 sur l'échelle de Vickers et, de préférence, supérieure ou égale à 1 000 Hv50. Sur l'échelle de Mohs, la dureté des grains 16 est supérieure à 7 ou 8. Par exemple, les grains 16 sont des grains de diamant. [0031] Chaque grain 16 est recouvert d'un revêtement 18 en matériau magnétique dont la perméabilité relative est supérieure ou égale à 50 et, de préférence, supérieure ou égale à 100. Le matériau magnétique utilisé est par exemple un matériau ferromagnétique ou ferrimagnétique. Sa température de Curie est supérieure à la température atteinte lors d'un dépôt électrolytique des particules abrasives 6 sur l'âme 4. De préférence, le matériau est également un matériau électriquement conducteur pour faciliter la fixation des particules 6 par le liant 8 sur l'âme 4. Par exemple, le matériau utilisé est de préférence un matériau ferromagnétique comportant l'un des éléments suivants : du fer, du cobalt, du nickel ou un alliage de samarium-cobalt ou du Néodyme. [0032] L'épaisseur du revêtement 18 est suffisante pour que le volume de matériau magnétique dans la particule abrasive 6 permette de soulever cette particule lorsqu'elle est placée dans un gradient d'induction magnétique de 30T/m et, de préférence, de 10T/m. Typiquement, pour cela, le volume du matériau magnétique représente plus de 1 % ou 5 % du volume de la particule abrasive 6. Par exemple, son épaisseur est comprise entre 0,5 et 100 % du diamètre du grain 16 de la particule abrasive 6 et, de préférence, entre 2 et 50 % du diamètre du grain 16 de la particule abrasive 6. [0033] L'épaisseur est généralement supérieure à 2,5 [gym pour obtenir un revêtement 18 recouvrant plus de 90 % de la surface extérieure du grain 16. [0034] Le revêtement 18 est par exemple déposé sur le grain 7 par pulvérisation cathodique plus connue sur le terme anglais de « sputtering », par électrolyse, par 35 dépôt chimique en phase vapeur (plus connu sur le terme anglais de CVD : « Chemical Vapor Deposition ») ou par électrolyse chimique sans courant. [0035] Sur la figure 1, le sens de déroulement de l'âme 4 est représenté par une flèche F. Par la suite, l'amont et l'aval sont définis par rapport au sens de la flèche F. [0036] Les différents éléments de l'appareil 2 sont décrits dans l'ordre où ils sont 40 rencontrés par l'âme 4 en suivant le sens de déroulement. [0037] L'appareil 2 comporte une bobine 24 sur laquelle est enroulée l'âme 4 à revêtir des particules abrasives 6. [0038] Ensuite, l'appareil 2 comporte éventuellement un dispositif 26 d'aimantation de l'âme centrale 4. Des modes de réalisation de ce dispositif sont décrits en 5 référence aux figures 4 à 7. [0039] Puis, l'âme 4 rencontre un point A de contact mécanique avec un conducteur électrique 32 raccordé électriquement à la borne négative d'une source 28 de tension continue. Par exemple, le point A est réalisé à l'aide d'une poulie conductrice 30 électriquement raccordée à la borne négative de la source 28 par le conducteur 32. 10 Cette poulie 30 comporte typiquement une gorge à l'intérieur de laquelle frotte l'âme centrale 4 lorsque celle-ci est déroulée. Par exemple, la poulie 30 est montée libre en rotation autour d'un axe perpendiculaire à la direction longitudinale de l'âme 4. [0040] La source 28 génère un courant d'électrolyse ie. Typiquement, la densité du courant d'électrolyse ie est supérieure à 5 A/dm2 et, généralement, inférieure à 15 50 A/dm2. La densité de courant est le rapport entre la l'intensité du courant ie est la surface de l'âme 4 immergée dans le bain d'électrolyse. [0041] L'appareil 2 comporte un récipient 34 contenant un bain 36 d'électrolyte dans lequel est immergée l'âme 4. [0042] Le bain 36 comprend un électrolyte 38 et les particules abrasives 6 20 dispersées dans cet électrolyte. [0043] L'électrolyte 38 est typiquement une solution aqueuse, contenant des ions du liant 8 c'est-à-dire ici des ions Ni2+. Par exemple, il s'agit d'une solution connue sous le nom de « solution de Nickel de Watts ». [0044] Une électrode 40 électriquement raccordée à la borne positive de la 25 source 28 est également immergée dans le bain 36. Cette électrode forme donc une anode tandis que la partie de l'âme 4 immergée dans le bain 36 forme la cathode. [0045] Typiquement, l'électrode 40 s'étend parallèlement à la direction longitudinale de l'âme 4. [0046] Éventuellement, à la place du dispositif 26 ou en plus du dispositif 26, un 30 dispositif 44 d'aimantation des particules abrasives 6 et de l'âme 4 immergée dans le bain 36 est prévu à proximité de ce bain 36. Un mode de réalisation de ce dispositif 44 est décrit en référence aux figures 8 et 9. [0047] En aval du bain 36, l'appareil 2 comprend un autre point B de contact mécanique entre l'âme 4 et un conducteur électrique 46. Le conducteur 46 est 35 électriquement raccordé à la borne négative de la source 28. Le point de contact est par exemple réalisé à l'aide d'une poulie 48. Cette poulie 48 est typiquement identique à la poulie 30. [0048] A la sortie du bain 36, l'âme centrale 4 est recouverte des particules abrasives 6 maintenues sur cette âme centrale par la couche 10. Pour renforcer 40 l'adhésion des particules abrasives 6 sur l'âme centrale, l'appareil 2 comporte un second récipient 50 contenant un bain 52 d'électrolyte dans lequel est de nouveau immergée l'âme centrale 4 pour déposer la couche 12 de liant. [0049] Le bain 52, contrairement au bain 36, est dépourvu de particules abrasives. Le bain 52 est essentiellement formé du liant 8 c'est-à-dire ici d'une solution 5 comportant des ions Ni2+. [0050] Le récipient 50 comporte une électrode 54 raccordée à la borne positive d'une source 56 de tension continue. Cette électrode 54 forme donc une anode. [0051] La borne négative de la source 56 est raccordée à deux points de contact mécanique C et D entre l'âme centrale 4 et des conducteurs électriques 58 et 60. Ces 10 points de contact C et D sont situés, respectivement, en amont et en aval du bain 52. Ils sont chacun réalisés à l'aide de poulies, respectivement 62 et 64. Ces poulies 62 et 64 sont par exemple identiques à la poulie 30. [0052] A la sortie du bain 52, la couche 12 a été déposée. [0053] Les pointillés en aval de la poulie 64 indiquent qu'éventuellement d'autres 15 dispositifs peuvent être introduits dans l'appareil 2 pour appliquer des traitements supplémentaires au fil fabriqué. Ces traitements étant conventionnels, ceux-ci n'ont pas été représentés ici. [0054] Enfin, le fil 3 est enroulé sur une bobine 68. La bobine 68 est entraînée en rotation par un moteur 70 pour tirer le fil à travers les bains d'électrolyte 36 et 52. 20 [0055] La figure 4 représente plus en détail un mode de réalisation possible du dispositif 26 d'aimantation de l'âme 4. Le dispositif 26 a pour fonction d'aimanter de façon permanente l'âme centrale de manière à ce que celle-ci présente un moment magnétique le long d'une direction radiale de l'âme 4. Cette aimantation permanente crée une induction magnétique permanente à la surface de l'âme 4 au moins 25 supérieure à 0 ,1 mT ou 0,4 mT et, de préférence, supérieure à 0,5 mT. Pour aimanter de façon permanente l'âme 4, le dispositif 26 applique un champ magnétique continu de forte intensité sur l'âme 4. Par induction magnétique de forte intensité, on désigne ici une induction magnétique dont l'intensité est supérieure à 0,1 T et, de préférence, supérieure à 0,5 ou 1 T. Par champ magnétique de forte 30 intensité, on désigne un champ magnétique dont l'intensité est supérieure à 800A/m et, de préférence, supérieure à 4kA/m ou 8kA/m. Dans le cas du dispositif 26, ce champ magnétique de forte intensité est appliqué parallèlement à une direction radiale de l'âme 4. [0056] A cet effet, le dispositif 26 comporte une bobine 80, dans laquelle circule un 35 courant continu, enroulée autour d'un noyau magnétique 82. Les extrémités de la bobine 80 sont raccordées à une source de courant continu 84. [0057] Le noyau 82 est en forme de « C ». Les extrémités de ce noyau 82 se resserrent l'une en face de l'autre pour former un entrefer 84. L'âme 4 traverse cet entrefer 84 au fur et à mesure qu'elle est déroulée dans le sens de déroulement. Le 40 dispositif 26 crée donc un moment magnétique radial avec un seul pôle sud et un 2 9 8862 9 9 seul pôle nord diamétralement opposé sur la périphérie de l'âme centrale. Ce pôle nord et ce pôle sud s'étendent dans la direction longitudinale de l'âme centrale. [0058] Le fait d'aimanter l'âme centrale de façon permanente permet d'attirer plus fortement et plus rapidement les particules abrasives sur cette âme centrale. De plus, et éventuellement, cela permet de se passer du dispositif 44 d'aimantation. Dans ce dernier cas, c'est l'âme centrale elle-même qui constitue la source d'induction magnétique apte à attirer les particules abrasives. [0059] La figure 5 représente un dispositif 90 d'aimantation de l'âme centrale susceptible d'être utilisé à la place du dispositif 26. Ce dispositif 90 est apte à créer une alternance, sur la périphérie de l'âme 4, de plusieurs pôles sud et plusieurs pôles nord. Par exemple, dans ce mode de réalisation, le dispositif 90 comporte trois noyaux magnétiques 92 à 94 en forme de « C » répartis autour de la périphérie de l'âme 4. Ici, ces noyaux 92 à 94 sont dans un même plan perpendiculaire à la direction longitudinale de l'âme 4. Les extrémités de chacun des noyaux sont tournées vers une portion respective de l'âme 4 et situées suffisamment à proximité de cette âme 4 pour que les lignes de champ de chacun des noyaux se rebouclent par l'intermédiaire de l'âme 4. [0060] Le dispositif 90 comprend également des bobine 96 à 98 pour générer dans chacun des noyaux 92 à 94 un champ magnétique de forte intensité. Chaque 20 bobine 96 à 98 est raccordée à une source de courant 100 à 102 respective. [0061] La figure 6 représente la répartition des pôles sud et nord sur la périphérie de l'âme 4 créée à l'aide du dispositif 90. Sur cette figure, les carrés en pointillés autour d'un « S » représentent des pôles sud tandis que ces mêmes carrés en pointillés autour d'un « N » représentent un pôle nord. Pour obtenir la répartition des pôles sud 25 et pôles nord représentée sur la figure 6, le sens du courant généré par les sources 100 à 102 a été inversé à intervalles de temps régulier. Ainsi, en plus d'obtenir une alternance de pôles sud et de pôles nord le long de la périphérie de l'âme 4, on obtient en même temps une alternance de pôles sud et de pôles nord dans la direction longitudinale de cette âme 4. La répartition de plusieurs pôles sud et 30 pôles nord sur la périphérie de l'âme 4 permet de favoriser une orientation des particules aimantées déposées sur l'âme 4 au détriment d'une autre. [0062] La figure 7 représente un dispositif 104 d'aimantation de l'âme centrale 4. Ce dispositif 104 peut être utilisé en lieu et place du dispositif 26. Contrairement au dispositif précédemment décrit, ce dispositif 104 aimante l'âme centrale de façon 35 permanente uniquement dans la direction longitudinale de l'âme 4. L'aimantation permanente de l'âme 4 dans sa direction longitudinale est alors typiquement supérieure à 1 ou 4mT. En effet, l'âme 4 ainsi aimantée présente sur sa surface une aimantation permanente dans la direction radiale dont l'intensité est supérieure à 0,1 ou 0,4 mT. Sur la figure 7, cette aimantation permanente radiale est représentée par 40 des flèches 105. [0063] De plus, cette aimantation radiale est assez uniformément répartie sur la périphérie de l'âme 4, ce qui favorise une répartition homogène des particules abrasives 6 sur toute la périphérie de cette âme 4. [0064] Par exemple, le dispositif 104 comporte un solénoïde 106 enroulé autour d'un axe 107. Le solénoïde 106 est raccordé à une source 108 de courant continu pour générer un champ magnétique de forte intensité. L'âme 4 traverse le solénoïde 106 le long de l'axe 107 lorsqu'elle est déroulée. [0065] Les figures 8 et 9 représentent plus en détail le dispositif 44 d'aimantation. Le dispositif 44 comporte plusieurs sources de champ magnétique continu. Chaque source de champ magnétique crée un moment magnétique dans l'âme 4 permettant d'attirer les particules abrasives sur celle-ci. Ici, les différentes sources de champ magnétique sont réalisées à l'aide d'un même groupe d'aimants permanents déplaçable entre une première position, représentée sur la figure 8 et une seconde position représentée sur la figure 9. Pour simplifier les figures 8 et 9, seul un aimant permanent 110 a été représenté. Cet aimant permanent génère une induction magnétique permanente supérieure à 0,1 T ou un champ magnétique supérieur à 800A/m ou 4kA/m ou 8kA/m. [0066] Dans la première position, les lignes de champ 110A de l'aimant 110 traversent de part en part la section transversale de l'âme 4 de manière à ce que celle-ci présente un premier moment magnétique parallèle à une première direction radiale représentée sur la figure 8 par une flèche M1. Dans la seconde position représentée sur la figure 9, l'aimant 110 est déplacé dans une position telle que ses lignes de champ 110A traversent l'âme 4 de manière à ce que celle-ci présente un moment magnétique parallèle à une seconde direction radiale représentée par une flèche M2 sur cette figure 9. La direction M1 est décalée angulairement par rapport à la direction M2 d'un angle compris entre 20° et 160° et, de préférence, compris entre 75° et 115°. Ici, cet angle est égal à 90° à ±5° près. [0067] Le dispositif 44 comporte ici un actionneur 112 apte à déplacer l'aimant 110 entre ses première et seconde positions. [0068] La figure 10 représente un dispositif 114 d'aimantation, par l'âme 4, des particules abrasives 6 présentes dans le bain 36. Ce dispositif 114 peut être utilisé en plus ou à la place des dispositifs 26 et 44. Le dispositif 114 comprend une source de courant 116 raccordée électriquement aux points de contact A et B par, respectivement, des conducteurs électriques 117 et 118. Par exemple, le contact mécanique entre l'âme 4 et les conducteurs 117 et 118 est assuré via les poulies 30 et 48 précédemment décrites. La source 116 permet de faire circuler un courant continu ia d'aimantation. Le courant ia se superpose au courant ie d'électrolyse mais, contrairement à ce dernier, l'intensité de ce courant ia reste constante dans toute la portion de l'âme 4 immergée dans le bain 36. Ainsi, l'âme 4 génère une induction magnétique qui aimante les particules abrasives 6 de sorte que celles-ci sont ensuite attirées vers l'âme 4. Ainsi, dans ce mode de réalisation, c'est l'âme 4 qui forme la source d'induction magnétique qui attire les particules abrasives sur elle. Dans ce mode de réalisation, de préférence, le conducteur 46 est omis pour que le courant d'électrolyse ie et le courant d'aimantation ia s'additionnent à l'intérieur de l'âme 4. [0069] La figure 11 représente plus en détail un mode de réalisation du récipient 34. Les différents aménagements de ce récipient permettent d'accélérer la vitesse à laquelle l'âme 4 se déplace dans le bain 36 sans diminuer ou en augmentant la quantité de particules abrasives déposées sur l'âme 4. Pour simplifier la figure 11, l'électrode 40 n'a pas été représentée. [0070] Le récipient 34 comprend un conduit rectiligne 120 dans lequel circule le bain 36 parallèlement à une direction X. La direction X est parallèle à la direction longitudinale de l'âme 4 et dirigée dans le sens F. Cette direction X forme avec des directions Y et Z un repère orthogonal. Le sens de circulation du bain 36 dans le récipient 34 est représenté par des flèches. Le conduit 120 s'étend depuis une extrémité amont 122 jusqu'à une extrémité aval 124. [0071] L'âme 4 traverse le conduit 120 depuis l'extrémité 122 jusqu'à l'extrémité 124 de manière à être immergée à l'intérieur du bain 36. [0072] Le récipient 34 comprend également des conduits de retour pour ramener le bain 36 de l'extrémité 124 vers l'extrémité 122. Pour simplifier la figure 11, seuls deux 20 conduits 126 et 128 de retour ont été représentés. [0073] Les conduits 126 et 128 s'étendent entre les extrémités 122 et 124. Ils débouchent dans l'extrémité 122 au travers d'un jeu 130 de buses de projection. Les buses du jeu 130 forment des jets de bain 36 qui viennent heurter l'âme 4 avec une vitesse non nulle dans une direction radiale à l'âme 4. Typiquement, la composante 25 radiale V3 de cette vitesse est supérieure à V1/2 ou 3V1/4 ou égale à V1, où V1 est la vitesse de déplacement de l'âme 4 à l'intérieur du bain 36. De préférence, la composante V3 est également inférieure à 1,5V1. Si la composante V3 de la vitesse est supérieure à 50% de la vitesse V1, alors la quantité de particules abrasives approchant le fil, puis accrochées sur celui-ci, est suffisante. Si la composante V3 est 30 supérieure à 150% de la vitesse V1, alors des turbulences sont créées, et malgré le grand nombre de particules approchant de l'âme, la quantité de particules accrochées sur l'âme n'est pas nécessairement accrue. Par exemple, la composante radiale de la vitesse de projection est supérieure à 1 m/min et, de préférence, supérieure à 10 ou 60 m/min. Le fait de projeter le bain 36 sur l'âme 4 dans une direction radiale permet 35 d'augmenter la quantité de particules abrasives déposées sur cette âme 4 par rapport à une situation identique où de telles buses ne seraient pas utilisées. [0074] L'appareil 2 comprend également un dispositif 132 pour faire avancer le bain 36 à une vitesse V2 parallèle à la direction X dans le conduit 120. Ici, le dispositif 132 est par exemple formé de pompes d'aspiration du bain 36. Chacune de 40 ces pompes étant montée dans l'un des conduits 126 et 128. [0075] Le dispositif 132 est réglé pour que la vitesse V2 du bain 36 parallèlement à la direction X dans le conduit 120 soit égale à la vitesse V1 de l'âme 4 qui se déplace à l'intérieur du conduit 120. Ici, on considère que la vitesse V2 est égale à la vitesse V1 si celles-ci sont égales à ±5 m/min et, de préférence, à ±1 m/min ou 20 cm/min. [0076] La vitesse V2 du bain 36 est mesurée à 1 ou 2 mm de distance de la périphérie de l'âme 4 et à plus de 1 ou 2 mm des parois du conduit 120. [0077] Typiquement, la vitesse V1 est supérieure à 6 m/min ou 10 m/min et, de préférence, supérieure à 30 ou 50 m/min. [0078] La figure 12 représente plus en détail le jeu 130 de buses en coupe transversale. Le jeu 130 comporte plusieurs buses 140 de projection du bain 36 sur l'âme 4. Chaque jet provoqué par une buse 140 est représenté par une flèche sur la figure 12. Dans ce mode de réalisation, les buses 140 sont uniformément réparties le long de la périphérie de l'âme 4. Cela permet de répartir plus uniformément les particules abrasives sur la périphérie de l'âme 4. Typiquement, l'extrémité des buses 140 est à moins de 5 mm et, de préférence, à moins de 1 mm de la périphérie de l'âme 4. Ici, les buses 140 sont par exemple des trous aménagés dans une paroi circulaire 142. Les buses 140 sont réparties le long d'une portion immergée de l'âme 4. Cette portion représente typiquement moins de la moitié ou du quart de la totalité de la longueur de l'âme 4 immergée dans le bain 36. La portion où se trouvent les buses 140 est en amont de la portion immergée de l'âme 4 dépourvue de buse. [0079] La figure 13 représente un jeu 150 de buses qui peut être utilisé en lieu et place du jeu 130. Ce jeu 150 est identique au jeu 130 sauf que la répartition des buses 140 n'est pas uniforme le long de la périphérie de l'âme 4. Par exemple, ici, les buses 140 sont disposées uniquement dans un plan supérieur et un plan inférieur situés, respectivement, au-dessus et en dessous de l'âme 4. posol La figure 14 représente un jeu 160 de buses susceptible d'être utilisé en lieu et place du jeu 130. Ce jeu 160 est identique au jeu 130 sauf que les buses 140 sont uniformément réparties uniquement en vis-à-vis de deux secteurs angulaires de l'âme 4 diamétralement opposés. Typiquement, chaque secteur angulaire s'étend sur plus 10° ou 25°. Ces deux secteurs angulaires sont séparés l'un de l'autre par des secteurs angulaires dépourvus de buse qui s'étendent, chacun, sur plus de 10° ou 25°. De plus, dans ce mode de réalisation, un actionneur 162 est prévu pour déplacer en rotation le jeu 160 autour d'un axe 164 parallèle à la direction X. Ici, l'axe 164 est confondu avec l'axe de l'âme 4. Une flèche K représente le sens de rotation des buses 140 autour de l'âme 4. Le jeu 160 permet de répartir les particules abrasives 6 sur un parcours hélicoïdal le long de la périphérie extérieure de l'âme 4. [0081] Les figures 15 à 18 représentent d'autres modes de réalisation possibles pour les particules abrasives 6. Par exemple, la figure 15 représente une particule abrasive 170 identique à la particule 6 sauf que le revêtement 18 est remplacé par un 40 revêtement 172. Le revêtement 172 est identique au revêtement 18 sauf que celui-ci est aimanté de façon permanente de manière à présenter une induction magnétique permanente à sa surface supérieure ou égale à 0,1 ou 1 mT et, de préférence, supérieure ou égale à 5 mT dans une direction normale à sa surface. Lorsque la particule abrasive 170 est utilisée en lieu et place de la particule abrasive 6, les dispositifs d'aimantation 26, 44 et 114 peuvent être omis. C'est alors la particule 170 elle-même qui forme la source d'induction magnétique capable d'attirer cette particule sur l'âme 4. Ce qui vient d'être indiqué pour la particule 170 s'applique également aux autres modes de réalisation suivants de la particule abrasive. [0082] La figure 16 représente une particule abrasive 176. La particule 176 est entièrement réalisée dans un matériau ferromagnétique ou ferrimagnétique plus dur que le matériau à couper. Par « entièrement réalisée », on désigne le fait que le matériau ferromagnétique ou ferrimagnétique représente plus de 90 % et, de préférence, plus de 95 ou 97 % de la masse de la particule abrasive. Dans ce mode de réalisation, il n'est pas nécessaire de recouvrir la particule abrasive d'un revêtement. Par exemple, le matériau ferromagnétique utilisé est le Cr02 dont la dureté est supérieure à celle du silicium et qui conserve ses propriétés magnétiques jusqu'à une température de Curie d'environ 80°C. [0083] La figure 17 représente une particule abrasive 180 formée d'un noyau magnétique 182 et revêtue d'un revêtement 184 formant une couche abrasive. [0084] Enfin, la figure 18 représente une particule abrasive 190 formée de fragments 192 d'un matériau abrasif liés les uns aux autres par un matériau magnétique 194. Par exemple, les fragments sont des fragments de diamant, tandis que le matériau liant ces différents fragments entre eux pour former la particule 190 est du cobalt. [0085] Le fonctionnement de l'appareil 2 va maintenant être décrit en référence au procédé de la figure 19. Lors d'une étape 200, l'âme 4 est déroulée de la bobine 24 par le moteur 70. Par exemple, l'âme 4 est déroulée à une vitesse supérieure à 6 m/min et, de préférence, supérieure à 10, 30, 40 ou 60 m/min. Chaque section de l'âme 4 se déplace et subit alors successivement les étapes suivantes. [0086] Éventuellement, lors d'une étape 202, l'âme centrale 4 est aimantée de façon permanente par le dispositif 26, 90 ou 104. [0087] Ensuite, lors d'une étape 204, les particules abrasives et le liant 8 sont déposés sur l'âme 4. Dans ce mode de réalisation, les particules abrasives 6 et la première couche 10 de liant sont déposées en même temps par électrolyse dans le récipient 34. A cet effet, lors de l'étape 204, la source 28 applique une différence de potentiels entre l'électrode 40 et la portion immergée de l'âme 4. En même temps, le dispositif 132 propulse le bain 36, à l'intérieur du conduit 120, parallèlement à l'âme 4, de manière à créer un courant d'électrolyte le long de l'âme 4 qui se déplace à une vitesse V2 non nulle égale à la vitesse V1 à plus ou moins 5 m/min près. Le fonctionnement du dispositif 132 entraîne également la projection par les buses 140 du bain 36 sur l'âme 4. [0088] Éventuellement, en parallèle, lors d'une étape 206, les particules 206 présentent dans le bain 36 sont soumises à un champ magnétique extérieur pour les attirer sur l'âme 4. Lors de cette étape, le champ magnétique extérieur peut être créé par le dispositif 44. Dans ce cas, le champ magnétique extérieur aimante également l'âme centrale 4 et les particules abrasives 6. Typiquement, le dispositif 44 est mis en oeuvre si l'étape 202 n'a pas été mise en oeuvre. A l'inverse, si l'étape 202 est mise en oeuvre, de préférence, le dispositif 44 n'est pas mis en oeuvre. [0089] Lors de l'étape 206, le champ magnétique extérieur peut aussi être créé par le dispositif 114. Le dispositif 114 peut être utilisé en plus des dispositifs 26, 90, 104 10 ou 44 ou à la place de ces dispositifs. [0090] Lors de l'étape 206, les particules abrasives sont attirées vers l'âme centrale et maintenues sur l'âme centrale par la force d'attraction magnétique. [0091] Ainsi, la présence d'une induction magnétique pour attirer les particules abrasives vers l'âme 4 : 15 - permet un dépôt plus rapide des particules abrasives sur l'âme 4, et - rend plus difficile le décollement des particules 6 de l'âme 4 par les turbulences hydrodynamiques liées au déplacement de l'âme 4 dans le bain 36. [0092] Lors d'une étape 208, la deuxième couche 12 de liant est déposée par électrolyse dans le bain 52. 20 [0093] Enfin, lors d'une étape 210, le fil 3 ainsi fabriqué est enroulé sur la bobine 68. [0094] L'utilisation d'une induction magnétique pour attirer les particules abrasives 6 sur l'âme 4 laisse des traces caractéristiques sur le fil 3 ainsi fabriqué. En effet, l'utilisation de l'induction magnétique induit une organisation spécifique des particules abrasives sur l'âme centrale qui n'existe pas en cas d'absence d'utilisation de cette 25 induction magnétique. Cette organisation spécifique dépend du dispositif d'aimantation utilisé. Par exemple, si certaines des particules abrasives sont oblongues et présentent leur plus grande longueur le long d'un grand axe, il a été constaté que lorsque l'âme centrale ou les particules abrasives sont aimantées par un dispositif tel que les dispositifs 26, 44 ou 104 et peut être 114, le grand axe des 30 particules oblongues se rapproche de la normale de la surface de l'âme centrale. Typiquement, pour au moins 55% des particules oblongues et, généralement, pour plus de 80 ou 90% des particules oblongues, l'angle entre leur grand axe et la normale à la surface de l'âme centrale passant par cette particule est inférieur à 70° ou 45° ou 30°. En d'autre terme, une pointe des particules oblongues est dirigée vers 35 l'âme tandis que la pointe opposée est dirigée vers l'extérieur du fil. Cela favorise l'érosion du matériau à découper car c'est la pointe des particules oblongue qui fait saillie sur la face extérieure du fil de découpe plutôt que ses flancs. Pour cette raison, dans certains modes de réalisation, au moins 10% et, généralement, au moins 30% ou 50% au 80%, des particules abrasives sont des particules oblongues. De 40 préférence, le rapport de forme des particules oblongues est supérieur à 1,5 ou 2 ou 4. Le rapport de forme est ici défini comme étant la longueur de la particule abrasive oblongue le long de son plus grand axe divisé par sa largeur. La largeur de la la particule est mesurée le long d'un plus petit axe. Le plus petit axe est perpendiculaire au plus grand axe et coupe le plus grand axe à mi-distance entre les extrémités les plus éloignées de la particule situées sur ce grand axe. Parmi la multitude de petits axes possibles répartis sur une portion angulaire de 180°, celui utilisé pour mesurer la largeur est celui qui donne la plus petite valeur pour la largeur. [0095] Si les particules abrasives sont attirées et maintenues par aimantation sur l'âme centrale avant d'être immergées dans le bain d'électrolyte, alors plus de 70 ou 85% des particules abrasives sont directement en contact mécanique avec l'âme centrale dans le fil de découpe ainsi fabriqué. Une telle organisation des particules abrasives ne se rencontre pas lorsque les particules abrasives sont déposées à l'aide du bain 36 sans application d'une induction magnétique. En effet, dans ce dernier cas, il existe une portion substantielle de particules abrasives qui se fixe tardivement sur l'âme centrale. Les particules fixées tardivement sont alors plus éloignées de l'âme centrale que les particules fixées en premier. Aujourd'hui, il ne semble pas qu'il existe d'autre moyen que l'application d'une induction magnétique pour fixer et retenir efficacement les particules abrasives sur l'âme centrale avant de les plonger dans le bain d'électrolyte. Ainsi, la disposition précédemment décrite des particules abrasives est aussi caractéristique de l'utilisation d'une aimantation pour attirer les particules sur l'âme centrale avant le dépôt du liant. Si l'âme centrale est déjà revêtue d'une couche d'accroche avant que les particules abrasives soient attirées et maintenues par aimantation sur l'âme centrale, alors ce qui vient d'être dit précédemment reste vrai sauf que 70 à 85% des particules abrasives sont directement en contact avec cette couche d'accroche et non plus directement en contact mécanique avec l'âme centrale. Dans le cas où l'âme centrale présente un moment magnétique radial, la densité de particules abrasives peut être plus importante à proximité des pôles magnétiques créés sur l'âme 4. [0096] De plus, si l'induction magnétique est appliquée pendant le dépôt 30 électrolytique, cela peut aussi conduire à une organisation spécifique des molécules du liant 8 sur l'âme 4. [0097] Enfin, si l'âme 4 ou les particules 6 sont aimantés de façon permanente pendant la fabrication du fil 3, le fil 3 ainsi fabriqué présente une aimantation permanente de l'âme ou des particules abrasives si le fil n'est pas volontairement 35 désaimanté avant d'être commercialisé. [0098] La figure 20 représente un autre mode de réalisation possible du procédé de fabrication du fil 3. Ce procédé est identique au procédé de la figure 19 sauf que l'étape 204 est omise et les étapes 202 et 206 sont remplacées par des étapes, respectivement 222 et 224. [0099] Lors de l'étape 222, des particules abrasives aimantées sont déposées sur l'âme centrale en matériau magnétique. Les particules abrasives sont alors attirées vers l'âme centrale et maintenues sur l'âme centrale 4. L'étape 222 est réalisée avant que l'âme 4 soit immergée dans un bain d'électrolyte. L'étape 222, se poursuit 5 directement par l'étape 208. [cm 00] Lors de l'étape 224, un champ magnétique extérieur est appliqué pour maintenir les particules abrasives sur l'âme centrale. Ce champ magnétique extérieur est par exemple appliqué à l'aide du dispositif 44 mais sans nécessairement déplacer l'aimant 110. Cette étape 224 peut débuter en même temps que l'étape 222 ou juste 10 à la fin de l'étape 222. Idéalement, l'étape de 224 se prolonge jusqu'à ce que les particules abrasives soient fixées sur l'âme 4 par le liant. Par exemple, l'étape 224 se prolonge jusqu'à la fin de l'étape 208. Cette façon de réaliser le fil 3 permet d'obtenir une répartition uniforme des particules sur la périphérie de l'âme 4. [00101] De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, l'âme 15 4 peut être formée de plusieurs brins entrelacés entre eux. De même, l'âme 4 peut être réalisée dans d'autres matériaux que des aciers. Par exemple, l'âme 4 peut aussi être réalisée dans un matériau diamagnétique ou paramagnétique. [00102] Le revêtement 18 des particules abrasives n'est pas nécessairement un matériau conducteur. 20 [00103] Le grain 16 peut être réalisé dans de nombreux matériaux abrasifs différents. Par exemple, il peut être réalisé en SiC, en SiO2, en WC, en Si3N4, en nitrure de bore, en Cr02, ou en oxyde d'aluminium. [00104] Le liant 8 peut aussi être réalisé dans un matériau autre qu'un métal. Par exemple, en variante, le liant est une résine. 25 [00105] Les différents dispositifs d'aimantation décrits ici peuvent être combinés ensemble. En particulier, le dispositif 104 peut être combiné avec l'un quelconque des autres dispositifs d'aimantation décrits précédemment de manière à combiner une aimantation permanente axiale avec une aimantation radiale de l'âme centrale. [00106] En variante, le dispositif 26 peut être omis. Dans ce cas, l'âme centrale n'est 30 pas aimantée de façon permanente. L'attraction des particules abrasives vers l'âme centrale est alors provoquée soit par le dispositif 44 soit par un dispositif d'aimantation tel que le dispositif 114 soit encore par l'aimantation permanente des particules abrasives. En particulier, le dispositif d'aimantation 44 peut être utilisé seul. [00107] Dans les dispositifs d'aimantation, tels que les dispositifs 26 et 90, les 35 bobines peuvent être remplacées par des aimants permanents. [cm 08] Dans une variante simplifiée, le dispositif 44 comporte une seule source de champ magnétique. Dans ce cas, cette source de champ magnétique crée uniquement un moment magnétique dans l'âme centrale dont la direction est toujours la même. L'actionneur 118 peut alors être omis. Dans ce dernier mode de réalisation, 2 9 8862 9 17 de préférence, l'âme centrale est alors entraînée en rotation sur elle-même pour uniformiser la répartition des particules abrasives sur sa périphérie. [00109] En variante le dispositif 44 comporte plusieurs sources immobiles de champ magnétique disposées les une après les autres dans le sens F. Une première et une 5 seconde de ces sources sont agencées pour créer dans l'âme 4 les moments magnétiques, respectivement, de directions M1 et M2. Ainsi, au fur et à mesure que l'âme 4 avance dans le bain 36, celle-ci présente d'abord le moment magnétique de direction M1 lorsqu'elle est dans les lignes de champ de la première source puis le moment magnétique de direction M2 lorsqu'elle est dans les lignes de champ de la 10 seconde source. [00110] L'aimant 112 peut être remplacé par une source de champ magnétique qui varie au cours du temps. En effet, une fois que les particules abrasives ont été accrochées sur l'âme centrale, le champ magnétique de la source peut être arrêtée ou modifiée. Par exemple, la source alterne régulièrement entre un état où elle 15 génère le champ magnétique et un état où elle ne génère pas de champ magnétique. [00111] Lorsque le dispositif d'aimantation est le dispositif 114, il n'est pas nécessaire que l'âme centrale soit réalisée dans un matériau magnétique. Par exemple, l'âme 4 est en tungstène. En effet, le dispositif 114 permet d'attirer les particules abrasives sur une âme centrale en matériau non magnétique lorsque cette âme centrale est 20 immergée dans le bain 36. [00112] Le courant généré par le dispositif 114 n'est pas nécessairement continu. En variante, il varie au cours du temps. Par exemple, à intervalle régulier, le courant s'annule. [00113] Les différents dispositifs d'aimantation décrits précédemment peuvent être 25 activés uniquement par intermittence pour créer des sections de l'âme centrale aimantée de façon permanente alternées avec des sections de l'âme centrale dépourvue d'aimantation permanente. Ceci permet d'obtenir une alternance de plusieurs sections successives dans le sens de la longueur du fil, où chaque section a une densité de particules abrasives différente des sections qui la jouxtent 30 immédiatement en amont et en aval. Par exemple, cela permet d'alterner des sections dont la densité en particules abrasives est au moins dix fois supérieure à la densité de particules des sections jouxtant celles-ci. [00114] Le passage dans le second bain 52 d'électrolyte pour déposer une couche supplémentaire de liant peut être omis si la couche 10 de liant déposée dans le 35 premier bain 36 est suffisamment épaisse pour maintenir de façon adéquate les particules abrasives sur l'âme centrale. [00115] Dans une autre variante, les dépôts des couches 10 et 12 ne sont pas réalisés immédiatement l'un après l'autre. Par exemple, la couche 10 est d'abord déposée sur toute la longueur de l'âme centrale, puis l'âme centrale ainsi revêtue 40 uniquement de la couche 10 est enroulée sur une bobine puis transportée vers un autre bain d'électrolyte. Ensuite, la couche 12 est déposée sur toute la longueur de l'âme centrale par une autre machine. Ainsi, le dépôt des couches 10 et 12 peut être réalisé à des vitesses différentes. [00116] Dans un autre mode de réalisation, les étapes de dépôts de particules abrasives et de liants sont réitérées chacune plusieurs fois de manière à obtenir un empilement de couches concentriques autour de l'âme centrale 4, chaque couche étant formée de particules abrasives et de liants. Le fil multicouches ainsi obtenu est plus résistant à l'usure. [00117] Le dispositif pour faire circuler l'électrolyte dans le bain 36 peut être réalisé à 10 l'aide d'une hélice comportant des pales entraînées en rotation autour d'un axe. Ces pales ont typiquement chacune une surface supérieure à 1 cm2. De préférence, l'hélice est placée dans le ou les conduits de retour. [00118] Dans un mode de réalisation simplifié, les buses 140 de projection sont omises. Dans ce cas, on conserve simplement une circulation du bain 36 à la même 15 vitesse que l'âme centrale. [00119] Dans un autre mode de réalisation, chaque buse 140 est formée par un tube au moins deux fois plus long que large. Cela permet d'améliorer la directivité du jet de bain 36. Les buses peuvent être orientées de manière à ce que le jet présente aussi une composante de vitesse non nulle dans la direction X. Par exemple, les buses 20 peuvent être inclinées par rapport à la direction de l'âme 4 d'un angle supérieur à 95° ou inférieur à 85°. Orienter les buses avec une composante dans la direction X permet d'éviter un gradient de la vitesse des particules juste au niveau des buses et de répartir les particules sur toute la longueur de la partie de l'âme 4 immergée dans le bain. 25 [00120] Dans un mode de réalisation simplifié, le dispositif 132 pour faire circuler le bain 36 à la même vitesse que l'âme centrale 4 est omis. [00121] Le dépôt du liant sur l'âme centrale peut être réalisé par d'autres moyens que par électrolyse. Par exemple, l'électrolyse est remplacée par un dépôt chimique de liant sans électrolyse. Un tel dépôt est connu sur les termes français de « nickel 30 chimique » et anglais de « electroless ». Par exemple, on emploie à cet effet une molécule réductrice telle que l'hypophosphite de sodium (Na(H2P02)). [00122] Lorsque le liant est déposé par d'autres méthodes que l'électrolyse, celui-ci peut être réalisé dans un matériau non conducteur tel qu'une résine isolante. [00123] Le dépôt des particules abrasives peut être aussi réalisé en dehors du bain 35 d'électrolyte. Par exemple, l'âme centrale est aimantée de façon permanente puis les particules abrasives sont pulvérisées sur l'âme centrale avant que celle-ci ne soit immergée dans le bain d'électrolyte. Les particules abrasives sont alors retenues par aimantation sur l'âme centrale. L'âme centrale ainsi revêtue est ensuite immergée dans un bain d'électrolyte. Dans ce cas, le bain d'électrolyte ne contient pas 40 nécessairement de particules abrasives. [00124] Ce qui a été décrit précédemment s'applique également au cas où l'âme centrale ne se déplace pas lorsqu'elle est immergée dans le bain d'électrolyte. Par exemple, l'âme centrale peut être une boucle fermée. Dans ce cas, la totalité de la boucle est immergée dans le bain en une seule fois. L'âme centrale est alors immobile dans ce bain d'électrolyte. [00125] Enfin, plusieurs fils peuvent être fabriqués en parallèle. Dans ce cas, plusieurs âmes centrales sont simultanément immergées en parallèle dans les mêmes bains d'électrolyte précédemment décrits et chaque âme se déplace parallèlement aux autres. Ceci permet notamment de réduire le nombre d'équipements nécessaires pour fabriquer le fil
Ce procédé de fabrication d'un fil de découpe comporte: a) le déplacement (200, 204) de l'âme centrale, à l'intérieur d'un bain d'électrolyte contenant des particules abrasives et des ions d'un liant, à une vitesse Vi dans la direction longitudinale de l'âme centrale, b) l'application (204) d'une différence de potentiels entre l'âme centrale en déplacement et une électrode de travail pour provoquer le dépôt par l'électrolyse du liant et des particules abrasives sur l'âme centrale, - en même temps que les étapes a) et b), la création (204), à l'aide de pales ou d'une pompe, d'un courant d'électrolyte à l'intérieur du bain parallèlement à l'âme centrale de manière à entraîner la circulation de l'électrolyte le long de l'âme centrale à une vitesse V non nulle égale à la vitesse V à plus ou moins 5 m/min près.
1. Procédé de fabrication d'un fil de découpe formé de particules abrasives maintenues sur une âme centrale par un liant, ce procédé comportant : a) le déplacement (200, 204) de l'âme centrale, à l'intérieur d'un bain d'électrolyte contenant les particules abrasives et des ions du liant, à une vitesse V1 dans la direction longitudinale de l'âme centrale, b) l'application (204) d'une différence de potentiels entre l'âme centrale en déplacement et une électrode de travail pour provoquer le dépôt par l'électrolyse du 10 liant et des particules abrasives sur l'âme centrale, caractérisé en ce que le procédé comporte en même temps que les étapes a) et b), la création (204), à l'aide de pales ou d'une pompe, d'un courant d'électrolyte à l'intérieur du bain parallèlement à l'âme centrale de manière à entraîner la circulation de l'électrolyte le long de l'âme centrale à une vitesse V2 non nulle égale à la vitesse 15 V1 à plus ou moins 5 m/min près. 2. Procédé selon la 1, dans lequel la vitesse V2 est égale à la vitesse V1 à plus ou moins 1 m/min près. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le bain d'électrolyte ou une partie du bain d'électrolyte est projeté à l'aide de buses contre l'âme centrale avec une vitesse V3, dans une direction perpendiculaire à la direction longitudinale de l'âme centrale, comprise entre 50% et 150% de la vitesse V1. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la vitesse V1 est supérieure ou égale à 6 m/m in. 5. Appareil de fabrication d'un fil de découpe formé de particules abrasives 30 maintenues sur une âme centrale par un liant, cet appareil comportant : - un bain (36) d'électrolyte contenant les particules abrasives (6) et des ions du liant, - un dispositif (68, 70) de déplacement de l'âme centrale, à l'intérieur du bain d'électrolyte, à une vitesse V1 dans une direction longitudinale de l'âme centrale, - une électrode (40) de travail immergée dans le bain d'électrolyte, et 35 - une source (28) de tension appliquant une différence de potentiels entre l'âme centrale en déplacement à l'intérieur du bain d'électrolyte et l'électrode de travail pour provoquer le dépôt par électrolyse du liant et des particules abrasives sur l'âme centrale, caractérisé en ce que l'appareil comporte un dispositif (132) apte à créer, à l'aide de pales ou d'une pompe, un courant d'électrolyte à l'intérieur du bain d'électrolyte parallèlement à l'âme centrale de manière à entraîner la circulation de l'électrolyte le long de l'âme centrale à une vitesse V2 non nulle égale à la vitesse V1 à plus ou 5 moins 5 m/min près. 6. Appareil selon la 5, dans lequel l'appareil comprend au moins une buse (140) de projection apte à projeter le bain (36) d'électrolyte contre l'âme centrale avec une vitesse non nulle dans une direction perpendiculaire à la direction 10 longitudinale de l'âme centrale. 7. Appareil selon la 6, dans lequel l'appareil comporte plusieurs buses (140) réparties uniformément le long de la périphérie extérieure de l'âme centrale. 15 8. Appareil selon l'une quelconque des 6 à 7, dans lequel ladite au moins une buse (140) est montée déplaçable en rotation autour de l'âme centrale et, l'appareil comporte un actionneur (162) apte à entraîner ladite au moins une buse en rotation autour de l'âme centrale.
B
B21,B24
B21C,B24D
B21C 37,B24D 11
B21C 37/04,B24D 11/00
FR2979450
A1
SYSTEME DE PAIEMENT MULTI ECHEANCES
20,130,301
La présente invention concerne le secteur de la monétique, en particulier les moyens de paiement de proximité. Le paiement de proximité est un type de paiement ou le porteur des moyens de paiement ou client et le commerçant sont physiquement présents 5 lors de la réalisation de la transaction. Ce mode de paiement implique l'utilisation de moyens d'identification du client par le commerçant. Le porteur est un titulaire et utilisateur d'une carte bancaire souscrite au travers un contrat carte dans un établissement financier. Le porteur peut être soit le titulaire nominatif du contrat (cas des 10 particuliers) ou le porteur "professionnel" d'une carte adossée au compte d'une entreprise. Plus précisément, la présente invention a pour objet un pour réaliser une transaction entre un client porteur de moyens d'identification et de paiement comprenant un identifiant unique et 15 un commerçant dans un point de vente du commerçant ainsi qu'un procédé de paiement. Un système de paiement multi échéances permet aux commerçants de proposer à leurs clients un outil supplémentaire pour faciliter le paiement de leurs achats. 20 Le montant dû est divisé selon le nombre d'échéances. Le montant des échéances est encaissé à chaque terme échu par le commerçant. De plus, une facilité de paiement dont la durée est inférieure à 90 jours n'est pas apparentée à du crédit et ne génère donc pas d'intérêts financiers. Un client a donc tout intérêt à utiliser un système de paiement multi 25 échéances. Un commerçant souscrivant à un tel système attirera quant à lui davantage de clients dans son point de vente. Les systèmes de paiement différés nécessitent bien souvent l'utilisation de moyens supplémentaires spécifiques telle qu'une carte de crédit 30 délivrée par un commerçant donné, ce qui est contraignant pour le client. Le paiement multi écheances peut être quant à lui réalisé selon plusieurs solutions différentes telles que : - la remise de plusieurs chèques destinés à être déposés à des dates données, 35 - l'établissement d'une autorisation de prélèvement bancaire pour les échéances à honorer, - le règlement des échéances par carte bancaire... Le paiement multi écheances est apprecié des consommateurs dans le cadre d'achat presentant un ticket moyen conséquent, la plus part du temps supérieur à cent euros. Il existe des solutions alternatives permettant de proposer ce même service aux consommateurs. La première d'entre elles est le chèque à tiroirs dans laquelle l'acheteur rédige n chèques correspondant au nombre d'échéances négociées avec le commerçant. Les chèques sont stockés et encaissés par le 10 commerçant aux dates convenus. Cependant, cette solution présente un inconvénient majeur pour le commercant. En effet, la gestion administrative d'une telle solution est lourde de par la nécessité de stockage des chèques et la remise à la bonne date. De 15 plus, cette solution présente un risque d'impayé pouvant entrainer une lourde procédure de recouvrement de l'impayé. Cette solution présente également un inconvénient majeur pour le consommateur. En effet, les chèques peuvent être remis en une fois par un 20 commerçant qui ne respecte pas ses engagements. La deuxième solution est apportée par le prélèvement bancaire. L'acheteur et le commerçant s'accordent sur un nombre d'échéances. La première échéance est réglée au comptant. Les autres échéances sont réglées avec un différé par prélèvement bancaire. Une 25 autorisation de prélèvement avec remise d'un relevé d'identité bancaise ou RIB et d'une pièce d'identité au commerçant est nécessaire. Cependant, cette solution présente elle aussi un inconvénient majeur pour le commercant. En effet, la procedure administrative d'une telle solution est 30 également lourde de par la nécessité de remplissage des documents et du traitement de ces documents. De plus, cette solution présente un risque d'erreur de saisie et de traitement, et génère une augmentation du temps lié à l'encaissement (rupture dans le flux, génération d'une éventuelle attente aux caisses). Cette solution implique également un traitement des impayés non 35 automatisé, dont la garantie des paiements est possible mais onéreuse (recours à un établissement financier). Cette solution présente également un inconvénient majeur pour le consommateur. En effet, ce mode de paiement nécessite des pièces que le consommateur n'a pas nécessairement sur lui, comme un RIB ou une pièce d'identité. La présente invention a pour but de résoudre tout ou partie des inconvénients mentionnés ci-dessus. A cet effet, la présente invention a pour objet un système de paiement multi échéances pour réaliser une transaction entre un client porteur de moyens d'identification et de paiement comprenant un identifiant unique et un commerçant dans un point de vente du commerçant, caractérisé en ce qu'il comprend : - un terminal d'acceptation destiné à équiper le point de vente du commerçant, ledit terminal d'acceptation comprenant : - des moyens de lecture des moyens d'identification et de paiement destinés à identifier le client à partir de son identifiant unique, - des moyens d'interface destinés à permettre au client ou au commerçant de définir des paramètres d'une transaction, ces paramètres comprenant au moins : - un montant total à payer pour la transaction, - un nombre d'échéances pour payer le montant total à payer pour la transaction, - des premiers moyens de communication avec un premier serveurrouteur distant au travers un premier canal de communication, pouvant 25 également communiquer avec au moins un deuxième serveur-routeur distant au travers un deuxième canal de communication, - des premiers moyens de traitement agencés de manière à : - envoyer vers le premier serveur-routeur distant l'identifiant unique du client, et les paramètres de la transaction via le premier canal de 30 communication des premiers moyens de communication, - envoyer vers l'au moins un deuxième serveur-routeur distant une demande d'autorisation de paiement sur le montant d'une première échéance de la transaction via le deuxième canal de communication des premiers moyens de communication, et 35 - recevoir de ce même au moins un deuxième serveur-routeur distant la réponse sur cette demande d'autorisation de paiement sur le montant de cette première échéance de la transaction via le deuxième canal de communication des premiers moyens de communication, - le premier serveur-routeur distant comprenant : - des deuxièmes moyens de communication agencés pour recevoir depuis le terminal d'acceptation l'identifiant unique du client, et les paramètres de la transaction via le premier canal de communication des premiers moyens de communication, et destinés à communiquer avec l'au moins un deuxième serveur-routeur distant au travers un troisième canal de communication, - une base de données agencée de manière à : - stocker un agencement de données dites d'échéances comprenant l'identifiant unique du client et les paramètres de la transaction en provenance du terminal d'acceptation, et - des deuxièmes moyens de traitement agencés pour : - créer l'agencement de données d'échéances dans la base de 15 données, - déterminer et inscrire dans l'agencement de données d'échéances les dates et les montants des échéances en fonction d'une date effective de la transaction et des paramètres de la transaction, - envoyer les données d'échéances au terminal d'acceptation 20 via le premier canal de communication de manière à permettre l'envoie depuis le terminal d'acceptation de la demande d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance de la transaction vers le deuxième serveurrouteur distant via le deuxième canal de communication - exécuter le paiement d'un montant d'échéance à la date 25 respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données, les premiers moyens de traitement et/ou les.deuxièmes moyens de traitements étant agencés pour valider ou annuler la création de l'agencement de données d'échéances en fonction de la réponse sur la demande d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance de la transaction. 30 Ces dispositions permettent d'effectuer un découpage automatisé d'une transaction de paiement tout en garantissant la sécurité et l'intégrité de la transaction globale. Chaque échéance d'une transaction permet d'identifier la transaction globale et ne peut être associée à un autre achat. En outre, ces dispositions permettent d'effectuer à l'aide d'un seul 35 et même moyen d'identification et de paiement, un paiement à échéances et un paiement à débit immédiat sans que le client n'ait besoin d'effectuer deux opérations différentes. Selon un aspect de l'invention, les deuxièmes moyens de traitement sont agencés de manière à : - émettre une demande d'autorisation de paiement sur un montant fictif à destination du deuxième serveur-routeur distant via le troisième canal de communication des deuxièmes moyens de communication, - recevoir une réponse sur la demande d'autorisation de paiement sur un montant fictif émise par le deuxième serveur-routeur distant via le troisième 10 canal de communication des deuxièmes moyens de communication. Selon un aspect de l'invention, le montant fictif est égal à un montant minime, par exemple inférieur à cinq euros. Cette disposition permet de contrôler si le compte du client auxquels sont associés les moyens de paiement du client ne comprend pas 15 une opposition formée à l'encontre de l'utilisation de ce moyens de paiement. Selon un aspect de l'invention, le montant fictif est égal au montant total de la transaction. Cette disposition permet de contrôler si le compte du client auxquels sont associés les moyens de paiement du client est suffisament 20 approvisionné à la date de la transaction. Selon un aspect de l'invention, lors de l'exécution du paiement d'un montant d'échéance à la date respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données, les deuxièmes moyens de traitement sont agencés de manière à : 25 - émettre une demande d'autorisation de paiement sur le montant de l'échéance à la date respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données à destination du deuxième serveur-routeur distant via le troisième canal de communication des deuxièmes moyens de communication, - recevoir une réponse sur la demande d'autorisation de paiement sur le 30 montant de l'échéance à la date respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données à destination du deuxième serveur-routeur distant via le troisième canal de communication des deuxièmes moyens de communication. Selon un aspect de l'invention, les deuxièmes moyens de 35 traitement sont agencés pour créer dans la base de données un identifiant unique associé à l'agencement de données d'échéances correspondant à une première transaction de manière à prendre en compte les données d'échéances de la première transaction lors d'une deuxième transaction ultérieure à la première transaction. Selon un aspect de l'invention, le terminal d'acceptation est un 5 terminal de paiement électronique, un micro ordinateur, une caisse enregistreuse ou un ordiphone. Cette disposition permet de diversifier les moyens de paiement et d'identification du client. Selon un aspect de l'invention, les moyens d'interface du terminal 10 d'acceptation comprennent des moyens d'affichage. Cette disposition permet au client de suivre le déroulement de sa transaction mais peut également permettre de réaliser la sélection d'un choix dans le cas par exemple d'un moyen d'affichage à écran tactile. Selon un aspect de l'invention, le terminal d'acceptation comprend 15 des moyens d'édition d'un ticket à destination du client et/ou un ticket à destination du commerçant. Cette disposition permet au client et/ou au commerçant de conserver une trace de la transaction en cas d'erreurs sur les données en relation avec la transaction. 20 Selon un aspect de l'invention, les premiers moyens de communication du terminal d'acceptation avec un premier serveur-routeur distant utilisent des protocoles du type GPRS, IP ou RTC. Selon un aspect de l'invention, les données échangées entre les premiers moyens de communication du terminal d'acceptation et les 25 deuxièmes moyens de communication du premier serveur-routeur distant sont cryptées. Selon un aspect de l'invention, les premiers moyens de traitement sont évolutifs et paramétrables depuis le premier serveur-routeur distant relié au terminal d'acceptation via les premiers moyens de communication. 30 Cette disposition permet de vérifier la présence d'éventuelles mise à jour et de télécharger des paramètres de fonctionnement. La présente invention concerne également un procédé de paiement pour réaliser une transaction entre un client porteur de moyens d'identification et de paiement comprenant un identifiant unique et un commerçant dans un 35 point de vente du commerçant, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - permettre la lecture d'un moyen d'identification et de paiement par un terminal d'acceptation, - identifier le client à partir de son identifiant unique, - sélectionner un mode de paiement multi échéances sur le terminal 5 d'acceptation, sinon basculer vers un autre mode de paiement, - saisir le montant total de la transaction du client sur le terminal d'acceptation, - saisir le nombre d'échéances pour le paiement de l'achat du client sur le terminal d'acceptation, 10 - transmettre les données sur la transaction en cours à un premier serveur-routeur distant, - calculer à l'aide de moyens de traitement du premier serveurrouteur distant le montant et la date de paiement de chaque échéance, - transmettre depuis le premier serveur-routeur distant vers le 15 terminal d'acceptation au moins le montant préalablement calculé de la première échéance de la transaction, - valider le montant de la première échéance de la transaction sur le terminal d'acceptation, sinon interrompre la transaction, - envoyer directement depuis le terminal d'acceptation une demande 20 d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance de la transaction auprès d'au moins un deuxième serveur-routeur distant, - recevoir directement une réponse sur le terminal d'acceptation sur la demande d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance de la transaction de la part de l'au moins un deuxième serveur-routeur distant, 25 - le cas échéant, créer un agencement de données dites d'échéances dans une base de données du premier serveur-routeur distant pour permettre le paiement à échéance des autres échéances, sinon interrompre la transaction en cours. Ces différentes étapes permettent au client de sélectionner un 30 mode de paiement multi échéances à partir d'un même moyen de paiement lui servant d'habitude à effectuer des paiements à débit immédiat sur le montant total de la transaction. En outre, le paiement à échéances et le paiement à débit immédiat de la première échéance sont réalisés communément, par exemple sans que 35 le client n'ait besoin de retirer sa carte de paiement pour réaliser et valider les deux opérations. Selon une mise en oeuvre du procédé, le procédé comprend une étape supplémentaire mise en oeuvre après l'étape consistant à transmettre les données sur la transaction en cours à un premier serveur-routeur distant, ladite étape supplémentaire consistant à : - demander depuis le premier serveur-routeur distant une autorisation de paiement sur un montant fictif à destination du deuxième serveur-routeur distant, - recevoir sur le premier serveur-routeur distant une réponse sur la demande d'autorisation de paiement sur un montant fictif émise par le 10 deuxième serveur-routeur distant, - seulement si la réponse est positive basculer à l'étape consistant à calculer le montant et la date de paiement de chaque échéance, sinon interrompre la transaction T. Cette étape supplémentaire permet de vérifier qu'il n'y a pas 15 d'oppositions sur le compte client à prélever et/ou que ce compte est suffisament approvisonné selon le montant choisi lors de la demande. Selon une mise en oeuvre du procédé, le procédé comprend une étape supplémentaire d'édition d'un ticket récapitulatif à destination du client et/ou à destination du commerçant réalisée après l'étape de création d'un 20 agencement de données dites d'échéances dans une base de données du premier serveur-routeur distant. De toute façon, l'invention sera bien comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple non limitatif, un système ainsi que les étapes d'un procédé 25 selon l'invention. La figure 1 est un schéma synoptique illustrant une première partie du système selon l'invention comprenant des moyens d'identification et de paiement et un terminal d'acceptation. La figure 2 est un schéma synoptique illustrant une deuxième partie 30 du système selon l'invention comprenant un premier serveur-routeur distant. La figure 3 est une vue d'ensemble comprenant le système et illustrant les différentes flux de communication entre différents éléments interagissant dans et avec le système. La figure 4 est un schéma illustrant les étapes du procédé selon 35 l'invention. La figure 5 est un schéma illustrant les étapes d'une variante du procédé de la figure 4. Comme illustré à la figure 1, un système 1 de paiement multi échéances pour réaliser une transaction T entre un client porteur de moyens 5 d'identification et de paiement 2 comprenant un identifiant unique Id et un commerçant dans un point de vente du commerçant comprend une première partie la destinée à être présente dans le point de vente au moment de la transaction T et une deuxième partie lb comprenant un premier serveurrouteur distant 20 destiné à être installé dans un site d'hébergement spécialisé 10 et sécurisé. Les moyens d'identification et de paiement 2 comprennent un identifiant unique Id et sont la propriété du client. La première partie 1 a du système 1 comprend un terminal d'acceptation 10 utilisé par le commerçant auprès duquel le client désire 15 effectuer sa transacation T sous forme de paiement de proximité. Les moyens d'identification et de paiement 2 sont habituellement constitués par une carte de paiement électronique 2a dont la puce électronique comprend l'identifiant unique Id du client, et associée à un compte en banque surveillé par un serveur-routeur distant appartenant à la banque du client et 20 faisant partie plus généralement d'un système d'information 50 illustré à la figure 3. Comme illustré sur cette même figure 3, le terminal d'acceptation 10 peut prendre la forme d'un terminal de paiement électronique 10a, d'un micro ordinateur 10b, d'une caisse enregistreuse 10c ou d'un ordiphone 10d. 25 Le fonctionnement de certains de ces terminaux d'acceptation 10 est explicité plus loin dans le texte. En outre, le terminal d'acceptation 10 comprend tout d'abord des moyens de lecture 11 des moyens d'identification et de paiement 2 du client. Ces moyens de lecture 11 comprennent par exemple un lecteur de 30 carte à puce agencé pour lire les informations contenus dans la puce électronique de la carte électronique de paiement 2a. Dans un souci de sécurisation des données, l'accès à ces données est soumis à un code secret numérique connu du seul client et les données échangées sont cryptées. Le terminal d'acceptation 10 comprend également des moyens 35 d'interface 12 agencés pour permettre au client de définir des paramètres P d'une transaction T. Ces moyens d'interface 12, dans le cas d'un terminal électronique de paiement 10a, comprennent par exemple des moyens d'affichage 18 et un clavier 19. Les moyens d'affichage 18 permettent d'afficher une requête émise 5 par le terminal d'acceptation 10 auprès du client, tandis que le clavier 19 permet de répondre à cette requête. Une première requête porte sur un premier paramètre de la transaction T. Il s'agit du montant total Z à payer pour la transaction T. Une deuxième requête porte sur un deuxième paramètre de la 10 transaction T. Il s'agit du nombre d'échéances n désiré par le client pour payer le montant total Z à payer pour la transaction T. Bien entendu ces paramètres P peuvent être renseignés indifféremment par le client ou le commerçant sur le clavier 19 du terminal d'acceptation 10. 15 De même, les valeurs de ces paramètres peuvent être soumises à des restrictions souhaitées par le commerçant et/ou par sa banque, par exemple un montant maximal pour la transaction et un nombre d'échéance limité, généralement de deux à quatre. Dans le cas d'un micro ordinateur 10b, les moyens de lecture 11 20 peuvent comprendre un lecteur de carte externe ou une interface sécurisée pour la saisie du numéro de carte. Une caisse enregistreuse 10c peut quant à elle directement intégrer un terminal de paiement électronique 10a. Un ordiphone 10d peut quant à lui disposer d'un lecteur de carte 25 externe ou d'une application sécurisée de saisie du numéro de cartes. Cependant, aucun de ces terminaux d'acceptation 10a, 10b, 10c, 10d n'est équipé de moyens d'identification et de paiement 2. Ces terminaux d'acceptation 10a, 10b, 10c, 10d n'ont qu'une fonction permettant l'interaction entre le client et le système 1 de paiement multi échéances. 30 L'ordiphone 10d peut faire office de terminal d'acceptation 10 mais aussi, dans l'éventualité où celui-ci est équipé d'un dispositif spécifique utilisant par exemple une technologie NFC ou une carte SIM ou SD dotée de fonctionnalité bancaire, peut faire office de moyen de paiement 2. Le terminal d'acceptation 10 comprend des premiers moyens de 35 communication 13 lui permettant de communiquer par flux de données FD vers l'extérieur du point de vente, notamment vers la deuxième partie lb du 2 9 79450 11 système 1 représentée à la figure 2 au travers un premier canal de communication FD1 ainsi que vers au moins un deuxième serveur-routeur distant 30 au travers un deuxième canal de communication FD2, le deuxième serveur-routeur distant 30 étant généralement un serveur-routeur distant de la banque du commerçant représenté à la figure 3. Ces premiers moyens de communication 13 du terminal d'acceptation 10 utilisent des protocoles du type GPRS, IP ou RTC. Les types de communication peuvent différer selon la nature du terminal d'acceptation 10. L'utilisation de protocole spécifique dépend 10 notamment du type de technologie et des canaux de communication FD1, FD2. Le terminal d'acceptation 10 comprend également des premiers moyens de traitement 14 dont les fonctions sont décrites plus loin dans le texte. Dans un mode de réalisation préféré, le terminal d'acceptation 10 comprend une première base de données 16 et des moyens d'édition de ticket 15 15 permettant au client et/ou au commerçant de conserver une preuve physique de la transaction T réalisée par le client. La première base de données 16 est destinée à stocker un fichier dit de remise 17 créé par les premiers moyens de traitement 14. Ce fichier de remise 17 comprend des informations permettant d'identifier de façon unique la 20 transaction T. Plus précisément, le fichier de remise 17 contient des informations sur l'ensemble des transactions T effectuées sur le terminal d'acception 10 considéré sur une durée donnée, par exemple au cours d'une journée. La fonction de ce fichier de remise 17 est explicité plus loin dans le 25 texte. Ces informations sont par exemple la date, l'heure et le montant total de la transaction T, le numéro de la carte utilisée par le client, l'identifiant du commerçant idc' ou le numéro d'une demande Tdir d'autorisation de paiement dont l'acheminement est décrit plus loin dans le 30 texte. Les premiers moyens de traitement 14 sont également agencés pour envoyer vers le premier serveur-routeur distant 20 l'identifiant unique Id du client, et les paramètres P de la transaction T via le premier canal de communication FD1 des premiers moyens de communication 13. 35 De plus, comme il apparait à la figure 4, les premiers moyens de traitement 14 sont destinés à envoyer vers le deuxième serveur-routeur distant 30 représenté aux figures 3 à 5, une demande Tdir d'autorisaton de paiement de la première échéance n1 de la transaction T via le deuxième canal de communication FD2 des premiers moyens de communication 13 ainsi que de recevoir directement de ce même deuxième serveur-routeur distant 30 la réponse Rdir sur cette demande Tdir d'autorisation de paiement sur le montant de cette première écéhance n1 de la transaction T via le deuxième canal de communication FD2 des premiers moyens de communication 13. La fonction de cette demande Tdir d'autorisation de paiement est décrite plus loin dans le texte. Toutefois, cette demande Tdir d'autorisation de paiement génère le numéro de demande d'autorisation de paiement mentionné précédemment et présent dans le fichier de remise 17 stocké dans la première base de données 16. Comme illustré à la figure 2, le premier serveur-routeur distant 20 comprend quant à lui des deuxièmes moyens de communication 21 agencés 15 pour communiquer par flux de données FD notamment avec le terminal d'acceptation 10 et le deuxième serveur-routeur distant 30. Plus précisément, ces deuxièmes moyens de communication 21 permettent de recevoir depuis le terminal d'acceptation 10 l'identifiant unique Id du client et les paramètres P de la transaction T via le premier canal de 20 communication FD1 des premiers moyens de communication 13. L'identifiant unique Id du client, les paramètres P de la transaction T en provenance du terminal d'acceptation 10 sont stockées dans un agencement de données dites d'échéances 24 sur une deuxième base de données 22 du premier serveur-routeur distant 20. 25 A cet instant, un identifiant unique idspur associé à cet agencement de données d'échéances 24 est créé dans la deuxième base de données 22. Cet identifiant unique idspur sert par la suite au traitement des transactions arrivées à échéances et dans le suivi de ces transactions. En outre, le premier serveur-routeur distant 20 comprend des 30 deuxièmes moyens de traitement 23 agencés pour créer l'agencement de données d'échéances 24 dans la deuxième base de données 22 et pour déterminer et inscrire dans l'agencement de données d'échéances 24 à partir des paramètres P déjà présents dans l'agencement de données d'échéances 24 contenues dans la base de données 22, les dates dX et les montant mx des 35 n échéances en fonction d'une date effective d de la transaction T correspondant au jour réel auquel est réalisé la transaction T sous sa forme de paiement de proximité. Dans un second temps, les deuxièmes moyens de traitement 23 du premier serveur-routeur distant 20 exécutent le paiement d'un montant d'échéance mx aux dates dx déterminées des échéances déterminées nx inscrites dans l'agencement de données d'échéances 24 de la base de données 22. L'exécution du paiement d'un montant d'échéance nx est détaillé plus loin dans le texte. Afin de valider la transaction T, la demande Tdir d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance n1 mentionnée précédemment est envoyée directement depuis le terminal d'acceptation 10 vers le deuxième serveur-routeur distant 30 au moment de la transaction T entre le client et le commerçant via le deuxième canal de communication FD2 des premiers moyens de communication 13. La fonction de cette demande Tdir d'autorisation de paiement mentionnée précédemment est donc de valider ou d'annuler la création de l'agencement de données d'échéances 24 dans la deuxième base de données 22 du premier serveur-routeur distant 30 et donc de valider ou d'annuler la transcation T entre le client et le commerçant au moment de la réponse du deuxième serveur-routeur distant 30 au terminal d'acceptation 10. La date dl déterminée par les deuxièmes moyens de traitement 23 pour le paiement du montant m1 de la première échéance n1 correspond donc à la date effective d de réalisation de la transaction T entre le client et le 25 commerçant. Cependant, le paiement effectif de cette première échéance n1 n'est pas réalisé au moment de la transaction T. En effet, la validation de la demande Tdir d'acceptation de paiement est stockée sous forme d'ordre de paiement Qni dans le fichier de remise 17 30 contenu dans la première base de données 16 du terminal d'acceptation 10. Le paiement effectif du montant m1 de la première échéance n1 est réalisé ultérieurement à un moment déterminé lors d'une procédure bancaire appelée télécollecte TC déclenchant le mécanisme de compensation. Comme illustrée aux figures 3 à 5, la télécollecte TC est la 35 récupération à distance par le deuxième serveur-routeur distant 30 de la banque du commerçant du fichier de remise 17 enregistré dans la base de données 16 de chacun des terminaux d'acceptation 10 reliés au premier serveur-routeur distant 20. Les premiers moyens de traitement 14 compilent dans le fichier de remise 17 les données nécessaires pour effectuer une compensation entre la 5 banque du client porteur et la banque de l'accepteur commerçant. Dans le domaine monétique, la compensation est un mécanisme permettant à des banques et des institutions financières de déboucler une transaction T réalisée entre un porteur par exemple le client, et un accepteur par exemple le commerçant. 10 La compensation se matérialise par un solde net dû ou à recevoir ainsi que par les flux financiers de débit ou crédit entre banques. La télécollecte TC et le traitement des fichiers de remises 17 par le deuxième serveur-routeur distant 30 de la banque du commerçant lui permet d'adresser une demande de recouvrement à la banque de chacun des clients 15 identifiés par leur identifiant id1, id2,..., idx par l'intermédire du système d'information 50 sur lequel sont reliés le deuxième serveur-routeur distant 30 et l'ensemble des serveurs-routeurs distants de la banque de chacun des clients. A la réception de cet ordre de paiement Qni et après vérification de l'authenticité, la banque du client considéré déclenche le règlement, c'est-à20 dire débite le client du montant m1 associé à l'ordre de paiement Qn1 puis crédite la banque teneur du compte du commerçant de ce même montant m1. La télécollecte TC se fait généralement la nuit, à la fin de l'activité journalière du commerçant. Le terminal d'acceptation 10 par l'intermédiaire de ces premiers moyens de traitement 14 et de son deuxième canal de 25 communication FD2 de ses premiers moyens de communication 13 appelle et transmet le fichier de remise 17 vers le deuxième serveur-routeur distant 30 en utilisant par exemple une ligne RTC ou une connexion IP. De la même façon, à chaque échéance, le premier serveur-routeur distant crée un fichier de remise avec un ordre de paiement Qnx d'un montant 30 égal au montant mx de l'échéance nx. Le premier serveur-routeur distant 20 par l'intermédiaire de ses deuxièmes moyens de traitement 23 trie et compile ses données en ordre de débit et de crédit dans ce fichier de remise puis les transfère à chacun des établissements bancaires concernés afin de débloquer l'ordre de paiement Qnx 35 de l'échéance nx entre le client et le commerçant. Dans un deuxième mode de réalisation, le système 1 vérifie au préalable lors de la transaction T que le compte en banque associé aux moyens d'identification et de paiement 2 du client ne fait pas l'objet d'une opposition ou est suffisamment approvisionné. Pour cela, les deuxièmes moyens de traitement 23 du premier serveur-routeur distant 20 sont agencés de manière à émettre une demande Tfic d'autorisation de paiement sur un montant fictif mfic à destination du deuxième serveur-routeur distant 30 via ses deuxièmes moyens de communication 21, et à recevoir via ses mêmes deuxièmes moyens de communication 21, une réponse Rfic sur la demande Tfic d'autorisation de paiement sur un montant fictif mfic émise par le deuxième serveur-routeur distant 30 suite à sa consultation du système d'information 50. Selon que le montant fictif mfic porte sur un montant minime, par exemple inférieur à cinq euros ou sur le montant total de la transaction T, le commerçant a la possibilité de vérifier si une opposition a été formé à l'encontre du compte à débiter du client ou bien si celui-ci est suffisamment approvisionné. En effet, si une opposition est formée à l'encontre du compte du client associé au moyen d'identification et de paiement 2 alors cette information 20 est véhiculée par le système d'information 50 jusqu'au deuxième serveurrouteur distant 30 et transmise sous la forme d'un refus de débit jusqu'au terminal d'acceptation 10 par l'intermédiaire du premier serveur-routeur distant 20. Une demande de paiement suffit pour vérifier si une oposition est 25 formée à l'encontre du compte du client. Au cours de cette demande Tfic, aucune transaction n'est réalisée. Ce montant fictif peut également prendre en considération des montants d'échéances d'une première transaction T1 antérieure à la transaction en cours T2 toutes deux réalisées par le même client 30 Ces montants d'échéances sont stockées dans les agencements de données d'échéances 24 de la base de données 22 du premier serveurrouteur distant 20 et facilement identifiables à partir de leur identifiant unique idspur- Comme cela apparait à la figure 3, le premier serveur-routeur 35 distant 20 a également la possibilité d'aller consulter le Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers dit fichier FICP sur un troisième serveur-routeur distant 40 hébergé sur un site sécurisé de la Banque de France sans pour autant devoir émettre une demande d'autorisation de paiement sur un montant fictif. Le premier serveur-routeur distant 20 émet alors une demande 5 directe TFicp auprès du troisième serveur-routeur distant 40 et reçoit directement sa réponse RFicp pour voir si le client est fiché dans le fichier FICP de la Banque de France. Selon cette réponse la transaction est poursuivie ou interrompue. Les premiers moyens de traitement 14 sont évolutifs et 10 paramétrables depuis le premier serveur-routeur distant 20 relié via ses deuxièmes moyens de communication 21 au terminal d'acceptation 10 via le premier canal de communication FD1 de ses premiers moyens de communication 13. Ces paramètres de configuration du terminal d'acceptation 10 15 peuvent par exemple inclure les adresses ou numéro d'appel des différents serveur-routeur distant 20, 30 avec lesquels le terminal d'acceptation 10 est amené à communiquer ainsi qu'une indication sur le montant fictif mfic sur lequel doit porter la demande Tfic d'autorisation de paiement à destination du deuxième serveur-routeur distant 30. 20 Le premier serveur-routeur distant 20 est également paramétrable et sa base de données 22 comprend également les adresses ou numéro d'appel des différents serveur-routeur distant 30, 40 avec lesquels le premier serveur-routeur distant 20 est amené à communiquer. En outre, la base de données 22 comprend également en plus des 25 agencements de données d'échéances 24 décrits précédemment, des agencements de données respectifs concernant chacun des commerçants ayant adhéré au système 1 de paiement multi échéances. Ces agencements de données respectifs comprennent par exemple des paramètres fonctionnels renseignant sur l'adresse ou le numéro 30 d'appel du terminal d'acceptation 10 du commerçant considéré ainsi que des paramètres plus spécifiques concernant le taux de commission négocié sur la transaction T pour la rémunération du propriétaire du système 1, les types de moyens d'identification et de paiement 2 autorisés par le commerçant ou encore les garanties et restrictions de paiement définies par le commerçant. 35 L'ensemble des données présentes dans la base de données 22 peuvent également être compilées en vue de réaliser des statistiques et permettent également d'établir un compte rendu des succès et erreurs d'opérations transactionnelles. Le fonctionnement d'un tel système 1 de paiement multi échéances peut être segmenté en plusieurs étapes pouvant se situer dans le temps les 5 unes par rapport aux autres, conduisant naturellement à un procédé de paiement P1 faisant également l'objet de la présente invention. Ce procédé de paiement P1 pour réaliser une transaction T entre un client porteur de moyens d'identification et de paiement 2 comprenant un identifiant unique Id et un commerçant dans un point de vente du commerçant 10 comprend plusieurs étapes se situant temporellement les unes par rapport aux autres. Comme illustré à la figure 4, une première étape A de ce procédé P1 consiste à permettre la lecture d'un moyen d'identification et de paiement 2 du client par un terminal d'acceptation 10. 15 Dans le cas d'une carte de paiement 2a, cette étape A consiste à se saisir de la carte de paiment 2a et à l'introduire dans les moyens de lecture 11 du terminal de paiement électronique 10a. Une deuxième étape B consiste à identifier le client à partir de son identifiant unique Id, notamment par une lecture des moyens d'identification et 20 de paiement 2 qui par l'intermédiaire du premier serveur-routeur distant 20 et du deuxième serveur-routeur distant 30 a accès au système d'information 50. Une troisième étape C consiste à sélectionner un mode de paiement multi échéances sur le terminal d'acceptation 10. Pour cela, et dans le cas d'un terminal de paiement électronique 25 10a, le client peut se servir du clavier 19 des moyens d'interface 12. Si le client sélectionne ce type de paiement multi échéances alors le procédé se poursuit vers une quatrième étape D. Si le client ne sélectionne pas ce type de paiement multi échéances mais préfère payer directement le montant total Z de sa transaction T à l'aide 30 de ses moyens d'identification et de paiement 2 par l'intermédiaire du dispositif d'acceptation 10, alors le procédé de paiement multi échéances P1 est interrompu et bascule vers un procédé de paiement à débit immédiat P2 non détaillé car connu en soi. Une quatrième étape D consiste à saisir le montant total Z de la 35 transaction T du client sur le terminal d'acceptation 10. Pour cela, dans le cas d'un terminal de paiement électronique 10a, le client peut également se servir du clavier 19 des moyens d'interface 12. La cinquième étape E consiste de la même façon à saisir le nombre d'échéances n pour le paiement de l'achat du client sur le terminal d'acceptation 10. Une liste d'aide à la sélection peut éventuellement s'afficher sur les moyens d'affichage 18. Bien entendu, la quatrième étape D et la cinquième étape E peuvent être réversibles. Une sixième étape F consiste à transmettre les données sur la transaction T en cours au premier serveur-routeur distant 20 afin que ce dernier puisse exploiter ces données. La sixième étape conduit à une septième étape G dans laquelle le premier serveur-routeur distant 20 calcule le montant mx et la date dx de 15 paiement de chaque échéance. Une huitième étape H consiste à transmettre depuis le premier serveur-routeur distant 20 vers le terminal d'acceptation 10 le montant préalablement calculé de la première échéance n1 de la transaction T. Une neuvième étape I consiste à valider le montant de la première 20 échéance n1 de la transaction T sur le terminal d'acceptation 10, sinon interrompre la transaction T. Cette étape donne ainsi la possibilité au client d'interrompre la transaction T. Une dixième étape J consiste à envoyer directement depuis le 25 terminal d'acceptation 10 une demande Tdir d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance n1 de la transaction T auprès d'au moins un deuxième serveur-routeur distant 30. Ce deuxième serveur-routeur distant 30 est notamment le serveur de la banque du commerçant qui est relié au système d'information 50. 30 Une onzième étape K consiste à recevoir directement sur le terminal d'acceptation 10 une réponse sur cette demande d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance de la transaction T de la part de l'au moins un deuxième serveur-routeur distant 30. La dixième étape J et la onzième étape K valident donc la 35 transaction T entre le client et le commerçant. Une douzième étape L consiste en cas d'acceptation de réponse positive sur la demande d'acceptation de paiement sur le montant de la première échéance n1 par la banque du commerçant, à créer un agencement de données dites d'échéances 24 dans une base de données 22 du premier serveur-routeur distant 20 pour permettre le paiement à échéance des autres échéances n2...nn, sinon interrompre la transaction T en cours. Parallèlement à cette étape L, les premiers moyens de traitement 14 procèdent au stockage d'un ordre de paiement Qni de la première échéance n1, sans identification supplémentaire du client, et créent un fichier de remise 17 dans la première base de données 16 du terminal d'acceptation 10 pour permettre le stockage de l'ordre de paiement Qni de la première échéance n1 en vue d'une télécollecte TC ultérieure. Une autre étape postérieure à la douzième étape L consiste à réaliser la télécollecte TC du fichier de remise 17 du terminal d'acceptation 10 15 à partir du deuxième serveur-routeur distant 30 pour permettre le débit du compte du client et créditer le compte du commerçant. Dans une étape non illustrée postérieure à cette autre étape, l'agencement de données d'échéances 24 permet au premier serveur-routeur distant 20 de transmettre pour chaque transaction à chaque échéance une 20 demande d'autorisation de paiement vers le deuxième routeur-serveur distant 30 tout comme l'a précédemment fait le terminal d'acceptation 10 pour la première échéancen n1. Si cette demande est validée, les deuxièmes moyens de traitement 23 créent alors un ordre de paiement Qnx stocké temporairement dans un 25 fichier de remise de la deuxième base de données 22., le montant correspondant à cet ordre de paiement Qnx étant égal au montant calculé de l'échéance nx considérée. Ce fichier de remise est ensuite transmis lors d'une télécollecte à chacun des établissements bancaires concernés afin de débloquer l'ordre de 30 paiement Qnx de l'échéance nx entre le client et le commerçant. Selon une variante de ce procédé P1 illustrée à la figure 5, une étape supplémentaire N est intercalée entre la sixième étape F et la septième étape G. Cette étape supplémentaire N se décompose en trois sous-étapes 35 N1, N2 et N3. La première sous-étape N1 consiste à demander depuis le premier serveur-routeur distant 20 une demande Tfic d'autorisation de paiement sur un montant fictif mfic à destination du deuxième serveur-routeur distant 30. La deuxième sous-étape N2 consiste à recevoir sur le premier 5 serveur-routeur distant 20 une réponse Rfic sur la demande Tfic d'autorisation de paiement sur un montant fictif mfic émise par le deuxième serveur-routeur distant 30. La troisième sous-étape N3 réalisée seulement si la réponse Rfic est positive consiste à basculer à la septième étape G sinon interrompre la 10 transaction T. Selon une variante de ce procédé P1 illustrée également à la figure 5, une autre étape supplémentaire M d'édition d'un ticket récapitulatif à destination du client et/ou à destination du commerçant est réalisée après la douzième étape L. 15 Un message d'état signalant l'interruption de la transaction T après la non validation par le client à l'étape I du montant de la premère échéance n1 est envoyé vers le premier serveur-routeur distant 20 qui par l'intermédiaire de ces deuxièmes moyens de traitement 23 va alors effacer de sa deuxième base de données 22 l'agencement de données 24 propre à cette transaction T. 20 De la même façon, suite à une réponse négative sur une demande de paiement aux étapes K ou N2, le terminal d'acceptation 10 par l'intermédiaire de ses premiers moyens de traitement 14 va alors purger sa première base de données 16 en effaçant les paramètres P propres à cette transaction T. 25 Bien que l'invention ait été décrite en liaison avec des exemples particuliers de réalisation, il est bien évident qu'elle n'y est nullement limitée et qu'elle comprend tous les équivalents techniques des moyens décrits ainsi que leurs combinaisons
La présence invention a pour objet un système (1) de paiement multi échéances pour réaliser une transaction (T) entre un client porteur de moyens d'identification et de paiement (2) comprenant un identifiant unique (Id) et un commerçant dans un point de vente du commerçant, caractérisé en ce qu'il comprend un terminal d'acceptation (10) et un serveur-routeur distant (20) comprenant agencé pour déterminer et inscrire dans l'agencement de données d'échéances (24) les dates (d , ..., d ) et les montant (m , ..., m ) des échéances en fonction d'une date effective (d) de la transaction (T) et des paramètres (P) de la transaction (T), exécuter le paiement d'un montant d'échéance (m ,..., m ) aux dates (d ,..., ) respectives, ainsi qu'un procédé de paiement.
1. Système (1) de paiement multi échéances pour réaliser 1. Système (1) de paiement multi échéances pour réaliser une transaction (T) entre un client porteur de moyens d'identification et de 5 paiement (2) comprenant un identifiant unique (Id) et un commerçant dans un point de vente du commerçant, caractérisé en ce qu'il comprend : - un terminal d'acceptation (10) destiné à équiper le point de vente du commerçant, ledit terminal d'acceptation (10) comprenant : - des moyens de lecture (11) des moyens d'identification et de 10 paiement (2) destinés à identifier le client à partir de son identifiant unique (Id), - des moyens d'interface (12) destinés à permettre au client ou au commerçant de définir des paramètres (P) d'une transaction (T), ces paramètres comprenant au moins : - un montant total (Z) à payer pour la transaction (T), 15 - un nombre (n) d'échéances pour payer le montant total (Z) à payer pour la transaction (T), - des premiers moyens de communication (13) avec un premier serveur-routeur distant (20) au travers d'un premier canal de communication (FD1), pouvant également communiquer avec au moins un deuxième serveur-20 routeur distant (30) au travers d'un deuxième canal de communication (FD2), - des premiers moyens de traitement (14) agencés de manière à : - envoyer vers le premier serveur-routeur distant (20) l'identifiant unique (Id) du client, et les paramètres (P) de la transaction (T) via le premier canal de communication (FD1) des premiers moyens de 25 communication (13), - envoyer vers l'au moins un deuxième serveur-routeur distant (30) une demande d'autorisation (Td,,) de paiement sur le montant d'une première échéance (ni) de la transaction (T) via le deuxième canal de communication (FD2) des premiers moyens de communication (13), et 30 - recevoir de ce même au moins un deuxième serveur-routeur distant (30) la réponse (Rd,r) sur cette demande (Td,,) d'autorisation de paiement sur le montant de cette première échéance (ni) de la transaction (T) via le deuxième canal de communication (FD2) des premiers moyens de communication (13), 35 - le premier serveur-routeur distant (20) comprenant : - des deuxièmes moyens de communication (21) agencés pour recevoir depuis le terminal d'acceptation (10) l'identifiant unique (Id) du client, et les paramètres (P) de la transaction (T) via le premier canal de communication (FD1) des premiers moyens de communication (13), et destinés à communiquer avec l'au moins un deuxième serveur-routeur distant (30) au travers un troisième canal de communication (FD3), - une base de données (22) agencée de manière à : - stocker un agencement de données dit d'échéances (24) comprenant l'identifiant unique (Id) du client, les paramètres de la 10 transaction (T) en provenance du terminal d'acceptation (10),et - des deuxièmes moyens de traitement (23) agencés pour : - créer l'agencement de données d'échéances (24) dans la base de données (22), - déterminer et inscrire dans l'agencement de données 15 d'échéances (24), les dates (di, , dn) et les montants (mi, , mn) des échéances en fonction d'une date effective (d) de la transaction (T) et des paramètres (P) de la transaction (T), - envoyer les données d'échéances au terminal d'acceptation (10) via le premier canal de communication (FD1) de manière à 20 permettre l'envoi depuis le terminal d'acceptation (10) de la demande d'autorisation (Td,,) de paiement sur le montant de la première échéance (n1) de la transaction (T) vers le deuxième serveur-routeur distant (30) via le deuxième canal de communication (FD2), - exécuter le paiement d'un montant d'échéance (m2,..., mn) à 25 la date (d2,..., dn) respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données (22), les premiers moyens de traitement (14) et/ou les deuxièmes moyens de traitements (23) étant agencés pour valider ou annuler la création de l'agencement de données d'échéances (24) en fonction de la réponse (Rd,$) sur 30 la demande (Td,,) d'autorisation de paiement sur le montant de la première échéance (n1) de la transaction (T). 2. Système (1) selon la 1, dans lequel les deuxièmes moyens de traitement (23) sont agencés de manière à : - émettre une demande (Tf,c) d'autorisation de paiement sur un 35 montant fictif (mf,c) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30) via letroisième canal de communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (21), - recevoir une réponse (Rf,c) sur la demande (Tfic) d'autorisation de paiement sur un montant fictif (mf,c) émise par le deuxième serveur-routeur 5 distant (30) via le troisième canal de communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (30). 3. Système (1) selon la 2, dans lequel le montant fictif (mf,c) est égal à un montant minime, par exemple inférieur à cinq euros. 4. Système (1) selon la 2, dans lequel le montant 10 fictif (mf,c) est égal au montant total (Z) de la transaction (T). 5. Système (1) selon l'une des 1 à 4, dans lequel lors de l'éxécution du paiement d'un montant d'échéance (m2,..., mn) à la date (d2,..., dn) respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données (22), les deuxièmes moyens de traitement (23) sont agencés de 15 manière à : - émettre une demande d'autorisation de paiement sur le montant d e l'échéance (m2, , mn) à I a date (d2, , dn) respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données (22) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30) via le troisième canal de 20 communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (21), - recevoir une réponse sur la demande d'autorisation de paiement sur le montant de l'échéance (m2, , mn) à I a date (d2, dn) respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données (22) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30) via le troisième canal de 25 communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (21). 6. Système (1) selon l'une des 1 à 5, dans lequel les deuxièmes moyens de traitement (23) sont agencés pour créer dans la base de données (22) un identifiant unique (idspuT) associé à l'agencement de données d'échéances (24) correspondant à une première transaction (T1) 30 de manière à prendre en compte les données d'échéances de la première transaction (T1) lors d'une deuxième transaction (T2) ultérieure à la première transaction (T1). 7. Système (1) selon l'une des 1 à 6, dans lequel le terminal d'acceptation (10) est un terminal de paiement 35 électronique(10a), un micro ordinateur (10b), une caisse enregistreuse (10c) ou un ordiphone (10d). 8. Système (1) selon l'une des 1 à 7, dans lequel les moyens d'interface (12) du terminal d'acceptation (10) comprennent des moyens d'affichage (18). 9. Système (1) selon l'une des 1 à 8, dans lequel le terminal d'acceptation (10) comprend des moyens d'édition d'un ticket (15) à destination du client et/ou un ticket à destination du commerçant. 10. Système (1) selon l'une des 1 à 9, dans lequel les premiers moyens de communication (13) du terminal d'acceptation (10) avec un premier serveur-routeur distant (20) utilisent des 10 protocoles du type GPRS, IP ou RTC. 11. Système (1) selon l'une des 1 à 10, dans lequel les données échangées entre les premiers moyens de communication (13) du terminal d'acceptation (10) et les deuxièmes moyens de communication (21) du premier serveur-routeur distant (30) sont cryptées. 15 12. Système (1) selon l'une des 1 à 11, dans lequel les premiers moyens de traitement (14) sont évolutifs et paramétrables depuis le premier serveur-routeur distant (20) relié au terminal d'acceptation (10) via les premiers moyens de communication (13). 13. Procédé de paiement (P1) pour réaliser une transaction (T) 20 entre un client porteur de moyens d'identification et de paiement (2) comprenant un identifiant unique (Id) et un commerçant dans un point de vente du commerçant, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : (A) : permettre la lecture d'un moyen d'identification et de paiement (2) par un terminal d'acceptation (10), 25 (B) : identifier le client à partir de son identifiant unique (Id), (C) : sélectionner un mode de paiement multi échéances sur le terminal d'acceptation (10), sinon basculer vers un autre procédé de paiement (P2), (D) : saisir le montant total (Z) de la transaction (T) du client sur le 30 terminal d'acceptation (10), (E) : saisir le nombre d'échéances (n) pour le paiement de l'achat du client sur le terminal d'acceptation (10), (F) : transmettre les données sur la transaction (T) en cours à un premier serveur-routeur distant (20),(G) : calculer à l'aide de moyens de traitement (23) du premier serveur-routeur distant (20) le montant mn) et la date (di,..., dn) de paiement de chaque échéance (ni,..., ne), (H) : transmettre depuis le premier serveur-routeur distant (20) vers 5 le terminal d'acceptation (10) au moins le montant (mi) préalablement calculé de la première échéance (ni) de la transaction (T), (I) : valider le montant (mi) de la première échéance (ni) de la transaction (T) sur le terminal d'acceptation (10), sinon interrompre la transaction (T), 10 (J) : envoyer directement depuis le terminal d'acceptation (10) une demande (Td,r) d'autorisation de paiement sur le montant (mi) de la première échéance (ni) de la transaction (T) auprès d'au moins un deuxième serveurrouteur distant (30), (K) : recevoir directement une réponse (Rd,r) sur le terminal 15 d'acceptation (10) sur la demande (Td,,) d'autorisation de paiement sur le montant (mi) de la première échéance (ni) de la transaction (T) de la part de l'au moins un deuxième serveur-routeur distant (30), (L) : le cas échéant, créer un agencement de données dites d'échéances (24) dans une base de données (22) du premier serveur-routeur 20 distant (20) pour permettre le paiement à échéance des autres échéances (n2,..., ne), sinon interrompre la transaction (T) en cours. 14. Procédé de paiement selon la 13, comprenant une étape supplémentaire (N) mise en oeuvre après l'étape (F) consistant à transmettre les données sur la transaction (T) en cours à un premier serveur-25 routeur distant (10), ladite étape supplémentaire (N) consistant à : (N1) : demander depuis le premier serveur-routeur distant (10) une demande (Tf,c) d'autorisation de paiement sur un montant fictif (mf,c) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30), (N2) : recevoir sur le premier serveur-routeur distant (10) une 30 réponse (Rf,c) sur la demande (Tf,c) d'autorisation de paiement sur un montant fictif (mi,c) émise par le deuxième serveur-routeur distant (30), (N3): seulement si la réponse (Rf,c) est positive basculer à l'étape (G) consistant à calculer mn) et la date (di,..., de) de paiement de chaque échéance (ni,..., ne), sinon interrompre la transaction (T). 35 15. Procédé de paiement selon l'une des 13 à 14, comprenant une étape supplémentaire (M) d'édition d'un ticket récapitulatifà destination du client et/ou à destination du commerçant réalisée après l'étape (L) de création d'un agencement de données dites d'échéances (24) dans une base de données (22) du premier serveur-routeur distant (20).2. Système (1) selon la 1, dans lequel les deuxièmes moyens de traitement (23) sont agencés de manière à : - émettre une demande (Tf,c) d'autorisation de paiement sur un 35 montant fictif (mf,c) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30) via letroisième canal de communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (21), - recevoir une réponse (Rf,c) sur la demande (Tfic) d'autorisation de paiement sur un montant fictif (mf,c) émise par le deuxième serveur-routeur 5 distant (30) via le troisième canal de communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (30). 3. Système (1) selon la 2, dans lequel le montant fictif (mf,c) est égal à un montant minime, par exemple inférieur à cinq euros. 4. Système (1) selon la 2, dans lequel le montant 10 fictif (mf,c) est égal au montant total (Z) de la transaction (T). 5. Système (1) selon l'une des 1 à 4, dans lequel lors de l'éxécution du paiement d'un montant d'échéance (m2,..., mn) à la date (d2,..., dn) respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données (22), les deuxièmes moyens de traitement (23) sont agencés de 15 manière à : - émettre une demande d'autorisation de paiement sur le montant d e l'échéance (m2, , mn) à I a date (d2, , dn) respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données (22) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30) via le troisième canal de 20 communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (21), - recevoir une réponse sur la demande d'autorisation de paiement sur le montant de l'échéance (m2, , mn) à I a date (d2, dn) respective de l'échéance déterminée et inscrite dans la base de données (22) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30) via le troisième canal de 25 communication (FD3) des deuxièmes moyens de communication (21). 6. Système (1) selon l'une des 1 à 5, dans lequel les deuxièmes moyens de traitement (23) sont agencés pour créer dans la base de données (22) un identifiant unique (idspuT) associé à l'agencement de données d'échéances (24) correspondant à une première transaction (T1) 30 de manière à prendre en compte les données d'échéances de la première transaction (T1) lors d'une deuxième transaction (T2) ultérieure à la première transaction (T1). 7. Système (1) selon l'une des 1 à 6, dans lequel le terminal d'acceptation (10) est un terminal de paiement 35 électronique(10a), un micro ordinateur (10b), une caisse enregistreuse (10c) ou un ordiphone (10d). 8. Système (1) selon l'une des 1 à 7, dans lequel les moyens d'interface (12) du terminal d'acceptation (10) comprennent des moyens d'affichage (18). 9. Système (1) selon l'une des 1 à 8, dans lequel le terminal d'acceptation (10) comprend des moyens d'édition d'un ticket (15) à destination du client et/ou un ticket à destination du commerçant. 10. Système (1) selon l'une des 1 à 9, dans lequel les premiers moyens de communication (13) du terminal d'acceptation (10) avec un premier serveur-routeur distant (20) utilisent des 10 protocoles du type GPRS, IP ou RTC. 11. Système (1) selon l'une des 1 à 10, dans lequel les données échangées entre les premiers moyens de communication (13) du terminal d'acceptation (10) et les deuxièmes moyens de communication (21) du premier serveur-routeur distant (30) sont cryptées. 15 12. Système (1) selon l'une des 1 à 11, dans lequel les premiers moyens de traitement (14) sont évolutifs et paramétrables depuis le premier serveur-routeur distant (20) relié au terminal d'acceptation (10) via les premiers moyens de communication (13). 13. Procédé de paiement (P1) pour réaliser une transaction (T) 20 entre un client porteur de moyens d'identification et de paiement (2) comprenant un identifiant unique (Id) et un commerçant dans un point de vente du commerçant, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : (A) : permettre la lecture d'un moyen d'identification et de paiement (2) par un terminal d'acceptation (10), 25 (B) : identifier le client à partir de son identifiant unique (Id), (C) : sélectionner un mode de paiement multi échéances sur le terminal d'acceptation (10), sinon basculer vers un autre procédé de paiement (P2), (D) : saisir le montant total (Z) de la transaction (T) du client sur le 30 terminal d'acceptation (10), (E) : saisir le nombre d'échéances (n) pour le paiement de l'achat du client sur le terminal d'acceptation (10), (F) : transmettre les données sur la transaction (T) en cours à un premier serveur-routeur distant (20),(G) : calculer à l'aide de moyens de traitement (23) du premier serveur-routeur distant (20) le montant mn) et la date (di,..., dn) de paiement de chaque échéance (ni,..., ne), (H) : transmettre depuis le premier serveur-routeur distant (20) vers 5 le terminal d'acceptation (10) au moins le montant (mi) préalablement calculé de la première échéance (ni) de la transaction (T), (I) : valider le montant (mi) de la première échéance (ni) de la transaction (T) sur le terminal d'acceptation (10), sinon interrompre la transaction (T), 10 (J) : envoyer directement depuis le terminal d'acceptation (10) une demande (Td,r) d'autorisation de paiement sur le montant (mi) de la première échéance (ni) de la transaction (T) auprès d'au moins un deuxième serveurrouteur distant (30), (K) : recevoir directement une réponse (Rd,r) sur le terminal 15 d'acceptation (10) sur la demande (Td,,) d'autorisation de paiement sur le montant (mi) de la première échéance (ni) de la transaction (T) de la part de l'au moins un deuxième serveur-routeur distant (30), (L) : le cas échéant, créer un agencement de données dites d'échéances (24) dans une base de données (22) du premier serveur-routeur 20 distant (20) pour permettre le paiement à échéance des autres échéances (n2,..., ne), sinon interrompre la transaction (T) en cours. 14. Procédé de paiement selon la 13, comprenant une étape supplémentaire (N) mise en oeuvre après l'étape (F) consistant à transmettre les données sur la transaction (T) en cours à un premier serveur-25 routeur distant (10), ladite étape supplémentaire (N) consistant à : (N1) : demander depuis le premier serveur-routeur distant (10) une demande (Tf,c) d'autorisation de paiement sur un montant fictif (mf,c) à destination du deuxième serveur-routeur distant (30), (N2) : recevoir sur le premier serveur-routeur distant (10) une 30 réponse (Rf,c) sur la demande (Tf,c) d'autorisation de paiement sur un montant fictif (mi,c) émise par le deuxième serveur-routeur distant (30), (N3): seulement si la réponse (Rf,c) est positive basculer à l'étape (G) consistant à calculer mn) et la date (di,..., de) de paiement de chaque échéance (ni,..., ne), sinon interrompre la transaction (T). 35 15. Procédé de paiement selon l'une des 13 à 14, comprenant une étape supplémentaire (M) d'édition d'un ticket récapitulatifà destination du client et/ou à destination du commerçant réalisée après l'étape (L) de création d'un agencement de données dites d'échéances (24) dans une base de données (22) du premier serveur-routeur distant (20).
G
G06
G06Q
G06Q 20
G06Q 20/34
FR2986446
A1
APPAREIL DE PEINTURE MURALE COMPORTANT UN VOLET DE PROTECTION
20,130,809
"" L'invention concerne un appareil de peinture murale. L'invention concerne plus particulièrement un appareil de peinture murale comportant au moins une première extrémité comportant un manche de préhension d'orientation sensiblement longitudinale, et une seconde extrémité comportant au moins un premier axe d'orientation sensiblement transversale recevant en rotation un rouleau susceptible d'être imprégné de peinture et d'être appliqué sur une surface pour en permettre l'étalement. On connaît de grands nombres d'appareils de ce type, communément appelés "rouleaux de peinture". Un inconvénient majeur de ce type d'appareil est qu'ils nécessitent une certaine habileté pour ne pas risquer d'imprégner de peinture des surfaces voisines de la surface d'application. Ce type de situation se rencontre lorsque l'on désire peindre un mur et pas un élément proche tel que le mur voisin, un plafond déjà peint, une plinthe, une moulure de porte ou une moulure de fenêtre, ou lorsque l'on désire peindre un mur derrière un radiateur sans tâcher le radiateur. L'invention permet de remédier à cet inconvénient en proposant un appareil du type décrit précédemment dénué de ces inconvénients. Dans ce but, l'invention propose un appareil du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte une partie intermédiaire, agencée entre les première et seconde extrémités, qui reçoit en pivotement d'axe transversal un volet qui est monté mobile entre une position inactive distante du rouleau et une position active dans laquelle il est maintenu selon un jeu déterminé par rapport au rouleau pour éviter de peindre toute zone localisée au-delà dudit volet. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - la partie intermédiaire comporte une seconde branche d'orientation transversale recevant en pivotement le volet, - l'appareil comporte au moins une branche sensiblement longitudinale dont une extrémité est liée au manche ou à la première branche transversale, - l'appareil comporte une unique branche sensiblement longitudinale dont une première extrémité est liée au manche, dont une seconde extrémité est liée à la première branche transversale et dont une partie intermédiaire est liée à la seconde branche transversale, - l'unique branche longitudinale et les branches transversales sont réalisées en fil métallique, la première branche transversale étant venue de matière avec la branche principale longitudinale avec laquelle elle forme un coude et la seconde branche transversale étant rapportée à la partie intermédiaire de la branche longitudinale à laquelle elle est soudée, - l'appareil comporte : - une première branche longitudinale dont une première extrémité est liée au manche et dont une seconde extrémité est liée à une première extrémité d'une branche intermédiaire transversale, - une seconde branche longitudinale dont une première extrémité est liée à une seconde extrémité de la branche intermédiaire transversale et dont une seconde extrémité est liée à une première extrémité de la seconde branche transversale, - une troisième branche longitudinale dont une première extrémité est liée à une seconde extrémité de la seconde branche transversale et dont une seconde extrémité est liée à la première branche transversale, la branche intermédiaire transversale étant d'une longueur correspondant à la moitié de celle des première ou seconde branches transversales, - les première branche longitudinale, branche intermédiaire transversale, deuxième branche longitudinale, seconde branche transversale, troisième branche longitudinale, première branche transversale sont réalisées par pliage et cintrage d'un unique fil métallique, - le volet comporte une extrémité libre qui s'étend dans sa position active au-dessus du rouleau dans un plan sensiblement parallèle au plan des deux branches transversales, il est articulé transversalement en pivotement autour de la seconde branche transversale par l'intermédiaire d'une extrémité d'articulation qui s'étend parallèlement à la seconde branche transversale et qui comporte au moins une pince à mors élastiques emboîtée sur ladite seconde branche transversale, et il comporte au moins une patte de longueur déterminée qui est susceptible d'être liée à la première branche transversale pour maintenir ledit volet selon le jeu déterminé au-dessus dudit rouleau, - le volet comporte une extrémité libre qui s'étend dans sa position active au-dessus du rouleau dans un plan sensiblement parallèle au plan des deux branches transversales, il est articulé transversalement en pivotement autour de la branche intermédiaire transversale par l'intermédiaire d'une extrémité d'articulation qui s'étend parallèlement à la branche intermédiaire transversale et qui comporte au moins une pince à mors élastiques emboîtée sur ladite branche intermédiaire transversale, et il comporte au moins une patte de longueur déterminée qui est susceptible d'être liée à la seconde branche transversale pour maintenir ledit volet selon le jeu déterminé au-dessus dudit rouleau, - le volet s'étend dans sa position active dans un plan perpendiculaire à la première branche transversale à proximité de l'extrémité libre du rouleau selon le jeu déterminé et il est articulé en pivotement par un pivot agencé en bout de la seconde branche transversale, - le volet s'étend dans sa position active dans un plan perpendiculaire à la première branche transversale à proximité de l'extrémité libre du rouleau selon le jeu déterminé et il comporte un bras qui s'étend parallèlement à l'une des branches intermédiaire ou seconde branche transversale et qui comporte au moins une pince à mors élastiques emboîtée sur ladite branche, - au moins une branche longitudinale comporte une poignée transversale supplémentaire, - le manche est monté de manière télescopique sur la première branche. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'un appareil pour la peinture d'un mur proche d'un autre élément selon un premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un appareil en variante pour la peinture d'un mur proche d'un radiateur selon le premier mode de réalisation de l'invention ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un appareil pour la peinture d'un mur proche d'un autre élément selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 4 est une vue en perspective d'un appareil en variante pour la peinture d'un mur proche d'un radiateur selon le second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 5 est une vue de détail d'un mode de réalisation du manche et de son accouplement ; - la figure 6 est une vue schématique illustrant la position inactive de la première variante de l'appareil selon l'invention ; - la figure 7 est une vue schématique illustrant la position active de la première variante de l'appareil selon l'invention ; - la figure 8 est une vue schématique illustrant la position inactive de la seconde variante de l'appareil selon l'invention ; - la figure 9 est une vue schématique illustrant la position active de la seconde variante de l'appareil selon l'invention ; On a représenté sur les figures un appareil 10 de peinture murale réalisé conformément à l'invention. De manière connue, l'appareil 10 comporte au moins une première extrémité 12 comportant un manche 14 de préhension d'orientation sensiblement longitudinale, et une seconde extrémité 16 comportant au moins une première branche 18 d'orientation sensiblement transversale formant axe de rotation d'un rouleau 20. Le rouleau 20 est susceptible d'être imprégné de peinture et d'être appliqué sur une surface (non représentée) pour permettre l'étalement de ladite peinture lors de sa rotation autour de son axe. Un tel appareil, communément appelé "rouleau de peinture" est destiné à permettre la peinture de grandes surfaces planes. Un tel appareil ne permet pas de peindre de manière précise et sans bavures à proximité d'une ligne de séparation déterminée, par exemple à côté d'un autre élément tel qu'un mur adjacent, une plinthe, un plafond déjà peint, une moulure de porte ou une moulure de fenêtre. Un tel appareil ne permet pas non plus de peindre dans des zones d'accessibilité réduite, comme par exemple un mur sur lequel est déjà fixé un radiateur, sans risque de tâcher différents points de la zone, notamment ici le radiateur lui-même. L'invention remédie à cet inconvénient en proposant un appareil comportant un volet de protection permettant d'éviter de telles bavures. Dans ce but, l'invention propose un appareil du type décrit précédemment, caractérisé en ce qu'il comporte une partie intermédiaire 22, agencée entre les première et seconde extrémités 12,16, qui reçoit en pivotement d'axe transversal un volet 26 qui est monté mobile entre une position inactive distante du rouleau, comme représenté aux figures 6 et 8 et une position active, comme représenté aux figures 7 et 9 dans laquelle il est maintenu selon un jeu J1, J2 déterminé par rapport au rouleau 20 pour éviter de peindre toute zone localisée au-delà dudit volet 26. Le volet 26 pourrait être reçu de toute manière connue sur la partie intermédiaire 22. Toutefois, de préférence, la partie intermédiaire 22 comporte une seconde branche transversale 24 d'orientation sensiblement transversale recevant en pivotement le volet 26. Dans tous les modes de réalisation de l'appareil qui vont à présent être décrits, l'appareil 10 comporte au moins une branche 15 28 sensiblement longitudinale dont une extrémité est liée au manche 14 ou à la première branche transversale 18. Selon un premier mode de réalisation qui a été représenté aux figures 1 et 2, l'appareil 10 de peinture murale comporte une unique branche 28 sensiblement longitudinale dont une première 20 extrémité 12 est liée au manche 14, dont une seconde extrémité 16 est liée à la première branche transversale 18 et dont une partie intermédiaire 22 est liée à la seconde branche transversale 24. Ce premier mode de réalisation comporte deux variantes. 25 Selon une première variante qui a été représentée à la figure 1, le volet 26 s'étend dans sa position active dans un plan "P1" perpendiculaire à la première branche transversale 18 à proximité d'une extrémité libre 30 du rouleau 20 selon le jeu "J1" déterminé. Le volet 26 est par ailleurs articulé en pivotement par 30 un pivot agencé en bout de la seconde branche transversale 24, de manière à être mobile entre une position inactive distante du rouleau 20, comme représenté à la figure 6 et une position active, comme représenté aux figures 1 et 7 dans laquelle il est maintenu selon le jeu "J1" déterminé par rapport au rouleau 20. Dans la configuration active de l'appareil 10, le volet 26 permet d'éviter toute bavure sur toute surface située au-delà du volet 26. Il est donc particulièrement adapté lorsque l'on désire peindre un mur sans peindre un autre élément tel qu'un mur adjacent, une plinthe, un plafond déjà peint, une moulure de porte ou une moulure de fenêtre. Selon une seconde variante, le volet 26 comporte une extrémité libre 32 qui s'étend dans sa position active au-dessus du rouleau 20 dans un plan "P2" parallèle au plan des deux branches transversales 18, 24. On comprendra que dans cette variante, le volet 26 occupe une position sensiblement perpendiculaire à celle qu'il occupait dans la première variante précédemment décrite. Dans cette seconde variante, le volet 26 est articulé transversalement en pivotement autour de la seconde branche transversale 24. De manière non limitative de l'invention, il comporte à cet effet une extrémité d'articulation 34 qui s'étend parallèlement à la seconde branche transversale 24 et qui comporte au moins une pince 36 à mors élastiques emboîtée sur ladite seconde branche 24. De préférence, pour assurer une bonne stabilité du volet 26, l'extrémité d'articulation comporte au moins deux pinces 36 à mors élastiques emboîtées sur la seconde branche 24. Par ailleurs, le volet 26 comporte au moins une patte 38 de longueur déterminée qui est susceptible d'être liée à la première branche transversale 18 pour maintenir ledit volet selon le jeu "J2" déterminé au-dessus du rouleau 20. A cet effet, de manière non limitative de l'invention, la patte 28 comporte une extrémité 40 conformée selon une lumière en "U" qui est destinée à s'engager sur la première branche transversale 18, comme représenté à la figure 9. Dans ce premier mode de réalisation de l'invention, l'unique branche longitudinale 28 et les branches transversales 18, 24 sont réalisées en fil métallique, la première branche transversale 18 étant venue de matière avec la branche principale longitudinale 28 avec laquelle elle forme un coude et la seconde branche transversale 24 étant rapportée à la partie intermédiaire 22 de la branche longitudinale à laquelle elle est soudé. Selon un second mode de réalisation de l'invention qui a été représenté aux figures 3 et 4, l'appareil 10 comporte : - une première branche longitudinale 42 dont une première extrémité 12 est liée au manche 14 et dont une seconde extrémité 44 est liée à une première extrémité 46 d'une branche intermédiaire transversale 48, - une seconde branche longitudinale 53 dont une première 15 extrémité 52 est liée à une seconde extrémité 50 de la branche intermédiaire 48 et dont une seconde extrémité 54 est liée à une première extrémité 55 de la seconde branche transversale 24, - une troisième branche longitudinale 57 dont une première extrémité 59 est liée à une seconde extrémité 56 de la seconde 20 branche transversale 24 et dont une seconde extrémité 61 est liée à la première branche transversale 18. Avantageusement, la branche intermédiaire transversale 48 est d'une longueur correspondant à la moitié de celle des première ou seconde branches transversales 18, 24, pour garantir 25 un centrage du manche 14. Cette configuration permet de conformer les branches 42, 18, 24, 48, 53, 57 à partir d'un unique fil métallique qui est plié et cintré pour lui conférer la forme adéquate. Ce second mode de réalisation est donc particulièrement avantageux et d'un coût de 30 fabrication réduit. D'une façon analogue au premier mode de réalisation, selon une première variante, le volet 26 s'étend dans sa position active dans un plan "Pl" perpendiculaire à la première branche transversale 18 à proximité d'une extrémité libre 30 du rouleau 20 selon le jeu "J1" déterminé. Le volet 26 comporte dans cette variante un bras 58 qui s'étend parallèlement à la seconde branche transversale 24 et qui comporte au moins une pince 60 à mors élastiques emboîtée sur ledit second axe 24. Pour des raisons de stabilité, le bras 58 comporte de préférence au moins deux pinces 60 à mors élastiques. En alternative (non représentée) le bras 58 pourrait être articulé non pas sur la seconde branche transversale 24, mais sur la branche transversale intermédiaire 48. Le bras 58 pourrait aussi être intégré au volet 26 et être constitué d'une partie du volet 26 formant fonctionnellement le bras 58. Il suffit pour cela d'une conformation adéquate du volet 26, notamment d'un pliage adéquat du volet 26 si celui-ci est réalisé en tôle pliée. Cette articulation permet au volet 26 d'être mobile entre une position inactive distante du rouleau 20, comme représenté à la figure 6 et une position active, comme représenté aux figures 3 et 7 dans laquelle il est maintenu selon le jeu "J1" déterminé par rapport au rouleau 20. Dans la configuration active de l'appareil 10, le volet 26 permet d'éviter toute bavure sur toute surface située au-delà du volet 26. Là encore, l'appareil 10 est donc particulièrement adapté lorsque l'on désire peindre un mur sans peindre un autre élément tel qu'un mur adjacent, une plinthe, un plafond déjà peint, une moulure de porte ou une moulure de fenêtre. Selon une seconde variante du second mode de réalisation, le volet 26 comporte d'une manière analogue au premier mode de réalisation une extrémité libre 32 qui s'étend dans sa position active au-dessus du rouleau 20 dans un plan "P2" parallèle au plan des deux branches transversales 18, 24. On comprendra que dans cette variante, le volet 26 occupe également une position sensiblement perpendiculaire à celle qu'il occupait dans la première variante précédemment décrite. Dans cette seconde variante, le volet 26 est articulé transversalement en pivotement autour de la seconde branche transversale 24. De manière non limitative de l'invention, il comporte à cet effet une extrémité d'articulation 34 qui s'étend parallèlement à la seconde branche transversale 24 et qui comporte au moins une pince 36 à mors élastiques emboîtée sur ladite seconde branche transversale 24. De préférence, pour assurer une bonne stabilité du volet 26, l'extrémité d'articulation comporte au moins deux pinces 36 à mors élastiques emboîtées sur la seconde branche transversale 24. Par ailleurs, le volet 26 comporte une patte 38 de longueur déterminée qui est susceptible d'être liée à la première branche transversale 18 pour maintenir ledit volet selon le jeu "J2" déterminé au-dessus du rouleau 20. On comprendra que dans cette variante, en alternative (non représentée) le volet 26 pourrait être articulé non pas sur la seconde branche transversale 24, mais sur la branche transversale intermédiaire 48. De même le volet 26 pourrait comporter la patte 38 de longueur déterminée qui pourrait alors être liée à la seconde branche transversale 24 pour maintenir ledit volet selon le jeu "J2" déterminé au-dessus du rouleau 20. Dans chacun des modes de réalisation et variantes de l'invention, au moins une branche longitudinale 28, 53, 57 peut comporter une poignée transversale supplémentaire (non représentée), destinée à faciliter l'appui sur le rouleau 20 afin de mieux appliquer la peinture. Par ailleurs, on remarquera que de préférence le manche 14 pourra être monté de manière télescopique sur la première branche longitudinale, afin de faciliter l'application de peinture dans une zone éloignée de l'utilisateur. De manière non limitative de l'invention, le manche 14 peut ainsi comporter un manchon coulissant 62 reçu et immobilisé à l'extrémité 12 de l'appareil comme représenté à la figure 5. L'invention propose donc un appareil 10 de peinture murale innovant qui simplifie grandement les tâches d'application de la peinture et permet d'éviter l'utilisation de protections supplémentaires.10
L'invention propose un appareil (10) de peinture murale comportant au moins une première extrémité (12) comportant un manche (14) de préhension d'orientation sensiblement longitudinale, et une seconde extrémité (16) comportant au moins une première branche (18) d'orientation sensiblement transversale formant axe de rotation d'un rouleau (20) susceptible d'être imprégné de peinture et d'être appliqué sur une surface pour en permettre l'étalement, caractérisé en ce qu'il comporte une partie intermédiaire (22), agencée entre les première et seconde extrémités (12, 16), qui reçoit en pivotement d'axe transversal un volet (26) qui est monté mobile entre une position inactive distante du rouleau (20) et une position active dans laquelle il est maintenu selon un jeu déterminé (J1, J2) par rapport au rouleau (20) pour éviter de peindre toute zone localisée au-delà dudit volet (26).
1. Appareil (10) de peinture murale comportant au moins une première extrémité (12) comportant un manche (14) de préhension d'orientation sensiblement longitudinale, et une seconde extrémité (16) comportant au moins une première branche (18) d'orientation sensiblement transversale formant axe de rotation d'un rouleau (20) susceptible d'être imprégné de peinture et d'être appliqué sur une surface pour en permettre l'étalement, caractérisé en ce qu'il comporte une partie intermédiaire (22), agencée entre les première et seconde extrémités (12, 16), qui reçoit en pivotement d'axe transversal un volet (26) qui est monté mobile entre une position inactive distante du rouleau (20) et une position active dans laquelle il est maintenu selon un jeu déterminé (J1, J2) par rapport au rouleau (20) pour éviter de peindre toute zone localisée au-delà dudit volet (26). 2. Appareil (10) de peinture murale selon la précédente, caractérisé en ce que la partie intermédiaire comporte une seconde branche (24) d'orientation transversale recevant en pivotement le volet (26). 3. Appareil (10) de peinture murale selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une branche (28, 42, 57) sensiblement longitudinale dont une extrémité est liée au manche (14) ou à la première branche transversale (18). 4. Appareil (10) de peinture murale selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comporte une unique branche (28) sensiblement longitudinale dont une première extrémité (12) est liée au manche (14), dont une seconde extrémité (16) est liée à la première branche transversale (18) et dont une partie intermédiaire (22) est liée à la seconde branche transversale (24). 5. Appareil (10) de peinture selon la précédente, caractérisé en ce que l'unique branche longitudinale(28) et les branches transversales sont réalisés en fil métallique, la première branche transversale (18) étant venue de matière avec la branche principale longitudinale (28) avec laquelle elle forme un coude et la seconde branche transversale (24) étant rapportée à la partie intermédiaire (22) de la branche longitudinale à laquelle elle est soudée. 6. Appareil (10) de peinture murale selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte : - une première branche longitudinale (42) dont une 10 première extrémité (12) est liée au manche (14) et dont une seconde extrémité (44) est liée à une première extrémité (46) d'une branche intermédiaire transversale (48), - une seconde branche longitudinale (53) dont une première extrémité (52) est liée à une seconde extrémité (50) de 15 la branche intermédiaire (48) transversale et dont une seconde extrémité (54) est liée à une première extrémité (55) de la seconde branche transversale (24), - une troisième branche longitudinale (57) dont une première extrémité (59) est liée à une seconde extrémité (56) de 20 la seconde branche transversale (24) et dont une seconde extrémité (61) est liée à la première branche transversale (18). la branche intermédiaire transversale (48) étant d'une longueur correspondant à la moitié de celle des première ou seconde branches (18, 24) transversales. 25 7. Appareil (10) de peinture murale selon la précédente, caractérisé en ce que les première branche longitudinale (42), branche intermédiaire transversale (48), deuxième branche longitudinale (53), seconde branche transversale (24), troisième branche longitudinale (57), première 30 branche transversale (18) sont réalisées par pliage et cintrage d'un unique fil métallique. 8. Appareil (10) de peinture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le volet (26)comporte une extrémité libre (32) qui s'étend dans sa position active au-dessus du rouleau (20) dans un plan (P2) sensiblement parallèle au plan des deux branches transversales (18, 24), en ce qu'il est articulé transversalement en pivotement autour de la seconde branche transversale (24) par l'intermédiaire d'une extrémité d'articulation (34) qui s'étend parallèlement à la seconde branche transversale (24) et qui comporte au moins une pince (36) à mors élastiques emboîtée sur ladite seconde branche transversale (24), et en ce qu'il comporte au moins une patte (38) de longueur déterminée qui est susceptible d'être liée à la première branche transversale (18) pour maintenir ledit volet (26) selon le jeu déterminé (J2) au-dessus dudit rouleau (20). 9. Appareil (10) de peinture selon la 7, caractérisé en ce que le volet (26) comporte une extrémité libre (32) qui s'étend dans sa position active au-dessus du rouleau (20) dans un plan (P2) sensiblement parallèle au plan des deux branches transversales (18, 24), en ce qu'il est articulé transversalement en pivotement autour de la branche intermédiaire transversale (48) par l'intermédiaire d'une extrémité d'articulation (34) qui s'étend parallèlement à la branche intermédiaire transversale (48) et qui comporte au moins une pince (36) à mors élastiques emboîtée sur ladite branche intermédiaire transversale (48), et en ce qu'il comporte au moins une patte (38) de longueur déterminée qui est susceptible d'être liée à la seconde branche transversale (24) pour maintenir ledit volet (26) selon le jeu déterminé (J2) au-dessus dudit rouleau (20). 10. Appareil (10) de peinture selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le volet (26) s'étend dans sa position active dans un plan (P1) perpendiculaire à la première branche transversale (18) à proximité de l'extrémité libre (30) du rouleau (20) selon le jeu (J1) déterminé et en ce qu'il est articulé en pivotement par un pivot agencé en bout de la seconde branche transversale (24). 11. Appareil (10) de peinture selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que le volet (26) s'étend dans sa position active dans un plan (P1) perpendiculaire à la première branche transversale (18) à proximité de l'extrémité libre (30) du rouleau (20) selon le jeu (J1) déterminé et en ce qu'il comporte un bras (58) qui s'étend parallèlement à l'une des branches intermédiaire (48) ou seconde branche transversale (24) et qui comporte au moins une pince (60) à mors élastiques emboîtée sur ladite branche (48, 24). 12. Appareil (10) de peinture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une branche longitudinale (28, 53, 57) comporte une poignée transversale supplémentaire. 13. Appareil (10) de peinture selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le manche (14) est monté de manière télescopique sur la première branche.
B
B05
B05C
B05C 17
B05C 17/04
FR2985813
A1
CAPTEUR D'ESPECES CHIMIQUES ET PROCEDE DE DETECTION D'UNE ESPECE CHIMIQUE
20,130,719
Domaine de l'invention La présente invention concerne un capteur pour détecter la présence d'un produit chimique et de quantification de la concentration de celui-ci dans le voisinage du capteur Contexte de l'invention Brevet Bulgare: BG50700 publié le 15-10-1992 concerne un transistor à effet de champ sensible à un gaz avec un oxyde de grille conductrice. Des documents supplémentaires en relation avec les capteurs de gaz comprennent: L. I. Popova, S. K. Andreev, V. K. Gueorguiev, N. A. Tomajova, G. D. Beshkov, Conductive-oxide-gate FET as a gas sensor, Sensors and Actuators B 3 (1991), 273-277; S. K. Andreev, L. I. Popova, V. K. Gueorguiev, N. D. Stoyanov, Characteristics of diode humidity sensors, based on Sn02-sensing properties, Sensors and Actuators B 19 (1994), 457-459; L. I. Popova, S. K. Andreev, V. K. Gueorguiev, N. D. Stoyanov, Pulse mode of operation of diode humidity sensors, Sensors and Actuators B 37 (1996), 1-5; S. K. Andreev, L. I. Popova, V. K. Gueorguiev, Tz. E. Ivanov, G. Beshkov, Gas-sensitivity of SnO2 layers, treated by RTA process, Mat. Sci. Eng. B83 (2001), 223-226; S. K. Andreev, L. I. Popova, V. Gueorguiev, N. D. Stoyanov, Modeling the gas-sensing beur of Sn02-gate FET, Sensors and Actuators B 19 (1994), 540-542; 2 9 85 8 13 2 L.I. Popova, S.K. Andreev, V.K. Gueorgiev, Tz.E. Ivanov, Voltage vs time dependent current response of MOSFET humidity gas sensor, Microelectronics Journal Volume 31, Issue 2, February 2000, Pages 135138; et US Patent application US 2005/0235735 Al Published 27-10-2005 - "Microstructured gas sensor with control of gas sensitivity properties by application of an electric field". Divers produits issus de la recherche sont de petits appareils monolithiques et certains produits commerciaux existent également. Ceux-ci peuvent être résumés comme étant des capteurs de gaz micro-structurées qui collectent les ions du gaz à identifier dans des couches poreuses. Ces dispositifs reposent sur l'auto-ionisation de certains types de gaz et la mesure est basée sur l'effet direct des ions collectés sur la résistivité de la couche. De tels dispositifs peuvent utiliser différents types d'oxydes métalliques ou de matériaux organiques pour créer un certain degré de sélectivité entre les gaz pour être un capteur ad hoc, ou application spécifique. Ils ont l'avantage d'être simples, petits et peu coûteux. Les capteurs de gaz à base de semi-conducteurs sont également connus. Ils s'appuient sur l'absorption directe sur une grille de semi-conducteurs pour créer des facteurs d'amplification en interférant directement avec, c'est à dire agissant sur un canal semi-conducteur sous-jacent. Ils sont aussi simples et peu coûteux, mais sont généralement instables et non sélective. Les capteurs basés sur l'adsorption / désorption ont également été étudiés et démontrés pour la première fois par L. Popova, S. Andreev dans les années 90 avec un brevet BG50700A suivi d'articles montrant l'influence de l'amplitude du champ et sa durée sur la surface de couches poreuses d'adsorption. En particulier, la réversibilité et la non réversibilité de désorption ont été mis en évidence par la mesure du courant de canal d'un transistor FET commandé dynamiquement par la détection / couche adsorbante sous-jacente. US 2005/0237735A1 décrit l'influence de l'amplitude du champ sur l'équilibre d'adsorption et de désorption pour différents gaz ionisés. Plus récemment, des modèles dynamiques d'adsorption / désorption de différents gaz ionisés ont été démontrés et théorisés par S. Andreev comme extension de la structure poreuse originelle plus amplification FET, ce qui introduit une dimension nouvelle et très utile pour la discrimination des gaz. Résumé de l'invention La présente invention est basée sur l'objet principal de fournir un capteur à base d'ions capable de discriminer les types très divers d'espèces chimiques tels que des éléments et des molécules dans les gaz ou les liquides. Il est un autre objet de l'invention qui est de fournir un capteur qui peut être utilisé pour la détection d'une variété de différentes espèces chimiques qui signifie soit qu'un détecteur peut être vendu pour la détection de l'une quelconque d'une variété d'espèces chimiques dans une application particulière ou qu'une sonde peut être utilisée pour la détection d'une grande variété d'espèces chimiques dans une seule application / opération. Un autre objet encore de la présente invention est de fournir un capteur qui peut être utilisé pour détecter non seulement si une ou plusieurs espèces chimiques est ou sont présents dans un environnement donné, mais aussi la concentration locale de l'espèce chimique dans l'environnement du capteur. Un autre objet de la présente invention est de créer un moyen peu coûteux, à échelle nanométrique, dispositif entièrement intégré qui peut être utilisé dans des domaines très divers. Pour satisfaire ces objets, il est prévu, dans sa forme de base, un capteur d'espèces chimiques pour détecter une ou plusieurs espèces chimiques présentes dans un gaz, un liquide ou en phase vapeur, le capteur comprenant une couche de matériau semi-conducteur formant un canal de conduction, un couche d'un matériau de grille recouvrant la couche semi-conductrice et servant de couche de collecte d'espèces, au moins une première et une seconde électrodes espacées, au niveau des extrémités respectives de la chaîne, une alimentation de tension alternative connectée ou connectable à ladite première et seconde électrodes, ladite première et deuxième électrodes étant capable d'agir comme des électrodes de source et de drain, et un circuit pour faire varier la fréquence de la tension alternative, un analyseur destiné à déterminer si une espèce chimique est présente sur le matériau de grille à partir de la réponse en fréquence du capteur. En utilisant une alimentation de tension alternative pour faire fonctionner le capteur et par le balayage de la fréquence de la tension alternative dans une gamme de fréquence appropriée, il s'est avéré possible de prévoir un détecteur photosensible qui est non seulement capable de détecter avec précision la présence ou l'absence d'une ou plusieurs espèce chimique, mais aussi d'obtenir des informations sur la concentration des espèces détectées dans le voisinage immédiat de la sonde. Le processus de détection est très rapide et l'acquisition de données peut normalement être atteint dans un délai de moins de cinq secondes et, en fonction de la demande et le nombre et le type d'espèces chimiques à détecter et souvent, beaucoup plus vite que cela. Par ailleurs, le capteur peut être rapidement "nettoyé" et le processus de détection répété dans un court espace de temps, de sorte qu'un capteur conformément à la doctrine actuelle est bien adapté à des fins de contrôle en ligne. En ce sens, le nettoyage signifie l'expulsion des ions présents dans le matériau de grille entièrement ou au moins en partie avant une nouvelle mesure, de sorte que la nouvelle mesure est concerné par les ions de l'espèce chimique alors présents sur ou dans le matériau de grille, c'est à dire dans l'environnement local du matériau de grille. La gamme de fréquence qui a été trouvé la plus approprié pour la modification ou la "wobulation" de la tension d'alimentation alternative est de 1 Hz à 500 kHz. Il est possible que pour certaines espèces chimiques, des gammes de fréquences différentes soient nécessaires. Il convient de noter que, si un seul ou un nombre limité d'espèces chimiques doit être détecté, alors il est tout à fait possible de limiter la plage de variation de fréquence de la gamme dans laquelle un saut de courant a lieu. Par exemple, si le détecteur est destiné à s'assurer que du chlore n'est jamais présent et déclencher une alarme si le chlore est détecté, alors il peut être suffisant de ne faire varier la fréquence que sur une petite plage de fréquence de par exemple 100 Hz. Dans ce cas, le processus de détection peut être répété avec une fréquence supérieure parce que la plage de fréquences est limitée. Il convient de noter que la séparation des paires de première et seconde électrodes, équivalente à la longueur du canal conducteur doit être choisie en tenant compte de la longueur de Debye qui permet d'influencer les processus d'adsorption / désorption du matériau de grille formant le collecteur de gaz. Le capteur permet d'obtenir efficacement l'amplification dans le canal semiconducteur sous-jacent qui est sensible à des charges accumulées dans le collecteur de gaz. Les longueurs de canal sont généralement choisies dans la plage de 50 nm à 5 gm, mais cette plage ne doit pas être interprétée comme une restriction. Le capteur comprend en outre de préférence une source d'ionisation pour les espèces chimiques. Ce mode de réalisation reconnaît que certaines espèces chimiques sont présentes sous forme non ionisée et doivent être ionisés pour être détectés. Si les espèces chimiques (une ou plusieurs) à détecter est ou sont habituellement présentes sous forme ionisée alors une source d'ionisation séparée n'est pas nécessaire. Toutefois, si les espèces chimiques à détecter ou certaines d'entre elles ne sont normalement présentes sous forme ionisée alors une source d'ionisation sera nécessaire. La source d'ionisation est de préférence une source d'électrons telle qu'un filament chauffé, par exemple, de platine, éventuellement avec des électrodes associées ou une source froide d'électrons comme une pointe. Le platine est préféré car il est chimiquement inerte lorsqu'il est chauffé. Capteur a de préférence une pluralité de canaux conducteurs et une pluralité de paires de première et seconde électrodes associées chacune à un canal conducteur. Une source de courant d'ionisation est avantageusement associé à au moins certains des dits canaux conducteurs. En utilisant une pluralité de canaux conducteurs de plus on peut se fier aux résultats des mesures individuelles et plus de redondance peut être atteint si un canal échoue pour une raison quelconque. Également différents canaux peuvent être associés à différentes espèces ou dédiés à la détection d'espèces chimiques spécifiques. Cela permet au matériau de grille du «gaz ou collecteur d'ions" d'être jumelé à des espèces différentes pour une détection optimale, même si ce n'est pas essentiel. De plus, le circuit de lecture de l'analyseur peut être simplifié. En d'autres termes différents canaux conducteurs et les paires associées de première et deuxième électrodes sont associées à différentes espèces chimiques et le matériau de grille des canaux conducteurs peut être sélectionné en fonction de l'espèce chimique à détecter. En outre, si une pluralité de canaux conducteurs est présente pour détecter des espèces chimiques différentes, le matériau de grille recouvrant les canaux conducteurs respectifs est choisi en fonction de la mobilité des ions de l'espèce chimique à détecter. Le matériau de grille est une option d'un matériau poreux et un matériau non poreux et est de préférence un matériau d'oxyde métallique. La tension d'alimentation alternative peut être réalisée sous la forme d'une forme d'onde rectangulaire ou toute autre technique de modulation positive / négative alternative appliquée à l'électrode de champ. La tension d'alimentation alternative crée équilibre d'adsorption / désorption des ions pour une partie des molécules ionisées ou les espèces tandis que d'autres sont extraits de la surface en fonction de la vitesse de modulation. Des techniques de wobulation en fréquence sont donc utilisées pour identifier ces limites de vitesse, pour différencier chacune des espèces chimiques pour lesquels le détecteur est destiné. Naturellement, ces limites de vitesse et les gammes de fréquences associées doivent être identifiées par des techniques d'étalonnage en utilisant une atmosphère connue dans l'environnement du capteur. L'analyseur est conçu pour analyser la réponse en fréquence sous la forme du courant circulant dans le canal en fonction de la fréquence appliquée en alternance. Par exemple, si l'atmosphère utilisée pour l'étalonnage contient une concentration connue d'une espèce chimique unique, éventuellement dans l'atmosphère d'un autre matériau connu, la réponse du capteur avec les espèces chimiques présentes dans l'atmosphère et la réponse connue pour l'atmosphère seule peuvent être comparées et la gamme de fréquences pour les espèces chimiques peut être identifiée de manière unique par la comparaison des deux réponses. L'analyseur est de préférence adapté pour détecter la concentration d'une ou plusieurs espèces chimiques à partir d'une variation de courant se produisant sur une plage de fréquence caractéristique de la ou chaque espèce. Le changement de courant associé à l'espèce chimique est proportionnel à la concentration locale de l'espèce chimique dans l'atmosphère d'étalonnage. En conséquence, la concentration de l'espèce chimique dans une atmosphère d'essai, durant une mesure réelle, peut être reliée à une concentration connue de l'espèce dans une atmosphère d'étalonnage. Si nécessaire les étalonnages nécessaires peuvent être réalisés avec plusieurs concentrations différentes de l'espèce chimique dans l'atmosphère pour permettre le calibrage des mesures de concentration avec une résolution plus fine dans cette atmosphère, à savoir lors des mesures réelles, par opposition aux mesures d'étalonnage. Ainsi, une fois les courbes d'étalonnage établies pour les espèces chimiques particulières, des changements de courant sur des plages de fréquences spécifiques peuvent être identifiés de manière unique et utilisés pour identifier des espèces chimiques différentes. L'analyseur est commodément réalisé au moyen d'un FPGA (réseau de portes programmables) ou en utilisant la technologie ASIC. C'est un moyen simple et moderne de réaliser des fonctions complexes sur une seule puce. Le FPGA peut être programmé pour réaliser les fonctions souhaitées à l'aide d'un DDS (synthétiseur numérique direct). Cela permet la réalisation de tout appareil nécessaire / fonctions telles qu'un amplificateur dit lock-in, un microprocesseur pour de types sélectifs de mesure telles que la mesure de la température et de la mesure du courant, un circuit de commande de régulation de température, un circuit de commande d'ionisation, les systèmes de reconnaissance des formes, c'est à dire les différents types de circuits logiques et de régulation qui peuvent être utilisés pour commander, réguler et surveiller les différents types d'électronique, de mémoire et les fonctions de lecture sur une seule puce. En outre, la fourniture de tension alternative de fréquence variable et / ou d'amplitude est réalisée au moyen d'un FPGA qui peut être alimenté en courant continu par une batterie ou une autre source de courant continu adapté, ou à partir d'une source alternative redressée et transformée. Les éléments du capteur sont de préférence intégrés sur une puce commune. Cela permet une fabrication rationnelle et veille à ce que tous les capteurs aient la même conception et les mêmes paramètres d'exploitation. S'il est nécessaire d'utiliser le capteur sous une forme adaptée à différentes applications, alors une conception commune de la puce peut être configurée pour l'application prévue en changeant simplement le logiciel utilisé pour programmer le FPGA soit pour l'analyse ou pour la tension d'alimentation alternative (ou pour les deux à la fois). Des aimants peuvent être prévus pour augmenter le libre parcours moyen des électrons dans le capteur améliorant ainsi l'ionisation et qui permet davantage de canaux conducteurs d'être associé à une source d'ionisation. Le dispositif de chauffage est de préférence prévu pour augmenter la température du capteur pour au moins une d'une phase de détection et une phase de désorption d'ions. Ainsi, dans certains modes de réalisation du chauffage de la sonde, qui est avantageusement réalisé à partir de la face arrière de la puce sur laquelle les circuits conducteurs sont formés, on peut améliorer la réponse de détection par ionisation ou favoriser la mobilité des ions. Elle peut également favoriser la désorption d'ions du matériau de grille, par exemple dans un cycle de purge, dans lequel le détecteur est nettoyé et préparé pour une nouvelle exposition à l'environnement local pour des mesures répétées. L'invention concerne également un procédé de détection d'une ou plusieurs espèces chimiques présentes dans un gaz, un liquide ou en phase vapeur, le procédé comprenant les étapes consistant à exposer un matériau de grille recouvrant un canal conducteur d'une espèce chimique à détecter par l'application d'une tension en alternance aux extrémités opposées du canal, faire varier la fréquence de la tension alternative appliquée à la chaîne et à analyser la réponse en fréquence du capteur. Le procédé comprend de préférence l'étape supplémentaire d'ionisation des espèces chimiques présentes sur ou dans l'environnement du matériau de grille. Une version préférée du procédé comprend en outre l'étape supplémentaire consistant à chauffer le capteur afin d'améliorer la détection des espèces chimiques et / ou pour améliorer la désorption des espèces chimiques comme expliqué ci-dessus. Le procédé fonctionne de préférence par détermination de la présence d'une ou plusieurs espèces chimiques pat le changement dans le flux de courant le long du canal en fonction de la fréquence alternative appliquée qui varie sur une gamme présélectionnée de fréquences ou dans des plages présélectionnées. Le procédé comprend également de préférence l'étape consistant à déterminer la concentration d'une ou plusieurs espèces chimiques à partir d'une variation de courant se produisant sur une plage de fréquence caractéristique pour l'espèce ou chacune d'elles. En outre, le procédé peut également inclure les étapes consistant à utiliser un auto-apprentissage, la reconnaissance des formes ou les techniques de réseaux neuronaux pour améliorer la sensibilité de détection d'une ou plusieurs espèces chimiques. Le capteur peut être facilement utilisé pour une vaste gamme d'objectifs tels que: Contrôle de matériaux bruts et optimisation des processus continus et discontinus Applications de surveillance en milieu fermé, le dégazage, la sécurité, l'environnement sanitaire et le confort dans les logements privés, les bâtiments publics, dans le domaine de l'automobile, les aéronefs et dans toute sorte de situations climatiques et environnementales. Détection et suppression des sources invisibles de pollution et des sources d'allergies. Gestion active et passive de décontamination Matériel portatif de suivi personnalisé (par exemple, la qualité des aliments, la surveillance de la santé) Nez artificiels pour la détection de la contrefaçon de marque La détection de gaz intégrée dans les smart-phones L'invention peut utiliser les techniques suivantes: effets dynamiques de l'adsorption / désorption activés par le contrôle de champ alternatif à fréquence variable une combinaison de ressources sur puce afin de créer les conditions d'ionisation des molécules, techniques de reconnaissance des formes, l'intelligence artificielle et des techniques d'auto-apprentissage La base physique est la disponibilité d'un canal conducteur d'un haut degré de non-uniformité, tel que le canal d'un transistor FET, qui permet aux charges situées au-dessus de la partie de haute résistivité du canal, au voisinage du-point de pincement, d'être identifiées. L'effet des ions dans la zone de conductivité élevée de la chaîne est négligeable. Quand un ion positif est transporté le long du canal, repoussé par le potentiel positif sur le drain, l'effet maximum sur le canal en courant est obtenu quand il a atteint le point de pincement du canal. Le temps pour atteindre cette zone est représentatif de la mobilité de surface de l'ion spécifique. L'effet des ions dans la zone de conductivité élevée de la chaîne est négligeable. La couche mince d'oxyde métallique sur le matériau de grille peut avoir une grande capacité de désorption, par exemple en raison de sa structure poreuse et présente une surface développée équivalente élevée pour l'adsorption. Pour les particules ionisées adsorbées, le processus de transport d'ions peut avoir lieu sur la surface sous l'influence du champ électrique existant transversal et longitudinal en même temps que les processus d'adsorption / désorption. Avec les particules ionisées adsorbées le processus de transport et d'adsorption / désorption peut être contrôlé et analysé dans un mode de fonctionnement dynamique par l'application de tensions drain-source pulsées. La technologie gaz/ion qui est présentée permet une détection abordable mais très sophistiquée des polluants et représente une avancée majeure par rapport aux capteurs de gaz existants. En particulier, cette technologie permet un fonctionnement à très faible puissance, la détection à température ambiante, ainsi que dans des environnements difficiles avec une gamme jamais atteinte de sensibilité, la sélectivité et le coût d'un tel dispositif puissant monolithique. En outre toute une variété de solutions est possible, comme l'utilisation de - couches de détection (tout type de couche d'oxyde de métal poreux ou polymère) champ électrique modulé x, y, z contrôle de la température afin d'enrichir le motif du gaz, pour obtenir une référence stable ou pour nettoyer la surface - types d'ioniseur (tous types appropriés pour l'intégration sur un dispositif monolithique, avec des émissions à froid ou à chaud) - modes de commande, y compris amplitude, modulation de fréquence, des électrodes de polarisation - approche multi-capteur sur une puce (réseaux de capteurs) avec différentes couches sensibles pour enrichir les motifs de gaz ou pour configurer différentes gammes de sensibilité. L'invention permet la mise à disposition d'un détecteur de gaz, avec propriétés sélectives multi-gaz, sur une nano-structure monolithique, capable de discriminer différents gaz ou des combinaisons de molécules. Il utilise une combinaison de: - une couche de collecte d'ions, de préférence avec le facteur de multiplication de surface (poreux) - une électrode de champ ou une combinaison x, y et z des électrodes pour commander les forces d'adsorption / désorption sur le collecteur d'ions - un dispositif d'amplification sous-jacent contrôlé par le collecteur d'ions utilisé comme transistor à grille flottante un ioniseur local pour créer des ions à partir des molécules présentes dans le proche environnement - une option de réglage de la température du collecteur d'ions pour changer les paramètres d'adsorption d'ions une électronique de commande pour alterner positivement et négativement le champ fourni par une ou plusieurs électrodes de champ une amplitude et des techniques de modulation de fréquence pour la commande de champ une technique de balayage et wobulation pour la modulation - un système logiciel pour recueillir et analyser le motif créé par les techniques ci-dessus pour assurer la reconnaissance de formes exacte des différents gaz ou molécules La présente invention va maintenant être décrite plus en détail en référence aux modes de réalisation spécifiques et aux dessins annexés, sur lesquels sont indiqués: Brève liste des figures Fig. 1 Les figures 2A à 2G Les figures 3A et 3B Fig. 4 Fig. 5 est une vue en perspective d'une éventuelle topographie générale d'une puce utilisée dans un détecteur à semiconducteur conformément à la présente invention, une série de dessins pour expliquer la fabrication du capteur de la Fig. 1, deux graphiques pour illustrer le principe de détection, avec des incrustations dans les dessins montrant deux formes d'onde possible, un dessin montrant la puce de la figure 1 en combinaison avec deux autres puces l'une générant les alternances de la tension d'alimentation et l'autre un analyseur, et un schéma similaire à la Fig. 4, mais montrant la topologie du capteur de la figure 1 et l'alimentation en 2 9 85 813 13 tension alternative et l'analyseur de la Fig. 4 intégrés dans une seule puce. Description des modes de réalisation préférés S'agissant tout d'abord de la Fig. 1, il peut y être vu une topographie générale d'un premier mode de réalisation d'un capteur d'espèces chimiques 10 pour détecter une ou plusieurs espèces chimiques présentes sous forme gazeuse, liquide ou en phase vapeur. Le capteur 10 comprend une couche de matériau semi-conducteur illustré de manière générale par la référence 12. Cette couche de matériau semiconducteur peut être un type p ou une couche de silicium de type n illustrée par une couche isolante sur une tranche de silicium formant un substrat 14. Ce n'est pas indiqué sur la figure. 1, mais sera discuté en relation avec les figures. 2A à 2G. La couche semi-conductrice 12 ne doit pas nécessairement être de silicium, il peut être de n'importe quel matériau semiconducteur et il n'y a pas de limitation particulière de la matière de substrat. Le substrat devra toutefois généralement être séparé de la couche semi-conductrice par un matériau isolant. Sur le dessin de la Fig. 1 une tranchée carrée 20 (carrée lorsque vu dans le plan) avec une base généralement plate et des côtés inclinés 22 24, 26, 28 et 30 est gravé dans la couche semi-conductrice 12. Le matériau de base 12A est donc une couche de matériau semi-conducteur plus mince que le matériau semiconducteur 12 qui entoure la tranchée carré. Il convient de noter que la tranchée 20 n'a pas à être de forme carrée, mais pourrait avoir une forme différente. En effet une tranchée n'est pas nécessaire du tout, il est cependant un moyen pratique de réaliser la topographie de la présente invention en utilisant une plaquette dite SOI comme point de départ, ce qui est une conception préférée. La tranche SOI dans ce mode de réalisation est une plaquette de Si de type n et la couche 12 a une conductivité de 12ohmcm. La tranchée 20 a typiquement des dimensions de largeur et de longueur dans la plage allant de 10 ptm x 10 lm à 50 Jim x 50 lim. Encore une fois tous les indications précitées ne doivent pas être comprises comme des restrictions, mais sont simplement à titre d'exemple. Au centre de la tranchée carré de 20 il y a une autre tranchée carrée ou rectangulaire 32 également avec des côtés en pente, même si ce n'est pas non plus indispensable. Un fil résistant ou filament de platine 34 s'étend, librement suspendu, en travers de la tranchée 32 et est relié à deux électrodes 36, 38 de platine qui permettent à un courant de s'écouler à travers le filament de platine pour le chauffer par chauffage résistif. Les filaments chauffants 34 agissent comme source d'électrons qui peut être utile pour aider à ioniser les espèces chimiques présentes dans la tranchée 20, c'est à dire une espèce chimique à détecter. A gauche et à droite du fil de platine sont deux anodes 40, 42, qui sont à là aussi de préférence en platine et qui servent à s'assurer que les électrons libérés à partir du filament chauffé s'écoulent vers la gauche et à droite pour interagir avec les espèces chimiques ionisées présentes dans la tranchée. Le platine est choisi de préférence car il est chimiquement inerte à l'état chauffé de manière que la réaction de corrosion ou chimique due à l'interaction avec les espèces chimiques présentes dans la tranchée 20 et la tranchée 34, c'est à dire dans l'environnement local du capteur, n'a pas besoin d'être craint. Une telle source d'ionisation est seulement nécessaire pour la détection d'espèces chimiques qui ne sont pas normalement ionisées. De plus, le filament de platine est un type parmi d'autres de sources d'ionisation qui pourraient être utilisé. Une autre possibilité serait une source dite froide à l'aide d'une électrode en forme de pointe et, finalement, d'autres sources comme une source de micro-ondes serait envisageable. Deux paires d'électrodes de source et de drain sont déposées dans le fond de la tranchée 20, une paire Sl, Dl première et une seconde paire S2, D2, elles sont toutes de la même conception et les sources S1 et S2 peuvent agir comme des drains et les drains Dl et D2 peuvent constituer des sources. Ici, il est fait usage d'une terminologie généralement utilisée dans le domaine du FE'T, mais il convient de noter que le dispositif ne doit pas nécessairement être considéré comme un FET, mais pourrait être de n'importe quel élément ayant la structure générale représentée sur la Fig. 1 ou comparable à celui-ci. En outre, il convient de noter que pour réaliser l'invention une seule paire de première et deuxième électrodes est nécessaire par exemple Si et Dl mais de nombreux autres couples 2 9 85 813 15 plus peuvent être fournis sur une seule puce, que ce soit dans différentes tranchées 20 ou dans la même tranchée 20. Les références 44, 46, 48 et 50 portent sur les contacts de source et de drain de Sl, S2, Dl et D2. Les régions de la couche semi-conductrice 10 s'étendent entre les paires d'électrodes respectives en Si, Dl et S2, D2 et forment des canaux conducteurs respectifs illustrés généralement par Cl et C2 sur des côtés opposés de la tranchée 32. Il est à noter que les canaux conducteurs Cl et C2 ne sont pas expressément définis par lithographie ou par une autre technique, comme l'implantation ionique. Ce n'est tout simplement pas nécessaire, le courant circulant entre les paires respectives d'électrodes et de Si Dl et D2 et S2 prend simplement le chemin le plus court et définit efficacement les canaux conducteurs dans les couches 12A semi-conductrices. Toutefois, il serait également possible de définir précisément les canaux conducteurs dans le matériau semi-conducteur par lithographie, l'implantation d'ionique ou l'utilisation des rayonnements ionisants si on le désire. Il faut comprendre que la couche semi-conductrice 12, 12A est généralement recouverte par une couche de SiO2 agissant comme un isolant. La source et le drain réels sont les petits carrés aux extrémités des contacts plus larges marquées 44, 46, 48 et 50 sur la figure. 1. S'étendant au-dessus de la zone générale de Cl et C2 sont des canaux des première et seconde couches d'un matériau de grille 52, 54 recouvrant généralement la couche semi-conductrice 12A et agissant respectivement en tant que couches collectrices de gaz ou d'ions. Il est à noter que le matériau de grille agissant comme couche de collecte de gaz est généralement constitué d'un oxyde de métal et a pour fonction de permettre aux ions présents dans le gaz, liquide ou en phase vapeur de s'y rassembler, ce qui a souvent lieu dans une couche nanométrique d'eau qui s'accumule au niveau de la surface du matériau de grille. Le matériau de grille est avantageusement poreux, mais ne doit pas nécessairement être poreux. Il peut être choisi en référence à l'espèce chimique à détecter mais ce n'est pas essentiel. Par exemple des oxydes métalliques tels que ITO, SiO2, A1203, Sn02, TiO2, W03, Mo03, In203 et NiO peut être utilisé (sans aucune restriction particulière à ces oxydes). Les oxydes métalliques sont préférés car ils sont intrinsèquement auto-passivé 2 985 813 16 contre l'oxygène. SiO2 et A1203 sont de bons isolants et sont presque passifs contre tous les gaz normaux. Les autres oxydes cités sont de nature semiconducteur et il y a une tendance générale de la sensibilité gaz d'augmenter avec la diminution de la bande interdite. Pour les oxydes métalliques de transition la sensibilité au gaz est liée à la réactivité des d-électrons. Les espèces chimiques ne doivent pas nécessairement être un élément mais peuvent aussi être moléculaires par exemple NH3 ou CO2. Pour ces molécules le matériau de grille peut être SnO2 ou Ga203. En général, on peut dire que le matériau de grille agissant comme une couche de collecte de gaz est de préférence, mais pas nécessairement un oxyde métallique tel que SnO2 en raison de son comportement semi-conducteur et de sa structure poreuse et est très développé en surface d'adsorption permettant aux ions présents dans le gaz, liquide ou en phase vapeur de rassembler là. Cela a souvent lieu dans une couche nanométrique de l'eau qui s'accumule au niveau de la surface du matériau de grille. D'autres matériaux peuvent être utilisés en référence aux espèces chimiques à détecter. Il est important que les espèces chimiques aient accès à la surface du matériau de grille 40 et 42. Ainsi, il est préférable que la surface supérieure du matériau de grille 40 et 42 soit totalement exposée à l'atmosphère dans la tranchée 20, c'est à dire non recouvert. Elle sera en général une couche mince isolante entre la face inférieure du matériau de grille et la surface supérieure de la couche semiconductrice 12A formant les canaux Cl et C2. Dans la description suivante, les mêmes numéros de référence seront utilisés comme dans la Fig. 1 et seront compris comme ayant la même signification ou désignant des éléments ayant la même fonction, à moins que quelque chose de différent soit spécifié. Par conséquent, la description de ces éléments ne sera pas répétée inutilement. Passons maintenant aux dessins des figures 2A à 2G ou le procédé de fabrication de la topographie du capteur de la Fig. 1 va maintenant être décrit. 2 9 85 8 13 17 Comme le montre la Fig. 2A le point de départ pour la fabrication de la topographie du capteur de la Fig. 1 est une plaquette SOI comprenant un substrat de silicium 60 d'environ 400 microns épaisseur avec une couche isolante 62 en SiO2 de 1 micron d'épaisseur et une couche supérieure de semi-conducteur de silicium 12 de 10 microns d'épaisseur. La plaquette est recouverte sur tous les côtés exposés d'une couche 64 épaisse de SiO2 natif. Dans la Fig. 2B la plaquette de la figure. 2A est représentée avec la couche de silicium 12 à plus grande échelle et avec le substrat 60 à une échelle beaucoup moins élargie. La plaquette de la figure. 2B est ensuite soumise à une lithographie et gravure pour former la tranchée 20. La tranchée 20 à 4iim de profondeur pour que la couche de semi-conducteur entre la couche isolante 62 SiO2 et le fond de la tranchée soit de 6 microns d'épaisseur. La puce de la figure. 2B est ensuite soumise à une oxydation de telle sorte que les surfaces libres de la tranchée et de la puce sont recouvertes d'une couche de SiO2. Elle est suivie, comme illustré dans la Fig. 2C par une lithographie et une gravure pour ouvrir quatre fenêtres correspondant à la source et le drain des zones de Sl, Dl, S2 et D2 dans lesquelles des ions sont implantés suivie d'un recuit thermique pour définir la source et le drain Sl, Dl, S2 et D2. Il convient de noter que les diagrammes de la figure. 2 tels que Fig.2C ne sont pas de vraies sections transversales à travers la puce de la figure. 1, mais plutôt un type de vue composite regardant généralement dans le sens de la flèche 66 sur la figure. 1 mais avec les plans des électrodes de silicium, 51, Dl S2 et D2, tous présentés dans le même plan pour le besoin d'une illustration simple. La puce est ensuite soumise à une oxydation de la tranche pour déposer une couche d'épaisseur 200 nm de SiO2 sur la tranche de la Fig. 2C suivi du dépôt par pulvérisation cathodique de platine sur le SiO2 et lithographie et de gravure pour former le filament Pt 34 et les anodes 40 et 42 sur la figure. 2D (ainsi que les contacts 36, 38 et 44, 46, 48 et 50 (qui ne sont pas représentés sur la Fig. 2D pour des raisons de simplicité). 2 9 85 813 18 Suite à la préparation de la puce de la figure. 2D la puce est ensuite soumise à la lithographie sélective et dépôt de film d'électro-adsorption pour déposer le matériau de grille 52, 54 comme représenté sur la Fig. 2E. Le matériau de grille est habituellement de 150 à 300 nm d'épaisseur, mais ces valeurs sont simplement à titre d'exemple et ne doivent pas être considérées comme étant restrictives. Puis la résine photosensible utilisée pour l'étape de lithographie est supprimée. La puce de la figure. 2E est ensuite soumis à une lithographie et une gravure isotrope locale pour former la tranchée 32 et laisser le filament 34 Pt librement suspendu au-dessus de la rainure comme indiqué sur la figure. 2F. Ceci permet d'éviter une perte de chaleur inutile du filament chauffé vers la puce et accélère le chauffage rapide et le refroidissement du filament 34. La puce de la figure. 2F est ensuite soumis à une lithographie 'arrière, de gravure de la rainure et déposition métal suivie par une autre lithographie pour former une plaque de micro plaque-chaude (chauffage) 70 sur la face arrière de la puce comme représenté sur la Fig. 2G. Le dispositif de chauffage est à nouveau un dispositif de chauffage résistif avec des contacts appropriés pour l'alimentation en énergie de chauffage (non représentés). Passons maintenant à la Fig. 3A on peut voir un graphique de circulation du courant I à travers un canal conducteur tel que C 1 ou C2 de la figure. 1 en fonction de la fréquence f de la tension alternative appliquée illustré dans l'encadré de la Fig. 3A par une forme d'onde rectangulaire ou carré. La fréquence f peut varier dans une large gamme, par exemple balayé sur une plage de fréquences de 1 Hz à 500 kHz. Comme l'illustre la figure 3A, le tracé actuel montre deux changements majeurs à des fréquences fl et f2, soit une baisse d'une région avec plateau rl à une région de plateau r2, puis une nouvelle chute de la région du plateau r2 à une région de plateau supplémentaire r3. La première baisse est d'une amplitude dl et la seconde baisse est d'amplitude d2. La fréquence fl indique que l'espèce chimique spécifique est présente dans l'environnement du matériau de grille 52 et 54, par exemple ions NH3 alors que la fréquence f2 signifie qu'une autre espèce chimique est en outre présente par exemple des ions 02. Les baisses dl et d2 donnent des informations sur la concentration des deux espèces chimiques, c'est à dire dans cet exemple NH3 et 02. Ces fréquences et les concentrations effectives des deux espèces chimiques peuvent être mises en corrélation pour le capteur particulier avec des valeurs calibrées pour le capteur, obtenu à partir d'échantillons d'essai de composition connue et de concentration, de telle sorte que la sécurité existe en ce qui concerne la corrélation de la fréquence fl et f2 avec les espèces chimiques qui les causent et que les concentrations peuvent être exprimées en valeurs absolues. Il n'y a en principe pas de limite pour le nombre d'espèces différentes qui peuvent être détectés en un seul balayage de la fréquence de la tension d'alimentation alternative. Le diagramme de la figure. 3B est généralement similaire à celle de la Fig. 3A mais ici le tracé montre une augmentation plutôt qu'une diminution. Cela peut se produire si les ions des espèces chimiques ont une charge négative plutôt que d'une charge positive. L'encart dans la figure 3B montre une forme d'onde en alternance de remplacement, ici avec une modulation en alternance positive / négative. La Fig. 4 montre maintenant une mise en oeuvre d'un capteur basé sur la topographie de la Fig. 1. Ici, le capteur état solide est illustré ici par la référence générale 20, Fig.1, mais n'utilise pas le détail de la figure. 1 (qui est toutefois présent) est commandé par un FPGA configuré de manière appropriée sur une puce séparée 82. Le numéro de référence 84 indique un bloc d'alimentation de base pour le FPGA, telle qu'une batterie. A partir de cette alimentation de base le FPGA génère la tension alternative, qui peut balayer la bande de fréquence sélectionnée ou plage, qui est appliquée au capteur à l'état solide 20, Fig. 1, comme illustré schématiquement par la référence 86. En pratique le potentiel alternatif est appliqué à une des électrodes de source et les drains sont connectés à la masse de sorte que le courant circule dans des directions opposées à travers les canaux conducteurs Cl et C2 en fonction de la phase de la tension alternative d'alimentation 86, c'est à dire du fait que les sources Si et S2 sont positives ou négatives par rapport aux drains Dl et D2 2 9 85 8 13 20 Les numéros de référence 88, 90 et 92 font symboliquement référence à des lignes électriques qui vont des anodes 40 et 42 aux contacts 36, 38 pour le filament de platine 34 et le chauffage arrière 70. Le chiffre de référence 94 symbolise un dispositif de mesure du courant, ce qui est effectivement mis en oeuvre en utilisant le FPGA et fait partie de l'analyseur 102 configuré dans le FPGA, ce qui permet aux données actuelles d'être mesurées comme indiqué sur la figure. 3A ou 3B. Non illustré dans la Fig. 4 (ou à la Fig. 5) sont des installations à la sortie du FPGA permettant de sortir le résultat de la détection, c'est à dire présenter les résultats de mesure en sortie. Il convient de noter que le balayage de fréquence ne signifie pas nécessairement que la fréquence varie en permanence - même si cela est possible - mais inclut la notion que la fréquence est dotée d'une pluralité de valeurs discrètes à des points individuels dans le temps avec une fréquence qui augmente ou diminue par étapes. Les courbes des figures 3A et 3B peut alors être considéré comme une pluralité de points de mesure distincts reliés par une ligne. Dans la réalisation de la Fig. 4 le circuit FPGA 82 est ainsi relié à la puce du capteur à semi-conducteurs 80 par des conducteurs discrets, p.ex. tracés sur une carte de circuit imprimé. Le mode de réalisation de la figure. 5 diffère de celui de la Fig. 4 en ce que le FPGA et le capteur 20 sont intégrés sur la même puce 100. Sinon, la conception est équivalente à celle de la Fig. 4, ce qui explique pourquoi les mêmes numéros de référence ont été utilisés. Non représenté sur les dessins, mais également possible est l'utilisation de deux FPGA séparés pour la tension alternative et les fonctions d'alimentation électrique et l'autre pour la fonction analyseur illustré schématiquement comme une boîte séparée 102 en traits pointillés sur la Fig. 4 et 5
La présente invention concerne un capteur pour la détection d'espèces chimiques une ou plusieurs espèces chimiques présentes sous forme de gaz, de liquide ou en phase vapeur, le capteur comprenant une couche de matériau semiconducteur formant un canal de conduction, une couche d'un matériau de grille recouvrant la couche semi-conductrice et agissant comme une couche de collecte de gaz, au moins une première et une seconde électrodes espacées au niveau des extrémités respectives de la chaîne, une alimentation de tension alternative ou peut être reliée à ladite première et deuxième électrodes, lesdites première et seconde étant capable d'agir en tant que source et de drain électrodes, et un circuit pour faire varier la fréquence de la tension alternative, un analyseur pour déterminer si une espèce chimique est présent à la matière de grille à partir de la réponse en fréquence du capteur. Est également revendiqué un procédé de détection d'espèces chimiques à l'aide d'un tel capteur.
1. Capteur d'espèces chimiques (10) pour détecter une ou 1. Capteur d'espèces chimiques (10) pour détecter une ou plusieurs espèces chimiques présentes dans un gaz, un liquide ou en phase vapeur, le capteur comprenant une couche (12A) de matériau semi-conducteur formant un canal conducteur (Cl, C2), une couche de matériau de grille (52, 54) recouvrant la couche semi-conductrice (122A) et agissant comme une couche de collecte d'ions, au moins première et seconde électrodes espacées (S1, Dl, S2, D2) à des extrémités respectives de la chaîne (Cl, C2), une alimentation en tension alternative (86) connectée ou connectable à ladite première et seconde électrodes (Si, Dl, S2, D2), ladite première et seconde électrodes étant capables d'agir comme des électrodes de source et de drain (Si, Dl, S2, D2) , un circuit pour faire varier la fréquence de la tension alternative, et un analyseur (102) pour déterminer si une espèce chimique est présente sur la matière de grille (52, 54) à partir de la réponse en fréquence du capteur (10). 2. Capteur selon la 1 et comprenant en outre une source d'ionisation (34, 40, 42) pour les espèces chimiques 3. Capteur selon la 2, dans lequel ladite source d'ionisation est une source d'électrons telle qu'un filament chauffé (34), par exemple de platine, éventuellement avec des électrodes associées ou une source froide d'électrons comme une pointe. 4. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une pluralité de canaux conducteurs (Cl, C2) et une pluralité de paires de première et seconde électrodes (S1, Dl, S2, D2) associées chacune à un canal conducteur (Cl; C2) sont présents et ayant éventuellement une source commune d'ionisation (34, 40, 42) associé à au moins certains desdits canaux conducteurs (Cl, C2). 5. Capteur selon la 4, dans lequel différents canaux conducteurs (Cl, C2) et des paires associées de première et deuxième électrodes (Si, Dl, S2, D2) sont associés à des espèces chimiques différentes. 6. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le matériau de grille (52, 54) des canaux conducteurs (C1, C2) est choisie en fonction de l'espèce chimique à détecter et, si une pluralité de canaux conducteurs sont présents pour détecter des espèces chimiques différentes, le matériau de grille (52, 54) recouvrant les canaux conducteurs respectifs (C1, C2) est choisi en fonction de la mobilité des ions de l'espèce chimique à détecter, et dans lequel le matériau de grille (52, 54) est éventuellement un parmi des matériaux poreux et des matériaux non poreux et est de préférence un matériau d'oxyde métallique. 7. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'analyseur (102) analyse la réponse en fréquence sous la forme du courant circulant dans le canal (C1, C2) en fonction de la fréquence alternative appliquée (f). 8. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'analyseur (102) est adapté pour détecter la concentration d'une ou plusieurs espèces chimiques à partir d'un changement de courant (dl, d2) se produisant dans une plage de fréquence caractéristique pour la ou chaque espèce. 9. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'analyseur (102) est réalisé au moyen d'un FPGA. 10. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'alimentation de tension alternative de fréquence variable (f) et / ou l'amplitude est réalisée au moyen d'un FPGA. 2 9 85 8 13 23 11. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les éléments du détecteur (10, FPGA, 102) sont intégrés sur une puce commune (100). 12. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle des aimants sont prévus pour augmenter le libre parcours moyen des électrons dans le capteur. 13. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la source de tension alternative a la forme d'une onde rectangulaire (figure 3A, en médaillon) et une onde ayant une alternance positive / négative de modulation (Fig. 3B, encadré). 14. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle un dispositif de chauffage (70) est prévu pour augmenter la température du capteur pour au moins une phase de détection et une phase de désorption d'ions. 15. Procédé pour détecter une ou plusieurs espèces chimiques présentes dans une phase gazeuse, liquide ou vapeur, comprenant les étapes consistant à exposer un matériau de grille (52, 54) recouvrant un canal conducteur (Cl, C2) à une ou plusieurs espèces chimiques à détecter, appliquer une tension alternative (86) à des extrémités opposées du canal, faire varier la fréquence (f) de la tension alternative appliquée au canal (Cl, C2) et l'analyse d'une réponse en fréquence du capteur. 16. Procédé selon la 15, comprenant en outre l'étape consistant d'ionisation des espèces chimiques présentes sur le matériau de grille. 17. Procédé selon la 15 ou la 16, comprenant en outre l'étape de chauffage de la sonde pour améliorer la détection des espèces chimiques et / ou pour améliorer la désorption des espèces chimiques. 2 9 85 813 24 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes 15 à 17 et comprenant l'étape consistant à déterminer la présence d'une ou plusieurs espèces chimiques par une modification du flux de courant (I) le long du canal en fonction de la fréquence alternative appliquée (f). 19. Procédé selon l'une quelconque des précédentes 15 à 18, comprenant l'étape consistant à déterminer la concentration d'une ou plusieurs espèces chimiques à partir d'un changement de courant (dl; d2) se produisant dans une plage de fréquence caractéristique pour une ou chaque espèce. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes 15 à 19, comprenant les étapes consistant à utiliser auto-apprentissage une reconnaissance de motif, ou les techniques de réseaux neuronaux pour améliorer la sensibilité de détection d'une ou plusieurs espèces chimiques. 2. Capteur selon la 1 et comprenant en outre une source d'ionisation (34, 40, 42) pour les espèces chimiques 3. Capteur selon la 2, dans lequel ladite source d'ionisation est une source d'électrons telle qu'un filament chauffé (34), par exemple de platine, éventuellement avec des électrodes associées ou une source froide d'électrons comme une pointe. 4. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel une pluralité de canaux conducteurs (Cl, C2) et une pluralité de paires de première et seconde électrodes (S1, Dl, S2, D2) associées chacune à un canal conducteur (Cl; C2) sont présents et ayant éventuellement une source commune d'ionisation (34, 40, 42) associé à au moins certains desdits canaux conducteurs (Cl, C2). 5. Capteur selon la 4, dans lequel différents canaux conducteurs (Cl, C2) et des paires associées de première et deuxième électrodes (Si, Dl, S2, D2) sont associés à des espèces chimiques différentes. 6. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le matériau de grille (52, 54) des canaux conducteurs (C1, C2) est choisie en fonction de l'espèce chimique à détecter et, si une pluralité de canaux conducteurs sont présents pour détecter des espèces chimiques différentes, le matériau de grille (52, 54) recouvrant les canaux conducteurs respectifs (C1, C2) est choisi en fonction de la mobilité des ions de l'espèce chimique à détecter, et dans lequel le matériau de grille (52, 54) est éventuellement un parmi des matériaux poreux et des matériaux non poreux et est de préférence un matériau d'oxyde métallique. 7. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'analyseur (102) analyse la réponse en fréquence sous la forme du courant circulant dans le canal (C1, C2) en fonction de la fréquence alternative appliquée (f). 8. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'analyseur (102) est adapté pour détecter la concentration d'une ou plusieurs espèces chimiques à partir d'un changement de courant (dl, d2) se produisant dans une plage de fréquence caractéristique pour la ou chaque espèce. 9. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'analyseur (102) est réalisé au moyen d'un FPGA. 10. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle l'alimentation de tension alternative de fréquence variable (f) et / ou l'amplitude est réalisée au moyen d'un FPGA. 2 9 85 8 13 23 11. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les éléments du détecteur (10, FPGA, 102) sont intégrés sur une puce commune (100). 12. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle des aimants sont prévus pour augmenter le libre parcours moyen des électrons dans le capteur. 13. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la source de tension alternative a la forme d'une onde rectangulaire (figure 3A, en médaillon) et une onde ayant une alternance positive / négative de modulation (Fig. 3B, encadré). 14. Capteur selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle un dispositif de chauffage (70) est prévu pour augmenter la température du capteur pour au moins une phase de détection et une phase de désorption d'ions. 15. Procédé pour détecter une ou plusieurs espèces chimiques présentes dans une phase gazeuse, liquide ou vapeur, comprenant les étapes consistant à exposer un matériau de grille (52, 54) recouvrant un canal conducteur (Cl, C2) à une ou plusieurs espèces chimiques à détecter, appliquer une tension alternative (86) à des extrémités opposées du canal, faire varier la fréquence (f) de la tension alternative appliquée au canal (Cl, C2) et l'analyse d'une réponse en fréquence du capteur. 16. Procédé selon la 15, comprenant en outre l'étape consistant d'ionisation des espèces chimiques présentes sur le matériau de grille. 17. Procédé selon la 15 ou la 16, comprenant en outre l'étape de chauffage de la sonde pour améliorer la détection des espèces chimiques et / ou pour améliorer la désorption des espèces chimiques. 2 9 85 813 24 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes 15 à 17 et comprenant l'étape consistant à déterminer la présence d'une ou plusieurs espèces chimiques par une modification du flux de courant (I) le long du canal en fonction de la fréquence alternative appliquée (f). 19. Procédé selon l'une quelconque des précédentes 15 à 18, comprenant l'étape consistant à déterminer la concentration d'une ou plusieurs espèces chimiques à partir d'un changement de courant (dl; d2) se produisant dans une plage de fréquence caractéristique pour une ou chaque espèce. 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes 15 à 19, comprenant les étapes consistant à utiliser auto-apprentissage une reconnaissance de motif, ou les techniques de réseaux neuronaux pour améliorer la sensibilité de détection d'une ou plusieurs espèces chimiques.
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G01N 27
G01N 27/414
FR2983727
A1
COMPOSITION A BASE DE POUDRE DE HENNE ROUGE ET DE BEURRE(S), PROCEDE DE COLORATION CAPILLAIRE METTANT EN OEUVRE CETTE COMPOSITION
20,130,614
L'invention a pour objet une composition A, de préférence compacte et/ou anhydre, comprenant au moins 20 % de poudre de henné rouge (Lawsonia inermis, alba) et au moins un beurre ainsi qu'une une composition aqueuse B issue de A pour colorer les fibres kératiniques, le procédé de coloration de fibres kératiniques mettant en oeuvre la composition A ou B, l'utilisation des compositions A ou B pour colorer les fibres kératiniques. On connaît deux grands modes de coloration des fibres kératiniques humaines, et en particulier les cheveux. Le premier, appelé coloration d'oxydation ou permanente, consiste à mettre en oeuvre un ou plusieurs précurseurs de colorant d'oxydation, plus particulièrement une ou plusieurs bases d'oxydation éventuellement associées à un ou plusieurs coupleurs. Habituellement, des bases d'oxydation sont choisies parmi les ortho- ou para- phénylènediamines, les ortho- ou para-aminophénols ainsi que des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, permettent d'accéder, par un processus de condensation oxydative, à des espèces colorées qui restent piégées à l'intérieur de la fibre. Bien souvent, on fait varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à un ou plusieurs coupleurs, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-diamines aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques, tels que des composés indoliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. Le deuxième mode de coloration, appelé coloration directe ou semi-permanente, comprend l'application de colorants directs qui sont des molécules colorées et colorantes, ayant une affinité pour les fibres. Etant donnée la nature des molécules employées, celles-ci restent plutôt en surface de la fibre et pénètrent relativement peu à l'intérieur de la fibre, comparées aux petites molécules de précurseurs de colorants d'oxydation. Les avantages principaux de ce type de coloration est de ne pas nécessiter d'agent oxydant ce qui limite la dégradation des fibres et de ne pas utiliser de colorants présentant une certaine réactivité d'où une limitation des risques d'intolérance. Les premiers colorants capillaires étaient semi-permanents. L'un des colorants naturels les plus connus est celui issu de la plante du henné. Le henné continue à être utilisé pour embellir les femmes en colorant les cheveux, les ongles, ou pour colorer le cuir, la soie et la laine, etc. Il est également utilisé traditionnellement pour des événements importants, célébrations et croyances diverses. Le henné rouge est constitué de feuilles d'arbustes du genre Lawsonia de la famille des Lythracées qui est basé sur le principe de la coloration par l'actif Lawsone : 2-hydroxy- 1,4-naphtoquinone. La lawsone [83-72-7] (Cl Natural Orange 6 ; Cl 75420) aussi connue sous le nom de isojuglone, peut se trouver dans les arbustes de Henné (Lawsonia alba, Lawsonia inermis) (« Dyes, Natural », Kirk-Othmer Encyclopedia of Chemical Technology, « Henna »Encyclopedia Brittanica). Ce colorant procure une coloration rouge orangée aux cheveux blancs, et une couleur « chaude » aux cheveux châtains. Le procédé de coloration à partir du henné est compliqué à mettre en oeuvre. Il est d'abord réalisé une sorte de « pâte » (souvent appelée cataplasme) à partir de broyat ou de poudre de feuilles de henné que l'on dilue alors au moment de l'emploi à l'aide d'eau chaude et ladite pâte est ensuite appliquée sur les fibres kératiniques. Cependant ce procédé à partir de ladite pâte présente des inconvénients. Lors de la préparation et de l'application de la composition sur les fibres kératiniques, il n'est pas possible d'obtenir toujours une imprégnation satisfaisante du fait de la mauvaise consistance de la composition obtenue à partir de la poudre grossièrement broyées. De plus, il est très difficile d'espérer reproduire exactement les teintes car la teneur en Lawsone varie très souvent d'un lot à l'autre, et des broyats différents. La manipulation de la poudre peut s'accompagner d'une dissémination dans l'espace environnant et conduire à des problèmes d'irritation. A cela s'ajoute les risques de tachâge des vêtements et de la peau lors de la préparation de la « pâte » et également lors de l'application de celle-ci sur les fibres kératiniques, la consistance étant très irrégulière. En outre, le temps de pause est long. Il peut varier de plusieurs dizaines de minutes à plusieurs heures (une nuit) selon l'intensité recherchée, sans pouvoir en maitriser le résultat. Le résultat varie en fonction des fibres à colorer et de la matière première de henné utilisé. Autant la couleur obtenue sur des cheveux châtains a un effet naturel, autant les cheveux blancs sont colorés en une couleur orange inesthétique et non naturelle (« Hair preparations », Kirk-Othmer Encyclopedia of Chemical Technology, John Wiley & Sons, Inc.). De plus les colorations obtenues ne sont pas homogènes entre la racine et la pointe ou d'une fibre à l'autre (The Science of Hair Care, C. Bouillon, J. Wilkinson, 2d Ed., CRC Press, Taylor & Francis Group; Boca Raton, London, p. 236-241 (2005)). Il est connu d'utiliser des sels métalliques comme mordant pour améliorer la coloration du henné (Ullmann's Encyclopedia, 2006 Wiley-VCH Verlag GmbH & Co. KGaA, Weinheim 10.1002/14356007.a12 571.pub2 et US2010/03133362). L'utilisation de ces derniers nécessitent un grand savoir faire, multiplie les étapes du procédé, ne respecte pas toujours l'intégrité de la fibre (cosmétique non respectée) et peut perturber les traitements cosmétiques ultérieurs. Une autre solution, pour améliorer la coloration du henné, est d'utiliser de la poudre de feuille de henné très finement broyée, éventuellement en présence d'excipients sous forme de poudre (DE 299 02 432). Généralement ces poudres se trouvent conditionnées en sachet ou blister. S'il advient que le conditionnement de la poudre de henné n'est plus hermétique, une grande partie de matière première est perdue dans l'air et ne peut être récupérée. Outre le problème de perte de matière première, s'ajoute celui lié à la pulvérulence pour les utilisateurs ou usagers comme indiqué précédemment. En effet sous forme de fines particules, le henné se retrouve en suspension dans l'atmosphère et peut provoquer des problèmes respiratoires ou allergies de types rhinites, pour les usagers, vendeurs d'extraits ou professionnels de la coloration naturelles (Allergy, J. Scibilia, E. Galdi, G. Biscaldi, G. Moscato, 52, 231-232, (1997)). Pour remédier au problème de faible efficacité tinctoriale du henné il est connu de « doper » la coloration en ajoutant des colorants directs généralement employés en coloration directe tels que les colorants directs nitrés benzéniques, anthraquinoniques, nitropyridiniques, azoïques, méthiniques, azométhiniques, xanthéniques, acridiniques, aziniques ou triarylméthaniques (DE 199 05 707, EP 0 806 199, JP 2010-0001278 -). Cette option présente l'inconvénient pour les utilisateurs de produits naturels, ou les partisans du « naturel/bio », que la coloration soit en partie réalisée à partir de colorants synthétiques. La demande de brevet internationale (\NO 97/39724) décrit des compositions pour traiter les cheveux, sous forme solide, et des composés dont la viscosité n'excède pas 500 mPas. Une autre demande de brevet international (WO 02/47634) décrit un produit compact pour colorer les cheveux à base de henné et de beurre de cacao. Les compositions proposées ne permettent pas d'obtenir des colorations rapides, ou satisfaisantes. De plus les compositions solides ne se délitent pas toujours facilement dans l'eau. En outre les cataplasmes issus des compositions de l'art antérieur ne sont pas toujours onctueuses et/ou faciles à poser. Il existe donc un réel besoin de développer des procédés de colorations qui permettent d'obtenir des colorations puissantes à partir de henné, tout en respectant la cosmétique des fibres kératiniques. En particulier, il existe un besoin de mettre à disposition un produit de coloration à base de henné qui ne présente pas les inconvénients évoqués ci-dessus notamment un produit non poussiérant (« dust-free »), facile à stocker, facilement miscible (délitement rapide) dans l'eau, et qui permette notamment d'obtenir des colorations moins agressives pour les cheveux et dans un même temps qui résistent aux agents extérieurs (lumière, intempéries, shampooings), qui soit tenaces et homogènes tout en restant puissantes et chromatiques. Ce but est atteint par la présente invention qui a pour objet une composition, de préférence sous forme compacte et/ou anhydre, comprenant : i) au moins 20 % en poids, par rapport au poids de la composition, de poudre de henné rouge, de préférence en fines particules, et ii) au moins un beurre, de préférence d'origine végétale, et en particulier dont la teneur pondérale en acides gras C16 des triglycérides exprimée par rapport à la totalité des acides gras des triglycérides est inférieure à 23%. Un autre objet de l'invention est la composition aqueuse (composition B) issue du mélange entre la composition compacte et/ou anhydre (composition A), avec une composition aqueuse et plus préférentiellement de l'eau. Particulièrement cette composition, se présentant le plus souvent sous forme de cataplasme, est réalisée à partir de la composition A définie ci dessus et d'une composition aqueuse C, préférentiellement de l'eau, dans des proportions allant de 1 part en poids de composition pour 1 part en poids d'une composition aqueuse C et préférentiellement de l'eau (1/1) à 1 part en poids en composition pour 3 parts en poids d'une composition aqueuse C et préférentiellement de l'eau (1/3), préférentiellement 1 part en poids en composition pour 2 parts en poids d'une composition aqueuse C et préférentiellement de l' eau (1/2). L'invention a également pour objet un procédé de coloration de fibres kératiniques notamment des cheveux, mettant en oeuvre les compositions A ou B et l'utilisation de ces compositions pour colorer les fibres kératiniques, notamment les cheveux. La composition et le cataplasme selon l'invention présentent l'avantage de colorer les fibres kératiniques notamment humaines, avec des résultats de colorations puissantes, chromatiques, résistantes aux lavages, la transpiration, le sébum et à la lumière et de plus durables sans altération desdites fibres. De plus les colorations obtenues à partir de la composition, ou du cataplasme donnent des couleurs homogènes de la racine à la pointe d'une fibre (faible sélectivité de coloration). De plus, l'application de la composition ou du cataplasme ne dégage pas de poussière de matières premières (« dust-free »). La composition ou le cataplasme s'utilisent facilement, en toute sécurité et sans risque de tachage. En outre la composition et l'actif restent stables au stockage. Les fibres kératiniques traitées ont une cosmétique très agréable, leur intégrité est respectée. En outre la composition de l'invention même sous forme compacte est très miscible dans l'eau même froide (notamment entre 10°C et la température ambiante, 25°C), et le cataplasme alors formé est particulièrement onctueux, et/ou possède une excellente adhésion sur les cheveux. Par ailleurs, le temps et/ou facilité de délitement de la composition lorsqu'elle est sous forme compacte, et de préférence anhydre, est plus rapide ou facile, à quantité égale, que les compositions compactes du marché. i) le henné rouge en poudre La composition selon l'invention comprend comme premier ingrédient du henné rouge sous forme de poudre. La poudre de henné peut être tamisée pour obtenir des particules de tailles limites supérieure correspondant aux orifices ou tailles des mailles du tamis compris particulièrement entre 35 et 80 mesh (US). Selon un mode particulier de l'invention la taille des particules de la poudre de henné est fine. Selon l'invention, on entend plus particulièrement une taille de particules inférieure ou égale à 500 lm. Préférentiellement la poudre est constituée de fines particules de taille comprises inclusivement entre 50 et 300 lm et plus particulièrement entre 10 et 200 lm. Il est entendu que lesdites particules de henné ont préférentiellement une teneur en humidité comprise entre 0 à 10 % en poids, par rapport au poids total des poudres. La composition A selon l'invention comprend de la poudre de henné rouge en quantité particulièrement comprise inclusivement entre 20 et 99 % en poids, par rapport au poids total de la composition, plus particulièrement comprise entre 30 et 95 % en poids, préférentiellement comprise entre 40 et 90 % en poids, plus préférentiellement comprise entre 50 et 85 % en poids, encore plus préférentiellement entre 60 et 80 % en poids. ii) les beurres La composition selon l'invention comprend comme deuxième constituant, un ou plusieurs beurres, identiques ou différents, de préférence d'origine végétale. Selon une mode préféré de l'invention la teneur pondérale du ou des beurres selon l'invention, en acides gras 016 des triglycérides exprimée par rapport à la totalité des acides gras des triglycérides est inférieure à 23%. Par « beurre » (également appelé « corps gras pâteux ») au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible et comportant à la température de 25 °C une fraction liquide et une fraction solide, et à pression atmosphérique (760 mm Hg) En d'autres termes, la température de fusion commençante du composé pâteux peut être inférieure à 25 °C. La fraction liquide du composé pâteux mesurée à 25 °C peut représenter 9 à 97 % en poids du composé. Cette fraction liquide à 25 °C représente de préférence entre 15 et 85 %, de préférence encore entre 40 et 85 % en poids. De préférence, le ou les beurres présentent une température de fin de fusion inférieure à 60°C. De préférence, le ou les beurres présentent une dureté inférieure ou égale à 6 MPa. De préférence, les corps gras pâteux présentent à l'état solide une organisation cristalline anisotrope, visible par observations aux rayons X. Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion d'un pâteux ou d'une cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre vendu sous la dénomination "DSC Q2000" par la société TA Instruments. Concernant la mesure de la température de fusion et la détermination de la température de fin de fusion, les protocoles de préparation des échantillons et de mesure sont les suivants : Un échantillon de 5 mg de corps gras pâteux préalablement chauffé à 80°C et prélevés sous agitation magnétique à l'aide d'une spatule également chauffée est placé dans une capsule hermétique en aluminium, ou creuset. Deux essais sont réalisés pour s'assurer de la reproductibilité des résultats. Les mesures sont réalisées sur le calorimètre mentionné ci-dessus. Le four est soumis à un balayage d'azote. Le refroidissement est assuré par l'échangeur thermique RCS 90. L'échantillon est ensuite soumis au protocole suivant en étant tout d'abord mis en température à 20°C, puis soumis à une première montée en température allant de 20 °C à 80 °C, à la vitesse de chauffe de 5 °C/minute, puis est refroidi de 80 °C à -80 °C à une vitesse de refroidissement de 5 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -80 °C à 80 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de beurre en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. La température de fin de fusion correspond à la température à laquelle 95% de l'échantillon a fondu. La fraction liquide en poids du beurre à 25 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 25 °C sur l'enthalpie de fusion du beurre. L'enthalpie de fusion du composé pâteux est l'enthalpie consommée par le composé pour passer de l'état solide à l'état liquide. Le beurre est dit à l'état solide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme solide cristalline. Le beurre est dit à l'état liquide lorsque l'intégralité de sa masse est sous forme liquide. L'enthalpie de fusion du beurre est égale à l'intégrale de l'ensemble de la courbe de fusion obtenue à l'aide du calorimètre suscité, avec une montée en température de 5 ou 10 °C par minute, selon la norme ISO 11357-3:1999. L'enthalpie de fusion du beurre est la quantité d'énergie nécessaire pour faire passer le composé de l'état solide à l'état liquide. Elle est exprimée en J/g. L'enthalpie de fusion consommée à 25 °C est la quantité d'énergie absorbée par l'échantillon pour passer de l'état solide à l'état qu'il présente à 25 °C constitué d'une fraction liquide et d'une fraction solide. La fraction liquide du beurre mesurée à 32 °C représente de préférence de 30 à 100 % en poids du composé, de préférence de 50 à 100 (:)/0, de préférence encore de 60 à 100 % en poids du composé. Lorsque la fraction liquide du beurre mesurée à 32 °C est égale à 100 %, la température de la fin de la plage de fusion du composé pâteux est inférieure ou égale à 32 °C. La fraction liquide du beurre mesurée à 32 °C est égale au rapport de l'enthalpie de fusion consommée à 32 °C sur l'enthalpie de fusion du composé pâteux. L'enthalpie de fusion consommée à 32 °C est calculée de la même façon que l'enthalpie de fusion consommée à 23 °C. Concernant la mesure de la dureté, les protocoles de préparation des échantillons et de mesure sont les suivants : La composition selon l'invention ou le beurre est placé dans un moule de 75mm de diamètre qui est rempli à environ 75% de sa hauteur. Afin de s'affranchir du passé thermique et de contrôler la cristallisation, le moule est placé à l'étuve programmable Vôtsch VC0018 où il est tout d'abord mis en température à 80°C pendant 60 minutes, puis refroidi de 80 °C à 0 °C à une vitesse de refroidissement de 5 °C/minute, puis laissé à la température stabilisée de 0 °C pendant 60 minutes, puis soumis à une montée en température allant de 0 °C à 20 °C, à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute, puis laissé à la température stabilisée de 20 °C pendant 180 minutes. La mesure de la force de compression est réalisée avec le texturomètre TA/TX2i de Swantech. Le mobile utilisé est choisi selon la texture : - mobile cylindrique en acier de 2 mm de diamètre pour les matières premières très rigides ; - mobile cylindrique en acier de 12 mm de diamètre pour les matières premières peu rigides ; La mesure comporte 3 étapes : - une 1ère étape après détection automatique de la surface de l'échantillon où le mobile se déplace à la vitesse de mesure de 0,1 mm/s, et pénètre dans la composition selon l'invention ou le beurre à une profondeur de pénétration de 0,3 mm, le logiciel note la valeur de la force maximale atteinte ; - une 2ème étape dite de relaxation ou le mobile reste à cette position pendant une seconde et où on note la force après 1 seconde de relaxation ; enfin - une 3ème étape dite de retrait ou le mobile revient à sa position initiale à la vitesse de 1 mm/s et on note l'énergie de retrait de la sonde (force négative). La valeur de la dureté mesurée lors de la première étape correspond à la force de compression maximale mesurée en Newton divisée par la surface du cylindre du texturomètre exprimée en mm2 en contact avec le beurre ou la composition selon l'invention. La valeur de dureté obtenue est exprimée en méga-pascals ou MPa. Selon un mode préféré de l'invention le ou les beurres particuliers sont d'origine végétale tels que ceux décrit dans Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry (« Fats and Fatty Oils», A. Thomas, Published Online : 15 JUN 2000, D01: 10.1002/14356007.a10_173, point 13.2.2.2. Shea Butter, Borneo Tallow, and Related Fats (Vegetable Butters)). On peut citer plus particulièrement le beurre de karité, le beurre de Karité Nilotica (Butyrospermum parkii), le beurre de Galam, (Butyrospermum parkii), le beurre ou graisse de Bornéo ou tengkawang tallow) (Shorea stenoptera), beurre de Shorea, beurre d'Illipé , beurre de Madhuca ou Bassia Madhuca longifolia, beurre de mowrah (Madhuca Latifolia), beurre de Katiau (Madhuca mottleyana), le beurre de Phulwara (M. butyracea), le beurre de mangue (Mangifera indica), le beurre de Murumuru (Astrocaryum murumuru), le beurre de Kokum (Garcinia Indica), le beurre d'Ucuuba (Virola sebifera), le beurre de Tucuma, le beurre de Painya (Kpangnan) (Pentadesma butyracea), le beurre de café (Coffea arabica), le beurre d'abricot (Prunus Armeniaca), le beurre de Macadamia (Macadamia Ternifolia), le beurre de pépin de raisin (Vitis vinifera), le beurre d'avocat (Persea gratissima), le beurre d'olives (Olea europaea), le beurre d'amande douce (Prunus amygdalus dulcis) et le beurre de tournesol. Préférentiellement le ou les beurres selon l'invention sontchoisis parmi le beurre de Murumuru, le beurre d'Ucuuba, le beurre de Shorea, le beurre d'Illipé, le beurre de Karité, le beurre de Cupuaçu et encore plus préférentiellement parmi le beurre de Murumuru et le beurre d'Ucuuba. Dans une variante préférée de l'invention la teneur pondérale en acides gras 016 des triglycérides exprimée par rapport à la totalité des acides gras des triglycérides varie de 0 à 22%, mieux de 0 à 15%, encore mieux de 2 à 12%. La composition A selon l'invention comprend un ou plusieurs beurres en quantité particulièrement comprise inclusivement entre 1 et 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, plus particulièrement comprise inclusivement entre 2 et 50 % en poids, préférentiellement comprise inclusivement entre 3 et 40 % en poids, et plus préférentiellement comprise inclusivement entre 5 et 25 % en poids. iii) Eventuellement au moins un corps gras différent des beurres : les Huiles, Cires ou 25 Résines La composition de l'invention peut comprendre en outre un ou plusieurs corps gras différents du ou des beurres tels que définis précédemment. Selon un mode particulier la composition de l'invention comprend également une huile 30 ou plusieurs huiles, identiques ou différentes. Par « huile » on entend un « corps gras » qui est liquide à température ambiante (25 °C), et à pression atmosphérique (760 mm Hg). De préférence la viscosité de la ou des huiles de l'invention à 25 °C sont inférieures à 1200 cps mieux inférieures à 500 cps (définie par exemple à partir du plateau newtonien 35 déterminée à l'aide d'un rhéomètre ARG2 de TA Instruments équipé d'un mobile de géométrie cone plan d'un diamètre de 60 mm et d'un angle de 2 degrés sur une plage de contrainte de cisaillement allant de 0,1 Pa à 100 Pa) Par « corps gras », on entend, un composé organique insoluble dans l'eau à 40 température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg) (solubilité inférieure à 5% et de préférence à 1% encore plus préférentiellement à 0,1%). Ils présentent dans leur structure au moins une chaine hydrocarbonée comportant au moins 6 atomes de carbone ou un enchaînement d'au moins deux groupements siloxane. En outre, les corps gras sont généralement solubles dans des solvants organiques dans les mêmes conditions de température et de pression, comme par exemple le chloroforme, le dichlorométhane, le tétrachlorure de carbone, l'éthanol, le benzène, le toluène, le tétrahydrofurane (THF), l'huile de vaseline ou le décaméthylcyclopentasiloxane. On entend par « huile non siliconée » une huile ne contenant pas d'atome de silicium (Si) et une « huile siliconée » une huile contenant au moins un atome de silicium. Plus particulièrement, les huiles sont choisis parmi les huiles non siliconées et en particulier les hydrocarbures et en C6-Ci6ou à plus de 16 atomes de carbone et en particulier les alcanes ; les huiles d'origine animale ; les huiles triglycérides d'origine végétale ; les huiles essentielles ; les glycérides ou huiles fluorées d'origine synthétique, les alcools gras ; les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras différents des triglycérides, et les huiles siliconées. De préférence, les huiles ne comprennent pas de motif oxyalkyléné en C2-03 ni de motif glycérolé. De préférence les huiles ne sont pas des acides gras qui sous forme salifiée donnent des savons hydrosolubles. Il est rappelé qu'au sens de l'invention, les alcools, esters et acides gras présentent plus particulièrement au moins un groupement hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant 6 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitué, en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxyle (en particulier 1 à 4). S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non En ce qui concerne les alcanes en C6-016, ces derniers sont linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques. A titre d'exemple, on peut citer l'hexane, le dodécane, les isoparaffines comme l'isohexadécane, l'isodécane.Les hydrocarbures linéaires ou ramifiés de plus de 16 atomes de carbone, peuvent être choisis parmi les huiles de paraffine, la vaseline, l'huile de vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que Parléam®. Parmi les huiles animales on peut citer le perhydrosqualène. Parmi les triglycérides d'origine végétale ou synthétique, on peut citer les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 6 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de tournesol, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité ; Parmi les huiles fluorées on peut citer le perfluorométhylcyclopentane et le perfluoro1,3 diméthylcyclohexane, vendus sous les dénominations de "FLUTEC® PC1" et "FLUTEC® PC3" par la Société BNFL Fluorochemicals ; le perfluoro-1,2-diméthylcyclobutane ; les perfluoroalcanes tels que le dodécafluoropentane et le tétradécafluorohexane, vendus sous les dénominations de "PF 5050®" et "PF 5060®" par la Société 3M, ou encore le bromoperfluorooctyle vendu sous la dénomination "FORALKYL®" par la Société Atochem ; le nonafluoro-méthoxybutane et le nonafluoroéthoxyisobutane ; les dérivés de perfluoromorpholine, tels que la 4-trifluorométhyl perfluoromorpholine vendue sous la dénomination "PF 5052®" par la Société 3M. Parmi les huiles essentielles contenue dans la composition de l'invention, ou peux citer celles mentionnées dans Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry (« Flavors and Fragrances », Karl-Georg Fahlbusch et al., Published Online: 15 JAN 2003, D01: 10.1002/14356007.a11_141). Les alcools gras convenant à la mise en oeuvre de l'invention sont plus particulièrement choisis parmi les alcools saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, comportant de 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. On peut citer par exemple l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2- undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique. En ce qui concerne les esters d'acide gras et/ou d'alcools gras, avantageusement différents des triglycérides mentionnés auparavant ; on peut citer notamment les esters de mono ou polyacides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26 et de mono ou polyalcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 6, plus avantageusement supérieur ou égal à 10. Parmi les monoesters, on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle ; le béhénate d'octyldodécyle ; le béhénate d'isocétyle ; le lactate de cétyle ; le lactate d'alkyle en C12-015 ; le lactate d'isostéaryle ; le lactate de lauryle ; le lactate de linoléyle ; le lactate d'oléyle ; l'octanoate de (iso)stéaryle ; l'octanoate d'isocétyle ; l'octanoate d'octyle ; l'octanoate de cétyle ; l'oléate de décyle ; l'isostéarate d'isocétyle ; le laurate d'isocétyle ; le stéarate d'isocétyle ; l'octanoate d'isodécyle ; l'oléate d'isodécyle ; l'isononanoate d'isononyle ; le palmitate d'isostéaryle ; le ricinoléate de méthyle acétyle ; le stéarate de myristyle ; l'isononanoate d'octyle ; l'isononate de 2-éthylhexyle ; le palmitate d'octyle ; le pélargonate d'octyle ; le stéarate d'octyle ; l'érucate d'octyldodécyle ; l'érucate d'oléyle ; les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2- octyldodécyle, de mirystyle, de stéaryle le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle. Toujours dans le cadre de cette variante, on peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4-022 et d'alcools en Cl-C22 et les esters d'acides mono di ou tricarboxyliques et d'alcools di, tri, tétra ou pentahydroxy en 02-026. On peut notamment citer : le sébacate de diéthyle ; le sébacate de diisopropyle ; l'adipate de diisopropyle ; l'adipate de di n-propyle ; l'adipate de dioctyle ; l'adipate de diisostéaryle ; le maléate de dioctyle ; l'undecylénate de glycéryle ; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl ; le monoricinoléate de pentaérythrityle ; le tétraisononanoate de pentaérythrityle ; le tétrapélargonate de pentaérythrityle ; le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; le tétraoctanoate de pentaérythrityle ; le dicaprylate de propylène glycol ; le dicaprate de propylène glycol, l'érucate de tridécyle ; le citrate de triisopropyle ; le citrate de triisotéaryle ; trilactate de glycéryle ; trioctanoate de glycéryle ; le citrate de trioctyldodécyle ; le citrate de trioléyle, le dioctanoate de propylène glycol ; le diheptanoate de néopentyl glycol ; le diisanonate de diéthylène glycol ; et les distéarates de polyéthylène glycol. Parmi les esters cités ci-dessus, on préfère utiliser les palmitates d'éthyle, d'isopropyle, de myristyle, de cétyle, de stéaryle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle et l'isononanate d'isononyle, l'octanoate de cétyle. La composition peut également comprendre, à titre d'ester gras, des esters et di-esters de sucres d'acides gras en C6-030, de préférence en C12-022. Il est rappelé que l'on entend par « sucre », des composés hydrocarbonés oxygénés qui possèdent plusieurs fonctions alcool, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides. Comme sucres convenables, on peut citer par exemple le sucrose (ou saccharose), le glucose, le galactose, le ribose, le fucose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkyles, tels que les dérivés méthyles comme le méthylglucose. Les esters de sucres et d'acides gras peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits auparavant et d'acides gras en 06-C30, de préférence en C12-022, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. Les esters selon cette variante peuvent être également choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétra-esters, les polyesters et leurs mélanges. Ces esters peuvent être par exemple des oléate, laurate, palmitate, myristate, béhénate, cocoate, stéarate, linoléate, linolénate, caprate, arachidonates, ou leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitate, oléo-stéarate, palmito-stéarate. Plus particulièrement, on utilise les mono- et di- esters et notamment les mono- ou di- oléate, stéarate, béhénate, oléopalmitate, linoléate, linolénate, oléostéarate, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose. On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Glucate® DO par la société Amerchol, qui est un dioléate de méthylglucose. On peut aussi citer à titre d'exemples d'esters ou de mélanges d'esters de sucre d'acide gras : - les produits vendus sous les dénominations F160, F140, F110, F90, F70, SL40 par la société Crodesta, désignant respectivement les palmito-stéarates de sucrose formés de 73 % de monoester et 27 % de di- et tri-ester, de 61 % de monoester et 39 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 52 % de monoester et 48 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 45 % de monoester et 55 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 39 % de monoester et 61 % de di-, tri-, et tétra-ester, et le mono-laurate de sucrose; - les produits vendus sous la dénomination Ryoto Sugar Esters par exemple référencés B370 et correspondant au béhénate de saccharose formé de 20 % de monoester et 80 % de di-triester-polyester; - le mono-di-palmito-stéarate de sucrose commercialisé par la société Goldschmidt sous la dénomination Tegosoft® PSE. La ou les cires non siliconées sont choisies notamment parmi la cire de Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, les cires de polyéthylène ou de polyoléfines en général. Les silicones utilisables dans les compositions cosmétiques de la présente invention, sont des silicones volatiles ou non volatiles, cycliques, linéaires ou ramifiées, modifiées ou non par des groupements organiques, ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5m2/s à 25°C et de préférence 1.10-5 à 1m2/s. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. De préférence, la silicone est choisie parmi les polydialkylsiloxanes, notamment les polydiméthylsiloxanes (PDMS), et les polysiloxanes organo-modifiés comportant au moins un groupement fonctionnel choisi parmi les groupements poly(oxyalkylène), les groupements aminés et les groupements alcoxy. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968), Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60°C et 260°C, et plus particulièrement encore parmi: (i) les polydialkylsiloxanes cycliques comportant de 3 à 7, de préférence de 4 à 5 atomes de silicium. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7207 par UNION CARBIDE ou SILBIONE® 70045 V2 par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7158 par UNION CARBIDE, et SILBIONE® 70045 V5 par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ méthylalkylsiloxane, tel que la SILICONE VOLATILE® FZ 3109 commercialisée par la société UNION CARBIDE, de formule : CH3 avec D" : -Si - 0 - CH3 CH3 Si -0 - I C8H17 pD"-D' D"- D' -1 avec D' : On peut également citer les mélanges de polydialkylsiloxanes cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthyl- silyloxy) bis-néopentane ; (ii) les polydialkylsiloxanes volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et présentant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25° C. Il s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and Toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des polydialkylsiloxanes non volatiles, des gommes et des résines de polydialkylsiloxanes, des polyorganosiloxanes modifiés par les groupements organofonctionnels ci-dessus ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polydialkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyl. La viscosité des silicones est mesurée à 25°C selon la norme ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polydialkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles SILBIONE® des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL® commercialisées par RHODIA telles que, par exemple l'huile 70 047 V 500 000 ; - les huiles de la série MIRASIL® commercialisées par la société RHODIA ; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que la DC200 ayant viscosité 60 000 mm2/s ; - les huiles VISCASIL® de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol connus sous le nom de dimethiconol (CTFA), tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA. Dans cette classe de polydialkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX® 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polydialkyl (C1-020) siloxanes. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydialkylsiloxanes, de préférence des polydiméthylsiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles polyphénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécane ou leurs mélanges. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : - les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxyle en bout de chaîne, ou diméthiconol (CTFA) et d'un polydiméthylsiloxane cyclique également appelé cyclométhicone (CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; - les mélanges d'une gomme polydiméthylsiloxane et d'une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; - les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les motifs : R2Si02/2, R3Si01/2, RSiO3/2 et Si0412 dans lesquelles R représente un alkyl possédant 1 à 16 atomes de carbone. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un groupe alkyle inférieur en C1-C4, plus particulièrement méthyle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW 40 CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21-5037 par la société SHINETSU. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Outre, les silicones décrites ci-dessus les silicones organomodifiées peuvent être des polydiaryl siloxanes, notamment des polydiphénylsiloxanes, et des polyalkyl-arylsiloxanes fonctionnalisés par les groupes organofonctionnels mentionnés précédemment. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl/méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl/di phénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité allant de 1.10-5 à 5.10-2m2/s à 25°C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes : - les huiles SILBIONE® de la série 70 641 de RHODIA; - les huiles des séries RHODORSIL® 70 633 et 763 de RHODIA ; - l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; - les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; - les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000; - certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements polyéthylèneoxy et/ou polypropylèneoxy comportant éventuellement des groupements alkyle en C6-C24 tels que les produits dénommés diméthicone copolyol commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination DC 1248 ou les huiles SILWET® L 722, L 7500, L 77, L 711 de la société UNION CARBIDE et l'alkyl (C12)-méthicone copolyol commercialisée par la société DOW CORNING sous la dénomination Q2 5200 ; - des groupements aminés substitués ou non comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1-C4 ; - des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX® 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT. De préférence, les corps gras ne comprennent pas de motif oxyalkyléné en C2-C3 ni de motif glycérolé. Les corps gras sont avantageusement choisis parmi parmi les hydrocarbures et en C6- 016 ou à plus de 16 atomes de carbone et en particulier les alcanes les huiles d'origine végétale, les alcools gras, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras, les silicones ou leurs mélanges. Les alcools et esters utilisables comme troisième ingrédient ili) dans la composition conformément à l'invention se présentent sous forme d'huiles. De préférence, le corps gras est une huile (composé liquide à la température de 25°C et à la pression atmosphérique). De préférence, le corps gras est choisi parmi l'huile de vaseline, les alcanes en 06-016, les polydécènes, les esters liquides d'acide gras et/ou d'alcool gras, les alcools gras liquides ou leurs mélanges. Mieux encore le corps gras est choisi parmi l'huile de vaseline et les alcanes en C6-016, les polydécènes. Dans cette variante de préférence, la ou les huiles sont choisies parmi les huiles minérales telles que l'huile de vaseline. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, la composition comprend comme troisième constituant, un ou plusieurs alcools gras solides, de préférence d'origine végétale. Les alcools gras convenant à la mise en oeuvre de l'invention sont plus particulièrement choisis parmi les alcools saturés linéaires comportant de 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. On peut citer par exemple l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique). Selon un autre mode tout particulièrement préféré de l'invention les huiles sont choisies parmi les huiles d'origine naturelle plus particulièrement les huiles d'origine végétale préférentiellement les huiles de jojoba, de babassu, de tournesol, d'olive, de noix de coco, de noix du brésil, de marula, de maïs, d'argan ,de soja, de courge, de pépins de raisin, de lin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat' l'huile de beurre de karité ainsi que l' huile de colza. Plus particulièrement les huiles d'origine végétale sont choisies parmi l'huile d'avocat, l'huile d'olive, l'huile de coco, l'huile de coprah, l'huile d'argan et l'huile de tournesol. La composition A selon l'invention comprend de préférence une teneur de corps gras différents du ou des beurres tels que définis précédemment, allant de 0.5 à 50% en poids, mieux de 1 à 30% en poids, encore mieux de 1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, La composition A de l'invention est cosmétique, i.e. qu'elle est cosmétiquement acceptable donc convenant à l'utilisation pour l'application sur les fibres kératiniques. Préférentiellement, la composition de l'invention ne contient pas de « mordants » i.e. de sels métalliques utilisés classiquement dans le « mordançage » (voir par exemple Ullmann's Encyclopedia of Industrial Chemistry («Textile Dyeing », Herbert Leube et al., D01: 10.1002/14356007.a26_351, et en particulier le point 4.8.2, p. 72 ; ibid, « Metalcomplex dyes », Klaus Gryschtol et al., D01: 10.1002/14356007.a16_299). La composition peut comprendre de l'eau ou un mélange d'eau et d'un ou plusieurs solvants organiques ou un mélange de solvants organiques. La composition A selon l'invention comprend de préférence moins de 3 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, de préférence moins de 2 % en poids, voire est exempte d'eau. De préférence la composition selon l'invention ne comprend pas d'eau autre que l'eau liée aux matières premières entrant dans non aqueuses entrant dans sa composition. On parle alors de composition anhydre La composition A selon l'invention se trouve préférentiellement sous forme compacte. Comme il ressort de ce qui précède, la composition compacte selon l'invention est « solide ». - par « solide », on entend l'état de la composition à température ambiante (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg), c'est-à-dire une composition de consistance élevée, qui conserve sa forme pendant le stockage. Par opposition aux compositions dites fluides, elle ne s'écoule pas sous son propre poids. Elle est avantageusement caractérisée par une dureté telle que définie ci-après. - par « composition compacte », on entend que la composition est constituée de mélange de produits dont la cohésion est assurée au moins en partie grâce à un compactage ou pressage pendant la fabrication. En particulier, en réalisant une mesure par un texturomètre TA.XT.plus Texture Analyser vendu par la société Stable Micro Systems, la poudre compacte selon l'invention peut avantageusement présenter une résistance à la pression comprise entre 0,2 et 2,5 kg, notamment entre 0,8 et 1,5 kg, ramenée à la surface du mobile utilisé (en l'occurrence 7,07 mm2). La mesure de cette résistance est réalisée en faisant déplacer un mobile cylindrique à bout plat SMS P/3 au contact de la poudre, sur une distance de 1,5 mm et à une vitesse de 0,5 mm/seconde. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention la composition A se trouve sous forme compacte et de différentes formes en fonction du compactage souhaité, et notamment en forme de galets, en forme de palets, en forme de savons, en forme de pyramides, en forme de berlingots, en forme de plaquettes. La composition cosmétique A de l'invention peut également se présenter sous des formes galéniques non compactes, telles qu'une lotion, une mousse, une crème, un gel ou sous tout autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques. Elle peut également être conditionnée en flacon pompe sans propulseur ou sous pression en flacon aérosol en présence d'un agent propulseur et former une mousse. Composition aqueuse B Comme mentionné précédemment un autre objet de l'invention est la composition B issu du mélange entre la composition A, de préférence compacte et/ou anhydre, et d'une composition aqueuse C et de préférence d'eau (uniquement d'eau). On peut donc utiliser dans cette composition B le henné i) tel que défini précédemment et éventuellement d'autres colorants naturels tels que définis ci après, associés au(x) beurre(s) ii) tel(s) que défini(s) précédemment et éventuellement iii) un ou plusieurs corps gras différent(s) du ou des beurres ii). De préférence la composition B se présente sous forme d'un cataplasme. Pour ce faire la composition A selon l'invention de préférence sous forme compacte et/ou anhydre comprenant les ingrédients i), ii) et éventuellement iii) tels que définis précédemment est mélangée à une composition aqueuse, et préférentiellement mélangée à de l'eau pour obtenir un cataplasme pour obtenir une consistance onctueuse et agréable. Lorsque la composition est compacte, elle est émiettée dans la composition aqueuse C et préférentiellement la composition compacte est émiettée dans l'eau. Les rapports en composition A selon invention et une composition aqueuse C et préférentiellement l'eau, vont de préférence de 1 part en poids de composition pour 1 part en poids de composition aqueuse C et préférentiellement d'eau (1/1) à 1 part en poids de composition A pour 3 parts en poids de composition aqueuse et préférentiellement d'eau (1/3), plus préférentiellement 1 part en poids de composition A pour 2 parts de composition aqueuse C et préférentiellement d'eau (1/2). Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention, la composition B ne comprend que des ingrédients d'origine naturelle. Lors de la préparation du cataplasme il peut être ajouté une ou plusieurs argiles, identiques ou différentes, telles que définis ci après. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, la composition B se trouve à un pH neutre proche de 7 (de préférence allant de 6 à 8, mieux de 6,5 à 7,5). Les Solvants organiques : Les compositions A ou B ou C peuvent comprendre un ou plusieurs solvants organiques. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en C1-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2- butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, l'hexylène glycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol. Les solvants organiques sont présents dans des proportions de préférence comprises entre 0,1 et 20 % en poids environ par rapport au poids total de la compositionconsidérée, et encore plus préférentiellement entre 0,5 et 10 % en poids environ.40 Les Adjuvants : Les compositions A et/ou B et/ou C de l'invention peuvent également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la teinture des cheveux, tels que des agents tensio-actifs anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non-ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement autres que les beurres de l'invention tels que par exempledes céramides , des agents filmogènes, des agents conservateurs, des agents opacifiants et des agents épaississants minéraux ou organiques tels que les argiles. De préférence les compositions A et/ou B ne se trouvent pas sous forme d'émulsion De préférence les compositions A et/ou B ne contiennent pas de tensioactifs. Les adjuvants ci-dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 40 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence entre 0,1 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition considérée. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition ou le cataplasme utiles dans le procédé de coloration conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Les Colorants additionnels: Les compositions A et/ou B et/ou C de l'invention comprenant les ingrédients i) et ii) et éventuellement iii) tels que définis précédemment peut contenir en outre, un ou plusieurs colorants directs additionnels différents du henné rouge i). Ces colorants directs sont par exemple choisis parmi ceux classiquement utilisés en coloration directe, et parmi lesquels on peut citer tous les colorants aromatiques et/ou non aromatiques d'utilisation courante tels que les colorants directs nitrés benzéniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs naturels autres que les orthodiphénols, les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, triarylméthaniques, indoaminiques, les méthines, les styriles, les porphyrines, métalloporphyrines, les phtalocyanines, les cyanines méthiniques, et les colorants fluorescents. Préférentiellement, les compositions A et/ou B et/ou C de l'invention comprennent un ou plusieurs colorants naturels différents du henné rouge i) tel que défini précédemment. Parmi les colorants directs naturels, on peut citer, la juglone, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine, les orcéines. Ces colorants naturels peuvent outre leur forme de composé défini (en dehors de la lawsone) peuvent être ajoutés sous forme d'extraits, ou de parties de plantes. Lesdits composés définis d'extraits, ou de partie de plantes se trouvent de préférence sous forme de poudres, en particulier fines dont les particules ont des tailles identiques à celle de la poudre de henné rouge telle que définie précédemment. Le ou les colorants directs, naturels ou non différents du henné i), de la composition selon l'invention, représente particulièrement, de 0,001 % à 10 % en poids du poids total de la composition et encore plus préférentiellement de 0,05 % à 5 % en poids, par rapport au poids total de la composition considérée. De préférence la composition de l'invention ne contient pas de colorants directs synthétiques, i.e. qui ne sont pas d'occurrence naturelle. Les compositions A et/ou B comprenant les ingrédients i), et ii) tels que définis précédemment, ainsi que la composition C selon l'invention peuvent comprendre en outre une ou plusieurs bases d'oxydation et/ou un ou plusieurs coupleurs conventionnellement utilisés pour la teinture de fibres kératiniques. Parmi les bases d'oxydation, on peut citer les para-phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les bis-para-aminophénols, les orthoaminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition Parmi ces coupleurs, on peut notamment citer les méta-phénylènediamines, les méta- aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leur sels d'addition. La ou les bases d'oxydation présentes dans la ou les compositions sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10 % en poids du poids total de la ou des compositions tinctoriales. De préférence les compositions A et/ou B et/ou C ne contiennent pas de colorants d'oxydation. pH des compositions B et C Selon un mode particulier de l'invention le pH de la composition aqueuse B contenant les ingrédients i), ii) et éventuellement iii) ainsi que le pH de la composition aqueuse C est neutre i.e. de pH autour de 7 (de préférence allant de 6 à 8, mieux de 6,5 à 7,5). Selon un mode particulier de l'invention la composition B de l'invention et/ou la composition C est acide et de préférence de pH présente un pH allant de 3 à 6,5. Le pH de la composition B et/ou C peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques, ou d'argiles telles que définies précédemment présents dans la composition A ou dans la composition aqueuse mélangée à la composition A pour donner la composition B et/ou dans la composition C. Parmi les agents acidifiants des compositions utilisées dans l'invention, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques, de préférence l'acide est un acide organique tel que l'acide citrique. Une variante avantageuse est d'ajouter un agent alcalinisant à la composition A ou au cataplasme, ou la composition C selon l'invention. Plus particulièrement, cet agent alcalin est choisi parmi l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les alcanolamines telles que les mono-, di- et triéthanolamines ainsi que leurs dérivés, les hydroxydes de sodium ou de potassium et les composés de formule (I) suivante : Ra, Rb N W-N Re Rd u (I) Formule (I) dans laquelle W est un reste propylène éventuellement substitué par un groupement hydroxy ou un radical alkyle en Cl-C4 ; Ra, Rb, R, et Rd, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ou hydroxyalkyle en Cl-04. Une variante de l'invention concerne la composition A, B et/ou C de l'invention qui se trouve à un pH neutre. Procédé de préparation de la composition de l'invention La composition de l'invention peut être obtenue de manière suivante : Les ingrédients i), ii) et éventuellement iii) tels que définis sont mélangés à la main ou avec un mélangeur classique et/ou un extrudeur. Procédé de coloration mettant en oeuvre la composition de l'invention Selon un mode de réalisation particulier de l'invention le procédé de coloration est réalisé en plusieurs étapes, - la première étape consiste en la préparation de la composition B de l'invention, en particulier sous forme de cataplasme onctueux, tel que défini précédemment à partir de la composition A de l'invention ; - lors de la deuxième étape la composition B est appliquée sur les fibres kératiniques, et est laissée sur les dites fibres de préférence un temps minimum de 30 minutes, préférentiellement un temps allant de 30 minutes à24 heures, mieux allant de 1 heure à 12 heures ; - lors de la troisième étape, les fibres kératiniques sont rincées à l'eau jusqu'à disparition du cataplasme, de préférence sans faire de shampoing ; - les fibres kératiniques peuvent ensuite être séchées ou laissées sécher naturellement, sans sèche cheveux. Selon un autre mode de réalisation particulier de l'invention le procédé de coloration est réalisé en plusieurs étapes, - la première étape consiste en la préparation de la composition B de l'invention tel que décrite précédemment ; - lors de la deuxième étape la composition B est laissée reposer pendant plusieurs heures de préférence 24 heures, puis la composition B est appliquée et laissée sur les dites fibres de préférence un temps minimum de 30 minutes (de préférence allant de minutes à 24 heures, mieux del heure à 12 heures) ; - lors de la troisième étape, les fibres kératiniques sont rincées à l'eau jusqu'à disparition du cataplasme, de préférence sans faire de shampoing ; - les fibres kératiniques peuvent ensuite être séchées ou laisser sécher naturellement, sans sèche cheveux. La composition aqueuse mélangée à la composiion A de préférence de l'eau utilisée dans la première étape peut être à une température ambiante, ou à une température supérieure. En particulier à une température allant de 40 °C à 98 °C. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, la composition est mélangée ou émiettée avec ou dans une composition aqueuse et de préférence de l'eau à une température inférieure à 40 °C, en particulier comprise entre 10 °C et 40 °C. De préférence le rapport quantité en poids de composition de l'invention / quantité en poids de composition aqueuse et de préférence d'eau va de 1/1 à 1/3, de préférence est de 1/2. Selon un procédé particulièrement avantageux les fibres kératiniques sont après la troisième 30 étape a) soit essuyé mécaniquement avec une serviette, ou papier absorbant, b) soit séchées par la chaleur avec comme source thermique (convection, conduction ou rayonnement) en envoyant par exemple un courant gazeux chaud tel que l'air nécessaire à l'évaporation du ou des solvants ; à titre de source thermique on peut 35 citer un sèche-cheveux, de casques à cheveux, d'un fer à lisser les cheveux, d'un dispensateur de rayons infrarouges et d'autres appareils chauffants classiques. Quelque soit le mode d'application, la température d'application de la composition B varie de la température ambiante (15 à 25°C) à 80°C et plus particulièrement de 15 à 45°C. Ainsi, on peut, avantageusement, après application du cataplasme selon l'invention, soumettre la chevelure à un traitement thermique par chauffage à une température variant de 30 à 60°C. Dans la pratique, cette opération peut être conduite au moyen d'un casque de coiffure, d'un sèche-cheveux, d'un dispensateur de rayons infrarouges et d'autres appareils chauffants classiques. On peut utiliser, à la fois comme moyen de chauffage et de lissage de la chevelure, un fer chauffant à une température variant de 60 à 220°C et de préférence de120 à 200°C. Un mode particulier de l'invention concerne un procédé de coloration qui est réalisé à température ambiante (25 °C).10 I) EXEMPLES DE COLORATION Les compositions suivantes ont été préparées : Les pourcentages sont donnés en poids par rapport à 100 g de composition. Composition A : Poudre de feuille de henné (Lawsonia inermis) 78 g% Beurre de murumuru raffiné 22 g% Composition B Poudre de feuille de henné (Lawsonia inermis) 78 g% Beurre de murumuru raffiné 17 g% Huile de coprah raffinée 5 g% Composition C Poudre de feuille de henné (Lawsonia inermis) 78 g% Beurre d'Ucuuba biologique (Virola surinamensis) 10 g% Huile de tournesol raffinée 13 g% Les compositions A, B et C ont été compactées de façon classique. Les compositions de l'invention, même compactes, sont facilement sécables à la main, tout en n'étant pas pulvérulentes. On mélange 1 part d'une des 3 compositions A, B ou C avec 2 parts d'eau à 10°c ou 37°C dans un bol, Le mélange se fait facilement, les compositions, même compactes, se délitent rapidement dans l'eau. Le cataplasme obtenu est très onctueux, s'applique de façon aisée sur les fibres kératiniques, et ce en imprégnant totalement les fibres kératiniques de la racine à la pointe. On applique le cataplasme sur cheveux gris secs à 90% blancs naturels avec un temps de pause de 60 minutes. On rince les cheveux soigneusement. On sèche les cheveux. On obtient une coloration esthétique intense, cuivré, avec une bonne homogénéité de la racine à la pointe ou d'une fibre à l'autre. Les cheveux sont lisses et doux
L'invention a pour objet une composition A, de préférence compacte et/ou anhydre, comprenant au moins 20 % de poudre de henné rouge (Lawsonia inermis, alba) et au moins un beurre particulier ainsi qu'une composition aqueuse B de préférence sous forme de cataplasme pour colorer les fibres kératinique le procédé de coloration de fibres kératiniques par traitement desdites fibres ladite composition, l'utilisation de la composition et d'un cataplasme pour colorer les fibres kératiniques. Les compositions A et B selon l'invention permettent de colorer les fibres kératiniques avec des résultats de colorations puissantes, chromatiques, résistantes aux lavages, la transpiration, le sébum et à la lumière et de plus durables sans altération desdites fibres. De plus, l'utilisation des compositions A et B ne dégage pas de poussière de matières premières (« dust-free »). Ces compositions s'utilisent facilement, en toute sécurité et sans risque de tachage. En outre la composition A et l'actif colorant restent stables au stockage. Les fibres kératiniques traitées ont une cosmétique très agréable, leur intégrité est respectée.
1. Composition cosmétique A comprenant : i) au moins 20 % en poids, par rapport au poids de la composition, de poudre de henné rouge, de préférence en fines particules, et ii) au moins un beurre. 2. Composition A selon la précédente sous forme compacte et/ou anhydre, de préférence la composition est compacte et anhydre. 3. Composition A selon l'une des 1 ou 2 dans laquelle le henné en poudre est constitué de fines particules de taille inférieure ou égale à 500 lm ; préférentiellement la poudre est constituée de fines particules de taille comprises inclusivement entre 50 et 300 lm et plus particulièrement entre 10 et 200 lm. 4. Composition A selon une quelconque des précédentes dans laquelle le ou les beurres ont une teneur pondérale en acides gras C16 de triglycérides, exprimée par rapport à la totalité des acides gras des triglycérides, qui est inférieure à 23% 5. Composition A selon une quelconque des précédentes dans laquelle le ou les beurres sont d'origine végétale, et plus particulièrement sont choisis parmi le beurre de karité, le beurre de Karité Nilotica (Butyrospermum parkii), le beurre de Galam, (Butyrospermum parkii), le beurre ou graisse de Bornéo ou tengkawang tallow) (Shorea stenoptera), beurre de Shorea, beurre d'Illipé , beurre de Madhuca ou Bassia Madhuca longifolia, beurre de mowrah (Madhuca Latifolia), beurre de Katiau (Madhuca mottleyana), le beurre de Phulwara (M. butyracea), le beurre de mangue (Muneii,-,,, le beurre de Murumuru (Astrocaryum murumuru), le beurre de Kokum (Garcinia Indica), le beurre d'Ucuuba (Virola sebifera), le beurre de Tucuma, le beurre de Painya (Kpangnan) (Pentadesma butyracea), le beurre de café (Coffea arabica), le beurre d'abricot (Prunus Armeniaca), le beurre de Macadamia (Macadamia Ternifolia), le beurre de pépin de raisin (Vitis vinifera), le beurre d'avocat (Persea gratissima), le beurre d'olives (Olea europaea), le beurre d'amande douce (Prunus amygdalus dulcis) et le beurre de tournesol. 6. Composition A selon une quelconque des précédentes dans laquelle le ou les beurres sont choisis parmi le beurre de Murumuru, le beurre d'Ucuuba , le beurre de shorea, le beurre d'Illipé, le beurre de Karité, et encore plus préférentiellement parmi le beurre de Murumuru et le beurre d'Ucuuba. 7. Composition A selon une quelconque des précédentesdans laquelle la poudre de henné rouge se trouve en quantité comprise inclusivement entre 20 et 99 % en poids par rapport au poids total de la composition, particulièrement comprise entre 30 et 95 % par rapport au poids total de la composition, plus particulièrement comprise entre 40 et 90 % par rapport au poids total de la composition, préférentiellement comprise entre 50 et 85 %, et plus préférentiellement comprise entre 60 et 80 % par rapport au poids total de la composition. 8. Composition A selon une quelconque des précédentes dans laquelle le ou les beurres se trouvent en quantité comprise inclusivement entre 1 et 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, particulièrement comprise entre 2 et 50 % par rapport au poids total de la composition, préférentiellement comprise entre 3 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition, et plus préférentiellement comprise entre 5 et 25 % en poids par rapport au poids total de la composition. 9. Composition A selon une quelconque des précédentes qui comprend en outre un ou plusieurs corps gras différents du ou des beurres, plus particulièrement une ou plusieurs huiles, identiques ou différentes. 10. Composition A selon une quelconque des précédentes qui comprend en outre un ou plusieurs corps gras différents du ou des beurres, choisis parmi les huiles d'origine naturelle, particulièrement les huiles d'origine végétale et les huiles essentielles, préférentiellement les huiles d'origine végétales telle que les huiles de jojoba, de babassu, de tournesol, d'olive, de noix de coco, de noix du brésil, de marula, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de lin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, l'huile de beurre de karité ainsi que les huiles de colza ; plus préférentiellement choisis parmi l'huile d'avocat, l'huile d'olive, l'huile de coco, l'huile de coprah, l'huile d'argan et l'huile de tournesol. 11. Composition A selon une quelconque des précédentes qui comprend un ou plusieurs corps gras différents du ou des beurres, dans une teneur totale allant de 0,5 à 50% en poids, mieux de 1 à 30% en poids, encore mieux de 1 à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, 12. Composition A selon une quelconque des précédentes dans laquelle la composition n'est constituée que d'ingrédients d'origine naturelle. 13. Composition A selon une quelconque des précédentes qui se trouve sous forme compacte et notamment sous forme de galets, sous forme de palets, sous forme de savons, sous forme de pyramides, sous forme de berlingots, ou sous forme de plaquettes. 14. Composition A selon une quelconque des précédente qui comprend en outre une ou plusieurs argiles, identiques ou différentes. 15. Composition aqueuse B réalisée à partir de mélange d'une composition selon une quelconque des précédentes, et d'une composition aqueuse C et de préférence d'eau, dans des proportions comprises allant de 1 part en poids de composition selon l'une quelconque des précédentes pour 1 part en poids d'une composition aqueuse C et de préférence d'eau (1/1) à 1 part en poids de composition selon l'une quelconque des précédentes pour 3 parts en poids d'une composition aqueuse C et de préférence d'eau (1/3), plus préférentiellement 1 part en poids composition selon l'une quelconque des précédentes pour 2 parts en poids d'une composition aqueuse C et de préférence d'eau en poids (1/2) ; particulièrement la composition B se présente sous forme d'un cataplasme. 16. Composition B selon la précédente se trouve à un pH neutre. 17. Procédé de coloration des fibres kératiniques mettant en oeuvre les étapes suivantes : - lors de la première étape, la préparation d'une composition B selon les 15 ou 16 ; - lors de la deuxième étape la composition B est : a) soit immédiatement appliquée sur les fibres kératiniques, et est laissée sur les fibres un temps minimum de 30 minutes, préférentiellement allant de 30 minutes à 24 heures, mieux de 1 heure à 12 heures, b) soit laissée reposer pendant plusieurs heures de préférence 24 heures, puis appliquée et laissée sur les fibres un temps minimum de 30 minutes, de préférence allant de 30 minutes à 24 heures, mieux del heure à 12 heures ; - lors de la troisième étape, les fibres kératiniques sont rincées à l'eau jusqu'à disparition du cataplasme, de préférence sans faire de shampoing ; - les fibres kératiniques peuvent ensuite être séchées avec une source de chaleur ou laissées sécher naturellement à température ambiante. 18. Utilisation de la composition A selon une quelconque des 1 à 14, ou de la composition B selon les 15 ou 16, pour colorer les fibres kératiniques telles que les cheveux.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/97,A61Q 5/10
FR2980810
A1
PROCEDE D'INCORPORATION D'UN TUYAU ET D'UNE GAINE DE PROTECTION DANS UNE PAROI EN BETON
20,130,405
L'invention concerne un procédé d'incorporation d'un tuyau et d'une gaine 5 de protection dans une paroi en béton. L'invention concerne également un dispositif de protection de tuyaux incorporés dans une paroi de béton. L'invention s'applique à la construction de bâtiments en béton de type immeubles d'habitat collectif. L'invention s'applique en particulier à l'incorporation 10 de canalisations dans les parois du bâtiment pendant sa construction. La construction des parois est généralement réalisée par coulée de béton liquide. On réalise notamment du béton armé par coulée de béton liquide sur une armature métallique de renfort. 15 Typiquement, le montage d'un étage d'un immeuble comprend la pose d'un treillis métallique horizontal, destiné à renforcer la dalle de sol de l'étage. Une gaine de gros diamètre est dévidée d'une bobine, coupée à la bonne dimension, et posée sur le treillis métallique. Les extrémités de la gaine sont ensuite accolées à un bloc en matériau tel que le polystyrène, de façon à 20 protéger la gaine et à réserver l'emplacement des futurs passages de tuyaux. Une opération de coulée de béton liquide est ensuite réalisée. Du béton liquide est ainsi coulé autour du treillis métallique et autour de la gaine. Le béton liquide sèche ensuite de façon à former une dalle rigide englobant la gaine et le treillis métallique. Un plaquiste intervient en général à ce stade afin de fixer des parois 25 verticales sur la dalle. Une fois les parois posées, le bloc en polystyrène est retiré, de manière à accéder aux extrémités des gaines. Un ou plusieurs tuyaux sont ensuite insérés dans la gaine et leurs extrémités sont fixées aux parois posées. Pendant la durée de la formation de la dalle, on évite ainsi la détérioration des tuyaux par contact accidentel avec des outils lourds. 30 Ultérieurement des appareils tels que des chauffe-eau, des douches ou des éviers sont posés dans le bâtiment et connectés aux tuyaux dont les extrémités sont fixées aux parois. Les opérations de tirage des gaines ou d'insertion des tuyaux dans les 35 gaines nécessitent la présence simultanée de plusieurs ouvriers. D'autre part, le procédé doit impérativement se dérouler entre deux autres étapes de la construction du bâtiment (formation des dalles, pose du carrelage) qui sont réalisées par des intervenants différents, avec des contraintes temporelles particulièrement strictes. Ce besoin d'une grande quantité de main d'oeuvre 40 pendant une durée très limitée complique la gestion de l'entreprise en charge de la pose de la tuyauterie et impose un calendrier de pose particulièrement rigide. De surcroît, cela entraîne des problèmes de coordination avec les autres corps de métier qui interviennent sur le chantier. Qui plus est, le personnel disponible sur le chantier dispose parfois d'une formation insuffisante pour assurer l'insertion des tuyaux dans les gaines avec une qualité et un délai satisfaisants. Par ailleurs, le procédé de tirage est sensible aux intempéries. En particulier, en cas de gel, la condensation de l'humidité ambiante peut conduire à la formation de blocs de glace à l'intérieur de la gaine, ce qui empêche l'insertion du tuyau dans la gaine. Un autre inconvénient du procédé est que les blocs de polystyrène ne 10 peuvent pas être réutilisés une fois qu'ils ont accompli leur fonction, ce qui génère un volume important de déchets sur le chantier. Les gaines et les tuyaux doivent être transportés sur le chantier, généralement sous forme de bobines de gros volumes, préalablement à la mise en oeuvre du procédé. Cela entraîne des contraintes de transport, de 15 manutention et de sécurisation du stockage. L'invention vise à résoudre un ou plusieurs de ces inconvénients. L'invention porte ainsi sur un procédé d'incorporation d'un tuyau et d'une gaine de protection dans une paroi en béton, le procédé comprenant : 20 -l'insertion du tuyau dans une gaine de protection sur toute la longueur de cette gaine ; -la jonction d'une extrémité de la gaine à un boîtier de protection ; -le logement d'une extrémité du tuyau dans le boîtier de protection ; -la formation de la paroi par coulée de béton liquide autour de l'ensemble 25 formé de la gaine, du tuyau inséré dans la gaine, et du boîtier de protection logeant l'extrémité du tuyau. Selon une variante, le procédé d'incorporation comprend une étape de découpe de la gaine à une longueur prédéterminée, à distance du lieu de formation de la paroi ; une étape de découpe du tuyau à une longueur 30 prédéterminée, préalablement à son insertion dans la gaine de protection, à distance du lieu de formation de la paroi ; ladite étape d'insertion du tuyau étant mise en oeuvre à distance du lieu de formation de la paroi. Selon une autre variante, le procédé d'incorporation comprend une étape d'ouverture du boîtier de protection noyé dans la paroi et une étape de fixation 35 de l'extrémité du tuyau sur une cloison. Selon une variante, le procédé d'incorporation comprend une étape de jonction d'une autre extrémité de la gaine à un autre boîtier de protection et une étape de logement d'une autre extrémité du tuyau dans cet autre boîtier de protection ; une étape de jonction des extrémités d'une autre gaine auxdits 40 boîtiers de protection ; une étape d'insertion d'un autre tuyau dans l'autre gaine ; une étape de logement des extrémités de l'autre tuyau dans lesdits boîtiers. Suivant une variante, le procédé d'incorporation comprend un boîtier de protection en carton joint à la gaine. Suivant une variante, le procédé d'incorporation comprend une étape d'insertion dudit boîtier de protection dans un sac étanche. Suivant une variante, le procédé d'incorporation comprend une étape de placement, sur une armature de renfort de béton armé, de l'ensemble formé de la gaine, du boîtier joint à la gaine et du tuyau inséré dans la gaine, ladite coulée de béton liquide étant réalisée autour de ladite armature de renfort de béton armé. Suivant une variante, l'étape de logement d'une extrémité du tuyau dans le boîtier comprend l'enroulement d'une partie de tuyau d'au moins un mètre et le logement de ladite partie de tuyau enroulée dans ledit boîtier. L'invention porte également sur un ensemble de tuyauterie à incorporer dans une paroi en béton, comprenant un tuyau et une gaine de protection et caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier de protection, et caractérisé en ce que le tuyau est inséré dans une gaine de protection sur toute la longueur de celle-ci, ladite gaine de protection étant jointe par une de ses extrémités à un boîtier de protection, une extrémité du tuyau étant logée dans le boîtier. Selon une variante, l'ensemble de tuyauterie inclut un sac hermétique 20 dans lequel le boîtier de protection est logé. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 25 -la figure 1 est une illustration schématique, vue en coupe, d'un ensemble de tuyauterie, incorporé dans une paroi horizontale, posé sur un treillis métallique. -la figure 2 est une illustration schématique, vue du dessus, d'un ensemble de tuyauterie comprenant deux boîtiers et deux gaines. 30 L'invention propose un procédé de protection de tuyaux lors de leur incorporation dans une dalle de béton, pendant la construction d'un bâtiment tel qu'un immeuble d'habitat collectif. Dans cette description, on désigne par « chantier » le site géographique 35 sur lequel prend place la construction du bâtiment. La figure 1 est une vue de côté d'un ensemble de composants durant un procédé d'incorporation d'un tuyau 1 et d'une gaine 3 dans une paroi en béton 7, typiquement une dalle de sol. Selon l'invention, un tuyau 1, par exemple en polyéthylène réticulé, est inséré dans une gaine de protection 3, sur toute la 40 longueur de cette gaine 3. Le tuyau 1 dépasse donc de part et d'autre des extrémités de la gaine 3. Une extrémité 4 de la gaine 3 est jointe à un boîtier de protection 5, par exemple par emboîtement ou par emmanchement, l'extrémité 4 de la gaine 3 pouvant dépasser en saillie à l'intérieur du boîtier 5. Une extrémité 2 du tuyau 1 est logée à l'intérieur du boîtier 5. La paroi de béton 7 est ensuite formée par coulée de béton liquide autour de l'ensemble comprenant le boîtier 5, la gaine 3 et le tuyau 1. La coulée de béton conserve avantageusement accès à une face du boîtier 5. Une fois que la paroi de béton 7 est sèche, le boîtier de protection 5 noyé dans la paroi peut être ouvert, afin d'accéder à l'extrémité du tuyau et de fixer celui-ci sur une cloison. Les cloisons sont typiquement fixées au préalable à la paroi 7 par un plaquiste. À une étape ultérieure, des appareils (tels que des chauffe-eau, des radiateurs, des éviers, des sanitaires ou des groupes de climatisation, cette liste n'étant pas exhaustive) ou des arrivées de fluide sont placées dans le bâtiment. Les extrémités des tuyaux sont alors munies de connecteurs appropriés et connectés à ces appareils ou arrivées de fluide. Un test de l'étanchéité et du débit de chacun des circuits est alors effectué. Ces étapes peuvent être précédées d'une étape de découpe de la gaine 3 et du tuyau 1 à des longueurs prédéterminées, définies par exemple dans un plan du bâtiment. Ces étapes peuvent également être précédées d'une étape d'insertion du tuyau découpé dans la gaine découpée. Ces étapes peuvent avantageusement être mises en oeuvre dans un atelier, en dehors du chantier. Cela évite d'avoir à transporter et à stocker sur le chantier des rouleaux de gaines et de tuyaux, avec tous les inconvénients que cela présente. Seule la quantité nécessaire et pré-assemblée est ainsi déplacée sur le chantier. Cela permet également de disposer de la main d'oeuvre qualifiée de l'atelier et de bénéficier de conditions optimales (moins de contraintes de délais, meilleure protection contre les intempéries, et en particulier contre le problème de gel de l'intérieur des gaines) pour réaliser l'assemblage des composants. Comme illustré à la figure 2, la gaine de protection 3 peut être reliée, via son autre extrémité, à un second boîtier de protection 9. De même, on peut adjoindre une autre gaine 10 sur chacun de ces boîtiers de protection 5 et 9. Dans cette dernière gaine 10 est inséré un autre tuyau, dont on loge les extrémités dans chacun des boîtiers 5 et 9. Ce mode de fonctionnement est particulièrement avantageux pour des applications nécessitant deux tuyaux qui vont d'un même point à un autre point, comme par exemple pour assurer l'alimentation d'un même appareil en eau chaude et en eau froide. Il est alors possible d'utiliser des gaines de moindre section pour moins affaiblir la paroi de béton 7, par exemple en utilisant des gaines d'un diamètre de 32mm en remplacement d'une seule gaine d'un diamètre de 40mm. Le boîtier de protection 5 peut être en carton, ce qui a l'avantage de 40 faciliter son ouverture, voire son élimination, une fois la paroi terminée. Ce matériau permet également de réduire le coût de réalisation. Le boîtier 5 peut être aussi, préalablement à la coulée du béton, avantageusement inséré dans un sac étanche 6, afin d'assurer une protection contre l'humidité. On évite ainsi une détérioration du boîtier 5, en particulier lors de la coulée de béton. Un moyen d'identification, comme par exemple une étiquette, peut 5 optionnellement être apposée sur le carton ou sur le sac, pour indiquer son contenu ou son emplacement. L'ensemble formé de la gaine, du tuyau et du boîtier peut être posé sur une armature métallique 14 de renfort du béton armé, avant la coulée de la paroi de béton. 10 L'extrémité de chaque tuyau, logée dans un boîtier 5, peut être enroulée sur une longueur d'au moins un mètre. Cet enroulement peut être maintenu en place au moyen d'une attache. L'enroulement est ensuite déroulé avant de procéder à la fixation de l'extrémité sur une cloison. Cet enroulement permet d'utiliser un boîtier de dimensions raisonnables, tout en disposant d'une réserve 15 suffisante de longueur de tuyau à son extrémité. Bien que seul un trajet de tuyau ait été illustré, un réseau complet de gaines et tuyaux s'étendant entre plusieurs boîtiers peut également être installé
L'invention concerne un procédé d'incorporation d'un tuyau (1) et d'une gaine de protection (3) dans une paroi en béton (7), comprenant les étapes de : -insertion du tuyau (1) dans une gaine de protection (3) sur toute la longueur de cette gaine ; -jonction d'une extrémité (4) de la gaine (3) à un boîtier de protection (5) ; -logement d'une extrémité (2) du tuyau (1) dans le boîtier de protection (5) ; -formation de la paroi (7) par coulée de béton liquide autour de l'ensemble formé de la gaine (3), du tuyau (1) inséré dans la gaine (3), et du boîtier de protection (5) logeant l'extrémité (2) du tuyau.
1. Procédé d'incorporation d'un tuyau (1) et d'une gaine de protection (3) dans une paroi en béton (7), caractérisé en ce qu'il comprend les étapes de : - insertion du tuyau (1) dans une gaine de protection (3) sur toute la longueur de cette gaine ; - jonction d'une extrémité (4) de la gaine (3) à un boîtier de protection(5) ; - logement d'une extrémité (2) du tuyau (1) dans le boîtier de protection (5) , - formation de la paroi (7) par coulée de béton liquide autour de l'ensemble formé de la gaine (3), du tuyau (1) inséré dans la gaine (3), et du boîtier de protection (5) logeant l'extrémité (2) du tuyau. 2. Procédé d'incorporation selon la 1, comprenant : -une étape de découpe de la gaine (3) à une longueur prédéterminée, à distance du lieu de formation de la paroi ; -une étape de découpe du tuyau (1) à une longueur prédéterminée, préalablement à son insertion dans la gaine de protection (3), à distance du lieu de formation de la paroi ; -ladite étape d'insertion du tuyau étant mise en oeuvre à distance du lieu de formation de la paroi. 3. Procédé d'incorporation selon la 2, comprenant une étape d'ouverture du boîtier de protection (5) noyé dans la paroi (7) et une étape de fixation de l'extrémité (2) du tuyau sur une cloison. 4. Procédé d'incorporation selon l'une quelconque des précédentes, comprenant : -une étape de jonction d'une autre extrémité de la gaine (3) à un autre boîtier de protection (9) et une étape de logement d'une autre extrémité (13) du tuyau dans cet autre boîtier de protection (9) ; -une étape de jonction des extrémités d'une autre gaine (10) auxdits boîtiers de protection (5,9) ; -une étape d'insertion d'un autre tuyau dans l'autre gaine (10) ; -une étape de logement des extrémités (11,12) de l'autre tuyau dans lesdits boîtiers. 5. Procédé d'incorporation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le boîtier de protection (5) joint à la gaine (3) est en carton. 6. Procédé d'incorporation selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape d'insertion dudit boîtier de protection (5) dans un sac étanche (6). 7. Procédé d'incorporation selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une étape de placement, sur une armature de renfort (14) de béton armé, de l'ensemble formé de la gaine (3), du boîtier (5) joint à la gaine et du tuyau (1) inséré dans la gaine, ladite coulée de béton liquide (7) étant réalisée autour de ladite armature de renfort de béton armé. 8. Procédé d'incorporation selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite étape de logement d'une extrémité (2) du tuyau dans le boîtier (5) comprend l'enroulement d'une partie de tuyau d'au moins un mètre et le logement de ladite partie de tuyau enroulée dans ledit boîtier. 9. Ensemble de tuyauterie à incorporer dans une paroi en béton, comprenant : - un tuyau (1) ; - une gaine de protection (3) ; caractérisé en ce qu'il comprend un boîtier de protection (5), et caractérisé en ce que le tuyau (1) est inséré dans une gaine de protection (3) sur toute la longueur de celle-ci, ladite gaine de protection étant jointe par une de ses extrémités (4) à un boîtier de protection, une extrémité (2) du tuyau étant logée dans le boîtier. 10. Ensemble de tuyauterie selon la 9, incluant un sac hermétique (6) dans lequel le boîtier de protection (5) est logé.
E
E04
E04G
E04G 15
E04G 15/06
FR2980201
A1
POLYIMIDES THERMOPLASTIQUES
20,130,322
La présente invention concerne des polyimides thermoplastiques et leur synthèse. L'invention concerne notamment un procédé de fabrication de polyimides semiaromatiques thermoplastiques par polymérisation à l'état solide d'un sel solide de carboxylate d'ammonium formé à partir d'une diamine aliphatique et d'un acide tétracarboxylique aromatique, permettant l'obtention de poudres de granulométries contrôlées. ART ANTERIEUR Les polyimides (PI) aromatiques sont des polymères présentant des propriétés thermiques et mécaniques remarquables, ce qui les destine légitimement à des applications hautes performances dans différents domaines tel que l'aéronautique. Néanmoins, ces polyimides aromatiques sont considérés comme des thermodurs et infusibles et nécessitent l'utilisation de procédés de synthèse en solution dans des solvants toxiques, cancérigènes pour certains, à partir de diamines aromatiques et de dianhydrides aromatiques. Le procédé de synthèse des polyimides le plus connu et répandu est un procédé deux étapes qui consiste à faire réagir dans une première étape dans un solvant, comme le diméthyle acétamide, les crésols ou encore dans la N-méthylpyrrolidone, un dianhydride aromatique avec une diamine aromatique pour former un intermédiaire appelé polyacide amique, qui est ensuite transformé en polyimide dans une seconde étape par élévation de la température ou par une déshydratation chimique. Lors de la première étape, les amines ouvrent les cycles anhydride et donnent lieu à une fonction amide acide appelée souvent acide amique. Le polyacide amique formé est soluble dans le solvant de synthèse et est transformé par cyclisation en polyimide qui le plus souvent est insoluble. Par exemple, pour faire un film en polyimide, on verse une solution de polyacide amique sur une surface chauffante. Lors du chauffage de la surface chauffante, le solvant s'évapore et la cyclisation se fait : on obtient alors un film de polyimide. Il apparaît clairement que les très hautes performances des polyimides aromatiques nécessitent l'utilisation de monomères cancérigènes comme le sont les diamines aromatiques, des procédés de synthèse et de mise en forme complexes et peu respectueux de l'environnement nécessitant l'utilisation de solvants toxiques et cancérigènes également. En outre, ces polyimides aromatiques sont souvent considérés comme des polymères thermodurcissables en raison de leur caractère non fusibles. Pour rendre les polyimides aromatiques fusibles donc transformables par les techniques d'extrusion ou d'injection notamment, il est connu d'utiliser des diamines aromatiques plus flexibles donnant lieu à des polyimides amorphes de température de transition vitreuse Tg proche de 200°C connus sous le nom de polyétherimide dont Ultem est un nom commercial. Des procédés développés consistent à réaliser la polymérisation à l'état fondu entre 275 et 290°C comme dans le brevet US3833546 à partir d'un mélange direct de dianhydride aromatique et de diamine aromatique ou d'acide tétracarboxylique aromatique et de diamine aromatique. Dans ce cas, le contrôle de la stoechiométrie des réactifs n'est pas optimal, des réactions de dégradation rapides ont lieu. Le premier inconvénient est encore une fois l'utilisation de diamines aromatiques. Le deuxième inconvénient est que lorsque la température d'utilisation est supérieure à la Tg du polyimide, le polyimide perd sa tenue mécanique en raison de son caractère amorphe. Enfin, en tant que polymère amorphe, les propriétés mécaniques dépendent principalement de la masse molaire qui doit être supérieure à la masse molaire entre enchevêtrements : pour ces polymères, cela implique d'avoir des masses molaires non négligeables, ce qui s'accompagne d'une viscosité importante à l'état fondu. Ces polyimides aromatiques flexibles sont malgré tout considérés comme des thermoplastiques. Les polyimides semi-aromatiques constituent une approche intéressante aux problèmes posés car ils peuvent être semi-cristallins et avoir des températures de fusion compatibles avec les températures de transformation des thermoplastiques, une température de fusion généralement inférieure à 330°C, et donc être transformables par les procédés de mise en oeuvre connus pour les thermoplastiques, similaires à des polyamides, tout en bénéficiant d'une excellente tenue en température. Il existe différentes méthodes de synthèse, à commencer par la synthèse en solution comme décrite pour les polyimides aromatiques. Un exemple de synthèse en solution de polyimide est décrite par Cor Koning dans la revue Polymer 1998, volume 39, 16, pages 3697-3702. Les auteurs synthétisent des polyimides en solution à partir de dianhydride 3,3'-4,4'-biphényletétracarboxylique et de diamines aliphatiques contenant entre 4 et 10 groupes méthylènes. Les polyimides obtenus possèdent des températures de fusion inférieures à 330°C. Des polymérisations à l'état fondu sont décrites le brevet US2710853 à partir de diamine aliphatique et d'anhydride pyromellitique ou de dérivés diester diacide d'anhydride pyromellitique selon des procédés connus de synthèse de polyamides. L'inconvénient majeur de cette technique est qu'elle nécessite de choisir une température de synthèse supérieure à la température de fusion du polyimide formé pendant des temps longs, ce qui engendre des dégradations thermiques significatives et importantes. Pour remédier à ce problème, une équipe japonaise °noue et al dans Macromolecules 1997, 30, 1921-1928 « High Pressure Synthesis of Aliphatic- Aromatic Polyimides via Nylon-Salt-Type Monomers derived from aliphatic diamines and pyromellitic acid and biphenyltetracarboxylic acid ») a identifié une méthode de polymérisation de sel d'acide tétracarboxylique aromatique et de diamines aliphatiques à l'état solide. Les auteurs préparent ainsi un sel qui est pressé sous des pressions de plusieurs centaines de bar pour donner lieu à des objets tels des disques, et chauffent ensuite les disques formés à une température donnée sous différentes pressions. Lors du chauffage, la réaction se produit et génère de l'eau, ce qui montre que la réaction a eu lieu et se ferait très rapidement. En revanche, ces objets formés sont non manipulables et inutilisables en tant que tels. Le problème des procédés envisagés par ces auteurs réside dans le fait qu'il est nécessaire d'extraire l'eau de réaction formée lors de la mise en forme, ce qui engendre soit des défauts dans les pièces, des temps longs de transformation engendrant des coûts de transformation excessifs et peuvent donner des pièces de qualité non optimale avec des problèmes de porosité et d'aspect de surface, soit d'adapter ou de changer les équipements destinés à l'utilisation de polymères non réactifs. Il était donc nécessaire de mettre au point un procédé de préparation de tels polyimides semi-aromatiques évitant ces inconvénients. Par ailleurs, il existe des applications pour lesquelles il est nécessaire que les polymères se présentent sous la forme de poudres. C'est le cas notamment du frittage laser ou des procédés de fabrication de composites à fibres continues à partir de poudres par poudrage d'étoffes ou pultrusion de monofil de verre ou de carbone, ou encore d'autres procédés. Les technologies de production de poudres de polymères connues nécessitent soit de dissoudre un polymère dans un solvant et de précipiter dans un non solvant ; mais ceci implique l'utilisation de solvants toxiques et cancérigènes, soit de mélanger à l'état fondu le polymère avec une espèce non miscible de sorte à générer une ségrégation du polymère souhaitée, soit de broyer des granulés de polymères formulés ce qui impose des étapes de micronisation et de séchages supplémentaires. Quel que soit le cas cité, les procédés sont complexes et coûteux. INVENTION Il vient d'être mis en évidence par la demanderesse qu'il était possible de préparer de manière industrielle et efficace de la poudre de polyimides semi- aromatiques pour diverses applications. Ceci est rendu possible par l'utilisation d'une polymérisation à l'état solide d'un sel solide de carboxylate d'ammonium formé à partir d'une diamine aliphatique et d'un acide tétracarboxylique aromatique. Les polyimides obtenus sont des thermoplastiques semi-cristallins et ont comme propriété de ne pas libérer ou absorber de l'eau lors des étapes ultérieures de transformation comme par exemple la pultrusion, l'extrusion, ou le moulage par injection. Le procédé de l'invention permet l'obtention de poudres de granulométries contrôlées puisque la réaction de polymérisation se produit à l'état solide. On peut notamment utiliser ces poudres pour la réalisation d'articles composites, pour la production d'articles par frittage laser, pour le revêtement, ou dans le domaine de la cosmétique. Par ailleurs, la polymérisation à l'état solide permet d'éviter l'utilisation de solvants cancérigènes ou néfastes pour l'environnement. Un autre avantage du procédé de l'invention est la faculté d'effectuer une polymérisation à une température relativement faible permettant d'éviter des dégradations thermiques du sel et du polyimide formé. La présente invention concerne ainsi un procédé d'obtention de particules solides de (co)polyimide (I) semi-aromatique et semi-cristallin présentant un diamètre médian D50 compris entre 0,01 et 2 mm, ledit (co)polyimide est thermoplastique et présente une température de fusion comprise entre 50 et 350°C, comprenant au moins les étapes suivantes : (a) on place dans un réacteur un sel formé par une réaction entre au moins une diamine aliphatique et au moins un acide tétracarboxylique aromatique ; (b) on effectue une polymérisation à l'état solide à partir du sel de l'étape (a) pour obtenir le (co)polyimide (I) à une pression absolue comprise entre 0,005 et 1 MPa et à une température T obéissant à la relation suivante : Tf du sel de l'étape (a) > T > Tg du (co)polyimide (I) à obtenir (c) on récupère les particules solides (co)polyimide (I). L'invention concerne également des particules solides de (co)polyimide (I) susceptibles d'être obtenues par le procédé tel que décrit précédemment. La présente invention concerne également des particules solides de (co)polyimide (I) semi-aromatique et semi-cristallin présentant un diamètre médian D50 compris entre 0,01 et 2 mm, ledit polyimide est thermoplastique et présente une température de fusion comprise entre 50 et 350°C ; ce (co)polyimide étant obtenu à partir d'un sel formé par une réaction entre au moins une diamine aliphatique et au moins un acide tétracarboxylique. Définitions On entend par semi-cristallin, un polyimide présentant une phase amorphe et une phase cristalline, ayant par exemple un taux de cristallinité compris entre 1% et 85%. Les (co)polyimides selon la présente invention présentent préférentiellement une température de transition vitreuse Tg inférieure ou égale à 200°C, plus préférentiellement inférieure à 150°C. On entend par polyimide thermoplastique, un polyimide présentant une température au-delà de laquelle la matière se ramollit et fond et qui, au dessous de celle-ci, devient dure. On entend par diamètre médian D50, la médiane qui sépare en deux parties d'aires égales la courbe de répartition granulométrique en volume. Les analyses granulométriques peuvent être effectuées au moyen d'un granulometre à diffraction laser Mastersizer X à banc optique étendu de la Société Maivern Instruments SA permettant de caractériser des tailles de particules comprises entre 2 et 2000 pm. La distribution étant volumique, le diamètre médian correspondra à 50% du volume total des particules. De plus, le diamètre médian donné, correspond au diamètre d'une sphère équivalente ; en supposant que tous les objets ont une forme équivalente à une sphère. La détermination de la température de fusion du sel est préférentiellement effectuée par la mesure de la température de fin de l'endotherme mesurée par calorimétrie différentielle à balayage (DSC « Differential Scanning Calorimetry »), à l'aide d'un appareil Perkin Elmer Pyris 1, en chauffant le sel à partir de 20°C à une vitesse de 10°C/min. La détermination de la température de fusion du (co)polyimide est préférentiellement effectuée au pic de l'endotherme de fusion mesurée par calorimétrie différentielle à balayage (DSC « Differential Scanning Calorimetry »), à l'aide d'un appareil Perkin Elmer Pyris 1, en chauffant le (co)polyimide à partir de 20°C à une vitesse de 10°C/min. On entend par particules selon la présente invention des objets pouvant prendre diverses formes telles que des formes sphériques, sensiblement sphériques, quasi-sphériques, polyédriques, ovoïdes et/ou ellipsoïdales et pouvant présenter en surface des aspérités ou de petites cavités formant des irrégularités, générés par des bulles de gaz par exemple. Les particules peuvent être des microbilles, des perles, des agrégats, des granules, des agglomérats, des grains, de la poudre ou autres. La présente invention concerne la synthèse de (co)polyimides (I) à partir d'un ou plusieurs acides tétracarboxyliques aromatiques et une ou plusieurs diamines aliphatiques. Les polymères obtenus à partir d'une seule diamine et d'un seul acide tétracarboxylique sont des polyimides, généralement appelés homopolyimides. La réaction entre au moins 3 monomères différents produit un copolyimide. Les (co)polyimides peuvent être définis par la composition molaire en chaque monomère constitutif. Monomères Les acides tétracarboxyliques aromatiques de l'invention présentent préférentiellement des fonctions acides carboxyliques dans des positions telles qu'elles permettent généralement de former deux fonctions anhydrides d'acides sur une même molécule par une réaction de déshydratation. Les acides tétracarboxyliques de la présente invention présentent généralement deux paires de fonctions acides carboxyliques, chaque paire de fonction étant liée à un atome de carbone adjacent, en a et R. Les fonction acides tétracarboxyliques peuvent être obtenues à partir de dianhydrides d'acides par hydrolyse des fonctions anhydrides. Des exemples de dianhydrides d'acides et d'acide tétracarboxyliques, dérivés des dianhydrides, sont décrits dans le brevet US7932012. Les acides tétracarboxyliques aromatiques de l'invention peuvent également porter des groupes fonctionnels, tels que notamment par exemple le groupe - SO3X, avec X=H ou un cation, tels que Na, Li, Zn, Ag, Ca, Al, K et Mg. On préfère notamment les acides tétracarboxyliques aromatiques choisis dans le groupe comprenant : l'acide pyromellitique, l'acide 3,3',4,4'- biphényltétracarboxylique, l'acide 2,3,3',4'-biphényltétracarboxylique, l'acide 2,2',3,3'-biphényltétracarboxylique, l'acide 3,3',4,4'- benzophénonetétracarboxylique, l'acide 2,2',3,3'-benzophénonetétracarboxylique, l'acide 1,2,3,4-cyclopentanetétracarboxylique, l'acide 1,2,5,6- naphthalènetétracarboxylique, l'acide 2,3,6,7-naphthalènetétracarboxylique, l'acide 2,3,5,6-pyridinetétracarboxylique, l'acide 3,4,9,10- perylènetétracarboxylique, l'acide 3,3',4,4'-tétraphénylsilanetétracarboxylique, l'acide tétrahydrofuran-2,3,4,5-tétracarboxylique, et l'acide 2,2'-bis-(3,4- bicarboxyphenyl) hexafluoropropane tétracarboxylique. Les diamines aliphatiques de l'invention peuvent être décrites comme des molécules de formule NH2-R-NH2 avec un radical R divalent hydrocarboné et aliphatique saturé et/ou insaturé, linéaire ou branché, cycloaliphatique ou alkyl aromatique, comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes. Le radical R comprend généralement de 2 à 50 atomes de carbone, préférentiellement de 6 à 36 atomes de carbone. Le radical R peut éventuellement contenir un ou plusieurs hétéroatomes, tel que O, N, P ou S. le radical R peut comprendre un ou plusieurs groupes fonctionnels comme des fonctions hydroxyles, sulfones, cétones, éthers ou autres. Les diamines de l'invention sont dites aliphatiques dans la mesure où les fonctions amines ne sont pas liées de manière covalente à un atome de carbone d'un groupement aromatique comme un phényle par exemple. Les diamines peuvent notamment être des diamines en positions (x,(0 contenant de 15 à 20 groupes méthylènes. Les diamines de l'invention portent préférentiellement deux fonctions amine primaire. Les diamines aliphatiques peuvent par exemple être choisies dans le groupe comprenant : le 1,2-diaminoéthane, le 1,3-diaminopropane, le 1,4-diaminobutane, le 1,5-diaminopentane, le 2-méthy1-1,5-diaminopentane, l'hexaméthylène diamine, la 3-méthyl-hexaméthylène diamine, la 2,5-diméthyl-hexaméthylène diamine, la 2,2,4- et 2,4,4-triméthyl-hexaméthylène diamine, le 1,7-diaminoheptane, le 1,8- diaminooctane, la 2,2,7,7-tétraméthyl-octaméthylène diamine, le 1,9- diaminonane, la 5-méthyl-1,9-diaminononane, le 1,10-diaminodécane, le 1,11- diaminoundécane, le 1,12-diaminododécane, le 1,13-diaminotridécane, le 1,14- diaminotétradécane. Les diamines cycloaliphatiques sont par exemple choisies dans le groupe 20 comprenant l'isophorone diamine, le 1,3-diaminocyclohexane, le 1,4- diaminocyclohexane, et le diaminodicyclohexyl-méthane. Les diamines alkylaromatiques sont par exemple de formule NH2-(CH2)n-Ph(CH2)n'-NH2 avec n et n' étant des nombres entiers non nuls, indépendants l'un 25 de l'autre, et avantageusement compris entre 1 et 4 et Ph étant un groupe phényle. On peut citer par exemple la méta-xylylène diamine et la para-xylylène diamine. On peut citer des exemples de diamines contenant des hétéroatomes comme les 30 polyétherdiamines telles que les Jeffamine® et Elastamine® commercialisées par Hunstman. Il existe une variété de polyether, composés de motifs oxyde d'éthylène, oxyde de propylène, oxyde de tétraméthylène. Etape (a) Lors de l'étape (a) du procédé, on place ainsi dans un réacteur un sel formé par une réaction entre au moins une diamine aliphatique et au moins un acide tétracarboxylique. Un tel sel peut être synthétisé de diverses manières, connues de l'homme du métier. On peut par exemple procéder à une addition d'une diamine aliphatique dans une solution comprenant l'acide tétracarboxylique. On peut également dissoudre l'acide tétracarboxylique dans un solvant tel que de l'alcool, comme l'éthanol ou du méthanol par exemple, et faire de même pour la diamine aliphatique. Ces deux solutions sont alors mélangées sous agitation. Le sel de carboxylate d'ammonium formé peut être insoluble dans le solvant utilisé et ainsi précipiter. Le sel peut alors être récupéré par filtration, lavé et séché et éventuellement broyé. On peut également réaliser une solution de sel de carboxylate d'ammonium puis la concentrer à chaud et ensuite la refroidir. Le sel cristallise alors et les cristaux sont récupérés et séchés. La concentration de la solution peut être obtenue par évaporation du solvant comme l'eau ou l'alcool ou selon un autre procédé par addition d'acide tétracarboxylique et/ou de diamine aliphatique. On peut également procéder à une saturation de la solution, c'est-à-dire effectuer un procédé qui permet de modifier la concentration du sel dans la solution à une valeur compatible avec une cristallisation de celui-ci. Généralement cette concentration est au moins égale et plus préférentiellement supérieure à la concentration de saturation du sel à la température considérée. Plus précisément, cette concentration correspond à une sursaturation de la solution du sel. On peut également travailler à une pression permettant d'évaporer le solvant de la solution, tel que l'eau ou l'alcool, pour saturer la solution et provoquer la cristallisation. On peut aussi saturer la solution par addition successive ou simultanée d'un flux d'acide tétracarboxylique et d'un flux de diamine dans une solution de sel. A titre d'exemple, on dissout l'acide tétracarboxylique dans de l'alcool, comme l'éthanol par exemple, dans un premier milieu. On dissout la diamine aliphatique dans de l'alcool dans un autre milieu et on mélange ensuite les deux milieux sous agitation. Le sel obtenu précipite. A la fin de cette synthèse le sel peut être sous forme de poudre sèche, sous forme de poudre dispersée dans un solvant, ou dissout en solution. On peut récupérer le sel par filtration dans le cas d'un précipitât et désagréger le gâteau de filtration si nécessaire. Dans le cas ou le sel est dissout en solution, on peut le récupérer par un procédé de cristallisation par concentration, sursaturation ou en le faisant précipiter par addition d'un non solvant. Le sel cristallisé peut alors être récupéré par filtration et le gâteau de filtration peut être désagrégé si nécessaire. Un autre procédé permettant de récupérer les particules dispersées de sel sec est l'atomisation de la solution, c'est-à-dire notamment une opération d'évaporation soudaine du solvant pulvérisé sous forme de fines gouttelettes afin de récupérer les particules dispersées de sel. Il est enfin possible de cribler la dimension des particules de sel, par exemple par tamisage ou broyage. Etape (b) Lors de l'étape (b) du procédé, on effectue ainsi une polymérisation à l'état solide à partir du sel de l'étape (a) pour obtenir le (co)polyimide (I) à une pression absolue comprise entre 0,005 et 1 MPa et à une température T obéissant à la relation telle que décrite précédemment. La pression absolue lors de l'étape (b) est préférentiellement comprise entre 0,005 MPa et 0,2 MPa. La température lors de l'étape (b) est préférentiellement comprise entre 50°C et 250°C. Le procédé de polymérisation à l'état solide peut être réalisé selon les procédés classiques connus de l'homme du métier. Le principe fondamental de ces procédés consiste à porter le sel de départ, sous air ou dans une atmosphère inerte ou sous vide, à une température inférieure à son point de fusion mais suffisante pour permettre la réaction de polymérisation, généralement supérieure à la température de transition vitreuse du (co)polyimide. Un tel procédé peut donc comprendre brièvement : a) un chauffage du produit par diffusion conductive, convective ou par radiation, b) un inertage par application de vide, balayage par un gaz neutre tel que l'azote, le 002, ou la vapeur surchauffée, ou application d'une surpression, c) une élimination du sous-produit de condensation par évaporation puis, balayage du gaz vecteur ou concentration de la phase gaz, d) une agitation mécanique ou fluidisation de la phase solide par le gaz vecteur ou vibrations peut être souhaitable afin d'améliorer les transferts thermiques et massiques et également prévenir tout risque d'agglomération du solide divisé. Préférentiellement, on utilise dans l'étape b) un moyen de maintien en mouvement des particules de sel de (co)polyimides afin de prévenir une agrégation de ces particules. On peut utiliser pour ce faire une agitation mécanique, tel qu'un agitateur, une mise en rotation du réacteur, ou une agitation par vibrations, ou une fluidification par un gaz vecteur. La masse molaire moyenne en nombre Mn des polyimides peut être comprise 25 entre 500 g/mol à 50000 g/mol. Le contrôle de la masse molaire moyenne en nombre peut être obtenu : - par l'utilisation de limiteurs de chaînes, c'est-à-dire des molécules choisies parmi les monoamines, les monoanhydrides ou les diacides en positions a,13 30 telles qu'ils peuvent former une fonction anhydride par réaction de déshydratation. Des exemples de limiteurs de chaîne sont l'anhydride phtalique, l'acide 1,2- benzènediacarboxylique, la benzylamine, le 1-aminopentane, 1-aminohexane, et le 1-aminoheptane. - par un déséquilibre stoechiométrique r=[acide tétracarboxylique[diamine] - par l'utilisation d'agents de branchement, c'est-à-dire des molécules de fonctionnalité supérieure à 3 - par l'ajustement des conditions opératoires de synthèses telles que le temps de séjour, la température, l'humidité ou la pression - par une combinaison de ces différents moyens. Le contrôle de la stoechiométrie peut être fait à n'importe quel moment du procédé de fabrication. On peut utiliser des catalyseurs, ajoutés à n'importe quel moment du procédé, tel que par exemple en mélange avec la diamine et/ou l'acide tétracarboxylique, en mélange au sel formé soit en solution soit par imprégnation à l'état solide. Compositions On peut utiliser le (co)polyimide de l'invention pour faire de compositions qui sont généralement obtenues par mélange des différents composés, charges et/ou additifs. On procède à plus ou moins haute température, à plus ou moins haute force de cisaillement selon la nature des différents composés. Les composés peuvent être introduits simultanément ou successivement. On utilise généralement un dispositif d'extrusion dans lequel la matière est chauffée, puis fondue et soumise à une force de cisaillement, et véhiculée. On peut, selon des modes de réalisations particuliers, effectuer des pré-mélanges, en fondu ou non, avant préparation de la composition finale. On peut par exemple effectuer un pré- mélange dans une résine, par exemple du (co)polyimide, de façon à réaliser un mélange maitre. L'invention concerne ainsi également un procédé de fabrication d'une composition par mélange, en fondu ou non, de particules solides de (co)polyimides (I) avec 30 des charges de renfort ou de remplissage et/ou des agents modificateurs du choc et/ou des additifs. La composition selon l'invention peut éventuellement comprendre un ou plusieurs autres polymères. La composition selon l'invention peut comprendre entre 20 et 90 % en poids, préférentiellement entre 20 et 70 % en poids, et plus préférentiellement entre 35 et 65% en poids de (co)polyimide selon l'invention obtenu par le procédé de polymérisation tel que décrit précédemment, par rapport au poids total de la composition. La composition peut en outre comprendre des charges de renfort ou de remplissage. Les charges de renfort ou de remplissage sont des charges classiquement utilisées pour la réalisation de compositions thermoplastiques, notamment à base de polyamide. On peut notamment citer les charges fibreuses de renfort, telles que telles que des fibres de verre, des fibres de carbone, ou des fibres organiques, les charges non fibreuses, telles que des charges particulaires, lamellaires et/ou les nanocharges exfoliables ou non exfoliables comme l'alumine, le noir de carbone, les argiles, le phosphate de zirconium, le kaolin, le carbonate de calcium, le cuivre, les diatomées, le graphite, le mica, la silice, le dioxyde de titane, les zéolites, le talc, la wollastonite, les charges polymériques telles que, par exemple, des particules de diméthacrylates, les billes de verre ou de la poudre de verre. On préfère notamment utiliser les fibres de renfort, telles que les fibres de verre. La composition selon l'invention peut comprendre entre 5 et 60 % en poids de charges de renfort ou de remplissage, préférentiellement entre 10 et 40 % en poids, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention comprenant le (co)polyimide tel que défini précédemment peut comprendre au moins un agent modificateur du choc, c'est-à- dire un composé capable de modifier la résistance aux chocs d'une composition (co)polyimide. Ces composés modificateurs du choc comprennent préférentiellement des groupements fonctionnels réactifs avec le (co)polyimide. On entend selon l'invention par groupements fonctionnels réactifs avec le (co)polyimide, des groupements capables de réagir ou d'interagir chimiquement avec les fonctions résiduelles anhydride, acide ou amine du (co)polyimide, notamment par covalence, interaction ionique ou hydrogène ou liaison de van der Walls. De tels groupements réactifs permettent d'assurer une bonne dispersion des agents modificateurs de chocs dans la matrice (co)polyimide. On peut citer par exemple les fonctions anhydrides, époxydes, esters, amines, acides carboxyliques, les dérivés carboxylates ou sulfonates. La composition selon l'invention peut en outre comprendre des additifs généralement utilisés pour la fabrication de compositions polyimides ou polyamides. Ainsi, on peut citer les lubrifiants, les agents ignifugeants, les plastifiants, les agents nucléants, les agents anti-UV, les catalyseurs, les antioxydants, les antistatiques, les colorants, les matifiants, les additifs d'aide au moulage ou autres additifs conventionnels. Ces charges, agents de renfort de chocs et/ou additifs peuvent être ajoutés au (co)polyimide par des moyens usuels adaptés biens connus dans le domaine des plastiques techniques, tel que par exemple lors de la salification, après la salification, lors de la polymérisation à l'état solide, ou en mélange en fondu. Les compositions polyimides sont généralement obtenues par mélange des différents composés entrant dans la composition à froid ou en fondu. On procède à plus ou moins haute température, à plus ou moins haute force de cisaillement selon la nature des différents composés. Les composés peuvent être introduits simultanément ou successivement. On utilise généralement un dispositif d'extrusion dans lequel la matière est chauffée, puis fondue et soumise à une force de cisaillement, et véhiculée. On peut mélanger tous les composés en phase fondue au cours d'une unique opération, par exemple au cours d'une opération d'extrusion. On peut par exemple procéder à un mélange de granulés des matériaux polymériques, les introduire dans le dispositif d'extrusion afin de les fondre et de les soumettre à un cisaillement plus ou moins important. On peut, selon des modes de réalisations particuliers, effectuer des pré-mélanges, en fondu ou non, de certains des composés avant préparation de la composition finale. Applications Le (co)polyimide ou les diverses compositions selon l'invention peuvent être utilisées pour tout procédé de mise en forme de fabrication d'articles plastiques. L'invention concerne ainsi également un procédé de fabrication d'article plastique mettant en oeuvre des particules solides de (co)polyimide (I). On peut citer à cette effet diverses techniques telles que le procédé de moulage, notamment le moulage par injection, l'extrusion, l'extrusion soufflage, ou encore le rotomoulage, notamment dans le domaine de l'automobile ou de l'électronique et de l'électricité par exemple. Le procédé d'extrusion peut notamment être un procédé de filage ou de fabrication de films. La présente invention concerne par exemple la fabrication d'articles de type étoffes imprégnées ou articles composites à fibres continues. Ces articles peuvent notamment être fabriqués par mise en présence d'une étoffe et des particules de (co)polyimide selon l'invention à l'état solide ou fondu. Les étoffes sont des surfaces textiles obtenues par assemblage de fils ou de fibres solidarisés par un procédé quelconque, tel que notamment collage, feutrage, tressage, tissage, tricotage. Ces étoffes sont aussi désignées comme des réseaux fibreux ou filamenteux, par exemple à base de fibres de verre, de fibres de carbone ou autres. Leur structure peut être aléatoire, unidirectionnelle (1D), ou multidirectionnelle (2D, 2,5D, 3D ou autre). Les particules de (co)polyimides de l'invention peuvent notamment être utilisées dans des procédés de fabrication d'articles par fusion sélective de couches de poudre de polymères, notamment le prototypage rapide par frittage en phase solide à l'aide d'un laser. La fabrication par fusion sélective de couches est un procédé de fabrication d'articles consistant à déposer des couches de matériaux sous forme de poudre, à fondre de manière sélective une partie ou un domaine d'une couche, et de venir déposer une nouvelle couche de poudre et de fondre de nouveau une partie de cette couche et ainsi de suite de manière à obtenir l'objet désiré. La sélectivité de la partie de la couche à fondre est obtenue par exemple grâce à l'utilisation d'absorbeurs, d'inhibiteurs, de masques, ou à travers l'apport d'énergie focalisée, comme par exemple un rayonnement électromagnétique tel qu'un rayon laser. On préfère notamment le frittage par additivation de couches, particulièrement le prototypage rapide par frittage à l'aide d'un laser. Un langage spécifique est utilisé dans la description de manière à faciliter la compréhension du principe de l'invention. Il doit néanmoins être compris qu'aucune limitation de la portée de l'invention n'est envisagée par l'utilisation de ce langage spécifique. Des modifications, améliorations et perfectionnements peuvent notamment être envisagés par une personne au fait du domaine technique concerné sur la base de ses propres connaissances générales. Le terme et/ou inclut les significations et, ou, ainsi que toutes les autres combinaisons possibles des éléments connectés à ce terme. D'autres détails ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement au vu des exemples donnés ci-dessous uniquement à titre indicatif. PARTIE EXPERIMENTALE Normes de mesures : Les températures de fusion (Tf) et de cristallisation au refroidissement (Tc) des (co)polyimides sont déterminées par calorimétrie différentielle à balayage (DSC « Differential Scanning Calorimetry »), à l'aide d'un appareil Perkin Elmer Pyris 1, à une vitesse de 10°C/min. Les Tf et Tc des (co)polyimides sont déterminées au sommet des pics de fusion et de cristallisation. La température de transition vitreuse (Tg) déterminée sur le même appareil à une vitesse de 40 °C/min (lorsque cela est possible, elle est déterminée à 10°C/min et spécifiée dans les exemples). Les mesures sont faîtes après fusion du (co)polyimide formé à T>(Tf du (co)polyimide + 20°C). Pour la détermination de la température de fusion du sel, on considère la température de fin de l'endotherme mesurée par chauffage du sel à 10°C/min. L'Analyse Thermo-Gravimétrique (ATG) est réalisée sur un appareil Perkin-Elmer TGA7 sur un échantillon d'environ 10 mg. Les conditions précises d'utilisation (température, temps, vitesse de chauffe) sont définies dans les exemples. L'analyse thermogravimétrique permet de déterminer la stabilité thermique des polyimides mais nous l'utilisons également ici pour calculer le rendement de la réaction de transformation du sel en polyimide de la manière suivante : - Chauffage à 10°C/min d'un échantillon de sel polymérisé par le procédé de l'invention de 30°C à 300°C. Détermination de la perte de masse observée notée y%. - Détermination du taux de réaction ri par le calcul ri=(1 +x)/(1+y)-1, avec x le rapport de la masse molaire du « sel PI » en g/mol sur la masse molaire d'une unité répétitive PI. Par exemple, pour le PI 12PMA préparé à partir d'acide pyromellitique (PMA) et de 1,12-diaminododécane, x=15,85% ; pour le PI 13PMA préparé à partir de PMA et de 1,13-diaminotridécane, x=15,38%. L'analyse infra-rouge par transformée de Fourier (IRTF) est effectuée sur appareil Bruker Vector 22 (en réflexion, ATR Diamant) sur la poudre de polyimide formé. L'analyse RMN du proton est effectuée sur un spectromètre Bruker AV500 dans un mélange D20/CD3OD 50/50 en volume à température ambiante pour les sels et dans le m-crésol à 110°C pour les polyimides. L'analyse de la granulométrie est réalisée sur un appareil SYMPATEC HELOS H1302 en voie sèche avec une pression de dispersion de 2 bar d'azote. Exemple 1 : Préparation d'un polyimide PI 12PMA à partir d'un sel 12PMA synthétisé dans l'éthanol pur Dans un réacteur de 5L sont introduits 40 g (0,15mol) d'acide pyromellitique à 94,9% (Sigma-Aldrich) et 2 litres d'éthanol pur. Le milieu réactionnel est agité et chauffé à 70°C sous léger balayage d'azote. Dans un ballon de 1L, on dissout 30,5 g (0,15mol) de 1,12-diaminododécane à 98% (TCI Europe N.V.) dans 500 mL d'éthanol pur à température ambiante. Cette solution est ensuite placée dans une ampoule de coulée raccordée au réacteur 5L et ajoutée goutte-à-goutte en 1 heure à la solution éthanolique d'acide pyromellitique. Le contact entre la diamine et l'acide pyromellitique engendre la formation d'un sel qui précipite immédiatement sous agitation vigoureuse. Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation vigoureuse pendant 3h 30 min à 70°C et sous azote. La poudre de sel est récupérée par filtration sur Büchner et lavée à l'éthanol, puis broyée et séchée sous vide à 50°C pendant une nuit. Le rendement massique est de 95%. La poudre est blanche et fine. La température de fusion du sel est de 260°C. Polymérisation La poudre de sel 12PMA est placée dans un ballon cannelé fixé sur un appareil rotavapeur et mis sous léger balayage d'azote. La pression est égale à la pression atmosphérique. Le ballon est plongé dans un bain d'huile à 200°C et mis en rotation pendant 8 heures. La poudre de PI 12PMA obtenue est blanche, parfaitement sèche. Les particules présentent un diamètre médian D50 de 73 pm. Une analyse en ATG est effectuée sur le produit final, par une chauffe de 40°C à 300°C à 10°C/min. Il n'apparaît aucune perte de masse détectable, indiquant que la poudre de sel 12PMA s'est transformée de manière quantitative en poudre de PI 12PMA. L'analyse IRTF de la poudre de PI 12PMA présente les bandes d'absorption caractéristiques des fonctions imide à 1699 et 1767 cm-1 et on note l'absence de bandes d'absorption caractéristiques des fonctions amine. L'analyse RMN du proton confirme la présence de fonctions imides formées et la stoechiométrie 1 :1 des motifs issus des diamines et acides tétracarboxyliques, c'est-à-dire l'absence de perte de monomères lors de la production de la poudre de PI 12PMA. La poudre de PI 12PMA a une température de fusion de 303°C (enthalpie de fusion AHf=35J/g), une température de cristallisation de 274°C et une Tg=101°C. Extrusion La poudre de PI 12PMA est extrudée sous la forme de jonc en plaçant 10 g du PI 12PMA ainsi préparés dans une micro-extrudeuse bi-vis (« micro-compounder ») DSM MIDI 2000 (volume 15 cm3) préalablement chauffé à 340 °C et avec une vitesse de vis de 100 tours par minute. La micro-extrudeuse possède un canal de recirculation qui permet d'ajuster le temps de séjour dans la bi-vis. Nous avons choisi 1 min de temps de séjour : le couple exercé sur le moteur de rotation des vis est stable, signe que le milieu fondu évolue peu. Après 1 minute de temps de séjour, le polyimide fondu est extrudé sous la forme d'un jonc et coulé dans un bac d'eau puis granulé. Les propriétés thermiques du polyimide sont Tf=305°C, et Tc=287°C. Exemple 2 : Préparation d'un polyimide PI 12PMA à partir d'un sel 12PMA synthétisé dans un mélange eau/éthanol Dans un ballon tricol de 350mL sont introduits 2,684 g (0,009 mol) d'acide pyromellitique à 84,1% (les impuretés étant de l'eau) et 150 mL d'un mélange eau/ethanol 50/50 en volume. Le milieu réactionnel est agité et chauffé à 80°C sous léger balayage d'azote : l'acide pyromellitique est ainsi solubilisé. Dans un ballon de 100 mL, on dissout 1,83 g (0,009mol) de 1,12-diaminododécane à 98% dans 50 mL d'un mélange eau/éthanol 50/50 en volume à température ambiante. Cette solution est ensuite placée dans une ampoule de coulée raccordée au réacteur 350 mL et ajoutée goutte-à-goutte en 1 heure à la solution éthanolique d'acide pyromellitique. Cette fois-ci, aucun précipité ne se forme lors du contact entre la diamine et l'acide pyromellitique : le sel formé se solubilise immédiatement. Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation pendant 3h à 80°C et sous azote. On évapore ensuite 100 mL du mélange eau/éthanol par chauffage à 130°C à pression atmosphérique puis le milieu réactionnel est ramené à température ambiante. Le réacteur est ensuite plongé dans de l'eau à 5°C pour faire cristalliser le sel. Le sel est récupéré par filtration sur Büchner, broyé et lavé à l'éthanol, puis séché sous vide à 50°C pendant une nuit. Le rendement massique est de 94%. Il se présente sous la forme d'une poudre blanche fine. Polymérisation La poudre de sel 12PMA est polymérisée par chauffage à 200°C pour donner une poudre de PI 12PMA. Une analyse DSC du polyimide ainsi formé montre que la température de fusion est égale à Tf= 308°C, et la température de cristallisation est de Tc=273°C. Il apparaît que la température de fusion est légèrement supérieure à celle du PI 12PMA fait à partir d'un sel dans l'éthanol pur. Nous pouvons voir que lorsque le sel 12PMA est fait en solution dans un mélange eau/éthanol, c'est-à-dire dans un milieu dans lequel il est soluble, cela a une incidence sur les propriétés thermiques finales du polyimide fait de cette manière. Exemple 3 : Préparation d'un polyimide PI 13PMA à partir d'un sel 13PMA synthétisé dans l'éthanol pur Le 1,13-diaminotridécane est synthétisé à partir d'une nitrilation d'un acide 1,1320 tridécanedicarbxylique à 99% (Zibo Guangtong Chem) suivie d'une hydrogénation. La pureté de la diamine en C13 est de 93%. Dans un réacteur de 5L sont introduits 40 g (0,15mol) d'acide pyromellitique à 94,9% et 2 litres d'éthanol pur. Le milieu réactionnel est agité et chauffé à 70°C 25 sous léger balayage d'azote. Dans un ballon de 1L, on dissout 34,5 g (0,15mol) de 1,13-diaminotridécane à 93% dans 500 mL d'éthanol pur à température ambiante. Cette solution est ensuite placée dans une ampoule de coulée raccordée au réacteur 5L et ajoutée goutte-à-goutte en 1 heure à la solution éthanolique d'acide pyromellitique. Le contact entre la diamine et l'acide 30 pyromellitique engendre la formation d'un sel qui précipite immédiatement sous agitation. Le milieu réactionnel est maintenu sous agitation vigoureuse pendant 3h 30 min à 70°C et sous azote. La poudre de sel est récupérée par filtration sur Büchner et lavée à l'éthanol, broyée puis séchée sous vide à 50°C pendant une nuit. Le rendement massique est de 85%, dû à des pertes lors de la vidange du réacteur. La poudre est blanche et fine. La température de fusion du sel est de 230°C. Polymérisation La poudre de sel 13PMA est placée dans un ballon cannelé fixé sur un appareil rotavapeur et mis sous léger balayage d'azote. La pression est égale à la pression atmosphérique. Le ballon est plongé dans un bain d'huile à 200°C et mis en rotation pendant 8 heures. La poudre de PI 13PMA obtenue est blanche et parfaitement sèche. Les particules présentent un diamètre médian D50 de 179 pm. Une analyse en ATG est effectuée sur le produit final, par une chauffe de 40°C à 300°C à 10°C/min. Il n'apparaît aucune perte de masse détectable, indiquant que la poudre de sel 13PMA s'est transformée de manière quantitative en poudre de PI 13PMA. L'analyse IRTF de la poudre de PI 13PMA présente les bandes d'absorption caractéristiques des fonctions imide à 1700 et 1767 cm-1 et on note l'absence de bandes d'absorption caractéristiques des fonctions amine. La poudre de PI 13PMA a une température de fusion de 271°C (AHf= 36J/g), une température de cristallisation de 238°C et une Tg=93°C. Extrusion La poudre de PI 13PMA est extrudée sous la forme de jonc en plaçant 10 g du PI 13PMA ainsi préparés dans une micro-extrudeuse bi-vis (« micro-compounder ») DSM MIDI 2000 (volume 15 cm3) préalablement chauffé à 300°C et avec une vitesse de vis de 100 tours par minute. La température de fusion du jonc de PI 13PMA extrudé à partir de poudre est de 270°C, c'est-à-dire identique à la température de fusion de la poudre PI 13PMA avant extrusion. On notera que l'extrusion est plus facilement réalisable avec le PI 13PMA qu'avec le PI 12PMA, qui doit être mise en oeuvre à plus haute température. Injection La poudre de PI 13PMA est injectée à l'aide d'une micro-presse à injecter associée au « micro-compounder » par fusion du PI 13PMA à 300°C et injection dans un moule régulé à 200°C pour former des barreaux de dimension 80x12x2 mm3. Les barreaux sont rigides mais présentent une certaine flexibilité. Exemple 4 : Préparation de copolyimides PI 10PMA/12PMA de 100/0, 75/25, 50/50, 25/75 et 0/100 mol/mol par synthèse de co-sels Selon une même procédure que celle de l'exemple 1, on ajoute cette fois-ci une solution éthanolique d'acide pyromellitique goutte à goutte dans une quantité stoechiométrique d'un mélange de 1,10-diaminodecane (diamine C10) et de 1,12- diaminododécane (diamine C12) solubilisées dans l'éthanol pur. Le ratio molaire des deux diamines C10/C12 choisi est de 100/0 (exemple 4A), 75/25 (exemple 4B), 50/50 (exemple 4C), 25/75 (exemple 4D) et 0/100 (exemple 4E). Les sels formés précipitent immédiatement et sont récupérés par évaporation du solvant, est mis à sécher une nuit sous vide à 50°C. Une poudre de PI formé est réalisée par traitement thermique à 200°C de la poudre de sel puis analysée en DSC. On observe en premier lieu que tous les copolyimides sont semi-cristallins. On observe également dans le tableau 1 suivant, que les copolyimides présentent une seule température de fusion, signifiant qu'il s'agit de copolymères capables de co-cristalliser. Cette température de fusion peut être comprise entre les Tf des deux homopolyimides ou même inférieure. Il apparaît également que l'enthalpie de fusion est inférieure à l'enthalpie de fusion des homopolymères mais qu'elle reste élevée quelle que soit la composition molaire des diamines. Tableau 1 PI 10PMA/12PMA Tf SEL TfPI AHfPI TcPI TgPI* °C °C J/g °C °C 4A 245 334 47 306 115 4B 242 294 19 274 109 4C 237 269 26 255 104 4D 238 285 30 261 100 4E 260 303 35 274 96 * La Tg est déterminée à 10°C/min
La présente invention concerne des polyimides thermoplastiques et leur synthèse. L'invention concerne notamment un procédé de fabrication de polyimides semi-aromatiques thermoplastiques par polymérisation à l'état solide d'un sel solide de carboxylate d'ammonium formé à partir d'une diamine aliphatique et d'un acide tétracarboxylique aromatique, permettant l'obtention de poudres de granulométries contrôlées.
1. Procédé d'obtention de particules solides de (co)polyimide (I) semi-aromatique et semi-cristallin présentant un diamètre médian D50 compris entre 0,01 et 2 mm, ledit polyimide est thermoplastique et présente une température de fusion comprise entre 50 et 350°C, comprenant au moins les étapes suivantes : (a) on place dans un réacteur un sel formé par une réaction entre au moins une diamine aliphatique et au moins un acide tétracarboxylique aromatique ; (b) on effectue une polymérisation à l'état solide à partir du sel de l'étape (a) pour obtenir le (co)polyimide (I) à une pression absolue comprise entre 0,005 et 1 MPa et à une température T obéissant à la relation suivante : Tf du sel de l'étape (a) > T > Tg du (co)polyimide (I) à obtenir (c) on récupère les particules solides (co)polyimide (I). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le (co)polyimide présente une température de transition vitreuse Tg inférieure ou égale à 200°C. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les acides tétracarboxyliques aromatiques sont choisis dans le groupe constitué par : l'acide pyromellitique, l'acide 3,3',4,4'-biphényltétracarboxylique, l'acide 2,3,3',4'25 biphényltétracarboxylique, l'acide 2,2',3,3'-biphényltétracarboxylique, l'acide 3,3',4,4'-benzophénonetétracarboxylique, l'acide 2,2',3,3'- benzophénonetétracarboxylique, l'acide 1,2,3,4-cyclopentanetétracarboxylique, l'acide 1,2,5,6-naphthaIènetétracarboxyIique, l'acide 2,3,6,7- naphthalènetétracarboxylique, l'acide 2,3,5,6-pyridinetétracarboxylique, l'acide 30 3,4,9,10-perylènetétracarboxylique, l'acide 3,3',4,4'- tétraphénylsilanetétracarboxylique, l'acide tétrahydrofuran-2,3,4,5- tétracarboxylique, et l'acide 2,2'-bis-(3,4-bicarboxyphenyl) hexafluoropropane tétracarboxylique. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les diamines aliphatiques sont des molécules de formule NH2-R-NH2 avec un radical R divalent hydrocarboné et aliphatique saturé et/ou insaturé, linéaire ou branché, cycloaliphatique ou alkyl aromatique, comprenant éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le radical R comprend de 2 à 50 atomes de carbone, et éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes. 10 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les diamines aliphatiques sont choisies dans le groupe constitué par : le 1,2- diaminoéthane, le 1,3-diaminopropane, le 1,4-diaminobutane, le 1,5- diaminopentane, le 2-méthyl-1,5-diaminopentane, l'hexaméthylène diamine, la 3- 15 méthyl-hexaméthylène diamine, la 2,5-diméthyl-hexaméthylène diamine, la 2,2,4- et 2,4,4-triméthyl-hexaméthylène diamine, le 1,7-diaminoheptane, le 1,8- diaminooctane, la 2,2,7,7-tétraméthyl-octaméthylène diamine, le 1,9- diaminonane, la 5-méthyl-1,9diaminononane, le 1,10-diaminodécane, le 1,11- diaminoundécane, le 1,12-diaminododécane, le 1,13-diaminotridécane, et le 1,14- 20 diaminotétradécane. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les diamines cycloaliphatiques sont choisies dans le groupe constitué par : l'isophorone diamine, le 1,3-diaminocyclohexane, le 1,4-diaminocyclohexane, et 25 le diaminodicyclohexyl-méthane. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les diamines alkylaromatiques sont de formule NH2-(CH2)n-Ph-(CH2)n'-NH2 avec n et n' étant des nombres entiers non nuls indépendants l'un de l'autre et 30 avantageusement compris entre 1 et 4, et Ph étant un groupe phényle. 2 9 80201 27 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la pression absolue lors de l'étape (b) est comprise entre 0,005 MPa et 0,2 MPa. 5 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que la température lors de l'étape (b) est comprise entre 50°C et 250°C. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que la masse molaire moyenne en nombre Mn du (co)polyimide (I) est comprise 10 entre 500 g/mol à 50000 g/mol. 12. Particules solides de (co)polyimide (I) susceptibles d'être obtenues par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 11. 15 13. Particules solides de (co)polyimide (I) semi-aromatique et semi-cristallin présentant un diamètre médian D50 compris entre 0,01 et 2 mm, ledit polyimide est thermoplastique et présente une température de fusion comprise entre 50 et 350°C ; ce (co)polyimide étant obtenu à partir d'un sel formé par une réaction entre au moins une diamine aliphatique et au moins un acide tétracarboxylique 20 aromatique. 14. Procédé de fabrication d'une composition par mélange, en fondu ou non, de particules solides de (co)polyimides (I) selon l'une quelconque des précédentes avec des charges de renfort ou de remplissage et/ou des agents 25 modificateurs du choc et/ou des additifs. 15. Procédé de fabrication d'article plastique mettant en oeuvre des particules solides de (co)polyimide (I) selon l'une quelconque des précédentes.
C,B
C08,B01
C08G,B01J,C08L
C08G 73,B01J 13,C08L 79
C08G 73/10,B01J 13/14,C08L 79/08
FR2982187
A1
SYSTEME D'ENCEINTE ET PROCEDE D'APPLICATION D'UN REVETEMENT
20,130,510
Le système décrit ici concerne d'une manière générale un système d'enceinte et un procédé d'application d'un revêtement. Plus particulièrement, le système concerne une enceinte et un procédé qui est utilisé pour appliquer un revêtement sur un arbre tournant d'une turbomachine. L'amélioration du rendement des turbines est un aspect important de toutes les mesures de valorisation de turbines à vapeur. La mise en oeuvre de la conception la plus efficace, tout en s'assurant que l'amélioration ou la transformation remplit ou va au-delà de toutes les garanties de performance et fonctionne de manière fiable, constitue un objectif majeur. Lorsqu'on analyse les raisons des pertes de rendement dans une turbine à vapeur, il s'avère qu'environ 33% des pertes totales peuvent être attribuées aux fuites. Ces pertes dues aux fuites se répartissent en pertes en bout de pale pour environ 22%, en pertes de boîte d'étanchéité pour environ 7% et en pertes aux pieds pour environ 4%. De toute évidence, la réduction des pertes de rendement dues à des pertes d'étanchéité peut avoir une influence significative sur la performance d'une turbine à vapeur. On utilise fréquemment des joints à brosse sur des rotors de turbine, et le contact entre le rotor et la brosse entraîne le réchauffement par frottement. Tout voilement initial du rotor crée une saillie et peut provoquer le voilement du rotor, en raison d'un réchauffement différentiel. Les joints à brosse entre étages et ceux installés dans les extrémités des arbres influencent les vitesses critiques du rotor. Les joints entre étages tendent à influencer la première déformation critique, tandis que les joints aux extrémités d'arbre tendent à influencer la deuxième déformation critique. Les fils des joints à brosse peuvent également provoquer des usures indésirables aux endroits où ils entrent en contact avec le rotor. Cette usure engendre des fuites accrues et réduit le rendement global du système. Selon un aspect de la présente invention, il est prévu un système d'enceinte comprenant une enveloppe configurée pour recouvrir au moins une partie d'un arbre. L'enveloppe comporte un raccord d'entrée et un raccord de sortie. Le raccord d'entrée est configuré pour accepter au moins un élément parmi un outil de revêtement et un outil d'amenée d'abrasif. Le raccord de sortie est relié à un système d'aspiration. D'après un autre aspect de la présente invention, un procédé de réalisation d'un système d'enceinte comprend les étapes suivantes : mise en place d'une enveloppe comportant un raccord d'entrée et un raccord de sortie, l'enveloppe étant configurée pour recouvrir au moins une partie d'un arbre; mise en place d'au moins un outil parmi un outil de revêtement et un outil d'amenée d'abrasif; installation, au moins partielle, d'au moins un outil parmi l'outil de revêtement et l'outil d'amenée d'abrasif dans le raccord d'entrée; et le raccordement d'un système d'aspiration au raccord de sortie. L'objet de l'invention sera mieux compris à l'étude détaillée de la description de quelques modes de réalisation de l'invention, pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés, dans lesquels des références identiques désignent des éléments identiques et sur lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective partiellement écorchée d'une turbine à vapeur basse pression à double flux, - la figure 2 est une vue schématique d'un système d'enceinte selon un aspect de la présente invention, - la figure 3 est une vue schématique d'un système d'enceinte selon un aspect de la présente invention, - la figure 4 représente une partie de l'enveloppe et un élément d'étanchéité selon un aspect de la présente invention, - la figure 5 représente une vue partielle en coupe d'une partie d'une enveloppe placée sur un arbre, selon un aspect de la présente invention, et - la figure 6 est une vue en perspective d'un système d'enceinte selon un aspect de la présente invention. Lors de la présentation de divers modes de réalisation de l'invention, les articles "un" "une", "le/la/les" et "ledit/ladite", "lesdit(e)s" indiquent qu'il existe un ou plusieurs des éléments. Les termes "comprenant" "comportant" et "ayant" sont destinés à avoir un caractère inclusif et signifient qu'il peut y avoir des éléments supplémentaires par rapport aux éléments cités. Les exemples de paramètres de fonctionnement et/ou de conditions environnantes n'excluent pas d'autres paramètres/conditions des modes de réalisation exposés. De plus, il convient de noter que les références à "un aspect" ou à "un mode de réalisation" de la présente invention ne doivent pas être interprétés en ce sens qu'ils excluent l'existence de modes de réalisation supplémentaires qui présentent également les caractéristiques citées. La figure 1 montre une vue en perspective partiellement écorchée d'une turbine à vapeur 10 basse pression à double flux, qui est juste un exemple du type de turbine à vapeur auquel les enseignements de l'invention peuvent être appliqués. Bien entendu, les enseignements de l'invention peuvent être appliqués à n'importe quelle machine dotée d'un arbre tournant, y compris les turbines à gaz, les turbines à vapeur, les éoliennes, les alternateurs et autres, sans y être limités. La turbine à vapeur 10 comprend un rotor 12 qui comporte un arbre 14 tournant et une pluralité de couronnes de rotor 18 espacées dans le sens axial. Une pluralité de pales 20 tournantes sont accouplées mécaniquement à chaque couronne de rotor 18. Plus précisément, les pales 20 sont disposées en rangées qui s'étendent sur la circonférence autour de chaque couronne de rotor 18. Une pluralité d'aubes fixes 22 s'étendent sur la circonférence autour de l'arbre 14, et les aubes sont positionnées axialement entre des rangées adjacentes de pales 20. Les aubes fixes 22 coopèrent avec les pales 20 pour former un étage et délimiter une partie d'un chemin d'écoulement de vapeur dans la turbine 10. Lors du fonctionnement, la vapeur 24 arrive par une admission 26 de la turbine 10 et est acheminée entre les aubes fixes 22. Toutefois, il convient de noter que les configurations d'admission de vapeur peuvent varier. Les aubes 22 dirigent la vapeur 24 vers l'aval, contre les pales 20. La vapeur 24 passe dans les étages restants, en communiquant une force aux pales 20, provoquant ainsi la rotation de l'arbre 14. Au moins une extrémité de la turbine 10 peut s'étendre axialement dans le sens opposé au rotor 12 et peut être fixée à une charge ou à une machine (non représentée), telle qu'un alternateur et/ou une autre turbine, mais sans être limité à ces machines. Selon un mode de réalisation de la présente invention, tel qu'il est représenté dans la figure 1, la turbine 10 est constituée de cinq étages. Les cinq étages sont désignés par les références LO, L1, L2, L3 et L4. L'étage L4 est le premier étage et est le plus petit (dans le sens radial) des cinq étages. L'étage L3 est le deuxième étage et est l'étage suivant dans le sens axial. L'étage L2 est le troisième étage et est montré au milieu des cinq étages. L'étage L1 est le quatrième et avant-dernier étage. L'étage LO est le dernier étage et le plus grand (dans le sens radial). Il convient de noter que les cinq étages ne sont montrés qu'à titre d'exemple et que chaque turbine peut avoir plus ou moins de cinq étages. D'autre part, comme décrit ici, les enseignements de l'invention ne nécessitent pas une turbine à plusieurs étages. La figure 2 est une vue schématique d'un système d'enceinte selon un aspect de la présente invention. Le système d'enceinte 200 comprend une enveloppe 210 configurée pour recouvrir au moins une partie d'un arbre 220. L'enveloppe 210 comporte au moins un raccord d'entrée 212 et au moins un raccord de sortie 214. Le raccord d'entrée 212 est configuré pour accepter un outil de revêtement 230 et/ou un outil d'amenée d'abrasif 330 (voir la figure 3). Le raccord de sortie 214 est relié à un système d'aspiration 240. L'outil de revêtement 230 peut être un outil à oxygène/combustible à grande vitesse (HVOF), un outil de projection au plasma dans l'air (APS), un outil de projection au plasma basse pression (LPPS), un outil de dépôt physique en phase vapeur (PVD), un outil de dépôt physique par faisceau d'électrons (EBPVD) ou un outil de dépôt par projection à froid. Pour ne citer qu'un exemple non limitatif, l'outil de revêtement 230 est un outil à oxygène/combustible à grande vitesse, et cet outil à oxygène/combustible à grande vitesse est raccordé à une alimentation de combustible 250, dotée d'un tableau de commande 252, et à une alimentation de revêtement 254. L'alimentation de combustible 250 peut comporter un gaz, par exemple de l'hydrogène, du méthane, du propane, du propylène, de l'acétylène, du gaz naturel, ou un liquide, par exemple du kérosène, ou n'importe quel autre combustible approprié, souhaitable pour l'application spécifique. L'alimentation de revêtement 254 peut comporter une poudre ou une matière particulaire, englobant des céramiques et/ou des matériaux métalliques, par exemple WC-Co, du carbure de chrome, du MCrA1Y, des alliages à base de nickel, sans y être limitée, ou tout autre revêtement approprié ayant les propriétés de résistance à l'usure souhaitées pour l'application spécifique. L'outil de revêtement 230 peut être utilisé pour appliquer un revêtement résistant à l'usure sur l'arbre 220, dans des zones susceptibles d'usure, par exemple à proximité des joints à brosse. Le revêtement résistant à l'usure peut être un revêtement de carbure de tungstène, un revêtement de nickel-chrome, un revêtement de carbure de chrome ou tout autre revêtement adapté, ayant les propriétés de résistance à l'usure souhaitées pour l'application spécifique. Uniquement à titre d'exemple, le revêtement résistant à l'usure peut être appliqué avec une plage d'épaisseur allant d'environ 200 à 400 microns. En variante, un revêtement plus épais d'environ 8 millimètres à environ 12 millimètres peut également être utilisé, ou bien toute autre épaisseur supérieure ou inférieure à cette plage, qui peut être souhaitée dans l'application spécifique. En outre, l'outil de revêtement 230 peut être manipulé en utilisant un bras robotique 260 qui peut être commandé manuellement ou par un programme géré par ordinateur. La figure 3 est une vue schématique d'un système d'enceinte selon un aspect de la présente invention. Le système d'enceinte 300 comprend un outil d'amenée d'abrasif 330 qui est raccordé à une alimentation d'abrasif 350. L'enveloppe 210 est configurée pour recouvrir au moins une partie de l'arbre 220. L'enveloppe 210 comprend au moins un raccord d'entrée 212 et au moins un raccord de sortie 214. Le raccord d'entrée 212 est configuré pour accepter l'outil d'amenée d'abrasif 330. Le raccord de sortie 214 est relié à un système d'aspiration 340. Uniquement à titre d'exemples non limitatifs, l'outil d'amenée d'abrasif 330 est un pistolet de grenaillage ou un pistolet de préparation de surface, et le pistolet de grenaillage ou de préparation de surface est raccordé à l'alimentation d'abrasif 350. L'abrasif peut être tout matériau adapté, capable d'augmenter la rugosité de surface, d'éliminer des contaminants ou d'éliminer des couches souhaitées, par exemple, sans y être limité, du verre, de la céramique ou des billes métalliques ou une matière particulaire, du grenat, du sulfate de magnésium, des coquilles organiques (par exemple des coquilles de noix, des noyaux de fruits, et autres), de la silice ou du sable, de l'amidon de maïs/blé, du bicarbonate de sodium (par exemple de la levure chimique), de la glace sèche ou de l'eau. Toutefois, l'outil d'amenée d'abrasif peut être n'importe quel dispositif apte à éliminer les revêtements souhaités et/ou à créer une surface rugueuse sur l'arbre 220. D'autres exemples de procédés d'abrasion peuvent englober le rodage à la vapeur, le grenaillage aux billes de verre, le grenaillage de précontrainte, l'application de jets d'eau et tout autre procédé adapté, souhaité dans l'application spécifique. Le système d'aspiration est relié au raccord de sortie 214 et retire l'abrasif se trouvant dans l'enveloppe 210 et renvoie l'abrasif dans l'alimentation d'abrasif 350. Des filtres appropriés (non représentés) peuvent être fixés ou reliés au système d'aspiration 340, afin d'éliminer d'éventuels contaminants non souhaités de l'alimentation d'abrasif 350. L'outil d'amenée d'abrasif reçoit l'abrasif de l'alimentation 350 et le dirige sur l'arbre 220 pour augmenter la rugosité de surface, éliminer des contaminants ou retirer des couches souhaitées. Par exemple, avant de revêtir l'arbre 220 d'une couche résistant à l'usure, certains contaminants (par exemple la rouille et autres) peuvent être éliminés, et la rugosité de surface de l'arbre peut être augmentée (ou diminuée) pour obtenir une surface souhaitable en vue de l'adhérence du revêtement résistant à l'usure. Pour ne citer qu'un exemple, la rugosité de surface de parties de l'arbre peut être manipulée pour être comprise entre environ 50 et environ 60 microns. La figure 4 montre une partie de l'enveloppe et d'un élément d'étanchéité selon un aspect de la présente invention. Les outils 230 ou 330 peuvent être insérés dans un élément d'étanchéité 410 qui fait partie du raccord d'entrée. L'élément d'étanchéité 410 peut comprendre un élément d'étanchéité élastomère 412 et/ou un élément d'étanchéité magnétique 414. L'élément d'étanchéité élastomère 412 peut avoir la forme d'un joint torique et/ou être formé à partir d'un matériau souple qui s'adapte à une partie de l'outil 230, 330. Le matériau magnétique 414 peut être utilisé pour augmenter la force d'attraction entre l'élément d'étanchéité 410 et l'outil 230, 330, afin d'améliorer les caractéristiques d'étanchéité de la jonction entre ces deux éléments. La figure 5 est une vue partielle en coupe d'une partie de l'enveloppe 210 placée sur l'arbre 220, selon un aspect de la présente invention. L'enveloppe 220 comprend un élément d'étanchéité qui peut comporter un élément d'étanchéité élastomère 512 et/ou un élément d'étanchéité magnétique 514. L'élément d'étanchéité élastomère 512 peut avoir la forme d'un joint torique et/ou être formé à partir d'un matériau souple qui s'adapte à une partie de l'arbre 220. Le matériau magnétique 514 peut être utilisé pour augmenter la force d'attraction entre l'enveloppe 210 et l'arbre 220, afin d'améliorer les caractéristiques d'étanchéité de la jonction entre ces deux éléments, et pour rendre étanche une jonction entre l'enveloppe et l'arbre. La figure 6 est une vue en perspective d'un système d'enceinte 600 selon un aspect de la présente invention. Une partie de l'arbre 220 est entourée d'une enveloppe 610 et d'une bague 611. Aussi bien l'enveloppe 610 que la bague 611 peuvent être formées d'une, deux, trois ou plus de pièces. Il peut être plus facile de disposer le système d'enceinte autour de l'arbre 220 lorsque l'enveloppe 610 et la bague 611 sont chacune constituées de plusieurs pièces, par exemple deux, trois ou plus. Un raccord d'entrée 612 et un raccord de sortie 614 sont reliés à la bague 611. Si on le souhaite, il est possible de relier des raccords d'entrée 616 supplémentaires à la bague 611. L'enveloppe 610 et la bague 611 forment ensemble une enceinte de protection. Un procédé de réalisation d'un système d'enceinte est également proposé selon un aspect de la présente invention. Le procédé comprend les étapes suivantes : mise en place d'une enveloppe comportant un raccord d'entrée et un raccord de sortie, l'enveloppe étant configurée pour recouvrir au moins une partie d'un arbre. Une autre étape met en place au moins un outil parmi un outil de revêtement et un outil d'amenée d'abrasif. Une étape de mise en place installe, au moins partiellement, au moins un outil parmi l'outil de revêtement et l'outil d'amenée d'abrasif dans le raccord d'entrée, et une étape de raccordement relie un système d'aspiration au raccord de sortie. Une étape prévoit la mise en place d'un élément d'étanchéité pour rendre étanche une jonction entre l'enveloppe et l'arbre, et cette étape peut comprendre la réalisation de l'élément d'étanchéité avec un élément d'étanchéité élastomère, la réalisation de l'élément d'étanchéité avec un élément d'étanchéité magnétique et/ou la réalisation de l'élément d'étanchéité avec à la fois un élément d'étanchéité élastomère et un élément d'étanchéité magnétique. Une autre étape prévoit l'installation d'un élément d'étanchéité d'entrée sur le raccord d'entrée. L'étape qui prévoit au moins un outil parmi un outil de revêtement et un outil d'amenée d'abrasif peut comprendre la mise en place d'un outil de revêtement qui est au moins un outil à oxygène/combustible à grande vitesse (HVOF), un outil de projection au plasma dans l'air (APS), un outil de projection au plasma basse pression (LPPS), un outil de dépôt physique en phase vapeur (PVD) ou un outil de dépôt physique par faisceau d'électrons (EBPVD). D'autre part, cette étape peut également comprendre la mise en place de l'outil à oxygène/combustible à grande vitesse et le raccordement de cet outil à une alimentation de combustible et à une alimentation de revêtement. Par ailleurs, l'étape de mise en place d'au moins un outil parmi un outil de revêtement et un outil d'amenée d'abrasif peut également comprendre la mise en place d'un outil d'amenée d'abrasif qui est un pistolet de grenaillage raccordé à une alimentation d'abrasif. La présente description écrite utilise des exemples pour exposer l'invention, y compris le mode de réalisation le plus avantageux, et pour permettre à tout homme du métier de mettre en oeuvre l'invention, y compris en réalisant et en utilisant des dispositifs ou systèmes quelconques et en exécutant n'importe quel procédé incorporé. Le champ d'application brevetable de l'invention est défini par les revendications et peut englober d'autres exemples qui se présentent à l'homme du métier. Ces autres exemples doivent se situer dans le champ d'application des revendications, s'ils comportent des éléments structurels qui ne sont pas différents du sens littéral des termes des revendications, ou s'ils comportent des éléments structurels équivalents avec des différences non substantielles par rapport au sens littéral des termes des revendications. 10 Turbine à vapeur basse pression 12 Rotor 14 Arbre tournant 18 Couronnes de rotor 20 Pales 22 Aubes fixes 24 Vapeur 26 Admission 200 Système d'enceinte 210 Enveloppe 212 Raccord d'entrée 214 Raccord de sortie 220 Arbre 230 Outil de revêtement 240 Système d'aspiration 250 Alimentation de combustible 252 Tableau de commande 254 Alimentation de revêtement 260 Bras robotique 300 Système d'enceinte 330 Outil d'amenée d'abrasif 340 Système d'aspiration 350 Alimentation d'abrasif 410 Elément d'étanchéité 412 Elément d'étanchéité élastomère 414 Elément d'étanchéité magnétique 512 Elément d'étanchéité élastomère 514 Elément d'étanchéité magnétique 600 Système d'enceinte 0 Enveloppe 611 Bague 612 Raccord d'entrée 614 Raccord de sortie 13
Le système d'enceinte (200) comprend une enveloppe (210) configurée pour recouvrir au moins une partie d'un arbre (220). L'enveloppe (210) comprend un raccord d'entrée (212) et un raccord de sortie (214). Le raccord d'entrée (212) est configuré pour accepter au moins un outil parmi l'outil de revêtement (230) et un outil d'amenée d'abrasif. Le raccord de sortie (214) est relié à un système d'aspiration (240).
1. Système d'enceinte (200) comprenant : une enveloppe (210) configurée pour recouvrir au moins une partie d'un arbre (220), l'enveloppe comportant un raccord d'entrée (212) et un raccord de sortie (214), caractérisé en ce que le raccord d'entrée (212) est configuré pour accepter au moins un élément parmi un outil de revêtement (230) et un outil d'amenée d'abrasif (330), et en ce que le raccord de sortie (214) est relié à un système d'aspiration (240). 2. Système d'enceinte selon la 1, caractérisé en ce que l'enveloppe comprend en outre un élément d'étanchéité (512, 514) configuré pour établir l'étanchéité d'une jonction entre l'enveloppe et l'arbre. 3. Système d'enceinte selon la 2, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité comporte en outre un élément d'étanchéité élastomère (512). 4. Système d'enceinte selon la 2, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité comporte en outre un élément d'étanchéité magnétique (514). 5. Système d'enceinte selon la 2, caractérisé en ce que l'élément d'étanchéité comporte en outre un élément d'étanchéité élastomère (512) et un élément d'étanchéité magnétique (514). 6. Système d'enceinte selon la 1, caractérisé en ce que le raccord d'entrée comporte en outre un élément d'étanchéité (412, 414). 7. Système d'enceinte selon la 6, caractérisé en ce que le raccord d'entrée comporte en outre au moins un élément parmi :un élément d'étanchéité élastomère (412) et un élément d'étanchéité magnétique (414). 8. Système d'enceinte selon la 6, caractérisé en ce que le raccord d'entrée comporte en outre un élément d'étanchéité élastomère (412) et un élément d'étanchéité magnétique (414). 9. Système d'enceinte selon la 1, caractérisé en ce que l'outil de revêtement (230) est au moins un outil parmi les outils suivants : outil à oxygène/combustible à grande vitesse (HVOF), outil de projection au plasma dans l'air (APS), outil de projection au plasma basse pression (LPPS), outil de dépôt par projection à froid, outil de dépôt physique en phase vapeur (PVD) et outil de dépôt physique par faisceau d'électrons (EBPVD). 10. Système d'enceinte selon la 9, caractérisé 15 en ce que l'outil de revêtement (230) est l'outil à oxygène/combustible grande vitesse et que l'outil à oxygène/combustible à grande vitesse est raccordé à une alimentation de combustible (250) et à une alimentation de revêtement (254). 20 11. Système d'enceinte selon la 1, caractérisé en ce que l'outil d'amenée d'abrasif (330) est au moins un outil parmi un pistolet de grenaillage et un pistolet de préparation de surface, raccordé à une alimentation d'abrasif (350). 12. Procédé de réalisation d'un système d'enceinte, 25 caractérisé en ce qu'il comprend : la mise en place d'une enveloppe comportant un raccord d'entrée et un raccord de sortie, l'enveloppe étant configurée pour recouvrir au moins une partie d'un arbre, la mise en place d'au moins un outil parmi un outil de 30 revêtement et un outil d'amenée d'abrasif,l'installation, au moins partielle, d'au moins un outil parmi l'outil de revêtement et l'outil d'amenée d'abrasif dans le raccord d'entrée, le raccordement d'un système d'aspiration au raccord de sortie. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : la mise en place d'un élément d'étanchéité pour rendre étanche une jonction entre l'enveloppe et l'arbre. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : la réalisation de l'élément d'étanchéité avec un élément d'étanchéité élastomère. 15. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : la réalisation de l'élément d'étanchéité avec un élément d'étanchéité magnétique. 16. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'il comprend en outre la réalisation de l'élément d'étanchéité, à la fois avec un élément d'étanchéité élastomère et un élément d'étanchéité magnétique. 17. Procédé selon la 12, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : la réalisation du raccord d'entrée avec un élément d'étanchéité d'entrée. 18. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape de mise en place d'au moins un outil parmi un outil de revêtement et un outil d'amenée d'abrasif comprend en outre :la mise en place d'un outil de revêtement qui est au moins un outil parmi les outils suivants : outil à oxygène/combustible à grande vitesse (HVOF), outil de projection au plasma dans l'air (APS), outil de projection au plasma basse pression (LPPS), outil de dépôt par projection à froid, outil de dépôt physique en phase vapeur (PVD) et outil de dépôt physique par faisceau d'électrons (EBPVD). 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce qu'il comprend en outre : la mise en place de l'outil à oxygène/combustible à grande vitesse et le raccordement de l'outil à oxygène/combustible à grande vitesse à une alimentation de combustible et à une alimentation de revêtement. 20. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape de mise en place d'au moins un outil parmi un outil de revêtement et un outil d'amenée d'abrasif comprend en outre : la mise en place d'un outil d'amenée d'abrasif qui est au moins un outil parmi un pistolet de grenaillage et un pistolet de préparation de surface, raccordé à une alimentation d'abrasif.
B
B24,B05
B24C,B05B
B24C 1,B05B 15
B24C 1/00,B05B 15/00
FR2990770
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE RECUPERATION POUR DES FLUTES MARINES DE CAPTEUR DE RECHERCHE GEOPHYSIQUE MARINE
20,131,122
Des systèmes de recherche marine sont utilisés pour l'acquisition de données (par exemple sismiques, électromagnétiques) concernant des formations terrestres au-dessous d'une étendue d'eau telle qu'un lac ou un océan. Les systèmes de recherche marine utilisent de manière typique une pluralité de flutes marines de capteur qui contiennent un ou plusieurs capteurs disposés à proximité d'une enveloppe extérieure. Dans certaines situations, une ou plusieurs flutes marines de capteur peuvent être déconnectées du système de recherche, la déconnexion étant éventuellement provoquée par une défaillance d'un mécanisme de couplage ou dans certaines situations la flute marine de capteur peut être sectionnée (par exemple par l'hélice d'un navire qui passe). Dans certains scénarios de panne, en particulier avec des flutes marines de capteur remplies d'alcool ou d'huile, la flute marine de capteur a alors une flottaison négative, et à tendance ainsi à couler. Afin d'éviter la perte complète de la flute marine de capteur, un système de poche de relevage gonflable peut se déclencher (c'est-à-dire un système de récupération), ce qui amène la flute marine de capteur à faire surface. Les systèmes de récupération disponibles antérieurs à la présente divulgation sont grands par rapport à la taille des flutes marines de capteur. La taille rend les systèmes de récupération lourds, crée une tramée significative, et provoque une turbulence significative dans l'eau près des flutes marines de capteur. De plus, chaque système de récupération peut être un point d'ancrage pour des concrétions marines, telles que des anatifes. Par exemple, on considère couramment que les concrétions marines apparaissent de manière préférentielle sur les surfaces externes irrégulières de flute marine, probablement en raison de la micro-turbulence sur ces irrégularités de surface externes pendant le remorquage. Afin de résoudre les problèmes exposés ci-dessus, la présente invention prévoit, dans un premier aspect, un procédé qui peut comprendre le fait de fixer un système de récupération sur une flute marine de capteur, en enroulant un ensemble de poche de relevage au moins partiellement autour de la flute marine de capteur, l'ensemble de poche de relevage comportant une poche de relevage dégonflée, un cylindre de gaz, et un mécanisme de déclenchement de profondeur, et en recouvrant l'ensemble de poche de relevage avec un capot extérieur. L'enroulement peut comprendre en outre le fait de placer un premier bord de la poche de relevage circonférentiellement autour de la flute marine de capteur de telle sorte que le premier bord s'étend sur plus de la moitié de la circonférence de la flute marine de capteur, et d'aligner un deuxième bord de la poche de relevage avec un axe central de la flute marine de capteur. L'enroulement peut également comprendre le fait d'enrouler la poche de relevage autour d'un bloc de fixation relié à une enveloppe extérieure de la flute marine de capteur, et le bloc de fixation ne supporte aucune force de remorquage se trouvant sur les éléments de renfort dans la flute marine de capteur. L'enroulement peut aussi comprendre le fait d'enrouler la poche de relevage autour d'un bloc de fixation et de placer le cylindre de gaz dans une cuvette définie dans le bloc de fixation. La fixation peut comprendre en outre le fait de relier mécaniquement un premier bord de la poche de relevage à un deuxième bord de la poche de relevage une fois que l'ensemble de poche de relevage est enroulé autour de la flute marine de capteur. La fixation peut également comprendre le fait de relier une première extrémité d'une sangle à la flute marine de capteur, une deuxième extrémité de la sangle étant reliée à la poche de relevage, et le recouvrement de la poche de relevage peut comporter le fait de recouvrir la sangle. Le recouvrement peut en outre comprendre au moins un choisi dans le groupe se composant du raccordement du capot extérieur autour de la poche de relevage, le capot extérieur comportant une unique pièce qui se verrouille sur elle-même, et du raccordement d'une pluralité de sections de capot ensemble autour de la flute marine de capteur afin de créer le capot extérieur. Dans un deuxième aspect, l'invention prévoit un système qui comporte une poche de relevage dans un état dégonflé qui bute contre une surface extérieure d'un emplacement de fixation de poche sur un câble de recherche géophysique, la poche de relevage définit un premier bord qui entoure au moins partiellement une surface extérieure à l'emplacement de fixation de poche, et la poche de relevage définit un deuxième bord au moins partiellement aligné avec un axe central du câble de recherche géophysique, un cylindre de gaz relié à un mécanisme de déclenchement de profondeur mécaniquement relié à la poche de relevage, le cylindre de gaz et le dispositif de déclenchement de profondeur butant contre l'emplacement de fixation de poche, et le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement ne sont pas directement reliés à l'emplacement de fixation de poche, et un capot extérieur définissant une longueur et une surface extérieure, le capot extérieur entourant la poche de relevage, le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur, et l'emplacement de fixation de poche. Le système peut comprendre en outre un bloc de fixation de poche définissant deux extrémités, au moins une extrémité étant configurée pour se raccorder à une enveloppe extérieure d'un câble de recherche géophysique, le bloc de fixation de poche définissant l'emplacement de fixation de poche. Le bloc de fixation de poche peut définit une cuvette entre les deux extrémités, et le cylindre de gaz et le dispositif de déclenchement de profondeur peuvent se trouver au moins partiellement dans la cuvette quand la poche de relevage est dans l'état dégonflé. Le cylindre de gaz peut se raccorder à la poche de relevage de telle sorte que, quand la poche de relevage est dans un état gonflé, le cylindre de gaz et le dispositif de déclenchement de profondeur se trouvent en dehors de la cuvette. Le bloc de fixation de poche peut comporter en outre un conduit s'étendant depuis la première extrémité jusqu'à la deuxième extrémité, le conduit définit un axe central parallèle à l'axe central du câble de recherche géophysique, et le bloc de fixation de poche peut être configuré de telle sorte qu'un élément de renfort du câble de recherche géophysique s'étendant à travers le conduit n'applique aucune force de remorquage directement sur le bloc de fixation de poche. Le système peut comprendre en outre une sangle reliée à une première extrémité à l'emplacement de fixation de poche, et reliée à une deuxième extrémité à la poche de relevage. Le cylindre de gaz peut se raccorder à la poche de relevage de telle sorte que, quand la poche de relevage est dans un état gonflé, le cylindre de gaz et le dispositif de déclenchement de profondeur sont délogés de la relation de butée contre l'emplacement de fixation de poche. La poche de relevage peut comprendre en outre un troisième bord au moins partiellement aligné avec un axe central du câble de recherche géophysique, le deuxième bord étant fixé sur le troisième bord. Le cylindre de gaz peut également se raccorder à la poche de relevage de telle sorte que, quand la poche de relevage est dans un état gonflé, le cylindre de gaz et le dispositif de déclenchement de profondeur restent dans la relation de butée contre l'emplacement de fixation de poche. Par ailleurs, la surface extérieure du capot extérieur peut définir un cylindre circulaire ayant un diamètre qui n'est pas supérieur à 3,0 fois un diamètre d'une enveloppe extérieure du câble de recherche géophysique. Plus précisément, le diamètre du capot extérieur peut ne pas être supérieur à 1,4 fois le diamètre de l'enveloppe extérieure du câble de recherche géophysique. Le système peut comprendre en outre un capot définissant une dimension intérieure, le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement étant disposés au moins partiellement dans le capot. Dans un troisième aspect, l'invention prévoit un procédé destiné à équiper a posteriori une flute marine de capteur afin d'inclure un système de récupération en fixant un ensemble de poche de relevage au moins partiellement autour de la flute marine de capteur, l'ensemble de poche de relevage comportant une poche de relevage dégonflée, un cylindre de gaz, et un mécanisme de déclenchement de profondeur, et en installant un capot extérieur sur l'ensemble de poche de relevage. La fixation peut comprendre le fait de fixer la poche de relevage autour d'un bloc de fixation relié à une enveloppe extérieure de la flute marine de capteur, le bloc de fixation ne supportant aucune force de remorquage se trouvant sur les éléments de renfort dans la flute marine de capteur. La fixation peut également comprendre le fait de fixer la poche de relevage sur la flute marine de capteur. La fixation peut aussi comprendre le fait de relier mécaniquement un premier bord de la poche de relevage à un deuxième bord de la poche de relevage une fois que l'ensemble de poche de relevage est enroulé autour de la flute marine de capteur. Pour une description détaillée des formes de réalisation d'exemple, on va maintenant se référer aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 montre une vue de dessus d'un système de recherche marine selon au moins certaines formes de réalisation ; La figure 2 montre une vue en perspective d'un système de récupération selon au moins certaines formes de réalisation ; La figure 3A montre une vue en perspective 5 éclatée d'un système de récupération selon au moins certaines formes de réalisation ; La figure 38 montre une vue en perspective éclatée d'un système de récupération selon au moins certaines formes de réalisation ; 10 La figure 4 montre une vue en perspective éclatée d'un système de récupération selon au moins certaines formes de réalisation ; La figure 5 montre une vue en perspective d'un système de récupération avec une poche de relevage gonflée, 15 selon au moins certaines formes de réalisation; La figure 6 montre une vue en perspective d'un système de récupération selon au moins certaines formes de réalisation ; La figure 7 montre une vue en perspective d'un 20 système de récupération avec une poche de relevage gonflée, selon au moins certaines formes de réalisation ; La figure 8 montre un procédé selon au moins certaines formes de réalisation ; et La figure 9 montre un procédé selon au moins 25 certaines formes de réalisation. Certains termes sont utilisés dans la description suivante afin de se rapporter à des composants particuliers du système. Comme un homme de l'art l'appréciera, 30 différentes sociétés peuvent se référer à un composant avec des noms différents. Ce document ne prévoit pas de faire la distinction entre des composants qui diffèrent sur le plan du nom mais pas de la fonction. Dans la discussion suivante, les termes « comprenant » et « comportant » sont 35 utilisés d'une manière ouverte, et devraient ainsi être interprétés comme signifiant « comprenant, mais pas limité à ... ». De même, le terme « se raccordent » ou « se raccorde » est prévu pour signifier une connexion indirecte ou directe. Ainsi, si un premier dispositif se raccorde à un deuxième dispositif, cette connexion peut se faire par une connexion directe ou une connexion indirecte par l'intermédiaire d'autres dispositifs et connexions. « Câble » signifie un élément de support de charge axiale flexible qui comporte également des conducteurs électriques et/ou des conducteurs optiques destinés à transporter du courant électrique et/ou des signaux entre des composants. « Cordage » signifie un élément de support de charge axiale flexible qui ne comprend pas de conducteurs électriques et/ou optiques. Un tel cordage peut être fabriqué en fibre, en acier, une autre matière à haute résistance, une chaîne, ou des combinaisons de ces matières. « Ligne » signifie un cordage ou un câble. « Environ » signifie plus ou moins cinq pour cent (5%) de la valeur citée. « Gaz » en référence à une substance se réfère à l'état de la substance à la pression atmosphérique et la température standard. Le fait qu'une substance peut être un liquide à de certaines pressions et/ou températures n'exclue pas l'état de la substance comme gaz. « Non déclenché » en ce qui concerne un mécanisme de déclenchement de profondeur ou des composants de celui-ci signifie que le mécanisme de déclenchement de profondeur est armé et doit encore changer d'état opérationnel par rapport à la condition armée. « Déclenché » en ce qui concerne un mécanisme de déclenchement de profondeur ou des composants de celui-ci signifie que le mécanisme de déclenchement de profondeur a changé d'état opérationnel en réponse au fait qu'il a atteint ou dépassé une profondeur prédéterminée. « Pas directement raccordé » signifie qu'un premier objet et un deuxième objet, s'ils sont mécaniquement raccordés, sont mécaniquement raccordés au moyen d'au moins un objet intercalé. « Axe central » en ce qui concerne une flute marine de capteur signifie un axe de la flute marine de capteur parallèle à la longueur de la flute marine de capteur. La discussion suivante se rapporte à différentes formes de réalisation de l'invention. Bien qu'une ou plusieurs de ces formes de réalisation puissent être préférées, les formes de réalisation décrites ne doivent pas être interprétées, ou utilisées d'une autre manière, pour limiter la portée de la divulgation. De plus, un homme de l'art comprendra que la description qui suit a une application large, et la discussion de n'importe quelle forme de réalisation est censée être seulement à titre d'exemple de cette forme de réalisation, et n'est pas prévue pour suggérer que la portée de la divulgation est limitée à cette forme de réalisation. Différentes formes de réalisation se rapportent à des systèmes de récupération pour des flutes marines de capteur géophysique utilisées dans des recherches marines. Plus particulièrement, au moins certaines formes de réalisation se rapportent à des systèmes de poche de relevage profilés. La description se tourne d'abord vers un système de recherche marine d'illustration afin d'orienter le lecteur, et ensuite vers des formes de réalisation d'exemple. La figure 1 montre une vue de dessus d'un système de recherche marine 100 selon au moins certaines formes de réalisation. En particulier, la figure 1 montre un navire de recherche 102 ayant un équipement embarqué 104, tel qu'un équipement de navigation, de commande de source d'énergie, et d'enregistrement de données. Le navire de recherche 102 est configure pour remorquer une ou plusieurs flutes marines 106A à F dans l'eau. Bien que la figure 1 montre de manière illustrative six flutes marines 106, n'importe quel nombre de flutes marines 106 peut être utilisé. La discussion se poursuit en rapport avec des flutes marines 106 qui sont des flutes marines de capteur, mais les flutes marines 106 sont une illustration de n'importe quel câble de recherche géophysique remorqué, tels que des câbles d'émetteur et des câbles de source. Dans la forme de réalisation illustrée, les flutes marines de capteur 106 sont reliées à un équipement de remorquage qui maintient les flutes marines 106 dans les positions de profondeur et latérale choisies l'une par rapport à l'autre et par rapport au navire de recherche 102. L'équipement de remorquage peut comporter deux lignes de remorquage de plongeur de ligne 108A et 108B reliées chacune au navire 102 par des treuils 110A et 110B, respectivement. Les treuils permettent de changer la longueur déployée de chaque ligne de remorquage de plongeur de ligne 108. La deuxième extrémité de la ligne de remorquage de plongeur de ligne 108A est reliée à un plongeur de ligne 112, et la deuxième extrémité de la ligne de remorquage de plongeur de ligne 108B est reliée à un plongeur de ligne 114. Dans chaque cas, les lignes de remorquage 108A et 108B se raccordent à leurs plongeurs de ligne respectifs par l'intermédiaire d'ensembles de lignes respectifs appelés « ensemble de remorquage ». Les plongeurs de ligne 112 et 114 sont configurés chacun pour procurer une composante de force transversale aux différents éléments du système de recherche quand les plongeurs de ligne sont remorqués dans l'eau. Les forces transversales combinées des plongeurs de ligne 112 et 114 séparent les plongeurs de ligne l'un de l'autre jusqu'à ce que les plongeurs de ligne mettent sous tension une ou plusieurs lignes d'écartement 120, reliées entre les plongeurs de ligne 112 et 114. Les plongeurs de ligne 112 et 114 se raccordent directement à la ligne d'écartement 120, ou bien, comme cela est illustré, se raccordent à la ligne d'écartement au moyen de lignes de raccordement 122A et 122B. Comme cela est illustré, les flutes marines de capteur 106 sont reliées chacune, aux extrémités les plus proches du navire 102 (c'est-à-dire les extrémités proximales), à une terminaison de câble d'entrée respective 124A à F. Les terminaisons de câble d'entrée 124 sont reliées à ou sont associées aux lignes d'écartement 120 de façon à commander les positions latérales des flutes marines 106 l'une par rapport à l'autre et par rapport au navire 102. Des connexions électriques et/ou optiques entre les composants appropriés dans le système d'enregistrement 104 et les capteurs (par exemple 116A, 116B) dans les flutes marines 106 peuvent être faites en utilisant des câbles d'entrée 126A à F. Tout comme les lignes de remorquage 108 associées aux treuils respectifs 110, chacun des câbles d'entrée 126 peut être déployé par un treuil respectif ou un dispositif d'enroulement similaire de telle sorte que la longueur déployée de chaque câble d'entrée 126 peut être changée. Comme cela peut être compris par un homme de l'art avec le bénéfice de cette divulgation, l'équipement de remorquage illustré peut être utilisé seul ou en liaison avec un autre équipement de commande de position latérale et de profondeur. D'autres formes de réalisation peuvent avoir des agencements de remorquage plus complexes ou plus simples. La figure 2 montre une vue en perspective d'un système de récupération 200 selon au moins certaines formes de réalisation. En particulier, la figure 2 montre une partie d'une flute marine de capteur 106 qui comporte une enveloppe extérieure allongée 202 définissant un volume intérieur 204. L'enveloppe extérieure allongée définit un axe central 206 le long de la dimension longue de la flute marine de capteur 106. Bien que cela ne soit pas spécifiquement représenté sur la figure 2, différents capteurs (par exemple des hydrophones, des géophones, des capteurs électromagnétiques) associés à la flute marine de capteur 106 peuvent se trouver dans le volume intérieur 204 ou sur l'enveloppe extérieure allongée 202 et peuvent être espacés longitudinalement le long de la flute marine de capteur 106. De même, et également pas spécifiquement représenté, un ou plusieurs cordages peuvent se trouver à l'intérieur de la flute marine de capteur 106 (les cordages étant connus comme éléments de renfort), et peuvent supporter la force de remorquage de la flute marine de capteur 106. Bien que la figure 2 montre seulement un système de récupération 200, il est évident qu'une flute marine de capteur peut avoir une longueur de l'ordre d'environ 5000 à 15000 mètres, et ainsi une pluralité de tels systèmes de récupération 200 peut être espacée le long de et ainsi associée à chaque flute marine de capteur 106. Dans certains cas, les systèmes de récupération associés à une flute marine de capteur peuvent être espacés de manière régulière le long de l'enveloppe extérieure allongée, mais un tel espacement régulier n'est pas strictement exigé. Dans certaines formes de réalisation, un système de récupération 200 tel que représenté dans la figure 2 peut être placé tous les 300 mètres ou aux alentours le long d'une flute marine de capteur, mais un espacement plus faible ou plus grand est également prévu. Dans certaines situations, l'enveloppe extérieure 202 a une section circulaire et un diamètre extérieur d'environ 6,6 centimètres (2,6 pouces). Quand le diamètre extérieur (0D) de l'enveloppe extérieure 202 est d'environ 6,6 cm, le diamètre extérieur du système de récupération 200 selon au moins certaines formes de réalisation est d'environ 8,9 cm (3,5 pouces), et le système de récupération peut avoir une longueur totale (L) d'environ 50,8 cm (20 pouces). Ainsi, en termes de relation entre le diamètre extérieur de l'enveloppe extérieure 202 et le diamètre extérieur du système de récupération 200, le système de récupération 200 peut avoir un diamètre extérieur qui n'est pas plus grand que 3,0 fois le diamètre extérieur de l'enveloppe extérieure 202, et plus particulièrement toujours, le système de récupération 200 peut avoir un diamètre extérieur qui n'est pas plus grand que 1,4 fois le diamètre extérieur de l'enveloppe extérieure 202. La description se tourne maintenant vers des détails du système de récupération 200. La figure 3A montre une vue en perspective éclatée d'un système de récupération 200 (dans une condition non déployée) selon au moins certaines formes de réalisation. En particulier, le système de récupération d'illustration 200 comporte un bloc de fixation optionnel 300 qui définit une première extrémité 302 et une deuxième extrémité opposée 304, les deux de sections circulaires. Dans certaines formes de réalisation, le bloc de fixation 300 peut remplir une double fonction, tel qu'un emplacement de fixation pour un système de récupération ou l'emplacement de fixation pour un autre équipement de flute marine, tel que des poids de ballast. Le bloc de fixation 300 définit une pluralité de passages ou de conduits 306 qui s'étendent entre la première extrémité 302 et la deuxième extrémité 304 du bloc de fixation. C'est à travers les conduits 306 que des éléments de renfort (par exemple des cordages), ainsi que différents conducteurs électriques et/ou de communication de la flute marine 106 de capteur, passent de telle sorte que de l'énergie peut être délivrée aux capteurs et/ou des lectures provenant des capteurs le long de la flute marine de capteur 106. La relation entre des forces supportées par les éléments de renfort et le bloc de fixation 300 est discutée davantage ci-dessous. La première extrémité 304 et la deuxième extrémité 302 définissent un diamètre extérieur dimensionné pour se raccorder à un diamètre intérieur de l'enveloppe extérieure allongée 202 de la flute marine de capteur 106. Dans certains cas, la première extrémité 304 et la deuxième extrémité 302 peuvent comporter une pluralité de rainures (pas spécifiquement représentées) afin d'aider le 5 raccordement des extrémités 302 et 304 sur l'enveloppe extérieure allongée 202. Les rainures peuvent prendre n'importe quelle forme appropriée, telle que des rainures rectangulaires, des rainures triangulaires, ou des rainures semblables à des filets, pour n'en citer que quelques unes. 10 Le bloc de fixation 300 (y compris les extrémités 302 et 304) peut être fabriqué à partir de n'importe quelle matière appropriée en gardant à l'esprit que la flottabilité de la flute marine de capteur (avec le système de poche de relevage dans un état non déployé) est conçue 15 pour qu'elle flotte de manière approximativement neutre. Ainsi, le bloc de fixation de poche 300 peut être fabriqué à partir de matières telles qu'une matière plastique à haute densité, ou des métaux légers tels que le titane ou l'aluminium. D'autres matières, et des combinaisons de 20 matières, peuvent également être utilisées. Le système de récupération 200 comporte en outre une poche de relevage 312. La figure 3A montre le système de récupération 200 avec la poche de relevage 312 dans un état dégonflé et plié. Lorsqu'elle est dégonflée et rangée, 25 la poche de relevage 312 est pliée de telle sorte que la quantité d'espace utilisée pour stocker la poche dans le système de récupération 200 est réduite. La poche de relevage 312 dans son état gonflé peut prendre n'importe quelle forme appropriée, telle que ronde, ou rectangulaire. 30 Lorsqu'elle est déployée, la poche de relevage peut elle- même se raccorder mécaniquement au bloc de fixation 300 ou à l'enveloppe extérieure 202 et supporter le poids de la flute marine de capteur. La matière à partir de laquelle la poche de relevage 312 est construite peut prendre n'importe 35 quelle forme appropriée. Dans certains cas, la matière de la poche de relevage 312 peut être une matière plastique, une toile revêtue de matière plastique, du caoutchouc, une toile revêtue de caoutchouc, ou une matière étanche ou résistant à l'eau. La poche peut également se dilater de manière élastique ou plastique. Afin de gonfler la poche de relevage 312 lorsque cela est nécessaire, le système de récupération 200 comporte en outre un cylindre de gaz 314 relié à un mécanisme de déclenchement de profondeur 316. Le cylindre de gaz 314 comporte un gaz comprimé qui, lorsqu'il est libéré de manière sélective par le mécanisme de déclenchement de profondeur 316, gonfle la poche de relevage 312. Le gaz comprimé dans le cylindre 314 peut prendre n'importe quelle forme appropriée, telle que de l'air comprimé, de l'azote comprimé, du dioxyde de carbone comprimé, ou un autre gaz. Dans au moins certaines formes de réalisation, le gaz comprimé est maintenu à une pression et à une température où le gaz devient un liquide. Plus particulièrement, dans certaines formes de réalisation, le gaz comprimé dans le cylindre 314 est du dioxyde de carbone liquide. Dans une forme de réalisation particulière, le cylindre 314 contient environ 85 grammes de dioxyde de carbone liquide. Afin de contenir les 85 grammes de dioxyde de carbone liquide d'illustration, un cylindre ayant des dimensions d'environ 3,5 cm (1,4 pouces) de diamètre et d'environ 19,6 cm (7,7 pouces) de long peut être utilisé. D'autres tailles peuvent également être utilisées sur la base du poids de dioxyde de carbone contenu dans le cylindre 314 pour une force de relevage différente. Le système de récupération 200 comporte en outre le mécanisme de déclenchement de profondeur 316. Quand la profondeur du système de récupération 200 atteint ou dépasse une profondeur prédéterminée (par exemple 60 mètres), le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 passe d'un état non déclenché à un état déclenché et raccorde de manière fluidique le gaz comprimé du cylindre de gaz 314 au volume interne de la poche de relevage 312 de telle sorte que la poche de relevage 312 se gonfle. N'importe quel mécanisme d'une variété de mécanismes de déclenchement de profondeur peut être mis en oeuvre, comme les dispositifs de déclenchement de profondeur discutés dans la demande de brevet U.S. N° 13/438 583 intitulée « Method and system of retriever systems for marine geophysical survey cables ». Si l'on se réfère toujours à la figure 3A, le système de récupération 200 comporte en outre un capot extérieur 324. Dans certaines formes de réalisation, le capot extérieur 324 peut être une unique unité pouvant être rompue, conçue et construite pour se briser lorsque la poche de relevage 312 commence à se gonfler. Certaines formes de réalisation comprennent un capot extérieur 324 conçue avec des irrégularités de surface externe minimales, ce qui peut aider à réduire les concrétions marines sur ces surfaces externes. Le capot extérieur d'illustration 324 est représenté comportant deux parties 326 et 328. Seulement une partie de la moitié supérieure 326 est visible dans la vue éclatée de la figure 3. Les parties d'illustration 326 et 328 se raccordent l'une à l'autre et sont conçues et construites pour se séparer l'une de l'autre et/ou pour se briser lorsque la poche de relevage 312 commence à se gonfler. Le capot extérieur 324 peut également être un unique capot qui s'ouvre le long d'un unique cordon de jonction une fois que la poche de relevage 312 commence à se gonfler à l'intérieur. Le capot extérieur 324 peut être fabriqué à partir de n'importe quelle matière appropriée, telle qu'une matière plastique (par exemple du polyuréthane) ayant un niveau de dureté de 90 à 95. D'autres types de matières, et d'autres niveaux de dureté, peuvent également être utilisés. Dans certaines formes de réalisation, le capot extérieur 324 est imprégné avec un revêtement anti-encrassement, qui peut réduire les concrétions marines telles que des anatifes. Dans encore d'autres formes de réalisation, le capot extérieur peut être imprégnés de microsphères flottantes afin d'aider à commander la flottabilité du système de récupération global 200. Différentes formes de réalisation du système de récupération 200 sont conçues et construites pour réduire l'effort nécessaire pour fixer un système de récupération 200 et ensuite, si nécessaire, retirer le système de récupération 200. Dans ce but, la poche de relevage 312, le cylindre de gaz 314, et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 sont une unité intégrée appelée ici ensemble de poche de relevage 350. Le système de récupération global 200 peut être assemblé sur une flute marine de capteur en enroulant l'ensemble de poche de relevage 350 autour de la flute marine de capteur, et en recouvrant ensuite l'ensemble de poche de relevage 350 avec le capot extérieur 324. En particulier, dans la forme de réalisation d'illustration de la figure 3, un premier bord 352 de la poche de relevage 312 (le premier bord d'illustration étant la distance la plus courte le long de la poche de relevage s'étendant depuis le point 354 jusqu'au point 356) est enroulé autour d'un emplacement de fixation, l'emplacement de fixation dans cette forme d'illustration étant le bloc de fixation 300. Si le premier bord 352 forme une ligne droite, alors le bord enroulé 352 définit un plan qui est essentiellement perpendiculaire à l'axe central 358 du bloc de fixation 300. Il est à noter que l'axe central 358 du bloc de fixation 300 est coaxial à l'axe central 206 de l'enveloppe extérieure 202, et ainsi, d'une manière équivalente, lorsqu'il est enroulé, le bord 352 définit un plan qui est essentiellement perpendiculaire à l'axe central 206 de l'enveloppe extérieure 202. Bien que, dans une certaine mesure, l'enroulement du premier bord 352 de l'ensemble de poche de relevage 350 autour de la flute marine de capteur puisse également aligner d'autres parties de la poche de relevage 312, pour être complet, on peut également dire qu'un deuxième bord 360 de la poche de relevage 312 (le deuxième bord d'illustration étant la distance la plus courte le long de la poche de relevage s'étendant depuis le point 362 jusqu'au point 364) est aligné avec l'axe central 358 du bloc de fixation 300. Dans le cas où le deuxième bord 360 forme une ligne droite, le deuxième bord 360 peut être parallèle à l'axe central 358 du bloc de fixation 300 (et/ou parallèle à l'axe central 206 de l'enveloppe extérieure 202). Dans certaines formes de réalisation, l'ensemble de poche de relevage 350 et le capot extérieur 324 peuvent être fixés directement au-dessus de l'enveloppe extérieure 202 de la flute marine de capteur, comme cela est représenté dans la figure 3B, et un bloc de fixation 300 n'est ainsi pas strictement exigé. En particulier, la figure 33 montre une vue éclatée en perspective du système de récupération 200 fixé directement sur l'enveloppe extérieure 202. Dans ces formes de réalisation, le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur butte contre la surface externe de l'enveloppe extérieure 202. De même, la poche de relevage 312 bute de la même manière directement contre la surface extérieure de l'enveloppe extérieure 202. Pour l'illustration, le mécanisme de déclenchement de profondeur et le cylindre de gaz peuvent être de manière télescopique à l'intérieur d'un capot ou d'un tube de protection 380 (par exemple en acier, en aluminium, en matière plastique) qui définit une dimension intérieure (telle qu'une dimension intérieure circulaire). Le capot 380 peut être utilisé pour protéger le mécanisme de déclenchement 316 et/ou le cylindre de gaz (non visibles dans la figure 3B) contre un endommagement, comme quand le dispositif de récupération 200 est enroulé avec la flute marine de capteur sur un tambour pour stockage. Bien que le capot soit représenté en rapport avec la figure 33 et ainsi des formes de réalisation où le système de récupération 200 est utilisé sans bloc de fixation, le capot 380 peut être utilisé de la même manière dans n'importe laquelle des formes de réalisation discutées dans cette description. La fixation directement sur l'enveloppe extérieure 202 peut permettre d'équiper a posteriori des flutes marines existantes et/ou des flutes marines qui ne contiennent pas de blocs de fixation. Si l'on se réfère de nouveau à la figure 3A, dans des cas où un bloc de fixation 300 est prévu, un diamètre extérieur global du capot extérieur 324 peut être réduit au moyen d'une cuvette 366 formée dans le bloc de fixation 300. En particulier, le bloc de fixation d'illustration 300 a une rainure ou une cuvette 366 formée dans le bloc de fixation 300 qui définit une longueur le long de l'axe central 358 du bloc de fixation 300 entre les extrémités 302 et 304, et une profondeur. Afin de rendre étanche le diamètre intérieur de l'enveloppe extérieure par rapport à l'intrusion d'eau de mer, les conduits 306 ne coupent pas la cuvette 366. La longueur et la profondeur de la cuvette 366 peuvent être choisies de telle sorte que le cylindre 314 et le mécanisme de déclenchement 316 (cependant reliés à la poche de relevage 312) peuvent se trouver au moins partiellement dans la cuvette 366 quand la poche de relevage 312 est enroulée autour du bloc de fixation 300. Exposé autrement, dans certaines formes de réalisation, l'enroulement de l'ensemble de poche de relevage global 350 autour du bloc de fixation 300 peut impliquer le fait de placer le cylindre 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 dans la cuvette 366 (c'est-à-dire placés en relation de butée contre la cuvette) avant, après, ou bien pendant l'enroulement de la poche de relevage 312 autour du bloc de fixation 300. Dans certaines formes de réalisation, le cylindre 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 sont directement reliés à la poche de relevage 312, et simplement placés dans la cuvette 366 de telle sorte que le cylindre 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 ne sont pas directement reliés au bloc de fixation. En fait, et comme cela sera davantage discuté ci-dessous, dans certains cas, le gonflage de la poche de relevage 312 déloge le cylindre de gaz 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 de la cuvette 366. La figure 4 montre une vue en perspective éclatée du système de récupération 200, mais dans le cas de la figure 4, l'ensemble de poche de relevage 350 est représenté dans un état opérationnel enroulé autour du bloc de fixation 300. En particulier, sur la figure 4, la poche de relevage 312 dans un état dégonflé est représentée butant contre une surface extérieure 400 du bloc de fixation 300. Le premier bord 352 entoure au moins partiellement la surface extérieure 400 du bloc de fixation (c'est-à-dire l'emplacement de fixation de poche), et le deuxième bord 360 est au moins partiellement aligné avec l'axe central du bloc de fixation 300. La longueur de la poche de relevage peut être plus longue ou plus courte que la longueur du bloc de fixation 300. De plus, la figure 4 montre le cylindre de gaz 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 reliés à la poche de relevage 312, de manière explicative par une pluralité de sangles 402. D'autres mécanismes de raccordement du cylindre de gaz 314 et du dispositif de déclenchement de profondeur 316 à la poche de relevage 312 peuvent également être utilisés, par exemple en plaçant le cylindre de gaz 314 et le dispositif de déclenchement de profondeur dans une poche construite avec une matière flexible. De même, le raccordement fluidique entre le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 et le volume intérieur de la poche de relevage peut assurer le couplage mécanique. La figure 4 montre également que, dans certaines formes de réalisation, la distance circonférentielle que la poche de relevage englobe autour de l'emplacement de fixation peut être supérieure à la moitié de la circonférence de la flute marine de capteur. En particulier, la figure 4 montre dans la vue en perspective un compas 404 aligné avec l'axe central 358 du bloc de fixation 300. Le compas d'illustration 404 montre que la distance circonférentielle englobée par le premier bord 352 de la poche de relevage 312 est supérieure à la moitié de la circonférence du bloc de fixation 300 (et ainsi supérieure à la moitié de la circonférence de la flute marine de capteur) et, comme cela est représenté, d'approximativement 270 degrés ou plus. Dans certains cas, discuté davantage ci-dessous, la poche de relevage 312 englobe la circonférence entière. La figure 4 montre également que, dans au moins certaines formes de réalisation, le cylindre de gaz 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 se trouvent dans la cuvette 366 définie par le bloc de fixation. Dans certains cas, la relation entre la taille du cylindre de gaz 314 et du mécanisme de déclenchement de profondeur 316 d'une part, et la profondeur de la cuvette 366 d'autre part, est telle que le cylindre de gaz 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 se trouvent entièrement dans la cuvette (c'est-à-dire que si la surface extérieure 400 s'étendait théoriquement sur la surface de la cuvette 366, le cylindre de gaz 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 se trouveraient sous la surface extérieure prolongée). Dans d'autres formes de réalisation, comme cela est illustré dans la figure 4, le cylindre de gaz 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 peuvent dépasser de la cuvette, en s'ajoutant ainsi au diamètre extérieur global du système de récupération 200. Dans certaines formes de réalisation, un tube ou une partie équivalente peut être utilisé sur l'extérieur du cylindre de gaz et du mécanisme de déclenchement de profondeur afin de les protéger contre un endommagement, provoqué par exemple par l'enroulement. Avant de poursuivre, quelques points supplémentaires sont à traiter. Les figures 3 et 4 montrent les bords 352 et 360 (et d'autres bords non numérotés) sous forme de bords ondulés ou pliés ; cependant, les bords sont simplement à des fins d'illustration, et aucun bord particulier de la poche de relevage n'a besoin d'être ondulé ou plié, ni même d'avoir un cordon au niveau du bord. Ainsi, le premier bord 312 qui entoure le bloc de fixation 300 peut être simplement un pli dans la matière de la poche de relevage 312, ou un cordon où deux morceaux de matière de sac de relevage sont reliés (par exemple par couture, ou avec de l'adhésif). De même, le deuxième bord 360 peut simplement être un pli dans la matière de la poche de relevage 312, ou un cordon où deux morceaux de matière de poche de relevage sont reliés (par exemple par pliage). De plus, alors que les figures 3 et 4 montrent chaque bord comme étant droit, des bords droits ne sont pas strictement exigés. Par exemple, dans certains cas (discuté davantage ci-dessous), la poche de relevage 312 une fois gonflée peut définir une forme de ballon (par exemple une forme semblable à une montgolfière), et ainsi, dans l'état dégonflé et plié, aucun bord ne peut définir une ligne droite. Etant donné qu'il peut ne pas y avoir de bord droit, les bords de la poche pliée n'ont pas besoin de s'aligner avec des bords d'un bloc de montage. Une poche peut s'étendre au-delà de ou être plus courte qu'un bloc de montage, en fonction de la capacité-volume de flottaison souhaitée d'un flotteur à la pression atmosphérique. En ce qui concerne la relation entre le bloc de fixation 300 et le capot extérieur 324, et en se référant de nouveau à la figure 4, dans certaines formes de réalisation, le bloc de fixation 300 définit une longueur axiale (L1) d'environ 30,5 cm (12 pouces), et le capot extérieur 324 peut avoir à peu près la même longueur axiale. Dans d'autres cas, la longueur axiale (L2) du capot extérieur 324 peut être plus longue que la longueur axiale du bloc de fixation 300. Dans une forme de réalisation, avec un bloc de fixation avec une longueur axiale d'environ 30,5 cm, le capot extérieur 324 peut avoir une longueur axiale d'environ 50,8 cm (20 pouces). Il en découle que cette longueur axiale de la poche de relevage une fois enroulée n'a pas besoin d'être coextensive avec la longueur axiale du bloc de fixation. C'est-à-dire que, dans certaines formes de réalisation, des parties de la poche de relevage peuvent entourer l'enveloppe extérieure 202 (non représentée sur la figure 4), et d'autres parties de la poche de relevage peuvent entourer le bloc de fixation 300, avec le cylindre de gaz 314 et le mécanisme de déclenchement de profondeur 316 qui se trouvent toujours dans la cuvette 366 et sont tous toujours recouverts par le capot extérieur 324. La longueur Li du bloc de fixation 300 peut être considérée comme une « longueur dure » en ce que le bloc de fixation 300 (et le cylindre de gaz 314, etc.) peut ne pas être particulièrement flexible. D'autre part, la longueur L2 peut être considérée comme une « longueur souple » de telle sorte que le capot extérieur 324 et la poche de relevage 312 (dans des cas où la poche de relevage rangée s'étend au delà du bloc de fixation 300) peuvent être flexibles afin de permettre une déformation, par exemple se déformer quand la flute marine de capteur comprenant le système de récupération 200 est enroulée sur un tambour. Ainsi, dans ces formes de réalisation, la « longueur dure » peut être limitée à la longueur Li du bloc de fixation 300, la « longueur souple » L2 peut être plus grande que la « longueur dure », en permettant ainsi au système de récupération 200 d'être enroulé sur un tambour plutôt que d'exiger un retrait après chaque utilisation. La figure 5 montre une vue en perspective d'un système de récupération d'illustration 200 dans un état déclenché ou déployé. En particulier, la figure 5 montre la poche de relevage 312 sous la forme d'un ballon et dans un état gonflé. La poche de relevage d'illustration 312 se raccorde au bloc de fixation 300 (et ainsi à la flute marine de capteur) au moyen d'une corde ou d'une sangle 500. Une première extrémité de la sangle 500 se raccorde à la poche de relevage 312, et une deuxième extrémité de la sangle 500 se raccorde à des fins d'illustration au bloc de fixation 300. Ainsi, dans les formes de réalisation utilisant une sangle 500, une étape dans le raccordement de l'ensemble de poche de relevage à l'emplacement de fixation peut comprendre le fait de relier la sangle de telle sorte que la poche de relevage supporte la flute marine de capteur au moyen de la sangle 500 quand la poche de relevage 312 est gonflée. N'importe quel mécanisme approprié peut être utilisé pour relier la sangle 500 à la flute marine de capteur (par exemple en enroulant la sangle autour du point de fixation et en reliant la sangle de nouveau à elle-même ; en reliant la sangle à un point de fixation dédié, tel qu'un oeillet, sur le bloc de fixation 300). Quand le système de récupération d'illustration 300 de la figure 5 est dans l'état non déclenché, la sangle 500, avec les autres composants de l'ensemble de poche de relevage 350, peut être contenue dans et/ou recouverte par le capot extérieur 324. La figure 5 montre également une relation d'illustration du cylindre de gaz et du mécanisme de déclenchement de profondeur dans l'état gonflé. En particulier, dans certaines formes de réalisation, le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur (avec leur tube de protection ou équivalent) se trouvent au moins partiellement dans la cuvette 366 quand la poche de relevage est dans l'état non gonflé. Cependant, comme cela est représenté dans la figure 5, le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur peuvent être reliés à la poche de relevage 312 de manière à être délogés de la cuvette 366 quand la poche de relevage est dans l'état gonflé. La figure 5 montre une poche ou un manchon 510 relié à la poche de relevage 312. Le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur peuvent être placés dans le manchon 510 en tant que partie constitutive de l'ensemble de poche de relevage. Quand la poche de relevage 312 se gonfle et monte comme cela est représenté, le manchon 510 peut se déplacer par rapport à la cuvette 366. Un manchon 510 est simplement une illustration des mécanismes grâce auxquels le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur peuvent se raccorder à la poche de relevage 312. Le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur doivent être totalement enfermés par le mécanisme de raccordement (par exemple des sangles 402 représentées dans la figure 4). La figure 6 montre une vue en perspective d'une partie de système de récupération 200 selon encore d'autres formes de réalisation. En particulier, la figure 6 montre un ensemble de poche de relevage 350 comportant une poche de relevage 312, mais pour ne pas compliquer inutilement la figure, le capot extérieur n'est pas représenté. L'ensemble de poche de relevage 350 comporte de la même manière un cylindre de gaz et un mécanisme de déclenchement de profondeur, mais le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur ne sont pas visibles sur la figure 6. La poche de relevage 312 définit un premier bord 352 qui entoure le bloc de fixation 300, et un deuxième bord 360 qui est au moins partiellement aligné avec l'axe central du bloc de fixation. La poche de relevage 312 dans la forme de réalisation d'illustration de la figure 6 définit en outre un troisième bord 600, où le deuxième bord 360 et le troisième bord 600 sont parallèles, et le deuxième bord 360 se raccorde de manière sélective au troisième bord 600. C'est-à-dire que, en fixant l'ensemble de poche de relevage d'illustration 350 sur le bloc de fixation 300, le premier bord 352 de la poche de relevage 312 est enroulé autour du bloc de fixation 300, et le deuxième bord 360 est alors relié au troisième bord 600. Ainsi, la poche de relevage 312 se raccorde mécaniquement à la flute marine de capteur en se raccordant mécaniquement à elle-même, et il s'ensuit que, dans les formes de réalisation d'illustration de la figure 6, la sangle entre la flute marine de capteur et la poche de relevage 312 peut être omise. La poche de relevage 312 peut se raccorder à elle-même le long des bords en utilisant n'importe quel élément de fixation ou système de fixation approprié. Dans la forme de réalisation d'illustration de la figure 6, un ensemble de fermeture à glissière 602 (par exemple, une fermeture à glissière en matière plastique afin de réduire l'encrassement) peut être utilisé pour fixer les deux bords 360 et 600, mais peut néanmoins permettre un retrait rapide de l'ensemble de poche de relevage 350. L'ensemble de fermeture à glissière est simplement utilisé à des fins d'illustration. N'importe quel système approprié de fixation peut être utilisé. Par exemple, une pluralité d'oeillets le long d'un bord, et une pluralité correspondante de crochets le long du deuxième bord, peuvent être utilisées. Dans d'autres cas, le système de fixation n'a pas besoin d'avoir la capacité d'être facilement déconnecté, et ainsi, un système de fixation tel que des rivets s'étendant entre les bords afin de maintenir les bords en relation de butée peut être utilisé. Le fait d'avoir la poche de relevage 312 qui se raccorde à elle-même permet des variantes de formes gonflées pour la poche de relevage. La figure 7 montre un état gonflé d'illustration d'une poche de relevage 312, dans lequel la poche de relevage 312 peut avoir l'état dégonflé tel que représenté dans la figure 6. En particulier, la poche de relevage d'illustration 312 définit une forme de tore quand la poche de relevage 312 est dans l'état gonflé. Il est à noter que la longueur axiale d'une poche de relevage gonflée 312 peut être plus grande que la longueur axiale dans l'état dégonflé, et/ou peut être plus grande que la longueur axiale du bloc de fixation contre lequel la poche de relevage bute. La forme de tore d'illustration peut réduire la possibilité que la poche de relevage 312 accroche ou s'emmêle avec d'autres cordages, lignes, et/ou débris marins lorsque la flute marine de capteur remonte à la surface. D'autres formes gonflées peuvent également être utilisées. Le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur, qui ne sont pas visibles sur les figures 6 et 7, peuvent rester dans une relation de butée contre l'emplacement de fixation butant contre l'ensemble de poche de relevage quand la poche de relevage 312 est dans l'état gonflé. Dans les formes de réalisation où l'emplacement de fixation est défini par un bloc de fixation, le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur peuvent rester dans une relation de butée avec le bloc de fixation. Dans des formes de réalisation où l'emplacement de fixation est défini par un bloc de fixation qui définit une cuvette, le cylindre de gaz et le mécanisme de déclenchement de profondeur peuvent rester dans une relation de butée avec la cuvette du bloc de fixation. Si l'on revient à la figure 6, le bloc d'illustration de fixation 300 définit des conduits 306 qui s'étendent depuis la première extrémité 302 jusqu'à la deuxième extrémité 304. Les flutes marines de capteur dans lesquelles un bloc de fixation 300 peut être utilisé peuvent comporter un ou plusieurs cordages en tant qu'éléments de renfort 620. Selon différentes formes de réalisation, les éléments de renfort 620 s'étendent à travers les conduits 306 du bloc de fixation 300. Des flutes marines de capteur sont conçues de telle sorte qu'une force de remorquage pour la flute marine de capteur (par exemple entre 17,8 et 44,5 kN) est supportée sur les éléments de renfort 620, et pas par l'enveloppe extérieure ou les câbles de communication dans l'enveloppe extérieure. Selon différentes formes de réalisation, le bloc de fixation 300 de la même manière ne supporte aucune force de remorquage qui se trouve sur les éléments de renfort 620. C'est-à-dire que, alors que les éléments de renfort 620 passent à travers les conduits 306, aucune force de remorquage ne passe par ou est supportée par le bloc de fixation 300 sur la base de la relation. Exposé autrement, alors que le bloc de fixation 300 est maintenu dans une position essentiellement fixe par rapport aux éléments de renfort 620 par l'enveloppe extérieure, un mouvement relatif entre les éléments de renfort 620 et le bloc de fixation 300 n'est pas empêché par la relation entre les conduits et les éléments de renfort 620 s'étendant à travers les conduits. Dans des formes de réalisation qui utilisent un bloc de fixation 300, chaque bloc de fixation 300 peut être installé dans la flute marine de capteur quand la flute marine de capteur est initialement assemblée. C'est-à-dire que le bloc de fixation 300 a les éléments de renfort 620 qui s'étendent à travers les conduits 306, avec des câbles de communication (non représentés de manière spécifique). Le bloc de fixation 300 a de la même manière ses extrémités qui se raccordent à l'enveloppe extérieure de la flute marine de capteur. Dans la mesure où une société de recherche choisit d'utiliser un système de récupération selon les différentes formes de réalisation décrites ici, l'ensemble de poche de relevage 350 et le capot extérieur 324 peuvent être reliés au bloc de fixation plus tard que quand le bloc de fixation est relié à l'intérieur de la flute marine de capteur. Dans certains cas, chaque ensemble de poche de relevage 350 et chaque capot extérieur 324 peuvent être installés lorsque la flute marine de capteur est déroulée dans l'eau. Bien que, dans certains cas, le capot extérieur et l'ensemble de poche de relevage peuvent être enlevés lorsque la flute marine de capteur est enroulée sur un tambour pour stockage après utilisation (par exemple des formes de réalisation où aucun bloc de fixation n'est utilisé), dans d'autres cas, l'ensemble de poche de relevage 350 et le capot extérieur 324 peuvent rester en place et être enroulés sur le tambour pendant le processus de retrait de la flute marine de l'eau. La figure 8 montre un procédé selon au moins certaines formes de réalisation. En particulier, le procédé commence (bloc 800) et procède à la fixation d'un système de récupération sur une flute marine de capteur (bloc 802). La fixation du système de récupération peut comporter le fait d'enrouler un ensemble de poche de relevage au moins partiellement autour de la flute marine de capteur, l'ensemble de poche de relevage comportant une poche de relevage dégonflée, un cylindre de gaz, et un mécanisme de déclenchement de profondeur (bloc 804). L'enroulement peut être autour d'un emplacement aléatoire sur une enveloppe extérieure de la flute marine de capteur, ou dans un emplacement indiqué, tel qu'un bloc de fixation. Après enroulement de l'ensemble de poche de relevage, la poche de relevage peut être fixée sur la flute marine de capteur, par exemple par une sangle, ou par le raccordement de la poche de relevage à elle-même. Après enroulement, le procédé peut comporter le fait de recouvrir la poche de relevage avec un capot extérieur (bloc 806). Le capot peut être un capot d'une seule pièce, ou en plusieurs pièces qui se fixent ensemble pour former le capot extérieur. Le procédé se termine ensuite (bloc 808). La figure 9 montre un procédé selon au moins certaines formes de réalisation. En particulier, le procédé commence (bloc 900) et procède à l'équipement a posteriori d'une flute marine de capteur afin d'inclure un système de récupération (bloc 902). L'adaptation a posteriori peut comprendre le fait de : fixer un ensemble de poche de relevage au moins partiellement autour de la flute marine de capteur, l'ensemble de poche de relevage comportant une poche de relevage dégonflée, un cylindre de gaz, et un mécanisme de déclenchement de profondeur (bloc 904) ; et installer un capot extérieur par dessus l'ensemble de poche de relevage (bloc 906). Ensuite, le procédé se termine (bloc 908). Les références à « une forme de réalisation », « une forme de réalisation particulière », et « certaines formes de réalisation » indiquent qu'un élément ou une caractéristique particulier est inclus dans au moins une forme de réalisation de l'invention. Bien que les expressions « dans une forme de réalisation », « une forme de réalisation », « une forme de réalisation particulière », et « certaines formes de réalisation » puissent apparaître en différents endroits, celles-ci ne se rapportent pas nécessairement à la même forme de réalisation. La discussion ci-dessus est censée être une illustration des principes et des différentes formes de réalisation de la présente invention. De nombreuses variantes et modifications deviendront évidentes pour l' homme de l'art une fois la divulgation ci-dessus pleinement appréciée.20
L'invention se rapporte à des systèmes de récupération pour des flutes marines de capteur de recherche géophysique marine. Au moins certaines des formes de réalisation d'illustration sont des procédés comprenant le fait de fixer un système de récupération (200) sur une flute marine de capteur : en enroulant un ensemble de poche de relevage (350) au moins partiellement autour de la flute marine de capteur, l'ensemble de poche de relevage (350) comportant une poche de relevage dégonflée (312), un cylindre de gaz (314), et un mécanisme de déclenchement de profondeur (316) ; et en recouvrant l'ensemble de poche de relevage (350) avec un capot extérieur (324).
1. Procédé pour permettre la récupération d'une flûte marine de capteur caractérisé en ce qu'il comporte le fait de : fixer un système de récupération (200) sur une flute marine de capteur (106) en enroulant un ensemble de poche de relevage (350) au moins partiellement autour de la flute marine de capteur (106), l'ensemble de poche de relevage (350) comportant une poche de relevage (312) dégonflée, un cylindre de gaz (314), et un mécanisme de déclenchement de profondeur (316) ; et en recouvrant l'ensemble de poche de relevage (350) avec un capot extérieur (324). 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'enroulement comporte en outre le fait de : placer un premier bord (352) de la poche de relevage (312) circonférentiellement autour de la flute marine de capteur (106) de telle sorte que le premier bord (352) s'étend sur plus de la moitié de la circonférence de la flute marine de capteur (106) ; et aligner un deuxième bord (360) de la poche de relevage (312) avec un axe central (358) de la flute marine de capteur (106). 3. Procédé selon la I ou 2 caractérisé en ce que l'enroulement comporte en outre le fait d'enrouler la poche de relevage (312) autour d'un bloc de fixation (300) relié à une enveloppe extérieure (202) de la flute marine de capteur (106), et en ce que le bloc de fixation (300) ne supporte aucune force de remorquage setrouvant sur les éléments de renfort dans la flute marine de capteur (106). 4. Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'enroulement comporte en outre le fait d'enrouler la poche de relevage (312) autour d'un bloc de fixation (300) et de placer le cylindre de gaz (314) dans une cuvette (366) définie dans le bloc de fixation (300). 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé en ce que la fixation comporte en outre le fait de relier mécaniquement un premier bord (352) de la poche de relevage (312) à un deuxième bord (360) de la poche de relevage (312) une fois que l'ensemble de poche de relevage (350) est enroulé autour de la flute marine de capteur (106). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 caractérisé en ce que la fixation comporte en outre le fait de : relier une première extrémité d'une sangle (500) à la flute marine de capteur (106), une deuxième extrémité de la sangle (500) étant reliée à la poche de relevage (312) ; et en ce que le recouvrement de la poche de relevage (312) comporte en outre le fait de recouvrir la sangle (500). 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 caractérisé en ce que le recouvrement comporte en outre au moins une étape choisie dans le groupe d'étapes se composant de : le raccordement du capot extérieur (324) autour de la poche de relevage (312), le capot extérieur (324) comportant une unique pièce qui se verrouille sur elle-même ; le raccordement d'une pluralité de sections decapot ensemble autour de la flute marine de capteur (106) afin de créer le capot extérieur (324). 8. Système pour permettre la récupération d'un câble de recherche géophysique caractérisé en ce qu'il comporte : une poche de relevage (312) dans un état dégonflé qui bute contre une surface extérieure d'un emplacement de fixation de poche sur un câble de recherche géophysique, la poche de relevage (312) définit un premier bord (352) qui entoure au moins partiellement une surface extérieure à l'emplacement de fixation de poche, et la poche de relevage (312) définit un deuxième bord (360) au moins partiellement aligné avec un axe central (358) du câble de recherche géophysique ; un cylindre de gaz (314) relié à un mécanisme de déclenchement de profondeur (316) mécaniquement relié à la poche de relevage (312), le cylindre de gaz (314) et le dispositif de déclenchement de profondeur (316) butant contre l'emplacement de fixation de poche, et le cylindre de gaz (314) et le mécanisme de déclenchement (316) ne sont pas directement reliés à l'emplacement de fixation de poche ; et un capot extérieur (324) définissant une longueur et une surface extérieure, le capot extérieur (324) entourant la poche de relevage (312), le cylindre de gaz (314) et le mécanisme de déclenchement de profondeur (316), et l'emplacement de fixation de poche. 9. Système selon la 8 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un bloc de fixation de poche (300) définissant deux extrémités (302, 304), au moins une extrémité étant configurée pour se raccorder à une enveloppe extérieure (202) d'un câble de recherche géophysique, le bloc de fixation de poche (300) définissant l'emplacement de fixation de poche. 10. Système selon la 9 caractérisé en ce que le bloc de fixation de poche (300) définit une cuvette (366) entre les deux extrémités, et en ce que le cylindre de gaz (314) et le dispositif de déclenchement de profondeur (316) se trouvent au moins partiellement dans la cuvette (366) quand la poche de relevage (312) est dans l'état dégonflé. 11. Système selon la 10 caractérisé en ce que le cylindre de gaz (314) se raccorde à la poche de relevage (312) de telle sorte que, quand la poche de relevage (312) est dans un état gonflé, le cylindre de gaz (314) et le dispositif de déclenchement de profondeur (316) se trouvent en dehors de la cuvette (366). 12. Système selon l'une quelconque des 9 à 11 caractérisé en ce que : le bloc de fixation de poche (300) comporte en outre un conduit (306) s'étendant depuis la première extrémité (302) jusqu'à la deuxième extrémité (304), le conduit (306) définit un axe central parallèle à l'axe central (358) du câble de recherche géophysique ; et le bloc de fixation de poche (300) est configuré de telle sorte qu'un élément de renfort du câble de recherche géophysique s'étendant à travers le conduit (306) n'applique aucune force de remorquage directement sur le bloc de fixation de poche (300). 13. Système selon l'une quelconque des 8 à 12 caractérisé en ce qu'il comporte en outre une sangle (500) reliée à une première extrémité à l'emplacement de fixation de poche, et reliée à une deuxième extrémité à la poche de relevage (312). 14. Système selon l'une quelconque des 1 à 13 caractérisé en ce que le cylindre de gaz (314) seraccorde à la poche de relevage (312) de telle sorte que, quand la poche de relevage (312) est dans un état gonflé, le cylindre de gaz (314) et le dispositif de déclenchement de profondeur (316) sont délogés de la relation de butée contre l'emplacement de fixation de poche. 15. Système selon l'une quelconque des 8 à 14 caractérisé en ce que la poche de relevage (312) comporte en outre : un troisième bord (600) au moins partiellement aligné avec un axe central (358) du câble de recherche géophysique ; et le deuxième bord (360) fixé sur le troisième bord (600). 16. Système selon l'une quelconque des 1 à 15 caractérisé en ce que le cylindre de gaz (314) se raccorde à la poche de relevage (312) de telle sorte que, quand la poche de relevage (312) est dans un état gonflé, le cylindre de gaz (314) et le dispositif de déclenchement de profondeur (316) restent dans la relation de butée contre l'emplacement de fixation de poche. 17. Système selon l'une quelconque des 8 à 16 caractérisé en ce que la surface extérieure du capot extérieur (324) définit un cylindre circulaire ayant un diamètre qui n'est pas supérieur à 3,0 fois un diamètre d'une enveloppe extérieure (202) du câble de recherche géophysique. 18. Système selon la 17 caractérisé en ce que le diamètre du capot extérieur (324) n'est pas supérieur à 1,4 fois le diamètre de l'enveloppe extérieure (202) du câble de recherche géophysique. 19. Système selon l'une quelconque des 8 à 18 caractérisé en ce qu'il comporte en outre un capot définissant une dimension intérieure, et en ce que le cylindre de gaz (314) et le mécanisme de déclenchement (316) sont disposés au moins partiellement dans le capot. 20. Procédé pour permettre la récupération d'une flûte marine de capteur caractérisé en ce qu'il comporte le fait de : équiper a posteriori une flute marine de capteur (106) afin d'inclure un système de récupération (200) en fixant un ensemble de poche de relevage (350) au moins partiellement autour de la flute marine de capteur (106), l'ensemble de poche de relevage (350) comportant une poche de relevage (312) dégonflée, un cylindre de gaz (314), et un mécanisme de déclenchement de profondeur (316) ; et installant un capot extérieur (324) sur l'ensemble de poche de relevage (350). 21. Procédé selon la 20 caractérisé en ce que la fixation comporte en outre le fait de fixer la poche de relevage (312) autour d'un bloc de fixation (300) relié à une enveloppe extérieure (202) de la flute marine de capteur (106), et en ce que le bloc de fixation (300) ne supporte aucune force de remorquage se trouvant sur les éléments de renfort dans la flute marine de capteur (10-6). 22. Procédé selon la 20 ou 21 caractérisé en ce que la fixation comporte en outre le fait de fixer la poche de relevage (312) sur la flute marine de capteur (106). 23. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 22 caractérisé en ce que la fixation comporte en outre le fait de relier mécaniquement un premier bord (352) de lapoche de relevage (312) à un deuxième bord (360) de la poche de relevage (312) une fois que l'ensemble de poche de relevage (350) est enroulé autour de la flute marine de capteur(106).
G
G01
G01V
G01V 1,G01V 3
G01V 1/38,G01V 3/00
FR2982768
A1
ORTHESE ADAPTEE DE COMPRESSION/CONTENTION, POUR LE RENFORCEMENT DE LA POMPE MUSCULO-APONEVROTIQUE DU MOLLET
20,130,524
L'invention concerne les orthèses de compression veineuse élastique (CVE), qui sont indiquées dans les diverses manifestations cliniques d'insuffisance veineuse des membres inférieurs. Ces orthèses, anciennement connues sous la dénomination de "bas (ou chaussettes) de contention" ou "collants de contention", sont des disposi- tifs médicaux textiles produisant un effet thérapeutique par compression des membres inférieurs, par opposition aux "bas de maintien" (ou encore "bas de soutien" ou "bas anti-fatigue") et aux "bas mode", qui ne sont pas des dispositifs médicaux à visée thérapeutique. Les orthèses de CVE sont conçues pour produire un effet thérapeutique par compression du membre inférieur sur une étendue plus ou moins grande, habituellement avec un profil dégressif vers le haut à partir de la cheville. Selon le type d'orthèse, la pression mesurée à la cheville peut varier de 10 à plus de 36 mmHg (soit 13 à 48 hPa, le mmHg étant toutefois d'usage courant comme unité de mesure de pression dans le domaine de la phlébologie et de la compression médicale). Pour la France, les bas sont répartis selon le référentiel ASQUAL en quatre classes textiles, à savoir la classe I (13 à 20 hPa 10 à 15 mmHg à la cheville), la classe II (20 à 27 hPa z-e 15 à 20 mmHg), la classe III (27 à 48 hPa ez 20 à 36 mmHg) et la classe IV (> 48 hPa > 36 mmHg). Ces classes de compression peu- vent être différentes pour d'autres pays. Pour permettre une compression forte des membres inférieurs, ces orthèses sont réalisées à partir d'une maille tricotée de texture plus ou moins serrée avec incorporation d'un fil de trame élastique, généralement un élasthanne guipé. Plus précisément, sous l'effet de la mise en place sur le membre, le textile tendu de l'orthèse exerce une compression résultant de la force de rappel des fibres élastiques qui composent le matériau, et l'application de ces forces de rappel élastique sur le périmètre du contour engendre en un point donné, selon la loi de Laplace, une pression locale inversement pro- portionnelle au rayon de courbure du contour en ce point. Cette pression est la "pression textile" telle que définie et calculée au sens de la norme française NF G 30-102, partie B. On désignera dans la présente description par "pression" la moyenne des pressions localement exercées à une altitude donnée le long d'un contour de la jambe. La maille et les fils, ainsi que le dimensionnement des rangées de maille, sont choisis de manière à appliquer des pressions prédéterminées à différentes altitudes du membre inférieur, par exemple à la hauteur de la cheville, au départ du mollet, au niveau du mollet, au creux poplité, etc. jus- qu'en haut de cuisse, altitudes notées conventionnellement B, C ... G. Ces différentes pressions sont définies pour chaque classe en référence à des gabarits métrologiques tels que la jambe-modèle de la norme française NF G 30-102 partie B, annexe B, correspondant à la jambe-modèle "type Hohenstein" selon le référentiel allemand RAL-GZ 387, ou tels que définis dans la prénorme européenne XP ENV 12718:2001 La caractéristique évoquée plus haut de dégressivité du profil de pression consiste à exercer une pression maximale à la cheville puis dégressive de la cheville au mollet ou à la cuisse. Elle repose sur le fait qu'en situation orthostatique la pression intraveineuse est dégressive de la cheville au mollet puis jusqu'à la cuisse. Il est donc logique d'appliquer une contre- pression correspondante, donc dégressive, afin de réduire les calibres veineux en proportion et induire un effet anti-stase En situation dynamique, comme lors de la marche, la situation est différente sur le plan physiologique, le mollet étant l'élément-clef de l'hémody- namique veineuse des membres inférieurs. On a décrit notamment l'importance de l'effet de la "pompe musculaire" ou "pompe musculo-aponévrotique du mollet" (PMAM) en termes de flux sanguin veineux de retour, où les cycles physiologiques de contractions et de relâchements des muscles du mollet provoquent, par le jeu des ouver- tures et fermetures des valvules veineuses, les vidanges et remplissages du réseau veineux du membre inférieur, qui se traduit par une baisse de la pression veineuse au niveau de la cheville. Le rendement de la PMAM se réduit progressivement avec l'âge des sujets, ce qui s'accompagne d'une hyperpression veineuse résiduelle qui, de ce fait aggrave naturellement les insuffisances veineuses chroniques. L'insuffisance veineuse chronique est donc caractérisée par une défaillance de cet effet de pompe musculaire qui, de ce fait, joue un rôle majeur dans la genèse des troubles trophiques comme les ulcères. Le point de départ de l'invention est la recherche d'un moyen permettant d'améliorer le rendement de la PMAM, voire de la suppléer, grâce à une 2 982 76 8 3 orthèse compressive mieux adaptée à ce rôle que les orthèses qui ont pu être proposées jusqu'à présent et qui sont dégressives car elles reposent sur l'analyse des pressions veineuses issues des situations orthostati- q ues. 5 Or l'étude de la physiologie veineuse, notamment par les outils récents de modélisation et de simulation de contention tels que ceux décrits dans le WO 2006/087442 Al (Laboratoires Innothera), montre que l'efficacité d'une orthèse de CVE réside plutôt, dès lors que l'on est capable de faire fonctionner sa PMAM, dans l'amélioration de son rendement. 10 Le FR 2 824 471 B1 (Rodier) décrit une approche consistant à réaliser une "compression/contention élective" au moyen d'un bas multizone à tricotage différencié, associant une région en maille très élastique au niveau du pied et de la cheville, suivie par une région en maille peu élastique depuis le bas du mollet jusqu'au creux poplité, et prolongée par une région 15 en maille à nouveau très élastique depuis le genou jusqu'en haut de cuisse. L'idée de base consiste à prévoir des zones à effet plutôt compressif (pied, cheville et cuisse) de part et d'autre d'une zone à effet plutôt contentif (mollet). Cette dernière zone de l'orthèse produira moins d'effet au repos que celles qui l'entourent, en revanche lors des contractions du 20 muscle du mollet elle exercera une compression accrue, augmentant la puissance et renforçant l'effet de vidange de la PMAM. Il convient de préciser à cet égard que les termes de "compression" et de "contention" définissent des effets bien différents, bien qu'ils soient parfois confondus dans le langage commun : 25 la "compression" est l'effet produit par une orthèse élastique, aussi bien au repos qu'à l'effort, sur un segment de membre du fait des forces plus ou moins puissantes de rappel des fibres élastiques de cette orthèse. Ces forces agissent de manière quasi-constante sur le membre : au repos, la compression est présente à la valeur de pression nominale, et à 30 l'effort l'effet de cette compression est faiblement augmenté par la contraction des masses musculaires ; - à l'inverse, la "contention" est l'effet produit par une orthèse qui agit de manière différenciée (effort/repos) sur un segment de membre sous l'action d'une structure considérée comme inélastique, également dési- 35 gnée comme "rigide", par exemple un bandage non élastique, égale- 2 982 76 8 4 ment désigné "bandage à allongement court". Au repos, ce type de bande exerce une pression faible, voire nulle ; en revanche, pendant la contraction musculaire, elle s'oppose aux augmentations locales de volume du mollet qui vient buter sur la structure non élastique, la pression 5 se trouvant ainsi fortement augmentée. La contention est donc efficace et active à l'effort et quasi-inactive au repos. Il est d'usage dans la littérature scientifique sur le sujet de considérer qu'une orthèse est contentive, ou "rigide" lorsqu'elle produit une augmentation d'au moins 10mmHg (13 hPa) par centimètre d'augmentation de la 10 circonférence du membre au point situé au point de jonction entre le ten- don d'Achille et les muscles du mollet. La "rigidité" est ici entendue au sens de la définition de la prénorme européenne XP ENV 12718:2001, c'est-à-dire Vaugmentation de compression par centimètre d'augmentation de circonférence de la jambe, exprimée en hectopascals par centimè- 15 tre et/ou en millimètres de mercure par centimètre". C'est pour désigner ces deux notions différentes que seront utilisés dans la suite les deux termes respectifs de "compression" (ou "compressif") et de "contention" (ou "contentif"). Au regard de ces définitions, la proposition du FR 2 824 471 B1 précité, 20 qui ne met en oeuvre que des fils et des mailles plus ou moins élastiques sur la hauteur de l'orthèse, ne produit qu'un effet contentif très partiel au niveau du mollet. Il s'agit plutôt de zones toutes élastiques mais à élasticité différenciée, comme cela a pu être proposé par ailleurs par les EP 0 934 043 B1 (Cou- 25 zan) ou EP 1 240 880 A2 (Stolk). Ces deux documents enseignent de ré- aliser un bas ou une chaussette avec une zone moins rigide (plus élastique) dans la région du mollet, respectivement de façon uniforme sur toute la circonférence du mollet, ou seulement dans la région postérieure de celui-ci. 30 En outre, du point de vue de la technologie, toutes ces structures "multi- zone" de l'art antérieur s'avèrent difficiles à réaliser en pratique, compte tenu de la difficulté qu'il y a à régler la machine de tricotage pour obtenir les profils d'élasticité variable requis, avec des transitions très abruptes entre des textures très hétérogènes correspondant aux différentes zones 35 du bas ou de la chaussette. 2982 768 5 D'autre part et surtout, ces orthèses que l'on pourrait qualifier de "semicontentives" ne sont pas adaptées spécifiquement à un patient donné. Concrètement, le praticien se contente de sélectionner une orthèse dans une grille de tailles après avoir mesuré le périmètre de la cheville et du 5 mollet. Ceci aboutit en pratique à une solution de compromis qui ne tient pas compte de la morphologie réelle du mollet, qui peut être très variable d'un patient à l'autre et qui ne peut être décrite convenablement par une unique mesure du périmètre maximal du mollet. Cet inconvénient est particulièrement accru dans le cadre de produits 10 censés produire un effet contentif, car le renforcement de l'effet de PMAM est subordonné à un ajustement précis de la structure non élastique au segment de membre concerné, sur toute l'étendue de celui-ci : si la structure non élastique n'est pas en contact étroit avec le membre au repos, elle ne procurera que très peu d'effet pour une augmentation faible ou 15 modérée du volume du muscle ; si au contraire sa dimension est trop fai- ble elle exercera une contrainte sur le membre même au repos, avec des effets délétères sur la circulation sanguine, outre une sensation de carcan risquant de rendre le port de l'orthèse particulièrement inconfortable pour le patient. 20 II apparaît ainsi souhaitable de pouvoir réaliser des orthèses procurant un véritable effet contentif sur le mollet grâce à une structure non élastique (et non pas une structure à élasticité moindre), adaptée à la morphologie exacte du segment de membre de chaque patient. Si l'on veut disposer d'un produit contentif rigide sur mesure, adapté spéci- 25 fiquement au patient, un première solution consiste à utiliser des banda- ges multicouche, avec la difficulté bien connue qu'il y a à bien ajuster le bandage, ni trop serré (il entraînerait un écrasement du mollet) ni trop lâche (il ne produirait plus aucun effet), d'où un résultat très "opérateur-dépendant". Comme expliqué plus haut, l'ajustement d'un produit rigide de 30 contention est très critique, à la différence d'une structure élastique com- pressive, beaucoup plus tolérante. En outre, le bandage doit être refait régulièrement, à chaque fois avec le même soin pour un bon ajustement. Le FR 2 912 644 (Mollard et al.) divulgue une telle technique, avec en ou- 35 tre superposition d'un élément compressif et d'un élément contentif. L'élément contentif est une bande d'un film ultramince perforé, par exemple de polyéthylène, conditionné en une bobine. Ce film est déroulé autour du membre de manière à envelopper celui-ci, puis un bas de contention est enfilé sur le bandage de manière à procurer l'effet compressif. Mais outre l'habileté particulière nécessaire à la mise en place du ban- dage, une fois celui-ci mis en place il n'existe aucune possibilité de réajustement, sauf à reprendre la totalité du processus. Enfin, ce produit est à usage unique et ne permet pas un retrait temporaire de l'orthèse, par exemple le temps d'un examen ou du changement d'un pansement. Pour ces raisons, les patients préfèrent généralement recourir à une autre solution, sous forme d'orthèse tricotée à enfiler, plus commode et plus esthétique. Il s'agit alors de fabriquer un produit rigide sur mesure, parfaitement adapté à la morphologie particulière du patient. La technique consiste à pren- dre les mesures du mollet de la façon la plus complète, avec des cotes à plusieurs altitudes. L'orthèse est ensuite tricotée sur un métier à plat, puis mise en forme par réalisation d'une couture sur tout son long, ce qui nécessite une étape de confection supplémentaire. On comprendra que cette technique de sur-mesure intégral est longue à mettre en oeuvre, compliquée et donc coûteuse et ne permet pas une grande diffusion des produits rigides de contention, malgré leurs avantages thérapeutiques évidents. Le problème de l'invention est ainsi de pouvoir réaliser une orthèse de contention (produit rigide) qui puisse se présenter sous forme d'un produit final "sur mesure", donc parfaitement ajusté à la morphologie du patient, mais qui pour autant ne nécessite pas une fabrication par des techniques conventionnelles de "sur mesure", longues et coûteuses. On verra en particulier que l'invention peut être mise en oeuvre (i) par un métier circulaire (et non un métier à plat, qui nécessiterait une étape de confection supplémentaire pour la réalisation de la couture) (ii) réalisant un produit standard, donc avec possibilité de fabrication à un coût raisonnable et en grande série. Et ceci avec une nouvelle structure d'orthèse de CVE : - qui assure un renforcement des effets bénéfiques de la PMAM par une contention appropriée du mollet, - qui soit technologiquement aisée à réaliser, - et qui puisse être facilement adaptée à des morphologies de jambe très différentes rencontrées dans la population des patients concernés. On verra également que l'invention permet d'obtenir une orthèse de CVE du membre inférieur qui applique au niveau du mollet non plus une com- pression plus ou moins renforcée, mais une véritable contention, en plaçant autour du mollet un élément essentiellement rigide, c'est-à-dire non élastiquement deformable. En outre, à cette rigidité forte au mollet (effet de contention) sera associée une rigidité faible à la cheville (effet de com- pression). En effet, une rigidité forte au mollet est considérée comme un moyen d'op- timisation de la PMAM, qui est le moteur principal du retour veineux dans les membres inférieurs. La rigidité forte au mollet doit être associée à une rigidité faible (donc une déformabilité élevée) en cheville pour garantir une facilité de mise en place, de retrait et de tolérance du produit - notamment pour éviter une compression trop forte, qui serait rapidement intolérable pour notamment un patient alité ou inactif. L'idée de base de l'invention consiste à réaliser une orthèse compressive par des techniques conventionnelles, mais en intégrant au produit une partie contentive réalisée par application puis séchage d'une résine biocompatible appropriée, permettant d'obtenir un durcissement du textile dans la région où cette résine a été appliquée. Si cette opération est réalisée avec l'orthèse enfilée sur la jambe du pa- tient - ou, de préférence, sur un gabarit représentatif de la morphologie de cette jambe, pour éviter au patient les désagréments de cette opération -, et si l'application de la résine est soigneusement localisée à la région du mollet, on disposera alors in fine d'un produit compressif/contentif parfaitement adapté à la forme du mollet du patient. Le produit ainsi obtenu permet donc d'appliquer au mollet une contention efficace, grâce à la partie contentive dont la forme sera personnalisée en fonction du patient, cette région étant en quelque sorte "moulée en place" sur le mollet du patient. Cette partie contentive dans la région du mollet sera associée à une partie compressive conventionnelle sur le reste de la jambe, tout particulièrement dans la région de la cheville. Plus précisément, l'invention propose une orthèse de CVE de même finalité que le FR 2 824 471 B1 précité, c'est-à-dire une orthèse de compression médicale en forme de chaussette, de bas ou de collant destinée à agir spécifiquement sur la PMAM. Une telle orthèse comporte, de manière en elle-même connue, (i) une par- tie distale compressive élastique, apte à couvrir la cheville en s'étendant jusqu'avant le début du mollet, au niveau du point de jonction entre le tendon d'Achille et les muscles du mollet, point généralement dénommé B1, et (ii) une partie proximale contentive, prolongeant la partie distale com- pressive et attenante à celle-ci, de manière à envelopper sur sa périphérie une région du mollet comprise entre le niveau du point de jonction entre le tendon d'Achille et les muscles du mollet et le niveau situé en-dessous de la tubérosité tibiale. La partie distale est réalisée par tricotage d'un fil de tricot et d'un fil de trame, le dimensionnement et la nature des fils de tricot et de trame ainsi que la structure de maille étant choisis de manière à exercer en direction circonférentielle, après que l'orthèse ait été mise en place sur le membre, une force de rappel élastique propre à produire une compression du membre à un niveau de pression thérapeutique désirée. La partie proxi- male contentive est quant à elle une partie tubulaire déformable tricotée en continuité avec la partie distale compressive élastique. De façon caractéristique de l'invention, la partie proximale contentive est essentiellement non élastique, et elle incorpore une résine biocompatible durcie, par exemple une résine acrylique monocomposant durcissable par 25 évaporation. Le fil de tricot peut notamment être un élasthanne guipé polyamide et/ou coton, et le fil de trame un élasthanne guipé polyamide et/ou coton. La partie proximale peut être une partie présentant au niveau de la circonférence maximale du mollet une forte rigidité, de 15 ± 2 mmHg/cm 30 (--t, 20 ± 2 hPa/cm), ou une rigidité modérée, de 5 ± 2 mmHg/cm (= 7 ± 2 hPa/cm). La partie distale compressive élastique peut être une partie faiblement compressive apte à exercer une pression de 10 à 20 mmHg (13 à 27 hPa), ou bien modérément compressive apte à exercer une pression de 20 à 30 mmHg (27 à 40 hPa), au niveau de la circonférence minimale de la cheville. L'invention vise également un procédé spécifique de mise à la mesure de la jambe d'un patient d'une orthèse de compression/contention médicale du membre inférieur. Ce procédé comprend les étapes suivantes : obtention d'une orthèse telle que ci-dessus dans un état initial brut de fabrication, sans résine biocompatible ; mise en place de l'orthèse sur un gabarit représentatif de la morphologie du mollet du patient ; application in situ sur l'orthèse, dans la ré- gion de la partie proximale contentive, d'une résine biocompatible durcis- sable ; durcissement de la résine avec l'orthèse maintenue sur le gabarit ; et retrait de l'orthèse dans son état fini. L'orthèse présente alors une partie proximale contentive rendue rigide suite au durcissement de la résine et conservant les dimensions correspondantes du mollet du patient, permet- tant à cette partie proximale contentive de venir épouser parfaitement la forme du mollet. 0 On va maintenant décrire un exemple de mise en oeuvre de l'invention, en référence aux dessins annexés où les mêmes références numériques dé- signent d'une figure à l'autre des éléments identiques ou fonctionnellement semblables. La Figure 1 est une vue d'ensemble d'une orthèse selon l'invention, à l'état libre. La Figure 2 est une vue en élévation de cette même orthèse enfilée sur un membre, avec indication des diverses altitudes normalisées auxquelles sont mesurées les pressions appliquées par l'orthèse sur le membre. La Figure 3 illustre les étapes successives du procédé de mise en oeuvre selon l'invention, destiné à mettre l'orthèse de l'invention à la mesure de la jambe du patient. 0 Sur les Figures 1 et 2, la référence 10 désigne de façon générale l'orthèse de l'invention, qui est une orthèse tricotée réalisée selon des procédés conventionnels sur un métier circulaire. Cette orthèse 10 de forme tubu- laire comprend une partie 12 enveloppant le pied et une partie de jambe avec une partie distale 14 enveloppant la cheville et une partie proximale 16 enveloppant le mollet. L'ensemble s'étend jusqu'à un niveau situé au-dessous du genou, dans le cas où l'orthèse est une chaussette "mi-bas" (ou "bas-jarret"). Dans ce dernier cas, l'orthèse est terminée par une partie tricotée terminale de type "bord-côtes" 18. Cette configuration en forme de chaussette n'est pas limitative, et l'invention peut être également réalisée sous forme d'un "bas-cuisse", prolongé par une partie de cuisse compressive 20. L'orthèse de l'invention peut être également réalisée sous forme d'un collant, et/ou dépourvue de partie de pied 12 (bas ou collant de type "pied ouvert"). Les différentes parties attenantes de l'orthèse que l'on vient de décrire sont tricotées en continu sur le métier circulaire, c'est-à-dire que la réalisation de cette orthèse ne requiert aucune étape de confection pour l'as- semblage de pièces distinctes, à l'exception bien entendu des opérations de couture de la pointe au niveau de la partie de pied 12, si cette dernière est présente. Sur la Figure 2, on a représenté les diverses altitudes du membre inférieur telles que définies par le référentiel morphologique indiqué en introduction (jambe-modèle "type Hohenstein") utilisant les notations normalisées : B : cheville, au point de sa circonférence minimale ; B1 : point de jonction entre le tendon d'Achille et les muscles du mollet ; C : mollet, au point de sa circonférence maximale ; D : juste au-dessous de la tubérosité tibiale (c'est-à-dire juste au- dessous du genou) ; E : au centre de la rotule et au-dessus de l'arrière du genou (c'est-à-dire au niveau du creux poplité) ; F : en milieu de cuisse ; et G : en haut de cuisse. Le mollet est le segment de membre compris entre les niveaux B1 et D, et la cheville est le segment de membre situé au-dessous du niveau B1. La pression exercée à l'altitude B (au périmètre minimal de la cheville) est la pression prescrite pour la classe normalisée choisie (I, Il, III ou IV). Les valeurs de pression peuvent être relevées par exemple sur dynamomètre conformément à la norme précitée NF G 30-102 partie B, après avoir enfilé l'orthèse sur un gabarit de référence tel que le modèle de jambe Hohenstein prescrit par cette norme. La pression exercée au niveau de la cheville au point de sa circonférence minimale (niveau B) par la partie distale compressive élastique 14 doit être une pression thérapeutique efficace. Les valeurs suivantes peuvent être retenues, en fonction des besoins du patient : - 10 à 20 mmHg (13 à 27 hPa) pour une compression relativement faible de la cheville ; - 20 à 30 mmHg (27 à 40 hPa) pour une compression modérée de la cheville. La partie distale compressive élastique 14 produisant ces pressions thérapeutiques est réalisée à partir d'une maille tricotée de texture plus ou moins serrée avec incorporation d'un fil de trame élastique, par exemple en utilisant : - comme fil de trame, un fil tel qu'un élasthanne ou un mélange d'élasthanne et d'élasto-diène (latex de caoutchouc synthétique), guipé polyamide et/ou coton ; et - comme fil de tricot (fil de maille), également un élasthanne guipé poly- amide et/ou coton, de préférence avec un titre (masse linéique) moindre que celui du fil de trame. De façon caractéristique de l'invention, la partie proximale 16 est une partie contentive (c'est-à-dire essentiellement non élastique dans l'état final de l'orthèse), de forme tubulaire, s'étendant : - en direction verticale : sur l'étendue du mollet, c'est-à-dire sur la région comprise entre le niveau B1 (jonction entre le tendon d'Achille et les muscles du mollet) et le niveau D (au-dessous du genou), ou tout au moins sur la majeure partie de cette région ; on notera que la cheville (région s'étendant autour du niveau B) ne fait jamais partie de cette ré- gion recouverte par la partie proximale 16 ; et - en direction circonférentielle : sur toute la périphérie du mollet. Cette partie non élastique est réalisée sur mesure, de la manière que l'on va exposer ci-dessous, c'est-à-dire qu'elle présente une configuration ex- térieure précisément ajustée à la forme et aux dimensions du mollet du patient. De la sorte, une fois l'orthèse enfilée sur le membre cette partie exercera l'effet de contention recherché, c'est-à-dire qu'au repos elle n'exercera essentiellement aucun effort de contention, mais qu'à l'effort elle opposera au membre une rigidité procurant l'effet contentif au niveau d'efficacité souhaité. En ce qui concerne la rigidité Rc de cette partie proximale contentive 16, on peut retenir les valeurs suivantes (selon la prénorme européenne XP ENV 12718:2001 précitée) : - pour une contention forte : Rc = 15 ± 2 mmHg/cm (= 20 ± 2 hPa/cm) ; - pour une contention modérée : Rc = 5 mmHg/cm (,,-. 7 hPa/cm). Ces valeurs Rc sont mesurées à l'altitude C, c'est-à-dire au point de la circonférence maximale du mollet. En jouant séparément, d'une part sur l'élasticité de la partie distale com- pressive 14 au niveau de la cheville, et d'autre part sur la rigidité de la par- tie proximale contentive 16 au niveau du mollet, il est possible de combi- ner plusieurs effets de compression/contention, par exemple : - faible compression en cheville/forte contention au mollet ; - compression modérée en cheville/forte contention au mollet ; - faible compression en cheville/contention modérée au mollet ; ou - compression modérée en cheville/contention modérée au mollet. Très avantageusement, les deux parties distale 14 et proximale 16 sont tricotées en continu au cours d'une même séquence sur la machine de tricotage, ce qui évite toute étape de confection pour l'assemblage de parties rapportées. On peut ainsi tricoter la partie proximale 16 avec les même types de fils que la partie distale compressive élastique 14, à sa- voir - comme fil de trame, un fil d'élasthanne guipé polyamide et/ou coton, et - comme fil de tricot, un fil d'élasthanne guipé polyamide et/ou coton de moindre titre. Le produit peut être tricoté suivant des techniques usuelles sur un métier circulaire classique, tel qu'un métier Santoni. De façon caractéristique de l'invention, la partie proximale contentive non élastique 16 est obtenue par ajout d'une résine. Cette opération est réalisée de la manière illustrée Figure 3. L'orthèse 10 qui vient d'être tricotée de la manière conventionnelle se présente initialement sous la forme d'un produit standard, c'est-à-dire un produit qui n'est pas sur mesure (étape a) ; il est seulement prévu, comme pour les orthèses de CVE classiques, et même pour tout article d'habille- ment, des tailles standards appropriées, à choisir dans une grille dimen- sionnelle. Cette orthèse est alors placée (étape b) sur un gabarit 22 correspondant à la morphologie du patient dans la région du mollet. Cette région peut être notamment délimitée par des repères tels que 24, visibles par transpa- rence une fois l'orthèse enfilée. L'étape suivante (étape c) consiste à ajouter dans la région du mollet, c'est-à-dire entre les repères 24, une résine biocompatible, par exemple par application au moyen d'un pinceau 26 ou par pulvérisation contrôlée. Un exemple de résine utilisable à cet effet est par exemple la résine Plas- tidurex, qui est une résine acrylique monocomposant commercialisée par REAL Composites, et qui est utilisée par exemple dans le domaine de la décoration pour la rigidification de papiers et de tissus, la création d'abat-jour, etc. Cette résine est appliquée jusqu'à saturation du textile, puis on attend son séchage, par évaporation. Dans un exemple de mise en oeuvre, on a constaté qu'après durcissement par évaporation, 12 g de résine avaient été ajoutés à la chaussette par rapport au poids initial de celle-ci, pour une application dans la région du mollet telle que définie plus haut, sur toute la périphérie de la chaussette. La rigidité finale obtenue était de 15 mm Hg/cm (20 hPa/cm) environ. L'orthèse peut alors être retirée de la forme (étape d). Elle aura alors pris sa forme définitive, "sur mesure", avec une partie proximale contentive 16 devenue rigide et ayant pris une forme épousant parfaitement le galbe et les dimensions du mollet du patient, et une partie distale compressive élastique 14, de sorte que l'on se trouve alors en présence d'un produit associant une rigidité forte au mollet (partie proximale contentive 16) et une rigidité faible à la cheville (partie distale compressive élastique 14) assurant une compression du membre inférieur à un niveau thérapeutique
Cette orthèse (10) comporte une partie distale compressive (14) élastique, s'étendant vers le haut à partir de la cheville, associée à une partie proximale contentive rigide (16) attenante enveloppant une région du mollet comprise entre le niveau du point de jonction entre le tendon d'Achille et les muscles du mollet et le niveau situé en-dessous de la tubérosité tibiale . Cette partie proximale contentive rigide (16) est une partie tubulaire déformable essentiellement non élastique, réalisée par : mise en place de l'orthèse sur un gabarit représentatif de la morphologie du mollet du patient ; application in situ sur l'orthèse, dans la région de la partie proximale contentive, d'une résine biocompatible durcissable ; durcissement de la résine avec l'orthèse maintenue sur le gabarit ; et retrait de l'orthèse dans son état fini.
1. Une orthèse de compression/contention médicale du membre inférieur en forme de chaussette, de bas ou de collant, cette orthèse (10) comportant : - une partie distale compressive (14) élastique, apte à couvrir la cheville en s'étendant jusqu'avant le début du mollet, au niveau du point de jonction entre le tendon d'Achille et les muscles du mollet, cette partie distale étant réalisée par tricotage d'un fil de tricot et d'un fil de trame, le dimensionnement et la nature des fils de tricot et de trame ainsi que la structure de maille étant choisis de manière à exercer en di- rection circonférentielle, après que l'orthèse ait été mise en place sur le membre, une force de rappel élastique propre à produire une compression du membre à un niveau de pression thérapeutique désirée ; et - une partie proximale contentive (16), prolongeant la partie distale compressive et attenante à celle-ci, de manière à envelopper sur sa péri- phérie une région du mollet comprise entre le niveau (B1) du point de jonction entre le tendon d'Achille et les muscles du mollet et le niveau (D) situé en-dessous de la tubérosité tibiale ; cette partie proximale contentive étant une partie tubulaire déformable tricotée en continuité avec la partie distale compressive élastique, cette orthèse étant caractérisée en ce que la partie proximale contentive : - est essentiellement non élastique, et - incorpore une résine biocompatible durcie. 2. L'orthèse de la 1, dans laquelle la résine biocompatible est une résine acrylique monocomposant durcissable par évaporation. 3. L'orthèse de la 1, dans laquelle le fil de tricot et/ou le fil de trame est un élasthanne guipé polyamide et/ou coton. 4. L'orthèse de la 1, dans laquelle la partie proximale contentive est une partie présentant au niveau de la circonférence maximale du mollet une forte rigidité, de 15 ± 2 mmHg/cm (rze20 ± 2 hPa/cm). 5. L'orthèse de la 1, dans laquelle la partie proximale contentive est une partie présentant au niveau de la circonférence maxi- male du mollet une rigidité modérée, de 5 ± 2 mmHg/cm (,, 7 ± 2 hPa/cm). 6. L'orthèse de la 1, dans laquelle la partie distale compres- sive élastique est une partie faiblement compressive, apte à exercer une pression de 10 à 20 mmHg (13 à 27 hPa) au niveau de la circonférence minimale de la cheville. 7. L'orthèse de la 1, dans laquelle la partie distale compres- sive élastique est une partie modérément compressive, apte à exercer une pression de 20 à 30 mmHg (27 à 40 hPa) au niveau de la circonférence minimale de la cheville. 8. Un procédé de mise à la mesure de la jambe d'un patient d'une orthèse de compression/contention médicale du membre inférieur, ce procédé comprenant les étapes suivantes : - obtention d'une orthèse (10) selon l'une des 1 à 7 dans un état initial brut de fabrication, sans résine biocompatible ; - mise en place de l'orthèse sur un gabarit représentatif de la morpholo- gie du mollet du patient ; - application in situ sur l'orthèse, dans la région de la partie proximale contentive, d'une résine biocompatible durcissable ; - durcissement de la résine avec l'orthèse maintenue sur le gabarit ; et - retrait de l'orthèse dans son état fini, l'orthèse dans son état fini présentant une partie proximale contentive (16) rendue rigide suite audit durcissement de la résine et conservant les dimensions correspondantes du mollet du patient, permettant à cette partie proximale contentive de venir épouser parfaitement la forme du mollet.
A
A61
A61F
A61F 13
A61F 13/08
FR2991941
A1
DISPOSITIF D'OBTURATION D'UN MODULE DE COUSSIN GONFLABLE COMPRENANT UNE ZONE FORMANT CHARNIERE DE LONGUEUR VARIABLE
20,131,220
La présente invention concerne un dispositif d'obturation d'un module de coussin gonflable, du type comprenant un cadre, comprenant au moins une paroi définissant une trajectoire de déploiement du coussin gonflable et une ouverture supérieure s'étendant à l'extrémité de ladite paroi, et un couvercle recouvrant au moins une partie de l'ouverture supérieure et mobile par rapport au cadre de sorte à dégager l'ouverture supérieure et permettre le déploiement du coussin gonflable selon la trajectoire de déploiement au travers de l'ouverture supérieure, le couvercle étant fixée à la paroi par une zone formant charnière. Un tel dispositif d'obturation est généralement obtenu par moulage par injection. Ainsi, le cadre et le couvercle sont formés à partir d'une même matière plastique. Le couvercle est délimité par une fente grâce à laquelle la majorité de son pourtour est espacée du contour interne du cadre. Le couvercle est alors relié au cadre par seulement quelques points de liaison formant une charnière et permettant l'ouverture du couvercle en rotation par rapport au cadre sous l'effet du déploiement du coussin gonflable. Un tel dispositif est généralement destiné à être fixé à une plaque de support d'un élément de garnissage de véhicule automobile. La plaque est par exemple recouverte d'une couche de mousse, elle-même recouverte d'une peau pour former l'élément de garnissage, tel qu'une planche de bord, un panneau de porte ou autre et comprend des affaiblissements permettant de libérer un passage pour le coussin gonflable lors de son déploiement. Il est connu de réaliser une charnière continue s'étendant sur toute la longueur du couvercle. Cependant, les efforts nécessaires pour entraîner la rotation du couvercle par rapport au cadre sont importants et peuvent perturber le déploiement du coussin gonflable. Pour pallier cet inconvénient et réduire ces efforts, la charnière peut être formée en plusieurs parties séparées les unes des autres, ce qui facilite l'ouverture du dispositif d'obturation et augmente la vitesse de déploiement du coussin gonflable. Cependant, ces différentes parties sont plus fragilises individuellement qu'une charnière continue de grande longueur. Les risques de rupture de la charnière lors du déploiement du coussin gonflable sont alors augmentés. Cette rupture peut entraîner une séparation du couvercle par rapport au cadre, ce qui constitue un danger, ou créer des bords coupant susceptibles de crever le coussin gonflable. Pour réduire ces risques, il est connu de prévoir une charnière apte à s'allonger lors de la rotation du couvercle, comme décrit dans le document EP-1 410 958 par exemple. Une telle charnière présente par exemple une zone dont la section est en forme de U, ce U se déployant lors du déploiement de l'airbag de sorte à allonger la charnière. Cependant, même avec une telle possibilité d'élongation de la charnière, celle-ci est toujours susceptible de se rompre et de former un risque pour la sécurité des passagers du véhicule. Ceci est particulièrement vrai au niveau des bords latéraux du couvercle où la charnière est soumise à plus de contraintes lors du déploiement du coussin gonflable. En effet, on a constaté, lors de ce déploiement, que le couvercle a tendance à se déformer au cours de sa rotation jusqu'à entraîner une traction plus importante sur les parties latérales de la charnière. L'un des buts de l'invention est de pallier cet inconvénient en proposant un dispositif d'obturation dont le comportement, lors du déploiement du coussin gonflable, est amélioré, notamment dont les risques de rupture de la charnière sont réduits. A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'obturation du type précité, dans lequel la zone formant charnière comprend au moins une charnière centrale reliant une partie centrale du couvercle au cadre, et au moins une charnière latérale reliant une partie latérale du couvercle au cadre, la charnière latérale présentant une longueur supérieure à la longueur de la charnière centrale. Le fait de prévoir une charnière latérale plus longue que la charnière centrale permet d'augmenter l'aptitude de cette charnière latérale à s'allonger et ainsi résister aux efforts plus importants exercés sur elle lors du déploiement du coussin gonflable. On diminue ainsi les risques de rupture de la charnière lors du déploiement du coussin gonflable. Selon d'autres caractéristiques du dispositif d'obturation selon l'invention : - le cadre, le couvercle et la zone formant charnière sont réalisés d'une seule pièce ; - le cadre comprend une partie de fixation à un support, ladite partie de fixation s'étendant autour de l'ouverture supérieure sensiblement dans le plan de ladite ouverture supérieure et étant fixée à la paroi ; - la charnière centrale, la paroi et la partie de fixation se rejoignent en une zone de jonction s'étendant sensiblement dans le plan de l'ouverture supérieure ; - la charnière latérale, la paroi et la partie de fixation se rejoignent en une zone de jonction s'étendant sensiblement dans un plan décalé par rapport au plan de l'ouverture supérieure, de sorte à augmenter la longueur de la charnière latérale ; - la partie de fixation comprend un décrochement en regard de la charnière latérale, ledit décrochement s'étendant sensiblement du plan de l'ouverture supérieure à la zone de jonction de la charnière latérale à la paroi et à la partie de fixation, ledit décrochement étant relié à ladite zone de jonction ; - la charnière centrale et la charnière latérale comprennent chacune une partie de jonction au cadre, une partie de déploiement et une partie de jonction au couvercle, la longueur de la partie de jonction au cadre de la charnière latérale étant supérieure à la longueur de la partie de jonction au cadre de la charnière centrale ; - les parties de déploiement de la charnière centrale et de la charnière latérale présentent chacune une section sensiblement en forme de U ; - la charnière centrale et la charnière latérale sont séparées l'une de l'autre par un espace, le couvercle n'étant pas relié à la paroi en regard de cet espace ; - la paroi comprend une zone affinée s'étendant en regard de l'espace jusque dans le plan de l'ouverture supérieure ; - le couvercle est relié au cadre par au moins une charnière centrale et par deux charnières latérales, lesdites charnières latérales étant disposées de part et d'autre de ladite charnière centrale. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la Fig. 1 est une représentation schématique de dessus d'un dispositif d'obturation selon l'invention, - la Fig. 2 est une représentation schématique en coupe selon l'axe II-II de la Fig. - la Fig. 3 est une représentation schématique en coupe selon l'axe de la Fig. - la Fig. 4 est une représentation schématique en coupe selon l'axe IV-IV de la Fig. 30 En référence aux Fig. 1 et 2, on décrit un dispositif d'obturation 1 d'un module de coussin gonflable comprenant un cadre 2 et un couvercle 4. De façon connue, un tel dispositif d'obturation 1 est par exemple destiné à être fixé sous un élément de support, d'un élément de garnissage de véhicule, tel qu'une planche de bord ou un panneau de porte ou autre. Dans la mesure où un tel élément de garnissage et la disposition d'un 35 dispositif d'obturation dans un tel élément de garnissage sont connus, ils ne seront pas décrits en détail ici, seul le dispositif d'obturation étant décrit en détail. Le cadre 2 comprend au moins une paroi 6, définissant une trajectoire de déploiement du coussin gonflable, c'est-à-dire formant le « canal de tir » du coussin gonflable. La paroi 6 est par exemple cylindrique de section rectangulaire, carrée ou trapézoïdale. La paroi 6 s'étend sensiblement selon la direction de déploiement du coussin gonflable et comprend, à son extrémité disposée au voisinage de l'élément de support, une ouverture supérieure 8 s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire à la direction dans laquelle s'étend la paroi 6. L'ouverture supérieure 8 est par exemple destinée à être recouverte par l'élément de support de l'élément de garnissage qui comprend, de façon connue des affaiblissements permettant à l'élément de support de s'ouvrir pour libérer un passage pour le coussin gonflable vers l'extérieur de l'élément de garnissage lors de son déploiement. Le cadre 2 comprend en outre une partie de fixation 10 entourant tout ou partie de l'ouverture supérieure 8 et s'étendant sensiblement dans le plan de cette ouverture supérieure. La partie de fixation 10 est reliée à l'extrémité de la paroi 6 et s'étend sensiblement perpendiculairement à celle-ci. La partie de fixation 10 permet la fixation du dispositif d'obturation 1 à l'élément de support de l'élément de garnissage et est destiné à être fixé sous cet élément de support, atour des affaiblissements permettant le passage du coussin gonflable. La partie de fixation 10 est par exemple sensiblement rectangulaire, lorsque la paroi 6 est cylindrique de section rectangulaire. Le couvercle 4 du dispositif d'obturation 1 s'étend dans l'ouverture supérieure 8 sensiblement dans le plan de celle-ci de sorte à fermer au moins en partie cette ouverture 8 lorsque le coussin gonflable est replié. Le couvercle 4 est agencé pour exercer un appui sur l'élément de support de l'élément de garnissage et entraîner sa rupture au niveau des affaiblissements lors du déploiement du coussin gonflable. Le couvercle 4 est relié, le long de l'un de ses bords, à la paroi 6 et à la partie de fixation 10 par une zone formant charnière 12 permettant une rotation du couvercle 4 par rapport au cadre 2 lors du déploiement du coussin gonflable, de sorte que le couvercle 4 soit dégagé de l'ouverture supérieure 8 et laisse passer le coussin gonflable, comme représenté en traits pointillés sur la Fig. 2. Dans le cas d'une partie de fixation 10 sensiblement rectangulaire et d'une paroi 6 de section rectangulaire, la zone formant charnière 12 relie par exemple le couvercle 4 à l'un des grands côtés du rectangle. Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1, le couvercle 4 peut en outre être relié au cadre 2 en d'autres points par des ponts de matière 14 frangibles, agencés pour se rompre sous l'effet de la force exercée par le coussin gonflable contre le couvercle 4 lors de son déploiement. De tels ponts de matière 14 permettent d'assurer le maintien du couvercle 4 dans l'ouverture supérieure 8 et d'éviter que ce couvercle 4 s'enfonce vers la paroi 6, par exemple si une force d'appui importante est exercée sur la surface de l'élément de garnissage en regard du couvercle 4. Egalement selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1, le couvercle 4 est réalisé en deux parties 16, reliées l'une à l'autre par des ponts de matière 18 frangibles et chacune reliée au cadre par une zone formant charnière. Dans ce mode de réalisation, le couvercle s'ouvre par rotation selon des directions opposées des deux parties lorsque le coussin gonflable appuie sur les extrémités libres de ces parties et rompt les ponts de matière 18, sensiblement au centre de l'ouverture. La zone formant charnière décrite ci- dessous s'applique aussi bien lorsque le couvercle est relié au cadre par une seule zone formant charnière que par deux zones formant charnière, ces deux zones formant charnière étant sensiblement identiques. Le cadre 2, le couvercle 4 et la zone formant charnière 12 sont réalisés d'une seule pièce, par exemple en matériau plastique, tel qu'un élastomère. Selon un autre mode de réalisation, le cadre 2, le couvercle 4 et la zone formant charnière 12 peuvent être réalisés en deux ou plus de deux pièces fixées les unes aux autres, en un seul ou en plusieurs matériaux différents. Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1, la zone formant charnière 12 s'étend sensiblement sur toute la longueur de l'ouverture 8 le long d'un des bords sensiblement rectilignes du couvercle 4 et du bord de la partie de fixation 10 en regard. La zone formant charnière 12 est réalisée en plusieurs parties, dont au moins une partie de charnière centrale 20, dite charnière centrale 20, reliant une partie centrale du couvercle 4 au cadre 2, et deux parties de charnière latérales 22, dites charnières latérales 22, reliant chacune une partie latérale du couvercle 4 au cadre 2 et étant disposées de part et d'autre de la charnière centrale 20. Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1, la zone formant charnière 12 comprend plusieurs charnières centrales 20, les charnières latérales 22 étant disposées chacune en regard d'une des charnières centrales 20 les plus éloignées du centre du couvercle 4. Plus particulièrement, les charnières latérales 22 sont chacune disposées au voisinage d'une des parties extrêmes de la longueur de l'ouverture 8, c'est-à-dire au voisinage d'un des « coins » du couvercle 4 lorsque l'ouverture 8 est sensiblement rectangulaire. Les charnières centrales 20 et les charnières latérales 22 sont séparées les unes des autres par des espaces 24 s'étendant de la paroi 6 au couvercle 4 et présentant par exemple une section sensiblement rectangulaire. En regard de ces espaces 24, le couvercle 4 n'est pas lié au cadre 2. Selon le mode de réalisation représenté sur la Fig. 1, les espaces 24 sont formés par des enlèvements de matière pratiqués dans la pièce formant la zone charnière 12, et éventuellement le cadre 2 et le couvercle 4. Une charnière centrale 20 est plus particulièrement visible sur la Fig. 2, une charnière latérale 22 sur la Fig. 3 et un espace 24 sur la Fig. 4. Comme représenté sur les Fig. 2 et 3, la charnière centrale 20 et les charnières latérales 22 comprennent chacune une partie de jonction au cadre 26, reliée au cadre 2, une partie de jonction au couvercle 28, reliée au couvercle 4, et une partie de déploiement 30 joignant la partie de jonction à la paroi 26 à la partie de jonction au couvercle 28. La partie de déploiement 30 des charnières centrales et latérales présente une section sensiblement en forme de U, c'est-à-dire que cette partie est repliée sur elle- même et est apte à s'étendre lors du déploiement du coussin gonflable par dépliage de la partie de déploiement 30, comme représenté en pointillés sur la Fig. 2. De façon connue, un tel dépliage de la partie de déploiement 30 permet de limiter les risques de rupture du couvercle 4 par rapport au cadre 2 lors du déploiement du coussin gonflable. La partie de jonction au cadre 26 de chaque charnière latérale 22 présente une longueur supérieure à la partie de jonction au cadre 26 de la ou de chaque charnière centrale 20 de sorte que la longueur globale de chaque charnière latérale 22 est supérieure à la longueur globale de la ou de chaque charnière centrale 20, comme on peut le voir en comparant les Fig. 2 et 3. Le fait de prévoir une longueur de charnière plus importante pour les charnières latérales 22 permet d'améliorer son aptitude à s'allonger, c'est-à-dire que la longueur d'allongement que peut subir la charnière latérale 22 avant de se rompre est augmentée, et ainsi d'améliorer la résistance générale du couvercle 4 qui reste donc solidaire du cadre 2 lors du déploiement du coussin gonflable. La partie de jonction au cadre 26 de la ou de chaque charnière centrale 20 est agencée pour se joindre à la paroi 6 et à la partie de fixation 10 en une zone de jonction 32 s'étendant sensiblement dans le plan de l'ouverture supérieure 8, comme représenté sur la Fig. 2. La partie de jonction au cadre 26 de chaque charnière latérale 22 est quant à elle agencée pour se joindre à la paroi 6 et à la partie de fixation 10 en une zone de jonction 34 s'étendant dans un plan décalé par rapport au plan de l'ouverture supérieure 8, comme représenté sur la Fig. 3. Plus particulièrement, la zone de jonction 34 de la partie de jonction au cadre 26 de chaque charnière latérale 22 s'étend sous la zone de jonction 32 de la partie de jonction au cadre 26 de la ou de chaque charnière centrale 20 de sorte à allonger la longueur de la partie de jonction au cadre 26 de chaque charnière latérale 22 par rapport à la longueur de la partie de jonction au cadre 26 de la ou de chaque charnière centrale 20. Afin d'abaisser la zone de jonction 34 de chaque charnière latérale 22, la partie de fixation 10 comprend, en regard de chaque charnière latérale 22, un décrochement 36 s'étendant sensiblement perpendiculairement à l'ouverture 8 et relié à la paroi 6 au niveau de la zone de jonction 34, comme représenté sur la Fig. 3. Le décrochement 36 s'étend donc sensiblement du plan de l'ouverture supérieure 8 à la zone de jonction 34 de la charnière latérale 22 et est relié à cette zone de jonction 34. Ainsi, la paroi 6 est interrompue à une hauteur inférieure en regard de chaque charnière latérale 22, par rapport au reste de la paroi 6, la partie s'étendant au-dessus de la zone de jonction 34 formant la partie de jonction 26 au cadre 2 de chaque charnière latérale 22. Selon le mode de réalisation décrit ci-dessus, la longueur de la charnière latérale 22 est augmentée par augmentation de la longueur de sa partie de jonction au cadre 26. Selon un autre mode de réalisation, cette longueur peut être augmentée par augmentation de la longueur de sa partie de déploiement 30, par exemple en modifiant la forme de son profil en y ajoutant des plis ou en augmentant la longueur des branches du U. Cependant, dans un tel mode de réalisation, l'encombrement de chaque charnière latérale 22 est augmenté dans le canal de tir formé par la paroi 6, tandis qu'en augmentant la longueur de la partie de jonction au cadre 2, comme décrit précédemment, l'encombrement de chaque charnière latérale 22 dans le canal de tir est le même que celui de la ou des charnières centrales 20, qui n'est pas gênant pour un bon déploiement du coussin gonflable. Sur la Fig. 4, on a représenté un espace 24 s'étendant entre une charnière centrale 20 et une charnière latérale 22. En regard de cet espace 24, la paroi 6 comprend une zone affinée 38, d'épaisseur inférieure à l'épaisseur du reste de la paroi 6 et s'étendant de la zone de jonction 34 de chaque charnière latérale 22 au cadre 2 jusque dans le plan de l'ouverture supérieure 8, c'est-à-dire s'étendant en hauteur entre la zone de jonction 34 de chaque charnière latérale 22 au cadre 2 et la zone de jonction 32 de la ou des charnières centrales 20 au cadre 2. Cette zone affinée 38 permet de simplifier le moule d'injection du dispositif d'obturation 1, lorsque celui-ci est réalisé d'une seule pièce en matière plastique, en limitant l'angle de dépouille au niveau du décrochement 36 et en simplifiant ainsi le démoulage du dispositif d'obturation 1. Le dispositif d'obturation 1 décrit ci-dessus permet d'améliorer la robustesse du couvercle 4 au niveau de la zone formant charnière 12 et d'éviter ainsi un risque d'arrachement du couvercle 4 par rapport au cadre 2. En outre, ce dispositif d'obturation est simple à réaliser et ne présente pas un encombrement plus important qu'un dispositif d'obturation classique.35
Ce dispositif d'obturation (1) comprend un cadre (2), comprenant une paroi (6) et une ouverture supérieure (8) s'étendant à l'extrémité de ladite paroi (6), et un couvercle (4) recouvrant au moins une partie de l'ouverture supérieure (8) et mobile par rapport au cadre (2) de sorte à dégager l'ouverture supérieure (8), le couvercle (4) étant fixée à la paroi (6) par une zone formant charnière (12). La zone formant charnière (12) comprend au moins une charnière centrale (20) reliant une partie centrale du couvercle (4) au cadre (2), et au moins une charnière latérale (22) reliant une partie latérale du couvercle (4) au cadre (2), la charnière latérale (22) présentant une longueur supérieure à la longueur de la charnière centrale (20).
1.- Dispositif d'obturation (1) d'un module de coussin gonflable, du type comprenant un cadre (2), comprenant au moins une paroi (6) définissant une trajectoire de déploiement du coussin gonflable et une ouverture supérieure (8) s'étendant à l'extrémité de ladite paroi (6), et un couvercle (4) recouvrant au moins une partie de l'ouverture supérieure (8) et mobile par rapport au cadre (2) de sorte à dégager l'ouverture supérieure (8) et permettre le déploiement du coussin gonflable selon la trajectoire de déploiement au travers de l'ouverture supérieure (8), le couvercle (4) étant fixée à la paroi (6) par une zone formant charnière (12), caractérisé en ce que la zone formant charnière (12) comprend au moins une charnière centrale (20) reliant une partie centrale du couvercle (4) au cadre (2), et au moins une charnière latérale (22) reliant une partie latérale du couvercle (4) au cadre (2), la charnière latérale (22) présentant une longueur supérieure à la longueur de la charnière centrale (20). 2.- Dispositif d'obturation selon la 1, caractérisé en ce que le cadre (2), le couvercle (4) et la zone formant charnière (12) sont réalisés d'une seule pièce. 3.- Dispositif d'obturation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le cadre (2) comprend une partie de fixation (10) à un support, ladite partie de fixation (10) s'étendant autour de l'ouverture supérieure (8) sensiblement dans le plan de ladite ouverture supérieure (8) et étant fixée à la paroi (6). 4.- Dispositif d'obturation selon la 3, caractérisé en ce que la charnière centrale (20), la paroi (6) et la partie de fixation (10) se rejoignent en une zone de jonction (32) s'étendant sensiblement dans le plan de l'ouverture supérieure (8). 5.- Dispositif d'obturation selon la 3 ou 4, caractérisé en ce que la charnière latérale (22), la paroi (6) et la partie de fixation (10) se rejoignent en une zone de jonction (34) s'étendant sensiblement dans un plan décalé par rapport au plan de l'ouverture supérieure (8), de sorte à augmenter la longueur de la charnière latérale (22). 6.- Dispositif d'obturation selon la 5, caractérisé en ce que la partie de fixation (10) comprend un décrochement (36) en regard de la charnière latérale (22), ledit décrochement (36) s'étendant sensiblement du plan de l'ouverture supérieure (8) à la zone de jonction (34) de la charnière latérale (22) à la paroi (6) et à la partie de fixation (10), ledit décrochement (36) étant relié à ladite zone de jonction (34). 7.- Dispositif d'obturation selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la charnière centrale (20) et la charnière latérale (22) comprennent chacune une partie de jonction au cadre (26), une partie de déploiement (30) et une partie de jonction au couvercle (28), la longueur de la partie de jonction au cadre (26) de lacharnière latérale (22) étant supérieure à la longueur de la partie de jonction au cadre (26) de la charnière centrale (20). 8.- Dispositif d'obturation selon la 7, caractérisé en ce que les parties de déploiement (30) de la charnière centrale (20) et de la charnière latérale (22) présentent chacune une section sensiblement en forme de U. 9.- Dispositif d'obturation selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la charnière centrale (20) et la charnière latérale (22) sont séparées l'une de l'autre par un espace (24), le couvercle (4) n'étant pas relié à la paroi (6) en regard de cet espace (24). 10.- Dispositif d'obturation selon la 9, caractérisé en ce que la paroi (6) comprend une zone affinée (38) s'étendant en regard de l'espace (24) jusque dans le plan de l'ouverture supérieure (8). 11.- Dispositif d'obturation selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le couvercle (4) est relié au cadre (2) par au moins une charnière centrale (20) et par deux charnières latérales (22), lesdites charnières latérales (22) étant disposées de part et d'autres de ladite charnière centrale (20).
B
B60
B60R
B60R 21
B60R 21/2155,B60R 21/215
FR2982570
A1
TRACTEUR A MECANISME DE PREHENSION-LEVAGE INTEGRE POUR TRANSPORT DANS LES FORTES RAMPES
20,130,517
La présente invention a pour objectif d'améliorer la sécurité d'exploitation et les conditions de 5 travail du personnel, pendant les différentes opérations d'évacuation des déchets du lieu de stockage en sous-sol jusqu'au point de collecte sur la voirie. La présente invention s'inscrit dans le cadre du développement d'un tout nouveau concept d'acheminement rationalisé des déchets dans les immeubles collectifs à usage d'habitation ou de 10 bureaux, ainsi que dans les couloirs souterrains des établissements sanitaires et hospitaliers. La présente invention concerne un modèle de tracteur autoporté à propulsion électrique de conception spécifique et doté d'équipements inédits, destiné à assurer avec un maximum de sécurité l'acheminement de charges ou containers à déchets transportés sans aucun contact avec le sol dans les plus fortes rampes d'immeuble, sans nécessiter d'efforts physique de la part de l'opérateur. 15 L'invention est dénommée : " Tracteur à mécanisme de préhension-levage intégré pour transports dans les fortes rampes" L'évacuation des déchets s'effectue généralement depuis les sous-sols ou parcs de station-20 nement souterrains de l'immeuble jusqu'au point de collecte sur la voirie. Dans le secteur hospitalier elle s'effectue en pied d'ascenseurs des différents bâtiments ou services au départ des couloirs de liaison souterraine jusqu'aux compacteurs extérieurs. 25 La phase d'acheminement de ces opérations d'évacuation se révèle de plus en plus critique à gérer, en raison de l'évolution croissante de la quantité de déchets à éliminer, associée à la généralisation du tri sélectif avec pour conséquence globale, des containers de plus en plus nombreux et volumineux à manipuler. 30 Pour ces raisons les containers de 120 à 240 I sont progressivement remplacées par des containers de capacité supérieure allant de 360 I pour les gros modèles à 2 roues, jusqu'à 600 I pour les modèles à 4 roues; modèles de containers d'un poids très sensiblement supérieur donc nettement moins maniables et plus difficiles à déplacer sans danger dans les plus fortes rampes des bâtiments. 35 En règle générale il est admis que de petits containers à deux roues (120 à 240 I) pesant moins de 80 kg, peuvent encore êtres évacués manuellement par un seul opérateur en gravissant à pied lesdites rampes tout en restant dans la limite du raisonnable; mais effectuer ce type d'opération avec des containers de capacité et de poids trop élevé se révèle très dangereux, voire impossible pour d'évidentes raisons de sécurité. 40 Pour tenter de palier à cette difficulté, certains fabricants de matériels issu de la manutention motorisée en entrepôt proposent des dispositifs plus ou moins judicieux voire irrationnels, consistant à poser les poignées du container à deux roues sur un étrier surélevé afin de le tracter, reposant sur ses deux petites roues, méthode présentant divers inconvénients accompagnés de fortes nuisances : a/ Ces roues de faible diamètre - souvent inférieur à 180 mm - supportent difficilement l'évolution sur le relief des striures antidérapantes des rampes de parking et s'usent très rapidement; constat générateur de frais d'exploitation non négligeables, associé à de graves dangers d'exploitation. b/ L'évolution des roues en caoutchouc plein ou en plastique dur du container sur ces striures de rampes d'accès en sous-sols, génère d'importantes vibrations transmises au caisson de ce dernier dont la cavité creuse se comporte en caisse de résonance amplifiant fortement les bruits de roule- ment générant un niveau sonore important, surtout au petit matin pour les résidents en sommeil ... Le problème à résoudre consiste à proposer une solution efficace, innovante et adaptée à la résolution des différents problèmes découlant de l'émergence de difficultés apparaissant de plus en plus fréquemment au sein des immeubles collectifs à usage d'habitation ou de bureaux dans les pro- cédures d'évacuation des déchets en général par containers, voire en vrac sur fourches ou palette pour les "encombrants". L'évacuation des déchets en containers ou en vrac est assujettie trois contraintes majeures trop souvent ignorées ou négligées, directement liées à la sécurité d'exploitation et aux conditions de 20 travail sur le site du personnel affecté à cette opération, savoir : 1/ Déplacer en toute sécurité les containers des niveaux inférieurs de l'immeuble à celui de la voirie en empruntant les rampes d'accès aux parkings fréquentés par des automobiles - rampes à forte déclivité pouvant atteindre jusqu'à 20 % de pente - sans prendre le moindre risque de décrochage 25 de la charge ou d'accident avec les véhicules en circulation pendant la phase de transfert. 2/ Proposer une alternative viable aux solutions existantes sur le marché, parfois conçues autour d'attelages rarement bien adaptés à la traction de containers, lesquels sont par nature très instables au regard d'un rapport hauteur/largeur réellement défavorable, dont la traction en déclivité 30 en courbe induit de graves risques de retournement, facteur encore aggravé par leur liaison au sol assurée par de petites roues pivotantes, étroites et de faible diamètre,. 3/ Effectuer sans effort anormal néfaste pour la santé et la sécurité de l'opérateur, les différentes manipulations, d'accrochage, transfert et décrochage de containers ou chargement, en lui évitant 35 tout risque de chute, tour de rein ou fausse manoeuvre en les déplaçant à la main en rampe. La présente invention est caractérisée par un système unique résolvant simultanément ces trois contraintes majeures; elle présente les caractéristiques suivantes : §1 L'invention se caractérise par sa faculté à évoluer et à manoeuvrer en toute sécurité dans les 40 plus fortes rampes de bâtiments. §2 L'invention se caractérise par son procédé d'acheminement de containers transportés sans aucun contact avec le sol. §3 L'invention se caractérise en ce que son mécanisme exécute toutes les manipulations sans nécessiter d'effort manuel important de l'opérateur. La solution mise en oeuvre pour y répondre est constituée d'un tracteur spécial à quatre roues à propulsion électrique, totalement autonome fonctionnant sur batteries embarquées, bénéficiant pour évoluer en rampe d'une double motorisation à très fort couple; c'est-à-dire d'un moteur et d'un réducteur à chaque roue arrière (figure 1) avec sécurité complémentaire non négligeable, le très efficace dispositif anti-patinage résultant de l'absence de différentiel dans la chaîne cinématique, chaque roue étant entraînée individuellement, quelque soient les conditions d'adhérence de l'autre. A ce tracteur est intégré un original "mécanisme de préhension-levage" polyvalent équipé d'un portique arrière motorisé inédit, effectuant simultanément deux opérations : A - Soulever les containers d'une distance suffisante pour éviter le talonnement en bas de rampe, B - Les basculer vers l'avant du tracteur afin de prévenir tout risque de décrochage en rampe avec le mécanisme combinant un jeu de griffes pour les containers (figure 2) à une paire de fourches escamotables pour les encombrants ou autres chargement (figure 3). §1 A contrario des adaptations pour transport de containers existantes sur le marché, toutes développées sur la base de tracteurs électriques pour l'industrie - matériels essentiellement conçus pour exploitation en milieu industriel et en aucun cas motorisés pour franchir en toute sécurité les rampes importantes des parcs sous terrains - la présente invention est spécifiquement conçue pour cette application dont les performances ont été confidentiellement testées et validées par nos soins dans les sous-sols de notre établissement (figures 4 & 5) Ces conditions d'exploitation très contraignantes nécessitent un matériel répondant à de sévères critères de conception prenant en compte un haut niveau de sécurité intrinsèque : . Motopropulseurs très démultipliés = grande réserve de couple au redémarrage en rampe et en charge, . Immobilisation automatique sans recul à relâche de l'accélérateur = sécurité pour évolutions en rampe, . Pilotage par variateur électronique de vitesse = gestion performante du ralentissement/freinage en rampe . Double motorisation = adhérence maximum des deux roues arrière indépendantes de grand diamètre, . Lourdes batteries traction industrielles au plomb positionnées sur la section avant du tracteur = masses judicieusement réparties pour contre équilibrer le poids des containers transportés sur l'arrière. §2 Pendant l'acheminement, les containers sont accrochés et portés par les griffes inversées de la traverse haute du portique mobile du "mécanisme de préhension-levage" et restent soulevés du sol, bloquées par gravité sur ces griffes, lesquelles sont positionnées sous le rebord périphé- rique supérieur des containers (rebord nervuré par construction pour supporter les contraintes de manipulation par le dispositif de levage rapide des camions de collecte de déchets). Le bridage résultant du système de préhension exclut tout risque de versement des containers dans les courbes ou en dévers; phase du transport pendant laquelle ils ne reposent plus sur leurs petites roues, mais demeurent en permanence verrouillés sans contact avec le sol au cadre du portique incliné vers l'avant du tracteur, à la fois soutenus par les griffes de la traverse supé- rieure du portique et reposant également en butée sur la traverse inférieure de ce dernier. S3 Procédure d'accrochage du ou des containers : (1) présentation du container au droit du portique pour l'amener en butée contre la traverse inférieure de ce dernier (figure 6) (2) le laisser pivoter en avant sur ses roues afin qu'il se positionne automatiquement à l'aplomb des griffes de la traverse supérieure du portique (Fig. 7), actionner la commande motorisée. A ce stade du processus les griffes vont en remontant s'insérer d'elles-mêmes sous le rebord supérieur du container (figure 8) que le portique motorisé du mécanisme soulève et incline vers l'avant sans aucun effort manuel (figure 9). La caractéristique essentielle du "mécanisme de préhension-levage" réside dans son ori15 ginale cinématique combinant automatiquement deux déplacements dans l'espace pour assurer simultanément trois actions distinctes : Dans le sens de la montée pour l'enlèvement du (ou des containers en position jumelés): Action 1 L'accrochage du ou des containers par le dessous de leur nervure portante supérieure. Action 2 Leur soulèvement du sol avec dégagement des roues de plus de 100 millimètres. 20 Action 3 Leur basculement vers l'avant d'un angle de l'ordre de 20° suffisant pour le portage. Dans le sens de la descente, ces trois actions se déroulent en sens inverse, savoir redressage avec abaissement du container et dégagement des griffes vers le bas pour sa dépose. La cinématique du "mécanisme de préhension-levage" repose sur le principe du quadrila25 tère quelconque déformable, dont par définition les quatre côtés sont de longueurs différentes. Côtés matérialisés par deux bras et deux platines. L'une d'entre-elles dite "platine fixe" est solidaire du châssis du tracteur, la seconde dite "platine mobile" est fixée au cadre du portique. Les platines fixes et mobiles sont reliées entre-elles par une paire de bras articulés de part et d'autre, au moyen de huit articulations sur paliers à billes (quatre de chaque cotés). 30 L'association des deux platines avec les deux jeux de bras positionnés parallèlement de part et d'autre de ces dernières détermine la cinématique du "mécanisme de préhension-levage". du portique porte-containers. L'oscillation des deux paires de bras de bas en haut, génère un mouvement combiné de translation verticale et d'inclinaison du portique mobile en direction de l'avant du 35 tracteur. La dynamique des deux paires de bras articulés et l'évolution dans l'espace du portique mobile porte containers du "mécanisme de préhension-levage" est matérialisé par les Fig. 10, 11, 12. La motorisation du mouvement d'oscillation est assurée au moyen d'un vérin électrique ou hydrauli40 que selon l'option de charge à soulever retenue. A contrario d'autres systèmes de manipulation des containers, les divers organes constitutifs du "mécanisme de préhension-levage" ne comportent aucun dispositifs, rails, coulisses ou combinaisons de mécanismes susceptibles de grippage, blocage ou coincement. Le "mécanisme de préhension-levage" n'exploite dans sa dynamique qu'un seul principe, celui de l'articulation tournante pour la mise en oeuvre de son oscillation; articulation réputée être par construction le plus simple à mettre en oeuvre et le plus fiable de tous les mécanismes. Le champ d'exploitation du "mécanisme de préhension-levage" se trouve élargi, au transport d'encombrants tels les gros emballages, meuble ou appareils électroménagers dépourvus de dispositif de portage, par la présence d'une paire de fourches escamotables; paire de fourches repliée et verrouillée au repos contre le cadre de la partie mobile du portique (figure 2) sans gêner ni entraver les diverses opérations liées à la procédure de manipulation des containers décrite au §3. Les Figures annexés, numéroté de 1 à 12 illustrent l'invention. Représente cote-à-cote les deux moto-réducteurs sans liaison mécanique entre eux, constituant la propulsion à double motorisation des roues amère indépendantes. Représente le portique mobile avec le jeu de griffes de préhension des containers à la partie supérieure et la paire de fourches au repos, rabattues contre ce dernier. Représente la paire de fourche déployée en position travail pour le transport de Charges (sur palette dans l'exemple). Représentent l'évolution en vraie grandeur du prototype de l'invention dans une très forte rampe de sous-sol. Représente les opérations d'approche et de présentation des containers au portique. Représente la procédure de positionnement automatique des containers en phase. d'approche au droit du portique du "mécanisme de préhension-levage". Représente la procédure d'insertion automatique des griffes du portique sous le refort d'accrochage des containers. Représente le portique relevé acheminant les containers portés sans contact au sol. Représentent de profil la cinématique des bras et du portique porte containers 10 = mécanisme en position basse en phase d'approche-accrochage des containers 11 = mécanisme en position intermédiaire à mi-course de relevage containers 12 = mécanisme en position haute pendant l'acheminement des containers soulevés La figure 1 La figure 2 La figure 3 Les Fig. 4 et 5 La figure 6 25 La figure 7 La figure 8 La figure 9 30 Fig. 10-11-12 35 Le "tracteur à mécanisme de préhension-levage intégré" présente un ensemble de carac- téristiques d'exploitation fondamentalement intéressantes au bénéfice des différents intervenants dans les opérations d'évacuation des déchets. - L'utilisateur : avec une manipulation sans effort, sans risques et en toute simplicité, 40 - L'exploitant : avec une importante économie des organes de roulement des containers, - La collectivité : avec le plus grand respect de l'environnement, caractérisé par : 1/ l'absence totale de pollution, l'invention fonctionnant intégralement à l'électricité, 2/ la protection du cadre de vie en éliminant toute nuisance sonore en exploitation
Nouveau concept d'acheminement rationalisé des déchets dans les immeubles collectifs à usage de bureaux ou d'habitation, afin d'assurer en toute sécurité la manipulation et l'évacuation des déchets la plupart du temps en containers à deux ou quatre roues, eu égard à la fréquentation automobile et à l'importante déclivité des rampes d'accès à ces lieux, depuis les différents niveaux de parking sous terrain ou sous-sol du bâtiment; endroits où ils sont habituellement stockés, jusqu'au point de collecte par les services de la voirie situés à hauteur de la chaussée. La solution mise en oeuvre est constituée d'un tracteur spécial à quatre roues à propulsion électrique autonome fonctionnant sur batteries industrielles embarquées, disposant d'une double motorisation à très fort couple, associé à un portique motorisé polyvalent qui, au moyen d'un mécanisme original soulève le chargement ou les containers du sol en les basculant vers l'avant du tracteur , afin de prévenir tout risque de décrochage en rampe. L'originalité de ce mécanisme réside dans l'absence totale d'effort ou de contrainte physique pour l'utilisateur (quelque fois une gardienne d'immeuble), puisque toutes les manipulations du chargement ou des containers sont prises en charge par le mécanisme.
1. Tracteur autoporté à quatre roues à propulsion électrique autonome destiné à assurer l'acheminement de charges ou de containers à déchets sans contact avec le sol caractérisé en ce qu'il comporte : - une double motorisation anti-patinage à très fort couple adaptée pour franchir des rampes importantes, - un mécanisme de préhension-levage comportant un portique arrière motorisé, avec un jeu de griffes adapté à exercer un mouvement combiné de translation verticale et d'inclinaison du portique en direction de l'avant du tracteur, pour soulever les containers d'une distance suffisante pour éviter le talonnement en bas de rampe 2. Tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les griffes sont inversées et situées sur la traverse haute du portique, adaptées pour être positionnées sous le rebord périphérique supérieur des containers pendant leur acheminement 3. Tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme de préhension-levage comporte quatre côtés : deux bras et deux platines, une platine fixe solidaire du châssis du tracteur et une platine mobile fixée au cadre du portique, les deux platines étant reliées entre elles par une paire de bras articules de part et d'autre au moyen de huit articulations sur paliers à billes. 4. Tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la motorisation du mécanisme de préhension-levage est assurée par un vérin électrique ou hydraulique. 5. Tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la double-motorisation comporte un moteur et d'un réducteur à chaque roue arrière, permettant d'entraîner chaque roue individuellement, quelles que soient les conditions d'adhérence de l'autre roue 6. Tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la double-motorisation comporte un système d'immobilisation automatique sans recul à relâche de l'accélérateur, permettant une sécurité pour des évolutions en rampe, ainsi qu'un pilotage par variateur électronique de vitesse permettant une gestion performante du ralentissement ou freinage en rampe. 7. Tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le dispositif anti-patinage résulte de l'absence de différentiel dans la chaîne cinématique 8. Tracteur selon la précédente, caractérisé en ce qu'il fonctionne sur batteries industrielles embarquées, positionnées sur la section avant du tracteur pour équilibrer le poids par rapport au container 9. Tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mécanisme de préhension-levage comporte aussi une paire de fourches escamotables, qui est repliée et verrouillée au repose contre le cadre de la partie mobile du portique, permettant le transport d'encombrants. 10. Procédé d'enlèvement d'un ou de plusieurs containers par le tracteur selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - accrochage du ou des containers par le dessous de leur nervure portante supérieure, - soulèvement du ou des containers du sol avec dégagement des roues de plus de 100 mm, - basculement vers l'avant du tracteur du ou des containers d'un angle de l'ordre de 20° suffisant pour le portage
B
B62,B65
B62D,B65F
B62D 49,B65F 3
B62D 49/02,B65F 3/00
FR2980527
A1
CARTER A EXTRACTION BASSE PRESSION A COQUE UNIQUE POUR TURBINE A VAPEUR
20,130,329
La présente invention concerne les turbines à vapeur et, plus particulièrement, un carter de turbine à structure simplifiée nécessitant moins de visserie interne pour réunir l'une à l'autre les moitiés du carter. Les turbines à vapeur sont des machines servant à produire une énergie mécanique (un mouvement de rotation) à partir de l'énergie sous forme de pression de vapeur. Les turbines à vapeur comportent ordinairement une série d'étages de dimensions différentes. Chaque étage possède une série d'aubes mobiles et fixes. Les aubes mobiles sont fixées au rotor de la turbine tandis que les aubes fixes sont appelées diaphragmes. Chaque diagramme guide la vapeur afin qu'elle passe sur les aubes mobiles dans le but de produire un mouvement de rotation. Afin de porter le rendement de la turbine à son maximum, la vapeur se détend en passant dans la turbine, ce qui crée un travail dans les multiples étages de la turbine. Dans une turbine du type à extraction, de la vapeur est libérée depuis divers étages de la turbine et est utilisée pour les besoins de processus industriels ou est envoyée dans des dispositifs de chauffage d'eau d'alimentation de chaudières afin d'améliorer le rendement global du cycle. Ordinairement, un carter de turbine à extraction est construit, en raison des extractions, sous une configuration à double coque. Pour assurer une surface d'extraction appropriée, les logements du diaphragme sont supportés à l'écart de la structure principale de la coque de la turbine. Cependant, des turbines construites de cette façon posent plusieurs problèmes tels que le poids du carter de la turbine, la longueur du temps nécessaire à la construction du carter et la complexité de la structure du carter. La présente invention concerne la construction simplifiée d'un carter d'une turbine à extraction à l'aide d'une seule coque au lieu d'une configuration classique à double coque. Selon la présente invention, le carter intérieur de la turbine est un carter intérieur étagé au lieu du carter conique et cylindrique utilisé pour les carters à extraction connus. Habituellement, les carters à extraction sont construits en recourant à des configurations à double coque en raison des extractions. Afin d'obtenir la place appropriée pour l'extraction, les logements du diaphragme sont supportés l'extérieur de la structure principale de la coque de la turbine. Selon la présente invention, au lieu de construire une ou plusieurs coques à l'intérieur du carter, on construit des petits logements pour diaphragmes nécessaires de manière à créer une structure plus simple. Le carter à extraction est simplifié grâce au recours à un carter intérieur étagé. L'utilisation du carter intérieur étagé peut également aboutir à une forte diminution de la quantité d'éléments de visserie interne nécessaires pour assembler l'une avec l'autre les deux moitiés du carter, ce qui aboutit à son tour à faciliter l'accès aux organes internes de la turbine. La forme et les dimensions des logements et de la structure de support des diaphragmes sont également modifiées. Les logements pour supporter les diaphragmes entre les multiples étages dans le carter à extraction étagée à une seule coque sont montés directement entre des moulures annulaires de façon à se trouver à l'écart de l'enveloppe de carter. Cela réduit le travail de soudage et la complexité de la fabrication nécessitée par l'installation des logements de support des diaphragmes. Selon un mode de réalisation, l'invention concerne un carter de turbine à une seule coque, avec une structure étagée, comportant une pluralité de moulures annulaires placées sur une longueur axiale du carter de turbine de manière à se trouver entre une pluralité d'étages situés dans le carter de turbine et une enveloppe de carter couvrant le pourtour extérieur de la pluralité de moulures annulaires, les différentes moulures annulaires ayant un diamètre variable de façon à former la structure étagée du carter. Selon un autre mode de réalisation, un carter de turbine à une seule coque avec une structure étagée comporte une pluralité de moulures annulaires placées sur une longueur axiale du carter de turbine de manière à se trouver entre une pluralité d'étages situés dans le carter de turbine, les différentes moulures annulaires ayant un diamètre variable afin de former la structure étagée du carter, une enveloppe de carter couvrant le pourtour extérieur de la pluralité de moulures annulaires, une pluralité de logements de support de diaphragmes s'étendant sur une longueur axiale du carter de turbine, chacun des différents logements de support de diaphragmes étant monté entre une paire correspondante de la pluralité de moulures annulaires et une pluralité de chambres d'extraction de vapeur par l'intermédiaire desquelles de la vapeur est extraite d'un intérieur de la structure étagée du carter de turbine à coque unique, la pluralité de chambres d'extraction de vapeur étant reliée à une pluralité de conduits d'extraction de vapeur auxquels le carter de turbine est relié par une pluralité de zones à conduits de liaison situées en arrière de la pluralité de logements de support de diaphragmes et entre l'enveloppe de carter et une enveloppe intérieure s'étendant entre une partie des différentes moulures annulaires. Selon un autre mode de réalisation, le carter de turbine à une seule coque, avec une structure étagée, comporte une pluralité de moulures annulaires disposées sur une longueur axiale du carter de turbine de manière à se trouver entre une pluralité d'étages situés dans le carter de turbine, la pluralité de moulures annulaires ayant un diamètre variable de manière à former la structure étagée du carter et une enveloppe de carter couvrant le pourtour extérieur des différentes moulures annulaires, le carter étant constitué par une première et une seconde moitiés réunies l'une à l'autre, et le carter de turbine à coque unique, grâce à sa structure étagée, nécessitant, pour réunir l'une à l'autre la première et la seconde moitiés de carter un nombre de boulons inférieur à un nombre de boulons nécessaires pour assembler un carter de turbine à double coque constituée d'une première et d'une seconde moitiés, et dont les dimensions sont comparables à celles du carter de turbine à une seule coque. Les caractéristiques ci-dessus ont d'importantes conséquences sur la conception, la fabrication et le coût d'un carter intérieur à extraction, ce qui aboutit à une diminution du poids, du temps de fabrication et à une simplification de la structure du carter à extraction. L'invention sera mieux comprise à l'étude détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples non limitatifs et illustrés par les dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 A est une vue en élévation en coupe d'un carter à extraction cylindrique continue à double coque selon la technique antérieure, pour une turbine à vapeur basse pression à double flux axial ; - la figure 1B est une vue en coupe en perspective de la moitié inférieure du carter cylindrique à extraction selon la figure 1A ; - la figure 2A est une vue en élévation en coupe d'un carter à extraction étagé à une seule coque pour une turbine à vapeur basse pression à double flux axial construite selon la présente invention ; et - la figure 2B est une vue en perspective en coupe de la moitié inférieure du carter à extraction étagé à coque unique selon la figure 2A. Une turbine basse pression (BP) peut être une machine à simple ou double flux axial. Ordinairement, une turbine BP se trouve à côté d'une turbine haute pression (HP). Dans les turbines BP à double flux axial, de la vapeur entre au centre de la turbine depuis un conduit d'intercommunication et s'écoule dans deux directions opposées sur les aubages de réaction. La vapeur s'écoule parallèlement au rotor de la turbine et s'échappe dans un condenseur principal. Tel qu'illustré sur les figures 1 A et 1B, le carter 10 à extraction possède une moitié supérieure 11 et une moitié inférieure 13 qui sont fixées l'une à l'autre le long d'un joint horizontal 17 par une pluralité de boulons (non représentés), de manière à créer un contact métal-métal hermétique. Le long du joint horizontal 17 s'étendent une pluralité de logements 19 de support de diaphragmes servant à supporter les diaphragmes (non représentés) entre les multiples étages 15 présents dans le carter 10. Le carter 10 comporte un conduit d'entrée de forme conique 22 par lequel de la vapeur issue d'un conduit d'intercommunication (non représenté) entre au centre du carter 10 de turbine et s'écoule dans deux directions opposées sur les aubages de réaction. Ce conduit d'intercommunication est relié au conduit d'entrée 22 au niveau d'une bague d'intercommunication d'entrée 21. Dans une turbine du type à extraction, de la vapeur est relâchée depuis divers étages de la turbine et est utilisée pour les besoins de processus industriels ou est envoyée dans des dispositifs de chauffage d'eau d'alimentation de chaudières afin d'améliorer le rendement global du cycle. Ordinairement, un carter à extraction est construit avec une configuration à double coque en raison des extractions. Ainsi, le carter 10 comporte une coque extérieure continue de forme cylindrique 12 avec une pluralité de moulures annulaires 16 de forme circonférentielle et une coque intérieure étagée 14 avec une pluralité de moulures annulaires 20 à forme circonférentielle. Pour assurer l'espace nécessaire aux extractions, les logements 19 de support de diaphragmes sont supportés à l'écart de la structure principale de la coque 12. Le carter 10 est également relié à une pluralité de conduits 24 d'extraction de vapeur par l'intermédiaire desquels de la vapeur est extraite du carter10. Les moulures annulaires 20 sont reliées les unes aux autres par des nervures continues internes 18 qui s'étendent de manière axiale. Les nervures internes 18 ont une forme circonférentielle. Les nervures internes continues 18 à extension axiale qui relient les unes aux autres les moulures annulaires 20 dans le carter de la turbine servent à limiter les déformations axiales et les contraintes mécaniques susceptibles de survenir dans le carter 10. Cependant, plusieurs problèmes posés par des turbines du type à construction représentée sur les figures lA et 1B, résident dans le poids du carter de la turbine, la longueur du temps nécessaire à la construction du carter et la complexité de la structure du carter. Par exemple, un carter de turbine du type représenté sur les figures lA et 1B nécessite beaucoup de pièces de visserie interne pour réunir l'une à l'autre les moitiés 11 et 13 du carter. La figure 2A est une vue en coupe en élévation d'un carter à extraction étagée 30 à coque unique pour turbine à vapeur à double flux axial telle qu'une turbine à vapeur BP. Le carter 30 comprend une moitié supérieure 31 et une moitié inférieure 33, lesquelles sont fixées l'une à l'autre au niveau d'un joint horizontal 35 par une pluralité de boulons (non représentés) afin de créer un assemblage métal-métal hermétique. La figure 2B est une vue en coupe en perspective de la moitié inférieure 33 du carter 30 représentée sur la figure 2A. Le carter à extraction étagée 30 à coque unique représenté sur les figures 2A et 2B ne comporte pas les nervures continues internes 18 à extension axiale utilisées avec le carter 10 représenté sur les figures 1 A et 1B. Le nombre de boulons nécessaires pour réunir l'une à l'autre la moitié supérieure 31 et la moitié inférieure 33 du carter 10 et le joint horizontal d'étanchéité 35 est réduit du fait de la structure étagée du carter 30. Cette réduction du nombre de boulons nécessaires apparaît très clairement en comparant la vue en perspective en coupe de la moitié inférieure du carter à extraction étagée 30 à coque unique représenté sur la figure 2B avec la vue en perspective en coupe de la moitié inférieure du carter cylindrique à extraction selon la technique antérieure représentée sur la figure 1B. Le carter à extraction 30 à coque unique comporte une coque étagée 34 constituée d'une pluralité de moulures annulaires 36 de forme circonférentielle placées entre les étages 44 de la turbine situés sur la longueur axiale du carter 30. Les différentes moulures annulaires 36 de forme circonférentielle ont un diamètre variable de façon à former une coque étagée 34 ayant une forme conique double, les circonférences les plus petites étant au centre de la longueur axiale du carter 30. Le pourtour extérieur des moulures annulaires 36 est couvert par une enveloppe 32 de carter. La coque étagée 34 est conçue pour avoir une construction plus simple que la configuration à double coque du carter 10 de turbine selon la technique antérieure représentée sur les figures 1 A et 1B, qui comprend la coque extérieure continue à forme cylindrique 12 et la coque intérieure étagée 14. Le carter 30 comporte un conduit d'entrée 39 de forme conique par lequel de la vapeur issue d'un conduit d'intercommunication (non représenté) pénètre au centre du carter 30 de turbine et passe dans deux directions opposées sur les aubages de réaction. Le conduit d'intercommunication est relié au conduit d'entrée 39 au niveau d'une bague d'intercommunication d'entrée 38. Le conduit d'entrée 39 est entouré par une collerette d'entrée 49. Au centre du conduit d'entrée 39 se trouve une plaque de raidissement 41. Les carters à extraction de turbines possèdent ordinairement une configuration à double coque en raison de la fonction d'extraction de vapeur qu'ils assurent. Cependant, au lieu de construire une ou plusieurs coques à l'intérieur d'un carter de turbine, dans le carter 30 représenté sur les figures 2A et 2B, de petits logements 37 de diaphragmes servant à supporter les diaphragmes (non représentés) sont, si nécessaire, construits entre les multiples étages 44 dans le carter 30, avec une structure plus simple le long du carter 30. Comme on peut le voir sur les figures 2A et 2B, une pluralité de logements 37 de support de diaphragmes s'étendent le long du joint horizontal 35 du carter, et donc sur la longueur axiale du carter 30. Pour assurer la place nécessaire à l'extraction de vapeur pour une application particulière, les logements 37 de support de diaphragmes sont supportés à l'écart de la structure principale de la coque 34. Autrement dit, les logements 37 de support de diaphragmes sont montés directement entre les moulures annulaires 36 de façon à être à l'écart de l'enveloppe 32 du carter. Cet agencement réduit le travail de soudage et la complexité de la fabrication nécessités par l'installation des logements 37 de support de diaphragmes. Comme on peut le voir sur les figures 2A et 2B, le carter 30 est également relié à une pluralité de conduits 40 d'extraction de vapeur. De la vapeur est extraite de la coque étagée 34 via les chambres d'extraction 43, après quoi elle passe dans des zones 45 de conduits en arrière des logements 37 de support de diaphragmes et entre l'enveloppe extérieure 32 du carter et une enveloppe intérieure 42 s'étendant entre certaines des moulures annulaires 36. La vapeur présente dans les zones 45 de conduits sort du carter 30 par des ouvertures 46 de l'enveloppe 32 du carter et entre dans des conduits 40 d'extraction de vapeur. De la vapeur est également extraite par des ouvertures supplémentaires 47 présentes dans l'enveloppe 32 du carter. Listes des repères 10 Carter cylindrique continu à extraction à double coque 11 Moitié supérieure du carter à extraction 12 Coque extérieure continue de forme cylindrique 13 Moitié inférieure du carter à extraction 14 Coque intérieure étagée 15 Multiples étages du carter de turbine 16 Moulures annulaires de forme circonférentielle de la coque extérieure 17 Joint horizontal du carter à extraction 18 Nervures internes continues 19 Logements de support de diaphragmes 20 Moulures annulaires de forme circonférentielle de la coque intérieure 21 Bague d'intercommunication d'entrée 22 Conduit d'entrée de forme conique 24 Conduits d'extraction de vapeur 30 Carter étagé à extraction à une seule coque 31 Moitié supérieure du carter à extraction 32 Enveloppe du carter étagé à extraction 33 Moitié inférieure du carter à extraction 34 Coque étagée du carter à extraction 35 Joint horizontal 36 Moulures annulaires de forme circonférentielle 37 Logements de support de diaphragmes 38 Bague d'intercommunication d'entrée 39 Conduit d'entrée 40 Conduits d'extraction de vapeur Plaque de raidissement 42 Enveloppe intérieure 43 Chambres d'extraction 44 Etages de la turbine 45 Zones de conduits 46 Ouvertures 49 Collerette d'entrée 11
Carter (30) à extraction à coque unique, comportant une coque étagée (34) constituée d'une pluralité de moulures annulaires (36) de forme circonférentielle situées sur la longueur axiale du carter (30) entre les étages (44) de la turbine et couvertes par une enveloppe (32) de carter. Des logements (37) de support de diaphragmes entre les multiples étages (44) du carter (30) à extraction à coque étagée unique (34) sont directement montés entre les moulures annulaires (36) de façon à se trouver à l'écart de l'enveloppe (32) du carter.
1. Carter (30) de turbine à coque unique à structure étagée (34), le carter (30) de turbine comportant : une pluralité de moulures annulaires (36) placées sur une longueur axiale du carter (30) de turbine de façon à se trouver entre une pluralité d'étages (44) situés dans le carter (30) de turbine, et une enveloppe (32) de carter couvrant le pourtour extérieur des différentes moulures annulaires (36), les différentes moulures annulaires (36) ayant un diamètre variable de manière à former la structure étagée (34) du carter(30). 2. Carter de turbine selon la 1, comportant en outre une pluralité de logements (37) de support de diaphragmes s'étendant sur une longueur axiale du carter (30) de turbine. 3. Carter (30) de turbine selon la 2, comprenant une première et une seconde moitiés (31, 33) réunies l'une à l'autre le long d'un joint (35) s'étendant sur la longueur axiale du carter (30) de turbine, et la pluralité de logements (37) de support de diaphragmes s'étendant le long du joint (35) entre les première et seconde moitiés (31, 33). 4. Carter (30) de turbine selon la 2, dans lequel chacun des différents logements (37) de support de diaphragmes est monté entre les moulures d'une paire correspondante de la pluralité de moulures annulaires (36). 5. Carter (30) de turbine selon la 2, dans lequel chacun des différents logements (37) de support de diaphragmes est monté entre les moulures d'une paire correspondante de la pluralité de moulures annulaires (36) afin d'être monté à l'écart de l'enveloppe (32) du carter (30). 6. Carter de turbine selon la 2, comportant en outre une pluralité de conduits (40) d'extraction de vapeur auxquels est relié le carter (30) de turbine et par l'intermédiaire desquels de la vapeur est extraite du carter (30) de turbine. 7. Carter (30) de turbine selon la 1, comprenant une première et une seconde moitiés (31, 33) ; le carter (30) de turbine à coque unique, du fait de sa structure étagée (34), nécessitant, pour réunir l'une à l'autre la première et la seconde moitiés (31, 33) du carter, un nombre de boulons inférieur à un nombre de boulons nécessaires pour assembler un carter (10) de turbine à double coque constitué d'une première et d'une seconde moitiés (11, 13) et dont les dimensions sont comparables à celles du carter (30) de turbine à coque unique. 8. Carter (30) de turbine selon la 6, comportant en outre une pluralité de chambres (43) d'extraction de vapeur à l'aide desquelles de la vapeur est extraite d'un intérieur de la structure étagée (34) du carter de turbine à coque unique. 9. Carter (30) de turbine selon la 8, comportant en outre une pluralité de zones (45) de conduits reliant les différentes chambres (43) d'extraction de vapeur à au moins une partie de la pluralité de conduits (40) d'extraction de vapeur. 10. Carter (30) de turbine selon la 9, dans lequel les différentes zones (45) de conduits de liaison sont situées en arrière de la pluralité de logements (37) de support de diaphragmes et entre l'enveloppe (32) du carter (30) et une enveloppe intérieure (42) s'étendant entre une partie de la pluralité de moulures annulaires (36).
F
F02,F01
F02C,F01K
F02C 7,F01K 7
F02C 7/20,F01K 7/38
FR2991054
A1
DETERMINATION DES CONCENTRATIONS DE COMPOSANTS CHIMIQUES DANS UNE COLONNE DE DISTILLATION
20,131,129
La présente invention concerne un procédé de détermination des concentrations de composants chimiques notamment de l'air dans une colonne de distillation à garnissages ainsi qu'un dispositif de détermination de concentrations et une unité de séparation d'air correspondants. Par « concentrations », on entend plus précisément ici et dans la suite du texte, « fractions molaires ». Le terme de « concentrations » est conservé dans un objectif de simplification. L'exploitation des unités de séparation d'air, connues sous l'acronyme anglais ASU (« Air Separation Units »), nécessite la connaissance des concentrations et/ou des températures à l'intérieur des colonnes de distillation à garnissages formant ces unités. Il existe sur le marché des capteurs, dits analyseurs de concentrations, qui permettent de mesurer les concentrations des composants chimiques en un endroit déterminé d'une colonne de distillation. Cependant, outre leur coût prohibitif, l'utilisation de ces analyseurs nécessite de prévoir des tuyaux supplémentaires pour prélever des échantillons dans les colonnes. Pour les mesures de températures, l'utilisation des sondes de température existantes est difficile aux températures cryogéniques auxquelles la distillation est mise en oeuvre. En outre, leur mise en place nécessite de percer les 25 colonnes. L'ajout de tuyaux et le perçage ne sont pas souhaités car ils détériorent l'isolation des colonnes. Par conséquent, le nombre d'analyseurs de concentration et de sondes de température pouvant être utilisé dans une colonne est limité, rendant ainsi impossible la mesure de températures et de 30 concentrations partout le long de la colonne. La présente demande s'intéresse de la sorte à la détermination des concentrations. Il y a en effet un besoin d'estimer en temps réel les concentrations à tout endroit d'une colonne de distillation en se basant sur un nombre limité de capteurs mis en place, ceci en tenant compte, notamment, des variations de quantité de produit traité par la colonne de distillation. Dans l'état de la technique, trois familles principales de solutions ont été proposées pour estimer des concentrations de composants chimiques dans une colonne de distillation sur la base de capteurs existants. La première famille de solutions consiste à établir un modèle, dit boîte noire (« Black-box »), dans lequel la concentration à estimer est considérée comme une fonction des mesures réalisées par les capteurs. Cette fonction peut être linéaire, polynomiale, structurée par un réseau de neurones, etc. Le paramétrage de ce modèle consiste à ajuster tous ses coefficients sur la base de données expérimentales. Le temps d'établissement du modèle est très long, pouvant prendre plusieurs semaines pour une unité de séparation d'air. En outre, le modèle de boîte noire ne reflète pas les phénomènes physiques ayant lieu dans la colonne et il ne tient généralement pas compte des non-linéarités dans la colonne. Or, les colonnes de distillation présentent un comportement très fortement non-linéaire d'autant plus lorsqu'elles fonctionnent à haute pureté, pour obtenir par exemple de l'oxygène de très haute pureté à partir d'une séparation de l'air. Cela rend le modèle de boîte noire pertinent uniquement pour les conditions de fonctionnement de la colonne proche de celles utilisées pour son paramétrage. Des approches ont donc été proposées pour développer des modèles non-linéaires. Ainsi, la deuxième famille de solutions consiste à établir un modèle, dit à plateaux, dans lequel une colonne à garnissages est modélisée comme une colonne à plateaux constituée de plusieurs étages théoriques. Ce modèle est assez satisfaisant pour une simulation intensive classique de la colonne, par exemple lors de sa conception, mais il est insuffisant pour une simulation dynamique en temps-réel. En outre, ce modèle est complexe en termes de calcul car il requiert plusieurs ensembles d'équations, chaque ensemble correspondant à un étage théorique de la colonne. De plus, ce modèle nécessite le paramétrage d'un grand nombre de paramètres et sa stabilité n'est pas toujours garantie. La troisième famille de solutions consiste à établir un modèle, dit modèle d'onde, exprimant la distribution des concentrations le long de la colonne. Selon ce modèle, les colonnes de distillation sont considérées comme des lits continus le long desquels les profils de concentration se déplacent comme des ondes se propageant selon les flux de gaz et de liquide. Il en résulte des profils de concentration présentant une allure générale en S le long de la colonne. Ce modèle présente l'avantage d'être concis, deux équations étant suffisantes pour décrire toute la colonne. Le modèle d'onde est paramétré avec un paramètre, dit facteur de forme, qui ajuste la forme de l'onde, notamment l'aplanissement de son allure. Généralement, le facteur de forme est considéré comme constant dans les modèles d'onde existants. Ainsi, avec ce modèle, l'onde glisse dans la colonne tandis que sa forme reste constante. Or, cette hypothèse est fausse lorsque les conditions de fonctionnement changent, particulièrement à une pureté élevée. Pour remédier à ce défaut, il existe des approches correctives liant le facteur de forme aux conditions de fonctionnement en utilisant des modèles inférentiels ou une estimation en ligne qui vont permettre d'adapter l'allure de la courbe. L'article de S. Bian & Al., "Nonlinear State Estimation and Model Predictive Control of Nitrogen Purification Columns", Ind. Eng. Chem. Res. 2005, 44, 153167 décrit un procédé d'ajustement du facteur de forme du modèle d'onde en utilisant un filtre de Kalman. Cet ajustement est cependant répercuté de façon uniforme sur toute la hauteur de la colonne. Ainsi, le modèle d'onde, même mettant en oeuvre une stratégie d'adaptation du facteur de forme, reste insuffisant pour décrire les phénomènes physiques se déroulant tout le long d'une colonne de distillation. La présente invention vise à améliorer la situation. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de détermination des concentrations de composants chimiques d'un produit, notamment de l'air, dans une colonne de distillation à garnissages, procédé dans lequel on met en oeuvre un modèle permettant d'estimer la concentration des composants en fonction du temps et de la position le long de l'axe longitudinal de la colonne, 30 ledit modèle exploitant un terme de propagation en relation avec une convection desdits composants le long de la colonne et un terme de diffusion axiale en relation avec une diffusion desdits composants dans la colonne. Le terme de diffusion du modèle de l'invention résulte des échanges entre les phases liquide et gazeuse. En effet, dans une colonne de distillation à garnissages, les flux de gaz ou vapeur montants sont en contact avec les flux de liquide descendants. Cela est modélisé simplement par un unique flux de vapeur en contact avec un unique flux de liquide, à travers une interface de contact unique. A l'interface, le liquide et le gaz sont concomitants et satisfont à chaque instant à l'équilibre thermodynamique, ce qui impose les concentrations des composants en phase liquide et en phase gazeuse. Plus on est loin de l'interface, moins les fluides sont couplés thermodynamiquement. Par conséquent, loin de l'interface, les concentrations sont différentes des concentrations à l'interface. Dans chaque phase, des flux de diffusion vers l'interface tendent à rehomogéniser les concentrations. Grâce à la prise en compte, non seulement du phénomène de convection des composants le long de la colonne, mais également de leur diffusion, le procédé de l'invention fournit des estimations des concentrations plus précises que celles obtenues avec les procédés de l'état de la technique. En outre, en ramenant l'expression du phénomène de diffusion le long du même axe que celui le long duquel les concentrations varient en raison du terme de propagation, à savoir l'axe longitudinal de la colonne, le poids des calculs à effectuer est réduit et la simulation peut plus facilement être mise en oeuvre en temps réel. On peut noter qu'un tel modèle provient d'une analyse microscopique, en particulier d'une mise en équation de certains des phénomènes impliquant la concentration des composants dans une section infinitésimale de la colonne. Le terme de diffusion du modèle résulte de la sorte, notamment, des échanges microscopiques entre les phases liquide et gazeuse. De façon la plus courante, les colonnes étant orientées verticalement, la position selon l'axe longitudinal de la colonne représentera la position verticale le long de la colonne. L'invention trouvera cependant aussi ses applications dans des colonnes présentant une autre orientation, notamment horizontale. A titre d'exemple, le modèle conforme à l'invention délivre la valeur des concentrations selon un axe dont l'origine est placée à l'extrémité de la colonne au niveau de laquelle la concentration du composé le moins volatil est minimale et orientée dans le sens croissant de la concentration dudit composé le moins volatil. Autrement dit, pour des colonnes de distillation d'air présentant une orientation verticale, le composé le moins volatil est l'oxygène et l'origine est le sommet de la colonne, l'axe étant orienté en suivant la concentration croissante en oxygène, c'est-à-dire, de haut en bas. Il est à noter que, par colonne de distillation à garnissages, on comprend des colonnes de distillation comprenant des éléments se présentant sous forme de tôles métalliques définissant un réseau de canaux de circulation du liquide et du gaz parcourant la colonne, lesdites tôles étant configurées afin que lesdits canaux soient fortement imbriqués de manière à favoriser une mise en contact des phases liquides et des phases gazeuses circulant dans lesdits canaux. Cela étant, l'invention s'applique plus largement à toute technologie de colonnes de distillation comprenant des éléments définissant un tel réseau de canaux de circulation de fluide. Un tel modèle exploite, par exemple, une équation aux dérivées partielles se présentant de la façon générale suivante : 0/(x) 0 2 = [-LX + Vk(X)] + at az a2 - Où t représente le temps ; - z représente la position le long de l'axe de la colonne; - L et V représentent les débits respectifs de liquide et de gaz dans la colonne ; - X est un vecteur représentant une image de la concentration à l'instant t, à la position z ; - k est une matrice de fonctions de X exprimant l'équilibre thermodynamique entre les phases liquide et gazeuse des composants ; - f et Csont des matrices de fonctions de X. Par matrices de fonctions, on entend des applications de l'ensemble [0 ;1]A des vecteurs à valeurs réelles, dans l'intervalle [0 ;1], de dimension A, où A est la taille du vecteur X, dans l'ensemble M(R)AXN des matrices à valeur dans l'ensemble des réels R, à A lignes et N colonnes, N valant 1 ou A. De plus, 30 est paramétrée par L et V. Selon une réalisation préférée, lorsque le mélange contient M composants, la taille du vecteur X est égale à M-1, étant donné que la somme des concentrations des composants est égale à 1. A titre d'exemple, dans une unité de séparation d'air, si les composants intéressants sont l'oxygène, l'azote et l'argon, la taille du vecteur X est égale à 2. Dans le cas d'un mélange binaire simplifié, par exemple un mélange d'oxygène et d'azote, le vecteur X est de taille 1 et l'équation aux dérivées partielles est alors purement scalaire. Selon un premier aspect de l'invention, le terme de diffusion est fonction du débit de liquide et de gaz dans la colonne. Selon un second aspect de l'invention, le modèle exploite un paramètre de réglage permettant de pondérer les effets de la diffusion par rapport aux effets de la propagation, de manière à ce que ledit modèle permette une prise en compte, au niveau macroscopique, du terme de diffusion le long de l'axe longitudinal de la colonne. Plus précisément, le paramètre de réglage, de valeur très faible, notamment très inférieure à 1, permet de pondérer le terme de diffusion. Avantageusement, le modèle utilise deux échelles de temps différentes pour tenir compte à la fois de la circulation longitudinale et de la circulation selon une direction normale à l'interface des composants dans la section infinitésimale considérée, c'est-à-dire, selon une direction transversale à l'axe longitudinal de la colonne, ladite circulation selon une direction normale à l'interface étant plus rapide que la circulation longitudinale. Grâce à l'utilisation de ces deux échelles, l'ensemble des phénomènes physiques se produisant dans la colonne est pris en compte dans le modèle tout en permettant des simplifications diminuant le poids des calculs à effectuer. Selon différents modes de mise en oeuvre de cet aspect de l'invention : - le modèle exploite une équation aux dérivées partielles de convection-diffusion liant une dérivée première selon le temps, une dérivée première et une dérivée seconde selon la position longitudinale dans la colonne d'une valeur en relation avec la concentration desdits composants dans la colonne, ledit paramètre de réglage étant associé à ladite dérivée seconde ; - ledit modèle exploite en outre une expression approchée de la concentration desdits composants en fonction d'une valeur intermédiaire issue de la résolution de ladite équation ; - ladite expression approchée est un développement limité par rapport au paramètre de réglage, ledit développement limité comportant un terme d'ordre 0, exprimant les phénomènes lents, et un terme d'ordre 1, perturbatif; - on tire de ladite équation un profil, selon le temps et la position longitudinale dans ladite colonne, de ladite valeur intermédiaire et on détermine un profil, selon le temps et la position longitudinale dans ladite colonne, de la concentration des composants dans la colonne, en reportant ladite valeur intermédiaire dans ladite expression approchée. A titre d'exemple, l'équation aux dérivées partielles a la forme suivante : X + Vk(X)1 Ot z dans laquelle : - t représente le temps ; - z représente la position le long de l'axe de la colonne orienté du haut vers le bas ; - L et V représentent les débits respectifs de liquide et de gaz dans la colonne ; - X est un vecteur représentant ladite valeur intermédiaire à l'instant t, à la position z ; - k est une matrice de fonctions de X exprimant l'équilibre thermodynamique entre les phases liquide et gazeuse des composants ; - f et G sont des matrices de fonctions de X ; et - c est le paramètre de réglage. Les fonctions f et G pourront dépendre d'un vecteur de paramètres a représentant les retenues de liquide et de gaz. Selon une réalisation, a et/ou L et/ou V dépendent du temps t et/ou de la position z. Avantageusement, k est une fonction non-linéaire. De préférence, le procédé comprend une étape de résolution numérique de l'équation aux dérivées partielles. A titre d'exemple, cette résolution numérique utilise une technique de différences finies en temps et en espace pour assurer un calcul rapide et une faible complexité de calcul. Selon une réalisation, le pas temporel utilisé pour la résolution numérique est compris entre une valeur de l'ordre de la seconde à une valeur de l'ordre de la minute, environ, et le pas spatial est fixé à 10 centimètres environ. Le schéma numérique utilisé pour traiter l'équation peut être écrit sous forme implicite ou explicite. Pour disposer de concentrations calculées qui ne soient ni négatives ni supérieures à 1, on pourra préférer l'utilisation d'une méthode de forme implicite, même si elle nécessite plus de calculs. Selon un aspect de l'invention, la colonne comporte des points d'alimentation et/ou de tirage du produit et/ou de tout ou partie des composants du produit. Ledit modèle divise ladite colonne en plusieurs sections, dites sections homogènes, chacune prévue entre deux points d'alimentation et/ou de tirages voisins selon la hauteur de la colonne. Ledit terme de convection et/ou ledit terme de diffusion sont adaptés à chaque section homogène. On pourra en particulier adapter le vecteur de paramètres a. Adapter les jeux de paramètres utilisés à chaque section homogène permet d'améliorer la précision du modèle. Selon un autre aspect de l'invention, le modèle exploite des conditions limites décrivant le principe de conservation de la masse entre deux sections de la colonne, notamment entre deux sections homogènes, et aux extrémités de ladite colonne. Les conditions limites complètent ainsi le modèle aux extrémités d'une section homogène de la colonne à garnissages. Deux cas se présentent. Le premier cas est celui dans lequel la section est située à une extrémité de la colonne. Dans ce cas, la condition limite traduit un recyclage partiel ou total du flux quittant la colonne pour obtenir de la vapeur à l'extrémité haute de la colonne et du liquide à l'extrémité basse de la colonne. Le deuxième cas est celui dans lequel la section est connectée à une autre section. Dans ce cas, la condition limite traduit un prélèvement ou une injection de liquide et/ou de gaz entre les deux sections adjacentes. Selon un autre aspect de l'invention, le procédé comprend en outre les étapes de : mesure de la concentration d'au moins un desdits composants en au moins un endroit de la colonne ; et - réglage du modèle à l'aide d'un paramètre de réglage déterminé à partir de la concentration mesurée. Plus précisément, on pourra effectuer les étapes suivantes, notamment de manière itérative : - on estime la concentration dudit composant au niveau dudit endroit de la colonne où la mesure a lieu à l'aide dudit modèle avec une première valeur dudit paramètre de réglage, on établit une erreur entre la valeur estimée et la valeur mesurée de la concentration, - on établit une seconde valeur du paramètre de réglage en fonction de ladite erreur, on remplace la première valeur du paramètre de réglage par la seconde valeur dans ledit modèle. Ainsi, la comparaison des concentrations mesurées à des endroits déterminés de la colonne, par exemple avec un analyseur de concentrations, et des concentrations déterminées aux mêmes endroits en utilisant le modèle de l'invention fournit des erreurs d'estimation qui sont alors utilisées pour régler le modèle. La concentration mesurée pourra en particulier être une concentration en tête et/ou fond de colonne, lieu de haute pureté de l'un des composants du mélange. L'invention a également pour objet un dispositif de détermination des concentrations de composants chimiques d'un produit, notamment de l'air, dans une colonne de distillation à garnissages, comprenant des moyens de mise en oeuvre d'un modèle permettant d'estimer la concentration des composants en fonction du temps et de la position le long de l'axe longitudinal de la colonne, ledit modèle exploitant un terme de propagation en relation avec une convection desdits composants le long de la colonne et un terme de diffusion axiale en relation avec une diffusion desdits composants dans la colonne. L'invention a aussi pour objet une unité de séparation d'air comprenant au moins une colonne de distillation d'air et un dispositif de détermination des concentrations de composants de l'air dans la colonne selon l'invention. 2 9 9 1054 10 L'invention a également pour objet un programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, lorsque le programme est exécuté par un processeur. L'invention a aussi pour objet un support d'enregistrement dans lequel est 5 stocké le programme d'ordinateur selon l'invention. On va maintenant décrire des exemples de réalisation de l'invention de façon plus précise, mais non limitative, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un schéma synoptique illustrant la structure et le 10 fonctionnement d'une unité de séparation d'air selon un mode de réalisation de l'invention ; - la figure 2 est un graphique illustrant l'apparition d'un phénomène de chocs; - la figure 3 est un schéma illustrant une section infinitésimale d'une 15 colonne de l'unité de séparation de la figure 1 ; - la figure 4 est un schéma illustrant les phénomènes en jeux dans la section infinitésimale de la figure 3 ; - la figure 5 est un schéma illustrant le fonctionnement du procédé de détermination de concentrations selon un mode de réalisation de l'invention ; 20 - la figure 6 est un graphique illustrant des exemples de profils de concentrations estimés par le procédé de l'invention ; et - la figure 7 est un graphique illustrant le réglage dynamique du modèle établi selon le procédé de l'invention. La figure 1 illustre une unité cryogénique de séparation d'air selon un 25 mode de réalisation de l'invention. Cette unité permet d'obtenir de l'oxygène, de l'azote et de l'argon, pratiquement pur, à partir de l'air, que ce soit sous forme liquide ou gazeuse. De façon connue, cette unité de séparation 2 comprend une première colonne de distillation 14 à garnissages, dite colonne haute pression, et une 30 seconde colonne de distillation 26 à garnissages, située ici dans la continuité verticale de la colonne haute pression 14. Elle comprend encore une troisième colonne de distillation 34 à garnissages, dite colonne d'argon brut, et une quatrième colonne de distillation 36 à garnissages, dite colonne d'argon pur. La colonne haute pression 14 comprend plusieurs sections homogènes 16, 18, 20, ici trois. La colonne basse pression 26 comprend également plusieurs sections homogènes, ici cinq. La colonne d'argon brut comprend ici une seule section homogène. La colonne d'argon pur comprend plusieurs sections homogènes, ici deux. A chaque extrémité d'une section homogène de l'une des colonnes a lieu soit une introduction d'air ou une introduction d'un ou de composants, issus de la distillation dans l'une des autres colonnes, soit un tirage d'un ou de composants issus de la distillation dans la colonne en cause, ceci en phase liquide et/ou en phase gazeuse. On assure de la sorte une distillation du type connu sous le nom de distillation à reflux. Sans rentrer plus dans le détail, la colonne haute pression 14 est alimentée en air en phase liquide, comme illustré par la flèche associée à la mention AIR 1, et en phase gazeuse, comme illustré par la flèche associée à la mention AIR 2. L'alimentation en air en phase gazeuse est effectuée en fond de colonne et l'alimentation en air sous forme liquide est effectuée au dessus de la section homogène 16 se trouvant juste au dessus du fond 24 de la colonne haute pression 14. De l'azote liquide, quasiment pur, noté LIN sur la figure 1, est récupéré en haut de la colonne haute pression 14. De l'oxygène liquide, quasiment pur, noté LOX, est récupéré en fond 28 de la colonne basse pression 26. Du liquide riche en argon, noté LAR, est récupéré en bas de la colonne d'argon pur 36. L'unité de séparation 2 pourra en outre comprendre un échangeur de chaleur 30 au niveau duquel certains des flux introduits et/ou tirés des colonnes haute et/ou basse pression 14, 26 échangent de la chaleur. Lesdites colonnes haute et basse pression pourront par ailleurs être configurées pour autoriser un échange de chaleur entre le haut de ladite colonne haute pression 14 et le fond de ladite colonne basse pression 26 afin de respectivement permettre une liquéfaction et une vaporisation des composants se trouvant à ce niveau. De manière avantageuse, trois analyseurs de la concentration d'oxygène 41, 42, 43 sont placés à des endroits déterminés de la colonne basse pression 26 et deux analyseurs 44, 45 sont placés à des endroits déterminés de la colonne haute pression 14. Par ailleurs, l'unité de séparation 2 comprend un dispositif de détermination 50 des concentrations des composants chimiques de l'air à tout endroit des colonnes haute pression 14 et basse pression 26. Ce dispositif 50 comprend notamment un processeur permettant l'établissement d'un modèle décrivant la variation des concentrations des composants en fonction du temps et de la position le long de chacune de ces colonnes 14, 26. Le fonctionnement de ce dispositif 50 selon l'invention est détaillé dans la suite de la description. Dans cette description, le terme colonne sans autre précision désignera l'une des colonnes 14, 26 de la figure 1. Le modèle établi par le dispositif 50 comprend l'équation aux dérivées partielles (1) suivante : f(X)Ot I-LX + Vk(X)] + G dans laquelle : - t représente le temps ; - z représente la position le long de l'axe de la colonne orienté du haut vers le bas ; - L et V représentent les débits respectifs de liquide et de gaz dans la colonne ; - X est un vecteur représentant une valeur intermédiaire liée à la concentration des composants à l'instant t, à la position z ; - k est une matrice de fonctions exprimant l'équilibre thermodynamique entre les phases liquide et gazeuse des composants ; - f et G sont des matrices de fonctions de X ; et - c est un paramètre de réglage. La fonction k pourra être non-linéaire. A titre d'exemple, elle s'exprime de la façon suivante : k 1+( -1)x dans laquelle a est la volatilité relative du composant en cause par rapport 30 au composé de rang M dont la concentration n'est pas calculée mais déduite de la concentration calculée des autres composés, comme expliqué plus haut. (1) Le premier terme de l'équation (1) est un terme de propagation. En effet, en posant c = 0, l'équation (1) devient une équation de convection pure. Dans ce cas, les débits de liquide L et de gaz V imposent la vitesse de propagation de la concentration le long de la colonne, comme dans le modèle d'onde de l'état de la technique. Dans le modèle d'onde, on impose la forme du profil de concentrations au lieu d'obtenir ce profil par la résolution d'une équation aux dérivées partielles. On évite de la sorte l'apparition d'un phénomène de chocs. Selon l'invention, la fonction k n'étant pas linéaire, la vitesse de propagation dépend de la concentration locale dans la colonne. Il en résulte que la direction de propagation peut changer à l'intérieur de la colonne, créant ainsi une onde de choc. Ce phénomène de création d'une onde de choc est représenté sur la figure 2. Sur cette figure, l'axe des abscisses représente z, c'est-à-dire la position le long de l'axe de la colonne orienté du haut vers le bas et l'axe des ordonnées représente la concentration en oxygène. La courbe 60 représente le profil de concentrations initial, les flèches 62, 64, 66, 68, 70, 72, 74 représentent la vitesse de propagation locale du profil de concentration en oxygène. La flèche 68 est ici un point, indiquant pour cela que la vitesse est nulle à l'endroit z de la colonne correspondant. Il apparaît ainsi clairement que la direction de propagation change à cet endroit de la colonne. Le profil de concentrations 76 résultant présente une discontinuité ne correspondant pas à la réalité physique. Le deuxième terme de l'équation (1) est un terme de diffusion axiale. La prise en compte de cette diffusion prévient une apparition de l'onde de choc. Il provient de la prise en compte d'un phénomène microscopique rapide, à savoir la diffusion microscopique transversale, ceci après simplification. Dans l'équation (1), c'est le paramètre de réglage c qui permet de moduler les effets de la diffusion par rapport aux effets de la convection. Les origines microscopiques de l'équation 1 vont maintenant être détaillées en référence aux figures 3 et 4. Pour la clarté de la description, le mélange est considéré comme binaire oxygène/azote, de sorte que l'équation 1 est scalaire, x et y correspondant à la concentration d'oxygène, respectivement en phase liquide et en phase gazeuse. La figure 3 représente une section infinitésimale S de hauteur dz de la colonne 14, 26 dans laquelle sont étudiés les phénomènes de convection et de diffusion. Dans la colonne de distillation à garnissages 14, 26, les flux de gaz montants sont en contact avec les flux de liquide descendants. En référence à la figure 4, ce phénomène physique peut être modélisé simplement comme un seul flux de gaz 80 en contact avec un seul flux de liquide 82 à travers une seule interface de contact 84. Les flèches 86, 88 montrent le déplacement vertical de bas en haut du flux de gaz 80 et les flèches 90, 92 montrent le déplacement vertical de haut en bas du flux de liquide 82, l'axe des abscisses représentant la distance à l'interface liquide/gaz et les axes des ordonnées X et Y représentant les concentrations en liquide et en gaz respectivement. Au niveau de l'interface 84, le liquide et le gaz sont concomitants et à l'équilibre thermodynamique à tout instant, ce qui impose les concentrations au niveau de l'interface selon la relation (2): k( (2) dans laquelle l'astérisque "*" indique qu'il s'agit d'une variable évaluée à l'interface 84. Loin de l'interface, les fluides ne sont plus thermodynamiquement couplés de sorte que les concentrations sont différentes des concentrations à l'interface. Le déplacement descendant de liquide représenté par les flèches 90, 92 est décrit par la relation (3) : t OZ + E- x) a(Lx) AL (3) dans laquelle al_ représente la retenue en phase liquide du composant en cause et ÀL représente un coefficient de diffusion en phase liquide. De la même manière, le déplacement ascendant de gaz représenté par les flèches 86, 88 est décrit par la relation (4) : cr ay VY ) v Ot OZ (4). dans laquelle o-v représente la retenue en phase vapeur du composant en cause et Àv représente un coefficient de diffusion en phase vapeur. Si on considérait uniquement ce déplacement vertical en négligeant les dynamiques rapides, on retrouverait la vitesse du modèle d'onde de l'état de la technique aboutissant à l'apparition d'une onde de choc, comme décrit précédemment. De manière remarquable, le modèle de l'invention ne se contente pas de se placer dans une échelle de temps lente, dans laquelle le phénomène de diffusion radiale permettant un échange de masse entre les phases liquide et gazeuse est négligé car il est trop rapide. Au contraire, le modèle de l'invention utilise également une échelle rapide pour décrire ce phénomène de circulation représenté par les flèches 94, 96, 98. Dans chaque phase, des flux de diffusion 94, 98 tendent à rehomogénéiser les concentrations. La diffusion finit alors par affecter l'interface 84 qui ne peut pas accumuler ou créer de la matière. Ainsi, un flux d'échange de masse 96 doit traverser l'interface 84 et permet ainsi de coupler les flux de 15 diffusion de chaque phase. Cet échange de masse entre les 2 phases est exprimé par la relation (5) : 4, e (17* -17)-F -1 - X)= 0 (5). Le paramètre de réglage c est très faible, notamment très inférieur à 1. Le terme Àv/c est assimilable au coefficient de diffusion associé aux flux de 20 diffusion dans la phase gazeuse, et le terme Mc est assimilable au coefficient de diffusion associé aux flux de diffusion dans la phase liquide. L'hypothèse selon laquelle les coefficients de diffusion sont très grands est raisonnable lorsque le garnissage des colonnes est efficace. Avec cette hypothèse, le système d'équations (2) à (5) peut être simplifié. 25 Pour réaliser cette simplification, une technique dite variété invariante (« invariant manifold ») est utilisée ici, notamment une technique dite variété centre (« centre manifold »). Cette technique permet de préserver un bilan massique global. Il permet en outre de ne pas rendre une phase prépondérante par rapport à l'autre dans la structure du modèle, notamment du point de vue 30 des rétentions liquide/vapeur et du point de vue de l'équilibre thermodynamique. La réduction aboutit alors à l'équation (1), dans laquelle la fonction G permet de relier les conditions de fonctionnement de la colonne aux effets de la diffusion. La fonction G pourra s'exprimer de la façon suivante : k,(x)2 k' (X) G(X) = m Av +))2 L + V 2 AL n-vie(X (6) dans laquelle k' est la fonction dérivée de la fonction k. Elle permet de mettre en évidence les effets locaux de L et V sur la diffusion. La fonction f pourra s'exprimer de la façon suivante : f(X) = aL + avk'(X) (7) Il est à noter que les paramètres a, L et V pourront dépendre du temps t et de la position z. Le modèle permet également de décrire les concentrations dans chaque phase. Plus précisément, on utilise pour cela une expression approchée de la concentration desdits composants en fonction de la valeur intermédiaire issue de la résolution de l'équation (1). Ladite expression approchée est, par exemple, un développement limité par rapport au paramètre de réglage, ledit développement limité comportant un terme d'ordre 0, exprimant les phénomènes lents, et un terme d'ordre 1, perturbatif. On entend par là que le terme d'ordre 0 exprime un fonctionnement du système dans lequel les phénomènes rapides sont considérés comme instantanés et le terme d'ordre 1, perturbatif, prend en compte au moins partiellement la non instantanéité desdits phénomènes rapides. La concentration x en phase liquide pourra s'exprimer, par exemple, de la façon suivante : o-vL LV (8) La concentration y en phase gazeuse pourra s'exprimer, par exemple, de la façon suivante : Y k(X) E(TL o-v L 1--- 0-LV G (X) é:)X (9) X G (X X X - Erry Ainsi, pour estimer les concentrations en phase liquide et en phase gazeuse d'un composant, on pourra tirer de l'équation (1) un profil, selon le temps et la position verticale dans la colonne, de ladite valeur intermédiaire X puis déterminer un profil, selon le temps et la position verticale dans ladite colonne, de la concentration x en phase liquide et y en phase gazeuse des composants dans la colonne, en reportant ladite valeur intermédiaire X dans ladite expression approchée (8) et/ou (9). C'est cette approche qui est mise en oeuvre dans le dispositif 50. Outre l'équation (1), le modèle comprend des conditions limites décrivant ici le principe de conservation de la masse entre deux sections, notamment entre deux sections homogènes, de la colonne et aux extrémités de ladite colonne. Plus particulièrement, les effets de la diffusion dans l'équation (1) doivent être préservés à ces endroits limites. La figure 5 illustre le fonctionnement du dispositif de détermination 50 du profil de concentration en oxygène dans l'unité de séparation d'air 2. Des données connues 100 sont fournies au dispositif de détermination 50. Il s'agit notamment de températures et/ou pressions et/ou débits de liquide et/ou de gaz à des endroits déterminés de l'unité de séparation 2. En outre, les analyseurs de concentration 41, 42, 43, 44, 45 fournissent au dispositif de détermination 50 des mesures de concentration discrètes 102 en oxygène dans des endroits déterminés des colonnes 14, 26. On établit ainsi une version initiale du modèle. En variante, on pourra également choisir des valeurs de départ arbitraires. A partir de ces données, le dispositif de détermination 50 muni du modèle 25 représenté par l'équation (1) estime de manière itérative le profil de concentration en oxygène dans les colonnes 14, 26. Lors de la première itération, le paramètre de réglage c est fixé à une certaine valeur. Le dispositif de détermination 50 estime un profil de concentration en oxygène 104 à l'aide du modèle qui lui est incorporé avec 30 cette valeur du paramètre de réglage. Ensuite, le dispositif de détermination 50 compare les concentrations estimées aux endroits déterminés avec les mesures discrètes et en déduit des erreurs d'estimation (bloc 106 sur la figure 5) qu'il utilise pour adapter le paramètre de réglage c (bloc 108 sur la figure 5). Ainsi, au départ, lors des toutes premières itérations, le profil de concentration peut être très imprécis. Au bout d'un certain temps, le paramètre E est correctement réglé. Le dispositif de détermination 50 fournit alors un profil de concentration précis. De préférence, chaque colonne 14, 26 a son propre paramètre de réglage E. Lors de l'estimation du profil de concentrations, le dispositif de détermination 50 résout de manière numérique l'équation aux dérivées partielles (1). Il utilise pour cela une technique de différences finies en temps et en espace pour assurer un calcul rapide de faible complexité. Le pas temporel choisi pour la résolution numérique est fixé ici à une seconde environ et le pas spatial est fixé à 10 centimètres environ. Le schéma numérique utilisé pour traiter l'équation est écrit de façon à ce que les concentrations calculées ne soient ni négatives ni supérieures à 1, par exemple à l'aide d'un schéma implicite. Selon une réalisation préférée, le principe d'adaptation 108 du paramètre de réglage est le suivant : si le paramètre de réglage c a une valeur correcte, alors le modèle 20 mathématique de l'équation (1) est réaliste. Dans ce cas, les erreurs d'estimation sont nulles ; - si les erreurs d'estimation ne sont pas nulles, alors le modèle mathématique n'est pas correct. Par conséquent, il est nécessaire de changer la valeur du paramètre de réglage E. 25 Ici, le dispositif de détermination 50 utilise une équation supplémentaire (10) : dt M (10) dans laquelle M est fonction des erreurs d'estimation et éventuellement d'autres paramètres. 30 L'équation (10) permet de modifier le paramètre de réglage c de manière continue afin de maintenir les erreurs d'estimation aussi faibles que possible. La fonction M peut, par exemple, utiliser directement une ou plusieurs erreurs d'estimation et peut prendre en compte d'autres paramètres tels que les débits de liquide et/ou de gaz, les pressions, etc. Une fonction linéaire M simple dépendant uniquement d'une seule erreur d'estimation peut être utilisée. Il est également possible d'utiliser une structure plus complexe pour la fonction M afin d'accélérer la baisse des erreurs d'estimation. La figure 6 montre les profils de concentrations dans la colonne basse pression 26 estimés par le dispositif de détermination 50. Sur cette figure, l'axe 10 des abscisses représente la hauteur dans la colonne basse pression 26 orientée du haut vers le bas et l'axe des ordonnées représente la concentration. Les courbes 110, 112 représentent les concentrations en oxygène en phase liquide et en phase gazeuse respectivement. Comme attendu et ainsi qu'il apparaît sur ces courbes 110, 112, en haut 15 de la colonne basse pression 26, il n'y a quasiment pas d'oxygène. La concentration d'oxygène en phase liquide et en phase gazeuse augmente en allant vers le bas de la colonne pour être maximale, c'est-à-dire tendant vers 1, tout en bas de la colonne basse pression 26 où l'oxygène liquide est récupéré. Les courbes 114, 116 représentent les concentrations en azote en phase 20 liquide et en phase gazeuse respectivement. Il apparaît sur ces courbes 114, 116 que la concentration d'azote est maximale, c'est-à-dire tendant vers 1, tout en haut de la colonne basse pression 26. La concentration d'azote diminue en allant vers le bas de la colonne jusqu'à devenir nulle tout en bas de la colonne basse pression 26. 25 Les courbes 118, 120 représentent les concentrations en argon en phase liquide et en phase gazeuse respectivement. Il apparaît sur ces courbes 118, 120 que les concentrations en argon sont très faibles, notamment inférieures à 2%, aux extrémités de la colonne basse pression 26 et sont à leur maximum, notamment autour de 14%, au milieu de la 30 colonne basse pression 26. Les graphiques de la figure 7 concernent l'estimation du profil de concentration en oxygène dans la colonne haute pression 14. Cette estimation est réalisée par le dispositif de détermination 50 en utilisant les mesures discrètes fournies par les analyseurs de concentration 44 et 45. La figure 7 s'intéresse plus particulièrement au fonctionnement dynamique du dispositif de détermination 50 à travers l'adaptation du paramètre de réglage E. La figure 7 comprend trois parties. La partie haute comprend deux courbes 130, 132. La partie du milieu comprend deux courbes 134, 136 et la partie du bas comprend une courbe 138. La courbe 130 représente la concentration d'oxygène, estimée par le dispositif 50 à la position de l'analyseur 44, c'est-à-dire en haut de la colonne haute pression 14, en fonction du temps exprimé en heures. La courbe 132 représente la concentration d'oxygène mesurée par l'analyseur 44 en fonction du temps exprimé en heures. La courbe 134 représente la concentration d'oxygène, estimée par le dispositif 50 à la position de l'analyseur 45 en fonction du temps exprimé en heures. La courbe 136 représente la concentration d'oxygène mesurée par l'analyseur 45 en fonction du temps exprimé en heures. La courbe 138 représente l'évolution du paramètre de réglage c en fonction du temps exprimé en heures. Le dispositif de détermination 50 utilise ici uniquement la mesure de l'analyseur 44 pour obtenir une erreur d'estimation et adapter le paramètre de réglage c en fonction de cette erreur. Ainsi que cela est visible en regardant les courbes 130, 132 et 138, le paramètre de réglage c varie en permanence pour que la concentration estimée (courbe 130) soit maintenue proche de la concentration mesurée (courbe 132). La conséquence de cette adaptation utilisant uniquement la mesure de l'analyseur 44 en haut de la colonne haute pression 14 est que l'estimation réalisée par le dispositif de détermination 50 reste très précise partout ailleurs dans la colonne 14. Cela est visible en regardant les courbes 134, 136 montrant que la concentration estimée par le dispositif de détermination 50 est proche de la concentration mesurée par l'analyseur 45 bien que l'erreur d'estimation à cet endroit n'est pas utilisée pour le réglage du dispositif 50
L'invention concerne un procédé de détermination des concentrations de composants chimiques notamment de l'air, dans une colonne de distillation (14, 26) à garnissages. Selon ledit procédé, on met en oeuvre un modèle permettant d'estimer la concentration des composants en fonction du temps et de la position le long de l'axe longitudinal de la colonne (14, 26), ledit modèle exploitant un terme de propagation en relation avec une convection desdits composants le long de la colonne (14, 26) et un terme de diffusion axiale en relation avec une diffusion desdits composants dans la colonne (14, 26).
1. Procédé de détermination des concentrations de composants chimiques d'un produit, notamment de l'air, dans une colonne de distillation (14, 26) à garnissages, procédé dans lequel on estime la concentration des composants en fonction du temps et de la position le long de l'axe longitudinal de la colonne (14, 26) au moyen d'un modèle exploitant un terme de propagation en relation avec une convection desdits composants le long de la colonne (14, 26) et un terme de diffusion axiale en relation avec une diffusion desdits composants dans la colonne (14, 26). 2. Procédé selon la 1, dans lequel le modèle exploite un paramètre de réglage permettant de pondérer les effets de la diffusion par rapport aux effets de la propagation. 3. Procédé selon la 2, dans lequel le modèle exploite une équation aux dérivées partielles de convection-diffusion liant une dérivée première selon le temps, une dérivée première et une dérivée seconde selon la position longitudinale dans la colonne (14, 26) d'une valeur en relation avec la concentration desdits composants dans la colonne (14, 26), ledit paramètre de réglage étant associé à ladite dérivée seconde. 4. Procédé selon la 3, comprenant une étape de résolution numérique de l'équation aux dérivées partielles. 5. Procédé selon l'une quelconque des 3 ou 4, dans lequel le modèle exploite en outre une expression approchée de la concentration desdits composants en fonction d'une valeur intermédiaire issue de la résolution de ladite équation. 6. Procédé selon la 5, dans lequel ladite expression approchée est un développement limité par rapport au paramètre de réglage,ledit développement limité comportant un terme d'ordre 0, exprimant les phénomènes lents, et un terme d'ordre 1, perturbatif. 7. Procédé selon la 5 ou 6, dans lequel on tire de ladite équation un profil, selon le temps et la position longitudinale dans ladite colonne (14, 26), de ladite valeur intermédiaire et on détermine un profil, selon le temps et la position longitudinale dans ladite colonne (14, 26), de la concentration des composants dans la colonne (14, 26), en reportant ladite valeur intermédiaire dans ladite expression approchée. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la colonne (14, 26) comporte des points d'alimentation et/ou de tirage du produit et/ou de tout ou partie des composants du produit, ledit modèle divisant ladite colonne en plusieurs sections (16, 18, 20), dites sections homogènes, chacune prévue entre deux points d'alimentation et/ou de tirages voisins selon la hauteur de la colonne, ledit terme de convection et/ou ledit terme de diffusion étant adaptés à chaque section homogène. 9. Procédé selon la 3 ou 4, dans lequel le modèle exploite 20 des conditions limites décrivant le principe de conservation de la masse entre deux sections de la colonne (14, 26) et aux extrémités de ladite colonne (14, 26). 10. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 9, 25 comprenant en outre les étapes de : mesure de la concentration d'au moins un desdits composants en au moins un endroit de la colonne (14, 26) ; et - réglage du modèle à l'aide du paramètre de réglage déterminé à partir de la concentration mesurée. 30 11. Procédé selon la 10 dans lequel : - on estime la concentration dudit composant au niveau dudit endroit de la colonne (14, 26) où la mesure a lieu à l'aide dudit modèle avec une première valeur dudit paramètre de réglage,on établit une erreur entre la valeur estimée et la valeur mesurée de la concentration, - on établit une seconde valeur du paramètre de réglage en fonction de ladite erreur, on remplace la première valeur du paramètre de réglage par la seconde valeur dans ledit modèle. 12. Dispositif de détermination (50) des concentrations de composants chimiques d'un produit, notamment de l'air, dans une colonne de distillation (14, 26) à garnissages, ledit dispositif comprenant des moyens d'estimation de la concentration des composants en fonction du temps et de la position le long de l'axe longitudinal de la colonne (14, 26) au moyen d'un modèle exploitant un terme de propagation en relation avec une convection desdits composants le long de la colonne (14, 26) et un terme de diffusion axiale en relation avec une diffusion desdits composants dans la colonne (14, 26). 13. Unité de séparation d'air (2) comprenant au moins une colonne de distillation d'air (14, 26) et un dispositif de détermination (50) des concentrations de composants de l'air dans la colonne (14, 26) selon la 12. 14. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, lorsque le programme est exécuté par un processeur. 15. Support d'enregistrement dans lequel est stocké le programme selon la 14.
G
G01
G01N
G01N 33
G01N 33/00
FR2985517
A1
PROCEDE INTEGRE DE GAZEIFICATION ET COMBUSTION INDIRECTE DE CHARGES HYDROCARBONEES SOLIDES EN BOUCLE CHIMIQUE
20,130,712
L'invention concerne un procédé intégré de gazéification et combustion indirecte d'hydrocarbures solides par oxydo-réduction en boucle chimique, pour la production de chaleur et/ou la production de gaz de synthèse CO + H2. Terminologie Procédé de Chemical Looping Combustion ou CLC : Dans la suite du texte, on entend par procédé CLC (Chemical Looping Combustion) un procédé d'oxydoréduction en boucle sur masse active. Il convient de noter que, de manière générale, les termes oxydation et réduction sont utilisés en relation avec l'état respectivement oxydé ou réduit de la masse active. Le réacteur d'oxydation est celui dans lequel la masse oxydo-réductrice est oxydée et le réacteur de réduction est le réacteur dans lequel la masse oxydo-réductrice est réduite. Art antérieur Dans un contexte de demande énergétique mondiale croissante, la capture du dioxyde de carbone en vue de sa séquestration est devenue une nécessité incontournable afin de limiter l'émission de gaz à effet de serre préjudiciable à l'environnement. Le procédé d'oxydo-réduction en boucle sur masse active, ou Chemical Looping Combustion (CLC) dans la terminologie anglo-saxonne, permet de produire de l'énergie à partir de combustibles hydrocarbonés tout en facilitant la capture du dioxyde de carbone émis lors de la combustion. Un transporteur d'oxygène (oxyde métallique) est utilisé pour le transfert de l'oxygène en continu du "réacteur air" ou "réacteur d'oxydation" (RO) vers le "réacteur fuel" ou "réacteur de combustion" ou "réacteur de réduction" (RR) où l'oxygène est apporté au combustible. Ainsi, le contact direct entre l'air et le combustible est évité. Le gaz résultant est riche en CO2 et n'est pas dilué avec de l'azote. Il peut ainsi être, après simple condensation de l'eau produite, comprimé et stocké. Le transporteur d'oxygène réduit (Me) est ensuite transporté vers le réacteur air afin d'être ré-oxydé (en MeO), formant ainsi une boucle chimique. Les combustibles solides, ayant un rapport élevé de carbone sur hydrogène, produisent une quantité élevée de gaz à effet de serre. Ainsi, la combustion des combustibles solides est une application particulièrement intéressante pour le procédé CLC. Diverses configurations CLC ont déjà été développées et testées à l'échelle laboratoire pour la combustion des solides. Cependant, des travaux de recherche supplémentaires sont nécessaires pour garantir la faisabilité du procédé. Les défis technologiques les plus importants pour le procédé CLC avec charge solide concernent la séparation solide - solide (transporteur d'oxygène combustible solide imbrûlé) ainsi que l'opération du procédé à pression élevée. Description de l'invention Afin de pallier les inconvénients précités, un nouveau système est proposé afin de brûler (et/ou gazéifier) un combustible solide sans contact direct entre le transporteur d'oxygène et le combustible. Résumé de l'invention L'invention concerne un procédé intégré de gazéification et combustion indirecte en boucle chimique d'une charge hydrocarbonée solide dans lequel : - on met en contact la charge hydrocarbonée solide (1) avec de l'eau (2) dans une zone réactionnelle de gazéification RG afin d'évacuer des cendres (9) et de produire un effluent gazeux (3) comprenant du gaz de synthèse : CO, H2 et de l'eau H2O ; - on alimente la zone réactionnelle de réduction RR d'une boucle chimique d'oxydo-réduction, dans laquelle circulent des particules de solide porteur d'oxygène Me/MeO, par au moins une partie de l'effluent gazeux (3) produit dans la zone réactionnelle de gazéification pour produire un effluent gazeux (4) concentré en CO2 et H2O, on réoxyde les particules de solide porteur d'oxygène issues de la zone réactionnelle de réduction RR de la boucle chimique dans la zone réactionnelle d'oxydation RO au moyen d'un gaz oxydant (6) et on évacue des fumées (7). De manière préférée, on recycle une partie (5) de l'effluent concentré en CO2 et H20 produit dans la zone de réduction RR pour alimenter en oxygène la zone réactionnelle de gazéification RG. Dans un mode de réalisation, on alimente la zone réactionnelle de réduction RR par la totalité de l'effluent gazeux (3) produit dans la zone réactionnelle de gazéification RG, afin de produire de la chaleur qui est récupérée au niveau de la zone réactionnelle d'oxydation RO ou sur les lignes de transport des effluents gazeux. Dans un autre mode de réalisation, on alimente la zone réactionnelle de réduction RR par une partie (3a) de l'effluent gazeux produit dans la zone réactionnelle de gazéification RG en quantité suffisante pour produire l'énergie nécessaire à la réaction de gazéification, l'autre partie (3b) permettant de produire du gaz de synthèse CO + H2. De préférence, la charge hydrocarbonée solide est choisie parmi le charbon, les catalyseurs cokés du procédé de craquage catalytique en lit fluidisé (FCC) ou les cokes produits par le procédé flexicoker. L'invention concerne également une installation de gazéification et combustion 20 en boucle chimique comprenant : -une zone réactionnelle de gazéification RG alimentée par une charge hydrocarbonée solide (1) et de l'eau (2) et comprenant une conduite de sortie d'un effluent gazeux comprenant du gaz de synthèse et de l'eau (3) et une conduite de sortie des cendres produites (9); 25 - une boucle chimique de combustion comprenant une zone réactionnelle de réduction RR et une zone réactionnelle d'oxydation RO, ladite zone réactionnelle de réduction RR étant alimentée par au moins une partie de l'effluent gazeux (3) issu de la zone de gazéification RG et par une conduite de transport des particules de solide porteur d'oxygène (MeO) issues de 30 ladite zone d'oxydation RO, et comprenant une conduite de sortie d'un effluent gazeux (4) comprenant du CO2 et H2O ; et ladite zone réactionnelle d'oxydation RO étant alimentée par un gaz oxydant (6) et par une conduite de transport des particules de solide porteur d'oxygènes réduites (Me) issues de la zone réactionnelle de réduction, et comprenant une conduite de transport pour évacuer les fumées (7). L'installation peut comprendre une conduite de transport d'une partie (5) de l'effluent gazeux comprenant du CO2 et H20 (4) vers l'alimentation de la zone de gazéification RG. Dans un mode de réalisation, l'installation peut également comprendre au moins un échangeur de chaleur dans la zone d'oxydation RO (El) et/ou sur la conduite de transport des fumées (7) (E2). Dans un autre mode de réalisation, la conduite de sortie de l'effluent gazeux (3) se divise en deux conduites permettant l'alimentation de la zone de réduction RR en gaz de synthèse pour la combustion (3a) et l'évacuation du gaz de synthèse produit (3b). Description détaillée de l'invention Gazéification du combustible solide La réaction de gazéification de la charge hydrocarbonée solide se déroule dans la zone réactionnelle de gazéification, en présence de vapeur d'eau et éventuellement de CO2 (dans le cas où l'on recycle une partie de la fumée sortie du réacteur de combustion RR vers l'alimentation de la zone de gazéification RG). L'eau introduite dans la zone de gazéification peut être vaporisée et/ou sous pression. Dans les conditions opératoires du procédé selon l'invention, à savoir une température avantageusement comprise entre 800 et 1100 °C, une pression avantageusement comprise entre 1 et 20 bars, un rapport H20/ charge avantageusement compris entre 7 et 10, la gazéification est complète, de telle sorte que sont produits uniquement du gaz de synthèse CO + H2 et de l'eau résiduelle. En sortie de la zone de gazéification, on récupère également les cendres produites par la gazéification de la charge hydrocarbonée solide. La réaction de gazéification est endothermique, l'énergie nécessaire est fournie au moins en partie par la combustion exothermique de tout ou partie du gaz de synthèse produit dans la boucle chimique. Lorsque tout le gaz de synthèse produit est envoyé dans la zone de combustion de la boucle chimique, l'énergie fournie par la combustion du gaz de synthèse est excédentaire par rapport aux besoins de la réaction de gazéification. Il est alors possible de récupérer l'énergie excédentaire sous forme de chaleur, au moyen d'un ou plusieurs échangeurs placés dans la zone d'oxydation ou sur les lignes de transport de gaz. Lorsqu'une partie seulement du gaz de synthèse est envoyée dans la zone de combustion de la boucle chimique, l'énergie fournie par la combustion du gaz de synthèse est de préférence uniquement utilisée pour répondre aux besoins de la réaction de gazéification. Dans ce cas, afin de permettre de maximiser la production du gaz de synthèse en sortie de procédé, il convient d'envoyer dans la zone de combustion RR une partie du gaz de synthèse en quantité strictement nécessaire pour obtenir l'énergie nécessaire à la gazéification. Réaction de combustion du gaz de synthèse en boucle chimique Le procédé CLC consiste à mettre en oeuvre des réactions d'oxydo-réduction d'une masse active pour décomposer la réaction de combustion en deux réactions successives. Une première réaction d'oxydation de la masse active, avec de l'air ou un gaz jouant le rôle de comburant, permet d'oxyder la masse active. Une seconde réaction de réduction de la masse active ainsi oxydée à l'aide d'un gaz réducteur permet ensuite d'obtenir une masse active réutilisable ainsi qu'un mélange gazeux comprenant essentiellement du dioxyde de carbone et de l'eau, voire du gaz de synthèse contenant de l'hydrogène et du monoxyde d'azote. Cette technique permet donc d'isoler le dioxyde de carbone ou le gaz de synthèse dans un mélange gazeux pratiquement dépourvu d'oxygène et d'azote. La combustion étant globalement exothermique, il est possible de produire de l'énergie à partir de ce procédé, sous la forme de vapeur ou d'électricité, en disposant des surfaces d'échange dans la boucle de circulation de la masse active ou sur les effluents gazeux en aval des réactions de combustion ou d'oxydation. Le brevet US 5 447 024 décrit un procédé de combustion en boucle chimique comprenant un premier réacteur de réduction d'une masse active à l'aide d'un gaz réducteur et un second réacteur d'oxydation permettant de restaurer la masse active dans son état oxydé par une réaction d'oxydation avec de l'air humide. La technologie du lit fluidisé circulant est utilisée pour permettre le passage continu de la masse active de son état oxydé à son état réduit. La masse active, passant alternativement de sa forme oxydée à sa forme réduite et inversement, décrit un cycle d'oxydo-réduction. Ainsi, dans le réacteur de réduction, la masse active (Mx0y) est tout d'abord réduite à l'état Mx0y-2n-m/2/ par l'intermédiaire d'un hydrocarbure CnI-1, (ici le gaz de synthèse) qui est corrélativement oxydé en CO2 et H2O, selon la réaction (1), ou éventuellement en mélange CO + H2 selon les proportions utilisées. (1) CnHm + Mx0y n CO2+ m/2 H2O + Mx0y-2n-m/2 Dans le réacteur d'oxydation, la masse active est restaurée à son état oxydé (Mx0y) au contact de l'air selon la réaction (2), avant de retourner vers le premier réacteur. (2) Mx0y-2n-m/2 (n+m/4) 02 Mx0y Dans les équations ci-dessus, M représente un métal. L'efficacité du procédé de combustion en boucle chimique (CLC) en lit fluidisé circulant repose dans une large mesure sur les propriétés physico-chimiques de la masse active d'oxydo-réduction. L'installation de combustion en boucle chimique d'oxydo-réduction comprend une zone réactionnelle d'oxydation et une zone réactionnelle de réduction. Le solide porteur d'oxygène est oxydé dans une zone d'oxydation comprenant au moins un lit fluidisé à une température généralement comprise entre 700 et 1200°C, préférentiellement entre 800 et 1000°C. Il est ensuite transféré dans une zone de réduction comprenant au moins un réacteur en lit fluidisé où il est mis en contact avec le combustible (ici le gaz de synthèse) à une température généralement comprise entre 700 et 1200°C, préférentiellement entre 800 et 1000°C. Le temps de contact varie typiquement entre 10 secondes et 10 minutes, de préférence entre 1 et 5 minutes. Le ratio entre la quantité de masse active en circulation et la quantité d'oxygène à transférer entre les deux zones réactionnelles est avantageusement compris entre 20 et 100. Dans le cadre du procédé intégré selon l'invention, la combustion du gaz de synthèse dans la zone de réduction RR est totale, le flux de gaz en sortie du réacteur de réduction est composé essentiellement de CO2 et de vapeur d'eau. Un flux de CO2 prêt à être séquestré est ensuite obtenu par condensation de la vapeur d'eau. La production d'énergie est intégrée au procédé de combustion en boucle chimique CLC au moyen d'un échange de chaleur dans la zone réactionnelle et sur les fumées de la zone d'oxydation qui sont refroidies. Liste des figures Figure 1 : La figure 1 représente le schéma du procédé intégré selon l'invention avec gazéification du combustible solide, puis combustion en boucle chimique du gaz de synthèse produit, dans son application pour la production de chaleur. Figure 2 : La figure 2 représente le schéma du procédé intégré selon l'invention avec gazéification du combustible solide, puis combustion en boucle chimique d'une partie du gaz de synthèse produit, afin de fournir l'énergie nécessaire à la gazéification de la charge, dans son application pour la production de gaz de synthèse. Figure 3 : La figure 3 illustre l'exemple et représente les résultats d'équilibre 20 thermodynamique de 90% de H2O et 10% Carbone simulés avec le logiciel CHEMKINTm. Description des figures Le système permettant de mettre en oeuvre le procédé intégré de gazéification et 25 combustion en boucle chimique selon l'invention est composé de trois réacteurs principaux : réacteur de gazéification RG, réacteur de réduction RR, réacteur d'oxydation RO. Description de la figure 1 : La figure 1 illustre le procédé selon l'invention avec 30 combustion indirecte de charge hydrocarbonée solide pour la production de chaleur. Dans un premier temps, le combustible solide (1) est gazéifié en présence de vapeur d'eau (2) dans le réacteur de gazéification RG. L'effluent obtenu (CO+H2) comprenant du gaz de synthèse CO + H2 (3) est ensuite transporté vers le réacteur de réduction RR où le gaz est brûlé en contact du transporteur d'oxygène (Me/MeO) qui circule dans la boucle chimique sous forme de particules. Le gaz de combustion (4) sortant du réacteur de réduction RR contient essentiellement du CO2 et de l'H20. Ainsi, le CO2 peut être facilement séparé en condensant la vapeur d'eau. Une fraction de cet effluent gazeux comprenant essentiellement du CO2 et de l'H20 (5) peut être injectée dans le réacteur de gazéification RG afin de maintenir la température ou apporter de l'oxygène pour gazéifier le combustible. Le transporteur d'oxygène à l'état réduit Me est alors transporté vers le réacteur d'oxydation RO où il est ré-oxydé en contact avec l'air introduit comme gaz oxydant (6). La différence de degré d'oxydation entre le transporteur d'oxygène à l'état réduit (Me) en sortie du RR et le transporteur d'oxygène à l'état oxydé (MeO) en sortie du RO est de AX. Un échangeur de chaleur E présent dans le réacteur d'oxydation (El) ou sur une ligne de transport des fumées (E2) issues de la zone d'oxydation RO permet de récupérer de l'énergie sous forme de chaleur. Dans un mode de réalisation préféré, les fumées issues de la zone d'oxydation RO (7) peuvent être refroidies dans l'échangeur E2 par échange de chaleur avec de l'eau sous forme liquide (8) afin d'alimenter le réacteur de gazéification avec de l'eau (2) sous forme vapeur, et/ou sous pression. Ceci présente également l'avantage d'évacuer de l'installation des fumées refroidies (7). Les cendres (9) sont également évacuées de l'installation depuis la zone de gazéification RG. Description de la figure 2 : La figure 2 illustre le procédé intégré selon l'invention avec gazéification de la charge hydrocarbonée solide permettant à la fois la production de gaz de synthèse CO + H2 et la production de la chaleur nécessaire à la réaction de gazéification. Le schéma du système de gazéification et combustion indirecte dans son application pour la production de gaz de synthèse est présenté sur la figure 2. Ce système est similaire à la configuration du procédé de combustion présenté précédemment, avec une modification au niveau de la sortie du gaz (3) du réacteur de gazéification RG. Dans ce schéma, seule une fraction du gaz de synthèse (3a) produit dans le RG est transportée vers le réacteur de combustion RR pour produire la chaleur nécessaire à la gazéification. L'autre partie du gaz de synthèse (3b) est considérée comme produit du procédé et est évacuée de l'installation. La vapeur d'eau dans le gaz de synthèse peut être ultérieurement condensée afin d'améliorer la valeur calorifique du gaz. Le procédé peut donc être utilisé pour la production de gaz de synthèse. Ce gaz de synthèse peut être utilisé comme charge d'autres procédés de transformation chimique, par exemple le procédé Fischer Tropsch permettant de produire à partir de gaz de synthèse des hydrocarbures liquides à chaînes hydrocarbonées longues utilisables ensuite comme bases carburants. Avantages du procédé selon l'invention Les avantages du procédé selon l'invention sont nombreux. Puisqu'il n'y a pas de contact direct entre le transporteur d'oxygène et le combustible (qui est préalablement gazéifié), le dispositif permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention peut être facilement adapté à des procédés de combustion déjà existants en remplaçant l'entrée d'air par de la vapeur d'eau et du CO2. Le procédé intégré selon l'invention rend superflue une séparation solide - solide (transporteur d'oxygène - combustible solide imbrûlé), puisque le combustible n'est mis en contact avec les particules de transporteur d'oxygène qu'une fois gazéifié, séparation qui était nécessaire jusqu'alors dans les procédés publiés de CLC pour charges solides. Le procédé selon l'invention, dans ses deux modes de réalisation, peut fonctionner avec une pression élevée dans le réacteur de gazéification RG, tandis que les réacteurs RO et RR fonctionnent à pression atmosphérique. Ceci permet notamment de produire du gaz de synthèse à haute pression (pour le procédé Fischer-Tropsch par exemple). Par ailleurs, puisque les zones réactionnelles RO et RR fonctionnent à pression atmosphérique, le procédé intégré selon l'invention permet une baisse de coût de l'opération et des matériaux de construction des réacteurs RO et RR. Enfin on minimise les fuites du combustible vers les réacteurs RO et RR ainsi que la perte du transporteur d'oxygène vers le réacteur de gazéification RG. La gazéification étant réalisée sous vapeur d'eau et non sous air (absence d'azote), le gaz de synthèse obtenu présente une valeur calorifique élevée. La gazéification étant réalisée sous vapeur d'eau et non sous air (absence d'azote), la production des oxydes d'azote est minimisée. La limite principale de ces procédés est l'apport de chaleur vers le réacteur de gazéification, car les gaz ont une capacité thermique limitée. Dans un mode de réalisation préféré, on injecte de la vapeur d'eau surchauffée (par exemple à une température avantageusement proche de 1000°C). Il doit être noté que grâce à l'injection de vapeur d'eau (et éventuellement de CO2 issu des fumées issues de la zone de réduction), il y a 2 à 5 fois plus d'oxygène amené au réacteur de gazéification par rapport au cas où de l'air seul est injecté directement dans le réacteur. Cette différence est liée au fait que l'on remplace l'azote de l'air par H20 ou CO2. La gazéification peut être conduite à pression atmosphérique ou sous pression. Dans le cas d'opération de la gazéification sous pression (par exemple à des pressions comprises entre 5 et 50 bars, préférentiellement comprises entre 20 et 40 bars), la vapeur d'eau nécessaire à la gazéification résulte d'un cycle vapeur alimenté au moins partiellement par de l'eau résultant des fumées du réacteur de réduction dans lequel la chaleur requise pour préchauffer et pressuriser la vapeur est récupérée par échange sur les fumées du réacteur d'oxydation (RO). Différents types de réacteurs peuvent être mis en oeuvre dans les différentes zones réactionnelles RG, RO et RR du procédé selon l'invention. Le réacteur de gazéification RG peut notamment être une chaudière à lit fluidisé circulant ou un lit fluidisé bouillonnant. Le choix technologique du type de réacteurs d'oxydation RO et de combustion RR est également large. Il peut s'agir de lit fluidisé bouillonnant ou de lit circulant. Les charges hydrocarbonées solides utilisées dans le procédé selon l'invention peuvent être choisies parmi tous les types de combustibles hydrocarbonés solides, notamment du charbon, de la biomasse, des catalyseurs cokés du procédé de craquage catalytique en lit fluidisé (FCC) ou des cokes produits par le procédé flexicoker, pris seuls ou en mélange. Les charges hydrocarbonées sont introduites dans le réacteur de gazéification RG sous la forme d'un solide dispersé, de diamètre moyen généralement compris entre 10 microns et 5 mm, préférentiellement compris entre 50 microns et 1 mm environ. L'efficacité du procédé de combustion en boucle chimique CLC en lit fluidisé circulant repose dans une large mesure sur les propriétés physico-chimiques de la masse active d'oxydo-réduction. La réactivité du ou des couples oxydo- réducteurs mis en jeu ainsi que la capacité de transfert d'oxygène associée sont des paramètres qui influent sur le dimensionnement des réacteurs RO et RR, sur les vitesses de circulation des particules. La durée de vie des particules quant à elle dépend de la résistance mécanique des particules ainsi que de leur stabilité chimique. Afin d'obtenir des particules utilisables pour ce procédé, les particules mises en jeu sont généralement composées d'un couple ou d'un ensemble de couples oxydo-réducteurs choisi parmi CuO/Cu, Cu20/Cu, NiO/Ni, Fe203/Fe304, FeO/Fe, Fe304/Fe0, Mn02/Mn203, Mn203/Mn304, Mn304/MnO, MnO/Mn, Co304/CoO, CoO/Co, et d'un liant apportant la stabilité physico-chimique nécessaire. Il est possible d'utiliser des minerais synthétiques ou naturels. Les grosses particules sont plus difficiles à transporter et nécessitent des vitesses de transport importantes. Pour limiter les vitesses de transport dans les lignes de transfert et à l'intérieur des réacteurs, et donc limiter les pertes de charges dans le procédé ainsi que les phénomènes d'abrasion et d'érosion, il est donc préférable de limiter la taille des particules de matériau transporteur d'oxygène à une valeur maximum voisine de 500 microns. De manière préférée, le matériau transporteur d'oxygène introduit dans l'installation de combustion en boucle chimique a donc une granulométrie telle que plus de 90% des particules ont une taille comprise entre 100 et 500 microns. De manière plus préférée, le matériau introduit dans l'installation a une granulométrie telle que plus de 90% des particules ont un diamètre de particules compris entre 150 et 300 microns. De manière encore plus préférée, le matériau introduit dans l'installation a une granulométrie telle que plus de 95% des particules ont un diamètre compris entre 150 et 300 microns. Le procédé selon l'invention peut avantageusement être intégré dans une raffinerie. Exemple : Dans l'exemple qui suit, le réacteur principal est le réacteur de gazéification (RG). La Figure 3 montre les concentrations (Xeq) d'équilibre thermodynamique des gaz dans le réacteur RG. Ces résultats illustrent bien qu'à l'état d'équilibre, presque tout le carbone injecté est converti en CO2. La concentration de CO est très faible à environ 600°C, mais augmente avec la température. Ce graphique ainsi que le bilan matière sont utilisés pour calculer les différentes teneurs en gaz à la sortie du réacteur RG. A cet effet, les résultats d'équilibre thermodynamique de 90% de H2O et 10% de carbone ont été simulés avec le logiciel CHEMKINTm. Un modèle d'ordre zéro en régime stationnaire a été développé pour étudier la faisabilité de ce système. Le charbon est injecté dans le lit avec un débit de 3 kg/h. Les propriétés du charbon injecté sont présentées dans le tableau 1. La gazéification a été réalisée avec de la vapeur d'eau surchauffée à 1000 °C et un débit massique de 27 kg/s (équivalent au débit stoechiométrique d'air nécessaire pour assurer la combustion complète). Les propriétés du gaz de synthèse à la sortie du réacteur RG sont présentées dans le tableau 2. Les concentrations sont calculées sur la base thermodynamique et le bilan matière. La température de sortie de réacteur RG est de 600 °C et la température moyenne du réacteur RG est de 800 °C. Composants % poids 0/0 poids (hors eau, cendres) Carbone (C) 64% 72% Hydrogène (H) 5% 6% Azote (N) 1% 1% Soufre total (S) 10/0 10/0 Oxygène (0) 18°/0 20% Cendres 12% Tableau 1 : Propriétés (analyse ultime) du charbon utilisé pour le cas d'étude, avec LHV = 28 MJ/kg. Composants % poids Débit Débit Concentration (mol%) Concentration (kg/s) (mol/s) (hors eau, mol%) CO2 13.0% 3.95 0.141 8% 28% H20 81.4% 22.93 1.273 71% CO 1.8% 0.51 0.018 1% 4% H2 2.5°/0 0.70 0.347 19% 68% CH4 0.0% 0.00 0.000 0% 0% N2 0.1% 0.03 0.001 0% 0% 502 0.2°/0 0.04 0.0007 0% 0% Tableau 2 : concentrations des différents gaz à la sortie du réacteur de gazéification RG. Le gaz de synthèse produit dans le réacteur de gazéification RG peut être envoyé en tout ou partie vers le réacteur de combustion afin de produire de l'énergie. Dans le cas de production de gaz de synthèse, seule une partie du gaz nécessaire pour maintenir le bilan énergétique global est envoyée vers le réacteur de combustion RR. Dans le présent exemple, la fraction minimale nécessaire à envoyer vers le réacteur de combustion est de 53%. Ce système peut donc délivrer 47% de gaz de synthèse comme produit. Dans le cas de production de chaleur, lors de la combustion, tout le gaz de synthèse est brûlé dans le réacteur de réduction RR afin de produire de l'énergie
L'invention concerne un procédé intégré de gazéification et combustion indirecte en boucle chimique d'une charge hydrocarbonée solide dans lequel : - on met en contact la charge hydrocarbonée solide (1) avec de l'eau (2) dans une zone réactionnelle de gazéification RG pour évacuer des cendres (9) et produire un effluent gazeux (3) comprenant du gaz de synthèse et de l'eau ; - on alimente la zone réactionnelle de réduction RR d'une boucle chimique d'oxydo-réduction par au moins une partie de l'effluent gazeux (3) produit dans la zone réactionnelle de gazéification pour produire un effluent gazeux (4) concentré en CO et H O, - on réoxyde les particules de solide porteur d'oxygène issues de la zone réactionnelle de réduction RR de la boucle chimique dans la zone réactionnelle d'oxydation RO au moyen d'un gaz oxydant (6) et on évacue des fumées (7). L'invention concerne également une installation permettant de mettre en oeuvre ledit procédé intégré.
1. Procédé intégré de gazéification et combustion indirecte en boucle chimique d'une charge hydrocarbonée solide dans lequel : on met en contact la charge hydrocarbonée solide (1) avec de l'eau (2) dans une zone réactionnelle de gazéification RG afin d'évacuer des cendres (9) et de produire un effluent gazeux (3) comprenant du gaz de synthèse : CO, H2 et de l'eau H2O ; on alimente la zone réactionnelle de réduction RR d'une boucle chimique d'oxydo-réduction, dans laquelle circulent des particules de solide porteur d'oxygène Me/MeO, par au moins une partie de l'effluent gazeux (3) produit dans la zone réactionnelle de gazéification pour produire un effluent gazeux (4) concentré en CO2 et H2O, on réoxyde les particules de solide porteur d'oxygène issues de la zone réactionnelle de réduction RR de la boucle chimique dans la zone réactionnelle d'oxydation RO au moyen d'un gaz oxydant (6) et on évacue des fumées (7). 2. Procédé selon la 1 dans lequel on recycle une partie (5) de l'effluent concentré en CO2 et H2O produit dans la zone de réduction RR pour alimenter en oxygène la zone réactionnelle de gazéification RG. 3. Procédé intégré de gazéification et combustion indirecte en boucle chimique selon la 1 ou 2 dans lequel on alimente la zone réactionnelle de réduction RR par la totalité de l'effluent gazeux (3) produit dans la zone réactionnelle de gazéification RG, afin de produire de la chaleur qui est récupérée au niveau de la zone réactionnelle d'oxydation RO ou sur les lignes de transport des effluents gazeux. 4. Procédé intégré de gazéification et combustion indirecte en boucle chimique selon la 1 ou 2 dans lequel on alimente la zone réactionnelle de réduction RR par une partie (3a) de l'effluent gazeux produit dans la zone réactionnelle de gazéification RG en quantité suffisante pour produire l'énergienécessaire à la réaction de gazéification, l'autre partie (3b) permettant de produire du gaz de synthèse CO + H2. 5. Procédé intégré de gazéification et combustion indirecte en boucle chimique selon l'une des précédentes dans lequel la charge hydrocarbonée solide est choisie parmi le charbon, les catalyseurs cokés du procédé de craquage catalytique en lit fluidisé (FCC) ou les cokes produits par le procédé flexicoker. 6. Installation de gazéification et combustion en boucle chimique comprenant : -une zone réactionnelle de gazéification RG alimentée par une charge hydrocarbonée solide (1) et de l'eau (2) et comprenant une conduite de sortie d'un effluent gazeux comprenant du gaz de synthèse et de l'eau (3) et une conduite de sortie des cendres produites (9); - une boucle chimique de combustion comprenant une zone réactionnelle de réduction RR et une zone réactionnelle d'oxydation RO, ladite zone réactionnelle de réduction RR étant alimentée par au moins une partie de l'effluent gazeux (3) issu de la zone de gazéification RG et par une conduite de transport des particules de solide porteur d'oxygène (MeO) issues de ladite zone d'oxydation RO, et comprenant une conduite de sortie d'un effluent gazeux (4) comprenant du CO2 et H2O ; et ladite zone réactionnelle d'oxydation RO étant alimentée par un gaz oxydant (6) et par une conduite de transport des particules de solide porteur d'oxygènes réduites (Me) issues de la zone réactionnelle de réduction, et 25 comprenant une conduite de transport pour évacuer les fumées (7). 7. Installation selon la 6 comprenant une conduite de transport d'une partie (5) de l'effluent gazeux comprenant du CO2 et H20 (4) vers l'alimentation de la zone de gazéification RG. 30 8. Installation selon la 6 ou 7 comprenant au moins un échangeur de chaleur dans la zone d'oxydation RO (E1) et/ou sur la conduite de transport des fumées (7) (E2). 9. Installation selon la 6 ou 7 dans laquelle la conduite de sortie de l'effluent gazeux (3) se divise en deux conduites permettant l'alimentation de la zone de réduction RR en gaz de synthèse pour la combustion (3a) et l'évacuation du gaz de synthèse produit (3b).
C
C10,C01
C10J,C01B
C10J 3,C01B 3
C10J 3/16,C01B 3/02,C10J 3/20
FR2988015
A1
DISPOSITIF DE DISTRIBUTION DE LIQUIDE MUNI D'UN CAPUCHON AMOVIBLE
20,130,920
1 - La présente invention concerne le domaine technique de la distribution de liquide. En particulier, mais non exclusivement, elle concerne le domaine de la distribution de liquide sous forme de gouttes ou sous forme de spray, tel que du liquide ophtalmique, nasal, buccal ou auriculaire. On connaît du document FR 2 937 018 un dispositif de distribution de liquide comportant un flacon et un embout de distribution. Cet embout comprend une ouverture de distribution de liquide. Toutefois, lors de la délivrance de liquide, un peu de liquide peut stagner au voisinage de l'ouverture de distribution du liquide. Lorsqu'il s'écoule un certain temps entre deux utilisations du dispositif, le liquide résiduel localisé près de l'ouverture de distribution peut s'évaporer. La concentration en principe actif contenu dans le liquide résiduel est donc plus importante et le principe actif peut finalement se déposer près de l'ouverture, formant un précipité. Lors de l'utilisation suivante du dispositif, la quantité de principe actif délivré est donc augmentée de ce précipité qui est emporté lors de la délivrance de la goutte suivante. La dose de principe actif délivrée est donc supérieure à la dose prescrite. Il y a également un risque d'administrer des particules solides qui n'ont pas été dissoutes dans la goutte suivante délivrée. En outre, le liquide résiduel localisé près de l'orifice de sortie peut être contaminé par des bactéries qui peuvent contaminer la goutte suivante délivrée. Il y a donc aussi un risque de contamination microbienne du liquide délivré. La présente invention propose notamment de fournir un dispositif de distribution de liquide permettant de délivrer une dose de produit plus précise. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de distribution de liquide, 25 comprenant : - une ouverture de distribution de liquide, - un tampon d'absorption de liquide résiduel, disposé à proximité de l'ouverture de distribution de liquide, et - un capuchon amovible comprenant une forme au voisinage immédiat et en 30 regard de l'ouverture de distribution de liquide, appelée forme d'expulsion du liquide résiduel, configurée pour évacuer le liquide résiduel vers le tampon lorsque le capuchon est monté sur le dispositif. Grâce à la présence de la forme d'expulsion du liquide résiduel réalisée sur le capuchon amovible, lorsque le capuchon est monté sur le dispositif, la forme 35 d'expulsion située au voisinage immédiat et en regard de l'ouverture de distribution de liquide expulse la majeure partie du liquide résiduel présente en aval de - 2 - l'ouverture de distribution, notamment vers le tampon d'absorption de liquide résiduel disposé à proximité, c'est-à-dire que l'on évacue le liquide résiduel vers le tampon d'absorption. On réalise ainsi un drainage de la majeure partie du liquide résiduel hors de l'ouverture de distribution. On comprend que comme le volume du liquide résiduel présent en aval de l'ouverture de distribution est généralement faible, il est intéressant que la forme d'expulsion puisse venir se positionner suffisamment près et en regard de l'ouverture de distribution lorsque le capuchon est monté sur le dispositif et puisse ainsi expulser cette petite quantité de liquide hors de l'ouverture de distribution de liquide. L'expulsion ou évacuation de liquide résiduel au voisinage de l'ouverture de distribution évite le développement de bactéries dans cette zone, ce qui est particulièrement intéressant lorsque le liquide distribué ne comporte pas d'agents conservateurs. Grâce à cette évacuation, la dose de principe actif délivré est ainsi plus reproductible et plus précise, puisque le tampon évite l'accumulation de liquide près de l'ouverture de distribution du dispositif. De plus le risque de délivrer des doses suivantes plus concentrées ou des particules solides est ainsi fortement réduit. En effet, il peut se former, lors de l'évaporation du liquide résiduel en aval de l'ouverture de distribution, des dépôts dus à la précipitation du principe actif. Ces dépôts peuvent être partiellement dissous lors de la délivrance de la dose de produit suivante et ainsi augmenter la quantité de principe actif délivré et/ou rester sous forme de particules. Enfin, du fait que l'on réduit le risque de formation de dépôts solides ou visqueux près de l'ouverture de distribution, l'effet esthétique du dispositif est également amélioré. Avantageusement, la forme d'expulsion est venue de matière avec le capuchon, généralement issue de moulage. On interprète les termes amont et aval en prenant le sens de distribution du liquide comme sens de référence. L'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prises seules ou en combinaison. - La forme d'expulsion est une forme sensiblement complémentaire à l'ouverture de distribution. Elle délimite de préférence avec l'ouverture de distribution de liquide une voie d'évacuation du liquide résiduel. - La forme d'expulsion est réalisée en un matériau non absorbant. Le liquide - 3 - résiduel ne peut pas être absorbé par cette forme et l'expulsion du liquide résiduel de l'ouverture de distribution vers le tampon est plus efficace. - Le dispositif comporte un chemin d'évaporation du liquide résiduel entre le tampon et l'extérieur du dispositif lorsque le capuchon est monté sur le dispositif. On favorise ainsi l'évaporation du liquide résiduel absorbé par le tampon. Ce chemin d'évaporation peut par exemple comprendre des orifices de passage d'air dans le capuchon, ces orifices étant portés préférentiellement par une face supérieure du capuchon. - Le dispositif peut prendre, lorsque le capuchon est monté sur le dispositif, une configuration de fermeture hermétique du dispositif, avant sa première utilisation, dans laquelle le chemin d'évaporation du liquide résiduel est obturé entre le tampon et l'extérieur du dispositif, et une configuration de ventilation du dispositif, dans laquelle le chemin d'évaporation est ouvert entre le tampon et l'extérieur. Ainsi, on peut limiter l'évaporation du liquide contenu dans le dispositif lors du stockage du dispositif avant sa première utilisation. En effet, les dispositifs remplis de liquide à distribuer peuvent être stockés plusieurs mois voire plusieurs années avant leur première utilisation. Pendant ce stockage, il peut se produire une diffusion du liquide, notamment à travers les parois de certains des éléments du dispositif, tels qu'une valve par exemple. Si le chemin d'évaporation est ouvert, il y a en permanence évacuation de ce liquide à l'extérieur du dispositif. Au contraire, lorsque le chemin d'évaporation est fermé, on arrive à un équilibre, la diffusion du liquide à travers le capuchon étant inférieure à la diffusion du liquide à travers la valve, par exemple. Selon un mode de réalisation particulier, le chemin est obturé par un opercule amovible, de préférence jetable, rapporté sur le capuchon. Ce mode de réalisation est simple et efficace. On notera que selon une alternative, on rapporte un opercule en amont du chemin d'évaporation du liquide résiduel, par exemple en le rapportant directement sur l'ouverture de distribution ou sur une valve disposée à proximité de cette ouverture. Selon un autre mode de réalisation, le dispositif peut passer de la configuration de fermeture hermétique à la configuration de ventilation par déplacement d'au moins une partie du capuchon par rapport à un réservoir sur lequel le dispositif est monté. - Le dispositif comprend des moyens de verrouillage du dispositif en configuration de ventilation. Ces moyens sont de préférence non amovibles, c'est-à-dire permanents. On peut donc passer de la configuration de fermeture hermétique, qui correspond à une configuration de stockage du dispositif, à la configuration de ventilation, qui correspond à une configuration d'utilisation du - 4 - dispositif, mais on ne peut pas passer de la configuration de ventilation à la configuration de fermeture hermétique. On garantit ainsi qu'après la première utilisation du dispositif, le chemin d'évaporation du liquide résiduel reste ouvert entre le tampon et l'extérieur du dispositif. - Le capuchon comprend une enveloppe extérieure et une enveloppe intérieure, montées mobiles l'une par rapport à l'autre entre une première configuration, correspondant à la configuration de fermeture hermétique du dispositif et une seconde configuration correspondant à la configuration de ventilation du dispositif. Par exemple, l'enveloppe extérieure et l'enveloppe intérieure sont mobiles en rotation l'une par rapport à l'autre, ce mouvement de rotation générant de préférence un déplacement longitudinal en translation de l'une par rapport à l'autre. On entend par direction longitudinale, la direction axiale du dispositif, correspondant généralement à l'axe du réservoir. On notera que de préférence, les deux enveloppes sont co-axiales, leurs axes respectifs étant confondus avec l'axe du dispositif. - L'enveloppe extérieure et l'enveloppe intérieure du capuchon comportent chacune des orifices de passage d'air et le capuchon comprend des moyens d'obturation, lorsque le dispositif est en configuration de fermeture hermétique, du chemin d'évaporation entre les orifices de l'enveloppe extérieure et ceux de l'enveloppe intérieure. Les moyens d'obturation comprennent par exemple une couronne portée par l'enveloppe extérieure et coopérant par serrage avec une surface tronconique de l'enveloppe intérieure du capuchon, ou inversement. Selon un autre exemple, les moyens d'obturation comprennent des pions portés par l'enveloppe extérieure et coopérant par serrage avec les orifices de l'enveloppe intérieure du capuchon, ou inversement. - L'enveloppe intérieure comprend une rampe coopérant avec une butée complémentaire portée par l'enveloppe extérieure, ou inversement, de sorte que la rotation de l'enveloppe extérieure par rapport à l'enveloppe intérieure génère un déplacement longitudinal de l'une par rapport à l'autre. Lors de cette rotation et de ce déplacement longitudinal, le dispositif passe de la configuration de fermeture hermétique à la configuration de ventilation : le chemin d'évaporation est donc ouvert entre le tampon et l'extérieur du dispositif. Ainsi, le passage d'une configuration à l'autre se fait de façon transparente pour l'utilisateur qui, lorsqu'il dévisse le capuchon pour utiliser le dispositif pour la première fois, fait d'abord passer le dispositif de la configuration de fermeture hermétique à la configuration de ventilation avant de dévisser complètement le capuchon. - 5 - - L'enveloppe extérieure et l'enveloppe intérieure comprennent des butées de retenue longitudinale de l'enveloppe extérieure sur l'enveloppe intérieure. Les butées permettent un déplacement longitudinal limité de l'enveloppe extérieure par rapport à l'enveloppe intérieure si bien que, grâce aux butées de retenue, les deux enveloppes ne peuvent être désolidarisées l'une de l'autre. On comprend donc que les deux enveloppes peuvent se déplacer l'une par rapport à l'autre longitudinalement d'une distance prédéterminée mais ne peuvent pas être désolidarisées l'une de l'autre. - Le tampon d'absorption comprend un ou plusieurs matériaux hydrophiles, permettant le drainage de liquide, c'est-à-dire capables d'absorber de liquide, voire de le laisser s'évaporer si un chemin d'évaporation est ouvert. Le matériau du tampon peut comprendre des matériaux tissés ou non tissés. Il peut par exemple comprendre du coton hydrophile, du polyéthylène téréphtalate (PET) ayant subi un traitement hydrophile, une mousse de poly(acétate de vinyle) (PVA) ou un mélange de plusieurs matériaux hydrophiles. - Le tampon d'absorption comprend un matériau hydrophile à porosité ouverte. On entend par matériau à porosité ouverte, un matériau comprenant un réseau de canaux continus définis par des pores communiquant les unes avec les autres, qui permettent au liquide absorbé dans le tampon d'être drainé de l'ouverture de distribution vers l'extérieur du dispositif. Ainsi, le liquide peut migrer d'une face à l'autre du tampon et s'évaporer vers l'extérieur du dispositif. - Le tampon est fixé sur le capuchon, plus précisément à l'intérieur du capuchon, autour de la forme d'expulsion. - La forme d'expulsion est venue de matière avec le tampon. - Le tampon est fixé sur un embout de distribution. L'embout de distribution est de préférence un ensemble rapporté sur le réservoir, comprenant notamment une enveloppe supérieure disposée autour de l'orifice de distribution de liquide, le tampon est fixé sur cette enveloppe supérieure, autour de l'orifice de distribution. - Le tampon est de forme sensiblement axisymétrique. Il s'adapte facilement sur le capuchon, à proximité de la forme d'expulsion du liquide résiduel, ou autour de l'embout. - Le dispositif est un dispositif pour la distribution de liquide sous forme de gouttes, comprenant des moyens de formation de gouttes, la forme d'expulsion étant sensiblement complémentaire à ces moyens de formation de gouttes. Les moyens de formation de gouttes ont de préférence une forme sensiblement conique divergeant vers l'extérieur du dispositif. Ce mode de réalisation est - 6 - particulièrement avantageux du fait que la forme d'expulsion permet de réduire le volume mort formé par les moyens de formation de gouttes tout en délimitant avec les moyens de formation de gouttes, au moins partiellement, une voie d'évacuation du liquide résiduel. Ainsi, la dose des gouttes distribuées a un volume et une concentration davantage reproductibles. - Le dispositif comprend une valve pouvant prendre une position de libération du liquide et une position de blocage du liquide, la forme d'expulsion constituant une forme d'immobilisation de la valve en position de blocage du liquide lorsque le capuchon est monté sur le dispositif. Ainsi, il n'est pas possible que du liquide ayant franchi la valve puisse retourner dans le dispositif. En outre, lorsque le capuchon est monté sur le dispositif, il n'est pas possible de distribuer du liquide par inadvertance, la valve étant bloquée en position de blocage du liquide. Il est particulièrement avantageux d'utiliser le tampon en combinaison avec une forme d'immobilisation de la valve, du fait que le liquide stagnant en aval de la valve peut être évacué, et donc éviter des contaminations des doses ultérieures. - Le tampon n'est pas en contact avec la valve. Il y a donc peu de liquide en contact avec la valve dans le cas où le tampon contient du liquide. - Le tampon et/ou la forme complémentaire comprend un agent antimicrobien. L'agent antimicrobien permet de détruire une partie des micro-organismes qui pourraient se développer en aval de l'ouverture de distribution et contaminer la dose de produit suivante qui serait délivrée. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe d'un dispositif en configuration de fermeture hermétique selon un premier mode de réalisation du dispositif ; - la figure 2 est une vue en coupe du dispositif de la figure 1 en configuration de ventilation ; - la figure 3 est une vue en perspective de l'intérieur d'une enveloppe extérieure d'un capuchon du dispositif de la figure 1 ; - la figure 4 est une vue en perspective d'une enveloppe intérieure du capuchon du dispositif de la figure 1 ; - la figure 5A est une vue en perspective et partiellement en transparence du capuchon du dispositif de la figure 1 en configuration de fermeture hermétique ; - la figure 5B est une vue en coupe transversale du dispositif de la figure 1, selon un plan V visible sur les figures 1 et 5A ; - 7 - - la figure 6A est une vue en perspective et partiellement en transparence du capuchon du dispositif de la figure len configuration de ventilation ; - la figure 6B est une vue en coupe transversale du dispositif de la figure 1, selon un plan VI visible sur les figures 2 et 6A ; - la figure 7 est une vue en coupe d'un deuxième mode de réalisation du dispositif ; - la figure 8 est une vue en perspective d'un troisième mode de réalisation du dispositif ; - la figure 9 est une vue en coupe et en perspective du dispositif de la figure 8 ; - la figure 10 est une vue en perspective d'un quatrième mode de réalisation du dispositif en configuration de fermeture hermétique ; - la figure 11 est une vue en perspective du dispositif de la figure 10 en configuration de ventilation ; - la figure 12 est une vue en coupe d'un cinquième mode de réalisation du dispositif. On a représenté sur les figures 1 et 2 un premier mode de réalisation d'un dispositif 10 de distribution de liquide, respectivement en configuration de fermeture hermétique et en configuration de ventilation. Dans cet exemple non limitatif, le dispositif 10 est un dispositif de distribution de liquide sous forme de gouttes. Le dispositif 10 comprend un réservoir déformable 12 et un embout de distribution 14 coiffé d'un capuchon amovible 16. L'embout 10, muni du capuchon 16, est destiné à être monté par vissage sur le col d'un réservoir 12. Ce réservoir 12 est un réservoir de stockage de liquide, par exemple du liquide pharmaceutique tel que du liquide ophtalmique. Le réservoir 12 est déformable, de façon à distribuer du liquide par appui sur le réservoir. Plus précisément, la distribution de liquide se fait par pression, de la part d'un utilisateur, sur le corps du réservoir 12, ce dernier pouvant présenter une certaine élasticité pour reprendre sa forme initiale après la pression exercée par l'utilisateur, ce qui génère une dépression à l'intérieur du réservoir 12. L'embout 14 et le capuchon 16 forment avantageusement un ensemble qui peut être rapporté en une étape sur le col du réservoir 12. Dans ce mode de réalisation, l'embout de distribution 14 comprend un support 18, une valve de distribution 20 et des moyens 24 de rappel de la valve 20 contre le support 18 en position de blocage de liquide, composés ici d'une rondelle élastique 24, en matière plastique. La valve 20 comprend une ouverture de - 8 - distribution comportant un orifice de distribution 22 et des moyens de formation de gouttes 50. La valve 20 peut également prendre une position de libération de liquide. Ainsi dans cet exemple, l'orifice 22 de distribution de liquide est porté par la valve 20. L'embout 14 comprend également une enveloppe supérieure 26, comprenant un orifice 28 traversé par la valve 20, un canal 30 de passage du liquide du réservoir 12 vers l'orifice de distribution 22, et un canal 32 de passage d'air dans le réservoir 12, canal 32 obturé par un ensemble 34 comprenant un organe 36 de diffusion d'air disposé dans une enveloppe 38 d'isolation de l'organe de diffusion 36. On notera que le canal 32 de passage d'air est entièrement moulé dans le support 18. L'enveloppe 38 comprend plusieurs éléments permettant de garantir l'isolation par rapport au liquide contenu dans le réservoir 12 de l'organe perméable à l'air 36. Cette enveloppe 38 comprend notamment un filtre hydrophobe 40 qui a pour fonction d'empêcher le liquide contenu dans le réservoir 12 de venir en contact avec l'organe 36. On évite ainsi toute sorption de molécules du principe actif sur l'organe de diffusion d'air 36. On comprend que cet organe 36 permet de compenser la dépression générée par la délivrance d'une goutte de liquide par l'utilisateur en permettant aux molécules d'air de passer, par diffusion, à travers le matériau dense de cet organe de diffusion d'air 36, les bactéries ou les poussières ne pouvant pas passer à travers de l'organe de diffusion d'air 36. On a donc un organe permettant le passage d'air non contaminé de l'extérieur vers l'intérieur du réservoir 12 et ne présentant pas de problème de colmatage. En outre, la paroi annulaire extérieure de cette enveloppe d'isolation 38 peut 25 comprendre des gorges délimitant avec le support 18 au moins un canal de passage de liquide qui joue également une fonction de limitation de débit. On va maintenant décrire le capuchon 16, monté par vissage sur l'embout de distribution 14. Ce capuchon 16 comprend une enveloppe extérieure 42 et une enveloppe 30 intérieure 44. Ces enveloppes 42, 44 sont co-axiales, solidaires l'une de l'autre en étant montées mobiles l'une par rapport à l'autre en rotation et en translation longitudinale, entre la configuration de fermeture hermétique du dispositif, visible sur la figure 1, et la configuration de ventilation du dispositif 10, visible sur la figure 2. L'enveloppe intérieure 44 comprend en outre une forme 46 d'expulsion du 35 liquide résiduel. Cette forme d'expulsion 46 est située au voisinage immédiat et en regard de l'ouverture de distribution. La forme d'expulsion 46 est également, dans cet exemple, une forme - 9 - d'immobilisation de la valve 20 en position de blocage du liquide lorsque le capuchon 16 est monté sur le dispositif 10. Par exemple, la forme d'expulsion 46 est un pion dont la forme générale est complémentaire des moyens 50 de formation de goutte, réalisés dans la valve 20, par exemple la forme 46 est tronconique. Ainsi, la forme 46 assure une immobilisation de la valve 20 par pincement de cette dernière contre le support 18. Dans le mode de réalisation des figures 1 à 5, le capuchon 16 comprend un tampon 48 d'absorption de liquide résiduel, fixé sur le capuchon 16 et plus particulièrement sur l'enveloppe intérieure 44. Le tampon 48 est de forme sensiblement annulaire et est disposé autour de la forme 46 d'expulsion du liquide résiduel. La section de l'anneau du tampon 48 est de forme sensiblement rectangulaire. Un des coins de la face intérieure du tampon 48 est biseauté et complémentaire de la forme de la valve 20. Avantageusement, les deux coins de la face intérieure sont biseautés, le tampon 48 peut donc être fixé sur l'enveloppe interne 44 du capuchon indifféremment dans un sens ou dans l'autre. L'enveloppe interne 44 comporte également des butées 54 de fixation du tampon 48 sur l'enveloppe interne 44. De façon avantageuse, le tampon 48 peut ne pas être en contact avec la valve et ce afin d'éviter les contacts entre le liquide résiduel présent dans le tampon et la valve 20 lorsque le capuchon 16 est monté sur le dispositif 10. Le tampon d'absorption 48 comprend avantageusement un matériau hydrophile, à porosité ouverte. En outre, lorsque le capuchon 16 est monté sur le dispositif 10, la forme d'expulsion 46 délimite au moins partiellement, en l'occurrence avec les moyens 50 de formation de goutte de la valve 20, une voie 52 d'évacuation, vers le tampon 48, de liquide résiduel disposé en aval de la valve 20. Dans cet exemple, la voie d'évacuation 52 est réalisée par une gorge 92, ou évidement, réalisée dans la forme 46. Plus précisément, la forme 46 comprend plusieurs canaux, par exemple quatre, régulièrement répartis sur l'extrémité du pion 46, délimités d'une part par les gorges 92, d'autre part par les moyens 50 de formation de gouttes, ces canaux étant réalisés lorsque le capuchon 16 est monté sur le dispositif, la forme 46 étant alors en appui contre la valve 20. Sur la figure 4, on a représenté l'enveloppe intérieure 44, comprenant un fond 56, portant la forme d'expulsion 46 au centre de sa surface intérieure, et une jupe 58, de forme sensiblement cylindrique. Le fond 56 est délimité par une surface tronconique 60 et comprend, sur sa paroi horizontale, des orifices 62 de passage d'air, au nombre de quatre dans cet exemple. -10- L'enveloppe intérieure 44 comprend en outre des moyens 64, 66, 68 de verrouillage du dispositif 10 en configuration de ventilation. Ces moyens de verrouillage comprennent, dans ce mode de réalisation, des encoches 64, des pattes élastiques 66, et des rampes 68, en l'occurrence deux encoches 64, deux pattes 66 et deux rampes 68. La jupe cylindrique 58 comprend des butées 70, en l'espèce deux, s'étendant dans un plan longitudinal de façon à former une butée dans la direction transversale pour l'enveloppe extérieure 42, et ainsi permettre le vissage du capuchon 16 sur l'embout de distribution 14. La jupe cylindrique 58 comprend par ailleurs des butées 72, dites butées de retenue longitudinale, de façon à former une butée dans la direction longitudinale, pour la retenue de l'enveloppe externe 42 sur l'enveloppe intérieure 44 dans la direction longitudinale. Sur la figure 4, les butées 72 de retenue longitudinale s'étendent principalement dans un plan oblique transversal et comprennent également une partie horizontale. En outre, la jupe cylindrique 58 porte sur son extrémité libre un anneau frangible 74 du dispositif 10, témoin de première ouverture, permettant d'assurer que le dispositif n'a pas été utilisé avant sa première utilisation. Sur la figure 3, on a représenté l'enveloppe extérieure 42 qui comprend un fond 76 et une jupe 78, de forme sensiblement cylindrique. Le fond 76 est de forme circulaire et sensiblement plane. Il comporte une couronne 80, faisant saillie de la surface intérieure, et des orifices de passage d'air 82 situés à l'extérieur de la couronne 80. Il comprend également des moyens 84, 86 de verrouillages du dispositif 10 en configuration de ventilation, qui dans ce mode de réalisation comprennent deux crans 84 et deux butées de vissage 86. L'enveloppe extérieure 42 comprend en outre des butées 88, dites butées de retenue longitudinale, s'étendant dans un plan transversal, de façon à former une butée dans la direction longitudinale pour la retenue de l'enveloppe externe 42 sur l'enveloppe intérieure 44 dans la direction longitudinale. La figure 2 représente le dispositif 10 en configuration de ventilation, dans laquelle un chemin d'évaporation du liquide résiduel, représenté par la flèche 90, est ouvert entre le tampon 48 et l'extérieur du dispositif 10. On va maintenant décrire le montage du dispositif 10 et son fonctionnement. On commence par ajuster ensemble les différents éléments constitutifs de l'embout de distribution 14. On peut, par exemple, commencer par assembler le sous-ensemble de filtration de l'air formé par l'enveloppe 38 et l'organe de diffusion d'air 36. Ce sous-ensemble est ensuite monté sur le support 18 par serrage mécanique. On vient ensuite positionner la valve 20, la rondelle 24 et l'enveloppe supérieure 26. Séparément, on fixe le tampon 48 à l'intérieur de l'enveloppe intérieure 44, autour de la forme 46 d'expulsion de la valve, en la bloquant à l'aide des butées de fixation 54. On vient ensuite monter l'enveloppe extérieure 42 sur l'enveloppe intérieure 44 en positionnant les butées de vissage 70 de l'enveloppe intérieure 44 le long des butées de vissage 86 de l'enveloppe extérieure 42, de sorte que les butées 86 soient positionnées en regard du bas des rampes 68, et que les butées de retenue longitudinale 72 de l'enveloppe intérieure 44 coopèrent avec les butées de retenue longitudinale 88 de l'enveloppe extérieure 42, comme cela est visible sur les figures 5A et 5B. L'enveloppe extérieure 42 ne peut plus être désolidarisée de l'enveloppe intérieure 44. Dans ce mode de réalisation, le capuchon 16 est prêt à être monté par vissage sur l'embout de distribution 14. Une fois le réservoir 12 rempli du liquide à distribuer, on vient visser l'ensemble formé par l'embout 14 et le capuchon 16 sur le col du réservoir. Le dispositif 10 est prêt à être utilisé. Cette première configuration, dite configuration de stockage ou de fermeture hermétique du dispositif 10 est représentée sur les figures 1, 5A et 5B. On a représenté sur la figure 5A l'enveloppe extérieure 42 en mode filaire afin de présenter l'interaction entre les éléments de l'enveloppe intérieure 44 avec les éléments de l'enveloppe extérieure 42. Sur ces figures, la couronne 80 de l'enveloppe extérieure 42 coopère avec la surface tronconique 60 de l'enveloppe intérieure 44, de sorte qu'il n'y a pas de communication possible entre le tampon 48 et l'extérieur du dispositif 10, comme on peut le voir sur la figure 1. Dans le cas présent, il n'y a pas de communication entre les orifices de passage d'air 62 de l'enveloppe intérieure 44 et les orifices de passage d'air 82 de l'enveloppe extérieure 42 ; la couronne 80 forme donc, avec la surface 60, un moyen d'obturation du chemin d'évaporation 90. La couronne 80 est légèrement déformée et une étanchéité par serrage mécanique de la couronne 80 sur la surface conique 60 est réalisée. Le chemin d'évaporation 90 du liquide résiduel est donc obturé. Ainsi, lorsque le dispositif 10 est stocké avant première utilisation, bien qu'il puisse se produire une faible évaporation du liquide contenu dans le réservoir 12, cette évaporation est limitée. En outre, cette évaporation est également limitée par le serrage mécanique entre l'enveloppe intérieure 44 et le support 18 qui définissent un volume fermé dans lequel il n'y a pas de renouvellement d'air tant que le dispositif est en configuration de stockage. De plus, cette évaporation est aussi limitée car l'organe de diffusion d'air 36 ne -12- laisse pratiquement pas passer de molécule de liquide, même sous forme de vapeur, vers ce volume fermé. On notera que la forme d'expulsion 46 de l'enveloppe intérieure 44 coopère avec la valve 20, plus particulièrement avec les moyens de formation de goutte 50, et bloque ainsi la valve 20 en position de blocage du liquide. Lors de la première utilisation, l'utilisateur dévisse le capuchon amovible 16. Il serre l'enveloppe extérieure 42 dans une main et le réservoir 12 dans l'autre main. Il fait tourner l'enveloppe extérieure 42 par rapport à l'enveloppe intérieure 44. Les butées 86 sont alors guidées par les rampes 68 et le mouvement de rotation appliqué par l'utilisateur au dispositif 10 génère un mouvement de translation longitudinal de l'enveloppe extérieure 42 par rapport à l'enveloppe intérieure 44. Arrivées en bout des rampes 68, les butées 86 coopèrent avec les encoches 64 pour former des premiers moyens de verrouillage du dispositif 10 en configuration de ventilation. En outre, pendant cette rotation, les crans 84 de l'enveloppe extérieure 42 se déplacent par rapport aux pattes élastiques 66, qu'ils passent en force, en fin de rotation, par déformation des pattes 66, de façon que les crans 84 se retrouvent en butée contre l'extrémité des pattes 66. Les crans 84 et les pattes 66 forment ainsi des seconds moyens de verrouillage du dispositif 10 en configuration de ventilation. Dans cette configuration de ventilation, présentée sur les figures 2, 6A et 6B, grâce au déplacement longitudinal de l'enveloppe extérieure 42 par rapport à l'enveloppe intérieure 42, la couronne 80 de l'enveloppe extérieure 42 ne coopère plus avec la surface conique 60 de l'enveloppe intérieure 44, si bien qu'un espace se crée entre la couronne 80 et la surface 60, et donc qu'un chemin d'évaporation du liquide résiduel 90 est ouvert entre le tampon 48 et l'extérieur du dispositif 10. L'utilisateur continue alors le mouvement de rotation du capuchon 16 par rapport au réservoir 12 afin de dévisser complètement le capuchon 16 de l'embout 14. Il casse alors les parties frangibles de l'anneau 74. On comprend donc que cet anneau 74 permet de vérifier de façon simple que le dispositif n'a pas été utilisé au 30 préalable. On constate que le passage de la configuration de fermeture hermétique du dispositif 10 à la configuration de ventilation se fait de façon transparente pour l'utilisateur qui dévisse simplement le capuchon 16 de l'embout 14. Il appuie ensuite sur le réservoir 12 et le déforme afin de délivrer une goutte de 35 liquide. Sous la pression exercée par l'utilisateur, la valve 20 passe de la position de blocage du liquide à la position de libération du liquide, une goutte se forme dans les moyens de formation de goutte 50. Quand la goutte atteint un volume -13- prédéterminé, elle est libérée de la valve 20, par exemple pour aller dans l'oail de l'utilisateur. Dès que l'utilisateur relâche la pression exercée sur le réservoir 12, la valve 20 reprend sa position de blocage de liquide. Lorsque l'utilisateur souhaite délivrer une goutte supplémentaire, il déforme à nouveau le réservoir 12 jusqu'à délivrance de la goutte. Toutefois, une petite quantité de liquide peut rester en aval de la valve 20, souvent dans les moyens de formation de goutte 50. Entre deux utilisations, l'utilisateur revisse le capuchon 16 sur l'embout 14. Les moyens de verrouillage 64, 66, 84, 86 empêchent alors le déplacement de l'enveloppe extérieure 42 par rapport à l'enveloppe intérieure 44. On comprend donc qu'il est possible de passer de la configuration de fermeture hermétique du dispositif 10 à la configuration de ventilation mais que l'inverse n'est pas possible. Ainsi, on garantit qu'une fois que le dispositif 10 a été utilisé au moins une fois, le chemin d'évaporation 90 du liquide résiduel est toujours ouvert. Les moyens de verrouillage 64, 66, 84, 86 sont donc permanents et non amovibles. Lorsque le capuchon 16 est monté vissé sur l'embout 14, la forme d'expulsion 46 de la valve coopère avec la valve 20. En outre, cette forme d'expulsion 46 comporte des gorges 92 qui délimitent avec la valve 20 une voie d'évacuation 52 du liquide résiduel contenu dans les moyens de formation de goutte 50. Cette voie 52 permet d'évacuer le liquide résiduel vers le tampon 48, dans lequel il est absorbé. Ensuite, le liquide absorbé par le tampon 48 s'évapore hors du dispositif 10 par le chemin d'évaporation 90 ouvert entre le tampon 48 et l'extérieur du dispositif 10. Il n'y a donc pas de liquide résiduel qui stagne dans les moyens de formation de goutte 50 et on évite la formation de résidu solide du principe actif pouvant entraîner la délivrance d'une surdose lors de la délivrance d'une goutte ou la délivrance de particules solides en suspension dans la goutte lors de l'utilisation suivante du dispositif 10. Nous allons décrire d'autres modes de réalisation du dispositif dans lequel les éléments communs aux différents modes de réalisation sont identifiés par les mêmes références numériques et pour lesquels les différences sont développées dans la suite. Sur la figure 7, on a représenté un deuxième mode de réalisation dans lequel l'enveloppe extérieure 42 comprend des pions 94 formant les moyens d'obturation du chemin d'évaporation 90 du liquide résiduel absorbé par le tampon 48. En configuration de fermeture hermétique, les pions 94 coopèrent avec les -14- orifices de passage d'air 62 de l'enveloppe intérieure 44, de sorte qu'il n'y a pas de communication possible entre le tampon 48 et l'extérieur du dispositif 10. De façon similaire à ce qui a été décrit dans le mode de réalisation précédent, lorsque l'utilisateur dévisse le capuchon 16 lors d'une première utilisation du dispositif 10, il fait tourner l'enveloppe extérieure 42 par rapport à l'enveloppe intérieure 44. Les butées 86 parcourent les rampes 68 et le mouvement de rotation appliqué par l'utilisateur au dispositif 10 génère un mouvement de translation longitudinal de l'enveloppe extérieure 42 par rapport à l'enveloppe intérieure 44. Lors de ce mouvement longitudinal des deux enveloppes 42, 44 l'une par rapport à l'autre, les pions 94 ne coopèrent plus avec les orifices 62 et le chemin d'évaporation 90 du liquide résiduel est ouvert. Tout comme dans le premier mode de réalisation, une fois le dispositif 10 en configuration de ventilation, les moyens de verrouillage ne permettent pas au dispositif de prendre la configuration de fermeture hermétique. Le troisième mode de réalisation, présenté sur les figures 8 et 9, est similaire au premier mode de réalisation, mis à part la localisation du tampon 48. Dans ce mode de réalisation, le tampon 48 n'est pas monté sur l'enveloppe intérieure 44 du capuchon 16 mais est fixé sur l'enveloppe supérieure 26 de l'embout de distribution 14. Le mode de fonctionnement de ce dispositif est similaire au mode de fonctionnement précédemment décrit. Le quatrième mode de réalisation, présenté sur les figures 10 et 11, comprend un embout de distribution 14 similaire aux embouts précédemment décrits. Il diffère des modes de réalisation précédents en ce que le capuchon 16 ne comporte qu'une seule enveloppe comportant des orifices de passage d'air 62. Le reste du dispositif 10 est conforme à ce qui a été décrit précédemment. Avant première utilisation, c'est-à-dire en configuration de fermeture hermétique, le dispositif 10 comprend un opercule 96 qui obture les orifices de passage d'air 62 du capuchon 16 ; il obture donc le chemin d'évaporation 90 du liquide résiduel entre le tampon 48 et l'extérieur du dispositif 10. Avantageusement, cet opercule 96 comporte également une languette 98 adhérant au capuchon 16 et au support 18 de l'embout 14 de sorte qu'il n'est pas possible de dévisser le capuchon 16 du dispositif 10 sans ôter l'opercule 96 et ainsi ouvrir le chemin d'évaporation 90 entre le tampon 48 et l'extérieur du dispositif 10. Sur la figure 12, on a représenté une vue en coupe d'un cinquième mode de réalisation du dispositif. Le dispositif comprend un embout 100 de distribution de liquide sous forme de spray, destiné à être monté sur une pompe. Cet embout 100 comprend une enveloppe 102 débouchant à son extrémité aval sur une ouverture -15- 104 de distribution de liquide. Dans cet exemple, l'embout 100 peut comporter une valve de distribution, prenant par exemple la forme d'un pointeau monté coulissant dans l'enveloppe 102 et venant obturer l'ouverture 104 sous l'action d'un ressort. L'enveloppe 102 est coiffée d'un capuchon 16 comportant une forme d'expulsion 46 du liquide résiduel pouvant se trouver en aval de l'ouverture de distribution 104. On voit que cette forme d'expulsion 46 est située au voisinage immédiat et en regard de l'ouverture 104. Le capuchon comprend également des orifices de passage d'air 62 et, un tampon 48, fixé sur le capuchon 16, plus précisément à l'intérieur du capuchon 16, autour de la forme d'expulsion 46. Dans ce mode de réalisation, la configuration de fermeture hermétique du dispositif 100 peut être obtenue par l'ajout un opercule amovible, de préférence jetable, rapporté sur le capuchon 16. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits ci-dessus. On comprend en particulier que le tampon 48 peut être fixé par soudure ultra- sons, par serrage mécanique ou par tout autre moyen approprié, que le capuchon 16 peut prendre d'autres configurations permettant d'associer un tampon avec un capuchon assurant une expulsion de liquide résiduel ou encore permettant d'assurer une configuration permanente d'évaporation, ainsi qu'une configuration de fermeture hermétique pour le stockage du dispositif avant sa première utilisation, ou encore que les moyens de rappel de la valve 20 peuvent comprendre un ressort hélicoïdal. En outre, le nombre de rampes, de butées, de crans ou d'orifices ainsi que leur disposition sont donnés uniquement à titre exemplatif et ne sont pas limitatifs. Par ailleurs, les quatre premiers modes de réalisations décrits sur les figures concernent des dispositifs de distribution de liquide sous forme de gouttes et munis d'une valve, dans lesquels la forme d'expulsion constitue une forme d'immobilisation de la valve en position de blocage. On comprend que l'on peut envisager des dispositifs de distribution de liquide sous une autre forme, par exemple sous forme de spray, tel que le dispositif selon le cinquième mode de réalisation, ou encore sous forme de jet, avec ou sans valve, ou encore sans immobilisation de la valve, tout en conservant la possibilité de drainer le liquide résiduel hors de l'ouverture de distribution, grâce à la présence du tampon d'absorption et de la forme d'expulsion située au voisinage et au regard de l'ouverture de distribution de liquide
L'invention concerne un dispositif (10) de distribution de liquide comprenant une ouverture de (22, 50) de distribution de liquide, un tampon d'absorption (48) de liquide résiduel et un capuchon amovible (16) comprenant une forme au voisinage immédiat et en regard de l'ouverture de distribution (22, 50), appelée forme d'expulsion (46) du liquide résiduel, configurée pour évacuer le liquide résiduel vers le tampon (48) lorsque le capuchon (16) est monté sur le dispositif (10).
1. Dispositif (10) de distribution de liquide, caractérisé en ce qu'il comprend : - une ouverture (22, 50) de distribution de liquide, - un tampon d'absorption (48) de liquide résiduel, disposé à proximité de l'ouverture de distribution de liquide (22, 50), et - un capuchon amovible (16) comprenant une forme au voisinage immédiat et en regard de l'ouverture de distribution (22, 50), appelée forme d'expulsion (46) du liquide résiduel, configurée pour évacuer le liquide résiduel vers le tampon (48) lorsque le capuchon (16) est monté sur le dispositif (10). 2. Dispositif (10) selon la précédente, dans lequel la forme d'expulsion (46) est réalisée dans un matériau non absorbant. 3. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, comportant un chemin d'évaporation (90) du liquide résiduel entre le tampon (48) et l'extérieur du dispositif (10) lorsque le capuchon (16) est monté sur le dispositif (10). 4. Dispositif (10) selon la précédente, pouvant prendre, lorsque le capuchon (16) est monté sur le dispositif, une configuration de fermeture hermétique du dispositif, avant sa première utilisation, dans laquelle le chemin d'évaporation (90) du liquide résiduel est obturé entre le tampon (48) et l'extérieur du dispositif (10), et une configuration de ventilation du dispositif, dans laquelle le chemin d'évaporation (90) est ouvert entre le tampon (48) et l'extérieur. 5. Dispositif (10) selon la précédente, comprenant des moyens de verrouillage (64, 66, 84, 86) du dispositif (10) en configuration de ventilation. 6. Dispositif (10) selon la 4 ou 5, dans lequel le capuchon (16) comprend une enveloppe extérieure (42) et une enveloppe intérieure (44), montées mobiles l'une par rapport à l'autre entre une première configuration, correspondant à la configuration de fermeture hermétique du dispositif et une seconde configuration correspondant à la configuration de ventilation du dispositif. 7. Dispositif (10) selon la précédente, dans lequel l'enveloppe extérieure (42) et l'enveloppe intérieure (44) du capuchon (16) comportent chacune des orifices de passage d'air (62, 82) et le capuchon (16) comprend des moyens d'obturation (60, 80, 94, 96), lorsque le dispositif (10) est en configuration de fermeture hermétique, du chemin d'évaporation (90) entre les orifices de l'enveloppe extérieure (82) et ceux de l'enveloppe intérieure (62). 8. Dispositif (10) selon la 6 ou 7, dans lequel l'enveloppe intérieure (44) comprend une rampe (68) coopérant avec une butée complémentaire (86)-17- portée par l'enveloppe extérieure (42), ou inversement, de sorte que la rotation de l'enveloppe extérieure (42) par rapport à l'enveloppe intérieure (44) génère un déplacement longitudinal de l'une par rapport à l'autre. 9. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, pour la distribution de liquide sous forme de gouttes, comprenant des moyens (50) de formation de gouttes, la forme d'expulsion (46) étant de forme sensiblement complémentaire à ces moyens de formation de gouttes. 10. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une valve (20) pouvant prendre une position de libération du liquide et une position de blocage du liquide, la forme d'expulsion (46) constituant une forme d'immobilisation de la valve (20) en position de blocage du liquide lorsque le capuchon (16) est monté sur le dispositif (10). 11. Dispositif (10) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le tampon (48) et/ou la forme d'expulsion (46) comprend un agent 15 antimicrobien.
B,A
B05,A61,B65
B05B,A61M,B65D
B05B 11,A61M 11,B05B 1,B05B 14,B05B 15,B65D 47
B05B 11/00,A61M 11/00,B05B 1/00,B05B 14/00,B05B 15/40,B05B 15/52,B65D 47/18
FR2981044
A1
APPAREIL ELECTRONIQUE POUR LA REGULATION DE POSITION D'UN ACTIONNEUR, ACTIONNEUR HYDRAULIQUE ET SYSTEME DE COMMANDE D'ACTIONNEUR
20,130,412
La présente invention concerne un appareil électronique pour la régulation de la position d'un actionneur. La présente invention concerne en outre un actionneur avec un appareil électronique relié à celui-ci ou installé au moins en partie dans celui-ci ainsi qu'un système de commande d'actionneur. Pour le pilotage d'un aéronef, le pilote doit se fier à des gouvernes de vol qui sont disposées aux surfaces portantes, aux faces de stabilisation horizontales et aux faces de stabilisation verticales de l'aéronef. Les faces de commande de vol primaires à un aéronef comprennent les ailerons, les gouvernes de profondeur ou élevons et la gouverne de direction. Les ailerons se trouvent aux arêtes arrière des surfaces portantes de l'aéronef et commandent le roulis de Les gouvernes de profondeur ou l'empennage se trouvent à la face de stabilisation de l'aéronef et servent à la stabilisation de l'aéronef. La gouverne de direction se trouve à 20 l'extrémité arrière de l'aéronef et sert à la commande latérale de l'aéronef. Les faces de commande de vol primaires sont actionnées par le pilote, et dans la plupart des aéronefs plus grands, des câbles ou fils sont prévus qui relient 25 les éléments de commande du pilote aux actionneurs hydrauliques au moyen desquels les faces de commande primaires sont déplacées. Dans des aéronefs plus récents, la technologie des commandes de vol électriques (appelée : Fly-by-Wire), est utilisée comme moyen 30 technique auxiliaire pour la commande et la stabilisation de l'aéronef. Dans un aéronef typique à commandes de vol électriques, des capteurs électroniques sont disposés aux éléments de commande du pilote. Par ces capteurs, les 35 entrées du pilote sont converties à des soi-disant l'aéronef. horizontal horizontale manches pilotes latéraux (side-sticks) en signaux de commande électroniques, de sorte que des données électroniques peuvent être entrées dans l'ordinateur du système de vol (ordinateur de commande de vol, FFC) et à partir de telles-ci, en ajoutant des informations captées de position, en fin de compte des instructions de commande pour des installations de gestion, les soi-disant actionneurs, peuvent être produites au moyen de règles de contrôle numérisées. Un système, qui est connu comme électronique de commande d'actionneur (ACE), reçoit les signaux électroniques de l'ordinateur de commande de vol et déplace les actionneurs hydrauliques sur la base des signaux reçus. Chaque actionneur hydraulique est couplé de telle sorte à une face de commande primaire mobile que le déplacement de l'actionneur déplace la face de commande primaire. Le concept « Fly-by-Wire » entraîne certes des économies de poids, étant donné que des tringleries lourdes, câbles, poulies d'entraînement et équerres de montage, qui s'étendent à travers l'aéronef, ne sont plus nécessaires pour commander les actionneurs, à part le câblage électrique à l'ordinateur de commande de vol et à l'électronique de commande d'actionneur (ACE). Les commandes de vol électriques classiques dans des aéronefs modernes se caractérisent cependant par une dépense de câblage élevée entre les calculateurs de commande et de surveillance et les actionneurs hydrauliques à régler pour l'actionnement des faces de commande, ce qui fait augmenter considérablement, d'une part, le poids et, d'autre part, les coûts pour le câblage. De plus, la dépense pour des travaux d'installations et d'entretien, avec une recherche de défaillances ou de défauts, est relativement élevée dans le cas de telles commandes de vol. Il est connu par le document WO 2007/084679 A2 un dispositif et un procédé pour la commande de secours dans un système de commande de vol réparti. Le dispositif présente une architecture décentralisée subordonnée respectivement une interconnexion d'unités électroniques de commande à distance (interconnexion REU) où est réalisée ici, par surface de commande (aileron, empennage horizontal, gouvekme de direction, déporteur ou spoiler) à chaque fois une REU maître avec une fonction de secours active. Cette REU maître est en mesure de recevoir des signaux de contrôle de l'unité de régulation principale primaire (primary controller) ainsi que des signaux de contrôle de l'unité de régulation de secours (backup controller) . La REU maître fixe ainsi pour les actionneurs des signaux de commande lorsque ceux-ci sont disponibles et validés par l'unité de régulation principale (primary controller). La REU maître fixe de plus pour les actionneurs par l'unité de régulation de secours (backup controller) des signaux de commande, lorsque ceux de l'unité de régulation principale (primary controller) ne sont pas disponibles ou sont invalides. Ce dispositif connu se caractérise cependant par une dépense de câblage élevée et une grande complexité étant donné qu'une REU maître subordonnée est prévue. Dans le cas d'une défaillance ou d'un défaut de celle-ci, les signaux de contrôle aux différents actionneurs ne sont pas transmis ou sont transmis en étant erronés. La présente invention a donc pour objectif la mise à disposition d'un appareil électronique pour le positionnement d'un actionneur du type indiqué au début, qui présente une structure simplifiée et d'un coût avantageux mais également sûre, et par lequel la dépense de câblage et donc la dépense de coût d'un système de 'commande d'actionneur peuvent être réduites considérablement, en tenant suffisamment compte des exigences de sécurité élevées pour de tels appareils et systèmes de commande d'actionneur électroniques. Cet objectif est atteint conformément à la présente invention par un appareil électronique pour le positionnement d'un actionneur pour un aéronef par le fait que l'appareil électronique peut être monté directement ou indirectement sur l'actionneur et/ou peut être intégré au moins partiellement dans l'actionneur, l'appareil électronique étant apte à recevoir d'un ordinateur de commande de vol (FCC) des instructions pour le contrôle et/la mise hors service de l'actionneur. L'appareil électronique conforme à l'invention pour le positionnement d'un actionneur, qui peut être couplé à une face de commande de vol primaire pour le déplacement de celle-ci dans une position souhaitée, est relié à l'actionneur et/ou est intégré au moins en partie dans l'actionneur, l'appareil électronique étant en mesure d'obtenir d'un ordinateur de commande de vol (FCC) des instructions pour le contrôle et/ou la mise hors service de l'actionneur en cas d'erreur ou de défaillance et de les exécuter. Dans ce cas, l'appareil électronique conforme à l'invention est une soi-disant électronique d'actionneur intelligente, en particulier une unité électronique de commande à distance (Remote Electronic Unit) (REU), dont est pourvu chacun des actionneurs couplés à des surfaces portantes différentes de l'aéronef. Il est particulièrement important qu'en cas d'erreur ou de défaillance, la REU puisse être contrôlée ou commandée et mise en minorité respectivement mise hors service. Du fait de l'appareil électronique selon l'invention, un câblage systématique ou une communication de la pluralité de REUs entre elles n'est pas requis. Etant donné que l'évaluation du dysfonctionnement ou de la défaillance et la surveillance est déplacée dans le calculateur de commande de vol subordonné, la réalisation de la REU peut être plus petite et plus légère. Cependant il est également possible que la surveillance du positionnement de l'actionneur ainsi que l'évaluation de la défaillance soient réalisées dans la REU. En utilisant de telles électroniques d'actionneur 35 locales, les soi-disant « Remote Electronic Units » (REUs), la dépense pour des travaux d'installation et d'entretien avec recherche de défaillances peut être fortement limitée, et ainsi non seulement le poids mais encore les coûts pour le câblage dans l'aéronef peuvent être réduits considérablement. L'électronique montée localement à l'actionneur lui-même, qui réalisé la régulation de la position et la surveillance, le soi-disant « monitorage » ou surveillance de l'actionneur, peut être intégrée, selon l'invention, en grande partie ou même entièrement dans l'actionneur, ce qui permet une réalisation compacte de la commande d'actionneur. Cela est particulièrement important dans le cas où une REU ou bien l'actionneur relié à celle-ci, fonctionne d'une manière défaillante, de sorte qu'il peut être échangé conjointement avec la REU qui en fait partie sans grande dépense de travail. De plus, la dépense pour des travaux d'installation et d'entretien avec recherche de défaillances peut être limitée considérablement. De préférence l'appareil électronique selon l'invention est réalisé de façon qu'il soit apte à détecter une nouvelle position modifiée de l'actionneur et de la transmettre à l'ordinateur de commande de vol de sorte qu'une évaluation rapide et le cas échéant une correction de la position de l'actionneur peut être exécutée par l'utilisation d'unités de capteurs et de systèmes de commande additionnels. D'une manière particulièrement avantageuse, l'électronique d'actionneur (REU) peut être contrôlée et mise hors service directement par l'ordinateur de commande de vol, l'ordinateur de commande de vol étant apte à couper la tension d'alimentation de la REU par un élément de commutation et de désactiver ainsi la REU directement ou de la passiver pour un certain temps. De préférence, l'appareil électronique selon l'invention présente une unité de commande ainsi qu'un module d'entretien ou de maintenance amovible qui comprend une unité d'entretien ou de maintenance, une mémoire d'entretien ou de maintenance ainsi qu'une unité sans fil. Ainsi, l'unité de commande de l'appareil électronique selon l'invention peut détecter et calculer des données caractéristiques techniques, comme par exemple, des hedres de vol, la course de levage etc pendant le vol. Ensuite celles-ci peuvent être stockées durablement par un premier bus de données interne dans la mémoire d'entretien ou de maintenance, et en cas de besoin, elles peuvent être appelées ou interrogées. Dans ce cas, les caractéristiques techniques, en partie, peuvent être définies fixement ou peuvent également être sélectionnées librement. Il est considéré comme étant avantageux lorsque la mémoire d'entretien installée dans l'unité d'entretien est une M-RAM, c'est-à-dire une mémoire à accès sélectif magnéto-résistive. Comme on le sait, celle-ci convient au stockage permanent des données, et elle dispose de vitesses de commutation très élevées et présente seulement une faible émission de la chaleur. De tels dispositifs de stockage conviennent ici particulièrement bien, parce que, en comparaison avec les mémoires flash, ils peuvent être effacés et écrasés aussi souvent que souhaité, les données, même lorsque le courant est coupé, restent stockées durablement. Ainsi même lors d'une désactivation ou d'une passivation de l'appareil électronique inventif par le retrait du module d'entretien amovible, les données caractéristiques stockées ne peuvent pas être effacées. Par ailleurs, de tels dispositifs de stockage occupent sur une puce seulement une fraction de la place qu'occupent par exemple des cellules DRAM ou SRAM et présentent une vitesse élevée et une fiabilité élevée, ce qui est particulièrement important dans le cas de l'utilisation dans des systèmes de commande de vol. En tant que dispositif de stockage, une mémoire à lecture seule programmable électriquement et effaçable (EEPROM) peut aussi bien être utilisée, qui est un composant de mémoire électronique non volatil et qui est utilisé, comme on le sait, dans des installations dans lesquelles de plus petites quantités de données, qui se modifient plus fréquemment, doivent être stockées. Cependant, il est. aussi tout à fait possible de monter un autre dispositif de stockage dans l'unité d'entretien de la REU qui dispose de caractéristiques similaires et qui est apte à être utilisé dans des installations de commande de vol. De préférence le module d'entretien de l'appareil électronique inventif, à l'état activé de la REU, convient pour transmettre les données caractéristiques stockées dans l'unité d'entretien, qui peuvent être définies fixement ou peuvent être sélectionnées librement, par l'unité sans fil à un système d'évaluation, ce qui réduit encore davantage la dépense de câblage. Un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'appareil électronique selon l'invention prévoit qu'une unité d'identification soit prévue par laquelle un mode d'entretien, après l'alimentation de l'actionneur, peut être sélectionné par l'ordinateur de commande de vol avec une tension, de préférence avec 28 DCV, de sorte que les données caractéristiques stockées dans la mémoire d'entretien peuvent être transmises à un calculateur de service. Le calculateur de service peut dans ce cas soit être installé dans l'aéronef soit être prévu dans une station de base au sol de sorte que les données sont stockées durablement et peuvent être appelées en cas de besoin à nouveau. La réalisation compacte de l'appareil électronique selon l'invention permet de l'installer dans l'actionneur, qui est un actionneur hydraulique, électrique ou pneumatique. De préférence, l'unité de commande de l'appareil électronique est réalisée de façon qu'elle soit apte à recevoir une instruction de position émise par l'ordinateur de commande de vol par l'interface bus numérique et un autre bus de données interne, et de convertir celle-ci en un signal de réglage numérique proportionnel, le signal de réglage numérique pouvant être converti danè un convertisseur N/A en un signal de positionnement ou de réglage analogique pour activer une vanne de commande (servovalve) de l'actionneur et pour amener l'actionneur à une nouvelle position fixée. D'une manière particulièrement avantageuse, l'appareil électronique est logé dans un boîtier soudé hermétiquement étanche. De ce fait, l'électronique dans 10 l'aéronef peut également être disposée dans des zones à l'extérieur des pièces climatisées. L'électronique, en raison de ce développement ultérieur de l'invention, est protégée contre l'entrée de l'humidité et d'un rayonnement électromagnétique et d'autres influences 15 environnementales. Selon une préférence particulière, un capteur de position est monté dans l'actionneur lui-même, de sorte que par un convertisseur A/N et un autre bus de données numériques, un signal proportionnel peut être transmis à 20 l'unité de stockage de la REU pour calculer la position actuelle de l'actionneur. L'invention se rapporte également à un actionneur hydraulique avec un appareil électronique relié à celui-ci ou disposé au moins en partie dans celui-ci, une 25 surveillance des mouvements ou déplacements de l'actionneur ainsi qu'une évaluation de défaillances pouvant être exécutées dans l'ordinateur de commande de vol subordonné. L'actionneur inventif présente un capteur de position, un capteur MSV ainsi que d'autres capteurs, 30 où ceux-ci communiquent respectivement avec l'appareil électronique, et où l'actionneur présente une vanne de commande, en particulier une vanne de commande électrohydraulique par laquelle l'actionneur peut être amené à une nouvelle position ordonnée à la suite de la 35 détection d'une erreur ou défaillance. L'invention se rapporte encore à un système de commande d'actionneur qui est constitué par un calculateur de commande de vol (FCC), au moins un appareil électronique relié au calculateur de commande de vol, en par-Éiculiér une REU et au moins un actionneur, la REU étant reliée à l'actionneur ou constituant une partie 5 de l'actionneur. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins 10 annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : la figure 1 est un schéma fonctionnel d'un appareil électronique selon l'invention pour le positionnement d'un actionneur selon un mode de 15 réalisation, - la figure 2 est une représentation schématique d'un actionneur avec l'appareil électronique selon l'invention, et - la figure 3 est une réalisation d'un boîtier 20 selon l'invention pour la réception de l'appareil électronique. La figure 1 représente la structure schématique d'un appareil électronique 100 selon l'invention pour le positionnement d'un actionneur 80 monté sur une face 120 25 d'un aéronef. L'appareil électronique selon l'invention est réalisé comme une électronique d' actionneur intelligente, la soi-disant « Remote Electronic Unit » (unité électronique de commande à distance) 100, désignée ci-après par REU, qui sert d'interface électronique de 30 l'actionneur 80. L'actionneur 80 peut être un actionneur hydraulique, électrique ou pneumatique. La structure schématique de la REU 100 est visible sur la figure 1 et sera expliquée ci-après plus en détail. La REU 100 est reliée à un ordinateur de commande 35 de vol subordonné (FCC) 20 et est alimentée par une conduite d'amenée 28 et un élément de commutation 25 par l'ordinateur de commande de vol, FCC 20, par exemple avec 28 VDC. La REU 100 présente une unité de commande (Control Section) 60, un module d'entretien amovible (Maintenance Section) 50, une interface bus numérique 36, un premier bus de données interne 11 ainsi qu'un deuxième 5 bus de données interne 12. L'interface bus numérique 36 ainsi qu'une unité d'identification et d'entretien 35 sont disposées dans un module d'interface 30. Le module d'entretien 50, à l'état activé de la REU 100, convient pour transmettre sans fil par une unité 10 sans fil 57 à un système d'évaluation des données caractéristiques stockées dans une mémoire d'entretien 56. Le module d'entretien 50 comporte dans ce cas une unité d'entretien 55, la mémoire d'entretien 56 ainsi que l'unité sans fil 57. La mémoire d'entretien 56 est de 15 préférence une M-RAM ou une EEPROM. Comme on le voit sur la figure 1, la REU comporte un troisième bus de données interne 13, une unité d'amplification de l'alimentation en tension 45 (SVAmplifier Unit), un convertisseur N/A (N/A Section) 46, 20 un convertisseur A/N (A/N Section) 47 ainsi qu'une unité de mémoire (Memory Section) 48 qui communiquent, d'une part, chacune par une interface interne 13, 16, 14 et 15 avec l'unité de commande 60 et sont en liaison, d'autre part, par des lignes internes 18, 18a, 19a, 19b avec 25 l'actionneur. Les signaux de commande ou de contrôle de l'ordinateur de commande de vol subordonné FCC 20 sont envoyés à la REU 100 par un bus de données numérique 10. L'interface de bus numérique 36 de la REU 100 est de 30 construction modulaire de sorte que la REU 100 peut être utilisée pour des systèmes de bus de données numériques courants, comme par exemple ARINC 429, TTP, MIL 1553, FlexRay. L'interface de bus numérique 36 transmet les 35 données numériques envoyés par le premier bus de données interne 11 à une unité de commande centrale 60 de la REU 100, respectivement les données produites de manière numérique de l'unité de commande 60 sont transmises par l'interface bus numérique 36 et le premier bus de données interne 11 à l'ordinateur de commande de vol 20. L'actionneur hydraulique 80 présente une vanne de 5 réglage électrohydraulique (Mode Selector Valve) 91 et une vanne de commande (Servovalve) 94 ainsi qu'une unité 90 qui reçoit les signaux d'actionneur de l'unité de commande 60 de la REU 100 par un convertisseur A/N (A/D Section) 47 et par une ligne 18. 10 L'instruction d'activation numérique pour la vanne transmise par le FCC 20 par le bus de données numériques 10 et par l'interface bus numérique 36 par le premier bus de données interne 11 à l'unité de commande 60. L'unité 15 de d'activation numérique de sorte instruction par l'interface 20 électrohydraulique 91 de l'actionneur élément de commutation 71 à d'amplification de l'alimentation en tension 45 et par un la vanne de réglage 80. La vanne de réglage électrohydraulique 91 est donc alimentée en courant et déplacée. De ce fait, l'actionneur 80 est activé et peut La figure 2 représente une structure schématique 25 d'un actionneur 80 avec l'appareil électronique selon l'invention, à savoir la REU 100. La position de la vanne de réglage électrohydraulique 91 ici non représentée est détectée par un capteur MSV (Mode-Selector-Valve-Sensor) 97. La position ainsi saisie est transmise au 30 convertisseur A/N 47 de la REU 100 par une liaison 18, comme représenté sur la figure 1. Dans le convertisseur A/N 47, le signal est filtré, édité et adapté et est transmis par l'interface interne 14 liée à celui-ci à l'unité de commande 60. 35 L'unité d'amplification de l'alimentation en tension 45, le convertisseur A/N 47 et le convertisseur N/A 46 sont disposés dans une unité 40 et communiquent de réglage ou de positionnement électrohydraulique 91 est commande 60 calcule alors et transforme l'instruction qu'elle transmet cette interne 13, l'unité être actionné hydrauliquement. par les interfaces internes 13, 16 et 14 avec l'unité de commande 60 et par les lignes internes 18, 18a, 19a, 19b avec l'actionneur' 80. Dans l'unité de commande 60, la position momentanée 5 de la vanne électromagnétique 91 est comparée avec le signal d'instruction reçu de l'ordinateur de commande de vol 20. L'information se rapportant à la position de la vanne de réglage électromagnétique 91 est transmise par le bus de données interne 11, l'interface bus numérique 10 36 et le bus de données numériques 10 à l'ordinateur de commande de vol 20. L'instruction de position numérique pour la vanne de commande 94 est envoyée par l'ordinateur de commande de vol 20 par le bus de données numériques 10 par 15 l'interface bus numérique 36 par le bus de données interne 11 à l'unité de commande 60. L'unité de commande 60 calcule et convertit l'instruction de position numérique en une instruction de position analogique et émet un courant de réglage ou de positionnement par 20 l'interface interne 16, le convertisseur N/A 46, par exemple ASIC, FPGA, etc. et par un élément de commutation 72 qui est actionnable par un blocage commandé par l'unité de commande 60, à l'actionneur 80 respectivement à la vanne de commande proportionnelle 94. 25 La vanne de commande 94 est donc alimentée en courant et se déplace dans une position proportionnelle au signal de réglage. L'actionneur 80 passe à la position définie par le signal d'instruction. Cette position d'instruction est alors rétro-signalée par l'actionneur 30 80 par un capteur RAM 95, représenté schématiquement sur la figure 2, intégré dans l'actionneur 80, par la liaison 18, l'unité A/N 47 et l'interface interne 14 à l'unité de commande 60. Dans l'unité de commande 60, la boucle de régulation de position de l'actionneur 80 est fermée. 35 La position effective déterminée de l'actionneur et/ou un écart relativement à la position commandée sont alors envoyés par l'unité de commande 60 par le bus de données interne 11, l'interface bus numérique 36 et le bus de données numériques 10 à l'ordinateur de commande de vol 20. Dans Celui-ci a lieu la comparaison entre la position d'actionneur commandée et la position 5 d'actionneur effective ou réelle et d'une position de face de commande, mesurée indépendamment de celle-ci, d'un capteur de position de face 150 qui est disposé à proximité étroite de l'actionneur ou de l'information de position de face d'un autre actionneur parallèle, ici non 10 représenté. Dans le cas où la position réglée par l'actionneur 80 ne coïncide pas avec la position de consigne du FCC, l'électronique de l'actionneur fonctionne comme suit la REU est alimentée en tension, par exemple avec 15 28 VDC, par le FCC 20 et est activée. Le verrouillage 26 de la REU commandé par le FCC 20 est libéré, et l'élément de commutation 71 est ainsi fermé. La vanne de réglage électrohydraulique (vanne de sélection de mode) 91 est activée et mise en position. L'actionneur 80 est actif en 20 mode hydraulique, se trouve dans une position définie et définit de ce fait la position de la face de commande primaire 120, par exemple de l'aileron, de la gouverne, de la gouverne de profondeur, du spoiler ou déporteur. L'ordinateur de commande de vol supérieur 20 25 prescrit par le bus de données numériques 10 une instruction de position modifiée. Cette instruction est reçue par l'interface bus numérique 36, est traitée et est transférée par le bus de données interne 11 à l'unité de commande 60. L'unité de commande 60 convertit 30 l'instruction de position prédéfinie en un signal de réglage numérique proportionnel. Ce signal de réglage numérique est converti par l'interface interne 16 dans le convertisseur N/A 46 en un signal de réglage analogique. Le signal de réglage analogique arrive par l'élément de 35 commutation fermé 72 et par la ligne 19a à la vanne de commande électrohydraulique (EHSV) 94. La vanne de commande proportionnelle 94 réagit au signal et produit une pression respectivement une liaison à un conduit de retour du système hydraulique. Ensuite l'actionneur 80 se déplace vers la pbsition nouvellement instruite. Par le capteur RAM 95 intégré dans l'actionneur 80, 5 la liaison 18, le convertisseur A/N 47 et le bus de données numériques 14, l'unité de commande 60 reçoit un signal proportionnel à la nouvelle position de l'actionneur et calcule à partir de celui-ci la nouvelle position de l'actionneur. Les informations de la nouvelle 10 position modifiée de l'actionneur sont envoyées par le premier bus de données interne 11, l'interface bus numérique 36 et par le bus de données numériques 10 à l'ordinateur de commande de vol 20. Dans le FCC 20, la position commandée de la face 15 120, qui est fournie par l'actionneur, est comparée avec la position mesurée indépendamment de la face, par exemple d'actionneur(s) commuté(s) parallèlement, de capteurs de position de face sélectifs 150. Dans le cas d'un écart, d'une position de face irrégulière ou de 20 mouvements de face non contrôlés, c'est-à-dire en cas de défaillance ou de dysfonctionnement, le FCC 20 peut soit passiver la REU 100 soit la mettre dans un état passif, soit mettre hors service la REU 100. Dans le premier cas, la REU émet par une ligne 26 25 un signal de verrouillage et ouvre ainsi l'élément de commutation 71. La vanne de réglage électrohydraulique 91 est désactivée, de sorte que l'actionneur 80 passe en mode passif. Dans le deuxième cas, l'ordinateur de commande de 30 vol 20 peut couper la tension d'alimentation à la REU 100 par l'élément de commutation 25, et la REU 100 est ainsi désactivée ou passivée. Uniquement l'unité électronique de commande à distance (REU) doit traiter les données à l'actionneur, 35 exécuter des régulations éventuellement en cascade et communiquer par les interfaces bus unitaires avec un réseau ACE lié. Dans le cas d'une défaillance d'une des unités électroniques de commande à distance ou d'un des actionneurs, leurs tâches peuvent également être exécutées p'ar les' actionneurs restants. La figure 3 représente une réalisation d'un boîtier 5 conforme à l'invention pour la réception de l'appareil électronique. Bien évidemment, ici chaque électronique de signaux ou autre électronique dans des aéronefs peut être reçue ou logée. Le boîtier est constitué d'une coque 110 qui est de préférence une pièce réalisée par emboutissage 10 profond en tôle d'acier résistant à la corrosion. Elle reçoit la platine électronique 120 (représentée sur la figure sans composants électroniques) qui est retenue dans des rails en matériau synthétique 130. La connexion électrique vers l'extérieur a lieu par une prise de 15 coulée de verre 140 hermétiquement étanche qui est assemblée par soudage d'une manière hermétique avec la coque 110. Le boîtier est fermé hermétiquement avec le couvercle 150, c' est-à-dire soudé. La platine électronique 120 est fixée avec au moins un corps d'appui 20 160 afin d'éviter des oscillations inadmissibles. A la coque 110 sont montés des rails de retenue 170, de préférence par soudage par points, qui permettent la fixation de l'agencement dans l'aéronef. Les rails de retenue 170 peuvent être configurés librement, d'une 25 manière correspondante à la situation de fixation respective. Au lieu d'être réalisé en métal, le boîtier peut également être constitué d'un matériau synthétique électriquement conducteur et le cas échéant renforcé par 30 des fibres de verre, la fermeture hermétique étant obtenue par soudage ou collage. La connexion vers l'extérieur a lieu dans ce cas par des passages ménagés dans le matériau synthétique
L'invention concerne un appareil électronique (100) pour le positionnement d'un actionneur (80) ainsi qu'un actionneur hydraulique et un système de commande d'actionneur. L'appareil électronique peut être fixé à l'actionneur et/ou peut être intégré au moins en partie dans l'actionneur, l'appareil électronique étant apte à recevoir d'un ordinateur de commande de vol (20) des instructions pour le contrôle et/ou en cas de défaillance pour la mise hors service de l'actionneur. L'invention est applicable dans le domaine de l'aéronautique.
1. Appare'il électronique pour le positionnement d'un actionneur (80), caractérisé en ce que l'appareil 5 électronique (100) peut être fixé à l'actionneur directement ou indirectement et/ou peut être intégré au moins partiellement dans l'actionneur (80), l'appareil électronique (100) étant apte à recevoir d'un ordinateur de commande de vol (FCC) (20) des instructions pour le 10 contrôle et/ou la mise hors service de l'actionneur (80). 2. Appareil électronique selon la 1, caractérisé en ce que l'appareil électronique (100) peut être intégré dans l'actionneur (80). 3. Appareil électronique selon l'une des 15 1 ou 2, caractérisé en ce qu'une surveillance du positionnement de l'actionneur (80) ainsi qu'une évaluation de défaillance peuvent être exécutées dans l'ordinateur de commande de vol (FCC) (20) ou dans une unité électronique de commande à distance (REU). 20 4. Appareil électronique selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'appareil est apte à détecter une nouvelle position modifiée de l'actionneur et à la transmettre à l'ordinateur de commande de vol (20). 25 5. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'appareil électronique (100) est une électronique d'actionneur intelligente, en particulier une unité électronique de commande à distance (100). 30 6. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'unité électronique de commande à distance (100) peut être contrôlée et mise hors service par l'ordinateur de commande de vol (20). 35 7. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'unité électronique de commande à distance (100) comporte uneunité de commande (60) ainsi qu'un module d'entretien amovible (50), qui contient une unité d'entretien (55), une mémoirè d'entretien (56) ainsi qu'une unité sans fil (57). 8. Appareil électronique selon la 7, caractérisé en ce que des données caractéristiques techniques peuvent être saisies et calculées par l'unité de commande (60) pendant le vol, celles-ci pouvant être stockées par un bus de données interne (12) dans la mémoire d'entretien (56). 9. Appareil électronique selon l'une des précédentes, mémoire d'entretien (56) est autre dispositif de stockage. caractérisé en ce que la une M-RAM, une EEPROM ou un 10. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le module d'entretien (50), à l'état activé de l'unité électronique de commande à distance (100), à transmettre les données caractéristiques stockées dans l'unité d'entretien (56), par l'unité sans fil (57), sans fil à un système d'évaluation. 11. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une partie des données caractéristiques techniques peut être 25 définie fixement ou peut être sélectionnée librement. 12. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'une unité d'identification et d'entretien (35) est prévue, par laquelle un mode d'entretien, après l'alimentation de 30 l'actionneur (80) par l'ordinateur de commande de vol (20) en tension, de préférence avec 28 DVC, peut être sélectionné, de sorte que les données caractéristiques stockées dans la mémoire d'entretien (56) peuvent être transférées à un calculateur de service. 35 13. Appareil électronique selon la 12, caractérisé en ce que le calculateur de service peutêtre disposé dans l'aéronef ou est prévu dans une station de base au sol. 14. Apparéil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 5 l'appareil se trouve dans un actionneur, en particulier dans un actionneur hydraulique, électrique ou pneumatique (80). 15. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'unité 10 de commande (60) est apte à recevoir une instruction de position émise par l'ordinateur de commande de vol (20) par l'interface bus numérique (36) et un autre bus de données interne (11) et à convertir celle-ci en un signal de réglage numérique proportionnel, le signal de réglage 15 numérique pouvant être converti dans un convertisseur N/A (46) en un signal de réglage analogique pour activer une vanne de commande (94) de l'actionneur (80) et pour déplacer l'actionneur (80) à une nouvelle position. 16. Appareil électronique selon l'une des 20 précédentes, caractérisé en ce que l'actionneur (80) présente un capteur de position (95) de sorte que par un convertisseur A/N (47) et un autre bus de données numériques (14), un signal proportionnel peut être transmis à une unité de stockage (48) pour calculer 25 une position d'actionneur. 17. Appareil électronique selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est logé dans un boîtier soudé d'une manière hermétiquement étanche. 30 18. Actionneur avec un appareil électronique relié à celui-ci ou disposé au moins en partie dans celui-ci (100) selon l'une des 1 à 16, une surveillance des déplacements de l'actionneur ainsi qu'une évaluation de défaillances pouvant être exécutées 35 dans un ordinateur de commande de vol subordonné (100). 19. Actionneur selon la 18, caractérisé en ce que l'actionneur (80) comporte uncapteur de position (95), un capteur MSV (97) et d'autres capteurs (96), où les capteurs (95, 96, 97) communiquent chacun ave'c l'appareil électronique (100), et où l'actionneur (80) présente une vanne de commande, en particulier une vanne de commande électrohydraulique (94), par laquelle l'actionneur (80) peut être amené à une nouvelle position commandée après une détection de défaillance. 20. Système de commande d'actionneur, qui est constitué d'un calculateur de commande de vol (FCC) (20), d'au moins un appareil électronique relié au calculateur de commande de vol (20), en particulier d'une unité électronique de commande à distance (100) selon l'une des 1 à 16 et d'au moins un actionneur (80), l'unité électronique de commande à distance (100) étant reliée à l'actionneur (80) ou étant une partie de l'actionneur (80).
B
B64
B64C
B64C 13
B64C 13/02
FR2992189
A1
PROCEDE POUR HOMOGENEISER LE TEINT A L'AIDE DE PARTICULES D'AEROGEL DE SILICE
20,131,227
L'invention concerne un procédé cosmétique de traitement des matières kératiniques, notamment de la peau, et en particulier un procédé d'homogénéisation du teint, mettant en oeuvre une composition comprenant des particules d'aérogel de silice hydrophobe. Il est fréquent que les personnes ayant une peau colorée, voire foncée ou présentant des taches pigmentaires, de la couperose, ou des cernes, désirent s'éclaircir la peau et/ou corriger ces dyschromies cutanées. Elles utilisent dans ce but des compositions cosmétiques ou dermatologiques permettant d'éclaircir et d'homogénéiser le teint. A cette fin, il est connu d'utiliser des compositions cosmétiques contenant des agents de blanchiment. Les substances les plus utilisées comme agent de blanchiment sont l'hydroquinone et ses dérivés, l'acide kojique et ses dérivés, l'acide azélaïque, l'arbutine et ses dérivés, la vitamine C et ses dérivés (par exemple l'ascorbyl phosphate de magnésium, ou l'ascorbyl glucoside), seuls ou en association avec d'autres actifs. Pour obtenir un effet éclaircissant notable, ces différents composés doivent être utilisés en quantité élevée et de façon prolongée. Or ils agissent sur les mécanismes biologiques à des niveaux divers, et ne sont donc pas totalement dénués d'effets indésirables, qui, si ils peuvent être acceptables lors d'utilisations ponctuelles, deviennent gênants lorsque les produits sont utilisés de façon prolongée et en quantité importante. De plus il n'est généralement pas observé d'effet immédiat de blanchiment ou d'éclaircissement après l'application des compositions contenant ces agents de blanchiment ou éclaircissants. Enfin, ces substances sont difficiles à formuler et exigent des contraintes de formulation particulières. Il est également connu d'utiliser des compositions cosmétiques susceptibles d'uniformiser le teint, et éventuellement de conférer un aspect blanc immédiat, ces compositions étant constituées de poudres dispersées dans un liant. Les poudres sont généralement des pigments blancs ou colorés suivant l'effet souhaité et/ou des charges de formes différentes (lamellaires, sphériques) suivant l'effet recherché. L'uniformisation du teint est obtenue essentiellement grâce au pouvoir couvrant apporté par les pigments et les charges. L'inconvénient de telles compositions est que l'estompage des défauts de la peau est apporté par le pouvoir couvrant des compositions. La peau ainsi maquillée perd son aspect naturel du fait du manque de transparence de ces compositions. II est aussi connu d'utiliser des compositions comprenant des pigments interférentiels qui, bien que pouvant dissimuler les imperfections cutanées, présentent l'inconvénient majeur de donner un aspect brillant et peu naturel à la peau. De plus, ces pigments ont la particularité de donner un aspect nacré et de colorer de façon importante les compositions les contenant. Pour remédier à ces inconvénients, il a été proposé dans les demandes EP-A-0 962 224 ou VV0-00/71085 d'utiliser des azurants optiques tels que les dérivés du stilbène, les dérivés coumariniques, les dérivés oxazole et benzoxazole et les dérivés imidazole. Les azurants optiques permettent, lorsqu'ils sont incorporés dans des compositions cosmétiques et/ou dermatologiques, d'obtenir un teint blanc, uniforme, homogène, d'aspect naturel, ces compositions présentant une transparence satisfaisante après application sur la peau. On rappelle que les azurants optiques sont des agents de blanchiment par voie optique, constitués par des composés chimiques dotés de propriétés de fluorescence, qui absorbent dans l'ultraviolet (absorption maximale à une longueur d'onde inférieure à 400 nm) et réémettent de l'énergie par fluorescence dans le domaine de longueur d'onde compris entre 380 nm et 830 nm. Une émission d'énergie comprise entre 400 nm et 480 nm résulte en une émission dans le bleu du domaine visible, ce qui contribue, lorsque cette émission a lieu sur la peau, à la blanchir visuellement. On connaît en outre de la demande de brevet française publiée sous le numéro FR-2 741 261 des compositions cosmétiques comprenant des agents fluorescents d'avivage également connus comme azurants optiques. Ces agents présentent l'avantage d'intensifier l'éclat et d'aviver les teintes des compositions cosmétiques les comprenant à l'application sur la peau ou les cheveux. Il est en particulier décrit des compositions capillaires et de maquillage (mascara, vernis-à-ongles, rouge-à-lèvres, poudres). Les azurants optiques sont généralement directement dispersés dans les formulations cosmétiques considérées, ce qui peut dans certains cas affecter leur stabilité physico-chimique, et ceci d'autant plus que leur concentration dans lesdites compositions est importante. D'autre part l'introduction de ces matières premières dans des compositions à usage topique est limitée par les contraintes toxicologiques. L'effet éclaircissant étant directement lié à la quantité d'azurant optique utilisée, il diminue lorsque la concentration d'azurant utilisée est minimisée afin de palier les inconvénients évoqués précédemment. Par ailleurs, l'effet d'éclaircissement immédiat procuré par ces composés dépend des conditions d'éclairage, et est optimum avec une lumière naturelle de forte intensité. II subsiste donc le besoin de disposer de compositions cosmétiques blanches non couvrantes présentant un effet d'homogénéisation du teint, quelle que soit la nature de l'éclairement, et qui ne donnent pas un aspect brillant et/ou peu naturel à la peau. Ainsi, l'invention a pour but de fournir une composition pour application topique permettant d'obtenir un effet anti cernes, un effet d'éclaircissement immédiat du teint ou de façon plus générale une correction des dyschromies, qui soit blanche dans la masse, non couvrante et ne donne pas un aspect brillant et peu naturel à la peau. De façon surprenante, la demanderesse a découvert qu'il était possible d'atteindre un tel objectif en introduisant dans une composition cosmétique contenant de l'huile, des particules d'aérogel de silice. Plus précisément, la présente invention a pour objet un procédé d'éclaircissement et/ou de blanchiment de la peau comprenant une étape dans laquelle une composition cosmétique comprenant un mélange : - de particules d'aérogel de silice hydrophobe ; et - d'au moins une huile ; est appliquée sur les matières kératiniques. Le mélange de particules d'aérogel de silice et d'au moins une huile permet de conférer immédiatement à la peau sur laquelle il est appliqué des qualités améliorées en terme d'uniformité, d'homogénéité, de transparence et de blancheur, et ce quelle que soit la nature de l'éclairement. Il permet en particulier d'obtenir un effet anti-cernes, un effet d'éclaircissement et d'homogénéisation immédiat du teint ou, de façon plus générale, une correction des dischromies. La composition appliquée sur les matières kératiniques est blanche dans la masse, non couvrante et ne donne pas un aspect brillant et peu naturel à la peau. Elle est également caractérisée par un grand confort à l'application. La présente invention a également pour objet l'utilisation de particules d'aérogel de silice comme agent d'éclaircissement et/ou de blanchiment de la peau. La composition utilisée dans le cadre de l'invention étant destinée à une application topique sur la peau ou les phanères, elle comprend un milieu physiologiquement acceptable, c'est-à- dire un milieu compatible avec toutes les matières kératiniques telles que la peau, les ongles, les muqueuses et les fibres kératiniques (telles que les cheveux, les cils). Dans ce qui va suivre, l'expression « au moins un(e)» est équivalente à « un(e) ou plusieurs » et, à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. Aérogels de silice hydrophobe Les aérogels sont des matériaux poreux ultra légers. Les premiers aérogels ont été réalisés par Kristler en 1932. Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d'un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d'éviter la contraction des pores et du matériau. D'autres types de séchage permettent également d'obtenir des matériaux poreux à partir de gel, à savoir la cryodessiccation consistant à solidifier à faible température le gel puis à sublimer le solvant et le séchage par évaporation. Les matériaux ainsi obtenus sont appelés respectivement cryogels et xérogels. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.VV., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990. Les particules d'aérogel conformes à la présente invention sont des particules d'aérogel hydrophobes. Par « par particules d'aérogel hydrophobes » on entend toute particule du type aérogel présentant une capacité d'absorption d'eau au VVET POINT inférieure à 0,1m1/g soit inférieur à 10g d'eau pour 100g de particule. Le VVet Point correspond à la quantité d'eau qu'il faut additionner à 1 g de particule pour obtenir une pâte homogène. Cette méthode dérive directement de de la méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Les mesures sont faites de la même manière par l'intermédiaire du VVet Point et du Flow Point ayant respectivement comme définition suivante : VVET POINT : masse exprimée en grammes pour 100 g de produit correspondant à l'obtention d'une pâte homogène lors de l'addition d'un solvant à une poudre. Le VVET POINT est mesuré selon le protocole suivant : Matériel utilisé Plaque de verre (25 x 25 mm) Spatule (manche en bois et partie métallique (15 x 2,7mm) Pinceau à poils de soie Balance On dépose la plaque de verre sur la balance et on pèse 1 g d'aérogel. On dépose le bécher contenant le solvant ainsi que la liquipipette de prélèvement sur la balance. On ajoute progressivement le solvant à la poudre en malaxant régulièrement l'ensemble (toutes les 3 à 4 gouttes) à l'aide de la spatule On note la masse de solvant nécessaire à l'obtention du VVet Point. On effectuera la moyenne sur 3 essais. Les aérogels hydrophobes utilisés selon la présente invention peuvent être organiques, inorganiques, hybrides organique-inorganique. Les aérogels organiques peuvent être à base de résines polyuréthanes, résorcinolformaldéhyde, polyfurfuranol, crésol-formaldéhyde, phénol-furfuranol, polybutadiène, mélamine-formaldéhyde, phénol-furfural, polyimides, polyacrylates, polyméthacrylates, polyoléfines, polystyrènes, polyacrylonitriles, phénol-formaldéhyde, alcool polyvinylique, dialdéhydes, polycyanurates, époxys, celluloses, dérivés cellulosiques, chitosane, agar, agarose, alginate, amidons, et mélanges de celles-ci. Des aérogels à base d'hybrides organique-inorganique sont également envisagés, par exemple silice-PMMA, silice-chitosan et silice-polyéther. Les demandes de brevets U52005/0192366 et VVO 2007126410 décrivent de tels matériaux hybrides organique-30 inorganique. Les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 200 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) inférieure à 1500 pm et de préférence allant de 1 à 30 pm, de préférence de 35 5 à 25 pm, mieux de 5 à 20 pm et encore mieux de mieux de 5 à 15 pm. La surface spécifique par unité de masse peut être déterminée par la méthode d'absorption d'azote appelée méthode BET (BRU NAUER - EMMET - TELLER) décrite dans « The journal of the American Chemical Society », vol. 60, page 309, février 1938 et correspondant à la norme internationale ISO 5794/1 (annexe D). La surface spécifique BET correspond à la surface spécifique totale des particules considérées. Les tailles des particules d'aérogel selon l'invention peuvent être mesurées par diffusion statique de la lumière au moyen d'un granulomètre commercial de type MasterSizer 2000 de chez Malvern. Les données sont traitées sur la base de la théorie de diffusion de Mie. Cette théorie, exacte pour des particules isotropes, permet de déterminer dans le cas de particules non sphériques, un diamètre « effectif » de particules. Cette théorie est notamment décrite dans l'ouvrage de Van de Hulst, H.C., "Light Scattering by Small Particles," Chapitres 9 et 10, VViley, New York, 1957. Selon un mode de réalisation avantageux, les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 600 à 800 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 5 à 20 pm, mieux de 5 à 15 pm. Les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention peuvent avantageusement présenter une densité tassée p allant de 0,02 g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,02 g/cm3 à 0,08 g/cm3. Dans le cadre de la présente invention, cette densité peut être appréciée selon le protocole suivant, dit de la densité tassée : On verse 40 g de poudre dans une éprouvette graduée; puis on place l'éprouvette sur l'appareil STAV 2003 de chez STAMPF VOLUMETER ; l'éprouvette est ensuite soumise à une série de 2500 tassements (cette opération est recommencée jusqu'à ce que la différence de volume entre 2 essais consécutifs soit inférieure à 2 %); puis on mesure directement sur l'éprouvette le volume final Vf de poudre tassée. La densité tassée est déterminée par le rapport m/Vf, en l'occurrence 40Nf (Vf étant exprimé en cm3 et m en g). Selon un mode de réalisation, les particules d'aérogel hydrophobe utilisées dans la présente invention présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3. La surface spécifique par unité de volume est donnée par la relation : Sv = Sm.p où p est la densité tassées exprimée en g/cm3 et Sm est la surface spécifique par unité de masse exprimée en m2/g, telles que définie plus haut. De préférence, les particules d'aérogel hydrophobe selon l'invention ont une capacité d'absorption d'huile mesurée au VVET POINT allant de 5 à 18 ml/g, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g. La capacité d'absorption mesurée au VVet Point, et notée VVp, correspond à la quantité d'huile qu'il faut additionner à 100 g de particules pour obtenir une pâte homogène. Elle est mesurée selon la méthode dite de VVet Point ou méthode de détermination de prise d'huile de poudre décrite dans la norme NF T 30-022. Elle correspond à la quantité d'huile adsorbée sur la surface disponible de la poudre et/ou absorbée par la poudre par mesure du VVet Point, décrite ci-dessous : On place une quantité m= 2 g de poudre sur une plaque de verre puis on ajoute goutte à goutte l'huile (isononyl isononanoate). Après addition de 4 à 5 gouttes d'huile dans la poudre, on mélange à l'aide d'une spatule et on continue d'ajouter de l'huile jusqu'à la formation de conglomérats d'huile et de poudre. A partir de ce moment, on ajoute l'huile à raison d'une goutte à la fois et on triture ensuite le mélange avec la spatule. On cesse l'addition d'huile lorsque l'on obtient une pâte ferme et lisse. Cette pâte doit se laisser étendre sur la plaque de verre sans craquelures ni formation de grumeaux. On note alors le volume Vs (exprimé en ml) d'huile utilisé. La prise d'huile correspond au rapport Vs / m. Selon un mode particulier de réalisation, les particules d'aérogel utilisées sont inorganiques et plus particulièrement des particules d'aérogel de silice hydrophobe présentant les propriétés énoncées précédemment. Les aérogels de silice sont des matériaux poreux obtenus en remplaçant (notamment par séchage) la composante liquide d'un gel de silice par de l'air. Ils sont généralement synthétisés par procédé sol-gel en milieu liquide puis séchés usuellement par extraction d'un fluide supercritique, le plus communément utilisé étant le CO2 supercritique. Ce type de séchage permet d'éviter la contraction des pores et du matériau. Le procédé sol-gel et les différents séchages sont décrits en détail dans Brinker CJ., and Scherer G.VV., Sol-Gel Science: New York: Academic Press, 1990. Les aérogels de silice hydrophobe utilisés selon la présente invention sont de préférence des aérogels de silice silylée (nom INCI silica silylate). Par silice hydrophobe, on entend toute silice dont la surface est traitée par des agents de silylation, par exemple par des silanes halogénés tels que des alkylchlorosilanes, des siloxanes, en particulier des dimethylsiloxanes tel que l'hexamethyldisiloxane, ou des silazanes, de manière à fonctionnaliser les groupements OH par des groupements silyles Si- Rn, par exemple des groupements triméthylsilyles. Concernant la préparation de particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiés en surface par silylation, on peut se référer au document US 7,470,725. On utilisera en particulier des particules d'aérogels de silice hydrophobe modifiée en surface par groupements triméthylsilyles. A titre de d'aérogels de silice hydrophobe utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2260 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne d'environ 1000 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. On peut également citer les aérogels commercialisés par la société Cabot sous les références AEROGEL TLD 201, AEROGEL OGD 201 et AEROGEL TLD 203, ENOVA® 5 AEROGEL MT 1100, ENOVA AEROGEL MT 1200. On utilisera plus particulièrement l'aérogel commercialisé sous la dénomination VM-2270 (nom INCI Silica silylate), par la société Dow Corning, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 5-15 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. 10 On utilisera également l'aérogel commercialisé sous la dénomination Enova® Aerogel MT 1100 (nom INCI Silica silylate), par la société CABOT, dont les particules présentent une taille moyenne allant de 2-25 microns et une surface spécifique par unité de masse allant de 600 à 800 m2/g. Les particules d'aérogels de silice hydrophobe peuvent être présentes dans la composition 15 selon l'invention en une teneur allant de 0,01 à 20 % en poids, de préférence de 0,05 à 15 % en poids, mieux de 0,1 à 10 % en poids, de préférence encore de 0,5 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Huiles 20 La composition utilisée dans le cadre de l'invention comprend au moins une huile. La ou les huiles peuvent être choisies parmi celles qui sont classiquement utilisées en cosmétique. On entend par huile, tout corps gras sous forme liquide à température ambiante (25 °C) et à pression atmosphérique. La ou les huiles peuvent être des huiles hydrocarbonées notamment d'origine animale ou 25 végétale, des huiles synthétiques, des huiles siliconées, des huiles fluorées, ou leurs mélanges. Au sens de la présente invention, on entend par « huile siliconée », une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. On entend par « huile hydrocarbonée », une huile contenant principalement des atomes 30 d'hydrogène et de carbone et éventuellement des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène (ou squalane) ; 35 - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité et les fractions liquides de beurre de karité ; - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras ou d'alcools gras, comme les huiles de formules R1000R2 et R10R2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthy1-2-hexyle (ou palmitate d'octyle), le stéarate d'octy1-2-dodécyle, l'érucate d'octy1-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxyles comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrytyle ; les dérivés lipophiles d'acides aminés, tels que le lauroyl sarcosinate d'isopropyle (nom INCI : lsopropyl Lauroyl sarcosinate) commercialisé sous la dénomination Eldew SL 205 par la société Ajinomoto ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles minérales (mélange d'huiles hydrocarbonées dérivées du pétrole ; nom INCI : Minerai ou), les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, l'isohexadecane, l'isododecane, l'isoparaffine hydrogéné tel que le polyisobutène hydrogéné comme l'huile de Parléam® commercialisée par la société NOF Corporation (nom INCI ; Hydrogenated Polyisobutene) ; - des alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leurs mélanges (alcool cétéarylique), l'octyl dodécanol, le 2-butyloctanol, le 2- hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol ou l'alcool oléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non, linéaires ou cycliques ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényl éthyl triméthyl-siloxysilicates ; - leurs mélanges. Le mélange de particules d'aérogel de silice hydrophobe et d'huiles se présente avantageusement sous la forme d'un gel qui ne s'écoule pas sous son propre poids. Dans un mode préférentiel de l'invention les aérogels de silice sont introduits sous la forme de pseudo résines. Les pseudo-résines qui nous intéressent se présentent sous la forme d'un gel quasi solide transparent ou légèrement turbide constitué d'une quantité efficace d'un aérogel de silice et d'un mélange spécifique d'huile siliconées ou non. Huiles siliconées Selon un mode de réalisation particulier, la présente invention a pour objet un procédé pour homogénéiser le teint comprenant une étape dans laquelle une composition cosmétique comprenant un mélange : - de particules d'aérogel de silice hydrophobe ; et - d'au moins une première huile siliconée linéaire présentant une viscosité supérieure à 50 mm2/s et d'au moins des seconde et troisième huiles siliconées linéaires présentant chacune une viscosité inférieure ou égale à 50 mm2/s ; est appliquée sur les matières kératiniques. Dans ce mode de réalisation, la composition utilisée dans le cadre de l'invention comprend au moins une première huile siliconée linéaire présentant une viscosité supérieure à 50 mm2/s, de préférence supérieure ou égale à 100 mm2/s, mieux supérieure ou égale à 200 mm2/s, encore mieux supérieure ou égale à 300 mm2/s, pouvant aller jusqu'à 500 mm2/s. Elle comprend également au moins des seconde et troisième huiles siliconées linéaires présentant chacune une viscosité inférieure ou égale à 50 mm2/s, de préférence inférieure ou égale à 30 mm2/s, mieux inférieure ou égale à 20 mm2/s, encore mieux inférieure ou égale à 15 mm2/s, pouvant être supérieure à 1 mm2/s. La viscosité des huiles siliconées peut être mesurée selon la norme ASTM D-445. Les huiles siliconées linéaires sont de préférence des polyorganosiloxanes comprenant des unités de répétition alkylsiloxanes, les groupes alkyles comprenant de préférence de 1 à 6 atomes de carbone et étant de préférence non substitués. En particulier, les huiles siliconées linéaires sont choisies parmi les polydimethylsiloxanes (nom I NCI dimethicone), de préférence de formule : dans laquelle x est un entier choisi de manière à avoir un composé fluide. Selon un mode de réalisation, la première huile siliconée linéaire est présente dans le mélange d'huiles siliconées linéaires en une teneur inférieure ou égale à 20 % en poids par rapport au poids total du mélange d'huiles siliconées linéaires (première, seconde et troisième huiles siliconées linéaires), de préférence inférieure ou égale à 10 % en poids, mieux inférieure ou égale à 5% en poids. Elle peut représenter de 0,5 à 20 % en poids, mieux de 1 à 15 % en poids, encore mieux de 1 à 10 % en poids, de préférence encore de 1 à 5 % en poids par rapport au poids total du mélange d'huiles siliconées linéaires. Par « mélange d'huiles siliconées linéaires », on entend le mélange de première, seconde et troisième huiles siliconées linéaires ». Selon un mode de réalisation, chaque seconde et troisième huile siliconée linéaire est présente dans le mélange d'huiles siliconées linéaires en une teneur supérieure ou égale à 40% en poids par rapport au poids total du mélange d'huiles siliconées linéaires, de préférence supérieure ou égale à 45 % en poids. Elles peuvent représenter chacune de 40 à 50% en poids, de préférence de 45 à 50 % en poids par rapport au poids total du mélange d'huiles siliconées linéaires. Selon un mode de réalisation, la composition comprend : - au moins une première huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 100 à 400 mm2/s, de préférence de 200 à 380 mm2/s, en particulier de 350 mm2/s. - au moins une seconde huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 1 à 7 mm2/s, de préférence de 2 à 6 mm2/s, en particulier de 5 mm2/s, - au moins une troisième huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 8 à 20 mm2/s, de préférence de 8 à 15 mm2/s, en particulier de 10 mm2/s. Selon un mode de réalisation, la composition comprend : - au moins une première une huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 100 à 400 mm2/s, de préférence de 200 à 380 mm2/s, en particulier de 350 mm2/s, en une teneur inférieure ou égale à 20 % en poids, de préférence inférieure ou égale à 10 % en poids par rapport au poids total des huiles siliconées linéaires. - au moins une seconde huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 1 à 7 mm2/s, de préférence de 2 à 6 mm2/s, en particulier de 5 mm2/s, en une teneur supérieure ou égale à 40 % en poids, de préférence supérieure ou égale à 45 % en poids, par rapport au poids total des huiles siliconées linéaires, - au moins une troisième huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 8 à 20 mm2/s, de préférence de 8 à 15 mm2/s, en particulier de 10 mm2/s en une teneur supérieure ou égale à 40 % en poids, de préférence supérieure ou égale à 45 % en poids par rapport au poids total des huiles siliconées linéaires. Selon un mode de réalisation, la composition comprend : - au moins une première huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 100 à 400 mm2/s, de préférence de 200 à 380 mm2/s, en particulier de 350 mm2/s, en une teneur allant de 0,5 à 15 % en poids, de préférence de 1 à 10 % en poids, mieux de 1 à 5 % en poids par rapport au poids total des huiles siliconées linéaires, - au moins une seconde huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 1 à 7 mm2/s, de préférence de 2 à 6 mm2/s, en particulier de 5 mm2/s, en une teneur allant de 40 à 50 % en poids, de préférence de 45 à 50 % en poids, mieux de 45 à 49,5 % en poids par rapport au poids total des huiles siliconées linéaires, - au moins une troisième huile siliconée linéaire, de préférence une polydiméthylsiloxane, présentant une viscosité allant de 8 à 20 mm2/s, de préférence de 8 à 15 mm2/s, en particulier de 10 mm2/s en une teneur allant de 40 à 55 % en poids, de préférence de 42 à 52 % en poids, mieux de 45 à 50 % en en poids par rapport au poids total des huiles siliconées linéaires. Comme huiles siliconée linéaires utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer par exemples les PDMS DC 200 Fluid 5 cST, 10 cSt et 350 cSt commercialisées par la socité Dow Corning ou celle vendue par la société VVacker sous la dénomination VVacker Belsil DM 10. Selon une variante de l'invention, la présente invention a pour objet un procédé pour homogénéiser le teint comprenant une étape dans laquelle une composition cosmétique comprenant un mélange : - de particules d'aérogel de silice hydrophobe présentant une surface spécifique par unité de masse (Sm) allant de 500 à 1500 m2/g et une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) allant de 1 à 1500 pm, et - d'au moins une première huile siliconée linéaire présentant une viscosité inférieure à 10 mm2/s et d'au moins une seconde huile siliconée linéaire présentant une viscosité supérieure ou égale à 10 mm2/s ; est appliquée sur les matières kératiniques. Dans cette variante, la composition selon l'invention comprend au moins une première huile siliconée linéaire présentant une viscosité inférieure à 10 mm2/s, de préférence inférieure ou égale à 7 mm2/s, et encore plus préférentiellement comprise entre 3 et 7 mm2/s. Elle comprend également au moins une deuxième huile siliconée linéaire présentant une viscosité supérieure ou égale à 10 mm2/s, de préférence comprise entre 10 et 100 mm2/s, préférentiellement entre 10 et 50 mm2/s, et encore plus préférentiellement entre 10 et 30 mm2/s. Selon cette variante, les teneurs relatives de chacune de ces deux huiles sont de préférence telles que l'une des deux huiles est en quantité au moins 1,5 fois supérieure à l'autre. Les huiles siliconées linéaires peuvent représenter de 80 à 99 % en poids, de préférence de 85 à 98 % en poids et mieux de 90 à 95 % en poids du poids total du mélange (huiles siliconées linéaires et aérogels de silice). La composition selon l'invention peut comprendre le mélange (huiles siliconées et particules d'aérogel de silice) en une teneur allant de 0,1 à 90 % en poids, de préférence de de 1 à 80 % en poids, mieux de 2 à 30 % et encore mieux de 2 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Huiles hydrocarbonées Selon un autre mode de réalisation particulier, la présente invention a pour objet un procédé pour homogénéiser le teint comprenant une étape dans laquelle une composition cosmétique comprenant un mélange : - de particules d'aérogel de silice hydrophobe ; - d'au moins une première huile hydrocarbonée ; et d'au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges ; la première huile hydrocarbonée étant présente en une teneur supérieure ou égale à 40 % en poids du mélange des première et seconde huiles ; est appliquée sur les matières kératiniques. La première huile hydrocarbonée et la seconde seconde huile carbonée sont distinctes et différentes l'une de l'autre. La composition selon l'invention comprend au moins une première huile hydrocarbonée et au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges, la première huile hydrocarbonée étant présente en une teneur supérieure ou égale à 40 %, de préférence supérieure ou égale à 50 % en poids, mieux supérieure ou égale à 55 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. La première huile hydrocarbonée peut être présente en une teneur allant de 40 à 80 %, de préférence de 50 à 70 % en poids et mieux de 55 à 65 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. La seconde huile hydrocarbonée peut être présente en une teneur inférieure à 60 % en poids, mieux inférieure ou égale à 50 % en poids par rapport au poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, allant par exemple de 20 à 59 % en poids, de préférence de 30 à 50 % en poids et mieux de 35 à 45 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. Le mélange d'huiles des première et seconde huiles hydrocarbonées peut représenter de 80 à 99 % en poids, de préférence de 85 à 98 % en poids et mieux de 90 à 95 % en poids du poids total du mélange (huiles hydrocarbonées et aérogels de silice). Première huile hydrocabonée La première huile hydrocarbonée peut être choisie parmi toutes les huiles hydrocarbonées. Elle peut par exemple être choisie parmi les alcanes ramifiées, les alcanes linéaires, les esters de préférence ramifiés, les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges. La première huile hydrocarbonée peut être choisie avantageusement parmi les alcanes ramifiées, les alcanes linéaires, les esters de préférence ramifiés. Les alcanes ramifiées utilisés dans la présente invention comprennent de préférence de 8 à 16 atomes de carbone et peuvent être choisisi parmi l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et leurs mélanges, on utilise de préférence l'isohéxadecane. Les alcanes linéaires sont de préférence volatils. Par « alcane linéaire volatil » convenant à l'invention, on entend un alcane linéaire cosmétique, susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg, c'est-à-dire 101 325 Pa), liquide à température ambiante, ayant notamment une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 15 mg/cm2/min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg). De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 3,5 mg/cm2/min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg). De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 1,5 mg/cm2/min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg). De façon plus préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 0,8 mg/cm2/min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg). De façon encore préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 0,3 mg/cm2/min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg). De façon encore préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation allant de 0,01 à 0,12 mg/cm2/min, à température ambiante (25°C) et pression atmosphérique (760 mm Hg). La vitesse d'évaporation d'un alcane volatil conforme à l'invention (et plus généralement d'un solvant volatil) peut être notamment évaluée au moyen du protocole décrit dans VVO 06/013413, et plus particulièrement au moyen du protocole décrit ci-après. On introduit dans un cristallisoir (diamètre : 7 cm) placé sur une balance se trouvant dans une enceinte d'environ 0,3 m3 régulée en température (25 °C) et en hygrométrie (humidité relative 50 %) 15 g de solvant hydrocarboné volatil. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPST-MOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2700 tours/minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant le solvant hydrocarboné volatil, les pales étant dirigées vers le cristallisoir, à une distance de 20 cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles de temps réguliers la masse de solvant hydrocarboné volatil restante dans le cristallisoir. On obtient alors le profil d'évaporation du solvant en traçant la courbe de la quantité de produit évaporé (en mg/cm2) en fonction du temps (en min). Puis on calcule la vitesse d'évaporation qui correspond à la tangente à l'origine de la courbe obtenue. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg de solvant volatil évaporé par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). Selon un mode de réalisation préféré, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur (appelée également pression de vapeur saturante) non nulle, à température ambiante, en particulier une pression de vapeur allant de 0,3 Pa à 6000 Pa. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,3 à 2000 Pa, à température ambiante (25°C). De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,3 à 1000 Pa, à température ambiante (25°C) De façon plus préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 0,4 à 600 Pa, à température ambiante (25°C). De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 1 à 200 Pa, à température ambiante (25°C). De façon encore préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention ont une pression de vapeur allant de 3 à 60 Pa, à température ambiante (25°C). Selon un mode de réalisation, un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut présenter un point éclair compris dans l'intervalle variant de 30 à 120 °C, et plus particulièrement de 40 à 100 °C. Le point éclair est en particulier mesuré selon la Norme iso 3679. Selon un mode de réalisation, un alcane convenant à l'invention peut être un alcane linéaire de préférence volatil comprenant de 7 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 8 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 9 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 10 à 14 atomes de carbone. De façon préférée, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention comprennent de 11 à 14 atomes de carbone. Selon un mode de réalisation avantageux, les « alcanes linéaires volatils » convenant à l'invention présentent une vitesse d'évaporation, telle que définie plus haut, allant de 0,01 à 3,5 mg/cm2/min, à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm Hg), et comprennent de 8 à 14 atomes de carbone. Un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut être avantageusement d'origine végétale. De préférence, l'alcane linéaire volatil ou le mélange d'alcanes linéaires volatils présent dans la composition selon l'invention comprend au moins un isotope 140 du carbone (carbone 14), en particulier l'isotope 140 peut être présent en un ratio 140/ , 120 supérieur ou égal à 1.10-16, de préférence supérieur ou égal à 1.1045, de préférence encore supérieur ou égal 7,5.10-14, et mieux supérieur ou égal 1,5.10-13. De préférence, le ratio 140 / 120 va de 6.10-13 à 1,2.1042. La quantité de d'isotopes 140 dans l'alcane linéaire volatil ou le mélange d'alcanes linéaires volatils peut être déterminée par des méthodes connues de l'homme du métier telles que la méthode de comptage de Libby, la spectrométrie à scintillation liquide ou encore la spectrométrie de masse à accélération (Accelerator Mass Spectrometry). Un tel alcane peut être obtenu, directement ou en plusieurs étapes, à partir d'une matière première végétale comme une huile, un beurre, une cire, etc. A titre d'exemple d'alcanes convenant à l'invention, on peut mentionner les alcanes décrits dans les demandes de brevets de la société Cognis VVO 2007/068371, ou W02008/155059 (mélanges d'alcanes distincts et différant d'au moins un carbone). Ces alcanes sont obtenus à partir d'alcools gras, eux-mêmes obtenus à partir d'huile de coprah ou de palme. A titre d'exemple d'alcanes linéaires convenant à l'invention, on peut citer le n- heptane (07), le n-octane (08), le n-nonane (09), le n-décane (010), le n-undécane (C11), le n-dodécane (012), le n-tridécane (013), le n-tétradecane (014), et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, l'alcane linéaire volatil est choisi parmi le n-nonane, le n- undécane, le n-dodécane, le n-tridécane, le n-tétradécane, et leurs mélanges. Selon un mode préféré, on peut citer les mélanges de n-undécane (C11) et de n-tridécane (013) obtenus aux exemples 1 et 2 de la demande W02008/155059 de la Société Cognis. On peut également citer le n-dodécane (012) et le n-tétradécane (014) tels que ceux vendus par Sasol respectivement sous les références PARAFOL 12-97 et PARAFOL 14-97, ainsi que leurs mélanges. On pourra utiliser l'alcane linéaire volatil seul. On pourra alternativement ou préférentiellement utiliser un mélange d'au moins deux alcanes linéaires volatils distincts, différant entre eux d'un nombre de carbone n d'au moins 1, en particulier différant entre eux d'un nombre de carbone de 1 ou de 2. Selon un premier mode de réalisation, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1. A titre d'exemples, on peut citer notamment les mélanges d'alcanes linéaires volatils 010/011, 011/012, ou 012/013. Selon un autre mode de réalisation, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 2. A titre d'exemples, on peut citer notamment les mélanges d'alcanes linéaires volatils 010/012, ou 012/014, pour un nombre de carbone n pair et le mélange Cl 1/013 pour un nombre de carbone n impair. Selon un mode préféré, on utilise un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, comportant de 10 à 14 atomes de carbone distincts et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 2, et en particulier un mélange d'alcanes linéaires volatils 011/013 ou un mélange d'alcanes linéaires volatils 012/014. D'autres mélanges associant plus de 2 alcanes linéaires volatils selon l'invention, tels que par exemple un mélange d'au moins 3 alcanes linéaires, de préférence volatils, comportant de 7 à 14 atomes de carbone distincts et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, font également partie de l'invention, mais les mélanges de 2 alcanes linéaires volatils selon l'invention sont préférés (mélanges binaires), lesdits 2 alcanes linéaires volatils représentant de préférence plus de 95 % et mieux plus de 99 % en poids de la teneur totale en alcanes linéaires volatils dans le mélange. Selon un mode particulier de l'invention, dans un mélange d'alcanes linéaires, de préférence volatils, l'alcane linéaire ayant le nombre de carbone le plus petit est majoritaire dans le mélange. Selon un autre mode de l'invention, on utilise un mélange d'alcanes linéaires, de préférence volatils, dans lequel l'alcane linéaire ayant le nombre de carbone le plus grand est majoritaire dans le mélange. A titre d'exemples de mélanges convenant à l'invention, on peut citer notamment les mélanges suivants : - de 50 à 90 % en poids, de préférence de 55 à 80 % en poids, préférentiellement encore de 60 à 75 % en poids d'alcane linéaire volatil en On avec n allant de 7 à 14, - de 10 à 50 % en poids, de préférence de 20 à 45 % en poids, de préférence de 24 à 40 % en poids, d'alcane linéaire volatil en Cn+x avec x supérieur ou égal à 1, de préférence x=1 ou x=2, avec n+x compris entre 8 et 14, par rapport au poids total des alcanes dans ledit mélange. En particulier, ledit mélange d'alcanes selon l'invention contient : - moins de 2 % en poids, de préférence moins de 1 % en poids d'hydrocarbures ramifiés, - et/ou moins de 2 % en poids, de préférence moins de 1 % en poids d'hydrocarbures aromatiques, - et/ou moins de 2 % en poids, de préférence moins de 1 % en poids et préférentiellement moins de 0,1 % en poids d'hydrocarbures insaturés dans le mélange. Plus particulièrement, un alcane linéaire volatil convenant à l'invention peut être mis en oeuvre sous la forme d'un mélange n-undécane/n-tridécane. En particulier, on utilisera un mélange d'alcanes linéaires volatils comprenant : - de 55 à 80 % en poids, de préférence de 60 à 75 % en poids d'alcane linéaire volatil en Cl 1 (n-undécane), - de 20 à 45 % en poids, de préférence de 24 à 40 % en poids d'alcane linéaire volatil en 013 (n-tridécane), par rapport au poids total des alcanes dans ledit mélange. Selon un mode de réalisation particulier, le mélange d'alcanes est un mélange n- undécane/n-tridécane. En particulier un tel mélange peut être obtenu selon l'exemple 1 ou l'exemple 2 du VVO 2008/155059. Selon un autre mode de réalisation particulier, on utilise le n-dodécane tel que celui vendu sous la référence PARAFOL 12-97 par SASOL. Selon un autre mode de réalisation particulier, on utilise le n-tétradécane tel que celui vendu 15 sous la référence PARAFOL 14-97 par SASOL. Selon encore un autre mode de réalisation, on utilise un mélange de n-dodécane et de ntétradécane. Les esters sont de préférence des esters ramifiés choisis parmi les esters d'alcool ramifié et 20 d'acide carboxylique. On peut cite en particulier : - les diesters de diacide carboxylique en 02-08 et d'alcool ramifié en 02-08, optionnellement hydroxyles; tels que le diisopropyl adipate, le diéthy1-2 hexyl adipate, ou le diisostéaryle adipate, 25 - les esters d'acide monocarboxylique ayant de 4 à 6 atomes de carbone et d'alcool ramifié ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate de tridécyle, le néopentanoate d'isocétyle, le néopentanoate d'isoarachidyle et leurs mélanges. 30 Selon un mode de réalisation avantageux, la première huile hydrocarbonées est choisie parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/n-tridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges. 35 Seconde huile hydrocabonée La seconde huile hydrocarbonée est choisie parmi les esters ramifiés, les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges. Selon un mode de réaliastion particulier de l'invention, la seconde huile hydrocarbonée est choisie parmi les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges. A titre d'esters ramifiés, on peut utiliser en particulier le neopentanoate d'isostérayle comme le tetraoctanoate de pentaérythrityle comme le DUB VCI 18 de la société Stearineries Dubois. Les esters de pentaérythritol utilisés dans la composition selon l'invention sont de préférence choisis parmi les tetraesters issus de la réaction du pentaérythritol avec des acides linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés comportant de 3 à 24 atomes de carbone, de préférence de 4 à 18 atomes de carbone et de manière encore plus préférentielle de 5 à 10 atomes de carbone, comme par exemple l'acide 2-ethyl hexanoïque (acide octanoïque). A titre d'ester de pentaérythritol, on peut utiliser en particulier le tetraoctanoate de pentaérythrityle comme le DUB PTO de la société Stearineries Dubois. Les polyoléfines hydrogénées sont en particulier des poly-a-oléfines et plus particulièrement de type polybutène choisies parmi les polyisobutènes hydrogénés comprenant de préfrérence de 4 à 20, de préférence de 4 à 10 unités isobutène. On peut citer par exemple l'huile de Parléam® commercialisée par la société NOF Corporation. Les triglycérides d'acides gras peuvent être choisis parmi les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité et les fractions liquides de beurre de karité. On utilise en particulier la fraction liquide du beurre de karité comme par exemple le LI PEX 202 proposé par la sociéte AARHUSKARLSHAMN. Selon un mode de réalisation avantageux, la seconde huile hydrocarbonée est choisie parmi 30 le tetraoctanoate de pentaérythrityle, les polyisobutènes hydrogénés de préférence comprenant de 4 à 20, de préférence de 4 à 10 unités isobutène, les fractions liquides de beurre de karité, et leur mélanges. Selon un mode de réalisation particulier, la composition selon l'invention comprend au moins une première huile hydrocarbonée choisie parmi les esters de pentaérythritol, les 35 polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges et au moins une deuxième huile hydrocarbonée choisie parmi les les esters ramifiés, les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation avantageux, la composition selon l'invention comprend : - au moins une première huile hydrocarbonée, choisie de préférence parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/ntridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges, en une teneur supérieure ou égale à 40% en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, et - au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi le tetraoctanoate de pentaérythrityle, les polyisobutènes hydrogénés de préférence comprenant de 4 à 20, de préférence de 4 à 10 unités isobutène, les fractions liquides de beurre de karité, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation, la composition comprend : - au moins une première huile hydrocarbonée choisie de préférence parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/n- tridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges, en une teneur allant de 40 à 80 %, de préférence de 50 à 70 % en poids et mieux de 55 à 65 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, et - au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi les esters de pentaérythritol, de préférence le tetraoctanoate de pentaérythrityle, en une teneur allant de 20 à 59 %, de préférence de 30 à 50 % en poids et mieux de 35 à 45 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. En particulier la composition comprend : - au moins une première huile hydrocarbonée, choisie de préférence parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/ntridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges, en une teneur allant de 55 à 65 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, et - au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi le tetraoctanoate de pentaérythrityle, en une teneur allant de 35 à 45 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. Selon un autre mode de réalisation, la composition comprend : - au moins une première huile hydrocarbonée, choisie de préférence parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/n- tridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges, en une teneur allant de 40 à 80 %, de préférence de 50 à 70 % en poids et mieux de 55 à 65 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, et - au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi les polyoléfines hydrogénées, plus particulièrement choisies parmi les polyisobutènes hydrogénés de préférence comprenant de 4 à 20, de préférence de 4 à 10 unités isobutène, en une teneur allant de 20 à 59 %, de préférence de 30 à 50 % en poids et mieux de 35 à 45 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. En particulier la composition comprend : - au moins une première huile hydrocarbonée choisie de préférence parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/ntridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges, en une teneur allant de 55 à 65 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, et - au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi parmi les polyisobutènes hydrogénés de préférence comprenant de 4 à 20, de préférence de 4 à 10 unités isobutène, en une teneur allant de 35 à 45 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. Selon un autre mode de réalisation, la composition comprend : - au moins une première huile hydrocarbonée, choisie de préférence parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/ntridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges, en une teneur allant de 40 à 80 %, de préférence de 50 à 70 % en poids et mieux de 55 à 65 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, et - au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité et les fractions liquides de beurre de karité, en une teneur allant de 20 à 59 %, de préférence de 30 à 50 % en poids et mieux de 35 à 45 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. En particulier la composition comprend : - au moins une première huile hydrocarbonée choisie de préférence parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence volatils, distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange n-undécane/ntridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges, en une teneur allant de 55 à 65 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées, et - au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi les fractions liquides de beurre de karité, en une teneur allant de 35 à 45 % en poids en poids du mélange des première et seconde huiles hydrocarbonées. La composition selon l'invention peut comprendre le mélange (première et seconde huiles hydrocarbonées et particules d'aérogel de silice) en une teneur allant de 0,1 à 90 % en poids, de préférence de de 1 à 80 % en poids, mieux de 2 à 30 % et encore mieux de 2 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition utilisée dans le cadre de l'invention peut être aqueuse ou anhydre. La composition selon l'invention peut se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de dispersions du type lotion ou gel aqueux, d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait ou sérum, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi- solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou de dispersions cire/phase aqueuse. Elle peut également se présenter sous forme de sticks, de coulé à chaud, de poudres libres ou compactées. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Selon un mode de réalisation particulier, la composition utilisée dans le cadre de l'invention comprend de l'eau. De préférence, elle se présente sous forme d'une émulsion H/E ou d'un gel aqueux. Les compositions utilisées dans le cadre de l'invention peuvent être utilisées dans toute application cosmétique ou dermatologique, par exemple en cosmétique pour le soin de la peau, des cheveux, du cuir chevelu, des cils, des sourcils, des ongles ou des muqueuses (lèvres), par exemple comme produits de protection, de traitement ou de soin pour le visage, pour les mains ou pour le corps, comme produits pour le nettoyage de la peau (du visage ou du corps), comme produits pour le maquillage (exemple des fonds de teint), comme produits capillaires. Les autres corps gras pouvant être présents dans la composition utilisée dans le cadre de l'invention sont par exemple les acides gras comportant de 8 à 30 atomes de carbone, comme l'acide stéarique, l'acide laurique, l'acide palmitique ; les gommes telles que les gommes de silicone (diméthiconol) ; les résines de silicone telles que la trifluorométhyl-C1-4- alkyldimethicone et la Trifluoropropyldimethicone,; les pâtes telles que Petrolatum ; les cires telles que les cires microcristallines, les cires de paraffine, les cires de lignite, la cérésine, l'ozokérite, la cire de montan, la cire d'abeille, la lanoline et ses dérivés, les cires de Candellila, d'Ouricurry, de Carnauba, du Japon, le beurre de cacao, l'huile de palme sous forme de pâte à 20°C, les cires de fibres de lièges ou de canne à sucre, les huiles hydrogénées concrètes à 25°C, les esters gras et les glycérides concrets à 25°C, les cires de polyéthylène, les cires obtenues par synthèse de Fischer-Tropsch, les cires de silicone ; et les mélanges de ces corps gras. Azurants optiques La composition utilisée dans le cadre de l'invention peut comprendre au moins un azurant optique. Les azurants optiques sont des composés bien connus de l'homme du métier. De tels composés sont décrits dans "Fluorescent VVhitening Agent, Encyclopedia of Chemical Technology, Kirk-Othmer", vol 11, p. 227-241, 4ème édition, 1994, VViley. Dans le cadre de la présente invention, on entend par azurant optique, un composé qui absorbe dans l'UVA entre 300 et 390 nm et ré-émet une lumière fluorescente dans le spectre visible entre 400 et 525 nm. A titre d'azurants optiques, on peut notamment utiliser les dérivés du stilbène, en particulier les polystyrylstilbènes et les triazinstilbènes, les dérivés coumariniques, en particulier les hydroxycoumarines et les aminocoumarines, les dérivés oxazole, benzoxazole, imidazole, triazole, pyrazoline, les dérivés du pyrène, les dérivés de porphyrine et leurs mélanges. On peut utiliser en particulier un azurant optique choisi dans le groupe comprenant : 1) des bis(benzoxazol-2-y1) de formule (I) : 0 \ A1 < A2 (1) dans laquelle A1 est un groupe aromatique, hétérocyclique ou alcoylène, et A2 est un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle ; 2) des coumarines de formule (II) : A3 dans laquelle A3 est est un groupe hétérocyclique ; 3) des bis(styryl)biphényle de formule (III) : A4 - CH = CH CH = CH A5 B B2 dans laquelle A4, A5, A6, A7, B1 et B2, qui peuvent être identiques ou différents, représentent indépendamment un atome d'hydrogène, -SO3Na ou un groupe alkyle ; et 4) des dérivés de triazine-stilbène de formule (IV) : dans laquelle P1/48, A9, Al2 et A13 représentent indépendamment un atome d'hydrogène, un groupe -SO3Na ou un groupe phénylamino, dialkylamino ou morpholino, et A19 et A11 représentent indépendamment un atome d'hydrogène ou -SO3Na. Dans les formules données ci-dessus, les groupes aromatiques utilisés peuvent être des groupes comportant un ou plusieurs noyaux benzéniques, par exemple des groupes phényle, biphényle, phényle substitués ou des groupes aromatiques formés à partir d'hydrocarbures aromatiques polycycliques, comme les groupes naphtyle, phénanthryle, anthracényle, fluoranthényle, etc. Les groupes hétérocycliques sont des groupes hydrocarbonés, saturés ou insaturés, comportant un ou plusieurs hétéroatomes tels que 0, N et S. A titre d'exemple de groupes hétérocycliques, on peut citer les groupes thiényle, furyle, pyrannyle, isobenzofurannyle, isobenzothiényle, pyrrolyle, pyridyle, pyrazolyle. Les groupes alcoylène utilisés peuvent être linéaires ou ramifiés et comporter de 3 à 16 atomes de carbone. Les groupes alkyle susceptibles d'être utilisés sont des groupes linéaires ou ramifiés, ayant de préférence de 1 à 16 atomes de carbone. On utilise en particulier le groupe tert-butyle. Les azurants optiques utilisables dans la présente invention peuvent aussi se présenter sous la forme de copolymères, par exemple d'acrylates et/ou de méthacrylates, greffés par des groupements azurants optiques comme décrits dans la demande FR99-10942. Dans un aspect préféré de l'invention, les azurants optiques sont choisis parmi : Les dérivés du stilbène de formule (IV) ci-dessus, et en particulier le 4,4'-bis[(4,6-dianilino1,3,5-triazin-2-yl)amino] stilbène-2,2'-disulfonate de sodium commercialisé par la société CIBA Spécialités Chimiques sous la dénomination Tl NOPAL SOP, Les dérivés du benzoxazole de formule (I) ci-dessus, et en particulier le 2,5-thiophénedi-ylbis(5-ter-buty1-1,3 benzoxazole) commercialisé par la société CIBA Spécialités Chimiques sous la dénomination UVITEX OB, et les dérivés du bis(styryl)biphényle de formule (III) ci-dessus, et en particulier le di-styry1-4,4'- biphényldisulfonate de sodium commercialisé par la société CIBA Spécialités Chimiques sous la dénomination Tl NOPAL CBS-X. A titre d'exemples, on peut également citer notamment : - le dérivé stilbénique de naphto-triazole (Tinopal GS de Ciba), le di-styry1-4,4' biphényle sulfonate di-sodique (nom CTFA : disodium distyrylbiphenyl disulfonate ; Tinopal CBS-X de Ciba = 4,4'-bis[(4,6-diamilino-1,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2'-disulfonate de sodium), - les dérivés cationiques d'aminocoumarine (Tinopal SVVN Conc. de Ciba), - le diéthylaminométhyl coumarine, - le 4-méthyl 7-diéthyl coumarine, - le 4,4'-bis[(4,6-dianilino-1,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2'-disulfonate de sodium (Tinopal SOP de Ciba), - le 4,4'-bis-[(4-anilino-6-bis(2-hydroxyéthyl)amino-1,3,5-triazin-2-yl)amino] stilbène-2,2'- disulfonique acide (Tinopal UNPA-GX de Ciba), - le 4,4'-bisganilino-6-morpholine-1,3,5-triazin-2-Aamino] stilbène (Tinopal AMS-GX de Ciba), - le 4,4'-bis-[(4-anilino-6-(2-hydroxy éthyl) méthylamino-1,3,5-triazin-2-yl)amino]stilbène-2,2'- disodium sulfonate (Tinopal 5BM-GX de Ciba), - le 2,5 thiophène di-yl bis(5 ter-butyl-1,3 benzoxazole) (Uvitex OB de Ciba), - les dérivés anioniques du di-aminostilbène (dispersion dans l'eau, Leucophor BSB liquide de Clariant, - les laques d'azurant optique (gamme Covazur de VVackherr). On utilisera plus particulièrement les acides bis-[(triazinyl amino) - stilbène] disulfonique vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal DMA-X » et disodium distyrylbiphenyl disulfonate vendu sous la dénomination commerciale « Tinopal CBS-X » et leurs mélanges. Lorsque la composition utilisée dans le cadre de l'invention comprend un ou plusieurs azurants optiques, ceux-ci représentent de 0,001 % à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, préférentiellement de 0,01 % à 5 %, et plus particulièrement de 0,1 % à 3 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation particulier, la composition utilisée dans le cadre de l'invention est exempte d'azurant(s) optique(s). Selon un mode de réalisation, la composition utilisée dans le cadre de l'invention comprend moins de 2 % en poids en matières séches d'élastomères de silicone, de préférence moins de 1 % en poids, mieux est exempte d'élastomères de silicone. Les élastomères de silicone ou organopolysiloxane élastomère. On entend par « élastomère » un matériau solide souple, deformable ayant des propriétés viscoélastiques et notamment la consistance d'une éponge ou d'une sphère souple. Son module d'élasticité est tel que ce matériau résiste à la déformation et possède une capacité limitée à l'extension et à la contraction. Ce matériau est capable de retrouver sa forme originelle suite à un étirement. Cet élastomère est formé de chaînes polymériques de haut poids moléculaire dont la mobilité est limitée par un réseau uniforme de points de réticulation. Les organopolysiloxanes élastomères sont en général partiellement ou totalement réticulés et peuvent se présenter sous forme de particules. De tels élastomères sont par exemple les produits commercialisés sous les dénominations "KSG" par la société Shin-Etsu, sous la dénomination "Trefil" par la société Dow Corning ou sous les dénominations "Gransil" par la société Grant Industries. La composition utilisée dans le cadre de l'invention peut comprendre une phase aqueuse dont la quantité peut aller par exemple de 30 à 98 % en poids, de préférence de 40 à 98 % en poids, mieux de 50 à 98 % en poids et encore mieux de 55 à 98 % en poids par rapport au poids total de la composition. De manière classique, la phase aqueuse peut contenir, outre l'eau, un ou plusieurs solvants hydrosolubles choisis parmi les polyols (ou alcools polyhydriques), les alcool(s) inférieur(s) hydrosoluble(s) et leurs mélanges. On entend par "alcool inférieur", un alcool comportant de 1 à 8 et de préférence de 1 à 6 atomes de carbone. Comme alcools inférieurs, on peut citer par exemple l'éthanol, l'isopropanol, le butanol et leurs mélanges. Comme polyols, on peut citer par exemple la glycérine ; les glycols comme le propylène glycol, le butylène glycol ; le sorbitol ; les sucres tels que le glucose, le fructose, le maltose, le lactose, le sucrose ; et leurs mélanges. La quantité de solvants hydrosolubles (alcools inférieurs et polyols) peut aller par exemple de 0,5 à 30 % en poids, de préférence de 0,5 à 20 % en poids, et mieux de 1 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Adjuvants De façon connue, la composition utilisée dans le cadre de l'invention peut contenir également des adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et/ou dermatologique, tels que les actifs comme par exemple les actifs anti âge ou peaux grasses, les agents blanchissants, les filtres solaires, les conservateurs, les antioxydants, les hydratants, les émollients, les agents complexants, les ajusteurs de pH (acides ou basiques), les parfums, les charges minérales ou organiques différentes des aérogels de silice telles que les charges diffusantes et / ou éclaircissantes, les bactéricides, les absorbeurs d'odeur, les antitranspirants, les matières colorantes (pigments et colorants), les polymères filmogènes, les émulsionnants comme les esters d'acides gras et de polyéthylène glycol, les esters d'acide gras et de glycérol, les esters d'acide gras et de sorbitane éventuellement polyoxyéthylénés, les alcools gras polyoxyéthylénés et les esters ou éthers d'acide gras et de sucres tel que le sucrose ou le glucose ; les épaississants et/ou les gélifiants, en particulier les polyacrylamides, les homo- et copolymères acryliques et les homo- et copolymères d'acide acrylamido méthylpropane sulfonique et encore les vésicules lipidiques. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans le domaine considéré, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse, dans la phase aqueuse et/ou dans les vésicules lipidiques. Comme charges minérales, différente des aérogels de silice hydrophobes, utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer le talc, le mica, la silice, le siloxysilicate de triméthyle, le kaolin, la bentone, le carbonate de calcium et l'hydrogéno-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, le nitrure de bore, les microsphères de silice creuses (Silice Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les charges à base de silice comme l'Aerosil 200, l'Aerosil 300; la Sunsphere H-33, la Sunsphere H-51 commercialisés par Asahi Glass ; le Chemicelen commercialisé par Asahi Chemical ; les composites de silice et de dioxyde de titane, comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass, et leurs mélanges. Parmi les charges organiques utilisables dans les compositions selon l'invention on peut citer les poudres de polyamide (Nylon® Orgasol de chez Atochem), de poly-b-alanine et polyéthylène, les poudres de polytétrafluoroéthylène (Téflone), la lauroy-lysine, l'amidon, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, les microsphères creuses de polymères, telles l'EXPANCEL (NOBEL INDUSTRIE), les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence, de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple, le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore® L 200 (Chemdal Corporation), les microbilles de résine de silicone (Tospearl® de Toshiba, par exemple), les poudres de polyuréthane, en particulier' les microcires constituées d'un mélange de cire de Carnauba et de cire de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300® et 310® par la société MICRO POVVDERS, les microcires constituées d'un mélange de cire de Carnauba et de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325® par la société MICRO POVVDERS, les microcires de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 2505® par la société MICRO POVVDERS ; et leurs mélanges. Bien entendu, l'homme du métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés additionnels et/ou leur quantité de manière telle que les propriétés de la composition utilisée dans le cadre de l'invention, et en particulier les propriétés d'éclaircissement et / ou de blanchiment de la peau, ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'adjonction envisagée. Dans la demande, les teneurs, sauf mention contraire, sont exprimées en poids par rapport au poids total de la composition. Les exemples suivants ont pour but d'illustrer les procédés selon cette invention, mais ne sont en aucun cas limitatifs de la portée de l'invention. Toutes les parties et pourcentages dans les exemples sont en poids en matières premières et toutes les mesures ont été obtenues à environ 25 °C, sauf indication contraire.35 Exemples La composition cosmétique suivante a été préparée : Phases Matières Premières Quantités en g A AQUA Qsp A GLYCERIN 7 A PROPYLENE GLYCOL 2 B AMMONIUM POLYACRYLDIMETHYLTAURAMIDE (HOSTACERIN AMPS de CLARIANT) 1 C BUTYROSPERMUM PARKII BUTTER 4,3 C ISOHEXADECANE 6,7 C PEG-12 DIMETHICONE 0,7 E SILICA SI LYLATE 1 (aérogel VM-2270 de Dow Corning) F Conservateur(s) 0,4 F ALCOHOL DENAT. 8 Mode opératoire - chauffer la phase B contenant l'Ammonium Polyacryldimethyltauramide à environ 75 °C ; agiter jusqu'à obtention d'un gel homogène. - chauffer la phase A à environ 75 °C. - réaliser l'émulsion en incorporant la phase A dans la phase B. - à 40-45 °C, incorporer la phase C et maintenir l'agitation jusqu'à refroidissement complet. - Introduire ensuite les phases restantes sous faible agitation. Résultats : Mise en évidence de l'effet d'homogénéisation du teint de la composition selon l'invention Nous avons mesuré l'efficacité sur l'homogénéité du teint de la composition sur images acquises en Chromasphère. MÉTHODE ET PROTOCOLE Méthode : Chromasphère avec Caméras Hitachi HV-F22F Logiciel de traitement Chromalys pro 1.6.2 en mode multiscale Paramètres : L* (luminosité), a* (rouge), b* (jaune), c* (saturation) et lcox (indice coxellographique), AE 94 (écart de couleur) Application : 2 mg/cm2 soit 300 mg par 1/2 visage Panel : 19 femmes de moins de 60 ans avec un phototype 2 ou 3 Zone : Visage : joues Temps d'évaluation : TO, T immédiat Protocole de mesures instrumentales de l'homogénéité immédiate et tenue de l'homogénéité. On effectue une mesure colorimétrique de la peau avant et après application en mesurant les moyennes pour les plans a* (vert-rouge), b*(bleu-jaune), L*(luminance). Pour chaque femme on saisit une image à l'aide d'une Chromasphère, de définition 410x410 pixels. Plus précisément, les mesures sont effectuées sur un panel de personnes, qui sont gardées en salle d'attente climatisée (22° C +/- 2° C) 15 minutes avant le début du test. Elles se démaquillent et une image d'une de leurs joues est acquise à l'aide de la Chromasphère. Cette image permet de mesurer la couleur à TO avant application du produit. Puis environ 300 mg de composition cosmétique sont pesés dans un verre de montre, et sont appliqués aux doigts nus sur le demi visage sur lequel la mesure à TO a été réalisée. Après un temps de séchage de 15 minutes, une image de la joue traitée est acquise à l'aide de la Chromasphère. Cette image permet de mesurer la couleur juste après application du produit (Timm). Chaque image obtenue à l'aide de la caméra est exploitée en coxellographie. L'écart type de chaque plan monochrome est calculé. Le produit des trois écarts types est égal à l'indice coxellographique. Ce paramètre est utilisé pour les calculs statistiques. Plus la peau est homogène, plus l'écart type est faible. L'indice coxellographique évolue dans le même sens puisque c'est le produit des écarts types des trois plans a*, b* et L*. L'indice Coxellopgraphique est calculé à partir des images de chromasphère, à l'aide du logiciel CHROMALYS. Plus la valeur de l'Icox est faible, plus la peau est homogène. RESULTATS Paramètres TO Tim médiat Significativité L* 69,69 69,93 S a* 16,42 16,56 S b* 21,33 21,62 S C* 27,06 27,37 S I cox 14,29 13,30 S Les différences entre TO et Timmédiat (15 secondes après application) sont estimées significative d'un point de vue statistique. CONCLUSION La composition testée améliore l'homogénéité du teint immédiatement après application avec une diminution significative de la valeur de l'Indice Coxellographique (lcox)
La présente invention se rapporte à un procédé d'éclaircissement et / ou de blanchiment de la peau comprenant une étape dans laquelle une composition cosmétique comprenant un mélange : - des particules d'aérogel de silice hydrophobe; et - d'au moins une huile ; est appliquée sur les matières kératiniques. Le mélange de particules d'aérogel de silice et d'au moins une huile permet de conférer immédiatement à la peau sur laquelle il est appliqué des qualités améliorées en terme d'uniformité, d'homogénéité, de transparence et de blancheur, et ce quel que soit la nature de l'éclairement. Il permet en particulier d'obtenir un effet anti-cernes, un effet d'éclaircissement et d'homogénéisation immédiat du teint ou, de façon plus générale, une correction des dischromies. La composition appliquée sur les matières kératiniques est blanche dans la masse, non couvrante et ne donne pas un aspect brillant et peu naturel à la peau. Elle est également caractérisée par un grand confort à l'application.
1. Procédé d'éclaircissement et / ou de blanchiment de la peau comprenant une étape dans laquelle une composition cosmétique comprenant un mélange : - des particules d'aérogel de silice hydrophobe ; et - d'au moins une huile ; est appliquée sur les matières kératiniques. 2. Procédé selon la 1 dans lequel l'éclaircissement et / ou le blanchiment de la peau ne dépend pas de la nature de l'éclairement. 3. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2 dans lequel les particules d'aérogel de silice hydrophobe présentent une surface spécifique par unité de masse Sm allant de 200 à 1500 m2/g, de préférence de 600 à 1200 m2/g et mieux de 600 à 800 m2/g, et / ou une taille exprimée en diamètre moyen en volume (D[0,5]) inférieure à 1500 pm, de préférence allant de 5 à 25 pm et mieux de 5 à 20 pm. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 dans lequel les particules d'aérogel de silice hydrophobe présentent une densité tassée allant de 0,02 g/cm3 à 0,10 g/cm3, de préférence de 0,03 g/cm3 à 0,08 g/cm3. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 dans lequel les particules d'aérogel de silice hydrophobe présentent une surface spécifique par unité de volume Sv allant de 5 à 60 m2/cm3, de préférence de 10 à 50 m2/cm3 et mieux de 15 à 40 m2/cm3 et / ou une capacité d'absorption d'huile mesurée au VVET POINT allant de 5 à 18 ml/g de particules, de préférence de 6 à 15 ml/g et mieux de 8 à 12 ml/g. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5 dans lequel les particules d'aérogel de silice hydrophobe sont organiques, inorganiques ou hybrides organique-30 inorganique. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6 dans lequel les particules d'aérogel hydrophobes sont modifiées en surface par des groupements triméthylsilyle. 35 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel la ou les huiles comprennent un mélange d'au moins une première huile siliconée linéaire présentant une viscosité supérieure à 50 mm2/s, de préférence supérieure ou égale à 100 mm2/s, mieuxsupérieure ou égale à 200 mm2/s, encore mieux supérieure ou égale à 300 mm2/s, pouvant aller jusqu'à 1000 mm2/s et d'au moins des seconde et troisième huiles siliconées linéaires présentant chacune une viscosité inférieure ou égale à 50 mm2/s, de préférence inférieure ou égale à 30 mm2/s, mieux inférieure ou égale à 20 mm2/s, encore mieux inférieure ou égale à 15 mm2/s. 9. Procédé selon la 8 dans lequel la première huile siliconée linéaire est présente dans le mélange d'huiles siliconées linéaires en une teneur inférieure ou égale à 20 % en poids par rapport au poids total du mélange d'huiles siliconées linéaires, de préférence inférieure ou égale à 10 % en poids, mieux inférieure ou égale à 5 % en poids et / ou chaque seconde et troisième huile siliconée linéaire est présente en une teneur supérieure ou égale à 40 % en poids par rapport au poids total du mélange d'huiles siliconées linéaires, de préférence supérieure ou égale à 45 % en poids. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel la ou les huiles comprennent un mélange d'au moins une première huile siliconée linéaire présentant une viscosité inférieure à 10 mm2/s, de préférence inférieure ou égale à 7 mm2/s, et encore plus préférentiellement comprise entre 3 et 7 mm2/s, et d'au moins une seconde huile siliconée linéaire présentant une viscosité supérieure ou égale à 10 mm2/s, de préférence comprise entre 10 et 100 mm2/s, préférentiellement entre 10 et 50 mm2/s, et encore plus préférentiellement entre 10 et 30 mm2/s. 11. Procédé selon la 10 dans lequel les teneurs relatives de chacune de ces deux huiles sont de préférence telles que l'une des deux huiles est en quantité au moins 1,5 fois supérieure à l'autre. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 dans lequel la ou les huiles comprennent un mélange d'au moins une première huile hydrocarbonée et d'au moins une seconde huile hydrocarbonée choisie parmi les esters ramifiés, les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges, de préférence les esters de pentaérythritol, les polyoléfines hydrogénées, les triglycérides d'acides gras et leurs mélanges, la première huile hydrocarbonée étant présente en une teneur supérieure ou égale à 40 % en poids du mélange des première et seconde huiles. 13. Procédé selon la 12 dans lequel les première et seconde huiles hydrocarbonées représentent de 80 à 99 % en poids, de préférence de 85 à 98 % en poidset mieux de 90 à 95 % en poids du poids total du mélange (huiles hydrocarbonées et aérogels de silice). 14. Procédé selon l'une quelconque des 12 et 13 la première huile hydrocarbonée est choisie parmi : - les alcanes ramifiés comprenant de 8 à 16 atomes de carbone tels que l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane et leurs mélanges, - les alcanes linéaires comprenant de 7 à 14 atomes de carbone, - les esters d'alcool ramifié et d'acide carboxylique, en particulier les diesters de diacide carboxylique en 02-08 et d'alcool ramifié en 02-08 et les esters d'acide monocarboxylique ayant de 4 à 6 atomes de carbone et d'alcool ramifié ayant de 12 à 26 atomes de carbone, - et leurs mélanges 15. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 14 dans lequel la première huile hydrocarbonée est choisie parmi l'isohéxadecane, un mélange d'au moins deux alcanes linéaires, de préférence, volatils distincts comportant de 10 à 14 atomes de carbone et différant entre eux d'un nombre de carbone d'au moins 1, en particulier un mélange nundécane/n-tridécane, le diisopropyl adipate, le néopentanoate d'isostéaryle et leurs mélanges. 16. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 15 dans lequel la seconde huile est choisie parmi les esters de pentaérythritol choisis parmi les tetraesters issus de la réaction du pentaérythritol avec des acides linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés comportant de 3 à 24 atomes de carbone, de préférence de 4 à 18 atomes de carbone et de manière encore plus préférentielle de 5 à 10 atomes de carbone, les polyoléfines hydrogénées, en particulier des poly-a-oléfines et plus particulièrement de type polybutène choisies parmi les polyisobutènes hydrogénés comprenant de préférence de 4 à 20, de préférence de 4 à 10 unités isobutène, les triglycérides liquides d'acides gras choisis parmi les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de coriandre, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité et les fractions liquides de beurre de karité, et leur mélanges. 17. Procédé selon l'une des 12 à 16 dans lequel la seconde huile hydrocarbonée est choisie parmi le tetraoctanoate de pentaérythrityle, les polyisobutènes hydrogénés, de préférence comprenant de 4 à 20, de préférence de 4 à 10 unités isobutène, les fractions liquides de beurre de karité, et leur mélanges. 18. Procédé selon quelconqw s evendications 1 à 17 dans lec.uel L composition comprend au moins de 19. Procédé selon l'une quelconqu: ..;:lcations 1 à 18 cIL;-.s 1 la composition est exempte d'azurant(s) optique(s). 20. Utilisation de particules d'aérogel de silice hydrophobe comme agent d'éclaircissement et/ou de blanchiment de la peau.15
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/25,A61K 8/58,A61K 8/84,A61K 8/92,A61Q 19/02
FR2988594
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COMPOSITION DE COLORATION METTANT EN ŒUVRE LE (2,5-DIAMINOPHENYL)ETHANOL, UN TENSIO ACTIF AMPHOTERE BETAINIQUE DANS UN MILIEU RICHE EN CORPS GRAS, LE PROCEDE DE COLORATION ET LE DISPOSITIF
20,131,004
(2,5- DIAMINOPHENYL)ETHANOL, UN TENSIO ACTIF AMPHOTERE BETAINIQUE DANS UN MILIEU RICHE EN CORPS GRAS, LE PROCEDE DE COLORATION ET LE DISPOSITIF La présente invention a pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques, comprenant a) un ou plusieurs corps gras, de préférence liquide, non silicone et b) un ou plusieurs tensioactifs amphotères bétaïniques, c) le (2,5- diaminophényl)éthanol ; d) éventuellement un ou plusieurs coupleurs ; e) éventuellement un ou plusieurs agents alcalinisants ; f) un ou plusieurs agents oxydants chimiques tels que le peroxyde d'hydrogène, et la teneur en corps gras dans la composition représentant au total au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, par rapport au poids de la composition. La présente invention concerne également un procédé de coloration mettant en oeuvre cette composition et un dispositif à plusieurs compartiments, approprié pour la mise en oeuvre de cette composition. Depuis longtemps, de nombreuses personnes cherchent à modifier la couleur de leurs cheveux et en particulier à masquer leurs cheveux blancs. L'un des modes de coloration est la coloration dite permanente ou d'oxydation qui met en oeuvre des compositions tinctoriales contenant des précurseurs de colorant d'oxydation, appelés généralement bases d'oxydation. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, peuvent donner naissance par un processus de condensation oxydative à des composés colorés. On sait également que l'on peut faire varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à des coupleurs ou modificateurs de coloration, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-diamines aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques tels que des composés indoliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. Il est également possible d'employer des colorants directs pour apporter notamment des reflets à la coloration obtenue. Ces colorants directs sont des molécules colorées et colorantes, ayant une affinité pour les fibres. On peut citer par exemple les colorants directs nitrés benzéniques, anthraquinoniques, nitropyridiniques, azoïques, xanthéniques, acridiniques, aziniques ou triarylméthaniques. Les procédés de coloration permanente consistent donc à employer avec la composition tinctoriale, une composition aqueuse comprenant au moins un agent oxydant, en condition de pH alcalin dans la grande majorité des cas. Cet agent oxydant a pour rôle, au moins en partie, de dégrader la mélanine des cheveux, ce qui, en fonction de la nature de l'agent oxydant présent, conduit à un éclaircissement plus ou moins prononcé des fibres. L'agent oxydant employé est généralement le peroxyde d'hydrogène. L'une des difficultés rencontrées lors de la mise en oeuvre des procédés de coloration de l'art antérieur vient du fait qu'ils sont mis en oeuvre dans des conditions alcalines et que les agents alcalinisants les plus couramment utilisés sont l'ammoniaque et les amines. En effet, l'agent alcalinisant permet d'ajuster le pH de la composition à un pH alcalin pour permettre l'activation de l'agent oxydant. En outre cet agent alcalinisant provoque un gonflement de la fibre kératinique, avec un soulèvement des écailles, ce qui favorise la pénétration de l'oxydant, ainsi que des colorants s'ils sont présents, essentiellement les colorants d'oxydation, à l'intérieur de la fibre, et donc augmente l'efficacité de la réaction de coloration ou d'éclaircissement. Or ces agents alcalinisants et notamment l'ammoniaque occasionnent des désagréments à l'utilisateur du fait de leur odeur caractéristique forte Par ailleurs l'utilisateur peut être non seulement incommodé par l'odeur mais qui peut également être confronté à des risques plus importants d'intolérance, comme par exemple une irritation du cuir chevelu se traduisant notamment par des picotements. Il est également important d'obtenir des colorations qui résistent à la lumière. Or l'emploi de certains coupleurs comme les métaphénylène diamines par exemple induit des dégradations par les radiations solaires. Par ailleurs, il a été proposé dans la coloration d'oxydation la mise en oeuvre d'une base d'oxydation de type (2,5-diaminophényl)éthanol (EP 0 858 796). On connaît également des colorations qui utilisent cette base d'oxydation, notamment associée à des acides particuliers tels que l'acide diéthylène-triamine-penta-(méthylène) phosphonique, (EP 2 103 299) ou à des bases chlorées ou coupleurs chlorés tel(le)s que la 2-amino-6-chloro-4-nitrophénol, 2,6-dichloro-4-aminophénol, 2-chloro-6-éthylamino-4- nitrophénol 3-amino-5-chloroaniline, 2-chloro-4-aminophénol ou 2-chloro-6-méthy1-3- aminophénol (WO 98/17233, WO 98/19658, WO 98/19659, WO 98/19660, EP 0 985 406, EP 0 727 203, DE 19828204, DE 19724334 ou WO 96/15765), ou à des coupleurs tels que 3-(2,4-diaminophénoxy)-1-propanol (WO 2001/051019). Cependant ces associations de bases, coupleurs et acides produisent des couleurs qui ne sont pas toujours satisfaisantes, à pouvoir tinctorial limité voire insuffisant pour assurer notamment une couverture convenable des cheveux blancs et/ou de sélectivité trop importante de la coloration entre la racine et la pointe et/ou de ténacité insuffisante vis-à-vis des agressions extérieures telles que la lumière, les shampoings, les intempéries, etc. En outre, aucun de ces documents ne décrit une composition tinctoriale comprenant une grande quantité de corps gras en particulier d'huile. L'un des objectifs de la présente invention est de proposer des compositions de coloration des fibres kératiniques humaines tel que les cheveux, qui n'ont pas les inconvénients des compositions existantes. En particulier, la composition selon l'invention en présence d'un oxydant chimique permet d'obtenir des couleurs satisfaisantes notamment en termes de puissance en général mais aussi avec une couverture ou de montée de la couleur à la racine des cheveux suffisante, ce qui permet d'éviter un effet « racine » de la coloration. Les colorations obtenues sont en outre peu sélectives. Enfin on peut aussi obtenir des colorations très stables vis-à-vis de la lumière. De plus, l'invention permet d'aboutir à des degrés d'éclaircissement importants tout en colorant, et ce sans employer de persels ni de forcer la quantité en agent oxydant chimique ou en agent alcalinisant. Ces buts et d'autres sont atteints par la présente invention qui a donc pour objet une composition cosmétique, pour la coloration des fibres kératiniques, en particulier de fibres kératiniques humaines tels que les cheveux, comprenant : a) un ou plusieurs corps gras, de préférence liquide(s) et non siliconé(s) ; b) un ou plusieurs tensioactif(s) am photère(s)bétaïnique(s) ; c) une ou plusieurs base(s) d'oxydation choisie(s) parmi le (2,5-diaminophényI)- éthanol, ses sels d'acides ou ses solvates tels que les hydrates ; d) éventuellement un ou plusieurs coupleur(s) ; e) éventuellement un ou plusieurs agent(s) alcalinisant(s) ; f) un ou plusieurs agent(s) oxydant(s) chimique(s) tel(s) que le peroxyde d'hydrogène et la teneur en corps gras représentant au total au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, par rapport au poids de la composition, par rapport au poids totale de la composition. L'invention a également pour objet des procédés de coloration mettant en oeuvre la composition de l'invention contenant au moins un agent oxydant chimique, et un dispositif à plusieurs compartiments permettant la mise en oeuvre de la composition de l'invention. Ainsi la mise en oeuvre de la composition de coloration selon l'invention conduit à des colorations puissantes, intenses, chromatiques et/ou peu sélectives, c'est-à-dire des colorations qui sont homogènes le long de la fibre. Le procédé de coloration de l'invention permet également de couvrir particulièrement bien les fibres kératiniques à leur racine notamment jusqu'à trois centimètre de la base desdites fibres. De plus les couleurs obtenues après traitement des fibres restent stables en particulier vis-à-vis de la lumière. L'invention permet également de réduire les quantités d'agents actifs de l'invention tels que les colorants et/ou les agents alcanilisants et/ou les agents oxydants. Par ailleurs, les procédés selon l'invention mettent en oeuvre des formulations moins malodorantes lors de leur application sur les cheveux ou lors de leur préparation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Dans ce qui va suivre, et à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. Les fibres kératiniques humaines traitées par le procédé selon l'invention sont de préférence les cheveux. L'expression « au moins un » est équivalente à l'expression « un ou plusieurs ». a) Corps gras Ainsi que cela a été mentionné, la composition de l'invention comprend a) un ou plusieurs corps gras de préférence liquides et non silicones à température ambiante (25°C) et à pression atmosphérique. Par « corps gras », on entend, un composé organique insoluble dans l'eau à température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg) (solubilité inférieure à 5% et de préférence à 1% encore plus préférentiellement à 0,1%). Ils présentent dans leur structure au moins une chaine hydrocarbonée comportant au moins 6 atomes de carbone ou un enchaînement d'au moins deux groupements siloxane. En outre, les corps gras sont généralement solubles dans des solvants organiques dans les mêmes conditions de température et de pression, comme par exemple le chloroforme, le dichlorométhane, le tétrachlorure de carbone, l'éthanol, le benzène, le toluène, le tétrahydrofurane (THF), l'huile de vaseline ou le décaméthylcyclopentasiloxane. De préférence les corps gras de l'invention ne contiennent pas de groupements acide carboxylique salifiés ou non (-C(0)OH ou -C(0)0-). Particulièrement les corps gras de l'invention ne sont ni polyoxyalkylénés ni polyglycérolés. De préférence, les corps gras utilisés dans la composition selon l'invention sont des huiles non siliconées. Par « huile » on entend un « corps gras » qui est liquide à température ambiante (25 °C), et à pression atmosphérique (760 mm Hg). On entend par « huile non siliconée » une huile ne contenant pas d'atome de silicium (Si) et une « huile siliconée » une huile contenant au moins un atome de silicium. En d'autres termes, le ou les corps gras sont de préférence des corps gras liquides non silicones. Plus particulièrement, les corps gras sont choisis parmi les hydrocarbures en 06- 016, les hydrocarbures à plus de 16 atomes de carbone, les huiles non siliconées d'origine animale, les huiles végétales de type triglycérides, les triglycérides synthétiques, les huiles fluorées, les alcools gras, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras différents des triglycérides et des cires végétales, les cires non siliconées, les silicones,. Il est rappelé qu'au sens de l'invention, les alcools, esters et acides gras présentent plus particulièrement un ou plusieurs groupements hydrocarbonés, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, comprenant 6 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitués, en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxyle (en particulier 1 à 4). S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. En ce qui concerne les hydrocarbures en C6-016, ces derniers sont linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques et de préférence les alcanes. A titre d'exemple, on peut citer l'hexane, le dodécane, les isoparaffines comme l'isohexadécane, l'isodécane. A titre d'huiles hydrocarbonées d'origine animale, on peut citer le perhydrosqualène. Les huiles triglycérides d'origine végétale ou synthétique, sont choisies de préférence parmi les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 6 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de tournesol, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité ; Les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, de plus de 16 atomes de carbone, sont choisis de préférence parmi les huiles de paraffine, la vaseline, l'huile de vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que Parléam®. Les huiles fluorées peuvent être choisies parmi le perfluorométhylcyclopentane et le perfluoro-1,3 diméthylcyclohexane, vendus sous les dénominations de "FLUTEC® PC1" et "FLUTEC® PC3" par la Société BNFL Fluorochemicals ; le perfluoro-1,2- diméthylcyclobutane ; les perfluoroalcanes tels que le dodécafluoropentane et le tétradécafluorohexane, vendus sous les dénominations de "PF 5050®" et "PF 5060®" par la Société 3M, ou encore le bromoperfluorooctyle vendu sous la dénomination "FORALKYL®" par la Société Atochem ; le nonafluoro-méthoxybutane et le nonafluoroéthoxyisobutane ; les dérivés de perfluoromorpholine, tels que la 4- trifluorométhyl perfluoromorpholine vendue sous la dénomination "PF 5052®" par la Société 3M. Les alcools gras utilisables dans la composition selon l'invention sont saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés, et comportent de 6 à 30 atomes de carbone et plus particulièrement de 8 à 30 atomes de carbone. On peut citer par exemple l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique. La cire ou les cires susceptibles d'être utilisées dans la composition selon l'invnetion sont choisies notamment, parmi la cire de Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, les cires de polyéthylène ou de polyoléfines en général. En ce qui concerne les esters d'acide gras et/ou d'alcools gras, avantageusement différents des triglycérides mentionnés ci-dessus, on peut citer notamment les esters de mono ou polyacides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26 et de mono ou polyalcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26, le nombre total de carbone des esters étant plus particulièrement supérieur ou égal à 10. Parmi les monoesters, on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle ; le béhénate d'octyldodécyle ; le béhénate d'isocétyle ; le lactate de cétyle ; le lactate d'alkyle en 012- 015 ; le lactate d'isostéaryle ; le lactate de lauryle ; le lactate de linoléyle ; le lactate d'oléyle ; l'octanoate de (iso)stéaryle ; l'octanoate d'isocétyle ; l'octanoate d'octyle ; l'octanoate de cétyle ; l'oléate de décyle ; l'isostéarate d'isocétyle ; le laurate d'isocétyle ; le stéarate d'isocétyle ; l'octanoate d'isodécyle ; l'oléate d'isodécyle ; l'isononanoate d'isononyle ; le palmitate d'isostéaryle ; le ricinoléate de méthyle acétyle ; le stéarate de myristyle ; l'isononanoate d'octyle ; l'isononar te de 2-éthylhexyle ; le palmitate d'octyle ; le pélargonate d'octyle ; le stéarate d'octyle ; l'érucate d'octyldodécyle ; l'érucate d'oléyle ; les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2- octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, de mirystyle, de stéaryle le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle. Toujours dans le cadre de cette variante, on peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4-022 et d'alcools en Cl-C22 et les esters d'acides mono di ou tricarboxyliques et d'alcools di, tri, tétra ou pentahydroxy en 02-026. On peut notamment citer : le sébacate de diéthyle ; le sébacate de diisopropyle ; l'adipate de diisopropyle ; l'adipate de di n-propyle ; l'adipate de dioctyle ; l'adipate de diisostéaryle ; le maléate de dioctyle ; l'undecylénate de glycéryle ; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl ; le monoricinoléate de pentaérythrityle ; le tétraisononanoate de pentaérythrityle ; le tétrapélargonate de pentaérythrityle ; le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; le tétraoctanoate de pentaérythrityle ; le dicaprylate de propylène glycol ; le dicaprate de propylène glycol, l'érucate de tridécyle ; le citrate de triisopropyle ; le citrate de triisotéaryle ; trilactate de glycéryle ; trioctanoate de glycéryle ; le citrate de trioctyldodécyle ; le citrate de trioléyle, le dioctanoate de propylène glycol ; le diheptanoate de néopentyl glycol ; le diisanonate de diéthylène glycol ; et les distéarates de polyéthylène glycol. Parmi les esters cités ci-dessus, on préfère utiliser les palmitates d'éthyle, d'isopropyle, de myristyle, de cétyle, de stéaryle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2-hexyldécyle et l'isononanoate d'isononyle, l'octanoate de cétyle. La composition peut également comprendre, à titre d'ester gras, des esters et di- esters de sucres d'acides gras en C6-030, de préférence en C12-022. 11 est rappelé que l'on entend par « sucre », des composés hydrocarbonés oxygénés qui possèdent plusieurs fonctions alcool, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides. Comme sucres convenables, on peut citer par exemple le sucrose (ou saccharose), le glucose, le galactose, le ribose, le fucose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkyles, tels que les dérivés méthyles comme le méthylglucose. Les esters de sucres et d'acides gras peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits auparavant et d'acides gras en C6-C30, de préférence en C12-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double-liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. Les esters selon cette variante peuvent être également choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétra-esters, les polyesters et leurs mélanges. Ces esters peuvent être par exemple des oléate, laurate, palmitate, myristate, béhénate, cocoate, stéarate, linoléate, linolénate, caprate, arachidonates, ou leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitate, oléo-stéarate, palmito15 stéarate. Plus particulièrement, on utilise les mono- et di- esters et notamment les mono- ou di- oléate, stéarate, béhénate, oléopalmitate, linoléate, linolénate, oléostéarate, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose. On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Glucate® DO 20 par la société Amerchol, qui est un dioléate de méthylglucose. On peut aussi citer à titre d'exemples d'esters ou de mélanges d'esters de sucre d'acide gras : - les produits vendus sous les dénominations F160, F140, F110, F90, F70, SL40 par la société Crodesta, désignant respectivement les palmito-stéarates de sucrose 25 formés de 73 % de monoester et 27 % de di- et tri-ester, de 61 % de monoester et 39 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 52 % de monoester et 48 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 45 % de monoester et 55 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 39 % de monoester et 61 % de di-, tri-, et tétra-ester, et le mono-laurate de sucrose; - les produits vendus sous la dénomination Ryoto Sugar Esters par exemple 30 référencés B370 et correspondant au béhénate de saccharose formé de 20 % de monoester et 80 % de di-triester-polyester; - le mono-di-palmito-stéarate de sucrose commercialisé par la société Goldschmidt sous la dénomination Tegosoft® PSE. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. De préférence, la silicone est choisie parmi les polydialkylsiloxanes, notamment les polydiméthylsiloxanes (PDMS), et les polysiloxanes organo-modifiés comportant au 5 moins un groupement fonctionnel choisi parmi les groupements aminés , les groupements aryle et les groupements alcoxy. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968), Academie Press. Elles peuvent être volatiles ou non volatiles. 10 Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60°C et 260°C, et plus particulièrement encore parmi: (i) les polydialkylsiloxanes cycliques comportant de 3 à 7, de préférence de 4 à 5 atomes de silicium. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane 15 commercialisé notamment sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7207 par UNION CARBIDE ou SILBIONE® 70045 V2 par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7158 par UNION CARBIDE, et SILBIONE® 70045 V5 par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ 20 méthylalkylsiloxane, tel que la SILICONE VOLATILE® FZ 3109 commercialisée par la société UNION CARBIDE, de formule : D" D' D" D' -1 CH3 CH3 avec D" : Si - 0 - CH3 avec D': On peut également citer les mélanges de polydialkylsiloxanes cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange 25 d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'-triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les polydialkylsiloxanes volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et présentant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25° C. Il s'agit, par exemple, 30 du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and Toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des polydialkylsiloxanes non volatiles, des gommes et des résines de polydialkylsiloxanes, des polyorganosiloxanes modifiés par les groupements organofonctionnels ci-dessus ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polydialkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyl. La viscosité des silicones est mesurée à 25°C selon la norme 10 ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polydialkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles SILBIONE® des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL® commercialisées par RHODIA telles que, par exemple l'huile 70 047 V 500 000 ; 15 - les huiles de la série MIRASIL® commercialisées par la société RHODIA ; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que la DC200 ayant viscosité 60 000 mm2/s ; - les huiles VISCASIL® de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. 20 On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol connus sous le nom de dimethiconol (CTFA), tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA. Dans cette classe de polydialkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX® 9800 et 9801" par la société 25 GOLDSCHMIDT qui sont des polydialkyl (C1-C20) siloxanes. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydialkylsiloxanes, de préférence des polydiméthylsiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les 30 silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles polyphénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécane ou leurs mélanges. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : - les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxyle en bout de chaîne, ou diméthiconol (CTFA) et d'un polydiméthylsiloxane cyclique également appelé cyclométhicone (CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; - les mélanges d'une gomme polydiméthylsiloxane et d'une silicone cyclique tel que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; - les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les motifs : R2Si02/2, R3Si01/2, RSiO3/2 et Si0412 dans lesquelles R représente un alkyl possédant 1 à 16 atomes de carbone. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un groupe alkyle inférieur en Cl-C4, plus particulièrement méthyle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination 25 "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21-5037 par la société 30 SHIN-ETSU. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Les silicones organomodifiées peuvent être des polydiaryl siloxanes, notamment des polydiphénylsiloxanes, et des polyalkyl-arylsiloxanes fonctionnalisés par les groupes organofonctionnels mentionnés précédemment. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les polydiméthyl/méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl /diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité allant de 1.10-5 à 5.10-2m2/s à 25°C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes, on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes : - les huiles SILBIONE® de la série 70 641 de RHODIA; - les huiles des séries RHODORSIL® 70 633 et 763 de RHODIA ; - l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; - les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; - les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000 ; - certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Parmi les silicones organomodifiées, on peut aussi citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements aminés substitués ou non comme les produits commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en C1-C4 ; - des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX® 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMI DT. De préférence les corps gras selon l'invention sont non silicones. Plus particulièrement, les corps gras sont choisis parmi les composés liquides ou pâteux à température ambiante (25°C) et à pression atmosphérique. De préférence, le corps gras est un composé liquide à la température de 25°C et à la pression atmosphérique. Les corps gras sont avantageusement choisis parmi les hydrocarbures en 06-016, les hydrocarbures à plus de 16 atomes de carbone, les triglycérides, les alcools gras, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras différents des triglycérides, ou leurs mélanges. De préférence, le ou les corps gras est ou sont choisis parmi l'huile de vaseline, les polydécènes, les alcools gras liquides, les esters d'acides gras et/ou d'alcools gras liquides, ou leurs mélanges. Encore plus préférentiellement, les corps gras sont choisis parmi l'huile de vaseline et l'octyldodécanol. La composition selon l'invention comprend au moins 15 % en poids de corps gras de préférence non siliconés, en particulier d'huiles de préférence non siliconées, par rapport au poids total de la composition de l'invention. Plus particulièrement la composition selon l'invention comprend au moins 25 % en poids de corps gras , de préférence non siliconés, en particulier d'huiles de préférence non siliconées, par rapport au poids total de la composition. La composition selon l'invention présente plus particulièrement une teneur en corps gras de préférence non siliconés, en particulier d'huiles de préférence non siliconées, allant de 15 à 80 % en poids, de préférence de 25 à 75% en poids, mieux de 30 à 70 % en poids, encore plus avantageusement de 30 à 60 % en poids, par rapport au poids de la composition. b) Tensioactifs amphotères bétaïniques La composition de l'invention comprend également b) un ou plusieurs tensioactifs bétaïniques. Le ou les tensioactifs bétainiques sont choisis parmi les composés de formule (I) ainsi que leurs éventuels sels d'acide ou de base organiques ou minérals, leurs solvates tels que les hydrates : R2 R1N-R4(Z)m R3 n (I) Formule (I) dans laquelle : - R1 désigne une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée, comportant de 6 à 100 atomes de carbone, en particulier de 6 à 50 atomes de carbone, et pouvant être interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes, groupements divalents, ou leurs combinaisons choisis parmi -0-, -C(0)-, -N(R)- ; avec R désignant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Cl-C4, et R1 pouvant en outre être interrompu par un groupe arylène ou terminé par un groupe aryle ; - R2 et R3, identiques ou différents, en particulier R2 et R3 sont identiques, désignent un groupe (C1-C6)alkyle, de préférence R2 et R3 représente un groupe méthyle ; - R4 désigne un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, comportant de 1 à 10, de préférence de 1 à 5 atomes de carbone éventuellement substitué en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxy ; - Z désigne un hétéroatome ou un groupe divalent choisi parmi -0-, -N(R)- avec R tel que défini précédemment, - n désigne un nombre égal à 1 ou 2 ; - m désigne un entier égal à 0 ou 1 ; - G- désigne un radical anionique choisi parmi les carboxylates, sulfates, sulfonates, phosphates et phosphonates (*-C(0)-0-, *-S(0)2-0-, *-0-S(0)2-0-, *-P(0)2-0-, *-P(0)-02, *-P(01-1)-0-, **=P(0)-0- et **=P-0- ; avec « *- » désignant le point d'attache du radical anionique au reste de la molécule via Z ou R4 lorsque n vaut 1, et «**= » représentant les deux points d'attache du radical anionique via Z ou R4 lorsque n vaut 2) ; étant entendu que : - lorsque n vaut 2 les radicaux R1R2R3N+-R'-(Z),- sont identiques ou différents, de préférence identiques ; et G le tensioactif de formule (I) étant électriquement neutre, il peut comprendre des contre-ions anioniques et/ou cationiques pour arriver à l'électroneutralité de la molécule. Par chaîne hydrocarbonée « insaturée » on entend une chaine hydrocarbonée qui comporte une ou plusieurs liaisons doubles et/ou une ou plusieurs liaisons triples, lesdites liaisons pouvant être conjuguées ou non ; Par « radical alkyle » on entend un radical hydrocarboné saturé , linéaire ou ramifié, de préférence en Cl-08; Par « radical alkényle » on entend un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, de préférence en C2-08; insaturé comprenant une ou plusieurs doubles liaisons, conjuguées ou non ; Par « radical alkoxy» on entend est un radical alkyle-oxy pour lequel le radical alkyle est un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, en Cl-C16, préférentiellement en 15 C1-08; Par radical « aryle » on entend un groupement carboné mono ou polycyclique, condensé ou non, comprenant de 6 à 22 atomes de carbone, et dont au moins un cycle est aromatique ; préférentiellement le radical aryle est un phényle, biphényle, naphtyle, indényle, anthracényle, ou tétrahydronaphtyle ; 20 Par radical « arylène » on entend un radical carboné aromatique , divalent mono ou polycyclique, condensé ou non, comprenant de 6 à 22 atomes de carbone, et dont au moins un cycle est aromatique , de préférence phénylène, et plus préférentiellement 1,3 ou 1,4-phénylène ; Par « éventuellement substitué » attribué au radical en question on entend que ledit 25 radical peut être substitué par un ou plusieurs radicaux choisis parmi les radicaux i) hydroxy, ii) alkoxy en Cl-C4, iii) acylamino, iv) amino éventuellement substitué par un ou deux radicaux alkyle, identiques ou différents, en Cl-C4, lesdits radicaux alkyles pouvant former avec l'atome d'azote qui les portent un hétérocyle comprenant de 5 à 7 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome différent ou non de l'azote ; 30 Par « sel d'acide organique ou minéral » on entend plus particulièrement les sels choisis parmi un sel dérivé i) d'acide chlorhydrique HCI, ii) d'acide bromhydrique HBr, iii) d'acide sulfurique H2SO4, iv) d'acides alkylsulfoniques : Alk-S(0)20H tels que d'acide méthylsulfonique et d'acide éthylsulfonique ; v) d'acides arylsulfoniques : Ar-S(0)20H tel 35 que d'acide benzène sulfonique et d'acide toluène sulfonique ; vi) d'acide citrique ; vii) d'acide succinique ; viii) d'acide tartrique ; ix) d'acide lactique, x) d'acides alkoxysulfiniques : Alk-O-S(0)OH tels que d'acide méthoxysulfinique et d'acide éthoxysulfinique ; xi) d'acides aryloxysulfiniques tels que d'acide toluèneoxysulfinique et d'acide phénoxysulfinique ; xii) d'acide phosphorique H3PO4; xiii) d'acide acétique CH3C(0)OH ; xiv) d'acide triflique CF3SO3H et xv) d'acide tétrafluoroborique HBF4 ; Par « sel de base organique ou minéral » on entend plus particulièrement les sels choisis parmi un sel dérivé d'agents alcalinisants tels que définis « e) Des agents alcalinisants additionnels : » ci après. Par « contre-ion anionique » on entend un anion ou un groupement anionique issu de sel d'acide organique ou minéral contrebalançant la charge cationique du colorant ; plus particulièrement le contre-ion anionique est choisi parmi i) les halogénures tels que le chlorure, le bromure ; ii) les nitrates ; iii) les sulfonates parmi lesquels les Cl-C6 alkylsulfonates : Alk-S(0)20- tels que le méthylsulfonate ou mésylate et l'éthylsulfonate ; iv) les arylsulfonates : Ar-S(0)20- tel que le benzènesulfonate et le toluènesulfonate ou tosylate ; v) le citrate ; vi) le succinate ; vii) le tartrate ; viii) le lactate ; ix) les alkylsulfates :Alk-O-S(0)0- tels que le méthysulfate et l'éthylsulfate ; x) les arylsulfates : Ar-O-S(0)0- tels que le benzènesulfate et le toluènesulfate ; xi) les alkoxysulfates : Alk-O-S(0)20- tel que le méthoxy sulfate et l'éthoxysulfate ; xii) les aryloxysulfates : Ar-O-S(0)20-, xiii) les phosphates 0=P(01-1)2-0-, 0=P(0-)2-01-1, 0=P(0-)3 , 1-10-[P(0)(0-)1N-P(0)(0-)2 avec w étant un entier ; xiv) l'acétate ; xv) le triflate ; et xvi) les borates tels que le tétrafluoroborate, xvii) le disulfate (0=)2S(0-)2 ou S042- et le monosulfate HSO4 ; le contre ion anionique, issu de sel d'acide organique ou minéral, assure l'électroneutralité de la molécule ainsi il est entendu que lorsque l'anion comprend plusieurs charges anioniques alors le même anion peut servir à l'electroneutralité de plusieurs groupes cationiques dans la même molécule ou alors peut servir à l'électroneutralité de plusieurs molécules ; par exemple un tensioactif bétainique qui contient deux charges positives peut contenir soit deux contres ions anioniques « monochargés » ou soit contient un contre ion anionique « bichargé » tel que (0=)2S(0)2 ou 0=P(0-)2-01-1. Particulièrement le ou les contre-ions cationiques sont choisis parmi les métaux alcalins tels que le Na, K, ou alcalino-terreux tels que le Mg, Ca, ou des cations organiques tels que ammonium, mono/di/tri(C1-C6)alkylammonium, et/ou le ou les contre ions anioniques sont choisis parmi les halogénures tels que le chlorure ou les alkylsulfonates tels que les mésylates. Plus préférentiellement le ou les éventuels contre-ions cationiques sont choisis parmi les métaux alcalins tels que le Na, K, ou alcalino-terreux tels que le Mg, Ca, et/ou le ou les contre ions anioniques sont choisis parmi les halogénures tels que le chlorure ou les alkylsulfonates tels que les mésylates. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le ou les tensioactifs bétainiques sont choisis parmi les tensioactifs de formule (I) dans laquelle n est égal à 1 et G- désigne un radical anionique choisi parmi *-C(0)0- et *-S(0)2-0-, Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le ou les tensioactifs bétaïniques sont choisis parmi les tensioactifs de formule (I) dans laquelle R4 désigne un radical divalent alkylène linéaire en Cl-05, éventuellement substitué par un groupe hydroxy tel que-CH2-CH2-CH2- , -CH2-CH(OH)-CH2-, ou -CH2-CH2-. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le ou les tensioactifs bétaïniques sont choisis parmi les tensioactifs de formule (I) dans laquelle m vaut 1 et Z représente un atome d'oxygène ou un groupe -N(R)- avec R tel que défini précédemment. Plus préférentiellement lorsque m vaut 1 alors Z représente un atome d'oxygène. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le ou les tensioactifs bétaïniques sont choisis parmi les tensioactifs de formule (I) dans laquelle m vaut O. Selon un autre mode de réalisation préféré de l'invention, le ou les tensioactifs bétaïniques sont choisis parmi les tensioactifs de formule (I) dans laquelle R1 désigne un groupe choisi parmi i) alkyle en C8-030 ; ii) alkényle en C8-030, -(C6-C30)alkyl-amido-(C1-C4)alkyle ou -(C6-C30)alkényl-amido-(C1-C4)alkyle, avec amido représentant un groupe -C(0)-N(R)- et R étant tel que défini précédemment. Particulièrement R désigne un atome d'hydrogène. Plus particulièrement R1 désigne un radical alkyle, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, en C8-030. Plus particulièrement, le ou les tensioactifs bétaïniques utilisables dans la présente invention, sont choisis parmi les alkyl(C8-C20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les alkyl(C8- C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes et les alkyl(C8-C20)-amidalkyl(C8-C8)sulfobétaïnes mieux parmi, les alkyl(C8-C20)bétaïnes et les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes encore mieux parmi les alkyl(C8-C20)bétaïnes. Plus préférentiellement encore le tensioactif bétaïnique selon l'invention est la cocobétaine. Dans la composition de l'invention la quantité du ou des tensioactifs amphotères bétaïniques dans la composition varie de préférence de 0,1 à 50 % en poids, mieux encore de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition Des tensioactifs additionnels différents des tensioactifs amphotères bétaïniques La composition de coloration des fibres kératiniques selon l'invention peut contenir en outre un ou plusieurs tensioactifs additionnels ou supplémentaires i.e. différents des tensioactifs amphotères bétaïniques tels que définis précédemment. Selon un mode de réalisation particulier de l'invention, le ou les tensioactifs supplémentaires sont choisis parmi les tensioactifs anioniques, cationiques ou nonioniques, et préférentiellement non ioniques. On entend par «agent tensioactif anionique», un tensioactif ne comportant à titre de groupements ioniques ou ionisables que des groupements anioniques. Ces groupements anioniques sont choisis de préférence parmi les groupement -C(0)OH, -C(0)0-, -503H, -S(0)20-, -0S(0)20H, -0S(0)20-, -P(0)0H2, -P(0)20-, -P(0)02, -P(OH)2, =P(0)OH, -P(OH)O-, =P(0)0-, =POH, =P0-, les parties anioniques comprenant un contre ion cationique tel que un métal alcalin, un métal alcalino-terreux, ou un ammonium. A titre d'exemples d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer les alkyl sulfates, les alkyl éther sulfates, les al kylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alpha-oléfinesulfonates, les paraffine-sulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamide-sulfosuccinates, les alkylsulfo-acétates, les acylsarcosinates, les acylglutamates, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, les sels de monoesters d'alkyle et d'acides polyglycoside-polycarboxyliques, les acyllactylates, les sels d'acides D-galactoside-uroniques, les sels d'acides alkyl éther-carboxyliques, les sels d'acides alkyl aryl éther-carboxyliques, les sels d'acides alkyl amidoéther-carboxyliques, et les formes non salifiées correspondantes de tous ces composés, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 24 atomes de carbone et le groupe aryle désignant un groupe phényle. Ces composés peuvent être oxyéthylénés et comportent alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène. Les sels de monoesters d'alkyle en C6-024 et d'acides polyglycoside- polycarboxyliques peuvent être choisis parmi les polyglycoside-citrates d'alkyle en 06-024, les polyglycosides-tartrates d'alkyle en C6-024 et les polyglycoside-sulfosuccinates d'alkyle en C6-024. Lorsque l'agent ou les agents tensioactifs anioniques sont sous forme de sel, il(s) peu(ven)t être choisi(s) parmi les sels de métaux alcalins tels que le sel de sodium ou de potassium et de préférence de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines et en particulier d'aminoalcools ou les sels de métaux alcalino-terreux tel que les sels de magnésium. A titre d'exemple de sels d'aminoalcools, on peut citer notamment les sels de mono-, di- et triéthanolamine, les sels de mono-, di- ou triisopropanolamine, les sels de 2- amino-2-méthy1-1-propanol, 2-amino-2-méthy1-1,3-propanediol et tris(hydroxy- méthyl)amino méthane. On utilise de préférence les sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux et en particulier les sels de sodium ou de magnésium. Parmi les agents tensioactifs anioniques cités, on préfère utiliser les alkyl(C6- C24)sulfates, les alkyl(C6-C24)éthersulfates comprenant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, notamment sous forme de sels de métaux alcalins, d'ammonium, d'aminoalcools, et de métaux alcalino-terreux, ou un mélange de ces composés. En particulier, on préfère utiliser les alkyl(C12-C20)sulfates, les alkyl(C12- C20)éthersulfates comprenant de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène, notamment sous forme de sels de métaux alcalins, d'ammonium, d'aminoalcools, et de métaux alcalino-terreux, ou un mélange de ces composés. Mieux encore, on préfère utiliser le lauryl éther sulfate de sodium à 2,2 moles d'oxyde d'éthylène. Le ou les agents tensioactifs cationiques utilisables dans la composition selon l'invention comprennent par exemple les sels d'amines grasses primaire, secondaire ou tertiaire, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple: - ceux répondant à la formule générale (A4) suivante : - - + Ro\ /Rio / N\ R9 R 11 Formule (A4) dans laquelle : X (A4) - R8 à R11, identiques ou différents, représentent un groupe aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un groupe aromatique tel que aryle ou alkylaryle, étant entendu qu'au moins un des groupes R8 à R11 comportent de 8 à 30 atomes de carbone, et de préférence de 12 à 24 atomes de carbone ; et - X-, représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate. Les groupes aliphatiques de R8 à R11 peuvent en outre comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. Les groupes aliphatiques de R8 à R11 sont par exemple choisis parmi les groupes alkyle en C1-C30, alcoxy en C1-C30, polyoxyalkylène (C2-06), alkylamide en C1-C30, alkyl(C12-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1-C30, X- est un contre ion anionique choisi parmi les halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (A4), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le groupe alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures de béhényltriméthylammonium, de distéaryldiméthyl-ammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le méthosulfate de distéaroyléthylhydroxy-éthylméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxy-éthylammonium ou le méthosulfate de distéaroyléthylhydroxyéthylammonium, ou encore, enfin, le chlorure de palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl(myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL® 70 par la société VAN DYK ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (A5) suivante : R13 CH2CH2-N(R15)-CO-R12 N 1\r \R14 X (A5) Formule (A5) dans laquelle : ^ R12 représente un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif ; ^ R13 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-C4 ou un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone ; ^ R14 représente un groupe alkyle en Cl-04; ^ R15 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-04; ^ X- représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de groupes alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un groupe méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT® W 75 par la société R EVVO ; - les sels de di- ou de triammonium quaternaire en particulier de formule (A6) suivante : 2+ 17 R19 R18-N-(C1-12)N-R21 2X- R18 R20 (A6) Formule (A6) dans laquelle : ^ R16 désigne un groupe alkyle comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, éventuellement hydroxylé et/ou interrompu par un ou plusieurs atomes d'oxygène ; ^ R17 est choisi parmi l'hydrogène, un groupe alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ou un groupe -(CH2)3-N+(R16a)(R17a)(R1sa), X ; ^ R16a, R17a, R18a, R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et un groupe alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; et ^ X-, identiques ou différents, représentent un contre ion anionique organique ou inorganique, tels que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)arylsulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate. De tels composés sont par exemple le Finquat CT-P proposé par la société FINETEX (Quaternium 89), le Finquat CT proposé par la société FINETEX (Quaternium 75) ; - les sels d'ammonium quaternaire contenant une ou esters, tels que ceux de formule (A7) suivante : X /(CsH2s)z R25 0 CrH r2 (0 H)r,17 N++CtHt2(OH)t,017 R23 R22 Formule (A7) dans laquelle : plusieurs fonctions (A7) 0 R24 ^ R22 est choisi parmi les groupes alkyles en Cl-C6 et les groupes hydroxyalkyle ou dihydroxyalkyle en Cl-C6, ^ R23 est choisi parmi : o R26 C - - le groupe - les groupes R27 hydrocarbonés en Cl-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, ^ R25 est choisi parmi : 0 - le groupe R28C 15 - les groupes R29 hydrocarbonés en Cl-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, ^ R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes 20 hydrocarbonés en 07-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; - r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6, - r1 et t1 identiques ou différents, valant 0 ou 1 avec r2+r1=2r et t1+t2=2t - y est un entier valant de 1 à 10, - x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10, 25 - X- représente un contre ion anionique, organique ou inorganique, sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les groupes alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés, et plus particulièrement linéaires. De préférence, R22 désigne un groupe méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un groupe méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un groupe R27 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un groupe R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en Cil-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les groupes alkyle et alcényle en Cil-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. Le contre ion anionique X- est de préférence un halogénure, tel que chlorure, bromure ou iodure ; un alkyl(C1-C4)sulfate ; alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. Le contre ion anionique X- est encore plus particulièrement le chlorure, le méthylsulfate ou l'éthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition selon l'invention, les sels d'ammonium de formule (A7) dans laquelle : - R22 désigne un groupe méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1, - z est égal à 0 ou 1, - r, s et t sont égaux à 2, - R23 est choisi parmi : o - le groupe R2C - les groupes méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en 014-022, - l'atome d'hydrogène, - R25 est choisi parmi : 0 Il - le groupe R2C - - l'atome d'hydrogène, - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C13-017, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les groupes alkyle et alcényle en C13-017, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple parmi les composés de formule (A7) les sels, notamment le chlorure ou le méthylsulfate, de diacyloxyéthyldiméthylammonium, de diacyloxyéthylhydroxyéthylméthylammonium, de monoacyloxyéthyldihydroxyéthylméthylammonium, de triacyloxyéthylméthylammonium, de monoacyloxy éthylhydroxyéthyldiméthylammonium, et leurs mélanges. Les groupes acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs groupes acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiisopropanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle, de préférence de méthyle ou d'éthyle, un sulfate de dialkyle, de préférence de méthyle ou d'éthyle, le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART® par la société HENKEL, STEPANQUAT® par la société STEPAN, NOXAMIUM® par la société CECA, REWOQUAT® VVE 18 par la société REWOWITCO. La composition selon l'invention peut contenir, par exemple, un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. On peut utiliser le chlorure de behenoylhydroxypropyltriméthylammonium proposé par KAO sous la dénomination Quatarmin BTC 131. De préférence les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester contiennent deux fonctions esters. Parmi les agents tensioactifs cationiques pouvant être présents dans la composition selon l'invention, on préfère plus particulièrement choisir les sels de cétyltriméthylammonium, de béhényltriméthylammonium, de dipalmitoyléthylhydroxyéthylméthylammonium, et leurs mélanges, et plus particulièrement le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxyéthylammonium, et leurs mélanges. Des exemples d'agents tensioactifs non-ioniques utilisables dans la composition utilisée selon l'invention sont décrits par exemple dans "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178. Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alpha-diols, les alkyl(C1-C20)phénols, ces composés étant polyéthoxylés, polypropoxylés et/ou polyglycérolés, et ayant au moins une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 2 à 50 et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 2 à 30. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les esters d'acides gras et de sorbitan éventuellement oxyéthylénés, les esters d'acides gras et de saccharose, les esters d'acides gras polyoxyalkylénés, les alkylpolyglycosides éventuellement oxyalkylénés, les esters d'alkylglucosides, les dérivés de N-alkylglucamine et de N-acyl-méthylglucamine, les aldobionamides et les oxydes d'amine. Les tensioactifs non ioniques sont plus particulièrement choisis parmi les tensioactifs non ioniques mono ou poly- oxyalkylénés, mono- ou poly- glycérolés. Les motifs oxyalkylénés sont plus particulièrement des motifs oxyéthylénés, oxypropylénés, ou leur combinaison, de préférence oxyéthylénés. A titre d'exemples de tensioactifs non ioniques oxyalkylénés, on peut citer : - les alkyl(C8-C24)phénols oxyalkylénés ; - les alcools en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ; - les amides, en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ; - les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de polyéthylèneglycols ; - les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol polyoxyéthylénés ; - les huiles végétales oxyéthylénées, saturées ou non ; - les condensats d'oxyde d'éthylène et/ou d'oxyde de propylène, entre autres, seuls ou en mélanges. - Les silicones oxyéthylénées et/ou oxypropylénées. Les tensioactifs présentant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène et/ou de propylène compris entre 1 et 100, de préférence entre 2 et 50, de préférence entre 2 et 30. De manière avantageuse, les tensioactifs non ioniques ne comprennent pas de motifs oxypropylénés. Conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention, les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés sont choisis parmi les alcools en C8-030, oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol polyoxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène. A titre d'exemple de tensioactifs non ioniques mono- ou poly- glycérolés, on utilise de préférence les alcools en C8-040, mono- ou poly- glycérolés. En particulier, les alcools en 08-040 mono- ou poly- glycérolés correspondent à la formule (A8) suivante : R290-[CH2-CH(CH2OH)-0],,-H (A8) Formule (A8) dans laquelle : ^ R29 représente un radical alkyle ou alcényle, linéaire ou ramifié, en C8-040, de préférence en 08-030 ; et ^ m représente un nombre allant de 1 à 30 et de préférence de 1 à 10. A titre d'exemple de composés de formule (A8) convenables dans le cadre de l'invention, on peut citer, l'alcool laurique à 4 moles de glycérol (nom INCI : POLYGLYCERYL-4 LAURYL ETHER), l'alcool laurique à 1,5 moles de glycérol, l'alcool oléique à 4 moles de glycérol (nom INCI : POLYGLYCERYL-4 OLEYL ETHER), l'alcool oléique à 2 moles de glycérol (Nom INCI : POLYGLYCERYL-2 OLEYL ETHER), l'alcool cétéarylique à 2 moles de glycérol, l'alcool cétéarylique à 6 moles de glycérol, l'alcool oléocétylique à 6 moles de glycérol, et l'octadécanol à 6 moles de glycérol. L'alcool de formule (A8) peut représenter un mélange d'alcools au même titre que la valeur de m représente une valeur statistique, ce qui signifie que dans un produit commercial peuvent coexister plusieurs espèces d'alcools gras polyglycérolés sous forme d'un mélange. Parmi les alcools mono- ou poly-glycérolés, on préfère plus particulièrement utiliser l'alcool en C8/010 à une mole de glycérol, l'alcool en C10/012 à 1 mole de glycérol et l'alcool en 012 à 1,5 mole de glycérol. De préférence, le tensioactif mis en oeuvre dans le procédé de l'invention dans la composition est un tensioactif non ionique mono ou poly- oxyalkyléné, particulièrement mono ou poly- oxyéthylénés, mono ou poly- oxypropylénés, ou leur combinaison, plus particulièrement mono ou poly- oxyéthylénés. De préférence, le ou les tensioactifs sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques ou parmi les tensioactifs anioniques. Plus particulièrement, le ou les tensioactifs présents dans la composition sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques. Selon une variante de l'invention la composition et le procédé de traitement (coloration) des fibres kératiniques mettent en oeuvre un ou plusieurs tensioactifs choisis parmi les tensioactifs non ioniques en particulier les tensioactifs non ioniques mono- ou poly- oxyalkylénés ; et/ou un ou plusieurs tensioactifs anioniques, en particulier de type alkylsulfates. Encore plus préférentiellement les tensioactifs non ioniques sont choisis parmi les esters de sorbitol polyoxyéthylénés, les alcools gras polyoxyéthylénés et leurs mélanges. Dans la composition de l'invention la quantité du ou des agents tensioactifs additionnels dans la composition varie de préférence de 0,1 à 50 % en poids, mieux encore de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition30 c) Bases d'oxydation (2,5-diaminophényOéthanol : La composition de l'invention comprend c) une ou plusieurs bases d'oxydation choisies parmi le (2,5-diaminophényl)éthanol (ou 2(3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine) de formule suivante, ses sels d'acides ou ses solvates tels que les hydrates : OH La ou les bases d'oxydation choisi parmi le (2,5-diaminophényl)éthanol, ses sels d'acides ou ses solvates tels que les hydrates selon l'invention, se trouvent avantageusement dans une quantité allant de 0,0001 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,005 à 10 (:)/0 en poids, plus particulièrement de 0,01 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition . La composition selon l'invention peut comprendre une ou plusieurs bases d'oxydation supplémentaires i.e. différentes du (2,5-diaminophényl)éthanol , de ses sels d'acides ou de ses solvates tels que les hydrates . Selon un mode de réalisation particulier de l'invention la ou les bases supplémentaires sont choisies parmi les bases hétérocycliques, les bases benzéniques et leurs sels d'addition. Les bases d'oxydation benzéniques selon l'invention sont particulièrement choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para- aminophénols, les ortho-aminophénols, et leurs sels d'addition. Parmi les paraphénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N, N-diméthyl paraphénylènediamine, la N, N-diéthyl paraphénylènediamine, la N, N-dipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis-((3- hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-((3-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, 3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N-((3,7-dihydroxypropyl) paraphénylènediamine, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 213- acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-((3-méthoxyéthyl) paraphénylène- diamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl paraphénylènediamine, le 213 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'-aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine ou PPD, la paratoluylènediamine ou PTD, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy paraphénylène-diamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-((3hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'-bis-((3- hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la 20 N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5- diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le para-aminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino-3-chlorophénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4-amino 25 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-((3-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et 30 leurs sels d'addition. Les bases hétérocycliques selon l'invention, sont plus particulièrement choisies parmi les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques et leurs sels d'addition. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2-(4- méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans le procédé de coloration selon l'invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-a]-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3-ylamino ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5- a]pyridine-5-y1)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yI)-éthanol ; le (3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-2-y1)-méthanol ; la 3,6-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4- diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5- morpholin-4-yl-pyrazolo[1, 5-a]pyridin-3-ylami ne ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5- y1)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-y1)-(2- hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; la 3-amino-pyrazolo[1, 5-a]pyridi ne-5-01 ; 3-am inopyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol ; la 3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol; ainsi que leurs sels d'addition. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6- triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6- diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,5-diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5- diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-((3-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. On peut aussi utiliser le 4-5-diamino 1-((3méthoxyéthyl)pyrazole. De préférence, on utilisera un 4,5-diaminopyrazole et encore plus préférentiellement le 4,5-diamino-1-((3-hydroxyéthy1)-pyrazole et/ou l'un des ses sels. A titre de dérivés pyrazoliques, on peut également citer les diamino N,Ndihydropyrazolopyrazolones et notamment celles décrites dans la demande FR-A2 886 136 telles que les composés suivants et leurs sels d'addition : 2,3-diamino-6,710 dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-éthylamino-6,7-dihydro-1H,5Hpyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-am ino-3-isopropylamino-6, 7-dihydro-1H , 5H-pyrazolo[1,2- a]pyrazol-1-one, 2-am ino-3-(pyrrolidin-1-y1)-6, 7-dihydro-1H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1- one, 4,5-diamino-1,2-diméthy1-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-1,2-diéthy1-1,2- dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-1,2-di-(2-hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 215 amino-3-(2-hydroxyéthyl)amino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a] pyrazol-1-one, 2- amino-3-diméthylamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2, 3-diamino- 5,6, 7, 8-tétrahydro-1H ,6 H-pyridazino[1,2-a]pyrazol-1-one, 4-am ino-1,2-diéthy1-5- (pyrrolidin-1-y1)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4-am ino-5-(3-diméthylamino-pyrrolidin-1-y1)- 1,2-diéthy1-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 2, 3-diamino-6-hydroxy-6, 7-dihydro-1H , 5H- 20 pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one. On préférera utiliser la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one et/ou un de ses sels. A titre de bases hétérocycliques, on utilisera préférentiellement le 4,5-diamino-1-((3hydroxyéthyl)pyrazole et/ou la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1- 25 one et/ou un de leurs sels. La ou les bases d'oxydation additionnelles selon l'invention représentent chacune avantageusement de 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de la 30 composition. d) Coupleurs additionnels La composition de l'invention peut comprendre un ou plusieurs coupleurs. Selon un mode de réalisation préféré la composition et le procédé mettent en oeuvre un ou 35 plusieurs coupleurs. Parmi ces coupleurs, on peut notamment citer les méta- phénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. A titre d'exemple, on peut citer le 1,3-dihydroxy benzène, le 1,3-dihydroxy 2-méthyl benzène, le 4-chloro 1,3-dihydroxy benzène, le 2,4-diamino 1-(I1-hydroxyéthyloxy) 5 benzène, le 2-amino 4-(I1-hydroxyéthylamino) 1-méthoxybenzène, le 1,3-diamino benzène, le 1,3-bis-(2,4-diaminophénoxy) propane, la 3-uréido aniline, le 3-uréido 1- diméthylamino benzène, le sésamol, le 1-11-hydroxyéthylamino-3,4- méthylènedioxybenzène, l'a-naphtol, le 2 méthyl-1-naphtol, le 6-hydroxy indole, le 4hydroxy indole, le 4-hydroxy N-méthyl indole, la 2-amino-3-hydroxy pyridine, la 610 hydroxy benzomorpholine, la 3,5-diamino-2,6-diméthoxypyridine, le 1-N-(11- hydroxyéthyl)amino-3,4-méthylène dioxybenzène, le 2,6-bis-(11- hydroxyéthylamino)toluène, la 6-hydroxy indoline, la 2,6-dihydroxy 4-méthyl pyridine, la 1-H 3-méthyl pyrazole 5-one, la 1-phényl 3-méthyl pyrazole 5-one, le 2,6-diméthyl pyrazolo [1,5-b]-1,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl [3,2-c]-1,2,4-triazole, le 6-méthyl pyrazolo 15 [1,5-a]-benzimidazole, leurs sels d'addition avec un acide, et leurs mélanges. Le ou les coupleurs, représentent chacun avantageusement de 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition de l'invention. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs 20 utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates. Dans une variante de l'invention la composition ne contient pas de 25 paraphénylènediamine (PPD) et/ou le procédé de traitement des fibres kératiniques ne met pas en oeuvre de PPD. Selon un autre mode de réalisation avantageux le composition et/ou le procédé de traitement des fibres kératiniques ne mettent pas en oeuvre de bases chlorées ou coupleurs halogénés en particulier les bases ou coupleurs chlorés tels que ceux choisis parmi la 2-amino-6-chloro-4-nitrophénol, 2,6-dichloro-4- 30 aminophénol, 2-chloro-6-éthylamino-4-nitrophénol 3-amino-5-chloroaniline, 2-chloro-4- aminophénol et 2-chloro-6-méthyl-3-aminophénol. Selon un autre mode de réalisation particulier la composition et/ou le procédé de traitement des fibres kératiniques ne mettent pas en oeuvre de coupleurs 3-(2,4-diaminophénoxy)-1-propanol. Colorants additionnels La composition de l'invention peut en outre comprendre un ou plusieurs colorants directs. Ces derniers sont plus particulièrement choisis parmi les espèces ioniques ou non ioniques, de préférence cationiques ou non ioniques. Ces colorants directs peuvent être synthétique ou d'origine naturelle. A titre d'exemples de colorants directs convenables, on peut citer les colorants directs azoïques ; méthiniques ; carbonyles ; aziniques ; nitrés (hétéro)aryle ; tri- (hétéro)aryle méthanes ; les porphyrines ; les phtalocyanines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. Plus particulièrement, les colorants azoïques comprennent une fonction -N=N- dont les deux atomes d'azote ne sont pas simultanément engagés dans un cycle. Il n'est toutefois pas exclu que l'un des deux atomes d'azote de l'enchaînement -N=N- soit engagé dans un cycle. Les colorants de la famille des méthines sont plus particulièrement des composés comprenant au moins un enchaînement choisi parmi >C=C< et -N=C< dont les deux atomes ne sont pas simultanément engagés dans un cycle. Il est toutefois précisé que l'un des atomes d'azote ou de carbone des enchaînements peut être engagé dans un cycle. Plus particulièrement, les colorants de cette famille sont issus de composés de type méthine, azométhine, mono- et di- arylméthane, indoamines (ou diphénylamines), indophénols, indoanilines, carbocyanines, azacabocyanines et leurs isomères, diazacarbocyanines et leurs isomères, tétraazacarbocyanines, hémicyanines Concernant les colorants de la famille des carbonyles, on peut citer par exemple les colorants choisis parmi les acridone, benzoquinone, anthraquinone, naphtoquinone, benzanthrone, anthranthrone, pyranthrone, pyrazolanthrone, pyrimidinoanthrone, flavanthrone, idanthrone, flavone, (iso)violanthrone, isoindolinone, benzimidazolone, isoquinolinone, anthrapyridone, pyrazoloquinazolone, périnone, quinacridone, quinophthalone, indigoïde, thioindigo, naphtalimide, anthrapyrimidine, dicétopyrrolopyrrole, coumarine. Concernant les colorants de la famille des azines cycliques, on peut citer notamment les azine, xanthène, thioxanthène, fluorindine, acridine, (di)oxazine, (di)thiazine, pyronine. Les colorants nitrés (hétéro)aromatiques sont plus particulièrement des colorants directs nitrés benzéniques ou nitrés pyridiniques. Concernant les colorants de type porphyrines ou phtalocyanines, on peut mettre en oeuvre des composés cationiques ou non, comprenant éventuellement un ou plusieurs métaux ou ions métalliques, comme par exemple des métaux alcalins et alcalino-terreux, le zinc et le silicium. A titre d'exemple de colorants directs particulièrement convenables, on peut citer les colorants nitrés de la série benzénique ; les colorants directs azoïques ; azométhiniques ; méthiniques ; les azacarbocyanines comme les tétraazacarbocyanines (tétraazapentaméthines) ; les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques, naphtoquinoniques ou benzoquinoniques ; les colorants directs aziniques ; xanthéniques ; triarylméthaniques ; indoaminiques ; indigoïdes ; phtalocyanines, porphyrines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. Parmi les colorants naturels utilisables selon l'invention, on peut citer la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine, l'hémateine, l'hématoxyline, la brasiléine, la brasiline, les orcéines. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Lorsqu'ils sont présents, le ou les colorants directs représentent plus particulièrement de 0,0001 à 10% en poids du poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5% en poids. e) Des agents alcalinisants additionnels : La composition de l'invention peut comprendre en outre e) un ou plusieurs agents alcalinisants. Selon un mode de réalisation de l'invention la composition et le procédé de traitement des fibres kératiniques met en oeuvre un ou plusieurs agents alcalinisants. Le ou les agents alcalinisants peuvent être minéraux ou organiques ou hybrides. Le ou les agents alcalinisants minéraux sont de préférence choisis parmi l'ammoniaque, les carbonates ou bicarbonates alcalins tels que les carbonates ou bicarbonates de sodium ou de potassium, les hydroxydes de sodium ou de potassium ou leurs mélanges. Le ou les agents alcalinisants organiques sont de préférence choisis parmi les amines organiques dont le pKb à 25°C est inférieur à 12, et de préférence inférieur à 10, encore plus avantageusement inférieur à 6. Il est à noter qu'il s'agit du pKb correspondant à la fonction de basicité la plus élevée. En outre, les amines organiques ne comprennent pas de chaîne grasse, alkyle ou alcényle, comprenant plus de dix atomes de carbone. Le ou les agents alcalinisants organiques sont par exemple choisis parmi les alcanolamines, les ethylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, les acides aminés et les composés de formule (II) suivante : RX RZ N-W-N R Rt Formule (II) dans laquelle W est un radical divalent alkylène en C1-C6 éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle ou un radical alkyle en C1-C6, et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes tel que O, ou NR'; Rx, Ry, Rz, Rt, R, et identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C6 ou hydroxyalkyle en C1-C6, aminoalkyle en C1-C6. On peut citer à titre d'exemple d'amines de formule (II), le 1,3 diaminopropane, le 1,3 diamino 2 propanol, la spermine, la spermidine. Par alcanolamine on entend une amine organique comprenant une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, et un ou plusieurs groupements alkyle, linéaires ou ramifiés, en C1-C8 porteurs d'un ou plusieurs radicaux hydroxyle. Conviennent en particulier à la réalisation de l'invention les amines organiques choisies parmi les alcanolamines telles que les mono-, di- ou tri- alcanolamines, comprenant un à trois radicaux hydroxyalkyle, identiques ou non, en C1-C4. Parmi des composés de ce type, on peut citer la monoéthanolamine (MEA), la diéthanolamine, la triéthanolamine, la monoisopropanolamine, la diisopropanolamine, la N-diméthylaminoéthanolamine, le 2-amino-2-méthyl-1-propanol, la triisopropanol-amine, le 2-amino-2-méthy1-1,3-propanediol, le 3-amino-1,2-propanediol, le 3-diméthylamino-1,2- propanediol, le tris-hydroxyméthylamino-méthane. Plus particulièrement, les acides aminés utilisables sont d'origine naturelle ou de synthèse, sous leur forme L, D, ou racémique et comportent au moins une fonction acide choisie plus particulièrement parmi les fonctions acides carboxyliques, sulfoniques, phosphoniques ou phosphoriques. Les acides aminés peuvent se trouver sous forme neutre ou ionique. A titre d'acides aminés utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer l'acide aspartique, l'acide glutamique, l'alanine, l'arginine, l'ornithine, la citrulline, l'asparagine, la carnitine, la cystéine, la glutamine, la glycine, l'histidine, la lysine, l'isoleucine, la leucine, la méthionine, la N-phénylalanine, la proline, la serine, la taurine la thréonine, le tryptophane, la tyrosine et la valine. De manière avantageuse, les acides aminés sont des acides aminés basiques comprenant une fonction amine supplémentaire éventuellement incluse dans un cycle ou dans une fonction uréido. De tels acides aminés basiques sont choisis de préférence parmi ceux répondant à la formule (III) suivante : /NH2 R-CH2 -CH \ CO2H (III) Formule (III) dans laquelle R représente un groupe choisi parmi : imidazolyle de préférence 4-imidazolyle ; -(CH2)3NH2 ; -(CH2)2NH2; -(CH2)2-NH-C(0)-NH2 ; et -(CH2)2NH- C -NH2 NH Les composés correspondants à la formule (III) sont l'histidine, la lysine, l'arginine, l'ornithine, la citrulline. L'amine organique peut être aussi choisie parmi les amines organiques de type hétérocycliques. On peut en particulier citer, outre l'histidine déjà mentionnée dans les acides aminés, la pyridine, la pipéridine, l'imidazole, le triazole, le tétrazole, le benzimidazole. L'amine organique peut être aussi choisie parmi les dipeptides d'acides aminés. A titre de dipeptides d'acides aminés utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer la carnosine, l'anserine et la balenine. L'amine organique peut être aussi choisie parmi les composés comportant une fonction guanidine. A titre d'amines d'amines de ce type utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer outre l'arginine déjà mentionnée à titre d'acide aminé, la créatine, la créatinine, la 1,1-diméthylguanidine, 1,1-diéthylguanidine, la glycocyamine, la metformin, l'agmatine, la n-amidinoalanine, l'acide 3-guanidino-propionique, l'acide 4- guanidinobutyrique et l'acide 2-([amino(imino)méthyl]amino)-éthane-1-sulfonique. A titre de composés hybrides on peut mentionner les sels des amines citées précédemment avec des acides comme l'acide carbonique, l'acide chlorhydrique. On peut en particulier utiliser le carbonate de guanidine ou le chlorhydrate de monoéthanolamine. De préférence le ou les agents alcalinisants présents dans la composition de l'invention sont choisis parmi les alcanolamines, les acides aminés sous forme neutre ou ionique, en particulier les acides aminés basiques, et de préférence correspondants à ceux de formule (III). Encore plus préférentiellement le ou les agents alcalinisants sont choisis parmi la monoéthanolamine (MEA) et les acides aminés basiques, sous forme neutre ou ionique. De manière avantageuse, la composition selon l'invention présente une teneur en agent(s) alcalinisant(s) allant de 0,01 à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 20 % en poids par rapport au poids de la composition Selon un premier mode de réalisation particulier, la composition ne contient pas l'ammoniaque ou l'un de ses sels ou le procédé selon l'invention ne met pas en oeuvre l'ammoniaque ou un de ses sels, en tant qu'agent alcalinisant. Selon un autre mode particulier, si toutefois la composition ou le procédé l'utilisait, avantageusement sa teneur ne dépasserait pas 0,03 % en poids (exprimé en NH3), de préférence ne dépasserait pas 0,01 % en poids, par rapport au poids de la composition de l'invention. De préférence, si la composition comprend de l'ammoniaque ou un de ses sels, alors la quantité d'agent(s) alcalinisant(s) autre que l'ammoniaque est supérieure à celle d'ammoniaque (exprimé en NH3). f) Agent oxydant chimique La composition de l'invention comprend f) un ou plusieurs agents oxydants chimiques. On entend par « agent oxydant chimique » un agent oxydant différent de l'oxygène de l'air. Préférentiellement la composition de l'invention contient un ou plusieurs agents oxydants chimiques. Plus particulièrement, le ou les agents oxydants chimiques sont choisis parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates de métaux alcalins, les sels peroxygénés comme par exemple les persulfates, les perborates, les peracides et leurs précurseurs et les percarbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux Cet agent oxydant est avantageusement constitué par du peroxyde d'hydrogène . La concentration en agents oxydants chimiques peut varier, plus particulièrement de 0,1 à 50% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,5 à 20% en poids, mieux de 1 à 15% en poids par rapport au poids de la composition. De préférence la composition de l'invention ne contient pas de sels peroxygénés. Solvant La composition selon l'invention peut également comprendre un ou plusieurs solvants organiques. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer, les alcanols, linéaires ou ramifiés, en C2-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; le glycérol ; les polyols et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le dipropylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools ou éthers aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Le ou les solvants, s'ils sont présents, représentent une teneur allant habituellement de 1 à 40 % en poids par rapport au poids de la composition et de 20 préférence de 5 à 30 % en poids Autres additifs La composition selon l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la coloration des cheveux, tels que des 25 polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges ; des agents épaississants minéraux, et en particulier des charges telles que des argiles, le talc ; des agents épaississants organiques, avec en particulier les épaississants associatifs polymèriques anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères; des agents antioxydants ; des agents de pénétration ; des agents 30 séquestrants ; des parfums ; des agents dispersants ; des agents filmogènes ; des céramides ; des agents conservateurs ; des agents opacifiants. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition La composition peut notamment comprendre un ou plusieurs agents épaississants minéraux choisis parmi les argiles organophiles, les silices pyrogénées, ou leurs mélanges. L'argile organophile peut être choisie parmi la montmorillonite, la bentonite, l'hectorite, l'attapulgite, la sépiolite, et leurs mélanges. L'argile est de préférence une bentonite ou une hectorite. Ces argiles peuvent être modifiées avec un composé chimique choisi parmi les amines quaternaires, les amines tertiaires, les acétates aminés, les imidazolines, les savons aminés, les sulfates gras, les alkyl aryl sulfonates, les oxides amines, et leurs mélanges. Comme argiles organophiles, on peut citer les quaternium-18 bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Bentone 3, Bentone 38, Bentone 38V par la société Rhéox, Tixogel VP par la société United catalyst, Claytone 34, Claytone 40, Claytone XL par la société Southern Clay; les stéaralkonium bentonites telles que celles vendues sous les dénominations Bentone 27 par la société Rheox, Tixogel LG par la société United Catalyst, Claytone AF, Claytone APA par la société Southern Clay ; les quaternium-18/benzalkonium bentonite telles que celles vendues sous les dénominations Claytone HT, Claytone PS par la société Southern Clay. Les silices pyrogénées peuvent être obtenues par hydrolyse à haute température d'un composé volatil du silicium dans une flamme oxhydrique, produisant une silice finement divisée. Ce procédé permet notamment d'obtenir des silices hydrophiles qui présentent un nombre important de groupements silanol à leur surface. De telles silices hydrophiles sont par exemple commercialisées sous les dénominations "AEROSIL 130®", "AEROSIL 200®", "AEROSIL 255®", "AEROSIL 300®", "AEROSIL 380®" par la société Degussa, "CAB-0-SIL HS-5®", "CAB-0-SIL EH-5®", "CAB-0-SIL LM-130C)", "CAB-0- SIL MS-55®", "CAB-O-SIL M-5®" par la société Cabot. Il est possible de modifier chimiquement la surface de la silice par réaction chimique en vue de diminuer le nombre de groupes silanol. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être : - des groupements triméthylsiloxyl, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices ainsi traitées sont dénommées "Silica silylate" selon le CTFA (6ème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R812®" par la société Degussa, "CAB- 0-SIL TS-530®" par la société Cabot. - des groupements diméthylsilyloxyl ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénomées "Silica diméthyl silylate" selon le CTFA (6ème édition, 1995). Elles sont par exemple commercialisées sous les références "AEROSIL R972®", "AEROSIL R974®" par la société Degussa, "CAB-O-SIL TS-610®", "CAB-O-SIL TS-720®" par la société Cabot. La silice pyrogénée présente de préférence une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. De préférence, la composition comprend une hectorite, une bentonite organomodifiée ou une silice pyrogénée éventuellement modifiée. Lorsqu'il est présent, l'agent épaississant minéral représente de 1 à 30 % en poids par rapport au poids de la composition. La composition peut également comprendre un ou plusieurs agents épaississants organiques. Ces agents épaississants peuvent être choisis parmi les amides d'acides gras (diéthanol- ou monoéthanol-amide de coprah, monoéthanolamide d'acide alkyl éther carboxylique oxyéthyléné), les épaississants polymériques tels que les épaississants cellulosiques (hydroxyéthycellulose, hydroxypropylcellulose, carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (gomme de xanthane, gomme de scléroglucane), les homopolymères réticulés d'acide acrylique ou d'acide acrylamidopropanesulfonique et les polymères associatifs (polymères comprenant des zones hydrophiles, et des zones hydrophobes à chaîne grasse (alkyle, alcényle comprenant au moins 10 atomes de carbone) capables, dans un milieu aqueux, de s'associer réversiblement entre eux ou avec d'autres molécules). Selon un mode de réalisation particulier, l'épaississant organique est choisi parmi les épaississants cellulosiques (hydroxyéthycellulose, hydroxypropylcellulose, carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (gomme de xanthane, gomme de scléroglucane), les homopolymères réticulés d'acide acrylique ou d'acide acrylamidopropanesulfonique, et de préférence parmi les épaississants cellulosiques avec en particulier l'hydroxyéthycellulose. La teneur en agent(s) épaississant(s) organique(s), s'ils sont présents, varie habituellement de 0,01 % à 20 % en poids, par rapport au poids de la composition, de préférence de 0,1 à 5 % en poids. La composition de l'invention peut se présenter sous diverses formes, comme par exemple une solution, une émulsion (lait ou crème) ou un gel, de préférence sous forme d'émulsion et particulièrement d'émulsion directe. Procédés de l'invention La composition selon l'invention comprenant les ingrédients a) à f) tels que définis précédemment est appliquée sur des fibres kératiniques sèches ou humides. Elle est laissée en place sur les fibres pour une durée, en général de 1 minute à 1 heure, de préférence de 5 minutes à 30 minutes. La température durant le procédé de coloration est classiquement comprise entre la température ambiante (entre 15 à 25°C) et 80°C, de préférence entre la température ambiante et 60°C. A l'issue du traitement, les fibres kératiniques humaines sont éventuellement rincées à l'eau, subissent éventuellement un lavage avec un shampooing suivi d'un rinçage à l'eau, avant d'être séchées ou laissées à sécher. La composition selon l'invention est en général préparée par mélange d'au moins deux compositions. Dans une première variante de l'invention, la composition selon l'invention comprenant les ingrédients a) à f) tels que définis précédemment, est issue du mélange de deux compositions : - une composition (A) comprenant c) au moins une base d'oxydation choisie parmi le (2,5-diaminophényl)éthanol ses sels d'acides ou ses solvates tels que les hydrates; d) éventuellement au moins un coupleur tel que défini précédemment ; e) au moins un agent alcalinisant tel que défini précédemment ; et - une composition (B) comprenant f) au moins un agent oxydant chimique tel que défini précédemment, étant entendu que : - au moins une des compositions (A) ou (B) comprend a) au moins un corps gras de préférence liquide non silicone tel que défini précédemment, et b) au moins un agent tensioactif amphotère bétaïnique tel que défini précédemment, de telle sorte que la teneur en corps gras de la composition selon l'invention résultant du mélange des compositions (A) + (B) comprenne au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, par rapport au poids de la composition issue du mélange de (A)+(B). Préférentiellement au moins une des compositions (A) ou (B) est aqueuse. Encore plus préférentiellement les deux compositions (A) et (B) sont aqueuses. Par « composition aqueuse » on entend une composition comprenant au moins 5% d'eau. De préférence, une composition aqueuse comprend plus de 10 % en poids d'eau, et de manière encore plus avantageuse plus de 20 % en poids d'eau. De préférence la composition (A) est aqueuse. Dans cette variante la composition (A) comprend au moins 50% de corps gras et encore plus préférentiellement au moins 50% de corps gras non silicones liquides à la température ambiante (25°C). De préférence la composition (A) est une émulsion, directe ou inverse et de préférence directe (H/E). Dans cette variante les compositions (A) et (B) sont de préférence mélangées dans un rapport pondéral (A)/(B) allant de 0,2 à 10 mieux de 0,5 à 2. Dans une seconde variante de l'invention, la composition selon l'invention comprenant les ingrédients a) à f) tels que définis précédemment est issue du mélange de trois compositions, les trois compositions étant aqueuses ou au moins l'une d'entre elles étant anhydre. Plus particulièrement, on entend, par composition cosmétique anhydre, au sens de l'invention, une composition cosmétique présentant une teneur en eau inférieure à 5% en poids, de préférence inférieure à 2% en poids et de manière encore plus préférée inférieure à 1% en poids par rapport au poids de ladite composition. Il est à noter que l'eau présente dans la composition est plus particulièrement de « l'eau liée », comme l'eau de cristallisation des sels ou des traces d'eau absorbée par les matières premières utilisées dans la réalisation des compositions selon l'invention. Dans cette seconde variante on préférera utiliser deux compositions aqueuses (B') et (C') et une composition anhydre (A'). La composition anhydre (A') comprend alors de préférence a) au moins un corps gras tel que défini précédemment et plus préférentiellement au moins un corps gras liquide. La composition (B') comprend alors de préférence c) au moins la base d'oxydation choisie parmi le (2,5-diaminophényl)éthanol ,ses sels d'acides ou ses solvates tels que les hydrates et d) éventuellement au moins un coupleur tel que défini précédemment. La composition (C') comprend alors de préférence f) au moins un agent oxydant chimique tel que défini précédemment. Le ou les agents alcalinisants e) tels que définis précédemment sont compris dans les compositions (A') et/ou (B') et de préférence uniquement dans la composition (B'). Le ou les agents tensioactifs amphotères bétaïniques tels que définis précédemment sont compris dans au moins l'une des compositions (A'), (B') ou (C'), ces trois compositions étant telles que la teneur en corps gras de la composition selon l'invention résultant du mélange des trois compositions (A')+(B')+(C') comprenne au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, par rapport au poids de la composition issue du mélange (A')+(B')+(C'). Dans cette variante les compositions (Al (B') et (C') sont de préférence mélangées dans un rapport pondéral (A')+(B')/(C') allant de 0,2 à 10, mieux de 0,5 à 2 et dans un rapport pondéral (A')/(B') allant de 0,5 à 10, mieux de 1 à 5. Enfin, l'invention concerne un premier dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier compartiment renfermant la composition (A) telle que décrite ci- dessus et au moins un deuxième compartiment renfermant la composition (B) telle que décrite ci-dessus, les compositions des compartiments étant destinées à être mélangées avant application, pour donner la formulation après mélange selon l'invention à la condition que la quantité en corps gras dans cette formulation représente au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, par rapport au poids de la composition issue du mélange de (A)+(B) L'invention concerne aussi concerne un second dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier compartiment renfermant la composition (A') telle que décrite ci dessus et un deuxième compartiment renfermant une composition cosmétique (B') telle que décrite ci dessus et au moins un troisième compartiment comprenant la composition (C') telle que décrite ci dessus , les compositions des compartiments étant destinées à être mélangées avant application, pour donner la formulation après mélange selon l'invention à la condition que la quantité en corps gras dans cette formulation représente au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, par rapport au poids de la composition issue du mélange de (A')+(B')+(C'). Les exemples suivants servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLES EXEMPLE 1 : On prépare les compositions suivantes dans lesquelles les quantités sont exprimées en grammes de matières actives). Composition colorante Al : Ingrédients Al HUILE DE VASELINE (corps gras a) 60 HUILE DE RICIN HYDROGENEE OXYETHYLENEE (40 0E) 1 (corps gras a) COCOYL BETAINE EN SOLUTION AQUEUSE (tensioactif bétaine b) 10 SULFATE de 2-(2,5-DIAMINOPHENYL)ETHANOL) (base d'oxydation c) 1,58 6-HYDROXY BENZOMORPHOLINE (coupleur d) 0,033 DICHLORHYDRATE de 143-HYDROXYETHYLOXY-2,4-DIAMINO- 0,02 BENZENE (coupleur d) 1,3-DIHYDROXYBENZENE (RESORCINOL) (coupleur d) 0,67 1-HYDROXY-3-AMINO-BENZENE (coupleur d) 0,12 MONOETHANOLAMINE PURE (agent alcalinisant e) 5,16 HYDROXYETHYL CELLULOSE (PM : 1.300.000) 2,5 ALCOOL STEARYLIQUE OXYETHYLENE (2 0E) 0,1 ALCOOL STEARYLIQUE OXYETHYLENE (20 0E) 0,1 LAURYL ETHER SULFATE DE SODIUM (2.2 0E) EN SOLUTION 2,5 AQUEUSE SEQUESTRANT 2 REDUCTEUR 0,5 ANTI-OXYDANT 0,5 EAU DESIONISEE qsp Composition oxydante B1 : Ingrédients 131 PEROXYDE D'HYDROGENE EN SOLUTION A 50 % 6 (EAU OXYGENEE 200 VOL.) (agent oxydant chimique f) ACIDE ETIDRONIQUE, SEL TETRASODIQUE EN SOLUTION 0,2 AQUEUSE A 30 % PYROPHOSPHATE TETRA-SODIQUE,10 H2O 0,04 SALICYLATE DE SODIUM 0,035 COPOLYMERE CHLORURE DE DIMETHYL DIALLYL AMMONIUM / ACIDE ACRYLIQUE (80/20) EN SOLUTION AQUEUSE PROTEGEE 0,74 GLYCEROL 4 ALKYL (C8/C10 50/50) POLYGLUCOSIDE (2) EN SOLUTION AQUEUSE 3 A 60 % TAMPONNEE EAU DESIONISEE qsp La composition colorante Al est mélangée avec la formule oxydante B1 selon le rapport de 3 parties de Al pour 4 parties de Bl. Le mélange Al+B1 obtenu est ensuite appliqué sur des cheveux 90 % blancs. Le rapport de bain « mélange/mèche » est de 10/1 (g/g). Le temps de pose est de 35 minutes à 27°C. Après le temps de pause on rince les cheveux à l'eau claire puis on applique un shampooing. Après séchage on obtient sur cheveux une nuance châtain clair de bonne intensité et couvrante
La présente invention a pour objet une composition de coloration des fibres kératiniques, comprenant a) un ou plusieurs corps gras de préférence liquides non siliconés et b) un ou plusieurs tensioactifs amphotères bétaïniques, c) le (2,5-diaminophényl)éthanol ; d) éventuellement un ou plusieurs coupleurs ; e) éventuellement un ou plusieurs agents alcalinisants ; f) un ou plusieurs agents oxydants chimiques tels que le peroxyde d'hydrogène, et la teneur en corps gras dans la composition représentant au total au moins 15 % et de préférence supérieur à 25% en poids par rapport au poids total de la composition. La présente invention concerne également un procédé mettant en oeuvre cette composition et un dispositif à plusieurs compartiments, appropriés pour la mise en oeuvre dudit procédé.
1. Composition cosmétique comprenant : a) un ou plusieurs corps gras ; b) un ou plusieurs tensioactif(s) amphotère(s) bétaïnique(s) ; c) une ou plusieurs bases d'oxydation choisie(s) parmi le (2,5-diaminophényl)éthanol ainsi que ses sels d'acides ou ses solvates tels que les hydrates ; d) éventuellement un ou plusieurs coupleur(s) ; e) éventuellement un ou plusieurs agent(s) alcalinisant(s) ; f) un ou plusieurs agent(s) oxydant(s) chimique(s), de préférence le peroxyde d'hydrogène ; et la teneur en corps gras représentant au total au moins 15% en poids par rapport au poids total de la composition, plus particulièrement au moins 25 % en poids, par rapport au poids totale de la composition. 2. Composition selon la précédente, caractérisée en ce que a) le ou les corps gras sont choisis parmi les hydrocarbures en C6-C16, les hydrocarbures à plus de 16 atomes de carbone, les huiles non siliconées d'origine animale, les huiles végétales de type triglycérides, les triglycérides synthétiques, les huiles fluorées, les alcools gras, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras différents des triglycérides et des cires végétales, les cires non siliconées, les silicones. 3. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que a) le ou les corps gras sont liquides à température ambiante et à la pression atmosphérique et de preférence non silicones. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que les corps gras sont choisis parmi les hydrocarbures en C6-C16, les hydrocarbures à plus de 16 atomes de carbone, les triglycérides, les alcools gras, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras différents des triglycérides, ou leurs mélanges et de préférence parmi l'huile de vaseline, les polydécènes, les alcools gras liquides, les esters d'acides gras et/ou d'alcools gras liquides, ou leurs mélanges. 5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que a) la concentration en corps gras va de 15 à 80 % en poids, depréférence de 25 à 75 % en poids, en particulier de 30 à 70 % en poids, avantageusement de 30 à 60 % en poids par rapport au poids total de la composition. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le ou les tensioactifs bétainiques sont choisis parmi les composés de formule (I) ainsi que leurs éventuels sels d'acide ou de base, leurs solvates tels que les hydrates : R2 R1N-R4(Z)m R3 (I) Formule (I) dans laquelle : - R1 désigne une chaîne hydrocarbonée, saturée ou insaturée, linéaire ou ramifiée, comportant de 6 à 100, en particulier de 6 à 50 atomes de carbone, et pouvant être interrompue par un ou plusieurs hétéroatomes, groupements divalents, ou leurs combinaisons choisis parmi -0-, -C(0)-, -N(R)- ; avec R désignant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, et R1 pouvant en outre être interrompu par un groupe arylène et/ou terminé par un groupe aryle ; - R2 et R3, identiques ou différents, de préférence identiques, désignent un groupe (C1-C6)alkyle de préférence méthyle ; - R4 désigne un radical hydrocarboné divalent, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, comportant de 1 à 10, de préférence de 1 à 5 atomes de carbone éventuellement substitué en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxy ; - Z désigne un hétéroatome ou un groupe divalent choisi parmi -0-, -N(R)- avec R tel que défini précédemment, - n désigne un nombre égal à 1 ou 2 ; - m désigne un entier égal à 0 ou 1 ; - G- désigne un radical anionique choisi parmi les carboxylates, sulfates, sulfonates, phosphates et phosphonates ( *-C(0)-0-, *-S(0)2-0-, *-0-S(0)2-0-, *-P(0)2-0-, *-P(0)-02, *-P(01-1)-0-, **=P(0)-0- et **=P-0- ; avec « *- » désignant le point d'attache du radical anionique au reste de la molécule via Z ou R4 lorsque n vaut G1, et «**= » représentant les deux points d'attache du radical anionique via Z ou R4 lorsque n vaut 2) ; étant entendu que : - lorsque n vaut 2 les radicaux R1R2R3N+-R'-(Z),- sont identiques ou différents, de préférence identiques ; et - le tensioactif de formule (I) étant électriquement neutre, il peut comprendre des contre-ions anioniques et/ou cationiques pour arriver à l'électroneutralité de la molécule. 7. Composition selon une quelconque la précédente, dans laquelle le composé (I) est tel que R4 désigne un radical divalent alkylène linéaire en C105, éventuellement substitué par un groupe hydroxy tel que -CH2-CH2-CH2- ou -CH2- CH(OH)-CH2-, ou-CH2-CH2-. 8. Composition selon une quelconque des 6 et 7, dans laquelle le composé (I) est tel que m vaut 1 et Z représente un atome d'oxygène ou un groupe -N(R)- avec R désignant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4, avec préférentiellement lorsque m vaut 1 alors Z représente un atome d'oxygène. 9. Composition selon une quelconque des 6 et 7, dans laquelle le composé (I) est tel que m vaut O. 10. Composition selon les 6 à 9, dans laquelle le composé (I) est tel que n est égal à 1 et G- désigne un radical anionique choisi parmi *-C(0)0- et 25 *-S(0)2-0-. 11. Composition selon une quelconque des 6 à 10, dans laquelle le composé (I) est tel que R1 désigne un groupe choisi parmi i) alkyle en C6-C30 ; ii) alkényle en C6-C30, -(C6-C30)alkyl-amido-(C1-C4)alkyle ou -(C6-C30)alkényl-amido-(C1- 30 C4)alkyle, avec amido représentant un groupe -C(0)-N(R)- et R désignant un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C4 ;plus particulièrement R désignant un atome d'hydrogène et encore plus particulièrement R1 désignant un radical alkyle, linéaire ou ramifié, de préférence linéaire, en C6-C30. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend b) un ou plusieurs tensioactifs amphotères bétaïniques choisis parmi les alkyl(C8-C20)bétaïnes, les sulfobétaïnes, les alkyl(C8- C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes et les alkyl(C8-C20)-amidalkyl(C6-C8)sulfobétaïnes ; particulièrement choisis parmi, les alkyl(C8-C20)bétaines et les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3- C8)bétaïnes et plus particulièrement parmi les alkyl(C8-C20)bétaïnes telles que la cocobétaïne. 13. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend b) un ou plusieurs tensioactifs amphotères bétaïniques choisis parmi les alkyl(C8-C20)bétaïnes telles que la cocobétaïne. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la quantité du ou des tensioactifs amphotères bétaïniques dans la composition varie de préférence de 0,1 à 50 % en poids, mieux encore de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids total de la composition. 15. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs tensioactifs choisis parmi les tensioactifs non ioniques en particulier les tensioactifs non ioniques mono- ou poly- oxyalkylénés ; et/ou un ou plusieurs tensioactifs anioniques, en particulier de type alkylsulfates. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la ou les bases d'oxydation choisies parmi le (2,5- diaminophényl)éthanol ses sels d'acides ou ses solvates tels que les hydrates, se trouvent dans une quantité allant de 0,0001 à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,005 à 10 % en poids, en particulier de 0,01 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition . 17. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend un ou plusieurs coupleurs d) de préférence choisi parmi les méta-phénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, et les coupleurs hétérocycliques ainsi que leurs sels d'addition. 18. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend e) un ou plusieurs agents alcalinisants, depréférence minéraux, organiques ou hybrides et particulièrement choisis parmi l'ammoniaque, les carbonates ou bicarbonates alcalins tels que les carbonates ou bicarbonates de sodium ou de potassium, les hydroxydes de sodium ou de potassium, les amines organiques choisis parmi les alcanolamines, les éthylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, les acides aminés et les composés de formule (II) ou leurs mélanges : RX RZ N-W-N R Rt formule (II) dans laquelle W est un radical divalent alkylène en Cl-C6 éventuellement substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle ou un radical alkyle en Cl-C6, et/ou éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes tel que O, ou NR'; Rx, Ry, Rz, Rt, R, et identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C6 ou hydroxyalkyle en Cl-C6, aminoalkyle en Cl-06; particulièrement e) le ou les agents alcalinisants sont choisis parmi les alcanolamines, et plus particulièrement la monoéthanolamine, et les acides aminés sous forme neutre ou ionique. 19. Procédé de coloration des fibres kératiniques, en particulier de fibres kératiniques humaines tels que les cheveux, consistant à appliquer sur les dites fibres la composition selon l'une quelconque des précédentes. 20. Procédé selon la précédente, dans lequel la composition telle que décrite selon une quelconque des 1 à 18 est obtenue par mélange d'au moins deux compositions, de préférence deux ou trois compositions. 21. Procédé selon la précédente, dans lequel la composition est issue du mélange de deux compositions : une composition (A) comprenant : - au moins une base d'oxydation telle que définie dans la 1 ; - au moins un coupleur d) tel que défini dans la 17 ; - éventuellement au moins un agent alcalinisant tel que défini dans la 1 ou 18 ; et une composition (B) comprenant : - au moins un agent oxydant chimique tel que défini dans la 1;- au moins une des compositions (A) et (B) comprenant : o au moins un corps gras tel que défini dans une quelconque des 1 à 5, et o au moins un agent tensioactif tel que défini dans les 1, 6 à 14, de telle sorte que la teneur en corps gras de la composition selon l'invention résultant du mélange des compositions (A)+(B) comprenne au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids en poids de corps gras, par rapport au poids de la composition issue dudit mélange . 22. Procédé selon la 20, dans lequel la composition est issue du mélange de trois compositions, les trois compositions étant aqueuses ou au moins l'une d'entre elles étant anhydre. 23. Procédé selon la 20, dans lequel on utilise deux compositions aqueuses (B') et (C') et une composition anhydre (A'), - la composition anhydre (A') comprenant au moins un corps gras tel que défini dans une quelconque des 1 à 5 et préférentiellement le ou les corps gras sont liquides, - la composition (B') comprenant : o au moins une base d'oxydation telle que définie dans la 1 ; et o au moins un coupleur d) tel que défini dans la 17; - la composition (C') comprenant : o au moins un agent oxydant chimique tel que défini dans la 1; étant entendu que : - éventuellement au moins un agent alcalinisant tel que défini dans la 1 ou 18 ; qui est compris dans les compositions (A') et/ou (B') et de préférence uniquement dans la composition (B') ; - au moins un agent tensioactif tel que défini dans les 1, 6 à 14, qui est compris dans au moins l'une des compositions (A'), (B') ou (C') ; ces trois compositions étant telles que la teneur en corps gras de la composition résultant du mélange des trois compositions (A')+(B')+(C') comprenne au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, de corps gras par rapport au poids de la composition issue dudit mélange. 24. Dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier compartiment renfermant la composition (A) telle que définie dans la 20 et au moins un deuxième compartiment renfermant la composition (B) telle que définie dans la 20 , les compositions des compartiments étant destinées à être mélangées avant application, pour donner une composition après mélange de (A)+(B) dont la quantité en corps gras représente 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids en poids de corps gras, par rapport au poids de la composition issue dudit mélange de (A)+(B). 25. Dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier compartiment renfermant la composition (A') telle que définie dans la 22 ; et un deuxième compartiment renfermant une composition cosmétique (B') telle que décrite dans la 22 et au moins un troisième compartiment renfermant la composition (C') telle que décrite dans la 22 ; les compositions des compartiments étant destinées à être mélangées avant application, pour donner une composition après mélange de (A')+(B')+(C') dont la quantité en corps gras représente au moins 10 %, en particulier au moins 15 % en poids, plus particulièrement au moins 20 % en poids, plus préférentiellement au moins 25% en poids, par rapport au poids de la composition issue dudit mélange de (A')+(B')+(C').
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/41,A61K 8/19,A61K 8/22,A61K 8/72,A61K 8/92,A61Q 5/10
FR2982159
A1
COMPOSITION COSMETIQUE SOLIDE SOUS FORME DE POUDRE COMPACTE
20,130,510
La présente invention vise le domaine des compositions cosmétiques solides de soin et/ou de maquillage, et plus précisément les compositions sous forme de poudre compacte. Elle concerne également une composition intermédiaire pour la préparation d'une telle composition cosmétique, un procédé de fabrication de cette composition cosmétique, ainsi qu'un procédé de revêtement de la peau par ladite composition cosmétique. Les formes galéniques classiquement retenues pour les compositions solides sont généralement des poudres libres, pressées ou compactes. A titre illustratif et non limitatif des formes galéniques solides plus particulièrement considérées dans le domaine du maquillage, on peut notamment citer les poudres libres ou pressées de type poudre de teint, fards à joues ou fards à paupières. Les poudres précitées ont principalement pour fonction d'apporter de la couleur, de la matité et voire, pour celles plus particulièrement destinées à la peau du visage, d'améliorer la tenue du fond de teint ou, si utilisées seules, pour donner de la couvrance (poudre de teint). Ces formes galéniques sont particulièrement appréciées par les utilisatrices au regard de leur légèreté, douceur et aspect non collant ou gras au toucher. D'une manière générale, ces compositions associent une phase pulvérulente généralement prépondérante à une phase liante figurée le plus souvent par une phase grasse liquide. La phase pulvérulente est formée pour l'essentiel de charges associées à des pigments, la quantité de ces derniers étant modulée pour procurer l'effet de maquillage recherché, généralement coloriel. Pour obtenir une composition sous forme solide, compactée, il est connu de l'art antérieur d'utiliser des poudres de maquillage compactées formées par un mélange de poudres avec un liant gras et mises en forme par exemple par compression. Toutefois, ces poudres présentent en particulier l'inconvénient d'être fragiles. Ainsi, lorsque le pourcentage de pigments ou de nacres augmentent au sein du produit, sa fabrication et son compactage deviennent compliqués voire impossible à réaliser à un niveau industriel compte tenu des exigences de qualité et de productivité. De plus si on augmente la quantité de liant gras, cette composition aura tendance à cirer, c'est-à-dire de durcir lors de l'utilisation jusqu'à empêcher le prélèvement. Il est connu de l'art antérieur pour fabriquer de telles compositions d'utiliser des solvants organiques volatils (isoparaffiniques, isododecane, isopropanol) mis en oeuvre dans un procédé industriel appelé WET PROCESS, pour injecter une ou plusieurs poudre(s) de teinte donnée dans un godet respectif. Ces solvants, au point éclair inférieur à 50°C, permettent la fluidification de la poudre et donc sa mise en forme dans le godet puis s'évaporent. Toutefois, ce procédé peut comporter des risques par la libération dans l'atmosphère de solvants organiques. Ainsi, afin de réduire ces risques pour l'environnement et le manipulateur, les inventeurs ont formulé une composition compatible avec l'utilisation d'un tel procédé et utilisant, non pas un composé hydrocarboné comme solvant volatile, mais l'eau. Toutefois, un problème rencontré du fait de l'utilisation de l'eau dans un tel procédé est la création de liens électrostatiques très forts dans ladite composition d'où la formation d'une composition sous forme de poudre compacte très cohésive, n'offrant pas un prélèvement suffisant. Un autre problème rencontré tient à la présence même d'eau durant toute la phase de préparation et mise en forme des poudres de maquillage, c'est à dire lors des étapes de dilution, d'injection, d'aspiration, et d'évaporation, jusqu'au séchage complet de la poudre, rendant incompatible l'utilisation d'agents de coloration contenant une partie hydrophile, du type laques organiques, notamment rencontrée dans les gammes de teintes de poudre de couleur vive. En effet, ces laques organiques lorsqu'utilisées dans les poudres obtenus par WET PROCESS à l'eau ont une partie de leur composition qui se solubilise dans l'eau, ce qui entraine un dégorgement, ou délaquage. Cela se traduit durant l'injection par une perte importante des laques de part l'affinité de la partie hydrophile avec l'eau lors de l'aspiration de cette dernière, d'où une partie de la composition de la formule qui est perdue, mais surtout, cette solubilisation des laques organiques dans l'eau se poursuit durant la phase de séchage ce qui entraine une migration lente des laques du coeur du produit vers la surface de la poudre de maquillage. La conséquence de ce suivi du cheminement de l'eau par les laques est qu'une fois le produit sec, la surface du produit présente une accumulation de laques, non homogène et dure, rendant ainsi la surface du produit particulièrement inesthétique. En effet, une telle accumulation de laques à la surface du produit se traduit par la création d'une fine croûte de produit plus foncée, intense et plus dure. Cette fine croûte une fois retirée laisse place à la texture habituellement obtenue par WET PROCESS à l'eau et à une teinte plus claire et homogène. Toutefois, les produits présentant cette inhomogénéité de teinte ne sont pas satisfaisants pour nos consommatrices. Un but de la présente invention est donc d'obtenir un produit limitant, voire supprimant, ce déplacement des laques organiques du coeur du produit vers sa surface, permettant ainsi d'obtenir des compositions pulvérulentes homogènes en texture et en teinte. Un but de la présente invention est ainsi d'obtenir des compositions de maquillage sous forme de poudres compactes présentant une bonne cohésion et une bonne homogénéisation tout en offrant des qualités cosmétiques satisfaisantes, permettant ainsi un résultat maquillage uniforme, sans surépaisseur ni effet de matière. Un but de la présente invention est aussi d'obtenir des compositions de maquillage sous forme de poudres compactes résistantes aux chocs. Un but de la présente invention est également d'obtenir des compositions de maquillage sous forme de poudres compactes présentant une bonne adhérence sur la matière kératiniques à maquiller, en particulier le visage. Un but de la présente invention est également d'offrir une double utilisation (sèche et mouillée) pour un maquillage modulable et longue tenue. En particulier, un but de l'invention est de permettre l'obtention d'un rendu poudré lors d'une application sèche de la composition de maquillage, et d'un rendu crémeux lors d'une application humide de cette même composition, permettant ainsi de varier les effets optiques à l'application. Un but de l'invention est également d'obtenir des compositions de maquillage sous forme de poudres compactes obtenues grâce à un procédé industriel sûr pour le fabricant, et protecteur de l'environnement.De plus, une composition du type poudre de teint présente très souvent l'inconvénient de dessécher la peau, les meilleures revendiquant un non desséchement, mais en aucun cas une hydratation. Un but de l'invention est également d'obtenir des compositions de maquillage 30 sous forme de poudres compactes évitant un dessèchement de la peau et même ayant des propriétés d'hydratation de la peau rapide et rémanente, dans le sens où celles-ci sont conservées même plusieurs heures après l'application. Pour ce faire, la présente invention a pour objet selon un premier aspect une composition cosmétique solide de maquillage et / ou de soin se présentant sous la forme d'une poudre compacte, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins : - au moins une phase pulvérulente, - au moins un système émulsionnant, - au moins un gélifiant hydrophile, et - au moins une laque organique, et au moins un actif hydrophile présentant des propriétés hygroscopiques en une teneur supérieure ou égale à 0.5% en poids par rapport au poids total de la composition.Ladite composition présente de préférence une teneur en actif(s) hydrophile hygroscopique supérieure ou égale à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. Cette teneur en actif(s) est avantageusement comprise, bornes incluses, entre 1 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition, mieux entre 2 et 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi au moins un (poly)ol en C1-C8, de préférence en C1-C6, une (poly)amine en C1-C8, de préférence en C1- C6, et leur(s) mélange(s). Par (poly)ol en C1-C8, de préférence en C1-C6, on entend un polyol en C1-C8, de préférence en C1-C6, ou un mono-alcool en C1-C8, de préférence en C1-C6,. Par polyol en C1-C8, de préférence en C1-C6, on entend un composé comprenant une chaîne hydrocarboné en C1-C8, de préférence en C1-C6, comportant au moins deux fonctions hydroxyles (-OH). Par mono-alcool en C1-C8, de préférence en C1-C6, on entend un composé comprenant une chaîne hydrocarboné en C1-C8, de préférence en C1-C6, comportant une seule fonction hydroxyle (-OH). Par (poly)amine en C1-C8, de préférence en C1-C6, on entend une polyamine en C1-C8, de préférence en C1-C6, ou une monoamine en C1-C8, de préférence en C1-C6, Par polyamine en C1-C8, de préférence en Ci-C6, on entend un composé comprenant une chaîne hydrocarboné en Ci-C8, de préférence en Ci-C6, comportant au moins deux fonctions amines, primaires ou secondaires (-NH ou -NH2), de préférence primaires (-NH2). Par mono-amine en Ci-C8, de préférence en Ci-C6, on entend un composé comprenant une chaîne hydrocarboné en Ci-C8, de préférence en Ci-C6, comportant une seule fonction amine, primaire ou secondaire (-NH ou -NH2), de préférence primaire (- NH2). De préférence, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi au moins un (poly)ol en Ci-C8 seul, de préférence en C1-C6. De préférence encore, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi au moins un (poly)ol en C1-C8, de préférence en C1-C6, en mélange avec une polyamine en Ci-C8, de préférence en C1-C6. De préférence, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi l'éthanol, le sorbitol, la 15 glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, la diglycérine, et leur mélange, le glycérol et ses dérivés, l'urée et ses dérivés, et leurs mélanges. Plus préférentiellement, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi la glycérine, l'éthanol, le sorbitol, l'urée et ses dérivés, et leurs mélanges, 20 Plus préférentiellement encore, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi la glycérine, l'urée et ses dérivés, et leur mélanges. Une telle composition de préférence obtenue par un procédé de fabrication d'injection utilisant de l'eau comme solvant de dilution a notamment pour avantage de permettre une bonne structuration de la poudre. 25 Une telle composition de préférence obtenue par un procédé de fabrication d'injection utilisant de l'eau comme solvant de dilution a non seulement pour avantage de permettre une bonne structuration de la poudre mais peut aussi permettre d'utiliser cette eau comme vecteur d'agents hydrophiles, notamment hydrosolubles. De plus une telle composition mise en forme grâce à la présence d'eau, même 30 si celle-ci ne reste que peu ou pas dans le produit final après l'étape de séchage, permet de conserver une composition adaptée à sa réhydratation. Ce principe rend le produit idéal pour une utilisation sèche ou mouillée. De plus, la texture d'une telle composition permet le dépôt d'un film homogène et lisse sur la peau, et qui présente de bonnes propriétés de tenue. Enfin, cette composition compacte, malgré une éventuelle importante présence d'agents de coloration, reste particulièrement résistante aux chocs. Plus particulièrement, une telle composition associant en particulier une laque organique à un actif hydrophile permet d'obtenir des poudres de maquillage, par exemple du type fards à joues ou fards à paupières, homogènes en texture et en teinte, n'ayant que peu, voire pas, de migration de la ou des laque(s) organique(s) mise(s) en oeuvre. Une telle composition peut par ailleurs permettre d'obtenir des poudres de maquillage qui donnent de bonne qualité esthétique de la poudre obtenue. Une telle poudre peut également donner lieu à de bons résultats d'hydratation de la peau, et peut comporter une teneur importante d'agents de coloration du type laques, et pigments et/ou nacres, par exemple allant de 20 à 80% en poids par rapport au poids total de la composition, et ce sans fragiliser le produit, et en conservant de bonnes qualités de prélèvement. La composition selon l'invention comprend de préférence en tant que phase pulvérulente au moins une charge, de préférence ladite charge et ledit gélifiant hydrophile sont distincts. Au sens de la présente invention, on entend désigner : - par « solide », l'état de la composition à température ambiante (25°C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg), c'est-à-dire une composition de consistance élevée, qui conserve sa forme pendant le stockage. Par opposition aux compositions dites fluides, elle ne s'écoule pas sous son propre poids. Elle est avantageusement caractérisée par une dureté telle que définie ci-après. - par « poudre compacte », une masse de produit dont la cohésion est assurée au moins en partie grâce à un compactage ou pressage pendant la fabrication. En particulier, en réalisant une mesure par un texturomètre TA.XT.plus Texture Analyser vendu par la société Stable Micro Systems, la poudre compacte selon l'invention peut avantageusement présenter une résistance à la pression comprise entre 0.1 et 2.5 kg, notamment entre 0.2 et 1.0 kg, ramenée à la surface du mobile utilisé (en l'occurrence 7.07 mm2). La mesure de cette résistance est réalisée en faisant déplacer un mobile cylindrique à bout plat SMS P/3 au contact de la poudre, sur une distance de 1.5mm et à une vitesse de 0.5 mm/seconde. - par « milieu physiologiquement acceptable », on entend désigner un milieu convenant particulièrement à l'application d'une composition selon l'invention sur la peau. - par « hygroscopique », on entend désigner des actifs hydrophiles comprenant au moins une fonction apte à former des liaisons hydrogènes avec l'eau. En particulier sont essentiellement concernées les liaisons O-H et N-H. Dans des conditions d'orientation favorables, des liaisons hydrogène peuvent se former entre ces molécules. Autrement dit, les liaisons hydrogène (ou liaisons H) peuvent apparaître dès qu'un hydrogène polaire se trouve à proximité d'un atome possédant des paires non liantes (principalement l'oxygène et l'azote dans les biomolécules). La formation de liaisons hydrogène est une manière pour les molécules d'eau de "s'attacher" à des molécules de soluté, dans notre cas, un actif de préférence choisi parmi l'urée, la glycérine, l'éthanol, le sorbitol, et leurs mélanges. Comme l'hydratation ionique, les liaisons hydrogène contribuent à la dissolution de molécules organiques dans l'eau. La composition selon l'invention comprend de préférence moins de 3 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, de préférence moins de 2 % en poids, voire est exempte d'eau. La composition selon l'invention comprend avantageusement une teneur en extrait sec supérieure ou égale à 90%, mieux à 95%, voire à 97%. Au sens de la présente invention, la « teneur en extrait sec », désigne la teneur en matière non volatile. La quantité d'extrait sec (abrégé ES) d'une composition selon l'invention est mesurée au moyen d'un dessiccateur à halogène commercial « HALOGEN MOISTURE ANALYZER HR 73 » de chez METTLER TOLEDO. La mesure se fait sur la base de la perte de poids d'un échantillon séché par chauffage halogène et représente donc le pourcentage de matière résiduelle une fois que l'eau et les matières volatiles se sont évaporées. Cette technique est parfaitement décrite dans la documentation de l'appareil fournie par METTLER TOLEDO. Le protocole de mesure est le suivant : On étale environ 2 g de la composition, ci-après l'échantillon, sur une coupelle métallique que l'on introduit dans le dessiccateur à halogène mentionné ci-dessus. L'échantillon est alors soumis à une température de 105 °C jusqu'à obtenir un poids constant. La Masse Humide de l'échantillon, correspondant à sa masse initiale, et la Masse Sèche de l'échantillon, correspondant à sa masse après chauffage halogène, sont mesurées au moyen d'une balance de précision. L'erreur expérimentale liée à la mesure est de l'ordre de plus ou moins 2 %. La teneur en Extrait Sec est calculée de la manière suivante : Teneur en Extrait Sec (exprimé en % en poids) = 100 x (Masse Sèche / Masse Humide). La (ou les) laque(s) organique(s) est (sont) choisie(s) parmi le carmin de cochenille, les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, et les sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, ces colorants pouvant comporter au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique, et leurs mélanges. La (ou les) laque(s) organique(s) présente(nt) dans les compositions conformes à l'invention sont de préférence présentes à une teneur supérieure ou égale à 0.01 % en poids, mieux à 0.1 % en poids, préférentiellement à 0.5 % en poids, par rapport au poids total de la composition, tel que de préférence comprise entre 0.01 et 30 % en poids, plus préférentiellement entre 0.5 % et 2 % en poids par rapport au poids total de la composition. La composition peut comprendre une phase pulvérulente supérieure ou égale à 35% en poids, par rapport au poids total de la composition. La phase pulvérulente peut comprendre une charge et un agent de coloration additionnel (c'est-à-dire autre qu'une laque organique) choisi parmi les nacres, les pigments minéraux, les particules réfléchissantes, et leurs mélanges. Ladite composition peut présenter une teneur en agents de coloration additionnels comprise, bornes incluses, entre 5 et 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, avantageusement allant de 10 à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation particulier ladite composition peut présenter une teneur en nacres comprises entre 30 et 70% en poids par rapport au poids total de la composition, avantageusement supérieure ou égale à 40% en poids par rapport au poids total de la composition, mieux à 50%, voire à 55%. Selon une variante de réalisation, ladite composition peut présenter une teneur en nacres inférieure ou égale à 5% en poids, voire à 2% en poids, par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation particulier, le système émulsionnant de la composition est choisi parmi au moins un agent tensioactif non ionique de HLB inférieur à ou égal à 8 à 25 °C, de préférence inférieur. Il peut comprendre de façon additionnelle un agent tensioactif anionique, un agent tensioactif cationique et un agent tensioactif amphotère, et leurs mélanges. Avantageusement, ledit agent tensioactif est choisi parmi esters et éthers d'oses, les esters d'acides gras, les alcools oxyalkylénés, les alcools gras et les composés siliconés. Selon un mode de réalisation particulier, ledit agent tensioactif est choisi parmi 20 un élastomère d'organopolysiloxane émulsionnant, avantageusement parmi les élastomères d' organopolysiloxane polyglycérolés et les élastomères d' organopolysiloxane polyoxyalkylénés. En variante ou de façon additionnelle, ladite composition peut comprendre un élastomère d'organopolysiloxane non émulsionnant. 25 Ledit élastomère d'organopolysiloxane peut être présent à une teneur en matière sèche comprise en poids entre 0.5 et 8 % par rapport au poids total de la composition. Ladite composition comprend avantageusement une huile non volatile organique présente en une teneur supérieure ou égale à 1 % en poids par rapport au poids 30 total de la composition. La (ou les) huile(s) non volatile(s) peut (peuvent) être choisie(s) parmi les huiles non volatiles hydrocarbonées et siliconées, et leur mélange. Le (ou les) gélifiant(s) hydrophile(s) peut (peuvent) être choisi(s) parmi les charges épaississantes, les épaississants polymériques et les polymères associatifs. Selon un mode de réalisation particulier, ladite composition comprend un agent chélateur, avantageusement choisi parmi les acides aminocarboxyliques tel que 1'EDTA tétrasodique. De préférence, la composition selon l'invention est un fard à paupières, une composition pour les sourcils, un fard à joue ou blush, ou une poudre applicable sur le visage. Encore plus préférentiellement, la composition est un fard, à joues ou à paupières. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, ladite composition cosmétique solide de maquillage et/ou de soin se présentant sous la forme d'une poudre compacte, comprend dans un milieu physiologiquement acceptable, bornes incluses et exprimé en poids de matière sèche pour chacun des composés considérés, par rapport au poids total de la composition, au moins : 0.5 à 3 % d'un système émulsionnant, en particulier au moins un agent tensioactif non ionique de HLB inférieur à 8 tel que le stéarate de sorbitane, 1 à 3 % de gélifiant hydrophile, en particulier au moins une charge épaississante telle qu'une argile, 0.01 à 30 % de laques organiques, 10 à 70 % d'agents de coloration, en particulier choisi parmi au moins un pigment et une nacre, et leurs mélanges, de préférence 50 à 70% d'agents de coloration choisi parmi au moins une nacre, 0.5 à 10 % d'au moins un actif, de préférence en C1-C6, comprenant au moins une fonction apte à former des liaisons hydrogènes avec l'eau, de préférence au moins une fonction hygroscopique, par exemple choisi parmi les agents hydratants, les agents cicatrisants et/ou les agents anti-âge, de la peau, de préférence choisis parmi la glycérine, l'urée, l'éthanol, le sorbitol, et leurs mélanges, 1 à 15% d'une huile non volatile, avantageusement au moins choisie parmi une huile non volatile hydrocarbonée et siliconée, et leur mélange, 0 à 3 % d'eau, et optionnellement 0.5 à 10 % d'élastomère d'organopolysiloxane, par exemple de nom INCI dimethicone/vinyldimethicone copolymer, Selon un deuxième aspect de l'invention, une composition selon l'invention est de préférence obtenue à partir d'une composition intermédiaire. Une telle composition intermédiaire destinée à être injectée-moulée comprend de préférence une phase non volatile, correspondant aux composants retrouvés dans la composition à appliquer par l'utilisatrice, et une phase volatile, de préférence constituée d'eau, utilisée comme solvant pour permettre le moulage par injection de ladite composition, destiné à être éliminée au moins en partie voire totalement de ladite composition à appliquer par l'utilisatrice. Cette composition intermédiaire présente une teneur en eau de 30 à 60% en poids, par rapport au poids total de la composition. Elle comprend également de préférence une phase non volatile présente à une teneur de 40 à 70% en poids, par rapport au poids total de la composition. Une telle composition est destinée à passer dans un appareil du type Pilote Back Injection Machine vendu par la société NANYO CO.LTD (JAPAN). Cette dernière, est injectée dans un ou plusieurs moules, ou godets, au sein desquels l'eau véhiculant la phase pulvérulente est ensuite éliminée. Cette eau peut avantageusement être éliminée par mise sous vide et/ou étuvage et/ou séchage par micro-onde et/ou lyophilisation et/ou séchage par infra rouge. L'avantage de tels appareils est qu'ils peuvent être munis de plusieurs têtes d'injection, permettant ainsi de réaliser aisément et simultanément plusieurs compositions distinctes sous forme de poudre compacte, par exemple de teintes différentes. La présente invention a également pour objet selon un troisième aspect un procédé de fabrication d'une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin à partir d'une composition intermédiaire telle que définie ci-dessus. Ce procédé comprend les étapes : - d'injection dans un godet ou moule, de préférence par le fond de ce dernier, de ladite composition intermédiaire, et - d'élimination de la phase aqueuse de ladite composition intermédiaire, de préférence au moins en partie simultanément à ladite étape d'injection, par tous moyens appropriés. Ledit au moins un actif hydrophile est avantageusement préalablement dispersé dans la phase aqueuse avant d'être mis au contact de la phase pulvérulente en vue de l'étape d' inj ection. L'étape d'élimination de la phase aqueuse peut se faire de préférence par une étape de mise sous vide de ladite composition se déroulant de préférence simultanément à l'étape d'injection de préférence suivie une fois l'étape d'injection terminée par une étape de séchage sous étuve jusqu'à ce que le poids de ladite composition de maquillage et/ou de soin soit stable. La présente invention a également pour objet selon un quatrième aspect un procédé, non thérapeutique, de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, en particulier de la peau, et notamment du visage, dans lequel on applique sur lesdites matières kératiniques une composition telle que définie précédemment. Phase pulvérulente La phase pulvérulente comprend des agents de coloration et des charges. Une composition solide selon l'invention possède avantageusement une teneur en phase pulvérulente supérieure ou égale à 35 % en poids, en particulier supérieure ou égale à 40 % en poids, et plus particulièrement allant de 45 % à 90 % en poids, mieux de 50 à 70% en poids, par rapport à son poids total. Agents de coloration Une composition selon l'invention comprend une ou plusieurs laques organiques en tant qu'agent(s) de coloration ou matière colorante. Laques organiques Comme précisé ci-dessus, une composition selon l'invention comprend au moins une laque organique, également génériquement appelée pigment organique. Les laques organiques sont des pigments organiques formés d'un colorant fixé sur un substrat. Ces laques organiques peuvent être prévues dans la composition selon l'invention à l'état libre et/ou en tant que revêtement ou ingrédient d'un autre composé ou matière première (telle qu'une nacre). Par « pigments », il faut comprendre des particules blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans une solution aqueuse, destinées à colorer et/ou opacifier le film résultant. La (ou les) laques organiques, est (sont) avantageusement choisie(s) parmi les matériaux ci-dessous et leurs mélanges : - le carmin de cochenille ; - les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane ; Parmi les pigments organiques, on peut notamment citer ceux connus sous les dénominations suivantes : D&C Blue n° 4, D&C Brown n° 1, D&C Green n° 5, D&C Green n° 6, D&C Orange n° 4, D&C Orange n° 5, D&C Orange n°10, D&C Orange n° 11, D&C Red n° 6, D&C Red n° 7, D&C Red n° 17, D&C Red n°21, D&C Red n° 22, D&C Red n° 27, D&C Red n° 28, D&C Red n° 30, D&C Red n° 31, D&C Red n° 33, D&C Red n° 34, D&C Red n° 36, D&C Violet n° 2, D&C Yellow n° 7, D&C Yellow n° 8, D&C Yellow n° 10, D&C Yellow n° 11, FD&C Blue n° 1, FD&C Green n° 3, FD&C Red n° 40, FD&C Yellow n° 5, FD&C Yellow n° 6 ; - les sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, ces colorants pouvant comporter au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique. Les laques organiques peuvent également être supportées par un support organique tel que la colophane ou le benzoate d'aluminium, par exemple. Parmi les laques organiques, on peut en particulier citer celles connues sous les dénominations suivantes : D&C Red n° 2 Aluminium lake, D&C Red n° 3 Aluminium lake, D&C Red n° 4 Aluminium lake, D&C Red n° 6 Aluminium lake, D&C Red n° 6 Barium lake, D&C Red n° 6 Barium/Strontium lake, D&C Red n° 6 Strontium lake, D&C Red n° 6 Potassium lake, D&C Red n° 6 Sodium lake, D&C Red n° 7 Aluminium lake, D&C Red n° 7 Barium lake, D&C Red n° 7 Calcium lake, D&C Red n° 7 Calcium/Strontium lake, D&C Red n° 7 Zirconium lake, D&C Red n° 8 Sodium lake, D&C Red n° 9 Aluminium lake, D&C Red n° 9 Barium lake, D&C Red n° 9 Barium/Strontium lake, D&C Red n° 9 Zirconium lake, D&C Red n° 10 Sodium lake, D&C Red n° 19 Aluminium lake, D&C Red n° 19 Barium lake, D&C Red n° 19 Zirconium lake, D&C Red n° 21 Aluminium lake, D&C Red n° 21 Zirconium lake, D&C Red n° 22 Aluminium lake, D&C Red n° 27 Aluminium lake, D&C Red n° 27 Aluminium/Titanium/Zirconium lake, 5 D&C Red n° 27 Barium lake, D&C Red n° 27 Calcium lake, D&C Red n° 27 Zirconium lake, D&C Red n° 28 Aluminium lake, D&C Red n° 28 Sodium lake D&C Red n° 30 lake, D&C Red n° 31 Calcium lake, D&C Red n° 33 Aluminium lake, D&C Red n° 34 Calcium lake, D&C Red n° 36 lake, D&C Red n° 40 Aluminium lake, D&C Blue n° 1 Aluminium lake, D&C Green n° 3 Aluminium lake, D&C Orange n° 4 Aluminium lake, 10 D&C Orange n° 5 Aluminium lake, D&C Orange n° 5 Zirconium lake, D&C Orange n° 10 Aluminium lake, D&C Orange n° 17 Barium lake, D&C Yellow n° 5 Aluminium lake, D&C Yellow n° 5 Zirconium lake, D&C Yellow n° 6 Aluminium lake, D&C Yellow n° 7 Zirconium lake, D&C Yellow n° 10 Aluminium lake, FD&C Blue n° 1 Aluminium lake, FD&C Red n° 4 15 Aluminium lake, FD&C Red n° 40 Aluminium lake, FD&C Yellow n° 5 Aluminium lake, FD&C Yellow n° 6 Aluminium lake. Les matériaux chimiques correspondant à chacune des matières colorantes organiques citées précédemment sont mentionnés dans l'ouvrage « International Cosmetic Ingredient Dictionnary and Handbook », Edition 1997, pages 371 à 386 et 524 à 528, 20 publié par « The Cosmetic, Toiletry, and Fragrance Association », dont le contenu est incorporé dans la présente demande par référence. Selon un mode de réalisation préféré, la (ou les) laque(s) organique(s) sont choisies parmi le carmin de cochenille et les sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants 25 acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, ces colorants pouvant comporter au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, la ou les laque(s) organique(s) sont choisies parmi le carmin de Cochenilles, les sels insolubles d'aluminium, les sels 30 insolubles de calcium, les sels insolubles de sodium, et leurs mélanges. En tant que laque incorporant du carmin on peut citer les références commerciales CARMIN COVALAC W 3508, CLOISONNE RED 424C et CHROMA-LITE MAGENTA CL4505. Les sels insolubles d'aluminium sont de préférence choisis parmi le FDC 5 Yellow N°5 aluminium lake, le FDC Blue N°1 aluminium lake, le FDC Red N°40 aluminium lake, le FDC Red N°30 aluminium lake, le FDC Green N°5 aluminium lake, et leurs mélanges. En tant qu'exemples particuliers de laques ou composés intégrant de telles laques organiques peuvent notamment être citées les références commerciales INTENZA FIREFLY C91-1211, INTENZA AZURE ALLURE C91-1251, INTENZA THINK PINK 10 C91-1236 Les sels insolubles de calcium sont de préférence choisies parmi le Red N°7 calcium lake. En tant qu'exemples particuliers de laques ou composés intégrant de telles laques organiques peuvent notamment être citées les références commerciales INTENZA MAGENTITUDE C91-1234, INTENZA HAUTE PINK C91-1232, INTENZA 15 RAZZLED ROSE C91-1231, INTENZA AMETHYST FORCE C91-7231, INTENZA PLUSH PLUM C91-7441, INTENZA ELECTRIC CORAL C91-1233, FLORASOMESJOJOBA-SMS-10% CELLINI RED-NATURAL, et leurs mélanges. Les sels insolubles de sodium sont de préférence choisies parmi le Red N°6 sodium lake et le Red N°28 sodium lake, et leur mélange. En tant qu'exemples particuliers 20 de laques ou composés intégrant de telles laques organiques peuvent notamment être citées les références commerciales INTENZA MANGO TANGO C91-1221 et INTENZA NITRO PINK C91-1235. Les laques organiques peuvent être présentes à une teneur totale allant de 0,01 à 20 % en poids, notamment de 0,05 à 15 % en poids, en particulier de 0,1 à 10 % en 25 poids, plus préférentiellement de 0.3 à 5% en poids, encore plus préférentiellement entre 0.5 % et 2 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Une composition selon l'invention comprend en outre avantageusement au moins un agent de coloration additionnel (différent d'une laque organique) choisi parmi 30 les pigments minéraux, les nacres, les particules réfléchissantes et leurs mélanges. Ladite composition peut présenter une teneur en agents de coloration additionnels comprise, bornes incluses, entre 5 et 80 % en poids par rapport au poids total de la composition, avantageusement allant de 10 à 70 % en poids par rapport au poids total de la composition. Pigments minéraux Par « pigments minéraux », il faut comprendre des particules de toute forme, blanches ou colorées, minérales ou organiques, insolubles dans le milieu physiologique, destinées à colorer la composition. Les pigments minéraux peuvent être blancs ou colorés. On peut citer, parmi les pigments minéraux, le dioxyde de titane, éventuellement traité en surface, les oxydes de zirconium ou de cérium, ainsi que les oxydes de zinc, de fer (noir, jaune ou rouge) ou de chrome, le violet de manganèse, le bleu outremer, l'hydrate de chrome et le bleu ferrique, les poudres métalliques comme la poudre d'aluminium, la poudre de cuivre. Une composition selon l'invention peut comprendre une teneur en pigments minéraux allant de 0 % à 60 % en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence allant de 5 % à 30 % en poids, et préférentiellement allant de 10 % à 20 % en poids par rapport au poids total de la composition. Nacres Par « nacres », il faut comprendre des particules colorées de toute forme, irisées ou non, notamment produites par certains mollusques dans leur coquille ou bien synthétisées et qui présentent un effet de couleur par interférence optique. Comme exemples de nacres, on peut citer les pigments nacrés tels que le mica titane recouvert avec un oxyde de fer, le mica recouvert d'oxychlorure de bismuth, le mica titane recouvert avec de l'oxyde de chrome, les pigments nacrés à base d'oxychlorure de bismuth. Il peut également s'agir de particules de mica à la surface desquelles sont superposées au moins deux couches successives d'oxydes métalliques et/ou de matières colorantes organiques. Les nacres peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. A titre illustratif des nacres pouvant être introduites dans la composition, on peut citer les nacres de couleur or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous le nom de Brillant gold 212G (Timica), Gold 222C (Cloisonne), Sparkle gold (Timica), Gold 4504 (Chromalite) et Monarch gold 233X (Cloisonne) ; les nacres bronzes notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Bronze fine (17384) (Colorona) et Bronze (17353) (Colorona) et par la société ENGELHARD sous la dénomination Super bronze (Cloisonne) ; les nacres oranges notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Orange 363C (Cloisonne) et Orange MCR 101 (Cosmica) et par la société MERCK sous la dénomination Passion orange (Colorona) et Matte orange (17449) (Microna) ; les nacres de teinte brune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu-antique copper 340XB (Cloisonne) et Brown CL4509 (Chromalite) ; les nacres à reflet cuivre notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Copper 340A (Timica) ; les nacres à reflet rouge notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Sienna fine (17386) (Colorona) ; les nacres à reflet jaune notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Yellow (4502) (Chromalite) ; les nacres de teinte rouge à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Sunstone G012 (Gemtone) ; les nacres roses notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Tan opale G005 (Gemtone) ; les nacres noires à reflet or notamment commercialisées par la société ENGELHARD sous la dénomination Nu antique bronze 240 AB (Timica), les nacres bleues notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Matte blue (17433) (Microna), les nacres blanches à reflet argenté notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Xirona Silver et les nacres orangées rosées vert doré notamment commercialisées par la société MERCK sous la dénomination Indian summer (Xirona) et leurs mélanges. Toujours à titre d'exemple de nacres, on peut citer également les particules comportant un substrat de borosilicate enrobé d'oxyde de titane. Des particules à substrat de verre revêtu d'oxyde de titane sont notamment vendues sous la dénomination METASHINE MC108ORY par la société TOYAL. Enfin, comme exemples de nacres, on peut également citer les paillettes de polyéthylène téréphthalate, notamment celles commercialisées par la société Meadowbrook Inventions sous le nom Silver 1P 0.004X0.004 (paillettes argentées). Les compositions selon l'invention peuvent comprendre, bornes incluses, de 10 à 80%, par exemple de 20 à 70%, mieux de 30 à 60 % en poids de nacres, par rapport au poids total en agents de coloration. En particulier elles peuvent comprendre une teneur supérieure ou égale à 50% en poids de nacres par rapport au poids total en agents de coloration. Les compositions selon l'invention peuvent comprendre de 20 à 90%, par exemple de 30 à 80%, mieux de 50 à 75 % en poids de nacres, par rapport au poids total de la phase pulvérulente. En particulier, elles peuvent comprendre une teneur supérieure ou égale à 50% en poids de nacres par rapport au poids total de la phase pulvérulente. Les compositions selon l'invention peuvent comprendre de 10 à 80%, par exemple de 20 à 70%, mieux de 30 à 60 % en poids de nacres, par rapport au poids total de la composition. En particulier, elles peuvent comprendre une teneur supérieure ou égale à 50% en poids de nacres par rapport au poids total de la composition. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions selon l'invention peuvent comprendre moins de 20% en poids de nacres, voire moins de 5% de nacres. Selon un mode de réalisation particulier, les compositions selon l'invention peuvent comprendre une teneur supérieure ou égale à 1% en poids de nacres par rapport au poids total de la composition. Particules réfléchissantes Par « particules réfléchissantes », on désigne des particules dont la taille, la structure, notamment l'épaisseur de la ou des couches qui la constituent et leurs natures physique et chimique, et l'état de surface, leur permettent de réfléchir la lumière incidente. Cette réflexion peut, le cas échéant, posséder une intensité suffisante pour créer à la surface de la composition ou du mélange, lorsque celui-ci est appliqué sur le support à maquiller, des points de surbrillance visibles à l'oeil nu, c'est-à-dire des points plus lumineux qui contrastent avec leur environnement en semblant briller. Les particules réfléchissantes peuvent être sélectionnées de manière à ne pas altérer significativement l'effet de coloration généré par les agents de coloration qui leur sont associés et plus particulièrement de manière à optimiser cet effet en terme de rendu de couleur. Elles peuvent plus particulièrement posséder une couleur ou un reflet jaune, rose, rouge, bronze, orangé, brun, or et/ou cuivré. Ces particules peuvent présenter des formes variées, notamment être en forme de plaquettes ou globulaires, en particulier sphériques. Les particules réfléchissantes, quelle que soit leur forme, peuvent présenter une structure multicouche ou non et, dans le cas d'une structure multicouche, par exemple au moins une couche d'épaisseur uniforme, notamment d'un matériau réfléchissant. Lorsque les particules réfléchissantes ne présentent pas de structure multicouche, elles peuvent être composées par exemple d'oxydes métalliques, notamment des oxydes de titane ou de fer obtenus par synthèse. Lorsque les particules réfléchissantes présentent une structure multicouche, celles-ci peuvent par exemple comporter un substrat naturel ou synthétique, notamment un substrat synthétique au moins partiellement enrobé par au moins une couche d'un matériau réfléchissant notamment d'au moins un métal ou matériau métallique. Le substrat peut être monomatière, multimatériau, organique et/ou inorganique. Plus particulièrement, il peut être choisi parmi les verres, les céramiques, le graphite, les oxydes métalliques, les alumines, les silices, les silicates, notamment les aluminosilicates et les borosilicates, le mica synthétique et leurs mélanges, cette liste n'étant pas limitative. Le matériau réfléchissant peut comporter une couche de métal ou d'un matériau métallique. Des particules réfléchissantes sont décrites notamment dans les documents JP-A-09188830, JP-A-10158450, JP-A-10158541, JP-A-07258460 et JP-A-05017710. Toujours à titre d'exemple de particules réfléchissantes comportant un substrat minéral enrobé d'une couche de métal, on peut citer également les particules comportant un substrat de borosilicate enrobé d'argent. Des particules à substrat de verre revêtu d'argent, en forme de plaquettes, sont vendues sous la dénomination MICROGLASS METASHINE REFSX 2025 PS par la société TOYAL. Des particules à substrat de verre revêtu d'alliage nickel/chrome/molybdène sont vendues sous la dénomination CRYSTAL STAR GF 550, GF 2525 par cette même société. On peut également utiliser des particules comprenant un substrat métallique tel que l'argent, l'aluminium, le fer, le chrome, le nickel, le molybdène, l'or, le cuivre, le zinc, l'étain, le magnésium, l'acier, le bronze, le titane, ledit substrat étant enrobé d'au moins une couche d'au moins un oxyde métallique tels que l'oxyde de titane, l'oxyde d'aluminium, l'oxyde de fer, l'oxyde de cérium, l'oxyde de chrome, les oxydes de silicium et leurs mélanges. On peut citer à titre d'exemple les poudres d'aluminium, de bronze ou de cuivre enrobées de SiO2 commercialisées sous la dénomination VISIONAIRE par la société ECKART. Charges Par « charges », il faut comprendre les particules incolores ou blanches, solides, de toutes formes, qui se présentent sous une forme insoluble et dispersée dans le milieu de la composition. De nature minérale ou organique, elles permettent de conférer à la composition de la douceur, de la matité et de l'uniformité au maquillage. Les charges utilisées dans les compositions selon la présente invention peuvent être de formes lamellaires, globulaires, sphériques, de fibres ou de toute autre forme intermédiaire entre ces formes définies. Les charges selon l'invention peuvent être ou non enrobées superficiellement, et, en particulier, elles peuvent être traitées en surface par des silicones, des acides aminés, des dérivés fluorés ou toute autre substance favorisant la dispersion et la compatibilité de la charge dans la composition. Parmi les charges minérales utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer le talc, le mica, la silice, les silicate de magnésium et d'aluminium, le siloxysilicate de triméthyle, le kaolin, la bentone, le carbonate de calcium et l'hydrogéno-carbonate de magnésium, l'hydroxyapatite, le nitrure de bore, les microsphères de silice creuses (Silice Beads de Maprecos), les microcapsules de verre ou de céramique, les charges à base de silice comme l'Aerosil 200, l'Aerosil 300 ; la Sunsphere H-33, la Sunsphere H-51 commercialisés par Asahi Glass ; le Chemicelen commercialisé par Asahi Chemical ; les composites de silice et de dioxyde de titane, comme la série TSG commercialisée par Nippon Sheet Glass, les poudres de perlite, la fluorphlogopite, et leurs mélanges. Parmi les charges organiques utilisables dans les compositions selon l'invention on peut citer les poudres de polyamide (Nylon® Orgasol de chez Atochem), de poly-b-alanine et polyéthylène, les poudres de polytétrafluoroéthylène (Téflon ®), la lauroyl-lysine, l'amidon, les poudres de polymères de tétrafluoroéthylène, les microsphères creuses de polymères, par exemple comprenant un (alkyl)acrylate, telles l'EXPANCEL® (NOBEL INDUSTRIE), les savons métalliques dérivés d'acides organiques carboxyliques ayant de 8 à 22 atomes de carbone, de préférence, de 12 à 18 atomes de carbone, par exemple, le stéarate de zinc, de magnésium ou de lithium, le laurate de zinc, le myristate de magnésium, le Polypore® L 200 (Chemdal Corporation), les microbilles de résine de silicone (Tospearl® de Toshiba, par exemple), les poudres de polyuréthane, en particulier, les poudres de polyuréthane réticulé comprenant un copolymère, ledit copolymère comprenant du triméthylol hexyllactone, comme le polymère d'hexaméthylène di-isocyanate/triméthylol hexyllactone, commercialisé sous la dénomination de PLASTIC POWDER D-400® ou PLASTIC POWDER D-800® par la société TOSHIKI, les microcires de Carnauba, telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroCare 350® par la société MICRO POWDERS, les microcires de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroEase 1145® par la société MICRO POWDERS, les microcires constituées d'un mélange de cire de Carnauba et de cire de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Care 300® et 310® par la société MICRO POWDERS, les microcires constituées d'un mélange de cire de Carnauba et de cire synthétique, telles que celle commercialisée sous la dénomination Micro Care 325® par la société MICRO POWDERS, les microcires de polyéthylène, telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 200®, 220®, 220L® et 2505® par la société MICRO POWDERS ;les fibres d'origine synthétique ou naturelle, minérale ou organique. Elles peuvent être courtes ou longues, unitaires ou organisées par exemple tressées, creuses ou pleines. Leur forme peut être quelconque et notamment de section circulaire ou polygonale (carrée, hexagonale ou octogonale) selon l'application spécifique envisagée. En particulier, leurs extrémités sont épointées et/ou polies pour éviter de se blesser. les fibres ont une longueur allant de 1 i.tm à 10 mm, de préférence de 0,1 mm à 5 mm et mieux de 0,3 mm à 3 mm. Leur section peut être comprise dans un cercle de diamètre allant de 2 nm 500 iam, de préférence allant de 100 nm à 100 .im et mieux de 1 .im à 50 1.1.m. A titre de fibres utilisables dans les compositions selon l'invention, on peut citer les fibres non rigides telles que les fibres de polyamide (Nylon®) ou les fibres rigides telles que les fibres de polyimide-amide comme celles vendues sous les dénominations KERMEL°, KERMEL TECH par la société RHODIA ou de poly-(p-phénylène-téréphtalamide) (ou d'aramide) notamment vendues sous la dénomination Kevlar ° par la société DUPONT DE NEMOURS, et leurs mélanges. A titre représentatif de telles charges mises en oeuvre de façon préférée dans la cadre de la présente invention, peuvent notamment être citées le talc, l'amidon, la fluorphlogopite, les argiles tels que le silicate d'aluminium et de magnésium, ou encore les microsphères creuses de polymère. Les charges peuvent être présentes dans la composition en une teneur allant de 5 % à 60 % en poids, et de préférence de 10 % à 25 %, par rapport au poids total de la composition. Comme précisé ci-dessus, une composition selon l'invention comprend de préférence en outre un agent de coloration au niveau de sa phase pulvérulente. Phase aqueuse La composition intermédiaire mise en oeuvre dans le procédé de moulage - injection selon l'invention comprend une phase aqueuse, présente à raison de 40 à 60% en poids par rapport au poids total de la composition. Cette phase aqueuse est par la suite au moins en partie éliminée dans ladite composition à appliquer par l'utilisatrice, pouvant comporter au final moins de 3 % en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, voire moins de 2% en poids d'eau, ou encore est exempte d'eau. Cette élimination d'eau peut être réalisée par tous moyens appropriés. Elle peut notamment être réalisée en variante, ou de façon additionnelle, par mise sous vide, séchage sous étuve, ventilation, lyophilisation, chauffage ou encore par micro-ondes ou par infrarouges. Selon un mode de réalisation préféré, cette étape d'élimination d'eau se fait par aspiration via un système de mise sous vide de ladite composition intermédiaire présente dans le godet, et également lors d'une étape de séchage sous étuve ventilée, par exemple à 50°C, de ladite composition intermédiaire et ce jusqu'à ce que le poids de ladite composition n'évolue plus. La composition selon l'invention comprend ainsi généralement une phase aqueuse, qualifiable de résiduelle, correspondant à la teneur en eau non éliminée lors de l'étape de moulage -injection. Cette phase aqueuse, lorsque présente, est mise en oeuvre en une quantité compatible avec la forme galénique pulvérulente requise selon l'invention. La phase aqueuse peut être une eau déminéralisée, ou encore une eau florale telle que l'eau de bleuet et/ou une eau minérale telle que l'eau de VITTEL, l'eau de 5 LUCAS ou l'eau de LA ROCHE POSAY et/ou une eau thermale. Gélifiants hydrophiles La composition selon l'invention comprend un ou plusieurs gélifiant(s) hydrophile(s). 10 On entend par "gélifiant hydrophile" au sens de la présente demande, un composé apte à gélifier la phase aqueuse des compositions selon l'invention. Plus particulièrement la fonction tenue par ces gélifiants hydrophile est de structurer la phase aqueuse de la composition intermédiaire, et ce de façon à maintenir une composition structurée une fois l'eau éliminée de ladite composition. Ce gélifiant peut être introduit 15 avec la phase aqueuse de la composition intermédiaire ou avec la phase pulvérulente. Ce gélifiant est avantageusement soluble dans la phase aqueuse de la composition intermédiaire. Le gélifiant utilisable selon l'invention, peut notamment être caractérisé par sa capacité à former dans l'eau, au-delà d'une certaine concentration C*, un gel caractérisé 20 par rhéologie oscillatoire (la = 1 Hz) par un seuil d'écoulement I, au moins égal à 10 Pa. Cette concentration C* peut varier largement selon la nature du polymère gélifiant considéré. Le gélifiant peut être présent dans la composition à une quantité suffisante pour ajuster le module de rigidité G*(1Hz, 25°C) de la composition à une valeur supérieure ou 25 égale à 10000 Pa, notamment allant de 10000 Pa à 100000 Pa. La méthode de mesure de ces paramètres de la composition est par exemple décrite dans la demande EP1534218 au paragraphe intitulé « caractérisation rhéologique ». Il est entendu que les sels de métaux alcalins, alcalino-terreux ou métaux de transition, tels que le stéarate de zinc, le myristate de zinc, le stéarate de magnésium ne 30 sont pas considérés au sens de la présente invention comme des gélifiants hydrophiles. En effet de tels composés servent avant tout de charge, et en particulier d'agent de compactage de la phase pulvérulente. Charges épaississantes Des charges épaississantes peuvent remplir cette fonction de gélifiant de la phase aqueuse. De telles charges comprennent de préférence une argile apte à gonfler dans l'eau et/ou des microsphères creuses minérales ou organiques. L'argile présente dans la composition selon l'invention est une argile apte à gonfler dans l'eau ; cette argile gonfle dans l'eau et forme après hydratation une dispersion colloïdale. Les argiles sont des produits déjà bien connus en soi, qui sont décrits par exemple dans l'ouvrage "Minéralogie des argiles, S. Caillère, S. Hénin, M. Rautureau, 2ème édition 1982, Masson". Les argiles sont des silicates contenant un cation avantageusement choisi parmi les cations de calcium, de magnésium, d'aluminium, de sodium, de potassium, de lithium et leurs mélanges. A titre d'exemples de tels produits, on peut citer les argiles de la famille des smectites telles que les montmorillonites, les hectorites, les bentonites, les beidellites, les saponites, ainsi que de la famille des vermiculites, de la stévensite, des chlorites. Ces argiles peuvent être d'origine naturelle ou synthétique. De préférence, on utilise les argiles qui sont cosmétiquement compatibles et acceptables avec la peau. Selon un mode particulièrement préféré de réalisation de la présente invention, l'argile apte à gonfler dans l'eau mise en oeuvre est choisie parmi les montmorillonites, les hectorites, les bentonites, la beidellite, les saponites, et plus particulièrement les hectorites et les bentonites. Comme argile apte à gonfler dans l'eau utilisable selon l'invention, on peut citer les hectorites synthétiques (appelées aussi laponites) comme les produits vendus par la société Lapone sous le nom Laponite XLG, Laponite RD, Laponite RDS (ces produits sont des silicates de sodium et de magnésium et en particulier des silicates de sodium, de lithium et de magnésium) ; les bentonites comme le produit vendu sous la dénomination Bentone HC par la société RHEOX ; les silicates de magnésium et d'aluminium notamment hydratés comme le produit vendu par la société Vanderbilt Company sous le nom Veegum ultra, ou encore les silicates de calcium et notamment celui sous forme synthétique vendu par la société sous le nom de Micro-cel C. De préférence, lorsqu'une charge épaississante est mise en oeuvre en tant que gélifiant hydrophile, telle qu'une argile, au moins une charge additionnelle distincte est prévue dans ladite phase pulvérulente de la composition. L'argile peut être présente dans la composition en une teneur allant de 0,5 % à 5 % en poids, et mieux de 1 % à 3 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Epaississants hydrophiles polymérique Plus particulièrement, ce gélifiant peut être choisi parmi les épaississants polymériques suivants : - les homo- ou copolymères d'acides acrylique ou méthacrylique ou leurs sels et leurs esters et en particulier les produits vendus sous les dénominations « VERSICOL F » ou « VERSICOL K » par la société ALLIED COLLOID, « UTRAHOLD 8 » par la société CIBA-GEIGY, les acides polyacryliques de type SYNTHALEN K, et les sels, notamment de sodium, d'acide polyacryliques (répondant au nom INCI sodium acrylate copolymer) et plus particulièrement un polyacrylate de sodium réticulé (répondant au nom INCI sodium acrylate copolymer (and) caprylic/capric triglyceride) vendu sous la dénomination « LUVIGEL EM » par la société, - les copolymères d'acide acrylique et d'acrylamide vendus sous la forme de leur sel de sodium sous les dénominations « RETEN » par la société HERCULES, le polyméthacrylate de sodium vendu sous la dénomination « DARVAN N°7 » par la société VANDERBILT, les sels de sodium d'acides polyhydroxycarboxyliques vendus sous la dénomination « HYDAGEN F » par la société HENKEL, - les copolymères acide polyacryliques/acrylates d'alkyle, de préférence les polymères carboxyvinyliques modifiés ou non, on préfère tout particulièrement selon la présente invention, les copolymères acrylate/Cio-C30-alkylacrylate (nom INCI Acrylates/C10-30 Alkyl acrylate Crosspolymer) tels que les produits commercialisés par la société Lubrizol sous les dénominations commerciales PEMULEN TR1, PEMULEN TR2, CARBOPOL 1382, CARBOPOL ETD 2020 et encore plus préférentiellement le PEMULEN TR-2 ; - l'AMPS (Acide polyacrylamidométhyl propane sulfonique neutralisé partiellement à l'ammoniaque et hautement réticulé) commercialisé par la société CLAMANT, - les copolymères AMPS/acrylamide de type SEPIGEL ou SIMULGEL commercialisés par la société SEPPIC, notamment un copolymère de nom INCI POLYACRYLAMIDE (and) C13-14 ISOPARAFFIN (and) LAURETH-7. - les copolymères AMPS/méthacrylates d'alkyle polyoxyéthylénés (réticulé ou non) de type ARISTOFLEX HMS commercialisés par la société CLAMANT, - et leurs mélanges. 10 Comme autres exemples d'épaississants polymériques, on peut citer : - les polymères de chitine ou de chitosane anioniques, cationiques, amphotères ou non-ioniques ; - les polymères de cellulose, distincts de l'alkylcellulose,choisis parmi 15 l' hydroxyéthyl cellul o se, 1' hydroxypropylcellulose, 1' hydroxyméthylcellulo se, l'éthylhydroxyéthylcellulose, la carboxyméthylcellulose, ainsi que les dérivés quaternisés de la cellulose ; - les polymères vinyliques, comme les polyvinylpyrrolidones, les copolymères de l'éther méthylvinylique et de l'anhydride malique, le copolymère de 20 l'acétate de vinyle et de l'acide crotonique, les copolymères de vinylpyrrolidone et d'acétate de vinyle ; les copolymères de vinylpyrrolidone et de caprolactame ; l'alcool polyvinylique ; - les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que : les galactomannanes et leurs dérivés, tels que la gomme de Konjac, la gomme de Gellane, 25 la gomme de Caroube, la gomme de Fennugrec, la gomme de Karaya, la gomme de Tragacanth, la gomme arabique, la gomme d'acacia, la gomme de guar, l'hydroxypropylguar, l'hydroxypropylguar modifié par des groupements méthylcarboxylate de sodium (Jaguar XC97-1, Rhodia), le chlorure de guar hydroxypropyl tri-méthyl ammonium, les dérivés du xanthane; 30 les alginates et les carraghénanes ; les glycoaminoglycanes, l'acide hyaluronique et ses dérivés ; l'acide désoxyribonucléïque ; les muccopolysaccharides tels que l'acide hyaluronique, les chondroïtines sulfate, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation particulièrement particulier, le gélifiant est choisi parmi les polymères associatifs. Par "polymère associatif' au sens de la présente invention, on entend tout polymère amphiphile comportant dans sa structure au moins une chaîne grasse et au moins une portion hydrophile. Les polymères associatifs conformes à la présente invention peuvent être anioniques, cationiques, non-ioniques ou amphotères. Polymères anioniques associatifs Parmi les polymères anioniques associatifs, on peut citer ceux comportant au moins un motif hydrophile, et au moins un motif éther d'allyle à chaîne grasse, plus particulièrement parmi ceux dont le motif hydrophile est constitué par un monomère anionique insaturé éthylénique, plus particulièrement par un acide carboxylique vinylique et tout particulièrement par un acide acrylique, un acide méthacrylique ou leurs mélanges, et dont le motif éther d'allyle à chaîne grasse correspond au monomère de formule (I) suivante : CH2 = C(R')CH2 O B' R (I) dans laquelle R' désigne H ou CH3, B désigne le radical éthylèneoxy, n est nul ou désigne un entier allant de 1 à 100, R désigne un radical hydrocarboné choisi parmi les radicaux alkyl, arylalkyle, aryle, alkylaryle, cycloalkyle, comprenant 8 à 30 atomes de carbone, de préférence 10 à 24, et plus particulièrement encore de 12 à 18 atomes de carbone. Des polymères amphiphiles anioniques de ce type sont décrits et préparés, selon un procédé de polymérisation en émulsion, dans le brevet EP-0 216 479. Parmi les polymères anioniques associatifs, on peut citer également les terpolymères d'anhydride maléique/a-oléfine en C30-C38/ maléate d'alkyle tel que le produit (copolymère anhydride maléique/a-oléfine en C30-C38/maléate d'isopropyle) vendu sous le nom PERFORMA V 1608 par la société NEWPHASE TECHNOLOGIES. Parmi les polymères anioniques associatifs on peut selon un mode de réalisation préféré, les copolymères comportant parmi leurs monomères un acide carboxylique à insaturation a,f3-monoéthylénique et un ester d'acide carboxylique à insaturation a,f3-monoéthylénique et d'un alcool gras oxyalkyléné. Préférentiellement ces composés comprennent également comme monomère un ester d'acide carboxylique à insaturation a,f3-monoéthylénique et d'alcool en Ci-C4. A titre d'exemple de ce type de composé on peut citer l'ACULYN 22® vendu par la société ROHM et HAAS, qui est un terpolymère acide méthacrylique / acrylate d'éthyle / méthacrylate de stéaryle oxyalkyléné (comprenant 20 motifs 0E) ou l'Aculyn 28 (terpolymère d'acide méthacrylique/acrylate d'éthyle/méthacrylate de béhényle oxyéthylène (250E). Comme polymères anioniques associatifs, on peut citer également les polymères anioniques comportant au moins un motif hydrophile de type acide carboxylique insaturé oléfinique, et au moins un motif hydrophobe exclusivement de type ester d'alkyl (C10-C30) d'acide carboxylique insaturé. On peut citer à titre d'exemple les polymères anioniques décrits et préparés, selon les brevets US-3 915 921 et 4 509 949. Polymères associatifs cationiques Comme polymères associatifs cationiques, on peut citer les dérivés de cellulose quaternisée et les polyacrylates à groupements latéraux aminés. Les dérivés de cellulose quaternisée sont, en particulier, - les celluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci, - les hydroxyéthylcelluloses quaternisées modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse, tels que les groupes alkyle, arylalkyle, alkylaryle comportant au moins 8 atomes de carbone, ou des mélanges de ceux-ci.30 Les polyacrylates à groupements latéraux aminés, quaternisés ou non, possèdent par exemple des groupements hydrophobes du type stéareth 20 (alcool stéarylique polyoxyéthyléné(20)). Les radicaux alkyle portés par les celluloses ou hydroxyéthylcelluloses quaternisées ci-dessus comportent de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. Les radicaux aryle désignent de préférence les groupements phényle, benzyle, naphtyle ou anthryle. On peut indiquer comme exemples d'alkylhydroxyéthyl-celluloses quaternisées à chaînes grasses en C8-C30, les produits QUATRISOFT LM 200, QUATRISOFT LM-X 529-18-A, QUATRISOFT LM-X 529-18B (alkyle en C12) et QUATRISOFT LM-X 5298 (alkyle en C18) commercialisés par la société AMERCHOL et les produits CRODACEL QM, CRODACEL QL (alkyle en C12) et CRODACEL QS (alkyle en C18) commercialisés par la société CRODA. Comme exemples de polyacrylates à chaînes latérales aminées, on peut citer 15 les polymères 8781- 121B ou 9492-103 de la société NATIONAL STARCH. Polymères associatifs non-ioniques Les polymères associatifs non-ioniques peuvent être choisis parmi : - les celluloses modifiées par des groupements comportant au moins une 20 chaîne grasse comme par exemple les hydroxyéthylcelluloses modifiées par des groupements comportant au moins une chaîne grasse tels que des groupes alkyle, notamment en C8-C22 , arylalkyle, alkylaryle, telles que le NATROSOL PLUS GRADE 330 CS (alkyles en C16) vendu par la société AQUALON, - les celluloses modifiées par des groupes polyalkylène glycol éther d'alkyl 25 phénol, tel que le produit AMERCELL POLYMER HM-1500 (polyéthylène glycol (15) éther de nonyl phénol) vendu par la société AMERCHOL, - les guars tels que l'hydroxypropyl guar, modifiés par des groupements comportant au moins une chaîne grasse telle qu'une chaîne alkyle, - les copolymères de vinyl pyrrolidone et de monomères hydrophobes à 30 chaîne grasse ; - les copolymères de méthacrylates ou d'acrylates d'alkyles en C1-C6 et de monomères amphiphiles comportant au moins une chaîne grasse, - les copolymères de méthacrylates ou d'acrylates hydrophiles et de monomères hydrophobes comportant au moins une chaîne grasse tels que par exemple le copolymère méthacrylate de polyéthylèneglycol/méthacrylate de lauryle, - les polyuréthanes associatifs Les polyuréthanes associatifs sont des copolymères séquencés non ioniques comportant dans la chaîne, à la fois des séquences hydrophiles de nature le plus souvent polyoxyéthylénée (les polyuréthanes peuvent alors êtres appelés des polyuréthanes polyéthers) et des séquences hydrophobes qui peuvent être des enchaînements aliphatiques seuls et/ou des enchaînements cycloaliphatiques et/ou aromatiques. En particulier, ces polymères comportent au moins deux chaînes lipophiles hydrocarbonées, ayant de C6 à C30 atomes de carbone, séparées par une séquence hydrophile, les chaînes hydrocarbonées peuvent être des chaînes pendantes ou des chaînes en bout de séquence hydrophile. En particulier, il est possible qu'une ou plusieurs chaînes pendantes soient prévues. En outre, le polymère peut comporter, une chaîne hydrocarbonée à un bout ou aux deux bouts d'une séquence hydrophile. Les polyuréthanes associatifs peuvent être séquencés sous forme de tribloc ou multibloc. Les séquences hydrophobes peuvent donc être à chaque extrémité de la chaîne (par exemple : copolymère tribloc à séquence centrale hydrophile) ou réparties à la fois aux extrémités et dans la chaîne (copolymère multiséquencé par exemple). Ces polymères peuvent être également en greffons ou en étoile. De préférence, les polyuréthanes associatifs sont des copolymères triblocs dont la séquence hydrophile est une chaîne polyoxyéthylénée comportant de 50 à 1 000 groupements oxyéthylénés. En général les polyuréthanes associatifs comportent une liaison uréthane entre les séquences hydrophiles, d'où l'origine du nom. Selon un mode de réalisation préféré, on utilise à titre de gélifiant un polymère associatif non ionique de type polyéther polyuréthane. A titre d'exemple, de polyéthers polyuréthane utilisables dans l'invention, on peut citer le polymère C16-0E120-C16 de la société SERVO DELDEN (sous le nom SER AD FX1100, molécule à fonction uréthane et poids moléculaire moyen en poids de 1300), OE étant un motif oxyéthyléné. Comme polymère associatif polyéther polyuréthane, on peut utiliser aussi le Rhéolate 205 à fonction urée vendu par la société RHEOX ou encore le Rhéolate 208 ou 204 ou encore le Rhéolate FX 1100 par Elementis de nom INCI STEARETH-100/PEG- 136 I Ces polyuréthanes associatifs sont vendus sous forme pure. Le produit DW 1206B de chez RHOM & HAAS à chaîne alkyle en C20 et à liaison uréthane, vendu à 20 % en matière sèche dans l'eau, peut aussi être utilisé. On peut aussi utiliser des solutions ou dispersions de ces polymères notamment dans l'eau ou en milieu hydroalcoolique. A titre d'exemple, de tels polymères on peut citer, le SER AD FX1010, le SER AD FX1035 et le SER AD 1070 de la société SERVO DELDEN, le Rhéolate 255, le Rhéolate 278 et le Rhéolate 244 vendus par la société RHEOX. On peut aussi utiliser le produit Aculyn 46, DW 1206F et le DW 1206J, ainsi que l'Acrysol RM 184 ou l'Acrysol 44 de la société ROHM & HAAS, ou bien encore le Borchigel LW 44 de la société BORCHERS, et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, le gélifiant hydrophile est choisi parmi : - l'hydroxylpropylguar de guar pouvant être modifié, en particulier l'hydroxypropylguar modifié par des groupements méthylcarboxylate de sodium (Jaguar XC97-1, Rhodia), le chlorure de guar hydroxypropyl tri-méthyl ammonium, - les polymères vinyliques, tels que l'alcool polyvinylique ; - les polymères associatifs anioniques dérivés d'acide (méth)acrylique, comme le copolymère non réticulé obtenu à partir d'acide méthacrylique et de méthacrylate de 20 steareth-20, vendu sous le nom Aculyn 22 par Rohm & Haas, - les polymères associatifs non ioniques de type polyuréthanes polyéthers, tels que le STEARETH-100/PEG-136/HDI COPOLYMER vendu sous le nom Rhéolate FX 1100 par Elementis). 25 Selon un mode de réalisation préféré, le gélifiant hydrophile est choisi parmi : - l'hydroxylpropylguar de guar pouvant être modifié, en particulier l'hydroxypropylguar modifié par des groupements méthylcarboxylate de sodium (Jaguar XC97-1, Rhodia), le chlorure de guar hydroxypropyl tri-méthyl ammonium, - les polymères associatifs anioniques dérivés d'acide (méth)acrylique, comme le 30 copolymère non réticulé obtenu à partir d'acide méthacrylique et de méthacrylate de steareth-20, vendu sous le nom Aculyn 22 par Rohm & Haas, - les polymères associatifs non ioniques de type polyuréthanes polyéthers, tels que le STEARETH-100/PEG-136/HDI COPOLYMER vendu sous le nom Rhéolate FX 1100 par Elementis). Polymères associatifs amphotères Parmi les polymères amphotères associatifs de l'invention, on peut citer les polymères amphotères, réticulés ou non réticulés, branchés ou non branchés, susceptibles d'être obtenus par la copolymérisation 1) d'au moins un monomère de formule (IVa) ou (IVb): R4 H C Z (C,1-12,) A- (IVa) R8 N ± R7 R6 R 5 R6 (IVb) R C C Z (C,1-12,) N\ 4 H R5 0 R7 dans lesquelles R4 et R5, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, R6, R7 et R8, identiques ou différents, représente un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 30 atomes de carbone, Z représente un groupe NH ou un atome d'oxygène, n est un nombre entier de 2 à 5, A- est un anion issu d'un acide organique ou minéral, tel qu'un anion méthosulfate ou un halogénure tel que chlorure ou bromure. R - C = CR10-CO-Zi 9 H (V) dans laquelle R9 et R10 , identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle; Z1 représente un groupe OH ou un groupe NHC(CH3)2CH2S03H ; 3) d'au moins un monomère de formule (VI) : R- C =CR10- COXR1 H (VI) dans laquelle R9 et R10, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène ou un radical méthyle, X désigne un atome d'oxygène ou d'azote et R11 désigne un radical alkyle linéaire ou ramifié ayant de 1 à 30 atomes de carbone; 4) éventuellement au moins un agent de réticulation ou de branchement ; l'un au moins des monomères de formule (IVa), (IVb) ou (VI) comportant au moins une chaîne grasse ayant de 8 à 30 atomes de carbone et lesdits composés des monomères de formule (IVa), (IVb), (V) et (VI) pouvant être quaternisés par exemple par un halogénure d'alkyle en Ci-C4 ou un sulfate de dialkyle en C1-C4 . Les monomères de formule (IVa) et (IVb) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par : - le diméthylaminoéthylméthacrylate, le diméthylaminoéthylacrylate, - le diéthylaminoéthylméthacrylate, le diéthylaminoéthylacrylate, - le diméthylaminopropylméthacrylate, le diméthylaminopropylacrylate, - le diméthylaminopropylméthacrylamide, le diméthylaminopropylacrylamide' éventuellement quaternisés par exemple par un halogénure d'alkyle en C1-C4 ou un sulfate de dialkyle en Ci-C4. Plus particulièrement, le monomère de formule (IVa) est choisi parmi le chlorure d'acrylamidopropyl triméthyl ammonium et le chlorure de méthacrylamidopropyl triméthyl ammonium. Les composés de formule (V) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué par l'acide acrylique, l'acide méthacrylique, l'acide crotonique, l'acide méthyl-2 crotonique, l'acide 2-acrylamido-2-méthylpropane sulfonique et l'acide 2-méthacrylamido-2-méthylpropane sulfonique. Plus particulièrement, le monomère de formule (V) est l'acide acrylique. Les monomères de formule (VI) de la présente invention sont choisis, de préférence, dans le groupe constitué des acrylates ou méthacrylate d'alkyle en C12-C22 et plus particulièrement en C16-C18. L'agent de réticulation ou de branchement est de préférence choisi parmi le N,N'-méthylène bis-acrylamide, le chlorure de triallyl méthyl ammonium, le méthacrylate d'allyle, le n-méthylolacrylamide, les diméthacrylate de polyéthylène glycols, le diméthacrylate d'éthylène glycol, le diméthacrylate de diéthylène glycol, le diméthacrylate de 1,6-hexanediol et l'allyl sucrose. Les polymères selon l'invention peuvent également contenir d'autre monomères tels que des monomères non ioniques et en particulier tels que les acrylates ou méthacrylates d'alkyle en C1-C4. Le rapport du nombre de charges cationiques/charges anioniques dans ces polymères amphotères est de préférence égal à environ 1. Les poids moléculaires moyen en poids des polymères amphotères associatifs, présentent une masse moléculaire moyenne en poids supérieure à 500, de préférence comprise entre 10000 et 10000000 et encore plus préférentiellement entre 100000 et 8000000. De préférence les polymères amphotères associatifs de l'invention contiennent de 1 à 99 moles %, plus préférentiellement de 20 à 95 moles% et encore plus préférentiellement de 25 à 75 moles % de composé(s) de formule (IVa) ou (IVb). Ils contiennent aussi de préférence de 1 à 80 moles %, plus préférentiellement de 5 à 80 moles% et encore plus préférentiellement de 25 à 75 moles% de composé(s) de formule (V). La teneur en composé (s) de formule (VI) est de préférence comprise entre 0,1 et 70 moles%, plus préférentiellement entre 1 à 50 moles% et encore plus préférentiellement entre 1 à 10 moles%. L'agent de réticulation ou de branchement lorsqu'il est présent est de préférence compris entre 0,0001 et 1 mole% et plus préférentiellement encore entre 0,0001 et 0,1 mole %. De préférence le rapport molaire entre le ou les composés de formules (IVa) ou (IVb) et le ou les composés de formule (V) varie de 20 :80 à 95 :5 et plus préférentiellement de 25 :75 à 75 :25. Les polymères amphotères associatifs selon l'invention sont par exemple décrits dans la demande de brevet W09844012. Les polymères amphotères particulièrement préférés selon l'invention sont choisis parmi les copolymères acide acrylique/chlorure d'acrylamidopropyl triméthyl ammonium/ méthacrylate de stéaryle. Selon un mode préféré de réalisation, le gélifiant hydrophile est choisi parmi : - les argiles ; - les polymères d'origine naturelle, éventuellement modifiés, tels que la gomme de xanthane ; - les copolymères AMPS/acrylamide tel qu'un copolymère de nom INCI POLYACRYLAMIDE (and) C13-14 ISOPARAFFIN (and) LAURETH-7 du type SEPIGEL ; - les polymères associatifs non ioniques de type polyéther polyuréthane tel qu'un copolymère de nom INCI STEARETH-100/PEG-136/HDI ; et leurs mélanges. Le(s) gélifiant(s) hydrophiles peu(ven)t être présent(s) dans la composition selon l'invention en une teneur en matière sèche supérieure ou égale à 0.1% en poids par rapport au poids total de la composition. En particulier, le(s) gélifiant(s) hydrophiles peu(ven)t être présent(s) dans la composition en une teneur en matière sèche allant de 0.5 % à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 1 % à 3 % en poids. Actifs hydrophiles aux propriétés hygroscopiques La composition selon l'invention comprend en outre au moins un actif hydrophile aux propriétés hygroscopiques présent en une teneur totale supérieure ou égale à 0.5% en poids, par rapport au poids total de la composition, de préférence comprise entre 1 et 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. Avantageusement, cette teneur totale en actif(s) est inclusivement comprise entre 1 et 40 % en poids, avantageusement entre 2 et 30 % en poids, plus préférentiellement entre 3 et 20 % en poids, mieux entre 4 et 10 % en poids, par rapport au poids total de la composition. Ce (ces) actif(s) hydrophile(s) aux propriétés hygroscopiques peut (peuvent) présenter des propriétés hydratantes (ou humectantes), cicatrisantes et/ou anti-âge, de la 30 peau. Avantageusement, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi au moins un (poly)ol en C1-C8, de préférence en C1-C6, une (poly)amine en Ci-C8, de préférence en Ci-C6, et leur(s) mélange(s). De préférence, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi au moins un (poly)ol en Ci-C8 seul, de préférence en Ci-C6. De préférence encore, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi au moins un (poly)ol en C1-C8, de préférence en C1-C6, en mélange avec une polyamine en Ci-C8, de préférence en C1-C6. De préférence, l'actif est choisi parmi l'éthanol, le sorbitol, la glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, la diglycérine, et leur mélange, le glycérol et ses dérivés, l'urée et ses dérivés, et leurs mélanges. Plus préférentiellement, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi la glycérine, l'éthanol, le sorbitol, l'urée et ses dérivés, et leurs mélanges, Plus préférentiellement encore, le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi la glycérine, l'urée et ses dérivés, et leur mélanges. L'urée et ses dérivés peut être l'Hydrovance ( 2-hydroxyéthyl urée commercialisée par National Starch. Selon un premier mode de réalisation avantageux, une composition conforme à l'invention comprend soit de la glycérine en tant qu'actif hydrophile présentant des propriétés hygroscopiques, majoritaire, de préférence unique. De préférence une composition conforme à l'invention comprend une teneur pondérale comprise entre 4 et 6 % en poids de glycérine par rapport au poids total de la composition, tel qu'environ 5% en poids. Selon un deuxième mode de réalisation avantageux, une composition conforme à l'invention comprend un mélange de glycérine et d'urée de préférence présentes à une teneur pondérale respective comprise entre 0.5 et 1.5% et entre 1 et 3% en poids, tel qu'un mélange à 1% en poids de glycérine avec 2% en poids d'urée, par rapport au poids total de la composition. Une telle composition de préférence obtenue par un procédé de fabrication d'injection utilisant de l'eau comme solvant de dilution a notamment pour avantage de permettre une bonne structuration de la poudre.Par ailleurs, le dépôt réalisé avec une composition selon l'invention présentant un bon niveau de tenue, à sec ou humide, permet d'assurer la rémanence de l'actif sur la peau, et d'améliorer ainsi l'efficacité du soin (effet hydratant, cicatrisant et/ou anti-âge) de la peau. En outre il a été trouvé de façon surprenante que la présence de cet (ces) actif(s) dans une composition solide de maquillage selon l'invention permet d'éviter le phénomène de délaquage, c'est-à-dire de dégorgement de la (des) laque(s) organique(s) présente(s) dans la composition. Il est entendu qu'au sens de la présente invention, l'eau en tant que telle n'est pas considérée comme un actif. Autrement dit, l'actif hydrophile est différent de l'eau. La composition intermédiaire selon l'invention comprenant de l'eau, celle-ci se prête particulièrement à l'introduction d'actifs hydrophiles dans la composition, en particulier sans problèmes de stabilité de la composition et/ou de l'actif. Cela est particulièrement intéressant, en particulier dans le cadre du soin de la peau. En effet, les compositions de fard à paupières, de blush et de poudre de teint connues de l'art antérieur, qu'elles soient solides ou liquides, comprennent rarement de l'eau et, si elles en contiennent, sont généralement instables dans le temps (c'est-à-dire qu'elles présentent des phénomènes de déphasage ou d'exsudation). Phase grasse Une composition cosmétique selon l'invention comporte avantageusement au moins une phase grasse au titre de liant. Cette phase grasse est de préférence liquide. Elle comprend de préférence au moins une huile, de préférence hydrocarbonée. Par « huile », on entend un composé non aqueux, non miscible à l'eau, liquide à température ambiante (25 °C) et pression atmosphérique (760 mm de Hg). Cette phase grasse peut en particulier comprendre au moins une huile non volatile et/ou une huile volatile. De préférence, cette phase grasse comprend au moins une huile non volatile, de préférence hydrocarbonée. De préférence, la composition selon l'invention est exempte d'huile volatile. La teneur en huile dans ladite composition peut aller de 0.5 à 30 % en poids, en particulier de 5 à 20 % en poids, et mieux de 8 à 15 % en poids par rapport au poids total de la composition. Huile non volatile Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression. Plus précisément, une huile non volatile présente une vitesse d'évaporation strictement supérieure à 200 mg/cm2/min. Cette huile non volatile peut être hydrocarbonée, siliconée ou fluorée. Elle est de préférence hydrocarbonée. Comme huile non volatile, on peut notamment citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les esters de phytostéaryle, tels que l'oléate de phytostéaryle, l'isostéarate de phytostéaryle et le glutamate de lauroyl/octyldodécyle/phytostéaryle; les triglycérides constitués d'esters d'acides gras et de glycérol, en particulier, dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variant de C4 à C36, et, notamment, de C18 à C36, ces huiles pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées; ces huiles peuvent, notamment, être des triglycérides heptanoïques ou octanoïques, l'huile de karité, de luzerne, de pavot, de potimarron, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de bancoulier, de passiflore, le beurre de karité, l'huile d'aloès, l'huile d'amande douce, l'huile d'amande de pêche, l'huile d'arachide, l'huile d'argan, l'huile d'avocat, l'huile de baobab, l'huile de bourrache, l'huile de brocoli, l'huile de calendula, l'huile de caméline, l'huile de carotte, l'huile de carthame, l'huile de chanvre, l'huile de colza, l'huile de coton, l'huile de coprah, l'huile de graine de courge, l'huile de germe de blé, l'huile de jojoba, l'huile de lys, l'huile de macadamia, l'huile de maïs, l'huile de meadowfoam, l'huile de millepertuis, l'huile de monoï, l'huile de noisette, l'huile de noyaux d'abricot, l'huile de noix, l'huile d'olive, l'huile d'onagre, l'huile de palme, l'huile de pépins de cassis, l'huile de pépins de kiwi, l'huile de pépins de raisin, l'huile de pistache, l'huile de potimarron, l'huile de potiron, l'huile de quinoa, l'huile de rosier muscat, l'huile de sésame, l'huile de soja, l'huile de tournesol, l'huile de ricin, et l'huile de watermelon, et leurs mélanges, ou encore des triglycérides d'acides caprylique/caprique, notamment ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou notamment ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810®, 812® et 818® par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les esters de synthèse, comme les huiles de formule RiCOOR2, dans laquelle R1 représente un reste d'au moins un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, notamment, ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone à condition que R1 + R2 soit supérieur ou égal à 10. Les esters peuvent être, notamment, choisis parmi les esters d'alcool et d'acide gras, comme par exemple l'octanoate de cétostéaryle, les esters de l'alcool isopropylique, tels que le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le palmitate d'éthyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, le stéarate ou l'isostéarate d'isopropyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le stéarate d'octyle, le stéarate stéaroyl d'octyldodécyle, les esters hydroxyles, comme le lactacte d'isostéaryle, l'hydroxystéarate d'octyle, l'adipate de diisopropyle, les heptanoates, et notamment l'heptanoate d'isostéaryle, octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools, comme le dioctanoate de propylène glycol, l'octanoate de cétyle, l'octanoate de tridécyle, le 4-diheptanoate et le palmitate d'éthyle 2-hexyle, le benzoate d'alkyle, le diheptanoate de polyéthylène glycol, le diétyl 2-d'hexanoate de propylèneglycol et leurs mélanges, les benzoates d'alcools en C12-C15, le laurate d'hexyle, les esters de l'acide néopentanoïque, comme le néopentanoate d'isodécyle, le néopentanoate d'isotridécyle, le néopentanoate d'isostéaryle, le néopentanoate d'octyldodécyle, les esters de l'acide isononanoïque, comme l'isononanoate d'isononyle, l'isononanoate d'isotridécyle, l'isononanoate d'octyle, les esters hydroxyles comme le lactate d'isostéaryle, le malate de di-isostéaryle ; - les esters de polyols et les esters du pentaérythritol, comme le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol, - les esters de dimères diols et de dimères diacides, - les copolymères de dimère diol et de dimère diacide et leurs esters, tels que les copolymères dimères dilinoleyl diol/dimères dilinoléiques et leurs esters, - les copolymères de polyols et de dimères diacides, et leurs esters, - les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone, comme le 2-octyldodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol, et le 2-undécylpentadécanol, - les acides gras supérieurs en C12-C22, tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique et leurs mélanges; - les carbonates de di-alkyle, les 2 chaînes alkyles pouvant être identiques ou différentes, tels que le dicaprylyl carbonate ; - les huiles de masse molaire comprise entre environ 400 à environ 10 000 g/mol, en particulier environ 650 à environ 10 000 g/mol, en particulier, d'environ 750 à environ 7500 g/mol, et plus particulièrement variant d'environ 1000 à environ 5000 g/mol; on peut notamment citer, seuls ou en mélange, (i) les polymères lipophiles tels que les polybutylènes, les polyisobutylènes, par exemple, hydrogénés, les polydécènes et les polydécènes hydrogénés, les copolymères de la vinylpyrrolidone, tels que le copolymère vinylpyrrolidone/l-hexadécène, et les copolymères de polyvinylpyrrolidone (PVP), tels que les copolymères d'un alcène en C2-C30, tel qu'en C3-C22, et des associations de ceux- ci; (ii) les esters d'acides gras linéaires ayant un nombre total de carbone allant de 35 à 70, comme le tétrapélargonate de pentaérythrityle; (iii) les esters hydroxyles tels que le triisostéarate de polyglycérol-2; (iv) les esters aromatiques tels que le tridécyl trimellitate; (v) les esters d'alcools gras ou d'acides gras ramifiés en C24-C28, tels que ceux décrits dans le brevet US 6,491,927 et les esters du pentaérythritol, et, notamment, le citrate de triisoarachidyle, le tétraisononanoate de pentaérythrityle, le triisostéarate de glycéryle, le tri décyl-2 tétradécanoate de glycéryle, le tétraisostéarate de pentaérythrityle, le tétraisostéarate de polyglycéryle-2 ou encore le tétra décyl-2 tétradécanoate de pentaérythrityle; (vi) les esters et polyesters de dimère diol, tels que les esters de dimère diol et d'acide gras, et les esters de dimère diols et de diacide. De préférence, la composition selon l'invention comprend une huile non volatile d'origine végétale, un ester de polyols, et un ester de synthèse particulier. De préférence, cette huile non volatile d'origine animale est un triglycéride d'acides caprylique/caprique. De préférence, cet ester de polyol est le tétrahydroxystéarate/tétraisostéarate de dipentaérythritol. De préférence, cet ester de synthèse particulier est le stéarate stéaroyl d' octyldodécyle. Comme il sera vu ultérieurement, outre une huile non volatile servant de liant pour la phase pulvérulente, une huile non volatile, de préférence différente, peut servir de solvant à au moins un élastomère d'organopolysiloxane selon l'invention. Selon un mode de réalisation préféré, au moins une huile non volatile servant de liant à la phase pulvérulente est hydrocarbonée tandis que le cas échéant au moins une huile non volatile véhiculant ledit élastomère d'organopolysiloxane est siliconée. Huile volatile Par "huile volatile", on entend une huile (ou milieu non aqueux) susceptible de s'évaporer au contact de la peau en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. L'huile volatile est une huile cosmétique volatile, liquide à température ambiante. Plus précisément, une huile volatile présente une vitesse d'évaporation comprise entre 0.01 et 200 mg/cm2/min, bornes incluses. Pour mesurer cette vitesse d'évaporation on introduit dans un cristallisoir, de diamètre 7 cm, placée sur une balance se trouvant dans une grande enceinte d'environ 0.3m3 régulée en température, à une température de 25°C, et en hygrométrie, à une humidité relative de 50%, 15g d'huile ou de mélange d'huile à tester. On laisse le liquide s'évaporer librement, sans l'agiter, en assurant une ventilation par un ventilateur (PAPSTMOTOREN, référence 8550 N, tournant à 2700 tours par minute) disposé en position verticale au-dessus du cristallisoir contenant ladite huile ou ledit mélange, les pales étant dirigées vers le cristallisoir et à une distance de 20cm par rapport au fond du cristallisoir. On mesure à intervalles réguliers la masse d'huile restant dans le cristallisoir. Les vitesses d'évaporation sont exprimées en mg d'huile évaporée par unité de surface (cm2) et par unité de temps (minute). Cette huile volatile peut être hydrocarbonée, siliconée ou fluorée. Elle est de préférence hydrocarbonée. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant principalement des atomes d'hydrogène et de carbone. On entend, par "huile siliconée", une huile contenant au moins un atome de silicium, et notamment contenant des groupes Si-O. Selon un mode de réalisation, ladite composition comprend moins de 10% en poids d'huile(s) siliconée(s) non volatiles, par rapport au poids total de la composition, mieux moins de 5% en poids, voire est exempte d'huile siliconée. On entend par "huile fluorée", une huile comprenant au moins un atome de fluor. Les huiles peuvent éventuellement comprendre des atomes d'oxygène, d'azote, de soufre et/ou de phosphore, par exemple, sous la forme de radicaux hydroxyle ou acide. Les huiles volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbone, et notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 (appelées aussi isoparaffines), comme l'isododécane, l'isodécane, l'isohexadécane. L'huile hydrocarbonée volatile peut également être un alcane volatil linéaire comprenant 7 à 17 atomes de carbone, en particulier 9 à 15 atomes de carbone, et plus particulièrement 11 à 13 atomes de carbone. On peut notamment citer le n-nonadécane, le n-décane, le n-undécane, le n-dodécane, le n-tridécane, le n-tétradécane, le n-pentadécane, le n-hexadécane, et leurs mélanges. Elastomères d'organopolysiloxane Une composition selon l'invention peut comprendre un élastomère d'organopolysiloxane. Cet élastomère peut jouer une fonction de gélifiant de phase grasse. Ces élastomères particuliers, lorsqu'ils sont associés avec la phase pulvérulente requise par ailleurs selon l'invention, permettent d'obtenir des propriétés de douceur ainsi que du confort (souplesse du dépôt) au niveau des dépôts formés sur la peau à partir des compositions les comprenant. Par « élastomère d'organopolysiloxane » on entend un organopolysiloxane souple, déformable ayant des propriétés viscoélastiques et notamment la consistance d'une éponge ou d'une sphère souple. Son module d'élasticité est tel que ce matériau résiste à la déformation et possède une capacité limitée à l'extension et à la contraction. Ce matériau est capable de retrouver sa forme originelle suite à un étirement. Cet élastomère d'organopolysiloxane est de préférence réticulé. De préférence, cet élastomère est non cyclique. Selon un mode de réalisation préféré, on utilise des 30 élastomères d'organopolysiloxane portant la dénomination INCI dimethicone/vinyldimethicone copolymer. Une composition avantageuse peut comprendre au moins un élastomère d'organopolysiloxane véhiculé dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée, de préférence non volatile. De préférence, ladite composition comprend au moins un élastomère d'organopolysiloxane véhiculé dans au moins une huile siliconée non volatile portant la dénomination INCI diméthicone. Elastomères d'organopolysiloxane non émulsionnant Ainsi, l'élastomère d'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de diorganopolysiloxane ayant des groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence de catalyseur platine ; ou par réaction de condensation réticulation déhydrogénation entre un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et un diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium, notamment en présence d'un organoétain ; ou par réaction de condensation réticulation d'un diorganopolysiloxane à terminaisons hydroxyle et d'un organopolysilane hydrolysable ; ou par réticulation thermique d'organopolysiloxane, notamment en présence de catalyseur organopéroxyde ; ou par réticulation d'organopolysiloxane par radiations de haute énergie telles que rayons gamma, rayons ultraviolet, faisceau électronique. De préférence, l'élastomère d'organopolysiloxane est obtenu par réaction d'addition réticulation (A) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B) de diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique liés au silicium, notamment en présence (C) de catalyseur platine. En particulier, l'élastomère d'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A) est le réactif de base pour la formation d'organopolysiloxane élastomère et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A) avec le composé (B) en présence du catalyseur (C). Le composé (A) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins deux atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule. Le composé (A) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique. Le composé (A) peut avoir une viscosité à 25 °C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (B). Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A) peuvent être des groupes alkyles tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, octyle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyl, 2-phénylpropyl, 3,3,3-trifluoropropyl ; des groupes aryles tels que phényle, tolyle, xylyle ; des groupes aryles substitués tels que phényléthyl ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Le composé (A) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane. Le composé (B) est avantageusement un diorganopolysiloxane ayant au moins deux groupes alkényles inférieurs (par exemple en C2-C4) ; le groupe alkényle inférieur peut être choisi parmi les groupes vinyle, allyle, et propényle. Ces groupements alkényles inférieurs peuvent être situés en toute position de la molécule organopolysiloxane mais sont de préférence situés aux extrémités de la molécule organopolysiloxane. L'organopolysiloxane (B) peut avoir une structure à chaîne ramifiée, à chaîne linéaire, cyclique ou en réseau mais la structure en chaîne linéaire est préférée. Le composé (B) peut avoir une viscosité allant de l'état liquide à l'état de gomme. De préférence, le composé (B) a une viscosité d'au moins 100 centistokes à 25 °C. Outre les groupes alkényle précités, les autres groupes organiques liés aux atomes de silicium dans le composé (B) peuvent être des groupes alkyles tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle ou octyle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyle, 2-phénylpropyle ou 3,3,3-trifluoropropyle ; des groupes aryles tels que phényl, tolyl ou xylyl ; des groupes aryles substitués tels que phényléthyle ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Les organopolysiloxanes (B) peuvent être choisis parmi les méthylvinylpolysiloxanes, les copolymères méthylvinylsiloxane-diméthylsiloxane, les diméthylpolysiloxanes à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylphénylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-diphénylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylphénylsiloxane- méthylvinylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les méthyl(3,3,3- trifluoropropyl)polysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy, et les copolymères diméthylsiloxane-méthyl(3,3,3-trifluoropropyl)siloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy. En particulier, l'élastomère d'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de diméthylpolysiloxane à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (B) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium par molécule du composé (A) est d'au moins 5. Il est avantageux que le composé (A) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (A) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (B) soit compris dans la gamme de 1,5/1 à 20/1. Le composé (C) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatinique-oléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatiniquedicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A) et (B). L'élastomère est avantageusement un élastomère non émulsionnant. Le terme « non émulsionnant » définit des élastomères d'organopolysiloxane ne contenant pas de chaîne hydrophile, et en particulier ne contenant pas de motifs polyoxyalkylène (notamment polyoxyéthylène ou polyoxypropylène), ni de motif polyglycéryle. Les particules d'élastomères d'organopolysiloxane sont de préférence véhiculées sous forme d'un gel constitué d'un organopolysiloxane élastomérique inclus dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, les particules d'organopolysiloxanes peuvent être des particules sphériques ou non-sphériques. Comme élastomères non-émulsionnants sphériques, on peut par exemple utiliser ceux vendus sous les dénominations "DC 9040", "DC 9041", "DC 9509", "DC 9505" par la société Dow Corning. On peut encore utiliser ceux vendus sous les dénominations « KSG-6 », « KSG-15 », « KSG-16 », « KSG-18 », « KSG-41 », « KSG-42 », « KSG-43 », « KSG- 44 »,par la société Shin Etsu, ; Gransil SR 5CYC gel, Gransil SR DMF 10 gel, Gransil SR DC556 gel de la société Gransil RPS de Grant Industries ; 1229-02-167,1229-02-168 et « SFE 839 » de la société General Electric. On peut utiliser selon un mode de réalisation particulier des élastomères en mélange avec une huile siliconée cyclique. On peut citer par exemple le mélange d' organopolysiloxane réticulé/cyclopentasiloxane ou un mélange d' organopolysiloxane réticulé/cyclohexasiloxane comme par exemple le Gransil RPS D5 ou le Gransil RPS D6 de la société Grant Industries. Elastomères d'organopolysiloxane émulsionnants Par « élastomère d'organopolysiloxane émulsionnant », on entend un élastomère d'organopolysiloxane comprenant au moins une chaîne hydrophile, tels que les élastomères d'organopolysiloxane polyoxyalkylénés et les élastomères de silicone polyglycérolés. L'élastomère d'organopolysiloxane émulsionnant peut être choisi parmi les élastomères d'organopolysiloxane polyoxyalkylénés. L'élastomère d'organopolysiloxane polyoxyalkyléné est un elastomère d'organopolysiloxane réticulé pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et d'un polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique. De préférence, l'élastomère d'organopolysiloxane polyoxyalkyléné est obtenu par réaction d'addition réticulation (A1) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B1) de polyoxyalkylène ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (Cl) de catalyseur platine, comme par exemple décrit dans les brevets US 5 236 986 et US 5 412 004. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de polyoxyalkylène (notamment polyoxyéthylène et/ou polyoxypropylène) à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons trimétylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (Al) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, octyle, décyle, dodécyle (ou lauryle), myristyle, cétyle, stéaryle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyle, 2-phénylpropyle, 3,3,3-trifluoropropyle ; des groupes aryles tels que phényléthyle ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. Le composé (Al) peut ainsi être choisi parmi les méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères 15 diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane terminaisons triméthylsiloxy. Le composé (Cl) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est 20 notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatinique-oléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatiniquedicétone, le platine noir, et le platine sur support. Avantageusement, les élastomères d' organopolysiloxane polyoxyalkylénés peuvent être formés à partir de composés divinyliques, en particulier des polyoxyalkylènes 25 ayant au moins deux groupes vinyliques, réagissant avec des liaisons Si-H d'un polysiloxane. Des élastomères polyoxyalkylénés sont notamment décrits dans les brevets US5236986, US5412004, US5837793, US5811487 dont le contenu est incorporé par référence. 30 Comme élastomère d'organopolysiloxane polyoxyalkyléné, on peut utiliser ceux commercialisés sous les dénominations « KSG-21 », « KSG-20 », « KSG-30 », « KSG-31 », « KSG-32 », « KSG-33 », « KSG-210 », « KSG-310 », « KSG-320 », « KSG-330 », « KSG-340 » par la société Shin Etsu, « DC9010 », « DC9011 » par la société Dow Corning. L'élastomère d'organopolysiloxane émulsionnant peut être également choisi parmi les élastomères d' organopolysiloxane polyglycérolés. L'élastomère d'organopolysiloxane polyglycérolé selon l'invention est un élastomère d'organopolysiloxane pouvant être obtenu par réaction d'addition réticulation de diorganopolysiloxane contenant au moins un hydrogène lié au silicium et de composés polyglycérolés ayant des groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence de catalyseur platine. De préférence, l'élastomère d'organopolysiloxane est obtenu par réaction d'addition réticulation (A2) de diorganopolysiloxane contenant au moins deux hydrogènes liés chacun à un silicium, et (B2) de composés glycérolés ayant au moins deux groupements à insaturation éthylénique, notamment en présence (C2) de catalyseur platine. En particulier, l'organopolysiloxane peut être obtenu par réaction de composé polyglycérolé à terminaisons diméthylvinylsiloxy et de méthylhydrogénopolysiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, en présence de catalyseur platine. Le composé (A2) est le réactif de base pour la formation d'un élastomère d'organopolysiloxane et la réticulation s'effectue par réaction d'addition du composé (A2) avec le composé (B2) en présence du catalyseur (C2). Le composé (A2) est en particulier un organopolysiloxane ayant au moins 2 atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium distincts dans chaque molécule. Le composé (A2) peut présenter toute structure moléculaire, notamment une structure chaîne linéaire ou chaîne ramifiée ou une structure cyclique. Le composé (A2) peut avoir une viscosité à 25 °C allant de 1 à 50 000 centistokes, notamment pour être bien miscible avec le composé (B2). Les groupes organiques liés aux atomes de silicium du composé (A2) peuvent être des groupes alkyles ayant de 1 à 18 atomes de carbone, tels que méthyle, éthyle, propyle, butyle, octyle, décyle, dodécyle (ou lauryle), myristyle, cétyle, stéaryle ; des groupes alkyles substitués tels que 2-phényléthyle, 2-phénylpropyle, 3,3,3-trifluoropropyle ; des groupes aryles tels que phényle, tolyle, xylyle ; des groupes aryles substitués tels que phényléthyle ; et des groupes hydrocarbonés monovalents substitués tels qu'un groupe époxy, un groupe ester carboxylate, ou un groupe mercapto. De préférence, ledit groupe organique est choisi parmi les groupes méthyle, phényle et lauryle. Le composé (A2) peut ainsi être choisi parmi les 5 méthylhydrogénopolysiloxanes à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane à terminaisons triméthylsiloxy, les copolymères cycliques diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane, les copolymères diméthylsiloxane-méthylhydrogénosiloxane-laurylméthylsiloxane à terminaisons triméthylsiloxy. 10 Le composé (B2) peut être un composé polyglycérolé répondant à la formule (B') suivante : CmH2m_1 -04 Gly (B') dans laquelle m est un entier allant de 2 à 6, n est un entier allant de 2 à 200, de préférence allant de 2 à 100, de préférence allant de 2 à 50, de préférence allant de 2 à 15 20, de préférence allant de 2 à 10, et préférentiellement allant de 2 à 5, et en particulier égal à 3 ; Gly désigne : -CH2-CH(OH)-CH2-O- ou -CH2-CH(CH2OH)-0- Avantageusement, la somme du nombre de groupements éthyléniques par molécule du composé (B2) et du nombre d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de 20 silicium par molécule du composé (A2) est d'au moins 4. Il est avantageux que le composé (A2) soit ajouté en une quantité telle que le rapport moléculaire entre la quantité totale d'atomes d'hydrogène liés à des atomes de silicium dans le composé (A2) et la quantité totale de tous les groupements à insaturation éthylénique dans le composé (B2) soit compris dans la gamme de 1/1 à 20/1. 25 Le composé (C2) est le catalyseur de la réaction de réticulation, et est notamment l'acide chloroplatinique, les complexes acide chloroplatinique-oléfine, les complexes acide chloroplatinique-alkenylsiloxane, les complexes acide chloroplatiniquedicétone, le platine noir, et le platine sur support. Le catalyseur (C2) est de préférence ajouté de 0,1 à 1000 parts en poids, mieux 30 de 1 à 100 parts en poids, en tant que métal platine propre pour 1000 parts en poids de la quantité totale des composés (A2) et (B2). L'élastomère d'organopolysiloxane polyglycérolé est véhiculé sous forme de gel dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, l'élastomère polyglycérolé est souvent sous forme de particules non sphériques. Comme élastomères d'organopolysiloxane polyglycérolés, on peut utiliser 5 ceux vendus sous les dénominations « KSG-710 », « KSG-810 », « KSG-820 », « KSG830 », « KSG-840 » par la société Shin Etsu. Avantageusement, l'élastomère d'organopolysiloxane considéré selon l'invention est choisi parmi les élastomères d'organopolysiloxane non-émulsionnant 10 sphérique, les élastomères d'organopolysiloxane polyglycérolés et les élastomères d'organopolysiloxane polyoxyalkylénés. Avantageusement, l'élastomère d' organopolysiloxane considéré selon l'invention est choisi parmi les élastomères d'organopolysiloxane, de préférence non-émulsionnant sphérique. 15 De façon préférée, l'élastomère d'organopolysiloxane est non émulsionnant, par exemple dans le cas de compositions de fard à paupières, et en particulier dans le cas de compositions anhydres. De préférence, le système émulsionnant selon l'invention ne comporte pas d'élastomère d'organopolysiloxane émulsionnant. 20 De façon encore plus préférée, la composition comporte un élastomère d'organopolysiloxane véhiculé dans une huile non volatile associé à au moins un élastomère d'organopolysiloxane sous forme de poudre. Une telle association peut permettre d'augmenter le pourcentage en matière sèche d'élastomère au sein de ladite huile non volatile, de mieux contrôler sa viscosité et de limiter la teneur à incorporer dans 25 ladite composition pour éventuellement libérer de la place pour d'autres composés tels que les agents de coloration et en particulier les nacres. De tels élastomères non émulsionnants sous forme de poudre comprennent notamment ceux vendus sous les dénominations "DC 9506" ou "DC 9701" par la société Dow Corning. 30 De préférence, la composition comprend un élastomère d'organopolysiloxane choisi parmi celui vendu sous la dénomination "DC 9041" par la société Dow Corning, « KSG-16 » par la société Shin Etsu, et "DC 9701" par la société Dow Corning, et leur mélange. Plus préférentiellement encore, la composition comprend au moins un élastomère d'organopolysiloxane choisi parmi celui vendu sous la dénomination "DC 9041" par la société Dow Corning et « KSG-16 » par la société Shin Etsu, en association avec un élastomère d'organopolysiloxane vendu sous la dénomination "DC 9701" par la société Dow Corning. De façon avantageuse, la composition selon l'invention comprend au moins un élastomère d'organopolysiloxane, seul ou en mélange, dans une teneur en matière sèche allant de 0.2 à 8 % en poids, de préférence de 0.5 à 6 % en poids, et de façon encore plus préférée de 1.5 à 3 % en poids, plus préférentiellement allant de 2 à 3% en poids par rapport au poids total de la composition, par exemple environ 2% en poids. L'élastomère d'organopolysiloxane peut être présent dans un ratio tel que la proportion massique d'élastomère d'organopolysiloxane relativement à la phase pulvérulente est comprise entre 0.05 et 0.35, de préférence de 0.10 à 0.20, et de façon encore plus préféree de 0.10 à 0.12. Système émulsionnant La composition selon l'invention comprend un système émulsionnant comportant un ou plusieurs agents tensioactifs. Ces agents tensioactif peuvent être présents dans une teneur allant de 0.1% à 20% en poids par rapport au poids total de la 20 composition, avantageusement de 0,5% à 15% en poids, de préférence allant de 1% à 10% en poids, en particulier de 1.5 à 5% en poids par rapport au poids total de la composition. On utilise généralement un agent tensioactif émulsionnant choisi de manière appropriée pour l'obtention d'une émulsion eau dans huile huile dans eau. En particulier, on peut utiliser un agent tensioactif émulsionnant possédant à 25 °C une balance HLB 25 (hydrophile-lipophile balance) au sens de GRIFFIN, inférieure supérieure ou égale à 8. La valeur HLB selon GRIFFIN est définie dans J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (volume 5), pages 249-256. Ces agents tensioactifs peuvent être choisis parmi des agents tensioactifs non ioniques, anioniques, cationiques, amphotères et leurs mélanges. On peut se reporter au 30 document « Encyclopedia of Chemical Technology, KIRK-OTHMER », volume 22, p. 333-432, 3ème édition, 1979, WILEY, pour la définition des propriétés et des fonctions émulsionnantes des agents tensioactifs, en particulier p. 347-377 de cette référence, pour les agents tensioactifs anioniques, amphotères et non ioniques. Les agents tensioactifs utilisés préférentiellement dans la composition selon l'invention sont choisis parmi : a) les agents tensioactifs non ioniques de HLB inférieur à 8 à 25 °C, tels que cités ci-dessus, comme : - les esters et éthers d'oses tels que les stéarate de saccharose, cocoate de saccharose, stéarate de sorbitane, le mono-isostéarate de sorbitane, le tri-stéarate de sorbitane, l'oléate de sorbitane, le sesquioléate de sorbitane, l'isostéarate de méthyl glucose, le (poly)palmitostéarate de sucrose, la laurate de saccharose, le palmitate de saccharose, le tri-béhénate de sucrose, l'oléate de sucrose, le di-stéarate de sucrose, le polylaurate de sucrose, le laurate de sucrose, l'hexa-érucate de sucrose, et leurs mélanges, par exemple l'Arlatone 2121® commercialisé par la société ICI ou le SPAN 65V de la société UNIQEMA ; - les esters d'acides gras, notamment en C8-C24, et de préférence en C16-C22, et de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, tels que le stéarate de glycéryle, par exemple vendu sous la dénomination TEGIN M® par la société GOLDSCHMIDT, le diisostéarate polyglycérolé, l'iso-stéarate polyglycérolé, le mono-stéarate polyglycérolé, le tétra-iso-stéarate de di-glycérol, le di-isostéarate de polyéthylène glycol, le pentastéarate de polyglycéryle-10, le mono-oléate de glycérol, le laurate de glycéryle tel que le produit vendu sous la dénomination IMWITOR 312® par la société HULS, le (di-)laurate de di-éthylène glycol, le penta-oléate de déca-glycéryle, le penta-di-iso-stéarate de décaglycéryle, le caprate/caprylate de glycéryle, le (iso-)stéarate de polyglycéryle-2, et le (poly)ricinoléate de glycéryle ; - les alcools oxyalkylénés, en particulier oxyéthylénés et/ou oxypropylénés pouvant comporter de 1 à 15 motifs oxyéthylène et/ou oxypropylène, en particulier les alcools gras en C8-C24, et de préférence en C12-C18 , éthoxylés tels que l'alcool stéarylique éthoxylé à 2 motifs oxyéthylène (nom CTFA "Steareth-2 ") tel que le BRU 72 commercialisé par la société UNIQEMA, l'alcool oléylique oxyéthyléné ; - les alcools gras tels que l'alcool cétylstéarylique ; - les composés siliconés oxyéthylénés et/ou oxyproprylénés, ayant par exemple de 3 à 20 motifs oxyalkylénés et notamment les diméthicone oxyéthylénés et/ou oxyproprylénés ; à noter que lorsqu'un élastomère d'organopolysiloxane dit émulsionnant, polyoxyalkylénés ou polyglycérolés, le cas échéant véhiculé dans une huile non volatile, tel que décrit ci-avant, est mis en oeuvre, ce dernier peut être à la fois le tensioactif et l'élastomère d'organopolysiloxane de la composition conforme à l'invention ; - le mélange de cyclométhicone/diméthicone copolyol vendu sous la dénomination Q2-3225C® par la société DOW CORNING ; b) les agents tensioactifs anioniques tels que : - les sels d'acides gras en C16-C30, notamment les sels aminés comme le stéarate de triéthanolamine ou le stéarate de 2-amino-2-méthylpropane-1,3-diol ; - les sels d'acides gras polyoxyéthylénés, notamment les sels aminés ou les sels de métaux alcalins, et leurs mélanges ; - les esters phosphoriques et leurs sels tels que le "DEA oleth-10 phosphate" (Crodafos N lON de la société CRODA) ou le phosphate de monocétyle monopotassique 15 (Amphisol K de Givaudan ou ARLATONE MAP 160K de la société UNIQEMA) ; - les sulfosuccinates tels que le "Disodium PEG-5 citrate lauryl sulfosuccinate" et le "Disodium ricinoleamido MEA sulfosuccinate" ; - les alkyléthersulfates tels que le lauryl éther sulfate de sodium ; - les iséthionates ; 20 - les acylglutamates tels que le "Disodium hydrogenated tallow glutamate" (AMISOFT HS-21 R® commercialisé par la société AJINOMOTO) et leurs mélanges. c) les agents tensioactifs cationiques parmi lesquels on peut notamment citer : les alkylimidazolidiniums tels que l'étho-sulfate d'isostéaryl25 éthylimidonium, les sels d'ammonium tels que les halogénures d'(alkyl en C12-30- tri(alkyl en Ci4ammonium comme le chlorure de N,N,N-triméthyl-l-docosanaminium (ou chlorure de Behentrimonium). 30 d) les agents tensioactifs amphotères comme les N-acyl-aminoacides tels que les N-alkyl-aminoacétates et le cocoamphodiacetate disodique, et les oxydes d'amines tels que l'oxyde de stéaramine, ou encore des tensioactifs siliconés comme les diméthicone copolyols phosphates tels que celui vendu sous la dénomination PECOSIL PS 100® par la société PHOENIX CHEMICAL ; et leurs mélanges. De préférence, le système émulsionnant comprend au moins un tensioactif non ionique de HLB inférieur à 8 à 25°C, choisi parmi les esters d'ose, de préférence un stéarate de sorbitane, et un composé silicone polyoxyalkyléné ou polyglycérolé, de préférence un PEG-10 diméthicone, et leur mélange. De préférence le système émulsionnant mis en oeuvre dans la présente invention est différent d'un élastomère d'organopolysiloxane émulsionnant. De préférence, une composition selon l'invention associe un système émulsionnant différent d'un élastomère d'organopolysiloxane émulsionnant à un élastomère d' organopolysiloxane non émulsionnant. La composition conforme à l'invention peut comprendre un système émulsionnant, dans une teneur allant de 0.5 à 10 % en poids, de préférence de 1 à 5 % en poids, et de façon encore plus préférée de 1.5 à 3 % en poids, par rapport au poids total de ladite composition. Il est entendu que les sels de métaux alcalins, alcalino-terreux ou métaux de transition, tels que le stéarate de zinc, le myristate de zinc, le stéarate de magnésium ne sont pas considérés au sens de la présente invention comme formant un système émulsionnant. En effet de tels composés servent avant tout de charge, et en particulier d'agent de compactage de la phase pulvérulente. Agents Chélateurs Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux, la composition peut comprendre un agent chélateur. De tels agents chélateurs sont en particulier définis et décrits dans l'article « Chelating agents » Kirk Othmer Encyclopedia of Chemical Technology, Vol.5 p708-739, publié en 2003. Comme mentionné dans cet article, cet agent peut être choisi parmi les 30 polyphosphates, les acides aminocarboxyliques, les 1,3-dicétones, les acides hydroxycarboxyliques, les polyamines, les aminoalcools, les bases aromatiques hétérocycliques, les aminophénols, les bases de Schiff, les tétrapyrroles, les composés souffrés, les composés macrocycliques synthétiques, les polymères et les acides phosphoniques. De préférence, cet agent est choisi parmi les acides aminocarboxyliques, et de préférence est 1'EDTA. Ces agents sont particulièrement utiles pour diminuer les liaisons électrostatiques liées à la présence importante d'eau dans la composition intermédiaire de maquillage et/ou de soin selon l'invention. Pour ce faire, l'ajout d'un séquestrant ou d'un complexant, comme 1'EDTA tétrasodique par exemple, permet de complexer les ions libres, et plus précisément les cations du type Ca2+ (charges minérales) notamment présents chez les nacres et les charges. En conséquence, lorsque 1'EDTA complexe ces ions, la force ionique de l'eau diminue. Adjuvants La composition peut comprendre d'autres ingrédients (adjuvants) usuellement utilisés en cosmétique tels que les conservateurs, les filtres UV, les épaississants, les parfums. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir le ou les éventuels adjuvants ajoutés à la composition selon l'invention de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par l'addition envisagée. Ensemble Selon un autre aspect, l'invention concerne également un ensemble cosmétique comprenant : i) un récipient délimitant un ou plusieurs compartiment(d), ledit récipient étant fermé par un élément de fermeture ; et ii) une composition de maquillage et/ou de soin conforme à l'invention disposée à l'intérieur du ou desdits compartiment(s). Le récipient peut par exemple être sous forme d'un pot ou d'un boîtier. L'élément de fermeture peut être sous forme d'un couvercle ou d'un opercule déchirable. En particulier, cet élément de fermeture peut comprendre un capot monté déplaçable par translation ou par pivotement relativement au récipient logeant la ou lesdites compositions de maquillage et/ou de soin. Exemples 1/ Fards à joues Deux compositions cosmétiques solides, sous forme de poudre compacte, de fards à joues selon l'invention, ont été préparées comme suit, dans un premier temps observées à l'oeil nu pour évaluer le délaquage puis dans un deuxième temps testés d'un point de vue hydratation de la peau. Phases Composés Teneur en % 1 FLUORPHLOGOPITE SYNTHETIQUE 25 (SYNMICA SUPER C86-3222® de SUN) MAGNESIUM ALUMINIUM SILICATE 2.1 (VEEGUM HV GRANULES® de VANDERBILT) AMIDON DE MAÏS ZEA (MST® de LCW SENSIENT) 2.1 GOMME DE XANTHANE (KELTROL TF® de CP KELCO) 0.1 POUDRE DE PERLITE (OPTIMAT 2550 OR® de WORLD MINERALS) 2.1 MICROSPHERES COPOLYMERE ACRYLATE (EXPANCEL® DE AKZO NOBEL) 2.8 MICROSPHERES CREUSES DE 9.1 POLYMETHACRYLATE DE METHYLE (COVABEAD LH 85® DE LCW SENSIENT) POLYMERE D'HEXAMETHYLENE DI- 7 ISOCYANATE/TRIMETHYLOL HEXYLLACTONE (PLASTIC POWDER D-400® de TOSHIKI) PIGMENTS dont 0.88 % de carmin de Cochenilles 15 2 STEARATE DE SORBITANE (MONTANE 60 ECAILLES® de SEPPIC) 0.8 CAPRYLYL/CAPRIC TRIGLYCERIDE 0.8 (MIGLYOL 812 N® de SASOL) DIPENTAERYTHRITYL 0.7 TETRAHYDROXYSTEARATE/ TETRAISOSTEARATE (SALACOS 168 EV® de NISSHIN OILLIO) OCTYLDODECYL STEAROYL STEARATE 1.3 (CERAPHYL 847® de ISP) CAPRYLYL GLYCOL (DERMOSOFT OCTIOL® de DR STRAETMANS) 0.7 PENTYLENE GLYCOL (616751 HYDROLITE5® de SYMRISE) 0.4 3 GLYCERINE (de EMERY Oleochemical Gmbh) 30 Phases Composés Teneur en 1 FLUORPHLOGOPITE SYNTHETIQUE (SYNMICA SUPER C86-3222® de SUN) 7.35 MAGNESIUM ALUMINIUM SILICATE (VEEGUM HV GRANULES® de VANDERBILT) 2 AMIDON DE MAÏS ZEA (MST® de LCW SENSIENT) 2 GOMME DE XANTHANE (KELTROL TF® de CP KELCO) 0.05 POUDRE DE PERLITE (OPTIMAT 2550 OR® de WORLD MINERALS) 2 MICROSPHERES COPOLYMERE ACRYLATE 2 (EXPANCEL® DE AKZO NOBEL) MICROSPHERES CREUSES DE 3 POLYMETHACRYLATE DE METHYLE (COVABEAD LH 85® DE LCW SENSIENT) POLYMERE D'HEXAMETHYLENE DI- 2.5 ISOCYANATE/TRIMETHYLOL HEXYLLACTONE (PLASTIC POWDER D-400 de TOSHIKI) NITRURE DE BORE (SOFTOUCH BORON 6.5 NITRIDE POWDER CC6058 de MOMENTIVE PERFORMANCE MATERIALS) PIGMENTS dont 0.88 % de carmin de Cochenilles 26 NACRES 2 2 STEARATE DE SORBITANE (MONTANE 60 0.8 ECAILLES® de SEPPIC) CAPRYLYL GLYCOL (DERMOSOFT OCTIOL® de DR STRAETMANS) 0.6 PENTYLENE GLYCOL (616751 HYDROLITE-5® de SYMRISE) 0.4 2' DIMETHICONE et DIMETHICONE 9.3 CROS SPOLYMER (KSG 16® de SHIN ETSU, à 24% de matière sèche d'élastomère d'organopolysiloxane) DIMETHICONE / VINYL DIMETHICONE 0.7 CROS SPOLYMER (DC 9701 COSMETIC POWDER® de DOW CORNING, à 93% de matière sèche d'élastomère d'organopolysiloxane) 3 GLYCERINE (de EMERY Oleochemical Gmbh) 28 HEXYLENE GLYCOL (de ARCHEMA) 2.5 EAU 1.5 EDTA TETRASODIQUE (EDETA B POWDER de BASF) 0.8 Procédé de préparation : Le mode opératoire ci-dessous a été mis en oeuvre pour réaliser les compositions selon l'invention. 1- Préparation de la phase 1 : Dans une grande coupelle en inox les composés de la phase 1 et les pigments de la phase 1 sont pesés puis broyés au Robot-coupe tout d'abord une fois pendant 15 secondes à 1500 tours / minute puis trois fois une minute à 3000 tours / minute. Le cas échéant, dans une seconde coupelle, les nacres éventuellement présentes sont pesées et ajoutées à la phase 1, la préparation est alors broyée au Robot-coupe (R5 ou R5 plus) deux fois pendant 15 secondes à 1500 tours / minute. 2- Incorporation de la phase 2 : Les composés de la phase 2 sont pesés dans un bécher de 250 ml puis chauffés au bain-marie à 75°C. Lorsque la phase 2 est fondue, cette dernière est agitée à l'aide d'une défloculeuse (TURBOTEST 33/300 PH - RAYNERI, groupe VMI) jusqu'à formation d'un vortex (environ 300 tr/min) puis ajoutée sous agitation via le couvercle du robot-coupe une fois une minute à 1500 tours / minute, à la préparation de la phase 1. 2'- Préparation de la phase 2' : Le cas échéant, les composés de la phase 2' préalablement mélangés à la défloculeuse sont pesés dans une petite coupelle en inox, ajoutés au reste de la préparation, puis broyés au robot-coupe tout d'abord une fois pendant une minute à 1500 tours / minute puis deux fois deux minutes à 3000 tours / minute et enfin une fois une minute à 3000 tours / minute. 3- Finalisation de la préparation : La poudre obtenue est alors diluée dans de l'eau déminéralisée dans laquelle nous aurons préalablement dispersée la phase 3 comprenant en particulier ledit au moins un actif hydrophile. La quantité d'eau se situe entre 40 et 60 % en poids par rapport au poids total de la composition afin d'obtenir une viscosité adaptée à une machine dite Pilote Back Injection vendue par la société NANYO CO.LTD. Cette machine de Back Injection permet d'injecter le mélange « poudre-eau », encore appelée slurry, par le fond du godet et d'aspirer simultanément une partie de l'eau de dilution. Tout au long de l'injection du produit, le moule d'injection est mis sous vide afin de permettre l'élimination de l'eau qui est aspirée et récupérée dans le piège à vide. La mise sous vide permet ainsi de favoriser le remplissage du godet et son homogénéisation. Les pièces back injectées sont ensuite placées dans une étuve ventilée à 50°C jusqu'à ce que leur poids n'évolue plus. On considère alors le produit comme sec. Observation visuelle des compositions préparées : Les compositions obtenues ne présentent pas à l'oeil nu de phénomène de délaquage. En effet, que ce soit en texture ou en teinte, les compositions sont homogènes, et ne présentent pas de formation de croûte en surface. Protocole d'évaluation de l'hydratation : Principe de la mesure La mesure est réalisée par méthode instrumentale au moyen d'un cornéomètre SEI-M-0211-COMBI-06. Cet appareil mesure l'impédance électrique de la peau : plus la valeur affichée est faible, plus la peau est hydratée. Pour ce faire, les compositions selon l'invention ont été appliquées à raison de 0.3mg/cm2 sur sur la face interne des avant-bras d'un panel de 16 personnes à peau très sèche. L'hydratation de la zone traitée a été mesurée au moyen du cornéomètre, et comparée à la peau nue à To (avant application), à différents intervalles de temps : après 2h et après 4h. Résultat Les résultats obtenus avec les poudres selon l'invention appliquées montrent que l'hydratation de la peau est significative. Quatre heures après application des compositions, on constate toujours une augmentation significative de plus de 14% de l'hydratation de la zone traitée. Par comparaison, le taux d'hydratation de la peau non traitée ne varie pas significativement pendant cette période de temps. Les compositions selon l'invention permettent donc d'améliorer l'hydratation de la peau et cet effet reste significatif même 4 heures après application. 2/ Fard à paupières Une composition cosmétique solide, sous forme de poudre compacte, de fard à paupières selon l'invention, a été préparée comme suit, dans un premier temps observées à l'oeil nu pour évaluer le délaquage puis dans un deuxième temps testés d'un point de vue résistance aux chocs et tenue. Phases Composés Teneur en Nacré Satiné 1 TALC (LUZENAC PHARMA M® de LUZENAC) qsp / FLUORPHLOGOPITE SYNTHETIQUE (SYNMICA SUPER C86-3222® de SUN) / qsp MAGNESIUM ALUMINIUM SILICATE (VEEGUM HV GRANULES® de VAINDERBILT) 3 AMIDON DE MAÏS ZEA (MST® de LCW 3 SENSIENT) GOMME DE XANTHANE (KELTROL TF® de CP KELCO) 0,1 PIGMENTS dont 0.88 % de carmin de Cochenilles 0,88-5 30 2 NACRES 55-60 30 3 STEARATE DE SORBITANE (MONTANE 60 ECAILLES® de SEPPIC) 2,3 2 CAPRYLYL/CAPRIC TRIGLYCERIDE (MIGLYOL 812 N® de SASOL) 3,2 2,2 DIPENTAERYTHRITYL 2,6 1,8 TETRAHYDROXYSTEARATE/ TETRAISOSTEARATE (SALACOS 168 EV® de NISSHIN OILLIO) OCTYLDODECYL STEAROYL STEARATE (CERAPHYL 847® de ISP) 5,1 3 CAPRYLYL GLYCOL (DERMOSOFT OCTIOL® de DR STRAETMANS) 1 4 DIMETHICONE et DIMETHICONE CROSSPOLYMER (KSG 16® de SHIN ETSU, à 7,8 24% de matière sèche d'élastomère d'organopolysiloxane) DIMETHICONE / VINYL DIMETHICONE CROSSPOLYMER (DC 9701 COSMETIC POWDER® de DOW CORNING, à 93% de matière 0.2 sèche d'élastomère d'organopolysiloxane) 5 GLYCERINE (de EMERY Oleochemical Gmbh) 5 Procédé de préparation : Le mode opératoire ci-dessous a été mis en oeuvre pour réaliser les compositions selon l'invention. 1- Préparation de la phase 1 : Dans une grande coupelle en inox les composés de la phase 1 et les pigments de la phase 1 sont pesés puis broyés au Robot-coupe tout d'abord une fois pendant 15 secondes à 1500 tours / minute puis trois fois une minute à 3000 tours / minute. 2- Préparation de la phase 2 : Dans une seconde coupelle, les nacres de la phase 2 sont pesées et ajoutées à la phase 1, la préparation (phase 1 + phase 2) est broyée au Robot-coupe (R5 ou R5 plus) deux fois pendant 15 secondes à 1500 tours / minute. 3- Incorporation de la phase 3 : Les composés de la phase 3 sont pesés dans un bécher de 250 ml puis chauffés au bain-marie à 75°C. Lorsque la phase 3 est fondue, cette dernière est agitée à l'aide d'une défloculeuse (TURBOTEST 33/300 PH - RAYNERI, groupe VMI) jusqu'à formation d'un vortex (environ 300 tr/min) puis ajoutée sous agitation via le couvercle du robot-coupe une fois une minute à 1500 tours / minute, à la préparation (phase 1 + phase2). 4- Préparation de la phase 4 : Les composés de la phase 4 préalablement mélangés à la défloculeuse sont pesés dans une petite coupelle en inox, ajoutés au reste de la préparation, puis broyés au robot-coupe tout d'abord une fois pendant une minute à 1500 tours / minute puis deux fois deux minutes à 3000 tours / minute et enfin une fois une minute à 3000 tours / minute. 5- Finalisation de la préparation : La poudre obtenue est alors diluée dans de l'eau déminéralisée, dans laquelle nous aurons préalablement diluée 5% de glycérine. La quantité d'eau se situe entre 30 et 50 % en poids par rapport au poids total de la composition afin d'obtenir une viscosité adaptée à une machine dite Pilote Back Injection vendue par la société NANYO CO.LTD. Cette machine de Back Injection permet d'injecter le mélange « poudre-eau », encore appelée slurry, par le fond du godet et d'aspirer simultanément une partie de l'eau de dilution. Tout au long de l'injection du produit, le moule d'injection est mis sous vide afin de permettre l'élimination de l'eau qui est aspirée et récupérée dans le piège à vide. La mise sous vide permet ainsi de favoriser le remplissage du godet et son homogénéisation. Les pièces back injectées sont ensuite placées dans une étuve ventilée à 50°C jusqu'à ce que leur poids n'évolue plus. On considère alors le produit comme sec. Observation visuelle de la composition préparée : Les compositions obtenues ne présentent pas à l'oeil nu de phénomène de délaquage. En effet, que ce soit en texture ou en teinte, les compositions sont homogènes, et ne présentent pas de formation de croûte en surface. Mesure de la résistance aux chocs : Principe de la mesure L'appareil pour réaliser une telle mesure appelée Machine per l'imballaggio - Drop test vendue par la société Co Pack (ITALIE) permet de réaliser les tests de chute des compositions solides sous forme de poudre compacte pour mesurer leur résistance aux chocs. La hauteur de chute est de 30cm. Grâce à une réglette, on fixe la taille du support qui soutient le compact (suivant la taille du godet) puis on fait chuter le compact grâce à de l'air comprimé qui actionne l'ouverture du support. Cet appareil remplace les tests de chutes manuels réalisés auparavant par le formulateur à partir d'une règle de 30cm. De cette nouvelle façon, ils sont répétables et donc plus fiables. Ces tests de chutes rentrent également dans l'étude de la stabilité des compacts effectués. Résultats : Un fard à paupières (FAP) obtenu par un procédé de compactage traditionnel durant lequel la phase pulvérulente est mélangée une phase grasse puis l'ensemble compacté, résiste généralement à un nombre de chute compris entre 3 et 8, avec un maximum de 45% de nacres. A travers les différents essais effectués sur les teintes nacrées (ayant plus de 55% de nacres), il a été observé que les poudres compactes selon l'invention résistent à un nombre de chute compris entre 10 et 20. Ce nombre est beaucoup plus important que celui d'une poudre compacte avec un pourcentage de nacres supérieur. La résistance du produit fini a donc bien été améliorée. Cette amélioration de la résistance aux chocs s'explique selon les inventeurs par la structuration particulière de la composition solide selon la présente invention par les gélifiants hydrophiles et le système émulsionnant qui permet d'obtenir une poudre compacte plus résistance qu'une poudre compacte obtenue par les procédés traditionnels dépourvue de tels composés. De plus, l'eau qui sert à la dilution et à la mise en forme est très importante, c'est elle qui crée la cohésion. Mesure de la tenue avec application mouillée : Un protocole de mesure a été mis en oeuvre sur 12 personnes et le résultat évalué par 10 juges. Principe de la mesure 1 - Démaquillage effectué la veille ; 2 - Prise d'une photo non maquillée (0%) ; 3 - Application du FAP avec un applicateur humide en 10 passages sur la poudre puis 10 passages sur la paupière, opération renouvelée 2 fois ; 4 - Prise d'une photo à TOH du 100% ; 5 - Prise d'une photo à T7H ; 6 - Les photos des produits, en prenant comme référence le 100%, sont évaluées à l'oeil 30 nu en aveugle de manière à donner pour chaque produit une estimation du pourcentage de tenue à 7H entre 0 et 100% par intervalle de 10%. Résultat Les résultats obtenus avec la composition selon l'invention appliquée mouillée montrent que la tenue du FAP selon l'invention est très bonne. En effet après 7h d'application pendant lesquels aucune contrainte n'est subie par les panélistes, il reste sur la paupière 80 à 100% de produit à l'issue de cette période. Un autre test réalisé dans les mêmes conditions montre par ailleurs qu'une application mouillée d'un FAP traditionnel (Ombre à Paupières Duo Lumière de YSL) n'en modifie pas sa tenue contrairement à celle d'un FAP selon l'invention qui voit sa tenue significativement améliorée. Enfin, un autre test réalisé dans des conditions similaires à celles exposées ci-dessus, à la différence que l'applicateur reste sec, a montré que la tenue à l'application à sec d'un FAP selon l'invention est très bonne mais comparable à celle d'un FAP 15 traditionnel (Ombre à Paupières Duo Lumière de YSL). Il est entendu que dans le cadre de la présente invention que les pourcentages pondéraux donné pour un composé ou une famille de composés, sont toujours exprimés en poids de matière sèche du composé en question. 20 Dans toute la demande, l'expression « comporte un » ou « comprend un » doit être entendue comme signifiant « comportant au moins un » ou « comprenant au moins un », sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne une composition cosmétique solide de maquillage et / ou de soin se présentant sous la forme d'une poudre compacte, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins : - une phase pulvérulente, - un système émulsionnant, - un gélifiant hydrophile, - une laque organique et - un actif hydrophile aux propriétés hygroscopiques présent en une teneur supérieure ou égale à 0.5 % en poids par rapport au poids total de la composition. La présente invention concerne également une composition intermédiaire pour la préparation d'une telle composition cosmétique, un procédé de fabrication de cette composition cosmétique, ainsi qu'un procédé de revêtement de la peau par ladite composition cosmétique.
1.- Composition cosmétique solide de maquillage et / ou de soin se présentant sous la forme d'une poudre compacte, comprenant dans un milieu physiologiquement acceptable, au moins : - une phase pulvérulente, - un système émulsionnant, - un gélifiant hydrophile, - une laque organique et - un actif hydrophile aux propriétés hygroscopiques présent en une teneur supérieure ou égale à 0.5 % en poids par rapport au poids total de la composition. 2.- Composition selon la 1, comprenant moins de 3% en poids d'eau par rapport au poids total de la composition, voire moins de 2% en poids d'eau, en particulier étant exempte d'eau. 3.- Composition selon la 1 ou 2, dans laquelle ladite composition présente une teneur en extrait sec supérieure ou égale à 90%. 4.- Composition selon la 1, 2 ou 3, dans laquelle ladite composition comprend une phase pulvérulente supérieure ou égale à 35% en poids, par rapport au poids total de la composition. 5.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant une huile non volatile organique présente en une teneur supérieure ou égale à 1 % en poids par rapport au poids total de la composition. 6. - Composition selon la précédente, dans laquelle la (ou les) huile(s) non volatile(s) est (sont) choisie(s) parmi les huiles non volatiles hydrocarbonée et siliconée, et leur mélange. 7.- Composition selon la précédente, dans laquelle la (les) laque(s) organique(s) est (sont) choisie(s) parmi le carmin de cochenille, les pigments organiques de colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes, xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, et les sels insolubles de sodium, de potassium, de calcium, de baryum, d'aluminium, de zirconium, de strontium, de titane, de colorants acides tels que les colorants azoïques, anthraquinoniques, indigoïdes,xanthéniques, pyréniques, quinoliniques, de triphénylméthane, de fluorane, ces colorants pouvant comporter au moins un groupe acide carboxylique ou sulfonique, et leurs mélanges. 8.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant de 0.01 à 20% en poids total de laque(s) organique(s) par rapport au poids total de la composition. 9.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite phase pulvérulente comprend une charge et un agent de coloration additionnel choisi parmi les nacres, les pigments minéraux, les particules réfléchissantes, et leurs mélanges. 10. - Composition selon la précédente, dans laquelle le (ou les) agent(s) de coloration additionnel(s) est (sont) présent(s) en une teneur allant de 5 à 80% en poids, par rapport au poids total de la composition, avantageusement comprise entre 10 et 70% en poids par rapport au poids total de la composition. 11. - Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite composition présente une teneur totale en actif hydrophile comprise entre 1 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition. 12. - Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi au moins un (poly)ol en C1-C8, de préférence en C1-C6, une (poly)amine en C1-C8, de préférence en C1-C6, et leur(s) mélange(s). 13.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le (les) actif(s) est (sont) choisi(s) parmi le sorbitol, la glycérine, le propylène glycol, le 1,3-butylène glycol, le dipropylène glycol, la diglycérine, et leur mélange, le glycérol et ses dérivés, l'urée et ses dérivés, et leurs mélanges. 14.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle 25 ledit système émulsionnant comprend au moins un agent tensioactif non ionique de HLB inférieur ou égal à 8 à 25 °C, de préférence inférieur à 8. 15.- Composition selon la précédente, dans laquelle le (ou les) agent(s) tensioactif(s) est (sont) choisi(s) parmi esters et éthers d'oses, les esters d'acides gras, les alcools oxyalkylénés, les alcools gras et les composés silicones. 30 16.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un élastomère d' organopolysiloxane. 17.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le (ou les) gélifiant(s) hydrophile(s) est (sont) choisi(s) parmi les charges épaississantes, les épaississants polymériques et les polymères associatifs. 18.- Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant au moins un agent chélateur, avantageusement choisi parmi les acides aminocarboxyliques tel que l'EDTA tétrasodique. 19. - Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite composition est un fard à joues ou un fard à paupières. 20.- Composition intermédiaire, pour l'obtention d'une composition de maquillage et/ou de soin telle que définie dans l'une quelconque des précédentes, dans laquelle ladite composition comprend une phase aqueuse présente en une teneur allant de 40 à 60% en poids par rapport au poids total de la composition. 21. - Procédé de fabrication d'une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin selon l'une quelconque des 1 à 19 à partir d'une composition intermédiaire selon la 20, comprenant les étapes suivantes : - d'injection dans un moule, de préférence par le fond de ce dernier, de ladite composition intermédiaire, et - d'élimination de la phase aqueuse de ladite composition intermédiaire, de préférence au moins en partie simultanément à ladite étape d'injection. 22. - Procédé de fabrication selon la précédente, dans lequel ledit au moins un actif hydrophile est préalablement dispersé dans la phase aqueuse avant d'être mis au contact de la phase pulvérulente en vue de l'étape d'injection. 23. - Procédé de revêtement de la peau par une composition cosmétique de maquillage et/ou de soin, non thérapeutique, selon l'une quelconque des 1 à 19, dans lequel ledit procédé comprend une étape d'appliquer ladite composition sur la peau, et en particulier le visage.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1
A61K 8/92,A61K 8/72,A61Q 1/02
FR2989683
A1
COMPOSES FLUORES UTILISABLES COMME SOLVANT ORGANIQUE POUR SELS DE LITHIUM
20,131,025
La présente invention a trait à des composés fluorés, à leur procédé de préparation ainsi qu'à leur utilisation en tant que solvants aptes, en particulier, à permettre la dissolution de sels de lithium. C'est donc ainsi tout naturellement que ces composés peuvent trouver application dans le domaine des électrolytes, et notamment des électrolytes destinés à entrer dans la constitution des batteries au lithium. Les batteries au lithium sont particulièrement intéressantes pour les domaines où l'autonomie est un critère primordial, tels que cela est le cas des domaines de l'informatique, de la vidéo, de la téléphonie mobile, des transports tels que les véhicules électriques, les véhicules hybrides, ou encore des domaines médicaux, spatiaux, de la microélectronique. D'un point de vue fonctionnel, les batteries au lithium reposent sur le principe de l'intercalation-désintercalation du lithium au sein des matériaux constitutifs des électrodes des cellules électrochimiques de la batterie. Plus précisément, la réaction à l'origine 30 de la production de courant (c'est-à-dire lorsque la batterie est en mode de décharge) met en jeu le transfert, par l'intermédiaire d'un électrolyte conducteur d'ions lithium, de cations lithium provenant d'une électrode négative qui viennent s'intercaler dans le réseau accepteur de l'électrode positive, tandis que des électrons issus de la réaction à l'électrode négative vont alimenter le circuit extérieur, auquel sont reliées les électrode positive et négative. Ces électrolytes peuvent consister en un mélange comprenant au moins un solvant organique et au moins un sel de lithium pour assurer la conduction desdits ions lithium, ce qui nécessite que le sel de lithium soit dissous dans ledit solvant organique. Actuellement, les solvants organiques utilisés pour assurer cette fonction sont classiquement des solvants carbonates, tels que le carbonate d'éthylène, le carbonate de diméthyle, le carbonate de diéthyle. Les inventeurs de la présente invention se sont proposé de mettre au point de nouveaux composés qui présentent les caractéristiques suivantes : -une capacité à dissoudre facilement les sels de lithium ; -une bonne stabilité électrochimique ; -une bonne inertie thermique et chimique ; 25 et -une capacité à diminuer l'inflammabilité des électrolytes, dans lesquels ils sont incorporés. EXPOSÉ DE L'INVENTION Ainsi, l'invention a trait à des composés 30 fluorés de formule (I) suivante : O Il H-X -P-OR1 OR2 (I) dans laquelle : *X correspond à un motif de formule (II) suivante : R3 R5 ( lî lî ) R4 R6 (II) ou à un enchaînement dudit motif de formule dans laquelle R3, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'halogène, un atome d'hydrogène, un groupe perfluoroalcoxy ou un 15 groupe perfluoroalkyle, à condition que l'un au moins desdits R3, R4, R5 et R6 représente un atome de fluor, un groupe perfluoroalcoxy ou un groupe perfluoroalkyle ; *R1 et R2 représentent, indépendamment l'un 20 de l'autre, un groupe alkyle. Avant d'entrer plus en détail dans la description, nous précisons les définitions suivantes. Par groupe alkyle, on entend, classiquement, dans ce qui précède et ce qui suit, un 25 groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de formule -CnEl2n+1, n correspondant au nombre d'atomes de carbone, ce 10 nombre pouvant aller de 1 de 5. En particulier, il peut s'agir d'un groupe méthyle. Par groupe perfluoroalcoxy, on entend, classiquement, dans ce qui précède et ce qui suit, un groupe -0-alkyle, dont tous les atomes d'hydrogène sont remplacés par des atomes de fluor, ce groupe répondant à la formule -0-CnF2n-r1, n correspondant au nombre d'atomes de carbone, ce nombre pouvant aller de 1 à 3. En particulier, il peut s'agir d'un groupe perfluorométhoxy -0CF3. Par groupe perfluoroalkyle, on entend, classiquement, dans ce qui précède et ce qui suit, un groupe alkyle, linéaire ou ramifié, de formule -CnF2n+1, n correspondant au nombre d'atomes de carbone, ce nombre pouvant aller de 1 de 5. En particulier, il peut s'agir d'un groupe perfluorométhyle. Par enchaînement dudit motif de formule (II), on entend le fait que ledit motif est répété 20 plusieurs fois, de sorte à former un groupe formant pont entre l'atome d'hydrogène et le groupe -P(0) (OR1) (OR2), ledit groupe formant pont pouvant ainsi être représenté par la formule (III) suivante : R3 R5 1 1 ( C C ) 25 R4 R6 (III) n correspondant au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses, n étant un entier supérieur à 1. 1 1 n Pour éviter toute ambiguïté, nous précisons enfin, de façon plus explicite que : -lorsque X correspond à un motif de formule (II), les composés de l'invention peuvent être représentés par la formule chimique (IV) suivante : R3 R5 O M H C C P OR1 I I R4 R6 OR2 (IV) -lorsque X correspond à un enchaînement dudit motif de formule (II), les composés de l'invention peuvent être représentés par la formule chimique (V) suivante : R3 R5 O M H-EC-±P-OR1 n R4 R6 OR2 (V) n correspondant au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses, n étant supérieur à 1, par exemple, pouvant aller jusqu'à 10. 20 Selon un premier mode de réalisation particulier, au moins un des groupes R3 à R6 est un atome de fluor ou un groupe perfluoroalkyle et au moins un des groupes R3 à R6 est un atome d'hydrogène. Ainsi, par exemple, R3 et R4 peuvent 25 représenter un atome de fluor, tandis que R5 et R6 peuvent représenter un atome d'hydrogène.15 Des composés conformes à l'invention et répondant à cette définition peuvent être des composés de formule (VI) suivante : F H O I I II H-E-C)-P-OCH3 I I Ili I F H OCH3 (VI) dans laquelle n1 correspond au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses, qui est un entier 10 supérieur ou égal à 1. En particulier, n1 peut être un entier égal à 1 ou 2. Lorsque n1 est un entier supérieur à 1 et inférieur à 30, on peut qualifier ce composé de composé télomère. 15 Selon un autre exemple, toujours selon ce premier mode de réalisation, R5, R6 et R3 peuvent représenter un atome d'hydrogène et R4 un groupe perfluoroalkyle, tel qu'un groupe perfluorométhyle. 20 Selon un deuxième mode de réalisation particulier de l'invention, au moins un des groupes R3 à R6 est un atome de fluor et au moins un des groupes R3 à R6 est un groupe perfluoroalcoxy, un groupe perfluoroalkyle ou un atome d'halogène autre qu'un 25 atome de fluor. Ainsi, par exemple, R3, R5 et R6 peuvent représenter un atome de fluor et R4 peut représenter un groupe perfluoroalcoxy, tel qu'un groupe perfluoromethoxy.5 Des composés conformes à l'invention et répondant à cette définition peuvent être des composés de formule (VII) suivante : F F 0 1 111 H-EC-C-)-P-OCH3 1 1 n2 OCF3 F OCH3 (VII) dans laquelle n2 correspond au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses, qui est un entier supérieur ou égal à 1. En particulier, n2 peut être un entier égal à 1 ou 2. Lorsque n2 est un entier supérieur à 1 et inférieur à 30, on peut qualifier ce composé de composé télomère. Lesdits composés de formules (VII) peuvent coexister également dans un mélange avec des composés isomères de formule (VIII) suivante : F F 0 1 11 1 H-EC-C-)-P OCH3 1 1 n3 F OCF3 OCH3 (VIII) dans laquelle n3 correspond au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses, qui est un entier supérieur ou égal à 1. Selon d'autres exemples, toujours selon le 25 deuxième mode de réalisation : -R3, R5 et R6 peuvent représenter un atome de fluor et R4 un groupe perfluoralkyle, tel qu'un groupe perfluorométhyle ; ou -R3, R5 et R6 peuvent représenter un atome 5 de fluor et R4 un atome de chlore. Les composés fluorés de l'invention peuvent être préparés par la mise en oeuvre d'un procédé comprenant une étape de mise en contact, en présence d'un amorceur de radicaux libres, d'un monomère de 10 formule (IX) suivante : R3 R5 ) K R4 R6 (IX) 15 et d'un composé dialkylphosphite de formule (X) suivante : O Il H---P---OR1 OR2 (X) 20 dans lesquelles R1 à R6 sont tels que définis ci-dessus. Un amorceur de radicaux libres efficace dans le cadre de ce procédé peut être choisi parmi les dérivés peroxydes, tels que le di-tert-butylperoxyde, le peroxyde de benzoyle, le peroxyde de tert-butyle, le 25 2,5-di-tert-butyldiméthylperoxyde d'hydrogène. L'amorceur de radicaux libre peut être également choisi parmi les dérivés persulfates, les dérivés percarbonates, les peroxydicarbonates. L'étape de mise en contact est réalisée, de 5 préférence, en présence d'un solvant polaire aprotique, lequel peut être choisi parmi les solvants suivants : -le diméthylformamide (symbolisé par l'abréviation DMF) ; -l'acétonitrile ; 10 -le cyclohexane ; -un solvant halogéné, tel que le 1,1,2- trifluoro-1,2,2-trichloroéthane, le 1,1,1,3,3- pentafluorobutane, le perfluorohexane, le perfluoroheptane, le perfluorobenzène, le perfluoro-1- 15 butyltétrahydrofurane ; -le tétrahydrofurane ; -le butyronitrile ; -la N-méthyl-2-pyrrolidone ; -le carbonate de diméthyle ; et 20 -les mélanges de ceux-ci. Dans le cas où le ou les monomères utilisés se présente(nt) sous forme gazeuse (ce qui est le cas notamment lorsque le monomère est le fluorure de 25 vinylidène ou une oléfine fluorée en C3) et que l'étape de mise en contact est réalisée sous pression, celle-ci peut être mise en oeuvre dans un autoclave. Pour les monomères de formule (IX) susmentionnée, selon un premier cas, au moins un des 30 groupes R3 à R6 est un atome de fluor ou un groupe perfluoroalkyle et au moins un des groupes R3 à R6 est un atome d'hydrogène. Ainsi, par exemple, R3 et R4 peuvent représenter un atome de fluor, tandis que R5 et R6 peuvent représenter un atome d'hydrogène, auquel cas le monomère est le fluorure de vinylidène (connu sous l'abréviation VDF). Ainsi, par exemple, R3, R5 et R6 peuvent représenter un atome d'hydrogène, tandis que R4 peut représenter un groupe perfluoroalkyle, tel qu'un groupe perfluorométhyle. Pour les monomères de formule (IX) susmentionnée, selon un deuxième cas, au moins un des groupes R3 à R6 est un atome de fluor et au moins un des groupes R3 à R6 est un groupe perfluoroalcoxy, un groupe perfluoroalkyle ou un atome d'halogène autre qu'un atome de fluor. Ainsi, par exemple, R3, R5 et R6 peuvent représenter un atome de fluor et R4 peut représenter un groupe perfluoroalcoxy, tel qu'un groupe perfluorométhoxy, auquel cas le monomère est le perfluorométhylvinyléther (connu sous l'abréviation PMVE). Par exemple, R3, R5 et R6 peuvent 25 représenter un atome de fluor et R4 peut représenter un groupe perfluoroalkyle, tel qu'un groupe perfluorométhyle, auquel cas le monomère est l'hexafluoropropène (connu sous l'abréviation HFP). Par exemple, R3, R5 et R6 peuvent 30 représenter un atome de fluor et R4 peut représenter un atome de chlore, auquel cas le monomère est le chlorotrifluoroéthylène (connu sous l'abréviation CTFE). Pour les composés phosphites de formule (X) suivante, R1 et R2 peuvent correspondre à un groupe méthyle, auquel cas le composé est le phosphite de diméthyle (appelé également hydrogénophosphonate de diméthyle). Après l'étape de mise en contact, le procédé peut comprendre une étape d'isolement du composé du milieu réactionnel, cette étape d'isolement pouvant consister en une distillation fractionnée du mélange réactionnel. Les composés selon l'invention présentent, entre autres propriétés, une bonne capacité à solubiliser des sels de lithium. C'est donc tout naturellement qu'ils trouvent leur application comme solvant organique pour au moins un sel de lithium, ce solvant organique pouvant entrer dans la constitution d'un électrolyte comprenant au moins un sel de lithium destiné à une batterie au lithium. Ainsi, l'invention a également trait à : -l'utilisation d'un composé fluoré tel que défini ci-dessus comme solvant organique d'au moins un sel de lithium ; -une composition, plus spécifiquement une composition liquide, qui peut être un électrolyte conducteur d'ions lithium, comprenant au moins un composé fluoré tel que défini ci-dessus et au moins un sel de lithium ; et -une batterie au lithium comprenant au moins une cellule électrochimique comprenant un électrolyte tel que défini ci-dessus disposé entre une électrode positive et une électrode négative. A titre d'exemples, le sel de lithium peut être choisi dans le groupe constitué par LiPF6, LiC1O4, LiBF4, LiAsF6, LiCF3SO3, LiN(CF3S02)3r LiN(C2F5S02), le bistrifluorométhylsulfonylimide de lithium (connu sous l'abréviation LiTFSI) LiN[SO2CF3]2 et les mélanges de ceux-ci. Dans la batterie au lithium, l'électrolyte liquide susmentionné peut être amené, dans les cellules électrochimiques des batteries au lithium, à imprégner un séparateur, lequel est disposé entre l'électrode positive et l'électrode négative de la cellule électrochimique. Ce séparateur peut être en un matériau poreux, tel qu'un matériau polymérique, apte à accueillir dans sa porosité l'électrolyte liquide. Par électrode positive, on entend, classiquement, dans ce qui précède et ce qui suit, l'électrode qui fait office de cathode, quand le générateur débite du courant (c'est-à-dire lorsqu'il est en processus de décharge) et qui fait office d'anode lorsque le générateur est en processus de charge. Par électrode négative, on entend, classiquement, dans ce qui précède et ce qui suit, l'électrode qui fait office d'anode, quand le générateur débite du courant (c'est-à-dire lorsqu'il est en processus de décharge) et qui fait office de cathode, lorsque le générateur est en processus de charge. Généralement, l'électrode négative peut être à base d'un matériau carboné, tel que du graphite, 5 et est le siège d'une réaction d'intercalation du lithium, en processus de charge. L'électrode positive, quant à elle, peut être à base d'un oxyde de métal de transition lithié (le métal pouvant être, par exemple, du cobalt, du 10 nickel, du manganèse) et est le siège d'une réaction de désintercalation du lithium, en processus de charge. L'invention va maintenant être décrite, en référence aux exemples suivants, donnés à titre indicatif et non limitatif. 15 EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS EXEMPLE 1 L'exemple qui suit illustre la préparation d'un composé fluoré conforme à l'invention selon le 20 schéma réactionnel suivant : 0 F H 0 Il H i- 1)7[11:- OC H3 H- P(OCH3)2 + H C-CF 2 2 F H OCH3 n1 correspondant au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses. 25 Dans l'exemple qui suit, les réactifs suivants ont été utilisés : -le phosphite de diméthyle, qui est une solution commerciale technique fournie par Aldrich (98%) ; -le peroxyde de di-tert-butyle, qui a été fourni par la société Akzo ; -le fluorure de vinylidène, qui a été fourni par la société Solvay ; -l'acétonitrile, qui est une solution commerciale technique (98%), distillée avant utilisation sur CaH2. La réaction susmentionnée est réalisée dans un autoclave de 600 mL Parr Hastelloy équipé d'un manomètre, d'un disque de rupture et de vannes de sortie. Un dispositif réglementé permet de contrôler à la fois l'agitation et le chauffage de l'autoclave. Avant la réaction, l'autoclave est pressurisé à 30 bars d'azote pendant 1 heure pour vérifier l'étanchéité de celui-ci. Une fois l'azote évacué, l'autoclave est placé sous vide pendant 40 minutes, puis le phosphite de diméthyle (176 g ; 1,56 mol), le peroxyde de ditert-butyle (1,17 g) et l'acétonitrile (80 g) y sont introduits. Avant d'introduire le fluorure de vinylidène, l'autoclave est refroidi à -55°C avec un mélange acétone/azote liquide. A -55°C, le réacteur est taré et connecté au tuyau d'arrivée du fluorure de vinylidène. Le fluorure de vinylidène est introduit par double pesée (47 g, 0,734 mol), c'est-à-dire par estimation de la différence de masse avant et après 30 remplissage de l'autoclave avec le fluorure de vinylidène. L'autoclave est ensuite pesé, ce qui permet de mesurer la quantité exacte de fluorure de vinylidène introduit. L'autoclave est chauffé progressivement jusqu'à 140°C et l'évolution de la pression et de la température a été enregistrée. A 140°C, la pression avoisine 26 bars et 1h30 après le début de la réaction, à 140°C, la pression est passée de 26 bars à 3 bars. La réaction est stoppée après 5 heures et l'autoclave est placé dans un bain de glace. L'autoclave est dégazé, pour relarguer le fluorure de vinylidène qui n'a pas réagi. Le taux de conversion du fluorure de vinylidène a été déterminé par double pesée (44 g, 94%). Ensuite, le mélange réactionnel brut est distillé sous vide (0,1-0,007 mbar), ce qui a permis d'isoler : -une fraction correspondant à un composé de formule (XI) suivante : F H O I I II H-TT-TOC:1-13 F H OCH3 (XI) ce composé étant un monoadduit correspondant au 2,2- difluoroéthylphosphonate de diméthyle ; -une fraction correspondant à un composé de formule (XII) suivante : I II H î -OCH3 F H 2 OCH3 (XII) ce composé étant un diadduit correspondant au 2,2,4,4- tétrafluorobutylphosphonate de diméthyle ; -une fraction correspondant à un mélange des composés de formules (XI) et (XII). Le composé de formule (XI) a été récupéré à hauteur de 41 g (soit 69% de rendement), présente un point d'ébullition de 42-44°C (à 0,03 mbar) et un aspect de liquide incolore. Il a été analysé respectivement par RMN 1H, RMN 13C, RMN 31P ou GC/MS (chromatographie en phase gazeuse couplée à une spectrométrie de masse). Le spectre RMN 1H (CDC13, 20°C) du composé de formule (X) présente trois signaux : -un triplet (2JHF=50 Hz) de multiplets centré à 6,05 ppm attribué à l'hydrogène du groupe terminal difluorométhyle HCF2 ; -des doublets de multiplets situés à 3,75 ppm attribués aux hydrogènes des deux groupes méthyles de la fonction phosphonate ; -un système complexe situé à 2,4 ppm attribué aux hydrogènes du groupe méthylène central lié au couplage avec le phosphore et les atomes de fluor. Le spectre RMN 31P (CDC13, 20°C) présente un seul signal à 23 ppm sous forme d'un triplet avec une constante de couplage 2JPF=30 Hz. Le spectre RMN 19F (CDC13, 20°C) présente un seul signal à -110,2 ppm sous forme d'un doublet de doublets 2JFH=49,5 Hz avec une constante de couplage 2JFH=22 Hz . Le composé a également été analysé par chromatographie en phase gazeuse couplé à une spectrométrie de masse, qui confirme la structure du monoadduit et permet la détermination de la masse molaire à 174 g/mol. Le composé de formule (XII) a été récupéré à hauteur de 14,5 g (soit 25% de rendement), présente un point d'ébullition de 54-56°C (à 0,03 mbar) et un aspect de liquide incolore légèrement visqueux. Il a été analysé respectivement par RMN 1H, RMN 13C et RMN 31P et en GC/MS. Le spectre RMN 1H (CDC13, 20°C) du composé de formule (X) présente trois signaux : -un triplet de multiplets centré à 6,0 ppm avec une constante de couplage 2JHF=55,3 Hz attribué à l'hydrogène du groupe terminal difluorométhyle HCF2 ; -un doublet de multiplets situé à 3,75 ppm attribués aux hydrogènes des deux groupes méthyles de la fonction phosphonate ; -un doublet de quadruplet situé à 2,5 ppm avec une constante de couplage 3JHF=19,7 Hz attribué aux hydrogènes des groupes méthylènes -CH2. Le spectre RMN 31P (CDC13, 20°C) présente un seul signal à 22 ppm sous forme d'un triplet avec une constante de couplage 3JPF=30 Hz. Le spectre RMN 19F (CDC13, 20°C) présente deux signaux : -un signal à -115 ppm sous forme de triplet correspondant à l'atome de fluor de l'extrémité HCF2 ; -un signal à -86,55 ppm sous forme d'un doublet de triplets attribuables aux atomes de fluor 30 du groupe -CF2- disposé entre les deux groupes méthylènes. Le composé a également été analysé par chromatographie en phase gazeuse couplé à une spectrométrie de masse, qui confirme la structure du diadduit et permet la détermination de la masse molaire à 238 g/mol. EXEMPLE 2 L'exemple qui suit illustre la préparation d'un composé fluoré conforme à l'invention selon le schéma réactionnel suivant : 0 F F O I I I I II H-P(OCH3)2 + F2C = CF H- C-y-î-ocH3 OCF3 I OCF3 I F OCH3 Dans l'exemple qui suit, les réactifs suivants ont été utilisés : -le phosphite de diméthyle, qui est une solution commerciale technique fournie par Aldrich (98%) ; -le peroxyde de di-tert-butyle, qui a été fourni par la société Akzo ; -le perfluorométhylvinyléther (connu sous l'abréviation PMVE), qui a été fourni par Appolo; -l'acétonitrile, qui est une solution commerciale technique (98%), distillée avant utilisation sur CaH2. La réaction susmentionnée est réalisée dans un autoclave de 300 mL Parr Hastelloy équipé d'un manomètre, d'un disque de rupture et de vannes d'introduction de gaz et de relargage. Un dispositif réglementé permet de contrôler à la fois l'agitation et le chauffage de l'autoclave. Avant la réaction, l'autoclave est pressurisé à 30 bars d'azote pendant 1 heure pour vérifier l'étanchéité de celui-ci. Une fois l'azote évacué, l'autoclave est 5 placé sous vide pendant 40 minutes, puis le phosphite de diméthyle (36,44 g, 0,0331 mol), le peroxyde de di- tert-butyle (4,61 g, 0,0361 mmol) et l'acétonitrile (80 g) y sont introduits. Avant d'introduire le PMVE, l'autoclave est refroidi à -20°C avec un mélange 10 acétone/azote liquide. Le PMVE est introduit par double pesée (50 g, 0,301 mol), c'est-à-dire par estimation de la différence de masse avant et après remplissage de l'autoclave avec le PMVE. L'autoclave est chauffé progressivement jusqu'à 140°C et l'évolution de la 15 pression et de la température a été enregistrée. Au cours de la réaction, une augmentation de la pression à l'intérieur de l'autoclave est observée due au caractère exothermique de la réaction puis une diminution de celle-ci, provoquée par la transformation 20 du PMVE en composé souhaité. A 140°C, la pression avoisine 21 bars et une heure après le début de la réaction, à 140°C, la pression est passée de 21 bars à 11 bars avec une température maintenue à 140°C. Après réaction et refroidissement, l'autoclave est laissé 25 dans un bain de glace pendant 30 minutes puis dégazé. La conversion du PMVE est déterminée par calcul du rapport m-5m/m, où m et 5m désignent, respectivement, la masse de PMVE de départ et la différence de masse avant et après dégazage (5m=0 30 signifiant que le taux de conversion du PMVE est de 100%). L'autoclave est dégazé, pour relarguer le PMVE qui n'a pas réagi. Le taux de conversion du PMVE a été déterminé par double pesée (42,5 g, 85%). Ensuite, le mélange réactionnel brut est distillé sous vide (0,03 mbar), ce qui a permis d'isoler différentes fraction. Une deuxième distillation du produit obtenu est réalisée pour isoler le composé souhaité (liquide incolore), qui est ensuite caractérisé par des techniques de spectroscopie RMN. Les spectres RMN 1H, RMN 19F et RMN 31P montrent clairement la présence de deux isomères : -un isomère majoritaire (à 85%) correspondant au (3-oxa-1,1,2,4,4,4- hexafluorobutyl)phosphonate de diméthyle de formule (XIII) suivante : F F O H- Iîll-OCH3 OCF3F OCH3 (XIII) -un isomère minoritaire (à 15%) correspondant au (1,2,2-trifluoro)-1- (trifluorométhoxyéthyl)phosphonate de diméthyle de formule (XIV) suivante : F F O 1 1 M H-Î-ÎT-OCH3 F OCF3OCH3 (XIV) Le mélange de deux isomères est récupéré à hauteur de 28 g, présente une température d'ébullition de 44-46°C (à 0,03 mbar) et présente un aspect de liquide incolore
L'invention a trait à des composés fluorés de formule (I) suivante : dans laquelle : *X correspond à un motif de formule (II) suivante : ou à un enchaînement dudit motif de formule (II), dans laquelle R , R , R et R représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'halogène, un atome d'hydrogène, un groupe perfluoroalcoxy, un groupe perfluoroalkyle à condition que l'un au moins desdits R , R , R et R représente un atome de fluor, un groupe perfluoroalcoxy ou un groupe perfluoroalkyle ; *R et R représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupe alkyle. Utilisation de ces composés comme solvant organique d'au moins un sel de lithium.
1. Composé fluoré de formule (I) suivante : O Il H-X-P-OR1 OR2 (I) dans laquelle : suivante : *X correspond à un motif de formule (II) R3 R5 ( lî lî ) R4 R6 (II) ou à un enchaînement dudit motif de formule dans laquelle R3, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'halogène, un atome d'hydrogène, un groupe perfluoroalcoxy, un groupe perfluoroalkyle à condition que l'un au moins desdits R3, R4, R5 et R6 représente un atome de fluor, un groupe perfluoroalcoxy ou un groupe perfluoroalkyle ; *R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupe alkyle. 2. Composé selon la 1, dans lequel au moins un des groupes R3 à R6 est un atome de fluor ou un groupe perfluoroalkyle et au moins un des groupes R3 à R6 est un atome d'hydrogène. 3. Composé selon la 1 ou 2, dans lequel R3 et R4 représentent un atome de fluor, tandis que R5 et R6 représentent un atome d'hydrogène. 4. Composé selon l'une quelconque des précédentes, qui répond à la formule (VI) suivante : F H 0 I I II H-E-)-P-OCH3 I I Ili I F H OCH3 (VI) dans laquelle n1 correspond au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses, qui est un entier 15 supérieur ou égal à 1. 5. Composé selon la 4, dans lequel n1 est un entier égal à 1 ou 2. 20 6. Composé selon la 1, dans lequel au moins un des groupes R3 à R6 est un atome de fluor et au moins un des groupes R3 à R6 est un groupe perfluoroalcoxy, un groupe perfluoroalkyle ou un atome d'halogène autre que le fluor. 25 7. Composé selon la 6, dans lequel R3, R5 et R6 représentent un atome de fluor et R4 représente un groupe perfluoroalcoxy, tel qu'un groupe perfluoromethoxy. 10 8. Composé selon la 7, qui répond à la formule (VII) suivante : dans laquelle n2 F F 0 1 1M H-EC-C-)-P-OCH3 1 1 112 1 OCF3 F OCH3 (VII) correspond au nombre de répétition du motif pris entre parenthèses, qui est un entier supérieur ou égal à 1. 9. Composé selon la 8, dans lequel n2 est un entier égal à 1 ou 2. 10. Procédé de préparation d'un composé fluoré de formule (I) suivante : O Il H-X -P-OR1 OR2 ( I ) dans laquelle : *X correspond à un motif de formule (II) suivante : (ou à un enchaînement dudit motif de formule dans laquelle R3, R4, R5 et R6 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un atome d'halogène, un atome d'hydrogène, un groupe perfluoroalcoxy ou un groupe perfluoroalkyle, à condition que l'un au moins desdits R3, R4, R5 et R6 représente un atome de fluor, un groupe perfluoroalcoxy ou un groupe perfluoroalkyle ; *R1 et R2 représentent, indépendamment l'un de l'autre, un groupe alkyle, ledit procédé comprenant une étape de mise en contact, en présence d'un amorceur de radicaux libres, d'un monomère de formule (IX) suivante : R3 R5 ) K R4 R6 (IX) et d'un composé dialkylphosphite de formule (X) suivante : 0 Il H---P---OR1 OR2 (X) dans lesquelles R1 à R6 sont tels que définis ci-dessus. 11. Utilisation d'un composé tel que défini selon l'une quelconque des précédentes comme solvant organique d'au moins un sel de lithium. 12. Composition comprenant au moins un composé tel que défini selon l'une quelconque des 1 à 9 et au moins un sel de lithium. 13. Composition selon la 12, qui est un électrolyte conducteur d'ions lithium. 14. Batterie au lithium comprenant au moins une cellule électrochimique comprenant un électrolyte tel que défini à la 13 disposé entre une électrode positive et une électrode négative.
C,H
C07,H01
C07F,H01M
C07F 9,H01M 10
C07F 9/40,H01M 10/0525,H01M 10/056
FR2981326
A1
STRUCTURE ARRIERE DE MOTOCYCLE
20,130,419
Domaine technique La présente invention concerne la structure arrière d'un motocycle. Art antérieur La littérature de brevet 1 divulgue une structure dans laquelle un réservoir de carburant est monté sous le siège d'un occupant ouvrable/fermable d'un motocycle et le côté supérieur du réservoir de carburant est couvert par un capot de réservoir de carburant (capot de remplissage). Dans cette structure, le capot de réservoir de carburant ne couvre que le côté supérieur du réservoir de carburant depuis le dessus. Egalement, le motocycle a un feu arrière situé vers l'arrière du réservoir de carburant. Liste de citations Littérature de brevet Littérature de brevet 1 : brevet JP n° 3 745 842 Résumé de l'invention Problème technique Dans la structure de l'art connexe susmentionnée, un feu arrière est situé vers l'arrière du réservoir de carburant. Dans ce cas, typiquement, un organe de capot couvrant le dessus du feu arrière (appelé un capot de feu arrière) est en outre prévu dans le but d'améliorer l'aspect extérieur lorsque le siège est ouvert. Néanmoins, avec une telle conception, le capot de réservoir de carburant et le capot de feu arrière doivent être fabriqués et fixés indépendamment. Cela implique des problèmes techniques associés aux coûts et aux productivités des composants. La présente invention a été réalisée à la lumière 5 de telles circonstances et un objectif de la présente invention consiste à proposer une structure arrière d'un motocycle avec un réservoir de carburant situé en dessous d'un siège d'occupant et un feu arrière situé vers l'arrière du réservoir de carburant, incluant une 10 structure permettant de couvrir le réservoir de carburant et le feu arrière qui permet une réduction des coûts en composants et également une augmentation de la productivité de la structure. 15 Solution au problème La présente invention propose les moyens suivants comme solutions aux problèmes précédents. (1) Une structure arrière d'un motocycle inclut un coffret de rangement et un réservoir de carburant, agencés dans 20 cet ordre depuis l'avant, en dessous d'un siège pour qu'un occupant s'assoie ; un organe de capot couvrant au moins des côtés du coffret de rangement et du réservoir de carburant en dessous du siège ; et un feu arrière situé vers l'arrière du réservoir de carburant, 25 dans laquelle : un capot de réservoir de carburant est disposé au-dessus du réservoir de carburant pour couvrir le réservoir de carburant depuis le dessus, et une extrémité arrière du capot de réservoir de carburant est située vers le haut du feu arrière et un 30 côté supérieur du feu arrière est couvert par le capot de réservoir de carburant. (2) Dans la structure arrière d'un motocycle décrit en ci-dessus, de préférence, une portion périphérique d'une portion arrière du siège est formée en arc, un évidement suivant la forme d'arc de la portion périphérique est formé dans une région du capot de réservoir de carburant en regard de la portion périphérique de la portion arrière du siège ; et la portion périphérique est logée dans l'évidement. (3) Dans la structure arrière d'un motocycle décrite en ci-dessus, de préférence, le capot de réservoir de carburant inclut une portion de première moitié située vers l'avant et une portion de seconde moitié située vers l'arrière qui sont situées sur des côtés opposés de l'évidement, et la portion de première moitié est située vers le haut du réservoir de carburant, tandis que la portion de seconde moitié est située vers le haut du feu arrière. (4) Dans la structure arrière d'un motocycle décrite en (2) ou (3) ci-dessus, de préférence, le capot de réservoir de carburant est formé avec un rétrécissement d'une largeur vers l'arrière en vue de dessus, et des portions rétrécies enfoncées vers l'intérieur dans une direction de la largeur du véhicule sont formées sur les deux côtés de l'évidement. (5) Dans la structure arrière d'un motocycle décrite en l'un quelconque de (1) à (4) ci-dessus, de préférence, le capot de réservoir de carburant comporte une pièce de montage faisant saillie dans la direction de la largeur du véhicule, et le capot de réservoir de carburant est fixé à un étai faisant saillie vers le haut à partir d'une ossature de caisse de véhicule, par l'intermédiaire d'un trou de montage formé dans la pièce de montage. Effets avantageux de l'invention Selon l'invention mentionnée en (1) ci-dessus, en utilisant le capot de réservoir de carburant pour couvrir le dessus du réservoir de carburant et le feu arrière, on peut accomplir la couverture de deux organes avec un seul organe de capot. Cela permet de réduire les coûts en composants de la structure couvrant le réservoir de carburant et le feu arrière à l'arrière de celui-ci, menant à une augmentation de productivité. Selon l'invention mentionnée en (2) ci-dessus, du fait qu'un évidement suivant la configuration en forme d'arc de la portion périphérique de la portion arrière du siège soit disposé dans le capot de réservoir de carburant, la structure utilisant l'évidement pour faciliter le guidage de l'eau de pluie ou similaire sur le capot de réservoir de carburant vers l'extérieur dans la direction de la largeur du véhicule peut être réalisée, conduisant à une capacité satisfaisante à drainer l'eau. En outre, l'évidement est capable de supporter la portion arrière du siège, et également le siège est maintenu dans l'évidement pour diminuer la hauteur du siège, conduisant à une amélioration en termes de pieds à plat. Selon l'invention mentionnée en (3) ci-dessus, l'espacement entre le réservoir de carburant et le feu 30 arrière est caché par l'évidement logeant la portion périphérique de la portion arrière du siège, conduisant à une amélioration de l'aspect externe. Selon l'invention mentionnée en (4) ci-dessus, il est possible de réduire la taille du capot de réservoir 5 de carburant à un minimum pour réduire la quantité de matières premières. Selon l'invention mentionnée en (5) ci-dessus, étant donné que le capot de réservoir de carburant est fixé à l'étai faisant saillie vers le haut depuis 10 l'ossature de caisse du véhicule, un alignement entre l'ossature de caisse de véhicule et le capot de réservoir de carburant devient inutile, aboutissant à une amélioration de l'aptitude au montage. De même, du fait que la structure de la portion de montage des 15 capots de réservoir de carburant a une configuration simple, on peut accomplir une augmentation de productivité. Brève description des dessins 20 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue côté gauche d'un motocycle 25 ayant une structure selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 2 est une vue côté gauche d'une portion arrière du motocycle. La figure 3 est une vue de dessus de la portion 30 arrière du motocycle, et la vue de dessus lorsqu'un siège est enlevé. La figure 4 est une vue en perspective d'un capot de réservoir de carburant du motocycle. La figure 5 est la vue de dessus de la portion arrière du motocycle et la vue de dessus lorsque le 5 capot de réservoir de carburant est enlevé. La figure 6 est la vue de dessus de la portion arrière du motocycle, dans laquelle les sièges et des poignées arrière situées au-dessus du réservoir de carburant sont indiqués par des lignes fantômes. 10 La figure 7 est une vue côté gauche d'une ossature de caisse de véhicule du motocycle. La figure 8 est une vue côté gauche d'un motocycle différent équipé de l'ossature de caisse de véhicule du motocycle. 15 Description de modes de réalisation On décrira ci-dessous un mode de réalisation selon la présente invention en référence aux dessins. Sur les dessins utilisés dans la description, la flèche FR 20 indique la direction vers l'avant du véhicule, la flèche UP indique la direction vers le haut du véhicule et la flèche LH indique la direction vers la gauche du véhicule. La figure 1 illustre un motocycle de type 25 scooter 1 ayant une structure selon le mode de réalisation de l'invention. Le motocycle 1 inclut une unité basculante 4 incluant une intégration d'un moteur 2 et un mécanisme de transmission 3 en tant qu'unité monobloc. Une roue arrière 5 est supportée 30 avec faculté de rotation dans une portion arrière de l'unité basculante 4, et une roue avant 6 formant partie d'un système de direction est située à l'avant de l'unité basculante 4. La roue avant 6 est supportée avec faculté de rotation par des portions inférieures d'une paire de fourches avant droite et gauche 7. Un pont 8 est disposé entre des portions supérieures des fourches avant droite et gauche 7. Un arbre de direction 9 est agencé verticalement en un centre de la direction de la largeur du pont 8. Un guidon de direction 10 est monté en haut de l'arbre de direction 9. L'arbre de direction 9 est supporté avec faculté de rotation par une colonne 12 située à l'extrémité avant de l'ossature de caisse de véhicule 11. La figure 7 est une vue côté gauche de l'ossature 15 de caisse de véhicule 11. En se référant également à la figure 7, l'ossature de caisse de véhicule 11 du véhicule inclut la colonne 12, une ossature principale 13 s'étendant vers l'arrière et vers le bas de la colonne 12, une paire d'ossatures côté droit et 20 gauche 14 raccordée à des faces latérales inférieures de l'ossature principale 13, puis s'étendant vers l'arrière depuis cette dernière, puis s'étendant vers l'arrière et vers le haut, une paire d'ossatures arrière droite et gauche 15 raccordée aux extrémités 25 supérieures des ossatures latérales 14 puis s'étendant vers l'arrière et vers le haut. Une plaque pivot P est soudée à une portion inférieure arrière de l'ossature latérale gauche 14. Comme l'illustre la figure 1, l'unité basculante 4 30 est supportée par l'intermédiaire d'un organe de liaison 14A par la plaque pivot P de façon à pouvoir basculer dans les directions bas et haut. Un siège motocycliste 16 pour qu'un occupant s'assoie (ci-après désigné par le « siège 16 ») est situé au-dessus de l'unité basculante 4. Le siège 16 s'étend dans la direction longitudinale de façon à avoir, en tant qu'unité monobloc, un siège principal 17 pour qu'un motocycliste s'assoie et un siège passager 18 pour qu'un passager s'assoie à califourchon. Un espace de passage de pied 19, à travers lequel l'occupant passe ses pieds lorsqu'il monte sur et descend du motocycle, est formé vers l'avant du siège 16 et vers l'arrière de la colonne 12, de sorte que le motocycliste peut s'installer sur le motocycle en passant ses pieds à travers l'espace de passage de pied 19, en s'asseyant sur le siège 16 et en reposant ses pieds sur un marchepied 20 disposé dans une zone centrale et inférieure dans la direction longitudinale de la caisse de véhicule. Le motocycle 1 est couvert par un capot de caisse de véhicule cv constitué d'une pluralité d'organes de capot faits de matériaux de résine, dans lesquels un protège-jambe externe 21 et un protège-jambe interne 22 sont agencés vers l'avant de l'espace de passage de pied 19 et dans l'ordre depuis l'avant. Le protège- jambe externe 21 s'étend vers la gauche, vers la droite et vers le bas depuis l'avant de la colonne 12, tandis que le protège-jambe interne 22 est situé vers l'arrière de la colonne 12 de façon à couvrir l'arrière du protège-jambe externe 21. Une extrémité avant du marchepied 20 borde une extrémité inférieure du protège-jambe interne 22. Un sous-capot 23 est situé sous le marchepied 20 et en dessous de l'ossature latérale 14, et s'étend dans la direction longitudinale. Une paire de capots latéraux arrière droit et gauche 24 est située sous le siège 16. Les capots latéraux arrière 24 s'étendent le long des ossatures arrière 15 dans la direction longitudinale. En se référant également à la figure 2, un coffret de rangement 34 dans lequel un casque ou similaire peut être rangé est situé en dessous de la portion avant du siège 16. Le siège 16 est supporté par le coffret de rangement 34 et est capable de basculer sur son extrémité avant pour ouvrir et fermer sa portion arrière. Le coffret de rangement 34 est situé entre les ossatures arrière 15, et s'étend vers l'arrière le long des ossatures arrière 15. Le coffret de rangement 34 a un espace de rangement qui est relativement grand et suffisant pour loger un casque H. Un réservoir de carburant 25 est situé vers l'arrière du coffret de rangement 34 et entre les ossatures arrière 15. Le réservoir de carburant 25 est stationnaire et supporté par les ossatures arrière 15. Comme dans le cas du coffret de rangement 34, le réservoir de carburant 25 est situé sous le siège 16 et est couvert par le siège 16. Une unité d'amortisseur arrière 40 est interposée entre une portion supérieure arrière de l'unité basculante 4 et l'ossature arrière gauche 15, et un filtre à air 41 est monté sur une portion supérieure de l'unité basculante 4. On décrira l'ossature de caisse de véhicule 11 en 30 détail en référence à la figure 7. Dans l'ossature de caisse de véhicule 11, l'ossature principale 13 s'étend en outre vers le bas depuis la région de jonction vers les ossatures latérales 14, et comporte une traverse avant 45 s'étendant depuis l'extrémité inférieure de l'ossature principale 13 dans la direction de la largeur du véhicule pour raccorder les ossatures latérales 14 les unes aux autres. Des régions surélevées des ossatures latérales 14 respectives s'étendant vers l'arrière et vers le haut sont raccordées les unes aux autres par une traverse 49 montrant une courbature en forme de U vers l'avant depuis des portions avant des ossatures arrière 15 dans une forme en projection vue depuis le dessus. La traverse 49 est formée d'un tuyau en acier de section circulaire et a des extrémités soudées et jointes aux portions avant des ossatures arrière 15. Des extrémités supérieures 14B des régions surélevées vers l'arrière et vers le haut des ossatures latérales 14 respectives sont formées en une forme semi-circulaire dans un plan de section transversale, et sont soudées et jointes de manière à couvrir des portions inférieures avant des surfaces périphériques des ossatures arrière 15 respectives. Les ossatures arrière 15 ont respectivement des extensions D s'étendant vers l'avant et vers le bas des régions de jonction aux extrémités supérieures 14B des ossatures latérales 14. Les extrémités avant des extensions D sont soudées et jointes à la traverse 49. Chacune des ossatures arrière 15 est formée d'un tuyau en acier de section circulaire, et la traverse 49 30 est formée du tuyau en acier d'un plus petit diamètre que celui de l'ossature arrière 15. Une portion avant de l'extension D est formée pour devenir plus plate vers la traverse 49, et une portion de jonction de l'extrémité avant se joignant à la traverse 49 est formée en ellipse correspondant à une taille de diamètre de la traverse 49. En se référant ici à la figure 2, dans le motocycle 1, la traverse 49 s'étend dans une courbe vers l'avant de façon à couvrir les côtés et l'avant du cylindre 36 du moteur 2, et les extrémités avant des extensions D sont jointes à la traverse 49 sur les côtés du cylindre 36. Chacune des extensions D est formée pour faire diminuer progressivement la dimension de la largeur dans la direction de la largeur du véhicule vers la traverse 49, et le motocycle 1 a un espace libre relativement grand entre les extensions D et le cylindre 36. Dans l'ossature de caisse de véhicule 11, les ossatures arrière 15 s'étendent vers l'avant depuis les portions de jonction joignant les ossatures latérales 14 pour raccorder les extensions D à la traverse 49, de sorte que les ossatures latérales 14, les ossatures arrière 15 (extensions D) et la traverse 49 forment un triangle. Une telle structure d'ossature permet un renforcement de la traverse 49 25 sans organe de renforcement spécial. En se référant à la figure 2 et à la figure 7 ensemble, une paire d'organes de support avant de coffret de rangement droit et gauche 51 ayant chacune une surface plate en regard vers le haut est soudée et 30 jointe à la traverse 49. Ces organes de support avant de coffret de rangement 51 supportent une portion avant du coffret de rangement 34 depuis le dessous pour porter la charge du coffret de rangement 34 et du siège 16. Une paire d'organes de support arrière de coffret de rangement droit et gauche 52 chacun formé en une section en forme de U est soudée et jointe sur des zones approximativement centrales des ossatures arrière 15 dans la direction longitudinale avec leurs surfaces plates en regard vers le haut. Ces organes de support arrière de coffret de rangement 52 supportent une portion supérieure arrière du coffret de rangement 34 depuis le dessous pour porter la charge du coffret de rangement 34 et du siège 16. Une paire de consoles de support avant de réservoir de carburant droite et gauche 55 est soudée et jointe à des portions des ossatures arrière 15 situées plus vers l'arrière que les organes de support arrière de coffret de rangement 52, et également une paire de consoles de support arrière de réservoir de carburant gauche et droite 56 est soudée et jointe à des portions des ossatures arrière 15 situées plus vers l'arrière que les consoles de support avant de réservoir de carburant 55. Le réservoir de carburant 25 est supporté depuis le dessous par ces organes de support et est assujettie et arrimée. Désormais, entre les consoles de support avant de réservoir de carburant 55 et les consoles de support arrière de réservoir de carburant 56, une paire d'étais de capot de réservoir de carburant droit et gauche 60, chacun formé avec une section en forme de U est soudée et jointe aux ossatures arrière 15 avec leurs surfaces plates en regard vers le haut. Comme l'illustre la figure 5, les étais de capot de réservoir de carburant 60 sont exposés à l'extérieur sur les capots latéraux arrière 24 par une paire d'entailles droite et gauche 61 qui sont formées dans les capots latéraux arrière 24. Ensuite, comme le montre la figure 3, les étais de capot de réservoir de carburant 60 arriment un capot de réservoir de carburant en forme de plaque 70 constitué d'un matériau de résine et couvrant le dessus du réservoir de carburant 25. Le capot de réservoir de carburant 70 est agencé entre les capots latéraux arrière 24, et a une extrémité avant attenante à l'extrémité arrière du coffret de rangement 34. Le capot de réservoir de carburant 70 couvre le réservoir de carburant 25 depuis le dessus en entier. Le capot de réservoir de carburant 70 est formé avec un rétrécissement de la largeur vers l'arrière vu depuis le dessus. En se référant également à la figure 4, le capot de réservoir de carburant 70 a une paire de pièces de montage gauche et droite 71 faisant saillie dans la direction de la largeur du véhicule à des positions correspondant aux étais de capot de réservoir de carburant 60. Des trous de montage 72 sont formés dans les pièces de montage 71 respectives. Des boulons sont insérés à travers les trous de montage 72 pour être assujettis aux étais de capot de réservoir de carburant 60, de sorte que le capot de réservoir de carburant 70 est fixé. De plus, comme le montre la figure 4, une paire de bossages de blocage droit et gauche 78 est formée sur la portion avant du capot de réservoir de carburant 70. Des chevilles ou similaires sont attachées aux bossages de blocage 78, et bloquées sur le coffret de rangement 34. Egalement, en se référant à la figure 6, une poignée arrière 90 à saisir par un passager dans une position à califourchon, conjointement avec le capot de réservoir de carburant 70, est arrimée et assujettie aux étais de capot de réservoir de carburant 60. En se référant également à la figure 1, la poignée arrière 90 comporte des portions de poignée situées sur les côtés droit et gauche et s'étendant dans la direction longitudinale, et a une forme dans laquelle les portions de poignée droite et gauche sont couplées l'une à l'autre sur l'arrière du siège 16 par une portion de couplage. Un trou traversant 70A pour insertion d'un bouchon de remplissage 25A du réservoir de carburant 25 est formé dans le capot de réservoir de carburant 70. Une pompe à carburant 25B et/ou similaires est montée sur la surface supérieure du réservoir de carburant 25. La pompe à carburant 25B et/ou similaires est également couverte par le capot de réservoir de carburant 70. La figure 3 est une vue de dessus d'une portion arrière de véhicule lorsque le capot de réservoir de carburant 70 est monté dessus. La figure 5 est une vue de dessus d'une portion arrière de véhicule lorsque le capot de réservoir de carburant 70 est enlevé. Comme le montrent les figures 2, 3 et 5, un feu arrière 80 est monté vers l'arrière du réservoir de carburant 25. Comme le montre la figure 5, le feu arrière 80 inclut une lentille 81 logeant l'éclairage, et une console 83 ayant une paire de pièces de montage 82 montée à l'avant de la lentille 81, et est arrimé par assujettissement des pièces de montage 82 aux extrémités arrière des ossatures arrière 15. Pour plus de détails, en se référant également à la figure 7, une plaque transversale 65 est située entre les extrémités arrière des ossatures arrière 15 pour les raccorder, et les pièces de montage 82 sont arrimées à la plaque transversale 65. Des feux de direction gauche et droit 84L, 84R sont disposés des deux côtés du feu arrière 80. Les feux de direction 84L, 84R sont attachés aux deux côtés de la lentille 81 du feu arrière 80 par assujettissement ou similaire. Comme le montre la figure 2, un garde-boue arrière 85 est monté en dessous du feu arrière 80. Le garde-boue arrière 85 est attaché aux portions arrière des ossatures arrière 15, et s'étend en diagonale vers l'arrière et vers le bas de façon à couvrir le dessus et le dessous de la roue arrière 5. Sur une région du garde-boue arrière 85 située directement en dessous du feu arrière 80, un feu de freinage 86 et une console 87 destinés à monter une plaque d'immatriculation sont fournis dans cet ordre depuis le dessus. En se référant à la figure 3 et à la figure 5 en les comparant l'une à l'autre, l'extrémité arrière du capot de réservoir de carburant 70 est située au-dessus du feu arrière 80, de sorte que le capot de réservoir de carburant 70 couvre le dessus du feu arrière 80. Il n'y a virtuellement aucun débattement entre l'extrémité arrière du capot de réservoir de carburant 70 et le sommet du feu arrière 80. L'extrémité arrière du capot de réservoir de carburant 70 vient en butée sur ou est près du sommet du feu arrière 80. En outre, il n'y a virtuellement aucun débattement entre les deux côtés de la portion arrière du capot de réservoir de carburant 70 et les portions arrière des capots latéraux arrière 24. Les deux côtés de la portion arrière du capot de réservoir de carburant 70 viennent en butée sur ou sont proches des portions arrière des capots latéraux arrière 24. Un trou traversant 79 est formé dans la portion arrière du capot de réservoir de carburant 70. Un boulon est inséré à travers le trou traversant 79 pour être serré contre la plaque transversale 65. Ici, en se référant à la figure 6, la portion de couplage de la poignée arrière 90 où les portions de poignée droite et gauche sont couplées sur l'arrière du siège 16 est située au-dessus de l'arrière du capot de réservoir de carburant 70, et la portion de couplage et le capot de réservoir de carburant 70 sont assujetties et fixées conjointement à la plaque transversale 65. Un évidement 73 mis en prise avec la portion périphérique de la portion arrière du siège 16 est formé dans le capot de réservoir de carburant 70. Pour plus de détails, le capot de réservoir de carburant 70 est divisé en deux par l'évidement 73, une portion de première moitié 74 située vers l'avant et une portion de seconde moitié 75 située vers l'arrière. La portion de première moitié 74 est située au-dessus du réservoir de carburant 25, tandis que la portion de seconde moitié 75 est située au-dessus du feu arrière 80. Les figures 3 et 6 montrent la portion de première moitié 74 marquée avec des noeuds pour des commodités de description. Comme le montre la figure 6, la portion périphérique de la portion arrière du siège 16 est en forme d'arc. Dans le capot de réservoir de carburant 70, l'évidement 73 en regard de la portion périphérique du siège 16 est formé en arc suivant la configuration en forme d'arc de la portion périphérique arrière du siège 16. Dans le capot de réservoir de carburant 70, une paire de portions rétrécies droite et gauche 76 enfoncées vers l'intérieur dans la direction de la largeur du véhicule vue depuis le dessus est formée sur les deux côtés de l'évidement 73 (voir figure 3 et similaires). Comme le montrent la figure 3 et la figure 4, une paire de supports de charge de siège 100 en butée sur le dessous du siège 16 pour porter la charge est formée sur la portion de première moitié 74 du capot de réservoir de carburant 70. Les supports de charge de siège 100 sont de forme cylindrique à sommet fermé faisant saillie vers le haut et attribués aux positions droite et gauche sur des côtés opposés du trou traversant 70A à travers lequel le bouchon de remplissage 25A est inséré pour distribuer la charge reçue depuis le siège 16 vers la droite et la gauche en vue de porter la charge en équilibre. Notons que le support de charge de siège droit 100 est positionné légèrement plus vers l'avant que le support de charge de siège gauche 100. Les supports de charge de siège 100 reçoivent depuis le dessous et maintiennent une partie du réservoir de carburant 25. Comme le montre la figure 5, sur le réservoir de carburant 25, des protubérances 101 sont formées pour être maintenues dans les supports de charge de siège 100. Comme décrit ci-dessus, dans le motocycle 1, le coffret de rangement 34 et le réservoir de carburant 25, dans cet ordre depuis l'avant, sont disposés sous le siège 16 pour que des occupants s'assoient. En dessous du siège 16, au moins l'un du coffret de rangement 34 et du réservoir de carburant 25 est couvert par les capots latéraux arrière 24 qui sont l'organe de capot, et le feu arrière 80 est disposé vers l'arrière du réservoir de carburant 25. Ensuite, le motocycle 1 a une structure dans laquelle le capot de réservoir de carburant 70 couvrant le réservoir de carburant 25 depuis le dessus est monté au-dessus du réservoir de carburant 25, l'extrémité arrière du capot de réservoir de carburant 70 est située au-dessus du feu arrière 80, et le côté supérieur du feu arrière 80 est couvert par le capot de réservoir de carburant 70. Dans une telle structure, en utilisant le capot de réservoir de carburant 70 pour couvrir le dessus du réservoir de carburant 25 et le feu arrière 80, on peut accomplir une couverture de deux organes avec un seul organe de capot. Cela permet de réduire les coûts en composants pour la structure permettant de couvrir le réservoir de carburant 25 et le feu arrière 80 situé vers l'arrière de celui-ci, conduisant à une augmentation de productivité. Egalement, dans le motocycle 1, la portion périphérique de la portion arrière du siège 16 est formée en arc, et l'évidement 73 suivant la configuration en forme d'arc de la portion périphérique de la portion arrière du siège 16 est formé dans une portion du capot de réservoir de carburant 70 en regard de la portion périphérique, de sorte que la portion périphérique est maintenue dans l'évidement 73. Dans ce cas, l'évidement 73 suivant la configuration en forme d'arc de la portion périphérique de la portion arrière du siège 16 est prévu, réalisant ainsi la structure utilisant l'évidement 73 pour faciliter le guidage de l'eau de pluie ou similaire sur le capot de réservoir de carburant 70 vers l'extérieur dans la direction de la largeur du véhicule, conduisant à une capacité satisfaite à drainer l'eau. En outre, l'évidement 73 est capable de supporter la portion arrière du siège 16, et également le siège 16 est maintenu dans l'évidement 73 pour diminuer la hauteur du siège 16, conduisant à une amélioration en termes de pieds à plat. Le motocycle 1 a une structure telle que le capot de réservoir de carburant 70 est constitué de la portion de première moitié 74 située vers l'avant et la portion de seconde moitié 75 située vers l'arrière qui sont chacune situées sur des côtés opposés de l'évidement 73, et la portion de première moitié 74 est située au-dessus du réservoir de carburant 25 et la portion de seconde moitié 75 est située au-dessus du feu arrière 80. Dans cette structure, l'espace entre le réservoir de carburant 25 et le feu arrière 80 est caché par l'évidement 73 logeant la portion périphérique de la portion arrière du siège 16, conduisant à une amélioration de l'aspect externe. En outre, le motocycle 1 a son capot de réservoir de carburant 70 formé avec un rétrécissement de la largeur vers l'arrière vu depuis le dessus, et les portions rétrécies 76 formées des deux côtés de l'évidement 73 pour être enfoncées vers l'intérieur dans la direction de la largeur du véhicule. Dans cette structure, il est possible de réduire la taille du capot de réservoir de carburant 70 à un minimum de façon à réduire la quantité de matières premières. De plus, le motocycle 1 a le capot de réservoir de carburant 70 ayant les pièces de montage 71 en saillie dans la direction de la largeur du véhicule, et attachées aux étais de capot de réservoir de carburant 60 faisant saillie vers le haut à partir des ossatures arrière 15, à travers les trous de montage 72 formés dans les pièces de montage 71. Cette structure annule le besoin d'alignement entre les ossatures arrière 15 et le capot de réservoir de carburant 70, conduisant à une amélioration de l'aptitude au montage. De même, du fait que la structure de montage du capot de réservoir de carburant 70 a une configuration simple, on peut réaliser une augmentation de productivité. A cet égard, l'ossature de caisse de véhicule 11 du motocycle 1 est structurée pour permettre une utilisation partagée entre le motocycle 1 et un autre motocycle différent en termes de position d'un réservoir de carburant et d'aspect externe de la caisse de véhicule entière. La figure 8 illustre un motocycle 200 équipé de l'ossature de caisse de véhicule 11 et différant du motocycle 1. Sur la figure 8, les composants similaires au motocycle 1 sont désignés par 30 les mêmes signes de référence. Dans le motocycle 200, un réservoir de carburant en forme de triangle 201 en vue de côté est monté vers l'arrière de l'ossature principale 13 et vers le haut de l'ossature latérale 14. Un coffret de rangement 102 sous le siège est situé entre les ossatures arrière 15, s'étend le long des ossatures arrière 15 dans la direction longitudinale et est supporté par les ossatures arrière 15. Le coffret de rangement 102 est plus long dans la direction longitudinale que le coffret de rangement 34 du motocycle 1 car le réservoir de carburant n'est pas situé vers l'arrière du coffret de rangement, si bien qu'une profondeur est assurée dans une région de l'extension vers l'arrière de façon à assurer suffisamment de place pour loger un casque. Le motocycle 200 est relativement réduit en hauteur de véhicule en assurant une profondeur de l'espace de rangement dans la région de l'extension vers l'arrière du coffret de rangement 102 et en plaçant le réservoir de carburant 201 dans une portion inférieure du véhicule. Au lieu de l'étai de capot de réservoir de carburant 60 prévu pour arrimer le capot de réservoir de carburant 70 dans le motocycle 1 selon le mode de réalisation susmentionné, ici, le motocycle 200 est pourvu d'un étai de support de coffret de rangement 103 ayant une hauteur plus grande que celle de l'étai de capot de réservoir de carburant 60, et l'étai supportant le coffret de rangement 103 supporte une portion arrière du coffret de rangement 102. Une 30 structure d'ossature de base à l'exception de l'étai de support de coffret de rangement 103 est la même que celle du motocycle 1. Les modes de réalisation de la présente invention ont été décrits ci-dessus, mais la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation susmentionnés et des changements peuvent être apportés de manière appropriée sans s'écarter de l'esprit de l'invention. Liste des références numériques 1... Motocycle 15... Ossature arrière (ossature de caisse de véhicule) 16... Siège d'occupants (siège) 24... Capot latéral arrière (organe de capot) 25... Réservoir de carburant 34... Coffret de rangement 60... Etai 70... Capot de réservoir de carburant 71... Pièce de montage 72... Trou de montage 73... Evidement 74... Portion de première moitié 75... Portion de seconde moitié 76... Portion rétrécie 80... Feu arrière
Objet Accomplir une réduction dans les coûts en composants pour une structure destinée à couvrir un réservoir de carburant et un feu arrière à l'arrière de celui-ci, qui sont situés en dessous d'un siège, et également une augmentation de productivité de la structure. Constitution Un capot de réservoir de carburant (70) couvrant le dessus d'un réservoir de carburant (25) est situé au-dessus du réservoir de carburant (25) et une extrémité arrière du capot de réservoir de carburant (70) est structurée pour être positionnée au-dessus du feu arrière (80).
1. Structure arrière d'un motocycle, caractérisée en ce qu'elle comprend : un coffret de rangement (34) et un réservoir de carburant (25), agencés dans cet ordre depuis l'avant, 5 en dessous d'un siège (16) pour qu'un occupant s'assoie ; un organe de capot (24) couvrant au moins des côtés du coffret de rangement (34) et du réservoir de carburant (25) en dessous du siège (16) ; et 10 un feu arrière (80) situé vers l'arrière du réservoir de carburant (25), dans laquelle : un capot de réservoir de carburant (70) est disposé au-dessus du réservoir de carburant (25) pour couvrir le réservoir de carburant (25) depuis 15 le dessus ; et une extrémité arrière du capot de réservoir de carburant (70) est située vers le haut du feu arrière (80) et un côté supérieur du feu arrière (80) est couvert par le capot de réservoir de carburant (70). 20 2. Structure arrière d'un motocycle selon la 1, caractérisée en ce que : une portion périphérique d'une portion arrière du siège (16) est formée en arc ; 25 un évidement (73) suivant la forme d'arc de la portion périphérique est formé dans une région du capot de réservoir de carburant (70) en regard de la portion périphérique de la portion arrière du siège (16) ; et la portion périphérique est logée dans 30 l'évidement (73). 3. Structure arrière d'un motocycle selon la 2, caractérisée en ce que : le capot de réservoir de 5 carburant (70) inclut une portion de première moitié (74) située vers l'avant et une portion de seconde moitié (75) située vers l'arrière qui sont situées sur des côtés opposés de l'évidement (73) ; et la portion de première moitié (74) est située vers 10 le haut du réservoir de carburant (25), tandis que la portion de seconde moitié (75) est située vers le haut du feu arrière (80). 4. Structure arrière d'un motocycle selon la 15 2 ou 3, caractérisée en ce que : le capot de réservoir de carburant (70) est formé avec un rétrécissement d'une largeur vers l'arrière vu depuis le dessus ; et des portions rétrécies (76) enfoncées vers 20 l'intérieur dans une direction de la largeur du véhicule sont formées sur les deux côtés de l'évidement (73). 5. Structure arrière d'un motocycle selon l'une 25 quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que : le capot de réservoir de carburant (70) comporte une pièce de montage (71) faisant saillie dans la direction de la largeur du véhicule ; et 30 le capot de réservoir de carburant (70) est fixé à un étai (60) faisant saillie vers le haut à partird'une ossature de caisse de véhicule (15), par l'intermédiaire d'un trou de montage (72) formé dans la pièce de montage (71).
B
B62
B62K,B62J
B62K 19,B62J 6,B62J 35,B62K 11
B62K 19/48,B62J 6/04,B62J 35/00,B62K 11/10,B62K 19/30
FR2982896
A1
TENTE MUNIE D'UN SYSTEME D'AERATION LATERALE.
20,130,524
Arrière-plan de l'invention La présente invention a pour objet une tente pourvue d'un système d'aération formé dans l'une de ses parois. Elle trouve en particulier une application pour la pratique du camping ou de toute activité de plein air requérant l'utilisation d'une tente ou de tout autre abri du même type. On connaît de nombreux modèles de tente ; on connaît en particulier les tentes de type igloo, maintenues en position déployée au moyen d'armatures. Ce type de tente est généralement constitué d'une première enveloppe souple, destinée à former le volume intérieur de la tente, et d'une seconde 10 enveloppe souple, formée dans une matière imperméable, et destinée à former le volume extérieur de la tente. Le problème posé par ce type de tente est que le confinement d'un ou plusieurs utilisateurs dans un espace réduit, ainsi que la faible capacité d'isolation thermique d'une telle tente, peuvent rendre la température à 15 l'intérieur de la tente difficilement supportable pour ses utilisateurs. Une solution habituellement mise en oeuvre par les adeptes du camping consiste à ouvrir l'élément constituant la porte de la tente, afin de permettre l'aération de la tente, et le renouvellement de son air intérieur. Cependant, si les utilisateurs souhaitent rester à l'intérieur de la tente, ils se trouvent alors 20 exposés aux regards de leurs voisins. S'ils choisissent de sortir de la tente, ce sont leurs biens personnels qui sont alors exposés à la convoitise d'éventuels voleurs. Par ailleurs, le vent peut éventuellement s'engouffrer dans la tente, risquant d'emporter les biens personnels des utilisateurs, voire d'emporter la tente elle-même. Dans les deux cas, s'il pleut, de l'eau risque de pénétrer à 25 l'intérieur de la tente. Cette solution n'est donc pas satisfaisante pour aérer l'intérieur de la tente, sans compromettre son étanchéité. Une solution alternative est proposée par le document US 964 796 ; elle consiste à permettre à l'élément de tissu constituant la porte de la tente de 30 prendre trois positions : une première position dans laquelle l'élément de tissu couvre l'ouverture de la tente ; une seconde position dans laquelle il est maintenu incliné par rapport à l'ouverture de la tente ; une troisième position où il est maintenu enroulé au-dessus de l'ouverture de la tente, de telle sorte que l'ouverture est dégagée. 35 La deuxième position que peut prendre l'élément de tissu vise à pallier les inconvénients cités précédemment ; cependant, lorsque l'élément de tissu est maintenu incliné, le vent, la pluie, ou les regards indiscrets peuvent toujours pénétrer à l'intérieur de la tente, par les sections de forme triangulaire formées entre l'élément de tissu et la paroi de la tente. En outre, en dehors de l'ouverture permettant aux utilisateurs d'entrer et de sortir de la tente, il n'est généralement pas prévu d'ouvertures supplémentaires dans la tente ; de telles ouvertures pourraient permettre aux utilisateurs, installés à l'intérieur de la tente, par exemple, de jouir du paysage, de surveiller les environs de leur campement ou de communiquer avec d'autres campeurs. De telles ouvertures présentant des dimensions réduites pourraient également servir de porte pour un animal domestique, voire pour un enfant. Objet et résumé de l'invention La présente invention a pour but de pallier les inconvénients identifiés précédemment et de permettre, en particulier, l'aération d'une tente, sans compromettre son étanchéité. Ce but est atteint par le fait que l'invention porte sur une tente pourvue d'au moins une paroi dans laquelle au moins une ouverture est formée, et d'un pan de tissu, ledit pan de tissu présentant une première position, dans laquelle il recouvre ladite ouverture, une deuxième position, dans laquelle il est maintenu incliné par rapport à ladite paroi, et une troisième position, dans laquelle il est maintenu de telle sorte que l'ouverture est dégagée ; ladite tente est également pourvue d'au moins une aile disposée dans un plan distinct du plan de ladite paroi, et sur laquelle au moins une portion dudit pan de tissu peut être fixée lorsque ledit pan de tissu se trouve dans ladite deuxième position. Ainsi, l'invention permet, même lorsque les conditions climatiques ne sont pas favorables, d'aérer la tente, en disposant le pan de tissu selon la deuxième position. La présence d'au moins une aile permet d'éviter que le vent ou la pluie ne pénètre à l'intérieur de la tente. Dans la deuxième position, le pan de tissu est donc maintenu incliné grâce à sa fixation à ladite au moins une aile. L'aile est située sur un côté du pan de tissu de manière à obturer au moins en partie l'ouverture formée entre le pan de tissu et la paroi de la tente, lorsque le pan de tissu se trouve dans la deuxième position. Avantageusement, l'aile est disposée transversalement par rapport à la paroi de la tente et par rapport au pan de tissu, lorsqu'il se trouve dans la deuxième position, de telle sorte qu'un volume est créé entre l'aile, le pan de tissu et la paroi de la tente. Ainsi, lorsque le pan de tissu se trouve dans la deuxième position, le volume créé entre l'aile, le pan de tissu et la paroi de la tente constitue une chambre intermédiaire entre l'intérieur de la tente et l'extérieur, et permet, par là-même, de renouveler l'air contenu dans le volume intérieur de la tente, en le remplaçant par l'air extérieur. De préférence, l'aile est réalisée dans un matériau souple, de type tissu, pouvant être imperméable, afin d'assurer l'étanchéité du système d'aération. L'aile peut, par exemple, être constituée d'un tissu similaire à celui dans lequel sont réalisés le pan de tissu et l'enveloppe de la tente. L'aile peut également être réalisée dans un matériau transparent ou translucide, ou dans un matériau permettant l'aération du volume formé entre l'aile, la paroi et le pan de tissu, au moyen, par exemple, de trous percés dans l'aile. De préférence, l'aile est solidaire de la paroi de la tente, de préférence cousue à la paroi. De préférence, l'aile est disposée dans un plan perpendiculaire au plan formé par le pan de tissu, lorsque le pan de tissu se trouve dans la deuxième position. Lorsque les conditions climatiques sont clémentes, la troisième position que peut prendre le pan de tissu permet de dégager totalement l'ouverture, afin d'allier à l'aération de la tente, la présence d'une fenêtre sur la paroi de la tente. Lorsque le pan de tissu est disposé selon la première ou troisième position, l'aile est de préférence maintenue transversalement par rapport à la paroi de la tente, au moyen, par exemple, d'un élément de fixation qui peut être fixé à la fois à l'aile de la tente, et à un lien maintenu tendu par un élément fixe situé dans le voisinage de la tente. De préférence, la tente comporte deux ailes qui sont fixées à la paroi de la tente, de part et d'autre du pan de tissu. L'invention est déclinée ci-après dans une série de variantes de réalisation, qui peuvent être considérées seules ou en combinaison avec une ou plusieurs des précédentes. De manière avantageuse, le pan de tissu comprend au moins un premier élément de fermeture, et ladite paroi comprend au moins un deuxième élément de fermeture, lesdits premier et deuxième éléments de fermeture étant destinés à coopérer ensemble pour fixer ledit pan de tissu à ladite paroi lorsqu'il recouvre ladite ouverture, dans ladite première position. De préférence, et de manière non limitative, les premier et deuxième éléments de fermeture sont des rails de fermeture à glissière, des boutons pressions ou des fermetures par aimants. Cette présence des premier et deuxième éléments de fermeture permet de recouvrir de manière étanche l'ouverture formée dans la paroi, lorsque le pan de tissu est dans la première position ; ces éléments de fermeture assurent à la tente une étanchéité similaire à une tente sur laquelle aucune ouverture latérale n'aurait été formée. Avantageusement, le pan de tissu comprend au moins un bord latéral, le premier élément de fermeture étant monté sur ledit bord latéral, et lesdits premier et deuxième éléments de fermeture constituent une première fermeture à glissière, fermée dans ladite première position, ouverte dans lesdites deuxième et troisième positions. Ces caractéristiques permettent au pan de tissu de recouvrir de manière ajustée l'ouverture formée dans la paroi de la tente, dans la première position. De préférence, la portion du pan de tissu comprend au moins un troisième élément de fermeture, et ladite aile comprend au moins un quatrième élément de fermeture, lesdits troisième et quatrième éléments de fermeture étant destinés à coopérer ensemble pour fixer ladite portion du pan de tissu à ladite aile lorsque le pan de tissu est dans ladite deuxième position. De préférence, et de manière non limitative, les troisième et quatrième éléments de fermeture sont des rails de fermeture à glissière, des boutons pressions ou des fermetures par aimants. Cette présence des troisième et quatrième éléments de fermeture permet à l'aile de couvrir de manière étanche le volume formé entre la paroi de la tente, et le pan de tissu maintenu incliné dans sa deuxième position. Ni eau, ni vent ne peuvent ainsi pénétrer par cet espace dans l'intérieur de la tente. De manière avantageuse, ledit troisième élément de fermeture est monté sur un bord latéral du pan de tissu, et lesdits troisième et quatrième éléments 30 de fermeture constituent une seconde fermeture à glissière, fermée dans ladite deuxième position, ouverte dans lesdites première et troisième positions. Ces caractéristiques permettent au pan de tissu d'être solidarisé de manière ajustée à l'aile de la tente, dans la deuxième position. De préférence, l'aile comprend au moins un côté latéral incliné par 35 rapport au plan de la paroi, et le quatrième élément de fermeture est monté sur le côté latéral. De préférence, l'aile est disposée dans un plan perpendiculaire au plan de ladite paroi. Avantageusement, les premier et troisième éléments de fermeture peuvent ainsi être montés sur le même bord latéral du pan de tissu. De manière avantageuse, l'aile est de forme triangulaire. Par cette configuration, l'aile est formée de trois côtés : le premier côté est solidaire d'une portion de la paroi de la tente ; le deuxième côté, qui constitue le côté latéral précité et qui forme un angle aigu avec le premier côté, s'étend, depuis la paroi de la tente, vers le sol et vers l'extérieur de la tente ; le troisième côté est de direction sensiblement horizontale, et s'étend, depuis la paroi de la tente, vers l'extérieur de la tente. De préférence, le pan de tissu est solidaire, par exemple par le biais d'une couture, en au moins une portion, de ladite paroi de la tente. Cette caractéristique permet d'éviter la perte du pan de tissu lorsque, par 15 exemple, les première et deuxième fermetures ne sont pas fermées. Ainsi, lorsque la tente est démontée et repliée, le pan de tissu ne peut être égaré. Avantageusement, le pan de tissu est enroulé au-dessus de ladite ouverture, lorsqu'il se trouve dans ladite troisième position. Ainsi l'ouverture peut-elle être totalement dégagée, sans que le pan de 20 tissu ne vienne l'obstruer ; les utilisateurs peuvent, depuis l'intérieur de la tente, jouir du paysage environnant la tente. Afin que le pan de tissu n'entrave pas l'ouverture formée dans la paroi de la tente, il peut être replié sur lui-même autour de sa portion solidaire de la paroi de la tente. De préférence, la tente peut être pourvue d'au moins un moyen d'attache destiné à maintenir le pan de 25 tissu enroulé dans la troisième position. De préférence, la portion du pan de tissu par laquelle le pan est solidarisé à la paroi est située au-dessus de l'ouverture de la tente, facilitant ainsi, par gravité, son dépliage afin de pouvoir rapidement recouvrir l'ouverture, dans la première ou la deuxième position. 30 De manière avantageuse, les premier et deuxième éléments de fermeture sont agencés de telle manière à pouvoir être actionnés de l'intérieur de la tente. De préférence, les troisième et quatrième éléments de fermeture sont agencés de telle manière à pouvoir être actionnés de l'intérieur de la tente. 35 Par suite, les première et deuxième fermetures à glissière sont également agencées de manière à pouvoir être actionnées de l'intérieur de la tente. En cas de conditions climatiques défavorables, s'il pleut, neige ou vente, par exemple, l'utilisateur peut recouvrir de manière étanche l'ouverture formée dans la paroi au moyen du pan de tissu, en première position, sans sortir de la tente. De même, l'utilisateur peut, si nécessaire, découvrir l'ouverture sans sortir de la tente, et ainsi éviter de s'exposer au regard de ses voisins de camping. De la même manière, l'utilisateur peut disposer le pan de tissu dans la deuxième position, afin d'aérer la tente, sans quitter l'intérieur de la tente. De manière avantageuse, la tente est pourvue de deux ailes disposées de part et d'autre de ladite ouverture, de préférence verticalement. Dans cette configuration, l'ouverture formée dans la paroi de la tente est encadrée par deux ailes. Lorsque le pan de tissu est dans la deuxième position, un volume en forme de prisme triangulaire peut ainsi être formé en plus du volume initial de la tente, délimité par le pan de tissu disposé dans la première position. Ce volume supplémentaire assure tout d'abord le changement de l'air intérieur de la tente, tout en empêchant la pluie ou la neige d'entrer dans la tente. Ce volume supplémentaire peut également être mis à profit par les utilisateurs de la tente pour loger la nourriture ou tout autre équipement de camping. De préférence, chacune des ailes comprend au moins un côté latéral incliné par rapport au plan de ladite paroi, lesdits quatrièmes éléments de fermeture étant montés sur lesdits côtés latéraux, et ledit pan de tissu est pourvu de deux bords latéraux, lesdits troisièmes éléments de fermeture étant montés sur lesdits bords latéraux. De manière avantageuse, la tente comprend en outre une enveloppe intérieure munie d'une porte formée en regard de ladite ouverture. Dans ce cas, la paroi décrite précédemment constitue l'enveloppe extérieure de la tente. La tente peut ainsi être constituée d'une enveloppe intérieure, en matière habituellement non imperméable, permettant d'éviter que la condensation ne se dépose, dans le volume intérieur de la tente, sur les murs ou le plafond. La porte formée dans l'enveloppe intérieure, en regard de l'ouverture formée dans la paroi imperméable, permet d'actionner les différents éléments de fermeture afin de disposer le pan de tissu dans l'une des trois positions précédemment détaillées. Avantageusement, l'enveloppe intérieure est en outre pourvue d'une moustiquaire apte à recouvrir ladite porte. Ainsi, lorsque le pan de tissu se trouve dans la deuxième ou la troisième position, l'utilisateur présent à l'intérieur de la tente n'est pas incommodé par des insectes qui chercheraient à entrer dans la tente. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement et de manière complète à la lecture de la description ci-après d'un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés suivants sur lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un exemple de tente selon l'invention, sur laquelle le pan de tissu se trouve dans la première position ; - la figure 2 représente schématiquement un exemple de tente selon l'invention, sur laquelle le pan de tissu se trouve dans la deuxième position ; - la figure 3 représente schématiquement un exemple de tente selon l'invention, sur laquelle le pan de tissu se trouve dans la troisième position ; - les figures 4a et 4b représentent schématiquement un exemple de pan de tissu selon l'invention et détaillent plus particulièrement les différents éléments de fermeture de l'invention, lorsque le pan de tissu se trouve respectivement en première et en deuxième position ; et - la figure 5 représente schématiquement un exemple de pan de tissu selon l'invention et détaille plus particulièrement les différents éléments de fermeture montés sur le pan de tissu. Description détaillée de l'invention Les figures 1 à 3 représentent un exemple de tente 10 selon l'invention. La tente 10 selon l'invention est pourvue d'une paroi 12 ; de manière non limitative, cette paroi peut être réalisée dans un matériau souple de type tissu. Une ouverture 14 est formée dans la paroi 12. Sur les différentes figures et de manière non limitative, l'ouverture 14 est de forme rectangulaire, deux de ses côtés étant verticaux et deux de ses côtés étant horizontaux et parallèles au sol S sur lequel la tente 10 est montée. Tel que représenté sur les différentes figures, l'un des côtés de l'ouverture 14 est formé à proximité du sol S. On pourrait toutefois concevoir une ouverture du type fenêtre, formée en hauteur sur la paroi 12, sans sortir du cadre de la présente invention. De part et d'autre de l'ouverture 14 sont disposées deux ailes 18, 18'. Dans l'exemple représenté, les ailes 18, 18' sont parallèles l'une par rapport à l'autre. Chacune des ailes 18, 18' est disposée verticalement. De préférence, les ailes 18, 18' sont réalisées dans un matériau souple, de type tissu, pouvant être imperméable, transparent ou translucide. Tel que représenté sur les différentes figures, chacune des ailes 18, 18' est de forme triangulaire. Le premier côté 49 est solidaire d'une portion de la paroi 12 de la tente 10 ; dans l'exemple représenté, ce premier côté 49 est vertical, ou légèrement incliné par rapport au sol S, et s'étend depuis la proximité du sol S de la tente 10 vers le sommet de la tente 10. Les ailes 18, 18' peuvent par exemple être cousues à la paroi 12 de la tente 10. Le deuxième côté 50 est incliné et forme un angle aigu avec le premier côté 49 et s'étend, depuis la paroi 12 de la tente 10, vers le sol S et vers l'extérieur de la tente 10. Enfin, le troisième côté 52 est de direction sensiblement horizontale, et s'étend à proximité du sol S, depuis la paroi 12 de la tente 10, vers l'extérieur de la tente 10. Dans l'exemple représenté, un lien 48, 48' est fixé par l'une de ses extrémités à proximité de l'angle de chacune des ailes 18, 18' formé par les côtés 50 et 52 ; la seconde extrémité du lien 48, 48' est fixée à un élément d'accrochage 51, 51' du type sardine, planté dans le sol S. Chacun des liens 48, 18' permet ainsi de maintenir tendue chacune des ailes 18, 18', lorsque la tente 10 est montée. La tente 10 est également constituée d'un pan de tissu 16. Tel que représenté sur les différentes figures, le pan de tissu 16 est de forme identique à la forme de l'ouverture 14 ; dans l'exemple représenté, le pan de tissu 16 est donc de forme rectangulaire. Le pan de tissu 16 est solidaire, par exemple au moyen d'une couture, à la paroi 12 de la tente 10. Dans l'exemple représenté, le pan de tissu 16 est solidaire de la tente 10 par son bord supérieur 38. Tel que représenté sur les différentes figures, le pan de tissu 16 peut prendre plusieurs positions. Une première position est représentée par la figure 1. Dans cette position, le pan de tissu 16 recouvre l'ouverture 14 formée dans la tente 10. Le pan de tissu 16 est solidaire, par ses bords latéraux 26, 26' des côtés verticaux de l'ouverture 14. Cette première position permet ainsi de recouvrir l'ouverture 14. Une deuxième position est représentée par la figure 2. Dans cette position, le pan de tissu 16 est maintenu incliné, en étant solidaire, par ses deux bords latéraux 26, 26', des côtés inclinés 50, 50' des ailes 18, 18'. Dans l'exemple représenté par la figure 2, le pan de tissu 16 présente deux bords latéraux 26, 26' inclinés et qui forment chacun un angle aigu avec les côtés verticaux de l'ouverture 14, similaire à l'angle aigu formé par les côtés 49 et 50 de l'aile 18. Ainsi, lorsque le pan de tissu 16 se trouve dans la seconde position, un volume V ayant la forme d'un prisme triangulaire est formé par les ailes 18, 18', le pan de tissu 16 et l'ouverture 14 formée dans la paroi 12 de la tente 10. La présence des ailes 18, 18' permet d'éviter que le vent ou la pluie ne pénètre à l'intérieur de la tente. Le volume V constitue ainsi une chambre intermédiaire entre l'intérieur de la tente 10 et l'extérieur, et permet de remplacer l'air intérieur de la tente 10, par de l'air provenant de l'extérieur, quelles que soient les conditions climatiques. Une troisième position est représentée par la figure 3. Dans cette position, le pan de tissu 16 est enroulé sur lui-même autour de son bord supérieur 38 ; le pan de tissu 16 est maintenu accroché par un moyen d'attache 40, au-dessus de l'ouverture 14 formée dans la paroi 12. Cette troisième position permet ainsi de dégager l'ouverture 14 formée dans la paroi 12. Tel que représenté sur la figure 3, la tente 10 peut également être pourvue d'une enveloppe intérieure 42. Une porte 44 peut être formée dans l'enveloppe intérieure 42, en regard de l'ouverture 14 formée dans la paroi 12, la paroi 12 constituant alors l'enveloppe extérieure de la tente 10. Tel que représenté sur la figure 3, la porte 44 est, de préférence mais pas exclusivement, de forme semi-lunaire, et ses dimensions sont circonscrites par les dimensions de l'ouverture 14. On pourrait toutefois concevoir une porte 44 dont les dimensions excéderaient celles de l'ouverture 14, sans sortir du cadre de la présente invention. L'enveloppe intérieure 42 est également pourvue d'une moustiquaire 46, pouvant recouvrir ou dégager la porte 44. Les figures 4a et 4b constituent une vue détaillée respectivement des figures 1 et 2 ; elles représentent en particulier les différents éléments de 35 fermeture permettant de maintenir le pan de tissu 16 respectivement dans les première et deuxième positions. Le bord latéral 26 du pan de tissu 16 est pourvu d'un premier 20 et d'un troisième 28 éléments de fermeture. Tel que représenté sur la figure 4a, le premier élément de fermeture 20 coopère avec un deuxième élément de fermeture 22 monté sur la paroi 12 de la tente, à proximité d'un premier côté vertical de l'ouverture 14. Tel que représenté sur la figure 4a, les premier 20 et deuxième 22 éléments de fermeture sont, de préférence et de manière non limitative, des rails de fermeture à glissière, qui constituent une première fermeture à glissière 24 ; on pourrait toutefois concevoir des premier 20 et deuxième 22 éléments de fermeture constitués de boutons pression, de fermetures par aimants, ou de tout autre type de moyens de fermeture permettant de fixer le pan de tissu 16 à la paroi 12, lorsque le pan de tissu 16 est dans la première position, sans sortir du cadre de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 4a, la première fermeture à glissière 24 15 comporte un premier moyen d'actionnement 25, qui permet à la première fermeture à glissière 24 d'être actionnée de l'intérieur et / ou de l'extérieur de la tente 10. La première fermeture à glissière 24 permet ainsi de fixer le pan de tissu 16 à la paroi 12, lorsque le pan de tissu 16 est dans la première position. 20 L'ouverture 14 est ainsi recouverte, la présence de la première fermeture à glissière 24, éventuellement associée à un rabat, par exemple en tissu, non représenté sur la figure, permettant d'assurer l'étanchéité de l'ouverture 14. Lorsque le pan de tissu 16 se trouve dans la première position, la tente 10 jouit d'une étanchéité similaire à une tente sur laquelle aucune ouverture 25 latérale n'aurait été formée. Des éléments de fermeture supplémentaires, et non représentés sur les différentes figures, pourraient également solidariser le bord inférieur du pan de tissu 16 à la paroi 12 de la tente 10. Tel que représenté sur la figure 4b, le troisième élément de fermeture 30 28 coopère avec un quatrième élément de fermeture 30 monté sur l'aile 18 de la tente, à proximité de son côté incliné 50. Tel que représenté sur la figure 4b, les troisième 28 et quatrième 30 éléments de fermeture sont, de préférence et de manière non limitative, des rails de fermeture à glissière, qui constituent une deuxième fermeture à 35 glissière 32 ; on pourrait toutefois concevoir des troisième 28 et quatrième 30 éléments de fermeture constitués de boutons pression, de fermetures par aimants, ou de tout autre type de moyens de fermeture permettant de fixer le pan de tissu 16 à l'aile 18, lorsque le pan de tissu 16 est dans la deuxième position, sans sortir du cadre de la présente invention. Tel que représenté sur la figure 4b, la deuxième fermeture à glissière 32 comporte un deuxième moyen d'actionnement 33, qui permet à la deuxième fermeture à glissière 32 d'être actionnée de l'intérieur et / ou de l'extérieur de la tente 10. La deuxième fermeture à glissière 32 permet ainsi de fixer le pan de tissu 16 à l'aile 18, lorsque le pan de tissu 16 est dans la deuxième position. L'aile 18 couvre ainsi de manière étanche le volume V formé entre la paroi 12 de la tente 10, et le pan de tissu 16 maintenu incliné dans sa deuxième position. Ni eau, ni vent ne peuvent ainsi pénétrer par cet espace dans l'intérieur de la tente 10. En outre, la présence de la deuxième fermeture à glissière 32, éventuellement associée à un rabat, par exemple en tissu, non représenté sur la figure, permet d'assurer l'étanchéité de l'ouverture 14. La tente 10 peut dans cette configuration être aérée, sans que son étanchéité ne soit compromise par l'ouverture 14. Par souci de clarté, seuls le premier élément de fermeture 20 et le premier moyen d'actionnement 25 d'une part, le troisième élément de fermeture 28 et le deuxième moyen d'actionnement 33 d'autre part, sont 20 représentés respectivement sur les figures 4a et 4b. Tel que représenté sur les figures 4a et 4b, les premier 20 et troisième 28 éléments de fermeture sont distincts ; on pourrait toutefois concevoir un bord latéral 26 d'un pan de tissu 16 sur lequel les premier 20 et troisième 28 éléments de fermeture seraient confondus, sans sortir du cadre de la présente 25 invention. De manière symétrique, des éléments de fermeture sont également montés sur le bord latéral 26' du pan de tissu 16, sur l'aile 18' et sur un deuxième côté vertical de l'ouverture 14. La figure 5 constitue une vue détaillée du pan de tissu 16 à proximité de 30 son bord latéral 26, lorsque le pan de tissu 16 se trouve dans la première position. Un premier 20 et un troisième 28 éléments de fermeture sont montés sur le bord latéral 26 du pan de tissu : - le premier élément de fermeture 20 apparaît en arrière-plan de de la 35 figure 5 ; il coopère avec un deuxième élément de fermeture 22, monté sur la paroi 12, à proximité d'un côté vertical de l'ouverture 14 ; le premier 20 et le deuxième 22 éléments de fermeture constituent une première fermeture à glissière 24, pourvue d'un premier moyen d'actionnement 25. Tel que représenté sur la figure 5, la première fermeture à glissière 24 est ici partiellement fermée ; - le troisième élément de fermeture 28 apparaît au premier plan de la figure 5 ; il est engagé, par son extrémité supérieure, dans un deuxième moyen d'actionnement 33. La figure 5 représente en outre un quatrième élément de fermeture 30, monté sur le côté incliné 50 de l'aile 18 ; le quatrième élément de fermeture 30 est également engagé, par son extrémité supérieure, dans le deuxième moyen d'actionnement 33.Les troisième 28 et quatrième 30 éléments de fermeture constituent une deuxième fermeture à glissière 32. Tel que représenté sur la figure 5, où le pan de tissu 16 se trouve dans la première position, la deuxième fermeture à glissière 32 est ici totalement ouverte. Tel que représenté sur la figure 5, lorsque la deuxième fermeture à glissière 32 est ouverte, le deuxième moyen d'actionnement 33 est solidaire à la fois des troisième 28 et quatrième 30 éléments de fermeture ; on pourrait toutefois concevoir un deuxième moyen d'actionnement 33 qui, lorsque la deuxième fermeture à glissière 32 est ouverte, serait solidaire uniquement du troisième 28 ou du quatrième 30 élément de fermeture, sans sortir du cadre de la présente invention. De manière similaire, lorsque la première fermeture à glissière 24 est ouverte, le pan de tissu 16 se trouvant, par exemple, dans la deuxième ou troisième position, les premier 20 et deuxième 22 éléments de fermeture sont tous deux solidaires du premier moyen d'actionnement 25 ; on pourrait toutefois concevoir un premier moyen d'actionnement 25 qui, lorsque la première fermeture à glissière 24 est ouverte, serait solidaire uniquement du premier 20 ou du deuxième 22 élément de fermeture, sans sortir du cadre de la présente invention. En se référant de nouveau aux figures 1 à 3, on comprend que 30 l'actionnement des première 24 et deuxième 32 fermetures à glissière permet de disposer le pan de tissu 16 dans les différentes positions : - lorsque le pan de tissu 16 est dans la première position (figure 1), la première fermeture à glissière 24 est fermée, alors que la deuxième fermeture à glissière 32 est ouverte ; 35 - lorsque le pan de tissu 16 est dans la seconde position (figure 2), la première fermeture à glissière 24 est ouverte, alors que la deuxième fermeture à glissière 32 est fermée ; - enfin, lorsque le pan de tissu 16 est dans la troisième position (figure 3), les première 24 et deuxième 32 fermetures à glissière sont ouvertes. L'ensemble de la description ci-dessus est donné à titre d'exemple, et n'est donc pas limitatif de l'invention. En particulier, l'invention s'étend à d'autres types de tentes, et, plus généralement, à toute activité de plein air requérant l'utilisation d'un abri
L'invention concerne une tente pourvue d'au moins une paroi dans laquelle au moins une ouverture est formée, et d'un pan de tissu, ledit pan de tissu présentant une première position, dans laquelle il recouvre ladite ouverture, une deuxième position, dans laquelle il est maintenu incliné par rapport à ladite paroi, et une troisième position, dans laquelle il est maintenu de telle sorte que l'ouverture est dégagée. L'invention se caractérise par le fait que la tente est également pourvue d'au moins une aile disposée dans un plan distinct du plan de ladite paroi, et sur laquelle au moins une portion dudit pan de tissu peut être fixée lorsque ledit pan de tissu se trouve dans ladite deuxième position.
1. Tente (10) pourvue d'au moins une paroi (12) dans laquelle au moins une ouverture (14) est formée, et d'un pan de tissu (16), ledit pan de tissu (16) présentant une première position, dans laquelle il recouvre ladite ouverture (14), une deuxième position, dans laquelle il est maintenu incliné par rapport à ladite paroi (12), et une troisième position, dans laquelle il est maintenu de telle sorte que l'ouverture (14) est dégagée, caractérisée en ce que la tente (10) est également pourvue d'au moins une aile (18) disposée dans un plan distinct du plan de ladite paroi (12), et sur laquelle au moins une portion dudit pan de tissu (16) peut être fixée lorsque ledit pan de tissu se trouve dans ladite deuxième position. 2. Tente selon la 1, caractérisée en ce que ladite aile (18) est disposée transversalement par rapport à la paroi (12) de ladite tente (10) et par rapport audit pan de tissu (16) lorsqu'il se trouve dans ladite deuxième position, de telle sorte qu'un volume (V) est créé entre ladite aile (18), ledit pan de tissu (16) et la paroi (12) de ladite tente (10). 20 3. Tente selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit pan de tissu (16) comprend au moins un premier élément de fermeture (20), et en ce que ladite paroi (12) comprend au moins un deuxième élément de fermeture (22), lesdits premier (20) et deuxième (11) éléments de 25 fermeture étant destinés à coopérer ensemble pour fixer ledit pan de tissu (16) à ladite paroi (12) lorsqu'il recouvre ladite ouverture (14), dans ladite première position. 4. Tente selon la 3, caractérisée en ce que ledit pan de tissu 30 (16) comprend au moins un bord latéral (26), en ce que ledit premier élément de fermeture (20) est monté sur ledit bord latéral (26), et en ce que lesdits premier (20) et deuxième (22) éléments de fermeture constituent une première fermeture à glissière (24), fermée dans ladite première position, ouverte dans lesdites deuxième et troisième positions. 35 5. Tente selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ladite portion du pan de tissu (16) comprend au moins un 2 982 896 troisième élément de fermeture (28), et en ce que ladite aile (18) comprend au moins un quatrième élément de fermeture (30), lesdits troisième (28) et quatrième (30) éléments de fermeture étant destinés à coopérer ensemble pour fixer ladite portion du pan de tissu (16) à ladite 5 aile (18) lorsque le pan de tissu (16) est dans ladite deuxième position. 6. Tente selon la 5, caractérisée en ce que ledit pan de tissu (16) comprend au moins un bord latéral (26), en ce que ledit troisième élément de fermeture (28) est monté sur ledit bord latéral (26), et en ce 10 que lesdits troisième (28) et quatrième (30) éléments de fermeture constituent une seconde fermeture à glissière (32), fermée dans ladite deuxième position, ouverte dans lesdites première et troisième positions. 7. Tente selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que ladite aile 15 (18) comprend au moins un côté latéral (50) incliné par rapport au plan de ladite paroi (12), et en ce que ledit quatrième élément de fermeture (30) est monté sur ledit côté latéral (50). 8. Tente selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que ladite aile (18) est disposée dans un plan perpendiculaire au plan de ladite paroi (12). 9. Tente selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que ladite aile (18) est de forme triangulaire. 10.Tente selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisée en ce que ledit pan de tissu (16) est solidaire, en au moins une portion, de ladite paroi (12) de la tente (10). 11.Tente selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisée en ce que ledit pan de tissu (16) est enroulé au-dessus de ladite ouverture (14), lorsqu'il se trouve dans ladite troisième position. 12.Tente selon la 3 ou 4, caractérisée en ce que lesdits premier (20) et deuxième (22) éléments de fermeture sont agencés de telle manière à pouvoir être actionnés de l'intérieur de la tente (10). 2 982 896 16 13.Tente selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que lesdits troisième (28) et quatrième (30) éléments de fermeture sont agencés de telle manière à pouvoir être actionnés de l'intérieur de la tente (10). 5 14.Tente selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisée en ce qu'elle est pourvue de deux ailes (18, 18') disposées verticalement de part et d'autre de ladite ouverture (14). 10 15.Tente selon la 14 et l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que chacune des ailes (18, 18') comprend au moins un côté latéral incliné (50, 50') par rapport au plan de ladite paroi (12), lesdits quatrièmes (30) éléments de fermeture étant montés sur lesdits côtés latéraux (50, 501 et en ce que ledit pan de tissu (16) est 15 pourvu de deux bords latéraux (26, 26'), lesdits troisièmes éléments de fermeture (28) étant montés sur lesdits bords latéraux (26, 26'). 16.Tente selon l'une quelconque des 1 à 15, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une enveloppe intérieure (42) munie d'une 20 porte (44) formée en regard de ladite ouverture (14). 17.Tente selon la 16, caractérisée en ce que ladite enveloppe intérieure (42) est pourvue d'une moustiquaire (46) apte à recouvrir ladite porte (44). 25
E
E04
E04H
E04H 15
E04H 15/32
FR2985686
A1
BIELLETTES DE BARRE ANTI ROULIS AVEC ARTICULATION ELASTIQUE
20,130,719
La présente invention concerne les biellettes de barres anti-roulis pour automobiles et poids lourds ainsi que les barres anti roulis équipées de telles biellettes. Ces biellettes sont équipées de rotules à leurs extrémités et elles assurent la liaison entre d'une part les extrémités des bras des barres anti roulis et d'autre part soit les amortisseurs, soit les triangles de suspension, soit les bras de suspension selon le type de suspension. Les rotules sont conçues pour accompagner les mouvements relatifs entre les extrémités des barres anti roulis et les points de fixation des biellettes lors du travail des suspensions ainsi qu'en virage Problèmes techniques posés Il y a 3 problèmes techniques mal résolus et non résolus simultanément dans l'état de l'art 10 actuel a) en ligne droite ou en courbe de grand rayon la barre anti roulis est inutile. Or en plus d'être alors inutile elle a aussi un effet pervers : les défauts de la route rencontrés par une roue sont copiés à l'autre roue grâce à la barre anti roulis et ses biellettes rigides. En supposant que le choc dû à la bosse ou au creux sur la route soit suffisant pour vaincre le 15 frottement de l'amortisseur attaché à la roue qui a rencontré la dénivellation, il n'en va plus forcément de même si le copiage dû à la barre anti roulis fait participer les deux amortisseurs d'un même train avant ou arrière et donc oppose le double de frottement au choc rencontré par une des deux roues sur la route. On se trouve alors dans un cas proche d'une suspension rigide, les ressorts de suspension ne travaillant plus si les amortisseurs sont bloqués eux- 20 mêmes par leur frottement interne. La conséquence est la dégradation du confort vertical dans le véhicule b) la barre anti roulis équipée de ses biellettes forme pour le train avant ou arrière concerné un passage facile pour la transmission du bruit et des vibrations entre les systèmes de suspension droits et gauches d'un véhicule. Si de plus les paliers de fixations du corps de 25 barre au châssis sont très rigides il y a aussi un pont phonique et vibratoire entre d'une part l'amortisseur ou le triangle, ceci fonction du point d'accrochage de la biellette de la barre anti roulis, et d'autre part la partie de châssis où est fixée la barre anti roulis. Le problème à résoudre est donc d'assurer un filtrage vibratoire et phonique au niveau de la biellette entre ses deux rotules d'extrémités pour que la barre anti roulis soit isolée au plan vibratoire. 30 c) les barres anti roulis ont des formes de plus en plus complexes à cause du manque de place dans l'architecture véhicule et il est difficile et coûteux de bien respecter en fabrication, avec une capabilité suffisante, l'orientation spatiale des pattes écrasées à chaque extrémité des bras des barres anti roulis, pattes qui servent à la fixation d'une des extrémités des biellettes de connexion de ces barres à l'amortisseur ou au bras ou au triangle de 35 suspension. Les petits défauts de positionnement spatial de ces pattes viennent perturber le fonctionnement des rotules qui normalement sont prévues pour s'adapter aux mouvements du véhicule et ne sont pas là pour compenser des problèmes de géométrie de fabrication. De plus les barres anti roulis, dont la forme générale est celle d'un U, présentent quasiment toujours un petit défaut de planéité qui atteint couramment 2 ou 3 mm entre les pattes 40 d'extrémité des bras des barres ; lors du montage des barres sur véhicule ce petit défaut est masqué par les degrés de liberté des rotules des biellettes des barres anti roulis, mais ce faisant on diminue d'autant, là aussi, la possibilité de rotation angulaire ultérieure des rotules en service. En pratique, comme ce sont les mouvements des suspensions qui imposent les déplacements des biellettes, on force sur les rotules et on les abime. 45 Il existe des solutions plus ou moins satisfaisantes pour les deux premiers problèmes techniques a) et b) ci avant, mais aucune solution ne permet actuellement d'apporter une réponse simultanée à ces 3 problèmes et aucune solution n'a à ce jour été apportée au troisième problème c). Pour éviter le problème a) ci-dessus, à savoir le copiage d'une roue sur l'autre des petits 50 défauts de la route, on peut incorporer dans les biellettes des sortes de vérins dont on peut commander le blocage ou non grâce à des capteurs ou grâce à une commande à disposition du chauffeur. C'est le cas des brevets JP4191115, FR2909930 ou EP1238833 par exemple. Néanmoins ce n'est pas le but principal de ces systèmes qui visent surtout l'amélioration de la tenue de route des véhicules tous terrains. De plus ces systèmes font appel à des dispositifs mécaniques complexes et à de l'électronique. On peut aussi réaliser la barre anti roulis en 2 parties raccordées entre elles par un moteur hydraulique qui sera embrayé ou débrayé selon que l'on roule en virage ou en ligne droite. Ce dernier système, très onéreux et réservé à des voitures de haut de gamme, a pour but de diminuer l'inclinaison de la caisse en virage pour « virer à plat » et peut accessoirement éviter le copiage en ligne droite Ces systèmes sophistiqués ne permettent toutefois pas de réaliser un filtrage phonique et vibratoire entre les deux extrémités de fixation des biellettes donc ne résolvent pas le problème b). Pour éviter le problème b) ci-dessus, à savoir éviter le pont vibratoire et phonique que les actuelles biellettes permettent, certains ont pensé incorporer dans la biellette un étage amortisseur avec un fluide; comme par exemple dans le brevet JP2144213. Mais ce système, même dans ses variantes où le fluide est remplacé par un matériau genre caoutchouc, ne permet pas de rendre inopérante la barre anti roulis pour les irrégularités de la route, surtout si ces petites irrégularités sont brutales. Ce système transmet les efforts sans déformation élastique significative ; il est destiné à amortir les à coups mais pas à empêcher leur transmission d'une roue sur l'autre, les biellettes restant globalement rigides Quant au problème technique du c), à savoir éviter que les incertitudes géométriques résultant de la fabrication des barres anti roulis ne viennent diminuer l'amplitude de rotation angulaire des rotules, il n'y a aucune vraie solution sur le marché. Or le respect des tolérances de planéité des barres et surtout le respect des tolérances d'orientation des pattes de fixation des biellettes aux bouts des bras des barres anti roulis sont difficiles à garantir lors de la fabrication des barres anti roulis et ils coûtent cher en retouches géométriques, pour un résultat souvent aléatoire en terme de capabilité produit et process. Des erreurs d'inclinaison des pattes de 1 à 20 sont courantes. Une solution à ce problème permettrait une augmentation de durée de vie des rotules et/ou un élargissement de certaines tolérances de fabrication des barres anti roulis donc une baisse de prix Principe de la présente invention La présente demande d'invention se traduit par la présence, dans chacune des deux biellettes de connexion de la barre anti roulis, d'une zone de raccordement élastique de la tige de biellette avec l'une des deux rotules, cette zone de raccordement étant constituée d'un bout de tube, fixé à une extrémité à la rotule, et comportant à l'intérieur une articulation élastique dont la partie annulaire en élastomère est coaxiale avec la tige de la biellette. La partie annulaire en élastomère est adhérisée d'une part sur la tige de la biellette, ou sur une entretoise rendue solidaire de cette tige, et d'autre part dans l'alésage du bout de tube qui est fixé à la rotule ou sur une entretoise tubulaire solidaire de cet alésage Le principe de la présente invention est de permettre aux biellettes disposant de cette articulation élastique de se raccourcir ou de s'allonger de façon élastique de plusieurs millimètres, grâce à la déformation par cisaillement de la partie annulaire en élastomère, et ceci dans une plage limitée par des butées de fin de course, de façon que le mouvement de montée ou de descente d'une des roues d'un train avant ou arrière du véhicule en ligne droite, au passage d'une bosse ou d'un creux, ne se communique pas par copiage à l'autre roue du même train tant qu'il s'agit d'un petit défaut. Au-delà du niveau de dénivellation choisi comme limite la barre anti roulis se comporte comme une barre standard, ainsi qu'en courbe. On accepte alors qu'il y ait copiage. Ce système ne nécessite aucun capteur, aucune commande du chauffeur, il réagit automatiquement de lui-même. Dans la présente invention on choisit de préférence une limite comprise entre 3 et 20 mm, fonction de l'architecture véhicule, comme défaut de route maxi en creux ou en bosse au-delà duquel la barre anti roulis fonctionne de façon classique et en dessous duquel il n'y aura pas copiage en ligne droite d'une roue sur l'autre. On se limite à 20 mm car il ne faut pas trop retarder la mise en action de la barre anti roulis en courbe sinon le véhicule sera perçu comme instable voire dangereux. Le choix de la limite exacte de défaut sans copiage avec la présente invention sera fonction du comportement en courbe recherché pour le véhicule donc de la voie du véhicule, de la position de son centre de gravité et de son centre de rotation instantanée, de sa masse et de l'effet anti roulis provenant de la suspension. Le principe de cette invention est aussi de profiter de la présence de la zone annulaire d'élastomère citée ci avant pour servir de filtre limitant le passage des vibrations ou la transmission du bruit via la tige de biellette. Certains inventeurs ont pensé utiliser des biellettes avec un système, incorporé à la tige de biellette, comportant des ressorts comme par exemple dans les brevets DE4335528 ou US2002195791, par analogie au système décrit dans le brevet US1703592. Les ressorts peuvent le cas échéant et en fonction de leur précontrainte de montage amortir certains chocs mais ils transmettent totalement les bruits et vibrations, contrairement à un élastomère. De plus, dans ces systèmes à ressort, le coulissage des deux parties de la biellette n'autorise pas de mouvement conique entre elles et ces biellettes ne permettent donc pas de compenser le moindre écart d'orientation dans l'espace des pattes de fixation aux extrémités de la barre anti roulis. Le principe de cette invention est enfin de profiter de la capacité de déformation simultanée en axial, en torsion et en conique de cette zone annulaire en élastomère pour accepter de petites imperfections géométriques de réalisation de la barre anti roulis et ainsi soulager le travail des rotules équipant les extrémités des biellettes. En effet, lors du montage du véhicule, l'ensemble des tolérances et des éventuelles petites imperfections des pièces fait que l'axe fileté de la rotule servant à la fixation de la biellette avec le tube amortisseur par exemple ne se trouve pas dans sa position nominale. D'où une insuffisance de débattement angulaire possible de la rotule. Lors du braquage des roues ou des mouvements de suspension la rotule ne fonctionne alors plus correctement au-delà d'un certain angle de travail et elle est alors soumise à des efforts qui, répétés, conduisent à sa destruction. Avec la présente invention c'est l'articulation élastique que l'on introduit entre tige de biellette et rotule qui encaisse de façon élastique et réversible ces déformations excédentaires. Dans la présente invention on prévoit que pour une même barre anti roulis chacune de ses deux biellettes dispose de cette zone de raccordement en élastomère avec une de leurs rotules. Si une seule biellette était équipée de cette articulation élastique non seulement le filtrage vibratoire serait incomplet mais les rotules de la biellette ne comportant pas cette articulation élastique ne seraient pas protégées en cas de malfaçon géométrique dans la réalisation de la barre. De plus, en équipant les deux biellettes d'une même barre anti roulis avec chacune une articulation élastique, on divise par deux le travail de déformation de l'élastomère pour un même défaut de route La présente invention est applicable à tous types de biellettes, qu'elles soient conçues avec une tige en acier, en plastique technique ou en aluminium et que les rotules soient sphériques en acier ou qu'il s'agisse de rotules plastique ou caoutchouc, que les axes filetés des rotules soient perpendiculaires ou non à l'axe de la tige de biellette Caractérisation de la présente invention - La présente invention est caractérisée en ce que la liaison entre la tige de la biellette et l'une des deux rotules de ladite biellette se fait grâce à un manchon tubulaire fixé sur la rotule, ledit manchon ayant un diamètre intérieur plus grand que le diamètre de la tige, ledit manchon tubulaire étant concentrique à la tige et couvrant cette dernière à son extrémité sur une longueur supérieure au diamètre de la tige pour former un espace annulaire, la liaison entre ledit manchon tubulaire et la tige de la biellette, ou une entretoise rendue solidaire de cette tige, étant réalisée par un volume d'élastomère adhérisé sur ces deux composants dans l'espace annulaire qui les sépare, ledit élastomère ne remplissant pas la totalité de l'espace annulaire entre tige et manchon mais laissant au moins à chacune de ses deux extrémités une zone vide dont la longueur suivant l'axe de la tige est préférentiellement comprise entre 3 et 20 mm, ces zones vides étant limitées par des obstacles formant butée de fin de course limitant la possibilité de déformation axiale de l'élastomère. - La présente invention est également caractérisée en ce que la forme, les dimensions et la nature de l'élastomère sont choisis pour obtenir simultanément de façon élastique et 10 réversible : - une grande flexibilité axiale, supérieure à celle procurée par la torsion flexion de la barre anti roulis, permettant des mouvements relatifs faciles entre tige et manchon, mouvements dans le sens axial de la tige et conduisant à un allongement ou un raccourcissement de la longueur de la biellette d'une valeur comprise entre 3 et 20 15 mm, au delà duquel la poursuite de la déformation axiale de la biellette devient impossible grâce aux butées de fin de course - une flexibilité dite conique permettant des écarts angulaires d'au moins 1° entre l'axe de la tige de biellette et l'axe du manchon tubulaire - une torsion possible entre la tige et le manchon autour de leur axe, torsion d'au 20 moins 2° - La présente invention est également caractérisée en ce que l'extrémité du manchon qui n'est pas fixée à la rotule présente un rétrécissement par une partie conique ou rabattue servant de butée de fin de course à la déformation par cisaillement de l'élastomère et à l'allongement de la biellette, ledit rétrécissement laissant un orifice permettant le passage de 25 la tige de biellette avec au moins 3 mm de jeu - La présente invention est également caractérisée en ce que, selon un mode particulier de réalisation, l'extrémité du manchon qui n'est pas fixée à la rotule est équipé d'un bouchon vissé ou soudé qui sert de butée de fin course à la déformation par cisaillement de l'élastomère et à l'allongement de la biellette. Le bouchon en question venant alors en lieu et 30 place du rétrécissement indiqué ci-dessus - La présente invention est également caractérisée en ce que l'on choisit le diamètre de l'orifice, soit du rétrécissement soit du bouchon cités ci avant, en fonction de l'angle maximum de désaxage accepté entre l'axe de la tige et l'axe du manchon quand l'articulation travaille en conique 35 - La présente invention est également caractérisée en ce que, suivant un mode particulier de réalisation, et dans un but de sécurité en cas de perte d'adhérence de l'élastomère, l'extrémité de la tige de biellette située dans la manchon présente au sein de la partie en élastomère une zone de plus gros diamètre dont l'encombrement radial interdit le passage dans l'orifice aménagé au bout de la partie rétrécie du manchon ou dans le couvercle selon 40 que l'on a choisi le rétrécissement ou le couvercle comme butée de fin de course vis-à-vis de la traction de la biellette - La présente invention est également caractérisée en ce que, suivant un mode particulier de réalisation, l'articulation élastique est une pièce rapportée, introduite dans l'élément tubulaire fixé sur la rotule et emmanchée à force ou boulonnée sur la tige de la biellette 45 - La présente invention est enfin caractérisée en ce que les deux biellettes d'une même barre anti roulis disposent du système d'articulation élastique précédemment décrit, incorporé entre la tige de biellette et l'une des rotules d'extrémité de la biellette Description La figure 1 est une vue en coupe d'une biellette selon la présente invention La figure 2 montre en coupe l'articulation élastique entre tige de biellette et rotule quand la biellette est comprimée au maximum La figure 3 montre en coupe l'articulation élastique entre tige de biellette et rotule quand la biellette est en traction La figure 4 est une vue de dessus en coupe AA de la figure 1 La figure 5 est une vue en coupe de l'articulation élastique avec comme mode de réalisation particulier un renflement d'extrémité de tige au sein de l'élastomère La figure 6 est une vue en coupe de l'articulation élastique avec comme mode de réalisation particulier une fixation par vissage d'un écrou sur la tige La figure 7 est une vue en coupe du dispositif avec comme mode de réalisation particulier une articulation élastique sous forme d'une cassette indépendante rapportée au montage Dans la figure 1 la biellette (1) de longueur (L) entre rotules comprend une tige (4) raccordée à ses deux extrémités aux rotules (2) et (3) respectivement. Dans cette figure comme dans les suivantes les rotules sont représentées de façon schématique. La partie inférieure de cette biellette est conforme à l'état actuel de l'art, par contre dans la partie supérieure il n'y a pas de liaison métallique directe entre la tige (4) et la rotule (2). Dans la pratique et bien que ça ne soit pas une exigence de la présente invention, on choisira de préférence la liaison élastique à l'extrémité haute de la biellette en configuration véhicule pour éviter que la pollution ne puisse rentrer dans le dispositif. La liaison entre la rotule (2) et la tige (4) se fait par le dispositif (5) qui est constitué d'un manchon tubulaire (51) d'une longueur mesurée selon l'axe (Z) au moins égale au diamètre de la tige, ledit manchon étant fixé par soudure ou tout autre moyen à la rotule (2), ledit manchon étant concentrique avec la tige (4) et d'un diamètre plus grand, ledit manchon étant rempli partiellement d'un volume annulaire d'élastomère (6) adhérisé à la fois sur l'alésage du manchon sur une hauteur (c), et sur la partie de tige qui se trouve incluse dedans. Le dispositif (5) fait office d'articulation élastique. Au dessus de la partie élastomère (6) et entre cette dernière et la rotule (2) se trouve une zone vide (56) de longueur (a) mesurée suivant l'axe (Z) de la tige (4). En dessous de la partie élastomère (6) et entre cette dernière et la partie rétrécie (52) du manchon tubulaire (51) se trouve une zone vide (57) de longueur (b) mesurée suivant l'axe (Z). Les longueurs (a) et (b) sont toutes deux comprises entre 3 et 20 mm mais ne sont pas forcément égales entre elles. Par contre sur un même train (avant ou arrière) du véhicule les biellettes sont identiques quant aux valeurs pour (a) et (b) respectivement. Le dessous (22) de la rotule (2) sert de butée de fin de course à la déformation par cisaillement de l'élastomère quand la biellette est soumise à un effort de compression suivant son axe (Z). La partie rétrécie (52) à l'extrémité inférieure du manchon (51) sert de butée de fm de course à la déformation par cisaillement de l'élastomère quand la biellette est soumise à un effort de traction suivant son axe (Z). Cette zone rétrécie (52) est pourvue d'un orifice (58) permettant le passage de la tige (4) avec au moins 3 mm de jeu au diamètre pour éviter un contact entre la tige et cette zone (52) dans un cas d'utilisation normale. Le bord de l'ouverture (58) sert avantageusement de limite à un fonctionnement conique trop important de l'articulation élastique. A cet effet il peut être garni d'une bague en plastique, non représentée sur cette figure, mais en respectant toujours un jeu d'au moins 3 mm avec la tige. Cette disposition est nouvelle car dans tous les brevets où on incorpore un vérin ou un étage élastique dans la biellette on s'assure au contraire du guidage entre les deux parties mobiles de la biellette pour que les axes de ces parties soient toujours confondus. L'intérêt de cette possibilité pour l'articulation élastique de travailler en conique selon la présente invention c'est d'éviter de devoir forcer sur la rotule si on demande à cette dernière une amplitude de débattement angulaire supérieure à ce qu'elle permet par sa conception, suite à un cumul de tolérances défavorable ou à quelques dérives dans la réalisation de la barre anti roulis ou des pièces de suspension sur lesquelles sont fixées les rotules. Compte tenu des tolérances usuelles des barres anti roulis, la forme, les dimensions et la nature de l'élastomère sont choisis pour obtenir une certaine flexibilité dite conique permettant des écarts angulaires d'au moins 1° entre l'axe de la tige de biellette et l'axe du manchon tubulaire, le maximum d'écart angulaire étant une conséquence du choix du jeu entre l'ouverture (58) et le diamètre de tige. La biellette lorsqu'elle est soumise à un effort de compression suivant son axe va donc se raccourcir au maximum d'une longueur égale à (a) si on néglige le peu de compression résiduelle encore possible de l'élastomère une fois qu'il est venu en butée sur la partie (22) de la rotule (2). La biellette, lorsqu'elle est soumise au contraire à un effort de traction suivant son axe, va s'allonger au maximum d'une longueur égale à (b) si on néglige le peu de compression résiduelle encore possible de l'élastomère une fois qu'il est venu en butée sur la partie (52) du manchon (51). La forme, les dimensions et la nature de l'élastomère sont choisis pour obtenir une grande flexibilité axiale, supérieure à celle venant de la torsion et de la flexion de la barre anti roulis, permettant des mouvements relatifs faciles entre tige et manchon, mouvements dans le sens axial (Z) de la tige, tout en respectant le taux de déformation admissible de l'élastomère pour que ces déformations restent élastiques et réversibles. Par exemple prenons le cas d'une suspension avant « Mac Pherson ». Dans ce type de suspension les biellettes des barres anti roulis sont fixées sur les tubes amortisseur droite et gauche respectifs. Si une des roues franchit une bosse, la roue en se soulevant exerce une traction sur la biellette située du même côté que la roue, Supposons à titre d'exemple que l'on ait conçu les biellettes pour pouvoir s'allonger ou se raccourcir chacune de 5 mm. Dans ce cas a = b = 5 mm. Si la roue gauche rencontre une bosse de 5 mm, l'amortisseur gauche va se soulever de 5 mm et la biellette gauche qui lui est attachée va être tirée vers le haut de 5 mm. La raideur axiale de déformation de la zone annulaire en élastomère de la biellette gauche étant faible mais n'étant pas nulle, la biellette gauche va entrainer plus ou moins totalement la barre anti roulis en rotation autour de ses paliers de fixation ; cette rotation plus ou moins grande de la barre anti roulis va dépendre du type de palier et de la résistance qu'il oppose à la rotation de la barre anti roulis. Supposons que les paliers de fixation du corps de barre anti roulis soient tournants ; la barre anti roulis, soulevée par la biellette gauche, ne va opposer aucune résistance à la rotation à l'exception du poids de ses bras et va tourner autour de l'axe de ses paliers. Elle va venir mettre la biellette droite en compression axiale. La flexibilité axiale de la biellette étant plus grande que celle procurée par la torsion de la barre anti roulis, la biellette droite va se comprimer des 5 mm nécessaires et l'amortisseur droit ne sera pas soulevé. Il n'y aura donc pas copiage sur la suspension droite du défaut rencontré par la roue gauche. Si maintenant les paliers de fixation de la barre anti roulis ne sont pas tournants et serrent fortement la barre le défaut de 5 mm rencontré par la roue gauche provoquera un allongement partiel de la biellette gauche inférieur à 5 mm, une rotation partielle de la barre anti roulis autour de ses paliers et une compression partielle de la biellette droite. La somme de l'allongement de la biellette gauche et de la compression de la biellette droite fera toujours 5 mm et donc l'amortisseur droit ne sera pas soulevé, il n'y aura toujours pas copiage. Si par contre la bosse rencontrée par la roue gauche dépasse les 10 mm donc dépasse la course a+b d'allongement possible de chacune des deux biellettes, les deux biellettes deviendront quasi rigides et on se retrouvera dans la configuration classique d'une barre anti roulis normale soumise à la torsion et répercutant les efforts et déplacements entre les deux côtés du train. Le même raisonnement s'applique si au lieu d'une bosse c'est un creux que la roue rencontre, ou si au lieu d'être attachée à l'amortisseur la biellette est attachée au bras ou au triangle de suspension inférieur et quelque soit la roue droite ou gauche qui rencontre le défaut. En virage le basculement de la caisse va d'abord entrainer l'allongement d'une des deux biellettes et le raccourcissement de l'autre, jusqu'à ce qu'on arrive en butée d'allongement (52) pour la première et butée de raccourcissement (22) pour la seconde biellette respectivement. La barre anti roulis ne remplira donc pas son rôle d'anti dévers jusqu'à une 5 inclinaison de caisse approximativement égale à l'arc dont la tangente est égale à : (a+b) / largeur du véhicule au niveau des points d'accrochage des biellettes Quand cette inclinaison sera dépassée les biellettes se comporteront comme des pièces rigides, l'une en traction et l'autre en compression, donc la barre anti roulis va se déformer en torsion et flexion et s'opposer ainsi à l'inclinaison du véhicule tout en transférant de la 10 charge verticale sur les roues intérieures au virage Si on préfère privilégier la protection contre le copiage vis-à-vis des bosses de la route plutôt que vis-à-vis des creux on choisira une longueur b plus importante que la longueur a dans le cas d'une suspension « Mac Pherson » et l'inverse dans le cas d'une suspension « double triangle » avec attache de la biellette sur le triangle inférieur 15 Concernant l'aspect vibratoire, la figure 1 montre que la partie en élastomère (6) isole la tige (4) de la rotule (2). Il n'y a pas continuité métallique et la biellette (1) suivant la présente invention assure une coupure au passage des vibrations entre la barre anti roulis et soit les amortisseurs (en suspension « Mac Pherson ») soit les triangles inférieurs (en suspension dite « double triangle ») soit les bras de suspension (pour certains types de suspension arrière). 20 Chaque biellette bénéficiant de la présente invention, on isole ainsi également la zone d'accrochage de la barre au châssis par rapport aux suspensions. La figure 2 montre la déformation par cisaillement de l'élastomère (6) quand la biellette est soumise à un effort de compression suivant son axe (Z). L'élastomère vient en contact avec la partie (22) de la rotule (2). Cette partie (22) sert de butée de fin de course. Si la 25 compression axiale augmente la biellette devient très rapidement rigide selon l'axe (Z) et se comporte comme une biellette suivant l'art actuel Dans la présente demande d'invention, contrairement aux systèmes utilisant des ressorts hélicoïdaux, la zone annulaire en élastomère n'est absolument pas précontrainte selon son axe longitudinal, ce qui facilite sa déformation par cisaillement dans la direction de l'axe (Z) 30 et lui donne une meilleure capacité d'isolation vibratoire La figure 3 montre la déformation par cisaillement de l'élastomère (6) quand la biellette est soumise à un effort de traction suivant son axe (Z). L'élastomère vient en contact avec la partie rétrécie (52) du manchon (51). Cette partie (52) sert de butée de fin de course. Si la traction axiale augmente la biellette devient très rapidement rigide selon l'axe (Z) et se 35 comporte comme une biellette suivant l'art actuel La figure 4 est une vue en coupe de la figure 1 selon AA. Deux évidements (61) sont représentés. On peut adopter un nombre et une forme quelconque d'évidements sans sortir du cadre de la présente invention. Ces évidements traversent l'élastomère (6) de part en part et font communiquer entre elles 40 les cavités (56) et (57) de la figure 1. Ils permettent d'éviter que lors de la compression de la biellette l'air contenu dans la chambre vide supérieure (56) de la figure 1 soit soumise à la compression et provoque un raidissement significatif de la biellette en compression. Ils servent également à augmenter la flexibilité axiale selon (Z) ainsi qu'en torsion autour de (Z) et qu'en conique de l'articulation élastique, ce qui protège la rotule en cas de surcharge due à 45 un débattement angulaire demandé supérieur à ce qu'elle peut assurer. Compte tenu des tolérances usuelles des barres anti roulis il est nécessaire que la zone annulaire d'élastomère (6) permette une torsion d'au moins 2° autour de l'axe (Z). On calcule donc la forme et le nombre d'évidements pour que l'articulation élastique ait des déformations élastiques et réversibles sans devoir augmenter exagérément le diamètre du manchon (51) Il est important que cette zone en élastomère permette simultanément une grande flexibilité selon l'axe (Z), une flexibilité en torsion autour de l'axe (Z) et une flexibilité en conique, car le forçage éventuel sur les rotules change de direction en fonction des mouvements de la suspension. D'où l'intérêt de cette solution contrairement aux solutions à ressorts hélicoïdaux La figure 5 montre tome disposition particulière dans laquelle l'extrémité de la tige (4) se termine par un renflement (41) dont le diamètre (d) est supérieur à celui (d') de l'ouverture (58) de l'extrémité rétrécie (52). Dans la pratique il est recommandé par ailleurs d'avoir un écart d'au moins 3 mm entre le diamètre de la tige (4) et le diamètre (d') de l'ouverture (58) ce qui permet de savoir quel doit être le diamètre (d) minimum du renflement (41) pour qu'il ne puisse pas passer en cas de perte d'adhérisation de l'élastomère. Ce renflement peut être obtenu par forgeage de la tige, ou directement de moulage si la tige est en plastique. Sans sortir du cadre de l'invention on peut aussi remplacer ce renflement (41) par un écrou vissé sur le bout de la tige (4) ou par une pièce rapportée et frettée ou soudée sur la tige (4). L'important est que l'encombrement de cette forme en bout de tige empêche cette dernière, en cas de perte d'adhérence de l'élastomère sur la tige, de sortir du dispositif (5) lors d'une mise en traction de la biellette. Il s'agit donc d'une mesure de sécurité. On peut aussi se servir de la forme de ce renflement, situé au sein de l'élastomère et adhérisé à ce dernier comme le reste du bout de tige concerné, pour optimiser la déformation de l'élastomère en service> On notera que dans cette disposition l'extrémité de la tige est noyée dans l'élastomère (6) : lors d'une compression axiale de la biellette c'est l'élastomère qui vient en butée sur la partie (22) de la rotule (2) et non la tige elle-même ou le renflement à son extrémité La figure 6 montre en coupe une disposition différente du dispositif (5) réalisant l'interface entre la tige et la rotule. Le manchon tubulaire (51) sert encore d'armature extérieure à l'articulation élastique, par contre c'est un autre manchon tubulaire (63), emmanché en force sur une zone (42) de la tige (4), qui sert d'armature intérieure à cette articulation élastique. La zone d'extrémité (42) de la tige (4) peut optionnellement avoir un diamètre un peu réduit par rapport à celui de la tige pour former un épaulement et garantir que la tige ne glissera pas dans l'armature (63) si la biellette est fortement comprimée. L'adhérisation de l'élastomère se fait sur ces deux armatures (51) et (63) mais ne se fait plus sur la tige (4) elle-même. Néanmoins l'armature intérieure (63), étant fixée en force sur la tige (4), devient après montage une partie de la tige (4). Un écrou (43) permet de maintenir l'articulation élastique fermement sur la tige et peut aussi servir de sécurité, en cas de perte d'adhérence de l'élastomère, si son encombrement dépasse en taille l'ouverture (58). Dans cette disposition particulière la limitation de la course de compression axiale de la biellette, donc la limitation du cisaillement annulaire de l'élastomère, se fait en limitant la course de la tige 4 par le bout de la tige ou l'écrou (43) sur une pastille en plastique ou élastomère (23) fixée sur le dessous de la rotule (2) La figure 7 montre une variante de la figure 6. L'articulation élastique est ici une pièce indépendante constituée d'une armature extérieure (54), d'une armature intérieure (55) et dans l'espace annulaire d'un élastomère (6) adhérisé sur les deux armatures (54) et (55). Le bout de la tige (4) est fileté. Au montage des biellettes on vient emmancher en force cette articulation élastique sur le bout (42) de la tige (4) sur une distance telle que le filetage de la tige dépasse et permet le montage de l'écrou (43), puis on vient emmancher l'ensemble tige plus articulation élastique dans le manchon cylindrique (51), lequel peut continuer à être soudé sur la rotule (2) ou, comme dans cette figure, être une partie d'un ensemble (25) regroupant la rotule (2) et le dispositif (5). La zone d'extrémité (42) de la tige (4) peut optionnellement avoir un diamètre un peu réduit par rapport à celui de la tige comme sur cette figure, pour garantir que la tige ne glissera pas dans l'armature (55) si la biellette est fortement comprimée. L'armature (55) devient, après montage sur la tige (4), une partie intégrante de cette dernière . Dans cette figure le manchon (51) sert ainsi de boite à l'articulation élastique. Un couvercle (53) , initialement pré-monté sur la tige, vient fermer l'extrémité inférieure du manchon (51). Un trou (58) dont le diamètre est supérieur à celui de la tige (4) permet de laisser passer cette dernière avec un jeu d'au moins 3 mm au diamètre. Ce couvercle peut être vissé ou soudé sur le manchon (51). L'armature extérieure (54) de l'articulation élastique a la même longueur que le manchon tubulaire (51) et son diamètre extérieur est égal au diamètre intérieur du manchon (51) au jeu de montage près, ce qui fait qu'après fermeture du couvercle (53) l'articulation élastique est parfaitement positionnée et ne risque pas de migrer. Une pastille en élastomère ou en plastique (23), logée dans la partie basse de la rotule (2) sert de butée de fin de course et évite le choc direct de l'écrou (43) ou du bout de la tige contre la rotule (2) Bien entendu le couvercle (53) représenté en figure 7 peut être utilisé en lieu et place du rétrécissement (52) figurant dans l'une quelconque des figures précédentes, et inversement la 15 solution du rétrécissement (52) peut être utilisée au lieu du couvercle dans la figure 7
Dispositif (5) de connexion d'une tige (4) de biellette de barre anti roulis à l'une de ses rotules (2), comportant un manchon cylindrique (51) fixé à la rotule, ledit manchon ayant un diamètre intérieur plus grand que le diamètre de la tige, ledit manchon tubulaire étant concentrique à la tige et couvrant cette dernière à son extrémité sur une longueur supérieure au diamètre de la tige pour former un espace annulaire, la liaison entre ledit manchon tubulaire et la tige de la biellette, ou une entretoise rendue solidaire de cette tige, étant réalisée par un volume d'élastomère (6) adhérisé sur ces deux composants dans l'espace annulaire qui les sépare, ledit élastomère ne remplissant pas la totalité de l'espace annulaire entre tige et manchon mais laissant au moins à chacune de ses deux extrémités une zone vide dont la longueur (a,b) suivant l'axe de la tige est préférentiellement comprise entre 3 et 20 mm, ces zones vides étant limitées par des obstacles (22,52) formant butée de fin de course limitant la possibilité de déformation axiale de l'élastomère.
1) biellette de connexion (1) de l'extrémité d'un bras de barre anti roulis à un élément du train d'un véhicule automobile ou poids lourd, comportant une rotule acier, plastique ou caoutchouc (2,3) à chacune de ses deux extrémités, la jonction entre les deux rotules (2) et (3) étant réalisée par une tige de biellette (4), cette tige étant fixée à l'une des rotules (3), caractérisée en ce que la liaison entre la tige (4) et l'autre rotule (2) de ladite biellette se fait grâce à un manchon tubulaire (51) fixé sur la rotule (2), ledit manchon ayant un diamètre intérieur plus grand que le diamètre de la tige (4), ledit manchon tubulaire étant concentrique à la tige et couvrant cette dernière à son extrémité sur une longueur supérieure au diamètre de la tige pour former un espace annulaire, la liaison entre ledit manchon tubulaire et la tige de la biellette, éventuellement équipée à son extrémité d'une entretoise (63,55), étant réalisée par un volume d'élastomère (6) adhérisé sur ces deux composants dans l'espace annulaire qui les sépare, ledit élastomère ne remplissant pas la totalité de l'espace annulaire entre tige et manchon mais laissant à chacune de ses deux extrémités une zone vide (56,57) dont la longueur (a,b) suivant l'axe de la tige est préférentiellement comprise entre 3 et 20 mm, ces zones vides étant limitées par des obstacles (22,52,53) formant butée de fin de course limitant la possibilité de déformation axiale de l'élastomère selon l'axe (Z) de la biellette. 2) biellette de barre anti roulis suivant 1 caractérisée en ce que la forme, les dimensions et la nature de l'élastomère ainsi que le nombre et la forme des évidements (61) sont choisis pour obtenir simultanément : - une grande flexibilité axiale, supérieure à celle en torsion de la barre anti roulis, permettant des mouvements relatifs faciles, élastiques et réversibles entre tige et manchon, mouvements dans le sens axial (Z) de la tige et conduisant à un allongement (b) ou une rétraction (a) de la longueur (L) de la biellette d'une valeur comprise entre 3 et 20 mm, valeur au delà de laquelle la poursuite de la déformation axiale de la biellette est impossible grâce aux butées de fin de course (52,53,22) - une flexibilité dite conique permettant des écarts angulaires d'au moins 1° entre l'axe de la tige de biellette et l'axe du manchon tubulaire - la possibilité d'une torsion élastique autour de l'axe (Z) d'au moins 2° 3) biellette de barre anti roulis suivant la 2 caractérisée en ce que l'extrémité du manchon qui n'est pas fixée à la rotule présente un rétrécissement (52) servant de butée de fin de course à la déformation par cisaillement de l'élastomère et à l'allongement de la biellette, ledit rétrécissement laissant un orifice (58) permettant le passage, avec au moins 3 mm de jeu au diamètre, de la tige (4) 4) biellette de barre anti roulis suivant la 2 caractérisée en ce que, selon un mode particulier de réalisation, l'extrémité du manchon qui n'est pas fixée à la rotule est équipée d'un bouchon (53) vissé ou soudé qui sert de butée de fm course à la déformation par cisaillement de l'élastomère et à l'allongement de la biellette, ledit bouchon étant équipé d'un trou (58) permettant le passage avec au moins 3 mm de jeu au diamètre de la tige (4) 5) biellette de barre anti roulis suivant l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que, suivant un mode particulier de réalisation, l'extrémité de la tige de biellette située dans la manchon présente au sein de la partie en élastomère (6) une zone (41) dont l'encombrement radial (d), plus important que le diamètre (d') de l'ouverture (58) du bout du manchon, interdit, en cas de perte d'adhérence de l'élastomère (6), la sortie intempestive de la tige (4) par rapport au manchon lors de la traction de la biellette 6) biellette de barre anti roulis suivant l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que, suivant un mode particulier de réalisation, l'articulation élastique est une pièce rapportée, constituée d'une armature extérieure (54), d'une armature intérieure (55) et d'une zone annulaire d'élastomère (6) adhérisée entre ces deux armatures, laditearticulation élastique étant introduite dans l'élément tubulaire (51) fixé sur la rotule (2) et emmanchée à force puis boulonnée sur la tige de la biellette avec l'écrou 7) biellette de barre anti roulis suivant l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'on choisit le diamètre (d') de l'orifice (58) en fonction de l'angle 5 maximum de désaxage accepté entre l'axe de la tige (4) et l'axe du manchon (51) quand l'articulation travaille en conique 8) barre anti roulis caractérisée en ce que ses deux biellettes de fixation disposent chacune du système d'articulation élastique précédemment décrit à l'une quelconque des précédentes. 10
B
B60
B60G
B60G 11
B60G 11/12
FR2988334
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF D'AIDE A LA CONDUITE DIURNE DES VEHICULES AUTOMOBILES
20,130,927
Domaine de l'invention La présente invention concerne les procédés et les dispositifs destinés à apporter une aide à la conduite des véhicules automobiles, particulièrement en conduite de jour lorsque la luminosité extérieure est variable dans des proportions importantes, par exemple par temps ensoleillé, lorsque divers évènements peuvent alternativement éclairer fortement la scène de route et l'assombrir. État de la technique Diverses solutions ont été expérimentées pour pallier à cette situation. Une solution classique consiste pour le conducteur à porter des lunettes de soleil, pour éviter d'être ébloui par le soleil et mieux distinguer les détails de la scène de route devant son véhicule. L'inconvénient de ces lunettes de soleil est que le conducteur doit les retirer à cha- que fois que le véhicule passe dans une zone ombragée ou dans un tunnel, ou quand le soleil est caché par des nuages épais. En effet, l'atténuation apportée par les lunettes de soleil, par nature constante, produit également ses effets en l'absence de gêne par le soleil, de sorte que le conducteur a plus de difficultés à appréhender les détails de la scène de route. Une amélioration à ces lunettes de soleil classiques a consisté à prévoir des verres de lunette photochromiques, sensibles à la quantité de lumière ambiante. Ces verres ont la particularité de se teindre en fonction de la quantité de rayonnements ultraviolets à laquelle ils sont soumis. L'inconvénient bien connu de ces verres photochro- miques est qu'ils ne retrouvent leur état de plus grande clarté, en l'absence de rayonnements ultraviolets, que très graduellement, leur temps de retour à l'état clair étant beaucoup plus important que le temps nécessaire pour se teinter. A cet inconvénient s'en ajoute un autre : du fait qu'ils ne réagissent qu'à la présence des rayons ultraviolets, leur utilisation pour la conduite des automobiles n'apporte généralement aucun avantage, puisque les pare-brise de la plupart des véhicules modernes bloquent la transmission de ces rayons ultraviolets. Les verres photo- chromiques sont donc inefficaces pour éviter l'éblouissement des conducteurs de véhicules automobiles par des variations importantes de luminosité extérieure. D'autres solutions plus élaborées que de simples lunettes de soleil, même photochromiques, ont été proposées. On connaît par exemple du document US 3 961 181 un écran pour conducteurs de véhicules, qui protège séparément mais simultané- ment les deux yeux contre l'effet d'éblouissement diurne dû à la lumière du soleil ou nocturne dû à des projecteurs de véhicules croisés. L'écran comporte une série de cellules verticales juxtaposées et contiguës, qui peuvent être commandées électriquement, par exemple des cristaux liquides, ces cellules étant transparentes en l'absence de tension appliquée, et s'obscurcissant en fonction de la tension appli- quée. Une rangée de capteurs photosensibles, dont la résistance électrique croît avec la luminosité est associée à la série de cellules. Des caches sont disposés devant les capteurs pour créer des ombres sur ces capteurs. Des moyens de contrôle électrique sont interposés entre les capteurs et les cellules de l'écran pour comman- der le facteur de transmission des cellules en fonction des signaux reçus des diffé- rents capteurs. Une telle structure est relativement complexe à réaliser et à ajuster, le but étant de n'obscurcir que les cellules situées entre la source d'éblouissement et les yeux du 25 conducteur. On connaît également de US 4 848 890 des lunettes, dont les verres sont constitués d'une matrice de cellules à cristaux liquides, et dont la monture est pourvue d'un capteur photosensible directionnel. En fonction de la direction d'où viennent les 30 rayons du soleil, des cellules sont commutées dans un état opaque pour éviter au porteur de lunettes d'être ébloui par le soleil. L'inconvénient majeur d'une telle disposition tient au fait qu'une grande partie des verres de lunette est assombrie, prati- quement un quart de la surface de chaque verre, ce qui implique une réduction du champ visuel incompatible avec la conduite d'un véhicule automobile. On connaît encore de EP 0 498 143 un écran actif anti-éblouissement pour conduc- teur de véhicule automobile. Cet écran, qui est fixé sur la pare-brise du véhicule ou qui peut prendre la forme de verres de lunettes, comporte un capteur de la luminosité ambiante, un circuit de mesure et de comparaison de la valeur mesurée avec une valeur de seuil commande l'état de transparence des cristaux liquides constituant les verres de lunettes. Ces derniers sont totalement transparents en l'absence de signal de mesure. Une telle disposition a pour inconvénient de fonctionner en mode binaire, en tout ou rien, les verres étant dans un état de transparence maximale ou minimale si la luminosité est inférieure ou supérieure à un seuil prédéterminé. Exposé de l'invention La présente invention se place dans ce contexte et elle a pour but d'apporter une aide à la conduite de jour d'un véhicule automobile, en procurant au conducteur de ce véhicule un procédé pour - atténuer la luminosité d'une scène de route fortement ensoleillée, et éviter l'éblouissement du conducteur, et - permettre une vision de la scène de route avec une atténuation progressive- ment décroissante en fonction de la diminution de la luminosité de la scène de route, jusqu'à une transparence maximale pour une luminosité faible de la scène de route, - la variation de l'atténuation s'effectuant automatiquement. Dans ce but, la présente invention a pour objet un procédé d'aide à la conduite diurne d'un véhicule automobile, comportant les étapes consistant à : - disposer un écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule, - mesurer la luminosité de la scène de route en avant du véhicule, - faire varier le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable en fonction de la luminosité mesurée, entre une valeur maximale pour une transparence maximale pendant une première durée et une valeur minimale pour une transparence minimale pendant une deuxième durée. Selon l'invention, l'étape consistant à faire varier le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable est réalisée en faisant varier la première durée à coefficient de transmission maximale par rapport à la deuxième durée à coefficient de transmission minimale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, considérées séparément ou en com- binaison : - la première durée à coefficient de transmission maximale et la deuxième durée à coefficient de transmission minimale se succèdent périodiquement ; - la première durée à coefficient de transmission maximale et la deuxième durée à coefficient de transmission minimale se succèdent périodiquement selon un cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM ; - le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable est fonction du rapport cyclique du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM ; - le rapport cyclique du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM est fonction de la mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule. L'invention a également pour objet un dispositif d'aide à la conduite diurne d'un véhicule automobile, comportant : - un écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule, - un dispositif de mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule, - un dispositif de commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable en fonction de la luminosité mesurée, entre une valeur pour une transparence maximale pendant une première durée et une valeur pour une transparence minimale pendant une deuxième durée. Selon l'invention, le dispositif de commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable en fonction de la luminosité mesurée fait varier la première durée à coefficient de transmission maximale par rapport à la deuxième durée à coefficient de transmission minimale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, considérées séparément ou en com- binaison : - le dispositif de commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable en fonction de la luminosité mesurée fait se succéder périodiquement la première durée à coefficient de transmission maximale et la deuxième durée à coefficient de transmission minimale ; - le dispositif de commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable en fonction de la luminosité mesurée fait se succéder périodiquement la première durée à coefficient de transmission maximale et la deuxième durée à coefficient de transmission minimale selon un cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM ; - le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable est fonction du rapport cyclique du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM ; - le rapport cyclique du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM est fonction de la mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule ; - l'écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule est constitué par le pare-brise du véhicule ; - l'écran à transmission variable entre le conducteur véhicule et la scène de route en avant du véhicule est constitué par un écran disposé entre le pare-brise du véhicule et le conducteur du véhicule ; - l'écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route 25 en avant du véhicule est constitué par des lunettes portées par le conducteur du véhicule ; - le dispositif de mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule est un capteur de luminosité situé directement à l'intérieur du pare-brise du véhicule; - la commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable en 30 fonction de la luminosité mesurée est effectuée selon un protocole de communication sans fil. - la commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable est effectuée par une centrale de commande, recevant les signaux d'un capteur de me- sure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule, et les signaux d'un capteur de mesure de la quantité de lumière transmise par l'écran à transmission variable. L'invention a également pour objet un dispositif d'aide à la conduite diurne d'un vé- hicule automobile, comportant un écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule, le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable étant commandé par une centrale de commande en fonction de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule par un cap- teur photosensible, entre une valeur pour une transparence maximale pendant une première durée et une valeur pour une transparence minimale pendant une deuxième durée. Selon la présente invention, la centrale de commande pilote le coefficient de trans- mission de l'écran à transmission variable en faisant varier la première durée à coef- ficient de transmission maximale par rapport à la deuxième durée à coefficient de transmission minimale. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, considérées séparément ou en com- binaison : - la centrale de commande fait se succéder périodiquement la première durée à coefficient de transmission maximale et la deuxième durée à coefficient de transmission minimale ; - la centrale de pilotage fait se succéder périodiquement la première durée à coeffi- cient de transmission maximale et la deuxième durée à coefficient de transmission minimale selon un cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM ; - le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable est fonction du rapport cyclique du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM ; - le rapport cyclique du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM est fonc- tion de la mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule ; - l'écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule est constitué par le pare-brise du véhicule ; - l'écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule est constitué par un écran disposé entre le pare-brise du véhicule et le conducteur du véhicule ; - l'écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule est constitué par des lunettes portées par le conducteur du véhicule ; - le dispositif de mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule est un capteur de luminosité situé directement à l'intérieur du pare-brise du véhicule ; - la commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable en fonction de la luminosité mesurée est effectuée selon un protocole de communication sans fil ; - la commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable est effectuée par une centrale de commande, recevant les signaux d'un capteur de me- sure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule, et les signaux d'un capteur de mesure de la quantité de lumière transmise par l'écran à transmission variable. Brève description des Figures D'autres buts, caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront clairement de la description qui va maintenant être faite d'un exemple de réalisation donné à titre non limitatif en référence aux dessins annexés sur lesquels : - La Figure 1 représente schématiquement en coupe partielle un véhicule équi- pé d'un dispositif selon la présente invention ; - La Figure 2 représente schématiquement un diagramme de fonctionnement du dispositif selon la présente invention, et - Les Figures 3A à 3C représentent des diagrammes de l'évolution temporelle des différents signaux utilisés dans les circuits de la présente invention. Description détaillée de modes de réalisation de l'invention On a représenté sur la Figure 1 une coupe partielle d'un véhicule, désigné dans son ensemble par la référence 20, circulant sur une route 10 en étant piloté par un conducteur 24, symbolisé par un ceil. On voit sur cette Figure 1 que par temps ensoleillé, notamment en fin de journée lorsque la hauteur du soleil S sur l'horizon est faible, la scène de route SR en avant du véhicule 20 est fortement éclairée, et que le conducteur risque non seulement d'être ébloui, mais peut aussi ne pas distinguer des détails de cette scène de route importants pour sa sécurité, par exemple des panneaux de signalisation avertissant de la proximité d'un danger, ou l'état de la chaussée sur laquelle il circule. L'invention prévoit donc de disposer entre le conducteur 24 et la scène de route SR un écran à transmission variable pour moduler la quantité de lumière atteignant l'oeil du conducteur 24. Selon les modes de réalisation de l'invention, l'écran à transmission variable peut être constitué : - d'un écran E proprement dit, placé entre le conducteur 24 et le pare-brise 26, par exemple rabattable à la façon d'un pare-soleil, - du pare-brise 26 lui-même, ou - d'une paire de lunettes 28, portées par le conducteur, à l'instar de lunettes de soleil ou de lunettes correctrices, un seul verre de lunette 28 ayant été représenté sur la Figure 1. Ces trois modes de réalisation ont été représentés simultanément sur la Figure 1, pour la commodité de l'exposé. Ce ne sont cependant que des variantes de réalisation de l'invention, chacune d'entre elles tendant à obtenir le même résultat. Dans la suite de la description, le terme « écran à transmission variable » sera utili- sé pour désigner indifféremment l'écran E, qu'il soit fixe ou de type pare-soleil rabat- table, le pare-brise 26 ou une paire de lunettes 28. L'écran à transmission variable E est conçu pour avoir un temps de réponse très faible, et permettre une variation rapide de son coefficient de transmission. Les cristaux liquides permettent d'obtenir de tels écrans à réaction rapide. Si l'écran à transmission variable est fixe, comme par exemple le pare-brise 26, il pourra être relié directement au faisceau électrique du véhicule pour assurer son alimentation électrique (par une liaison non représentée). Si l'écran à transmission variable est mobile, comme par exemple l'écran E de type pare-soleil ou la paire de lunettes 28, il pourra comprendre son alimentation électri- que propre (non représentée). En effet, la commande de l'état de transparence, ou du coefficient de transmission, d'un écran à cristaux liquides ne requiert qu'une puissance électrique minime, de sorte que des batteries au format des piles boutons sont amplement suffisantes pour assurer un fonctionnement correct de l'écran à cris- taux liquides pendant un temps appréciable, surtout s'agissant des lunettes 28. Pour la commande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable, l'invention prévoit d'utiliser un capteur photosensible 31 de mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule. Avantageusement, le capteur photosensible 31 est situé sur la face intérieure du pare-brise 26, au niveau du rétroviseur intérieur (non représenté), c'est-à-dire au milieu de la partie supérieure du pare-brise 26. Cette position permet de recueillir une information particulièrement représentative de la luminosité extérieure au véhi- cule, issue de la scène de route SR. Avantageusement encore, les signaux de mesure du capteur photosensible 31 pourront par ailleurs être utilisés pour commander l'allumage des feux de croisement lorsque la luminosité de la scène de route devient inférieure à un seuil prédéterminé, comme sur la plupart des véhicules modernes. Comme on l'a représenté plus en détail sur la Figure 2, le signal de sortie SL de ce capteur photosensible 31 est reçu et traité par un circuit 33 apte à transformer ce signal de sortie SL en un signal de commande Sc du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable, ce signal Sc étant à son tour reçu par une centrale de commande 30 du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable. Si l'écran à transmission variable est fixe, comme par exemple le pare-brise 26, la 5 centrale de commande 30 pourra lui être reliée directement, par exemple par une liaison filaire 37, comme on l'a représenté en traits pointillés sur la Figure 2. Si l'écran à transmission variable est mobile, comme par exemple l'écran E de type pare-soleil ou la paire de lunettes 28, la centrale de commande 30 pourra compren- 10 dre un émetteur par exemple d'ondes radio, infrarouges ou ultrasonores selon un protocole de communication sans fil. Ces ondes seront appelées dans la suite de la description « ondes de télécommande » OT. L'écran à transmission variable E ou les lunettes 28 sont dans cette hypothèse pourvues d'un récepteur 40 de ces mêmes ondes de télécommande OT. 15 Conformément à la présente invention, la modulation du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable s'effectue en temps réel, en fonction de la luminosité de la scène de route SR mesurée par le capteur photosensible 31. 20 A cet effet, en réponse au signal de sortie SL du capteur photosensible 31, représentatif de la luminosité de la scène de route SR devant le véhicule 20, le circuit 33 génère un signal de commande Sc, fonction du signal SL. Le signal de commande Sc est alors transmis, soit directement par la centrale de commande 30 et la liaison filaire 37, soit par l'émetteur de la centrale de commande 30, les ondes OT et le ré- 25 cepteur 40, à l'écran à transmission variable. Le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable va ainsi être modulé en fonction du signal Sc reçu, c'est-à-dire en fonction de la luminosité mesurée par le capteur 31, selon un principe bien connu. 30 Ainsi, plus la luminosité mesurée par le capteur 31 sera élevée, plus le signal SL sera intense, et plus le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable sera faible, ou, en d'autres termes, plus la transmission par l'écran à transmission variable sera faible. On a donc bien réalisé un écran à transmission variable, dont le coefficient de trans- mission est ajusté en temps réel en fonction de la luminosité de la scène de route observée par le conducteur : plus la luminosité est élevée, plus l'écran à transmission variable est obscurci, et inversement. Le conducteur du véhicule circulant dans un environnement dans lequel la luminosi- té est fortement variable pourra ainsi observer la scène de route devant son véhicule à travers l'écran à transmission variable qui vient d'être décrit, cet écran - atténuant la luminosité d'une scène de route fortement ensoleillée, et évitant l'éblouissement du conducteur, - permettant une vision de la scène de route avec une atténuation progressi- vement décroissante en fonction de la diminution de la luminosité de la scène de route, jusqu'à une transparence maximale pour une luminosité faible de la scène de route, - la variation de l'atténuation s'effectuant automatiquement. De manière à obtenir le coefficient de transmission qui procure exactement l'obscurcissement désiré, il est possible d'inclure dans la commande de ce coefficient une boucle de réaction, comme on l'a représenté sur la Figure 2. Dans une telle boucle, un capteur oculaire 50 mesure la quantité de lumière réflé- chie par la cornée de l'oeil 24 du conducteur. Par hypothèse, la lumière reçue par l'oeil a déjà traversé l'écran à transmission variable. Dans le cas où l'écran à transmission variable est constitué par le pare-brise 26 ou d'un écran E de type pare-soleil, le capteur 50 pourra par exemple être constitué d'une caméra vidéo miniature, disposée à proximité du capteur 31, et braquée sur le visage du conducteur. Le traitement de l'image fournie par ce capteur 50 permet d'isoler les yeux du conducteur. De tels capteurs sont déjà connus pour détecter la somnolence éventuelle du conducteur et l'avertir. Ces capteurs peuvent également mesurer la quantité de lumière réfléchie par la cornée de l'oeil 24 du conducteur, et donc d'en déduire la quantité de lumière transmise par l'écran à transmission variable. Dans le cas où l'écran à transmission variable est constitué de lunettes 28 portées par le conducteur, le capteur 50 pourra être intégré dans la monture de ces lunettes. La mesure par le capteur 50 de la quantité de lumière réfléchie par la cornée de l'oeil 24 constitue une mesure de la quantité de lumière atteignant cet ceil 24, éventuelle- ment après un calibrage ou un étalonnage préliminaire, et constitue donc une me- sure indirecte de la quantité de lumière transmise par l'écran à transmission variable. Cette mesure LI de lumière transmise par l'écran à transmission variable et incidente sur l'oeil 24 est transmise par une liaison 52 à la centrale de commande 30. La liaison 52 peut être filaire dans le cas où l'écran à transmission variable est constitué par le pare-brise 26 ou par l'écran mobile E. Si l'écran à transmission variable est constitué par des lunettes 28, la liaison 52 sera avantageusement constituée par une liaison sans fil, par exemple à l'aide d'ondes radio, infrarouges ou ultrasonores selon un protocole de communication sans fil. Il en résulte donc que la centrale de commande 30 dispose à la fois : - de la mesure directe de la luminosité de la scène de route SR, grâce au cap- teur 31, et - de la luminosité de la scène de route, atténuée par l'écran à transmission va- riable, grâce au capteur 50. La centrale de commande 30 contient un comparateur, qui compare la valeur mesu- rée LI de la lumière incidente sur l'oeil 24, après passage par l'écran à transmission variable, avec une valeur de consigne Vc, contenue dans une mémoire 54. En fonction de la différence entre la valeur de consigne Vc et la valeur mesurée LI, et en fonction du signal Sc, lui-même fonction de la valeur de la luminosité extérieure au véhicule, la centrale de commande 30 ajuste en permanence le signal de commande transmis par la liaison filaire 37 ou par les ondes OT pour que la valeur mesurée LI soit égale à la valeur de consigne Vc. Cette valeur de consigne Vc pourra être figée en mémoire 54, ou, de préférence ajustable, par exemple en étant réglée au tableau de bord du véhicule 20, comme on l'a représenté sur la Figure 1. Ainsi, le conducteur 24 pourra régler le degré d'assombrissement à toute valeur dé- sirée pour observer dans les meilleurs conditions possibles la scène de route devant son véhicule, la quantité de lumière atteignant son oeil restant constante, et égale à une valeur prédéterminée, telle qu'elle a été assignée par le conducteur à la mémoire 54. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, on pourra prévoir que la trans- mission des signaux soit effectuée non plus de manière continue et analogique, comme on l'a décrit plus haut, mais de manière numérique, c'est-à-dire de manière alternative, de préférence en modulation de largeur d'impulsions PWM (pour l'expression anglo-saxonne « Pulse Width Modulation »), à une fréquence prédé- terminée, conformément aux diagrammes de la Figure 3. Selon ce mode de réalisation, le capteur photosensible 31 émet un signal analogique dont la valeur est fonction de l'intensité lumineuse qu'il reçoit de la scène de route devant le véhicule. Le capteur 31 est associé à un circuit qui transforme ce 25 signal analogique en un signal numérique SL codé en PWM. Comme on le voit sur la Figure 3A, ce signal SL varie entre une valeur Sun, pendant une durée (t1) et une valeur SumAx pendant une durée t2, la somme des durées (t1) et t2 définissant la période T du signal alternatif SL. 30 On rappelle que le rapport cyclique 13 du signal SL est déterminé par le ratio entre la durée t2 pendant laquelle le signal est maximal, et la durée T de la période, et varie donc de 0 à 100 % : R= t2 T Le rapport cyclique 13 apparaît ainsi comme une fonction directe de l'intensité lumineuse reçue par le capteur 31 Ce signal SL est reçu par le circuit 33, qui le transforme en un signal de commande Sc représenté sur la Figure 3B. Le signal Sc varie entre une valeur maximale Scm,..,x pendant la durée (t1) et une va- leur minimale Scmin pendant la durée t2, de même période T = t, + t2 que le signal SL et de rapport cyclique a tel que = =1-13 En résumé, en réponse au signal SL fourni par le capteur photosensible 31, fonction de la valeur de la luminosité de la scène de route SR devant le véhicule 20, le circuit 33 génère un signal alternatif Sc - en modulation de largeur d'impulsions PWM, - à une fréquence prédéterminée y = 1 et avec un rapport cyclique prédéterminé a , conformément au diagramme de la Figure 3B, représentatif de la luminosité de la scène de route devant le véhicule telle que mesurée par le capteur 31. Ce signal Sc est transmis par le circuit 37 à l'écran à transmission variable par voie filaire 37 ou au moyen des ondes OT, en tenant compte éventuellement des signaux LI et Vc. Le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable varie, en réponse au signal Sc, entre une valeur CTm,..,x pendant la durée (t1) et une valeur (CTmin) pendant la durée t2, avec le même rapport cyclique a que le signal Sc et la même 30 fréquence y . La valeur CTm,..x est celle pour laquelle les verres de lunettes 28 ont leur transparence maximale. Dans la plupart des cas, des écrans à cristaux liquides ont cet état en l'absence de toute excitation électrique, c'est-à-dire à l'état de repos, et ne sont opaques que sous l'effet d'un champ électrique. Dans ces cas, la valeur CTm,..x cor- respond à une excitation minimale des cristaux liquides constituant les verres de lunettes 28. Dans certains cas, l'état de repos d'un écran à cristaux liquides pourra être celui où ils présentent leur opacité maximale, ne devenant transparents que sous l'effet d'un champ électrique. Dans cette éventualité, la valeur CTm,..x correspond à une excitation maximale des cristaux liquides constituant les verres de lunettes 28. Les explications qui précèdent s'appliquent, mutatis mutandis, à la valeur CTm,,, du coefficient de transmission des verres de lunettes 28. Le diagramme de la Figure 3C représente ainsi la variation du coefficient de transmission CT des verres de lunettes 28, et non la variation du signal d'excitation de ces verres de lunettes. Le conducteur 24 peut donc observer la scène de route SR au travers de l'écran à transmission variable, qu'il s'agisse du pare-brise 26, de l'écran E ou de lunettes 28, dont le coefficient de transmission est ajusté en temps réel en fonction de la luminosité de la scène de route : plus la scène de route est lumineuse, plus l'écran à trans- mission variable atténue la lumière parvenant au conducteur 24. L'ajustement automatique du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable est obtenu par une succession d'états de transparence maximale et minimale de cet écran, à une fréquence y et avec un rapport cycliquea . La fréquence y est choisie suffisamment élevée pour éviter tout phénomène de scintillement pour le conducteur 24 du véhicule 20. La fréquence y sera par exemple comprise entre 50 Hz et 200 Hz, de préférence voisine de 100 Hz pour bénéficier du phénomène de persistance rétinienne. Bien entendu, la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui ont été décrits, mais l'homme du métier pourra au contraire lui apporter de nombreuses modifications qui rentrent dans son cadre. C'est ainsi par exemple que l'invention s'applique aussi bien pour les passagers que pour le conducteur, en par- ticulier si l'écran à transmission variable est constitué du pare-brise du véhicule. Si l'écran à transmission variable est constitué de lunettes pour le conducteur comme on l'a plus particulièrement décrit, il est bien clair que le passager pourra également porter des lunettes à coefficient de transmission variable comme celles du conduc- teur. Si la transmission du signal de commande Sc aux lunettes du conducteur est effectuée par une communication sans fil, les lunettes des passagers recevront le même signal de commande et réagiront comme les lunettes du conducteur, sans aucune adaptation. De même, on pourra disposer deux écrans à transmission variable successifs, par exemple le pare-brise 26 et un écran mobile E de type pare soleil, pour affecter à la partie supérieure du champ de vision du conducteur (à travers l'écran E et le pare-brise) une atténuation supérieure à celle de la partie inférieure (à travers le pare-brise seul). On pourra également disposer deux écrans à transmission variable successifs, constitués par le pare-brise 26 et par des lunettes 28 portées par le conducteur. Avec un tel agencement, le conducteur bénéficiera de l'atténuation fixe apportée par le pare-brise cumulée à une atténuation réglable qu'il pourra piloter au tableau de bord, alors que les passagers bénéficieront de l'atténuation fixe apportée par le pare-brise seul
L'invention concerne un procédé d'aide à la conduite diurne d'un véhicule automobile (20), comportant les étapes consistant à : - disposer un écran à transmission variable (26, E, 28) entre le conducteur (24) du véhicule et la scène de route (SR) en avant du véhicule (20), - mesurer la luminosité de la scène de route en avant du véhicule, - faire varier le coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée, entre une valeur maximale (CT ) pour une transparence maximale pendant une première durée (t )et une valeur minimale (CT )pour une transparence minimale pendant une deuxième durée (t ) Selon l'invention, l'étape consistant à faire varier le coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) est réalisée en faisant varier la première durée (t ) à coefficient de transmission maximale (CT ) par rapport à la deuxième durée (t ) à coefficient de transmission minimale (CT ). Application aux véhicules automobiles.
1 - Procédé d'aide à la conduite diurne d'un véhicule automobile (20), comportant les étapes consistant à : - disposer un écran à transmission variable (26, E, 28) entre le conducteur (24) du véhicule et la scène de route (SR) en avant du véhicule (20), - mesurer la luminosité de la scène de route en avant du véhicule, - faire varier le coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée, entre une valeur maximale (CTm,..,x) pour une transparence maximale pendant une première du- rée (ti)et une valeur minimale (CTmin)pour une transparence minimale pendant une deuxième durée (t2) caractérisé en ce que l'étape consistant à faire varier le coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) est réalisée en faisant varier la première durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) par rapport à la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin). 2 - Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la première durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) et la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin) se succèdent périodiquement. 3 - Procédé selon la 2, caractérisé en ce que la première durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) et la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin) se succèdent périodiquement selon un cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM. 4 - Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable (26, E, 28) est fonction du rapport cyclique (a) du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM. 5 - Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le rapport cyclique (a) du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM est fonction de la mesure de la luminosité de la scène de route (SR) en avant du véhicule (20). 6 - Dispositif d'aide à la conduite diurne d'un véhicule automobile (20), comportant : - un écran à transmission variable (26, E, 28) entre le conducteur (24) du véhicule (20) et la scène de route (SR) en avant du véhicule (20), - un dispositif de mesure de la luminosité de la scène de route (SR) en avant du véhicule (20), - un dispositif de commande du coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée, entre une valeur (CTm,..,x) pour une transparence maximale pendant une première durée (t1) et une valeur (CTmin) pour une transparence minimale pendant une deuxième durée (t2), caractérisé en ce que le dispositif de commande du coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée fait varier la première durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) par rapport à la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin)- 7 - Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif de commande du coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée fait se succéder périodiquement la pre- mière durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) et la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin) 8 - Dispositif selon la 7, caractérisé en ce que le dispositif de com- mande du coefficient de transmission de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée fait se succéder périodiquement la première durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) et la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin) selon un cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM. 9 - Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable (26, E, 28) est fonction du rapport cyclique (a) du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM. 10 - Dispositif selon la 9, caractérisé en ce que le rapport cyclique (a) du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM est fonction de la mesure de la luminosité de la scène de route (SR) en avant du véhicule (20) . 11 - Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'écran à transmission variable entre le conducteur (24) du véhicule (20) et la scène de route (SR) en avant du véhicule (20) est constitué par le pare-brise (26) du véhicule (20). 12 - Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 10, caractérisé en ce que l'écran à transmission variable (26, E, 28) entre le conducteur (24) du véhicule (20) et la scène de route (SR) en avant du véhicule (20) est constitué par un écran (E) disposé entre le pare-brise (26) du véhicule (20) et le conducteur (24) du véhi- cule (20). 13 - Dispositif selon quelconque l'une des 6 à 10, caractérisé en ce que l'écran à transmission variable (26, E, 28) entre le conducteur (24) du véhicule (20) et la scène de route (SR) en avant du véhicule (20) est constitué par des lunet- tes (28) portées par le conducteur (24) du véhicule (20). 14 - Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 13, caractérisé en ce que le dispositif de mesure de la luminosité de la scène de route (SR) en avant du véhicule (20) est un capteur (31) de luminosité situé directement à l'intérieur du pare-brise (26) du véhicule (20). 15 - Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 14, caractérisé en ce que la commande du coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée est effectuée selon un proto- cote de communication sans fil. 16 - Dispositif selon l'une quelconque des 6 à 15, caractérisé en ce que la commande du coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission va-riable (26, E, 28) est effectuée par une centrale de commande (30), recevant les signaux d'un capteur (31) de mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule, et les signaux d'un capteur (50) de mesure de la quantité de lumière transmise par l'écran à transmission variable. 17 - Dispositif d'aide à la conduite diurne d'un véhicule automobile (20), comportant un écran à transmission variable (26, E, 28) entre le conducteur du véhicule et la scène de route (SR) en avant du véhicule 20), le coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) étant commandé par une centrale de commande (30) en fonction de la luminosité de la scène de route (SR) en avant du véhicule (20) par un capteur photosensible (31) , entre une valeur (CTm,..,x) pour une transparence maximale pendant une première durée (t1) et une valeur (CTmin) pour une transparence minimale pendant une deuxième durée (t2) , caractérisé en ce que la centrale de commande (30) pilote le coefficient de trans- mission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en faisant varier la pre- mière durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) par rapport à la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin) 18 - Dispositif selon la 17, caractérisé en ce que la centrale de com- mande (30) fait se succéder périodiquement la première durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) et la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin) 19 - Dispositif selon la 18, caractérisé en ce que la centrale de pilo- tage (30) fait se succéder périodiquement la première durée (t1) à coefficient de transmission maximale (CTm,..,x) et la deuxième durée (t2) à coefficient de transmission minimale (CTmin) selon un cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM. 20 - Dispositif selon la 19, caractérisé en ce que le coefficient de transmission de l'écran à transmission variable (26, E, 28) est fonction du rapport cyclique (a) du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM. 21 - Dispositif selon la 20, caractérisé en ce que le rapport cyclique (a) du cycle de modulation de largeur d'impulsions PWM est fonction de la mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule. 22 - Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 21, caractérisé en ce que l'écran à transmission variable entre le conducteur (24) du véhicule et la scène de route (SR) en avant du véhicule est constitué par le pare-brise (26) du véhicule. 23 - Dispositif selon quelconque l'une des 17 à 21, caractérisé en ce que l'écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule est constitué par un écran (E) disposé entre le pare-brise (26) du véhicule et le conducteur (24) du véhicule. 24 - Dispositif selon quelconque l'une des 17 à 21, caractérisé en ce que l'écran à transmission variable entre le conducteur du véhicule et la scène de route en avant du véhicule est constitué par des lunettes (28) portées par le conducteur (24) du véhicule (20). 25 - Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 24, caractérisé en ce que le dispositif (31) de mesure de la luminosité de la scène de route en avant du véhicule est un capteur de luminosité situé directement à l'intérieur du pare-brise (26) du véhicule (20). 26 - Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 25, caractérisé en ce 25 que la commande du coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) en fonction de la luminosité mesurée est effectuée selon un protocole de communication sans fil. 27 - Dispositif selon l'une quelconque des 17 à 26, caractérisé en ce 30 que la commande du coefficient de transmission (CT) de l'écran à transmission variable (26, E, 28) est effectuée par une centrale de commande (30), recevant les signaux d'un capteur (31) de mesure de la luminosité de la scène de route en avantdu véhicule, et les signaux d'un capteur (50) de mesure de la quantité de lumière transmise par l'écran à transmission variable.
B
B60
B60J
B60J 3
B60J 3/04,B60J 3/00
FR2978186
A1
ENSEMBLE DE PROTECTION CONTRE LE VOL D'UN ARTICLE COMMERCIAL AVEC ASSEMBLAGE TEMPORAIRE
20,130,125
L'invention concerne un ensemble de protection contre le vol, notamment le vol à l'étalage, d'un article emballé ou non. Pour lutter efficacement contre le vol à l'étalage et plus particulièrement contre le vol de certains produits comme les produits textiles (chemises, pulls, sous-vêtements, pantalons, lingerie, cravates, chaussettes, t- shirts, robes, manteaux, chapeaux, chaussures, polos, jupes entre autres), les commerçants utilisent de façon connue des badges antivol (également appelés bips, macarons ou «EAS tags» en terminologie anglo-saxonne). Ces badges antivol déclenchent un portique antivol ou un système de surveillance de type RFID disposé aux points d'accès (entrées/sorties) d'un point de vente tel qu'un magasin de type super ou hyper, une boutique, un magasin spécialisé, un dutyfree, un grand-magasin, un musée, un vidéo club, une pharmacie, ainsi qu'aux points d'accès de tout autre magasin ou entité vendant ou exposant des articles en libre service qui sont susceptibles d'être volés ou soustraits sans autorisation. Ces badges sont généralement formés de deux parties : - un corps qui contient un système de verrouillage et un organe actif ou passif qui déclenche les antennes ou portiques de détection communément installés aux points d'accès des magasins, - un clou qui traverse l'article à protéger (par exemple le tissu d'un vêtement) ou bien le carton ou le plastique des blisters. Généralement les badges sont transportés depuis leurs lieux de fabrication jusqu'aux points de vente, directement ou indirectement en deux parties séparées : les corps sont disposés dans un contenant (boite, carton ou autre) et les clous sont dans un autre contenant. Dans les points de vente le personnel met en place les badges sur les articles à protéger en extrayant à chaque fois un corps d'un contenant, un clou d'un autre contenant, puis en les assemblant sur les articles en position verrouillée. Cette opération est consommatrice de temps et fastidieuse, d'autant plus si les badges ne sont pas tous identiques et se déclinent, par exemple, suivant plusieurs coloris. II faut alors sélectionner avec discernement les corps, d'une part, et les clous, d'autre part, ce qui représente un temps non négligeable. Par ailleurs, la préhension des clous n'est ni facile ni rapide car les personnes qui les manipulent essayent généralement d'éviter de se blesser avec les pointes des clous. Parfois, les corps et les clous sont renfermés dans un même contenant pour la livraison et il faut ensuite procéder à leur triage tout en évitant de se blesser. On notera également que, suite à la manipulation des clous, ceux-ci peuvent tomber par terre et lorsqu'ils se retrouvent au sol la pointe en l'air cela représente un danger pour les personnes circulant dans le magasin. En outre, lorsqu'un article protégé passe en caisse les deux parties du badge antivol sont séparées l'une de l'autre après déverrouillage du système de verrouillage. Chaque partie de badge est ensuite collectée dans un bac différent, puis les badges sont à nouveau mis en place sur d'autres articles comme décrit ci-dessus. Cette nouvelle mise en place souffre des mêmes inconvénients que ceux décrits. L'invention vise à remédier à au moins un des inconvénients précités en proposant un ensemble de protection d'un article contre le vol, comprenant une première partie comportant une pointe destinée à traverser l'article ou un emballage contenant l'article et une deuxième partie qui, d'une part, est pourvue dans une première zone d'un orifice pour y insérer la pointe et, d'autre part, comprend des moyens de verrouillage pour empêcher le retrait de la pointe après son insertion, caractérisé en ce que la deuxième partie comprend au moins une deuxième zone dans laquelle la pointe peut être insérée dans une pluralité de positions possibles, les deux parties sont assemblées l'une avec l'autre et maintenues en position assemblée suivant deux modes d'assemblage possibles, dans un premier mode dit de protection la pointe de la première partie est insérée dans l'orifice de la deuxième partie et les moyens de verrouillage sont activés afin qu'un utilisateur ne puisse les séparer sans outil, dans un deuxième mode dit d'assemblage temporaire la pointe est insérée dans ladite au moins une deuxième zone (dans une des positions possibles) et y est maintenue dans une position d'assemblage temporaire telle qu'un utilisateur peut séparer les deux parties l'une de l'autre sans outil. Grâce au deuxième mode d'assemblage temporaire (ce mode est utilisé pour manipuler l'ensemble de protection non verrouillé) les deux parties de l'ensemble de protection (ex : badge antivol) sont assemblées, c'est-à-dire fixées ou accouplées l'une à l'autre (de manière permanente dans ce mode) sans être verrouillées. Grâce à une deuxième zone susceptible d'accueillir une pluralité de positions d'assemblage temporaire, les deux parties de l'ensemble de protection peuvent être facilement assemblées (fixées ou accouplées) l'une avec l'autre dans le mode d'assemblage temporaire. L'assemblage temporaire des deux parties est d'ailleurs plus facile que si l'on ne disposait sur la deuxième partie que d'une seule position d'assemblage temporaire possible. Cette facilité d'assemblage procure un gain de temps au personnel des points de vente ou d'exposition des articles à protéger qui manipule les ensembles de protection. Ainsi, par exemple, lors du passage à une caisse d'un point de vente les deux parties d'un ensemble de protection qui sont assemblées l'une avec l'autre en emprisonnant l'article suivant le mode de protection sont déverrouillées par la personne tenant la caisse. Ensuite, grâce à la deuxième zone de l'invention les deux parties sont très facilement assemblées l'une avec l'autre suivant le mode d'assemblage temporaire. Dès lors, cet assemblage temporaire permet de gagner du temps lorsqu'il s'agit d'installer un ensemble de protection sur un article à protéger puisque les deux parties de l'ensemble sont déjà disposées l'une contre l'autre physiquement, prêtes à être séparées (sans outil), avant d'être mises en place sur l'article (vêtement, ... ). Dans l'état de la technique, l'employé du point de vente doit passer du temps à chercher chaque partie de l'ensemble de protection dans des contenants séparés (avec les risques associés de blessures sur les pointes que comporte cette opération) et ensuite à assembler les deux parties en mode de protection (verrouillage activé). Le gain de temps procuré par la présence d'un ensemble de protection en une seule pièce et prêt à être installé sur un article à protéger sans avoir besoin de déverrouiller les deux parties avec un outil est loin d'être négligeable pour une seule opération d'installation. Lorsque l'on prend en compte le nombre élevé d'opérations d'installation à effectuer au cours d'une année (par exemple plusieurs dizaines) le gain de temps est considérable. Les risques de blessures sont par ailleurs considérablement diminués. De façon plus générale, ladite au moins une deuxième zone possède des dimensions supérieures à celles du diamètre de l'orifice et à celles de la première zone (et également supérieures à celles du diamètre d'une unique ouverture) pour recevoir la pointe en mode d'assemblage temporaire. Ces dimensions étendues facilitent l'insertion de la pointe dans ladite au moins une deuxième zone, dans l'une des positions possibles d'assemblage/fixation temporaire. Par ailleurs, une fois assemblées temporairement les deux parties de 25 l'ensemble occupent un volume réduit par rapport au volume occupé par chaque partie séparément. Cette disposition est avantageuse pour le transport et le stockage des ensembles de protection : deux contenants séparés pour chacune des deux parties des ensembles de protection ne sont plus nécessaires, un seul 30 contenant suffit et, par exemple, une seule référence commerciale est nécessaire pour l'ensemble de protection. La logistique et le circuit commercial (commande, approvisionnement...) sont donc simplifiés. Le recyclage des ensembles de protection après passage en caisse est également facilité (opérations de tri supprimées...) et offre un gain de temps considérable. Dans le mode d'assemblage temporaire l'extrémité libre de la pointe de la première partie est protégée au moins en partie à l'intérieur de la deuxième partie afin de réduire le risque de blessures. Protéger l'extrémité libre de la pointe au moins en partie signifie que l'extrémité libre n'est pas nécessairement entourée de toutes parts par une paroi. On notera par ailleurs qu'en protégeant l'extrémité libre de la pointe, on protège également celle-ci contre l'usure prématurée. Une telle usure intervient de manière progressive en aplatissant progressivement la pointe et risque en effet d'abîmer les articles, notamment en textile, en détériorant de plus en plus les fibres. Grâce à l'invention la longévité d'une pointe fine est donc accrue, permettant ainsi de mieux séparer les fibres sans les casser plus longtemps qu'auparavant. En effet, dans l'art antérieur, en magasin, les premières parties pourvues de pointes des ensembles de protection sont recyclées de façon séparée des deuxièmes parties : les premières parties pourvues de pointes sont jetées en vrac dans un récipient, ce qui provoque des frottements et des chocs au niveau des pointes, conduisant ainsi à leur usure prématurée. Selon une caractéristique possible, ladite au moins une deuxième zone ou la première zone contenant l'orifice présente une structure et/ou une disposition géométrique par rapport à la première zone contenant l'orifice ou à ladite au moins une deuxième zone respectivement qui permettent de différencier les deux zones l'une par rapport à l'autre. En structurant et/ou en disposant géométriquement ladite au moins une deuxième zone ou la première zone de façon appropriée on facilite, pour les personnes devant manipuler l'ensemble de protection, la différenciation entre cette dernière zone et la première zone contenant l'orifice. Ainsi, ces personnes repèrent facilement ladite au moins une deuxième zone et perdent donc peu de temps à chercher une position d'assemblage temporaire. Ladite au moins une deuxième zone peut être structurée ou configurée par exemple en adaptant la forme et/ou les dimensions et/ou le matériau constitutif de cette zone pour pouvoir recevoir une pointe dans une zone distincte de la première zone de l'orifice et dans une pluralité de positions possibles. Ladite au moins une deuxième zone peut par exemple être structurée ou configurée par la présence de plusieurs ouvertures (préformées) pour pouvoir y insérer la pointe et/ou par la présence d'un matériau dans lequel la pointe peut être insérée et retirée tout à loisir dans tout ou partie du matériau, sans endommager ledit matériau (on peut ainsi considérer que l'on a, de par la présence du matériau, une pluralité et même une multitude d'ouvertures non préformées). Ladite au moins une deuxième zone peut être disposée géométriquement dans une région plus ou moins éloignée de la première zone contenant l'orifice afin que, visuellement, les deux zones soient clairement identifiables et distinguables. Il est également envisageable à la fois d'adapter la structure et la disposition géométrique de ladite au moins une deuxième zone. Ceci peut être utile lorsque la deuxième partie de l'ensemble de protection possède des dimensions relativement réduites et que l'on souhaite disposer ladite au moins une deuxième zone à faible distance de la première zone. Cet agencement peut se rencontrer lorsque ladite au moins une deuxième zone et la première zone sont sur une même face, surface ou paroi de la deuxième partie de l'ensemble de protection. Selon une caractéristique possible la deuxième partie comporte une première face dans laquelle est aménagé l'orifice d'insertion de la pointe. On notera que la forme de cette face n'est pas nécessairement plane 30 et, par exemple, peut être bombée ou concave. Cette première face peut également présenter un relief et, par exemple, l'orifice d'insertion peut être aménagé en retrait ou en saillie par rapport à l'ensemble de la première face. Selon une autre caractéristique possible, ladite au moins une deuxième zone comprend une pluralité d'ouvertures distinctes de l'orifice, débouchant chacune dans une portion creuse de la deuxième partie, la pointe de la première partie étant insérée dans l'une des ouvertures et pénètre dans la portion creuse où elle y est maintenue en position d'assemblage temporaire dans l'une des positions possibles. Ainsi, la pluralité de positions d'insertion possibles est obtenue grâce à la pluralité d'ouvertures présentes dans ladite au moins une deuxième zone. Cette pluralité d'ouvertures procure une plus grande facilité pour le personnel manipulant les ensembles de protection et devant assembler de façon temporaire les deux parties de ces derniers. La tâche est en effet moins délicate que si ce même personnel n'avait à sa disposition qu'une seule ouverture d'assemblage temporaire à trouver sur la deuxième partie de l'ensemble de protection pour assurer le positionnement de la pointe. Selon une caractéristique possible, la pointe comporte une extrémité libre qui est disposée à l'intérieur d'une portion creuse dans le deuxième mode d'assemblage temporaire, protégeant ainsi totalement l'extrémité libre. Selon une caractéristique possible, chaque ouverture et/ou la portion creuse dans laquelle elle débouche possèdent des dimensions suffisamment proches de celles de la pointe pour que celle-ci y soit insérée en force et maintenue en position d'assemblage temporaire dans le deuxième mode. Un tel mode d'assemblage temporaire est particulièrement simple à réaliser. Selon une caractéristique possible, la deuxième partie comprend une paroi interne et, pour chaque ouverture, un organe interne rapporté sur la paroi interne et définissant avec celle-ci une portion creuse pour recevoir la pointe. On dispose ainsi un ou plusieurs organes internes dans la deuxième partie pour définir avec la paroi interne plusieurs portions creuses. Selon une caractéristique possible, la paroi interne est sensiblement cylindrique et le ou les organes internes forment une bague ajustée autour de la paroi. La paroi peut être localement interrompue en plusieurs endroits pour l'insertion de la pointe. On notera que la bague peut être élastique et la pointe est insérée en force entre la paroi interne et la bague. Selon une caractéristique possible, la deuxième partie comporte, pour chaque ouverture, un organe interne coopérant avec la pointe reçue dans la portion creuse afin d'exercer sur ladite pointe un effort mécanique tendant à empêcher son retrait. Un ou plusieurs organes internes sont ainsi prévus pour coopérer avec la pointe insérée dans chaque ouverture possible. Selon ce mode de réalisation, la pointe peut être insérée dans la deuxième partie avec plus de facilité que dans le mode de réalisation précédent où la pointe est emmanchée en force. Selon une caractéristique possible, l'organe interne, ou chaque organe interne s'il y en a plusieurs, est solidaire d'une paroi de la deuxième partie et peut par exemple prendre la forme d'une languette montée élastiquement. L'organe d'assemblage ou de fixation temporaire ou chaque organe 20 est ainsi fabriqué avec la deuxième partie de l'ensemble de protection et est invisible de l'extérieur. Selon une caractéristique possible ladite au moins une deuxième zone comprend des moyens de guidage de la pointe dans chacune des ouvertures. 25 Ce moyen permet ainsi de guider la pointe à l'approche de chacune des ouvertures et donc de favoriser l'insertion de cette pointe dans l'une de ces ouvertures. On notera que les moyens de guidage peuvent être associés à chaque ouverture. 30 La présence de moyens de guidage constitue une aide au positionnement de la pointe dans une ouverture et donc à l'assemblage temporaire des deux parties de l'ensemble de protection selon l'invention. On notera que les moyens de guidage de la deuxième partie peuvent être disposés sur la première face de celle-ci. Selon une caractéristique possible, les moyens de guidage prennent la forme d'une ou de plusieurs concavités entourant au moins partiellement 5 chaque ouverture et communiquant avec cette dernière. Par exemple, chaque ouverture peut être disposée au fond d'une concavité ayant sensiblement une forme convergente, par exemple en entonnoir. Alternativement, l'ensemble de la pluralité d'ouvertures peuvent être 10 disposées au fond d'une seule cavité ou concavité. Alternativement, les ouvertures peuvent être reliées entre elles par une ou plusieurs concavités différentes. On notera que la ou les concavités peuvent être aménagées dans la première face de la deuxième partie de l'ensemble de protection selon 15 l'invention. Selon une autre caractéristique possible, la pluralité d'ouvertures sont interconnectées par une pluralité de rainures facilitant les approches multiples vers chaque ouverture. Selon une caractéristique possible, l'orifice d'insertion de la pointe et 20 la pluralité d'ouvertures sont disposés sur la première face. Cet agencement permet de rendre l'assemblage temporaire particulièrement simple à réaliser puisqu'ainsi les habitudes du personnel chargé de la manutention des ensembles de protection ne sont pas sensiblement modifiées. 25 Par ailleurs, lorsque les deux parties sont assemblées temporairement par l'une de ces ouvertures, les deux parties sont décalées radialement l'une par rapport à l'autre au lieu d'être centrées l'une sur l'autre (comme c'est le cas en position verrouillée), ce qui permet de reconnaître très facilement le mode d'assemblage temporaire par rapport au mode de 30 protection. Selon une caractéristique possible, la pluralité d'ouvertures entourent au moins partiellement la première zone contenant l'orifice. La deuxième zone comprenant la pluralité d'ouvertures est ainsi distincte de la première zone contenant l'orifice. La pluralité d'ouvertures sont par exemple réparties suivant une zone ou bande annulaire entourant l'orifice et la première zone le contenant. Le nombre des ouvertures est par exemple adapté aux dimensions de l'ensemble de protection et notamment à celles de la première face de la deuxième partie. Selon une caractéristique possible, les ouvertures et l'orifice sont aménagés dans la première face suivant différentes hauteurs, la hauteur étant prise suivant une dimension perpendiculaire aux deux autres dimensions dans lesquelles s'étend principalement la première face. Cette différence de niveau ou de hauteur entre l'orifice et la pluralité d'ouvertures modifie la structure de la première face en lui conférant un relief. Cette différence de niveau ou de hauteur constitue ainsi un moyen d'aide au positionnement de la pointe dans l'une des ouvertures. On notera que dans une variante les ouvertures ne sont pas nécessairement toutes disposées suivant la même différence de hauteur par rapport à l'orifice. Selon une caractéristique possible, les ouvertures sont disposées en retrait par rapport à l'orifice suivant la hauteur. Selon une autre alternative, l'orifice est disposé en retrait par rapport aux ouvertures suivant la hauteur. Chacun de ces deux agencements alternatifs permet de différencier ladite au moins une deuxième zone portant la pluralité d'ouvertures de la première zone contenant l'orifice. On notera qu'en aménageant les ouvertures et l'orifice suivant différentes hauteurs il est également possible de prévoir des moyens de guidage de la pointe dans chacune des ouvertures et, par exemple, des moyens de guidage associés à chaque ouverture. Selon une caractéristique possible, ladite au moins une deuxième zone comprend un matériau souple et élastique dans lequel la pointe peut être insérée à loisir dans une multitude de positions possibles pour y être maintenue en position d'assemblage temporaire. En prévoyant un tel matériau dans ladite au moins une deuxième zone de la deuxième partie on forme ainsi une zone dans laquelle la pointe de la première partie va pouvoir, d'une part, être insérée dans une multitude de positions d'assemblages temporaires possibles et, d'une part, être retirée également tout à loisir. Ces opérations d'insertion et de retrait peuvent être réalisées de façon répétée sans dégrader le matériau au moins plusieurs dizaines de fois. Un tel matériau est par exemple un élastomère tel qu'un caoutchouc. Ce matériau est par exemple moulé par injection à la forme désirée et ensuite inséré dans l'espace ou le logement prévu à cet effet dans la deuxième partie de l'ensemble de protection. On notera que ladite au moins une deuxième zone ainsi structurée ou configurée comporte une multitude de positions d'assemblage temporaire possibles grâce à une multitude d'ouvertures non préformées mais qui se forment au fur et à mesure de l'introduction de la pointe dans le matériau. Selon une caractéristique possible, ladite au moins une deuxième zone comprend au moins une portion creuse remplie du matériau souple et élastique. La deuxième partie présente ainsi au moins une portion creuse qui est remplie d'un matériau souple et élastique qui a été préalablement formé, par exemple par moulage par injection, afin d'occuper l'espace ou le logement disponible dans la deuxième partie. On notera que ladite au moins une deuxième zone peut être formée de plusieurs portions creuses remplies chacune d'un corps en matériau souple élastique aux dimensions et à la forme adaptées à chaque portion creuse. Selon une caractéristique possible, des moyens de retenue maintiennent le matériau souple et élastique (corps solide) dans ladite au moins une portion creuse. Ces moyens permettent d'empêcher que le matériau ne ressorte de la portion creuse ou du logement lorsque la pointe de la première partie y a été enfoncée et que l'on souhaite l'en retirer. Selon une caractéristique possible, la première zone contenant 5 l'orifice et ladite au moins une deuxième zone comprenant le matériau souple et élastique sont disposées sur la première face. Avec cet agencement l'assemblage temporaire est particulièrement simple à réaliser puisqu'ainsi les habitudes du personnel chargé de la manutention des ensembles de protection ne sont pas sensiblement modifiées. 10 La présence d'un tel matériau sur la même face que celle portant l'orifice d'insertion de la pointe permet, là aussi, de clairement distinguer la deuxième zone de la première zone et, ainsi, de faciliter le positionnement de la pointe dans la zone d'assemblage temporaire. On notera qu'en l'absence d'ouvertures visibles dans la deuxième 15 zone en matériau souple et élastique il n'y a aucun risque de confusion pour l'utilisateur entre l'orifice d'insertion et de quelconques ouvertures pour l'assemblage temporaire. Selon un agencement particulier, ladite au moins une deuxième zone comprenant le matériau souple et élastique entoure au moins partiellement 20 l'orifice. Dans un agencement particulièrement simple à réaliser, ladite au moins une deuxième zone comprend une bande de matériau souple et élastique entourant la première zone contenant l'orifice. La portion creuse ou le logement prévu à cet effet dans la deuxième 25 partie a ainsi une forme sensiblement annulaire qui entoure la partie centrale comprenant la première zone où est disposé l'orifice. On notera que dans une variante de réalisation, ladite au moins une deuxième zone comprend plusieurs zones comprenant chacune une portion annulaire de matériau souple et élastique, l'ensemble de ces zones entourant 30 au moins partiellement la première zone contenant l'orifice. On notera par exemple que l'on peut se contenter d'une ou plusieurs portions ou zones semi-annulaires disposées autour de l'orifice, à distance de ce dernier, et non nécessairement d'une zone entourant complètement l'orifice. Selon une caractéristique possible, ladite au moins une deuxième zone comporte, d'une part, une zone dite d'ouvertures comprenant la pluralité d'ouvertures et, d'autre part, au moins une zone dite de matériau comprenant le matériau souple et élastique. Ce mode de réalisation combine à la fois les ouvertures et le matériau souple et élastique et procure ainsi une plus grande souplesse 10 d'utilisation pour réaliser un assemblage temporaire. Selon une caractéristique possible, la zone d'ouvertures et ladite au moins une zone de matériau sont disposées sur la première face avec l'orifice. Cet agencement permet là également de réaliser de façon simple un assemblage temporaire sans modifier les habitudes du personnel chargé de la 15 manutention des ensembles de protection. L'agencement de la zone d'ouvertures par rapport à la zone de matériau est défini selon les besoins et la configuration des ensembles de protection et notamment de la deuxième partie de ces derniers. Selon un agencement particulier, ladite au moins une zone de 20 matériau entoure au moins partiellement la zone d'ouvertures qui, à son tour, entoure au moins partiellement l'orifice. On notera qu'un agencement inverse peut également être envisagé. Il convient de noter que la longueur de la pointe qui doit être insérée dans le matériau ou à travers l'ouverture, peut varier selon les endroits de la 25 deuxième partie où ces ouvertures ou ce ou ces matériaux sont prévus. Ainsi, il est envisageable de prévoir une longueur de pénétration de la pointe dans la zone d'ouvertures qui est plus grande que la longueur de pénétration qui est nécessaire dans le matériau pour maintenir une position d'assemblage temporaire de façon stable. 30 Selon un autre mode de réalisation possible, la deuxième partie comporte une deuxième face sur laquelle est disposée au moins en partie ladite au moins une deuxième zone. Cette deuxième face est par exemple une face opposée à la première face. Cette deuxième face prend par exemple une forme convexe qui peut être sensiblement hémisphérique ou adopter une autre forme (dôme...). Ladite au moins une deuxième zone peut ainsi être prévue sur cette deuxième face en totalité ou en partie. Selon une caractéristique possible, les ouvertures sont disposées en totalité ou en partie sur la deuxième face. Ainsi, selon un agencement particulier, la pluralité d'ouvertures peuvent être réparties entre la première face et la deuxième face afin d'augmenter la possibilité d'assemblage temporaire pour les personnes manipulant ces ensembles de protection. Selon une autre caractéristique possible, ladite au moins une deuxième zone comprenant le matériau souple et élastique est disposé sur la deuxième face en totalité ou en partie. Il est ainsi envisageable de disposer une zone comprenant le matériau souple et élastique sur la deuxième face, voire plusieurs zones et, par exemple, procéder de la même façon sur la première face. Selon une variante, l'une des première et deuxième faces peut comporter à la fois une zone d'ouvertures et une zone de matériau tandis que l'autre face ne comporte qu'une zone d'ouvertures ou qu'une zone de matériau. Alternativement, une face peut comporter une zone de matériau tandis que l'autre face peut comporter une zone d'ouvertures. On notera que la deuxième partie peut comporter une ou plusieurs 25 faces ou surfaces correspondant à l'une et/ou à l'autre des première et deuxième faces présentées ci-dessus. Selon une caractéristique, dans le deuxième mode d'assemblage temporaire la pointe est insérée dans l'orifice et l'ensemble de protection comporte un moyen qui désactive temporairement les moyens de verrouillage. 30 Dans ce mode de réalisation, par exemple on utilise l'orifice d'insertion de la pointe pour l'assemblage temporaire, ce qui s'avère encore plus pratique pour le personnel chargé de la manipulation des ensembles de protection. On peut ainsi insérer la pointe dans l'orifice sans que les deux parties soient verrouillées l'une avec l'autre et nécessitent pour leur séparation un outil spécifique. Ainsi, le personnel peut utiliser, sans risque de se tromper, l'une quelconque des ouvertures ou l'orifice pour l'assemblage temporaire. Il est envisageable d'utiliser le deuxième mode d'assemblage temporaire (orifice et moyen de désactivation temporaire des moyens de verrouillage) pour la première mise en circulation de l'ensemble avant la première installation sur un article à protéger. Une fois le moyen de désactivation retiré, la manipulation de l'ensemble de protection peut être réalisée en utilisant ladite au moins une deuxième zone pour l'assemblage temporaire et non plus l'orifice. Selon une caractéristique possible, la deuxième partie de l'ensemble de protection forme un boîtier. Ce boîtier peut prendre diverses formes et, par exemple, avoir une première face sensiblement plane et une deuxième face opposée de forme convexe. Toutefois, le boîtier peut également adopter une forme sensiblement parallélépipédique de faible épaisseur. On notera qu'en général l'ensemble de protection comporte au moins un organe actif ou passif qui est apte à émettre des ondes électromagnétiques vers l'extérieur de l'ensemble de protection ou à recevoir de telles ondes d'une source externe. Ainsi, le ou les organes actifs ou passifs qui sont susceptibles de coopérer avec un système complémentaire externe de protection/détection contre le vol (par exemple, un portique antivol) et de déclencher une alarme sont logés dans le boîtier. L'organe porté par l'ensemble de protection (par exemple le boîtier) 30 est, par exemple, un organe passif qui reçoit des ondes électromagnétiques lorsqu'il est situé à proximité du système complémentaire. Un tel organe passif est, par exemple, un circuit électrique résonnant qui entre en résonance de façon connue, sous l'action d'ondes excitatrices émises à la fréquence de résonance du circuit. Selon une variante, on notera que le ou les organes actifs ou passifs assurant la fonction de protection/détection contre le vol peuvent se trouver dans la première partie de l'ensemble de protection et non dans la deuxième partie formant boîtier. Selon une caractéristique possible, une portion creuse est formée dans le boîtier, à la périphérie de celui-ci et chaque ouverture débouchant dans une portion creuse est pratiquée dans une face extérieure dudit boîtier. La portion creuse est ainsi pratiquée dans l'épaisseur du boîtier. Plusieurs découpes sont par exemple pratiquées dans le boîtier pour insérer et recevoir la pointe de la première partie dans chacune de ces découpes qui constitue une portion creuse. Une telle découpe est par exemple une rainure/gorge pratiquée à la périphérie du boîtier, par exemple dans une tranche du boîtier (dans l'épaisseur de celui-ci). Ces découpes permettent ainsi de loger l'extrémité libre de la pointe et donc, non seulement d'associer temporairement les deux parties l'une avec l'autre dans plusieurs positions possibles, mais également de protéger les personnes des risques de blessure lors de la manipulation des ensembles de protection. D'autres caractéristiques et avantages apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 a est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection en position d'assemblage temporaire selon un premier mode de réalisation de l'invention et la figure lb est une vue frontale de la première face du boîtier; - la figure 2 est une vue d'une variante de réalisation de l'ensemble de la figure la. - la figure 3 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection en position d'assemblage temporaire selon un deuxième mode de réalisation de l'invention et la figure 4 est une vue en perspective de la deuxième partie de l'ensemble; - la figure 5 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection en position d'assemblage temporaire selon un troisième mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection en position d'assemblage temporaire selon un quatrième mode de réalisation et la figure 7 est une vue en perspective de la deuxième partie de l'ensemble; - la figure 8 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection selon une variante de la figure 6; - la figure 9 est une vue schématique en perspective d'un ensemble de protection en position d'assemblage temporaire selon un cinquième mode de réalisation de l'invention ; - les figures 10 et 11 sont des vues schématiques respectives en coupe longitudinale et en perspective d'un ensemble de protection en position d'assemblage temporaire selon un sixième mode de réalisation de l'invention ; la figure 12 est une vue schématique en perspective de la deuxième partie d'un ensemble de protection selon un septième mode de réalisation la figure 13 est une variante de réalisation de la figure 12 ; la figure 14 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un ensemble de protection en position d'assemblage selon un huitième mode de réalisation. Comme représenté de façon schématique à la figure 1 a, un ensemble de protection contre le vol d'un article commercial (vêtement...), désigné par la référence générale notée 10, comprend une première partie 12 comportant une tête 14 munie d'une pointe 16 destinée à traverser l'article ou un emballage de type par exemple blister contenant l'article. Plus particulièrement, la tête comprend une première portion 18 ayant une forme générale de plateau dans la partie centrale duquel est montée une extrémité 16a de la pointe qui forme la tête de cette dernière. On notera que la partie centrale du plateau 18 est plus épaisse que la partie restante de ce dernier afin d'y loger la tête 16a de la pointe. La portion formant le plateau 18 comporte un rebord annulaire 20 qui s'étend en direction opposée de la pointe de façon à former un logement interne 22 délimité partiellement par le fond du plateau18a et partiellement par le rebord annulaire 20. On notera que la portion formant le plateau 18 comporte une face 18b opposée à la face 18a et à partir de laquelle s'étend sensiblement perpendiculairement le corps de la pointe 16. Un capot de protection 24 ferme le logement 22 en prenant appui sur la face interne du rebord annulaire 20. Le logement 22 comporte par exemple une pastille imprimée visible depuis l'extérieur de la tête 14 en raison des propriétés optiques (par exemple transparence) du capot ou fenêtre 24. L'ensemble de protection également connu sous le nom de badge antivol comprend également une deuxième partie 30 ayant une forme générale de boîtier qui, dans l'exemple représenté sur la figure 1 a, comprend deux portions. Une première portion 32 s'apparente à une plaque de forme sensiblement plane ayant une première face 32a dans laquelle est aménagé un orifice central 32b traversant l'épaisseur de la plaque pour l'insertion de la pointe 16 en mode d'assemblage verrouillé conventionnel. Cet orifice 32b est disposé dans une première zone centrale Z1 représentée sur la Figure lb. La deuxième partie 30 comporte également une deuxième portion 34 de forme générale convexe qui prend ici, par exemple, la forme d'un dôme ou une forme sensiblement hémisphérique. Cette deuxième portion est dans l'ensemble creuse afin d'y loger un certain nombre d'éléments et présente dans un plan équatorial une ouverture qui est ici obturée par la plaque 32 pourvue de l'orifice d'insertion de la pointe. La deuxième portion 34 comprend une cavité centrale 36 dans laquelle sont disposés des moyens de verrouillage qui sont destinés à empêcher le retrait de la pointe 16 lorsque celle-ci est introduite à travers l'orifice d'insertion 32b. Cette cavité centrale est délimitée par une paroi interne 42, par exemple cylindrique, qui s'étend à partir de la face interne 44a (fond) de la paroi 44 définissant l'enveloppe externe du boîtier et qui est, ouverte à son extrémité opposée. La plaque 32 comporte dans sa partie centrale qui est tournée vers l'intérieur de la deuxième portion 34 une portion saillante 32e formant une paroi interne par exemple sensiblement cylindrique. Cette paroi 32e est montée de façon ajustée sur la paroi 42 et entoure celle-ci sur sa quasi-totalité à l'exception de plusieurs endroits où la paroi 32e est localement interrompue pour recevoir la pointe 16. Pour la clarté de l'exposé, les moyens de verrouillage n'ont pas été représentés sur la figure la. Il s'agit de moyens connus en soi tels que des moyens de verrouillage à billes. De tels moyens comprennent par exemple plusieurs billes placées dans un entonnoir à l'intérieur de la cavité 36, dans un même plan et qui ménagent entre elles un espace central pour recevoir la pointe 16. Lorsque la pointe est insérée dans l'espace entre les billes, les billes se calent dans la partie convergente de l'entonnoir. Toute tentative de retrait axial de la pointe tend à enfoncer davantage les billes dans la partie convergente de l'entonnoir et donc à bloquer la pointe. On notera que les billes sont métalliques et, plus particulièrement sont réalisées dans un matériau magnétique, ce qui permet de les extraire de la partie convergente de l'entonnoir sous l'action d'un champ magnétique externe. La seconde portion 34 comprend également en périphérie de la cavité 36 une chambre annulaire 38 dans laquelle est agencé un organe, voire plusieurs organes, par exemple passifs, c'est-à-dire qui sont aptes à recevoir des ondes électromagnétiques provenant d'une source extérieure à l'ensemble de protection 10. Un tel organe peut par exemple prendre la forme d'un circuit résonnant de type LC. De façon alternative, le boîtier peut renfermer un ou plusieurs organes actifs, c'est-à-dire qui sont susceptibles d'émettre des ondes électromagnétiques de l'intérieur vers l'extérieur de l'ensemble de protection. On notera que de tels organes actifs ou passifs sont, par exemple, des bobines avec ferrite avec ou sans condensateur, des circuits LCR, des filaments magnétiques, des circuits de type RFID dotés d'une puce à mémoire active ou passive... Ce ou ces organes coopèrent, via la transmission d'ondes électromagnétiques, avec un système de détection externe, tel qu'un portique ou une antenne placé à un point d'accès du magasin où est mis en vente le ou les articles à protéger afin de déclencher une alarme de détection de l'ensemble de protection au niveau du point d'accès. Pour la clarté de l'exposé, ce ou ces organes n'ont pas été représentés sur la figure la. Comme représenté sur cette figure, la plaque 32 comprend, agencée sur sa première face 32a, une ouverture 32c traversant l'épaisseur de la plaque et agencée parallèlement à l'orifice d'insertion 32b, distincte et à distance de celui-ci. Cette ouverture est prévue pour l'assemblage temporaire de la première partie 12 avec la deuxième partie 30. Ainsi que représenté sur la figure la, la pointe 16 de la première partie 12 est insérée dans l'ouverture 32c et est engagée à l'intérieur de la chambre annulaire 38 sur la majeure partie de sa longueur afin que l'extrémité libre 16b soit disposée à l'intérieur de cette portion creuse du boîtier. On notera que l'ouverture 32c est agencée à l'un des endroits où la paroi formant moyeu 32e est localement interrompue et les dimensions de cet évidement sont adaptées pour recevoir la pointe entre les deux portions de paroi interrompues et la paroi 42. Un organe interne au boîtier est prévu à l'intérieur de celui-ci pour exercer sur la pointe 16 un effort mécanique tendant à empêcher le retrait de cette pointe. Un organe interne 40 en forme de bague annulaire (ou de rondelle) entoure la paroi formant moyeu 32e et est emmanché en force autour de celle-ci avant que la plaque 32 ne soit installée en position pour fermer le boîtier à la façon d'un couvercle. Cet organe 40 est par exemple réalisé dans un matériau élastique tel qu'un caoutchouc. II constitue une pièce rapportée, ce qui présente l'avantage d'introduire très peu de modifications lors de la fabrication de l'ensemble. La pointe 16 est ensuite insérée dans l'ouverture 32c, puis est glissée là où une zone du moyeu est enlevée (rainure) entre la bague 40 et la paroi 42. La pointe 16 est ainsi emmanchée en force dans cette portion creuse située à l'intérieur de la deuxième partie 30 et dont les dimensions sont suffisamment proches de celles de la pointe pour empêcher un retrait axial trop aisé. Comme représenté sur la Figure 1 b qui est une vue frontale de la première face 32a, plusieurs ouvertures (ici, par exemple cinq) 32c, 32d, 32e, 32f et 32g sont prévues dans l'épaisseur de la plaque 32 dans une deuxième zone Z2 distincte de la première zone Z1 contenant l'orifice 32b. Les ouvertures 32d-g sont identiques à l'ouverture 32c et ces ouvertures sont agencées sur la première face, aux endroits respectifs où la paroi 32e est localement interrompue. Le moyen de maintien de la pointe 16 à l'intérieur de la deuxième partie 30 (une fois que la pointe a été introduite dans l'une des ouvertures 32d-g) est identique à ce qui a été décrit en relation avec l'ouverture 32c. On notera qu'au lieu de prévoir un organe interne il est envisageable que seules les ouvertures soient adaptées (notamment par leurs dimensions suffisamment proches de celles de la pointe) pour maintenir la pointe en position d'assemblage temporaire à l'intérieur de la deuxième partie 30. Cette alternative vaut pour tous les modes de réalisation et variantes décrits ci-dessus et ci-dessous et qui mettent en oeuvre une pluralité d'ouvertures. Une concavité ou un évasement 33b est aménagé autour de l'orifice 32b pour guider la pointe dans ce dernier. Une concavité ou un évasement 33b est aménagé autour de l'orifice 32b pour guider la pointe dans ce dernier. Plusieurs concavités 33c-g sont respectivement aménagées autour des ouvertures 32c-g pour guider la pointe dans celles-ci et, ainsi, faciliter le positionnement de la pointe dans l'une des positions d'assemblage temporaire possibles. Chaque concavité se présente par exemple sous la forme d'une forme convergente, telle qu'une cuvette ou un entonnoir au fond de laquelle ou duquel se trouve l'entrée de l'ouverture. Les parois de la concavité guident ainsi la pointe vers l'entrée de l'ouverture correspondante. Dans la mesure où les dimensions de chaque concavité 33c-g sont plus étendues que celles de la concavité 33b l'opération d'insertion de la pointe dans l'une des ouvertures 32c-g s'en trouve facilitée. On notera que la première face et, notamment, la deuxième zone Z2 contenant les ouvertures, est structurée/configurée pour différencier cette zone de la première zone. Les moyens de guidage 33c-g participent à cette configuration. Par ailleurs, les ouvertures 32c-g sont disposées en retrait par rapport à l'orifice 32b et par rapport à la première face 32. Ainsi, le relief conféré à la première face aide également à différencier les deux zones l'une de l'autre et, donc, à faciliter le positionnement de la pointe dans l'une des positions d'assemblage temporaire. Dans la position représentée sur la figure 1, les deux parties 12 et 30 sont assemblées/fixées de façon temporaire l'une avec l'autre pour permettre a leur transport et leur manipulation de façon améliorée par rapport à l'art antérieur et notamment sans risque d'égarer l'une des deux parties. Ainsi, l'extrémité libre de la pointe de la première partie est dissimulée vis-à-vis de l'extérieur, ce qui évite tout risque de blessure pour ceux qui manipulent l'ensemble et protège également l'extrémité libre contre l'usure prématurée (par chocs, contacts intempestifs...). En outre, ce mode d'assemblage temporaire est particulièrement pratique puisque les personnes manipulant un tel ensemble de protection peuvent désassembler les deux parties l'une de l'autre sans faire appel à un outil particulier. II suffit en effet d'exercer un effort de retrait de la première partie avec une main en maintenant la deuxième partie dans l'autre main. II suffit ensuite de mettre en place la première partie et la deuxième partie sur un article de façon connue pour les assembler en position verrouillée de protection contre le vol. On notera en outre que le mode d'assemblage temporaire de la figure 1 permet d'obtenir un gain de place lors du transport de l'ensemble de protection et également lors de son stockage. L'intégration dans l'ensemble de protection de moyens d'assemblage temporaire procure ainsi une nouvelle fonctionnalité à l'ensemble de protection puisqu'il est ainsi possible de manipuler cet ensemble en ayant les deux parties associées l'une avec l'autre sans verrouillage. La Figure 2 qui est une vue partielle arrachée illustre un autre ensemble de protection 50 avec les deux parties 12 et 30 et un autre type d'organe interne au boîtier pour maintenir la pointe en position d'assemblage temporaire. On notera que cet organe interne est par exemple solidaire d'une paroi interne au boîtier et prend par exemple la forme d'une languette. Cette languette présente une légère élasticité pour pouvoir adopter deux positions. Sur la Figure 2, la plaque 52 formant le boîtier est percée d'un orifice central 52b et de plusieurs ouvertures périphériques dont une seule, 52c, est représentée. Dans cette variante de réalisation, la première face 52a est légèrement concave dans sa partie centrale et l'orifice 52b et les ouvertures ne sont pas pourvus de moyens de guidage. Dans une première position illustrée en pointillés sur la figure 2, la languette 54 est légèrement inclinée de façon à se trouver sur le passage de la pointe 16 lors de son insertion à travers l'ouverture 52c et à sa progression à l'intérieur de la portion creuse du boîtier. La pointe, rencontrant lors de sa progression la languette 54, écarte légèrement cette dernière de sa première position grâce à son élasticité afin qu'elle occupe une deuxième position qui est représentée en traits pleins sur la figure 2. Dans cette deuxième position, la languette exerce un effort élastique de rappel sur la pointe 16 et exerce donc un effort de poussée tendant à la maintenir contre la paroi interne 42 délimitant la cavité centrale 36, dans la rainure pratiquée dans la paroi interne formant moyeu (cette paroi non représentée ici correspond à la paroi 32e de la Figure la). On notera que la languette 54 présentes son extrémité libre, c'est-à-dire à son extrémité non fixée à la plaque formant le support 52, une partie plus épaisse formant une protubérance 54a destinée à entrer en contact avec la pointe 16. Cette partie est plus épaisse que la partie formant le corps de la languette afin d'être plus résistante notamment à l'usure. On notera que dans l'exemple illustré sur la figure 2 la languette 54 est solidaire de la face interne 52d de la plaque 52, opposée à 1a première face 52a. Toutefois, dans une variante non représentée, l'organe interne peut être solidaire de la paroi 44 du boîtier 30. Les Figures 3 et 4 illustrent un autre mode de réalisation de l'ensemble de protection selon l'invention. L'ensemble de protection 60 comprend deux parties, à savoir la première partie 12 identique à celle de la Figure 1 a et une deuxième partie 64 légèrement modifiée par rapport à la deuxième partie 30 de la Figure la. Comme sur le mode de réalisation de la Figure 1a, la deuxième partie 64 comprend une première portion 62 constituant une plaque de fermeture sensiblement plane fermant une deuxième portion 66 constituant le corps creux du boîtier. La première face 62a comporte, tout comme la première face 32a de la Figure 1a, un orifice d'insertion de la pointe 62b et une pluralité d'ouvertures 62c-g disposées de façon sensiblement périphérique autour de l'orifice 62b. Ainsi, là également la deuxième zone comprenant les ouvertures 62c-g est distincte de la première zone contenant l'orifice 62b. Contrairement au mode de réalisation des figures la et lb, les ouvertures 62c-g ne sont pas équipées de moyens de guidage de la pointe. Seul l'orifice central 62b est pourvu à sa périphérie d'un moyen de guidage 63b qui prend ici la forme d'une concavité ou d'un évasement s'étendant depuis la surface plane de la première face 62a en direction de l'ouverture de l'orifice 62b. Cet agencement permet de différencier les deux zones l'une de l'autre. On notera que l'organe interne 40 permettant de maintenir la pointe 16 insérée à travers l'une des ouvertures dans le boîtier est identique à l'organe décrit en référence à la Figure la. Toutefois, d'autres agencements et formes d'organes internes sont envisageables comme par exemple celui illustré à la Figure lb. Le mode de réalisation illustré sur la Figure 5 représente un ensemble de protection contre le vol 70 comportant une première partie 12 identique à celle de la Figure la et une deuxième partie 74 légèrement modifiée par rapport à la deuxième partie 30 de la Figure la. Cette deuxième partie 74 comprend une première portion 72 constituant une plaque de fermeture sensiblement plane fermant une deuxième portion 76 constituant le corps creux du boîtier. La plaque 72 comporte une première face 72a dans laquelle sont aménagés un orifice central d'insertion de la pointe 72b et une pluralité d'ouvertures dont seule une, référencée 72c, est représentée sur la Figure 5. Tout comme les ouvertures de la Figure 1 b, les ouvertures de ce mode de réalisation sont agencées de façon périphérique dans une deuxième zone entourant la première zone contenant l'orifice 72b. La plaque 72 présente dans sa partie centrale une surépaisseur telle que la première face 72a forme une saillie centrale 72d autour de l'orifice 72b. Un moyen de guidage (concavité ou évasement) 73b est aménagé autour de l'orifice, à l'entrée de ce dernier, afin de faciliter l'insertion de la pointe. Les ouvertures telles que l'ouverture 72c sont, quant à elles, disposées en retrait par rapport à la majeure partie de la surface plane de la première face 72a et également par rapport à la protubérance 72d. Une telle structure/agencement permet de renforcer davantage la distinction entre la deuxième zone contenant les ouvertures et la première zone contenant l'orifice central 72b. On notera que chaque ouverture est munie de moyens de guidage tels que le moyen de guidage 73c autour et à l'entrée de l'ouverture 72c. Ces moyens de guidage sont par exemple identiques à ceux illustrés sur la Figure lb. L'organe interne 40 de maintien de la pointe à l'intérieur du boîtier est par exemple également identique à celui décrit en relation avec les figures précédentes. L'ensemble de protection contre le vol d'un article référencé 80 est illustré sur les Figures 6 et 7. Il comprend une première partie 12 identique à celle de la Figure 5 et une deuxième partie 84 légèrement modifiée par rapport à la deuxième partie 74 de la Figure 5. Cette deuxième partie 84 comprend une première portion 82 constituant une plaque de fermeture d'une deuxième portion 86 constituant le corps creux du boîtier. Les différences entre les modes de réalisation des Figures 5 et 6 30 résident dans la structure de la plaque 82 et notamment de sa première face 82a. Tout comme le mode de réalisation de la Figure 5, le mode illustré à la Figure 6 comprend un orifice central d'insertion 82b et une pluralité d'ouvertures 82c-g illustrées sur la Figure 7. Aucune de ces ouvertures n'est ici équipée de moyens de guidage, 5 comme par exemple ceux représentés sur les Figure la et lb. Toutefois, selon une variante non représentée, de tels moyens de guidage peuvent être agencés autour de chaque ouverture. Les ouvertures 82c-g sont disposées dans une deuxième zone entourant la première zone contenant l'orifice central 82b. 10 Dans ce mode de réalisation, la plaque 82 présente également une surépaisseur dans une partie centrale qui est plus étendue que celle de la Figure 5. En effet, la surépaisseur de la plaque sur les Figures 6 et 7 permet ici d'accueillir à la fois les ouvertures et l'orifice central 82b. 15 La première face 82a est ainsi plane dans sa portion périphérique et forme une saillie centrale 82h dans laquelle sont aménagées la pluralité d'ouvertures 82c-g et l'orifice central 82b. On notera que des moyens de guidage sont prévus autour de l'orifice 82b afin de guider la pointe lors de son insertion dans cet orifice. 20 Ces moyens de guidage 83d prennent la forme d'une concavité entourant l'orifice et qui s'étend depuis la partie saillante 82h de la première face jusqu'à l'entrée de l'orifice. Comme représenté sur la Figure 6, cette concavité a une forme générale de cuvette renversée. 25 On notera que la structure de la première zone contenant l'orifice avec son moyen de guidage 83b permet d'individualiser cette première zone et donc de la distinguer par rapport à la deuxième zone (Figure 7). Dans ce mode de réalisation, l'orifice 8213 est en retrait par rapport aux ouvertures suivant la hauteur de la plaque qui correspond ici à son 30 épaisseur. Le mode de réalisation de la Figure 8 illustre un ensemble de protection contre le vol 90 qui diffère peu du mode de réalisation des Figures 6 et 7. L'ensemble de protection 90 comporte une première partie 12 identique à celle de la Figure 6 et une deuxième partie 94 légèrement modifiée par rapport à la deuxième partie 84. Cette deuxième partie 94 comprend une première portion 92 constituant une plaque de fermeture sensiblement plane fermant une deuxième portion 96 constituant le corps creux du boîtier. La plaque 92 présente également une surépaisseur, tout comme la plaque 82 de la Figure 6, dans laquelle sont aménagés l'orifice central d'insertion de la pointe 9213 et une pluralité d'ouvertures telle que l'ouverture 92c. La première face 92a est plane dans sa portion périphérique et forme une saillie centrale 92d dans laquelle sont aménagés l'orifice et les ouvertures. On notera qu'ici l'orifice et les ouvertures sont disposés en retrait par rapport à la première face, notamment dans sa portion saillante. L'orifice 92b ainsi que les ouvertures telle que l'ouverture 92c sont également pourvues de moyens de guidage permettant de faciliter le guidage de la pointe et donc son insertion, soit dans l'orifice, soit dans l'une des ouvertures. L'orifice 9213 est ainsi équipé d'un moyen de guidage 93b prenant la forme d'une concavité ou d'une partie évasée. Cette concavité ou partie évasée a par exemple une forme générale 25 de cuvette renversée ou d'entonnoir. Les ouvertures comme l'ouverture 92c sont pourvues chacune d'un moyen de guidage identique à ceux illustrés sur les Figures la et lb et qui présentent, par exemple, une forme générale convergente, par exemple en entonnoir. 30 L'ouverture 92c est ainsi pourvue à son entrée d'une forme convergente de guidage 93c. Dans tous les modes de réalisation qui viennent d'être décrits la deuxième zone comprenant les ouvertures et la première zone comprenant l'orifice ont toutes été représentées suivant la même disposition géométrique, mais ceci ne constitue qu'un exemple de réalisation.. En effet, d'autres dispositions géométriques sont envisageables. Par exemple, les ouvertures peuvent être éloignées davantage de l'orifice et, par exemple, disposées dans la portion plane périphérique de la première face sur les Figures 6 et 8. Le nombre des ouvertures ainsi que leur agencement les unes par 10 rapport aux autres, de même que les moyens de guidage associés, peuvent également différer. Les ouvertures peuvent ainsi, par exemple, être disposées en quinconce les unes par rapport aux autres, ou de façon regroupée ou suivant une autre disposition géométrique. 15 Les moyens de guidage peuvent par exemple prendre la forme d'une ou de plusieurs concavités reliant deux ouvertures consécutives entre elles, là où les concavités illustrées sur les Figures 1 à 8 sont indépendantes les unes des autres. II est par exemple possible de concevoir de relier toutes les 20 ouvertures entre elles par une concavité en forme de rainure/goulotte s'étendant entre deux ouvertures consécutives. La rainure/goulotte peut être par exemple disposée de façon annulaire si les ouvertures ont la même disposition. De même, la forme de la deuxième partie constituant le boîtier de 25 l'ensemble de protection peut être modifiée, par exemple en étant plus épaisse à sa périphérie, permettant ainsi de loger plus facilement une partie de la longueur de la pointe. Le boîtier peut également revêtir des formes non nécessairement cylindriques ou hémisphériques et, par exemple, rectangulaires ou carrées ou 30 d'autres formes. La Figure 9 illustre un autre mode de réalisation dans lequel la deuxième zone comprenant une pluralité d'ouvertures n'est plus agencée sur la première face de la deuxième partie de l'ensemble de protection mais sur une autre face. Comme représenté sur la Figure 9, l'ensemble de protection contre le vol d'un article, référencé 100, comprend une première partie 12 identique à celle de la Figure 1a et une deuxième partie 102 qui diffère de la deuxième partie 30 de la figure 1a. Cette deuxième partie 102 comprend une première portion 62 constituant une plaque de fermeture d'une deuxième portion 104 qui constitue le corps creux du boîtier. L'orifice d'insertion de la pointe pour assembler les deux parties 12 et 102 en mode de protection contre le vol est agencée sur la première face comme l'orifice 32b de la Figure 1a. Les ouvertures de la deuxième zone sont, quant à elles, aménagées sur la deuxième face 104a de la deuxième portion 104 et qui définit l'enveloppe 15 externe de celle-ci. Dans l'illustration de la Figure 9, la face externe 104a définit une face opposée à la première face 62a de la première portion 62. Dans cet exemple deux ouvertures traversantes 106, 108 sont aménagées dans la paroi de la deuxième portion 104 pour permettre d'y 20 insérer, de façon temporaire, la pointe 16. Les ouvertures 106 et 108 sont aménagées au plus près de la paroi 42 entourant la cavité 36, c'est-à-dire au plus près radialement de la partie centrale du corps du boîtier, là où la hauteur du boîtier est la plus grande. Cet agencement permet de loger plus facilement une pointe sans 25 apporter trop de modifications à la deuxième partie 102. Comme représenté sur la Figure 9, les ouvertures 106 et 108 sont disposées verticalement à l'aplomb de la paroi formant moyeu 32e afin que la pointe, une fois insérée, soit disposée dans l'alignement de cette paroi. On notera que si l'on souhaite engager plus profondément la pointe 30 16 à l'intérieur du boîtier on peut, comme pour le mode de réalisation de la Figure la, interrompre localement la paroi formant moyeu 32e afin que l'extrémité libre de la pointe pénètre verticalement en direction de la plaque 62, à l'endroit où la paroi a été interrompue. On notera qu'un plus grand nombre d'ouvertures peuvent être agencées sur la deuxième face de la deuxième partie 102, suivant une même disposition circonférentielle ou dans des positions radiales différentes. Le nombre des ouvertures et leur disposition dépend notamment de la configuration du boîtier et en particulier de sa hauteur, dans les régions où la pointe doit être insérée. Comme la plaque 62 située en face avant est sensiblement plane, la deuxième partie 102 convexe (par exemple bombée) peut être posée sur une surface plane (table...) dans la position illustrée sur la Figure 9 afin de faciliter la mise en place de la pointe en face arrière. Par ailleurs, la pointe installée en face arrière du boîtier permet de stabiliser l'ensemble dans les contenants lors du transport. En outre, l'agencement de la Figure 9 permet de reconnaître facilement le mode d'assemblage temporaire. Bien que cela ne soit pas représenté sur la Figure 9, une ou plusieurs ouvertures peuvent également être aménagées dans l'épaisseur de la plaque 62 à l'aplomb des ouvertures 106 et 108. L'avantage de disposer de deux ouvertures traversantes alignées dans la deuxième partie de l'ensemble de protection réside dans le fait que l'on peut assembler temporairement les deux parties de l'ensemble l'une avec l'autre en utilisant l'une ou l'autre des deux ouvertures alignées. Cette réalisation est particulièrement simple à mettre en oeuvre au 25 cours d'une simple opération. Toutefois, pour diverses raisons il est possible de prévoir également des ouvertures traversantes dans la plaque 62 sans que celles-ci ne soient alignées avec les ouvertures pratiquées dans la deuxième portion 104 du boîtier. 30 Il convient de noter que l'organe interne représenté sur la Figure 9 est identique à celui représenté sur la Figure 1a et son fonctionnement est lui-même identique. Toutefois, cet organe interne peut être remplacé par un autre organe interne par exemple du type de celui représenté sur la Figure 1b (languette), cette languette pouvant être solidaire par exemple de la face interne de la paroi 62 ou de la paroi de la deuxième portion 104. Bien entendu, il convient dans ce cas d'agencer autant d'organes internes qu'il y a de positions d'assemblage temporaire possibles à l'intérieur du boîtier. Toutefois, selon une variante non représentée, il est concevable d'agencer un seul organe interne de forme sensiblement annulaire et qui jouerait le rôle d'organe de maintien de la pointe une fois insérée dans l'une quelconque des positions d'assemblage temporaire. Il est également possible de se passer d'organe interne et d'adapter en conséquence les ouvertures (diamètre et/ou longueur...) pour assurer le maintien de la pointe en position d'assemblage temporaire stable. Cette alternative vaut également pour les autres modes de réalisation et variantes. Les Figures 10 et 11 illustrent un autre mode de réalisation d'un ensemble de protection selon l'invention. Cet ensemble 110 comprend une première partie 12 identique à ce 20 qui a été décrit précédemment et une deuxième partie 112 en forme générale de boîtier. Cette deuxième partie 112 comprend une portion 114 formant le corps du boîtier et qui est partiellement ouverte sur sa première face 114a, tandis que sa deuxième face opposée 114b est fermée et de forme convexe, 25 par exemple bombée, comme la forme illustrée sur les autres modes de réalisation. Comme pour le mode de réalisation de la Figure la, un orifice central 32b d'insertion de la pointe pour l'assemblage des deux parties en mode de protection (verrouillage activé) est aménagé dans la face frontale avant du 30 boîtier 112, dans une plaque centrale 116. Cette plaque centrale 116 constitue une première zone comprenant l'orifice 32b. La deuxième partie 112 comprend également une deuxième zone comprenant un matériau souple et élastique 118 dans lequel la pointe 16 peut être insérée de façon répétée dans une multitude de positions possible afin d'y être maintenue en position d'assemblage temporaire. Un tel matériau qui est élastiquement déformable peut ainsi accueillir la pointe après insertion de celle-ci dans le corps du matériau et cette pointe peut être retirée tout à loisir lorsqu'il est mis fin à l'assemblage temporaire. Un tel matériau est par exemple un élastomère tel qu'un caoutchouc qui peut être moulé par injection afin de former un corps qui a la forme choisie pour pouvoir être logé à l'intérieur du boîtier 112 dans un espace de dimensions et de formes prédéfinies. Dans l'exemple illustré sur les Figures 10 et 11 la deuxième zone comprenant le matériau entoure complètement la première zone contenant l'orifice central 32b. Toutefois, dans une variante non représentée, la seconde zone peut être divisée en plusieurs sous-zones comprenant chacune une portion creuse dans le boîtier et qui est remplie du matériau souple et élastique. La deuxième zone peut ainsi être discontinue. Le matériau peut ainsi par exemple avoir la consistance d'une 20 gomme utilisée en papeterie, voire adopter une consistance plus souple selon les besoins. Comme représenté sur les figures 10 et 11, la deuxième zone comprend une portion creuse aménagée à l'intérieur du boîtier 112 et qui est remplie du matériau souple et élastique. 25 Une structure de forme annulaire ou en forme de tranchée est agencée à l'intérieur du boîtier afin de ménager un espace interne annulaire creux dans lequel le matériau souple et élastique est disposé. A titre d'exemple, une structure de paroi est conformée à partir d'une paroi plane dont la partie centrale forme la plaque 116 quand on est dans la 30 première zone entourant l'orifice 32b (équipé d'un moyen de guidage 33b) et qui s'étend ensuite latéralement, perpendiculairement à la plaque 116, de façon à former deux espaces de part et d'autre de la plaque et ayant chacun sensiblement une forme de V inversé. Ainsi, la structure de paroi 120 a une forme générale de M dont la partie centrale qui présente généralement une pointe est ici aplanie. Cette structure de paroi 120 est encastrée dans la deuxième portion 114 du boîtier 112 en épousant les formes de la paroi sensiblement cylindrique 42 entourant la partie centrale. La structure de paroi 120 prend également appui par un rebord annulaire 120a sur le rebord périphérique de la face avant ouverte de la deuxième portion 114 du boîtier, fermant ainsi ce dernier. La structure de paroi 120 ménage ainsi un espace interne ouvert sur l'extérieur pour pouvoir être rempli du matériau 118 et un espace interne clos 122, en périphérie du boîtier, pour y loger un ou plusieurs organes actifs de sécurité. Ces organes sont susceptibles d'émettre ou de recevoir des ondes électromagnétiques en coopération avec une installation de sécurité tel qu'un portique de sécurité disposé généralement à l'entrée et à la sortie d'un point de vente. Lorsque le matériau de remplissage 118 a été conformé aux dimensions de l'espace ouvert prévu à l'intérieur de la structure de paroi 120, il 20 est placé dans cet espace comme représenté sur la figure 10. Des moyens de retenue 124 visibles sur la figure 11 sont prévus pour maintenir le matériau 118 dans la portion creuse prévue à cet effet dans le boîtier. Ces moyens permettent en effet que le matériau 118 reste à 25 l'intérieur de la portion creuse lorsque la pointe 16 en est retirée. Ces moyens prennent l'allure, par exemple sur la figure 11, d'une collerette annulaire 124 disposée sur le rebord périphérique 120a, en s'étendant vers le centre du boîtier de façon à venir en recouvrement avec une portion du périphérique du matériau 118. 30 Ces moyens de retenue peuvent bien entendu revêtir d'autres formes qui ne sont pas représentées sur la figure 10. Comme représenté sur les figures 10 et 11, la première zone contenant l'orifice 32b et la deuxième zone comprenant le matériau 118 sont disposées sur une même face de la deuxième partie 110, à savoir la première face dite frontale de cette dernière et sont différenciables l'une de l'autre, notamment par la présence du matériau 118. La figure 12 illustre un autre mode de réalisation d'un ensemble de protection 130 selon l'invention. Sur cette figure, seule la partie formant boîtier 132 de l'ensemble de protection 130 a été représentée. La première partie munie de la pointe est identique à la première partie 12 représentée sur les autres figures. Comme représenté sur la figure 12, la partie 132 comporte une plaque ou paroi 134 fermant la portion 135 constituant le corps du boîtier. Cette plaque 134 présente une face avant ou frontale sensiblement plane dans laquelle un orifice d'insertion de la pointe 32b est aménagé avec un moyen de guidage 33b (de façon identique au mode de réalisation de la figure 10). L'orifice 32b est aménagé dans une première zone centrale Z1 et une deuxième zone périphérique Z2 entourant partiellement la première zone 20 est prévue sur la première face 134a. Cette deuxième zone est disposée de façon suffisamment éloignée de la première zone pour pouvoir différencier les deux zones l'une par rapport à l'autre. Par ailleurs, cette deuxième zone présente une structure qui, là 25 encore, permet de la différencier de la première zone. La deuxième zone est ici représentée sous la forme de deux sous-zones Z21 (matériau 136), Z22 (matériau 138) qui ont chacune par exemple une forme de portion annulaire. Plus particulièrement, chaque zone a par exemple une forme 30 ressemblant sensiblement à un haricot. Chacune de ces zones comprend un corps en matériau souple et élastique dans lequel la pointe 16 de la première partie peut être insérée à loisir (de façon répétée) dans une multitude de positions possibles pour y être maintenue en position d'assemblage temporaire. Les caractéristiques et avantages du matériau 118 des figures 10 et 11 s'appliquent également au mode de réalisation de la figure 12 et ne seront pas répétés. On notera qu'un nombre différents de zones comprenant un matériau souple et élastique pour l'insertion de la pointe en mode d'assemblage temporaire peut être envisagé. Par exemple, une seule zone peut être aménagée sur la première face 134a au lieu des deux sous-zones représentées. La forme de cette zone unique peut revêtir l'une des formes des deux sous-zones ou une forme quelconque différente, par exemple une forme de secteur angulaire ou de portion de camembert avec la pointe dirigée vers l'orifice central 32b. Un nombre supérieur de sous-zones peut également être envisagé, par exemple quatre, de façon à former sensiblement une couronne annulaire bien que l'ensemble de ces sous-zones soient discontinues. La Figure 13 illustre une variante de réalisation de l'ensemble de protection de la Figure 12 comprenant une deuxième zone Z2 combinant une zone d'ouvertures et deux zones ou sous-zones de matériau comprenant un matériau souple et élastique Z21 et Z22. Les sous-zones Z21 et Z22 sont identiques à celles décrites en référence à la Figure 12. La zone d'ouvertures comprenant la pluralité d'ouverture 62c-g est identique à la zone d'ouvertures illustrée sur la Figure 4. Comme représenté sur la Figure 13, la zone d'ouvertures et des zones de matériau sont disposées sur la première face 134a avec l'orifice 62b de la première zone. Suivant cette disposition géométrique, les deux sous-zones de matériau entourent partiellement la zone d'ouverture qui, elle-même, entoure partiellement l'orifice central 62b. Selon une variante non représentée, l'agencement peut être inverse en ce sens que la pluralité d'orifices sont disposées en périphérie de la première face 134a et les sous-zones de matériau sont rapprochées de la première zone Z1 autour de l'orifice. Dans cette disposition, le risque de confusion entre les ouvertures et l'orifice central est considérablement diminué puisque ces ouvertures sont très éloignées de l'orifice. En combinant sur une même face du boîtier les zones de matériau et la zone d'ouvertures, la forme et/ou le nombre et/ou la position de chacune des zones ou sous-zones peut varier selon les besoins et les spécificités de l'application envisagée. La Figure 14 illustre un autre mode de réalisation d'un ensemble de protection 150. Cet ensemble comprend deux parties, une première partie 12 identique à ce qui a été décrit en référence aux figures précédentes et qui est munie d'une pointe 16 (cette dernière partie a été représentée de façon très simplifiée) et une deuxième partie 152 présentant par exemple la forme d'un boîtier. Cette deuxième partie 152 comprend une plaque 154 de forme sensiblement plane comportant une première face 154a dans laquelle est aménagé un orifice 32b d'insertion de la pointe en mode de protection. Cette plaque constitue une plaque de fermeture d'une portion 164 formant le corps du boîtier. Cette portion 164 présente une face extérieure 164a de forme sensiblement convexe qui est ici appelée deuxième face et qui est opposée à la première face 154a. Vu en coupe sur la Figure 14 l'intérieur du boîtier est conformé/configuré par une structure de paroi 168 analogue à la structure de paroi 120 de la Figure 10. Cette paroi prend ainsi, selon une vue en coupe, une forme ondulée de manière à ménager successivement un espace clos périphérique 170 pour y loger un plusieurs organes actifs ou passifs de détection électromagnétique (organes de sécurité) et un espace ouvert annulaire pour y loger un matériau souple et élastique servant à recevoir la pointe 16 en mode d'assemblage temporaire, comme illustré très schématiquement sur la Figure 14. Ainsi, la deuxième zone comprenant le matériau souple et élastique pour y piquer la pointe est disposée sur la deuxième face 164a de la deuxième partie de l'ensemble de protection, alors que la première zone contenant l'orifice 32b pour le verrouillage est aménagée sur la première face 154a de la deuxième partie. On notera que d'autres formes de réalisation sont envisageables pour loger un matériau pour le piquage de la pointe sur la deuxième face du boîtier, par exemple, à l'image des sous-zones illustrées sur les Figures 12 et 13. On notera également que dans tout ce qui précède la pointe est généralement enfoncée suivant une orientation verticale (perpendiculaire à la paroi fermant le boîtier) mais que d'autres orientations sont envisageables. Ainsi, par exemple, la pointe 16 peut être agencée parallèlement à la plaque 154 à condition que l'espace laissé libre pour l'introduction de la pointe dans le matériau 172 soit disposé sensiblement verticalement et non sensiblement horizontalement comme sur la figure. Ces différents agencements possibles sont bien évidemment susceptibles de modifier l'agencement des autres régions et parties fonctionnelles du boîtier et notamment de la région centrale où sont disposés les moyens de verrouillage ainsi que de la région périphérique où sont disposés le ou les organes de sécurité. On notera par ailleurs que dans différentes variantes, le ou les 25 organes actifs ou passifs de sécurité peuvent être disposés dans la première partie de l'ensemble de protection selon l'invention. Selon une variante non représentée les différentes zones (première zone, deuxième zone, zone ou sous-zones de matériau, zone(s) d'ouvertures...) sont repérées par des couleurs différentes, voire par d'autres 30 caractéristiques visuelles différentes. De façon générale, il est intéressant de prévoir, dans la deuxième partie (non munie d'une pointe) d'un ensemble de protection en deux parties (protection contre le vol d'un article), une ou plusieurs zones pourvues d'un matériau qui est suffisamment souple et d'une tenue mécanique adaptée pour que la pointe de la première puisse y être enfoncée, être maintenue en position enfoncée de manière stable et puisse en être retirée de façon répétée dans le temps (pour un nombre prédéterminé d'opérations), sans endommager ledit matériau. Cet agencement permet de fixer temporairement les deux parties entre elles en attendant de les fixer en les verrouillant l'une à l'autre pour protéger un article contre le vol. 15
L'invention concerne un ensemble (10 ; 50) de protection d'un article contre le vol, comprenant une première partie (12) comportant une pointe (16) et une deuxième partie (30 ; 52) pourvue dans une première zone d'un orifice (32b ; 54b) pour y insérer la pointe et qui comprend des moyens de verrouillage empêchant le retrait de la pointe après son insertion. La deuxième partie comprend une deuxième zone où la pointe peut être insérée dans plusieurs positions possibles, les deux parties sont assemblées l'une avec l'autre et maintenues en position assemblée suivant deux modes d'assemblage possibles : un mode de protection où la pointe est insérée dans l'orifice et les moyens de verrouillage sont activés afin qu'un utilisateur ne puisse les séparer sans outil, et un mode d'assemblage temporaire où la pointe est insérée dans la deuxième zone et y est maintenue dans une position d'assemblage temporaire telle qu'un utilisateur peut séparer les deux parties l'une de l'autre sans outil.
1 Ensemble (10 , 50) de protection d'un article contre le vol, comprenant une première partie (12) comportant une pointe (16) destinée à traverser l'article ou un emballage contenant l'article et une deuxième partie (30 ; 52) qui, d'une part, est pourvue dans une première zone d'un orifice (32b ; 54b) pour y insérer la pointe et, d'autre part, comprend des moyens de verrouillage pour empêcher le retrait de la pointe après son insertion, caractérisé en ce que la deuxième partie comprend au moins une deuxième zone dans laquelle la pointe peut être insérée dans une pluralité de positions possibles, les deux parties sont assemblées l'une avec l'autre et maintenues en position assemblée suivant deux modes d'assemblage possibles, dans un premier mode dit de protection la pointe de la première partie est insérée dans l'orifice de 1a deuxième partie et les moyens de verrouillage sont activés afin qu'un utilisateur ne puisse les séparer sans outil, dans un deuxième mode dit d'assemblage temporaire la pointe est insérée dans ladite au moins une deuxième zone et y est maintenue dans une position d'assemblage temporaire telle qu'un utilisateur peut séparer les deux parties l'une de l'autre sans outil. 2. Ensemble de protection selon la 1, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone ou la première zone contenant l'orifice présente une structure et/ou une disposition géométrique par rapport à la première zone contenant l'orifice ou à la deuxième zone respectivement qui permettent de différencier les deux zones l'une par rapport à l'autre. 3. Ensemble de protection selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la deuxième partie comporte une première face (32a) dans laquelle est aménagé l'orifice (32b) d'insertion de la pointe. 4. Ensemble de protection selon la 3, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone est agencée sur la première face (32a). 5. Ensemble de protection selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone comprend une pluralité d'ouvertures (32c-g) distinctes de l'orifice (32b), débouchant chacune dans une portion creuse de la deuxième partie, la pointe de la première partieétant insérée dans l'une des ouvertures et pénètre dans la portion creuse où elle y est maintenue en position d'assemblage temporaire dans l'une des positions possibles. 6. Ensemble de protection selon la 5, caractérisé en ce 5 que ladite au moins une deuxième zone comprend des moyens de guidage (33c-g) de la pointe (16) dans chacune des ouvertures (32c-g). 7. Ensemble de protection selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de guidage prennent la forme d'une ou de plusieurs concavités entourant au moins partiellement chaque ouverture et communiquant avec cette 10 dernière. 8. Ensemble de protection selon la 4 et l'une des 5 à 7, caractérisé en ce que l'orifice (32b) et les ouvertures (32c-g) sont disposés sur la première face (32a). 9. Ensemble de protection selon la 8, caractérisé en ce 15 que la pluralité d'ouvertures entourent au moins partiellement l'orifice. 10. Ensemble de protection selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que les ouvertures et l'orifice sont aménagés dans la première face suivant différentes hauteurs, la hauteur étant prise suivant une dimension perpendiculaire aux deux autres dimensions dans lesquelles s'étend 20 principalement la première face. 11. Ensemble de protection selon la 10, caractérisé en ce que les ouvertures (32c-g) sont disposées en retrait par rapport à l'orifice (32b) suivant la hauteur. 12. Ensemble de protection selon la 10, caractérisé en 25 ce que l'orifice (82b) est disposé en retrait par rapport aux ouvertures (82c-g) suivant la hauteur. 13. Ensemble de protection selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone comprend un matériau souple et élastique (118) dans lequel la pointe peut être insérée à 30 loisir dans une multitude de positions possibles pour y être maintenue en position d'assemblage temporaire. 14. Ensemble de protection selon la 13, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone comprend au moins une portion creuse remplie. du matériau souple et élastique. 15. Ensemble de protection selon la 14, caractérisé en 5 ce que des moyens de retenue (124) maintiennent le matériau souple et élastique dans ladite au moins une portion creuse. 16. Ensemble de protection selon l'une des 13 à 15, caractérisé en ce que le matériau souple et élastique est un élastomère. 17. Ensemble de protection selon la 4 et l'une des 10 13 à 16, caractérisé en ce que la première zone contenant l'orifice (32b) et ladite au moins une deuxième zone comprenant le matériau souple et élastique (118) sont disposées sur la première face (114a). 18. Ensemble de protection selon la 17, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone comprenant le matériau souple et 15 élastique entoure au moins partiellement la première zone contenant l'orifice. 19. Ensemble de protection selon l'une des 5 à 12 et selon l'une des 13 à 18, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone comporte, d'une part, une zone dite d'ouvertures comprenant la pluralité d'ouvertures (62c-g) et, d'autre part, au moins une zone 20 dite de matériau (Z21, Z22) comprenant le matériau souple et élastique (136, 138). 20. Ensemble de protection selon les 4 et 19, caractérisé en ce que la zone d'ouvertures et ladite au moins une zone de matériau sont disposées sur la première face avec l'orifice (134a). 25 21. Ensemble de protection selon la 20, caractérisé en ce que ladite au moins une zone de matériau (Z21, Z22) entoure au moins partiellement la zone d'ouvertures (62c-g) qui, à son tour, entoure au moins partiellement l'orifice. 22. Ensemble de protection selon l'une des 1 à 21, 30 caractérisé en ce que la deuxième partie comporte une deuxième face (104a) sur laquelle est disposée au moins en partie ladite au moins une deuxième zone. 23. Ensemble de protection selon l'une des 5 à 12 et selon la 22, caractérisé en ce que les ouvertures (106, 108) sont disposées sur la deuxième face. 24. Ensemble de protection selon l'une des 13 à 18 et selon la 22, caractérisé en ce que ladite au moins une deuxième zone comprenant le matériau souple et élastique (172) est disposée sur la deuxième face (164a).
E
E05
E05B
E05B 73
E05B 73/00
FR2982964
A1
PROCEDE DE PILOTAGE ASSISTE D'UN AERONEF A VOILURE TOURNANTE COMPRENANT AU MOINS UNE HELICE PROPULSIVE, DISPOSITIF DE PILOTAGE ASSISTE ET AERONEF
20,130,524
La présente invention concerne un procédé de pilotage 5 assisté d'un aéronef à voilure tournante comprenant au moins une hélice propulsive, un dispositif de pilotage assisté et un aéronef. Parmi les aéronefs, on connaît notamment les giravions pourvus d'une voilure tournante. De plus, certains giravions sont en outre munis d'un groupe propulsif additionnel. 10 Un aéronef à voilure tournante muni d'un groupe propulsif additionnel, ce groupe propulsif ayant au moins une hélice propulsive, est dénommé « aéronef hybride » par commodité par la suite. Cet aéronef hybride peut comprendre 15 - un moyen de commande de la poussée générée par le groupe propulsif, - un moyen de commande collective du pas collectif des pales de la voilure tournante, et - un moyen de commande cyclique du pas cyclique des 20 pales de la voilure tournante. Dès lors, on constate que les commandes de vol sont redondées. En effet, pour contrôler l'accélération longitudinale de l'aéronef hybride, un pilote peut utiliser le moyen de commande de 25 la poussée, et/ ou à l'instar d'un hélicoptère classique le moyen de commande cyclique. De même, pour contrôler l'accélération verticale de l'aéronef hybride afin de contrôler la montée ou la descente de l'aéronef hybride, un pilote peut utiliser à l'instar d'un hélicoptère classique le moyen de commande collective sans changer l'assiette de l'aéronef hybride, et/ou peut par exemple d'une part changer l'assiette longitudinale de l'aéronef à l'aide du moyen de commande cyclique et d'autre part utiliser le moyen de commande de la poussée. On comprend qu'une multitude de combinaisons de 10 commande sont envisageables pour piloter un aéronef hybride. Il peut donc être utile de prévoir un procédé et un dispositif allégeant la charge de travail du pilote en l'aidant lors de manoeuvres réalisées en pilotant la voilure tournante et le groupe propulsif. 15 On note que l'état de la technique inclut le document US 2008/0237392 présentant un aéronef pourvu d'une voilure tournante, d'une aile fixe et d'une hélice propulsive. Un système de contrôle de l'aéronef permet à une personne de sélectionner un biais de contrôle pour atteindre un objectif 20 opérationnel. Plus précisément, l'aéronef comprend un module de contrôle vertical et longitudinal de l'aéronef recevant des données d'entrée relatives à des commandes de changement d'un angle de tangage et d'une vitesse verticale. 25 Ces données d'entrée sont filtrées puis subissent un traitement avant d'être transmises à un module d'inversion, le module d'inversion déterminant les changements à apporter à des moyens de commande de l'aéronef. La présente invention a alors pour objet de proposer un procédé alternatif de pilotage assisté d'un aéronef hybride pour alléger la charge de travail d'un pilote de cet aéronef hybride. L'invention vise un procédé de pilotage assisté d'un aéronef muni d'une voilure tournante et d'un groupe propulsif comprenant au moins une hélice propulsive, chaque hélice comprenant une pluralité de premières pales, la voilure tournante comprenant au moins un rotor muni d'une pluralité de deuxièmes pales. Selon ce procédé, on traduit un ordre du pilote de l'aéronef 10 donné pour requérir un déplacement selon une direction en une consigne d'accélération selon cette direction, puis on transforme cette consigne d'accélération par des lois prédéterminées en : - au moins une consigne de tenue d'assiette longitudinale transmise à un premier système automatique de tenue 15 d'assiette longitudinale contrôlant un pas cyclique longitudinal des deuxièmes pales de la voilure tournante pour respecter ladite consigne de tenue d'assiette longitudinale, et - une première consigne de tenue de facteur de charge dans une direction longitudinale de l'aéronef parallèle à un axe de 20 roulis de l'aéronef transmise à un deuxième système automatique de tenue dudit facteur de charge contrôlant un pas collectif des premières pales du groupe propulsif pour respecter ladite première consigne. Dès lors des boucles de régulation utilisent la consigne de 25 tenue d'assiette longitudinale et la première consigne pour le contrôle de l'aéronef. Il est à noter que l'on entend par « assiette longitudinale » l'angle de tangage de l'aéronef. Par suite, le pilote peut se contenter de fournir un ordre pour requérir le déplacement de l'aéronef selon une direction longitudinale ou verticale, le procédé permettant le contrôle automatique de l'aéronef en conséquence. La charge de travail du pilote est alors allégée. Il est à noter que l'on entend par direction longitudinale une direction parallèle à la direction longitudinale selon laquelle s'étend l'aéronef et assimilable à l'axe de roulis de l'aéronef, et par direction verticale une direction parallèle à la pesanteur. Le procédé peut de plus comporter une ou plusieurs des caractéristiques additionnelles qui suivent. Selon une première réalisation, lorsque l'ordre est un ordre de déplacement selon une direction longitudinale parallèle à un axe de roulis de l'aéronef, on traduit cet ordre de déplacement selon une direction longitudinale en une consigne d'accélération longitudinale, puis on transforme cette consigne d'accélération longitudinale par des lois prédéterminés uniquement en une consigne de tenue d'assiette longitudinale transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale contrôlant un pas cyclique longitudinale des deuxièmes pales et en une première consigne de tenue de facteur de charge transmise à un deuxième système automatique de tenue de facteur de charge contrôlant un pas collectif des premières pales. La consigne de tenue d'assiette longitudinale peut être déterminée par la première loi de contrôle longitudinal suivante : 0* = (1 80/Pi).[(-a).( yx*/g) - 11/(a+b) où « 0* » représente la consigne de tenue d'assiette longitudinale exprimée en degrés, « Pi » représente le nombre 71", « yx*» représente la consigne d'accélération longitudinale, « g représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a » représente une première constante longitudinale, « b » représente une deuxième constante longitudinale, « k » représente une troisième constante longitudinale, Par ailleurs, la première consigne de tenue de facteur de charge peut être déterminée par la deuxième loi de contrôle longitudinal suivante : Nx* = [b-( yx*/g) - k]/(a+b) où « Nx* » représente la première consigne de tenue de facteur de charge, « yx*» représente la consigne d'accélération longitudinale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a » représente une première constante longitudinale, « b » représente une deuxième constante longitudinale, « k » représente une troisième constante longitudinale. On note que la première consigne de tenue d'assiette longitudinale peut être modifiée par incrémentation ou décrémentation par un organe de réglage d'assiette, l'organe de réglage d'assiette pouvant être un organe de commande impulsionnelle monté sur une poignée de commande cyclique de l'aéronef. Selon une première variante du premier mode de réalisation, on considère que la troisième constante longitudinale est égale à zéro pour annuler ladite première consigne de tenue de facteur de charge lorsque le pilote ne donne pas un ordre de déplacement selon une direction longitudinale, la consigne d'accélération longitudinale étant nulle. Dans cette configuration, lors des manoeuvres à cabrer par exemple, ou lors des changements de références d'assiettes longitudinales par l'organe de réglage d'assiette, le deuxième système automatique de tenue du facteur de charge agit sur une chaîne de commande pour abaisser le pas collectif des premières pales. La puissance consommée par les hélices reste alors quasi constante, alors que la vitesse longitudinale de l'aéronef diminue à cause de la manoeuvre. Toujours dans cette configuration, lors des manoeuvres à piquer, le deuxième système automatique de tenue du facteur de charge agit sur une chaîne de commande pour augmenter le pas collectif des premières pales. La puissance consommée par les hélices reste alors quasi constante, alors que la vitesse longitudinale de l'aéronef augmente à cause de la manoeuvre. Cette configuration présente ainsi l'avantage de gérer la puissance des hélices pendant les phases de manoeuvre. Selon une deuxième variante du premier mode de réalisation, lorsque le pilote ne donne pas un ordre de déplacement selon la direction longitudinale, le pilote peut choisir de passer dans un mode de tenue de vitesse où la première consigne de facteur de charge est égale au sinus de l'assiette longitudinale courante, la consigne d'accélération longitudinale étant nulle. Dans ce cas, lors des manoeuvres à cabrer de l'appareil, le deuxième système automatique de tenue du facteur de charge agit sur une chaîne de commande afin d'augmenter le pas collectif des premières pales pour maintenir la vitesse longitudinale de l'aéronef quasi constante. A l'inverse, lors des manoeuvres à piquer, lorsque le pilote agit sur le manche cyclique le deuxième système automatique de tenue du facteur de charge agit sur une chaîne de commande afin d'abaisser le pas collectif des premières pales pour contrer l'augmentation de vitesse liée à la manoeuvre. Cette deuxième variante du premier mode de réalisation présente ainsi l'avantage de gérer la vitesse de l'appareil durant les manoeuvres. Elle peut être une alternative à une tenue de vitesse réalisée par le pas collectif des hélices du groupe propulsif. Dans ce même mode, il est aisé de rajouter une deuxième boucle de régulation sur le pas collectif des premières pales avec 10 le paramètre de vitesse air indiquée IAS pour davantage de robustesse. Selon une troisième variante, il est avantageux d'utiliser la troisième constante longitudinale comme une consigne d'assiette d'équilibre « idéale » afin de faciliter le pilotage de l'aéronef. Le 15 constructeur détermine ainsi une assiette d'équilibre « 8equi » qui optimise les performances de l'aéronef dans des phases de vol stabilisées prédéterminées lorsque la consigne d'accélération longitudinale est nulle. Pour conserver la vitesse de l'aéronef lors de la rejointe d'un 20 point d'équilibre, la troisième constante longitudinale « k » est alors déterminé par la formule suivante : k = - sin(8equi)-(a+b), où « - » représente le signe de la multiplication, « a » représente ladite première constante longitudinale, « b » représente ladite 25 deuxième constante longitudinale, « eequi » représente une assiette d'équilibre prédéterminée optimisant des performances de l'aéronef dans des phases de vol stabilisées prédéterminées, la consigne d'accélération longitudinale yx* étant nulle. Ainsi, en phase stabilisée l'assiette d'équilibre sera automatiquement gérée et prise comme référence par la stabilisation de base du pilote automatique. Dans cette même phase, la première consigne de tenue de facteur de charge Nx* correspond au terme « sin(e.qui) » ce qui permet de conserver la vitesse de l'appareil lors de la rejointe du point d'équilibre. Il est à noter que le dispositif mettant en oeuvre ce procédé peut comprendre un moyen de sélection manoeuvrable par le pilote pour choisir l'application de la première variante, de la deuxième variante ou de la troisième variante. Eventuellement, les constantes longitudinales sont choisies dans une liste incluant au moins une des combinaisons suivantes : - une première combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 1 », la deuxième constante longitudinale vaut zéro, et la troisième constante longitudinale vaut zéro, - une deuxième combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 0,001 », la deuxième constante longitudinale vaut « 1 », et la troisième constante longitudinale vaut zéro, - une troisième combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 0,9 », la deuxième constante longitudinale vaut « 2 », et la troisième constante longitudinale vaut zéro. Avantageusement, la première combinaison longitudinale est appliquée à basse vitesse longitudinale soit en dessous de 70 noeuds (kts). Selon cette première combinaison longitudinale, on commande principalement l'aéronef en modifiant l'assiette longitudinale de l'aéronef. La deuxième combinaison longitudinale est éventuellement appliquée à haute vitesse longitudinale soit au dessus de 150 noeuds. Selon cette deuxième combinaison longitudinale, on commande principalement l'aéronef à l'aide du pas collectif des premières pales des hélices pour optimiser la traînée aérodynamique de l'aéronef. La troisième combinaison longitudinale est éventuellement appliquée à moyenne vitesse longitudinale soit entre 70 noeuds et 150 noeuds. Selon cette troisième combinaison longitudinale, on commande l'aéronef à l'aide du pas collectif des premières pales des hélices et en modifiant l'assiette longitudinale de l'aéronef. Selon une deuxième réalisation compatible avec la première réalisation, lorsque l'ordre est un ordre de déplacement selon une direction verticale parallèle à la direction de la pesanteur, on traduit cet ordre de déplacement selon une direction en élévation en une consigne d'accélération verticale, puis on transforme cette consigne d'accélération verticale par des lois de contrôle vertical prédéterminées en une consigne de tenue d'assiette longitudinale transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale, en une première consigne de tenue de facteur de charge longitudinal transmise à un deuxième système automatique de tenue de facteur de charge contrôlant un pas collectif des premières pales, et en une deuxième consigne de tenue de facteur de charge vertical transmise à un troisième système automatique de tenue de facteur de charge contrôlant une variation du pas collectif des deuxièmes pales de la voilure tournante. Lors des phases d'équilibre, ou suite à une consigne d'accélération verticale par exemple, cette architecture de commande permet de conserver à la fois une vitesse longitudinale et une vitesse verticale constantes. La phase de montée (ou de descente) s'effectue alors en gardant une incidence aérodynamique constante de l'aéronef. S'il le désire, le pilote peut toujours piloter l'aéronef avec une commande de vol cyclique des deuxièmes pales pour changer ou ajuster son assiette, les lois de contrôle maintenant toujours les mêmes vitesses longitudinale et verticale de la machine. La consigne de tenue d'assiette longitudinale peut alors être déterminée par la première loi de contrôle vertical suivante 0*= Jq*dt avec : q*= (g/u) - [-a" - (Nz* + cose-coscp) - k"] / (a"+b") 10 et Nz* = (1/(a'-cos8-coscp + b'-sin8)) - (-a'- (1-z*/g + 1) - k'-sine) où « 0* » représente la consigne de tenue d'assiette longitudinale exprimée en radians, « rz*» représente la consigne d'accélération verticale demandée par le pilote, « g » représente l'accélération de 15 la pesanteur, « u » représente la vitesse longitudinale courante de l'aéronef exprimée en mètre par seconde (m/s), « e » représente l'assiette longitudinale courante exprimée en radians, « cp » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef exprimée en radians, « - » représente le signe de la multiplication, « / 20 représente le signe de la division, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante verticale, « b" » représente une cinquième constante verticale, « k" » représente 25 une sixième constante verticale, la consigne de tenue d'assiette longitudinale 8* étant gelée lorsque la consigne d'accélération verticale est égale à 1. Selon un autre aspect, la première consigne de tenue de facteur de charge peut être déterminée par la deuxième loi de contrôle vertical suivante : Nx* = (1/(a'-cos8-coscp + b'-sin8)) - (b'(1-z*/g + 1) - k'-cose-coscp) où « Nx* » représente la première consigne de tenue de facteur de charge exprimée en nombre de « g », « rz* » représente la consigne d'accélération verticale demandée par le pilote, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « 8 » représente l'assiette longitudinale courante exprimée en radians, « cps » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef exprimée en radians, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, en l'absence dudit ordre de déplacement selon une direction verticale, ladite première consigne Nx* étant égale au sinus de l'assiette longitudinale courante O. De plus, la deuxième consigne de tenue de facteur de charge peut être déterminée par la troisième loi de contrôle vertical suivante : NZcoll* = ( b"- (Nz* + cos8-coscp) - k") / (a"+ b") et Nz* = (1/(a'-cose-coscp + b'-sin8)) - (-a'- (rz*/g + 1) - k'-sin8) où « NZcoll * » représente la deuxième consigne de tenue de facteur de charge exprimée en nombre de « g », « rz*» représente la consigne d'accélération verticale, « g » représente l'accélération de la pesanteur , « 8 » représente l'assiette longitudinale courante exprimée en radians, « (f) » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef exprimée en radians, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante verticale, « b" » représente une cinquième constante verticale, « k" » représente une sixième constante verticale. Eventuellement, les constantes verticales sont choisies dans une liste incluant au moins une des combinaisons suivantes - une première combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut zéro, la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une deuxième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une troisième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « -0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une quatrième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « 0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut 2 982 964 13 « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une cinquième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième 5 constante verticale vaut « 0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une sixième combinaison verticale selon laquelle la 10 première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « -0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, 15 - une septième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « -0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la 20 sixième constante verticale vaut zéro. Ainsi, la première combinaison verticale permet de commander l'aéronef en pilotant le pas collectif des deuxièmes pales de la voilure tournante, sans changer l'assiette longitudinale de cet aéronef. 25 La deuxième combinaison verticale permet de commander l'aéronef en pilotant le pas collectif des deuxièmes pales de la voilure tournante, avec une assiette longitudinale à cabrer. La troisième combinaison verticale permet de commander l'aéronef en pilotant le pas collectif des deuxièmes pales de la voilure tournante, avec une assiette longitudinale à piquer. La quatrième combinaison verticale permet de commander 5 l'aéronef en pilotant le pas collectif des premières pales des hélices pour accélérer, avec une l'assiette longitudinale à cabrer. La cinquième combinaison verticale permet de commander l'aéronef en pilotant le pas collectif des premières pales des hélices pour accélérer, avec une l'assiette longitudinale à piquer. 10 La sixième combinaison verticale permet de commander l'aéronef en pilotant le pas collectif des premières pales des hélices pour décélérer, avec une l'assiette longitudinale à cabrer. La septième combinaison verticale permet de commander l'aéronef en pilotant le pas collectif des premières pales des 15 hélices pour décélérer, avec une l'assiette longitudinale à piquer. On comprend que les valeurs des diverses constantes peuvent être ajustées sans sortir du cadre de l'invention. Un moyen de sélection peut être implémenté pour permettre au pilote de choisir la combinaison souhaitée. 20 Dans un mode de réalisation préféré, une sélection automatique de ces divers modes de fonctionnement est réalisée pour ajuster les constantes présentes dans lesdites lois prédéterminées en fonction du cas de vol. On peut citer principalement comme paramètres définissant les cas de vol : la 25 vitesse horizontale courante, la vitesse verticale courante, l'altitude courante, la puissance courante, la puissance disponible, l'assiette maximale admissible. Outre un procédé, l'invention a aussi pour objet un dispositif pour appliquer ce procédé. L'invention vise ainsi un dispositif de pilotage assisté d'un aéronef muni d'une voilure tournante et d'un groupe propulsif comprenant au moins une hélice propulsive, chaque hélice comprenant une pluralité de premières pales, la voilure tournante comprenant au moins un rotor muni d'une pluralité de deuxièmes pales. Ce dispositif comporte au moins un moyen de commande pouvant être commandé par un pilote pour fournir un ordre de déplacement selon une direction, ledit dispositif ayant une unité de traitement reliée au moyen de commande, l'unité de traitement exécutant des instructions pour transformer ledit ordre en une consigne d'accélération selon ladite direction, puis pour transformer cette consigne d'accélération par des lois prédéterminées en au moins une consigne de tenue d'assiette longitudinale transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale contrôlant un pas cyclique longitudinal des deuxièmes pales de la voilure tournante et une première consigne de tenue de facteur de charge dans une direction longitudinale de l'aéronef parallèle à un axe de roulis dudit aéronef transmise à un deuxième système automatique de tenue de facteur de charge contrôlant le pas collectif des premières pales du groupe propulsif. Par ailleurs, le dispositif peut notamment comporter une ou plusieurs des caractéristiques qui suivent. Ce dispositif peut ainsi comporter un troisième système automatique de tenue de facteur de charge pour contrôler le pas collectif desdites deuxièmes pales, ladite unité de traitement transmettant une deuxième consigne de tenue de facteur de charge au troisième système automatique de tenue de facteur de charge. En outre, le dispositif peut comporter un système de détermination de paramètres de vol. Par exemple, un tel système de détermination de paramètres de vol est du type connu sous l'acronyme ADAHRS, « Air Data Attitude and Heading Reference System » en langue anglaise. Le système de détermination de paramètres de vol peut par exemple déterminer les paramètres de vol courants de l'aéronef en temps réel, tels que la vitesse longitudinale courante, la vitesse de dérapage courante, la vitesse verticale courante, l'assiette longitudinale courante soit l'angle de tangage de l'aéronef, l'assiette transversale courante soit l'angle de roulis de l'aéronef, l'angle de lacet courant, le facteur de charge longitudinal courant, le facteur de charge de dérapage courant, le facteur de charge en élévation courant. Le système de détermination de paramètres de vol peut alors fournir la valeur de courante de paramètres de vol exploités dans les lois prédéterminées permettant de transformer la consigne d'accélération établie. On note que le système de détermination de paramètres de vol peut aussi inclure des moyens pour déterminer d'autres paramètres, tels que la vitesse air indiquée, l'altitude, la puissance consommée, la puissance disponible notamment pour ajuster les constantes présentes dans lesdites lois prédéterminées, pour permettre l'élection automatique d'une combinaison de constantes par exemple. Le dispositif peut aussi comprendre un moyen de sélection du type décrit précédemment. Enfin, l'invention vise aussi un aéronef hybride muni d'une voilure tournante comprenant au moins un rotor et un groupe propulsif comprenant au moins une hélice, cet aéronef étant pourvu d'un dispositif selon l'invention. L'invention et ses avantages apparaîtront avec plus de détails dans le cadre de la description qui suit avec des exemples de réalisation donnés à titre illustratif en référence aux figures annexées qui représentent : - la figure 1, un schéma présentant un aéronef selon l'invention, - la figure 2, un schéma explicitant le procédé selon l'invention. Les éléments présents dans plusieurs figures distinctes sont affectés d'une seule et même référence. La figure 1 présente un aéronef 1 hybride représenté de manière schématique pour ne pas alourdir inutilement cette figure 1. L'aéronef 1 comporte un groupe propulsif muni d'au moins une hélice 2 propulsive comprenant une pluralité de premières 20 pales 2', ainsi qu'une voilure tournante comprenant au moins un rotor 3 comprenant une pluralité de deuxièmes pales 3'. Dès lors, l'aéronef est pourvu d'un premier moyen de réglage 4 du pas des premières pales 2', ce premier moyen de réglage 4 pouvant être un vérin hydraulique apte à modifier le pas collectif 25 des premières pales. De même, l'aéronef est pourvu d'un deuxième moyen de réglage 5 du pas des deuxièmes pales 3', ce deuxième moyen de réglage 5 pouvant comprendre au moins trois servocommandes pour modifier le pas collectif et le pas cyclique des deuxièmes pales. En effet, si les servocommandes s'étendent ou se rétractent de la même quantité, le pas collectif des deuxièmes pales 3' est 5 modifié de façon identique. Par contre, si une servocommande se comporte différemment des autres, le pas cyclique des deuxièmes pales 3' est modifié de façon adaptée. On se référera à la littérature si nécessaire pour obtenir des compléments d'informations relatives au pas collectif et au pas cyclique d'un 10 rotor. L'aéronef 1 est pourvu d'un dispositif 10 de pilotage assisté pour diminuer la charge de travail d'un pilote. Ce dispositif 10 inclut une unité de traitement 20 reliée à au moins un moyen de commande 30, 40, le pilote manoeuvrant ce 15 moyen de commande pour donner un ordre déplacement 0 selon une direction. Par exemple, le dispositif comprend un moyen de commande longitudinale 30 pour requérir un ordre de déplacement 0 selon une direction longitudinale de l'aéronef à savoir une direction 20 parallèle à l'axe de roulis de l'aéronef, et un moyen de commande verticale 40 pour requérir un ordre de déplacement 0 selon une direction verticale à savoir parallèlement à la direction de la pesanteur. Avantageusement, le moyen de commande longitudinal est 25 situé sur la poignée de commande de pas cyclique des deuxièmes pales et le moyen de commande vertical est situé sur la poignée de commande de pas collectif des deuxièmes pales. L'unité de traitement 20 peut comprendre un organe de calcul 21 et une mémoire 22, l'organe de calcul exécutant des instructions mémorisées dans la mémoire 22 pour appliquer le procédé selon l'invention de manière à fournir des instructions à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale 26 relié au deuxième moyen de réglage 5 pour contrôler le pas cyclique longitudinale des deuxièmes pales 3', à un deuxième système automatique 25 de tenue de facteur de charge relié au premier moyen de réglage 4 pour contrôler le pas collectif des premières pales 2' et à un troisième système automatique 27 de tenue de facteur de charge relié au deuxième moyen de réglage 5 pour contrôler le pas collectif des deuxièmes pales 3'. Par suite, l'unité de traitement 20 peut être reliée à un système 50 de détermination de paramètres de vol, par exemple du type connu sous l'acronyme ADAHRS, et à un moyen de sélection 60. La figure 2 explicite le procédé selon l'invention mis en oeuvre par le dispositif 10. Selon ce procédé, durant une première étape P1, on traduit un ordre O de déplacement selon une direction particulière en une consigne d'accélération C selon cette direction particulière. Par exemple, les moyens de commande peuvent être du type 20 commande impulsionnelle à trois états -, 0, + visant à réduire ou à augmenter un paramètre. En l'occurrence, lorsqu'un pilote manoeuvre un moyen de commande, l'unité de traitement en déduit que le pilote requiert une augmentation ou une diminution de l'accélération de l'aéronef 25 selon la direction associée au moyen de commande et par suite en déduit une consigne d'accélération C. Par exemple, l'unité de traitement 20 intègre le signal provenant du moyen de commande pour en déduire la consigne d'accélération C. Dès lors, durant une deuxième étape P2, l'unité de traitement transforme cette consigne d'accélération C par des lois prédéterminées en au moins une consigne de tenue d'assiette longitudinale 0* transmise à un premier système automatique de 5 tenue d'assiette longitudinale 26 contrôlant le pas cyclique longitudinal de la voilure tournante pour respecter ladite consigne de tenue d'assiette longitudinale et en une première consigne de tenue de facteur de charge Nx* dans une direction longitudinale de l'aéronef parallèle à un axe de roulis dudit aéronef transmise à un 10 deuxième système automatique 25 de tenue dudit facteur de charge contrôlant le pas collectif des premières pales 2' du groupe propulsif pour respecter ladite première consigne Nx*. Selon une première réalisation, le pilote manoeuvre le premier moyen de commande longitudinale 30 pour requérir un 15 ordre 0 de déplacement selon une direction longitudinale de l'aéronef. L'unité de traitement 20 détermine l'ordre O de déplacement selon une direction longitudinale en une consigne d'accélération longitudinale yx* avec la relation suivante : yx* = 1 j0.dt remise à g 20 zéro en l'absence d'ordre O puis écrêtée en amplitude et vitesse de variation et où g représente l'accélération de la pesanteur. L'unité de traitement 20 transforme alors cette consigne d'accélération longitudinale yx* par des lois prédéterminées en une consigne de tenue d'assiette longitudinale 6* transmise au premier 25 système automatique de tenue d'assiette longitudinale 26 et en une première consigne Nx* de tenue de facteur de charge transmise au deuxième système automatique 25 de tenue de facteur de charge contrôlant un pas collectif des premières pales par une régulation de type proportionnelle intégrale dérivée. Cette consigne de tenue d'assiette longitudinale 8* peut être déterminée par la première loi de contrôle longitudinal suivante : 8* = (180/Pi)-[(-a)-( yx*/g) - k]/(a+b) où « 0* » représente la consigne de tenue d'assiette longitudinale 5 exprimée en degrés, « Pi » représente le nombre 7z-, « yx*» représente la consigne d'accélération longitudinale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a » représente une première constante longitudinale, « b » représente 10 une deuxième constante longitudinale, « k » représente une troisième constante longitudinale. On comprend que « 0* » est exprimé en degrés. Pour une représentation de cette consigne de tenue d'assiette longitudinale en radians, le terme 180/Pi doit être supprimé. 15 Par ailleurs, la première consigne de tenue de facteur de charge Nx* peut être déterminée par la deuxième loi de contrôle longitudinal suivante Nx* = [b'( Yx*/g) - k]/(a+b) où « Nx* » représente ladite première consigne de tenue de facteur 20 de charge, « yx*» représente la consigne d'accélération longitudinale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a » représente une première constante longitudinale, « b » représente une deuxième constante 25 longitudinale, « k » représente une troisième constante longitudinale. On note que la consigne de tenue d'assiette longitudinale 8* peut être modifiée par incrémentation ou décrémentation à l'aide d'un organe de réglage d'assiette lorsque la consigne d'accélération est nulle. Par exemple, un premier moyen de commande dénommé « beep d'accélération longitudinal » par commodité permet de déterminer la consigne d'accélération longitudinale. Dès lors, un organe de commande dénommé « beep de référence d'assiette » par commodité peut être utilisé pour modifier uniquement la consigne de tenue d'assiette longitudinale Cr à tenir par le premier système automatique lorsque la consigne d'accélération est nulle. Selon une première variante, la troisième constante longitudinale k est égale à zéro pour annuler la première consigne Nx* de tenue de facteur de charge lorsque le pilote ne donne pas un ordre de déplacement selon ladite direction longitudinale, ladite consigne d'accélération longitudinale étant nulle. Selon une deuxième variante, lorsque le pilote ne donne pas un ordre de déplacement selon la direction longitudinale, la première consigne Nx* de facteur de charge est égale au sinus de l'assiette longitudinale courante 8, la consigne d'accélération longitudinale yx* étant nulle. Dans ce même mode, il est aisé de rajouter une deuxième boucle de régulation sur le pas collectif des premières pales avec le paramètre de vitesse air indiquée IAS pour davantage de robustesse. Selon une troisième variante, il est avantageux d'utiliser la 25 troisième constante longitudinale « k » comme une consigne d'assiette d'équilibre « idéale » afin de faciliter le pilotage de l'aéronef. On estime une assiette d'équilibre 8equi dépendant des principales conditions de vol, cette assiette d'équilibre eequi optimisant les performances de l'aéronef dans des phases de vol stabilisée, à savoir lorsque la consigne d'accélération longitudinale est nulle. Ainsi, l'assiette d'équilibre eequi est estimée en fonction de conditions de vol déterminées par exemple à l'aide de la vitesse air indiquée IAS, de l'altitude de l'aéronef, de la puissance consommée par l'aéronef, de la puissance disponible sur l'installation motrice de l'aéronef et de la vitesse verticale de l'aéronef. La troisième constante longitudinale « k » est alors déterminée à l'aide la formule suivante : k = - sin(Oequi) - (a+b). Ainsi, en phase stabilisée l'assiette à l'équilibre est automatiquement gérée et prise comme référence par la stabilisation de base du pilote automatique. Dans cette même phase, la consigne de tenue de facteur de charge Nx* correspond à « sin(8equi) » ce qui permet de conserver la vitesse de l'appareil lors de la rejointe du point d'équilibre. Par ailleurs, les constantes longitudinales a, b, k sont choisies dans une liste incluant au moins une des combinaisons suivantes : - une première combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 1 », la deuxième constante longitudinale vaut zéro, et la troisième constante longitudinale vaut zéro, - une deuxième combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 0,001 », la deuxième constante longitudinale vaut « 1 », et la troisième constante longitudinale vaut zéro, - une troisième combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 0,9 », la deuxième constante longitudinale vaut « 2 », et la troisième constante longitudinale vaut zéro. Selon une deuxième réalisation compatible avec la première réalisation, le pilote manoeuvre le deuxième moyen de commande 40 dénommé « beep d'accélération vertical » par commodité pour requérir un ordre O, cet ordre O étant un ordre de déplacement selon une direction verticale parallèle à la direction de la pesanteur. Selon une version, un pilote peut éventuellement choisir une combinaison longitudinale en manoeuvrant un bouton de sélection. De manière alternative, l'unité de traitement peut déterminer la combinaison longitudinale à appliquer en fonction de la vitesse longitudinale de l'aéronef, déterminée à l'aide du système 50. L'unité de traitement 20 traduit cet ordre O de déplacement selon une direction en élévation en une consigne d'accélération verticale rz* avec la relation suivante : ['z* = - 1 10.dt remise à zéro g en l'absence d'ordre pilote puis écrêtée en amplitude et en vitesse de variation et où g représente l'accélération de la pesanteur. L'unité de traitement 20 transforme alors cette consigne d'accélération verticale rz* en une consigne de tenue d'assiette longitudinale 8* transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale 26, en une première consigne Nx* de facteur de charge transmise à un deuxième système automatique 25 de tenue de facteur de charge contrôlant un pas collectif des premières pales par une régulation proportionnelle intégrale dérivée, et en une deuxième consigne NZcoll* de facteur de charge transmise à un troisième système automatique 27 de tenue de facteur de charge contrôlant une variation de pas collectif des deuxièmes pales de la voilure tournante par une régulation proportionnelle intégrale dérivée. Il est à noter que le premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale 26, le deuxième système automatique 25 de tenue de facteur de charge, et le troisième système automatique 27 de tenue de facteur de charge peuvent faire partie d'un même équipement. Il est encore à noter que la consigne de tenue d'assiette longitudinale est éventuellement déterminée par la première loi de contrôle vertical suivante : 0*= Jq*dt avec q*= (g/u) - [-a" - (Nz* + cose-coscp) - / (a"+b") et Nz* = (1/(a'-cosO-coscp + b'-sin0)) - (-a'- (1-z*/g + 1) - k'-sin0) où « 0* » représente la consigne de tenue d'assiette longitudinale exprimée en radians, « rz*» représente la consigne d'accélération verticale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « u » représente la vitesse longitudinale courante de l'aéronef déterminée par le système 50, « 0 » représente l'assiette longitudinale courante déterminée par le système 50, « cp » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef déterminée par le système 50, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante verticale, « b" » représente une cinquième constante verticale, « k" » représente une sixième constante verticale, la consigne de tenue d'assiette longitudinale 8* étant gelée et donc maintenue constante lorsque la consigne d'accélération verticale est égale à 1. En outre, la première consigne de facteur de charge peut être déterminée par la deuxième loi de contrôle vertical suivante : Nx* = (1/(a'-cos8-coscp + b'-sin8)) - (b'(1-z*/g + 1) - k'-cos8-coscp) où « Nx* » représente la première consigne de tenue de facteur de charge, « rz*» représente la consigne d'accélération verticale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « 8 » représente l'assiette longitudinale courante, « cp » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante verticale, « b" » représente une cinquième constante verticale, « k" représente une sixième constante verticale, en l'absence dudit ordre de déplacement selon une direction verticale, ladite première consigne Nx* étant égale au sinus de l'assiette longitudinale courante (8). Enfin, la deuxième consigne de facteur de charge est éventuellement déterminée par la troisième loi de contrôle vertical suivante : NZcoll* = ( b"- (Nz* + cose-coscp) - k") / (a"+ b") et Nz* = (1/(a'-cose-coscp + b'-sin8)) - (-a'- (rz*/g + 1) - k'-sin8) où « NZcoll* » représente la deuxième consigne de tenue de facteur de charge, « rz* » représente la consigne d'accélération verticale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « 8 » représente l'assiette longitudinale courante, « cp » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante verticale, « b" » représente une cinquième constante verticale, « k" » représente une sixième constante verticale En outre, les constantes verticales peuvent être choisies dans une liste incluant au moins une des combinaisons suivantes : - une première combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut zéro, la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une deuxième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une troisième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « -0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une quatrième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « 0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une cinquième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « 0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une sixième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « -0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, une septième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « -0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « - 0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro. Un pilote peut éventuellement choisir une combinaison verticale en manoeuvrant un moyen de sélection 60. Naturellement, la présente invention est sujette à de nombreuses variations quant à sa mise en oeuvre. Bien que plusieurs modes de réalisation aient été décrits, on comprend bien qu'il n'est pas concevable d'identifier de manière exhaustive tous les modes possibles. Il est bien sûr envisageable de remplacer un
La présente invention concerne un dispositif (10) de pilotage assisté d'un aéronef muni d'une voilure tournante comprenant une pluralité de deuxièmes pales (3'), et d'un groupe propulsif comprenant une pluralité de premières pales (2'). Ce dispositif comporte un moyen de commande (30, 40) pour fournir un ordre de déplacement (O) selon une direction, ledit dispositif (10) ayant une unité de traitement (20) pour transformer ledit ordre (O) en une consigne d'accélération (C) selon ladite direction, puis pour transformer cette consigne d'accélération (C) en au moins une consigne de tenue d'assiette longitudinale (theta*) transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale (26) contrôlant un pas cyclique longitudinal des deuxièmes pales (3') et une première consigne de tenue de facteur de charge (Nx*) dans une direction longitudinale transmise à un deuxième système automatique (25) de tenue de facteur de charge contrôlant le pas collectif des premières pales (2').
1. Procédé de pilotage assisté d'un aéronef (1) muni d'une voilure tournante et d'un groupe propulsif comprenant au moins une hélice (2) propulsive, chaque hélice (2) comprenant une pluralité de premières pales (2'), la voilure tournante comprenant au moins un rotor (3) muni d'une pluralité de deuxièmes pales (3'). caractérisé en ce que l'on traduit un ordre (0) d'un pilote de l'aéronef donné pour requérir un déplacement selon une direction en une consigne d'accélération (C) selon ladite direction, puis on transforme cette consigne d'accélération (C) par des lois prédéterminées en au moins une consigne de tenue d'assiette longitudinale (8*) transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale (26) contrôlant un pas cyclique longitudinal des deuxièmes pales de la voilure tournante pour respecter ladite consigne de tenue d'assiette longitudinale (8*) et en une première consigne de tenue de facteur de charge (Nx*) dans une direction longitudinale de l'aéronef parallèle à un axe de roulis dudit aéronef transmise à un deuxième système automatique (25) de tenue dudit facteur de charge contrôlant un pas collectif des premières pales (2') du groupe propulsif pour respecter ladite première consigne (Nx*). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, lorsque ledit ordre (0) est un ordre de déplacement selon une direction longitudinale de l'aéronef parallèle à un axe de roulis dudit aéronef, on traduit cet ordre de déplacement selon une direction longitudinale en une consigne d'accélération longitudinale, puis on transforme cette consigne d'accélération longitudinale par des lois prédéterminés uniquement en une consigne de tenue d'assiette longitudinale (8*) transmise àun premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale (26) et en une première consigne (Nx*) de tenue de facteur de charge. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite consigne de tenue d'assiette longitudinale (8*) est déterminée par la première loi de contrôle longitudinal suivante : 8* = (180/Pi)-[(-a)-( yx*/g) - kl/(a+b) où « 8* » représente la consigne de tenue d'assiette longitudinale 10 exprimée en degrés, « Pi » représente le nombre 7r, « yx*» représente la consigne d'accélération longitudinale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a représente une première constante longitudinale, « b » représente 15 une deuxième constante longitudinale, « k » représente une troisième constante longitudinale. 4. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 3, caractérisé en ce que ladite première consigne de tenue de facteur de charge (Nx*) est déterminée par la deuxième loi de contrôle 20 longitudinal suivante : Nx* = [b-( yx*/g) - k]/(a+b) où « Nx* » représente ladite première consigne de tenue de facteur de charge, « yx*» représente la consigne d'accélération longitudinale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » 25 représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a » représente une première constante longitudinale, « b » représente une deuxième constantelongitudinale, « k » représente une troisième constante longitudinale. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la consigne de tenue d'assiette longitudinale 5 (6*) est modifiée par incrémentation ou décrémentation par un organe de réglage d'assiette lorsque la consigne d'accélération est nulle. 6. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce que la troisième constante longitudinale (k) est 10 égale à zéro pour annuler ladite première consigne (Nx*) de tenue de facteur de charge lorsque le pilote ne donne pas un ordre de déplacement selon ladite direction longitudinale, ladite consigne d'accélération longitudinale étant nulle. 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 4, 15 caractérisé en ce que la troisième constante longitudinale « k » est déterminé par la formule suivante : k = - sin(eequi).(a+b), où « - » représente le signe de la multiplication, « a » représente ladite première constante longitudinale, « b » représente ladite 20 deuxième constante longitudinale, « eequi » représente une assiette d'équilibre prédéterminée optimisant des performances de l'aéronef dans des phases de vol stabilisées prédéterminées, la consigne d'accélération longitudinale (7x*) étant nulle. 8. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 7 25 caractérisé en ce que lorsque le pilote ne donne pas un ordre de déplacement selon la direction longitudinale, la première consigne(Nx*) de facteur de charge est égale au sinus de l'assiette longitudinale courante (8), la consigne d'accélération longitudinale (7x*) étant nulle. 9. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 4, caractérisé en ce que lesdites constantes longitudinales (a, b, k) sont choisies dans une liste incluant au moins une des combinaisons suivantes : - une première combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 1 », la deuxième constante longitudinale vaut zéro, et la troisième constante longitudinale vaut zéro, - une deuxième combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 0,001 », la deuxième constante longitudinale vaut « 1 », et la troisième constante longitudinale vaut zéro, - une troisième combinaison longitudinale selon laquelle la première constante longitudinale vaut « 0,9 », la deuxième constante longitudinale vaut « 2 », et la troisième constante longitudinale vaut zéro. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que, lorsque ledit ordre (0) est un ordre de déplacement selon une direction verticale parallèle à la direction de la pesanteur, on traduit cet ordre de déplacement selon une direction en élévation en une consigne d'accélération verticale, puis on transforme cette consigne d'accélération verticale en une consigne de tenue d'assiette longitudinale (8*) transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale(26), en une première consigne (Nx*) de facteur de charge transmise à un deuxième système automatique (26) de tenue de facteur de charge, et en une deuxième consigne (NZcoll*) de facteur de charge transmise à un troisième système automatique (27) de tenue de facteur de charge contrôlant une variation du pas collectif des deuxièmes pales de la voilure tournante. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que ladite consigne de tenue d'assiette longitudinale est déterminée par la première loi de contrôle vertical suivante : 8* = fq*dt avec q*= (g/u) - [-a" - (Nz* + cos8-coscp) - k"] / (a"+b") et Nz* = (1/(a'-cos8-coscp + b'-sin8)) - (-a'- (1-z*/g + 1) - k'-sin8) où « A* » représente la consigne de tenue d'assiette longitudinale exprimée en radians, « rz*» représente la consigne d'accélération verticale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « u » représente la vitesse longitudinale courante de l'aéronef, « représente l'assiette longitudinale courante, « cp » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante verticale, « b" » représente une cinquième constante verticale, « k" » représente une sixième constante verticale, la consigne de tenue d'assiette longitudinale 8* étant gelée lorsque la consigne d'accélération verticale est égale à 1. 12. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 11, caractérisé en ce que ladite première consigne de facteur de charge est déterminée par la deuxième loi de contrôle vertical suivante : Nx* = (1/(a'-cose-coscp + b'-sin8)) - (b"(1-z*/g + 1) - k'-cos8-coscp) où « Nx* » représente la première consigne de tenue de facteur de charge, « rz*» représente la consigne d'accélération verticale , « g » représente l'accélération de la pesanteur, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « 8 » représente l'assiette longitudinale courante, « cp » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante verticale, - b" » représente une cinquième constante verticale, « k" » représente une sixième constante verticale, en l'absence dudit ordre de déplacement selon une direction verticale, ladite première consigne Nx* étant égale au sinus de l'assiette longitudinale courante (8). 13. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que ladite deuxième consigne de facteur de charge est déterminée par la troisième loi de contrôle vertical suivante : NZcoll* = ( b"- (Nz* + cos8-coscp) - k") / (a"+ b") et Nz* = (1/(a'-cos8-coscp + b'-sin8)) - (-a'- (rz*/g + 1) - k'-sine)où « NZcoll* » représente la deuxième consigne de tenue de facteur de charge, « rz* » représente la consigne d'accélération verticale, « g » représente l'accélération de la pesanteur, « 8 » représente l'assiette longitudinale courante, « cp » représente l'angle de roulis courant de l'aéronef, « - » représente le signe de la multiplication, « / » représente le signe de la division, « a' » représente une première constante verticale, « b' » représente une deuxième constante verticale, « k' » représente une troisième constante verticale, « a" » représente une quatrième constante 10 verticale, « b" » représente une cinquième constante verticale, k" » représente une sixième constante verticale 14. Procédé selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que lesdites constantes verticales sont choisies 15 dans une liste incluant au moins une des combinaisons suivantes : - une première combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut zéro, la 20 cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une deuxième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale 25 vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une troisième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième 2 982 964 37 constante verticale vaut zéro, la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « -0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, 5 - une quatrième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « 0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une cinquième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « 0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « - 0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une sixième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « -0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,8 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro, - une septième combinaison verticale selon laquelle la première constante verticale vaut « 1 », la deuxième constante verticale vaut « -0,15 », la troisième constante verticale vaut zéro, la quatrième constante verticale vaut « 0,6 », la cinquième constante verticale vaut « 1 », et la sixième constante verticale vaut zéro. 15. Dispositif (10) de pilotage assisté d'un aéronef muni d'une voilure tournante et d'un groupe propulsif comprenant au moins une hélice (2) propulsive, chaque hélice comprenant une pluralité de premières pales (2'), la voilure tournante comprenant au moins un rotor (3) muni d'une pluralité de deuxièmes pales (3'). caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de commande (30, 40) pouvant être commandé par un pilote pour fournir un ordre de déplacement (0) selon une direction, ledit dispositif (10) ayant une unité de traitement (20) reliée au moyen de commande (30, 40), l'unité de traitement (20) exécutant des instructions pour transformer ledit ordre (0) en une consigne d'accélération (C) selon ladite direction, puis pour transformer cette consigne d'accélération (C) par des lois prédéterminées en au moins une consigne de tenue d'assiette longitudinale (Er) transmise à un premier système automatique de tenue d'assiette longitudinale (26) contrôlant un pas cyclique longitudinal des deuxièmes pales (3') de la voilure tournante et une première consigne de tenue de facteur de charge (Nx*) dans une direction longitudinale de l'aéronef parallèle à un axe de roulis dudit aéronef transmise à un deuxième système automatique (25) de tenue de facteur de charge contrôlant le pas collectif des premières pales (2') du groupe propulsif. 16. Dispositif selon la 15. caractérisé en ce qu'il comporte un troisième système automatique (27) de tenue de facteur de charge pour contrôler le pas collectif desdites deuxièmes pales (3'), ladite unité de traitement (10) transmettant une deuxième consigne tenue de facteur de charge au troisième système automatique (27) de tenue de facteur de charge. 17. Dispositif selon la 16.caractérisé en ce qu'il comporte un système (50) de détermination de paramètres de vol. 18. Aéronef (1) hybride muni d'une voilure tournante comprenant au moins un rotor (3) et d'un groupe propulsif 5 comprenant au moins une hélice (2), caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif (10) selon l'une quelconque des 15 à 17.
G,B
G05,B64
G05D,B64C
G05D 1,B64C 27
G05D 1/10,B64C 27/22
FR2989434
A1
DIAPHRAGME AVEC CONTROLE PASSIF DE DEBIT POUR ETAGE DE COMPRESSION
20,131,018
B11-5819FR 1 La présente invention concerne les compresseurs et, notamment, les compresseurs centrifuges. Elle se rapporte plus particulièrement au contrôle de la stabilité aérodynamique des compresseurs, à faible débit. Les compresseurs comportent généralement un moteur électrique et un groupe compresseur, par exemple à plusieurs étages, qui comporte un ensemble de roues à aube portées par un arbre. Le moteur entraîne en rotation un rotor qui est accouplé à l'arbre du compresseur. En fonctionnement, le gaz manipulé est admis en entrée du compresseur puis est transmis aux étages successifs de compression du groupe compresseur pour être refoulé en sortie du compresseur. La courbe caractéristique de la compression fournie par un compresseur, qui représente la pression de refoulement en fonction du débit, est fonction d'une série de paramètres, tels que la pression d'aspiration, la vitesse de rotation du rotor, la nature du gaz comprimé, ... Il a été constaté que, à de faibles débits, c'est-à-dire à des débits inférieurs à la plage de stabilité du compresseur, il apparaît des instabilités aérodynamiques correspondant à une apparition d'un décollement du flux de gaz manipulé par le compresseur et au phénomène connu par le terme de « pompage ». De telles instabilités, en aval de la roue à aube, sont susceptibles d'entraîner des vibrations, voire des altérations des éléments constitutifs du compresseur et limitent, dans tous les cas, la plage de fonctionnement de la machine. C'est la raison pour laquelle il a été proposé, pour des applications à basse pression, de doter les compresseurs et, notamment les diffuseurs prévus en aval des roues, d'aubages à calage variable, en ce qui concerne les diffuseurs aubés ou de parois mobiles, en ce qui concerne les diffuseurs lisses. Toutefois, des tels aubages sont généralement déplacés par des dispositifs mécaniques qui nécessitent des perçages dans le corps de la machine tournante et, en conséquence, de prévoir des dispositifs additionnels pour assurer l'étanchéité. De telles solutions limitent dès lors leur utilisation à des pressions généralement inférieures à 20 bars. Il a par ailleurs été proposé de doter les compresseurs de dispositifs de protection antipompage, assurant une mise en communication entre le refoulement et l'aspiration, afin d'augmenter artificiellement le débit d'alimentation du compresseur. De tels dispositifs nécessitent l'utilisation d'une instrumentation permettant de mesurer le débit traversant le compresseur, ainsi que les pressions d'aspiration et de refoulement, ainsi que des dispositifs de contrôle pilotant une vanne de commande de recirculation des gaz. De telles solutions sont dès lors relativement coûteuses, difficiles à mettre en oeuvre et susceptibles d'être le siège de dysfonctionnements. Le but de l'invention est donc de pallier les inconvénients liés aux solutions selon l'état de la technique et de réduire les risques d'apparition des phénomènes de pompage et, en particulier, les phénomènes d'instabilité des gaz circulant dans le diffuseur du compresseur. L'invention a donc pour objet, selon un premier aspect, un diaphragme pour étage de compression d'un compresseur, comprenant un ensemble d'au moins un passage traversant s'étendant entre deux faces mutuellement opposées du diaphragme, de manière à créer un flux de gaz entre lesdites faces selon la différence de pression régnant de part et d'autre du diaphragme. Selon une autre caractéristique, ce diaphragme comporte un ensemble de passages régulièrement disposés dans le diaphragme et s'étendant chacun, sur l'une des faces du diaphragme, entre deux aubes fixes prévues sur le diaphragme. L'invention a également pour objet, selon un deuxième aspect, un étage de compression de compresseur, comprenant un diaphragme recevant un gaz fourni en entrée dudit étage, une roue aubée assurant une compression du gaz issu du diaphragme et un diffuseur de sortie. Le diaphragme comprend un ensemble d'au moins un passage traversant s'étendant entre une première face du diaphragme tournée vers l'aspiration de gaz dans l'étage de compression et une deuxième face tournée vers le diffuseur de manière à créer un flux de gaz entre le diffuseur et la zone d'admission de gaz dans le diaphragme. Selon une autre caractéristique, cet étage de compression comporte un ensemble de passages régulièrement disposés dans le diaphragme et s'étendant chacun, sur l'une des faces du diaphragme, entre deux aubes fixes prévues sur le diaphragme. L'invention a encore pour objet un compresseur, notamment un compresseur centrifuge, comprenant un diaphragme par étage de compression tel que défini ci-dessus. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : la figure 1 est une vue schématique en coupe d'un étage de compression d'un compresseur centrifuge selon l'invention ; la figure 2 est une vue de profil de l'étage de compression de la figure 1, montrant les passages de gaz en entrée de l'étage de compression ; la figure 3 est une vue de profil de l'étage de compression de la figure 1, montrant les passages de gaz au niveau du diffuseur ; et la figure 4 est une courbe caractéristique de compression d'un compresseur illustrant les avantages liés à l'invention. Sur la figure 1, on a représenté une vue en coupe d'un étage de compression d'un compresseur multi-étagé conforme à l'invention. Dans l'exemple de réalisation représenté, le compresseur est un compresseur centrifuge et est destiné à assurer la compression d'un gaz prélevé en amont de l'étage et restitué à l'aval à une pression supérieure. Par ailleurs, sur les figures 1 à 3, l'étage de compression est un étage intermédiaire disposé entre deux étages de compression. Mais bien entendu, l'invention s'applique également aux étages d'entrée et de sortie. Comme on le voit, l'étage de compression, désigné par la référence numérique générale 1, comporte une roue aubée 2 entraînée en rotation par un rotor 3 lui-même couplé à un arbre (non représenté) entraîné en rotation par un moteur électrique. En amont de la roue 2, c'est-à-dire du côté de l'aspiration du gaz, l'étage de compression comprend un diaphragme 4 destiné à faire communiquer l'entrée de l'étage de compression 1 avec la sortie d'un étage de compression immédiatement placé en amont, ainsi qu'un diffuseur 5 destiné à ralentir la vitesse des gaz issus de la roue aubée 2 et augmenter de la sorte la pression en sortie de l'étage 1. En se référant également à la figure 2, sur laquelle des éléments identiques à ceux de la figure 1 portent les mêmes références numériques, le diaphragme 4 a une forme globalement annulaire et constitue, avec le diffuseur 5, l'une des parties statoriques de l'étage de compression. Il comporte deux grandes faces 6 et 7 mutuellement opposées dont l'une, à savoir la face désignée par la référence 6, est ici dotée d'aubes fixes, telles que 8, et dont l'autre délimite le diffuseur 5. On voit par ailleurs que le diaphragme 4 est doté d'un ensemble de passages traversants, tels que 9, s'étendant entre les deux faces 6 et 7 du diaphragme de manière à assurer une communication entre le diffuseur 5 et la zone d'aspiration de l'étage de compression située immédiatement en amont de la roue 2. Dans l'exemple de réalisation représenté, le nombre de passages 9 correspond à celui des aubes fixes du diaphragme 4, de sorte que les passages débouchent chacun, du côté de l'aspiration, par un orifice 10 disposé entre deux aubes fixes 8. Bien entendu, de manière générale, le diaphragme 4 peut comporter un nombre quelconque de tels passages supérieur à un. Les passages sont toutefois de préférence disposés dans l'épaisseur du diaphragme 4 de manière à s'étendre de manière inclinée de façon radialement externe entre une zone convergeant vers le rotor 3, du côté de l'aspiration, et une zone radiale, située dans le diffuseur, en aval de la roue 2 (figure 3). Il a été constaté que la présence de tels passages permettait de compenser les phénomènes d'instabilité provoquant le pompage de la machine, en particulier pour des diffuseurs de dimensions très faibles, ou pour des débits relativement faibles. Il est à cet égard d'usage de représenter le débit à partir du débit volumique aspiré (Qv) de la surface frontale de la roue S pour un étage centrifuge et une vitesse périphérique U, à partir de la relation suivante = Qv S - U Il a été constaté que la présence des passages 9 au sein du diaphragme 4 permettait d'éliminer les instabilités aérodynamiques et notamment les phénomènes de pompage pour des débits relativement faibles correspondant à des coefficients de débits inférieurs à 0,01, en créant un flux de gaz du diffuseur vers la partie amont de la roue aubée à travers les passages, selon la différence de pression régnant entre la zone de refoulement et la zone d'aspiration, permettant d'augmenter le débit du compresseur et maintenir de la sorte le compresseur dans sa plage de stabilité (figure 4). On notera à cet égard que la quantité de gaz recirculés, du refoulement vers l'aspiration, à travers les passages 9, qui dépend de la pression différentielle de part et d'autre du diaphragme, est dès lors plus importante pour des débits faibles. Elle est, au contraire, moins importante pour des débits relativement plus élevés pour lesquels les phénomènes de pompage sont moins susceptibles de se produire. En d'autres termes, comme illustré sur la figure 4, conformément à l'invention, en créant cette circulation artificielle en entrée de l'étage de compression, on augmente artificiellement le débit aspiré, de sorte que l'on repousse le point de fonctionnement du compresseur dans sa plage de stabilité. On notera par ailleurs que le nombre et la dimension des passages de gaz sont adaptés au coefficient de débit de l'étage centrifuge, au nombre d'aubages redresseurs du diaphragme et à la quantité de gaz nécessaire au maintien de la stabilité de fonctionnement. On notera en outre que l'agencement qui vient d'être décrit constitue un dispositif entièrement passif qui ne nécessite aucun autre dispositif de contrôle ou moyen de mesure et constitue dès lors un système très fiable. Il est par ailleurs applicable à tous types de gaz et de niveaux de pression, tout en restant particulièrement intéressant pour des étages à faible coefficient de débit induisant des largeurs de diffuseur très faibles qui sont dès lors difficiles à mettre en oeuvre et à contrôler. Le diffuseur qui vient d'être décrit présente en outre un certain nombre d'avantages additionnels. Il a en effet été constaté qu'aucune fuite de gaz vers l'extérieur n'était occasionnée par la présence des passages dans le diaphragme, ce qui contribue à la protection de l'environnement. Le principe de fonctionnement du diaphragme reste disponible pour toutes les conditions de plus haute pression. Il est par ailleurs possible d'utiliser la technologie des étages centrifuges à des très faibles débits tout en conservant l'opérabilité en installation industrielle. Il a enfin été constaté que l'invention permettait un fonctionnement stable sur une plage de fonctionnement étendue par rapport aux machines centrifuges selon l'état de la technique
Ce diaphragme pour étage de compression de compresseur comporte un ensemble d'au moins un passage (9) traversant s'étendant entre deux faces (6, 7) mutuellement opposées du diaphragme, de manière à créer un flux de gaz entre lesdites faces selon la différence de pression régnant de part et d'autre du diaphragme.
1. Diaphragme pour étage de compression de compresseur, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble d'au moins un passage (9) traversant s'étendant entre deux faces (6, 7) mutuellement opposées du diaphragme, de manière à créer un flux de gaz entre lesdites faces selon la différence de pression régnant de part et d'autre du diaphragme. 2. Diaphragme selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de passages régulièrement disposés dans le diaphragme et s'étendant chacun, sur l'une des faces du diaphragme, entre deux aubes fixes (8) prévues sur le diaphragme. 3. Diaphragme selon la 2, caractérisé en ce que le nombre de passages correspond au nombre d'aubes fixes du diaphragme. 4. Etage de compression de compresseur comprenant un diaphragme (4) recevant un gaz fourni en entrée dudit étage, une roue aubée (2) assurant une compression du gaz issu du diaphragme et un diffuseur (5) de sortie, caractérisé en ce que le diaphragme (4) comprend un ensemble d'au moins un passage (9) traversant s'étendant entre une première face (6) du diaphragme tournée vers l'aspiration de gaz dans l'étage de compression et une deuxième face (7) tournée vers le diffuseur de manière à créer un flux de gaz entre le diffuseur et la zone d'admission de gaz dans le diaphragme. 5. Etage de compression selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte un ensemble de passages (9) régulièrement disposés dans le diaphragme et s'étendant chacun, sur l'une des faces du diaphragme, entre deux aubes fixes prévues sur le diaphragme. 6. Etage de compression selon la 5, caractérisé en ce que le nombre de passages correspond au nombre d'aubes fixes du diaphragme. 7. Compresseur, caractérisé en ce qu'il comporte un ou plusieurs diaphragmes selon l'une quelconque des 1 à 3.
F
F04
F04D
F04D 29
F04D 29/66,F04D 29/44
FR2979675
A1
AEROGENERATEURS A DEPRESSION PAR EFFET VENTURI
20,130,308
La présente invention concerne un dispositif de type panémone à canalisations formant tube de venturi orientées face au vent moyen à fort par des gouvernes et des volutes carénant la turbine à deux roues héliocentripètes pour recueillir l'énergie cinétique du vent à vitesse circonférencielle par les bords d'attaque des aubes à profil évolutif nautile. Par volonté d'économie d'énergie, de réduction de gaz à effet de serre et de contribution à la production autonome d'électricité, le vent étant disponible pour tous, cet élément naturel est capté, accéléré et détendu pour actionner une turbine à écoulement circonvolutif montée sur un axe horizontal et perpendiculaire au sens du vent. Son profil aérodynamique ou aéronautique assure un rendement trois fois supérieur au 10 rendement des hélices sans les nuisances et évite l'autodestruction en cas de tempêtes par la mise en turbine libre pour protéger l'équipement électrique et le système de régulation. La construction des éléments mobiles constituants cet aérogénérateur est en matériaux légers (Duralumin - titane - composite) pour une bonne maniabilité d'orientation par les gouvernes autour d'un ou deux axes de liberté. 15 Afin de remédier aux phénomènes de résonance dus aux diverses vibrations pouvant créer des harmoniques nuisibles à la cellule, à la mécanique et à l'environnement ; tous les axes d'articulation et de rotation sont pourvus de silentblocs amortisseurs. Ce dispositif éolien est souhaitable pour les vents réguliers de vitesse supérieure à 25 kilomètres/heure soufflant à une hauteur minimum de 12 mètres sans obstacle pour éviter le 20 masquage aérodynamique du à l'effet de sol (construction - végétation - forte dénivellation). Un support par pylône, poteau cylindrique haubané ou non, tripode ou quadripode en acier anticorrosion permet son élévation. Afin de préserver l'harmonie des formes et protéger l'environnement, le design impose un encombrement tridimensionnel de l'ensemble relatif à la puissance désirée par l'utilisateur, la 25 hauteur du support élévateur, du pylône technique et le gabarit doivent rester directement proportionnels. Un premier brevet français fut déposé par moi-même sous le numéro 8514164 du 23 septembre 1985 décrivant cette invention d'aérocapteur dynamique et statique éolien abandonné en septembre 1997 pour cause de désintérêt commercial trop futuriste, un dépôt de 30 marque effectué sous le numéro 93/46 du 19 novembre 1993 non reconduit en 2003 et un dépôt de dessins et modèles sous le numéro 981426 du 04 mars 1998. Ainsi ces rectifications dans ce brevet modifient l'écoulement de l'air par un carénage d'attaque et de fuite adapté (4, 14) autour des coudes de détente (10) fixés latéralement sur la canalisation rectangulaire convergente (3) pour rassembler les filets d'air ayant contournés la 35 cellule à moindre turbulences. Un tube pitot (1) fixé à l'avant d'une traverse horizontale dans l'entrée de la canalisation rectangulaire convergente (3) informe le régulateur de tension sur la vitesse du vent afin de limiter la charge des accumulateurs en cas de forte demande d'énergie et permettre la disjonction pour la mise en turbine libre. 40 Les paliers d'arbre (24) des roues de la turbine sont à rapprocher pour leur fixation de chaque côté de la cloison du distributeur (5). Un pylône technique tronconique (17) avec ou sans fourche (18) est ajouté pour supporter l'aérogénérateur et les divers équipements électriques. Une plate-forme avec passerelle à main courante (19) assemble le pylône technique avec les 45 pieds d'élévation (22) construits en treillis. Les roues de turbine comportent un ou deux types d'aubes (6, 8) à courbure évolutive selon leurs nombres sur le pourtour du cercle afin de recueillir sans trop de traînées le maximum d'énergie cinétique du vent, formant une cage d'écureuil avec un cône (23) pour dévier le passage de l'air et loger les paliers (24) des roues montées sur silentblocs. 5 L'alternateur asynchrone multipolaire (7) est situé entre les paliers (24) de l'arbre commun des roues ou un renvoi d'angle avec sa transmission par le pivot à boisseau d'assemblage (16) avec ou sans collecteur. Un automate de régulation de charge des accumulateurs et un onduleur avec ou sans transformateur complètent l'équipement électrique pour la production personnelle ou la vente au réseau national. Cette présente invention peut offrir quelques autres avantages à la lecture du fonctionnement et des figures jointes données à titre illustratif mais non limitatif : Fig. 1 vue en perspective (2 modèles) Fig. 2 coupe AA pour dispositif de relief Fig. 3 coupe BB pour dispositif de relief Fig. 4 coupe CC pour dispositif de relief Fig. 5 coupe AA pour dispositif de plaine Fig. 6 coupe BB pour dispositif de plaine Fig. 7 coupe CC pour dispositif de plaine Fig. 8 vue de face de la roue turbine gauche Fig. 9 coupe AA de la roue turbine gauche Par vent faible ou inférieur à 25 kilomètres/heure, la turbine peut être à rotation libre, aucune production d'énergie étant prévue, l'orientation est toujours maintenue par l'effet girouette sur les gouvernes (12, 13) au moindre souffle du vent, des galets métalliques fixés sur un croisillon (20) situé entre les chemins de roulement des plateaux supportent et articulent la cellule mobile toujours face au vent. La vitesse du vent augmentant, un tube pitot (1) placé devant l'entrée sur une traverse horizontale informe l'automate de régulation de tension pour commander la conjonction du circuit de charge des batteries d'accumulation selon le besoin en énergie et la force du vent. En fonction de la section, l'entrée d'un volume d'air dans la canalisation rectangulaire convergente (3) est accélérée et guidée vers le distributeur (5) placé au sommet des roues de la turbine puis le courant d'air franchit le seuil ou col du venturi à l'entrée des deux volutes cloisonnées (9) carénant les deux roues puis pénètre à vitesse circonférencielle en circonvolution entre les aubes à courbure évolutive potir céder son énergie cinétique par rotation héliocentripète, formant un vortex de détente dans les coudes (10) latéraux circulaires tournés à 90° vers l'arrière, puis s'échappe en dépression dans les canalisations cylindrorectangulaires divergentes (11) à sections supérieures à l'entrée pour rejoindre le vent extérieur ayant contourné la cellule de l'aérogénérateur. Des cadres rectangulaires (2) de captage et d'échappement peuvent corriger les sections pour améliorer la dépression. L'alternateur (7) sans multiplicateur peut être commuté pour produire l'électricité ou la pompe à pistons à double effets est embrayée mécaniquement pour puiser l'eau d'un puits. -3 Ce nouveau concept d'aérogénérateur utilise le nombre d'or pour la recherche des meilleures performances sous toutes latitudes et être en harmonie avec l'environnement, il s'adapte à la plaine et aux divers reliefs avec pente montante ou descendante inférieure à 20 % par l'axe (21). De nombreux sites terrestres ou maritimes peuvent être équipés pour satisfaire les besoins expansifs de l'humanité quand beaucoup de personnes dans le monde ne possèdent pas l'usage de la "fée électricité" pour diverses activités et loisirs ainsi que notre santé. Certaines îles et continents en voie de développement sont à pourvoir avant que l'on épuise notre richesse fossilisée pour notre confort sans contre-partie pour la remplacer dans l'avenir. Il est bien entendu que la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté qui constitue un exemple auquel de nombreuses modifications peuvent être apportées sans que l'on s'écarte de la présente invention
Dispositif de captage mécanique de l'énergie cinétique du vent moyen à fort accéléré par canalisations à tube de venturi munies d'une turbine panémone à double roues héliocentripètes carénées par des volutes, tournant sur un axe commun horizontal perpendiculaire au sens du vent qui l'oriente par des gouvernes à effet girouette. Une canalisation convergente rectangulaire capte selon la section, face au vent un volume d'air défini pour l'accélérer et le distribuer dans les volutes des roues-turbine afin qu'il cède son énergie cinétique à vitesse circonférencielle et circonvolutive à travers toutes les aubes pour échapper latéralement dans les coudes cylindriques de détente. Deux canalisations divergentes à sortie rectangulaires atténuent les turbulences et favorisent la dépression d'air au contact du vent ayant contourné la cellule du dispositif. Des gouvernes fixées sur l'arrière des canalisations divergentes assurent la prise au vent instantané sur un ou deux axes de liberté situés sur un pylône technique abritant l'équipement électromécanique. Un alternateur asynchrone multipolaire est placé entre les paliers des roues de turbine pour transmettre l'énergie par le boisseau d'orientation. Ce nouveau concept d'aérogénérateur construit en Duralumin, permet de tripler la puissance d'une éolienne classique sans les nuisances, il est monté sur une plate-forme multipieds en acier anticorrosion ou poteau cylindrique avec ou sans hauban pour la production électrique ou le pompage d'eau dans un puits ou sur le sol.
1) Dispositif mécanique de captage de l'énergie éolienne par un ensemble de canalisations à tube de venturi constitué d'une turbine à deux roues héliocentripètes en forme de cage d'écureuil, tournant sur un axe commun horizontal et perpendiculaire au sens du vent, elles sont munies d'aubes principales et intermédiaires carénées par des volutes séparées et des canalisations divergentes coudées vers l'arrière pour supporter les gouvernes d'orientation et de site pour l'effet girouette autour d'un ou deux axes de liberté munis de silentblocs sur les paliers. Ce dispositif fait référence à la mécanique des fluides pour la forme aérodynamique ou aéronautique très recherchée pour favoriser une meilleure puissance sans les nuisances des éoliennes dans la production d'électricité par alternateur ou le pompage d'eau potable ou d'irrigation. 2) Dispositif selon la 1 caractérisée parce qu'une canalisation rectangulaire convergente formant plan incliné, capte, accélère et guide le vent vers un distributeur vertical au sommet de la turbine, une traverse horizontale supporte à l'entrée un tube pitot pour recueillir la vitesse du vent nécessaire à l'information de l'automate de régulation de tension de charge des accumulateurs. 3) Dispositif selon la 1 caractérisée parce qu'une cloison derrière le distributeur sépare les volutes et supporte les paliers d'arbre commun de la turbine pour loger un alternateur asynchrone multipolaire ou un renvoi d'angle avec le boisseau d'orientation pour la transmission de l'énergie soit électrique ou mécanique. 4) Dispositif selon la 1 caractérisée parce que deux volutes séparées carènent les roues de la turbine pour répartir les courants d'air accélérés à vitesse circonférencielle en circonvolution à travers les aubes. 5) Dispositif selon la 1 caractérisée parce que la turbine comporte deux roues héliocentripètes formant une cage d'écureuil séparées portant différemment un ou deux modèles d'aubes à réduction de traînée à courbure évolutive type nautile. Elles sont munies de moyeu conique faisant saillie interne pour loger les paliers de l'arbre des roues fixés sur la cloison séparatrice et pour dévier latéralement l'air tourbillonnant vers les coudes de détente. 6) Dispositif selon la 1-5 caractérisée parce que deux coudes de détente sont cylindriques pour diriger les vortex à 90° vers l'arrière et pour un modèle de relief, ils supportent l'axe d'articulation en site pour guider la cellule vers un vent montant ou descendant une pente inférieure à 20 %. Un croisillon redresseur d'écoulement peut être adapté pour atténuer l'effet vortex en sortie des roues. 7) Dispositif selon la 1-6 caractérisée parce que deux canalisations à section circulaire à la sortie des coudes de détente et rectangulaire à la sortie du dispositif stabilisent les turbulences pour assurer une meilleure dépression avec le vent extérieur ayant contourné la cellule. Elles supportent les diverses gouvernes à effet girouette. 8) Dispositif selon la 1-7 caractérisée parce que les gouvernes d'orientation multidirectionnelles sont fixées en chevron dépassant sur l'arrière de chaque côté des canalisations rectangulaires divergentes pour le guidage en azimut ou en site et azimut selon le modèle. Les gouvernes verticales de dessus sont plus longues que celles du dessous (type queue de requin). 9) Dispositif selon la 1 caractérisée parce qu'un pylône technique tronconique circulaire ou à facette avec ou sans sa fourche support à la partie supérieure, permet l'orientation par des galets métalliques fixes sur un croisillon entre deux plateaux de roulement et abrite sur une plate-forme d'assemblage des pieds formant une passerelle à main courante, un équipement électrique constitué d'un boîtier de régulation, des accumulateurs, un onduleur et si besoin un transformateur. 10) Dispositif selon la 1-9 caractérisées parce qu'un support élévateur en acier anticorrosion est adaptable selon le gabarit de l'aérogénérateur pour rester en harmonie visuelle avec l'environnement, la conception souhaitée peut être un pylône cylindrique ou poteau haubané ou non pour les faibles puissances et un tripode ou quadripode de type treillis ou autre en fonction de la hauteur de captage et la force du vent pour les grosses puissances.
F
F03
F03D
F03D 3
F03D 3/00
FR2985095
A1
MODULE ACOUSTIQUE ET ANTENNE INTEGRANT LEDIT MODULE ACOUSTIQUE
20,130,628
La présente invention concerne les antennes acoustiques de réception d'ondes sous-marines. De telles antennes sont, par exemple, destinées à détecter et localiser des sources de bruit acoustique sous-marines. Ces antennes sont destinées à travailler dans des basses et moyennes fréquences. Par basses ou moyennes fréquences, on entend des fréquences inférieures à 12kHz. En effet, pour obtenir de bonnes performances à la fois en détection et en localisation, il est nécessaire de travailler sur un spectre de basses ou moyennes fréquences et de disposer d'une antenne dont le gain est important afin d'obtenir un rapport signal sur bruit satisfaisant (dans de nombreuses applications un gain de 20dB est nécessaire). La présente invention concerne plus particulièrement les antennes cylindriques de sonars placés sur les sous-marins ainsi que les antennes de flanc qui sont installées sur les flancs des sous-marins. Les antennes cylindriques de sonar sont classiquement formées d'un ensemble de colonnes d'hydrophones réalisées sous-forme de modules allongés rigides. Ces modules sont fixés sur les génératrices d'un cylindre. De façon connue, ces modules sont fixés de manière juxtaposée en étant appuyés contre un cylindre porteur qui est classiquement appelé « fût ». Ces antennes présentent l'inconvénient d'être coûteuses. Le fait de devoir venir fixer chaque colonne d'hydrophones sur le cylindre porteur implique en effet des durées et coûts de montage importants. Un but de l'invention est de remédier à cet inconvénient. Par ailleurs, les antennes de flanc sont classiquement formées d'une juxtaposition de modules acoustiques réalisés sous forme de panneaux rectangulaires intégrant des senseurs acoustiques surfaciques et présentant un degré de liberté en flexion autour d'un axe transversal s'étendant selon la largeur des panneaux de façon à épouser la forme cylindrique du sous-marin. Toutefois, ces modules ne peuvent servir pour réaliser des antennes cylindriques. En conclusion, les antennes de flanc et les antennes cylindriques sont réalisées au moyen de technologies très différentes ce qui induit des coûts de réalisation très importants. Un autre but de l'invention est de remédier à cet inconvénient. A cet effet, l'invention a pour objet un module acoustique pour antenne acoustique de réception d'ondes sous-marines, réalisé sous forme d'un panneau en caoutchouc à base de polychloroprène, ledit module intégrant une pluralité de conduits tubulaires longitudinaux s'étendant selon la longueur du panneau en caoutchouc et étant espacés selon la largeur du panneau en caoutchouc, lesdits conduits longitudinaux recevant des colonnes d'hydrophones espacés selon la longueur, ledit panneau en caoutchouc intégrant en outre au moins un conduit transversal s'étendant selon la largeur dudit panneau en caoutchouc, lesdits conduits longitudinaux et transversal étant garnis d'un fluide et ledit panneau acoustique étant muni de moyens pour obturer lesdits conduits de façon étanche, la dureté du caoutchouc et l'épaisseur du panneau étant choisies de façon que le module acoustique présente un premier degré de liberté en flexion autour d'un axe s'étendant dans le sens de la longueur et un deuxième degré de liberté en flexion autour d'un axe s'étendant selon la largeur. Avantageusement, le conduit transversal croise les conduits longitudinaux. Avantageusement, lesdits conduits sont garnis d'un liquide. Avantageusement, le conduit transversal véhicule des câbles de connexion électrique servant à établir une liaison électrique entre des hydrophones et des éléments de connexion électrique agencés à une extrémité du conduit transversal, les éléments de connexion électrique étant destinés à coopérer avec une unité de traitement des signaux issus des hydrophones. Avantageusement, une unité de traitement des signaux issus des hydrophones à une extrémité d'un desdits conduits. Avantageusement, la dureté du caoutchouc, l'épaisseur du panneau et l'agencement des conduits sont choisis de façon que le panneau acoustique puisse être courbé avec un premier rayon de courbure minimum compris entre 1 m et 2, 5 m autour d'un axe s'étendant selon la longueur dudit panneau et avec un deuxième rayon de courbure minimum compris entre 1 m et 2, 5 m autour d'un axe s'étendant selon la largeur du panneau. Avantageusement, le caoutchouc présente une dureté Shore comprise entre 60 et 80 Shores A. Avantageusement, le panneau présente une épaisseur comprise 5 cm et 15 cm. L'invention a également pour objet une antenne acoustique de réception d'ondes sous-marines pour sonar passif comprenant un ensemble de modules acoustiques selon l'invention. Dans un mode de réalisation, l'antenne est tubulaire. Avantageusement, l'antenne est tronconique. Avantageusement, l'antenne comprend un fût et les modules acoustiques sont en appui contre ledit fût. En variante, l'antenne comprend une couronne inférieure et une couronne supérieure coaxiales, et dans laquelle les modules acoustiques sont fixés aux couronnes inférieure et supérieure et sont agencés de façon à former, entre les deux couronnes, un fût autoporteur de forme tubulaire, les panneaux s'étendant dans le sens de la longueur entre la couronne inférieure et la couronne supérieure. L'antenne tubulaire peut être cylindrique. Dans cette variante, les modules acoustiques sont 20 avantageusement agencés de façon que les colonnes d'hydrophones s'étendent selon des génératrices respectives d'un unique cylindre. Dans un autre mode de réalisation, les modules acoustiques sont fixés sur la partie avant de la coque d'un sous-marin. Avantageusement, les modules acoustiques obturent une bouche 25 formée dans la partie avant de la coque d'un sous-marin. L'invention a également pour objet une antenne acoustique de réception d'ondes sous-marines, comprenant une succession de modules acoustiques selon l'invention, les modules étant montés en appui contre une coque d'un sous-marin, lesdits modules acoustiques étant agencés de façon 30 à s'étendre selon leur largeur sensiblement parallèlement à l'axe du sous- marin. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente schématiquement un module acoustique selon l'invention, - la figure 2 représente schématiquement une coupe selon un plan M d'une portion d'un module acoustique selon l'invention, - la figure 3 représente schématiquement en perspective la portion supérieure droite du module acoustique des figures 1 et 2, - la figure 4, représente schématiquement une coupe transversale d'une antenne cylindrique pour sonar passif selon un premier mode de réalisation de l'invention, - la figure 5 représente schématiquement, en perspective, un deuxième mode de réalisation d'une antenne cylindrique pour sonar passif selon l'invention, - la figure 6 représente une antenne de flanc selon l'invention, -la figure 7A représente schématiquement une colonne 15 d'hydrophones s'étendant selon un axe correspondant à l'axe des hydrophones qu'elle comprend, la figure 7B représente schématiquement en détails, le contenu de la bulle représentée sur la figure 7A, - la figure 8 représente un sous-marin selon l'invention. D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les 20 mêmes références. Sur la figure 1, on a représenté un module acoustique 1 pour antenne de réception d'ondes sous-marines selon l'invention. Ce module acoustique 1 se présente sous forme d'un panneau en caoutchouc 100 à 25 base de polychloroprène qui intègre un certains nombres d'éléments. Le panneau 100 se présente sous la forme d'un panneau souple comme nous le verrons par la suite. Il présente globalement la forme d'un parallélépipède rectangle de faible épaisseur e. Par parallélépipède de faible épaisseur on entend un 30 parallélépipède dont l'épaisseur est au moins 3 fois inférieure à la largeur notée I du panneau. Le panneau 100 présente également une longueur notée L. Typiquement les panneaux 100 présentent une longueur L comprise entre 1 m et 2 m. Ils présentent une largeur I comprise entre 40 cm 35 et 1, 60 m. La largeur est bien entendue toujours inférieure à la longueur. 2 9 85095 5 On considère dans la suite du texte que, dans le cas où le panneau présente une faible épaisseur e, il présente une forme globalement rectangulaire. Le panneau en caoutchouc 100 intègre une pluralité de conduits 5 longitudinaux 2 s'étendant selon de la longueur L du panneau 100. Autrement dit, les conduits longitudinaux 2 s'étendent dans le sens de la longueur c'est-à-dire selon la direction de la longueur L du panneau 100. Les conduits longitudinaux sont espacés d'un pas pL de l'ordre de 9 cm. Le pas pL peut varier, il est défini par le besoin acoustique 10 (échantillonnage spécial lié à la bande de fréquence souhaitée pour le panneau). Ces conduits 2 débouchent de part et d'autre du panneau en caoutchouc. Ils débouchent plus particulièrement sur les petits bords 6 du panneau qui s'étendent dans le sens de la largeur I du panneau. Les conduits longitudinaux 2 sont espacés dans le sens de la largeur I du panneau. Le panneau en caoutchouc intègre en outre un conduit transversal 3 s'étendant dans le sens de la largeur I du panneau. Cette caractéristique présente l'avantage conférer de la souplesse au panneau dans un mouvement de flexion autour d'un axe s'étendant dans le sens de la longueur L du panneau 100. En variante, le panneau intègre une pluralité de conduits transversaux 3. Cela permet de conférer plus de souplesse au panneau. Ce conduit 3 débouche de part et d'autre du panneau en 25 caoutchouc. Il débouche plus particulièrement sur les grands bords 5 du panneau qui s'étendent dans la direction de la longueur du panneau. Les conduits longitudinaux 2 et transversal 3 sont des cavités formées au sein du panneau en caoutchouc 100. Ces conduits 2, 3 présentent une forme tubulaire. 30 Sur l'exemple représenté sur la figure 1, les conduits longitudinaux 2 présentent une forme évasée à chacune de leurs extrémités. Cette caractéristique permet d'intégrer, si besoin, des moyens de traitement des signaux issus des hydrophones dans les conduits longitudinaux. En particulier, ils présentent une partie centrale tubulaire 2A 35 présentant un premier diamètre et deux extrémités tubulaires 2B présentant un deuxième diamètre supérieur au premier diamètre. Le premier diamètre est compris entre 3 cm et 5 cm et le deuxième diamètre est compris entre 5 cm et 8 cm. Comme visible sur la figure 2 représentant une coupe du panneau des figures 1 et 2 selon un plan M défini par les directions de la longueur et de la largeur du panneau acoustique 1, chaque conduit longitudinal 2 reçoit des colonnes 40 d'hydrophones 4 espacés dans le sens de la longueur L. Ces hydrophones 4 ne sont pas représentés sur la figure 1 pour des raisons de clarté. Les hydrophones intégrés dans les conduits longitudinaux 2 forment des colonnes d'hydrophones 40 présentant des axes respectifs correspondant aux axes des hydrophones qui la forment. Ces axes sont parallèles aux axes des conduits longitudinaux et de préférence confondus avec les axes conduits longitudinaux dans lesquels les colonnes sont respectivement intégrées. Sur la réalisation des figures 1 à 3, les hydrophones 4 sont reçus dans la partie centrale 2A des conduits longitudinaux 2. Comme visible sur les figures 2 et 3, le conduit transversal 3 reçoit ou véhicule avantageusement des câbles de connexion électrique 14 (non représentés sur la figure 1 pour plus de clarté). Les câbles de connexion électrique 14 servent à établir une liaison électrique entre des hydrophones 4 et des éléments de connexion électrique 15 (ou sorties électriques) agencé(e)s à une ou plusieurs extrémité(s) du conduit transversal 3. Les éléments de connexion électrique 15 sont destinés à coopérer avec une unité de traitement 16 des signaux issus des hydrophones. Avantageusement une unité de traitement 16 est intégrée dans le conduit transversal 3 comme nous le verrons en référence à la figure 3. Cette caractéristique permet de traiter les signaux issus des hydrophones (par exemple les amplifier pour assurer une bonne transmission de ces signaux vers des moyens de traitement déportés à l'extérieur du module 1 et éventuellement concentrer les signaux amplifiés, les numériser et les multiplexer pour assurer une bonne transmission de ces signaux vers des moyens de traitement déportés) directement au niveau du module 1. Dans un mode de réalisation non représenté sur les figures de la 35 demande de brevet, des câbles de connexion électrique 14 sont véhiculés jusqu'à une sortie électrique 15 agencée à une extrémité d'un conduit longitudinal 2. Cette sortie électrique 15 peut être reliée à des moyens de traitement des signaux issus des hydrophones qui peuvent être intégré ou non dans le module 1 ou bien être connectée à un autre module acoustique 1 de façon à relier plusieurs panneaux entre eux. Le conduit transversal 3 croise avantageusement les conduits longitudinaux 2. Cette caractéristique présente l'avantage conférer de la souplesse au panneau dans un mouvement de flexion autour d'un axe s'étendant dans le sens de la longueur du module 1. Les conduits 2, 3 sont garnis d'un liquide non représenté. Ce liquide peut être visqueux. L'utilisation d'un liquide (fluide ou visqueux) permet au panneau acoustique 1 de résister à la pression hydrostatique et protège les hydrophones 4 et les câbles de connexion électrique de l'humidité. Ce choix de conception facilite la maintenance et préserve la capacité d'évolution des performances du module (augmenter le nombre d'hydrophones ou intégrer de nouveaux moyens de traitement des signaux provenant des hydrophones dans des conduits 2 ou 3.) Comme visible sur la figure 3 représentant schématiquement en perspective la portion supérieure droite du panneau acoustique des figures 1 et 2, le panneau est muni de moyens pour obturer les conduits transversal 3 et longitudinaux 2. Ces moyens sont agencés à chaque extrémité des conduits 2, 3. Sur la réalisation non limitative de la figure 3, les moyens d'obturation 60 sont des moyens d'obturation amovibles. Plus particulièrement, ce sont des bouchons 7 munis d'un filetage 8 et les conduits sont munis d'un taraudage 9 complémentaire du filetage. Plus particulièrement, sur l'exemple représenté, les conduits sont munis d'inserts en plastique 10 munis du taraudage 9. Avantageusement, au moins un des bouchons 7 utilisé pour obturer le conduit transversal 3 est muni d'une unité de traitement de signaux issus des hydrophones 4. Au moins un conduit longitudinal 2 peut aussi être muni d'une unité de traitement de signaux issus des hydrophones. La dureté du caoutchouc et l'épaisseur e du panneau 100 sont 35 définies de façon que le module acoustique 1 présente un premier degré de liberté en rotation autour d'un axe s'étendant selon la longueur L du panneau 100 et un deuxième degré de liberté en rotation autour d'un axe s'étendant selon la largeur I du panneau 100. Autrement dit, le module acoustique 1 présente des degrés de liberté en flexion autour de ces deux axes. La détermination de ces paramètres ne pose pas de problèmes à l'homme du métier. Elle peut être réalisée facilement, par exemple, en faisant des essais. L'agencement des conduits longitudinaux et transversal participent à la flexibilité du module 1, chacun dans un sens. Avantageusement, la dureté du caoutchouc, l'épaisseur du panneau 100 et l'agencement des conduits 2, 3 sont choisis de façon que le panneau acoustique puisse être courbé avec un premier rayon de courbure minimum compris entre 1 m et 2, 5 m autour d'un axe s'étendant selon la longueur L dudit panneau 100 et avec un deuxième rayon de courbure minimum compris entre 1 m et 2, 5 m autour d'un axe s'étendant selon la largeur I dudit module 100. On utilise typiquement un caoutchouc à base de polychloroprène présentant une dureté Shore comprise entre 60 et 80 Shores A. La dureté est typiquement égale à environ 70 Shores A. La dureté Shore est ici la 20 dureté mesurée à l'aide d'un duromètre de type A. Les panneaux 100 présentent une épaisseur comprise 5 cm et 15 CM. La présence du conduit transversal favorise la flexion du panneau autour de l'axe s'étendant selon la longueur du panneau. 25 On peut prévoir une pluralité de conduits transversaux 3 espacés selon la longueur du panneau 100 pour favoriser la flexion autour de cet axe. De fait du premier degré de liberté en rotation autour d'un axe s'étendant selon la longueur L, il est possible de courber le module acoustique 1 selon l'invention de façon que les colonnes d'hydrophones qu'il 30 intègre soient placées sur une génératrice d'un unique cylindre. On peut ainsi réaliser une antenne cylindrique en juxtaposant plusieurs panneaux cylindriques selon l'invention. Ces panneaux permettent en outre, en intégrant plusieurs colonnes d'hydrophones, de réaliser des économies en termes de montage des antennes acoustiques à la fois au niveau de la durée du montage et du nombre d'éléments nécessaires au montage. Par ailleurs, l'utilisation de ces modules acoustiques pour réaliser des antennes cylindriques n'entraîne pas de coûts supplémentaires en termes de traitement du signal puisque leur degré de liberté en flexion permet de disposer les colonnes d'hydrophones sur les génératrices d'un unique cylindre. Ces modules peuvent aussi être disposés sur des supports plans. Sur la figure 4, on a représenté une coupe transversale d'une 10 antenne cylindrique 11 pour sonar passif selon un premier mode de réalisation de l'invention. Cette antenne 11 comprend un fût cylindrique 12 ou épontille et un ensemble de panneaux acoustique 1 selon l'invention. Ces modules acoustiques 1 sont en appui contre le fût 12. Les modules 1 sont agencés 15 de façon que les colonnes d'hydrophones 40 qu'ils intègrent soient positionnées parallèlement à l'axe du fût. Avantageusement, les modules 1 sont agencés de façon que les colonnes d'hydrophones 40 qu'ils intègrent s'étendent selon des axes respectifs confondus avec des génératrices d'un unique cylindre 18. 20 Autrement dit, les colonnes d'hydrophones 40 s'étendent selon des génératrices d'un unique cylindre 18. La coupe d'un tel cylindre est représentée en traits pointillés sur la figure 4. Autrement dit, les modules acoustiques 1 sont disposés de façon à former un cylindre. 25 Cette caractéristique est très avantageuse en termes de coût de traitement des signaux issus des hydrophones. Les modules acoustiques 1 sont maintenus en appui contre le fût 12 par des moyens classiques qui ne sont pas l'objet de l'invention et que l'homme du métier sait facilement trouver. On peut, par exemple, utiliser des 30 liens souples faisant office de brides de serrage et agencés de façon que les modules acoustiques 1 soient pris en sandwich entre les brides de serrage et le fût 12. Sur la figure 5, on a représenté schématiquement en perspective, un deuxième mode de réalisation d'une antenne cylindrique 110 pour sonar 35 passif selon l'invention. L'antenne cylindrique 110 est dépourvue de fût tel que représenté sur la figure 4. Cette antenne comprend une couronne inférieure 101 et une couronne supérieure 102 coaxiales. Ces couronnes présentent des formes identiques. L'antenne cylindrique selon le premier mode de réalisation comprend également avantageusement ces couronnes. L'antenne 110 comprend en outre des modules acoustiques 1 selon l'invention dont un seul est représenté sur la figure 1. Les modules acoustiques 1 sont fixés auxdites couronnes 101, 102. Les moyens de fixation utilisés ne sont pas représentés mais on utilise des moyens de fixation classiques pour l'homme du métier comme, par exemple, des vis. Comme visible sur la figure 1, modules 1 comprennent avantageusement des inserts 17 en plastiques thermoformés (ou métalliques) permettant de faciliter leur montage sur des structures rigides telles que des couronnes. Sur la figure 1, on a représenté uniquement des inserts faisant saillie sur un petit bord 6 du panneau 100 mais on prévoit avantageusement des inserts faisant saillie sur le petit bord opposé ainsi que sur les grands bords 5 du panneau. Autrement dit, on prévoit des inserts faisant saillie sur l'épaisseur du panneau 100. Les modules acoustiques 1 sont agencés pour former, entre les 20 deux couronnes 101, 102, un fût autoporteur de forme tubulaire, les modules s'étendant dans le sens de la longueur L entre la couronne inférieure 101 et la couronne supérieure 102. Avantageusement, les modules acoustiques 1 sont agencés de façon que les colonnes d'hydrophones 40 qu'ils intègrent s'étendent selon 25 des axes respectifs confondus avec les génératrices d'un unique cylindre 180 représenté en traits pointillés. Autrement dit, les panneaux acoustiques sont disposés de façon à former un fût cylindrique. Typiquement, les antennes cylindriques présentent un rayon compris entre 1 m et 2, 5 m. Il s'agit du rayon du cylindre sur les génératrices 30 duquel sont positionnées les colonnes d'hydrophone 40. Comme nous l'avons vu précédemment, la dureté du caoutchouc, l'épaisseur et l'agencement des conduits transversaux sont choisis de façon que le panneau acoustique puisse être courbé avec un premier rayon de courbure minimum compris entre 1 m et 2, 5 m autour d'un axe s'étendant 35 selon la longueur L dudit panneau 1. De cette façon le panneau peut servir pour réaliser des antennes cylindriques de rayons différents pourvu qu'ils soient au moins égaux au premier rayon de courbure minimum. La présence du premier degré de flexion permet également de réaliser des antennes tubulaires non cylindriques c'est-à-dire à base non circulaire dont les génératrices sont parallèles à un axe s'étendant selon la longueur L du panneau 1. Ces antennes sont obtenues en disposant les modules 1 contre un fût tubulaire ou bien entre deux couronnes tout comme les antennes tubulaires. Les modules 1 sont disposés de façon que les colonnes 40 s'étendent selon lesdites génératrices. Le deuxième degré de liberté en rotation autour d'un axe s'étendant dans le sens de la largeur I du module 1 permet d'utiliser les panneaux acoustiques pour réaliser des antennes acoustiques de réception d'ondes sous-marines de flanc. Par antennes de flanc, on entend des antennes installées sur les flancs des sous-marins. Cette caractéristique est très avantageuse en termes de coût car elle permet de prévoir un unique module acoustique 1 pour réaliser des antennes cylindriques et des antennes de flanc. On a représenté sur la figure 6 une antenne de flanc 200 selon l'invention. Cette antenne 200 comprend une succession de modules acoustiques 1 selon l'invention qui sont montés en appui contre la coque 201 d'un sous-marin 202. Les panneaux acoustiques 1 sont plus particulièrement montés sur un flanc du sous-marin 202. Les longs bords 5 de deux panneaux 1 adjacents se font face ou 25 sont avantageusement accolés comme représenté sur la figure 6. Les modules acoustiques 1 sont installés de façon à s'étendre selon leur largeur I sensiblement parallèlement à l'axe x du sous-marin. La paroi 201 du sous-marin 202 est alors bombée entre les deux petits bords 6 de chacun des modules 1 ce qui nécessite un degré de liberté 30 en flexion de ces panneaux 1 autour d'un axe s'étendant selon leur largeur. Les modules 1 sont montés sur la paroi 201 du sous-marin au moyen de moyens de montage classiques comme l'homme du métier tels que des brides de montage disposées de façon à s'étendre selon la longueur L des panneaux et de façon que les modules 1 soient pris en sandwich entre 35 les brides et la paroi du sous-marin. On peut prévoir des conduits s'étendant selon l'épaisseur des panneaux et recevant des inserts traversant le panneau de part et d'autre suivant son épaisseur. La liaison entre les modules 1 et la paroi 201 est avantageusement établie au moyen de goujons passant dans les inserts. Les mêmes moyens de montage peuvent être utilisés pour les antennes tubulaires présentées précédemment et les antennes présentées par la suite. Du fait du deuxième degré de liberté en flexion, les modules 1 peuvent être installés sur des sous-marins présentant des rayons de courbure différents pourvu qu'ils présentent des rayons de courbure au moins égal au deuxième rayon de courbure minimum. Par ailleurs, du fait des deux degrés de liberté en flexion, les modules 1 peuvent être installés sur des sous-marins présentant des rayons variables. Ces degrés de liberté permettent également de réaliser des antennes tubulaires tronconiques à base circulaire ou non au moyen de ces modules. Dans les antennes tronconiques à base circulaire, les génératrices sont disposées sur un cône. Ces antennes sont obtenues en disposant les modules 1 sur un fût tronconique ou bien entre deux couronnes tout comme les antennes tubulaires. Les modules 1 sont disposés de façon que les colonnes 40 s'étendent selon lesdites génératrices. Par ailleurs, comme représenté sur la figure 8, les sous-marins 302 comprennent classiquement une coque 301 comprenant une bouche 303 dans la partie avant du sous-marin. La bouche 303 est une cavité 25 débouchant en partie avant du sous-marin 302. Les antennes pour sonars passifs sont classiquement disposées dans la bouche 303 du sous-marin. Un carénage est ensuite rapporté sur la coque du sous-marin et ce carénage obture la bouche 3 et confère une forme hydrodynamique au sous-marin. La figure 3 représente un sous-marin 30 équipé d'une antenne 300 formée par une juxtaposition de modules 1 selon l'invention qui obturent la bouche 303. Les modules 1 font partie du carénage permettant de donner une forme hydrodynamique au sous-marin. Ce mode de réalisation permet d'utiliser l'espace conféré par la bouche à d'autres fins. Il peut être obtenu grâce à la présence des deux degrés de liberté en flexion 35 qui permettent de faire adopter aux modules 1 des formes complexes. L'invention a également pour objet une antenne pour sonar passif dans laquelle les modules acoustiques sont fixés sur la partie avant de la coque du sous-marin. Du fait que l'on peut faire adopter aux modules 1 des formes complexes, il n'est plus nécessaire de réaliser des bouches dans les sous-marin ce qui conduit à réduire notablement les coûts de réalisation des sous-marin. Dans ces deux derniers cas, la géométrie du panneau est alors optimisée pour permettre la courbure d'installation, ce qui nécessite de la souplesse en flexion, tout en présentant une raideur suffisante pour résister aux conditions de navigation (pression à l'avancement du sous-marin, vague d'étrave, paquet de mer, ...). Sur la figure 7A, on a représenté une colonne d'hydrophones 40 s'étendant selon un axe y correspondant à l'axe des hydrophones 4 qu'elle 15 comprend. Sur la figure 7B, on a représenté un zoom du contenu de la bulle représentée sur la figure 7A. Les hydrophones 4 sont montés dans des conduits longitudinaux de façon à former des colonnes d'hydrophones 40 s'étendant selon l'axe y des hydrophones qui la forment. Ils sont montés par des moyens de montage 20 classique selon l'homme du métier. Sur l'exemple représenté sur les figures 7A, 7B, les hydrophones sont munis d'ailettes de positionnement 41 munies d'orifices 44 dans lesquels sont enfilées des tiges rigides 42. Les hydrophones 4 sont fixés aux tiges 42 au moyen de moyens de fixation 43 de façon à êtes espacés d'un pas P selon l'axe y. 25
Module acoustique (1) pour antenne acoustique de réception d'ondes sous-marines, réalisé sous forme d'un panneau en caoutchouc (100) à base de polychloroprène intégrant une pluralité de conduits tubulaires longitudinaux (2) s'étendant selon la longueur (L) du panneau en caoutchouc (100) et étant espacés selon la largeur (I) du panneau en caoutchouc (100), lesdits conduits longitudinaux (2) recevant des colonnes d'hydrophones espacés selon la longueur (L), ledit panneau en caoutchouc (100) intégrant en outre au moins un conduit transversal (3) s'étendant selon la largeur (I) dudit panneau en caoutchouc (100), lesdits conduits longitudinaux (2) et transversal (3) étant garnis d'un fluide et ledit panneau acoustique (1) étant muni de moyens (6) pour obturer lesdits conduits (2, 3) de façon étanche, la dureté du caoutchouc et l'épaisseur du panneau (100) étant choisies de façon que le module acoustique (1) présente un premier degré de liberté en flexion autour d'un axe s'étendant dans le sens de la longueur (L) et un deuxième degré de liberté en flexion autour d'un axe s'étendant selon la largeur (I).
1. Module acoustique (1) pour antenne acoustique de réception d'ondes sous-marines, réalisé sous forme d'un panneau en caoutchouc (100) à base de polychloroprène, caractérisé en ce qu'il intègre une pluralité de conduits tubulaires longitudinaux (2) s'étendant selon la longueur (L) du panneau en caoutchouc (100) et étant espacés selon la largeur (I) du panneau en caoutchouc (100), lesdits conduits longitudinaux (2) recevant des colonnes (40) d'hydrophones (4) espacés selon la longueur (L), ledit panneau en caoutchouc (100) intégrant en outre au moins un conduit transversal (3) s'étendant selon la largeur (I) dudit panneau en caoutchouc (100), lesdits conduits longitudinaux (2) et transversal (3) étant garnis d'un fluide et ledit panneau acoustique (1) étant muni de moyens (6) pour obturer lesdits conduits (2, 3) de façon étanche, la dureté du caoutchouc et l'épaisseur (e) du panneau (100) étant choisies de façon que le module acoustique (1) présente un premier degré de liberté en flexion autour d'un axe s'étendant dans le sens de la longueur (L) et un deuxième degré de liberté en flexion autour d'un axe s'étendant selon la largeur (I). 2. Module acoustique (1) selon la précédente, dans lequel le conduit transversal (2) croise les conduits longitudinaux (3). 3. Module acoustique (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel lesdits conduits (2, 3) sont garnis d'un liquide. 4. Module acoustique (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le conduit transversal (3) véhicule des câbles de connexion électrique (14) servant à établir une liaison électrique entre des hydrophones (4) et des éléments de connexion électrique (15) agencés à une extrémité du conduit transversal (3), les éléments de connexion électrique (15) étant destinés à coopérer avec une unité de traitement (16) des signaux issus des hydrophones (4). 5. Module acoustique (1) selon l'une quelconque des précédentes, intégrant une unité de traitement (16) des signaux issus des hydrophones (4) à une extrémité d'un desdits conduits (2, 3). 6. Module acoustique (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel la dureté du caoutchouc, l'épaisseur du panneau (100) et l'agencement des conduits (2, 3) sont choisis de façon que le panneau acoustique puisse être courbé avec un premier rayon de courbure minimum compris entre 1 m et 2, 5 m autour d'un axe s'étendant selon la longueur dudit panneau (100) et avec un deuxième rayon de courbure minimum compris entre 1 m et 2, 5 m autour d'un axe s'étendant selon la largeur du panneau (100). 7. Module acoustique (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le caoutchouc présente une dureté Shore comprise entre 60 et 80 Shores A. 8. Module acoustique (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le panneau (100) présente une épaisseur comprise 5 cm et 15 cm. 9. Antenne acoustique de réception d'ondes sous-marines pour sonar passif comprenant un ensemble de modules acoustiques (1) selon l'une quelconque des précédentes. 10. Antenne acoustique selon la précédente, ladite antenne étant tubulaire. 11. Antenne acoustique selon la précédente, ladite antenne étant tronconique. 12.Antenne acoustique selon l'une quelconque des 10 à 12, comprenant un fût (12) et dans lequel les modules acoustiques (1) sont en appui contre ledit fût (12). 13.Antenne acoustique selon l'une quelconque des 10 à 12, comprenant une couronne inférieure (101) et une couronne supérieure (102) coaxiales, et dans laquelle les modules acoustiques (1) sont fixés aux couronnes inférieure (101) et supérieure (102) et sont agencés de façon à former, entre les deux couronnes (101, 102), un fût autoporteur de forme tubulaire, les panneaux s'étendant dans le sens de la longueur (L) entre la couronne inférieure (101) et la couronne supérieure (102). 14.Antenne acoustique selon l'une quelconque des 10 à 13, ladite antenne étant cylindrique. 15.Antenne acoustique selon la 14, dans laquelle les modules acoustiques (1) sont agencés de façon que les colonnes d'hydrophones (40) s'étendent selon des génératrices respectives d'un unique cylindre (18, 180). 16.Antenne acoustique selon la 9, dans laquelle les modules acoustiques (1) sont fixés sur la partie avant de la coque d'un sous-marin. 17.Antenne acoustique selon la 9, dans laquelle les modules acoustiques (1) obturent une bouche (300) formée dans la partie avant de la coque (302) d'un sous-marin. 18.Antenne acoustique (200) de réception d'ondes sous-marines, caractérisée en ce qu'elle comprend une succession de modules acoustiques (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, montés en appui contre une coque (201) d'un sous-marin (202), lesdits modules acoustiques (1) étant agencés de façon à s'étendreselon leur largeur sensiblement parallèlement à l'axe (x) du sous-marin (202).5
H,B
H01,B63
H01Q,B63G
H01Q 1,B63G 8
H01Q 1/34,B63G 8/39
FR2987628
A1
MACHINE A REMBORDER ET SON UTILISATION, PROCEDE DE REMBORDAGE, LEVIER DE REMBORDAGE, ENSEMBLE D'UN LEVIER DE REMBORDAGE ET D'UN CORPS DE REMBORDAGE, KIT DE REMBORDAGE ET SUPPORT DE REMBORDAGE
20,130,906
La présente invention est relative à une machine à remborder, à un procédé de rembordage, à une utilisation, à un levier de rembordage, à un ensemble d'un levier de rembordage et d'un corps de rembordage et à un support de rembordage pourvu d'une pluralité de corps de rembordage munis chacun d'un levier de rembordage. Plus particulièrement, l'invention concerne une machine à remborder automatique comprenant: - un support comprenant une empreinte fixe, - un dispositif de relevage, et - un dispositif de pliage. De telles machines à remborder automatiques sont connues pour réaliser le rembordage de pièce en matériau souple, tel que le cuir. Elles sont couramment utilisées dans le domaine de la maroquinerie, en particulier pour la réalisation d'articles de maroquinerie du type bagages comme les sacs à main, etc. On entend par rembordage l'action de replier et de fixer le bord extérieur ou bord libre sur l'une des deux faces d'une pièce en matériau souple, comme une pièce de cuir ou un morceau de tissu, se présentant sous la forme d'une feuille ou d'un flan. On entend par souple la capacité d'une pièce telle que décrite ci-dessus à pouvoir se déformer suffisamment pour être repliée sur elle-même, en particulier sur une distance relativement courte, généralement inférieure à quelques centimètres, voire inférieure à un centimètre. En pratique, le rembordage est analogue à la réalisation d'un ourlet, dont la largeur est en règle 35 générale sensiblement la même. La réalisation d'un rembord ou ourlet comprend de manière bien connue trois étapes : une étape de relevage, une étape de pliage et enfin une étape de fixation, comme cela sera décrit ci-après. De telles machines nécessitent un changement de l'ensemble des outils de rembordage dès que la forme de la pièce à remborder diffère, car ces outils sont spécifiques d'une forme de pièce donnée. Ce changement d'outils est souvent fastidieux et chronophage. Comme les outils de rembordage ne s'adaptent pas d'une forme de pièce à l'autre pour une machine dans une configuration donnée, ils ne peuvent donc pas être réutilisés. C'est pourquoi, cela impose de pouvoir disposer d'autant d'outils que de formes de pièces à remborder, ce qui peut également engendrer des coûts d'outillage et des coûts de réalisation du rembord particulièrement importants. Par ailleurs, certaines machines connues ne permettent pas de réaliser un rembord précis, en particulier lorsque la forme de la pièce est complexe et présente des parties non rectilignes, comme les arrondis. Cela peut entrainer la mise au rebus de la pièce à remborder, notamment pour de la maroquinerie de très haute qualité. En outre, certaines machines connues ne permettent pas de réaliser de manière automatique au sein d'une pièce ajourée un rembord intérieur seul et/ou combiné avec un second rebord ou rembord extérieur tel que défini ci-dessus. On entend par rembord intérieur, par opposition à un rembord extérieur, le rembord ou l'ourlet réalisé au 30 niveau d'une ouverture ménagée dans une pièce, l'ourlet étant réalisé en repliant le bord libre interne de la pièce. Le rembord extérieur est quant à lui réalisé sur le bord libre externe de la pièce. La présente invention a notamment pour but de 35 pallier aux inconvénients précités. A cet effet, selon l'invention, la machine à remborder comporte en outre des moyens de déplacement du dispositif de relevage et du dispositif de pliage, le dispositif de relevage comporte un socle, le dispositif de pliage comporte un contre-moule et une pluralité de leviers de rembordage basculants. Grâce à ces dispositions, un rembord de grande qualité peut être réalisé de manière très précise sur une pièce que son profil soit rectiligne ou non et ce qu'il s'agisse d'un rembord extérieur et/ou intérieur. En outre, la machine à remborder selon l'invention ne nécessite qu'un changement partiel des outils lorsque le profil du rembord change en fonction du profil de la forme de la pièce à remborder et les leviers de rembordage sont réutilisables. Dans divers modes de réalisation de la machine à remborder selon l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes qui peuvent être considérées de manière indépendante ou en combinaison: - le dispositif de relevage comporte en outre un poinçon qui permet en particulier d'améliorer le maintien de la pièce à remborder en position sur la machine à remborder, - la machine à remborder comprend en outre un 25 dispositif de presse. - le contre-moule est fixé au dispositif de presse. - chaque levier de rembordage comporte une première languette pourvue d'une face d'appui contre 30 laquelle le contre-moule peut venir en appui et une face de rembordage opposée à la face d'appui. - le poinçon est fixé de manière mobile au contre-moule et le poinçon est mobile en translation. - le poinçon, le contre-moule et le socle sont 35 mobiles en translation. - la machine à remborder comprend en outre un dispositif de synchronisation. - la machine à remborder comprend en outre des moyens d'aspiration qui permettent d'aspirer la pièce vers le dispositif de pliage. Les moyens d'aspiration améliorent très nettement la qualité du rembord du fait qu'ils permettent un bon positionnement de la pièce et la genèse du pli en combinaison avec une face de contact pourvue sur la face de rembordage du socle. - la pluralité de leviers de rembordage est montée basculant sur une pluralité de corps de rembordage. - le dispositif de pliage comporte en outre un support de rembordage et chaque corps de rembordage est disposé sur le support de rembordage. Par ailleurs, l'invention a également pour objet un procédé de rembordage à l'aide d'une telle machine à remborder comprenant les étapes suivantes : - amenée d'une pièce ayant un bord à remborder, - disposition de la pièce sur le support, - relevage du bord à remborder, - pliage du bord à remborder pour former un rembord. L'utilisation d'une telle machine à remborder selon l'invention comporte les opérations suivantes. Pour remborder une pièce, le contre-moule est au cours d'une opération relevage du bord à remborder déplacé selon un axe de translation dans un premier sens de translation en direction de la pièce jusqu'à une fin de course de pliage dans laquelle le contre-moule est en butée sur la face d'appui des leviers de rembordage, puis le contre-moule est déplacé simultanément avec le socle le long de l'axe de translation dans le premier sens de translation jusqu'à une fin de course de relevage, la translation du socle provoquant la bascule de la pluralité de leviers de rembordage dans un premier sens de bascule depuis une position de repos jusqu'à une position intermédiaire ; la position intermédiaire étant située entre la position de repos et la fin de course de relevage. Lorsque la machine comporte en outre un poinçon, celui-ci est déplacé avec le contre-moule au cours de l'opération relevage du bord à remborder selon l'axe de translation, puis le poinçon et le contre-moule sont déplacés simultanément avec le socle le long de l'axe de translation jusqu'à la fin de course de relevage. Le dispositif de relevage sert essentiellement à exercer une pression sur les modules de rembordage afin d'assurer un bon pliage / collage du rembord. Le relevage des pièces est essentiellement assuré quant à lui par le socle, qui lorsqu'il est aspiré, à l'aide de moyens d'aspiration, va mettre en contrainte le bord de la pièce avec l'empreinte et entrainer la genèse du pli. Le mouvement en translation selon Z va obliger le bord de la pièce à se relever. Dans divers modes d'utilisation de la machine à 20 remborder, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes qui peuvent être considérées de manière indépendante ou en combinaison: - chaque levier de rembordage de la machine à 25 remborder comporte une première languette pourvue d'une face d'appui contre laquelle le contre-moule peut venir en appui et une face de rembordage opposée à la face d'appui au cours d'une opération de pliage, le socle est immobile et le contre-moule est déplacé le long de l'axe de 30 translation dans le premier sens de translation en direction du poinçon ou à défaut en direction de la pièce à remborder en l'absence de poinçon, le contre-moule venant en contact avec la face d'appui de chacun des leviers de rembordage jusqu'à la fin de course de pliage, le mouvement 35 de translation du contre-moule provoquant la bascule de la pluralité de leviers de rembordage dans le premier sens de bascule depuis la position intermédiaire jusqu'à une position de rembordage. Lorsque la machine comporte un poinçon, ce dernier reste également immobile, comme le socle. - après l'opération de pliage, le contre-moule, le socle est déplacé selon l'axe de translation dans un second sens de translation opposé au premier sens de translation (en s'écartant de la pièce à remborder), la translation du socle provoquant la bascule de la pluralité de leviers de rembordage dans un second sens de bascule opposée au premier sens de bascule, depuis la position de rembordage jusqu'à la position de repos. Lorsque la machine comporte un poinçon, ce dernier est également déplacé selon l'axe de translation dans le second sens de translation, comme le socle. - la bascule des leviers de rembordage s'effectue simultanément pour la pluralité de leviers de rembordage. L'invention concerne également : - un levier de rembordage pour une telle machine à remborder, le levier comportant une première languette pourvue d'une face d'appui et une face de rembordage opposée à la face d'appui. - un ensemble d'un levier de rembordage et d'un 25 corps de rembordage, le levier de rembordage étant monté basculant sur le corps de rembordage. - un support de rembordage pourvu d'une pluralité de corps de rembordage munis chacun d'un levier de rembordage. 30 L'invention concerne également kit de rembordage pour machine à remborder comprenant une pluralité d'ensembles de leviers de rembordage et de corps de rembordage. L'invention sera bien comprise et ses avantages 35 apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée qui suit, de modes de réalisation de l'invention représentés à titre d'exemples non limitatifs. La description se réfère aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective de la machine à remborder selon l'invention, - la figure 2 représente une vue éclatée perspective du poinçon et du contre-moule de la figure 1, - la figure 3 représente une vue en perspective du socle de la figure 1, - les figure 4A et 4B représentent une vue en perspective d'un ensemble d'un levier de rembordage et d'un corps de rembordage selon l'invention, le levier de rembordage étant respectivement en position de repos et en position active de rembordage, - la figure 5 représente une vue de côté d'un levier de rembordage selon l'invention, - la figure 6A représente une vue en perspective d'un support de rembordage selon l'invention pourvu d'une pluralité de corps de rembordage munis chacun d'un levier de rembordage, les leviers étant dans leur position de repos - la figure 6B représente une vue en perspective du support de rembordage de la figure 6A, les leviers étant 25 dans leur position de rembordage, - la figure 6C représente une vue éclatée en perspective du support de rembordage de la figure 6A, - la figure 6D représente une vue en perspective d'un support de rembordage selon une variante, 30 - les figures 7A-7G représentent une vue partielle en coupe selon VII-VII de la machine à remborder de la figure 1 avec ses différentes opérations d'utilisation, - la figure 8 représente une vue en perspective d'une variante d'un ensemble d'un levier de rembordage et 35 d'un corps de rembordage, - la figure 9A représente une vue schématique de dessus d'une variante d'un ensemble de deux leviers de rembordage et de deux corps de rembordage, - la figure 9B représente une vue en perspective partielle d'un des ensembles de leviers de rembordage et de 5 corps de rembordage de la figure 9A, le levier de rembordage étant en position de repos, et - la figure 9C représente une vue en perspective d'un des ensembles de leviers de rembordage et de corps de rembordage de la figure 9A, le levier de rembordage étant 10 en position active de rembordage. Sur les différentes figures, les mêmes références désignent des éléments identiques ou similaires. La figure 1 représente une machine à remborder 10 comprenant un bâti 12 fixe. La machine à remborder 10 15 comporte un support 14 fixé sur le châssis 12 et pourvu d'une empreinte fixe 16. La machine à remborder 10 comporte en outre un dispositif de relevage 18 comprenant un socle 20 et un poinçon 22 disposés en face du socle 20. La machine à remborder 10 selon l'invention peut ne pas être 20 pourvue d'un poinçon, ce dernier améliorant le maintien de la pièce dont il faut réaliser un rembord. En fait, la machine fonctionne de la même façon du point de vue des autres éléments que le poinçon soit présent ou non. Aussi, afin d'éviter des répétitions inutiles et pour faire une 25 description d'une machine la plus complète, celle-ci est décrite en étant pourvue d'un tel poinçon. Lorsque la machine à remborder 10 n'est pas équipée d'un poinçon, il convient simplement de l'ignorer dans la description ci-dessous. 30 La machine à remborder 10 comporte en outre un dispositif de pliage 24 comportant un contre moule 26 et une pluralité de leviers de rembordage 28 basculants. Le dispositif de relevage 18 sert en particulier à exercer une pression sur les modules de rembordage afin 35 d'assurer un bon pliage / collage du rembord. Le relevage des pièces est essentiellement assuré quant à lui par le socle 20, qui lorsqu'il est aspiré va mettre en contrainte le bord de la pièce avec l'empreinte 16. Le mouvement en translation selon Z va obliger le bord de la pièce à se relever. A cet effet, la machine à remborder 10 comprend en outre des moyens d'aspiration 110. Ces moyens d'aspiration 110 sont de type connu et comportent par exemple une pompe à vide (non représentée sur les figures). Un vide plus ou 10 moins poussé peut être obtenu à l'aide de ces moyens d'aspiration afin de permettre de plaquer la pièce à remborder vers le dispositif de pliage, comme décrit plus en détails par la suite. Les moyens d'aspiration 110 peuvent être de préférence disposés de sorte que 15 l'aspiration se trouve en regard du dispositif de pliage 24. La machine à remborder 10 illustrée sur la figure 1 permet en fait de réaliser des rembords sur deux pièces à remborder en même temps. A cet effet, la machine à 20 remborder 10 comporte en double un ensemble d'outils nécessaires pour réaliser un rembord, à savoir un support 14, une empreinte fixe 16, un dispositif de relevage 18 et un dispositif de pliage 24. Pour faciliter la lecture, un seul de ces ensemble d'outils est décrit pour toute la 25 suite ; on comprendra que la machine à remborder 10 tel que décrit ci après fonctionne de manière analogue lorsqu'elle est munie d'un ensemble d'outils à remborder ou d'au moins deux ensembles d'outils à remborder. Afin de visualiser l'emplacement des leviers de 30 rembordage 28, un des deux socles 20 a été retiré de la figure 1. La machine à remborder 10 comporte en outre un dispositif de presse 30 pourvu d'un plateau 32 (illustré en trait discontinus sur la figure 1) sur lequel est fixé le 35 contre moule 26 et des moyens de déplacement décrits ci- après. Le contre moule 26 est préférentiellement fixé de manière immobile et démontable au plateau 32. Le plateau 32 du dispositif de presse 30 est quant à lui fixé au bâti 12 5 par l'intermédiaire de tiges 34. Le plateau 32 est monté coulissant, plus précisément, il est apte à se déplacer en translation le long de ces tiges 34 pour venir se rapprocher du support 14. Les moyens de déplacement de la machine à remborder 10 comportent à cet effet des tiges 10 d'entraînement 36 reliées d'une part au dispositif de presse 30 et d'autre part à un moteur M1 d'entraînement. Comme décrit plus en détail par la suite, le poinçon 22 est préférentiellement fixé de manière mobile au contre moule 26. Il est également préférable afin de 15 faciliter la réutilisation des outils de rembordage de manière séparée que le poinçon 22 soit fixé de manière démontable au contre moule 26 Les tiges 34 de guidage du plateau 32 et les tiges d'entraînement 36 sont disposées de manière parallèle le 20 long d'un axe de translation Z de sorte que le plateau 32 est apte à se déplacer en translation le long de l'axe de translation Z. Le support 14 est disposé quant à lui de préférence dans un plan P définit par des axes X et Y perpendiculaires 25 entre eux et perpendiculaires à l'axe de translation Z. Le socle 20 destiné à soutenir la pièce à remborder (non représenté sur la figure 1) est monté coulissant sur le bâti 12 le long de l'axe de translation Z. En l'espèce, tel qu'illustré sur la figure 1, le socle 20 est logé dans 30 le creux de l'empreinte fixe 16. Le socle 20, dont la forme est correspond à la forme de la pièce à remborder, est par ailleurs relié aux moyens de déplacement de la machine à remborder 10 qui comportent à cet effet un dispositif d'entraînement relié au socle 20. Ce dispositif 35 d'entraînement peut être relié au moteur M1 relié au dispositif de presse ou être relié à un moteur distinct, en l'espèce un moteur M2. Dans ce cas, la machine à remborder 10 comporte en outre un dispositif de synchronisation 38 qui permet de synchroniser le déplacement en translation du socle 20, du contre moule 26 et du poinçon 22 lorsque ce dernier est présent, tous deux reliés au plateau de presse 32. Les moyens d'aspiration 110 peuvent également être connectés au dispositif de synchronisation 38. Dans ce cas, l'utilisation de la machine à remborder 10 est plus aisée ; en particulier l'utilisateur de la machine à remborder n'a plus qu'une seule opération à effectuer après avoir mis en place la pièce : mise en marche de la machine à remborder. Le dispositif d'entraînement du socle 20 comporte un moteur, mais on pourrait également prévoir un dispositif d'entraînement sans moteur dans lequel le socle 20 serait par exemple monté coulissant sur un système à ressort dont la compression serait adaptée à la réalisation d'un rembord comme au sens de l'invention. Ainsi, comme décrit plus en détail par la suite, le 20 poinçon 22, le contre moule 26 et le socle 20 sont mobiles en translation le long de l'axe de translation Z et sont représentés sur la figure 1 en position de repos. Comme indiqué précédemment, le poinçon 22 est fixé de manière mobile au contre moule 26. En fait, le poinçon 25 22 est suspendu au contre moule 26, le poinçon 22 se trouvant en regard du socle 20, tandis que le contre moule 26 se situe au-dessus du poinçon 22 par rapport au socle 20 selon l'axe de translation Z. Tel que mieux illustré à la figure 2, le socle 22 est fixé de manière mobile au contre 30 moule 26 par l'intermédiaire de pions 40 montés coulissants dans des logements 42 pourvus dans le contre moule 26. Le poinçon 22 est fixé au contre moule 26 par une pluralité de pions 40 ; à titre d'exemple tel qu'illustré sur la figure 2, le poinçon 22 est fixé au contre moule 26 par 35 l'intermédiaire de trois pions 40. Les pions 40 sont libres en translation le long de l'axe de translation Z dans le socle 26 auquel ils sont retenus à l'aide de moyens de fixation. Dans l'exemple considéré il s'agit d'anneaux Cl élastiques 44 de type « circlips ». Du côté du poinçon 22, les pions 40 sont fixés rigidement et de manière immobile à l'aide de tous moyens de fixation connus comme par exemple des vis 46. Des ressorts de rappel 48 enroulés autour des pions 40 sont disposés entre le poinçon 22 et le contre moule 26. La mobilité des pions 40 au sein du contre moule 26 autorise une translation libre du poinçon 22 le long de l'axe de translation Z par rapport au contre moule 26. Ainsi, les pions 40 permettent au poinçon 22 d'être attaché au contre moule 26 en étant libre de coulisser par rapport à ce dernier et en étant suspendu sous son propre poids. Le contre moule 26 est pourvu d'un logement 50 destiné à recevoir le poinçon 22 lorsque le poinçon 22 et le contre moule 26 sont rapprochés l'un de l'autre comme décrit plus en détail lors de la description de l'utilisation de la machine à remborder 10 ou du procédé de rembordage. Les ressorts de rappel 48 qui entourent les pions 40 rappellent le poinçon 22 vers sa position suspendue. Le contour des éléments (poinçon 22, contre moule 26 et socle 20) peuvent être en relation avec le contour du rembord à réaliser. En l'espèce, tel qu'illustré sur la figure 2, le poinçon 22 et le contre moule 26 ont un contour analogue au socle 20, mais sont de taille légèrement différente les uns par rapport aux autres, notamment pour laisser la place au levier de rembordage 28 pour pouvoir basculer. En référence à la figure 1, les leviers de rembordage 28 sont disposés sur un support de rembordage 52 dont la forme géométrique et en particulier le contour vont s'adapter à la forme de la pièce sur laquelle un rembord va être réalisé à l'aide de la machine à remborder 10. Le support de rembordage 52 est fixé de manière démontable au bâti 12 en étant logé de manière adéquate dans le support 14. En référence aux figures 1 et 3, le socle 20 est 5 pourvu d'une face 54 disposée en regard du support de rembordage 52 et plus particulièrement de la pluralité de leviers de rembordage 28 ayant une forme complémentaire par rapport au support de rembordage 52, de sorte que les leviers de rembordage 28 puissent basculer comme on le 10 verra plus en détail par la suite. Les leviers de rembordage 28 sont montés basculants dans le support de rembordage 52 par l'intermédiaire d'une pluralité de corps de rembordage 56, tel que mieux illustré aux figures 4A et 4B. En l'espèce, les figures 4A et 4B 15 montrent un levier de rembordage 28 selon l'invention disposé de manière basculante dans un corps de rembordage 56. Afin de pouvoir réaliser un rembord selon l'invention, le levier de rembordage 28 peut basculer librement autour d'un axe X1 qui est préférentiellement contenu dans le plan 20 P tel que défini ci-dessus. Ainsi pour réaliser un rembord selon l'invention, le levier de rembordage 28 peut basculer entre une position de repos tel qu'illustré à la figure 4A dans laquelle le levier de rembordage 28 est relevé en direction de l'axe de 25 translation Z et une position de rembord tel qu'illustré à la figure 4B dans laquelle le levier de rembordage 28 est basculé en direction du plan P tel que défini ci-dessus. Le corps se rembordage 56 est pourvu d'un logement 58 conformé pour permettre la bascule du levier de rembordage 28 entre 30 sa position de repos et sa positon active de rembordage dans un premier sens de bascule B1 et dans un second sens de bascule B2 opposé au premier. Le levier de rembordage 28 comporte une première languette 28A pourvu d'une face d'appui 60 contre laquelle 35 le contre moule 26 peut venir en appui et une face rembordage 62 opposée à la face d'appui 60. Tel que mieux visible à la figure 5, la face d'appui 60 et la face rembordage 62 sont de préférence sensiblement planes et parallèles l'une par rapport à l'autre. La seconde languette 28B située de l'autre côté de l'axe de bascule X1 par rapport à la première languette 28A est quant à elle de forme plus incurvée et présente une face de contact 64 contre laquelle le socle 20 et plus particulièrement la face de rembordage 54 du socle 20, peut venir en contact. La face de rembordage 54 du socle 20 est en outre pourvue à son extrémité haute d'une face de contact 54C pour pouvoir entrer en contact avec les leviers de rembordage 28 et en particulier avec la première languette 28A. Le levier de rembordage 28 est monté basculant dans 15 le corps de rembordage 56 par tous moyens connus de type pivot, comme par exemple une liaison palier, une liaison par roulement, etc. Dans sa position de repos, tel qu'illustrée à la figure 4A le levier 28 et plus particulièrement la première 20 languette 28A vient au contact d'une première surface de butée 68 pourvue sur le corps de rembordage 56. En l'espèce, la première languette 28A du levier de rembordage 28 présente une première surface de butée 66 apte à venir au contact d'une première surface de butée 68 pourvue sur 25 le corps de rembordage 56. Afin de préserver la planéité de la face d'appui 60, la première surface de butée 66 de la première languette 28A est légèrement biseautée. En l'espèce, tel que mieux représenté sur la figure 5, la première surface de butée 66 de la première languette 28A 30 est inclinée vers l'avant de la première languette 28A, en l'espèce vers son extrémité libre 28A' d'un angle a par rapport à la face d'appui 60. Cet angle a peut être compris préférentiellement entre 10 et 45°, plus préférentiellement être de l'ordre de 20°. 35 En position active de rembordage, tel qu'illustré à la figure 4B, le levier de rembordage 28 et plus précisément la deuxième languette 28B vient en butée contre le corps de rembordage 56. A cet effet, la seconde languette 28B du levier de rembordage 28 est pourvu d'une seconde surface de butée 70 apte à venir en butée contre une seconde surface de butée 72 pourvue sur le corps de rembordage 56. Ainsi, on comprend que même si le levier de rembordage 28 est monté libre en rotation dans le corps de rembordage 56, il n'en reste pas moins que le levier de rembordage 28 ne peut basculer dans ce dernier qu'entre deux positions extrêmes définies par la position de repos (voir figure 4A) et la position active de rembordage (figure 4B). Afin de réaliser un rembord selon l'invention, le support de rembordage 52 est pourvu d'une pluralité de corps de rembordage 56 munis chacun d'un levier de rembordage 28 tel qu'illustré sur les figures 6A-6C. Au niveau de l'emplacement des corps de rembordage 56, le support de rembordage 52 présente une face de rembordage 74 dont le profil est adapté à celui de la forme de la pièce sur laquelle un rembord va être réalisé. Comme cela est visible sur les figures 6A à 6D, le profil de la face de rembordage 74 a la même forme arrondie que celle du rembord à réaliser. La pluralité de corps de rembordage 56 est disposée au sein du support de rembordage 52 en suivant ce même profil. A cet effet, le corps de rembordage 56 comporte un ensemble de fixations 76 comprenant par exemple une pluralité de vis 78 destinées à fixer de manière individuelle chacun des corps de rembordage 56 au support de rembordage 52, une plaquette de maintien 80 et un embout droit 82 et un embout gauche 84, tel que montré en détail sur la figure 6C. Le support de rembordage 52 comporte en outre le long de sa face rembordage 74 un renfoncement 86 conformé de sorte qu'après montage, chacun des leviers de rembordage 28 est apte à basculer librement entre sa position de repos et sa position active de rembordage. On comprend ainsi, qu'en fonction de la forme de la pièce à remborder, le support de rembordage 52, et en 5 particulier le profil de sa face de rembordage 74 est adapté de manière à recevoir et permettre une mise en place adéquate de chacun des corps de rembordage 56 pourvus de la pluralité de leviers de rembordage 28. Ainsi selon la disposition des corps de bordeuse 56 dans le support de 10 bordeuse 52 et en particulier des leviers de bordeuse 28 dans le support de bordeuse 52, on réalise un rembord sur une pièce de forme différente. Afin d'obtenir un rembord de grande qualité, les surfaces des outils de rembordage qui sont utiles au 15 levage et pliage de la pièce à remborder sont préférentiellement planes. En particulier, il est préférable que les surfaces utiles du socle 20, du poinçon 22, du contre moule 26, de la face d'appui 60 et de la face rembordage 62 de chaque leviers de rembordage 28 soient 20 planes. En l'espèce, les surfaces utiles du socle 20, du poinçon 22, du contre moule 26 s'étendent de préférence dans le plan P. La face rembordage 62 pouvant se dégrader en cours d'utilisation répétée, il peut également être prévu qu'elle soit fixée de manière démontable à la 25 première languette 28A de chacun des leviers de rembordage 28 afin de pouvoir être remplacée sans avoir à changer tout le levier de rembordage 28. La face de rembordage 62 est préférentiellement réalisée en matériau métallique très résistant mécaniquement, comme un acier. Les leviers 30 28 sont par exemple entièrement réalisés en Toolox® 33, un acier commercialisé par la société SSAB. Quant au moule 20 et au poinçon 22, on utilise un matériau à la fois dur et permettant un bon glissement au contact de la pièce 88. On peut pour cela, utiliser des matériaux thermoplastiques 35 comme par un exemple un polyéthylène haute densité (PEHD). Par ailleurs, toujours afin d'obtenir un rembord de grande qualité, outre le bon état de surface des outils de rembordage comme précité et une adaptation du support de rembordage 52 au profil de rembord à réaliser selon la 5 forme de la pièce 88, les outils de rembordage tels que le socle 20, le poinçon 22 et le contre moule 26 sont également préférentiellement adaptés au profil de rembord à réaliser. Selon la complexité de la forme de la pièce à remborder, la machine à remborder 10 peut être pourvue 10 d'une pluralité de supports de rembordage 52, tel qu'illustré à la figure 6D. Grâce à la machine à remborder 10 selon l'invention, il est possible de réutiliser à la fois les supports de rembordage 52, les leviers de rembordage 28 et 15 leur corps de rembordage 56. En fait, on comprend que chaque levier de rembordage 28 et son corps de rembordage 56 forment un ensemble qui peut être disposé très facilement dans un support de rembordage 52 et cela quelque soit le profil de ce dernier. 20 La possibilité de pouvoir réutiliser ces différents outils répond en outre aux nécessités de développement durable associées à la fabrication des produits. De même, il peut être prévu de standardiser quelque peu les supports de rembordage 52 en ayant par exemple des 25 formes de faces de rembordages 74 types du style rectiligne 52L afin de réaliser un rembord rectiligne, du type courbe avec une face rembordage de support de rembordage 52C1 concave afin de réaliser un rembord concave ou une face rembordage de support de rembordage 52C2 convexe de manière 30 à réaliser un rembord convexe. Selon la forme du support de rembordage 52 et la disposition des leviers de rembordage 28, la machine à remborder 10 permet de réaliser des rembords extérieurs et/ou des rembords intérieurs comme illustré sur la figure 6D. 35 Grâce à la machine à remborder 10 selon l'invention, il est possible de réaliser des rembords de toutes formes, qu'ils soient intérieurs et/ou extérieurs, et de réaliser l'ensemble des pièces nécessaires à la confection d'un article de maroquinerie tel qu'un sac par exemple en une opération. En outre, afin de minimiser les coûts de réalisation du rembord, il est possible de prévoir une pluralité de supports de rembordage 52, tel que mentionné précédemment, lesdits supports de rembordage 52 pouvant être réutilisés. En étant disposés de façon différente, on comprend que les supports de rembordage mentionnés précédemment permettent de réaliser des rembords sur des pièces ayant une forme différente. On peut en effet concevoir un kit pour machine à remborder selon l'invention comprenant une pluralité de supports de bordage de tailles et de formes différentes associés à une pluralité de leviers de rembordage et une pluralité de corps de rembordage afin de pouvoir réaliser des supports de rembordage susceptibles de pouvoir s'adapter aux différents formes possibles de pièces 88 à remborder, que ce soit pour un remord extérieur et/ou intérieur. Grâce à cette grande modularité, il est même possible d'envisager le rembordage simultané de pièces destinées à des articles de maroquinerie différents. En effet, il n'est pas rare de devoir produire des pièces correspondant à des séries différentes avec un nombre différent de pièces à produire. Avec les machines existantes, on est obligé d'attendre que le nombre de pièces d'une série soit atteint pour passer à la suivante car l'outil de production doit être démonté et adapté à la série suivante. Cela ne permet pas une grande flexibilité. Avec une machine à remborder selon l'invention, il est même possible, si on le souhaite, de coupler la production de plusieurs séries de pièces pour des articles différents sur la même machine au même moment ou bien comme évoqué ci- dessus de produire l'ensemble des pièces destinées à un même article. Il suffit pour cela de monter les supports de rembordage désirés en utilisant un tel kit. Avec une machine à remborder 10 selon l'invention, il est donc tout à fait possible de baisser les coûts de production de réalisation d'articles de maroquinerie avec une grande flexibilité tout en permettant la réalisation d'un rembord de grande qualité. En référence aux figures 7A-7G, le procédé de rembordage selon l'invention est mis en oeuvre à l'aide 10 d'une machine à remborder 10 et comprend les étapes suivantes. Une pièce 88 par exemple, une feuille de cuir ou de tout autre matériau souple ayant une souplesse équivalente à celle du cuir est amenée sur la machine à remborder 10, 15 tel qu'illustré à la figure 7A. Comme cela est bien connu la pièce 88 a été préalablement découpée selon la forme désirée et présente en général des découpes de matière au niveau de son bord libre sur les parties non linéaires afin de facilité les opérations de rembordage et limiter 20 l'épaisseur de l'ourlet ou rembord au niveau desdites parties non linéaires. La pièce 88 est disposé sur le socle 20 de sorte que le bord 90 à remborder soit posé sur l'empreinte fixe 16, tel qu'illustré à la figure 7A. 25 Après avoir positionnée de manière orientée la pièce à remborder afin que le rembord soit sur la face choisie et avant toute étape de rembordage, l'opérateur enduit la surface de la pièce 88 destinée à recevoir le rembord au niveau du bord libre avec une substance 30 adhésive, comme par exemple une colle, afin d'assurer la fixation et une bonne tenue du rembord dans le temps. Typiquement, on utilise pour des pièces en cuir des colles aqueuses comme par exemple la colle coratex 298S commercialisée en particulier par la société K6mmerling. 35 Cette étape d'encollage est réalisée de manière bien connue comme pour les machines à remborder existante. Le bord 90 à remborder est ensuite relevé dans une première étape à l'aide des leviers de rembordage 28 tel qu'illustré à la figure 7B. Cette étape de relevage du bord 5 90 à remborder consiste en fait à relever le bord 90 sensiblement selon une direction parallèle à l'axe Z et à l'amener vers l'intérieur 88 de la pièce à remborder. Le levier de rembordage 28 prépare le rembord uniquement. Le socle 20 est aspiré à l'aide de moyens 10 d'aspiration 110 pourvus sur la machine à remborder 10, ce qui le fait descendre et provoque une cassure de la pièce à remborder au niveau de l'empreinte fixe 16 sur la face de contact 54C de la face de rembordage 54 du socle 20. L'aspiration provoque de manière synchronisée la rotation 15 du levier 28 qui réalise le pliage ; la fixation du rembord en tant que tel est assurée par la pression du poinçon 22 sur le levier 28 en fin d'étape de pliage. Le procédé de rembordage comporte ensuite une seconde étape : une étape de pliage du bord 90 à remborder 20 de manière à former le rembord 90' tel qu'illustré sur les figures 7C et 7D en amenant le bord 90 vers la pièce 88. Un rembord 90' tel qu'illustré à la figure 7D est réalisé en utilisant la machine à remborder 10 selon l'invention en effectuant les opérations de la manière suivante. 25 Après avoir mis en place les outils de rembordage (support 14, empreinte fixe 16, dispositif de relevage 18 et dispositif de pliage 24), la machine à remborder 10 selon l'invention est prête à être utilisée pour réaliser un rembord 90' sur une pièce 88 à remborder. Dès lors que 30 les outils de rembordage sont mis en place, il n'est plus nécessaire d'intervenir pour les changer tant que la forme du rembord à réaliser peut l'être à l'aide de ces outils. La machine à remborder 10 selon l'invention est particulièrement adaptée pour réaliser de manière 35 automatique des rembords sur des articles de maroquinerie et ce en petites et/ou moyennes séries notamment. A partir de la position haute ou position de repos tel qu'illustré sur la figure 7A, dans laquelle tous les outils de rembordage sont au repos, et après avoir disposé 5 la pièce 88 à remborder sur le socle 20, le poinçon 22 et le contre moule 26 sont déplacés selon l'axe de translation Z vers le bas dans le sens de la flèche F1 pour venir se rapprocher du support 14 et en particulier de la pièce 88 à remborder. Dans cette position de repos, les leviers de 10 rembordage 28 sont relevés vers le haut ; en fait leurs premières et secondes languettes sont orientées en direction de l'axe de translation Z. Le socle 20, le poinçon 22 et le contre moule 26 sont tous en position haute. 15 Le dispositif de presse est ensuite mis en route de sorte que le poinçon 22 et le contre moule 26 soient déplacés le long de l'axe de translation Z dans le premier sens de translation selon la flèche F1 En l'espèce, le poinçon 22 et le contre moule 26 se déplace en direction de 20 la pièce 88 à remborder tout en s'en rapprochant, tandis que le socle 20 est pour le moment maintenu immobile. Cette translation le long de l'axe de translation Z dans le sens de translation selon la flèche F1 du poinçon 22 et du contre moule 26 se fait à l'aide des moyens d'entraînement 25 et en particulier du moteur M1 jusqu'à ce que le poinçon 22 soit amené au contact de la pièce 88 à remborder, tel qu'illustré sur la figure 7B. A partir de ce moment, le socle 20 commence à se déplacer selon l'axe de translation Z dans le même sens de 30 translation F1 et ce de manière continue et concomitante avec le poinçon 22 et le contre moule 26. Les moyens d'entraînement du dispositif de presse 30 et en particulier du contre moule 26, du poinçon 22 et du socle 20 sont adaptés pour que le déplacement en 35 translation de ces trois éléments se fasse à la même vitesse. A cet effet, les moyens de synchronisation 38 sont enclenchés de sorte que le moteur M2 autorise la translation du socle 20 et ce de manière synchronisée avec la translation du contre moule 26. Le poinçon 22 et le contre moule 26 sont ainsi déplacés simultanément avec le socle 20 le long de l'axe de translation Z dans le premier sens de translation F1 et à la même vitesse jusqu'à une fin de course de relevage, tel qu'illustré à la figure 7B dans laquelle le socle 20 est arrivé en bout de course. La descente du socle 20 a provoqué le début de basculement de chacun des leviers de rembordage 28 dans un premier sens de bascule B1. Dans ce premier sens de bascule B1, la première languette 28A s'approche de la pièce à remborder tandis que la seconde languette 28B s'en écarte. A cet effet, le socle 20 et en particulier sa face rembordage 54 est adapté pour entrer en contact avec la seconde languette 28B de chacun des leviers de rembordage 28. Tel que mieux illustré à la figure 3, la face de rembordage 54 du socle 20 présente un renfoncement 54A qui se termine en partie supérieure par un épaulement 54B apte à venir au contact de la seconde languette 28B de chacun des leviers de rembordage 28 pour former butée. Du fait de la disposition et de la conformation de la face de rembordage 54 et des leviers de rembordage 28, le déplacement en translation du socle 20 par aspiration dans la première direction F1, entraine une bascule des leviers de rembordage 28 dans le premier sens de bascule B1. En fait, en position de repos, l'épaulement 54B se situe au dessus des secondes languettes 28B, ces dernières venant se loger au moins en partie dans le renfoncement 54A. Les leviers de rembordage 28 étant libres de basculer autour de l'axe X1, le simple contact de l'épaulement 54B avec la seconde languette 28B de chacun leviers de rembordage 28 entraine la bascule de ces derniers. Lorsque la bascule des leviers de rembordage 28 débute, on atteint la fin de l'étape de relevage et on passe à l'étape de pliage tel qu'illustré aux figures 7C et 7D. En fin de course de relevage, le déplacement en translation du socle 20 est stoppé, le socle 20 est immobilisé ; il s'ensuit que le poinçon 22 est également immobilisé, la pièce à remborder 88 étant prise en sandwich entre le socle 20 et le poinçon 22, tandis que le contre moule 26 continue à être déplacé dans le sens de la flèche F1. Le contre moule 26 se rapproche donc du poinçon 22. Au fur et à mesure du déplacement du contre moule 26, le poinçon 22 vient se loger de plus en plus dans le logement 50 prévu à cet effet dans le contre moule 26. A la fin de l'étape de relevage, la face de rembordage 62 de la première languette 28A de chacun des leviers de rembordage 28 est au contact du bord 90, il s'ensuit que dès lors que chacun des leviers de rembordage 28 commence à basculer, le bord 90 commence à être replié vers la pièce 88 au-delà de sa position de relevage. Afin de poursuivre le basculement des leviers de rembordage 28 dans le premier sens de bascule B1 et d'appliquer une pression suffisante sur la pièce à remborder pour bien former le pli du rembord et faire adhérer la colle, le contre moule 26 vient en contact de la première languette 28A de chacun des leviers de rembordage 28 et continue son déplacement en translation le long de l'axe de translation Z jusqu'à atteindre la fin de course de pliage, dans laquelle le contre-moule 26 vient en butée sur la face d'appui 60 des leviers de rembordage 28. Dans cette position de fin de course de pliage, les leviers de rembordage 28 sont tous en position active de rembordage et dans laquelle le rembord 90' est réalisé tel qu'illustré à la figure 7D. La figure 7C représente une position intermédiaire des leviers de rembordage 28 position intermédiaire dans laquelle le socle 20 et le poinçon 22 ont atteint la fin de course de relevage et l'opération de pliage a débuté. L'opération de pliage se poursuit alors jusqu'à obtenir le rembord 90' tel qu'illustré à la figure 7D, les leviers de rembordage 28 continuant leur bascule de cette position intermédiaire jusqu'à leur position active de rembordage. Après l'opération de pliage, dès lors que le rembord 90' est réalisé, le déplacement des outils de 10 rembordage est inversé selon le sens B2. Tout d'abord, le contre moule 26 est déplacé selon l'axe de translation Z dans le second sens de translation le long d'une flèche F2 en sens opposé au premier sens de translation F1. Il s'ensuit que le contre moule 26 commence à s'écarter du 15 poinçon tel qu'illustré à la figure 7D tandis que ce dernier et le socle 20 sont toujours immobiles. Il en va de même pour les leviers de rembordage 28 qui sont toujours en contact avec le rembord 90'. Le dispositif de synchronisation 38 est ensuite 20 utilisé pour enclencher le déplacement en translation vers le haut du socle 20 le long de l'axe de translation Z dans le sens de la flèche F2, comme illustré à la figure 7E. La face de rembordage 54 du socle 20 étant en outre pourvue à son extrémité haute d'une face de contact 54C 25 pour pouvoir entrer en contact avec les leviers de rembordage 28 et en particulier avec la première languette 28A, lorsque le socle commence son déplacement en translation vers le haut le long de l'axe de translation Z (dans le second sens de translation F2), la face de contact 30 54C vient en appui contre les premières languettes 28A de sorte que les leviers de rembordage 28 commencent à basculer autour de l'axe X1 dans le second sens de bascule B2 opposé au premier sens de bascule B1 tel qu'illustré à la figure 7F. Ainsi, les leviers de rembordage 28 passent 35 successivement de leur position active de rembordage (Figures 6B, 7D et 7E) à leur position de repos, tel qu'illustré aux figures 6A et 7G. La translation dans le second sens de translation (flèche F2) du contre moule 26 se poursuit jusqu'à atteindre sa position de repos également illustrée à la figure 7G entraînant avec lui le déplacement en translation vers le haut du poinçon 22. Sous l'effet des ressorts de rappel 48 enroulés autour des pions 40 disposés entre le poinçon 22 et le contre moule 26, le poinçon 22 se dégage du logement 50 pourvu dans le contre moule 26 et se retrouve à nouveau suspendu sous son propre poids. Le socle 20 est également déplacé vers le haut dans le second sens de translation (flèche F2) jusqu'à atteindre la position de repos illustrée à la figure 7G. A partir de la position de repos illustrée à la figure 7G où tous les outils de rembordage ont regagné leur position initiale, la machine à remborder 10 est prête à être utiliser à nouveau pour réaliser un rembord 90' sur une nouvelle pièce 88 à remborder. On peut recommencer un cycle avec une opération de levage et de pliage telles que décrites ci-dessus. Les outils de rembordage (support 14, empreinte fixe 16, dispositif de relevage 18 et dispositif de pliage 24) peuvent rester en place tant que le rembord à réaliser de change pas de profil. Un changement partiel ou total des outils de rembordage peut être envisagé selon le changement du profil de la forme de la pièce à remborder, soit d'une pièce 88 à l'autre. Dans tous les cas, les ensembles formés par les leviers de rembordage 28 et les corps de rembordage 56 sont 30 réutilisables même si le profil de rembord change. Afin de réaliser un rembord 90' de grande qualité, la bascule des leviers de rembordage 28 s'effectue simultanément pour la pluralité des leviers de rembordage 28. Toutefois, selon l'implémentation de la machine à 35 remborder 10 avec les outils de rembordage, il peut tout à fait être possible que les leviers de rembordage 28 soient basculés simultanément ou bien séparément en particulier, lorsque la machine à remborder permet de réaliser simultanément des rembords intérieur et/ou extérieur. La figure 8 représente une vue en perspective d'un ensemble d'un levier de rembordage 28 et d'un corps de rembordage 56 selon une variante. Dans cette variante, le levier de rembordage 28 ne comporte pas deux languettes, mais une unique languette 28'. La languette 28' est pourvue d'une face d'appui 60 contre laquelle le contre moule 26 peut venir en appui et une face de rembordage 62 opposée à la face d'appui 60. La face d'appui 60 et la face de rembordage 62 sont de préférence sensiblement planes et parallèles l'une par rapport à l'autre. La seconde languette étant absente sur ce levier, ce dernier est fixé au corps de rembordage 56 par l'intermédiaire d'un ressort 100 qui autorise à la fois la rotation du levier 28 autour de l'axe de bascule X1 et une translation le long de l'axe Z. Le ressort 100 permet au levier 28 de revenir en position de repos, tandis que la translation lui permet de compenser les déplacements lors de la réalisation du rembord. Les figures 9A à 9C montrent une variante de leviers de rembordage 28 et de corps de rembordage 56 qui permet de réaliser des rembord à angle droit. Deux ensembles d'un levier de rembordage 28 et d'un corps de rembordage 56 sont disposés à 90° comme illustré sur la figure 9A, de sorte que les deux leviers 28 puissent basculés autour de leur axe de bascule X1 respectif positionnés à 90° l'un par rapport à l'autre. La bascule des leviers 28 se faisant simultanément pour les deux leviers, la première languette 28A est biseautée. En l'espèce, comme illustrées sur les figures 9A à 9C, chacune des premières languettes 28A est biseautée à 45° pour autoriser la bascule côte à côte des leviers positionnés à 90° l'un par rapport à l'autre. En fait, la première languette 28A de l'un des deux ensembles est biseautée symétriquement par rapport à la première languette 28A de l'autre des deux ensembles. Il en va préférentiellement de même pour les deuxièmes languettes 28B
Machine à remborder, procédé rembordage, utilisation d'une telle machine à remborder, levier de rembordage (28), ensemble d'un levier de rembordage (28) et d'un corps de rembordage, et support de rembordage, dans lesquels la machine à remborder comprend: - un support (14) comprenant une empreinte fixe, - un dispositif de relevage (18), et - un dispositif de pliage (24), Le dispositif de relevage (18) comporte un socle (20) et le dispositif de pliage (24) comporte un contre-moule (26) et une pluralité de leviers de rembordage (28) basculants. La machine à remborder comporte en outre des moyens de déplacement du dispositif de relevage (18) et du dispositif de pliage (24).
1. Machine à remborder comprenant: - un support (14) comprenant une empreinte fixe (16) , - un dispositif de relevage (18), et - un dispositif de pliage (24), caractérisé en ce que le dispositif de relevage (18) comporte un socle (20), en ce que le dispositif de pliage (24) comporte un contre-moule (26) et une pluralité de leviers de rembordage (28) basculants, et en ce que la machine à remborder comporte en outre des moyens de déplacement (M1, M2, 34, 36) du 15 dispositif de relevage (18) et du dispositif de pliage (24). 2. Machine à remborder selon la 1 comprenant en outre un dispositif de presse (30). 3. Machine à remborder selon la 20 précédente, dans laquelle le contre-moule (26) est fixé au dispositif de presse (30). 4. Machine à remborder selon la précédente, dans laquelle chaque levier de rembordage (28) comporte une première languette (28A) pourvue d'une face 25 d'appui (60) contre laquelle le contre-moule (26) peut venir en appui et une face de rembordage (62) opposée à la face d'appui (60). 5. Machine à remborder selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le dispositif de 30 relevage (18) comporte en outre un poinçon (22). 6. Machine à remborder selon la précédente, dans laquelle le poinçon (22) est fixé de manière mobile au contre-moule (26) et dans laquelle le poinçon (22) est mobile en translation. 35 7. Machine à remborder selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le contre-moule (26) et le socle (20) sont mobiles en translation. 8. Machine à remborder selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre des moyens 5 d'aspiration (110) qui permettent d'aspirer la pièce (88) vers le dispositif de pliage (24). 9. Machine à remborder selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la pluralité de leviers de rembordage (28) est montée basculant sur une 10 pluralité de corps de rembordage (56). 10. Machine à remborder selon la précédente, dans laquelle le dispositif de pliage (24) comporte en outre un support de rembordage (52) et dans laquelle chaque corps de rembordage (56) est disposé sur le 15 support de rembordage (52). 11. Procédé de rembordage à l'aide d'une machine à remborder selon l'une quelconque des précédentes, comprenant les étapes suivantes : - amenée d'une pièce (88) ayant un bord (90) à 20 remborder, - disposition de la pièce (88) sur le support (14), - relevage du bord (90) à remborder, - pliage du bord (90) à remborder pour former un 25 rembord (90'). 12. Utilisation d'une machine à remborder selon la 4 et l'une quelconque des 1 à 10 pour remborder une pièce (88) ayant un bord (90) à remborder, dans laquelle au cours d'une étape de relevage 30 du bord (90) à remborder, le contre-moule (26) est déplacé le long d'un axe de translation (Z) dans un premier sens de translation (F1) en direction de la pièce (88) jusqu'à une fin de course de pliage dans laquelle le contre-moule (26) est en butée sur la face d'appui (60) des leviers de 35 rembordage (28), puis le contre-moule (26) est déplacésimultanément avec le socle (20) le long de l'axe de translation (Z) dans le premier sens de translation (F1) jusqu'à une fin de course de relevage, le déplacement en translation du socle (20) provoquant la bascule de la pluralité de leviers de rembordage (28) dans un premier sens de bascule (B1) depuis une position de repos jusqu'à une position intermédiaire. 13. Utilisation d'une machine à remborder selon la précédente, dans laquelle chaque levier de 10 rembordage (28) de la machine à remborder (10) comporte une première languette (28A) pourvue d'une face d'appui (60) contre laquelle le contre-moule (26) peut venir en appui et une face rembordage (62) opposée à la face d'appui (60), dans laquelle au cours d'une opération de pliage le socle 15 (20) est immobile et le contre-moule (26) est déplacé selon l'axe de translation (Z) dans le premier sens de translation (F1) en direction de la pièce (88), le contre-moule (26) venant en contact avec la face d'appui (60) de chacun des leviers de rembordage (28) jusqu'à la fin de 20 course de pliage, le déplacement en translation du contre- moule (26) provoquant la bascule de la pluralité de leviers de rembordage (28) dans le premier sens de bascule (B1) depuis la position intermédiaire jusqu'à une position active de rembordage. 25 14. Utilisation d'une machine à remborder selon l'une quelconque des 12 à 13, dans laquelle après l'opération de pliage, le contre-moule (26) et le socle (20) sont déplacés le long de l'axe de translation (Z) dans un second sens de translation (F2) opposé au 30 premier sens de translation (F1), le déplacement en translation du socle (20) provoquant la bascule de la pluralité de leviers de rembordage (28) dans un second sens de bascule (B2) opposée au premier sens de bascule (B1), depuis la position active de rembordage jusqu'à la position 35 de repos. 15. Utilisation d'une machine à remborder selon l'une quelconque des 12 à 14, dans laquelle la bascule des leviers de rembordage (28) s'effectue simultanément pour la pluralité de leviers de rembordage (28). 16. Levier de rembordage pour une machine à remborder selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le levier de rembordage (28) comporte une première languette (28A) pourvue d'une face d'appui (60) et d'une face de rembordage (62) opposée à la face d'appui (60). 17. Ensemble d'un levier de rembordage selon la précédente et d'un corps de rembordage, caractérisé en ce que le levier de rembordage (28) est 15 monté basculant sur le corps de rembordage (56). 18. Support de rembordage caractérisé en ce qu'il est pourvu d'une pluralité de corps de rembordage (56) et d'une pluralité de levier de rembordage (28) selon la 16, chaque levier de rembordage (28) étant 20 monté basculant sur le corps de rembordage (56). 19. Kit de rembordage pour machine à remborder comprenant une pluralité d'ensembles de leviers de rembordage et de corps de rembordage selon la 17. 25
C,A
C14,A45
C14B,A45C
C14B 11,A45C 3,A45C 7
C14B 11/00,A45C 3/06,A45C 7/00
FR2986379
A1
"LASER ACCORDABLE EN PHASE CONTINUE"
20,130,802
Laser accordable en phase continue Les lasers accordables sont utilisés pour générer une lumière laser à différentes longueurs d'onde. Ces lasers peuvent être utilisés dans une variété d'applications techniques, telles que les communications optiques, la spectroscopie et la photochimie, pour n'en citer que quelques-unes. A titre d'exemple, un système de communication optique peut utiliser un laser accordable pour transmettre des données à travers des différents canaux de communication utilisant un multiplexage par répartition de longueur d'onde. Un laser accordable comprend généralement une cavité qui fait recirculer et amplifie des longueurs d'onde sélectionnées d'un champ optique pour produire un faisceau laser. La cavité comprend généralement un filtre de longueur d'onde qui sélectionne des longueurs d'onde à amplifier par la cavité et un élément de gain qui amplifie les longueurs d'onde sélectionnées. A titre d'exemple, le filtre de longueur d'onde peut être mis en oeuvre par un réseau de diffraction et l'élément de gain peut être mis en oeuvre par un amplificateur optique à semi-conducteur (SOA). La plage d'accord du laser est généralement déterminée par les propriétés de la cavité telles que son spectre de gain et ses modes de cavité. Le spectre de gain de la cavité définit un ensemble de longueurs d'onde qui sont amplifiées lorsque le champ optique est fait recirculer. Pour produire une action d'émission laser, une longueur d'onde doit se situer à l'intérieur du spectre de gain, de telle sorte qu'elle est amplifiée lors de la recirculation. Le spectre de gain est généralement déterminé par les propriétés d'un élément de gain et de tout élément de perte dans la cavité. Les modes de cavité, d'autre part, définissent un ensemble discret de longueurs d'onde qui résonnent dans la cavité en fonction de leur relation avec la longueur optique de la cavité. Pour produire une action 1 d'émission laser, non seulement une longueur d'onde doit se situer dans le spectre de gain, mais elle doit aussi appartenir à l'un des modes de cavité de la cavité. Une longueur d'onde appartient à un mode de cavité si un trajet aller-retour à travers la cavité est égal à un multiple entier de cette longueur d'onde. Comme les modes de cavité sont en relation avec la longueur optique de la cavité, ils peuvent être modifiés en réglant cette longueur optique. Lorsque le laser est accordé entre différentes longueurs d'onde, sa sortie peut présenter des discontinuités dues aux soi-disant «sauts de mode» entre les différents modes de la cavité. Par exemple, si le laser est accordé d'une première longueur d'onde correspondant à un premier mode de cavité à une deuxième longueur d'onde correspondant à un deuxième mode de cavité, la sortie du laser peut être interrompue alors que l'accord passe par des longueurs d'onde intermédiaires qui n'appartiennent à aucun des modes de cavité du laser. Le laser peut également être sujet à des discontinuités dues à des différences de phase entre longueurs d'onde de sortie successives. Par exemple, si le laser est accordé entre longueurs d'onde successives qui sont déphasées l'une par rapport à l'autre, la sortie obtenue peut être déformée ou non définie en certains points. Les discontinuités provoquées par les sauts de mode ou par les différences de phase peuvent entraver l'exécution de certaines applications. Par exemple, dans l'instrumentation de test optique, il peut être utile d'effectuer un balayage de longueur d'onde continu avec un laser accordable pour tester les performances d'un dispositif optique sur toute une plage de longueurs d'onde. Toutefois, ces discontinuités généralement empêchent que le balayage soit effectué pour toutes les longueurs d'onde, et elles peuvent introduire un bruit dans les mesures résultantes. Afin d'éviter ces limitations ainsi que d'autres limitations, les chercheurs ont mis au point des lasers qui peuvent être accordés d'une manière en phase continue (c'est-à-dire 2 sans sauts de mode et en phase) en réglant leurs modes de cavité pour compenser les changements dans les longueurs d'onde. Par exemple, lorsqu'un laser accordable en phase continue est accordé d'une première longueur d'onde à une deuxième longueur d'onde, la longueur optique de la cavité peut être réglée en même temps que la longueur d'onde sélectionnée afin d'éviter des sauts de mode et faire en sorte que la deuxième longueur d'onde soit émise en phase avec la première longueur d'onde. La Figure 1 est un schéma illustrant une cavité traditionnelle qui peut être utilisée pour mettre en oeuvre un laser accordable en continu. Dans l'exemple de la Figure 1, la cavité a une configuration de Littrow, mais elle pourrait être modifiée pour avoir d'autres configurations, par exemple une configuration de Littman-Metcalf. En se référant à la Figure 1, une cavité 100 comprend un amplificateur optique 105, une lentille de collimation 110 et un réseau de diffraction 115. L'amplificateur optique 105 comprend un miroir partiellement réfléchissant 125 à une extrémité et un revêtement anti-réfléchissant 130 à une autre extrémité. Une longueur d'onde d'émission de la cavité 100 est accordée en tournant le réseau de diffraction 115 autour d'un point de pivotement 135 défini avec précision. En fonctionnement, l'amplificateur optique 105 amplifie un champ optique se propageant le long d'un axe optique 120. Le champ optique est visé par la lentille de collimation 110 et réfléchi par le réseau de diffraction 115. Le champ optique réfléchi recircule en arrière à travers la lentille de collimation 110, il pénètre le revêtement antiréfléchissant 130, et ensuite il arrive au miroir partiellement réfléchissant 125. Une fraction de la puissance du champ optique est transmise à travers le miroir partiellement réfléchissant 125 et elle est recueillie en tant que sortie optique du laser. Le réseau de diffraction 115 est généralement monté sur un cadre actionné par un moteur afin de le faire tourner autour du point de pivotement 135. Le réseau de 3 diffraction 115 a la fonction en même temps d'un filtre accordable, afin de sélectionner de manière grossière la longueur d'onde d'émission laser, et aussi d'un accordeur de mode de cavité, pour sélectionner de manière fine la longueur d'onde d'émission laser. Le réseau de diffraction 115 sélectionne une longueur d'onde grossière différente par un changement de son angle d'incidence par rapport à l'axe optique 120, et il sélectionne une longueur d'onde fine différente par une translation qui modifie la longueur de la cavité 100. La rotation autour du point de pivotement 135 défini avec précision produit en même temps les quantités adéquates de l'accord en angle et de l'accord en translation de telle sorte que la longueur d'onde du laser de sortie est balayée d'une manière en phase continue via un seul actionnement. Un exemple de cette configuration est présenté dans Trutna, W.R. et Stokes L.F., "Continuously tuned external cavity semiconductor laser," Journal of Lightwave Technology, vol. 11, n. 8, 1279-1286 (1993), dont le contenu est ici incorporé par référence. En partie, la configuration de la cavité 100 est attrayante en raison de sa simplicité du point de vue mécanique, et en particulier de sa capacité d'accorder de manière continue un laser en utilisant un seul mouvement mécanique. Néanmoins, la configuration de la cavité 100 présente également des inconvénients importants. Un inconvénient de la cavité 100 est représenté par le fait qu'elle a une tolérance d'erreur minimale par rapport à la position du réseau de diffraction 115. En particulier, le réseau de diffraction 115 doit conserver son précis alignement par rapport au point de pivotement 135, sinon le mécanisme d'accord sera compromis. Cela peut être difficile à obtenir en considération du passage du temps, des changements dans l'environnement de l'appareil, et des activités potentiellement perturbatrices telles que le transport. Par conséquent, afin d'éviter des distorsions potentielles, la cavité 100 doit généralement être réalisée par un procédé extrêmement soigneux, qui se révèle long et coûteux. Un autre inconvénient de la cavité 100 est représenté par le fait que le mécanisme d'accord mécanique a tendance à limiter la vitesse d'accord. En particulier, le point de pivotement 135 décalé nécessite des mécanismes d'entraînement à moteur indirects, qui 4 5 impliquent généralement des composants mécaniques ayant une grande inertie et des faibles fréquences de résonance, tel qu'un bras de levier mécanique. Ces caractéristiques nécessitent des vitesses de balayage plus lentes et des taux de répétition plus bas. Un inconvénient ultérieur de la cavité 100 est représenté par le fait que le point de 10 pivotement peut se déplacer lorsqu'un laser est accordé sur une large plage spectrale. Cela est dû en partie à l'incapacité de la cavité de compenser la dispersion lorsque l'accord est effectué. Par conséquent, il est nécessaire d'utiliser des systèmes mécaniques plus élaborés pour maintenir l'accord en phase continue sur toute la plage spectrale. 15 Compte tenu de ces inconvénients et d'autres encore des technologies traditionnelles, on ressent le besoin d'approches plus efficaces, plus souples et moins coûteuses pour l'accord de laser en phase continue sur une large plage de longueurs d'onde. 20 Selon un mode de réalisation représentatif de l'invention, un laser accordable comprend: un premier accordeur configuré pour sélectionner une longueur d'onde d'émission du laser; un deuxième accordeur configure pour régler un mode de cavité du laser en modifiant la longueur de parcours optique de la cavité. Le deuxième accordeur est limité par une plage d'accord finie. 25 Le laser accordable comprend en outre une unité de contrôle configurée pour contrôler le premier et le deuxième accordeurs pour sélectionner la longueur d'onde d'émission et pour régler le mode de cavité de façon synchronisée afin de réaliser un accord en phase continue sur une plage plus grande que la plage d'accord finie du deuxième accordeur. 30 Selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention, un procédé de mise en oeuvre d'un laser accordable comprenant un premier accordeur et un deuxième accordeur comprend les étapes de: contrôler le premier accordeur pour sélectionner une longueur5 d'onde d'émission du laser; contrôler le deuxième accordeur pour régler un mode de cavité du laser en modifiant la longueur de parcours optique de la cavité. Le deuxième accordeur est limité par une plage d'accord finie. Le procédé comprend en outre l'étape de contrôler le premier et le deuxième accordeurs de manière synchronisée l'un par rapport à l'autre pour modifier la longueur d'onde d'émission sélectionnée en modalité de phase continue sur une plage plus grande que la plage supportée par la plage d'accord finie du deuxième accordeur. Les modes de réalisation décrits seront mieux compris grâce à la description détaillée qui suit, fournie avec référence aux dessins annexés. Chaque fois qu'il sera possible et pratique, des références homologues seront utilisées pour désigner des éléments homologues. La Figure 1 est un schéma d'une cavité laser traditionnelle pour un laser accordable en continu. La Figure 2 est un schéma simplifié d'une cavité laser d'un laser accordable en continu selon un mode de réalisation représentatif de l'invention. La Figure 3 est une représentation graphique d'une opération d'accord d'une cavité laser selon un mode de réalisation représentatif de l'invention. La Figure 4 est un schéma d'une cavité laser selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. La Figure 5 est un schéma d'une cavité laser selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. 6 La Figure 6 est un schéma d'une cavité laser selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. La Figure 7 est un schéma d'une cavité laser selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. 10 Les Figures 8A à 8D sont des schémas de cavités laser selon des ultérieurs modes de réalisation représentatifs de l'invention. La Figure 9 est un schéma d'une cavité laser selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. 15 La Figure 10 est un diagramme illustrant un procédé d'accord d'un laser accordable en continu selon un mode de réalisation représentatif de l'invention. Dans la description détaillée qui suit, et qui n'est donnée qu'à des fins d'explication sans 20 aucune intention de limitation, des modes de réalisation représentatifs de l'invention illustrant des détails spécifiques sont présentés dans le but de fournir une compréhension approfondie des enseignements de la présente invention. Cependant, il sera évident à l'homme du métier ayant une compétence ordinaire dans le secteur technique lorsqu'il aura profité de la présente description détaillée que d'autres modes de réalisations selon 25 les enseignements de la présente invention, bien que présentant des détails spécifiques différents de ceux décrits ici, ne se départent pas du cadre de l'invention tel que défini par les revendications annexées. En outre, dans la suite, les descriptions détaillées d'appareils et de procédés bien connus dans l'état de la technique pourront être omises afin de ne pas obscurcir la description des modes de réalisation représentatifs de 30 l'invention. Il est évident que tels procédés et appareils rentrent dans le cadre des présents enseignements. La terminologie ici utilisée a uniquement pour but de décrire des modes de réalisation 7 particuliers, et elle n'a aucune intention d'être limitative. Les définitions de termes fournies doivent être considérées comme des compléments aux significations techniques et scientifiques communément comprises et acceptées dans le domaine technique des présents enseignements. Dans le sens utilisé dans la présente description et dans les revendications annexées, les termes «un», «une», «le» et «la» comprennent à la fois les référents singuliers et pluriels, à moins que le contexte n'indique clairement le contraire. Ainsi, par exemple, «un dispositif» comprend «un dispositif» mais aussi «plusieurs dispositifs». Dans le sens utilisé dans la présente description et dans les revendications annexées, et en plus de leur sens ordinaire, les termes «sensible» ou «sensiblement» signifient «dans des limites acceptables» ou «jusqu'à un degré acceptable». De façon générale, les présents enseignements portent sur les lasers accordables et sur les procédés connexes à la mise en oeuvre des lasers accordables. Par exemple, dans certains modes de réalisation, un laser accordable en phase continue comprend une cavité laser comportant un mécanisme d'accord grossier (ou premier accordeur), un mécanisme d'accord fin (ou deuxième accordeur), et une unité de contrôle qui contrôle les mécanismes d'accord grossier et fin de telle sorte que l'accord est effectué de façon synchronisée. Le mécanisme d'accord grossier peut comprendre, par exemple, un filtre de longueur d'onde et le mécanisme d'accord fin peut comprendre, par exemple, un accordeur de mode de cavité, et unité de contrôle peut contrôler électroniquement le filtre de longueur d'onde et l'accordeur de mode de cavité pour effectuer la sélection de longueur d'onde et le réglage de mode de cavité de façon synchronisée. La combinaison de ces éléments et leur fonctionnement synchronisé permettent au laser d'être accordé sensiblement sans sauts de mode et/ou sans discontinuités de phase. Dans certains modes de réalisation, le filtre de longueur d'onde et l'accordeur de mode 8 de cavité sont mis en oeuvre comme composants mécaniquement séparés, ce qui élimine la nécessité de les faire tourner autour d'un point de pivotement défini avec précision comme il s'avérait dans l'exemple de la Figure 1. Cette séparation mécanique peut permettre une vitesse d'accord accrue parce que l'élimination de la contrainte de point de pivotement permet au filtre de longueur d'onde d'être actionné par des différentes 10 techniques de contrôle alternatives, telles que des techniques mécaniques, des techniques basées sur des systèmes micro-électro-mécaniques (MEMS), des techniques piézoélectriques et des techniques électro-optiques. En outre, la vitesse d'accord accrue peut également être obtenue en faisant tourner le filtre de longueur d'onde sur un axe central plutôt qu'autour d'un point de pivotement éloigné. Autrement dit, l'accord peut 15 être effectué par un moteur à entraînement direct configuré pour faire tourner un réseau de diffraction, un miroir ou un prisme autour de son propre centre. Cela permet d'éliminer certaines formes d'inertie, telles que celle d'un bras de levier étendu comme celui de l'exemple de la Figure 1. 20 En outre, la séparation entre le filtre de longueur d'onde et l'accordeur de mode de cavité peut aussi améliorer la tolérance d'erreur en permettant à l'un de ces deux composants de compenser les erreurs résiduelles de l'autre. En d'autres termes, les erreurs résiduelles du filtre de longueur d'onde peuvent être compensées par l'accordeur de mode de cavité, et vice versa. La capacité d'adapter un accordeur par rapport à l'autre 25 fournit également un mécanisme pour gérer doucement la dispersion dans la cavité. Dans certains modes de réalisation, l'accordeur de mode de cavité comprend un modulateur de phase ayant une plage de phase finie et configuré pour créer une modulation périodique sans réinitialisations ou discontinuités de son signal de 30 commande. L'élimination des réinitialisations du signal de commande permet d'améliorer les performances du laser, étant donné que la sortie du laser devient généralement mal définie pendant le temps où le signal de commande est réinitialisé. 9 Dans des modes de réalisation alternatifs, l'accordeur grossier et l'accordeur fin peuvent être mis en oeuvre avec plusieurs mécanismes et configurations d'accord alternatifs. Par exemple, l'accordeur grossier ainsi que l'accordeur fin peuvent être mis en oeuvre en utilisant des composants électroniques, des composants mécaniques, ou une combinaison de composants mécaniques et électroniques. En conséquence, certains modes de réalisation peuvent être mis en oeuvre à l'aide, par exemple, d'un mécanisme de réglage entièrement électronique. En outre, dans certains modes de réalisation, la cavité laser peut être mise en oeuvre entièrement dans une seule puce électronique. Ces modes de réalisation ainsi que d'autres nombreux modes de réalisation alternatifs apparaîtront clairs à partir de la description fournie dans la suite. Dans la description qui suit, certains concepts seront décrits dans le cadre des lasers à cavité externe (LCE). Néanmoins, ces concepts ne sont pas limités aux lasers à cavité externe linéaires et ils peuvent être mis en oeuvre dans d'autres types de lasers, tels que des lasers à cavité annulaire, des lasers à double cavité, et d'autres encore. La Figure 2 est un schéma simplifié d'une cavité laser pour un laser accordable en continu selon un mode de réalisation représentatif de l'invention. Ce schéma fournit une représentation simplifiée d'une cavité et il ne doit pas être interprété comme limitant par rapport à détails spécifiques d'autres modes de réalisation. En se référant à la Figure 2, une cavité 200 comprend un amplificateur 205, un premier accordeur grossier 210 (dans la suite accordeur grossier 210) et un deuxième accordeur fin 215 (dans la suite accordeur fin 215). L'accordeur grossier 210 peut comprendre, par exemple, un filtre accordé mécaniquement qui comporte au moins un réseau de diffraction, un miroir et un prisme. Bien que non illustré, la cavité 200 comprend en outre généralement un miroir à une de ses extrémités, ou bien des miroirs aux deux extrémités, pour recirculer un champ optique. 10 L'amplificateur 205 peut comprendre, par exemple, un amplificateur optique à semi- conducteur tel qu'une puce de diode laser. L'amplificateur 205 comporte généralement un revêtement anti-réfléchissant sur une face tournée vers l'intérieur de la cavité 200 et un miroir totalement ou partiellement réfléchissant sur une face tournée vers l'extérieur de la cavité 200. L'amplificateur 205 applique un gain à un ensemble de longueurs d'onde sélectionnées par l'accordeur grossier 210 et l'accordeur fin 215. L'accordeur grossier 210 sélectionne de manière grossière une longueur d'onde d'émission de la cavité 200 et l'accordeur fin 215 effectue un accord fin basé sur la longueur d'onde sélectionnée. Par exemple, l'accordeur grossier 210 peut être un filtre de longueur d'onde qui sélectionne une petite bande de longueurs d'onde en utilisant un réseau de diffraction ou une autre technique, et l'accordeur fin 215 peut être un accordeur de mode de cavité qui règle une longueur de parcours optique de la cavité 200 en fonction des longueurs d'onde sélectionnées. La combinaison de ces deux actions d'accord peut être utilisée pour balayer la longueur d'onde d'émission sur une plage continue de longueurs d'onde tout en maintenant les longueurs d'onde successives en phase les unes avec les autres. Afin d'atteindre ce résultat, il faut toutefois que leur fonctionnement soit synchronisé. Comme l'accordeur grossier 210 et l'accordeur fin 215 sont contrôlés indépendamment l'un de l'autre, chaque accordeur peut compenser les erreurs résiduelles de l'autre. Par conséquent, les imperfections dans l'assemblage de la cavité 200 peuvent être mieux tolérées par rapport à la cavité 100 de la Figure 1. Cependant, comme l'accordeur grossier 210 et l'accordeur fin 215 doivent être bien synchronisés, leur contrôle peut être plus compliqué que celui de la cavité 100 de la Figure 1. La Figure 3 est une représentation graphique d'une opération d'accord d'une cavité laser selon un mode de réalisation représentatif de l'invention. Aux fins d'explication, on supposera que l'opération d'accord est effectuée par la cavité 200 de la Figure 2. 11 Toutefois, cette opération pourrait aussi être effectuée par un autre type de cavité ou par une cavité avec une configuration différente. En se référant à la Figure 3, une bande de longueur d'onde 305 représente un ensemble de longueurs d'onde sélectionnées par l'accordeur grossier 210, et un ensemble de lignes marquées A - G représente des modes de cavité de la cavité 200. Ces symboles sont représentés le long d'un spectre de longueur d'onde indiqué par une flèche à deux pointes sur la Figure 3. Lors d'un instant initial ou premier instant to, l'accordeur grossier 210 sélectionne une bande de longueur d'onde 305. Cela peut être réalisé, par exemple, par la rotation d'un réseau de diffraction à un angle correspondant à cette bande de longueur d'onde spécifique. Au premier instant to, la bande de longueur d'onde 305 est centrée sur un mode de cavité D de la cavité 200. La position du mode de cavité D est imposée par la longueur optique de la cavité 200, qui peut être réglée par l'action de l'accordeur fin 215. Entre le premier instant to et un deuxième instant ti, la bande de longueur d'onde sélectionnée 305 est déplacée vers la gauche, comme indiqué sur la Figure 3 par une flèche à une seule pointe. Autrement dit, l'accordeur grossier 210 règle la bande de longueur d'onde sélectionnée de la cavité 200 à une plage inférieure. Dans le même temps, l'accordeur fin 215 règle les modes de cavité pour compenser cet accord de longueur d'onde en changeant la longueur de la cavité 200. En particulier, l'accordeur fin 215 règle la longueur de la cavité pour décaler les modes de cavité des lignes originales A-G à des nouvelles lignes correspondantes A' -G' en coordination avec l'accord de la longueur d'onde sélectionnée. En conséquence, le mode de cavité D, qui était aligné avec la bande de longueur d'onde 305 au premier instant to, est décalé de façon à devenir au deuxième instant t1 un mode de cavité D', qui est toujours aligné avec la bande de longueur d'onde 305 après le décalage. Les modes de cavité D' et C sont dégénérés, ce qui permet à un accordeur fin 215 périodique et limité par une plage finie, 12 d'avoir une plage d'accord infinie par accumulation de décalages incrémentaux. Comme un mode de cavité reste toujours aligné avec la bande de longueur d'onde 305, la longueur d'onde d'émission de la cavité 200 ne «saute» pas entre les différents modes de cavité pendant l'accord. Par conséquent, grâce à l'action d'accord synchronisée de l'accordeur grossier 210 et de l'accordeur fin 215, comme illustré sur la Figure 3, la longueur d'onde d'émission peut être fixée à n'importe quelle valeur le long d'un continuum plutôt que seulement à des valeurs discrètes correspondant aux modes de cavité discrets. Cela permet à la cavité 200 d'effectuer un accord en continu ou accord de longueur d'onde balayé. La Figure 4 est un schéma d'une cavité laser selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. Ce schéma représente un exemple plus spécifique de la cavité 200. En conséquence, la description de caractéristiques fonctionnelles similaires pourra être omise afin de se concentrer sur les caractéristiques différentes ou uniques de cet exemple. En se référant à la Figure 4, une cavité 400 comprend un miroir d'extrémité 405, un amplificateur optique à semi-conducteurs 410, une première lentille de couplage 415, un accordeur de mode de cavité 420, une deuxième lentille de couplage 425, et un filtre de longueur d'onde 430. Le filtre de longueur d'onde 430 comprend un réseau de diffraction (illustré sur la Figure 4 par les «dents» triangulaires) qui fonctionne comme un miroir d'extrémité et en même temps comme un accordeur grossier. Le réseau de diffraction peut être, par exemple, un réseau à incidence de type Littrow revêtu en or, par exemple 1100 lignes/mm, blazé, à haute efficacité et à polarisation simple. Comme indiqué par la flèche à deux pointes sur la Figure 4, le réseau de diffraction peut tourner autour d'un point central plutôt qu'autour d'un point de pivotement décalé comme celui de la Figure 13 1. Dans une application d'exemple, le filtre de longueur d'onde 430 peut tourner sur une plage d'angles allant, par exemple, d'environ 10 degrés à environ 25 degrés pour obtenir une plage d'accord d'environ 200 nm sur longueurs d'onde de communications optiques. Comme le point central est fixe, la rotation du réseau de diffraction ne modifie pas la longueur optique de la cavité 400, et par conséquent, elle ne change pas les modes de cavité de la cavité 400. En outre, comme le filtre de longueur d'onde 430 n'a pas de point de pivotement décalé, il peut être entraîné par un moteur à entraînement direct tel qu'un moteur pas-à-pas ou un goniomètre. Conformément à un mode de réalisation représentatif de l'invention, l'accordeur de mode de cavité 420 comprend une unité de contrôle de la polarisation à trois étages en niobate de lithium, qui est un accordeur électro-optique. Un exemple d'une de ces étages est décrit dans Thaniyavarn, S., «Wavelength-independent, optical-damage-immune LiNbO3 TE-TM mode converter," Optics Letters, Volume 11, Numéro 1, 39-41, (1986), dont le contenu est incorporé ici par référence. L'unité de contrôle est accordée électroniquement par des tensions de commande sinusoïdales utilisant l'effet Pockels ou l'effet Electro-Optique linéaire. Quand les tensions de commande complètent un cycle sur une période, la phase est ajoutée linéairement dans la cavité 400, en réglant en continu les valeurs de longueur d'onde fines des modes de cavité. Autrement dit, l'unité de contrôle de la polarisation fait avancer linéairement la phase d'une longueur d'onde d'entrée, et l'avancement est contrôlé par la génération appropriée de tensions de commande sinusoïdales. Après une seule période de commande, la phase dans la cavité est avancée de 0 à 2n. Comme les phases 0 et 27( sont dégénérées, et les signaux de commande sont également retournés au même point de départ, un nouveau cycle de modulation de phase peut commencer, et cela à plusieurs reprises, et la phase peut être avancée sans cesse, modulo 2n, en utilisant des signaux de commande qui ne doivent pas être réinitialisés. Autrement dit, l'unité de contrôle de la polarisation peut faire avancer linéairement la phase de la 14 longueur d'onde d'entrée de 0 à 27( pour chacune de plusieurs périodes de commande successives des tensions de commande sinusoïdales. En conséquence, la cavité 400 peut être réglée de telle sorte que sa longueur d'onde d'émission varie de manière continue et en phase sur une plage plus ample que celle supportée par une seule période des signaux de commande. Autrement dit, elle peut être accordée d'une manière en phase-continue. Les étages de l'unité de contrôle de la polarisation comprennent des plaques d'onde électro-optiques configurées pour réaliser une modulation de phase en réponse à des tensions appliquées aux électrodes correspondants. Notamment, les plaques d'onde électro-optiques peuvent comprendre des matériaux en vrac ou peuvent être traitées pour contenir des guides d'ondes. Un premier étage 435 est réalisé sous la forme d'une plaque quart d'onde avec un axe de transmission à +/- 45 degrés, un deuxième étage 440 est réalisé sous la forme d'une plaque demi-onde montée de manière pivotante sur un axe de transmission rotatif, et un troisième étage 445 est réalisé sous la forme d'une plaque quart d'onde avec un axe de transmission à +/- 45 degrés. Ces angles des plaques d'onde sont définis par rapport à l'axe d'un état de polarisation linéaire d'un faisceau laser. Un exemple d'un dispositif configuré de manière similaire en dehors du secteur technique du laser est décrit dans Noe, R. et DA Smith, «Integrated-optic rotating waveplate frequency shifter», Electronics Letters, v 24, n 21, 1348-1349, (1988), dont le contenu est incorporé ici par référence. La structure cristalline de niobate de lithium (trigonal, 3m) le rend attrayant pour la mise en oeuvre de la plaque d'onde rotative du deuxième étage 440. Toutefois, le niobate de lithium peut aussi être substitué par un autre matériau ayant la même structure cristalline, tel que le tantalate de lithium. La lumière qui pénètre dans l'accordeur de mode de cavité 420 est polarisée linéairement. Après avoir traversé la plaque quart d'onde du premier étage 435, la lumière devient polarisée circulairement. Ensuite, la lumière passe à travers la plaque demi-onde rotative du deuxième étage 440, qui change l'orientation du vecteur de polarisation (par exemple, change la direction de rotation du vecteur de polarisation) et produit un décalage de phase qui peut être décrit mathématiquement par une matrice de 15 Jones. L'amplitude du décalage de phase peut être généralement contrôlée en modifiant l'angle de l'axe de transmission de la plaque demi-onde. En conséquence, l'angle de rotation peut être contrôlé en fonction des besoins pour compenser un décalage dans la longueur d'onde sélectionnée par le filtre de longueur d'onde 430. Après que la lumière sort du deuxième étage 440, elle est remise en état dans la plaque quart d'onde du troisième étage 445 de sorte qu'elle est polarisée linéairement quand elle se déplace à travers la cavité 400. Comme alternative à l'utilisation de plaques d'onde électro-optiques, l'accordeur de mode de cavité 420 pourrait être implémenté en utilisant des plaques d'onde optiques en vrac (par exemple, des cristaux biréfringents). Par exemple, l'accordeur de mode de cavité 420 pourrait être mis en oeuvre avec une configuration mécanique analogue à celle de la Figure 4, en utilisant une plaque quart d'onde, suivie par une plaque demi-onde, et ensuite par une autre plaque quart d'onde. Le retard de phase dans une telle configuration peut être réglé en tournant mécaniquement la plaque demi-onde et, en conséquence, l'axe de transmission de la plaque demi-onde. Dans d'autres modes de réalisation alternatifs, l'accordeur de mode de cavité 420 pourrait être mis en oeuvre par une combinaison de plaques d'onde optiques en vrac et plaques d'onde électro-optiques. En outre, les plaques d'onde peuvent comprendre trois ou plusieurs étages de plaques d'onde disposés en série. Dans d'autres modes de réalisation, les plaques d'onde peuvent être plaques d'onde optiques céramiques, plaques d'onde à cristaux liquides, ou plusieurs autres types de plaques d'onde. Un avantage de l'utilisation des plaques d'onde électro-optiques plutôt que des plaques d'onde mécaniques est représenté par le fait qu'elles ont des taux de modulation beaucoup plus rapides (> 1000x) par rapport aux plaques d'onde à réglage mécanique. En outre, elle peuvent être contrôlées activement pour assurer l'achromatisme, elles peuvent être intégrées dans un seul appareil avec moins de surfaces / étalons, et un guide d'onde intra-cavité peut aider à réduire la largeur du filtre et à améliorer les taux de 16 suppression du mode latéral du laser. Dans la configuration électro-optique ainsi que dans la configuration optique en vrac, les plaques demi-onde modifient la position des modes de cavité, ce qui est l'équivalent conceptuel de décaler les lignes discrètes illustrées sur la Figure 3. Cela est réalisé par le contrôle électronique d'une plaque demi-onde électro-optique ou par une rotation d'une plaque demi-onde optique en vrac autour de son axe. En même temps, la position du filtre de longueur d'onde 430 détermine à chaque fois quel mode de cavité est actif. En conséquence, un balayage de longueur d'onde continu peut être accompli en synchronisant l'accord du filtre de longueur d'onde 430 et de l'accordeur de mode de cavité 420 par un système de contrôle électronique ou mécanique. Une autre façon de voir le fonctionnement de l'accordeur de mode de cavité 420 est à travers le concept de conversion de fréquence. En particulier, comme la lumière passe à travers les plaques d'onde, la rotation de la plaque intermédiaire modifie la phase de la lumière au cours du temps, en produisant l'équivalent d'un décalage de fréquence. En conséquence, la fréquence de la lumière peut être décalée vers le haut ou vers le bas en fonction de la direction et de la vitesse de rotation de la plaque d'onde intermédiaire. L'amplitude du décalage de fréquence peut être, par exemple, 1MHz. En outre, au cours d'une opération d'accord, si la lumière subit un léger décalage de fréquence à chaque fois qu'elle recircule à travers la cavité 400, sa longueur d'onde peut être balayée en continu en fonction du décalage. Autrement dit, elle est balayée par une accumulation de décalages incrémentaux. Non seulement l'accordeur de mode de cavité 420 facilite l'accord en phase continue, mais il peut également être utilisé pour stabiliser activement la longueur d'onde d'émission laser de la cavité 400. Par exemple, comme les vibrations et les effets thermiques perturbent la longueur optique de la cavité laser, les fluctuations de longueur d'onde peut être vues à sa sortie. En conséquence, l'accordeur de mode de cavité 420 17 peut être accordé activement pour compenser et annuler ces variations de longueur de la cavité, conduisant à une sortie de longueur d'onde plus stable. Comme indiqué ci-dessus, l'accord du filtre de longueur d'onde 430 doit être synchronisé avec l'accord de l'accordeur de mode de cavité 420 afin d'effectuer un accord en phase continue. Cela peut être accompli d'une manière quelconque pourvu que l'alignement entre les longueurs d'onde sélectionnées et les modes de la cavité soit maintenu, comme illustré sur la Figure 3. Par exemple, cela peut être accompli en appliquant simultanément des signaux de contrôle au réseau de diffraction et à l'unité de contrôle de la polarisation du niobate de lithium, et en utilisant un étalonnage afin d'identifier les valeurs de ces signaux de contrôle qui sont nécessaires pour obtenir un alignement convenable. Ce processus peut être réalisé, par exemple, en utilisant différentes formes de rétroaction et/ou tâtonnement avec des trajectoires d'accordeur prédéterminées. Une autre façon de synchroniser l'accord de l'accordeur grossier et celui de l'accordeur fin consiste à fixer une trajectoire de position du moteur pour le filtre de longueur d'onde 430, et à contrôler ensuite le comportement du décalage de fréquence de l'accordeur de mode de cavité 420 pour suivre la position du moteur comme indiqué par un dispositif de mesure tel qu'un disque de codage. Alternativement, le filtre de longueur d'onde 430 peut être conçu pour suivre le comportement de l'accordeur de mode de cavité 420 par un mécanisme similaire. Encore, une autre façon de synchroniser l'accord de l'accordeur grossier et celui de l'accordeur fin consiste à générer un signal d'erreur qui indique quand les accordeurs susmentionnés sont en train de sortir de synchronisation, et utiliser une boucle de rétroaction sur ce signal d'erreur pour régler l'accord d'un des accordeurs ou bien des deux accordeurs l'un par rapport à l'autre. Les composants et la configuration de la cavité 400 peuvent être modifiés de plusieurs façons pour créer des variantes de réalisation. Par exemple, le réseau de diffraction peut être remplacé par un autre type de filtre de réseau, tel qu'un réseau composé, ou un 18 scanneur polygonal. Le réseau de diffraction peut également être disposé dans une autre configuration, telle qu'une configuration de Littman-Metcalf, plutôt qu'une configuration de Littrow. Le réseau de diffraction peut également être remplacé par un autre type de filtre de longueur d'onde, tel qu'un réseau de guide d'ondes (AWG) accordable, un filtre Fabry-Perot (FP) accordable, un réseau de phase à images virtuelles (VIPA) accordable, un filtre Lyot/Solc accordable, un filtre acousto-optique ou un filtre interférentiel accordable. Encore, l'accord de longueur d'onde réalisé par le réseau de diffraction pourrait également être effectué par deux accordeurs de mode de cavité en parallèle, en utilisant un système d'accord de Vernier tel que décrit ci-dessous avec référence à la Figure 6. Les Figures 5 - 9 illustrent des modes de réalisation supplémentaires d'une cavité laser pour un laser accordable en phase continue. Ces modes de réalisation peuvent offrir des avantages tels que la capacité à effectuer l'accord sans mécanismes d'entraînement mécaniques, ou à former une entière cavité laser accordable électroniquement sur une seule puce. Par exemple, dans certains modes de réalisation, un étage de gain et un premier et un deuxième accordeur forment une cavité laser accordable électroniquement sur une seule puce. Les modes de réalisation des Figures 5 - 9 sont présentés avec quelques caractéristiques déjà décrites par rapport à la cavité 400, donc une description redondante de ces caractéristiques pourra être omise dans le but de se concentrer sur les différences dans leurs descriptions respectives. En outre, certains aspects fonctionnels de ces modes de réalisation peuvent être identiques ou semblables à des aspects fonctionnels déjà décrits en relation avec la Figure 4. Par conséquent, en général des descriptions répétitives de ces fonctions ne seront pas répétées. La Figure 5 est un schéma d'une cavité laser 500 selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. Dans ce mode de réalisation, le filtre à réseau de la cavité 400 est remplacé par un autre filtre de longueur d'onde 505 accordable, et un deuxième miroir d'extrémité 510 est placé à côté de l'accordeur de mode de cavité 420. 19 Le filtre de longueur d'onde 505 accordable peut prendre plusieurs formes alternatives, telles qu'un réseau de guide d'ondes (AWG) accordable, un filtre Fabry-Perot (FP) accordable, un réseau de phase à images virtuelles (VIPA) accordable, un filtre Lyot/Solc accordable ou un filtre interférentiel accordable. L'utilisation de ces 10 technologies alternatives peut permettre l'accord électronique pour la sélection grossière de longueur d'onde, ce qui pourrait simplifier le fonctionnement de la cavité laser 500 par rapport à la cavité 400. Un autre avantage potentiel de ces technologies alternatives est représenté par le fait qu'elles peuvent permettre des vitesses de balayage plus élevées ainsi que des cavités plus raccourcies et plus intégrées. 15 La Figure 6 est un schéma d'une cavité laser 600 selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. Dans ce mode de réalisation, l'accord de longueur d'onde grossier ainsi que l'accord de longueur d'onde fin sont effectués par une unité d'accord 605 unique comportant deux accordeurs de modes de cavité, et un deuxième miroir 20 d'extrémité 610 est positionné à côté de l'unité d'accord 605 pour recirculer la lumière à travers la cavité laser 600. Les deux accordeurs de modes de cavité sont disposés en parallèle dans un substrat en niobate de lithium. Grâce à ces deux accordeurs, la cavité laser 600 est repartie à partir 25 d'une cavité linéaire dans une branche supérieure et une branche inférieure, dans une configuration en Y. Ces deux cavités permettent à la cavité laser 600 d'être accordée électroniquement en utilisant un système d'accord de Vernier, qui est illustré sur la Figure 6 par une fonction de peigne supérieure 615 correspondant à la branche supérieure et par une fonction de peigne inférieure 620 correspondant à la branche 30 inférieure. Comme illustré par ces fonctions de peigne, les branches supérieure et inférieure ont des longueurs optiques légèrement différentes, de sorte qu'elles ne se renforcent mutuellement qu'en correspondance d'une position de mode spécifique à la fois. Sur la Figure 6 cette position est indiquée par un ovale pointillé, et elle peut être 20 décalée en accordant les cavités supérieure et inférieure de manière synchronisée pour effectuer un balayage de longueur d'onde en phase continue. En utilisant un système d'accord de Vernier, on obtient un compromis entre plage spectrale libre et résolution. En conséquence, pour incrémenter simultanément les deux, des cavités parallèles additionnelles peuvent être ajoutées. Par exemple, au lieu d'avoir seulement deux cavités comme indiqué sur la Figure 6, l'unité d'accord 605 pourrait être modifié pour avoir trois ou plus de trois cavités parallèles avec un seul point d'alignement mutuel. La Figure 7 illustre une cavité laser 700 selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. Dans ce mode de réalisation, l'accordeur de mode de cavité est implémenté par un modulateur symétrique I/Q 705. Le modulateur symétrique I/Q 705 est généralement moins attrayant que le contrôleur de la polarisation de niobate de lithium de la cavité 400, car il ajoute une perte (par exemple, 6 dB) pour chaque passage à travers la cavité laser 700. En outre, bien que ses signaux de commande soient périodiques et sans réinitialisation, ils ont un point de rebroussement (c'est-à-dire ondes triangulaires et une dérivée première discontinue). Cependant, le modulateur symétrique I/Q 705 a l'avantage qu'il ne dépend pas de la structure cristalline du niobate de lithium et il peut être mis en oeuvre dans une plus ample variété de matériaux. Par exemple, des matériaux utilisables sont InP et GaAs, qui sont utilisés aussi en tant que matériaux de substrat pour des circuits de gain de laser. Les Figures 8A - 8D sont des schémas de cavités laser selon d'autres modes de réalisation représentatifs de l'invention. Dans ces modes de réalisation, différentes formes de réseaux et/ou différentes configurations de réseaux sont utilisées en combinaison avec l'accordeur de mode de cavité 420. En se référant à la Figure 8A, une cavité 800A comprend un miroir d'extrémité 805, une optique de couplage 810, l'accordeur de mode de cavité 420, une optique de couplage 21 815, et un réseau de diffraction de type rétro-réflecteur 820. La cavité 800A fonctions de façon similaire à la cavité 400 de la Figure 4, et elle aussi a une configuration de Littrow. Comme indiqué par les étiquettes sur la Figure 8A, le réseau de diffraction 820 est orienté à un angle de Littrow et il a une densité de gravures d'environ 1100 lignes par millimètre (lignes/mm). On considère que cette configuration produit une résolution lx, de sorte qu'elle peut être utilisée comme référence pour la comparaison avec les autres configurations. En se référant à la Figure 8B, une cavité 800B est similaire à la cavité 800A, mais dans la cavité 800B le réseau de diffraction 820 est remplacé par un réseau de diffraction 825 et par un miroir plan 830. Cette configuration est dénommée une configuration de Littman-Metcalf (LM). Comme indiqué par les étiquettes sur la Figure 8B, le réseau de diffraction 825 est orienté à un angle d'incidence rasant et il a une densité de gravures d'environ 900 lignes/mm, avec une résolution d'environ 5x. En se référant à la Figure 8C, une cavité 800C est similaire à la cavité 800A, mais dans la cavité 800C le réseau de diffraction 820 est remplacé par un réseau de diffraction 825 et par un réseau de diffraction de type rétro-réflecteur 835. Dans cette configuration, le réseau de diffraction 825 (premier réseau de diffraction) est configuré pour disperser un champ optique du laser, et le réseau de diffraction de type rétro-réflecteur 835 (deuxième réseau de diffraction) fonctionne comme un rétro-réflecteur pour le champ optique dispersé par le réseau de diffraction 825 et il est configuré de manière à disperser ultérieurement le champ optique. Cette configuration peut être considérée comme un hybride entre la configuration de Littrow et la configuration de LittmanMetcalf, et elle est dénommée LM (+) Littrow sur la Figure 8C. 22 Comme indiqué par les étiquettes sur la Figure 8C, le réseau de diffraction 825 est orienté à un angle d'incidence rasant. Le réseau de diffraction 825 a une densité de gravures de 900 lignes/mm, et le réseau de diffraction de type rétro-réflecteur 835 a une densité de gravures de 1100 lignes/mm. Lorsqu'ils sont combinés, les réseaux de 10 diffraction 825, 835 fournissent un résolution d'environ 10x. En conséquence, la combinaison de réseaux de diffraction, 825 835 fournit une résolution sensiblement plus élevée que le réseau de diffraction 820. En se référant à la Figure 8D, une cavité 800D est similaire à la cavité 800A, mais dans 15 la cavité 800D le réseau de diffraction 820 est remplacé par un réseau de diffraction 825 et par un réseau de diffraction de type rétro-réflecteur 840. Cette configuration peut également être considérée comme un hybride entre la configuration de Littrow et la configuration de Littman-Metcalf, et elle est dénommée LM (-) Littrow sur la Figure 8D. Comme indiqué par les étiquettes sur la Figure 8D, le réseau de diffraction 825 a une 20 densité de gravures de 900 lignes/mm, et le réseau de diffraction de type rétro-réflecteur 840 a une densité de gravures de - 1100 lignes/mm, ce qui donne une résolution de 0,3x. Ensemble, ces réseaux produisent une source accordable à spectre élargi et faible cohérence. 25 La Figure 9 illustre une cavité laser 900 selon un autre mode de réalisation représentatif de l'invention. Contrairement aux autres modes de réalisation, la cavité laser 900 est formée dans une seule puce intégrée. Elle utilise le système d'accord de Vernier de la Figure 6 par transmission de la lumière à travers deux ou plusieurs cavités parallèles. 30 En se référant à la Figure 9, la cavité laser 900 comprend un premier et un deuxième miroirs d'extrémité 905 et 910, un étage de gain 915, et un premier et un deuxième accordeurs de mode de cavité 920 et 925. Le deuxième miroir d'extrémité 905 est généralement un miroir partiellement réfléchissant qui permet l'émission d'une longueur 23 d'onde sélectionnée. Le premier et le deuxième accordeurs de mode de cavité 920 et 925 peuvent être implémentés tous les deux de façon similaire à l'accordeur de mode de cavité 420 décrit avec référence à la Figure 4. Par conséquent, ils peuvent utiliser des plaques d'onde électro-optiques pour effectuer l'accord grossier ainsi que l'accord fin comme expliqué dans la description de la Figure 6. L'étage de gain 915 est configuré pour amplifier le champ optique dans la cavité laser 900 et il peut être mis en oeuvre, par exemple, comme une section de guide d'ondes dopée en erbium d'un substrat de niobate de lithium. Dans une variante du mode de réalisation représenté sur la Figure 9, l'étage de gain 915 pourrait également être mis en oeuvre dans un substrat de phosphure d'indium (InP), avec le gain provenant des structures de diodes de phosphure d'arséniure de gallium indium (InGaAsP). Dans ce mode de réalisation, l'accord grossier et l'accord fin pourraient être réalisés en utilisant la technique d'accord de Vernier avec des modulateurs I/Q parallèles comme illustré sur la Figure 7. Par ailleurs, dans diverses variantes de réalisation, d'autres substrats de matériaux semi-conducteurs III-V peuvent être utilisés en combinaison avec des modulateurs I/Q. La Figure 10 est un diagramme illustrant un procédé 1000 pour accorder un laser accordable en continu selon un mode de réalisation représentatif de l'invention. Ce procédé pourrait être utilisée en conjonction avec l'un quelconque des modes de réalisation décrits avec référence aux Figures 2 - 9, avec des étapes spécifiques adaptées aux différentes structures prévues dans ces modes de réalisation. Dans la description de la Figure 10, les références des étapes du procédé d'exemple illustré sont indiquées en parenthèses afin de les distinguer des références des éléments des appareils ou des systèmes d'exemple illustrés. En se référant à la Figure 10, le procédé commence par une étape consistant à contrôler l'accordeur grossier pour sélectionner une longueur d'onde d'émission du laser (1005). 24 En synchronisation avec l'étape 1005, un accordeur fin règle un mode de cavité du laser en fonction de la longueur d'onde d'émission sélectionnée (1010). Ensuite, l'accordeur grossier et l'accordeur fin sont contrôlés de façon synchronisée l'un avec l'autre pour modifier la longueur d'onde d'émission sélectionnée de manière en phase continue (1015). Les étapes du procédé de la Figure 10 peuvent être implémentées en utilisant une quelconque des différentes techniques décrites ci-dessus en relation avec les Figures 2 9. Par exemple, comme décrit ci-dessus, un accordeur grossier peut comprendre un réseau de diffraction ayant un centre de rotation, dans lequel la longueur d'onde sélectionnée est contrôlée en faisant tourner le réseau de diffraction autour du centre de rotation. Toujours à titre d'exemple, comme décrit ci-dessus, chacun des accordeurs grossiers et fin peut être utilisés pour compenser les erreurs de l'autre. Par exemple, l'accordeur fin peut compenser les erreurs en détectant une erreur d'accord de l'accordeur grossier et en réglant son accord en fonction de l'erreur détectée. Comme indiqué en précédence, les modes de réalisation de l'invention peuvent potentiellement améliorer divers aspects des lasers accordables en phase continue, tels que leur vitesse de fonctionnement et leur tolérance d'erreur. En outre, certains modes de réalisation améliorent la spécificité de l'accord grâce à l'utilisation de dispositions de réseau très dispersives. En outre, selon certains modes de réalisation une cavité entière est fournie dans une seule puce, ce qui peut potentiellement simplifier la conception et les mécanismes de contrôle de la cavité. Bien que des modes de réalisation d'exemple soient illustrés dans la présente description, l'homme du métier appréciera que des nombreuses variantes qui sont en conformité avec les présents enseignements sont possibles et elles restent dans le cadre des revendications annexées. L'invention ne doit donc être considérée limitée que par le cadre des revendications annexées. 25
La présente invention concerne un laser accordable qui comprend un premier accordeur (210) configuré pour sélectionner une longueur d'onde d'émission du laser et un deuxième accordeur (215) configuré pour régler un mode de cavité du laser en modifiant la longueur de parcours optique de la cavité. Le deuxième accordeur (215) est limité par une plage d'accord finie. Le laser accordable comprend en outre une unité de contrôle configurée pour contrôler le premier (210) et le deuxième (215) accordeurs afin de sélectionner la longueur d'onde d'émission et de régler le mode de cavité de manière synchronisée, de sorte à réaliser un accord en phase continue sur une plage plus grande que celle supportée par la plage d'accord finie du deuxième accordeur.
1. Laser accordable comprenant: un premier accordeur configuré pour sélectionner une longueur d'onde d'émission du 10 laser; un deuxième accordeur configuré pour régler un mode de cavité du laser en modifiant la longueur du parcours optique de la cavité laser, le deuxième accordeur étant limité à une plage d'accord finie ; et une unité de contrôle configurée pour contrôler le premier et le deuxième accordeurs 15 pour sélectionner la longueur d'onde d'émission et régler le mode de cavité de manière synchronisée afin d'effectuer un accord en phase continue sur une plage plus grande que celle supportée par la plage d'accord finie du deuxième accordeur. 2. Laser accordable selon la 1, dans lequel le premier accordeur 20 comprend un filtre accordé mécaniquement comportant au moins un réseau de diffraction, un miroir et un prisme. 3. Laser accordable selon la 1, dans lequel le deuxième accordeur comprend une unité de contrôle de polarisation qui fait avancer linéairement une phase 25 d'une longueur d'onde d'entrée de 0 à 27c dans de périodes de commande successives de tensions de commande sinusoïdales. 4. Laser accordable selon la 3, dans lequel l'unité de contrôle de polarisation comprend des plaques d'onde et au moins une de ces plaques d'onde est 30 montée de manière pivotante sur un axe pour faire avancer linéairement la phase de la longueur d'onde d'entrée de 0 à 27c dans de périodes de commande successives des tensions de commande sinusoïdales. 26 . Laser accordable selon la 4, dans lequel les plaques d'onde comprennent des plaquesd'onde électro-optiques. 6. Laser accordable selon la 4, dans lequel les plaques d'onde comprennent des plaque d'onde optiques en vrac. 7. Laser accordable selon la 1, dans lequel le premier accordeur comprend un accordeur électro-optique. 8. Laser accordable selon la 1, dans lequel le premier et le deuxième accordeurs comprennent un premier et un deuxième accordeurs de mode de cavité disposés en parallèle et configurés pour effectuer un accord de longueur d'onde grossier et fin en utilisant un système d'accord de Vernier. 9. Laser accordable selon la 1, comprenant en outre un étage de gain configuré pour amplifier un champ optique, l'étage de gain, le premier accordeur et le deuxième accordeurs formant une cavité laser accordable électroniquement sur une seule puce. 10. Laser accordable selon la 1, dans lequel le premier accordeur comprend un premier réseau de diffraction configuré pour disperser un champ optique du laser et un deuxième réseau de diffraction qui fonctionne comme un rétro-réflecteur pour le champ optique dispersé par le premier réseau de diffraction et qui est configuré pour disperser ultérieurement le champ optique. 27
H
H01
H01S
H01S 5
H01S 5/065
FR2991285
A1
NAVIRE POURVU D'AU MOINS UNE LIGNE D'ARBRES EQUIPEE D'UN PROPULSEUR A POMPE-HELICE
20,131,206
La présente invention est relative à un navire, notamment à passagers, qui est pourvu d'au moins d'une ligne d'arbres équipée d'un propulseur consistant d'une hélice sous-tuyère dotée d'un stator, l'ensemble étant appelé par la suite « pompe-hélice » et décrit plus précisément par la suite. L'utilisation d'une pompe-hélice comme propulseur dans une installation de propulsion d'un navire présente des avantages multiples. En effet, l'installation est mécaniquement simple par rapport à d'autres systèmes de propulsion utilisés, notamment pour les paquebots, 10 tels que les "pods", et permet de fournir une poussée avec un rendement élevé, avec un minimum de nuisances acoustiques et vibratoires. Une pompe-hélice comprend généralement un stator (constitués de plusieurs ailerons orienteurs de flux), un rotor (en l'occurrence une hélice) et une tuyère entourant l'ensemble. 15 Les formes de la tuyère, des aubes du rotor et du stator sont dessinées de manière connue pour obtenir le meilleur rendement, afin d'atteindre une vitesse donnée avec la puissance mécanique la plus faible possible. La pompe-hélice est reliée au navire par l'intermédiaire d'une 20 ligne d'arbres qui entraîne le rotor en rotation. Cet entraînement peut être réalisé par tout type de procédé connu (par renvoi d'angle, moteur électrique émergé, etc.). En fonctionnement, le stator, généralement situé en amont du rotor, communique au flux une composante rotationnelle autour de l'axe de 25 la tuyère dans un sens de rotation opposé au sens de rotation du rotor. La génération de cette rotation crée par réaction, un couple hydrodynamique sur le stator. Cette disposition vise à compenser l'effet rotationnel induit par le rotor sur le fluide et à améliorer le rendement de l'installation. Dans une 30 conception optimisée, le couple sur le stator est égal et opposé au couple sur le rotor ce qui a pour résultat d'annuler la quantité de mouvement angulaire dans le sillage de l'ensemble du propulseur. Par ailleurs, des critères d'éloignement du propulseur par rapport à la carène du navire sont utilisés afin de réduire les interactions 5 entre la carène et la coque. La présente invention a pour but d'améliorer encore le rendement propulsif d'une pompe-hélice équipant un navire ; elle a plus particulièrement pour objet de proposer une forme hydrodynamique de carène permettant d'optimiser le rendement propulsif global d'un navire 10 propulsé par une ou plusieurs pompe-hélices. Ainsi, la présente invention propose un navire, notamment à passagers, qui est pourvu d'au moins une ligne d'arbres équipée d'un propulseur consistant en une pompe-hélice comprenant un rotor, un ou plusieurs stators ainsi qu'une tuyère, caractérisé par le fait que sa coque 15 présente, sensiblement en regard de ladite pompe-hélice, une forme concave et que la courbe délimitant cette forme concave, selon un plan de coupe longitudinal et vertical passant par le centre de rotation du rotor, présente deux points d'inflexion, l'un situé en amont et l'autre en aval de ladite pompe-hélice, ainsi qu'une tangente parallèle à l'axe de la ligne 20 d'arbres, tangente située en amont de ladite pompe-hélice. Selon d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de ce navire : - ladite tangente en amont de ladite pompe-hélice est située, à une distance axiale L du bord d'attaque de la 25 tuyère, cette distance étant inférieure à D/4, D étant le diamètre dudit rotor ; - ladite coque est distante de ladite tuyère d'un intervalle constant, selon une direction perpendiculaire à l'axe de ladite ligne d'arbres ; 30 - le plan médian longitudinal du navire constitue un plan de symétrie de ladite coque, ce plan passant par le plan mince du navire ; - la surface dudit plan mince présente, dans un plan horizontal, et/ou dans des plans intermédiaires situés 35 entre le plan vertical et ledit plan horizontal et passant par l'axe de la ligne d'arbres, sensiblement en regard de la pompe-hélice, une forme concave et que la courbe délimitant cette forme concave, selon ce plan horizontal et/ou intermédiaire passant par l'axe de rotation du rotor, présente deux points d'inflexion, l'un situé en amont et l'autre en aval de ladite pompe-hélice, ainsi qu'une tangente parallèle à l'axe de la ligne d'arbres, tangente située en amont de ladite pompe-hélice. - la distance H1 entre l'axe de la ligne d'arbres et ladite coque, mesurée perpendiculairement à l'axe de la ligne d'arbres et à ladite distance L dudit bord d'attaque de la tuyère est supérieure à la distance H2 entre l'axe de la ligne d'arbres et ladite coque, mesurée perpendiculairement à l'axe de la ligne d'arbres et juste en aval de la tuyère ; - dans un plan de coupe transversal et vertical à ladite tuyère, ladite coque est distante de ladite tuyère dudit intervalle constant, sur un secteur angulaire d'au moins 45° D'autres caractéristiques et avantages de la présente 20 invention apparaîtront à la lecture détaillée de la description qui va suivre. Cette description sera faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale de la carène d'un navire avec une installation de propulsion à pompe-hélice, ce plan de 25 coupe I-I passant par l'axe de rotation de l'hélice de la pompe ; - la figure 2 est une vue selon le plan I I-I I de la figure 1, montrant plus particulièrement la structure de la pompe-hélice. - enfin, la figure 3 est une vue schématique en coupe transversale d'une carène pourvue de deux pompes-hélices. 30 Le navire 1 représenté très partiellement aux figures annexées comporte une coque ou carène référencée 2. Il comporte un plan mince PM situé dans le plan de symétrie du navire, intégré à la partie arrière de la carène. De part et d'autre de ce plan mince, parallèlement à l'axe 35 longitudinal du navire s'étend une ligne d'arbres 3 qui peut être rattachée à la coque par un ou plusieurs bras 30 et à l'extrémité de laquelle est monté le rotor de la pompe-hélice 4 (bien entendu, du fait de la coupe présentée ici, seule une ligne 3 est visible. Toutefois, ce qui est dit ci-après vaut pour chacune d'entre elles) On note, notamment sur la figure 1, que cette pompe-hélice 5 est placée légèrement en amont du bord de fuite du plan mince PM. Sur les figures, AM correspond à amont, tandis qu'AV correspond à aval, ce qui traduit le sens de cheminement du fluide à travers l'installation. En référence à la pompe-hélice 4, on a désigné 40 ses stators, 10 42 son hélice ou rotor, et 41 sa tuyère. On notera que cette dernière est conformée de manière à être convergente d'amont en aval. Selon l'invention, la coque 2 présente, sensiblement en regard de la pompe-hélice 4, une forme concave C et la courbe I qui délimite cette 15 forme concave, selon le plan de coupe longitudinal I-I vertical qui passe par l'axe de rotation du rotor 42 de la pompe-hélice, présente deux points d'inflexion référencés respectivement P11 et P12, l'un P11 étant situé en amont de la pompe-hélice 4, tandis que l'autre P12 est situé en aval. Cette ligne I possède également une tangente T qui est 20 parallèle à l'axe X-X' de ligne d'arbres 3, cette tangente étant située en amont de la pompe Préférentiellement, elle se situe à une distance axiale L du bord d'attaque 410 de la tuyère 41, cette distance L étant inférieure à D/4, D étant le diamètre du rotor. 25 Grâce à cette combinaison de caractéristiques, le système de propulsion constitué par la pompe-hélice est disposé partiellement dans la concavité C, de sorte qu'il bénéficie de l'effet combiné du ralentissement visqueux lié à la proximité de la plus grande surface de bordé possible, ainsi que du ralentissement du fluide dans cette cavité. La pompe-hélice est ainsi 30 alimentée par un écoulement ralenti, ce qui améliore le rendement propulsif. Par ailleurs, et comme indiqué plus haut, selon une caractéristique avantageuse de l'invention, la coque 2 est distante de la tuyère 41 d'un intervalle constant G selon une direction perpendiculaire à l'axe X-X' de la ligne d'arbres 3. 35 Cette disposition permet d'une part d'éviter de créer des sections divergentes et notamment des décollements de l'écoulement dans ce canal, et d'autre part, de rendre le flux extérieur au propulseur parallèle à l'axe du propulseur, de manière à ne pas créer une traînée additionnelle sur la carène lorsque le propulseur est en fonctionnement. On limite ainsi l'effet de succion. Les meilleurs résultats sont obtenus quand la distance H1 entre l'axe X-X' de la ligne d'arbres 3 et la coque 2, mesurée perpendiculairement à cet axe X-X' de la ligne d'arbres et à la distance L du bord d'attaque 410 de la tuyère 41, est supérieure à la distance H2 entre l'axe X-X' de la ligne d'arbres 3 et la coque 2, mesurée perpendiculairement à l'axe de la ligne d'arbres 3 et juste en aval 1 de la tuyère 41. Dans une forme de réalisation encore préférée, dans le plan de coupe transversal et vertical II-II à ladite tuyère 31, la coque 2 est distante de la tuyère 31 d'un intervalle constant G sur un secteur angulaire d'au moins 45°. Bien entendu, dans cette configuration dans laquelle le navire présente deux lignes d'arbres équipées d'une pompe-hélice (comme cela est particulièrement visible à la figure 3) le plan longitudinal et vertical P qui passe par le plan mince PM du navire et qui constitue un plan de symétrie de la carène, constitue alors également un plan de symétrie pour lesdites pompes-hélices. La surface du plan mince PM peut être conçue pour reproduire dans le plan horizontal HO, ou dans un plan intermédiaire IN, s'étendant entre le plan horizontal HO et le plan vertical, des caractéristiques géométriques de la carène identiques à celle décrites plus haut dans le plan vertical. En d'autres termes, dans ces directions, la coque présente également une forme concave, avec une courbe I présentant deux points d'inflexion et une tangente tels que décrits plus haut.30
La présente invention se rapporte à un navire, notamment à passagers, qui est pourvu d'au moins une ligne d'arbres (3) équipée d'un propulseur consistant en une pompe-hélice (4) comprenant un rotor (42), un ou plusieurs stators (40) ainsi qu'une tuyère (41), caractérisé par le fait que sa coque (2) présente, sensiblement en regard de ladite pompe-hélice (4), une forme concave (C) et que la courbe (I) délimitant cette forme concave, selon un plan de coupe longitudinal et vertical (l-l) passant par le centre de rotation du rotor (42), présente deux points d'inflexion (PI1, PI2), l'un (PI1) situé en amont et l'autre (PI2) en aval de ladite pompe-hélice (4), ainsi qu'une tangente (T) parallèle à l'axe (X-X') de la ligne d'arbres (3), tangente située en amont de ladite pompe-hélice (4).
1. Navire, notamment à passagers, qui est pourvu d'au moins une ligne d'arbres (3) équipée d'un propulseur consistant en une pompe-hélice (4) comprenant un rotor (42), un ou plusieurs stators (40) ainsi qu'une tuyère (41), caractérisé par le fait que sa coque (2) présente, sensiblement en regard de ladite pompe-hélice (4), une forme concave (C) et que la courbe (I) délimitant cette forme concave, selon un plan de coupe longitudinal et vertical (I-I) passant par l'axe de rotation du rotor (42), présente deux points d'inflexion (P11, PI2), l'un (PI1) situé en amont et l'autre (PI2) en aval de ladite pompe-hélice (4), ainsi qu'une tangente (T) parallèle à l'axe (X-X') de la ligne d'arbres (3), tangente située en amont de ladite pompe-hélice (4). 2. Navire selon la 1, caractérisé par le fait que ladite tangente en amont de ladite pompe-hélice (4) est située à une distance axiale (L) du bord d'attaque (410) de la tuyère (4), cette distance étant inférieure à D/4, D étant le diamètre dudit rotor (42). 3. Navire selon la 1 ou 2, caractérisé par le fait que ladite coque (2) est distante de ladite tuyère (41) d'un intervalle constant (G), selon une direction perpendiculaire à l'axe (X-X') de ladite ligne d'arbres (3). 4. Navire selon l'une des 1 à 3, qui comprend deux lignes d'arbres parallèles (3), caractérisé par le fait que le plan médian longitudinal (P) de ladite coque (2) constitue un plan de symétrie pour lesdites pompes-hélices (4), ce plan passant par le plan mince (PM) du navire. 5. Navire selon la 4, caractérisé par le fait que la surface dudit plan mince (PM) présente, dans un plan horizontal (HO), et/ou dans des plans intermédiaires (IN) situés entre le plan vertical (I, I) et ledit plan horizontal (HO) et passant par l'axe (X-X') de la ligne d'arbres, sensiblement en regard de la pompe-hélice (4), une forme concave (C) et que la courbe (I) délimitant cette forme concave, selon ce plan horizontal (HO) et/ou intermédiaire (IN) passant par l'axe de rotation du rotor (42), présente deux points d'inflexion (P11, PI2), l'un (PI1) situé en amont et l'autre (PI2) en aval de ladite pompe-hélice (4), ainsi qu'unetangente (T) parallèle à l'axe (X-X') de la ligne d'arbres (3), tangente située en amont de ladite pompe-hélice (4). 6. Navire selon l'une des 1 à 4, caractérisé par le fait que la distance (H1) entre l'axe (X-X') de la ligne d'arbres (3) et ladite coque (2), mesurée perpendiculairement à l'axe (X-X') de la ligne d'arbres (3) et à ladite distance (L) dudit bord d'attaque (410) de la tuyère (41) est supérieure à la distance (H2) entre l'axe (X-X') de la ligne d'arbres (3) et ladite coque (2), mesurée perpendiculairement à l'axe (X-X') de la ligne d'arbres (3) et au bord de fuite de la tuyère (41). 7. Navire selon l'une des 3 à 6, caractérisé par le fait que, dans un plan de coupe (II-II) transversal et vertical à ladite tuyère (31), ladite coque (2) est distante de ladite tuyère (31) dudit intervalle constant (G), sur un secteur angulaire d'au moins 45°.
B
B63
B63H,B63B
B63H 5,B63B 1
B63H 5/14,B63B 1/08
FR2982993
A1
CABLE ELECTRIQUE HAUTE TENSION ADAPTE AUX CONDITIONS EXTREMES
20,130,524
La présente invention concerne le domaine des câbles électriques haute tension résistant à des conditions extrêmes destiné à l'aérospatiale, au nucléaire, à la recherche scientifique et/ou à la recherche pétrolière. Certains domaines d'application requièrent des conditions d'utilisation extrêmes. Le domaine pétrolier recherche des matériaux capables de tenir à des températures élevées (200°C et +) combinées avec une tenue à des pressions élevées (300 à 700 bars par exemple) ainsi qu'une excellente résistance aux produits chimiques (carburants, hydrocarbures etc.). Le domaine de la recherche scientifique (accélération de particules, fusion ou fission nucléaire etc.) s'intéresse plutôt à la tenue aux radiations des polymères associée à une résistance aux températures cryogéniques et à un niveau de dégazage très faible. Les applications en centrale nucléaire quant à elles recherchent des tenues très élevées aux radiations et une qualité isolante pour de faibles épaisseurs. Le domaine spatial quant à lui requière la combinaison du gain de poids, d'une très bonne tenue aux radiations, d'une résistance à des températures de plus en plus élevées (250°C et plus), d'une forte intensité et de faible dégazage. L'exigence de faible dégazage est très importante car les applications pour la recherche ou le domaine spatial s'opèrent dans un environnement de vide poussé (1 à 10-12 mbar). Cette propriété désigne la quantité de composés volatiles relâchés par un composant ou un matériau lorsqu'il est soumis à un vide poussé. La condensation de ces composés sur des organes sensibles tels que des capteurs ou des optiques peut être à l'origine d'erreurs de mesure ou de disfonctionnements. La norme spatiale ECSS-Q-70-02 est utilisée pour caractériser le dégazage d'un matériau ou composant. Selon cette norme, la teneur en matériaux volatiles condensables collectés (CVCM) doit être inférieure 2982993 - 2 à 0,1% et la perte de masse totale du matériau sans compter l'eau (RML) doit être inférieure à 1%. L'augmentation de la puissance des équipements impliquent aussi que les câbles de nouvelles générations puissent être capables de transporter des tensions de 5 plus en plus élevées. Ces applications, dites haute tension, sont devenues courantes dans des domaines telles que le spatial, le militaire ou la recherche. Les radiations sont connues pour être un facteur de vieillissement critique dans les domaines du spatial ou du nucléaire. Ces différents rayonnements ionisants font partie intégrante de ces applications et peuvent atteindre des doses très 10 élevées dans certains cas (plusieurs centaines de megarads). Pour terminer, la température maximale d'utilisation est aussi un critère très important. Les applications spatiales ou nucléaires peuvent requérir des températures supérieures à 250 °C. C'est aussi le cas des applications aéronautiques ou militaires. Une autre tendance observée est celle d'utiliser les 15 fils ou câbles à leur limite thermique non pas par l'environnement extérieur mais plutôt par l'échauffement généré par le passage d'un courant élevé. Tous ces secteurs sont demandeurs de propriétés dont les limites sont sans cesse repoussées. De plus, l'élaboration d'une solution commune à toutes ces applications suppose de tenir compte de l'effet combiné de ces différents facteurs 20 que sont la température, les radiations et la tension. Il est donc nécessaire de pouvoir fabriquer un câble capable de répondre à l'ensemble des exigences des domaines cités ci-dessus ; à savoir en particulier : - Le domaine nucléaire 25 - Le domaine de la recherche scientifique ou fondamentale - Le domaine de l'aérospatial - Le domaine pétrolier, en particulier de la prospection - Et tous les domaines dont les exigences sont similaires. Le câble est constitué par une combinaison de matériaux de différentes natures 30 (métalliques et polymères) qui doivent dans leur ensemble être capable de supporter des températures entre -150°C et 280°C, une dose de radiation jusqu'à 200 MRad, une tension de fonctionnement jusqu'à 5 000 volts. De plus, le câble doit répondre aux normes de dégazage du domaine spatial mais aussi garder une certaine flexibilité en particulier pour voir supporter des mouvements mécaniques de flexions de faible amplitude pendant son fonctionnement (entre 1 et 20° par exemple). Il est en particulier difficile de trouver un matériau isolant permettant de répondre à ces exigences extrêmes. En effet les matériaux polymères sont très sensibles aux températures élevées. 10 Certains matériaux thermodurcissables comme les élastomères et les silicones sont capables de supporter de hautes températures, mais ils ne répondent pas à toutes les exigences et plus particulièrement à celles concernant le dégazage et les basses températures (entre -50°C et -150°C). En outre bien que les résines thermodurcissables polyimides soient en générale 15 également résistantes à de hautes températures et à des conditions extrêmes, elles sont difficiles à mettre en oeuvre pour fabriquer un câble. En effet, pour des fils à partir d'un certain diamètre, elles ne sont utilisables que sous forme rubanés afin d'avoir suffisamment de cohésion avec le conducteur central et donc d'éviter le délaminage lors de l'utilisation du câble, il est en général nécessaire de 20 leur adjoindre un adhésif ou un revêtement qui lui-même ne résiste pas à ces conditions extrêmes. Les ultra polymères, en particulier en thermoplastique, ont un excellent comportement électrique et mécanique, mais sont limités en température à 260°C. La résistance aux radiations étant une propriété intrinsèque du matériau, 25 certains thermoplastiques de haute performance sont connus pour avoir une bonne résistance aux rayonnements ionisants. Toutefois, ils font aussi souvent preuves d'une rigidité importante avec des risques de fragilité lorsqu'ils sont exposés à des températures très basses. Parmi ceux-ci, il est connu que les résines thermoplastiques du type 30 Polyetheréthercétone peuvent résister à des températures pouvant aller jusqu'à 260 °C d'après les indications des fabricants. Ainsi, la demande de brevet EP 0 197 227 décrit un câble électrique notamment pour usage aérospatial dont le matériau isolant peut-être à base de Polyétheréthercétone. Toutefois il est à remarquer que le câble décrit dans ce document peut être revêtu par un vernis qui ne résiste pas à des températures pouvant aller jusqu'à 280 °C. En effet comme indiqué dans ce document page 4 ligne 2, la couche de vernis ne doit résister qu'à une température d'au plus 150 °C. En outre le câble comporte une deuxième couche isolante à base de bande de résines polyimide rubané. Pour permettre le collage des couches de la bande entre elles, cette couche est muni d'un revêtement thermoplastique de copolymères d'éthylène et de propylène fluoré (page 4, ligne 14 - 16) .Or ce type de matériau ne résiste pas aux radiations. Par ailleurs les inventeurs ont découvert que les résines polyetheréthercétone décrites dans ce document et polyéthercétonecétone extrudées ou sous forme de revêtement n'avaient pas une tenue thermique suffisante à 280 °C ou ne présentaient pas une tenue mécanique suffisante après vieillissement thermique à de telles températures. Pour toutes ces raisons le câble électrique décrit dans ce document n'était pas utilisable dans des conditions extrêmes, en particulier de hautes températures. Le besoin demeure donc de pouvoir fabriquer un câble électrique haute tension résistant à de telles conditions extrêmes. De façon surprenante, l'inventeur a découvert que certains matériaux isolants appartenant pourtant à la même famille que les résines thermoplastiques polyétheréthercétone et polyéthercétonecétone, pouvaient être utilisés dans des câbles haute-tension destinés à des conditions extrêmes sans défaillance électrique. L'inventeur a également découvert que pour obtenir les propriétés !es plus intéressantes le conducteur central devait être fabriqué dans un matériau conducteur particulier revêtu de nickel. Ce revêtement pouvait être d'une épaisseur bien plus faible que celle préconisée habituellement tout en offrant une protection efficace contre la corrosion pour une utilisation pouvant aller jusqu'à 0° C. Cette faible épaisseur évite donc une perte de conductivité trop importante du matériau conducteur en particulier lorsque ce dernier est sous forme d'alliage. Enfin l'inventeur a découvert une construction particulièrement intéressante du câble haute tension électrique, en particulier en utilisant un isolant multicouche, qui lui permet d'être le plus performant dans les conditions extrêmes. La présente invention concerne donc un câble électrique haute tension comprenant un conducteur central en cuivre revêtu de nickel ou alliage de cuivre 10 revêtu de nickel et au moins une couche principale d'un matériau isolant disposée autour du conducteur central, ladite couche de matériau isolant étant formée par un thermoplastique extrudé choisi parmi les polyéthercétones, les polyéthercétoneéthercétonecétones et leurs mélanges. 15 Au sens de la présente invention on entend par câble haute-tension, un câble capable de supporter des tensions supérieures à 1000V en courant alternatif ou à 1600V en courant continu, sans dépasser les 50 000 V. Avantageusement le câble est capable de supporter des tensions supérieures à 3500V (moyenne tension), plus avantageusement une tension inférieure à 10 000 V, encore plus 20 avantageusement une tension d'environ 5000V. Le conducteur central ou âme conductrice doit remplir les exigences de conductivité combinées à la résistance thermique. Le but du conducteur est de permettre le passage d'une quantité importante d'électricité caractérisée par un ampérage élevé. En effet dans le cadre de la présente invention le conducteur 25 peut recevoir une tension pouvant aller jusqu'à 5 kV et un ampérage pouvant aller jusqu'à 12 A. Le câble selon l'invention devant présenter une masse la plus optimisée possible, il n'est pas possible d'utiliser des matériaux de trop faible conductivité qui nécessiterait donc de surdimensionner le conducteur central. Ainsi seul le cuivre et les alliages de cuivre remplissent ces exigences. En effet, 30 d'autres métaux tels que le nickel seul par exemple, malgré leur excellente résistance thermique, ne peuvent être utilisés dans le câble selon l'invention en raison de leur très faible conductivité électrique. L'aluminium quant à lui est un métal de poids faible, mais inutilisable pour une utilisation à des températures élevées en raison du taux d'allongement important à partir de 260°C. Par ailleurs, ce matériau se caractérise par une conductivité très faible (25-30% de l'IACS, (International Annealed Copper Standard, l'unité de conductivité électrique pour les métaux et alliage dont la référence est celle du cuivre : 100% d'IACS. Ainsi la valeur TACS de 100% correspond à une conductivité de 5,8MS/m)) et montre des difficultés à être connecté. L'alliage de cuivre doit bien sûr répondre aux nouvelles normes 10 environnementales telles que celles de la directives Européenne RoHS (2002/95/CE) révisée en 2011. Avantageusement l'alliage de cuivre comprend au moins un élément allié choisi parmi le fer, le chrome non héxavalent, l'étain, le magnésium, le zirconium et leur mélange, en particulier le chrome, le zirconium et leur mélange, particulièrement un mélange de chrome et zirconium. De façon 15 avantageuse, l'alliage de cuivre est exempt de cadmium, cobalt, plomb, béryllium et/ou mercure. De façon encore plus avantageuse, il comprend entre 0 et 1,5 % en poids de fer, entre 0 et 1 % en poids de chrome non héxavalent, entre 0 et 0,5 % en poids d'étain, entre 0 et 1% en poids de zirconium et entre 0 et 0, 5 % en poids de magnésium par rapport au poids total de l'alliage et est exempt de 20 cadmium, cobalt, plomb, béryllium et Mercure. Encore plus avantageusement, l'alliage de cuivre est un alliage de cuivre haute performance comprenant du chrome en une teneur pouvant aller jusqu'à 1% et du zirconium en une teneur pouvant aller jusqu'à 1% commercialisé par la société Fisk Alloy sous la dénomination PerconTM 24. 25 Le cuivre et les alliages de cuivre présentent l'inconvénient d'être très sensibles à l'oxydation. Il est donc nécessaire de les revêtir par un revêtement résistant à l'oxydation par des moyens chimiques ou électrolytiques bien connus de l'homme du métier. Le nickelage est de manière privilégiée un des revêtements capable de supporter 30 de hautes températures tout en gardant de bonnes propriétés mécaniques. En effet, un revêtement argent s'affaiblit s'il est exposé pendant une longue période à des températures élevées. Après 100h, l'argent commence à s'oxyder dans la zone interfaciale. Après 2000h, la couche d'oxydation a grandi et l'argent restant forme des coalescences. Le cuivre ou l'alliage de cuivre doit donc être revêtu de nickel afin d'éviter la corrosion. Malheureusement le nickel (25% LACS) a un impact sur la conductivité du conducteur, en particulier lorsque ce dernier est un alliage de cuivre qui par définition a déjà une conductivité plus faible que le cuivre pur. Il a été découvert de façon surprenante par 'Inventeur que le meilleur compromis entre prévention de la corrosion (qui est particulièrement importante au niveau des utilisations dans l'aérospatiale en raison de la présence d'oxygène atomique), et conductivité est une épaisseur de revêtement de nickel sur le conducteur central comprise entre 7 et 11 % en poids, avantageusement 10 % en poids selon la norme ASTM B355. Dans l'art antérieur on privilégiait plutôt un revêtement d'au moins 27 % en poids. En effet, pendant une exposition prolongée à de hautes températures, il y a une migration du nickel dans le cuivre. Cette migration peut entraîner une réduction de la couche de nickel et ainsi exposer le conducteur à des risques d'oxydation. Avantageusement le conducteur central est en alliage de cuivre revêtu de nickel, ledit alliage comprenant avantageusement entre 0 et 1,5 % en poids de fer, entre 0 et 1 % en poids de chrome non héxavalent, entre 0 et 0,5 % en poids d'étain, entre 0 et 1% en poids de zirconium et entre 0 et 0, 5 % en poids de magnésium par rapport au poids total de l'alliage et est exempt de cadmium, cobalt, plomb, béryllium et Mercure en particulier un alliage de cuivre haute performance comprenant du chrome en une teneur pouvant aller jusqu'à 1%en poids et du zirconium en une teneur pouvant aller jusqu'à 1% en poids commercialisé par la société Fisk Alloy sous la dénomination PerconTM 24. Le conducteur central peut se composer de un ou plusieurs brins, avantageusement de plusieurs brins. En effet l'utilisation de plusieurs brins permet d'obtenir différentes constructions qui peuvent améliorer la flexibilité du câble final. Le nombre de brins a également un impact sur la conductivité électrique en général : plus un conducteur contient de brins, meilleur est son comportement mécanique (en particulier la résistance aux cycles de fatigue et la flexibilité) mais ses performances électriques sont un peu diminués. En outre, le mode d'assemblage des brins qui forment le conducteur final peut avoir un certain impact sur les phénomènes électriques impliqués dans la haute tension (surtout en terme de génération d'effet corona). En général si le conducteur central n'est pas mono brin, il peut contenir 7, 19, 27, 37, 45, et 61 brins et 7*7. Avantageusement le conducteur central selon la présente invention contient 19 ou 37 brins, encore plus avantageusement 19 brins. Suivant le nombre de brins, les assemblages suivants peuvent être utilisés : tordons, concentriques (en particulier 19, 61 ou 37 brins), Equilay, semiconcentriques, Unilay (en particulier 19 brins) ou Ropelay (en particulier pour-7 * 7 brins). Avantageusement le conducteur central contient 19 brins assemblés en Unilay ou 37 brins assemblés en concentriques. Ces deux constructions montrent une résistance améliorée au vieillissement thermique à court et à long terme. Encore plus avantageusement le conducteur central contient 19 brins assemblés en Unilay. En effet dans ce dernier cas, la durée de vie de la flexibilité du câble est améliorée et l'effet corona est diminué de par la construction géométrique du conducteur s'approchant d'un cercle parfait. . Ainsi dans un mode de réalisation particulièrement avantageuse de l'invention le conducteur central est en alliage de cuivre, en particulier PerconTm 24 commercialisé par Fisk Alloy, revêtu de 10 % de nickel selon la construction 19 brins assemblée en Unilay. Cette construction se caractérise par une très bonne conductivité (>70% IACS). Dans un mode de réalisation avantageuse le conducteur central a une section comprise entre 0,05 et 22 mm2, avantageusement entre 0,5 et 4,5 mm2, plus avantageusement entre 3,5 et 4,4 mm2, encore plus avantageusement entre 3,8 et 4,1 mm2. Ceci permet au câble de garder une certaine flexibilité tout en ayant la conductivité nécessaire. Ainsi en moyenne, le conducteur central a une section de 3,9 mm2. Avantageusement le conducteur central peut supporter une exposition continue à des températures supérieures à 300 °C sans subir de fluage et en gardant d'excellentes propriétés mécaniques et une très bonne conductivité. Le matériau isolant utilisé pour la fabrication de câbles électriques haute tension est un matériau diélectrique c'est-à-dire qui ne conduit pas l'électricité. La fonction principe du diélectrique est de maintenir les performances d'isolation 10 électrique entre le conducteur principal du câble et les éléments conducteurs (au potentiel de terre) pendant une durée de temps défini et dans un environnement défini. Dans le cadre de la présente invention, la couche principale de matériau isolant disposée autour du conducteur central est formée par un thermoplastique 15 extrudé choisi parmi les polyéthercétones ou PEK (plus particulièrement le PEEK HT G22 fabriqué par la société Victrex), les polyéthercétoneéthercétonecétones ou PEKEKK (plus particulièrement la référence PEEK ST G45 fabriqué par la société Victrex) et leur mélange. Avantageusement il s'agit d'un polyéthercétoneéthercétonecétone et en particulier celui vendu par la société 20 Victrex sous la dénomination PEEK ST G45. En effet, les polyéthercétoneéthercétonecétone ont une résistance aux températures élevées un peu plus importantes que les polyéthercétones. En outre ils sont plus faciles à mettre en oeuvre. Bien que ces matériaux soient indiqués par les fabricants comme ne pouvant être 25 utilisés qu'à une température maximale de 250 °C, l'inventeur a découvert de façon surprenante qu'ils pouvaient être utilisés dans le cas de la présente invention jusqu'à une température d'au moins 280 °C. En outre l'inventeur a mis en évidence que lorsqu'ils étaient utilisés en tant que couche de matériau isolant principal dans la fabrication d'un câble électrique 30 haute tension, ces matériaux étaient capables de résister jusqu'à des contraintes thermiques de : 2982993 - 10 - 280 °C pendant 2000 heures pour des applications statiques ou pour des mouvements de pliage de faible amplitude (entre +/- 1° et +/-10°). - 280°C pendant 500 heures pour des applications dynamiques demandant des pliages mécaniques de grande amplitude (jusque +/-90°). Ceci est tout à fait surprenant puisque des polymères thermoplastiques appartenant à la même famille telle que les polyéthercétonecétone (PEKK) et les polyétheréthercétone (PEEK) qui d'après les fabricants peuvent être également utilisé à une température maximale de 250 °C se sont avérés posséder une tenue thermique insuffisante (Polyétheréthercétone tel que par exemple le PEEK 151G commercialisés par la société Victrex) ou une tenue mécanique après vieillissement thermique insuffisante (Polyéthercétonecétone tel que par exemple la référence OXPEKK C-E commercialisée par la société Arkema) lorsqu'ils se trouvaient sous forme extrudée ou même un sous forme de revêtement (revêtement de Polyétheréthercétone) ce qui provoque l'apparition de craquelures qui nuisent donc à leur rôle d'isolant. Avantageusement, la couche principale de matériau isolant a une épaisseur comprise entre 0,1 et 3 mm, avantageusement entre 0,15 et 2mm, plus avantageusement entre 0,2 et 1,5 mm, encore plus avantageusement l'épaisseur est de 1 mm. Cette épaisseur est suffisante pour isoler le conducteur central tout en n'étant pas trop épaisse pour que le câble puisse garder une certaine flexibilité. Dans un deuxième mode de réalisation de l'invention, le câble selon l'invention comprend une couche de matériau isolant supplémentaire autour de la couche principale de matériau isolant, ladite couche de matériau isolant supplémentaire étant formée par un polymère thermodurcissable résistant à des températures pouvant aller jusqu'à 280°C, particulier un polymère thermodurcissable polyimide ou polybenzimidazole. Dans le cas des polybenzimidazole, la couche de matériau est avantageusement sous forme de film. Dans le cas des polyimides, la couche est avantageusement sous forme de ruban. De façon avantageuse, la couche de matériau isolant supplémentaire est en polyimide sous forme de ruban. En effet, l'inventeur a découvert que cette couche supplémentaire de matériau isolant permettait d'éviter les problèmes qui peuvent exister à l'interface polymère/métal lorsque le câble est entouré par un matériau de blindage métallique. En effet les différences de conductivité thermique entre un composant métallique et un matériau isolant thermoplastique qui sont tous les deux en contact proche peuvent créer des contraintes locales qui peuvent favoriser la formation de craquelures. Ces craquelures peuvent entraîner une rupture diélectrique en contribuant au phénomène tel que l'arborescence électrique. Puisque la chaleur vient principalement de l'extérieur, en particulier lorsque le câble est destiné à être utilisé près d'un moteur, cette couche supplémentaire de matériau isolant doit plutôt être située autour de la couche principale de matériau isolant, et en particulier entre la couche principale de matériau isolant et la couche externe de matériau de blindage. Dans le cadre de la présente invention le polyimide, en particulier sous forme rubané, ne contient aucun adhésif, la cohésion de cette couche avec le conducteur central étant assurée par le matériau principal isolant thermoplastique. Avantageusement le polyimide est un polyimide rubané vendu par la société Dupont De Nemours sous la dénomination Kapton HN, en particulier Kapton 200H. Avantageusement la couche de matériau isolant supplémentaire comprend entre une et quatre couches polyimide rubané enroulé, avantageusement deux ou trois couches de polyimide rubané, encore plus en avantageusement 2 couches de polyimide rubané, avec un recouvrement compris entre 25 et 75 %, avantageusement de 50 %. De façon avantageuse la couche de matériau isolant supplémentaire comprend deux couches de polyimide rubané avec un recouvrement de 50 %, en particulier celui commercialisé par la société Dupont De Nemours sous la dénomination Kapton HN, en particulier Kapton 200H. Avantageusement la couche de matériau isolant supplémentaire a une épaisseur comprise entre 15 et 75 pm, plus avantageusement entre 20 et 60 pm, encore plus avantageusement entre 25 et 50 pm, en particulier d'environ 50 pm. Dans un troisième mode de réalisation d'invention, le câble selon la présente invention comprend une couche externe de matériau de blindage métallique, avantageusement fabriqué dans le même matériau que le conducteur central. La couche externe de matériau de blindage métallique permet de traiter les problèmes causés par les interférences électromagnétiques. Il est donc avantageux d'ajouter une telle couche au câble selon la présente invention. Il existe une grande variété de modèles et configurations de matériau de blindage. Cette couche peut en particulier être tressée, enroulée sous forme de feuilles, une combinaison de feuilles et de tressage ou sous forme hélicoïdale. Avantageusement, la couche externe de matériau de blindage métallique du câble selon l'invention est tressée. En effet, l'inventeur a découvert que cette configuration permettait un blindage très efficace, en particulier en tant que bouclier contre les radiations, tout en maintenant une flexibilité suffisante pendant sa durée de vie. Le matériau de blindage métallique à utiliser pour réaliser cette couche externe doit en effet être un bon bouclier contre les radiations. La meilleure solution de matériau métallique à utiliser pour fabriquer cette couche externe de blindage doit être un compromis entre de bonnes propriétés mécaniques, en particulier en ce qui concerne le pliage et la flexibilité, et une bonne efficacité en tant que blindage, en particulier en tant que barrière contre les radiations. Il peut en particulier s'agir de cuivre revêtu de nickel ou d'un alliage de cuivre revêtu de nickel. Avantageusement il s'agit d'un alliage de cuivre revêtu de nickel. L'alliage de cuivre doit bien sûr répondre aux nouvelles normes environnementales telles que celles de la directives Européenne RoHS (2002/95/CE) révisée en 2011. Avantageusement l'alliage de cuivre comprend au moins un élément allié choisi parmi le fer, le chrome non héxavalent, l'étain, le magnésium, le zirconium et leur mélange, en particulier le chrome, le zirconium et leur mélange, particulièrement un mélange de chrome et zirconium. De façon avantageuse, 2 982 993 13 l'alliage de cuivre est exempt de cadmium, cobalt, plomb, béryllium et/ou Mercure. De façon encore plus avantageuse, il comprend entre 0 et 1,5 % en poids de fer, entre 0 et 1 % en poids de chrome non héxavalent, entre 0 et 0,5 % en poids d'étain, entre 0 et 1% en poids de zirconium et entre 0 et 0, 5 % en 5 poids de magnésium par rapport au poids total de l'alliage et est exempt de cadmium, cobalt, plomb, béryllium et Mercure. Encore plus avantageusement, l'alliage de cuivre et un alliage de cuivre haute performance comprenant du chrome en une teneur pouvant aller jusqu'à 1% et du zirconium en une teneur pouvant aller jusqu'à 1% commercialisé par la société Fisk Alloy sous la 10 dénomination PerconTM 24. De façon avantageuse, l'épaisseur de revêtement de nickel est comprise entre 7 et 11 % en poids, avantageusement 10 % en poids selon la norme ASTM B355. Avantageusement le matériau de blindage est le même matériau que celui du conducteur central ce qui permet d'obtenir une couche de blindage ayant une 15 bonne tenue en température et une bonne conductivité pour la mise à la masse. Dans un quatrième mode de réalisation de l'invention une couche de matériau isolant intermédiaire est intercalée entre le conducteur central et la couche principale de matériau isolant, ladite couche de matériau isolant intermédiaire 20 étant formée par un polymère thermodurcissable résistant à des températures pouvant aller jusqu'à 280°C, en particulier un polymère thermodurcissable polyimide ou polybenzimidazole. Dans le cas des polybenzimidazole, la couche de matériau est avantageusement sous forme de film. Dans le cas des polyimides, la couche est avantageusement sous forme de ruban. De façon avantageuse, la 25 couche de matériau isolant supplémentaire est en polyimide sous forme de ruban. En effet, puisque le câble est un câble haute tension, il est possible qu'il y ait une forte augmentation de la température au niveau du conducteur central lors de son utilisation à des intensités élevées. Or, comme indiqué ci-dessus, les différences de conductivité thermique entre un composant métallique et un 30 matériau isolant thermoplastique qui sont tous les deux en contact proche peuvent créer des contraintes locales qui peuvent favoriser la formation de craquelures. Ces craquelures peuvent entraîner une rupture diélectrique en contribuant au phénomène tel que l'arborescence électrique. Cette couche intermédiaire de matériau isolant thermodurcissable permet d'éviter ce type de problème. Dans le cadre de la présente invention le polyimide, en particulier sous forme rubané, ne contient aucun adhésif, la cohésion de cette couche intermédiaire avec le conducteur central étant assurée par le matériau principal isolant thermoplastique. Avantageusement le polyimide est un polyimide rubané vendu par la société Dupont De Nemours sous la dénomination Kapton HN, en particulier Kapton 100H. Avantageusement la couche de matériau isolant intermédiaire comprend entre une et quatre couches de polyimide rubané enroulé, avantageusement deux ou trois couches de polyimide rubané, encore plus en avantageusement 2 couches de polyimide rubané, avec un recouvrement compris entre 25 et 75 %, avantageusement de 50 Vo. De façon avantageuse la couche de matériau isolant intermédiaire comprend deux couches de polyimide rubané avec un recouvrement de 50 %, en particulier celui commercialisé par la société Dupont De Nemours sous la dénomination Kapton HN, en particulier Kapton 100H. Avantageusement la couche de matériau isolant intermédiaire a une épaisseur comprise entre 15 et 75 pm, plus avantageusement entre 20 et 60 pm, encore plus avantageusement entre 25 et 50 pm, en particulier d'environ 25 pm. Dans un cinquième mode de réalisation de l'invention la couche intermédiaire de matériau isolant et la couche supplémentaire de matériau isolant sont toutes les deux présentes dans le câble selon la présente invention afin d'éviter les problèmes de rupture diélectrique, que la température vienne de l'extérieur ou de l'intérieur du conducteur. En effet, l'inventeur a découvert que cette construction était piu avantageuse pour éviter les ruptures diélectriques à très aute température.30 Avantageusement la couche intermédiaire de matériau isolant et la couche supplémentaire de matériau isolant sont fabriquées à l'aide du même matériau isolant, en particulier du polyimide. De façon avantageuse elles ont des épaisseurs différentes, la couche supplémentaire ayant une épaisseur supérieure à la couche intermédiaire. Avantageusement l'épaisseur de la couche intermédiaire est de 25 pm et l'épaisseur de la couche supplémentaire est de 50 pm. Dans un sixième mode de réalisation de l'invention le câble comprend le 10 conducteur central, la couche intermédiaire de matériau isolant disposée autour du conducteur central, la couche principale de matériau isolant disposée autour de la couche intermédiaire, la couche supplémentaire de matériau isolant disposée autour de la couche principale et la couche externe de matériau de blindage disposée autour de la couche supplémentaire. 15 Dans un septième mode de réalisation de l'invention, le câble selon l'invention comprend une couche semi conductrice intermédiaire intercalée entre la couche principale de matériau isolant ou la couche de matériau isolant supplémentaire si cette dernière est présente et la couche externe de matériau de blindage. 20 Cette couche semi conductrice a pour but d'évacuer les décharges électrostatiques dues à la friction entre la couche de blindage et la ou les couches de matériau isolant, afin qu'elles n'atteignent pas le conducteur central. Cette couche permet donc en particulier d'améliorer la durée de vie du câble à haute tension. Sans cette couche, le câble selon la présente invention a déjà une 25 bonne durée de vie. Cependant cette couche présente un avantage supplémentaire. Le matériau utilisé pour cette couche semi conductrice doit avoir une excellente élasticité de façon à pouvoir suivre le mouvement du câble mais sans quitter l'isolant. Il est en général fabriqué à partir d'un matériau polymère chargé avec 30 une charge conductrice. Comme précédemment cette couche semi conductrice doit résister aux conditions extrêmes d'utilisation du câble et donc le matériau polymère dont elle est faite doit en particulier résister à de très hautes températures. Cette couche peut être fabriquée en polymère thermodurcissable ou en polymère thermoplastique résistant à de très hautes températures. Avantageusement la couche semi conductrice est un ruban polyimide chargé dans la masse par une charge avantageusement choisie parmi le noir de carbone ou des nanotubes de carbone. Il peut s'agir en particulier du matériau vendu par la société Dupont De Nemours sous la dénomination Kapton 100XC10E5 ou Kapton 100XC10E7. Ainsi, dans ce mode particulier de réalisation de l'invention, le câble selon l'invention comprend -soit le conducteur central, la couche principale de matériau isolant disposée autour du conducteur, la couche semi conductrice intermédiaire et la couche externe de matériau de blindage disposée autour de la couche semi-conductrice ; -soit le conducteur central, la couche intermédiaire de matériau isolant disposée autour du conducteur central, la couche principale de matériau isolant disposée autour de la couche intermédiaire, la couche semi conductrice intermédiaire et la couche externe de matériau de blindage disposée autour de la couche semiconductrice ; -soit le conducteur central, la couche principale de matériau isolant disposée autour du conducteur central, la couche supplémentaire de matériau isolant disposée autour de la couche principale, la couche semi conductrice intermédiaire et la couche externe de matériau de blindage disposée autour de la couche semiconductrice ; -soit le conducteur central, la couche intermédiaire de matériau isolant disposée autour du conducteur central, la couche principale de matériau isolant disposée autour de la couche intermédiaire, la couche supplémentaire de matériau isolant disposée autour de la couche principale, la couche semi conductrice intermédiaire et la couche externe de matériau de blindage disposée autour de la couche semiconductrice. Cette dernière configuration est particulièrement avantageuse. 2 982 993 17 Le câble selon la présente invention est apte à supporter pendant au moins 2000 heures sans défaillance électrique : - des températures en fonctionnement comprises entre -50 °C et 280 °C, - des températures au repos comprises entre -100 et 280 °C, 5 - une dose de radiation pouvant aller jusqu'à 1000 Megarads, avantageusement pouvant aller jusqu'à 200 Megarads, - une tension de fonctionnement pouvant aller jusqu'à 10000 V avantageusement jusqu'à 5000V et - en fonctionnement des mouvements mécaniques de flexions d'une amplitude 10 comprise entre 1 et 20°. Le câble selon la présente invention est fabriqué par des techniques bien connues de l'homme du métier. En particulier la couche principale d'isolation et extrudée autour du conducteur central ou de la couche intermédiaire de matériau 15 isolant si cette dernière est présente. Avantageusement la couche intermédiaire de matériau isolant, lorsqu'elle est présente, est enroulée autour du conducteur central. De même, avantageusement, la couche supplémentaire de matériau isolant, lorsqu'elle est présente, est enroulée autour de la couche principale de matériau isolant. Il en 20 est de même pour la couche semi-conductrice lorsqu'elle est présente qui est enroulée au tour de la couche supplémentaire. Enfin, la couche externe de blindage métallique est avantageusement tressée sur le câble. 25 La présente invention concerne en outre l'utilisation du câble selon la présente invention dans fe domaine pétrolier, en particulier pour les équipements de prospection, de l'aérospatiale, du nucléaire en particulier pour les zones proches du réacteur, de la recherche scientifique nécessitant des conditions extrêmes, de la recherche pétrolière, de l'aéronautique et/ou du domaine militaire. 30 La présente invention sera mieux comprise en référence aux figures et aux exemples qui suivent. La figure 1 représente en perspective éclatée le premier mode de réalisation du câble selon l'invention. La figure 2 représente en perspective éclatée le troisième mode de réalisation du câble selon l'invention. La figure 3 représente en perspective éclatée le sixième mode de réalisation du câble selon l'invention. La figure 4 représente en perspective éclatée le septième mode de réalisation du câble selon l'invention. Le câble selon l'invention illustré à la figure 1 comporte la couche principale du matériau isolant (2) en matériau thermoplastique extrudée autour du conducteur central (1) en alliage de cuivre commercialisé par la société Fisk Alloy sous la dénomination Percon 24 revêtus par 10 % de nickel et ayant la configuration Unilay 19 brins. Le câble selon l'invention illustré à la figure 2, comporte la couche principale du matériau isolant (2) en polymère polyéthercétoneéthercétonecétone commercialisé par la société Victrex sous la dénomination PEEK STG 45 extrudée autour du conducteur central (1) en alliage de cuivre commercialisé par la société Fisk Alloy sous la dénomination Percon 24 revêtus par 10 % de nickel de configuration Unilay 19 brins. Il comporte en outre la couche supplémentaire (3) de matériau isolant thermodurcissable polyimide commercialisé par la société Dupont De Nemours sous la dénomination Kapton 200H qui est enroulée autour de la couche principale de matériau isolant (2) et la couche externe de blindage (5) en alliage de cuivre commercialisé par la société Fisk Alloy sous la dénomination Percon 24 revêtus par 10 % de nickel tressée autour de la couche supplémentaire de matériau isolant (3). Le câble selon l'invention illustré à la figure 3 comporte outre les couches présentes dans le câble illustré à la figure 2, la couche intermédiaire de matériau isolant (4) thermodurcissable polyimide commercialisée par la société du Pont de 2 982 993 19 Nemours sous la dénomination Kapton 100H enroulée autour du conducteur central (1). La couche principale du matériau isolant (2) en polymère polyéthercétoneéthercétonecétone commercialisé par la société Victrex sous la dénomination PEEK STG 45 est ainsi extrudée autour de cette couche 5 intermédiaire (4). Enfin, le câble selon l'invention illustré à la figure 4 comporte outre les couches présentes dans le câble illustré à la figure 3, la couche de matériau diélectrique (6) disposée autour de la couche supplémentaire (3), la couche de blindage (5) étant tressée sur cette couche de matériau diélectrique (6). 10 Exemple 1 : sélection et évaluation du matériau du conducteur central Pour choisir le matériau du conducteur central les tests ont été effectués sur une configuration mono brin. Les matériaux testés étaient soit du cuivre soit un alliage de cuivre particulier (le Percon 24 commercialisés par la société Fisk Alloy) 15 avec différentes épaisseurs de revêtement de nickel. On retrouve ces différents matériaux dans le tableau 1 ci-dessous : Tableau 1: matériaux testés en mono brin 2401 0,163 0,511 % Ni Cuivre revêtu de nickel (NPC) AWG 2401 2401 2401 2401 Matériau Percon 24 Percon 24 Percon 24 Cuivre revêtu de nickel (NPC) Revêtement 27 % Ni 10 % Ni 7 0/0 Ni 27 % Ni Diamètre (mm) 0,511 0,511 0,511 0,511 Section (mm2) 0,163 0,163 0,163 0,163 2 982 993 20 Les tests suivants ont été mis en oeuvre afin de choisir le matériau le plus adapté : test de caractérisation mécanique (mesure des dimensions (D), résistance à la flexion alternée (RFA) selon la norme ASTM B470, allongement et charge de rupture (A&CR) selon la norme FED STD 228 Méthode 3211 et section 5 métallographique (SM) selon la norme ESCC 3901) et électrique (résistance linéaire (RL) selon la norme ASTM B193), test critique thermique (stabilité thermique (ST) qui correspond au vieillissement à court terme, vieillissement thermique (VT) qui correspond au vieillissement à long terme). Pour la caractérisation thermique, les tests mécaniques et électriques sont mis en oeuvre 10 après stockage des matériaux à une température donnée pendant un temps donné et les résultats sont comparés avec ceux obtenus initialement afin de vérifier si ces caractéristiques ont été modifiées. Les résultats des tests sont rassemblés dans le tableau 2 ci-dessous : 15 Tableau 2 : résultats des tests Type de test Conditions requises Résultats D 0,511 mm +/- 0,005 27%Ni Percon24 : 0,508 100/0Ni Percon24 : 0,507 7 % Ni Percon 24 : 0,513 NPC 27% Ni : 0,513 NPC 1,5 % Ni : 0,508 RL 27%Ni Percon24 : 136,5Q/km +/- 10% 27%Ni Percon24 : 135,23 Q/km 100/0Ni Percon24 : 109,59 Q/km 7 % Ni Percon 24 : 102,56 Q/km NPC 27% Ni : 107,79 Q/km NPC 1,5 % Ni : 87,36 Q/km 100/0Ni Percon24 : 109,73Q/km+/- 10% 7 % Ni Percon 24 : 110 Q/km +1- 10% NPC 27% Ni : 120 Q/km maxi NPC 1,5 % Ni : 88 Q/km +7-10% A&CR 27%Ni Percon24 : 450 i'lPa & 6% mini 27%Ni Percon24 : 534,57 MPa & 7,02% 2 982 993 21 100/0Ni Percon24 : 414 MPa & 6% mini 7 % Ni Percon 24 : 100/0Ni Percon24 : 557,83MPa&. 4,34% 7 % Ni Percon 24 : 476,11MPa& 414 MPa & 6% mini 7,66% NPC 27% Ni : NPC 27% Ni : 301,92MPa & 270MPa & 15%mini 26,25% NPC 1,5 % Ni : NPC 1,5 % Ni : 261,17MPa & 250MPa & 20%mini 26,47% RFA environ 100 cycles 27%Ni Percon24 : environ 116 cycles 100/0Ni Percon24 : environ 67 cycles 7 0/0 Ni Percon 24: environ 67 cycles NPC 27% Ni : environ 43 cycles NPC 1,5 % Ni : environ 35 cycles ,-11 -^-^-^-- - ...- .^,. .... - - 0r41 ercon : épaisseur 40pm mini 100/0Ni Percon24 : épaisseur 12,01pm mini 7 %Ni Percon24 : épaisseur 8,14pm mini NPC 270/0 Ni : épaisseur 40pm mini NPC 1,5%Ni : épaisseur 1,27pm mini 270/0Ni Percon24 : 50,43 à pm 100/0Ni Percon24 : 11,54 à 12,48 pm 7 % Ni Percon 24 : 9,52 pm NPC 27% Ni : 43,57 pm NPC 1,5 % Ni : 7,48 pm 0,54 La variation des caractéristiques mécaniques et électriques doivent être inférieures à 10% pour 60 minutes d'exposition à 450°C pour tous les matériaux 27%Ni Percon24 : CR = 0,32% E = 23,29% et LR = -3,33% 100/0Ni Percon24 : CR = -0,74% E = 0,001% et LR = -4,09% 7 % Ni Percon 24 : CR = 1,07% E = -9,14% et LR = -3,84% NPC 27% Ni : CR = 1,87% E = -0,75% et LR = -1,36% NPC 1,5 % Ni : CR = -6,08% -5,64% et LR = -1,86% 2982993 - 22 VT Les échantillons sont exposés pendant 504 heures à 350 °C, puis toutes les 27%Ni Percon24 : D = 0,507mm CR = 528,37 MPa E = 10,45% LR = 128,93 Q/km et RFA = 86 cycles 100/0Ni Percon24 : D = 0,509mm 168 heures des échantillons sont prélevés et testés. Les variations de ces caractéristiques doivent rester CR = 535,5 MPa E = 7,35% LR = inférieures à 10 % 105,21 Q/km et RFA = 75 cycles 7 % Ni Percon 24 : D = 0,513mm CR = 466,41 MPa E = 8,92% LR = 102,74 Q/km et RFA = 67 cycles NPC 27% Ni : D = 0,512mm CR = 316,97 MPa E = 26,95% LR = 116,33 Q/km et RFA = 26 cycles NPC 1,5 % Ni : D = 0,507mm CR = 247,9 MPa E = 24,37% LR = 91,1 Q/km et RFA = 21 cycles Il est à remarquer que le test de résistance à la flexion alternée n'est pas réussi par la majorité des matériaux testés. En réalité ce test n'est pas crucial car les conducteurs vont essentiellement être assemblés en multibrins ayant des 5 propriétés mécaniques plus élevées. L'intérêt de mesurer la résistance à la flexion d'un seul brin est d'évaluer l'influence du vieillissement sur cette caractéristique et donc d'identifier le matériau qui possède la meilleure propriété pour le vieillissement. En conclusion, l'alliage de cuivre Percon 24 revêtu de 27 % de nickel se distingue 10 uniquement des autres matériaux par ses performances de résistance à la flexion alternée qui est 50 fois plus importantes que pour les autres Percon 24 revêtus de nickel. Malheureusement cette performance décroît après 168 heures de vieillissements et tombe jusqu'à n'être que 25 % supérieur par rapport au Percon 24 revêtu de 7 % de nickel et 15 % supérieur par rapport àu Percon 24 revêtu 15 de 10 % de nickel. En conséquence, il ne semble pas y avoir de différence évidente entre les trois matériaux Percon 24. En termes de résistance à la flexion alternée, le cuivre revêtu de nickel semble relativement faible. La résistance à la traction est meilleure pour les séries Percon 2 982 993 23 24 que pour le cuivre revêtu de nickel. Parmi les Percon 24, le Percon 24 revêtu de 10 % nickel et le Percon 24 revêtu de 27 % de nickel sont équivalents en termes de résistance à la traction. En termes d'allongement, il n'y a pas de différences importantes entre les 5 différents Percon 24. Le cuivre revêtu de nickel montre une meilleure résistance linéaire électrique mais le Percon 24 revêtu de 7 % de nickel et le Percon 24 revêtu de 10 % nickel montrent également de bonnes propriétés. Le Percon 24 revêtu de 27 % de nickel montre une importante réduction de sa charge de rupture après exposition à 500 °C. 10 Ainsi il semble que des épaisseurs de revêtement de nickel de 7 ou 10 % soient suffisantes pour garder de bonnes caractéristiques mécaniques. Le meilleur compromis entre ces deux épaisseurs de revêtement semble être l'épaisseur de 10 % de nickel. En effet le Percon 24 revêtu par 10 % nickel montre une forte résistance à la traction et à la flexion alternée combinée à une bonne 15 conductivité. Il diffère donc du Percon 24 revêtus de 7 % nickel en terme de résistance à la traction. Le vieillissement a relativement peu d'influence sur ces propriétés. Ainsi le matériau qui a été utilisé dans le reste des exemples est du Percon 24 revêtu de 10 % nickel commercialisé par la société Fisk Alloy. 20 Exemple 2 : sélection et évaluation de la construction du conducteur central Pour choisir le type de construction du conducteur central des tests ont été effectués sur différentes constructions multi brins. Les matériaux testés étaient 25 en alliage de cuivre Percon 24 commercialisé par la société Fisk Alloy revêtu de 10 % de nickel. On retrouve les différentes constructions testées dans le tableau 3 ci-dessous : 30 Tableau 3 : construction Mufti brin testés AWG Construction Diamètre (mm) Section (mm2) 19 * 0,511 (24) Unilay 2,555 3,89 19 * 0,511 (24) Concentrique 2,555 3,89 7 * 7 * 0,320 Ropelay 2,583 4,073 (28) 37 * 0,361 (27) Concentrique 2,828 3,787 Les mêmes tests que ceux mis en oeuvre afin de choisir le matériau le plus adapté dans l'exemple 1 ont été effectués sur les différentes constructions. Des tests supplémentaires ont été mis en oeuvre : soudabilité (S) selon la norme IEC 68-2-69 ou NF A 89-400, couple de torsion (CT) et élévation de température sous variation d'ampérage (ET). En particulier, pour réaliser le test d'élévation de température sous variation d'ampérage, un échantillon d'l millimètre de long est placé dans un four. Différents courants sont appliqués sur le câble et l'élévation de température est mesurée à 50 °C, 100 °C, 150 °C, 200 °C, 260 °C et 300 °C avec deux thermocouples fixés sur le câble. Un troisième thermocouple est utilisé pour contrôler la température dans le four. L'élévation de température ne doit pas excéder 10 °C pour un courant appliqué de 6 et 12 A. Ce test permet de caractériser la configuration du conducteur la plus adaptée en termes d'élévation de température induite par le courant. Les résultats des tests sont rassemblés dans le tableau 4 ci-dessous : Tableau 4 résultats des tests Conditions requises Type de test Résultats 0,511 Unilay : 0,511 mm 9 * 0,511 Unilay : 0,539 mm e D o 2 982 993 et 2,55 mm nominal 19*0,511 concentrique : 0,511 mm +/-1% et 2,55 mm nominal 7*7*0,320 ropelay : 0,320 mm +11% et 2,88 mm nominal 37*0,361 concentrique : 0,361 mm +/-1% et 2,527 mm nominal 2,545 mm nominal 19*0,511 concentrique : 0,509 mm et 2,535 mm nominal 7*7*0,320 ropelay : 0,321 mm et 2,845 mm nominal 37*0,361 concentrique : 0,358 mm et 2,528 mm nominal 19 * 0,511 Unilay: 5,95 Q/km maxi 19*0,511 concentrique : 5,95 Q/km maxi 7*7*0,320 ropelay : 5,94 Q/km maxi 37*0,361 concentrique : 6,20 Q/km maxi 19 * 0,511 Unilay : 4,91 Q/km 19*0,511 concentrique : 5,42 Q/km 7*7*0,320 ropelay : 5,42 Q/km 37*0,361 concentrique : 5,60 Q/km RL 19 * 0,511 Unilay : E = 9,217 % et CR= 480,74 MPa 19*0,511 concentrique : E = 9,5024 % et CR= 485,78 MPa 7*7*0,320 ropelay : E = 10,578 % et CR= 457,1 MPa 37*0,361 concentrique : E = 10,02 % et CR= 529,22 MPa A&CR 6% & 450 MPa mini Environ 500 cycles 19 * 0,511 Unilay : 13,2 p nominal 19*0,511 concentrique : 13,2 nominal 7*7*0,320 ropelay : 8,13 p nominal 37*0,361 concentrique : 16,21 19*0,511 Unilay : environ 480 cycles 19*0,511 concentrique : environ 287 cycles 7*7*0,320 ropelay : environ 983 cycles 37*0,361 concentrique : environ 427 cycles 19*0,511 Unilay: 2 , G nominal 19*0,511 concentrique : 18,31 p nominal 7*7*0,320 ropelay 2.-)8 RFA SM 2 982 993 26 nominal nominal 37*0,361 concentrique : 13,94 p nominal ST La variation des caractéristiques 19 * 0,511 Unilay : CR = 0,93 %, E= 7,94 %, LR= 0,20 % mécaniques et électriques doivent être 19*0,511 concentrique: CR = 8,19 %, E = 5,56 %, LR= -0,37 % 7*7*0,320 ropelay : CR = 12 96 %, E = 11,53 %, LR= -0,56 37*0,361 concentrique : CR = 0,90 %, E = 6,97 %, LR= -0,18 0/ inférieures à 10% pour 60 minutes d'exposition à 450°C pour tous les matériaux VT Les échantillons sont exposés pendant 504 heures à 350 °C, puis toutes les 168 heures des échantillons sont prélevés et 19 * 0,511 Unilay : D = testés. Les variations de ces 0,542mm et 2,543 mm nominal caractéristiques doivent rester CR = 474,02 MPa E = 10,85% LR = 5 Q/km et RFA = 581 cycles inférieures à 10 % 19*0,511 concentrique: D = 0,0,510mm et 2,551 mm nominal CR = 507,36 MPa E = 10,07% LR = 5,54 Q/km et RFA = 252 cycles 7*7*0,320 ropelay : D = 0,325mm et 2,849 mm nominal CR = 491,54MPa E = 11,33% LR = 5,7 Q/km et RFA = 737 cycles 37*0,361 concentrique : D = 0,359mm et 2,558 mm nominal CR = 521,14 MPa E = 11,5% LR = 5,8 Q/km et RFA = 318 cycles S Immersion durant 10 secondes à 270°C Conforme aux conditions requises CT Mesure du poids requit pour obtenir un angle de 45° 19*0,511 Unilay : 2,1 kg 19*0,511 concentrique : 2 kg 7*7*0,320 ropelay : 1,1 kg 37*0,361 concentrique : 1,3 kg ET Pas de dommages sur le câble Aucun dommage pour toutes les configurations Finalement les constructions préférées sont les 19*0,511 Unilay et le 37*0,361 concentrique. En effet, en particulier leurs résultats aux tests de résistance à la flexion alternée sont parmi les meilleurs mêmes après vieillissement à haute température. Ceci n'est pas le cas du 7*7*0,320 ropelay qui présente une importante réduction de la résistance à la flexion alternée après vieillissement même s'il reste le meilleur par rapport aux trois autres constructions. De plus la dégradation de ses propriétés d'allongement est importante après une exposition à court terme à des températures de 450 et 500 °C. En outre cette construction n'est pas de tout à fait adapté pour les applications hautes tension car peut résistante aux décharges corona. La construction 19*0 511 concentrique quant à elle présente une résistance à la flexion alternée la plus faible de toutes les constructions. C'est pour cette raison qu'il ne s'agit pas de la construction préférée. De même entre la construction 19*0,511 Unilay et 37*0,361 concentrique, la construction 19*0,511 Unilay sera préférée car elle présente une meilleure résistance à la flexion alternée. Dans la suite des exemples, le conducteur aura donc la construction 19 * 0,511 Unilay Exemple 3 : sélection et évaluation de la couche de matériau isolant principale La liste de matériaux potentiels pouvant être utilisés en tant que matériau isolant principal est rassemblé dans le tableau 5 suivant ainsi que les raisons pour lesquelles seuls quatre d'entre eux ont été testés. Tableau 5 : liste potentielle de matériau Types de polymère Matériau Raison du choix Thermoplastique Polyimide thermoplastique (TPI) : AURUM PL450C i Testé commercialisé par la de Non testé car ayant de société du Pont la moins bonnes Nemours caractéristiques que EXTEM XH1005 et I 'AURUM EXTEM XH1015 Non testé car ayant de commercialisés par moins bonnes société Sabic caractéristiques que l'AURUM Polyétheréthercétone Non testé car tenue (PEEK) : PEEK 151G thermique insuffisante et trop rigide. commercialisé par la société Victrex Polyéthercétone (PEK) : PEEK HTG22 Testé commercialisé par la société Victrex Polyéthercétonecétone (PEKK) : la Testé OXPEKK C-E, OXPEKK C et Non testé car tenue OXPEKK CO3DRT thermique insuffisante et trop rigide commercialisés par Non testé car trop société Arkema difficile à mettre en oeuvre Polyethercétoneéthercét onecétone Testé (PEKEKK) : PEEK ST G45 commercialisé par la société Victrex Thermodurcissable Polyimide Non testé car tenue thermique insuffisante Vernis Non testé car le vernis se craquelle lors de simples sollicitation mécaniques polybenzimidazole Revêtement de Non testé car tenue Polyétheréthercétone thermique insuffisante Donc ainsi seuls quatre matériaux ont été testés. Il s'agit uniquement de thermoplastiques. Les tests ont été réalisés sur un câble comme indiqué dans la figure 1, le conducteur central (1) ayant été choisi suite aux tests des exemples 1 et 2 et donc est en Percon 24 revêtu de 10 % de nickel commercialisé par la société Fisk Alloy sous la construction 19*0,511 Unilay et de dimension AWG 1245. Le matériau testé est extrudé pour former la couche principale de matériau isolant (2) d'une épaisseur de 1 mm sur le conducteur central (1). Les tests suivants sont mis en oeuvre sur le câble ainsi obtenu : tests mécaniques standards (inspection visuelle externe selon la norme ESCC 3901 §9.1., mesure de la masse selon la norme ESCC 3901 §9.1., mesure des dimensions selon la norme ESCC 3901 §9.1., allongement et charge de rupture selon la norme FED STD 228 Méthode 3211, dénudabilité selon la norme ESCC 3901 §9.1., retrait de l'isolant à haute température selon la norme ESCC 3901 §9.1.), tests mécaniques spécifiques (tests de caractérisation en mode de déploiement: test de flexion alternée à 180° autour de l'axe X et test de flexion alternée à 135° autour de l'axe Z), tests electriques standards (sparktest en ligne, test de rupture diélectrique, mesure de la résistance d'isolement selon la norme ESCC 3901 2 982 993 30 §9.1.), tests électriques spécifiques (mesure de décharges partielles, test de rupture diélectrique à haute température, résistance aux surintensités), des tests de vieillissement (tests de choc thermique, test de vieillissement thermique sans tension à une température de 280 °C), et d'autres tests tels que le dégazage et l'essai d'enroulement à froid et à température ambiante. Pour la caractérisation thermique, les tests mécaniques et électriques sont mis en oeuvre après stockage des matériaux à une température donnée pendant un temps donné et les résultats sont comparés avec ceux obtenus initialement afin de vérifier si ces caractéristiques ont été modifiées. 10 Le câble dans laquelle la couche d'isolation principale (2) est en matériau AURUM PL450C a été sévèrement affecté durant le test de vieillissement à 280 °C. Les dommages résultent dans un changement de son aspect et l'apparition de plusieurs craquelures. Le matériau devient très cassant. Même une manipulation 15 manuelle peut facilement casser l'isolant. Ce matériau ne peut donc pas servir d'isolant dans le cadre des câbles selon la présente invention. Le matériau OXPEKK C-E était le plus difficile à mettre en oeuvre parmi les quatre matériaux testés. Le câble dans laquelle la couche d'isolation principale (2) est en matériau OXPEKK C-E n'a pas réussi le test d'enroulement à température ambiante. En effet plusieurs craquelures importantes sont apparues suites à la réalisation de ce test. Ce matériau ne peut donc pas servir d'isolant dans le cadre des câbles selon la présente invention. Les deux autres matériaux sont particulièrement intéressants pour la réalisation de câbles selon la présente invention. En effet leurs caractéristiques mécaniques ne sont pas réellement affectées par les phases de vieillissement. Les variations des caractéristiques mécaniques n'excèdent pas 10 à 20%, ce qui n'est pas réellement significatif au vu de la tolérance des mesures de ce type de test. Ces matériaux présentent toujours une bonne flexibilité même après 200 heures de traitement thermique à 280 °C comme démontré par le test d'enroulement. On peut observer une baisse dans l'allongement après un vieillissement thermique à 280 °C ce qui est normal pour un matériau semi cristallin. À 280 °C le matériau atteint son maximum de cristallinité et cette structure est caractérisée par un allongement plus faible. Ces deux matériaux ont donc des comportements mécanique et électrique similaires. Ce sont des matériaux de la même famille et leurs propriétés sont très proches. Leur performance les rend tous les deux utilisables pour fabriquer des câbles selon la présente invention. Aucune dégradation significative n'a été montrée par la mesure de décharges partielles. Ceci est important car cela signifie qu'il n'y a pas de micro craquelures ou de micro défauts qui apparaissent pendant les phases de vieillissement. Finalement ce qui distingue ces deux matériaux est que le PEEK STG 45 à une température de fusion un petit peu plus élevée ce qui le rend plus intéressant pour des applications hautes températures. Cette différence a été observée pendant le test à fort courant où il a été remarqué que le matériau PEEK HT G22 fondait avant le matériau PEEK STG45. Au vu de tous ces éléments, le matériau préféré est donc le PEEK STG45. C'est donc ce matériau qui sera choisi dans le reste des tests et des exemples. Pour mieux caractériser sa résistance à long terme à haute température, un test de vieillissements thermiques pendant 2000 heures à 280 °C a été mis en oeuvre sur ce matériau. On observe que les échantillons deviennent cassant après 1000 heures à une exposition de 280 °C ce qui est montré par les résultats du test d'enroulement. Ces résultats montrent que le matériau après vieillissement (plus de 1000 heures) peut seulement supporter de faibles amplitudes de sollicitations en flexion. Quand il est exposé à de trop fortes amplitudes de flexion, il casse. Électriquement, ce matériau garde toujours des propriétés intéressantes puisque le test de rupture diélectrique est supérieur à 10kV DC à 300 °C. Ces ruptures diélectriques sont plus élevées pour des échantillons âgés de 1500 à 2000 heures que pour ceux âgés de 500 à 1000 heures et ces différences peuvent être expliquées par le fort degré de cristallinité atteint pendant le test de vieillissement. Plus élevée est la cristallinité, plus élevée est la résistance électrique. 2 982 993 32 Exemple 3 : évaluation de la construction finale du câble a - tests préliminaires de sélection de la composition des couches de matériaux isolants Puisque la construction finale du câble comportera un blindage métallique afin 5 d'évacuer les interférences électromagnétiques (EMI), il semble intéressant de rajouter des couches thermodurcissables entre la couche externe de blindage métallique et la couche thermoplastique afin de d'éviter les problèmes qui pourraient apparaître à l'interface métal/polymère à haute température. La question peut également se poser de savoir si une telle couche peut également 10 être présente entre la couche principale de matériau isolant thermoplastique et le conducteur central. Deux configurations and ont été testées : La première est similaire à celle représentée à la figure 2 à l'exception de l'absence de la couche (5) de blindage métallique. La deuxième est similaire à celle représentée à la figure 3 à l'exception également de l'absence de la couche 15 de blindage métallique (5). Dans ces deux configurations le conducteur central (1) est dans l'alliage Percon 24 revêtu de 10 % de nickel commercialisé par la société Fisk Alloy avec la construction 19 * 0,511 Unilay. La couche de matériau isolant principale (2) est en PEEK STG45 extrudée avec une épaisseur de 1 mm. 20 Dans les deux configurations une couche supplémentaire thermodurcissable polyimide (3) en ruban KAPTON 200 HN commercialisé par la société Dupont De Nemours est enroulée sur la couche principale de matériau isolant (2) pour former 2 couches avec un recouvrement de 50 % et présentant une épaisseur de 50 pm. 25 Dans la deuxième configuration, une couche intermédiaire polyimide (4) en ruban KAPTON 100 HN commercialisé par la société Dupont De Nemours est enroulée sur le conducteur central (1) pour former 2 couches avec un recouvrement de 50 % et présentant une épaisseur de. 25 pm. Le test principal mis en oeuvre sur ces deux configurations est le test de rupture 30 diélectrique à haute température. Les résultats de ces tests montrent que la deuxième configuration donne de meilleurs résultats que la première. On a donc 2 982 993 33 gardé cette configuration en y ajoutant la couche de matériau de blindage métallique (5) comme représentée à la figure 3 pour tester la construction du câble final selon la présente invention. 5 b - Evaluation de la construction finale du câble La construction finale testée correspond à celle illustrée à la figure 3. Ainsi elle comporte un conducteur central (1) en alliage de cuivre Percon 24 revêtus de 10 % de nickel commercialisé par la société Fisk Alloy ayant la construction 19 * 0,511 Unilay sur lequel est enroulée une couche intermédiaire 10 polyimide(4) en ruban KAPTON 100 HN commercialisé par la société Dupont De Nemours pour former 2 couches avec un recouvrement de 50 % et présentant une épaisseur de 25 pm. La couche de matériau isolant principale (2) est en PEEK STG45 extrudée avec une épaisseur de 1 mm. Une couche supplémentaire thermodurcissable polyimide (3) en ruban KAPTON 200 HN commercialisé par la 15 société Dupont De Nemours est enroulée sur la couche principale de matériau isolant (2) pour former 2 couches avec un recouvrement de 50 % et présentant une épaisseur de 50 pm. Enfin, une couche de matériau de blindage métallique (5) externe est tissée à base d'alliage de cuivre Percon 24 revêtu de 10 % nickel commercialisé par la 20 société Fisk Alloy, chaque brin ayant un diamètre de 0,127 mm. Plusieurs tests sont mis en oeuvre sur ce câble tels que des tests de vieillissement (cycle thermique sous haute tension (5kV DC) de -80 °C à +180 °C : 100 cycles avec une rampe de température de 2 °C par minute et 1 heure de maintien à chaque plateau, vieillissement thermique sous haute tension (5kV DC) divisé en 25 deux phases : 200 heures à 280 °C et 100 heures à 300 °C, test d'irradiation avec une dose de 200 Mrad à chaque stade du vieillissement : stade initial, après cycle thermique, après vieillissement thermique). Des tests électriques et mécaniques standards (aspect visuel, test de tensions, test d'enroulement, test de flexion à +,1-6°, test de flexion à +/-90°, test de flexion à +/-67°), des tests 30 de résistance diélectrique à haute température (100 °C, 180 °C, 260 °C et 300 °C) et des tests de décharge partielle sont mis en oeuvre à l'état initial et après 2 982 993 34 chaque phase de vieillissement en utilisant le dispositif décrit dans la demande de brevet FR11/60136. Enfin, un test de flexion à froid est mis en oeuvre. Le bilan de ces tests est le suivant : Avant irradiation : les propriétés mécaniques sont conformes. Le test 5 d'enroulement qui est réalisé à chaque phase du vieillissement est toujours conforme et montre que le câble garde ses propriétés mécaniques même après une exposition à 280 °C sous haute tension. Après irradiation : aucune dégradation des propriétés mécaniques ou électriques n'est observée. Le câble garde ses propriétés mécaniques et électriques 10 conformes après un cycle thermique et une phase de vieillissement à 280 °C SOUS haute tension (5 kV). Vieillissement thermique à 300 °C : ce test provoque des dégradations avancées du matériau d'isolation résultant dans des craquelures et un changement prononcé de couleur. 15 Résistance diélectrique à haute température : le matériau isolant montre de hautes propriétés électriques même à très haute température. À 300 °C, la rupture diélectrique d'échantillons ayant subi un vieillissement est toujours supérieure à 10kV AC. Ces résultats montrent que la construction proposée est conforme aux conditions requises concernant le maximum de tension combinée 20 au maximum de température. Mesures de décharge partielle : au vu des résultats globaux, le matériau d'isolation est homogène à son état initial et n'a pas été significativement dégradé pendant les phases de vieillissement. 25 Au vu de tous les résultats de l'évaluation du câble et de ses différentes composantes présentés dans les exemples 1 à 3, on peut conclure que le matériau isolant n'a pas été significativement endommagé pendant le vieillissement thermique et après irradiation. Les effets principaux observés sont un raidissement du matériau est une couleur plus sombre. Enfin les résultats de 30 flexion à froid sont conformes aux conditions requises. 2 982 993 Ainsi, après les phases de vieillissement il a été trouvé que la construction finale du câble était capable de supporter des tests de flexion de faibles amplitudes (+/- 6°) caractéristiques d'une opération normale, même après un vieillissement de 2000 heures à 280 °C. Ainsi, même si les phases de vieillissement 5 significativement rigidifient le câble, il est capable d'accomplir ses fonctions sans échec (craquelures etc.). Le conducteur choisi, dans la première partie d'évaluation (exemple 1), est capable de supporter de très haute température pendant une longue période. Son design répond aux conditions requises du maximum de tension et le risque 10 d'oxydation est absent du à l'épaisseur définie du revêtement de nickel. Les résultats des tests montrent que la construction sélectionnée est capable de supporter un nombre important de cycles de flexion de large amplitude et que le vieillissement à haute température n'a seulement qu'un faible impact dans le cas de mouvements de faibles amplitudes. Le montage final de la construction 15 choisie est adaptée aux applications hautes tension à cause de sa forme externe. L'évaluation a montré que la combinaison de phases de vieillissement suivi par des tests d'enroulement n'était pas suffisante pour endommager l'isolation. Les mesures de décharges partielles ont révélé l'absence de micro défauts lors du vieillissement du matériau isolant. 20 Même après un vieillissement de 2000 heures à 280 °C, le câble est toujours capable de supporter des mouvements induits (+/- 6° de tests de flexion) en opération normale et ses propriétés électriques sont toujours satisfaisantes. Le niveau de radiation de 200 Mrad a peu d'effet sur les propriétés du câble. Les résultats obtenus permettent de conclure que la construction du câble définie et 25 évaluée est capable de remplir toutes les conditions pour être utilisable en conditions extrême
La présente invention concerne un câble électrique haute tension comprenant un conducteur central (1) en cuivre ou alliage de cuivre revêtu de nickel et au moins une couche principale d'un matériau isolant (2) disposée autour du conducteur central (1), ladite couche de matériau isolant étant formée par un thermoplastique extrudé choisi parmi les polyéthercétones, les polyéthercétoneéthercétonecétones et leurs mélanges. Elle concerne également l'utilisation du câble dans le domaine aérospatial et/ou nucléaire et/ou recherche scientifique et/ou recherche pétrolière.
1. Câble électrique haute tension comprenant un conducteur central (1) en cuivre ou alliage de cuivre revêtu de nickel et au moins une couche principale d'un matériau isolant (2) disposée autour du conducteur central (1), ladite couche de matériau isolant étant formée par un thermoplastique extrudé choisi parmi les polyéthercétones, les polyéthercétoneéthercétonecétones et leurs mélanges. 2. Câble selon la 1, caractérisé en ce que la couche principale de matériau isolant (2) est formée en polyéthercétoneéthercétonecétones. 3. Câble selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que la couche principale de matériau isolant (2) a une épaisseur comprise entre 0,1 15 et 3 mm, avantageusement entre 0,2 et 1,5 mm, encore plus avantageusement l'épaisseur est de 1 mm. 4. Câble selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le revêtement de nickel du conducteur central (1) a une épaisseur comprise entre 20 7 et 11 % en poids, avantageusement 10 % en poids selon la norme ASTM B355. 5. Câble selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le conducteur central (1) est en alliage de cuivre revêtu de nickel, ledit alliage 25 comprenant avantageusement du chrome jusqu'à une teneur de 1% en poids et du zirconium jusqu'à une teneur de 1% en poids et étant exempt de cadmium, cobalt, plomb, béryllium et Mercure. 6. Câble selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il 30 comprend une couche de matériau isolant (3) supplémentaire autour de la couche principale de matériau isolant (2), ladite couche de matériau isolant supplémentaire (3) étant formée par un polymère thermodurcissable polyimide ou polybenzimidazole, avantageusement d'un polyimide sous forme de ruban. 7. Câble selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend une couche de matériau isolant intermédiaire (4) intercalée entre le conducteur central (1) et la couche principale de matériau isolant (2), ladite couche de matériau isolant intermédiaire (4) étant formée par un polymère thermodurcissable polyimide ou polybenzimidazole, avantageusement d'un polyimide sous forme de ruban. 10 8. Câble selon l'une quelconque des 6 ou 7, caractérisé en ce que la couche de matériau isolant supplémentaire (3) et/ou la couche de matériau isolant intermédiaire (4) comprend chacune entre une et quatre couches de polyimide rubané enroulé, avantageusement deux ou trois couches de polyimide 15 rubané, encore plus en avantageusement 2 couches de polyimide rubané, avec un recouvrement compris entre 25 et 75 %, avantageusement de 50 %. 9. Câble selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une couche externe (5) de matériau de blindage métallique, 20 avantageusement fabriqué dans le même matériau que le conducteur central. 10. Câble selon la 9, caractérisé en ce qu'il comprend une couche semi conductrice intermédiaire (6) intercalée entre la couche principale de matériau isolant (2) ou la couche de matériau isolant supplémentaire (3) et la 25 couche externe (5) de matériau de blindage, ladite couche semi conductrice (6) étant avantageusement un ruban polyimide chargé dans la masse par une charge choisie parmi le noir de carbone ou des nanotubes de carbone. 11. Câble selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le conducteur central (1) se compose de plusieurs brins, avantageusement 19, assemblés en Unilay. 12. Câble selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le conducteur central (1) a une section comprise entre 0,05 et 22 mm2, avantageusement entre 0,5 et 4,5 mm2 encore plus avantageusement contre 3,8 et 4,1 mm2. 13. Câble selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est apte à supporter pendant au moins 2000 heures sans défaillance électrique : - des températures en fonctionnement comprises entre -50 °C et 280 °C, - des températures au repos comprises entre -100 et 280 °C pour des 15 applications statiques, - une dose de radiation pouvant aller jusqu'à 1000 Megarads, - une tension de fonctionnement pouvant aller jusqu'à 10 000 V et - en fonctionnement des mouvements mécaniques de flexions d'une amplitude comprise entre 1 et 20°. 20 14. Utilisation du câble selon l'une quelconque des 1 à 13 dans le domaine pétrolier, aéronautique, de l'aérospatiale, du nucléaire, de la recherche scientifique et/ou de la recherche pétrolière.
H
H01
H01B
H01B 7
H01B 7/17,H01B 7/02
FR2977647
A1
PROCEDE DE DECOLLAGE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE MUNI D'UNE BOITE DE VITESSES A DOUBLE EMBRAYAGE
20,130,111
[01] DOMAINE TECHNIQUE DE L'INVENTION s [02] L'invention concerne un procédé de décollage d'un véhicule automobile muni d'une boîte de vitesses à double embrayage ainsi que le véhicule associé. On rappelle que le décollage correspond à la situation de vie du véhicule dans laquelle le véhicule passe d'une vitesse nulle à une vitesse non nulle. L'invention a notamment pour but de filtrer des acyclismes Io de la boîte de vitesses lors du décollage du véhicule. [03] L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine des véhicules munis d'une boîte de vitesses à double embrayage, appelée aussi boîte de vitesses DCT (« Dual Clutch Transmission » en anglais). 15 [04] ETAT DE LA TECHNIQUE [5] Ces boîtes de vitesses comportent de façon connue en soi deux arbres primaires concentriques ou indépendants associés chacun à un embrayage ou tout organe assurant la transmission du couple, ainsi que deux arbres secondaires en relation avec un différentiel de train de roues. 20 Des paires de pignons menant et récepteur formant les rapports de vitesses sont installés entre les arbres primaires et les arbres secondaires. [6] La spécificité de ce type de transmission est de pouvoir répartir la puissance délivrée par le moteur sur les deux arbres primaires indépendants, au moyen des deux embrayages. Les deux arbres primaires peuvent être 25 simultanément engagés sur des rapports différents, afin de réaliser des changements de rapport sous couple, c'est-à-dire sans interruption de l'accélération du véhicule. [7] Cependant, les boîtes de vitesses de ce type peuvent subir des problèmes d'acyclisme notamment lors d'une situation de décollage du 30 véhicule. On entend par acyclisme des vibrations non désirées d'au moins une partie de la boîte de vitesses qui se traduit par une variation du couple transmis par un embrayage autour du couple de consigne appliqué à cet embrayage. [8] Les problèmes d'acyclisme engendrent des vibrations et du bruit associé (phénomène dit de broutement). Ce phénomène de broutement s cause des problèmes de confort des passagers du véhicule ainsi que des problèmes de tenue mécanique. En effet, l'acyclisme sollicite en fatigue certains composants du moteur et de la boîte de vitesses. [9] La Figure 1 montre, en fonction du temps, l'évolution du couple CT transmis à un premier arbre primaire, de la consigne CE1 de couple du Io premier embrayage, du couple du moteur CM, de la consigne CE2 de couple du deuxième embrayage, du régime moteur RM, du régime RAP1 du premier arbre primaire, du régime RAP2 du deuxième arbre primaire lors de la mise en oeuvre d'un procédé de décollage selon l'état de la technique. [10] Plus précisément, à l'instant t0, le véhicule entre dans une phase ls de décollage réalisée uniquement via la fermeture du premier embrayage, la consigne CE2 du deuxième embrayage restant nulle. Le couple du moteur CM est constant sur toute la durée de la phase de décollage du véhicule, de sorte que le décollage du véhicule est réalisé par une fermeture progressive du premier embrayage permettant de transmettre un couple CT sur le 20 premier arbre primaire. On note que, entre les instants t1 et t2, le couple CT transmis au premier arbre primaire oscille autour de la consigne CE1 de couple. Ces oscillations, observables sur la période BR, correspondent au phénomène d'acyclisme de la boîte de vitesses. Le régime RAP1 du premier arbre primaire et le régime du moteur RM subissent des oscillations qui 25 résultent du phénomène d'acyclisme. [11] Le document US6463821 décrit un procédé de filtrage des acyclismes de décollage d'une boîte de vitesses de type DCT. Ce procédé propose de faire décoller le véhicule avec les deux embrayages afin d'améliorer le passage de la première vitesse vers la deuxième vitesse et de 30 réduire la sollicitation énergétique du premier embrayage au décollage. Ce procédé est de nature préventive dans la mesure où les embrayages sont systématiquement activés par anticipation du phénomène d'acyclisme lors d'un décollage, le procédé fonctionnant en boucle ouverte avec des valeurs de couples d'embrayages prédéfinies. [12] Toutefois, le phénomène d'acyclisme n'étant pas systématique, ce procédé entraine une surexploitation du deuxième embrayage. En outre, le s procédé n'est pas adapté aux situations de vie du véhicule dans lesquelles les phases d'arrêt et de mouvement du véhicule sont très rapprochées (comme par exemple dans les embouteillages). En effet, dans ces situations de vie, le décollage n'est pas forcément suivi par un changement de rapport entre la première et la deuxième vitesse. De plus, ce procédé ne permet pas Io de réduire les acyclismes occasionnés par le broutement caractéristique d'un embrayage de type sec. [13] OBJET DE L'INVENTION [14] L'invention a pour but de proposer une alternative efficace aux systèmes existants mettant en oeuvre une approche curative et non ls préventive du phénomène d'acyclisme. Par « approche curative », on entend le fait de mettre en oeuvre un procédé permettant de compenser le phénomène d'acyclisme uniquement lorsque celui-ci apparait, et non de mettre en oeuvre un procédé permettant de compenser ce phénomène par anticipation de l'apparition de celui-ci comme c'est le cas dans les 20 approches, dite « préventive » de l'état de la technique. L'invention présente également l'avantage de pouvoir filtrer les acyclismes quel que soit le type d'embrayage utilisé (sec ou humide). [15] A cet effet, selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé de décollage d'un véhicule automobile muni d'une boîte de vitesses 25 comportant un premier et un deuxième arbre primaire associés chacun respectivement à un premier et un deuxième embrayage en relation avec un moteur d'un véhicule. Le procédé est caractérisé en ce que, lors d'une phase de décollage, les deux embrayages étant initialement en position ouverte, il comporte les étapes suivantes : appliquer une consigne de couple 30 progressive sur le premier embrayage, comparer le régime du premier arbre primaire avec une vitesse dynamique, calculée en fonction de la vitesse du véhicule, pour déterminer une valeur d'acyclisme de la boîte de vitesses et appliquer, lorsque la valeur d'acyclisme dépasse un seuil, dit seuil de tolérance, une consigne progressive sur le deuxième embrayage en fonction de la valeur d'acyclisme de la boîte de vitesses. [16] Selon une mise en oeuvre, si la valeur d'acyclisme est inférieure au seuil de tolérance durant toute la phase de décollage, le deuxième s embrayage n'est pas actionné. [17] Selon une mise en oeuvre, lorsqu'une consigne est appliquée sur le deuxième embrayage, le procédé comporte l'étape de diminuer la consigne du premier embrayage de sorte que la somme des deux couples soit constante. Io [018] Selon une mise en oeuvre, une durée maximum de décollage étant définie, le procédé comporte l'étape de fermer progressivement le premier embrayage et ouvrir progressivement le deuxième embrayage lorsque la durée maximum de décollage est atteinte. [19] Selon une mise en oeuvre, la vitesse dynamique est déterminée ls par la vitesse du véhicule filtrée avec un coefficient correcteur tenant compte du rapport engagé. [20] Selon une mise en oeuvre, la mesure du régime du premier arbre primaire est effectuée à l'aide d'un système temps réel. [21] Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un véhicule 20 comportant un procédé de pilotage d'un embrayage d'une boîte de vitesses à double embrayage. [22] BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [23] L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagnent. Ces figures ne sont 25 données qu'à titre illustratif mais nullement limitatif de l'invention. Elles montrent : [24] Figure 1 (déjà décrite) : des courbes montrant l'évolution de couples et de régimes significatifs des organes d'un véhicule muni d'une boîte de vitesses à double embrayage lors de la mise en oeuvre d'un procédé de décollage selon l'état de la technique; [025] Figure 2 : une représentation schématique d'une boîte de vitesses de type DCT mettant en oeuvre du procédé de décollage selon l'invention ; et s [026] Figure 3 : des courbes montrant l'évolution de couples et de régimes significatifs des organes d'un véhicule muni d'une boîte de vitesses à double embrayage lors de la mise en oeuvre du procédé de décollage selon l'invention. [27] Les éléments identiques, similaires ou analogues, conservent les Io mêmes références d'une Figure à l'autre. [28] DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION [29] La Figure 2 montre un exemple de boîte de vitesses 1 de type DCT comportant un premier et un deuxième arbres primaires API, AP2 ls associés respectivement chacun à un premier et un deuxième embrayage 2.1, 2.2 en relation avec un moteur 3. Les arbres primaires API, AP2 sont concentriques. La boîte de vitesses 1 comporte également deux arbres secondaires AS1, AS2 connectés à un différentiel 5 lui-même relié aux roues du véhicule (non représentées). Les paliers portant les arbres primaires API , 20 AP2 et les arbres secondaires AS1, AS2 sont référencés 30. [30] Des paires de pignons formant les rapports de vitesses sont installées entre les arbres primaires API, AP2 et les arbres secondaires AS1, AS2. Ces paires de pignons sont formées par un pignon fou monté sur un des arbres secondaires AS1, AS2 et un pignon lié en rotation avec un des 25 arbres primaires API , AP2. [31] Plus précisément, les pignons 7, 8 montés fous sur l'arbre secondaire AS1 engrenant respectivement avec les pignons 9 et 10 liés en rotation avec l'arbre primaire API forment les rapports de première et de septième. Les pignons 11, 12 montés fous sur l'arbre secondaire AS1 30 engrenant respectivement avec les pignons 13, 14 liés en rotation avec l'arbre primaire AP2 forment les rapports de sixième et de seconde. Les pignons 15, 16 montés fous sur l'arbre secondaire AS2 engrenant respectivement avec les pignons 17 et 10 liés en rotation avec l'arbre primaire API forment les rapports de troisième et de cinquième. Le pignon 18 monté fou sur l'arbre secondaire AS2 forme avec le pignon 13 lié en s rotation avec l'arbre primaire AP2 le rapport de quatrième. Le rapport de marche arrière est obtenu par les pignons fous 20, 21 montés respectivement sur les arbres secondaires AS1, AS2. [32] En variante, au moins un rapport de vitesse est formé par un pignon fou installé sur un des arbres primaires API, AP2 et un pignon lié en Io rotation avec un des arbres secondaires AS1, AS2. En variante, les rapports de vitesses pairs sont associés à un des arbres secondaires AS1, AS2 et les rapports de vitesses impairs sont associés à l'autre arbre secondaire AS1, AS2. [33] La boîte de vitesses comporte également des manchons de ls crabotage 24-27 associés chacun à deux rapports de vitesse. Ces manchons de crabotage 24-27 peuvent passer, par déplacement en translation le long de l'arbre sur lequel ils sont installés, d'une position crabotée dans laquelle le manchon entre en coopération avec le pignon fou pour lier en rotation le pignon fou avec l'arbre du manchon, à une position décrabotée dans laquelle 20 le manchon est dégagé du pignon fou de sorte que le pignon fou est libre en rotation sur l'arbre. En l'occurrence, le manchon 24 est installé entre le rapport de première et de septième. Le manchon 25 est installé entre le rapport de seconde et de sixième. Le manchon 26 est installé entre le rapport de troisième et de cinquième. Le manchon 27 est installé entre le 25 rapport de quatrième et la marche arrière. [34] La Figure 3 montre, en fonction du temps, l'évolution du couple CT transmis au premier arbre primaire API, de la consigne CE1 de couple du premier embrayage 2.1, du couple du moteur CM, de la consigne CE2 de couple du deuxième embrayage 2.2, du régime moteur RM, du régime RAP1 30 du premier arbre primaire API , du régime RAP2 du deuxième arbre primaire AP2 lors de la mise en oeuvre du procédé de décollage selon l'invention. [35] Durant la phase de décollage, le procédé de l'invention compare le régime RAP1 du premier arbre primaire API avec une vitesse dynamique pour déterminer l'évolution d'une valeur d'acyclisme de la boîte de vitesses 1 en fonction du temps. Par exemple, la vitesse dynamique est déterminée par la vitesse du véhicule filtrée à l'aide d'un filtre faisant intervenir un coefficient correcteur tenant compte du rapport engagé. L'acyclisme se modélise s graphiquement par des oscillations non désirées du couple CT transmis par l'embrayage autour d'un couple de consigne, en l'occurrence le couple de consigne CE1 du premier embrayage 2.1. De préférence, la vitesse dynamique est mesurée par un système de mesure temps réel apte à garantir une grande réactivité au procédé selon l'invention. On entend par Io système temps réel, le fait, pour le système, de fournir un résultat dans un délai imposé très court de l'ordre de la dizaine de milliseconde. [36] Au cours de la phase de décollage, si la valeur d'acyclisme dépasse un seuil, dit seuil de tolérance, le deuxième embrayage 2.2 est actionné et l'évolution de son couple est calculée en fonction de la valeur ls d'acyclisme. Préférentiellement, lorsqu'une consigne CE2 est appliquée sur le deuxième embrayage 2.2, le procédé comporte l'étape de diminuer la consigne CE1 du premier embrayage 2.1 de sorte que la somme des deux couples soit constante. Lorsque la valeur d'acyclisme passe sous le seuil de tolérance, le procédé comporte l'étape de fermer progressivement le premier 20 embrayage 2.1 et ouvrir progressivement le deuxième embrayage 2.2. Si la valeur d'acyclisme est inférieure au seuil de tolérance durant toute la phase de décollage, le deuxième embrayage 2.2 n'est pas actionné. [37] Ainsi, à l'instant t0, le véhicule entre dans une phase de décollage commandée par le conducteur dans laquelle la mise en mouvement du 25 véhicule est effectuée uniquement via la fermeture du premier embrayage 2.1, la consigne CE2 du deuxième embrayage 2.2 restant nulle. Le régime RAP1 du premier arbre primaire API et le régime du moteur RM subissent des oscillations résultantes du phénomène d'acyclisme. En outre, on observe que le régime RAP2 du deuxième arbre primaire AP2 est également perturbé 30 par l'acyclisme. [38] Entre les instants t0 et t1, le décollage du véhicule est réalisé en appliquant une consigne CE1 de couple sur le premier embrayage 2.1 qui évolue suivant une rampe linéaire. Un peu avant l'instant t1, le phénomène d'acyclisme commence à apparaitre dans la mesure où des oscillations du couple CT transmis apparaissent autour de la consigne CE1 de couple du premier embrayage 2.1. Toutefois, la valeur d'acyclisme étant inférieure au seuil de tolérance, le procédé n'active pas le deuxième embrayage 2.2 pour s filtrer l'acyclisme. [39] A l'instant t1, la valeur d'acyclisme devient supérieure au seuil de tolérance de sorte que le procédé met en oeuvre une stratégie de filtrage de l'acyclisme. A cet effet, une consigne CE2 de couple est appliquée sur le deuxième embrayage 2.2 tout en réduisant la consigne CE1 de couple du Io premier embrayage 2.1 de manière à conserver aux roues le couple demandé par le conducteur. Cette stratégie permet de limiter le phénomène d'acyclisme qui est supposé, dans ce cas, provenir du premier embrayage 2.1. [40] L'augmentation de la consigne CE2 de couple sur le deuxième ls embrayage 2.2 est progressive en fonction de la valeur d'acyclisme détectée. Ainsi, entre les instant t2 et t3, l'augmentation de la consigne CE2 de couple du deuxième embrayage 2.2 est moins importante qu'entre les instants t1 et t2 puisque le phénomène d'acyclisme est moins important. [41] A l'instant t3, lorsqu'une contrainte de temps de démarrage est 20 atteinte, le premier embrayage 2.1 est fermé pour accoupler le moteur 3 avec le premier arbre primaire API de la boîte de vitesses 1. En parallèle, on commande l'ouverture du deuxième embrayage 2.2. Le régime RAP1 de l'arbre primaire se confond alors avec le régime RM du moteur. [42] On note que le couple CM du moteur 3 est constant sur toute la 25 durée de la phase de décollage du véhicule
L'invention concerne un procédé de décollage d'un véhicule automobile muni d'une boîte de vitesses (1) comportant un premier et un deuxième arbre primaire (AP1, AP2) associés chacun respectivement à un premier et un deuxième embrayage (2.1, 2.2) en relation avec un moteur (3) d'un véhicule. Le procédé est caractérisé en ce que, lors d'une phase de décollage, les deux embrayages (2.1, 2.2) étant initialement en position ouverte, il comporte les étapes suivantes : appliquer une consigne de couple progressive sur le premier embrayage (2.1), comparer le régime du premier arbre primaire (AP1) avec une vitesse dynamique, calculée en fonction de la vitesse du véhicule, pour déterminer une valeur d'acyclisme de la boîte de vitesses (1) en fonction du temps et appliquer, lorsque la valeur d'acyclisme dépasse un seuil, une consigne progressive sur le deuxième embrayage (2.2) en fonction de la valeur d'acyclisme de la boîte de vitesses (1).
1. Procédé de décollage d'un véhicule automobile muni d'une boîte de vitesses (1) comportant : s - un premier et un deuxième arbre primaire (API, AP2) associés chacun respectivement à un premier et un deuxième embrayage (2.1, 2.2) en relation avec un moteur (3) d'un véhicule, caractérisé en ce que, lors d'une phase de décollage, les deux embrayages (2.1, 2.2) étant initialement en position ouverte, le procédé Io comporte les étapes suivantes : - appliquer une consigne (CE1) de couple progressive sur le premier embrayage (2.1), - comparer le régime (RAP1) du premier arbre primaire (API) avec une vitesse dynamique, calculée en fonction de la vitesse du véhicule, pour ls déterminer une valeur d'acyclisme de la boîte de vitesses (1) et - appliquer, lorsque la valeur d'acyclisme dépasse un seuil, dit seuil de tolérance, une consigne (CE2) progressive sur le deuxième embrayage (2.2) en fonction de la valeur d'acyclisme de la boîte de vitesses (1). 20 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que, si la valeur d'acyclisme est inférieure au seuil de tolérance durant toute la phase de décollage, le deuxième embrayage (2.2) n'est pas actionné. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que, 25 lorsqu'une consigne (CE2) est appliquée sur le deuxième embrayage (2.2), le procédé comporte l'étape de diminuer la consigne (CE1) du premier embrayage (2.1) de sorte que la somme des deux couples soit constante. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce 30 que, une durée maximum de décollage étant définie, le procédé comporte l'étape de fermer progressivement le premier embrayage (2.1) et ouvrir progressivement le deuxième embrayage (2.2) lorsque la durée maximum de décollage est atteinte. 35 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce quela vitesse dynamique est déterminée par la vitesse du véhicule filtrée avec un coefficient correcteur tenant compte du rapport engagé. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que s la mesure du régime (RAP1) du premier arbre primaire (2.1) est effectuée à l'aide d'un système temps réel. 7. Véhicule comportant un procédé de pilotage d'un embrayage d'une boîte de vitesses (1) selon l'une des 1 à 6. Io
F
F16
F16D
F16D 48,F16D 21
F16D 48/06,F16D 21/06
FR2982443
A1
PROCEDE DE GESTION D'UN DISPOSITIF DE BUS
20,130,510
Domaine de l'invention La présente invention se rapport à un ainsi qu'un tel dispositif mis en oeuvre selon ce procédé. Etat de la technique Un réseau d'interconnexion locale LIN est une spécification d'un système de communication série et ainsi celle d'un dispositif de bus série encore appelé bus LIN. Ce dispositif de bus s'utilise pour communiquer entre les capteurs et/ou les actionneurs ainsi qu'avec un appareil de commande comme participant du dispositif de bus, par exemple dans un véhicule automobile. Le standard LIN 2.0 transmet les données entre les participants avec des trames à résolution évènementielle (trame ETF) et des trames sporadiques (trame SF). Cela permet de définir une évolution chronologique (chronologie ou échéancier) pour la transmission de don- nées, c'est-à-dire que les trames permettent une transmission sporadique ou évènementielle des données et les trames elles-mêmes définissant de manière fixe une chronologie (échéancier). Dans le cas de trames sporadiques, on peut définir plu- sieurs messages à priorité statique pour une fenêtre de temps. Dans une telle fenêtre de temps, on envoie seulement une information il y a ses données pour le maître comme participant du dispositif de bus, ou si elles sont requises comme réponse de l'esclave vers le maître. Si l'on n'est pas dans l'un de ces deux cas, le dispositif de bus reste vide à ce moment. Le dispositif de bus peut également ne pas être occupé com- plètement par des trames sporadiques. Les trames évènementielles permettent de tenir compte de ce que tous les esclaves comme participants du dispositif de bus n'ont pas à émettre des données dans chaque cycle de transmission de données. A une trame évènementielle peuvent être associés plusieurs esclaves, c'est-à-dire qu'une en-tête d'une trame évènementielle peut recevoir la réponse de plusieurs esclaves. En cas de collision entre les trames transmises, les esclaves peuvent la détecter en relisant les données et en arrêtant la phase d'émission. Le maître reconnaît alors un défaut de réception ou de fin de temps. Dans la fenêtre de temps sui- vante de cette trame évènementielle, le maître interroge les esclaves avec des messages normaux ou par des identifiants distincts. Cela signifie que chaque esclave doit réagir à une trame résolue de manière évènementielle mais il doit néanmoins exister un identifiant normal univoque. Selon le standard LIN 2.1, après une collision, le maître peut changer une fois pour passer à une autre chronologie sans collision et après son traitement, il doit revenir au tableau initial de la chronologie. Il est toutefois nécessaire d'implémenter une détection de collision. De plus, en cas de collision, des retards considérables sont générés par le renouvellement de la requête et les différentes requêtes des esclaves. En général, les trames à résolution évènementielle ne sont en général intéressantes que si la prévision de collision est très faible. Un procédé de commande pour l'accès aux médias avec un bus série est décrit dans le document DE 197 21 740 Al. Ce bus série comporte plusieurs participants communiquant entre eux par des télégrammes de données. Pour permettre à un participant d'accéder au bus à des instants déterminés, un premier participant réalisé comme maître émet des télégrammes de déclenchement dans un ordre cyclique. Pour cela, chaque télégramme de déclenchement contient le début et la durée de l'autorisation d'émission pour au moins l'un des participants sélectionnés par le maître. Le télégramme de déclenchement fixe pour les participants sélectionnés, un ordre chronologique de transmission des télégrammes de données. Avant l'émission d'un télégramme de dé- clenchement suivant, les esclaves peuvent demander des autorisations d'émission pour d'autres télégrammes de données auprès du maître. Exposé et avantages de l'invention La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients des techniques connues et concerne à cet effet un procédé de gestion d'un dispositif de bus comportant comme participants un maître et k esclaves, le maître envoyant aux esclaves une en-tête comportant une trame de requête, les k champs d'information, un Mième champ d'information étant associé à chaque mièrne esclave, le mième esclave inscrivant dans le mième champ d'information qui lui est associé, une information concernant la quantité de données à envoyer du mième esclave vers le maître, * la trame de requête étant transmise au maître, et le maître tient compte d'une chronologie pour transmettre les don- nées et selon laquelle il transmet la quantité de données. L'invention permet d'éliminer les temps morts et/ou les octets vides dans une trame pour la transmission des données sur le dispositif de bus, de réduire le temps de cycle et de diminuer le temps le latence si par exemple aucun esclave n'envoie des données comme par- ticipant du dispositif de bus. Selon le procédé, il n'y a pas de collision et ainsi le dispositif de bus peut être utilisé à 100 %. Pour cela, le maître interroge k esclaves avec une trame de requête commune à tous les k esclaves pour connaître si chaque es- clave veut émettre des données dans le cycle suivant de transmission de données et la quantité de données à transmettre. Pour cela, on utilise un procédé selon lequel plusieurs esclaves participent à la trame de requête. La trame de requête contient k champs d'information. Le maître envoie une en-tête de cette trame de requête et chacun des k es- claves inscrit des informations dans l'un des k champs d'information. L'en-tête et les champs d'information donnent en combinaison la somme de contrôle que le dernier esclave envoie sur le dispositif de bus avec la trame de requête complète et conforme LIN. Le maître lit après la réception de la trame de requête les champs d'information envoyés par les esclaves. Puis, le maître génère un plan chronologique (chronologie ou échéancier) qui est attribué par au moins une fenêtre de temps en général une succession de fenêtres de temps à au moins un esclave et ainsi communiquer au moins de manière implicite. En outre, le maître peut demander à au moins un esclave d'envoyer les données dans une fenêtre de temps qui lui est attribuée pour la transmission des données avec une trame de transmission de données. Le maître peut transmettre par l'en-tête en plus une information de synchronisation pour les esclaves et/ou pour le cycle de transmission de données. En inscrivant les informations dans les champs d'information, on fixe un ordre, un volume et/ou une quantité maximale de données que les esclaves peuvent transmettre. Selon un développement de l'invention, chaque esclave peut inscrire des informations dans un champ d'information de la trame de requête qui comprend par exemple un octet et l'ordre des champs d'information est défini par l'identité (ID) des esclaves et/ou de leur position dans le dispositif de bus. L'en-tête de la trame de requête est envoyé pour appliquer une requête. Selon le standard LIN, la trame de requête peut comporter huit champs d'information d'une longueur maximale de 8 octets de sorte que l'on a au maximum k = 8 esclaves ou participants du dispositif de bus et qui pourrons être interrogés. Par une certaine valeur, par exemple "0" qui peut également s'appeler "valeur vide", l'esclave enregistre cette valeur vide dans le champ d'information qui lui est attribué dans la trame de requête ; ainsi il l'inscrit et l'esclave signale au maître, que pour le cycle de transmission de données suivant lancé par la trame de requête et/ou préparé par celle-ci, il n'y a pas de nouvelles données. Si dans un Mième esclave il y a des données à émettre, une première partie du champ d'information associé dans la trame de requête et qui comporte par exemple 5 bits d'un octet, on utilisera une valeur pour une première indication des données à transmettre dans le cycle de transmission de données. Dans la seconde partie du champ d'information qui lui est associée et qui se compose par exemple de 3 bits, l'esclave indique la quantité, par exemple le nombre d'octets des données qui doivent être transmises dans le cycle suivant de transmis- sion de données. Après réception et traitement de la trame de requête, le maître est en mesure de fournir pour le cycle de transmission de données suivant, une chronologie optimisée selon la demande réelle, par exemple sélectionner parmi plusieurs schémas de déroulement déjà préparés. Il est toutefois également possible de générer un tel plan d'organisation par le maître et le cas échéant de l'indexer par un enregistrement en mémoire pour les cycles de transmission de données suivants. Le maître reçoit par la trame de requête reçue, les informations suivantes des esclaves : le nombre d'esclaves qui doivent envoyer des données : le maître peut en déduire le nombre de fenêtres de temps à prévoir, une première indication des données à transmettre ou de leur ori- gine, leur caractère déterminant, leur importance et/ou leur urgence le maître peut en déduire l'ordre chronologique des fenêtres de temps du schéma qui peuvent être attribuées aux esclaves. L'ordre chronologique selon lequel les fenêtres de temps sont attribuées aux esclaves dans le cycle de transmission de données, peut être fixé en fonction du niveau d'une valeur pour le classement quantitatif de l'indication des données à envoyer. Une première fenêtre de temps est attribuée à un premier esclave sélectionné qui a une première valeur comme indication de données. A un nième esclave on attribuera une nième valeur d'indication de données et à un nième instant, on as- socie la nième fenêtre de temps, etc... la quantité de données à envoyer par un esclave : pour cela, le maître déduit l'intervalle de temps que doit avoir une fenêtre de temps ; la longueur de l'intervalle de temps dépend de la quantité et/ou de la place de mémoire nécessaire dans la trame de transmis- sion de données de l'esclave pour transmettre les données. Le maître prévoit sa configuration, par exemple en fonction du nombre k d'esclaves existant avec des plans de déroulement différents dans le temps (échéancier). Chaque plan de déroulement est caractérisé par un nombre et par un ordre caractérisant les fenêtres de temps. Le nombre de fenêtres de temps correspond au nombre d'esclaves qui doivent émettre des données dans le cycle de transmission. La longueur de l'intervalle de temps d'une fenêtre de temps, est adaptée par le maître selon la quantité respective de données qui doivent être envoyées par l'esclave. De plus, pour chaque fenêtre au-delà du plan de déroulement chronologique ou de la chronologie, on fixe un instant d'émission, ce qui fixe l'ordre des fenêtres de temps attribué par le maître. Il en résulte également l'ordre chronologique auquel les esclaves émettent les trames de transmission de données. De plus, cela fixe l'ordre chronologique selon lequel le maître reçoit les trames de trans- mission de données. Cela correspond à l'instant auquel le maître reçoit du Mièrne esclave, la //lierne trame de transmission de données. On peut exécuter de manière cyclique une requête consistant à envoyer l'en-tête d'une trame de requête par le maître aux es- claves. Ainsi, dans une requête, une en-tête est envoyée de manière cyclique jusqu'à qu'au moins un esclave signale qu'il veut transmettre de nouvelles données par l'écriture d'une information dans le champ d'information qui lui est attribué. Les esclaves sont ainsi interrogés pratiquement pendant la durée du cycle de la requête et ainsi aussi long- temps qu'aucune données n'est transmise. Si à la transmission de l'en- tête on a un défaut, l'en-tête sera renvoyé par le maître et/ou est initialisé. Le procédé selon l'invention peut par exemple s'appliquer si après une durée dans laquelle aucune donnée n'a pas été envoyée, on peut recommencer aussi rapidement que possible un nouveau cycle de transmission de données, pour que le procédé puisse tenir compte de ce que les esclaves ne fournissent pas toujours ou en permanence des données. En établissant une fenêtre de temps pour une trame de transmission de données, on tient compte de ce qu'une quantité de données des esclaves peut varier dans chaque cycle de transmission de données. Les esclaves permettent ainsi de respecter un échéancier qui est réglé de manière souple et comporte des fenêtres pour le cycle de transmission de données. Pour avoir un échéancier (chronologie) optimisé selon la demande, par exemple pour un dispositif de bus développé, par exemple un dispositif de bus LIN, le maître demande aux esclaves s'ils ont des données à transmettre et la quantité de données. Pour cela, tous les esclaves du dispositif de bus LIN seront interrogés avec l'en-tête commune d'une trame de requête que les esclaves se partagent. A chacun des es- claves est associé un champ d'information de la trame de requête avec par exemple un octet qui indique à l'esclave si une nouvelle donnée a été envoyée ou non. De plus, l'esclave peut également indiquer combien d'octets de données sont à transmettre. Après le remplissage des champs d'information, la trame de requête est envoyée au maître. Sur ce fondement, il est possible de fournir un échéancier optimisé pour la demande effective de données à transmettre. En général, un esclave peut indiquer au maître de manière explicite le volume et l'importance des données à lui transmettre. Dans le cas d'un dispositif de bus LIN commandé dans le s temps, le maître détermine par une fenêtre de temps de décision s'il faut transmettre aux esclaves selon le plan d'organisation, quel esclave communique et quand il peut envoyer ses données. L'échéancier d'un cycle de transmission de données peut se régler de manière dynamique de façon glissante selon le fonctionnement. On peut également définir 10 plusieurs cycles de fonctionnement entre lesquels le maître peut com- muter de manière dynamique en fonction du temps. L'invention permet de tenir compte entre autres de ce que tous les esclaves n'ont pas à envoyer des données actuelles que le volume de données qu'un esclave transmet peut varier d'un cycle de 15 transmission de données à l'autre. On évite de cette manière de nom- breux temps morts et des octets vides sur le bus, ce qui optimise le taux de données utiles. En outre, on évite des temps de latence importants. La fixation dynamique selon l'invention de l'instant auquel un esclave envoie ses données dans un cycle de transmission de 20 données, peut par exemple être prise en compte de sorte que l'esclave envoie d'abord les données qui arrivent en premier et qui sont ainsi les plus anciennes. On évite que l'esclave qui a transmis des données en premier, transmette les données en dernier dans un cycle de transmission de données. 25 Le dispositif de bus selon l'invention exécute toutes les étapes du procédé présentées ci-dessus. Les différentes étapes du procédé peuvent être exécutées par les différents composants du dispositif de bus. En outre, les fonctions du dispositif de bus ou les fonctions de différents composants du dispositif de bus peuvent être réalisées sous 30 la forme d'étapes du procédé. Il est en outre possible que les étapes du procédé soient réalisées comme fonctions d'au moins un composant du dispositif de bus ou de l'ensemble du dispositif de bus. 35 Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un exemple de procédé de gestion d'un dispositif de bus représenté dans les dessins dans lesquels la figure 1 est une représentation schématique d'un exemple d'ordi- nogramme comprenant la succession chronologique des fenêtres de temps appliquées par un premier mode de réalisation du procédé de l'invention, la figure 2 montre schématiquement un exemple d'une trame de re- quête, - la figure 3 est un schéma d'autres exemples de fenêtres de temps associées à différents esclaves pour un second mode de réalisation du procédé de l'invention, la figure 4 est un diagramme d'un troisième mode de réalisation du procédé de l'invention, - la figure 5 est un schéma d'un mode de réalisation d'un dispositif de bus selon l'invention. Description de modes de réalisation de l'invention La figure 1 montre dans une première ligne, l'en-tête 1 d'une trame de requête 2 présentée ci-après à la figure 2 pour réaliser une requête envoyée par un maître d'un dispositif de bus ayant en tout k esclaves (k = 8). Pendant la requête, seule l'en-tête 1 représentée à la figure 1 est transmise. Si pendant un cycle de transmission de données tel que prévu, uniquement un premier esclave transmet des données, alors se- lon un premier ordinogramme du maître, comme celui représenté dans la seconde ligne de la figure 1, une première fenêtre de temps 4 sera mise à dispositif pour l'unique esclave, par exemple le premier esclave. Dans la troisième ligne à côté de la première fenêtre de temps 4, on a une seconde fenêtre de temps 6 qui correspond à un or- dinogramme de cycle de transmission de données dans lequel deux esclaves envoient des données. La seconde fenêtre de temps 6 est associée à un second esclave du dispositif de bus. Dans la quatrième ligne de l'ordinogramme de la figure 1, trois esclaves transmettent des données dans un cycle de transmission de données. Pour cela, l'ordinogramme fournit la première fenêtre de temps 4 pour le premier esclave, une troisième fenêtre de temps 8 pour un troisième esclave et une quatrième fenêtre de temps 10 pour un quatrième esclave. Si dans les modes de réalisation du procédé de l'inven- tion, tous les k esclaves envoient des données dans un cycle de transmission de données, dans l'ordinogramme, selon la cinquième ligne de la figure 1, pour chacun des esclaves on dispose d'une fenêtre de temps 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18. La première fenêtre de temps 4 est associée au premier esclave, la seconde fenêtre de temps 6 est associée au se- cond esclave, la troisième fenêtre de temps 8 est associée au troisième esclave, la quatrième fenêtre de temps 10 est associée au quatrième esclave, la cinquième fenêtre de temps 12 est associée au cinquième esclave, la sixième fenêtre de temps 14 est associée au sixième esclave, la septième fenêtre de temps 16 est associée au septième esclave et la hui- tième fenêtre de temps 18 est associée au huitième esclave. Les fenêtres de temps 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 de la fi- gure 1, ont des intervalles et la longueur d'un intervalle de temps d'une fenêtre de temps 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 est adaptée de manière indi- viduelle et souple au volume de données à transmettre par un esclave pour chacun des cycles de transmission de données. On peut ainsi par exemple adapter l'intervalle de temps de la première fenêtre de temps 4 au volume de données qui sont transmises par le premier esclave pour chaque ordinogramme présenté. Les ordinogrammes de la figure 1 fixent également l'ordre selon lequel le maître attribue les fenêtres de temps 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 aux esclaves. Il en résulte un ordre selon lequel les esclaves fournissent des trames de transmission de données, complètent avec les données et l'ordre avec lequel les esclaves envoient des trames de transmission de données au maître et l'ordre selon lequel le maître re- çoit les trames de transmission de données des esclaves. Les détails possibles d'une longueur des intervalles de temps des fenêtres de temps 4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18 qui dépend du volume des données et qui définit la longueur des trames de transmis- sion de données servant à recevoir les données transmises à chaque cycle de transmission de données, seront décrits à l'aide de la figure 3. La figure 2 est une représentation schématique de détail de la structure d'une trame de requête 2 de l'en-tête 1 présentée à la figure 1. La trame de requête 2 comporte en plus de l'en-tête 1, k champs d'information vides 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 ainsi qu'un champ de contrôle 40 (k = 8). Après avoir renseigné les champs d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 avec des informations concernant les données à envoyer par les esclaves, on transmet la trame de requête 2 au maître. Un premier champ d'information 24 est associé à un premier esclave ; un second champ d'information 26 est associé à un second esclave ; un troisième champ d'information 28 est associé à un troisième esclave ; un quatrième champ d'information 30 est associé à un quatrième esclave ; un cinquième champ d'information 32 est as- socié à un cinquième esclave ; un sixième champ d'information 34 est associé à un sixième esclave ; un septième champ d'information 36 est associé à un septième esclave ; un huitième champ d'information 38 est associé à un huitième esclave ; ces esclaves font partie du dispositif de bus comportant ici en tout huit esclaves. Le champ de contrôle 40 en extrémité est associé à l'ensemble de la trame de requête 2 pour le con- trôle redondant cyclique par une somme de contrôle. Pour la mise en oeuvre du mode de réalisation du procédé de l'invention, les champs d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 associés aux esclaves ne contiennent pas encore des données lorsque l'en-tête 2 de la trame de requête est transmise par le maître aux es- claves dans un cycle de requête. Les esclaves reçoivent l'en-tête 1 dans l'ordre du dispositif de bus. Si au moins l'un des esclaves, par exemple le mième esclave doit envoyer des données vers le maître au cours du cycle de transmission de données suivant, ce mieme esclave inscrit au moins une information relative aux données à envoyer dans le mième champ d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, libre qui lui est associé. Chacun de ces champs d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 est divisé en deux parties. Le mième esclave inscrit dans la première partie qui correspond ici à 5 bits, des informations concernant une in- dication relative aux données à envoyer. Dans la seconde partie du mième champ d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 qui lui est associé, le mième esclave inscrit des informations concernant le volume des données à envoyer ; la seconde partie du champ d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 correspond ici à 3 bits. Si le mième esclave n'a au- donnée à envoyer au maître dans le cycle de transmission de don- nées suivant, cet mième esclave inscrit une valeur vide dans le mième champ d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 qui lui est associé ; cette valeur vide est conventionnelle et correspond par exemple à la valeur 0. Ainsi, il est prévu que les informations de l'en-tête 1 qui peuvent contenir par exemple les identités (ID) des esclaves, sont adressées à l'en-tête 1 en étant inscrites par le maître et lues par les esclaves. Les informations des champs d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 sont inscrites par les esclaves. La somme de contrôle est écrite par le dernier esclave du dispositif de bus dans le champ de contrôle 40. Les champs d'information 24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38 ainsi que le champ de contrôle 40, constituent la réponse des esclaves. Cette réponse est lue par le maître. La figure 3 montre des exemples de fenêtres de temps 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72 dans les inter- valles de temps dépendent du volume de données que les esclaves 74, 76, 78, 80 doivent envoyés par les trames de transmission de données. Ainsi, une première fenêtre de temps 42 est associée à un premier esclave 74 pour un volume de 1 octet de données ; une seconde fenêtre de temps 44 est associée pour un volume de 2 octets ; une Xièrne fenêtre de temps 46 est associée pour un volume de x octets de données ou une huitième fenètre de temps 48 est associée pour un volume de 8 octets de données. De façon correspondante, à un second esclave 76 on associe une première fenêtre de temps 50 pour un volume de 1 octet de données, une seconde fenêtre de temps 52 pour un volume de 2 octets de données, une Xièrne fenêtre de temps 54 pour un volume de x octets de données ou une huitième fenêtre de temps 56 pour un volume de 8 octets de données. A un mième esclave 78 sur un ensemble de k esclaves 74, 76, 78, 80, on associe dans l'ordinogramme d'un maître, une pre- mière fenêtre de temps 58 pour un volume de 1 octet de données, une seconde fenêtre de temps 60 pour un volume de 2 octets de données, une xième fenêtre de temps 62 pour un volume de x octets de données ou une huitième fenêtre de temps 64 pour un volume de 8 octets de données de sorte qu'à ce Mième esclave 78, est associée l'une des fenêtres de temps 58, 60, 62, 64 pour des intervalles de temps de dimensions diffé- rentes pour constituer des trames de transmission de données de tailles différentes recevant des quantités de données différentes. Il est prévu que le dispositif de bus comporte en tout k esclaves 74, 76, 78, 80 (k = 8). Avec un ordinogramme, on attribue au dernier ou kième esclave 80 par le maître, soit une première fenêtre de temps 66 pour un volume de 1 octet de données, une seconde fenêtre de temps 68 pour un volume de 2 octets de données, une xième fenêtre de temps 70 pour un volume de x octets de données ou une huitième fenêtre de temps 72 pour un volume de 8 octets de données. On fixe une durée d'un intervalle de temps d'une fenêtre de temps 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72 par le volume de données qu'un esclave 74, 76, 78, 80 après attribution de la fenêtre de temps 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72 peut insérer dans une trame de données fournie. La lon- gueur d'un intervalle de temps est réglée en fonction de l'information relative au volume de données à envoyer que l'esclave 74, 76, 78, 80 a inscrit dans le champ d'information associé de la trame de requête et qui est ainsi communiquée au maître pour être réglée par celui-ci. Le diagramme de la figure 4 correspond à un troisième mode de réalisation du procédé de l'invention, représente en abscisses 82 le temps en ms. Le digramme de la figure 4 correspond à un autre exemple de trame de requête 84 avec une en-tête 85 transmise par une requête 86 par les esclaves à un maître du dispositif de bus et des exemples de trame de transmission de données 88, 90, 92 utilisée dans un cycle de transmission de données 94. Le cycle de transmission de données 94 directement à la suite de la requête 86 est préparé et/ou introduit par la requête 86. Dans le mode de réalisation décrit ici, le dispositif de bus a k = 4 esclaves. En conséquence, la trame de requête 84 comporte un premier champ d'information 96 pour un premier esclave, un second champ d'information 98 pour un second esclave, un troisième champ d'information 100 pour un troisième esclave ainsi qu'un quatrième champ d'information 102 pour un quatrième esclave. Les champs d'information 96, 98, 100, 102 sont vides lorsque l'en-tête 85 de la trame de requête 84 est transmis par le maître aux esclaves. Dès que pendant la requête 86 un esclave reçoit l'en-tête 85, cet esclave inscrit les informations de données dans le champ d'information 96, 98, 100, 102 associé ; ces informations sont envoyées par l'esclave respectif, au cours de chacun des cycles de transmission de données suivants 94 vers le maître. De façon détaillée, le premier esclave de l'exemple de réalisation présenté, inscrit l'information "20:2" dans le premier champ d'information 96 qui lui est attribué. Le second esclave inscrit l'information "0:0" dans le second champ d'information 98 qui lui est associé ; le troisième esclave inscrit l'information "13:2" dans le troisième champ d'information 100 qui lui est associé. Le quatrième esclave inscrit l'information "19:4" dans le quatrième champ d'information 102 qui lui est associé. Ainsi, un rnième esclave inscrit dans le mième champ d'information 96, 98, 100 qui lui est associé, l'information "Y:Z" relation dans laquelle Y représente le premier nombre et/ou une première valeur et Z représente un second nombre et/ou une seconde valeur. La première valeur Y contient des informations relatives à une indication des données à envoyer ; il en est de même dans l'exemple présenté 20, 0, 13 ou 19. Dans le présent mode de réalisation, l'indication expose le carac- tère pertinent, par exemple l'importance et/ou l'urgence ou encore l'âge des données que le mième esclave doit envoyer. Le caractère pertinent est d'autant plus grand que la valeur Y est petite pour l'indication. En variante ou en complément, la valeur Y expose à quel instant les données à transmettre ont été saisies par le mième esclave. Les données à envoyer sont d'autant plus vieilles que la valeur Y est plus petite. La seconde valeur Z indique une grandeur et/ou un volume de données à envoyer. Ainsi, par l'information "20:2", le premier esclave indique dans le premier champ d'information 96, que ce premier esclave doit envoyer un volume de 2 octets de données ayant le caractère certain 20 et/ou qui ont été saisis à l'instant Y = 20. Le troisième esclave signale au maître par le champ d'information associé 100 qu'il a cherché à envoyer un volume de 2 octets de données qui ont un caractère pertinent 13 et/ou à l'instant Y = 13 qui ont été saisis. Les informations "19:4" du quatrième champ d'information 102 associé, informent le quatrième esclave du maître qu'il doit envoyer un volume de 4 octets ayant le caractère pertinent 19 et/ou qui ont été saisis à l'instant Y = 19. Dans le présent mode de réalisation, les informations "0:0" du second champ d'information 98 associé au second esclave, prennent une position particulière. La première information indique la valeur Y = 0 indiquant qu'aucune donnée ne pourra être transmise du second esclave dans le cycle de transmission suivant 94, qui ont nécessairement un volume de 0 octet. Pendant la requête 86, la trame de requête 84 est trans- mise au maître qui l'exploite ; cette transmission se fait après que chaque esclave ait inscrit des informations "Y:Z" concernant les données dans le champ d'information associé 96, 98, 100, 102. En tant compte des informations fournies par les esclaves, le maître attribue un ordino- gramme dans le temps avec des fenêtres de temps pour la transmission des données dans le cycle suivant de transmission de données 94 ; cet ordinogramme dans le temps est caractérisé par l'organisation en série et la dimension des trames de transmission de données 88, 90, 92 transmises pendant le cycle de transmission de données 94. Les informations contenues dans les champs d'information 96, 98, 100, 102 indiquent quel esclave doit envoyer quel volume de données et quel caractère déterminant et/ou quel âge ont les données à envoyer. Le maître est informé que le second esclave n'a pas à envoyer de données et que le caractère déterminant des données du troisième esclave (Y = 13), est supérieur au caractère déterminant des données du quatrième esclave (Y = 19) qui est lui-même supérieur au caractère déterminant des données du premier esclave (Y = 20). Le maître est également informé que le premier et le troisième esclave doivent envoyer chacun un volume de 2 octets de données et le quatrième esclave doit envoyer un volume de 4 octets de données. En tenant compte de ces informations, le maître prépare l'ordinogramme chronologique (chronologie) pour le cycle suivant de transmission de données 94 qui caractérise le caractère déterminant et/ou l'âge des données à envoyer ainsi que le volume des données à envoyer chaque fois par un esclave. Pendant le cycle de transmission de données 94, le maître attribue un premier instant 104 (tl) au troisième esclave une première fenêtre de temps pour une première trame de transmission de données 88 ayant deux champs de données 106 pour enregistrer 2 octets de données. A un second instant 108 (t2), le maître attribue au quatrième esclave une fenêtre de temps pour une seconde trame de transmission de données 90 avec quatre champs de données 106 pour enregistrer 4 octets de données. A un troisième instant 110 (t3), le maître attribue au premier esclave une troisième fenêtre de temps pour la troisième trame de transmission de données 92 avec deux champs de données 106 pour enregistrer 2 octets de données. Dans le présent mode de réalisation, il est prévu pour chaque bit à transmettre, un temps de transmission TBit = 52 gs. De plus, l'en-tête 85 et ainsi la tête de données de chacune des trames présentées a pour les trames de requête 84 ainsi que pour les trames de transmission de données 88, 90, 92, une longueur de données BitEn- tête = 34. Pour la queue de chaque trame présentée à la figure 4, on a une longueur de données BitQueue = 10. Ainsi, pour un temps de transmission TFO de la trame de requête 84, on a la formule (1) suivante : TFO = 1,4 * (TBit * (BitEn-tête (NEsclaves * 10) BitQueue)) (1) La durée de transmission des données pour les trames de requête 84 est représentée dans le diagramme de la figure 4 par la première double flèche 108. La formule (2) donnée ci-après représente le temps de transfert des trames de transmission de données 88, 90, 92 ; m représente le numéro de l'esclave et Z le nombre d'octets à transmettre : TFmZ = 1,4 * (TBit * (BitEn-tête + (Z * 10) + BitQueue)) (2)35 Il est évident que pour toutes les durées de transmission de données TFrnZ représentées par la seconde double flèche 110 dans le diagramme de la figure 4, le temps de transmission de données TF32 de la première trame de transmission de données 88 est représenté pour le troisième esclave. Dans le mode de réalisation présenté, il est par exemple prévu que par cycle de transmission de données 94 et par esclave, on transmet jusqu'à 6 octets de données. C'est pourquoi, dans le dispositif de bus, on a prévu pour chaque trame de transmission de données 88, 90, 92, un maximum de six champs de données 106 pour recevoir les données utiles (charge de paiement). Ainsi, une trame de transmission de données 88, 90, 92 réalisée pour le transport d'un volume de données de 6 octets, a un temps de transmission TFm6 = 7;58 ms. Un cycle de transmission de données 94 a ainsi une durée 4 * 7,58 ms = 30,32 ms. Pour les trames de requête 84, on a un temps de transmission de données TFO = 6,13 ms. Pour la première trame de transmission de données 88 qui transmet 2 octets de données, on a ainsi un temps de transmission de données TF32 = 4,67 ms ; pour la seconde trame de transmission de données 90 par lequel on a transmis 4 octets de données, on a un temps de transmission de données TF44 = 6,13 ms et pour la troisième trame de transmission de données 92 avec laquelle on a également transmis 2 octets de données, on a un temps de transfert de données TF12 = 4,67 ms, de sorte que l'on a un temps de cycle pour le cycle de requête 86 et pour le cycle de transmission de données 94 qui résulte de la somme des temps de transfert de données 21,60 ms. Le mode de réalisation du dispositif de bus 112 représenté schématiquement à la figure 5 est un réseau LIN et comporte un maître 114 réalisé ici par l'appareil de commande d'un véhicule automobile. Le dispositif de bus 112 comporte un premier esclave 116, un second esclave 118, un mième esclave 120 ainsi qu'un klème et dernier esclave 122. Les esclaves 116, 118, 120, 122 peuvent être des capteurs ou des actionneurs du véhicule automobile. Tous les participants du dispositif de bus 112, c'est-à-dire le maître 114 et les esclaves 116, 118, 120, 122, sont reliés par une liaison de communication 124 en série. Le maître 114 transmet aux esclaves 116, 118, 120, 122, une en-tête de trame de requête avec k champs d'information vides. Chaque fois au mième esclave 116, 118, 120, 122, est associé un mième champ d'information parmi les k champs d'information. Après réception de l'en-tête de la trame de requête par le mième esclave 116, 118, 120, 122, celui-ci inscrit dans le mième champ d'information qui lui est associé, une information indiquant le volume de données que ce mième esclave 116, 118, 120, 122 veut envoyer au maître 114 dans le cycle suivant de transmission de données. Après avoir rempli les champs d'information tout d'abord vides, les esclaves 116, 118, 120, 122 transmettent de nouveau la trame de requête renseignée avec les informations au maître 114. Après réception de la trame de requête, remplie, le maître 114 fournit un schéma chronologique pour la transmission de données ; ce schéma tient compte du volume de données à envoyer. Il est en outre prévu que le mième esclave 116, 118, 120, 122 inscrive dans le mième champ d'information, en plus une information concernant une indication relative aux données à envoyer. Ces informations concernant l'indication des données sont également prises en compte par le maître 114 pour fournir l'ordinogramme en fonction du temps. Comme le mième esclave 116, 118, 120, 122 inscrit les informations relatives au volume et/ou à l'indication de données à émettre dans le mième champ d'informations, il indique au maître 114 si des données doivent être pourvues ou non. Les données envoyées au cours d'un cycle de transmis- sion de données sont transmises en tenant compte de l'ordinogramme dans le temps (chronologie). Le même ordinogramme dans le temps est réalisé par la succession de fenêtres de temps qui sont attribuées par le maître 114 aux esclaves 116, 118, 120, 122. En fournissant l'ordinogramme en fonction du temps à chaque esclave 116, 118, 120, 122 par les données transmises, on transmet une fenêtre de temps prévue à cet effet ; la (m) 116, 118, 120, 122 reçoit une mième fenêtre de temps. Un esclave 116, 118, 120, 122 qui a indiqué par l'écriture d'au moins une information dans le champ d'information associé, c'est-à-dire a donné une information relative au volume et/ou à l'indication des données, de sorte qu'il n'a pas à envoyer de données, pendant le cycle de transmission de données, le maître 114 a attribué une fenêtre de temps. Avec l'ordinogramme en fonction du temps, on fixe un ordre indiquant les esclaves qui doivent recevoir les données à trans- mettre. Cet ordre dépend entre autres de l'indication des données à prévoir. En inscrivant l'information relative à l'indication dans le champ d'information qui lui est associé dans la trame de requête, l'esclave 116, 118, 120, 122 indique au maître 114 la pertinence, l'importance, io l'urgence et/ou quelle trame de temps des données envoyées. Après ré- ception de la trame de requête, le maître 114 compare les informations qu'il a reçues de tous les esclaves 116, 118, 120, 122. Les informations relatives à l'indication sont fixées ici de manière quantitative par les valeurs et les données d'un esclave 116, 118, 120, 122 sont une indica- 15 tion par la valeur fournie. Pour réaliser l'ordinogramme, on attribue une première fenêtre de temps à chaque esclave 116, 118, 120, 122 dont les données à envoyer ont la plus grande valeur indicatrice avec une première fenêtre de temps. Un esclave d'ordre (n) 116, 118, 120, 122 et dont les données à transmettre ont prises vis-à-vis de l'indication dans 20 un ordre, toutes valeurs pour l'indication prennent le rang (n) en leur associant le (n) à la nième fenêtre de temps. A chaque esclave 116, 118, 120, 122 dont les données à transmettre ont une valeur inférieure à l'indication, on attribue en fin de compte une dernière fenêtre de temps. L'ordre en série en fonction des esclaves 116, 118, 120, 25 122 est transmis à la trame de transmission de données qui est remplie avec les données à envoyer ; ces données sont transmises par une trame de transmission de données vers le maître 114 qui reçoit la trame de transmission de données selon l'ordre et traite les données enregistrées selon l'ordre. 30 La mième trame de transmission de données comporte au moins un champ de données ayant un emplacement de mémoire adapté au volume des (m) données 116, 118, 120, 122 pour les données à envoyer et après réception de la mième trame de transmission de données par le mième esclave 116, 118, 120, 122, les données à envoyer sont in-
Procédé de gestion d'un dispositif de bus (112) comportant comme participants un maître (114) et k esclaves (116, 118, 120, 122). Le maître (114) envoyant aux esclaves (116, 118, 120, 122) une en-tête (1, 85) comportant une trame de requête (2, 84), les k champs d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102). Un m champ d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102) est associé à chaque m esclave (116, 118, 120, 122), qui inscrit dans le m champ d'information associé, une information concernant la quantité de données à envoyer. La trame de requête (2, 84) étant transmise au maître (114), qui tient compte d'une chronologie pour transmettre les données, et selon laquelle il transmet la quantité de données.
1°) Procédé de gestion d'un dispositif de bus (112) comportant comme participants un maître (114) et k esclaves (116, 118, 120, 122), le maître (114) envoyant aux esclaves (116, 118, 120, 122) un en-tête (1, 85) comportant une trame de requête (2, 84), les k champs d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102), - un mime champ d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102) étant associé à chaque mièrne esclave (116, 118, 120, 122), * le mrenle esclave (116, 118, 120, 122) inscrivant dans le Mièrne champ d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102) qui lui est associé, une information concernant la quantité de données à envoyer du mrerne esclave (116, 118, 120, 122) vers le maître (114), - la trame de requête (2, 84) étant transmise au maître (114), et - le maître (114) tient compte d'une chronologie pour transmettre les données, et selon laquelle il transmet la quantité de données. 2°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le mième esclave (116, 118, 120, 122) inscrit dans le mièrne champ d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102) qui lui est associé, une information concernant une indication des données à envoyer. 3°) Procédé selon la caractérisé en ce que le mrerne esclave (116, 118, 120, 122), par l'inscription d'au moins une information dans le mième champ d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102), reçoit l'indication que des données sont ou non à envoyer. 4°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'en-tête (1) est transmis par le maître (114) pour lancer un cycle de transmission de données (94) aux esclaves (116, 118, 120, 122) et les 25données à transmettre sont transmises pendant le cycle de transmission de données (94) en tenant compte de la chronologie. 10, 12, 14, 16, 18, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72) de la chronologie est attribuée, une mième fenêtre de temps (4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72) étant attribuée au mième esclave (116, 118, 120, 122). 6°) Procédé selon la 5, 15 caractérisé en ce que la mième fenêtre de temps (4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72) est adaptée à la quantité de 20 le mième esclave (116, 118, 120, 122) insère dans au moins une fenêtre de données (106) d'une trame de transmission de données (88, 90, 92), les données à envoyer, la mième trame de transmission de données (4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72) qui lui est associée est transmise par le mième esclave (116, 118, 120, 122) vers le maître (114). 7°) Procédé selon la 1, 30 caractérisé en ce que la chronologie fixe l'ordre indiquant l'instant auquel un esclave (116, 118, 120, 122) doit transmettre les données. 8°) Procédé selon l'une des 5 à 7, 35 caractérisé en ce que 5°) Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu' en fournissant la chronologie à chaque esclave (116, 118, 120, 122) pour les données à transmettre, au moins une fenêtre de temps (4, 6, 8, données à envoyer par le mième esclave (116, 118, 120, 122), après attribution de sa mième fenêtre de temps (4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72),plusieurs fenêtres de temps (4, 6, 8, 10, 12, 14, 16, 18, 42, 44, 46, 48, 50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 64, 66, 68, 70, 72) sont attribuées par le maître (114) aux esclaves (116, 118, 120, 122) en tenant compte de la chronologie. 9°) Dispositif de bus comportant comme participants un maître (114) et k esclaves (116, 118, 120, 122), le maître (114) transmettant aux esclaves (116, 118, 120, 122), un l'en-tête (1, 85) d'une trame de requête (2, 84) comportant k champs d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102), un mième champ d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102) étant associé à un Mièrne esclave (116, 118, 120, 122), chaque Mièrne esclave (116, 118, 120, 122) inscrivant une information dans le mIème champ d'information (24, 26, 28, 30, 32, 34, 36, 38, 96, 98, 100, 102) qui lui est attribué, cette information indiquant la quantité de données que le m'ènle esclave (116, 118, 120, 122) doit envoyer au maître (114), les esclaves (116, 118, 120, 122) transmettant les trames de requête (2, 84) au maître (114), et le maître (114) fournit une chronologie de transmission de données qui tient compte de la quantité de données à transmettre. 10°) Dispositif de bus selon la 9, caractérisé en ce qu' il est réalisé comme réseau d'interconnexion locale LIN.30
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/403
FR2981834
A1
RECIPIENT EN DEUX PARTIES POUR L'APPLICATION D'UNE COMPOSITION, NOTAMMENT CAPILLAIRE
20,130,503
La présente invention concerne les dispositifs de conditionnement et de distribution, utilisés notamment en cosmétique. L'invention s'applique plus particulièrement ruais non exclusivement au conditionnement et à la distribution d'une composition capillaire. Les compositions capillaires peuvent comporter des composés à mélanger extemporanément, pouvant s 'avérer relativement visqueux, rendant difficile d' hom ogén éiser le mélange. FR 2 799 73b divulgue un embout de distribution muni d'une extrémité sécable et un récipient ainsi équipé. Une tête de disn-ibution à embout cassable est présentée dans la demande FR 2 486 500. US 4 456 134 décrit un système de conditionnement à volume intérieur variable. WO 00/71439 décrit un récipient pour produit cosmétique pâteux permettant l'accès de l'utilisateur à une large fraction du produit contenu dedans, grâce à au moins une portion flexible. EP 1 338 520 divulgue un pot comportant une armature rigide et au moins une partie déformable. US 3.162,885 décrit un applicateur pour appliquer un produit visqueux sur les cheveux, comportant un corps dépourvu de col, sur lequel est vissée une tête applicatrice comprenant des trous pour faire sortir le produit. La présente invention vise à proposer un dispositif permettant de mélanger facilement au moins deux composés, mêmes visqueux, et de distribuer le mélange ainsi obtenu. L'invention a pour objet un récipient comportant : une partie inférieure, une partie supérieure de fermeture du récipient, assemblée avec la partie inférieure, pourvue d'au moins un caria: de distribution, la partie inférieure comportant un corps surmonté par une partie d'assemblage avec la partie supérieure de fcrine,ture, la partie d'assemblage définissant, en l'absence de partie supérieure de fermeture, une ouverture de section intérieure supérieure ou égale à la moitié, de préférence aux 3/4, d'une plus grande section intérieure du corps, la section intérieure du récipient, au-dessus de ladite ouverture, diminuant progressivement en direction d'un orifice de sortie du canal de distribution. Les sections considérées sont des sections transversales, perpendiculaires à l'axe longitudinal du récipient. Par « la section intérieure du récipient, au-dessus de ladite ouverture, diminuant progressivement en direction d'un orifice de sortie du canal de distribution », il faut comprendre que la section intérieure du récipient prend au moins une valeur intermédiaire entre la section de ladite ouverture et la section de l'orifice de sortie du canal de distribution lorsque l'on se déplace depuis l'ouverture en direction dudit orifice de sortie. Ladite valeur intermédiaire est différente (le la section de ladite ouverture et de la section dudit orifice de sortie. L'invention permet de disposer d'un récipient convenant au mélange extemporané de composés entrant dans la formulation d'une composition capillaire, tout en permettant une application précise du mélange. La section intérieure du récipient peut être strictement décroissante entre l'ouverture et l'orifice de sortie du canal de distribution lorsque l'on se déplace depuis l'ouverture en direction de l'orifice de sortie du canal de distribution. En variante, la section intérieure du récipient peut être décroissante par morceaux entre l'ouverture et l'orifice de sortie du canal de distribution lorsque l'on se déplace depuis l'ouverture en direction de l'orifice de sortie du canal de distribution. La section intérieure du récipient peut prendre des valeurs intermédiaires entre la section de ladite ouverture et la section dudit orifice de sortie dans une zone située entre ladite ouverture et ledit orifice de sortie, ladite zone s'étendant, le long de l'axe longitudinal du récipient, sur une longueur au moins égale à 10% de la. distance entre ladite ouverture et ledit orifice de sortie. Ladite zone peut notamment s'étendre, le long de l'axe longitudinal du récipient, sur une longueur au moins égale à 25%, notamment 50%, notamment au moins 75%, de la distance entre ladite ouverture et ledit orifice de sortie. La distance entre l'ouverture et l'orifice de sortie du canal de distribution correspond à la plus petite distance, mesurée selon l'axe longitudinal du récipient, séparant un point appartenant à l'ouverture d'un point appartenant audit orifice de sortie. Le corps peut définir le fond du récipient, le corps étant réalisé dans son ensemble dans un même matériau, la partie d'assemblage étant réalisée dans un matériau au moins aussi rigide que celui du corps. La partie d'assemblage peut être soudée sur le corps. Cela fitcilite l'obtention d'un assemblage étanche avec la partie supérieure tout en autorisant l'utilisateur à presser facilement la paroi pour diminuer le volume intérieur du récipient et forcer le produit contenu dans le récipient à s'écouler par le canal de distribution. La partie d'assemblage peut être filetée et notamment filetée extérieurement. La partie d'assemblage peut être configurée afin de permettre l'assemblage de la partie supérieure par un système de fixation de type baïonnette. La partie supérieure de fermeture peut comporter une tête de distribution définissant le canal de distribution. La partie supérieure peut comporter une pièce intermédiaire, sur laquelle est montée la tête de distribution, celte pièce intermédiaire coopérant avec la partie d'assemblage. Ladite pièce intermédiaire peut notamment être pourvue d'un filetage coopérant avec le filetage de la partie d'assemblage. La tête de distribution peut comporter un embout de distribution cassable ou dévissable. La partie d'assemblage peut être pourvue en extrémité d'une lèvre annulaire d'étanchéité s'appliquant de façon étanche sur une surface correspondante de la partie 20 supérieure. La paroi du corps peut s'épaissir en direction de la partie d'assemblage. Ainsi, dans un exemple de réalisation, la paroi triple au moins d'épaisseur. Cela permet de rigidifier le corps dans la région adjacente à la partie d'assemblage, et de disposer d'une interface étendue entre le corps et la partie d'assemblage. Lorsque la partie d'assemblage 25 est filetée, cela permet aussi de réaliser, si on le souhaite, la partie d'assemblage filetée avec un décrochement contre lequel appuie la partie supérieure au terme de son vissage sur la partie inférieure. Le corps et la partie d'assemblage peuvent avoir une interface présentant au moins une portion conique. Cette dernière peut être surmontée, sur le corps, d'une lèvre 30 annulaire de centrage. Le corps et la partie d'assemblage peuvent être réalisés en élastomère thermoplastique ou en polyoléfine(s), notamment en, po:yéthyl elle haute densité ou polypropylène. Ainsi, il est aisé pour l'utilisateur de réduire le volume intérieur du récipient en appuyant sur le corps, tout en bénéficiant d'un assemblage fiable et étanche entre les parties supérieure et inférieure. L'invention a encore pour objet un procédé de préparation d'une composition, notamment capillaire, à l'aide d'un récipient selon l'invention, dans lequel : - on sépare les parties supérieure et inférieure, - on introduit dans la partie inférieure un deuxième composé à mélanger avec un premier composé dans la partie intérieure, on mélange à l'aide d'une spatule, - on referme le récipient en assemblant les parties inférieure et supérieure, on distribue la composition résultant du mélange à travers le canal de distribution. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : la figure 1 est une coupe longitudinale d'un récipient selon l'invention, la figure 2 représente isolément, en coupe longitudinale, la partie inférieure du récipient, - la figure 3 représente isolément, en coupe longitudinale, la partie d'assemblage, - la figure 4 est une vue en perspective, schématique et partielle, d'un récipient selon une variante de réalisation, - la figure 5 est une vue en perspective, schématique et partielle, de la partie inférieure du récipient lors de l'opération de mélange, - la figure 6 illustre le récipient après séparation de l'embout sécable, - la figure 7 est une coupe longitudinale, schématique et partielle, du récipient de la figure 6, - la figure 8 représente un détail de réalisation de la partie inférieure du récipient des figures 1 à 3, et - la figure 9 représente un détail de réalisation de la partie supérieure du récipient des figures 1 à 3. Le récipient 1 selon l'invention, représenté à la ligure 1, est formé par l'assemblage étanche d'une partie inférieure 2 et d'une partie supérieure 4. Le récipient 1 présente dans l'exemple illustré une forme allongée, selon un axe longitudinal X, vertical sur la figure 1. La partie inférieure 2 comporte un corps 5 de hauteur H qui définit le fond 30 du récipient 1, par exemple de forrne bombée convexe vers l'extérieur comme dans l'exemple considéré, et une partie filetée d'assemblage 3 qui surmonte le corps 5 et vient en contact avec la partie supérieure 4. Dans l'exemple illustré, la partie supérieure 4 comporte une pièce intermédiaire 20 qui est assemblée avec la partie inférieure 2 et qui porte une tête de distribution 16, laquelle définit un canal de distribution 17 débouchant par un orifice de sortie 7 à l'extérieur du récipient 1, lorsque celui-ci est utilisé. La tête de distribution 16 est par exemple, comme illustré, vissée sur la pièce intermédiaire 20. cette dernière comportant un col fileté 51 sur lequel peut se visser une jupe de montage 21 de la tête de distribution 16. Cette dernière peut comporter également, comme illustré, une lèvre annulaire d'étanchéité 35 qui s'applique sur la surface radialement intérieure 50 du col 51, afin d'assurer un montage étanche de la tête de distribution 16 sur la pièce intermédiaire 20. Le canal de distribution 17 est défini par une réduction progressive de la section intérieure de la partie supérieure 4 en direction de l'extrémité supérieure du récipient 1, au-dessus de la partie inférieure 2, la réduction de la section intérieure pouvant être au moins de 50%, de préférence au moins 75% de la plus grande section intérieure de la partie supérieure 4. La réduction progressive de la section intérieure de la partie supérieure 4 est 25 obtenue, entre autres, grâce à une portion convergente 29, par exemple en forme de portion de tore, comme illustré, située dans le prolongement de la portion qui vient en contact avec la partie inférieure 2. Par ailleurs, comme illustré, lorsque l'on se déplace depuis l'ouverture 9 vers l'orifice de sortie 7; la section intérieure du récipient 1 est décroissante et prcinl des valeurs 30 intermédiaires entre la section de l'ouverture 9 et la section de l'orifice de sortie 7 dans la zone s'étendant le long de la distance D entre l'ouverture 9 et l'orifice de sortie 7. Comme on peut le voir plus particulièrement sur la figure 3, la partie filetée d'assemblage 3 comporte un filetage extérieur 10 qui est surmonté par une lèvre annulaire d'étanchéité 18 qui s'applique sur une surface radialement intérieure 52 de la pièce intermédiaire 20 lorsque le récipient 1 est assemblé, comme illustré sur la figure 1. La partie supérieure 4 se visse sur la partie inférieure 2 par coopération du filetage 10 de cette dernière avec. une jupe de montage 59 de la partie supérieure 4 pourvue d'un filetage intérieur. Un épaulement 28 peut être réalisé à la base du filetage 10 pour servir de butée à la partie supérieure 4 au terme de son vissage sur la partie inférieure 2. La partie filetée d'assemblage 3 est par .exemple définie par une bague 19 assemblée avec le corps 5 du récipient 1, cette bague 19 étant par exemple réalisée séparément puis soudée ou collée sur le corps 5 ou réalisée par bi-injection de matière avec celui-ci. La partie filetée d'assemblage 3 est de préférence réalisée dans un matériau plus rigide que le corps 5, par exemple. une polyoléfine telle que du PEHD, le corps 5 étant 15 par exemple en élastomère thermoplastique (TPE). La partie d'assemblage 3 peut encore être constituée par une région du corps 5 d'épaisseur augmentée, la partie> d'assemblage 3 étant, dans ce cas, constituée du même matériau que le corps 5. La paroi 31 du corps 5 présente avantageusement, comme illustré, une 20 épaisseur E qui varie sur une hauteur h et augmente en direction de la partie d'assemblage 3. La paroi 31 peut présenter une épaisseur qui augmente au voisinage de la partie filetée d'assemblage 3 et devient au moins égale au double de son épaisseur à mi-hauteur du corps 5 environ. 25 La lèvre d'étanchéité 18 peut être plus fine que l'épaisseur maximale de la paroi 31 du corps 5. Le corps 5 peut présenter une forme générale sym 4rique de révolution autour de l'axe X, connue illustré à la figure 2. La surface extérieure 32 de la paroi 31, sous la lèvre de centrage 13, peut être 30 divergente vers le haut, avec une pente P' par rapport à l'axe vertical X, comprise par exemple entre 30 et 9°, par exemple d'environ 6°, en direction de la partie filetée d'assemblage 3. La paroi 31 du corps 5 peut définir, comme illustré à la figure 8, une interface 27 avec la partie filetée d'assemblage 3, comprenant une portion conique 14 divergeant en éloignement du fond 30 du récipient 1, se raccordant à sa base à un décrochement 40 sensiblement perpendiculaire à l'axe X, et se raccordant supérieurement à un montant 44 défini par une lèvre annulaire de centrage 13. La figure 9 représente la surface complémentaire réalisée sur la partie supérieure 4, comportant une portion conique se raccordant inférieurement à une extrémité plane 42 destinée prendre appui sur le décrochement. 40. La partie supérieure 4 peut être pourvue d'un embout de distribution fileté 22, réalisé d-unc seule pièce par moulage en matière thermoplastique avec la tête de distribution 16. Un bouchon de fermeture 28. représenté à la figure 1, peut se visser sur la tête de distribution 16. Pour utiliser le récipient des figures 1 à 3, l'utilisateur dévisse la pallie supérieure 4, introduit dans la partie inferieure 2 un deuxième composé, par exemple un colorant capillaire, i mélanger avec un premier composé, par exemple un agent oxydant, déjà présent dans celle-ci, mélange le tout à l'aide d'une spatule, referme le récipient puis libère l'orifice de sortie 7 en dévissant le bouchon 28. L'utilisateur peut ensuite forcer le contenu du récipient à sortir en pressant le corps 5, lequel reprend sa forme initiale dès que la pression est relâchée. Le canal de distribution 17 permet une application précise du produit P, permise notamment par une réduction progressive de la section intérieure de la partie supérieure 4. On va maintenant décrire, en se ré Férant aux figures 4 à 7, un autre exemple de réalisation, dans lequel la tête de distribution 16 porte un embout cassable 22. Les figures 4 et 7 représentent le récipient 1 avec la partie supérieure 4 en place, et la figure 6 représente celui-ci après séparation de l'embout cassable 27 pour libérer l'orifice 7 de sortie du canal de distribution 17. La figure 5 illustre l'utilisation d'une spatule S pour mélanger le contenu de la partie inférieure 2, la partie supérieure 4 étant enlevée. Dans la variante des figures 5 à 7, l'étanchéité de l'assemblage des parties inférieure et supérieure est obtenue par une lèvre d'étanchéité 58 portée par la partie supérieure 4, qiLi s'applique sur une surface ra.dialement intérieure de la partie supérieure 2. Par ailleurs, comme illustré, lorsque l'on se déplace depuis l'ouverture 9 vers l'orifice de sortie 7, la section intérieure du récipient 1 est décroissante et prend des valeurs intermédiaires entre la section de l'ouverture 9 et la section de l'orifice de sortie 7 dans la zone s'étendant le long (le la distance D entre l'ouverture 9 et l'orifice de sortie 7. Le produit P contenu dans le récipient 1 peut être un produit liquide, notamment visqueux, par exemple un produit cosmétique, notamment à appliquer sur les cheveux, mais l'invention n'est pas limitée à un. produit particulier. L'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés. On peut notamment utiliser tout moyen d'assemblage identifié par l'homme du métier comme utilisable pour ce faire afin d'assembler ies parties inférieure (2) et supérieure (4). Des caractéristiques des exemples illustrés peuvent être combinées au sein de variantes non illustrées. L'expression « comportant un» doit être comprise comme étant synonyme de « comportant au moins un », sauf si le contraire est spécifié
La présente invention concerne un récipient (1) comportant : - une partie inférieure (2), - une partie supérieure (4) de fermeture du récipient (1), assemblée avec la partie inférieure (2), pourvue d'au moins un canal de distribution (17), la partie inférieure (2) comportant un corps (5) surmonté par une partie d'assemblage (3) avec la partie supérieure de fermeture (4), la partie d'assemblage (3) définissant, en l'absence de partie supérieure de fermeture (4), une ouverture de section intérieure (Si) supérieure ou égale à la moitié, de préférence aux 3/4, d'une plus grande section intérieure du corps (5), la section intérieure du récipient (1), au-dessus de l'ouverture, diminuant progressivement en direction d'un orifice (7) de sortie du canal de distribution (17).
1. Récipient (1) comportant : une partie inférieure (2), 1. Récipient (1) comportant : une partie inférieure (2), une partie supérieure (4-) de fermeture du récipient (1), assemblée avec la partie inférieure (2), pourvue d'au moins un canal de distribution (17), la partie inférieure (2) comportant un corps (5) surmonté par une partie d'assemblage (3) avec la partie supérieure de fermeture (4), la partie d'assemblage (3) définissant, en l'absence de partie supérieure de fermeture (4), une ouverture (9) de section intérieure (Si) supérieure ou égale à la moitié, de préférence aux 314, (l'une plus grande section intérieure (Si) du corps (5). la section intérieure du récipient (1), au-dessus de l'ouverture (9), diminuant progressivement en direction d'un orifice (7) de sortie du canal de distribution (17). 2. Récipient (1) selon la 1, le corps (5) définissant le fond (30) du récipient (1), le corps (5) étant réalisé dans son ensemble dans un même matériau, la partie d'assemblage (3) étant réalisée dans un matériau au moins aussi rigide que celui du corps (5). 3. Récipient selon l'une des précédentes, la partie d'assemblage (3) étant filetée et étant notamment filetée extérieurement ou étant configurée afin de permettre l'assemblage de la partie supérieure (4) par un système de fixation de type baïonnette. 4. Récipient selon l'une quelconque des I à 3, la partie supérieure de fermeture (4) comportant une tête de distribution (16) définissant le canal de distribution (17). 5. Récipient selon la 4, la partie supérieure (4) comportant une pièce intermédiaire (20), sur laquelle est montée la tête de distribution (16), cette pièce intermédiaire (20) coopérant avec la partie d'assemblage (3), ladite pièce intermédiaire (20) étant notamment pourvue d'un filetage (11) coopérant avec le filetage (10) de la partie filetée d'assemblage (3). 6. Récipient selon l'une des 3 à 5, la tête de distribution (16) comportant un embout de distribution (22) cassable ou dévissable. 7. Récipient selon l'une quelconque des 1 à 6, la partie d'assemblage (3) étant pourvue en extrémité d'une lèvre annulaire d'étanchéité (18) s'appliquant de façon étanche sur une surface correspondante de la partie supérieure (4). 8. Récipient selon l'une quelconque des 1 à 7, la partie d'assemblage (3) étant soudée sur le corps (5). 9. Récipient selon l'une quelconque des précédentes la paroi (31) du corps (5) s'épaississant en direction de la partie d'assemblage (3), la paroi (31) triplant d'épaisseur au moins, de préférence. 10. Récipient selon l'une quelconque des précédentes, le corps (5) et la partie d'assemblage (3) ayant une interface (27) présentant au moins une portion conique (14). 11. Récipient selon la précédente, la portion conique (14) de l'interface (27) étant surmontée sur la partie d'assemblage (3) d'une lèvre annulaire (13) de centrage. 12. Récipient selon l'une quelconque dos précédentes, le corps et la partie d'assemblage étant réalisés en élastomère thermoplastique ou en. polyoléne(s), notamment en polyéthylène haute densité ou polypropylène. 13. Procédé de préparation d'une composition, notamment capillaire, à l'aide d'un récipient selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel : on sépare les parties supérieure (4) et inférieure (2), on introduit dans la partie inférieure (2) un deuxième composé à mélanger avec un premier composé dans la partie inférieure (2), on mélange à. l'aide d'une spatule (S), on referme le récipient (1) en assemblant les parties inférieure (2) et supérieure (4), - on distribue la composition résultant du rnéhitige à travers le canal de distribution (17).2. Récipient (1) selon la 1, le corps (5) définissant le fond (30) du récipient (1), le corps (5) étant réalisé dans son ensemble dans un même matériau, la partie d'assemblage (3) étant réalisée dans un matériau au moins aussi rigide que celui du corps (5). 3. Récipient selon l'une des précédentes, la partie d'assemblage (3) étant filetée et étant notamment filetée extérieurement ou étant configurée afin de permettre l'assemblage de la partie supérieure (4) par un système de fixation de type baïonnette. 4. Récipient selon l'une quelconque des I à 3, la partie supérieure de fermeture (4) comportant une tête de distribution (16) définissant le canal de distribution (17). 5. Récipient selon la 4, la partie supérieure (4) comportant une pièce intermédiaire (20), sur laquelle est montée la tête de distribution (16), cette pièce intermédiaire (20) coopérant avec la partie d'assemblage (3), ladite pièce intermédiaire (20) étant notamment pourvue d'un filetage (11) coopérant avec le filetage (10) de la partie filetée d'assemblage (3). 6. Récipient selon l'une des 3 à 5, la tête de distribution (16) comportant un embout de distribution (22) cassable ou dévissable. 7. Récipient selon l'une quelconque des 1 à 6, la partie d'assemblage (3) étant pourvue en extrémité d'une lèvre annulaire d'étanchéité (18) s'appliquant de façon étanche sur une surface correspondante de la partie supérieure (4). 8. Récipient selon l'une quelconque des 1 à 7, la partie d'assemblage (3) étant soudée sur le corps (5). 9. Récipient selon l'une quelconque des précédentes la paroi (31) du corps (5) s'épaississant en direction de la partie d'assemblage (3), la paroi (31) triplant d'épaisseur au moins, de préférence. 10. Récipient selon l'une quelconque des précédentes, le corps (5) et la partie d'assemblage (3) ayant une interface (27) présentant au moins une portion conique (14). 11. Récipient selon la précédente, la portion conique (14) de l'interface (27) étant surmontée sur la partie d'assemblage (3) d'une lèvre annulaire (13) de centrage. 12. Récipient selon l'une quelconque dos précédentes, le corps et la partie d'assemblage étant réalisés en élastomère thermoplastique ou en. polyoléne(s), notamment en polyéthylène haute densité ou polypropylène. 13. Procédé de préparation d'une composition, notamment capillaire, à l'aide d'un récipient selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel : on sépare les parties supérieure (4) et inférieure (2), on introduit dans la partie inférieure (2) un deuxième composé à mélanger avec un premier composé dans la partie inférieure (2), on mélange à. l'aide d'une spatule (S), on referme le récipient (1) en assemblant les parties inférieure (2) et supérieure (4), - on distribue la composition résultant du rnéhitige à travers le canal de distribution (17).
A
A45
A45D
A45D 40,A45D 19
A45D 40/00,A45D 19/02
FR2988201
A1
PROCEDE D'AIDE A LA NAVIGATION PAR ANTICIPATION DE DEVIATIONS LINEAIRES OU ANGULAIRES
20,130,920
L'invention concerne un procédé d'aide à la navigation d'un aéronef 9, permettant d'optimiser le suivi d'une trajectoire cible, et plus particulièrement un procédé destiné à optimiser les manoeuvres de l'avion dans une phase d'approche de la piste de l'aéroport d'arrivée. On constate depuis quelques années une augmentation constante du trafic aérien ainsi que de la charge de travail qui en découle pour le pilote. Le nombre de tâches à réaliser à bord augmente. Le temps de décision est de plus en plus court tandis qu'on constate une tendance générale vers la réduction du nombre de membres d'équipage. La mise en place de procédures automatisées, permettant dans une certaine mesure de libérer l'équipage des taches routinières, est de plus en plus répandue. Le suivi des procédures d'approche d'un aéronef vers la piste de l'aéroport d'arrivée revêt un enjeu particulier dans le domaine de l'aéronautique. Cette phase de vol est critique : bien que très courte, elle représente une part prépondérante des accidents avec perte de l'appareil. La prise en compte de contraintes environnementales de plus en plus sévères, cherchant par exemple à réduire la pollution ou les nuisances sonores, entraine la mise en place de procédure d'approche de plus en plus complexe et difficile. On cherche par exemple à raccourcir au maximum les distances réservées au décollage et à l'atterrissage, ou on cherche à passer au dessus de zones déterminés avec une grande précision en minimisant les nuisances et leurs dispersions. Les nouvelles procédures d'approches ont aussi comme objectif d'augmenter la cadence des décollage et atterrissages pour permettre d'améliorer la capacité des pistes ou de naviguer avec des contraintes de positionnement très strictes dans le cas de relief à proximité des pistes. Divers systèmes existent pour aider un équipage au pilotage d'un aéronef notamment lors d'une phase d'approche. Parmi ces systèmes on connaît en particulier les systèmes de gestion de vol, dit FMS, pour son acronyme anglo-saxon Flight Management System, schématisé sur la figure 1 et comprenant les fonctions suivantes : - Localisation LOCNAV, repérée 1 : permettant de localiser l'aéronef au moyen de divers outils ou instruments de géo localisation (GPS, GALILEO, balises radios VHF, centrales inertielles), - Plan de vol FPLN, repérée 2: permettant de saisir les éléments 5 géographiques constituant le squelette de la route à suivre (procédures de départ et d'arrivée, points de passages, etc...), - Base de donnée de navigation NAVDB 3 : permettant de construire des routes géographiques et des procédures à partir de données incluses dans les bases (points, balises, legs d'interception ou d'altitude, etc...), 10 - Base de données de performance PRF DB 4 : contenant les paramètres aérodynamiques et moteurs de l'appareil, - Trajectoire latérale TRAJ 5: permettant de construire une trajectoire continue à partir des points du plan de vol, respectant les performances avion et les contraintes de confinement, 15 - Prédictions PRED 6 : permettant de construire un profil vertical optimisé compatible de la trajectoire latérale, - Guidage GUIDANCE 7 : permettant de guider dans les plans latéraux et verticaux l'aéronef sur sa trajectoire 3D, tout en optimisant la vitesse, - Liaison de donnée numérique DATALINK 8 : permettant de communiquer 20 avec les centres de contrôle, les compagnies aériennes et les autres aéronefs. Dans une phase d'approche typique telle que représentée sur les figures 2.a, 2.b et 2.c, un aéronef 9 cherche à suivre une trajectoire cible 10 25 jusqu'à atteindre une piste d'atterrissage 11. En général, une phase d'approche comprend une première partie composée d'un ou plusieurs tronçons « linéaires » 12 suivie d'un tronçon final « angulaire » 13 convergeant vers un point d'accroche 14, situé en général près du seuil de piste 11. Le tronçon final angulaire 13 est éventuellement suivie d'un ou 30 plusieurs tronçons linéaires 12 dans le cas d'une phase de remise de gaz pour une approche interrompue, aussi appelée par l'expression anglo-saxonne « Missed Approach ». Sur un tronçon linéaire 12 tel que représenté sur la figure 2.b, une déviation linéaire 15 représente la distance séparant une position estimée 16 de l'aéronef 9 et une position recherchée 17 sur la trajectoire cible 10. La déviation linéaire 15 peut être exprimée par une composante latérale et une composante verticale. Sur un tronçon angulaire 13 tel que représenté sur la figure 2.c, une déviation angulaire 18 représente l'angle formé au niveau du point d'accroche 14, entre la trajectoire cible 10 et une droite Dl joignant le point d'accroche 14 à la position estimée 16 de l'aéronef 9. La déviation angulaire 18 peut être exprimée par une composante latérale et une composante verticale. Dans les systèmes connus, on cherche sur un tronçon linéaire à minimiser la déviation linéaire. Le long d'un tronçon linéaire réalisé avec une exigence de performance de navigation, ou RNP pour son acronyme anglo-saxon « Required Navigation Performance », il est demandé de maintenir la déviation linéaire 15 inférieure à une valeur limite. Lorsque l'écart dépasse la valeur limite, le système prévoit d'alerter l'équipage pour lui permettre de décider des mesures correctrices à effectuer. Le long d'un tronçon linéaire, les systèmes connus proposent à l'équipage, au moyen d'une interface homme-machine, ou IHM, des moyens de représentation graphique, couramment appelé par l'expression anglosaxone « Monitoring », permettant le suivi de la performance de navigation. En particulier, les systèmes connus proposent un suivi de la performance de navigation sur un tronçon linéaire conforme à une normalisation en vigueur, en particulier la norme OACI PBN Manual, doc 9613. Selon cette normalisation, une déviation linéaire 15 est représentée graphiquement, comme schématisée sur la figure 3, sur un premier axe de déviation latérale 21 et un deuxième axe de déviation verticale 22. On parle alors d'un monitoring linéaire 20, la représentation d'une déviation linéaire 15, exprimée en latéral 23 et en vertical 24, sur les deux axes de déviation 21 et 22. La déviation linéaire 15 est représentée sur l'axe de déviation latérale 21 selon une échelle latérale 25, dite RNP, et sur l'axe de déviation verticale 22 selon une échelle verticale 26, dite V-RNP, au moyen d'une croix 27 symbolisant l'aéronef 9. Selon cette normalisation, lorsque l'aéronef 9 est positionné sur la trajectoire cible 10, il apparaît en position centrée sur chacune des échelles, latérale 25 et verticale 26 ; une déviation pouvant ainsi être positive ou 35 négative pour chacun des axes de déviation 21 et 22. La distance équivalente entre deux graduations RNP ou V-RNP est variable, par exemple selon les phases d'approche, les tronçon linéaires, les conditions de vol ou le type d'aéronef. Typiquement, lors d'une navigation réalisée avec une exigence de performance de navigation RNP, une alerte sera transmise à l'équipage lorsque se présente une déviation linéaire supérieure à 2 graduations RNP. A titre d'exemple, il peut être demandé dans une phase d'approche d'assurer un suivi de la performance de navigation de type « RNP 0,3 ». La distance entre deux graduations RNP est alors égale 0,3 mille nautique, et il convient de maintenir la déviation linéaire latérale centrée sur la trajectoire avec une tolérance maximale de plus ou moins 1 mille nautique, correspondant à plus ou moins 2 RNP, seuil à partir duquel une alerte est transmise à l'équipage. On rappelle qu'un mille nautique, aussi appelé NM, est une unité communément utilisée par l'homme du métier dans le domaine de l'aéronautique, 1 mille nautique correspondant à 1852 mètres. L'Organisation de l'Aviation Civile Internationale (OACI) défini des standards au niveau international ; en particulier les valeurs de RNP de 4NM, 1NM 0,3NM ou 0,1NM sont les valeurs de référence utilisées au niveau mondial. Le principe du procédé d'aide à la navigation selon l'invention s'applique toutefois à toute valeur de RNP. Sur le tronçon final « angulaire », on cherche à minimiser la déviation angulaire 18. Dans les systèmes connus, une balise émettrice disposée à proximité du seuil de la piste d'atterrrissage 11 matérialise le point d'accroche 14. La réception par l'aéronef 9 du signal émis par la balise permet alors de déterminer la déviation angulaire 18 de l'aéronef 9 par rapport à sa trajectoire cible 10. Ainsi, on parle de navigation ILS pour son acronyme anglo-saxon « Instrument Landing System », une approche réalisée sur un tronçon angulaire dans laquelle on cherche à minimiser la déviation angulaire 18. Le procédé d'aide à la navigation s'applique également à d'autres types d'approches angulaires, tels que par exemple les approches MLS pour son acronyme anglo-saxon Micro-wave Landing System qui s'appuient sur une balise émettrice radio-électrique, ou par exemple les approches FLS pour son acronyme anglo-saxon FMS Landing System qui s'appuient sur une balise virtuelle. Dans les systèmes aujourd'hui mis en oeuvre, rien n'est défini pour garantir une tenue de performance de navigation sur un tronçon angulaire. Les systèmes ne proposent pas d'outil évolué de monitoring pour permettre à l'équipage de maitriser la descente le long d'un tronçon angulaire, et disposer d'un temps de réaction suffisant pour manoeuvrer l'aéronef, en particulier à mesure que l'approche se poursuit et que le cône des déviations se rétrécit. Par ailleurs, le basculement entre les deux types de navigation, de linéaire vers angulaire, (et d'angulaire vers linéaire dans le cas d'une approche interrompue), est réalisé sans gestion particulière de la transition. Il est possible d'assurer le monitoring de la performance de navigation sur le tronçon linéaire, puis lorsque l'aéronef 9 entre dans le tronçon angulaire, le monitoring linéaire est interrompu, l'équipage constate la déviation angulaire et décide des mesures correctrices à apporter, sans possibilité d'anticipation au moment de la transition. L'invention vise à proposer un procédé d'aide à la navigation pour un aéronef 9 en phase d'approche en palliant les difficultés de mise en oeuvre citées ci-dessus. Le procédé cherche en particulier à améliorer la capacité de manoeuvre par l'équipage en anticipant les déviations de l'appareil, en particulier lors d'une phase d'approche de l'aéronef 9. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'aide à la 25 navigation d'un aéronef comportant des étapes de calcul et d'affichage : - d'une déviation linéaire, pour l'aéronef en phase d'approche vers un aéroport d'arrrivée sur un premier tronçon, dit tronçon linéaire; la déviation linéaire représentant une distance séparant une position estimée de l'aéronef et une position recherchée sur une trajectoire cible; la déviation linéaire 30 pouvant être exprimée par une composante latérale et une composante verticale, - d'une déviation angulaire, pour l'aéronef en phase d'approche vers un aéroport d'arrrivée sur un second tronçon, dit tronçon angulaire; la déviation angulaire représentant un angle formé au niveau d'un point d'accroche situé 35 à proximité du seuil de piste d'atterrissage, entre la trajectoire cible et une droite joignant le point d'accroche à la position estimée de l'aéronef; la déviation angulaire pouvant être exprimée par une composante latérale et une composante verticale. Le procédé comporte aussi les étapes suivantes : - un calcul d'une déviation anticipée de l'aéronef, en linéaire ou en angulaire, projetée à un temps DT, caractéristique d'une durée de réaction de l'aéronef, et d'une distribution statistique d'erreur associée à cette déviation anticipée, - un calcul d'une probabilité de dépasser une déviation cible prédéterminée, au moyen de la déviation anticipée et de la distribution statistique d'erreur. Le procédé selon l'invention permet de faciliter le pilotage de l'aéronef par l'équipage. Dans le but d'améliorer la réactivité de l'équipage, le procédé permet à partir de déviations anticipées d'émettre diverses alertes vers l'équipage, ou encore de sélectionner diverses manoeuvres ou reconfiguration permettant d'optimiser la trajectoire de l'appareil dans sa 15 phase d'approche. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée des modes de réalisation donnés à titre d'exemple sur les figures suivantes. 20 La figure 1, déjà présentée, représente un système d'aide à la navigation connu, communément appelé FMS, les figures 2a., 2.b et 2.c, déjà présentées, représentent une phase d'approche composée de plusieurs tronçons linéaires et un tronçon angulaire, 25 la figure 3, déjà présentée, réprésente des moyens de représentation graphique, ou monitoring, d'une déviation linéaire, en latéral et vertical, la figure 4 illustre des moyens de représentation graphique, ou monitoring, d'une déviation angulaire, en latéral et vertical, la figure 5 schématise la navigation d'un aéronef lors d'une phase 30 d'approche sur un tronçon angulaire, et les caractéristiques utiles au calcul de conversion d'une déviation angulaire en une déviation linéaire équivalente, la figure 6 illustre des moyens de représentation graphique des déviations linéaires ou angulaires, dit monitoring unifié, la figure 7 schématise la navigation d'un aéronef lors d'une phase d'approche contenant des portions curvilignes, la figure 8 schématise le principe de calcul d'une déviation anticipée et d'une erreur associée, représenté pour un aéronef en phase d'approche sur 5 un tronçon angulaire, la figure 9 illustre des moyens de représentation graphique de déviations actuelle et anticipée et des distributions statistiques d'erreur qui leurs sont associées, la figure 10 représente un schéma de principe du procédé d'aide à 10 navigation selon un premier mode de réalisation de l'invention, la figure 11 représente un schéma de principe du procédé d'aide à navigation selon un second mode de réalisation de l'invention. Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères 15 dans les différentes figures. La figure 4 illustre des moyens de représentation graphique, ou monitoring, d'une déviation angulaire, en latéral et vertical. Sur le même principe que pour une déviation linéaire, décrit sur la figure 3, il est envisagé 20 de représenter une déviation angulaire 18 de l'aéronef 9 sur un axe de déviation latéral 31 et un axe de déviation vertical 32. Plusieurs méthodes existent pour établir une déviation angulaire, notamment selon le type de balise émettrice qui matérialise le point d'accroche. Quelquesoit la méthode considérée, il est possible de 25 déterminer un écart angulaire entre la position estimée 16 de l'aéronef 9 et sa position recherchée 17 sur la trajectoire cible 10. La déviation angulaire 18 est représentée par une composante latérale 33 et une composante verticale 34 sur deux échelles angulaires, latérale 35 et verticale 36. Lorsque l'aéronef 9 est positionné sur la trajectoire 30 cible 10, il apparaît en position centrée sur chacune des échelles, latérale 35 et verticale 36 ; une déviation angulaire 18 pouvant ainsi être positive ou négative sur chacun des axes de déviation 21 et 22. Les échelles angulaires 35 et 36 comprennent des graduations, communément appelés par l'expression anglo-saxonne « dot », correspondent à une valeur d'angle 35 prédéterminée ; cette valeur prédéterminée étant généralement dépendante de la distance séparant l'aéronef 9 de la piste d'atterrissage 11. La figure 4 représente des moyens de représentation graphique d'une déviation angulaire 18, ou monitoring angulaire 30, permettant de représenter sur les axes de déviation latéral 31 et vertical 32, la déviation angulaire latérale 33 et la déviation angulaire verticale 34 de l'aéronef 9 au moyen d'un losange 37 symbolisant l'aéronef 9, positionné sur les échelles angulaires, latérale 35 et verticale 36. Ainsi, le procédé d'aide à la navigation comporte des étapes de calcul 10 et de représentation graphique: - d'une déviation linéaire 15, pour l'aéronef 9 en phase d'approche vers un aéroport d'arrrivée sur un tronçon linéaire 12 ; la déviation linéaire représentant la distance séparant la position estimée 16 de l'aéronef 9 et la position recherchée 17 sur la trajectoire cible 10; la déviation linéaire 15 15 pouvante être exprimée par une composante latérale 23 et une composante verticale 24, - d'une déviation angulaire 18, pour l'aéronef 9 en phase d'approche vers un aéroport d'arrrivée sur un tronçon angulaire 13; la déviation angulaire 18 représentant l'angle formé au niveau du point d'accroche 14 situé à proximité 20 du seuil de piste d'atterrissage 11, entre la trajectoire cible 10 et la droite Dl joignant le point d'accroche 14 à la position estimée 16 de l'aéronef 9; la déviation angulaire 18 pouvant être exprimée par une composante latérale 33 et une composante verticale 34. 25 La figure 5 schématise la navigation d'un aéronef 9 lors d'une phase d'approche sur un tronçon angulaire, et les caractéristiques utiles au calcul de conversion d'une déviation angulaire en une déviation linéaire équivalente. Le long du tronçon angulaire, une déviation angulaire 41 est définie 30 comme l'angle formé au niveau du point d'accroche 14, entre une trajectoire cible 44 et une droite D2 joignant le point d'accroche 14 à une position estimée 42 de l'aéronef 9. La projection orthogonale de la position estimée 46 de l'aéronef 9 sur la trajectoire cible 44 correspond à une position recherchée 43 de l'aéronef 9. La distance séparant le point d'accroche 14 et 35 la position recherchée 43 est repérée 45.. Une déviation linéaire 46 de l'aéronef 9 correspond à la distance séparant la position estimée 42 et la position recherchée 43. Dans ces conditions, la connaissance d'une déviation angulaire 41, par exemple établie au moyen d'un récepteur radioélectrique captant le signal émis par une balise émettrice, et de la distance 45, par exemple établie au moyen des fonctions de localisation 1, de construction de la trajectoire cible 5 et 6, et de guidage 7 de l'aéronef, permet de calculer une déviation linéaire équivalente 46. Selon l'invention, le procédé d'aide à la navigation comporte une étape de conversion de la déviation angulaire 41 en une déviation linéaire 46 équivalente, respectant la relation mathématique suivante : Dev = D * tan (Alpha) dans laquelle Dev représente la déviation linéaire 46, D représente la 15 distance 45 et Alpha représente la déviation angulaire 41. Selon le même principe, il est possible de déterminer une déviation linéaire équivalente à l'angle « dot » correspondant à une graduation sur l'échelle angulaire présentée sur la figure 4. Autrement dit, il devient possible de représenter sur une échelle linéaire, une projection d'une déviation 20 angulaire. Sur un tronçon linéaire, une graduation « dot » correspond à une déviation « RNP » et l'échelle reste identique tant que l'exigence RNP n'évole pas. Sur un tronçon angulaire, l'échelle évolue en fonction de la distance 45. Plus l'aéronef 9 s'approche du point d'accroche 14, plus l'échelle se resserre. 25 Selon l'invention, le procédé d'aide à la navigation comporte une étape de conversion d'une déviation angulaire en une déviation linéaire équivalente, selon un principe similaire. Connaissant la déviation linéaire et la distance 45, par exemple au moyen des fonctions de localisation 1, de construction de la trajectoire cible 5 et 6, et de guidage 7 de l'aéronef 9, le 30 procédé détermine une déviation angulaire équivalente au moyen de la relation mathématique (i) déjà décrite. Cette conversion permet par exemple de projeter une déviation linéaire sur le tronçon linéaire de remise des gaz (ou Go Around selon l'expression anglo-saxonne) équivalente à une déviation angulaire déterminée sur le tronçon final angulaire. Il devient aussi possible de forcer un guidage en angulaire avant la capture du signal émis par la balise émettrice. Ainsi, le procédé comporte une étape de conversion d'une déviation angulaire 41 en déviation linéaire équivalente 46, et inversement la 5 conversion d'une déviation linéaire 46 en une déviation angulaire équivalente 41, respectant la relation mathématique suivante : Dev = D * tan (Alpha) dans laquelle Dev représente la déviation linéaire équivalente 46, D représente une distance 45 entre le point d'accroche 14 et la position 10 recherchée 43 sur la trajectoire cible 10, et Alpha représente la déviation angulaire 41. Avantageusement, le procédé d'aide à la navigation permet le suivi, tout au long de la phase d'approche, d'une performance de navigation, au moyen d'une déviation pouvant être représentée indépendamment sur une 15 échelle linéaire ou angulaire. A titre d'exemple, il est possible d'assurer le suivi de performance en linéaire, pendant le dernier tronçon linéaire et pendant la transition vers le tronçon finale angulaire, au moyen d'une déviation linéaire équivalente déterminée par calcul à partir d'une déviation angulaire. Dans un deuxième temps, l'équipage peut décider de basculer 20 vers un affichage des déviations en angulaire, après que les manoeuvres nécessaires lors de l'entrée dans le tronçon angulaire aient été réalisé. Selon le même principe, il est possible dans le cas d'une approche interrompue, de projeter une performance de navigation sur le tronçon linéaire de remise des gaz, par calcul à partir de la déviation angulaire mesurée. 25 La figure 6 illustre des moyens de représentation graphique selon l'invention, dit monitoring unifié 50, permettant l'affichage d'une déviation de l'aéronef 9 tout au long d'une phase d'approche. Le monitoring unifié 50 comprend un axe de déviation latéral 51 et un axe de déviation vertical 52. 30 Une déviation de l'aéronef 9 est représentée au moyen d'une déviation latérale 53 positionnée sur l'axe de déviation latéral 51 muni d'une échelle de graduation 55, et d'une déviation verticale 54 positionnée sur l'axe de déviation vertical 52 muni d'une échelle de graduation 56. Avantageusement, il est possible de choisir pour chacun des axes de 35 déviations 51 et 52, entre une échelle de graduation linéaire (tel que représentée sur la figure 6) et une échelle de graduation angulaire (selon une représentation graphique similaire à celle de la figure 4 déjà décrite). On pourra aussi envisager de représenter une échelle mixte, incluant pour chaque axe de déviation, une échelle linéaire et une échelle angulaire. Lorsqu'une échelle linéaire est sélectionnée, par exemple pour l'axe de déviation latérale 51, il est possible de représenter sur cet axe une déviation angulaire de l'aéronef 9 (représenté par le losange sur la figure 6), préalablement convertie en une déviation linéaire équivalente par les moyens de calcul décrits précédemment. Il est aussi possible de sélectionner une échelle différente pour chacun des deux axes de déviation 51 et 52 ; par exemple l'échelle 55 de l'axe de déviation latérale 51 étant en linéaire et l'échelle 56 de l'axe de déviation 52 en angulaire. Avantageusement, le monitoring unifié 50, comporte pour chacun des axes de déviation, latéral 51 et vertical 52, des moyens de sélection des échelles, 55 et 56, en linéaire, en angulaire ou mixte. La sélection peut être réalisée manuellement pour chacun des axes de déviation 51 et 52 par l'équipage, ou peut être réalisée automatiquement au moyen de plusieurs critères dépendant des conditions de vol. Dans une mise en oeuvre privilégiée de l'invention, un premier critère prévoit de basculer d'un affichage linéaire à un affichage angulaire sur les deux axes, dès qu'un des deux axes bascule en angulaire. Un second critère prévoit de basculer d'un affichage linéaire à un affichage angulaire lorsque la distance séparant l'aéronef 9 de la piste d'atterrissage 11 est inférieure à un seuil prédéterminé. Un troisième critère prévoit de basculer d'un affichage linéaire à un affichage angulaire dès que l'aéronef 9 recoit un signal de la balise émettrice. Avantageusement, les graduations des échelles linéaires et angulaires des axes de déviation latéral 51 et vertical 52 correspondent à un niveau d'exigence de performance en navigation. Les graduations peuvent être adaptées à des niveaux d'exigences variables au cours du vol de l'aéronef 9, selon le même principe que décrit en figure 3 pour le suivi de performance de navigation en linéaire. Ainsi, il est possible de sélectionner, par exemple pour les échelles linéaires, des graduations conformes à la normalisation en vigueur, en particulier les échelles RNP et V-RNP. Il devient possible d'assurer un suivi de la performance de navigation, par exemple de type « RNP 0,3 », tout au long d'une phase d'approche, sur un tronçon linéaire et sur le tronçon final angulaire. Le procédé d'aide à la navigation selon l'invention est particulièrement avantageux car il permet le suivi de la performance de navigation tout au 5 long d'une phase d'approche, sans discontinuité entre les différents tronçons parcourus, aussi bien linéaires que angulaires. La figure 7 schématise la navigation d'un aéronef 9 lors d'une phase d'approche contenant une trajectoire curviligne. 10 Une trajectoire cible 61 comprend une portion curviligne 62 entre le point d'accroche 14 et la position recherchée 63 de l'aéronef 9 sur la trajectoire cible 61. La position recherchée 63 correspondant à la projection orthogonale de l'aéronef 9 sur la trajectoire cible 61. La longueur du segment curviligne entre le point d'accroche 14 et la position recherchée 63 est 15 repérée 64. La déviation linéaire est repérée 65. Il est possible de calculer à chaque instant le long cette trajectoire curviligne la distance 64 ainsi que la déviation linéaire 65, par exemple au moyen des fonctions de localisation 1, de construction de la trajectoire cible 5 et 6, et de guidage 7 de l'aéronef 9. A partir de ce calcul de la distance 64 et 20 la déviation linéaire 65, il est possible de déterminer et d'afficher une déviation angulaire équivalente 66, à partir de la distance 64 et la déviation linéaire 65. Ainsi, le monitoring unifié 50 peut être appliqué dans le cas d'une approche contenant une portion curviligne, il devient possible de réaliser une approche angulaire et un suivi de la performance de navigation tout au long 25 de la phase d'approche, sur des portions longiligne et sur des portions curvilignes. Enfin, on pourra aussi envisager d'intégrer des conditions d'abandon du monitoring unifié 50 dans le cas ou la trajectoire présente des portions curvilignes dont le rayon de courbure est inférieur à une valeur seuil 30 prédéterminée ; la précision de la projection linéaire devenant dans ces conditions trop faible. La figure 8 schématise le principe de calcul d'une déviation anticipée DEVANT et d'une distribution statistique d'erreur associée ERRANT, représenté pour un aéronef 9 en phase d'approche sur un tronçon angulaire 13 convergeant vers un point d'accroche 14. Sur la figure, l'aéronef 9 présente une déviation DEV_ACT par rapport à une trajectoire cible 10. La déviation DEV_ACT peut être exprimée et 5 représentée indépendamment en angulaire ou en linéaire, au moyen des fonctions précédemment décrites. Selon l'invention, le procédé d'aide à la navigation comporte des étapes de calcul d'une distribution statistique d'erreur ERR_ACT associée à la déviation DEV_ACT. Dans une mise en oeuvre privilégiée de l'invention, la 10 distribution statistique d'erreur ERR_ACT est la somme de plusieurs sources d'erreurs, chacune étant prise en compte dans le calcul par une distribution statistique. La distribution statistique d'erreur ERR_ACT prend par exemple en compte les erreurs liées aux fonctions de localisation 1, de construction de la trajectoire cible 5 et 6, ou de guidage 7 de l'aéronef 9. Ainsi, le procédé 15 détermine à chaque instant la déviation DEV_ACT et une distribution statistique d'erreur ERR_ACT. Ainsi, il est possible de déterminer pour une exigence en précision prédéterminée EXI_PREC, une plage des déviations 70 respectant cette exigence de précision. Selon le même principe, il est possible de déterminer, 20 pour une plage de déviation prédéterminé EXI_DEV, par exemple correspondant à une exigence de performance de navigation donnée, la probabilité de présence de l'aéronef 9 dans la plage de déviation EXI_DEV. Selon l'invention, le procédé d'aide à la navigation comporte une étape de calcul d'une déviation anticipée DEV_ANT, exprimée en linéaire ou 25 en angulaire, projetée à un temps DT, caractéristique d'une durée de réaction de l'aéronef 9, et une distribution statistique d'erreur ERRANT associée à cette déviation anticipée DEV_ANT. Avantageusement, le procédé d'aide à la navigation comporte une étape de calcul du temps DT, basés sur : 30 - un temps DTH, représentatif du temps de réaction humain, calculé au moyen de plusieurs paramètres variables au cours du vol, comprenant au moins un temps de prise de décision, un temps d'engagement et de vérification d'un mode de guidage, un temps de modification des choix des moyens de localisation ou un temps permettant de mettre l'avion en 35 configuration aérodynamique plus stable, - un temps DTA, repésentatif de la manoeuvrabilité de l'appareil, calculé au moyen de plusieurs paramètres variables au cours du vol, comprenant au moins un paramètre représentatif de la vitesse de l'avion, un paramètre représentatif de la manoeuvre en cours pour rallier la trajectoire cible ou un 5 paramètre représentatif des autres procédés d'aide à la navigation en cours. Dans une mise en oeuvre privilégiée de l'invention, le temps DT est égal au temps le plus long entre le temps de réaction humain DTH et le temps représentatif de la manoeuvrabilité de l'appareil DTA. Dans une mise en oeuvre alternative, le temps DT sera déterminé au moyen d'une somme 10 des temps DTH et DTA, ou encore au moyen d'une somme quadratique des temps DTH et DTA. Selon l'invention, le procédé d'aide à la navigation détermine, pour ce temps DT et au moyen des fonctions connues de calcul de trajectoire, en particulier les fonctions 6 et 7, une déviation anticipée DEV_ANT. Plusieurs 15 moyens de calcul peuvent être mis en oeuvre pour déterminer la distribution statistique d'erreur ERR_ANT asociée à la déviation anticipée DEV_ANT. Dans une mise en oeuvre privilégiée de l'invention, la distribution statistique d'erreur ERR_ANT est la somme de plusieurs sources d'erreurs, chacune étant prise en compte dans le calcul par une distribution statistique. 20 Avantageusement les sources d'erreurs prises en compte comprennent au moins les erreurs liées aux fonctions de localisation 1, de construction de la trajectoire cible 5 et 6 ou de guidage 7 de l'aéronef 9. Un exemple de calcul de la distribution statistique d'erreur ERR_ANT, basé sur la performance attendue des fonctions de localisation 1 de 25 construction de la trajectoire cible 5 et 6, et de guidage 7 de l'aéronef 9 est décrit ci-dessous. Dans cette mise en oeuvre privilégiée, on détermine pour chacun des axes (longitudinal, latéral et vertical) l'erreur sous la forme d'une gaussienne de répartition. Les trois sources d'erreurs sont alors modélisés sous la forme de : 30 - trois vecteurs des erreurs sur l'estimation du biais : - EB_Ioc : vecteur 3D du biais des fonctions de localisation 1 (en longitudinal, latéral et vertical) - EB_traj : vecteur 3D du biais des fonctions de construction de la trajectoire cible 5 et 6 - EB_guid : vecteur 3D du biais des fonctions de guidage 7 de l'aéronef 9 une matrice des erreurs sur l'estimation des dérives ED, incluant des termes croisés entre axes (matrice carrée 3 dimensions) - trois vecteurs d'écart-type des erreurs : - S_Ioc : vecteur 3D de l'écart type des erreurs sur les fonctions de localisation 1 - S_traj : vecteur 3D de l'écart type des erreurs sur les fonctions de construction de la trajectoire cible 5 et 6 - S_guid : vecteur 3D de l'écart type des erreurs sur les fonctions de guidage 7 de l'aéronef 9 La distribution statistique d'erreur ERR_ANT exprimée comme un vecteur 3D d'erreur totale est alors déterminée par une fonction des erreurs unitaires ERR_ACT, EB_LOC, EB_traj, EB_guid, ED, S_loc, Straj, S_Guid. 15 On peut par exemple utiliser la relation suivante : ERR_ANT = ERR_ACT + EB_Ioc+EB_traj+EB_guid + ED*(DT DT DT)T + N*(Sloc+Straj+S_Guid) dans laquelle DT est le temps caractéristique précédemment défini, le 20 vecteur (DT DT DT)T permettant d'obtenir par multplication avec la matrice ED, le vecteur 3D représentant les erreurs sur les dérives projetées au temps DT. N, exprimé généralement en sigma, représente la précision attendue sur l'erreur calculée. 25 On peut également utiliser une relation du type : ERR_ANT = ERR_ACT+ SQRT(EB_Ioc2+EBtraj2+EB_guid2) + ED*(DT DT DT)T + N*(Sloc+Straj+S_Guid) dans laquelle SQRT correspond à la fonction racine carré des termes entre parenthèse ; cette dernière relation étant particulièrement adapté à des 30 erreurs indépendantes. D'autres relations mathématiques sur ces variables sont encore possibles selon l'invention. Ainsi, le procédé détermine à chaque instant, la déviation anticipée DEVANT et une distribution statistique d'erreur ERR_ANT. il est alors 35 possible de déterminer pour une exigence en précision prédéterminée EXI PREC, une plage des déviations 71 respectant cette exigence de précision. Selon le même principe, il est possible de déterminer, pour une plage de déviation prédéterminé EXI_DEV, par exemple correspondant à une exigence de performance de navigation donnée, la probabilité de maintenir, avec la trajectoire actuelle, l'aéronef 9 dans la plage de déviation EXI_DEV au temps DT. La figure 9 illustre des moyens de représentation graphique de la déviation actuelle DEV_ACT et anticipée DEV_ANT, et des distributions 10 statistiques d'erreur qui leurs sont associées, respectivement ERR_ACT et ERR_ANT. La déviation DEV_ACT de l'aéronef 9, est exprimée en linéaire par une composante latérale 81, représentée graphiquement sur un axe de déviation latéral 51 gradué au moyen d'une échelle linéaire 55, et par une 15 composante verticale (non représenté). Comme décrit précédemment, la déviation DEV_ACT pourrait aussi être exprimée et représentée en angulaire, au moyen des fonctions de conversion décrites précédemment. La déviation anticipée DEV_ANT, projetée au temps DT, est exprimée par une composante latérale 82 représentée sur la même échelle que la 20 déviation actuelle latérale 81. Selon l'invention, le procédé d'aide à la navigation comporte une étape de représentation graphique des distributions statistiques d'erreurs, actuelle ERR_ACT et anticipée ERR_ANT. Ainsi, pour chacune des déviations 81 et 82, est déterminé un intervalle d'erreur, respectivement 83 et 25 84, au moyen des distributions statistiques d'erreurs ERR_ACT et ERR_ANT et pour une exigence de précision prédéterminée EXI_PREC. Le calcul et la représentation graphique d'une déviation anticipée DEV_ANT et d'une distribution statistique d'erreur associée ERR_ANT sont particulièrment avantageux dans la mesure où cela permet de donner à 30 l'équipage une capacité à anticiper les trajectoires de l'aéronef 9. L'équipage a plus de temps pour réagir et décider des mesures correctrices à apporter. Ces outils sont aussi particulièrement adaptés au monitoring unifié 50 précédemment décrit. En effet, il devient possible lors d'une transition d'un tronçon linéaire vers un tronçon angulaire final de maintenir tout au long de la 35 transition un suivi de performance de navigation. Il permet à l'équipage d'anticiper la trajectoire de l'aéronef 9, et d'évaluer sans discontinuité, la probabilité de maintenir pendant la transition et sur le tronçon angulaire une performance de navigation conforme à une exigence donnée, et le cas échéant d'anticiper les manoeuvres nécessaires de l'appareil. La figure 10 représente un schéma de principe du procédé d'aide à navigation selon un premier mode de réalisation de l'invention. Selon ce premier mode de réalisation, le procédé d'aide à la navigation comporte les trois étapes de calcul suivantes réalisées 10 successivement : Calcul 101 du temps DT, caractéristique d'une durée de réaction de l'aéronef 9, Calcul 102 d'une déviation anticipée DEV_ANT pour ce temps DT et d'une distribution statistique d'erreur associée ERR_ANT, 15 Calcul 103 d'une probabilité PROB de dépasser une déviation cible prédéterminée EXI_DEV, par exemple correspondant à une exigence de performance de navigation, au moyen de DEV_ANT et ERR_ANT. Avantageusement, une alerte 201 est transmise à l'équipage lorsque 20 la probabilité est supérieure à un seuil prédéterminé ALERT, par exemple 95%, 99% ou 99,99%. Avantageusement, le procédé d'aide à la navigation tel que décrit sur la figure 10, comporte une ou plusieurs conditions d'activation, comprenant au moins l'une des conditions suivantes : La distance restante à parcourir 25 jusqu'au point d'accroche 14 est inférieur à une distance seuil prédéterminée, le point d'accroche 14 émet un signal réceptionné par l'aéronef 9. De la même manière le procédé comporte une ou plusieurs conditions de désactivation, de manière à interrompre le calcul, par exemple dès que l'aéronef 9 atteint la piste d'atterrissage 11. 30 Ainsi, le procédé d'aide à la navigation est activé et désactivé de manière automatique, une confirmation de son activation et désactivation par l'équipage peut utilement être ajoutée. La figure 11 représente un schéma de principe du procédé d'aide à 35 navigation selon un second mode de réalisation de l'invention. Selon ce second mode de réalisation, le procédé d'aide à la navigation comprend une liste 100 de manoeuvres possibles de l'aéronef 9, et des moyens permettant d'évaluer l'intérêt de basculer sur une manoeuvre de la liste pour améliorer le suivi de la performance de navigation. Le principe du procédé d'aide à la navigation peut être décrit de la manière suivante : Dans une première phase, les calculs 101, 102 et 103 sont réalisés successivement pour déterminer une probabilité PROB de dépasser au temps DT une déviation cible prédéterminée EXI_DEV, au moyen de la déviation anticipée DEVANT et de la distribution statistique d'erreur associée ERRANT, c'est-à-dire avec la trajectoire actuelle de l'aéronef 9, Dans une seconde phase, les calculs 101, 102 et 103 sont réalisés successivement, de façon itérative pour chacune des manoeuvres possibles de la liste 100, de façon à déterminer successivement : o un temps DTi, caractéristique du temps de réaction de l'aéronef 9, dans l'hypothèse où l'équipage bascule sur la manoeuvre considérée, o une déviation anticipée DEV_ANTi et une distribution statisique d'erreur ERR_ANTi, déterminés pour le temps DTi et dans l'hypothèse où l'équipage bascule sur la manoeuvre considérée, o une probabilité PROBi de dépasser à un temps DTi, la déviation cible prédéterminée EXI_DEV, dans l'hypothèse où l'équipage bascule sur la manoeuvre considérée. A partir de ce calcul, différentes interactions avec l'équipage peuvent être mises en place, pour lui permettre d'optimiser le suivi de la performance de navigation, par exemple en décidant de basculer sur l'une des 30 manoeuvres de la liste 100. Ainsi, une première alerte 201 peut être transmise à l'équipage lorsque la probabilité PROB déterminée pour la trajectoire en cours est supérieure au seuil prédéterminé ALERT, par exemple 95%, 99% ou 99,99%. Une deuxième alerte 202 peut être transmise à l'équipage lorsque à l'issue du calcul, toutes les manoeuvres présentent une probabilité PROBi supérieure au seuil prédéterminé ALERT. Avantageusement, le procédé d'aide à la navigation comporte des moyens 203 pour proposer à l'équipage de basculer vers une manoeuvre 5 alternative de l'aéronef 9, qui présente une probabilité PROBi inférieure à la probabilité PROB calculée avec la trajectoire actuelle. Avantageusement, les moyens 203 permettent de proposer à l'équipage de basculer vers une manoeuvre alternative de l'aéronef 9 présentant une probabilité PROBi inférieure au seuil prédéterminé ALERT. 10 Avantageusement, les moyens 203 comprennent des moyens de sélection de la manoeuvre proposée à l'équipage, comprenant au moins l'un des critères de sélection suivants : La première manoeuvre ayant fait l'objet du calcul de probabilité PROBi inférieur au seuil prédéterminé ALERT est proposée, la manoeuvre qui présente la probabilité PROBi la plus proche du 15 seuil prédeterminé ALERT est proposée, la manoeuvre qui présente la probabilité PROBi la plus faible est proposée. Avantageusement, la liste de manoeuvre 100 comprend au moins le basculement vers des fonctions de localisation 1 alternatives, le basculement vers des fonctions de construction de la trajectoire cible 5 et 6 alternatives, 20 ou le basculement vers des fonctions de guidage 7 alternatives, incluant par exemple le basculement vers un mode de pilotage automatique. La liste de manoeuvre 100 peut aussi inclure la transmission, automatique ou sur demande de l'équipage, de code d'alerte spécifique ou de messages numériques normés à destination d'autres aéronef et du contrôle aérien de 25 l'aéroport d'arrivée ; cette transmission étant réalisée au moyen de divers dispositifs comme par exemple un transpondeur. Avantageusement, le procédé d'aide à la navigation tel que décrit sur la figure 10, comporte une ou plusieurs conditions d'activation, comprenant 30 au moins l'une des conditions suivantes : La distance restante à parcourir jusqu'au point d'accroche 14 est inférieure à une distance seuil prédéterminée, le point d'accroche 14 émet un signal réceptionné par l'aéronef 9. De la même manière le procédé comporte une ou plusieurs conditions de désactivation, de manière à interrompre le calcul, par exemple 35 dès que l'aéronef 9 atteint la piste d'atterrissage 11. Ainsi, le procédé d'aide à la navigation est activé et désactivé de manière automatique, une confirmation de son activation et désactivation par l'équipage peut utilement être ajoutée
L'invention concerne un procédé d'aide à la navigation d'un aéronef comportant des étapes de calcul et d'affichage, d'une déviation linéaire sur un premier tronçon linéaire et d'une déviation angulaire sur un second tronçon angulaire (13). Le procédé comporte une étape de calcul d'une déviation anticipée (DEV_ANT) de l'aéronef (9), en linéaire ou en angulaire, projetée à un temps DT, caractéristique d'une durée de réaction de l'aéronef (9), et d'une distribution statistique d'erreur (ERR_ANT) associée à cette déviation anticipée (DEV_ANT) ; et une étape de calcul d'une probabilité de dépasser une déviation cible prédéterminée (EXI_DEV), au moyen de la déviation anticipée (DEV_ANT) et de la distribution statistique d'erreur (ERR_ANT). Le procédé comporte aussi une alerte de l'équipage lorsque la probabilité est supérieure à un seuil prédéterminé.
1. Procédé d'aide à la navigation d'un aéronef comportant des étapes de calcul et d'affichage : - d'une déviation linéaire (15), pour l'aéronef (9) en phase d'approche vers un aéroport d'arrrivée sur un premier tronçon, dit tronçon linéaire (12); la déviation linéaire (15) représentant une distance séparant une position estimée (16) de l'aéronef (9) et une position recherchée (17) sur une trajectoire cible (10); la déviation linéaire (15) pouvant être exprimée par une composante latérale (23) et une composante verticale (24), - d'une déviation angulaire (18), pour l'aéronef (9) en phase d'approche vers un aéroport d'arrrivée sur un second tronçon, dit tronçon angulaire (13); la déviation angulaire (18) représentant un angle formé au niveau d'un point d'accroche (14) situé à proximité du seuil de piste d'atterrissage (11), entre la trajectoire cible (10) et une droite (D1) joignant le point d'accroche (14) à la position estimée (16) de l'aéronef (9); la déviation angulaire (18) pouvant être exprimée par une composante latérale (33) et une composante verticale (34), caractérisé en ce que le procédé comporte les étapes suivantes : - un calcul d'une déviation anticipée (DEV_ANT) de l'aéronef (9), en linéaire 20 ou en angulaire, projetée à un temps DT, caractéristique d'une durée de réaction de l'aéronef (9), et d'une distribution statistique d'erreur (ERR_ANT) associée à cette déviation anticipée (DEV_ANT), - un calcul d'une probabilité (PROB) de dépasser une déviation cible prédéterminée (EXI_DEV), au moyen de la déviation anticipée (DEV_ANT) et 25 de la distribution statistique d'erreur (ERR_ANT). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une alerte de l'équipage lorsque la probabilité (PROB) est supérieure à un seuil prédéterminé (ALERT). 30 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de calcul du temps DT basée sur : - un calcul d'un temps (DTH) représentatif du temps de réaction humain, au moyen de plusieurs paramètres variables au cours du vol, comprenant aumoins un temps de prise de décision, un temps d'engagement et de vérification d'un mode de guidage, un temps de modification des choix des moyens de localisation ou un temps permettant de mettre l'aéronef (9) en configuration aérodynamique plus stable, - un calcul d'un temps (DTA) représentatif de la manoeuvrabilité de l'aéronef (9), au moyen de plusieurs paramètres variables au cours du vol, comprenant au moins un paramètre représentatif de la vitesse de l'aéronef (9), un paramètre représentatif de la manoeuvre en cours pour rallier la trajectoire cible (10) ou un paramètre représentatif des autres procédés d'aide à la navigation en cours. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le temps DT est égal au temps le plus long entre le temps de réaction humain (DTH) et le temps représentatif de la manoeuvrabilité (DTA) de l'aéronef (9). 15 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de calcul de la déviation anticipée (DEVANT) et de la distribution statistique d'erreur associée (ERRANT) basée au moins sur le temps DT et sur plusieurs sources d'erreurs ; chacune des sources 20 d'erreurs étant prise en compte dans le calcul par une distribution statistique. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que les sources d'erreurs prises en compte dans le calcul comprennent au moins les erreurs liées aux fonctions de localisation (1), de construction de la trajectoire cible 25 (5, 6), ou de guidage (7) de l'aéronef (9). 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'à partir d'une liste (100) de manoeuvre possible de l'aéronef (9), il consiste à déterminer pour chacune des manoeuvres de la liste (100) : 30 - un temps DTi caractéristique de la durée de réaction de l'aéronef (9) dans l'hypothèse où l'équipage bascule vers la manoeuvre considérée, - une déviation anticipée (DEV_ANTi) de l'aéronef (9), exprimée en linéaire ou en angulaire, projetée au temps DTi, et une distribution statistique d'erreur associée (ERR_ANTi) à cette déviation anticipée (DEV_ANTi), dans 35 l'hypothèse où l'équipage bascule vers la manoeuvre considérée,- une probabilité (PROBi) de dépasser la déviation cible prédéterminée (EXI DEV), pour la déviation anticipée (DEV_ANTi) et la distribution statistique d'erreur (ERR_ANTi), dans l'hypothèse où l'équipage bascule vers la manoeuvre considérée. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que la liste de manoeuvre (100) comprend au moins le basculement vers des fonctions de localisation (1) alternatives, le basculement vers des fonctions de construction de la trajectoire cible (5, 6) alternatives, ou le basculement vers des fonctions de guidage (7) alternatives. 9. Procédé selon les 7 ou 8, caractérisé en ce qu'il comporte une alerte de l'équipage lorsque toutes les manoeuvres présentent une probabilité (PROBi) supérieure au seuil prédéterminé (ALERT). 10. Procédé selon les 7 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour proposer à l'équipage au moins une manoeuvre présentant une probabilité (PROBi) inférieure au seuil prédéterminé (ALERT). 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de sélection de la manoeuvre proposée à l'équipage, basée sur au moins l'un des critères de sélection suivants : La première manoeuvre ayant fait l'objet du calcul de probabilité (PROBi) inférieure au seuil prédéterminé (ALERT) est proposée, la manoeuvre qui présente la probabilité (PROBi) la plus proche du seuil prédeterminé (ALERT) est proposée, la manoeuvre qui présente la probabilité (PROBi) la plus faible est proposée. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une ou plusieurs conditions d'activation du procédé, comprenant au moins l'une des conditions suivantes : La distance restante à parcourir jusqu'au point d'accroche (14) est inférieure à une distance seuil prédéterminée, le point d'accroche (14) émet un signal réceptionné par l'aéronef (9). 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de conversion d'une déviation angulaire (41) en déviation linéaire (46), ou inversement la conversion d'une déviation linéaire (46) en une déviation angulaire équivalente (41), de manière à permettre un calcul de déviation anticipée (DEVANT, DEV_ANTi) sans discontinuité, même lors d'une transition d'un tronçon linéaire (12) vers un tronçon angulaire (13). 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : - un calcul d'une distribution statistique d'erreur (ERR_ACT) associée à une déviation (DEV_ACT) ; la déviation pouvant être linéaire ou angulaire, - une représentation graphique à destination de l'équipage de la déviation 15 (DEV_ACT) et de distributions statistiques d'erreurs (ERR_ACT, ERRANT).
G
G08
G08G,G08B
G08G 5,G08B 21
G08G 5/00,G08B 21/00
FR2983252
A1
VANNE DE CONTROLE POUR SYSTEME DE RECIRCULATION DES GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,130,531
La présente invention concerne une vanne de contrôle de la quantité de gaz d'échappement recyclée dans un système de recirculation des gaz d'un moteur à combustion interne turbocompressé. On connaît déjà des systèmes de recirculation des gaz d'échappement (EGR) destinés, dans les moteurs à combustion interne, à recycler une partie des gaz d'échappement à l'admission dans les cylindres du moteur à combustion interne. Un tel recyclage de gaz, généralement inertes et ne participant donc pas à la combustion, permet d'abaisser la température de combustion, ce qui a pour effet de diminuer le taux des oxydes d'azote (NOx) présents dans les gaz d'échappement et, par conséquent, de limiter la pollution occasionnée par un tel moteur. Dans le cas d'un moteur à combustion interne équipé d'un turbocompresseur, il est connu de réaliser le recyclage des gaz d'échappement en prélevant ceux-ci entre la sortie des cylindres et une entrée d'une turbine du turbocompresseur entraînée par les gaz d'échappement du moteur à combustion interne. De manière complémentaire, il est également connu de mettre en oeuvre ce recyclage des gaz d'échappement en prélevant ceux-ci en aval de la turbine du turbocompresseur entraînée par les gaz d'échappement du moteur à combustion interne. Ces deux solutions de recyclage sont mises en oeuvre par des moyens distincts installés à la périphérie du moteur à combustion interne. Ceci représente un inconvénient puisqu'il est donc nécessaire de doubler un certain nombre de composants constitutifs de ces solutions. A titre d'exemple, l'implantation de ces deux solutions de recyclage impose l'emploi de deux faisceaux électriques de commande, de deux dispositifs autorisant ou interdisant la circulation de gaz d'échappement et de deux moyens de commande de ces dispositifs. Le but de la présente invention est donc de résoudre l'inconvénient décrit ci-dessus principalement en rassemblant dans un même boîtier les dispositifs autorisant ou interdisant la recirculation de gaz d'échappement en provenance, d'une part d'un piquage réalisé entre la sortie d'échappement du moteur à combustion interne et l'entrée de la turbine entrainée par les gaz d'échappement, et d'autre part un piquage ménagé après cette turbine selon le sens de déplacement des gaz d'échappement. L'invention a donc pour objet une vanne apte à contrôler un système de recirculation des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne équipé d'une turbine installée dans un circuit d'échappement du moteur à combustion interne, ladite vanne comprenant un corps permettant une circulation d'un premier flux de gaz d'échappement prélevé en amont de la turbine et une circulation d'un deuxième flux de gaz d'échappement prélevé en aval de la turbine, ladite vanne étant configurée pour contrôler la circulation du premier et du second flux de gaz d'échappement à travers ledit corps. Selon une première caractéristique de l'invention, la vanne comprend un premier moyen apte à contrôler la circulation du premier flux de gaz d'échappement et un deuxième moyen apte à contrôler la circulation du deuxième flux d'échappement, ledit corps accueillant au moins en partie le premier moyen et le deuxième moyen. Selon une deuxième caractéristique de l'invention, le premier moyen contrôle la circulation du premier flux de gaz d'échappement par un mouvement de translation alors que le deuxième moyen contrôle la circulation du deuxième flux de gaz d'échappement par un mouvement de rotation. Selon une autre caractéristique de l'invention, la vanne comprend un moyen d'entraînement qui commande le premier moyen et le deuxième moyen, notamment par l'intermédiaire d'un premier dispositif d'entraînement, d'un deuxième dispositif d'entraînement et d'un troisième dispositif d'entraînement intercalé entre le premier dispositif d'entraînement et le deuxième dispositif d'entraînement. Selon encore une caractéristique de l'invention, la vanne comprend le premier dispositif d'entraînement qui entraîne en rotation le premier moyen, ce dernier imprimant au moins un mouvement de translation, et avantageusement un mouvement hélicoïdale, à un premier élément d'obturation d'une première canalisation ménagée dans le corps. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, il est prévu le deuxième dispositif d'entraînement qui entraîne en rotation le deuxième moyen, ce dernier imprimant un mouvement de rotation à un deuxième élément d'obturation d'une deuxième canalisation ménagée dans le corps. Le premier dispositif d'entraînement et le deuxième dispositif d'entraînement sont configurés pour interdire une ouverture simultanée du premier élément d'obturation et du deuxième élément d'obturation. Avantageusement, le premier moyen comprend un premier boisseau lié en rotation à un palonnier solidaire en rotation d'un arbre fixé au premier élément d'obturation, l'arbre comprenant deux extrémités engagées dans des rainures hélicoïdales ménagées sur le corps, cette dernière expression couvrant des rainures fabriquées directement dans le corps ou dans toute pièce intermédiaire solidaire du corps. Avantageusement encore, la fermeture du premier moyen d'obturation est opérée par un premier moyen ressort. De manière alternative ou complémentaire à la fermeture évoquée ci- dessus, l'invention prévoit que la fermeture du premier moyen d'obturation est opérée par le premier boisseau. Selon une première caractéristique de l'invention, le premier boisseau se déplace selon un premier secteur angulaire pendant lequel il commande une fermeture du premier élément d'obturation, et selon un deuxième secteur angulaire pendant lequel le premier élément d'obturation est maintenu fermé. Structurellement, un tel premier boisseau comprend une jupe sur laquelle est ménagée une saignée, une première tranche de la jupe délimitant la saignée agit sur le palonnier pour ouvrir le premier élément d'obturation, une deuxième tranche de la jupe délimitant la saignée agit sur l'arbre fixé au premier élément d'obturation pour fermer le premier élément d'obturation, ladite saignée comprenant une zone de dégagement du palonnier. Selon une deuxième caractéristique de l'invention, le deuxième moyen comprend un deuxième boisseau sur une jupe duquel est ménagé un évidement, ledit évidement autorisant un déplacement en rotation du deuxième boisseau sans entrainement en rotation du deuxième élément d'obturation. On notera enfin que la fermeture du deuxième moyen d'obturation est opérée par un deuxième moyen ressort. Un tout premier avantage selon l'invention réside dans la suppression de l'un des composants en double tel qu'un faisceau électrique de commande, un corps ou un moyen de commande, notamment un moteur électrique, de l'un des dispositifs autorisant ou interdisant la circulation de gaz d'échappement recyclés. En conséquence, cela permet de réduire le poids des composants embarqués dans le véhicule équipé du moteur à combustion interne et de la vanne selon l'invention. Cela permet aussi de simplifier la commande du système de recyclage. Enfin, cela permet d'abaisser le coût de revient de la fonction de recyclage des gaz d'échappement. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique du système de recirculation des gaz d'un moteur à combustion interne turbocompressé incorporant la vanne selon l'invention, - la figure 2 est une vue schématique de la vanne selon l'invention, - la figure 3 est une vue schématique de composants constitutifs de la vanne selon l'invention, - la figure 4 est une vue schématique de composants constitutifs de la vanne selon l'invention, - la figure 5 est une vue schématique illustrant le déplacement relatif de ces composants placés dans une première position, - la figure 6 est une vue schématique illustrant le déplacement relatif de ces composants placés dans une deuxième position, - la figure 7 est une vue schématique illustrant le déplacement relatif de ces composants placés dans une troisième position, - la figure 8 est une vue schématique illustrant le déplacement relatif de ces composants placés dans une quatrième position. La figure 1 illustre un moteur à combustion interne 1 équipé de son circuit d'admission d'air 2 et de son circuit d'échappement 3. Ce moteur à combustion interne 1 est représenté de manière symbolique et comprend un collecteur d'amission 4 destiné à répartir le volume d'air admis dans les cylindres du moteur à combustion interne. Il comprend également un collecteur d'échappement 5 dont la fonction est de rassembler les gaz d'échappement pour les diriger vers le circuit d'échappement 3. Ce moteur à combustion interne est encore équipé d'un turbocompresseur 6 qui comprend une turbine 7 entraînée par les gaz d'échappement, cette turbine 7 étant reliée à un compresseur 8 par un arbre 9. Le compresseur 8 est quant à lui installé dans le circuit d'admission 2 de sorte à comprimer l'air à l'admission. Entre ce compresseur 8 et le collecteur d'admission 4, on trouve un doseur d'air 15, par exemple un boîtier papillon, chargé de contrôler la quantité d'air admis dans le moteur à combustion interne 1 en fonction, notamment, de la demande du conducteur du véhicule automobile équipé dudit moteur à combustion interne. Un tel moteur à combustion interne 1 comprend un système de recyclage des gaz d'échappement. Pour ce faire, il est prévu une vanne 10 selon l'invention adjointe au moteur à combustion interne 1. Cette vanne 10 comprend un corps 11 configuré pour contrôler une circulation d'un premier flux 12 de gaz d'échappement prélevé en amont de la turbine 7 et un deuxième flux 13 de gaz d'échappement prélevé en aval de cette même turbine 7. Cette vanne 1 est également agencée pour, d'une part canaliser ce premier flux de gaz d'échappement 12 vers une portion du circuit d'admission 2 situé ici en aval du compresseur 8, et d'autre part canaliser ce deuxième flux 13 de gaz d'échappement vers une portion du circuit d'admission situé ici en amont du compresseur 8. Le circuit d'échappement 3 comprend donc une conduite haute pression 14 qui débute par un piquage sur le circuit d'échappement 3 entre la sortie du collecteur d'échappement 5 et une entrée de la turbine 7. Cette conduite haute pression 14 est ensuite raccordée au corps 11 de la vanne 10 puis en ressort avant de rejoindre le circuit d'admission 2 en un point situé en aval du doseur d'air d'admission 15, avantageusement par un piquage pris sur le collecteur d'admission 4. Le système de recyclage des gaz d'échappement comprend encore une conduite basse pression 16 qui prend sa source sur le circuit d'échappement 3 par un piquage effectué en aval de la turbine 7. Cette conduite basse pression 16 est par ailleurs raccordée au corps 11 de la vanne 10 et en ressort avant de rejoindre le circuit d'admission 2 par un piquage ménagé en amont du compresseur 8 du turbocompresseur 6. Selon l'invention, la vanne 10 est configurée pour autoriser ou interrompre la circulation des gaz d'échappement dans la conduite haute pression 14 et dans la conduite basse pression 16. Bien entendu, la vanne 10 est agencée pour prendre toutes positions intermédiaires entre une position de fermeture totale et une position d'ouverture totale, où elle est en mesure de contrôler une quantité déterminée de gaz d'échappement qui circule dans la conduite haute pression 14 ou dans la conduite basse pression 16. La circulation du premier flux 12 de gaz d'échappement dans la conduite haute pression 14 est placée sous la dépendance d'un premier moyen 17 qui se loge à l'intérieur du corps 11 de la vanne 10. Il en va de même pour le deuxième flux 13 de gaz d'échappement qui circule dans la conduite basse pression 16, la circulation de ce deuxième flux 13 étant placée sous la dépendance d'un deuxième moyen 18 solidarisé sur, ou installé dans, le corps 11 de la vanne 10. On comprend de ceci que le premier moyen 17 est apte à contrôler le premier flux de gaz d'échappement et le deuxième moyen 18 est apte à contrôler le deuxième flux d'échappement, le premier moyen 17 et le deuxième moyen 18 étant solidaires du corps. On notera que, en dehors de leur commande commune, ce premier moyen 17 et ce deuxième moyen 18 sont formés de pièces distinctes. Le corps 11 de la vanne 10 forme, par exemple, une pièce monobloc et unitaire et les conduites haute pression 14 et basse pression 15 sont raccordées à ce corps 11. La figure 2 montre de manière détaillée la structure de la vanne 10 selon l'invention. Le corps 11 forme un bloc, par exemple réalisé en un alliage d'aluminium ou en un acier, qui présente deux entrées et deux sorties. Une première entrée 19 est raccordée à une portion de la conduite haute pression 14 qui provient du piquage réalisé entre la sortie du collecteur d'échappement et l'entrée de la turbine, c'est-à-dire en amont de cette turbine. Une deuxième entrée 20 est réalisée sur une face du corps 11 et reçoit une portion de la conduite basse pression qui est raccordée au circuit d'échappement en aval de la turbine. Le corps 11 comprend une première sortie 21 réalisée par exemple sur une des faces de ce corps, cette sortie étant raccordée à une portion de la conduite haute pression qui est raccordée au circuit d'admission en aval du doseur, par exemple sur le collecteur d'admission. Le corps 11 comprend en outre une deuxième sortie 22 ménagée sur une 10 face du corps. Cette deuxième sortie 22 est raccordée à une portion de la conduite basse pression qui canalise le deuxième flux de gaz d'échappement dans le circuit d'admission en amont du compresseur. Le corps 11 comprend une première canalisation 27 réalisée à l'intérieur du corps 11 et raccordée d'un côté à la première entrée 19 et à la première sortie 21. 15 Le premier moyen 17 est placé sur le parcours du premier flux de gaz d'échappement à l'intérieur de la première canalisation 27. Le corps comprend encore une deuxième canalisation 28 ménagée à l'intérieur du corps 11 de la vanne 10. Cette deuxième canalisation 28 est raccordée à la deuxième entrée 20 et à la deuxième sortie 22, le deuxième moyen 20 18 étant placé sur le parcours du deuxième flux de gaz d'échappement dans la deuxième canalisation 28. Le corps 11 comprend encore un premier logement 23, par exemple de section cylindrique, qui reçoit le premier moyen 17, ce dernier étant représenté ici de manière symbolique mais sera abordé en détails à la figure 3. 25 Le deuxième moyen 18 est également représenté de manière symbolique et c'est la figure 4 qui permettra d'en connaître les détails. Ce deuxième moyen 18 est néanmoins installé dans un deuxième logement 24 pratiqué dans le corps 11 de la vanne 10. La figure 2 montre encore le type de mouvement mis en oeuvre par le 30 premier moyen 17 ou le deuxième moyen 18 pour contrôler la circulation du premier flux et/ou du deuxième flux de gaz d'échappement. Pour contrôler la circulation du premier flux de gaz d'échappement, le premier moyen 17 génère un mouvement de translation. Selon un exemple de réalisation, le premier moyen 17 reçoit un mouvement rotatif en provenance d'un premier dispositif d'entraînement 25 et transforme se mouvement rotatif en un mouvement de translation destiné à commander un premier élément d'obturation 26 de la première canalisation 27. A titre d'exemple, le premier élément d'obturation est une soupape qui repose sur un siège ménagé dans le corps 11, cette soupape étant relié au premier moyen 18 par une première tige 31. Le deuxième moyen 18 contrôle la circulation du deuxième flux de gaz d'échappement dans la deuxième canalisation 28 par un mouvement de rotation. Le deuxième moyen 18 reçoit donc ce mouvement de rotation en provenance d'un deuxième dispositif d'entraînement 29, le deuxième moyen 18 agissant mécaniquement sur un deuxième élément d'obturation 30 installé dans la deuxième canalisation 28. Ce deuxième élément d'obturation 30 est formé, notamment, par un volet de type papillon relié au deuxième moyen 18 par une deuxième tige 32. A titre d'exemple de réalisation, on notera que le premier dispositif d'entraînement 25 et le deuxième dispositif d'entraînement 29 s'étendent sur une des faces du corps 11, de manière à faciliter leurs accès. Ces deux dispositifs d'entraînement sont, par exemple, placés dans un même plan. Alternativement, ils sont placés dans des plans parallèles mais distincts. A titre d'exemple, le premier dispositif d'entraînement 25 et le deuxième dispositif d'entraînement 29 sont formés par une roue dentée ou un engrenage. La vanne 10 selon l'invention comprend un moyen d'entraînement 33 qui commande à la fois le premier moyen 17 et le deuxième moyen 18. On comprend ici que la vanne 10 est équipée d'un unique moyen d'entraînement pour contrôler la circulation du premier flux de gaz d'échappement et la circulation du deuxième flux de gaz d'échappement. Le moyen d'entrainement 33 comprend un troisième dispositif d'entraînement 34 qui prend, par exemple, la forme d'une roue dentée qui engrène à la fois sur le premier dispositif d'entraînement 25 et sur le deuxième dispositif d'entraînement 29. Il peut s'agir d'une unique roue dentée mais il peut également s'agir d'une cascade de pignons permettant de réduire ou augmenter la vitesse de rotation du premier moyen 17 par rapport au deuxième moyen 18. On note que le premier moyen 17 est ainsi relié au deuxième moyen 18 par le moyen d'entraînement 33. Le troisième dispositif d'entraînement 34 est relié à une tige d'actionnement 25 qui peut être raccordée à un actionneur électrique rapporté sur ou dans le corps 11 de la vanne 10. Il peut par exemple s'agir d'un moteur électrique, notamment à courant continu, commandé en niveau de courant. La vanne 10 pourra être configurée pour interdire une ouverture simultanée du premier élément d'obturation 26 et du deuxième élément d'obturation 30. Le premier moyen 17 et le deuxième moyen 18 comprennent ainsi chacun des zones de dégagement ou libération où, bien que le premier dispositif d'entraînement tourne, le premier élément d'obturation ne bouge pas. Une telle cinématique sera plus apparente aux figures 3 à 8. La figure 3 montre le détail du premier moyen 17 installé dans le corps 11 de la vanne 10. Le premier moyen 17 comprend un premier boisseau 36 lié en rotation à un palonnier 37 solidaire en rotation d'un arbre 38 fixé au premier élément d'obturation 26. La fonction de ce premier boisseau 36 est de contrôler la transmission du mouvement de rotation en provenance du premier dispositif d'entraînement 25 (représenté ici de manière symbolique) vers le palonnier 37. Autrement dit, le premier boisseau 36 tourne selon un premier secteur angulaire où il entraîne en rotation le palonnier 37 et selon un deuxième secteur angulaire pendant lequel le palonnier 37 est immobile. Pour ce faire, le premier boisseau 36 comprend une jupe 39 sur laquelle est ménagée une saignée 40, cette dernière présentant une forme en « L » inversée. Les bords de cette saignée 40 comprennent une première tranche 41 de la jupe 39 qui agit sur le palonnier 37 pour ouvrir le premier élément d'obturation 26, ce qui permet au premier flux de gaz d'échappement de circuler dans la première 30 canalisation. Cette saignée délimite encore une deuxième tranche 42 de la jupe 39 qui agit sur l'arbre 38 pour fermer le premier élément d'obturation 26, le cas échéant. On notera que la fermeture du premier élément d'obturation est prioritairement assurée par un premier moyen ressort 43 installé entre le corps 11 de la vanne et le palonnier 37. Le premier moyen ressort 43 agit alors sur le palonnier 37 qui agit sur l'arbre 38. La fermeture pourra également être obtenue sous l'action du premier dispositif d'entrainement 25, de façon supplémentaire à l'action du premier moyen ressort 43, pour faciliter la fermeture du premier élément d'obturation 26, notamment quand la force du premier moyen ressort ne suffit pas pour fermer cet élément d'obturation. Une telle situation apparaît, par exemple, quand des impuretés ou de la calamine gène le déplacement du premier élément d'obturation 26. La deuxième tranche 42 de la jupe 39 agit alors sur l'arbre 38, le palonnier 37 étant naturellement entraîné dans le même mouvement. La saignée délimite enfin une zone de dégagement 44, autrement appelé fenêtre de libération, du palonnier 37. Cette zone de dégagement 44 est une portion de la saignée 40 qui autorise une rotation du premier boisseau 36 sans entraîner en rotation le palonnier 37. Le premier boisseau 36 se déplace alors selon un premier secteur angulaire pendant lequel il est susceptible de commander la fermeture du premier élément d'obturation 26, et selon un deuxième secteur angulaire pendant lequel le premier élément d'obturation 26 est maintenu fermé. Une rotation en sens opposé entraîne, en outre, l'ouverture du premier élément d'obturation quand la première tranche 41 vient entraîner le palonnier 37. Ce palonnier 37 est par exemple un tube cylindrique 45 qui comporte une nervure transversale 46, cette nervure passant par le centre du tube cylindrique 45. Le tube cylindrique comprend encore une fente 47 réalisée longitudinalement, c'est-à-dire selon un axe parallèle à un axe central du tube cylindrique 45. Cette fente 47 reçoit l'arbre 38, ce dernier étant relié de manière solidaire à la première tige 31. Cet arbre 38 s'étend selon une direction perpendiculaire à la direction d'extension de la première tige 31 et comprend notamment à chacune de ses extrémités un palier 48, ce dernier pouvant par exemple être réalisé par une roue sur une liaison pivot, ou encore par un roulement. Les extrémités de cet arbre 38, en particulier les paliers 48, sont engagées dans des rainures hélicoïdales 49 solidaires du corps 11, réalisées soit directement sur ce dernier, soit sur une une pièce intermédiaire fixée dans le corps 11. Ces rainures hélicoïdales 49 forment un chemin de came, qui entraine en translation l'élément d'obturation 26 quand l'arbre 38 est entraîné en rotation par le palonnier 37. Le palonnier 37, les rainures hélicoïdales 49 et l'arbre 38 transforment ainsi le mouvement de rotation imprimé par le premier boisseau 36 en un mouvement de translation réversible exécuté par le premier élément d'obturation 26. Dans cette exemple de réalisation, le moyen ressort 43 est un ressort dont les spires sont enroulées autour du palonnier 37 et dont une première extrémité est reliée au corps 11, et dont l'autre extrémité est reliée au palonnier 37. La figure 4 montre de manière schématique la structure du deuxième moyen 18. Ce dernier est solidaire du deuxième dispositif d'entraînement 29 représenté ici de manière schématique. Ce deuxième moyen 18 comprend un deuxième boisseau 50 constitué d'un fond et d'une jupe périphérique 51. Sur cette jupe, ou au travers de celle-ci, est ménagé un premier évidement 52 dont la fonction est d'autoriser un mouvement de rotation du deuxième boisseau sans que celui-ci n'entraîne en rotation le deuxième élément d'obturation 30. Ce premier évidement 52 prend une forme rectangulaire. Un deuxième évidement (non représenté) de forme identique au premier évidement 52 peut également être ménagé sur la jupe 51 du deuxième boisseau 50, de manière diamétralement opposée au premier évidement 52. Le deuxième élément d'obturation 30 est solidaire de la deuxième tige 32, l'extrémité libre de cette dernière supportant un barreau transversal d'actionnement référencé 54. Ce dernier s'étend selon une direction perpendiculaire par rapport à une direction d'extension de la deuxième tige 32, celle-ci étant rendue solidaire du barreau transversal 54 sensiblement au milieu du barreau. Au moins une extrémité, et avantageusement les deux extrémités, du barreau transversal 54 est reçue dans les premier 52 et/ou second évidements de manière à ce que les arêtes 55 ou 56 imprime un mouvement de rotation, qui se traduira par une ouverture ou une fermeture du deuxième élément d'obturation 30 de sorte à autoriser ou interdire la circulation du deuxième flux de gaz d'échappement dans la deuxième canalisation. La fermeture du deuxième élément d'obturation est opérée par la force d'un deuxième moyen ressort 57. Ce dernier prend, par exemple, la forme d'un ressort à spirales dont une première extrémité est rendue solidaire du barreau transversal 54 alors qu'une deuxième extrémité est attachée au corps 11 de la vanne 1 selon l'invention. Les figures 5 à 8 illustrent les déplacements des composants constitutifs du premier moyen 17 et du deuxième moyen 18. Le premier boisseau 36 et le deuxième boisseau 50 se déplacent en rotation mais la représentation schématique employée ici est illustrée sur un plan. Ces figures montrent des couples de dessins illustrant respectivement les premier et/ou second moyens d'entrainement, prévus reliés l'un à l'autre par le moyen d'entraînement, non représenté ici. Le premier boisseau 36 et le deuxième boisseau 50 tournent simultanément, et avantageusement selon des sens opposés. La figure 5 illustre une situation où le premier élément d'obturation 26 autorise la circulation du premier flux de gaz d'échappement dans la première canalisation 27. Le premier élément d'obturation est maintenu dans cette position d'ouverture par la première tranche 41 du premier boisseau, le palier 48 étant localisé à une première extrémité de la rainure hélicoïdale 49. De son côté, le deuxième élément d'obturation 30 est maintenu dans une position fermée, où il interdit toute circulation du deuxième flux 13 de gaz d'échappement. Un tel maintien est opéré par la force exercée par le deuxième moyen ressort 57. Quand la vanne reçoit une instruction de fermeture du circuit haute pression, cette instruction se traduit par le mouvement montré à la figure 6, cette dernière montrant une position intermédiaire du premier élément d'obturation 26. Le premier boisseau 36 est mis en rotation afin d'autoriser un déplacement du palier 48 dans la rainure hélicoïdale 49. Un tel mouvement se traduit par une translation de l'ensemble constitué du premier élément d'obturation, de la première tige 31 et de l'arbre 38. Le mouvement de rotation est imprimé par la force du premier moyen ressort 43. Si, pour les raisons évoquées plus haut, cette force ne suffit pas pour entraîner la rotation, la deuxième tranche 42 exerce un effort supplémentaire sur l'arbre solidaire de la première tige 31. Comme pour la figure 5, le deuxième élément d'obturation 30 est maintenu fermé par le deuxième moyen ressort. En revanche, le deuxième boisseau 50 se déplace en rotation mais sans agir sur le barreau transversal 54 puisque celui-ci est logé dans l'évidement 52. La figure 7 montre la position de repos du premier moyen 17 et du deuxième moyen 18. Cette position de repos correspond à une fermeture de la première canalisation opérée par le premier élément d'obturation 26, la deuxième canalisation étant encore fermée par le deuxième élément d'obturation 30. Le premier boisseau 36 a poursuivi son mouvement de rotation jusqu'à ce que le palier 48 atteigne une deuxième extrémité de la rainure hélicoïdale 49. A ce stade, l'arbre 38 s'étend dans la zone de dégagement 44. Le premier élément d'obturation 26 est alors maintenu fermé par le premier moyen ressort 43. Le deuxième boisseau 50 a également continué son mouvement de rotation jusqu'à ce que le barreau transversal 54 vienne en appui contre l'arête 56 qui délimite l'évidement 52 réalisé sur le deuxième boisseau 50. Comme déjà dit, à ce stade, le deuxième élément d'obturation 50 reste néanmoins fermé. La figure 8 montre une situation où le circuit basse pression est ouvert alors que le circuit haute pression est fermé. La zone de dégagement 44 a permis au premier boisseau 36 de tourner sans pour autant entraîner en rotation l'arbre 38. La position du premier élément d'obturation 26 est inchangée par rapport à celle évoquée à la figure 7. La rotation du deuxième boisseau 50 entraîne un contact entre l'arête 56 et le barreau transversal 54 qui se traduit par une mise en rotation de la deuxième tige 32, et corrélativement du deuxième élément d'obturation 30. Le deuxième moyen ressort 57 est alors contraint par la force exercée lors de la rotation du barreau transversal 54. Les figures 5 à 8 illustrent ainsi la cinématique des différents composants du premier moyen 17 et du deuxième moyen 18, et on constate que la vanne 1 est configurée pour interdire toute ouverture simultanée du premier élément d'obturation 26 et du deuxième élément d'obturation 30. Autrement dit, le premier moyen 17 et le deuxième moyen 18 sont agencés pour autoriser la circulation du premier flux 12 de gaz d'échappement ou autoriser la circulation du deuxième flux 13 de gaz d'échappement, ceci de façon sélective. Les termes « amont » et « aval » employés ci-dessus se réfèrent au sens de déplacement du fluide considéré, air ou gaz d'échappement, dans le composant considéré
L'invention concerne une vanne (10) apte à contrôler un système de recirculation des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne (1) équipé d'une turbine (7) installée dans un circuit d'échappement (3) du moteur à combustion interne (1), ladite vanne comprenant un corps (11) permettant une circulation d'un premier flux (12) de gaz d'échappement prélevé en amont de la turbine (7) et une circulation d'un deuxième flux (13) de gaz d'échappement prélevé en aval de la turbine (7), ladite vanne étant configurée pour contrôler la circulation du premier et du second flux de gaz d'échappement à travers ledit corps (11).
1. Vanne (10) apte à contrôler un système de recirculation des gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne (1) équipé d'une turbine (7) installée dans un circuit d'échappement (3) du moteur à combustion interne (1), ladite vanne comprenant un corps (11) permettant une circulation d'un premier flux (12) de gaz d'échappement prélevé en amont de la turbine (7) et une circulation d'un deuxième flux (13) de gaz d'échappement prélevé en aval de la turbine (7), ladite vanne étant configurée pour contrôler la circulation du premier et du second flux de gaz d'échappement à travers ledit corps (11). 2. Vanne selon la 1, comprenant un premier moyen (17) apte à contrôler la circulation du premier flux (12) de gaz d'échappement et un deuxième moyen (18) apte à contrôler la circulation du deuxième flux (13) d'échappement, ledit corps (11) accueillant au moins en partie le premier moyen (17) et le deuxième moyen (18). 3. Vanne selon la 2, dans laquelle le premier moyen (17) contrôle la circulation du premier flux (12) de gaz d'échappement par au moins un mouvement de translation alors que le deuxième moyen (18) contrôle la circulation du deuxième flux (13) de gaz d'échappement par un mouvement de rotation. 4. Vanne selon l'une quelconque des 2 à 3, comprenant un moyen d'entraînement (33) qui commande le premier moyen (17) et le deuxième moyen (18). 5. Vanne selon l'une quelconque des 2 à 4, dans laquelle un premier dispositif d'entraînement (25) entraîne en rotation le premier moyen (17), ce dernier imprimant au moins un mouvement de translation à un premier élément d'obturation (26) d'une première canalisation (27) ménagée dans le corps (11). 6. Vanne selon la 5, dans laquelle un deuxième dispositif d'entraînement (29) entraîne en rotation le deuxième moyen (18), ce dernier imprimant un mouvement de rotation à un deuxième élément d'obturation (30) d'une deuxième canalisation (28) ménagée dans le corps (11). 7. Vanne selon la 6, dans laquelle le premier moyen (17) et le deuxième moyen (18) sont configurés pour interdire une ouverture simultanée dupremier élément d'obturation (26) et du deuxième élément d'obturation (30). 8. Vanne selon l'une quelconque des 5 à 7, dans laquelle le premier moyen (17) comprend un premier boisseau (36) lié en rotation à un palonnier (37) solidaire en rotation d'un arbre (38) fixé au premier élément d'obturation (26), l'arbre (38) comprenant deux extrémités engagées dans au moins une rainure hélicoïdale (49) ménagée sur le corps (11). 9. Vanne selon l'une quelconque des 5 à 8, dans laquelle la fermeture du premier moyen d'obturation (26) est opérée par un premier moyen ressort (43). 10. Vanne selon l'une quelconque des 5 à 9, dans laquelle la fermeture du premier moyen d'obturation (26) est opérée par le premier boisseau (36). 11. Vanne selon la 8, dans laquelle le premier boisseau (36) se déplace selon un premier secteur angulaire pendant lequel il commande une fermeture du premier élément d'obturation (26), et selon un deuxième secteur angulaire pendant lequel le premier élément d'obturation (26) est maintenu fermé. 12. Vanne selon la 11, dans laquelle le premier boisseau (36) comprend une jupe (39) sur laquelle est ménagée une saignée (40), une première tranche (41) de la jupe (39) délimitant la saignée (40) agit sur le palonnier (37) pour ouvrir le premier élément d'obturation (26), une deuxième tranche (42) de la jupe (39) délimitant la saignée (40) agit sur l'arbre (38) pour fermer le premier élément d'obturation (26), ladite saignée (40) comprenant une zone de dégagement (44) du palonnier (37). 13. Vanne selon l'une quelconque des 6 ou 7, dans laquelle le deuxième moyen (18) comprend un deuxième boisseau (50) sur une jupe (51) duquel est ménagé au moins un premier évidement (52), ledit premier évidement (52) autorisant un déplacement en rotation du deuxième boisseau (50) sans entrainement en rotation du deuxième élément d'obturation (30). 14. Vanne selon l'une quelconque des 6 ou 13, dans laquelle la fermeture du deuxième moyen d'obturation (30) est opérée par un deuxième moyen ressort (57).
F
F02
F02B,F02M
F02B 37,F02M 25
F02B 37/00,F02M 25/07
FR2983847
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE GRAPHENE
20,130,614
Le graphène est un cristal bidimensionnel (monoplan) de carbone dont l'empilement constitue le graphite. Le graphène se trouve à l'état naturel dans les cristaux de graphite, où il se présente sous la forme d'un empilement de feuilles. Plusieurs procédés de préparation de graphène à partir de l'oxyde de graphène ont vu le jour ces dernières années. L'oxyde de graphène, également connu comme acide graphitique ou oxyde de graphite, est un composé oxygéné du graphite qui contient environ 50 % en masse d'oxygène. Sa réduction en graphène se fait en général par l'utilisation d'hydrazine ou des composés métalliques de transition comme le fer. Par exemple, le document O. C. Compton, S. T. Nguyen, Small, 2010, 6, p.711- 723, décrit la réduction d'une dispersion aqueuse d'oxyde de graphène avec de l'hydrazine hydraté en présence de poly(sodium 4-styrenesulfonate) (PSS) comme tensioactif amphiphile. Le document S. Stankovich, D.A. Dikin, R.D. Piner, K.A. Kohlhaas, A. Kleinhammes, Y. Jia, Y. Wu, S.T. Nguyen, R.S. Ruoff, Carbon, 2007, 45, p.1558-1565, décrit la réduction d'une suspension aqueuse de feuilles d'oxyde de graphène exfolié avec de l'hydrazine pour obtenir un matériau carboné ayant une surface spécifique élevée et constitué de feuilles minces de graphène. Zhuang-Jun Fan, Wang Kai, Jun Yan, Tong Wei, Lin-Jie Zhi, Jing Feng, Yue-ming Ren, Li-Ping Song, and Fei Wei, ACS nana, 2011, vol. 5, no. 1, p.191-198, décrivent la synthèse de nanofeuilles de graphène à partir de l'oxyde de graphène en présence de fer métallique. Les nanofeuilles de graphène contiennent du fer résiduel. L'inconvénient de ces méthodes est qu'elles laissent des traces d'impuretés soit de réducteur (hydrazine) soit métalliques (fer). De plus, elles ne sont pas toutes capables d'éliminer les impuretés présentes dans le graphite de départ, ou résultant de la méthode de synthèse de l'oxyde de graphène mis en oeuvre. Par exemple, dans le cas de la réduction à l'hydrazine, une contamination par les ions manganèse provenant du permanganate de potassium utilisé pour la synthèse de l'oxyde de graphène est possible. Récemment, le document B. Zhao, G. Zhang, J. Song, Y. Jiang, H. Zhuang, P. Liu, T. Fang, Electrochimica Acta, 2011, p. 7340-7346, a décrit la préparation des matériaux composites où l'oxyde d'étain est déposé sur les surfaces de graphène, par coprécipitation de l'oxyde de graphène (en suspension) avec du chlorure d'étain(SnCl2), dans l'isopropanol. Le matériau résultant est un matériau composite dans lequel l'oxyde d'étain (Sn02) est déposé sur les surfaces de graphène. Ce type de matériau composite graphène-oxyde d'étain a également été synthétisé en effectuant une précipitation homogène de SnC14 dans une suspension d'oxyde de graphène utilisant de l'urée suivi de la réduction de l'oxyde de graphène avec de l'hydrazine sous irradiation micro-onde (X. Zhu, Y. Zhu, S. Murali, M.D. Stoller, R.S. Ruoff, Journal of Power Sources, 2011, 196, p. 6473-6477). Le graphène obtenu est sous forme de plaquettes décorées en surface par de l'oxyde d'étain (Sn02). Quel que soit le procédé utilisé, le graphène obtenu comporte toujours des traces d'éléments métalliques, magnétiques ou des composés organiques ou inorganiques adsorbés sur sa surface. Ces impuretés modifient ou au mieux perturbent complètement les propriétés intrinsèque du matériau : diminution de la conductivité électrique, modification de la nature du mode de transport des électrons, modification des propriétés magnétiques. Dans certains cas de dopage, l'adjonction de certaines « impuretés » comme, par exemple, du silicium, peut être bénéfique. Toutefois, ce dopage n'est possible que si le matériau de départ est exempt de contamination. Il existe donc un réel besoin d'un procédé pour préparer du graphène exempt de 25 toute trace de contamination par des impuretés organique et inorganique, palliant les inconvénients de l'art antérieur. En particulier, il existe un réel besoin d'un procédé de préparation de graphène exempt de toute trace de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques, 30 - qui soit peu coûteux, facile à mettre en oeuvre et/ou reproductible ; - qui ne nécessite pas d'équipement sophistiqué ; - qui permette d'obtenir un graphène de haute qualité sp2, et/ou - qui permette d'obtenir un graphène ayant une surface spécifique élevée. La présente invention a précisément pour but de répondre à ces besoins en fournissant un procédé de préparation de graphène sensiblement exempt de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques, caractérisé en ce que a) on fait réagir une dispersion d'oxyde de graphène (OG) dans un solvant ou un mélange de solvant(s) avec au moins un composé d'un élément du groupe IVA du Tableau Périodique des Eléments, de préférence un composé de l'étain, et éventuellement avec au moins un composé acide, et b) on soumet le graphène obtenu à l'étape a) à au moins une étape de lavage acide. Le procédé de l'invention permet de préparer un graphène sensiblement exempt 10 de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques. Par « graphène sensiblement exempt de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques », on entend un graphène dont le taux de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques est d'au plus 0,01 % en masse, de préférence d'au plus 0,001 % en masse, plus préférentiellement d'au plus 0,0001 % en 15 masse, par rapport à la masse totale du graphène. Dans le cadre de la présente invention, le terme « graphène » désigne un graphène possédant de un feuillet à un empilement de dix feuillets de graphite, de préférence de un feuillet à un empilement de cinq feuillets de graphite. Le graphène obtenu par le procédé de l'invention est de haute qualité sp2. En effet, le 20 graphène doit ses propriétés électrique et mécanique à l'existence d'atomes de carbone hybridés sp2. Plus le matériau possède de carbones hybridés sp3, plus ses propriétés sont dégradées. Ces carbones sp3 proviennent soit de la synthèse du graphène soit de sa dégradation. Dans le cadre de la présente invention, par « dispersion », on entend une suspension ou dispersion de deux phases distinctes : un milieu de dispersion (un solvant 25 ou un mélange de solvants) et une phase dispersée (l'oxyde de graphène). La dispersion ou suspension est dite stable, lorsque la phase dispersée (l'oxyde de graphène) ne sédimente pas. La dispersion est dite homogène, lorsque la phase dispersée dans le milieu de dispersion n'est pas visible à l'oeil nu ou au microscope optique. Lorsque la dispersion est homogène, elle peut également être considérée comme une « solution ». Ainsi, le terme 30 « dispersion » englobe à la fois, les dispersions, les suspensions, et les solutions. On entend par « alkyle », au sens de la présente invention, un radical carboné linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, comprenant 1 à 12 atomes de carbone. A titre d'alkyle saturé, linéaire ou ramifié, on peut citer par exemple les radicaux méthyle, éthyle, propyle, butyle, pentyle, hexyle, octyle, nonyle, décyle, undécyle, dodécanyle et leurs isomères ramifiés. Comme alkyle cylique, on peut citer les radicaux cyclopropyle, cyclobutyle, cyclopentyle, cyclohexyle, bicylco{2,1,11 hexyle, bicyclo[2,2,1] heptyle. Comme alkyles cycliques insaturés, on peut citer par exemple le cyclopentényle, le cyclohexényle. Les alkyles insaturés appelés également « alcényle » ou « alcynyle » contiennent respectivement au moins une double ou une triple liaison. A ce titre, on peut citer, par exemple, les radicaux éthylényle, propylényle, butényle, pentényle, hexényle, acétylényle, propynyle, butynyle, pentynyle, hexynyle et leurs isomères ramifiés. Le groupe alkyle, au sens de l'invention incluant les groupes alcényle et alcynyle, peut être éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxyle ; un ou plusieurs groupes alcoxyle ; un ou plusieurs atomes d'halogène choisis parmi les atomes de fluor, chlore, brome et iode ; un ou plusieurs groupes nitro (-NO2) ; un ou plusieurs groupes nitrile (-CN) ; un ou plusieurs groupes aryle, avec les groupes alkoxy et aryle tels que définis dans le cadre de la présente invention. Le terme « aryle » désigne de manière générale un substituant aromatique cyclique comportant de 6 à 20 atomes de carbone. Dans le cadre de l'invention le groupe aryle peut être mono- ou polycyclique. A titre indicatif, on peut citer les groupes phényle, benzyle et naphtyle. Le groupe aryle peut être éventuellement substitué par un ou plusieurs groupes hydroxyle, un ou plusieurs groupes alcoxyle, un ou plusieurs atomes d'halogène choisis parmi les atomes de fluor, chlore, brome et iode, un ou plusieurs groupes nitro (-NO2), un ou plusieurs groupes nitrile (-CN), un ou plusieurs groupes alkyle, avec les groupes alcoxyle et alkyle tels que définis dans le cadre de la présente invention. Le terme « alcoxyle» signifie un groupe alkyle, tel que défini ci-dessus, lié par un atome d'oxygène (-O-alkyle). Comme indiqué, la dispersion peut comprendre un solvant ou un mélange de solvants choisi parmi : les solvants possédant un moment dipolaire non nul, c'est-à-dire un moment dipolaire d'au moins 6 Debye, choisis parmi l'eau, la pyrrolidinone ; un CI-C12 alkylpyrrolidinone comme le méthy1-2-pyrrolidinone (NMP), l'octylpyrrolidinone ; le dirnéthylformamide (DMF), le diméthylacétamide ; le diméthylsulfoxyde (DMSO) ; l'acétonitrile ; le tétrahydrofuranne (THF) ; l'hexaméthylphosphoramide (HMPA) ; les acides inorganiques choisis parmi l'acide chlorhydrique ; l'acide sulfurique ; l'acide nitrique ; acide perchlorique ; les acides organiques choisis parmi l'acide formique ; l'acide lactique ; l'acide benzoïque ; l'acide méthanesulfonique, l'acide paratoluènesulfonique (APTS) ; l'acide trifluoroacétique ; l'acide trichloroacétique ; l'alpha naphtol ; l'acide picrique ; ou leur mélange. Lorsque l'un au moins des solvants du milieu de dispersion est l'eau, la dispersion ou la solution est dite aqueuse. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la dispersion de l'oxyde de graphène dans l'étape a) est aqueuse. De préférence le milieu de dispersion est l'eau. L'oxyde de graphène utilisé comme matière première dans le procédé de l'invention peut être synthétisé à partir de poudre de graphite naturel (comme, par exemple, celle commercialisée par la société Bay Carbon Inc.) ou de graphite de synthèse (comme, par exemple, celle commercialisée par la société Nana Armor), selon la procédure dite de Hummer modifié tel que décrit par 0. C. Compton, S. T. Nguyen, Small, 2010, 6, 711-723. L'origine du graphite influe sur la taille finale des feuillets de graphène mais pas sur le déroulement du procédé de préparation du graphène. Ainsi, la procédure dite de Hummer modifié est utilisable aussi bien avec les OG dont les feuillets possèdent une taille de l'ordre du centimètre qu'avec les OG dont la taille des particules est de l'ordre de dix nanomètres Par « taille » on entend la longueur et la largeur des feuillets. L'oxyde de graphène, lorsqu'il est obtenu sous forme de poudre, peut être directement dispersé dans le solvant de la réaction. Dans le cas où l'oxyde de graphène est obtenu sous forme de dispersion dans un solvant choisi parmi ceux cités précédemment, la dispersion est utilisée telle quelle dans le procédé. La concentration de la dispersion en oxyde de graphène (OG) dans l'étape a) dépend de la capacité du solvant de la réaction à bien séparer les feuillets d'OG. Elle peut varier, par exemple, de quelques milligrammes par litre à plusieurs centaines de gramme par litre. De préférence, la concentration en oxyde de graphène (OG) dans la dispersion peut être comprise entre 1.10-4 et 1.103 g/L, avantageusement entre 1.10-3 et 9.102 g/L, et plus avantageusement entre 1.10-3 et 1.102g/L, bornes incluses. Dans le procédé de l'invention, la dispersion de l'oxyde de graphène réagit avec au moins un composé comportant un élément du groupe IVA du Tableau Périodique des Eléments choisi parmi le carbone, le silicium, le germanium, l'étain et le plomb. L'élément du groupe IVA du Tableau Périodique des Eléments peut être, par exemple, sous forme métallique, sous forme de sel ou sous forme d'oxyde. De préférence, le procédé de l'invention est réalisé avec un composé de l'étain. Le composé de l'étain peut être choisi parmi : l'étain métallique ; les sels d'étain (II) choisis parmi le chlorure d'étain ; le sulfate d'étain ; le nitrate d'étain ; le perchlorate d'étain ; le tétraphénylborate d'étain ; le phosphate d'étain ; l'acétate d'étain ; l'oxalate d'étain ; ou leur mélange. L'étain métallique ou ses sels (étains(1I)) est utilisé comme réducteur. L'étain possède plusieurs avantages : les sels d'étain(IV) générés par la réaction sont bien solubles, par exemple, dans les acides concentrés (chlorhydriques en particulier), l'ion étain(II) joue un rôle catalytique pour la réduction de l'oxyde de graphène (OG). Enfin, les sels d'étain(II) sont suffisamment réducteurs pour réduire le l'OG sans avoir besoin d'un co-réducteur comme par exemple de l'hydrazine. Ceci constitue un avantage important du procédé de l'invention car l'élimination du co-réducteur à la fin du procédé étant difficile, il est susceptible de polluer le graphène de manière irréversible. La quantité du composé de l'étain mise en oeuvre dans le procédé de l'invention est dé 0,1 à 5 équivalents, de préférence de 1 à 5 équivalents, plus préférentiellement de 1 à 2 équivalents, bornes incluses, par rapport à la quantité d'oxygène à éliminer de l'oxyde de graphène. Outre la dispersion d'oxyde de graphène (0G) et le(s) composé(s) d'un élément du groupe IVA du Tableau Périodique des Eléments, de préférence de l'étain, au moins un 25 composé acide peut également être utilisé dans le procédé de l'invention. Le composé acide peut être le même que le(s) solvant(s) ou différent. Il est, de préférence, choisi parmi : les acides inorganiques choisis parmi l'acide chlorhydrique ; l'acide sulfurique ; l'acide nitrique ; acide perchlorique ; acide phosphorique ; 30 les acides organiques choisis parmi l'acide formique ; l'acide lactique ; l'acide benzoïque ; l'acide méthanesulfonique, l'acide paratoluènesulfonique (APTS) ; l'acide trifiuoroacétique ; l'acide trichloroacétique ; l'alpha naphtol ; l'acide picrique ; ou leur mélange. Le composé acide peut être utilisé pur ou dilué en solution aqueuse jusqu'à une concentration d'au moins 0,1 mol.L-1. L'ajout du composé acide peut être soit antérieur, simultané ou postérieur à l'ajout du composé de l'étain. Il a été constaté que dans le procédé de l'invention, lorsque le pH de la dispersion à l'étape a) est maintenu à un pH acide, par exemple, un pH < 7, en particulier un pH < 5, et/ou que le ou les lavage(s) acide(s) de l'étape b) est (sont) également réalisé(s) à un pH acide, par exemple, un pH < 5, en particulier un pH < 3, plus particulièrement un pH< 1, la contamination du graphène par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques, est sensiblement réduite voire éliminée. Ainsi, dans l'étape a), le pH de la dispersion de l'étape a) est inférieur à 7, en particulier inférieur à 5, plus particulièrement inférieur à 3. Dans l'étape b), le(s) lavage(s) est (sont) réalisé(s) à un pH < 5, en particulier, un pH < 3, plus particulièrement pH< 1. Dans l'étape a), la réaction peut avoir lieu à une température comprise entre 0°C 15 et la température de reflux du solvant. De préférence, la réaction a lieu à une température comprise entre 15 et 40°C. Plus préférentiellement, la réaction a lieu à température ambiante, c'est-à-dire à une température de 20°C ± 5°C. Dans l'étape a), la réaction peut avoir lieu sous une agitation manuelle, mécanique, magnétique et/ou par ultrason. D'autres moyes d'agitation peuvent également 20 convenir. La durée de la réaction à l'étape a) dépend du taux de conversion de l'oxyde de graphène en graphène. La réaction est avantageusement maintenue jusqu'à la conversion totale de l'oxyde de graphène en graphène. La réaction à l'étape a) est effectuée pendant une durée de 1 minute à 72 heures, par exemple de 30 minutes à 48 heures, par exemple 25 de 1 à 24 heures, bornes incluses. L'étape a) du procédé peut être réalisée par voie chimique ou par voie électrochimique. Lorsque la réaction est réalisée par voie chimique, l'évolution de la réaction peut être suivie par le changement de couleur du milieu réactionnel : la couleur du milieu 30 réactionnel passe du marron jaune (couleur de l'oxyde de graphène) au noir (couleur du graphène. Dans le cas où la réaction est réalisée par voie électrochimique, l'une des électrodes est en un composé d'un élément du groupe IVA du Tableau Périodique des Eléments, de préférence en un composé d'étain, plus préférentiellement en étain métallique. L'évolution de la réaction est alors suivie en fonction de l'intensité du courant circulant entre les électrodes. Lorsque l'intensité du courant circulant devient nulle, la réaction est terminée. L'étape a) du procédé par voie électrochimique peut être réalisée en utilisant un acide ou une solution acide telle que décrite précédemment, comme milieu conducteur. Au cours de la réaction de l'hydrogène est susceptible de se dégager de l'électrode d'un élément du groupe IVA du Tableau Périodique, en particulier, d'étain. Le potentiel de ladite électrode d'étain est maintenu à une valeur négative par rapport à l'électrode normale à hydrogène (ENH), de manière à ce que tout l'élément du groupe IVA du Tableau Périodique, en particulier, l'étain pouvant passer en solution à l'état d'ion métallique soit redéposé sous forme de métal à l'électrode. Les concentrations en OG sont les mêmes que celles décrites précédemment pour la voie chimique. La fin de réaction est indiquée par les changements de couleur du milieu (il devient noir, par exemple), et la baisse du courant circulant entre les électrodes. Lorsque l'étape a) est réalisée par voie électrochimique, le composé d'un élément du groupe IVA du Tableau Périodique des Eléments, de préférence le composé de l'étain, peut être recyclé par exemple en réduisant l'élément du groupe IVA du Tableau Périodique des Eléments, de préférence l'étain, à l'état métallique ou encore, en s'en servant comme électrode pour convertir par voie électrochimique l'oxyde de graphène en graphène. Dans ce dernier cas, l'étain ou ses sels jouent le rôle d'électrocatalyseur. Cette dernière variante peut permettre de mieux contrôler la cinétique de conversion de l'oxyde de graphène en graphène et, par conséquent, d'éviter un trop fort dégagement de chaleur qui pourrait endommager le matériel ou blesser l'opérateur. Ceci est particulièrement pertinent dans le cas d'un procédé réalisé avec de grandes quantités (plusieurs kilogrammes) d'oxyde de graphène. A l'issue de l'étape a), le graphène peut être conservé en dispersion ou séparé avant d'être soumis au(x) lavage(s) acide de l'étape b). Le lavage acide de l'étape b) est avantageusement effectué avec un acide inorganique choisi parmi l'acide chlorhydrique ; l'acide sulfurique ; l'acide nitrique ; acide perchlorique, ou l'acide phosphorique. L'acide est, en général, sous forme d'une solution aqueuse dont la concentration en acide est comprise entre l'acide pur et 0,1 Les lavages acide de l'étape b) du procédé de l'invention peuvent éventuellement être suivis par un ou plusieurs lavages à l'eau jusqu'à un pH de 6,5 et 7,5. A l'issue de l'étape b), le graphène obtenu peut être utilisé tel quel. Il peut éventuellement être séparé et/ou séché. Lors de la préparation des différentes dispersions mises en oeuvre dans le cadre de la présente invention, celles-ci peuvent être soumises à une agitation. A titre d'exemple de moyen d'agitation, on peut citer une agitation manuelle, un traitement aux ultrasons, une agitation mécanique ou une combinaison de telles techniques. Ces techniques peuvent nécessiter l'utilisation d'un agitateur magnétique, d'un barreau aimanté, d'un bain à ultrasons, d'un agitateur mécanique à tiges, pales, hélices, etc. L'homme du métier saura choisir le moyen d'agitation adapté à chaque cas. Après chacune des étapes a) et b), le graphène peut être séparé et/ou séché. La séparation peut être faite par toute technique de séparation connue dans ce domaine, comme par exemple, la filtration et/ou la centrifugation. Le séchage peut être réalisé par tout moyen connu dans ce domaine, comme par exemple : - un séchage conductif où le graphène est mis en contact avec des surfaces chaudes, - un séchage convectif où un courant gazeux chaud qui fournit la chaleur 20 nécessaire à l'évaporation du ou des solvant(s), est envoyé sur le graphène, - un séchage par infra-rouge où un rayonnement infra-rouge dont la longueur d'onde peut se situer entre le visible (0,6 micron) et 10 microns, est appliqué au graphène, - séchage par micro-ondes (ondes de fréquence située entre 915 MHz et 2450 MHz), et/ou 25 - séchage sous vides éventuellement en présence d'un agent déshydratant : H2SO4, KOH, P205, gel de silice. Le séchage peut se faire par l'une des opérations mentionnées ci-dessus ou par une combinaison de deux ou de plusieurs de ces opérations. Selon les conditions du séchage, la température de séchage peut aller de 20°C 30 jusqu'à 1000°C, par exemple de 30 à 80°C, par exemple de 40 à 60°C, bornes incluses. La durée de séchage peut être de 1 à 72 heures, de préférence pendant 1 à 24 heures. Le graphène obtenu par le procédé de l'invention se présente sous forme de poudre noire très peu dense (densité < 100 mg.mL-1). Un autre objet de la présente invention est l'utilisation du graphène sensiblement exempt de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques, obtenu par le procédé de l'invention, pour la réalisation d'électrodes transparentes, de batteries (soit pour stocker le lithium ou le métal alcalin utilisé, soit comme adjuvant 5 conducteur), de matériaux accepteurs ou donneurs d'électrons notamment dans le photovoltaïque, de panneaux photovoltaïques, de canaux de transistors notamment en électronique, d'émetteurs ou absorbeurs non linéaires de photons infrarouge, d'électrodes conductrices de courant, de revêtements antistatiques, de détecteurs chimiques, de vias et interconnections en électronique, de câbles de conduction du courant, et de cellules 10 solaires. L'invention a, en outre, pour objet un procédé de réalisation d'électrodes transparentes, de batteries (soit pour stocker le lithium ou le métal alcalin utilisé, soit comme adjuvant conducteur), de matériaux accepteurs d'électrons notamment dans le photovoltaïque, de panneaux photovoltaïques, de canaux de transistors notamment en 15 électronique, d'émetteurs ou absorbeurs non linéaires de photons infrarouge, d'électrodes conductrices de courant, de revêtements antistatiques, de détecteurs chimiques, de vias et interconnections en électronique, de câbles de conduction du courant, et de cellules solaires, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre le procédé de préparation de graphène selon l'invention, ledit graphène étant sensiblement exempt de contamination par des impuretés 20 métalliques, magnétiques et organiques. D'autres avantages et caractéristiques de la présente invention apparaîtront à la lecture des exemples ci-dessous donnés à titre illustratif et non limitatif et des Figures annexées. - La Figure 1 représente le spectre Raman enregistré sur le graphène préparé 25 selon l'exemple 1 de l'invention. Le déplacement Raman, en cm-1, est indiqué en abscisse et l'intensité des raies Raman est donnée en ordonnée. Ce spectre montre la présence de bandes dites D, G et 2D. Ces bandes sont caractéristiques de graphène possédant un faible nombre de feuillet (entre 1 et 10), une bonne qualité cristalline, et peu de défauts structuraux. 30 - La Figure 2 représente la caractérisation du graphène préparé selon le procédé de l'exemple 1 de l'invention par spectroscopie infrarouge à transformée de Fourier. Les longueurs d'ondes d'absorption, en en 1, sont indiquées en abscisse et l'absorbante ou la transmittance en ordonnée. Le spectre infrarouge montre la disparition des bandes liées aux fonctions oxygénées présentent dans le OG, à savoir essentiellement les fonctions acides (vgf 1740 cm 1). Les bandes marquées OH et CO2 sont liées aux conditions expérimentales et n'appartiennent pas au graphène final. - La Figure 3 représente la caractérisation du graphène préparé selon le procédé de l'exemple 1 de l'invention par diffraction des rayons X effectué sur poudre. La position des pics 20, en degré, est indiquée en abscisse et l'intensité des rayons X en ordonnée. Le diffractogramme sur poudre enregistré montre clairement la disparition du graphite ou de l'oxyde de graphite initial. Aucun pic de diffraction appartenant à des sels ou des oxydes d'étain n'est présent. - Les Figures 4a-4c représentent la caractérisation du graphène préparé selon le procédé de l'exemple 1 de l'invention par spectrométrie photoélectronique X (en anglais, X-Ray photoelectron spectrometry ou XPS). L'intensité du rayonnement (ordonnée) est reportée en fonction de l'énergie (abscisse) exprimée en électron-volts (eV). Le spectre XPS représenté en Figure 4a montre la présence de deux éléments au sein de l'échantillon : le carbone (fortement majoritaire) et l'oxygène (résiduel). Le signal de l'oxygène est attribué à la présence d'eau ou d'oxygène atmosphérique adsorbée à la surface du graphène. Le spectre XPS représenté en Figure 4b est le signal enregistré dans la zone du carbone qui est représentatif des carbones hybridés sp2 constitutifs du graphène obtenu. Le spectre XPS représenté en Figure 4c est l'agrandissement de la zone de la signature de l'étain. Il ne montre la présence d'aucun pic, attestant de l'absence de composés d'étains adsorbés ou liés au sein du graphène final. - Les Figures 5a et 5b représentent la caractérisation du graphène préparé selon le procédé de l'exemple 1 de l'invention par microscopie électronique en transmission (MET 25 ou TEM en anglais pour Transmission Electron Microscopy). Les images MET (Figure 5a) montrent que la taille des feuillets du graphène final correspond à la taille moyenne des grains de graphite utilisé pour la synthèse de l'oxyde de graphite de départ. L'encart dans l'image (Figure 5b) montre un diffractogramme électronique représentatif 30 de ceux enregistrés sur plusieurs échantillons à différents endroits de feuillet du graphène final. Ces diffractogrammes montrent du graphène parfaitement bien cristallisé et possédant peu de défauts comme, par exemple, des liaisons pendantes, des trous dans la structure, ou l'absence d'ordre. Cet agrandissement permet de compter le nombre de couches de graphène constitutifs des feuillets, ce nombre est compris entre 1 et 5 pour tous les échantillons réalisés avec le graphène préparé selon le procédé de l'invention. - La Figure 6 représente l'évolution/la conversion de l'oxyde de graphène en graphène par l'analyse thermique gravimétrique (ATG). La variation de masse de l'échantillon exprimée en % (ordonnée), est mesurée en fonction de sa température de chauffage exprimée en degrés Celsius (abscisse). L'analyse thermique gravimétrique enregistrée sous atmosphère d'azote, montre une perte de masse progressive d'environ 12% à 800°C, ce qui est correspond à la perte de l'eau ou de l'oxygène adsorbée sur la surface du graphène. - La Figure 7 représente la caractérisation du graphène préparé selon le procédé de l'exemple 1 de l'invention par l'analyse magnétique - Résonance Paramagnétique Electronique (RPE). La RPE permet de connaître et d'analyser les espèces paramagnétiques présentent au sein d'un échantillon. Des échantillons de graphène préparé selon le procédé de l'invention ont été comparés à des échantillons obtenus selon les procédures « classiques » mettant en oeuvre l'hydrazine ou le fer. Les spectres ont été enregistrés à 4 Kelvins sur un spectromètre RPE fonctionnant en bande X. Le champ magnétique, en Gauss, est indiqué en abscisse. Le graphène préparé selon le procédé de l'invention, ne présente aucune trace d'ions métalliques paramagnétiques, ceci alors que le spectre représenté a été amplifié selon l'axe 20 des ordonnées. Le seul signal observé correspond aux espèces paramagnétiques carbonées et probablement aux électrons de conduction du graphène. Les échantillons de graphène obtenu par réaction avec de l'hydrazine présentent tous deux signaux : un correspondant aux espèces paramagnétiques carbonées (signal fin à 3440 Gauss) et un plus large (d'environ 1000 à 6000 Gauss) correspondant à des ions 25 manganèse. Ces ions manganèse proviennent de la synthèse de l'oxyde de graphite, et la réduction à l'hydrazine ne parvient pas à les éliminer. Les échantillons de graphène obtenu par réaction avec du fer présentent, en plus du signal correspondant aux espèces paramagnétiques carbonées, un signal plus large (vers 1500 Gauss) caractéristique de composés du fer. 30 - La Figure 8 représente la caractérisation du graphène préparé selon le procédé de l'exemple 1 de l'invention par l'analyse magnétique - mesure des moments magnétiques massiques par magnétomètre à SQUID. Sur cette figure, le moment magnétique massique (ou susceptibilité magnétique) exprimée en emu/g de plusieurs types d'échantillons à 1,8 Kelvin (ordonnée) est représenté en fonction du champ magnétique exprimée en Gauss (abscisse). Les échantillons de graphène obtenus par les procédés « classiques » avec de l'hydrazine montrent tous un moment magnétique important, correspondant à la présence d'ions 5 manganèse(II) au sein des échantillons. Il est possible de quantifier ces impuretés à un taux d'environ d'un ion manganèse(II) pour 1400 atomes de carbone. Les échantillons obtenus par réaction avec du fer, sont environ 5 fois moins magnétiques que les précédents, ce qui correspond à environ un ion fer(III) pour 7000 atomes de carbone. 10 Enfin, les mesures réalisées avec le graphène obtenu selon le procédé de l'invention montrent un magnétisme environ cent fois plus faible que les échantillons du procédé à l'hydrazine. De plus l'étude des courbes montre que dans ce cas, le moment magnétique mesuré correspond à des spins 1/2, soit à des espèces paramagnétiques carbonées à un taux d'environ 1 spin 'A pour 16000 atomes de carbones. Au vu de cette quantité, les espèces 15 paramagnétiques carbonées rencontrées dans les échantillons de graphène préparé selon le procédé de l'invention correspondent probablement aux électrons de conduction du graphène. Ainsi, il apparait que les échantillons de graphène obtenu selon le procédé de l'invention ne contiennent aucune trace d'éléments métalliques paramagnétiques. Aussi, ils se prêtent particulièrement bien aux études de magnétisme ou de dopage magnétique du 20 graphène. EXEMPLES EXEMPLE 1 : L'oxyde de graphène (0G) utilisé est synthétisé à partir de poudre de graphite naturel (Bay Carbon) ou de synthèse (Nana Armor) selon la procédure dite de Hummer 25 modifié décrit par 0. C. Compton, S. T. Nguyen, Small 2010, 6, 711-723. L'acide chlorhydrique ainsi que les produits chimiques nécessaires à la réalisation de ce procédé ont été achetés à la société Sigma Aldrich, et utilisés tel quel. L'appareil utilisé pour les étapes de dispersion par ultrason est fourni par la société Branson (modèle 2210). 30 Sauf précision, les réactions sont réalisées à température ambiante, c'est-à-dire à 20 ± 5°C. Les spectres XPS ont été enregistrés sur un appareil fourni par la société Surface Science Instruments, les spectres infrarouge ont été réalisés sur un spectromètre Spectrum GX (USA), le spectromètre Raman a été fourni par la société Reinshaw, les spectres de diffraction des rayons X sur poudre ont été obtenus sur un appareil X'Pert (PANalytical). Les images MET ont été réalisées à l'aide d'un microscope JOEL 3010. Les spectres de RPE ont été réalisés sur un spectromètre Brucker EMX fonctionnant en bande X équipé d'un cryostat Oxford Instrument ESR900. Les mesures de magnétisme ont été réalisées à l'aide d'un magnétomètre à SQUID MPMS fourni par la société Qantum Design. 300 mg de OG sont dispersés dans 300 mL d'eau distillé (type milliQ) et soumis 10 à une sonication durant une heure environ. 3 grammes de chlorure d'étain(II) sont alors ajoutés et le milieu réactionnel est soniqué durant 30 minutes, puis 60 mL d'acide chlorhydrique concentré (37% en masse) sont ajoutés en agitant (sans sonication). La dispersion est agitée durant une heure, puis laissée reposer 6 heures. Après l'ajout d'acide chlorhydrique, la solution devient noire ce qui indique la conversion de OG en graphène. 15 60 mL d'acide chlorhydrique concentré (37% masse) sont à nouveau ajoutés pour faciliter l'élimination des sels d'étains. Le graphène est séparé par filtration, puis lavé plusieurs fois à l'acide chlorhydrique concentré (37% masse) (3 fois 60 mL), puis à l'eau (environ 1,5 L) jusqu'à ce que celle-ci devienne neutre d'un point de vue du pH (6,5
La présente invention concerne un procédé de préparation de graphène ainsi que l'utilisation du graphène obtenu par ce procédé pour la réalisation d'électrodes transparentes, de batteries, de matériaux accepteurs ou donneurs d'électrons notamment dans le photovoltaïque, de panneaux photovoltaïques, de canaux de transistors notamment en électronique, d'émetteurs ou absorbeurs non linéaires de photons infrarouge, d'électrodes conductrices de courant, de revêtements antistatiques, de détecteurs chimiques, de vias et interconnections en électronique, de câbles de conduction du courant, et de cellules solaires.
1. Procédé de préparation de graphène sensiblement exempt de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques, caractérisé en ce que a) on fait réagir une dispersion d'oxyde de graphène (0G) dans un solvant ou un mélange de solvant(s) avec au moins un composé de l'étain, et éventuellement avec au moins un composé acide, b) on soumet le graphène obtenu à l'étape a) à au moins une étape de lavage acide. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la dispersion comprend un solvant ou un mélange de solvants choisi(s) parmi : - les solvants possédant un moment dipolaire non nul choisis parmi l'eau, la PYrrolidinone ; un C1-C12 alkylpyrrolidinone comme la méthyl-2-pyrrolidinone (NMP), l'octylpyrrolidinone ; le diméthylformamide (DMF), le diméthylacétamide ; le diméthylsulfoxyde (DMSO) ; l'acétonitrile ; le tétrahydrofuranne (THF), l'hexaméthylphosphoramide (HMPA) ; - les acides inorganiques choisis parmi l'acide chlorhydrique ; l'acide sulfurique ; l'acide nitrique ; acide perchlorique ; les acides organiques choisis parmi l'acide formique ; l'acide lactique ; l'acide benzoïque ; l'acide méthanesulfonique, l'acide paratoluènesulfonique (APTS) ; l'acide trifluoroacétique ; l'acide trichloroacétique ; l'alpha naphtol ; l'acide picrique ; ou leur mélange. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la dispersion de l'oxyde de graphène dans l'étape a) est dans l'eau. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la concentration en oxyde de graphène (0G) dans la dispersion est comprise entre 1.104 et 1.103 g/L, avantageusement entre 1.10 et 9.102 g/L, et plus avantageusement entre 1.10-3 et 1.102e, bornes incluses. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le composé de l'étain est choisi parmi : - l'étain métallique ; - les sels d'étain (II) choisis parmi le chlorure d'étain ; le sulfate d'étain ; le nitrate d'étain ; le perchlorate d'étain ; le tétraphénylborate d'étain ; le phosphate d'étain ; l'acétate d'étain ; l'oxalate d'étain ; ou leur mélange. 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la quantité du composé de l'étain mise en oeuvre est de 0,1 à 5 équivalents, de préférence de 1 à 5 équivalents, plus préférentiellement de 1 à 2 équivalents, bornes incluses, par rapport à la quantité d'oxygène à éliminer de l'oxyde de graphène. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le composé acide est choisi parmi : - les acides inorganiques choisis parmi l'acide chlorhydrique ; l'acide sulfurique ; l'acide nitrique ; l'acide perchlorique ; l'acide phosphorique ; - les acides organiques choisis parmi l'acide formique ; l'acide lactique ; l'acide benzoïque ; l'acide méthanesulfonique, l'acide paratoluènesulfonique (APTS) ; l'acide trifluoroacétique ; l'acide trichloroacétique ; l'alpha naphtol ; l'acide picrique ; ou leur mélange. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le composé acide est utilisé pur ou dilué en solution aqueuse jusqu'à une concentration d'au moins 0,1 mol.L-1. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le pH de la dispersion de l'étape a) est inférieur à 7, en particulier inférieur à 5, plus particulièrement inférieur à 3. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le(s) lavage(s) de l'étape b) est (sont) réalisé(s) à un pH < 5, en particulier, un pH < 3, plus particulièrement pH < 1. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que dans l'étape a), la réaction a lieu à une température comprise entre 0°C et la température de reflux du solvant, de préférence, entre 15 et 40°C, plus préférentiellement à une température de 20°C ± 5°C. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que la durée de la réaction à l'étape a) est de 1 minute à 72 heures, par exemple de 30 minutes à 48 heures, par exemple de 1 à 24 heures, bornes incluses. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'étape a) du procédé est réalisée par voie chimique ou par voie électrochimique. 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, caractérisé en ce que le lavage acide de l'étape b) est effectué avec un acide inorganique choisi parmi l'acide chlorhydrique ; l'acide sulfurique ; l'acide nitrique ; l'acide perchlorique ; ou l'acide phosphorique. 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, caractérisé en ce que le taux de contamination de graphène par des impuretés métalliques, magnétiques et 25 organiques est d'au plus 0,01% en masse, de préférence d'au plus 0,001% en masse, plus préférentiellement d'au plus 0,0001% en masse, par rapport à la masse totale du graphène. 16. Utilisation du graphène sensiblement exempt de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques, obtenu par le procédé selon l'une quelconque des 30 1 à 15, pour la réalisation d'électrodes transparentes, de batteries, de matériaux accepteurs ou donneurs d'électrons notamment dans le photovoltaïque, de panneaux photovoltaïques, de canaux de transistors notamment en électronique, d'émetteurs ou absorbeurs non linéaires de photons infrarouge, d'électrodes conductricesde courant, de revêtements antistatiques, de détecteurs chimiques, de vias et interconnections en électronique, de câbles de conduction du courant, et de cellules solaires. 17. Procédé de réalisation d'électrodes transparentes, de batteries, de matériaux accepteurs ou donneurs d'électrons notamment dans le photovoltaïque, de panneaux photovoltaïques, de canaux de transistors notamment en électronique, d'émetteurs ou absorbeurs non linéaires de photons infrarouge, d'électrodes conductrices de courant, de revêtements antistatiques, de détecteurs chimiques, de vias et interconnections en électronique, de câbles de conduction du courant, et de cellules solaires, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre le procédé de préparation de graphène selon l'une quelconque des 1 à 15, ledit graphène étant sensiblement exempt de contamination par des impuretés métalliques, magnétiques et organiques.
C
C01
C01B
C01B 31
C01B 31/02
FR2986873
A1
DISPOSITIF DE PROJECTION
20,130,816
Le secteur technique de la présente invention est celui des dispositifs de projection utilisés, par exemple, dans les véhicules automobiles pour informer les utilisateurs du véhicule. Un tel dispositif trouve une application particulière dans les systèmes d'affichage tête haute pour véhicule automobile. Il est connu d'équiper un véhicule automobile avec un système d'affichage tête haute. Un tel système est placé dans le champ de vision du conducteur o automobile et affiche une information relative à l'état du véhicule automobile. Un tel système emploie d'une part, un dispositif de projection qui génère une source lumineuse dite cohérente et d'autre part un écran sur lequel une image se forme à partir du faisceau en provenance de la source lumineuse. 15 Le dispositif décrit ci-dessus s'accompagne d'un phénomène de scintillement de l'image formée sur l'écran, connu sous le terme anglais « speckle ». Un tel phénomène gêne la perception visuelle de l'information et se traduit par un affichage grainé de l'information présentée sur l'écran. 20 Le document EP2196844A1 divulgue un moyen pour réduire ce phénomène de scintillement. Un système de réduction du scintillement est ainsi installé sur le trajet des rayons générateurs d'une image qui se forme sur un écran. Un tel dispositif de réduction du scintillement est installé en amont de l'écran d'affichage où l'image apparaît. 25 Ce dispositif connu de l'art antérieur souffre de plusieurs inconvénients. En premier lieu, le dispositif de réduction du scintillement est mis en mouvement par l'emploi d'éléments mécaniques tels que par exemple des actionneurs piezoélectriques. Pour autoriser les vibrations, il est nécessaire d'installer le dispositif 30 de réduction du scintillement dans un boîtier, de manière à autoriser un déplacement de ce dispositif selon au moins deux directions. Ce type de montage est alors générateur de vibrations, et plus généralement de bruits, en raison du fait que le dispositif de réduction du scintillement est en contact avec le boîtier par une liaison ponctuelle. De tels bruits sont perceptibles par l'utilisateur du véhicule et dégradent l'impression de confort intérieur du véhicule. Par ailleurs, l'amplitude de déplacement des éléments piézo-électriques est limitée, cette dernière ne dépassant pas 200 microns. Une telle valeur limite les performances de fonction de réduction du scintillement. En second lieu, le dispositif de réduction du scintillement forme un ensemble de pièces supplémentaires ajoutées aux pièces constitutives du système d'affichage tête haute. Cet ajout est générateur d'un coût additionnel. Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus principalement générant la fonction de réduction du scintillement au moyen d'un élément polymère électro-déformable et en combinant cet élément avec une pièce déjà existante dans le dispositif de projection. L'invention a donc pour objet un dispositif de projection comprenant une source lumineuse formée d'au moins une diode laser et un écran diffuseur sur lequel se forme une image produite à partir de la source lumineuse caractérisé en ce que l'écran diffuseur est solidaire d'au moins un élément en un matériau polymère électroactif agencé pour générer un mouvement de l'écran diffuseur. On comprend ainsi que l'élément en matériau polymère électroactif contribue à la génération d'une multiplicité de vibrations dans le plan de l'écran diffuseur, ces vibrations permettant de réduire le phénomène de scintillement. Selon une première caractéristique, le dispositif de projection comporte un projecteur à balayage laser générateur d'un faisceau lumineux formant une image sur l'écran diffuseur. Le dispositif de projection comporte un boîtier qui loge au moins le projecteur à balayage laser, l'écran diffuseur étant séparé du boîtier et relié à ce dernier par l'intermédiaire de l'élément en un matériau polymère électroactif. On garantit ainsi une absence de contact physique entre l'écran diffuseur et le boîtier pour éviter toute génération de bruit parasite. L'élément en matériau polymère électroactif, en plus de sa fonction générateur de mouvement, forme un support à l'égard de l'écran diffuseur, un tel support étant interposé entre le boîtier et l'écran diffuseur, sans que ce dernier ne touche le boîtier. Selon un autre de mode de réalisation, le dispositif de projection comporte un projecteur comportant une matrice de micro miroirs interposée entre la source lumineuse et l'écran diffuseur, la matrice de micro miroirs formant une première 10 image projetée sur l'écran diffuseur ou se forme une seconde image projetée (20). Le dispositif de projection comporte un boîtier qui loge au moins le projecteur à la matrice de micro miroirs, l'écran diffuseur étant séparé du boîtier et relié à ce dernier par l'intermédiaire de l'élément en un matériau polymère électroactif. 15 On garantit ainsi une absence de contact physique entre l'écran diffuseur et le boîtier pour éviter toute génération de bruit parasite. L'élément en matériau polymère électroactif, en plus de sa fonction générateur de mouvement, forme un support à l'égard de l'écran diffuseur, un tel support étant interposé entre le boîtier 20 et l'écran diffuseur, sans que ce dernier ne touche le boîtier. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'élément en matériau polymère électroactif est agencé pour générer un mouvement de l'écran diffuseur selon au moins deux directions concourantes et contenues dans le plan de l'écran 25 diffuseur. On peut ainsi imprimer à l'écran diffuseur une rotation autour de l'axe optique du faisceau lumineux. L'écran diffuseur comprend une zone d'affichage où se forme l'image, l'élément en matériau polymère électroactif s'étendant sur la zone d'affichage. 30 Dans un tel cas, l'élément se superpose à la zone d'affichage. Selon une alternative à la solution technique qui précède, l'écran diffuseur comprend une zone d'affichage où se forme l'image, la zone d'affichage étant dépourvue de l'élément en matériau polymère électroactif. On évite ainsi toute altération du faisceau lumineux par l'élément en matériau polymère électroactif, tout en conservant la fonction de réduction du scintillement. Selon un exemple, l'élément en matériau polymère électroactif est au moins un film transparent sur lequel sont fixées une première électrode et une deuxième électrode, ledit film étant solidaire de l'écran diffuseur. On peut ainsi activer électriquement l'élément de manière à générer des vibrations au niveau de l'écran diffuseur. De manière avantageuse, le projecteur à balayage laser comprend au moins trois sources laser, chacune des trois sources étant apte à émettre un faisceau lumineux monochromatique, et un générateur de balayage comprenant au moins un miroir à système micro-électro-mécanique. Dans le dispositif évoqué ci-dessus, il peut être prévu au moins un moyen de réflexion du faisceau lumineux installé sur le trajet dudit faisceau lumineux entre le projecteur à balayage laser et l'écran diffuseur. L'emploi de ce moyen de réflexion permet d'obtenir un encombrement réduit du dispositif de projection et aussi la focalisation du faisceau laser sur l'écran diffuseur. Un tel moyen de réflexion est logé dans le boîtier. De manière préférentielle, l'écran diffuseur forme un rectangle de longueur comprise entre 50 mm et 120 mm, et de largeur comprise entre 20 mm et 40 mm. L'invention couvre aussi un système d'affichage tête haute comprenant au moins un dispositif de projection comprenant l'une quelconque des caractéristiques présentées ci-dessus. Un tel système comprend un écran terminal sur lequel l'image est affichée, un tel écran terminal pouvant être une lame transparente apte à être disposée entre le volant et le pare-brise d'un véhicule, ou le pare-brise en tant que tel. Le système selon l'invention peut comprendre un dispositif de réflexion interposé sur le trajet de l'image entre l'écran diffuseur et l'écran terminal. Un tel dispositif de réflexion permet d'installer plus facilement le dispositif de projection tout en renvoyant l'image à l'endroit souhaité, c'est-à-dire sur l'écran terminal, sans pour autant former un système encombrant. Un tout premier avantage selon l'invention réside dans la possibilité de réduire le scintillement d'une image projetée, sans génération d'un quelconque bruit audible par l'utilisateur du véhicule. Cette réduction du scintillement est particulièrement efficace en raison du fait qu'elle est opérée sur le premier élément de la chaîne optique où se forme l'image. En outre, l'emploi d'un élément en matière polymère électroactif offre une amplitude de déplacement plus importante qu'un élément électromécanique du type piézo-électrique, notamment de l'ordre d'au moins 500 microns, une telle amplitude convenant particulièrement bien à la fonction de réduction du scintillement. Un autre avantage réside dans la possibilité de réaliser cette fonction en faisant vibrer l'écran d'affichage où se forme pour la première fois l'image. En plus de sa fonction initiale de diffusion des rayons lumineux, l'invention propose de lui affecter une fonction supplémentaire de réduction du scintillement, habituellement opérée par une ou plusieurs pièces ajoutées au dispositif de projection. On réduit ainsi le coût de revient du dispositif de projection, dans sa globalité. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de projection selon l'invention, - la figure 2 est une vue de détails d'une variante du dispositif de projection selon l'invention, - la figure 3 est une vue de face de la variante du dispositif de projection illustrée à la figure 2, - la figure 4 est une vue schématique d'un système d'affichage tête haute selon l'invention. - la figure 5 est une vue schématique d'une variante d'un dispositif de projection. Il faut noter que les figures exposent l'invention de manière détaillée pour mettre en oeuvre l'invention, lesdites figures pouvant bien entendu servir à mieux définir l'invention le cas échéant. io La figure 1 illustre un dispositif de projection 1 selon l'invention. Un tel dispositif de projection est plus particulièrement destiné à équiper un système d'affichage tête haute d'un véhicule automobile, où au moins une information en rapport avec le véhicule est projetée. 15 Le dispositif de projection 1 comprend un projecteur à balayage laser 2 qui génère un faisceau lumineux cohérent 3. Ce projecteur à balayage laser 2 comprend trois sources laser 4, 5, 6, typiquement des diodes laser, chaque source laser émettant un faisceau lumineux monochromatique 7, 8, 9, c'est-à-dire consistant en une seule couleur, différente d'une source laser à l'autre. Les 20 couleurs sont, par exemple, un rouge, un vert ou un bleu (RVB). La puissance et l'intensité de chacune des sources sont pilotées, de manière indépendante des autres sources, par un microcontrôleur (non représenté) pour obtenir la couleur et l'intensité souhaitées du faisceau lumineux, et de l'image qui en résulte. 25 Ce projecteur à balayage laser 2 comprend encore un générateur de balayage 10 dont la fonction est de déplacer horizontalement et verticalement le faisceau lumineux 3 en vue de réaliser un balayage selon une fréquence, notamment égale à 60 Hz. A titre d'exemple de réalisation, un tel générateur de balayage 10 comprend en sortie des diodes laser au moins deus lames 30 séparatrices non représentées sur lesquelles les rayons lumineux 7, 8, 9 se réfléchissent pour former un faisceau lumineux composite rouge-vert-bleu (RVB). De manière alternative ou complémentaire, le générateur de balayage 10 peut encore comprendre un miroir à balayage à système micro-électro-mécanique (ci-après appelé miroir MEMS) sur lequel le faisceau lumineux composite se réfléchit. Un tel miroir MEMS présente par exemple une surface inférieure à 1 mm2. Le miroir MEMS est apte à tourner autour de deux axes de rotation pour réaliser un balayage, par exemple à la fréquence de rafraîchissement de 60 Hz, d'un écran diffuseur 11, en vue de former une image. Alternativement, le miroir MEMS peut être remplacé par deux miroirs plans et déplaçables, dont les mouvements sont associés. L'un de ces miroirs peut être dédié à un balayage selon un axe horizontal alors que l'autre miroir peut être dédié à un balayage selon un axe vertical. Le dispositif de projection 1 comprend encore l'écran diffuseur 11. Ce dernier est un écran de projection transparent ou translucide, réalisé par exemple en verre, notamment dépoli, ou en polycarbonate. A titre d'exemple, l'écran diffuseur est du type à pupille de sortie (« Exit Pupil Expander »). Il s'étend dans un plan traversé par le faisceau lumineux, l'image résultant de ce faisceau lumineux 3 étant formée dans le plan d'une face de l'écran diffuseur 11. Cet écran diffuseur reçoit le faisceau lumineux 3 en provenance du projecteur à balayage laser 10. Il est agencé pour provoquer une dispersion de ce faisceau lumineux 3 selon un secteur angulaire, par exemple, égal à 30° par rapport à la direction du faisceau lumineux 3 au moment où il vient frapper l'écran diffuseur 11. Pour ce faire, une face 12 de l'écran diffuseur est rugueuse, en ce sens qu'elle comporte des aspérités qui provoquent la dispersion du faisceau lumineux 3. La face rugueuse 12 correspond à celle par laquelle le faisceau lumineux sort, c'est-à-dire la face sur laquelle l'image se forme. La zone où cette image apparaît sur l'écran diffuseur forme ainsi une zone d'affichage 18 délimitée par l'amplitude du balayage opéré par le projecteur à balayage laser 2. Selon l'invention, le dispositif de projection 1 comprend au moins un élément en un matériau polymère électroactif, ci-après appelé élément électroactif 13. Ce dernier est solidaire mécaniquement de l'écran diffuseur 11, afin que des mouvements générés par l'élément électroactif 13 soient transmis à l'écran diffuseur 11. Une telle solidarisation peut être opérée par tous moyens, comme par exemple un collage ou un surmoulage de l'élément électroactif 13 sur l'écran diffuseur 11. La fonction de cet élément électroactif 13 est de générer un mouvement, sous la forme de vibrations, de l'écran diffuseur 11. De manière préférentielle, l'élément électroactif 13 est agencé pour générer un mouvement de rotation de l'écran diffuseur autour d'une direction perpendiculaire à la face 12 de l'écran diffuseur 11. Pour ce faire, l'élément 13, en matériau polymère électroactif, est o agencé pour générer un mouvement de l'écran diffuseur 11 selon au moins deux directions concourantes et contenues dans le plan de l'écran diffuseur 11. L'élément électroactif 13 est un film polymère alimenté électriquement d'une part, par une première électrode 14 reliée à une source de courant électrique 15 15 et d'autre part via une deuxième électrode 16 reliée à un moyen de commande 17 apte à autoriser ou interdire la fourniture de courant électrique en provenance de la source électrique 15 et vers l'élément électroactif 13. On notera que la première électrode 14 est disposée sur une première face de l'élément électroactif 13, alors que la deuxième électrode 16 est installée contre une deuxième face de l'élément 20 électroactif opposée à la première face par rapport au corps de l'élément électroactif. Le mouvement ou les vibrations générées par l'élément électroactif 13 proviennent d'une déformation du matériau polymère constitutif de l'élément 25 électroactif lorsqu'il est soumis à une différence de potentiels. Une telle différence crée une contrainte mécanique qui stresse le matériau polymère, provoquant ainsi son déplacement. La solidarisation entre l'élément électroactif 13 et l'écran diffuseur 11 permet de transmettre ces vibrations à l'élément diffuseur, se traduisant ainsi par une réduction pour l'oeil humain du phénomène de 30 scintillement présenté plus haut. Le dispositif de projection 1 comprend encore un boîtier 31 qui délimite un volume interne dans lequel se loge au moins le projecteur à balayage laser 2. L'élément électroactif 13 est relié au boîtier 31, notamment au niveau d'une périphérie de l'élément électroactif. On notera tout particulièrement que le boîtier 31 est relié indirectement à l'écran diffuseur 11. Une telle liaison est opérée par l'élément électroactif 13 qui est interposé entre le boîtier et l'écran diffuseur 11. Ce dernier est un élément flexible, comparé à l'écran diffuseur 11 qui est ainsi plus rigide que l'élément électroactif. Les mouvements générés par l'élément électroactif 13 sont donc transmis à l'écran diffuseur 11, mais ils ne sont pas transmis au boîtier, en raison de son caractère flexible qui joue un rôle d'amortisseur de vibrations. Selon la variante représentée sur la figure 1, la zone d'affichage 18 où se forme l'image est superposée avec l'élément électroactif 13. Autrement dit, cet élément électroactif 13 est transparent et il est traversé de part en part par le faisceau lumineux 3 avant son entrée dans l'écran diffuseur 11, au niveau de la zone d'affichage 18. Cette dernière, ainsi que le reste de l'écran diffuseur 11, sont donc couverts par l'élément électroactif 13. Dans cet exemple de réalisation, l'élément électroactif 13 est en amont de l'écran diffuseur 11, selon le sens de déplacement du faisceau lumineux 3. Alternativement et pour toutes les variantes de l'invention, l'élément électroactif peut être installé solidaire de l'écran diffuseur et en aval de celui-ci, selon le sens de déplacement du faisceau lumineux 3 à son travers. Selon l'exemple de la figure 1, le dispositif de projection 1 comprend un unique élément électroactif 13. Dans une variante non représentée, l'invention prévoit le cas où le dispositif de projection 1 comprend deux éléments électroactifs distincts, un premier élément électroactif étant solidarisé sur l'écran diffuseur de manière opposée, notamment diamétralement ou diagonalement, à un deuxième élément électroactif solidarisé sur l'écran diffuseur. Dans le cas particulier d'un écran diffuseur de forme rectangulaire, le premier élément électroactif est solidarisé au voisinage d'un premier angle de l'écran diffuseur, alors que le deuxième élément électroactif est solidarisé au voisinage d'un deuxième angle diagonalement opposé au premier angle. Selon une autre variante non représentée, le dispositif de projection 1 comprend quatre éléments électroactifs distincts, chacun solidarisé sur une face de l'écran diffuseur, à proximité d'un angle de celui-ci. La figure 2 est une vue montrant des détails d'une variante de réalisation du dispositif de projection 1 selon l'invention. On se reportera à la description ci-dessus en référence à la figure 1 pour les autres composants constitutifs de ce dispositif de projection 1. Selon cette variante, l'élément électroactif 13 comporte une ouverture centrale 19 au travers de laquelle le faisceau lumineux 3 passe. Cet élément électroactif forme ici une bande solidarisée à la périphérie de l'écran diffuseur 11. On comprend donc que la zone d'affichage 18 est dépourvue de l'élément en matériau polymère électroactif, référencé 13. Une telle solution permet d'éviter toute altération du faisceau lumineux 3 lors de son passage au travers du film constitutif de l'élément électroactif 13. La première électrode 14 et la deuxième électrode 16 sont installées sur une même face de l'élément électroactif 13, notamment la face qui est tournée vers le projecteur à balayage laser. La figure 3 montre l'image 20 formée sur l'écran diffuseur 11 à partir du faisceau lumineux mis en mouvement par le projecteur à balayage laser. La zone d'affichage 18 est dépourvue d'élément électroactif, ce dernier entourant la zone d'affichage 18. Pour la variante de la figure 1 comme pour la variante de la figure 2, l'écran diffuseur 11 présente, par exemple, une forme rectangulaire définie par une longueur L et une largeur I. La longueur de ce rectangle peut être ainsi comprise entre 50mm et 120mm, alors que sa largeur peut être comprise entre 20mm et 40mm. Bien que ces dimensions soient conséquentes, la combinaison de l'élément électroactif 13 détaillé ci-dessus solidarisé avec un écran diffuseur selon ces dimensions permet de réduire le défaut de scintillement, notamment en raison de la grande surface qui relie mécaniquement ces deux composants. A titre d'exemple, l'écran diffuseur 11 peut être définit par une longueur L 5 égale à 60mm et une largeur I égale à 35mm. Selon un autre exemple, l'écran diffuseur est panoramique dés lors que sa longueur est au moins égale à 100mm, alors que sa largeur I est égale à un maximum de 30mm. Un couple longueur égale à 110mnn - largeur égale à 25mm convient particulièrement bien à l'invention. 10 La figure 4 illustre un exemple de réalisation d'un système d'affichage tête haute 21 selon l'invention. Un tel système utilise un dispositif de projection 1 selon l'une quelconque des variantes détaillées ci-dessus, l'écran diffuseur 11 et l'élément électroactif 13 pouvant comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques 15 détaillées ci-dessus. Le dispositif de projection 1 comprend le projecteur à balayage laser 2 qui projette le faisceau lumineux 3 sur au moins un moyen de réflexion 22 du faisceau lumineux 3. Un tel moyen de réflexion est installé sur le trajet dudit faisceau 20 lumineux, avant la formation de l'image sur l'écran diffuseur 11. C'est en ce sens que ce moyen de réflexion 22 est placé en amont de l'écran diffuseur 11, et en aval du projecteur à balayage laser 2. Selon cet exemple de réalisation, le moyen de réflexion 22 comprend deux 25 pièces distinctes, c'est-à-dire un miroir plan primaire 23 et un miroir tridimensionnel primaire 24. Le miroir plan primaire 23 est une surface réfléchissante plane orientée angulairement par rapport à la direction du faisceau lumineux 3. Le miroir tridimensionnel primaire 24 est un miroir de forme libre (en anglais « free-form »). Un tel miroir tridimensionnel primaire 24, par exemple 30 polygonal ou sphérique, réfléchit le faisceau lumineux 3 en direction de l'écran diffuseur 11. Le miroir tridimensionnel primaire 24 est réalisé sur un support en polycarbonate, sur lequel des couches réfléchissantes sont déposées, par exemple par un procédé de vaporisation PVD (de l'anglais « Physical Vapor Deposition »). En aval de l'écran diffuseur 11 selon le sens de déplacement du faisceau lumineux 3, le système d'affichage tête haute 1 comprend au moins un écran terminal 26 et un dispositif de réflexion 25 interposé sur le trajet de l'image entre l'écran diffuseur 11 et l'écran terminal 26. Sur cette figure, le trajet de l'image 20 est symbolisé par trois flèches 30 en pointillé qui se réfléchissent sur le dispositif de réflexion 25 avant de s'afficher sur l'écran terminal 26. Ce dernier est qualifié de terminal en ce sens qu'il est l'objet sur lequel s'affiche l'image 20 visible par l'utilisateur 29 du véhicule. Selon ce mode de réalisation, le dispositif de réflexion 25 comprend par exemple deux composants distincts, un premier composant étant formé par un miroir plan secondaire 27, alors qu'un deuxième composant est un miroir tridimensionnel secondaire 28. Le miroir plan secondaire 27 est une surface réfléchissante plane orientée angulairement par rapport à la direction des rayons formant l'image 20. Le miroir tridimensionnel secondaire 28 est un miroir de forme libre (en anglais « free-form »). Un tel miroir tridimensionnel secondaire 28, par exemple polygonal ou sphérique, réfléchit les rayons formant l'image 20 en direction de l'écran terminal 26. Le miroir tridimensionnel secondaire 28 est réalisé sur un support en polycarbonate, sur lequel des couches réfléchissantes sont déposées, par exemple par un procédé de vaporisation PVD (de l'anglais « Physical Vapor Deposition »). Le miroir tridimensionnel permet d'adapter la taille de l'image 20 à la taille de l'écran terminal 26. Selon une première variante de réalisation du système d'affichage tête haute 21, l'écran terminal est un combineur, autrement appelé lame transparente. Une telle lame transparente peut, par exemple, être escamotable. Cette lame transparente présente un pouvoir de réflexion au moins égale à 25%, ce qui permet à l'utilisateur de voir au travers de la lame transparente la route empruntée par le véhicule, tout en bénéficiant d'un contraste élevé permettant de voir l'image 20 affichée sur l'écran terminal 26. De manière alternative, l'écran terminal 26 peut être formé par le pare-brise du véhicule équipé du système d'affichage tête haute 21 selon l'invention, l'image 20 s'affichant directement sur une face intérieure de ce pare-brise. Selon une autre variante représentée à la figure 5, le dispositif de projection à diodes laser 4, 5, 6 ne comporte pas de dispositif à balayage (aussi appelé laserscan), tel que précédement décrit, mais comporte un dispositif constitué d'une matrice de micro miroirs 50 (aussi appelée Digital micro mirrors systems). Dans cette configuration l'image est formée au niveau de la matrice à micro miroirs 50 puis projetée sur l'écran diffuseur 11. De manière générale, on place une optique de projection 52 entre la matrice 50 et l'écran de projection 11. Chaque micro miroir correspond à un pixel de l'image. Dans ce mode de réalisation, contrairement au dispositif à laserscan, l'image n'est pas formée sur l'écran diffuseur 11 pour la première fois, mais reçoit une image préalablement formée sur la matrice à micro miroirs 50. Dans le cadre de notre invention l'écran diffuseur 11 est solidaire d'au moins un élément en polymère électroactif 13 agencé pour générer un mouvement de l'écran diffuseur. Ce montage de l'écran diffuseur sur lequel apparaît l'image et coopérant avec d'au moins un élément en polymère électroactif 13 permet de réduire le speckle tout en bénéficiant des avantages précédemment décrit dans le dispositif à balayage tels que par exemple la réduction du bruit ou la capacité d'obtenir une grande amplitude de mouvement. Les faisceaux de lumière 7, 8, 9 issus des diodes lasers sont combinés dans un mélangeur de faisceaux 56 à la sortie duquel sort un faisceau unique. Cette manière d'obtenir un faisceau unique peut également être mise en oeuvre dans les dispositifs à balayage tels que précédemment décrits. Dans le dispositif à matrice 50, ce faisceau issu du mélangeur 56 traverse une optique d'éclairement 54 destinée à élargir le faisceau initial en un faisceau plus large et homogène dimensionné pour éclairer la matrice de micro miroirs 50
L'invention concerne un Dispositif de projection (1) comprenant une source lumineuse formée d'au moins une diode laser et un écran diffuseur (11) sur lequel se forme une image produite à partir de la source lumineuse caractérisé en ce que l'écran diffuseur (11) est solidaire d'au moins un élément en un matériau polymère électroactif (13) agencé pour générer un mouvement de l'écran diffuseur (11).
1. Dispositif de projection (1) comprenant une source lumineuse formée d'au moins une diode laser et un écran diffuseur (11) sur lequel se forme une image (20) produite à partir de la source lumineuse caractérisé en ce que l'écran diffuseur (11) est solidaire d'au moins un élément en un matériau polymère électroactif (13) agencé pour générer un mouvement de l'écran diffuseur (11). 2. Dispositif de projection (1) selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un projecteur à balayage laser (2) générateur d'un faisceau lumineux (3) formant une image (20) sur l'écran diffuseur (11). 3. Dispositif selon la 2, comprenant un boîtier (31) qui loge au moins le projecteur à balayage laser (2), l'écran diffuseur (11) étant séparé du boîtier et relié à ce dernier par l'intermédiaire de l'élément en un matériau polymère électroactif (13). 4. Dispositif de projection (1) selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte un projecteur comportant une matrice de micro miroirs (50) interposée entre la source lumineuse et l'écran diffuseur (11), la matrice de micro miroirs formant une première image projetée sur l'écran diffuseur (11) ou se forme une seconde image projetée (20). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'élément en 25 matériau polymère électroactif (13) est agencé pour générer un mouvement de l'écran diffuseur (11) selon au moins deux directions concourantes et contenues dans le plan de l'écran diffuseur (11). 6. Dispositif selon l'une des précedentes, dans lequel l'écran 30 diffuseur (11) comprend une zone d'affichage (18) où se forme l'image (20), l'élément en matériau polymère électroactif (13) s'étendant sur la zone d'affichage (18). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'écran diffuseur (11) comprend une zone d'affichage (18) où se forme l'image (20), la zone d'affichage (18) étant dépourvue de l'élément en matériau polymère électroactif (13). 8. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'élément en matériau polymère électroactif (13) est au moins un film transparent sur lequel sont fixées une première électrode (14) et une deuxième électrode (16), ledit film étant solidaire de l'écran diffuseur (11). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 2 ou 3, dans lequel le projecteur à balayage laser (2) comprend au moins trois sources laser (4, 5, 6), chacune des trois sources étant apte à émettre un faisceau lumineux monochromatique (7, 8, 9), et un générateur de balayage (10) comprenant au moins un miroir à système micro-électro-mécanique. 10.Dispositif selon la précédente, dans lequel est prévu au moins un moyen de réflexion (22) du faisceau lumineux (3) installé sur le trajet dudit faisceau lumineux entre le projecteur à balayage laser (2) et l'écran diffuseur (11). 11.Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'écran diffuseur (11) forme un rectangle de longueur (L) comprise entre 50 mm et 120 mm, et de largeur (I) comprise entre 20 mm et 40 mm. 12.Système d'affichage tête haute (21) comprenant au moins un dispositif de projection (1) selon l'une quelconque des précédentes. 13.Système selon la 12, comprenant un écran terminal (26) sur lequel l'image (20) est affichée. 14.Système selon la 13, dans lequel l'écran terminal (26) est une lame transparente apte à être disposée entre le volant et le pare-brise d'unvéhicule. 15.Système selon la 13, dans lequel l'écran terminal (26) est formé par un pare-brise d'un véhicule. 16. Système selon l'une quelconque des 13 à 15, comprenant un dispositif de réflexion (25) interposé sur le trajet de l'image (20) entre l'écran diffuseur (11) et l'écran terminal (26).
G,H
G02,H04
G02B,H04N
G02B 27,H04N 9
G02B 27/48,G02B 27/01,H04N 9/31
FR2990404
A1
PROCEDE DE FABRICATION D’UNE ROUE DE VEHICULE PAR TRAITEMENT DE SURFACE MECANIQUE ET REVELATION DE GRAINS PAR ATTAQUE CHIMIQUE
20,131,115
L'invention concerne la fabrication de roues de véhicule en alliage. On entend ici par « roue » un ensemble comportant une jante et un voile, le voile étant la face de style composée de branches et la jante étant la partie circulaire portant le pneu. 1 o Depuis longtemps, les roues de certains véhicules, notamment de type automobile, participent activement au style de ces véhicules. De ce fait, de nombreuses solutions ont été proposées pour permettre de différencier (ou personnaliser) les roues les unes des autres, y compris lorsqu'elles équipent des modèles de véhicule identiques. 15 Ainsi, on peut proposer des roues de différents diamètres et/ou de différentes largeurs, notamment dans le but de faire varier l'impression de puissance et/ou de dynamisme. On peut également proposer des roues ayant différents nombres de branche et/ou différentes formes de branche. 20 On peut également proposer des roues ayant différents aspects (éventuellement bi-tons) et/ou différentes finitions. Cela peut se faire au moyen de traitements de surface mécaniques tels que l'usinage, l'usinage diamanté (usinage fin de surfaces d'aluminium), le polissage ou le microbillage. Mais cette solution n'offre qu'une diversité relativement limitée. 25 Cela peut également se faire par application d'un revêtement tel qu'une peinture, une base pigmentée ou un vernis coloré ou non, éventuellement via un masquage. Mais cela peut induire des bavures. On notera que les bavures peuvent être évitées grâce à l'utilisation d'une technique dite de « tampographie », particulièrement bien adaptée à la réalisation de logos, 30 formes complexes ou marques. Hélas, certaines agressions extérieures (gravillons ou projections de liquide) peuvent endommager les effets obtenus grâce à cette dernière technique, ce qui nuit à leur pérennité. On peut également coller des autocollants (ou « stickers ») sur certaines parties apparentes des roues, mais ils peuvent être endommagés par des gravillons, des projections de liquide, le soleil (et en particulier les ultraviolets) ou de fortes variations de température. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation en proposant de nouveaux modes de différenciation ou de personnalisation des roues de véhicule. Elle propose notamment à cet effet un procédé destiné à fabriquer une roue de véhicule et comprenant une première étape dans laquelle on 1 o coule dans un moule de roue un alliage présentant une structure eutectique et des grains de petites dimensions puis on démoule la roue résultant de cette coulée, une deuxième étape dans laquelle on effectue un premier traitement de surface pour nettoyer cette roues, une troisième étape dans laquelle on effectue un traitement de surface mécanique en au moins un endroit choisi de 15 cette roue, et une quatrième étape dans laquelle on effectue un second traitement de surface pour nettoyer cette roue. Ce procédé se caractérise par le fait que dans sa troisième étape on attaque chimiquement chaque surface de la roue démoulée, située en un endroit choisi ayant fait l'objet du traitement de surface mécanique, pour 20 révéler localement des grains de sa structure et ainsi conférer à cette surface un aspect de dégradé de gris. Ces dégradés de gris en certains endroits choisis de la roue offrent une diversité beaucoup plus importante que celle offerte par les deux tons obtenus grâce au seul usinage diamanté. En outre, les surfaces traitées 25 présentant toujours des dégradés de gris différents, on est assuré que des roues d'une même série seront toujours différenciables. Le procédé selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - on peut effectuer l'attaque chimique avec une solution de chlorure de fer 30 (FeCI), jusqu'à obtention dans l'endroit choisi considéré d'un contraste choisi ; > la solution peut présenter une densité qui est comprise entre environ 1,2 et environ 1,4; > après l'attaque chimique on peut effectuer un rinçage ; les dimensions des grains peuvent être comprises entre environ 5 pm et environ 800 11m; la structure eutectique peut être fine et de type fibreuse (globulée ou non), ce qui est indispensable pour obtenir un allongement et une résistance aux chocs élevés. La structure fine peut être obtenue par une vitesse de refroidissement élevée ; la coulée peut être réalisée avec un alliage d'aluminium ; > l'alliage d'aluminium peut être de type dit « hypo-eutectique » et peut comprendre une proportion de silicium comprise entre environ 5 % et environ 15 % ; > l'alliage d'aluminium peut comprendre une proportion de magnésium comprise entre environ 0,2 % et environ 0,5 %; > l'alliage d'aluminium peut comprendre une proportion de produit affinant destiné à affiner ses grains ; - le produit affinant peut comprendre du titane et du bore ; le traitement de surface mécanique peut être choisi parmi (au moins) l'usinage, l'usinage diamanté, le polissage et le microbillage. L'invention propose également une roue de véhicule réalisée au moins en partie au moyen d'un procédé de fabrication du type de celui présenté ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 illustre schématiquement un exemple d'algorithme permettant de mettre en oeuvre un procédé de fabrication de roue selon l'invention, la figure 2 illustre une partie d'une roue de véhicule avant une attaque chimique, et la figure 3 illustre la partie de roue de la figure 2 après une attaque chimique. L'invention a pour but de proposer un procédé de fabrication de roue RV de véhicule permettant d'obtenir de nouveaux modes de différenciation ou de personnalisation. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le véhicule est de type automobile. Il s'agit par exemple d'une voiture. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de véhicule. Elle concerne en effet tout type de véhicule comprenant au moins deux roues comportant chacune une roue RV. On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple non limitatif d'algorithme simplifié permettant de mettre en oeuvre un procédé de fabrication de roue RV selon l'invention. On notera que les traitements 1 o thermiques inclus dans certaines étapes de fabrication des roues coulées ne sont pas ici représentées. Comme illustré, un tel procédé comprend au moins quatre étapes référencées respectivement 10, 20, (50, 60), et 70. Une première étape 10 consiste à couler dans un moule de roue un alliage qui présente une structure eutectique et des grains de petites 15 dimensions, puis à démouler la roue RV qui résulte de cette coulée. De préférence, la coulée est réalisée avec un alliage d'aluminium. Dans ce cas, elle peut être avantageusement réalisée selon la technique dite de « basse pression », bien connue de l'homme de l'art. Mais d'autres techniques de coulée peuvent être envisagées, et notamment celle dite « en 20 coquille par gravité » ou bien celle connue sous l'appellation anglaise « squeeze-casting » mais qui reste marginale On notera que cet alliage d'aluminium peut être, par exemple, de type dit « hypo-eutectique » et peut comprendre une proportion de silicium (Si) comprise entre environ 5 % et environ 15 %, et plus préférentiellement entre 25 environ 7% et environ 12%. Ce type d'alliage d'aluminium offre en effet le meilleur compromis entre la résistance à la fatigue, la résistance aux chocs, et l'allongement et la tenue à la corrosion, ce qui explique qu'il soit majoritairement utilisé pour les roues. 30 On notera également qu'il est préférable que cet alliage d'aluminium soit de première fusion, c'est-à-dire réalisé à partir d'aluminium (AI) provenant directement de cuves d'électrolyse et auquel on ajoute des éléments d'addition de l'alliage. Mais dans une variante il pourrait être de deuxième fusion, c'est-à-dire réalisé à partir de rebuts récupérés, assortis et purifiés. Parmi ces éléments d'addition, on peut notamment citer le magnésium (Mg) qui améliore la résistance à la fatigue mais par contre abaisse fortement l'allongement. Ainsi, l'alliage d'aluminium peut, par exemple, comprendre une proportion de magnésium qui est comprise entre environ 0,2 % et environ 0,5 %, et plus préférentiellement environ 0,3 %. Un autre élément présent dans l'alliage peut être le fer. Aux très basses teneurs 0,10 °/0), le fer entre dans un constituant intermétallique h- (Al-FeMg Si) dit en "écriture chinoise". Au-delà de 0,10 %, il se forme 1 o l'intermétallique 13-(A15FeSi) en plaquettes. Ces composés intermétalliques, selon leur taille, peuvent être très pénalisants pour la durée de vie en fatigue des roues car ils sont plus durs que le reste de l'alliage. Ils peuvent de ce fait constituer des sites d'amorçage de fissures préférentiels par décohésion avec la matrice et effet d'entaille des composés en aiguille. 15 Les alliages standards ont de ce fait une teneur en fer inférieure ou égale à 0,15 % dans les lingots. Il est donc important d'éviter les enrichissements en fer au cours de la re-fusion et de la mise en oeuvre du métal. On notera également qu'il est préférable que cet alliage d'aluminium 20 fasse l'objet d'un traitement thermique complet, par exemple de type T6 (correspondant à un état trempé et revenu), afin de présenter des caractéristiques mécaniques statiques et une résistance à la fatigue accrues, sans perte en ductilité. On notera également qu'afin que l'alliage d'aluminium présente un 25 allongement et une résistance aux chocs élevés, il est particulièrement avantageux que sa structure eutectique soit fine et de type fibreuse (globulée ou non) et que les dimensions de ses grains soient les plus petites possibles. Une telle structure fine et fibreuse peut être obtenue, par exemple, par une augmentation de la vitesse de refroidissement. 30 H est ici rappelé que l'on entend par « grain » un ensemble constitué par une dendrite et l'eutectique qui enveloppe cette dernière. On notera que la partie d'aluminium de l'eutectique ne peut se distinguer sur le plan métallographique ou cristallographique de la solution solide qui forme la 2 9 90404 6 dendrite elle-même. Des grains de petites dimensions permettent d'obtenir une répartition plus uniforme des intermétalliques et des pores qui proviennent des gaz dissous, et donc une amélioration de l'intégrité de la roue coulée du fait de 5 l'amélioration des propriétés mécaniques et de l'étanchéité à la pression. Les grains de petites dimensions, typiquement compris entre environ 5 pm et environ 800 pm, et plus préférentiellement environ 10 pm et environ 500 pm, peuvent être obtenus par addition à l'alliage d'un affinant comprenant par exemple du titane (Ti) et du bore (B). Par exemple, l'alliage peut comprendre une proportion de titane comprise entre environ 0,1 % et environ 0,-15 0/0. L'ajout d'affineur de grains se fait par exemple par addition d'alliage-mère Al-Ti et/ou d'aluminium additionné de 5 % de titane et de 1 % de bore, sous forme de baguettes ou de lopins. Une deuxième étape 20, du procédé selon l'invention, consiste à effectuer un premier traitement de surface pour nettoyer la roue RV démoulée. Ce premier traitement de surface peut, par exemple, consister en un dégraissage suivi d'au moins un rinçage, puis en une attaque à l'acide suivie d'au moins un rinçage, puis en une conversion chimique suivie d'au moins un rinçage, puis en un séchage. Comme illustré non limitativement sur la figure 1, après la deuxième étape 20, le procédé peut éventuellement comprendre une première étape intermédiaire 30 consistant à appliquer une peinture en poudre (ou apprêt poudre) sur la roue RV puis à faire cuire l'ensemble, et/ou une seconde étape intermédiaire 40 consistant à appliquer une base pigmentée (qui donne la couleur à la roue) sur la peinture poudre cuite essentiellement sur la surface externe de la roue RV. Cette base pigmentée sera cuite séparément. Une troisième étape 50, 60, du procédé selon l'invention, venant après la deuxième étape 20 ou la première étape intermédiaire 30 et/ou la seconde étape intermédiaire 40, consiste à effectuer un traitement de surface mécanique en au moins un endroit choisi de la roue RV, puis à attaquer chimiquement chaque surface de la roue RV, située en un endroit choisi qui a fait l'objet de ce traitement de surface mécanique, pour révéler localement des grains et ainsi conférer à cette surface un aspect de dégradé de gris. Par exemple le traitement de surface mécanique 50 peut être choisi parmi l'usinage, l'usinage diamanté, le polissage et le microbillage. Par ailleurs, l'attaque chimique peut, par exemple, se faire avec une solution de chlorure de fer à saturation (FeCI), jusqu'à obtention dans chaque endroit choisi considéré d'un contraste choisi. De préférence, cette solution présente une densité qui est comprise entre environ 1,2 et environ 1,4, et par exemple égale à environ 1,26. Cette solution permet d'éviter l'utilisation de mélanges d'acides plus dangereux (mélanges à base d'acide nitrique, d'acide 1 o chlorhydrique et d'acide fluorhydrique par exemple). L'obtention de différentes colorations de gris (et donc d'un dégradé de gris) sur la surface faisant l'objet d'une attaque chimique résulte du fait que cette dernière est une attaque micrographique qui met en évidence les différentes orientations cristallographiques des grains de la surface 15 considérée de la roue RV. Par conséquent, lorsque cette surface est éclairée avec une lumière blanche, ses grains apparaissent en gris foncé ou en blanc selon leurs orientations respectives, tandis que si elle est éclairée avec un éclairage coloré, ses grains vont prendre des teintes variées. On notera qu'en faisant tourner la surface attaquée chimiquement, la couleur de ses grains 20 présentant une même orientation change (elle passe ainsi du blanc au gris foncé en passant par des dégradés de gris). Il est important de noter que la solution d'attaque ne va révéler des grains de la structure de l'alliage que dans les endroits qui ont fait l'objet préalablement d'un traitement de surface mécanique (sous-étape 50). Par 25 conséquent, une fois que tous les endroits choisis d'une roue RV ont fait l'objet d'un traitement de surface mécanique, cette roue RV peut être plongée intégralement dans un bain qui contient la solution d'attaque chimique, afin d'obtenir la révélation des grains simultanément dans chacun de ces endroits choisis en une unique passe (ou sous-étape 60). La roue RV peut aussi 30 simplement ne pas être immergée dans un bain mais subir une légère action mécanique humide sur les surfaces dont les grains sont à révéler (par exemple par une application en frottement, manuelle ou mécanique, à l'aide de tampons en tissus imbibés de chlorure de fer). Cette dernière méthode reste préférable. Dans tous les cas, l'attaque chimique sera comprise entre dix secondes environ (début d'apparition des grains) et quelques minutes selon la densité de la solution d'attaque choisie, le contraste souhaité, la quantité de surfaces à traiter et la température de la solution d'attaque. Sur les figures 2 et 3 se trouve illustrée une partie d'une roue RV de véhicule, et plus précisément une partie d'une branche BR, respectivement avant et après une attaque chimique selon l'invention. Sur ces figures la référence SNA désigne une surface non attaquée chimiquement et la référence SA désigne une surface attaquée chimiquement. De préférence, après l'attaque chimique on effectue un rinçage des surfaces attaquées chimiquement SA, par exemple à l'eau. Une quatrième étape 70, du procédé selon l'invention, venant après la troisième étape 50, 60, consiste à effectuer un second traitement de surface pour nettoyer la roue RV. Cette quatrième étape 70 est sensiblement identique à la deuxième étape 20 (qui consiste en un dégraissage), avec une attaque acide plus douce en fin d'étape, avant le traitement de conversion (non représenté ici). On notera que les surfaces attaquées chimiquement SA (et donc qui ont fait l'objet d'une mise en évidence de grains) ne sont pas altérées par des produits basiques (notamment de dégraissage) qui sont utilisés classiquement pour effectuer des traitements de surface destinés au nettoyage. Certains produits basiques (comme par exemple la soude) ont même tendance à révéler ou aviver la surface où les grains sont déjà bien visibles. De même, les surfaces attaquées chimiquement SA ne sont pas altérées par des produits acides qui sont utilisés classiquement en amont des traitements de conversion appliqués sur les surfaces traitées mécaniquement (usinées, polies, diamantées (par usinage diamanté), microbillées, et analogue). Comme illustré non limitativement sur la figure 1, après la quatrième étape 70, le procédé peut éventuellement comprendre une étape complémentaire 80 consistant à appliquer un vernis sur la surface externe de la roue RV. Ce vernis peut être liquide (dans ce cas, il sera appliqué en humide-humide (ou « wet-wet ») sur la base pigmentée, et les deux couches seront cuites ensemble) ou bien sous forme de poudre (dans ce cas, il sera appliqué en dernier et cuit séparément). Dans tous les cas, il est préférable que la dernière étape comprenne une application d'un vernis destiné à protéger la roue des agressions chimiques et mécaniques extérieures. L'invention présente plusieurs avantages, parmi lesquels : - une coloration (dégradé de gris) d'endroits choisis de la roue qui est vraiment différente des deux tons qui peuvent être obtenus grâce à l'usinage diamanté, - des surfaces traitées présentant toujours des dégradés de gris différents, ce qui permet ainsi d'obtenir des roues présentant toujours des orientations de grains différentes alors même qu'elles ont subi un même traitement, - des dimensions de grains variables afin d'obtenir des dégradés de gris différents, - une étape de révélation de grains qui, bien qu'acide, est chimiquement plus facilement manipulable pour les opérateurs comparativement aux mélanges d'acides particulièrement oxydants qui sont généralement utilisés en métallographie pour révéler les grains
Un procédé, destiné à fabriquer une roue de véhicule, comprend une première étape (10) dans laquelle on coule dans un moule de roue un alliage présentant une structure eutectique et des grains de petites dimensions puis on démoule la roue résultant de cette coulée, une deuxième étape (20) dans laquelle on effectue un premier traitement de surface pour nettoyer cette roue, une troisième étape (50, 60) dans laquelle on effectue un traitement de surface mécanique en au moins un endroit choisi de cette roue puis on attaque chimiquement chaque surface de la roue démoulée pour révéler localement des grains de sa structure et ainsi conférer à cette surface un aspect de dégradé de gris, et une quatrième étape (70) dans laquelle on effectue un second traitement de surface pour nettoyer cette roue.
1. Procédé de fabrication d'une roue (RV) de véhicule comprenant une première étape (10) dans laquelle on coule dans un moule de roue un alliage présentant une structure eutectique et des grains de petites dimensions puis on démoule la roue (RV) résultant de cette coulée, une deuxième étape (20) dans laquelle on effectue un premier traitement de surface pour nettoyer ladite roue (RV), une troisième étape (50, 60) dans laquelle on effectue un traitement de surface mécanique en au moins un endroit choisi de ladite roue (RV), une quatrième étape (70) dans laquelle on effectue un second traitement de surface pour nettoyer ladite roue (RV), caractérisé en ce que dans ladite troisième étape (50, 60) on attaque chimiquement chaque surface de ladite roue (RV) située en un endroit choisi ayant fait l'objet dudit traitement de surface mécanique, pour révéler localement des grains et ainsi conférer à cette surface un aspect de dégradé de gris. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on effectue ladite attaque chimique avec une solution de chlorure de fer, jusqu'à obtention dans l'endroit choisi considéré d'un contraste choisi. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que ladite solution présente une densité comprise entre environ 1,2 et environ 1,4. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que lesdites dimensions des grains sont comprises entre environ 5 pm et environ 800 ilm. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ladite structure eutectique est fine et de type fibreuse. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ladite coulée est réalisée avec un alliage d'aluminium. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que ledit alliage d'aluminium est de type dit « hypo-eutectique » et comprend une proportion de silicium comprise entre environ 5 % et environ 15 %. 8. Procédé selon l'une des 6 et 7, caractérisé en ce queledit alliage d'aluminium comprend une proportion de produit affinant destiné à affiner lesdits grains. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que ledit traitement de surface mécanique est choisi dans un groupe comprenant au moins l'usinage, l'usinage diamanté, le polissage et le microbillage. 10. Roue (RV) de véhicule, caractérisée en ce qu'elle est réalisée au moins en partie au moyen d'un procédé de fabrication selon l'une des précédentes.
B
B62
B62D
B62D 65
B62D 65/12
FR2989527
A1
CHAUSSETTE D'ETANCHEITE POUR APPAREILLAGE ELECTRIQUE ENCASTRABLE
20,131,018
[0001] L'invention concerne une chaussette d'étanchéité pour appareillage électrique encastrable et également un appareillage électrique encastrable dans une boite d'encastrement. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE [0002] L'utilisation de chaussette d'étanchéité pour appareillage électrique encastrable est connu et courant. [0003] Une chaussette de ce type est décrite dans la demande de brevet français FR2959882. [0004] Une chaussette du même type est également décrite 15 dans la demande allemande de brevet DE 10 2008 015 128. [0005] Une chaussette d'étanchéité pour dispositif électrique encastrable permet de conférer au dispositif électrique encastrable une étanchéité au moins à la poussière. Une étanchéité à l'air et à l'eau est aussi 20 recherchée afin de réaliser, par exemple, des économies d'énergie en évitant les déperditions. EXPOSE DE L'INVENTION [0006] Il serait donc avantageux d'obtenir une chaussette d'étanchéité pour appareillage électrique encastrable 25 permettant d'assurer une étanchéité optimale à l'eau, l'air et la poussière. [0007] Pour résoudre un ou plusieurs des inconvénients cités précédemment, une chaussette d'étanchéité pour appareillage électrique encastrable comprend une enveloppe en matière flexible adaptée pour contenir un bloc fonctionnel d'un appareillage électrique encastrable, l'enveloppe comprenant au moins une zone d'ouverture pour recevoir un moyen de retenue traversant du bloc fonctionnel. [0008] Des caractéristiques ou des modes de réalisation particuliers, utilisables seuls ou en combinaison, sont : - la zone d'ouverture est une ouverture ; - la zone d'ouverture a une épaisseur E inférieure à l'épaisseur générale de l'enveloppe ; - l'épaisseur E est suffisamment faible pour que le moyen de retenue déchire la zone d'ouverture en la traversant ; un mouvement de rotation du moyen de retenue engagé dans la zone d'ouverture entraine une déformation de l'enveloppe ; - la chaussette comprend au moins un renfort formant une zone rigide autour de la zone d'ouverture ; - le renfort est solidaire du moyen de retenue engagé de façon à suivre les mouvements du moyen de retenue ; - une partie du moyen de retenue recouvre la zone d'ouverture ; - la chaussette est réalisée en un matériau isolant électriquement et étanche ; l'épaisseur générale de l'enveloppe est déterminée pour assurer l'étanchéité de la chaussette à l'eau, l'air et à 25 la poussière tout en assurant la moulabilité de l'enveloppe ; - l'épaisseur générale de l'enveloppe est comprise entre 0,15 mm et 0,8 mm ; la chaussette comprend au moins une excroissance située dans un coin de la chaussette afin de fixer la chaussette au bloc fonctionnel. [0009] Dans un second aspect de l'invention, un appareillage électrique encastrable dans une boite d'encastrement au moins par translation suivant un axe principal X comprend : - une plaque frontale ; - un bloc fonctionnel ; et - une chaussette d'étanchéité selon un des modes de réalisation précédemment décrits. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0010] D'autres caractéristiques et avantages de l'invention 15 ressortiront à la lecture de la description qui suit donnée uniquement à titre d'exemple et, en référence aux figures annexées qui illustrent : la figure 1, une chaussette d'étanchéité conforme à l'invention ; 20 la figure 2, une vue de dessus de la chaussette d'étanchéité de la figure 1 ; la figure 3, une chaussette d'étanchéité conforme à l'invention et un bloc fonctionnel d'un appareillage électrique encastrable ; 25 la figure 4A, une vue de côté d'une chaussette d'étanchéité conforme à l'invention et d'un bloc fonctionnel dont un moyen de retenue est engagé dans une zone d'ouverture avant déformation de la chaussette ; - la figure 4B, une vue en perspective de dessous de la chaussette et du bloc fonctionnel de la figure 4A avant déformation de la chaussette ; - la figure 4C, une vue de détail du moyen de retenue engagé dans la zone d'ouverture avant déformation de la chaussette ; - la figure 5A, une chaussette d'étanchéité conforme à l'invention et un bloc fonctionnel, après déformation de la chaussette ; - la figure 5B, une vue partielle à échelle agrandie de la chaussette de la figure 5A après déformation ; et - la figure 6A, une vue en coupe partielle d'une chaussette d'étanchéité selon un second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 6B, une vue de détail en coupe de l'élément B de la figure 6A; - la figure 6C, une vue en coupe d'un moyen de retenue avant engagement dans la zone d'ouverture selon le second mode de réalisation de l'invention ; - la figure 7, un bloc fonctionnel fixé à une chaussette d'étanchéité ; - la figure 8, une vue en perspective éclatée d'un appareillage électrique encastrable conforme à l'invention; - la figure 9, une vue en perspective éclatée de l'appareillage électrique de la figure 7, un moyen de retenue du bloc fonctionnel étant engagé dans une zone d'ouverture de la chaussette ; la figure 10, un appareillage électrique encastrable conforme à l'invention. [0011] Pour plus de clarté, les éléments identiques ou similaires sont repérés par des signes de référence identiques sur l'ensemble des figures. MODES DE REALISATION [0012] En référence aux figures 1 et 2, une chaussette 1 10 comprend une enveloppe 2 en matière flexible et une zone d'ouverture 3. [0013] Tel qu'illustré à la figure 3, l'enveloppe 2 est adaptée à contenir un bloc fonctionnel 10 d'un appareillage électrique encastrable. La chaussette 1 entoure ainsi le bloc 15 fonctionnel 10 de manière à le protéger d'un ruissellement d'eau, des poussières transportées par des courants d'air et des courants d'air qui peuvent entrainer des déperditions calorifiques. [0014] Ce bloc fonctionnel 10 comprend au moins un moyen de 20 retenue 11 qui est reçu dans la zone d'ouverture 3 en la traversant. [0015] Selon un premier mode de réalisation, la zone d'ouverture 3 est une ouverture dans l'enveloppe 2. Le moyen de retenue 11 engagé dans l'ouverture traverse de part et 25 d'autre l'enveloppe 2 de la chaussette d'étanchéité 1 (figure 4A). [0016] Selon un second mode de réalisation, illustré aux figures 6A, 6B et 6C, la zone d'ouverture 3 est une zone de l'enveloppe qui a une épaisseur E inférieure à l'épaisseur générale de l'enveloppe 2. L'épaisseur E est choisie pour permettre au moyen de retenue 11 du bloc fonctionnel 10 de déchirer la zone d'ouverture 3 lorsqu'il s'engage dans ladite zone. Le moyen de retenue 11 traverse ainsi de part et d'autre l'enveloppe 2 de la chaussette d'étanchéité 1 (figure 4A). La zone d'ouverture 3 peut être réalisée dans un matériau différent du matériau de l'enveloppe 2. [0017] La zone d'ouverture, dans ce second mode de réalisation, est particulièrement difficile à réaliser, notamment en moulage, du fait de la précision nécessaire à sa réalisation. Il est avantageux d'utiliser une matière particulièrement fluide pour la réalisation de cette zone afin d'assurer le bon remplissage de la matière dans cette zone. [0018] Une fois le moyen de retenue 11 engagé dans la zone d'ouverture 3 selon un des deux modes de réalisation précédemment décrits, un mouvement de rotation du moyen de retenue 11 entraine une déformation de l'enveloppe 2. Les figures 5A et 5B illustrent la chaussette 1 et l'enveloppe 2 ayant subi une déformation suite à un mouvement de rotation du moyen de retenue 11. Cette déformation a pour avantage d'assurer de façon optimale l'étanchéité du bloc fonctionnel 10 protégé par la chaussette 1, en maintenant la zone d'ouverture 3 au contact du moyen de retenue 11 sans générer d'espace vide entre la zone d'ouverture 3 et le moyen de retenue 11, la zone d'ouverture 3 épousant en permanence le moyen de retenue 11. [0019] Tel qu'illustré aux figures 4A, 4B, 4C, 5A et 5B, la chaussette 1 peut comprendre un renfort 5 qui forme une zone rigide autour de la zone d'ouverture 3. Le renfort 5 a pour fonction d'assurer l'étanchéité de la chaussette autour de la zone d'ouverture 3 et du moyen de retenue 11 qui la traverse. De plus, le renfort 5 peut assurer un rôle de guidage du moyen de retenue 11 dans la zone d'ouverture 3 dans le second mode de réalisation, c'est-à-dire quand la zone d'ouverture est destinée à être déchirée par le moyen de retenue lors de son engagement dans la zone d'ouverture, ainsi qu'un rôle de limitation de création de microfissures, ou d'amorce de rupture de la matière, constituant la zone d'ouverture, au-delà d'une limite prédéfinie, lors du déchirement ou du déplacement du moyen de retenue 11 dans la zone d'ouverture 3. [0020] Le renfort 5 est solidaire du moyen de retenue 11 engagé de façon à suivre les mouvements du moyen de retenue 11 . Ainsi, le moyen de retenue 11 en rotation prend appui sur le renfort 5 qui, de par sa rigidité et de par la flexibilité de l'enveloppe 2, oblige la déformation de la chaussette 1. [0021] De façon non limitative, le moyen de retenue 11 du bloc fonctionnel 10 peut être un système à griffes tel que celui décrit dans la demande FR 1101465 de la Demanderesse. Le système à griffes qui y est décrit est adapté pour basculer entre une position escamotée et une position déployée. Ainsi, le bloc fonctionnel 10 peut comprendre un cadre, une vis engagée au travers d'une ouverture prévue dans le cadre, une griffe, tenant lieu de moyen de retenue 11, adaptée à basculer par rapport au cadre entre une position escamotée et une position déployée, et un écrou vissé sur la vis et agencé pour faire basculer la griffe depuis sa position escamotée vers sa position déployée. Le cadre comporte une rampe et l'écrou est agencé pour 30 glisser sur cette rampe lors du dévissage de la vis de sorte qu'il soit forcé à pivoter autour d'un axe afin de pousser la griffe depuis sa position déployée vers sa position escamotée. La griffe passe d'une position déployée à une position escamotée par un mouvement de rotation. Le passage entre ces deux positions est illustré en comparant la position du moyen de retenue 11 et du renfort 5 entre les figures 4 (A, B et C) et les figures 5 (A et B). [0022] De préférence, le moyen de retenue du bloc fonctionnel destiné à être contenu dans la chaussette doit être en position escamotée afin d'assurer une insertion facile du moyen de retenue du bloc fonctionnel dans la zone d'ouverture. [0023] Une partie du moyen de retenue peut recouvrir la zone d'ouverture. Ainsi, dans une alternative de réalisation, le moyen de retenue peut être une vis destinée à traverser une zone d'ouverture de l'enveloppe de la chaussette. Une telle alternative de zone d'ouverture est visible aux figures 1 et 4B et est référencée sur ces figures par l'élément 3'.Dans ce cas, la zone d'ouverture est une zone dont l'épaisseur E est inférieure à l'épaisseur générale de l'enveloppe. La vis en traversant cette zone d'ouverture déchire ladite zone d'ouverture 3'. Une partie de la vis recouvre la zone d'ouverture 3' assurant l'étanchéité de la chaussette 1 au niveau de la zone d'ouverture déchirée par la vis. [0024] De préférence, la chaussette 1 est réalisée en un matériau isolant électriquement et étanche, par exemple du 25 styrène-éthylène/butadiène-styrène (SEBS). [0025] De préférence, l'épaisseur générale de l'enveloppe doit être suffisante pour assurer une étanchéité optimale à l'eau, l'air et à la poussière mais cette épaisseur doit aussi tenir compte des contraintes de moulabilité lors de la 30 réalisation industrielle d'une telle chaussette. L'épaisseur générale de l'enveloppe peut être comprise entre 0,15 et 0,8 mm. De façon particulièrement avantageuse, l'épaisseur générale de l'enveloppe peut être de 0,4 mm ou 0,5 mm afin de satisfaire aux contraintes d'étanchéité à l'eau, à l'air et à la poussière tout en assurant une réalisation aisée de la chaussette. [0026] La figure 7 illustre un bloc fonctionnel 10 fixé sur une chaussette d'étanchéité 1. La chaussette 1 est fixée au bloc fonctionnel 10 au moyen d'au moins une excroissance 6 disposée dans un coin de la chaussette 1 (l'excroissance 6 10 est aussi visible, par exemple, sur les figures 1, 2 et 3). [0027] En référence aux figures 8, 9 et 10, l'invention concerne également un appareillage électrique encastrable 20 dans une boite d'encastrement par translation suivant un axe principal X. 15 [0028] Cet appareillage comprend une plaque frontale 21, un bloc fonctionnel 10 et une chaussette d'étanchéité 1 selon un des modes de réalisation précédemment décrits. Le bloc fonctionnel 10 est destiné à être inséré dans la chaussette d'étanchéité 1. Le moyen de retenue 11 du bloc fonctionnel 20 traverse la zone d'ouverture 3 de la chaussette. La plaque frontale 21 peut être encliquetée sur le bloc fonctionnel 10. [0029] L'invention a été illustrée et décrite en détail dans les dessins et la description précédente. Celle-ci doit être considérée comme illustrative et donnée à titre d'exemple et 25 non comme limitant l'invention à cette seule description. De nombreuses variantes de réalisation sont possibles. [0030] Dans les revendications, le mot « comprenant » n'exclut pas d'autres éléments et l'article indéfini « un/une » n'exclut pas une pluralité. 30
L'invention se rapporte à une chaussette d'étanchéité pour appareillage électrique encastrable comprenant : - une enveloppe (2) en matière flexible adaptée pour contenir un bloc fonctionnel d'un appareillage électrique encastrable ; et - au moins une zone d'ouverture (3) pour recevoir un moyen de retenue du bloc fonctionnel.
1. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable comprenant une enveloppe (2) en matière flexible adaptée pour contenir un bloc fonctionnel (10) d'un appareillage électrique encastrable caractérisé en ce qu'elle comprend au moins une zone d'ouverture (3) pour recevoir un moyen de retenue (11) traversant du bloc fonctionnel (10). 2. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon la 1 caractérisé en ce que la 10 zone d'ouverture (3) est une ouverture. 3. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon la 1 caractérisé en ce que la zone d'ouverture (3) a une épaisseur E inférieure à l'épaisseur générale de l'enveloppe (2). 15 4. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon la 3 caractérisé en ce que l'épaisseur E est suffisamment faible pour que le moyen de retenue (11) déchire la zone d'ouverture (3) en la traversant. 20 5. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce la zone d'ouverture (3) de l'enveloppe (2)est adaptée pour se solidariser avec le moyen de retenue (11) de sorte qu'un mouvement de rotation du moyen 25 de retenue (11) engagé dans la zone d'ouverture (3) entraine une déformation de l'enveloppe (2). 6. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'elle comprend au moins un 30 renfort (5) formant une zone rigide autour de la zone d'ouverture (3). 7. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon la 6 caractérisé en ce que le renfort (5) est solidaire du moyen de retenue (11) engagé de façon à suivre les mouvements du moyen de retenue (11). 8. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon la 4 caractérisé en ce qu'une partie du moyen de retenue (11) recouvre la zone d'ouverture (3). 9. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique 10 encastrable selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la chaussette est réalisée en un matériau isolant électriquement et étanche. 10. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon l'une quelconque des 15 précédentes caractérisé en ce que l'épaisseur générale de l'enveloppe (2) est comprise entre 0,15 mm et 0,8 mm. 11. Chaussette d'étanchéité (1) pour appareillage électrique encastrable selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'elle comprend au moins une 20 excroissance (6) située dans un coin de la chaussette afin de fixer la chaussette au bloc fonctionnel (10). 12. Appareillage électrique encastrable (20) dans une boite d'encastrement au moins par translation suivant un axe principal X, cet appareillage comprenant : 25 - une plaque frontale (21); - un bloc fonctionnel (10); et - une chaussette d'étanchéité (1) selon l'une des précédentes.
H
H02
H02G
H02G 3
H02G 3/08
FR2990580
A1
PROCEDES ET DISPOSITIFS DE TRANSMISSION ET DE RECEPTION D’UN SIGNAL LARGE BANDE, PROGRAMME
20,131,115
d'ordinateur correspondant. 1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui des communications radiofréquences. Plus précisément, l'invention concerne la transmission et la réception de signaux large bande dans un réseau de communication présentant une bande passante limitée, encore appelée bande étroite. L'invention s'applique à tout système de communication dont le coeur de réseau limite la transmission spectrale du signal à la bande étroite. En particulier, l'invention trouve des applications dans le domaine de la téléphonie large-bande. 2. Art antérieur La téléphonie large-bande se distingue de la téléphonie classique par une bande passante plus importante (50-7000Hz au lieu de 300-3400Hz), ce qui permet d'obtenir une qualité de voix « haute définition » et donc d'améliorer sensiblement la qualité d'écoute. Les terminaux de communication actuels, de type DECT (en anglais « Digital Enhanced Cordless Telephone », en français « téléphone sans-fil numérique amélioré »), téléphone intelligent (en anglais « smartphone »), ordinateur de poche, tablette, etc., sont ainsi adaptés à cette application de téléphonie large-bande, et peuvent donc émettre ou recevoir des communications sur une très large bande de fréquences. Ils disposent notamment d'une capacité de traitement accrue. Or la plupart des réseaux actuels de communication, comme les réseaux analogiques ou les réseaux téléphoniques commutés, présente un coeur de réseau (en anglais « backbone ») « bande étroite », c'est-à-dire autorisant uniquement les communications sur une bande de fréquences limitée, par exemple de l'ordre de 300 à 3400Hz. On rappelle en effet que les réseaux de téléphonie filaire ou téléphonie mobile existants permettent de transmettre la voix d'un correspondant sur une bande de fréquences comprise entre 300 et 3400 Hz. Ainsi, un utilisateur abonné à un service de téléphonie haute définition d'un premier opérateur de télécommunications disposant d'un terminal présentant une large bande passante et un utilisateur abonné à un service de téléphonie d'un autre opérateur de télécommunications, disposant également d'un terminal présentant une large bande passante, ne pourront pas utiliser les capacités de leur terminal respectif et pourront uniquement échanger des informations sur une bande de fréquences limitée par la largeur de la bande passante du coeur de réseau. Il existe donc un besoin pour une nouvelle technique de transmission d'un signal large bande permettant de s'affranchir des contraintes liées à la largeur de bande du coeur de réseau. 3. Exposé de l'invention L'invention propose une solution ne présentant pas cet inconvénient de l'art antérieur, sous la forme d'un procédé de transmission d'un signal large bande dans un réseau de communication, ledit signal large bande présentant une bande passante de largeur supérieure à celle du réseau de communication, dite bande étroite. Selon l'invention, le procédé de transmission comprend les étapes suivantes : décomposition du signal large bande en au moins deux signaux, dont : o un signal présentant une bande passante correspondant à celle du réseau de communication, dit signal bande étroite, et o au moins un signal présentant une bande passante distincte de celle du réseau de communication, dit signal hors bande étroite ; transposition du ou des signaux hors bande étroite dans la bande étroite, délivrant au moins un signal transposé ; combinaison du signal bande étroite et du ou des signaux transposés, délivrant un signal combiné bande étroite, correspondant au signal large bande. Ainsi, l'invention propose une technique nouvelle permettant de transmettre un signal large bande dans une bande de fréquences limitée, sous la forme d'un signal combiné bande étroite. En d'autres termes, on « compresse » le signal large bande dans un spectre bande étroite. Il est ainsi possible de transmettre un signal de meilleure qualité entre deux terminaux de communication. Par exemple, si le signal large bande à transmettre est un signal sonore, le confort d'écoute pour le destinataire se trouve nettement amélioré, puisqu'il récupère toutes les composantes large bande du signal et non uniquement les composantes bande étroite. Selon un aspect particulier de l'invention, l'étape de décomposition met en oeuvre un jeu de filtres, comprenant : au moins un filtre permettant d'isoler une portion du signal large bande correspondant à la bande étroite, délivrant le signal bande étroite, et au moins un filtre permettant d'isoler une portion basse fréquence du signal large bande, correspondant à une bande de fréquences inférieures à celles de la bande étroite, délivrant un signal hors bande étroite dit inférieur ; et/ou au moins un filtre permettant d'isoler une portion haute fréquence du signal large bande, correspondant à une bande de fréquences supérieures à celles de la bande étroite, délivrant un signal hors bande étroite dit supérieur. En d'autres termes, on propose selon l'invention de séparer les composantes « bande étroite » du signal large bande (c'est-à-dire les composantes situées aux fréquences comprises entre 300 et 3400Hz) des autres composantes du signal large bande (c'est-à-dire les composantes situées aux fréquences comprises entre 50 et 300 Hz et entre 3400 et 7000Hz). Il est ainsi possible de traiter de manière différente les composantes « bande étroite » des composantes « hors bande étroite ». Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étape de transposition décale le signal hors bande étroite vers une bande de fréquences supérieures, s'il présente une bande de fréquences inférieures à celles de la bande étroite, et/ou décale le signal hors bande étroite vers une bande de fréquences inférieures, s'il présente une bande de fréquences supérieures à celles de la bande étroite. En d'autres termes, on transpose vers le haut ou vers le bas les composantes « hors bande étroite » du signal large bande pour transposer, à l'intérieur de la bande étroite, le ou les signaux hors bande étroite. Un signal hors bande étroite présentant des fréquences comprises entre 50 et 300Hz est donc décalé vers de plus hautes fréquences (comprises entre 300 et 3400Hz), alors qu'un signal hors bande étroite présentant des fréquences comprises entre 3400 et 7000Hz est décalé vers de plus basses fréquences (comprises entre 300 et 3400Hz). Selon une autre caractéristique de l'invention, l'étape de combinaison met en oeuvre un multiplexage du signal bande étroite et du ou des signaux transposés. Selon un mode de réalisation particulier, les étapes de décomposition et de transposition délivrent respectivement au moins deux signaux hors bande étroite (dits signaux hors bande étroite inférieur et supérieur) et au moins deux signaux transposés correspondants (dits signaux transposés inférieur et supérieur), et les signaux transposés sont mélangés préalablement à l'étape de combinaison, par exemple dans un mixeur audio (ou « audio mixer » en anglais). Il est ainsi possible d'obtenir un signal présentant toutes les caractéristiques du signal large bande à transmettre, mais dont la bande de fréquences est limitée à la bande étroite. On s'affranchit de cette façon des limitations liées à la bande passante du coeur de réseau, en transmettant le signal large bande « complet » sur la bande étroite. On note que les différentes caractéristiques relatives au procédé de transmission selon l'invention peuvent être combinées ou prises isolément. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un dispositif de transmission d'un signal large bande dans un réseau de communication, ledit signal large bande présentant une bande passante de largeur supérieure à celle du réseau de communication, dite bande étroite. Selon l'invention, un tel dispositif de transmission comprend : des moyens de décomposition du signal large bande en au moins deux signaux, dont : o un signal présentant une bande passante correspondant à celle du réseau de communication, dit signal bande étroite, et o au moins un signal présentant une bande passante distincte de celle du réseau de communication, dit signal hors bande étroite ; des moyens de transposition du ou des signaux hors bande étroite dans la bande étroite, délivrant au moins un signal transposé ; des moyens de combinaison du signal bande étroite et du ou des signaux transposés, délivrant un signal combiné bande étroite, correspondant au signal large bande. On « déporte » de cette façon une partie de l'intelligence du réseau de communication dans le terminal de communication. Un tel dispositif de transmission est notamment adapté à mettre en oeuvre le procédé de transmission décrit précédemment. Il s'agit par exemple d'un terminal de communication de type DECT, téléphone intelligent, ordinateur de poche, tablette, etc. Il pourra bien sûr comporter les différentes caractéristiques relatives au procédé de transmission selon l'invention. Ainsi, les caractéristiques et avantages de ce dispositif sont les mêmes que ceux du procédé de transmission selon l'invention, et ne sont pas détaillés plus amplement. L'invention concerne par ailleurs un procédé de réception d'un signal dans un réseau de communication, ledit signal reçu correspondant à un signal large bande transmis selon le procédé de transmission décrit précédemment. Selon l'invention, le procédé de réception comprend les étapes suivantes : séparation, dans le signal reçu, du signal bande étroite et du ou des signaux transposés ; transposition du ou des signaux transposés en dehors de la bande étroite, délivrant le ou les signaux hors bande étroite ; reconstruction du signal large bande à partir du signal bande étroite et du ou des signaux hors bande étroite. Un tel procédé de réception est notamment adapté à recevoir un signal large bande transmis selon le procédé de transmission décrit ci-dessus. Il permet ainsi de reconstruire un signal large bande, transmis dans une bande de fréquences limitée sous la forme d'un signal combiné bande étroite. En d'autres termes, on « décompresse » le signal large bande transmis sous une forme bande étroite. Il est ainsi possible de récupérer un signal de meilleure qualité au niveau d'un terminal destinataire d'une communication. A nouveau, si le signal large bande à transmettre est un signal sonore, le confort d'écoute pour le destinataire se trouve nettement amélioré, puisqu'il récupère toutes les composantes large bande du signal et non uniquement les composantes bande étroite. En particulier, les étapes de décomposition et de transposition mises en oeuvre par le procédé de transmission délivrant respectivement au moins deux signaux hors bande étroite (dits signaux hors bande étroite inférieur et supérieur) et au moins deux signaux transposés correspondants (dits signaux transposés inférieur et supérieur), le procédé de réception met en oeuvre une étape de séparation des signaux transposés préalablement à l'étape de transposition. Par exemple, cette étape de séparation met en oeuvre deux filtres permettant d'isoler d'une part le signal transposé inférieur et d'autre part le signal transposé supérieur. Dans un autre mode de réalisation, l'invention concerne un dispositif de réception d'un signal dans un réseau de communication, ledit signal reçu correspondant à un signal large bande transmis selon le procédé de transmission décrit précédemment. Selon l'invention, un tel dispositif de réception comprend : des moyens de séparation, dans le signal reçu, du signal bande étroite et du ou des signaux transposés ; des moyens de transposition du ou des signaux transposés en dehors de la bande étroite, délivrant le ou les signaux hors bande étroite ; des moyens de reconstruction du signal large bande à partir du signal bande étroite et du ou des signaux hors bande étroite. On « déporte » de cette façon une partie de l'intelligence du réseau de communication dans le terminal de communication. Un tel dispositif de réception est notamment adapté à mettre en oeuvre le procédé de réception décrit précédemment. Il s'agit par exemple d'un terminal de communication de type DECT, téléphone intelligent, ordinateur de poche, tablette, etc. Il pourra bien sûr comporter les différentes caractéristiques relatives au procédé de réception selon l'invention. Ainsi, les caractéristiques et avantages de ce dispositif sont les mêmes que ceux du procédé de réception selon l'invention, et ne sont pas détaillés plus amplement. Un autre aspect de l'invention concerne un ou plusieurs programmes d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé de transmission et/ou d'un procédé de réception lorsque ce ou ces programmes sont exécutés par un processeur. L'invention peut ainsi être mise en oeuvre de diverses manières, notamment sous forme matérielle (« hardware ») ou logiciel (« software »). 4. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation particulier, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : la figure 1 présente les principales étapes d'un procédé de transmission d'un signal large bande selon un mode de réalisation de l'invention ; la figure 2 illustre la mise en oeuvre d'un procédé de transmission selon la figure 1 ; la figure 3 présente les bandes de fréquences des différents signaux selon l'invention ; - la figure 4 présente les principales étapes d'un procédé de réception d'un signal selon un mode de réalisation l'invention ; la figure 5 illustre la mise en oeuvre d'un procédé de réception selon la figure 4 ; les figures 6 et 7 présentent respectivement la structure d'un dispositif de transmission et d'un dispositif de réception selon un mode de réalisation particulier de l'invention. 5. Description d'un mode de réalisation de l'invention Le principe général de l'invention repose sur la compression d'un signal large bande (encore appelé signal bande élargie) sur une bande étroite, de façon à permettre la transmission de toutes les caractéristiques du signal large bande dans un réseau de communication limité par un coeur de réseau bande étroite. Plus précisément, l'invention propose de décomposer un signal « large bande » en signaux « bande étroite » qui peuvent être combinés avant émission, puis séparés après réception pour recréer le signal large bande initial. Elle propose notamment de compresser et décompresser une partie des bandes haute et basse du signal large bande dans une bande étroite. On décrit ci-après un exemple de l'invention pour la transmission de signaux sonores dans le cadre d'échanges entre terminaux de communication. Selon les normes en vigueur dans ce domaine, le terme « large bande » (en anglais « wide band » ou WB) désigne la plage 50-7000Hz et le terme « bande étroite » désigne la plage 300-3400Hz (en anglais « narrow band » ou NB). Bien entendu, l'invention ne se limite pas à ces deux plages de fréquences et peut s'appliquer pour la transmission de tout signal présentant une bande passante supérieure à celle du réseau de communication. On présente, en relation avec la figure 1, les principales étapes mises en oeuvre par un procédé de transmission selon un mode de réalisation de l'invention. Ces différentes étapes sont par exemple mises en oeuvre au sein d'un terminal de communication émetteur. On considère pour ce faire que l'on cherche à transmettre un signal large bande, noté A, dans un réseau de communication présentant un coeur de réseau bande étroite. Un tel signal large bande A présente une bande passante limitée par une basse fréquence BF et une haute fréquence 20 HF, telles que 50Hz BF 300Hz et 3400Hz < HF < 7000Hz. Au cours d'une première étape 11, le signal large bande A est décomposé en au moins deux signaux, dont : o un signal présentant une bande passante sensiblement égale à la bande étroite, dit signal bande étroite B, et 25 o au moins un signal présentant une bande passante distincte de la bande étroite, dit signal hors bande étroite C et/ou D. Par exemple, comme illustré en figure 2, la décomposition met en oeuvre un jeu de filtres permettant de séparer les composantes « bande étroite » du signal large bande (c'est-à-dire les composantes situées aux fréquences comprises entre 300 et 3400Hz) des autres composantes du 30 signal large bande (c'est-à-dire les composantes situées aux fréquences comprises entre 50 et 300 Hz et entre 3400 et 7000Hz). Ce jeu de filtres comprend par exemple : sur une première branche, un filtre passe haut (en anglais « High Shelf ») présentant une fréquence de coupure à 300Hz (111) suivi d'un filtre passe bas (en anglais « Low Shelf ») 35 présentant une fréquence de coupure à 3400Hz (112), permettant d'isoler une portion du signal large bande A correspondant à la bande étroite, délivrant le signal bande étroite B, sur une deuxième branche, un filtre passe haut présentant une fréquence de coupure à la basse fréquence BF (113) suivi d'un filtre passe bas présentant une fréquence de coupure à 300Hz (114), permettant d'isoler une portion basse fréquence du signal large bande A, correspondant à une bande de fréquences inférieures à celles de la bande étroite, comprise entre BF et 300Hz, délivrant un signal hors bande étroite dit inférieur C. Cette portion du signal large bande correspond à la partie basse du signal qui ne passe classiquement pas à travers le coeur de réseau bande étroite, mais que l'on souhaite néanmoins transmettre ; et sur une troisième branche, un filtre passe haut présentant une fréquence de coupure à 3400 Hz (115) suivi d'un filtre passe bas présentant une fréquence de coupure à la haute fréquence HF (116), permettant d'isoler une portion haute fréquence du signal large bande A, correspondant à une bande de fréquences supérieures à celles de la bande étroite, comprise entre 3400 et HF Hz, délivrant un signal hors bande étroite dit supérieur D. Cette portion du signal large bande correspond à la partie haute du signal qui ne passe classiquement pas à travers le coeur de réseau bande étroite, mais que l'on souhaite néanmoins transmettre. On note que les filtres des deuxième et troisième branches peuvent être activés ou non, selon la valeur de la basse fréquence BF et de la haute fréquence HF du signal large bande A à transmettre. Ainsi, si la valeur de la basse fréquence BF est égale à 300Hz, le signal large bande A à transmettre ne présente pas de composantes hors bande étroite inférieures à la bande étroite, et le signal hors bande étroite inférieur C est considéré comme nul. Il n'est donc pas nécessaire d'activer les filtres de la deuxième branche. De la même façon, si la valeur de la haute fréquence HF est égale à 3400Hz, le signal large bande A à transmettre ne présente pas de composantes hors bande étroite supérieures à la bande étroite, et le signal hors bande étroite supérieur D est considéré comme nul. Il n'est donc pas nécessaire d'activer les filtres de la troisième branche. Au cours d'une deuxième étape 12, le ou les signaux hors bande étroite (signal hors bande étroite inférieur C et/ou signal hors bande étroite supérieur D) sont transposés dans la bande étroite, pour pouvoir être transmis dans un réseau bande étroite. En d'autres termes, on transpose un signal hors bande étroite présentant des fréquences comprises entre BF et 300Hz (C) vers de plus hautes fréquences, et/ou on transpose un signal hors bande étroite présentant des fréquences comprises entre 3400 et HF (D) vers de plus basses fréquences. On obtient alors un signal transposé inférieur C' et/ou un signal transposé supérieur D'. Par exemple, comme illustré en figure 2, ce décalage fréquentiel est mis en oeuvre à l'aide de modules de décalage en hauteur du son (désigné aussi par « déplacement de tonalité » ou « pitch shifter » en anglais). Un premier module de décalage en hauteur du son PS+ 121 permet de décaler vers le haut (i.e vers des fréquences supérieures) les composantes hors bande étroite du signal large bande inférieures à 300 Hz (C). Par exemple, ce premier module met en oeuvre un décalage de (300 - BF) Hz, de façon que la fréquence la plus basse du signal hors bande étroite inférieur (BF) soit, après décalage, égale à 300Hz. Un deuxième module de décalage en hauteur du son PS- 122 permet de décaler vers le bas (i.e vers des fréquences inférieures) les composantes hors bande étroite du signal large bande supérieures à 3400 Hz (D). Par exemple, ce deuxième module met en oeuvre un décalage de (HF - 3400) Hz, de façon que la fréquence la plus haute du signal hors bande étroite supérieur (HF) soit, après décalage, égale à 3400Hz. Si plusieurs signaux sont obtenus à l'issu des étapes de décomposition (signal hors bande étroite inférieur C et signal hors bande étroite supérieur D) et de transposition (signaux transposés correspondants C' et D'), et les signaux transposés C' et D' issus des modules de décalage en hauteur du son PS+ 121 et PS- 122 peuvent être ajoutés, au moyen d'un mixeur audio par exemple. En d'autres termes, les signaux transposés C' et D' sont assemblés afin de ne former qu'un seul signal. Finalement, au cours d'une troisième étape 13, le signal bande étroite B et le ou les signaux transposés C' et/ou D' sont combinés par une opération de multiplexage numérique ou analogique, délivrant un signal combiné bande étroite, correspondant au signal large bande transmis sous une forme bande étroite, noté S. Comme illustré en figure 2, cette combinaison peut être mise en oeuvre au moyen d'un multiplexeur analogique temporel classique, multiplexant le signal bande étroite B, et le ou les signaux transposés C' et D', éventuellement après assemblage des signaux transposés C' et D' pour ne former qu'un seul signal. Le signal combiné bande étroite S obtenu en sortie du multiplexeur 13 correspond donc au signal large bande sous une forme bande étroite, au sens où il porte les mêmes informations que le signal large bande A, mais présente une bande de fréquences limitée à la bande étroite. Ce signal peut donc notamment être transmis dans un réseau analogique ne pouvant laisser passer qu'une bande étroite de signal. La figure 3 illustre, pour une meilleure compréhension, les bandes de fréquences du signal large bande A, du signal bande étroite B, du signal hors bande étroite inférieur C et de sa transposition C', et du signal hors bande étroite supérieur D et de sa transposition D', pour une transmission large bande (WB) dans un réseau présentant un coeur de réseau bande étroite (NB). On présente désormais, en relation avec la figure 4, les principales étapes mises en oeuvre par un procédé de réception d'un signal large bande transmis sous une forme bande étroite, selon un mode de réalisation de l'invention. Ces différentes étapes sont par exemple mises en oeuvre au sein d'un terminal de communication destinataire. Un tel signal reçu, noté R, correspond au signal large bande transmis sous une forme bande étroite (S) selon la technique décrite en relation avec les figures 1 et 2, Au cours d'une première étape 41, on sépare par une opération de démultiplexage analogique ou numérique le signal bande étroite B et le ou les signaux transposés inférieur C' et/ou supérieur D' présents dans le signal reçu R. Par exemple, comme illustré en figure 5, cette séparation peut être mise en oeuvre au moyen d'un démultiplexeur analogique temporel classique, démultiplexant le signal reçu R et permettant de récupérer le signal bande étroite B et le signal obtenu après ajout des signaux transposés inférieur C' et supérieur D'. Les signaux transposés inférieur C' et supérieur D' peuvent ensuite être séparés. Comme illustré en figure 5, on met par exemple en oeuvre deux filtres pour séparer les signaux transposés inférieur C' et supérieur D'. Pour mémoire, le signal transposé inférieur C' est obtenu, à l'émission, en décalant de (300 - BF) Hz le signal hors bande étroite inférieur C. La bande de fréquences du signal transposé inférieur C' est donc égale à [300,3002/BF] Hz, soit encore [300,x1 Hz. Pour récupérer le signal hors bande étroite inférieur C, on peut donc mettre en oeuvre un filtre passe bas 411 présentant une fréquence de coupure à X Hz (avec X = 3002/BF)). De la même façon, le signal transposé supérieur D' est obtenu, à l'émission, en décalant de (3400 - HF) Hz le signal hors bande étroite supérieur D. La bande de fréquences du signal transposé supérieur D' est donc égale à [34002/HF, 3400)] Hz, soit encore [Y, 3400] Hz. Pour récupérer le signal hors bande étroite supérieur D, on peut donc mettre en oeuvre un filtre passe haut 412 présentant une fréquence de coupure à Y Hz (avec Y = 34002/HF). Au cours d'une deuxième étape 42, le ou les signaux transposés (C', D') sont transposés en dehors de la bande étroite, de façon à retrouver le ou les signaux hors bande étroite (C, D). En d'autres termes, on transpose le signal transposé inférieur (C') vers de plus basses fréquences, et/ou on transpose le signal transposé supérieur (D') vers de plus hautes fréquences. On retrouve alors les signaux hors bande étroite inférieur C et/ou supérieur D. Par exemple, comme illustré en figure 5, ce décalage fréquentiel est mis en oeuvre à l'aide de modules de déplacement de tonalité. Un premier module de décalage en hauteur du son PS- 421 permet de décaler vers le bas (i.e vers des fréquences inférieures) les composantes bande étroite du signal large bande comprises dans la bande [300,X1 Hz. Par exemple, ce premier module met en oeuvre un décalage inverse au décalage mis en oeuvre par le premier module de décalage en hauteur du son PS+ 121 mis en oeuvre à l'émission. Un deuxième module de décalage en hauteur du son PS+ 422 permet de décaler vers le haut (i.e vers des fréquences supérieures) les composantes bande étroite du signal large bande comprises dans la bande [Y, 3400] Hz. Par exemple, ce deuxième module met en oeuvre un décalage inverse au décalage mis en oeuvre par le deuxième module de décalage en hauteur du son PS- 122 mis en oeuvre à l'émission. Finalement, au cours d'une troisième étape 43, le signal large bande A est reconstruit à partir du signal bande étroite B et du signal hors bande étroite inférieur C et/ou supérieur D. Par exemple, cette reconstruction met en oeuvre un mixeur audio. Il est ainsi possible de retrouver, au niveau d'un terminal destinataire, l'ensemble du signal large bande, même après passage au travers un réseau de communication bande étroite. On note finalement que les modules de décalage en hauteur du son actuels proposent des solutions de bonne qualité jusqu'à un décalage d'un octave. A titre d'exemple, en prenant ce réglage, on peut selon l'invention transmettre un signal large bande présentant une bande de fréquence allant d'une basse fréquence BF égale à 150Hz (soit un octave en dessous de 300Hz) à une haute fréquence HF égale à 6800Hz (soit un octave au dessus de 3400Hz). Les valeurs des fréquences X et Y (illustrées en figure 3) sont ainsi respectivement égales à 600Hz (soit un octave au dessus de 300Hz) et à 1700 Hz (soit un octave en dessous de 3400Hz). Dans l'absolu, la limite de l'utilisation de l'invention avec des décalages de même valeur de part et d'autre est quand X devient égal à Y. Ce point serait atteint avec un décalage en hauteur de son d'un octave et dix demi-tons correspondant à un coefficient multiplicateur de 3.36 (%/3400/300, pour une valeur de 1012Hz. Cette limite permet de transmettre un signal large bande présentant une bande de fréquence allant de 29,8Hz (300/3.36) à 11424Hz (3400x3.36), incluant ainsi le spectre large bande [50,7000] Hz. On présente finalement, en relation avec les figures 6 et 7, les structures simplifiées d'un terminal de communication mettant respectivement en oeuvre une technique de transmission d'un signal large bande et une technique de réception d'un signal correspondant selon les modes de réalisation décrits ci-dessus. Mis en oeuvre en tant qu'émetteur, un tel terminal comprend une mémoire 61 comprenant une mémoire tampon, une unité de traitement 62, équipée par exemple d'un microprocesseur FP, et pilotée par le programme d'ordinateur 63, mettant en oeuvre le procédé de transmission d'un signal large bande selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 63 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 62. L'unité de traitement 62 reçoit en entrée un signal large bande A à transmettre. Le microprocesseur de l'unité de traitement 62 met en oeuvre les étapes du procédé de transmission décrit précédemment, selon les instructions du programme d'ordinateur 63, pour « compresser » ce signal large bande sur une bande étroite. Pour cela, le terminal comprend, outre la mémoire tampon 61, des moyens de décomposition du signal large bande en au moins deux signaux, dont un signal bande étroite et au moins un signal hors bande étroite, des moyens de transposition du ou des signaux hors bande étroite dans la bande étroite, délivrant au moins un signal transposé, des moyens de combinaison du signal bande étroite et du ou des signaux transposés, délivrant un signal combiné bande étroite correspondant au signal large bande, noté S. Ces moyens sont pilotés par le microprocesseur de l'unité de traitement 62. Mis en oeuvre en tant que destinataire, un tel terminal comprend une mémoire 71 comprenant une mémoire tampon, une unité de traitement 72, équipée par exemple d'un microprocesseur FP, et pilotée par le programme d'ordinateur 73, mettant en oeuvre le procédé de réception selon l'invention. A l'initialisation, les instructions de code du programme d'ordinateur 73 sont par exemple chargées dans une mémoire RAM avant d'être exécutées par le processeur de l'unité de traitement 72. L'unité de traitement 72 reçoit en entrée un signal reçu R, correspondant à un signal large bande S transmis sous une forme bande étroite selon le procédé de transmission de l'invention. Le microprocesseur de l'unité de traitement 72 met en oeuvre les étapes du procédé de réception décrit précédemment, selon les instructions du programme d'ordinateur 73, pour « décompresser » ce signal reçu. Pour cela, le terminal comprend, outre la mémoire tampon 71, des moyens de séparation, dans le signal reçu, du signal bande étroite et du ou des signaux transposés, des moyens de transposition du ou des signaux transposés en dehors de la bande étroite, délivrant le ou les signaux hors bande étroite, et des moyens de reconstruction du signal large bande A à partir du signal bande étroite et du ou des signaux hors bande étroite. Ces moyens sont pilotés par le microprocesseur de l'unité de traitement 72. L'invention est donc notamment applicable dans tous systèmes de transmission de téléphonie disposant de terminaux ad-hoc et d'un coeur de réseau dit bande étroite, comme le réseau téléphonique commuté. Elle peut notamment être mise en oeuvre dans des terminaux haute définition pour effectuer des communications entre différents pays du monde dans des réseaux analogiques de type EME (en anglais « Egypt and Middle East », en français « Egypte et Moyen-Orient ») ou AMEA (en anglais « Africa, Middle East and Asia », en français « Afrique, Moyen-Orient et Asie »)
L'invention concerne un procédé de transmission d'un signal large bande dans un réseau de communication. Selon l'invention, un tel procédé de transmission comprend les étapes suivantes : décomposition (11) du signal large bande (A) en au moins deux signaux, dont : ○ un signal présentant une bande passante correspondant à celle du réseau, dit signal bande étroite (B), et ○ au moins un signal présentant une bande passante distincte de celle du réseau, dit signal hors bande étroite (C, D) ; - transposition (12) du ou des signaux hors bande étroite dans la bande étroite (C', D'), délivrant au moins un signal transposé ; - combinaison (13) du signal bande étroite et du ou des signaux transposés, délivrant un signal combiné bande étroite correspondant au signal large bande.
1. Procédé de transmission d'un signal large bande dans un réseau de communication, ledit signal large bande (A) présentant une bande passante de largeur supérieure à celle dudit réseau de communication, dite bande étroite, caractérisé en ce que ledit procédé de transmission comprend les étapes suivantes : décomposition (11) dudit signal large bande (A) en au moins deux signaux, dont : o un signal présentant une bande passante correspondant à celle dudit réseau de communication, dit signal bande étroite (B), et o au moins un signal présentant une bande passante distincte de celle dudit réseau de communication, dit signal hors bande étroite (C, D) ; transposition (12) dudit au moins un signal hors bande étroite dans ladite bande étroite (C', D'), délivrant au moins un signal transposé ; combinaison (13) dudit signal bande étroite et dudit au moins un signal transposé, délivrant un signal combiné bande étroite, correspondant audit signal large bande. 2. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de décomposition (11) met en oeuvre un jeu de filtres, comprenant : au moins un filtre permettant d'isoler une portion dudit signal large bande correspondant à ladite bande étroite, délivrant ledit signal bande étroite, et au moins un filtre permettant d'isoler une portion basse fréquence dudit signal large bande, correspondant à une bande de fréquences inférieures à celles de ladite bande étroite, délivrant un signal hors bande étroite dit inférieur ; et/ou au moins un filtre permettant d'isoler une portion haute fréquence dudit signal large bande, correspondant à une bande de fréquences supérieures à celles de ladite bande étroite, délivrant un signal hors bande étroite dit supérieur. 3. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de transposition (12) décale ledit au moins un signal hors bande étroite vers une bande de fréquences supérieures, s'il présente une bande de fréquences inférieures à celles de ladite bande étroite, et/ou décale ledit au moins un signal hors bande étroite vers une bande de fréquences inférieures, s'il présente une bande de fréquences supérieures à celles de ladite bande étroite. 4. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape de combinaison (13) met en oeuvre un multiplexage dudit signal bande étroite et dudit au moins un signal transposé. 5. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que lesdites étapes de décomposition (11) et de transposition (12) délivrent respectivement au moins deux signaux hors bande étroite et au moins deux signaux transposés correspondants, et en ce que lesdits signaux transposés sont mélangés préalablement à ladite étape de combinaison. 6. Procédé de transmission selon la 1, caractérisé en ce que ledit signal largebande est un signal sonore. 7. Dispositif de transmission d'un signal large bande dans un réseau de communication, ledit signal large bande (A) présentant une bande passante de largeur supérieure à celle dudit réseau de communication, dite bande étroite, caractérisé en ce que ledit dispositif de transmission comprend : des moyens de décomposition (11) dudit signal large bande (A) en au moins deux signaux, dont : o un signal présentant une bande passante correspondant à celle dudit réseau de communication, dit signal bande étroite (B), et o au moins un signal présentant une bande passante distincte de celle dudit réseau de communication, dit signal hors bande étroite (C, D) ; des moyens de transposition (12) dudit au moins un signal hors bande étroite dans ladite bande étroite (C', D'), délivrant au moins un signal transposé ; des moyens de combinaison (13) dudit signal bande étroite et dudit au moins un signal transposé, délivrant un signal combiné bande étroite, correspondant audit signal large bande. 8. Procédé de réception d'un signal dans un réseau de communication, ledit signal reçu correspondant à un signal large bande transmis selon le procédé de transmission de la 1, caractérisé en ce que ledit procédé de réception comprend les étapes suivantes : séparation (41), dans ledit signal reçu, dudit signal bande étroite (B) et dudit au moins un signal transposé (C', D') ; transposition (42) dudit au moins un signal transposé (C', D') en dehors de ladite bande étroite, délivrant ledit au moins un signal hors bande étroite (C, D) ; reconstruction (43) dudit signal large bande (A) à partir dudit signal bande étroite (B) et dudit au moins un signal hors bande étroite (C, D). 9. Procédé de réception selon la 8, caractérisé en ce que, lesdites étapes de décomposition et de transposition mises en oeuvre par le procédé de transmission délivrant respectivement au moins deux signaux hors bande étroite et au moins deux signaux transposés correspondants, ledit procédé de réception met en oeuvre une étape de séparation desdits signaux transposés préalablement à ladite étape de transposition. 10. Dispositif de réception d'un signal dans un réseau de communication, ledit signal reçu correspondant à un signal large bande transmis selon le procédé de transmission de la 1, caractérisé en ce que ledit dispositif de réception comprend : des moyens de séparation (41), dans ledit signal reçu, dudit signal bande étroite (B) et dudit au moins un signal transposé (C', D') ;des moyens de transposition (42) dudit au moins un signal transposé (C', D') en dehors de ladite bande étroite, délivrant ledit au moins un signal hors bande étroite (C, D) ; des moyens de reconstruction (43) dudit signal large bande (A) à partir dudit signal bande étroite (B) et dudit au moins un signal hors bande étroite (C, D). 11. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour la mise en oeuvre d'un procédé selon la 1 ou selon la 8 lorsque ce programme est exécuté par un processeur.
H
H04
H04B
H04B 1
H04B 1/66
FR2989746
A1
DISPOSITIF DE TRANSMISSION SOUPLE COMPRENANT DES MOYENS DE RIGIDIFICATION LE LONG D'UNE PREMIERE DIRECTION ET NON LE LONG D'UNE DEUXIEME DIRECTION
20,131,025
1. Domaine de l'invention Le domaine de l'invention est celui de la conception et de la réalisation d'équipements agricoles destinés à assurer la distribution de produit(s) sur une surface cultivable, comme par exemples des graines ou des fertilisants. Plus précisément, l'invention concerne un dispositif de transmission souple pouvant être utilisé pour animer les moyens de distribution mis en oeuvre dans de tels équipements. 2. Art antérieur Les agriculteurs utilisent classiquement des équipements agricoles pour ensemencer leurs surfaces cultivables. Au rang de ces équipements figurent les semoirs qui permettent de distribuer des graines, ainsi que les fertiliseurs qui permettent de distribuer des produits fertilisants. Les semoirs et les fertiliseurs comprennent des moyens de distribution respectivement de graines et de fertilisant. Ces moyens de distribution comprennent généralement un élément fixe à l'intérieur duquel un élément de distribution est monté mobile en rotation. La mise en rotation de l'élément de distribution à l'intérieur de l'élément fixe permet d'assurer la distribution des graines ou du fertilisant depuis leur zone de stockage, comme un réservoir ou une trémie, jusqu'à la surface à cultiver. L'élément de distribution est classiquement mis en mouvement au moyen d'un arbre moteur relié à l'élément de distribution par une transmission. L'arbre moteur est lui-même entraîné en rotation du fait du déplacement du semoir ou du fertiliseur sur le sol. Dans des cas particuliers, l'élément de distribution pourra être mis en mouvement au moyen d'un moteur hydraulique ou d'un moteur électrique. La transmission entre l'arbre moteur et l'élément de distribution est la plupart du temps réalisée au moyen d'une chaîne. Dans ce cas, l'arbre moteur porte un premier pignon et l'élément de distribution porte un deuxième pignon, la chaîne engrenant ces deux pignons. Une telle transmission par chaîne présente l'avantage d'assurer de manière simple une activation précise et efficace des moyens de distribution, et ainsi de réaliser une distribution de graines et/ou de fertilisants satisfaisante. Toutefois, au cours de la réalisation d'une opération d'ensemencement et/ou de fertilisation, les chaînes équipant les semoirs et/ou les fertiliseurs peuvent être soumises aux intempéries et à des projections de terre et de débris de végétaux en dépit de la mise en oeuvre de carters pour en assurer la protection. Ces phénomènes ont tendance à accélérer la détérioration de ces chaînes, et/ou à provoquer des déraillements de chaîne. Ces chaînes nécessitent en outre d'être régulièrement lubrifiées pour les maintenir en état de fonctionnement. Par conséquent, l'utilisation de chaîne pour assurer la transmission entre l'arbre moteur et les moyens de distribution implique la mise en oeuvre régulière de campagnes de maintenance. Afin de limiter ces campagnes de maintenance, d'autres types de transmissions sont mises en oeuvre. En particulier, la liaison entre l'arbre moteur et les moyens de distribution peut être réalisée au moyen d'une transmission souple. Ainsi que cela est représenté à la figure 1, une transmission souple 1 comprend classiquement une gaine de guidage 10 à l'intérieur de laquelle est monté un câble de transmission (non représenté). Chaque extrémité du câble de transmission est respectivement reliée à une entrée 11 et une sortie 12 de transmission au moyen d'un renvoi d'angle 13. L'entrée 11 de la transmission est reliée à un arbre moteur et la sortie 12 est reliée à l'élément de distribution. Ainsi, le mouvement de rotation de l'arbre moteur qui entraîne l'entrée 11, est transmis via le câble de transmission et les renvois d'angle 13 à la sortie 12 qui entraîne en rotation l'élément de distribution. La figure 2 illustre un élément semeur comprenant une transmission souple de ce type. Ainsi que cela est représenté sur cette figure 2, un tel élément semeur 2 comprend une première partie d'élément semeur 21 et une deuxième partie d'élément semeur 22. La première partie d'élément semeur 21 est destinée à être solidarisée de manière fixe à châssis pour former un semoir. Un semoir comprend généralement plusieurs éléments semeurs solidarisés côte-à-côte au châssis. Le châssis est lui même fixé à un engin agricole, comme par exemple un tracteur. Les première 21 et deuxième 22 parties d'élément semeur sont solidarisées entre elles au moyen de deux paires de tringles 23 définissant avec les première 21 et deuxième 22 parties d'élément semeur deux parallélogrammes articulés déformables. L'élément semeur repose sur le sol au moyen de deux roues de jauges 26 entre lesquelles une paire de disques creuseurs 25 est placée. Les disques creuseurs 25 permettent de creuser un sillon dans la terre lorsque l'élément semeur est déplacé sur le sol. La position des roues de jauges 26 permet de régler la profondeur du sillon. La deuxième partie d'élément semeur 22 supporte un réservoir de stockage de graines 24 dont la sortie est reliée à un distributeur de graine 20. L'élément de distribution du distributeur 20 est relié à la sortie 12 de la liaison souple. L'entrée 11 est destinée à être solidarisée à des moyens moteur solidaires du châssis. Une rotation de ces moyens moteur permet d'entraîner en rotation l'élément de distribution est ainsi de distribuer les graines contenues dans le réservoir 24 dans le sillon préalablement creusé au moyen des disques creuseurs 25 dans la surface cultivable sur laquelle l'élément semeur 2 est déplacé. Un bloc arrière 27, comprenant deux roues placées l'une à côté de l'autre, permet de refermer le sillon après que les graines y ont été déposées. Le câble de transmission d'une telle transmission souple se trouve être protégé, à l'intérieur de la gaine de guidage 10, des projections de terre, de débris de végétaux et d'eau. Une telle transmission souple présente ainsi notamment l'avantage d'avoir une longue durée de vie, à tout le moins comparativement aux transmissions classiques par chaîne-pignons. Ceci conduit également à limiter les opérations de lubrification nécessaires au maintien de la transmission en bon état de fonctionnement. Les campagnes de maintenance peuvent ainsi être espacées. En outre, une transmission souple n'engendre pas de risque de déraillement. La mise en oeuvre de telles transmissions souples présente néanmoins quelques inconvénients. 3. Inconvénients de l'art antérieur Lorsque le semoir est déplacé sur le sol, le ou les éléments semeur 2 suivent la surface de celui-ci. La deuxième partie d'élément semeur 22 pivote alors par rapport aux articulations 28 alors que les tringles 23 pivotent par rapport aux articulations 29, la première partie d'élément semeur 21 étant solidarisée à un châssis fixé au tracteur. Au cours de ces déplacements, la distance entre l'entrée 11 et la sortie 12 de la transmission 1 varie. La gaine de guidage 10 est donc suffisamment longue pour permettre à l'élément semeur de suivre le profil du sol. Celle-ci a alors tendance à se déformer dans toutes les directions. La déformation de la gaine 10 dans un plan essentiellement verticale ne pose pas de problème dans la mesure où la distance qui sépare les tringles 23 est suffisamment grande pour éviter que la gaine vienne frotter contre celles-ci. Il en est autrement concernant ses déplacements dans un plan essentiellement horizontal. En effet, des équipements annexes, non représentés, sont généralement montés de part et d'autre des tringles 23 comme par exemples des boîtes de vitesses, des ressorts, des blocs roues portant le semoir ou tout autres équipements. La gaine peut ainsi venir frotter contre ces équipements. Ceci tend à accélérer son usure ce qui à un impact sur le coût d'entretien de la transmission et par extension du semoir. 4. Objectifs de l'invention L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'art antérieur. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir, dans au moins un mode de réalisation, un dispositif de transmission souple qui soit particulièrement robuste et ait une durée de vie relativement longue, à tout le moins comparativement aux transmissions de l'art antérieur. Un autre objectif de l'invention est de mettre en oeuvre un tel dispositif de transmission souple qui permette, dans au moins un mode de réalisation, de maîtriser, à tout le moins en partie, la déformation de la gaine de guidage lorsque la distance entre ses deux extrémités varie. L'invention a encore pour objectif de procurer un tel dispositif qui soit, dans au moins un mode de réalisation, simple à mettre en oeuvre. Un autre objectif de l'invention est de fournir un tel dispositif qui soit, dans au moins un mode de réalisation, simple à réaliser, et/ou fiable, et/ou bon marché. 5. Exposé de l'invention Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront par la suite, sont atteints à l'aide d'un dispositif de transmission souple comprenant une gaine de guidage logeant un câble de transmission. Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens de rigidification pour limiter la déformation de ladite gaine le long d'une première direction perpendiculaire à l'axe longitudinal de ladite gaine sans prévenir la déformation de celle-ci le long d'une deuxième direction essentiellement orthogonal à ladite première direction et audit axe longitudinal. Ainsi, l'invention repose sur une approche tout à fait originale qui consiste à mettre en oeuvre des moyens permettant de rigidifier la gaine d'une transmission souple le long d'une première direction perpendiculaire à son axe longitudinal et non, ou à tout le moins dans une moindre mesure, le long d'une deuxième direction perpendiculaire à la première et à cet axe. Ainsi, lorsque la gaine d'une transmission souple se déforme du fait d'une variation de la distance entre ses extrémités, ses mouvements sont maîtrisés, celle-ci ayant davantage tendance à se déformer autour de la première direction, c'est-à-dire le long de la deuxième direction, que autour de la deuxième direction, c'est-à-dire le long de la première direction. Lorsqu'un dispositif de transmission selon l'invention est solidarisé à un élément semeur tel que celui qui est représenté à la figure 2, et considérant que la première direction s'étend essentiellement horizontalement et la deuxième direction s'étend essentiellement verticalement, la déformation de la gaine sera permise selon la flèche A et empêchée selon les flèches B. On évitera ainsi que cette gaine vienne frotter contre des éléments montés de part et d'autre de celle-ci. La durée de vie de la transmission est ainsi augmentée. Selon un mode de réalisation avantageux, lesdits moyens pour limiter la déformation comprennent au moins un élément de rigidification qui s'étend le long d'au moins une partie de ladite gaine selon son axe longitudinal, le moment quadratique dudit élément de rigidification par rapport à ladite première direction étant plus faible que son moment quadratique par rapport à ladite deuxième direction. La résistance à la flexion de l'élément de rigidification par rapport à la première direction est donc inférieure à celle par rapport à la deuxième direction. On favorise ainsi la déformation de la gaine le long de la deuxième direction D2 (flèche A), c'est-à-dire dans le plan passant par la deuxième direction D2 et l'axe longitudinal de la gaine, alors qu'on la limite davantage le long de la première direction Dl (flèche B), c'est-à-dire dans un plan passant par l'axe longitudinal de la gaine et par la première direction Dl. Préférentiellement, ledit élément de rigidification à une section essentiellement rectangulaire. La mise en oeuvre d'un élément de rigidification ayant une telle section permet d'obtenir le résultat souhaité en terme de maitrise des directions de déformation de la gaine. D'autres sections adaptées pourront alternativement mises en oeuvre comme par exemple les sections ovoïdales. Dans une variante, ledit élément de rigidification est réalisé en matière métallique. Dans ce cas, ledit élément de rigidification comprendra par exemple au moins un fer plat. Les fers plats sont simples à mettre en oeuvre tout en étant bon marché et en offrant de bons résultats. Dans une autre variante, ledit élément de rigidification est réalisé en matière plastique et/ou composite. Il pourra par exemple s'agir d'un matériau composite chargé de fibres de carbone. Ledit élément de rigidification pourra être solidarisé à ladite gaine par clippage. Dans une variante, ladite gaine est surmoulée autour dudit élément de 10 rigidification. L'invention concerne également des moyens de rigidification pour dispositif de transmission selon l'une quelconque des variantes exposées précédemment. L'invention concerne encore un équipement agricole comprenant : 15 - un dispositif de transmission selon l'une quelconque des variantes exposées précédemment ; un premier élément destiné à être solidarisé à un engin agricole, et un deuxième élément portant des moyens de distribution d'un produit destinés à être entraînés en mouvement par ledit dispositif de transmission, lesdits 20 premier et deuxième éléments étant liés entre eux au moyen de tringles formant avec lesdits éléments au moins un parallélogramme articulé en sorte que ledit deuxième élément est mobile par rapport audit premier élément dans un plan passant par ledit axe longitudinal et ladite deuxième direction, 25 une extrémité de ladite gaine étant reliée auxdits moyens de distribution, son autre extrémité étant solidarisée audit premier élément et destinée à être solidarisée à des moyens moteur. 6. Liste des figures D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus 30 clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel, donné à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 illustre une vue de côté d'un dispositif de transmission souple selon l'art antérieur ; - la figure 2 illustre une vue de côté d'un élément semeur comprenant un dispositif de transmission illustré à la figure 1 ; - la figure 3 illustre une vue de côté d'un dispositif de transmission souple selon l'invention ; - la figure 4 illustre une vue de côté d'un élément semeur comprenant un dispositif de transmission illustré à la figure 3 ; - les figures 5 à 8 illustrent des coupes transversales de dispositifs de transmission souple selon différents modes de réalisation de l'invention ; - la figure 9 illustre une vue partielle en perspective d'un élément de rigidification d'un dispositif de transmission souple selon l'invention ; - la figure 10 illustre une vue en perspective d'un élément semeur comprenant un dispositif de transmission souple selon l'invention. 7. Description d'un mode de réalisation de l'invention 7.1. Rappel du principe général de l'invention Le principe général de l'invention repose sur la mise en oeuvre de moyens permettant de rigidifier la gaine d'une transmission souple le long d'une première direction perpendiculaire à son axe longitudinal, et non, ou à tout le moins dans une moindre mesure, le long d'une deuxième direction perpendiculaire à la première et à cet axe. Les mouvements d'une gaine de transmission souple sont ainsi maitrisés lorsque la distance entre ses extrémités varie. Lorsqu'un dispositif de transmission souple selon l'invention est monté sur un équipement, comme par exemple un équipement agricole tel qu'un élément semeur, il peut ainsi être placé de telle sorte que la gaine ne vienne pas frotter contre des parties de l'élément semeur et/ou des équipements montés autour afin d'éviter que celle-ci ne s'use prématurément. 7.2. Exemple d'un dispositif de transmission souple selon l'invention 7.2.1. Architecture On présente, en relation avec les figures 3 et 5, un mode de réalisation d'un dispositif de transmission souple selon l'invention. Ainsi que cela est représenté sur ces figures 3 et 5, un tel dispositif de transmission souple 3 comprend une gaine de guidage 30 à l'intérieur de laquelle est monté un câble de transmission (non représenté). Chaque extrémité du câble de transmission est respectivement reliée à une entrée 31 et une sortie 32 de transmission au moyen d'un renvoi d'angle 33. L'entrée 31 de la transmission est destinée à être reliée à des moyens moteur comme par exemple un arbre moteur. Elle comprend de ce fait une emprunte 34 ayant une forme complémentaire de celle de l'arbre moteur. Dans des variantes, la forme de l'entrée 31 pourra être différente. Elle pourra également être reliée à un autre type de moyen moteur. Le mouvement de rotation de l'arbre moteur qui entraîne l'entrée 31, et plus particulièrement l'emprunte 34, est ainsi transmis via le câble de transmission et les renvois d'angle 33 à la sortie 32. La sortie 32 est destinée à être reliée à un élément devant être entrainé en rotation. Il pourra par exemple d'agir de l'élément de distribution du distributeur d'un élément semeur. Le dispositif de transmission souple comprend des moyens de rigidification pour limiter la déformation de la gaine 30 le long d'une première direction Dl perpendiculaire l'axe longitudinal 4 de la gaine 30 sans prévenir, ou à tout le moins en limitant dans une moindre mesure la déformation de celle-ci le long d'une deuxième direction D2 essentiellement orthogonal à la première direction Dl et à l'axe longitudinal 4. Dans ce mode de réalisation, ces moyens de rigidification comprennent un élément en fer plat 35 ayant une section rectangulaire. La hauteur H de l'élément de rigidification 35 le long de la première direction Dl est supérieure à sa hauteur h le long de la deuxième direction D2. Le moment quadratique de l'élément de rigidification 35 par rapport à la direction D2, qui est égale à (h*H3)/12, est donc supérieur à son moment quadratique par rapport à la direction Dl, qui est égale à (H*h3)/12. Ainsi, l'élément de rigidification est plus difficile à déformer le long de la direction Dl que le long de la direction D2. En d'autres termes, l'élément de rigidification est plus facile à déformer autour de la direction Dl qu'autour de la direction D2. Des colliers de clippage 36 métalliques sont solidarisés à l'élément de rigidification 35 par exemple au moyen de vis 37, comme cela est représenté à la figure 5, ou par emmanchement à force, comme cela est illustré à la figure 6. Dans une variante, telle que celle qui est illustrée à la figure 7, les colliers 71 et l'élément de rigidification 70 pourront être formés d'un seul tenant. L'élément de rigidification 35 et/ou les colliers 36 pourront être réalisés en plastique. Chaque collier 36 comprend deux ailes 361 déformables élastiquement qui définissent un logement apte à loger la gaine 30. Lors de la solidarisation de l'élément de rigidification 35 à une gaine 30, celui-ci est appliquée contre la gaine 30. Les ailes 361 s'écartent alors progressivement en sorte que la gaine 30 puisse entrer à l'intérieur du logement. Elles se referment ensuite progressivement pour maintenir la gaine 30 prisonnière à l'intérieur du logement. Dans la variante illustrée à la figure 8, l'élément de rigidification 80 est solidarisé à la gaine 30 au moyen de colliers 81 de type serflex®. Dans d'autres variantes, la gaine 30 pourra être surmoulée autour de l'élément de rigidification 35. Dans ce cas, celui-ci pourra alternativement être en métal ou en plastique. Dans ce mode de réalisation, l'élément de rigidification s'étend tout le long de la gaine. Dans des variantes, il pourra s'étendre le long d'une portion seulement de la gaine. Les moyens de rigidification pourront également comprendre une pluralité d'éléments de rigidification placés le long de la gaine. 7.2.2. Déformation maitrisée La solidarisation d'un élément de rigidification selon l'invention à une gaine d'une transmission souple permet de maitriser la déformation de la gaine lorsque la distance qui sépare ses extrémités varie. En effet, le moment quadratique de l'élément de rigidification par rapport à la direction D2 est plus important que celui par rapport à la direction Dl. En d'autres termes, l'élément de rigidification résiste davantage à des efforts de flexion autour de la direction D2 qu'autour de la direction Dl. Par conséquent, lorsque la distance entre les extrémités de la gaine varie, et en particulier lorsqu'elle est diminuée, la gaine se déformera davantage selon la direction D2 que selon la direction Dl. En d'autres termes, la gaine se déformera davantage le long de la deuxième direction D2 et autour de la première direction Dl, c'est-à-dire dans un plan passant par l'axe longitudinal 4 et la deuxième direction D2, que le long de la première direction Dl et autour de la deuxième direction D2, c'est-à-dire dans un plan passant par l'axe longitudinal 4 et la première direction Dl. La déformation de la gaine est en ce sens maitrisée. 7.2.3. Mise en oeuvre sur un élément semeur Un dispositif de transmission selon l'invention peut par exemple être mis en oeuvre au sein d'un élément semeur tel que cela est représenté à la figure 4. L'élément semeur 40 comprend une première partie d'élément semeur 41 et une deuxième partie d'élément semeur 42. La première partie d'élément semeur 41 est destinée à être solidarisée de manière fixe à un châssis auquel peuvent être solidarisés plusieurs éléments semeur pour former un semoir. Ce châssis est lui-même destiné à être solidarisé à un engin agricole (non représenté), comme par exemple un tracteur. Les première 41 et deuxième 42 parties d'élément semeur sont solidarisées entre elles au moyen de deux paires de tringles 43 définissant avec 1 es première 41 et deuxième 42 parties d'élément semeur deux parallélogrammes articulés déformables. L'élément semeur repose sur le sol au moyen de deux roues de jauges 45 entre lesquelles une paire de disques creuseurs 46 est placée. Les disques creuseurs 46 permettent de creuser un sillon dans la terre lorsque l'élément semeur 40 est déplacé sur le sol. La profondeur de ce sillon est réglée par la position des roues de jauges 45. La deuxième partie d'élément semeur 42 supporte un réservoir de stockage de graines 44 dont la sortie est reliée à un distributeur de graine 47. Le distributeur 47 comprend un élément de distribution mobile en rotation, lequel est relié à la sortie 32 du dispositif de transmission souple 3. L'entrée 31 est destinée à être solidarisée à un arbre moteur prévu à cet effet. Pour cela, l'arbre moteur est introduit à l'intérieur de l'emprunte de forme complémentaire 34. Une rotation de cet arbre moteur permet d'entraîner en rotation l'élément de distribution via le dispositif de transmission souple, et ainsi de distribuer les graines contenues dans le réservoir dans le sillon préalablement creusé au moyen des disques creuseurs 46 dans la surface cultivable sur laquelle l'élément semeur est déplacé. Un bloc arrière 48, comprenant deux roues placées l'une à côté de l'autre, permet de refermer le sillon après que les graines y ont été déposées. Lorsque l'élément semeur est déplacé sur le sol, la deuxième partie d'élément semeur 42 bouge dans un plan essentiellement verticale par rapport à la première partie d'élément de semeur 41 en suivant les irrégularités du sol du fait de la mise en oeuvre des tringles articulées 43. Pour permettre ce mouvement, la gaine 30 de la transmission souple 3 se déforme. Dans le cas illustré à la figure 4, il est souhaité que la gaine se déforme entre les deux tringles 43 essentiellement selon la direction D2 qui est dans ce cas sensiblement verticale. L'espace ménagé entre les deux tringles 43 est en effet suffisamment important pour éviter que la gaine 30 vienne frotter contre celles-ci alors que l'élément semeur est déplacé sur le sol. Il est en revanche souhaité que la gaine se déforme peu selon la direction Dl, essentiellement perpendiculaire à la direction D2 et à l'axe longitudinal 4 de la gaine 30, qui est donc dans ce cas sensiblement horizontale. En effet, on souhaite éviter que la gaine 30 vienne frotter contre les divers équipements (non représentés) qui sont susceptibles d'être placés de part et d'autre de la gaine 30. Dans ce but, l'élément de rigidification 35 est solidarisé à la gaine 30 en sorte que son moment quadratique par rapport à la direction Dl soit plus faible que son moment quadratique par rapport à la direction D2. La gaine 30 a alors davantage tendance à se déformer dans un plan passant par la deuxième direction D2 et son axe longitudinal 4, que dans un plan passant par la première direction Dl et son axe longitudinal 4. La technique selon l'invention permet ainsi de limiter l'usure de la gaine 30 en maitrisant ses directions de déformations pour éviter qu'elle vienne frotter contre des éléments placés à proximité d'elle. Dans des variantes, la première direction pourra ne pas être horizontale. L'orientation de la deuxième direction sera déterminée en conséquence
L'invention concerne un dispositif de transmission souple (3) comprenant une gaine de guidage (30) logeant un câble de transmission. Selon l'invention, un tel dispositif comprend des moyens de rigidification (35) pour limiter la déformation de ladite gaine (30) le long d'une première direction (D1) perpendiculaire à l'axe longitudinal (Delta) de ladite gaine (30) sans prévenir la déformation de celle-ci le long d'une deuxième direction (D2) essentiellement orthogonal à ladite première direction (D1) et audit axe longitudinal (Delta).
1. Dispositif de transmission souple (3) comprenant une gaine de guidage (30) logeant un câble de transmission, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de rigidification (35) pour limiter la déformation de ladite gaine (30) le long d'une première direction (Dl) perpendiculaire à l'axe longitudinal (4) de ladite gaine (30) sans prévenir la déformation de celle-ci le long d'une deuxième direction (D2) essentiellement orthogonal à ladite première direction (Dl) et audit axe longitudinal (4). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens pour limiter la déformation comprennent au moins un élément de rigidification (35) qui s'étend le long d'au moins une partie de ladite gaine (30) selon son axe longitudinal (4), le moment quadratique dudit élément de rigidification (35) par rapport à ladite première direction (Dl) étant plus faible que son moment quadratique par rapport à ladite deuxième direction (D2). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément de rigidification (35) à une section essentiellement rectangulaire. 4. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit élément de rigidification (35) est réalisé en matière métallique. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce que ledit élément de rigidification comprend au moins un fer plat. 6. Dispositif selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que ledit élément de rigidification (35) est réalisé en matière plastique et/ou composite. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que ledit élément de rigidification (35) est solidarisé à ladite gaine (30) par 25 clippage. 8. Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que ladite gaine (30) est surmoulée autour dudit élément de rigidification (70, 71). 9. Moyens de rigidification pour dispositif de transmission selon l'une 30 quelconque des 1 à 8. 10. Equipement agricole (40) comprenant : - un dispositif de transmission (3) selon l'une quelconque des 1 à 8 ; - un premier élément (41) destiné à être solidarisé à un engin agricole, et un deuxième élément (42) portant des moyens de distribution d'un produit (47) destinés à être entraînés en mouvement par ledit dispositif de transmission (3), lesdits premier (41) et deuxième (42) éléments étant liés entre eux au moyen de tringles (43) formant avec lesdits éléments (41, 42) au moins un parallélogramme articulé en sorte que ledit deuxième élément (42) est mobile par rapport audit premier élément (41) dans un plan passant par ledit axe longitudinal (4) et ladite deuxième direction (D2), une extrémité de ladite gaine (3) étant reliée auxdits moyens de distribution (47), son autre extrémité étant solidarisée audit premier élément (41) et destinée à être solidarisée à des moyens moteur.
F,A
F16,A01
F16C,A01B
F16C 1,A01B 71
F16C 1/06,A01B 71/06
FR2977560
A1
ENSEMBLE PORTEUR DE ROUE DE BICYCLETTE MUNI DE FREIN INTEGRE
20,130,111
L'invention est relative à un ensemble porteur de roue de bicyclette muni de frein à patins sur jante intégré dans la structure de l'ensemble porteur. L'invention couvre notamment les ensembles porteurs de roue de bicyclette constitués d'une fourche avant. L'invention couvre également les ensembles porteurs de roue de bicyclette faisant partie du cadre de la bicyclette, par exemple les bases ou les haubans arrière. On connaît de nombreux mécanismes de freins de bicyclette utilisant des étriers appliquant par effet de levier les patins sur une jante de roue de bicyclette. Pour améliorer l'aérodynamisme des bicyclettes, les constructeurs tendent actuellement à intégrer les étriers de freins au cadre de la bicyclette ou à la fourche de la bicyclette. Dans le cas où le frein intégré possède un réglage, on peut utiliser un capot de forme aérodynamique pour protéger le mécanisme de frein. Dans le cas où le frein intégré ne comporte pas de réglage, on peut fabriquer la fourche et les bras porte patins de frein d'un seul tenant sans utiliser de capot aérodynamique. Un but de l'invention est d'améliorer l'état de la technique connue, en proposant un nouvel ensemble porteur de roue de bicyclette avec frein intégré. L'invention a pour objet un ensemble porteur de roue de bicyclette muni de frein à patins sur jante intégré dans la structure de l'ensemble porteur, ledit frein à patins comportant deux bras actionneurs et deux bras porte patins, caractérisé par le fait que chaque bras actionneur associé à un bras porte patin est articulé dans un évidement de la structure de l'ensemble entre une première position de fonctionnement et d'escamotage à l'intérieur de la structure de l'ensemble porteur, et une deuxième position d'accès au bras porte patin. Selon d'autres caractéristiques alternatives de l'invention : - Un moyen de réglage est interposé entre chaque bras actionneur et le bras porte patin correspondant. - Les bras actionneurs et les bras porte patins sont contraints l'un contre l'autre par des ressorts de rappel en position de relâchement des patins sans freiner la jante. - Les bras actionneurs sont reliés par leur deuxième extrémité à un moyen d'actionnement du frein à patins. - Le moyen d' actionnement du frein à patins comporte une pièce en triangle articulée sur un bras actionneur, relié à l'autre bras actionneur par un tirant et relié à une commande de traction destinée à rapprocher les deux bras actionneurs lors du freinage. - Chaque bras actionneur comporte un passage pour un outil d'ajustage du moyen de réglage interposé entre chaque bras actionneur et le bras porte patin correspondant. - Le moyen de réglage interposé entre chaque bras actionneur et le bras porte patin correspondant est un moyen de réglage par vissage du contact entre bras porte patin et bras actionneur. - Le moyen de réglage est une vis d'écartement montée dans le bras porte patin et accessible à travers une lumière pratiquée dans le bras actionneur correspondant. L'invention sera mieux comprise grâce à la description qui va suivre, donnée 20 à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 représente schématiquement une vue en perspective d'un ensemble porteur selon l'invention. La figure 2 représente schématiquement une vue en perspective d'un ensemble de frein destiné à équiper un ensemble porteur selon l'invention. 25 La figure 3 représente schématiquement une vue de face partielle d'un ensemble de frein en position de serrage. La figure 4 représente schématiquement un ensemble porteur en position d'accès à un bras porte patin de freinage. La figure 5 représente schématiquement une vue en perspective d'un 30 ensemble porteur dans une position voisine de la position de la figure 4. La figure 6 représente schématiquement une vue partielle illustrant le montage d'un bras actionneur et d'un bras porte patin. En référence aux figures 1 à 6, les éléments identiques ou fonctionnellement équivalents sont repérés par des chiffres de référence identiques. Sur la figure 1, un ensemble (1) porteur d'une roue (2) de bicyclette est conformé en fourche de bicyclette. L'invention s'applique également dans le cas où l'ensemble porteur de roue est conformé en partie de cadre de bicyclette, au lieu d'être conformé en fourche de bicyclette. L'invention s'applique en particulier et alternativement à un ensemble porteur constitué par des bases de cadre comportant un frein intégré. L'invention s'applique en particulier et alternativement à des haubans de bicyclette comportant un frein intégré. L'ensemble (1) porteur de la roue (2) de bicyclette comporte de chaque côté de la roue de bicyclette un évidement (la) dans lequel est logé un bras actionneur (3), en affleurement aérodynamique. Le bras actionneur (3) est monté dans l'évidement (la) de l'ensemble porteur (1) par un axe d'articulation disposé à l'extrémité radialement intérieure du bras actionneur (3). Cette disposition permet d'avoir un bras de levier important pour le serrage du frein à patins sur la jante de la roue (2). De préférence chaque bras actionneur comporte un passage ou une lumière pour ajuster un moyen de réglage interposé entre chaque bras actionneur et un bras porte patin correspondant. Sur la figure 2, un frein à patins intégré dans un ensemble porteur de roue selon l'invention comporte deux bras actionneurs (3), deux bras porte patins (4), deux patins (5), et deux ressorts de rappel (6) contraignant les bras porte patins (4) en position de relâchement des patins sans freiner la jante. Des accessoires tels que vis et rondelles de fixation sont prévus de manière 30 connue pour le montage des patins (5). Un moyen de réglage (8) interposé entre chaque bras actionneur (3) et le bras porte patin (4) correspondant est prévu pour régler l'écartement et le contact entre bras actionneur (3) et bras porte patin (4). Le moyen de réglage interposé entre chaque bras actionneur (3) et le bras 5 porte patin (4) correspondant est avantageusement un moyen de réglage par vissage du contact entre bras porte patin (4) et bras actionneur (3). Dans l'exemple représenté, ce moyen de réglage est une vis (9) d'écartement montée dans le bras porte patin (4) et présentant une tête accessible à travers la lumière (3a) pratiquée dans le bras actionneur (3) correspondant. 10 Le moyen de réglage peut également consister en une came excentrique, un insert de taille prédéterminée à disposer entre les deux bras ou tout autre moyen assurant un positionnement du bras actionneur (3) et du bras porte patin (4) à l'encontre du ressort de rappel (6). Les extrémités radialement extérieures des bras actionneurs (3) sont reliées 15 entre elles et à un moyen d'actionnement du frein à patins. Le moyen d'actionnement du frein à patins comporte de préférence une pièce (10) en triangle articulée sur un bras actionneur (3) par un axe (11). La pièce en triangle (10) est reliée à l'autre bras actionneur (3) par un tirant (12) monté sur un tourillon (13) et est reliée à une commande (14) de traction par un autre 20 tourillon (15). La commande (14) de traction peut être une commande mécanique, une commande hydraulique ou une commande électrique. La commande (14) de traction exerce vers le haut une force tendant à basculer la pièce en triangle (10) dans le sens du rapprochement des extrémités supérieures 25 des bras actionneurs (3). Sur la figure 3, le frein à patins intégré selon l'invention est représenté en position de freinage. Dans cette position de freinage, le triangle (10) est basculé vers le haut autour de l'axe (11) et exerce un déplacement sur le tirant (12) pour rapprocher les 30 extrémités supérieures des bras actionneurs (3). Les bras actionneurs (3) appuient sur les bras porte patins (4) pour exercer un effort par l'intermédiaire des patins (5) sur la jante de roue non représentée et provoquer ainsi le freinage. Sur la figure 4, le tirant (12) a été décroché pour libérer un bras actionneur (3). Le rabattement manuel du bras actionneur (3 ) libère l' accès à l'évidement (la) de l'ensemble porteur de roue selon l'invention. La libération de cet accès permet d'agir sur les vis de fixation du patin (5) en vue de son remplacement ou de son ajustage par rapport au bras porte patin (4). Sur la figure 5, un ensemble porteur de roue selon l'invention est représenté en position semi-ouverte. La position semi-ouverte permet l'accès à un bras porte patin (4), à l'intérieur de l'évidement (la). Du fait que les bras porte patins et les bras actionneurs sont articulés autour d'un axe (7) avec liberté relative de mouvement l'un par rapport à l'autre, il est possible de rabattre manuellement un bras actionneur (3) sans interférer avec le réglage des bras porte patins (4). Cette disposition permet à la fois de garantir un aérodynamisme grâce à l'effacement des bras porte patins (4) et des bras actionneurs (3) à l'intérieur du contour des branches d'un ensemble porteur selon l'invention, et de ne pas interférer avec le réglage du bras porte patin (4) qui devient ainsi indépendant du réglage de l'appui entre bras porte patin (4) et bras actionneur (3). Le réglage de l'ensemble porteur de roue selon l'invention peut ainsi être effectué en deux temps : on règle tout d'abord les bras porte patins (4) et les patins (5) pour avoir un bon positionnement par rapport à la jante de la roue qui doit être freinée, puis on règle ensuite la position relative des bras actionneurs (3) et des bras porte patins (4) à l'aide des moyens de réglage (8) pour assurer un affleurement des bras à l'intérieur du contour d'un ensemble porteur selon l'invention. Le ressort de rappel (6) en position de relâchement des patins sans freiner la 30 jante empêche les bras porte patins (4) de basculer vers la roue à freiner. L'appui exercé par les bras actionneurs (3) sur les bras porte patins (4) par l'intermédiaire d'une vis d'écartement (9) permet ensuite le réglage de 1'aérodynamisme du contour extérieur d'un ensemble porteur selon l'invention. Sur la figure 6, l'agencement d'un bras actionneur (3) avec un bras porte patin (4) est représenté plus en détail. La vis (9) de réglage d'écartement et d'appui est positionnée au-dessus d'une vis (17) de montage du patin (5), de manière à assurer un centrage grâce à la tête de la vis (9) dans une conformation correspondante du bras actionneur (3). L'empreinte hexagonale de la vis (9) est accessible à travers la lumière (3a) 10 pratiquée dans le bras actionneur (3). Le bras de levier du bras actionneur (3) est environ de longueur double du bras de levier entre l'axe (7) d'articulation et le point d'implication du patin (5) sur la jante de la roue non représentée. Cette disposition permet lors du freinage par sollicitation des bras 15 actionneurs (3) l'un envers l'autre d'obtenir une grande force de freinage, tout en préservant les caractéristiques aérodynamiques recherchées grâce à l'invention. Le fait de prévoir des réglages indépendants pour le bras porte patin et pour le bras actionneur ajoute également à la facilité de remplacement du patin et à la sécurité des cyclistes. 20 L'invention décrite en référence à un mode de réalisation particulier, ne lui est nullement limitée, mais couvre au contraire toute modification de forme et toute variante de réalisation dans le cadre des revendications annexées
Un ensemble porteur de roue de bicyclette est muni de frein à patins (5) sur jante intégré dans la structure de l'ensemble porteur. Le frein à patins comporte deux bras actionneurs (3) et deux bras porte patins (4). Chaque bras actionneur (3) associé à un bras porte patin (4) est articulé dans un évidement de la structure de l'ensemble porteur entre une première position d'escamotage à l'intérieur de la structure et une deuxième position d'accès au bras porte patin (4).
1) Ensemble (1) porteur de roue (2) de bicyclette muni de frein à patins (5) sur jante intégré dans la structure de l'ensemble porteur (1), ledit frein à patins comportant deux bras actionneurs (3) et deux bras porte patins (4), caractérisé par le fait que chaque bras actionneur (3) associé à un bras porte patin (4) est articulé dans un évidemment (la) de la structure de l'ensemble porteur (1) en étant déplaçable entre une première position de fonctionnement et d'escamotage à l'intérieur de la structure et une deuxième position d'accès au bras porte patin (4). 2) Ensemble porteur selon la 1, caractérisé par le fait qu'un moyen de 10 réglage (8) est interposé entre chaque bras actionneur (3) et le bras porte patin (4) correspondant. 3) Ensemble porteur selon la 1 ou la 2, caractérisé par le fait que les bras actionneurs (3) et les bras porte patins (4) sont contraints l'un contre l'autre par des ressorts (6) de rappel en position de relâchement des patins sans 15 freiner la jante. 4) Ensemble porteur selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé par le fait que les bras actionneurs (3) sont reliés par leurs deuxièmes extrémités à un moyen d'actionnement (14) du frein à patins. 5) Ensemble porteur selon la 4, caractérisé par le fait que le moyen 20 d'actionnement du frein à patins comporte une pièce en triangle (10) articulée sur un bras actionneur (3), relié à l'autre bras actionneur (3) par un tirant (12) et relié à une commande (14) de traction destinée à rapprocher les deux bras actionneurs (3) lors du freinage. 6) Ensemble porteur selon la 2, caractérisé par le fait que chaque bras 25 actionneur (3) comporte un passage (3a) pour un outil d'ajustage du moyen de réglage (8) interposé entre chaque bras actionneur (3) et le bras porte patin (4) correspondant. 7) Ensemble porteur selon la 2 ou la 6, caractérisé par le fait que le moyen de réglage (8) interposé entre chaque bras actionneur (3) et le bras 30 porte patin (4) correspondant est un moyen de réglage par vissage du contact entre bras porte patin (4) et bras actionneur (3). 8) Ensemble porteur selon la 7, caractérisé par le fait que le moyen de réglage (8) comporte une vis (9) d'écartement montée dans le bras porte patin (4) et accessible à travers une lumière (3a) pratiquée dans le bras actionneur (3) correspondant.5
B
B62
B62K
B62K 19
B62K 19/38
FR2987292
A1
NOYAU DE FONDERIE, SECTEUR DE STATOR DE TURBINE A GAZ ET PROCEDE DE FABRICATION D’UN TEL SECTEUR UTILISANT UN TEL NOYAU.
20,130,830
L'invention concerne un noyau destiné à être utilisé lors du procédé de fabrication par fonderie à la cire perdue d'un secteur de stator de turbine à gaz d'un aéronef. L'invention concerne également un secteur de stator de turbine à gaz et un procédé de fabrication d'un tel secteur utilisant un tel noyau. Afin d'alléger la masse d'un stator de turbine à gaz d'aéronef ou de faire circuler de l'air de refroidissement, il est connu de ménager une ou plusieurs cavités à l'intérieur d'une ou plusieurs aubes du stator à l'aide d'un noyau céramique permettant, dans le procédé de fabrication par fonderie à la cire perdue, de réserver un emplacement pour ladite ou lesdites cavités. On connaît ainsi un noyau comprenant, pour la fabrication d'un secteur de stator comportant une pluralité d'aubes creuses entre une plateforme radialement intérieure et une plateforme radialement extérieure, une pluralité de pales, chacune d'entre elles étant conformée pour réaliser une cavité interne longitudinale dans l'aube correspondante. Le noyau est d'abord placé dans un moule d'injection de cire puis, lors de l'opération d'injection de cire, l'espace est comblé par la cire et l'ensemble forme un modèle dit « brut ». Un moule carapace en matière céramique vient ensuite envelopper le modèle brut. Puis, lors de l'opération de fonderie proprement dite, qui consiste en la coulée d'un métal en fusion, par exemple un alliage base nickel, dans le moule carapace, la cire est éliminée et le métal coulé vient combler les vides laissés par la cire. Le noyau céramique est ensuite dissous de manière à laisser place aux cavités correspondantes. Le secteur obtenu comprend ainsi une pluralité d'aubes à l'intérieur de chacune desquelles est ménagée une cavité interne. Afin de maintenir en place les pales du noyau avant l'injection de cire, chaque pale est montée sur une douille du moule d'injection de cire. Cependant, la forme, l'écartement et l'inclinaison des pales les unes par rapport aux autres peuvent empêcher la disposition d'une pluralité de douilles les unes à côté des autres dans le moule d'injection de cire, ce qui présente un premier inconvénient. En outre, il n'est pas possible de disposer les douilles, notamment les unes à côté des autres, lorsque le moule est agencé pour fabriquer une plateforme de secteur de stator comprenant une paroi, par exemple recourbée, qui empêche une telle disposition des douilles, ce qui présente un deuxième inconvénient. L'invention a pour but de résoudre au moins en partie les problèmes qui viennent d'être exposés. A cet effet, elle concerne un noyau de fonderie pour la fabrication d'un secteur de stator de turbine à gaz comprenant une pluralité d'aubes, entre une plateforme radialement intérieur et une plateforme radialement extérieure, à l'intérieur de chacune desquelles est ménagée une cavité interne. Le noyau comprend une pluralité de pales pour la formation desdites cavités internes dans chacune des aubes du secteur. Le noyau est innovant en ce qu'il comprend au moins un élément de maintien des pales agencé pour relier les pales entre elles. Par le terme « radialement intérieur », on entend plus proche du centre de la turbine et par le terme « radialement extérieur », on entend par opposition plus éloigné du centre de la turbine. Lorsque ces termes sont utilisés en rapport avec le noyau, ils correspondent aux termes du secteur de stator correspondant formé à partir dudit noyau. Les pales n'ont ainsi plus besoin d'être maintenues une par une chacune par une douille étant donné qu'elles sont reliées entre elles par l'élément de maintien. De préférence, l'élément de maintien comprend au moins une portée de maintien du noyau agencée pour maintenir le noyau dans le moule de fonderie. Une telle portée de maintien permet de fixer le noyau dans le moule d'injection de cire au niveau de l'élément de maintien. Il n'est ainsi plus nécessaire de fixer les pales une par une dans des douilles dans le moule d'injection de cire comme c'était le cas dans l'art antérieur, le noyau peut être fixé par seulement, par exemple, une ou deux portées de maintien, par exemple, espacées dans le cas de deux, de sorte à pouvoir insérer le noyau, par l'intermédiaire de la ou desdites portées, dans seulement une ou deux douilles correspondantes qui peuvent ainsi être facilement montées dans le moule d'injection de cire. La réduction du nombre de portées de maintien entraîne en outre une réduction des coûts d'outillage, notamment du moule d'injection de cire, et donc des coûts de production. De manière avantageuse, chaque pale est reliée par l'une de ses extrémités à l'élément de maintien. En d'autres termes, dans ce cas, l'élément de maintien relie chacune des pales au niveau de l'une de leurs extrémités. Ceci permet de maintenir le noyau dans le moule, par l'intermédiaire de l'élément de maintien, par exemple au niveau de sa base. Un tel élément de maintien permet en outre de diminuer le taux d'écart sur les cotes de la pièce lors de la fabrication de celle-ci étant donné que les pales et l'élément de maintien ne forment qu'un et sont donc fixes les uns par rapport aux autres. Entre d'autres termes, grâce à l'élément de maintien, la disposition relative des aubes est plus précise, notamment leurs angles respectifs, ce qui implique que moins de secteurs sont déclarés non-conforme lors de contrôles qualité et donc que la pièce coûte globalement moins chère à produire. Avantageusement, chaque pale est prolongée par une portée de maintien à l'une de ses extrémités. Par exemple, à l'extrémité opposée à celle au niveau de laquelle la pale est reliée à l'élément de maintien si tel est le cas. Chaque pale peut alors être maintenue dans une douille du moule d'injection de cire par la portée de maintien correspondante située au niveau de l'une des extrémités de la pale, par exemple à son extrémité distale. Lorsque l'élément de maintien relie les pales entre elles au niveau de l'une de leurs extrémités et que la structure du secteur de stator, par exemple une plateforme du secteur, empêche l'utilisation d'une douille par pale du noyau dans la partie de celui-ci, le noyau peut comprendre un second élément de maintien reliant les pales au niveau de leurs extrémités opposées à celles reliées par le premier élément de maintien, avec les mêmes avantages associés que ceux du premier élément de maintien. Selon un aspect de l'invention, l'élément de maintien comprend une paroi ondulée tridimensionnelle de forme complexe. Cette paroi peut être la paroi extérieurement radiale du premier l'élément de maintien, située du côté des pales. Ceci permet d'améliorer l'aérodynamisme de la plateforme en pied d'aube. Un tel élément de maintien permet ainsi de créer une telle paroi de plateforme aisément, c'est-à-dire avec moins d'outillage que pour les solutions de l'art antérieur, dans lesquelles de multiples inserts sont nécessaires pour donner une telle forme ondulée tridimensionnelle. L'invention concerne aussi un secteur de stator de turbine à gaz comprenant une pluralité d'aubes, entre une plateforme radialement intérieure et une plateforme radialement extérieure, à l'intérieur de chacune desquelles est ménagée une cavité interne. Le secteur est innovant en ce qu'il comprend une paroi inférieure définissant une cavité ménagée par un élément de maintien d'un noyau tel que défini ci-dessus. Il est ainsi aisé de fabriquer un secteur de stator dont la base comprend une partie recourbée dont l'espace intérieur a été, au moins en partie, ménagé par l'élément de maintien alors que cela n'aurait pas été possible sans celui-ci. Un tel élément recourbé peut être utilisé, par exemple, dans un joint d'étanchéité entre le stator et le rotor de la turbomachine. L'invention concerne aussi un procédé de fabrication par fonderie à la cire perdue dans un moule d'injection de cire d'un secteur tel que défini ci-dessus, procédé innovant en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - positionnement dans le moule d'un noyau comprenant au moins un élément de maintien et une pluralité de pales reliées entre elles par ledit élément de maintien, - injection de cire dans le moule autour dudit noyau de sorte à créer un modèle en cire, - création d'un moule carapace en matière céramique autour dudit modèle en cire, - coulage de métal en fusion dans le moule carapace de sorte à remplacer la cire dans le moule carapace par ledit métal, - élimination du noyau. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront lors de la description qui suit faite en regard des figures annexées données à titre d'exemples non limitatifs et dans lesquelles des références identiques sont données à des objets semblables. La figure 1 est une vue partielle en coupe longitudinale, selon la direction A-A, d'une turbine basse pression d'une turbine à gaz d'aéronef. La figure 2 est une vue partielle en coupe longitudinale, selon la direction A-A, de la turbine de la figure 1 au niveau des distributeurs 6 et 7. La figure 3 est une vue en coupe transversale d'une aube de stator de la turbine de la figure 1. La figure 4 est une vue en perspective d'une première forme de réalisation d'un noyau de fonderie selon l'invention. La figure 5 est une vue partielle en perspective d'un élément de maintien selon l'invention. La figure 6 est une vue en perspective d'une seconde forme de réalisation d'un noyau de fonderie selon l'invention. La figure 7 est une vue en perspective d'un modèle brut comprenant le noyau de fonderie de la figure 6. La figure 8 est une vue de dessous partielle en perspective du modèle de la figure 7. La figure 9 est une vue de dessous partielle en perspective du modèle de la figure 8 sans le noyau de fonderie. La figure 10 illustre le procédé de fabrication selon l'invention. Sur la figure 1 est représentée partiellement une turbine basse pression 1 d'une turbomachine d'aéronef. Une telle turbine 1 comprend un stator 2 et un rotor 3 comprenant une pluralité d'aubes mobiles 3'. Le stator 2 comprend une pluralité de distributeurs 4 basses pressions (DBP) répartis selon la direction A-A. Chaque distributeur 4 comprend une pluralité de secteurs annulaires. Chaque secteur annulaire comprend une pluralité d'aubes de stator 6, chacune des aubes 6 étant reliée d'une part à une plateforme radialement extérieure 7 et d'autre part à une plateforme radialement intérieure 8. La plateforme radialement intérieure 8 se présente ici sous la forme d'un élément de pied d'aube sensiblement en forme de H incliné à 90 °, comme illustré par la figure 3. Une aube 6 du stator 2 se présente sous la forme d'une pièce longiligne, métallique. Une telle aube 6 peut être pleine ou bien creuse. Dans ce dernier cas, comme illustrée par la figure 3, une cavité 10 est ménagée dans le centre de la pièce de sorte à alléger la masse de l'aube et donc globalement de la turbine à gaz et à permettre la circulation d'air radialement vers l'intérieure du moteur. Une telle aube 6 creuse présente un profil aérodynamique. La fabrication d'une telle aube 6 creuse est réalisée par le procédé connu dit de fonderie à la cire perdue, décrit ci-après en référence à la figure 10. Dans un tel procédé, un noyau, par exemple en céramique, est placé, lors d'une étape Eo, dans un moule dans lequel de la cire est injectée. Un tel noyau a pour rôle d'occuper l'espace dans lequel seront ménagés des vides ou des cavités dans le produit fini. Ainsi, une fois le noyau incorporé dans le moule, ce dernier est refermé puis de la cire est injectée dans une étape Ei, enrobant notamment le noyau, pour la réalisation du modèle brut du secteur de stator à fabriquer. L'étape suivante comprend la réalisation, lors d'une étape E2, d'un moule dit « carapace » à partir de matière céramique, autour du modèle et dans lequel du métal en fusion est coulé dans une étape E3. La cire est éliminée avant la coulée du métal en fusion et les évidements ainsi ménagés entre les différentes parties du noyau et entre le noyau et les parois du moule carapace sont remplis par le métal en fusion et forment les cloisons et parois du secteur de stator, les parties pleines du noyau devenant quant à elles des cavités après élimination du noyau céramique dans une étape E4. Sur la figure 4 est représenté un premier mode de réalisation d'un noyau 12a de fonderie selon l'invention. Le noyau 12a comprend ici 5 pales 14 longilignes prolongées chacune à leur extrémité distale, c'est-à-dire radialement extérieure, par une portée distale 16. Les pales 14 présentent ici la forme de la cavité 10, en référence à la figure 3. Les pales 14 sont reliées, à leur extrémité proximale, c'est-à-dire radialement intérieure, à un élément de maintien 18. Un tel élément de maintien 18 des pales 14 est agencé pour relier les pales 14 entre elles et permettre leur maintien dans le moule de fonderie à la cire perdue. Ce maintien est réalisé ici par le biais de deux portées proximales 20 agencées pour être reçues chacune dans une douille dudit moule de sorte à maintenir le noyau 12a pendant l'étape d'injection de cire. L'élément de maintien i8 se présente, comme représenté parla figure 5, sous la forme d'une plateforme de section transversale sensiblement en forme de U inversé et comprenant un rebord 21 s'étendant sensiblement perpendiculairement aux parois formant les branches du U. La paroi 22 extérieurement radiale de l'élément de maintien i8 présente selon ce mode de réalisation une forme ondulée, complexe et tridimensionnelle, calculée pour permettre d'améliorer l'aérodynamisme de la plateforme radialement intérieure 8 en comparaison à une surface simplement tronconique. La figure 6 illustre une deuxième forme de réalisation d'un noyau de fonderie 12b selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, le noyau comprend les mêmes éléments que le noyau de la première forme de réalisation illustrée par la figure 4 à l'exception des portées distales i6 et comprend en outre, à la place des portées distales 16, un second élément de maintien 24 reliant les pales 14 au niveau de leurs extrémités distales. Ce second élément de maintien 24 se présenter ici sous la forme d'une pièce de section sensiblement en forme de U et permet de ménager des espaces au niveau de la plateforme radialement extérieure du secteur de stator correspondant. La figure 7 illustre un modèle 26 en cire comprenant le noyau 12b de la figure 6 autour duquel a été injecté, dans un moule, de la cire. La forme du moule permet de créer une plateforme 28 radialement intérieure à section sensiblement en forme de T et une plateforme 29 radialement extérieure sensiblement en forme de U inversé. Ainsi, la plateforme 28 du modèle est ici configurée pour matérialiser la plateforme radialement intérieure 8 d'un secteur après coulée du métal en fusion. Comme illustré par la figure 8, le noyau 12b de fonderie occupe un espace à l'intérieur du T de la plateforme 28 qui sera ménagé dans le modèle 26 une fois le noyau éliminé. Les deux portées 20 sont configurées, selon l'invention, pour être insérées chacune dans une douille du moule d'injection de cire dont la forme permet de créer la plateforme 28 en forme de T, forme qui n'aurait pas été faisable avec les solutions de l'art antérieur dans lesquelles chaque pale 14 du noyau de fonderie comprenait une portée qui devait être insérée dans une douille distincte. En effet, dans l'invention, l'élément de maintien 18 permet l'utilisation de seulement deux douilles espacées et disposées ici chacune près d'un bord latéral différent du secteur, ce qui permet un montage et un retrait aisés des portées sur les douilles, celles-ci étant plus facilement accessible et en nombre limité. Le noyau de fonderie 12b permet de conférer une forme ondulée à la paroi interne supérieure du T de la plateforme 28 pour améliorer l'aérodynamisme, comme illustré par la figure 9. Le noyau selon l'invention peut ainsi servir à ménager des cavités dans les aubes d'un secteur de stator pour alléger la masse dudit secteur et/ou pour permettre à un ou plusieurs flux d'air de refroidissement de circuler dans la ou les cavités ainsi ménagées
Noyau de fonderie pour la fabrication d'un secteur de stator de turbine à gaz comprenant une pluralité d'aubes, entre une plateforme radialement intérieur et une plateforme radialement extérieure, à l'intérieur de chacune desquelles est ménagée une cavité interne, le noyau (12a) comprenant une pluralité de pales (14) pour la formation desdites cavités internes (10) dans chacune des aubes du secteur et étant caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément de maintien (18) des pales (14) agencé pour relier les pales (14) entre elles.
1. Noyau de fonderie pour la fabrication d'un secteur de stator de turbine à gaz comprenant une pluralité d'aubes, entre une plateforme radialement intérieur et une plateforme radialement extérieure, à l'intérieur de chacune desquelles est ménagée une cavité interne, le noyau (12a, 12b) comprenant une pluralité de pales (14) pour la formation desdites cavités internes (10) dans chacune des aubes (6) du secteur et étant caractérisé en ce qu'il comprend au moins un élément de maintien (18) des pales (14) agencé pour relier les pales (14) entre elles. 2. Noyau selon la 1, dans lequel l'élément de maintien (18) comprend au moins une portée de maintien (20) du noyau (12a, 12b) agencée pour maintenir le noyau (12a, 12b) dans le moule de fonderie. 3. Noyau selon l'une des précédentes, dans lequel chaque pale (14) est reliée par l'une de ses extrémités à l'élément de maintien (i8). 4. Noyau selon l'une des précédentes, dans lequel chaque pale (14) est prolongée par une portée de maintien (i6) à l'une de ses extrémités. 5. Noyau selon l'une des précédentes 1 à 3, dans lequel le noyau (12a, 12b) comprend un second élément de maintien (24) reliant les pales (14) au niveau de leurs extrémités opposées à celles reliées par le premier élément de maintien (i8). 6. Noyau selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément de maintien (18, 24) est en forme de U ou de U inversé. 7. Noyau selon l'une des précédentes, dans lequel l'élément de maintien (18, 24) comprend une paroi de forme ondulée tridimensionnelle. 8. Secteur de stator de turbine à gaz comprenant une pluralité d'aubes (6), entre une plateforme radialement intérieure (8) et une plateforme radialement extérieure, à l'intérieur de chacune desquelles est ménagée une cavité interne (10), le secteur étant caractérisé en ce qu'il comprend une paroi définissant une cavitéménagée par un élément de maintien (18, 24) d'un noyau (12a, 12b) selon l'une des 1 à 7. 9. Secteur selon la 8, ledit secteur comprenant en outre une plateforme (8) en forme de T. m. Procédé de fabrication par fonderie à la cire perdue dans un moule d'injection de cire d'un secteur selon l'une des 8 et 9, procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - positionnement (Eo) dans le moule d'un noyau (12a, 12b) comprenant au moins un élément de maintien (i8, 24) et une pluralité de pales (14) reliées entre elles par ledit élément de maintien (i8, 24), - injection de cire (Ei) dans le moule autour dudit noyau (12a, 12b) de sorte à créer un modèle en cire, - création (E2) d'un moule carapace en matière céramique autour dudit modèle en cire, - coulage (E3) de métal en fusion dans le moule carapace de sorte à remplacer la cire dans le moule carapace par ledit métal, - élimination (E4) du noyau (12a, 12b). 20
B,F
B22,F01
B22C,F01D
B22C 9,F01D 9
B22C 9/10,B22C 9/04,F01D 9/04
FR2984780
A1
DISPOSITIF DE PERCAGE D'UNE CANALISATION
20,130,628
L'invention est relative à un dispositif de perçage convenant pour le perçage d'une canalisation en charge, telle que par exemple une canalisation transportant de l'eau. Le domaine de l'invention est celui du transport de fluide, et plus particulièrement celui de l'adduction d'eau. Dans ce domaine, il est connu de créer une dérivation à partir d'une conduite d'eau, par exemple pour la création de l'alimentation en eau de nouvelles habitations. Il existe ainsi des colliers de dérivation qui comprennent traditionnellement une selle équipée d'un robinet et d'une bride souple. Classiquement, ce type de collier est monté sur une conduite d'eau en charge (ou non), la bride souple étant déformée pour ceinturer la canalisation, la selle en appui sur une paroi extérieure de la canalisation. L'état de la technique connaît également des dispositifs de perçage qui viennent se fixer directement sur le collier de dérivation et qui permettent le perçage de la canalisation à travers le robinet et la selle du collier. Traditionnellement, un tel dispositif de perçage comprend une partie de connexion venant se fixer sur le robinet du collier, de manière rigide, ainsi qu'un arbre porte-outil, couplé à un outil de coupe, destiné à traverser le robinet pour attaquer la canalisation. Le document WO 99/32823 enseigne une telle technique de perçage. Aujourd'hui à la connaissance de l'inventeur, dans les dispositifs de perçage connus de l'état de la technique, l'arbre porte-outil est lié mécaniquement à la partie de connexion par un système de vissage. Le perçage de la canalisation est obtenu par la mise en rotation, de manière manuelle ou motorisée, de l'arbre porte-outil. Cette rotation entraîne la rotation conjointe de l'outil de coupe et son avancement d'un déplacement dépendant du pas de vis dudit système de vissage. Une telle technique de perçage est aujourd'hui largement répandue dans les milieux autorisés pour percer des canalisations en charge. L'inventeur a toutefois constaté que ce type de dispositif de perçage imposait des efforts très importants sur le collier de dérivation auquel il était lié, et que, pour cette raison, le collier de dérivation était surdimensionné de telle façon à résister aux contraintes mécaniques imposées par les opérations de perçage. Le but de la présente invention est de pallier les inconvénients précités en proposant un dispositif de perçage, convenant pour le perçage de canalisation en charge (ou non), minimisant les efforts sur le collier de dérivation. Un autre but de la présente invention est de proposer un tel dispositif de perçage de conception simple et à moindre coût. Un autre but de la présente invention est de proposer un procédé de perçage d'une canalisation au moyen d'un dispositif conforme à l'invention. D'autres buts et avantages de la présente invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. Aussi l'invention concerne un dispositif de perçage convenant pour le perçage d'une canalisation en charge, comprenant une partie de connexion apte à être fixée de manière amovible sur le robinet d'un collier de dérivation, ainsi qu'un outil de coupe déplaçable par rapport à ladite partie de connexion, apte à traverser ledit robinet du collier pour permettre le perçage de ladite canalisation. Selon l'invention, ledit dispositif de perçage comprend : - un arbre couplé à l'une de ses extrémités à l'outil de coupe, l'autre extrémité de l'arbre étant destinée à être reliée à des moyens moteur pour l'entraînement en rotation de l'outil de coupe, - un corps solidaire rigidement de ladite partie de connexion, - une première partie, mobile en coulissement par rapport audit corps grâce à des moyens de guidage en translation entre ladite première partie et ledit corps, dirigés dans une direction parallèle à l'arbre, - une seconde partie, mobile en rotation par rapport à ladite première partie grâce à des moyens de guidage en rotation entre la seconde partie et la première partie, d'axe de rotation confondu à celui de l'arbre, ladite seconde partie comprenant, d'une part, un manchon apte à recevoir ledit arbre et des moyens pour la fixation amovible dudit arbre dans le manchon , - des moyens élastiques aptes à contraindre ladite première partie mobile en translation par rapport audit corps dans le sens de perçage, - des moyens de mise en charge desdits moyens élastiques, libérables, de telle façon à permettre un perçage pendant lequel l'effort de perçage et l'avance de l'outil de coupe sont assurés uniquement par lesdits moyens élastiques. Selon des caractéristiques optionnelles de l'invention, prises seules ou en combinaison : - ledit corps est une pièce globalement cylindrique, dite cylindre, qui est équipée à l'une des extrémités dudit cylindre, dite extrémité proximale, de ladite partie de connexion, et qui comprend au niveau de l'autre extrémité du cylindre, dite extrémité distale, une cavité à l'intérieur de laquelle est apte à coulisser ladite première partie ; - une bague est fixée, notamment par vissage, à l'extrémité distale du cylindre, le diamètre intérieur de la bague constituant une surface de coulissement pour ladite première partie, ladite bague constituant un siège pour lesdits moyens élastiques, constitués par un ressort en compression entre ladite bague et ladite première partie mobile ; - la première partie, mobile, comprend un élément tubulaire cylindrique dont la paroi intérieure constitue une cage pour un roulement à billes desdits moyens de guidage en rotation entre la seconde partie et ladite première partie ; - lesdits moyens pour la fixation amovible dudit outil de coupe sont constitués par une bague de serrage à l'une des extrémités du manchon, apte à permettre le blocage de manière amovible de l'arbre dans ledit manchon ; - lesdits moyens de mise en charge desdits moyens élastiques libérables, comprennent, d'une part, deux leviers à came articulés suivant un pivot par rapport au corps et, d'autre part, deux galets correspondants solidaires de ladite première partie, aptes à coopérer avec les cames des leviers lors de leur mise en rotation, lesdits deux leviers à came étant solidarisés l'un à l'autre grâce à une poignée ; - ladite partie de connexion comprend une partie filetée, destinée à être fixée par vissage à une partie taraudée dudit robinet du collier de dérivation, ladite partie de connexion étant apte à être traversée par l'outil de coupe ; - le corps globalement cylindrique comprend une cloison, interne, séparant, d'une part, une chambre jouxtant ladite partie connexion et, d'autre part, ladite cavité à l'intérieur de laquelle est apte à coulisser ladite première partie, ladite cloison étant pourvue d'un joint coopérant intimement avec ledit arbre pour assurer l'étanchéité au fluide entre ladite cavité et la chambre, la paroi du corps présentant une entrée et une sortie pour la mise en circulation d'un fluide de refroidissement dans ladite chambre et destiné à refroidir l'outil de coupe , - l'outil de coupe est une pièce cylindrique, tubulaire, présentant une extrémité circulaire de coupe, recouverte de poudre de diamant, la paroi cylindrique de l'outil de coupe présentant au moins une lumière apte à permettre l'écoulement d'un liquide. L'invention concerne également un procédé de perçage d'une canalisation au moyen d'un dispositif conforme à l'invention, comprenant les étapes suivantes : - montage d'un collier de dérivation pourvu d'un robinet sur la canalisation, - solidarisation de la partie de connexion du dispositif de perçage au robinet dudit collier de dérivation, - mise en charge desdits moyens élastiques par action sur lesdits moyens de mise en charge, - mise en place de l'arbre dans ledit manchon jusqu'à ce que l'outil de coupe soit en contact avec la paroi de ladite canalisation, - solidarisation de l'arbre audit manchon de ladite seconde partie dudit dispositif, - libération desdits moyens de mise en charge de telle façon que lesdits moyens élastiques contraignent l'outil de coupe sur la canalisation, - couplage de l'extrémité distale de l'arbre à des moyens moteur, - perçage par la mise en rotation de l'arbre et de l'outil de coupe de telle façon que l'effort de perçage et l'avance de l'outil de coupe sont assurés uniquement par lesdits moyens élastiques. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante accompagnée des figures en annexe parmi lesquelles : - La figure 1 est une vue d'un dispositif de perçage conforme à l'invention selon un premier mode de réalisation, mécaniquement lié au robinet d'un collier de dérivation, l'outil de coupe du dispositif étant calé sur la paroi extérieure de la canalisation, les moyens de mise en charge comprimant lesdits ressorts desdits moyens élastiques. - La figure 2 est une vue selon la coupe 1-1 telle qu'illustrée à la figure 1. - La figure 3 est une vue du dispositif selon la figure 1, lesdits moyens de mise en charge étant libérés, le ressort desdits moyens élastiques contraignant l'outil de coupe sur la canalisation. - La figure 4 est une vue selon la coupe III-III telle qu'illustrée à la figure 3. - La figure 5 est une vue du dispositif selon la figure 3, en fin de perçage, l'outil de coupe traversant la paroi de la canalisation. - La figure 6 est une vue selon la coupe V-V telle qu'illustrée à la figure 5. - La figure 7 est une vue d'un dispositif de perçage conforme à l'invention selon un second mode de réalisation, mécaniquement lié au robinet d'un collier de dérivation, l'outil de coupe du dispositif étant calé sur la paroi extérieure de la canalisation, les moyens de mise en charge comprimant lesdits ressorts desdits moyens élastiques, La figure 8 est une vue selon la coupe VII-VII telle qu'illustrée à la figure 7. - La figure 9 est une vue du dispositif selon la figure 8, lesdits moyens de mise en charge étant libérés, le ressort desdits moyens élastiques contraignant l'outil de coupe sur la canalisation. - La figure 10 est une vue selon la coupe IX-IX telle qu'illustrée à la figure 9. - La figure 11 est une vue de dessus du dispositif tel qu'illustré à la figure 9. Aussi, l'invention concerne un dispositif de perçage 1 convenant pour le perçage d'une canalisation 2 en charge (ou non), comprenant une partie de connexion 3 apte à être fixée de manière amovible sur le robinet 4 d'un collier de dérivation 5, ainsi qu'un outil de coupe 6 déplaçable par rapport à ladite partie de connexion 3, apte à traverser ledit robinet 4 pour permettre le perçage de ladite canalisation 2. Le collier de dérivation 5 comprend, de manière classique, une selle 50 sur laquelle est assujetti le robinet 4 et une bride souple 52 qui peut être déformée pour ceinturer la canalisation en fermant le collier. Selon l'invention, ledit dispositif 1 comprend : - un arbre 7 couplé à l'une 71 de ses extrémités à l'outil de coupe 6, l'autre extrémité 72 de l'arbre 7 étant destinée à être reliée à des moyens moteurs pour l'entraînement en rotation de l'outil de coupe 6, - un corps 8 solidaire rigidement de ladite partie de connexion 3, - une première partie 9, mobile en coulissement par rapport audit corps 8 selon course limitée, grâce à des moyens de guidage en translation entre ladite première partie 9 et ledit corps 8, lesdits moyens de guidage en translation étant dirigés dans une direction parallèle à l'arbre 7, - une seconde partie 10, mobile en rotation par rapport à ladite première partie 9 grâce à des moyens de guidage en rotation entre la seconde partie 10 et la première partie 9, d'axe de rotation confondu à celui de l'arbre 7, ladite seconde partie 10 comprenant, d'une part, un manchon 11 apte à recevoir ledit arbre 7, au jeu d'emboîtement près, et des moyens 12 pour la fixation amovible dudit arbre 7 dans le manchon 11, - des moyens élastiques 13 aptes à contraindre ladite première partie mobile 9 en translation par rapport audit corps 8, dans le sens de perçage, - des moyens 14 de mise en charge desdits moyens élastiques, libérables. Un tel dispositif de perçage permet ainsi la mise en oeuvre du procédé de perçage comprenant les étapes suivantes : - montage d'un collier de dérivation 5 sur la canalisation 2, ledit collier de dérivation 5 étant pourvu d'un robinet 4, - solidarisation de la partie de connexion 3 du dispositif de perçage 1, notamment par vissage, au robinet 4 dudit collier de dérivation 5, - mise en charge desdits moyens élastiques 13 par action sur lesdits moyens 14 de mise en charge, - mise en place de l'arbre 7 dans ledit manchon 11 jusqu'à ce que l'outil de coupe 6 soit en contact avec la paroi (extérieure) de ladite canalisation 2 (étape P1 illustrée aux figures 1 et 2 selon le premier mode de réalisation, ou aux figures 7 et 8 selon le second mode de réalisation), - solidarisation de l'arbre 7 au manchon 11 de ladite seconde partie 10 dudit dispositif 1 par action sur les moyens de fixation 12, - libération desdits moyens 14 de mise en charge de telle façon que lesdits moyens élastiques contraignent l'outil de coupe 6 sur la canalisation 2 (étape P2 illustrée aux figures 3 et 4 selon le premier mode de réalisation, ou aux figures 9 et 10 selon le second mode de réalisation), - couplage de l'extrémité distale 72 de l'arbre 7 à des moyens moteurs, - perçage par la mise en rotation de l'arbre 7 et de l'outil de coupe 6, de telle façon que l'effort de perçage et l'avance de l'outil de coupe 6 sont assurés uniquement par lesdits moyens élastiques 13. Un tel dispositif permet, ainsi, un perçage pendant lequel l'effort de perçage et l'avance de l'outil de coupe sont assurés uniquement par lesdits moyens élastiques 13. L'effort de perçage n'excédant ainsi jamais celui imposé par les moyens élastiques 13, on s'assure que les opérations de perçage n'altéreront pas le collier de dérivation sur lequel le dispositif est assujetti. La course du premier élément 9 par rapport au corps 8 est limitée afin d'éviter que l'outil de coupe n'endommage l'autre paroi de la canalisation en fin de perçage. Ainsi, tel qu'illustré à la figure 6, ledit premier élément 9 vient en butée contre le corps 8, en fin de perçage. Eventuellement, lesdits moyens moteurs (non illustrés) peuvent 15 notamment être constitués par une perceuse ou visseuse du commerce. Les moyens moteurs sont couplés à l'extrémité distale 72 de l'arbre 7 qui peut être de section polygonale, notamment de section hexagonale. En utilisation, les moyens moteurs sont bloqués en rotation, soit par la main même de l'utilisateur lui même, soit par un support mécanique, apte à 20 coulisser par rapport au corps 8 selon l'axe de perçage. Dans le cas où l'utilisateur bloque la rotation des moyens moteurs manuellement, il n'exerce aucun effort dans le sens de la poussée. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens de guidage en rotation peuvent être constitués par des roulements à billes 16, 17. 25 Selon un mode de réalisation illustré aux figures, le corps 8 est une pièce globalement cylindrique, en une ou plusieurs parties, ci-après dénommée cylindre, qui est équipée à l'une des extrémités dudit cylindre, dite extrémité proximale, de ladite partie de connexion 3, et qui comprend au niveau de l'autre extrémité du cylindre, dite extrémité distale, une cavité 80 à l'intérieur de laquelle est 30 apte à coulisser ladite première partie 9. L'arbre 7 est disposé sensiblement dans l'axe du cylindre, dépassant d'un coté du cylindre par son extrémité distale 72 destinée à être couplée aux moyens moteurs, l'outil de coupe 6 dépassant de l'autre coté du cylindre . Eventuellement, notamment selon le mode de réalisation de la figure 2 984 780 8 9, le corps 8 peut être pourvu d'une poignée, solidaire du corps, notamment sous la forme d'un volant entourant le corps. Ce volant permet de protéger les raccords d'alimentation/et de perçage en cas de chute. La partie de connexion 3 peut comprendre une partie filetée 30 5 destinée à être fixée par vissage à une partie taraudée dudit robinet 4 du collier de dérivation 5, ladite partie de connexion 3 étant apte à être traversée par l'outil de coupe 6 et/ou l'arbre 7. Selon le mode de réalisation illustré aux figures, la partie de connexion 3 comprend un élément 31 venant s'emboîter de manière étanche à 10 l'extrémité proximale du cylindre du corps 8, notamment grâce à deux joints toriques. A cet effet, cet élément 31 peut comprendre un filet destiné à coopérer avec un taraudage à l'extrémité proximale du cylindre du corps 8. Le blocage de la partie de connexion 3 au corps 8 peut, selon une autre alternative, être obtenu au moyen d'une goupille 33. La goupille est insérée dans des trous prévus à cet effet dans la partie basse du corps 8 et la connexion est obtenue grâce à une gorge prévue à cet effet La partie de connexion peut comprendre, en outre, un adaptateur 32, comprenant, d'une part, un filetage destiné à coopérer avec un taraudage de l'élément 31 et ladite partie filetée 30, destinée à coopérer avec la partie taraudée du robinet 4. Cet adaptateur 32 est changé en fonction des caractéristiques du taraudage du robinet 4. A l'autre l'extrémité du cylindre, est fixée une bague 15 dont le diamètre intérieur constitue une surface de coulissement pour ladite première partie 9. A cet effet la bague 15 peut être constituée de plusieurs parties et comprendre sur son diamètre intérieur une bague de guidage (non illustrée) dans un matériau limitant les frottements entre la bague 15 et une paroi cylindrique de la première partie 9. Cette bague 15 constitue également un siège pour lesdits moyens élastiques 13, constitués par un ressort en compression entre ladite bague 15 et ladite première partie mobile 9. L'une des extrémités du ressort hélicoïdal est en appui sur la bague 15, l'autre extrémité du ressort en appui sur ledit premier élément 9, notamment au niveau d'un élément d'appui 90. La force de rappel du ressort pousse ainsi le premier élément 9 vers la partie de connexion 3. Selon ce mode de réalisation, la première partie 9, mobile, comprend un élément tubulaire cylindrique 91 dont la paroi extérieure coopère en coulissement avec le diamètre intérieur de la bague 15 et dont la paroi intérieure peut constituer une cage pour un roulement à billes 16 desdits moyens de guidage en rotation entre la seconde partie 10 et ladite première partie 9. La bague extérieure du roulement à billes 16 coopère avec la paroi intérieure de l'élément tubulaire cylindrique 91 et la bague intérieure du roulement à billes 16 avec la paroi extérieure du manchon 11. Un autre roulement à billes 17 peut être prévu à l'autre extrémité dudit élément tubulaire cylindrique 91, la bague extérieure du roulement bloquée en sandwich entre l'une des bases dudit élément tubulaire cylindrique 91 et l'élément d'appui 90 qui vient alors coiffer cette extrémité. La bague intérieure du roulement 17 coopère avec la paroi extérieure du manchon. Le diamètre extérieur de cet élément d'appui 90 est dimensionné au jeu d'emboîtement prés par rapport au diamètre intérieur de la cavité 80, qui est sensiblement de paroi cylindrique afin de permettre un coulissement dudit élément d'appui 90 dans la cavité 80. Selon un mode de réalisation, lesdits moyens 12 pour la fixation amovible dudit outil de coupe sont constitués par une bague de serrage 121 prévue à l'une des extrémités du manchon 11, apte à permettre le blocage de manière amovible de l'arbre 7 dans ledit manchon 11. La rotation de la bague de serrage par rapport au manchon 11dans un sens permet d'obtenir le serrage. La rotation en sens inverse permet de libérer l'arbre 7. A cet effet cette bague de serrage 121 coopère par vissage à l'extrémité du manchon 11. Le diamètre intérieur de la bague de serrage 121 est convergent suivant la hauteur de la bague de telle façon à pincer l'extrémité du manchon contre l'arbre 7 lors de la mise en rotation au serrage. Afin de faciliter le vissage de la bague de serrage 121, une seconde bague 122, dite de blocage, permettra de bloquer la rotation du manchon 11 par rapport à la première partie 9. Cette bague 122 coopère par vissage sur la surface extérieure du manchon 11 et est située entre la bague de serrage 121 et la première partie 9. Le blocage est obtenu par la mise en butée de la bague de blocage 122 contre la première partie 9. Les frottements entre la bague de blocage 122 et la première partie 9 interdiront la rotation entre le manchon 11 et cette partie 9. La rotation est libérée par la mise en rotation inverse de la bague de blocage 122. Selon le mode de réalisation illustré aux figures 1 à 6, lesdits moyens 14 de mise en charge desdits moyens élastiques comprennent des sauterelles de bridage 18, 19 comprenant chacune une poignée 20, une bride 21 et une biellette 22 reliant la bride 21 et ladite poignée 20. Eventuellement les moyens 14 de mise en charge sont réglables afin de permettre de régler la course de compression des moyens élastiques 13. Chacune desdites sauterelles de bridage 18, 19 est solidaire de ladite première partie mobile 9. L'actionnement de la poignée dans le sens de bridage contraint ladite bride 21 en contact avec ladite bague 15 pour provoquer le déplacement en translation de ladite première partie 9 par rapport audit corps 8, et ainsi la mise en charge desdits moyens élastiques 13, à savoir la compression du ressort. Selon un autre mode de réalisation, notamment illustré aux figures 7 à 11, lesdits moyens 14 de mise en charge desdits moyens élastiques 13 comprennent deux leviers à came 141,142, solidarisés l'un à l'autre grâce à une poignée 143. Les deux leviers 141,142 sont articulés suivant un pivot par rapport au corps 8. Plus particulièrement les deux leviers 141, 142 sont articulés à la bague 15 via deux tourillons 146. Lors de la mise en rotation des deux leviers à came 141,142, la came 144 de chaque levier à came est apte à engager avec un galet 145 solidaire de ladite première partie 9, en saillie sur la paroi extérieure de l'élément tubulaire cylindrique 91. La rotation des leviers à came 141,142 provoque ainsi le déplacement de la première partie 9 par rapport au corps 8, et ainsi la compression desdits moyens élastiques 13. La came 144 de chaque levier 141, 142 peut avantageusement présenter deux dépressions 147, 148. Chacune des deux dépressions 147,148 permet de coopérer avec le galet 145 suivant deux positions stables des leviers à came, permettant ainsi de régler l'effort de perçage, suivant deux valeurs distinctes. Lors de la mise en oeuvre du procédé, les moyens 14 permettent la mise en place de l'arbre 7 et de son outil de coupe 6, dans une position où l'outil de coupe 6 vient en contact avec la paroi extérieure de la canalisation 2 (Voir figures 1 et 2). Une fois l'arbre 7 fixé au manchon, notamment par serrage de la bague 121, les moyens 14 peuvent être libérés, le ressort des moyens élastiques 13 contraignant alors l'outil 6 dans le sens de perçage, contre la canalisation 2 (Voir figures 3 et 4). Après avoir couplé l'extrémité distale 72 de l'arbre 7 à des moyens moteurs, le perçage est obtenu par la mise en rotation conjointe de l'arbre 7 et de l'outil de coupe 6. De préférence, la vitesse de rotation lors du perçage sera importante, supérieure à 300 tours/min, voire 500 tours/min, notamment comprise entre 300 tours/min et 8000 tours/min. De préférence, le dispositif comprendra alors des moyens pour refroidir l'outil de coupe par la circulation d'un liquide de refroidissement. A cet effet, et selon le mode de réalisation illustré, le corps 8 globalement cylindrique peut comprendre une cloison 81, interne, séparant, d'une part, une chambre 82 jouxtant ladite partie connexion 3 et, d'autre part, ladite cavité 80 à l'intérieur de laquelle est apte à coulisser ladite première partie 9. Cette cloison 81 est pourvue d'un joint 83 coopérant intimement avec ledit arbre 7 pour assurer l'étanchéité au fluide entre ladite cavité 80 et la chambre 82, la paroi du corps 8 présentant une entré 84 et une sortie 85 pour la mise en circulation du liquide de refroidissement dans la chambre 82, destiné à refroidir l'outil de coupe 6. L'entrée 84, d'alimentation, est de préférence munie d'un clapet anti- retour qui protège de la pollution (i.e. résidus de perçage) le dispositif d'alimentation en liquide amont. La sortie 85 peut être munie d'un clapet anti-retour afin d'éviter les phénomènes d'aspiration, en particulier si un flexible d'évacuation est utilisé et plonge dans un liquide. De préférence, l'outil de coupe 6 est une pièce cylindrique, tubulaire, présentant une extrémité circulaire de coupe 60, recouverte de poudre de diamant. Avantageusement, la paroi cylindrique de l'outil de coupe 6 présente au moins une lumière 61, notamment oblongue, apte à permettre l'écoulement d'un liquide et permettant d'ôter la pastille de canalisation résiduelle. Naturellement d'autres modes de réalisation auraient pu être envisagés par l'homme du métier sans pour autant sortir du cadre de l'invention définie par les revendications ci-après. NOMENCLATURE 1 Dispositif de perçage, 2 Canalisation, 3 Partie de connexion, 30 Partie filetée (partie de connexion 3), 31 Elément, 32 Adaptateur 33 Goupille 4 Robinet, 5 Collier de dérivation, 51 Selle (collier 5), 52 Bride (collier 5), 6 Outil de coupe, 60 Extrémité circulaire de coupe (outil 6), 61, Lumière paroi cylindrique (outil 6), 7 Arbre, 71,72 Extrémités (arbre 7), 8 Corps, 80 Cavité (corps 8), 81 Cloison interne (corps 8), 82 Chambre (corps 8), 83 Joint (cloison 81), 84 Entré (chambre 82), 85 Sortie (chambre 82), 25 86 Poignée 9 Première partie, 90 élément d'appui (Première partie 9), 91 Elément tubulaire cylindrique, 10 Seconde partie, 30 11 Manchon (seconde partie 10), 12 Moyens de fixation amovibles (seconde partie 10), 13 Moyens élastiques, 14 Moyens de mise en charge desdits moyens élastiques, 15 Bague, 16, 17, roulements à billes (moyens de guidage en rotation), 18,19, Sauterelles de bridage 20 Poignée (Sauterelles de bridage), 21 Bride (Sauterelles de bridage), 22 Biellette (Sauterelles de bridage), 121 Bague de serrage, 122 Bague de blocage, 141,142 Leviers à came, 143 Poignée (Leviers à came), 144 Came (leviers à came), 145Galet, 146 Tourillons
L'invention est relative à un dispositif de perçage convenant pour le perçage d'une canalisation en charge, comprenant une partie de connexion apte à être fixée de manière amovible sur le robinet d'un collier de dérivation, ainsi qu'un outil de coupe déplaçable par rapport à ladite partie de connexion, apte à traverser ledit robinet pour permettre le perçage de ladite canalisation. Selon l'invention, le dispositif comprend : - un arbre couplé à l'une de ses extrémités à l'outil de coupe, l'autre extrémité de l'arbre étant destinée à être reliée à des moyens moteurs pour l'entraînement en rotation de l'outil de coupe, - un corps solidaire rigidement de ladite partie de connexion, - une première partie mobile en coulissement par rapport audit corps selon une course limitée, grâce à des moyens de guidage en translation entre ladite première partie et ledit corps dirigés dans une direction parallèle à l'arbre, - une seconde partie, mobile en rotation par rapport à ladite première partie grâce à des moyens de guidage en rotation entre la seconde partie et la première partie, d'axe de rotation confondu à celui de l'arbre, ladite seconde partie comprenant, d'une part, un manchon apte à recevoir ledit arbre et des moyens pour la fixation amovible dudit arbre dans le manchon, - des moyens élastiques aptes à contraindre ladite première partie mobile en translation par rapport audit corps dans le sens de perçage, - des moyens de mise en charge desdits moyens élastiques, libérables, de telle façon à permettre un perçage pendant lequel l'effort de perçage et l'avance de l'outil de coupe sont assurés uniquement par lesdits moyens élastiques.
1. Dispositif de perçage (1) convenant pour le perçage d'une canalisation (2) en charge, comprenant une partie de connexion (3) apte à être fixée de manière amovible sur le robinet (4) d'un collier de dérivation (5), ainsi qu'un outil de coupe (6) déplaçable par rapport à ladite partie de connexion (3), apte à traverser ledit robinet (4) pour permettre le perçage de ladite canalisation (2) caractérisé en qu'il comprend : - un arbre (7) couplé à l'une (71) de ses extrémités à l'outil de coupe (6), l'autre extrémité (72) de l'arbre (7) étant destinée à être reliée à des moyens moteurs pour l'entraînement en rotation de l'outil de coupe (6), - un corps (8) solidaire rigidement de ladite partie de connexion (3), - une première partie (9), mobile en coulissement par rapport audit corps (8) selon une course limitée, grâce à des moyens de guidage en translation entre ladite première partie et ledit corps dirigés dans une direction parallèle à l'arbre (7), - une seconde partie (10), mobile en rotation par rapport à ladite première partie (9) grâce à des moyens de guidage en rotation entre la seconde partie (10) et la première partie (9), d'axe de rotation confondu à celui de l'arbre (7), ladite seconde partie (10) comprenant, d'une part, un manchon (11) apte à recevoir ledit arbre et des moyens (12) pour la fixation amovible dudit arbre (7) dans le manchon (11), - des moyens élastiques (13) aptes à contraindre ladite première partie mobile (9) en translation par rapport audit corps (8) dans le sens de perçage, - des moyens (14) de mise en charge desdits moyens élastiques, libérables, de telle façon à permettre un perçage pendant lequel l'effort de perçage et l'avance de l'outil de coupe sont assurés uniquement par lesdits moyens élastiques (13). 2. Dispositif selon la 1, dans lequel ledit corps (8) est une pièce globalement cylindrique qui est équipée à l'une des extrémités dudit cylindre, dite extrémité proximale, de ladite partie de connexion (3), et qui comprend au niveau de l'autre extrémité du cylindre, dite extrémité distale, une cavité (80) à l'intérieur de laquelle est apte à coulisser ladite première partie (9). 3. Dispositif selon la 2, dans lequel une bague (15) estfixée à l'extrémité distale du cylindre, le diamètre intérieur de la bague (15) constituant une surface de coulissement pour ladite première partie (9), ladite bague (15) constituant un siège pour lesdits moyens élastiques (13), constitués par un ressort en compression entre ladite bague (15) et ladite première partie mobile (9). 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel la première partie (9), mobile, comprend un élément tubulaire cylindrique dont la paroi intérieure constitue une cage pour un roulement à billes (16) desdits moyens de guidage en rotation entre la seconde partie (10) et ladite première partie (9). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, dans lequel lesdits moyens (12) pour la fixation amovible dudit outil de coupe sont constitués par une bague de serrage à l'une des extrémités du manchon (11), apte à permettre le blocage de manière amovible de l'arbre (7) dans ledit manchon (11). 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5 dans lequel lesdits moyens (14) de mise en charge desdits moyens élastiques, libérables, comprennent, d'une part, deux leviers à came (141,142) articulés suivant un pivot par rapport au corps (8) et, d'autre part, deux galets (145) correspondants solidaires de ladite première partie (9) aptes à coopérer avec les cames (144) des leviers (141,142) lors de leur mise en rotation, lesdits deux leviers à came étant solidarisés l'un à l'autre grâce à une poignée (143). 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, dans lequel ladite partie de connexion (3) comprend une partie filetée (30), destinée à être fixée par vissage à une partie taraudée dudit robinet (4) du collier de dérivation (5), ladite partie de connexion étant apte à être traversée par l'outil de coupe (6). 8. Dispositif selon la 2, seule ou prise en combinaison avec l'une des 1 à 7, dans lequel le corps (8) globalement cylindrique comprend une cloison (81), interne, séparant, d'une part, une chambre (82) jouxtant ladite partie connexion (3) et, d'autre part, ladite cavité (80) à l'intérieur de laquelle est apte à coulisser ladite première partie (9), ladite cloison (81) étant pourvue d'un joint (83) coopérant intimement avec ledit arbre (7) pour assurer l'étanchéité au fluide entre ladite cavité (80) et la chambre (82), la paroi du corps (8) présentant une entrée (84) et une sortie (85) pour la mise en circulation d'un fluide de refroidissement dans la chambre (82) et destiné à refroidir l'outil de coupe (6). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, dans lequel l'outil de coupe (6) est une pièce cylindrique, tubulaire, présentant une extrémité circulaire 2 984 780 16 de coupe (60), recouverte de poudre de diamant, la paroi cylindrique de l'outil de coupe (6) présentant au moins une lumière (61) apte à permettre l'écoulement d'un liquide. 10. Procédé de perçage d'une canalisation (2) au moyen d'un 5 dispositif (1) selon l'une des 1 à 9, comprenant les étapes suivantes : - montage d'un collier de dérivation (5) pourvu d'un robinet (4) sur la canalisation (2), - solidarisation de la partie de connexion (3) du dispositif de perçage (1) au robinet (4) dudit collier de dérivation (5), 10 - mise en charge desdits moyens élastiques (13) par action sur lesdits moyens (14) de mise en charge, - mise en place de l'arbre (7) dans ledit manchon (11) jusqu'à ce que l'outil de coupe (6) soit en contact avec la paroi de ladite canalisation, - solidarisation de l'arbre (7) au manchon (11) de ladite seconde 15 partie (10) dudit dispositif (1), - libération desdits moyens (14) de mise en charge de telle façon que lesdits moyens élastiques contraignent l'outil de coupe (6) sur la canalisation (2), - couplage de l'extrémité distale (72) de l'arbre (7) à des moyens moteurs, 20 - perçage par la mise en rotation de l'arbre (7) et de l'outil de coupe (6), de telle façon que l'effort de perçage et l'avance de l'outil de coupe (6) sont assurés uniquement par lesdits moyens élastiques (13).
B,F
B23,F16
B23B,F16L
B23B 41,F16L 41
B23B 41/08,F16L 41/06
FR2987687
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE RECONNAISSANCE D'UN TERMINAL MOBILE COMMUNIQUANT.
20,130,906
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de reconnaissance d'un terminal mobile communiquant. Elle s'applique, en particulier, à l'identification d'un terminal pour délivrer une information personnalisée à un utilisateur de ce terminal. ETAT DE LA TECHNIQUE L'identification, processus qui consiste à communiquer ou reconnaître une identité, doit être rapide, universelle mais aussi respectueuse de la vie privée de l'individu. Cette identification peut être utilisée notamment pour permettre ou interdire l'accès à un service ou d'un produit. Par exemple, sur un lieu de vente, l'identification d'un client permet au marchand de différencier et de valoriser chaque client de façon personnalisée. Depuis quelques années, des technologies dites « sans contact » de type RFID (acronyme de RadioFrequence IDentification pour identification radiofréquence) ou NFC (acronyme de Near Field Communication pour communication à champ proche) permettent une identification rapide. Cependant ces technologies requièrent le déploiement, à la fois, de nouveaux lecteurs sur les lieux souhaitant l'identification et de nouvelles cartes plastiques équipées de « tag » (étiquette) RFID passif, venant alourdir encore un peu plus les poches ou les portefeuilles des usagers, ou encore le déploiement en masse de nouveaux terminaux mobiles NFC coûteux et encore peu nombreux. Du fait de la connexion nécessaire au serveur de l'opérateur, l'identification est complexe, lente, onéreuse et limitée aux zones géographiques où le signal émis par l'opérateur est disponible. Certaines solutions alternatives au RFID et NFC ont été l'objet de dépôt de demande de brevets. Un brevet a été délivré aux Etats-Unis à Avish Jacob Weiner et Dror Fixler sous le numéro US 7,706,784 en date du 27 Avril 2010. Dans ce brevet, il est proposé d'utiliser un protocole de téléphonie cellulaire afin d'obtenir un identifiant temporairement assigné à un mobile dans une zone déterminée par l'opérateur de téléphonie mobile à ce mobile. Cet identifiant étant temporairement défini par l'opérateur de téléphonie mobile du mobile en question, il est proposé d'établir une communication entre le système et les serveurs de l'opérateur de téléphonie mobile en question afin d'obtenir une identification sécurisée et unique du mobile auquel l'opérateur a assigné cet identifiant temporaire, pour des raisons de sécurité. Le brevet fait notamment référence à l'utilisation, à des fins d'identification, d'informations confidentielles et personnelles telles que le numéro IMSI, conservé par la carte SIM (acronyme de « subscriber Identification Module » pour module d'identification de souscripteur) personnelle du porteur du téléphone mobile. Du fait de la nécessité d'établir une communication suffisante pour recevoir les informations confidentielles puis d'interroger un serveur, ce type de dispositif d'identification est très lent. Il n'est donc pas adapté à une identification rapide, par exemple dans un magasin ou pour la délivrance de tickets ou l'ouverture d'une barrière ou d'une porte. OBJET DE L'INVENTION La présente invention vise à remédier à tout ou partie de ces inconvénients. A cet effet, la présente invention vise un dispositif de reconnaissance d'un terminal mobile communiquant, qui comporte : - un moyen d'allocation d'un canal de communication à l'appareil mobile, - un moyen de réception, sur le canal alloué, d'un message représentatif d'une demande de mise à jour de positionnement (« location update ») de l'appareil mobile, ladite demande étant représentative d'au moins un identifiant de l'appareil mobile et - un moyen de prélèvement d'échantillons du signal de demande de mise à jour de positionnement, pour définir une signature de l'appareil mobile. Grâce à ces dispositions, sans qu'une connexion ne soit établie entre une station de base et le terminal mobile communicant, on provoque de la part du terminal mobile communiquant l'émission d'un message représentatif d'au moins un de ses identifiants et on en capte des échantillons d'une trace électromagnétique du message émis, sans décoder ce message. Ces échantillons permettent de constituer une signature unique du terminal mobile communicant, sans connaître aucun de ses identifiants. Dans des modes de réalisation, le moyen d'allocation d'un canal de communication est configuré pour accepter une demande de canal de communication en provenance de l'appareil mobile. Grâce à ces dispositions, du fait de l'acceptation immédiate de la demande de canal, le terminal mobile émet immédiatement le message de mise à jour de positionnement et la reconnaissance est très rapide. Dans des modes de réalisation, ledit canal de communication est un canal de communication point à point. Grâce à ces dispositions, bien que le dispositif ne connaisse pas d'identifiant du terminal, il met en place une communication bidirectionnelle lui permettant d'adresser des informations au terminal mobile. Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un moyen d'émission d'un message sur ledit canal de communication, pour provoquer la mémorisation d'une information dans l'appareil mobile. Une information personnalisée peut ainsi être mise à disposition de l'utilisateur du terminal mobile communicant. Dans des modes de réalisation, ladite information mémorisée dans l'appareil mobile dépend de l'identifiant de l'appareil mobile. Dans des modes de réalisation, le message émis par le moyen d'émission d'un message sur ledit canal comporte une instruction de lancement d'une application chargée sur l'appareil mobile. Dans des modes de réalisation, le moyen d'émission d'un message sur ledit canal de communication est configuré pour que ledit message prenne la forme d'un message court (« SMS »). Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte un moyen de génération de la signature configuré pour générer un condensât d'au moins une partie des échantillons prélevés par le moyen de prélèvement d'échantillons. Grâce à ces dispositions, la signature est courte, d'une part, et ne permet pas de régénérer d'identifiant, d'autre part. Dans des modes de réalisation, le moyen de prélèvement d'échantillons est configuré pour prélever des échantillons représentatifs de la demande de mise à jour de positionnement, à des instants prédéterminés auquel ladite demande de mise à jour de positionnement représente un identifiant de l'appareil mobile. Dans des modes de réalisation, pour chaque échantillon représentatif d'un identifiant de l'appareil mobile, ledit identifiant est un IMEI ou un IMSI. Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte : - un moyen de couplage électromagnétique définissant une zone de couplage électromagnétique exclusive entre le dispositif et le terminal mobile communicant, - un moyen d'interfaçage radio à bande ultralarge simulant la disponibilité pour communiquer avec le terminal mobile d'au moins une station de base d'un réseau de télécommunication et - un moyen de reconnaissance d'une signature numérique unique du terminal mobile communicant mettant en oeuvre des échantillons d'une trace électromagnétique d'un message envoyé par le terminal mobile pour tenter de se connecter à une station de base simulée. Dans des modes de réalisation, le moyen d'interfaçage simule la disponibilité d'une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire. Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, en outre, un moyen de transmission de minimessages audit terminal mobile communicant sans utilisation du numéro de téléphone du terminal mobile communicant. Grâce à ces dispositions, le dispositif permet la mémorisation d'information dans le terminal et/ou le lancement d'une application téléchargée dans ce terminal. Dans des modes de réalisation, la plus grande dimension de la zone de couplage électromagnétique exclusive est inférieure à la moitié de la longueur d'onde des signaux électromagnétiques mis en oeuvre par le moyen d'interfaçage radio. Grâce à ces dispositions, les ondes ne se forment pas à l'intérieur de la zone de couplage. Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte, en outre : - un moyen de réception d'un signal d'horloge de référence d'un réseau de téléphonie cellulaire et - un moyen d'émission d'un signal électromagnétique à l'intérieur de la zone de couplage électromagnétique exclusive, ledit signal étant synchronisé avec ladite horloge de référence reçue. Grâce à ces dispositions, le terminal n'a pas à se re-synchroniser et peut donc envoyer son message en vue de se connecter à la station de base simulée plus rapidement. Dans des modes de réalisation, le moyen de réception d'une horloge de référence comporte une antenne extérieure à la zone de couplage électromagnétique, ladite antenne recevant un signal d'horloge d'une station de base du réseau de téléphonie cellulaire. Dans des modes de réalisation, le moyen d'interfaçage est configuré pour émettre simultanément des signaux ayant des porteuses simulant une pluralité de stations de base. Dans des modes de réalisation, le dispositif comporte : - un moyen d'allocation d'un canal de communication au terminal mobile et - un moyen d'émission d'un message sur ledit canal sans décodage de message de mise à jour de positionnement émis par le terminal mobile. Grâce à chacune de ces dispositions, le terminal obtient une information personnalisée, sans que le dispositif n'ait connaissance d'un identifiant de ce terminal. Selon un deuxième aspect, la présente invention vise un procédé d'identification de terminal mobile communicant, qui comporte : - une étape de couplage électromagnétique dans une zone de couplage électromagnétique exclusive entre le dispositif et le terminal mobile communicant, - une étape d'interfaçage radio à bande ultralarge simulant la disponibilité pour communiquer avec le terminal mobile d'au moins une station de base d'un réseau de télécommunication et - une étape de reconnaissance d'une signature numérique unique du terminal mobile communicant mettant en oeuvre des échantillons d'une trace électromagnétique d'un message envoyé par le terminal mobile pour tenter de se connecter à une station de base simulée. Les avantages, buts et caractéristiques particulières de ce procédé étant similaires à ceux du dispositif objet de la présente invention, ils ne sont pas rappelés ici. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES D'autres avantages, buts et caractéristiques particulières de l'invention ressortiront de la description non limitative qui suit d'au moins un mode de réalisation particulier du dispositif de capture d'une grandeur physique, en regard des dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 représente, schématiquement et en section, un mode de réalisation particulier du dispositif de reconnaissance d'un terminal mobile communiquant objet de la présente invention, en position fermée, la figure 2 représente, schématiquement et en section, le dispositif illustré en figure 1, en position ouverte, la figure 3 représente, schématiquement et en vue de dessus, des composants électroniques sur une carte électronique incorporée au dispositif illustré en figures 1 et 2. la figure 4 représente un ensemble de fréquences mises en oeuvre par le dispositif illustré en figures 1 à 3, la figure 5 représente, sous forme d'un logigramme, des étapes d'un mode de réalisation particulier du procédé objet de la présente invention, les figures 6 à 11 représentent, schématiquement, différents modes de réalisation particuliers de la partie mécanique d'un dispositif objet de l'invention, les figures 12 à 14 représentent, schématiquement, différents schéma-blocs de modes de réalisation particuliers du dispositif objet de l'invention, les figures 15A et 15B représentent, sous forme d'un logigramme, des étapes mises en oeuvre dans un mode de réalisation particulier du procédé objet de l'invention et - les figures 16 à 18 représentent, schématiquement en en vue de côté, trois modes de réalisation particuliers du dispositif objet de la présente invention. DESCRIPTION D'EXEMPLES DE REALISATION DE L'INVENTION On note que les figures ne sont pas à l'échelle. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessous, le dispositif objet de la présente invention est particulièrement adapté à une reconnaissance rapide d'un téléphone mobile, avec un dispositif peu encombrant, par exemple pour délivrer des informations personnalisées à l'utilisateur de ce téléphone. Par exemple, ce mode de réalisation permet la mise en oeuvre d'une carte de fidélité virtuelle, l'information fournie à l'utilisateur représentant des offres ou des rabais. On observe, en figures 1 et 2, un dispositif 100 de reconnaissance de terminaux mobiles communicants, tels que le téléphone mobile 155 (figure 2). Ce dispositif 100 comporte : - un boîtier rigide 105, - une coque électriquement conductrice inférieure 110, à l'intérieur du boîtier 105, - un circuit électronique 115, au dessus de la coque 110, - un cache 120 supérieur, non conducteur de l'électricité, par exemple en matière plastique, au dessus du circuit électronique 115, - une antenne extérieure 130, - un arbre de rotation 125 relié au boîtier 105, d'une part, et à un volet 140, d'autre part, le volet 140, conducteur de l'électricité et préférentiellement au moins partiellement transparent, portant un joint conducteur périphérique 135 et une pièce métallique ferromagnétique 145, - en regard du joint conducteur périphérique 135, un rebord conducteur 160 solidaire du boîtier 105 et - en regard de la pièce métallique ferromagnétique 145, un électro-aimant 150 formant serrure pour maintenir fermé ou relâcher le volet 140. Le boîtier rigide 105 est constitué de n'importe quelle matière et prend une forme quelconque, par exemple l'une des formes illustrées en figures 6 à 11. La coque conductrice inférieure 110 forme avec le volet conducteur 140, le joint conducteur 135 et le rebord conducteur 160 une cage de Faraday. Comme exposé plus loin, l'antenne 130 permet, malgré cette cage de Faraday, de maintenir la synchronisation du téléphone mobile 155 avec une antenne de station de base d'un réseau de téléphonie cellulaire. Le rebord conducteur 160 est, par exemple, un joint métallique en appui sur de la mousse ou du tissu. Le circuit électronique 115 est illustré en regard des figures 5 et 15, en ce qui concerne ses fonctions et en regard des figures 3, 4 et 12 à 14, en ce qui concerne ses composants. Le cache 120 supérieur a pour fonction de masquer au regard de l'utilisateur le circuit électronique 115 et de supporter le téléphone mobile 155. L'antenne extérieure 130 fournit une base de temps pour la synchronisation du circuit 115 et du téléphone mobile 155. L'arbre de rotation 125 comporte, préférentiellement, un ressort de rappel pour ouvrir le volet 140 lorsque l'électro-aimant 150 n'est pas alimenté. Le volet 140 est, par exemple, constitué d'une plaque de verre, au dessus, d'une feuille de métal périphérique intercalaire et d'un film conducteur sur l'ensemble de la surface, collé à la plaque de verre, en dessous. Ce film est, par exemple, métallisé en nanotechnologies. Le joint conducteur périphérique 135 est collé sur la feuille de métal périphérique. Préférentiellement, un interrupteur à accès externe (non représenté) permet de couper l'alimentation de l'électro-aimant 150, pour ouvrir le volet 140 en cas de panne du dispositif maintenant alimenté cet électro-aimant 150. A l'intérieur du boîtier est effectué un couplage électromagnétique entre un composant émetteur-récepteur 180 (figure 3) et l'antenne du téléphone mobile 155. On note que la plus grande dimension interne de la coque conductrice 110 est préférentiellement entre un quart et la moitié de la longueur d'onde utilisée par le téléphone mobile 155. Ainsi, ce n'est qu'un champ électromagnétique de couplage qui se forme entre le composant émetteur-récepteur 180 et l'antenne du téléphone mobile 155, puisque aucune onde ne peut se former dans l'espace intérieur de la cage de Faraday. Ainsi, le couplage électromagnétique est similaire à celui qui existe entre deux bobines, ou inductances. Pour que le couplage soit efficace, le composant 180 est configuré pour effectuer un couplage selon la polarisation horizontale. La dimension de la cage de Faraday est liée au peigne de fréquences émises (voir plus loin). On observe que, préférentiellement, le composant émetteur-récepteur 180 n'émet des ondes électromagnétiques que lorsque le volet 140 est fermé. Ceci assure l'absence d'émissions électromagnétiques qui pourrait perturber d'autres téléphones mobiles à l'extérieur du boîtier 105. L'antenne 130 permet de contrôler la discontinuité du champ électromagnétique entourant le téléphone mobile 155 lors de la fermeture de la cage de Faraday, c'est-à-dire du volet 140 afin d'éviter de perdre la synchronisation du téléphone mobile avec le réseau de téléphonie mobile, tout en provoquant, de sa part, une tentative d'identification sur un réseau de téléphonie mobile. Plutôt que d'éliminer le champ électromagnétique, on se limite à en modifier les caractéristiques pour entrer en interaction avec le téléphone mobile 155 plus rapidement. Ainsi, préférentiellement, on évite la perte de synchronisation du téléphone mobile 155 mais on simule un changement de cellule d'un réseau de téléphonie cellulaire, comme si la nouvelle cellule avait le même signal de synchronisation que la cellule qui est quittée. Ainsi, à l'intérieur de la cage de Faraday, on utilise la référence d'horloge fournie par la station de base extérieure au dispositif 100. On obtient ainsi une horloge stable à moindre frais, un simple quartz synchronisé avec le signal d'horloge de cette station de base, capté par l'antenne 130, suffisant à la génération de cette horloge à l'intérieur de la cage de Faraday. On note que le signal d'horloge externe n'est préférentiellement pas utilisé lorsqu'un champ électromagnétique est émis à l'intérieur de la cage de Faraday par le circuit 115. Selon le décalage (« drift »), on re-synchronise, à différents moments, le quartz sur la station de base externe. On note que ce maintien de la synchronisation est favorable tant à la reconnaissance du téléphone mobile qu'au rétablissement de la cellule initiale lorsqu'on ouvre le volet 140 et que le téléphone mobile 155 doit reprendre sa communication avec le réseau de téléphonie cellulaire externe au dispositif 100. Ainsi, à l'intérieur de la cage de Faraday, on émet les signaux d'autres cellules tout en dupliquant partiellement, c'est-à-dire au niveau de la synchronisation, l'environnement électromagnétique présent à l'extérieur du dispositif 100. Ainsi, du point de vue du téléphone mobile 155, on change de code de région (« area code ») comme si le téléphone mobile 155 avait changé de région ou de pays. La fréquence et la synchronisation (phase) restant inchangées, seul un paramètre logiciel est modifié. Pour augmenter la rapidité de reconnaissance du téléphone mobile, à l'intérieur de la cage de Faraday, on utilise un ensemble (ou peigne) de fréquences 185 (voir figure 4) qui couvre un large intervalle de fréquences. On simule ainsi une multitude, voire la totalité, de stations de bases de cellules d'un réseau de téléphonie cellulaire. Ce qui permet au téléphone mobile 155 de trouver immédiatement une station de base avec laquelle communiquer sans tester successivement différentes fréquences de stations de base. Le téléphone mobile 155 envoie ainsi une demande de mise à jour de positionnement dont des échantillons, représentatifs d'au moins un de ses identifiants, sert de signature pour la reconnaissance du téléphone mobile 155. On note que, en procédant ainsi, le dispositif 100 n'effectue aucune connexion avec le réseau de l'opérateur auquel est rattaché le téléphone mobile 155 et n'a besoin d'aucune analyse de l'environnement extérieur au boîtier 105. Préférentiellement, le peigne de fréquences, qui représente une bande ultra-large (« UWB » pour ultra-wide band) comporte plusieurs centaines de fréquences de stations de base, par exemple cinq cents. L'énergie émise est étalée, ce qui évite la saturation et la recherche d'une fréquence de station de base au-delà de la première fréquence testée par le téléphone mobile 155. Le téléphone mobile 155 est ainsi immédiatement callé en fréquence et en phase avec la station de base simulée. Tout se passe, du point de vue du téléphone mobile 155, comme s'il quittait une cellule (celle à laquelle le téléphone mobile 155 était relié à l'extérieur du boîtier 105) et en retrouvait une autre ayant la même synchronisation (phase) et la même fréquence. Ainsi, le dispositif 100 utilise la couche physique du réseau de téléphonie mobile mais aucunement les couches de protocole supérieures, notamment celles mettant en oeuvre un décodage. Sur la couche physique, la signature est constituée d'échantillons représentatifs d'au moins un identifiant du téléphone mobile 155, par exemple son IMEI. On note que la signature peut être issu d'échantillons de la trace électromagnétique de différents messages, selon le protocole de communication utilisé par le terminal mobile 155, pourvu que le message considéré représente un identifiant du terminal ou d'une carte additionnelle d'identification de l'utilisateur, par exemple une carte SIM. En revanche, pour communiquer depuis le dispositif 100 vers le téléphone mobile 155, on peut envoyer un message court (SMS pour short message system) ou un USSD (« Unstructured Supplementary Service Data », qui peut se traduire en « Service supplémentaire pour données non structurées »). Ainsi, bien que l'on ne décode aucun message ascendant (du téléphone mobile 155 vers la station de base simulée), on peut encoder un message descendant car on sait à quel moment émettre ce message codé. La signature numérique du téléphone mobile 155 est constituée d'échantillons de la phase d'enrollement (« enrollment ») représentant au moins un identifiant. Préférentiellement, on forme un condensât (« hash », par exemple SHA1 ou SHA2) à partir de ces échantillons pour donner une signature conservée sur un serveur de signatures associées à des téléphones mobiles d'utilisateurs référencés (par exemple porteurs d'une carte de fidélité ou d'un droit d'accès). On note que les échantillons du signal d'enrollement qui servent à constituer la signature du téléphone mobile 155 comportent des échantillons représentatifs de l'IMEI ou de l'IMSI, ces deux identifiants étant représentés successivement dans le signal d'enrollement émis par le téléphone mobile 155, dans la norme GSM. Les autres normes de téléphonie mobile présentent des signaux similaires représentatifs, eux aussi, d'au moins un identifiant unique de l'identifiant de la carte SIM du téléphone mobile. Le dispositif 100 est préférentiellement relié au réseau internet, par exemple à travers un boîtier décodeur (connu sous le nom de « box ») ou le réseau de téléphonie mobile, directement, ou par l'intermédiaire d'une tablette ou d'une caisse externe. Dans des modes de réalisation, la base de données est conservée localement. C'est, par exemple, le cas lorsque le dispositif 100 objet de la présente invention sert à donner un accès, par exemple par ouverture d'une porte ou d'une barrière, par exemple dans un établissement hôtelier. On note que, du point de vue d'une caisse de magasin, la signature peut être vue comme une site de caractères, comme ceux fournis par un lecteur de codes à barres. Si la connexion entre le dispositif 100 est un connecteur USB, ce dispositif est vu comme un simple périphérique auquel est associé une petite librairie de programmes. Préférentiellement, par la communication descendante, le dispositif 100 lance une application sur le téléphone mobile 155, notamment lorsque ce téléphone mobile 155 est un smartphone. Par exemple, lorsque le dispositif 100 permet la mise en oeuvre de cartes de fidélités virtuelles, l'application lancée est une application représentant les différents aspects de la carte de fidélité. Dans le cas de la création de la carte de fidélité, la même procédure est mise en oeuvre pour créer une signature numérique unique du téléphone mobile 155 et lui associer des données représentatives de son porteur (nom, numéro de téléphone mobile et adresse, par exemple). Parallèlement, par la communication descendante, le dispositif 100 fournit au téléphone mobile 155 un lien pour le téléchargement de l'application qui sera lancée lors de reconnaissances du téléphone mobile 155 et de la librairie de programmes. Le dispositif objet de la présente invention permet, par exemple, l'affichage d'offres personnalisées lors de l'entrée dans un magasin ou le paiement électronique (« e-payment »), en sortie. On observe que la même application peut gérer plusieurs cartes de fidélité virtuelles constituant un portefeuille de cartes de fidélités. En ce qui concerne les dimensions des antennes 175 et 180 représentées en figure 3 et séparées par deux résistances 165 et 170, l'ensemble des caractéristiques physiques de la piste (largeur, longueur, épaisseur, dessin) est adapté à générer un champ en polarisation plutôt horizontal, et ce, sur une bande très large de quelques centaines de MHz à quelques GHz). On observe, en figure 5, des étapes successives de fonctionnement de la carte électronique 115 et du téléphone mobile 155. Au cours d'une étape 205, on insère le téléphone mobile 155 dans le dispositif 100 et on ferme le volet 140, isolant ainsi le téléphone mobile 155 de la station de base réelle à laquelle le téléphone mobile 115 est associé. La fermeture de la serrure électronique 145 et 150 est détectée par le circuit électronique 115. Au cours d'une étape 210, le circuit électronique 115 émet un ensemble de fréquences étalées représentant des signaux émis par des dizaines, voire des centaines, de stations de base d'un réseau de téléphonie mobile accolées les unes aux autres. Préférentiellement, le circuit électronique émet toutes les fréquences de stations de base des différents opérateurs. Au cours d'une étape 215, le téléphone mobile 155 détecte qu'il a perdu son association avec la station de base à laquelle il était associé en dehors du dispositif 100. Au cours d'une étape 220, le téléphone mobile 155 recherche la présence d'une première fréquence (voie balise) de station de base avec laquelle il pourrait s'associer, par exemple la fréquence utilisée par la station de base externe à laquelle le téléphone mobile était initialement associé. Puisque le circuit électronique 115 émet cette fréquence, le téléphone mobile 155 la sélectionne. Dans le cas où le circuit électronique n'émet pas toutes les fréquences utilisables, du fait qu'il en émet un grand nombre, l'obtention, par le téléphone mobile 155 d'une fréquence de station de base virtuelle à laquelle s'associer est, de tout façon, rapide. Au cours d'une étape 225, le téléphone mobile 155 envoie une demande de canal (par exemple le canal « 1 ») à la station de base en utilisant la fréquence (voie balise) sélectionnée, en proposant un canal particulier. Au cours d'une étape 230, le circuit électronique 115 émet un signal d'accord à la demande de canal. Il s'instaure alors une communication point à point entre le téléphone mobile 155 et le circuit électronique 115. Ainsi, le circuit électronique 115 alloue au téléphone mobile 155 un canal sur lequel il peut échanger des messages avec le circuit électronique 115. Au cours d'une étape 235, le téléphone mobile 155 émet un message de positionnement dans la nouvelle cellule simulée (« location update »). Au cours d'une étape 240, le circuit électronique 115 reçoit le message de positionnement, détermine l'instant de début des paquets ayant une charge utile et prend des échantillons aux instants où le message représente l'IMEI puis d'autres échantillons aux instants où le message représente l'IMSI. On note que chaque échantillon donne une valeur numérique représentative de l'amplitude du signal « local update », sans décodage de ce signal. En particulier, ni l'IMEI, ni l'IMSI ne sont décodés. Seules leurs traces dans l'intensité du champ électromagnétique émis par le téléphone mobile 155 servent à constituer la valeur des échantillons. Au cours d'une étape 245, un condensât (« hash ») est obtenu à partir de la valeur des échantillons. Par exemple l'un des algorithmes SHA1 ou SHA2 est utilisé pour fournir ce condensât, qui sert de signature numérique du téléphone mobile 155. Au cours d'une étape 250, le condensât est introduit dans une requête adressée à une base de données conservant des signatures de téléphones mobiles. Selon les cas, soit la signature est recherchée à l'identique, soit une fonction de distance est utilisée pour déterminer la signature la plus proche dans la base de données (pour tenir compte du bruit qui peut affecter le prélèvement d'échantillons. En retour, la base de données fournit une indication de la reconnaissance de la signature et, si la signature est reconnue, des informations destinées au porteur du téléphone mobile 155. Dans le cas où il s'agit de donner un droit d'accès au porteur du téléphone mobile 155, le retour se fait à destination d'un actionneur de la barrière ou de la porte. Dans le cas du e-paiement, le retour se fait après prélèvement sur le compte du porteur du téléphone mobile 155. En se limitant au cas d'informations destinées au porteur du téléphone mobile 155, au cours d'une étape 255, le circuit électronique 115 envoie un message, en utilisant le canal partagée, en point à point, pour lancer une application sur le téléphone mobile 155. Comme exposé plus haut, ce message peut prendre la forme d'un message court. On note que, sur ce canal point à point, le numéro de téléphone du téléphone mobile 155 est inutile. Le transmetteur du circuit électronique 115 est modulé en fréquence (par exemple de type FSK pour frequency shift keying). Au cours d'une étape 260, le circuit électronique 115 arrête l'émission d'un champ électromagnétique et provoque l'ouverture de la serrure 145 et 150. On note que le circuit 115 ne répond pas au message de localisation « location update », selon le protocole de téléphonie mobile, et ne le décode pas. Aucune communication n'est ainsi mise en place sur un réseau de téléphone mobile, même virtuel. Au cours d'une étape 265, le téléphone mobile 155 est retiré du dispositif 100 et se reconnecte à une station de base du réseau de téléphonie mobile de son opérateur, en profitant du maintien de sa synchronisation avec la station de base qu'il a quitté au cours de l'étape 210. On développe, ci-dessous, les questions de synchronisation entre le téléphone mobile 155 et le circuit électronique 115. Une grande stabilité d'horloge est requise afin de réussir toute synchronisation temporelle. Cette grande stabilité peut être obtenue en local grâce à des composants très spécifiques, mais très chers ou par l'asservissement d'un oscillateur local bas coût sur une référence externe réputée stable telle qu'un signal GPS, DCF 77 (77.5 KHz), Grandes Ondes France Inter (162 KHz) ou encore une station de base GSM. Ainsi, une station de base GSM fournit une référence d'horloge avec une stabilité de 0,05 ppm. Plus précisément, la fréquence d'horloge F est garantie être comprise entre F- (0,05/10A6)*F et F+(0,05/10A6)*F. Ainsi, la carte électronique 115 comprend un sous-système incluant: - un oscillateur à bas coût compensé en température et contrôlable en tension avec une stabilité de l'ordre de 2 ppm, - un récepteur 865 (voir figure 14) adapté à acquérir et numériser le signal d'une station de base GSM par le biais de l'antenne 130 externe au boîtier 105, - un module de traitement du signal adapté à calculer le décalage fréquentiel entre l'oscillateur local et la fréquence de référence (67.78833 kHz) incluse dans la porteuse du signal de la station de base GSM. Ce module est intégré dans le sous-système de contrôle 820, - un convertisseur digital-analogique (« DAC » pour digital analog converter) adapté à commander l'oscillateur local et - un moyen d'asservissement automatique configuré à minimiser le décalage fréquentiel mentionné ci-dessus, par itération rapide de mesures du décalage et d'ajustements de la tension de commande de l'oscillateur local. Cet asservissement permet de disposer d'un oscillateur local, nativement spécifié à 2 ppm, avec une stabilité améliorée de l'ordre de celle de la fréquence de référence, c'est-à-dire de l'ordre de 0,05 ppm. Le dispositif 100 est configuré à réaliser cet asservissement de façon régulière afin de garantir cette stabilité de 0,05 ppm. Le dispositif 100 inclut un sous-système d'émission radiofréquence à bande ultralarge, 815 et 860, dans le sens défini par la directive européenne, c'est-à-dire « diffusant intentionnellement de l'énergie sur bande large d'au moins 50 Mhz ». Ce sous-système est configuré pour diffuser à faible puissance un signal à bande ultra large dans la bande de 868 Mhz à 960 Mhz, sous le contrôle du module de contrôle 820. Le sous-système est configuré pour générer un tel signal à bande ultra large de sorte que, à travers des filtres passe bande de 400 kHz, le signal perçu ressemble à un signal à bande étroite modulé en fréquence, c'est-à-dire de même nature qu'un signal de station de base GSM. Plus spécifiquement, le signal perçu est celui d'un émulateur de station de base GSM avec des paramètres utilisés habituellement pour des tests en usine, notamment le couplet MNC-MCC perçu est égal à 001-01 (utilisé pour le test) et le « Location Area Code » arbitrairement fixé à « 0 ». Ainsi, le téléphone mobile 155 voit à travers une multitude de filtres passe-bande comme s'il y avait autour de lui une multitude de stations de base. Par ailleurs, ce sous-système est configuré pour diffuser un tel signal à bande ultra large de telle sorte qu'il ne présente pas de décalage, dans le domaine temporel, avec le signal de la station de base GSM, avec lequel l'asservissement d'horloge a été opéré. Le spectre électromagnétique ainsi généré et ainsi synchronisé dans le domaine temporel équivaut à celui d'une cellule de téléphonie mobile dans laquelle il y aurait toutes les fréquences possibles de station de base. Ainsi, le téléphone mobile 155 exposé à un tel champ électromagnétique trouve nécessairement et très rapidement les fréquences qui l'intéressent. On développe, ci-dessous, la reconnaissance du téléphone mobile 155. Le signal électromagnétique à bande ultra-large généré comme exposé ci-dessus est adapté à forcer le téléphone mobile exposé à un tel champ à initier une procédure de "Location Update". Dans toute la description, il est entendu que le signal électromagnétique à bande ultra-large est toujours strictement limité à la zone de couplage électromagnétique exclusive (« Cage de Faraday »). Afin de pouvoir lancer la procédure de « Location update », le téléphone mobile 155 effectue d'abord une demande de canal radiofréquence dédié sur lequel auront lieu les échanges de messages associés à la procédure de "location update". La méthode décrite ci-dessous permet au dispositif 100 et au téléphone mobile 155 de dialoguer sur un canal radiofréquence dédié sans que le dispositif 100 ait eu connaissance de la fréquence balise sur laquelle le téléphone mobile 155 était précédemment "accrochée". Cette demande de canal radiofréquence dédié s'effectue par l'émission d'un burst de type RACH sur une fréquence Fx, (Fx étant la fréquence balise sur laquelle le téléphone mobile était "accrochée"), a priori inconnu du dispositif 100. Le burst RACH contient la date précise de la demande ainsi qu'une référence de la demande choisie de façon aléatoire entre « 0 » et « 31 ». Ainsi à une même date, il peut avoir jusqu'à 32 demandes de canal radiofréquence dédié qui soient discernables. Le sous-système de contrôle 820 est adapté à configurer le sous-système 860 par le biais du paramètre « MS MAX TX PWR CCH » et du seuil de détection d'énergie, de sorte que le sous-système 860 est configure pour détecter exclusivement l'énergie transmise par le téléphone mobile 155 lors de l'émission du burst RACH et à dater précisément cette détection. Ainsi toute détection d'énergie dans la zone de couplage électromagnétique exclusive ("Cage de Faraday") équivaut à une demande de canal radiofréquence dédié. Le sous-système de contrôle 820 est adapté à répondre favorablement et "aveuglément" à une telle demande en générant dans le signal ultra-large bande une série d'au moins 32 messages d'allocation de canal radiofréquence dédié (« Immediate Assignment »), chaque série de 32 messages étant datée avec une date proche de celle de la détection d'énergie enregistrée par le sous-système 860. L'ensemble de ces messages « Immediate Assignment » alloue au téléphone mobile 155 un canal radiofréquence dédié unique, sur lequel le sous-système 860 est adapté à recevoir. Cet ensemble de messages est suffisamment "étendu" (tant dans sa datation que dans les références de demande) pour que le téléphone mobile 155 trouve, dans cet ensemble, une réponse à sa demande. Dès lors, le téléphone mobile 155 et le dispositif 100 sont configurés pour dialoguer via le canal radiofréquence dédié unique (dans le sens montant) et via le signal à bande ultra-large (dans le sens descendant). Le sous-système de contrôle 820 est adapté à envoyer dans le signal utra-large bande un message « Identify Request » de type IMEI et le sous-système 860 est adapté à enregistrer la réponse du téléphone mobile 155 sur le canal radiofréquence dédié précédemment assigné et à en envoyer la réponse au sous-système de contrôle 820 sous forme d'un condensât de 56 caractères (SHA-224). Dans des variantes, le volet 140 porte un écran, par exemple tactile. Le circuit 115 permet une interaction de l'utilisateur avec cet écran et avec le téléphone mobile 155. Par exemple, on représente sur un tel écran tactile ce qui est affiché sur l'écran du téléphone mobile 155. Dans des variantes, le volet 140 est remplacé par une tablette qui fait fonctionner un programme pour interagir avec le porteur du téléphone mobile 155, par exemple en lui présentant des offres commerciales. Dans cette variante, n'importe quel téléphone devient, par la communication avec la tablette, une tablette disposant d'une interface riche et personnalisée. D'autres aspects de la présente invention sont donnés dans la description des figures 6 à qui suit. On observe, en figure 6, un dispositif 300 comportant un boîtier 325 monté sur un pied, constitué d'un support en matériau conducteur 310 et d'un capot coulissant en matériau conducteur 320, permettant d'isoler électromagnétiquement un terminal mobile communicant 15 305 de l'environnement du dispositif 300. Le dispositif 300 définit, à l'intérieur du boîtier 325, une zone de couplage électromagnétique exclusive, aussi appelé, dans la suite de la description « zone de couverture exclusive » car en sont exclus les signaux électromagnétiques présents à l'extérieur du boîtier 325. On note que le capot coulissant 320 comporte une fenêtre pour que l'utilisateur voit, en permanence, son terminal mobile 305, pendant la procédure d'identification. Le dispositif 300 comporte aussi un écran 365 qui réalise une interface utilisateur, c'est-à-dire l'affichage de données de fonctionnement et/ou de questions et, éventuellement, la saisie de données par l'utilisateur. On observe, en figure 7, un dispositif 400, de forme généralement rectangulaire et verticale, comportant un boîtier 425 monté sur un pied 410. Le boîtier 425 est, constitué d'un support en matériau conducteur 430 et d'un capot rabattable en matériau conducteur 420, permettant d'isoler électromagnétiquement un terminal mobile communicant 305 de l'environnement du dispositif 400. Le dispositif 400 en définissant, à l'intérieur du boîtier 425, une zone de couplage électromagnétique exclusive. On note que le capot rabattage 420 comporte une fenêtre pour que l'utilisateur voit, en permanence, son terminal mobile, pendant la procédure d'identification. Dans le mode de réalisation illustré en figure 7, le terminal mobile 305 est glissé dans un espace vertical en matériau conducteur dont le capot en matériau conducteur 420 ferme la partie supérieure. On observe, en figure 8, un dispositif 500 similaire au dispositif 300, à l'exception du pied qui est destiné à être appuyé directement sur sol et non sur un plan de travail ou un comptoir. On observe, en figure 9, un dispositif 600 de forme généralement rectangulaire et oblique, comportant un boîtier, monté sur un pied 610 et constitué d'un support en matériau conducteur 625 et d'un capot ouvrant par l'intermédiaire d'une charnière en matériau conducteur 620, permettant d'isoler électromagnétiquement un terminal mobile communicant 305 de l'environnement du dispositif 600 en définissant, à l'intérieur du boîtier, une zone de couplage électromagnétique exclusive. On observe, en figures 10 et 11, un dispositif 700 similaire au dispositif 600, si ce n'est qu'il comporte un écran 615 formant une interface utilisateur. En figure 10, le dispositif 700 est fermé. En figure 11, le dispositif 700 est ouvert. Quel qu'en soit la forme, le dispositif d'identification de terminal mobile communicant comporte, en plus du moyen de couplage électromagnétique définissant une zone de couplage électromagnétique exclusive entre le dispositif et le terminal mobile, des éléments non représentés sur les figures 6 à 11 : - un moyen d'interfaçage radio à bande ultralarge UWB (acronyme de Ultra Wide Band pour bande ultralarge) et - un moyen de reconnaissance d'une signature numérique unique du terminal mobile mettant en oeuvre une simulation de connexion du terminal mobile à une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire. Dans les modes de réalisation décrits ci-dessous, en regard des figures, le dispositif objet de l'invention réalise l'interface radio UWB afin de proposer une solution d'identification simple, sans contact, avec une rapidité mesurée inférieure à quelques secondes pour 99% des terminaux mobiles communicants, compatible avec tous les téléphones GSM existants, y compris les téléphones dual-mode UMTS 2G/3G, sans aucune modification matérielle ni installation de logiciel sur le téléphone, utilisant une signature numérique unique de l'équipement mobile, indépendante de la carte SIM ou des données contenues dans la SIM, respectant et préservant ainsi les données privées du porteur de l'équipement mobile. Ce dispositif apporte donc à tous mobiles GSM/UMTS existant une interactivité similaire à celle rendue possible seulement avec un téléphone muni de moyens de communication NFC. Comme illustré en figure 12, dans des modes de réalisation, le dispositif 805 objet de l'invention comporte un circuit électronique 810, qui comporte, dans le zone de couplage électromagnétique exclusive 855 : - un circuit radioélectrique 815 émetteur/récepteur opérant dans une bande large de fréquences, qui réalise le moyen d'interfaçage radio UWB, - un circuit de contrôle 820, qui réalise le moyen de reconnaissance de signature électronique. Le circuit de contrôle 820 est connecté à un système maître 825, dans le cas où le dispositif 805 est utilisé comme un périphérique, comme illustré en figure 12. Dans le cas où le dispositif 805 réalise un équipement intégré autonome fournissant des fonctionnalités complémentaires, par exemple, une interface utilisateur, un écran, un écran tactile, une commande de gâche électrique, un clavier à code, un lecteur biométrique, etc..., le dispositif 805 comporte, en outre, un circuit applicatif 830, comme illustré en figure 14. Comme illustré en figure 13, la fonction du circuit de contrôle 820 peut être partagée entre un dispositif de contrôle allégé 835 et un serveur central 840, dans le cadre d'une architecture centralisée. Par la suite, on entend par circuit de contrôle 820 à la fois le cas où la fonction du circuit de contrôle est intégrée et le cas où elle est partagée. Le circuit de contrôle 820 a la charge de l'ensemble des traitements numériques et logiques du dispositif et, notamment, les traitements de la couche physique jusqu'à la couche Radio Resources (« RR » pour ressource radio) et Mobility Management (« MM » pour gestion de mobilité). Le circuit de contrôle 820 contrôle le circuit radioélectrique 815 et fournit le résultat de l'identification à un système maître 825 ou au circuit applicatif 830. Le circuit radioélectrique 815 ne comprend pas d'antenne mais un sous-circuit 860 de couplage électromagnétique polarisé, la polarisation renforçant la zone de couverture exclusive. Ce renforcement signifie que la différence de niveau d'énergie électromagnétique, reçue au sein de la zone de couverture exclusive, entre l'énergie électromagnétique "émise" par le circuit radioélectrique 815 situé à l'intérieur de la zone de couverture exclusive et l'énergie électromagnétique issue de sources extérieures à cette zone de couverture exclusive est accrue de façon significative par ce sous-circuit 860 de couplage. Cette polarisation est alignée sur la 25 polarisation prépondérante des téléphones mobiles, la polarisation "horizontale". Cette polarisation joue également un rôle positif dans l'efficacité du couplage électromagnétique et augmente d'autant la différence d'énergie électromagnétique reçue mentionnée ci-dessus. On note que, en absence d'antenne, on ne peut pas parler d'émission radioélectrique de façon formelle dans la mesure où l'onde électromagnétique n'a pas la possibilité formelle de se 30 former. En revanche, il peut y avoir une communication par couplage électromagnétique au sein de cette zone de couverture exclusive 855. Dans la zone de couverture exclusive du circuit radioélectrique 815, la puissance du signal "émis" par le circuit radioélectrique 815 est, par définition et par construction, toujours plus grande que la puissance des signaux émis depuis l'extérieur de la zone de couverture exclusive. Le circuit radioélectrique 815 génère un signal ultralarge dans la bande des 900 Mhz, conforme à la définition fixée par la décision de I'ARCEP 2007-683 et par la directive européenne 2009/343/CE. Le circuit radioélectrique 815 génère ce signal ultralarge de sorte qu'à l'extérieur du boîtier du dispositif 805, le masque de puissance fixé par la décision de I'ARCEP 2007-683, modifiée par l'Annexe 7, et alignée sur la directive européenne 2009/343/CE est toujours respecté. Ce signal ultralarge est construit de sorte qu'à l'intérieur de la zone de couverture exclusive, il peut être vu à travers différents filtres passe-bande appropriés comme une multitude de signaux modulés en fréquence (FSK), et qui peuvent donc être reçus et démodulés par un mobile conformant à la norme GSM et situé à l'intérieur de la zone de couverture exclusive et uniquement à l'intérieur de celle-ci. Plus spécifiquement, ce signal ultralarge est construit de sorte qu'à l'intérieur de la zone de couverture exclusive, il peut être vu à travers différents filtres passe-bande appropriés comme une multitude de canaux balises GSM, majoritairement identiques. Par convention, dans le reste du document, il est fait référence à ces canaux balises GSM par le terme 'voie balise CO'. Dans certains modes de réalisation, comme illustré en figure 14, le circuit radioélectrique 815 intègre un sous-circuit 865 de récepteur radioélectrique capable d'analyser l'environnement électromagnétique à l'extérieur de la zone de couverture exclusive grâce à une antenne 845 située à l'extérieur du blindage électromagnétique. Cette connaissance de l'environnement électromagnétique à l'extérieur de la zone de couverture exclusive sert à construire le signal ultralarge de sorte à minimiser toute interférence avec l'environnement électromagnétique à l'extérieur de la zone de couverture exclusive. Le circuit électronique 810 comporte également un circuit 870 de lecture sans contact standard selon la norme RFID IS014443 afin de pouvoir lire les tags standards RFID/NFC. Le circuit électronique 810 comporte un circuit électromécanique 850, qui a pour fonction de : a) Inviter l'usager à déposer ou insérer son téléphone mobile dans le dispositif 805 afin de pouvoir être identifié rapidement et bénéficier d'un service, étape 904, b) Accueillir le téléphone mobile de l'usager, étape 906, c) Détecter la présence du téléphone dans le dispositif 805, étape 908, d) Isoler temporairement et électromagnétiquement le téléphone mobile en "enfermant" la totalité du téléphone, étape 912, e) Informer l'usager de l'avancement du processus d'identification, f) Informer l'usager du succès ou de l'échec de l'identification, étape 940, g) Libérer, si nécessaire, le téléphone mobile de l'usager, étape 944 et h) Informer l'usager de la possibilité de reprendre son téléphone mobile, étape 946. Comme illustré en figures 6 à 11, des modes de réalisation comportent, comme moyens mécaniques, un boîtier en matériau conducteur avec un capot ou couvercle en matériau conducteur hermétique à ouverture/fermeture manuelle. Ce boîtier a un volume suffisant pour permettre à l'usager de déposer son téléphone mobile dans le boîtier, étape 906, et du reprendre avec aisance, étape 948. L'usager a la charge de fermer et d'ouvrir le couvercle. Une forme de réalisation (non représentée) consiste en un support vertical en matériau conducteur légèrement incliné capable d'accueillir un téléphone portable en position verticale. Ce support est isolé par un demi-cylindre vertical en matériau conducteur tournant autour de l'axe central du support. La rotation du demi-cylindre est commandée par électronique et peut se baser sur des capteurs de mouvement et/ou de poids et/ou de présence. Par exemple, le boîtier du dispositif comporte un support adapté à accueillir un terminal mobile, dans une protection entourant au moins 440 degrés d'angle autour du téléphone portable et ouverte sur au moins trois côtés orthogonaux du terminal mobile. Le circuit de contrôle 820 implémente notamment une émulation partielle d'une station de base GSM, mélangée avec une technologie relevant de la bande ultra-large (UWB), au cours des étapes 916 à 942. Le circuit de contrôle 820, pour cette partie émulation de station de base, a plusieurs modes de fonctionnement dont un mode de veille et un mode actif. Le circuit de contrôle 820 entre en mode de veille, étape 950 a) au démarrage du dispositif 805, b) à la fin du mode actif ou c) sur une information issue du circuit électromécanique 850, par exemple la détection d'une ouverture ou d'une détection d'absence de téléphone dans le boîtier, étape 948. Le circuit de contrôle 820 sort du mode de veille pour entrer en mode actif, étape 910, sur une information issue du circuit électromécanique 850, par exemple une détection de présence du téléphone, étape 908, et éventuellement une détection de la fermeture du capot du boîtier. En mode de veille, le circuit électromécanique 850 n'offre pas une isolation électromagnétique totale. En mode de veille, le circuit de contrôle 820 inhibe toute « émission » du circuit radioélectrique 815, étape 952. En mode de veille, le circuit de contrôle 820 a la possibilité de commander au circuit radioélectrique 815 d'effectuer de façon périodique, étape 902, une identification des voies- balises GSM situées à l'extérieur de la zone de couverture exclusive grâce à l'antenne 845 située à l'extérieur du blindage électromagnétique. Le circuit de contrôle 820 a ainsi une connaissance de l'environnement électromagnétique à l'extérieur du dispositif 805. En mode veille, le circuit de contrôle 820 commande les sous-circuits de notification visuelle et ou auditive situés dans le circuit électromécanique 850 afin de faire état de la disponibilité du dispositif 805 à accueillir un téléphone mobile ou un tag RFID/NFC, étape 904. En mode veille, le circuit de contrôle 820 notifie le circuit applicatif 830, dans le cas du dispositif 805 fonctionnant en tant qu'équipement intégré autonome, de la disponibilité du dispositif 805 à accueillir un téléphone mobile ou un tag RFID/NFC. En mode actif, avant de réaliser une diffusion de signaux, le circuit de contrôle 820 ajuste le niveau d'énergie électromagnétique d'émission, étape 914, en tenant compte de l'effet d'isolation électromagnétique du circuit électromécanique 850, afin de minimiser le niveau d'énergie émise hors de la zone de couverture exclusive et afin de se conformer à la réglementation en vigueur. En mode actif, le circuit de contrôle 820 commande la diffusion, d'un signal ultra-large généré par le circuit radioélectrique 815, étape 916. Ce signal ultra-large peut être vu à travers différents filtres passe-bande appropriés comme une multitude de canaux balises GSM, communément appelé CO, contenant un ensemble de combinaison de canaux logiques : a) Une combinaison V : COTO-V, b) Optionnellement trois combinaisons VI : COT2-VI, COT4-VI et COTG-VI et c) Optionnellement quatre combinaisons VII : COT1-VII, COT3-VII, COT5-VII et COT7-VII. On note que dans l'expression « CxTy-z », x désigne le numéro du canal physique ARFCN (Absolute Radio Frequency Channel Number), y désigne le timeslot (intervalle de temps), et z la combinaison de canaux logiques défini par la norme GSM. De façon alternative, au cours de l'étape 916, ces canaux physiques contiennent un ensemble de combinaison de canaux logiques : a) Une combinaison IV : COTO-IV et b) De une (minimum) à sept combinaisons VII : COT1-VII, COT2-VII, COT3-VII, COT4-VII, COT5-VII, COTG-VII et COT7-VII. Pour rappel, la définition des combinaisons est la suivante : a) Combination IV: FCCH + SCH + BCCH + CCCH, b) Combination V: FCCH + SCH + BCCH + CCCH + 4 SDCCH + 2 SACCH ; [(5x1)+(5x1)+(1x4)+(3x4)+(4x4)+(2x4)+1 idle=51-frame multiframe] . Ne peut être qu'en COTO, c) Combinaison VI: BCCH + CCCH. Peut être utilisé en COT2, COT4 ou COTG et d) Combination VII: 8 SDCCH + 4 SACCH.[(8x4)+(4x4)+3 idle=51-frame multiframe]. Peut être utilisé partout sauf en COTO. Préférentiellement, au cours de l'étape 916, le circuit radioélectrique 815 diffuse aussi, dans la zone de couverture exclusive, un signal ultralarge bande aléatoire à très faible puissance autour de 2100 Mhz de sorte à avoir un ratio Ec/No très faible dans la zone de couverture exclusive et à favoriser ainsi la transition d'un mobile dual-mode UMTS situé dans la zone de couverture exclusive vers le protocole GSM. Comme indiqué précédemment, le signal ultralarge généré par le circuit radioélectrique 815, au cours de l'étape 916, peut être vu à travers différents filtres passe-bande appropriés comme une multitude de canaux-balises GSM. Cette multitude de voie-balises permet au téléphone de détecter rapidement, au cours d'une étape 918, une voie-balise dans la zone de couverture exclusive, et ce, peu importe l'algorithme de recherche de voie-balise propre à chaque téléphone. En effet, comme spécifié par la norme GSM, le terminal mobile surveille constamment les voies-balises présentes dans son environnement, en cherchant un « burst » FCH sur les canaux physiques selon une séquence spécifique à chaque mobile. De par l'extrême densité des voies-balises présentes dans la zone de couverture exclusive, le terminal mobile détecte immédiatement une voie-balise Cx. Le canal logique BCCH utilise un code MCC-MNC égal à 001-01, défini habituellement pour le test et donc accepté par tous les mobiles. Ce code MCC-MNC est nécessairement différent et sans accord d'itinérance avec le code MCC-MNC précédemment utilisé par le terminal mobile avant son entrée dans la zone de couverture exclusive. Le canal logique BCCH utilise une valeur LAC arbitrairement défini à 0. Le canal logique BCCH utilise une valeur CELL BAR ACCESS égale à 0 et une valeur CELL BAR QUALIFY égale à 0. Cela attribue une priorité « normale » sur la « cellule ». Le canal logique BCCH utilise une valeur MS-TXPWR-MAX-CCH égale au maximum spécifié. Les canaux CCCH sont tous utilisés en tant que AGCH en mode diffusion. Ces valeurs MCC/MNC/LAC/ CELL BAR ACCESS/ CELL BAR QUALIFY ont pour effet de forcer immédiatement le terminal mobile situé dans la zone de couverture exclusive à initier une procédure de « Location Update Request », au cours d'une étape 920. Le terminal mobile décode l'information SCH (et notamment la base de temps FN) puis BCCH contenues dans la voie-balise Cx. Le terminal mobile décode un code MCC-MNC égal à 001-01. Ce code MCC-MNC de test, accepté par tous les mobiles, a pour conséquence que le terminal mobile initie immédiatement une procédure « Location Update Request ». Pour ce faire, le terminal mobile effectue d'abord, au cours de l'étape 922, une demande de canal de contrôle dédié SDCCH sur lequel il fera ensuite la requête « Location Update », au cours de l'étape 928). Cette demande de canal SDCCH s'effectue par l'envoi d'un burst de type RACH sur le canal physique Cx. Ainsi le terminal mobile émet, au cours d'une étape 922, un burst RACH avec une Reference Request composée d'un nombre RA aléatoire entre 0 et 31 et du numéro de trame FN=z, instant à laquelle le burst RACH est envoyé. Le terminal mobile envoie donc à un instant FN=z un burst RACH avec une valeur RA=y aléatoire et une RR=z. 0 y < 32 car la demande est motivée par une « Location Update Request » ; FN=Frame Number, RR=Reference Request, RA=Random. Une fois le RACH envoyé, le terminal mobile se met en écoute sur les canaux logiques AGCH sur le canal physique Cx à la recherche d'une réponse avec (RA=y, RR=z) 20 correspondant à sa demande. On note que, dans les faits, ce burst RACH envoyé par le terminal mobile est totalement ignoré par le dispositif 805 car le dispositif 805 n'écoute que sur le canal CO. Le circuit radioélectrique 815 intègre un sous-circuit (non représenté) de détecteur de signal dans la bande d'émission du mobile, avec un seuil de détection inférieur à la valeur MS- 25 TXPWR-MAX-CCH du niveau d'émission pour un burst RACH diffusé sur le canal BCCH. Ainsi le circuit est capable de détecter et de dater avec précision par un numéro de FN=z' l'envoi des bursts RACH par le terminal mobile dans la zone de couverture exclusive, au cours d'une étape 924. Ainsi le dispositif 805 peut détecter l'émission du burst RACH et dater son émission 30 FN=z' avec une précision temporelle suffisante (de sorte que z'=z ou z'=z+1). Dès la détection du burst RACH, le système radioélectrique 815 émet, au cours d'une étape 926, sur l'ensemble des canaux AGCH une série de 64 messages « Immediate Assignment » dont le but est d'assigner un canal SDCCH sur le canal physique CO. Ces 64 messages couvrent l'ensemble des valeurs du couplet (RA,RR) avec RA variant de 0 à 31 et avec RR=z'-1 et RR=z'. La précision de la détection et donc la précision de z' permet d'assurer que z=z' ou z=z'-1. Un de ces 64 messages « Immediate Assignment » a donc un couplet (RA,RR) correspondant à la demande RACH envoyé par le terminal mobile. Le terminal mobile prend 5 donc ce message comme réponse formelle à sa demande RACH de canal SDCCH (le message Immediate Assignment avec RA=y et RR=z). Dès la réception de ce message d'Immediate Assignment, le terminal mobile se met sur le canal CO sur le canal SDDCH qui lui a été assigné dans le message Immediate Assignment spécifié, au cours d'une étape 928, et émet dès lors un message de Location Update Request 10 sur le canal logique SDCCH qui lui a été assigné. On note que l'étape 920 note le début de la procédure Location Update request. Cette procédure se concrétise en partie au cours de l'étape 928 avec l'envoie du message « Location Update Request » par le terminal mobile. Parallèlement, au cours de l'étape 928, le circuit de contrôle 820 est configuré pour 15 demander en retour sur le même canal SDCCH un message « Identity Request » de type IMEI. Le terminal mobile répond sur ce même canal SDCCH avec un message « Identity Response » avec la valeur IMEI du mobile, au cours d'une étape 930. Au cours d'une étape 932, le circuit de contrôle 820 est adapté pour encrypter la valeur IMEI reçue selon une méthode de chiffrement (encryption) de type SHA1 et envoyer la signature 20 digitale unique du mobile ainsi obtenue au circuit applicatif 830 ou au système maître 825. On note que le fait que le moyen de reconnaissance est adapté à reconnaître une signature numérique unique du terminal mobile indépendante de la carte d'identification de souscripteur ou des données contenues dans ladite carte, n'est pas contradictoire avec une reconnaissance d'une signature numérique unique du terminal mobile mettant en oeuvre une 25 simulation de connexion du terminal mobile à une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire. En effet, l'IMEI est un numéro d'identifiant uniquement du terminal mobile communicant. Ce numéro est codé et stocké dans le terminal mobile et non dans la carte SIM. Ce numéro n'est pas, au sens propre, confidentiel. Par exemple, il peut être lu sur n'importe quel téléphone 30 en tapant la séquence clavier '*#06#' (étoile, dièse, zéro, six, dièse). La carte SIM contient, quant à elle, d'autres informations directement liés à l'abonnement, par le porteur de la carte SIM, par exemple à des services de communications cellulaires. Ces informations strictement confidentielles sont par exemple l'IMSI (l'identifiant unique de l'abonné mobile international, ou International Mobile Subscriber Identity), ou encore des clés de chiffrement (encryption) Ki et Kc spécifiques et propriétés du fournisseur de services de communications cellulaires. Au cours d'une étape 934, le dispositif ou le serveur associé effectue l'identification du téléphone mobile et recherche des données relative à l'utilisateur de ce téléphone mobile par exemple un nombre de points de carte de fidélité, des promotions à lui communiquer, ... Le circuit de contrôle 820 envoie sur le même canal SDCCH un message « Location Update Accept » au cours d'une étape 936. Le système maître 825, ou le circuit applicatif 830, a la possibilité à ce moment de la procédure d'identification de commander au circuit de contrôle 820 d'envoyer sur le même canal SDCCH un minimessage (SMS) personnalisé au mobile, au cours d'une étape 938. Le système maître 825, ou le circuit applicatif 830, au cours d'une étape 938, est adapté à envoyer sur ce même canal SDCCH un minimessage (SMS) spécial au mobile situé dans la zone de couverture exclusive, de nature à démarrer, ou lancer, sur ledit mobile une application logicielle, préalablement installée sur ledit mobile, sans utilisation du numéro de téléphone du terminal mobile communicant. Selon des caractéristiques particulières, cette application logicielle est adaptée à être démarrée automatiquement sur la réception dudit minimessage (SMS) spécial. Le circuit de contrôle 820 envoie un message de « Channel release », au cours d'une étape 942, afin de libérer le canal et la ressource radio. Le dispositif 805 quitte alors le mode actif et entre en mode veille au cours de l'étape 950. Comme on le comprend à la description qui précède, le dispositif permet avec une grande certitude de déclencher et de finir le processus de "camp" (ou d'enregistrement au réseau) et d'obtenir l'identification IMEI du téléphone en un temps minimum de quelques secondes, et ce, avec n'importe quel téléphone, de n'importe quel opérateur Par ailleurs, ce dispositif permet également aux fournisseurs de produits ou de services de diffuser aux porteurs de mobile lors de l'identification en envoyant des SMS personnalisés directement sur leur mobile, et ce, sans devoir connaître leur numéro de mobile. Par exemple, lors de l'identification du client en caisse ou à l'entrée du magasin (et uniquement lors de cette phase d'identification), le marchand peut envoyer, par SMS au client, son solde de points de fidélité, des coupons de réductions personnalisés etc... Cette diffusion de SMS lors de la phase d'identification ne requiert pas que le consommateur divulgue son numéro de mobile au marchand, préservant ainsi une donnée personnelle devenue de plus en plus sensible. Par ailleurs, ce dispositif permet également aux fournisseurs de produits ou de services, lors de l'identification et uniquement lors de cette identification du mobile dans le dispositif 805 objet de l'invention, de démarrer automatiquement leur application logicielle préalablement installée sur les mobiles des clients, et ce, sans devoir connaître leur numéro de mobile. Le dispositif 805 sort du mode actif pour entrer en mode de veille lorsque le circuit de contrôle 820 a envoyé un message de « Channel Release » sur le canal SDCCH assigné sur le canal physique CO. En plus de l'identification du terminal mobile et donc de son utilisateur, le dispositif objet de l'invention permet aux fournisseurs de produits ou de services de diffuser aux porteurs de mobile, lors de la procédure d'identification dans le dispositif 805, des SMS personnalisés directement sur leur mobile, et ce, sans devoir connaître leur numéro de mobile. Par exemple, lors de l'identification du client en caisse ou à l'entrée du magasin (et uniquement lors de cette phase d'identification dans le dispositif 805), le marchand peut envoyer par SMS au client son solde de points de fidélité, des coupons de réductions personnalisés etc... Cette diffusion de SMS lors de la phase d'identification ne requiert pas que le consommateur communique son numéro de mobile au marchand, préservant ainsi une donnée personnelle devenue de plus en plus sensible. Le client peut ainsi bénéficier d'informations commerciales personnalisées et pertinentes lors de son identification (nécessairement volontaire puisqu'il doit insérer son mobile dans le dispositif 805) sans avoir à communiquer des données personnelles sensibles comme son numéro de mobile. On observe, en figure 16, un dispositif objet de la présente invention, qui comporte un boîtier 1005, tel que présenté précédemment et un moyen d'attache 1010 à un chariot de supermarché. Ce mode de réalisation a l'avantage de permettre à l'utilisateur d'avoir, en permanence le contenu de sa carte de fidélité sous les yeux, sans avoir à garder le dispositif à la main. Préférentiellement, dans ce mode de réalisation, on prévoit une géolocalisation, par exemple par triangulation réalisée par le boîtier 1005, sur la base des positions de stations de base d'un réseau de téléphonie mobile. A cet effet, le boîtier 1005 met en oeuvre la base de temps précise décrite ci-dessus et l'antenne externe 130, qui dialogue de façon continue avec des bornes-balises. Ces bornes-balises sont préférentiellement adaptées dans la bande de fréquence ISM. Par exemple, les bornes-balises seront basées sur une version simplifiée du circuit 115. Une localisation dans un magasin à deux mètres près est ainsi possible, ce qui permet l'affichage de promotions immédiatement accessibles par l'utilisateur à portée de main. On observe, en figure 17, un dispositif objet de la présente invention qui comporte un boîtier 1015 muni d'un capot 1020 constitué d'une tablette informatique. Préférentiellement, cette tablette est durcie. Ce mode de réalisation a l'avantage de fournir une interface utilisateur riche à l'utilisateur. Par exemple, la tablette 1020 est connectée à un système informatique du supermarché par un réseau local sans fil, par exemple utilisant une communication WiFi. Le terminal mobile est alors utilisé pour s'identifier au niveau de la tablette 1020. On observe, en figure 18, un dispositif objet de la présente invention qui comporte un boîtier 1025 associé à un lecteur de codes à barres 1030. Ce mode de réalisation a l'avantage de permettre à l'utilisateur d'identifier un produit par lecture de son code à barres et d'obtenir immédiatement une information riche relative à ce produit. On note que, dans d'autres modes de réalisation, non représentés, le capot d'accès à l'intérieur du boîtier est frontal
Le dispositif (100) de reconnaissance d'un appareil mobile communicant (155) comporte : - une zone de couplage électromagnétique exclusive (855) entre le dispositif et l'appareil mobile communicant, - un moyen de réception d'un signal d'horloge de référence d'un réseau de téléphonie cellulaire et - un moyen d'émission d'un signal électromagnétique à l'intérieur de la zone de couplage électromagnétique exclusive, ledit signal étant synchronisé avec ladite horloge de référence reçue. Dans des modes de réalisation, le moyen de réception d'une horloge de référence comporte une antenne extérieure à la zone de couplage électromagnétique, ladite antenne recevant un signal d'horloge d'une station de base du réseau de téléphonie cellulaire.
1. Dispositif (100, 300, 400, 500, 600, 700, 805) de reconnaissance d'un appareil mobile communicant (155, 305), caractérisé en ce qu'il comporte : - une zone de couplage électromagnétique exclusive (855) entre le dispositif et l'appareil mobile communicant, - un moyen de réception d'un signal d'horloge de référence d'un réseau de téléphonie cellulaire et - un moyen d'émission d'un signal électromagnétique à l'intérieur de la zone de couplage électromagnétique exclusive, ledit signal étant synchronisé avec ladite horloge de référence reçue. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le moyen de réception d'une horloge de référence comporte une antenne extérieure à la zone de couplage électromagnétique, ladite antenne recevant un signal d'horloge d'une station de base du réseau de téléphonie cellulaire. 3. Dispositif selon l'une des 1 ou 2, dans lequel le moyen d'émission comporte un quartz synchronisé sur le signal d'horloge de référence reçue. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel le moyen d'émission est configuré pour ne pas recevoir de signal d'horloge du moyen de réception lorsque le moyen d'émission émet un signal à l'intérieur de la zone de couplage. 5. Dispositif selon la 4, dans lequel le moyen d'émission est configuré pour re-synchroniser, à intervalle de temps réguliers, le signal émis à l'intérieur de la zone de couplage électromagnétique exclusive avec le signal d'horloge de référence. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, dans lequel le moyen d'émission est configuré pour émettre simultanément des signaux ayant des porteuses simulant une pluralité de stations de base. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel le moyen d'émission est configuré pour émettre simultanément des signaux ayant des porteuses simulant toutes les stations de base des opérateurs de téléphonie mobile. 8. Dispositif selon l'une des 1 à 7, qui comporte, en outre, un moyen (820) de reconnaissance d'une signature numérique unique de l'appareil mobile communicant mettant en oeuvre une simulation de connexion de l'appareil mobile communicant à une station de base d'un réseau de télécommunication cellulaire. 9. Dispositif selon la 8, qui comporte : - un moyen d'allocation d'un canal de communication à l'appareil mobile, - un moyen de réception, sur le canal alloué, d'un message représentatif d'une demande de mise à jour de positionnement (« location update ») de l'appareil mobile, ladite demande étant représentative d'au moins un identifiant de l'appareil mobile et - un moyen de prélèvement d'échantillons du signal de demande de mise à jour de positionnement, pour définir une signature de l'appareil mobile, le moyen de reconnaissance étant adapté à reconnaître une signature numérique fonction de valeurs de dits échantillons. 10. Procédé de reconnaissance d'un appareil mobile communicant (155, 305), caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de création d'une zone de couplage électromagnétique exclusive (855) entre le dispositif et l'appareil mobile communicant, - une étape de réception d'un signal d'horloge de référence d'un réseau de téléphonie cellulaire et- une étape d'émission d'un signal électromagnétique à l'intérieur de la zone de couplage électromagnétique exclusive, ledit signal étant synchronisé avec ladite horloge de référence reçue.
G,H
G06,H04,H05
G06K,H04M,H05K
G06K 19,H04M 3,H05K 9
G06K 19/073,H04M 3/42,H05K 9/00
FR2982925
A1
CLAPET ANTI-RETOUR TARE A LIMITEUR DE COUPLE A DEBIT VARIABLE POUR UN ELEMENT D’UN CIRCUIT DE COMMANDE PAR FLUIDE
20,130,524
L'invention concerne les circuits de commande par fluide, et plus précisément certains éléments que comportent de tels circuits. Dans certains domaines, comme par exemple celui des véhicules, certains circuits de commande par fluide, comme par exemple ceux qui sont destinés à commander l'embrayage, comprennent des actionneurs fluidiques appelés « émetteur » et « récepteur » qui, pour l'un au moins d'entre eux doit assurer une pré-charge sur un élément. Par exemple, dans le cas d'une commande d'embrayage, le récepteur comprend un corps fixe logeant un ressort taré (de pré-charge) qui contraint un piston à exercer une pression choisie (dite de pré-charge) sur la fourchette de débrayage. Lorsque l'on débraye en appuyant sur la pédale d'embrayage, le fluide est poussé par l'émetteur vers le récepteur, à l'intérieur duquel il exerce un excès de pression sur le piston qui provoque sa translation vers l'avant et donc déplace la fourchette de débrayage. Le déplacement de la fourchette de débrayage entraîne le déplacement de la butée de débrayage, sur laquelle elle s'appuie, en direction d'un plateau de pression qui est couplé à un disque d'embrayage équipé de garnitures. Ce déplacement provoque l'écartement du plateau de pression des garnitures du disque d'embrayage et donc le désaccouplement de la boite de vitesse par rapport au moteur. Lorsque les garnitures d'embrayage s'usent, la butée de débrayage bouge, ce qui provoque le déplacement progressif de la fourchette de débrayage et donc le déplacement du piston vers l'arrière Il en résulte une augmentation progressive de l'effort qui est supporté par le ressort taré de pré-charge. On notera que la raideur du ressort taré de pré-charge est choisie de manière à fournir un effort maximal correspondant à une usure maximale prédéfinie des garnitures. Au-delà de cette usure, l'effort supporté par le ressort taré de pré-charge est trop important, et donc la fourchette de débrayage ne peut plus suffisamment déplacer la butée de débrayage lors d'un débrayage. Il en résulte un effet de patinage sur l'embrayage. On notera également que le ressort taré de pré-charge est également chargé de compenser le jeu qui existe dans le circuit de commande. Ce type de ressort s'avère relativement encombrant. Par ailleurs, lors d'un changement de rapport mal effectué, le relâchement rapide de la pédale d'embrayage génère sur le volant moteur (qui est accouplé au disque d'embrayage pendant les phases d'embrayage) un sur-couple qui peut s'avérer très important lorsqu'il existe une importante différence de régime entre l'arbre moteur et l'arbre primaire de la boîte de vitesses. Par conséquent, certains circuits de commande comprennent également un limiteur de couple destiné à protéger de tels sur-couples le volant moteur, notamment lorsqu'il est de type dit bi-masse (et parfois appelé double volant amortisseur (ou DVA)). En raison de leur conception, les limiteurs de couple connus, qui sont généralement placés dans la conduite d'alimentation du récepteur, fonctionnent en permanence, ce qui a pour effet de ralentir la remontée de la pédale d'embrayage lorsque cela n'est pas souhaitable, c'est-à-dire pendant les phases de ré-embrayage. Cela peut constituer une gêne pour le conducteur et/ou être interprété comme un problème de fonctionnement. L'invention a pour but de remédier au moins partiellement aux inconvénients précités en proposant un clapet anti-retour d'un nouveau genre qui assure à la fois une fonction de pré-charge et une fonction de limitation de couple à débit variable. Plus précisément, l'invention propose un clapet anti-retour, destiné à être logé dans un élément d'un circuit de commande par fluide, et comprenant : - un corps muni, d'une part, d'un logement dans lequel peut se translater un piston contraint par un premier ressort taré et comportant une partie avant destinée à communiquer avec une sous-partie avant de cet élément via un accès qui est contrôlé par une extrémité du piston, et, d'autre part, d'au moins un orifice communiquant avec la partie avant du logement pour le passage du fluide, et - une rondelle de contrôle comportant l'accès contrôlé et propre à se translater dans la partie avant du logement sous contrainte d'un second ressort afin de contrôler l'accès à chaque orifice pour contrôler le débit de passage du fluide lorsque ce dernier circule de la sous-partie avant vers une sous-partie arrière située à l'arrière du corps. Ainsi, on regroupe très avantageusement au sein d'un clapet antiretour non seulement une fonction de pré-charge, mais également une fonction de limitation de couple à débit variable qui permet de « désactiver » le limiteur de couple lorsque l'on n'a pas besoin de lui, et notamment pendant les phases de ré-embrayage normales. On comprendra que cela permet en outre de réduire l'encombrement du circuit de commande par fluide. Le clapet anti-retour selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : il peut comprendre un élément de fermeture, d'une première part, propre à être logé dans l'élément contre un épaulement interne qu'il comprend et qui est situé au voisinage de la sous-partie avant, d'une deuxième part, constituant une paroi de fermeture avant pour le corps, d'une troisième part, définissant une butée avant pour la rondelle de contrôle, et, d'une quatrième part, comportant un orifice pour le passage du fluide ; - son corps peut comprendre, dans une partie avant qui délimite la partie avant du logement, un épaulement interne qui définit une butée arrière pour la rondelle de contrôle ; - son corps peut comprendre, dans une partie centrale qui délimite une partie du logement, un épaulement interne qui définit une butée arrière pour le second ressort ; - son corps peut comprendre, dans une partie avant, deux orifices diamétralement opposés ; - son piston peut comprendre une partie arrière dans laquelle est défini un logement qui loge une partie du premier ressort lorsqu'il n'est pas translaté vers l'arrière par le fluide. L'invention propose également un élément, destiné à équiper un circuit de commande par fluide, et comprenant un clapet anti-retour du type de celui présenté ci-avant. Un tel élément peut, par exemple, être un récepteur ou un conduit d'alimentation de récepteur. L'invention propose également un circuit de commande par fluide comprenant un élément du type de celui présenté ci-avant. Un tel circuit peut, par exemple, être agencé pour commander un embrayage de véhicule, éventuellement de type automobile. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 illustre schématiquement, dans une vue en perspective éclatée, un exemple de réalisation de clapet anti-retour selon l'invention avant son installation dans un élément de circuit de commande, la figure 2 illustre schématiquement, dans une vue en coupe longitudinale, une partie d'un élément de circuit de commande équipée d'un exemple de réalisation de clapet anti-retour selon l'invention placé dans un premier état correspondant à un début de débrayage, la figure 3 illustre schématiquement, dans une vue en coupe longitudinale, la partie de l'élément de circuit de commande de la figure 2 avec son clapet anti-retour placé dans un deuxième état correspondant à une fin de débrayage, la figure 4 illustre schématiquement, dans une vue en coupe longitudinale, la partie de l'élément de circuit de commande de la figure 2 avec son clapet anti-retour placé dans un troisième état correspondant à un ré-embrayage à vitesse normale, et la figure 5 illustre schématiquement, dans une vue en coupe longitudinale, la partie de l'élément de circuit de commande de la figure 2 avec son clapet anti-retour placé dans un quatrième état correspondant à un ré-embrayage à vitesse rapide. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a pour but de proposer un clapet anti-retour CA destiné à assurer à la fois une fonction de pré-charge et une fonction de limitation de couple à débit variable au sein d'un élément RC d'un circuit de commande par fluide. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que le circuit de commande par fluide est destiné à commander un embrayage d'un véhicule, éventuellement de type automobile. Mais l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet tout type de circuit destiné à commander au moyen d'un fluide (liquide ou gazeux) au moins un équipement, dispositif ou système nécessitant un contrôle de couple. Par conséquent, le circuit pourra faire partie d'un véhicule terrestre ou maritime (ou fluvial) ou encore aérien, par exemple. Par ailleurs, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que l'élément RC est un récepteur de circuit de commande d'embrayage. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type d'élément. Elle concerne en effet d'autres types d'élément de circuit de commande, et notamment les canalisations (ou conduites) d'alimentation de récepteur de circuit de commande. Enfin, on considère dans ce qui suit, à titre d'exemple non limitatif, que le fluide qui circule dans le circuit de commande est un liquide incompressible, comme par exemple un liquide de frein. Mais l'invention n'est pas limitée à ce type de fluide. Elle concerne en effet également les gaz. On a schématiquement représenté sur la figure 1 un exemple de réalisation non limitatif d'un clapet anti-retour CA selon l'invention. Comme illustré très partiellement sur les figures 1 à 5, un tel clapet (anti-retour) CA est destiné à être logé dans un élément RC (ici un récepteur) d'un circuit de commande par fluide (ici un circuit de commande d'embrayage, non représenté). Le récepteur RC comprend à cet effet une partie évidée PE destinée à loger le clapet CA et communiquant avec des sous-parties avant SPV et arrière SPR. Dans l'exemple non limitatif illustré, la sous-partie avant SPV fait partie du récepteur RC tandis que la sous-partie arrière SPR est placée derrière le clapet CA dans une partie du circuit de commande qui alimente le récepteur RC. Dans ce qui suit et ce qui précède on considère qu'un élément ou une partie « arrière » est un élément ou une partie qui est situé(e) du côté de l'émetteur du circuit de commande, et donc de la pédale d'embrayage, alors qu'un élément ou une partie « avant » est un élément ou une partie qui est situé(e) du côté de la fourchette de débrayage. Comme illustré, un clapet CA, selon l'invention, comprend au moins un corps CC, un piston PC, un premier ressort RI taré, une rondelle de contrôle RA et un second ressort R2. Le corps CC est destiné à être installé fixement dans la partie évidée PE (ici du récepteur RC). A cet effet, et comme illustré sur les figures 2 à 5, la partie évidée PE peut comporter dans une partie avant un épaulement interne El destiné à servir de butée avant pour le corps CC une fois qu'il a été installé. Comme cela apparaît mieux sur les figures 2 à 5, le corps CC est muni d'un logement Ll à l'intérieur duquel peut se translater le piston PC sous contrainte du premier ressort RI taré. Ce premier ressort RI est destiné à assurer la pré-charge, ici à distance de la fourchette de débrayage (non représentée). Son coefficient de raideur (et donc son tarage) est choisi en fonction de l'effort qu'il doit pouvoir garantir et maintenir quel que soit l'état d'usure des garnitures du disque d'embrayage. On notera, comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, que le piston PC peut comprendre une partie arrière où se trouve défini un logement L2 à l'intérieur duquel au moins une partie du premier ressort RI est entièrement logée, notamment lorsque ledit piston PC n'est pas translaté vers l'arrière par le fluide. Cela permet notamment de réduire l'encombrement axial du clapet CA et de ne pas avoir à prévoir de moyens de fixation du premier ressort RI à l'arrière du piston PC. Le logement Ll comporte une partie avant qui est située du côté de la sous-partie avant SPV afin de pouvoir communiquer avec elle via un accès 02 qui est contrôlé par une extrémité EP du piston PC et défini dans la rondelle de contrôle RA. Le corps CC comprend également au moins un orifice 01 qui communique avec la partie avant du logement L1 pour le passage du fluide. Dans l'exemple de réalisation illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, le corps CC comprend deux orifices 01 qui sont diamétralement opposés. Mais cela n'est pas obligatoire. Il pourrait en effet ne comporter qu'un seul orifice 01 ou bien trois ou quatre orifices 01, par exemple. La forme de chaque orifice 01 peut être ovale (comme illustré), ou ronde, ou rectangulaire, ou encore carrée, par exemple. Comme illustré non limitativement sur les figures 2 à 5, la communication fluidique entre les orifices 01 et la sous-partie arrière SPR peut se faire via un élément d'alimentation EA destiné à être logé au moins partiellement dans le réceptacle RC et comprenant des alésages interne définissant un canal principal CP et au moins un canal secondaire CS. Mais on pourrait se passer d'un tel élément d'alimentation EA. La rondelle de contrôle RA est logée dans la partie avant du logement L1 au voisinage de la sous-partie avant SPV. Elle est propre à se translater dans cette partie avant sous contrainte du second ressort R2, afin de contrôler l'accès à chaque orifice 01, au moins partiellement, et ainsi contrôler le débit de passage du fluide au travers de chaque orifice 01 lorsqu'il circule de la sous-partie avant SPV vers la sous-partie arrière SPR. La rondelle de contrôle RA et le second ressort R2 assurent ainsi ensemble la fonction de limitation de couple en contrôlant le débit du fluide dans certaines phases décrites plus loin. Le second ressort R2 présente un coefficient de raideur qui est choisi en fonction de l'effort que l'on souhaite mettre en oeuvre pour déplacer la rondelle de contrôle RA (phase d'activation du limiteur de couple à débit variable). Par ailleurs, dans l'exemple non limitatif illustré sur les figures 2 à 5, le second ressort R2 est dimensionné de manière à permettre la translation du piston PC dans l'espace interne qui est délimité par ses spires. On notera que le corps CC peut avantageusement comprendre, dans une partie centrale qui délimite une partie du logement L1, un épaulement interne E3 qui définit une butée arrière pour le second ressort R2. On comprendra mieux plus loin l'intérêt de cette butée arrière. On notera également que l'extrémité avant du logement Ll peut, comme illustré non limitativement, être fermée par une paroi de fermeture avant constituée par un élément de fermeture EF logé dans le réceptacle RC contre l'épaulement interne El qui est situé au voisinage de la sous-partie avant SPV. Cet élément de fermeture EF se présente par exemple sous la forme d'un disque qui définit une butée avant pour la rondelle de contrôle RA et l'extrémité avant du corps CC, et qui comporte un orifice 03 destiné à permettre le passage du fluide. On notera que cet orifice 03 est placé devant io l'orifice 02 défini dans la rondelle de contrôle RA. On va maintenant décrire le fonctionnement du clapet CA en référence aux figures 2 à 5, en considérant qu'il fait partie d'un circuit de commande d'embrayage. On se réfère tout d'abord aux figures 2 et 3 pour décrire la phase de 15 débrayage. Lorsque le conducteur appuie sur la pédale d'embrayage, le fluide se retrouve poussé par l'émetteur et donc parvient, ici, au niveau de l'élément d'alimentation EA. Comme illustré sur la figure 2, le fluide pénètre alors dans le canal principal CP (flèche F1), puis dans les canaux secondaires CS et 20 ressort dans la partie évidée PE du réceptacle RC en amont des orifices 01 (flèches F2). Le fluide pénètre ensuite dans la partie avant du logement Ll via les orifices 01. L'extrémité EP du piston PC obstruant totalement l'accès 02 de la rondelle de contrôle RA, la pression augmente entre cette dernière (RA) et le piston PC. 25 Comme illustré sur la figure 3, lorsque cette pression dépasse une valeur prédéfinie, elle contraint le piston PC à se translater vers l'arrière sous contrainte du premier ressort R1 (de pré-charge) qui se retrouve logé presque intégralement dans le logement L2 du piston PC. Cela permet d'écarter l'extrémité du piston PC de l'accès 02, et donc le passage du fluide au travers 30 de cet accès 02 puis, ici, de l'orifice 03 de l'élément de fermeture EF (flèche F4). Le fluide peut alors parvenir dans la sous-partie avant SPV (ici du réceptacle RC) afin d'actionner la fourchette de débrayage et donc provoquer le débrayage. On se réfère maintenant à la figure 4 pour décrire une phase de ré-embrayage normale. Lorsque le conducteur commence à laisser remonter lentement la pédale d'embrayage, la pression dans la sous-partie avant SPV du récepteur RC est initialement très supérieure à celle qui existe à l'intérieur du logement L1 du clapet CA du fait de l'action du disque d'embrayage. La pression dans la sous-partie avant SPV s'applique alors au piston PC et à la rondelle de contrôle RA. La raideur du premier ressort R1 étant plus faible que celle du second ressort R2, le piston PC se translate vers l'arrière en comprimant le l a premier ressort R1. Cela permet d'écarter l'extrémité du piston PC de l'accès 02, et donc le passage du fluide au travers, ici, de l'orifice 03 de l'élément de fermeture EF et de l'accès 02 (flèche F5). Le fluide peut alors ressortir de la partie avant du logement L1 par les orifices 01 (flèche F6), puis de l'élément d'alimentation EA (via les canaux secondaires CS et principal CP (flèches 15 F7)) pour parvenir dans la sous-partie arrière SPR (flèche F8), et donc permettre un ré-embrayage normal par re-déplacement de la fourchette de débrayage. On notera que la fonction de limitation de couple n'est pas ici utilisée. On se réfère maintenant à la figure 5 pour décrire une phase de ré- 20 embrayage anormale, qui, elle, nécessite l'utilisation de la fonction de limitation de couple. Lorsque le conducteur relâche rapidement la pédale d'embrayage, cela provoque un ré-embrayage rapide qui génère un sur-couple élevé dans la sous-partie avant SPV du récepteur RC. Ce sur-couple arrive sur le piston 25 PC et la rondelle de contrôle RA (flèche F5'), alors que le piston PC vient d'être translaté vers l'arrière et donc ne peut plus reculer du fait que le premier ressort R1 est déjà complètement comprimé. Par conséquent, la rondelle de contrôle RA est contrainte de se translater vers l'arrière (en direction du piston PC) en comprimant le second ressort R2, jusqu'à ce qu'elle arrive en butée 30 contre l'épaulement interne E2 défini dans l'extrémité avant du corps CC. Cette translation vers l'arrière de la rondelle de contrôle RA provoque la fermeture progressive mais partielle des orifices 01 du corps CC. Il en résulte une réduction progressive du débit du fluide sortant du clapet CA (flèches F6') et remontant vers la sous-partie arrière SPR (via l'élément d'alimentation EA (et plus précisément via ses canaux secondaires CS et principal CP (flèches F7' et F8')), et donc vers l'émetteur et la pédale d'embrayage. Cette réduction progressive du débit du fluide induit un ralentissement de la remontée de la pédale d'embrayage et une fermeture lente de l'embrayage avec un couple d'arrêt élevé (dans le récepteur RC) qui rend tolérable l'impact sur le volant moteur. La fonction de limitation de couple est donc ici bien utilisée puisqu'elle agit dans le circuit de commande comme une vanne d'étranglement unidirectionnelle, dans le sens de l'embrayage vers la pédale d'embrayage, qui limite ainsi la vitesse de ré-embrayage. On notera qu'en phase de pré-charge, lorsque le cycle de débrayage - ré-embrayage a été effectué, la pression diminue dans le récepteur RC, ce qui permet au premier ressort R1 de translater le piston PC vers l'avant jusqu'à ce que son extrémité EP vienne de nouveau obstruer intégralement l'accès 02 de la rondelle de contrôle RA, qui, sous la pression des premier R-I et second R2 ressorts est de nouveau placée contre l'élément de fermeture EF. Le clapet CA est alors de nouveau en position fermée et la pression de pré-charge dans le récepteur RC est de nouveau égale à la valeur souhaitée. On notera également que la compensation de l'usure des garnitures d'embrayage s'effectue de la manière suivante. Lorsque la pression dans le récepteur RC augmente, à cause de l'usure des garnitures, le clapet CA s'ouvre du fait de la translation vers l'arrière de son piston PC (et donc du dégagement de l'accès 02 par écartement de l'extrémité EP), ce qui permet de compenser cette usure. Puis, le clapet CA se ferme automatiquement dès que la pression de pré-charge est de nouveau atteinte dans le récepteur RC. On notera également, comme illustré sur la figure 2, que le clapet CA comporte des joints J destinés à assurer son étanchéité au fluide en certains endroits illustrés non limitativement. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de clapet anti- retour, d'élément de circuit de commande, et de circuit de commande par fluide décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après
Un clapet anti-retour (CA) est destiné à être logé dans un élément (RC) d'un circuit de commande par fluide, et comprend un corps (CC) muni d'un logement (L1), dans lequel peut se translater un piston (PC) contraint par un premier ressort (R1) taré et comportant une partie avant destinée à communiquer avec une sous-partie avant (SPV) de cet élément (RC) via un accès (O2) contrôlé par une extrémité (EP) du piston (PC), et d'au moins un orifice (01) communiquant avec la partie avant du logement (L1) pour le passage du fluide. Ce clapet comprend également une rondelle de contrôle (RA) comportant l'accès contrôlé (02) et propre à se translater dans la partie avant du logement (L1) sous contrainte d'un second ressort (R2) afin de contrôler l'accès à chaque orifice (01) pour contrôler le débit de passage du fluide lorsque ce dernier circule de la sous-partie avant (SPV) vers une sous-partie arrière (SPR) située à l'arrière du corps (CC).
1. Clapet anti-retour (CA), propre à être logé dans un élément (RC) d'un circuit de commande par fluide, caractérisé en ce qu'il comprend i) un corps (CC) muni d'un logement (L1), dans lequel peut se translater un piston (PC) contraint par un premier ressort (R1) taré et comportant une partie avant destinée à communiquer avec une sous-partie avant (SPV) dudit élément (RC) via un accès (02) contrôlé par une extrémité (EP) dudit piston (PC), et d'au moins un orifice (01) communiquant avec ladite partie avant du logement (L1) pour le passage dudit fluide, et ii) une rondelle de contrôle (RA) comportant ledit accès (02) et propre à se translater dans ladite partie avant du logement (L1) sous contrainte d'un second ressort (R2) afin de contrôler l'accès à chaque orifice (01) pour contrôler le débit de passage du fluide lorsque ce dernier circule de ladite sous-partie avant (SPV) vers une sous- partie arrière (SPR) située à l'arrière dudit corps (CC). 2. Clapet anti-retour selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de fermeture (EF) propre à être logé dans ledit élément (RC) contre un épaulement interne (El ) qu'il comprend et qui est situé au voisinage de ladite sous-partie avant (SPV), constituant une paroi de fermeture avant pour ledit corps (CC), définissant une butée avant pour ladite rondelle de contrôle (RA), et comportant un orifice (03) pour le passage dudit fluide. 3. Clapet anti-retour selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que ledit corps (CC) comprend, dans une partie avant délimitant ladite partie avant du logement (L1), un épaulement interne (E2) définissant une butée arrière pour ladite rondelle de contrôle (RA). 4. Clapet anti-retour selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit corps (CC) comprend, dans une partie centrale délimitant une partie dudit logement (L1), un épaulement interne (E3) définissant une butée arrière pour ledit second ressort (R2). 5. Clapet anti-retour selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que ledit corps (CC) comprend, dans une partie avant, deux orifices (01) diamétralement opposés. 6. Clapet anti-retour selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que ledit piston (PC) comprend une partie arrière dans laquelle est défini un logement (L2) logeant une partie dudit premier ressort (R1) lorsque ledit piston (PC) n'est pas translaté vers l'arrière par ledit fluide. 7. Elément (RC) pour un circuit de commande par fluide, caractérisé en ce qu'il comprend un clapet anti-retour (CA) selon l'une des précédentes. 8. Elément selon la 7, caractérisé en ce qu'il est choisi dans un groupe comprenant au moins un récepteur et un conduit l a d'alimentation de récepteur. 9. Circuit de commande par fluide, caractérisé en ce qu'il comprend un élément (RC) selon l'une des 7 et 8. 10. Circuit selon la 9, caractérisé en ce qu'il est agencé pour commander un embrayage de véhicule.
F
F16
F16K
F16K 17,F16K 15
F16K 17/28,F16K 15/18
FR2980951
A1
SYSTEME DE MESURES RADIO DANS UN RESEAU DE COMMUNICATION CELLULAIRE
20,130,405
La présente invention concerne les mesures de conditions radio effectuées dans un réseau de communication cellulaire. La gestion des ressources radio dans un réseau de communication repose en général sur des mesures radio qui sont effectuées dans ce réseau. Une telle gestion de ressources radio peut être plus ou moins complexe et requérir des mesures radio de différents types. Outre la complexité d'une telle gestion de ressources radio, il convient de noter que le nombre des utilisateurs de réseaux de communications est en croissance. Pour satisfaire ces derniers, il est donc préférable que l'utilisation de ces ressources radio dans les réseaux soit optimisée. A cet effet, on peut prévoir, par exemple, de déterminer le niveau d'interférence à un instant donné et en des localisations géographiques précises. A partir d'un tel niveau d'interférence, il est ensuite possible de déterminer l'utilisation réelle qui est faite du spectre des fréquences à un instant donné et en des zones géographiques précises. La connaissance de l'utilisation réelle du spectre des fréquences permet alors d'optimiser l'utilisation du spectre des fréquences d'un réseau. L'optimisation des ressources radio est classiquement effectuée à l'aide de simulateurs qui reposent sur des modèles théoriques pour décrire la réalité du terrain, par exemple des modèles de propagation d'ondes électromagnétiques ou des modèles du trafic d'échanges de données dans le réseau. La principale limitation de ces simulations est liée à la précision de ces modèles. On peut en outre souhaiter gérer l'interfonctionnement entre différents réseaux, par exemple pour la gestion de la mobilité d'un terminal depuis un réseau vers un autre réseau. Cet interfonctionnement repose sur une gestion de ressources radio qui peut s'avérer complexe, et qui n'est efficace que si elle exploite des mesures radio pertinentes relatives aux différents réseaux considérés. Ces mesures de conditions radio permettent par exemple, classiquement, de détecter qu'un réseau voisin géographiquement du réseau considéré utilise les mêmes bandes de fréquences ou des bandes de fréquences adjacentes. Les mesures de conditions radio permettent également de détecter des problèmes dus à la propagation d'ondes dans le réseau considéré. Les mesures de conditions radio sont classiquement effectuées par des équipes opérationnelles envoyées sur le terrain (« drive tests »). Lors d'une campagne de mesures, une équipe opérationnelle suit un parcours prédéfini à bord d'une camionnette équipée d'instruments de mesure. Les principaux inconvénients de ces tests sur le terrain sont leur coût en ressources humaines, ainsi que leur manque de flexibilité. Or les équipements radio grand-public se perfectionnent, et ils ont de nos jours la capacité d'effectuer des mesures de qualité. Comme les mesures de conditions radio peuvent être commandées et réalisées au moyen de modules logiciels, ces équipements peuvent être programmés dynamiquement pour réaliser tout type de mesure radio. Les mesures de conditions radio peuvent donc être avantageusement effectuées dans le réseau par des terminaux appartenant à des usagers du réseau (volontaires ou non pour effectuer les mesures). Il est ainsi prévu que les terminaux mobiles, appartenant à un réseau radio mobile terrestre tel qu'un réseau GSM, ou un réseau UMTS, ou un réseau EDGE (initiales des mots anglais, « Enhanced Data rates for GSM Evolution »), ou encore de type WIMAX, effectuent dans le réseau considéré des mesures de manière périodique ou suite à des événements prédéfinis. Les mesures effectuées par les terminaux d'usagers peuvent être de natures très diverses. On peut, par exemple, mesurer : - l'intensité du champ reçu sur le signal pilote de la station de base serveuse, - le champ reçu de la part d'une station de base voisine utilisant la même technologie radio que la station de base serveuse, - le champ reçu de la part d'une station de base voisine utilisant une autre technologie radio que la station de base serveuse, - le taux d'interférences sur une bande de fréquences donnée, - la Qualité de Service pour un service donné (« streaming », FTP, HTTP, et ainsi de suite), et - le temps mis par un signal émis par le terminal pour atteindre la station de base serveuse (« timing advance »). Un terminal mobile attaché à un réseau donné peut également effectuer des mesures sur d'autres réseaux voisins géographiquement de celui auquel il est attaché. En particulier, le réseau donné peut requérir auprès de ce terminal mobile d'effectuer des mesures sur un réseau voisin, dans le but de gérer une mobilité inter-réseaux. Le terminal mobile mesure alors un niveau de puissance, ou estime un niveau de qualité relativement au canal pilote pour un certain nombre de stations de bases du réseau voisin, afin d'en choisir une en tant que cible potentielle pour une éventuelle mobilité inter-réseaux. Cependant, effectuer des mesures radio au moyen des terminaux d'usagers est une procédure pouvant être coûteuse. En effet, lorsqu'un terminal mobile effectue une telle mesure, d'une part, sa consommation d'énergie est élevée, et d'autre part il est indisponible pour communiquer selon ses besoins propres. En fait, le coût pour effectuer une mesure radio est très variable selon le type de mesure ; par exemple, une mesure de l'intensité du champ reçu de la part de la station de base serveuse représente un coût additionnel nul car cette mesure est de toutes façons nécessaire pour le bon fonctionnement de la communication ; à l'opposé, une mesure de Qualité de Service nécessitant le chargement d'un flux en « streaming » est très coûteuse, tant pour le terminal qui doit mettre à contribution sa batterie et sa puissance de calcul, que pour le réseau qui voit sa charge de trafic augmenter. Un deuxième problème est lié à la capacité d'un terminal donné à effectuer une mesure spécifiée. Cette capacité peut prendre une multitude d'aspects reflétant les conditions de fonctionnement du terminal considéré. Elle peut dépendre par exemple d'un niveau d'autonomie en énergie dudit terminal et/ou d'un profil utilisateur du terminal et/ou de conditions de propagation dans lesquelles se trouve ledit terminal. Les conditions de propagation peuvent notamment correspondre à la distance qui sépare le terminal considéré de l'entité du réseau avec laquelle il communique. Un troisième problème vient du fait que les résultats de ces mesures de qualité radio sont évidemment transmis par les terminaux qui les ont effectuées à des entités prédéterminées du réseau. Ainsi, dans certains cas, il peut en résulter une charge de signalisation importante dans le réseau. La demande de brevet EP-1 549 101 divulgue un système de mesures radio destiné à résoudre, au moins en partie, ces problèmes. Dans ce système, une entité de gestion du réseau diffuse un message requérant la mise en oeuvre, par des terminaux mobiles d'usagers, d'une mesure spécifiée ; chaque terminal est apte à déterminer par ses propres moyens s'il est capable ou non d'effectuer cette mesure ; en cas de détermination positive, le terminal fait droit à la demande de l'entité de gestion. Plus précisément, la requête de mesure est diffusée par des serveurs locaux (« intermediate monitor servers ») dans une zone géographique limitée, dans laquelle une mesure est souhaitée ; les terminaux du réseau recevant la requête décident ou non d'effectuer la mesure requise, en particulier, en fonction du fait qu'ils sont situés ou non dans cette zone de mesure, ce qu'ils peuvent déterminer au moyen d'un dispositif de positionnement, tel qu'un GPS (« Global Positioning System »), dont ils sont munis ; chaque terminal ayant effectué la mesure envoie ensuite les résultats de cette mesure au serveur local qui lui a envoyé la requête. Ce système de mesures radio selon la demande de brevet EP- 1 549 101 présente les inconvénients suivants : - si, lors de la diffusion de la requête, il n'existe dans la zone de mesure aucun terminal, ou s'il existe dans la zone de mesure un nombre insuffisant de terminaux, se jugeant capable(s) d'effectuer les mesures demandées (GPS allumé, localisation et/ou déplacement satisfaisant, ressources suffisantes, et ainsi de suite), l'entité de gestion ne recevra aucune mesure, ou recevra un nombre insuffisant de mesures ; elle devra donc rediffuser sa requête ultérieurement, et ce, même si, lors de la première diffusion de la requête, il existait des terminaux potentiellement capables d'effectuer une mesure dans un futur proche (GPS éteint, localisation approchée, et ainsi de suite) ; il en résulte une multiplication fâcheuse du nombre de requêtes ; - la granularité d'une requête concernant une certaine zone de mesure est bornée par les dimensions des cellules du réseau situées au sein de cette zone ; il est impossible de déterminer plus finement les lieux où des mesures sont nécessaires ; or une telle possibilité serait utile, compte tenu, par exemple, du fait que la répartition des terminaux mobiles varie généralement beaucoup au sein d'une cellule et qu'il serait donc avantageux, dans les requêtes, de pouvoir cibler prioritairement les lieux faiblement peuplés afin de réduire la redondance des mesures. La présente invention concerne donc divers dispositifs de mesures radio dans un réseau de communication cellulaire. Elle concerne ainsi, premièrement, une entité de gestion de mesures radio dans un réseau de communication cellulaire, comprenant des moyens pour diffuser dans une région géographique une requête de mesures radio, et pour recevoir des résultats de mesures radio de la part de terminaux mobiles connectés audit réseau. Ladite entité de gestion de mesures radio est remarquable en ce que ladite requête de mesures radio contient une carte de ladite région géographique indiquant au moins une zone de ladite région géographique dans laquelle au moins une mesure radio est requise, et en ce que ladite requête spécifie la nature de la mesure radio pour chacune desdites zones. Dans le cadre de la présente invention, l'expression « entité de gestion » doit naturellement être comprise au sens large, en ce sens que cette entité de gestion peut comprendre plusieurs relais et/ou appareils physiquement distincts. Grâce à ces dispositions, on s'assure qu'une mesure radio pourra être effectuée par un terminal mobile dans une zone où cette mesure est requise même si ce terminal n'avait pas la possiblité d'effectuer cette mesure au moment où il a reçu la requête. Le nombre de requêtes nécessaires pour permettre à un opérateur d'acquérir une connaissance suffisante des conditions radio dans son réseau est donc avantageusement minimisé par l'invention. De plus, la granularité des cartes contenues dans les requêtes de mesure selon l'invention peut, avantageusement, être aussi fine que le souhaite un opérateur compte tenu de sa connaissance des conditions radio et/ou de la densité de terminaux dans son réseau (dans la limite d'une taille maximale de requête choisie par l'opérateur lui-même). Selon des caractéristiques particulières, ladite requête de mesures radio indique également un degré de priorité d'une mesure radio requise pour au moins l'une desdites zones. Grâce à ces dispositions, l'opérateur du réseau peut obtenir en priorité une mesure dans une zone dans laquelle très peu de mesures du même type ont déjà été effectuées, ou pour laquelle une valeur radio attachée à cette zone souffre d'une grande incertitude lorsqu'elle est 5 estimée sur la base de mesures effectuées dans des zones adjacentes. L'invention vise également un programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur. Ce programme d'ordinateur est remarquable en ce qu'il comprend des 10 instructions pour commander le fonctionnement d'une entité de gestion telle que décrite succinctement ci-dessus, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. L'invention concerne aussi, deuxièmement, un terminal mobile comprenant des moyens de localisation géographique, des moyens pour 15 recevoir une requête de mesures radio lorsque ledit terminal mobile est attaché à un réseau de communication cellulaire, des moyens pour effectuer lesdites mesures radio s'il considère que ses capacités techniques sont suffisantes, et des moyens pour envoyer les résultats de ses mesures radio à une entité de gestion de mesures radio dudit réseau. 20 Ledit terminal mobile est remarquable en ce qu'il comprend en outre des moyens pour : - stocker une carte d'une région géographique contenue dans ladite requête de mesures radio, ladite carte indiquant au moins une zone de ladite région géographique dans laquelle au moins une mesure radio est 25 requise, et - stocker la nature, telle que spécifiée dans ladite requête, de la mesure radio pour chacune desdites zones. Grâce à ces dispositions, on donne à un terminal mobile les moyens d'effectuer des mesures radio dans une zone où une mesure est requise, et ce, même si ce terminal n'avait pas la possiblité d'effectuer cette mesure au moment où il avait reçu la requête. Le terminal mobile peut être configuré de manière à effectuer une mesure requise pour une zone donnée de façon obligatoire lorsqu'il se trouve dans cette zone. En variante, le terminal mobile peut comprendre des moyens pour décider, selon des critères prédéterminés, s'il y a lieu lors de son passage dans l'une desdites zones d'effectuer une mesure radio requise pour cette zone. L'invention vise également un programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur. Ce programme d'ordinateur est remarquable en ce qu'il comprend des instructions pour commander le fonctionnement d'un terminal mobile tel que décrit succinctement ci-dessus, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. Selon des caractéristiques particulières, on pourra réaliser l'un quelconque des dispositifs succinctement exposés ci-dessus dans le contexte d'un circuit électronique. L'invention concerne également, enfin, un système de mesures radio dans un réseau de communication cellulaire. Ledit système est remarquable en ce qu'il comprend au moins une entité de gestion telle que décrite succinctement ci-dessus, et au moins un terminal mobile tel que décrit succinctement ci-dessus. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée ci-dessous de modes de réalisation particuliers, donnés à titre d'exemples non limitatifs. Conformément à l'invention, une entité de gestion diffuse via un message « broadcast » ou « multicast » la carte d'une région géographique, qui donne les caractéristiques et l'importance de mesures à effectuer en au moins une zone de cette région. Le degré de priorité, c'est-à-dire l'importance, d'une mesure à effectuer dans une zone donnée peut être indiqué sous différentes formes, par exemple une valeur sur une échelle prédéterminée, ou une mesure de la variance de l'estimation de la grandeur considérée dans cette zone. Selon un mode de réalisation de l'invention, l'entité de gestion diffuse une pluralité de requêtes de mesures successives, qui reflètent l'amélioration progressive de la connaissance des conditions radio grâce aux mesures radio déjà réalisées. On réduit ainsi avantageusement la redondance des mesures effectuées par les terminaux. A cet égard, on peut prévoir que l'entité de gestion émette des requêtes de mesures à des intervalles temporels prédéterminés. En variante, l'entité de gestion peut émettre une nouvelle requête de mesures à chaque fois qu'elle a reçu un nombre prédéterminé de résultats de mesures, ou encore sur la base de l'évolution d'un critère de qualité de l'estimation d'une grandeur radio mesurée sur au moins une zone donnée. On notera que cette réduction de la redondance des mesures est, avantageusement, obtenue sans recourir à une gestion individualisée des terminaux par l'entité de gestion (« micromanaging »). Par exemple, dans la demande de brevet EP-1 424 863, une entité de gestion sélectionne des terminaux à qui elle demande effectuer des mesures, cette sélection prenant en compte, de préférence, la position des terminaux, de manière à ce que chaque terminal soit situé au sein d'une zone où l'on souhaite effectuer une mesure ; dans un tel système de mesures radio, l'entité de gestion doit donc prendre en compte individuellement une pluralité de terminaux situés à des endroits différents, et dont, en outre, les aptitudes à effectuer une mesure varient d'un terminal à l'autre ; il est clair qu'un tel système est beaucoup plus complexe à gérer qu'un système selon l'invention, et ce d'autant plus que le nombre de terminaux ainsi gérés est élevé. Chaque terminal mobile selon l'invention, lorsqu'il reçoit ladite requête de mesures radio de la part d'une entité de gestion, est apte à stocker ladite carte ainsi que la nature, telle que spécifiée dans ladite requête, de la mesure radio pour chacune desdites zones. Selon un mode de réalisation de l'invention, le terminal mobile est apte à décider, lors de son passage dans l'une desdites zones, s'il y a lieu d'effectuer la mesure radio requise pour cette zone. Cette décision peut être fondée sur divers critères, tels que : l'évaluation (par lui-même ou par une entité prédéterminée du réseau) de sa capacité technique (sensibilité de détection, niveau de charge de la batterie, et ainsi de suite) à effectuer la mesure, le degré de priorité de la mesure, tel qu'indiqué dans la requête, ou l'évaluation de l'état du réseau (par exemple, le niveau de charge), le réseau pouvant en effet se trouver ou non dans des conditions normales d'utilisation, et permettre ou non la réalisation de la mesure. Optionnellement, le terminal peut en outre décider, pour effectuer l'une des mesures requises, d'attendre (le cas échéant) que son utilisateur ait fini de communiquer avec un correspondant. Ainsi, on minimise la gêne causée à l'utilisateur du terminal par les opérations de mesure souhaitées par l'opérateur du réseau. Une fois la, ou les mesure(s) effectuée(s), le terminal en transmet le résultat à une entité de gestion du réseau. On peut prévoir que le terminal n'effectue cette transmission que lorsque les ressources du réseau requises pour ce faire sont satisfaisantes ; en effet, si le résultat de mesure est volumineux, il peut être avantageux de fractionner, ou d'ajourner, sa transmission. On peut également prévoir que cette transmission est ajournée jusqu'à ce que (le cas échéant) l'utilisateur du terminal ait fini de communiquer avec un correspondant. Comme indiqué ci-dessus, la présente invention concerne 5 également un système informatique pour commander l'un quelconque des dispositifs selon l'invention. Ce système informatique comporte de manière classique une unité centrale de traitement commandant par des signaux une mémoire, ainsi qu'une unité d'entrée et une unité de sortie. De plus, ce système informatique peut être utilisé pour exécuter un 10 programme d'ordinateur comportant des instructions pour commander le fonctionnement de l'un quelconque des dispositifs selon l'invention. En effet, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication comprenant des instructions pour commander le fonctionnement de l'un quelconque des 15 dispositifs selon l'invention, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. Ce programme d'ordinateur peut être stocké sur un support lisible par ordinateur et peut être exécutable par un microprocesseur. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et se présenter en tant que code source, code objet, ou 20 code intermédiaire entre code source et code objet, sous une forme partiellement compilée ou sous toute autre forme souhaitable. L'invention vise aussi un support d'informations, inamovible, ou partiellement ou totalement amovible, lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que 25 mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une clé USB (« USB flash drive » en anglais) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme d'ordinateur selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. En variante, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme d'ordinateur est incorporé, le circuit étant adapté pour être utilisé dans l'un quelconque des dispositifs selon l'invention
L'invention concerne, en premier lieu, une entité de gestion de mesures radio dans un réseau de communication cellulaire, comprenant des moyens pour diffuser dans une région géographique une requête de mesures radio, et pour recevoir des résultats de mesures radio de la part de terminaux mobiles connectés audit réseau ; cette entité de gestion de mesures radio est remarquable en ce que la requête de mesures radio contient une carte de la région géographique indiquant au moins une zone de cette région dans laquelle au moins une mesure radio est requise, et en ce que la requête spécifie la nature de la mesure radio pour chacune desdites zones. L'invention concerne, en second lieu, un terminal mobile comprenant des moyens de localisation géographique, des moyens pour recevoir une requête de mesures radio lorsque ledit terminal mobile est attaché à un réseau de communication cellulaire, des moyens pour effectuer lesdites mesures radio s'il considère que ses capacités techniques sont suffisantes, et des moyens pour envoyer les résultats de ses mesures radio à une entité de gestion de mesures radio dudit réseau ; ledit terminal mobile est remarquable en ce qu'il comprend en outre des moyens pour stocker ladite carte ainsi que la nature, telle que spécifiée dans ladite requête, de la mesure radio pour chacune desdites zones.
1. Entité de gestion de mesures radio dans un réseau de communication cellulaire, comprenant des moyens pour diffuser dans une région géographique une requête de mesures radio, et pour recevoir des résultats de mesures radio de la part de terminaux mobiles connectés audit réseau, caractérisée en ce que ladite requête de mesures radio contient une carte de ladite région géographique indiquant au moins une zone de ladite région géographique dans laquelle au moins une mesure radio est requise, et en ce que ladite requête spécifie la nature de la mesure radio pour chacune desdites zones. 2. Entité de gestion selon la 1, caractérisée en ce que ladite requête de mesures radio indique également un degré de priorité d'une mesure radio requise pour au moins l'une desdites zones. 3. Entité de gestion selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour émettre des requêtes de mesures à des intervalles temporels prédéterminés. 4. Entité de gestion selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour émettre une nouvelle requête de mesures à chaque fois qu'elle a reçu un nombre prédéterminé de résultats de mesures. 5. Entité de gestion selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre des moyens pour émettre une nouvelle requête de mesures sur la base de l'évolution d'un critère de qualité de l'estimation d'une grandeur radio mesurée sur au moins une zone donnée. 6. Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend desinstructions pour commander le fonctionnement d'une entité de gestion selon l'une quelconque des 1 à 5, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. 7. Terminal mobile comprenant des moyens de localisation géographique, des moyens pour recevoir une requête de mesures radio lorsque ledit terminal mobile est attaché à un réseau de communication cellulaire, des moyens pour effectuer lesdites mesures radio s'il considère que ses capacités techniques sont suffisantes, et des moyens pour envoyer les résultats de ses mesures radio à une entité de gestion de mesures radio dudit réseau, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour : - stocker une carte d'une région géographique contenue dans ladite requête de mesures radio, ladite carte indiquant au moins une zone de ladite région géographique dans laquelle au moins une mesure radio est requise, et - stocker la nature, telle que spécifiée dans ladite requête, de la mesure radio pour chacune desdites zones. 8. Terminal mobile selon la 7, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour décider, lors du passage dudit terminal mobile dans l'une desdites zones, s'il y a lieu d'effectuer une mesure radio requise pour cette zone. 9. Terminal mobile selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend en outre des moyens pour prendre en compte un degré de priorité d'une mesure radio requise pour au moins l'une desdites zones, tel que spécifié dans ladite requête. 10. Programme d'ordinateur téléchargeable depuis un réseau de communication et/ou stocké sur un support lisible par ordinateur et/ou exécutable par un microprocesseur, caractérisé en ce qu'il comprend des instructions pour commander le fonctionnement d'un terminal mobileselon l'une quelconque des 7 à 9, lorsqu'il est exécuté sur un ordinateur. 11. Système de mesures radio dans un réseau de communication cellulaire, caractérisé en ce qu'il comprend au moins une entité de gestion selon l'une quelconque des 1 à 5, et au moins un terminal mobile selon l'une quelconque des 7 à 9.
H
H04
H04W
H04W 24
H04W 24/10
FR2991856
A1
PINCE A CHEVEUX
20,131,220
La présente invention concerne une . De façon bien connue en soi, une pince à cheveux comprend deux pièces antagonistes reliées l'une à l'autre avec pivotement selon un axe, une broche de liaison des deux pièces antagonistes, qui forme cet axe de pivotement, et un ressort de torsion. Les pièces antagonistes comprennent, d'un côté dudit axe, des parties en forme de peigne destinées à la saisie des cheveux et, de l'autre côté de cet axe, des parties d'actionnement destinées à être pressées l'une vers l'autre pour réaliser l'écartement des parties en forme de peigne. Le ressort comprend un enroulement traversé par ladite broche et deux branches rectilignes d'extrémité, venant en appui contre les faces internes desdites parties d'actionnement. Lesdites parties d'actionnement peuvent avoir des formes ornementales. Cependant, les possibilités de formes ornementales qu'il est possible de réaliser sont limitées, pour des questions de contraintes de moulage insurmontables et/ou des raisons de coût de réalisation des moules permettant d'obtenir une forme donnée. Par ailleurs, lesdites branches des ressorts sont visibles au niveau des faces internes des parties d'actionnement, ce qui affecte notablement l'aspect visuel des pinces, dans cette partie de la pince qui est la plus visible lorsque la pince est portée. La présente invention vise à remédier simultanément à ces inconvénients. La pince à cheveux concernée comprend, de manière connue en soi, deux pièces antagonistes reliées l'une à l'autre avec pivotement selon un axe, et un ressort de torsion comprenant un enroulement et deux branches d'extrémité, les pièces antagonistes formant, d'un côté dudit axe, des parties de saisie des cheveux et, de l'autre côté de cet axe, des parties d'actionnement destinées à être pressées l'une vers l'autre pour réaliser l'écartement des parties de saisie des cheveux. Selon l'invention, chaque pièce antagoniste comprend, sur sa face externe, un moyen de montage d'une pièce ornementale et un conduit traversant la pièce antagoniste depuis sa face interne jusqu'à sa face externe et débouchant au niveau de ce moyen de montage, ce conduit permettant le passage desdites branches du ressort au travers des pièces antagonistes jusqu'au niveau desdits moyen de montage. Pour constituer une pince selon l'invention, les branches du ressort sont 35 engagées dans lesdits conduits puis les pièces ornementales sont engagées au niveau desdits moyens de montage des deux pièces antagonistes, ce qui réalise, simultanément à ce montage, le masquage des branches du ressort. Les pièces ornementales peuvent donc être réalisées séparément des pièces antagonistes, dans des moules et en des matériaux adaptés aux caractéristiques spécifiques qu'elles doivent avoir, puis être montées sur les pièces antagonistes au moyen desdits moyens de montage. L'invention permet de cette façon l'obtention de possibilités de formes et d'aspects bien supérieurs à ceux que peuvent avoir les pinces selon la technique antérieure, dans lesquelles les contraintes de moulage limitent les formes ornementales qu'il est possible de donner aux parties d'actionnement, lesquelles forment corps avec les parties de saisie de cheveux. De plus, grâce à l'invention, un même type de pièces antagonistes peut recevoir des pièces ornementales différentes, permettant de constituer des séries de pinces d'aspects ornementaux différents avec le même type de pièces antagonistes. Les branches des ressorts sont complètement masquées par la mise en place des pièces ornementales sur les pièces antagonistes, ce qui confère à la pince selon l'invention un aspect visuel grandement amélioré. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, ledit moyen de montage est sous la forme d'une saillie solidaire de chaque pièce antagoniste, comprenant un conduit aménagé en elle dans le prolongement dudit conduit traversant la pièce antagoniste, ce conduit étant apte à recevoir la branche correspondante du ressort ; chaque pièce ornementale comprend en outre une portion de montage pour sa mise en place sur ladite saillie de chaque pièce antagoniste. Ladite portion de montage est avantageusement sous la forme d'un logement apte à recevoir la saillie en lui de manière ajustée. Un parfait assemblage peut ainsi être obtenu. De préférence, chaque pièce antagoniste et chaque pièce ornementale forment des moyens d'encliquetage venant en prise lorsque la pièce ornementale est en position d'engagement adéquat sur la pièce antagoniste, afin d'assurer le montage de cette pièce ornementale sur la pièce antagoniste correspondante. Selon une autre forme de réalisation de l'invention également envisageable, ledit moyen de montage est constitué par une cavité aménagée dans chaque pièce antagoniste, de réception d'une patte de montage aménagée sur la pièce 35 ornementale correspondante, cette patte de montage comprenant un conduit aménagé en elle, venant, lors du montage, dans le prolongement dudit conduit traversant la pièce antagoniste, et apte à recevoir la branche correspondante du ressort. L'invention sera bien comprise, et d'autres caractéristiques et avantages de celle-ci apparaîtront, en référence au dessin schématique annexé, représentant, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation préférée de la pince à cheveux qu'elle concerne. La figure 1 en est une vue en perspective éclatée, une seule de deux pièces ornementales qu'elle comprend étant représentée ; la figure 2 en est une vue similaire à la figure 1 sous un autre angle, aucune des deux pièces ornementales qu'elle comprend n'étant représentée ; la figure 3 en est une vue de côté, après assemblage, sans les pièces ornementales ; la figure 4 en est une vue de dessus, après assemblage, sans les pièces ornementales ; la figure 5 en est une vue en perspective, avant mise en place des deux pièces ornementales ; la figure 6 en est une vue de côté après assemblage, en coupe transversale sensiblement médiane ; la figure 7 est une vue en perspective de l'une des deux pièces antagonistes que comprend la pince selon une variante de réalisation ; la figure 8 est une vue en perspective de l'une des deux pièces ornementales que comprend cette même pince ; la figure 9 est une vue de la pince de côté, et la figure 10 en est en vue en coupe selon la ligne X-X de la figure 9. Les figures 1 à 6 représentent une pince à cheveux 1 comprenant deux pièces antagonistes 2 formant le corps de pince, une broche 3 de liaison pivotante des deux pièces antagonistes 2, un ressort de torsion 4 et deux pièces ornementales 5. Chaque pièce antagoniste 2 comprend deux pattes 2a de liaison à l'autre pièce 2, destinées à être traversées par la broche 3; d'un côté de l'axe de pivotement formé par cette broche 3, chaque pièce antagoniste 2 forme une partie 2b en forme de peigne destinée à la saisie des cheveux et, de l'autre côté de cet axe, une partie d'actionnement 2c. Les deux parties d'actionnement 2c sont destinées à être pressées l'une vers l'autre, à l'encontre de la force élastique du ressort 4, pour réaliser l'écartement des parties 2b en forme de peigne. Chaque pièce antagoniste 2 comprend également un conduit la traversant, s'étendant depuis sa face interne jusqu'à sa face externe. Sur sa face externe, elle comprend une saillie 6 de montage de l'une des pièces ornementales 5, incluant une rainure 7 aménagée en elle dans le prolongement dudit conduit, apte à recevoir l'une des deux branches rectilignes d'extrémité que comprend le ressort 4. Ce dernier comprend en effet deux branches rectilignes d'extrémité et un enroulement central, comme visible sur la figure 1. Cet enroulement, en position de montage, prend place entre les pattes de liaison 2a et est traversé par la broche 3. Chaque pièce ornementale 5 est formée par une pièce complètement séparée des pièces antagonistes 2 et est apte à être montée sur la pièce antagoniste correspondante par engagement avec frottements sur la saillie 6 de cette pièce. A cet effet, elle comprend un logement 8 de dimensions ajustées à celles de la saillie 6. En pratique, pour constituer la pince 1, les branches du ressort 4 sont engagées dans lesdits conduits, puis les pièces 2 sont positionnées l'une par rapport à l'autre de manière à amener les trous des pattes 2a en coïncidence, avec l'enroulement du ressort 4 placé entre ces pattes et disposé coaxialement à ces trous, puis la broche 3 est chassée dans ces trous et au travers de l'enroulement (figures 3 et 4) ; les pièces ornementales 5 sont ensuite mises en place sur les saillies 6 avec engagement en force (figures 5 et 6). Ce montage permet simultanément, ainsi que cela est visible sur la figure 4, de complètement masquer les branches du ressort 4, ce qui confère à la pince 1 un aspect visuel favorable. Les pièces ornementales 5 peuvent donc être réalisées séparément des pièces antagonistes 2, dans des moules et en des matériaux adaptés aux caractéristiques spécifiques qu'elles doivent avoir. De plus, un même type de pièces antagonistes 2 peut recevoir des pièces ornementales 5 différentes, permettant de constituer des pinces 1 d'aspects ornementaux différents avec ce même type de pièces antagonistes 2. Les figures 7 à 10 montrent une variante de réalisation de l'invention, dans 35 laquelle chaque pièce antagoniste 2 comprend des bossages d'encliquetage 10 situés de part et d'autre de la saillie 6, et chaque pièce ornementale 5 comprend des cavités d'encliquetage 11 correspondantes, situées de part et d'autre du logement 8, ces cavités 11 étant aptes à recevoir et à retenir ces bossages 10. Comme cela apparaît de ce qui précède, l'invention fournit une pince à 5 cheveux 1 qui présente des avantages déterminants par rapport aux pinces homologues selon la technique antérieure. L'invention a été décrite ci-dessus en référence à une forme de réalisation donnée à titre de pur exemple. Il va de soi qu'elle n'est pas limitée à cette forme de réalisation et s'étend à toutes les autres formes de réalisation couvertes par les 10 revendications annexées
Cette pince à cheveux (1) comprend deux pièces antagonistes (2) reliées l'une à l'autre avec pivotement selon un axe, et un ressort de torsion (4) comprenant un enroulement et deux branches d'extrémité, les pièces antagonistes (2) formant, d'un côté dudit axe, des parties de saisie des cheveux et, de l'autre côté de cet axe, des parties d'actionnement destinées à être pressées l'une vers l'autre pour réaliser l'écartement des parties de saisie des cheveux. Selon l'invention, chaque pièce antagoniste (2) comprend, sur sa face externe, un moyen (6) de montage d'une pièce ornementale (5) et un conduit traversant la pièce antagoniste (2) depuis sa face interne jusqu'à sa face externe et débouchant au niveau de ce moyen de montage (6), ce conduit permettant le passage desdites branches du ressort (4) au travers des pièces antagonistes (2) jusqu'au niveau desdits moyen de montage (6).
1 - Pince à cheveux (1) comprenant deux pièces antagonistes (2) reliées l'une à l'autre avec pivotement selon un axe, et un ressort de torsion (4) comprenant un enroulement et deux branches d'extrémité, les pièces antagonistes (2) formant, d'un côté dudit axe, des parties (2b) de saisie des cheveux et, de l'autre côté de cet axe, des parties d'actionnement (2c) destinées à être pressées l'une vers l'autre pour réaliser l'écartement des parties (2b) de saisie des cheveux ; caractérisée en ce que chaque pièce antagoniste (2) comprend, sur sa face externe, un moyen (6) de montage d'une pièce ornementale (5) et un conduit traversant la pièce antagoniste (2) depuis sa face interne jusqu'à sa face externe et débouchant au niveau de ce moyen de montage (6), ce conduit permettant le passage desdites branches du ressort (4) au travers des pièces antagonistes (2) jusqu'au niveau desdits moyen de montage (6). 2- Pince à cheveux (1) selon la 1, caractérisée en ce que ledit moyen de montage est sous la forme d'une saillie (6) solidaire de chaque pièce antagoniste (2), comprenant un conduit (7) aménagé en elle dans le prolongement dudit conduit traversant la pièce antagoniste (2), ce conduit (7) étant apte à recevoir la branche correspondante du ressort (4) ; chaque pièce ornementale (5) comprend en outre une portion de montage (8) pour sa mise en place sur ladite saillie (6) de chaque pièce antagoniste (2). 3 - Pince à cheveux selon la 2, caractérisée en ce que ladite portion de montage est sous la forme d'un logement (8) apte à recevoir la saillie (6) en lui de manière ajustée. 4 - Pince à cheveux selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce 25 que chaque pièce antagoniste (2) et chaque pièce ornementale (5) forment des moyens d'encliquetage (10, 11) venant en prise lorsque la pièce ornementale (5) est en position d'engagement adéquat sur la pièce antagoniste (2) correspondante. 5 - Pince à cheveux selon la 1, caractérisée en ce que ledit moyen de montage est constitué par une cavité aménagée dans chaque pièce 30 antagoniste, de réception d'une patte de montage aménagée sur la pièce ornementale correspondante, cette patte de montage comprenant un conduit aménagé en elle, venant, lors du montage, dans le prolongement dudit conduit traversant la pièce antagoniste, et apte à recevoir la branche correspondante du ressort.
A
A45
A45D
A45D 8
A45D 8/20
FR2977813
A1
DISPOSITIF DE TRI GRANULOMETRIQUE A COUPURE REGLABLE A L'ARRET ET EN FONCTIONNEMENT
20,130,118
FONCTIONNEMENT. La présente invention concerne le domaine du traitement et en particulier le tri des déchets, en particulier les déchets solides qu'ils soient issus de la collecte de déchets ménagers ou industriels banals tels que papiers, cartons, bois, plastiques, etc. Elle peut cependant s'appliquer dans tout procédé industriel ou agro-alimentaire visant à séparer des produits selon leur dimension. De manière générale, le processus général de tri des déchets se décompose en plusieurs étapes successives permettant d'affiner progressivement la séparation des différents composantes d'un flux de déchets à trier selon des critères tels que la taille ou la forme des objets, de densité et de la nature spectrale de la lumière émise par le produit. Chaque étape de tri dans un processus de ce type vise à concentrer des objets selon ces critères pour concentrer des produits le plus homogène possible et ainsi préparer des produits pour alimenter l'industrie du recyclage dès que la qualité requise est obtenue avec ou sans action d'opérateurs. La présente invention concerne en particulier les équipements de séparation granulométrique (selon la taille des objets) couramment désigné par le terme trommel ou crible cylindrique rotatif. En se référant aux figures 1 et 2, un trommel est constitué en général d'un cylindre rotatif (10) de section circulaire ou polygonale (selon un polygone régulier généralement à 6 ou 8 côtés). Ce cylindre repose sur deux pistes tournantes d'entrainement (11) et (12) et quatre galets (13). Les supports de ces galets (14) sont fixés sur un bâti support (15) posé au sol. Le cylindre est incliné avec l'horizontale d'un angle a de sorte que le coté où est alimenté le cylindre est légèrement plus haut que le coté d'où sort une part des produits introduits dans le cylindre. En fonctionnement, le cylindre tourne autour de son axe longitudinal à une vitesse de rotation variable noté 12. Un convoyeur d'alimentation (40) achemine les produits à l'intérieur du cylindre en rotation. Le cylindre (10) est en outre percé d'une série de d'orifice calibré de forme variable (en général circulaire ou rectangulaire). Lorsque les déchets rentrent dans le cylindre (10) en rotation, ils sont entrainés par la rotation et glissent le long des parois intérieures du cylindre perforé. Selon leur taille, les objets ont la possibilité de passer à travers les orifices calibrés (16); du fait de la friction sur les parois intérieures du cylindre (10), de la rotation f2 et de l'angle a, les objets qui ne traversent pas les orifices ont tendance à se déplacer vers l'orifice de sortie et rejoignent en tombant sur un convoyeur (43). On appelle fraction négative du trommel la fraction qui rejoint le convoyeur (43). Les objets qui sont parvenus à passer au travers des orifices (16) font partie de la fraction dite positive du trommel. Ces objets tombent sur un convoyeur situé en dessous du cylindre en rotation. Dans de nombreux cas comme illustré à la figure 3, on trouve en fait deux zones actives dans le trommel correspondant à deux mailles de granulométrie de sorte que le cylindre est décomposé en fait de 4 zones : - une première zone (20) à la chute du convoyeur (40) non percée, - une zone (21) percée d'orifices de taille réduite qui rejoint le convoyeur (41) - une zone (22) percée d'orifice de taille supérieure qui rejoint le convoyeur (42), - une zone (23) non percée juste avant que les produits ne tombent sur le convoyeur (43). Ainsi certains trommels permettent de produire 3 flux 5 différents de granulométrie différente : - une fraction négative grosse constituée des objets qui ne sont parvenus à passer au travers des orifices ni de la zone (21) ni de la zone (22) et recueillie sur le convoyeur (43), - une fraction intermédiaire constituée des objets qui 10 ne sont pas parvenus à traverser les orifices de la zone (21) mais qui sont parvenus à traverser la zone (22) dite positive intermédiaire recueillie sur le convoyeur (42), - une fraction fine constituée des objets qui sont parvenus à traverser les orifices de la zone (21) dite positive 15 fine recueillie sur le convoyeur (41). La partie statique du trommel est essentiellement constituée d'un bâti support (15) sur lequel repose les supports de paliers des galets (14) ainsi que les convoyeurs (41) et (42). Pour faire 20 l'étanchéité entre le carter (11) du trommel et ces convoyeurs, une goulotte en acier (31) recueille les produits issus de la zone (21) pour les ramener sur le convoyeur (41) tandis qu'une goulotte en acier (32) recueille les produits issus de la zone (22) pour les ramener sur le convoyeur (42). 25 Un certain nombre de données physiques permettent de définir les paramètres d'un trommel, il s'agit de : - l'angle (a), - la vitesse de rotation (CO 30 - le diamètre (D) du cylindre (10), - la forme de la section (circulaire ou polygonale) - la longueur totale (L) du cylindre (en particulier de chaque section active à savoir respectivement (L1) et (L2) les zones (21) et (22) et surtout 35 - la dimension et la forme des orifices retenus pour chacune des zones actives. L'angle (a) est défini au moment de la conception du trommel et est fruit de l'expérience des constructeurs, il s'agit d'un compromis pour obtenir un niveau de stratification satisfaisant du produit dans le trommel. Il est fixe. La plage de vitesse de rotation (S2) est définie au moment de la conception entre 8 et 16 tours par minute en général, en revanche il est souvent ajustable en opération grâce à des organes électromécaniques à savoir courroies, engrenages ou variateurs de fréquence d'alimentation des moteurs électriques. Ceci permet d'ajuster les performances de l'outil de séparation granulométrique. Le diamètre (D) du cylindre est défini au moment de la conception et est le fruit de l'expérience des constructeurs selon le débit introduit, la qualité de séparation souhaitée. Il est fixé à la conception et ne peut pas être adapté. La forme des orifices est aussi définie au moment de la conception et est le fruit de l'expérience des constructeurs selon la nature des produits, la facilité de réalisation, la qualité de la coupure entre les différentes fractions positives et négatives. Si il n'est pas possible de modifier la forme des orifices pendant le fonctionnement, il demeure possible mais couteux en temps et en matériau de remplacer des sections des zones (21) et (22) pour modifier la ségrégation granulométrique. Les longueurs de chaque zone (21) et (22) sont aussi définies à la conception et sont le fruit de l'expérience des constructeurs et sont établies selon la taille des orifices, la nature des produits et la qualité de coupure ainsi que le niveau d'efficacité du trommel requis. S'il est possible de modifier la répartition entre les deux zones (21) et (22), il n'est pas possible de modifier la longueur totale des deux zones considérées. La dimension des orifices est quant à elle le paramètre essentiel puisque par essence le trommel a pour objectif de réaliser une séparation selon la taille même des objets. Elle est définie par les exigences de l'utilisateur selon l'usage qu'il souhaite faire des flux positifs et négatifs ainsi produits. Au même titre que les modifications sur la forme des orifices et sur les longueurs des zones (21) et (22), il demeure possible de modifier la dimension forme des orifices mais couteux en temps et en matériau ; il est cependant impossible à ce jour de modifier simplement la dimension des orifices en fonctionnement. Il apparaît souvent au cours de l'opération de ce type de trommel, en particulier avec les produits issus de la collecte de déchets, qu'il est souvent nécessaire de réaliser des adaptations de la maille (dimension des orifices) afin de s'adapter à la réalité des produits entrants souvent mal connus et par nature changeant tant en forme, en dimension et qu'en quantité de sorte que la répartition des produits entre flux positifs et négatif s'en voit affectée. De plus il arrive au cours des opérations de séparation granulométrique que l'encrassement des orifices affecte en réduisant la section de passage de sorte qu'un trommel encrassé se comporte comme un trommel à maille partiellement réduite, aussi la qualité et la répartition des flux évolue avec le temps sans qu'il ne puisse y être remédié sans intervention et nettoyage du trommel. Afin de rendre possible une adaptation des orifices aux différents produits à traiter, il existe plusieurs brevets souvent anciens et à l'origine pour des activités agricoles qui visent à rendre possible une modification de la taille des orifices en disposant deux plaques parallèles dont on peut déplacer l'une par rapport à l'autre pour augmenter ou réduire la taille des trous (Patent US 121,193 / 560,587 / 667,188 / 908,618 / 5,437,374). On note cependant que ces dispositions conduisent à alourdir la masse en rotation et que cette adaptation ne peut être réalisée au cours des opérations sans arrêter la ligne de traitement. Un autre brevet (Patent US 6,050,423) vise lui à réduire le temps des opérations de remplacement des tôles. A cet effet, l'invention propose de rendre possible de régler la répartition des flux entre les fractions positives et négative du trommel sans arrêter le dispositif en rotation. Comme il est précisé plus haut, modifier les paramètres constructifs tels que longueur, diamètre, forme et dimension des orifices n'est pas envisageable en fonctionnement, l'invention repose non pas sur la partie tournante du trommel mais sur la partie statique à savoir les goulottes à la verticale de la partie rotative. L'invention illustrée en figure 4 consiste d'une part à équiper le trommel d'un cylindre dont tout ou partie des orifices sont telles que leur section augmente tout au long de l'axe longitudinal. Il s'agit par exemple d'intercaler entre les zones (22) et (23) une zone (24) percée d'orifices à section continument croissante et d'autre part d'installer un convoyeur (44) à la verticale de cette zone (24). La particularité de ce convoyeur (44) est qu'il se trouve installé au dessus des convoyeurs (41) et (42). Son sens de rotation est tel que les produits recueillis sont dirigés vers le convoyeur (41). En outre ce convoyeur n'est pas placé directement sur le bâti support mais sur un dispositif de translation afin de pouvoir se déplacer longitudinalement et recueillir une quantité plus ou moins grande des produits qui tombent depuis la zone (24). Dans l'une des positions extrêmes, (position 0%) tout le produit de la zone (24) tombe (via le convoyeur 44) finalement sur le convoyeur (41); dans l'autre position (position 100%), tout le produit de la zone (24) tombent directement sur le convoyeur (42). Comme les dimensions des orifices croissent longitudinalement la répartition des flux recueillis sur les convoyeurs (41) et (42) s'en voit directement affectée. On désigne par Diamin, la dimension des orifices de la section (21) et Diamax, la dimension des orifices de la section (22). En position 0%, le flux récupéré sur le convoyeur (41) via le convoyeur (44) est constitué des produits dont la taille est comprise entre 0 et Diamin, le flux récupéré sur le convoyeur (42) est constitué des produits supérieurs à Diamin puisque tous les produits dont les dimensions sont comprises entre Diamin et Diamax tombent directement sur le convoyeur (42). En position 100%, le flux récupéré sur le convoyeur (41) via le convoyeur (44) est constitué des produits dont la taille est comprise entre 0 et Diamax, le flux récupéré sur le convoyeur (42) est constitué des produits supérieurs à Diamax puisque tous les produits dont les dimensions sont comprises entre Diamin et Diamax rejoignent le convoyeur (44) puis le convoyeur (41). En position intermédiaire, le flux récupéré sur le convoyeur (41) est constitué des produits dont la taille est comprise entre 0 et la dimension intermédiaire, le flux récupéré sur le convoyeur (42) est constitué des produits supérieurs à la dimension intermédiaire puisque tous les produits dont les dimensions sont comprises entre Diamin et la dimension intermédiaire rejoignent le convoyeur (44) puis le convoyeur (41) tandis que tous les produits de la zone (44) supérieurs à la dimension intermédiaire tombent à la verticale sur le convoyeur (42). Dans le cas d'un trommel classique, les goulottes (31) et (32) sont fixés sur le bâti (15) et font converger les flux respectivement issus des zones (21) et (22) vers les convoyeurs (41) et (42); ces goulottes sont en général indépendantes et isolées l'une de l'autre. Dans ce cas de l'invention, la cloison de séparation (34) 35 entre les goulottes (41) et (42) est mobile et fixée sur le convoyeur (44). De la seule position du convoyeur (44) dépend alors la répartition des flux et la nature du spectre granulométrique de chacune des fractions positives extraites. La position de ce convoyeur est réglable en fonctionnement grâce à un système couramment utilisé dans cette activité désigné par le terme convoyeur - navette. Le déplacement de ce convoyeur navette est un déplacement horizontal. Il est alimenté électriquement par un câble sur un chemin de câble adapté afin de permettre l'alimentation électrique dans toutes les positions. Ce tapis navette repose sur un châssis qui est intégré à la nouvelle goulotte fixe mixte(45) dont la cloison de séparation interne (34) se déplace avec le convoyeur (44). Le déplacement du convoyeur (44) sur le châssis intégré à la nouvelle goulotte (45) peut se faire par un actionneur mécanique (manuel ou électrique) sans requérir l'arrêt ni de la rotation du cylindre, ni d'aucun convoyeur d'alimentation ou d'extraction. Dans le cas particulier de la séparation granulométrique de produits issus de déchets, la netteté de la coupure n'est pas un critère essentiel et il n'est pas indispensable de réaliser une parfaite étanchéité entre les produits issus des zones (21), (22) et (24), l'intérêt de l'invention est principalement de permettre d'adapter la répartition des flux sur les étapes suivantes du procédé. Cependant il peut s'avérer nécessaire dans certaines applications que la netteté de la coupure soit un critère important, il est alors nécessaire de concevoir une cloison (34) à longueur variable qui s'adapte afin de garantir une l'étanchéité entre la surface du cylindre et cette cloison. On peut alors installer une tôle circulaire (35) qui se déplace le long de l'axe du cylindre en lien avec la cloison (34) et le convoyeur (44). Cette adaptation peut être réalisée par exemple en réalisant une pièce de jonction coulissante. En outre, plus particulièrement dans le domaine du déchet, il est souvent nécessaire de pouvoir adapter le procédé de tri à la nature des produits à trier. En effet, selon l'origine des déchets, la composition varie de telle sorte que la variation de la répartition des objets sur les outils de tri conduit à saturer un outil tandis qu'un autre dispose de capacité résiduelle ; l'invention permet dans certains cas de modifier la répartition et ainsi tirer meilleur parti des outils en place. Le réglage de la position du convoyeur navette (44) peut alors s'avérer utile selon les flux sur la base de l'observation du comportement des équipements installés en aval de trommel objet de l'invention. Il est aussi possible d'asservir la position du convoyeur navette à un ensemble de capteurs dont les grandeurs physiques mesurées sont corrélées à des degrés divers à la position du convoyeur navette (44). On peut citer par exemple : des capteurs de niveaux qui sont capables de détecter un déséquilibre entre les quantités transportées sur les convoyeurs (41) et (42) ou en aval du procédé de tri, des capteurs de teneur en matière organique ou de teneur en matières à différents niveaux de Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI). Adapter la répartition des flux produits par le dispositif permet de réduire la saturation des lignes en aval selon la composition du produit trié et ainsi augmenter la productivité du procédé de tri global
L'invention concerne un procédé, et dispositif correspondant, de tri granulométrique des déchets réglables en fonctionnement comprenant les étapes consistant à : - séparer selon une coupure réglable des produits selon leur granulométrie un ensemble de déchets unitaires, - recueillir une fraction produite sur un convoyeur mobile, - garantir l'étanchéité entre les fractions produites dans l'ensemble de la plage de variation, - effectuer les réglages sans interrompre la production, - adapter la cloison d'étanchéité dans l'ensemble de la plage de variation, - d'asservir la position du convoyeur navette à des grandeurs physiques observées sur les flux aval.
1. Dispositif de séparation granulométrique caractérisé en ce qu'il dispose d'un cylindre en rotation (10) perforé d'orifices de dimension croissante longitudinalement et d'un convoyeur mobile (44) (installé à la verticale du cylindre (10), ce convoyeur est couramment désigné par le terme « convoyeur navette ») dont le déplacement suivant une translation rectiligne dans le plan formé par l'axe de convoyeur et l'axe de rotation du cylindre fait varier la coupure de la répartition granulométrique des flux produits en interceptant plus ou moins selon la position du convoyeur (44), les produits issus de la chute à travers des orifices de taille croissante de la zone (24) du cylindre (10) 2. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le déplacement du convoyeur navette (44) est assuré par un dispositif mécanique fixé sur un support sans lien mécanique avec le cylindre (10) en rotation et sans requérir d'interrompre ni le fonctionnement du convoyeur d'alimentation (40) qui déverse les produits à l'intérieur du cylindre (10), ni la rotation du cylindre (10), ni les convoyeurs d'extraction (41), (42) et (43) situés comme le convoyeur navette (44) à la verticale du cylindre en rotation où sont recueillis les produits triés selon leur dimension. 3. Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte sous le cylindre (10) : une goulotte (31) de réception des produits de petite dimension ayant traversé un orifice de la zone (21) du cylindre (10) ainsi que des produits ayant traversé un orifice de la section (24) du cylindre (10) situé à la verticale du convoyeur navette (44) et recueillis par ce dernier avant de rejoindre le convoyeur d'extraction (41) et une goulotte (32) de réception des produits de moyenne dimension ayant traversé un orifice de la zone (22) du cylindre (10) ainsi que des produits ayant traversé un orifice de la section (24) du 11 cylindre (10) qui ne soit pas situé à la verticale du convoyeur navette (44) avant de rejoindre le convoyeur d'extraction (42). 4. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que le convoyeur navette (44) est solidaire d'une cloison (34) qui sépare les produits reçus de la zone (24) situé à la verticale du convoyeur navette (44) des produits ayant traversé un orifice des zones (24) et (22) non situé à la verticale du convoyeur navette (44) et réglable en fonctionnement manuellement ou automatiquement. 5. Dispositif selon la 3 caractérisé en ce que la forme de la cloison de séparation (34) s'adapte à la position longitudinale de cette cloison pour garantir l'étanchéité entre les goulottes (31) et (32). 6. Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que la position du convoyeur navette (44) peut être asservie à la mesure d'une grandeur physique corrélée avec la position dudit convoyeur (elle-même corrélée par construction avec la taille et la quantité des produits dans chaque fraction extraite)
B
B07
B07B
B07B 1,B07B 13
B07B 1/22,B07B 13/07
FR2980806
A1
REGULATEUR PROMPT ET SECURISE D'AMENEE D'EAU DES MAREES
20,130,405
L'invention amène à marée montante par une conduite (a), étanche, l'eau choisie de l'océan vers un lagon, une piscine, une pisciculture, ... Elle en limite le volume à l'entrée et elle retire à marée basse un volume d'eau sale égal à celui de l'eau admise à l'entrée. L'eau est choisie car la conduite peut partir immergée, d'un niveau inférieur au niveau de la basse mer, dans ce cas, elle est poussée par le poids de la marée. Si elle part d'un niveau supérieur, elle rentre d'elle-même. La conduite (a) d'amenée peut avoir plusieurs départs pour mélanger ou fournir en alternance deux ou plusieurs qualités d'eaux. Le départ peut se faire immergée en petite profondeur (20 à 40 cm) pour éviter les déchets et les pollutions de surface et bénéficier de la tiédeur de l'eau. Comme la marée monte et descend, il est fixé sous un flotteur. Le début de la conduite est souple ou articulé. Cette conduite peut ramener l'eau sale au point de départ de l'eau propre ou la dévier vers une autre destination afin de préserver les qualités premières de l'eau ou des eaux choisies ; il suffit d'ajouter un anti-retour avec déviation en Y . Cet anti-retour doit être double : un sur chaque branche de l' Y - un dans le sens de la montée de l'eau choisie - l'autre dans l'autre sens pour la sortie de l'eau sale et empêcher la montée de la marée. La conduite (a) avec une très faible pente monte jusqu'à une cuve étanche (b), la pente est de l'ordre de 0,5 mm à 1,5 mm par mètre environ. La cuve est un peu au dessus de marée basse en haut de la pente. Elle a trois vannes une pour l'arrivée de l'eau propre, une pour la sortie de l'eau sale, une de sécurité et deux anti-retours. A marée basse, la conduite au dessus de la marée est vide. La marée en montant atteint le bas de la cuve (b) où elle se heurte à la vanne (c) qui est la sortie anti-retour de l'eau sale. L'eau reste et monte, arrivée au niveau de la vanne d'entrée (d) qui est ouverte, elle remplit l'annexe (e) en atteignant le niveau du flotteur (f), elle le soulève et va vers sa destination le lagon en passant dans un anti-retour (x). Le flotteur (f), quand l'annexe (e) est vide, repose sur le support (g) qui sert aussi de base à un axe fixe (h) sur lequel le flotteur monte ou descend selon le niveau. Le flotteur a un guide (i), ce guide englobe en grande partie (h), il est solide, car il commande des câbles. Les poulies (j), le support (g) et l'axe (h) sont fixes et solidaires de la structure générale. Des câbles (k) ou des chaines font ouvrir les vannes (d) et (p), à leur extrémité, une grosseur (une tête) permet de les actionner. 2 2980806 Le guide (i) a fixé à lui des anneaux (o) dans lesquels passent les câbles mais pas les têtes. Sur le croquis, les têtes sont prisonnières dans les (o). Les anneaux (o), en tirant sur les têtes de câbles, font ouvrir doucement les vannes, arrivées en position d'ouverture, ils les encliquètent (les bloquent) pour les maintenir ouvertes. Quand il faut 5 fermer les vannes, ils les désencliquètent (les débloquent), alors elles se ferment rapidement. Exemple : Le flotteur baisse, il tire en bas la tête de (k) et fait ouvrir la vanne d'entrée (d), arrivé en position à fond, la tête se bloque comme à un pêne de porte en (m) sur un support qui est fixé fortement à l'axe (h), lui-même fermement solidaire de la structure générale. Le guide (i) a deux réserves ouvertes dans lesquelles passent les supports d'encliquetage, elles 10 lui laissent sa faculté de monter et de descendre. Dans le lagon, quand le niveau monte, le flotteur arrive en haut, l'anneau (o) touche un poussoir (n), qui par culbuteur ou câble fait débloquer la tête en (m), alors la vanne se ferme sur la quantité d'eau admise. La vanne de sortie de l'eau sale du fond est commandée par le câble (k2) avec une action 15 parallèle. L'anneau (02), quand le flotteur remonte, il tire en haut le (k2) et le fait se bloquer en (m2) - lorsqu'il descendra, il le fera se débloquer en (n2). La tête de (k2) est maintenue en l'air par un filin, une poulie et un contrepoids (2). Le flotteur puissant et lourd (0 : - En descendant 20 o Il ouvre la vanne d'entrée de l'eau propre (d), il remonte son frein et la bloque ouverte o Il débloque la vanne de sortie de l'eau sale (p) et ainsi la fait fermer - En montant o Il ouvre la vanne de sortie de l'eau sale (p), il remonte son frein et la bloque 25 ouverte o Il débloque la vanne d'arrivée de l'eau propre (d) qui se ferme Les vannes se ferment par leur poids. Lorsqu'elles sont débloquées, elles font une descente rapide, complète et progressivement amortie par des freins hydrauliques qui règlent leur vitesse. Pour faciliter leur déplacement, elles peuvent être sur roulements et avoir des joints d'étanchéité. 30 Elles sont en matériau résistant à l'eau de mer, avec des surfaces lisses et glissantes (acier inox, plastique, matériau composite). L'eau sale du fond, pour sortir, elle franchit la vanne (p) puis elle passe la vanne anti-retour (c). Le flotteur (f) s'il mesure 3 m x 2m x 0,35 = un volume de 2 100 litres et s'il pèse 1 tonne, il peut agir de 1 tonne, tant vers le haut que vers le bas. Il peut au besoin être plus efficace dans un sens que dans l'autre. Après être sortie par l'anti-retour (x), l'eau est d'un niveau limité, déterminé, et peut circuler à l'air libre pour aller au lagon. La conduite (a), après que l'eau sale est sortie de la vanne (c), est élargie (y) pour faciliter l'écoulement et éviter l'engorgement. L'eau sale du fond du lagon s'évacue par un avaloir plat avec une grille plate, laquelle peut être fermée par une porte étanche. Cette eau sale sort par une canalisation gérée par la vanne (p). Les freins ont des tiges fortes fixées aux vannes pour les guider et les aider à garder un bon 10 alignement facilitant leurs déplacements. Une pente très faible vers la sortie favorise une rapidité d'écoulement des dépôts de l'eau sale. Une pente faible de 0,5 mm à 1,5 mm permet d'envisager de faire des lagons à plusieurs kilomètres du rivage et de valoriser de grandes surfaces de territoire. A la descente de la marée, l'eau qui est entrée dans la cuve baisse - arrivée au niveau de la vanne 15 (d) qui est fermée, elle est sensiblement au même niveau que l'eau du lagon - l'eau continue de baisser dans la cuve alors la vanne (c) laisse passer l'eau de l'annexe puis l'eau sale - le flotteur descend en préparation de la prochaine marée. Tout se passe automatiquement, en sécurité, sans autre utilisation d'énergie que les forces de la marée et de la gravitation. 20 Exemple de réalisation Une conduite de 1 m2, de surface interne d'ouverture, avec un courant d'eau de 5 km/heure, peut amener 5 000 m3 en 1 heure - Si les vannes d'entrée (d) font 2 m x 0,25 = 50 dm2 , chaque vanne peut laisser passer 2 500 m3 . Un ensemble à 2 vannes peut amener 5 000 m3 dans deux lagons en donnant à chacun 2 500 m3 25 en 1 heure - 2 lagons de 500 m x 50 m = plus de 2 kms de plages douillettes et sécurisées. Une conduite d'amenée peut avoir plusieurs répartitions (vannes (d)) et des rejets différemment dirigés. Une variante conserve l'entrée de l'eau telle qu'elle est décrite - après le passage dans l'antiretour (x), elle canalise l'eau à l'air libre et l'envoie en surépaisseur dans le lagon, dont elle 30 chassera aussi un même volume par une sortie siphonnée, remontant suffisamment haut pour maintenir le niveau désiré. La sortie est moins importante que l'entrée afin de créer un engorgement correspondant à la surépaisseur souhaitée ; mais elle est suffisamment efficace pour éliminer à basse mer cette surépaisseur avant la prochaine marée (environ 'A réglable). 35 Cette évacuation doit avoir sur son trajet un anti-retour empêchant la mer de remonter à marée montante. Sécurité Si le flotteur monte plus haut ou descend plus bas que voulu, il déclenche en (3) ou en (4) la libération de la vanne de sécurité (u) freinée par le frein hydraulique (v) (armé au préalable). Elle va fermer le tout en l'état (entrée et sortie). Les câbles (k) et (k2) sont en deux morceaux jointés en (w) où ils peuvent être séparés ou détendus par des tendeurs à dévisser pour faire fermer leurs vannes. Le fait que les vannes se ferment par leur poids est une sécurité, surtout avec leur automaticité, sans utilisation d'énergie (externe). Avenir Les besoins d'aquaculture, de pisciculture, d'ostréiculture, de lagons sains, sûrs, douillets avec une eau à bonne température et un accès facile, sont là. Mieux, ces besoins grandissent à une vitesse vertigineuse. Le long de la côte landaise, il est aisé de faire des chapelets de lagons douillets, sûrs, sains, sans bahines - en Bretagne des lagons aux eaux calmes et tièdes. Le fait qu'il n'y a besoin d'aucune autre énergie permet d'implanter cet ensemble sur bien des rivages, y compris des déserts. De plus, le niveau des océans monte, ne faudra-t-il pas bientôt des plages (bis) de repli
Cette invention est une suite en amélioration notoire au brevet 10/04439, déposé par le même demandeur. Elle apporte une rapidité, une qualité et une sécurité d'action bien supérieures. Ceci est sans contradiction avec la précédente demande. L'invention amène par une conduite étanche l'eau de l'océan poussée par la marée à un ensemble de cuve, d'annexe, de flotteur puissant et de vannes qui vont régir cette eau, en limiter le volume d'entrée et permettre le rejet d'un même volume d'eau sale à marée basse. Cette conduite peut prendre son eau à un niveau immergé par rapport à basse mer tout aussi bien que un peu au dessus de basse mer selon le choix (température, qualité, ...) La conduite peut avoir un anti-retour de déviation pour que l'eau sale n'aille pas dans la propre.
1) Régulateur d'amenée d'eau des marées ,sélectionnant,en haut,l'arrivée de l'eau choisie,et en bas, le volume de l'eau à rejeter ,caractérisé en ce qu'il est actionné par l'eau elle même qui arrive par une conduite(a) dans une cuve(b) plus haute que les plus fortes marées, une vanne(d) grande ouverte laisse passer l'eau dans une annexe(e) où elle va soulever ou laisser redescendre (selon les marées) un puissant et lourd flotteur(f) qui va en montant ouvrir la vanne(p) de l'eau à rejeter, tout en remontant son frein et la bloque ouverte ; à fond, il débloque la vanne(d) d'arrivée de l'eau propre qui se ferme rapidement - en redescendant, il fait ouvrir la vanne d'arrivée de l'eau(d), il remonte son frein et la bloque ouverte ; à fond, il débloque la vanne(p) de sortie de l'eau à rejeter et elle se ferme ; à la sortie de l'annexe, l'eau va créer une sur-épaisseur dans l'endroit prévu (lagon, piscine, ou autre) et cette sur- épaisseur sera éliminée par en dessous à marée basse pour assurer un renouvellement et l'assainissement. 2) Régulateur selon la 1, caractérisé en ce que les vannes se ferment par leur poids, lorsqu'elles sont débloquées, elles font une descente rapide, complète et progressivement amorties par des freins hydrauliques ou autres qui règlent leur vitesse et qui par des tiges solides les aident à garder leur bon alignement, pour faciliter leur déplacement, elles peuvent être sur roulements et avoir des joints d'étanchéité. 3) Régulateur selon la 1, qui peut avoir une entrée de conduite sous un flotteur et immergé à faible profondeur pour éviter la pollution de surface tout en récoltant la tiédeur du dessus. 4) Régulateur selon la 1, caractérisé en ce que le flotteur déclenche une vanne de sécurité(u) (frein pré-armé) qui se ferme automatiquement lorsque les niveaux supérieurs ou inférieurs sont outre passés. 5) Régulateur selon la 1, caractérisé en ce que pour ne pas polluer l'eau qui va entrer, l'eau sale après sa sortie peut être déviée par un «anti-retour » en Y et envoyée dans un canal muni d'un « anti-retour » pour empêcher la mer de remonter. 6) Régulateur selon l'une ou l'autre de ces , caractérisé en ce qu'une réalisation différente peut être faite avec, la conduite, la cuve, l'annexe comme elles sont décrites en ce qui concerne l'entrée de l'eau, par contre, la sur-épaisseur dans le lagon est créée par un engorgement dû à une arrivée plus conséquente que la sortie, syphonnée, et qui peut ensuite s'écouler en traversant d'autres sites ( canal, étang ) et finir.par un « anti-retour »à l'océan . 7) Régulateur selon la 1, qui a son annexe avec son flotteur et un système « antiretour » assurant le sens d'entrée par en haut et le sens de sortie par en bas.
E
E02
E02B
E02B 3,E02B 8
E02B 3/00,E02B 3/10,E02B 8/00
FR2979619
A1
PROCEDE DE DECOUPAGE D'UNE BANDE POUR LA REALISATION DE FLANS POUR JUPES DE COIFFES DE BOUTEILLES, MACHINE CORRESPONDANTE
20,130,308
La présente invention concerne un procédé de découpage d'une bande pour la réalisation de flans pour jupes de coiffes de bouteilles ainsi qu'une machine correspondante. Elle a des applications dans le domaine de l'embouteillage, notamment des boissons de type Champagne dont le dispositif de fermeture du goulot est recouvert d'une coiffe. Les coiffes recouvrant les dispositifs de fermeture de bouteilles notamment de Champagne sont réalisées dans des matériaux relativement couteux afin de donner un aspect luxueux aux dites bouteilles. On met généralement en oeuvre pour ces coiffes des matériaux métallisés qui comportent en outre des dispositifs d'aide à leur ouverture/déchirure ainsi que des indications diverses. Outre leur coût intrinsèque, ces coiffes doivent être réalisées et disposées sur les bouteilles de manière relativement précise afin que les dispositifs et indications puissent assurer leurs fonctions. Ces coiffes sont généralement réalisées par enroulement sur elle même autour d'un mandrin conique d'une forme appelée flan afin de former une jupe dont l'extrémité supérieure, celle de diamètre le plus réduit des deux extrémités opposées de la jupe, est ensuite fermée, soit par repliement de ladite extrémité, soit par fixation d'un chapeau, ou rondelle de tête, rapporté. Ces opérations se déroulent dans un contexte industriel où les cadences et la qualité du résultat doivent être élevées. On met donc en général en oeuvre des procédés en continu à partir d'une feuille de matériau sous forme d'une bande que l'on découpe après les éventuelles réalisations antérieures du type impression de motifs, réalisation/installation d'accessoires (lignes de fragilisation, tire-fil...). Or le flanc résultant du découpage et destiné à former la jupe de la coiffe présente une forme contournée dont les bords ne peuvent pas tous s'ajuster à la forme de la bande et aux autres flans à découper le long de la bande. Il en résulte qu'une partie significative du matériau de la bande est éliminé pour l'obtention des flans, ce qui augmente les coûts de fabrication. En effet, le flan non enroulé présente une forme générale triangulaire tronquée à son sommet et certains de ses quatre bords sont généralement incurvés. Il en résulte que le découpage d'un flan dans une bande de matériau entraine une perte de matière d'environ 16% de la surface, voire 35 plus. La présente invention a pour but d'optimiser la réalisation des flans en réduisant les pertes de matière. A cette fin, les flans sont disposés par paires et tête-bêche sur la largeur de la bande de matériau que l'on découpe pour former les flans. De plus, dans une modalité de réalisation, ce découpage de la bande se fait dans un premier temps entre les flans de la paire afin de former deux alignements ou sous-bandes de flans alignés et dans le même sens selon la longueur de la sous-bande dont chacune servira ultérieurement à la réalisation des flans individuels. Grace à l'invention, les gains en matière (surface) sont d'au moins 10% par rapports aux procédés traditionnels sans compter l'augmentation de cadence de production qui est obtenue. Ainsi, l'invention concerne un procédé de découpage d'une feuille en bande de matériau simple ou complexé pour la réalisation de flans destinés à former, après sa mise en forme, chacun une jupe de coiffe de bouteille, caractérisé en ce que les flans sont découpés à partir d'un agencement des flans par paire(s), les deux flans de la paire étant tête-bêche suivant la largeur de la feuille en bande et les flans étant alignés à la file suivant la longueur de la feuille en bande. Dans divers modes de mise en oeuvre de l'invention, les moyens suivants pouvant être utilisés seuls ou selon toutes les combinaisons techniquement possibles, sont employés : - les deux flans tête-bêche de la paire suivant la largeur sont accolés entre eux, le long d'un bord latéral commun, - les deux flans tête-bêche de la paire suivant la largeur sont séparés entre eux par un mince trait de matière, le long de leurs bords latéraux en correspondance, ledit trait de matière étant éliminé par la suite, - le flan présente une forme globalement trapézoïdale comportant quatre bords sensiblement opposés deux à deux avec deux bords droits opposés correspondant à un premier bord latéral et un second bord latéral, et deux bords incurvés opposés dont l'un, le bord supérieur, est de largeur plus petite que l'autre, le bord inférieur, ledit flan étant destiné à être replié sur lui-même avec accolement et recouvrement partiel des deux bords droits latéraux pour former la jupe et, dans une paire, les flans sont inversés entres-eux, tête-bêche, de manière à ce que le premier bord latéral du premier flan soit au contact du premier bord latéral du second flan de la paire, et le second bord latéral du premier flan et le second bord latéral du second flan de la paire soient parallèles entre eux et aux bords latéraux de la bande, - le découpage entre les deux flans des paires d'un alignement de paires le long de la bande se fait par découpage longitudinal selon un trait de découpage périodique triangulaire asymétrique, le long coté des triangles périodiques formant le premier bord latéral du premier flan et le premier bord latéral du second flan de la paire, le petit coté du triangle périodique s'étendant entre les parties des bords inférieurs en correspondance des flans alignées entre les extrémités de deux longs cotés successifs de la périodicité, afin de former le long de sous-bandes des alignements de flans de même orientation sur la longueur de la bande découpée longitudinalement en sous-bandes, - le trait de découpage périodique triangulaire asymétrique est dédoublé au moins dans certaines de ses parties, - en outre, par un découpage transversal, on découpe entres-eux les flans de chaque alignement de flans entre leurs bords inférieur et supérieur en correspondance, pour former des flans individuels, - le découpage transversal est tel que les bords supérieurs et inférieurs des flans sont au format final pour réalisation de la jupe, aucun découpage ultérieur de ces bords n'étant nécessaire, - le découpage transversal est tel que le trait de découpage transversal passe à distance d'au moins une partie d'un des bords inférieurs de chaque flan, la mise au format final du flan nécessitant un découpage de bord ultérieur du flan, - le petit coté du triangle du découpage longitudinal est incurvé et au format de la partie correspondante du bord inférieur correspondant, - on dispose sur la largeur de la bande au moins deux paires de flancs et on sépare les paires de flancs de la largeur par un découpage longitudinal linéaire, droit, le long de la bande et passant le long ou sensiblement le long 30 des bords latéraux en correspondance des flans des paires, - on enlève une mince ligne de matière entre les paires séparées, - on met en oeuvre un système de découpe de la bande entre deux cylindres parallèles dont au moins un des cylindres comporte au moins une empreinte de découpage, la rotation des cylindres étant synchronisée avec le 35 défilement de la bande entre les cylindres, - l'empreinte de découpage est destinée au découpage longitudinal selon ledit trait de découpage périodique triangulaire asymétrique et, éventuellement, à au moins un découpage longitudinal linéaire, droit, le long de la bande passant le long de bords latéraux de flans, - le découpage longitudinal linéaire, droit, le long de la bande est destiné à séparer des paires de flans en cas de multiples paires de flans disposés sur la largeur de la bande, - le découpage longitudinal linéaire, droit, le long de la bande est destiné à enlever une mince ligne de matière entre les paires séparées en cas de multiples paires de flans disposés sur la largeur de la bande et séparées par une mince ligne de matière, - le découpage longitudinal linéaire, droit, le long de la bande est destiné à enlever une étroite ligne de matériau le long d'une bordure de la bande, - le système de découpe longitudinal comporte des arrondis aux jonctions des long et petit cotés du triangle périodique, - l'empreinte de découpage longitudinal est anguleuse aux jonctions des long et petit cotés du triangle périodique, - le système de découpe comporte en outre une empreinte de découpage transversal afin de former des flans individuels de jupes, au format (directement utilisable pour former une jupe) ou non (nécessitant une découpe ultérieure), - le découpage transversal est ultérieur au découpage longitudinal et entre les deux découpages on réalise au moins (en pratique deux fois le nombre de paires de flans sur la largeur de la bande initiale) deux bobines de sous- bandes comportant chacune des alignements de flans et dont les enroulements de bobine sont inversés, - le découpage longitudinal selon ledit trait de découpage périodique triangulaire asymétrique et le/les éventuels découpages longitudinaux linéaires, droits, sont effectués dans une première machine, - le découpage transversal est effectué dans une deuxième machine, - la mise au format est effectuée dans la deuxième machine, - l'enroulement du flan sur lui-même pour former la jupe est effectué dans la deuxième machine, - la mise au format est effectuée dans une troisième machine - l'enroulement du flan sur lui-même pour former la jupe est effectué dans la troisième machine, - on met en oeuvre des repères sur la bande afin de synchroniser la/les découpes avec des impressions et/ou des motifs et/ou des réalisations 5 effectuées sur la bande avant son découpage. L'invention concerne également une machine spécialement configurée pour le découpage des flans et, dans une modalité particulière de réalisation, de sous-bandes de flans alignés selon la longueur et résultant du découpage d'une bande entre les deux flans de chaque paire le long d'une ligne de 10 découpe de forme périodique triangulaire sur la longueur de la bande. En particulier, elle concerne une machine de réalisation de flans ou de sous-bandes d'alignements de flans à partir d'une feuille en bande de matériau simple ou complexé, qui comporte des moyens spécifiquement destinés à produire au moins des sous-bandes d'alignements de flans par le 15 procédé de l'invention et dans lequel les flans sont découpés à partir d'un agencement des flans par paire(s), les deux flans de la paire étant tête-bêche suivant la largeur de la feuille en bande et les flans étant alignés à la file suivant la longueur de la feuille en bande. L'invention concerne également des flans directement obtenus par le 20 procédé de l'invention, soit sous forme d'un alignement de flans dans une sous-bande, soit en tant que flans individuels. La présente invention, sans qu'elle en soit pour autant limitée, va maintenant être exemplifiée avec la description qui suit de modes de réalisation et de mise en oeuvre en relation avec : 25 la Figure 1 qui représente une vue de face d'une bande d'un matériau sur laquelle on a représenté la forme des flans destinés à réaliser des jupes de coiffe, une seule paire de flan étant prévue en largeur, la Figure 2 qui représente une vue de face visualisant la forme du trait de découpe longitudinal de la bande de la Figure 1, 30 la Figure 3 qui schématise les traits de découpage transversaux séparant les flans les uns des autres, la Figure 4 donne un détail du trait de découpe longitudinal centré sur le petit coté de la forme triangulaire périodique dudit trait de découpe, la Figure 5 qui représente la bande de matériau avec des motifs et repères 35 imprimés/réalisés à sa surface, la Figure 6 qui schématise une machine de fabrication de coiffes à partir de flan individuels, et la Figure 7 qui représente une vue de face d'une bande d'un matériau sur laquelle on a représenté la forme des flans destinés à réaliser des jupes de coiffes, deux paires de flans étant prévues en largeur. Dans cette description, on a dénommé les bords des flans afin de faciliter la compréhension de l'invention. Ainsi, le bord supérieur du flan correspond au bord qui sera au sommet étroit de la jupe conique une fois le flan enroulé. Le bord inférieur du flan correspond au bord qui sera à la base large de la jupe conique une fois le flan enroulé. Les bords supérieur et inférieur sont incurvés, concave pour le supérieur et convexe pour l'inférieur. Cette dénomination est purement explicative et ne saurait limiter l'invention de quelque manière que ce soit. Le premier bord latéral et le second bord latéral du flan sont les deux bords opposés qui viendront au contact l'un de l'autre lors de l'enroulement du flan sur lui même pour former la jupe conique. Les bords latéraux sont des bords droits. Toujours afin de faciliter la compréhension, on dénomme premier et second bords latéraux des bords qui ont toujours la même position par rapport aux bords supérieur et inférieur et sur une même face de la bande où sont formés les flans. Ainsi, dans ces explications, ce sont deux premiers bords latéraux de deux flans d'une paire tête-bêche sur la largeur de la bande qui sont communs/au contact l'un de l'autre. Les deux seconds bords latéraux de cette même paire sont eux aux extrémités opposées de la largeur de la bande et sont parallèles entre eux et aux deux bordures latérales de la bande, qu'ils se confondent ou pas avec ces bordures. La bande qui est découpée pour former des flans comporte typiquement des motifs imprimés ainsi qu'éventuellement des motifs en relief et/ou des réalisations fonctionnelles comme des lignes de déchirure, des accessoires d'aide à la déchirure etc. Il est donc nécessaire que le découpage s'effectue dans des conditions précises à la fois quand au format des flans que la position des lignes de découpage sur la bande. Ainsi, sur la Figure 1, la bande 1 de matériau qui peut être simple, par exemple feuille de métal, ou complexe, par exemple feuille de stratifié plastique-métal-plastique, et qui peut être stockée enroulée sur elle même, a été déroulée sur une certaine longueur et on y a représenté les formes des flans 5a-6a, 5b-6b, 5c-6c, qui y seront réalisés. La bande comporte deux bordures latérales 2, 3 droites et parallèles entre elles suivant la largeur de la bande 1. Dans cet exemple une seule paire 5a-6a ou 5b-6b ou 5c-6c de flans est prévue sur la largeur de la bande, dans d'autres modalités deux ou plus paires de flans peuvent être prévues. Dans chaque paire, les flans sont tête- bêche, donc inversés. Par contre, le long de la longueur de la bande, les flans de chaque paire sont dans le même sens. Il en résulte que sur la Figure 1, on a un premier alignement 5a-5b-5c des flans sur un premier coté latéral de la bande sur sa longueur (le long de la bordure 3) et un second alignement 6a-6b-6c, inverse du précédent, sur l'autre coté latéral de la bande sur sa longueur (le long de la bordure 2). Ainsi, lorsque l'on sépare les deux flans de chaque paire par une découpe médiane le long de la bande, on obtient deux sous-bandes de flans alignés et de même sens sur ladite sous-bande. Chaque flan présente une forme globalement trapézoïdale ou triangulaire tronquée comportant quatre bords sensiblement opposés deux à deux avec deux bords droits opposés correspondant à un premier bord latéral 9 de la jupe et un second bord latéral 10 de la jupe, et deux bords incurvés opposés dont l'un, le bord supérieur 8 du flan, est de largeur plus petite que l'autre, le bord inférieur 7 du flan, ledit flan étant destiné à être replié sur lui-même avec accolement et recouvrement partiel des deux bords droits latéraux pour former la jupe. Dans chaque paire de flan, par exemple 5a-6a, les deux flans 5a, 6a sont inversés, tête-bêche, et leurs premiers bords latéraux 9 droits sont au contact l'un de l'autre et, par contre, leurs seconds bords latéraux sont opposés et forment, directement ou non, les deux bordures 2, 3 de la bande. Sur la Figure 1, une étroite ligne 4 de matériau sépare la bordure du second bord latéral du flan, cette étroite ligne 4 pouvant comporter des repères étant supprimée pour réalisation de la jupe. La Figure 2 permet de visualiser le trait de découpage longitudinal 13 de la bande qui sépare en deux chacune des paires de la bande pour former deux sous-bandes de flans alignés dans le même sens dans chaque sous-bande. Le trait de découpage longitudinal a une forme en dent de scie / triangulaire périodique. Cette forme triangulaire est asymétrique avec un long coté 11 et un petit coté 12. Le long coté 11 de la découpe passe le long des premiers bords latéraux 9 séparant chaque paire de flans. Le petit coté 12 de la découpe passe entre deux parties des bords inférieurs 7 de flans de paires adjacentes le long de la bande, par exemple entre les bords inférieurs des flans 6a et 5b. On a en outre représenté les deux traits 14 de découpage des étroites lignes 4 de matériau le long des deux bordures 2, 3 de la bande 1. Dans d'autres modalités de réalisation, ces étroites lignes de matériau qui sont découpées n'existent pas ou une seule est prévue le long d'une seule des deux bordures. A noter que la Figure 7 permet de visualiser l'application de l'invention à la réalisation de deux paires de flans sur la largeur d'une bande, un trait de découpe longitudinal linéaire, droit, 14' le long de la bande étant prévu vers le milieu de la bande pour séparer les paires de flans. On abouti en cours de procédé à la réalisation de quatre sous-bandes de flans alignés. La Figure 4 permet de mieux voir la relation du petit coté 12 du trait de découpe longitudinal 13 par rapport aux bords des flans de la paire 5a-6a et de la paire 5b-6b de flans. Le trait de découpe dans son petit coté 12 passe à distance des parties correspondantes de bords inférieurs 7 des flans 6a et 5b et il en résulte que si l'on souhaite obtenir un flan dont les limites correspondent bien aux différents bords, il sera nécessaire de couper les surplus de matière de part et d'autre du petit coté 12 et de la partie du bord inférieur 7 correspondant. Dans des variantes de réalisation on déplace le petit coté 12 du trait de découpe 13 pour le faire coïncider au mieux avec un des bords inférieurs des deux flans en correspondance. Dans d'autres modalités, on laisse le surplus de matière sur le/les bords inférieurs dans la jupe, dans une variante on peut le replier sous la jupe. De préférence et comme représenté Figure 4, les zones de raccord entre le petit coté 12 et le grand coté 11 du trait de découpe longitudinal sont arrondies 26. Dans des variantes elles sont anguleuses. Cette découpe longitudinale 13 est obtenue par mise en oeuvre d'un appareil de découpage en continu avec rouleau et contre-rouleau tournants entre lesquels la bande circule. Au moins un du cylindre et du contre-cylindre comporte au moins une empreinte de découpage. Des moyens de synchronisation de la rotation des rouleau et contre-rouleau avec des motifs imprimés 25 de la bande ou autres dispositifs réalisés sur la bande sont mis en oeuvre. A cette fin, des repères peuvent être imprimés ou réalisés le long des deux bordures 2, 3 de la bande 1 comme représenté Figure 5. La Figure 3 schématise les traits de découpe transversaux 15 permettant de séparer les flans des uns des autres. Sur la Figure 6, la machine de fabrication des coiffes reçoit des flans individuels résultant des découpages longitudinal et transversal de la bande de matériau dans une ou plusieurs autres machines d'amont. De préférence, une sous-bande de flans alignés est reçue et placée dans une machine d'aval (représenté symboliquement en 15) pour découpage transversal et éventuelle mise au format des flans individuels qui arrivent en 16. La machine de fabrication des coiffes comporte une série de cônes de formages 22 sur lesquels les flans sont enroulés en 17 puis le sommet de la jupe 23 ainsi obtenue est formé par des appuis de formage en 18. Ensuite, en 19, un outil de dépose de rondelle de tête est mis en oeuvre et un formage de ladite tête en 20 par un appui de formage afin d'obtenir la coiffe 24 qui est éjectée de la machine de fabrication des coiffes. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation particuliers qui viennent d'être décrits, mais s'étend à toutes variantes et équivalents conformes à son esprit. Ainsi, on comprend bien que l'invention peut être déclinée selon de nombreuses autres possibilités sans pour autant sortir du cadre défini par la description et les revendications. Par exemple le petit coté du triangle périodique du trait de découpage périodique triangulaire asymétrique longitudinal est dédoublé pour mettre directement au format les parties des bords inférieurs des flans correspondants. Dans des variantes, le long du long coté du trait de découpage périodique triangulaire asymétrique longitudinal est dédoublé pour séparer les flans de chaque paire par une mince ligne de matière
L'invention concerne un procédé de découpage d'une feuille en bande (1) de matériau simple ou complexé pour la réalisation de flans destinés à former, après sa mise en forme, chacun une jupe de coiffe de bouteille, qui est caractérisé par le fait que les flans sont découpés à partir d'un agencement des flans par paire(s), les deux flans de la paire (5a-6a) (5b-6b) (5c-6c) étant tête-bêche suivant la largeur de la feuille en bande et les flans étant alignés à la file suivant la longueur de la feuille en bande. Une machine spécialement configurée à cette fin complète l'invention.
1. Procédé de découpage d'une feuille en bande (1) de matériau simple ou complexé pour la réalisation de flans destinés à former, après sa mise en forme, chacun une jupe de coiffe de bouteille, caractérisé en ce que les flans sont découpés à partir d'un agencement des flans par paire(s), les deux flans de la paire (5a-6a) (5b-6b) (5c-6c) étant tête-bêche suivant la largeur de la feuille en bande et les flans étant alignés à la file suivant la longueur de la feuille en bande. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le flan présente une forme globalement trapézoïdale comportant quatre bords sensiblement opposés deux à deux avec deux bords droits opposés correspondant à un premier bord latéral (9) et un second bord latéral (10), et deux bords incurvés opposés dont l'un, le bord supérieur (8), est de largeur plus petite que l'autre, le bord inférieur (7), ledit flan étant destiné à être replié sur lui-même avec accolement et recouvrement partiel des deux bords droits latéraux pour former la jupe (23) et en ce que, dans une paire, les flans sont inversés entres-eux, tête-bêche, de manière à ce que le premier bord latéral du premier flan soit au contact du premier bord latéral du second flan de la paire, et en ce que le second bord latéral du premier flan et le second bord latéral du second flan de la paire soient parallèles entre eux et aux bords latéraux (2, 3) de la bande. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le découpage entre les deux flans des paires d'un alignement de paires le long de la bande se fait par découpage longitudinal selon un trait de découpage (13) périodique triangulaire asymétrique, le long coté (11) des triangles périodiques formant le premier bord latéral du premier flan et le premier bord latéral du second flan de la paire, le petit coté (12) du triangle périodique s'étendant entre les parties des bords inférieurs (7) en correspondance des flans alignées entre les extrémités de deux longs cotés successifs de la périodicité, afin de former le long de sous-bandes des alignements de flans (6a-6b-6c) (5a-5b-5c) de même orientation sur la longueur de la bande découpée longitudinalement en sous-bandes. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu'en outre, par un découpage transversal (15), on découpe entres-eux les flans de chaque 2 9 796 19 11 alignement de flans entre leurs bords inférieur (7) et supérieur (8) en correspondance, pour former des flans individuels. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le découpage transversal (15) est tel que les bords supérieurs (8) et inférieurs 5 (7) des flans sont au format final pour réalisation de la jupe, aucun découpage ultérieur de ces bords n'étant nécessaire. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le découpage transversal (15) est tel que le trait de découpage transversal passe à distance d'au moins une partie d'un des bords inférieurs (7) de 10 chaque flan, la mise au format final du flan nécessitant un découpage de bord ultérieur du flan. 7. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le petit coté (12) du triangle du découpage longitudinal est incurvé et au format de la partie correspondante du bord inférieur 15 correspondant. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on dispose sur la largeur de la bande au moins deux paires de flancs et en ce que l'on sépare les paires de flancs de la largeur par un découpage longitudinal linéaire (14'), droit, le long de la bande 20 passant le long ou sensiblement le long des bords latéraux en correspondance des flans des paires. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'on met en oeuvre un système de découpe de la bande entre deux cylindres parallèles dont au moins un des cylindres 25 comporte au moins une empreinte de découpage, la rotation des cylindres étant synchronisée avec le défilement de la bande entre les cylindres. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'empreinte de découpage est destinée au découpage longitudinal selon ledit trait de découpage périodique triangulaire asymétrique (13) et, 30 éventuellement, à au moins un découpage longitudinal linéaire (14) (14'), droit, le long de la bande passant le long de bords latéraux de flans. 11. Procédé selon la 9 ou 10, caractérisé en ce que le système de découpe longitudinal comporte des arrondis (26) aux jonctions des long (11) et petit cotés (12) du triangle périodique (13). 35 12. Procédé selon l'une quelconque des 3 à 11, caractérisé en ce que le découpage transversal (15) est ultérieur au découpage longitudinal (13) (14) (14') et en ce que entre les deux découpages on réalise au moins deux bobines de sous-bandes comportant chacune des alignements de flans et dont les enroulements de bobine sont inversés. 13. Machine de réalisation de flans ou de sous-bandes d'alignements de flans à partir d'une feuille en bande de matériau simple ou complexé, caractérisée en ce qu'elle comporte des moyens spécifiquement destinés à produire au moins des sous-bandes d'alignements de flans (6a-6b-6c) (5a- 5b-5c) par le procédé de l'une quelconque des précédentes dans lequel les flans sont découpés à partir d'un agencement des flans par paire(s) (5a-6a) (5b-6b) (5c-6c), les deux flans de la paire étant tête-bêche suivant la largeur de la feuille en bande et les flans étant alignés à la file suivant la longueur de la feuille en bande.
B
B65,B26
B65D,B26D
B65D 41,B26D 3,B65D 63
B65D 41/44,B26D 3/24,B65D 63/08
FR2991221
A1
COLONNE VERTEBRALE POUR ROBOT HUMANOIDE
20,131,206
L'invention concerne une colonne vertébrale pour robot humanoïde. La colonne vertébrale humaine est la partie du corps humain qui dispose du plus grand nombre d'articulations. Chacune de ces articulations dispose de cinq à six degrés de liberté. De nombreuses tentatives ont été réalisées dans des robots humanoïdes afin de se rapprocher au mieux des fonctionnalités humaines. De façon classique, on a tenté de reproduire dans des robots plusieurs vertèbres de la colonne vertébrale humaine en disposant plusieurs articulations en série et en motorisant chacune de ces articulations. Pour se rapprocher d'une colonne vertébrale humaine, il est nécessaire de prévoir un grand nombre d'articulations ce qui augmente la complexité du robot tant au niveau du nombre de d'actionneurs indépendants à prévoir qu'au niveau du pilotage de ces différents actionneurs d'articulation que l'on doit commander de façon coordonnée. L'invention vise à proposer une colonne vertébrale flexible à deux degrés de liberté en rotation autour de deux axes horizontaux. Une troisième rotation autour d'un axe vertical n'est pas mise en oeuvre par la colonne vertébrale selon l'invention. Cette dernière rotation est avantageusement mise en oeuvre par un cou du robot, cou assemblé au sommet de la colonne vertébrale. Cette colonne vertébrale ne reprend que les principaux mouvements de la colonne vertébrale humaine afin d'en simplifier la réalisation. La flexibilité de la colonne permet une courbure monotone, c'est- à-dire répartie tout au long de la colonne ainsi qu'un déport faible lorsqu'une des rotations est mise en oeuvre. A cet effet, l'invention a pour objet une colonne vertébrale pour robot humanoïde, la colonne comprenant un socle inférieur destiné à être fixé à un bassin du robot et un socle supérieur destiné à être fixé à un cou du robot, la colonne vertébrale permettant deux rotations du socle supérieur par rapport au socle inférieur, une première des rotations s'effectuant autour d'un axe sagittal et une seconde des rotations s'effectuant autour d'un axe transversal de la colonne, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un jonc flexible et des actionneurs linéaires, le jonc étant encastré à une première de ses extrémités en un point dans un premier des socles et au moins guidé en un point dans un second des socles, les actionneurs étant ancrés tous deux entre les deux socles en des points d'ancrage et en ce que pour chacun des socles, les points d'ancrage des deux actionneurs et le point d'encastrement ou de guidage du jonc sont distants. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description détaillée d'un mode de réalisation 10 donné à titre d'exemple, description illustrée par le dessin joint dans lequel : les figures 1 à 4 représentent schématiquement un robot humanoïde mettant en oeuvre une colonne vertébrale selon l'invention ; les figures 5 à 7 représentent plus en détail un exemple de réalisation d'une colonne vertébrale selon l'invention. 15 Par souci de clarté, les mêmes éléments porteront les mêmes repères dans les différentes figures. La figure 1 représente schématiquement un robot humanoïde 10 vue de profil et la figure 2 représente ce même robot vue de face. Le robot 20 10 comprend un socle inférieur 11 destiné à être fixé à un bassin 12 du robot 10 et un socle supérieur 13 destiné à être fixé à un cou 14 du robot 10. Le socle inférieur 11 et le bassin 12 étant solidaires l'un de l'autre, ils sont représentés par un même pavé. Le bassin 12 est articulé sur des jambes 15 du robot 10. Une colonne vertébrale 20 relie les deux socles 11 et 13. La 25 colonne vertébrale 20 permet deux rotations du socle supérieur 13 par rapport au socle inférieur 11. Une première des rotations s'effectue autour d'un axe sagittal 21 de la colonne vertébrale 20 et une seconde rotation s'effectue autour d'un axe transversal 22 de la colonne vertébrale 20. La figure 3 représente de profil le robot 10 dans lequel le socle 30 supérieur 11 subit une rotation autour de l'axe transversal 22 et est incliné vers l'avant. La figure 4 représente de face le robot 10 dans lequel le socle supérieur 11 subit une rotation autour de l'axe sagittal 21 et est incliné sur un de ses cotés. Les deux rotations peuvent bien entendu être combinées. Selon l'invention, la colonne vertébrale 20 comprend un jonc 35 flexible 25 et deux actionneurs linéaires 26 et 27. Le jonc 25 forme une poutre encastrée à une première extrémité 28 en un point 29 du socle inférieur 11 et guidé ou encastré à une seconde extrémité 30 en un point 31 du socle supérieur 13. Le jonc 25 subit une flexion lors d'une rotation du socle supérieur 13. Les actionneurs 26 et 27 sont ancrés tous deux entre les deux socles 11 et 13 en des points d'ancrage distants de point d'encastrement du jonc 25. L'actionneur 26 est ancré dans le socle inférieur 11 au point 32 et dans le socle supérieur 13 au point 33. L'actionneur 27 est ancré dans le socle inférieur 11 au point 34 et dans le socle supérieur 13 au point 35. Les actionneurs linéaires 26 et 27 sont avantageusement des vérins linéaires double effet. Les points d'ancrage 32 à 35 sont formés par des liaisons rotule. La colonne vertébrale 20 comprend avantageusement au moins deux rotules à doigts reliées en série entre les deux socles 11 et 13. Dans l'exemple représenté, la colonne vertébrale 20 comprend trois rotules à doigts 37, 38 et 39. Une rotule à doigt est une liaison à deux degrés de liberté en rotation. Par rapport à une liaison rotule classique à trois degrés de liberté, les doigts de la liaison bloquent la troisième rotation. Ne subsistent que la rotation autour de l'axe sagittal 21 et la rotation autour de l'axe transversal 22. La rotation autour d'un axe vertical 40 de la colonne vertébrale 20 et bloquée. En interdisant la rotation des rotules autour d'un axe vertical, le jonc 25 ne subit pas de torsion mais uniquement de la flexion. Les appellations des différents axes 21, 22 et 40 s'entendent aussi bien pour la colonne vertébrale 20 que pour le robot 10, lorsque celui-ci est en station verticale. Dans la pratique, notamment lorsque le robot 10 se déplace les axes 21, 22 et 40 sont susceptibles de voir leur orientation évoluer. Par commodité, on peut définir l'orientation de ces axes par rapport au socle inférieur 11. Les rotules à doigts étant reliées en série l'une de l'autre, on pourra définir pour chacune d'elles ses axes de rotation. Par convention les axes des trois rotules seront parallèles lorsque la colonne vertébrale 20 est verticale, autrement dit, lorsque le jonc 25 ne subit pas de flexion. Pour éviter un flambage du jonc 25, celui-ci est guidé par chacune des rotules à doigts 37, 38 et 39. La figure 5 représente un exemple de réalisation de la colonne vertébrale 20 vue de dos du robot 10. La figure 6 représente en coupe la colonne vertébrale de la figure 5 par un plan sagittal AA formant un plan de symétrie de la colonne vertébrale 20. La figure 7 représente la colonne vertébrale 20 en vue de dessus. Sur les figures 5 à 7, on distingue un mode de réalisation des rotules à doigts 37, 38 et 39. La rotule à doigts 37 comprend un dôme 42 et une cavité 43 tout deux de forme sphérique et complémentaires. Le dôme 42 est solidaire du socle inférieur 11 et la cavité 43 est formée dans la partie basse d'une vertèbre 44. Le dôme 42 et la cavité 43 ont un même diamètre nominal de façon à glisser l'un contre l'autre pour permettre les rotations de la rotule 37. Des doigts appartenant à la vertèbre 44 peuvent coulisser dans des rainures du dôme 42 afin d'interdire la rotation de la vertèbre 44 autour d'un axe vertical 45. De même la rotule 38 comprend un dôme sphérique 46, une cavité sphérique 47 coopérant pour réaliser la fonction rotule ainsi que des doigts pouvant circuler dans des rainures pour bloquer la rotation autour de l'axe vertical 45. Le dôme 46 est réalisé au sommet de la vertèbre 44 et la cavité 47 en partie basse d'une vertèbre 48. Enfin la rotule 39 comprend un dôme sphérique 49, une cavité sphérique 50 coopérant pour réaliser la fonction rotule ainsi que des doigts pouvant circuler dans des rainures pour bloquer la rotation autour de l'axe vertical 45. Le dôme 49 est réalisé au sommet de la vertèbre 48 et la cavité 47 dans le socle supérieur 13 ou dans une pièce rapportée solidaire du socle supérieur 13. Par convention, l'axe vertical des rotules 38 et 39 s'entend lorsque la colonne vertébrale 20 est verticale. Dans la pratique l'axe dit « vertical » d'une rotule s'incline en fonction de la rotation de la ou des rotules qui la relie au socle inférieur. Le débattement angulaire des rotations de chacune des rotules 37, 38 et 39 n'est pas très important, typiquement de l'ordre d'une dizaine de degrés. Il est possible d'évider les vertèbres 44 et 48 pour laisser passer le jonc 25 au centre de chacune des vertèbres 44 et 48. Les vertèbres 44 et 48 sont percées verticalement de part en part ce qui permet de guider le jonc 25 sur toute sa hauteur. Le jonc 25 a avantageusement une section circulaire afin d'avoir un comportement identique en flexion pour toute rotation de la colonne vertébrale 20. Avantageusement, le jonc 25 comprend plusieurs brins s'étendant sensiblement parallèlement entre eux. Sur la figure 6, trois brins 55, 56 et 57 sont visibles. Les brins sont encastrés dans le socle inférieur 11 et guidés par chaque vertèbre 44 et 48. Le fait de réaliser le jonc 25 en plusieurs brins permet de réduire les contraintes de traction dans chacun des brins lors de la flexion du jonc 25. Le jonc 25 peut être encastré dans le socle supérieur 13. En cas de présence des rotules à doigts 37 à 39, il est possible de laisser au jonc 25 un degré de liberté en translation suivant l'axe vertical 45 par rapport au socle 13. En effet, les rotules fixent la distance séparant les deux socles 11 et 13 en étant posées les unes sur les autres. Le jonc 25 ou les brins qui le composent peuvent glisser verticalement par rapport au socle supérieur 13. Le guidage du jonc 25 à l'une de ses extrémités présente aussi l'avantage d'éviter une chaîne de cotes avec des tolérances trop serrées entre les deux socles 11 et 13. Ainsi lors de rotations des rotules à doigts 37 à 39, le jonc 25 n'est soumis qu'à de la flexion pure. Il est bien entendu possible d'inverser l'encastrement et le guidage du jonc 25. Autrement dit, le jonc 25 peut être encastré dans le socle supérieur 13 et guidé dans le socle inférieur 11. Afin d'assurer le guidage du jonc 25, dans le mode de réalisation où il est réalisé en plusieurs brins, chacune des rotules à doigts 37 à 39 comprend avantageusement une grille sensiblement perpendiculaire à la direction principale du jonc 25. Lorsque la colonne vertébrale 20 est verticale, la direction principale du jonc 25 est l'axe vertical 45. Plus précisément, la rotule 37 comprend une grille 60 formant un sommet de la cavité 43, la rotule 38 comprend une grille 61 formant un sommet de la cavité 47 et la rotule 39 comprend une grille 62 formant un sommet de la cavité 50. Chacune des grilles 60, 61 et 62 est percée de plusieurs trous 65 répartis sur la grille. Le guidage de chacun des brins du jonc 25 est réalisé par un des trous 65 de chacune des grilles. Ces trous 65 sont bien visibles en vue de dessus sur le figure 7. Lors des mouvements de la colonne vertébrale 20, les brins sont amenés à coulisser légèrement dans les trous 65. Il est donc important de prévoir un jeu fonctionnel entre un trou 65 et le brin qui le traverse. Les trous 65 et les brins peuvent être cylindriques. La différence de diamètre entre le brin et le trou 65 doit permettre un coulissement du brin sur toute la hauteur de la grille correspondante. On doit autoriser un décalage local au niveau de la grille entre l'axe du brin et l'axe du trou 65. Cela impose d'augmenter le diamètre du trou, ce qui se fait au détriment du guidage du brin dans son trou 65. Pour améliorer ce guidage, chacun des trous peut posséder une forme 5 cintrée à mi hauteur de la grille à laquelle appartient le trou 65, hauteur mesurée suivant la direction principale 45, chaque trou 65 s'évasant vers ses extrémités de part et d'autre de la forme cintrée. On peut per exemple mettre en oeuvre pour chaque trou une forme en hyperboloïde de révolution autour d'un axe parallèle à l'axe 45. De façon plus simple, une forme en double 1 0 cône permet déjà d'améliorer le guidage des brins. Lorsque la colonne vertébrale 20 est verticale, il est possible de décaler l'axe vertical sur lequel sont situé les rotules 37 à 39 par rapport à l'axe vertical 40 du robot 10, en considérant que lorsque le robot 10 est en station debout, le centre de gravité de la partie supérieure du robot 10, partie 15 située au dessus du socle supérieur 13 est située sur l'axe vertical 40. Cette situation reflète l'anatomie humaine où la colonne vertébrale est disposée sur le dos du corps humain. Lorsque le robot est en station debout le décalage des axes 40 et 45 impose normalement aux vérins d'exercer une poussée permanente pour s'opposer au couple généré par ce décalage. 20 Pour éviter cette poussée permanente, la colonne vertébrale 20 peut comprendre un ressort 68 disposé entre les deux socles 11 et 13 de façon à exercer sur le socle supérieur 13 un effort tendant à le ramener vers l'arrière du robot 10. Le ressort 68 est bien visible sur les figures 1 et 3. Une autre alternative permettant de se passer du ressort consiste 25 à précontraindre le jonc 25 en flexion dans un plan sagittal de façon à exercer sur le socle supérieur un effort tendant à le ramener vers l'arrière du robot 10 lorsque la colonne vertébrale est verticale. Lorsque le jonc 25 est constitué de plusieurs brins, cette précontrainte peut être obtenue en utilisant les grilles 60, 61 et 62. Avantageusement, les grilles 60, 61 et 62 sont 30 identiques. Chaque grille comprend plus de trous 65 que de brins, et le jonc 25 est précontraint en faisant passer les brins dans des trous de chaque grille. Pour au moins un brin les trous de guidage de ce brin dans chacune des grilles ne sont pas en regard assurant pour ce brin une direction courbe lorsque la colonne vertébrale 20 est verticale et donc une précontrainte. Le débattement angulaire latéral de la colonne vertébrale 20 est symétrique par rapport au plan sagittal AA et avantageusement, lorsque la colonne vertébrale 20 est verticale, les points d'ancrage 32 à 35 des actionneurs 26 et 27 sont situés sur les socles 11 et 13 de façon symétrique par rapport au plan sagittal AA passant par le jonc 25. Lorsque le jonc 25 est formé de plusieurs brins, on définit par convention le point d'encastrement 29 comme le centre d'une zone où les brins sont encastrés dans le socle inférieur 11. Il en est de même pour le point d'encastrement 31 ou point de guidage du jonc 25 dans le socle supérieur 13. Il est avantageux de privilégier les mouvements du robot 10 vers l'avant. A cet effet, pour chacun des socles, un angle a que font deux droites concourantes au point d'encastrement ou de guidage du jonc 25 et passant chacune par un point d'ancrage d'un actionneur et a une valeur inférieure à 90°. Sur la figure 7, on distingue pour le socle supérieur 13 une droite 70 reliant les points 31 et 33 et une droite 71 reliant les points 31 et 35. Dans une réalisation préférée, afin de se rapprocher au mieux de l'anatomie humaine, les droites 70 et 71 font un angle a de 60°. Lorsque la colonne vertébrale 20 est verticale, toujours pour privilégier les mouvements du robot 10 vers l'avant les actionneurs 26 et 27 sont avantageusement inclinés par rapport à la direction verticale 40 de façon à ce que le couple exercé par chacun des actionneurs 26 et 27 pour réaliser les rotations soit maximum au milieu de la course angulaire de chacune des rotations pour un effort donné exercé l'actionneur considéré. Cette inclinaison est bien visible sur la figure 6. Lorsque les deux vérins 26 et 27 tirent vers le bas le socle supérieur 13, les vérins se redressent. Avantageusement, pour réduire l'encombrement de la colonne vertébrale 20, les points d'ancrage 32 et 34 sur le socle inférieur 11 des deux actionneurs 26 et 27 sont situés plus haut que le point d'encastrement ou de guidage du jonc 25 dans le socle inférieur 11. On a vu précédemment, que les actionneurs 26 et 27 sont ancrés dans le socle inférieur au moyen d'une rotule. Les points d'ancrage 32 et 34 sont définis au centre de rotation de la rotule considérée. Les points d'ancrage 32 et 34 sont décalés verticalement d'une hauteur h, visible sur la figure 6, par rapport au point 29. Comme précédemment la direction verticale de décalage est définie pour un robot 10 en station verticale. Ce décalage de hauteur permet de réduire l'encombrement de la colonne vertébrale 20 dans son plan sagittal AA, encombrement liée à l'inclinaison des actionneurs 26 et 27
L'invention concerne une colonne vertébrale pour robot humanoïde, la colonne (20) comprenant un socle inférieur (11) destiné à être fixé à un bassin du robot (10) et un socle supérieur (13) destiné à être fixé à un cou (14) du robot (10), la colonne vertébrale (10) permettant deux rotations du socle supérieur (13) par rapport au socle inférieur (11), une première s'effectuant autour d'un axe sagittal (21) et une seconde s'effectuant autour d'un axe transversal (22). Selon l'invention, la colonne (20) comprend un jonc flexible (25) et des actionneurs linéaires (26, 27), le jonc (25) étant encastré à une première de ses extrémités (28, 30) en un point (29) dans un premier des socles (11,13) et au moins guidé en un point (31) dans un second des socles (11, 13), les actionneurs (26, 27) étant ancrés tous deux entre les deux socles (11,13) en des points d'ancrage (32, 33, 34, 35). Pour chacun des socles (11,13), les points d'ancrage (32, 33, 34, 35) des deux actionneurs (26, 27) et le point d'encastrement ou de guidage (29, 31) du jonc (25) sont distants.
1. Colonne vertébrale pour robot humanoïde (10), la colonne (20) comprenant un socle inférieur (11) destiné à être fixé à un bassin du robot (10) et un socle supérieur (13) destiné à être fixé à un cou (14) du robot (10), la colonne vertébrale (10) permettant deux rotations du socle supérieur (13) par rapport au socle inférieur (11), une première des rotations s'effectuant autour d'un axe sagittal (21) et une seconde des rotations s'effectuant autour d'un axe transversal (22) de la colonne (20), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un jonc flexible (25) et des actionneurs linéaires (26, 27), le jonc (25) étant encastré à une première de ses extrémités (28, 30) en un point (29) dans un premier des socles (11,13) et au moins guidé en un point (31) dans un second des socles (11, 13), les actionneurs (26, 27) étant ancrés tous deux entre les deux socles (11,13) en des points d'ancrage (32, 33, 34, 35) et en ce que pour chacun des socles (11,13), les points d'ancrage (32, 33, 34, 35) des deux actionneurs (26, 27) et le point d'encastrement ou de guidage (29, 31) du jonc (25) sont distants. 2. Colonne vertébrale selon la 1, caractérisée en ce que les actionneurs linéaires (26, 27) sont des vérins linéaires double effet. 3. Colonne vertébrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend au moins deux rotules à doigts (37, 38, 39) reliées en série entre les deux socles (11, 13) et en ce que le jonc (25) est guidé par chacune des rotules à doigts (37, 38, 39). 4. Colonne vertébrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le jonc (25) comprend plusieurs brins (55, 56, 57) s'étendant sensiblement parallèlement entre eux. 5. Colonne vertébrale selon les 3 et 4, caractérisée 30 en ce que chacune des rotules à doigts (37, 38, 39) comprend une grille (60, 61, 62) sensiblement perpendiculaire à une direction principale (45) du jonc (25), en ce que la grille (60, 61, 62) est percée de plusieurs trous (65)répartis sur la grille (60, 61, 62) et en ce que le guidage de chacun des brins (55, 56, 57) est réalisé par un des trous (65) de la grille (60, 61, 62). 6. Colonne vertébrale selon la 1, caractérisée en ce que chacun des trous (65) possède une forme cintrée à mi hauteur de la grille à laquelle appartient le trou (65), hauteur mesurée suivant la direction principale (45), chaque trou (65) s'évasant vers ses extrémités de part et d'autre de la forme cintrée. 7. Colonne vertébrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, lorsque la colonne vertébrale (20) est verticale, le jonc (25) est précontraint en flexion dans un plan sagittal (AA) de façon à exercer sur le socle supérieur (13) un effort tendant à le ramener vers l'arrière du robot (10). 8. Colonne vertébrale selon l'une quelconque des 6 et 7, caractérisée en ce que les grilles (60, 61, 62) de chacune des rotules à doigts (37, 38, 39) sont identiques, en ce que chaque grille (60, 61, 62) comprend plus de trous (65) que de brins (55, 56, 57), et en ce que le jonc (25) est précontraint en faisant passer les brins (55, 56, 57) dans des trous (65) de chaque grille (60, 61, 62), et en ce que pour au moins un brin (55, 56, 57) les trous (65) de guidage de ce brin (55, 56, 57) dans chacune des grilles (60, 61, 62) ne sont pas en regard. 9. Colonne vertébrale selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce qu'elle comprend un ressort (68) disposé entre les deux socles (11, 13) de façon à exercer sur le socle supérieur (13) un effort tendant à le ramener vers l'arrière du robot (10). 10. Colonne vertébrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que lorsque la colonne vertébrale (20) est verticale, les points d'ancrage (32 à 35) des actionneurs (26, 27) sont situés sur les socles (11, 13) de façon symétrique par rapport à un plan sagittal (AA) passant par le jonc (25).35 11. Colonne vertébrale selon la 10, caractérisée en ce que pour chacun des socles (11, 13), un angle (a) que font deux droites (70, 71) concourantes en un point d'encastrement ou de guidage du jonc (25) et passant chacune par un point d'ancrage (32 à 35) d'un actionneur (26, 27) et a une valeur inférieure à 90° et préférentiellement égale à 60°. 12. Colonne vertébrale selon l'une quelconque des 9 ou 10, caractérisée en ce que lorsque la colonne vertébrale (20) est verticale, les actionneurs (26, 27) sont inclinés par rapport à une direction verticale (40) de façon à ce que le couple exercé par chacun des actionneurs (26, 27) pour réaliser les rotations soit maximum au milieu de la course angulaire de chacune des rotations pour un effort donné exercé l'actionneur considéré. 13. Colonne vertébrale selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que les points d'ancrage (32, 34) des deux actionneurs (26, 27) sur le socle inférieur (11) sont situés plus haut que le point d'encastrement ou de guidage du jonc (25) dans le socle inférieur (11).20
B
B25
B25J
B25J 1
B25J 1/02
FR2980822
A1
STRUCTURE DE TUYAU DE VIDANGE POUR MOTOCYCLE
20,130,405
La présente invention concerne une structure de vidange pour différents liquides dans un motocycle, dans laquelle la vidange peut être déchargée de manière sûre, que le corps de véhicule soit droit ou incliné de n'importe quelle manière. Incidemment, dans la présente demande, la posture droite du corps de véhicule signifie l'état dans lequel le corps de véhicule est droit par rapport à un sol horizontal. Dans le motocycle, la posture droite de corps de véhicule correspond à l'état dans lequel le motocycle est stationné avec une béquille principale. Si le motocycle est stationné avec une béquille latérale, le corps de véhicule est dans un état dans lequel il est incliné sur la béquille latérale, c'est-à-dire du côté gauche ou droit. CONTEXTE DE L'INVENTION Jusqu'à présent on connaît des motocycles dans lesquels lorsque différents liquides sont déchargés par des trous de vidange, ils sont déchargés par les trous de passage d'un élément de couvercle positionné sous les trous de vidange. De plus, les liquides sont faits pour être déchargés doucement même si l'inclinaison du corps de véhicule est modifiée. Par exemple, une protection de moteur, comme faisant partie d'un élément de couvercle est installée 30 sous un carter d'huile. Des trous de passage, chacun le long du sens de la largeur du véhicule, sont prévus SR 53027 JP/JB 2 dans la protection de moteur, dans des positions situées au-dessous des trous de vidange du carter d'huile. Ceci permet à l'huile de sortir par le trou de vidange pour être déchargée par le trou de vidange même dans un état dans lequel le corps de véhicule est droit ou incliné (voir le document de brevet 1). Incidemment, les différents types de liquides déchargés par les trous de vidange sont appelés liquide de vidange dans la description suivante. DOCUMENT DE L'ART ANTERIEUR Document 1 Brevet japonais mis à l'inspection publique 15 Hei 6-87479, dénommé par la suite JP 06-087479. RESUME DE L'INVENTION Problème à résoudre grâce à l'invention 20 Dans la technique classique du document JP 06-087479 mentionné ci-dessus, si le corps de véhicule est incliné vers la gauche ou vers la droite dans une certaine mesure, le liquide de vidange (huile) est déchargé de manière sûre par le trou de vidange 25 prévu dans la protection de moteur. Cependant, si le corps de véhicule est davantage incliné qu'un certain niveau, le trou de vidange présente un défaut d'alignement avec le trou de passage. Par conséquent, le liquide de vidange est susceptible de ne pas être 30 déchargé par le trou de passage. SR 53027 JP/JB 3 Ainsi, le motocycle nécessite une structure dans laquelle le liquide de vidange passe par le trou de passage prévu dans l'élément de couvercle selon n'importe quelle inclinaison du motocycle. La présente invention a pour but d'atteindre de telles exigences. MOYENS POUR RESOUDRE LE PROBLEME Afin de résoudre le problème ci-dessus, l'invention, est caractérisée en ce que, dans une structure de tuyau de vidange pour un motocycle ayant des trous de vidange, et un couvercle qui sert de couvercle sous les trous de vidange, le liquide de vidange étant déchargé par chacun des trous de vidange par un trou correspondant des trous de passage formés dans le couvercle jusqu'à l'extérieur du véhicule, les trous de vidange sont chacun autorisés à communiquer avec un trou correspondant des trous de passage au moyen d'un tube correspondant des tubes de vidange, et une structure de retenue ayant une partie d'insertion généralement tubulaire est prévue au niveau d'une extrémité, du côté du trou de passage, de chacun des tubes de vidange. Par conséquent, peu importe la façon dont le motocycle est inclinée, le liquide de chacun des trous de vidange peut être déchargé de manière sûre à partir d'un trou correspondant des trous de passage prévus dans le couvercle. La structure de retenue est prévue à l'extrémité, du côté du trou de passage, de chacun des tubes de vidange ; par conséquent, il est possible d'empêcher le SR 53027 JP/JB 4 tube de vidange de sortir du couvercle sans faire attention, pendant l'entretien. De préférence, chacun des tubes de vidange s'étend à partir d'un trou correspondant des trous de vidange, passe à l'intérieur d'une paire de châssis gauche et droit, comme observé de dessus, et sur le côté d'un réservoir de carburant et est raccordé à un trou correspondant des trous de passage. Ainsi, l'espace du motocycle ayant l'espace de stockage limité peut être utilisé de manière efficace. De plus, étant donné que les tubes de vidange passent par l'intérieur de la paire de châssis gauche et droit, il est possible de réduire la possibilité qu'une force externe s'exerce sur les tubes de vidange. Dans ce cas, les trous de vidange sont chacun prévus dans un élément correspondant parmi un réservoir, un boîtier de batterie et un plateau d'alimentation d'huile et raccordés à un trou correspondant des trous de passage séparés formés de manière solidaire avec le couvercle. Alors un tube nécessaire des tubes de vidange peut être retiré et fixé pendant l'entretien (remplacement), de sorte que la performance d'entretien peut être améliorée. Les trous de passage peuvent être collectés à un endroit, alignés en ligne droite à partir de l'avant et positionnés sur le côté d'une béquille latérale par rapport à un axe médian d'un corps de véhicule. Par conséquent, lorsque le véhicule est stationné avec la béquille latérale à l'état stationnaire, le liquide de vidange peut être autorisé à s'écouler sur SR 53027 JP/JB le côté d'une route. Les trous de passage sont disposés pour être décalés par rapport au centre du corps de véhicule ; par conséquent, il est possible de réduire la possibilité que le pneu de son propre véhicule roule 5 sur le liquide de vidange. Les trous de passage peuvent aussi être collectés à un endroit et au moins l'un des trous de passage est prévu dans une zone antéropostérieure de la béquille latérale avec la béquille latérale à l'état stationnaire. Par conséquent, il est possible que la béquille latérale dissimule l'état du liquide de vidange qui est déchargé pendant la station droite de la béquille latérale, comme observé depuis le côté du véhicule par rapport à l'un des trous de passage. De préférence, la structure de retenue est composée de chacune des parties de retenue et d'une partie correspondante des parties de grand diamètre, les parties de retenue étant positionnées dans des parties correspondantes des parties les plus hautes respectives des parties tubulaires formées de manière solidaire avec le couvercle et généralement en forme de C, observé en coupe, les parties de grand diamètre étant positionnées au niveau d'une extrémité correspondante des extrémités d'attaque des tubes de vidange. Par conséquent, une telle formation solidaire peut réduire les coûts. La structure de retenue est composée de la partie de retenue du côté du trou de passage et de la partie de grand diamètre installée au niveau de l'extrémité SR 53027 JP/JB 6 d'attaque du tube de vidange. Par conséquent, la partie de grand diamètre peut facilement être fixée sur le côté et peut être gênée par la structure de retenue pour se détacher verticalement. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est une vue latérale gauche d'un motocycle de type scooter selon un mode de réalisation. La figure 2 est une vue latérale gauche d'un châssis. La figure 3 est une vue de dessus d'une partie essentielle du châssis. La figure 4 est une vue en perspective illustrant le voisinage d'un repose-pied gauche, observé 15 obliquement de dessus. La figure 5 est une vue latérale gauche de la même partie que celle de la figure 4. La figure 6 est une vue de dessus de la même partie que celle de la figure 4. 20 La figure 7 est une vue inférieure de la même partie que celle de la figure 4. La figure 8 est une vue en coupe agrandie d'une partie de raccordement du tube de vidange. La figure 9 est une vue en perspective d'un sous-25 couvercle, observé obliquement de dessous. La figure 10 est une vue de dessus du sous-couvercle. La figure 11 est une vue latérale gauche du sous-couvercle. 30 La figure 12 est une vue en coupe prise sur la ligne 12-12 sur la figure 10. SR 53027 JP/JB 7 La figure 13 est une vue en coupe prise sur la ligne 13-13 sur la figure 8. MODE DE REALISATION DE L'INVENTION On décrit ci-après un mode de réalisation en référence aux dessins. Incidemment, les directions telles que, avant et arrière, gauche et droite, et vers le haut et vers le bas font référence à un véhicule. Avant, gauche et vers le haut sont indiqués par les flèches FR, LH et UP, respectivement, sur les dessins si nécessaire. La figure 1 est une vue latérale gauche d'un motocycle de type scooter selon le présent mode de réalisation. Ce véhicule a une roue avant 2 et une roue arrière 3 positionnées à l'avant et à l'arrière, respectivement, d'un châssis 1. La roue avant 2 est supportée en rotation par une partie d'extrémité avant du châssis 1 via une fourche avant 4 et dirigée par un guidon 6 via un arbre de direction 5. La roue arrière 3 est supportée de manière oscillante par le châssis 1 via une unité de puissance de type oscillant 7. L'unité de puissance 7 est composée intégralement d'un moteur 7a et d'une partie de transmission 7b. La partie d'extrémité arrière de la partie de transmission 7b supporte la roue arrière 3. L'unité de puissance 7 est supportée au niveau de sa partie arrière par la partie arrière du châssis 1 via une unité d'amortissement arrière 8 servant de suspension arrière. Un siège 9 est disposé derrière le guidon 6. Le siège 9 est un double siège ayant un siège avant 9a et SR 53027 JP/JB 8 un siège arrière 9b. Les pieds d'un conducteur assis sur le fauteuil avant 9a sont placés sur des repose-pieds de type à plancher surbaissé 10. Les repose-pieds 10 sont composés de repose-pieds 5 droit et gauche en paire et disposés pour s'allonger à partir du côté de la partie arrière de la roue avant 2 jusqu'au-dessous du siège avant 9a dans une direction avant et arrière. Un compagnon de voyage assis sur le siège 10 arrière 9b place ses pieds sur une paire de repose-pieds arrière gauche et droit 11 de passager installés derrière les repose-pieds 10. Les repose-pieds 10 font partie d'un couvercle de corps 12 recouvrant le corps du véhicule. Le couvercle 15 de corps 12 est réalisé en résine et comprend un couvercle avant 13, des couvercles latéraux avant 14, un couvercle interne 15, un couvercle central 16, des couvercles arrière 17, des couvercles latéraux 18, des couvercles inférieurs 19 et un sous-couvercle 20 (voir 20 la figure 5) décrit ultérieurement. Le couvercle avant 13 recouvre la partie avant du corps de véhicule. Les couvercles latéraux avant 14 sont installés à droite et à gauche, par paire. Les couvercles latéraux avant 14, conjointement avec le 25 couvercle interne 15, recouvrent la périphérie de l'arbre de direction 5 et la partie avant du châssis 1. De plus, les couvercles latéraux avant 14, conjointement avec la paire de couvercles latéraux gauche et droit 18, recouvrent un réservoir de 30 carburant 21 disposé au-dessus de la partie de la SR 53027 JP/JB 9 moitié avant des repose-pieds 10 et au-dessous du couvercle central 16. Le couvercle central 16 recouvre une partie supérieure centrale du corps de véhicule positionnée 5 derrière le couvercle interne 15, à l'avant du siège avant 9a et au-dessus du réservoir de carburant 21. Le couvercle central 16 est prévu avec un couvercle d'huile d'alimentation 16a pour amener l'huile dans le réservoir de carburant 21 d'une manière pouvant 10 s'ouvrir et se fermer. Une paire de couvercles arrière 17 recouvre le dessous du siège 9 à partir de la gauche et de la droite. Les couvercles arrière 17 ont des extrémités avant respectives continues avec une partie d'extrémité 15 arrière du couvercle central 16 et avec des parties d'extrémité arrière des couvercles latéraux avant 14. Un coffre de rangement 22 est disposé à l'intérieur des couvercles arrière 17. Le coffre de rangement 22 est supporté par la partie arrière du châssis 1. Le coffre 20 de rangement 22 est ouvert vers le haut et est formé comme un contenant de grande capacité pouvant stocker un casque à l'intérieur de ce dernier. Le coffre de rangement 22 a une ouverture supérieure ouverte et fermée par le siège 9. Une paire de couvercles 25 latéraux 18 est installée à droite et à gauche de sorte que chacun sert de couvercle entre le dessus du repose-pied 10 et une extrémité inférieure de la partie arrière du couvercle latéral avant 14 et de la partie avant du couvercle arrière 17. De plus, les couvercles 30 latéraux 18 recouvrent les côtés du moteur 7a ainsi qu'une partie du châssis 1 et du réservoir de SR 53027 JP/JB 10 carburant 21. Un couvercle d'entretien 18a pour une bougie d'allumage du moteur 7a est installé d'une manière pouvant s'ouvrir et se fermer au niveau de la partie inférieure de la partie latérale arrière du couvercle latéral 18. Un réservoir 23 est disposé derrière le réservoir de carburant 21 et à proximité d'une partie où le couvercle latéral avant 14, le couvercle arrière 17 et le couvercle latéral 18 sont raccordés entre eux. De plus, le réservoir 23 est recouvert par les couvercles latéraux avant 14, les couvercles arrière 17 et les couvercles latéraux 18. Un boîtier de batterie 24 est recouvert par les couvercles arrière 17 et les couvercles latéraux 18 à l'interface des couvercles à l'arrière du réservoir 23. Une paire de couvercles inférieurs 19 est installée à droite et à gauche de sorte qu'ils font chacun saillie le long du repose-pied 10 et vers le bas du repose-pied 10 et recouvre la partie inférieure du châssis 1 et le côté de la partie avant de l'unité de puissance 7. Le couvercle inférieur 19 positionné du côté gauche du corps de véhicule est prévu avec une ouverture 19a au niveau de sa partie intermédiaire antéropostérieure. Une béquille latérale 25 fait saillie vers l'extérieur à partir de l'ouverture 19a. La béquille latérale 25 est fixée au moyen d'un arbre rotatif 25a de manière rotative au châssis 1 et entre une position de stockage et une position stationnaire. Lorsque la béquille latérale 25 est à l'état stationnaire, le véhicule peut être stationné avec le SR 53027 JP/JB 11 corps de véhicule incliné vers la gauche. Incidemment, la béquille latérale 25 peut être fixée au côté opposé, c'est-à-dire au côté droit du corps de véhicule en fonction des emplacements de destination dans certains cas. Sur la figure, le numéro de référence 26 désigne un garde-boue avant, le numéro de référence 27 désigne un filtre à air et le numéro de référence 28 désigne un garde-boue arrière. On décrit ensuite le châssis 1 de manière 10 détaillée. La figure 2 est une vue latérale gauche du châssis 1 et la figure 3 est une vue de dessus d'une partie essentielle du châssis 1. En référence aux figures 2 et 3, une tubulure de refoulement 30 est 15 installée au niveau de la partie d'extrémité avant du châssis 1 et sur un centre de corps de véhicule CL (figure 3). Un arbre de direction 5 est supporté en rotation par la tubulure de refoulement 30. Un châssis principal unique 31 s'étend de manière 20 oblique vers le bas et vers l'arrière à partir de la tubulure de refoulement 30. Le châssis principal 31 est formé comme un tuyau et s'étend le long du centre de corps de véhicule CL. Le châssis principal 31 a une partie d'extrémité inférieure soudée à un tuyau 25 transversal 32. Le tuyau transversal 32 s'étend dans une direction gauche-droite et est soudé à une paire de sous-châssis gauche et droit 33. Le sous-châssis 33 est formé comme un tuyau. Le sous-châssis 33 comprend une partie de corps principal 30 33b qui s'étend généralement horizontalement et dans la direction antéropostérieure du corps de véhicule. La SR 53027 JP/JB 12 partie de corps principal 33b est disposée sous le repose-pied 10 correspondant et forme un châssis de carcasse. Le sous-châssis 33 comprend une partie courbée avant 33a du côté de sa partie d'extrémité avant. La partie courbée avant 33a est courbée vers l'intérieur et vers le haut et soudée à partir des deux côtés à la partie inférieure du châssis 1. Le sous-châssis 33 comprend une partie courbée arrière 33c au niveau d'une partie arrière. La partie courbée arrière 33c est courbée vers le haut, s'étend obliquement vers le haut et vers l'arrière et est soudée à partir de dessous à chacune des parties avant d'une paire de châssis arrière gauche et droite 34. Les parties courbées arrière 33c sont chacune soudées au niveau de leur partie d'extrémité supérieure à une partie avant correspondante du châssis arrière 34. Chacun des châssis arrière 34 s'étend vers l'avant à partir d'une partie soudée à la partie courbée arrière 33c et est soudée aux parties gauche et droite d'un tuyau de renforcement 35. Le tuyau de renforcement 35 est formé selon une forme de U, observé de dessus, et courbé d'une manière convexe vers l'avant. Le tuyau de renforcement 35 a une partie d'extrémité arrière qui s'étend vers l'arrière à partir d'une partie soudée au châssis arrière 34 et est soudé à une partie verticalement intermédiaire de la partie courbée arrière 33c. Des supports de repose-pieds 36a et 36b sont fixés de manière antéropostérieure à la partie de corps 30 principal 33b afin de faire saillie vers l'extérieur et latéralement. Les repose-pieds 10 sont chacun placés SR 53027 JP/JB 13 sur et supportés par les supports de repose-pieds 36a et 36b. Un support de sous-couvercle avant 37a est fixé à une partie intermédiaire de la partie de corps principal 33b afin de faire saillie vers le bas à partir de cette dernière. Un support de béquille 38 est fixé à la partie de corps principal 33b du côté gauche. La béquille latérale 25 est fixée de manière pivotante au niveau de sa partie d'extrémité supérieure au support de béquille 38 au moyen de l'arbre rotatif 25a. Un support central 33d est installé derrière le support de béquille 38 au niveau d'une partie courbée allant de la partie de corps principal 33b dans la partie courbée arrière 33c. Un support de sous-15 couvercle arrière 37b est fixé à la partie avant du support central 33d afin de faire saillie obliquement vers le bas et vers l'avant à partir de cette dernière. Des supports 39 sont fixés aux parties avant gauche et droite respectives du tuyau de 20 renforcement 35 afin de faire saillie obliquement vers le haut et vers le bas à partir de ce dernier. Les supports 39 supportent un boîtier de batterie 24 (décrit ultérieurement). Le boîtier de batterie 24 fait saillie vers 25 l'avant à partir du coffre de rangement 22 et peut être fermé et ouvert par un couvercle (non représenté). Les châssis arrière 34 sont fermés au niveau de leurs parties avant par le tuyau de renforcement 35 et au niveau de leurs parties arrière par un tuyau 30 transversal 34b pour définir un espace en forme de SR 53027 JP/JB 14 boucle fermée. Le coffre de rangement 22 est logé dans cet espace et supporté par les châssis arrière 34. On décrit ensuite une structure de vidange. La figure 4 est une vue en perspective illustrant le voisinage du repose-pieds gauche 10, comme observé obliquement de dessus (cependant, le repose-pied gauche 10 est omis). La figure 5 est une vue latérale gauche de la même partie que celle de la figure 4. La figure 6 est une vue de dessus de la même partie que celle de la figure 4. La figure 7 est une vue de dessous de la même partie que celle de la figure 4. La figure 8 est une vue en coupe agrandie d'une partie de raccordement de tube de vidange. Incidemment, les figures 4 à 6 illustrent une structure à l'intérieur du couvercle de corps avec le repose-pied 10 et le couvercle de corps au-dessus du repose-pieds 10 omis de manière appropriée. Les couvercles latéraux avant 14, les couvercles arrière 17 et les couvercles latéraux 18 sont omis sur la figure 4. En référence à la figure 4, les supports de repose-pieds 36a et 36b sont soudés à la partie de corps principal 33b et font saillie vers l'extérieur à partir de la partie de corps principal 33b. Un châssis de renforcement de plancher 40 est fixé aux extrémités en saillie respectives des supports de repose-pieds 36a et 36b au moyen de boulons 41. Le repose-pied 10 est fixé au châssis de renforcement de plancher 40 au moyen de boulons 42. Le couvercle inférieur 19 est assemblé au niveau 30 de sa partie supérieure au repose-pied 10 au moyen de vis 43. SR 53027 JP/JB 15 En référence la figure 5, un bac à huile d'alimentation 44 est disposé sous le couvercle d'huile d'alimentation 16a et au-dessus du réservoir de carburant 21. Le bac à huile d'alimentation 44 est un élément qui est formé comme un récipient entourant une ouverture de remplissage (non représentée) du réservoir de carburant 21 et qui est utilisé pour collecter le carburant qui se répand pendant l'alimentation en carburant. Un trou de vidange 44a est prévu au fond du bac à huile d'alimentation 44. Un premier tube de vidange 51 s'étend vers le bas à partir du trou de vidange 44a, passe du côté gauche du réservoir de carburant 21 et est raccordé au niveau de son extrémité d'attaque (l'extrémité inférieure) à un premier joint de vidange 61 fixé au sous-couvercle 20. Incidemment, le premier tube de vidange 51 est hachuré avec des croix pour qu'il soit bien visible (la même chose est vraie pour les dessins suivants et pour un deuxième tube de vidange 52 et un troisième tube de vidange 53). Le premier tube de vidange 51 est un élément adapté pour décharger le carburant se déversant sur le bac à huile d'alimentation 44 à partir d'un premier trou de passage 64 à l'extérieur du corps de véhicule (sous le sous-couvercle 20). Le premier trou de passage 64 est prévu dans le sous-couvercle 20 au-dessous du repose-pied 10. Le premier trou de passage 64 est ouvert dans le fond du premier joint de vidange 61. Le deuxième tube de vidange 52 est disposé 30 derrière le premier tube de vidange 51 et s'étend à partir d'un trou de vidange 23a prévu dans une partie SR 53027 JP/JB 16 d'extrémité latéralement en saillie du réservoir 23. Similaire au premier tube de vidange 51, le deuxième tube de vidange 52 passe du côté gauche du réservoir de carburant 21, s'étend vers le bas et est raccordé à un deuxième joint de vidange 62 prévu sur le repose-pied 10. Le deuxième tube de vidange 52 est adapté pour décharger le carburant liquéfié collecté dans le réservoir 23 à partir d'un deuxième trou de passage 65 10 à l'extérieur du corps de véhicule. Le numéro de référence 23b désigne un tuyau flexible adapté pour ramener le carburant vaporisé au réservoir 23. Le troisième tube de vidange 53 est disposé 15 derrière le deuxième tube de vidange 52 et s'étend à partir d'un trou de vidange 24a prévu au niveau d'une partie inférieure d'extrémité avant, c'est-à-dire la partie la plus basse du boîtier de batterie 24. Similaire aux premier et deuxième tubes de vidange 51 20 et 52, le troisième tube de vidange 53 passe du côté gauche du réservoir de carburant 21, s'étend vers le bas et est raccordé à un troisième joint de vidange 63 fixé sur le repose-pied 10. Le troisième tube de vidange 53 est adapté pour 25 décharger du liquide, par exemple un liquide de batterie ou l'eau de pluie, collecté dans le boîtier de batterie 24 du troisième trou de passage 66 à l'extérieur du corps de véhicule. Le boîtier de batterie 24 est formé comme un 30 boîtier et loge une batterie (non représentée) à l'intérieur de ce dernier. Le boîtier de batterie 24 SR 53027 JP/JB 17 est fixé à la fois sur les côtés gauche et droit aux supports 39 au moyen de boulons 73. Le boîtier de batterie 24 est positionné à proximité du réservoir 23 disposé sous la partie 5 arrière du bac à huile d'alimentation 44. Le bac à huile d'alimentation 44 et le boîtier de batterie 24 sont disposés pour entourer le réservoir 23. Le troisième tube de vidange 53 est raccordé à une extrémité, à la partie inférieure avant, c'est-à-dire à 10 la partie la plus basse du boîtier de batterie 24. Le premier tube de vidange 51, le deuxième tube de vidange 52 et le troisième tube de vidange 53 sont agencés du côté gauche du réservoir de carburant 21 afin de s'aligner dans cet ordre, de l'avant vers 15 l'arrière. De manière similaire, le premier joint de vidange 61, le deuxième joint de vidange 62 et le troisième joint de vidange 63 sont également agencés en ligne dans la direction arrière et avant. La béquille latérale 25 est disposée à proximité 20 de et derrière le troisième joint de vidange 63. Une culasse 7c faisant partie du moteur 7a est disposée derrière la béquille latérale 25 et derrière le réservoir de carburant. Le sous-couvercle 20 est fixé au niveau de son extrémité avant, à une partie 25 d'extrémité arrière, c'est-à-dire une partie d'extrémité inférieure 13a du couvercle avant 13, au moyen d'une fixation 45 et est également fixé du côté de la partie de corps principal 33b à la fois sur ses côtés gauche et droit. 30 En référence à la figure 7, le sous-couvercle 20 est disposé entre les couvercles inférieurs droit et SR 53027 JP/JB 18 gauche 19 et fixé au niveau de sa partie avant à la partie d'extrémité inférieure 13a via une partie de fixation avant 80 positionnée au niveau de sa partie intermédiaire dans le sens de la largeur, par la fixation 45. Ainsi, le sous-couvercle 20 recouvre le côté inférieur du réservoir de carburant 21 et protège le réservoir de carburant 21 du gravier, de la boue, de l'eau ou similaire projeté par la roue avant 2. Les trous de passage 64, 65 et 66 sont agencés sous les drains de vidange 61, 62 et 63 respectifs et dans la direction arrière et avant du côté gauche du sous-couvercle 20. La béquille latérale 25 est positionnée à proximité du troisième trou de passage 66 qui est la partie la plus en arrière. Le moteur 7a est positionné à l'arrière du sous- couvercle 20. Le numéro de référence 7d désigne un tuyau d'échappement s'étendant vers l'arrière à partir d'un orifice d'échappement du moteur 7a. Le tuyau d'échappement 7d est raccordé à un silencieux 7e (voir la figure 1) disposé du côté droit de la roue arrière 3. Comme représenté sur la figure 5, une position de fixation dans laquelle la béquille latérale 25 est fixée du côté de la partie de corps principal 33b au moyen de l'arbre rotatif 25a est plus haute que le premier joint de vidange 61, le deuxième joint de vidange 62 et le troisième joint de vidange 63. De plus, la béquille latérale 25 est pivotée entre une position de logement indiquée par le symbole A et une position stationnaire indiquée par le symbole B. Dans ce cas, la béquille latérale 25 est sélectivement SR 53027 JP/JB 19 sollicitée et déplacée vers l'un quelconque des symboles A et B par un ressort de rappel 25b (voir la figure 4). En référence à la figure 8, dans la position 5 stationnaire B, la béquille latérale 25 est conçue pour passer obliquement sous le troisième trou de passage 66 sous le troisième drain de vidange 63. Plus spécifiquement, la ligne verticale L1 passant par le troisième trou de passage 66 coupe un axe L2 de la 10 béquille latérale 25 à l'état stationnaire. On suppose qu'une ligne verticale passant par l'arbre rotatif 25a (non représenté) est L3, une ligne droite passant par une extrémité 25c de la béquille latérale 25 est L4 et une zone entre la ligne verticale 15 L3 et la ligne droite L4 est une zone antéropostérieure W de la béquille latérale stationnaire. Dans ce cas, le troisième trou de passage 66 est disposé dans la zone antéropostérieure W. Incidemment, sur la vue de dessous de la figure 7, 20 la ligne verticale L3 est une ligne droite passant par le centre de l'arbre rotatif 25a et coupant le centre du corps de véhicule CL en angle droit. De plus, la ligne verticale L4 est une ligne droite s'étendant parallèlement à la ligne verticale L3 et passant par 25 l'extrémité 25c de la béquille latérale 25. Egalement dans ce cas, le troisième trou de passage 66 est positionné dans la zone antéropostérieure W de la béquille latérale entre les lignes verticales L3 et L4. Incidemment, comme représenté sur la figure 6, les 30 premier, deuxième et troisième tubes de vidange 51, 52 et 53 sont courbés pour éviter vers l'intérieur (vers SR 53027 JP/JB 20 le réservoir de carburant 21) un câble 46 agencé dans la direction avant et arrière du côté gauche du réservoir de carburant 21. Ensuite, les tubes de vidange 51, 52 et 53 croisent le câble 46 et passent verticalement. De plus, les tubes de vidange 51, 52 et 53 passent à travers l'intérieur de la paire de sous-châssis gauche et droit 33, comme observé de dessus. Les premier, deuxième et troisième tubes de vidange 51, 52 et 53 sont disposés sur le côté opposé à un harnais principal 47 disposé du côté droit du corps de véhicule avec le réservoir de carburant 21 placé entre eux. Sur la figure 6, le couvercle central 16 et le couvercle latéral avant 14 et le couvercle latéral 18 du côté droit du corps de véhicule sont omis. De plus, le couvercle latéral avant 14, le couvercle arrière 17 et le couvercle latéral arrière 18 du côté gauche du corps de véhicule sont omis. Le numéro de référence 48 désigne un panneau à compteurs. On décrit ensuite le sous-couvercle 20 de manière détaillée. La figure 9 est une vue en perspective du sous-couvercle 20 comme observé obliquement de dessous. La figure 10 est une vue de dessus du sous-couvercle 20. La figure 11 est une vue latérale gauche du sous-couvercle 20. La figure 12 est une vue en coupe prise sur la ligne 12-12 sur la figure 10. La figure 13 est une vue en coupe prise sur la ligne 13-13 sur la figure 8. En référence aux figures 9 à 12, le sous- couvercle 20 a une paroi droite 81 qui s'étend dans les SR 53027 JP/JB 21 directions avant-arrière et droite-gauche du corps de véhicule afin d'être formé généralement selon une forme de U. Les supports 82 et 83 sont agencés le long des parois gauche et droite 81 dans les positions avant et arrière afin de faire saillie vers le haut à partir du sous-couvercle 20. Les supports 82 sont boulonnés au support de sous-couvercle avant 37a fixé à la partie de corps principal 33b. Les supports 83 sont boulonnés au support de sous-couvercle arrière 37b fixé au support central 33d (voir la figure 2). De cette façon, le sous-couvercle 20 est supporté par le côté de la partie de corps principal 33b. Le numéro de référence 84 désigne une partie de réception pour le tuyau transversal 32, la partie de réception faisant saillie vers le haut afin d'avoir une surface supérieure formée comme une surface incurvée de manière concave. Le numéro de référence 85 désigne une nervure de renforcement. Le côté de la surface inférieure 20a de chacun des trous de passage 64, 65 et 66 communique avec un creux formé entre les nervures 85 adjacentes entre elles et est positionné plus haut que les nervures 85. Comme représenté sur les figures 8 à 10, les premier, deuxième et troisième joints de vidange 61, 62 et 63 sont chacun formés intégralement avec le sous-couvercle 20 et sont collectivement alignés dans la direction avant et arrière à un emplacement. De plus, ils sont agencés afin d'être décalés vers la gauche du corps de véhicule, c'est-à-dire du côté de la béquille latérale 25 par rapport à l'axe médian CL du corps de SR 53027 JP/JB 22 véhicule. De manière similaire, également les trous de passage 64, 65 et 66 sont agencés pour être décalés du côté gauche du corps de véhicule par rapport à l'axe médian CL du corps de véhicule et sont collectivement alignés dans la direction avant et arrière, à un endroit. Comme représenté sur la figure 8, les tubes de vidange 51, 52 et 53 sont séparément assemblés aux joints de vidange 61, 62 et 63, respectivement. Par conséquent, on peut retirer et installer une seule une partie nécessaire pour l'entretien (remplacement de pièce ou similaire). Ainsi, la performance d'entretien peut être améliorée. De plus, étant donné que les extrémités d'attaque respectives des tubes de vidange 51, 52 et 53 sont collectées à un endroit, le travail pour la partie de vidange peut être facilité. Sur les figures 8 à 13, les premier, deuxième et troisième joints de vidange 61, 62 et 63 sont chacun formés de manière solidaire avec le sous-couvercle 20 afin de se présenter généralement comme un cylindre en saillie vers le haut. Comme décrit ci-dessus, les premier, deuxième et troisième joints de vidange 61, 62 et 63 sont formés de manière solidaire avec le sous-couvercle 20 ; par conséquent, les coûts peuvent être réduits. Les parties tubulaires 61a, 62a et 63a sont formées avec des brides internes 61b, 62b et 63b respectives au niveau de leurs extrémités supérieures, formant ainsi des ouvertures de passage de tube 61c, 62c et 63c respectives au niveau de ces dernières. Ainsi, les ouvertures 61c, 62c et 63c communiquent avec SR 53027 JP/JB 23 des espaces internes 61d, 62d et 63d respectifs des parties tubulaires 61a, 62a et 63a. Les espaces internes 61d, 62d et 63d ont des ouvertures inférieures respectives servant de premier, 5 deuxième et troisième trous de passage 64, 65 et 66. Chacune des ouvertures de passage de tube 61c, 62c et 63c correspond à un cercle correspondant des cercles circonférentiels internes respectifs des brides 61b, 62b et 63b. Les diamètres respectifs des cercles 10 circonférentiels internes sont légèrement plus petits que les diamètres externes respectifs des premier, deuxième et troisième tubes de vidange 51, 52 et 53. Comme représenté sur une vue agrandie de la figure 10, les brides 61b, 62b et 63b sont chacune 15 généralement en forme de C, c'est-à-dire dans un état dans lequel un cercle est partiellement découpé, comme observé de dessus. La découpe pour former la forme générale en C est formée dans chacune des surfaces latérales des parties tubulaires 61a, 62a et 63a. Une 20 coupe transversale de chacune des parties tubulaires 61a, 62a et 63a passant par les parties découpées respectives est également généralement en forme de C. En référence à la figure 13, la découpe est formée obliquement sur chacune des parties de bride 61b, 62b 25 et 63b et une surface correspondante des surfaces latérales partielles des parties tubulaires 61a, 62a et 63a afin d'être ouverte vers l'extérieur vers le bas. Les faces d'extrémité 61e, 62e et 63e formées provenant des découpes, se présentent chacune par paire. Une 30 ouverture de surface latérale 61f est définie entre la paire de faces d'extrémité 61e, 61e, une ouverture de SR 53027 JP/JB 24 surface latérale 62f est définie entre la paire de faces d'extrémité 62e, 62e et une ouverture de surface latérale 63f est définie entre la paire de faces d'extrémité latérale 63e, 63e. Les ouvertures de surface latérale 61f, 62f et 63f communiquent avec des espaces internes 61d, 62d et 63d respectifs et ont des largeurs d'ouverture respectives dont chacune est progressivement rétrécie lorsqu'elle descend. Les faces d'extrémité 61e, 62e et 63e ont des largeurs de faces d'extrémité respectives, dont chacune est progressivement élargie au fur et à mesure qu'elle descend. Les parties tubulaires 61a, 62a et 63a ont des parties inférieures respectives servant de parties de 15 base 61g, 62g et 63g non formées avec les ouvertures de surface latérale 61f, 62f et 63f respectives. Les parties de base 61g, 62g et 63g sont formées sur leurs surfaces circonférentielles internes de manière solidaire avec des saillies partielles 61h, 62h 20 et 63h respectives, dont chacune fait saillie dans la direction centrale de la partie tubulaire correspondante. Comme représenté sur une vue agrandie de la figure 10, les saillies 61h, 62h et 63h sont chacune formées selon une forme générale de sommet dans 25 une position à l'intérieur d'une ouverture correspondante des ouvertures de surface latérale 61f, 62f et 63f, comme observé de dessus. Les saillies 61h, 62h et 63h ont des sommets respectifs, chacun positionné dans une position telle qu'il n'atteigne pas 30 le centre correspondant. De manière spécifique, les sommets respectifs des saillies 61h, 62h et 63h ont des SR 53027 JP/JB 25 quantités de saillie et des grandeurs telles qu'ils supportent les parties d'extrémité inférieure des tubes de vidange 51, 52 et 53 et n'interfèrent pas avec le passage du liquide de vidange lorsque les tubes de vidange 51, 52 et 53 sont assemblés au niveau de leurs parties inférieures, aux joints de vidange 61, 62 et 63 respectifs. Comme représenté sur la figure 13, l'extrémité d'attaque (l'extrémité inférieure) du premier tube de vidange 51 est insérée dans l'espace interne 61d du premier tube de vidange 51. Le premier tube de vidange 51 est formé au niveau de son extrémité d'attaque avec une partie de grand diamètre 54, qui est comprimée dans l'espace interne 61d à partir de l'ouverture de surface latérale 61f (voir la partie élargie de la figure 10). La partie de grand diamètre 54 a un diamètre externe approximativement égal au diamètre interne de l'espace interne 61d du premier tube de vidange 51. La partie de grand diamètre 54 est formée en réunissant et en adaptant à l'extérieur, un élément de forme annulaire séparé, à l'extrémité d'attaque du premier tube de vidange 51 par adhésion ou similaire. Cependant, la partie de grand diamètre 54 du premier tube de vidange 51 peut également être formée de manière continue et solidaire en épaississant l'extrémité d'attaque du premier tube de vidange 51. La partie de grand diamètre 54 a une hauteur inférieure à celle du premier tube de vidange 51 (une hauteur allant de l'extrémité supérieure de la partie de base 61g à la bride 61b). La partie de grand diamètre 54 a une épaisseur pour chevaucher sur la SR 53027 JP/JB 26 saillie 61h. Le diamètre externe du premier tube de vidange 51 est inférieur au diamètre interne du premier trou de passage 64. Lorsque la partie de grand diamètre 54 est insérée dans l'espace interne 61d du premier joint de vidange 61, un trou 51a du premier tube de vidange 51 est positionné à l'intérieur du premier trou de passage 64 et communique avec le premier trou de passage 64. Incidemment, la partie agrandie de la figure 10 illustre uniquement le premier tube de vidange 51 et la figure 13 illustre uniquement le premier tube de vidange 51 et le premier joint de vidange 61. Cependant, la même chose est vraie pour le deuxième tube de vidange 52 et le troisième tube de vidange 53, et le deuxième joint de vidange 62 et le troisième joint de vidange 63. Les deuxième et troisième tubes de vidange 52 et 53 ont des parties de grand diamètre 55 et 56 respectives. Les deuxième et troisième tubes de vidange 52 et 53 sont comprimés dans les deuxième joints de vidange 62 et 63 respectivement, côtés correspondants des ouvertures latérale 62f et 63f. Ainsi, les deuxième tubes de vidange 52 et 53 sont assemblés et troisième à partir des de surface et troisième aux deuxième et troisième joints de vidange 62 et 63, respectivement. Pendant un tel assemblage, les parties de grand diamètre 55 et 56 respectives des deuxième et troisième tubes de vidange 52 et 53 sont supportées par les saillies 62h et 63h respectivement. De plus, les trous respectifs des deuxième et troisième tubes de vidange SR 53027 JP/JB 27 52 et 53 sont chacun positionnés à l'intérieur d'un trou correspondant des deuxième et troisième trous de passage 65 et 66. On décrit ensuite le raccordement du tube de 5 vidange et l'opération de vidange. Incidemment, bien que la description suivante est donnée en se focalisant sur le premier tube de vidange 51, la même chose est vraie pour les deuxième et troisième tubes de vidange 52 et 53. 10 Le premier tube de vidange 51 passe du côté gauche du réservoir de carburant 21 et s'étend vers le bas. De plus, comme représenté sur la vue agrandie de la figure 10 et de la figure 13, l'extrémité d'attaque du premier tube de vidange 51 est alignée avec l'ouverture 15 latérale 61f du premier joint de vidange 61 et est comprimée dans l'espace interne 61d à partir du côté. Spécifiquement, la partie de grand diamètre 54 est plus grande que l'ouverture de passage de tube 61c. Cependant, le premier joint de vidange 61 a l'ouverture 20 de surface latérale 61f formée généralement selon une forme de C. Par conséquent, l'extrémité d'attaque du premier tube de vidange 51 est amenée dans l'espace interne 61d en comprimant les faces d'extrémité 61e, 61e à distance et en déformant simultanément 25 élastiquement la partie de grand diamètre 54 elle-même. Ensuite, l'extrémité inférieure de la partie de grand diamètre 54 est amenée en contact avec et supportée par la saillie 61h. Dans ce cas, étant donné que la bride 61b est 30 partiellement découpée pour être formée généralement selon une forme de C, une partie du premier tube de SR 53027 JP/JB 28 vidange 51 ayant une hauteur supérieure au sommet de la partie de grand diamètre 54 et correspondant à celle de la bride 61b comprime et élargit la bride 61b et pénètre dans l'ouverture de passage de tube 61c. Etant donné que le cercle circonférentiel interne de la bride 61b est plus petit que le diamètre externe du premier tube de vidange 51, le premier tube de vidange 51 est fixé par la bride 61b de sorte que la partie circonférentielle externe du premier tube de vidange 51 est élastiquement déformée par la partie de bord circonférentiel interne de la bride 61b afin d'être légèrement rétrécie. De cette manière, le premier tube de vidange 51 est fixé par la bride 61b et est verticalement étendu à travers l'ouverture de passage de tube 61c. Une partie de la partie de grand diamètre 54 sort par l'ouverture de surface latérale 61f. L'autre partie de la partie de grand diamètre 54 chevauchant ou inférieure aux faces d'extrémité 61e, 61e faisant face à l'ouverture de surface latérale 61f, est élastiquement déformée et comprimée dans l'espace interne 61d. De plus, la partie de grand diamètre 54 est amenée en contact de manière sûre avec la paroi interne de la partie tubulaire 61a et l'extrémité inférieure de la partie de grand diamètre 54 est amenée en contact avec et positionnée par la saillie 61h. En outre, le premier tube de vidange 51 est fixé par la bride 61b. Ainsi, la partie de grand diamètre 54 est maintenue dans l'état dans lequel elle est fixée afin de ne pas flotter au-dessus de la partie de base 61g. SR 53027 JP/JB 29 De cette manière, si le premier tube de vidange 51 est inséré dans et raccordé au premier joint de vidange 61, le trou de vidange du bac à huile d'alimentation 44 est raccordé au premier trou de passage 64 via le 5 premier tube de vidange 51. Ainsi, le liquide de vidange 70 qui est le carburant superflu dans le bac à huile d'alimentation 44 est autorisé à traverser le premier tube de vidange 51 et à s'écouler par le trou 51a dans le premier trou de passage 64 et est en outre 10 déchargé par le premier trou de passage 64 à l'extérieur du véhicule. De plus, l'espace interne 61d de la partie tubulaire 61a communique avec le premier trou de passage 64 ; par conséquent, le trou 51a du premier 15 tube de vidange 51 est positionné de manière constante à l'intérieur du premier trou de passage 64 dans la direction verticale. Ainsi, peu importe que l'état incliné du corps de véhicule soit modifié, il est possible de faire tomber de manière fiable le liquide 20 de vidange 70 dans le premier trou de passage 64. Lorsque le premier tube de vidange 51 est raccordé au premier joint de vidange 61, les faces d'extrémité 61e sont élastiquement déformées, ce qui déforme élastiquement le côté supérieur de la partie tubulaire 25 61a dans un état ouvert vers l'extérieur, comme représenté sur la figure 8. Cependant, l'ouverture de surface latérale 61f est formée afin d'être découpée de manière oblique ; par conséquent, sa largeur d'ouverture est progressivement augmentée au fur et à 30 mesure qu'elle remonte. Ainsi, la partie de grand SR 53027 JP/JB 30 diamètre 54 peut facilement être comprimée dans l'espace interne 61d. D'autre part, l'ouverture de surface latérale 61f est progressivement réduite en largeur au fur et à 5 mesure qu'elle descend et la largeur des faces d'extrémité 61e est progressivement augmentée au fur et à mesure qu'elle descend. Le premier joint de vidange 61 est plus dur afin d'être déformé élastiquement au fur et à mesure qu'il descend. Ainsi, la partie de 10 grand diamètre 54 peut être fixée de manière sûre dans l'espace interne 61d et le trou 51a du premier tube de vidange 51 peut être positionné sur le premier trou de passage 64. En outre, la bride 61b fait saillie au-dessus de 15 la partie de grand diamètre 54. Par conséquent, même si la partie de grand diamètre 54 flotte afin de s'éloigner de la partie de base 61g et remonter, la bride 61b vient en contact avec la surface supérieure de la partie de grand diamètre 54. Ceci peut empêcher 20 la partie de grand diamètre 54 de se détacher du premier joint de vidange 61. De cette manière, la bride 61b sert de partie de retenue et la bride 61b et la partie de grand diamètre 54 constituent une structure pour retenir l'extrémité d'attaque du premier tube de 25 vidange 51. En même temps, l'extrémité inférieure du premier tube de vidange 51 peut s'éloigner de la partie de base 61g. Une distance entre la partie de base 61g et l'extrémité inférieure du premier tube de vidange 51 30 s'éloignant de cette dernière, c'est-à-dire qu'une distance initiale entre la bride 61b et la partie de SR 53027 JP/JB 31 grand diamètre 54 est déterminée de sorte que le liquide de vidange 70 peut s'écouler dans le trou de passage 64 dans la plage d'inclinaison admissible du corps de véhicule. Ceci permet au liquide de vidange 70 d'être déchargé de manière constante par le trou de passage 64. Incidemment, la partie de grand diamètre 54 peut être maintenue pour être retenue par la bride 61b depuis le début en augmentant la longueur verticale de 10 la partie de grand diamètre 54. La structure de retenue utilisant la bride 61b est prévue pour la partie de grand diamètre 54 et le premier joint de vidange 61 au niveau de la partie d'extrémité du côté du trou de passage du premier tube 15 de vidange 51. Par conséquent, il est possible d'empêcher le premier tube de vidange 51 de se détacher du sous-couvercle 20 sans faire attention, pendant l'entretien. Les tubes de vidange 51, 52 et 53 s'étendent à 20 partir des trous de vidange correspondants, passent par l'intérieur de la paire de sous-châssis gauche et droit 33 et sur le côté du réservoir de carburant 21 et sont raccordés aux premier, deuxième et troisième trous de passage 64, 65 et 66, respectivement. Par conséquent, 25 l'espace du motocycle ayant l'espace limité peut être utilisé de manière efficace. De plus, les tubes de vidange 51, 52 et 53 passent à travers l'intérieur de la paire de sous-châssis gauche et droit 33. Ainsi, il est possible de réduire la possibilité de force externe 30 exercée sur les tubes de vidange 51, 52 et 53. SR 53027 JP/JB 32 La pluralité de joints de vidange 61, 62 et 63 sont alignés en ligne droite, également les trous de passage 64, 65 et 66 sont collectés à un endroit et alignés en ligne droite et sont positionnés du côté de la béquille latérale 25 par rapport à l'axe médian CL du corps de véhicule. Par conséquent, pendant le stationnement avec la béquille latérale 25 stationnaire, le liquide de vidange 70 peut être déchargé sur le bas côté d'une route. En outre, les trous de passage 64, 65 et 66 sont disposés pour être décalés de l'axe médian CL du corps de véhicule ; par conséquent, il est possible de réduire la possibilité que le pneu du véhicule puisse rouler sur le liquide de vidange 70. Comme représenté sur la figure 8, la pluralité de joints de vidange 61, 62 et 63 sont collectés à un endroit et au moins l'un d'entre eux, c'est-à-dire le troisième joint de vidange 63, est installé dans la zone antéropostérieure W de la béquille latérale pendant l'état stationnaire. De plus, également les trous de passage 64, 65 et 66 installés pour correspondre aux joints de vidange respectifs sont collectés à un emplacement et le troisième trou de passage 66 parmi eux est positionné dans la zone antéropostérieure W de la béquille latérale pendant l'état stationnaire. Ainsi, il est possible pour la béquille latérale 25 de dissimuler l'état du liquide de vidange 70 qui est déchargé pendant l'état stationnaire de la béquille latérale 25. En variante, le deuxième trou de passage 65 ou comprenant le premier trou de passage 64 peut arbitrairement être positionné dans la SR 53027 JP/JB 33 zone antéropostérieure W de la béquille latérale pendant l'état stationnaire. Incidemment, la présente invention n'est pas limitée au mode de réalisation ci-dessus, mais peut 5 être modifié ou appliqué de différentes manières, dans le principe de l'invention. Par exemple, le couvercle prévu avec les trous de vidange n'est pas limité au sous-couvercle mais peut être l'élément de protection tel que les différents types de couvercles de corps ou 10 la protection de moteur. Le nombre de tubes de vidange est arbitraire et peut être librement augmenté ou réduit selon le nombre de trous de vidange raccordés à ces derniers. Le nombre de joints de vidange peut être prévu librement selon le 15 nombre de tubes de vidange. La même chose est vraie pour les trous de passage. NOMENCLATURE ET SYMBOLES DE REFERENCE 1 : châssis, 10 : repose-pieds, 20 : sous- 20 couvercle, 21 : réservoir de carburant, 23 : réservoir, 23a : trou de vidange, 24 : batterie, 24a : trou de vidange, 25 : béquille latérale, 33 : sous-châssis, 44 : bac à huile d'alimentation, 44a : trou de vidange, 51 : premier tube de vidange, 52 : deuxième tube de 25 vidange, 53 : troisième tube de vidange, 54 : partie de grand diamètre, 61 : premier joint de vidange, 61a, 62a, 63a : partie tubulaire, 61b, 62b, 63b : bride, 61c, 62c, 63c : ouverture de passage de tube, 61d, 62d, 63d : espace interne , 61f, 62f, 63f : ouverture de 30 surface latérale, 62 : deuxième joint de vidange, 63 : troisième joint de vidange, 64 : premier trou de SR 53027 JP/JB 34 passage, 65 : deuxième trou de passage, 66 : troisième trou de passage, 70 : liquide de vidange. SR 53027 JP/JB
Un trou de vidange a une taille minimum et le liquide peut être déchargé de manière sûre, peu importe que l'état incliné d'un corps de véhicule soit modifié. Un premier joint de vidange 61 généralement tubulaire est positionné dans une position décalée vers la gauche d'un sous-couvercle 20 afin de faire saillie vers le haut à partir de ce dernier. Le sous-couvercle 20 est installé au-dessous d'un réservoir de carburant 21 afin de recouvrir la partie inférieure du corps de véhicule. Un premier tube de vidange 51 s'étend à partir d'un bac à huile d'alimentation 44 disposé au-dessus du réservoir de carburant 21, passe sur le côté du réservoir de carburant 21 et s'étend ensuite vers le bas. Le premier tube de vidange 51 a une extrémité d'attaque insérée dans et retenue par le premier joint de vidange 61.
1. Structure de vidange pour un motocycle ayant des trous 1. Structure de vidange pour un motocycle ayant des trous de vidange (44a, 23a, 24a) et un couvercle (20) recouvrant le dessous des trous de vidange, le liquide de vidange étant déchargé à partir de chacun des trous de vidange par un trou correspondant des trous de passage (64, 65, 66) formés dans le couvercle à l'extérieur du véhicule, dans 10 laquelle : les trous de vidange sont chacun autorisés à communiquer avec un trou correspondant des trous de passage (64, 65, 66) au moyen d'un tube correspondant des tubes de vidange (51, 52, 53), et 15 une structure de retenue ayant une partie d'insertion généralement tubulaire est prévue au niveau d'une extrémité, du côté du trou de passage, de chacun des tubes de vidange (51, 52, 53). 20 2. Structure de vidange pour un motocycle selon la 1, dans laquelle chacun des tubes de vidange (51, 52, 53) s'étend à partir d'un trou correspondant des trous de vidange (44a, 23a, 24a), passe à l'intérieur d'une 25 paire de châssis gauche et droit (33), comme observé de dessus et du côté d'un réservoir de carburant (21) et est raccordé à un trou correspondant des trous de passage (64, 65, 66). 30 3. Structure de vidange pour un motocycle selon la 2,SR 53027 JP/JB 36 dans laquelle les trous de vidange (23a, 24a, 44a) sont chacun prévus dans un élément correspondant parmi un réservoir (23), un boîtier de batterie (24) et un bac à huile d'alimentation (44) et raccordés à un trou correspondant des trous de passage (64, 65, 66) séparés formés de manière solidaire avec le couvercle (20). 4. Structure de vidange pour un motocycle selon la 3, dans laquelle les trous de passage (64, 65, 66) sont collectés à un emplacement, alignés en ligne droite à partir de l'avant et positionnés du côté d'une béquille latérale (25) par rapport à un axe médian d'un corps de véhicule. 5. Structure de vidange pour un motocycle selon la 3, dans laquelle les trous de passage (64, 65, 66) sont collectés à un emplacement et au moins l'un (66) des trous de passage est prévu dans une zone antéropostérieure (W) de la béquille latérale avec la béquille latérale à l'état stationnaire. 6. Structure de vidange pour un motocycle selon 25 l'une quelconque des 1 à 5, dans laquelle la structure de retenue est composée de chacune des parties de retenue (61b, 62b, 63b) et d'une partie correspondante des parties de grand diamètre (54), les parties de retenue (61b, 62b, 63b) 30 étant positionnées au niveau des parties les plus hautes respectives correspondantes des partiesSR 53027 JP/JB 37 tubulaires (61a, 62a, 63a) formées de manière solidaire avec le couvercle (20) et généralement en forme de C, observé en coupe, les parties de grand diamètre (54) étant chacune positionnées au niveau d'une extrémité correspondante des extrémités d'attaque des tubes de vidange (51, 52, 53). 2. Structure de vidange pour un motocycle selon la 1, dans laquelle chacun des tubes de vidange (51, 52, 53) s'étend à partir d'un trou correspondant des trous de vidange (44a, 23a, 24a), passe à l'intérieur d'une 25 paire de châssis gauche et droit (33), comme observé de dessus et du côté d'un réservoir de carburant (21) et est raccordé à un trou correspondant des trous de passage (64, 65, 66). 30 3. Structure de vidange pour un motocycle selon la 2,SR 53027 JP/JB 36 dans laquelle les trous de vidange (23a, 24a, 44a) sont chacun prévus dans un élément correspondant parmi un réservoir (23), un boîtier de batterie (24) et un bac à huile d'alimentation (44) et raccordés à un trou correspondant des trous de passage (64, 65, 66) séparés formés de manière solidaire avec le couvercle (20). 4. Structure de vidange pour un motocycle selon la 3, dans laquelle les trous de passage (64, 65, 66) sont collectés à un emplacement, alignés en ligne droite à partir de l'avant et positionnés du côté d'une béquille latérale (25) par rapport à un axe médian d'un corps de véhicule. 5. Structure de vidange pour un motocycle selon la 3, dans laquelle les trous de passage (64, 65, 66) sont collectés à un emplacement et au moins l'un (66) des trous de passage est prévu dans une zone antéropostérieure (W) de la béquille latérale avec la béquille latérale à l'état stationnaire. 6. Structure de vidange pour un motocycle selon 25 l'une quelconque des 1 à 5, dans laquelle la structure de retenue est composée de chacune des parties de retenue (61b, 62b, 63b) et d'une partie correspondante des parties de grand diamètre (54), les parties de retenue (61b, 62b, 63b) 30 étant positionnées au niveau des parties les plus hautes respectives correspondantes des partiesSR 53027 JP/JB 37 tubulaires (61a, 62a, 63a) formées de manière solidaire avec le couvercle (20) et généralement en forme de C, observé en coupe, les parties de grand diamètre (54) étant chacune positionnées au niveau d'une extrémité correspondante des extrémités d'attaque des tubes de vidange (51, 52, 53).
F,B
F01,B62
F01M,B62J
F01M 11,B62J 23
F01M 11/04,B62J 23/00
FR2987888
A1
RESERVOIR DE DESHYDRATATION A CINQ VOIES POUR UNE INSTALLATION DE CHAUFFAGE/CLIMATISATION A ECHANGEUR DE CHALEUR ET SOUS-REFROIDISSEUR EXTERNES
20,130,913
L'invention concerne les installations de chauffage/climatisation qui équipent certains véhicules, éventuellement de type automobile, et certains bâtiments, et qui constituent des pompes à chaleur réversibles capables de fonctionner en mode de chauffage comme en mode de réfrigération, et plus la précisément les réservoirs de déshydratation que comprennent certaines de ces installations. Comme le sait l'homme de l'art, certaines installations de chauffage/climatisation comportent notamment : - un compresseur qui est propre à chauffer et pressuriser un fluide 15 frigorigène, - un condenseur interne qui est propre, en mode de chauffage, à contribuer au chauffage d'un air dit intérieur par échange avec le fluide frigorigène issu du compresseur, - un réservoir de déshydratation qui est agencé pour séparer au moins 20 partiellement les phases liquide et gazeuse du fluide frigorigène issu du condenseur interne, - un sous-refroidisseur qui est agencé pour sous refroidir le fluide frigorigène qui est issu du condenseur interne, via le sous-refroidisseur, - un détendeur externe qui est propre, en mode de chauffage, à 25 dépressuriser le fluide frigorigène issu du sous-refroidisseur, - un échangeur externe qui est propre, en mode de chauffage, à réchauffer le fluide frigorigène qui est issu du détendeur externe par échange avec un air dit extérieur pour alimenter le compresseur. Une telle installation est notamment décrite dans le document brevet 30 déposé en France sous le numéro FR 1150666. On entend ici par « externe » un équipement intervenant dans le processus d'échange de calories avec l'air extérieur (comme par exemple un évaporateur externe ou un détendeur externe alimentant un échangeur externe), et par « interne » un équipement intervenant dans le processus d'échange de calories avec l'air intérieur (comme par exemple un condenseur interne ou un évaporateur interne ou encore un détendeur interne alimentant un évaporateur interne). Lorsqu'une installation de ce type équipe un système qui ne dispose pas d'une énergie importante, comme c'est par exemple le cas dans un véhicule de type tout électrique ou hybride, sa puissance de chauffage et sa puissance de réfrigération sont généralement peu élevées. Il en résulte que l'installation n'est pas capable de réchauffer suffisamment l'air intérieur lorsque la température extérieure est vraiment très basse, typiquement inférieure à un seuil qui dépend de l'installation considérée et du fluide frigorigène utilisé (ce seuil peut être égale à -10°C ou -15°C, par exemple). En effet, lorsque la température extérieure devient inférieure au seuil précité, la puissance d'échange de calories, disponible au niveau de la façade avant (comprenant le sous-refroidisseur et l'échangeur externe) n'est pas suffisante pour réaliser l'évaporation totale du fluide frigorigène. Le fluide frigorigène, qui sort de l'échangeur externe et qui est aspiré par le compresseur, est donc diphasique (c'est-à-dire très majoritairement gazeux et très minoritairement liquide) au lieu d'être totalement en phase gazeuse, ce qui dégrade le fonctionnement du compresseur. Afin d'éviter cette dégradation, le détendeur externe diminue le débit de fluide frigorigène qui alimente l'échangeur externe afin d'obtenir une surchauffe suffisante des vapeurs dans cet échangeur externe. Hélas, cela induit une réduction notable du débit de fluide frigorigène qui passe dans le condenseur interne ce qui pénalise fortement sa puissance d'échange de calories. De plus, le détendeur externe n'étant pas entièrement fermé (pour éviter que le compresseur ne se dégrade), du fluide frigorigène en phase liquide peut être malgré tout renvoyé vers le compresseur. En fait, le débit minimum est soit trop important pour que la totalité du fluide frigorigène soit évaporée ce qui induit une alimentation du compresseur avec des gouttelettes de liquide nocives, soit trop faible pour permettre la production d'une puissance de chauffage suffisante au niveau du condenseur interne. L'invention a donc pour but d'améliorer la situation. Elle propose notamment à cet effet un réservoir de déshydratation, destiné à équiper une installation de chauffage/climatisation du type de celle présentée dans la partie introductive, et comprenant : - une partie supérieure comportant des première et deuxième parties communiquant et munies respectivement de première et deuxième entrées propres à recevoir le fluide frigorigène issu respectivement du condenseur interne et du sous-refroidisseur, - une partie inférieure communiquant avec les première et deuxième parties via des moyens de dessiccation afin de collecter le fluide frigorigène en phase liquide, et - des moyens de contrôle comprenant une troisième entrée communiquant avec la partie supérieure, une première sortie propre, dans un mode de fonctionnement choisi, à alimenter le compresseur en fluide frigorigène en phase gazeuse détendu dans la partie supérieure, au moins une quatrième entrée communiquant avec la partie inférieure, et des deuxième et troisième sorties propres à alimenter respectivement le sous-refroidisseur et le détendeur externe en fluide frigorigène en phase liquide issu de la partie inférieure. On comprendra que grâce à cet agencement très particulier du réservoir de déshydratation, une séparation efficace des phases liquide et gazeuse peut être effectuée, et donc la phase gazeuse peut être directement renvoyée vers le compresseur sans passer par le détendeur externe et l'échangeur externe, ce qui permet de réduire le débit de la phase liquide dans ces derniers afin de l'adapter à la (très) faible quantité de calories effectivement récupérables dans l'air extérieur lorsque sa température est (très) basse, sans réduire significativement le débit dans le condenseur interne. Le réservoir selon l'invention peut comporter d'autres caractéristiques qui peuvent être prises séparément ou en combinaison, et notamment : - les première et seconde parties peuvent communiquer via une paroi poreuse ; - sa partie inférieure peut comporter des troisième et quatrième parties communiquant respectivement avec les première et deuxième parties via les moyens de dessiccation et propres à collecter le fluide frigorigène en phase liquide issu respectivement des première et deuxième parties ; - la quatrième entrée des moyens de contrôle peut communiquer avec la troisième partie. Dans ce cas, les moyens de contrôle peuvent comprendre une cinquième entrée communiquant avec la quatrième partie ; - ses moyens de contrôle peuvent être agencés, dans un premier sous- mode du mode de fonctionnement choisi, pour coupler la quatrième entrée à la troisième sortie et la cinquième entrée à la deuxième sortie de sorte que le fluide frigorigène issu du condenseur interne et collecté en phase liquide dans la quatrième partie alimente le détendeur externe, tout en faisant fonctionner le sous-refroidisseur en circuit fermé pour qu'il ne contribue pas au fonctionnement de l'installation ; - ses moyens de contrôle peuvent être agencés, dans un second sous-mode du mode de fonctionnement choisi, pour coupler la quatrième entrée à la deuxième sortie et la cinquième entrée à la troisième sortie de sorte que le fluide frigorigène issu du condenseur interne et collecté en phase liquide dans la quatrième partie alimente le sous-refroidisseur et que le fluide frigorigène issu du sous-refroidisseur et collecté en phase liquide dans la cinquième partie alimente le détendeur externe ; - les troisième et quatrième parties peuvent être séparées par une paroi imperméable. L'invention propose également une installation de chauffage/climatisation comprenant un compresseur propre à chauffer et pressuriser un fluide frigorigène, un condenseur interne propre à contribuer au chauffage d'un air dit intérieur par échange avec le fluide frigorigène issu du compresseur, un sous-refroidisseur agencé pour sous refroidir le fluide frigorigène issu du condenseur interne, un détendeur externe propre à dépressuriser le fluide frigorigène issu du sous-refroidisseur, un échangeur externe propre à réchauffer le fluide frigorigène issu du détendeur externe par échange avec un air dit extérieur pour alimenter le compresseur, et un réservoir de déshydratation du type de celui présenté ci-avant et un conduit reliant une première sortie du réservoir de déshydratation à un conduit alimentant le compresseur. Ce condenseur interne peut en outre être propre, en mode de chauffage, à réchauffer, par échange avec le fluide frigorigène issu du compresseur, un fluide caloporteur destiné à alimenter un aérotherme qui est propre à chauffer l'air intérieur par échange thermique. Par ailleurs, cette installation peut comprendre un évaporateur interne propre, en mode de réfrigération, à refroidir l'air intérieur par échange avec le fluide frigorigène. Dans ce cas, le sous-refroidisseur peut être agencé pour sous refroidir le fluide frigorigène issu de l'échangeur externe dans le mode de réfrigération, afin de permettre un accroissement de la capacité de refroidissement de l'évaporateur interne. L'invention propose également un véhicule, éventuellement de type automobile, comprenant une installation de chauffage/climatisation du type de celle présentée ci-avant. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés, sur lesquels: la figure 1 illustre schématiquement et fonctionnellement un premier exemple de réalisation d'une installation de chauffage/climatisation équipée d'un réservoir de déshydratation selon l'invention, dans un premier mode de chauffage, la figure 2 illustre schématiquement et fonctionnellement un second exemple de réalisation d'une installation de chauffage/climatisation équipée d'un réservoir de déshydratation selon l'invention, dans le premier mode de chauffage, la figure 3 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe, un exemple de réalisation d'un réservoir de déshydratation selon l'invention dans le premier mode de chauffage, la figure 4 illustre schématiquement et fonctionnellement l'installation de chauffage/climatisation de la figure 1 dans un premier sous-mode de fonctionnement d'un second mode de chauffage dit « grand froid », la figure 5 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe, le réservoir de déshydratation de la figure 3 dans le premier sous- mode de fonctionnement du second mode de chauffage dit grand froid, la figure 6 illustre schématiquement et fonctionnellement l'installation de chauffage/climatisation de la figure 1 dans un second sous-mode de fonctionnement du second mode de chauffage dit grand froid, et la figure 7 illustre schématiquement et fonctionnellement, dans une vue en coupe, le réservoir de déshydratation de la figure 3 dans le second sous-mode de fonctionnement du second mode de chauffage dit grand froid. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'invention a notamment pour but de proposer un réservoir de déshydratation RD destiné à équiper une installation de chauffage/climatisation IC, de type pompe à chaleur réversible. Dans ce qui suit, on considère, à titre d'exemple non limitatif, que l'installation de chauffage/climatisation IC fait partie d'un véhicule automobile, comme par exemple une voiture de type « tout électrique » ou « hybride ». Mais l'invention n'est pas limitée à cette application. Elle concerne en effet toute installation de chauffage/climatisation de type pompe à chaleur réversible, qu'elle soit destinée à être installée dans un véhicule (quel qu'en soit le type) ou dans un bâtiment. On a schématiquement représenté sur les figures 1 et 2 respectivement des premier et second exemples de réalisation d'une installation de chauffage/climatisation IC selon l'invention. Le premier exemple de réalisation, illustré sur la figure 1, est par exemple destiné à être implanté dans un véhicule automobile électrique ou un bâtiment. Le second exemple de réalisation, illustré sur la figure 2, est par exemple destiné à être implanté dans un véhicule automobile hybride ou dans un bâtiment. Une installation de chauffage/climatisation IC, selon l'invention, est destinée à fonctionner selon au moins deux modes de chauffage et un mode de réfrigération selon les besoins, ainsi qu'éventuellement selon au moins un mode mixte. Mais l'invention intervient essentiellement dans le mode de chauffage. Comme illustré sur les figures 1 et 2, cette installation de chauffage/climatisation IC comprend notamment un compresseur CP, un condenseur interne CDI, un détendeur externe DTE, un échangeur externe EE, et un sous-refroidisseur SR qui interviennent tous au moins dans le mode de chauffage. Elle comprend également un évaporateur interne El, mais ce dernier (El) n'intervient pas dans les deux modes qui sont exclusivement dédiés au chauffage. Le compresseur CP est chargé de chauffer et de pressuriser un fluide frigorigène qui est issu de l'échangeur externe EE dans les deux modes de chauffage, et de l'évaporateur interne El dans le mode de réfrigération. Le condenseur interne CDI intervient au moins dans les modes de chauffage. Il est chargé de contribuer au chauffage d'un air dit intérieur (qui provient ici de l'intérieur de l'habitacle du véhicule) par échange avec le fluide frigorigène transformé en gaz chaud et pressurisé par le compresseur CP. Il est de préférence dimensionné de manière à condenser sensiblement intégralement le fluide frigorigène issu du compresseur CP, dans les modes de chauffage, de sorte qu'il soit sensiblement intégralement dans une phase liquide et partiellement refroidi lors de l'échange direct ou indirect avec l'air intérieur. Dans l'exemple illustré sur les figures 1, 4 et 6, le condenseur interne CDI est de type gaz/air. Il est donc chargé de chauffer l'air intérieur qui le traverse par échange avec le fluide frigorigène (gaz chaud et pressurisé) qui circule dans ses conduits ou entre ses plaques empilées et qui provient du compresseur CP, par exemple via une pompe PE. Dans l'exemple illustré sur la figure 2, le condenseur interne CDI est de type gaz/liquide. Il est donc chargé de réchauffer un fluide caloporteur, qui circule dans certains de ses conduits ou entre certaines parties de ses plaques empilées et qui est issu d'un circuit de refroidissement, par échange avec le fluide frigorigène (gaz chaud et pressurisé) qui circule dans certains autres de ses conduits ou entre certaines autres parties de ses plaques empilées. Ce fluide caloporteur réchauffé regagne alors le circuit de refroidissement pour alimenter un aérotherme AR qui est chargé, dans les modes de chauffage, de chauffer l'air intérieur qui le traverse par échange avec le fluide caloporteur réchauffé. Classiquement, le fluide caloporteur qui sort de l'aérotherme AR alimente la portion du circuit de refroidissement qui traverse le moteur MR et qui alimente le condenseur interne CDI via une pompe PE. On entend ici par « aérotherme » un échangeur de chaleur de type air/liquide. On notera que l'aérotherme AR peut éventuellement faire partie de l'installation IC. Le détendeur externe DTE n'intervient que dans les modes de chauffage. Il est chargé de dépressuriser le fluide frigorigène qui est issu du réservoir de déshydratation RD (décrit plus loin), avant qu'il n'alimente l'échangeur externe EE. Il délivre un liquide refroidi et dépressurisé. On notera que le détendeur externe DTE peut disposer d'un réglage thermostatique propre qui permet de régler la surchauffe du fluide réfrigérant en sortie de l'échangeur externe EE, afin qu'il sorte autant que faire se peut dans une phase gazeuse. L'échangeur externe EE intervient au moins dans les modes de chauffage et dans le mode de réfrigération. Il s'agit par exemple d'une pompe à chaleur réversible. Dans les deux modes de chauffage (illustrés sur les figures 1, 2, 4 et 6), il (EE) agit en tant qu'évaporateur et est chargé de réchauffer le fluide frigorigène (liquide refroidi et dépressurisé) qui est issu du détendeur externe DTE par échange avec l'air extérieur (froid ou très froid), c'est-à-dire absorption de calories contenues dans l'air extérieur. Il délivre alors en sortie un fluide frigorigène, en phase très majoritairement gazeuse et légèrement réchauffé, qui est destiné à alimenter le compresseur CP. On notera que dans le mode de réfrigération, l'échangeur externe EE agit en tant que condenseur et est chargé de refroidir le fluide frigorigène (gaz chaud et pressurisé) qui est issu du compresseur CP par échange avec l'air extérieur (chaud), c'est-à-dire transfert de calories dans l'air extérieur. Il délivre alors en sortie un fluide frigorigène, en phase liquide partiellement refroidi, qui est destiné à alimenter le sous-refroidisseur SR. Le sous-refroidisseur SR intervient dans tous les modes de fonctionnement de l'installation IC. Il est de préférence externe, comme l'échangeur externe EE, afin de pouvoir être plus efficacement refroidi par échange thermique avec l'air extérieur. Par exemple, il s'agit d'un autre échangeur de chaleur de type liquide/air. Il peut, par exemple, comporter des conduits ou des plaques empilées dans ou entre lesquel(le)s circule le fluide frigorigène (en phase liquide) à sous refroidir par échange avec l'air extérieur qui le traverse. Dans le premier mode de chauffage (illustré sur les figures 1 et 2) et dans le second sous-mode de fonctionnement du second mode de chauffage (illustré sur la figure 6), il (SR) est agencé pour sous refroidir le fluide frigorigène qui est issu du réservoir de déshydratation RD, afin d'alimenter le détendeur externe DTE pour permettre un accroissement de la capacité de réchauffage de l'échangeur externe EE (qui fonctionne alors en tant qu'évaporateur). On notera que dans le mode de réfrigération, le sous-refroidisseur SR est agencé pour sous refroidir le fluide frigorigène qui est issu de l'échangeur externe EE, afin d'alimenter l'évaporateur interne El en fluide frigorigène en phase liquide sous-refroidi et ainsi permettre un accroissement de sa capacité de refroidissement. On notera également, comme illustré non limitativement sur les figures 1, 2, 4 et 6, que le sous-refroidisseur SR peut être avantageusement contigu avec l'échangeur externe EE. On entend ici par « contigu » le fait d'être au contact de l'échangeur externe EE, ou bien dans le voisinage immédiat de ce dernier (EE), typiquement à quelques centimètres, ou encore imbriqué dans l'échangeur externe EE. Dans ce cas, le sous-refroidisseur SR constitue en complément une source de chaleur pour l'échangeur externe EE contigu. On comprendra alors que cette source de chaleur (que constitue le sous-refroidisseur SR) est de nature à réduire la probabilité que l'échangeur externe EE givre en présence d'un air extérieur dont la température est basse, et à lui permettre de conserver une performance suffisante, ou bien à protéger la zone qui est potentiellement la plus froide en mode de chauffage. Il est important de noter que le réchauffement de l'échangeur externe EE peut se faire par conduction thermique, en cas d'imbrication ou de contact mécanique avec le sous-refroidisseur SR, et/ou par le biais de l'air extérieur qui a été réchauffé lors de son passage au travers du sous-refroidisseur SR (ce qui nécessite que ce dernier (SR) soit placé en amont de l'échangeur externe EE vis-à-vis du flux d'air extérieur, comme illustré). On notera également que lorsque le sous-refroidisseur SR et l'échangeur externe EE sont contigus, ils peuvent constituer deux sous-parties contiguës (éventuellement imbriquées) d'un même échangeur de chaleur ou bien deux échangeurs de chaleur indépendants et contigus. L'évaporateur interne El intervient au moins dans le mode de réfrigération, mais pas dans les modes de chauffage. Comme illustré sur les figures 1, 2, 4 et 6, il est préférable de prévoir en amont de l'entrée de cet évaporateur interne El un détendeur interne DTI. Ce dernier est alors chargé de refroidir encore plus et dépressuriser le fluide frigorigène (en phase liquide et sous-refroidi), qui est issu du sous-refroidisseur SR, via le réservoir de déshydratation RD. Dans le mode de réfrigération l'évaporateur interne El est chargé de refroidir l'air intérieur qui le traverse par échange thermique avec le fluide frigorigène refroidi et dépressurisé (en phase liquide) qui est (ici) issu du détendeur interne DTI. On comprendra que grâce au fonctionnement permanent du sous-refroidisseur SR, le détendeur interne DTI peut agir encore plus efficacement et donc refroidir encore plus efficacement le fluide frigorigène (en phase liquide) qu'il reçoit. Par conséquent, l'évaporateur interne El peut absorber de façon optimale les calories qui sont présentes dans l'air intérieur chaud qui le traverse, et ainsi refroidir ce dernier de façon optimale. On notera que le détendeur interne DTI peut disposer d'un réglage thermostatique propre qui permet de régler la surchauffe du fluide réfrigérant en sortie de l'évaporateur interne El, afin qu'il sorte systématiquement dans une phase gazeuse. Comme illustré sur les figures 3, 5 et 7, un réservoir de déshydratation RD, selon l'invention, comprend une partie supérieure PS, une partie inférieure PI et des moyens de contrôle MC. La partie supérieure PS est définie dans un réceptacle et comporte des première PS1 et deuxième PS2 parties qui communiquent entre elles, de préférence via une paroi poreuse PP. On entend ici par « paroi poreuse » une paroi qui laisse passer le fluide frigorigène en phase gazeuse et les très petites particules de fluide frigorigène en phase liquide. L'utilisation d'une paroi poreuse PP dépend de la géométrie de la partie supérieure PS. Sa fonction est notamment de protéger des projections de liquide la première sortie 51 qui est décrite ci-dessous. Elle peut être réalisée en métal, en plastique ou en toute autre matière compatible avec le fluide frigorigène utilisé ainsi que l'huile du compresseur CP. La première partie PS1 est munie d'une première entrée El propre à recevoir le fluide frigorigène qui est issu du condenseur interne CDI. La seconde partie PS2 est munie d'une deuxième entrée E2 propre à recevoir le fluide frigorigène qui est issu du sous-refroidisseur SR. La partie inférieure PI est définie dans le même réceptacle que celui dans lequel est définie la partie supérieure PS et communique avec les première PS1 et deuxième PS2 parties de cette dernière (PS) via des moyens de dessiccation MD afin de collecter par gravité le fluide frigorigène en phase liquide issu de ces première PS1 et deuxième PS2 parties. Ces moyens de dessiccation MD permettent avantageusement de purifier le fluide frigorigène. Les moyens de contrôle MC comprennent au moins des troisième E3 et quatrième E4 entrées, et des première 51, deuxième S2 et troisième S3 sorties. On notera que le réservoir de déshydratation RD constitue ainsi un réservoir à cinq voies, à savoir les première El et deuxième E2 entrées de son réceptacle, et les première Si, deuxième S2 et troisième S3 sorties de 30 ses moyens de contrôle MC. La troisième entrée E3 communique avec la partie supérieure PS. La première sortie S1 est propre, dans un mode de fonctionnement choisi (ici appelé second mode de chauffage dit « grand froid », et illustré sur les figures 4 à 7), à alimenter, via un conduit CD dédié, le compresseur CP en fluide frigorigène en phase gazeuse qui s'est détendu dans la partie supérieure PS via l'éventuelle paroi poreuse PP. La quatrième entrée E4 communique avec la partie inférieure PI. On notera que la partie inférieure PI peut être divisée en des troisième PI3 et quatrième PI4 parties communiquant respectivement avec les première PS1 et deuxième PS2 parties via les moyens de dessiccation MD et propres à collecter le fluide frigorigène en phase liquide issu respectivement de ces première PS1 et deuxième PS2 parties. On notera également qu'il est préférable que les troisième PI3 et quatrième PI4 parties de la partie inférieure soient séparées par une paroi imperméable PS. En effet, dans le mode pompe à chaleur, le débit de fluide frigorigène arrivant du condenseur interne CDI va être sous refroidi dans le sous-refroidisseur SR, et donc si les deuxième S2 et troisième S3 sorties n'étaient pas séparées ce débit de fluide frigorigène pourrait aller, d'une part, vers le sous-refroidisseur SR, et, d'autre part, vers le détendeur externe DTE, ce qui n'est pas souhaitable. En d'autres termes, il est préférable de séparer le fluide frigorigène condensé du fluide frigorigène sous refroidi. Dans ce cas, la quatrième entrée E4 des moyens de contrôle MC communique avec la troisième partie P13, et les moyens de contrôle MC comprennent une cinquième entrée E5 qui communique avec la quatrième partie P14. La deuxième sortie S2 est propre à alimenter le sous-refroidisseur SR en fluide frigorigène en phase liquide issu de la partie inférieure PI. La troisième sortie S3 est propre à alimenter le détendeur externe DTE en fluide frigorigène en phase liquide issu de la partie inférieure PI. On notera qu'afin de faciliter le contrôle du fonctionnement de l'installation IC, mais également de permettre à cette dernière (IC) d'offrir au moins un mode de fonctionnement mixte, l'installation IC peut comprendre l'une au moins des vannes Vj, de type trois voies, présentées ci-après, et de préférence toutes : - une première vanne V1 (j = 1) comprenant une entrée couplée à la sortie du compresseur CP, une première sortie couplée à l'entrée du condenseur 2 9 8 7888 13 interne CDI et une seconde sortie couplée à une première entrée/sortie de l'échangeur externe EE, - une deuxième vanne V2 (j = 2) comprenant une entrée couplée à la sortie du condenseur interne CDI, une première sortie couplée à la première 5 entrée El du réservoir de déshydratation RD, et une seconde sortie couplée à la première entrée/sortie de l'échangeur externe EE, - une troisième vanne V3 (j = 3) comprenant une entrée/sortie couplée à une seconde entrée/sortie de l'échangeur externe EE, une sortie couplée à la première entrée El du réservoir de déshydratation RD, et une entrée 10 couplée à la sortie du détendeur externe DTE, et - une quatrième vanne V4 (j = 4) comprenant une première entrée couplée à la sortie de l'évaporateur interne El, une seconde entrée couplée à la première entrée/sortie dudit échangeur externe EE, et une sortie, - une cinquième vanne V5 (j = 5), par exemple de type trois voies, et 15 comprenant une première entrée couplée à l'une des extrémités du conduit dédié CD, une seconde entrée couplée au conduit qui est couplé à la sortie de la quatrième vanne V4, et une sortie couplée à l'entrée du compresseur CP. Il est important de noter que chaque vanne de type trois voies peut 20 être remplacée par deux vannes de type deux voies, par exemple. Par ailleurs, les quatrième V4 et cinquième V5 vannes peuvent être éventuellement remplacées par une vanne de type quatre voies, par exemple. On notera qu'avec les vannes Vj présentées ci-avant (ou bien avec des paires équivalentes de vannes de type deux voies), l'installation IC peut 25 offrir au moins un mode de fonctionnement mixte décrit dans le document brevet déposé en France sous le numéro FR 1150666. Comme indiqué plus haut, le réservoir de déshydratation RD décrit ci-avant permet de mettre en oeuvre des premier et second modes de chauffage. 30 Le premier mode de chauffage est illustré sur les figures 1 à 3. Il est adapté aux températures extérieures moyennement froides, typiquement comprises entre environ 0°C et +15°C (comme indiqué dans la partie introductive ces valeurs varient selon le type de l'installation IC et selon le type de fluide frigorigène utilisé). Dans ce premier mode de chauffage le fluide frigorigène en phase gazeuse circule du compresseur CP vers le condenseur interne CDI où il sert (figure 1) ou contribue seulement (figure 2) à réchauffer l'air intérieur par échange thermique. La première vanne V1 est alors configurée de manière à aiguiller le fluide frigorigène en phase gazeuse vers le condenseur interne CDI. Puis, le fluide frigorigène va du condenseur interne CDI (d'où il ressort en phases gazeuse et liquide) vers la première entrée El du réservoir de déshydratation RD, via la deuxième vanne V2 qui est configurée à cet effet. Le fluide frigorigène pénètre dans la première partie la PS1 et sa phase liquide (très majoritaire) tombe par inertie dans la troisième partie PS3, via les moyens de dessiccation MD. Le fluide frigorigène en phase liquide contenu dans cette troisième partie PS3 ressort (au moins en partie) du réservoir de déshydratation RD, via la quatrième entrée E4 des moyens de contrôle MC et la deuxième sortie S2, et se dirige vers le sous-refroidisseur 15 SR. Le fluide frigorigène en phase liquide est alors sous-refroidi, puis dirigé vers la deuxième entrée E2 du réservoir de déshydratation RD. Le fluide frigorigène pénètre alors dans la deuxième partie PS2 et tombe par inertie dans la quatrième partie PS4, via les moyens de dessiccation MD. Le fluide frigorigène en phase liquide contenu dans cette quatrième partie PS4 ressort 20 (au moins en partie) du réservoir de déshydratation RD, via la cinquième entrée E5 des moyens de contrôle MC et la troisième sortie S3, et se dirige vers le détendeur externe DTE, où il est dépressurisé. Ensuite, le fluide frigorigène va du détendeur externe DTE vers l'évaporateur externe EE, via la troisième vanne V3 qui est configurée à cet effet. Il est alors encore plus 25 dépressurisé par échange thermique avec l'air extérieur. Enfin, le fluide frigorigène va de l'évaporateur externe EE vers le compresseur CP où il est transformé en gaz chauffé et pressurisé, via la quatrième vanne V4 qui est configurée à cet effet. La partie de réfrigération (évaporateur interne El) est ainsi bien isolée de la partie de chauffage (condenseur interne CDI et/ou 30 aérotherme AR). Le second mode de chauffage est illustré sur les figures 4 à 7. Il est adapté aux températures extérieures froides, voire très froides, typiquement inférieures à environ 0°C (cette valeur varie selon le type de l'installation IC et selon le type de fluide frigorigène utilisé). En fait, ce second mode de chauffage peut être décliné en deux sous-modes de fonctionnement. Un premier sous-mode de fonctionnement est adapté aux températures extérieures très froides, typiquement inférieures à -10°C (cette valeur varie selon le type de l'installation IC et selon le type de fluide frigorigène utilisé). Dans ce premier sous-mode de fonctionnement illustré sur les figures 4 et 5, les moyens de contrôle MC sont agencés pour coupler leur quatrième entrée E4 à la troisième sortie S3 et leur cinquième entrée E5 à la deuxième sortie S2 afin que le fluide frigorigène qui est issu du condenseur interne CDI et qui a été collecté en phase liquide dans la quatrième partie P4 alimente le détendeur externe DTE. Le sous-refroidisseur SR fonctionne alors en circuit fermé via le réservoir de déshydratation RD et donc ne contribue pas au chauffage (ici de l'habitacle du véhicule). En d'autres termes, on injecte un maximum de gaz directement dans le compresseur CP (via la première sortie S1 et le conduit dédié CD) afin de garder un débit soutenu dans le condenseur interne CDI et on sous-alimente l'échangeur externe EE en le « délestant » tout en « court-circuitant » le sous-refroidisseur SR, ce qui permet de renforcer les performances thermiques de l'installation IC par très grand froid au détriment du COP (ou coefficient de performance). En effet, le débit (réduit) qui alimente l'échangeur externe EE est désormais adapté à la quantité de calories qui est effectivement disponible dans l'air extérieur. La mise en oeuvre de ce premier sous-mode de fonctionnement peut 25 se faire avec des moyens de contrôle MC comprenant, par exemple, des premier MA1 et second MA2 moyens de contrôle d'accès. Le premier moyen de contrôle d'accès MA1 est chargé de contrôler l'accès à la première sortie S1 via la troisième entrée E3. Il peut se présenter sous la forme d'une vanne à deux voies ou d'un volet, par exemple. 30 Le second moyen de contrôle d'accès MA2 est chargé de contrôler l'accès aux deuxième S2 et troisième S3 sorties via les quatrième E4 et cinquième E5 entrées. Il peut se présenter sous la forme d'une vanne à quatre voies, par exemple et non limitativement. Dans le premier sous-mode de fonctionnement le fluide frigorigène en phase gazeuse circule du compresseur CP vers le condenseur interne CDI où il sert (figure 4) ou contribue seulement à réchauffer l'air intérieur par échange thermique. La première vanne V1 est alors configurée de manière à aiguiller le fluide frigorigène en phase gazeuse vers le condenseur interne CDI. Puis, le fluide frigorigène va du condenseur interne CDI (d'où il ressort en phases gazeuse et liquide) vers la première entrée El du réservoir de déshydratation RD, via la deuxième vanne V2 qui est configurée à cet effet. Le fluide frigorigène pénètre dans la première partie PS1 et sa phase liquide (très la majoritaire) tombe par inertie dans la troisième partie PS3, via les moyens de dessiccation MD. Le fluide frigorigène en phase gazeuse, contenu dans la première partie PS1, traverse l'éventuelle paroi poreuse PP en se détendant légèrement du fait de l'aspiration du compresseur CP, puis il ressort (au moins en partie) du réservoir de déshydratation RD, via la troisième entrée E3 15 des moyens de contrôle MC et la première sortie S1, et se dirige vers le compresseur CP qui l'aspire. En fait, la partie inférieure PI n'étant pas remplie entièrement, le gaz contenu dans la partie supérieure PS (et résultant du volume inoccupé par la phase liquide) est aspiré via la troisième entrée E3 et la première sortie S1 20 vers le compresseur CP, via le conduit dédié CD. Cette aspiration crée une légère dépression qui favorise la vaporisation partielle du liquide, ce qui permet une alimentation continue du compresseur CP. Le niveau de la phase liquide dans la partie inférieure PI est donc important dans ce cas. Une quantité trop importante de phase liquide engendre un risque d'aspiration de 25 gouttelettes vers le compresseur CP, tandis qu'un niveau trop faible contrarie la vaporisation et donc la formation de gaz. Le volume utile de la phase liquide est donc défini par le volume contenu dans le sous-refroidisseur SR, le volume contenu dans les tuyaux d'interconnexion et le volume de liquide contenu dans la partie inférieure PI. 30 Le fluide frigorigène en phase liquide contenu dans la troisième partie PS3 ressort (au moins en partie) du réservoir de déshydratation RD, via la quatrième entrée E4 des moyens de contrôle MC et la troisième sortie S3, et se dirige vers le détendeur externe DTE. Dans le même temps, le fluide frigorigène circule en circuit fermé dans le sous-refroidisseur SR et dans le réservoir de déshydratation RD, via la deuxième partie PS2, la quatrième partie P14, la cinquième entrée E5, les seconds moyens de contrôle d'accès MA2 et la deuxième sortie S2. Le fluide frigorigène en phase liquide, qui parvient dans le détendeur externe DTE, est dépressurisé, puis il va vers l'évaporateur externe EE, via la troisième vanne V3 qui est configurée à cet effet. Il est alors encore plus dépressurisé par échange thermique avec l'air extérieur. Enfin, le fluide frigorigène va de l'évaporateur externe EE vers le compresseur CP où il est transformé en gaz chauffé et pressurisé, via la la quatrième vanne V4 qui est configurée à cet effet. La partie de réfrigération (évaporateur interne El) est ainsi bien isolée de la partie de chauffage (condenseur interne CDI et/ou aérotherme AR). Le second sous-mode de fonctionnement est adapté aux températures extérieures froides, typiquement comprises entre environ 0°C et 15 environ -10°C (ces valeurs varient selon le type de l'installation IC et selon le type de fluide frigorigène utilisé). Dans ce second sous-mode de fonctionnement illustré sur les figures 6 et 7, les moyens de contrôle MC sont agencés pour coupler leur quatrième entrée E4 à la deuxième sortie S2 et leur cinquième entrée E5 à la troisième sortie S3 afin, d'une part, que le fluide 20 frigorigène issu du condenseur interne CDI et qui a été collecté en phase liquide dans la quatrième partie P4 alimente le sous-refroidisseur SR, et, d'autre part, que le fluide frigorigène issu du sous-refroidisseur SR et collecté en phase liquide dans la cinquième partie P5 alimente le détendeur externe DTE. Le sous-refroidisseur SR contribue donc également au chauffage (ici de 25 l'habitacle du véhicule). En d'autres termes, on injecte un maximum de gaz directement dans le compresseur CP (via la première sortie S1 et le conduit dédié CD) afin de garder un débit soutenu dans le condenseur interne CDI et on sous-alimente l'échangeur externe EE et le sous-refroidisseur SR en les « délestant », ce qui 30 permet de renforcer les performances thermiques de l'installation IC par grand froid légèrement au détriment du COP (ou coefficient de performance). La mise en oeuvre de ce second sous-mode de fonctionnement peut également se faire avec les premier MA1 et second MA2 moyens de contrôle d'accès. Dans le second sous-mode de fonctionnement le fluide frigorigène en phase gazeuse circule du compresseur CP vers le condenseur interne CDI où il sert (figure 6) ou contribue seulement à réchauffer l'air intérieur par échange thermique. La première vanne V1 est alors configurée de manière à aiguiller le fluide frigorigène en phase gazeuse vers le condenseur interne CDI. Puis, le fluide frigorigène va du condenseur interne CDI (d'où il ressort en phases gazeuse et liquide) vers la première entrée El du réservoir de déshydratation RD, via la deuxième vanne V2 qui est configurée à cet effet. Le fluide la frigorigène pénètre dans la première partie PS1 et sa phase liquide (très majoritaire) tombe par inertie dans la troisième partie PS3, via les moyens de dessiccation MD. Le fluide frigorigène en phase gazeuse, contenu dans la première partie PS1, traverse l'éventuelle paroi poreuse PP en se détendant légèrement du fait de l'aspiration du compresseur CP, puis il ressort (au 15 moins en partie) du réservoir de déshydratation RD, via la troisième entrée E3 des moyens de contrôle MC et la première sortie S1, et se dirige vers le compresseur CP qui l'aspire, via le conduit dédié CD. Le fluide frigorigène en phase liquide contenu dans la troisième partie PS3 ressort (au moins en partie) du réservoir de déshydratation RD, via la quatrième entrée E4 des 20 moyens de contrôle MC et la deuxième sortie S2, et se dirige vers le sous- refroidisseur SR. Le fluide frigorigène en phase liquide est alors sous-refroidi, puis dirigé vers la deuxième entrée E2 du réservoir de déshydratation RD. Le fluide frigorigène pénètre alors dans la deuxième partie PS2 et tombe par inertie dans la quatrième partie PS4, via les moyens de dessiccation MD. Le 25 fluide frigorigène en phase liquide contenu dans cette quatrième partie PS4 ressort (au moins en partie) du réservoir de déshydratation RD, via la cinquième entrée E5 des moyens de contrôle MC et la troisième sortie S3, et se dirige vers le détendeur externe DTE, où il est dépressurisé. Ensuite, le fluide frigorigène va du détendeur externe DTE vers l'évaporateur externe EE, 30 via la troisième vanne V3 qui est configurée à cet effet. Il est alors encore plus dépressurisé par échange thermique avec l'air extérieur. Enfin, le fluide frigorigène va de l'évaporateur externe EE vers le compresseur CP où il est transformé en gaz chauffé et pressurisé, via la quatrième vanne V4 qui est configurée à cet effet. L'invention est particulièrement avantageuse car elle permet à une installation de chauffage/climatisation à pompe à chaleur de continuer à fonctionner alors même que l'échange de calories avec l'air extérieur s'avère très faible en raison de températures extérieures très basses. Cela permet notamment d'éviter de recourir à des moyens de chauffage additionnels, par exemple électriques, qui induiraient un surcoût et une surconsommation d'énergie électrique. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation de réservoir de la déshydratation, d'installation de chauffage/climatisation et de véhicule décrits ci-avant, seulement à titre d'exemple, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ci-après
Un réservoir de déshydratation (RD), équipe une installation de chauffage/ climatisation (IC), et comprend i) une partie supérieure (PS) comportant des première et deuxième parties communiquant et munies respectivement de première (E1) et deuxième (E2) entrées recevant du fluide frigorigène issu respectivement d'un condenseur interne (CDI) et d'un sous-refroidisseur (SR), ii) une partie inférieure communiquant avec les première et deuxième parties via des moyens de dessiccation (MD) afin de collecter le fluide frigorigène en phase liquide, et iii) des moyens de contrôle (MC) comprenant une troisième entrée communiquant avec la partie supérieure, une première sortie (S1) alimentant un compresseur (CP) en fluide frigorigène en phase gazeuse détendu dans la partie supérieure, une quatrième entrée communiquant avec la partie inférieure, et des deuxième (S2) et troisième (S3) sorties alimentant respectivement le sous-refroidisseur (SR) et un détendeur externe (DTE) en fluide frigorigène en phase liquide issu de la partie inférieure (PI).
1. Réservoir de déshydratation (RD) pour une installation de chauffage/climatisation (IC) comprenant un compresseur (CP) propre à chauffer et pressuriser un fluide frigorigène, un condenseur interne (CDI) propre à contribuer au chauffage d'un air dit intérieur par échange avec ledit fluide frigorigène issu dudit compresseur (CP), un sous-refroidisseur (SR) agencé pour sous refroidir le fluide frigorigène issu dudit condenseur interne (CDI), un détendeur externe (DTE) propre à dépressuriser le fluide frigorigène issu dudit sous-refroidisseur (SR), et un échangeur externe (EE) propre à réchauffer le fluide frigorigène issu dudit détendeur externe (DTE) par échange avec un air dit extérieur pour alimenter ledit compresseur (CP), caractérisé en ce qu'il comprend i) une partie supérieure (PS) comportant des première (PS1) et deuxième (PS2) parties communiquant et munies respectivement de première (El) et deuxième (E2) entrées propres à recevoir le fluide frigorigène issu respectivement dudit condenseur interne (CDI) et dudit sous-refroidisseur (SR), ii) une partie inférieure (PI) communiquant avec lesdites première (PS1) et deuxième (PS2) parties via des moyens de dessiccation (MD) afin de collecter le fluide frigorigène en phase liquide, et iii) des moyens de contrôle (MC) comprenant une troisième entrée (E3) communiquant avec ladite partie supérieure (PS), une première sortie (S1) propre, dans un mode de fonctionnement choisi, à alimenter ledit compresseur (CP) en fluide frigorigène en phase gazeuse détendu dans ladite partie supérieure (PS), au moins une quatrième entrée (E4) communiquant avec ladite partie inférieure (PI), et des deuxième (S2) et troisième (S3) sorties propres à alimenter respectivement ledit sous-refroidisseur (SR) et ledit détendeur externe (DTE) en fluide frigorigène en phase liquide issu de ladite partie inférieure (PI). 2. Réservoir selon la 1, caractérisé en ce que lesdites première (PS1) et seconde (PS2) parties communiquent via une paroi poreuse (PP). 3. Réservoir selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ceque ladite partie inférieure (PI) comporte des troisième (PI3) et quatrième (PI4) parties communiquant respectivement avec lesdites première (PS1) et deuxième (PS2) parties via lesdits moyens de dessiccation (MD) et propres à collecter le fluide frigorigène en phase liquide issu respectivement desdites première (PS1) et deuxième (PS2) parties. 4. Réservoir selon la 3, caractérisé en ce que ladite quatrième entrée (E4) desdits moyens de contrôle (MC) communique avec ladite troisième partie (PI3), et en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) comprennent une cinquième entrée (E5) communiquant avec ladite quatrième partie (PI4). 5. Réservoir selon la 4, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés, dans un premier sous-mode dudit mode de fonctionnement choisi, pour coupler ladite quatrième entrée (E4) à ladite troisième sortie (S3) et ladite cinquième entrée (E5) à ladite deuxième sortie (S2) de sorte que le fluide frigorigène issu dudit condenseur interne (CDI) et collecté en phase liquide dans ladite quatrième partie (P4) alimente ledit détendeur externe (DTE), tout en faisant fonctionner ledit sous-refroidisseur (SR) en circuit fermé pour qu'il ne contribue pas au fonctionnement de ladite installation (IC). 6. Réservoir selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (MC) sont agencés, dans un second sous-mode dudit mode de fonctionnement choisi, pour coupler ladite quatrième entrée (E4) à ladite deuxième sortie (S2) et ladite cinquième entrée (E5) à ladite troisième sortie (S3) de sorte que le fluide frigorigène issu dudit condenseur interne (CDI) et collecté en phase liquide dans ladite quatrième partie (P4) alimente ledit sous-refroidisseur (SR) et que le fluide frigorigène issu dudit sous-refroidisseur (SR) et collecté en phase liquide dans ladite cinquième partie (P5) alimente ledit détendeur externe (DTE). 7. Réservoir selon l'une des 3 à 6, caractérisé en ce que lesdites troisième (PI3) et quatrième (PI4) parties sont séparées par une paroi imperméable. 8. Installation de chauffage/climatisation (IC) comprenant un compresseur (CP) propre à chauffer et pressuriser un fluide frigorigène, uncondenseur interne (CDI) propre à contribuer au chauffage d'un air dit intérieur par échange avec ledit fluide frigorigène issu dudit compresseur (CP), un sous-refroidisseur (SR) agencé pour sous refroidir le fluide frigorigène issu dudit condenseur interne (CDI), un détendeur externe (DTE) propre à dépressuriser le fluide frigorigène issu dudit sous-refroidisseur (SR), et un échangeur externe (EE) propre à réchauffer le fluide frigorigène issu dudit détendeur externe (DTE) par échange avec un air dit extérieur pour alimenter ledit compresseur (CP), caractérisée en ce qu'elle comprend en outre un réservoir de déshydratation (RD) selon l'une des précédentes et un conduit (CD) reliant une première sortie (S1) dudit réservoir de déshydratation (RD) à un conduit alimentant ledit compresseur (CP). 9. Installation selon la 8, caractérisée en ce que ledit condenseur interne (CDI) est propre, en mode de chauffage, à réchauffer, par échange avec ledit fluide frigorigène issu dudit compresseur (CP), un fluide caloporteur destiné à alimenter un aérotherme (AR) propre à chauffer ledit air intérieur par échange thermique. 10. Installation selon l'une des 8 et 9, caractérisée en ce qu'elle comprend un évaporateur interne (El) propre, en mode de réfrigération, à refroidir ledit air intérieur par échange avec ledit fluide frigorigène, et en ce que ledit sous-refroidisseur (SR) est agencé pour sous refroidir ledit fluide frigorigène issu dudit échangeur externe (EE) dans ledit mode de réfrigération, afin de permettre un accroissement de la capacité de refroidissement dudit évaporateur interne (El). 11. Véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend une installation de chauffage/climatisation (IC) selon l'une des 8 à 10.
F,B
F25,B60
F25B,B60H
F25B 43,B60H 1
F25B 43/00,B60H 1/00,B60H 1/32
FR2988619
A1
MATERIAUX ABSORBANTS/SOLUBILISANTS A BASE D'ORGANOGELS MICROPOREUX
20,131,004
La présente invention concerne l'utilisation nouvelle d'organogels microporeux en tant qu'adsorbants et solubilisants dans le domaine de la capture de fluides. Avant de pouvoir procéder à leur analyse, les fluides regroupant de par leur définition des gaz ou des liquides doivent être capturés. Les domaines d'applications sont divers et variés et on peut citer, par exemple l'analyse d'agents polluants ou d'agents parfumant se présentant sous formes de composés volatils ou non. Néanmoins, les matériaux adsorbants utilisés de nos jours sont très rapidement saturés en surface ce qui empêche la capture de fluides en quantité importante. De plus, les adsorbants poreux disponibles à l'heure actuelle sont d'origine minérale (charbon activé, zéolithe, argiles) ou des polymères synthétiques. Les produits captés sont difficiles à récupérer et la densité, la porosité et la polarité de ces matériaux ne sont pas ajustables. Ces matériaux sont également difficiles à régénérer entraînant des coûts d'utilisation élevés. Au surplus, il existe aujourd'hui un réel besoin de développer de nouveaux matériaux dans le domaine de la capture de fluides. Or, de manière surprenante, la Demanderesse a mis en évidence l'utilisation d'organogels microporeux dans le domaine de l'adsorption de fluides, pouvant ainsi être efficacement appliquée dans la capture de fluides en raison de leur capacité à solubiliser les fluides adsorbés. Les organogels sont des matériaux semi-solides consistant en un liquide organique ou une huile, immobilisés par un réseau tridimensionnel de fibres résultant de l'auto-assemblage d'un organogélifiant polymère ou de faible masse moléculaire. L'organogélifiant de faible masse moléculaire correspond à une petite molécule organique capable de gélifier à de faibles proportions une large gamme de liquides organiques. Par faible masse moléculaire, on entend une masse moléculaire inférieure à 1000 g/mol, et plus particulièrement inférieure à 500 g/mol. Il est à noter que la teneur en organogélifiant contrôle la tenue thermique de l'organogel mais aussi sa résistance mécanique. Ainsi, ce paramètre permet d'adapter facilement le matériau en fonction des contraintes liées à son utilisation. De plus, la polarité de l'organogel dépend du liquide organique ou de l'huile à gélifier. De ce fait, l'utilisation d'une huile végétale présentant un fort caractère hydrophobe permettra l'obtention d'un organogel hydrophobe. Les organogels microporeux sont utilisés dans les domaines cosmétique, pharmaceutique, ou alimentaire et présentent l'avantage de pouvoir contenir des ingrédients ou principes actifs pour faciliter l'introduction, et la stabilité desdits ingrédients ou principes actifs dans des compositions. Plus particulièrement, les organogels microporeux peuvent être utilisés dans le génie tissulaire afin d'élaborer des matrices extracellulaires artificielles comme décrits dans la thèse de Lukyanova, 22 janvier 2009 : « Préparation de matrices microporeuses d' organogels et évaluation en culture cellulaire » et dans l'article de Lukyanova et al. : « Colloids and Surfaces B » ; Biointerfaces, 2010, 79, 105-112. Ces organogels microporeux sont obtenus via le procédé décrit dans la thèse de Lukyanova et dans l'article de Lukyanova et al. : « Soft Microporous Green Materials from Natural Soybean Oil » ; ChemSusChem, 2008, 1, 514-518. Pour l'élaboration de ces organogels, un organogélifiant particulièrement adapté est l'acide 12-hydroxystéarique (HSA) dérivé de l'huile de ricin. Plus particulièrement, l'acide 12-hydroxystéarique peut former des organogels avec des liquides organiques aliphatique, alicyclique ou aromatique. Il peut également former des organogels avec des huiles végétales telles que l'huile de tournesol ou l'huile de soja. Une méthode de dissolution aqueuse d'un gabarit de particules solides hydrosolubles de dimension calibrée permet d'introduire une microporosité contrôlée à l'intérieur des organogels. Ces particules solides hydrosolubles sont plus communément appelées porogènes. Pour l'obtention de l'organogel microporeux, une première étape consiste à préparer des gabarits à base de porogènes solubles dans l'eau, notamment des sucres comme par exemple du saccharose ou du sucre glace ou des sels comme par exemple du chlorure de sodium, par agglomération avec un minimum d'eau. La pâte obtenue est ensuite pressée dans un moule puis séchée pour obtenir des gabarits compacts de porogènes. Dans une seconde étape, ces gabarits compacts de porogènes sont immergés dans l'organogel fondu se présentant sous forme liquide. Après imprégnation, le mélange est refroidi et les gabarits imprégnés d' organogel sont immergés dans l'eau distillée à température ambiante jusqu'à une complète dissolution des particules de porogènes formant ainsi les pores au sein de l'organogel. Le tableau 1 suivant rassemble les données correspondant à la distribution de taille des pores ainsi que la porosité effective en fonction de la nature du porogène, de l'huile et de la teneur initiale en eau dans le gabarit. 20 25 30 Tableau 1. Composition et caractéristiques des matrices à base de triglycérides caprique/caprylique et d'huile de soja Organogel Agent Teneur initiale Distribution de la Porosité porogène en eau, % mass. taille des pores effective [b], (moyenne) [a], pm % Triglycérides Sucre 3,5 25-400 (220) 65,2 ± 1,5 caprique/capry ligue (15% mass. HSA) [c] 2 25-500 (290) 64,3 ± 0,4 Sel (NaC1) 3,5 25-500 (230) 61,9 ± 1,6 2 25-500 (230) 59,9 ± 1,3 Sel (NaC1) 3,5 25-300 (150) 60,2 ± 1,0 2 25-350 (150) 61,7 ± 1,5 Sucre 3,5 10-75 (30) 66,3 ± 1,7 glace 2 10-60 (40) 59,7 ± 1,1 Huile de soja Sucre 3,5 25-400 (220) 64,5 ± 1,2 (7,5% mass. HSA) [c] 2 25-500 (270) 60,9 ± 0,8 Sel (NaC1) 3,5 25-500 (230) 61,1 ± 1,9 2 25-550 (230) 55,7 ± 2,1 Sucre 3,5 10-70 (30) 64,1 ± 0,9 glace [d] 2 10-60 (40) 57,9 ± 1,3 [a] Déterminée par analyse d'image ; [b] mesurée par déplacement de liquide ; [c] matrices avec 30% HSA pour les triglycérides caprique/caprylique et 15% HSA pour l'huile de soja donnent des résultats identiques ; [d] organogel d'huile de soja à base de sucre glace avec 15% mass. de HSA. Ces nouveaux organogels microporeux tels qu'ils sont caractérisés dans le tableau 1 et définis dans l'art antérieur ont montré une bonne biodégradabilité. De plus, la tenue mécanique de ces matrices poreuses est tout à fait adaptée pour la reconstruction de tissus mous. Des tests biologiques in vitro sur ces organogels microporeux ont permis d'évaluer leur capacité en tant que matrice extracellulaire artificielle pour la culture de fibroblastes. Il a également été mis en évidence que ces matrices se révèlent aptes à maintenir la survie et la prolifération des cellules sur une longue période de 21 jours. En conclusion, il a été mis en évidence le potentiel de ces nouveaux organogels microporeux en tant que matrices artificielles extracellulaires pour le génie tissulaire. La présente invention a donc pour objet l'utilisation d'un organogel microporeux pour la capture de fluides par adsorption et/ou pour la libération contrôlée de fluides après solubilisation. Avantageusement, les fluides sont concentrés dans l'organogel microporeux. Selon un aspect particulier de l'invention, les fluides contiennent des composés 10 organiques. On entend par concentration d'un fluide dans l'organogel microporeux une augmentation de la quantité de matière du fluide au sein de l'organogel microporeux entraînant une diminution d'une quantité de matière équivalente de fluide dans le milieu extérieur (eau ou air). La concentration est donc prise au sens du coefficient de partage 15 d'un fluide entre l'eau ou l'air et l'organogel microporeux. L'adsorption repose sur la propriété qu'ont des surfaces solides ou gélifiées de fixer des molécules de gaz ou de liquides de manière réversible, par des liaisons faibles de type Van der Walls. Les fluides adsorbés en surface sont solubilisés au sein de l'organogel de part sa 20 nature de liquide gélifié. On entend par libération contrôlée l'isolement du fluide adsorbé après solubilisation de l'organogel microporeux. Le mécanisme de libération contrôlée est basé sur le coefficient de partage huile/eau ou huile/air du fluide mais également sur le réseau fibreux de l'organogel microporeux dont la densité et le maillage limite la libre 25 diffusion. On entend par composé organique, une molécule comprenant au moins un atome de carbone. Dans un aspect particulier de l'invention, les fluides contiennent des agents 30 polluants de l'air ou de l'eau, notamment des hydrocarbures et/ou des métaux lourds. Les agents polluants au sens de la présente invention sont des molécules qui, au- delà d'un certain seuil, développent des impacts négatifs sur un écosystème ou sur l'environnement en général. Typiquement, les agents polluants peuvent être des hydrocarbures qui sont des composés organiques contenant exclusivement des atomes de carbone et d'hydrogène. Les agents polluants peuvent également être des métaux lourds qualifiés ainsi du fait de leur densité élevée. On peut citer par exemple le plomb, le cadmium, le mercure, l'arsenic, le chrome, le nickel, le cuivre, le zinc. Ainsi, dans un domaine d'application particulièrement avantageux de l'invention, l'organogel microporeux est utilisé pour la capture d'agents polluants. En effet, de nombreuses activités humaines et industrielles sont sources de polluants organiques et hydrophobes tels que des pesticides, des herbicides, ou encore des hydrocarbures et des huiles automobiles (lubrifiants, liquides de frein, fluides hydrauliques). Certaines pollutions de surface sont très visibles, notamment les détergents qui moussent à la surface de l'eau ou encore les marées noires qui sont de véritables catastrophes écologiques. Toutefois, il existe une pollution de surface sous-évaluée, mal identifiée dans sa composition, et donc beaucoup plus insidieuse. Ces derniers types de polluants sont souvent moins denses que l'eau, et constituent alors une pollution de surface. Les polluants hydrophobes peuvent également se présenter sous forme émulsionnée obtenue après cisaillement par le vent ou la pluie. Cette forme émulsionnée est métastable et redonnera après crémage, un film de surface. En effet, les pellicules ou films hydrophobes de surface peuvent se révéler très polluants. La mince couche interfaciale se situant entre l'eau et l'air, appelée neuston, constitue la porte de communication entre ces deux environnements et sa détérioration peut avoir de graves conséquences au niveau de leurs échanges. Cette interface peut accumuler les polluants hydrophobes en surface, ces derniers ayant un effet barrière physique et chimique plus ou moins important. Le neuston correspond à la surface des eaux océaniques et continentales et occupe plus de 70 % de la superficie mondiale et sa biodiversité compte plusieurs milliers d'espèces. La pollution qui s'y accumule peut donc avoir de graves conséquences pour les organismes qui y vivent. Par ailleurs, le mélange de tous ces polluants, étalés et concentrés en couche mince, est exposé à un rayonnement intense pouvant conduire à d'autres polluants encore plus nocifs. De plus, les polluants de surface sont majoritairement des résidus non-volatils d'hydrocarbures (essence, gasoil) ou huiles d'automobiles (lubrifiants moteurs, liquide de frein, fluides hydrauliques). L'accumulation de ces polluants dans les eaux pluviales provenant de réseaux routiers, d'aéroports ou d'installations portuaires, interpelle quant aux répercussions possibles sur la santé publique et la biodiversité des milieux aquatiques. Par ailleurs, la caractérisation et la quantification de ces polluants hydrophobes de surface n'est pas aisée. En effet, ces polluants restent très difficiles à capter. Cette difficulté est liée au fait que ces polluants s'étendent sur de très grandes surface, souvent en films très fins, et que les méthodes classiques de prélèvement d'eau ne permettent d'en récolter qu'une infime proportion, souvent indétectable. Ainsi, bien que la présence de ces polluants de surface soit avérée, on ne connaît pas précisément l'étendue et leur composition ainsi que tous les impacts qu'ils peuvent avoir sur l'environnement. Dans ce contexte, l'organogel microporeux utilisé dans la présente invention est particulièrement adapté du fait de sa faible densité, notamment inférieure à celle de l'eau, entraînant ainsi une capacité de flottaison. L'organogel microporeux peut donc adsorber et solubiliser en grande quantité divers types de polluants hydrophobes présents dans l'eau, émulsionnés ou en films minces à la surface. Selon un autre aspect de l'invention, les fluides sont des substances volatiles, particulièrement des gaz ou des vapeurs, et préférentiellement des phéromones d'insectes, des arômes de plantes, de fleurs ou de résines. Le pouvoir des graisses et des huiles à adsorber les odeurs fut constaté dès l'antiquité. Cette méthode permit l'exploitation des arômes des plantes pendant des centaines d'années. Ce procédé appelé enfleurage à froid était réservé aux fleurs fragiles et est notamment décrit dans l'article de Lawrence et al. : Progress in essentials oils, Perfumer & flavorist 1994, 19(5), 83. Le principe repose sur une solubilité des molécules odoriférantes plus grande dans l'huile que dans le végétal, avec un transfert naturel des odeurs de la plante à la graisse ou à l'huile. Ainsi, l'organogel microporeux selon l'invention est particulièrement intéressant du fait qu'il constitue un corps gras microporeux présentant une surface spécifique très élevée favorisant l'adsorption. Typiquement, l'organogel microporeux utilisé dans le cadre de la présente invention est hydrophobe. On entend par hydrophobe le fait que le liquide gélifié est apolaire ou de faible polarité, et qu'il ne peut établir de liaisons ou d'interactions avec l' eau. Particulièrement, l'organogel microporeux utilisé dans le cadre de la présente invention possède une porosité comprise entre 10 % et 90 %, de préférence entre 55 et 70 %. Le pourcentage de porosité de l'organogel microporeux est obtenu et calculé selon le procédé suivant : - L'organogel microporeux saturé en eau est pesé et une masse M1 est obtenue. - L'organogel microporeux est ensuite déshydraté par lyophilisation puis est pesé à nouveau et une masse M2 est obtenue. - La masse d'eau piégée MO est égale à M1-M2. - Le volume occupé par l'eau V1 est égal à MO/dl (dl = masse volumique de l'eau) - Le volume occupé par l'organogel est égal à M2/d2 (d2 = masse volumique de l'organogel) - Le pourcentage de porosité est égal à (V1/(V1+V2)) x 100. Plus particulièrement, le diamètre moyen des pores de l'organogel microporeux utilisé dans le cadre de la présente invention est compris entre 0,5 i.tm et 550 i.tm, de préférence 220 i.tm. L'invention concerne également l'utilisation d'un organogel microporeux, tel qu'il est défini ci-dessus, obtenu à partir d'un procédé comprenant une étape de préparation de l'organogel et une étape de formation de pores dans ledit organogel, notamment par dissolution aqueuse d'un gabarit de particules solides hydrosolubles de dimension calibrée, préalablement imprégné d'organogel, de préférence des sucres, avantageusement du saccharose, ou des sels, avantageusement du chlorure de sodium. Avantageusement, l'organogel microporeux est élaboré à partir d'un organogélifiant, notamment l'acide 12-hydroxystéarique et d'un liquide organique non miscible à l'eau, notamment une huile, de préférence l'huile de soja. L'invention concerne aussi l'utilisation d'un organogel microporeux tel qu'il est défini ci-dessus dans un procédé d'analyse des fluides capturés, notamment par chromatographie liquide ou gazeuse, et/ou par spectrométrie de masse et/ou comme support pour une extraction en phase solide (SPE). Avantageusement, l'analyse des fluides capturés est réalisée par simple dissolution de l'organogel utilisé dans le cadre de la présente invention dans un solvant approprié. Par solvant approprié, on peut citer les solvants organiques, notamment le 15 tétrahydrofurane. L'invention concerne également tout capteur de fluides qui a été mis sous une forme appropriée par moulage d'un organogel microporeux tel qu'il est défini ci-dessus. Par forme appropriée, on entend une forme géométrique du capteur adaptée en 20 fonction de la zone et du milieu de capture des fluides. Ainsi, une forme en disque ou en plaque est très bien adaptée à la capture de fluides à la surface de l'eau mais beaucoup moins pour une capture plus en profondeur. Dans ce cas, une forme de sphère ou de cylindre est préférentielle. 25 Ainsi, l'utilisation d'un organogel microporeux, tel qu'il est défini ci-dessus, pour la capture de fluides présente de nombreux avantages. En effet, sa double propriété unique d'adsorption et de solubilisation permet de capter et d'accumuler des quantités importantes de fluides. La technique d'élaboration de l'organogel microporeux est propre et peu coûteuse et permet un contrôle de la 30 porosité en ajustant le volume poreux et la taille des pores. Cette technique d'élaboration permet également d'ajuster la densité et la polarité de l'organogel microporeux en fonction de la nature des liquides gélifiés et de leur mélange, ainsi que par le choix de l'organogélifiant. Les ingrédients utilisés pour l'obtention de l'organogel microporeux sont issus de ressources renouvelables et le procédé d'obtention est respectueux de l' environnement. Les organogels microporeux permettent également une analyse directe des fluides captés par simple dissolution dans un solvant approprié. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention, mais ne la limite en aucune manière. La figure 1 représente une courbe cinétique de captage à 25 °C d'un film de dodécane coloré. La figure 2 représente un chromatogramme d'arômes de lavande capturés par l'organogel microporeux utilisé selon l'invention. La figure 3 représente un chromatogramme des fluides capturés par différentes pastilles d'organogel microporeux utilisé selon l'invention. EXEMPLE A : Démonstration de capture d'un film d'hydrocarbure à la surface de l'eau. Hydrocarbure modèle : Dodécane coloré au rouge vermillon (5% v/v) Capteur : pastille d'organogel microporeux (huile de soja, organogélifiant HSA (15% en masse), gabarit sucre). Caractéristiques de la pastille : Pastille déshydratée, diamètre = 30 mm, épaisseur 5 mm Porosité moyenne 67%, diamètre moyen des pores 220 pm. Protocole de captage et suivi cinétique : On forme à la surface de l'eau un film de dodécane coloré de 1 mm d'épaisseur. Sur ce film est déposée une pastille dont on va filmer la coloration au cours du temps. Un logiciel d'analyse d'image permet de faire un suivi cinétique d'adsorption par 30 photodensitométrie. Résultats : La courbe cinétique (Figure 1) montre une rapide adsorption du film de dodécane avec un palier au bout de 60 mn. Remarque : Une pastille non déshydratée présente les mêmes capacités d'adsorption avec une cinétique légèrement plus lente (pallier au bout de 75 mn) EXEMPLE B : Démonstration de capture de polluants de surface sur le terrain Site testé : Lac du Perget à Colomiers (31770) Capteur : pastille d'organogel microporeux (huile de soja, organogélifiant HSA (15% en masse), gabarit sucre). Caractéristiques de la pastille : Pastille déshydratée, diamètre = 30 mm, épaisseur = 5 mm, porosité moyenne 67%, diamètre moyen des pores 220 pm. Protocole de captage : La pastille est déposée à la surface de l'eau à l'intérieur d'un cerceau flottant (30 cm de diamètre), afin de délimiter une surface de captage. La pastille est récupérée au bout de 2 heures. Témoins : Pastille n'ayant pas captée. Analyse GC : Analyses HPLC-UV réalisées sur un système Alliance 2695, avec PDA 996, sur 20 colonne Xbridge Shield RP18, 2,1x100 mm, 3.5pm. Gradient TO : 100% H20, T60 min: 100% ACN, débit 0,3 mL/min. Analyse UV à 230 nm. Solubilisation de la pastille dans 1 mL THF, injection 10 pL. Résultats : La figure 2 montre que sur les différentes pastilles analysées (pastilles J, E, G et 25 Z), entre 2 et 8 pics caractéristiques d'une pollution de surface sont identifiés, puisqu'ils ne sont pas retrouvés dans l'analyse de la pastille témoin (blanc). EXEMPLE C : Démonstration de capture d'odeur Plante testée : Lavande vraie (Lavandula angustifolia), fleurs fraîches et huile 30 essentielle. Capteur : pastille d'organogel microporeux (huile de soja, organogélifiant HSA (15% en masse), gabarit sucre). Caractéristiques de la pastille : Pastille déshydratée, diamètre = 30 mm, épaisseur = 5 mm, porosité moyenne 67%, diamètre moyen des pores 220 um. Protocole de captage : Pastille suspendue au-dessus des fleurs dans un bocal hermétiquement clos, pendant 1 heure à 25°C. Témoins : Pastille sans captage et injection directe de l'huile essentielle. Analyse GC : Les pastilles après captage sont dissoutes dans 1 ml de THF, et analysées en chromatographie en phase gaz couplée à une détection par spectrométrie de masse. Résultats : Le chromatogramme présenté dans la figure 3 correspond à 3 analyses, l'huile essentielle directement injectée, une pastille témoin, et un captage sur des fleurs fraîches. Les pics à 7,0 et 9,2 minutes correspondent respectivement au linalol (L) et à l'acétate de linalyle (AL), les 2 principales molécules odorantes de la lavande. Leur présence confirme l'efficacité adsorbante du matériau sur des composés volatils. Les rapports de ces 2 pics (L/AL) sont équivalents dans l'huile essentielle et sur la capture de fleurs fraîches, ce qui indique qu'après adsorption dans le matériau la signature olfactive est conservée. EXEMPLE D : Préparation de l'organogel microporeux 1. Préparation de l'organogel Des concentrations fixes de gels sont obtenues en ajoutant des quantités pesées d'acide 12-hydroxystéarique à l'huile de soja et le mélange est chauffé à 70°C (>T°gélification). La solution est refroidie à température ambiante et un gel est obtenu. L'état de gel est confirmé par le test du flacon retourné. 2. Formation des pores Des gabarits de particules de porogènes agglomérées (saccharose, chlorure de sodium) sont préparés par mélange des particules de porogènes avec 2 ou 3,5% en masse d'eau distillée. Le mélange pâteux est pressé manuellement dans un moule en Teflon® et séché pendant 30 à 35 minutes à 80°C. Les gabarits de particules de porogènes agglomérées sont ensuite immergés dans l'organogel fondu à une température de 70°C (>T°gélification), et laissés pendant 12 à 15 minutes pour une bonne imprégnation des gabarits. Après refroidissement à température ambiante, les modèles imprégnés et gélifiés sont immergés à température ambiante dans de l'eau distillée renouvelée tous les jours pendant 7 jours pour dissoudre les particules de porogènes puis séchés à l'air. 15 20 25 30
La présente invention concerne l'utilisation d'un organogel microporeux pour la capture de fluides par adsorption et/ou pour la libération contrôlée de fluides après solubilisation. Les fluides sont en particulier des agents polluants de l'air ou de l'eau ou des substances volatiles. L'invention concerne également l'utilisation d'un organogel microporeux dans un procédé d'analyse des fluides capturés. L'invention concerne aussi tout capteur de fluides par moulage d'un organogel microporeux.
null
B
B01
B01D
B01D 15,B01D 53
B01D 15/00,B01D 53/02
FR2978628
A1
PROCEDE DE PROTECTION DE CABLES CONTRE LES ECHAUFFEMENTS DANS UN VEHICULE AUTOMOBILE HYBRIDE OU ELECTRIQUE
20,130,201
L'invention se rapporte à un procédé de protection de câbles électriques de puissance contre les échauffements par effet Joule dans un véhicule automobile hybride ou électrique. Comme le montre la figure 1, un véhicule automobile hybride ou électrique classique comporte généralement, outre une chaîne de traction 15 reliée au train avant AV, au moins une batterie électrique de traction 1 reliée au train arrière AR, un onduleur 2 et une machine électrique 3 triphasée. De plus, un câble électrique de puissance 4 à courant continu (DC) et un câble électrique de puissance 5 à courant alternatif (AC) triphasé relient l'onduleur 2 respectivement à la batterie 1 et à la machine électrique 3. Comme détaillé sur la figure 2, l'onduleur 2 est généralement composé de six interrupteurs pilotés 6 à 11. Lorsque l'onduleur 2 présente une défaillance et qu'il n'est plus en mesure de piloter convenablement la machine électrique 3, il peut être placé dans un mode refuge appelé "Active Short Circuit" (ASC), présentant l'avantage de désactiver la machine électrique 3 tout en limitant les tensions aux bornes du système. Le mode ASC se caractérise par une fermeture simultanée des interrupteurs 9, 10 et 11 ou des interrupteurs 6, 7 et 8. Cette façon de procéder présente l'inconvénient de faire circuler un courant d'intensité importante dans les câbles électriques de puissance 4 et/ou 5. Il est certes théoriquement possible de dimensionner les câbles pour qu'ils supportent ce courant. Cependant, en pratique, pour des contraintes de coût et de montage, les câbles ne sont généralement pas prévus pour cette phase de vie et l'apparition de ce courant crée donc une panne immobilisante, c'est-à-dire que le véhicule est immédiatement arrêté sans préavis pour le conducteur. La présente invention a pour but de remédier à cet inconvénient. Dans ce but, la présente invention propose un procédé de protection de câbles électriques de puissance contre les échauffements dans un véhicule automobile comportant une chaîne de traction hybride ou électrique, ce véhicule comportant une machine électrique de traction triphasée et un onduleur comportant un premier groupe d'interrupteurs pilotés et un second groupe d'interrupteurs pilotés, un câble électrique de puissance triphasé reliant l'onduleur et la machine électrique, ce procédé étant remarquable en ce qu'il comporte des étapes consistant à : lorsque le premier groupe d'interrupteurs pilotés ou le second groupe d'interrupteurs pilotés est fermé, estimer l'échauffement par effet Joule du câble triphasé, à partir de l'intensité du courant mesurée dans chacune des trois phases du câble triphasé et du temps écoulé depuis la fermeture du premier ou second groupe d'interrupteurs ; et lorsque l'échauffement du câble triphasé atteint un seuil prédéterminé, demander l'arrêt du véhicule. Ainsi, l'invention permet d'éviter une dégradation du câble liée à son échauffement par effet Joule, voire un risque d'incendie du véhicule en raison d'une inflammation du câble, tout en laissant le conducteur rouler à la suite d'un passage en mode dégradé. Cela permet d'éviter un arrêt brutal du véhicule qui pourrait être dangereux. En outre, l'invention permet de s'affranchir de l'utilisation d'un capteur de température additionnel. L'invention permet également de limiter la taille des câbles, ce qui représente un gain économique par véhicule ainsi qu'un gain en usine car le montage est facilité. Selon une caractéristique particulière, le procédé comporte en outre une étape consistant à activer une alerte dans le véhicule lorsque le premier ou second groupe d'interrupteurs est fermé. Cette étape d'activation d'alerte peut par exemple consiste à allumer un voyant rouge prévu dans l'habitacle du véhicule, par exemple sur le tableau de bord. Dans un mode particulier de réalisation, l'étape d'estimation de l'échauffement du câble comprend des étapes consistant à : initialiser un compteur de joules à la valeur zéro ; mesurer périodiquement l'intensité du courant instantané qui traverse une des trois phases du câble ; et à l'issue de chaque étape de mesure, additionner le produit de cette intensité par elle-même à la valeur du compteur de joules. Dans un mode particulier de réalisation, dans lequel l'onduleur comporte un microcontrôleur, l'étape d'estimation de l'échauffement du câble est effectuée par le microcontrôleur de l'onduleur et l'étape de demande d'arrêt du véhicule consiste à transmettre à la chaîne de traction une demande d'arrêt du véhicule à partir du microcontrôleur de l'onduleur. En variante, lorsque la chaîne de traction comporte un microcontrôleur, l'étape d'estimation de l'échauffement du câble est effectuée par le microcontrôleur de la chaîne de traction et l'étape de demande d'arrêt du véhicule consiste à demander l'arrêt du véhicule à partir du microcontrôleur de la chaîne de traction. Dans le même but que celui indiqué plus haut, la présente invention propose également un véhicule automobile comportant une chaîne de traction hybride ou électrique, le véhicule comportant une machine électrique de traction triphasée et un onduleur comportant un premier groupe d'interrupteurs pilotés et un second groupe d'interrupteurs pilotés, un câble électrique de puissance triphasé reliant l'onduleur et la machine électrique, le véhicule étant remarquable en ce qu'il comporte des moyens adaptés à mettre en oeuvre des étapes d'un procédé tel que succinctement décrit ci-dessus. Selon une caractéristique particulière, ces moyens consistent en un microcontrôleur. Dans un mode particulier de réalisation, le microcontrôleur est compris dans l'onduleur. En variante, le microcontrôleur est compris dans la chaîne de traction. Les avantages de ce véhicule sont identiques à ceux du procédé et ne sont donc pas répétés ici. D'autres aspects et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description qui suit de modes particuliers de réalisation, donnés à titre d'exemples non limitatifs et en référence aux dessins qui l'accompagnent, dans lesquels : - la figure 1, déjà décrite, représente de façon schématique certains éléments constitutifs d'un véhicule automobile hybride ou électrique classique ; - la figure 2, déjà décrite, représente de façon plus détaillée un onduleur relié à une batterie et à une machine électrique dans un véhicule automobile hybride ou électrique classique ; et - la figure 3 est un organigramme illustrant les principales étapes 35 d'un procédé de protection de câbles contre les échauffements conforme à la présente invention, dans un mode particulier de réalisation. Dans le cadre de la présente invention, on considère un véhicule automobile comportant une chaîne de traction hybride électrique ou entièrement électrique, du type du véhicule illustré sur la figure 1. Ainsi, ce véhicule comporte une chaîne de traction 15, une machine électrique de traction 3 triphasée, une batterie électrique de traction 1 et un onduleur 2 comportant un premier groupe d'interrupteurs pilotés 6, 7, 8 et un second groupe d'interrupteurs pilotés 9, 10, 11. Un câble électrique de puissance DC 4 relie l'onduleur 2 et la batterie 1 et un câble électrique de puissance AC triphasé 5 relie l'onduleur 2 et la machine électrique 3. Sur la figure 1, à titre d'exemple nullement limitatif, la machine électrique de traction 3 est reliée au train arrière AR du véhicule et la chaîne de traction 15 est reliée au train avant AV. Cependant, on pourrait tout aussi bien avoir la configuration inverse (machine électrique reliée au train AV et chaîne de traction reliée au train AR). Conformément à l'invention, lorsque le véhicule passe en mode dégradé dit "Active Short Circuit" (ASC), on estime l'échauffement par effet Joule du câble triphasé 5, sur la base, d'une part, de l'intensité instantanée du courant mesuré sur une des phases 12, 13 ou 14 (voir figure 2) et, d'autre part, du temps écoulé depuis le passage en mode ASC. La finalité de cette opération est de laisser rouler le véhicule en y activant cependant une alerte, du type allumage d'un voyant rouge, par exemple dans l'habitacle, par exemple sur le tableau de bord, jusqu'à ce que l'échauffement mesuré atteigne un certain seuil. Ce seuil est choisi de façon appropriée pour éviter un risque d'inflammation du câble 5 lié à l'échauffement de ce dernier par effet Joule. Au-delà de ce seuil, on demande l'arrêt du véhicule. L'organigramme de la figure 3 montre la succession d'étapes effectuées à partir du moment où on détecte que le véhicule passe en mode ASC (test 30). Ce mode ASC est détecté lorsque les interrupteurs 6, 7, 8 du premier groupe d'interrupteurs pilotés de l'onduleur 2 sont fermés simultanément, ou bien lorsque les interrupteurs 9, 10, 11 du second groupe d'interrupteurs pilotés de l'onduleur 2 sont fermés simultanément. Lorsque l'onduleur 2 est placé en mode ASC, le véhicule continue de rouler par la chaîne de traction 15 et une estimation de l'échauffement est effectuée. Pour cela, tout d'abord, une étape 32 consiste à initialiser un compteur de joules Cpt_Joules à la valeur zéro. Puis, de façon périodique, on mesure lors d'une étape 34 l'intensité instantanée du courant, notée (_instantané, dans une des phases ((_Phase) 12, 13 ou 14 du câble triphasé 5. L'estimation de l'échauffement est obtenue lors d'une étape 36 également effectuée de façon périodique, à la suite de l'étape 34, en additionnant le produit du courant mesuré (_instantané par lui-même à la valeur courante du compteur de joules Cpt_Joules. L'estimation de l'échauffement revient donc à faire le calcul suivant : Cpt _ Joules ^ J I _ Phase 2 dt Puis également de façon périodique, à la suite de l'étape 36, on compare lors d'un test 38 la valeur courante de Cpt_Joules à un seuil maximum Seuil_Joules_Max. Ce seuil est à déterminer en fonction de l'impédance du câble 5, de la période d'exécution du calcul ainsi que de la température maximale pouvant être supportée par le câble 5. Par exemple, si on note W_ASC l'énergie maximale autorisée à dissiper en mode dégradé et R_ligne la résistance globale de ligne du câble 5, on peut choisir Seuil_Joules_Max = (W_ASC/R_ligne)xCoeff d'ajustement, Coeff d'ajustement étant une valeur tenant compte notamment des résistances de contact des connecteurs qui sont prépondérants. Si la valeur du compteur Cpt_Joules a atteint le seuil maximum Seuil_Joules_Max, le système demande l'arrêt du véhicule lors d'une étape 40. Le calcul peut être réalisé par le microcontrôleur de l'onduleur 2 lorsque celui-ci en comporte un. Ce microcontrôleur transmet alors une demande d'arrêt véhicule par un lien filaire ou réseau (par exemple de type réseau CAN ou FlexRay ou LIN) à la chaîne de traction 15. En variante, lorsque la chaîne de traction 15 comporte un ou plusieurs microcontrôleur(s), le calcul peut être réalisé par un microcontrôleur de la chaîne de traction sur la base des informations concernant le passage en mode ASC et l'intensité du courant dans les phases 12, 13, 14 du câble triphasé 5, ces informations étant envoyées périodiquement par l'onduleur 2 à la chaîne de traction 15. Le mode de réalisation décrit ici est donné à titre d'exemple non limitatif. L'estimation de l'échauffement pourrait être réalisée par un algorithme légèrement différent et les calculs d'échauffement pourraient être répartis différemment. Ainsi, l'invention permet de laisser le conducteur rouler avec une alerte par exemple sur le tableau de bord, à la suite d'un passage en mode dégradé, avant un arrêt complet du véhicule. L'avantage est d'éviter un arrêt brutal potentiellement dangereux tout en assurant de ne pas déclencher un incendie du véhicule ou une dégradation des câbles par échauffement
Pour protéger des câbles électriques de puissance contre les échauffements dans un véhicule automobile comportant une chaîne de traction hybride ou électrique, ce véhicule comportant une machine électrique de traction triphasée et un onduleur comportant un premier groupe d'interrupteurs pilotés et un second groupe d'interrupteurs pilotés, un câble électrique de puissance triphasé reliant l'onduleur et la machine électrique : lorsque le premier ou second groupe d'interrupteurs pilotés est fermé (30), on estime (36) l'échauffement par effet Joule dudit câble triphasé, à partir de l'intensité du courant mesurée (34) dans chacune des trois phases du câble triphasé et du temps écoulé depuis la fermeture du premier ou second groupe d'interrupteurs ; et lorsque l'échauffement du câble triphasé atteint (38) un seuil prédéterminé (Seuil_Joules_Max), on demande (40) l'arrêt du véhicule.
1. Procédé de protection de câbles électriques de puissance contre les échauffements dans un véhicule automobile comportant une chaîne de traction (15) hybride ou électrique, ledit véhicule comportant une machine électrique de traction (3) triphasée et un onduleur (2) comportant un premier groupe d'interrupteurs pilotés (6, 7, 8) et un second groupe d'interrupteurs pilotés (9, 10, 11), un câble électrique de puissance (5) triphasé reliant ledit onduleur (2) et ladite machine électrique (3), ledit procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte des étapes consistant à : lorsque ledit premier groupe d'interrupteurs pilotés (6, 7, 8) ou ledit second groupe d'interrupteurs pilotés (9, 10, 11) est fermé, estimer (36) l'échauffement par effet Joule dudit câble (5) triphasé, à partir de l'intensité du courant mesurée (34) dans chacune des trois phases dudit câble (5) triphasé et du temps écoulé depuis la fermeture dudit premier ou second groupe d'interrupteurs ; et lorsque l'échauffement dudit câble (5) triphasé atteint (38) un seuil prédéterminé (Seuil_Joules_Max), demander (40) l'arrêt du véhicule. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte en outre une étape consistant à activer une alerte dans le véhicule lorsque ledit premier ou second groupe d'interrupteurs est fermé. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que l'étape d'activation d'alerte consiste à allumer un voyant rouge prévu dans l'habitacle du véhicule. 4. Procédé selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que l'étape d'estimation de l'échauffement dudit câble comprend des étapes consistant à : initialiser (32) un compteur de joules (Cpt_Joules) à la valeur zéro ; mesurer (34) périodiquement l'intensité du courant instantané qui traverse une des trois phases (12, 13, 14) dudit câble (5) ; et à l'issue de chaque étape de mesure, additionner (36) le produit de ladite intensité par elle-même à la valeur du compteur de joules (Cpt_Joules). 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'onduleur (2) comporte un microcontrôleur, caractérisé en ce que l'étape (36) d'estimation de l'échauffement dudit câble est effectuée par le microcontrôleur de l'onduleur (2) et l'étape (40) de demande d'arrêt duvéhicule consiste à transmettre à la chaîne de traction une demande d'arrêt du véhicule à partir du microcontrôleur de l'onduleur (2). 6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel la chaîne de traction (15) comporte un microcontrôleur, caractérisé en ce que l'étape (36) d'estimation de l'échauffement dudit câble (5) est effectuée par le microcontrôleur de la chaîne de traction (15) et l'étape (40) de demande d'arrêt du véhicule consiste à demander l'arrêt du véhicule à partir du microcontrôleur de la chaîne de traction (15). 7. Véhicule automobile comportant une chaîne de traction hybride ou électrique, ledit véhicule comportant une machine électrique de traction (3) triphasée et un onduleur (2) comportant un premier groupe d'interrupteurs pilotés (6, 7, 8) et un second groupe d'interrupteurs pilotés (9, 10, 11), un câble électrique de puissance (5) triphasé reliant ledit onduleur (2) et ladite machine électrique (3), ledit véhicule étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens adaptés à mettre en oeuvre des étapes d'un procédé selon l'une quelconque des 1 à 4. 8. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que lesdits moyens consistent en un microcontrôleur. 9. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que le microcontrôleur est compris dans l'onduleur (2). 10. Véhicule selon la 7, caractérisé en ce que le microcontrôleur est compris dans la chaîne de traction (15).
H
H02
H02J
H02J 13
H02J 13/00
FR2989861
A1
BAIE DE SERVEURS INFORMATIQUES
20,131,025
Domaine de l'invention La présente invention concerne le domaine des serveurs de données et des super-ordinateurs destinés au stockage de masse, par exemple dans des centres informatiques ou des « fermes de stockage ». En raison de la densité des composants électroniques (cartes électroniques, processeurs et surtout disques durs), ces serveurs dégagent beaucoup de chaleur, qui nécessite une évacuation efficace des calories pour permettre le fonctionnement des composants à des températures ne dégradent pas les performances. On a proposé de nombreuses solutions pour assurer l'évacuation des calories, par une circulation d'eau, voire d'huile, et même par des serveurs installés dans des régions polaires (Groenland) ou immergés. Le principal problème des centres informatiques est le refroidissement des serveurs qui consomment autant (sinon plus) d'énergie que les serveurs eux même. Le coût de revient des serveurs est fonction de l'amortissement des équipements, mais aussi de la consommation électrique. A titre d'exemple, un système informatique exploité par l'université du Texas, équipé de 15.744 microprocesseurs quadricoeur consomme 2,5 Mégawatt, ce qui entraîne une consommation électrique dont la facture annuelle s'élève à plus d'un million de dollars Le domaine de l'invention est plus particulièrement 30 celui des serveurs de données à basse consommation, utilisant un système de refroidissement fonctionnement essentiellement par circulation d'air par convection. Solutions de l'art antérieur 35 1 On a proposé dans l'art antérieur différentes configurations en forme d'armoires (« Rack ») contenant des cartes disposées en étagères et délimitant des espaces de circulation d'air venant de l'extérieur de l'armoire et débouchant dans une cheminée délimitée par les parois arrières et latérales de l'armoire. Une évacuation supérieure permet un écoulement de l'air chaud par convection et parfois par une ventilation forcée. La demande de brevet PCT W02008025745 décrit une baie renfermant des modules rackables d'appareillages électroniques. Le refroidissement est assuré par convection naturelle grâce à des orifices de ventilation pratiqués dans ses parois inférieure et supérieure et d'un refroidissement par air forcé grâce à des rampes internes de distribution d'air alimentées en air sous pression par l'intermédiaire d'une boîte de répartition raccordée à une canalisation de circulation d'air forcée. L'utilisation de rampes internes de distribution pour l'air forcé permet de réaliser une circulation d'air puisé ne faisant que peu obstacle à la circulation d'air obtenue par convection naturelle. La demande de brevet PCT W09713394 concerne un système pouvant être utilisé dans le refroidissement d'installations électroniques, lesquelles sont montées dans une structure de bâti comportant des moyens de transfert de l'énergie thermique produite par lesdites installations électroniques, vers une ou plusieurs unités de refroidissement reliées audit bâti. Chacune de ces unités transfère l'énergie thermique par convection vers l'air ambiant entourant le bâti et les installations. Au moins une des unités de refroidissement comporte des parois de refroidissement verticales placées les unes à côté des autres, ainsi qu'un bloc de ventilation fournissant, à la demande, un flux d'air forcé vers l'unité de refroidissement et les parois de 2 refroidissement. Ce système permet ainsi d'accroître l'émission thermique depuis les parois de refroidissement vers l'air ambiant. Le bloc de ventilation est situé sur le côté de la structure du bâti, et placé à côté ou en partie à 5 l'intérieur de l'unité de refroidissement. Le bloc de ventilation envoie un flux d'air forcé dans les espacements définis entre les parois de l'unité de refroidissement, la circulation dudit flux se limitant à la zone comprenant les sections des parois de l'unité de refroidissement qui font 10 face à la structure du bâti. Le flux d'air est destiné à plusieurs espacements collatéraux et s'écoule vers le haut. La demande de brevet US2009/0239460 décrit un assemblage pour extraire la chaleur d'un logement pour les 15 équipements électroniques avec un volume intérieur adapté pour canaliser la chaleur des équipements électroniques, les logements ayant une partie supérieure essentiellement solide et une partie arrière essentiellement solide. L'ensemble comprend une première ouverture dans la 20 partie supérieure du boîtier qui mène à l'intérieur du boîtier, la première ouverture située à l'arrière de la partie supérieure, à proximité de la partie arrière du boîtier, une deuxième ouverture dans la partie arrière du boîtier qui mène à l'intérieur du boîtier, la seconde ouverture située au 25 sommet de la partie arrière, à proximité de la partie supérieure du boîtier, où la première ouverture est contiguë à la seconde ouverture, et une cheminée extérieure au boîtier et couplé à l'habitation tels que la cheminée englobe et est en communication fluide avec les première et deuxième ouvertures, 30 La demande de brevet américaine US2011019362 décrit un boîtier électronique comprenant une structure de trame au moins partiellement fermée par une pluralité de panneaux définissant un compartiment dans lequel un ou plusieurs composants électroniques sont montés. Un conduit d'air 35 d'échappement est adapté pour évacuer l'air chaud. 3 Le brevet américain US4158875 décrit un équipement de refroidissement de l'air pour une utilisation dans les systèmes électroniques du type comportant une pluralité de 5 panneaux de câblage du circuit imprimé avec une pluralité de composants générateurs de chaleur. L'équipement de refroidissement de l'air utilise une construction à double paroi par lequel l'air agissant comme réfrigérant est introduit dans une direction à angle formant un angle élevé 10 par rapport à la paroi. Inconvénients de l'art antérieur Les différentes solutions de l'art antérieur ne 15 sont pas satisfaisantes car elles ne permettent pas d'assurer une occupation au sol optimale, ni une circulation d'air efficace pour assurer un refroidissement homogène des circuits électroniques, une réduction significative de la consommation électrique par rapport aux solutions de l'art antérieur et un 20 puissance par surface au sol améliorée. Solution apportée par l'invention Selon son acception la plus générale, la présente 25 invention concerne une baie de serveurs informatiques composée par une structure porteuse supportant une pluralité de plateaux superposés s'étendant sensiblement horizontalement, chacun des dits plateaux étant équipés de composants électroniques organisée de manière à permettre une circulation 30 d'air entre les plateaux superposés et lesdits composants électroniques, la circulation d'air s'effectuant entre l'air ambiant via une zone ouverte, et un espace d'évacuation intérieur s'étendant perpendiculairement auxdits plateaux. La baie de serveurs selon l'invention se distingue de l'art 35 antérieur, pour répondre aux problèmes objectifs susvisés, par 4 le fait que ledit espace d'évacuation présente une configuration cylindrique, et que lesdits plateaux forment des formes de pétales superposées entourant complétement ledit espace d'évacuation intérieur de configuration cylindrique. Les plateaux supportent des moyens de séparation radiaux s'étendant sur une hauteur d'au moins la moitié de la distance séparant deux plateaux superposés. Selon une première variante, en ce que les moyens de séparation sont constitués par au moins une partie au moins des composants électroniques, lesdits composants formant moyens de séparation étant disposés sensiblement radialement pour présenter les faces principales selon un plan sensiblement radial et perpendiculaire par rapport au plateau sur lequel ils sont montés. Selon une deuxième variante, non exclusive de la première, lesdits composants formant moyens de séparation les composants sont des disques durs. Selon une autre variante, non exclusive des deux précédentes, certains des moyens de séparation sont constitués par des cloisons passives. Avantageusement, le bord arrière des plateaux forme un volet déflecteur. Selon un mode de réalisation préféré, la baie de serveurs selon l'invention présente une configuration 30 hexagonale, avec six modules en forme de colonnes s'ouvrant sur environ 45 degrés. Selon une autre variante avantageuse, la baie selon l'invention comporte un moyen de circulation forcé d'air placé 35 dans le conduit médian. 5 Description détaillée d'exemples de réalisation non limitatifs L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, se référant aux dessins annexés correspondant à des exemples de réalisation non limitatifs où : - la figure 1 représente une vue en perspective 10 d'un élément modulaire - la figure 2 représente une vue de détail d'un plateau pour la mise en oeuvre de l'invention - la figure 3 représente une vue en perspective dudit élément modulaire chargé avec des plateaux 15 - la figure 4 représente une vue en perspective, selon un plan de coup transversal, de la baie selon l'invention La baie de serveur selon l'invention présente une 20 forme générale tubulaire, avec des châssis formant des blocs modulaires organisés autour d'un espace creux en forme de colonne centrale. La figure 1 représente une vue schématique d'un châssis modulaire selon l'invention. Il est constitué par une 25 embase inférieure (1), des montants (2 à 5) et une embase supérieure (6). Les embases (1, 6) présentent une forme sensiblement trapézoïdale. Elles sont réalisées par des tubes métalliques de section carrée de 40x40 millimètres, avec une 30 paroi d'une épaisseur de 2 millimètres. L'embase inférieure (1) est montée sur un support antivibratoire et est munies d'éléments de calage réglables. Les montants (2 à 5) sont également constitués de tubes métalliques de section carrée de 40x40 millimètres, avec 6 une paroi d'une épaisseur de 2 millimètres et d'un longueur d'environ 185 centimètres, dans l'exemple décrit. Ces montants (2 à 5) sont disposés pour former une paire de montants droits et une paire de montants gauches. Chaque paire de montant supporte une série d'arceaux métalliques (7) formés par des tiges pliées, régulièrement espacés, pour supporter les plateaux sur lesquels sont montés les composants électroniques. A cet effet, les montants présentent tous une série 10 de perforations équidistantes. Tous les montants présentent les mêmes perforations, ce qui facilite la production et l'assemblage. La figure 2 représente une vue en perspective d'un tel plateau. Il est constitué par une tôle pliée (8) et 15 découpée pour présenter la forme d'un pétale, s'ouvrant sur environ 45 degrés. Cette tôle présente une série de lumières (9) pour le montage des accessoires supportés par le plateau. La partie arrière du plateau présente un déflecteur (10) dirigé vers le haut, lorsque le plateau est monté sur le bloc 20 modulaire. Ce déflecteur (10) dévie le courant d'air produit par convection naturel vers le haut de la colonne centrale. Elle peut être légèrement twistée de façon à créer un flux d'air médian tourbillonnant. La figure 3 représente un bloc modulaire équipé de 25 ses plateaux et des composants électroniques. Les plateaux (8) sont extractibles et reposent sur les arceaux fixés sur les montants (2 à 5). Ils sont équipés de supports de disques durs (11) permettant le changement rapide par un accès en façade. 30 La figure 4 représente une vue en perspective de la baie, en coupe transversale. Elle comprend six ensembles modulaires (12 à 17), présentant chacun un empilement de plateaux (8) supportés de part et d'autre par des arceaux (7). 7 Chaque plateau (8) est équipé d'une série de disques durs (18 à 23) orientés radialement, avec les faces principales disposées verticalement pour offrir la plus grande surface de contact avec l'air circulant dans la baie et pour former des zones de convection forcées entre deux disques dures consécutifs. Des cartes électroniques (24) sont montées à plat sur le plateau, la chaleur dégagée étant évacuée par le passage du flux d'air traversant les espaces compris entre les plateaux. La zone médiane forme une cheminée tubulaire dans laquelle l'air circulant par convection est évacué. Optionnellement, un système de circulation forcé d'air, par exemple un ventilateur, est disposé à l'intérieur de cette colonne et/ou à son débouché. 8
La présente invention concerne une baie de serveurs informatiques composée par une structure porteuse supportant une pluralité de plateaux (8) superposés s'étendant sensiblement horizontalement, chacun des dits plateaux (8) étant équipés de composants électroniques (18 à 22) organisée de manière à permettre une circulation d'air entre les plateaux superposés et lesdits composants électroniques, la circulation d'air s'effectuant entre l'air ambiant via une zone ouverte, et un espace d'évacuation intérieur s'étendant perpendiculairement auxdits plateaux, caractérisée en ce que ledit espace d'évacuation présente une configuration cylindrique, lesdits plateaux (8) présentant des formes de pétales superposés entourant complétement ledit espace d'évacuation intérieur de configuration cylindrique et en ce que lesdits plateaux (8) supportent des moyens de séparation radiaux (19 à 23) s'étendant sur une hauteur d'au moins la moitié de la distance séparant deux plateaux superposés.
1 - Baie de serveurs informatiques composée par une structure porteuse supportant une pluralité de plateaux (8) superposés s'étendant sensiblement horizontalement, chacun des dits plateaux (8) étant équipés de composants électroniques (18 à 22) organisée de manière à permettre une circulation d'air entre les plateaux superposés et lesdits composants électroniques, la circulation d'air s'effectuant entre l'air ambiant via une zone ouverte, et un espace d'évacuation intérieur s'étendant perpendiculairement auxdits plateaux, caractérisée en ce que ledit espace d'évacuation présente une configuration cylindrique, lesdits plateaux (8) présentant des formes de pétales superposés entourant complétement ledit espace d'évacuation intérieur de configuration cylindrique et en ce que lesdits plateaux (8) supportent des moyens de séparation radiaux (19 à 23) s'étendant sur une hauteur d'au moins la moitié de la distance séparant deux plateaux superposés. 2 - Baie de serveurs informatiques selon la 1 caractérisée en ce que les moyens de séparation sont constitués par au moins une partie au moins des composants électroniques (19 à 23), lesdits composants (19 à 23) formant moyens de séparation étant disposés sensiblement radialement pour présenter les faces principales selon un plan sensiblement radial et perpendiculaire par rapport au plateau (8) sur lequel ils sont montés. 3 - Baie de serveurs informatiques selon la 2 caractérisée en ce que lesdits composants formant moyens de séparation les composants sont des disques durs (19 à 23). 9- Baie de serveurs informatiques selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que certains des moyens de séparation sont constitués par des cloisons passives. - Baie de serveurs informatiques selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que le bord arrière des plateaux (8) forme un volet déflecteur (10). 6 - Baie de serveurs informatiques selon la précédente caractérisée en ce que ledit volet déflecteur (10) est twisté. 7 - Baie de serveurs informatiques selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce qu'elle comporte un moyen de circulation forcé d'air placé dans le conduit médian.10
H
H05
H05K
H05K 7
H05K 7/20
FR2990774
A1
LENTILLE OPHTALMIQUE
20,131,122
L'invention concerne le domaine de l'optique ophtalmique. Elle concerne plus particulièrement une dont l'une des faces principales comporte un filtre optique destiné à réduire les effets de la phototoxicité de la lumière bleue sur la rétine d'un porteur de lunettes. Dans l'ensemble de la présente demande de brevet, il sera fait référence à des gammes de valeurs, en particulier de longueurs d'onde et d'angles d'incidence. L'expression « compris entre les valeurs x et y » signifie « dans la gamme de x à y », les bornes x et y étant incluses dans cette gamme. La lumière visible par l'ceil humain s'étend sur un spectre lumineux allant d'une longueur d'onde de 380 nanomètres (nm) à 780 nm environ. La partie de ce spectre, située entre 380 nm et 500 nm environ, correspond à une lumière sensiblement bleue, de haute énergie. De nombreuses études (voir par exemple Kitchel E., « The effects of blue light on ocular health », Journal of Visual Impairment and Blindness Vol. 94, No. 6, 2000 ou Glazer-Hockstein et al., Retina, Vol. 26, No. 1, pp. 1-4, 2006) suggèrent que la lumière bleue a des effets phototoxiques sur l'ceil, et notamment sur la rétine. En effet, des études de photobiologie oculaire (Algvere P.V. et al., « Age-Related Maculopathy and the Impact of the Blue Light Hazard », Acta Ophthalmo. Scand., Vol. 84, pp. 4-15, 2006) et des études cliniques (Tomany S.C. et al., « Sunlight and the 10-Year Incidence of Age-Related Maculopathy. The Bernier Dam Eye Study », Arch Ophthalmol. , Vol. 122, pp. 750-757, 2004) ont montré qu'une exposition à la lumière bleue trop longue ou trop intense peut induire des pathologies ophtalmiques sévères telles que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA). Néanmoins, une partie de cette lumière bleue, comprise entre 465 nm et 495 nm environ est bénéfique dans la mesure où elle intervient au niveau des mécanismes de régulation des rythmes biologiques, appelés « cycles circadiens ». Ainsi, il est recommandé de limiter l'exposition à la lumière bleue potentiellement nocive, en particulier pour la bande de longueur d'onde qui présente une dangerosité accrue (voir notamment tableau B1 de la norme ISO 8980-3 :2003 (E) concernant la fonction de dangerosité de la lumière bleue B(X)). À cet effet, il peut être conseillé de porter devant chacun des yeux une lentille ophtalmique qui empêche ou limite la transmission de la lumière bleue phototoxique jusqu'à la rétine. Il a déjà été proposé, par exemple dans la demande de brevet W02008024414, de couper au moins partiellement, la partie gênante du spectre de la lumière bleue de 400 nm à 460 nm au moyen de lentilles comprenant un film inhibant partiellement la lumière dans la gamme de longueurs d'onde souhaitée, par absorption ou par réflexion. Par ailleurs, l'homme du métier est à la recherche de filtres permettant de minimiser la quantité de lumière bleue nocive reçue par la rétine, tout en permettant de transmettre efficacement la lumière visible pour les longueurs d'onde supérieures à 465 nm afin, d'une part, de conserver une bonne vision pour le porteur et, d'autre part, de ne pas altérer les cycles circadiens. La difficulté est que les gammes de longueurs d'onde de 420 nm à 450 nm qu'il convient de filtrer sont très proches des gammes de longueurs d'onde qui ne doivent pas, ou très peu, être filtrées. C'est un objectif de l'invention de fournir une lentille ophtalmique comprenant un filtre par réflexion tenant compte de l'ensemble de l'irradiation lumineuse provenant du milieu environnant et réduisant la lumière bleue reçue par l'ceil dans la gamme de longueurs d'onde allant de 420 nm à 450 nm tout en permettant une excellente transmission dans la gamme de longueurs d'onde allant de 465 nm à 495 nm. Un autre objectif de l'invention est de fournir une lentille ophtalmique comportant un filtre par réflexion présentant les propriétés ci-dessus, qui soit facile et peu coûteux à mettre en oeuvre industriellement. D'une manière générale, il est possible de concevoir des filtres, dits « étroits », très sélectifs, présentant une bande passante limitée et un pic de réflectivité centré sur cette bande passante. Pour limiter la transmission de la lumière bleue phototoxique à la rétine, un filtre étroit adéquat devrait ainsi avoir par exemple une largeur à mi-hauteur de 30 nm entre 420 nm et 450 nm, et un maximum de réflectivité pour la longueur d'onde centrale de 435 nm. En pratique, des filtres étroits très sélectifs sont généralement constitués d'un empilement comportant un nombre important de couches diélectriques et dont l'épaisseur totale est élevée. De tels filtres sont longs et coûteux à réaliser industriellement, en particulier lorsque ceux-ci sont déposés sous vide. La multiplication du nombre de couches et la multiplication des interfaces rend également difficile d'atteindre de bonnes propriétés mécaniques. La prise en compte des contraintes ci-dessus amène à limiter le nombre de couches, ce qui a pour conséquence de limiter les performances en termes de sélectivité spectrale (la largeur à mi- hauteur d'un tel filtre étroit pouvant alors atteindre jusqu'à 70 nm) et angulaire, le filtre devenant faiblement sélectif angulairement. Ceci signifie que si, pour des longueurs d'onde comprises entre 420 nm et 450 nm, la réflectivité de la face principale d'une lentille ophtalmique munie d'un tel filtre étroit est élevée pour des angles d'incidence sur cette face principale compris entre 0° et 15°, alors la réflectivité pour des angles d'incidence compris entre 30° et 45° sur cette même face principale sera également relativement élevée. L'angle d'incidence est classiquement défini comme l'angle entre la normale à la surface au point d'incidence et la direction du faisceau lumineux contactant cette surface. Ceci entraîne un certain nombre de conséquences pour un porteur de lunettes équipé de lentilles ophtalmiques sur la face principale avant desquelles a été déposé un filtre optique étroit tel que décrit précédemment. On entendra ici que la face principale avant de la lentille ophtalmique est la face principale de la lentille ophtalmique qui est située le plus loin des yeux du porteur de lunettes. Par opposition, on désignera la face principale de la lentille ophtalmique qui est située le plus près des yeux du porteur la face principale arrière. Ainsi positionnées par rapport aux yeux du porteur, les lentilles ophtalmiques reçoivent, d'une part, de la lumière « directe » incidente sur les faces principales avant des lentilles ophtalmiques, et, d'autre part, de la lumière « indirecte » provenant de l'arrière du porteur et réfléchie par les lentilles ophtalmiques. La lumière venant de l'arrière du porteur et réfléchie par la lentille ophtalmique en direction de l'ceil du porteur est principalement la lumière incidente sur la face principale arrière de la lentille ophtalmique avec des angles d'incidence compris entre 30° et 45°. Cette lumière visible provenant de l'arrière du porteur à un angle d'incidence compris entre 30° et 45° traverse la face principale arrière, sur laquelle se produit une première réflexion, puis le substrat pour atteindre la face principale avant comportant ledit filtre. Par ailleurs, il est connu que les propriétés optiques d'un filtre déposé sur la face principale avant d'une lentille ophtalmique, par exemple la réflectivité, sont équivalentes, que la lumière soit incidente du côté de la face principale avant ou provenant du côté de la face principale arrière. Si le filtre étroit réfléchit efficacement la lumière bleue dont la longueur d'onde est comprise entre 420 nm et 450 nm pour un angle d'incidence sur la face principale avant compris entre 30° et 45°, alors il réfléchit également efficacement cette lumière bleue arrivant par l'arrière, pour un angle d'incidence compris entre 30° et 45° sur la face principale arrière. Ainsi, même si la lumière directe incidente sur les faces principales avant des lentilles ophtalmiques est rejetée efficacement grâce à la réflexion sur les filtres étroits déposés sur les faces principales avant, la lumière indirecte provenant de l'arrière du porteur est réfléchie tout aussi efficacement vers les yeux du porteur. Au final, malgré l'utilisation d'un filtre étroit, la quantité de lumière bleue phototoxique parvenant jusqu'à la rétine du porteur pourra être relativement importante et présenter un danger pour le porteur. Par ailleurs, le filtre, qu'il soit appliqué en face avant ou arrière se comporte de la même façon vis-à-vis de la lumière dans la gamme de longueur d'ondes de 420 nm à 450 nm, puisque la lentille ophtalmique, dans l'un comme dans l'autre des cas, transmet la lumière dans la gamme de longueurs d'onde de 420 nm à 450 nm. La même conséquence néfaste vis-à-vis de la lumière bleue phototoxique se manifeste donc pour le porteur si le filtre, au lieu d'être appliqué sur la face principale avant de la lentille ophtalmique, est appliqué sur la face principale arrière. Par ailleurs, comme déjà mentionné précédemment, des filtres par réflexion étroits comportant un nombre restreint de couches et une épaisseur compatible avec une fabrication industrielle à grande échelle ne présentent qu'une sélectivité spectrale réduite, et sont susceptibles de réfléchir une partie significative de la lumière dans la gamme régissant les cycles circadiens. Afin de répondre aux objectifs de l'invention et de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose une lentille ophtalmique munie d'un filtre par réflexion permettant de réduire la quantité de la lumière bleue phototoxique arrivant sur la rétine d'un porteur de cette lentille ophtalmique, tout en préservant au mieux les cycles circadiens. À cet effet, l'invention concerne une lentille ophtalmique présentant une face principale avant et une face principale arrière, l'une au moins des faces principales comportant un filtre qui confère à la face principale comportant ledit filtre les propriétés suivantes : - un facteur moyen de réflexion dans le bleu (R,,,B) sur une gamme de longueurs d'onde allant de 420 nanomètres à 450 nanomètres qui est supérieure ou égale à 5%, pour un angle d'incidence compris entre 0° et 15°, - une courbe de réflectivité spectrale pour un angle d'incidence compris entre 0° et 15°, cette courbe de réflectivité ayant : - un maximum de réflectivité à une longueur d'onde inférieure à 435 nanomètres, et - une largeur à mi-hauteur (FWHM) supérieure à 80 nanomètres, et - pour un angle d'incidence 0 compris entre 0° et 15° et pour un angle d'incidence 0' compris entre 30° et 45°, un paramètre A(0,0') défini par la relation A(0,0') = 1 - [ Re,(435 nm) / Re(435 nm) ], tel que ce paramètre A(0,0') soit supérieur ou égal à 0,6, où Re(435 nm) représente la valeur de la réflectivité de la face principale comportant ledit filtre, à la longueur d'onde de 435 nanomètres pour l'angle d'incidence 0, et Re,(435 nm) représente la valeur de la réflectivité de la face principale comportant ledit filtre à la longueur d'onde de 435 nanomètres pour l'angle d'incidence 0'. Ainsi, la lentille ophtalmique selon l'invention permet de minimiser la transmission de la lumière bleue phototoxique à la rétine d'un porteur de cette lentille ophtalmique, grâce, d'une part, à sa réflectivité moyenne sur une gamme de longueurs d'onde allant de 420 nm à 450 nanomètres et grâce d'autre part, à sa sélectivité angulaire. En effet, la lentille ophtalmique munie dudit filtre présente, à une longueur d'onde donnée, une réflectivité sensiblement différente pour deux angles d'incidence sur la face principale comportant ledit filtre sensiblement différents. Par ailleurs, ce filtre est décentré par rapport à la bande de longueurs d'onde de la lumière bleue phototoxique comprise entre 420 nanomètres et 450 nanomètres. En effet, la lentille ophtalmique présente un maximum de réflectivité à une longueur d'onde inférieure à 435 nanomètres. Ceci permet alors d'ajuster la sélectivité angulaire de la lentille. Les caractéristiques spectrales (réflectivité, Rn' R',..) de chaque face principale d'une lentille ophtalmique selon l'invention sont déterminées de façon classique pour un faisceau lumineux incident arrivant sur la face principale depuis l'air, sans avoir traversé le substrat. Enfin, une lentille ophtalmique selon l'invention présentant un paramètre A(0,0') tel que défini ci-dessus permet : - de maximiser la réflexion de la lumière bleue phototoxique provenant du côté de la face principale avant, l'intensité de cette réflexion étant liée à la grandeur Re(435 nm), et - de minimiser la réflexion de la lumière bleue phototoxique provenant du côté de la face principale arrière, l'intensité de cette réflexion étant liée à la grandeur Re,(435 nm). Ainsi, la lentille ophtalmique selon l'invention, munie de son filtre, réduit la transmission globale de la lumière bleue phototoxique vers la rétine d'un porteur d'une telle lentille ophtalmique. Le filtre proposé présentant une largeur à mi-hauteur plus importante qu'un filtre étroit, il s'avère moins épais qu'un tel filtre étroit et comprend moins de couches, et par conséquent est de fabrication plus aisée et moins coûteuse qu'un filtre étroit. Par ailleurs, d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la lentille ophtalmique selon l'invention sont les suivantes : - le filtre est formé sur la face principale avant de la lentille ophtalmique ; - le paramètre A(0,0') est déterminé pour un angle d'incidence 0 sur la face principale comportant ledit filtre tel que 0 = 15° et pour un angle d'incidence 0' sur la face principale comportant ledit filtre tel que 0' = 450; - le paramètre A(0,0') est supérieur ou égal à 0,65, mieux supérieur ou égal à 0,7, mieux encore supérieur ou égal à 0,75, et de façon optimale supérieur ou égal à 0,8; - le maximum de réflectivité est à une longueur d'onde inférieure ou égale à 410 nm, mieux inférieure ou égale à 400 nm, et encore mieux, inférieure ou égale à 390 nm ; - le maximum de réflectivité est à une longueur d'onde supérieure ou égale à 350 nanomètres, de préférence dans la gamme de longueurs d'onde allant de 360 nm à 400 nm, mieux dans la gamme de longueurs d'onde allant de 370 nm à 390 nm ; - la largeur à mi-hauteur est supérieure ou égale à 90 nanomètres, de préférence supérieure ou égale à 100 nanomètres ; - la largeur à mi-hauteur est inférieure ou égale à 150 nanomètres, de préférence inférieure ou égale à 120 nanomètres, mieux inférieure ou égale à 110 nm. Ainsi, la largeur à mi-hauteur est généralement comprise entre 80 nm et 150 nm, de préférence entre 90 nm et 120 nm, mieux entre 90 nm et 110 nm et mieux encore entre 100 nm et 110 nm. Enfin, d'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives de la lentille ophtalmique selon l'invention sont les suivantes : - la valeur de la réflectivité au maximum de réflectivité de la face principale comportant le filtre, pour un angle d'incidence de 15°, est de préférence au moins 1,5 fois supérieure, mieux au moins 2 fois supérieure et de façon optimale au moins 2,5 fois supérieure à la valeur de la réflectivité de cette même face principale, pour le même angle d'incidence, et à la longueur d'onde de 435 nm ; - le ratio [ R15.(435 nm) - R15.(480 nm) ] / R15.(435 nm) où R15.(435 nm) et R15.(480 nm) représentent respectivement la réflectivité de la face principale de la lentille ophtalmique comportant ledit filtre à une longueur d'onde de 435 nm et à une longueur d'onde de 480 nm, pour un angle d'incidence sur cette face principale de 15°, est supérieur ou égal à 0,8, mieux supérieur ou égal à 0,85 et mieux encore supérieur ou égal à 0,9. Ce ratio caractérise l'excellente sélectivité du filtre équipant la lentille ophtalmique selon l'invention qui permet de protéger de la bande phototoxique sans perturbation de la bande chronobiologique ; - le facteur moyen de réflexion lumineux (Ru) sur la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre est inférieur ou égal à 2,5%, de préférence inférieur ou égal à 1,5%; - le facteur moyen de réflexion lumineux (Ru) sur chacune des faces principales de la lentille ophtalmique est inférieur ou égal à 2,5%, de préférence inférieur ou égal à 1,5%; - le facteur moyen de réflexion lumineux (Ru) sur la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre est inférieur ou égal à 0,7%; - le filtre est formé sur la face principale avant de la lentille ophtalmique et le facteur moyen de réflexion (non pondéré) dans la gamme ultraviolette (UV) allant de 300 nm à 380 nm, pour un angle d'incidence sur cette face principale avant de 15°,est supérieur ou égal à 15%, mieux supérieur ou égal à 20% et mieux encore supérieur ou égal à 25%; - le filtre est un filtre interférentiel ; - le filtre comporte un nombre de couches inférieur ou égal 11, préférentiellement de 2 à 10 couches, et encore plus préférentiellement de 4 à 9 couches et mieux encore de 4 à 7 couches ; - le filtre présente une épaisseur totale inférieure ou égale à 700 nanomètres, de préférence inférieure ou égale à 600 nanomètres, et mieux encore inférieure ou égale à 550 nm, et de façon optimale de 200 nm à 400 nm ; - la face principale arrière de la lentille ophtalmique comporte un revêtement anti-UV, c'est-à-dire réfléchissant peu les UV, préférentiellement un revêtement antireflet efficace dans les UV et dans le visible. En outre, la lentille ophtalmique selon l'invention entre avantageusement dans la réalisation de paire de lunettes. Ainsi, l'invention propose également une paire de lunettes comportant au moins une lentille ophtalmique selon l'invention. Par ailleurs, l'utilisation d'une lentille ophtalmique selon l'invention s'avère particulièrement intéressante pour un usage thérapeutique ou pour prévenir les maladies liées à la phototoxicité de la lumière bleue. L'invention propose l'utilisation d'une lentille ophtalmique selon l'invention pour accroître le contraste de vision d'un porteur. L'invention propose enfin l'utilisation d'une lentille ophtalmique selon l'invention pour protéger de la phototoxicité de la lumière bleue au moins une partie de l'ceil d'un porteur, en particulier pour le protéger d'un processus dégénératif tel que la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DM LA). L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés, dans lesquels des lentilles ophtalmiques présentent un filtre selon l'invention sur leur face principale avant : - les figures 1 à 3 présentent les courbes de réflectivité spectrale pour un angle d'incidence sur la face principale avant de 15°, de certaines lentilles ophtalmiques préparées dans les exemples 1 à 3 de la présente demande et de lentilles ophtalmiques revêtues d'un filtre ne satisfaisant pas les caractéristiques des filtres de l'invention, notamment la largeur à mi-hauteur (voir exemples comparatifs Cl, C2, et C3). - la figure 4 présente pour chacun des exemples précédents le facteur de transmission pondéré (en %) et la réflectivité arrière pondérée (en %), la pondération étant faite au moyen de la fonction de risque de la lumière bleue. - la figure 5 représente les courbes de réflectivité spectrale entre 380 nm et 500 nm de la lentille ophtalmique de l'exemple 3 de la présente demande pour des angles d'incidence sur la face principale avant de 0° et 45°. Comme cela est bien connu, la lentille ophtalmique selon l'invention comprend un substrat transparent en verre minéral ou organique. Ce substrat peut comprendre un ou plusieurs revêtements fonctionnels pour conférer à la lentille ophtalmique des propriétés optiques et/ou mécaniques particulières, tels que, par exemple, un revêtement anti-choc, un revêtement anti-abrasion, un revêtement anti-reflet, un revêtement anti-UV, un revêtement anti-statique, un revêtement polarisant, et un revêtement anti-salissure et/ou anti-buée. Tous ces revêtements sont bien connus dans la technique des lentilles ophtalmiques. Le substrat de la lentille ophtalmique selon l'invention est de préférence en verre organique, par exemple une matière plastique thermoplastique ou thermodurcissable. Parmi les matériaux thermoplastiques convenant pour les substrats, on peut citer les (co)polymères (méth)acryliques, en particulier le poly(méthacrylate de méthyle) (PMMA), les (co)polymères thio(méth)acryliques, le polyvinylbutyral (PVB), les polycarbonates (PC), les polyuréthanes (PU), les poly(thiouréthanes), les (co)polymères d'allylcarbonates de polyols, les copolymères thermoplastiques éthylène/acétate de vinyle, les polyesters tels que le poly(téréphtalate d'éthylène) (PET) ou le poly(téréphtalate de butylène) (PBT), les polyépisulfures, les polyépoxydes, les copolymères polycarbonates/polyesters, les copolymères de cyclo-oléfines tels que les copolymères éthylène/norbornène ou éthylène/cyclopentadiène et leurs combinaisons. Par (co)polymère, on entend un copolymère ou un homopolymère. Par (méth)acrylate, on entend un acrylate ou un méthacrylate. Par polycarbonate (PC), on entend au sens de la présente invention aussi bien les homopolycarbonates que les copolycarbonates et les copolycarbonates séquences. Les substrats particulièrement recommandés sont les substrats obtenus par (co)polymérisation du bis any' carbonate du diéthylèneglycol, vendu, par exemple, sous la dénomination commerciale CR-39® par la société PPG Industries (lentilles ORMA® ESSILOR), ou par polymérisation des monomères thio(méth)acryliques, tels que ceux décrits dans la demande de brevet français FR 2734827. Les substrats peuvent être obtenus par polymérisation de mélanges des monomères ci-dessus, ou peuvent encore comprendre des mélanges de ces polymères et (co)polymères. D'autres substrats préférés sont les polycarbonates. La lentille ophtalmique présente une face principale avant et une face principale arrière. Par face principale arrière, on entend la face principale qui, lors de l'utilisation de la lentille ophtalmique, est la plus proche de l'ceil de l'utilisateur. Il s'agit généralement d'une face concave. Inversement, par face principale avant, on entend la face principale qui, lors de l'utilisation de la lentille ophtalmique, est la plus éloignée de l'ceil de l'utilisateur. Il s'agit généralement d'une face convexe. Selon l'invention, l'une au moins des faces principales de la lentille ophtalmique comporte un filtre. Comme indiqué précédemment, le substrat de la lentille ophtalmique peut comporter différents revêtements soit sur la face principale avant de la lentille ophtalmique, soit sur la face principale arrière de la lentille ophtalmique. Un revêtement qui est "sur" le substrat ou qui a été déposé "sur" le substrat est défini comme un revêtement qui : (i) est positionné au-dessus d'une face principale du substrat, (ii) n'est pas nécessairement en contact avec le substrat, c'est-à-dire qu'un ou plusieurs revêtements intermédiaires peuvent être disposés entre le substrat et le revêtement en question, et (iii) ne recouvre pas nécessairement complètement la face principale du substrat. Lorsque "une couche A est localisée sous une couche B", on comprendra que la couche B est plus éloignée du substrat que la couche A. Dans un mode de réalisation, le filtre est formé directement sur la face principale avant de la lentille ophtalmique. Dans un autre mode préféré, il est déposé directement sur un revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayures ayant lui-même été déposé sur la face principale avant de la lentille ophtalmique. Avant le dépôt du filtre, il est courant de soumettre la surface dudit substrat, à un traitement d'activation physique ou chimique, destiné à augmenter l'adhésion du filtre sur la ou les faces principales. Ce prétraitement est généralement conduit sous vide. Il peut s'agir d'un bombardement avec des espèces énergétiques, par exemple un faisceau d'ions (« Ion Pre-Cleaning » ou "IPC") ou un faisceau d'électrons, d'un traitement par décharge corona, par effluvage, d'un traitement UV, ou d'un traitement par plasma sous vide, généralement un plasma d'oxygène ou d'argon. Il peut également s'agir d'un traitement de surface acide ou basique et/ou par solvants (eau ou solvant organique). Dans la présente demande, la réflectivité spectrale de la lentille ophtalmique, pour un angle d'incidence donné de la face comportant ledit filtre, représente la variation de la réflectivité (i.e. du facteur de réflexion) à cet angle d'incidence en fonction de la longueur d'onde. La courbe de réflectivité spectrale correspond à une représentation graphique de la réflectivité spectrale dans laquelle on trace la réflectivité spectrale (ordonnées) en fonction de la longueur d'onde (abscisses). Les courbes de réflectivité spectrales peuvent être mesurées au moyen d'un spectrophotomètre, par exemple un spectrophotomètre Perkin Elmer Lambda 850 équipé URA (Universal Reflectance Accessory). Le facteur moyen de réflexion, noté Rrn, est tel que défini dans la norme ISO 13666:1998, et mesuré conformément à la norme ISO 8980-4 (à un angle d'incidence inférieur à 17°, typiquement de 15°), c'est-à-dire qu'il s'agit de la moyenne (non pondérée) de la réflectivité spectrale sur l'ensemble du spectre lumineux allant de 400 nm à 700 nm. De même, le facteur de réflexion lumineux, noté R', également appelé dans la présente demande facteur moyen de réflexion lumineux est tel que défini dans la norme ISO 13666:1998, et mesuré conformément à la norme ISO 8980-4 (à un angle d'incidence inférieur à 17°, typiquement de 15°), c'est-à-dire qu'il s'agit de la moyenne pondérée de la réflectivité spectrale sur l'ensemble du spectre lumineux visible compris entre 380 nm et 780 nm. Par analogie, on définit un facteur moyen de réflexion dans le bleu entre 420 nm et 450 nm, noté R,,,B, qui correspond à la moyenne (non pondérée) de la réflectivité spectrale sur la gamme de longueurs d'onde allant de 420 nm à 450 nm. Selon l'invention, ce facteur moyen de réflexion dans le bleu Rrn,B peut être mesuré pour un angle d'incidence sur la face principale comportant le filtre compris entre 0° (incidence normale) et 15°, préférentiellement à 15°. Dans la présente demande, on notera également : - Re(435 nm) la valeur de la réflectivité de la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre selon l'invention, cette valeur étant déterminée (par mesure ou par calcul) à une longueur d'onde de 435 nanomètres et pour un angle d'incidence 0 sur la face principale comportant le filtre compris entre 0° et 15°, et - Re,(435 nm) la valeur de la réflectivité de la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre selon l'invention, cette valeur étant déterminée (par mesure ou par calcul) à une longueur d'onde de 435 nanomètres et pour un angle d'incidence 0' sur la face principale comportant le filtre compris entre 30° et 45°. On définira alors un paramètre A(0,0') par la relation suivante : A(0,0') = 1 - [ Re,(435 nm) / Re(435 nm) ]. On verra dans la suite de la description comment ce paramètre A(0,0') permet d'évaluer l'efficacité d'une lentille ophtalmique à limiter la quantité de lumière bleue phototoxique arrivant sur la rétine d'un porteur, en tenant compte des contributions respectives de la lumière bleue provenant du côté de la face avant ou du côté de la face arrière de la lentille. Conformément à l'invention, le filtre confère à la face principale de la lentille ophtalmique comprenant le filtre la propriété de présenter, pour un angle d'incidence sur cette face principale compris entre 0° et 15°, un facteur moyen de réflexion dans le bleu Rrn,B qui est supérieur ou égal à 5%. Le filtre est ainsi spécialement conçu pour maximiser le facteur moyen de réflexion dans le bleu Rrn,B. Ceci permet de maximiser la réjection de la lumière bleue phototoxique, dans la gamme de longueurs d'onde allant de 420 nm à 450 nm, arrivant de manière directe sur la face principale avant de la lentille. On considère ici que la majeure partie de la lumière directe qui provient de l'avant du porteur de la lentille ophtalmique et qui atteint la rétine de celui-ci présente une incidence faible sur la face principale avant, généralement comprise entre 0° et 15°. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le facteur moyen de réflexion dans le bleu R,,,B, pour un angle d'incidence sur la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre compris entre 0° et 15°, de préférence 15°, est supérieur ou égal à 10%, mieux supérieur ou égal à 20%, et encore mieux supérieur ou égal à 30%, et de façon optimale supérieur ou égal à 50%. Conformément à l'invention, le filtre confère également à la face principale comportant le filtre la propriété de présenter une courbe de réflectivité spectrale pour un angle d'incidence sur cette face principale compris entre 0° et 15°, de préférence 15°, qui a: - un maximum de réflectivité à une longueur d'onde inférieure à 435 nanomètres, et - une largeur à mi-hauteur (FWHM) supérieure ou égale à 80 nanomètres. En effet, comme cela est visible sur les figures 1 à 3, les courbes de réflectivité spectrale de la face principale avant des lentilles ophtalmiques conformes à l'invention, présentent généralement, dans la gamme de longueurs d'onde allant de 380 nm à 500 nm, une forme de « cloche » que l'on peut caractériser par sa hauteur (maximum de réflectivité) et sa largeur à mi-hauteur (FWHM ou « Full Width at Half Maximum » en anglais). Selon l'invention, le maximum de réflectivité est obtenu pour une longueur d'onde inférieure à 435 nm. Il est donc décalé par rapport à la longueur d'onde centrale (435 nm) de la bande de longueurs d'onde compris entre 420 nm et 450 nm de la lumière bleue phototoxique. De préférence, le maximum de réflectivité est à une longueur d'onde inférieure ou égale à 410 nm, mieux inférieure ou égale à 400 nm et encore mieux inférieure ou égale à 390 nm. Dans un mode de réalisation préféré, ce décalage est limité de telle sorte que le maximum de réflectivité soit également à une longueur d'onde supérieure ou égale à 350 nm. De préférence, le maximum de réflectivité est à une longueur d'onde supérieure à 360 nm, mieux supérieure ou égale à 370 nm. Selon l'invention, la largeur à mi-hauteur de la courbe de réflectivité spectrale considérée, pour un angle d'incidence sur la face principale comportant le filtre compris entre 0° et 15° est supérieure ou égale à 80 nm. Un filtre dimensionné de telle sorte que la courbe de réflectivité spectrale pour un angle d'incidence sur la sur la face principale comportant le filtre compris entre 0° et 15° ait une largeur à mi- hauteur (FWHM) supérieure ou égale à 80 nanomètres, sera désigné par la suite filtre large. Dans un mode de réalisation préférée, la largeur à mi-hauteur est supérieure ou égale à 90 nanomètres, de préférence supérieure ou égale à 100 nanomètres. De préférence également, la largeur à mi-hauteur est inférieure à 150 nanomètres, mieux inférieure à 120 nanomètres, mieux encore inférieure à 110 nm. Toujours selon l'invention, le filtre confère enfin à la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre la propriété de présenter un paramètre A(0,0'), tel que défini précédemment, supérieur ou égal à 0,6. Tel que défini précédemment, le paramètre A(0,0') dépend à la fois de la réflectivité à 435 nm pour un angle d'incidence 0 sur la face principale compris entre 0° et 15°, notée Re(435 nm) et à la fois de la réflectivité à 435 nm pour un angle d'incidence 0' sur la face principale compris entre 30° et 45°, notée Re,(435 nm). Dans le cas d'un lentille ophtalmique selon l'invention, placée devant l'ceil d'un porteur, comme expliqué en introduction, on comprend que la quantité de lumière bleue phototoxique comprise dans la gamme de longueurs d'onde allant de 420 nm à 450 nm arrivant de manière directe sur la face principale avant de la lentille ophtalmique et parvenant à l'ceil du porteur varie dans le sens inverse de la grandeur Re(435 nm). De la même manière, la quantité de lumière bleu phototoxique comprise dans la gamme de longueurs d'onde allant de 420 nm à 450 nm arrivant indirectement de l'arrière du porteur et réfléchie par la lentille ophtalmique varie dans le même sens que la grandeur Re,(435 nm). Ainsi, en choisissant un paramètre A(0,0') tel que A(0,0') 0,6, on obtient une lentille ophtalmique avec un filtre efficace et optimisé contre la lumière bleue phototoxique. En effet, le paramètre A(0,0') est d'autant plus élevé que : (i) la valeur de la réflectivité Re,(435 nm) est faible, c'est-à-dire que la quantité de lumière bleue phototoxique venant de l'arrière du porteur et réfléchie par la lentille ophtalmique en direction de la rétine du porteur est faible, et que (ii) la valeur de la réflectivité Re(435 nm) est élevée, c'est-à-dire que la quantité de lumière bleue phototoxique arrivant de manière directe sur la face principale avant de la lentille ophtalmique et réfléchie par celle-ci est élevée. Dans un mode de réalisation préféré, le paramètre A(0,0') de la lentille ophtalmique munie d'un filtre large selon l'invention est supérieur ou égal à 0,7, mieux supérieur ou égal à 0,75, et mieux encore supérieur ou égal à 0,8. De préférence, le paramètre A(0,0') est déterminé pour un angle d'incidence 0 sensiblement égal à 15° et un angle d'incidence 0' sensiblement égal à 45°. De préférence, le facteur moyen de transmission dans le bleu entre 465 nm et 495 nm de la lentille ophtalmique selon l'invention (pour un angle d'incidence sur la face principale avant compris entre 0° et 15°), qui correspond à la moyenne (non pondérée) de la transmittivité spectrale sur la gamme de longueurs d'onde allant de 465 nm à 495 nm, est supérieur ou égal à 80%, mieux supérieur ou égal à 85%, et encore mieux supérieur ou égal à 90%. Ceci permet notamment de garantir que la majeure partie de la lumière bleue comprise entre 465 nm et 495 nm, qui serait responsable de la synchronisation de l'horloge biologique, soit transmise à l'ceil d'un porteur équipé de cette lentille ophtalmique. De manière préférée, le facteur de transmission de la lentille ophtalmique à 480 nm pour un angle d'incidence sur la face principale avant compris entre 0° et 15° est supérieur ou égal à 70%, mieux supérieur ou égal à 90%, et encore mieux supérieur ou égal à 95%. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, le filtre que comporte la lentille est un filtre interférentiel. On entendra par là que le filtre comprend au moins une couche formée sur l'une des faces principales de la lentille ophtalmique munie du filtre interférentiel, cette couche présentant un indice de réfraction différent d'au moins 0,1 unité de l'indice de réfraction du substrat. Les propriétés optiques d'un tel filtre, comme par exemple la réflectivité, résultent des interférences provenant des réflexions multiples aux interfaces air! couche et substrat! couche. Une couche du filtre est définie comme ayant une épaisseur déposée supérieure ou égale à 1 nm. Ainsi, toute couche ayant une épaisseur inférieure à 1 nm ne sera pas comptabilisée dans le nombre de couches du filtre. Une éventuelle sous-couche disposée entre le filtre et le substrat n'est pas non plus comptabilisée dans le nombre de couches du filtre interférentiel. Sauf indication contraire, toutes les épaisseurs de couches divulguées dans la présente demande sont des épaisseurs physiques, et non des épaisseurs optiques. Lorsque le filtre interférentiel de l'invention comprend au moins deux couches, il comprend alors un empilement d'au moins une couche de haut indice de réfraction, ou « couche haut indice » désignée couche HI, et d'au moins une couche de bas indice de réfraction, ou « couche bas indice » désignée couche Bl. Dans un mode de réalisation préféré, le filtre interférentiel comporte moins de 11 couches, de préférence un nombre de couches allant de 2 à 10 couches, mieux de 4 à 9 couches, de façon optimale de 4 à 7 couches. Il n'est pas nécessaire que les couches HI et BI soient alternées dans l'empilement du filtre interférentiel, bien qu'elles puissent l'être selon un mode de réalisation de l'invention. Deux couches HI (ou plus) peuvent être déposées l'une sur l'autre, tout comme deux couches BI (ou plus) peuvent être déposées l'une sur l'autre. Dans la présente demande, une couche du filtre interférentiel est dite couche de haut indice de réfraction » lorsque son indice de réfraction est supérieur à 1,60, de préférence supérieur ou égal à 1,65, de préférence encore supérieur ou égal à 1,70, mieux supérieur ou égal à 1,80 et encore mieux supérieur ou égal à 1,90. De même, une couche du filtre interférentiel est dite couche de bas indice de réfraction lorsque son indice de réfraction est inférieur à 1,50, de préférence inférieur ou égal à 1,48, mieux inférieur ou égal à 1,47. Sauf indication contraire, les indices de réfraction auxquels il est fait référence dans la présente demande sont exprimés à une température de 25°C et pour une longueur d'onde de référence égale à 550 nm. La couche HI est une couche de haut indice de réfraction classique, bien connue dans la technique. Elle comprend généralement un ou plusieurs oxydes minéraux tels que, sans limitation : la zircone (Zr02), l'oxyde de titane (Ti02), l'alumine (A1203), le pentoxyde de tantale (Ta205), l'oxyde de néodyme (Nd205), l'oxyde de praséodyme (Pr203), le titanate de praséodyme (PrTiO3), l'oxyde de lanthane (La203), le pentoxyde de niobium (Nb205), ou l'oxyde d'yttrium (Y203). Éventuellement, les couches HI peuvent contenir également de la silice ou d'autres matériaux de bas indice de réfraction, pourvu que leur indice de réfraction soit supérieur à 1,60 comme indiqué ci-dessus. Les matériaux préférés sont Ti02, PrTiO3, Zr02, A1203, Y203 et leurs mélanges. La couche BI est également couche de bas indice de réfraction classique bien connue et peut comprendre, sans limitation : de la silice (5i02), ou bien un mélange de silice et d'alumine, en particulier de la silice dopée avec de l'alumine, cette dernière contribuant à augmenter la résistance thermique du filtre interférentiel. La couche BI est de préférence une couche comprenant au moins 80% en masse de silice, mieux au moins 90 % en masse de silice, par rapport à la masse totale de la couche BI, et encore mieux consiste en une couche de silice. Éventuellement, les couches bas indice peuvent contenir également des matériaux de haut indice de réfraction, pourvu que l'indice de réfraction de la couche résultante soit inférieur à 1,50. Lorsqu'une couche BI comprenant un mélange de 5i02 et d'A1203 est utilisée, elle comprend préférentiellement de 1 à 10%, mieux de 1 à 8% et encore mieux de 1 à 5% en masse d'A1203 par rapport à la masse totale de silice et d'alumine dans cette couche. Par exemple, des couches de 5i02 dopée avec 4% ou moins d'A1203 en masse, ou une couche de 5i02 dopée avec 8% d'A1203 peuvent être employées. Des mélanges 5i02 / A1203 disponibles dans le commerce peuvent être utilisés, tels que le LIMA' commercialisé par UMICORE MATERIALS AG (indice de réfraction compris entre 1,48 et 1,50), ou la substance L5" commercialisée par MERCK KGaA (indice de réfraction égale à 1,48 pour une longueur d'onde de 500 nm). La couche externe du filtre interférentiel est généralement une couche bas indice, typiquement à base de silice, comprenant de préférence au moins 80% en masse de silice, mieux au moins 90% en masse de silice (par exemple une couche de silice dopée avec de l'alumine), par rapport à la masse totale de cette couche externe, et encore mieux consiste en une couche externe de silice. Dans un mode de réalisation préféré, le filtre présente une épaisseur totale inférieure ou égale à 700 nanomètres, mieux inférieure ou égale à 600 nm. L'épaisseur totale du filtre est généralement supérieure à 200 nm, de préférence supérieure à 250 nm. Dans les modes de réalisation particuliers de l'invention où le filtre est un filtre interférentiel comprenant 8 ou 9 couches, l'épaisseur totale de l'empilement est de préférence comprise entre 450 nm et 600 nm. Dans les modes de réalisation particuliers de l'invention où le filtre est un filtre interférentiel comprenant 6 ou 7 couches, l'épaisseur totale de l'empilement est de préférence inférieure à 500 nm, mieux elle est comprise entre 300 nm et 500 nm. Dans les modes de réalisation particuliers de l'invention où le filtre est un filtre interférentiel comprenant 4 ou 5 couches, l'épaisseur totale de l'empilement est de préférence inférieure à 300 nm, mieux elle est comprise entre 200 nm et 300 nm. Généralement, les couches HI ont une épaisseur physique variant de 10 nm à 100 nm, mieux inférieure ou égale à 80 nm, et encore mieux inférieure ou égale à 70 nm, et les couches BI ont une épaisseur physique variant de 10 nm à 150 nm, mieux inférieure ou égale à 135 nm, et encore mieux inférieure ou égale à 120 nm. La lentille ophtalmique de l'invention peut également être rendue antistatique, c'est-à-dire ne pas retenir et/ou développer une charge électrostatique appréciable, grâce à l'incorporation d'au moins une couche électriquement conductrice dans le filtre. De préférence, il s'agit d'une couche supplémentaire d'un oxyde conducteur tel que l'oxyde d'indium, l'oxyde d'étain, l'ITO (Indium Tin Oxide). Cette couche présente une épaisseur généralement inférieure à 20 nm, préférentiellement entre 5 nm et 15 nm. Elle est préférentiellement adjacente à une couche de haut indice telle qu'une couche d'oxyde de zirconium. Préférentiellement, cette couche conductrice est disposée sous la dernière couche bas indice du filtre (c'est-à-dire la couche la plus proche de l'air), généralement à base de silice. Selon un mode de réalisation de l'invention, le filtre est déposé sur une sous-couche. Il est considéré ici que cette sous-couche du filtre ne fait pas partie du filtre. Par sous-couche du filtre, ou couche d'adhésion, on entend un revêtement d'épaisseur relativement importante, utilisé dans le but d'améliorer les propriétés mécaniques telles que la résistance à l'abrasion et/ou à la rayure du filtre et/ou de promouvoir son adhésion au substrat ou au revêtement sous-jacent. Compte tenu de son épaisseur relativement importante, la sous-couche ne participe généralement pas à l'activité optique de filtrage du filtre, en particulier dans le cas où elle possède un indice de réfraction proche de celui du revêtement sous-jacent (qui est généralement le revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayures) ou de celui du substrat de la lentille ophtalmique, lorsque la sous- couche est directement déposée sur le substrat de la lentille ophtalmique. La sous-couche doit avoir une épaisseur suffisante pour promouvoir la résistance à l'abrasion du filtre, mais de préférence pas trop importante pour ne pas provoquer une absorption lumineuse qui, selon la nature de la sous-couche, pourrait réduire significativement le facteur de transmission visuelle Ty tel que défini dans la norme ISO 13666 :1998, et mesuré conformément à la norme ISO 8980-3. L'épaisseur de cette sous-couche est généralement inférieure à 300 nm, mieux inférieur à 200 nm, et est généralement supérieure à 90 nm, mieux supérieure à 100 nm. La sous-couche comprend de préférence une couche à base de Si02, comprenant de préférence au moins 80% en masse de silice, mieux au moins 90% en masse de silice, par rapport à la masse totale de la sous-couche, et encore mieux consiste en une sous-couche de silice. L'épaisseur de cette sous- couche à base de silice est généralement inférieure à 300 nm, mieux inférieure à 200 nm, et est généralement supérieure à 90 nm, mieux supérieure à 100 nm. Selon un autre mode de réalisation, cette sous-couche à base de 5i02 est une sous-couche de silice dopée avec de l'alumine, dans des proportions telles que définies ci-dessus, de préférence consiste en une couche de silice dopée avec de l'alumine. Selon un mode de réalisation particulier, la sous-couche consiste en une couche de 5i02. Il est préférable d'utiliser une sous-couche de type monocouche. Toutefois, la sous-couche peut être laminée (multicouches), en particulier lorsque la sous-couche et le revêtement sous-jacent (ou le substrat, si la sous-couche est déposée directement sur le substrat) présentent une différence d'indice de réfraction non négligeable. C'est notamment le cas lorsque le revêtement sous-jacent, qui est généralement un revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayure, ou le substrat, possèdent un indice de réfraction élevé, terme par lequel on entend un indice de réfraction supérieur ou égal à 1,55, de préférence supérieur ou égal à 1,57. Dans ce cas, la sous-couche peut comporter, outre une couche d'épaisseur comprise entre 90 nm et 300 nm, dite couche principale, de préférence au plus trois autres couches, mieux au plus deux autres couches, intercalées entre le substrat éventuellement revêtu et cette couche d'épaisseur comprise entre 90 nm et 300 nm, qui est généralement une couche à base de silice. Ces couches additionnelles sont de préférence de fines couches, dont la fonction est de limiter les réflexions multiples à l'interface sous-couche / revêtement sous-jacent ou à l'interface sous-couche / substrat, selon le cas. Une sous-couche multicouche comprend préférentiellement, outre la couche principale, une couche d'indice de réfraction élevé et d'épaisseur inférieure ou égale à 80 nm, mieux inférieure ou égale à 50 nm et mieux encore inférieure ou égale à 30 nm. Cette couche d'indice de réfraction élevé est directement en contact avec le substrat d'indice de réfraction élevé ou le revêtement sous-jacent d'indice de réfraction élevé, selon le cas. Bien entendu, ce mode de réalisation peut être utilisé même si le substrat (ou le revêtement sous-jacent) possède un indice de réfraction inférieur à 1,55. En alternative, la sous-couche comprend, outre la couche principale et la couche d'indice de réfraction élevé précitée, une couche de matériau d'indice de réfraction inférieur ou égal à 1,55, de préférence inférieur ou égal à 1,52, mieux inférieur ou égal à 1,50 à base de Si02 (c'est-à-dire comprenant de préférence au moins 80% en masse de silice) d'épaisseur inférieure ou égale à 80 nm, mieux inférieure ou égale à 50 nm et mieux encore inférieure ou égale à 30 nm, sur laquelle est déposée ladite couche d'indice de réfraction élevé. Typiquement, dans ce cas, la sous-couche comprend, déposées dans cet ordre sur le substrat éventuellement revêtu, une couche de 25 nm de Si02, une couche de 10 nm de Zr02 ou de Ta205 et la couche principale de la sous-couche. Le filtre et l'éventuelle sous-couche sont préférentiellement déposées par dépôt sous vide selon l'une des techniques suivantes : i) par évaporation, éventuellement assistée par faisceau ionique ; ii) par pulvérisation par faisceau d'ions ; iii) par pulvérisation cathodique ; iv) par dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma. Ces différentes techniques sont décrites dans les ouvrages "Thin Film Processes" et "Thin Film Processes II" (Vossen & Kern Éditeurs, Academic Press, 1978 et 1991 respectivement). Une technique particulièrement recommandée est la technique d'évaporation sous vide. De préférence, lorsque le filtre est un filtre interférentiel, le dépôt de chacune des couches de l'empilement du filtre et de l'éventuelle sous-couche est réalisé par évaporation sous vide. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, la lentille ophtalmique présente un facteur moyen de réflexion lumineux R' sur la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre qui est inférieur ou égal à 2,5%. De préférence, ce facteur moyen de réflexion lumineux R' est inférieur ou égal à 2%, mieux encore inférieur ou égal à 1,5%. Dans un mode particulièrement préféré, le facteur moyen de réflexion lumineux R' est inférieur ou égal à 0,7%, mieux inférieur ou égal à 0,6%. Dans un mode de réalisation préféré, la lentille ophtalmique présente un facteur moyen de réflexion lumineux R' sur chacune des faces principales de la lentille ophtalmique qui est inférieur ou égal à 2,5%. Mieux, ce facteur moyen de réflexion lumineux R' est inférieur ou égal à 0,7%. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la face principale revêtue par le filtre selon l'invention est la face principale avant de la lentille ophtalmique de l'invention et la face principale arrière est revêtue d'un revêtement antireflet conventionnel ou bien de préférence d'un revêtement antireflet efficace dans l'UV, c'est-à-dire réfléchissant peu les UV, tel que ceux décrits par exemple dans le document PCT/EP2011/072386. Le facteur moyen de réflexion dans l'UV Ruv sur la face principale arrière de la lentille ophtalmique, pour des longueurs d'onde comprises entre 280 nm et 380 nm, pondéré par la fonction W(X) définie dans la norme ISO 13666:1998, est inférieur ou égal à 7%, mieux inférieur ou égal à 6%, et mieux encore inférieur ou égal à 5%, pour un angle d'incidence de 30° et pour un angle d'incidence de 45°. Le facteur moyen de réflexion dans l'UV Ruv est défini par la relation : 380 f W (2).R(2).d2 Ruv 280 380 f W (2).d2 280 où R(X) désigne le réflectivité spectrale sur la face principale arrière de la lentille ophtalmique à la longueur d'onde considérée, et W(X) désigne une fonction de pondération égale au produit de l'éclairement énergétique spectral solaire Es(X) par la fonction spectrale relative d'efficacité S(X). La fonction spectrale W(X), qui permet de calculer les facteurs de transmission des rayonnements UV est définie dans la norme ISO 13666:1998. Le revêtement antireflet efficace dans l'UV comprend de préférence un empilement d'au moins une couche de haut indice de réfraction et d'au moins une couche de bas indice de réfraction. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les deux faces principales avant et arrière comportent chacune un filtre contre la lumière bleue phototoxique. Les deux filtres ainsi formés, l'un sur la face principale avant et l'autre sur la face principale arrière, peuvent alors être identiques ou différents. Le filtre selon l'invention peut être déposé directement sur un substrat nu. Dans certaines applications, il est préférable que la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre soit revêtue d'un ou plusieurs revêtements fonctionnels préalablement à la formation du filtre sur cette face principale. Ces revêtements fonctionnels, classiquement utilisés en optique, peuvent être, sans limitation : une couche de primaire anti-choc, un revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayures, un revêtement polariseur, un revêtement coloré. Généralement, la face principale avant et/ou arrière du substrat sur laquelle sera formé un filtre est revêtue d'une couche de primaire anti-choc, d'un revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayures. Le filtre est de préférence déposé sur un revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayures. Le revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayures peut être toute couche classiquement utilisée comme revêtement anti-abrasion et/ou anti-rayure dans le domaine des lentilles ophtalmiques. De tels revêtements sont décrits, entre autres, dans le document EP 0614957. La lentille ophtalmique selon l'invention peut également comporter des revêtements formés sur le filtre et capables de modifier ses propriétés de surface, tels que des revêtements hydrophobes et/ou oléophobes (« top coal- » anti-salissure) et/ou des revêtements anti-buée. De tels revêtements sont décrits, entre autres, dans le document US 7678464. Ces revêtements sont de préférence déposés sur la couche externe du filtre. Leur épaisseur est en général inférieure ou égale à 10 nm, de préférence de 1 nm à 10 nm, mieux de 1 nm à 5 nm. Typiquement, une lentille ophtalmique selon l'invention comprend un substrat successivement revêtu sur sa face principale avant d'une couche de primaire anti-choc, d'une couche anti-abrasion et/ou antirayure, d'un filtre selon l'invention, et d'un revêtement hydrophobe et/ou oléophobe. La lentille ophtalmique selon l'invention est de préférence une lentille ophtalmique pour lunettes, ou une ébauche de lentille ophtalmique. L'invention concerne ainsi également une paire de lunettes comportant au moins une telle lentille ophtalmique. La lentille ophtalmique peut être une lentille polarisée, ou une lentille solaire, teintée, avec ou sans correction. La face principale arrière du substrat de l'article d'optique peut être revêtue successivement d'une couche de primaire anti-choc, d'une couche anti-abrasion et/ou anti-rayures, d'un revêtement anti-reflet qui peut être, ou non, un revêtement antireflet anti-UV, et d'un revêtement hydrophobe et/ou oléophobe. Elle est particulièrement avantageuse pour protéger de la phototoxicité de la lumière bleue l'ceil d'un porteur souffrant d'une détérioration d'un oeil, en particulier due à un processus dégénératif tel que la dégénérescence maculaire liée à l'âge. Une lentille ophtalmique telle que décrite ci-dessus présente également l'avantage de conférer un meilleur contraste visuel au porteur. Les exemples suivants illustrent l'invention de façon plus détaillée mais non limitative. EXEMPLES 1. Procédures générales et modes opératoires Les filtres selon l'invention sont déposés sur des verres ORMA® revêtus d'un revêtement antiabrasion tel que décrit dans l'exemple 3 du brevet EP614957. Le dispositif d'évaporation et les conditions de dépôt des couches de 5i02 et de Zr02 (vitesse d'évaporation, pression) sont telles que décrites dans la demande de brevet WO 2008107325. 2. Calcul des courbes Les courbes de réflectivité spectrales des filtres selon l'invention ont été modélisées à partir du logiciel Essential Mac Leod (version 9.4) de Thin Film Center. Les caractéristiques des filtres et leurs propriétés figurent au point 3 ci-dessous. Les lentilles ophtalmiques équipés des filtres des exemples 1 et 2 ont effectivement été réalisées et les courbes de réflectivité spectrales mesurées. Il a été vérifié que les courbes obtenues correspondaient à celles modélisées. 3. Empilements des filtres et propriétés. Courbes de réflectivité spectrale. Résultats Les caractéristiques structurelles et les performances optiques des lentilles ophtalmiques obtenues selon les exemples 1 à 3 sont détaillées ci-dessous. Les courbes de réflectivité spectrale à un angle d'incidence sur la face principale avant de 15° et pour des longueurs d'onde allant de 280 nm à 780 nm des exemples 1 à 3 ci-dessous sont représentées sur les figures 1 à 3. Sont également représentées sur ces figures, les courbes de réflectivité spectrale des exemples comparatifs Cl, C2, et C3 (voir ci-dessous). Les valeurs des facteurs moyens de réflexion sont celles de la face principale avant. Les facteurs Rrn,B et R' sont indiqués pour un angle d'incidence de 15°. Ex. 1 : filtre large à 4 couches sur la face principale avant Substrat + hard coat Zr02 34 nm Si02 35 nm Zr02 73 nm 5i02 110 nm Air Épaisseur 2 totale 52 nm Rm,B @ 15° (420 - 450nm) 11,8% Max. Réflectivité 359 nm Largeur à mi- 98 nm hauteur 1(0=15°,0'=45°) @ 435 nm 0,72 Rm @ 15° (465 - 495 nm) 2,3% â spectral @ 0,85 15° 435 nm/480 nm Rv @ 15° (380 - 780 nm) 0,5% Ex. 2 : filtre large à 6 couches sur la face principale avant Substrat + hard coat Zr02 44 nm Si02 45 nm Zr02 68 nm Si02 32 nm Zr02 66 nm 5i02 124 nm Air Épaisseur 3 totale 79 nm Rm,B @ 15° (420 - 450nm) 30,6% Max. Réflectivité 379 nm Largeur à mi- 100 nm hauteur 1(E)=15°,0'=45°) @ 435 nm 0,75 Rm @ 15° (465 -495 nm) â spectral @ 0,92 15°435 nm/480 nm Rv @ 15° (380 - 780 nm) 1,9% Ex. 3 : filtre large à 8 couches sur la face principale avant Substrat + hard coat Zr02 47 nm Si02 50 nm Zr02 54 nm Si02 70 nm Zr02 45 nm Si02 62 nm Zr02 53 nm 5i02 134 nm Air Épaisseur 5 totale 15 nm Rm,B @ 15° 51,5% (420 - 450nm) Max. Réflectivité 384 nm Largeur à mi- 105 nm hauteur 1(0=15°,0'=45°) @ 435 nm 0,80 Rm @ 15° (465 -495 nm) â spectral @ 0,95 15° 435 nm/480 nm Rv @ 15° 2,0% (380 - 780 nm) Dans le tableau précédent, le paramètre a spectral @ 15° est défini par la relation : a spectral @ 15° = [ R15.(435 nm) - R15.(480 nm) ] / R15.(435 nm) où R15.( 435 nm) et R15.(480 nm) représentent respectivement la réflectivité de la face principale avant à 435 nm et à 480 nm, pour un angle d'incidence de 15° sur la face principale avant. On constate que les lentilles ophtalmiques selon l'invention possèdent de très bonnes propriétés de réflexion de la lumière bleue phototoxique (Rn,,B > 10%), sans que cela ne nuise aux performances anti-reflet dans le domaine visible (R, < 2,5% pour un angle d'incidence de 15°). Les lentilles ophtalmiques obtenues selon les exemples 1 à 3 présentent en outre d'excellentes propriétés de transparence et une bonne neutralité colorimétrique, une bonne résistance à l'abrasion et aux rayures, et une bonne résistance à un traitement au trempé dans l'eau chaude suivi d'une sollicitation mécanique de surface. L'adhérence des revêtements au substrat est également très satisfaisante. Exemples comparatifs Cl, C2, et C3 Les performances « anti-lumière bleue » de trois lentilles ophtalmiques équipées d'un filtre ne satisfaisant pas les caractéristiques des filtres de l'invention, notamment la largeur à mi-hauteur,sont consignées dans les tableaux ci-dessous (voir page suivante). On constate que les lentilles ophtalmiques équipées de filtres selon l'invention présentent un meilleur facteur de réflexion lumineux Ft, que les lentilles comparatives, en particulier les filtres possédant un nombre restreint de couches (nombre de couches inférieures ou égales à 7, préférentiellement inférieures ou égales à 6 couches). On constate que toutes les lentilles ophtalmiques des exemples comparatifs Cl, C2, et C3 qui sont munies de filtres ne satisfaisant pas les caractéristiques des filtres de l'invention, notamment la largeur à mi-hauteur, présentent un facteur moyen de réflexion dans le bleu Rrn,B supérieur ou égal à 5%. En revanche, comme cela est visible sur les figures 1 à 3, aucun exemple comparatif de ces lentilles ophtalmiques ne présente : - un maximum de réflectivité à une longueur d'onde inférieure à 435 nm, et - une largeur à mi-hauteur supérieure ou égale à 80 nm. 30 Ex. comparatif Cl : filtre « étroit » à 4 couches sur la face principale avant Substrat + hard coat Zr02 45 nm Si02 15 nm Zr02 235 nm Si02 98 nm Air Épaisseur 393 nm totale Rm,B @ 15° 8,5% (420 - 450nm) Max. Réflectivité 435 nm Largeur à mi- 62 nm hauteur 1(E)=0°,0'=45°) 0,40 @ 435 nm Rm @ 15° (465 - 495 nm) â spectral @ 0,40 15° 435 nm/480 nm Rv @ 15° (380 - 780 nm) 1,4% 21 Ex. comparatif C2 : filtre « étroit » à 6 couches sur la face principale avant Substrat + hard coat Zr02 34 nm Si02 43 nm Zr02 315 nm Si02 25 nm Zr02 196 nm 5i02 115 nm Air Épaisseur 7 totale 28 nm Rm,B @ 15° 35,0% (420 - 450nm) Max. Réflectivité 437 nm Largeur à mi- 47 nm hauteur 1(E)=0°,0'=45°) 0,55 @ 435 nm Rm @ 15° (465 -495 nm) â spectral @ 0,90 15°435 nm/480 nm Rv @ 15° (380 - 780 nm) 2,6% Ex. comparatif C3 : filtre « étroit » à 8 couches sur la face principale avant Substrat + hard coat Zr02 163 nm 5i02 220 nm Zr02 182 nm Si02 51 nm Zr02 47 nm Si02 26 nm Zr02 121 nm 5i02 107 nm Air Épaisseur 9 totale 17 nm Rm,B @ 15° 55,0% (420 - 450nm) Max. Réflectivité 436 nm Largeur à mi- 54 nm hauteur 1(E)=0°,0'=45°) 0,57 @ 435 nm Rm @ 15° (465 -495 nm) 13,8% â spectral @ 0,93 15°435 nm/480 nm Rv @ 15° (380 - 780 nm) 2,1% Par ailleurs, on comprendra à la lumière de la figure 4 l'efficacité des exemples 1 à 3 de lentilles ophtalmiques selon l'invention par rapport aux exemples comparatifs Cl, C2, et C3 décrits ci-dessus. La réflexion arrière BR(X) et la transmission T(X) de l'ensemble du système optique (avec le filtre bleu correspondant aux exemples 1, 2 et 3 et aux exemples comparatifs Cl, C2 et C3, en face avant d'une lentille de type biplan en verre ORMA®, portant un antireflet Crizal Forte® UV en face arrière (R, = 0,59%, Ruv = 3,1% pour une incidence de 45°), ont été déterminées à l'aide du logiciel Essential Mac Leod pour chacun des filtres étudiés. Le calcul tient compte de l'ensemble des multiples réflexions se produisant au sein de la lentille ophtalmique. Pour évaluer le risque associé à la lumière bleue, ces courbes de transmission et de réflexion sont pondérées à l'aide de la fonction spectrale WB(X) issue de la norme internationale ISO 8980-3. Cette fonction résulte du produit de la fonction de risque de la lumière bleue (« blue-light hazard function » en anglais) B(X) et de la fonction de distribution spectrale du soleil (« spectral distribution of solar radiation » en anglais) Es(X) intégrées sur la gamme de longueurs d'onde allant de 380 nm à 500 nm. Fonctions spectrales pour le calcul des valeurs de transmission ou réflexion de la lumière dans la bande 380-500 nm Irradiation solaire Fonction de risque Fonction de pondération WB(À) = Es(A).B(A) Longueur spectrale de la lumière bleue d'onde À (nm) Es(A) (mW/m2.nm) B(A) 0.006 2 336 365 397 380 385 390 395 432 400 470 405 562 410 672 415 705 420 733 425 760 430 787 0,012 0,025 10 0,05 22 0,10 47 0,20 112 0,40 269 0,80 564 0,90 660 0,95 722 0,98 771 1,00 849 1,00 911 0,97 930 0,94 946 0,90 933 864 0,70 776 0,62 706 0,55 639 0,45 532 0,40 479 0,22 266 0,16 194 0,10 122 435 440 445 450 455 849 911 959 1006 1037 460 1080 465 1109 470 1138 475 1161 480 1183 485 1197 490 1210 495 1213 500 1215 Tableau 1 : Données numériques permettant de calculer la fonction de pondération WB(À). Sur la figure 4, sont représentés : en abscisses : la valeur de la réflexion arrière pondérée par la fonction de pondération du risque de la lumière bleue, pour un angle d'incidence sur la face principale arrière de 45°. 500 f WB (2).BR (2).d/I BRB 380 500 f WB (2).c2 380 où BR(X) est le facteur spectral de réflexion arrière du verre (« back reflectance » en anglais), et - en ordonnées : la valeur de la transmission pondérée par la fonction de pondération du risque de la lumière bleue. Cette valeur de transmission représente la part (en %) de lumière directe transmise dans la bande bleu-violet (de 380 nm à 500 nm) par cette lentille ophtalmique pour un angle d'incidence sur la face principale avant de 00 . 500 f W B(2).T(2).d2 TB - "0 500 I W B(2).d2 380 où T(X) est le facteur spectral de transmission du verre. La grandeur WBOO représente la fonction de pondération qui est égale au produit de l'irradiation solaire spectrale Es(X) et de la fonction de risque de la lumière bleue 8(4 (voir tableau 1). On constate sur la figure 4 que les exemples 1 à 3 de lentilles ophtalmiques selon l'invention présentent non seulement une transmission plus faible, mais aussi une réflexion arrière plus faible, que les exemples comparatifs Cl, C2, et C3, à nombre de couches égal. Ainsi, les lentilles ophtalmiques selon l'invention permettent de prévenir un processus dégénératif de l'ceil d'un porteur due à la phototoxicité de la lumière bleue, tel que la dégénérescence maculaire liée à l'âge. La figure 5 représente les courbes de réflectivité spectrale entre 380 nm et 500 nm de la lentille ophtalmique de l'exemple 3 pour des angles d'incidence sur la face principale avant de 00 et de 450 . On remarque sur cette figure que la courbe de réflectivité spectrale à 45° est décalée vers les courtes longueurs d'onde (i.e. vers le bleu profond et l'UV) par rapport à la courbe de réflectivité spectrale à 0°. Ceci est l'illustration de la forte sélectivité angulaire du filtre large de l'exemple 3. Ce décalage entraîne alors que la valeur de la réflectivité spectrale à 435nm pour un angle d'incidence de 45°, notée ici R45.(435 nm) est faible, ici égale à 11%, et bien inférieure à la valeur de la réflectivité spectrale à 435nm pour un angle d'incidence de 0°, notée ici 1'4(435 nm), égale à 59,5%. On comprend donc que la valeur du paramètre A(0,0') est ici élevée, égale à 0,82. Ceci est vrai pour toutes les lentilles ophtalmiques, qui sont munies d'au moins un filtre large selon l'invention. Au contraire, et comme cela est visible sur les tableaux des exemples comparatifs, une lentille ophtalmique munie d'un filtre ne satisfaisant pas les caractéristiques des filtres de l'invention, notamment la largeur à mi-hauteur, ne présente pas de paramètre A(0,0') suffisamment élevé pour être efficace contre la lumière bleue phototoxique
Lentille ophtalmique présentant une face principale avant et une face principale arrière, l'une au moins des faces principales comportant un filtre qui confère à la face principale comportant ledit filtre les propriétés suivantes : - un facteur moyen de réflexion dans le bleu sur une gamme de longueurs d'onde allant de 420 nm à 450 nm qui est supérieur ou égal à 5%, pour un angle d'incidence compris entre 0° et 15°, - une courbe de réflectivité spectrale pour un angle d'incidence compris entre 0° et 15°, cette courbe de réflectivité ayant : - un maximum de réflectivité à une longueur d'onde inférieure à 435 nm, et - une largeur à mi-hauteur supérieure ou égale à 80 nm, et - pour un angle d'incidence theta compris entre 0° et 15° et pour un angle d'incidence theta' compris entre 30° et 45°, un paramètre Delta(theta,theta') défini par la relation Delta(theta,theta') = 1 - [ R (435 nm) / Re(435 nm) ], tel que ce paramètre Delta(theta,theta') soit supérieur ou égal à 0,6, où - R (435 nm) représente la valeur de la réflectivité de la face principale comportant ledit filtre à la longueur d'onde de 435 nm pour l'angle d'incidence 0, et - Rtheta'(435 nm) représente la valeur de la réflectivité de la face principale comportant ledit filtre à la longueur d'onde de 435 nm pour l'angle d'incidence 0'.
1. Lentille ophtalmique présentant une face principale avant et une face principale arrière, l'une au moins des faces principales comportant un filtre qui confère à la face principale comportant ledit filtre les propriétés suivantes : un facteur moyen de réflexion dans le bleu (R',,e) sur une gamme de longueurs d'onde allant de 420 nanomètres à 450 nanomètres qui est supérieur ou égal à 5%, pour un angle d'incidence compris entre 0° et 15°, une courbe de réflectivité spectrale pour un angle d'incidence compris entre 0° et 15°, cette courbe de réflectivité ayant : un maximum de réflectivité à une longueur d'onde inférieure à 435 nanomètres, et une largeur à mi-hauteur (FWHM) supérieure ou égale à 80 nanomètres, et pour un angle d'incidence 0 compris entre 00 et 15° et pour un angle d'incidence 8' compris entre 30° et 450, un paramètre à(0,8') défini par la relation ,à(0,8') = 1 - [ Re,(435 nm) / Re(435 nm) ], tel que ce paramètre A(8,8') soit supérieur ou égal à 0,6, où - R0(435 nm) représente la valeur de la réflectivité de la face principale comportant ledit filtre à la longueur d'onde de 435 nanomètres pour l'angle d'incidence 8, et - Re,(435 nm) représente la valeur de la réflectivité de la face principale comportant ledit filtre à la longueur d'onde de 435 nanomètres pour l'angle d'incidence 0'. 2. Lentille ophtalmique selon la 1, dans laquelle le paramètre A(8,01 est défini pour un angle d'incidence 8 = 15° et un angle d'incidence 8' = 45°. 3 Lentille ophtalmique selon la 1 ou 2 , dans laquelle le facteur moyen de réflexion dans le bleu (R,',B) est supérieur ou égal à 10%, mieux supérieur ou égal à 20%, et mieux encore supérieur ou égal à 30%. 4. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 3, dans laquelle le maximum de réflectivité est à une longueur d'onde inférieure ou égale à 410 nm, mieux inférieure ou égale à 400 nm, et encore mieux inférieure ou égale à 390 nm. 5. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 4, dans laquelle la largeur à mi- hauteur est supérieure ou égale à 90 nanomètres, de préférence supérieure ou égale à 100 nanomètres. 6. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 5, dans laquelle la largeur à mi-hauteur est inférieure ou égale à 150 nanomètres, de préférence inférieure ou égale à 120 nanomètres, mieux inférieure ou égale à 110 nm. 7. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 6, dans laquelle le facteur moyen de réflexion lumineux (K) sur la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre est inférieur ou égal à 2,5%, préférentiellement inférieur ou égal à 1,5%.8. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 6, dans laquelle le facteur moyen de réflexion lumineux (Ru) sur chacune des faces principales de la lentille ophtalmique est inférieur ou égal à 2,5%, préférentiellement inférieur ou égal à 1,5%. 9. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 8, dans laquelle le facteur moyen de réflexion lumineux (Ru) sur la face principale de la lentille ophtalmique comportant le filtre est inférieur ou égal à 0,7%. 10. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 9, dans laquelle le filtre est un filtre interférentiel. 11. Lentille ophtalmique selon la 10, dans laquelle le filtre comporte un nombre de couches inférieur ou égal à 11, préférentiellement de 2 à 10 couches, et encore plus préférentiellement de 4 à 9 couches. 12. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 11, dans laquelle le filtre présente une épaisseur totale inférieure ou égale à 700 nanomètres, de préférence inférieure ou égale à 600 nanomètres. 13. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que le ratio [ R154435 nm) - R15.(480 nm) ] / R15.(435 nm) est supérieur ou égal à 0,8, où R15.(435 nm) et R15.(480 nm) représentent respectivement la réflectivité de la face principale comportant ledit filtre à 435 nm et à 480 nm, pour un angle d'incidence de 15° sur cette face principale. 14. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que la valeur de la réflectivité au maximum de réflectivité de la face principale comportant ledit filtre, pour un angle d'incidence de 15°, est de préférence au moins 1,5 fois supérieure, mieux au moins 2 fois supérieure à la valeur de la réflectivité de cette même face principale, à la longueur d'onde de 435 nm et pour un angle d'incidence de 15°. 15. Lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 14, dans laquelle le filtre est formé sur la face principale avant de la lentille ophtalmique. 16. Lentille ophtalmique selon la 15, dans laquelle la face principale arrière de la lentille ophtalmique comporte un revêtement antireflet efficace dans l'UV. 17. Paire de lunettes comportant au moins une lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 16. 18. Utilisation d'une lentille ophtalmique selon l'une des 1 à 16 pour améliorer le contraste de vision d'un porteur.
G
G02
G02C
G02C 7
G02C 7/10,G02C 7/02
FR2979729
A1
SYSTEME DE SUPERVISION EMBARQUE D'UNE MACHINE A PARTIR D'UN TERMINAL PORTABLE
20,130,308
Domaine technique de l'invention La présente invention se rapporte à un système embarqué permettant la supervision d'une machine à partir d'un terminal portable. Plus précisément, l'objectif de la présente invention est de fournir un système permettant à un opérateur de disposer d'informations de supervision embarquées lors d'interventions sur des machines ou des parties de machines ne présentant pas localement d'interfaces homme-machine de supervision. Etat de la technique Selon l'état de la technique, lorsqu'un opérateur doit intervenir sur une machine ne disposant pas de sa propre interface homme-machine ou étant trop longue ou grande et ne disposant pas d'interfaces homme-machine suffisantes, alors que la visualisation de certains paramètres est nécessaire, ce dernier n'a généralement pas d'autre choix que de faire des allers-retours entre la machine et un poste de supervision distant ou central pour accéder aux valeurs courantes de ces paramètres ou pour les modifier. Par ailleurs, l'état de la technique divulgue des équipements comprenant un serveur web intégré apte à communiquer vers l'extérieur un ensemble de paramètres, sur lesquels l'opérateur ne peut intervenir. Pour récupérer les valeurs de ces paramètres, l'opérateur doit être en mesure de se connecter audit serveur web selon des paramètres de communication préalablement connus. De plus, il est possible que l'opérateur ait besoin d'accéder à des paramètres répartis entre plusieurs serveurs web. Aucune solution connue ne permet donc à un opérateur de disposer d'une interface homme-machine embarquée configurée en fonction des paramètres qu'il a besoin de superviser lors d'une intervention sur une machine. Le but de l'invention est donc de proposer un système de supervision embarqué comprenant des moyens de sélection, sur un poste de supervision, d'un ensemble de paramètres à superviser, ledit poste de supervision comprenant des moyens de génération d'un code lisible par un terminal portable dont dispose l'opérateur, ledit terminal portable comprenant un logiciel générant, à partir du code, une interface homme-machine fonction de l'ensemble de paramètres sélectionnés, permettant la supervision et éventuellement la modification, depuis le terminal portable, desdits paramètres sélectionnés. Exposé de l'invention L'invention consiste ainsi en un système de supervision embarqué pour la supervision, à partir d'un terminal portable, d'une machine connectée à un poste de supervision, ledit terminal portable comportant des moyens de lecture sans fil et un logiciel embarqué, ledit poste de supervision comprenant une interface homme-machine présentant un ensemble de paramètres sélectionnables. Le système selon l'invention se caractérise par le fait qu'il comprend des moyens de sélection d'un sous- ensemble de paramètres parmi l'ensemble de paramètres sélectionnables et des moyens pour générer un code, lisible par le terminal portable par l'intermédiaire de ses moyens de lecture sans fil, ledit code contenant une description dudit sous-ensemble de paramètres sélectionnés, et par le fait que le logiciel embarqué du terminal portable génère une interface homme-machine embarquée affichée sur l'écran du terminal portable, ladite interface homme-machine embarquée étant fonction du sous-ensemble de paramètres sélectionnés. Avantageusement, le terminal portable et, respectivement, la machine comprennent une interface de communication externe leur permettant de communiquer entre eux. Avantageusement, le code comprend par ailleurs la définition d'un mode de communication et d'un protocole de communication ainsi qu'un identifiant de ladite machine. Avantageusement, le code peut être un code-barres à deux dimensions et les moyens de lecture sans fil comprennent alors un appareil photo et des moyens de décodage de dudit code-barres à deux dimensions. Avantageusement, le code peut être un code numérique stocké dans la mémoire d'une puce RFID et les moyens de lecture sans fil comprennent alors essentiellement un lecteur RFID. Avantageusement, le code peut être un code numérique stocké dans la mémoire d'un dongle USB apte à communiquer par Wifi et les moyens de lecture sans fil comprennent alors un module de communication par Wifi. Avantageusement, le code peut être un code numérique stocké dans la mémoire d'un dongle USB apte à communiquer par Bluetooth et les moyens de lecture sans fil comprennent alors un module de communication par Bluetooth. Avantageusement, la valeur des paramètres du sous-ensemble de paramètres sélectionnés présentés sur l'interface homme-machine embarquée affichée sur l'écran du terminal portable est mise à jour dynamiquement par l'intermédiaire de l'interprétation par des moyens adaptés d'informations de mise à jour communiquées par la machine au terminal portable. Avantageusement, le mode de communication entre la machine et le terminal portable peut être le Wifi, le Bluetooth, ou le Zigbee. Brève description des figures D'autres caractéristiques et avantages vont apparaître dans la description détaillée qui suit faite en regard des dessins annexés qui représentent : la figure 1 : un schéma simple d'un exemple de plate-forme supervisée par un opérateur ; la figure 2 : une interface homme-machine d'un poste de supervision affichant un ensemble de paramètres ; la figure 3: l'interface homme-machine précédente, sur laquelle l'opérateur a sélectionné un sous-ensemble de paramètres ; la figure 4 : l'écran du poste de supervision précédent, sur lequel a été généré un code-barres à deux dimensions ; la figure 5 : la lecture du code-barres à deux dimensions précédent à l'aide d'un terminal portable manipulé par l'opérateur ; la figure 6: une interface homme-machine générée sur le terminal portable en fonction du sous-ensemble de paramètres sélectionnés ; la figure 7 : l'intervention de l'opérateur sur une machine distante du poste de supervision ; la figure 8 : un exemple d'alternative au code-barres à deux dimensions, sous la forme d'une puce NFC ; la figure 9: un autre exemple d'alternative au code-barres à deux dimensions, sous la forme d'un dongle USB. Description détaillée de l'invention La figure 1 représente une plate-forme industrielle supervisée par un opérateur O à l'aide du poste de supervision S. L'invention vise à faciliter une intervention sur une machine distante du poste de supervision, par exemple la machine M. Un poste de supervision S présente une interface homme-machine permettant à l'opérateur O de connaître et éventuellement de modifier la valeur de paramètres et de variables liés aux équipements qu'il supervise. Si, par exemple en raison d'une anomalie, l'opérateur O doit intervenir sur une machine M distante du poste de supervision S, des difficultés peuvent apparaître. Il est entendu que par "machine M distante du poste de supervision S", on entend que, depuis l'emplacement de la machine M, l'opérateur O ne peut voir l'écran du poste de supervision S et/ou interagir avec l'interface homme-machine 1 du poste de supervision S. Or, il peut en effet être indispensable, afin de mener à bien son intervention, que l'opérateur O ait connaissance de la valeur de paramètres concernés par l'anomalie ou ayant une influence sur le comportement de la machine M par exemple. La présente invention propose des moyens pour que l'opérateur O puisse disposer sur un terminal portable T d'une interface homme-machine spécialement configurée pour afficher la valeur des paramètres dont l'opérateur O a besoin. Comme représenté à la figure 2, le poste de supervision S comprend ainsi un logiciel permettant d'afficher sur un écran dudit poste de supervision S une interface homme-machine 1 présentant un ensemble de paramètres sélectionnables, la sélection pouvant par exemple se faire en cochant la ou les case(s) correspondante(s). Lorsqu'il a sélectionné les paramètres 3a, 3b, 3c, 3d dont il aura besoin pour son intervention, l'opérateur O, comme représenté à la figure 3, lance, par exemple via un clic sur un bouton "Generate code", signifiant "Générer le code", la génération d'un code par le logiciel du poste de supervision S. Un tel code est représenté sous la forme d'un code-barres à deux dimensions C sur la figure 4 ; il est affiché sur un écran du poste de supervision S. Ce code comprend la définition des paramètres du sous-ensemble de paramètres sélectionnés 3a, 3b, 3c, 3d. La définition de chaque paramètre peut par exemple comporter son nom, son appartenance à une partie de la machine M ou à un groupe de paramètres, son adresse, son type, son mode d'accès lecture / écriture ou lecture uniquement -, ses valeurs minimales et maximales...etc. Il peut avantageusement comprendre par ailleurs des paramètres de communication en vue de permettre la communication entre le terminal portable T et la machine M. Ces paramètres de communication peuvent comporter le ou les mode(s) de communication compatible(s), par exemple le Wifi ou le Bluetooth, le protocole de communication à utiliser, ainsi éventuellement que l'identifiant ou l'adresse réseau de la machine M. A titre d'exemple, si la communication se fait en utilisant le Bluetooth, les paramètres de communication peuvent être : le nom de la machine M, son adresse MAC, son code d'appairage. Le protocole de communication utilisé peut être : le modbus RTU, le Canopen, ou tout autre protocole supporté à la fois par la machine M, le moyen de communication et le terminal portable T. Pour des raisons de sécurités éventuelles, le code C peut être crypté et ne sera déchiffré que par des moyens logiciels appropriés. Selon l'invention, l'opérateur dispose d'un terminal portable T comprenant des moyens de lecture sans fil du code affiché sur l'écran du poste de supervision S. Dans le premier mode de réalisation considéré, le code est un code-barres à deux dimensions C. Conformément au schéma de la figure 5, le terminal portable T comprend alors un appareil photo permettant à l'opérateur O de photographier le code-barres à deux dimensions C. Comme représenté à la figure 6, dans le système selon l'invention, le terminal portable T comprend des moyens logiciels de décodage du code C lu sur l'interface homme-machine 1 du poste de supervision S, ainsi que des moyens de génération d'une interface homme-machine embarquée 4 sur le terminal portable T, ladite interface homme-machine embarquée 4 étant fonction des informations contenues dans le code C. En particulier, l'interface homme-machine embarquée 4 affiche les paramètres sélectionnés 3a, 3b, 3c, 3d par l'opérateur O. De préférence par l'intermédiaire d'une communication directe établie à l'aide des paramètres de communication avantageusement contenus dans le code C, la valeur des paramètres sélectionnés 3a, 3b, 3c, 3d est mise à jour dynamiquement sur l'interface homme- machine embarquée 4. Alternativement, cette mise à jour peut s'effectuer via une communication entre le terminal portable T et le poste de supervision S auquel la machine M est connectée. En résumé, comme cela est schématisé à la figure 7, l'opérateur O peut, grâce à la présente invention, intervenir sur la machine M d'où il ne peut voir le poste de supervision S, tout en ayant à sa disposition les valeurs des paramètres qui l'intéressent sur son terminal portable T. Le système selon l'invention peut être mis en oeuvre de manière équivalente sans recours à la génération de code-barres à deux dimensions C. Une première alternative consiste en des moyens de génération d'un code numérique stocké par le logiciel du poste de supervision S dans la mémoire d'une puce NFC, pour Near Field Communication selon l'acronyme anglais signifiant "communication en champ proche", comme représenté à la figure 8, la puce NFC étant repérée CN. Le terminal portable T est alors doté de moyens de communication NFC pour lire la mémoire de la puce NFC. Il est aussi possible de procéder de la même manière que pour la technologie NFC, mais en s'appuyant sur la technologie RFID, plus générale. Dans ce cas, le logiciel du poste de supervision S comprend des moyens de génération d'un code numérique stocké dans la mémoire d'une puce RFID et le terminal portable T est doté d'un lecteur RFID adapté pour lire la mémoire de ladite puce RFID. Une deuxième alternative est représentée à la figure 9. Le poste de supervision S est cette fois muni de moyens de génération d'un code numérique stocké par le logiciel du poste de supervision S dans la mémoire d'un dongle, USB ou autre, noté CD sur la figure 9, apte à communiquer par Wifi ou Bluetooth. Le terminal portable T est alors doté de moyens de communication adaptés pour interagir avec le dongle et lire le code numérique. Alternativement, le dongle peut servir de passerelle de communication entre le terminal portable T et le poste de supervision S pour mettre à jour les valeurs des paramètres sélectionnés 3a, 3b, 3c, 3d
L'invention concerne un système de supervision embarquée pour la supervision, à partir d'un terminal portable (T), d'une machine (M) connectée à un poste de supervision (S), ledit terminal portable (T) comportant des moyens de lecture sans fil et un logiciel embarqué, ledit poste de supervision (S) comprenant une interface homme-machine (1) présentant un ensemble de paramètres sélectionnables. Le système selon l'invention comprend des moyens de sélection d'un sous-ensemble de paramètres (3a, 3b, 3c, 3d) parmi l'ensemble de paramètres sélectionnables et des moyens pour générer un code (C, CN, CD) lisible par le terminal portable (T) par l'intermédiaire de ses moyens de lecture sans fil, ledit code (C, CN, CD) contenant une description dudit sous-ensemble de paramètres sélectionnés (3a, 3b, 3c, 3d). Par ailleurs, le logiciel embarqué du terminal portable (T) génère une interface homme-machine embarquée (4) affichée sur l'écran du terminal portable (T), ladite interface homme-machine embarquée (4) étant fonction du sous-ensemble de paramètres sélectionnés (3a, 3b, 3c, 3d).
1. Système de supervision embarqué pour la supervision, à partir d'un terminal portable (T), d'une machine (M) connectée à un poste de supervision (S), ledit terminal portable (T) comportant des moyens de lecture sans fil et un logiciel embarqué, ledit poste de supervision (S) comprenant une interface homme-machine (1) présentant un ensemble de paramètres sélectionnables, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de sélection d'un sous-ensemble de paramètres (3a, 3b, 3c, 3d) parmi l'ensemble de paramètres sélectionnables et des moyens pour générer un code (C,CN,CD) lisible par le terminal portable (T) par l'intermédiaire de ses moyens de lecture sans fil, ledit code (C,CN,CD) contenant une description dudit sous-ensemble de paramètres sélectionnés (3a, 3b, 3c, 3d), et en ce que le logiciel embarqué du terminal portable (T) génère une interface homme-machine embarquée (4) affichée sur l'écran du terminal portable (T), ladite interface homme-machine embarquée (4) étant fonction du sous-ensemble de paramètres sélectionnés (3a, 3b, 3c, 3d). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que le terminal portable (T) et, respectivement, la machine (M) comprennent une interface de communication externe leur permettant de communiquer entre eux. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que le code (C,CN,CD) comprend par ailleurs la définition d'un mode de communication et d'un protocole de communication ainsi qu'un identifiant de ladite machine (M). 4. Système selon l'une quelconque des 2 à 3, caractérisé en ce que le code (C,CN,CD) est un code-barres à deux dimensions (C) et en ce que les moyens de lecture sans fil comprennent un appareil photo et des moyens de décodage de dudit code-barres à deux dimensions (C). 5. Système selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le code (C,CN,CD) est un code numérique stocké dans la mémoire d'unepuce RFID et en ce que les moyens de lecture sans fil comprennent essentiellement un lecteur RFID. 6. Système selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le code (C,CN,CD) est un code numérique stocké dans la mémoire d'un dongle USB (CD) apte à communiquer par Wifi et en ce que les moyens de lecture sans fil comprennent un module de communication par Wifi. 7. Système selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce que le code est un code numérique stocké dans la mémoire d'un dongle USB (CD) apte à communiquer par Bluetooth et en ce que les moyens de lecture sans fil comprennent un module de communication par Bluetooth. 8. Système selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que la valeur des paramètres du sous-ensemble de paramètres sélectionnés (3a, 3b, 3c, 3d) présentés sur l'interface homme-machine embarquée (4) affichée sur l'écran du terminal portable (T) est mise à jour dynamiquement par l'intermédiaire de l'interprétation par des moyens adaptés d'informations de mise à jour communiquées par la machine (M) au terminal portable (T). 9. Système selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le mode de communication entre la machine (M) et le terminal portable (T) est le Wifi. 10. Système selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le mode de communication entre la machine (M) et le terminal portable (T) est le Bluetooth. 11. Système selon l'une quelconque des 2 à 8, caractérisé en ce que le mode de communication entre la machine (M) et le terminal portable (T) est le Zigbee.
G,H
G06,H04
G06K,H04Q
G06K 17,H04Q 9
G06K 17/00,H04Q 9/00
FR2983735
A1
NOUVELLE UTILISATION D'UN MATERIAU CAPABLE DE LIER LA PROTEINE PRION
20,130,614
L'invention concerne une nouvelle utilisation d'un matériau capable de se lier à la protéine prion pour éliminer, dans un produit biologique, l'agent étiologique induisant une maladie neurodégénérative autre que les maladies de CreutzfeldtJakob. L'invention s'applique de façon générale au traitement de produits biologiques, tels que le sang ou les composants sanguins, les milieux cellulaires, ou les tissus biologiques. L'invention s'applique notamment à la transfusion de composants sanguins ou des dérives du plasma sanguin. Le prion est l'agent responsable des encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles, notamment de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ) chez l'homme. Des études récentes ont montré qu'il existe un risque probable de transmission du prion lors de transfusion sanguine. Ce risque concernant la transmission par le sang d'infections par le prion a été confirmé par l'apparition au Royaume-Uni de quatre cas de vMCJ (variante de la maladie de CreutzfeldtJakob) liées à une transfusion. Les périodes d'incubation asymptomatiques dans les maladies à prions peuvent s'étendre sur plusieurs décennies chez les humains, et le syndrome de la maladie typique peut survenir ou pas. Ainsi, il est apparu nécessaire d'éliminer le prion des produits sanguins destinés à être transfusés. Dans les documents WO-2004/090102 et WO-2006/044459, il est décrit des particules adsorbantes sous forme de résine capable de lier de façon sélective les protéines prion présentes dans le sang. Ces particules adsorbantes sont placées dans des colonnes. Ces particules sont intégrées dans le filtre commercial P-CAPTTm (Maco Pharma, France), décrit dans le document WO-2007/042644. Elles possèdent une forte affinité pour la protéine prion normale (PrP et PrPc) et pour la protéine prion résistante à la protéinase K (PrPres) associée aux maladies à prion, notamment la vMCJ (Gregori et al., 2006, Transfusion, 46, 1152-1161) et éliminent l'infectiosité endogène du sang dans un modèle expérimental de hamster (Gregori et al., Lancet, 368, 2226-2230). L'invention repose sur une étude montrant pour la première fois que la transfusion de composants sanguins issus d'animaux atteints de la vMCJ induit une maladie neurologique non encore décrite, dépourvue des caractéristiques classiques des maladies à prions, mais caractérisée par une parésie des membres supérieurs, des lésions centrées sur les cornes antérieures de la moelle épinière, et une absence de spongiose ou d'inflammation. Chez ces animaux atteints, la protéine prion anormale (PrPres) n'a pas été détectée par les tests standards en usage pour le diagnostic du prion humain. Il est à noter que les animaux transfusés avec du sang infectieux traité avec le filtre P- CAPTTM ne développent pas cette maladie. Il est parfaitement inattendu qu'une nouvelle maladie neurologique soit induite par des produits sanguins ou des dérivés du sang provenant de donneurs en incubation silencieuse ou en phase clinique de la MCJ et ce, sans aucune accumulation de protéine anormale du prion (PrPres), mais il est encore plus inattendu q'un matériau capable de lier la protéine prion puisse protéger de cette maladie alors qu'aucune protéine anomale n'est détectable. L'invention propose donc une nouvelle utilisation d'un matériau capable de se lier à la protéine prion pour éliminer, dans un produit biologique, l'agent étiologique induisant une maladie neurodégénérative autre que les maladies de Creutzfeldt-Jakob. D'autres objets et avantages apparaîtront au cours de la description qui suit. Les figures 1A-1D sont des photos des lésions du SNC dans des infections atypiques de primates. La figue 1A) est le segment C6 de la moelle épinière du primate #13 présentant des lésions nécrotiques des cornes antérieures avec perte de neurones et une dégénérescence des cordons postérieurs (coloration par Luxol, x12.5). La figure 1B est un agrandissement montrant la gliose à la périphérie de la lésion. (coloration par HE, x200). Les figures 2C et 2D représentent le primate #7 avec des lésions nécrotiques bilatérales dans les noyaux spinaux du nerf trijumeau et les pédoncules cérébelleux inférieurs. (coloration H & E, x12.5 et x50). Les figures 2A-2E illustrent la détection de la PrP dans les infections atypiques chez le primate. Une purification de la PrP est réalisée en présence (figure 2A) ou en l'absence (figure 2B) de protéolyse, puis celle-ci est détectée avec l'anticorps 3F4. Dans la moelle cervicale, seules les cornes postérieures présentent un marquage par l'anticorps 3F4 chez le primate atypique #5 (Figure 2C, x12.5) et #13 (Figure 3D, x100), alors que toute la substance grise est marquée chez les primates #2 (Figure 2E , x50) et #15 (Figure 2F, X50) infectés par vMCJ ou ESB et présentant des signes cliniques et de lésions attendus. L'invention concerne une pour éliminer, dans un produit biologique, l'agent étiologique induisant une maladie neurodégénérative autre que les maladies de CreutzfeldtJakob, de sorte à éviter la transmission de cette maladie au receveur dudit produit biologique. Selon une réalisation particulière, le matériau capable de lier la protéine prion est un matériau tel que décrit dans les documents WO-2004/090102 et WO-2006/044459. Notamment, le matériau comprend une matrice liée à un groupement fonctionnel. Le groupement fonctionnel est un groupement hydrophile, hydrophobe ou amphiphile. Par exemple, le groupement fonctionnel est une amine primaire, notamment le groupe -OCH2-CHOH-CH2-NH2. Dans un autre exemple, le groupement fonctionnel est un groupe phényle, n-butyle, 2-(diméthylammonio)éthyle, 2- (triméthylammonio)éthyle, diméthylaminoéthyle ou triméthylaminoéthyle. La matrice est une matrice minérale ou organique. Lorsque la matrice est minérale, elle comprend de la silice ou de l'alumine. Lorsque la matrice est organique, elle comprend notamment une matrice polymère poreuse telle 30 2 9 8 3 7 3 5 4 qu'une matrice réalisée en polyméthacryate ou en méthacrylate, une matrice FractogelTM, ToyopearlTM or TSK-GELTm. Les matrices FractogelTM, ToyopearlTM or TSK-GELTm sont des matrices 5 commercialisées par Tosoh Bioscience. En particulier, la matrice est une matrice ToyopearlTM amino 650, tel que la matrice ToyopearlTM amino 650 U ou Amino 650 M. 10 Le matériau capable de lier la protéine prion est utilisé sec ou humide. Par exemple, le matériau est mouillé avant utilisation avec une solution additive de type SAGM (Sodium Adénine Glucose Mannitol). Dans un exemple particulier, le matériau capable de lier la protéine prion est 15 une résine de type PrioclearTM commercialisée par Prometic Bioscience. Par matériau capable de lier la protéine prion, on entend un matériau capable de lier la protéine prion normale (PrP ou PrPc) ou la protéine prion anormale, c'est-à-dire la forme infectieuse de la protéine prion caractérisée par sa 20 résistance à la protéinase K (PrPres). Ce matériau est capable d'éliminer d'un produit biologique l'agent étiologique induisant une nouvelle maladie neurodégénérative, notamment lors de la transfusion ou l'injection à un patient dudit produit biologique. 25 En particulier, le produit biologique est issu d'un individu infecté par une souche de prion, notamment l'agent étiologique responsable des maladies de Creutzfeldt Jakob. Le but de la nouvelle utilisation du matériau capable de lier la protéine prion est bien de protéger les patients recevant du sang ou des dérivés sanguins provenant de donneurs potentiellement exposés à l'agent de l'ESB ou de la vMCJ. En effet, l'étude décrite ci-dessous montre qu'il est désormais possible d'imaginer que des patients en incubation silencieuse de formes classiques de la MCJ voire des porteurs sains pourraient donner leur sang et transmettre ces nouveaux agents infectieux qui restent à caractérise plus directement. Ce produit ainsi traité puis injecté ou transfusé à un patient n'engendre pas l'apparition de cette nouvelle maladie neurodégénérative. Un produit biologique comprend par exemple le sang, un composant sanguin tel que du sérum, du plasma, des plaquettes, des globules blancs, des globules rouges, un buffy coat, un lysat plaquettaire, des plaquettes, ou la moelle osseuse. Dans ce cas, le produit biologique est déleucocyté ou non, par exemple par passage au travers d'un filtre à déleucocyter. Dans un autre exemple, le produit biologique comprend des préparations de protéines issues du sang ou du plasma sanguin telles que des préparations de facteurs de coagulation, d'enzymes, d'albumine, de plasminogène, et d'immunoglobulines. Notamment, les préparations de facteurs de coagulation comprennent les préparations de fibrinogène, de facteur XIII, de thrombine, de facteur VIII, du facteur de von Willebrand, de protéine C, ou de protéine C activés. Selon une réalisation particulière, le matériau capable de se lier à la protéine prion est incorporé dans une colonne chromatographique. Selon une autre réalisation, le matériau est placé dans une unité de filtration comprenant une ou plusieurs couches d'une matière poreuse, notamment réalisées en non-tissé. Le non-tissé est par exemple réalisé dans un matériau polymère tel que le polyéthylène téréphtalate, le polybutylène téréphtalate ou le polypropylène. Par exemple, le matériau est disposé dans une unité de filtration telle que décrite dans le document WO-2007/042644. Dans une telle unité de filtration, le matériau est mis en sandwich entre deux couches de non-tissé. Par exemple, ce matériau est présent dans le filtre P-CAPTTm (Maco Pharma, France) disponible dans le commerce. Selon l'invention, le matériau est utilisé pour éliminer d'un produit biologique l'agent étiologique induisant une maladie neurodégénérative autre que les maladies de Creutzfeldt Jakob, c'est-à-dire différente de son expression de la forme attendue. Les maladies de Creutzfeldt-Jakob incluent la forme normale de la maladie de Creutzfeldt-Jakob, sa variante (vMCJ) ou sa forme sporadique (sMCJ). Cette maladie neurodégénérative autre que la MCJ se caractérise notamment par une dégénérescence de la moelle épinière au niveau des cornes antérieures. Le produit biologique est notamment issu d'individus infectés par une souche humaine de prion tel que la vMCJ. En effet, l'invention se fonde sur la découverte que du sang d'un donneur infecté par la vMCJ ou l'encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) peut induire une maladie neurodégénérative jusqu'à ce jour non décrite. La transmission de cette maladie est évitée lorsque le produit biologique est filtré au travers d'un filtre P-CAPTTm (Maco Pharma, France). C'est justement cette observation qui amène à penser que cette nouvelle maladie appartient en fait à la classe des maladies à prions. L'agent étiologique de cette maladie neurodégénérative n'est pas la protéine prion anormale sous sa forme résistante à la protéolyse (PrPres). En toute hypothèse, l'agent étiologique serait une protéine prion dans une forme atypique non encore connue. Le but de la nouvelle utilisation de ce matériau capable de lier la protéine prion est d'éviter la transmission de cette nouvelle maladie neurodégénérative soit lors de la transfusion de produits sanguins labiles (sang total, plasma et cellules sanguines) notamment déleucocytés, soit lors d'injection de produits dérivés du sang, ceux notamment obtenus par fractionnement du plasma sanguin. Chez le macaque cynomolgus, la pathologie observée correspond à une 5 neuropathie non inflammatoire affectant préférentiellement mais non exclusivement la moelle épinière sans atteinte apparente des autres organes. D'un point de vue clinique, l'évolution est longue (plusieurs mois) et commence par une imprécision des gestes fins des membres supérieurs, interprétés par le 10 sujet comme des troubles de la vision. Une ataxie non cérébelleuse apparaît au niveau des membres inférieurs, et les membres supérieurs présentent une parésie flasque principalement proximale. Les membres supérieurs sont cependant mobilisables. Une atteinte des nerfs crâniaux est suspectée, en présence de bâillements répétés et des mouvements anormaux de la langue. 15 Des troubles de la sensibilité proprioceptive et nociceptive sont observés, principalement au niveau des membres inférieurs et au niveau de la ceinture scapulaire. Des troubles du comportement sont observés de façon inconsistante. Les tremblements sont inconstants, en revanche des trémulations importantes sont observées post mortem. 20 D'un point de vue lésionnel, les muscles de la ceinture scapulaire, principalement les muscles trapèze, sont atrophiés. Les lésions médullaires sont localisées au niveau des cornes antérieures de la substance grise, et correspondent d'une part à une nécrose tissulaire avec infiltration 25 macrophagique et astrocytaire en l'absence de lymphocyte (les neurones sont en partie préservés) et à une démyélinisation des cordons postérieurs d'autre part (principalement le faisceau gracile). Les lésions de la substance grise sont principalement observées au niveau de la moelle cervicale basse, mais peuvent remonter jusqu'aux cervicales hautes et descendre jusqu'aux dorsales 30 moyennes. Des lésions identiques de nécrose sont observées de façon bilatérale au niveau des noyaux spinaux des nerfs trijumeaux, pouvant s'étendre au niveau des pédoncules cérébelleux. Les bandelettes optiques présentent également une démylélinisation. Les autres zones du cerveau présentent des lésions neuronales inconstantes. D'un point de vue biochimique, il n'y a pas d'accumulation de PrP résistante à la protéolyse (PrPres) détectable dans le SNC des individus atteints avec les techniques classiques. En revanche, une accumulation de PrP non résistante à la protéolyse est observable au niveau de la substance gélatineuse des cornes postérieures de la moelle épinière. Il est envisageable que l'agent étiologique responsable du tableau décrit ci- dessus chez le primate induise une pathologie différente dans une autre espèce, y compris l'homme. Exemple Contexte Nous présentons les résultats d'une nouvelle série d'expériences pour évaluer le risque de transmission sanguine d'un agent pathogène non décrit à ce jour dans un modèle primate non humain et validé. Méthodes Des macaques cynomolgus ont été inoculés avec des échantillons de cerveau ou de sang provenant de patients atteints de la vMCJ ou de macaques infectés par la vMCJ ou l'ESB. Les résultats neuropathologiques et biochimiques ont été obtenues en utilisant les méthodes actuelles utilisées pour des patients humains. Résultats La transfusion de sang total à partir d'un primate infecté à la vMCJ transmet la maladie avec le schéma classique attendu. En parallèle, plusieurs primates exposés à des dérivés de sang d'humain ou de macaque présentaient une maladie neurologique jusque-là non décrite ayant pour caractéristiques une parésie des membres supérieurs, des lésions centrées sur les cornes antérieures de la moelle épinière, une absence de spongiose ou d'inflammation. 2 9 8 3 7 3 5 9 Cette maladie est dépourvue des caractéristiques classiques de la maladie à prions, c'est-à-dire une spongiose, des lésions neuronales et une réaction astrogliale dans l'ensemble du cerveau, principalement mais non exclusivement dans le tronc cérébral, le cervelet et le cortex occipital, et une accumulation de 5 PrPres avec un poids moléculaire de 20 kDa pour sa forme non glycosylée après protéolyse. Chez les animaux présentant cette nouvelle forme de maladie neurologique, la protéine prion anormale (PrPres) n'a pas été détectée par les tests standards en usage pour le diagnostic du prion humain, mais des quantités plus élevées de PrP sensible à la protéase ont été détectées dans la moelle 10 épinière, en comparaison avec les animaux témoins qui ont présentés une forme typique vMCJ ou ESB. Aucune autre cause n'a été trouvée par une recherche exhaustive des étiologies d'origine métabolique, endocrinienne, toxique, nutritionnelle et infectieuse, y compris par une recherche de génotypes pathogènes («séquençage en profondeur»). Par ailleurs, les animaux transfusés 15 avec du sang traité avec le filtre P-CAPTTm (Maco Pharma, France) ne développent pas la maladie. Interprétation Nous décrivons un nouveau syndrome neurologique chez des macaques 20 exposés à divers prions par inoculation ou transfusion. Les infections humaines, si elles se produisaient, ne seraient pas reconnues par les investigations diagnostiques permettant de détecter une MCJ, notamment la vMCJ ou la sMCJ. 25 Les consommateurs britanniques ont été largement exposés à l'agent prion de l'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) puisque plus de 2 millions de bovins diagnostiqués contaminés seraient entrés dans la chaîne alimentaire humaine (Smith et Bradley, 2003, Br Med Bu1166, 185-198). L'épidémie d'ESB a culminé il y a plusieurs années, et a été en déclin depuis lors, avec seulement 30 quelques cas diagnostiqués en 2011. La transmission primaire orale aux humains a été limitée à 176 cas de variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ), avec une l'incidence annuelle actuelle proche de zéro. Cependant, le risque de transmission secondaire dû aux patients en phase d'incubation de la maladie continue, et pourrait s'étendre sur des décennies, comme observé avec la maladie de Kuru (Collinge et al., 2006, Lancet 367, 2068-2074). Quatre infections associées à la transfusion de globules rouges non déleucocytés ont été rapportées au Royaume-Uni depuis 2003 (Turner et Ludlam, 2009, Br J Haematol 144, 14-23). En l'absence d'un test sanguin de diagnostic fiable pour dépister les donneurs, des mesures de protection ont été instituées, basées sur des données épidémiologiques et des résultats expérimentaux obtenus avec des modèles de rongeurs et de moutons. Elles reposent principalement sur : i) l'exclusion de donneurs, ii) la réduction des leucocytes qui contiennent la majeure partie de l'infectiosité des prions du sang (Vamvakas, 2011, Transfus Med Rev 25, 133- 144), et iii) des techniques de filtration par exclusion de taille (Burnouf et Padilla, 2006, Transfus Clin Biol 13, 320-328) pour des dérivés du plasma. Pour explorer davantage le risque lié au sang et aux produits sanguins, nous avons établi en laboratoire de sécurité biologique de niveau 3 un modèle expérimental de macaques (macaca fascicularis), et avons mené des expériences sur ce modèle fiable de primate non-humain (Lasmezas et al, 1996, Nature 381, 743-744;. Herzog et al., 2005, Journal of virology 79, 14339-14345; Comoy et al, 2008, PLoS One 3, e3017). Nous décrivons ici une nouvelle maladie neurologique mortelle présentant des périodes d'incubation plus ou moins prolongées se développant chez plusieurs macaques exposés à des produits sanguins infectieux provenant de primates ou d'humains. Matériaux et méthodes Animaux expérimentaux Des singes mâles de 2-5 ans élevés nés en captivité ont été fournis par Noveprim (Maurice). L'absence d'agents pathogènes primates courants avant l'importation a été vérifiée chez ces singes, et les singes ont été manipulés conformément aux directives nationales. Les animaux ont été maintenus dans un établissement de soins pour animaux de niveau 3. Des examens cliniques ont été effectués régulièrement. Les tissus ont été fixés dans du formol à 4% ou le fixateur de Carnoy pour un examen histologique. 2 9 8 3 7 3 5 11 Tissus et échantillons de sang. Les échantillons de cerveau (cortex frontal) et de sang de patients atteints de la vMCJ ont été utilisés (patients britanniques # A, B, C, D et E). Deux inoculums de cerveau de primate atteint d'ESB ont été utilisés : un mélange (échantillon # 5 F) du cortex frontal et du cervelet d'un primate inoculé par voie intracérébrale (Lasmezas et al., 1996, Nature 381, 743-744), ou le cortex occipital (échantillon # G) d'un primate exposé par voie orale avec un cerveau de bovin infecté par l'ESB (Lasmezas et al., 2005, Lancet 365, 781-783). Le surnageant correspondant a été obtenu par centrifugation à 1500 g pendant 10 minutes 10 après sonication extensive. Des dilutions en série d'homogénat de cerveau à 10% dans du glucose 5% ont été inoculées par voie intracérébrale (IC), par voie intraveineuse (IV) et / ou dans les amygdales rétro pharyngiennes (ITO). Des échantillons du sang des primates ont été prélevés dans du citrate de sodium et séparés par centrifugation à 2000 g pendant 13 minutes. Pour les 15 inoculations de primates # 19 à 23, des volumes égaux de sang de primates #14 à #18 ont été prélevés lors de l'apparition des signes cliniques, mis en commun, déleucocytés (Filtre LST2, Maco Pharma, <5x103 leucocytes/ml après filtration) puis fractionnés. Les globules rouges déleucocytés (CGR-DL) ont été remis en suspension dans leur plasma dans des proportions correspondant à 20 celles utilisées pour la transfusion en pédiatrie. Le CGR-DL a été filtré sur un filtre P-CAPTTm (Maco Pharma, France) selon les recommandations du fabricant. Neuropathologie et immunochimie. 25 La neuropathologie et la détection immunochimique de la protéine prion protéinase-résistante (PrPres) a été réalisée sur des coupes de cerveau, comme décrit précédemment en utilisant l'anticorps 3F4 (Comoy et al., 2008). L'immunohistochimie a également été effectuée sans l'étape de protéolyse. 30 Analyse de la PrP. La PrP a été purifiée selon le protocole de purification TeSeE (Bio-Rad), en présence ou en l'absence de protéinase K. Des d'échantillons purifiés ont été traités pour une analyse par Western blot comme décrit précédemment (Comoy et al., 2008), en utilisant l'anticorps 3F4. 2 9 8 3 7 3 5 12 Séquençage en profondeur (recherche du génome des agents pathogènes). L'ARN a été extrait d'échantillons du système nerveux central (Qiagen kit). Un séquençage à haut débit a été effectué comme décrit précédemment (Cheval et 5 al., 2011, J Clin Microbiol 49, 3268-3275). Analyse par IRM. L'Imagerie par résonance magnétique (IRM) a été réalisée sur un système horizontal de Teslas 7. Le positionnement et le suivi des animaux ont été 10 effectués comme décrit précédemment (Valette et al., 2006, J Magn Reson Imaging 23,408-412), en utilisant un équipement dédié de sorte à maintenir le niveau 3 de confinement. Des images pondérées Coronal T2 ont été acquises en utilisant une séquence spin-écho rapide (TE / TR = 60/4000, 450x450pmin en résolution plane, épaisseur de coupe de 1 mm, 40 tranches, temps 15 d'acquisition de 14 min). Résultats Onze animaux (#1, #2, #9-#12 et #14-#18) ont été inoculés avec du tissu cérébral infecté par l'ESB ou la vMCJ pour fournir des animaux donneurs de 20 sang pour les études (tableau 1). Deux animaux (#1 et #2) ont été inoculés avec des tissus cérébraux de patients vMCJ humains par voie intracérébrale (IC) ou intra-amygdalienne (ITO), et neuf animaux (#9-#12 et #14-#18) ont été inoculés par voie intraveineuse (IV) avec les tissus de cerveau de singes ESB. Tous ont développé un schéma classique de vMCJ ou d'ESB après des périodes 25 d'incubation de 2 à 4 ans, dans la plupart des cas, proportionnel à la dose initiale infectieuse, avec les symptômes habituels neurologiques (agressivité et hyperesthésie suivie par une ataxie cérébelleuse, des troubles de locomotion, et des tremblements). Une spongiose et des dépôts de PrPres ont été observés dans les zones du cerveau principal, ainsi qu'une accumulation de PrPres dans 30 les organes lymphoïdes. Les animaux receveurs (#3-4, #5-8, #13, #19-23) ont été soit inoculés IC soit transfusés, avec des fractions du sang des primates donneurs, prélevés au stade terminal de la maladie, ou avec du sang provenant de quatre patients humains vMCJ. Deux transfusions (à 7 jours d'intervalle), totalisant 40 ml de sang total du primate #1 a induit la vMCJ classique chez le primate # 3 cinq années après l'inoculation. Parmi les autres receveurs, 8 animaux (dont 2 encore en vie) ont développé un syndrome neurologique qui diffère des maladies classiques vMCJ ou ESB chez cette espèce. Après des périodes d'incubation allant de 5,5 à 12 ans, quatre animaux inoculés avec des produits sanguins d'humains (#5 et #7) ou de primates (# 4 et # 13), ont commencé une longue phase clinique (2 à 6 mois) avec pour conséquence une imprécision des gestes fins au niveau des membres supérieurs (les animaux n'arrivent pas à attraper de petits raisins secs), et ont graduellement cessé d'utiliser leurs mains pour attraper la nourriture uniquement avec leur bouche. Une ataxie des membres inférieurs est apparue après plusieurs semaines, suivie par une parésie proximale progressive des membres supérieurs et une atrophie des muscles des épaules. Une atteinte des nerfs crâniens est également soupçonnée en présence d'une ouverture permanente de la bouche, des bâillements fréquents, et des mouvements anormaux de la langue. Aucun des animaux n'a montré l'une des caractéristiques de la vMCJ / ESB classique: des symptômes d'agressivité, une ataxie cérébelleuse, ou des tremblements. Deux autres primates (# 6 et # 8) inoculés avec des produits sanguins humains (globules blancs + / - plasma) et encore en vie au moment de la rédaction montrent des signes cliniques atypiques semblables. Les quatre animaux morts (# 4, #5, #7, et #13) présentaient très peu de lésions cérébrales: le cortex et les noyaux gris centraux ont été pratiquement épargnés et les cellules granulaires du cervelet modérément raréfiées. Cependant, ils ont tous montré à des degrés divers des caractéristiques neuropathologiques suivantes : des lésions nécrotiques bilatérales des cornes antérieures de la moelle épinière cervicale basse (figure 1A) s'étendant dans certains cas jusqu'à C4 correspondent à une perte de substance fondamentale remplie avec les macrophages et les cellules gliales, et quelques neurones persistants (figure 1 B). Aucun infiltrat de lymphocytes n'était présent. Le même type de lésions a été observé de façon bilatérale dans le tronc cérébral (figure 1C) : cette lésion centrée sur les noyaux spinaux du nerf trijumeau, s'étend dans certains cas aux pédoncules inférieurs du cervelet. Une dégénérescence wallérienne des 2 9 8 3 7 3 5 14 cordons vertébrales postérieurs (principalement gracilis, figure 1A) a également été observée tout au long de la moelle épinière et sur une partie des tractus optiques (données non présentées). 5 Les techniques classiques ont été utilisées pour détecter la PrPres dans le système nerveux central (SNC): l'immunohistochimie, l'ELISA (Bio-Rad TeSeE), la purification par SAF, la précipitation NaPTA, combinées avec différents anticorps dirigés contre diverses parties de la protéine PrP (FAS-32, 3F4 , SAF60, Pri-917 reconnaissant des épitopes 59-89, 109-112, 157-161 et 216-231, 10 respectivement) (Feraudet et al., 2005, J Biol Chem 280, 11247-11258). Aucune de ces méthodes n'a été capable de détecter l'accumulation de PrPres dans n'importe quelle partie du système nerveux central (figure 2A), ou dans les follicules de tout organe lymphoïde (données non présentées). Lorsque le protocole de purification par SAF a été appliqué en l'absence de la protéinase K, 15 des quantités en moyenne plus élevées que chez les animaux témoins de la PrP ont été détectées dans le cerveau des cas atypiques (figure 2B). en l'absence de traitement protéolytique, un marquage spécifique de la PrP a été observée dans la moelle épinière cervicale de ces primates «atypiques», concentrée dans la substance gélatineuse de la corne postérieure (figure 2C et 20 2D), tandis que les primates contrôles sains ont montré, le cas échéant, un marquage plus faible de cette zone. Cette zone correspond au marquage PrP le plus intense observé dans la moelle épinière de primates infectés par vMCJ (figure 2E et 2F). 25 Dans une étude indépendante pour évaluer un dispositif de réduction des prions contenant un matériau capable de se lier spécifiquement à la PrP (filtre PCAPTTM), des primates "donneurs" (#14 à #18) ont été injectés IV. avec de grandes doses de cerveau clarifié à partir d'un des primates «typique» ESB (primate #G), leur sang a été prélevé à l'apparition de leurs signes cliniques 30 d'ESB et les concentrés de globules rouges (CG R) ont été resuspendus dans le plasma autologue. À 30 et 31 mois post-transfusion, les deux receveurs contrôles (#19 et #20) transfusés avec ces CGR déleucocytés ont développés des signes de la maladie atypique, alors que le même inoculum transmis à travers le dispositif de filtration P-CAPTTm n'a pas, au moment d'écrire ces lignes (40 mois post-transfusion), induit la maladie dans aucun des trois animaux receveurs (# 21 à # 23). Les six animaux qui sont morts avec le syndrome neurologique atypique décrit ici ont été inclus dans des protocoles expérimentaux de novembre 1998 à avril 2011. Quatre-vingt-cinq autres primates, inoculés par les mêmes voies (IC ou IV) avec des échantillons de cerveau ou de produits sanguins infectés (ou potentiellement infecté) à l'ESB / vMCJ ou d'autres souches de prion liées aux animaux, ont été co-hébergés durant cette période: 33 animaux ont développé une maladie à prions classiques alors que 52 animaux sont encore vivants et asymptomatiques. Aucun des animaux atteints de la maladie atypique n'a montré de troubles vasculaires ou du métabolisme, et les valeurs en vitamine (B1, B9 et B12) et en oligo-éléments (zinc, cuivre, plomb, magnésium) étaient dans les limites normales. Une origine auto-immune est hautement improbable en l'absence d'auto-anticorps contre les protéines du système nerveux central (données non présentées), des valeurs normales des paramètres céphalo-rachidien et des infiltrats lymphocytaires. La sérologies de ces six animaux est négative pour la rougeole, la varicelle, l'herpès, le SIV, STLV, l'entérovirus, le papovavirus, ou la syphilis. Animal Donneur Incoulum Quantité Voie Période d'incubation (mois) Phase Profil clinique pathologique' (mois) #1 Patient UK vMCJ #A cerveau 40 mg IC 32 4.5 vMCJ #2 Patient UK vMCJ #A Cerveau 8 mg ITO 43 1 vMCJ #3 Patient UK vMCJ #A Sang total (ST2) 10+30m I IV 62 4.5 vMCJ #4 Patient UK vMCJ #A Buffy coat (ST2) 0.5 ml IC 88 4 atypique #5 Patient UK vMCJ #A Buffy coat 0.5 ml IC 107 4.5 atypique #6 Patient UK vMCJ #A Buffy coat 0.5 ml IC 125 >6 Atypique ? #7 Patient UK vMCJ #A Plasma+ Buffy coat 20 ml (eq 40 ml ST3) IV 65.5 6 Atypique #8 Patient UK vMCJ #A Plasma+ Buffy coat 7.5 ml IV 131 >6 Atypique ? (eq 15 ml ST3) #9 Primate BSE #F Cerveau 40 mg IV 21.5 4 BSE #10 Primate BSE #F Cerveau 4 mg IV 36 2 BSE #11 Primate BSE #F Cerveau 0.4 mg IV 30 3 BSE #12 Primate BSE #F Cerveau 0.04 mg IV 47 4 BSE #13 Primate BSE #F Sang total (ST2) 40 ml IV 141 5 Atypique #14 Primate BSE #G Cerveau (Surnageant HS) 100 mg IV 35 9 BSE #15 Primate BSE #G Cerveau (Surnageant HS) 100 mg IV 33 2.5 BSE #16 Primate BSE #G Cerveau (Surnageant HS) 10 mg IV 45.5 12 BSE #17 Primate BSE #G Cerveau (Surnageant HS) 10 mg IV 34.5 3 BSE #18 Primate BSE #G Cerveau (Surnageant HS) 10 mg IV 42.5 9 BSE #19 Primate RBC-DL 27 ml (eq 40 ml ST3) IV 30 2.5 Atypique BSE #14-18 #20 Primate RBC-DL 27 ml (eq 40 ml ST3) IV 30 2 Atypique BSE #14-18 #21 Primate RBC-DL filtré 27 ml (eq 40 ml ST3) IV >40 asymptomatique BSE #14-18 #22 Primate RBC-DL filtré 27 ml (eq 40 ml ST3) IV >40 asymptomatique BSE #14-18 #23 Primate RBC-DL filtré 27 ml (eq 40 ml ST3) IV >40 asymptomatique BSE #14-18 1 les profils BSE ou vMCJ sont indiqués selon l'inoculum initial, mais ils étaient cliniquement, biochimiquement et au niveau des lésions indiscernables. 2 ST :Stade terminal de la maladie. 3 Chaque primate a été transfusé avec 17 ml de concentré de globules rouges appauvri en leucocytes (CGR-DL) correspondant à 40 ml de sang total, et complété avec 10 ml de plasma déleucocyté correspondant. Discussion Nous avons confirmé que la vMCJ pouvait être transmise par transfusion de sang total à des macaques cynomolgus, établissant ainsi la pertinence de ce modèle expérimental pour évaluer le risque d'infection sanguine de la vMCJ chez l'homme. Basé sur le poids d'un singe adulte, 40 ml de sang correspond à une poche de 250 ml de sang pour l'homme. Considérant la période d'incubation observée, le niveau d'infectiosité du sang serait de 7-8 log inférieur à l'infectiosité du cerveau, en accord avec la conclusion de 1-10 LD50/m1 de sang dans d'autres modèles expérimentaux (Brown et al, 1998, Transfusion 38, 810-816;. Hunter et al, 2002, J Gen Virol 83, 2897-2905.; Gregori et al, 2006, Lancet 368,2226-2230). Contrairement à l'un des macaques, huit macaques cynomolgus inoculés avec des produits sanguins provenant de primates ou d'humains infectés au vMCJ ou à l'ESB, ont développé un syndrome d'origine myélopathique auparavant jamais observés ou signalés chez les humains ou chez des primates non humains. Cette maladie est caractérisée par une phase subaiguë clinique de plusieurs mois. Des études de transmission à des primates ou à des rongeurs initiées il y a un an sont jusqu'ici négatives, ce qui est trop tôt pour conclure à l'égard d'une étiologie prion, mais tend à éliminer la considération de toute étiologie conventionnelle pathogène. Les observations cliniques sont étayées par des études neuropathologiques qui montrent que la maladie est limitée au SNC, et aucune infiltration inflammatoire ou inclusion virale n'a été observée. Ces caractéristiques sont compatibles avec un diagnostic de maladie à prions, mais aucune des lésions spécifiques classiques à l'ESB classique telles qu'une spongiose ou une accumulation de la PrPres n'a été identifiée. À ce jour, nous n'avons pas vu de caractéristiques similaires clinico-neuropathologiques chez les primates inoculés IV ou IC par l'agent de l'ESB ou de la vMCJ. Les hypothèses de maladies auto-immunes, métaboliques ou liées à une carence n'ont pas été confirmées. Une contamination infectieuse d'origine non prion peut être présumée, mais les analyses effectuées tendent à infirmer cette hypothèse. L'absence de neuropathologie typique ou de PrPres n'exclut pas la possibilité d'une forme atypique d'une maladie à prions. Plusieurs publications ont rapporté des cas où une maladie à prions a été dépourvue de ces lésions, ou a montré peu ou pas de PrPres (Lasmezas et al, 1997, Science 275, 402-405;. Bugiani et al, 2000, Microsc Res Tech 50, 10-15; Zou et al, 2010, Ann Neurol68, 162-172). Par ailleurs, une maladie similaire affectant spécifiquement la moelle épinière cervicale a été décrite il y a quelques années dans des souris transgéniques exprimant la PrP tronquée et infectées par la souche de tremblante RML (Flechsig et al., 2000, Neuron 27,399-408), ce qui suggère que des prions 2 9 8 3 7 3 5 18 peuvent dans certaines conditions provoquer une myélopathie avec une quasi-absence d'accumulation PrPres. Au cours de nos études, nous avons fait deux observations qui suggèrent une implication de la PrP dans cette maladie neurologique atypique. Tout d'abord, 5 les animaux touchés ont tendance à avoir des quantités plus élevés que chez les contrôles sains de la PrP protéase-sensible dans le SNC, surtout au niveau de la substance gélatineuse, correspondant à la région contenant la quantité la plus élevée de la PrPres dans les patients atteints de sMCJ (Iwasaki et al., 2005, Acta Neuropathol 110, 490-500). Deuxièmement, les concentrés de 10 globules rouges déleucocytés ont été capables d'induire cette nouvelle maladie dans les deux receveurs à 31 et 32 mois, alors que le passage au travers du filtre P-CAPTTm a, jusqu'ici (40 mois post-transfusion), empêché la maladie chez les trois autres receveurs. Une rétention non-spécifique mécanique de l'agent causal par exclusion de taille avec ce filtre est peu probable étant donné que sa 15 porosité est suffisante pour permettre le passage des globules rouges. La résine spécifique incorporée dans ces filtres a une forte affinité pour la protéine prion normale (PrP et PrPc) et anormale (PrPres), réduit de plus de 3 log l'infectiosité de cerveau artificiellement injecté dans les produits sanguins (Gregori et al., 2006, Transfusion 46, 1152-1161) et élimine l'infectiosité du sang apparente 20 endogène chez un modèle de hamster (Gregori et al., 2006, Lancet 368,2226- 2230). Même si nous ne pouvons pas exclure définitivement une autre cause, cette étude suggère qu'une souche de prion atypique puisse avoir été sélectionnée dans nos primates à partir de produits sanguins infectés par l'agent de la vMCJ 25 ou de l'ESB, avec une physiopathologie différente du schéma classique du vMCJ. La PrP semble en cause, mais l'accumulation périphérique et centrale de la PrPres est indétectable, les lésions cérébrales sont absentes, et les images cliniques et lésionnelles sont principalement axées sur la moelle épinière. L'image clinique de cette maladie, qui partage plusieurs similitudes avec des 30 myélopathies notamment la neuromyélite optique ou la sclérose latérale amyotrophique, n'est pas évocateur d'une maladie à prions, et échapperait aux critères diagnostiques classiques correspondants. Les humains pourraient avoir une moindre sensibilité à cette souche, et les cas futurs seraient encore sous incubation. En conclusion, nous avons décrit un nouveau syndrome neurologique chez les macaques inoculés avec des échantillons vraisemblablement faiblement infectieux du sang et des composants / produits sanguins qui ne serait pas diagnostiqué comme une maladie à prions si elle devait se produire chez les humains. Les donneurs pré-cliniques ou subcliniques pourraient être plus nombreux que chez les individus infectés avec la vMCJ classiques, et le risque de transmission par voie sanguine ne serait pas entièrement empêché par la déleucocytation ou la nanofiltration. Par contre, le filtre P-CAPTTm de Maco Pharma est capable d'éliminer le risque de transmission de ce nouveau syndrome neurologique
L'invention concerne l'utilisation d'un matériau capable de se lier à la protéine prion pour éliminer, dans un produit biologique, l'agent étiologique induisant une nouvelle maladie neurodégénérative autre que les maladies de Creutzfeldt Jakob.
1 Utilisation d'un matériau capable de se lier à la protéine prion pour éliminer, dans un produit biologique, l'agent étiologique induisant une maladie neurodégénérative autre que les maladies de Creutzfeldt Jakob. 2 Utilisation selon la 1, caractérisée en ce que ladite maladie neurodégénérative ne présente pas d'accumulation de PrPres dans le système nerveux central. 3 Utilisation selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le matériau comprend une matrice liée à un groupement fonctionnel. 4 Utilisation selon la 3, caractérisée en ce que le groupe fonctionnel est un groupe fonctionnel hydrophile, hydrophobe ou amphiphile tel qu'une amine primaire, une groupe phényle, n-butyle, 2- (diméthylammonio)éthyle, 2-(triméthylammonio)éthyle, diméthylaminoéthyle ou triméthylaminoéthyle. 5 Utilisation selon la 4, caractérisée en ce que ledit groupe fonctionnel est le groupe -OCH2-CHOH-CH2-NH2. 6 Utilisation selon l'une des 3 à 5, caractérisée en ce que ladite matrice est une matrice comprenant de la silice ou de l'alumine, une matrice polymère réalisée en polyméthacryate ou en méthacrylate, une matrice FractogelTM, ToyopearlTM or TSK-GELTm. 7 Utilisation selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le produit biologique est issu d'un individu infecté par une souche de prion, notamment l'agent étiologique responsable des maladies de Creutzfeldt Jakob. 8 Utilisation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que le produit biologique est du sang ou un composant sanguin.9 Utilisation selon l'une des 1 à 7, caractérisée en que le produit biologique est un produit dérivé du sanguin tel qu'une préparation d'un ou plusieurs facteurs de coagulations. 10 Utilisation selon l'une des 1 à 9, caractérisée en ce que le matériau est incorporé dans une colonne chromatographique. 11 Utilisation selon l'une des 1 à 10, caractérisée en ce que le matériau est placé dans une unité de filtration comprenant une ou plusieurs couches d'une matière poreuse. 12 Utilisation selon la 11, caractérisée en ce que le matériau est placé entre deux couches de non-tissés. 13 Utilisation selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que ladite maladie neurodégénérative correspond à une neuropathie non inflammatoire affectant préférentiellement la moelle épinière sans atteint des autres organes. 14 Utilisation selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce que la maladie neurodégénérative se caractérise par une accumulation de PrP non résistante à la protéase dans la moelle épinière.
A
A61
A61M,A61L
A61M 1,A61L 2
A61M 1/02,A61L 2/00
FR2988734
A1
LIGNEES CELLULAIRES TRANSFECTEES EXPRIMANT UNE KERATINE SPECIFIQUE DU FOLLICULE PILEUX HUMAIN
20,131,004
Domaine de l'invention La présente invention se situe dans le domaine de la biologie du cheveu. Elle se rapporte à un procédé d'obtention d'un modèle cellulaire exprimant des kératines spécifiques du follicule pileux humain. Arrière-plan de l'invention Les cheveux sont des annexes kératiniques au même titre que les poils, les cils, les sourcils ou encore les ongles. Le cheveu prend naissance au sein du follicule pileux, une structure bulbaire qui traverse toutes les couches de la peau pour s'ouvrir sur le milieu extérieur. Le cycle du cheveu est essentiellement lié à l'activité du follicule pileux et se décompose en 3 phases : la phase anagène, ou phase de croissance du cheveu ; la phase catagène correspondant à l'arrêt de la croissance du cheveu ; et la phase télogène qui se termine par la chute du cheveu et qui va permettre à un nouveau bulbe de se former (Bernard B. A. ; Médecine/Sciences 2006 ; 22 : 138-43). Le follicule pileux est doté d'une organisation concentrique constituée de plusieurs couches de cellules, exprimant chacune des kératines différentes et spécifiques. La solidité d'une telle structure est en grande partie assurée par les kératines contenues dans les cellules qui la composent. Les kératines sont des protéines insolubles qui forment les filaments intermédiaires (FI) du cytosquelette des cellules épithéliales. Ces protéines sont impliquées dans le soutien structurel, la cyto-architecture, la réponse au stress, la migration et la régulation des voies de signalisation. Certaines kératines sont préférentiellement exprimées dans des régions particulières du cheveu, telles les kératines 33a, 33b, 34, 35 et 36 retrouvées dans le cortex cheveux, ou encore les kératines 71, 72 et 73 que l'on retrouve dans l'IRS ou Inner Root Sheath (Schweizer J, Langbein L, Rogers MA, Winter H. Hair follicle-specific keratins and their diseases. Exp Cell Res. (2007) 313: p2010-20.), Parmi ces kératines, la kératine K34 est exprimée spécifiquement dans le cortex du cheveu qui fournit la résistance mécanique et la résilience de la tige pilaire. La kératine K71 est, quant à elle, exprimée dans les 3 couches de la gaine interne (IRS ou limer Root Sheath) du follicule qui participent à la conformation et à l'orientation de la tige pilaire lors de la croissance du cheveu (Langbein L, Rogers MA, Praetzel S, Aoki N,Winter H, Schweizer J: A novel epithelial keratin, hK6irs1, is expressed differentially in all layers of -2- the inner root sheath, including specialized Huxley cells (Flugelzellen) of the human hair follicle, J Invest Dermatol 118:789-799, 2002). Le rôle de ces kératines spécifiques n'est pas entièrement élucidé. Toutefois, un des freins majeur à la recherche dans ce domaine est la disponibilité du matériel cellulaire nécessaire à la réalisation de tests. En effet, contrairement aux cellules humaines de l'ORS (Outer Root Sheath) dont la technique d'isolement a été décrite (M Detmar, FM Schaart, U Blume and CE Orfanos, Culture of hair matrix and follicular keratinocytes. J Invest Dermatol, 101 :130S-134S, 1993), les cellules humaines normales de la tige pilaire et de l'IRS ne sont pas faciles à isoler et à cultiver. De plus, ce type de cellules n'est pas disponible commercialement et d'autre part, il n'existe pas, à la connaissance de la Demanderesse, de lignées cellulaires établies présentant le phénotype de telles cellules. Or, la bonne santé des cheveux est une préoccupation importante d'un grand nombre d'individus, et de nombreux traitements cosmétiques et/ou médicamenteux ont été développés ces dernières années afin de prévenir et/ou de traiter la chute des cheveux. Toutefois, la cause majeure de perte des cheveux est liée à l'âge et s'avère difficile à circonscrire. C'est pourquoi il est d'un intérêt majeur dans le domaine de la cosmétique de disposer d'un modèle cellulaire reproduisant les caractéristiques des cellules du follicule pileux humain. Ainsi, il apparait nécessaire, pour mieux comprendre la biologie du cheveu, de disposer de modèles cellulaires permettant d'approfondir l'étude in vitro du rôle de ces kératines en particulier. Le problème qui se pose est de remédier à ce manque en fournissant un modèle cellulaire exprimant les kératines spécifiques du follicule pileux humain, telles que la 25 kératine K34 ou la kératine K71. Exposé de l'invention La présente invention a donc pour premier objet un procédé d'obtention d'un modèle cellulaire eucaryote comprenant les étapes de culture d'une cellule de mammifère hôte et de 30 transfection de ladite cellule hôte avec un vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain. L'invention a pour deuxième objet une lignée cellulaire établie de cellules de mammifère transfectées par un vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain choisie parmi la kératine K34 ou la kératine K71. -3- Enfin, l'invention a pour troisième objet une méthode in vitro pour identifier ou évaluer l'efficacité d'un composé sur la modulation de l'activité du follicule pileux humain en utilisant des cellules de la lignée cellulaire selon l'invention. L'invention et les avantages qui en découlent seront mieux compris à la lecture de la description et des modes de réalisation non limitatifs qui suivent. Grâce au développement des biotechnologies et notamment à l'évolution des techniques d'ingénierie moléculaire et cellulaire, il est possible d'amener des cellules à exprimer de nouvelles protéines, par exemple des kératines spécifiques, et de fabriquer ainsi des modèles cellulaires permettant d'approfondir l'étude in vitro du rôle de ces kératines particulières au niveau du follicule pileux humain. La présente invention concerne donc un procédé d'obtention d'un modèle cellulaire de type eucaryote, comprenant les étapes de culture d'une cellule hôte de mammifère et de transfection de ladite cellule hôte avec un vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain. La cellule de mammifère hôte de départ selon l'invention est une cellule humaine normale, ou une lignée cellulaire établie. Avantageusement, dans un premier mode de réalisation de l'invention, les cellules hôtes de départ sont des cellules d'origine épithéliale normales ou provenant de lignées établies. Les cellules épithéliales expriment des kératines différentes des cellules de l'IRS ou de la tige pilaire mais représentent néanmoins de bons modèles cellulaires hôtes pour identifier ou évaluer l'efficacité d'un composé sur la modulation de l'activité du follicule pileux humain. Préférentiellement, la cellule humaine normale d'origine épithéliale est un kératinocyte humain normal issu des zones interfolliculaires de l'épiderme. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, la cellule de mammifère hôte de départ selon l'invention est une lignée cellulaire établie d'origine non épithéliale. Préférentiellement, la lignée établie selon l'invention est choisie parmi les cellules HEK293 (human embryonary kidney, Graham FL, Smiley J, Russell WC, Nairn R, Characteristics of a human cell line transformed by DNA from human adenovirus type 5, J Gen Virol. 1977 Jul;36(1):59-74) et les cellules COS7 (lignée cellulaire de rein de singe vert Africain, Gluzman Y, SV40-transformed simian cells support the replication of early SV40 mutants Cell. 1981 Jan;23(1):175-82). Encore plus préférentiellement, la lignée établie est celle des cellules HEK293. -4- Le modèle cellulaire de type eucaryote selon l'invention est obtenu par transfection de la cellule hôte avec un vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain. Toutes les méthodes de transfection adaptées aux cellules selon l'invention peuvent être utilisées. Parmi ces méthodes, on peut par exemple citer la méthode au phosphate de calcium, la lipofection ou encore l'électroporation. De préférence, on utilisera la méthode LipofectamineTM 2000 d'InvitrogenTM. La transfection de la cellule hôte selon l'invention est réalisée avec un vecteur 10 d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain choisie parmi la kératine K34 ou la kératine K71. Avantageusement, à titre d'exemple, le vecteur d'expression selon l'invention est un plasmide comprenant l'ADNc obtenu par une technique classique de clonage (RT-PCR à partir de cellules humaines puis séquençage) et codant pour la kératine spécifique du 15 follicule pileux humain, à savoir K34 ou K71, positionné sous la dépendance d'un promoteur, préférentiellement un promoteur de type CMV (provenant du cytomegalovirus). Le vecteur d'expression utilisé selon l'invention comprend également un marqueur de sélection, c'est-à-dire un gène codant pour une protéine nécessaire à la survie ou à la croissance d'une cellule hôte transfectée avec le vecteur. Seules les cellules hôtes dans 20 lesquelles le gène marqueur a été introduit survivront et/ou se développeront dans des conditions choisies de sélection. Les gènes de sélection typiques codent pour des protéines qui confèrent une résistance aux antibiotiques ou à d'autres substances toxiques, complètent les déficiences auxotrophes ou fournissent des nutriments essentiels non disponibles dans les milieux complexes. Le choix du marqueur de sélection approprié dépendra de la cellule 25 hôte. Préférentiellement, le vecteur d'expression utilisé selon l'invention comprend un gène de résistance à la néomycine ou l'hygromycine pour la sélection des cellules hôtes transfectées. Encore plus préférentiellement, le vecteur d'expression utilisé selon l'invention 30 comprend en outre une origine de réplication bactérienne et un gène de résistance à un antibiotique afin de permettre l'amplification et la sélection bactérienne, ainsi qu'un site multiple de clonage où est inséré le matériel génétique, par exemple l'ADNc, codant pour la kératine spécifique du follicule pileux humain. -5- Les cellules hôtes recombinantes, dans le présent contexte, sont celles qui ont intégrées un tel matériel génétique. Par matériel génétique ou gène selon l'invention, on désigne les molécules d'ADN, d'ADNc ou encore d'ARN. Les cellules de mammifère hôte selon l'invention peuvent être transfectées de façon stable ou transitoire. Après la transfection selon l'invention, le vecteur d'expression s'intègre au hasard, après linéarisation, dans un des chromosomes de la cellule de mammifère hôte dans le cadre d'une transfection stable, ou reste circulaire en cas de transfection transitoire. Dans la plupart des applications de la transfection, il suffit que le gène transfecté ne le soit que de manière transitoire. A cet effet, lorsque le matériel génétique introduit n'est pas intégré dans le génome cellulaire, il est normalement perdu au cours des divisions cellulaires successives à l'introduction du plasmide. Lorsque l'on souhaite que ce gène demeure dans le génome des cellules-mères transfectées ainsi que dans le génome des cellules-filles, il faut réaliser une transfection stable. Pour ce faire, il est essentiel que le vecteur d'expression comprenne un marqueur de sélection, ce gène marqueur étant co-tranfecté avec le gène codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain selon l'invention. Ce gène de résistance confère à la cellule un avantage sélectif, comme la résistance à un composé normalement toxique pour les cellules d'origine. Bien que le rendement soit très faible, certaines cellules incorporent le matériel génétique exogène et l'intègrent à leur génome; lorsque l'on ajoute le composé normalement toxique au milieu de culture cellulaire, seules les cellules transfectées sont capables de proliférer, tandis que les autres meurent. Après application de cette pression de sélection pendant quelques passages en culture, seules les cellules transfectées de façon stable résistent et peuvent continuer à être cultivées. Ainsi, selon un premier mode de réalisation du procédé selon l'invention, lorsque des cellules épithéliales humaines normales, préférentiellement des kératinocytes humain normaux issus des zones interfolliculaires de l'épiderme, sont utilisées, elles sont préférentiellement transfectées de façon transitoire avec un plasmide comprenant un gène qui code pour la kératine spécifique du follicule pileux humain choisie parmi K34 ou K71, positionné sous la dépendance d'un promoteur, car leur capacité de multiplication est limitée à 4 ou 5 passages en culture et il n'est donc pas possible de sélectionner des transfectants stables par clonage. Alternativement, selon un second mode de réalisation préféré du procédé selon l'invention, les cellules de lignée de mammifère établie selon l'invention sont transfectées -6- de façon stable avec un vecteur d'expression comprenant un gène qui code pour une kératine spécifique du follicule pileux humain choisie parmi K34 ou K71, positionné sous la dépendance d'un promoteur et comprenant en outre un gène codant pour la sélection des cellules hôtes transfectées, par exemple un gène de résistance à la néomycine ou l'hygromycine. Elles sont ensuite sélectionnées par culture en condition clonale de façon à isoler des clones cellulaires exprimant la kératine spécifique de façon homogène. Un agent habituellement utilisé pour réaliser une transfection stable est le G418 (généticine), un composé toxique pouvant être neutralisé par le produit du gène de résistance à la néomycine. Avantageusement, ce second mode de réalisation par transfection stable permet d'obtenir une expression reproductible de la kératine spécifique sur une longue période. Ainsi, préférentiellement, à titre d'exemple tel qu'illustré ci-dessous, les cellules HEK293 transfectées, sont cultivées en condition clonale et les clones sont testés pour leur capacité à exprimer la kératine K34 ou K71 par immunofluorescence. Exemple : Sélection de clones de cellules HEK293 transfectées, par immunomarquage des kératines K34 et K71 Afin de disposer de lignées cellulaires établies selon l'invention exprimant la K34 ou la K71 de manière stable et homogène, il est nécessaire de pratiquer une sélection clonale des cellules après l'étape de transfection. Le but de cette étude est également de démontrer que les cellules transfectées expriment les K34 ou K71 de façon intense, en comparant avec les cellules non transfectées (contrôle). Protocole : Les cellules HEK 293 sont cultivées dans le milieu DMEM 4,5 g/1 de glucose contenant 10% de sérum de veau foetal et de la Primocine (Invivogen, ref: ant-pm-2) à 100 mg/mL) Pour la sélection clonale, on rajoute de la généticine (G418) sulfate (Santa Cruz, ref : sc-29065A) à une concentration de 800 iig/mL. Les cellules HEK293 transfectées et cultivées sur des lames multipuits LabteKTM sont lavées 3 fois avec du PBS, fixées à l'aide de 3,7% paraformaldéhyde pendant 10 minutes, et de nouveau lavées 3 fois avec du PBS. Les sites non spécifiques sont ensuite saturés par une solution de BSA à 5% pendant 20 min. Les cellules sont incubées en présence de l'anticorps primaire (anti-keratine 34 Progen, réf. GP-hHa4, dilué au 1/200 ; ou antikeratine 71 Progen, réf. GP-K6irs 1, dilué au 1/200), pendant 2h, à température ambiante et -7- sous agitation,. Après 3 rinçages à l'aide de PBS, les cellules sont incubées en présence d'un anticorps secondaire couplé à un marqueur fluorescent (Goat anti-guinea pig - Alexa 488, Molecular Probes réf. A11073, dilué au 1/1000), pendant 1h à température ambiante et sous agitation. Les cellules sont ensuite lavées 3 fois avec du PBS et incubées 5 minutes avec 0,3 1.1,M du DAPI (4',6'-diamidino-2-phénylindole, une molécule fluorescente capable de se lier fortement à l'ADN) puis lavées 3 fois avec du PBS. Les lames sont ensuite montées avec du FluoromountTM. Les cellules sont alors examinées à l'aide d'un microscope à Epi-fluorescence (Nikon Eclipse E600 microscope). Résultats : Après la transfection par le vecteur d'expression de la kératine K34, plus de 30 clones ont pu être isolés et l'immunomarquage pour la kératine K34 a permis de sélectionner 2 clones montrant un immunomarquage spécifique de la K34, alors que les cellules contrôles non transfectées ne présentent pas de marquage. Après la transfection par le vecteur d'expression de la kératine K71, 64 clônes ont pu être isolés et l'immunomarquage pour la kératine K71 a permis de sélectionner 10 clônes montrant un immunomarquage spécifique de la K71, alors que les cellules contrôles non transfectées ne présentent pas de marquage. La présente invention a ainsi pour deuxième objet une lignée cellulaire établie de cellules de mammifère, transfectées par un vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain choisie parmi la kératine K34 ou la kératine K71, préférentiellement la lignée des cellules HEK293 ou des cellules COS7, encore plus préférentiellement la lignée des cellules HEK293. La lignée cellulaire selon l'invention est transfectée de façon stable avec un vecteur d'expression codant pour la kératine K34 ou la kératine K71 et expriment une de ces kératines sur une longue période et de façon reproductible. La caractérisation des lignées de cellules transfectées selon l'invention a ensuite été réalisée en s'appuyant sur le fait que le follicule pileux humain et les cellules exprimant une des kératines spécifiques du follicule pileux humain devraient être plus résistantes aux stress affectant l'intégrité structurale des cellules. Les stress de référence pratiqués sont le stress osmotique et le stress par détergent SDS SDS (M. Garmyn et al, Human -8- keratinocytes respond to osmotic stress by p38 Map kinase regulated induction of HSP70 and HSP27, J Invest Dermatol, 117: 1290-1295, 2001 ; N. M. Chung et al, Sodium Dodecyl Sulfate Induces Plasminogen Activator Inhibitor Type 2 Expression in Epidermal Keratinocytes In Vivo and In Vitro, J Invest Dermatol, 117: 647-653, 2001). Le stress osmotique a été créé par la mise en présence des cellules avec une solution de Sorbitol à 250 mM pendant 2 à 6 heures, puis rinçage des cellules et enfin immunomarquage de la kératine K71 et des protéines de stress HSP70. Les cellules transfectées répondent au stress osmotique en exprimant HSP70, à un niveau comparable à celui des cellules non transfectées. Alternativement, le stress par détergeant SDS a été réalisé par incubation des cellules avec une solution de SDS à 0,01%, 0,05% ou 0,1% pendant lh ou 24h. D'autre part, compte tenu de la proximité physique et de la co-dépendance entre les filaments intermédiaires de kératines et les autres composants du cytosquelette, un comarquage a été réalisé pour la vimentine et la F-actine (à l'aide de la phalloïdine). Ces résultats nous ont permis d'observer une co-localisation de la K71 avec la vimentine, mais pas avec l'actine. Les résultats montrent que, dans des conditions de stress osmotique, la K71 et le réseau de vimentine forment des agrégats dans la lignée de cellules transfectées selon l'invention, tandis que l'intensité de la coloration de la F-actine a été augmentée. Les réseaux de vimentine et d'actine semblent donc interagir de manière différente avec la K71 en présence du stress. Ainsi, les lignées cellulaires objets de l'invention représentent un modèle cellulaire des cellules du follicule pileux humain en ce sens qu'elles reproduisent les caractéristiques des cellules de l'IRS et de la tige pilaire, en exprimant respectivement les kératines K34 et K71. Les cellules provenant des clones étudiés constituent un modèle de cellules qui se rapprochent des cellules de l'IRS et de la tige pilaire. L'invention a enfin pour troisième objet une méthode in vitro pour identifier ou évaluer l'efficacité d'un composé sur la modulation de l'activité du follicule pileux humain en utilisant des cellules de la lignée cellulaire selon l'invention qui reproduisent les caractéristiques des cellules de l'IRS et de la tige pilaire. La mise en oeuvre de la méthode in vitro selon l'invention a pour objectif d'identifier ou de sélectionner de nouveaux agents actifs, de sorte à améliorer les traitements cosmétiques et/ou médicamenteux existants. -9- De tels agents modulateurs peuvent avoir un intérêt pour prévenir ou lutter contre la perte des cheveux, favoriser la pousse du cheveu, améliorer la solidité, la taille ou la résistance de la tige pilaire, ou assurer une meilleure résistance au cheveu ou au follicule pileux dans des conditions de stress.5
L'invention concerne un procédé d'obtention d'un modèle cellulaire de type eucaryote comprenant les étapes de culture d'une cellule hôte et de transfection de ladite cellule hôte avec un vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain. L'invention concerne également une lignée cellulaire exprimant une kératine spécifique du follicule pileux humain. L'invention concerne enfin une méthode in vitro utilisant des cellules de la lignée cellulaire selon l'invention pour identifier ou évaluer l'efficacité d'un composé sur la modulation de l'activité du follicule pileux humain.
1. Procédé d'obtention d'un modèle cellulaire de type eucaryote, comprenant les étapes de culture d'une cellule hôte de mammifère et de transfection de ladite cellule hôte avec un 5 vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la cellule hôte est un kératinocyte humain normal issu des zones interfolliculaires de l'épiderme. 10 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la cellule hôte est une lignée cellulaire établie. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que la lignée établie de mammifère est choisie parmi les cellules HEK293 et les cellules COS7. 15 5. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que le vecteur d'expression est transfecté de façon transitoire. 6. Procédé selon l'une des 3 ou 4, caractérisé en ce que le vecteur 20 d'expression est transfecté de façon stable. 7. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le vecteur d'expression code pour une kératine spécifique du follicule pileux humain choisie parmi la kératine K34 ou la kératine K71. 25 8. Lignée cellulaire établie de cellules de mammifère, transfectées par un vecteur d'expression codant pour une kératine spécifique du follicule pileux humain choisie parmi la kératine K34 ou la kératine K71. 30 9. Lignée cellulaire selon la 8, caractérisée en ce qu'il s'agit de la lignée des cellules HEK293 ou des cellules COS7. 10. Méthode in vitro pour identifier ou évaluer l'efficacité d'un composé sur la modulation de l'activité du follicule pileux humain en utilisant des cellules de la lignée cellulaire selon 35 l'une des 8 ou 9.
C
C12
C12N,C12Q
C12N 15,C12N 5,C12Q 1
C12N 15/63,C12N 5/071,C12N 5/10,C12Q 1/02
FR2988157
A1
ROBINET POUR RECIPIENT DE STOCKAGE, RECIPIENT MUNI D'UN TEL ROBINET ET UTILISATION CORRESPONDANTE
20,130,920
La présente invention concerne un robinet pour récipient de stockage, un récipient muni d'un tel robinet et une utilisation correspondante. L'invention concerne plus particulièrement un robinet, notamment pour récipient de stockage de gaz sous pression, comprenant un corps muni d'une entrée de gaz destinée à être reliée au volume de stockage d'un récipient, un circuit de soutirage formé dans le corps et comprenant une extrémité amont destinée à être reliée fluidiquement au volume de stockage d'un récipient et une extrémité aval destinée à être reliée fluidiquement sélectivement avec un organe de soutirage de gaz, un circuit de remplissage formé dans le corps et comprenant une première extrémité destinée à être reliée sélectivement à un organe de remplissage du récipient et une seconde extrémité destinée à être reliée au volume de stockage du récipient, le circuit de soutirage comprenant un clapet d'isolation et un organe de détente de pression du gaz soutiré à une pression déterminée fixe ou réglable, le robinet comprenant également un organe de commande manuelle du déplacement du clapet d'isolation, l'organe de commande étant déplaçable sélectivement dans une première position et dans une seconde position, dans sa première position, l'organe de commande disposant le clapet d'isolation dans une position d'ouverture du circuit de soutirage, dans sa seconde position, l'organe de commande disposant le clapet d'isolation dans une position de fermeture du circuit de soutirage. L'invention concerne notamment un robinet de soutirage et/ou de remplissage pour récipient de stockage de fluide sous pression, ainsi qu'un ensemble comprenant un tel robinet et d'un organe de soutirage. Les réservoirs de gaz sous pression, notamment les réservoirs d'hydrogène 25 gazeux stocké à des pressions comprises entre 200 et 1000bar, nécessitent des robinets permettant de contrôler de façon fiable les opérations de soutirage de gaz. Les documents W02007048954A1 et EP0747796 décrivent des exemples de robinets pour réservoirs de gaz sous pression. 30 La présente invention vise à proposer un robinet de gaz ayant des fonctionnalités permettant de s'adapter à différentes utilisations. A cette fin, le robinet selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce que le robinet comprend en outre, dans le corps, un circuit de commande du 35 déplacement sélectif du clapet d'isolation vers sa première position d'ouverture du circuit de soutirage, le circuit de commande comprenant une première extrémité reliée au clapet et une seconde extrémité sélectivement raccordable à un actionneur d'un organe de soutirage de gaz, pour commander électriquement sélectivement le déplacement du clapet vers sa position d'ouverture du circuit de soutirage. De cette façon, la gestion du soutirage peut être commandée manuellement et/ou automatiquement (électriquement). Le robinet peut ainsi adopter trois modes de fonctionnements distincts parfaitement sécurisés. Ces modes de commande du clapet d'isolation sont parfaitement différenciés et sûrs vis-à-vis de l'extérieur et notamment des utilisateurs du robinet. Par ailleurs, des modes de réalisation de l'invention peuvent comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le clapet d'isolation et l'organe de détente de pression du gaz soutiré sont des éléments distincts et disposés en série dans le circuit de soutirage, - le clapet d'isolation constitue également un organe de détente de pression sélectif du gaz soutiré, le clapet d'isolation étant un clapet du type piloté sélectivement de manière proportionnelle par un actionneur distinct pour réguler sélectivement la pression de sortie du gaz soutiré, - le clapet d'isolation constitue également un organe de détente de pression sélectif du gaz soutiré, le clapet d'isolation étant un clapet du type piloté sélectivement de manière proportionnelle par un actionneur distinct pour réguler sélectivement la pression de sortie du gaz soutiré, - le circuit de commande comprend un passage formé dans le corps du robinet et débouchant à l'extérieur du corps un niveau d'un orifice d'entrée, l'orifice d'entrée étant conformé pour accueillir, dans le corps, un poussoir mobile appartenant à un actionneur de préférence électrique d'un organe de soutirage de gaz, de façon à déplacer sélectivement le clapet vers sa position d'ouverture, - le passage du circuit de commande situé entre l'orifice d'entrée et le clapet d'isolation comprend au moins une pièce de transmission d'effort mobile pour transmettre un effort d'un poussoir pénétrant dans l'orifice d'entrée vers le clapet d'isolation, de sorte que le déplacement du clapet d'isolation vers sa position d'ouverture est réalisée de façon indirecte via la au moins une pièce de transmission actionnée par un poussoir, - lorsque l'organe de commande est dans sa première position, le clapet d'isolation est bloqué mécaniquement dans sa position d'ouverture du circuit de soutirage, quel que soit l'état du circuit de commande et l'état d'un éventuel actionneur électrique relié au circuit de commande, - lorsque l'organe de commande est dans sa seconde position, le clapet d'isolation est bloqué mécaniquement dans sa position de fermeture du circuit de soutirage, quel que soit l'état du circuit de commande et l'état d'un éventuel actionneur électrique relié au circuit de commande, - l'organe de commande est déplaçable dans une troisième position neutre dans laquelle le clapet d'isolation est déplaçable entre ses positions d'ouverture et de fermeture du circuit de soutirage selon l'état du circuit de commande et d'un éventuel actionneur électrique relié au circuit de commande, - le robinet comporte un organe de rappel sollicitant par défaut le clapet d'isolation vers sa position de fermeture du circuit de soutirage, - le clapet d'isolation est disposé en amont de l'organe de détente sur le circuit de soutirage, - le corps contient, dans le circuit de commande, une butée sélectivement mobile située entre le clapet d'isolation et l'orifice d'entrée, - lorsque l'organe de commande est dans sa première position cet organe dispose une butée mobile dans une position fixe et stable bloquant mécaniquement le clapet d'isolation en position ouverte et assurant un découplage entre, d'une part, un actionneur électrique d'un organe de soutirage et, d'autre part, du clapet d'isolation, - lorsque l'organe de commande est dans sa seconde position il dispose une butée mobile dans une position fixe et stable formant un écran empêchant la transmission d'effort entre, d'une part, un actionneur électrique d'un organe de soutirage et, d'autre part, le clapet d'isolation, de façon à laisser le clapet d'isolation sujet uniquement à l'effort de son organe de rappel le contraignant vers sa position de fermeture, - lorsque l'organe de commande est dans sa troisième position, cet organe 25 de commande dispose une butée mobile dans une position modifiable, notamment via un poussoir commandé par l'actionneur électrique, - lorsque l'organe de commande est dans sa troisième position et que le clapet d'isolation est disposé dans sa position d'ouverture par l'actionneur électrique, un déplacement ultérieur de l'organe de commande dans sa seconde 30 position contraint mécaniquement le clapet d'isolation à passer dans sa position de fermeture en appliquant sur ledit clapet d'isolation un effort supérieur à celui exercé par l'actionneur, - lorsque l'organe de commande est dans sa troisième position et que l'actionneur électrique est inactivé, c'est-à-dire que l'actionneur électrique ne 35 commande pas le déplacement du clapet d'isolation vers sa position d'ouverture, le clapet d'isolation est dans sa position fermée, à partir de cette position, le déplacement de l'organe de commande dans sa première position contraint mécaniquement le clapet d'isolation à passer dans sa position d'ouverture, - le corps contient, dans le circuit de commande, un axe mobile située entre l'orifice d'entrée et la butée mobile, une première extrémité de l'axe mobile étant prévue pour être poussée par un poussoir commandé par l'actionneur électrique, une seconde extrémité de l'axe mobile étant prévue pour pousser par réaction la butée mobile, - la troisième position neutre de l'organe de commande est située entre les première et seconde positions, - le récipient de stockage de gaz sous pression comprend une bouteille de gaz sous pression ou un cadre de plusieurs bouteilles sous pression, le robinet pouvant être commun à plusieurs bouteilles, - le robinet comprend un manomètre de mesure monté sur le corps et mesurant la pression dans le circuit de soutirage, de préférence en amont du clapet d'isolation, - le manomètre est du type électronique et comprend une logique électronique pilotant au moins l'un parmi : un organe de transmission de données à distance, un organe de réception de données à distance, une mémoire, un afficheur, une alarme, - la première extrémité du circuit de soutirage comprend un raccord muni d'un clapet qui peut être déplacé dans une position d'ouverture pour assurer le remplissage du récipient ou un soutirage sans passer via l'organe de détende de pression, - l'organe de soutirage de gaz et l'extrémité aval du circuit de soutirage du robinet sont munis de raccords fluidiques conjugués du type à connexion rapide, - l'organe de détente de pression comprend un détendeur pour détendre le 25 gaz à une pression déterminée comprise entre quatre et quinze bar par exemple, - le corps est muni d'une extrémité de montage tel qu'une portion cylindrique ou conique filetée destinée à être disposée au niveau de l'orifice d'un récipient de stockage de gaz sous pression, - le clapet d'isolation peut être actionné vers sa position d'ouverture 30 directement par un poussoir d'un organe de soutirage de gaz, - l'ensemble comprend un dispositif de capteur, notamment de type inductif, située sur le robinet et/ou sur l'organe de soutirage pour détecter la position d'accrochage ou non du robinet avec l'organe de soutirage, - en cas de rupture ou casse de l'organe de rappel du clapet d'isolation, le 35 clapet est contraint vers sa position de fermeture, - l'ensemble peut être utilisé selon un mode manuel lorsque l'organe de soutirage ne comprend qu'un raccord rapide conjugué des organes d'attache mécaniques du robinet, - le clapet et le raccord de remplissage de l'extrémité du circuit de remplissage sont actionnables en ouverture via un raccord extérieur conjugué pour permettre un soutirage de gaz à haute pression, - tout ou partie des clapets peuvent être du type piloté pour permettre une régulation commandée (électrique) de la pression soutirée, - le clapet d'isolation est du type piloté de manière proportionnelle par l'actionneur (électro-aimant) pour réguler la pression de sortie du gaz soutiré à la place de l'organe de détente. Ceci permet d'obtenir une meilleure précision sur la pression de sortie du gaz via une boucle électrique de régulation et permet également de pouvoir changer de pression de consigne du gaz soutiré en fonction des besoins des différentes applications, - le clapet de maintien d'une pression résiduelle dans la bouteille est conformé pour s'ouvrir en permanence tant que sa pression de tarage n'est pas atteinte afin de ne pas créer de perte de charge néfaste à la vidange complète du récipient, De préférence l'ouverture du clapet d'isolation n'est pas brutale mais est réalisée progressivement pour éviter une montée brutale de pression en aval de ce clapet d'isolation. Par exemple, le clapet d'isolation est ouvert selon une suite 20 d'ouvertures/fermetures successives. Les ouvertures successives sont de préférence de plus en plus longues. Par exemple, le clapet est ouvert selon un signal à créneaux (éventuellement sinusoïdal). Par exemple le clapet est ouvert puis fermé puis ouvert puis fermé 25 etc...selon des temps d'ouvertures compris entre 5ms et 100ms, ces temps d'ouvertures étant de préférence croissants. Ceci permet d'installer la haute pression progressivement en aval du clapet, notamment lorsque la pression en amont du clapet est très élevée (entre 500 et 1000bar par exemple). 30 L'invention concerne également un récipient de stockage de gaz sous pression comprenant un orifice relié à un robinet conforme à l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus ou ci-après. L'invention concerne également un ensemble comprenant un robinet conforme à l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus ou ci-après et un 35 organe de soutirage de gaz muni d'un circuit de gaz interne, l'organe de soutirage étant sélectivement raccordable mécaniquement au robinet pour réaliser une liaison fluidique du circuit de gaz interne avec l'extrémité aval du circuit de soutirage du robinet, le robinet et l'organe de soutirage comportant des organes d'attache mécaniques conjugués et amovibles pour permettre leur accrochage de façon séparable, l'organe de soutirage comprenant un actionneur pour commander sélectivement le déplacement du clapet d'isolation vers sa position d'ouverture du circuit de soutirage, en position d'accrochage du robinetet de l'organe de soutirage, l'actionneur étant relié à la seconde extrémité du circuit de commande pour commander sélectivement le déplacement du clapet d'isolation vers sa position d'ouverture selon l'état d'alimentation de l'actionneur.. Selon d'autres particularités possibles : - l'organe de soutirage comprend un poussoir commandé par l'actionneur, en position d'accrochage du robinet et de l'organe de soutirage, le poussoir pénétrant sélectivement dans le circuit de commande via la seconde extrémité selon l'état d'alimentation électrique de l'actionneur, pour déplacer le clapet d'isolation vers sa position d'ouverture, - l'actionneur électrique comprend au moins l'un parmi : un électroaimant, une bobine d'induction, L'invention concerne également une utilisation d'un tel ensemble dans lequel le robinet possède une entrée reliée fluidiquement au volume de stockage d'un ou plusieurs récipients de gaz sous pression, dans lequel du gaz est soutiré du au moins un récipient via : - une étape d'accrochage mécanique de l'organe de soutirage sur le robinet via les organes d'attache mécaniques conjugués, - une étape de déplacement de l'organe de commande manuelle dans une troisième position neutre dans laquelle le clapet d'isolation est déplaçable entre ses positions d'ouverture et de fermeture du circuit de soutirage selon l'état du circuit de commande et du éventuel actionneur électrique relié au circuit de commande, - une étape d'alimentation électrique dudit actionneur pour déplacer le clapet d'isolation vers sa position d'ouverture du circuit de soutirage. L'invention peut concerner également tout dispositif ou procédé alternatif 30 comprenant toute combinaison des caractéristiques ci-dessus ou ci-dessous. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue schématique et partielle illustrant la structure interne d'un robinet monté sur une bouteille de gaz et raccordé à un 35 organe de soutirage selon un exemple de réalisation de l'invention, - la figure 2 représente une vue en coupe, schématique et partielle, illustrant la structure et le fonctionnement d'un détail de l'actionnement d'un clapet d'isolation du robinet de la figure 1 selon une forme de réalisation possible, - les figures 3 à 6 représentent des vues en coupe, schématiques et partielles, illustrant un détail de l'actionnement d'un clapet d'isolation du robinet de la figure 1 selon respectivement, quatre états distincts, - les figures 7 et 8 représentent des vues en perspectives selon deux orientations distinctes d'un exemple de réalisation possible d'un robinet selon l'invention, - la figure 9 représente une vue en perspective du robinet des figures 7 et 8 raccordé à un organe de soutirage de gaz. La figure 1 illustre un exemple de réalisation de robinet 1 selon l'invention et plus précisément un robinet 1 à détendeur intégré. Ce robinet 1 est prévu notamment pour être utilisé avec de l'hydrogène gazeux, par exemple à une pression de 700bar. Bien entendu, l'invention pourrait s'appliquer à un robinet sans détendeur intégré (c'est-à-dire un robinet simple ou un robinet avec détendeur amovible). Le robinet 1 comprend un corps 3 muni d'une entrée 22 de gaz. Cette entrée 22 est raccordée au niveau de l'orifice d'un volume de stockage d'un récipient 2. Par exemple, Ventrée 22 de gaz est formée à l'extrémité d'une portion cylindrique ou conique filetée qui est fixée dans le col taraudé d'un récipient 2. Bien entendu cet exemple n'est pas limitatif et, comme représenté aux figures 7 et 9, l'entrée 22 peut être prévue pour recevoir une conduite reliant le robinet 1 à un cadre de plusieurs bouteilles disposées en parallèle (c'est-à-dire que le robinet n'est pas forcément monté dans l'orifice d'un récipient). Le robinet 1 comprend un circuit 5 de soutirage formé dans le corps 3. Le circuit 5 de soutirage comprend une extrémité amont 15 reliée fluidiquement au volume de stockage du récipient 2 et une extrémité aval 25 destinée à être reliée fluidiquement sélectivement avec un organe 6 de soutirage de gaz (décrit ci-après). Par exemple, l'extrémité amont 15 du circuit 5 de soutirage coïncide avec l'entrée 22. Le circuit 5 de soutirage comprend, disposés en série, un clapet 8 d'isolation et un détendeur de pression du gaz conformé pour abaisser la haute pression du réservoir 2 à une pression basse déterminée fixe ou réglable, par exemple entre un bar et 20 bar. De préférence (et comme représenté), le clapet 8 d'isolation est disposé en 35 amont du détendeur 9 (c'est-à-dire avant le détendeur 9 dans le sens d'un flux de gaz sortant du réservoir 2). Le robinet 1 comprend également, monté sur le corps 3, un organe 18 de commande manuelle du déplacement du clapet 8 d'isolation. L'organe 18 de commande est déplaçable manuellement sélectivement dans une première position et dans une seconde position. Dans sa première position, l'organe 18 de commande contraint mécaniquement le clapet 8 d'isolation dans une position d'ouverture du circuit 5 de soutirage, dans sa seconde position, l'organe 18 de commande contraint mécaniquement le clapet 8 d'isolation dans une position de fermeture du circuit 5 de soutirage. Comme représente aux figures 7 à 9, l'organe 18 de commande est par exemple rotatif relativement au corps 3 et forme par exemple un bouton ou levier pivotant qui coopère mécaniquement avec le clapet 8 d'isolation. Le robinet 1 comporte de préférence un organe 120 de rappel tel qu'un ressort sollicitant par défaut le clapet 8 d'isolation vers sa position de fermeture du circuit 5 de soutirage (cf. figure 2). Comme représenté également, le robinet 1 comprend de préférence également une soupape 23 de sécurité (« TPRD ») disposée en amont du clapet 8 d'isolation pour évacuer vers l'extérieur 123 le contenu du réservoir 2 en cas de situation dangereuse (température et/ou pression excessive). De préférence, et comme représenté à la figure 1, un orifice calibré 230 est disposé en aval de la soupape 23 de sécurité. De préférence, le fusible thermique 23 n'est pas traversé par le gaz mais obture sélectivement la sortie de gaz vers l'orifice calibré 230. Cette architecture permet de changer le diamètre de passage de l'orifice calibré sans toucher à l'étanchéité du fusible thermique 23. Ce changement d'orifice 230 peut être utile selon la taille du récipient 2 par exemple, notamment pour réduire la longueur du jet gazeux (enflammé ou non) qui sera libéré lors de l'activation du fusible thermique 23. Pour des récipients 2 de 20 litres et à une pression de 700 bar la taille de l'orifice 230 est par exemple comprise en 0,05 m et 0,5mm pour limiter un jet de gaz à 4,3 m. En revanche, pour un récipient de 140 litres l'orifice 230 aura plutôt une taille de l'ordre de 1 mm, la longueur du jet sera de l'ordre de 8,6m. Comme illustré, le robinet 1 peut comporter un manomètre 13 mesurant la pression PT en amont du clapet 8 d'isolation et comprenant de préférence un afficheur PI. De préférence, le manomètre 13 est du type électronique et comprend une logique électronique pilotant au moins l'un parmi : un organe de transmission de données à distance, un organe de réception de données à distance, une mémoire, un afficheur, une alarme. Par exemple le manomètre est du type de celui décrit dans le document W02005093377A1. Comme visible à la figure 1, le robinet 1 peut comprendre sur le circuit 5 de soutirage, entre le clapet 8 d'isolation et le détendeur 9, un clapet de pression résiduelle 24 et/ou un filtre 26. En aval du détendeur 9, le circuit 5 de soutirage peut comprendre une vanne 127 de sécurité permettant de décharger un flux vers l'extérieur, par exemple au niveau de la sortie de la soupape de sécurité 23. L'extrémité aval du circuit 5 de soutirage peut comporter ensuite un raccord 5 fluidique, par exemple un raccord rapide muni d'un clapet à fermeture automatique, permettant une connexion fluidique à un organe 6 de soutirage muni d'un raccord conjugué. Le corps 3 du robinet 1 comporte de préférence des organes d'attache (par exemple des trous 21 borgnes, cf. figure 7) destinés à coopérer avec des organes 10 12 conjugués (par exemple des pions non représentés) formés sur l'organe 6 de soutirage. Ces organes 12, 21 conjugués permettent le positionnement et/ou l'accrochage de l'organe 6 sur le robinet 1 (de façon séparable). Le robinet 1 comprend également un circuit 7 de soutirage formé de préférence dans le corps 3 et comprenant une première extrémité 70 destinée à 15 être reliée sélectivement à un organe de remplissage du récipient 2 et une seconde extrémité 15 destinée à être reliée au volume de stockage du récipient 2. Par exemple, la second extrémité, 15 du circuit de soutirage 7 coïncide avec l'extrémité amont 15 du circuit 5 de soutirage. C'est-à-dire que le circuit 7 de remplissage possède une portion commune avec le circuit 5 de soutirage. Comme 20 illustré, le circuit 7 de remplissage peut comprendre un filtre 28. L'extrémité du circuit 7 de remplissage définit par exemple sur le corps 3 un raccord 70 de remplissage muni par exemple d'un clapet à fermeture automatique, par exemple un raccord de type à connexion rapide. Comme illustré schématiquement aux figures 1 et 2, le robinet 1 comprend 25 en outre, dans le corps 3, un circuit 10 de commande du déplacement sélectif du clapet 8 d'isolation (en plus de la commande manuelle via l'organe 18 de commande). Le circuit 10 de commande comprend une première extrémité reliée au clapet 8 et une seconde extrémité 100 sélectivement raccordable à un actionneur 30 11 électrique et/ou pneumatique d'un organe 6 de soutirage de gaz monté sur le robinet 1. Le circuit 10 de commande est prévu pour commander de préférence électriquement sélectivement le déplacement du clapet 8 vers sa position d'ouverture (0) ou fermeture (F) du circuit 5 de soutirage (cf. « 0/F », figure 2). 35 Par exemple, le circuit 10 forme un passage dans le corps 3 du robinet 1 et débouche à l'extérieur du corps 3 un niveau d'un orifice 16 d'entrée (cf. figures 1 à 8). Cet orifice 16 d'entrée est par exemple conformé pour accueillir, dans le corps 3 (c'est-à-dire dans le passage 10), une extrémité d'un poussoir 17 mobile appartenant à un actionneur 11 d'un organe 6 de soutirage de gaz (cf. figures 3 à 6). De préférence, le passage 10 situé entre l'orifice 16 d'entrée et le clapet 8 d'isolation comprend au moins une pièce 19, 20 de transmission d'effort mobile pour transmettre un effort du poussoir 17 pénétrant dans l'orifice 16 vers le clapet 8 d'isolation. C'est-à-dire que le déplacement du clapet 8 d'isolation vers sa position d'ouverture est réalisée de façon indirecte via la pièce 19, 20 de transmission actionnée par un poussoir 17 (cf. figures 3 à 6). Plus précisément, le corps 3 peut contenir, dans le circuit 10 de commande entre l'orifice 16 d'entrée et le clapet 8, un axe 20 mobile et une butée 19 sélectivement mobile située entre le clapet 8 d'isolation l'axe 20 mobile. La butée 19 forme un tiroir qui coopère sélectivement (directement ou indirectement) avec une portion de l'organe 18 de commande manuelle. C'est-à-dire que la position de la butée 19 et son aptitude à se déplacer est contrôlée par 15 l'organe 18 de commande manuelle. Une première extrémité de l'axe 20 mobile est ainsi prévue pour être poussée par un poussoir 17 commandé par l'actionneur 11 électrique, une seconde extrémité de l'axe 20 mobile étant prévue pour pousser, en réaction, la butée 19 mobile qui agit ou non sur le clapet 8 à l'encontre de l'effort du ressort 20 120. Lorsque l'organe 18 de commande est dans sa première position (« O » figure 2), le clapet 8 d'isolation est bloqué mécaniquement dans sa position d'ouverture du circuit 5 de soutirage, quel que soit l'état du circuit 10 de commande et l'état d'un éventuel actionneur 11 relié au circuit 10 de commande. 25 Par exemple, comme représenté à la figure 3, lorsque l'organe 18 de commande est dans sa première position, cet organe 18 dispose la butée 19 mobile dans une position fixe et stable bloquant mécaniquement le clapet 8 d'isolation en position ouverte (0), contre l'effort du ressort 120. Cette position de la butée 19 assure un découplage mécanique entre d'une part, le poussoir 17 et l'axe 20 et, d'autre part, 30 le clapet 8. En revanche, lorsque l'organe 18 de commande est dans sa seconde position (F, cf. figure 2), le clapet 8 d'isolation est bloqué mécaniquement dans sa position de fermeture du circuit 5 de soutirage, quel que soit l'état du circuit 10 de commande et l'état d'un éventuel actionneur électrique relié au circuit 10 de 35 commande. Par exemple, lorsque l'organe 18 de commande est dans sa seconde position (« F », cf. figure 2), cet organe 18 dispose la butée 19 mobile dans une position fixe et stable formant un « écran » empêchant la transmission d'effort entre, d'une part, l'actionneur 11 électrique, le poussoir et l'axe 20 et, d'autre part, le clapet 8 d'isolation. De plus, dans cette position la butée 19 laisse le clapet 8 d'isolation sujet uniquement à l'effort de son organe 120 de rappel le contraignant ainsi vers sa position de fermeture (F, cf. figure 4). De préférence, l'organe 18 de commande est déplaçable dans une troisième position neutre (« N » cf. figure 2) dans laquelle le clapet 8 d'isolation est déplaçable entre ses positions d'ouverture et de fermeture du circuit 5 de soutirage selon l'état du circuit 10 de commande et d'un éventuel actionneur 11 relié au circuit 10 de commande. Par exemple, la troisième position neutre de l'organe 18 de commande est située entre les première et seconde positions (cf. figure 2). Lorsque l'organe 18 de commande est dans sa troisième position, cet organe 18 de commande dispose une butée 19 mobile dans une position modifiable, notamment via le poussoir 10 commandé par l'actionneur 11. C'est-à-dire que, lorsque l'organe 18 de commande est dans sa troisième position et que l'actionneur 11 est inactivé (alimentation électrique nulle ou basse et poussoir 17 rétracté dans l'actionneur 11), le clapet 8 d'isolation est dans sa position fermée par l'action du ressort 120 (cf. figure 5). Lorsque l'organe 18 de commande est dans sa troisième position et que l'actionneur 11 est activé (alimentation électrique déterminée, par exemple à une tension de 24V et le poussoir 17 faisant saillie hors de l'actionneur 11), le clapet 8 d'isolation est poussé dans sa position d'ouverture (cf. figure 6). En revanche, de préférence, lorsque l'organe 18 de commande est dans sa troisième position et que le clapet 8 d'isolation est placé dans sa position d'ouverture par l'actionneur 11, le déplacement de l'organe 18 de commande dans sa seconde position contraint mécaniquement le clapet 8 d'isolation à revenir dans sa position de fermeture en appliquant sur ledit clapet 8 d'isolation un effort supérieur à celui exercé par l'actionneur 11. De même, lorsque l'organe 18 de commande est dans sa troisième position et que l'actionneur 11 est inactivé, c'est-à-dire que l'actionneur 11 ne commande pas le déplacement du clapet 8 d'isolation vers sa position d'ouverture (le clapet 8 d'isolation est dans sa position fermée), le déplacement de l'organe 18 de commande dans sa première position contraint mécaniquement le clapet 8 d'isolation à passer dans sa position d'ouverture. On comprend donc aisément que le robinet 1 (et en particulier l'état du selon clapet 8 d'isolation) peut être commandé de façon manuelle (via l'organe 18 de commande) ou de façon automatisée (via l'actionneur 11). De préférence et comme illustré, l'actionneur 11 est intégré dans un organe 6 de soutirage distinct du robinet 1. Bien entendu, selon une variante qui n'est pas préférée, le passage 100 peut abriter uniquement une liaison électrique qui viendrait transmettre une commande à un actionneur électrique (électrovanne) et/ou pneumatique situé au niveau du corps 3 du robinet 1. Au contraire, selon l'architecture préférée, l'actionneur 11 (électroaimant, bobine d'alimentation, pneumatique ou autre) est situé uniquement sur l'organe 6 de soutirage qui peut faire partie d'une application fixe utilisant le gaz soutiré. De préférence, le robinet 1 est conçu pour pouvoir délivrer également du gaz à haute pression (sans passer par le détendeur 9). Par exemple, le raccord de l'extrémité du circuit 7 de remplissage est muni d'un clapet 27 qui peut être déplacé dans une position d'ouverture pour assurer le remplissage du récipient 2 ou un soutirage sans passer via l'organe 9 de détende de pression. C'est-à-dire que le circuit 7 de remplissage permet également le soutirage à haute pression (et lorsque le clapet 8 d'isolation est en position ouverte). Le robinet 1 comprend de préférence également, par exemple sur le circuit 5 de soutirage, un système de protection (un clapet de surdébit à trou calibré par exemple) contre les débits trop importants en cas par exemple de rupture d'une tuyauterie en aval. En variante, en cas de rupture de la tuyauterie aval, la pression chute et le clapet de détente du détendeur 9 vient en butée sur une pièce équipée d'un orifice calibré de faible diamètre à son axe afin de permettre le réarmement automatique du détendeur dès que la fuite est stoppée. En mode manuel, l'utilisateur peut venir se connecter via un connecteur rapide sur la sortie (extrémité 25) du circuit de soutirage. En disposant le clapet 8 d'isolation en position ouverte via l'organe 18 de commande, l'utilisateur peut soutirer du gaz à la pression basse déterminée par le détendeur 9 (par exemple 10 bar). En mode automatique ou semi-automatique, un organe 6 de soutirage est raccordé au robinet 1 (cf. figures 1 et 9). L'organe 6 de soutirage est par exemple situé à l'extrémité d'un flexible qui amène le gaz soutiré à une application, par exemple une pile à combustible. Une attache mécanique 12, 21 positionne l'organe 6 de soutirage sur le robinet 1. Le circuit 14 interne de gaz de l'organe 6 de soutirage se raccorde fluidiquement à l'extrémité aval 25 du circuit 5 de soutirage du robinet 1. Comme représenté, le circuit 14 interne de gaz de l'organe 6 de soutirage peut comprendre au moins une vanne 114 et une soupape 214 de sécurité et le cas échéant un capteur 30 de position. Dans cette position, l'actionneur 11 de l'organe 6 de soutirage se place devant la seconde extrémité 100 du circuit 10 de commande pour commander sélectivement le déplacement du clapet 8 d'isolation vers sa position d'ouverture selon la mise sous tension ou non de l'actionneur 11 électrique. De préférence, un système de capteur(s) 30, par exemple inductif(s), permet de détecter le couplage entre l'organe 6 de soutirage et le robinet 1 (capteurs sur le corps 3 et/ou sur l'organe 6 de soutirage). Cette information peut être transmise à l'application receveuse de gaz (en aval de l'organe 6 de soutirage) de façon filaire ou sans fil. En effet, l'application telle qu'un système de pile à combustible peut le cas échéant être raccordé à plusieurs sources de gaz (hydrogène). Une gestion peut être ainsi mise en oeuvre pour connaître à tout instant l'identité du récipient 2 qui fournit le gaz et la quantité de gaz dans les autres récipients raccordés. Cette fonction peut être réalisée via un manomètre 13 électronique tel que décrit précédemment. Ce manomètre 13 communique de préférence sans fil avec un récepteur avec des signaux de courte portée (1 à 2 mètres par exemple) de sorte à ne pas se confondre avec les émetteurs d'autres récipients adjacents. La commande automatique du clapet 8 d'isolation permet de fermer immédiatement le clapet 8 correspondant au récipient signalant un problème de sécurité. Selon une variante possible le clapet 8 d'isolation est un clapet du type piloté de manière proportionnelle par l'actionneur 11, pour réguler la pression de sortie du gaz soutiré à la place de l'organe de 9 de détente. C'est-à-dire qu'un organe 9 de détente 9 distinct peut être omis, le clapet 8 assurant les fonctions d'isolation et de détente. Ceci permet d'obtenir une meilleure précision sur la pression de sortie du gaz, par exemple via une boucle électrique de régulation et de contrôle du clapet 8. Ceci permet également de pouvoir changer de pression de consigne du gaz soutiré en fonction des besoins des différentes applications. On conçoit donc aisément que le robinet permet un fonctionnement manuel ou automatisé en toute sécurité, soit pour une bouteille de gaz soit pour un ensemble de bouteilles
Robinet comprenant un corps (3) muni d'une entrée (22) de gaz destinée à être reliée au volume de stockage d'un récipient (2), un circuit (5) de soutirage et comprenant une extrémité aval (25, 22) destinée à être reliée fluidiquement sélectivement avec un organe (6) de soutirage, le circuit (5) de soutirage comprenant un clapet (8) d'isolation et un organe de détente de pression, le robinet (1) comprenant également un organe (18) de commande manuelle du déplacement du clapet (8) d'isolation déplaçable sélectivement dans une première position et dans une seconde position, dans sa première position, l'organe (18) de commande disposant le clapet (8) d'isolation dans une position d'ouverture du circuit (5) de soutirage, dans sa seconde position, l'organe (18) de commande disposant le clapet (8) d'isolation dans une position de fermeture du circuit (5) de soutirage, caractérisé en ce que le robinet (1) comprend en outre un circuit (10) de commande du déplacement sélectif du clapet (8) d'isolation vers sa première position d'ouverture du circuit (5) de soutirage, le circuit (10) de commande comprenant une première extrémité reliée au clapet (8) et une seconde extrémité (100) sélectivement raccordable à un actionneur (11) d'un organe (6) de soutirage de gaz, pour commander électriquement sélectivement le déplacement du clapet (8) vers sa position d'ouverture du circuit (5) de soutirage.
1. Robinet, notamment pour récipient (2) de stockage de gaz sous pression, comprenant un corps (3) muni d'une entrée (22) de gaz destinée à être reliée au volume de stockage d'un récipient (2), un circuit (5) de soutirage formé dans le corps (3) et comprenant une extrémité amont (15) destinée à être reliée fluidiquement au volume de stockage d'un récipient (2) et une extrémité aval (25, 22) destinée à être reliée fluidiquement sélectivement avec un organe (6) de soutirage de gaz, un circuit (7) de remplissage formé dans le corps (3) et comprenant une première extrémité (70) destinée à être reliée sélectivement à un organe de remplissage du récipient (2) et une seconde extrémité (15) destinée à être reliée au volume de stockage du récipient (2), le circuit (5) de soutirage comprenant un clapet (8) d'isolation et un organe de détente de pression du gaz soutiré à une pression déterminée fixe ou réglable, le robinet (1) comprenant également un organe (18) de commande manuelle du déplacement du clapet (8) d'isolation, l'organe (18) de commande étant déplaçable sélectivement dans une première position et dans une seconde position, dans sa première position, l'organe (18) de commande disposant le clapet (8) d'isolation dans une position d'ouverture du circuit (5) de soutirage, dans sa seconde position, l'organe (18) de commande disposant le clapet (8) d'isolation dans une position de fermeture du circuit (5) de soutirage, caractérisé en ce que le robinet (1) comprend en outre, dans le corps (3), un circuit (10) de commande du déplacement sélectif du clapet (8) d'isolation vers sa première position d'ouverture du circuit (5) de soutirage, le circuit (10) de commande comprenant une première extrémité reliée au clapet (8) et une seconde extrémité (100) sélectivement raccordable à un actionneur (11) d'un organe (6) de soutirage de gaz, pour commander électriquement sélectivement le déplacement du clapet (8) vers sa position d'ouverture du circuit (5) de soutirage. 2. Robinet selon la 1, caractérisé en ce que le clapet (8) d'isolation et l'organe (9) de détente de pression du gaz soutiré sont des éléments distincts et disposés en série dans le circuit (5) de soutirage. 3. Robinet selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le clapet (8) d'isolation constitue également un organe (9) de détente de pression sélectif du gaz soutiré, le clapet (8) d'isolation étant un clapet du type piloté sélectivement de manière proportionnelle par un actionneur (11) distinct pour réguler sélectivement la pression de sortie du gaz soutiré. 4. Robinet selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le circuit (10) de commande comprend un passage formé dans le corps (3) du robinet (1) et débouchant à l'extérieur du corps (3) un niveau d'un orifice (16) d'entrée, l'orifice (16) d'entrée étant conformé pour accueillir, dans le corps (3), un poussoir (17) mobile appartenant à un actionneur (11) d'un organe (6) de soutirage de gaz, de façon à déplacer sélectivement le clapet (8) vers sa position d'ouverture. 5. Robinet selon la 4, caractérisé en ce que le passage (10) du circuit (10) de commande situé entre l'orifice (16) d'entrée et le clapet (8) d'isolation comprend au moins une pièce (19, 20) de transmission d'effort mobile pour transmettre un effort d'un poussoir (17) pénétrant dans l'orifice (16) d'entrée vers le clapet (8) d'isolation, de sorte que le déplacement du clapet (8) d'isolation vers sa position d'ouverture est réalisée de façon indirecte via la au moins une pièce (19, 20) de transmission actionnée par un poussoir (17). 6. Robinet selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que, lorsque l'organe (18) de commande est dans sa première position, le clapet (8) d'isolation est bloqué mécaniquement dans sa position d'ouverture du circuit (5) de soutirage, quel que soit l'état du circuit (10) de commande et l'état d'un éventuel actionneur (11) relié au circuit (10) de commande. 7. Robinet selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que, lorsque l'organe (18) de commande est dans sa seconde position, le clapet (8) d'isolation est bloqué mécaniquement dans sa position de fermeture du circuit (5) de soutirage, quel que soit l'état du circuit (10) de commande et l'état d'un éventuel actionneur relié au circuit (10) de commande. 8. Robinet selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'organe (18) de commande est déplaçable dans une troisième position neutre dans laquelle le clapet (8) d'isolation est déplaçable entre ses positions d'ouverture et de fermeture du circuit (5) de soutirage selon l'état du circuit (10) de commande et d'un éventuel actionneur (11) relié au circuit (10) de commande. 9. Robinet selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte un organe (120) de rappel sollicitant par défaut le clapet (8) d'isolation vers sa position de fermeture du circuit (5) de soutirage. 10. Récipient de stockage de gaz sous pression comprenant un orifice relié à un robinet (1) conforme à l'une quelconque des 1 à 9. 11. Ensemble comprenant un robinet (1) conforme à l'une quelconque des 1 à 9 et un organe (6) de soutirage de gaz muni d'un circuit (14) de gaz interne, l'organe (6) de soutirage étant sélectivement raccordable mécaniquement au robinet (1) pour réaliser une liaison fluidique du circuit (14) de gaz interne avec l'extrémité aval (25) du circuit (5) de soutirage du robinet (1), le robinet (1) et l'organe (6) de soutirage comportant des organes (12, 21) d'attache mécaniques conjugués et amovibles pour permettre leur accrochage de façon séparable, caractérisé en ce que l'organe (6) de soutirage comprend un actionneur (11) pour commander sélectivement le déplacement du clapet (8) d'isolation vers sa position d'ouverture du circuit (5) de soutirage, en position d'accrochage du robinet (1) et de l'organe (6) de soutirage, l'actionneur (11) étant relié à la seconde extrémité (100) du circuit (10) de commande pour commander sélectivement le déplacement du clapet (8) d'isolation vers sa position d'ouverture selon l'état d'alimentation de l'actionneur (1). 12. Ensemble selon la 11, caractérisé en ce que l'organe (6) de soutirage comprend un poussoir (17) commandé par l'actionneur (11), en position d'accrochage du robinet (1) et de l'organe (6) de soutirage, le poussoir (17) pénétrant sélectivement dans le circuit (10) de commande via la seconde extrémité (100) selon l'état d'alimentation de l'actionneur (1), pour déplacer le clapet (8) d'isolation vers sa position d'ouverture. 13. Ensemble selon la 11 ou 12, caractérisé en ce que l'actionneur est du type électrique (11) comprend au moins l'un parmi : un électroaimant, une bobine d'induction. 14. Utilisation d'un ensemble selon l'une quelconque des 11 à 13, caractérisé en ce que le robinet (1) possède une entrée (22) reliée fluidiquement au volume de stockage d'un ou plusieurs récipients (2) de gaz sous pression, dans lequel du gaz est soutiré du au moins un récipient (2) via - une étape d'accrochage mécanique de l'organe (6) de soutirage sur le robinet (1) via les organes (12, 21) d'attache mécaniques conjugués, - une étape de déplacement de l'organe (18) de commande manuelle dans une troisième position neutre dans laquelle le clapet (8) d'isolation est déplaçable entre ses positions d'ouverture et de fermeture du circuit (5) de soutirage selon l'état du circuit (10) de commande et du éventuel actionneur (11) électrique relié au circuit (10) de commande,- une étape d'alimentation électrique dudit actionneur (11) pour déplacer le clapet (8) d'isolation vers sa position d'ouverture du circuit (5) de soutirage.
F
F17
F17C
F17C 13
F17C 13/04,F17C 13/00
FR2991337
A1
PROCEDE CONTINU D'ENRICHISSEMENT EN ESTERS ETHYLIQUES DE DHA D'UNE HUILE PRODUITE PAR DES MICROALGUES
20,131,206
La présente invention est relative à un procédé continu permettant, industriellement, d'obtenir une huile riche en ester éthylique d'un acide gras naturel à partir d'une microalgue : l'acide docosahexaénoïque ou DHA. Plus particulièrement, la présente invention est relative à l'élaboration d'une huile riche en ester éthylique de DHA à partir d'une huile issue de microalgue, qui à l'origine : - est modérément riche en DHA et - présente une quantité élevée en composés insaponifiables, essentiellement constitués de squalène. Au sens de l'invention, on entend par « huile issue de microalgue », une huile extraite de microalgues de la famille des Thraustochytriales sp. On entend au sens de l'invention par « microalgues de la famille des Thraustochytriales sp. » des microalgues appartenant aux espèces Schizochytrium sp., Aurantiochytrium sp. et Thraustochytrium sp. Au sens de l'invention, on entend par huile « modérément riche en DHA », un huile contenant de 30 à 45 % de DHA en masse d'acides gras totaux (par mesure de simplification, on utilise également le terme « poids » d'acide gras totaux). Au sens de l'invention, on entend également par « huile qui présente une quantité élevée en insaponifiables, essentiellement constitués de squalène », une huile renfermant de l'ordre de 10 à 30 % en poids d'insaponifiables, dont 15 à 25 % de squalène. Enfin, on entend par « enrichissement d'une huile en ester éthylique de DHA issu de microalgues », un procédé permettant d'augmenter d'un facteur 1,5 à 2 le contenu en DHA de l'huile, en l'occurrence ici, de passer d'une teneur initiale en DHA comprise entre 30 à 45 % de DHA en poids d'acides gras totaux à une huile présentant une teneur en esters éthyliques de DHA comprise entre 60 et 70 % de DHA en poids d'acides gras totaux. Les lipides constituent une des trois grandes familles de macronutriments avec les protéines et les glucides. Parmi les lipides, on distingue notamment les triglycérides et les phospholipides. Les triglycérides représentent environ 95 % des lipides alimentaires ingérés. Dans l'organisme, ils sont présents principalement dans les tissus adipeux et constituent la forme principale de stockage de l'énergie. Les phospholipides sont des lipides de structure car ils sont des constituants des membranes cellulaires dont ils assurent, entre autre, la fluidité. Triglycérides et phospholipides sont composés majoritairement d'acides gras qui sont à la fois apportés par l'alimentation et, pour certains d'entre eux, synthétisés par l'organisme. Les sources d'alimentation en acides gras polyinsaturés dits « essentiels » sont les huiles végétales (principalement en acides gras oméga 6 et oméga 9) et les huiles de poisson, qui contiennent en particulier de grandes quantités d'acides gras oméga 3. Les acides gras polyinsaturés sont classés en fonction de la position de la première double liaison, à partir de la fonction méthyle finale. Ainsi, dans la nomenclature, pour oméga « x » ou « nx », « x » correspond à la position de la première insaturation. La majorité des acides gras polyinsaturés d'intérêt biologique appartient à la famille des oméga 6 (acide arachidonique ou ARA) ou oméga 3 (acide eicosapentaénoïque ou EPA, acide docosahexaénoïque ou DHA). En outre, dans la nomenclature, on définit également le nombre de carbone constituant la chaîne ; ainsi l'EPA est décrit comme C20:5 et le DHA comme C22:6. Le « 5 » et « 6 » correspondent ainsi au nombre d'insaturations de la chaîne carbonée présentés respectivement par l'EPA et par le DHA. Le DHA, de la famille des acides gras oméga 3, est un acide gras que l'organisme sait synthétiser à partir de l'acide alpha-Iinolénique, ou qui est apporté par la consommation de poissons gras (thon, saumon, hareng...). Le DHA joue un rôle important dans la structure des membranes et dans le développement et le fonctionnement du cerveau et de la rétine. Les huiles de poisson sont utilisés principalement comme source d'acides gras de type oméga 3, tels que le DHA et l'EPA, mais on les trouve également dans les huiles de microalgues où on les extrait soit en mélange, soit séparément, comme c'est le cas par exemple des huiles issues de certaines souches sélectionnées, telles que celles du genre Schizochytrium, qui ne contiennent que des traces d'EPA mais de fortes teneurs en DHA. Les méthodes conventionnelles pour enrichir les huiles de poisson en DHA et/ou EPA reposent sur la sélectivité par rapport à la longueur des chaînes des acides gras constitutifs des huiles ou leur degré d'insaturation. Il est tout d'abord nécessaire de procéder à la séparation des acides gras reliés sur le squelette glycéridique afin de pouvoir ensuite isoler les chaînes de DHA et/ou d'EPA. Cette opération de séparation des acides gras de la chaîne glycérol est réalisée par transestérification éthanolique (éthanolyse). Les processus d'enrichissement les plus couramment utilisés ensuite, mis en oeuvre pour les acides gras en tant que tels ou sur leurs esters, sont : - la cristallisation, - l'extraction à contre-courant, - la distillation moléculaire, ou - la chromatographie préparative. La plupart du temps, différents procédés sont combinés afin d'obtenir un fort enrichissement. Cependant, ces processus ont les inconvénients suivants : - les procédés d'enrichissement à haute température donnent lieu des dégradations thermiques des acides gras (isomérisation, peroxydation, oligomérisation). - l'inconvénient des techniques de chromatographie reste l'utilisation de quantités importantes de solvants, souvent toxiques. En outre, la production à grande échelle par ces techniques est loin d'être évidente. Pour ces raisons, des méthodes alternatives ont été développées et étudiées, méthodes qui reposent sur l'utilisation des fluides supercritiques, notamment par des procédés de fractionnement par CO2 supercritique. Une étape préalable à l'enrichissement en DHA et/ou EPA des huiles de poisson par CO2 supercritique est la transestérification des acides gras, à l'aide de méthanol ou d'éthanol. Le processus de fractionnement des esters éthyliques des acides gras par le CO2 supercritique a par exemple été décrit abondamment dans la littérature. Il convient toutefois de noter que la majorité des processus cités décrivent surtout l'enrichissement conjoint en esters éthyliques d'EPA et de DHA, et non en DHA uniquement. Par ailleurs, la grande majorité de ces procédés : - sont des procédés discontinus, par « batch », - utilisent des quantités trop importantes de fluide supercritique, - ont un faible rendement, - et ont finalement une faible productivité. Par ailleurs, la température de 100°C imposée dans les colonnes dans de nombreux cas peut provoquer la dégradation des acides gras. Les pressions appliquées sont également trop fortes, et leur réduction a pour conséquence directe l'augmentation de la consommation en CO2 supercritique. En d'autres termes, ces procédés ne sont pas utilisables à l'échelle industrielle dans des conditions économiquement viables. Dans la demande de brevet JP 2005-255971, il est par exemple décrit un procédé d'enrichissement d'huile de poisson en esters éthyliques d'EPA et de DHA. Les plages de température et de pression sont respectivement de 35 à 200°C et de 100.105 Pa à 500.105 Pa. Les auteurs recommandent deux extractions successives en vue d'obtenir des teneurs élevées. Une première extraction est effectuée sur la matière première, et une seconde extraction est effectuée sur le résidu de la première opération. La colonne utilisée fait 3 m de haut pour un diamètre de 50 mm. Il comprend 6 enceintes distinctes de chauffage. Les taux de solvant, définis comme le rapport du débit de CO2 supercritique au débit d'huile traitée, utilisés pour obtenir des pourcentages élevés de DHA restent élevés. Ces deux extractions successives compliquent également le procédé et le rendent industriellement inapplicable. Il apparaît à la lecture de ces éléments que le choix de la technologie d'enrichissement en acides gras des huiles par fluide supercritique est privilégiée, mais nécessite encore des travaux d'optimisation. Comme évoqué plus haut, une autre source d'acides gras oméga 3 sont les mi croalg ues. Cependant, la situation est bien plus complexe dans le domaine des huiles de microalgues car d'autres difficultés s'ajoutent, liées à la présence dans les huiles de microalgues de composés insaponifiables. C'est ainsi que si l'opération de transestérification couramment opérée sur les huiles de poisson ne pose aucun problème technique majeur, cela devient problématique pour les huiles de microalgues, dès lors que la transestérification des huiles brutes est quasiment impossible sur le plan pratique à grande échelle. Cette impossibilité technique est liée à la présence à des teneurs variables, mais souvent élevées, de composés insaponifiables, tel que le squalène. En conséquence, on déplore des pertes importantes en composés valorisables. Le squalène est un hydrocarbure polyinsaturé d'intérêt pharmaceutique, cosmétologique et diététique, présent en particulier dans les huiles de microalgues. II s'y trouve à des teneurs variables qui sont parfois élevées, dépassant 15 % en masse dans certaines souches sélectionnées telles que celles du genre Schizochytrium. Dans l'état de l'art, il est connu que l'on peut réaliser la séparation du squalène des lipides, constitués essentiellement de triglycérides, par exemple par distillation moléculaire, mais au prix de plusieurs étapes successives si l'on veut extraire le squalène de l'huile et produire une huile ne contenant plus que des traces de squalène. Comme tous les composants des huiles de microalgues sont particulièrement sensibles à la chaleur, cette méthode doit être conduite classiquement sous un vide très poussé, requérant des installations de très grand volume vu leur très faible productivité. Il convient donc de proposer d'autres voies : - plus efficaces, si l'on souhaite utiliser la distillation moléculaire, que les conduites classiquement mises en oeuvre, ou - fonctionnant à une température modérée et garantissant la protection des produits insaturés très instables à l'oxydation de tout contact avec l'air, tout en étant facilement industrialisable jusqu'à des capacités de traitement de centaines ou de milliers de tonnes d'huile traitées par an. A la connaissance de la société Demanderesse, aucun procédé efficace et industrialisable d'enrichissement d'huiles en esters éthyliques de DHA à partir de microalgues, à l'aide de technologie de type fluide supercritique ou distillation moléculaire, n'est réellement accessible à l'homme du métier. Soucieuse de mettre au point un procédé efficace d'enrichissement de DHA produit par microalgues, la société Demanderesse a développé ses propres recherches et a réussi à adapter les technologies d'extraction par fluide supercritique et de distillation moléculaire de manière à garantir un enrichissement en DHA de plus de deux fois le contenu de l'huile initiale. La présente invention est donc relative à un procédé de préparation d'une huile enrichie en esters éthyliques de DHA produit par fermentation de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de purification choisie dans le groupe constitué de l'extraction par CO2 supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, et de la distillation moléculaire dite de « court trajet >>. Les microorganismes sont préférentiellement des microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales sp., plus préférentiellement encore des microalgues appartenant aux espèces Schizochytrium sp., Aurantiochytrium sp. et Thraustochytrium sp. Mise en oeuvre d'un enrichissement en esters éthyliques de DHA par CO2 supercritique. Dans ce premier mode préférentiel du procédé de préparation d'une huile enrichie en esters éthyliques de DHA conforme à l'invention, on met en oeuvre un procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une huile brute contenant un mélange de triglycérides riches en DHA et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène, à partir d'une fermentation de microalgues de la famille des Thraustochytriales, 2) fractionner l'huile brute ainsi obtenue par contact avec un fluide à pression supercritique sur une colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec un reflux d'extrait, de manière à délivrer un extrait riche en squalène et un raffinat débarrassé de squalène, 3) transestérifier le raffinat ainsi obtenu par transestérification alcoolique en présence d'un catalyseur basique ou enzymatique, de préférence basique, 4) fractionner le mélange d'esters d'acides gras obtenu par contact avec un fluide à pression supercritique sur la même colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait que celle de l'étape 2), de manière à délivrer un extrait riche en esters d'acides gras à chaînes courtes et un raffinat très riche en esters d'acides gras à chaînes longues, 5) purifier le mélange d'esters d'acides gras à chaîne longue obtenus lors de l'étape 4) par contact avec un fluide à pression supercritique, de manière à obtenir un extrait très riche en esters à chaîne longue débarrassé de ses impuretés, 6) recueillir la composition enrichie en esters éthyliques de DHA ainsi obtenue. La première étape de ce premier mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à préparer une huile brute contenant un mélange de triglycérides riches en DHA et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène, à partir d'une fermentation de microalgues de la famille des Thraustochytriales. Comme microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales, les souches commercialisées suivantes sont par exemple disponibles : - Schizochytrium sp. référencée ATCC 20888, - Aurantiochytrium sp. référencée ATCC PRA 276, Par ailleurs, la société Demanderesse dispose également de sa propre souche de production, une Schizochytrium sp. déposée le 14 avril 2011 en France auprès de la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes de l'Institut Pasteur sous le n°CNCM 1-4469 et également déposée en Chine auprès du CHINA CENTER FOR TYPE CULTURE COLLECTION de l'université de Wuhan, Wuhan 430072, P.R. China sous le n° M 209118. La culture est réalisée en conditions hétérotrophiques. Généralement, l'étape de culture comprend une étape de préculture, pour revivifier la souche, puis une étape de culture ou de fermentation proprement dite. Cette dernière étape correspond à l'étape de production des composés lipidiques d'intérêt. Les conditions de culture de ces microalgues sont bien connues dans le domaine. La biomasse est ensuite traitée de manière à obtenir une huile brute contenant un mélange de DHA et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène. Ces traitements peuvent être réalisés par toute méthode connue par ailleurs de l'homme du métier. Comme il sera exemplifié ci-après, le contenu en DHA entre 30 à 45 % en poids d'acides gras totaux et d'insaponifiables entre 10 à 30 % en poids, dont 15 à 25 % de squalène, peut être aisément obtenu à partir de la souche CNCM 1-4469 décrite ci- dessus. La deuxième étape de ce premier mode préférentiel consiste à fractionner l'huile brute ainsi obtenue par contact avec un fluide à pression supercritique dans une colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec un reflux d'extrait, de manière à délivrer un extrait riche en squalène et un raffinat débarrassé de squalène. A la connaissance de la société Demanderesse, ce traitement par fluide supercritique, à l'aide d'une colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, n'a jamais été exploitée pour éliminer du squalène de l'huile produite par fermentation de microorganismes en général, et pour des microorganismes de type microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales en particulier. La société Demanderesse a trouvé que l'on pouvait tirer partie de la différence importante de solubilité entre le squalène (hydrocarbure non polaire) et les triglycérides constituant les lipides de l'huile dans le dioxyde de carbone à pression supercritique, le squalène étant beaucoup plus soluble que les triglycérides. Pour ce faire, la société Demanderesse a trouvé que l'utilisation d'une colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec un reflux d'extrait permettait d'obtenir, de façon surprenante, un extrait riche en squalène et un raffinat débarrassé de squalène. En effet, l'un des avantages importants des fluides supercritiques réside dans leur sélectivité « adaptable » vis-à-vis des composants d'un mélange. Cette très haute sélectivité est liée aux propriétés particulières des fluides supercritiques, et particulièrement de celles du dioxyde de carbone à pression supercritique : Le pouvoir solvant peut être finement réglé en jouant sur la pression et la température du fluide. La société Demanderesse a vérifié que des conditions « douces » sont les plus sélectives car le solvant est d'autant plus sélectif que son pouvoir solvant est plus faible. Ainsi, la société Demanderesse recommande d'utiliser préférentiellement le dioxyde de carbone pur, plutôt qu'additionné de co-solvant qui augmenterait son pouvoir solvant, et on choisit une pression d'opération « moyenne », généralement comprise entre 180 et 220 bar, et des températures comprises entre 35 et 75°C, et préférentiellement entre 40 et 72°C. Le fluide à pression supercritique est pompé à haute pression par une pompe et porté à la température souhaitée dans un échangeur de chaleur avant d'être injecté en pied de colonne à un débit maintenu constant et affiché sur un débitmètre massique. La charge est injectée via une pompe haute pression au milieu de la colonne entre les sections 1 et 2, ou 2 et 3, ou 3 et 4, comptées à partir du bas de la colonne, à un débit maintenu constant et affiché sur un débitmètre massique. Le fluide chargé de l'extrait sort en tête de colonne, après quoi il est partiellement décomprimé vers 6 MPa et envoyé vers plusieurs étages de séparation, comportant notamment des séparateurs cycloniques montés en série, dont le corps est réchauffé par circulation d'eau dans une double-enveloppe. L'extrait liquide est récupéré en pied de ces séparateurs tandis que le fluide à l'état gazeux est ensuite recyclé de façon classique : condensation dans un condenseur refroidi vers 0 à 5°C, stockage intermédiaire dans un ballon tampon dont le niveau de liquide est maintenu constant par alimentation en fluide frais depuis un stockage extérieur, pompage à haute pression et réchauffage à la température désirée. Le raffinat est évacué en pied de colonne via une vanne de détente pilotée par une sonde de niveau maintenant ainsi l'interface huile-fluide dans la partie inférieure de la colonne ; afin d'éviter des à-coups de pression préjudiciables au fractionnement dans la colonne, ce raffinat est recueilli dans deux récipients-décanteurs en série, la pression dans le premier étant maintenue à une valeur inférieure d'environ 0,5 à 3 MPa en- dessous de la pression régnant dans la colonne. Ces récipients permettent ainsi le soutirage du raffinat sans à-coups avec des pertes minimales de fluide dissous dans le raffinat. Comme il sera exemplifié ci-après, à partir du mélange de DHA et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène décrit ci-avant, notamment entre à 45 % de DHA en poids d'acides gras totaux et entre 10 et 30 % en poids d'insaponifiables, dont 15 à 25 % de squalène, il est possible d'obtenir par cette étape de fractionnement par contact avec un fluide à pression supercritique : - un raffinat présentant entre 35 et 45 % de DHA en poids d'acides gras totaux et 30 moins de 1,5 % en poids de squalène, - un extrait présentant entre 5 et 6 % de DHA en poids d'acides gras totaux et entre 70 à 75 % en poids de squalène. La troisième étape de ce premier mode préférentiel consiste à transestérifier le raffinat ainsi obtenu par transestérification alcoolique en présence d'un catalyseur basique ou enzymatique, de préférence basique. Il est important de souligner que la société Demanderesse a trouvé que l'huile de microalgues ainsi débarrassée de squalène peut être facilement traitée en vue de la transestérification des triglycérides en esters éthyliques d'acides gras. Pour ce faire, la société Demanderesse recommande d'utiliser un solvant volatil différent de ceux décrits dans l'état de l'art qui sont des hydrocarbures légers de type hexane, cyclohexane ou heptane. La société Demanderesse recommande également de choisir l'acétate d'éthyle pour sa non-toxicité et pour le fait qu'il puisse être biosourcé. La société Demanderesse a surtout trouvé que ce solvant permettait d'obtenir une transestérification totale avec des pertes minimales en acides gras polyinsaturés. L'éthanol est choisi comme alcool et la potasse comme catalyseur basique. La phase lourde est décantée, soutirée et éliminée. La phase légère est évaporée sous vide, le solvant volatil étant réutilisé et le résidu d'évaporation est concentré en esters éthyliques d'acides gras. Au terme de cette étape, comme il sera exemplifié ci-après est obtenu un raffinat présentant entre 40 et 45 % d'esters éthyliques de DHA. La quatrième étape de ce premier mode préférentiel consiste à fractionner le mélange d'esters d'acides gras obtenu par contact avec un fluide à pression supercritique, délivrant un extrait riche en esters d'acides gras à chaînes courtes et un raffinat très riche en esters d'acides gras à chaînes longues. Le fractionnement supercritique des esters éthyliques est conduit dans des conditions similaires à celles opérées sur l'huile brute pour éliminer le squalène, mais dans des conditions de pression et température sensiblement différentes. On choisit ainsi une pression d'opération « moyenne », généralement comprise 25 entre 110 et 130 bar, et des températures comprises entre 35 et 75°C, et préférentiellement entre 40 et 73°C. Au terme de cette étape, comme il sera exemplifié ci-après, est obtenu un raffinat très riche en esters éthyliques de DHA, notamment présentant entre 62 et 65 % d'esters éthyliques de DHA, mais encore fortement coloré. 30 La cinquième étape de ce premier mode préférentiel consiste à purifier le mélange d'esters d'acides gras à chaîne longue obtenus lors de l'étape 4) par contact avec un fluide à pression supercritique, de manière à obtenir un extrait très riche en esters à chaîne longue débarrassé de ses impuretés. Afin d'éliminer les impuretés qui se sont accumulées lors des opérations de 35 fractionnement précédentes durant lesquelles les raffinats ont été collectées, une étape supplémentaire de purification avec récupération du composé visé dans l'extrait a été conduite avec obtention d'une huile limpide et bien moins colorée que l'huile obtenue à l'étape précédente, de façon analogue à celles des étapes 2 et 4, mais à des conditions de pression et température légèrement différentes. On choisit ainsi une pression d'opération « moyenne », généralement comprise entre 140 et 150 bar, et des températures comprises entre 35 et 70°C, et préférentiellement entre 40 et 65°C. La sixième étape de ce premier mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste enfin à recueillir la composition enrichie en esters éthyliques de DHA ainsi obtenue. Les esters éthyliques de DHA ainsi purifiés sont stockés sous atmosphère contrôlée (inertée à l'azote idéalement). Un ajout d'antioxydants peut être favorable à la stabilisation de cette fraction. Mise en oeuvre de la distillation moléculaire. Dans ce second mode préférentiel du procédé de préparation d'une huile enrichie en esters éthyliques de DHA conforme à l'invention, on met en oeuvre un procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une huile brute contenant un mélange de triglycérides riches en DHA et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène, à partir d'une fermentation de microalgues de la famille des Thraustochytriales, 2) éventuellement, raffiner l'huile brute ainsi obtenue par un enchaînement d'étapes de dégommage, désacidification, décoloration et désodorisation, 3) extraire le squalène par distillation moléculaire dite de "court trajet" de manière à obtenir un raffinat débarrassé du squalène, 4) transestérifier le raffinat ainsi obtenu par transestérification alcoolique en présence d'un catalyseur basique ou enzymatique, de préférence enzymatique, 5) fractionner le mélange d'esters d'acides gras à l'étape 4) par distillation moléculaire dite de "court trajet", de manière à obtenir un extrait riche en esters d'acides gras à chaînes courtes et un raffinat très riche en esters d'acides gras à chaînes longues, 6) purifier le mélange d'esters d'acides gras à chaîne longue obtenus lors de l'étape 5) par distillation moléculaire dite de "court trajet", de manière à obtenir un extrait très riche en esters à chaîne longue débarrassé de ses impuretés, 7) éventuellement, raffiner cette fraction extrait très riche en esters à chaîne longue par un enchaînement d'étapes de décoloration et désodorisation, 8) recueillir la composition enrichie en esters éthyliques de DHA ainsi obtenue. La première étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à préparer une huile brute contenant un mélange de triglycérides riches en DHA et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène, à partir d'une fermentation de microalgues de la famille des Thraustochytriales. Cette étape est identique à la première étape du premier mode préférentiel du procédé de préparation d'une huile enrichie en esters éthyliques de DHA. Elle permet d'obtenir une huile brute constituée de glycérides (triglycérides majoritaire), d'insaponifiables (squalène majoritaire) et éventuellement d'acides gras libres et de phospholipides en proportions moindres. La deuxième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à éventuellement raffiner l'huile brute ainsi obtenue par un enchaînement d'étapes de dégommage, désacidification, décoloration et désodorisation. L'huile brute riche en squalène subit ainsi préalablement un raffinage grossier avant extraction du squalène. Une ou plusieurs des étapes suivantes peuvent être envisagées : - Dégommage : élimination des phopholipides par précipitation en milieu acide, - Désacidification : neutralisation des acides gras libres par l'emploi d'une base. L'utilisation de la distillation moléculaire pour l'élimination des acides gras libres semble à proscrire afin d'éviter l'entrainement du squalène, - Décoloration : par traitement au charbon actif, - Désodorisation (distillation sous vide, stripage vapeur...). Ces étapes de raffinage sont des étapes couramment utilisées par les spécialistes du domaine en raffinage d'huile végétale. La troisième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à extraire le squalène par distillation moléculaire dite de "court trajet" de manière à obtenir un raffinat débarrassé du squalène. Le squalène de l'huile brute (ou partiellement purifiée) est extrait par distillation moléculaire. Pour un vide inférieur à 0,1 mbar, le point d'ébullition du squalène est de l'ordre de 200°C. Le vide poussé permet de limiter la température et ainsi limiter les risques de dégradation/polymérisation du squalène et des acides gras polyinsaturés. La société Demanderesse a trouvé qu'il était important de régler le temps de séjour sur cette installation à une durée très faible, inférieure à une minute. A partir du réservoir d'alimentation inerte à l'azote, l'huile est ainsi pompée à travers un premier circuit thermostaté dans une gamme de 25 à 100°C vers le dégazeur (élimination des traces d'eau et solvant). En sortie du dégazeur, l'huile est pompée dans la chambre d'évaporation (dite « short path ») à travers un circuit thermostaté dans une gamme de température de 50 à 150°C. La température de l'évaporateur est ajustée dans une gamme de 150 à 250°C. Le condenseur est réglé dans une gamme de température de 0 à 50°C. La pression dans la chambre d'évaporation est ajustée à un vide poussé inférieur à 10-2 mbar. Le distillat contenant majoritairement le squalène et le résidu contenant majoritairement les triglycérides sont acheminés via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. La teneur en squalène dans le raffinat est inférieure à 5 %, de préférence, inférieure à 2 %. L'élimination du squalène permet d'obtenir une fraction d'intérêt (triglycérides riches en DHA) purifiée (le raffinat) qui peut alors entrer dans le chainage d'opérations d'enrichissement en DHA sous forme d'esters éthyliques. Ce raffinat présente un profil d'acides gras contenant de l'ordre de 40 % en poids de DHA. La quatrième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à transestérifier le raffinat ainsi obtenu par transestérification 20 alcoolique en présence d'un catalyseur basique ou enzymatique, de préférence enzymatique. Pour permettre l'enrichissement en DHA, il est nécessaire de procéder à la séparation des acides gras reliés sur le squelette glycérique afin de pouvoir ensuite isoler les chaines DHA. 25 Cette opération de séparation des acides gras de la chaine glycérol est préférentiellement réalisée par transestérification éthanolique (éthanolyse) enzymatique. Cette conversion s'accompagne d'une libération de glycérol. L'éthanolyse enzymatique est effectuée en opération « Batch » avec l'enzyme commerciale N 435 (Candida antartica) de NOVOZYME à 50°C avec l'éthanol en 30 proportion stoechiométrique. Dans ces conditions, un taux de conversion supérieur à 90% est obtenue en environ 8 h de réaction. En fin de réaction, les acides gras sont répartis majoritairement dans la fraction convertie en esters éthyliques (plus de 90 %), le reste étant resté sous forme glycérides 35 résiduels (mono-di-triglycérides). Avant de procéder au fractionnement des esters éthyliques, le mélange réactionnel de fin de conversion enzymatique subit une étape de filtration afin d'extraire l'enzyme. Le glycérol est séparé par décantation ou centrifugation. Le mélange peut également être lavé à l'eau pour éliminer le glycérol résiduel. Si la concentration résiduelle en éthanol est élevée, celui-ci peut être éliminé par évaporation sous vide. La cinquième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à fractionner le mélange d'esters d'acides gras obtenu à l'étape 4) par distillation moléculaire dite de "court trajet", de manière à obtenir un extrait riche en esters d'acides gras à chaînes courtes et un raffinat très riche en esters d'acides gras à chaînes longues. Le mélange d'esters éthyliques obtenus comme décrit à l'étape 4 présente un profil d'acide gras correspondant à l'huile de départ et donc incluant les acides gras autres que le DHA d'intérêt. L'objectif de l'opération de fractionnement est d'éliminer au maximum les acides gras de chaîne plus courte (< C 22) que le DHA. La technologie de distillation employée pour réaliser cette opération exploite la différence de volatilité des esters éthyliques (qui dépend de leur masse moléculaire et de la longueur de leur chaîne aliphatique). Comme expliqué ci-avant, le vide poussé ainsi que le temps de séjour très faible sur cette technologie (inférieur à une minute) permettent de limiter la température et ainsi limiter les risques de dégradation/polymérisation des acides gras polyinsaturés. Pour un vide inférieur à 0,1 mbar, le point d'ébullition des esters éthyliques est généralement dans une gamme de températures inférieures à 200°C. Cette opération s'effectue en réalité en deux étapes : - la première étape de distillation moléculaire est le fractionnement en tant que tel, l'objectif étant de séparer la fraction esters éthylique « de courte chaîne » pour concentrer le résidu en acides gras polyinsaturés, - la seconde étape est plutôt une étape de purification, dans le sens où les esters éthyliques concentrés en acides gras polyinsaturés sont séparés des impuretés lourdes (glycérides résiduels, stérols, pigments, insaponifiables...). A partir du réservoir d'alimentation inerte à l'azote, le mélange issu de l'éthanolyse est envoyé à travers un premier circuit thermostaté dans une gamme de 25 à 100°C vers le dégazeur (élimination des traces d'éthanol). En sortie du dégazeur, l'huile est pompée dans la chambre d'évaporation (dite « short path ») à travers un circuit thermostaté dans une gamme de température de 50 à 100°C. La pression dans la chambre d'évaporation est ajustée à un vide poussé inferieur à 10-2 mbar. Le condenseur est réglé dans une gamme de température de 0 à 50°C. La température de l'évaporateur est ajustée dans une gamme de 100 à 200°C. La température est ajustée pour obtenir un ratio massique raffinat/distillat correspondant à la prédiction théorique permettant une séparation optimisant pureté et rendement en acides gras polyinsaturés. Le distillat, contenant majoritairement les esters éthyliques « à courtes chaînes » et le raffinat contenant majoritairement les esters éthyliques « à longues chaînes » ainsi que les impuretés, sont acheminés via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. La teneur en esters éthyliques de DHA (pourcentage massique) dans le raffinat est supérieure à 45%, de préférence supérieur à 50%. Le teneur en DHA dans le distillat est inférieure à 20%, de préférence inférieure à 10%. La sixième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à purifier le mélange d'esters d'acides gras à chaîne longue obtenus lors de l'étape 5) par distillation moléculaire dite de "court trajet", de manière à obtenir un extrait très riche en esters à chaîne longue débarrassé de ses impuretés. A partir du réservoir d'alimentation inerté à l'azote, le raffinat obtenu au terme de l'étape 5) est envoyé à travers un premier circuit thermostaté dans une gamme de 25 à 100°C vers le dégazeur. En sortie du dégazeur, l'huile est pompée dans la chambre d'évaporation (« short path ») à travers un circuit thermostaté dans une gamme de température de 50 à 150°C. La pression dans la chambre d'évaporation est ajustée à un vide poussé inferieur à 10-2 mbar. Le condenseur est réglé dans une gamme de température de 0 à 50°C. La température de l'évaporateur est ajustée dans une gamme de 100 à 250°C. La température est ajustée pour obtenir un ratio massique résidu/distillat correspondant à la prédiction théorique permettant une séparation efficace des impuretés. Le distillat, contenant majoritairement les esters éthyliques « à longues chaînes » purifiés et le résidu contenant les impuretés, est acheminé via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. La teneur en esters éthyliques de DHA (pourcentage massique) dans le distillat est supérieure à 50 %, de préférence supérieur à 55 %. La teneur en DHA dans le résidu est inférieure à 30%, de préférence inférieure à 20%. Le résidu concentre ainsi les impuretés (insaponifiables, glycérides résiduels, piments...). La septième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à éventuellement, raffiner cette fraction extrait très riche en esters à chaîne longue par un enchaînement d'étapes de décoloration et désodorisation. Bien que purifiée lors de la sixième étape, l'extrait d'esters éthyliques enrichis en DHA peut subir un raffinage complémentaire si nécessaire, consistant en une étape de décoloration et une étape de désodorisation : - une étape de décoloration afin de réduire la coloration jaunâtre. Cette étape de décoloration est effectuée sur terre de décoloration comme le charbon actif de façon similaire à la décoloration classiquement utilisée en raffinage d'huile végétale. - une étape de désodorisation, réalisée par stripage vapeur sous vide. La huitième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste enfin à recueillir la composition enrichie en esters éthyliques de DHA ainsi obtenue. Les esters éthyliques de DHA ainsi purifiés sont stockés sous atmosphère contrôlée (inertée à l'azote idéalement). Un ajout d'antioxydants peut être favorable à la stabilisation de cette fraction. L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples qui suivent, lesquels se veulent illustratifs et non limitatifs. Exemple 1 : Préparation d'une huile contenant entre 30 à 45 % de DHA en poids d'acides gras totaux et entre 10 à 30 % en poids d'insaponifiables, dont 15 à 25 % de squalène à partir de la souche Schizochytrium sp CNCM 1-4469 Cet exemple illustre le procédé d'obtention d'une huile brute renfermant un mélange de DHA et d'insaponifiables, constitué essentiellement de squalène produite par fermentation de la microalgue Schizochytrium sp. appartenant à la société Demanderesse (déposée le 14 avril 2011 en France auprès de la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes de l'Institut Pasteur sous le n°CNCM 1-4469). La fermentation a été conduite ici en deux phases de préculture successives préalables avant la phase de culture / production proprement dite en réacteur de 20 I. Pour cette expérimentation, l'ajout des vitamines a été assuré dans le premier milieu de préculture, mais a été optionnel dans le second milieu de préculture et en production. Les milieux de préculture présentaient alors la composition présentée dans les tableaux I et Il suivants : Tableau I Milieu de la première préculture % Glucose 3 Extraits de levure 0,4 Glutamate de sodium 6,42 Na Cl 1,25 MgSO4 0,4 KCI 0,05 CaCl2 0,01 NaHCO3 0,05 KH2PO4 0,4 Mélange vitamines 0,14 Oligo-éléments 0,8 Tableau II Milieu de la seconde préculture % Glucose 8,57 Glutamate de sodium 6,42 Extraits de levure 0,64 Na Cl 2 KH2PO4 0,64 MgSO4 2,29 CaCl2 0,03 NaHCO3 0,03 Na2 SO4 0,03 Mélange de vitamines 0,14 Oligo-éléments 0,2 D'une manière générale, on a utilisé de l'anti-mousse Clerol « FBA3107 » à 1 ml/I. Eventuellement, on a utilisé 50 mg/I de Pénicilline G "sodium salt" afin d'éviter la croissance de bactéries contaminantes. Le glucose a été stérilisé avec le KH2PO4 et séparément du reste du milieu car on a évité ainsi la formation d'un précipité (Ammonium-Phosphate-Magnésium). Le mélange des vitamines et les oligo-éléments ont été ajoutés après filtration stérilisante. La composition du milieu de culture / production est donné par le tableau Ill suivant. Tableau Ill % Glucose Ajout à T0 7,5 Urée 1 Extraits de levure 1,2 Na Cl 0,25 KH2PO4 0,96 MgSO4 1,2 CaCl2 0,12 NaHCO3 0,12 KCL 0,08 Ajout du mélange de vitamines 0,4 Oligo-éléments 0,56 La composition des mélanges de vitamines et des oligoéléments est donnée dans les tableaux IV et V suivants : Tableau IV Mélange vitamines g/L B1 45 B6 45 B12 0.25 Tableau V Oligo-éléments g/L MnCl2 2h20 8.60 CoCl2 6H2O 0.2 NiSO4 6H2O 7.50 Na2MoO4 2H2O 0.15 ZnSO4 7H2O 5.70 Cu So4 5h2O 6.50 FeSO4 7 H20 32.00 ZnCl2 1.50 Conditions de précultures La première préculture a été réalisée en Erlenmeyers de 500 ml munis de baffles, dans lesquels on a ajouté une goutte d'antimousse CLEAROL FBA 3107 commercialisé par la société COGNIS GmbH Düsseldorf. Le milieu de culture a été filtré après dissolution complète de ses constituants, complété éventuellement avec de la pénicilline G "sodium salt" à raison de 0,25 mg/I. L'inoculation a été réalisée par prélèvement de colonies de microalgues cultivées en boite de Pétri (à raison d'une oese de 10 pl). L'incubation a duré 24 à 36 heures, à une température de 28°C, sous agitation à 100 rpm (sur agitateur orbital). La biomasse décantant (ou adhérant à la paroi), on a pris bien soin de prélever 3 à 5 ml après avoir bien agité l'Erlenmeyer. Pour la seconde préculture, on a utilisé des Erlenmeyers de 2 I, muni de baffles et de tuyauterie. On a ajouté une goutte d'antimousse et l'extrait de levures dans 100 ml d'eau. L'ensemble des constituants du milieu a été filtré après dissolution dans 300 ml d'eau déminéralisée. On pouvait éventuellement ajouter de la pénicilline G "sodium salt" et au préalable dans l'Erlenmeyer une goutte d'antimousse avant sa stérilisation. L'ensemencement s'est fait ensuite avec 3 à 5 ml de la première préculture. L'incubation a été réalisée à 28°C pendant encore 24 à 36 heures, sous agitation à 100 rpm. Production en réacteur de 20 I La culture proprement dite a été réalisée de la manière suivante en réacteur de 201. - stérilisation du milieu pour partie dans le réacteur, et séparément pour l'autre partie de manière à éviter la formation d'un précipité, - ensemencement réalisé à partir de la biomasse produite en fin de seconde préculture à raison de 0,5 % v/v du milieu de culture, - culture maintenue à 30°C - taux de transfert d'oxygène fixé à 35 - 40 mmoles/l/h, - aération de 0,2 à 0,3 VVM, - pH initial > 5,5. - alimentation du glucose dès que la concentration est > 20 %, de manière à maintenir une concentration en glucose comprise entre 15 et 70 g/I. Le tableau IV suivant présente les résultats obtenus la Schizochytrium sp. de la société Demanderesse. Tableau IV : Essais E Température des précultures (°C) 28 Température de culture (C) 30 Titre en squalène en fin de culture (g/1) 4,4 Biomasse (g/1) 54 g/ 100 g de squalène sur biomasse sèche 8,230 Récupération de la biomasse La biomasse extraite du fermenteur et lavée des solubles interstitiels par succession de deux séries de concentration par centrifugation (5 minutes à 5000 g) et dilution de la biomasse (à raison de 1/3 Vculot / Veau). La concentration cellulaire sèche sur la matière sèche brute totale est de 95 %. La matière sèche est ensuite ajustée à 12 % avec de l'eau distillée. Obtention de l'huile brute La biomasse lavée est agitée dans un réacteur labo de type Fermenteur 2 I (tel que ceux commercialisés par la société lnterscience) équipé avec une hélice marine et chicanes. Ce système permet de limiter l'émulsification du lysat cellulaire généré tout en permettant un bon mélange indispensable pour l'action de l'enzyme lytique. La température est ajustée à 60°C et le pH est régulé à environ 8 avec de la soude. Ces conditions sont optimales pour l'activité de l'enzyme Alcalase (Novozymes) ajoutée à hauteur de 1%/sec. La durée de la lyse est fixée à 4 h. En fin de lyse, on ajoute 10 % d'éthanol (VéthanolNlysat) dans le mélange réactionnel (émulsion huile dans eau) maintenue 15 min supplémentaires sous agitation. On obtient alors une huile brute contenant de l'ordre de 35 % en poids de DHA et de l'ordre de 15 % en poids de squalène. Exemple 2 : Enrichissement d'une huile en esters éthyliques de DHA par mise en contact avec fluide supercritique. On utilise 200 litres d'huile d'algues Schizochytrium sp produite à partir d'algues Schizochytrium cultivées dans un fermenteur de 10 m3 selon des conditions opératoires extrapolées de celles de l'exemple 1 contenant des triglycérides, principalement avec des acides gras à chaînes courtes en C14, C16 pour 27%, à chaînes longues en C22 pour 43% dont 33 % d'acide docosahexaénoïque (DHA) et 10% d'acide OSBOND (acide touscis-4,7,10,13,16-docosapentaénoïque) et une quantité non négligeable d'insaponifiables essentiellement constituées de squalène (-15,5%). Les appareils suivants ont été mis en oeuvre : - Un réacteur de transestérification constitué d'un récipient de 100 litres doté d'un agitateur à vitesse variable ; - Un évaporateur sous vide (Fabricant : TOURNAIRE) ; - Une unité semi-industrielle d'extraction / fractionnement par fluide supercritique dotée d'une colonne de fractionnement à contre-courant d'un diamètre intérieur 125 mm et d'une hauteur de 8 m permettant d'établir un gradient de température selon 4 sections de 2 m. Cette colonne est remplie d'un garnissage haute performance (type Sulzer BX). Cette unité est entièrement automatisée et permet un fonctionnement en continu. Etape 1 : Traitement de l'huile brute en vue d'éliminer le squalène Le fractionnement, opéré sur la colonne de fractionnement, repose sur la différence importante de solubilité entre le squalène (hydrocarbure non polaire) et les triglycérides : Le squalène est ainsi récupéré dans l'extrait avec une concentration élevée et les pertes en triglycérides sont limitées à moins de 3%. Ainsi, le Tableau 1 présente les compositions de la charge, de l'extrait et du raffinat d'un essai pour lequel 34,6 kg d'huile ont été traités ; l'on a obtenu 6,295 kg d'extrait qui contient 72,3 % de squalène et 27,851 kg de raffinat qui n'en contient que de l'ordre de 1%, avec des pertes en DHA dans l'extrait limitées à environ 3 %. Tableau 1 Composants CHARGE RAFFINAT EXTRAIT C14 9,1% 10,3% 5,6% C16 19,0% 22,3% 7,0% Osbond 10,7% 13,0% 2,0% DHA 32,3% 39,3% 5,9% Squalène 15,5% 1,1% 72,3% Autres 13,4% 14,0% 7,2% Total 100,0% 100,0% 100,0% Etape 2 : Transestérification de l'huile traitée La transestérification a été conduite en mode batch à température ambiante en utilisant l'acétate d'éthyle comme solvant de l'huile, l'éthanol comme alcool et la potasse comme catalyseur basique. La phase lourde est décantée, soutirée et éliminée. La phase légère est évaporée sous vide, le solvant volatil étant réutilisé et le résidu d'évaporation est concentré en esters éthyliques d'acides gras. Les paramètres du procédé et les résultats sont présentés dans le Tableau 4 récapitulatif ci-dessous.30 Etape 3 : Fractionnement des esters Le fractionnement supercritique des esters éthyliques a été conduit dans des conditions similaires à celles opérées sur l'huile brute, mais à des conditions de pression et température sensiblement différentes comme indiqué dans le Tableau 4. Le Tableau 2 présente les compositions de la charge, de l'extrait et du raffinat d'un essai opéré sur une masse de 34,73 kg de charge, ayant conduit à l'obtention de 21,66 kg d'extrait et 12,18 kg de raffinat. On notera que le raffinat obtenu est une huile assez fortement colorée, très enrichie en ester éthylique de DHA. Tableau 2 Composants CHARGE RAFFINAT EXTRAIT C14 9,5% 0,3% 21,6% C16 21,1% 1,2% 46,9% Osbond 13,7% 20,8% 4,4% DHA 41,6% 64,0% 11,9% Squalène 1,6% 2,9% <0,1% Autres 12,4% 10,8% 15,2% Total 100,0% 100,0% 100,0% Etape 4 : Purification des esters Afin d'éliminer les impuretés qui se sont accumulées lors des opérations de fractionnement précédentes durant lesquelles les raffinats ont été collectées, une étape supplémentaire de purification avec récupération du composé visé dans l'extrait a été conduite avec obtention d'une huile limpide et bien moins colorée que l'huile obtenue à l'étape précédente, de façon analogue à celles des étapes 1 et 3, mais à des conditions de pression et température légèrement différente (Cf. Tableau 4 ci-dessous). Le Tableau 3 présente les compositions de la charge, de l'extrait et du raffinat d'un essai opéré sur une masse de 20,81 kg de charge, ayant conduit à l'obtention de 3,089 kg d'extrait et 17,469 kg de raffinat. Tableau 3 CHARGE RAFFINAT EXTRAIT C14 0,3% 0,0% 0,3% C16 1,2% 0,0% 1,1% Osbond 20,8% 16,0% 20,5% DHA 64,0% 50,1% 63,0% Squalène 2,9% 0,0% 2,9% Autres 10,8% 33,9% 12,2% Total 100,0% 100,0% 100,0% essais. 22 Le tableau 4 ci-dessous rassemble les conditions mises en oeuvre lors de ces Tableau 4 Purification des esters Etape 1 Etape 2 Etape 3 Etape 4 éthylique de DHA Notes (1)(2)(3) Pression (bar) 200 Atm. 120 150 Température (°C) 40/50/50/72 20 40/50/50/73 40/45/45/65 Débit CO2 (kg/h) 185 -- 210 150 Débit charge (kg/h) 5 Batch 20 kg 5 5 Taux de solvant (kgCO2/kg huile) 37 42 30 Fraction collectée Extrait Résidu Raffinat Extrait Raffinat Evaporation Fraction /Charge 20% (Extrait) 91% 62% 81% 80% (Raffinat) Teneur en DHA 39% (Raffinat) 42% 64% 63% Teneur en Squalène 72% (Extrait) (1) Le solvant utilisé est l'acétate d'éthyle à raison de 1 kg/kg huile (2) Le catalyseur utilisé est la potasse dissous dans l'éthanol (à 10%) et le 10 mélange Ethanol/KOH est additionné à raison de 0,5 kg/kg huile (3) La durée de la réaction conduite à température ambiante est de 2 heures Exemple 3 : Enrichissement d'une huile en esters éthyliques de DHA par distillation moléculaire 15 On utilise une huile d'algues Schizochytrium sp. produite à partir d'algues Schizochytrium cultivées dans un fermenteur de 1 m3 selon des conditions opératoires extrapolées de celles de l'exemple 1. La fraction triglycérides présente le profil d'acide gras suivant : 20 ** pourcentage Nomenclature Profil acides gras huile (%aire p/r Agt) ** C14 7,6 C16 20 Osbond 15,3 DHA 40,2 Autres 16,9 Total 100 du composé relativement à la fracs ion acides gras totaux (répartition de surface en CPG) La fraction insaponifiables est essentiellement constituées de squalène (-21,8 %). Etape 1 : Traitement de l'huile brute en vue d'éliminer le squalène Une unité de Short Path Distillation de type Short Path Distillation VTA VK 83-6SKR-T est utilisée. A partir du réservoir d'alimentation inerté à l'azote, 8 kg d'huile sont pompés à 3,5 kg/h vers le dégazeur à une température de 120°C. En sortie du dégazeur, l'huile traverse la chambre d'évaporation ("court trajet") à travers un circuit maintenu à 120°C. La température de l'évaporateur est ajustée à 220°C. Le condenseur est réglé sur une température de 20°C. Le vide dans la chambre d'évaporation est poussé au maximum (< 10-3 mbar). Le distillat contenant le squalène et le résidu contenant les triglycérides sont acheminés via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. A ce stade, environ 1,5 kg de distillat et 6 kg de résidu sont récupérés. La teneur en squalène dans le distillat est égale à 94 %. La teneur en squalène du résidu est inférieure à 2 %. Etape 2 : Transestérification de l'huile traitée La transestérification est conduite en mode batch à partir des 6 kg de résidu de l'étape 1. La réaction est réalisée à 50°C dans un réacteur à double enveloppe, agité, fermé et inerté à l'azote avec 600 g de Novozyme 435, 680 g d'éthanol absolu. Le mélange réactionnel est maintenu dans ces conditions pendant 8h. En fin de réaction, l'enzyme est séparée par filtration sur une toile de nylon de 10 pm. Le filtrat est centrifugé (5 min à 10 000 G) pour retirer le glycérol. On récupère environ 6 kg d'une huile dont la fraction triglycéride a été convertie à hauteur de 90% en esters éthyliques. La composition est la suivante : Nomenclature g/100g brut* %aire p/r AGt** 014 7 7.7 C16 16,6 18.2 Osbond 12.9 14.5 DHA 33.6 38 Autres 19.3 21.6 Total 89.4 100 * pourcentage massique du composé dans le mélange brut ** pourcentage du composé relativement à la fraction esters éthyliques (répartition de surface en CPG) Etape 3 : Fractionnement des esters Une unité de Short Path Distillation de type Short Path Distillation VTA VK 83-6SKR-T est utilisée. A partir du réservoir d'alimentation inerté à l'azote, 6 kg du produit de conversion obtenu à l'étape 2 sont pompés à 1 kg/h vers le dégazeur à une température de 100°C. En sortie du dégazeur, les esters éthyliques traversent la chambre d'évaporation ("court trajet") à travers un circuit maintenu à 85°C. La température de l'évaporateur est ajustée à 110°C. Le condenseur est réglé sur une température de 20°C. Le vide dans la chambre d'évaporation est poussé au maximum (< 10-3 mbar). Le distillat contenant les esters éthyliques à chaines courtes (C14 et C16 majoritairement) et le résidu contenant les esters éthyliques d'acides gras à longues chaînes sont acheminés via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. A ce stade, environ 2.6 kg de distillat et 3.6 kg de résidu sont récupérés. Les compositions en esters éthyliques sont les suivantes : Nomenclature CHARGE Distillat Résidu g/100g brut* %aire p/r AGt ** g/100g brut* %aire p/r AGt ** g/100g brut* %aire p/r AGt ** C14 7 7.7 15.9 16.3 0 0 C16 16,6 18.2 40.1 41.2 1,6 1.8 Osbond 12.9 14.5 5.9 6 20,3 22.8 DHA 33.6 38 14.2 14.6 53.9 60.6 Autres 19.3 21.6 21.2 21.9 9.3 14.8 Total 89.4 100 97.3 100 85.1 100 * pourcentage massique du composé dans le mélange brut ** pourcentage du composé relativement à la fraction esters éthyliques (répartition de surface en CPG) Le rendement en DHA de la séparation décrite dans cette étape est d'environ 84% (relativement à la perte de DHA dans le distillat). Etape 4 : Purification des esters : Une unité de Short Path Distillation de type Short Path Distillation VTA VK 83-6SKR-T est utilisée. A partir du réservoir d'alimentation inerte à l'azote, 3.6 kg d'esters éthyliques sont pompés à 5 kg/h vers le dégazeur à une température de 100°C. En sortie du dégazeur, les esters éthyliques traversent la chambre d'évaporation ("court trajet") à travers un circuit maintenu à 85°C. La température de l'évaporateur est ajustée à 200°C. Le condenseur est réglé sur une température de 20°C. Le vide dans la chambre d'évaporation est poussé au maximum (< 10-3 mbar). Le distillat contenant les esters éthyliques de Pufa's et le résidu contenant les impuretés sont acheminés via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. A ce stade, environ 2.9 kg de distillat et 0.4 kg de résidu sont récupérés. Les compositions en esters éthyliques sont les suivantes : Nomenclature CHARGE Distillat Résidu g/100g brut* %aire p/r AGt ** g/100g brut* %aire p/r AGt ** g/100g brut* %aire p/r AGt ** C14 0 0 0 0 0 0 C16 1,6 1.8 1.8 1.8 0.2 1 Osbond 20,3 22.8 22.5 22.9 5.6 24 DHA 53.9 60.6 59.4 60.5 14.8 63.7 Autres 9.3 14.8 10.2 14.8 2.7 11.3 Total 85.1 100 93.9 100 23.3 100 * pourcentage massique du composé dans le mélange brut ** pourcentage du composé relativement à la fraction esters éthyliques (répartition de surface en CPG) Le rendement en DHA de la séparation décrite dans cette étape est d'environ 97% (relativement à la perte de DHA dans le distillat).30
L'invention est relative à un procédé de préparation d'une huile enrichie en esters éthyliques de DHA produit par fermentation de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de purification choisie dans le groupe constitué de l'extraction par CO supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, et de la distillation moléculaire dite de « court trajet »
1. Procédé de préparation d'une huile enrichie en esters éthyliques de l'acide docosahexaénoïque (DHA) produit par fermentation de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de purification choisie dans le groupe constitué de l'extraction par CO2 supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, et de la distillation moléculaire dite de « court trajet ». 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les microorganismes sont des microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales sp. 3. Procédé selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisé en ce que les microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales sp sont des microalgues 15 des espèces Schizochytrium sp., Aurantiochytrium sp. et Thraustochytrium sp. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une huile brute contenant un mélange de triglycérides riches en DHA 20 et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène, à partir d'une fermentation de microalgues de la famille des Thraustochytriales, 2) fractionner l'huile brute ainsi obtenue par contact avec un fluide à pression supercritique sur une colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec un reflux d'extrait, de manière à délivrer un extrait riche en squalène et un 25 raffinat débarrassé de squalène, 3) transestérifier le raffinat ainsi obtenu par transestérification alcoolique en présence d'un catalyseur basique ou enzymatique, de préférence basique, 4) fractionner le mélange d'esters d'acides gras obtenu par contact avec un fluide à pression supercritique sur la même colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant 30 à contre-courant avec reflux d'extrait que celle de l'étape 2), de manière à délivrer un extrait riche en esters d'acides gras à chaînes courtes et un raffinat très riche en esters d'acides gras à chaînes longues, 5) purifier le mélange d'esters d'acides gras à chaîne longue obtenus lors de l'étape 4) par contact avec un fluide à pression supercritique, de manière à obtenir un 35 extrait très riche en esters à chaîne longue débarrassé de ses impuretés.5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant est une colonne dotée d'un garnissage structuré. 6. Procédé selon l'une ou l'autre des 4 et 5, caractérisé en ce que le fluide à pression supercritique mis en oeuvre dans l'étape 2) est porté à une pression comprise entre 180 et 220 bar, et des températures comprises entre 35 et 75°C, et préférentiellement entre 40 et 72°C. 7. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le fluide à pression supercritique mis en oeuvre dans l'étape 4) est porté à une pression comprise entre 110 et 130 bar, et des températures comprises entre 35 et 75°C, et préférentiellement entre 40 et 73°C. 8. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le fluide à pression supercritique mis en oeuvre dans l'étape 5) est porté à une pression comprise entre 140 et 150 bar, et des températures comprises entre 35 et 70°C, et préférentiellement entre 40 et 65°C. 9. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que le fluide à pression supercritique est le dioxyde de carbone pur. 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une huile brute contenant un mélange de triglycérides riches en DHA et d'insaponifiables composés essentiellement de squalène, à partir d'une fermentation de microalgues de la famille des Thraustochytriales, 2) éventuellement, raffiner l'huile brute ainsi obtenue par un enchaînement d'étapes de dégommage, désacidification, décoloration et désodorisation, 3) extraire le squalène par distillation moléculaire dite de "court trajet" de manière à obtenir un raffinat débarrassé du squalène, 4) transestérifier le raffinat ainsi obtenu par transestérification alcoolique en présence d'un catalyseur basique ou enzymatique, de préférence enzymatique, 5) fractionner le mélange d'esters d'acides gras à l'étape 4) par distillation moléculaire dite de "court trajet", de manière à obtenir un extrait riche en esters d'acides gras à chaînes courtes et un raffinat très riche en esters d'acides gras à chaînes longues,6) purifier le mélange d'esters d'acides gras à chaîne longue obtenus lors de l'étape 5) par distillation moléculaire dite de "court trajet", de manière à obtenir un extrait très riche en esters à chaîne longue débarrassé de ses impuretés, 7) éventuellement, raffiner cette fraction extrait très riche en esters à chaîne longue par un enchaînement d'étapes de décoloration et désodorisation, 8) recueillir la composition enrichie en esters éthyliques de DHA ainsi obtenue. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que les étapes de distillation moléculaire sont conduites sous vide poussé, à une valeur inférieure à 0,1 mbar. 12. Procédé selon l'une ou l'autre des 10 et 11, caractérisé en ce que le « court trajet » s'entend d'une mise en contact d'une durée inférieure 1 minute. 13. Utilisation de la composition enrichie en esters éthyliques de DHA obtenue par l'une quelconque des précédentes dans les domaines alimentaires.
C,A
C11,A23,C12
C11B,A23D,C11C,C12P
C11B 1,A23D 9,C11C 3,C12P 7
C11B 1/10,A23D 9/007,A23D 9/02,C11C 3/10,C12P 7/64
FR2988213
A1
PERFECTIONNEMENT POUR REVETEMENT DE SURFACE
20,130,920
La présente invention concerne un revêtement de surface comportant des moyens d'éclairage et des moyens de détection. Dans une habitation ou tous autres locaux occupés, les revêtements 5 de surface sont largement présents, pour des raisons esthétiques ou de confort. Il existe une variété infinie de style, de couleurs, de formes et de matière. Les revêtements comme les tapis qu'on trouve dans le commerce ont donc uniquement une fonction de confort et d'esthétisme. La présente invention propose d'autres utilisations et d'autres fonctions d'un 10 revêtement de sol, notamment l'éclairage du revêtement lui-même et la détection de présence permettant d'activer l'éclairage du revêtement et/ ou d'activer d'autre fonction, comme l'éclairage dans différents endroits, l'avertissement sonore de présence, et d'autres fonctions nécessitant une détection. 15 Il existe aujourd'hui des systèmes de détection, qu'on place sous un tapis permettant la détection d'un contact sur ce tapis. Ces dispositifs détectent la présence d'un poids sur leur surface. La détection se produit lorsque l'utilisateur est en contact direct avec la surface du revêtement 2 0 puisqu'il détecte la variation de la masse exercée sur ladite surface. Ces dispositifs sont particulièrement adaptés à l'entrée dans un magasin ou une habitation dans un passage obligé. Ces dispositifs remplissent la seule fonction d'interrupteur, le plus souvent utilisés pour activer un carillon ou une lumière, lorsqu'un utilisateur marche sur le tapis positionné 2 5 avantageusement dans une entrée ou dans un passage obligé, comme l'entrée d'un magasin par exemple. Les inconvénients de ces dispositifs résident dans le fait que la détection est fonction de la pression exercée sur le tapis, ne permettant pas de détecter le passage si la masse exercée n'est pas suffisante, de plus ils ne permettent pas de remplir le rôle du décoratif 30 et nécessitent parfois quelques aménagement pour compenser le surplus en épaisseur, puisque celui-ci est placé sous un tapis existant, de plus, placé sous un tapis existant, son positionnement peut bouger car ils peuvent glisser l'un par rapport à l'autre. L'invention se veut de résoudre les inconvénients des revêtements traditionnels. Ainsi, le revêtement de surface de l'invention, constitué d'une face supérieure orientée vers le haut et une face inférieure orientée vers le bas avantageusement en contact avec le sol est caractérisé en ce que la face inférieure comporte des moyens de détection de proximité, tandis que lesdits moyens de détection de proximité sont réalisés par au moins un capteur de proximité. Selon une caractéristique complémentaire, le/les capteur (s) de proximité capacitif est/sont réalisé(s) par au moins une feuille métallique disposée sur la face inférieure du revêtement, tandis que le/les capteur(s) de proximité capacitif est/sont relié(s) à des moyens de gestion du signal émis par le/les capteurs, moyens de gestion sont disposés dans un boiter. Ajoutons que le revêtement comporte une couche inférieure disposée sous la face inférieure et les moyens de détection sont disposés 2 0 entre ladite couche inférieure et la face inférieure du revêtement. Selon le mode préféré de l'invention, la face supérieure du revêtement comporte des moyens d'éclairage, tandis que les moyens de détections commandent les moyens d'éclairages intégrés au revêtement. Selon une variante de réalisation, les moyens de détection commandent des émissions de signal permettant grâce à des récepteurs des dispositifs extérieurs au revêtement et indépendant comme une alarme, ou l'éclairage de la pièce ou dans un lieu différent. 25 30 Précisons que le revêtement comporte des moyens d'alimentation Ajoutons que les moyens d'alimentation tels qu'une batterie sont disposés dans le boîtier contenant les moyens de gestion. Selon une variante de réalisation, les moyens d'alimentation en courant électrique sont constitués par des moyens de connections au secteur électrique. La figure 1 représente le revêtement de surface de l'invention en situation d'utilisation La figure 2 est une vue une vue en perspective du revêtement de surface de l'invention. La figure 3 est une vue en perspective éclatée du revêtement de surface de l'invention. La figure 4 est une vue de dessus du revêtement de surface de l'invention. 2 0 La figure 5 est une vue en coupe représentant, les éléments du revêtement de surface de l'invention. L'invention concerne un revêtement de surface (1) de décoration ou/de confort, comportant des moyens de détection (MD) et/ ou des 2 5 moyens d'éclairage intégrés. L'invention concerne tous les types de revêtements (1), tissé, noué, tufté ou autres et toutes les formes, comme à poil long, court, avec de multiples couleurs ou unis, ainsi que tous les matériaux. 3 0 Le revêtement de surface (1) de l'invention comporte une face supérieure (2a) et une face inférieure (2b) en contact avec le sol. La face supérieure (2a) porte les éléments décoratifs et de confort et la face inférieure (2b) constitue le maintien des éléments du revêtement. Selon l'invention, la face inférieure (21.1) comporte des moyens de détection de proximité (MD). Selon l'invention, les moyens de détection de proximité (MD) sont réalisés par au moins un capteur de proximité capacitif (5). L'utilisation de capteur capacitif (5) permet la détection sans contact direct et physique avec l'objet, ne subit pas l'usure avec une durée de vie indépendante du nombre de détections, ne comporte pas de pièce en mouvement, et permet la réalisation de dispositifs étanches. Selon une autre caractéristique de l'invention, les/le capteur(s) de proximité capacitif (5) sont/est réalisé(s) par au moins une feuille métallique (6) disposée sur la face inférieure (2b) du revêtement (1), lesdites/ladite feuille métallique (6) est/sont avantageusement réalisée(s) en aluminium. L'utilisation de feuilles métalliques (6) constituant le capteur (5) permet de réaliser un dispositif très fin et très discret, ce qui rend le système de détection invisible, pouvant être placé sur la face inférieure (2b) du revêtement ou intercalé entre deux couches constituantes du 2 0 revêtement. Ainsi, selon le mode de réalisation préféré de l'invention, le revêtement de surface (1) comporte une couche inférieure (3) disposée sous la face inférieure (2b) et les moyens de détection (MD) sont disposés entre 2 5 ladite couche inférieure (3) et la face inférieure (2b) du revêtement, permettant ainsi de protéger le dispositif de détection et de l'isoler de la surface sur laquelle il est appliqué, qui, suivant les matériaux constituant la surface, peut entraîner des perturbations du signal si le dispositif ne comporte pas de protection. 30 Ainsi, le revêtement de surface (1) de l'invention comporte une couche inférieure (3) permettant la protection des moyens de détections (MD) et pour qu'ils ne soient pas en contact direct avec la surface sur laquelle il est disposé. Ladite couche de protection (3) est avantageusement réalisée dans un matériau textile, mais, selon d'autres modes de réalisations, elle est réalisée en caoutchouc, en plastique ou autre. Selon le mode préféré de l'invention, les feuilles métalliques (6) sont au moins au nombre de deux permettant de répartir la détection sur l'ensemble du revêtement de surface (1) comportant lesdits moyens de détection (MD). Le nombre et la taille des feuilles métalliques (6), varient en fonction de la dimension du revêtement (1) lorsqu'on veut que la détection soit réalisée sur la totalité de la surface du revêtement (1). Cependant le dispositif de l'invention permet, grâce à de multiples possibilités d'agencement desdites feuilles (6), la détection sur une partie de la surface du revêtement (1) comme sur la totalité de sa surface. Lesdits/ledit capteur(s) de proximité capacitif (5) réalisant les moyens de détections (MD), est/sont relié(s) à des moyens de gestion du 2 0 signal (MG). Ladite liaison est réalisée par des câbles électriques (8) en contact avec lesdites/ ladite feuille(s) métallique(s) (6) et reliée à des moyens de gestion (MG) du signal, le capteur se comportant comme un interrupteur. 25 Le/les moyens de gestion (MG) du signal émis par les/le capteur(s) de proximité capacitif (5) sont disposés dans un boiter (4) situé sur la face inférieure (2b) du revêtement de surface (1). Ledit/Lesdits moyens de gestion (MG) sont réalisés par un circuit 30 électronique qui gère le signal émis par la/les feuilles métalliques (6). Selon différents modes de réalisations, ce circuit électronique émet un signal permettant d'activer une ou plusieurs fonctions extérieures ou intégrées au revêtement. A titre d'exemple, les fonctions extérieures au revêtement de surface peuvent être l'alarme (10b), l'éclairage (10a), ou tout autre dispositif se trouvant dans la pièce dans laquelle se situe le revêtement (1), ou dans une autre pièce ou un autre lieu. Ainsi, les moyens de transmission du signal peuvent être réalisés par émission radio ou tout autre moyen de transmission, comme par câble, fibre optique, ondes radio, satellites etc. Selon l'invention, les moyens de détections (MD) commandent les moyens d'éclairages intégrés au revêtement (1). La face supérieure du revêtement comporte des moyens d'éclairage (ME). Les moyens d'éclairage (ME) sont avantageusement disposés sur la face supérieure (2b) du revêtement de surface. Selon le mode préféré de l'invention, les moyens d'éclairages (ME) sont introduits dans un circuit électrique (9) dont l'alimentation est contrôlée et gérée par les moyens de gestion (MG) contenus dans un boîtier (4). Selon plusieurs variantes de réalisations, les moyens d'éclairage (ME) sont intégrés lors de la fabrication du revêtement ou intégrés après sa fabrication. Lesdits moyens d'éclairages (ME) sont, selon le mode préféré de l'invention, réalisés par des LEDS à faible consommation électrique, et selon d'autres modes sont réalisés avec des fibres optiques ou tous autres moyens d'éclairage. Les moyens d'éclairages (ME) intégrés au revêtement de surface (1) permettent d'attribuer au revêtement de nouvelles fonctions qu'on ne trouve pas avec les revêtements classiques. L'invention confère au revêtement (1) un attrait esthétique supplémentaire par rapport aux 3 0 revêtements classiques et, hormis l'attrait esthétique, le revêtement de l'invention permet d'éclairer une pièce, de sécuriser une descente de lit, d'indiquer une issue de secours, signaler une présence pour des utilisateurs mal entendant, éclairer un passage sombre comme un couloir etc ... Les moyens de détection (MD) commandent des émissions de signal permettant, grâce à des récepteurs au niveau des dispositifs extérieurs au revêtement de surface (1) et indépendant d'activer, par exemple, une alarme (lob), ou l'éclairage (10a) de la pièce. Selon l'invention, le revêtement (1) comporte des moyens d'alimentation en courant électrique. Ces moyens d'alimentation (MA) en courant électrique sont constitués par une batterie (7). La batterie (7) est avantageusement contenue dans le boîtier (4) contenant les moyens de gestion (MG). Selon un autre mode de réalisation, les moyens d'alimentation en courant électriques sont constitués par des moyens de connections au secteur électrique. Selon encore une autre variante de réalisation, le revêtement (1) 2 0 comporte un capteur solaire intégré permettant la recharge de la batterie (7), et ledit capteur solaire est avantageusement situé sur le boîtier (4) contenant les moyens de gestion (MG) de l'invention. 25
Revêtement de surface (1) constitué d'une face supérieure orientée vers le haut et une face inférieure orientée vers le bas avantageusement en contact avec le sol caractérisé en ce que la face inférieure comporte des moyens de détection de proximité.
1. Revêtement de surface (1) constitué d'une face supérieure (2a) orientée vers le haut et une face inférieure (2b) orientée vers le bas avantageusement en contact avec le sol caractérisé en ce que la face inférieure (2b) comporte des moyens de détection (MD) de proximité. 2. Revêtement de surface (1) selon la 1 caractérisé en ce que les moyens de détection (MD) de proximité sont réalisés par au moins un capteur de proximité capacitif (5). 3. Revêtement de surface (1) selon la précédente caractérisé en ce que le/les capteur (s) de proximité capacitif (5) est/sont 15 réalisé(s) par au moins une feuille métallique (6) disposée sur la face inférieure (2b) du revêtement (1). 4. Revêtement de surface (1) selon l'une quelconque des 2 et 3 caractérisé en ce que le/les capteur(s) de proximité 2 0 capacitif (5) est/sont relié(s) à des moyens de gestion (MG) du signal émis par le/les capteurs. 5. Revêtement de surface (1) selon la précédente caractérisé en ce que le/les moyens de gestion (MG) du signal émis par 2 5 les/le capteur(s) de proximité capacitif sont disposés dans un boiter (4). 6. Revêtement de surface (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que le revêtement (1) comporte une couche inférieure (3) disposée sous la face inférieure (2b) et les moyens 3 0 de détection (MD) sont disposés entre ladite couche inférieure (3) et la face inférieure (2b) du revêtement (1). 7. Revêtement de surface (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la face supérieure (2a) du revêtement comporte des moyens d'éclairage (ME). 8. Revêtement de surface (1) selon la précédente caractérisé en ce que les moyens de détections (MD) commandent les moyens d'éclairages (ME) intégrés au revêtement (1). 9. Revêtement de surface (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les moyens de détection (MD) commandent des émissions de signal permettant grâce à des récepteurs des dispositifs extérieurs au revêtement et indépendant comme une alarme (Wb), ou l'éclairage (10a) de la pièce ou dans un lieu différent. 10. Revêtement de surface (1) selon la précédente caractérisé en ce que le revêtement (1) comporte des moyens d'alimentation (MA) en courant électrique. 11. Revêtement de surface (1) selon la 10 caractérisé 2 0 en ce que les moyens d'alimentation (MA) en courant électrique sont constitués par une batterie (7). 12. Revêtement de surface (1) selon la précédente caractérisé en ce que la batterie (7) est disposée dans le boîtier (4) contenant 2 5 les moyens de gestion (MG). 13. Revêtement de surface (1) selon l'une quelconque des 10, 11 et 12 caractérisé en ce que les moyens d'alimentation (MA) en courant électrique sont constitués par des moyens de connections 3 0 au secteur électrique. 14. Revêtement de surface (1) selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il est constitué par un tapis de décoration ou/et de confort. 10 15 20 25 30
H,G
H01,G08
H01H,G08B
H01H 3,G08B 6
H01H 3/14,G08B 6/00
FR2980412
A1
SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,130,329
L'invention concerne un . Il est connu de réaliser un siège de véhicule automobile comprenant : - un rail fixe destinée à être fixé au sol dudit véhicule, - un rail mobile monté en translation longitudinale sur ledit rail fixe entre deux positions extrêmes, - une embase saillante vers le haut et solidaire de l'arrière dudit rail mobile, - un brancard de dossier monté en rotation en partie supérieure de ladite embase selon un premier axe transversal, de façon à pouvoir être mobile entre une configuration sensiblement verticale d'utilisation et une configuration sensiblement horizontale de rabattement, - un brancard d'assise monté en rotation par rapport audit brancard de dossier selon un deuxième axe transversal disposé entre le haut dudit brancard de dossier et ledit premier axe, - une bielle dont une première extrémité est montée en rotation selon un troisième axe transversal à l'avant dudit brancard d'assise et dont la deuxième extrémité est montée en rotation selon un quatrième axe transversal à l'avant dudit rail mobile, - un moyen de verrouillage dudit rail mobile par rapport audit rail fixe, ledit moyen étant solidaire dudit rail mobile. On connaît en particulier, notamment du document FR-2 914 593, une réalisation où le moyen de verrouillage est situé à proximité du quatrième axe et où le siège comprend en outre une came solidaire de la bielle et mobile en rotation autour dudit axe, ladite came étant agencée pour permettre une désactivation du moyen de verrouillage lors de sa rotation résultant du rabattement du dossier. Un tel déverrouillage permet notamment de ramener le siège vers l'arrière lors du rabattement de son dossier, ceci évitant audit dossier d'entrer en interférence avec un élément périphérique tel qu'un dossier de siège avant. Or, dans le cas de sièges où le rail mobile peut effectuer une grande course entre les deux positions extrêmes, il peut s'avérer pertinent, pour éviter l'utilisation de rails fixes de très grande longueur, de ne pas disposer le moyen de verrouillage à proximité du quatrième axe, ledit moyen étant alors disposé vers l'arrière à distance dudit quatrième axe. Un tel agencement empêche de mettre en oeuvre le mode de déverrouillage connu du document cité ci-dessus. L'invention a pour but de proposer un agencement permettant de réaliser le déverrouillage d'un moyen de verrouillage situé vers l'arrière à distance du quatrième axe par rabattement du dossier. A cet effet, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant : - un rail fixe destinée à être fixé au sol dudit véhicule, - un rail mobile monté en translation longitudinale sur ledit rail fixe entre deux positions extrêmes, - une embase saillante vers le haut et solidaire de l'arrière dudit rail mobile, - un brancard de dossier monté en rotation en partie supérieure de ladite embase selon un premier axe transversal, de façon à pouvoir être mobile entre une configuration sensiblement verticale d'utilisation et une configuration sensiblement horizontale de rabattement, - un brancard d'assise monté en rotation par rapport audit brancard de dossier selon un deuxième axe transversal disposé entre le haut dudit brancard de dossier et ledit premier axe, - une bielle dont une première extrémité est montée en rotation selon un troisième axe transversal à l'avant dudit brancard d'assise et dont la deuxième extrémité est montée en rotation selon un quatrième axe transversal à l'avant dudit rail mobile, - un moyen de verrouillage dudit rail mobile par rapport audit rail fixe, ledit moyen étant solidaire dudit rail mobile, ledit moyen étant disposé vers l'arrière à distance dudit quatrième axe et étant actionnable en déverrouillage par traction longitudinale, ledit siège comprenant en outre : - un jambage guidé en translation longitudinale sur ledit rail mobile, ledit jambage comprenant une première extrémité reliée audit moyen de verrouillage et une deuxième extrémité pourvue d'un premier élément de came, - un deuxième élément de came solidaire de ladite bielle avant, ledit élément étant disposé entre lesdits troisième et quatrième axes, lesdits éléments de came étant respectivement agencés de sorte que : - lorsque le dossier est en configuration d'utilisation, ledit jambage est dans une position assurant le verrouillage dudit moyen de verrouillage, - le rabattement dudit dossier provoque une translation longitudinale dudit jambage permettant le déverrouillage dudit moyen de verrouillage. Dans cette description, les termes de positionnement dans l'espace (haut, supérieur, longitudinal, transversal, latéral, avant, arrière, vertical, horizontal, .. . ) sont pris en référence au siège disposé dans le véhicule. Avec l'agencement proposé, on réalise le déverrouillage d'un moyen de verrouillage situé vers l'arrière à distance du quatrième axe par rabattement du dossier. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes, dans lesquelles : - la figure 1 est une vue latérale partielle d'un siège selon une réalisation, le dossier étant en configuration d'utilisation ; - la figure 2 est analogue à la figure 1, le dossier étant partiellement rabattu, - la figure 3 est analogue à la figure 1, le dossier étant en configuration de rabattement. En référence aux figures, on décrit un siège 1 de véhicule automobile comprenant : - un rail fixe 2 destiné à être fixé au sol dudit véhicule, - un rail mobile 3 monté en translation longitudinale sur ledit rail fixe entre deux positions extrêmes, de manière à permettre un réglage de la position longitudinale dudit siège, - une embase 4 saillante vers le haut et solidaire de l'arrière dudit rail mobile, - un brancard de dossier 5 monté en rotation en partie supérieure de ladite embase selon un premier axe 6 transversal, de façon à pouvoir être mobile entre une configuration sensiblement verticale d'utilisation et une configuration sensiblement horizontale de rabattement, - un brancard d'assise 7 monté en rotation par rapport audit brancard de dossier selon un deuxième axe 8 transversal disposé entre le haut dudit brancard de dossier et ledit premier axe, - une bielle 9 dont une première extrémité est montée en rotation selon un troisième axe 10 transversal à l'avant dudit brancard d'assise et dont la deuxième extrémité est montée en rotation selon un quatrième axe 11 transversal à l'avant dudit rail mobile, - un moyen de verrouillage 12 dudit rail mobile par rapport audit rail fixe, ledit moyen étant solidaire dudit rail mobile, ledit moyen étant disposé vers l'arrière à distance dudit quatrième axe et étant actionnable en déverrouillage par traction longitudinale, ledit siège comprenant en outre : - un jambage 13 guidé en translation longitudinale sur ledit rail mobile, ledit jambage comprenant une première extrémité reliée audit moyen de verrouillage et une deuxième extrémité pourvue d'un premier élément 14 de came, - un deuxième élément 15 de came solidaire de ladite bielle avant, ledit élément étant disposé entre lesdits troisième et quatrième axes, lesdits éléments de came étant respectivement agencés de sorte que : - lorsque le dossier est en configuration d'utilisation, ledit jambage est dans une position assurant le verrouillage dudit moyen de verrouillage, - le rabattement - ici partiel - dudit dossier provoque une translation longitudinale dudit jambage permettant le déverrouillage dudit moyen de verrouillage. Selon la réalisation représentée, le jambage 13 comprend deux lumières allongées 16,17 recevant respectivement en coulissement un doigt 19 issu du quatrième axe 11 et un doigt 18 issu du rail mobile 3, lesdits doigts se terminant chacun par une tête, non visible sur les figures, permettant de solidariser ledit jambage audit rail mobile tout en lui permettant un débattement longitudinal assurant son guidage en translation. Selon la réalisation représentée, les éléments de came 14,15 sont en outre agencés de sorte que la mise du dossier en configuration de rabattement provoque un retour du jambage 13 en position réalisant un reverrouillage du moyen de verrouillage 12. Un tel reverrouillage permet au siège 1 de rester bloqué en position longitudinale une fois que son dossier a atteint sa configuration de rabattement. Selon la réalisation représentée, le premier élément 14 est un chemin de came et le deuxième élément 15 est un suiveur de came. Selon la réalisation représentée, le suiveur est sous la forme d'un doigt issu de la bielle 9, ledit doigt s'insérant dans une lumière prévue dans le jambage 13, ladite lumière formant chemin de came. La lumière présente ici une largeur analogue à la section du doigt, de façon à permettre un asservissement optimisé de la position du jambage 13 par rapport à la position de la bielle 9. Selon la réalisation représentée, le moyen de verrouillage 12 est actionnable en déverrouillage par traction longitudinale vers l'avant. Une telle traction vers l'avant est illustrée en figure 2 qui montre le déplacement du moyen de verrouillage 12 opéré par la traction exercée par le jambage 13 lorsque le dossier est partiellement rabattu
L'invention concerne un siège (1) de véhicule automobile comprenant : un jambage (13) guidé en translation longitudinale sur un rail mobile (3), ledit jambage comprenant une première extrémité reliée à un moyen de verrouillage (12) et une deuxième extrémité pourvue d'un premier élément (14) de came ; un deuxième élément (15) de came solidaire d'une bielle avant (9), ledit élément étant disposé entre les troisième (10) et quatrième (11) axes, lesdits éléments de came étant respectivement agencés de sorte que : lorsque le dossier est en configuration d'utilisation, ledit jambage est dans une position assurant le verrouillage dudit moyen de verrouillage ; le rabattement dudit dossier provoque une translation longitudinale dudit jambage permettant le déverrouillage dudit moyen de verrouillage.
1. Siège (1) de véhicule automobile comprenant : - un rail fixe (2) destinée à être fixé au sol dudit véhicule, - un rail mobile (3) monté en translation longitudinale sur ledit rail fixe entre deux positions extrêmes, - une embase (4) saillante vers le haut et solidaire de l'arrière dudit rail mobile, - un brancard de dossier (5) monté en rotation en partie supérieure de ladite embase selon un premier axe (6) transversal, de façon à pouvoir être mobile entre une configuration sensiblement verticale d'utilisation et une configuration sensiblement horizontale de rabattement, - un brancard d'assise (7) monté en rotation par rapport audit brancard de dossier selon un deuxième axe (8) transversal disposé entre le haut dudit brancard de dossier et ledit premier axe, - une bielle (9) dont une première extrémité est montée en rotation selon un troisième axe (10) transversal à l'avant dudit brancard d'assise et dont la deuxième extrémité est montée en rotation selon un quatrième axe (11) transversal à l'avant dudit rail mobile, - un moyen de verrouillage (12) dudit rail mobile par rapport audit rail fixe, ledit moyen étant solidaire dudit rail mobile, ledit moyen étant disposé vers l'arrière à distance dudit quatrième axe et étant actionnable en déverrouillage par traction longitudinale, ledit siège comprenant en outre : - un jambage (13) guidé en translation longitudinale sur ledit rail mobile, ledit jambage comprenant une première extrémité reliée audit moyen de verrouillage et une deuxième extrémité pourvue d'un premier élément (14) de came, - un deuxième élément (15) de came solidaire de ladite bielle avant, ledit élément étant disposé entre lesdits troisième et quatrième axes, lesdits éléments de came étant respectivement agencés de sorte que :- lorsque le dossier est en configuration d'utilisation, ledit jambage est dans une position assurant le verrouillage dudit moyen de verrouillage, - le rabattement dudit dossier provoque une translation longitudinale dudit jambage permettant le déverrouillage dudit moyen de verrouillage. 2. Siège selon la 1, caractérisé en ce que les éléments de came (13,14) sont en outre agencés de sorte que la mise du dossier en configuration de rabattement provoque un retour du jambage (13) en position réalisant un reverrouillage du moyen de verrouillage (12). 3. Siège selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le premier élément (14) est un chemin de came et le deuxième élément (15) est un suiveur de came. 15 4. Siège la 3, caractérisé en ce que le suiveur est sous la forme d'un doigt issu de la bielle (9), ledit doigt s'insérant dans une lumière prévue dans le jambage (13), ladite lumière formant chemin de came. 5. Siège selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce 20 que le moyen de verrouillage (12) est actionnable en déverrouillage par traction longitudinale vers l'avant. 10
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/22
FR2982420
A1
TRANSISTOR MOS A GRILLE DE GRANDE LONGUEUR.
20,130,510
B11-3091FR 1 . L'invention concerne les transistors MOS (Metal Oxyde Semiconductor), et plus particulièrement les transistors à grille de grande longueur ou large grille. Les dimensions des transistors réalisés dans un substrat semiconducteurs sont actuellement limitées notamment en ce qui concerne les dimensions de la grille de commande. En effet, au-delà d'une certaine longueur, la grille peut se creuser lors des étapes de réalisation, par exemple lors d'un polissage mécanochimique, conduisant alors à l'obtention de grille d'épaisseur non homogène, plus fine au centre que sur son pourtour. Par exemple, dans le cas d'une technologie 20 nm, les règles de conception (DRM : Design Rules Manual selon un acronyme anglosaxon bien connu de l'homme du métier) imposent que la longueur de grille d'un transistor à large grille soit limitée à 2 um. En effet au-delà de cette valeur se produit un creusement de grille mentionnée ci-avant. Or certains circuits analogiques par exemple nécessitent d'avoir des transistors de longueurs de grilles importantes, typiquement supérieures à 2 um, par exemple égale à 4 um. Une solution pour obtenir une grille de longueur totale importante désirée consiste à connecter en série plusieurs transistors MOS ayant chacun une grille de longueur réduite (inférieure au seuil au-delà duquel peut se produire l'effet de creusement) et de connecter ensemble les différentes grilles. Cela étant ; les contacts nécessaires à la connexion électrique entre les régions de source et de drain de deux transistors adjacents génèrent des capacités parasites qui sont préjudiciables aux performances globales de l'ensemble ainsi réalisé, par exemple selon l'application envisagée, en termes de retards et bande passante. Selon un mode de réalisation, il est proposé un transistor MOS à grille isolée capable d'avoir une grille de dimension totale équivalente aussi grande que possible sans risque de creusement de la grille tout en conservant des performances acceptables pour le transistor. Selon un aspect, il est proposé, dans un mode de réalisation, un transistor MOS, qui peut être de type N ou de type P, comprenant au sein d'un substrat semi-conducteur, une région de source et une région de drain, ainsi qu'une grille isolée disposée au-dessus du substrat entre les régions de drain et de source. Selon une caractéristique générale, la grille est segmentée avec au moins deux segments de grille, chaque segment de grille étant apte à commander une portion de canal dans le substrat, tous les segments de grille étant électriquement reliés, et le transistor comprend en outre des zones semi-conductrices de liaison de même type de conductivité que celle des zones de drain et de source et s'étendant dans le substrat de manière à coupler électriquement deux portions de canal adjacentes. L'utilisation d'une grille segmentée permet ainsi d'augmenter la taille totale de la grille en évitant les risques de creusement de la grille. Ainsi dans une technologie 20 nm, chaque segment de grille a de préférence une longueur inférieure ou égal à 2 pm. Par ailleurs le transistor MOS est avantageusement exempt de contact sur le substrat entre les segments de grille. En effet l'utilisation d'une grille segmentée en combinaison avec les zones semi-conductrices de liaison s'étendant dans le substrat de manière à coupler électriquement deux portions de canal adjacentes, permet en outre de s'affranchir des contacts entre des transistors de l'art antérieur connectés en série, ce qui réduit les capacités parasites. Le fait d'avoir plusieurs segments de grille permet en outre d'améliorer certaines performances électriques du transistor MOS telles que notamment l'appariement (« matching » en langue anglaise) et les performances en courant continu (DC selon un acronyme anglosaxon bien connu de l'homme du métier) telles que la conductance de sortie (gds) et le gain intrinsèque du transistor (gm/gds). Les segments de grille peuvent avoir une longueur identique. Cela étant, avantageusement, au moins un segment de grille peut posséder une longueur différente des autres segments de grille. En effet une segmentation non constante de la grille (segments de longueurs différentes) est préférable à une segmentation constante de la grille (segments de longueurs identiques) en terme de performances DC et en terme de vitesse de transmission du signal dans le cas d'un transistor MOS de type P. Le segment de grille adjacent à la région de drain peut posséder une longueur plus petite que celle du segment de grille adjacent à la région de source. Ceci permet d'améliorer les performances DC dans le cas d'un transistor NMOS. En variante, le segment de grille adjacent à la région de source peut posséder une longueur plus petite que celle du segment de grille adj acent à la région de drain. Ceci permet d' améliorer les performances DC dans le cas d'un transistor PMOS. D' autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée d'un mode de réalisation, nullement limitatifs, et des dessins annexés sur lesquels les figures 1 et 2 représentent respectivement de manière schématique une vue de dessus et une vue en coupe selon la ligne II- Il' d'un mode de réalisation d'un transistor MOS selon l'invention. Le transistor MOS 1, par exemple un transistor MOS à canal N, comprend au sein d'un substrat 2 semi-conducteur, par exemple du silicium de type de conductivité P, une région de drain 3 et une région de source 4 toutes deux de type de conductivité N. La région de drain 3 est typiquement reliée via un premier contact électrique 5 à une source d'alimentation Vdd, et la région de source 4 est reliée via un second contact électrique 6 à la masse GND. Le transistor MOS comprend une grille 7 isolée disposée au- dessus du substrat 2 semi-conducteur entre la région de source 3 et la région de drain 4. La grille 7 comprend une pluralité de segments 8 de grille, par exemple en polysilicium, électriquement reliés ensemble par exemple via des contacts 11 et une piste métallique d'un niveau de métallisation d'un circuit intégré incorporant le transistor. La métallisation peut ainsi former l'entrée de signal In du transistor et la région de drain 3 peut former la sortie de signal Out. Chaque segment de grille 8 est isolée de la portion de substrat sous-jacente par un oxyde de grille 10, par exemple du dioxyde de silicium. Chaque segment de grille est par ailleurs flanqué de façon classique d'espaceurs isolants 15. Chaque segment 8 de grille commande une portion de canal 14 formée dans le substrat. Des zones de liaisons 9, de même type de conductivité que la zone de source 3 et la zone de drain 4, sont formées dans le substrat, typiquement par implantation, de manière à électriquement coupler deux portions de canal adjacentes 14. L'assemblage de segments 8 de grille pour réaliser une grille de transistor permet de concevoir un transistor MOS à large grille dont la taille de grille n'est pas limitée tout en respectant les règles de conception (DRM) imposées par la technologie. L'espace entre deux espaceurs voisins est réduit et les zones de liaison 9 semi-conductrices permettent d'éviter l'utilisation de contacts métalliques entre les segments 8 de grille pouvant générer des capacités parasites préjudiciables. Comme cela est représenté sur les figures 1 et 2, les segments 8 de grille peuvent posséder des longueurs Li différentes. La longueur totale Lt de la grille est égale à la somme des longueurs Li. La longueur maximale d'un segment de grille est inférieure à un seuil choisi en fonction de la technologie (limite technologique). Ce seuil est notamment fixé par les règles de conception (DRM) propres à la technologie utilisée, de façon en particulier à éviter un phénomène de creusement de la grille lors de la fabrication. Ainsi pour une technologie de 20 nm, la longueur maximale d'un segment de grille est égale à 2 i.tm. A titre d'exemple non limitatif, si l'on souhaite réaliser un transistor ayant une grille de longueur totale de 4 i.tm, on pourra utiliser par exemple quatre segments de grille ayant respectivement des longueurs égales à 0,25 µm ; 0,75 µm ; 1 µm ; 2 i.tm, ou bien quatre segments de longueur égales à 1 i.tm. En utilisant des segments 8 de grille de longueurs différentes, certaines performances (de transmission ou DC selon le type de transistor) sont augmentées par rapport à un transistor à grille segmentée comportant des segments de longueur constante. Le segment le plus court est ici placé du côté drain. Le fait que le segment de grille adjacent à la région de drain possède une longueur plus petite que celle du segment de grille adjacent à la région de source permet d'améliorer les performances DC du transistor NMOS. En variante, le segment de grille adjacent à la région de source peut posséder une longueur plus petite que celle du segment de grille adjacent à la région de drain. Ceci permet d'améliorer les performances DC dans le cas d'un transistor PMOS
Transistor MOS (1) comprenant au sein d'un substrat (2) semi-conducteur , une région de source (3) et une région de drain (4), ainsi qu'une grille (7) isolée disposée au-dessus du substrat (2) entre les régions de drain (4) et de source (3). La grille (7) est segmentée avec au moins deux segments (8) de grille, chaque segment (8) de grille étant apte à commander une portion de canal dans le substrat (2), tous les segments (8) de grille étant électriquement reliés, et le transistor (1) comprend en outre des zones semi-conductrices de liaison (9) de même type de conductivité que celle des zones de drain (4) et de source (3) et s'étendant dans le substrat (2) de manière à coupler électriquement deux portions de canal adjacentes.
1. Transistor MOS comprenant au sein d'un substrat (2) semiconducteur, une région de source (3) et une région de drain (4), ainsi qu'une grille (7) isolée disposée au-dessus du substrat (2) entre les régions de drain (4) et de source (3), caractérisé en ce que la grille (7) est segmentée avec au moins deux segments (8) de grille, chaque segment (8) de grille étant apte à commander une portion de canal dans le substrat (2), tous les segments (8) de grille étant électriquement reliés, et le transistor (1) comprend en outre des zones semi-conductrices de liaison (9) de même type de conductivité que celle des zones de drain (4) et de source (3) et s'étendant dans le substrat (2) de manière à coupler électriquement deux portions de canal adjacentes. 2. Transistor MOS selon la 1, dans lequel au moins un segment (8) de grille possède une longueur différente des autres segments (8) de grille. 3. Transistor MOS selon la 1 ou 2, dans lequel le segment (8) de grille adjacent à la région de drain (3) possède une longueur plus petite que celle du segment de grille adjacent à la région de source. 4. Transistor MOS selon la 1 ou 2, dans lequel le segment de grille adjacent à la région de source possède une longueur plus petite que celle du segment de grille adjacent à la région de drain. 5. Transistor MOS selon l'une des 1 à 4, dans lequel la longueur de chaque segment (8) de grille est inférieure ou égale à un seuil de limitation technologique. 6. Transistor MOS selon la 5, dans lequel le seuil de limitation technologique est égal à 2 um pour une technologie 20 nm.
H
H01
H01L
H01L 29
H01L 29/78
FR2988041
A1
SYSTEME DE VERROUILLAGE/DEVERROUILLAGE D'UN OBJET SOUS UNE STRUCTURE A CROCHET DE RAPPROCHEMENT ET DE SOUTIEN
20,130,920
Domaine technique de l'invention L'invention concerne un système de verrouillage et/ou de déverrouillage d'un objet, tel qu'une batterie d'alimentation d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure, telle qu'un châssis du véhicule, le système comportant une pluralité de verrous assurant une fixation de l'objet en dessous de la structure. L'invention a pour objet aussi un dispositif de montage et/ou de démontage de l'objet en dessous de la structure associant un tel système de verrouillage et/ou de déverrouillage et une pluralité d'outils d'actionnement distincts de la structure et de l'objet pour actionner les verrous. Elle concerne aussi un procédé de démontage et un procédé de montage de l'objet en dessous de la structure. État de la technique Certains véhicules automobiles, comme les véhicules électriques ou hybrides, comprennent un conteneur d'énergie d'alimentation d'un moteur électrique d'entraînement de type batterie électrique d'alimentation. Dans la suite de la description, le terme « batterie » sera utilisé pour une raison de simplification, comme désignant au sens large tout conteneur d'alimentation électrique d'un moteur électrique d'entraînement d'un véhicule. Il peut se révéler intéressant d'échanger cette batterie lorsque son niveau d'énergie est faible contre une nouvelle batterie chargée. Ceci peut être fait dans une station d'échange, comme par exemple une station similaire à une station-service pour le remplissage des réservoirs associés aux moteurs thermiques. On connaît du document US2011/223459 une méthode de montage et de démontage d'une batterie sur un véhicule au moins partiellement électrique. Plusieurs unités de verrouillage sont montées sur le véhicule, sont contrôlables séparément et comprennent chacune un crochet de fixation configuré pour se coupler ou non à la batterie. La méthode comprend un actionnement de chacune des unités de verrouillage pour faire pivoter le crochet respectif de sorte à engager ou à désengager la batterie. La méthode comprend la mesure d'une position du crochet de chacune des unités de verrouillage pour contrôler individuellement chacune des unités de verrouillage en fonction de la position de son crochet afin de synchroniser les positions de tous les crochets. Un inconvénient majeur de cette solution est l'absence de mise en assiette du véhicule, ce qui nécessite d'embarquer sur le véhicule un mécanisme d'actionnement complexe (au moins un moteur et plusieurs arbres de transmission) pour commander les mouvements des crochets et libérer la batterie de manière autonome. Le coût de cette solution est très élevé, souvent prohibitif et non valorisable pour le client. Cette complexité rend la solution difficilement fiable et implique que son fonctionnement est peu robuste. Une difficulté supplémentaire pour la mise en place d'un tel concept d'échange de batteries réside dans le fait qu'il existe une multitude de véhicules automobiles pouvant comprendre des batteries de types différents, fixées de manière différentes sur le véhicule automobile. Or il n'est pas envisageable économiquement de multiplier les systèmes de montage et de démontage de ces différents types de batteries ni de mettre en place une solution manuelle en raison de son coût et du poids des batteries. Il existe donc un besoin d'une solution de montage/démontage qui soit universelle et qui puisse être standardisée. Objet de l'invention Pour rendre possible un développement aisé des solutions d'échange de batteries, il est nécessaire de rendre fiable, robuste, flexible et universel le fonctionnement de ces solutions, tout en limitant leur coût. Le but de la présente invention est de fournir une solution de montage et/ou de démontage qui permettent de remédier aux problèmes évoqués précédemment. En particulier, l'invention propose une solution simple, fiable et robuste, flexible et universelle tout en étant économique. Un premier aspect de l'invention concerne un système de verrouillage et/ou de déverrouillage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis du véhicule, le système comportant une pluralité de verrous assurant une fixation de l'objet en dessous de la structure, les verrous étant solidaires de l'objet et/ou de la structure et comprenant chacun d'une part un crochet configuré pour réaliser un rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant un moyen élastiquement déformable interposé entre l'objet et la structure et pour soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement, et d'autre part un dispositif de transmission entraînant le crochet durant la course de rapprochement et configuré pour être actionné par un outil d'actionnement distinct de la structure et de l'objet. Le crochet peut être configuré de sorte à varier entre une configuration de verrouillage soutenant l'objet en dessous de la structure et une configuration de déverrouillage libérant l'objet par rapport à la structure, et à exercer un effort de rapprochement de l'objet par rapport à la structure lors du passage vers la configuration de verrouillage pour réaliser ledit rapprochement sur la course de rapprochement, l'effort de rapprochement déformant progressivement le moyen élastiquement déformable sur tout ou partie de la course de rapprochement et le moyen élastiquement déformable exerçant un effort de rappel égal et opposé à l'effort de rapprochement. Chaque verrou peut comprendre un mécanisme de sécurité variant entre une configuration de blocage dans laquelle le passage du verrou d'une configuration à l'autre est inhibé et une configuration de déblocage dans laquelle le passage du verrou d'une configuration à l'autre est autorisé. Le dispositif de transmission peut comprendre une vis sans fin et un pignon engrainé sur la vis sans fin, le crochet venant de matière avec le pignon. La vis sans fin peut comprendre une tête accessible depuis un côté 20 opposé à la structure, en dessous du verrou, par des éléments de vissage et/ou de dévissage appartenant à l'outil d'actionnement. Le mécanisme de sécurité peut comprendre des éléments de blocage configurés de sorte à empêcher une rotation inopinée de la vis sans fin. 25 Le système peut comporter au moins trois verrous, chaque verrou comportant des éléments d'appui destinés à coopérer par contact avec des éléments d'appui appartenant à l'outil d'actionnement de sorte à réaliser une mise en assiette de la structure autour d'un axe longitudinal 30 de la structure et/ou autour d'un axe transversal de la structure et éventuellement un soulèvement de la structure selon un axe vertical de la structure à une altitude indépendante de la structure. Chaque verrou peut coopérer avec des éléments d'accrochage solidaires de l'objet, notamment au niveau d'un support de batterie solidaire de la batterie d'entraînement, configurés de sorte à coopérer avec le crochet du verrou d'une manière permettant l'application par le crochet sur les éléments d'accrochage de l'effort de rapprochement de l'objet en direction de la structure et le soutien de l'objet par le crochet en fin de course de rapprochement. Un deuxième aspect de l'invention concerne un dispositif de montage et/ou de démontage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis du véhicule, le dispositif comportant un tel système de verrouillage et/ou de déverrouillage et une pluralité d'outils d'actionnement distincts de la structure et de l'objet, chaque outil d'actionnement étant configuré pour actionner le dispositif de transmission d'un verrou donné du système pour entrainer son crochet de sorte à réaliser un rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant un moyen élastiquement déformable interposé entre l'objet et la structure et à soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement. Chaque outil d'actionnement peut comprendre des éléments choisis parmi les suivants : - des éléments de vissage et/ou de dévissage de la vis sans fin appartenant au dispositif de transmission du verrou, - des éléments d'appui destinés à coopérer par contact avec des éléments d'appui solidaires du verrou pour la mise en assiette et éventuellement le soulèvement de la structure, des éléments de déblocage du mécanisme de sécurité du verrou, des éléments d'alignement de l'outil d'actionnement par rapport à l'objet selon l'axe longitudinal et l'axe transversal de la structure. Un troisième aspect de l'invention concerne un procédé de montage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis du véhicule, comprenant l'utilisation d'un tel système de verrouillage et/ou de déverrouillage et/ou d'un tel dispositif de montage et/ou de démontage. Un quatrième aspect de l'invention concerne un procédé de démontage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis du véhicule, comprenant l'utilisation d'un tel système de verrouillage et/ou de déverrouillage et/ou d'un tel dispositif de montage et/ou de démontage. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés sur les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective d'une batterie et des verrous d'un exemple de système de verrouillage/déverrouillage selon l'invention, - la figure 2 est une vue de dessous d'un châssis de véhicule, - les figures 3 et 4 sont des vues en perspective, respectivement avant et arrière, de la partie fixée au châssis d'un verrou utilisé à la figure 1, - et les figures 5 et 6 sont des vues longitudinale-verticale d'un exemple de dispositif de montage/démontage selon l'invention, respectivement en configuration de déverrouillage et en configuration de verrouillage des crochets. Description de modes préférentiels de l'invention L'invention concerne généralement le domaine du montage et/ou du démontage d'un objet en dessous d'une structure. Les principes de l'invention vont être décrits en relation avec une application particulière non limitative où l'objet est une batterie d'alimentation 10 d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride et où la structure est un châssis 11 ou une caisse du véhicule. Toutefois, l'invention peut trouver application dans tout autre domaine où un objet doit être monté et/ou démonté en dessous d'une structure. Dans cette application particulière où la structure est un châssis ou une caisse de véhicule, la description est faite en référence à un repère orthonormé (X, Y, Z) associé classiquement à un véhicule automobile, dans lequel l'axe X est la direction longitudinale avant-arrière du véhicule dirigée vers l'arrière, l'axe Y est la direction transversale droite-gauche qui est horizontale et perpendiculaire à X, dirigée vers la droite, et l'axe Z est la direction verticale dirigée vers le dessus. Par la suite, il sera décrit une solution pour répondre aux problématiques de l'art antérieur et mettant en oeuvre un dispositif de montage et/ou de démontage de l'objet (ici la batterie d'alimentation 10) en dessous de la structure (ici le châssis 11 du véhicule). Ce dispositif de montage/démontage comporte essentiellement un système de verrouillage et/ou de déverrouillage qui sera décrit en détails plus loin et une pluralité d'outils d'actionnement 12 distincts de la structure et de 2 98 8041 8 l'objet et destinés à coopérer avec le système de verrouillage et/ou de déverrouillage, pour notamment commander une action sélectivement de verrouillage ou de déverrouillage de l'objet sous la structure. 5 Le système de verrouillage et/ou de déverrouillage de l'objet (ici la batterie d'alimentation 10) en dessous de la structure (ici le châssis 11 du véhicule) comporte une pluralité de verrous de fixation 17 assurant une fixation de l'objet en dessous de la structure. Les verrous 17 sont solidaires de la structure dans l'exemple illustré, mais alternativement ou 10 en combinaison ils peuvent être solidaires de l'objet. Les figures 3 et 4 illustrent notamment l'un de ces verrous 17. La figure 1 représente d'une part l'objet, qui comprend la batterie 10 et un support de batterie 18 (aussi connu sous le nom de brancard) solidaire de la batterie 10, d'autre part les verrous 17 (la structure n'est donc pas représentée sur la figure 1 15 mais seulement sur la figure 2). En référence aux figures 3 à 6 notamment, chaque verrou 17 comprend un crochet 19 configuré pour réaliser un rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant progressivement un moyen 20 élastiquement déformable 20 interposé entre l'objet et la structure et pour soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement. Les figures 5 et 6 représentent le dispositif respectivement avant et après la course de rapprochement de l'objet par l'action combinée de la pluralité de crochets 19. Il convient de préciser 25 que la déformation du moyen élastiquement déformable peut être exécutée sur tout ou partie de la course de rapprochement. Le crochet 19 présente des dimensions et une forme lui permettant finalement d'être configuré de sorte à : - varier entre une configuration de verrouillage soutenant l'objet en dessous de la structure (figure 6) et une configuration de déverrouillage libérant l'objet par rapport à la structure (figure 5), - et exercer un effort de rapprochement de l'objet par rapport à la structure lors du passage vers la configuration de verrouillage pour réaliser ledit rapprochement sur la course de rapprochement, l'effort de rapprochement déformant progressivement le moyen élastiquement déformable sur tout ou partie de la course de rapprochement et le moyen élastiquement déformable exerçant un effort de rappel égal et opposé à l'effort de rapprochement. Le crochet 19 est notamment conçu de sorte qu'en configuration de verrouillage, il forme un angle par rapport à l'axe Z de sorte à permettre une reprise d'efforts opposée à la fois au poids de l'objet et aux efforts de rappel du moyen élastiquement déformable, qui occupe alors un état déformé sous l'action de l'objet lui-même sollicité par la pluralité de crochets 19, vers son état non déformé. Le crochet 19 empêche également, jusqu'à un certain niveau d'effort, tout mouvement de la batterie par rapport aux axes X et Y, évitant notamment les déplacements de faible amplitude. D'autre part, la forme du crochet 19 lui permet de coopérer avec des éléments d'accrochage 23 solidaires de l'objet (par exemple au moins un anneau ou équivalent solidaire du support de batterie 18) de sorte à transmettre à ces derniers l'effort de rapprochement sous la seule action de déplacement du crochet 19 vers sa configuration de verrouillage par entraînement par le dispositif de transmission. Notamment, l'agencement des éléments d'accrochage 23 solidaires de l'objet et l'agencement du crochet 19 sont tels que le simple déplacement du crochet 19 en direction de sa configuration de verrouillage permet une saisie automatique des éléments d'accrochage 23 par le crochet 19 puis l'application de l'effort de rapprochement du crochet 19 à l'objet au niveau des éléments d'accrochage 23. Ainsi, chaque verrou 17 coopère avec ces éléments d'accrochage 23 configurés de sorte à coopérer avec le crochet 19 du verrou 17 d'une manière permettant d'une part l'application par le crochet 19 sur les éléments d'accrochage 23 de l'effort de rapprochement de l'objet en direction de la structure et d'autre part le soutien de l'objet par le crochet 19 en fin de course de rapprochement. Par « moyen élastiquement déformable », on entend tout moyen se déformant élastiquement sous l'effet d'un effort, notamment orienté verticalement selon Z et dirigé vers le dessus. Ainsi, le système de verrouillage et/ou de déverrouillage comprend ce moyen élastiquement déformable disposé à l'interface objet-structure et destiné à exercer un effort de rappel d'éloignement de l'objet par rapport à la structure en direction opposé à l'effort de rapprochement appliqué par la pluralité de crochets 19. Par exemple, le moyen élastiquement déformable peut comprendre un ou plusieurs plots 20 en matériau élastomère, solidaires du verrou 17. Néanmoins, tout moyen élastiquement déformable peut convenir, notamment un ou plusieurs ressort(s). Bien que dans la variante illustrée les différents moyens élastiquement déformables intégrés au système soient solidaires des verrous 17 et donc de la structure, il est clair que le moyen élastiquement déformable peut alternativement ou en combinaison être solidaire de l'objet, par exemple au niveau du support de batterie 18 et/ou de la batterie 10 elle-même. Les moyens élastiquement déformables permettent d'appliquer, grâce aux efforts de rappel d'éloignement qu'ils appliquent à l'objet, un effort global de contrainte entre la structure et l'objet de façon à immobiliser ceux-ci, l'un par rapport à l'autre, en translation selon les axes X et Y grâce à des phénomènes de frottement à l'interface objet-structure lorsque les crochets 19 de l'ensemble des verrous 17 sont en fin de course de rapprochement. 2 9 8804 1 11 D'autre part, chaque verrou 17 comprend un dispositif de transmission entraînant le crochet 19 sur sa course de rapprochement. Le dispositif de transmission est avantageusement configuré pour être actionné par l'un des outils d'actionnement 12. Notamment, il sera prévu un nombre 5 d'outils d'actionnement 12 égal au nombre de verrous 17, chacun des outils 12 permettant d'actionner le dispositif de transmission de l'un des verrous 17. Plus précisément, chaque outil d'actionnement 12 est configuré pour actionner le dispositif de transmission d'un verrou 17 donné du système pour entrainer son crochet 19 de sorte à : 10 - réaliser le rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant le moyen élastiquement déformable, - soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement, - permettre uniquement, par synchronisation des outils 15 d'actionnement 12, un mouvement de translation de l'objet selon l'axe vertical Z, c'est-à-dire sans aucun mouvement de rotation autour de cet axe Z. Dans une variante particulièrement avantageuse en raison de sa 20 simplicité et de son efficacité, le dispositif de transmission que comprend chaque verrou 17 pour entrainer le crochet 19 de la configuration de déverrouillage (figure 5) vers la configuration de verrouillage (figure 6), ou réciproquement, comprend une vis sans fin 21 et un pignon 22 engrainé sur la vis sans fin 21. Avantageusement, le crochet 19 vient de matière 25 avec le pignon 22, en ce sens que le crochet 19 et le pignon 22 sont monoblocs, d'un seul tenant. La mise en rotation de la vis sans fin 21 dans le sens de vissage met en rotation le pignon 22 vers le haut autour d'un axe de pivotement horizontal de pivotement repéré 35. Le crochet 19, par le pivotement du pignon 22, se déplace vers le haut. La mise en 30 rotation de la vis sans fin 21 dans un sens inverse entraine le crochet 19 vers le bas dans un sens de pivotement opposé du pignon 22. Le dispositif de transmission peut être conçu de sorte à immobiliser le crochet 19 dans sa configuration de verrouillage en s'opposant à l'effet sur le crochet 19 de l'application du poids de l'objet soutenu et des efforts de rappel du moyen élastiquement déformable. Pour cela, le dispositif de transmission présente un fonctionnement non réversible, en ce sens que la transmission de mouvement peut se faire uniquement de la vis sans fin 21 au pignon 22, les efforts appliqués par le pignon 22 en raison du poids de l'objet soutenu et des efforts de rappel du moyen élastiquement déformable ne pouvant en aucun cas être suffisants pour entraîner en rotation la vis sans fin 21. Ainsi, le dispositif de transmission assure un blocage positif du crochet 19 dans sa configuration de verrouillage. Pour permettre l'actionnement du verrou 17 par l'intermédiaire d'un outil 12 donné avantageusement distinct de la structure et de l'objet (limitant la complexité, le poids et le coût des éléments embarqués à demeure à bord de la structure), la vis sans fin 21 comprend une tête 24 accessible depuis un côté opposé à la structure, en dessous du verrou 17, par des éléments de vissage et/ou de dévissage 16 appartenant à l'outil d'actionnement 12. Il peut avantageusement s'agir d'une visseuse standard. De manière plus générale, outre les éléments de vissage et/ou de dévissage 16 de la vis sans fin 21 appartenant au dispositif de transmission du verrou 17, chaque outil d'actionnement 12 comprend des éléments choisis parmi les suivants : - des éléments d'appui 15 destinés à coopérer par contact avec des éléments d'appui 25 solidaires du verrou 17 (et/ou de la structure) pour une mise en assiette et éventuellement un soulèvement selon Z de la structure à une altitude d'échange, - des éléments de déblocage 30 d'un mécanisme de sécurité (décrit plus loin) du verrou 17, - des éléments d'alignement 13, 14 de l'outil d'actionnement 12 par rapport à l'objet selon l'axe longitudinal X et l'axe transversal Y de la 5 structure. Avantageusement, le système de verrouillage et/ou de déverrouillage comporte au moins trois verrous 17, chaque verrou 17 comportant des éléments d'appui 25 destinés à coopérer par contact avec les éléments 10 d'appui 15 appartenant à l'outil d'actionnement 12 de sorte à réaliser la mise en assiette de la structure autour de l'axe longitudinal X de la structure et/ou autour de l'axe transversal Y de la structure et éventuellement le soulèvement de la structure selon l'axe vertical Z de la structure à une altitude indépendante de la structure. L'agencement d'au 15 moins trois verrous 17 chacun muni d'éléments d'appui 25 permettant la mise en assiette par une coopération par appui avec des éléments 15 solidaires des outils 12 permet une mise en assiette simple et efficace directement au niveau des outils d'actionnement 12, l'actionnement des crochets 19 pouvant dès lors être très simple et avantageusement 20 déporté de la structure par des outils 12 distincts de la structure et de l'objet. On entend par « mise en assiette » une opération consistant à appliquer à la structure des efforts mécaniques permettant d'orienter la structure 25 selon une orientation spatiale donnée (incluse ou non) par rapport au plan (X, Y), cette orientation donnée étant en outre indépendante du type de structure et des conditions de chargement éventuel du véhicule. Dans un mode de réalisation présentant l'avantage de sa simplicité et de 30 son efficacité, les éléments d'alignement 13, 14 solidaires de l'outil 12 sont configurés de sorte à coopérer par introduction ou insertion avec des éléments de centrage 26, 27 prévus sur l'objet, c'est-à-dire que les éléments d'alignement 13, 14 s'insèrent dans les éléments de centrage 26, 27 et/ou les éléments de centrage 26, 27 s'insèrent dans les éléments d'alignement 13, 14. Dans la variante particulière illustrée, les deux éléments d'alignement 13, 14 de chacun des outils 12 sont constitués par des pilotes au moins partiellement coniques pour un auto-centrage. Ces deux pilotes viennent s'insérer dans deux trous (ou oreilles, ou lumières ou équivalents) constitutifs des éléments de centrage 26, 27, respectivement, ménagés dans le support de batterie 18 solidaire de la batterie 10. Autrement dit, les trous permettant le centrage des pilotes (par coopération par introduction) sont solidaires de l'objet. L'aménagement d'au moins deux pilotes au niveau de chacun des outils 12 permet en outre de bloquer la rotation selon Z de l'objet par rapport à l'outil 12 en situation de coopération par introduction. En complément, le support de batterie 18 peut être pourvu d'un trou 29 supplémentaire pour le passage des éléments 16 de vissage/dévissage à travers l'objet à monter sur la structure, pour donner accès à la tête 24 du verrou 17 à actionner. Avantageusement, par simplicité, les éléments d'appui 15 et/ou les éléments de déblocage 30 sont constitués par une extrémité supérieure (selon Z) d'au moins l'un des éléments d'alignement 13, 14. Dans la variante illustrée, les éléments d'appui 15 sont constitués par l'extrémité supérieure de l'élément d'alignement 13 tandis que les éléments de déblocage 30, conçus par exemple pour agir par une poussée verticale, sont constitués par l'extrémité supérieure de l'élément d'alignement 14. Comme indiqué précédemment, chaque verrou 17 comprend un mécanisme de sécurité variant entre une configuration de blocage dans laquelle le passage du verrou 17 d'une configuration à l'autre est inhibé et une configuration de déblocage dans laquelle le passage du verrou 17 d'une configuration à l'autre est autorisé. Notamment, le mécanisme de sécurité comprend des éléments de blocage 31 configurés de sorte à empêcher une rotation inopinée de la vis sans fin 21 dans la configuration de blocage du mécanisme. Pour la mise en oeuvre des outils 12 impliquant un déplacement selon Z (ce déplacement étant nécessaire au moins pour l'opération d'alignement, pour l'opération de mise en assiette et éventuellement pour l'opération de soulèvement), le dispositif de montage/démontage qui comprend la pluralité de tels outils 12, comprend en outre des éléments élévateurs sur lesquels les outils 12 sont montés. La nature des éléments de déblocage 30 dépend de la nature du mécanisme de sécurité, en particulier de la nature des éléments de blocage 31. Par exemple comme illustré sur les figures 3 à 6, l'élément de blocage 31 comprend une lamelle souple agencée au niveau de l'extrémité supérieure de la vis sans fin 21 opposée à l'extrémité inférieure munie de la tête 24. Cette lamelle, avantageusement flexible, est fixée à une extrémité à un boîtier 33 renfermant le mécanisme de sécurité, la vis sans fin 21 et le pignon 22. L'extrémité opposée de la lamelle peut être poussée vers le dessus, en déformant élastiquement la lamelle, par une extrémité supérieure d'un loquet de sécurité 34 déplaçable par translation de haut en bas et dont l'extrémité inférieure vient à l'extérieur du boîtier 33 pour être elle-même déplacée sous l'action de la poussée appliquée par l'élément de déblocage 30. Seule l'extrémité inférieure du loquet 34, le crochet 19 et la tête 24 de la vis sans fin 21 viennent à l'extérieur du boîtier 33. Le fonctionnement est le suivant : lorsqu'aucune action de poussée n'est appliquée par l'élément de déblocage 30 sur le loquet 34, la lamelle occupe sa configuration naturelle dans laquelle elle est en prise avec un organe complémentaire agencé à l'extrémité supérieure de la vis sans fin 21, cette coopération entre la lamelle et cet organe assurant le blocage en rotation de la vis sans fin 21. Le mécanisme de sécurité adopte alors sa configuration de blocage. Au moment où l'élément de déblocage 30 de l'outil 12 assure une poussée vers le haut sur le loquet 34, celui-ci se déplace vers le haut en déformant la lamelle qui libère alors l'organe agencé à l'extrémité supérieure de la vis sans fin 21. Celle-ci peut alors ensuite être mise en rotation par une action de vissage ou de dévissage appliquée par l'élément de vissage et/ou de dévissage 16 au niveau de la tête 24. Le mécanisme de sécurité adopte alors la configuration de déblocage. Le retour en configuration de blocage peut résulter de la libération du loquet 34 par les éléments de déblocage 30 et du retour élastique de la lamelle dans sa situation de coopération avec la vis sans fin 21. Dans un mode particulier, les éléments de déblocage 30 sont configurés de sorte que la mise en contact des éléments d'appui 15 contre le dessous de la structure, lors de la mise en assiette de la structure par rapport au plan (X, Y) et éventuellement de son soulèvement selon la direction Z, entraîne automatiquement l'actionnement, par les éléments de déblocage 30, du mécanisme de sécurité vers sa configuration de déblocage de la manière décrite ci-dessus au niveau du loquet 34. Autrement dit, c'est uniquement l'action des éléments élévateurs associés aux outils 12 qui provoquent le passage à la configuration de déblocage du mécanisme de sécurité au moment de la mise en appui des outils 12 contre la structure. Préférentiellement, les éléments d'appui 15 sont configurés pour venir en contact, lors de la mise en assiette de la structure et éventuellement de son soulèvement, non pas avec la structure mais avec le verrou 17 (ou éventuellement avec un support de verrou interposé entre le verrou 17 et la structure pour relier un verrou 17 donné à la structure, i.e. au châssis 11 de véhicule). Le dessous de la structure contre lequel les éléments d'appui 15 viennent en appui au moment de la mise en assiette de la structure et éventuellement de son soulèvement est formé en pratique par une face inférieure du verrou 17 (ou une face inférieure du support de verrou). De telles caractéristiques permettent de rendre la solution indépendante du type de structure, ce qui la rend facilement standardisable. Pour pouvoir supporter la batterie 10 après sa libération par les verrous 17, chaque outil 12 comprend en outre un élément de portage 32 destiné à supporter l'objet (batterie 10) après sa libération par les verrous 17 par rapport à la structure (châssis 11). Dans la variante illustrée, l'élément de portage 32 est formé simplement par un épaulement prévu sur le pilote constitutif de l'élément d'alignement 13. Le fonctionnement du dispositif de montage et/ou de démontage de l'objet en dessous de la batterie est le suivant : Lorsque l'on souhaite monter un objet en dessous de la structure, il convient dans un premier temps de fournir l'objet et la structure en interposant entre eux le moyen élastiquement déformable. Puis, les dispositifs de transmission de l'ensemble des verrous 17 sont actionnés par autant d'outils d'actionnement 12 distincts de la structure et de l'objet, de sorte à entraîner les crochets 19 des verrous 17 afin de réaliser un rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant le moyen élastiquement déformable, puis de soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement. Lorsque l'on souhaite démonter un objet depuis le dessous d'une structure par contre, un moyen élastiquement déformable étant interposé entre l'objet et la structure dans un état comprimé, les dispositifs de transmission de l'ensemble des verrous 17 sont actionnés par autant d'outils d'actionnement 12 distincts de la structure et de l'objet, de sorte à entraîner les crochets 19 des verrous 17 afin de libérer l'objet par rapport à la structure et de réaliser un éloignement de l'objet en direction opposée à la structure en libérant le moyen élastiquement déformable de son état comprimé. La solution précédemment décrite présente en outre les avantages suivants : - le dispositif de montage et/ou de démontage intègre les fonctions de centrage et d'appui pour la mise en assiette du véhicule nécessaires à la réussite du verrouillage de la batterie, ainsi que la fonction d'irréversibilité du verrouillage (mécanisme de sécurité et élément de déblocage 30), - il n'y a pas de nécessité de créer de point de référence de mise en assiette sur le véhicule autre que le point d'appui de l'élément d'appui 15, impliquant une simplification de la conception, - la fiabilité est bonne en raison du peu d'actionneurs utilisés, - elle évite d'avoir à gérer une course trop importante dans l'entrefer entre la batterie 10 et la caisse lors du verrouillage, ce qui implique une conception du joint plus simple (moins d'amplitude de compression), - elle garantit un mouvement d'accostage des connecteurs et des joints à assiette stable sans moyens supplémentaires ; - elle permet un gain de 50% sur le temps d'échange batterie par rapport aux solutions existantes, - la fonction de centrage via les trous pilotes dans les supports de batterie 18 intègre également la fonction de points de référence en deux points, permettant une manutention et un maintien de la batterie simplifiés lors des transferts de celle-ci
Un système de verrouillage et/ou de déverrouillage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation (10) d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis (11) du véhicule, comporte une pluralité de verrous (17) assurant une fixation de l'objet en dessous de la structure. Les verrous (17) sont solidaires de l'objet et/ou de la structure et comprennent chacun d'une part un crochet (19) configuré pour réaliser un rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant un moyen élastiquement déformable (20) interposé entre l'objet et la structure et pour soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement, et d'autre part un dispositif de transmission (21, 22, 24) entraînant le crochet (19) durant la course de rapprochement et configuré pour être actionné par un outil d'actionnement (12) distinct de la structure et de l'objet.
1. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation (10) d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis (11) du véhicule, le système comportant une pluralité de verrous (17) assurant une fixation de l'objet en dessous de la structure, les verrous (17) étant solidaires de l'objet et/ou de la structure et comprenant chacun d'une part un crochet (19) configuré pour réaliser un rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant un moyen élastiquement déformable (20) interposé entre l'objet et la structure et pour soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement, et d'autre part un dispositif de transmission (21, 22, 24) entraînant le crochet (19) durant la course de rapprochement et configuré pour être actionné par un outil d'actionnement (12) distinct de la structure et de l'objet. 2. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon la 1, caractérisé en ce que le crochet (19) est configuré de sorte à varier entre une configuration de verrouillage soutenant l'objet en dessous de la structure et une configuration de déverrouillage libérant l'objet par rapport à la structure, et à exercer un effort de rapprochement de l'objet par rapport à la structure lors du passage vers la configuration de verrouillage pour réaliser ledit rapprochement sur la course de rapprochement, l'effort de rapprochement déformant progressivement le moyen élastiquement déformable (20) sur tout ou partie de la course de rapprochement et le moyen élastiquement déformable (20) exerçant un effort de rappel égal et opposé à l'effort de rapprochement. 3. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon la 2, caractérisé en ce chaque verrou (17) comprend un mécanisme de sécurité variant entre une configuration de blocage dans laquelle le passage du verrou (17) d'une configuration à l'autre est inhibé et une configuration de déblocage dans laquelle le passage du verrou (17) d'une configuration à l'autre est autorisé. 4. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif de transmission (21, 22, 24) comprend une vis sans fin (21) et un pignon (22) engrainé sur la vis sans fin (21), le crochet (19) venant de matière avec le pignon (22). 5. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon la 4, caractérisé en ce que la vis sans fin (21) comprend une tête (24) accessible depuis un côté opposé à la structure, en dessous du verrou (17), par des éléments de vissage et/ou de dévissage (16) appartenant à l'outil d'actionnement (12). 6. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que le mécanisme de sécurité comprend des éléments de blocage (31) configurés de sorte à empêcher une rotation inopinée de la vis sans fin (21). 7. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte au moins trois verrous (17), chaque verrou (17) comportant des éléments d'appui (25) destinés à coopérer par contact avec des éléments d'appui (15) appartenant à l'outil d'actionnement (12) de sorte à réaliser une mise en assiette de la structure autour d'un axe longitudinal (X) de la structureet/ou autour d'un axe transversal (Y) de la structure et éventuellement un soulèvement de la structure selon un axe vertical (Z) de la structure à une altitude indépendante de la structure. 8. Système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que chaque verrou (17) coopère avec des éléments d'accrochage (23) solidaires de l'objet, notamment au niveau d'un support de batterie (18) solidaire de la batterie d'entraînement (10), configurés de sorte à coopérer avec le crochet (19) du verrou (17) d'une manière permettant l'application par le crochet (19) sur les éléments d'accrochage (23) de l'effort de rapprochement de l'objet en direction de la structure et le soutien de l'objet par le crochet (19) en fin de course de rapprochement. 9. Dispositif de montage et/ou de démontage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation (10) d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis (11) du véhicule, le dispositif comportant un système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon l'une quelconque des précédentes et une pluralité d'outils d'actionnement (12) distincts de la structure et de l'objet, chaque outil d'actionnement (12) étant configuré pour actionner le dispositif de transmission (21, 22, 24) d'un verrou (17) donné du système pour entrainer son crochet (19) de sorte à réaliser un rapprochement de l'objet en direction de la structure en comprimant un moyen élastiquement déformable (20) interposé entre l'objet et la structure et à soutenir l'objet par rapport à la structure en fin de course de rapprochement. 10. Dispositif de montage et/ou de démontage selon la 9, caractérisé en ce que chaque outil d'actionnement (12) comprend des éléments choisis parmi les suivants : - des éléments de vissage et/ou de dévissage (16) de la vis sans fin (21) appartenant au dispositif de transmission du verrou (17), - des éléments d'appui (15) destinés à coopérer par contact avec des éléments d'appui (25) solidaires du verrou (17) pour la mise en assiette et éventuellement le soulèvement de la structure, - des éléments de déblocage (30) du mécanisme de sécurité du verrou (17), - des éléments d'alignement (13, 14) de l'outil d'actionnement par rapport à l'objet selon l'axe longitudinal (X) et l'axe transversal (Y) de la structure. 11. Procédé de montage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation (10) d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis (11) du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend l'utilisation d'un système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon l'une des 1 à 8 et/ou d'un dispositif de montage et/ou de démontage selon l'une des 9 et 10. 12. Procédé de démontage d'un objet tel qu'une batterie d'alimentation (10) d'un moteur d'entraînement d'un véhicule automobile électrique ou hybride, en dessous d'une structure telle qu'un châssis (11) du véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend l'utilisation d'un système de verrouillage et/ou de déverrouillage selon l'une des 1 à 8 et/ou d'un dispositif de montage et/ou de démontage selon l'une des 9 et 10.
B
B60
B60K
B60K 1
B60K 1/04
FR2986603
A1
PLOT DE SIGNALISATION LUMINEUSE A 360° A FAIBLE CONSOMMATION ENERGETIQUE
20,130,809
-1- « PDomaine technique La présente invention concerne un plot de signalisation lumineuse (ou pourra parler dans la suite simplement de « plot de signalisation »). Ces plots lumineux peuvent être prévus fixes et/ou mobiles. Un tel plot de signalisation lumineuse peut être notamment : un plot situé sur un véhicule automobile tel qu'une voiture ou une motocyclette, et actionné pour produire un éclairage lorsque le véhicule doit signaler à d'autres conducteurs une situation d'urgence (par exemple des ambulances, véhicules de police ou de gendarmerie, véhicules de pompiers qui annoncent leur passage dans une situation d'urgence) ; un plot pouvant être disposé sur la chaussée ou sur un véhicule pour signaler un évènement tel qu'un accident de la route, des travaux sur la route, un ralentissement de la circulation, etc. La présente invention concerne plus particulièrement des plots de signalisation lumineuse à 360° Ils fournissent à éclairage directionnel orienté préférentiellement parallèlement à un unique plan, et sur 360° (soient a radians) autour du plot de signalisation. Le domaine de l'invention est plus particulièrement, mais de manière non limitative, celui de la signalisation d'urgence sur route. Etat de la technique antérieure On connaît dans l'art antérieur les gyrophares dits « classiques », comprenant : - une source de lumière blanche ; - un premier cache obturant la lumière sur le dessus du plot de façon à ne laisser passer qu'un flux lumineux dit « restant », constitué par la partie du flux lumineux orientée préférentiellement parallèlement à un unique plan sur 360° autour du plot de signalisation ; et -2- - un moteur entraînant en rotation un deuxième cache de façon à ne laisser passer à chaque instant qu'une partie du flux lumineux restant. Une coque recouvrant l'ensemble détermine la couleur du flux lumineux 5 émis par le gyrophare, par exemple orange pour des travaux ou bleu pour les forces de l'ordre. Un inconvénient majeur de ces gyrophares dits classiques est la perte d'énergie lumineuse entraînée par la présence de caches, notamment le premier cache. Ces pertes lumineuses entraînent une consommation 10 énergétique élevée. On connaît également des gyrophares dits « à LED ». Ces gyrophares comprennent de nombreuses (plusieurs dizaines) diodes électroluminescentes (LED) réparties équitablement sur toute la surface latérale d'un cylindre. 15 Ces gyrophares à LED présentent cependant également une forte consommation énergétique, due à la présence de multiples LED. Un objectif de la présente invention est de proposer un plot de signalisation lumineuse fournissant un flux lumineux orientée 20 préférentiellement parallèlement à un unique plan sur 360° autour du plot de signalisation, et qui présente une consommation énergétique optimisée. Exposé de l'invention Cet objectif est atteint avec un plot de signalisation lumineuse 25 comprenant un support, sur lequel est montée une source lumineuse fournissant un flux lumineux directionnel dirigé selon un axe optique prédéterminé. Le plot de signalisation lumineuse comprend en outre une optique réfractive formant avec le support une cavité autour de la source lumineuse, 30 et agencée pour rediriger ledit flux lumineux : - sur 360° autour du plot de signalisation et - de façon que ce flux forme un flux lumineux directionnel orienté selon un plan prédéterminé, lequel plan est sécant avec ledit axe optique prédéterminé et passe par le plot de signalisation lumineuse. 35 Ladite cavité est de préférence fermée. -3- Puisque le flux lumineux émis par source lumineuse n'est pas partiellement obturé, mais au contraire redirigé, les pertes lumineuses et donc énergétiques sont minimisées. En outre, le plot de signalisation lumineuse permet de n'utiliser qu'un nombre restreint de LED, le cas échéant une seule, ce qui permet la réalisation d'un plot de signalisation lumineuse présentant une consommation énergétique minimisée. On obtient ainsi un plot de signalisation lumineuse éclairant à 360° autour de lui et dont la consommation énergétique est optimisée, ce qui est particulièrement avantageux non seulement pour des questions évidentes de coût de l'énergie et de protection de l'environnement, mais également parce que les plots de signalisation lumineuses sont généralement prévus pour fonctionner de façon autonome, sans être relié à une source d'énergie extérieure. On obtient un dispositif présentant une longue durée d'autonomie durant laquelle il n'est pas nécessaire de le relier à toute source d'énergie extérieure autre qu'une source d'énergie embarquée. En outre, selon l'invention, le flux lumineux est réparti de façon 20 homogène sur 360° autour du plot de signalisation, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur utilisant une source lumineuse par direction d'éclairage. Le plot de signalisation lumineuse selon l'invention peut être réalisé de façon économique, puisqu'il ne requiert la présence que d'un nombre très 25 restreint d'éléments, contrairement aux dispositifs de l'art antérieur utilisant une source lumineuse par direction d'éclairage. Le plot de signalisation lumineuse selon l'invention est en outre particulièrement robuste. En effet, il ne présente aucun système mécanique en mouvement. En outre, il est formé d'un seul tenant, et la source lumineuse 30 est entièrement enfermée l'intérieur d'une cavité qui la protège des intempéries notamment. Le plot de signalisation lumineuse selon l'invention peut présenter une forme de bloc, c'est-à-dire une forme particulièrement résistante aux chocs. -4- Le plot de signalisation lumineuse selon l'invention comprend de préférence source d'énergie embarquée, avantageusement une source d'énergie rechargeable. L'optique réfractive est avantageusement agencée pour rediriger ledit flux lumineux selon un cône d'angle d'ouverture inférieur à 30°, ledit angle d'ouverture étant mesuré dans tout plan orthogonal audit plan prédéterminé. L'optique réfractive assure donc également une fonction de concentration de la lumière. De préférence, l'axe optique prédéterminé est orthogonal audit plan prédéterminé. On obtient ainsi un dispositif de signalisation lumineuse présentant une symétrie cylindrique, l'optique réfractive étant alors plus facilement usinable. La source lumineuse peut comprendre au moins une diode électroluminescente (LED). Dans une version non limitative, elles peuvent être placées dans un même plan, les unes à côté des autres ou réparties sur un cercle de diamètre inférieur à 10 cm. Selon un mode de réalisation dit «économique » particulièrement avantageux de l'invention, la source lumineuse comprend un dispositif lumineux générateur d'énergie et le plot de signalisation lumineuse comprend en outre : une source d'énergie rechargeable, et des moyens de commutation entre une configuration d'émission dans laquelle la source lumineuse est alimentée électriquement par la source d'énergie rechargeable et une configuration de réception dans laquelle la source lumineuse alimente électriquement la source d'énergie rechargeable. On peut ainsi exploiter également des propriétés de génération d'énergie d'un dispositif lumineux, pour compenser l'autodécharge d'une source d'énergie rechargeable qui forme alors une source d'énergie embarquée selon l'invention. -5- Ce mode de réalisation est particulièrement astucieux en ce que l'on compense la décharge de la même source d'énergie que celle qui alimente électriquement la source lumineuse. On obtient ainsi un plot de signalisation lumineuse dont l'autonomie est 5 préservée au cours du temps, lorsque la source d'énergie rechargeable n'alimente pas électriquement la source lumineuse. Un tel plot de signalisation lumineuse présente en outre l'avantage d'être compact et peu encombrant, puisque les fonctions d'alimentation de la source lumineuse et de compensation de la décharge de la source d'énergie sont 10 réalisées grâce à un nombre de composants réduit. Ce mode de réalisation est donc particulièrement avantageux, puisqu'il optimise plus encore la consommation énergétique du plot de signalisation lumineuse selon l'invention. Le dispositif lumineux générateur d'énergie est formé par exemple par 15 au moins une LED. On exploite ainsi astucieusement une propriété d'une diode électroluminescente qui est : source de lumière lorsque qu'elle est polarisée en sens direct ou sens passant (une diode électroluminescente est en effet une 2 0 jonction P-N qui doit être polarisée en sens direct lorsqu'on veut émettre de la lumière) ; détecteur de lumière lorsqu'elle est polarisée en sens inverse ou sens bloquant. Or, il s'avère qu'une diode électroluminescente, polarisée en sens inverse 25 et recevant un flux lumineux tel que la lumière du jour, constitue une source de courant. Une idée à la base du mode de réalisation économique de l'invention consiste alors à exploiter les propriétés de la diode électroluminescente formant source de courant, pour compenser l'autodécharge d'une source 30 d'énergie rechargeable. De préférence, dans la configuration de réception du mode de réalisation économique, la tension aux bornes de la source lumineuse est supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie rechargeable. -6- On facilite ainsi le passage du courant issu par exemple de la diode électroluminescente à travers la source d'énergie rechargeable. Le plot de signalisation lumineuse selon le mode de réalisation 5 économique de l'invention peut comprendre un montage de conversion de tension connecté, dans la configuration de réception, entre la source lumineuse et la source d'énergie rechargeable. Ce montage de conversion de tension réalise une conversion de la tension fournie par la source lumineuse de sorte qu'il soit possible d'obtenir 10 une tension aux bornes de la source lumineuse supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie rechargeable. Le montage de conversion peut également permettre de réguler le courant fourni par la source lumineuse. Le montage de conversion peut être formé par un montage de type 15 « boost ». On parle également de convertisseur élévateur de tension, ou hacheur parallèle. On peut prévoir que la source lumineuse selon l'invention comprend au moins deux diodes électroluminescentes montées en série ou en parallèle. On peut prévoir avantageusement des diodes électroluminescentes 20 montées en série, et de monter autant de diodes électroluminescentes en série que nécessaire pour obtenir une tension aux bornes de la source lumineuse supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie rechargeable. 25 La source d'énergie rechargeable peut comprendre au moins une source parmi : une batterie plomb-acide ; une batterie nickel-cadmium ; une batterie nickel-métal hydrure ; 30 une batterie au lithium ; une batterie au brome ; une pile alcaline rechargeable. De façon plus générale la source d'énergie rechargeable peut comprendre tout élément capable de maintenir en son sein une énergie 35 électrique. -7- Le plot de signalisation dans le mode de réalisation économique peut comprendre : des moyens de pilotage pour la commutation du plot de signalisation lumineuse, alternativement dans la configuration d'émission et dans la configuration de réception ; dans la configuration de réception, des moyens de mesure d'une intensité lumineuse reçue par la source lumineuse ; dans la configuration d'émission, des moyens de pilotage de la source d'énergie rechargeable en fonction de l'intensité lumineuse mesurée par les moyens de mesure d'une intensité reçue. De préférence, les moyens de pilotage mettent en oeuvre une commutation périodique avec un rapport supérieur à l'unité entre la durée 15 pendant laquelle le plot de signalisation est dans la configuration d'émission et la durée pendant laquelle il est dans la configuration de réception. On peut ainsi adapter l'intensité lumineuse émise par la source lumineuse à une intensité lumineuse reçue par cette source lumineuse. Lorsque le plot de signalisation selon l'invention se trouve dans un 20 environnement peu lumineux (par exemple la nuit, à la tombée du jour, par temps nuageux, sous un tunnel, etc), il n'est pas nécessaire que l'intensité lumineuse émise par la source lumineuse soit élevée pour offrir une bonne visibilité du plot de signalisation. En outre, ladite intensité lumineuse est de préférence réduite, dans des conditions d'éclairage ambiant faible, pour éviter 25 tout éblouissement Lorsque le plot de signalisation selon l'invention se trouve dans un environnement lumineux (par exemple en plein jour), il est nécessaire que l'intensité lumineuse émise par la source lumineuse soit élevée, afin d'offrir une bonne visibilité du plot de signalisation. 30 On obtient ainsi un plot de signalisation lumineuse offrant à tout moment un éclairage optimum, parfaitement adapté aux conditions d'éclairage ambiant. On obtient ainsi un plot de signalisation lumineuse présentant une consommation énergétique optimisée, puisque la consommation électrique de 35 la source lumineuse n'est pas plus élevée que nécessaire. -8- Description des figures et modes de réalisation D'autres avantages et particularités de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée de mises en oeuvre et de modes de 5 réalisation nullement limitatifs, et des dessins annexés suivants : - la figure 1 illustre une vue en perspective d'un support et d'une source lumineuse selon l'invention ; - la figure 2 illustre une vue schématique en coupe d'un premier mode de réalisation de plot de signalisation lumineuse selon l'invention ; 10 - la figure 3 illustre une vue en perspective d'une optique réfractive du premier mode de réalisation de plot de signalisation lumineuse selon l'invention ; - la figure 4 illustre en fonction du temps, la tension aux bornes d'une source d'énergie rechargeable non utilisée ; 15 - la figure 5 illustre en fonction du temps, un courant dit d'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée ; - la figure 6 illustre, en fonction du temps, un courant de compensation de l'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée ; - la figure 7 illustre une partie d'un deuxième mode de réalisation de plot 20 de signalisation lumineuse selon l'invention ; - la figure 8 illustre la partie d'un deuxième mode de réalisation de plot de signalisation lumineuse, telle que montrée à la figure 7, dans la configuration d'émission ; - la figure 9 illustre la partie d'un deuxième mode de réalisation de plot 25 de signalisation lumineuse, telle que montrée à la figure 7, dans la configuration de réception ; - la figure 10 illustre un détail de la partie du deuxième mode de réalisation de plot de signalisation lumineuse montrée à figure 7 ; et - la figure 11 illustre une variante avantageuse de la partie du deuxième 30 mode de réalisation de plot de signalisation lumineuse selon l'invention telle qu'illustrée à la figure 7. On va tout d'abord illustrer en référence à la figure 1 un support 100 et une source lumineuse 101 d'un premier mode de réalisation de plot de 35 signalisation lumineuse 80 selon l'invention. -9- Le support 100 permet de faire reposer le plot de signalisation lumineuse 80 selon l'invention sur une surface. Il abrite une carte électronique sur laquelle est montée la source lumineuse 101, une électronique de contrôle de la source lumineuse 101, et une source d'énergie embarquée (non représentée) formée par exemple par une batterie Lithium-ion. La batterie Lithium-ion permet le fonctionnement de l'électronique de contrôle de la source lumineuse 101, ainsi que l'alimentation énergétique de ladite source lumineuse 101. La source lumineuse 101 est formée de préférence par au moins une diode électroluminescente présentant : - une puce semi-conductrice 3 (voir figure 2), émettant un flux lumineux dirigé préférentiellement selon un axe 102 perpendiculaire au plan de la puce, - une optique primaire 103 (voir figure 2) renvoyant le flux lumineux émis 15 par la LED dans un large cône d'émission et préférentiellement selon l'axe 102, et - des connexions électriques (bonding, etc). On précisera ici qu'un bonding désigne, dans un composant semi- conducteur, un fil soudé entre un plot de connexion et une puce électronique, 20 ou entre deux plots de connexion. L'axe 102 est généralement confondu avec l'axe vertical lorsque le plot de signalisation 80 repose sur une surface horizontale. La lumière émise par la source lumineuse est dirigée préférentiellement selon l'axe 102, et selon un cône présentant un angle d'ouverture O compris 25 entre 80° et 140°, par exemple environ 120°. La diode électroluminescente de puissance selon l'invention est de préférence de type CREE XPE LED, commercialisée par le fabriquant américain CREE. Cet exemple est susceptible d'évolutions, en particulier en fonction des 30 avancées technologiques. On choisira la couleur du faisceau d'émission émis par la diode électroluminescente en fonction de l'application souhaitée pour le plot de signalisation lumineuse 80 selon l'invention. -10- L'optique primaire 103 peut être par exemple en verre ou en plastique, ou tout matériau offrant une bonne conduction de la lumière. On peut prévoir une optique primaire 103 pour chaque diode électroluminescente formant la source lumineuse 101, ou une optique 5 primaire 103 communes à chaque diode électroluminescente formant la source lumineuse 101. L'idée à la base de l'invention consiste à placer une simple optique réfractive 104 (voir figure 2) au-dessus de la source lumineuse 101. L'optique 10 réfractive 104 forme avec le support 100 une cavité fermée autour de la source lumineuse 101. L'optique réfractive 104 est agencée pour rediriger le flux lumineux émis par la source lumineuse sur 360° autour du plot de signalisation 80, et 15 selon un flux directionnel orienté selon un plan prédéterminé 105 (voir figure 1) orthogonal à l'axe 102. Le plan prédéterminé 105 est un plan horizontal lorsque le plot de signalisation 80 repose sur une surface horizontale. Le plan prédéterminé 105 passe par le plot de signalisation 80, typiquement entre un tiers et deux tiers de sa hauteur. 20 L'optique réfractive 104 permet également de concentrer le flux lumineux émis par la source lumineuse de façon qu'il présente un cône d'ouverture i3 de l'ordre de 10° voire moins (5° par exemple), mesuré dans tout plan orthogonal au plan 105. L'optique réfractive 104 assure donc deux fonctions : 25 - une fonction de répartition de la lumière sur 360° autour du plot de signalisation lumineuse, et - une fonction de concentration de la lumière. L'optique réfractive 104 est par exemple en un matériau 30 thermoplastique tel que du PMMA (polyméthacrylate de méthyle). Ce matériau présente l'avantage d'offrir une grande résistance à la température et aux rayonnements ultraviolets. En particulier, l'optique réfractive 104 peut supporter une température allant de 220 à 378 degrés Fahrenheit. L'optique réfractive 104 est formée par moulage et d'un seul tenant. La figure 3 illustre un mode de réalisation particulier d'une optique réfractive 104. se présentant sous la forme d'une portion de sphère 1041 sur laquelle est superposée concentriquement une portion de cône 1042. Une telle optique réfractive est par exemple de marque LEDIL, commercialisée sous la référence CA11248_Strada-S-RE-tape, par la société LEDIL (http://www.ledil.fin. Elle présente alors une longueur 1043 de 19,6 mm, une largeur 1044 de 15,5 mm, et une hauteur totale de 7,2 mm. De façon générale, les dimensions de l'optique réfractive 104 sont inférieures à 20*20*15 mm3. Cette optique réfractive est prévue pour offrir une distribution lumineuse la plus uniforme possible sur les 360° autour du plot de signalisation lumineuse selon l'invention. Le plot de signalisation lumineuse selon l'invention peut être coiffé par un boîtier (non représenté) au moins partiellement translucide ou transparent, pour laisser passer la lumière émise par le plot de signalisation lumineuse selon l'invention. La partie translucide ou transparente peut éventuellement être colorée. Le boîtier présente par exemple la forme d'un cylindre de diamètre 100 mm et de hauteur 35 mm. On va maintenant présenter un deuxième mode de réalisation particulièrement avantageux d'un plot de signalisation selon l'invention. Selon ce mode de réalisation, on choisit comme source de lumière un dispositif lumineux générateur d'énergie, et on alimente la source de lumière 25 avec une source d'énergie rechargeable. Dans toute la suite de la description des figures, on prendra comme exemple de dispositif lumineux générateur d'énergie une diode électroluminescente. Cet exemple ne doit cependant pas être considéré comme limitatif. 30 L'au moins une diode électroluminescente forme alors la source lumineuse 101 selon l'invention, et la source d'énergie rechargeable correspond à la source d'énergie embarquée (non représentée sur les figures précédentes). -12- La figure 4 illustre, en fonction du temps t, la tension Tbat aux bornes d'une source d'énergie rechargeable non utilisée (c'est-à-dire non reliée à un dispositif à alimenter en énergie). On voit que la tension Tbat tend à diminuer au cours du temps, même 5 lorsque la source d'énergie rechargeable n'est pas utilisée. Typiquement, cette diminution de tension est de 0,8 V par an. La figure 5 illustre en fonction du temps t, un courant Idec (trait continu) dit courant d'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée. C'est ce courant d'autodécharge qui est à l'origine de la diminution de la tension Tbat 10 aux bornes de la source d'énergie rechargeable non utilisée. Le courant d'autodécharge est quasiment constant à la valeur IA (trait pointillé). Typiquement, une valeur de ce courant de décharge est de 0,1 pA. On voit donc que lorsqu'elle n'est pas utilisée, la source d'énergie rechargeable voit son autonomie diminuer au fur et à mesure du temps. 15 La figure 6 illustre, en fonction du temps t, un courant de compensation Icomp de l'autodécharge de la source d'énergie rechargeable non utilisée. Le courant de compensation est constant à la valeur IB sensiblement égale ou supérieure à IA. 20 Une idée pour optimiser plus encore la consommation énergétique du plot de signalisation lumineuse selon l'invention consiste à produire ce courant de compensation Icomp à partir d'au moins une diode électroluminescente, autrement utilisée pour produire une intensité lumineuse lorsqu'elle est alimentée électriquement par la source d'énergie rechargeable. 25 On va décrire une partie de ce deuxième mode de réalisation dit « économique » de l'invention, en référence à la figure 7. Le plot de signalisation 80 comprend alors en particulier : - une source lumineuse 101 formée par une diode électroluminescente, 30 - une source d'énergie rechargeable 4 formée par une batterie, et - des moyens de commutation 5 entre une configuration d'émission dans laquelle la source lumineuse 101 est alimentée électriquement par la source d'énergie rechargeable 4 et une configuration de réception dans laquelle la source lumineuse 101 alimente électriquement la source d'énergie 35 rechargeable 4. -13- Les moyens de commutation 5 sont formés à la figure 7 par au moins un interrupteur, piloté par des moyens de pilotage non représentés. Les moyens de pilotage permettent d'allumer le plot de signalisation lumineuse 80, c'est-à-dire de le faire passer de la configuration de réception à la configuration d'émission. Dans ce mode de réalisation, l'optique primaire 103 permet également, en coopération avec l'optique réfractive 104, la concentration vers la diode électroluminescente de l'intensité lumineuse environnante lorsque le plot de signalisation est en configuration de réception. La figure 8 illustre ladite partie du mode de réalisation économique de l'invention telle que représentée à la figure 7, dans la configuration d'émission 1', c'est-à-dire lorsque la source d'énergie rechargeable 4 alimente électriquement la source lumineuse 101. Les flèches 50 symbolisent une émission de lumière par la diode électroluminescente. La source d'énergie rechargeable 4 est connectée à la source lumineuse 101 par l'intermédiaire d'un bloc 51 de régulation de courant. Le bloc 51 de régulation de courant ne sera pas décrit plus avant ici, puisqu'il s'agit d'un élément connu dans un dispositif d'alimentation électrique d'une diode électroluminescente. En effet, il est indispensable de tenir compte de l'intensité maximale (typiquement : 10 à 30 mA pour une diode électroluminescente de faible puissance et de l'ordre de 350 à 1000 mA pour une diode électroluminescente de forte puissance) admissible par la diode électroluminescente et donc d'intercaler une limitation en courant. Une méthode économe en énergie consiste à utiliser un circuit de régulation de courant basé sur des principes analogues à ceux mis en oeuvre dans les alimentations électriques à découpage. Le bloc 51 met en oeuvre une régulation linéaire à découpage. On pourrait envisager de s'affranchir du bloc 51, si les tensions aux 30 bornes de la source d'énergie rechargeable 4 et aux bornes de la source lumineuse 101 étaient parfaitement égales. La figure 9 illustre ladite partie du mode de réalisation économique de l'invention telle que représentée à la figure 7, dans la configuration de 35 réception 1", c'est-à-dire lorsque la source lumineuse 101 alimente -14- électriquement la source d'énergie rechargeable 4. Les flèches 60 symbolisent une réception de lumière par la diode électroluminescente. La source lumineuse 101 est connectée à la source d'énergie rechargeable 4 par l'intermédiaire d'un bloc 61 de conversion de tension. Le bloc 61 de conversion de tension permet que la tension aux bornes de la source lumineuse 101 soit supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie rechargeable 4. Un exemple de bloc 61 de conversion de tension est illustré en détail à la figure 10. Il s'agit d'un montage convertisseur de tension de type 10 « boost », permettant par exemple de surélever la tension de la diode électroluminescente 3 de 2,3 V à 4 V. Le bloc 61 de conversion de tension comprend : - un circuit régulateur à découpage 62 configuré en élévateur, de type LT1937 commercialisé par la société Linear Technology (il s'agit d'un exemple, 15 susceptible d'évolution en fonction des avancées technologies) ; - une diode Schottky 63 ; - une résistance de mesure R1 ; - une inductance telle qu'une bobine 64. Le montage est un élévateur de tension fonctionnant sur la base d'une 20 technologie de régulateur à découpage. La figure 11 illustre une variante avantageuse de la partie du mode de réalisation économique de plot de signalisation lumineuse selon l'invention telle qu'illustrée à la figure 7. 25 Le plot de signalisation 80 comprend alors en particulier: - des moyens de mesure 91 d'une intensité lumineuse reçue par la diode électroluminescente, lorsque le plot de signalisation lumineuse est en configuration de réception ; - des moyens de pilotage 92 pour piloter une commutation du plot de 30 signalisation lumineuse alternativement dans la configuration d'émission et dans la configuration de réception, par exemple périodiquement avec un rapport égal à dix entre entre la durée pendant laquelle le plot de signalisation lumineuse est dans la configuration d'émission et la durée pendant laquelle il est dans la configuration de réception ; et -15- - des moyens de pilotage 93 de la source d'énergie rechargeable 4 en fonction de l'intensité lumineuse mesurée par les moyens de mesure 91, dans la configuration d'émission. Les moyens de pilotage 93 de la source d'énergie rechargeable peuvent 5 comprendre un microcontrôleur, un circuit électronique d'interfaçage et de pilotage des moyens de mesure 91, et un circuit électronique d'alimentation de la source d'énergie rechargeable 4. Les moyens de pilotage 92 pour piloter une commutation du plot de signalisation lumineuse peuvent être confondus avec les moyens de pilotage 10 93 de la source d'énergie rechargeable. On peut prévoir deux étages de commande : - un étage supérieur pour passer une première fois dans la configuration d'émission ; - un étage inférieur comprenant les moyens de pilotage 92 pour piloter 15 une commutation du plot de signalisation lumineuse, et qui intervient une fois que l'étage supérieur a commandé de passer dans la configuration d'émission. On peut ainsi adapter l'intensité lumineuse émise par la source lumineuse 101 à une intensité lumineuse reçue par cette source lumineuse. Ainsi, lorsque le plot de signalisation lumineuse est en fonctionnement, 20 l'émission de lumière est néanmoins périodique, par exemple selon une période inférieure à dix secondes. On peut par exemple mettre en oeuvre un clignotement de la source lumineuse 101, ce qui présente l'avantage supplémentaire d'attirer plus efficacement l'attention sur le plot de signalisation lumineuse 80. 25 La mesure d'une intensité lumineuse reçue par la diode électroluminescente peut mettre en oeuvre une mesure du courant émis lorsqu'elle est polarisée en inverse. On peut également envisager d'autres moyens de mesure d'une intensité lumineuse reçue par la diode électroluminescente, par exemple mettant en oeuvre une mesure durée de 30 décharge d'une diode électroluminescente assimilée à une capacité. Bien sûr, l'invention n'est pas limitée aux exemples qui viennent d'être décrits et de nombreux aménagements peuvent être apportés à ces exemples sans sortir du cadre de l'invention. -16- En particulier toutes les caractéristiques, formes, variantes et modes de réalisation décrits précédemment sont combinables entre eux selon diverses combinaisons dans la mesure où ils ne sont pas incompatibles ou exclusifs les uns des autres
La présente invention concerne un plot de signalisation lumineuse comprenant un support (100), sur lequel est montée une source lumineuse (101) fournissant un flux lumineux directionnel dirigé selon un axe optique (102) prédéterminé. Le plot de signalisation lumineuse comprend en outre une optique réfractive (104) formant avec le support (100) une cavité fermée autour de la source lumineuse (101), et agencée pour rediriger ledit flux lumineux sur 360° autour du plot de signalisation et de façon que ce flux forme un flux lumineux directionnel orienté selon un plan prédéterminé (105) qui est sécant avec ledit axe optique prédéterminé (102) et qui passe par le plot de signalisation lumineuse.
1. Plot de signalisation lumineuse (80) comprenant un support (100), sur lequel est montée une source lumineuse (101) fournissant un flux lumineux 5 directionnel dirigé selon un axe optique (102) prédéterminé, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une optique réfractive (104) formant avec le support (100) une cavité autour de la source lumineuse (101), et agencée pour rediriger ledit flux lumineux : sur 360° autour du plot de signalisation et 10 de façon que ce flux forme un flux lumineux directionnel orienté selon un plan prédéterminé (105), lequel plan est sécant avec ledit axe optique prédéterminé (102) et passe par le plot de signalisation lumineuse. 15 2. Plot de signalisation lumineuse (80) selon la 1, caractérisé en ce que l'optique réfractive (104) est agencée pour rediriger ledit flux lumineux selon un cône d'angle d'ouverture inférieur à 30°, ledit angle d'ouverture étant mesuré dans tout plan orthogonal audit plan prédéterminé (105). 20 3. Plot de signalisation lumineuse (80) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'axe optique prédéterminé (102) est orthogonal audit plan prédéterminé (105). 25 4. Plot de signalisation lumineuse (80) selon la 1, 2 ou 3, caractérisé en ce que la source lumineuse (101) comprend au moins une diode électroluminescente. 5. Plot de signalisation lumineuse (80) selon l'une quelconque des 30 1 à 4, caractérisé en ce que la source lumineuse (101) comprend un dispositif lumineux générateur d'énergie et en ce que le plot de signalisation lumineuse (80) comprend en outre : une source d'énergie rechargeable (4), et des moyens de commutation (5) entre une configuration d'émission (1') 35 dans laquelle la source lumineuse (101) est alimentée électriquement-18- par la source d'énergie rechargeable (4) et une configuration de réception (1") dans laquelle la source lumineuse (101) alimente électriquement la source d'énergie rechargeable (4). 6. Plot de signalisation lumineuse (80) selon la 5, caractérisé en ce que dans la configuration de réception (1"), la tension aux bornes de la source lumineuse (101) est supérieure ou égale à la tension aux bornes de la source d'énergie rechargeable (4). 7. Plot de signalisation lumineuse (80) selon la 5 ou 6, caractérisé par un montage de conversion de tension (61) connecté, dans la configuration de réception (1"), entre la source lumineuse (101) et la source d'énergie rechargeable (4). 8. Plot de signalisation lumineuse (80) selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé par : des moyens de pilotage (92) pour la commutation du plot de signalisation lumineuse (80), alternativement dans la configuration d'émission (1') et dans la configuration de réception (1") ; dans la configuration de réception (1"), des moyens de mesure (91) d'une intensité lumineuse reçue par la source lumineuse (101) ; dans la configuration d'émission (1'), des moyens de pilotage (93) de la source d'énergie rechargeable (4) en fonction de l'intensité lumineuse mesurée par les moyens de mesure (91) d'une intensité reçue.
F,H
F21,H02
F21L,F21S,H02J
F21L 4,F21S 9,H02J 7,H02J 9
F21L 4/08,F21S 9/02,H02J 7/00,H02J 9/00
FR2989373
A1
PROCEDE DE RAFFINAGE DU SQUALENE PRODUIT PAR MICROALGUES
20,131,018
La présente invention se rapporte à un procédé de raffinage du squalène produit par voie fermentaire, à partir de microorganismes, plus particulièrement de microalgues, plus particulièrement encore celles issues de la famille des Thraustochytriales sp. On entend au sens de l'invention par « microalgues de la famille des Thraustochytriales sp. » des microalgues appartenant 10 aux espèces Schizochytrium sp., Aurantiochytrium sp. et Thraustochytrium sp. Le squalène est un lipide présent dans tous les organismes supérieurs, et est le précurseur commun des hormones stéroïdes, aussi bien animales que végétales, et 15 de quelques vitamines, comme les vitamines D. Il est présent dans de nombreuses membranes cellulaires dont il assure ainsi la fluidité. Cet hydrocarbure linéaire insaturé, est un isoprénoide à trente atomes de carbone et cinquante atomes 20 d'hydrogène, de formule : 2,6,10,15,19,23 - Hexaméthyl - 2,6,10,14,18,22 - tétracosahexène, C30H50, c'est-à-dire qu'il est constitué de 6 unités isoprènes, toutes en conformation trans. Il est, comme tous les terpènes, formé à partir du 25 pyrophosphate d'isopentyle qui se couple avec le pyrophosphate de diméthylallyle pour fournir successivement les pyrophosphates de géranyle, puis de farnésyle, dont deux molécules se condensent après réduction par le NADPH pour former du squalène sous 30 l'action de la squalène synthase. Chez les végétaux et de nombreux microorganismes, cette voie coexiste avec d'autres voies métaboliques conduisant au phytoène, précurseur de la chlorophylle, de pigments caroténoïdes et des terpènes dans les latex. 35 Le squalène, comme son dérivé époxyde sur la double liaison terminale, possèdent la propriété de se transformer, grâce à des enzymes spécialisées (les cyclases), et de manière remarquablement régio- et stéréosélective, en triterpènes polycycliques d'une grande variété structurale : hopène et diploptérol chez les eucaryotes et tétrahymanol chez les protozoaires (triperpènes pentacycliques) ; lanostérol chez les levures, les champignons et les mammifères et cycloarténol chez les végétaux (triperpènes tétracycliques). Les applications du squalène. Le squalène est de longue date, notamment au Japon, utilisé comme complément alimentaire. C'est d'ailleurs un chimiste japonais, Mitsumaru 10 Tsujimoto, qui l'a découvert en 1906 et a déterminé sa structure en 1916. Il est considéré comme un antioxydant efficace, doté de nombreuses vertus dans les médecines naturelles. Parmi ses utilisations classiques, on trouve la 15 cosmétique, quoique l'on y utilise plus couramment son dérivé hydrogéné, le squalane, qui ne s'oxyde pas, donc ne rancit pas. Lorsqu'il est de haute pureté, associé à des adjuvants stimulants du système immunitaire, le squalène a été, et est 20 toujours, utilisé dans certains vaccins : sous forme d'émulsion « huile-dans-l'eau », il joue un rôle de tensioactif, augmentant ainsi la réponse du vaccin. On l'utilise dans les vaccins expérimentaux ciblant des virus émergents, comme H5N1 et H1N1, mais surtout en association 25 avec les antigènes de la grippe saisonnière, dans la composition des 22 millions de doses administrées depuis 1997 (le MF59 à raison de 10 mg par dose de FLUAD®), sans réactions post-vaccinales sérieuses. L'addition d'adjuvants, squalène ou sels d'aluminium 30 (utilisés depuis 1926), est actuellement nécessaire pour certains vaccins qui, inactivés ou sous-unitaires, ne contiennent pas les signaux permettant au système immunitaire de mettre en oeuvre les mécanismes de défense appropriés. 35 Le squalène évite le recours à des injections répétées pour assurer une bonne protection. Ces usages du squalène renforcent la détermination de l'homme du métier à disposer de procédés sécurisés de production de squalène de haute pureté. Par ailleurs, cette qualité peut ouvrir d'autres 5 voies d'application dans le domaine médical. Le couplage chimique du squalène avec des analogues nucléosidiques pourrait ainsi constituer à l'avenir un progrès considérable dans le traitement de certains cancers ou dans des maladies virales type VIH. 10 Les différentes sources du squalène. Le squalène est classiquement extrait du foie de requin des profondeurs. Mais le foie accumule de nombreux composés toxiques, comme les métaux lourds (dont le mercure) et autres 15 toxines liposolubles. Les études toxicologiques ont montré qu'aux concentrations utilisées dans les cosmétiques, le squalène et sa forme hydrogénée, le squalane, ne présentent pas de toxicité et ne sont pas irritants ou sensibilisants pour la peau humaine. 20 Cependant, le niveau de pureté du squalène est essentiel lorsque utilisé dans le domaine médical, notamment comme adjuvants aux vaccins. Il est donc indispensable de disposer de squalène de haute qualité, exempt d'impuretés (traces de métaux, notamment 25 de mercure, et d'autres toxines). Un certain nombre de voies de production du squalène, alternatives à son extraction à partir du foie de requin, sont proposées dans la littérature. En première alternative : il est possible de l'isoler de 30 l'huile d'olive, l'huile de palme, et dans d'autres huiles céréalières ou provenant de l'amarante, des semences, du son de riz, de germes de blé. Cependant, l'inconvénient majeur est ici que le squalène en est extrait en très faibles quantités, de l'ordre de 0,1 à 35 0,7 % en poids, et nécessite de nombreuses étapes de purification lourdes et couteuses. En seconde alternative, de premiers procédés de production de squalène ont été proposés à partir de microorganismes, plus particulièrement à partir de levures naturelles ou levures recombinantes, notamment de type Saccharomyces. C'est ainsi que Saccharomyces cerevisiae est connue pour sa capacité à produire du squalène, toutefois en très faible quantité : de l'ordre de 0,041 mg/g de biomasse (BHATTACHARJEE, P. et al, 2001, dans World J. Microb. Biotechnol., 17, pp 811816). L'optimisation de ces capacités de production a donc été 10 travaillée, par le biais de la recombinaison génétique. Cependant, comme le présente la demande de brevet WO 2010/023551 pour le domaine médical (production de squalène d'une pureté supérieure à 97 % comme adjuvant de vaccins), cette première alternative n'est industrialisable que si l'on peut 15 disposer de levures recombinantes hyperproductrices de squalène (à plus de 15 % en poids de cellules sèches). Or, l'obtention de ces cellules recombinantes nécessite la mise en oeuvre de nombreuses étapes lourdes, longues et complexes d'ingénierie métabolique, par la mise en oeuvre 20 d'outils de biologie moléculaire, conduisant à la stimulation des voies de biosynthèse du squalène et à l'inhibition des voies du catabolisme du squalène. En effet, comme le rappelle d'ailleurs ladite demande de brevet WO 2010/023551, les gènes impliqués dans la biosynthèse 25 du squalène sont multiples : incluant la mévalonate kinase, la phosphomevalonate kinase, la pyrophosphomevalonate décarboxylase, l'isopentenyl pyrophosphate isomérase, la HMGR (3-hydroxy-3-methylglutaryl-CoA réductase), et la squalène synthétase. 30 Pour les voies du catabolisme, les gènes codant pour de nombreuses enzymes impliquées dans la conversion du squalène en ergostérol incluant la squalène époxidase (ERG1), la lanostérol synthétase, la C14-diméthylase, la d14-réductase, la C4- méthyloxidase, la C4-décarboxylase (ERG26), la 3-cétoréductase, 35 la C24-méthyltransférase, la C8-isomérase, la C5-désaturase, la d22-désaturase et la d24-réductase. Par ailleurs, d'autres enzymes du catabolisme doivent être également considérées : la LEU2 ([beta]-isopropylmalate déshydrogénase), l'oxydosqualène cyclase, la zymostérol-24- méthyltransférase et l'ergosta-5,7,24(28)-triéno1-22- déshydrogénase. En troisième alternative aux procédés d'extraction à 5 partir de foies de requins, ont été proposés des procédés prometteurs de production de squalène à partir de microalgues notamment de la famille des Thraustochytriales (comprenant les genres Thraustochytrium, Aurantiochytrium et Schizochytrium), plus particulièrement Schizochytrium mangrovel ou Schizochytrium 10 limacinum. Ces microalgues produisent par ailleurs du squalène en conditions hétérotrophiques (absence de lumière ; apport de glucose comme source carbonée), et peuvent donc être manipulées aisément par l'homme du métier du domaine de la fermentation des 15 microorganismes. Chez ces microalgues de la famille des Thraustochytriales, le squalène est cependant le coproduit d'autres composés lipidiques d'intérêt, tel l'acide docosahexaénoïque (ou DHA), acide gras polyinsaturé de la 20 famille des W3. Il apparaît ainsi que le squalène est surtout décrit comme l'un des composants de la fraction insaponifiable des huiles commerciales de DHA (à côté des caroténoïdes et des stérols). 25 A titre de comparaison, la souche de Schizochytrium mangrovel FB1 produit du DHA à raison de 6,2 % en poids sec de cellules, pour 0,017 % de squalène. De ce fait, ces microorganismes qui produisent naturellement du squalène le font en faibles quantités : 30 de l'ordre de 0,1 mg/g de biomasse, pour Thraustochytrid ACEM 6063 (cf. LEWIS et al, Mar. Biotechnol., 2001, pp 439-447), - de l'ordre de 0,162 mg/g de biomasse, pour Schizochytrium mangrovel FB1 (cf. JIANG et al, J. Agric. Food 35 Chem., 2004, 52, pp 1196-1200) Toutefois, par l'optimisation des productions fermentaires, les spécialistes du domaine sont parvenus à produire de l'ordre de : - 1 mg à 1,2 mg de squalène par g de biomasse de Thraustochytride ACEM 6063 (cf. QIAN Li et al, J. Agric. Food Chem., 2009, 57, 4267-4272 ou LEWIS et al, dans Mar. Biotechnol., 2001, 3, 439-447). - 0,72 mg de squalène par g de biomasse de Schizochytrium (cf. G. CHEN et al, New Biotechnology, 2010, 27-4, pp 382-389). - 0,53 mg de squalène par g de biomasse d'Aurantiochytrium mangrovel FB31 (cf. K. W. FAN et al, World J. Microbiol. Biotechnol., 2010, 26-3, pp 1303-1309) - 1,17 ± 0,6 mg de squalène par g de biomasse de Schizochytrium mangrovel (cf. C-J YUE et Y. JIANG, Process Biochemisty, 2009, 44, 923-927). La société demanderesse a elle aussi contribué à améliorer encore la production de squalène par des microalgues 15 de la famille des Thraustochytriales sp. en proposant un procédé permettant de produire le squalène à un niveau encore jamais atteint dans la littérature du domaine, i.e. d'au moins 8 g de squalène pour 100 g de biomasse (dans ses demandes de brevet françaises en cours d'examen). 20 Ainsi, si les microalgues de la famille des Thraustochytriales sp. permettent désormais de produire du squalène en quantité appréciable, il est cependant encore nécessaire de le raffiner pour répondre aux besoins alimentaires, cosmétiques et surtout médicaux. 25 Un certain nombre de procédés de purification du squalène sont proposés dans la littérature, ces procédés étant adaptés cependant par l'homme du métier aux sources classiques de production du squalène (animale, végétale ou microorganisme de type levure). 30 Quatre technologies principales sont généralement mises en oeuvre, seule ou en combinaison : - la cristallisation, - la chromatographie, - la distillation ou 35 - l'extraction à l'aide de fluide supercritique (tel le CO2supercritique). Comme il sera présenté ci-après, les deux dernières technologies sont celles les plus souvent rencontrées. Pour la purification du squalène d'origine végétale, il est par exemple revendiqué, dans la demande de brevet US 2003/130532, un procédé d'extraction des insaponifiables d'une huile végétale comprenant au moins une étape de 5 saponification par laquelle ladite huile est transformée en une solution hydro-alcoolique, une étape d'extraction à contre courant de la solution hydro-alcoolique par un solvant organique tel que le chloro-l-butane, une étape de cristallisation des stérols et/ou des alcools triterpéniques coproduits et enfin 10 l'isolement du squalène par distillation. De préférence, l'huile végétale traitée est une huile d'avocat ou de soja. Dans la demande de brevet internationale WO 2010/004193, également à partir de végétaux, pour éviter l'usage de solvants 15 organiques, il est par exemple décrit un procédé global d'extraction des stérols, vitamine E, squalène et autres hydrocarbures à partir des distillats de désodorisation d'huiles végétales. Après une estérification des acides gras libres, puis une 20 transesterification des acides gras combinés (glycérides et stérides) par le même alcool « court », trois distillations successives permettent de récupérer successivement : les hydrocarbures, puis les esters d'alkyle, et enfin les esters d'alkyle les plus lourds avec le squalène. 25 Le troisième distillat sert ainsi à la production de squalène qui sera isolé d'une première fraction, avec une deuxième fraction d'hydrocarbures résiduels. Le résidu de la troisième distillation servira à la production des stérols et vitamine E. 30 Le procédé permet donc d'extraire chacun des quatre insaponifiables sans aucun solvant d'origine pétrolière et de revendiquer les labels de produits obtenus par des procédés physiques et chimiques naturels. Mais comme énoncé plus haut, ces procédés d'extraction du 35 squalène végétal restent des procédés difficilement extrapolables à l'échelle industrielle, soit par la mise en oeuvre de solvants toxiques, soit par un prix peu attractif. Quant aux procédés permettant la purification du squalène produit par des microorganismes de type S. cerevisiae, ils mettent classiquement en oeuvre des méthodes d'extraction par solvant. Une première étape d'extraction est généralement réalisée au méthanol/chloroforme (2:1) sur les lipides récupérés après lyse cellulaire, suivie d'une étape de chromatographie. L'extraction par le CO2 supercritique est quant à elle souvent préférée pour minimiser l'utilisation de solvants organiques, comme le présente par exemple l'article de BHATTACHARJEE et SINGHAL, dans World Journal of Microbiology and Biotechnology, 2003, 19-6, pp 605-608. On compte également de nombreux articles ou brevets décrivant la mise en oeuvre de cette technologie pour extraire surtout le squalène d'origine végétale (telles les demandes de brevet JP 2005/087998 à partir d'huile de palme, ou US 2004/0015033 à partir d'huile d'olive). Dans la demande de brevet internationale WO 94/026683, il est présenté un procédé et un dispositif permettant de produire 20 du squalène à partir de résidus d'huile d'olive. Ce procédé comprend les quatre étapes suivantes : saponification, craquage, estérification des acides gras et extraction par fluide supercritique. Pour l'extraction par fluide supercritique, on utilise 25 cependant un produit préalablement estérifié avec des catalyseurs métalliques qui est ensuite pulvérisé dans une tour d'extraction haute pression munie de zones à températures variables. Ces procédés et dispositifs permettent d'obtenir du 30 squalène commercialisable d'une pureté de plus de 90%, mais sont difficilement extrapolables à l'échelle industrielle à des coûts attractifs. Très peu de documents décrivent les modes préférentiels de raffinage du squalène produit par des microalgues. 35 On peut trouver par exemple l'article scientifique de LU et al, publié dans Journal of Chromatography, 2003, 994, 37-43, qui vante les mérites de la chromatographie à haute vitesse et à contre courant pour la séparation préparative et la purification du squalène produit par Thraustochytrium ATCC 26185. Selon ces auteurs, cette technologie a le mérite de proposer une méthode bien plus efficace que la CLHP 5 (chromatographie Liquide haute Pression) plus classique, car elle propose une partition chromatographique unique liquide/liquide sans support solide (et donc sans perte de matière par adsorption irréversible sur ledit support solide). Cependant, comme il est détaillé dans cet article, ce 10 procédé n'est envisageable qu'à l'échelle du laboratoire, et nécessite encore une étape préalable d'extraction au méthanol/chloroforme. Dans l'état de l'art, quelques travaux préliminaires d'extraction par fluide supercritique ont été entrepris sur 15 Botryococcus braunii, Scenedesmus obliquus ou Torulaspora delbrueckii. Cependant, les conditions opératoires préconisées sont également difficilement transposables à l'échelle industrielle. A la connaissance de la société Demanderesse, aucun 20 procédé efficace et industrialisable de raffinage du squalène produit à partir de microalgues, à l'aide de technologie de type fluide supercritique ou distillation moléculaire, n'est réellement accessible à l'homme du métier. Soucieuse de mettre au point un procédé efficace de 25 raffinage du squalène produit par microalgues, la société Demanderesse a développé ses propres recherches et a réussi à adapter les technologies d'extraction par fluide supercritique et de distillation moléculaire de manière à garantir une richesse en squalène à plus de 95 %, de préférence de plus de 30 97 %, voire de l'ordre de 100 %. Ce niveau de pureté permet l'utilisation du squalène ainsi obtenu non seulement dans les domaines médicaux, mais permet d'envisager également son hydrogénation aisée en squalane pour les applications cosmétiques. 35 La présente invention est donc relative à un procédé de préparation d'une composition de haute richesse en squalène produit par fermentation de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de purification choisie dans le groupe constitué de l'extraction par CO2 supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, et de la distillation moléculaire dite de « court trajet ». Les microorganismes sont préférentiellement des microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales sp., plus préférentiellement encore des microalgues appartenant aux espèces Schizochytrium sp., Aurantiochytrium sp. et Thraustochytrium sp. Au sens de l'invention, on entend par « composition de haute richesse en squalène », une composition présentant une richesse en squalène de plus de 95 % en poids, de préférence de plus de 97 % en poids, plus préférentiellement encore de l'ordre de 100 % en poids. Mise en oeuvre de deux étapes successives d'extraction par CO2 supercritique. Dans ce premier mode préférentiel de réalisation du procédé conforme à l'invention, on met en oeuvre un procédé caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une biomasse de microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales, 2) traiter la biomasse de manière à obtenir une huile brute contenant au moins 10 % en poids de squalène, de préférence au moins 15 % en poids de squalène, 3) fractionner l'huile brute ainsi obtenue par contact avec un fluide à pression supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait de manière à produire un extrait présentant une richesse en squalène compris entre 70 et 75 % et un raffinat présentant moins de 1,5 % de squalène, 4) mettre en contact l'extrait ainsi obtenu avec un fluide à pression supercritique sur la même colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait que celle de l'étape 3) de manière à obtenir une teneur en squalène comprise entre 95 et 99 % en poids, 5) recueillir la composition de squalène ainsi obtenue. La première étape de ce premier mode préférentiel consiste à préparer une biomasse de microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales. Comme microalgues appartenant à la famille des 5 Thraustochytriales, les souches commercialisées suivantes sont par exemple disponibles : - Schizochytrium sp. référencée ATCC 20888, - Aurantiochytrium sp. référencée ATCC PRA 276, Par ailleurs, la société Demanderesse dispose également 10 de sa propre souche de production, une Schizochytrium sp. déposée le 14 avril 2011 en France auprès de la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes de l'Institut Pasteur sous le n°CNCM I-4469 et également déposée en Chine auprès du CHINA CENTER FOR TYPE CULTURE COLLECTION de l'université de 15 Wuhan, Wuhan 430072, P.R. China sous le n° M 209118. La culture est réalisée en conditions hétérotrophiques. Généralement, l'étape de culture comprend une étape de préculture, pour revivifier la souche, puis une étape de culture ou de fermentation proprement dite. Cette dernière étape 20 correspond à l'étape de production des composés lipidiques d'intérêt. Les conditions de culture de ces microalgues sont bien connues dans le domaine. Par exemple dans l'article de G. CHEN dans New 25 Biotechnology, 2010, 27-4, pp 382-389, on trouve un procédé comprenant les étapes successives suivantes : - partir de la souche maintenue sur milieu nutritif gélosée comprenant du glucose, du glutamate monosodique, de l'extrait de levures et des oligoéléments divers, 30 - réaliser une préculture en Erlenmeyers sur agitateur orbital, à un pH de 6, à une température de 25°C afin d'obtenir une biomasse revivifiée, - ensemencer une autre série d'Erlenmeyers de production, avec le même milieu de culture que celui utilisé en préculture, 35 avec d'environ 0,5 % (v/v) de la biomasse obtenue à l'étape précédente, et maintenir la température à 25°C. La seconde étape de ce premier mode préférentiel consiste à traiter la biomasse de manière à obtenir une huile brute contenant au moins 10 % en poids de squalène, de préférence au moins 15 % en poids de squalène. Ces traitements peuvent être réalisés par toute méthode connue par ailleurs de l'homme du métier, et la richesse de 5 squalène d'au moins 10 % en poids peut être obtenue à partir de la souche CNCM I-4469 décrite ci-dessus. Comme il sera exemplifié ci-après, la société Demanderesse recommande : - d'ajuster la biomasse à une matière sèche comprise 10 entre 6 et 12 %, de préférence à une matière sèche comprise entre 10 et 12 % avec de l'eau déminéralisée, - de traiter la biomasse ainsi obtenue à l'aide d'une enzyme de type alcalase de manière à rompre la paroi cellulaire desdites microalgues, 15 - d'ajouter de l'éthanol à plus de 5 % (v/v), de préférence d'environ 10 % (v/v) dans le mélange réactionnel (forme émulsion huile dans eau) - de centrifuger le mélange réactionnel ainsi obtenu afin de séparer l'huile de la phase aqueuse, 20 - de récupérer la phase supérieure huileuse enrichie en squalène. Cet enrichissement s'entend d'une teneur en squalène d'au moins 10 % en poids, de préférence d'au moins 15 % en poids. La troisième étape de ce premier mode préférentiel 25 consiste à fractionner l'huile brute ainsi obtenue par contact avec un fluide à pression supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait de manière à produire un extrait présentant une richesse en squalène compris entre 70 et 75 % et un raffinat 30 présentant moins de 1,5 % de squalène A la connaissance de la société Demanderesse, cette conduite particulière d'extraction du squalène, à l'aide d'une colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, n'a jamais été exploitée pour du 35 squalène produit par fermentation de microorganismes en général, et pour des microorganismes de type microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales en particulier. La société Demanderesse a ainsi tiré partie de la différence importante de solubilité entre le squalène (hydrocarbure non polaire) et les triglycérides constituant les lipides de l'huile dans le dioxyde de carbone à pression supercritique, le squalène étant beaucoup plus soluble que les triglycérides. Pour ce faire, la société Demanderesse a trouvé que l'utilisation d'une colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec un reflux d'extrait, colonne dotée d'un garnissage structuré, permettait d'atteindre de façon inattendue le squalène à haute pureté avec un excellent rendement par rapport à l'huile de départ. Il est connu de l'homme de l'art que l'extraction par un fluide à pression supercritique conduit à des extraits de très grande qualité. L'un des avantages principaux des procédés mettant en oeuvre les fluides à pression supercritique réside dans la facilité de réaliser la séparation entre le solvant (le fluide) et les extraits et solutés, ainsi qu'il a été décrit dans de nombreuses publications et, pour certains aspects importants de mise en oeuvre, dans le brevet français FR 2584618. L'un des autres avantages importants des fluides supercritiques réside dans leur sélectivité « adaptable » vis-à-vis des composants d'un mélange. Cette très haute sélectivité est liée aux propriétés particulières des fluides supercritiques, et particulièrement de celles du dioxyde de carbone à pression supercritique : Le pouvoir solvant peut être finement réglé en jouant sur la pression et la température du fluide. La société Demanderesse a vérifié que des conditions « douces » sont les plus sélectives car le solvant est d'autant plus sélectif que son pouvoir solvant est plus faible. La société Demanderesse recommande ainsi d'utiliser préférentiellement le dioxyde de carbone pur, plutôt 35 qu'additionné de co-solvant qui augmenterait son pouvoir solvant. Il est choisi également une pression d'opération comprise entre 10 et 50 MPa, préférentiellement comprise entre 15 et 25 MPa, et une température comprise entre 40 et 80°C. Le fluide à pression supercritique est pompé à haute pression par une pompe et porté à la température souhaitée dans un échangeur de chaleur avant d'être injecté en pied de colonne à un débit maintenu constant et affiché sur un débitmètre massique. La charge est injectée via une pompe haute pression au milieu de la colonne dotée d'un garnissage structuré, entre les sections 1 et 2, ou 2 et 3, ou 3 et 4, comptées à partir du bas de la colonne, à un débit maintenu constant et affiché sur un débitmètre massique. Le fluide chargé de l'extrait sort en tête de colonne après quoi il est partiellement décomprimé vers 6 MPa et envoyé vers plusieurs étages de séparation, comportant notamment des séparateurs cycloniques montés en série, dont le corps est réchauffé par circulation d'eau dans une double-enveloppe. L'extrait liquide est récupéré en pied de ces séparateurs tandis que le fluide à l'état gazeux est ensuite recyclé de façon classique : condensation dans un condenseur refroidi vers 0 à 5°C, stockage intermédiaire dans un ballon tampon dont le niveau de liquide est maintenu constant par alimentation en fluide frais depuis un stockage extérieur, pompage à haute pression et réchauffage à la température désirée. Le raffinat est évacué en pied de colonne via une vanne de détente pilotée par une sonde de niveau maintenant ainsi l'interface huile-fluide dans la partie inférieure de la colonne ; afin d'éviter des à-coups de pression préjudiciables au fractionnement dans la colonne, ce raffinat est recueilli dans deux récipients-décanteurs en série, la pression dans le premier étant maintenue à une valeur inférieure d'environ 1 à 4 MPa en-dessous de la pression régnant dans la colonne. Ces récipients permettent ainsi le soutirage du raffinat 35 sans à-coups avec des pertes minimales de fluide dissous dans le raffinat. Comme l'a montré la société Demanderesse, la mise en oeuvre d'un contact multiétagé à contre-courant du fluide de séparation et de la charge liquide permet de tirer parti au mieux de cette sélectivité du fluide utilisé. Par ailleurs, le reflux d'extrait contribue notablement à l'amélioration de la sélectivité globale de l'opération de fractionnement. Le reflux d'extrait est ici provoqué et est soigneusement contrôlé par l'établissement d'un gradient thermique le long de la colonne lorsque le diamètre de celle-ci permet un bon transfert de chaleur aux parois, entre d'une part le fluide en contact avec la charge et d'autre part, l'eau chaude circulant dans la double-enveloppe divisée en plusieurs sections indépendantes pour permettre la mise en oeuvre de ce gradient. En effet, la solubilité de la plupart des composés organiques dans le dioxyde de carbone à pression supercritique, fixée dans une zone allant de la pression critique (soit 7,4 MPa) à 30 MPa, diminue lorsque la température augmente ; ainsi, quand le fluide monte dans la colonne à contre-courant de l'huile, on peut le réchauffer et provoquer ainsi la démixion d'une partie de l'extrait et son reflux en mélange avec l'huile. Si l'on utilise des colonnes de diamètre supérieur à 200 mm, le transfert de chaleur aux parois devient insuffisant et il est préférable de mettre en oeuvre un reflux externe d'extrait, une partie de l'extrait étant séparé en tête de colonne par décompression partielle du fluide sortant de la colonne, cette fraction d'extrait liquide étant alors recomprimée par une pompe et injectée en tête de colonne. Par ailleurs, les fluides à pression supercritique présentent d'excellentes propriétés de transfert de chaleur et de matière, bien supérieures à celles des liquides, contribuant 30 à l'excellente sélectivité observée. La quatrième étape de ce premier mode préférentiel consiste à mettre en contact l'extrait ainsi obtenu avec un fluide à pression supercritique sur la même colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec 35 reflux d'extrait que celle de l'étape 3) de manière à obtenir une teneur en squalène comprise entre 95 et 99 % en poids. Cette étape d'enrichissement en squalène est conduite dans des conditions similaires à celles de l'étape précédente, mais dans des conditions de pression et de températures légèrement différentes. Il est ainsi choisi une pression d'opération comprise entre 10 et 30 MPa, de préférence ici comprise entre 10 et 20 5 MPa, et des températures comprises entre 40 et 80°C. La cinquième étape de ce premier mode préférentiel consiste enfin à recueillir la composition de squalène ainsi obtenue. Comme il sera exemplifié ci-après, la composition ainsi 10 purifiée peut contenir une teneur en squalène supérieure ou égale à 97 %. Mise en oeuvre de la distillation moléculaire. Dans un second mode préférentiel de réalisation du procédé conforme à l'invention, on met en oeuvre un procédé 15 caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une biomasse de microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales, 2) traiter la biomasse de manière à obtenir une huile brute contenant au moins 10 % en poids de squalène, de 20 préférence au moins 15 % en poids de squalène, 3) éventuellement raffiner l'huile brute ainsi obtenue par un enchaînement d'étapes de dégommage, désacidification, décoloration et désodorisation, 4) extraire le squalène par distillation moléculaire dite 25 de "court trajet" de manière à obtenir une fraction légère présentant une teneur en squalène supérieure à 60 % en poids, de préférence supérieure à 80 % en poids, 5) raffiner cette fraction légère par un enchaînement d'étapes de saponification, séparation biphasique, lavage, 30 décoloration et désodorisation, de manière à obtenir un raffinat présentant une teneur en squalène comprise entre 95 et 100 %, 6) recueillir la composition de squalène ainsi obtenue. La première et seconde étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention sont identiques à 35 la première et à la seconde étape du premier mode préférentiel présenté ci-avant. L'huile brute ainsi obtenue est constituée de glycérides (triglycérides majoritaire), d'insaponifiables (squalène majoritaire) et éventuellement d'acides gras libres et de phospholipides en proportions moindres. Cette huile brute peut préalablement subir un raffinage grossier avant son extraction du squalène par distillation 5 moléculaire. Une ou plusieurs des étapes suivantes peuvent être envisagées : - Dégommage : qui permet l'élimination des phopholipides par précipitation en milieu acide ; 10 - Désacidification : qui assure la neutralisation des acides gras libres par l'emploi d'une base ; - Décoloration : classiquement mise en oeuvre par charbon actif ; - Désodorisation : par distillation sous vide, dite 15 "stripping" vapeur. Ces étapes de raffinage sont les étapes couramment utilisées en raffinage d'huile végétale. La quatrième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à extraire le squalène 20 par distillation moléculaire dite de "court trajet" de manière à obtenir une fraction légère présentant une teneur en squalène supérieure à 60 % en poids, de préférence supérieure à 80 % en poids. Le squalène de l'huile brute éventuellement raffinée est 25 extrait par distillation moléculaire. Pour un vide poussé, inférieur à 0,1 mbar, le point d'ébullition du squalène est de l'ordre de 200°C. Ce vide poussé permet de limiter la température et ainsi limiter les risques de dégradation/polymérisation du squalène. 30 De plus, le temps de séjour est maintenu très faible, inférieur à une minute. Dans ce barème pression-température-durée de contact, la fraction triglycérides (haute masse moléculaire) n'est pas volatile. 35 Ainsi, la société Demanderesse a trouvé que dans ces conditions, la distillation moléculaire dite de "court trajet" est une technologie particulièrement appropriée à la séparation de ces deux fractions majoritaires triglycérides et squalène. Les conditions opératoires recommandées par la société Demanderesse sont les suivantes. A partir du réservoir d'alimentation inerté à l'azote, l'huile est pompée à travers un premier circuit thermostaté dans 5 une gamme de 25 à 100°C vers le dégazeur (élimination des traces d'eau et solvant). En sortie du dégazeur l'huile est pompée dans la chambre d'évaporation ("court trajet") à travers un circuit thermostaté dans une gamme de température de 50 à 150°C. 10 La température de l'évaporateur est ajustée dans une gamme de 150 à 250°C. Le condenseur est réglé dans une gamme de température de 0 à 50°C. La pression dans la chambre d'évaporation est ajustée 15 dans une gamme de 10-2 à 10-4 mbar. Le distillat contenant majoritairement le squalène et le résidu contenant majoritairement les triglycérides sont acheminés via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. 20 La teneur en squalène dans la fraction légère du distillat est supérieure à 60 % en poids, de préférence supérieure à 80 % en poids. La cinquième étape de ce second mode préférentiel du procédé conforme à l'invention consiste à raffiner cette 25 fraction légère par un enchaînement d'étapes de saponification, séparation biphasique, lavage, décoloration et désodorisation, de manière à obtenir un raffinat présentant une teneur en squalène comprise entre 95 et 100 %. La saponification est effectuée préalablement afin 30 d'hydrolyser les glycérides résiduels éventuellement entraînés au cours de la distillation mais également d'hydrolyser les stérols estérifiés. Ces derniers, alors sous forme libres (plus polaires) seront plus facilement éliminés au cours des étapes suivantes. 35 La saponification est réalisée à la potasse éthanolique à une température d'environ 80°C sur une durée de 0,5 à 2h. Après refroidissement, les deux phases du mélange issues de la saponification peuvent être alors séparées par décantation ou centrifugation. Une émulsification est susceptible de complexifier la séparation, un ajout d'eau peut alors faciliter la séparation. La phase éthanolique concentre les acides gras libres mais également une partie des impuretés polaires générées. La phase huile concentre le squalène. La phase squalène séparée après saponification est lavée à l'eau. Plusieurs lavages successifs peuvent être réalisés. Une eau basique (potassée ou sodée) peut être utilisée pour entrainer les impuretés de saponification résiduelles lors du/des premier(s) cycles(s) de lavage. Le lavage se termine lorsque que le surnageant issu du lavage à l'eau est à pH neutre. Entre chaque cycle, les phases (eau de lavage et squalène) sont séparées par décantation ou centrifugation. A ce stade, la fraction squalène est purifiée d'une 20 partie des stérols ainsi que des glycérides (mono-ditriglycérides) résiduels. Une étape supplémentaire de décoloration peut être réalisée à ce stade afin de réduire la coloration jaunâtre. Cette étape de décoloration est effectuée sur charbon 25 actif de façon similaire à la décoloration classiquement utilisée en raffinage d'huile végétale. Le raffinage de la fraction squalène se termine par une étape de désodorisation. La désodorisation est réalisée par "stripping" vapeur 30 sous vide à chaud (150 - 200°C) sur une durée de 0,5 à 1h. Le squalène ainsi purifié est stocké sous atmosphère contrôlée (inertée à l'azote idéalement). Un ajout d'antioxydants peut être favorable à la stabilisation de cette fraction. 35 L'invention concerne également l'utilisation d'une composition de squalène obtenue par la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention, dans les domaines cosmétique, pharmaceutique et médical. L'invention concerne en outre un procédé de préparation d'une composition enrichie en squalane par hydrogénation de la composition de squalène de haute pureté obtenue par la mise en oeuvre d'un procédé selon l'invention, ainsi que l'utilisation de cette composition de squalane dans le domaine cosmétique. L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples qui suivent, lesquels se veulent illustratifs et non limitatifs. Exemple 1. Préparation d'une huile contenant au moins 10 10 % en poids de squalène par fermentation d'une microalgue appartenant à la famille des Thraustochytriales, en fermenteur de 20 1 Cet exemple illustre le procédé d'extraction d'une huile 15 enrichie en squalène produite par fermentation de la microalgue Schizochytrium sp. appartenant à la société Demanderesse (déposée le 14 avril 2011 en France auprès de la Collection Nationale de Cultures de Microorganismes de l'Institut Pasteur sous le n°CNCM 1-4469). 20 La fermentation a été conduite ici en deux phases de préculture successives préalables avant la phase de culture / production proprement dite en réacteur de 20 1. Pour cette expérimentation, l'ajout des vitamines a été assuré dans le premier milieu de préculture, mais a été 25 optionnel dans le second milieu de préculture et en production. Les milieux de préculture présentaient alors la composition présentée dans les tableaux I et II suivants : Tableau I Milieu de la première préculture % Glucose 3 Extraits de levure 0,4 Glutamate de sodium 6,42 Na Cl 1,25 MgSO4 0,4 KC1 0,05 CaC12 0,01 NaHCO3 0,05 KH2PO4 0,4 Mélange vitamines 0,14 Oligo-éléments 0,8 Tableau II Milieu de la seconde préculture Glucose 8,57 Glutamate de sodium 6,42 Extraits de levure 0,64 Na Cl 2 KH2PO4 0,64 MgSO4 2,29 CaC12 0,03 NaHCO3 0,03 Na2 SO4 0,03 Mélange de vitamines 0,14 Oligo-éléments 0,2 D'une manière générale on a utilisé de l'anti-mousse Clerol « FBA3107 » à 1 ml/l. Eventuellement on a utilisé 50 mg/1 5 de Pénicilline G "sodium sait" afin d'éviter la croissance de bactéries contaminantes. Le glucose a été stérilisé avec le KH2PO4 et séparément du reste du milieu car on a évité ainsi la formation d'un précipité (Ammonium-Phosphate-Magnésium). Le mélange des 10 vitamines et les oligo-éléments ont été ajoutés après filtration stérilisante. La composition du milieu de culture / production est donné par le tableau III suivant. Tableau III Glucose Ajout à TO 7,5 Urée 1 Extraits de levure 1,2 Na Cl 0,25 KH2PO4 0,96 MgSO4 1,2 CaC12 0,12 NaHCO3 0,12 KCL 0,08 Ajout du mélange de vitamines 0,4 Oligo-éléments 0,56 15 La composition des mélanges de vitamines et des oligoéléments est donnée dans les tableaux IV et V suivants : Tableau IV Mélange vitamines g/L B1 45 B6 45 B12 0.25 Tableau V Oligo-éléments g/L MnC12 2h20 8.60 CoC12 6H20 0.2 NiSO4 6H20 7.50 Na2Mo04 2H20 0.15 ZnSO4 7H20 5.70 Cu So4 5h20 6.50 FeSO4 7 H2O 32.00 ZnC12 1.50 Conditions de précultures La première préculture a été réalisée en Erlenmeyers de 5 500 ml munis de baffles, dans lesquels on a ajouté une goutte d'antimousse CLEAROL FBA 3107 commercialisé par la société COGNIS GmbH Düsseldorf. Le milieu de culture a été filtré après dissolution complète de ses constituants, complété éventuellement avec de la 10 pénicilline G "sodium salt" à raison de 0,25 mg/l. L'inoculation a été réalisée par prélèvement de colonies de microalgues cultivées en boîte de Pétri (à raison d'une oese de 10 pl). L'incubation a duré 24 à 36 heures, à une température de 15 28°C, sous agitation à 100 rpm (sur agitateur orbital). La biomasse décantant (ou adhérant à la paroi), on a pris bien soin de prélever 3 à 5 ml après avoir bien agité l'Erlenmeyer. Pour la seconde préculture, on a utilisé des Erlenmeyers 20 de 2 1, muni de baffles et de tuyauterie. On a ajouté une goutte d'antimousse et l'extrait de levures dans 100 ml d'eau. L'ensemble des constituants du milieu a été filtré après dissolution dans 300 ml d'eau déminéralisée. On pouvait 25 éventuellement ajouter de la pénicilline G "sodium salt" et au préalable dans l'Erlenmeyer une goutte d'antimousse avant sa stérilisation. L'ensemencement s'est fait ensuite avec 3 à 5 ml de la première préculture. 30 L'incubation a été réalisée à 28°C pendant encore 24 à 36 heures, sous agitation à 100 rpm. Production en réacteur de 20 1 La culture proprement dite a été réalisée de la manière suivante en réacteur de 20 1. stérilisation du milieu pour partie dans le réacteur, et séparément pour l'autre partie de manière à éviter la formation d'un précipité, ensemencement réalisé à partir de la biomasse produite en fin de seconde préculture à raison de 0,5 % v/v du milieu de culture, - culture maintenue à 30°C - taux de transfert d'oxygène fixé à 35 - 40 mmoles/l/h, aération de 0,2 à 0,3 VVM, - pH initial > 5,5. - alimentation du glucose dès que la concentration est > 20 %, de manière à maintenir une concentration en glucose comprise entre 15 et 70 g/l. Le tableau IV suivant présente les résultats obtenus la Schizochytrium sp. de la société Demanderesse. Tableau IV : Essais E Température des précultures (°C) 28 Température de culture (C) 30 Titre en squalène en fin de 4,4 culture (g/1) Biomasse (g/1) 54 g/ 100 g de squalène sur biomasse sèche 8,2 Récupération de la biomasse La biomasse extraite du fermenteur et lavée des solubles interstitiels par succession de deux séries de concentration par centrifugation (5 minutes à 5000 g) et dilution de la biomasse (à raison de 1/3 Vculot / Veau). La concentration cellulaire sèche sur la matière sèche brute totale est de 95 %. La matière sèche est ensuite ajustée à 12 % avec de l'eau distillée. Obtention de l'huile brute enrichie en squalène La biomasse lavée est agitée dans un réacteur labo de type Fermenteur 2 1 (tel que ceux commercialisés par la société Interscience) équipé avec une hélice marine et chicanes. Ce système permet de limiter l'émulsification du lysat cellulaire généré tout en permettant un bon mélange indispensable pour l'action de l'enzyme lytique. La température est ajustée à 60°C et le pH est régulé à environ 8 avec de la soude. Ces conditions sont optimales pour l'activité de l'enzyme Alcalase (Novozymes) ajoutée à hauteur de 1%/sec. La durée de la lyse est fixée à 4 h. En fin de lyse, on ajoute 10 % d' éthanol (Véthanol/Vlysat) dans le mélange réactionnel (émulsion huile dans eau) maintenue 15 min supplémentaires sous agitation. La température est relevée à 80°C et on centrifuge ensuite sur module de centrifugation ALPHA LAVAL CLARA 20, configuré en mode concentrateur à 3 sorties. Cette configuration est particulièrement bien adaptée 20 pour la séparation d'un mélange triphasique de type solide/liquide/liquide. La mise en rotation à 9 600 tr/min permet d'atteindre environ 10 000 g. L'alimentation en lysat cellulaire est réalisée à l'aide 25 d'une pompe volumétrique à un débit de 100 à 400 l/h. L'interface entre la phase lourde et la phase légère est déplacée en réglant la contrepression en sortie phase lourde. La fréquence d'autodébourbage est réglée sur une fréquence de 2 à 15 min. 30 L'huile brute a été ainsi récupérée avec un rendement de plus de 85 % et renferme ainsi la quasi totalité du squalène produit. Exemple 2 : Préparation d'une huile contenant au moins 35 10 % en poids de squalène par fermentation d'une microalgue appartenant à la famille des Thraustochytriales, en fermenteur de 1 m3 A partir d'une production effectuée dans un fermenteur de 1 m3 (conditions de fermentations similaires à celles de l'exemple 1), la biomasse est extraite du fermenteur par une pompe volumétrique SEEPEX alimentant une sédicanteur Flottweg S3E. La biomasse est de cette façon concentrée à 200 g/l. Le concentrat est dilué dans une cuve 1 m3 avec de l'eau décarbonatée (1 volume d'eau / volume de concentrât) puis reconcentrée par la même opération que celle décrite précédemment pour obtenir 620kg de biomasse lavée et concentrée à 110 g/l. La biomasse est maintenue sous agitation à 150 rpm dans une cuve 1 m3, et est chauffée à 60°C. Le pH est alors ajusté à 8 à la potasse 45 %. L'enzyme, l'Alcalase 2,4L FG de NOVO, est ajoutée à hauteur de 1 % (/biomasse sèche). Les paramètres de lyse sont maintenus pendant 6 h. La qualité de la lyse est suivie au microscope optique et par centrifugation d'échantillons (2 min, 10000 g). En fin de lyse, 60 1 d'éthanol (-10 % vol/vol) sont ajoutés dans la cuve maintenue à 60°C sous agitation. De la même façon que dans l'exemple 1, La température est ensuite relevée à 80°C et on centrifuge ensuite sur module de centrifugation ALPHA LAVAL CLARA 20, configuré en mode concentrateur à 3 sorties. Cette configuration est particulièrement bien adaptée pour la séparation d'un mélange triphasique de type solide/liquide/liquide. La mise en rotation à 9 600 tr/min permet d'atteindre environ 10 000 g. L'alimentation en lysat cellulaire est réalisée à l'aide d'une pompe volumétrique à un débit de 100 à 400 l/h. L'interface entre la phase lourde et la phase légère est déplacée en réglant la contrepression en sortie phase lourde. La fréquence d'autodébourbage est réglée sur une fréquence de 2 à 15 min. 13 kg d'huile brute riche en squalène sont ainsi récupérés avec un rendement de plus de 50 %. Exemple 3 : Extraction du squalène par distillation 5 moléculaire Une huile brute contenant 21,8 % de squalène est obtenue par extraction à partir d'une biomasse de microalgues préparée selon l'exemple 2. 10 A partir du réservoir d'alimentation inerté à l'azote, 8 kg d'huile sont pompés à 3,5 kg/h vers le dégazeur à une température de 120°C. En sortie du dégazeur, l'huile traverse la chambre d'évaporation ("court trajet") à travers un circuit maintenu à 15 85°C. La température de l'évaporateur est ajustée à 220°C. Le condenseur est réglé sur une température de 20°C. Le vide dans la chambre d'évaporation est poussé au maximum (< 10-3 mbar). Le distillat contenant le squalène et le résidu contenant 20 les triglycérides sont acheminés via les circuits de collecte vers les cuves de stockage inertées. A ce stade, environ 1,5 kg de distillat et 6 kg de résidu sont récupérés. La teneur en squalène (pourcentage massique issu d'une analyse par RMN) dans le distillat est égale à 94 %. 25 La teneur en squalène du résidu est inférieure à 2 %. La suite des opérations de raffinage est réalisée ici à partir d'un échantillon de 10 g de squalène extrait par distillation moléculaire comme décrit précédemment : L'opération de saponification est effectuée en milieu 30 potassé (2N) en respectant le rapport 1/2 (m huile --huile / mpotasse éthanolique ) avec solvant éthanolique (rapport 9/1 (m \ --éthanol/Meau) - Le milieu de saponification est maintenu à 80°C en reflux pendant 45 min. La teneur en acide gras libre augmente ainsi de 0,29 à 35 3,1 (geq, acide oléique / % ghuile ) - Ces acides gras libres proviennent en partie de l'hydrolyse des stérols estérifiés. Les deux phases du mélange de saponification partiellement émulsifié sont séparées par centrifugation (10 min à 25 000 g). La phase huile extraite (squalène) est lavée à l'eau légèrement potassée (rapport 3/1 (Meau/Mhuile ) - Le lavage est répété à l'eau pure jusqu'à obtenir un surnageant à pH neutre. La séparation entre chaque étape de lavage est réalisée par centrifugation 10 min à 25 000 g. 7 g de squalène sont obtenus à ce stade avec un rendement de 70%. La fraction purifiée par saponification est décolorée au charbon actif (5 %/huile) sous agitation puis, le charbon actif est séparé par filtration à 0,2 }gym. L'étape finale de désodorisation est réalisée par stripage vapeur à 180°C sous vide pendant 30 min. Le squalène purifié ainsi obtenu présente une pureté proche de 98 %. La résolution de l'analyse RMN ne permet pas d'obtenir 20 une valeur précise de pureté mais permet d'évaluer le taux d'élimination des impuretés aux alentours de 75 %. Exemple 4. Raffinage du squalène par la mise en oeuvre de deux étapes successives d'extraction par CO2 supercritique 25 On a utilisé 200 litres d'huile renfermant plus de 15 % de squalène produites à partir d'algues Schizochytrium cultivées dans un fermenteur de 10 m3 selon des conditions opératoires voisines des exemples 1 et 2. 30 Cette huile contient plus particulièrement des triglycérides principalement avec des acides gras : - à chaînes courtes en C14, C16 pour 27%, - à chaînes longues en C20 et surtout en C22 pour 43% et à côté de cette quantité importante d'insaponifiables 35 essentiellement constitués de squalène (-15,5%). L'objectif consiste à obtenir d'une part du squalène purifié à plus de 95% et, d'autre part, une huile débarrassée de squalène. Le procédé de fractionnement mis en oeuvre selon l'invention comprend donc deux étapes que l'on peut résumer ainsi : - Etape 1 : Fractionnement de l'huile brute par contact 5 avec un fluide à pression supercritique délivrant un extrait riche en squalène et un raffinat débarrassé de squalène ; - Etape 2 : Purification du squalène par fractionnement de l'extrait obtenu à l'étape 1, par contact avec un fluide à pression supercritique ; 10 Ce fractionnement repose sur la différence importante de solubilité entre le squalène (hydrocarbure non polaire) et les triglycérides constituant les lipides de l'huile, le squalène étant beaucoup plus soluble que les triglycérides. Les deux étapes de fractionnement sont opérées sur une 15 colonne de fractionnement à garnissage fonctionnant à contre-courant avec reflux interne d'extrait. L'unité de fractionnement mise en oeuvre est équipée d'une colonne de fractionnement à contre-courant d'un diamètre intérieur 125 mm et d'une hauteur de 8 m permettant d'établir un 20 gradient de température selon 4 sections de 2 m. Cette colonne est remplie d'un garnissage haute performance (type Sulzer BX). Cette unité est entièrement automatisée et permet un fonctionnement en continu. Etape 1 : Traitement de l'huile brute en vue d'extraire 25 le squalène L'huile est introduite dans la colonne entre les sections 3 et 4, comptées en partant du bas de la colonne. Les paramètres du procédé sont présentés dans le Tableau V suivant. Tableau V Purification du SQUALENE Etape 1 Pression (bar) 200 Température (°C) des 4 40/50/50/72 sections Débit CO2 (kg/h) 185 Débit charge (kg/h) 5 Taux de solvant (kgCO2/kg 37 huile) Fraction collectée Extrait Raffinat Fraction /Charge 20% (Extrait) 80% (Raffinat) Teneur en Squalène 72% (Extrait) Le squalène est ainsi récupéré dans l'extrait avec une concentration relativement élevée. Le traitement de l'huile brute a permis l'extraction de 5 la plus grande partie du squalène. Etape 2 : Purification du squalène : Le fractionnement supercritique du squalène est conduit une nouvelle fois dans des conditions similaires à celles 10 opérées sur l'huile brute, mais à des conditions de pression et température légèrement différente comme indiqué sur le tableau VI suivant. Tableau V Purification du SQUALENE Etape 2 Pression (bar) 175 Température (°C) des 4 40/50/50/72 sections Débit CO2 (kg/h) 200 Débit charge (kg/h) 5 Taux de solvant (kgCO2/kg 40 huile) Fraction collectée Extrait Fraction /Charge 58% Teneur en Squalène 97% 15 Ce procédé mettant en oeuvre deux étapes successives d'extraction par CO2 supercritique permet de garantir l'obtention d'une composition d'une richesse en squalène de 97 %. 20
L'invention se rapporte à un procédé de préparation d'une composition à haute richesse en squalène produit par fermentation de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de purification choisie dans le groupe constitué de l'extraction par CO supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, et de la distillation moléculaire dite de « court trajet ».
1. Procédé de préparation d'une composition à haute richesse en squalène produit par fermentation de microorganismes, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de purification choisie dans le groupe constitué de l'extraction par CO2 supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait, et de la distillation moléculaire dite de « court trajet ». 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que les microorganismes sont des microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales sp. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales sp sont des microalgues des espèces Schizochytrium sp., Aurantiochytrium sp. et Thraustochytrium sp. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une biomasse de microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales, 2) traiter la biomasse de manière à obtenir une huile brute contenant au moins 10 % en poids de squalène, de préférence au moins 15 % en poids de squalène, 3) fractionner l'huile brute ainsi obtenue par contact avec un fluide à pression supercritique sur colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait de manière à produire un extrait présentant une richesse en squalène compris entre 70 et 75 % et un raffinat présentant moins de 1,5 % de squalène, 4) mettre en contact l'extrait ainsi obtenu avec un fluide à pression supercritique sur la même colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant avec reflux d'extrait que celle de l'étape 3) de manièreà obtenir une teneur en squalène comprise entre 95 et 99 % en poids, 5) recueillir la composition de squalène ainsi obtenue. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la colonne de fractionnement multiétagée fonctionnant à contre-courant est une colonne dotée d'un garnissage structuré. 6. Procédé selon l'une ou l'autre des 4 et 5, caractérisé en ce que le fluide à pression supercritique mis en oeuvre dans l'étape 3) est porté à une pression comprise entre 10 et 50 MPa, et préférentiellement comprise entre 15 et 25 MPa, et à une température comprise entre 40 et 80°C. 15 7. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le fluide à pression supercritique mis en oeuvre dans l'étape 4) est porté à une pression comprise entre 10 et 30 MPa, et préférentiellement comprise entre 10 et 20 MPa, 20 et à une température comprise entre 40 et 80°C. 8. Procédé selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que le fluide à pression supercritique est le dioxyde de carbone pur. 25 10. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : 1) préparer une biomasse de microalgues appartenant à la famille des Thraustochytriales, 30 2) traiter la biomasse de manière à obtenir une huile brute contenant au moins 10 % en poids de squalène, de préférence au moins 15 % en poids de squalène, 3) éventuellement raffiner l'huile brute ainsi obtenue par un enchaînement d'étapes de dégommage, 35 désacidification, décoloration et désodorisation, 4) extraire le squalène par distillation moléculaire dite de "court trajet" de manière à obtenir une fraction légère présentant une teneur en squalène 10 298.9373 32 supérieure à 60 % en poids, de préférence supérieure à 80 % en poids, 5) raffiner cette fraction légère par un enchaînement d'étapes de saponification, séparation 5 biphasique, lavage, décoloration et désodorisation, de manière à obtenir un raffinat présentant une teneur en squalène comprise entre 95 et 100 %, 6) recueillir la composition de squalène ainsi obtenue. 11. Procédé selon la 10, caractérisé que l'étape 4) de distillation moléculaire est conduite sous vide poussé, à une valeur inférieure à 0,1 mbar. 12. Procédé selon l'une ou l'autre des 10 et 11, caractérisé en ce que le « court trajet » s'entend d'une mise en contact d'une durée inférieure 1 minute. 13. Utilisation de la composition de squalène obtenue par 20 l'une quelconque des précédentes dans les domaines cosmétique, pharmaceutique et médical. 14. Procédé de préparation d'une composition enrichie en squalane par hydrogénation de la composition de squalène de 25 haute pureté obtenue par la mise en oeuvre d'un quelconque procédé des 1 à 12. 15. Utilisation de la composition de squalane obtenue par la mise en oeuvre du procédé de la 14 dans le 30 domaine cosmétique. 35
C,A
C07,A61,C12
C07C,A61K,C12P
C07C 7,A61K 8,A61K 31,C07C 9,C07C 11,C12P 5
C07C 7/00,A61K 8/31,A61K 31/01,C07C 9/22,C07C 11/21,C12P 5/02
FR2979652
A1
ABRI ET METHODE DE CONSTRUCTION D'UN ABRI
20,130,308
Le présent exposé concerne un abri et une méthode de construction d'un abri. Un tel abri peut être construit, par exemple, dans un jardin ou sur un chantier pour stocker efficacement des outils, du mobilier de jardin, ou du matériel de chantier notamment. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Pour ranger des outils, du mobilier, du matériel ou d'autres objets destinés à un usage principalement extérieur, il est connu de construire un abri dédié au rangement de ces objets à proximité de leur lieu d'utilisation, typiquement dans un jardin ou sur le terrain d'un chantier. Ces abris de jardin ou de chantier permettent de de centraliser le rangement des objets, et de les protéger de la pluie et du vol, sans encombrer l'habitation principale ou le bâtiment en construction. Toutefois, par la nature même de ces abris, souvent très simples et dépourvus d'aménagements intérieurs, et en raison de la multiplicité et de la grande diversité des objets qui y sont stockés, depuis les plus petits outils de bricolage jusqu'à des objets de grande taille tels que des vélos, des chaises de jardin, ou encore des machines-outils, le stockage de ces objets se fait le plus souvent de manière désordonnée, les objets étant alors posés à même le sol, en appui contre un mur, ou en vrac dans des caisses. Ces objets sont ainsi fréquemment mélangés, ou imbriqués les uns dans les autres, ce qui rend leur repérage et/ou leur accessibilité difficile. Dans certains abris, il est possible de fixer aux murs de l'abri des éléments de rangement tels que des crochets, des potences, ou des placards. Toutefois, la fixation de ces éléments est laborieuse et endommage généralement les murs. En outre, un grand nombre d'abris étant réalisés en fines planches de bois ou en tôles, leurs murs ne sont parfois pas suffisamment résistants pour permettre une fixation solide de tels éléments de rangement. Il existe donc un réel besoin pour un abri qui soit dépourvu, au moins en partie, des inconvénients inhérents aux abris connus précités. PRESENTATION DE L'INVENTION Le présent exposé concerne un abri comprenant des murs extérieurs délimitant un espace intérieur et un toit recouvrant cet espace intérieur. Au moins un pan d'un mur extérieur de l'abri est formé d'un panneau rainuré présentant des rainures horizontales pour la fixation d'objets, en particulier de casiers de rangement, d'étagères, ou de patères, la face extérieure du mur étant définie par l'une des deux faces dudit panneau rainuré et la face intérieure du mur étant définie par l'autre face du même panneau rainuré. Au sens de l'invention, les panneaux rainurés, également appelés dans le commerce panneaux « Slatwall » ou panneaux « Slotwall », sont des panneaux disposés verticalement qui présentent des rainures horizontales permettant la fixation rapide et facile d'objets et, en particulier, d'éléments de rangement io comme des casiers de rangement (e.g. paniers, caisses, boîtes etc.), d'étagères, de patères ou de tout autre élement de support ou de suspension. Des exemples de panneaux rainurés sont ainsi décrits dans de nombreux documents de l'art antérieur tels que les documents US 5 819 490 et US 6 325 223. 15 Un panneau rainuré présente sur sa première face des rainures horizontales s'étendant sur toute la longueur du panneau, ces rainures étant espacées dans le sens de la hauteur du panneau. Ces rainures ont un profil en L ou en T et forment des encoches dans lesquelles il est possible d'introduire un crochet ayant un profil complémentaire de celui de la rainure. De cette manière, 20 une grande variété d'objets portant de tels crochets peuvent être accrochés aux panneaux, dans les rainures. Dans cet exposé, sauf précision contraire, on entend désigner par "crochet" tout organe d'accrochage configuré pour s'accrocher dans un autre élément, notamment une rainure d'un panneau rainuré, par coopération 25 géométrique entre le crochet et cet autre élément. Ce crochet peut être un organe localisé ou un organe présent de manière continue le long d'une pièce et réalisé par soyage ou pliage d'un profilé métallique par exemple. La seconde face des panneaux rainurés est formée quant à elle d'une succession de parties planes et de parties en saillie, les parties en saillie 30 correspondant aux rainures de la première face. Les panneaux rainurés présentent à leurs extrémités supérieure et inférieure des organes d'emboîtement permettant d'assembler verticalement deux ou plusieurs unités de panneau les unes au-dessus des autres. Au sens de l'invention, on entend désigner par « panneau rainuré » aussi bien une unique unité de panneau qu'un panneau constitué de plusieurs unités de panneau emboîtées et superposées de cette manière. Les panneaux rainurés sont utilisés dans les domaines du bricolage et du commerce. Par exemple, dans des garages ou des ateliers, ils sont fixés contre un mur et permettent le rangement de l'outillage et de la visserie grâce à des crochets ou des boîtes fixés sur les panneaux rainurés. Dans des commerces ou des salons d'exposition, ils sont fixés contre des murs, des parois ou des meubles, et des potences ou des tablettes pour la présentation d'articles sont fixées sur les panneaux rainurés. Le document US 7 228 977 illustre de io nombreuses applications de ces panneaux rainurés. Selon l'usage connu des panneaux rainurés, ces panneaux sont toujours fixés à une structure porteuse existante. Par contraste, dans l'abri proposé, au moins un pan d'un mur extérieur est formé d'un (ou plusieurs) panneau(x) rainuré(s) : le panneau rainuré fait donc partie intégrante de la structure 15 porteuse de l'abri et aucun autre élément de structure de l'abri ne vient doubler le panneau rainuré sur sa face intérieure ou extérieure. Ainsi, la face intérieure du mur est une première face du panneau rainuré. Il s'agit de préférence de la face rainurée qui offre ainsi tout le potentiel de rangement du panneau rainuré à l'intérieur de l'abri : il est alors 20 possible de fixer facilement et rapidement, par simple accrochage et sans aucune autre fixation, de très nombreux éléments de rangement. En particulier, aucun perçage du mur n'est nécessaire. En outre, contrairement aux fixations adhésives représentant une alternative classique au perçage, les crochets des éléments de rangement pour panneaux rainurés peuvent supporter des charges 25 bien plus importantes. Ce système de panneaux rainurés permet également une très grande modularité de l'agencement des éléments de rangement au sein de l'abri puisque ces éléments se démontent et se déplacent facilement : il est ainsi possible de réorganiser l'agencement de ces éléments rapidement et sans laisser de marques de fixation, ce qui offre un avantage pratique et esthétique 30 important. D'autre part, la face extérieure du mur est la seconde face du panneau rainuré. Cette seconde face peut-être avantageusement adaptée à l'environnement extérieur : elle peut, par exemple, faire l'objet d'un traitement contre les intempéries ou contre les ultra-violets. Dans l'ensemble de cet exposé, les directions horizontales et verticales sont considérées en référence à la disposition de l'abri monté. Par ailleurs, sauf précision contraire, les dimensions d'un élément (ou d'une partie d'élément) suivant les directions horizontales et verticales sont appelées longueur et hauteur, la troisième dimension de l'élément étant appelée épaisseur. Dans certains modes de réalisation, l'abri comprend, en outre, au moins un élément d'assemblage vertical configuré pour assembler un premier panneau rainuré avec un deuxième panneau rainuré, horizontalement adjacent audit premier panneau. Cet élément d'assemblage vertical permet de juxtaposer horizontalement plusieurs panneaux rainurés pour réaliser des pans de mur de plus grande longueur ou marquer des décrochements ou des angles entre certains murs ou pans de mur. Il permet également de renforcer verticalement la structure de l'abri : il prend part notamment à la transmission des efforts exercés par le toit. Dans certains modes de réalisation, ledit élément d'assemblage vertical est un profilé dont le profil présente une partie centrale et deux ailes d'appui reliées à la partie centrale par deux contremarches, l'une des faces des premier et deuxième panneaux rainurés s'appuyant, respectivement, sur les ailes d'appui, et les bords latéraux des premier et deuxième panneaux rainurés venant en butée, respectivement, contre lesdites contremarches. Par « profil » on entend désigner la section transversale du profilé. Les ailes d'appui et les contremarches permettent un calage et un alignement aisé des panneaux rainurés à assembler. Les ailes d'appui permettent également la fixation des panneaux sur le profilé, par exemple au moyen de boulons ou par rivetage. La partie centrale joue un rôle important dans la tenue mécanique du profilé et le transfert des efforts verticaux. Dans certains modes de réalisation, la hauteur des contremarches est égale à l'épaisseur maximale des panneaux rainurés. De cette manière, les saillies des panneaux rainurés se situent dans le même plan vertical que la partie centrale du profilé, ce qui profite à l'esthétique d'ensemble de l'abri. Dans certains modes de réalisation, les deux surfaces d'appui dudit élément d'assemblage de parois sont perpendiculaires l'une par rapport à l'autre, ce qui permet d'assembler perpendiculairement deux panneaux rainurés et ainsi de réaliser les angles droits d'un abri de base carrée ou rectangulaire. Naturellement, d'autres angles sont réalisables entre les deux surfaces d'appui pour réaliser un abri de forme plus originale. Dans d'autres modes de réalisation, les deux surfaces d'appui dudit élément d'assemblage de parois sont coplanaires pour assembler deux panneaux rainurés dans le prolongement l'un de l'autre. Ceci permet d'obtenir un mur de plus grande longueur. Dans certains modes de réalisation, l'abri comprend au moins une ferme pour supporter le toit, cette ferme étant montée sur les éléments d'assemblage verticaux, au niveau de l'extrémité supérieure de ceux-ci. Cette ferme permet io de mieux répartir le poids du toit et d'exercer la majeure partie des efforts sur les éléments d'assemblage verticaux. Dans certains modes de réalisation, les fermes sont fixées sur la partie centrale des éléments d'assemblage verticaux. Dans certains modes de réalisation, l'abri comprend, en outre, au moins 15 un élément d'assemblage horizontal configuré pour assembler un premier panneau rainuré avec un deuxième panneau rainuré, horizontalement adjacent audit premier panneau, cet élément d'assemblage s'étendant le long d'au moins une portion du bord supérieur ou inférieur du premier panneau, et le long d'au moins une portion du bord supérieur ou inférieur du deuxième panneau. Cet 20 élément d'assemblage horizontal permet de renforcer horizontalement la structure de l'abri en évitant notamment l'apparition de cisaillement entre des panneaux rainurés voisins. Il offre également une interface de fixation avec le toit s'il est disposé le long du bord supérieur des panneaux ou avec le sol s'il est disposé le long du bord inférieur des panneaux. 25 Dans certains modes de réalisation, l'élément d'assemblage horizontal est plus long qu'un panneau rainuré. Dans certains modes de réalisation, les fermes sont fixées aux éléments d'assemblage horizontaux, au niveau de l'extrémité supérieure des éléments d'assemblage verticaux. Dans certains modes de réalisation, au moins un mur de l'abri est formé 30 intégralement d'un ou plusieurs panneaux rainurés. En particulier, au moins un mur de l'abri peut être formé d'une pluralité de panneaux rainurés horizontalement adjacents, assemblés entre eux par lesdits éléments d'assemblage verticaux et/ou horizontaux. On obtient ainsi un mur complet en panneaux rainurés, ce qui est plus esthétique et plus pratique dans l'optique d'un rangement raisonné de l'abri. On peut également cumuler les avantages des éléments d'assemblage verticaux et horizontaux, notamment la tenue mécanique améliorée, tant verticale qu'horizontale, de l'abri. Dans certains modes de réalisation, la longueur de l'élément d'assemblage horizontal est égale à la longueur d'un mur de l'abri et l'élément d'assemblage horizontal assemble la totalité des panneaux rainurés formant ce mur. Dans certains modes de réalisation, au moins les deux murs parallèles au faîte du toit sont formés intégralement d'un ou plusieurs panneaux rainurés. En particulier, chacun des deux murs peut être formé de plusieurs panneaux rainurés assemblés par lesdits éléments d'assemblage verticaux et/ou horizontaux. Dans certains modes de réalisation, l'abri comprend en outre au moins une cloison intérieure formée par au moins un panneau rainuré. Dans certains modes de réalisation, au moins un élément d'assemblage horizontal est un profilé de support de toit configuré pour supporter un élément de toiture, et comprenant une première surface d'appui sur laquelle s'appuie ledit élément de toiture et une deuxième surface d'appui sur laquelle s'appuie l'une des faces des panneaux rainurés, ce profilé de support de toit comprenant, en outre, un crochet en saillie par rapport à la deuxième surface d'appui et configuré pour s'accrocher dans une rainure présente sur le bord supérieur des panneaux rainurés. Cet accrochage permet une mise en place aisée du profilé de support de toit : il peut être complété par une fixation du panneau rainuré sur la seconde surface d'appui, par l'emploi de boulons notamment ou encore par rivetage. Cet accrochage, en association avec la seconde surface d'appui appliquée contre les panneaux rainurés, permet également une bonne résistance aux efforts verticaux exercés par le toit. Dans certains modes de réalisation, les deux surfaces d'appui dudit profilé de support de toit forment entre elles un angle obtus. L'élément de toiture est alors un panneau de toiture et le profilé permet la fixation de l'extrémité inférieure du toit et une bonne étanchéité de l'abri. Le panneau de toiture peut être fixé au moyen de boulons, par exemple, ou encore par rivetage. Dans certains modes de réalisation, les deux surfaces d'appui dudit profilé de support de toit forment entre elles un angle droit. L'élément de toiture est alors un élément de fronton fixé sur l'équerre ainsi constituée et le profilé permet la mise en place d'un fronton en façade de l'abri. Cet élément de fronton peut être fixé par des boulons, notamment, ou encore par rivetage. Dans certains modes de réalisation, au moins un élément d'assemblage horizontal est un profilé d'ancrage configuré pour fixer au moins un panneau rainuré au sol, et comprenant une surface d'appui sur laquelle s'appuie l'une des faces du panneau rainuré, et une surface de fixation configurée pour être fixée au sol, ce profilé d'ancrage comprenant, en outre, un crochet en saillie par rapport à ladite surface d'appui et configuré pour s'accrocher dans une rainure du panneau rainuré. Le crochet, comparable aux crochets des éléments de rangement pour panneaux rainurés, se fixe facilement et de manière analogue: il peut être complété par une fixation du panneau rainuré sur la surface d'appui, par l'emploi de boulons notamment, ou encore par rivetage. Ce profilé permet la fixation des murs de l'abri au sol ou à des fondations. Dans certains modes de réalisation, l'abri repose sur une dalle en béton ou matériau analogue. Ses murs sont alors fixés à cette dalle par lesdits profilés d'ancrage. Dans d'autres modes de réalisation, l'abri repose sur un plancher, e.g. un plancher de bois ou un plancher en matériau composite. Dans d'autres modes de réalisation, l'abri repose à même le sol. Dans certains modes de réalisation, on pose un plancher sur cette dalle à l'intérieur de l'abri. Il peut s'agir d'un plancher composite par exemple. Le présent exposé concerne également une méthode de construction d'un abri comprenant des murs extérieurs, délimitant un espace intérieur, et un toit recouvrant cet espace intérieur dans lequel on utilise un panneau rainuré pour former au moins un pan d'un mur, de telle sorte que la face extérieure du mur est définie par l'une des deux faces dudit panneau rainuré, et que la face intérieure du mur est définie par l'autre face du même panneau rainuré. Dans certains modes de mise en oeuvre, on utilise des éléments d'assemblage parmi ceux décrits ci-dessus. Dans certains modes de mise en oeuvre, on utilise des panneaux rainurés standards et des éléments d'assemblage et de construction standardisés. De cette manière, la production et la distribution des éléments constitutifs de l'abri sont simplifiées. En particulier, ceci permet la mise en place de kits de construction standardisés. Les caractéristiques et avantages précités, ainsi que d'autres, apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, d'exemples de réalisation de l'abri proposé. Cette description détaillée fait référence aux dessins annexés. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les dessins annexés sont schématiques et visent avant tout à illustrer les io principes de l'invention. Sur ces dessins, d'une figure (FIG) à l'autre, des éléments (ou parties d'élément) identiques sont repérés par les mêmes signes de référence. Les FIG lA et 1B sont des vues éclatées de deux exemples de réalisations de l'abri. 15 La FIG 2 est une vue réunie de l'abri de la FIG 1A. La FIG 3A est une vue en perspective d'un exemple de panneau rainuré utilisé dans l'abri des FIGS 1 et 2. La FIG 3B est une vue de profil du panneau rainuré de la FIG 3A. La FIG 3C est une vue de profil de deux panneaux rainurés superposés. 20 Les FIG 4A et 4B représentent en coupe transversale deux exemples de réalisations d'un élément d'assemblage vertical du type coplanaire. Les FIG 5A et 5B représentent en coupe transversale deux exemples de réalisation d'un élément d'assemblage vertical du type perpendiculaire. La FIG 6 représente en coupe transversale un exemple de profilé de 25 support de toit adapté pour supporter un panneau de toiture. La FIG 7 représente en coupe transversale un exemple de profilé de support de toit adapté pour supporter un élément de fronton. La FIG 8 représente en coupe transversale un exemple de profilé d'ancrage. 30 DESCRIPTION DETAILLEE D'EXEMPLE(S) DE REALISATION Afin de rendre plus concrète l'invention, des exemples d'abri sont décrits en détail ci-après, en référence aux dessins annexés. Il est rappelé que l'invention ne se limite pas à ces exemples. Les figures représentent des exemples d'abri (e.g. d'abri de jardin) comprenant des murs extérieurs jointifs délimitant un espace intérieur clos, et un toit recouvrant cet espace intérieur. La FIG 1A représente de manière éclatée un premier de réalisation d'un abri 1. La FIG 2 représente l'abri 1 de la FIG 1A, une fois assemblé. L'abri 1 comprend quatre murs disposés en rectangle définissant ainsi un mur avant 11, un mur latéral droit 12, un mur arrière 13, et un mur latéral gauche 14. Un toit 20 recouvre l'espace intérieur de l'abri 1. L'abri 1 est fixé sur des fondations: il peut s'agir d'une dalle 10 de béton par exemple. De telles fondations sont optionnelles et l'abri 1 peut être fixé ou posé à même le sol. Chaque mur 11-14 est composé de panneaux rainurés 30 (également appelés panneaux « Slatwall » ou panneaux « Slotwall »). On utilise de préférence des panneaux rainurés 30 ayant tous la même longueur. Le mur 12 est plus long que les panneaux rainurés 30 choisis : il est ainsi composé de deux panneaux rainurés 30 assemblés grâce à un élément d'assemblage vertical du type coplanaire 40. A chaque coin de l'abri 1, les panneaux rainurés 30 d'extrémité sont assemblés grâce à un élément s'assemblage vertical du type perpendiculaire 50. En outre, un profilé de support de toiture 60 est disposé au sommet des murs latéraux 12 et 14 et assemble les panneaux rainurés 30 composant ces murs 12 et 14. Un profilé de support de fronton 70 est également disposé au sommet des murs avant 11 et arrière 13. Le toit 20 peut être réalisé avec différentes architectures de charpentes : dans l'exemple de réalisation de la FIG 1A, le toit 20 comprend une ferme de fronton avant 21, une ferme de front arrière 22 et une ferme intermédiaire 23 sur lesquelles reposent des panneaux de toiture 24 en PVC. Les fermes 21, 22 et 23 sont reliées par une ou plusieurs pannes faitières 25. Des panneaux de fronton 26, triangulaires, sont fixés de manière frontale sur les fermes de fronton 21 et 22. Les fermes de fronton 21 et 22 sont respectivement fixées aux murs avant 11 et arrière 13 grâce aux profilés de support de fronton 70 d'une part et aux éléments d'assemblage verticaux du type perpendiculaire 50 présents à chaque coin de l'abri 1 d'autre part. La ferme intermédiaire 23 est fixée aux murs latéraux 12 et 14 au niveau de et grâce aux éléments d'assemblage verticaux du type coplanaire 40. Les panneaux de toiture 24 sont fixés sur les fermes 21, 22, et/ou 23 ; leurs extrémités inférieures sont fixées sur les profilés de support de toiture 60. Dans un autre exemple de réalisation (non représenté), les panneaux de fronton 26 constituent eux-mêmes (i.e. intègrent) les fermes de frontons 21, 22. Ces panneaux 26 sont fixés aux profilés de support de fronton 70 et aux éléments d'assemblage verticaux du type perpendiculaire 50 et soutiennent des panneaux de toiture 24. Des profilés d'ancrage 80 sont disposés au bas de chaque mur 11-14 : ils assemblent entre eux les panneaux 30 formant les murs latéraux 12 et 14 et fixent chaque mur 11-14 à la dalle 10. Le mur avant 11 présente une porte 16, représentée schématiquement sur les FIGS. De nombreuses configurations sont possibles pour munir l'abri 1 d'une telle porte 16. Dans cet exemple de réalisation, des panneaux rainurés 30' moins longs que les panneaux 30 des autres murs 12-14 sont utilisés : ils peuvent notamment être issus de panneaux 30 standards que l'on a sciés à la longueur voulue. Chaque panneau 30' s'étend depuis l'élément d'assemblage vertical du type perpendiculaire 50 de son coin respectif ; un élément d'assemblage vertical de porte 17a/17b est fixé à leur autre extrémité : ce couple d'éléments d'assemblage verticaux de porte 17a/17b permet la mise en place de la porte 16. La FIG 2 représente de manière éclatée un deuxième exemple de réalisation de l'abri 1. Dans cet exemple de réalisation, le toit 200 comprend, outre la panne faitière 25, des pannes supplémentaires 270 disposées entre les fermes 21, 22 et 23 du toit 200. Ces pannes supplémentaires 270 permettent la mise en place et le support de panneaux de toiture 240 orientés perpendiculairement au faîte du toit. Cette architecture est particulièrement adaptée à des panneaux de toiture 240 en tôle. Les FIG 3A-C représentent un panneau rainuré 30. Un tel panneau, que l'on appelle parfois également panneau « Slatwall » ou panneau « Slotwall », est formé de plusieurs unités de panneau 30u. Une unité de panneau 30u mesure par exemple environ 122 cm de long pour 30 cm de haut avec une épaisseur minimale d'environ 6 mm et une épaisseur d'environ 17 mm au niveau des parties en saillie 34. Afin d'obtenir un panneau rainuré 30 de plus grande hauteur utilisable dans le présent abri 1, les unités de panneau 30u présentent à leurs extrémités supérieures et inférieures des organes d'emboîtement 35a et 35b qui permettent de superposer plusieurs unités de panneau 30u les unes au-dessus des autres tel qu'illustré sur la FIG 3C. Dans l'exemple, l'organe d'emboîtement supérieur 35a comprend une rainure 39 ouverte vers le haut et s'étendant sur toute la longueur de l'extrémité supérieure de l'unité de panneau 30u, tandis que l'organe d'emboîtement inférieur comprend une nervure en saillie vers le bas de l'unité de panneau 30u et configurée pour coopérer avec la rainure 39 d'une unité de panneau 30u subjacente. Chaque panneau rainuré 30 présente, sur sa première face 30a, une succession de rainures 31 et de surfaces planes 32. La seconde face 30b présente quant à elle une succession de parties planes 33 et de parties en saillie 34 disposées au revers des rainures 31. Les rainures 31 s'étendent horizontalement sur toute la longueur du panneau 30. Les rainures 31 sont creusées dans l'épaisseur du panneau 30 au niveau des parties en saillie 34 et prennent généralement une forme en L pour permettre la fixation d'éléments de rangement. Les panneaux rainurés 30 sont avantageusement en PVC expansé: ce matériau présente en effet des propriétés mécaniques et des propriétés de résistance aux conditions extérieures adaptées à la construction d'un tel abri 1. Toutefois, les panneaux 30 peuvent être en bois, en métal ou en tout autre matériau présentant les propriétés souhaitées. L'assemblage des différents éléments constitutifs de l'abri 1 va maintenant être détaillé. La FIG 4A est une coupe de l'abri 1 selon un plan horizontal et centrée autour d'un élément d'assemblage vertical du type coplanaire 40. Elle illustre donc l'assemblage horizontal de deux panneaux rainurés 30 lorsqu'un mur 12 ou 14 de l'abri 1 comporte plusieurs panneaux rainurés 30 juxtaposés. L'élément d'assemblage vertical du type coplanaire 40 prend la forme d'un profilé dont le profil présente une partie centrale 41 et deux ailes d'appui 42 reliées à la partie centrale 41 par deux contremarches 43. La partie centrale 41 est ici plane pour assembler de manière coplanaire deux panneaux rainurés 30 et former un mur 12 ou 14 de l'abri 1 de longueur plus importante que la longueur des panneaux rainurés 30 utilisés. Le profil de l'élément d'assemblage 40 est constant sur toute sa hauteur. Les surfaces planes 32 de chaque panneau 30 sont appuyées sur une aile d'appui 42. Les bords latéraux des panneaux rainurés 30 sont quant à eux en butée contre la contremarche 43 adjacente à l'aile d'appui 42. Chaque contremarche 43 est donc perpendiculaire à son aile d'appui 42 adjacente d'une part et à la partie centrale 41 d'autre part. Des alésages 44 et 36 sont prévus respectivement dans les ailes d'appui 42 et dans les parties planes 33 des panneaux 30 pour assurer leur fixation à l'aide de rivets 45 par exemple. Avantageusement, la taille des contremarches 43 correspond sensiblement à l'épaisseur des panneaux rainurés 30 au niveau des parties en saillie 34. Les ailes d'appui 42 peuvent mesurer 25 mm et la partie centrale 51 peut mesurer 50 mm. Dans cet exemple de réalisation, l'élément d'assemblage vertical 40 est en métal ; il pourrait également s'agir de PVC ou de tout autre matériau adapté. La FIG 4B présente un autre exemple de réalisation de l'élément d'assemblage vertical de type coplanaire 40. Dans cet exemple, les ailes d'appui 42 sont reliées par une partie de recouvrement 46 destinée à masquer la cavité formée par la partie centrale 41 et les contremarches 43, de sorte que l'élément d'assemblage présente une surface plane à l'intérieur de l'abri 1. Dans l'exemple, l'élément d'assemblage 40 est réalisé en une seule pièce avec la partie de recouvrement 46. Il peut être réalisé en PVC par extrusion ou en métal par formage à froid. La FIG 5A est une coupe de l'abri 1 selon un plan horizontal et centrée autour d'un élément d'assemblage vertical du type perpendiculaire 50. Elle illustre donc l'assemblage des panneaux rainurés 30 au niveau d'un coin de l'abri 1. L'élément d'assemblage vertical du type perpendiculaire 50 présente une forme analogue à l'élément d'assemblage vertical du type coplanaire 40 sauf pour sa partie centrale 51 qui présente un forme en L avec un angle droit afin de pouvoir assembler perpendiculairement deux panneaux rainurés 30 et former le coin de l'abri 1. Son profil présente donc une partie centrale 51 en L et deux ailes d'appui 52 reliées à la partie centrale 51 par deux contremarches 53. Le profil de l'élément d'assemblage 50 est constant sur toute sa hauteur. L'assemblage des panneaux rainurés 30 sur cet élément d'assemblage 50 est analogue à ceux précédemment décrits : des alésages 54 et 36 sont prévus respectivement dans les ailes d'appui 52 et dans les parties planes 33 des panneaux 30 pour assurer leur fixation à l'aide de rivets 55 par exemple. Avantageusement, la partie centrale peut mesurer 35 mm sur 35 mm. Dans cet exemple de réalisation, l'élément d'assemblage vertical 50 est en métal ; il pourrait également s'agir de PVC ou de tout autre matériau adapté. Pour masquer la cavité formée par la partie centrale 51 et les contremarches 53 et ainsi présenter une surface en L esthétique à l'intérieur de l'abri, il est possible de fixer en outre avec les rivets 55 une plaque de recouvrement 56 en L s'étendant devant et entre les ailes d'appui 52. Dans un autre exemple de réalisation représenté sur la FIG 5B, la plaque de recouvrement 56 est remplacée par une partie de recouvrement 56' en L reliant les ailes d'appui 52 et réalisée en une seule pièce avec l'élément d'assemblage 50. Cette pièce peut être réalisée en PVC par extrusion ou en métal par formage à froid. La FIG 6 est une coupe de l'abri 1 selon un plan vertical perpendiculaire au faîte du toit 20 et centrée autour d'un profilé de support de toiture 60. Elle illustre donc la fixation des panneaux de toiture 24 au sommet des murs latéraux 12 et 14. Le profilé de support de toiture 60 possède un profil qui présente une première surface d'appui 61 et une deuxième surface d'appui 62. Il comprend en outre un crochet 63 en saillie par rapport à la deuxième surface d'appui 62 : ce crochet 63 prend la forme d'un crochet orienté vers le bas et configuré pour s'accrocher dans la rainure 39 de l'organe d'emboitement supérieur 35a des panneaux rainurés 30. Ce crochet est réalisé par soyage ou par pliage du profilé de support de toiture 60. Les deux surfaces d'appui 61 et 62 du profilé de support de toiture 60 forment entre elles un angle obtus égal à la pente du toit 20, avantageusement environ 103°. Le profil du profilé de support de toit 60 est constant sur toute sa longueur. La deuxième surface d'appui 62 est appliquée contre la surface plane 32 de l'extrémité supérieure de chaque panneau 30 composant le mur 12 ou 14 et le crochet 63 est accroché dans la rainure 39 de chaque panneau 30. Les extrémités inférieures des panneaux de toitures 24 reposent sur la première surface d'appui 61 du profilé 60. Des alésages 64 et 37 sont prévus respectivement dans la deuxième surface d'appui 62 et dans les parties planes 33 des panneaux 30 pour assurer leur fixation à l'aide de rivets 65 par exemple. Des alésages 66 et 24a sont également prévus respectivement dans la première surface d'appui 61 et dans les panneaux de toiture 24 pour assurer leur fixation à l'aide de rivets 67 par exemple. La première surface d'appui 61 peut mesurer 32 mm et la deuxième surface d'appui 62 peut mesurer 40 mm. Dans cet exemple de réalisation, le profilé 60 est en métal ; il pourrait également s'agir de PVC ou de tout autre io matériau adapté. La longueur du profilé 60 correspond avantageusement à la longueur du mur sur lequel il est assemblé. Toutefois, lorsque les murs latéraux sont très longs, il est possible d'utiliser plusieurs profilés 60 juxtaposés les uns après les autres. Dans un tel cas, il est néanmoins avantageux que les profilés 60 soient plus longs qu'un panneau rainuré 30 afin de mieux solidariser les 15 panneaux rainurés 30 et éviter ainsi un éventuel cisaillement. Les jonctions entre profilés 60 sont alors disposées avantageusement au milieu de certains panneaux rainurés 30. La FIG 7 est une coupe de l'abri 1 selon un plan vertical parallèle au faîte du toit 20 et centrée autour d'un profilé de support de fronton 70. Elle illustre 20 donc l'assemblage des frontons au sommet des murs avant 11 et arrière 13. Le profilé de support de fronton 70 est analogue au profilé de support de toiture 60 sauf que ses deux surfaces d'appui 61 et 62 forment entre elles un angle droit pour réaliser une équerre au sommet des murs avant 11 et arrière 13. Son profil présente donc une première surface d'appui 71, une deuxième 25 surface d'appui 72, et un crochet 73. Le profil du profilé de support de toit 60 est constant sur toute sa longueur. Les fermes de fronton 21, 23 possèdent un poinçon vertical 27 muni d'un socle horizontal 28. La deuxième surface d'appui 72 est appliquée contre la surface plane 32 de l'extrémité supérieure de chaque panneau 30 composant le 30 mur 11 ou 13 et le crochet 73 est accroché dans la rainure 39 de chaque panneau 30. Le socle 28 du poinçon 27 repose sur l'équerre formée par la première surface d'appui 71. De manière analogue, des alésages 74 et 37 sont prévus respectivement dans la deuxième surface d'appui 72 et les panneaux 30 pour assurer leur fixation à l'aide de rivets 75 par exemple. Des alésages 76 et 28a sont également prévus respectivement dans la première surface d'appui 71 et dans le socle 28 du poinçon 27 pour assurer leur fixation à l'aide de rivets 77 par exemple. En outre, la fixation des panneaux de frontons 26 est en partie réalisée grâce au poinçon 27. En effet, des alésages 27a et 26a sont prévus respectivement dans le poinçon 27 et les triangles de fronton 26 pour permettre leur fixation à l'aide de rivets 78 par exemple. Dans un autre exemple de réalisation (non représenté), les panneaux de frontons 26 possèdent à leur extrémité inférieure une surface de retour horizontale constituant ainsi une patte de fixation. Par l'intermédiaire de cette patte de fixation, les panneaux de frontons 26 reposent alors, sur toutes leurs longueurs, sur le profilé de support de fronton 70 auquel ils sont fixés par rivetage par exemple. La FIG 8 est une coupe de l'abri 1 selon un plan vertical perpendiculaire à un mur 11-14 et centrée autour d'un profilé d'ancrage 80. Elle illustre donc l'ancrage des panneaux rainurés 30, et donc de l'abri 1, à la dalle 10. Le profilé d'ancrage 80 possède un profil qui comprend une surface d'appui 81 et une surface de fixation 82. Il comprend en outre un crochet 83 en saillie par rapport à la surface d'appui 81 et configuré pour s'accrocher dans une rainure 31 du panneau rainuré à la manière des éléments de rangement adaptés à de tels panneaux rainurés 30. Ce crochet est réalisé par soyage ou par pliage du profilé d'ancrage 80. Les surfaces d'appui 81 et de fixation 82 du profilé d'ancrage 80 sont perpendiculaires. Le profil du profilé d'ancrage 80 est constant sur toute sa longueur. Le crochet 83 est accroché dans une rainure 31 de chaque panneau 30 et la surface d'appui 81 est appliquée contre la surface plane 32 de l'extrémité inférieure de chaque panneau 30 composant le mur 11-14. La surface de fixation 82 est ainsi plaquée contre la dalle 10. Des alésages 84 et 38 sont prévus respectivement dans la surface d'appui 82 et dans les parties planes 33 des panneaux 30 pour assurer leur fixation à l'aide de rivets 85 par exemple. Des alésages 86 sont également prévus dans la surface de fixation 82 pour assurer sa fixation avec la dalle 10 grâce à des boulons d'ancrage 87 ou des tire-fonds par exemple. Avantageusement, la surface d'appui 81 peut mesurer 90 mm et la surface de fixation 82 peut mesurer 50 mm. Dans cet exemple de réalisation, le profilé 80 est en métal ; il pourrait également s'agir de PVC ou de tout autre matériau adapté. La longueur du profilé 80 correspond avantageusement à la longueur du mur sur lequel il est assemblé. Toutefois, lorsque les murs latéraux sont très long, il est possible d'utiliser plusieurs profilés 80 juxtaposés les uns après les autres. Dans un tel cas, il est néanmoins avantageux que les profilés 80 soient plus longs qu'un panneau rainuré 30 afin de mieux solidariser les panneaux rainurés 30 et d'éviter ainsi un éventuel cisaillement. Les jonctions entre profilés 80 sont alors disposées avantageusement au milieu de certains panneaux rainurés 30. Ces jonctions sont de préférence disposées de manière à ne pas être en vis-à-vis d'une jonction entre deux profilés de support de toiture 60 ou de fronton 70. Les modes ou exemples de réalisation décrits dans le présent exposé sont donnés à titre illustratif et non limitatif, une personne du métier pouvant facilement, au vu de cet exposé, modifier ces modes ou exemples de réalisation, ou en envisager d'autres, tout en restant dans la portée de l'invention. De plus, les différentes caractéristiques de ces modes ou exemples de réalisation peuvent être utilisées seules ou être combinées entre elles. Lorsqu'elles sont combinées, ces caractéristiques peuvent l'être comme décrit ci-dessus ou différemment, l'invention ne se limitant pas aux combinaisons spécifiques décrites dans le présent exposé. En particulier, sauf précision contraire, une caractéristique décrite en relation avec un mode ou exemple. de réalisation peut être appliquée de manière analogue à un autre mode ou exemple de réalisation
Abri (1) comprenant des murs extérieurs (11-14) délimitant un espace intérieur, et un toit (20) recouvrant cet espace intérieur. Au moins un pan d'un mur extérieur (11-14) est formé d'un panneau rainuré (30), présentant des rainures horizontales pour la fixation d'objets, en particulier de casiers de rangement, d'étagères, ou de patères, la face extérieure du mur (11-14) étant définie par l'une des deux faces dudit panneau rainuré (30) et la face intérieure du mur (11-14) étant définie par l'autre face du même panneau rainuré (30).
1. Abri comprenant des murs extérieurs (11-14) délimitant un espace intérieur, et un toit (20, 200) recouvrant cet espace intérieur, caractérisé en ce qu'au moins un pan d'un mur extérieur (11-14) est formé d'un panneau rainuré (30), présentant des rainures horizontales pour la fixation d'objets, en particulier de casiers de rangement, d'étagères, ou de patères, la face extérieure du mur (11-14) étant définie par l'une des deux faces (30b) dudit panneau rainuré (30) et la face intérieure du mur (11-14) étant définie par l'autre face (30a) du même panneau rainuré. 2. Abri selon la 1, comprenant, en outre, au moins un élément d'assemblage vertical (40, 50) configuré pour assembler un premier panneau rainuré (30) avec un deuxième panneau rainuré (30), horizontalement adjacent au premier panneau (30). 3. Abri selon la 2, dans lequel ledit élément d'assemblage vertical (40, 50) est un profilé dont le profil présente une partie centrale (41, 51) et deux ailes d'appui (42, 52) reliées à la partie centrale (41, 51) par deux contremarches (43, 53), l'une des faces (30a) des premier et deuxième panneaux rainurés (30) s'appuyant, respectivement, sur les ailes d'appui (41, 51), et les bords latéraux des premier et deuxième panneaux rainurés (30) venant en butée, respectivement, contre lesdites contremarches (43, 53). 4. Abri selon la 2 ou 3, comprenant au moins une ferme (21, 22, 23) pour supporter le toit (20, 200), cette ferme (21, 22, 23) étant montée sur les éléments d'assemblage verticaux (40, 50), au niveau de l'extrémité supérieure de ceux-ci. 5. Abri selon l'une quelconque des 2 à 4, comprenant, en outre, au moins un élément d'assemblage horizontal (60, 70, 80) configuré pour assembler un premier panneau rainuré (30) avec un deuxième panneau rainuré (30), horizontalement adjacent au premier panneau (30), cet élément d'assemblage (60, 70, 80) s'étendant le long d'au moins une portion du bordsupérieur ou inférieur du premier panneau (30), et le long d'au moins une portion du bord supérieur ou inférieur du deuxième panneau (30). 6. Abri selon la 3 et/ou la 5, dans lequel au moins un mur (12, 14) de l'abri est formé de plusieurs panneaux rainurés (30) horizontalement adjacents, assemblés entre eux par lesdits éléments d'assemblage verticaux (40, 50) et/ou horizontaux (60, 70, 80). 7. Abri selon la 5 à 6, dans lequel au moins un élément io d'assemblage horizontal est un profilé de support de toit (60, 70) configuré pour supporter un élément de toiture (21, 24), ce profilé comprenant une première surface d'appui (61, 71) sur laquelle s'appuie ledit élément de toiture (21, 24) et une deuxième surface d'appui (62, 72) sur laquelle s'appuie l'une des faces (30a) des panneaux rainurés (30), ce profilé de support de toit (60, 15 70) comprenant, en outre, un crochet (63, 73) en saillie par rapport à la deuxième surface d'appui (62, 72) et configuré pour s'accrocher dans une rainure (39) présente sur le bord supérieur des panneaux rainurés (30). 8. Abri selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel au 20 moins un élément d'assemblage horizontal est un profilé d'ancrage (80) configuré pour fixer au moins un panneau rainuré (30) au sol, ce profilé comprenant une surface d'appui (81) sur laquelle s'appuie l'une des faces (30a) du panneau rainuré (30), et une surface de fixation (82) configurée pour être fixée au sol, ce profilé d'ancrage (80) comprenant, en outre, un crochet (83) en 25 saillie par rapport à ladite surface d'appui (81) et configuré pour s'accrocher dans une rainure (31) du panneau rainuré (30). 9. Abri selon l'une quelconque des précédentes, cet abri (1) consistant en un abri de jardin ou un abri de chantier. 30 10. Méthode de construction d'un abri (1) comprenant des murs extérieurs (11-14) délimitant un espace intérieur, et un toit (20, 200) recouvrant cet espace intérieur,caractérisé en ce qu'on utilise au moins un panneau rainuré (30) pour former au moins un pan d'un mur extérieur (11-14), de telle sorte que la face extérieure du mur (11-14) est définie par l'une (30b) des deux faces dudit panneau rainuré (30) et que la face intérieure du mur (11-14) est définie par l'autre face (30a) du même panneau rainuré (30).
E,A
E04,A47
E04H,A47F,E04C
E04H 1,A47F 5,E04C 2
E04H 1/00,A47F 5/08,E04C 2/30,E04C 2/38
FR2981772
A1
PROCEDE DE RECONSTRUCTION 3D D'UN OBJET D'UNE SCENE
20,130,426
3D D'UN OBJET D'UNE SCENE Le domaine de l'invention est celui de l'imagerie électromagnétique ou acoustique active ou passive tridimensionnelle dans lequel il s'agit de reconstruire des images tridimensionnelles d'un objet contenant l'ensemble des informations dans les trois dimensions de l'objet quel que soit le plan d'observation. Dans le cadre de l'imagerie laser, un ladar (Laser Radar) illumine une scène 1 contenant un objet 10 qui est partiellement camouflé par tout obstacle (des arbres sur la figure) laissant passer une partie de l'onde laser comme illustré figure 1. L'onde est ainsi rétro-réfléchie par l'objet 10 et le signal est analysé par le système Ladar. Différentes positions du Ladar permettent de reconstruire une image 3D. Dans le cadre de l'imagerie passive, une image 3D est reconstruite en utilisant les réflexions sur l'objet de sources externes (soleil, lune, fond de ciel....) et/ou l'émission thermique propre de l'objet. Dans ce domaine de l'imagerie 3D (passive ou active), il est nécessaire d'obtenir un ensemble de mesures relatives à l'objet à reconstruire dépendant d'un paramètre d'observation angulaire variable, cet ensemble de données permettant de reconstruire le volume en appliquant des techniques de reconstruction inverse. D'un point de vue mathématique, la technique fait appel à une mesure directe. Le modèle inverse vient ensuite pour restituer le caractère tridimensionnel de l'objet, utilisant les résultats de la mesure directe. Lorsque le système d'imagerie forme des images d'une scène 25 contenant un objet partiellement camouflé par des arbres, ou par tout autre obstacle, la création d'une image 3D d'un objet présent dans une scène optronique complexe est incomplète ou lacunaire. Il existe deux grands types d'imagerie Ladar 3D, la tomographie 30 en réflexion et la profilométrie. La tomographie utilise des images laser bidimensionnelles dépendant d'un angle variable : la reconstruction de la totalité de la scène commune à l'ensemble des images de la séquence est effectuée par une technique de type transformation de Radon. La profilométrie basée sur des mesures du temps de vol d'une onde laser, utilise les positions de différents points de rétrodiffusion des objets de la scène classés dans un espace tridimensionnel grâce à la détermination du temps de vol de l'onde laser et à la connaissance du positionnement du faisceau laser. Ces systèmes de profilométrie utilisent des impulsions courtes (de l'ordre de la nanoseconde) afin de discriminer les différents échos sur une même ligne de visée. Nous avons alors un profil des échos sur la ligne de visée. On peut utiliser des détecteurs à large bande passante afin de restituer le profil de l'écho. Nous avons ainsi pour la bande 1,5 dam des détecteurs InGaAs de type PIN (couche P- couche Intrinsèque- couche N) ou de type photodiode à avalanche ou « APD » acronyme de l'expression anglo- saxonne Avalanche PhotoDiode. Il suffit alors de concaténer un ensemble de nuages de points correspondant à plusieurs positions du système. Il est souvent nécessaire de traiter l'ensemble des données afin de compenser l'erreur de localisation du système. Le procédé peut être complété par un balayage du système de détection et du faisceau laser. Une autre technique utilise des techniques de « gating » du détecteur permettant de reconstituer des tranches de nuages de points grâce un laser haute cadence. La scène est alors illuminée par un ensemble d'impulsions laser dont la rétrodiffusion est collectée en fonction des différentes profondeurs des objets de la scène, par une matrice de pixels ayant une porte temporelle (« gate ») précise de quelques centaines de picosecondes. L'image est alors obtenue avec une dimension liée à la profondeur. Pour obtenir une image 3D, différents angles de vue sont nécessaires. Dans les différents scénarios considérés (capteurs portés par un « UAV » acronyme de l'expression anglo-saxonne Unmanned Aerial Vehicle, un hélicoptère ou un avion), la reconstruction est souvent incomplète quand l'objet est camouflé, les signaux rétrodiffusés par l'objet ne permettant plus d'avoir l'ensemble de l'information liée à l'objet. On a alors une information incomplète et lacunaire conduisant à un processus d'inversion partielle fournissant une image 3D incomplète. Le processus de concaténation de nuages de points est considéré comme un processus d'inversion. Un exemple de processus d'inversion partielle est montré figure 2, pour laquelle l'image tridimensionnelle est incomplète, et où l'on peut identifier les zones nécessitant une complétion de données. Les techniques habituellement utilisées pour compléter l'image tridimensionnelle font appel à une base de données préexistante, une base de données CAO par exemple. L'objet reconstruit est alors comparé à des éléments de cette base de données. Si on obtient une corrélation avec l'objet 3D initial, on complète l'image tridimensionnelle avec les données texturées ou non de la base de données. Ces algorithmes de complétion dépendent de la richesse des modèles CAO dans la base de données, ce qui présente l'énorme désavantage de ne pas être utilisable si l'objet est inconnu dans cette base de données. Le but de l'invention est de pallier ces inconvénients. L'invention a pour objet un procédé de reconstruction 3D d'un objet d'une scène exposée à une onde, à partir de signaux rétrodiffusés par la scène et captés, qui comprend : Etape 1) générer à partir des signaux captés, un ensemble de points 3D auxquels est respectivement affectée leur intensité de rétrodiffusion par la scène, ces points 3D associés à leur intensité étant désignés ensemble A de données reconstruites, Etape 2) à partir de cet ensemble A de données reconstruites, extraire un ensemble B de données dont les points sont inscrits dans un volume contenant l'objet, en fonction de caractéristiques F2 de volume. Il est principalement caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : Etape 3) à partir de l'ensemble B, extraire un ensemble C de données caractérisant la surface externe de l'objet, cette surface présentant des zones lacunaires, en fonction d'un critère d'extraction F1, Etape 4) à partir des données de C, remplir les zones lacunaires par génération de surface tridimensionnelle pour obtenir un ensemble D de données complétées de l'objet, sans recourir à une base de données extérieure, - Etape 5) identifier l'objet à partir de l'ensemble D. Ce procédé est indépendant d'une base de données externe contenant des modèles de type CAO et permet de compléter l'image tridimensionnelle lacunaire grâce à des techniques utilisant les données rendues disponibles par la reconstruction et d'obtenir ainsi une meilleure identification grâce une image tridimensionnelle complète. De préférence, l'étape 1 comporte en outre une étape pour débruiter les données de A. Le critère d'extraction F1 est par exemple déterminé par un module de définition du critère d'extraction de surface et/ou les 15 caractéristiques F2 sont par exemple déterminées par un module de définition des caractéristiques du volume contenant l'objet. L'étape 4 de remplissage de zones lacunaires comprend éventuellement les sous-étapes suivantes : Etape 41), normaliser les données de C caractérisant la surface 20 externe, pour obtenir un ensemble D12 des données de C normalisées, Etape 42) à partir des données de D12, extraire des données pertinentes désignées attracteurs et les pondérer, en fonction de critères d'extraction et de pondération F75 (par exemple liés à la 25 densité de la distribution spatiale des données D12), pour obtenir un ensemble D34 d'attracteurs pondérés, Etape 43) parmi les données de l'ensemble D34, sélectionner des attracteurs significatifs en fonction d'un seuil de sélection F74, Etape 44) renforcer le poids des attracteurs significatifs en fonction 30 de données de C spatialement proches, pour obtenir un ensemble D56 d'attracteurs significatifs renforcés, Etape 45) à partir des données de D12 et de D56, générer une surface tridimensionnelle D. 2 9 8 1 7 72 5 Les critères d'extraction et de pondération F75, et le seuil de sélection F74 peuvent être déterminés par un module de pilotage de ces critères F75 et de ce seuil de sélection. L'étape 45) de génération de surface comprend par exemple les 5 sous-étapes suivantes : Envoyer les données de D56 vers plusieurs procédés de génération de surface, au moyen d'un module de pilotage, - Choisir le meilleur résultat ou fusionner plusieurs résultats pour obtenir l'ensemble D. 10 Lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 3), 4) et 5) avec un nouveau critère F1. Lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 2), 3), 4) et 5) avec de nouvelles caractéristiques F2 du volume contenant l'objet. Lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, le procédé comporte des étapes pour : - extraire des invariants F3 dans les données de D au moyen d'un module de recherche d'invariants, - compléter avec ces invariants F3, l'ensemble C de données caractérisant la surface externe de l'objet, - injecter ces invariants F3 dans une base de données d'invariants, - réitérer les étapes 4) et 5) à partir de ce nouvel ensemble C. L'étape 4) de remplissage de zones lacunaires comprend 25 éventuellement avant l'étape 42), une sous-étape 41bis) pour normaliser les invariants, et obtenir ainsi un ensemble D23 d'invariants normalisés et en ce que l'étape 42) est réalisée à partir des données de D12 et de D23. Lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 43), 44), 45) et 5) avec un nouveau seuil de sélection F74. 30 Lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 42), 43), 44), 45) et 5) avec de nouveaux critères d'extraction et de pondération F75. Lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 42), 43), 44), 45) et 5) et si l'étape d'extraction d'invariants est réalisée, elle l'est à partir des données de D et dans la base de données d'invariants. L'identification peut être assurée par un utilisateur ou par un système d'identification automatique. Les signaux sont captés par un système d'imagerie active ou passive dans le domaine visible ou IR. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit, faite à titre d'exemple non limitatif et en référence aux dessins annexés dans lesquels : la figure 1 représente une image d'une scène avec un objet partiellement camouflé, telle qu'acquise par un capteur d'images, la figure 2 représente un exemple de vue des données C, c'est-à-dire un ensemble de points repérés dans l'espace 3D, assortis de leur intensité (les points ont la même intensité sur cette figure) caractérisant les différentes surfaces de l'objet de la figure 1, obtenues par le processus de reconstruction ainsi que le volume contenant l'objet, en l'occurrence un parallélépipède rectangle, la figure 3 est un diagramme montrant l'enchaînement des étapes du procédé selon l'invention, la figure 4 est un diagramme montrant l'enchaînement des sous-étapes de l'étape 4 de remplissage des zones lacunaires, la figure 5 est un diagramme montrant l'enchaînement des sous-étapes de l'étape 45 de génération de surface 3D. D'une figure à l'autre, les mêmes éléments sont repérés par les mêmes références. On décrit en relation avec la figure 3 un exemple de procédé de complétion de données pour une reconstruction tridimensionnelle d'objets selon l'invention. Il comporte les étapes suivantes consistant dans l'ordre à : 1) A partir des signaux rétrodiffusés par la scène 1, générer un ensemble de points repérés dans l'espace tridimensionnel auxquels sont affectées des intensités de rétrodiffusion par la scène, désigné ensemble de données reconstruites. Cet ensemble de données reconstruites peut être généré en utilisant un procédé connu de l'homme du métier tel que décrit en préambule comme un procédé de reconstruction tridimensionnelle tomographique, ou profilométrique c'est-à-dire prenant en compte le temps de vol de l'onde laser. De préférence, débruiter ces données reconstruites pour obtenir un ensemble de données reconstruites utiles. On désigne A cet ensemble de données reconstruites utiles ou non. 2) A partir des données reconstruites de l'ensemble A, extraire un ensemble B de ces données, cet ensemble B étant inscrit dans un volume 12 contenant l'objet (dont un exemple est montré figure 2). Il s'agit par exemple d'un parallélépipède rectangle dont l'extraction est par exemple basée sur des découpes volumiques [(Xmin Xmax) ;(Ymin,Ymax) ;(Zmin ;Zmax)] englobant les données liées à l'objet. Les caractéristiques F2 de ce volume peuvent être prédéfinies ou définies par l'utilisateur ou par un module 7 de pilotage de ces caractéristiques ; elles sont par exemple définies par l'utilisateur lors d'une première itération du procédé, et par ce module de pilotage lors des éventuelles itérations suivantes. Ce module de pilotage 7 est par exemple basé sur une recherche dans des tables de correspondances, ou sur une grille associative de type Kohonen, ou sur une base de connaissances générée par apprentissage adaptatif supervisé ou non, ou orientée par l'utilisateur via des zooms sur les données de A. 3) A partir de l'ensemble des données B, extraire un ensemble C de points repérés dans l'espace 3D et associés à leurs intensités, caractérisant la surface externe de l'objet, cette surface présentant des zones lacunaires en raison notamment du camouflage. Un exemple 11 d'ensemble C est montré figure 2. Cette extraction est par exemple basée sur des seuillages en intensité et/ou sur des fonctions de type isosurface avec : a. seuillage en intensité et/ou b. maillage de facettes (triangulaires ou rectangulaires ou hexagonales) et/ou c. extraction des sommets de facettes ainsi que des normales associées à chaque sommet, avec un critère de sélection des points à partir des normales (produit scalaire et barycentre, par exemple) et avec l'extraction des points extérieurs et/ou intérieurs aux facettes. Les valeurs F1 de ces critères d'extraction peuvent être prédéfinies ou définies par l'utilisateur ou par un module de pilotage 6 de ces critères d'extraction qui est par exemple basé sur une recherche dans des tables de correspondances, ou sur une grille associative de type Kohonen, ou sur une base de connaissances générée par apprentissage adaptatif supervisé ou non. 4) Remplir les zones lacunaires de l'ensemble C par génération d'une surface D tridimensionnelle complétée de l'objet. Des exemples de génération de surface sont donnés plus loin. Cette étape est réalisée sans recourir à des modèles CAO ou autres d'une base de données extérieure, comme par exemple des attributs géométriques obtenus en dehors du procédé de reconstruction et d'identification. 5) A à partir des données D complétées de l'objet, identifier l'objet. Cette identification peut être assurée par un utilisateur à l'aide d'une Interface utilisateur dédiée telle qu'une interface tactile et/ou à écran et clavier et/ou à reconnaissance vocale, permettant éventuellement à l'utilisateur de réaliser des zooms sur les données tridimensionnelles et de prendre la décision sur la réussite de l'identification de l'objet. Cette identification peut aussi être assurée par un système d'identification automatique par exemple un système basé sur la reconnaissance de formes. Lorsque l'identification est réussie, le procédé est stoppé. On va à présent décrire plus en détail l'étape 4 de remplissage des surfaces lacunaires. Elle comporte par exemple dans l'ordre les sous-étapes suivantes décrites en relation avec la figure 4 : 41) Appliquer un processus de normalisation aux données de C caractérisant 35 la surface externe de la cible. Ce processus de normalisation permet de mettre à l'échelle l'ensemble des données de C et d'effectuer leur analyse en composantes principales telles que des courbes, des surfaces, des volumes principaux. Les données de C normalisées forment un ensemble D12. 42) A partir des données de C normalisées D12 et éventuellement à partir d'invariants normalisés D23 comme on le verra plus loin, extraire des « attracteurs d'information tridimensionnelle liée à l'objet » et les pondérer par rapport au nombre des points situés dans une zone topologique liée à un seuil prédéterminé de nombre de points, définie à l'aide d'une métrique liée à l'espace tridimensionnel (par exemple une distance euclidienne), ces attracteurs pondérés formant un ensemble D34. Ils sont extraits et pondérés en fonction de critères d'extraction et de pondération F75 qui peuvent être prédéterminés ou déterminés par l'utilisateur ou par un module 46 de pilotage de ces critères F75. Les attracteurs sont des données géométriques pertinentes issues de l'ensemble A, telles que des points, des lignes, des courbes, des volumes, et représentatives des données de A. Cette extraction-pondération est de type déterministe avec par exemple une optimisation sous contraintes en utilisant éventuellement l'algorithme du point intérieur et/ou une optimisation stochastique basée par exemple sur les réseaux de Hopfield, ou les réseaux de Boltzmann, ou le Recuit Simulé. 43) Sélectionner parmi l'ensemble D34, des attracteurs significatifs par rapport à un seuil de sélection F74, ces attracteurs significatifs formant un ensemble D45. Le seuil de sélection F74 peut être prédéterminé ou déterminé par l'utilisateur ou par le module 46 également apte à piloter ce seuil de pondération ; il est par exemple déterminé par l'utilisateur lors d'une première itération de ces étapes, et par ce module de pilotage 46 lors des éventuelles itérations suivantes. Ce module de pilotage 46 ainsi que cette sélection 43 sont par exemple basés sur une grille associative de type Kohonen, ou sur une base de connaissances générée par un apprentissage adaptatif supervisé ou non et/ou sur des mémoires associatives et/ou sur des arbres de classification. 44) Fusionner les attracteurs significatifs D45 c'est-à-dire renforcer leur poids avec ceux de leurs points proches extraits des données D12, ces attracteurs renforcés formant un ensemble D56. Cette étape est par exemple basée sur une grille associative de type Kohonen, ou sur une base de connaissances générée par un apprentissage adaptatif supervisé ou non, ou sur toute autre méthode de fusion de données. 45) Générer une surface tridimensionnelle à partir des données D12 et des attracteurs renforcés D56, les données de cette surface formant l'ensemble D. L'étape 45 de génération de surface tridimensionnelle D décrite en relation avec la figure 5, comporte par exemple dans l'ordre les étapes suivantes : Envoyer au moyen d'un module 100 de pilotage des procédés de génération de surface, les données contenues dans les données tridimensionnelles lacunaires (= l'ensemble D56) vers des procédés de génération de surface 3D (désignés typologie 1, ..., typologie k, typologie N). En fonction des données D56, le module de pilotage 100 choisit un ou plusieurs (voire tous) procédés de génération de surface 3D ; à chaque procédé choisi, sont envoyées les données D56 via un Multiplexeur 200. Ce module de pilotage est par exemple basé sur une recherche dans des tables de correspondances, sur une grille associative de type Kohonen, sur une base de connaissance générée par apprentissage adaptatif (supervisée ou non) et/ou de mémoires associatives et/ou d'arbres de classification. Chaque procédé choisi fournit un ensemble de données complétées D1, D2, Dk, DN. Parmi les procédés de génération de surface 3D utilisés, on peut citer des algorithmes de type recherche d'une énergie minimale (par exemple énergie potentielle de points) liée aux données D56, ou de type relaxation stochastique (Hopfield, Boltzmann, Recuit Simulé, par exemple), ou de type Régulation Bayésienne (directe et/ou de rétropropagation), ou de type Analyse par ondelettes (ondelettes orthogonales, ondelettes continues, ondelettes discrètes, analyse multi résolution), ou de type Approximation par régression généralisée (linéaire et/ou non-linéaire), ou de type Optimisation sous contraintes (optimisation de Newton, optimisation de Levenberg-Marquandt, par exemple), ou de type Fonctions radiales de base (Generalized Regression Networks, Probabilistic Neural Networks) ou des hybridations de ces approches algorithmiques. Fusionner (avec par exemple en outre un filtrage de points aberrants) les données complétées DI, DN, à l'aide d'un fusionneur 300 pour obtenir D ; éventuellement la fusion consiste simplement à choisir le meilleur résultat parmi les D1, DN. La fusion est par exemple basée sur une table de correspondance, ou sur une carte auto organisatrice de Kohonen, ou sur une base de connaissances générée par apprentissage adaptatif (supervisé ou non) et/ou sur des mémoires associatives et/ou des arbres de classification et/ou toute méthode de fusions de données. On se reporte à présent sur la figure 3. Si à l'issue de l'étape 5, l'identification de l'objet n'est pas réussie (-> 1 er non), un nouveau critère d'extraction de surface est défini et un nouvel ensemble C caractérisant la surface externe de l'objet est extrait (étape 3). Ce nouveau critère d'extraction est par exemple défini via une requête El envoyée vers le module de pilotage 6 de ces critères d'extraction, qui établit ce nouveau critère Fl comme indiqué précédemment ou par exemple par incrémentation selon une loi préétablie. Selon une alternative, il peut être défini par l'utilisateur via son interface. Ce critère Fl est alors envoyé au module d'extraction de l'étape 3 qui délivre les nouvelles données de C. Puis l'étape 4 est réitérée à partir de ce nouvel ensemble C pour 25 générer un nouvel ensemble D de données complétées de l'objet, suivie de l'étape 5 d'identification. Si l'identification de l'objet n'est pas réussie 2è non), les caractéristiques F2 d'un nouveau volume contenant l'objet sont définies ainsi 30 qu'un nouvel ensemble B de points repérés dans ce nouveau volume auxquels sont affectées les intensités de rétrodiffusion par l'objet. Ce nouveau volume est par exemple défini via une requête E2 de définition des caractéristiques de ce nouveau volume, envoyée vers le module 7 de pilotage de ces caractéristiques, qui détermine F2 comme indiqué 35 précédemment ou par exemple par incrémentation selon une loi préétablie. Selon une alternative, elles peuvent être définies par l'utilisateur via son interface. Puis les étapes 2, 3, 4 et 5 sont réalisées à partir de ce nouveau volume. Eventuellement, si l'identification de la cible n'est pas réussie (- 3è non) : Envoyer une requête d'invariants E3 vers un module 9 de recherche d'invariants. Rechercher des invariants géométriques ciblés F3 au moyen du module 9 en fonction de certains éléments de D (par exemple, une partie de cylindre, une gamme de dimensions, ...) à partir de tables de correspondance et/ou d'une base de connaissance générée par apprentissage adaptatif (supervisé ou non) et/ou de mémoires associatives et/ou d'arbres de classification. Ces invariants géométriques sont créés pendant le processus de reconstruction tridimensionnelle sans avoir recours à des données provenant de bases externes au procédé. Ces invariants ciblés sont alors introduits (G) dans une base de données 8 d'invariants, qui comporte des éléments reconnus (par exemple une roue, un capot, un bas de caisse, ...), respectivement associés à des invariants géométriques de type : objet global reconstruit, dimensions de l'objet, rapports dimensionnels de l'objet, .... Ces invariants ne sont pas nécessairement que géométriques ; ils peuvent inclure des informations de type couleur, texture, ou autre. Cette base de données 8 n'est donc alimentée qu'au fur et à mesure des itérations du procédé. A partir de ces invariants géométriques ciblés F3 et de l'ensemble C caractérisant la surface externe de la cible, réaliser l'étape 4 de remplissage des surfaces lacunaires, pour générer un nouvel ensemble D de données complétées. On se reporte à la figure 4. Les sous-étapes de l'étape 4 comportent alors avant la sous-étape 42, une sous-étape supplémentaire 41 bis : o Appliquer un processus de normalisation aux invariants ciblés F3. Ce processus de normalisation permet de mettre à l'échelle ces invariants F3 et d'effectuer leur analyse en composantes 2 9 8 1 7 72 13 principales. Les données de F3 normalisées forment un ensemble D23. o La sous-étape 42 est alors réalisée à partir de D12 et de D23. Puis enchaîner avec les étapes 43, 44, 45 et 5. 5 Si l'identification de la cible n'est pas réussie (-> 4è non) : un nouveau seuil de sélection des attracteurs significatifs F74 est déterminé par le module de pilotage 46 du seuil de sélection, et l'étape 43 de sélection est réitérée à partir de ce nouveau seuil et de l'ensemble D34, et 10 délivre des nouveaux attracteurs significatifs D45. Les étapes 44 et 45 sont réitérées et de nouvelles données complétées D sont générées en vue de leur identification au cours de l'étape 5. Si l'identification de la cible n'est pas réussie (-> 5è non) à l'issue 15 de l'étape précédente, réitérer l'étape 42 en modifiant les critères d'extraction et de pondération F75 des attracteurs par le module 46 de pilotage de ces critères d'extraction et de pondération, pour obtenir un nouvel ensemble D34. Puis enchaîner les étapes 43, 44, 45 et 5 à partir de ces nouvelles données D34. 20 Si l'identification de la cible n'est pas réussie, réitérer l'enchaînement des étapes 2, 3, 4 et 5 comme indiqué précédemment. Si une recherche d'invariants géométriques est réalisée, elle le sera à partir des données de D et dans la base de données des invariants géométriques 8. 25 Si l'identification de la cible n'est pas réussie le procédé peut continuer en réitérant les étapes telles que décrites, l'utilisateur ayant la possibilité d'arrêter le procédé de traitement à tout moment. Dans les exemples d'itérations précédemment décrits dans le cas 30 où l'identification n'est pas réussie, l'ordre des étapes peut être changé. Les étapes suivant le 3è non peuvent être changées avec celles suivant le 1' non et inversement. De même, celles suivant le 2è non peuvent être changées avec celles suivant le 4è non, et inversement. Ces techniques peuvent être intégrées dans des équipements optroniques d'identification des cibles dites « difficiles » à moyenne distance (de quelques centaines de mètres à quelques kilomètres). Ces équipements sont intégrables dans un système UAV, hélicoptère ou avion pour une reconnaissance basse altitude. Ces techniques d'imagerie laser 3D s'appliquent également au domaine biomédical notamment pour l'identification de désordres sous-cutanés
L'invention concerne un procédé de reconstruction 3D d'un objet à partir de signaux rétrodiffusés et captés, qui comprend : - Etape 1) générer à partir des signaux captés, des points 3D auxquels est respectivement affectée leur intensité de rétrodiffusion qui forment un ensemble A de données reconstruites, - Etape 2) à partir de A, extraire un ensemble B de données dont les points sont inscrits dans un volume contenant l'objet, en fonction de caractéristiques F2 de volume. - Etape 3) à partir de B, extraire un ensemble C de données caractérisant la surface externe de l'objet, cette surface présentant des zones lacunaires, en fonction d'un critère d'extraction, - Etape 4) à partir de C, remplir les zones lacunaires par génération de surface tridimensionnelle pour obtenir un ensemble D de données complétées de l'objet, sans recourir à une base de données extérieure, - Etape 5) identifier l'objet à partir de D.
1. Procédé de reconstruction 3D d'un objet (10) d'une scène (1) exposée à une onde, à partir de signaux rétrodiffusés par la scène et captés, qui comprend : Etape 1) générer à partir des signaux captés, un ensemble de points 3D auxquels est respectivement affectée leur intensité de rétrodiffusion par la scène, ces points 3D associés à leur intensité étant désignés ensemble A de données reconstruites, Etape 2) à partir de cet ensemble A de données reconstruites, extraire un ensemble B de données dont les points sont inscrits dans un volume (12) contenant l'objet, en fonction de caractéristiques F2 de volume, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : Etape 3) à partir de l'ensemble B, extraire un ensemble C de données caractérisant la surface externe de l'objet, cette surface présentant des zones lacunaires, en fonction d'un critère d'extraction F1, Etape 4) à partir des données de C, remplir les zones lacunaires par génération de surface tridimensionnelle pour obtenir un ensemble D de données complétées de l'objet, sans recourir à une base de données extérieure, Etape 5) identifier l'objet à partir de l'ensemble D. 2. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape 1 comporte en outre une étape pour débruiter les données de A. 3. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le critère F1 est déterminé par un module (6) de définition du critère d'extraction de surface et/ou les caractéristiques F2 sont déterminées par un module (7) de définition des caractéristiques du volume contenant l'objet.4. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'étape 4 de remplissage de zones lacunaires comprend les sous-étapes suivantes : Etape 41), normaliser les données de C caractérisant la surface externe, pour obtenir un ensemble D12 des données de C normalisées, Etape 42) à partir des données de D12, extraire des données pertinentes désignées attracteurs et les pondérer, en fonction de critères d'extraction et de pondération F75, pour obtenir un ensemble D34 d'attracteurs pondérés, Etape 43) parmi les données de l'ensemble D34, sélectionner des attracteurs significatifs en fonction d'un seuil de sélection F74, Etape 44) renforcer le poids des attracteurs significatifs en fonction de données de C spatialement proches, pour obtenir un ensemble D56 d'attracteurs significatifs renforcés, Etape 45) à partir des données de D12 et de D56, générer une surface tridimensionnelle D. 5. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon la précédente, caractérisé en ce que les critères d'extraction et de pondération F75 et le seuil de sélection F74 sont déterminés par un module (46) de pilotage de ces critères d'extraction et de pondération et de ce seuil de sélection. 6. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que l'étape 45) de génération de surface comprend les sous-étapes suivantes : Envoyer les données de D56 vers plusieurs procédés de génération de surface, au moyen d'un module (100) de pilotage de la génération de surface, Choisir le meilleur résultat ou fusionner plusieurs résultats pour obtenir l'ensemble D au moyen d'un fusionneur (300). 7. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 3), 4) et 5) avec un nouveau critère F1. 8. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon la précédente, caractérisé en ce que lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 2), 3), 4) et 5) avec de nouvelles caractéristiques F2 du volume (12) contenant l'objet. 9. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon la précédente, caractérisé en ce que lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, il comporte des étapes pour : - extraire des invariants F3 dans les données de D au moyen d'un module (9) de recherche d'invariants, - compléter avec ces invariants F3, l'ensemble C de données caractérisant la surface externe de l'objet, - injecter ces invariants F3 dans une base de données (8) d'invariants, - réitérer les étapes 4) et 5) à partir de ce nouvel ensemble C. 20 10. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon la précédente, caractérisé en ce que l'étape 4) de remplissage de zones lacunaires comprend avant l'étape 42), une sous-étape 41bis) pour normaliser les invariants, et obtenir ainsi un ensemble D23 25 d'invariants normalisés et en ce que l'étape 42) est réalisée à partir des données de D12 et de D23. 11. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon l'une des 9 ou 10, caractérisé en ce que lorsque l'identification 30 de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 43), 44), 45) et 5) avec un nouveau seuil de sélection F74. 12. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon la précédente, caractérisé en ce que lorsque l'identification de l'étape 5) 35 n'est pas réussie, réitérer les étapes 42), 43), 44), 45) et 5) avec de nouveaux critères d'extraction et de pondération F75. 13. Procédé de reconstruction 3D d'un objet selon la précédente, caractérisé en ce que lorsque l'identification de l'étape 5) n'est pas réussie, réitérer les étapes 42), 43), 44), 45) et 5) et si l'étape d'extraction d'invariants est réalisée, elle l'est à partir des données de D et dans la base de données d'invariants (8). 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'identification est assurée par un utilisateur ou par un système d'identification automatique. 15. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les signaux sont captés par un système d'imagerie active ou passive dans le domaine visible ou IR. 15
G
G06
G06T,G06K
G06T 17,G06K 9
G06T 17/00,G06K 9/62
FR2988300
A1
DISPOSITIF IMPLANTABLE DE REPARATION ET DE RECONSTRUCTION OSSEUSE APTE A ADSORBER DES AGENTS BIOACTIFS ET PROCEDES DE FABRICATION D'UN TEL DISPOSITIF
20,130,927
La présente invention concerne les dispositifs de réparation et de reconstruction osseuse aptes à adsorber des agents bioactifs et les procédés de fabrication de tels dispositifs. Les dispositifs implantables de réparation et de reconstruction selon l'invention peuvent être utilisés dans de nombreux domaines d'application et notamment dans le domaine des prothèses articulaires (hanches, genoux, épaules, etc.), des implants dentaires, des plaques d'ostéosynthèse, des vis de fixation ou encore pour le rachis. La réparation d'anomalies de l'os avec des matériaux de substitution osseux due par exemple à des traumatismes, de l'arthrose, un traitement 15 cancéreux ou d'autres maladies du squelette est souvent coûteuse et invasive. Les obstacles majeurs à l'utilisation extensive de dispositifs implantables résident dans l'adhésion bactérienne auxdits dispositifs pouvant causer une infection localisée sur ces derniers, un manque d'intégration tissulaire ou une biocompatibilité insuffisante avec les surfaces des dispositifs implantables. 20 L'incidence des infections bactériennes sur ces dispositifs est par exemple de l'ordre de 2% pour les prothèses de hanches (dont l'implantation représente de l'ordre de 120 000 actes chirurgicaux en France par an) et 4% pour les prothèses de genoux (dont l'implantation représente de l'ordre de 50 000 actes chirurgicaux en France par an). 25 De telles infections engendrent de nombreux problèmes graves lesquels sont difficiles à traiter. En effet, les micro-organismes qui se fixent sur les films (polymères organiques par exemple) ou autres couches surfaciques (céramiques, métalliques ou minérales par exemple) recouvrant ces dispositifs médicaux implantables sont très résistants et difficiles à traiter car ils forment 30 rapidement un biofilm les protégeant d'une antibioprophylaxie systémique. L'utilisation d'antibiotiques à des fins prophylactiques en chirurgie orthopédique a montré certains bénéfices mais l'administration d'antibiotiques par voie intraveineuse ne permet pas d'atteindre une concentration sur le site d'implantation, et donc locale, suffisante en antibiotiques (en dessous du seuil de la concentration minimale inhibitrice) ce qui peut engendrer des pneumonies résistantes et d'autres infections bactériennes systémiques. De telles complications opératoires engendrent de sérieux problèmes tels que l'explantation et le remplacement du dispositif implanté, une augmentation de l'utilisation d'antibiotiques de façon systémique, un séjour en hôpital prolongé mais également des souffrances prolongées pour le patient ainsi qu'un impact sur l'économie publique et la morbidité. Ainsi, il existe un besoin pour des systèmes de délivrance localisée de principes actifs dans le domaine des infections osseuses du fait d'une faible accessibilité à ces zones localisées aux médicaments administrés par voie intraveineuse. Les prothèses de hanches, en particulier, les prothèses articulaires métalliques sont très largement utilisées pour leur excellente résistance mécanique dans la consolidation ou le remplacement d'une articulation défaillante et pour leur biocompatibilité. Ces prothèses de hanche comprennent généralement un noyau métallique revêtu d'une première couche en biocéramique et notamment à base d'hydroxyapatite. Cette couche de biocéramique a pour fonction d'améliorer l'intégration tissulaire de la prothèse et doit répondre à un cahier des charges très strict et notamment, présenter une force d'adhésion sur le noyau métallique d'au moins 15 MPa (selon la norme ISO 13779-2, paragraphe 5.5) selon un essai normalisé sur cylindre (selon la norme ISO 13779-4). Cependant, la première couche en biocéramique, et notamment en hydroxyapatite, est à base d'un composé phosphocalcique qui est fragile et qui ne doit pas être altéré afin d'assurer les fonctions pour lesquelles il a été disposé sur le noyau métallique du dispositif implantable. Il existe donc un besoin de proposer des dispositifs implantables de réparation et de reconstruction osseuse permettant de délivrer sur le site d'implantation des agents bioactifs et ce, de façon contrôlée et durable afin de limiter les complications post-opératoires. On connaît le brevet EP-1.824.531 B1 qui décrit la fonctionnalisation de biomatériaux en particulier d'un biomatériau pouvant être à base d'hydroxyapatite, fonctionnalisé par un copolymère ou polymère de cyclodextrine ou dérivé de cyclodextrine et d'un acide polycarboxylique. On connaît la publication ayant pour titre "adsorption of citric ace from dilate aqueous solutions by hydroxyapatite" Journal of Colloid and Interface Science 268 (2003) 37-42. Cette publication enseigne que l'acide citrique induit une déminéralisation de la dentine à base d'hydroxyapatite selon deux mécanismes : le premier consistant par une attaque de la dentine par les ions H+, donc lié à l'acidité, le second par complexation de l'hydroxyapatite par un acide formant un sel insoluble. On connaît également la publication "High resolution SEM evaluation of destin etched with maleic and citric acie Dental Materials 18 (2002-26-35). Cette publication enseigne que les acides maléique et citrique provoquent une attaque en surface et donc la déminéralisation de la dentine confirmant ainsi l'action destructrice de l'acide citrique sur la couche d'hydroxyapatite, lequel acide citrique est utilisé en tant qu'agent de réticulation pour la polymérisation de la cyclodextrine dans EP 1.824.531 I31. La présente invention a pour objet un dispositif implantable de réparation et de reconstruction osseuse apte à délivrer au moins un agent bioactif de façon localisée tout en n'affectant pas la capacité de la première couche en biocéramique, en particulier à base de carbonate de calcium et/ou d'un composé phosphocalcique, à favoriser l'intégration tissulaire, à adhérer selon les normes spécifiées au noyau métallique, et à préserver ses qualités de biocompatibilité et d'hémocompatibilité. La présente invention pallie tout ou partie des problèmes précités en ce qu'elle a pour objet un dispositif implantable de réparation et de reconstruction osseuse comprenant un noyau métallique, revêtu au moins partiellement, dans cet ordre, d'une première couche en biocéramique et d'une seconde couche d'un polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4-butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou leur(s) anhydride(s) d'acide(s). On désigne dans la suite du présent texte sous le terme générique de polymère de cyclodextrine, tout polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4-butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou de leur(s) anhydride(s) d'acide(s). De manière plus précise, un polymère de cyclodextrine est issu de la réaction de polymérisation d'une cyclodextrine ou un dérivé de cyclodextrine déterminé(e) et d'un acide polycarboxylique ou son anhydride d'acide déterminé tandis qu'un copolymère de cyclodextrine est issu de la réaction de polymérisation d'au moins deux cyclodextrines différentes ou d'au moins deux dérivés de cyclodextrine différents ou d'au moins une cyclodextrine déterminée et un dérivé de cyclodextrine déterminé et d'un acide polycarboxylique ou son anhydride d'acide déterminé. Le polymère ou le copolymère de cyclodextrine issu de la réaction de polycondensation contient dans sa structure des groupes carboxylates (RC00-) 20 résiduels. Avantageusement, la demanderesse a constaté que les acides polycarboxyliques précités permettent de former une seconde couche de polymère de cyclodextrine n'altérant pas ou très peu les propriétés de la première couche en biocéramique, en particulier à base de carbonate de 25 calcium et/ou d'un composé phosphocalcique de sorte qu'elle conserve des propriétés finales suffisantes en termes d'adhérence sur le noyau métallique, d'hémocompatiblité, de biocompatibilité et d'intégration tissulaire, par rapport à ses propriétés initiales. On désigne dans la suite du présent texte sous les abréviations suivantes 30 PAA et BTCA, respectivement l'acide polyacrylique et l'acide 1,2,3,4- butanetétracarboxylique 2 9 88300 5 Avantageusement, le noyau métallique est recouvert d'une couche préliminaire comprenant du titane, disposée entre le noyau métallique et la première couche en biocéramique. Cette couche préliminaire a pour rôle de remplir les fonctions assurées par la première couche en biocéramique 5 (notamment s'agissant de l'intégration tissulaire) en cas de disparition, par exemple par descellement, de cette dernière après quelques mois, voire quelques années d'implantation. Dans une variante, la première couche en biocéramique est à base d'alumine (A1203) et/ou de zircone (ZrO2) et/ou de carbonate de calcium et/ou 10 d'un composé phosphocalcique, notamment le phosphate de calcium (hydroxyapatite) et/ou le triphosphate de calcium. Dans une variante, ladite première couche en biocéramique est poreuse et comporte une face externe orientée au regard de ladite seconde couche qui est rugueuse. 15 On comprend par porosité, la quantité de vide par rapport à une surface de référence occupée par la première couche en biocéramique. De préférence, la porosité est déterminée au moyen d'un microscope. La méthode de mesure consiste à faire une coupe « métallographique » de la couche à étudier, ici la première couche en biocéramique, puis à délimiter une surface A déterminée dans la zone à mesurer, effectuer le rapport surfacique entre les vides représentés par des parties noires et la surface A. La méthode est automatisée par un logiciel de calcul visuel des parties noires. La mesure est effectuée au moins dix fois, le taux de porosité étant la moyenne arithmétique des mesures effectuées. Le taux de porosité de la première couche en biocéramique est de préférence inférieur ou égal à 30%, et supérieur à 0%, encore de préférence inférieur ou égal à 15%. Ces valeurs sont données à +/- 10%. Avantageusement, la première couche en biocéramique comporte des micropores dont le diamètre est inférieur ou égal à 10 pm et des macropores 30 dont une partie présente un diamètre supérieur ou égal à 40 pm et inférieur à 300 pm et une autre partie présente un diamètre supérieur ou égal à 300 pm. 2 9 88300 6 La mesure du taux de porosité précité est effectuée sur les micropores tels que définis ci-dessus. Ce sont ces micropores qui assurent en grande partie le phénomène d'intégration tissulaire du dispositif implantable. De préférence, la rugosité peut être évaluée conformément à la norme 5 NFS 94.071, "Matériaux pour implants chirurgicaux - Détermination de l'état de surface des revêtements pour applications biomédicales". Les valeurs mesurées : Ra, écart moyen arithmétique du profil de rugosité, Rt, hauteur maximale de ce profil (i.e l'écart entre le pic de rugosité le plus haut et le creux le plus profond), et Wa, l'écart moyen arithmétique en 10 profil d'ondulation sont à titre d'exemples pour une première couche en biocéramique selon l'invention : Ra inférieure ou égale à 94 pm +/- 1,2 pm, Rt inférieure ou égale à 65 pm +/- 6,8 pm, Wa inférieure ou égale à 6,7 pm +/1,3 pm. Les valeurs Ra, Rt et Wa sont supérieures à 0 pm. La rugosité peut également être mesurée de manière satisfaisante selon 15 les normes suivantes : ISO 12085, ISO 4287 et ISO 13565. La demanderesse a constaté que l'aspect de surface rugueux de la face externe de la première couche en biocéramique, notamment en hydroxyapatite et/ou dans un composé phosphocalcique, ainsi que sa porosité favorisent l'adhérence du polymère de cyclodextrine. Etonnamment, la porosité de la 20 première couche nécessaire pour assurer sa fonction d'intégration tissulaire est préservée et n'est ni altérée, ni obstruée par le polymère de cyclodextrine. La face externe de la première couche en biocéramique étant rugueuse, elle présente des creux et des sommets, elle ne présente donc pas une épaisseur constante. 25 De préférence, la méthode de mesure de l'épaisseur moyenne de la première couche en biocéramique consiste à effectuer sur plusieurs coupes « métallographiques » à l'aide d'un microscope différentes mesures de l'épaisseur (dans les creux ou les sommets), au moins dix mesures d'épaisseur dans les creux et dix autres mesures d'épaisseur sur les sommets, et à retenir pour l'épaisseur moyenne, la moyenne arithmétique desdites épaisseurs mesurées. 2 9883 00 7 Dans une variante, l'épaisseur de la première couche en biocéramique est inférieure ou égale à 500 pm et supérieure ou égale à 50 pm, encore de préférence l'épaisseur de ladite première couche est inférieure ou égale à 300 pm, et encore de préférence de l'ordre de 80 pm. Ces valeurs sont données à 5 +/-30% près et sont avantageusement mesurées selon la norme ASTM F185401 ou NFS-94-069 (1994). La demanderesse a observé des problèmes d'adhérence de la première couche en biocéramique sur le noyau métallique, et éventuellement la couche préliminaire comprenant du titane, lorsque la première couche a une épaisseur 10 supérieure à 300 pm. De préférence, la couche préliminaire est également poreuse et présente une face externe au regard de la première couche en biocéramique rugueuse. Les méthodes de mesure de l'épaisseur, de la porosité et de la rugosité décrites ci-dessus, ainsi que leurs définitions, s'appliquent à cette couche 15 préliminaire. Avantageusement, l'épaisseur de la couche préliminaire est comprise entre 50 pm et 500 pm, de préférence entre 50 pm et 300 pm, encore de préférence entre 50 pm et 150 pm. Ces valeurs sont données à +/- 30%. La valeur de rugosité Rt pour la couche préliminaire est de préférence 20 comprise entre 70 pm +/- 30 pm et 300 pm +/-100 pm. Les performances mécaniques de la couche préliminaire sur le noyau métallique (notamment tenue en traction (MPa), tenue en cisaillement statique (MPa), fatigue en cisaillement, tenue en fatigue du noyau métallique...) sont mesurées selon les mêmes normes que celles utilisées pour la première couche 25 en biocéramique (ASTM F1147-05, ASTM F1160-05). Le taux de porosité de la couche préliminaire est de préférence inférieur ou égal à 30%, et supérieur à 0%, encore de préférence inférieur ou égal à 15%. Ces valeurs sont données à +/- 10%. Dans une variante, le noyau métallique est sélectionné parmi les métaux 30 suivants, seul ou en combinaison : titane (tels que ceux listés dans la norme ISO 5832-2 ), un alliage de titane (tels que ceux listés dans la norme ISO 5832- 3, -10,-11 et -14), un alliage à base de titane et de nickel (NiTiNOL®), alliage à base de fer, acier(s) inoxydable(s) (notamment ceux listés dans la norme ISO 5832-1 et ISO 5832-9) telle que la nuance AISI 316L ou M30NW ou encore M25NW, métaux non ferreux tel qu'un alliage à base de Cobalt (notamment ceux listés dans la norme ISO 5832-4 à -8 et ISO 5832-12) biocéramique à base d'alumine et/ou de zircone. Dans une variante, le polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4-butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou ou leur(s) anhydride(s) d'acide(s) adsorbe au moins un agent bioactif. On comprend par agent bioactif, tout agent induisant une réaction appropriée chez l'hôte et apte à être libéré par la seconde couche par le polymère de cyclodextrine et ayant un effet prophylactique et/ou thérapeutique et/ou de traitement de la douleur sans induire des risques outres mesures mettant en question le bénéfice. On comprend par adsorption tout phénomène de rétention d'agent bioactif par ladite seconde couche. Ledit phénomène comprend la complexation dudit agent bioactif par une molécule « cage » d'un dérivé de cyclodextrine (on parle alors de complexe d'inclusion) et/ou l'interaction ionique entre au moins un groupe carboxylate dudit polymère de cyclodextrine et un agent bioactif. Dans une variante, ledit agent bioactif est choisi parmi les anticoagulants, les anti-thrombogéniques, les agents anti-miotiques, les agents anti-prolifération, les agents anti-adhésion, les agents anti-migration, les agents promoteurs d'adhésion cellulaire, les agents facteurs de croissance, les molécules antiparasitaires, les agents anti-inflammatoires, les agents antidépresseurs, les agents anti-fongiques, les molécules antimicrobiennes, les antiseptiques, les antibiotiques et les antalgiques. Dans une variante, l'agent bioactif est choisi parmi les aminosides, dont notamment l'amikacine, la gentamicine, la kanamycine, la néomycine, la 30 nétilmicine, la paromomycine, la streptomycine et la tobramycine, de préférence la gentamicine (C21I-143N507) et la tobramycine (C18H37N509). Les aminosides, également désignés sous le terme d'aminoglycosides constituent une famille d'antibiotiques actifs sur certaines bactéries. Généralement, la plupart de ces antibiotiques sont produits par des bactéries de la famille des actinomycètes, ou en sont dérivés par hémisynthèse. Les aminoglycosides sont composés de deux à cinq unités de sucres (glucide) substitués par des fonctions amines primaires (-NH2) et secondaires (- NHR), ce qui constitue l'origine de leur dénomination. La plupart d'entre eux sont construits autour d'un noyau central commun, constitué de 2désoxystreptamine et de glucosamine (voir figure 1 annexée à la présente). Cette structure minimale correspond à l'antibiotique néamine ou néomycine A. La plupart des aminosides utilisés en clinique comportent d'autres sucres aminés, substitués soit en position 4, soit en position 5 du cycle désoxystreptamine (voir figure 1 annexée à la présente). On a ainsi deux familles d'aminosides : . les aminosides 4,6 disubstitués, tels que la kanamycine, la gentamicine ou l'amikacine ; . les aminosides 4,5 disubstitués, tels que la néomycine ou la ri bosta myci ne. Les références R1 et R2 désignent une chaîne alkyle saturée ou une chaîne alkényle insaturée. De manière connue, les aminosides ne sont pas efficaces par administration orale parce qu'ils sont absorbés par le petit intestin et transmis par la veine porte vers le foie où ils seront inactivés. Pour cette raison, ils sont administrés par voie intramusculaire ou intraveineuse. Malgré ceci, ils restent peu efficaces car une trop faible quantité d'agent bioactif peut atteindre le site d'infection du tissu osseux surtout lorsque le tissu est nécrotique et n'est pas vascularisé après l'implantation d'un dispositif implantable. Une augmentation de dose d'administration pour surmonter cette inefficacité locale n'est pas la solution parce qu'elle est accompagnée le plus souvent d'une toxicité. La présente invention permet ainsi de délivrer localement à la zone d'implantation des agents bioactifs choisis parmi les aminosides, en quantité plus importante que s'ils avaient été délivrés par voie intramusculaire ou intraveineuse, tout en évitant ou limitant les problèmes de toxicité. Par ailleurs, la demanderesse a constaté de façon surprenante que la cinétique de libération des aminosides en combinaison avec le polymère de cyclodextrine et la première couche en biocéramique était retardée comparativement par exemple à la vancomycine permettant que les agents bioactifs choisis parmi les aminosides soient encore libérés au bout de 21 jours d'implantation. Cet effet technique est particulièrement avantageux s'agissant de la limitation, voir l'inhibition totale des infections bactériennes sur le dispositif après son implantation au bout de 21 jours. Une explication non exhaustive serait qu'en milieu acide ou en milieu physiologique tamponné à pH égal à 7,4, le polymère de cyclodextrine génère des fonctions carboxylates (-000-) lesquelles sont aptes à former une liaison 15 de type ionique avec les fonctions amines protonnées primaires (-NH3±) et secondaires (-NH2e) des agents bioactifs sélectionnés parmi les aminosides. Les « cages » du polymère de cyclodextrine seraient donc libres et aptes à interagir avec un autre agent bioactif différent des aminosides, tels que ceux cités ci-dessus. 20 Cependant, cette explication ne permet pas de comprendre totalement ce phénomène de façon complète puisque cet effet de libération à plus de 7 jours n'est pas observé lorsque un substrat polymère par exemple un textile en polyéthylène téréphtalate est fonctionnalisé par l'acide acrylique. Les aminosides ont ensuite été appliquées sur ce substrat textile contenant 25 uniquement des fonctions carboxylates. Il est ainsi observé un effet de synergie entre la première couche en biocéramique, les fonctions carboxylates et les cavités des cyclodextrines du polymère de cyclodextrine, et les aminosides, en particulier la gentamicine et la tobramycine, sur la libération prolongée des aminosides, en particulier à plus de 30 7 jours. La présente invention a pour objet selon un deuxième aspect, un procédé de préparation d'un dispositif implantable de réparation et de reconstruction osseuse, notamment selon l'une quelconque des variantes de réalisation décrites ci-dessus, comprenant un noyau métallique revêtu au moins partiellement d'une première couche en biocéramique. Avantageusement, ledit procédé comprend les étapes successives ci-après, effectuées de préférence en continu : a- Une étape d'application sur la première couche d'une solution aqueuse comprenant : - une ou des cyclodextrine(s) et/ou un ou des dérivé(s) de cyclodextri ne(s), - un acide polyacrylique et/ou un acide 1,2,3,4- butanetétracarboxylique et/ou leur(s) anhydride(s) d'acide(s), - et éventuellement un catalyseur ; b- Une étape de chauffage à une température supérieure à 80°C, pendant une durée d'au moins une minute pour la formation d'une seconde couche dans un polymère ou copolymère de cyclodextrine et/ou dérivé de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4- butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou ou leur(s) anhydride(s) d'acide(s), c- Une étape de lavage du support, de préférence avec de l'eau. On comprend par le terme « en continu » que les étapes sont réalisées les unes après les autres sans pause de plus d'une heure. De préférence, le catalyseur est choisi parmi les dihydrogénophosphates, les hydrogénophosphates, les phosphates, les hypophosphites, les phosphites de métaux alcalins, les sels de métaux alcalins des acides polyphosphoriques, les carbonates, les bicarbonates, les acétates, les borates, les hydroxydes de métaux alcalins, les amines aliphatiques, l'ammoniaque, et de préférence parmi l'hydrogénophosphate d'ammonium ou de sodium, le dihydrogénophosphate d'ammonium ou de sodium et l'hypophosphite d'ammonium ou de sodium. De préférence, la solution aqueuse comprend par rapport à sa masse totale sèche en poids : entre 15% à 50% en poids, de préférence entre 20% à 40% en poids, dudit au moins un agent de réticulation ; entre 15% à 50% en poids, de préférence entre 20% à 40% en poids de cyclodextrine(s) ou de dérivé(s) de cyclodextrine(s); éventuellement entre 2% en poids à 15% en poids, de préférence entre 5% en poids à 15% dudit catalyseur, de préférence ledit catalyseur est l'hypophosphite d'ammonium ((NH4)H2P02). La demanderesse a observé qu'il n'était pas possible de déposer un complexe d'inclusion de cyclodextrine ou dérivé de cyclodextrine complexant un agent bioactif sur la première couche en biocéramique puis d'appliquer l'acide polycarboxylique, BTCA ou PAA, sans dégrader les propriétés de l'agent bioactif lors de l'étape de chauffage. La première couche en biocéramique peut être déposée par différentes techniques, et notamment à l'aide des techniques suivantes qui sont bien connues de l'homme du métier et permettent d'obtenir une première couche poreuse et dont au moins la face externe est rugueuse en surface : torche plasma (ICP : Inductivity Coupled Plasma deposition), Laser pulsé, micro-arc, hydrothermique,... Ces techniques consistent pour la plupart à projeter du zirconium, de l'alumine ou du carbonate de calcium et/ou un composé phosphocalcique sur le noyau métallique, ou éventuellement une couche préliminaire disposée sur le noyau métallique et telle que décrite ci-dessus. La couche préliminaire comprenant du titane telle que définie ci-dessus peut être obtenue par les techniques de déposition précitées. Dans une variante, le procédé selon l'invention comprend une étape 25 d'extraction de la vapeur d'eau formée, effectuée concomitamment à l'étape de chauffage b). Les inventeurs se sont aperçus que diminuer la quantité d'eau en contact avec la première couche en biocéramique et l'acide polycarboxylique permet de diminuer le risque de générer des ions h1+ susceptibles d'attaquer la première 30 couche en biocéramique et de l'altérer. 2 9 88300 13 La vapeur d'eau ici formée comprend la vapeur d'eau issue de la solution aqueuse utilisée à l'étape d'application a) et celle issue de la réaction de polycondensation (estérification) entre les fonctions hydroxyles des cyclodextrines et/ou des dérivés desdites cyclodextrines et les fonctions acides 5 carboxyliques du PAA et/ou du BTCA. Dans une variante, l'étape de chauffage b) comprend une première étape de séchage pendant au moins 5 minutes à une température supérieure ou égale à 80°C afin d'évaporer l'eau et une seconde étape de fixation pendant au moins 5 minutes à une température supérieure ou égale à 120°C. 10 Avantageusement, l'étape de lavage c) comprend une étape de séchage, de préférence à une température supérieure ou égale à 80°C pendant au moins 5 minutes. Dans une variante, le procédé selon l'invention comprend à l'issue de l'étape de chauffage b), une étape de neutralisation au cours de laquelle le 15 dispositif implantable est immergé dans une solution basique pendant au moins une minute. L'étape de neutralisation est de préférence suivie d'une étape de séchage, de préférence à une température supérieure ou égale à 80°C pendant au moins 5 minutes. 20 Avantageusement, cette étape de neutralisation permet d'une part de rendre cytocompatible la seconde couche en polymère de cyclodextrine et d'autre part évite que la première couche en biocéramique ne soit attaquée par les ions H+ encore libres sur ladite première couche. Dans une variante, le procédé selon l'invention comprend une étape d'activation d) de ladite seconde couche, ayant lieu à l'issue de l'étape de lavage c), par imprégnation du dispositif implantable dans une solution aqueuse comprenant au moins un agent bioactif, de préférence choisi dans les aminosides. L'étape d'activation est de préférence suivie d'une étape de séchage, de 30 préférence à une température supérieure à 4°C pendant au moins 5 minutes, de préférence à la température ambiante. 2 9 88300 14 Les aminosides préférés et leurs effets techniques sont décrits ci-dessus. Dans une variante de réalisation, le dispositif implantable est imprégné dans une solution dudit au moins un agent bioactif pendant au moins une minute, de préférence au moins 4 heures sous agitation. 5 Avantageusement, le dispositif implantable est imprégné dans la solution dudit au moins un agent bioactif pendant au moins 24 heures, en particulier lorsque ledit agent est la tobramycine. Les inventeurs se sont aperçus que ce temps d'imprégnation permettait d'optimiser la quantité d'agent bioactif complexé par la seconde couche dans le 10 polymère de cyclodextrine mais également la libération prolongée à plus de 7 jours, en particulier à plus de 21 jours. De préférence, les aminosides sont utilisés dans la solution d'imprégnation à une concentration allant de 10 mg/ml à 60 mg/ml, de préférence de 40 mg/ml à 50 mg/ml. 15 Dans une variante, le dispositif implantable est imprégné dans une solution dudit au moins un agent bioactif ayant un pH supérieur ou égal à 3, de préférence inférieur ou égale à 6. Les inventeurs se sont aperçus que cet intervalle de pH permettait d'optimiser la cinétique de libération de l'agent bioactif en particulier à plus de 7 20 jours. Dans le cadre de la présente invention, la ou les cyclodextrine(s) sont choisies, seule ou en combinaison, parmi : l'a-cyclodextrine, la 13-cyclodextrine et la y-cyclodextrine, et le ou les dérivé(s) de cyclodextrine(s) sont choisis, seul ou en combinaison, parmi les dérivés hydroxypropyl, méthylés, ou acétylés de 25 l'a-cyclodextrine, de la 13-cyclodextrine et de la y-cyclodextrine, et les complexes d'inclusion desdites cyclodextrines ou desdits dérivés de cyclodextrines. La présente invention a également pour objet selon un troisième aspect l'utilisation d'un polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4-butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou de leur(s) anhydride(s) d'acide(s) pour former une seconde couche fonctionnelle sur une dispositif implantable comprenant un noyau métallique, ledit noyau métallique étant revêtu au moins partiellement d'une première couche en biocéramique, notamment selon l'une des variantes de réalisation décrites ci-dessus. La présente invention sera mieux comprise à la lecture des exemples de réalisation suivants cités à titre non limitatif, et illustrés par les figures suivantes, annexées à la présente : - la figure 1 représente de façon générale la formule développée des aminoglycosides, également désignés sous le terme d'aminosides ; - la figure 2 représente les quantités de TBO adsorbées par différentes pastilles (référencées de 1 à 3) à 160°C pendant 30 minutes dans une étuve sous vide ; - la figure 3 représente le taux d'adsorption en TBO selon trois (dérivés de) cyclodextrines différentes (référencés de 4 à 6) ; - la figure 4 représente la quantité de gentamicine adsorbée [pg/cm2] par les échantillons de Ti-HA et de Ti-HA-MeBCD en fonction du temps d'imprégnation dans une solution de gentamicine concentrée à 40 mg/ml avec un rapport de bain de 6 ml/cm2 (6 ml de solution/cm2 de surface de pastille) ; - la figure 5 représente la quantité de tobramycine adsorbée [pg/cm2] par les échantillons de Ti-HA et de Ti-HA-MeBCD en fonction du temps d'imprégnation dans une solution de tobramycine concentrée à 50 mg/ml avec un rapport de bain de 6 ml/cm2 (6 ml de solution/cm2 de surface de pastille) ; - la figure 6 représente la quantité de gentamicine et de tobramycine adsorbées par les échantillons de Ti-HA-MeBCD en fonction du pH de la solution de la gentamicine (40 mg/ml) et de tobramycine (50 mg/ml) après imprégnation des pastilles I-2) comportant une seconde couche en polymère de cyclodextrine pendant 4 heures et un rapport de bain de 6 ml/cm2 ; 2 9 88300 16 - la figure 7 représente les diamètres des zones d'inhibition (Staphylococcus aureus) sur gélose après 24 heures d'incubation des pastilles Ti-HA et Ti-HA-Me[3CD imprégnées par la gentamicine et libérée dans PBS pendant 7 jours, 14 jours et 21 5 jours ; - la figure 8 représente les diamètres des zones d'inhibition (Staphylococcus aureus) sur gélose après 24 heures d'incubation des pastilles Ti-HA et Ti-HA-Me[3CD imprégnées par la tobramycine et libérée dans PBS pendant 7 jours, 14 jours et 21 10 jours ; - la figure 9 représente les diamètres des zones d'inhibition (Staphylococcus aureus) sur gélose après 24 heures d'incubation d'un textile en PET vierge et d'un textile en PET revêtu d'une couche en acide polyacrylique (PAA), les deux textiles ayant été 15 imprégnés dans la gentamicine à 40 mg/ml à pH 3,7, puis libération dans le PBS pendant plusieurs jours. I-Matériels testés et composants de départ utilisés 1-Les prothèses de hanches testées sont des prothèses de hanche articulaire et ont un noyau métallique Ti6AI4V recouvert d'une première couche 20 d'hydroxyapatite (2Ca5(PO4)30H), ayant une épaisseur moyenne de 80 pm (+/25 pm), ces prothèses sont destinées à la chirurgie orthopédique de consolidation. 2-Les pastilles de forme cylindrique (0 25 mm, hauteur 5 cm) sont de même nature que ledit noyau métallique, elles sont recouvertes d'une première 25 couche d'hydroxyapatite (2Ca5(PO4)30H) et sont désignées sous la référence Ti-HA. 3-Acide polycarboxylique retenu: BTCA: M= 234,16 g/mol, Sigma Aldrich, France. 4-Dérivé de l3cyclodextrine retenue: Crysmel3: M=1191 g/mol, Roquette, 30 France. 5-l3cyclodextrine retenue : Kleptose, M= 1135 g/mol, Roquette, France. 6-Dérivé hydroxypropylé de l3cyclodextrine retenu (HP [3CD) : Kleptose HPB, degré de substitution molaire :0,65, M= 1390 g/mol, Roquette, France. 7-Dérivé méthylé de l3cyclodextrine (MeI3CD), degré de substitution 0.5, M =1243 g/mol, Roquette, France. 8-Catalyseur retenu : NaH2PO2: M= 87,98 g/mol, Sigma Aldrich, France. II- Préparation de la seconde couche en polymère de cyclodextrine sur la première couche en biocéramique Au cours d'une première étape, une solution aqueuse de trois composants X/Y/Z = 10/3/10 (Acide polycarboxylique / Catalyseur / Cyclodextrine et/ou dérivé de cyclodextrine) est préparée dans laquelle : X : représente la quantité en BTCA (I-3) exprimée en g dissoute dans 100 ml d'eau ; Y : représente la quantité d'hypophosphite de sodium (catalyseur (I-5)) exprimée en g dissoute dans 100 ml d'eau ; Z : représente la quantité en (dérivé de) cyclodextrine ( 1-4) 5) 6) ou 7)) exprimée en g dissoute dans100 ml d'eau. Au cours d'une seconde étape, ladite solution aqueuse est appliquée aux pastilles décrites au paragraphe I-2, en particulier les pastilles sont immergées dans ladite solution aqueuse pendant au moins 10 minutes sous agitation. Les pastilles ainsi traitées subissent ensuite une étape de chauffage selon l'invention, en particulier une première étape de séchage au cours de laquelle la vapeur d'eau formée est extraite de l'enceinte dans laquelle sont placées les 25 pastilles pour leur séchage à une température supérieure à 80°C pendant environ 30 minutes. Les pastilles séchées subissent ensuite une seconde étape de fixation au cours de laquelle la vapeur d'eau est extraite de l'enceinte dans laquelle sont placées les pastilles pour la fixation du polymère de cyclodextrine pendant au 30 moins 30 minutes à une température supérieure ou égale à 150°C. Les pastilles subissent enfin des étapes de lavage et de neutralisation telles que décrites ci-dessus pour la formation d'une seconde couche d'un polymère de cyclodextrine. Afin de quantifier le polymère de cyclodextrine déposé sur les pastilles, celles-ci sont immergées dans une solution aqueuse concentrée en TBO puis séchées. Le TBO (Bleu de toluidine Ortho) est un colorant cationique capable d'interagir avec le polymère de cyclodextrine a) par échange ionique avec les fonctions carboxylates, et b) par inclusion dans les cavités des (dérivés de) cyclodextrines. Le TBO est ensuite désorbé puis dosé par spectrophotométrie. Cet essai permet de montrer l'influence du choix de l'acide polycarboxylique sur la quantité de TBO adsorbée par la seconde couche de polymère de cyclodextrine et corrélativement sur la première couche en hydroxyapatite. Les résultats d'adsorption sont représentés dans la figure 2 annexée à la présente dans laquelle la pastille (1), référencée Ti-HA est revêtue d'une première couche en hydroxyapatite, la pastille (2), référencée Ti-HA-HP[3CD (CTR) et la pastille (3), référencée Ti-HA-HP[3CD (BTCA) sont revêtues d'une première couche en hydroxyapatite et d'une seconde couche d'un polymère de cyclodextrine dont l'agent de réticulation est respectivement l'acide citrique (CTR) et le BTCA. Les pastilles (2 et 3) adsorbent une plus grande quantité de TBO que la pastille vierge (1), Ti-HA, respectivement 17 et 70 fois plus. La différence d'adsorption en TBO entre l'acide citrique (CTR) et le BTCA s'expliquerait par une solubilisation de la première couche en hydroxyapatite lorsque l'acide citrique est utilisé. En effet, la première couche d'hydroxyapatite de la pastille (2) se détache du noyau métallique pendant l'étape de lavage c). Par contre, on observe que pour le BTCA, donc la pastille (3), aucune disparition visible de la première couche en hydroxyapatite n'a lieu. III- Tests d'adhérence de la première couche en hydroxyapatite (HA) sur les pastilles obtenues à l'issue du procédé de préparation de la seconde couche en polymère de cyclodextrine décrit au paragraphe II (référencées 1 à 3) Les tests d'adhérence ont été effectués selon la norme ISO 13779-4, les exigences visées sont spécifiées dans la norme ISO 13779-2 (en particulier 2 9 88300 19 l'adhérence moyenne doit être supérieure à 15 MPa en moyenne sur au moins 6 éprouvettes). Les résultats représentés au tableau 1 ci-dessous démontrent qu'il n'y a pas d'effet néfaste de la seconde couche en polymère de cyclodextrine sur la 5 tenue de la première couche en hydroxyapatite. Tableau 1 Pastilles Effort maxi mal atteint [KN] Surface de Résistance [MPa] (adhérence moyenne) Rupture liaison la pastille interface Ti/HA testée [mm2] [%] Témoin Ti-HA (non revêtu d'une première couche en hyd roxya patite) 41,6 491 84,7 / Témoin Ti-HA (revêtu d'une 7,6 491 15,5 100 première couche en hydroxyapatite) et fonctionnalisé par du TBO Pastilles Ti-HA revêtues 8,4 491 17,1 90 d'une première couche en hydroxyapatite et d'une seconde couche comprenant un polymère de cyclodextrine (issu de la réaction entre le BTCA et un dérivé de la cyclodextrine :HPI3CD) Pastilles TI-HA revêtues 7,2 491 14,7 95 d'une première couche en hydroxyapatite et d'une seconde couche comprenant un polymère de cyclodextrine (issu de la réaction entre le BTCA et un dérivé de la cyclodextrine :HPI3CD) et fonctionnalisé par le TBO 2 9 88300 20 IV- Etude de l'influence de la nature de la cyclodextrine ou du dérivé de cyclodextrine Les pastilles décrites au paragraphe I-2 sont traités par quatre solutions aqueuses comprenant les mélanges suivants BTCA/NaH2P02/HPBCD (4), 5 BTCA/NaH2P02/BCD (5), BTCA/NaH2PO21MeI3CD (6) et en proportion 10g/3g/10g pour 100 ml d'eau puis séchées et fixées dans un four ventilé à 160°C pendant 30 min. Les résultats sont représentés à la figure 3 annexée à la présente et montrent que les pastilles fonctionnalisées et référencées respectivement (4, 5, 6 ) adsorbent 5 à 10 fois plus de TBO que les pastilles 10 vierges selon la nature de la cyclodextrine. Les pastilles fonctionnalisées avec la Me[3CD absorbent 1,5 fois et 2 fois plus de TBO que les pastilles fonctionnalisées respectivement avec la [3CD et la HP(3CD. IV- Etude de la cinétique d'imprégnation lors de l'étape d'activation des pastilles I-2) en agents bioactifs choisis parmi les aminosides, lesdites pastilles étant revêtues 15 d'une seconde couche en polymère de cyclodextrine La seconde couche en polymère de cyclodextrine est obtenue par polycondensation d'un dérivé méthylé de l3cyclodextrine (MeI3CD) et de BTCA dont les conditions et proportions sont décrites au II. 1- Influence du temps d'imprégnation à l'étape d'activation 20 Les pastilles revêtues d'une première couche en hydroxyapatite et d'une seconde couche dans le polymère de cyclodextrine précité sont imprégnées dans une solution de gentamicine à 40 mg/ml (figure 4) ou une solution de tobramycine à 50 mg/ml (figure 5) pendant des durées variables : 5 min, 1 heure, 4 heures et 24 heures dont le pH est compris entre 3,7 et 3,9 avec un rapport de bain de 6 25 ml/cm2. La quantité de gentamicine ou de tobramycine adsorbée a été déterminée par la technique o-phtaldialdéhyde (OPA) sur la solution de désorption obtenue par hydrolyse de la seconde couche dans ledit polymère de cyclodextrine dans la soude. Les résultats illustrés à la figure 4 confirment que les pastilles Ti-HA-Me[3CD 30 adsorbent une quantité de gentamicine plus importante que les échantillons Ti-HA quel que soit le temps d'imprégnation. De plus, une augmentation progressive de la quantité de gentamicine adsorbée en fonction du temps d'imprégnation et ceci jusqu'à 4 heures est observée. Deux cinétiques d'adsorption ont été remarquées : une adsorption très rapide les 5 premières minutes représentant 66% du taux de chargement obtenu après 4 heures d'imprégnation considéré comme le temps optimal (obtenu 600 pg/cm2 de gentamicine adsorbée), et une adsorption plus lente jusqu'à 4 heures. Un temps d'imprégnation d'au moins une minute correspond ainsi à une étape d'activation effectuée par un chirurgien juste avant l'implantation du dispositif implantable alors qu'un temps d'imprégnation d'au moins 4 heures correspond à un dispositif implantable qui serait imprégné au stade de sa fabrication avant sa stérilisation et son emballage. Dans le cas de la tobramycine (figure 5), on observe que les pastilles Ti-HAMe[3CD adsorbent également une quantité plus importante de tobramycine que les pastilles Ti-HA et ceci quel que soit le temps d'imprégnation (par exemple après 5 minutes d'imprégnation, obtenu 490 pg/cm2 de tobramycine adsorbée pour un échantillon fonctionnalisé contre 70 pg/cm2 pour la pastille Ti-HA). La cinétique d'adsorption de la tobramycine montre une adsorption rapide les cinq premières minutes puis une adsorption plus lente jusqu'à 24 heures qui sera considéré comme le temps optimal (obtenu 830 pg/cm2 de tobramycine adsorbée pour Ti-HA-Me[3CD). 2- Influence du pH de la solution d'imprégnation à l'étape d'activation Les inventeurs se sont aperçus que le pH de la solution d'antibiotique est un paramètre qui conditionne le taux d'adsorption en fonction du type d'interactions possibles. Afin d'évaluer l'influence du pH de la solution d'aminoside(s) sur le taux d'adsorption du Ti-HA-Me[3CD, cinq pH compris entre 1,9 et 5,9 ont été testés en ajustant avec de la soude 0,1 M (M : mole/litre). Il faut noter que le pH initial de la gentamicine et de la tobramycine varie entre de 3,7 et 3,9. Les échantillons Ti-HAMe[3CD ont été imprégnés dans la gentamicine PANPHARMA, 40 mg/mL, et la tobramycine MYLAN, 50 mg/mL pendant 4 heures avec un rapport de bain de 10 mL/pastille. 2 9 88300 22 Les résultats présentés sur la figure 6 montrent que l'adsorption de la gentamicine augmente en fonction du pH (348 et 741 pg/cm2 respectivement pour les pH de 1,9 et 5,9). Il convient de noter qu'à pH trop basique, la gentamicine perdrait sa 5 solubilité dans l'eau. De même pour la tobramycine, les résultats ont montré que le taux d'adsorption augmente en fonction du pH. Des taux d'adsorption respectifs de 660 et 740 pg/cm2 pour des solutions de tobramycine ayant un pH de 4,9 et de 5,9 sont par exemple obtenus. 10 V- Etude propriétés antibactériennes des pastilles I-2) (figures 7, 8) comportant une seconde couche dans le polymère de cyclodextrine obtenu selon le procédé et dans les proportions décrits au II- (avec le BTCA et le dérivé méthylé de la l3cyclodextrine) imprégnées dans une solution de gentamicine à 40 mg/ml avec un pH de 3,7 ou de tobramycine à 50 mg/ml avec un pH de 3,9 à température 15 ambiante (entre 15°C et 25°C) sous agitation. La libération de gentamicine ou de tobramycine a été étudiée dans le PBS (phosphate buffered saline, pH 7,4) à 37°C (agitation : 80 rpm) et renouvelé à intervalle de temps régulier après avoir prélevé 50 pL de surnageant. Les pastilles ont été récupérées après 7, 14 et 21 jours de libération et leur activité 20 antibactérienne a été également déterminée. Le surnageant (50 pL) récupéré pour chaque pastille est déposé dans des puits (0 6 mm) préalablement creusés dans une gélose Mueller Hinton Agar et les échantillons (0 14,9 mm) sont déposés sur une gélose identique. Les géloses sont préalablement ensemencées par 0,1 mL d'une suspension à 104 ufc/mL de SASM (Staphylococcus aureus sensible à la 25 méticilline) avant de déposer le surnageant ou les pastilles. Après 24 heures d'incubation, la zone d'inhibition a été mesurée (ce qui correspond à la zone où l'antibiotique a diffusé et a inhibé la croissance des bactéries). Les pastilles Ti-HA non revêtues de la couche en polymère de cyclodextrine ne présentent aucune activité antibactérienne après 7 jours de libération (voir figures 7 30 et 8). Les pastilles Ti-HA-MeBCD montrent une activité antibactérienne persistante jusqu'au 14ème jour lorsque ces derniers sont imprégnés 5 minutes dans la gentamicine et jusqu'au 21ème jour lorsque ces derniers sont imprégnés 4 heures dans la gentamicine. Ceci montre donc un effet positif sur la fonction de l'activité antibactérienne prolongée du dispositif médical. La même analyse s'applique pour la libération de la tobramycine (figure 8). VI- Influence de la première couche en hydroxyapatite sur la libération prolongée en agent bioactif choisi parmi les aminosides Un textile en polyéthylène térépthalate a été fonctionnalisé selon la méthode suivante : une première étape d'activation du textile par plasma a été accomplie, ensuite le support a été introduit dans une solution d'acide acrylique à 5 mol/L à l'abri de l'air, et a été soumis à une température de 80°C pendant 2 heures. Cette dernière étape a conduit au greffage par mécanisme radicalaire d'acide polyacrylique sur le support textile en PET. Le textile greffé a ensuite subi un lavage. Ainsi on a obtenu un support textile dont les fibres étaient enrobées d'un polymère d'acide polyacrylique greffé. Ses fonctions carboxylates -COOH ont été dosées et évaluées à 50 pmol/g. Ledit textile en PET a ensuite subit une étape d'activation par imprégnation dans une solution de gentamicine à 40 mg/ml avec un rapport de bain de 6 ml/cm2 pendant 4 heures. Le textile a ensuite été ensemencé et testé selon les conditions décrites au V-. Les résultats sont représentés à la figure 9 laquelle représente un textile vierge (PET) et le textile traité (PET-AA), on remarque ainsi que l'activité antibactérienne du textile traité (PET-AA) avec l'acide polyacrylique est améliorée (7 jours contre 5 heures pour le PET vierge) mais l'activité n'est pas prolongée à plus de 7 jours comme ce fut le cas des pastilles décrites ci-dessus. Les inventeurs ont ainsi mis au point un dispositif implantable de réparation et de reconstruction osseuse améliorée permettant d'adsorber des agents bioactifs sans nuire aux propriétés de la première couche en biocéramique, ni éventuellement à celles de la couche préliminaire, tout en contrôlant la quantité d'agents bioactifs adsorbée par ladite seconde couche ainsi que leur cinétique de libération prolongée à plus de 21 jours permettant d'activer le dispositif par le chirurgien immédiatement avant son implantation ou lors de son procédé de fabrication
La présente invention concerne un dispositif implantable pour la réparation et la reconstruction osseuse, comprenant un noyau métallique, revêtu au moins partiellement, dans cet ordre, d'une première couche en biocéramique et d'une seconde couche d'un polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4-butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou ou leur(s) anhydride(s) d'acide(s).
1. Dispositif implantable pour la réparation et la reconstruction osseuse, comprenant un noyau métallique, revêtu au moins partiellement, dans cet ordre, d'une première couche en biocéramique et d'une seconde couche d'un polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,213,4-butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou ou leur(s) anhydride(s) d'acide(s). 2. Dispositif implantable selon la 1, caractérisé en ce que la première couche en biocéramique est à base d'alumine (A1203) et/ou de zircone (Zr02) et/ou de carbonate de calcium et/ou d'un composé phosphocalcique, notamment le phosphate de calcium (hydroxyapatite) et/ou le triphosphate de calcium. 3. Dispositif implantable selon l'une ou l'autre des 1 et 2, caractérisé en ce que ladite première couche en biocéramique est microporeuse et comporte une face externe orientée au regard de ladite seconde couche qui est rugueuse. 4. Dispositif implantable selon l'une quelconque des 1 à 3, 20 caractérisé en ce que le noyau métallique est sélectionné parmi les métaux suivants, seul ou en combinaison : titane, un alliage de titane, un alliage à base de titane et de nickel (nitinol()), alliage à base de fer, acier(s) inoxydable(s) telle que la nuance AISI 316L, métaux non ferreux tel qu'un alliage à base de Cobalt et de chrome, biocéramique à base 25 d'alumine et de zircone. 5. Dispositif implantable selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4- butanetétracarboxylique et/ou d'acide acrylique et/ou ou leur(s) 30 anhydride(s) d'acide(s) adsorbé au moins un agent bioactif. 6. Dispositif implantable selon la 5, caractérisé en ce que ledit agent bioactif est choisi parmi les anticoagulants, les antithrombogéniques, les agents anti-miotiques, les agents anti-prolifération, les agents anti-adhésion, les agents anti-migration, les agents 5 promoteurs d'adhésion cellulaire, les agents facteurs de croissance, les molécules antiparasitaires, les agents anti-inflammatoires, les agents anti-fongiques, les molécules antimicrobiennes, les antiseptiques, les antibiotiques et les antalgiques. 7. Dispositif implantable selon l'une ou l'autre des 5 et 6, caractérisé en ce que l'agent bioactif est choisi dans les aminosides, dont notamment l'amikacine, la gentamicine, la kanamycine, la néomycine, la nétilmicine, la paromomycine, la streptomycine et la tobramycine. 8. Procédé de préparation d'un dispositif implantable selon l'une quelconque des 1 à 7, comprenant un noyau métallique revêtu au moins partiellement d'une première couche en biocéramique caractérisé en ce qu'il comprend les étapes successives ci-après, effectuées de préférence en continu : a- Une étape d'application sur la première couche d'une solution aqueuse comprenant : - une ou des cyclodextrine(s) et/ou un ou des dérivé(s) de cyclodextrine(s), un acide polyacrylique et/ou un acide 1,2,3,4- butanetétracarboxylique et/ou leur(s) anhydride(s) d'acide(s), et éventuellement un catalyseur ; b- Une étape de chauffage à une température supérieure à 80°C, pendant une durée d'au moins une minute pour la formation d'une seconde couche d'un polymère ou copolymère de cyclodextrine et/ou dérivé de cyclodextrine, c- Une étape de lavage du support, de préférence avec de l'eau pour la formation d'une seconde couche d'un polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et 2 9 8 8300 26 d'acide 1,2,3,4-butanetétracarboxylique et/ou d'acide polyacrylique et/ou de leur(s) anhydride(s) d'acide(s). 9. Procédé de préparation selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'extraction de la vapeur d'eau formée, effectuée 5 concomitamment à l'étape de chauffage b). 10. Procédé de préparation selon l'une ou l'autre des 8 et 9, caractérisé en ce que l'étape de chauffage b) comprend une première étape de séchage pendant au moins 5 minutes à une température supérieure ou égale à 80°C afin d'évaporer l'eau et une seconde étape 10 de fixation pendant au moins 5 minutes à une température supérieure à 120°C. 11.Procédé de préparation selon l'une quelconque des 8 à 10, caractérisé en ce qu'il comprend à l'issue de l'étape de chauffage b), une étape de neutralisation au cours de laquelle le dispositif implantable 15 est immergé dans une solution basique pendant au moins une minute. 12. Procédé de préparation selon la quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'activation d) de ladite seconde couche, ayant lieu à l'issue de l'étape de lavage c) par imprégnation du dispositif implantable dans une solution aqueuse 20 comprenant au moins un agent bioactif, de préférence choisi parmi les aminosides. 13. Procédé de préparation selon la 12 caractérisé en ce que le dispositif implantable est imprégné dans une solution dudit au moins un agent bioactif pendant au moins une minute, de préférence au moins 4 25 heures sous agitation. 14. Procédé de préparation selon l'une ou l'autre des 12 et 13, caractérisé en ce que le dispositif implantable est imprégné dans une solution dudit agent bioactif ayant un pH supérieur ou égale à 3, de préférence inférieur ou égale à 6. 30 15. Utilisation d'un polymère ou copolymère de cyclodextrine(s) et/ou dérivé(s) de cyclodextrine et d'acide 1,2,3,4-buta netétracarboxyliqueet/ou d'acide polyacrylique et/ou de leur(s) anhydride(s) d'acide(s) pour former une seconde couche fonctionnelle sur une dispositif implantable comprenant un noyau métallique, ledit noyau métallique étant revêtu au moins partiellement d'une première couche en biocéramique, selon l'une des 1 à 7.
A
A61
A61L,A61K
A61L 27,A61K 47
A61L 27/34,A61K 47/48,A61L 27/54
FR2978032
A1
PROCEDE DE TRAITEMENT DE LA TRANSPIRATION HUMAINE UTILISANT UN HALOGENURE DE CATION MULTIVALENT ET UN SEL NON AZOTE D'ANION
20,130,125
La présente invention concerne un procédé cosmétique de traitement de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles résultant de la transpiration, qui comprend : (i) soit le mélange extemporané d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée et l'application io dudit mélange sur la surface de la peau ; (ii)soit l'application sur la surface de la peau de manière simultanée ou séquentielle d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée ; - ladite composition A comprenant dans un milieu cosmétiquement 15 acceptable au moins un halogénure de cation multivalent ; - ladite composition B comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un sel non azoté d'un anion ; ledit halogénure et ledit sel d'anion formant in situ sur la peau, par interaction ionique cation/anion, un sel anti-transpirant. 20 Les aisselles ainsi que certaines autres parties du corps sont généralement le lieu de plusieurs inconforts qui peuvent provenir directement ou non des phénomènes de transpiration. Ces phénomènes entraînent souvent des sensations désagréables et gênantes qui sont principalement dues à la présence de la sueur 25 résultant de la transpiration pouvant, dans certains cas, rendre la peau moite et mouiller les vêtements, notamment au niveau des aisselles ou du dos, laissant ainsi des traces visibles. Par ailleurs, la présence de la sueur peut engendrer le dégagement d'odeurs corporelles qui sont la plupart du temps désagréables. Enfin, lors de son évaporation, la sueur peut aussi laisser subsister des sels et/ou 30 des protéines à la surface de la peau ce qui peut provoquer des traces blanchâtres sur les vêtements. De tels inconforts sont à prendre en compte y compris dans le cas d'une transpiration modérée. Dans le domaine cosmétique, il est ainsi bien connu d'utiliser en application 35 topique, des produits anti-transpirants contenant des substances qui ont pour effet de limiter voire de supprimer le flux sudoral afin de remédier aux problèmes mentionnés ci-dessus. Ces produits sont en général disponibles sous forme de roll-on, de sticks, d'aérosol ou de spray. 40 Les substances anti-transpirantes sont généralement constituées de chlorhydrates d'aluminium et/ou de zirconium. Ces substances permettent de réduire le flux de sueur en formant un bouchon au niveau du canal sudoral. Cependant, ces substances peuvent provoquer des inconforts chez certains 45 utilisateurs en relation avec le pH acide des formulations. Enfin, ces substances anti-transpirantes peuvent également laisser des traces lors de leur application ce qui a pour conséquence de tacher les vêtements. 5 Pour remédier à l'ensemble des inconvénients mentionnés ci-dessus, il a été proposé de rechercher d'autres substances actives efficaces, bien tolérés par la peau et facilement formulables afin de remplacer tout ou partie les chlorhydrates d'aluminium et/ou de zirconium. On a déjà proposé dans la demande US 20070196303 d'utiliser des cations du type calcium et/ou du type strontium en présence d'un tampon constitué d'un acide aminé et d'une bétaïne pour renforcer l'activité de chlorhydrates d'aluminium. io On a déjà proposé également dans la demande W000/10512 d'utiliser des cations du type calcium en présence d'une solution acide à base d'acide aminé et/ou d'hydroxyacide pour renforcer l'activité de sels d'aluminium et/ou de zirconium. La présence de sels d'aluminium et/ou de zirconium reste obligatoire dans ces 15 formulations anti-transpirantes. Comme alternative aux chlorhydrates d'aluminum et/ou de zirconium, on a déjà proposé dans le brevet FR2940062 un agent multi composants pour le traitement de la transpiration humaine comprenant deux composants qui sont destinés à être 20 mélangés avant application sur la peau ou à être appliqués sur la peau de manière simultanée, séparée ou décalée dans le temps ; lesdits composants étant capables de réagir entre eux pour former une ou plusieurs interactions physiques pour conférer un effet anti-transpirant. Parmi les deux composants susceptibles de réagir par liaison physique sont mentionnés les cations et les anions et plus 25 particulièrement le chlorure de Calcium et l'hydrogénocarbonate d'ammonium. L'efficacité anti-transpirante obtenue n'est cependant pas pleinement satisfaisante. Ainsi il existe donc un réel besoin de mettre en oeuvre sur la peau un agent 30 destiné au traitement de la transpiration humaine se substituant aux sels halogénés d'aluminium et/ou de zirconium classiques qui ne présente pas l'ensemble des inconvénients décrits ci-dessus, c'est-à-dire qui confère un effet anti-transpirant satisfaisant, notamment en termes d'efficacité et de résistance à la sueur, et qui est bien toléré par la peau. 35 La Demanderesse a découvert d'une manière surprenante que l'on pouvait atteindre cet objectif en recourant à un procédé cosmétique de traitement de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles résultant de la transpiration, qui comprend : 40 (i) soit le mélange extemporané d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée et l'application dudit mélange sur la surface de la peau ; (ii) soit l'application sur la surface de la peau de manière simultanée ou séquentielle d'au moins une composition A et d'au moins une 45 composition B conditionnées de manière séparée ; - ladite composition A comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un halogénure de cation multivalent ; - ladite composition B comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un sel non azoté d'un anion ; ledit halogénure et ledit sel d'anion formant in situ sur la peau, par interaction ionique cation/anion, un sel anti-transpirant. La présente invention concerne donc un procédé cosmétique de traitement de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles résultant de la transpiration, qui comprend : (i) soit le mélange extemporané d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée et l'application dudit mélange sur la surface de la peau ; io (ii) soit l'application sur la surface de la peau de manière simultanée ou séquentielle d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée ; - ladite composition A comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un halogénure de cation multivalent ; 15 - ladite composition B comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un sel non azoté d'un anion ; ledit halogénure et ledit sel d'anion formant in situ sur la peau, par interaction ionique cation/anion, un sel anti-transpirant. 20 Par "agent anti-transpirant ", on entend toute substance, toute composition qui a pour effet de diminuer le flux de la sueur et/ou de diminuer la sensation d'humidité liée à la sueur humaine et/ou de masquer la sueur humaine. Par " milieu cosmétiquement acceptable", on entend un milieu compatible avec la 25 peau et/ou ses phanères ou muqueuses qui présente une couleur, une odeur et un toucher agréables et qui ne génère pas d'inconforts inacceptables (picotements, tiraillements, rougeurs), susceptibles de détourner la consommatrice d'utiliser cette composition. 30 Par « cation multivalent », on entend tout ion monoatomique ou polyatomique au moins deux charges électriques positives et ayant une valence d'au moins 2 et de préférence 2 ou 3. Par « anion », on entend tout ion monoatomique ou polyatomique portant une ou 35 plusieurs charge(s) électrique(s) négative(s). Par `séquentielle', on entend une administration successive (immédiate) ou retardée. 40 Par « mélange extemporané des compositions A et B», on entend le mélange au moment de l'utilisation des compositions A et B qui sont auparavant formulées chacune dans des conditionnements différents. Par « sel non azoté », on entend tout sel ne comportant pas d'atome d'azote dans 45 sa structure notamment ne comportant pas de cation du type ammonium ou amine. 50 20 CATION MULTIVALENT Les cations multivalents conformes à l'invention sont de préférence inorganiques et choisis plus préférentiellement parmi - les cations alcalino-terreux comme le Berylium, le Magnésium, le Calcium, le Strontium, le Barium ; - les cations métaux de transition comme le Titane (Ti2+, Ti3+, Ti4+), le Manganèse (Mn2+, Me, Mn4+, Me), le Zinc (Zn2+) le Zirconium (Zr4+), l'Hafnium (Hf +), l'Aluminum (Al 3+) io Les cations multivalents de l'invention sont sous forme de sels halogénures. Les halogènes sont une série chimique constituée des éléments chimiques du groupe 17 du tableau périodique aussi appelé groupe VII ou VIIA. On utilisera 15 comme halogénures les fluorures (Fluor), les chlorures (Chlore), les bromures (Brome) et les iodures (Iode) et plus particulièrement les chlorures. Selon une forme particulièrement préférée de l'invention, on utilisera les halogénures de Manganèse ou les halogénures de Zinc. Selon une forme particulièrement préférée de l'invention, on utilisera les halogénures de Magnésium et en particulier le chlorure de Magnésium. Selon une autre forme particulièrement préférée de l'invention, on utilisera les 25 halogénures de Calcium et plus préférentiellement le chlorure de Calcium. SELS NON AZOTES D'ANION Les anions sous forme de sel non azoté, présents dans la composition B, sont de 30 préférence inorganiques et plus préférentiellement choisi parmi le carbonate (CO32-), l'hydrogénocarbonate (HCO3) le phosphate (PO43-), les polyphosphates comme le diphosphate P2O74- (aussi appelé pyrophosphatel le triphosphate P3O105-, le phosphonate (PO33-), l'hydrogénophosphate (HPO4 ), sulfate (SO42-), le sulfonate (SO32-), l'hydrogénosulfate (HSO4 ), hydrogénosulfonate (HSO3 ). On 35 utilisera plus particulièrement hydrogénophosphate (HPO42-) ou l'hydrogénocarbonate(HCO3 ). Le sel non azoté d'anion peut être choisi par exemple parmi - les sels métalliques alcalino-terreux tels que définis précédemment 40 - les sels de métal alcalin comme le potassium, le sodium, De manière préférentielle, on utilisera un sel de métal alcalin en particulier un sel de sodium ou de potassium. 45 Parmi les sels non azotés d'anion préférentiels, on peut citer le Na2CO3, K2CO3, NaHCO3, KHCO3, le Na3PO3, Na2HPO4, NaH2PO4, Na2H2P2O7, Na4P2O7, K2HPO4, KH2PO4, K2H2P2O7, K4P2O7, Na2SO4, MgSO4, K2SO4. On utilisera de préférence l'hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3. 4 5 D'une manière générale l'halogénure de cation multivalent et le sel non azoté d'anion forment lorsqu'ils sont mis en contact un sel ayant un produit de solubilité dans l'eau à 25°C inférieure à 10-4 et de préférence inférieure à 10-5, de manière encore plus préférentielle inférieure à 10-$ On entend par « produit de solubilité dans l'eau à 25°C » la constante d'équilibre à 25 °C correspondant à la dissolution du sel XnYrr, dans l'eau. La réaction de dissociation dans l'eau du composé solide ionique XnYn, où n et m 10 sont les valences respectives du cation X et de l'anion Y est : XnYm -.c nX m+ + mYn Le produit de solubilité s'écrit Ks et vaut : Ks = LX m+] nX r Yn 1 m 15 Comme exemples de sels anti-transpirants formés après application de la composition A et de la composition B, on peut citer les sels suivants et leur produit de solubilité : le CaSO4 (7,1.10-5), le CaCO3 (4,96.10-9), le Ca3(PO4)2 (2,07.10-33) le MgCO3 (6,82.10-6), le Mg3(PO4)2 (9,86.10-25), le MnCO3 (2,24.10-"), le SrCO3 20 (5,6.10-10), le ZnCO3 (1,19.10-10). Les valeurs citées sont celles référencées dans le Handbook of Chemistry and Physics (70ème édition), GRC Press, page b207-b208. Les valeurs citées sont celles référencées dans le Handbook of Chemistry and Physics (70ème édition), GRC Press, page b207-b208. 25 Le rapport molaire entre le cation de la composition A et l'anion de la composition B varie de préférence de 10/1 à 1 /10 et plus préférentiellement de 4/1 à 1/4. La concentration totale en halogénure de cation et en sel non azoté d'anion varie de préférence de 2 à 250/0 en poids et plus préférentiellement de 5 à 200/0 en poids 30 par rapport au poids total des compositions A et B. PROCEDE D'APPLICATION Pour obtenir un effet anti-transpirant sur la peau, selon une première variante du 35 procédé de traitement de la transpiration de l'invention, la composition A comprenant l'halogénure de cation multivalent et la composition B comprenant le sel non azoté d'anion qui sont conditionnées de manière séparée sont mélangées juste avant utilisation (mélange extemporané) puis le mélange ainsi obtenu est appliquée sur la surface de la peau à traiter. 40 Selon cette première variante, les compositions A et B seront de préférence sous forme de solutions aqueuses, solutions alcooliques ou hydro-alcooliques. Selon une deuxième variante du procédé anti-transpirant de l'invention, la 45 composition A comprenant l'halogénure de cation multivalent et la composition B comprenant le sel non azoté d'anion seront conditionnées de manière séparée et appliquées de manière simultanée sur la surface de la peau à traiter. 15 20 Les compositions A et B pourront être par exemple conditionnées dans un dispositif comprenant au moins deux compartiments comprenant respectivement la composition A et la composition B tel qu'un un bi-tube, un flacon pompe à deux compartiments, un dispositif aérosol comprenant deux compartiments pouvant comprendre un ou plusieurs orifices de sortie (mono-buse ou double-buse), un dispositif muni d'une paroi ajourée telle une grille comprenant deux compartiments ; un dispositif comprenant deux compartiments muni chacun d'un applicateur à bille (roll-on multi-billes) ; un double-bâtonnet (double-sitick). Selon une troisième variante du procédé anti-transpirant de l'invention, la composition A comprenant l'halogénure de cation multivalent et la composition B comprenant le sel non azoté d'anion seront conditionnées de manière séparée et appliquées de manière séquentielle sur la surface de la peau. Selon cette variante, l'intervalle de temps séparant l'application de la composition A de l'application B peut varier de 10 secondes à 24 heures, plus préférentiellement de 2 minutes à 24 heures et encore plus préférentiellement de 1 heure à 24 heures. De manière préférentielle, on appliquera la composition A comprenant le sel halogéné de cation multivalent en premier. Les compositions A et B pourront être conditionnées dans les mêmes types de 25 dispositifs préconisés dans la deuxième variante de procédé de traitement de la transpiration. FORMES GALENIQUES 30 Les compositions A et/ou B selon l'invention peuvent indépendamment l'une de l'autre se présenter sous toutes les formes galéniques classiquement utilisées pour une application topique et notamment sous forme de gels aqueux, de solutions aqueuses ou hydro-alcooliques. Elles peut aussi, par ajout d'une phase grasse ou huileuse, se présenter sous forme de dispersions du type lotion, 35 d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait, obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (HIE) ou inversement (E/H), ou de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microémulsions, de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique, ou 40 des dispersions cire/phase aqueuse. Ces compositions sont préparées selon les méthodes usuelles. Les compositions A et/ou B peuvent être notamment conditionnées sous forme pressurisée dans un dispositif aérosol ou dans un flacon pompe ; conditionnée 45 dans un dispositif muni d'une paroi ajourée notamment une grille ; conditionnées dans un dispositif muni d'un applicateur à billes ("roll-on) ; conditionnées sous forme de bâtonnets (sticks), sous forme de poudre libre ou compactée. Elles contiennent à cet égard les ingrédients généralement utilisés dans ce type de produits et bien connus de l'homme de l'art. 50 Selon une autre forme particulière de l'invention, les compositions A et/ou B selon l'invention peuvent être anhydres. On entend par composition anhydre une composition contenant moins de 2 % en poids d'eau, voire moins de 0,5 % d'eau, et notamment exempte d'eau, l'eau n'étant pas ajoutée lors de la préparation de la composition mais correspondant à l'eau résiduelle apportée par les ingrédients mélangés. Selon une autre forme particulière de l'invention, les compositions A et/ou B selon io l'invention peuvent être solides en particulier sous forme de bâtonnet ou stick ; sous forme de poudre libre ou compactée. Par «composition solide», on entend que la mesure de la force maximale mesurée en texturométrie lors de l'enfoncement d'une sonde dans l'échantillon de formule 15 doit être au moins égale à 0,25 Newton, en particulier au moins égal à 0,30 Newton, notamment au moins égale 0,35 Newton, appréciée dans des conditions de mesure précises comme suit. Les formules sont coulées à chaud dans des pots de 4 cm de diamètre et 3 cm de 20 fond. Le refroidissement est fait à température ambiante. La dureté des formules réalisées est mesurée après 24 heures d'attente. Les pots contenant les échantillons sont caractérisés en texturométrie à l'aide d'un texturomètre tel que celui commercialisé par la société Rhéo TA-XT2, selon le protocole suivant : une sonde de type bille en inox de diamètre 5 mm est amenée au contact de 25 l'échantillon à une vitesse de 1 mm/s. Le système de mesure détecte l'interface avec l'échantillon avec un seuil de détection égal à 0,005 newtons. La sonde s'enfonce de 0,3 mm dans l'échantillon, à une vitesse de 0,1 mm/s. L'appareil de mesure enregistre l'évolution de la force mesurée en compression au cours du temps, pendant la phase de pénétration. La dureté de l'échantillon correspond à la 30 moyenne des valeurs maximales de la force détectée pendant la pénétration, sur au moins 3 mesures. Dans le cas où les compositions A et B sont mélangées de manière extemporanées, les formes galéniques seront de préférence des solutions 35 aqueuses, alcooliques ou hydroalcooliques. PHASE AQUEUSE Les compositions A et/ou B selon l'invention destinées à l'usage cosmétique 40 peuvent comporter au moins une phase aqueuse. Elles sont notamment formulées en lotions aqueuses ou en émulsion eau-dans-huile, huile-dans-eau, ou en émulsion multiple (émulsion triple huile-dans-eau-dans-huile ou eau-dans-huiledans-eau (de telles émulsions sont connues et décrites par exemple par C. FOX dans « Cosmetics and Toiletries » - november 1986 - Vol 101 - pages 101-112). 45 La phase aqueuse des dites compositions contient de l'eau et en général d'autres solvants solubles ou miscibles dans l'eau. Les solvants solubles ou miscibles dans l'eau comprennent les mono alcools à chaîne courte par exemple en Cl-C4 comme l'éthanol, l'isopropanol ; les diols ou les polyols comme l'éthylèneglycol, le 50 1,2-propylèneglycol, le 1,3-butylène glycol, l'hexylèneglycol, le diéthylèneglycol, le 25 dipropylene glycol, le 2-éthoxyéthanol, le diéthylène glycol monométhyléther, le triéthylène glycol monométhyléther et le sorbitol. On utilisera plus particulièrement le propylèneglycol et la glycérine, le propane 1,3 diol. EMULSIONNANTS a) Emulsionnants huile-dans-eau Comme émulsionnants pouvant être utilisés dans les émulsions huile-dans-eau ou io émulsions triples huile-dans-eau-dans-huile, on peut citer les émulsionnants ayant un HLB supérieur ou égal à 8, notamment allant de 8 à 25. Comme exemples, on peut citer les émulsionnants suivants: les émulsionnants non ioniques tels que les esters d'acides gras et de glycérol 15 oxyalkylénés (plus particulièrement polyoxyéthylénés) ; les esters d'acides gras et de sorbitan oxyalkylénés ; les esters d'acides gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les éthers d'alcools gras oxyalkylénés (oxyéthylénés et/ou oxypropylénés) ; les esters de sucres comme le stéarate de sucrose ; et leurs mélanges tels que le mélange de stéarate de glycéryle et de stéarate de PEG-40. 20 On peut citer également les mélanges émulsionnants alcool gras/alkylpolyglycoside tels que sont décrits dans les demandes WO92/06778, WO95/13863 et WO98/47610 comme les produits commerciaux vendus par la société SEPPIC sous les appellation MONTANOV ®. b) Emulsionnants eau-dans-huile Parmi les émulsionnants pouvant être utilisés dans les émulsions eau-dans-huile ou émulsions triples eau-dans-huile-dans-eau, on peut mentionner les 30 émulsionnants ayant un HLB (hydrophyte/lipophyle balance) inférieur ou égal à 6, notamment allant de 4 à 6. On peut citer comme exemple de premiers émulsionnants les esters gras de polyol, notamment de glycérol ou de sorbitol, et notamment les esters 35 isostéariques, oléiques et ricinoléiques de polyol, tels que le mélange de petrolatum, d'oléate de polyglycéryl-3, d'isostéarate de glycéryle, l'huile de ricin hydrogénée et d'ozokérite, vendu sous la dénomination Protegin W0 par la société GOLDSCHMIDT, l'isostéarate de sorbitan, le di-isostéarate de polyglycéryle, le sesqui-isostéarate de polyglycéryle-2 ; les esters et éthers d'oses 40 tels que le "Methyl glucose dioléate" ; les esters gras tels que le lanolate de magnésium ; les diméthicone copolyols et alkyl-diméthicone copolyols. On peut citer à titre d'exemple les alkyl dimethicone copolyols répondant à la formule (1) suivante 45 a CH3 Si - CH3 (1) CH3 b CH3 CH3 1 dans lesquelles : RI désigne un groupement alkyle linéaire ou ramifié en C12-C20 et de préférence 5 en C12-C18 ; R2 désigne le groupement :--CnH2n--(-OC2H4-)X -(-OC3H6-)y--O-R3, R3 désigne un atome d'hydrogène ou un radical akyle linéaire ou ramifié comportant de 1 à 12 atomes de carbone ; a est un nombre entier allant de 1 à environ 500 ; io b désigne un nombre entier allant de 1 à environ 500 ; n est un nombre entier allant de 2 à 12 et de préférence 2 à 5 ; x désigne un nombre entier allant de 1 à environ 50 et de préférence de 1 à 30 ; y désigne un nombre entier allant de 0 à environ 49 et de préférence 0 à 29 sous réserve que lorsque y est différent de zéro le ratio x/y est supérieur à 1 et de 15 préférence varie de 2 à 11. Parmi les émulsionnants alkyldimethicone copolyols de formule (1) préférés, on citera plus particulièrement le CETYL PEG/PPG-10/1 DIMETHICONE et plus particulièrement le mélange CETYL PEG/PPG-10/1 DIMETICONE AND 20 DIMETHICONE (nom INCI) comme le produit vendu sous le nom commercial ABIL EM90 par la société GOLDSCHMIDT ou bien le mélange (POLYGLYCERYL-4-STEARATE and CETYL PEG/PPG-10 (AND) DIMETHICONE (AND) HEXYL LAURATE) comme le produit vendu sous le nom commercial ABIL WE09 par la même société. 25 Parmi les émulsionnants eau-dans-huile, on peut citer également les dimethicone copolyols répondant à la formule (II) suivante CH3 CH3 Si - CH3 1 CH3 d -c 30 dans lesquelles R4 désigne le groupement :--C,,,H2n,--(-OC2H4-)s--(-OC3H6-)t--0-R5, R5 désigne un atome d'hydrogène ou un radical akyle linéaire ou ramifié comportant de 1 à 12 atomes de carbone ; 35 c est un nombre entier allant de 1 à environ 500 d désigne un nombre entier allant de 1 à environ 500, m est un nombre entier allant de 2 à 12 et de préférence 2 à 5 , s désigne un nombre entier allant de 1 à environ 50, et de préférence de 1 à 30 ; t désigne un nombre entier allant de 0 à environ 50 et de préférence de 0 à 30 ; sous réserve que la somme s+t soit supérieure ou égal à 1. Parmi ces émulsionnants dimethicone copolyols de formule (II) préférentiels on utilisera particulièrement le PEG-18/PPG-18 DIMETHICONE et plus particulièrement le mélange CYCLOPENTASILOXANE (and) PEG-18/PPG-18 DIMETHICONE (nom INCI) tel que le produit vendu par la société Dow Corning sous la dénomination commerciale Silicone DC 5225 C ou KF-6040 de la société Shin Etsu. io Selon une forme particulièrement préféré, on utilisera un mélange d'au moins un émulsionnant de formule (1) et d'au moins un émulsionnant de formule (II). On utilisera plus particulièrement un mélange de PEG-18/PPG-18 Dimethicone et 15 Cetyl PEG/PPG-10/1 DIMETHICONE et encore plus particulièrement un mélange de (CYCLOPENTASILOXANE (and) PEG-18/PPG-18 Dimethicone) et de Cetyl PEG/PPG-10/1 DIMETICONE and Dimethicone ou de (Polyglyceryl-4-stearate and Cetyl PEG/PPG-10 (and) Dimethicone (and) Hexyl Laurate). 20 Parmi les émulsionnants eau-dans-huile, on peut citer également les émulsionnants non ioniques dérivés d'acide gras et de polyol, les alkylpolyglycosides (APG), les esters de sucres et leurs mélanges. Comme émulsionnants non ioniques dérivés d'acide gras et de polyol, on peut 25 utiliser notamment les esters d'acide gras et de polyol, l'acide gras ayant notamment une chaîne alkyle en C8-C24, et les polyols étant par exemple le glycérol et le sorbitan. Comme esters d'acide gras et de polyol, on peut citer notamment les esters 30 d'acide isostéarique et de polyols, les esters d'acide stéarique et de polyols, et leurs mélanges, en particulier les esters d'acide isostéarique et de glycérol et/ou de sorbitan. Comme esters d'acide stéarique et de polyols, on peut citer notamment les esters 35 de polyéthylèneglycol comme le PEG-30 Dipolyhydroxystearate tel que le produit commercialisé sous le nom Arlacel P135 par la société ICI. Comme esters de glycérol et/ou de sorbitan, on peut citer par exemple l'isostéarate de polyglycérol, tel que le produit commercialisé sous la 40 dénomination Isolan GI 34 par la société Goldschmidt ; l'isostéarate de sorbitan, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 987 par la société ICI ; l'isostéarate de sorbitan et le glycérol, tel que le produit commercialisé sous la dénomination Arlacel 986 par la société ICI, , le mélange d'isostéarate de sorbitan et d'isostéarate de polyglycérol (3 moles) commercialisé sous la 45 dénomination Arlacel 1690 par la société Unigema. et leurs mélanges. L'émulsionnant peut être choisi aussi parmi les alkylpolyglycosides ayant un HLB inférieur à 7, par exemple ceux représentés par la formule générale (1) suivante : 50 R-O-(G)x (1) dans laquelle R représente un radical alkyle ramifié et/ou insaturé, comportant de 14 à 24 atomes de carbone, G représente un sucre réduit comportant de 5 à 6 atomes de carbone, et x désigne une valeur allant de 1 à 10 et de préférence de 1 à 4, et G désigne notamment 'le glucose, le fructose ou le galactose. Le radical alkyle insaturé peut comprendre une ou plusieurs insaturations éthyléniques, et en particulier une ou deux insaturations éthyléniques. Comme alkylpolyglycosides de ce type, on peut citer les alkylpolyglucosides (G=glucose dans la formule (1)), et notamment les composés de formule (1) dans laquelle R représente plus particulièrement un radical oléyle (radical insaturé en C1`8) ou isostéaryle (radical saturé en C18), G désigne le glucose, x est une valeur allant de 1 à 2, notamment l'isostéaryl-glucoside, l'oléyl-glucoside et leurs mélanges. Cet alkylpolyglucoside peut être utilisé en mélange avec un coémulsionnant, plus spécialement avec un alcool gras et notamment un alcool gras ayant la même chaîne grasse que celle de l'alkylpolyglucoside, c'est-à-dire comportant de 14 à 24 atomes de carbone et ayant une chaîne ramifiée et/ou insaturée, et par exemple l'alcool isostéarylique quand l'alkylpolyglucoside est l'isostéaryl-glucoside, et l'alcool oléyl'ique quand l'alkylpolyglucoside est l'oleylglucoside, éventuellement sous forme d'une composition autoémulsionnante, comme décrit par exemple dans le document WO-A-92106778. On peut utiliser par exemple le mélange d'isostéaryl-glucoside et d'alcool isostéarylique, commercialisé sous la dénomination Montanov WO 18 par la société SEPPIC ainsi que le mélange octyldodécanol et octyldodecylxyloside commercialisé sous la dénomination FLUDANOV 20X par la société SEPPIC. On peut également citer les polyoléfines à terminaison succinique, comme les polyisobutylènes à terminaison succinique estérifiée et leurs sels, notamment les sels de diéthanolamine, tels que les produits commercialisés sous les dénominations Lubrizol 2724, Lubrizol 2722 et Lubrizol 5603 par la société Lubrizol ou le produit commercial CHEMCINNATE 2000. Parmi les émulsionnants eau-dans-huile, on peut citer également les élastomère de silicone oxyalkylénés notamment polyoxyéthylénés et/ou polyoxypropylénés et plus particulièrement polyoxyéthylénés tels que ceux décrits dans les documents US-A-5,236,986, US-A-5,412,004, US-A-5,837,793, US-A-5,811,487. L'élastomère de silicone polyoxyalkyléné est de préférence véhiculé sous forme de gel dans au moins une huile hydrocarbonée et/ou une huile siliconée. Dans ces gels, l'élastomère polyoxyalkyléné est souvent sous forme de particules non-sphériques. Des élastomères de silicone polyoxyalkylénés sont notamment Comme élastomères de silicone polyoxyéthylénés, on peut utiliser ceux 45 commercialisés par la société Shin Etsu,sous les dénominations : - KSG-21 (à 27 % en matière active. Nom INCI: Dimethicone /PEG-10 Dimethicone vinyi dimethicone crosspolymer), - KSG-20 (à 95% en matière active. Nom INCI: PEG-10 Dimethicone Crosspolymer), - KSG-30, (à 100 % en matière active. Nom INCI : Lauryl PEG-15 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), - KSG-31 (à 25 % en matière active. Nom INCI : Lauryl PEG-15 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), - KSG-32 ou KSG-42 ou KSG-320 ou KSG-30 (à 25 % en matière active. Nom INCI : Lauryl PEG-15 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), - KSG-33 (à 20 % en matière active), - KSG-210 (à 25 % en matière active. Nom INCI : Dimethicone /PEG-10/15 crosspolymer), io - KSG-310 : Polydimethylsiloxane polyoxyéthyléné réticulé modifié Iauryle dans de l'huile minérale (minerai oiI) - KSG-330, - KSG-340, - X-226146 (à 32 % en matière active. Nom INCI: Dimethicone /PEG-10 15 Dimethicone vinyl dimethicone crosspolymer), ou ceux commercialisés par la société Dow Corning sous les dénominations : - DC9010 (à 90/0 en matière active. Nom INCI: PEG-12 dimethicone crosspolymer) - DC9011 (à 110/0 en matière active). 20 Ces produits se présentent généralement sous forme de gels huileux contenant les particules d'élastomère de silicone. On utilise de préférence le KSG-210 (Nom INCI: Dimethicone /PEG-10/15 25 crosspolymer) qui est à 250/0 en matière active d'élastomère de silicone dans de l'huile de silicone. Parmi les émulsionnants eau-dans-huile, on peut citer également les élastomère de silicone polyglycérolés De tels élastomères sont notamment décrits dans le 30 document WO-A-2004/024798. Comme élastomères de silicone polyglycérolés, on peut utiliser ceux vendus sous les dénominations : - KSG-710, (à 250/0 en matière active. Nom INCI : Dimethicone / Polyglycerin-3 35 Crosspolymer), - KSG-810, - KSG-820, - KSG-830, - KSG-840, 40 par la société Shin Etsu. La quantité totale en émulsionnants dans la composition sera de préférence dans la composition selon l'invention à des teneurs en matière active allant de 1 à 80/0 en poids et plus particulièrement de 2 à 60/0 en poids par rapport au poids total de 45 la composition. Selon une forme particulière de l'invention, les compositions A et/ou B de l'invention sous forme d'émulsion peuvent être préparées selon la technique de fabrication par inversion de phase. Cette technique est, dans son principe, bien 50 connue et notamment décrite dans l'article "Phase Inversion Emusification", par Th Fdrster et al, paru dans Cosmetics & Toiletries, vol. 106, Decembre 1991, pp 49-52. Son principe est le suivant : (i) On mélange, en présence d'un système émulsionnant convenable, sous agitation, une phase grasse d'une part et une phase aqueuse d'autre part, ledit mélange se faisant à une température supérieure à la température d'inversion de phase (TIP) du milieu, de manière à obtenir une émulsion de type eau-dans-huile. (ii) On ramène la température de l'émulsion ainsi obtenue à une température inférieure à ladite température d'inversion de phase, ce par quoi l'on obtient une émulsion ultrafine de type huiledans-eau. (iii) On procède à l'introduction de nanopigments minéraux lors de la io mise en oeuvre de l'étape (i) et/ou à l'issue de l'étape (ii). Les systèmes convenables sont des émulsionnants de type non ioniques et choisis parmi les alcools gras polyoxyéthylénés et/ou polyoxypropylénés (Le des composés obtenus par réaction entre un alcool gras aliphatique, comme l'alcool 15 béhénique ou l'alcool cétylique, avec de l'oxyde d'éthylène ou de l'oxyde de propylène ou un mélange oxyde d'éthylène/oxyde de propylène) et les esters d'acides gras et de polyols, éventuellement polyoxyéthylénés et/ou polyoxypropylénés (Le des composés obtenus par réaction d'un acide gras, comme l'acide stéarique ou l'acide oléique, avec un polyol, comme par exemple 20 un alkylèneglycol ou du glycérol ou un polyglycérol, éventuellement en présence d'oxyde d'éthylène ou d'oxyde de propylène ou d'un mélange oxyde d'éthylène/oxyde de propylène), ou leurs mélanges. Par ailleurs, et de préférence, le système émulsionnant retenu présentera un HLB global (HLB = Hydrophilic-Lipophilic Balance, au sens de Griffin ; voir J. Soc. Cosm. Chem. 1954 (vol 5), pp 25 249-256 ; équilibre entre le caractère hydrophile et le caractère lipophile de l'agent tensioactif) allant de 9,5 à 11,5 environ, avantageusement proche de 10, de manière à permettre l'obtention d'une inversion de phase à une température inférieure à 90°C (TIP<90°C). La teneur en agent(s) émulsionnants est comprise entre 0,5 et 400/0 en poids et de préférence entre 2 et 100/0 en poids par rapport au 30 poids total de l'émulsion. PHASE GRASSE Les compositions A et/ou B selon l'invention peuvent contenir au moins une phase 35 liquide organique non-miscible dans l'eau appelée phase grasse. Celle-ci comprend en général un ou plusieurs composés hydrophobes qui rendent ladite phase non-miscible dans l'eau. Ladite phase est liquide (en l'absence d'agent structurant) à température ambiante (20-25 °C). De manière préférentielle, la phase organique liquide organique non-miscible dans l'eau conforme à l'invention 40 est généralement constituée comprend généralement au moins une huile volatile et/ou une huile non volatile et éventuellement au moins un agent structurant. Par « huile », on entend un corps gras liquide à température ambiante (20-25 °C) et pression atmosphérique (760mm de Hg soit 105 Pa). L'huile peut être volatile 45 ou non volatile. Par « huile volatile », on entend au sens de l'invention une huile susceptible de s'évaporer au contact de la peau ou de la fibre kératinique en moins d'une heure, à température ambiante et pression atmosphérique. Les huiles volatiles de 50 l'invention sont des huiles cosmétiques volatiles, liquides à température ambiante, 510 ayant une pression de vapeur non nulle, à température ambiante et pression atmosphérique, allant en particulier de 0,13 Pa à 40 000 Pa (10-3 à 300 mm de Hg), en particulier allant de 1,3 Pa à 13 000 Pa (0,01 à 100 mm de Hg), et plus particulièrement allant de 1,3 Pa à 1300 Pa (0,01 à 10 mm de Hg). Par « huile non volatile », on entend une huile restant sur la peau ou la fibre kératinique à température ambiante et pression atmosphérique au moins plusieurs heures et ayant notamment une pression de vapeur inférieure à 10-3 mm de Hg (0,13 Pa). L'huile peut être choisie parmi toutes les huiles physiologiquement acceptables et en particulier cosmétiquement acceptables, notamment les huiles minérales, animales, végétales, synthétiques ; en particulier les huiles hydrocarbonées et/ou siliconées et/ou fluorées volatiles ou non volatiles et leurs mélanges. 15 Plus précisément, par « huile hydrocarbonée », on entend une huile comportant principalement des atomes de carbone et d'hydrogène et éventuellement une ou plusieurs fonctions choisies parmi les fonctions hydroxyle, ester, éther, carboxylique. Généralement, l'huile présente une viscosité de 0,5 à 100 000 20 mPa.s, de préférence de 50 à 50 000 mPa.s et de préférence encore de 100 à 300 000 mPa.s. A titre d'exemple d'huile volatile utilisable dans l'invention, on peut citer : - les huiles hydrocarbonées volatiles choisies parmi les huiles 25 hydrocarbonées ayant de 8 à 16 atomes de carbones, et notamment les isoalcanes en C$-C16 d'origine pétrolière (appelées aussi isoparaffines) comme l'isododécane (encore appelé 2,2,4,4,6-pentaméthylheptane), l'isodécane, l'isohexadécane, et par exemple les huiles vendues sous les noms commerciaux d'Isopars ou de Permetyls, les esters ramifiés en C$-C16, le néopentanoate d'iso- 30 hexyle, et leurs mélanges. D'autres huiles hydrocarbonées volatiles comme les distillats de pétrole, notamment ceux vendus sous la dénomination She11 Soit par la société SHELL, peuvent aussi être utilisées ; les alcanes linéaires volatils comme ceux décrits dans la demande de brevet de la société Cognis DE10 2008 012 457. 35 - les silicones volatiles, comme par exemple les huiles de silicones linéaires ou cycliques volatiles, notamment celles ayant une viscosité 8 centistokes (8 10-6 m2/s), et ayant notamment de 2 à 7 atomes de silicium, ces silicones comportant éventuellement des groupes alkyle ou alkoxy ayant de 1 à 10 atomes de carbone. Comme huile de silicone volatile utilisable dans l'invention, on peut 40 citer notamment I'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, I'heptaméthyl hexyltrisiloxane, I'heptaméthyloctyl trisiloxane, I'hexaméthyl disiloxane, I'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane 45 - et leurs mélanges. On peut également citer les huiles linéaires alkyltrisiloxanes volatiles de formule générale (1) : CH 3 ( CH\ \ 3~ 3 \ \ SiO Si O Si CH \ 3\ 3 R où R représente un groupe alkyle comprenant de 2 à 4 atomes de carbone et dont un ou plusieurs atomes d'hydrogène peuvent être substitués par un atome de fluor ou de chlore. Parmi les huiles de formule générale (1), on peut citer : le 3-butyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, le 3-propyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, et le 3-éthyl 1,1,1,3,5,5,5-heptaméthyl trisiloxane, io correspondant aux huiles de formule (1) pour lesquelles R est respectivement un groupe butyle, un groupe propyle ou un groupe éthyle. A titre d'exemple d'huile non volatile utilisable dans l'invention, on peut citer : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale telles que le 15 perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées végétales telles que les triglycérides liquides d'acides gras de 4 à 24 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore les huiles les huiles de germe de blé, d'olive, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de luzerne, de 20 pavot, de potimarron, de courge, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat, de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou 25 ceux vendus sous les dénominations Miglyol 810, 812 et 818 par la société SASOL, l'huile de jojoba, de beurre de karité ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que les huiles de paraffine et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, les polybutènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parleam, le squalane ; 30 - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les esters de synthèse notamment d'acides gras comme les huiles de formule RICOOR2 dans laquelle RI représente le reste d'un acide gras supérieur linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de 35 carbone avec RI + R2 10 comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcool en 012 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate d'éthyl 2-hexyle, le stéarate d'octyl 2-dodécyle, l'érucate d'octyl 2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle, le 40 tridecyl trimellitate ; les octanoates, décanoates ou ricinoléates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octyl hydroxy stéarate, l'hydroxy stéarate d'octyl dodécyle, le diisostéaryl malate, le citrate de triisocétyle, des heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; des esters de polyol comme le 35 dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentyl glycol, le diisononanoate de diéthylène glycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétra-isostéarate de pentaérythrytyle ; - des alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, le 2-butyloctanol, le 2-hexyl décanol, le 2-undécyl pentadécanol, l'alcool oléique ; - les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; io - les carbonates ; - les acétates ; - les citrates ; - les huiles fluorées éventuellement partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme les huiles fluorosiliconées, les polyéthers fluorés, les silicones fluorées 15 telles que décrit dans le document EP-A-847752; - les huiles siliconées comme les polydiméthylsiloxanes (PDMS) non volatiles, linéaires ou cycliques ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényl 20 triméthicones, les phényl diméthicones, les phényl triméthylsiloxy diphényl siloxanes, les diphényl diméthicones, les diphényl méthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényl éthyl triméthyl-siloxysilicates, et - leurs mélanges. 25 AGENT STRUCTURANT Les compositions A et/ou B selon l'invention comprenant une phase grasse peuvent contenir en plus au moins un agent structurant de ladite phase grasse qui peut être choisi de préférence parmi les cires, les composés pâteux, les 30 épaississants, les gélifiants lipophiles minéraux ou organiques et leurs mélanges. Il est entendu que la quantité en ces composés peut être ajustée par l'homme du métier de manière à ne pas porter préjudice à l'effet recherché dans le cadre de la présente invention. Cire(s) La cire est d'une manière générale un composé lipophile, solide à température ambiante (25 °C), à changement d'état solide/liquide réversible, ayant un point de 40 fusion supérieur ou égal à 30°C pouvant aller jusqu'à 200°C et notamment jusqu'à 120 °C. En particulier, les cires convenant à l'invention peuvent présenter un point de fusion supérieur ou égal à 45 °C, et en particulier supérieur ou égal à 55 °C. 45 Au sens de l'invention, la température de fusion correspond à la température du pic le plus endothermique observé en analyse thermique (DSC) telle que décrite dans la norme ISO 11357-3 ; 1999. Le point de fusion de la cire peut être mesuré à l'aide d'un calorimètre à balayage différentiel (DSC), par exemple le calorimètre 50 vendu sous la dénomination « MDSC 2920 » par la société TA Instruments. Le protocole de mesure est le suivant : Un échantillon de 5 mg de cire disposé dans un creuset est soumis à une première montée en température allant de -20 °C à 100 °C, à la vitesse de chauffe de 10 °C/minute, puis est refroidi de 100 °C à -20 °C à une vitesse de refroidissement de 10 °C/minute et enfin soumis à une deuxième montée en température allant de -20 °C à 100 °C à une vitesse de chauffe de 5 °C/minute. Pendant la deuxième montée en température, on mesure la variation de la différence de puissance absorbée par le creuset vide et par le creuset contenant l'échantillon de cire en fonction de la température. Le point de fusion du composé est la valeur de la température correspondant au sommet du pic de la courbe représentant la variation de la différence de puissance absorbée en fonction de la température. Les cires susceptibles d'être utilisées dans les compositions selon l'invention sont choisies parmi les cires, solides, à température ambiante d'origine animale, végétale, minérale ou de synthèse et leurs mélanges. A titre illustratif des cires convenant à l'invention, on peut notamment citer les cires hydrocarbonées comme la cire d'abeille, la cire de lanoline, et les cires d'insectes de Chine, la cire de son de riz, la cire de Carnauba, la cire de Candellila, la cire d'Ouricury, la cire d'Alfa, la cire de berry, la cire de shellac, la cire du Japon et la cire de sumac; la cire de montan, les cires d'orange et de citron, Cire de Tournesol raffinée commercialisée sous la dénomination SUNFLOWER WAX par KOSTER KEUNEN, les cires microcristallines, les paraffines et l'ozokérite; les cires de polyéthylène, les cires obtenues par la synthèse de Fisher-Tropsch et les copolymères cireux ainsi que leurs esters. On peut aussi citer des cires obtenues par hydrogénation catalytique d'huiles animales ou végétales ayant des chaînes grasses, linéaires ou ramifiées, en C$-C32. Parmi celles-ci, on peut notamment citer l'huile de jojoba isomérisée telle que l'huile de jojoba partiellement hydrogénée isomérisée trans fabriquée ou commercialisée par la société Desert Whale sous la référence commerciale Iso- Jojoba-500, l'huile de tournesol hydrogénée, l'huile de ricin hydrogénée, l'huile de coprah hydrogénée, l'huile de lanoline hydrogénée, et le tétrastéarate de di-(triméthylol-1,1,1 propane) vendu sous la dénomination de Hest 2T-4S® par la société HETERENE. 4o On peut encore citer les cires de silicone (C30-45 ALKYL DIMETHICONE), les cires fluorées. On peut également utiliser les cires obtenues par hydrogénation d'huile de ricin estérifiée avec l'alcool cétylique vendues sous les dénominations de Phytowax 45 ricin 16L640 et 22L730 par la société SOPHIM. De telles cires sont décrites dans la demande FR-A- 2792190. Comme cire, on peut utiliser un (hydroxystéaryloxy)stéarate d'alkyle en C20-C40 (le groupe alkyle comprenant de 20 à 40 atomes de carbone), seul ou en 50 mélange. 17 Une telle cire est notamment vendue sous les dénominations « Kester Wax K 82 PO », « Hydroxypolyester K 82 PO » et « Kester Wax K 80 PO » par la société KOSTER KEUNEN. Comme micro-cires pouvant être utilisées dans les compositions selon l'invention, on peut citer notamment les micro cires de carnauba telles que celle commercialisée sous la dénomination de MicroCare 3500 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de cire synthétique telles que celle commercialisée io sous la dénomination de MicroEase 114S0 par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micro Gare 3000 et 3100 par la société MICRO POWDERS, les micro cires constituées d'un mélange de cire de carnauba et de cire synthétique telles que celle 15 commercialisée sous la dénomination Micro Gare 3250 par la société MICRO POWDERS, les micro cires de polyéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Micropoly 2000, 2200, 220L0 et 250S0 par la société MICRO POWDERS, les produits commerciaux PERFOMALEN 400 POLYETHYLENE et PERFORMALENE 500-L POLYETHYLENE de NEW PHASE 20 TECHNOLOGIES, le PERFORMALENE 655 POLYETHYLENE ou les cires de paraffine comme la cire ayant pour nom INCI , MICROCRISTALLINE WAX and SYNTHETIC WAX et vendue sous le nom commercial MICROLEASE par la Société SOCHIBO. ; les micro cires de polytétrafluoroéthylène telles que celles commercialisées sous les dénominations de Microslip 5190 et 519 L0 par la 25 société MICRO POWDERS. La composition selon l'invention comprendra de préférence une teneur en cire(s) allant de 3 % à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, en particulier de 5 à 15%, plus particulièrement de 6 à 15%. 30 Selon une forme particulière de l'invention, dans le cadre des compositions solides anhydres sous forme de stick, on utilisera des micro-cires de polyéthylène sous forme de cristallites de facteur de forme au moins égal à 2 ayant un point de fusion allant de 70 à 110°C et de préférence 70 à 100°C, afin de réduire voire 35 supprimer la présence de strates dans la composition solide, Ces cristallites en aiguilles et notamment leurs dimensions peuvent être caractérisées visuellement selon la méthode suivante. 40 La cire est déposée sur une lame de microscope, laquelle est posée sur une platine chauffante. La lame et la cire sont chauffées à une température généralement au moins supérieure de 5 °C à celle du point de fusion de la cire ou du mélange de cire considéré(e). A la fin de la fonte, le liquide ainsi obtenu et la lame de microscope sont laissés refroidir pour se solidifier. L'observation des 45 cristallites est réalisée à l'aide d'un microscope optique de type Leica DMLB100, avec un objectif sélectionné en fonction de la taille des objets à visualiser, et en lumière polarisée. Les dimensions des cristallites sont mesurées à l'aide d'un logiciel d'analyse d'images tel que ceux commercialisés par la société Microvision. 5 Les cires de polyéthylène cristallites conformes à l'invention possèdent de préférence une longueur moyenne allant de 5 à 10 pm. Par « longueur moyenne », on désigne la dimension donnée par la distribution granulométrique statistique à la moitié de la population, dite D50. On utilisera plus particulièrement un mélange de cires PERFOMALEN 400 POLYETHYLENE et PERFORMALENE 500-L POLYETHYLENE de NEW PHASE TECHNOLOGIES io Composés pâteux Par « composé pâteux » au sens de la présente invention, on entend un composé gras lipophile à changement d'état solide/liquide réversible, présentant à l'état solide une organisation cristalline anisotrope, et comportant à la température de 15 23 °C une fraction liquide et une fraction solide. Le composé pâteux est de préférence choisi parmi les composés synthétiques et les composés d'origine végétale. Un composé pâteux peut être obtenu par synthèse à partir de produits de départ d'origine végétale. 20 Le composé pâteux peut avantageusement choisi parmi : - la lanoline et ses dérivés, - les composés siliconés polymères ou non, - les composés fluorés polymères ou non, 25 - les polymères vinyliques, notamment : - les homopolymères d'oléfines, - les copolymères d'oléfines, - les homopolymères et copolymères de diènes hydrogénés, - les oligomères linéaires ou ramifiés, homo ou copolymères de (méth)acrylates 3o d'alkyles ayant de préférence un groupement alkyle en C$-C30, - les oligomères homo et copolymères d'esters vinyliques ayant des groupements alkyles en C8-C30, et - les oligomères homo et copolymères de vinyléthers ayant des groupements alkyles en C$-C30, 35 - les polyéthers liposolubles résultant de la polyéthérification entre un ou plusieurs diols en C2-CIoo, de préférence en C2-050, - les esters, - leurs mélanges. 40 Parmi les esters, on préfère notamment : - les esters d'un glycérol oligomère, notamment les esters de diglycérol, en particulier les condensats d'acide adipique et de glycérol, pour lesquels une partie des groupes hydroxyles des glycérols ont réagi avec un mélange d'acides gras tels que l'acide stéarique, l'acide caprique, l'acide stéarique et l'acide isostéarique 45 et l'acide 12-hydroxystéarique, à l'image notamment de ceux commercialisé sous la marque Softisan 649 par la société Sasol, - le propionate d'arachidyle commercialisé sous la marque Waxenol 801 par Alzo, - les esters de phytostérol, - les triglycérides d'acides gras et leurs dérivés, 50 - les esters de pentaérythritol, - les polyesters non réticulés résultant de la polycondensation entre un acide dicarboxylique ou un polyacide carboxylique linéaire ou ramifié en C4-050 et un diol ou un polyol en C2-050, - les esters aliphatiques d'ester résultant de l'estérification d'un ester d'acide hydroxycarboxylique aliphatique par un acide carboxylique aliphatique, - les polyesters résultant de l'estérification, par un acide polycarboxylique, d'un ester d'acide hydroxy carboxylique aliphatique, ledit ester comprenant au moins deux groupes hydroxyle tels que les produits Risocast DA-H 0, et Risocast DA-L io - les esters de dimère diol et dimère diacide, le cas échéant, estérifiés sur leur(s) fonction(s) alcool(s) ou acide(s) libre(s) par des radicaux acides ou alcools tels que le Plandool-G, - leurs mélanges. 15 Parmi les composés pâteux d'origine végétale, on choisira de préférence un mélange de stérols de soja et de pentaérythritol oxyéthyléné (50E) oxypropyléné (5 OP), commercialisé sous la référence Lanolide par la société VEVY. Epaississants, qélifiants et aqents de suspension minéraux et lipophiles 20 Comme épaississant, gélifiant ou agent de suspension lipophile minéral, on peut utiliser des argiles modifiées qui sont choisies de préférence parmi les argiles montmorillonites modifiées hydrophobes comme les bentonites ou hectorites modifiées hydrophobes. On peut citer par exemple le produit Stearalkonium 25 Bentonite (nom CTFA) (produit de réaction de la bentonite et de l'ammonium quaternaire chlorure de stéaralkonium) tel que le produit commercial vendu sous le nom TIXOGEL MP 250 par la société Sud Chemie Rheologicals, United Catalysts Inc ou le produit Disteardimonium Hectorite (nom CTFA) (produit de réaction de I'hectorite et du chlorure de distéaryldimonium) vendu sous le nom de 30 Bentone 38 ou Bentone Gel par la société Elementis Specialities. On peut également citer la silice pyrogénée éventuellement traitée hydrophobe en surface dont la taille des particules est inférieure à 1 pm. Il est en effet possible de modifier chimiquement la surface de la silice, par réaction chimique générant une 35 diminution du nombre de groupes silanol présents à la surface de la silice. On peut notamment substituer des groupes silanol par des groupements hydrophobes : on obtient alors une silice hydrophobe. Les groupements hydrophobes peuvent être des groupements triméthylsiloxyle, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de l'hexaméthyldisilazane. Des silices 40 ainsi traitées sont dénommées « Silica silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R812® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-530® par la société CABOT, des groupements diméthylsilyloxyle ou polydiméthylsiloxane, qui sont notamment obtenus par traitement de silice pyrogénée en présence de polydiméthylsiloxane 45 ou du diméthyldichlorosilane. Des silices ainsi traitées sont dénommées « Silica diméthyl silylate » selon le CTFA (8ème édition, 2000). Elles sont par exemple commercialisées sous les références Aerosil R9720, et Aerosil R974® par la société DEGUSSA, CAB-O-SIL TS-610® et CAB-O-SIL TS-720® par la société CABOT. 50 La silice pyrogénée hydrophobe présente en particulier une taille de particules pouvant être nanométrique à micrométrique, par exemple allant d'environ de 5 à 200 nm. Epaississants, qélifiants et aqents de suspension orqaniques et lipophiles Les épaississants ou gélifiants lipophiles organiques sont par exemple les organopolysiloxanes élastomériques partiellement ou totalement réticulés, de structure tridimensionnelle, comme ceux commercialisés sous les dénominations io de KSG6®, KSG16® et de KSG18® par la société SHIN-ETSU, de Trefil E-505C® et Trefil E-506C® par la société DOW-CORNING, de Gransil SR-CYC®, SR DMF10®, SR-DC556®, SR 5CYC gel®, SR DMF 10 gel® et de SR DC 556 gel® par la société GRANT INDUSTRIES, de SF 1204® et de JK 113® par la société GENERAL ELECTRIC ; l'éthylcellulose comme celle vendue sous la 15 dénomination Ethocel® par la société DOW CHEMICAL ; les galactommananes comportant de un à six, et en particulier de deux à quatre, groupes hydroxyle par ose, substitués par une chaîne alkyle saturée ou non, comme la gomme de guar alkylée par des chaînes alkyle en Cl à C6, et en particulier en Cl à C3 et leurs mélanges. Les copolymères séquencés de type « dibloc », « tribloc » ou « radial » 20 du type polystyrène/polyisoprène, polystyrène/polybutadiène tels que ceux commercialisés sous la dénomination Luvitol HSB® par la société BASF, du type polystyrène/copoly(éthylène-propylène) tels que ceux commercialisés sous la dénomination de Kraton® par la société SHELL CHEMICAL CO ou encore du type polystyrène/copoly(éthylène-butylène), les mélanges de copolymères tribloc et 25 radial (en étoile) dans l'isododécane tels que ceux commercialisé par la société PENRECO sous la dénomination Versagel® comme par exemple le mélange de copolymère tribloc butylène/éthylène/styrène et de copolymère étoile éthylène/propylène/styrène dans l'isododécane (Versagel M 5960). 30 Parmi les épaississants ou gélifiants lipophiles, on peut encore citer les polymères de masse moléculaire moyenne en poids inférieure à 100 000, comportant a) un squelette polymérique ayant des motifs de répétition hydrocarbonés pourvus d'au moins un hétéroatome, et éventuellement b) au moins une chaîne grasse pendante et/ou au moins une chaîne grasse terminale éventuellement 35 fonctionnalisées, ayant de 6 à 120 atomes de carbone et étant liées à ces motifs hydrocarbonés, telles que décrites dans les demandes WO-A-02/056847, WO-A-02/47619 en particulier les résines de polyamides (notamment comprenant des groupes alkyles ayant de 12 à 22 atomes de carbone) telles que celles décrites dans US-A-5783657. 40 Parmi les épaississants ou gélifiants lipophiles pouvant être utilisés dans les compositions selon l'invention, on peut encore citer les esters de dextrine et d'acide gras, tels que les palmitates de dextrine, notamment tels que ceux commercialisés sous les dénominations Rheopearl TL® ou Rheopearl KL® par la 45 société CHIBA FLOUR. On peut également utiliser les polyamides siliconés du type polyorganosiloxane tels que ceux décrits dans les documents US-A-5,874,069, US-A-5,919,441, US-A-6,051,216 et US-A-5,981,680. 50 Ces polymères siliconés peuvent appartenir aux deux familles suivantes : - des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés dans la chaîne du polymère, et/ou - des polyorganosiloxanes comportant au moins deux groupes capables d'établir des interactions hydrogène, ces deux groupes étant situés sur des greffons ou ramifications. Les agents épaississants, les agents gélifiants et/ou les agents de suspension io sont présents de préférence dans des quantités allant de 0,1 à 150/0 en poids et plus préférentiellement de 0.2 à 100/0 en poids par rapport au poids total de la composition. Les quantités de ces différents constituants pouvant être présents dans la 15 composition cosmétique selon l'invention sont celles classiquement utilisées dans compositions pour le traitement de la transpiration. AGENTS ABSORBEURS D'HUMIDITE 20 Il est également possible d'ajouter des absorbeurs d'humidité comme par exemple les perlites et de préférence les perlites expansées. Les perlites utilisables selon l'invention sont généralement des aluminosilicates d'origine volcanique et ont comme composition 70,0-75,00/0 en poids de silice SiO2 25 12,0-15,00/0 en poids d'oxyde d'aluminium oxyde AI2O3 3,0-5,00/0 d'oxyde de sodium Na2O 3,0-5,00/0 d'oxyde de potassium K2O 0,5-20/0 d'oxyde de fer Fe2O3 0,2-0,70/0 d'oxyde de magnesium MgO 30 0,5-1,50/0 d'oxyde de calcium CaO 0,05 - 0,150/0 d'oxyde de titane TiO2 La perlite est broyée, séchée puis calibrée dans une première étape. Le produit obtenu dit Perlite Ore est de couleur grise et de taille de l'ordre de 100 pm. 35 La Perlite Ore est ensuite expansée (1000°C/2 secondes) pour donner des particules plus ou moins blanches. Lorsque la température atteint 850-900 °C, l'eau emprisonnée dans la structure du matériau se vaporise et entraîne l'expansion du matériau par rapport à son volume d'origine. Les particules de 40 perlite expansées conformes à l'invention peuvent être obtenues par le procédé d'expansion décrit dans le brevet US 5,002,698. De préférence, les particules de perlite utilisées seront broyées ; elles sont dans ce cas dites Expanded Milled Perlite (EMP). Elles ont de préférence une taille de 45 particule définie par un diamètre médian D50 allant de 0,5 à 50 pm et de préférence de 0,5 à 40 pm. De préférence, les particules de perlite utilisées présentent une densité apparente non tassée à 25°C allant de 10 et 400 kg/m3 (Norme DIN 53468 ) et de préférence 50 de 10 et 300 kg/m3. De préférence, les particules de perlite expansée selon l'invention ont une capacité d'absorption d'eau mesurée au WET POINT allant de 200 à 15000/0 et de préférence de 250 à 8000/0. Le Wet Point correspond à la quantité d'eau qu'il faut additionner à 1 g de particule pour obtenir une pâte homogène. Cette méthode dérive directement de celle de la prise d'huile appliquée aux solvants. Les mesures sont faites de la même manière par l'intermédiaire du Wet Point et du Flow Point ayant io respectivement comme définition suivante : WET POINT : masse exprimée en grammes pour 100g de produit correspondant à l'obtention d'une pâte homogène lors de l'addition d'un solvant à une poudre. 15 FLOW POINT : masse exprimée en grammes pour 100g de produit à partir de laquelle la quantité de solvant est supérieure à la capacité de la poudre à le retenir. Cela se traduit par l'obtention d'un mélange plus ou moins homogène s'écoulant sur la plaque de verre. 20 Le Wet Point et le Flow point sont mesurés selon le protocole suivant : Protocole de mesure de l'absorption d'eau. 1) Matériel utilisé 25 Plaque de verre (25 x 25 mm) Spatule (manche en bois et partie métallique (15 x 2,7mm) Pinceau à poils de soie Balance 30 2) Mode Opératoire On dépose la plaque de verre sur la balance et on pèse 1g de particules de perlite. On dépose le bécher contenant le solvant ainsi que la liquipipette de prélèvement sur la balance. On ajoute progressivement le solvant à la poudre en 35 malaxant régulièrement l'ensemble (toutes les 3 à 4 gouttes) à l'aide de la spatule On note la masse de solvant nécessaire à l'obtention du Wet Point. On ajoute à nouveau le solvant et on note la masse permettant d'arriver au Flow Point. On effectuera la moyenne sur 3 essais. 40 On utilisera en particulier les particules de perlite expansée vendues sous les noms commerciaux OPTIMAT 1430 OR ou OPTIMAT 2550 par la société WORLD MINERALS. 45 AGENTS DEODORANTS Les compositions A et/ou B peuvent contenir en plus des agents déodorants. 30 35 45 On appelle « actif déodorant », toute substance capable de masquer, absorber, améliorer et/ou réduire l'odeur désagréable résultant de la décomposition de la sueur humaine par des bactéries. Les agents déodorants peuvent être des agents bactériostatiques ou des agents bactéricides agissant sur les germes des odeurs axillaires, comme le 2,4,41- trichloro-2'-hydroxydiphényléther (®Triclosan), le 2,4-dichloro-2'-hydroxydiphényléther, le 3',4',5'-trichlorosalicylanilide, la 1-(3',4'-dichlorophenyl)-3-(4'-chlorophenyl)urée (®Triclocarban) ou le 3,7,11-triméthyldodéca-2,5,10-triénol io (®Farnesol) ; les sels d'ammonium quaternaires comme les sels de cetyltrimethylammonium, les sels de cétylpyridinium , le DPTA (acide 1,3-diaminopropanetétraacétique), le 1,2 decanediol (SYMCLARIOL de la société Symrise), - les dérivés de glycérine comme par exemple le Caprylic/Capric Glycerides (CAPMUL MCM de Abitec), le Caprylate ou caprate de Glycerol 15 (DERMOSOFT GMCY et DERMOSOFT GMC respectivement de STRAETMANS), le Polyglyceryl-2 Caprate (DERMOSOFT DGMC de STRAETMANS) les dérivés de biguanide comme les sels de polyhexaméthylène biguanide. - la chlorhexidine et ses sels; 4-Phenyl-4,4-dimethyl-2butanol (SYMDEO MPP de Symrise). Parmi les actifs déodorants conformes à l'invention, on peut aussi citer également 20 - les sels de zinc comme le salicylate de zinc, le gluconate de zinc, le pidolate de zinc ; le sulfate de zinc, le chlorure de zinc, le lactate de zinc, le phénolsulfonate de zinc ; l'acide salicylique et ses dérivés tels que l'acide n-octanoyl-5-salicylique. Les actifs déodorants peuvent être des absorbeurs d'odeur comme les ricinoléate 25 de zinc, le bicarbonate de sodium ; les Zéolithes métalliques ou non, les cyclodextrines, l'alun. Il peut s'agit également d'un agent chélatant tel que la DISSOLVINE GL-47-S de Akzo Nobel, EDTA ; DPTA. Il peut s'agir également de polyol de type glycérine, propane 1,3 propane diol (ZEMEA PROPANEDIOL commercialisé par Dupont tate and lyle bio products). Ou encore d'inhibiteur enzymatique tel que le triethyl citrate. En cas d'incompatibilité ou pour les stabiliser, certains des agents mentionnés ci-dessus peuvent être incorporés dans des sphérules, notamment des vésicules ioniques ou non-ioniques et/ou des particules (capsules et/ou sphères). 40 Les agents déodorants peuvent être présents de préférence dans les compositions selon l'invention dans des concentrations pondérales allant 0,01 à 150/0 en poids par rapport au poids total de la composition A ou B. POUDRE ORGANIQUE Selon une forme particulière de l'invention, les compositions A et/ou B selon l'invention contiendront en plus une poudre organique. On entend dans la présente demande par « poudre organique », tout solide 50 insoluble dans le milieu à température ambiante (25°C). Comme poudres organiques qui peuvent être utilisées dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple, les particules de polyamide et notamment celles vendues sous les dénominations ORGASOL par la société Atochem ; les fibres de nylon 6,6 notamment les fibres de polyamide commercialisées par les Etablissements P Bonte sous le nom Polyamide 0.9 Dtex 0.3 mm (non INCI : Nylon 6,6 ou Polyamide-6,6) ayant un diamètre moyen de 6 pm, un poids d'environ 0,9 dtex et une longueur allant de 0,3 mm à 1,5 mm ; les poudres de polyéthylène ; les microsphères à base de copolymères acryliques, telles que io celles en copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/ methacrylate de Iauryle vendues par la société Dow Corning sous la dénomination de POLYTRAP ; les microsphères de polyméthacrylate de méthyle, commercialisées sous la dénomination MICROSPHERE M-100 par la société Matsumoto ou sous la dénomination COVABEAD LH85 par la société Wackherr ; les microsphères de 15 poly methacrylate de methyle creuses (granulometrie : 6,5 - 10,5 p) commercialisées sous la dénomination GANZPEARL GMP 0800 par Ganz Chemical; micro-billes de copolymere methacrylate de methyle/dimethacrylate d'ethylene glycol (taille: 6.5-10.5 p) commercialisées sous la dénomination GANZPEARL GMP 0820 par Ganz Chemical ou MICROSPONGE 5640 par la 20 société Amcol Health & Beauty Solutions; les poudres de copolymère éthylèneacrylate, comme celles commercialisées sous la dénomination FLOBEADS par la société Sumitomo Seika Chemicals ; les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères formées d'un terpolymère de chlorure de vinylidène, d'acrylonitrile et de méthacrylate et commercialisées 25 sous la dénomination EXPANCEL par la société Kemanord Plast sous les références 551 DE 12 (granulométrie d'environ 12 pm et masse volumique 40 kg/m3), 551 DE 20 (granulométrie d'environ 30 pm et masse volumique 65 kg/m3), 551 DE 50 (granulométrie d'environ 40 pm), ou les microsphères commercialisées sous la dénomination MICROPEARL F 80 ED par la société Matsumoto ; les 30 poudres de matériaux organiques naturels tels que les poudres d'amidon, notamment d'amidons de maïs, de blé ou de riz, réticulés ou non, telles que les poudres d'amidon réticulé par l'anhydride octénylsuccinate, commercialisées sous la dénomination DRY-FLO par la société National Starch ; les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL 35 par la société Toshiba Silicone, notamment TOSPEARL 240 ; les poudres d'aminoacides telles que la poudre de Lauroyllysine commercialisée sous la dénomination AMIHOPE LL-11 par la Société Ajinomoto ; les particules de microdispersion de cire, qui ont de préférence des dimensions moyennes inférieures à 1 pm et notamment allant de 0,02 pm à 1 pm, et qui sont constituées 40 essentiellement d'une cire ou d'un mélange de cires, telles que les produits commercialisés sous la dénomination Aquacer par la société Byk Gera, et notamment : Aquacer 520 (mélange de cires synthétiques et naturelles), Aquacer 514 ou 513 (cire de polyéthylène), Aquacer 511 (cire polymérique), ou telles que les produits commercialisés sous la dénomination Jonwax 120 par la société 45 Johnson Polymer (mélange de cires de polyéthylène et de paraffine) et sous la dénomination Ceraflour 961 par la société Byk Gera (cire de polyéthylène modifiée micronisée) ; et leurs mélanges. 50 ADDITIFS Les compositions A et/ou B selon l'invention peuvent comprendre en outre des adjuvants cosmétiques choisis parmi les adoucissants, les antioxydants, les opacifiants, les stabilisants, les agents hydratants, les vitamines, des bactéricides, les conservateurs, les polymères, les parfums, les agents épaississants ou de mise en suspension, des agents propulseurs ou tout autre ingrédient habituellement utilisé en cosmétique pour ce type d'application. io Bien entendu, l'homme de métier veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition cosmétique conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. 15 AEROSOLS Les compositions selon l'invention peuvent encore être pressurisées et être conditionnées dans un dispositif aérosol constitué par : (A) un récipient comprenant une composition anti-transpirante telle que définie 20 précédemment, (B) au moins un agent propulseur et un moyen de distribution de la dite composition aérosol. Les propulseurs généralement utilisés dans ce type de produits et bien connus de 25 l'homme de l'art, sont comme par exemple le diméthyléther (DME) ; les hydrocarbures volatils tels que le n-butane, le propane, l'isobutane, et leurs mélanges, éventuellement avec au moins un hydrocarbure chloré et/ou fluoré; parmi ces derniers on peut citer les composés vendus par la société Dupont de Nemours sous les dénominations Fréon® et Dymel®, et en particulier le 30 monofluorotrichlorométhane, le difluorodichlorométhane, le tétrafluorodichloroéthane et le 1,1-difluoroéthane vendu notamment sous la dénomination commerciale DYMEL 152 A par la société DUPONT. On peut également utiliser en tant qu'agent propulseur le gaz carbonique, le protoxyde d'azote, l'azote ou l'air comprimé. 35 Les compositions contenant les particules de perlite telles que définies précédemment et le ou les agents propulseurs peuvent se trouver dans le même compartiment ou dans des compartiments différents dans le récipient aérosol. Selon l'invention, la concentration en agent propulseur varie généralement de 5 à 40 95% en poids pressurisée et plus préférentiellement de 50 à 85% en poids par rapport au poids total de la composition pressurisée. Le moyen de distribution, qui forme une partie du dispositif aérosol, est généralement constitué par une valve de distribution commandée par une tête de 45 distribution, elle même comprenant une buse par laquelle la composition aérosol est vaporisée. Le récipient contenant la composition pressurisée peut être opaque ou transparent. Il peut être en verre, en matériau polymérique ou en métal, recouvert éventuellement d'une couche de vernis protecteur. 50 Les exemples qui suivent servent à illustrer la présente invention. 26 30 Exemple 1 Composition AI CaCl2 7,5% Eau qsp Composition BI NaHCO3 4,3% io Eau qsp L'efficacité anti-transpirante des compositions AI et BI selon l'exemple 1 a été évaluée sur un panel de 22 femmes, selon le protocole suivant : i) On délimite de 2 fois 8 zones (4 X 5 cm2) de part et d'autre de la colonne vertébrale. AI chaque zone produit correspond une zone témoin non traitée 15 symétrique. ii) On applique la composition AI puis la composition BI avec occlusion pendant 1 heure, pendant 4 jours consécutifs, par légers massages, des produits anti transpirants. Quantité totale appliquée : 3,75 mg/cm2 20 24H après la dernière application iv) on lave le dos à l'eau pour éliminer toute trace de produit restant ; fixation de carrés de cellulose sur les différentes zones et sudation en sauna pendant 15 minutes à 80°C. 25 v) on évalue la quantité de sueur par pesée des carrés de cellulose avant et après sudation On mesure une réduction significative de la sudation par rapport au témoin non-traité: de 29 à 42%. Exemple 2 : Roll-ons Phase INGREDIENT (NOM INCI) Roll-on Roll-on A2 B2 (% (% poids) poids) A POLY DIMETHYLSILOXANE (VISCOSITE: 350 0,5 0,5 CST) (DOW CORN ING 200 FLUID 350 CST - DOW CORNING) CETEARYL ALCOHOL 2,5 2,5 CETEARETH-33 1,25 1,25 PPG-15 STEARYL ETHER 3 3 (ARLAMOL E CRODA) B CaCl2 6,1 Na2HPO4 3,46 EAU PERMUTÉE qsp 100 Qsp 100 27 35 15 Mode opératoire On chauffe les phases (A) et (B) séparément à 70°C. On mélange (A) et (B) sous 5 agitation à l'Ultra-Turrax 5min. Puis, on laisse refroidir à 55°C sous pâle. Utilisation des produits Les deux roll'on sont utilisés en alternance, le roll'on A2 le matin et le roll'on B2 le 10 soir. Exemple 3 : Sticks INGREDIENT (NOM INCI) Stick A3 (% poids) A HOMOPOLYMERE DE L'ETHYLENE 9 (PERFORMALENE 400 POLYETHYLENE - New Phase technologie) BENETH-10 2 (EUMULGIN BA 10 -COGNIS) CETYL PEG/PPG-10/1 DIMETHICONE 2 (ABIL EM 90 - GOLDSCHMIDT) POLYGLYCERYL-3 DIISOSTEARATE 2 (LAMEFORM TGI -COGNIS) PALMITATE D'ISOPROPYLE 6 CYCLOPENTA DIMETHYLSILOXANE 6 (DOW CORNING 245 FLUID - DOW CORNING) CYCLOPENTASILOXANE (and) 2 PEG/PPG-18/18 DIMETHICONE (DOW CORNING 5225C FORMULATION AID - DOW CORNING) B PEG-14M 0,5 (POLYOX WSR 205 - AMERCHOL) GLYCERIN 1 MgCl2 10 EAU gs100 C CONSERVATEURS 1 Mode opératoire On introduit la phase A et la phase B. On chauffe à 90°C jusqu'à homogénéisation, et on effectue une agitation suffisante si nécessaire. A 90°c, On ajoute la phase C. 20 Cette phase peut contenir des conservateurs, actifs ou autres matières premières sensibles à la température qu'il est préférable de ne pas chauffer trop longtemps. On chauffe à 95°c pour pouvoir couler des sticks à 91-92°c. 28 25 15 INGREDIENT (NOM INCI) Stick B3 (% poids) ALCOOL BUTYLIQUE OXYPROPYLENE 4,1 FLUID AP, LOW ODOR - AMERCHOL - DOW CHEMICAL) PALMITATE D'ISOPROPYLE 8,3 ALCOOL STEARYLIQUE 28,5 HUILE DE RICIN HYDROGENEE 19,6 (CUTINA HR PULVER- Cognis) DISTEARATE DE POLYETHYLENE GLYCOL (8 OE) 6,5 (DISTEARATE DE PEG400 (DUB DS PEG 8) - STEARINERIEDUBOIS) CYCLOPENTA DIMETHYLSILOXANE 21,0 (DOW CORNING 245 FLUID - DOW CORNING) NaHCO3 6 EXPANSED MILLED PERLITE 6 (OPTIMAT 1430 OR - Word Minerals) Mode opératoire On chauffe la cyclopentasiloxane à 65°C. On ajoute les autres ingrédients (1 par 1) en restant à 65-70°C. On homogénéise l'ensemble (solution transparente) pendant 15 minutes. On ajoute la perlite. On refroidit à environ 55°C (quelques °C au-dessus de l'épaississement du mélange) et on coule dans les sticks. Mettre à 4°C pendant 30 minutes. Utilisation des produits Le stick A3 est appliqué en premier puis le stick B3 environ une quinzaine de minutes après. Exemple 4 : Aérosols INGREDIENT (NOM INCI) Aérosol A4 (% poids) TRIETHYL CITRATE 1 CITROFLEX 2 (REILLY CHEMICALS) STEARALKONIUM BENTONITE 0,2 TIXOGEL MP 250 (SUD CHEMIE RHEOLOG.) ISOPROPYL PALMITATE 0,9 DIMETHICONE 9,0 DOW CORNING SH 200 C FLUID 10 CS (DOW CORNING) CYCLOPENTASILOXANE (and) DIMETHICONOL 1,3 DOW CORNING 1501 FLUID (DOW CORNING) CaCl2 5,25 ISOBUTANE qsp 100 A-31 (AEROPRES) 20 INGREDIENT (NOM INCI) Aérosol B4 (% poids) TRIETHYL CITRATE 1 CITROFLEX 2 (REILLY CHEMICALS) STEARALKONIUM BENTONITE 0,2 TIXOGEL MP 250 (SUD CHEMIE RHEOLOG.) ISOPROPYL PALMITATE 0,9 DIMETHICONE 9,0 DOW CORNING SH 200 C FLUID 10 CS (DOW CORNING) CYCLOPENTASILOXANE (and) DIMETHICONOL 1,3 DOW CORNING 1501 FLUID (DOW CORNING) KHCO3 4,5 ISOBUTANE ( A-31 -AEROPRES) qsp 100 Mode opératoire s On disperse les sels dans le mélange des autres matières premières constituant la phase A, à la pâle. On pressurise dans un bidon aérosol avec l'isobutane. Utilisation des produits io L'aérosol A4 est appliqué le matin, et l'aérosol B4 est appliqué le soir ou en cours de journée
La présente invention concerne un procédé cosmétique de traitement de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles résultant de la transpiration, qui comprend : (i) soit le mélange extemporané d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée et l'application dudit mélange sur la surface de la peau ; (ii) soit l'application sur la surface de la peau de manière simultanée ou séquentielle d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée ; - ladite composition A comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un halogénure de cation multivalent ; - ladite composition B comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un sel non azoté d'un anion ; ledit halogénure et ledit sel d'anion formant in situ sur la peau, par interaction ionique cation/anion, un sel anti-transpirant.
1. Procédé cosmétique de traitement de la transpiration humaine et éventuellement des odeurs corporelles résultant de la transpiration, qui comprend : (i) soit le mélange extemporané d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée et l'application dudit mélange sur la surface de la peau ; io (ii) soit l'application sur la surface de la peau de manière simultanée ou séquentielle d'au moins une composition A et d'au moins une composition B conditionnées de manière séparée ; - ladite composition A comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un halogénure de cation multivalent ; 15 - ladite composition B comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable au moins un sel non azoté d'un anion ; - ledit halogénure et ledit sel d'anion formant in situ sur la peau, par interaction ionique cation/anion, un sel anti-transpirant. 20 2. Procédé selon la 1, où le cation multivalent de la composition A est choisi parmi - les cations alcalino-terreux comme le Berylium, le Magnésium, le Calcium, le Strontium, le Barium ; - les cations métaux de transition comme le Titane, le Manganèse, le Zinc, le 25 Zirconium, l'Hafnium, l'Aluminum. 3. Procédé selon la 1 ou 2, où l'halogénure de cation multivalent est choisi parmi les halogénures de Manganèse ou les halogénures de Zinc. 30 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, où l'halogénure de cation multivalent est un chlorure de cation multivalent. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1, 2 ou 4 où l'halogénure de cation multivalent est le chlorure de Magnésium. 35 6. Procédé selon l'une quelconque des 1, 2 ou 4 où l'halogénure de cation multivalent est le chlorure de Calcium. 7. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 6, où l'anion du sel non 40 azoté de la composition B est choisi parmi le carbonate (CO32-), l'hydrogénocarbonate (HCO3 ), le phosphate (PO43-), les polyphosphates comme le diphosphate P2074-, le triphosphate P30105-, le phosphonate (PO33-) l'hydrogénophosphate (HPO42-), sulfate (SO42-), le sulfonate (SO32-), l'hydrogénosulfate (HSO4 ), hydrogénosulfonate (HS03 ). 45 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, où le sel non azoté d'anion de la composition B est choisi parmi - les sels métalliques alcalino-terreux ; - les sels de métal alcalin comme le potassium, le sodium, 50 io 15 9. Procédé selon la 8, où le sel non azoté d'anion de la composition B est un sel de métal alcalin en particulier un sel de sodium ou de potassium. 10. Procédé selon la 9, où le sel non azoté d'anion est choisi parmi 5 Na2CO3, K2CO3, NaHCO3, KHCO3, le Na3PO3, Na2HPO4, NaH2PO4, Na2H2P207, Na4P207i K2HPO4, KH2PO4, K2H2P207, K4P207, Na2SO4, MgSO4i K2SO4. 11. Procédé selon la 9 ou 10, où le sel non azoté d'anion est l'hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, où l'halogénure de cation multivalent et le sel non azoté d'anion forment lorsqu'ils sont mis en contact un sel ayant un produit de solubilité dans l'eau à 25°C inférieure à 104 et de préférence inférieure à 10"5. 13. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 12, où le rapport molaire entre le cation multivalent de la composition A et l'anion de la composition B varie de 10/1 à 1/10 et plus préférentiellement de 4/1 à 1/4. 20 14. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 13, où la concentration totale en sel de cation multivalent et sel non azoté varie de 2 à 25% en poids et plus préférentiellement de 5 à 20% en poids par rapport au poids total des compositions A et B. 25, 15. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 14, dans lequel la composition A comprenant le sel halogéné de cation multivalent et la composition B comprenant le sel non azoté d'anion sont conditionnées de manière séparée et appliquées sur la surface de la peau de manière séquentielleavec un intervalle de temps allant de 10 secondes à 24 heures, plus préférentiellement de 2 minutes à 30 24 heures et encore plus préférentiellement de 1 heure à 24 heures.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 15
A61K 8/02,A61K 8/19,A61K 8/34,A61K 8/37,A61K 8/58,A61K 8/81,A61K 8/89,A61K 8/92,A61Q 15/00
FR2982422
A1
SUBSTRAT CONDUCTEUR POUR CELLULE PHOTOVOLTAIQUE
20,130,510
L'invention se rapporte au domaine des cellules photovoltaïques, plus particulièrement au domaine des substrats conducteurs à base de molybdène utilisés pour fabriquer des cellules photovoltaïques à couches minces. En effet, de façon connue, certaines cellules photovoltaïques à couches minces, dites de seconde génération, utilisent un substrat conducteur à base de molybdène revêtu d'une couche d'agent absorbeur (i.e. matériau photoactif), généralement en chalcopyrite de cuivre Cu, d'indium In, et de sélénium Se et/ou de soufre S. Il peut s'agir, par exemple, d'un matériau du type CuInSe2. Ce type de matériau est connu sous l'abréviation CIS. Il peut également s'agir de CIGS c'est-à-dire d'un matériau incorporant en outre du gallium, ou encore de matériaux du type Cu2(Zn,Sn)(S,Se)4 (i.e. CZTS), utilisant du zinc et/ou de l'étain plutôt que de l'indium et/ou du gallium. Pour ce type d'application, les électrodes sont le plus souvent à base de molybdène (Mo) car ce matériau présente un certain nombre d'avantages. C'est un bon conducteur électrique (résistivité relativement faible de l'ordre de 10pacm). Il peut être soumis aux traitements thermiques élevés nécessaires, car il a un point de fusion élevé (2610°C). Il résiste, dans une certaine mesure, au sélénium et au soufre. Le dépôt de la couche d'agent absorbeur impose le plus souvent un contact avec une atmosphère contenant du sélénium ou du soufre qui tend à détériorer la plupart des métaux. Le molybdène réagit avec le sélénium ou le soufre notamment, formant du MoSe2, MoS2 ou Mo(S,Se)2, mais garde l'essentiel de ses propriétés, notamment électriques, et conserve un contact électrique adéquat avec par exemple la couche de CIS, de CIGS, ou de CZTS. Enfin, c'est un matériau sur lequel les couches de type CIS, CIGS ou CZTS adhèrent bien, le molybdène tend même à en favoriser la croissance cristalline. Cependant, le molybdène présente un inconvénient important quand on envisage une production industrielle : c'est un matériau coûteux. En effet, les couches en molybdène sont habituellement déposées par pulvérisation cathodique (assistée par champ magnétique). Or les cibles de molybdène sont onéreuses. Cela est d'autant moins négligeable que pour obtenir le niveau de conductivité électrique voulu (une résistance par carré inférieure ou égale à 250^, et de préférence inférieure ou égale à 1 ou même 0,50/^ après traitement dans une atmosphère contenant du S ou du Se), il faut une couche de Mo relativement épaisse, généralement de l'ordre de 400 nm à 1 micromètre. La demande de brevet WO-A-02/065554 de SAINT-GOBAIN GLASS FRANCE enseigne de prévoir une couche relativement mince de molybdène (inférieure à 500nm) et de prévoir une ou plusieurs couches imperméables aux alcalins entre le substrat et la couche à base de molybdène, de façon à préserver les qualités de la fine couche à base de molybdène lors des traitements thermiques subséquents. Ce type de substrat conducteur reste néanmoins relativement coûteux. Un but de la présente invention est de fournir un nouveau substrat conducteur à base de molybdène dont le coût de fabrication soit relativement faible. A cet effet, la présente invention a notamment pour objet un substrat conducteur pour cellule photovoltaïque, comprenant un substrat porteur et un revêtement électrode formé sur le substrat porteur, dans lequel le revêtement électrode comprend : - une couche principale à base de molybdène formée sur le substrat porteur ; - une couche barrière à la sélénisation formée sur la couche principale à base de molybdène, la couche barrière à la sélénisation ayant une épaisseur inférieure ou égale à 50nm, de préférence inférieure ou égale à 30nm, de préférence encore inférieure ou égale à 20nm ; et - sur la couche barrière à la sélénisation, une couche supérieure à base d'un métal M propre à former, après sulfuration et/ou sélénisation, une couche de contact ohmique avec un matériau semi-conducteur photoactif. Un tel substrat conducteur présente l'avantage de permettre d'obtenir, avec des épaisseurs moindres de molybdène, une résistance par carré équivalente à celle d'un substrat conducteur dont le revêtement électrode est constitué d'une seule couche de molybdène. Grâce au substrat conducteur, le procédé de fabrication de la cellule photovoltaïque (ou module photovoltaïque) est en outre particulièrement fiable. La couche barrière à la sélénisation permet en effet à la fois de garantir la présence et la quantité de Mo(S,Se)2 par la transformation de l'intégralité de la couche supérieure (par exemple si son épaisseur est entre 10 et 50nm) tout en garantissant la présence et une épaisseur uniforme d'une couche principale à base de molybdène dont les propriétés de conductance ont été préservées. La préservation des qualités de la couche principale à base de molybdène et l'uniformité de son épaisseur permettent de réduire les quantités de matériaux au plus juste. L'uniformité de la couche de contact ohmique formée par la couche supérieure après sélénisation et/ou sulfuration bénéficie en outre à l'efficacité de la cellule solaire. WO-A-2005/088731 décrit une amélioration du coefficient de réflexion du substrat conducteur avec une couche de TiN ou de ZrN. Néanmoins, les couches d'absorbeur testées pour la présente invention étaient trop épaisses pour que cet effet puisse avoir une influence sur les performances. Qui plus est, les couches de TiON testées ici étaient également trop fines pour augmenter le coefficient de réflexion de manière significative. Suivant des modes particuliers de réalisation, le substrat conducteur comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes les combinaisons techniquement possibles : - la couche barrière à la sélénisation est à base d'un nitrure ou d'un oxynitrure métallique avec le métal M choisi parmi le titane, le molybdène, le zirconium ou le tantale et une teneur en oxygène x=O/(O+N) avec x= 0 ou 0 On entend par une couche de contact ohmique une couche d'un matériau tel que la caractéristique courant / tension du contact est non-rectifiante et linéaire. De préférence, la couche supérieure 12 est la dernière couche supérieure du revêtement électrode 6, c'est-à-dire que le revêtement électrode 6 ne possède pas une autre couche au-dessus de la couche 12. De préférence également, le revêtement électrode 6 comprend une seule couche principale 8 à base de molybdène, une seule couche barrière à la sélénisation 10, et une seule couche 12. Il est à noter qu'on entend, dans tout le texte, par « une seule couche », une couche d'un même matériau. Cette unique couche peut néanmoins être obtenue par la superposition de plusieurs couches d'un même matériau, entre lesquelles existe une interface qu'il est possible de caractériser, comme décrit dans WO-A-2009/080931. Typiquement, dans une enceinte de dépôt magnétron, plusieurs couches d'un même matériau seront formées successivement sur le substrat porteur par plusieurs cibles pour former au final une seule couche du même matériau, à savoir le molybdène. A noter qu'on entend par le terme « à base de molybdène », un matériau composé d'une quantité substantielle de molybdène, c'est-à-dire soit un matériau constitué seulement de molybdène, soit un alliage comprenant majoritairement du molybdène, soit un composé comprenant majoritairement du molybdène mais avec une teneur en oxygène et/ou en azote, par exemple une teneur conduisant à une résistivité supérieure ou égale à 20pOhm.cm. La couche 12 est destinée à être intégralement transformée par sélénisation et/ou sulfuration en Mo(S,Se)2, lequel matériau n'est en revanche pas considéré comme un matériau « à base de molybdène » mais un matériau à base de disulfure de molybdène, de diséléniure de molybdène ou d'un mélange de disulfure et de diséléniure de molybdène. De manière conventionnelle, la notation (S,Se) indique qu'il s'agit d'une combinaison de SxSei_x avec 0 x Il est important de noter que le substrat illustré sur la figure 1 et décrit ci- dessus est un produit intermédiaire dans la fabrication d'un module photovoltaïque. Ce produit intermédiaire est ensuite transformé du fait du procédé de fabrication du matériau photoactif. Le substrat conducteur 1 décrit ci-dessus s'entend comme le produit intermédiaire avant transformation, lequel peut être stocké et acheminé vers d'autres sites de production pour la fabrication du module. La couche supérieure 12, de façon à jouer son rôle de contact ohmique une fois transformée en Mo(S,Se)2, a par exemple une épaisseur supérieure ou égale à 10nm, et inférieure ou égale à 100nm, de préférence comprise entre 30nm et 50nm. Une épaisseur importante n'est pas nécessaire. Ledit métal M est avantageusement à base de molybdène et/ou de 10 tungstène. Les composés de disulfure et/ou de diséléniure de molybdène Mo(S,Se)2 sont des matériaux dont l'efficacité comme couche de contact ohmique est prouvée. Le tungstène (W) est un matériau aux propriétés chimiques analogues. Il forme également des semi-conducteurs chalcogénides WS2 et 15 WSe2. Mo(S,Se)2 et W(S,Se)2 peuvent tous deux être formés comme des semiconducteurs de type p avec un dopage de type p supérieur ou égal à 1016/cm3 et un travail de sortie d'environ 5ev. D'une manière générale, il peut s'agir d'un matériau à base d'un métal M propre à former un composé de type sulfure et/ou séléniure semi-conducteur de type p avec une concentration de porteurs de 20 charge supérieure ou égale à 1016/cm3 et un travail de sortie supérieur ou égal à 4,5eV. Plus généralement encore, il s'agit d'un métal M de tout type apte à former, après sulfuration et/ou sélénisation, une couche de contact ohmique avec un matériau semi-conducteur photoactif, plus particulièrement avec un matériau photoactif à base de chalcopyrite de cuivre et de sélénium et/ou de 25 soufre. La couche barrière à la sélénisation 10 protège la couche principale 8 à base de molybdène d'une sélénisation et/ou sulfuration éventuelle. A noter qu'une couche protégeant de la sélénisation protège également de la sulfuration. 30 On entend par couche barrière à la sélénisation, une couche d'un matériau de tout type adapté pour empêcher ou réduire la sélénisation des couches couvertes par la couche barrière à la sélénisation lors du dépôt, sur la couche barrière à la sélénisation, de couches de matériaux semi-conducteurs formés par sélénisation et/ou sulfuration. La couche barrière à la sélénisation au sens de l'invention montre une efficacité prouvée même à une épaisseur de 3nm. Un test possible pour savoir si un matériau est adapté ou non pour un rôle de barrière à la sélénisation est de comparer un échantillon avec et sans 5 une couche de 5nm de ce matériau entre la couche supérieure 12 à base d'un métal M et la couche principale 8 et de faire subir une sélénisation aux échantillons, par exemple par chauffage à 520°C dans une atmosphère à 100% de sélénium. Si la sélénisation de la couche principale 8 est réduite ou empêchée et la couche supérieure 12 entièrement sélénisée, le matériau est 10 efficace. Le matériau de la couche barrière à la sélénisation 10 est par exemple à base d'un nitrure de métal tel que le nitrure de titane, le nitrure de molybdène, le nitrure de zirconium ou le nitrure de tantale, ou une combinaison de ces matériaux. Il peut également s'agir d'un oxynitrure. 15 D'une manière générale, il s'agit d'un matériau de tout type adapté pour protéger la couche principale 8 à base de molybdène d'une sélénisation ou sulfuration éventuelle. Il peut également être à base d'un oxyde métallique tel que l'oxyde de molybdène, l'oxyde de titane ou un oxyde mixte de molybdène et de titane. 20 Les nitrures sont cependant préférés aux oxydes. De façon préférée encore, il s'agit d'un matériau à base d'un oxynitrure métallique avec M choisi parmi le titane, le molybdène, le zirconium ou le tantale, et avec un teneur en oxygène x= 0/(0+N) avec 0 La teneur en ions alcalins du substrat 2 est dans ce cas un inconvénient que la couche barrière aux alcalins vient minimiser. La couche barrière aux alcalins 4 est par exemple à base de l'un des matériaux choisis parmi : le nitrure, l'oxyde, l'oxynitrure ou l'oxycarbure de silicium, l'oxyde ou l'oxynitrure d'aluminium. En variante, toujours dans le deuxième cas, le substrat porteur 2 est une feuille d'un matériau de tout type adapté, par exemple un verre à base de silice ne contenant pas d'alcalins, tels que les verres borosilicatés, ou en matière plastique, ou même en métal. Dans le premier cas, le substrat porteur 2 est de tout type adapté et contient des alcalins, par exemple des ions sodium et potassium. Le substrat est par exemple un verre silico-sodo-calcique. La couche barrière aux alcalins est absente. Dans les deux cas, le substrat porteur 2 est destiné à servir de contact arrière dans le module photovoltaïque et ne nécessite pas d'être transparent. La feuille constituant le substrat porteur 2 peut être plane ou bombée, et présenter tout type de dimensions, notamment au moins une dimension supérieure à 1 mètre. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication du substrat conducteur 1 décrit ci-dessus. Le procédé comprend des étapes consistant à : - déposer la couche principale 8 base de molybdène sur le substrat porteur 2 , avec dépôt éventuel préalable de la couche barrière aux alcalins 4; - déposer la couche barrière à la sélénisation 10 sur la couche principale 20 8 à base de molybdène, par exemple directement dessus ; - déposer la couche supérieure 12 à base du métal M sur la couche barrière à la sélénisation 10 ; et - transformer ladite couche à base de métal M en un sulfure et/ou séléniure du métal M. Cette étape de transformation peut être une étape 25 séparée avant la formation la couche semi-conductrice CIS, CGS ou CZTS ou une étape réalisée pendant la sélénisation et/ou sulfuration de la couche semiconductrice CIS, CGS ou CZTS, que cette sélénisation et/ou sulfuration soit réalisée pendant le dépôt de ladite couche semi-conductrice ou après le dépôt de composants métalliques dits précurseurs de la couche semi-conductrice. 30 Le dépôt des différentes couches est par exemple réalisé par pulvérisation cathodique assistée par magnétron mais il s'agit en variante d'un autre procédé de tout type adapté. L'invention a également pour objet un dispositif semi-conducteur 20 (figure 2) utilisant le substrat conducteur 1 décrit ci-dessus pour y former une ou plusieurs couches photoactives 22, 24. La première couche photoactive 22 est typiquement une couche dopée de type p, par exemple à base de chalcopyrite de cuivre Cu, d'indium In, et de sélénium Se et/ou de soufre S. Il peut s'agir, par exemple, comme expliqué 5 précédemment, de CIS, CIGS ou CZTS. La deuxième couche photoactive 24 est dopée de type n et dite tampon. Elle est par exemple composée de CdS (sulfure de cadmium) et formée directement sur la première couche photoactive 22. En variante, la couche tampon 24 est par exemple à base de InxSy, 10 Zn(O,S), ou ZnMgO ou dans un autre matériau de tout type adapté. En variante également, la cellule ne comprend pas de couche tampon, la première couche photoactive 22 pouvant elle-même former une homojonction p-n. D'une manière générale, la première couche photoactive 22 est une couche de type p ou à homojonction p-n obtenue par addition d'éléments 15 alcalins. Le dépôt de la couche photoactive comprend des étapes de sélénisation et/ou de sulfuration, comme expliqué plus en détail ci-dessous. Le dépôt peut être réalisé par évaporation des éléments Cu, In, Ga et Se (ou Cu, Sn, Zn, S). Lors de ces étapes de sélénisation et/ou de sulfuration, la couche supérieure 12 20 à base du métal M est transformée en une couche 12' à base de M(S,Se)2. Cette transformation concerne par exemple l'intégralité de la couche supérieure 12. Le dispositif semi-conducteur 20 comprend donc : - le substrat porteur 2 et le revêtement électrode 6' formé sur le substrat 25 porteur 2 et dont la couche supérieure 12' a été transformée. Le revêtement électrode 6' comprend : - la couche principale 8 à base de molybdène ; - la couche barrière à la sélénisation 10 formée sur la couche principale à base de molybdène 8 ; et 30 - la couche supérieure 12' de contact ohmique, à base de M(S,Se)2, formée sur la couche barrière à la sélénisation 10. Sur la couche de contact ohmique 12' et en contact avec celle-ci, le dispositif semi-conducteur comprend la ou les couches semi-conductrices photoactives 14, 16. L'invention a également pour objet une cellule photovoltaïque 30 comprenant un dispositif semi-conducteur 20 tel que décrit ci-dessus. La cellule comprend par exemple, comme illustré sur la figure 2 : - le dispositif semi-conducteur 20 formé par les couches 8, 10, 12', 22 et 24 ; - un revêtement électrode transparent 32, par exemple en ZnO :Al, formé sur la première couche photoactive 22, et sur la couche tampon 24 en cas de présence de cette dernière, avec interposition éventuelle entre le revêtement électrode transparent 32 et le dispositif semi-conducteur 20 d'une couche passivante 34, par exemple de ZnO intrinsèque ou de ZnMgO intrinsèque. Le revêtement électrode transparent 32 comprend en variante une couche d'oxyde de zinc dopée avec du gallium, ou du bore, ou encore une couche d'ITO. D'une manière générale, il s'agit d'un matériau conducteur transparent (TCO) de tout type adapté. Pour une bonne connexion électrique et une bonne conductance, une grille métallique (non représentée sur la figure 2) est ensuite optionnellement déposée sur le revêtement électrode transparent 32, par exemple à travers un masque, par exemple par faisceau d'électrons. Il s'agit par exemple d'une grille de Al (aluminium) par exemple d'environ 2pm d'épaisseur sur laquelle est déposée une grille de Ni (nickel) par exemple d'environ 50nm d'épaisseur pour protéger la couche de Al. La cellule 30 est ensuite protégée des agressions extérieures. Elle comprend par exemple à cet effet un contre-substrat (non représenté) couvrant le revêtement électrode avant 32 et feuilleté au substrat porteur 2 par l'intermédiaire d'un intercalaire de feuilletage (non représenté) en matière thermoplastique. Il s'agit par exemple d'une feuille en EVA, PU ou PVB. L'invention a également pour objet un module photovoltaïque comprenant plusieurs cellules photovoltaïques formées sur le même substrat 2, reliées en série entre elles et obtenues par margeage des couches du dispositif 30 semi-conducteur 20. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication du dispositif semi-conducteur 20 et de la cellule photovoltaïque 30 ci-dessus, lequel procédé comprend une étape de formation d'une couche photoactive par sélénisation et/ou sulfuration. 2 9 82 42 2 17 Il existe de nombreux procédés connus de fabrication d'une couche photoactive de type Cu(In,Ga)(S,Se)2. La couche photoactive 22 est par exemple une couche de CIGS formée de la façon suivante. Dans une première étape, les précurseurs de la couche sont déposés 5 sur le revêtement électrode 6. Un empilement métallique composé d'une alternance de couches de type CuGa et In est par exemple déposé par pulvérisation cathodique magnétron à température ambiante, sur le revêtement électrode 6. Une couche de sélénium est ensuite déposée à température ambiante directement sur 10 l'empilement métallique, par exemple par évaporation thermique. En variante, l'empilement métallique a par exemple une structure multicouches de type Cu/In/Ga/Cu/In/Ga Dans une deuxième étape, le substrat subit un traitement de chauffage à haute température dit RTP (« Rapid Thermal Process, RTP » en anglais), par 15 exemple à environ 520°C dans une atmosphère composée par exemple de soufre gazeux, par exemple à base de S ou de H2S, formant ainsi une couche de CulnxGai_x(S,Se)2. Un avantage de ce procédé est qu'il ne nécessite pas une source externe de vapeur de sélénium. La perte d'une partie du sélénium pendant le 20 chauffage est compensé par un dépôt en excès de sélénium sur l'empilement métallique. Le sélénium nécessaire à la sélénisation est fourni par la couche de sélénium déposée. En variante, la sélénisation est obtenue sans le dépôt d'une couche de sélénium mais par une atmosphère contenant du sélénium gazeux, par 25 exemple à base de Se ou de H2Se, préalablement à l'exposition à une atmosphère riche en soufre. L'étape de sulfuration permet de s'abstenir éventuellement d'une couche tampon par exemple de CdS. Comme expliqué ci-dessus, il peut être avantageux de procéder à un 30 dépôt d'une couche à base d'alcalins, par exemple de sodium, pour un dosage précis du sodium dans la couche photoactive. Préalablement au dépôt de l'empilement métallique CuGa et In, les alcalins sont par exemple introduits par le dépôt, sur la couche sacrificielle 12 à base de molybdène, d'une couche de séléniure de sodium ou d'un composé contenant du sodium de façon à introduire par exemple de l'ordre de 2.1015 atomes de sodium par cm2. L'empilement métallique est déposé directement sur cette couche de séléniure de sodium. A noter qu'il existe de nombreuses variantes possibles pour former les couches de CI(G)S ou CZTS, lesquelles incluent par exemple la coévaporation des éléments mentionnée plus haut, le dépôt par vapeur chimique, le dépôt électrochimique de métaux, séléniures ou chalcopyrites, la pulvérisation réactive de métaux ou séléniures en présence de H2Se ou H2S. D'une manière générale, le procédé de fabrication de la couche photoactive 22 est de tout type adapté. Tous les procédés de fabrication de couches de type CIS ou CZTS utilisent une étape de chauffage à haute température en présence de sélénium et/ou de soufre à l'état de vapeur ou à l'état liquide. EXEMPLES ET RESULTATS Les performances de cellules photovoltaïques incorporant différents revêtements électrodes à base de molybdène ont été testées avec succès. Dans tous les exemples, un substrat porteur 2 en verre silico-sodo- calcique d'une épaisseur de 3mm a été utilisé, avec une couche barrière aux alcalins constituée de Si3N4 et d'une épaisseur de 140nm déposée directement sur le substrat porteur 2 en verre. Les cellules photovoltaïques ont été produites par formation de Cu(In,Ga)(S,Se)2 en deux étapes. Un empilement précurseur contenant Cu, Ga, In et Na a été déposé par pulvérisation magnétron de la façon décrite ci-dessus. Une couche de sélénium a ensuite été déposée par évaporation thermique. L'empilement précurseur a ensuite été transformé en Cu(In,Ga)(S,Se)2 par procédé de chauffage rapide RTP dans une atmosphère contenant du soufre. Une couche 24 de CdS a ensuite été déposée, suivie par une couche 32 de ZnO:Al. Des cellules photovoltaïques avec une surface d'ouverture de 1,4cm2 ont été produites par le dépôt d'un grille sur la couche de ZnO :Al. Des modules de 30x30cm ont été fabriqués par interconnexion monolithique. Les figures 3a et 3nb illustrent l'effet de la couche barrière à la sélénisation. Figure 3b : en raison d'une haute température et d'une pression partielle en sélénium élevée, l'épaisseur du composé Mo(S,Se)2 formé est de plusieurs centaines de nanomètres, laissant seulement une très fine épaisseur de Mo métallique. Figure 3a : la couche barrière à la sélénisation empêche la sélénisation de la couche de molybdène qu'elle protège. De la même façon, la figure 4 est une image de microscopie électronique montrant un substrat en verre de 3mm, une couche barrière aux alcalins à base en nitrure de silicium, de 130nm, une couche de nitrure de titane de 30nm et une couche de 25nm de molybdène, avant traitement. La figure 5 montre quant à elle le même substrat que sur la figure 4 après dépôt de la couche photoactive et sélénisation. L'épaisseur totale de l'électrode arrière, incluant la couche de Mo(S,Se)2 et la couche barrière à la sélénisation varie entre 460nm et 480nm, l'épaisseur de la couche de Mo(S,Se)2 variant quant à elle entre 70nm et 80nm. Les figures 6 et 7 illustrent le coefficient de conversion énergétique obtenu en fonction des différents substrats conducteurs utilisés. La figure 6 présente des résultats d'expérience obtenus pour des cellules photovoltaïques différant entre elles par l'épaisseur de la couche barrière à la sélénisation, en TiON ou MoON (exemples 1 à 6), et comparant ces résultats à une cellule photovoltaïque avec substrat conducteur sans couche barrière à la sélénisation et couche de molybdène épaisse (exemple 7). Le rendement de la cellule est en ordonnées en %. Les exemples ne diffèrent que par le revêtement électrode arrière 6 à base de molybdène. exemple 1 (MoON 05) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (5nm) / Mo (30nm), exemple 2 (MoON 15) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (15nm) / Mo (30nm), exemple 3 (MoON 30) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (30nm) / Mo (30nm), exemple 4 (TiON 05) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON 20 (5nm) / Mo (30nm), exemple 5 (TiON 15) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON (15nm) / Mo (30nm), exemple 6 (TiON 30) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON (30nm) / Mo (30nm), 25 exemple 7 (V1209) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (425nm) Les exemples 1 à 6 montrent un avantage à utiliser une couche barrière à base de TiON plutôt qu'une couche barrière à base de MoON. A noter qu'on entend par TiON ou MoON un oxynitrure avec 0 ]]> On entend par une couche de contact ohmique une couche d'un matériau tel que la caractéristique courant / tension du contact est non-rectifiante et linéaire. De préférence, la couche supérieure 12 est la dernière couche supérieure du revêtement électrode 6, c'est-à-dire que le revêtement électrode 6 ne possède pas une autre couche au-dessus de la couche 12. De préférence également, le revêtement électrode 6 comprend une seule couche principale 8 à base de molybdène, une seule couche barrière à la sélénisation 10, et une seule couche 12. Il est à noter qu'on entend, dans tout le texte, par « une seule couche », une couche d'un même matériau. Cette unique couche peut néanmoins être obtenue par la superposition de plusieurs couches d'un même matériau, entre lesquelles existe une interface qu'il est possible de caractériser, comme décrit dans WO-A-2009/080931. Typiquement, dans une enceinte de dépôt magnétron, plusieurs couches d'un même matériau seront formées successivement sur le substrat porteur par plusieurs cibles pour former au final une seule couche du même matériau, à savoir le molybdène. A noter qu'on entend par le terme « à base de molybdène », un matériau composé d'une quantité substantielle de molybdène, c'est-à-dire soit un matériau constitué seulement de molybdène, soit un alliage comprenant majoritairement du molybdène, soit un composé comprenant majoritairement du molybdène mais avec une teneur en oxygène et/ou en azote, par exemple une teneur conduisant à une résistivité supérieure ou égale à 20pOhm.cm. La couche 12 est destinée à être intégralement transformée par sélénisation et/ou sulfuration en Mo(S,Se)2, lequel matériau n'est en revanche pas considéré comme un matériau « à base de molybdène » mais un matériau à base de disulfure de molybdène, de diséléniure de molybdène ou d'un mélange de disulfure et de diséléniure de molybdène. De manière conventionnelle, la notation (S,Se) indique qu'il s'agit d'une combinaison de SxSei_x avec 0 x Il est important de noter que le substrat illustré sur la figure 1 et décrit ci- dessus est un produit intermédiaire dans la fabrication d'un module photovoltaïque. Ce produit intermédiaire est ensuite transformé du fait du procédé de fabrication du matériau photoactif. Le substrat conducteur 1 décrit ci-dessus s'entend comme le produit intermédiaire avant transformation, lequel peut être stocké et acheminé vers d'autres sites de production pour la fabrication du module. La couche supérieure 12, de façon à jouer son rôle de contact ohmique une fois transformée en Mo(S,Se)2, a par exemple une épaisseur supérieure ou égale à 10nm, et inférieure ou égale à 100nm, de préférence comprise entre 30nm et 50nm. Une épaisseur importante n'est pas nécessaire. Ledit métal M est avantageusement à base de molybdène et/ou de 10 tungstène. Les composés de disulfure et/ou de diséléniure de molybdène Mo(S,Se)2 sont des matériaux dont l'efficacité comme couche de contact ohmique est prouvée. Le tungstène (W) est un matériau aux propriétés chimiques analogues. Il forme également des semi-conducteurs chalcogénides WS2 et 15 WSe2. Mo(S,Se)2 et W(S,Se)2 peuvent tous deux être formés comme des semiconducteurs de type p avec un dopage de type p supérieur ou égal à 1016/cm3 et un travail de sortie d'environ 5ev. D'une manière générale, il peut s'agir d'un matériau à base d'un métal M propre à former un composé de type sulfure et/ou séléniure semi-conducteur de type p avec une concentration de porteurs de 20 charge supérieure ou égale à 1016/cm3 et un travail de sortie supérieur ou égal à 4,5eV. Plus généralement encore, il s'agit d'un métal M de tout type apte à former, après sulfuration et/ou sélénisation, une couche de contact ohmique avec un matériau semi-conducteur photoactif, plus particulièrement avec un matériau photoactif à base de chalcopyrite de cuivre et de sélénium et/ou de 25 soufre. La couche barrière à la sélénisation 10 protège la couche principale 8 à base de molybdène d'une sélénisation et/ou sulfuration éventuelle. A noter qu'une couche protégeant de la sélénisation protège également de la sulfuration. 30 On entend par couche barrière à la sélénisation, une couche d'un matériau de tout type adapté pour empêcher ou réduire la sélénisation des couches couvertes par la couche barrière à la sélénisation lors du dépôt, sur la couche barrière à la sélénisation, de couches de matériaux semi-conducteurs formés par sélénisation et/ou sulfuration. La couche barrière à la sélénisation au sens de l'invention montre une efficacité prouvée même à une épaisseur de 3nm. Un test possible pour savoir si un matériau est adapté ou non pour un rôle de barrière à la sélénisation est de comparer un échantillon avec et sans 5 une couche de 5nm de ce matériau entre la couche supérieure 12 à base d'un métal M et la couche principale 8 et de faire subir une sélénisation aux échantillons, par exemple par chauffage à 520°C dans une atmosphère à 100% de sélénium. Si la sélénisation de la couche principale 8 est réduite ou empêchée et la couche supérieure 12 entièrement sélénisée, le matériau est 10 efficace. Le matériau de la couche barrière à la sélénisation 10 est par exemple à base d'un nitrure de métal tel que le nitrure de titane, le nitrure de molybdène, le nitrure de zirconium ou le nitrure de tantale, ou une combinaison de ces matériaux. Il peut également s'agir d'un oxynitrure. 15 D'une manière générale, il s'agit d'un matériau de tout type adapté pour protéger la couche principale 8 à base de molybdène d'une sélénisation ou sulfuration éventuelle. Il peut également être à base d'un oxyde métallique tel que l'oxyde de molybdène, l'oxyde de titane ou un oxyde mixte de molybdène et de titane. 20 Les nitrures sont cependant préférés aux oxydes. De façon préférée encore, il s'agit d'un matériau à base d'un oxynitrure métallique avec M choisi parmi le titane, le molybdène, le zirconium ou le tantale, et avec un teneur en oxygène x= 0/(0+N) avec 0 La teneur en ions alcalins du substrat 2 est dans ce cas un inconvénient que la couche barrière aux alcalins vient minimiser. La couche barrière aux alcalins 4 est par exemple à base de l'un des matériaux choisis parmi : le nitrure, l'oxyde, l'oxynitrure ou l'oxycarbure de silicium, l'oxyde ou l'oxynitrure d'aluminium. En variante, toujours dans le deuxième cas, le substrat porteur 2 est une feuille d'un matériau de tout type adapté, par exemple un verre à base de silice ne contenant pas d'alcalins, tels que les verres borosilicatés, ou en matière plastique, ou même en métal. Dans le premier cas, le substrat porteur 2 est de tout type adapté et contient des alcalins, par exemple des ions sodium et potassium. Le substrat est par exemple un verre silico-sodo-calcique. La couche barrière aux alcalins est absente. Dans les deux cas, le substrat porteur 2 est destiné à servir de contact arrière dans le module photovoltaïque et ne nécessite pas d'être transparent. La feuille constituant le substrat porteur 2 peut être plane ou bombée, et présenter tout type de dimensions, notamment au moins une dimension supérieure à 1 mètre. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication du substrat conducteur 1 décrit ci-dessus. Le procédé comprend des étapes consistant à : - déposer la couche principale 8 base de molybdène sur le substrat porteur 2 , avec dépôt éventuel préalable de la couche barrière aux alcalins 4; - déposer la couche barrière à la sélénisation 10 sur la couche principale 20 8 à base de molybdène, par exemple directement dessus ; - déposer la couche supérieure 12 à base du métal M sur la couche barrière à la sélénisation 10 ; et - transformer ladite couche à base de métal M en un sulfure et/ou séléniure du métal M. Cette étape de transformation peut être une étape 25 séparée avant la formation la couche semi-conductrice CIS, CGS ou CZTS ou une étape réalisée pendant la sélénisation et/ou sulfuration de la couche semiconductrice CIS, CGS ou CZTS, que cette sélénisation et/ou sulfuration soit réalisée pendant le dépôt de ladite couche semi-conductrice ou après le dépôt de composants métalliques dits précurseurs de la couche semi-conductrice. 30 Le dépôt des différentes couches est par exemple réalisé par pulvérisation cathodique assistée par magnétron mais il s'agit en variante d'un autre procédé de tout type adapté. L'invention a également pour objet un dispositif semi-conducteur 20 (figure 2) utilisant le substrat conducteur 1 décrit ci-dessus pour y former une ou plusieurs couches photoactives 22, 24. La première couche photoactive 22 est typiquement une couche dopée de type p, par exemple à base de chalcopyrite de cuivre Cu, d'indium In, et de sélénium Se et/ou de soufre S. Il peut s'agir, par exemple, comme expliqué 5 précédemment, de CIS, CIGS ou CZTS. La deuxième couche photoactive 24 est dopée de type n et dite tampon. Elle est par exemple composée de CdS (sulfure de cadmium) et formée directement sur la première couche photoactive 22. En variante, la couche tampon 24 est par exemple à base de InxSy, 10 Zn(O,S), ou ZnMgO ou dans un autre matériau de tout type adapté. En variante également, la cellule ne comprend pas de couche tampon, la première couche photoactive 22 pouvant elle-même former une homojonction p-n. D'une manière générale, la première couche photoactive 22 est une couche de type p ou à homojonction p-n obtenue par addition d'éléments 15 alcalins. Le dépôt de la couche photoactive comprend des étapes de sélénisation et/ou de sulfuration, comme expliqué plus en détail ci-dessous. Le dépôt peut être réalisé par évaporation des éléments Cu, In, Ga et Se (ou Cu, Sn, Zn, S). Lors de ces étapes de sélénisation et/ou de sulfuration, la couche supérieure 12 20 à base du métal M est transformée en une couche 12' à base de M(S,Se)2. Cette transformation concerne par exemple l'intégralité de la couche supérieure 12. Le dispositif semi-conducteur 20 comprend donc : - le substrat porteur 2 et le revêtement électrode 6' formé sur le substrat 25 porteur 2 et dont la couche supérieure 12' a été transformée. Le revêtement électrode 6' comprend : - la couche principale 8 à base de molybdène ; - la couche barrière à la sélénisation 10 formée sur la couche principale à base de molybdène 8 ; et 30 - la couche supérieure 12' de contact ohmique, à base de M(S,Se)2, formée sur la couche barrière à la sélénisation 10. Sur la couche de contact ohmique 12' et en contact avec celle-ci, le dispositif semi-conducteur comprend la ou les couches semi-conductrices photoactives 14, 16. L'invention a également pour objet une cellule photovoltaïque 30 comprenant un dispositif semi-conducteur 20 tel que décrit ci-dessus. La cellule comprend par exemple, comme illustré sur la figure 2 : - le dispositif semi-conducteur 20 formé par les couches 8, 10, 12', 22 et 24 ; - un revêtement électrode transparent 32, par exemple en ZnO :Al, formé sur la première couche photoactive 22, et sur la couche tampon 24 en cas de présence de cette dernière, avec interposition éventuelle entre le revêtement électrode transparent 32 et le dispositif semi-conducteur 20 d'une couche passivante 34, par exemple de ZnO intrinsèque ou de ZnMgO intrinsèque. Le revêtement électrode transparent 32 comprend en variante une couche d'oxyde de zinc dopée avec du gallium, ou du bore, ou encore une couche d'ITO. D'une manière générale, il s'agit d'un matériau conducteur transparent (TCO) de tout type adapté. Pour une bonne connexion électrique et une bonne conductance, une grille métallique (non représentée sur la figure 2) est ensuite optionnellement déposée sur le revêtement électrode transparent 32, par exemple à travers un masque, par exemple par faisceau d'électrons. Il s'agit par exemple d'une grille de Al (aluminium) par exemple d'environ 2pm d'épaisseur sur laquelle est déposée une grille de Ni (nickel) par exemple d'environ 50nm d'épaisseur pour protéger la couche de Al. La cellule 30 est ensuite protégée des agressions extérieures. Elle comprend par exemple à cet effet un contre-substrat (non représenté) couvrant le revêtement électrode avant 32 et feuilleté au substrat porteur 2 par l'intermédiaire d'un intercalaire de feuilletage (non représenté) en matière thermoplastique. Il s'agit par exemple d'une feuille en EVA, PU ou PVB. L'invention a également pour objet un module photovoltaïque comprenant plusieurs cellules photovoltaïques formées sur le même substrat 2, reliées en série entre elles et obtenues par margeage des couches du dispositif 30 semi-conducteur 20. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication du dispositif semi-conducteur 20 et de la cellule photovoltaïque 30 ci-dessus, lequel procédé comprend une étape de formation d'une couche photoactive par sélénisation et/ou sulfuration. 2 9 82 42 2 17 Il existe de nombreux procédés connus de fabrication d'une couche photoactive de type Cu(In,Ga)(S,Se)2. La couche photoactive 22 est par exemple une couche de CIGS formée de la façon suivante. Dans une première étape, les précurseurs de la couche sont déposés 5 sur le revêtement électrode 6. Un empilement métallique composé d'une alternance de couches de type CuGa et In est par exemple déposé par pulvérisation cathodique magnétron à température ambiante, sur le revêtement électrode 6. Une couche de sélénium est ensuite déposée à température ambiante directement sur 10 l'empilement métallique, par exemple par évaporation thermique. En variante, l'empilement métallique a par exemple une structure multicouches de type Cu/In/Ga/Cu/In/Ga Dans une deuxième étape, le substrat subit un traitement de chauffage à haute température dit RTP (« Rapid Thermal Process, RTP » en anglais), par 15 exemple à environ 520°C dans une atmosphère composée par exemple de soufre gazeux, par exemple à base de S ou de H2S, formant ainsi une couche de CulnxGai_x(S,Se)2. Un avantage de ce procédé est qu'il ne nécessite pas une source externe de vapeur de sélénium. La perte d'une partie du sélénium pendant le 20 chauffage est compensé par un dépôt en excès de sélénium sur l'empilement métallique. Le sélénium nécessaire à la sélénisation est fourni par la couche de sélénium déposée. En variante, la sélénisation est obtenue sans le dépôt d'une couche de sélénium mais par une atmosphère contenant du sélénium gazeux, par 25 exemple à base de Se ou de H2Se, préalablement à l'exposition à une atmosphère riche en soufre. L'étape de sulfuration permet de s'abstenir éventuellement d'une couche tampon par exemple de CdS. Comme expliqué ci-dessus, il peut être avantageux de procéder à un 30 dépôt d'une couche à base d'alcalins, par exemple de sodium, pour un dosage précis du sodium dans la couche photoactive. Préalablement au dépôt de l'empilement métallique CuGa et In, les alcalins sont par exemple introduits par le dépôt, sur la couche sacrificielle 12 à base de molybdène, d'une couche de séléniure de sodium ou d'un composé contenant du sodium de façon à introduire par exemple de l'ordre de 2.1015 atomes de sodium par cm2. L'empilement métallique est déposé directement sur cette couche de séléniure de sodium. A noter qu'il existe de nombreuses variantes possibles pour former les couches de CI(G)S ou CZTS, lesquelles incluent par exemple la coévaporation des éléments mentionnée plus haut, le dépôt par vapeur chimique, le dépôt électrochimique de métaux, séléniures ou chalcopyrites, la pulvérisation réactive de métaux ou séléniures en présence de H2Se ou H2S. D'une manière générale, le procédé de fabrication de la couche photoactive 22 est de tout type adapté. Tous les procédés de fabrication de couches de type CIS ou CZTS utilisent une étape de chauffage à haute température en présence de sélénium et/ou de soufre à l'état de vapeur ou à l'état liquide. EXEMPLES ET RESULTATS Les performances de cellules photovoltaïques incorporant différents revêtements électrodes à base de molybdène ont été testées avec succès. Dans tous les exemples, un substrat porteur 2 en verre silico-sodo- calcique d'une épaisseur de 3mm a été utilisé, avec une couche barrière aux alcalins constituée de Si3N4 et d'une épaisseur de 140nm déposée directement sur le substrat porteur 2 en verre. Les cellules photovoltaïques ont été produites par formation de Cu(In,Ga)(S,Se)2 en deux étapes. Un empilement précurseur contenant Cu, Ga, In et Na a été déposé par pulvérisation magnétron de la façon décrite ci-dessus. Une couche de sélénium a ensuite été déposée par évaporation thermique. L'empilement précurseur a ensuite été transformé en Cu(In,Ga)(S,Se)2 par procédé de chauffage rapide RTP dans une atmosphère contenant du soufre. Une couche 24 de CdS a ensuite été déposée, suivie par une couche 32 de ZnO:Al. Des cellules photovoltaïques avec une surface d'ouverture de 1,4cm2 ont été produites par le dépôt d'un grille sur la couche de ZnO :Al. Des modules de 30x30cm ont été fabriqués par interconnexion monolithique. Les figures 3a et 3nb illustrent l'effet de la couche barrière à la sélénisation. Figure 3b : en raison d'une haute température et d'une pression partielle en sélénium élevée, l'épaisseur du composé Mo(S,Se)2 formé est de plusieurs centaines de nanomètres, laissant seulement une très fine épaisseur de Mo métallique. Figure 3a : la couche barrière à la sélénisation empêche la sélénisation de la couche de molybdène qu'elle protège. De la même façon, la figure 4 est une image de microscopie électronique montrant un substrat en verre de 3mm, une couche barrière aux alcalins à base en nitrure de silicium, de 130nm, une couche de nitrure de titane de 30nm et une couche de 25nm de molybdène, avant traitement. La figure 5 montre quant à elle le même substrat que sur la figure 4 après dépôt de la couche photoactive et sélénisation. L'épaisseur totale de l'électrode arrière, incluant la couche de Mo(S,Se)2 et la couche barrière à la sélénisation varie entre 460nm et 480nm, l'épaisseur de la couche de Mo(S,Se)2 variant quant à elle entre 70nm et 80nm. Les figures 6 et 7 illustrent le coefficient de conversion énergétique obtenu en fonction des différents substrats conducteurs utilisés. La figure 6 présente des résultats d'expérience obtenus pour des cellules photovoltaïques différant entre elles par l'épaisseur de la couche barrière à la sélénisation, en TiON ou MoON (exemples 1 à 6), et comparant ces résultats à une cellule photovoltaïque avec substrat conducteur sans couche barrière à la sélénisation et couche de molybdène épaisse (exemple 7). Le rendement de la cellule est en ordonnées en %. Les exemples ne diffèrent que par le revêtement électrode arrière 6 à base de molybdène. exemple 1 (MoON 05) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (5nm) / Mo (30nm), exemple 2 (MoON 15) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (15nm) / Mo (30nm), exemple 3 (MoON 30) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (30nm) / Mo (30nm), exemple 4 (TiON 05) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON 20 (5nm) / Mo (30nm), exemple 5 (TiON 15) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON (15nm) / Mo (30nm), exemple 6 (TiON 30) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON (30nm) / Mo (30nm), 25 exemple 7 (V1209) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (425nm) Les exemples 1 à 6 montrent un avantage à utiliser une couche barrière à base de TiON plutôt qu'une couche barrière à base de MoON. A noter qu'on entend par TiON ou MoON un oxynitrure avec 0 ]]> La teneur en ions alcalins du substrat 2 est dans ce cas un inconvénient que la couche barrière aux alcalins vient minimiser. La couche barrière aux alcalins 4 est par exemple à base de l'un des matériaux choisis parmi : le nitrure, l'oxyde, l'oxynitrure ou l'oxycarbure de silicium, l'oxyde ou l'oxynitrure d'aluminium. En variante, toujours dans le deuxième cas, le substrat porteur 2 est une feuille d'un matériau de tout type adapté, par exemple un verre à base de silice ne contenant pas d'alcalins, tels que les verres borosilicatés, ou en matière plastique, ou même en métal. Dans le premier cas, le substrat porteur 2 est de tout type adapté et contient des alcalins, par exemple des ions sodium et potassium. Le substrat est par exemple un verre silico-sodo-calcique. La couche barrière aux alcalins est absente. Dans les deux cas, le substrat porteur 2 est destiné à servir de contact arrière dans le module photovoltaïque et ne nécessite pas d'être transparent. La feuille constituant le substrat porteur 2 peut être plane ou bombée, et présenter tout type de dimensions, notamment au moins une dimension supérieure à 1 mètre. L'invention a également pour objet un procédé de fabrication du substrat conducteur 1 décrit ci-dessus. Le procédé comprend des étapes consistant à : - déposer la couche principale 8 base de molybdène sur le substrat porteur 2 , avec dépôt éventuel préalable de la couche barrière aux alcalins 4; - déposer la couche barrière à la sélénisation 10 sur la couche principale 20 8 à base de molybdène, par exemple directement dessus ; - déposer la couche supérieure 12 à base du métal M sur la couche barrière à la sélénisation 10 ; et - transformer ladite couche à base de métal M en un sulfure et/ou séléniure du métal M. Cette étape de transformation peut être une étape 25 séparée avant la formation la couche semi-conductrice CIS, CGS ou CZTS ou une étape réalisée pendant la sélénisation et/ou sulfuration de la couche semiconductrice CIS, CGS ou CZTS, que cette sélénisation et/ou sulfuration soit réalisée pendant le dépôt de ladite couche semi-conductrice ou après le dépôt de composants métalliques dits précurseurs de la couche semi-conductrice. 30 Le dépôt des différentes couches est par exemple réalisé par pulvérisation cathodique assistée par magnétron mais il s'agit en variante d'un autre procédé de tout type adapté. L'invention a également pour objet un dispositif semi-conducteur 20 (figure 2) utilisant le substrat conducteur 1 décrit ci-dessus pour y former une ou plusieurs couches photoactives 22, 24. La première couche photoactive 22 est typiquement une couche dopée de type p, par exemple à base de chalcopyrite de cuivre Cu, d'indium In, et de sélénium Se et/ou de soufre S. Il peut s'agir, par exemple, comme expliqué 5 précédemment, de CIS, CIGS ou CZTS. La deuxième couche photoactive 24 est dopée de type n et dite tampon. Elle est par exemple composée de CdS (sulfure de cadmium) et formée directement sur la première couche photoactive 22. En variante, la couche tampon 24 est par exemple à base de InxSy, 10 Zn(O,S), ou ZnMgO ou dans un autre matériau de tout type adapté. En variante également, la cellule ne comprend pas de couche tampon, la première couche photoactive 22 pouvant elle-même former une homojonction p-n. D'une manière générale, la première couche photoactive 22 est une couche de type p ou à homojonction p-n obtenue par addition d'éléments 15 alcalins. Le dépôt de la couche photoactive comprend des étapes de sélénisation et/ou de sulfuration, comme expliqué plus en détail ci-dessous. Le dépôt peut être réalisé par évaporation des éléments Cu, In, Ga et Se (ou Cu, Sn, Zn, S). Lors de ces étapes de sélénisation et/ou de sulfuration, la couche supérieure 12 20 à base du métal M est transformée en une couche 12' à base de M(S,Se)2. Cette transformation concerne par exemple l'intégralité de la couche supérieure 12. Le dispositif semi-conducteur 20 comprend donc : - le substrat porteur 2 et le revêtement électrode 6' formé sur le substrat 25 porteur 2 et dont la couche supérieure 12' a été transformée. Le revêtement électrode 6' comprend : - la couche principale 8 à base de molybdène ; - la couche barrière à la sélénisation 10 formée sur la couche principale à base de molybdène 8 ; et 30 - la couche supérieure 12' de contact ohmique, à base de M(S,Se)2, formée sur la couche barrière à la sélénisation 10. Sur la couche de contact ohmique 12' et en contact avec celle-ci, le dispositif semi-conducteur comprend la ou les couches semi-conductrices photoactives 14, 16. L'invention a également pour objet une cellule photovoltaïque 30 comprenant un dispositif semi-conducteur 20 tel que décrit ci-dessus. La cellule comprend par exemple, comme illustré sur la figure 2 : - le dispositif semi-conducteur 20 formé par les couches 8, 10, 12', 22 et 24 ; - un revêtement électrode transparent 32, par exemple en ZnO :Al, formé sur la première couche photoactive 22, et sur la couche tampon 24 en cas de présence de cette dernière, avec interposition éventuelle entre le revêtement électrode transparent 32 et le dispositif semi-conducteur 20 d'une couche passivante 34, par exemple de ZnO intrinsèque ou de ZnMgO intrinsèque. Le revêtement électrode transparent 32 comprend en variante une couche d'oxyde de zinc dopée avec du gallium, ou du bore, ou encore une couche d'ITO. D'une manière générale, il s'agit d'un matériau conducteur transparent (TCO) de tout type adapté. Pour une bonne connexion électrique et une bonne conductance, une grille métallique (non représentée sur la figure 2) est ensuite optionnellement déposée sur le revêtement électrode transparent 32, par exemple à travers un masque, par exemple par faisceau d'électrons. Il s'agit par exemple d'une grille de Al (aluminium) par exemple d'environ 2pm d'épaisseur sur laquelle est déposée une grille de Ni (nickel) par exemple d'environ 50nm d'épaisseur pour protéger la couche de Al. La cellule 30 est ensuite protégée des agressions extérieures. Elle comprend par exemple à cet effet un contre-substrat (non représenté) couvrant le revêtement électrode avant 32 et feuilleté au substrat porteur 2 par l'intermédiaire d'un intercalaire de feuilletage (non représenté) en matière thermoplastique. Il s'agit par exemple d'une feuille en EVA, PU ou PVB. L'invention a également pour objet un module photovoltaïque comprenant plusieurs cellules photovoltaïques formées sur le même substrat 2, reliées en série entre elles et obtenues par margeage des couches du dispositif 30 semi-conducteur 20. L'invention a encore pour objet un procédé de fabrication du dispositif semi-conducteur 20 et de la cellule photovoltaïque 30 ci-dessus, lequel procédé comprend une étape de formation d'une couche photoactive par sélénisation et/ou sulfuration. 2 9 82 42 2 17 Il existe de nombreux procédés connus de fabrication d'une couche photoactive de type Cu(In,Ga)(S,Se)2. La couche photoactive 22 est par exemple une couche de CIGS formée de la façon suivante. Dans une première étape, les précurseurs de la couche sont déposés 5 sur le revêtement électrode 6. Un empilement métallique composé d'une alternance de couches de type CuGa et In est par exemple déposé par pulvérisation cathodique magnétron à température ambiante, sur le revêtement électrode 6. Une couche de sélénium est ensuite déposée à température ambiante directement sur 10 l'empilement métallique, par exemple par évaporation thermique. En variante, l'empilement métallique a par exemple une structure multicouches de type Cu/In/Ga/Cu/In/Ga Dans une deuxième étape, le substrat subit un traitement de chauffage à haute température dit RTP (« Rapid Thermal Process, RTP » en anglais), par 15 exemple à environ 520°C dans une atmosphère composée par exemple de soufre gazeux, par exemple à base de S ou de H2S, formant ainsi une couche de CulnxGai_x(S,Se)2. Un avantage de ce procédé est qu'il ne nécessite pas une source externe de vapeur de sélénium. La perte d'une partie du sélénium pendant le 20 chauffage est compensé par un dépôt en excès de sélénium sur l'empilement métallique. Le sélénium nécessaire à la sélénisation est fourni par la couche de sélénium déposée. En variante, la sélénisation est obtenue sans le dépôt d'une couche de sélénium mais par une atmosphère contenant du sélénium gazeux, par 25 exemple à base de Se ou de H2Se, préalablement à l'exposition à une atmosphère riche en soufre. L'étape de sulfuration permet de s'abstenir éventuellement d'une couche tampon par exemple de CdS. Comme expliqué ci-dessus, il peut être avantageux de procéder à un 30 dépôt d'une couche à base d'alcalins, par exemple de sodium, pour un dosage précis du sodium dans la couche photoactive. Préalablement au dépôt de l'empilement métallique CuGa et In, les alcalins sont par exemple introduits par le dépôt, sur la couche sacrificielle 12 à base de molybdène, d'une couche de séléniure de sodium ou d'un composé contenant du sodium de façon à introduire par exemple de l'ordre de 2.1015 atomes de sodium par cm2. L'empilement métallique est déposé directement sur cette couche de séléniure de sodium. A noter qu'il existe de nombreuses variantes possibles pour former les couches de CI(G)S ou CZTS, lesquelles incluent par exemple la coévaporation des éléments mentionnée plus haut, le dépôt par vapeur chimique, le dépôt électrochimique de métaux, séléniures ou chalcopyrites, la pulvérisation réactive de métaux ou séléniures en présence de H2Se ou H2S. D'une manière générale, le procédé de fabrication de la couche photoactive 22 est de tout type adapté. Tous les procédés de fabrication de couches de type CIS ou CZTS utilisent une étape de chauffage à haute température en présence de sélénium et/ou de soufre à l'état de vapeur ou à l'état liquide. EXEMPLES ET RESULTATS Les performances de cellules photovoltaïques incorporant différents revêtements électrodes à base de molybdène ont été testées avec succès. Dans tous les exemples, un substrat porteur 2 en verre silico-sodo- calcique d'une épaisseur de 3mm a été utilisé, avec une couche barrière aux alcalins constituée de Si3N4 et d'une épaisseur de 140nm déposée directement sur le substrat porteur 2 en verre. Les cellules photovoltaïques ont été produites par formation de Cu(In,Ga)(S,Se)2 en deux étapes. Un empilement précurseur contenant Cu, Ga, In et Na a été déposé par pulvérisation magnétron de la façon décrite ci-dessus. Une couche de sélénium a ensuite été déposée par évaporation thermique. L'empilement précurseur a ensuite été transformé en Cu(In,Ga)(S,Se)2 par procédé de chauffage rapide RTP dans une atmosphère contenant du soufre. Une couche 24 de CdS a ensuite été déposée, suivie par une couche 32 de ZnO:Al. Des cellules photovoltaïques avec une surface d'ouverture de 1,4cm2 ont été produites par le dépôt d'un grille sur la couche de ZnO :Al. Des modules de 30x30cm ont été fabriqués par interconnexion monolithique. Les figures 3a et 3nb illustrent l'effet de la couche barrière à la sélénisation. Figure 3b : en raison d'une haute température et d'une pression partielle en sélénium élevée, l'épaisseur du composé Mo(S,Se)2 formé est de plusieurs centaines de nanomètres, laissant seulement une très fine épaisseur de Mo métallique. Figure 3a : la couche barrière à la sélénisation empêche la sélénisation de la couche de molybdène qu'elle protège. De la même façon, la figure 4 est une image de microscopie électronique montrant un substrat en verre de 3mm, une couche barrière aux alcalins à base en nitrure de silicium, de 130nm, une couche de nitrure de titane de 30nm et une couche de 25nm de molybdène, avant traitement. La figure 5 montre quant à elle le même substrat que sur la figure 4 après dépôt de la couche photoactive et sélénisation. L'épaisseur totale de l'électrode arrière, incluant la couche de Mo(S,Se)2 et la couche barrière à la sélénisation varie entre 460nm et 480nm, l'épaisseur de la couche de Mo(S,Se)2 variant quant à elle entre 70nm et 80nm. Les figures 6 et 7 illustrent le coefficient de conversion énergétique obtenu en fonction des différents substrats conducteurs utilisés. La figure 6 présente des résultats d'expérience obtenus pour des cellules photovoltaïques différant entre elles par l'épaisseur de la couche barrière à la sélénisation, en TiON ou MoON (exemples 1 à 6), et comparant ces résultats à une cellule photovoltaïque avec substrat conducteur sans couche barrière à la sélénisation et couche de molybdène épaisse (exemple 7). Le rendement de la cellule est en ordonnées en %. Les exemples ne diffèrent que par le revêtement électrode arrière 6 à base de molybdène. exemple 1 (MoON 05) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (5nm) / Mo (30nm), exemple 2 (MoON 15) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (15nm) / Mo (30nm), exemple 3 (MoON 30) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / MoON (30nm) / Mo (30nm), exemple 4 (TiON 05) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON 20 (5nm) / Mo (30nm), exemple 5 (TiON 15) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON (15nm) / Mo (30nm), exemple 6 (TiON 30) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (200nm) / TiON (30nm) / Mo (30nm), 25 exemple 7 (V1209) : verre (3mm) / Si3N4 (140nm) / Mo (425nm) Les exemples 1 à 6 montrent un avantage à utiliser une couche barrière à base de TiON plutôt qu'une couche barrière à base de MoON. A noter qu'on entend par TiON ou MoON un oxynitrure avec 0 ]]>
L'invention a pour objet un substrat conducteur (1) pour cellule photovoltaïque, comprenant un substrat porteur (2) et un revêtement électrode (6) formé sur le substrat porteur (2). Le revêtement électrode (6) comprend une couche principale (8) à base de molybdène formée sur le substrat porteur (2), une couche barrière à la sélénisation (10) formée sur la couche principale (8) à base de molybdène, et sur la couche barrière à la sélénisation (10), une couche supérieure (12) à base d'un métal M propre à former, après sulfuration et/ou sélénisation, une couche de contact ohmique avec un matériau semi-conducteur photoactif. La couche barrière à la sélénisation (10) a une épaisseur inférieure ou égale à 50nm, de préférence inférieure ou égale à 30nm, de préférence encore inférieure ou égale à 20nm.
1. Substrat conducteur (1) pour cellule photovoltaïque, comprenant un substrat porteur (2) et un revêtement électrode (6) formé sur le substrat porteur (2), dans lequel le revêtement électrode (6) comprend : - une couche principale (8) à base de molybdène formée sur le substrat porteur (2) ; - une couche barrière à la sélénisation (10) formée sur la couche principale (8) à base de molybdène, la couche barrière à la sélénisation (10) ayant une épaisseur inférieure ou égale à 50nm, de préférence inférieure ou égale à 30nm, de préférence encore inférieure ou égale à 20nm ; et - sur la couche barrière à la sélénisation (10), une couche supérieure (12) à base d'un métal M propre à former, après sulfuration et/ou sélénisation, une couche de contact ohmique avec un matériau semi-conducteur photoactif. 2. Substrat conducteur (1) selon la 1, dans lequel la couche barrière à la sélénisation (10) est à base d'un nitrure ou d'un oxynitrure métallique avec le métal M choisi parmi le titane, le molybdène, le zirconium ou le tantale et une teneur en oxygène x=O/(O+N) avec x= 0 ou 0 3. Substrat conducteur (1) selon la 2, dans lequel la couche barrière à la sélénisation (10) est à base d'un oxynitrure métallique avec le métal M choisi parmi le titane, le molybdène, le zirconium ou le tantale et une teneur en oxygène x=O/(O+N) avec 0 4. Substrat conducteur (1) selon la 1, dans lequel la couche barrière à la sélénisation (10) est un composé à base de molybdène avec une teneur élevée en oxygène et/ou en azote. 5. Substrat conducteur (1) selon la 4, dans lequel la couche barrière à la sélénisation (10) a une résistivité comprise entre 30 20pOhm.cm et 50pOhm.cm. 6. Substrat conducteur (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit métal M est propre à former un composé de type sulfure et/ou séléniure semi-conducteur de type p avec une concentration de porteurs de charge supérieure ou égale à 1016/cm3 et un travail de sortiesupérieur ou égal à 4,5eV. 7. Substrat conducteur (1) selon la précédente, dans lequel ladite couche supérieure à base d'un métal M est à base de molybdène et/ou de tungstène. 8. Dispositif semi-conducteur (20) comprenant un substrat porteur (2) et un revêtement électrode (6') formé sur le substrat porteur (2), le revêtement électrode (6') comprenant : - une couche principale (8) à base de molybdène ; - une couche barrière à la sélénisation (10) formée sur la couche principale (8) à base de molybdène ; - une couche photoactive (22) en un matériau semi-conducteur photoactif à base de chalcopyrite de cuivre et de sélénium et/ou de soufre, par exemple un matériau de type Cu(In,Ga)(S,Se)2, notamment CIS ou CIGS, ou encore un matériau de type Cu2(Zn,Sn)(S,Se)4, la couche photoactive (22) étant formée sur la couche barrière à la sélénisation (10) ; et - entre la couche barrière à la sélénisation (10) et la couche photoactive (22), une couche de contact ohmique (12') à base d'un composé de type sulfure et/ou séléniure d'un métal M. 9. Dispositif semi-conducteur (20) selon la précédente, 20 dans lequel le matériau de la couche de contact ohmique (12') est un matériau semi-conducteur de type p avec une concentration de porteurs de charge supérieure ou égale à 1016/cm3 et un travail de sortie supérieur ou égal à 4,5eV. 10. Dispositif semi-conducteur (20) selon la précédente, dans lequel la couche de contact ohmique (12') est à base d'un composé de 25 type sulfure et/ou séléniure de molybdène et/ou de tungstène. 11. Cellule photovoltaïque (30) comprenant un dispositif semi-conducteur (20) selon l'une quelconque des 8 à 10, et un revêtement électrode transparent (32) formé sur la couche photoactive (22). 12. Procédé de fabrication d'un substrat conducteur (1) pour cellule 30 photovoltaïque (30), comprenant des étapes consistant à : - déposer une couche principale (8) à base de molybdène sur un substrat porteur (2); - déposer une couche barrière à la sélénisation (10) sur la couche principale (8) à base de molybdène ; et-25- - déposer, sur la couche barrière à la sélénisation (10), une couche supérieure (12) à base d'un métal M propre à former, après sulfuration et/ou sélénisation, une couche de contact ohmique avec un matériau semiconducteur photoactif ; et - transformer la couche supérieure (12) à base de métal M en un sulfure et/ou séléniure du métal M. 13. Procédé de fabrication selon la 12, comprenant une étape de formation d'une couche photoactive (22) par sélénisation et/ou sulfuration, sur ladite couche supérieure (12) à base d'un métal M, l'étape de transformation de ladite couche supérieure à base d'un métal M (12) étant réalisée avant ou pendant la formation de ladite couche photoactive (22), de préférence pendant. 14. Procédé de fabrication selon la 12 ou 13, dans lequel, après sulfuration et/ou sélénisation, ladite couche supérieure (12) est à base 15 d'un semi-conducteur de type p avec une concentration de porteurs de charge supérieure ou égale à 1016/cm3 et un travail de sortie supérieur ou égal à 4,5eV. 15. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 12 à 14, dans lequel l'étape de formation de la couche photoactive (22) 20 comprenant une étape de sélénisation et/ou sulfuration à une température supérieure ou égale à 300°C.
H
H01
H01L
H01L 31
H01L 31/0224,H01L 31/042
FR2979194
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE FOULAGE DYNAMIQUE DES FRUITS
20,130,301
La présente invention concerne un procédé et un dispositif de foulage dynamique pour l'éclatement de fruits voire de légumes. En particulier l'invention est avantageusement applicable à l'éclatement du raisin à partir de la vendange éraflée ou en grappes entières, pour l'élaboration des vins blancs, rosés ou rouges. L'invention est aussi applicable à l'éclatement des pommes à cidre ou d'autres fruits voire de légumes, pour utilisation dans un processus ultérieur 10 d'élaboration de jus ou de concentrés de ceux-ci. Il s'agit de réaliser, au travers de cette innovation, un éclatement des fruits voire de certains légumes dans le but d'augmenter les échanges entre les phases liquides et solides au sein du moût complet ainsi obtenu qui sera réutilisé ensuite par exemple dans un processus de macération. 15 Dans le domaine de la vinification, le procédé et la machine de foulage selon l'invention consistent à éclater les baies de raisin pour obtenir un moût destiné ensuite à la macération, sans écraser ni les pépins, ni les éventuelles rafles ou autres déchets végétaux (feuilles, sarments, ...), dont l'écrasement pourrait libérer et diffuser des substances indésirables pour une bonne 20 vinification (libération d'huile ou de composés polyphénoliques en quantité non contrôlée). Sur le plan oenologique notamment, on cherche à obtenir la plus grande surface de contact possible entre le jus et la peau des raisins lors du processus de macération. 25 Le jus libéré des baies de raisin aura pour effets : de mettre en contact avec le moût les levures situées sur la surface externe de la peau de la baie dans le cas de vinifications spontanées ; - une bonne macération ou échange par dissolution des polyphénols (matière colorante, tanins, ...) situés principalement sur la surface interne de la peau de la baie lors des vinifications en rouge ; - de réduire le risque d'avoir des sucres réducteurs résiduels en fin de fermentation alcoolique. Ce procédé d'obtention de moûts fermentaires de raisins peut s'appliquer aussi à différents fruits à pépins ou à noyaux, voire à des légumes. Pour obtenir un moût de qualité et extraire en phase de macération le maximum de composés polyphénoliques, il faut s'assurer des points suivants : 10 - toutes les baies sans exception doivent être éclatées ; la baie ne doit pas seulement être éclatée pour en libérer le jus et les pépins, mais il faut aussi que la peau soit entièrement développée afin de présenter dans le jus la plus grande surface d'échange possible pour l'ensemble de ses deux faces, interne et externe ; 15 en cas de replis de la peau sur elle-même après éclatement, le jus doit pouvoir s'infiltrer et circuler librement sur toute la surface de la peau, interne ou externe. Il faut en effet extraire de la surface de la peau tous les composés indispensables à la vinification tels que les levures et les polyphénols (matière colorante, tanins, ...) ; 20 en aucun cas, les pépins ou les morceaux de rafles ou de déchets végétaux ne doivent être éclatés ou altérés dans leur intégrité pour éviter la libération de substances indésirables à la qualité du moût. Des fouloirs mécaniques existent sur le marché depuis de nombreuses années. Ils ont supplanté l'opération ancestrale de foulage à la main ou au pied 25 qui consistait à écraser entre les doigts ou avec les pieds, les grappes issues de la vendange manuelle. Ils sont tous réalisés sur le principe de l'écrasement de baies entre deux rouleaux plus ou moins crantés tournant en sens inverse l'un de l'autre. Les différences entre les solutions proposées par les constructeurs sont liées à la géométrie des rouleaux ou de leur crantage, mais le principe reste basiquement le même. Les rouleaux sont réalisés en matières alimentaires (caoutchouc, polyuréthanes) et surtout pas en matière dure (acier, inox par exemple) pour limiter les effets d'écrasement des pépins ou des déchets végétaux ou organiques. La plupart de ces systèmes permet le réglage de l'écartement des rouleaux, pour un écrasement plus ou moins important des baies de raisins, mais aussi pour s'adapter à la taille des grains de raisins (différente en fonction des cépages) ou du débit de fruits à traiter. Compte tenu de leur principe d'écrasement mécanique des baies (système laminoir, calandrage), ces fouloirs permettent bien entendu d'écraser ces baies afin de faire sortir le jus, la pulpe et les pépins. Mais leur principal inconvénient demeure que la baie ne s'ouvre que sur une faible surface, suffisante pour évacuer son contenu en traversant le fouloir. En effet, le passage au travers du fouloir de la baie l'écrase progressivement. La pression générée alors à l'intérieur du fruit permet de fendre la peau généralement au niveau de son point d'attache au pédicelle. Après la sortie des composants du grain de raisin et la traversée du fouloir, la peau du raisin s'aplatit sur elle-même et, lors du processus de macération, limite la surface d'échange entre le jus et la paroi intérieure de la peau de la baie. Cet état de fait induit un processus de macération plus long (afin d'extraire le plus possible les composés actifs situés à l'intérieur de la peau plus ou moins repliée sur elle-même) et moins qualitatif en termes oenologiques. Compte tenu du concept de réalisation de ces fouloirs, une distance fixe sépare les deux rouleaux du fouloir pendant l'opération de foulage. Cette distance peut éventuellement être réglable afin de s'adapter à la taille moyenne des baies et à l'intensité du foulage souhaité. C'est cette distance qui définit donc la taille minimale du grain de raisin qui sera pressé entre les rouleaux. Les grains et les objets de taille inférieure à la distance entre les rouleaux pourront ainsi traverser le fouloir sans dommage, les autres objets étant systématiquement pressés entre les rouleaux. Or, dans une vendange, la taille des grains de raisin n'est pas constante. Elle est fonction du cépage, mais aussi de l'état de maturation des grappes. Ainsi, on aura toujours une proportion non négligeable de grains qui seront d'un diamètre inférieur à la distance entre les deux rouleaux, grains qui ne seront donc pas écrasés et qui ne pourront participer efficacement au processus de macération. Ainsi, si l'on veut prendre en compte le foulage de la quasi-totalité des grains, on doit réduire la distance entre les rouleaux, au détriment du risque de devoir écraser ou altérer dans leur intégrité des pépins ou des matières végétales telles que les rafles. Dans ce cadre, l'inconvénient de ce type d'appareil est que le débit est lié à l'écartement des rouleaux, pour une longueur de rouleaux donnée. Une augmentation significative de ce débit peut donc amener à dégrader la qualité du foulage. D'autre part, il est connu, par exemple dans l'élaboration des jus de fruits, de réaliser la dissociation des matières liquides et solides des fruits, par des procédés et machines de centrifugation. Toutefois, pour la mise en oeuvre de ces procédés et machines, il est indispensable de procéder préalablement à une opération de broyage de toutes les parties des fruits, y compris par conséquent des noyaux ou pépins de ces derniers, afin de pouvoir ensuite extraire les parties liquides des moûts résultant de ce broyage, par centrifugation, au travers d'un filtre tournant à grande vitesse. Comme indiqué précédemment, l'invention est essentiellement et avantageusement utilisable pour réaliser la séparation des phases liquides et solides des fruits à jus, notamment des fruits se présentant sous forme de baies, tels que le raisin. Cependant, on n'exclut pas l'application de l'invention au foulage de certains légumes moyennant des adaptations des fouloirs en fonction de la nature des légumes à traiter. Dans ces conditions, le mot « fruit », ou encore le mot « baie », doit être considéré comme l'équivalent du terme « légume » dans la description qui suit et dans les revendications. La présente invention a notamment pour but de remédier aux inconvénients susmentionnés des fouloirs à rouleaux et a pour objet de mettre à la disposition des professionnels intéressés par l'utilisation de ce type de matériel, un fouloir dynamique permettant un éclatement complet des fruits, baies ou légumes le traversant, et d'en libérer les matières liquides et solides, afin de constituer un moût qualitatif, en préambule d'opérations ultérieures de macération ou de fermentation. Selon l'invention, cet objectif est atteint grâce : à un procédé remarquable en ce que les fruits et/ou au moins une paroi d'éclatement sont animés/est animée d'une énergie cinétique et d'un mouvement relatif convergent à une vitesse déterminée pour que cette rencontre se produise sous forme de chocs ou impacts provoquant l'éclatement des fruits au contact de ladite surface. à un fouloir dynamique comprenant une enceinte de foulage comportant une ouverture d'introduction des fruits et une ouverture d'évacuation des moûts résultant du foulage de ces derniers, ce fouloir étant remarquable en ce qu'il comporte au moins une paroi d'éclatement, un moyen permettant de communiquer une énergie cinétique auxdits fruits et/ou à ladite paroi, un arrangement assurant la rencontre des fruits introduits dans ladite enceinte avec la ou les surfaces d'éclatement, de sorte que cette rencontre se produise sous forme de chocs ou impacts provoquant l'éclatement desdits fruits. De manière avantageuse, les fruits sont projetés contre une paroi d'éclatement fixe sous l'effet de l'énergie cinétique qui leur est communiquée. Selon un mode d'exécution préféré, la paroi d'éclatement est fixe et le fouloir comporte des moyens permettant de projeter les fruits contre ladite paroi d'éclatement à une vitesse telle que leur rencontre avec ladite paroi fixe se produit sous forme de chocs ou impacts provoquant leur éclatement sans toutefois générer l'éclatement de constituants indésirables (pépins, rafles, ...). Selon une autre disposition caractéristique, le fouloir comporte un éjecteur rotatif sur lequel sont déversés les fruits introduits dans l'enceinte de foulage, de préférence dans sa partie centrale, et des moyens d'entraînement en rotation de cet éjecteur à une vitesse permettant de projeter lesdits fruits sous l'effet de la force centrifuge, contre une paroi d'éclatement fixe disposée autour dudit éjecteur ou en regard du bord périphérique de projection dudit éjecteùr. Selon un mode de mise en oeuvre, l'éjecteur rotatif est constitué par un plateau rotatif, de préférence plat. Selon une autre disposition caractéristique, la surface supérieure du plateau rotatif est munie d'ailettes de guidage angulairement espacées et s'étendant de la partie centrale dudit plateau jusqu'à la périphérie de ce dernier. Io De manière avantageuse, lesdites ailettes de guidage ont une conformation courbe. Selon un autre mode de mise en oeuvre, l'éjecteur rotatif est constitué par un tronc de cône renversé. Selon une autre disposition caractéristique, la paroi interne du tronc de 15 cône est munie d'ailette de guidage angulairement espacées et s'étendant de la partie basse dudit tronc de cône jusqu'au bord périphérique de projection de ce dernier. Le procédé et le fouloir dynamique selon l'invention procurent notamment les avantages ci-après : 20 - éclatement des baies sans écraser les pépins ni les rafles ou autres déchets végétaux dont l'écrasement pourrait libérer des substances indésirables et les diffuser dans la phase liquide ; - obtention d'un moût de qualité exempt de substances indésirables ; - éclatement de toutes les baies introduites dans le fouloir, quelle que soit leur 25 taille ; - 7 - - obtention d'un moût dans lequel le jus est en contact, dans des conditions optimum, avec la surface intérieure et la surface extérieure de la peau des fruits. Les buts, caractéristiques et avantages ci-dessus et d'autres encore ressortiront mieux de la description qui suit et des dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective d'un premier exemple de réalisation du fouloir ; - la figure 2 est une vue en perspective montrant le fouloir en position ouverte permettant le nettoyage du plateau rotatif centrifuge et de la chambre de foulage ; la figure 3 est une vue en coupe axiale du fouloir ; - la figure 4 est une vue en perspective du plateau rotatif ; - la figure 5 est une vue analogue à la figure 3 montrant le fouloir en situation de travail ; - la figure 6 est une vue en plan et en coupe selon la ligne 6-6 de la figure 5 ; - la figure 7 est une vue analogue à la figure 3, considérée perpendiculairement, illustrant le fouloir en fin de travail ; - la figure 8 est une vue en plan et en coupe selon la ligne 8-8 de la figure 7 ; - la figure 9 est une vue à caractère schématique d'un exemple de réalisation du fouloir à éjecteur rotatif de forme tronconique ; - la figure 10 est une vue à caractère schématique d'une variante de réalisation du fouloir ; - la figure 11 est une vue à caractère schématique d'une deuxième variante d'exécution dudit fouloir ; - la figure 12 est une vue à caractère schématique d'une troisième variante d'exécution dudit fouloir. On se reporte auxdits dessins pour décrire un exemple intéressant, quoique nullement limitatif, de mise en oeuvre du procédé de foulage et de réalisation du fouloir dynamique selon l'invention. Dans la description qui suit et dans les revendications, les termes « amont » et « aval » se réfèrent au sens du trajet des fruits et des moûts à travers le fouloir. Selon l'invention, la séparation des matières liquides et solides des fruits est réalisée par le transfert d'une énergie cinétique entre lesdits fruits et une paroi d'éclatement. De manière préférée et avantageuse, cette paroi d'éclatement est rigide. Toutefois, il est aussi envisagé d'utiliser une paroi non rigide, par exemple une paroi semi-rigide. Plus précisément, selon une première disposition caractéristique, le procédé de l'invention est remarquable en ce que les fruits F et/ou au moins une paroi d'éclatement 10, 10', 100, sont animés/est animée d'une énergie cinétique et d'un mouvement relatif convergent à une vitesse déterminée pour que cette rencontre se produise sous forme de chocs ou impacts provoquant l'éclatement des fruits au contact de ladite paroi. Selon un premier mode de mise en oeuvre avantageux, les fruits F sont projetés contre une paroi d'éclatement fixe 10, 10', sous l'effet de l'énergie cinétique qui leur est communiquée. De manière plus particulièrement avantageuse, les fruits F déversés dans une enceinte de foulage 11 sont réceptionnés sur un éjecteur rotatif 12, 12' et sont projetés sous l'effet de la force centrifuge résultant de la rotation de cet éjecteur rotatif contre une paroi d'éclatement fixe 10, 10' entourant l'éjecteur rotatif ou disposée en regard du bord périphérique de projection de l'éjecteur rotatif. - 9 - Par exemple, cet éjecteur rotatif, comme illustré aux figures 1 à 8, est constitué par un plateau disposé horizontalement et tournant autour d'un axe vertical 18. Selon l'exemple de réalisation illustré aux figures 1 à 8, le fouloir dynamique pour l'éclatement de fruits, en particulier du raisin comprend, selon l'invention, une enceinte de foulage 11 comportant une ouverture amont 13 d'introduction des fruits et une ouverture aval 14 d'évacuation des moûts résultant du foulage desdits fruits, en considérant le sens du trajet des fruits à l'intérieur du fouloir. Ce fouloir est remarquable en ce qu'il comporte au moins une paroi d'éclatement 10, 100, un arrangement assurant la rencontre des fruits introduits dans ladite enceinte avec la ou les paroi(s) d'éclatement, et des moyens assurant un mouvement relatif de rencontre desdits fruits et de la ou desdites paroi(s) d'éclatement à une vitesse déterminée pour que cette rencontre se produise sous forme de chocs ou impacts provoquant l'éclatement desdits fruits. Selon un mode d'exécution préféré et avantageux, la paroi d'éclatement 10 est fixe et le fouloir comporte des moyens 12-15 permettant de communiquer une énergie cinétique aux fruits F et de les projeter contre ladite paroi d'éclatement fixe 10 à une vitesse telle que leur rencontre avec ladite surface fixe provoque leur éclatement. Selon une autre disposition caractéristique, le fouloir comporte un plateau rotatif 12, par exemple disposé horizontalement, sur lequel tombent les fruits F, par exemple en partie centrale, déversés dans l'enceinte de foulage 11, et des moyens d'entraînement en rotation de ce plateau à grande vitesse, cette vitesse étant déterminée pour permettre de projeter lesdits fruits sous l'effet de l'énergie cinétique qui leur est communiquée et de la force centrifuge, contre une paroi d'éclatement 10 disposée autour du plateau rotatif, de sorte que leur rencontre avec ladite paroi 10 se produise sous forme de chocs ou impact entraînant leur éclatement. Selon l'exemple illustré aux figures 1 à 8, l'éjecteur rotatif est constitué par un plateau rotatif 12 monté tournant autour d'un axe vertical. Il peut avoir une forme plate. Il est installé dans le fond de l'enceinte de foulage 11. Il est muni; sur sa face supérieure, d'une pluralité d'ailettes de guidage 15 - 10 - angulairement espacées et s'étendant de la partie centrale 12a dudit plateau jusqu'à la périphérie 12b de ce dernier. Avantageusement, ces ailettes de guidage 15 ont une forme courbe concave, en considérant le sens de rotation du plateau 12. Elles peuvent avoir une hauteur variée, en fonction des dimensions du fouloir, elles-mêmes dépendantes de la nature des produits à traiter. Par exemple, une hauteur de l'ordre de 60 mm pour le foulage du raisin dont les baies présentent un diamètre de l'ordre de 5 à 30 mm selon les cépages et la maturité. Les ailettes peuvent être réalisées en matériaux rigides, par exemple en acier inoxydable, ou en matériaux élastiques ou viscoélastiques, par exemple en polyuréthane ou en caoutchouc alimentaire. Ces ailettes peuvent par exemple être formées directement dans le même matériau que l'éjecteur proprement dit, ou être exécuté sous une forme rapportée. Selon l'exemple de réalisation illustré à la figure 9, l'éjecteur rotatif présente la forme d'un tronc de cône renversé 12'. La paroi latérale de ce tronc de cône peut, par exemple, présenter un angle d'inclinaison A compris entre 0° et 90° et, par exemple, un angle d'inclinaison de l'ordre de 30°.Les moyens d'entraînement en rotation de l'éjecteur rotatif (plateau 12 ou tronc de cône 12') comprennent, par exemple, un moteur électrique 16 et un système de transmission approprié 17 permettant l'entrainement en rotation d'un arbre vertical 18 sur lequel peut-être calé ledit plateau, à une vitesse qui peut être constante ou réglable au moyen de tout système de réglage de vitesse approprié, de préférence dans une plage comprise entre 800 et 2000 tr/min. La paroi d'éclatement fixe 10 est disposée autour du plateau rotatif 12. Cette paroi peut être constituée par la paroi latérale de l'enceinte de foulage 11, de manière avantageuse, cette paroi 10 présente une forme conique tronquée dont la partie supérieure est fermée par une paroi horizontale 19 dans laquelle est ménagée l'ouverture supérieure 13 d'introduction des fruits, laquelle se trouve disposée en amont du plateau 12, de préférence proche de sa partie centrale 12a. Cette ouverture communique avec l'ouverture de déchargement 20 d'une trémie 21 ou autre appareil d'alimentation. Le châssis 22 du fouloir peut être constitué d'une partie supérieure 22a solidaire des parois de l'enceinte de foulage 11, et d'une partie inférieure 22b sur laquelle est montée ladite partie supérieure 22a, avec une aptitude de basculement, au moyen de tout système d'articulation approprié. De la sorte, il est possible de basculer la partie supérieure 22a, afin d'ouvrir le fouloir et d'avoir ainsi accès au plateau rotatif et à la chambre de foulage afin d'opérer des opérations de lavage ou de maintenance. Le plateau rotatif 12 est disposé au dessus de la grande base de la paroi conique d'éclatement 10, laquelle délimite l'ouverture d'évacuation 14. Une jupe circulaire 23 est disposée au dessous et dans la continuité de la paroi fixe d'éclatement 10. Cette jupe circulaire est munie, intérieurement, en partie basse, d'ailettes 24 régulièrement espacées. L'extrémité inférieure de la jupe circulaire 23 délimite une ouverture qui peut être mise en relation avec un bac ou une cuve de récupération des moûts, ou avec un système d'acheminement de ces derniers jusqu'à un bac ou cuve en vue d'un traitement ultérieur desdits moûts, en fonction de la nature de ces derniers et des produits à l'élaboration desquels ils sont destinés. On conçoit bien le fonctionnement de ce mode d'exécution préféré et avantageux du fouloir dynamique selon l'invention. Les baies de raisins ou les fruits F sont amenés dans un bac récepteur relié, en sortie, à l'ouverture d'alimentation du fouloir via un dispositif d'alimentation constitué par la trémie 21. En sortie de trémie 21, les baies de raisins qui ont une vitesse relative quasi-nulle sont déversées sur le plateau rotatif 12 de préférence au niveau de sa partie centrale 12a. La rotation à grande vitesse communique aux baies une accélération progressive générée par la force centrifuge qui les projette ainsi à l'extérieur dudit plateau. Elles acquièrent, de la sorte, à la sortie du plateau 12, une vitesse V qui est fonction de la vitesse de rotation du plateau, et donc une énergie cinétique fonction de cette même vitesse V et de la masse des baies ou fruits. Lorsqu'ils quittent le plateau 12, sous l'effet de la force centrifuge, les baies ou fruits possèdent l'énergie cinétique nécessaire pour être éclatés au contact de la paroi fixe 10. Les phases liquide et solide contenant les différents constituant des baies de raisin ainsi séparées s'écoulent par gravité le long de ladite paroi fixe 10, la - 12- vitesse de rotation du plateau 12 est de préférence constante, mais elle peut être éventuellement adaptée à d'autres types de fruits ou de baies, du débit souhaité, et du niveau de maturité des fruits. Après leur séparation résultant de leur projection à grande vitesse contre la paroi d'éclatement 10, les constituants des baies sont freinés par frottement sur ladite paroi. Ils s'écoulent alors par simple gravité, le long de la jupe circulaire 23 disposée au dessous et en continuité de la paroi d'éclatement 10, les ailettes 24 disposées, intérieurement, en partie basse de ladite jupe circulaire 23 permettant de stopper définitivement la rotation des constituants séparés et de 10 , canaliser leur flux dans une orientation verticale dans l'axe du fouloir. Comme indiqué précédemment, le fouloir peut comporter un dispositif permettant de faire varier la vitesse de rotation du plateau 12 pour adapter cette vitesse au type de fruits à traiter, à leur état de maturation voire au débit de produit traversant le fouloir. Différentes formes de rotors (plateaux rotatifs) ou de 15 profils de pales d'accélération peuvent être utilisés en fonction de l'intensité de foulage souhaité ou du type de produit à fouler. Le fonctionnement du mode de réalisation illustré à la figure 9 est sensiblement identique à celui du dispositif illustré aux figures 1 à 8 qui vient d'être décrit. 20 Dans ce cas, les baies déversées dans l'éjecteur tronconique 12' sont propulsées en direction de la paroi latérale de l'éjecteur et sont entraînées dans un mouvement ascensionnel en direction du bord périphérique de projection 12b', sous l'effet de la force centrifuge et se trouvent éjectées contre la paroi fixe 10' disposée en regard dudit bord périphérique de projection, ce qui entraîne leur 25 éclatement. De préférence, la paroi interne de l'éjecteur tronconique est munie d'ailettes de guidages angulairement espacées et qui s'étendent de la partie basse 12a' jusqu'au bord périphérique de projection 12b' dudit éjecteur tronconique. - 13 - Les figures 10 à 12 illustrent un autre mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention et trois exemples de réalisation de fouloir utilisant ce procédé. Selon cet autre mode de mise en oeuvre du procédé de l'invention, une ou plusieurs paroi(s), de préférence rigide(s), d'éclatement 100 est/sont animé(s) d'un déplacement à grande vitesse et rencontre(nt) les fruits F sous forme de frappes provoquant leur éclatement. Suivant un premier mode de réalisation illustré à la figure 10, le fouloir permettant la mise en oeuvre de ce procédé comporte un rotor 101 monté tournant autour d'un axe horizontal. Ce rotor est muni d'au moins une paroi mobile d'éclatement 100 et, de préférence, d'une pluralité de parois mobiles d'éclatement constituées par des palettes radiales 100 angulairement et régulièrement espacées. Ce rotor est logé dans un carter cylindrique 102 délimitant une enceinte de foulage 103. L'arbre horizontal 104 de ce rotor 101 est entrainé en rotation en grande vitesse par une motorisation (non représentée). La paroi cylindrique 105 du carter 102 est munie d'une ouverture supérieure d'alimentation 106 communiquant avec une trémie 107 ou autre système d'alimentation permettant de déverser les fruits F dans l'enceinte de foulage, et d'une ouverture inférieure d'évacuation 108 communiquant avec un conduit vertical 110. Selon ce mode de réalisation, les fruits F introduits par l'ouverture supérieure 106 de l'enceinte de foulage, sont soumis à des chocs ou impacts lors de leur rencontre avec les palettes, de préférence rigides, se déplaçant à grande vitesse, puis entraînés par lesdites palettes qui leur communiquent une énergie cinétique. Lorsqu'ils atteignent l'ouverture d'évacuation 108, les fruits F sont projetés, sous l'effet de l'énergie cinétique résiduelle et de la force centrifuge, puis sont canalisés vers la sortie. Le mode de réalisation représenté schématiquement à la figure 11 diffère de celui qui est illustré à la figure 10 essentiellement par le fait qu'une paroi fixe d'éclatement 109 est disposée en regard de l'ouverture inférieure 108, ladite paroi est inclinée en direction de l'axe du rotor et se trouvant ainsi disposée perpendiculairement ou approximativement perpendiculairement audit axe. Cette -14- disposition permet d'améliorer l'action d'éclatement résultant des impacts ou chocs auxquels sont soumis les fruits F lors de leur projection contre ladite paroi fixe d'éclatement. Le fonctionnement du mode d'exécution représenté à la figure 11 est donc sensiblement le même que celui du mode de réalisation illustré sur la figure 10. Le mode d'exécution du fouloir représenté à la figure 12, diffère des deux précédents par le fait que les parois ou palettes mobiles 100 sont fixées de façon régulièrement espacée, sur la face extérieure d'une bande sans fin 111 s'enroulant sur deux rouleaux (112a, 112b) dont l'un est assujetti à une motorisation (non illustré). Ce système qui permet une première action d'éclatement des fruits lors de leur rencontre avec les parois ou palettes mobiles et de transmettre ensuite une énergie cinétique à ces derniers, est logé dans un carter 113 de forme allongée muni d'une ouverture supérieure 114 disposée au dessus de l'extrémité de réception 115 de ce système et d'une ouverture inférieure d'évacuation 116 disposée au dessous de l'extrémité déversante 117 dudit système. En regard de l'extrémité déversante 117, le carter 113 comporte une paroi transversale fixe d'éclatement 118, contre laquelle sont violemment projetés les fruits F, lorsque ces derniers quittent ladite extrémité déversante 117, sous l'effet de l'énergie cinétique qui leur est communiquée et de la force centrifuge. Lors des opérations de foulage, les ouvertures d'évacuation des moûts (108, 116) sont raccordées à un système permettant l'acheminement de ceux-ci jusqu'à un récipient ou cuve en vue de traitement ultérieur en fonction de la nature des fruits foulés et des produits que l'on désire obtenir. Selon un exemple intéressant mais nullement limitatif, les palettes constituant les parois mobiles d'éclatement 100 sont exécutées dans un matériau rigide. Selon une autre disposition caractéristique, le fouloir et le procédé de foulage selon l'invention comprend ou met en oeuvre, respectivement, des moyens connus en soi, permettant de régler l'énergie cinétique ou la vitesse d'éjection des fruits en sortie de l'éjecteur de façon à permettre l'éclatement de - 15 - ceux-ci, mais à ne pas éclater les pépins ou autres déchets végétaux plus durs que les constituants desdits fruits en cours de foulage
Fouloir dynamique pour le foulage de fruits, en particulier du raisin, comprenant une enceinte de foulage (11) comportant, en considérant le sens du trajet des fruits dans le fouloir, une ouverture amont d'introduction (13) des fruits et une ouverture aval d'évacuation (14) des moûts résultant du foulage des fruits, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une paroi d'éclatement (10), un arrangement assurant la rencontre des fruits (F) introduits dans ladite enceinte (11) avec la ou les paroi(s) d'éclatement, et des moyens assurant un mouvement relatif convergent desdits fruits (F) et de la ou des paroi(s) d'éclatement mobile à une vitesse déterminée pour que cette rencontre se produise sous forme de chocs ou impacts provoquant l'éclatement desdits fruits (F).
1. Procédé de foulage de fruits, en particulier du raisin, caractérisé en ce que les fruits et/ou au moins une paroi d'éclatement sont animés/ est animée d'une énergie cinétique et d'un mouvement relatif convergent à une vitesse déterminée pour que cette rencontre se produise sous forme de chocs ou impacts provoquant l'éclatement des fruits au contact de ladite paroi ou desdites parois. 2. Procédé de foulage de fruits selon la 1, caractérisé en ce que les fruits sont projetés contre une paroi d'éclatement fixe (10) sous l'effet de l'énergie cinétique qui leur est communiquée. 3. Procédé de foulage de fruits selon la 1, caractérisé en ce que la paroi d'éclatement ou chaque paroi d'éclatement est/sont mobile(s). et rencontre(nt) les fruits sous forme de frappes provoquant leur éclatement. 4. Procédé de foulage de fruits selon la 2, caractérisé en ce que les fruits sont déversés dans une enceinte de foulage (11) et sont réceptionnés sur un éjecteur rotatif (12, 12') et projetés sous l'effet de la force centrifuge résultant de la rotation de cet éjecteur, contre une paroi d'éclatement fixe (10, 10') entourant ledit éjecteur rotatif ou disposée en regard du bord périphérique de projection dudit éjecteur rotatif. 5. Procédé de foulage des fruits selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la ou les parois d'éclatement des fruits est/sont rigide(s). 6. Procédé de foulage des fruits selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre des moyens connus en soi, permettant de régler l'énergie cinétique ou la vitesse d'éjection des fruits en sortie de l'éjecteur de façon à permettre l'éclatement de ceux-ci, mais- 17 - à ne pas éclater les pépins ou autres déchets végétaux plus durs que les constituants desdits fruits en cours de foulage. 7. Fouloir dynamique pour le foulage de fruits, en particulier du raisin, comprenant une enceinte de foulage (11) comportant, en considérant le sens du trajet des fruits dans le fouloir, une ouverture amont d'introduction (13) des fruits et une ouverture aval d'évacuation (14) des moûts résultant du foulage des fruits, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une paroi d'éclatement (10), un arrangement assurant la rencontre des fruits (F) introduits dans ladite enceinte (11) avec la ou les paroi(s) d'éclatement, et des moyens assurant un mouvement relatif convergent desdits fruits (F) et de la ou des paroi(s) d'éclatement mobile à une Vitesse déterminée pour que cette rencontre se produise sous forme de chocs ou impacts provoquant l'éclatement desdits fruits (F). 8. Fouloir dynamique pour le foulage de fruits selon la 7, caractérisé en ce que la paroi d'éclatement (10) est fixe et en ce qu'il comporte des moyens (12-15) permettant de projeter les fruits (F) contre ladite paroi d'éclatement fixe (10) à une vitesse telle que leur rencontre avec ladite paroi fixe (10) se produit sous forme de chocs ou impacts provoquant leur éclatement. 9. Fouloir dynamique pour le foulage de fruits selon la 7, caractérisé en ce que la paroi d'éclatement ou chaque paroi d'éclatement (100, 109, 118) est mobile et assujettie à des moyens d'entraînement permettant de lui communiquer un mouvement à une vitesse déterminée pour assurer l'éclatement des fruits lorsqu'elle vient frapper ces derniers. 10. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 8, caractérisé en ce que l'éjecteur rotatif est constitué par un plateau rotatif (12) sur lequel sont déversés les fruits introduits dans l'enceinte de foulage (11), des moyens d'entraînement en rotation de ce plateau (16, 17) à grande vitesse pour permettre de projeter lesdits fruits sous l'effet de l'énergie cinétique qui leur est communiquée et de la force centrifuge-18- contre une paroi d'éclatement fixe (10) disposée autour dudit plateau rotatif. 11. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 10, caractérisé en ce que le plateau rotatif (12) est plat. 12. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisé en ce que la surface supérieure du plateau rotatif (12) est munie d'ailettes de guidage (15) angulairement 10 espacées et s'étendant de la partie centrale de ce plateau jusqu'à la périphérie de ce dernier. 13. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 10 à 12, caractérisé en ce que les ailettes de guidage (15) 15 ont une conformation courbe (concave). 14. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 8, caractérisé en ce que le l'éjecteur rotatif est constitué par un tronc de cône renversé (12') sur lequel sont déversés les fruits introduits dans 20 l'enceinte de foulage (11), des moyens d'entraînement en rotation de ce tronc de cône à grande vitesse pour permettre de projeter lesdits fruits sous l'effet de l'énergie cinétique qui leur est communiquée et de la force centrifuge contre une paroi d'éclatement fixe (10') disposée en regard du bord périphérique de projection dudit tronc de cône. 25 15. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 14, caractérisé en ce que la paroi latérale du tronc de cône renversé présente un angle d'inclinaison (A) compris entre 0° et 90°. 30 16. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 15, caractérisé en ce que la paroi latérale du tronc de cône renversé présente un angle d'inclinaison (A) de l'ordre de 30°. 17. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 35 14 à 16, caractérisé en ce que la paroi interne du tronc de- 19 cône (12') est munie d'ailettes de guidage angulairement espacées et s'étendant de la partie basse (12a') de ce tronc de cône jusqu'au bord périphérique de projection (12b') dudit tronc de cône. 18. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 10 à 17, caractérisé en ce que la paroi fixe (10, 10') disposée autour du plateau rotatif (12) ou en regard du bord périphérique de projection du tronc de cône renversé (12') présente une forme conique tronquée. 19. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 18, caractérisé en ce que la paroi fixe (10, 10') est constituée par la paroi latérale de l'enceinte de foulage dont la partie supérieure est fermée par une paroi (19) dans laquelle est ménagée l'ouverture amont (13) d'introduction des fruits. 20. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 10 à 19, caractérisé en ce que le châssis du fouloir est constitué d'une partie supérieure (22a) solidaire des parois (10, 19) de l'enceinte de foulage (11), et d'une partie inférieure (22b) sur laquelle est montée ladite partie supérieure (22a) avec une aptitude de basculement au moyen de tout système d'articulation approprié de sorte à permettre l'ouverture dudit châssis. 21. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 10 à 20, caractérisé en ce qu'une jupe circulaire (23, 23') est disposée au dessous et dans la continuité de la paroi fixe d'éclatement (10, 10'), cette jupe circulaire étant munie intérieurement d'ailettes de freinage (24) angulairement espacées. 22. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte un rotor (101) monté tournant autour d'un axe et muni périphériquement d'au moins une paroi mobile d'éclatement (100), ou d'une pluralité de parois mobiles d'éclatement constitué par des- 20 - palettes radiales angulairement espacées, ce rotor étant logé dans un carter cylindrique (102) et entraîné en rotation à grande vitesse par une motorisation, la paroi cylindrique (105) du carter (102) étant munie d'une ouverture amont d'alimentation (106), et d'une ouverture aval d'évacuation (108). 23. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 7, caractérisé en ce qu'il comporte un rotor (101) monté tournant autour d'un axe et muni périphériquement d'au moins une paroi mobile d'éclatement 10 (100) ou d'une pluralité de parois mobile d'éclatement constitué par des palettes radiales angulairement espacées, ce rotor étant logé dans un carter cylindrique (102) et entraîné en rotation à grande vitesse par une motorisation, la paroi cylindrique (105) du carter (102) étant munie d'une ouverture amont d'alimentation (106), et d'une ouverture aval 15 d'évacuation (108), disposée en regard d'une paroi fixe d'éclatement (109) inclinée en direction de l'axe du rotor et disposée perpendiculairement ou approximativement perpendiculairement audit axe. 20 24. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon la 7, caractérisé en ce que les parois mobiles (100) sont constituées par des palettes fixées de façon régulièrement espacées sur la face extérieure d'une bande sans fin s'enroulant sur deux rouleaux (112a, 112b) dont l'un est assujetti à une motorisation, ce système, qui permet une première 25 action d'éclatement des fruits (F) lors de leur rencontre avec les parois ou palettes mobiles (100) et de leur transmettre ensuite une énergie cinétique, est logé dans un carter (113) de forme allongée muni d'une ouverture amont (114) disposée au dessus de l'extrémité de réception (115) de ce système et d'une ouverture aval d'évacuation (116) située au 30 dessous de l'extrémité déversante (117) dudit système, une paroi transversale fixe d'éclatement (118) étant disposée en regard de l'extrémité déversante (117), les fruits F se trouvant énergiquement projetés contre cette paroi transversale sous l'effet de l'énergie cinétique-21- qui leur est communiquée et de la force centrifuge lorsqu'ils quittent ladite extrémité déversante. 25. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 22 à 24, caractérisé en ce que les palettes constituant les .parois mobiles d'éclatement (100) sont exécutées dans un matériau rigide. 26. Fouloir dynamique pour le foulage des fruits selon l'une quelconque des 7 à 25, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens connus en soi, permettant de régler l'énergie cinétique ou la vitesse d'éjection des fruits en sortie de l'éjecteur de façon à permettre l'éclatement de ceux-ci, mais à ne pas éclater les pépins ou autres déchets végétaux plus durs que les constituants desdits fruits en cours de foulage.
A,B
A23,B30
A23N,B30B
A23N 1,B30B 9
A23N 1/02,B30B 9/02
FR2988052
A1
PROCEDE D'ADAPTATION D'AU MOINS UN PARAMETRE PHOTOMETRIQUE D'UNE SOURCE LUMINEUSE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET SYSTEME D'ADAPTATION CORRESPONDANT
20,130,920
La présente invention est relative à un procédé d'adaptation d'un ou plusieurs 5 paramètres photométriques, comme la luminance ou l'intensité lumineuse, d'une source lumineuse d'un véhicule automobile tel qu'un dispositif d'éclairage ou un dispositif de signalisation. L'invention concerne aussi un système d'adaptation correspondant pour la mise en oeuvre d'un tel procédé. 10 On connaît actuellement des phares adaptatifs, c'est-à-dire ayant des fonctionnalités pour s'adapter aux conditions de la route. Avec de tels phares adaptatifs, on peut diriger les faisceaux en déplaçant chaque phare vers la gauche, la droite, le haut ou le bas en fonction notamment de l'angle du volant, de la vitesse et du mouvement du véhicule. Le sol reste ainsi correctement 15 éclairé, que le véhicule ait une forte décélération, ou accélération, et garantit également en virage que le faisceau éclaire la chaussée et non le côté de la route. On peut prévoir également un interrupteur pour commander l'allumage ou l'arrêt des feux de route sous certaines conditions, ou encore des lumières de jour du véhicule ou "Daytime Running Lights" en anglais. 20 Ces fonctionnalités des phares adaptatifs sont généralement contrôlées à l'aide d'une caméra, ou en fonction de la position de la roue motrice ou encore de l'analyse de la vitesse du véhicule ou encore de tout capteur présent sur le véhicule. Cependant, il s'agit d'informations qui ne représentent pas la réelle visibilité de la route par le conducteur. 25 Ainsi, en cas de passage par exemple sous un pont, les feux sont en marche en dépit d'une bonne visibilité de la route. Ceci a une répercussion sur la durée des lampes. Par ailleurs, la valeur d'éclairage des lumières de jour du véhicule par exemple est définie pour les jours ensoleillés afin d'être vus par les autres usagers de la route. Toutefois, par temps nuageux ces lumières de jour éblouissent les autres usagers. 30 En outre, la consommation électrique n'est pas adaptée au besoin réel d'être vu et ceci affecte notamment la consommation de carburant, l'émission de CO2 et le -2- kilométrage. Le contrôle de l'allumage ou de l'arrêt des feux du véhicule, ne permet donc pas de s'adapter au besoin réel du conducteur selon les conditions de conduite rencontrées. Par ailleurs, par temps de brouillard la visibilité de la scène est réduite, ce qui peut provoquer des accidents. Pour améliorer la visibilité par temps de brouillard, les véhicules actuels sont équipés de manière obligatoire de feux antibrouillard à l'arrière et de plus en plus de feux antibrouillard à l'avant (non obligatoire). L'allumage et l'arrêt de ces feux antibrouillards sont traditionnellement 10 commandés manuellement par le conducteur grâce à un commutateur disposé sur le tableau de bord. Cependant, l'utilisation des feux antibrouillards n'est pas toujours réalisée à bon escient par les conducteurs de véhicules automobiles. Or, ceci peut poser des problèmes de sécurité. 15 Si le conducteur oublie de rendre actif ses feux antibrouillard, il existe une situation de danger importante. Et au contraire, un véhicule dont les feux antibrouillards sont allumés, alors qu'il n'y a pas de brouillard, peut s'avérer dangereux pour les véhicules qui le précèdent ou le suivent. En effet, le conducteur se trouvant derrière peut être ébloui et ne pas distinguer rapidement un allumage des feux indicateurs de freinage 20 du véhicule situé devant, entraînant de ce fait un risque de collision. Afin de remédier aux problèmes mentionnés ci-dessus, plusieurs solutions ont été proposées visant à fournir des dispositifs de détection de la présence de brouillard pour commander automatiquement l'allumage des feux. Il s'agit d'un fonctionnement en tout ou rien qui permet d'envoyer un signal de 25 commande aux feux antibrouillard selon qu'il y ait ou non du brouillard. Toutefois, ce fonctionnement ne permet pas de quantifier la densité de brouillard et donc ne fournit aucune information sur la visibilité réelle du conducteur en présence de brouillard. Pour y remédier on connaît des solutions permettant de déterminer la distance de 30 visibilité du conducteur en présence de brouillard de façon à agir sur l'intensité des feux -3- ou sur la vitesse du véhicule en fonction de la visibilité du conducteur. Cependant, de telles méthodes peuvent impliquer un travail considérable de traitement. L'invention a donc pour objectif de pallier à au moins un des inconvénients de l'art antérieur en proposant un procédé d'adaptation de paramètre photométrique d'une ou plusieurs sources lumineuses du véhicule, simple de mise en oeuvre, permettant d'adapter l'éclairage du véhicule aux conditions réelles de visibilité en évitant d'éblouir les autres usagers et en limitant la consommation électrique. À cet effet, l'invention a pour objet un procédé d'adaptation d'au moins un paramètre photométrique d'au moins une source lumineuse d'éclairage ou de signalisation d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : on détermine une valeur représentative de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule généré par au moins une partie de l'environnement dudit véhicule, à partir de ladite valeur représentative de l'éclairement déterminée, on détermine une valeur de la luminance de ladite source lumineuse, ladite valeur de luminance étant caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre ladite source lumineuse et l'environnement dudit véhicule, et on ajuste la valeur de la luminance de ladite source lumineuse de façon à atteindre ladite valeur de luminance caractéristique déterminée. Ledit procédé peut en outre comporter une ou plusieurs caractéristiques suivantes, prises séparément ou en combinaison : on détermine une valeur de la luminance d'au moins une partie de l'environnement dudit véhicule, et à partir de ladite valeur déterminée de luminance d'au moins une partie de l'environnement dudit véhicule, on détermine une valeur de la luminance de ladite source lumineuse, le seuil prédéterminé de contraste est de l'ordre de 5%. ; on calcule ladite valeur caractéristique de la luminance de ladite source lumineuse à -4- partir de ladite valeur représentative de l'éclairement déterminée, et à partir dudit seuil prédéterminé de contraste ; ledit procédé comprend : une étape préliminaire dans laquelle on établit un graphe de correspondances entre des valeurs représentatives de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule et des valeurs de luminance de ladite source lumineuse caractéristiques d'un contraste supérieur audit seuil prédéterminé de contraste, et une étape de lecture dudit graphe de correspondances de façon à déterminer la valeur caractéristique de la luminance de ladite source lumineuse en fonction de ladite valeur déterminée représentative de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule ; ledit procédé peut comprendre les étapes suivantes : - on relève au moins une information de vitesse, et - on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite information de vitesse relevée. ; ledit procédé peut comprendre les étapes suivantes : - on calcule la distance de visibilité requise en fonction de ladite au moins une information de vitesse, et - on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite distance de visibilité requise calculée ; on relève une information de limite de vitesse ; on relève une information de vitesse réelle dudit véhicule ; ledit procédé comprend les étapes suivantes : - on compare ladite limite de vitesse et ladite vitesse réelle, et - si la vitesse réelle est supérieure à ladite limite de vitesse, on calcule la distance de visibilité requise à partir de ladite vitesse réelle. Dans le cas où l'on connaît la vitesse des véhicules arrivant en face, on tient compte de cette vitesse également dans le calcul de la distance de visibilité requise. Selon une variante de réalisation, le procédé peut comprendre les étapes suivantes : - on calcule la distance de visibilité, -5- - à partir de ladite distance de visibilité calculée, on détermine le coefficient d'extinction atmosphérique, et - on adapte la luminance de ladite source lumineuse en fonction dudit coefficient d'extinction déterminé La luminance de ladite source lumineuse est par exemple adaptée de manière à obtenir une distance de visibilité requise pour être vu, au moins supérieur à deux fois la distance d'arrêt du véhicule. Ledit procédé peut comprendre les étapes suivantes : - on détecte la présence d'au moins un paramètre perturbant la visibilité, - on évalue la distance de visibilité, - on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite distance de visibilité. Selon une variante de réalisation, on augmente l'intensité lumineuse de ladite source lumineuse, selon un tableau de correspondances prédéfini entre la distance de 15 visibilité et l'intensité lumineuse. Ledit procédé peut comprendre une étape dans laquelle on détecte une transition entre le jour et la nuit. Ledit procédé peut comprendre une étape dans laquelle on détecte la présence de brouillard. 20 Selon un mode de réalisation, on commande l'allumage automatique d'au moins une source lumineuse dite anti-brouillard. Ledit procédé peut comprendre une étape dans laquelle on inhibe l'allumage de feux de route. Selon une variante de réalisation, ledit procédé comprend une étape préliminaire 25 dans laquelle on définit des correspondances entre au moins un seuil de visibilité et une densité de brouillard . Selon un exemple de mise en oeuvre du procédé, on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de façon continue par modulation de largeur d'impulsion. 30 Selon un autre exemple de mise en oeuvre du procédé, on commande -6- l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique par paliers. L'invention concerne aussi un système d'adaptation d'au moins un paramètre photométrique d'une source lumineuse d'éclairage ou de signalisation d'un véhicule 5 automobile, pour la mise en oeuvre d'un tel procédé, caractérisé en ce que ledit système comporte : au moins un moyen de traitement pour déterminer une valeur représentative de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule généré par au moins une partie de l'environnement du véhicule ou une valeur de l'éclairement au niveau du véhicule 10 généré par une partie au moins de l'environnement, au moins un moyen de traitement pour déterminer une valeur de la luminance de ladite source lumineuse caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre ladite source lumineuse et l'environnement dudit véhicule, à partir de ladite valeur représentative de l'éclairement déterminée, et 15 un dispositif de commande de ladite source lumineuse connecté à au moins un moyen de traitement, comprenant un émetteur d'un signal de commande pour adapter la valeur de la luminance de ladite source lumineuse de façon à atteindre ladite valeur de luminance caractéristique déterminée. Le système peut en outre comporter une ou plusieurs caractéristiques suivantes, 20 prises séparément ou en combinaison : ledit système comporte au moins un moyen de traitement pour relever une information de vitesse, et ledit signal de commande est configuré pour adapter au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite information de vitesse ; 25 ledit système comporte : au moins un moyen de détection de la présence d'un paramètre perturbant la visibilité de l'environnement dudit véhicule, et au moins un moyen de traitement pour déterminer la distance de visibilité lorsqu'un paramètre perturbant la visibilité a été détecté, et ledit signal de commande est configuré pour commander l'allumage et/ou l'adaptation d'au moins un paramètre photométrique de 30 ladite source lumineuse en fonction de la distance de visibilité ; -7- ledit paramètre perturbant la visibilité de l'environnement dudit véhicule peut comprendre au moins un paramètre du groupe comportant : la nuit, le brouillard, la neige, la pluie, la fumée ; ledit système est connecté à un système d'assistance à la conduite et/ou à un système de navigation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante, donnée à titre d'exemple, sans caractère limitatif, en regard des dessins annexés sur lesquels : la figure 1 représente de façon schématique un système d'adaptation d'au moins un paramètre photométrique d'au moins une source lumineuse d'un véhicule automobile, la figure 2 représente de façon schématique les différentes étapes d'un procédé pour adapter la luminance des lumières de jour du véhicule en fonction de la luminance ambiante de l'environnement du véhicule ou du niveau d'éclairement reçu au niveau du véhicule, la figure 3 illustre de façon schématique des correspondances entre des paliers de luminance ambiante ou des paliers de niveau d'éclairement au niveau du véhicule et la luminance des lumières de jour du véhicule, la figure 4 représente de façon schématique les différentes étapes d'un procédé pour adapter la luminance des lumières de jour en fonction de la distance de visibilité requise, la figure 5 est un graphe représentant de façon schématique et simplifiée les étapes d'un procédé pour adapter la luminance des lumières de jour en fonction à la fois de la luminance ambiante et/ou du niveau d'éclairement sur le véhicule, et de la distance de visibilité requise, la figure 6 illustre de façon schématique des correspondances entre des paliers de vitesse et la luminance des lumières de jour du véhicule, -8- la figure 7 est un graphe représentant de façon schématique et simplifiée les étapes d'un procédé pour adapter l'intensité lumineuse des feux antibrouillard et des feux de signalisation en cas de brouillard, et la figure 8 représente de façon schématique et simplifiée des étapes d'un procédé pour adapter la luminance des phares en mode nocturne. Dans ces figures les éléments sensiblement identiques portent les mêmes numéros de référence. L'invention concerne la possibilité de moduler ou ajuster au moins un paramètre 10 photométrique, tel que la luminance ou l'intensité lumineuse d'une source lumineuse d'un véhicule automobile, de manière à pouvoir être vu et à voir selon le besoin sans utiliser plus de ressources que nécessaire et sans éblouir les autres usagers. Il peut s'agir aussi bien de commander un dispositif d'éclairage qu'un dispositif de signalisation du véhicule. 15 On peut citer à titre d'exemple, les phares avant du véhicule, ou encore les lumières de jour ou DRL pour "Daytime Running Light" en anglais, il s'agit notamment de diodes, ou les feux antibrouillard avant, mais aussi les feux antibrouillard arrière ou encore les clignotants ou les feux de freinage. En ce qui concerne l'aspect « pour être vu », le principe utilisé est la sensibilité 20 au contraste de l'oeil humain, qui définit le contraste minimum nécessaire sur un objet dans un fond pour être détecté par l'oeil humain. Le contraste est défini par le rapport de la différence de la luminance entre l'objet et le fond, sur la luminance du fond ; c'est la loi (1) de Weber-Fechner qui définit le contraste Cw comme suit : (1) (où L= la luminance de l'objet, et Lfond = la luminance du fond). 25 L'invention concerne la possibilité de moduler la luminance d'une source lumineuse d'un véhicule automobile, de façon à atteindre un contraste suffisant pour être VU. Dans la présente, on considère que pour être visible le contraste doit être supérieur ou égal à un seuil prédéterminé de contraste de 5%. 30 L'invention permet également d'adapter par exemple la luminance de la source -9- lumineuse en fonction de la distance de visibilité requise. Le principe de l'invention peut être aussi appliqué à la perte de visibilité due au brouillard ou par exemple à la neige, ou encore à la tombée de la nuit. On décrit maintenant un système d'adaptation 1 du véhicule permettant de commander la modulation ou l'ajustement de paramètre photométrique d'une source lumineuse du véhicule. Système d'adaptation On a représenté de façon schématique sur la figure 1, un système d'adaptation 1 permettant d'adapter au moins un paramètre photométrique d'une source lumineuse du véhicule. En particulier, ce système 1 permet d'adapter la luminance d'une ou plusieurs sources lumineuses du véhicule et comporte à cet effet au moins un moyen de traitement. À titre d'exemple, le système 1 comporte des moyens 3 d'acquisition de données, des moyens 5 de traitement de données, et un dispositif de commande 7 des sources lumineuses du véhicule. Les moyens 3 d'acquisition de données peuvent comprendre par exemple une ou plusieurs caméras 9 pour relever des images de l'environnement du véhicule, ou plus précisément d'une scène de route. Une caméra 9 peut notamment être configurée pour mesurer la luminance ambiante de l'environnement du véhicule (ou le niveau d'éclairement du véhicule), par exemple en la calibrant au préalable à l'aide d'un photomètre. En variante ou en complément, les moyens 3 d'acquisition de données peuvent comprendre un capteur crépusculaire 11 autrement appelé "twilight sensor" en anglais. Ce capteur crépusculaire 11 peut notamment être apte à mesurer la luminance ambiante de l'environnement du véhicule ou le niveau d'éclairement auquel est soumis le véhicule, cet éclairement étant généré par l'environnement du véhicule. Ces moyens 3 d'acquisition de données peuvent en variante ou en complément -10- comprendre un ou plusieurs capteurs infrarouge 13 aptes notamment à mesurer la luminance ambiante de l'environnement du véhicule ou le niveau d'éclairement du véhicule. Les moyens 3 d'acquisition de données peuvent aussi comprendre un ou 5 plusieurs capteurs de vitesse 15 du véhicule pour mesurer la vitesse réelle du véhicule ou encore des moyens 17 pour relever une limitation de vitesse. Ces moyens 17 sont par exemple connectés à un système 19 d'assistance à la conduite ou ADAS pour "Advanced Driver Assistance System" en anglais, et/ou de navigation tel qu'un GPS pour "Global Positioning System" en anglais. Les moyens 17 10 sont alors configurés pour relever une information de vitesse provenant du système d'assistance à la conduite dit ADAS et/ou du système de navigation dit GPS. Ces moyens 17 peuvent aussi éventuellement être configurés pour mesurer la vitesse relative du véhicule par rapport aux autres usagers de la route à l'aide d'un système de détection de véhicule par exemple ou d'un système de « forward collision 15 warning » ou encore de « headway monitoring » ou encore dit d' « anticollision ». Enfm, les moyens 3 d'acquisition de données peuvent comprendre au moins un moyen de détection de la présence d'un paramètre perturbant la visibilité de l'environnement du véhicule. On peut citer à titre d'exemple un moyen de détection de 20 brouillard 21, ou un capteur crépusculaire 11 apte à détecter une transition entre le jour et la nuit, ou encore un moyen de détection de neige ou encore de pluie ou plus généralement un capteur de mesure de distance de visibilité. Les moyens 5 de traitement de données du système peuvent comprendre quant à 25 eux au moins un moyen de traitement d'images 23 auquel une image relevée est transmise, par exemple pour relever une information de vitesse en analysant une image transmise et en identifiant une limitation de vitesse sur un panneau de limitation de vitesse. En variante ou en complément, les moyens 5 de traitement de données peuvent 30 comprendre au moins un moyen de détermination 25 d'une valeur de la luminance de la source lumineuse caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre la source lumineuse et l'environnement du véhicule, tel qu'un calculateur ou encore un moyen de lecture d'un graphe prédéfini comme un abaque ou d'un tableau de correspondances. Dans ce dernier cas, le système 1 comporte au moins un moyen de stockage de graphes, ou encore de tableaux de correspondances, prédéfmis Les moyens 5 de traitement de données comportent en outre au moins un moyen de calcul 27 de la distance de visibilité requise auquel une information de vitesse est transmise. Les moyens 5 de traitement de données peuvent également comprendre au 10 moins un moyen de traitement 29 pour déterminer la distance de visibilité lorsqu'un paramètre perturbant la visibilité a été détecté, tel que le brouillard, la neige, la pluie ou encore la nuit. Enfin, le dispositif de commande 7 de la source lumineuse est connecté à au 15 moins un moyen de traitement du système 1 et est configuré pour ajuster un paramètre photométrique d'une source lumineuse du véhicule en fonction de données transmises par les moyens 5 de traitement de données telles qu'une distance de visibilité requise, ou une distance de visibilité réduite due à la tombée de la nuit, ou à la densité de brouillard. Le dispositif de commande 7 comprend un ou plusieurs émetteurs de signaux de 20 commande à destination des sources lumineuses à moduler. Un signal de commande peut commander l'ajustement de la valeur de la luminance de la source lumineuse de façon à atteindre une valeur de la luminance déterminée caractéristique d'un contraste minimum avec l'environnement du véhicule. Un signal de commande peut en variante ou en complément commander l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique 25 d'une source lumineuse en fonction d'une distance de visibilité requise calculée. On peut aussi prévoir qu'un signal de commande permette de commander l'allumage ou l'extinction, et/ou la luminance d'une source lumineuse en fonction de seuils de visibilité sur la distance de visibilité. Selon une variante de réalisation, le dispositif de commande 7 peut comprendre 30 un moyen d'inhibition de l'actionnement des feux de route en cas de détection de -12- brouillard. On décrit maintenant un procédé d'adaptation, par exemple mis en oeuvre par un tel système d'adaptation 1, et permettant de moduler au moins un paramètre 5 photométrique d'une ou plusieurs sources lumineuses du véhicule. Premier mode de réalisation : Jour En condition diurne, le procédé d'adaptation de paramètre photométrique comprend les étapes suivantes : 10 lors d'une étape E 1, on détermine une valeur de la luminance d'au moins une partie de l'environnement du véhicule ou le niveau d'éclairement auquel est soumis le véhicule, à partir de la valeur déterminée, par exemple de la luminance d'au moins une partie de l'environnement ou du niveau d'éclairement du véhicule, on détermine à l'étape 15 E2, une valeur de la luminance de la source lumineuse caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre la source lumineuse et l'environnement du véhicule, et à l'étape E3 on ajuste la valeur de la luminance de la source lumineuse de façon à atteindre la valeur de la luminance caractéristique déterminée. 20 Ces étapes sont représentées de façon schématique sur le graphe de la figure 2. Selon ce premier mode de réalisation en journée, on ajuste par exemple la luminance des lumières de jour dites DRL. 25 Dans la présente, on entend par luminance ambiante, la luminance de l'environnement du véhicule. La luminance ambiante est par exemple mesurée par un capteur crépusculaire 11 du système d'adaptation 1 du véhicule. La luminance ambiante peut aussi être déterminée à l'aide d'une caméra 9. Pour 30 ce faire, la caméra 9 peut être calibrée au préalable à l'aide d'un photomètre apte à -13- mesurer au moins une grandeur photométrique, de manière à établir des correspondances entre une mesure réalisée par la caméra 9 d'un flux lumineux et la grandeur photométrique associée au flux lumineux mesurée par le photomètre. On peut prévoir en variante que la luminance ambiante soit mesurée par un 5 capteur infrarouge 13 par exemple du système 1. En alternative ou en complément, on peut prendre en compte toute autre valeur représentative de l'éclairement auquel est soumis le véhicule, afin d'ajuster la luminance des lumières de jour DRL. À titre d'exemple, on peut citer les capteurs de pluie de type RLT (rain light 10 tunnel) qui intègrent une mesure de la lumière ambiante, au dessous d'un seuil correspondant à l'aube ou au crépuscule. Dans ce cas on peut prévoir que les feux de croisement sont allumés automatiquement. En complément à ce dispositif, on peut commander proportionnellement à la luminosité ambiante le dispositif DRL. L'intensité du DRL est définie au minimum pour l'intensité lumineuse correspondant au seuil de 15 détection « jour », et maximum pour une intensité lumineuse correspondant à un ensoleillement important dit « plein soleil ». En se basant sur la luminance ambiante, la luminance des DRL nécessaire pour que le véhicule soit vu peut être calculée. Ce calcul peut se faire par exemple par un 20 moyen de traitement de données 25 du système 1 tel qu'un calculateur. Pour ce faire, en partant de la formule (1) du contraste définie précédemment, Lambient du véhicule ; LDRL= la luminance de DRL ; et Lambient = la luminance ambiante de l'environnement du véhicule), 25 on détermine la valeur de la luminance de l'objet, ici la DRL, pour obtenir la valeur de contraste souhaitée, selon la formule (2) : (2) L DRL = Laminent * (1+ C ) La valeur LDRL obtenue de la luminance de la DRL est donc caractéristique d'un contraste suffisant pour être visible, à savoir au minimum de 5%. (1) C DRL = LDRL Lambient (où CDRL= contraste de la DRL par rapport à l'environnement -14- Selon une alternative au calcul, on peut lire un graphe prédéfmi de correspondances entre des valeurs de la luminance ambiante de l'environnement du véhicule et des valeurs de la luminance de la source lumineuse caractéristiques d'un contraste de 5% selon le mode de réalisation décrit. Selon cette alternative, le procédé comprend une étape préliminaire dans laquelle on établit un graphe de correspondances entre des valeurs de la luminance ambiante de l'environnement du véhicule et des valeurs de la luminance de la source lumineuse, ici la DRL, caractéristiques d'un contraste supérieur au seuil prédéterminé de contraste, ici 5%, entre la source lumineuse et l'environnement du véhicule. Ce graphe de correspondances est par exemple réalisé sous la forme d'un abaque. Ce graphe peut être réalisé par expérience ou simulation. Ainsi, à partir de la luminance ambiante de l'environnement du véhicule Lam bient déterminée, on peut lire sur le graphe tel qu'un abaque, la valeur de la luminance LDRL de la DRL caractéristique d'un contraste CDRL de 5% entre la DRL et l'environnement du 15 véhicule pour que le véhicule soit visible. Le procédé peut, en plus de la lumière émanant du ciel, prendre aussi en compte l'éclairage de la route par exemple par les lampadaires et donc la luminance de la route, pour déterminer la luminance adéquate des DRL. 20 Dans ce cas, on peut notamment prévoir de relever une scène de route, par exemple à l'aide d'une caméra 9, et défmir différentes zones de l'image. À titre d'exemple, on peut définir une première partie « horizon » et une deuxième partie « route » prenant en compte l'éclairage de la route et les côtés de la route. 25 Une fois la valeur caractéristique de la luminance LoLL de la DRL lue ou calculée par exemple, un signal de commande pour ajuster la luminance des DRL peut être émis Ce signal est par exemple émis par un émetteur du dispositif de commande 7 du système 1. 30 La luminance des lumières de jour DRL est ainsi automatiquement adaptée à la -15- nécessité du véhicule d'être vu sans éblouir les autres usagers, et en économisant la consommation électrique. Cette commande de l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique, tel que 5 la luminance des DRL dans ce premier mode de réalisation, peut se faire de façon continue par modulation de largeur d'impulsion ou PWM pour "Pulse Width Modulation" en anglais. La luminance des DRL peut donc être pilotée par une modulation d'impulsions qui contrôle la tension appliquée aux DRL, ce qui affecte l'énergie électrique fournie et les effets de l'intensité de luminosité. 10 Selon une alternative, on peut commander l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique, tel que la luminance, par paliers. En effet, on peut prévoir de définir un ou plusieurs seuils de luminance ambiante permettant de délimiter des paliers ; et pour chaque palier, une valeur caractéristique de luminance des DRL associée. 15 Afin d'illustrer cette commande par paliers, on a représenté de façon schématique et simplifiée sur la figure 3 un axe de la luminance ambiante Lambient et un axe de la luminance des DRL LDRL correspondant. On peut notamment prévoir une étape préliminaire dans laquelle on définit à titre d'exemple un premier seuil S1 de luminance ambiante, et un deuxième seuil S2 de 20 luminance ambiante, et pour chaque palier une valeur de luminance des DRL ipu,"__,DRL2,1',DRI,3 associée. Les valeurs de luminance des DRL LDRL1,LDRL2 et LDRL3 sont bien entendu déterminées pour que le contraste soit supérieur à 5% par rapport à la luminance ambiante dans les paliers définis par les seuils S1,S2. 25 Dans ce cas, le procédé comprend une étape de comparaison de la luminance ambiante déterminée aux seuils de luminance ambiante. Au-dessus du premier seuil Si de luminance ambiante, c'est à dire lorsque la luminance ambiante déterminée est supérieure au premier seuil Sl, la luminance associée des DRL doit être de l'ordre de Leu. On compare la luminance des DRL à la 30 valeur LnRLI, et si les valeurs diffèrent on ajuste la luminance des DRL de façon à -16- atteindre la valeur IeRu. Lorsque la luminance ambiante déterminée est inférieure au premier seuil S1 et supérieure au deuxième seuil S2, on compare la luminance des DRL à la valeur LDRI29 et si les valeurs diffèrent on ajuste la luminance des DRL de façon à atteindre la valeur 5 LDRL2. Et, en-dessous du deuxième seuil S2 de luminance ambiante, c'est à dire lorsque la luminance ambiante déterminée est inférieure au deuxième seuil S2, on compare la luminance des DRL à la valeur LoRL3, et si les valeurs diffèrent on ajuste la luminance des DRL de façon à atteindre la valeur LDRL3. 10 En outre, la luminance des DRL peut être ajustée en fonction d'une distance de visibilité requise Dg. En se référant à la figure 4, le procédé comprend alors les étapes suivantes : on relève à l'étape E4 au moins une information de vitesse V, 15 on calcule à l'étape E5 une distance de visibilité requise 12/ en fonction de l'information de vitesse V, on détermine à l'étape E6 au moins un paramètre photométrique, ici la luminance de la source lumineuse, la DRL selon ce mode de réalisation, en fonction de la distance de visibilité requise calculée, et 20 on commande à l'étape E7 l'ajustement de la luminance de la DRL, en fonction de la distance de visibilité requise l2g_calculée. L'information de vitesse V concerne par exemple une limitation de vitesse. Cette limitation de vitesse peut être relevée par un moyen d'acquisition du 25 système 1 tel qu'une caméra 9, puis déterminée par un moyen de traitement 23 du système 1 pour identifier par exemple la limitation de vitesse inscrite sur un panneau de limitation de vitesse contenu dans l'image relevée par la caméra 9. Cette information de limitation de vitesse peut également provenir d'un système 19 d'assistance à la conduite, ou ADAS pour "Advanced Driver Assistance System" en 30 anglais. Encore, cette information de limitation de vitesse peut provenir d'un système 19 -17- de navigation tel qu'un GPS pour "Global Positioning System" en anglais. L'information de vitesse V relevée peut aussi concerner la vitesse réelle du véhicule, relevée à l'aide d'au moins un capteur de vitesse 15 du véhicule. Si la limitation de vitesse n'est pas disponible, on calcule la distance de visibilité 5 requise 211 à partir de l'information sur la vitesse réelle du véhicule. Lorsque l'information de limitation de vitesse et l'information de vitesse réelle du véhicule sont toutes deux disponibles, on compare les deux informations de vitesse, et si la vitesse réelle est supérieure à la limitation de vitesse, on calcule la distance de visibilité requise à partir de la vitesse réelle. 10 Cette distance de visibilité nécessaire pour être vu par les autres usagers de la route peut être fixée par le temps de réaction :1"i nécessaire pour réagir à la détection d'un obstacle sur la route, typiquement deux secondes (ce temps de réaction varie néanmoins d'un conducteur à l'autre), et la vitesse du véhicule, ce qui correspond à la 15 vitesse du véhicule pendant le temps de réactionTR. La distance parcourue pendant le temps de réactionTR est généralement multipliée par deux pour un véhicule venant en sens inverse, en supposant que les deux véhicules roulent à la limitation de vitesse de la route, de façon à éviter la collision entre les deux véhicules. Le temps de réaction III nous donne la distance de réaction du conducteur ph. 20 À cette distance on doit ajouter la distance de freinage pendant laquelle le conducteur freine effectivement. L'ajout de ces deux distances donne la distance d'arrêt du véhicule pour une vitesse initiale donnée et une décélération donnée. À titre d'exemple, la distance d'arrêt d'un véhicule sur une route nationale avec 25 une vitesse de 90km/h environ, une décélération de 6m/s2 et un temps de réaction de 2 secondes est de 77m. Si le système est équipé d'un dispositif de mesure, par exemple appelé « Time to collision », mesurant notamment des caractéristiques de vitesse et d'accélération des véhicules arrivant en face, la distance d'arrêt peut être ajustée en temps réel en tenant 30 compte des caractéristiques de vitesse et d'accélération des autres usagers de la route. -18- Pour tenir compte de la vitesse des deux véhicules, il faut la vitesse de chaque véhicule, disponible directement dans son propre véhicule, calculée par un dispositif de mesure de distance/vitesse pour l'autre véhicule. Il peut aussi être utilisé un dispositif de communication, appelé « car to car », pour échanger ces données : dans ce cas chaque véhicule émet sa position, sa vitesse pour la rendre disponible aux autres utilisateurs de la route. Dans le cas contraire, on considère que l'ensemble des usagers de la route roulent aux vitesses légales permises, et on applique une abaque pour connaître en 10 temps réel la distance de visibilité minimum nécessaire à une conduite sécurisée. Cette distance de visibilité Dy est par exemple fixée telle que la distance de visibilité soit supérieure à deux fois la distance d'arrêt du véhicule, selon la formule (3) ci-dessous : (3) Dv > 2xDA ( avec DA= distance d'arrêt du véhicule). 15 Un signal de commande pour ajuster la luminance des DRL peut alors être émis. Ce signal est par exemple émis par un émetteur du dispositif de commande 7. La luminance des DRL est ainsi automatiquement adaptée en fonction de la distance de visibilité requise 12h. 20 L'augmentation de la luminance de la DRL, peut se faire selon un tableau de correspondances prédéfini entre la distance de visibilité requise j et la luminance des DRL LDRL ou par lecture sur un graphe prédéfini tel qu'un abaque, ou un tableau de correspondances prédéfini. Ainsi, on peut adapter de luminosité des DRL à la fois en fonction de la vitesse 25 V et en fonction de la luminance ambiante Lain bient de l'environnement du véhicule. Ceci est représenté de façon schématique par le graphe de la figure 5. Dans ce cas, les étapes El de détermination de la luminance ambiante kambient de l'environnement du véhicule, et les étapes E4 et E5 pour déterminer la distance de visibilité requise DL peuvent se faire en parallèle ou de façon successive. 30 Les étapes E2 et E6 de détermination de la luminance de la DRL sont alors une -19- même étape. De même, l'ajustement à l'étape E3 et E7 est une même étape. Sur cette figure 5, on a illustré de façon schématique et simplifiée un graphe de courbes de visibilité en fonction de la luminance ambiante de l'environnement du véhicule, à titre d'exemple une courbe (Cl) de visibilité par temps ensoleillé, une courbe 5 (C2) de visibilité par temps nuageux, et une courbe de visibilité (C3) au levé du jour. Ainsi, selon la luminance ambiante de l'aube à la journée pleinement ensoleillée en passant par l'état nuageux, la courbe de visibilité correspondante peut être sélectionnée. De plus, la valeur de la luminance de la DRL prend également en compte la 10 distance de visibilité requise selon le type de route, par exemple entre une première distance de visibilité requise Dei par exemple en milieu urbain, et une deuxième distance de visibilité requise 1:_k par exemple sur les routes de campagnes qui est donc plus importante qu'en milieu urbain car la vitesse limite y est plus grande. La luminance des DRL est donc adaptée selon la nécessité, en réduisant la 15 consommation électrique, tout en gardant la sécurité, et en évitant l'éblouissement des véhicules arrivant en sens inverse. Comme dit précédemment, l'ajustement peut se faire par une commande continue par modulation de largeurs d'impulsions ou en alternative par paliers. 20 Selon une variante de réalisation, la commande de l'ajustement d'un paramètre photométrique des DRL peut se faire directement à partir de l'information de vitesse V relevée, qu'il s'agisse de la limitation de vitesse ou de la vitesse réelle du véhicule si la limitation de vitesse n'est pas disponible ou est inférieure à la vitesse réelle du véhicule. Pour cela, la luminance des DRL est adaptée en fonction de l'information de 25 vitesse V selon un graphe prédéfmi tel qu'un abaque, ou un tableau prédéfmi de correspondances entre la vitesse V et la luminance des DRL LDRL. Comme dit précédemment, l'ajustement de luminance des DRL peut se faire par une commande continue par modulation de largeurs d'impulsions ou en alternative par paliers. 30 Concernant la commande par paliers, on peut prévoir notamment de défmir des -20- seuils de vitesse V1,V2 par exemple associés au type de route, et pour chaque palier défini par ces seuils une valeur de luminance associée LDRuo,LoRL,20,LDRL30 (cf figure 6). Dans ce cas, le procédé comprend une étape préliminaire permettant de définir 5 ces paliers et les valeurs de luminance adéquates. Ceci est par exemple fait par expérience ou par simulation. À titre d'exemple le premier seuil de vitesse V1 est de l'ordre de 50 km/H. Le premier seuil de vitesse V1 permet donc de défmir un premier palier associé à un milieu urbain et pour lequel la luminance des DRL doit être de l'ordre de LDRI,10. Cette valeur 10 est par exemple à 50% de la puissance des DRL. Le deuxième seuil de vitesse V2 permet de défmir un deuxième palier entre les premier seuil V1 et le deuxième seuil V2. Pour ce deuxième palier la luminance des DRL doit être de l'ordre de LDRI,20. Cette valeur est selon notre exemple supérieur à 50% de la puissance des DRL. 15 Et, au dessus du deuxième seuil de vitesse V2, par exemple 130 km/H, un troisième palier est défini pour lequel la luminance des DRL doit être de l'ordre de Lon». Cette valeur est par exemple à 100% de la puissance des DRL. Bien entendu, on peut défmir moins ou plus de seuils de vitesse pour défmir des paliers respectivement associés à une valeur de luminance des DRL. 20 Comme dit précédemment, on peut donc adapter de luminosité des DRL à la fois en fonction de la vitesse et en fonction de la luminance ambiante de l'environnement du véhicule, mais selon cette variante l'étape E5 pour déterminer la distance de visibilité requise DI! n'est plus nécessaire. 25 Par ailleurs, en plus de l'adaptation de la luminance des DRL en fonction de la luminosité ambiante et avantageusement de la vitesse, le principe d'adaptation d'un paramètre photométrique d'une ou plusieurs sources lumineuses du véhicule, peut être également appliqué à la perte de visibilité due au brouillard ou encore par exemple à la neige. 30 Ainsi le procédé comprend une étape dans laquelle on détecte la présence d'un -21- paramètre perturbant la visibilité. En référence à la figure 7, on décrit le cas de présence de brouillard. Bien entendu, le procédé s'applique aussi en cas de neige. On détecte donc à l'étape E8 la présence de brouillard perturbant la visibilité. Cette détection de brouillard peut se faire notamment à l'aide d'un capteur de brouillard 21 du système 1 du véhicule, ou encore à l'aide d'une caméra 9. Le capteur de brouillard 21 peut utiliser le principe de la retro-diffusion d'une lumière infrarouge sur les gouttelettes de brouillard. Il est par exemple installé dans un feu arrière du véhicule. En variante, le capteur de brouillard 21 peut mesurer le temps de vol de photons, utilisés notamment dans des systèmes anti-collision de type LIDAR pour "Light Detection and Ranging" en anglais, permettant d'évaluer la transmission de l'atmosphère et donc de déduire la présence de brouillard. Selon une autre alternative, une caméra 9 peut relever une image de l'environnement du véhicule, et le capteur de brouillard 21 peut comprendre au moins un moyen de traitement pour déterminer une valeur de contraste moyen d'au moins une partie de l'image relevée, et déterminer en fonction du résultat la présence ou non du brouillard. En cas de brouillard, la visibilité est donc perturbée, et la distance de visibilité diminue en raison de la perturbation atmosphérique. L'objectif est d'allumer et d'éteindre les feux antibrouillard lorsque cela est nécessaire, et d'adapter au moins un paramètre photométrique des feux tels que les clignotants, les feux de freinage, les feux antibrouillard. Ainsi, suite à la détection de la présence de brouillard, on peut prévoir une étape dans laquelle on commande l'allumage automatique d'au moins une source lumineuse dite antibrouillard, tel qu'un feu antibrouillard avant et/ou arrière. Ceci permet de répondre à la réglementation actuelle qui impose une luminance fixe pour la fonction des feux antibrouillard, et un mode allumage automatique des feux antibrouillard en dessous d'une distance de visibilité par exemple de 50m. -22- En variante, on peut prévoir d'émettre un signal d'alerte pour avertir le conducteur de la présence de brouillard et l'inciter à allumer manuellement les feux antibrouillard avant et/ou arrière. Pour ce faire : on évalue à l'étape E9 la distance de visibilité Dv, et on compare à l'étape E10 la distance de visibilité Dv évaluée à au moins un seuil de visibilité prédéfini Dv1,Dv2. La distance de visibilité Dv peut de façon connue être évaluée en fonction de la luminance d'au moins une partie d'une image de scène de route prise dans le champ de 10 vision du conducteur ou en variante en réalisant et en analysant une courbe de luminosité d'une image de scène de route relevée. Le premier seuil de visibilité Dvi est à titre d'exemple à 50m et le deuxième seuil de visibilité Dv2 peut par exemple être à 200m. On peut par exemple prévoir que lorsque la distance de visibilité Dv est 15 inférieure au seuil de visibilité Dv2 les feux antibrouillard sont allumés et lorsque la distance de visibilité Dy est supérieure au seuil de visibilité Dv2 les feux antibrouillard ne sont pas allumés ou sont éteints. On peut prévoir aussi un seuil de visibilité différent pour les projecteurs avant antibrouillard, par exemple le seuil Dv2, et les feux arrière antibrouillard, par exemple le 20 seuil DV2'. Par ailleurs on peut détecter la densité de brouillard ; plus le brouillard est dense, plus la distance de visibilité diminue. Pour cela, le procédé peut comprendre une étape préliminaire dans laquelle on associe au moins un seuil de visibilité à une densité de brouillard. 25 Selon l'exemple décrit : pour une distance de visibilité inférieure au premier seuil de visibilité Dvi, par exemple à 50m, le brouillard est de forte densité, pour une distance de visibilité entre le premier Dvi et le deuxième seuil Dv2, par exemple à 200m, le brouillard est de moyenne densité, et -23- pour une distance de visibilité supérieure au deuxième seuil de visibilité Dy2 le brouillard est de faible densité. Selon les seuils définis sur la distance de visibilité, correspondants à la densité de brouillard, on peut décider d'allumer ou éteindre les feux de croisement, les feux 5 antibrouillard avant et/ou arrière. Ainsi, à l'étape Ell on commande l'allumage automatique d'un feu antibrouillard avant et/ou arrière ou on émet un signal d'alerte de détection de brouillard de façon à inciter le conducteur d'allumer manuellement les feux antibrouillard avant et/ou arrière. En cas de détection de brouillard, un autre objectif est d'éviter les feux de route, 10 et donc en mode brouillard, le procédé peut comprendre à cet effet une étape d'inhibition de l'actionnement des feux de route. Par ailleurs, pour adapter l'éclairage à la perte de visibilité due au brouillard, on peut à l'étape E12, déterminer l'intensité lumineuse I des phares en fonction du 15 brouillard. Si la distance de visibilité est inférieure au moins un seuil de visibilité prédéfini, on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique, par exemple l'intensité lumineuse I, de la source lumineuse en fonction de la distance de visibilité Dv. Comme dit précédemment, on peut détecter la densité de brouillard, et augmenter 20 l'intensité lumineuse I en fonction de cette densité de brouillard ; plus le brouillard est dense, plus la distance de visibilité diminue, et plus on augmente l'intensité lumineuse I des phares. Ceci est représenté de façon schématique par le graphe de la figure 7 à l'étape E12. L'intensité lumineuse des feux I peut être augmentée, selon un tableau de 25 correspondances prédéfini entre la distance de visibilité Dv ou la densité de brouillard et l'intensité lumineuse I. L'intensité lumineuse I peut être augmentée de façon proportionnelle à la distance de visibilité réduite, par un facteur donné. Il s'agit donc d'une option pour des feux intelligents, permettant de garder une 30 luminance proportionnelle à la perturbation afm de garder une distance de visibilité -24- constante pour les autres véhicules. Un signal de commande pour adapter la photométrie des feux antibrouillard peut ensuite éventuellement être émis. Ce signal est par exemple émis par un émetteur du dispositif de commande. La photométrie des feux antibrouillard est ainsi automatiquement adaptée en fonction de la perte de visibilité due au brouillard. Bien sûr, le signal de commande peut également permettre d'adapter l'intensité lumineuse des dispositifs de signalisation du véhicule, comme les clignotants ou les feux de freinage. Bien entendu, de façon similaire au premier mode de réalisation, la distance de visibilité requise Dg est à adapter selon le type de route, à savoir milieu urbain ou routes de campagne, et de façon proportionnelle l'intensité lumineuse des feux. Ainsi, comme cela est représenté de façon schématique sur la figure 7, les étapes 15 E4 pour relever une information de vitesse V et E5 pour calculer la distance de visibilité requise DR peuvent également être mises en oeuvre dans ce deuxième mode de réalisation. On détermine donc à l'étape E12 l'intensité lumineuse adéquate des feux, en fonction de la distance de visibilité requise 12R calculée. 20 Cet ajustement peut se faire selon un tableau de correspondances prédéfini entre la distance de visibilité requise et l'intensité des feux ou par lecture sur un graphe prédéfini tel qu'un abaque, ou un tableau de correspondances prédéfini. Sur cette figure 7, on a illustré de façon schématique et simplifiée un graphe de courbes de visibilité en fonction de la luminance ambiante de l'environnement du 25 véhicule, à titre d'exemple une courbe (Cl') de visibilité pour le jour, et une courbe (C2') de visibilité pour la nuit. Ainsi, selon la l'environnement ambiant de la nuit à la journée, et selon la distance de visibilité requise 121, la courbe de visibilité correspondante peut être sélectionnée. 30 Comme pour le premier mode de réalisation, l'ajustement peut se faire par une -25- commande continue par modulation de largeurs d'impulsions ou en alternative par paliers. Par ailleurs, la distance de visibilité d'une source lumineuse est fixée par le calcul de son contraste par rapport à la luminance du fond de la scène. Le contraste requis pour juger de la visibilité d'une source lumineuse est appelé contraste apparent. Ce contraste est calculé selon la formule (1) rappelée précédemment et tient compte de la transmission de l'atmosphère. La distance de visibilité d'une source lumineuse calculée en temps réel par le 10 système d'adaptation peut être exploitée pour déterminer le coefficient d'extinction de l'atmosphère. Le coefficient d'extinction permet de mesurer la perte de rayonnement lumineux. Selon une variante de réalisation, la luminance des sources lumineuses est donc modifiée en fonction de ce coefficient d'extinction de l'atmosphère pour obtenir une 15 distance de visibilité Dv, dans le sens : nécessaire à être vu, au moins supérieur à deux fois la distance d'arrêt DAdu véhicule. Par ailleurs, selon une variante de réalisation, la commande de l'allumage des feux antibrouillard et/ou de l'ajustement d'un paramètre photométrique des feux peut se 20 faire directement à partir de l'information de vitesse V relevée. À titre d'exemple lorsque la vitesse relevée V est inférieure ou égale à un seuil de vitesse de l'ordre de 50km/h par exemple, on détermine qu'il s'agit d'une conduite en milieu urbain et les feux antibrouillard avant et arrière peuvent être automatiquement éteints afin d'éviter l'éblouissement des autres usagers. 25 En alternative ou en complément, afm de déterminer si le véhicule se trouve en ville par exemple, on peut prendre en compte une ou plusieurs informations autres que l'information de vitesse. Par exemple, une donnée de localisation du véhicule peut être étudiée ; cette donnée de localisation peut être transmise par un système GPS ou encore d'un système d'assistance à la conduite ADAS. 30 -26- On peut aussi définir des paliers selon des seuils de vitesse et des valeurs adéquates d'intensité lumineuse des feux. Ceci est par exemple fait par expérience ou par simulation. Par ailleurs, on peut prévoir une étape de détection d'embouteillages et l'émission d'un signal de commande pour éteindre les feux antibrouillard avant, lorsqu'un embouteillage est détecté. On peut également envisager une fonction dite « courtoisie », selon laquelle les 10 feux de croisement à l'arrêt, à un feu rouge, sont arrêtés. Le dispositif de « courtoisie » sur les feux de brouillard arrières peut être réalisé en toute sécurité en ajoutant un capteur de distance vers l'arrière, tel qu'une caméra, infra-rouge, ultra-son ou radar). Lorsqu'un véhicule suit, à l'arrêt ou à petite vitesse, le feu de brouillard arrière peut être éteint. 15 Deuxième mode de réalisation : Nuit Un autre paramètre perturbant la visibilité est notamment la nuit. Dans ce cas, on détecte une transition entre le jour et la nuit. Cette détection peut se faire à l'aide d'un capteur crépusculaire 11 du système 1 à 20 l'étape E101 (cf figure 8) dans laquelle on détermine une valeur de la luminance ka nabient d'au moins une partie de l'environnement du véhicule. On peut envisager d'autres modèles de détection de la nuit. Cette détection peut notamment se baser sur la position du soleil par rapport à la position du véhicule, ou encore sur l'heure et la saison. 25 En mode nocturne, le procédé a pour objectif d'allumer ou éteindre les feux de croisement ou les feux de route en fonction d'un seuil sur la luminosité ambiante. On peut prévoir d'allumer les feux de route et d'éteindre les feux de croisement lorsque la luminance ambiante est inférieure au seuil prédéfini, et à l'inverse d'éteindre les feux de route et allumer les feux de croisement lorsque la luminance ambiante est supérieure au 30 seuil prédéfini. -27- De plus, le procédé a pour objectif d'adapter le niveau d'éclairage des phares à la fois pour que le conducteur du véhicule puisse voir la route et que les autres usagers puissent voir le véhicule en référence, en fonction du besoin réel d'éclairage de manière à limiter la consommation d'énergie électrique et sans éblouir les autres usagers. À cet effet, le procédé comprend les étapes suivantes : à partir de la valeur déterminée de la luminance d'au moins une partie de l'environnement du véhicule, on détermine à l'étape E102 une valeur de la luminance de la source lumineuse caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre la source lumineuse et l'image relevée, et on ajuste à l'étape E103 la valeur de la luminance de la source lumineuse de façon à atteindre la valeur de la luminance caractéristique déterminée. À savoir, la luminance des phares est calculée, avec un minimum de contraste avec la lumière ambiante mesurée de 5%. Les étapes E101 à E103 se font de façon similaire aux étapes El à E3 du premier 15 mode de réalisation. Une fois la valeur caractéristique de la luminance du phare déterminée pour un contraste minimum de 5%, par exemple par calcul ou lecture d'un abaque, un signal de commande pour ajuster la luminance des phares peut être émis. Ce signal est par exemple émis par un émetteur du dispositif de commande 7 du 20 système 1. Pour contrôler la luminance des phares nécessaire pour voir, le procédé comprend donc les étapes de détermination de la distance de visibilité requise nécessaire, à savoir les étapes suivantes : on relève à l'étape El 04 au moins une information de vitesse V, et 25 on calcule à l'étape E105 une distance de visibilité requise D en fonction de l'information de vitesse V. De plus, pendant la nuit, on peut prendre en compte l'éclairage émanant des lumières de la rue, comme les lampadaires, qui sont généralement suffisants pour voir, la luminance des phares peut être fixée au minimum. À cet effet, : 30 - on mesure à l'étape E106 la luminance de l'éclairage de la route k, -28- - on évalue à l'étape E107 la distance de visibilité Dv, on compare la distance de visibilité Dv évaluée à au moins un seuil de visibilité prédéfini, et si la distance de visibilité Dv est inférieure au moins un seuil de visibilité prédéfini, on détermine à l'étape E108 l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de la source lumineuse en fonction de la distance de visibilité Dv, avant de commander à l'étape E103 l'ajustement de la luminance L du phare. Plus précisément, si la distance de visibilité Dv est inférieure à la visibilité attendue selon le type de route, la luminance du phare L est augmentée jusqu'à ce que la 10 distance de visibilité requise ou distance de visibilité requise 211, soit atteinte. De façon similaire au premier mode de réalisation, l'information de vitesse V peut être exploitée directement pour le calcul de la luminance adéquate des phares, sans calcul de la distance de visibilité requise DR. 15 À titre d'exemple, lorsqu'on relève une information de vitesse V inférieure ou égale à 50 km/H, on considère une conduite en ville, et on estime qu'avec la lumière de la ville, la luminance des phares L peut être réglée à une valeur prédéfinie. Cette valeur prédéfinie est estimée à partir d'expériences ou de simulations. De même, on peut définir différents seuils de vitesse respectivement associés à 20 un type de route, et donc à un éclairage ambiant ou non. Par exemple, sur les routes de campagne à 90 km/H, il n'y a quasiment pas d'éclairage ambiant et la valeur de luminance des phares L estimée à partir d'expériences ou de simulations, est supérieure à la valeur estimée pour la ville. 25 Par ailleurs, de façon similaire au premier mode de réalisation, le procédé peut en mode nuit détecter la présence de brouillard, et adapter la luminance des phares également en fonction de la densité de brouillard. On comprend donc qu'un procédé d'adaptation selon l'invention permet d'ajuster 30 un paramètre photométrique des sources lumineuses de véhicule de façon suffisante -29- pour être vu et pour voir lorsque c'est nécessaire, en économisant la consommation électrique et en évitant d'éblouir les autres usagers
L'invention concerne un procédé d'adaptation d'au moins un paramètre photométrique d'au moins une source lumineuse d'éclairage ou de signalisation d'un véhicule automobile, comprenant les étapes suivantes : - on détermine une valeur représentative de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule généré par au moins une partie de l'environnement dudit véhicule, - à partir de ladite valeur représentative de l'éclairement déterminée, on détermine une valeur de la luminance de ladite source lumineuse (LDRL), ladite valeur de luminance (LDRL) étant caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre ladite source lumineuse et l'environnement dudit véhicule, et - on ajuste la valeur de la luminance de ladite source lumineuse de façon à atteindre ladite valeur de luminance caractéristique déterminée. L'invention concerne aussi un système d'adaptation d'au moins un paramètre photométrique d'une source lumineuse d'éclairage ou de signalisation d'un véhicule automobile, pour la mise en oeuvre d'un tel procédé.
1. Procédé d'adaptation d'au moins un paramètre photométrique d'au moins une source lumineuse d'éclairage ou de signalisation d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on détermine une valeur représentative de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule généré par au moins une partie de l'environnement dudit véhicule, - à partir de ladite valeur représentative de l'éclairement déterminée, on détermine une valeur de la luminance de ladite source lumineuse (L,DRL ; L), ladite valeur de luminance (LDRL ; étant caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre ladite source lumineuse et l'environnement dudit véhicule, et - on ajuste la valeur de la luminance de ladite source lumineuse de façon à atteindre ladite valeur de luminance caractéristique déterminée. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on détermine une valeur de la luminance (LniMent) d'au moins une partie de l'environnement dudit véhicule, et à partir de ladite valeur déterminée de luminance (La mbient) d'au moins une partie de l'environnement dudit véhicule, on détermine une valeur de la luminance de ladite source lumineuse (Lon ; 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le seuil prédéterminé de contraste est de l'ordre de 5%. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on calcule ladite valeur caractéristique de la luminance de ladite source lumineuse (LoLL ; L) à partir de ladite valeur représentative de l'éclairement, et à partir dudit seuil prédéterminé de contraste. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en qu'il comprend : une étape préliminaire dans laquelle on établit un graphe de correspondances entre des valeurs représentatives de l'éclairement auquel est soumis ledit-31- véhicule et des valeurs de luminance de ladite source lumineuse (L,DRL ; caractéristiques d'un contraste supérieur audit seuil prédéterminé de contraste, et - une étape de lecture dudit graphe de correspondances de façon à déterminer la valeur caractéristique de la luminance de ladite source lumineuse (Lp_i_u ; L) en fonction de ladite valeur déterminée représentative de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on relève au moins une information de vitesse (V), et on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite information de vitesse relevée (V). 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on calcule la distance de visibilité requise (DR) en fonction de ladite au moins une information de vitesse (V), et - on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite distance de visibilité requise calculée 8. Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce qu'on relève une information de limite de vitesse. 9. Procédé selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce qu'on relève une information de vitesse réelle dudit véhicule. 10. Procédé selon la 8 prise en combinaison avec la 9, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - on compare ladite limite de vitesse et ladite vitesse réelle, et - si la vitesse réelle est supérieure à ladite limite de vitesse, on calcule la distance de visibilité requise (LW à partir de ladite vitesse réelle. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce-32- qu'il comprend les étapes suivantes : on calcule la distance de visibilité (Di), à partir de ladite distance de visibilité (Dm) calculée, on détermine le coefficient d'extinction atmosphérique, et on adapte la luminance de ladite source lumineuse en fonction dudit coefficient d'extinction déterminé. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce qu'on adapte la luminance de ladite source lumineuse de manière à obtenir une distance de visibilité requise pour être vu, au moins supérieur à deux fois la distance d'arrêt du véhicule. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes : on détecte la présence d'au moins un paramètre perturbant la visibilité, on évalue la distance de visibilité (2y), on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite distance de visibilité (D\ j. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce qu'on augmente l'intensité lumineuse de ladite source lumineuse (I), selon un tableau de correspondances prédéfini entre la distance de visibilité et l'intensité lumineuse (I). 15. Procédé selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ce qu'il comprend une étape dans laquelle on détecte une transition entre le jour et la nuit. 16. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce qu'il comprend une étape dans laquelle on détecte la présence de brouillard. 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce qu'on commande l'allumage automatique d'au moins une source lumineuse dite anti-brouillard. 18. Procédé selon l'une des 16 ou 17, caractérisé en ce qu'il comprend une étape dans laquelle on inhibe l'allumage de feux de route. 19. Procédé selon l'une quelconque des 16 à 18, caractérisé en ce qu'il-33- comprend une étape préliminaire dans laquelle on définit des correspondances entre au moins un seuil de visibilité et une densité de brouillard. 20. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique de façon continue par modulation de largeur d'impulsion. 21. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 19, caractérisé en ce qu'on commande l'ajustement d'au moins un paramètre photométrique par paliers. 22. Système d'adaptation d'au moins un paramètre photométrique d'une source lumineuse d'éclairage ou de signalisation d'un véhicule automobile, pour la mise en oeuvre d'un procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit système comporte : au moins un moyen de traitement (9,11,13) pour déterminer une valeur représentative de l'éclairement auquel est soumis ledit véhicule généré par au moins une partie de l'environnement du véhicule, au moins un moyen de traitement (25) pour déterminer une valeur de la luminance de ladite source lumineuse caractéristique d'un contraste supérieur à un seuil prédéterminé de contraste entre ladite source lumineuse et l'environnement dudit véhicule, à partir de ladite valeur représentative de l'éclairement déterminée , et - un dispositif de commande (7) de ladite source lumineuse connecté à au moins un moyen de traitement (3,5) et comprenant un émetteur d'un signal de commande pour adapter la valeur de la luminance de ladite source lumineuse de façon à atteindre ladite valeur de luminance caractéristique déterminée 23. Système selon la 22, caractérisé en ce que ledit système comporte au moins un moyen de traitement (15,17,23) pour relever une information de vitesse, et en ce que ledit signal de commande est configuré pour adapter au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de ladite information de vitesse (V).-34- 24. Système selon l'une des 22 ou 23, caractérisé en ce que : ledit système comporte : - au moins un moyen de détection (11,21) de la présence d'un paramètre perturbant la visibilité de l'environnement dudit véhicule, et - au moins un moyen de traitement (29) pour déterminer la distance de visibilité (Dy) lorsqu'un paramètre perturbant la visibilité a été détecté, et en ce que - ledit signal de commande est configuré pour commander l'allumage et/ou l'adaptation d'au moins un paramètre photométrique de ladite source lumineuse en fonction de la distance de visibilité 02y). 25. Système selon la 24, caractérisé en ce que ledit paramètre perturbant la visibilité de l'environnement dudit véhicule peut comprendre au moins un paramètre du groupe comportant : la nuit, le brouillard, la neige, la pluie, la fumée. 26. Système selon l'une quelconque des 22 à 25, caractérisé en ce qu'il est connecté à un système d'assistance à la conduite et/ou à un système de navigation (19).
B,F
B60,F21
B60Q,F21V
B60Q 1,F21V 14
B60Q 1/14,F21V 14/00
FR2989579
A1
PROCEDE DE COLORATION METTANT EN OEUVRE UN MELANGE COMPRENANT UN ALCOOL GRAS LIQUIDE ET UN TENSIO-ACTIF AMPHOTERE OU ZWITERRIONIQUE, OBTENU A PARTIR D'UN DISPOSITIF AEROSOL
20,131,025
B12-0409FR 1 La présente invention a pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques, telles que des cheveux mettant en oeuvre un mélange comprenant un ou plusieurs alcools gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques, ledit mélange étant obtenu à partir de deux compositions, dont l'une au moins se trouve conditionnée dans un dispositif pressurisé, ainsi qu'un appareillage approprié pour la mise en oeuvre de ce procédé. Parmi les méthodes de coloration des fibres kératiniques humaines, telles que les cheveux, on peut citer la coloration d'oxydation ou permanente. Plus particulièrement, ce mode de coloration met en oeuvre un ou plusieurs colorants d'oxydation, habituellement une ou plusieurs bases d'oxydation éventuellement associées à un ou plusieurs coupleurs. En général, les bases d'oxydation sont choisies parmi les ortho- ou paraphénylènediamines, les ortho- ou para-aminophénols ainsi que des composés hétérocycliques. Ces bases d'oxydation sont des composés incolores ou faiblement colorés qui, associés à des produits oxydants, permettent d'accéder à des espèces colorées. Bien souvent, on fait varier les nuances obtenues avec ces bases d'oxydation en les associant à un ou plusieurs coupleurs, ces derniers étant choisis notamment parmi les méta-diamines aromatiques, les méta-aminophénols, les méta-diphénols et certains composés hétérocycliques, tels que des composés indoliques. La variété des molécules mises en jeu au niveau des bases d'oxydation et des coupleurs permet l'obtention d'une riche palette de couleurs. Les procédés de coloration permanente, consistent donc à employer avec la composition tinctoriale, une composition aqueuse comprenant au moins un agent oxydant comme le peroxyde d'hydrogène, en condition de pH alcalin dans la grande majorité des cas. L'agent alcalin classiquement utilisé est l'ammoniaque ou d'autres agents alcalins, tels que les alcanolamines. Les compositions de coloration peuvent se présenter sous différentes formes telles que des lotions, des gels, des émulsions, des crèmes ou des mousses. Ces compositions, en particulier les compositions comprenant des colorants d'oxydation, sont évidemment sensibles à l'oxydation et contiennent de ce fait des agents réducteurs ou antioxydants. Cette action de protection contre l'oxydation est en outre renforcée grâce à l'atmosphère inerte qui est parfois employée lors du conditionnement de ces compositions. La difficulté rencontrée avec ce type de compositions résulte justement de leur sensibilité à l'oxydation. En effet, lors de leur utilisation, elles sont mises en contact avec l'oxygène de l'air et cela nécessite alors qu'elles soient utilisées rapidement. Dans le cas contraire, les compositions deviennent après stockage inutilisables et sont perdues. Il existe dans le domaine de la coloration capillaire, des compostions qui sont conditionnées dans des récipients pressurisés et qui permettent d'éviter la mise en contact de la composition avec l'air lors de leur utilisation, comme c'est par exemple décrit dans les documents US 2010/0236570 ou encore FR 2 048 629. Cependant, la couverture des cheveux, en particulier des cheveux blancs, reste encore à améliorer ainsi que la qualité galénique du produit issu du récipient pressurisé. Il existe un besoin constant de développer des compositions de coloration d'oxydation, en particulier sous forme de mousse, faciles à préparer, à appliquer, qui restent suffisamment stables dans le temps et tout en conservant des propriétés tinctoriales performantes, notamment en terme de couverture des cheveux, plus particulièrement blancs, mais également d'intensité, d'homogénéité et de chromaticité de la coloration obtenue. Ce but et d'autres sont atteints par la présente invention qui a pour objet un procédé de coloration de fibres kératiniques, dans lequel on applique sur lesdites fibres un mélange obtenu à partir : - d'une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et - d'une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, - au moins l'une des compositions étant délivrée à partir d'un dispositif pressurisé, - le mélange des deux compositions comprenant un ou plusieurs alcools gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. Elle concerne également un dispositif approprié pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, comprenant : - un premier récipient renfermant une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et - un second récipient renfermant une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, - l'un au moins des récipients étant pressurisé, de préférence les deux récipients étant pressurisés ; - un moyen permettant de délivrer les compositions; - le mélange des deux compositions comprenant un ou plusieurs alcools gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. De préférence, la composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention se trouve sous forme d'une mousse particulièrement agréable à appliquer. Elle présente une texture légère et aérée, ce qui la rend particulièrement agréable à utiliser. Les qualités de la mousse sont suffisamment rémanentes dans le temps pour permettre une application du produit de coloration homogène et sans coulure. La composition de l'invention permet de conserver des propriétés tinctoriales telles que la puissance de la couleur, la résistance aux agents extérieurs (shampoings, transpiration, lumière) et la sélectivité, et tout particulièrement la couverture des cheveux blancs. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Dans ce qui va suivre, et à moins d'une autre indication, les bornes d'un domaine de valeurs sont comprises dans ce domaine. Le terme « au moins un » associé à un ingrédient de la composition signifie « un ou plusieurs ». Les termes oxyalkyléné, oxyéthyléné, oxypropyléné, glycérolé, couvrent respectivement des composés mono- ou poly- oxyalkylénés, oxyéthylénés, oxypropylénés, glycérolés sauf mention précise. A moins qu'il n'en soit indiqué autrement, les teneurs des ingrédients présents dans les compositions sont indiquées en ne prenant pas en compte la teneur en gaz propulseur(s). Les fibres kératiniques humaines traitées par le procédé selon l'invention sont de préférence les cheveux. Alcool gras liquide insaturé Comme indiqué auparavant, le mélange mis en oeuvre dans le cadre de l'invention comprend une ou plusieurs alcools gras liquides insaturés. Le ou les alcools gras liquides insaturés peuvent se trouver dans la composition colorante, dans la composition oxydante, ou dans les deux compositions simultanément. Par liquide, on entend au sens de la présente invention un composé liquide à la température de 25°C et à la pression atmosphérique. Par alcool gras, on entend au sens de la présente invention un composé présentant plus particulièrement au moins un groupement hydrocarboné, linéaire ou ramifié, comprenant de 6 à 30, mieux de 8 à 30 atomes de carbone substitué par un groupement hydroxyle Les alcools gras de l'invention ne sont ni (poly)oxyalkylénés ni (poly)glycérolés. Les alcools gras selon l'invention sont insaturés, c'est-à-dire qu'ils comprennent au moins une double liaison carbone-carbone ou une triple liaison carbone-carbone. De préférence, les alcools gras de l'invention possèdent dans leur structure une ou plusieurs doubles liaisons carbone-carbone. Lorsque plusieurs double liaisons sont présentes, elles sont de préférence au nombre de 2 ou 3 et elles peuvent être ou non conjuguées. Ils peuvent éventuellement comprendre dans leur structure au moins un cycle aromatique ou non. De préférence, ils sont acycliques. Plus particulièrement, les alcools gras insaturés liquides de l'invention sont choisis parmi l'alcool oléique (ou oléylique), l'alcool linolénique (ou linolénylique), l'alcool undécylénique, l'alcool palmitoléique (C16), l'alcool érucique (C22), l'alcool nervonique (C24), l'alcool linoléique (ou linoléylique) (C18), l'alcool a-linolénique (C18), l'alcool y-linolénique (C18), l'alcool di-homo-y-linolénique (C20), l'alcool arachidonique (C20), l'alcool éicosapentaénoïque (C20), l'alcool docosahexaénoïque (C22). L'alcool oléique est tout particulièrement préféré. Le ou les alcools gras liquides insaturés représentent de préférence de 0,1 à 30% en poids, mieux de 1 à 20% en poids, mieux encore de 2 à 10% en poids, par rapport au poids total du mélange. Tensio-actifs amphotères ou zwittérioniques Comme indiqué auparavant, le mélange mis en oeuvre dans le cadre de l'invention comprend une ou plusieurs agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. L'agent tensioactif amphotère ou zwittérionique peut se trouver dans la composition colorante, dans la composition oxydante, ou dans les deux compositions simultanément. Le ou les agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques, de préférence non silicones, utilisables dans la présente invention, peuvent être notamment des dérivés d'amines aliphatiques secondaire ou tertiaire, éventuellement quaternisées, dans lesquels le groupe aliphatique est une chaîne linéaire ou ramifiée comportant de 8 à 22 atomes de carbone, lesdits dérivés d'amines contenant au moins un groupe anionique tel que, par exemple, un groupe carboxylate, sulfonate, sulfate, phosphate ou phosphonate. On peut citer en particulier les alkyl(C8-C20)bétaînes, les sulfobétaïnes, les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes et les alkyl(C8-C20)- amidalkyl(C6-C8)sulfobétaïnes. Parmi les dérivés d'amines aliphatiques secondaires ou tertiaires, éventuellement quaternisées utilisables, tels que définis ci-dessus, on peut également citer les composés de structures respectives (B1), (B2) ou (B'2) suivantes : Ra-C(0)-NH-CH2-CH2-N+(Rb)(Rc)-CH2C(0)0-, W , X- (B1) Formule dans laquelle : - Ra représente un groupe alkyle ou alcényle en Cio-C30 dérivé d'un acide RaCOOH, de préférence présent dans l'huile de coprah hydrolysée, un groupe heptyle, nonyle ou undécyle ; - Rb représente un groupe bêta-hydroxyéthyle ; et - R, représente un groupe carboxyméthyle ; - W représente un contre ion cationique issu d'un métal alcalin, alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d'une amine organique, et - X- représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1- C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate ; ou alors W et X- sont absents ; Ra-C(0)-NH-CH2-CH2-N(B)(B') (B2) Formule dans laquelle : - B représente le groupe -CH2-CH2-0-X' ; - B' représente le groupe -(CH2)zY', avec z = 1 ou 2 ; - X' représente le groupe -CH2-C(0)OH, -CH2-C(0)OZ', -CH2-CH2-C(0)OH, -CH2-CH2-C(0)OZ', ou un atome d'hydrogène ; - Y' représente le groupe -C(0)OH, -C(0)OZ', -CH2-CH(OH)-SO3H ou le groupe -CH2-CH(OH)-S03-Z' ; - Z' représente un contre ion cationique issu d'un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d'une amine organique ; ^ Ra, représente un groupe alkyle ou alcényle en C10-C30 d'un acide Ra-C(0)0H de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée, un groupe alkyle, notamment en 017 et sa forme iso, un groupe en C17 insaturé. Ra-NH-CH(Y")-(CH2)n-C(0)-NH-(CH2)n'-N(Rd)(Re) (B'2) Formule dans laquelle : ^ Y" représente le groupe -C(0)OH, -C(0)OZ", -CH2-CH(OH)-SO3H ou le groupe -CH2-CH(OH)-S03-Z" ; ^ Rd et Re, indépendamment l'un de l'autre, représentent un radical alkyle ou hydroxyalkyle en Cl-C4 ^ Z" représente un contre ion cationique issu d'un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d'une amine organique ; ^ Re représente un groupe alkyle ou alcényle en 010-030 d'un acide Ra-C(0)0H de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée. ^ n et n', indépendamment l'un de l'autre, désignent un nombre entier allant de 1 à 3. Les composés de formule (B1) et (B2) sont classés dans le dictionnaire CTFA, 5ème édition, 1993, sous les dénominations cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique. A titre d'exemple, on peut citer le cocoamphodiacétate commercialisé par la société RHODIA sous la dénomination commerciale MIRANOL® C2M concentré. Parmi les composés de formule (B'2) on peut citer le composé classé dans le dictionnaire CTFA sous la dénomination sodium diethylaminopropyl cocoaspartamide et commercialisé par la société CHIMEX sous l'appellation CHIMEXANE HB. Parmi les agents tensioactifs amphotères ou zwittérioniques cités ci-dessus, on utilise de préférence les alkyl(C8-C20)bétaïnes telles que la cocobétaïne, les alkyl(C8- C20)amidoalkyl(03-C8)bétaines telles que la cocamidopropylbétaine, les composés de formule (B'2) et leurs mélanges. Plus préférentiellement, l'agent tensioactif amphotère ou zwittérionique est le sel de sodium du lauryl amino succinamate de diéthylaminopropyle (nom INCI : sodium diethylaminopropyl cocoaspartamide). Le ou les tensio-actifs amphotères ou zwittérioniques représentent de préférence de 0,1 à 20% en poids, mieux de 0,5 à 10% en poids, mieux encore de 1 à 6% en poids, par rapport au poids total du mélange. De préférence, le rapport pondéral entre le ou les alcool gras liquides insaturés et le ou les tensio-actifs amphotères ou zwittérioniques dans le mélange varie de 0,05 à 50, plus préférentiellementde 0,1 à 20 et plus particulièrementde 0,5 à 5. Composition colorante Colorants La composition colorante mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention comprend au moins un précurseur de colorant d'oxydation. A titre de précurseurs de colorant d'oxydation, on peut utiliser des bases d'oxydation et des coupleurs. A titre d'exemple, les bases d'oxydation sont choisies parmi les paraphénylènediamines, les bis-phénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les ortho-aminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi les paraphénylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6- diéthyl paraphénylènediamine, la 2,5-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N- diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diéthyl paraphénylènediamine, la N,Ndipropyl paraphénylènediamine, la 4-amino N,N-diéthyl 3-méthyl aniline, la N,N-bis((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-méthyl aniline, la 4-N,N-bis-((3-hydroxyéthyl)amino 2-chloro aniline, la 2(3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2-fluoro paraphénylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la N-((3-hydroxypropyl) paraphénylènediamine, la 2-hydroxyméthyl paraphénylènediamine, la N,N-diméthyl 3-méthyl paraphénylènediamine, la N,N-(éthyl, 3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la N- (13,y-dihydroxypropyl) paraphénylènediami ne, la N-(4'-aminophényl) paraphénylènediamine, la N-phényl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy paraphénylènediamine, la 2(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, la N-((3-méthoxyéthyl) paraphénylène-diamine, la 4-aminophénylpyrrolidine, la 2-thiényl paraphénylènediamine, le 213 hydroxyéthylamino 5-amino toluène, la 3-hydroxy 1-(4'- aminophényl)pyrrolidine et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les paraphénylènediamines citées ci-dessus, la paraphénylènediamine, la paratoluylènediamine, la 2-isopropyl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyl paraphénylènediamine, la 2(3-hydroxyéthyloxy paraphénylène-diamine, la 2,6- diméthyl paraphénylènediamine, la 2,6-diéthyl paraphénylènediamine, la 2,3-diméthyl paraphénylènediamine, la N,N-bis-((3-hydroxyéthyl) paraphénylènediamine, la 2-chloro paraphénylènediamine, la 2(3-acétylaminoéthyloxy paraphénylènediamine, et leurs sels d'addition avec un acide sont particulièrement préférées. Parmi les bis-phénylalkylènediamines, on peut citer à titre d'exemple, le N,N'- bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) 1,3-diamino propanol, la N,N'-bis-((3- hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4'-aminophényl) éthylènediamine, la N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-((3-hydroxyéthyl) N,N'-bis-(4-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(4-méthyl-aminophényl) tétraméthylènediamine, la N,N'-bis-(éthyl) N,N'-bis-(4'-amino, 3'-méthylphényl) éthylènediamine, le 1,8-bis-(2,5- diamino phénoxy)-3,6-dioxaoctane, et leurs sels d'addition. Parmi les para-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le paraaminophénol, le 4-amino 3-méthyl phénol, le 4-amino 3-fluoro phénol, le 4-amino-3- chlorophénol, le 4-amino 3-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthyl phénol, le 4- amino 2-hydroxyméthyl phénol, le 4-amino 2-méthoxyméthyl phénol, le 4-amino 2-aminométhyl phénol, le 4-amino 2-((3-hydroxyéthyl aminométhyl) phénol, le 4-amino 2-fluoro phénol, et leurs sels d'addition avec un acide. Parmi les ortho-aminophénols, on peut citer à titre d'exemple, le 2-amino phénol, le 2-amino 5-méthyl phénol, le 2-amino 6-méthyl phénol, le 5-acétamido 2-amino phénol, et leurs sels d'addition. Parmi les bases hétérocycliques, on peut citer à titre d'exemple, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrimidiniques et les dérivés pyrazoliques. Parmi les dérivés pyridiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets GB 1 026 978 et GB 1 153 196, comme la 2,5-diamino pyridine, la 2- (4-méthoxyphényl)amino 3-amino pyridine, la 3,4-diamino pyridine, et leurs sels d'addition. D'autres bases d'oxydation pyridiniques utiles dans la présente invention sont les bases d'oxydation 3-amino pyrazolo-[1,5-4-pyridines ou leurs sels d'addition décrits par exemple dans la demande de brevet FR 2801308. A titre d'exemple, on peut citer la pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la 2-acétylamino pyrazolo-[1,5-a] pyridin-3-ylamine ; la 2-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; l'acide 3- amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-2-carboxylique ; la 2-méthoxy-pyrazolo[1,5-a]pyridine-3- ylamino ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yl)-méthanol ; le 2-(3-aminopyrazolo[1,5-a]pyridine-5-y1)-éthanol ; le 2-(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-yI)- éthanol ; le (3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-2-yl)-méthanol ; la 3,6-diamino- pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la 3,4-diamino-pyrazolo[1,5-a]pyridine ; la pyrazolo[1,5- a]pyridine-3,7-diamine ; la 7-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3-ylamine ; la pyrazolo[1,5-a]pyridine-3,5-diamine ; la 5-morpholin-4-yl-pyrazolo[1,5-a]pyridin-3- ylami ne ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-5-y1)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; le 2-[(3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridin-7-y1)-(2-hydroxyéthyl)-amino]-éthanol ; la 3- amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-5-ol ; 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-4-ol ; la 3- amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-6-ol ; la 3-amino-pyrazolo[1,5-a]pyridine-7-ol ; ainsi que leurs sels d'addition. Parmi les dérivés pyrimidiniques, on peut citer les composés décrits par exemple dans les brevets DE 2359399 ; JP 88-169571 ; JP 05-63124 ; EP 0770375 ou demande de brevet WO 96/15765 comme la 2,4,5,6-tétra-aminopyrimidine, la 4-hydroxy 2,5,6-triaminopyrimidine, la 2-hydroxy 4,5,6-triaminopyrimidine, la 2,4-dihydroxy 5,6-diaminopyrimidine, la 2,5,6-triaminopyrimidine et leurs sels d'addition et leurs formes tautomères, lorsqu'il existe un équilibre tautomérique. Parmi les dérivés pyrazoliques, on peut citer les composés décrits dans les brevets DE 3843892, DE 4133957 et demandes de brevet WO 94/08969, WO 94/08970, FR-A-2 733 749 et DE 195 43 988 comme le 4,5-diamino 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) pyrazole, le 3,4-diamino pyrazole, le 4,515 diamino 1-(4'-chlorobenzyl) pyrazole, le 4,5-diamino 1,3-diméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-phényl pyrazole, le 4,5-diamino 1-méthyl 3-phényl pyrazole, le 4-amino 1,3-diméthyl 5-hydrazino pyrazole, le 1-benzyl 4,5-diamino 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-tert-butyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-tert-butyl 3- méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-((3-hydroxyéthyl) 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 20 1-éthyl 3-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-(4'-méthoxyphényl) pyrazole, le 4,5-diamino 1-éthyl 3-hydroxyméthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-méthyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-hydroxyméthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4,5-diamino 3-méthyl 1-isopropyl pyrazole, le 4-amino 5-(2'-aminoéthyl)amino 1,3-diméthyl pyrazole, le 3,4,5-triamino pyrazole, le 1-méthyl 3,4,5-triamino pyrazole, 25 le 3,5-diamino 1-méthyl 4-méthylamino pyrazole, le 3,5-diamino 4-((3-hydroxyéthyl)amino 1-méthyl pyrazole, et leurs sels d'addition. On peut aussi utiliser le 4-5-diamino 1-((3-méthoxyéthyl)pyrazole. De préférence, on utilisera un 4,5-diaminopyrazole et encore plus préférentiellement le 4,5-diamino-1-((3-hydroxyéthyI)-pyrazole et/ou l'un des ses sels. 30 A titre de dérivés pyrazoliques, on peut également citer les diamino N,N- dihydropyrazolopyrazolones et notamment celles décrites dans la demande FR-A2 886 136 telles que les composés suivants et leurs sels d'addition : 2,3-diamino-6,7- dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-éthylamino-6,7-dihydro- 1H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-isopropylamino-6,7-dihydro-1H ,5H- 35 pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-am ino-3-(pyrrolidin-1-yI)-6,7-dihydro-1H ,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 4,5-diamino-1,2-diméthy1-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-1,2-diéthyl-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 4,5-diamino-1,2-di-(2- hydroxyéthyl)-1,2-dihydro-pyrazol-3-one, 2-amino-3-(2-hydroxyéthyl)am ino-6, 7- dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2-amino-3-diméthylamino-6,7-dihydro- 1H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one, 2,3-diamino-5,6,7,8-tétrahydro-1H,6H- pyridazino[1,2-a]pyrazol-1-one, 4-amino-1,2-diéthy1-5-(pyrrolidin-1-y1)-1,2-dihydro- pyrazol-3-one, 4-am ino-5-(3-di méthylamino-pyrrolidin-1-y1)-1,2-diéthy1-1,2-dihydro- pyrazol-3-one, 2,3-diamino-6-hydroxy-6,7-dihydro-1H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1- one. On préfère utiliser la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1- one et/ou un de ses sels. A titre de bases hétérocycliques, on utilisera préférentiellement le 4,5-diamino1-((3-hydroxyéthyl)pyrazole et/ou la 2,3-diamino-6,7-dihydro-1H,5H-pyrazolo[1,2- a]pyrazol-1-one et/ou un de leurs sels. Parmi les coupleurs pouvant être utilisés dans la composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention, on peut notamment citer les métaphénylènediamines, les méta-aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques tels que, par exemple, les dérivés indoliques, les dérivés indoliniques, le sésamol et ses dérivés, les dérivés pyridiniques, les dérivés pyrazolotriazoles, les pyrazolones, les indazoles, les benzimidazoles, les benzothiazoles, les benzoxazoles, les 1,3-benzodioxoles, les quinolines, et les sels d'addition de ces composés avec un acide. Ces coupleurs sont plus particulièrement choisis parmi le 2,4-diamino 1-([3- hydroxyéthyloxy)-benzène, le 2-méthy1-5-amino-phénol, le 5-N-((3-hydroxyéthyl) amino-2-méthyl-phénol, le 3-amino-phénol, le 1,3-dihydroxy-benzène, le 1,3- dihydroxy-2-méthyl-benzène, le 4-chloro-1,3-dihydroxy-benzène, le 2-amino 4-((3hydroxyéthylamino)-1-méthoxy-benzène, le 1,3-diamino-benzène, le 1,3-bis-(2,4- diaminophénoxy)-propane, le sésamol, le 1-amino-2-méthoxy-4,5-méthylènedioxy benzène, l'a-naphtol, le 6-hydroxy-indole, le 4-hydroxy-indole, le 4-hydroxy-N-méthyl indole, la 6-hydroxy-indoline, la 2,6-dihydroxy-4-méthyl-pyridine, le 1-H-3-méthylpyrazole-5-one, le 1-phény1-3-méthyl-pyrazole-5-one, la 2-amino-3-hydroxypyridine, le 3,6-diméthyl-pyrazolo-[3,2-c]-1,2,4-triazole, le 2,6-diméthyl-pyrazolo-[1,5-13]-1,2,4- triazole, leurs sels d'addition avec un acide, et leurs mélanges. Les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates. La ou les bases d'oxydation sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition colorante, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Le ou les coupleur(s) représentent chacun en général de 0,0001 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids par rapport au poids total de la composition colorante. La composition colorante mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention peut contenir des colorants directs synthétiques ou naturels, cationiques ou non ioniques. A titre d'exemple de colorants directs particulièrement convenables, on peut citer les colorants nitrés de la série benzénique ; les colorants directs azoïques ; azométhi niques ; méthiniques ; les azacarbocyanines comme les tétraazacarbocyanines (tétraazapentaméthines) ; les colorants directs quinoniques et en particulier anthraquinoniques, naphtoquinoniques ou benzoquinoniques ; les colorants directs aziniques ; xanthéniques ; triarylméthaniques ; indoaminiques ; indigoïdes ; phtalocyanines, porphyrines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. En particulier, on peut citer les colorants directs azoïques ; méthiniques ; carbonyles ; aziniques ; nitrés (hétéro)aryle ; tri-(hétéro)aryle méthanes ; les porphyrines ; les phtalocyanines et les colorants directs naturels, seuls ou en mélanges. Lorsqu'ils sont présents, le ou les colorants directs représentent plus particulièrement de 0,0001 à 10 % en poids du poids total de la composition colorante, et de préférence de 0,005 à 5 % en poids. Agent alcalin Selon une variante préférée de l'invention, la composition colorante comprend au moins un agent alcalin. Cet agent peut être choisi parmi les agents alcalins minéraux ou organiques ou hybrides ou leurs mélanges. Le ou les agents alcalins minéraux sont de préférence choisis parmi l'ammoniaque, les carbonates ou bicarbonates alcalins comme les carbonates de sodium ou de potassium et les bicarbonates de sodium ou de potassium, les hydroxydes de sodium ou de potassium ou leurs mélanges. Le ou les agents alcalins organiques sont de préférence choisis parmi les amines organiques dont le pKb à 25°C est inférieur à 12, et de préférence inférieur à 10, encore plus avantageusement inférieur à 6. Il est à noter qu'il s'agit du pKb correspondant à la fonction de basicité la plus élevée. A titre de composés hybrides, on peut mentionner les sels des amines citées précédemment avec des acides comme l'acide carbonique, l'acide chlorhydrique. Le ou les agents alcalins organiques sont par exemple choisis parmi les alcanolamines, les éthylènediamines oxyéthylénées et/ou oxypropylénées, les acides aminés et les composés de formule suivante : Rx Rz \ Ry y N-W- N Rt dans laquelle W est un reste alkylène en Cl-C6 éventuellement substitué par un groupement hydroxyle ou un radical alkyle en C1-06 ; Rx, Ry, Rz et Rt, identiques ou différents, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-06 ou hydroxyalkyle en Cl-C6, aminoalkyle en Cl-C6. On peut citer à titre d'exemple de telles amines, le 1,3 diaminopropane, le 1,3 diamino 2 propanol, la spermine, la spermidine. Par alcanolamine on entend une amine organique comprenant une fonction amine primaire, secondaire ou tertiaire, et un ou plusieurs groupements alkyle, linéaires ou ramifiés, en Cl-C8 porteurs d'un ou plusieurs radicaux hydroxyle. Conviennent en particulier à la réalisation de l'invention les alcanolamines telles que les mono-, di- ou tri- alcanolamines, comprenant un à trois radicaux hydroxyalkyle, identiques ou non, en Cl-C4. Parmi des composés de ce type, on peut citer la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, la monoisopropanolamine, la diisopropanolamine, la N-diméthylaminoéthanolamine, le 2-amino-2-méthyl-1-propanol, la triisopropanolamine, le 2-amino-2-méthyl-1,3-propanediol, le 3-amino-1,2-propanediol, le 3- diméthylamino-1,2-propanediol, le tris-hydroxyméthylamino-méthane. Plus particulièrement, les acides aminés utilisables sont d'origine naturelle ou de synthèse, sous leur forme L, D, ou racémique et comportent au moins une fonction acide choisie plus particulièrement parmi les fonctions acides carboxyliques, sulfoniques, phosphoniques ou phosphoriques. Les acides aminés peuvent se trouver sous forme neutre ou ionique. A titre d'acides aminés utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer l'acide aspartique, l'acide glutamique, l'alanine, l'arginine, l'ornithine, la citrulline, l'asparagine, la carnitine, la cystéine, la glutamine, la glycine, l'histidine, la lysine, l'isoleucine, la leucine, la méthionine, la N-phénylalanine, la proline, la serine, la taurine la thréonine, le tryptophane, la tyrosine et la valine. De manière avantageuse, les acides aminés sont des acides aminés basiques comprenant une fonction amine supplémentaire éventuellement incluse dans un cycle ou dans une fonction uréido. De tels acides aminés basiques sont choisis de préférence parmi ceux répondant à la formule suivante : /NH2 R-CH2 -CH \ CO2H où R désigne un groupe choisi parmi : -(CH2)3NI-12 -(CH2)2NHCONH2 -(C1-12)2NH2 -(CH2)2NH- C -NEI2 NH Les composés correspondants à la formule ci-dessus sont l'histidine, la lysine, l'arginine, l'ornithine, la citrulline. L'amine organique peut être aussi choisie parmi les amines organiques de type hétérocycliques. On peut en particulier citer, outre l'histidine déjà mentionnée dans les acides aminés, la pyridine, la pipéridine, l'imidazole, le triazole, le tétrazole, le 10 benzimidazole. L'amine organique peut être aussi choisie parmi les dipeptides d'acides aminés. A titre de dipeptides d'acides aminés utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer la carnosine, l'anserine et la balénine L'amine organique est choisie parmi les composés comportant une fonction 15 guanidine. A titre d'amines de ce type utilisables dans la présente invention, on peut notamment citer outre l'arginine déjà mentionnée à titre d'acide aminé, la créatine, la créatinine, la 1,1-diméthylguanidine, 1,1-diéthylguanidine, la glycocyamine, la metformine, l'agmatine, la n-amidinoalanine, l'acide 3-guanidinopropionique, l'acide 4- guanidinobutyrique et l'acide 2-([amino(imino)methyl]amino)ethane-1-sulfonique. 20 A titre de composés hybrides, on peut mentionner en particulier le carbonate de guanidine ou le chlorhydrate de monoéthanolamine. Plus particulièrement, la composition colorante mise en oeuvre dans le procédé de l'invention contient à titre d'agent alcalin, de l'ammoniaque et/ou au moins une alcanolamine et/ou au moins un acide aminé basique, plus avantageusement, de 25 l'ammoniaque et/ou au moins une alcanolamine. De préférence, l'agent alcalin est choisi parmi l'ammoniaque, la monoéthanolamine, ou leur mélange. De manière avantageuse, la composition colorante présente une teneur en agent(s) alcalin(s), allant de 0,01 à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 20 % en poids, mieux de 1 à 10% en poids par rapport au poids de ladite composition 30 colorante. Il est à noter que cette teneur est exprimée en NH3 dans le cas où l'agent alcalin est l'ammoniaque. Tensioactifs additionnels La composition colorante peut en outre comprendre un ou plusieurs tensioactifs additionnels différents des tensioactifs amphotères ou zwittérioniques précités. Particulièrement, le ou les tensioactifs additionnels sont choisis parmi les tensioactifs anioniques, cationiques ou non ioniques, et préférentiellement non ioniques. On entend par «agent tensioactif anionique», un tensioactif ne comportant à titre de groupements ioniques ou ionisables que des groupements anioniques. Ces groupements anioniques sont choisis de préférence parmi les groupements -C(0)OH, -C(0)0-, -SO3H, -S(0)20-, -0S(0)20H, -0S(0)20-, -P(0)0H2, -P(0)20-, -P(0)02, -P(OH)2, =P(0)OH, -P(OH)O-, =P(0)0-, =POH, =P0-, les parties anioniques comprenant un contre ion cationique tel que un métal alcalin, un métal alcalino-terreux, ou un ammonium. A titre d'exemples d'agents tensioactifs anioniques utilisables dans la composition colorante, on peut citer les alkyl sulfates, les alkyl éther sulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycéride-sulfates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alpha-oléfinesulfonates, les paraffine-sulfonates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfo- succinates, les alkylamide-sulfosuccinates, les alkylsulfo-acétates, les acylsarcosinates, les acylglutamates, les alkylsulfosuccinamates, les acyliséthionates et les N-acyltaurates, les sels de monoesters d'alkyle et d'acides polyglycosidepolycarboxyliques, les acyllactylates, les sels d'acides D-galactoside-uroniques, les sels d'acides alkyl éther-carboxyliques, les sels d'acides alkyl aryl éther-carboxyliques, les sels d'acides alkyl amidoéther-carboxyliques, et les formes non salifiées correspondantes de tous ces composés, les groupes alkyle et acyle de tous ces composés comportant de 6 à 40 atomes de carbone et le groupe aryle désignant un groupe phényle. Ces composés peuvent être oxyéthylénés et comportent alors de préférence de 1 à 50 motifs oxyde d'éthylène. Les sels de monoesters d'alkyle en C6-024 et d'acides polyglycoside- polycarboxyliques peuvent être choisis parmi les polyglycoside-citrates d'alkyle en 06024, les polyglycosides-tartrates d'alkyle en C6-024 et les polyglycosidesulfosuccinates d'alkyle en C6-024. Lorsque l'agent ou les agents tensioactifs anioniques sont sous forme de sel, il(s) peu(ven)t être choisi(s) parmi les sels de métaux alcalins tels que le sel de sodium ou de potassium et de préférence de sodium, les sels d'ammonium, les sels d'amines et en particulier d'aminoalcools ou les sels de métaux alcalino-terreux tel que les sels de magnésium. A titre d'exemple de sels d'aminoalcools, on peut citer notamment les sels de mono-, di- et triéthanolamine, les sels de mono-, di- ou triisopropanolamine, les sels de 2-amino-2-méthy1-1-propanol, 2-amino-2-méthy1-1,3-propanediol et tris(hydroxyméthyl)amino méthane. On utilise de préférence les sels de métaux alcalins ou alcalino-terreux et en particulier les sels de sodium ou de magnésium. Parmi les agents tensioactifs anioniques cités, on préfère utiliser les alkyl(C6- C24)sulfates, les alkyl(C6-C24)éthersulfates comprenant de 2 à 50 motifs oxyde d'éthylène, notamment sous forme de sels de métaux alcalins, d'ammonium, d'aminoalcools, et de métaux alcalino-terreux, ou un mélange de ces composés. En particulier, on préfère utiliser les alkyl(C12-C20)sulfates, les alkyl(C12- C20)éthersulfates comprenant de 2 à 20 motifs oxyde d'éthylène, notamment sous forme de sels de métaux alcalins, d'ammonium, d'aminoalcools, et de métaux alcalino-terreux, ou un mélange de ces composés. Mieux encore, on préfère utiliser le lauryl éther sulfate de sodium à 2,2 moles d'oxyde d'éthylène. Le ou les agents tensioactifs cationiques utilisables dans la composition colorante comprennent par exemple les sels d'amines grasses primaire, secondaire ou tertiaire, éventuellement polyoxyalkylénées, les sels d'ammonium quaternaire, et leurs mélanges. A titre de sels d'ammonium quaternaire, on peut notamment citer, par exemple: - ceux répondant à la formule générale (B3) suivante : -+ R8\R10 X R( \R (B3) Formule dans laquelle : ^ R8 à R11, identiques ou différents, représentent un groupe aliphatique, linéaire ou ramifié, comportant de 1 à 30 atomes de carbone, ou un groupe aromatique tel que aryle ou alkylaryle, étant entendu qu'au moins un des groupes R8 à R11 comportent de 8 à 30 atomes de carbone, et de préférence de 12 à 24 atomes de carbone ; et ^ X-, représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate. Les groupes aliphatiques de R8 à R11 peuvent en outre comporter des hétéroatomes tels que notamment l'oxygène, l'azote, le soufre et les halogènes. 11 Les groupes aliphatiques de R8 à R11 sont par exemple choisis parmi les groupes alkyle en C1-C30, alcoxy en C1-C30, polyoxyalkylène (C2-06), alkylamide en alkyl(Ci2-C22)amidoalkyle(C2-C6), alkyl(C12-C22)acétate, et hydroxyalkyle en C1-C30, X- est un contre ion anionique choisi parmi les halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(Cl-C4)- ou alkyl(Ci-C4)aryl-sulfonates. Parmi les sels d'ammonium quaternaire de formule (B3), on préfère d'une part, les chlorures de tétraalkylammonium comme, par exemple, les chlorures de dialkyldiméthylammonium ou d'alkyltriméthylammonium dans lesquels le groupe alkyle comporte environ de 12 à 22 atomes de carbone, en particulier les chlorures 10 de béhényl triméthylammonium, de distéaryldiméthyl-ammonium, de cétyltriméthylammonium, de benzyldiméthylstéarylammonium ou encore, d'autre part, le méthosulfate de distéaroyléthylhydroxyéthylméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxy éthylammonium ou le méthosulfate de distéaroyléthylhydroxyéthylammonium, ou encore, enfin, le chlorure de 15 palmitylamidopropyltriméthylammonium ou le chlorure de stéaramidopropyldiméthyl- (myristyl acétate)-ammonium commercialisé sous la dénomination CERAPHYL® 70 par la société VAN DYK ; - les sels d'ammonium quaternaire de l'imidazoline, comme par exemple ceux de formule (B4) suivante : Ri 3 N N ,,,/CH2CH2 N(R15) / \ R14 20 CO R12 X (B4) Formule dans laquelle : ^ R12 représente un groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif ; ^ R13 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-C4 ou un 25 groupe alcényle ou alkyle comportant de 8 à 30 atomes de carbone ; ^ R14 représente un groupe alkyle en Cl-04; ^ R15 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-04; ^ X- représente un contre ion anionique organique ou inorganique, tel que celui choisi parmi les halogénures, phosphates, acétates, lactates, alkyl(C1-C4)sulfates, 30 alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates. De préférence, R12 et R13 désignent un mélange de groupes alcényle ou alkyle comportant de 12 à 21 atomes de carbone, par exemple dérivés des acides gras du suif, R14 désigne un groupe méthyle, R15 désigne un atome d'hydrogène. Un tel produit est par exemple commercialisé sous la dénomination REWOQUAT® W 75 35 par la société REVVO ; - les sels de di- ou de triammonium quaternaire en particulier de formule (B5) suivante : R19 (CH2)3 N R21 R20 (B5) Formule dans laquelle : - R16 désigne un groupe alkyle comportant environ de 16 à 30 atomes de carbone, éventuellement hydroxyle et/ou interrompu par un ou plusieurs atomes d'oxygène ; - R17 est choisi parmi l'hydrogène, un groupe alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ou un groupe -(CH2)3-N+(R16a)(R17a)(R1sa), X ; - R16a, R17a, R18a, R18, R19, R20 et R21, identiques ou différents, sont choisis parmi l'hydrogène et un groupe alkyle comportant de 1 à 4 atomes de carbone ; et - X-, identiques ou différents, représentent un contre ion anionique organique ou inorganique, tels que celui choisi parmi les halogénures, acétates, phosphates, nitrates, alkyl(C1-C4)sulfates, alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonates, en particulier méthylsulfate et éthylsulfate. De tels composés sont par exemple le Finquat CT-P proposé par la société FINETEX (Quaternium 89), le Finquat CT proposé par la société FINETEX (Quaternium 75) ; -les sels d'ammonium quaternaire contenant une ou plusieurs fonctions esters, tels que ceux de formule (B6) suivante : o X (C51-125) R24 0-CrHr2(OH)r.17N-+C,Ht2(OH)trO±R23 R22 (B6) Formule dans laquelle : ^ R22 est choisi parmi les groupes alkyles en Cl-C6 et les groupes hydroxyalkyle ou dihydroxyalkyle en Cl-C6, - R23 est choisi parmi : 0 - le groupe R26 C - - les groupes R27 hydrocarbonés en Cl-C22, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, - R25 est choisi parmi : R17 R16 N R13 2* 2X- O - le groupe R28 C - les groupes R29 hydrocarbonés en Cl-C6, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, - l'atome d'hydrogène, ^ R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C7-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés ; - r, s et t, identiques ou différents, sont des entiers valant de 2 à 6, - r1 et t1 identiques ou différents, valant 0 ou 1 avec r2+r1=2r et t1+t2=2t - y est un entier valant de 1 à 10, - x et z, identiques ou différents, sont des entiers valant de 0 à 10, - X- représente un contre ion anionique, organique ou inorganique, sous réserve que la somme x + y + z vaut de 1 à 15, que lorsque x vaut 0 alors R23 désigne R27 et que lorsque z vaut 0 alors R25 désigne R29. Les groupes alkyles R22 peuvent être linéaires ou ramifiés, et plus particulièrement linéaires. De préférence, R22 désigne un groupe méthyle, éthyle, hydroxyéthyle ou dihydroxypropyle, et plus particulièrement un groupe méthyle ou éthyle. Avantageusement, la somme x + y + z vaut de 1 à 10. Lorsque R23 est un groupe R27 hydrocarboné, il peut être long et avoir de 12 à 22 atomes de carbone, ou court et avoir de 1 à 3 atomes de carbone. Lorsque R25 est un groupe R29 hydrocarboné, il a de préférence 1 à 3 atomes de carbone. Avantageusement, R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C11-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et plus particulièrement parmi les groupes alkyle et alcényle en C11-021, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. De préférence, x et z, identiques ou différents, valent 0 ou 1. Avantageusement, y est égal à 1. De préférence, r, s et t, identiques ou différents, valent 2 ou 3, et encore plus particulièrement sont égaux à 2. Le contre ion anionique X- est de préférence un halogénure, tel que chlorure, bromure ou iodure ; un alkyl(C1-C4)sulfate ; alkyl(C1-C4)- ou alkyl(C1-C4)aryl-sulfonate. On peut cependant utiliser le méthanesulfonate, le phosphate, le nitrate, le tosylate, un anion dérivé d'acide organique tel que l'acétate ou le lactate ou tout autre anion compatible avec l'ammonium à fonction ester. Le contre ion anionique X- est encore plus particulièrement le chlorure, le méthylsulfate ou l'éthylsulfate. On utilise plus particulièrement dans la composition colorante, les sels d'ammonium de formule (B6) dans laquelle : - R22 désigne un groupe méthyle ou éthyle, - x et y sont égaux à 1, -z est égal à 0 ou 1, - r, s et t sont égaux à 2, - R23 est choisi parmi : o - le groupe R26 C - - les groupes méthyle, éthyle ou hydrocarbonés en 014-022, - l'atome d'hydrogène, - R25 est choisi parmi : 0 - le groupe R28 C - - l'atome d'hydrogène, - R24, R26 et R28, identiques ou différents, sont choisis parmi les groupes hydrocarbonés en C13-017, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés, et de préférence parmi les groupes alkyle et alcényle en C13-017, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. Avantageusement, les radicaux hydrocarbonés sont linéaires. On peut citer par exemple parmi les composés de formule (B6) les sels, notamment le chlorure ou le méthylsulfate, de diacyloxyéthyldiméthylammonium, de diacyloxyéthylhydroxyéthylméthylammonium, de monoacyloxyéthyldihydroxyéthyl méthylammonium, de triacyloxyéthylméthylammonium, de monoacyloxy éthylhydroxy éthyldiméthylammonium, et leurs mélanges. Les groupes acyles ont de préférence 14 à 18 atomes de carbone et proviennent plus particulièrement d'une huile végétale comme l'huile de palme ou de tournesol. Lorsque le composé contient plusieurs groupes acyles, ces derniers peuvent être identiques ou différents. Ces produits sont obtenus, par exemple, par estérification directe de la triéthanolamine, de la triisopropanolamine, d'alkyldiéthanolamine ou d'alkyldiiso propanolamine éventuellement oxyalkylénées sur des acides gras ou sur des mélanges d'acides gras d'origine végétale ou animale, ou par transestérification de leurs esters méthyliques. Cette estérification est suivie d'une quaternisation à l'aide d'un agent d'alkylation tel qu'un halogénure d'alkyle, de préférence de méthyle ou d'éthyle, un sulfate de dialkyle, de préférence de méthyle ou d'éthyle, le méthanesulfonate de méthyle, le para-toluènesulfonate de méthyle, la chlorhydrine du glycol ou du glycérol. De tels composés sont par exemple commercialisés sous les dénominations DEHYQUART® par la société HENKEL, STEPANQUAT® par la société STEPAN, NOXAMIUM® par la société CECA, REWOQUAT® VVE 18 par la société REWOWITCO. La composition colorante peut contenir, par exemple, un mélange de sels de mono-, di- et triester d'ammonium quaternaire avec une majorité en poids de sels de diester. On peut aussi utiliser les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester décrits dans les brevets US-A-4874554 et US-A-4137180. On peut utiliser le chlorure de behenoylhydroxypropyltriméthylammonium proposé par KAO sous la dénomination Quatarmin BTC 131. De préférence les sels d'ammonium contenant au moins une fonction ester contiennent deux fonctions esters. Parmi les agents tensioactifs cationiques pouvant être présents dans la composition colorante, on préfère plus particulièrement choisir les sels de cétyltriméthylammonium, de béhényltriméthylammonium, de dipalmitoyléthylhydroxyéthylméthylammonium, et leurs mélanges, et plus particulièrement le chlorure de béhényltriméthylammonium, le chlorure de cétyltriméthylammonium, le méthosulfate de dipalmitoyléthylhydroxyéthylammonium, et leurs mélanges. Des exemples d'agents tensioactifs non ioniques utilisables dans la composition utilisée selon l'invention sont décrits par exemple dans "Handbook of Surfactants" par M.R. PORTER, éditions Blackie & Son (Glasgow and London), 1991, pp 116-178. Ils sont choisis notamment parmi les alcools, les alpha-diols, les alkyl(C1-C20)phénols, ces composés étant éthérifiés par des groupes éthoxylés et/ou propoxylés, glycérolés, et ayant au moins une chaîne grasse comportant, par exemple, de 8 à 18 atomes de carbone, le nombre de groupements oxyde d'éthylène et/ou oxyde de propylène pouvant aller notamment de 1 à 100, plus particulièrement de 2 à 50, encore plus préférentiellement de 2 à 30, et le nombre de groupements glycérol pouvant aller notamment de 1 à 50. On peut également citer les copolymères d'oxyde d'éthylène et de propylène, les esters d'acides gras et de sorbitan éventuellement oxyéthylénés, les esters d'acides gras et de saccharose, les esters d'acides gras oxyalkylénés, les alkylpolyglycosides éventuellement oxyalkylénés, les esters d'alkylglucosides, les dérivés de N-alkylglucamine et de N-acyl-méthylglucamine, les aldobionamides et les oxydes d'amine. Les tensioactifs non ioniques sont plus particulièrement choisis parmi les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés, glycérolés. Les motifs oxyalkylénés sont plus particulièrement des motifs oxyéthylénés, oxypropylénés, ou leur combinaison, de préférence oxyéthylénés. A titre d'exemples de tensioactifs non ioniques oxyalkylénés, ou glycérolés, on peut citer : - les alkyl(C8-C24)phénols oxyalkylénés ; - les alcools en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés, ou glycérolés,; - les amides, en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés ; - les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de polyéthylèneglycols ; - les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol oxyéthylénés ; - les huiles végétales oxyéthylénées, saturées ou non ; - les condensats d'oxyde d'éthylène et/ou d'oxyde de propylène, entre autres, seuls ou en mélanges. - Les silicones oxyéthylénées et/ou oxypropylénées. Les tensioactifs présentant un nombre de moles d'oxyde d'éthylène et/ou de propylène allant de 1 à 100, de préférence de 2 à 50, de préférence de 2 à 30. De manière avantageuse, les tensioactifs non ioniques ne comprennent pas de motifs 20 oxypropylénés. Conformément à un mode de réalisation préféré de l'invention, les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés sont choisis parmi les alcools en C8-030, oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène, de préférence de 2 à 50, plus particulièrement de 2 à 30 moles d'oxyde d'éthylène ; les esters d'acides en C8-030, 25 saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène. A titre d'exemple de tensioactifs non ioniques glycérolés, on utilise de préférence les alcools en C8-040, glycérolés. A titre d'exemple de composés de ce type, on peut citer, l'alcool laurique à 4 30 moles de glycérol (nom INCI : POLYGLYCERYL-4 LAURYL ETHER), l'alcool laurique à 1,5 moles de glycérol, l'alcool oléique à 4 moles de glycérol (nom INCI : POLYGLYCERYL-4 OLEYL ETHER), l'alcool oléique à 2 moles de glycérol (Nom INCI : POLYGLYCERYL-2 OLEYL ETHER), l'alcool cétéarylique à 2 moles de glycérol, l'alcool cétéarylique à 6 moles de glycérol, l'alcool oléocétylique à 6 moles 35 de glycérol, et l'octadécanol à 6 moles de glycérol. Parmi les alcools mono- ou poly-glycérolés, on préfère plus particulièrement utiliser l'alcool en C8/010 à une mole de glycérol, l'alcool en C10/012 à 1 mole de glycérol et l'alcool en 012 à 1,5 mole de glycérol. De préférence, le ou les tensioactifs additionnels sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques ou anioniques. Plus particulièrement, le ou les tensioactifs additionnels présents dans la composition sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques. De préférence, le ou les tensioactifs, lorsqu'il(s) est(sont) présents, est(sont) choisi(s) parmi les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés, particulièrement oxyéthylénés, oxypropylénés, ou leur combinaison, plus particulièrement oxyéthylénés ; ou glycérolés, ou leurs mélanges. Encore plus préférentiellement, les tensioactifs non ioniques sont choisis parmi les esters de sorbitol oxyéthylénés, les alcools gras oxyéthylénés, les amides oxyéthylénés, les alcools gras glycérolés, et leurs mélanges. Dans la composition colorante, la quantité du ou des agents tensioactifs additionnels, lorsqu'il(s) est(sont) présents, varie de préférence de 0,1 à 50 % en poids, mieux encore de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids de ladite 15 composition. Milieu Le milieu de la composition colorante selon l'invention est avantageusement un milieu aqueux. Il peut en outre comprendre un ou plusieurs solvants organiques. 20 A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les monoalcools ou les diols, linéaires ou ramifiés, de préférence saturés, comprenant 2 à 10 atomes de carbone, tels que l'alcool éthylique, l'alcool isopropylique, l'hexylèneglycol (2-méthyl 2,4-pentanediol), le néopentylglycol et le 3-méthyl-1,5-pentanediol le butylèneglycol, le dipropylèneglycol et le propylèneglycol; les alcools aromatiques tels que l'alcool 25 benzylique, l'alcool phényléthylique ; les polyols à plus de deux fonctions hydroxyles tels que le glycérol ; les éthers de polyol tels que, par exemple, les éthers monométhylique, monoéthylique et monobutylique d'éthylèneglycol, le propylèneglycol ou ses éthers tels que, par exemple, le monométhyléther de propylèneglycol,; ainsi que les alkyléthers de diéthylèneglycol, notamment en Cl-C4, 30 comme par exemple, le monoéthyléther ou le monobutyléther du diéthylèneglycol, seuls ou en mélange. Les solvants organiques, quand ils sont présents, représentent généralement entre 1 et 40 % en poids par rapport au poids total de la composition colorante, et de préférence entre 5 et 30 % en poids par rapport au poids total de la composition 35 colorante. De préférence la composition colorante est aqueuse. Dans ce cas elle comprend de préférence de 30 à 95% d'eau en poids, mieux de 40 à 90% d'eau en poids, encore mieux de 50 à 85% d'eau en poids par rapport au poids total de la composition. Le pH de la composition colorante si elle est aqueuse est généralement compris entre 3 et 12, de préférence entre 5 et 11 Préférentiellement entre 7 et 11 bornes comprises. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques et en particulier les agents alcalins de l'invention mentionnés ci-dessus. Corps gras La composition de coloration peut éventuellement comprendre un ou plusieurs corps gras. Par « corps gras », on entend, un composé organique insoluble dans l'eau à température ordinaire (25 °C) et à pression atmosphérique (760 mm de Hg) (solubilité inférieure à 5% et de préférence à 1% encore plus préférentiellement à 0,1%). Ils présentent dans leur structure au moins une chaine hydrocarbonée comportant au moins 6 atomes de carbone ou un enchaînement d'au moins deux groupements siloxane. En outre, les corps gras sont généralement solubles dans des solvants organiques dans les mêmes conditions de température et de pression, comme par exemple le chloroforme, le dichlorométhane, le tétrachlorure de carbone, l'éthanol, le benzène, le toluène, le tétrahydrofurane (THF), l'huile de vaseline ou le décaméthylcyclopentasiloxane. Les corps gras de l'invention ne contiennent pas de groupements acide carboxylique salifiés ou non (COOH ou C00-). Particulièrement les corps gras de l'invention ne sont ni (poly)oxyalkylénés ni (poly)glycérolés. Par « huile », on entend un « corps gras » qui est liquide à température ambiante (25 °C), et à pression atmosphérique (760 mm Hg). On entend par « huile non siliconée » une huile ne contenant pas d'atome de silicium (Si) et une « huile siliconée » une huile contenant au moins un atome de silicium Plus particulièrement, les corps gras sont choisis parmi les hydrocarbures en C6-C16, les hydrocarbures à plus de 16 atomes de carbone, les huiles non siliconées d'origine animale, les huiles végétales de type triglycérides, les triglycérides synthétiques, les huiles fluorées, les alcools gras différents de ceux décrits ci-dessus, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras différents des triglycérides et des cires végétales, les cires non siliconées, les silicones, et leurs mélanges. Il est rappelé que les alcools, esters et acides gras présentent plus particulièrement au moins un groupement hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, comprenant 6 à 30, mieux de 8 à 30 atomes de carbone, éventuellement substitué, en particulier par un ou plusieurs groupements hydroxyle (en particulier 1 à 4). S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double- liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. En ce qui concerne, les hydrocarbures en C6-016, ces derniers sont linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques et de préférence les alcanes. A titre d'exemple, on peut citer l'hexane, le dodécane, les isoparaffines comme l'isohexadécane, l'isodécane. A titre d'huiles hydrocarbonées d'origine animale, on peut citer le perhydrosqualène. Les huiles triglycérides d'origine végétale ou synthétique, sont choisies de préférence parmi les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 6 à 30 atomes de carbone comme les triglycérides des acides heptanoïque ou octanoïque ou encore, par exemple les huiles de tournesol, de maïs, de soja, de courge, de pépins de raisin, de sésame, de noisette, d'abricot, de macadamia, d'arara, de tournesol, de ricin, d'avocat, les triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stearineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, l'huile de jojoba, l'huile de beurre de karité ; Les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, de plus de 16 atomes de carbone, sont choisis de préférence parmi les huiles de paraffine, la vaseline, l'huile de vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que Parléam®. En ce qui concerne les alcanes en C6-016, ces derniers sont linéaires, ramifiés, éventuellement cycliques. A titre d'exemple, on peut citer l'hexane, le dodécane, les isoparaffines comme l'isohexadécane, l'isodécane. Comme huiles d'origine animale, végétale, minérale ou synthétique, utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : les huiles fluorées peuvent être choisies parmi le perfluorométhylcyclopentane et le perfluoro-1,3 diméthylcyclohexane, vendus sous les dénominations de "FLUTEC® PC1" et "FLUTEC® PC3" par la Société BNFL Fluorochemicals ; le perfluoro-1,2- diméthylcyclobutane ; les perfluoroalcanes tels que le dodécafluoropentane et le tétradécafluorohexane, vendus sous les dénominations de "PF 5050®" et "PF 5060®" par la Société 3M, ou encore le bromoperfluorooctyle vendu sous la dénomination "FORALKYL®" par la Société Atochem ; le nonafluoro-méthoxybutane et le nonafluoroéthoxyisobutane ; les dérivés de perfluoromorpholine, tels que la 4- trifluorométhyl perfluoromorpholine vendue sous la dénomination "PF 5052®" par la Société 3M. Les alcools gras convenant à la mise en oeuvre de l'invention sont plus particulièrement choisis parmi les alcools saturés, linéaires ou ramifiés, comportant de 6 à 30 atomes de carbone, de préférence de 8 à 30 atomes de carbone. On peut citer par exemple l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol ou le 2- undécylpentadécanol. En ce qui concerne les esters d'acide gras et/ou d'alcools gras, avantageusement différents des triglycérides mentionnés auparavant ; on peut citer notamment les esters de mono ou polyacides aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26 et de mono ou polyalcools aliphatiques saturés ou insaturés, linéaires ou ramifiés en Cl-C26, le nombre total de carbone des esters étant supérieur ou égal à 6, plus avantageusement supérieur ou égal à 10. Parmi les monoesters, on peut citer le béhénate de dihydroabiétyle ; le béhénate d'octyldodécyle ; le béhénate d'isocétyle ; le lactate de cétyle ; le lactate d'alkyle en C12-015 ; le lactate d'isostéaryle ; le lactate de lauryle ; le lactate de linoléyle ; le lactate d'oléyle ; l'octanoate de (iso)stéaryle ; l'octanoate d'isocétyle ; l'octanoate d'octyle ; l'octanoate de cétyle ; l'oléate de décyle ; l'isostéarate d'isocétyle ; le laurate d'isocétyle ; le stéarate d'isocétyle ; l'octanoate d'isodécyle ; l'oléate d'isodécyle ; l'isononanoate d'isononyle ; le palmitate d'isostéaryle ; le ricinoléate de méthyle acétyle ; le stéarate de myristyle ; l'isononanoate d'octyle ; l'isononate de 2-éthylhexyle ; le palmitate d'octyle ; le pélargonate d'octyle ; le stéarate d'octyle ; l'érucate d'octyldodécyle ; l'érucate d'oléyle ; les palmitates d'éthyle et d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2- octyldodécyle, de mirystyle, de stéaryle le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2- hexyldécyle. Toujours dans le cadre de cette variante, on peut également utiliser les esters d'acides di ou tricarboxyliques en C4-022 et d'alcools en Cl-C22 et les esters d'acides mono di ou tricarboxyliques et d'alcools di, tri, tétra ou pentahydroxy en 02-026. On peut notamment citer : le sébacate de diéthyle ; le sébacate de diisopropyle ; l'adipate de diisopropyle ; l'adipate de di n-propyle ; l'adipate de dioctyle ; l'adipate de diisostéaryle ; le maléate de dioctyle ; l'undecylénate de glycéryle ; le stéarate d'octyldodécyl stéaroyl ; le monoricinoléate de pentaérythrityle ; le tétraisononanoate de pentaérythrityle ; le tétrapélargonate de pentaérythrityle ; le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; le tétraoctanoate de pentaérythrityle ; le dicaprylate de propylène glycol ; le dicaprate de propylène glycol, l'érucate de tridécyle ; le citrate de triisopropyle ; le citrate de triisotéaryle ; trilactate de glycéryle ; trioctanoate de glycéryle ; le citrate de trioctyldodécyle ; le citrate de trioléyle, le dioctanoate de propylène glycol ; le diheptanoate de néopentyl glycol ; le diisononanoate de diéthylène glycol ; et les distéarates de polyéthylène glycol. Parmi les esters cités ci-dessus, on préfère utiliser les palmitates d'éthyle, d'isopropyle, de myristyle, de cétyle, de stéaryle, le palmitate d'éthyl-2-héxyle, le palmitate de 2-octyldécyle, les myristates d'alkyles tels que le myristate d'isopropyle, de butyle, de cétyle, de 2-octyldodécyle, le stéarate d'hexyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'isobutyle ; le malate de dioctyle, le laurate d'hexyle, le laurate de 2- hexyldécyle et l'isononanoate d'isononyle, l'octanoate de cétyle. La composition colorante peut également comprendre, à titre d'ester gras, des esters et di-esters de sucres d'acides gras en C6-030, de préférence en C12-022. Il est rappelé que l'on entend par « sucre », des composés hydrocarbonés oxygénés qui possèdent plusieurs fonctions alcool, avec ou sans fonction aldéhyde ou cétone, et qui comportent au moins 4 atomes de carbone. Ces sucres peuvent être des monosaccharides, des oligosaccharides ou des polysaccharides. Comme sucres convenables, on peut citer par exemple le sucrose (ou saccharose), le glucose, le galactose, le ribose, le fucose, le maltose, le fructose, le mannose, l'arabinose, le xylose, le lactose, et leurs dérivés notamment alkyles, tels que les dérivés méthyles comme le méthylglucose. Les esters de sucres et d'acides gras peuvent être choisis notamment dans le groupe comprenant les esters ou mélanges d'esters de sucres décrits auparavant et d'acides gras en C6-030, de préférence en C12-022, linéaires ou ramifiés, saturés ou insaturés. S'ils sont insaturés, ces composés peuvent comprendre une à trois double- liaisons carbone-carbone, conjuguées ou non. Les esters selon cette variante peuvent être également choisis parmi les mono-, di-, tri- et tétra-esters, les polyesters et leurs mélanges. Ces esters peuvent être par exemple des oléate, laurate, palmitate, myristate, béhénate, cocoate, stéarate, linoléate, linolénate, caprate, arachidonates, ou leurs mélanges comme notamment les esters mixtes oléo-palmitate, oléo-stéarate, palmitostéarate. Plus particulièrement, on utilise les mono- et di- esters et notamment les mono-ou di- oléate, stéarate, béhénate, oléopalmitate, linoléate, linolénate, oléostéarate, de saccharose, de glucose ou de méthylglucose. On peut citer à titre d'exemple le produit vendu sous la dénomination Glucate® DO par la société Amerchol, qui est un dioléate de méthylglucose. On peut aussi citer à titre d'exemples d'esters ou de mélanges d'esters de sucre d'acide gras : - les produits vendus sous les dénominations F160, F140, F110, F90, F70, SL40 par la société Crodesta, désignant respectivement les palmito-stéarates de sucrose formés de 73 % de monoester et 27 % de di- et tri-ester, de 61 % de monoester et 39 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 52 % de monoester et 48 % de di-, tri, et tétra-ester, de 45 % de monoester et 55 % de di-, tri-, et tétra-ester, de 39 % de monoester et 61 % de di-, tri-, et tétra-ester, et le mono-laurate de sucrose; - les produits vendus sous la dénomination Ryoto Sugar Esters par exemple 10 référencés B370 et correspondant au béhénate de saccharose formé de 20 % de monoester et 80 % de di-triester-polyester; - le mono-di-palmito-stéarate de sucrose commercialisé par la société Goldschmidt sous la dénomination Tegosoft® PSE. La ou les cires non siliconées sont choisies notamment parmi la cire de 15 Carnauba, la cire de Candelila, et la cire d'Alfa, la cire de paraffine, l'ozokérite, les cires végétales comme la cire d'olivier, la cire de riz, la cire de jojoba hydrogénée ou les cires absolues de fleurs telles que la cire essentielle de fleur de cassis vendue par la société BERTIN (France), les cires animales comme les cires d'abeilles, ou les cires d'abeilles modifiées (cerabellina) ; d'autres cires ou matières premières cireuses 20 utilisables selon l'invention sont notamment les cires marines telles que celle vendue par la Société SOPHIM sous la référence M82, les cires de polyéthylène ou de polyoléfines en général. Les silicones utilisables dans la composition colorante de la présente invention, sont des silicones volatiles ou non volatiles, cycliques, linéaires ou ramifiées, 25 modifiées ou non par des groupements organiques, ayant une viscosité de 5.10-6 à 2,5m2/s à 25°C et de préférence 1.10-5 à 1m2/s. Les silicones utilisables conformément à l'invention peuvent se présenter sous forme d'huiles, de cires, de résines ou de gommes. De préférence, la silicone est choisie parmi les polydialkylsiloxanes, notamment 30 les polydiméthylsiloxanes (PDMS), et les polysiloxanes organo-modifiés comportant au moins un groupement fonctionnel choisi parmi les groupements aminés et les groupements alcoxy. Les organopolysiloxanes sont définis plus en détail dans l'ouvrage de Walter NOLL "Chemistry and Technology of Silicones" (1968), Academie Press. Elles 35 peuvent être volatiles ou non volatiles. Lorsqu'elles sont volatiles, les silicones sont plus particulièrement choisies parmi celles possédant un point d'ébullition compris entre 60°C et 260°C, et plus particulièrement encore parmi: (i) les polydialkylsiloxanes cycliques comportant de 3 à 7, de préférence de 4 à 5 atomes de silicium. Il s'agit, par exemple, de l'octaméthylcyclotétrasiloxane commercialisé notamment sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7207 par UNION CARBIDE ou SILBIONE® 70045 V2 par RHODIA, le décaméthylcyclopentasiloxane commercialisé sous le nom de VOLATILE SILICONE® 7158 par UNION CARBIDE, et SILBIONE® 70045 V5 par RHODIA, ainsi que leurs mélanges. On peut également citer les cyclocopolymères du type diméthylsiloxanes/ méthylalkylsiloxane, tel que la SILICONE VOLATILE® FZ 3109 commercialisée par la société UNION CARBIDE, de formule : CH3 avec D" - - Si - 0 CH3 CH3 - Si - - I C8H17 pD"-D' D" D' -1 avec D' : On peut également citer les mélanges de polydialkylsiloxanes cycliques avec des composés organiques dérivés du silicium, tels que le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et de tétratriméthylsilylpentaérythritol (50/50) et le mélange d'octaméthylcyclotétrasiloxane et d'oxy-1,1'-(hexa-2,2,2',2',3,3'- triméthylsilyloxy) bis-néopentane ; (ii) les polydialkylsiloxanes volatiles linéaires ayant 2 à 9 atomes de silicium et présentant une viscosité inférieure ou égale à 5.10-6m2/s à 25° C. Il s'agit, par exemple, du décaméthyltétrasiloxane commercialisé notamment sous la dénomination "SH 200" par la société TORAY SILICONE. Des silicones entrant dans cette classe sont également décrites dans l'article publié dans Cosmetics and Toiletries, Vol. 91, Jan. 76, P. 27-32 - TODD & BYERS "Volatile Silicone fluids for cosmetics". On utilise de préférence des polydialkylsiloxanes non volatiles, des gommes et des résines de polydialkylsiloxanes, des polyorganosiloxanes modifiés par les groupements organofonctionnels ci-dessus ainsi que leurs mélanges. Ces silicones sont plus particulièrement choisies parmi les polydialkylsiloxanes parmi lesquels on peut citer principalement les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux triméthylsilyl. La viscosité des silicones est mesurée à 25°C selon la norme ASTM 445 Appendice C. Parmi ces polydialkylsiloxanes, on peut citer à titre non limitatif les produits commerciaux suivants : - les huiles SILBIONE® des séries 47 et 70 047 ou les huiles MIRASIL® commercialisées par RHODIA telles que, par exemple l'huile 70 047 V 500 000 ; - les huiles de la série MIRASIL® commercialisées par la société RHODIA ; - les huiles de la série 200 de la société DOW CORNING telles que la DC200 ayant viscosité 60 000 mm2/s ; - les huiles VISCASIL® de GENERAL ELECTRIC et certaines huiles des séries SF (SF 96, SF 18) de GENERAL ELECTRIC. On peut également citer les polydiméthylsiloxanes à groupements terminaux diméthylsilanol connus sous le nom de dimethiconol (CTFA), tels que les huiles de la série 48 de la société RHODIA. Dans cette classe de polydialkylsiloxanes, on peut également citer les produits commercialisés sous les dénominations "ABIL WAX® 9800 et 9801" par la société GOLDSCHMIDT qui sont des polydialkyl (Cl-C20) siloxanes. Les gommes de silicone utilisables conformément à l'invention sont notamment des polydialkylsiloxanes, de préférence des polydiméthylsiloxanes ayant des masses moléculaires moyennes en nombre élevées comprises entre 200 000 et 1 000 000 utilisés seuls ou en mélange dans un solvant. Ce solvant peut être choisi parmi les 15 silicones volatiles, les huiles polydiméthylsiloxanes (PDMS), les huiles polyphénylméthylsiloxanes (PPMS), les isoparaffines, les polyisobutylènes, le chlorure de méthylène, le pentane, le dodécane, le tridécane ou leurs mélanges. Des produits plus particulièrement utilisables conformément à l'invention sont des mélanges tels que : 20 - les mélanges formés à partir d'un polydiméthylsiloxane hydroxyle en bout de chaîne, ou diméthiconol (CTFA) et d'un polydiméthylsiloxane cyclique également appelé cyclométhicone (CTFA) tel que le produit Q2 1401 commercialisé par la société DOW CORNING ; - les mélanges d'une gomme polydiméthylsiloxane et d'une silicone cyclique tel 25 que le produit SF 1214 Silicone Fluid de la société GENERAL ELECTRIC, ce produit est une gomme SF 30 correspondant à une diméthicone, ayant un poids moléculaire moyen en nombre de 500 000 solubilisée dans l'huile SF 1202 Silicone Fluid correspondant au décaméthylcyclopentasiloxane ; - les mélanges de deux PDMS de viscosités différentes, et plus particulièrement 30 d'une gomme PDMS et d'une huile PDMS, tels que le produit SF 1236 de la société GENERAL ELECTRIC. Le produit SF 1236 est le mélange d'une gomme SE 30 définie ci-dessus ayant une viscosité de 20 m2/s et d'une huile SF 96 d'une viscosité de 5.10-6m2/s. Ce produit comporte de préférence 15 % de gomme SE 30 et 85 % d'une huile SF 96. 35 Les résines d'organopolysiloxanes utilisables conformément à l'invention sont des systèmes siloxaniques réticulés renfermant les motifs : R2Si02/2, R3Si01/2, RSiO3/2 et 5i0412 dans lesquelles R représente un alkyl possédant 1 à 16 atomes de carbone. Parmi ces produits, ceux particulièrement préférés sont ceux dans lesquels R désigne un groupe alkyle inférieur en Cl-C4, plus particulièrement méthyle. On peut citer parmi ces résines le produit commercialisé sous la dénomination "DOW CORNING 593" ou ceux commercialisés sous les dénominations "SILICONE FLUID SS 4230 et SS 4267" par la société GENERAL ELECTRIC et qui sont des silicones de structure diméthyl/triméthyl siloxane. On peut également citer les résines du type triméthylsiloxysilicate commercialisées notamment sous les dénominations X22-4914, X21-5034 et X21- 5037 par la société SHI N-ETSU. Les silicones organomodifiées utilisables conformément à l'invention sont des silicones telles que définies précédemment et comportant dans leur structure un ou plusieurs groupements organofonctionnels fixés par l'intermédiaire d'un groupe hydrocarboné. Outre, les silicones décrites ci-dessus les silicones organomodifiées peuvent être des polydiaryl siloxanes, notamment des polydiphénylsiloxanes, et des polyalkylarylsiloxanes fonctionnalisés par les groupes organofonctionnels mentionnés précédemment. Les polyalkylarylsiloxanes sont particulièrement choisis parmi les 20 polydiméthyl/méthylphénylsiloxanes, les polydiméthyl/diphénylsiloxanes linéaires et/ou ramifiés de viscosité allant de 1.10-5 à 5.10-2m2/s à 25°C. Parmi ces polyalkylarylsiloxanes on peut citer à titre d'exemple les produits commercialisés sous les dénominations suivantes : . les huiles SILBIONE® de la série 70 641 de RHODIA; 25 . les huiles des séries RHODORSIL® 70 633 et 763 de RHODIA ; . l'huile DOW CORNING 556 COSMETIC GRAD FLUID de DOW CORNING ; . les silicones de la série PK de BAYER comme le produit PK20 ; . les silicones des séries PN, PH de BAYER comme les produits PN1000 et PH1000; 30 . certaines huiles des séries SF de GENERAL ELECTRIC telles que SF 1023, SF 1154, SF 1250, SF 1265. Parmi les silicones organomodifiées, on peut citer les polyorganosiloxanes comportant : - des groupements aminés substitués ou non comme les produits 35 commercialisés sous la dénomination GP 4 Silicone Fluid et GP 7100 par la société GENESEE ou les produits commercialisés sous les dénominations Q2 8220 et DOW CORNING 929 ou 939 par la société DOW CORNING. Les groupements aminés substitués sont en particulier des groupements aminoalkyle en Cl-C4 ; - des groupements alcoxylés, comme le produit commercialisé sous la dénomination "SILICONE COPOLYMER F-755" par SWS SILICONES et ABIL WAX® 2428, 2434 et 2440 par la société GOLDSCHMIDT. Plus particulièrement, les corps gras sont choisis parmi les composés liquides ou pâteux à température ambiante (25°C) et à pression atmosphérique. De préférence, le corps gras est un composé liquide à la température de 25°C et à la pression atmosphérique. Les corps gras sont avantageusement choisis parmi les alcanes en C6-C16, les huiles non siliconées d'origine végétale, minérale ou synthétique, les alcools gras différents de ceux décrits ci-dessus, les esters d'acide gras et/ou d'alcool gras, ou leurs mélanges. De préférence, le corps gras est choisi parmi l'huile de vaseline, les alcanes en C6-C16, les polydécènes, les esters liquides d'acide gras et/ou d'alcool gras, les alcools gras liquides différents de ceux décrits ci-dessus ou leurs mélanges. Dans une première variante de l'invention la teneur totale en corps gras dans le mélange, lorsqu'il en contient, est inférieure à 20% en poids par rapport au poids total de la composition (mélange des compositions colorante et oxydante). Elle varie alors de préférence d'une teneur supérieure à 0 à 19%, mieux d'une teneur supérieure à 0 à 15% encore mieux d'une teneur supérieure à 0 à 10% en poids par rapport au poids total de la composition (mélange des compositions colorante et oxydante). Dans une seconde variante de l'invention la teneur totale en corps gras est supérieure ou égale à 20% en poids par rapport au poids total de la composition (mélange des compositions colorante et oxydante). Elle varie alors de préférence de 20 à 80%, mieux de 30 à 75% encore mieux de 50 à 70% en poids par rapport au poids total de la composition (mélange des compositions colorante et oxydante). Autre adjuvants : La composition colorante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la coloration des cheveux, tels que par exemple des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges ; des agent épaississants tels que des homopolymères d'acide acrylique réticulés, des épaississants cellulosiques (avec par exemple l'hydroxyéthycellulose, l'hydroxypropylcellulose, la carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (par exemple l'hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (notamment la gomme de xanthane, la gomme de scléroglucane) ; des agents épaississants minéraux comme notamment les argiles ; des sels d'ammonium comme le chlorure d'ammonium, l'acétate d'ammonium ; des agents antioxydants ou réducteurs comme l'acide ascorbique, l'acide érythorbique, le sulfite, bisulfite ou métabisulfite d'ammonium, le thiolactate d'ammonium ; des agents de pénétration, des agents séquestrants comme l'éthylènediamine tétraacétique ou ses sels ; des parfums ; des oxydes de titane ; des tampons ; des agents dispersants ; et des agents conservateurs, ou leurs mélanges. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Composition oxydante Agent oxydant chimique La deuxième composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention comprend également au moins un agent oxydant chimique. Il est à noter que les agents oxydants présents dans la composition oxydante sont qualifiés de « chimiques », pour les différencier de l'oxygène de l'air. En particulier, le ou les agents oxydants chimiques convenables à la présente invention, sont par exemple choisis parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés comme par exemple les persulfates, les perborates, les peracides et leurs précurseurs et les percarbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux. Avantageusement, l'agent oxydant est le peroxyde d'hydrogène. La teneur en agent(s) oxydant(s) représente plus particulièrement de 0,1 à 20 % en poids, de préférence de 0,5 à 10 % en poids, par rapport au poids de la composition oxydante. Tensioactifs La composition colorante peut en outre comprendre un ou plusieurs tensioactifs additionnels différents des tensioactifs amphotères ou zwittérioniques précités. Particulièrement, le ou les tensioactifs additionnels sont choisis parmi les tensioactifs anioniques, cationiques ou non ioniques, et préférentiellement non ioniques. On pourra se reporter aux listes de composés de ce type données dans le cadre de la description de la composition colorante De préférence, ces tensioactifs additionnels, s'ils sont présents, sont choisis parmi les tensioactifs non ioniques, plus particulièrement oxyalkylénés. De manière encore plus préférée, les tensioactifs non ioniques oxyalkylénés sont choisis parmi les alcools en C8-030, oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène, de préférence de 2 à 50 et encore mieux de 2 à 30 ; les amides, en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, oxyalkylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène, de préférence de 2 à 50 et encore mieux de 2 à 30 ; les esters d'acides en C8-030, saturés ou non, linéaires ou ramifiés, et de sorbitol oxyéthylénés comprenant de 1 à 100 moles d'oxyde d'éthylène. Dans la composition oxydante, la quantité du ou des agents tensioactifs additionnels, lorsqu'il(s) est(sont) présents, varie de préférence de 0,1 à 50 % en poids, mieux encore de 0,5 à 20 % en poids, par rapport au poids de ladite composition Milieu La composition oxydante est avantageusement une composition aqueuse. Elle peut également comprendre un ou plusieurs solvants organiques choisis parmi ceux listés auparavant ; ces derniers représentant plus particulièrement, lorsqu'ils sont présents, de 1 à 40 % en poids par rapport au poids de la composition oxydante, et de préférence de 5 à 30 % en poids. La composition oxydante comprend également de manière préférée, un ou plusieurs agents acidifiants. Parmi les agents acidifiants, on peut citer à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, l'acide sulfurique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Habituellement, le pH de la composition oxydante, lorsqu'elle est aqueuse, est inférieur à 7. Autre adjuvants : La composition oxydante peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement, tels que par exemple des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwitterioniques ou leurs mélanges ; des agent épaississants tels que des homopolymères d'acide acrylique réticulés, des épaississants cellulosiques (avec par exemple l'hydroxyéthycellulose, l'hydroxypropylcellulose, la carboxyméthylcellulose), la gomme de guar et ses dérivés (par exemple l'hydroxypropylguar), les gommes d'origine microbienne (notamment la gomme de xanthane, la gomme de scléroglucane) ; des agents séquestrants comme l'éthylènediamine tétraacétique ou ses sels ; des parfums ; et des agents conservateurs, ou leurs mélanges. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition oxydante. Gaz propulseur Ainsi que cela a été indiqué auparavant, au moins l'une des compositions dans le procédé selon l'invention est obtenue à partir d'au moins un dispositif pressurisé. En d'autres termes, le mélange mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention comprend (initialement) un ou plusieurs gaz propulseurs. Il est à noter que dans le cadre de l'invention, le gaz propulseur peut être employé pour permettre l'expulsion de la ou des compositions, mais également pour en faciliter ou provoquer leur foisonnement. Comme indiqué précédemment, au moins l'une des compositions comprend au moins un gaz propulseur, et de préférence les deux compositions comprennent au moins un gaz propulseur. En d'autres termes, le ou les gaz sont mélangés à la composition. A titre de gaz propulseur convenant à la mise en oeuvre de l'invention, on peut citer les gaz habituellement employés dans le domaine de la cosmétique, en particulier les hydrocarbures volatiles, éventuellement halogénés, par exemples le n-butane, le propane, l'isobutane, le pentane et leurs dérivés halogénés ; le dioxyde de carbone, l'oxyde nitreux, le diméthyléther, l'azote, seuls ou en mélanges. De préférence le ou les gaz propulseurs sont choisis parmi les alcanes et en particulier parmi le n-butane, le propane, l'isobutane et leurs mélanges. Les gaz se trouvent sous pression, plus particulièrement au moins partiellement sous la forme de liquide. Dans le cas préféré où chacune des compositions comprend au moins un gaz propulseur, ceux-ci peuvent être identiques ou différents, d'une composition à l'autre, que ce soit en nature du ou des gaz, qu'en leurs proportions respectives s'il s'agit de mélanges. De préférence, la teneur en gaz propulseur(s) représente une teneur allant de 1 à 30 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence de 2 à 15 % en poids par rapport au poids de la composition dans laquelle il(s) se trouve(nt). Dispositif Le mélange appliqué sur les fibres est donc obtenu à partir du mélange des compositions colorante et oxydante décrites précédemment. Le mélange peut être obtenu à partir d'un seul récipient pressurisé comprenant soit la composition oxydante soit la composition colorante telles que précédemment décrites, la dite composition étant mélangée avant emploi avec une composition (respectivement colorante ou oxydante) issue d'un récipient non pressurisé tel qu'un flacon, un tube ; le mélange des deux compositions comprenant un ou plusieurs alcool gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensio-actifs amphotères ou zwittérioniques. Le mélange peut également être obtenu à partir d'un seul récipient pressurisé comprenant la composition oxydante et la composition colorante telles que précédemment décrites dans deux poches séparées ; le mélange des deux compositions comprenant une ou plusieurs alcool gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensio-actifs amphotères ou zwittérioniques. De préférence, ledit mélange mis en oeuvre dans le cadre de l'invention est obtenu à partir d'un dispositif comprenant : - un premier récipient renfermant la composition colorante précédemment décrite, et - un second récipient renfermant la composition oxydante également décrite auparavant, - l'un ou moins des récipients étant pressurisé, de préférence les deux récipients étant pressurisés ; - un moyen permettant de délivrer les compositions; - le mélange des deux compositions comprenant un ou plusieurs alcools gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensio-actifs amphotères ou zwittérioniques. De préférence, chaque récipient est surmonté d'un moyen permettant de délivrer chaque composition. L'un ou les deux récipients peuvent être à parois rigides et contenir la composition. En variante, l'un ou les deux récipients peuvent être à parois rigides et renfermer une poche à paroi souple qui contient la composition. Selon ce mode de réalisation, soit la composition colorante est dans une poche, soit la composition oxydante est dans une poche, soit les deux. Selon cette configuration, la composition dans la poche peut ne pas comprendre de gaz propulseur, ce dernier se trouvant dans le volume défini entre les parois rigides du récipient et la poche. De préférence, la composition contenue dans la poche comprend elle aussi au moins un gaz propulseur. Selon une autre variante, le dispositif comprend un premier récipient à parois rigides qui contient l'une ou l'autre des compositions colorante ou oxydante, le premier récipient à parois rigides renfermant une poche souple qui elle contient l'autre des compositions colorante ou oxydante et qui constitue un second récipient. Selon une autre variante préférée, le dispositif comprend deux récipients à parois rigides, de préférence sans poche, chacun contenant une composition. Le dispositif comprend un moyen permettant de délivrer les compositions, le moyen comprenant au moins une valve de distribution qui surmonte le(s) récipient(s). De préférence, le moyen permettant de délivrer les compositions comprend deux valves de distribution, chaque valve surmontant un récipient. La ou les valves sont en communication fluidique sélective avec l'intérieur du ou des récipients via un orifice d'entrée de la valve, la communication étant établie en réponse à l'actionnement d'un moyen d'actionnement, tel qu'un bouton-poussoir. Lorsque le dispositif comprend un premier récipient à parois rigides qui renferme une poche souple, une seule valve est prévue pour délivrer les deux compositions. La valve est alors munie de deux orifices d'entrée, l'un des orifices pouvant communiquer avec l'intérieur de la poche et l'autre avec le volume défini entre la poche et les parois rigides du récipient. Lorsque les récipients ne renferment pas de poche, ils sont munis d'un tube plongeur permettant d'acheminer la composition vers l'orifice d'entrée de la valve de distribution. Lorsque les récipients renferment une poche, l'orifice d'entrée de la valve débouche dans la poche. Le dispositif peut comprendre au moins un diffuseur qui coiffe la ou les valves. Selon une première variante, le dispositif comprend un diffuseur unique qui coiffe les deux valves. Selon une deuxième variante, le dispositif comprend deux diffuseurs, chacun coiffant de façon indépendante une valve. Le bouton-poussoir peut faire partie du diffuseur. Le diffuseur peut être muni d'un ou plusieurs conduits de distribution prévu(s) pour acheminer la ou les compositions jusqu'à un ou plusieurs orifices de distribution. Lorsque le dispositif comprend deux diffuseurs, chacun des diffuseurs est muni d'un conduit d'acheminement de la composition entre l'orifice de sortie de la valve et un orifice de distribution. Lorsque le dispositif comprend un unique diffuseur, il peut être muni de deux conduits d'acheminement des compositions, chaque conduit communiquant avec l'orifice de sortie d'une valve. Selon un premier mode de réalisation, les deux conduits aboutissent chacun à un orifice de distribution (ne communiquant pas entre eux avant l'orifice de distribution). Selon cette configuration, le mélange des compositions n'est réalisé qu'après avoir été distribué (donc après les orifices de distribution). Selon un deuxième mode de réalisation, les deux conduits aboutissent dans une chambre de mélange, de laquelle un seul conduit est dirigé vers un unique orifice de distribution. Selon cette configuration, le mélange des compositions est réalisé juste avant son expulsion du dispositif. De préférence, les deux conduits débouchent directement chacun sur un orifice de distribution. De préférence, le mélange de la composition colorante et de la composition oxydante a lieu après les orifices de distribution. Lorsque le dispositif comprend deux diffuseurs, à savoir qu'il comprend deux récipients surmontés chacun d'une valve et d'un diffuseur qui lui sont propres, les deux récipients peuvent être libres l'un par rapport à l'autre, c'est-à-dire non solidarisés. En variante, les deux récipients peuvent être solidarisés, par exemple au moyen d'une enveloppe externe recouvrant en partie des récipients (notamment film thermoformé, enveloppe rigide métallique ou plastifiée), ou bien encore au moyen d'encoches réalisées dans la paroi externe de chaque récipient permettant leur accrochage. Lorsque le dispositif comprend un unique diffuseur qui coiffe les deux valves, celui-ci permet de solidariser les deux récipients. On peut en outre prévoir également dans ce cas une enveloppe externe recouvrant en partie les récipients. Conformément à un mode de réalisation particulier de l'invention, le dispositif comprend deux récipients solidarisés, le dispositif permettant de délivrer les compositions de manière concomitante, par l'intermédiaire d'un ou de préférence deux orifices de distribution. De préférence, selon ce mode de réalisation, les deux récipients sont à parois rigides, une valve de distribution surmontant chacun des récipients, un unique diffuseur coiffant les deux valves. Bien évidemment, les dispositifs sont conçus de telle manière que les compositions colorante et oxydante soient mises en contact au moment de l'application du mélange obtenu. Mélange Avantageusement, le mélange de la composition colorante et de la composition oxydante, mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention, et qui est appliqué sur les fibres, se trouve sous forme d'une mousse, en particulier qui est donc produite juste avant son application. Plus particulièrement, la composition colorante qui est délivrée (obtenue) à partir d'un compartiment pressurisé se trouve sous forme d'une crème, d'un gel, d'une mousse, de préférence sous forme d'une mousse. Par ailleurs, la composition oxydante qui est délivrée (obtenue) à partir d'un compartiment pressurisé se trouve sous forme d'une crème, d'un gel, d'une mousse, de préférence sous forme d'une mousse. Le pH du mélange des compositions colorante et oxydante est avantageusement compris entre 3 et 12, de préférence entre 5 et 11, préférentiellement entre 7 et 11 bornes comprises. Il est à noter que la ou les valves de distribution, de même que la teneur en gaz propulseur(s), sont adaptées de manière à permettre la distribution des compositions dans des proportions respectives appropriées. Dans la pratique le rapport pondéral composition colorante/composition oxydante dans le mélange distribué varie de 0.25 à 4 et de préférence de 0.5 à 2. Encore plus préférentiellement ce rapport est de 1. Le procédé de coloration selon l'invention consiste à appliquer le mélange ainsi obtenu, sur les fibres kératiniques humaines, sèches ou humides pendant un temps suffisant pour développer la coloration souhaitée. De préférence, le mélange obtenu selon le procédé selon l'invention est appliqué sur les fibres kératiniques sous la forme d'une mousse. Le procédé de coloration est généralement mis en oeuvre à température ambiante (entre 15 à 25°C) et jusqu'à des températures pouvant atteindre 60°C à 80°C. Après un temps de pause d'une minute à une heure, de préférence de 5 minutes à 30 minutes, les fibres kératiniques sont rincées à l'eau, subissent éventuellement un lavage avec un shampooing suivi d'un rinçage à l'eau. L'exemple suivant sert à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. EXEMPLE Les compositions suivantes sont préparées. Composition colorante (teneurs exprimées en g% en l'état ) ALCOOL OLEIQUE POLYGLYCEROLE (2 4 MOLES) 100% 1) ALCOOL OLEIQUE POLYGLYCEROLE (4 MOLES) 78%2) 7,692 ACIDE OLEIQUE 3 AMINE OLEIQUE OXYETHYLENEE (2 0E) 7 100% 3) LAURYL AMINO SUCCINAMATE DE 5,4545 DIETHYLAMINOPROPYLE, SEL DE SODIUM EN SOLUTION AQUEUSE A 55% ALCOOL OLEIQUE 5 MONOETHANOLAMIDE D'ACIDE ALKYL 10 (C13/C15 70/30 50 % LINEAIRE) ETHER CARBOXYLIQUE (2 0E) 4) ALCOOL ETHYLIQUE 96 DEGRES 5 DENATURE PROPYLENE GLYCOL 9,7 PARFUM 0,75 HEXYLENE GLYCOL (2 METHYL-2,4 9,3 PENTANEDIOL) ACIDE ERYTHORBIQUE (OU ACIDE D- 0,12 ISOASCORBIQUE) ACIDE DIETHYLENE TRIAMINE 2,4 PENTACETIQUE, SEL PENTASODIQUE EN SOLUTION AQUEUSE A 40 % METABISULFITE DE SODIUM EN POUDRE 0,455 ACETATE D'AMMONIUM 0,8 1-METHYL-2,5-DIAMINO-BENZENE 0,15 TETRACHLORHYDRATE DE 1,3-BIS[(4- 0,01 AMINOPHENYL)(2- HYDROXYETHYL)AM I NO]-2-PROPANOL 1,3-DIHYDROXYBENZENE (RESORCINOL) 0,10 2-METHYL-1,3-DIHYDROXYBENZENE (2- 0,05 METHYLRESORCINOL) 1-HYDROXY-3-AMINO-BENZENE 0,01 AMMONIAQUE (CONCENTRATION DE 10,2 REFERENCE 20% EN AMMONIAC) EAU DESIONISEE QSP 1) produit commercialisé sous la dénomination commerciale CHIMEXANE NC par la société CHIMEX 2) produit commercialisé sous la dénomination commerciale CHIMEXANE NB par la société CHIMEX 3) produit commercialisé sous la dénomination commerciale RHODAMEEN 02 / V par la société RHODIA 4) produit commercialisé sous la dénomination commerciale AMIDET A15/LAO 55 par la société KAO Composition oxydante (teneurs exprimées en g% en l'état) MELANGE ALCOOL 2,85 CETYLSTEARYLIQUE / ALCOOL CETYLSTEARYLIQUE OXYETHYLENE (33 0E) 5) MONOETHANOLAMIDE D'ACIDE 0,85 ALKYL (C13/C15 70/30 50 % LINEAIRE) ETHER CARBOXYLIQUE (2 0E) GLYCEROL 0,5 PYROPHOSPHATE TETRA-SODIQUE, 0,02 10 H2O DISODIUM TIN HEXAHYDROXIDE 0,04 ACIDE DIETHYLENE TRIAMINE 0,15 PENTACETIQUE, SEL PENTASODIQUE EN SOLUTION AQUEUSE A 40 % PEROXYDE D'HYDROGENE EN 12 SOLUTION A 50 % (EAU OXYGENEE 200 VOL.) ACIDE PHOSPHORIQUE 0 EAU DESIONISEE QSP 5) produit commercialisé sous la dénomination commerciale 80-20 SINNOWAX AO par la société COGNIS Chacune des compositions ci-dessus est conditionnée dans un récipient aérosol en présence des gaz propulseurs suivants, dans le ratio pondéral composition/gaz propulseurs de 94/6. - Composition colorante : 50% propane, 35% n-butane, 15% i-butane - Composition oxydante : 25% propane, 40% n-butane, 35% i-butane Les deux aérosols sont solidarisés via une tête de distribution incorporant les deux canaux de distribution issus des deux récipients pressurisés, le mélange des deux compositions dans un rapport pondéral de 1/1 ne s'effectuant qu'immédiatement après la sortie de la tête de distribution. Le mélange résultant est laissé sur les fibres pendant 30 minutes à température ambiante (25°C). On obtient une nuance naturelle, claire couvrant bien les cheveux blancs
La présente invention a pour objet un procédé de coloration des fibres kératiniques dans lequel on applique sur lesdites fibres un mélange obtenu à partir : . d'une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et . d'une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, . au moins l'une des compositions étant délivrée à partir d'un récipient pressurisé, . le mélange des deux compositions comprenant un ou plusieurs alcools gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques, ainsi qu'un dispositif approprié pour la mise en oeuvre de ce procédé.
1. Procédé de coloration de fibres kératiniques dans lequel on applique sur lesdites fibres un mélange obtenu à partir : - d'une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et - d'une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, au moins l'une des compositions étant délivrée à partir d'un récipient pressurisé, - le mélange des deux compositions comprenant un ou plusieurs alcools gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le ou les alcools gras liquides insaturés sont choisis parmi l'alcool oléique, l'alcool linolénique, l'alcool undécylénique, l'alcool palmitoléique, l'alcool érucique, l'alcool nervonique, l'alcool linoléique, l'alcool a-linolénique, l'alcool y-linolénique, l'alcool di-homo-y-linolénique, l'alcool arachidonique, l'alcool éicosapentaénoïque, l'alcool docosahexaénoïque. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'alcool gras liquide insaturé est l'alcool oléique. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que l'alcool gras liquide insaturé représente de préférence de 0,1 à 30% en poids, mieux de 1 à 20% en poids, mieux encore de 2 à 10% en poids, par rapport au poids total du mélange. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les tensioactifs amphotères sont choisis parmi les composés suivants :cocoamphodiacétate de disodium, lauroamphodiacétate de disodium, caprylamphodiacétate de disodium, capryloamphodiacétate de disodium, cocoamphodipropionate de disodium, lauroamphodipropionate de disodium, caprylamphodipropionate de disodium, capryloamphodipropionate de disodium, acide lauroamphodipropionique, acide cocoamphodipropionique, les alkyl(C8-C20)bétaïnes telles que la 15 2. 20 3. 25 4. 30 5. 35 2 9895 79 43 cocobétaïne, les alkyl(C8-C20)amidoalkyl(C3-C8)bétaïnes telles que la cocamidopropylbétaïne, les composés de formule (B'2) : R3..-NH-CH(Y")-(CH2)n-C(0)-NH-(CH2)n'-N(Rd)(Re) (B'2) 5 formule dans laquelle : Y" représente le groupe -C(0)OH, -C(0)OZ", -CH2-CH(OH)-S03H ou le groupe -CH2-CH(OH)-S03-Z" ; Rd et Re , indépendamment l'un de l'autre, représentent un radical alkyle ou hydroxyalkyle en C1-C4; 10 Z" représente un contre ion cationique issu d'un métal alcalin ou alcalinoterreux, tel que le sodium, un ion ammonium ou un ion issu d'une amine organique ; Ra. représente un groupe alkyle ou alcényle en C10-C30 d'un acide Re-C(0)0H de préférence présent dans l'huile de coprah ou dans l'huile de lin hydrolysée. n et n', indépendamment l'un de l'autre, désignent un nombre entier allant de 1 à 3. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tensioactif amphotère ou zwitérrionique est le sel de sodium du lauryl amino succinamate de diéthylaminopropyle. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les tensioactifs amphotères ou zwitérioniques représentent de 0,1 à 20% en poids, mieux de 0,5 à 10% en poids, mieux encore de 1 à 6% en poids, par rapport au poids total du mélange. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le rapport pondéral entre le ou les alcools gras liquides insaturés et le ou les tensio-actifs amphotères ou zwittérioniques dans le mélange varie de 0,05 à 50, plus préférentiellement de 0,1 à 20 et plus particulièrement de 0,5 à 5. 9. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les précurseurs de colorant d'oxydation sont choisis parmi les bases d'oxydation et les coupleurs. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les récipients pressurisés comprennent au moins un gazpropulseur choisis parmi les hydrocarbures volatiles, éventuellement halogénés, par exemples le n-butane, le propane, l'isobutane, le pentane et leurs dérivés halogénés ; le dioxyde de carbone, l'oxyde nitreux, le diméthyléther, l'azote, l'air comprimé, seuls ou en mélanges de préférence parmi les alcanes, encore plus préférentiellement parmi le n-butane, le propane, l'isobutane et leurs mélanges. 11. 12. 13. 14. 15. 16. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le ou les gaz propulseurs représentent une teneur allant de 1 à 30 % en poids par rapport au poids de la composition, de préférence de 2 à 15% en poids par rapport au poids de la composition. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé en ce que la composition colorante et la composition oxydante comprennent chacune au moins un gaz propulseur identique ou différent. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le ou les agents oxydants chimiques sont choisis parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés et les peracides et leurs précurseurs ; et de préférence le peroxyde d'hydrogène. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition colorante comprend au moins un agent alcalin, plus particulièrement choisi parmi l'ammoniaque, les alcanolamines et les acides aminés basiques, ou leurs mélanges ; de préférence l'ammoniaque, les alcanolamines et leurs mélanges. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le ou les agents alcalins représentent une teneur allant de 0,01 à 30 % en poids, de préférence de 0,1 à 20 % en poids, plus particulièrement de 1 à 10% en poids, par rapport au poids de la composition colorante. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition colorante et/ou la composition oxydante comprend au moins un tensioactif additionnel choisi parmi les tensioactifs cationiques, non ioniques et anioniques.Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition colorante et la composition oxydante se trouvent chacune dans un récipient différent, constituant un dispositif pressurisé unique, permettant de délivrer les deux compositions. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que la composition colorante et la composition oxydante se trouvent chacune dans un récipient pressurisé différent, les récipients étant éventuellement solidarisés et permettant de délivrer les compositions de manière concomitante, par l'intermédiaire d'un ou deux orifices de distribution. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mélange de la composition colorante et de la composition oxydante a lieu après les orifices de distribution. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le mélange de la composition colorante et de la composition oxydante, qui est appliqué sur les fibres, se trouve sous la forme d'une mousse. Dispositif approprié pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend : - un premier récipient renfermant une composition colorante comprenant au moins un précurseur de colorant d'oxydation, et un second récipient renfermant une composition oxydante comprenant au moins un agent oxydant chimique, - l'un au moins des deux récipients étant pressurisé, de préférence les deux récipients étant pressurisés, - un moyen permettant de délivrer les compositions; le mélange des deux compositions comprenant un ou plusieurs alcools 30 gras liquides insaturés et un ou plusieurs tensioactifs amphotères ou zwittérioniques. 22. Dispositif selon la 21, dans lequel chaque récipient est surmonté d'un moyen permettant de délivrer chaque composition. 35 23. Dispositif selon les 21 ou 22, dans lequel les récipients sont solidarisés, le dispositif permettant de délivrer les compositions de manière concomitante, par l'intermédiaire d'un ou de préférence deux orifices de distribution. 17. 18. 19. 20. 21.25
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/34,A61Q 5/10
FR2991628
A1
ENSEMBLE D'OUTILLAGE POUR LA FABRICATION D'UNE PIECE COMPOSITE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PIECE COMPOSITE.
20,131,213
L'invention se rapporte à un ensemble d'outillage pour la fabrication d'une pièce composite et à un procédé de fabrication d'une pièce composite. La fabrication d'une pièce en matériau composite peut être réalisée par une étape de drapage de plis contre une forme mâle, c'est-à-dire par 5 pressage contre une forme mâle de plusieurs plis en carbone, préimprégné ou non d'une résine, puis par une étape polymérisation, c'est-à-dire par chauffage de l'ensemble dans un four afin de donner aux plis la rigidité souhaitée. La pièce ainsi constituée est alors apte à être démoulée par retrait du moule. 10 La fabrication de pièces inférieures à 180° de circonférence est relativement facile à fabriquer. Cependant, il n'en va pas de même pour des pièces présentant des géométries s'étendant sur une zone angulaire importante, notamment supérieure à 1800, et possédant des lignes que l'on ne peut pas extraire du moule après réalisation de la pièce. 15 Un exemple de pièce particulièrement difficile à réaliser en matériau composite par ce type de procédé est une structure externe de nacelle de turboréacteur telle qu'un capot mobile d'inverseur de poussée, pour une structure de nacelle de type dit « O-Duct ». Un avion est mû par plusieurs turboréacteurs logés chacun dans 20 une nacelle servant à canaliser les flux d'air engendrés par le turboréacteur, et qui peut également abriter un ensemble de dispositifs assurant diverses fonctions tels qu'un dispositif d'inversion de poussée dont le rôle est d'améliorer la capacité de freinage de l'avion en redirigeant vers l'avant au moins une partie de l'air du flux secondaire. 25 Une nacelle présente généralement une structure tubulaire comprenant une entrée d'air en amont du turboréacteur, une section médiane destinée à entourer une soufflante du turboréacteur, une section aval abritant les moyens d'inversion de poussée et destinée à entourer la chambre de combustion du turboréacteur, et est généralement terminée par une tuyère 30 d'éjection dont la sortie est située en aval du turboréacteur. Il est connu une nacelle destinée à être supportée par un pylône du turboréacteur comprenant un dispositif d'inversion de poussée possédant un capot mobile unique monobloc sensiblement périphérique et quasi annulaire, monté coulissant sur des rails disposés de part et d'autre dudit pylône. 35 Un tel capot est souvent désigné par les termes anglo-saxons « 0- duct », par allusion à la forme de virole d'un tel capot, par opposition au « D- duct », qui comprend en fait deux demi-capots s'étendant chacun sur une demi-circonférence de la nacelle. La fabrication d'un tel capot monobloc, présentant au moins une forme convexe, est de manière connus réalisée grâce à un outillage dit « à 5 clés ». Un tel outillage présente généralement trois, quatre ou cinq parties appelées « clés » dont la fixation entre elles se fait en interne de la structure, soit mécaniquement par boulonnage, soit par un système de liaisons automatiques et de manipulation des clés, le tout étant enveloppé par une 10 vessie plastique. L'étanchéité de l'outillage est selon l'art antérieur reportée sur la vessie en enveloppant l'outillage extérieurement et intérieurement. Un inconvénient majeur de ce type de solution est lié à la taille de la vessie et à sa manipulation. L'ajustement de la vessie en partie interne du moule est 15 relativement compliqué, la taille de la vessie est importante et sa manipulation complexe, ce qui entraîne un risque important de perte de vide lors de la polymérisation. En outre, les clés assurent la résistance structurale de l'outillage. Elles sont par conséquent généralement métalliques, ce qui augmente 20 considérablement la masse de l'ensemble d'outillage, et le coût de fabrication de telles clés. On connaît également un outillage pour lequel les clés elles-mêmes sont rendues étanches. Cependant, le système d'étanchéité des clés n'est pas fiable, ce qui rend aléatoire la qualité de compactage de la structure lors de la 25 polymérisation sous vide et mise en pression de l'autoclave. On connaît de l'art antérieur la demande de brevet publiée sous le numéro GB 2 460 741, et visant précisément à résoudre les inconvénients qu'impliquent la grande taille de la vessie. Dans ce document de l'art antérieur, l'outillage comprend un noyau central interne sur lequel est positionnée une 30 pluralité de clés non étanches. L'étanchéité est directement réalisée sur le noyau interne, ce qui permet de s'affranchir des problèmes liés à l'encombrement de la vessie car il n'est plus nécessaire d'envelopper la partie interne du moule. D'autre part, la paroi interne des clés adopte sensiblement la même 35 forme que la paroi externe du noyau, et les clés sont boulonnées entre elles au niveau de leurs parois latérales. Le boulonnage rigide de clés entre elles permet un serrage optimal entre les parois latérales des clés. Cependant, lorsque les clés sont positionnées sur le noyau, un tel contact entre les clés entraîne un contact aléatoire entre les parois internes des clés et la paroi externe du noyau, du fait des tolérances mécaniques de chacune des pièces fabriquées. Ceci entraîne un mauvais centrage de clés sur le noyau, et par conséquent une imperfection de la pièce composite fabriquée. Par ailleurs, il se peut également que les parties internes des clés soient serrées sur la paroi externe du noyau interne, ce qui entraîne un mauvais serrage des clés entre elles, créant alors des micro-fentes entre les clés. De telles micro-fentes entraînent, lors de la cuisson, par exemple de peaux pré-imprégnées d'une résine, un écoulement de la résine entre les micro-fentes, pouvant créer des accidents aérodynamiques de la structure composite fabriquée. La présente invention se propose de résoudre les inconvénients précités, en proposant un outillage pour la fabrication d'une pièce en matériau composite ne pouvant être démoulée, dont la vessie est de taille réduite et sa mise en place facilitée, et dont ledit outillage permet de respecter très précisément les cotes des pièces composites à fabriquer. A cet effet, la présente invention se rapporte à un ensemble d'outillage pour la fabrication d'une pièce composite supérieure à 1800 de circonférence présentant au moins une surface convexe ne pouvant être démoulée, ledit ensemble comprenant au moins un noyau et une pluralité de clés, au moins une desdites clés comprenant au moins une paroi d'appui de profil sensiblement similaire à celui d'une paroi de travail dudit noyau, au moins une paroi de support destinée à supporter au moins en partie une première peau de ladite pièce composite à fabriquer, et au moins une paroi latérale comprenant des moyens de maintien conformés pour maintenir entre elles au moins deux clés adjacentes, ledit ensemble d'outillage étant remarquable en ce que les moyens de maintien des clés autorisent un jeu au moins circonférentiel entre au moins deux parois latérales adjacentes des clés. Ainsi, en prévoyant des moyens de maintien autorisant un jeu entre les parois latérales des clés, on autorise un déplacement minime des clés le long de la paroi de travail du noyau interne. Un tel déplacement permet un bon centrage desdites clés autour du noyau, ce qui permet de respecter de manière précise les cotations internes souhaitées de la pièce composite à fabriquer. Selon une première variante de réalisation des moyens de maintien, lesdits moyens de maintien comprennent des moyens élastiques. Selon une deuxième variante, les moyens de maintien comprennent au moins une targette mobile entre une position de proéminence et une position escamotée. Avantageusement, au moins une paroi latérale d'au moins une clé comprend au moins une rampe d'accrochage des moyens de maintien. Selon une caractéristique de l'ensemble d'outillage selon l'invention, la paroi de travail du noyau est de forme sensiblement cylindrique et ledit noyau comprend au moins une paroi de manutention de diamètre sensiblement supérieur au diamètre de la paroi de travail. En outre, le noyau comprend une butée de positionnement de l'ensemble de clés. L'ensemble d'outillage comprend au moins deux zones de contact distinctes entre l'ensemble de clés et le noyau. Avantageusement, le noyau comprend en son intérieur un socle de manutention destiné à être manipulé par un dispositif externe de manutention. Ainsi, en positionnant un socle de manipulation à l'intérieur du noyau, on évite d'avoir une embase qui déborde du moule, ce qui permet de réduire la surface au sol nécessaire à la pose de l'ensemble d'outillage et une meilleure accessibilité de l'opérateur lors de la phase de drapage. De plus, grâce à cette configuration du socle de manutention, il est relativement aisé de prévoir un centreur au niveau des parties supérieure et inférieure du noyau, permettant avantageusement un positionnement de l'ensemble en position verticale ou en position horizontale. Optionnellement, au moins une des clés comprend au moins un anneau de levage destiné à coopérer avec au moins une élingue de levage. L'invention se rapporte également à un procédé de fabrication d'une pièce composite, remarquable en ce qu'il comprend les étapes suivantes visant à: - draper et polymériser une première peau ouverte supérieure à 1800 de circonférence par l'intermédiaire d'un moule comprenant au moins une surface de drapage continue ; - positionner ladite première peau sur les parois de support de l'ensemble de clés de l'ensemble d'outillage défini selon l'invention ; - fixer au moins une structure à âme alvéolaire sur ladite première peau ; - fixer une pluralité de plis composites sur ladite structure à âme alvéolaire de façon à constituer une deuxième peau et à former une pièce composite précuite ; - positionner une vessie au niveau des parties extrêmes du noyau de façon à envelopper la première peau, la structure à âme alvéolaire et la deuxième peau ; - polymériser l'ensemble d'outillage comprenant la pièce composite précuite et la vessie ; - retirer la vessie ; - extraire l'ensemble comprenant l'ensemble de clés et la pièce composite fabriquée - démonter l'ensemble de clés. Ainsi, en intégrant au procédé de fabrication une première peau réalisée par l'intermédiaire d'un moule de surface continue, on évite que la 15 résine ne pénètre entre les espaces définis par les jeux entre les clés lors de la polymérisation. L'étanchéité est assurée par la première peau. De plus, une telle première peau permet de ne pas draper les plis composites sur les clés discontinues, et on évite avantageusement des accidents aérodynamiques qui pourraient survenir lors de la polymérisation de 20 l'ensemble. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre et à l'examen des figures ci-annexées, dans lesquelles : 25 - la figure 1 représente l'ensemble d'outillage selon l'invention ; - la figure 2 illustre le noyau de l'ensemble d'outillage ; - la figure 3 est une vue de détail centrée sur la butée de positionnement des clés sur le noyau ; - la figure 4 est une vue de l'ensemble de clés ; 30 - la figure 5 représente une clé en vue isométrique ; - la figure 6 est une vue en coupe transversale des clés, le long de la ligne 6-6 de la figure 4; - la figure 7 est une vue de détail illustrant le maintien des clés entre elles selon un premier mode de réalisation ; - la figure 8 illustre la mise en place de clés sur le noyau lorsque le maintien entre les clés est réalisé selon le premier mode de réalisation ; - la figure 9 est une vue de dessus du dispositif de manutention ; - la figure 10 est une vue de détail illustrant le maintien des clés entre elles selon un premier mode de réalisation ; - la figure 11 illustre la mise en place de clés sur le noyau lorsque le maintien entre les clés est réalisé selon le deuxième mode de réalisation ; - les figures 12 à 17 illustrent les étapes du procédé de fabrication d'une pièce composite ; - la figure 18 détaille le procédé de démontage des clés lorsque le maintien entre elles est réalisé par le premier mode de réalisation ; - la figure 19 représente le procédé de démontage des clés lorsque le maintien entre elles est réalisé par le second mode de réalisation ; - la figure 20 illustre le dispositif de retrait des clés ; - la figure 21 représente la pièce composite issue du procédé de fabrication selon l'invention. Sur l'ensemble des figures, des références identiques ou analogues désignent des organes ou ensembles d'organes identiques ou 25 analogues. Par ailleurs, dans la présente description, sont utilisés des mots tels que « supérieur » et « inférieur », par référence à la position de l'ensemble d'outillage lorsque celui-ci est en position verticale, position selon laquelle le noyau repose sur le sol, comme illustré à la figure 1. 30 On se réfère à la figure 1, illustrant l'ensemble d'outillage selon l'invention. L'ensemble d'outillage 1 comprend un noyau 3 de forme sensiblement cylindrique, sur lequel est positionnée une pluralité de clés 5. 35 En se référant à la figure 2, le noyau 3 comprend une paroi externe 7, dont sa partie supérieure 8 forme une paroi dite de travail 9. Le noyau comprend également une paroi de manutention 10 en partie inférieure 11 de la paroi externe 7. La paroi de travail 9, de préférence plane, adopte une forme sensiblement cylindrique de diamètre constant. La paroi de manutention 10 est sensiblement cylindrique, de diamètre sensiblement supérieur à celui de la paroi de travail 9. La paroi de manutention permet la manipulation du noyau grâce à un dispositif externe de manutention (non représenté sur cette figure). La paroi de manutention présente une butée de positionnement 13 10 permettant le maintien des clés sur le noyau 3. En se référant à la figure 3 illustrant une vue agrandie de la butée de positionnement 13, ladite butée est présente une gorge 14 de réception de la partie inférieure des clés. Toutefois, la butée de positionnement peut, selon une variante non représentée sur les figures, être réalisée directement sur la paroi de travail. 15 Selon cette variante, la paroi de travail est évasée en sa partie inférieure, de façon à permettre un contact entre les clés et le noyau uniquement en fin de positionnement des clés sur le noyau. En se référant à nouveau à la figure 2, la partie inférieure 11 du noyau comprend en son intérieur un socle de manutention 15, coopérant avec 20 le dispositif de manutention, comme expliqué plus en détails dans la suite de la description. Selon une variante non représentée sur les figures, le noyau est directement posé sur le sol, la paroi interne n'étant alors plus équipée du socle de manutention. 25 Le noyau, par exemple métallique, est réalisé de préférence dans un matériau à faible coefficient de dilatation afin de limiter sa déformation lors de la mise en autoclave de l'ensemble. En se référant à la figure 4, un ensemble 16 de clés est réalisé par l'assemblage de plusieurs clés 5 entre elles. 30 Bien évidemment, l'ensemble de clés peut comprendre un nombre différent de clés selon les besoins de l'homme du métier. Les clés 5 comprennent chacune une paroi de support 17 formant à elles toutes la surface de la pièce à fabriquer lorsque les clés sont assemblées entre elles. La figure 5 illustre une clé en vue isométrique. La clé 5 comprend une paroi d'appui 19 sensiblement similaire au profil de la paroi de travail du noyau. En fait, un léger jeu peut être prévu entre la paroi de travail du 5 noyau et la paroi d'appui des clés, afin de permettre le retrait du noyau ou des clés lorsque la phase de polymérisation est réalisée, comme décrit plus en détail dans la suite de la description. La clé 5 comprend une partie inférieure 20 destinée à être supportée par la butée de positionnement 13 du noyau, comme représenté en 10 figure 1. La clé 5 est également destinée à venir en contact d'une partie supérieure 21 de la paroi de travail du noyau, visible en figure 1. Les zones 13 et 21 du noyau représentent ainsi les deux zones de contact entre l'ensemble de clés et le noyau. Toutefois, des zones de contact supplémentaires entre les clés et 15 le noyau peuvent être ajoutées à l'intérieur des clés pour empêcher si nécessaire toute déformation des clés lors de la mise sous pression dans l'autoclave. La clé 5 est de préférence creuse de façon à minimiser la masse de l'ensemble. Les clés 5 sont réalisées de préférence en matériaux 20 composites également dans un souci de limitation de la masse de l'ensemble. La clé 5 comprend en outre des renforts structuraux 22 assurant la rigidité de l'ensemble d'outillage. En se référant à la figure 6, chaque clé 5 comprend deux parois latérales 23 et 25 sensiblement planes, chacune venant au contact de parois 25 latérales adjacentes afin de former l'ensemble 16 de clés. Les parois latérales 23 et 25 sont représentées parallèles entre elles, mais peuvent indifféremment être inclinés. On se réfère maintenant à la figure 7, illustrant un premier mode de réalisation du maintien entre les clés. 30 Les moyens de maintien entre les clés 5 sont positionnés au niveau de la paroi latérale 23 de la clé 5. Selon un premier mode de réalisation, les moyens de maintien comprennent un ensemble constitué par une vis 27 et par un écrou 29 coopérant avec la vis et logé à l'intérieur de la clé adjacente. La vis 27 comprend en outre des moyens élastiques tels qu'un ressort 31, permettant un jeu J circonférentiel entre les parois latérales 23 et 25 des clés adjacentes lorsque l'ensemble de clés est constitué. Comme décrit plus en détails par la suite, le jeu J permet d'assurer 5 un bon centrage des clés sur le noyau. On se réfère aux figures 8 et 9 illustrant la mise en place de l'ensemble de clés sur le noyau. Les clés sont assemblées entre elles avant leur positionnement sur le noyau. Ainsi, l'ensemble de clés est autosupporté avant sa mise en place sur 10 le noyau, les parois latérales 23 étant en contact avec les parois latérales 25. Le positionnement des clés sur le noyau est réalisé grâce à un dispositif de manutention tel qu'un chariot élévateur 33 mobile. Le chariot élévateur 33 comprend des pattes de préhension 35 permettant la préhension de l'ensemble de clés au niveau de la partie 15 inférieure 20 des clés. Les pattes de préhension 35 se présentent sous la forme de deux pinces 35a et 35b flexibles montées fixe sur le chariot élévateur. Alternativement, les pinces sont rigides et montées pivotantes chacune autour d'un axe longitudinal du chariot. 20 Selon une variante non représentée, le dispositif de manutention est fixe et intégré au poste de travail d'un opérateur. On se réfère à présent à la figure 10, illustrant un deuxième mode de réalisation des moyens de maintien entre les clés. Selon ce mode de réalisation, les moyens de maintien 25 comprennent une targette 37 supportée par la paroi latérale 23 de la clé 5. La targette 37 est représentée en position de proéminence. Dans une telle position, une partie extrême 39 de la targette 37 coopère avec une rampe d'accrochage 41 solidaire de la clé 5 adjacente, assurant le blocage en translation verticale descendante d'une clé 5 par rapport à la clé adjacente. 30 La targette coulisse entre une position de proéminence et une position escamotée permettant le démontage des clés. La targette 37 permet également un jeu J circonférentiel entre les clés adjacentes permettant d'assurer un bon centrage des clés autour du noyau. 35 Selon ce mode réalisation, l'assemblage des clés est effectué en positionnant une à une les clés sur le noyau, comme représenté à la figure 11. En se référant à cette figure, on positionne une première clé sur le noyau 3. La targette 37 est placée en position proéminente. Le positionnement successif des clés est réalisé en positionnant une à une les clés adjacentes. A cet effet, on positionne la rampe d'accrochage 41 de la deuxième clé en regard de la targette 37, puis on fait coulisser la partie extrême de la targette à l'intérieur de la rampe d'accrochage. Simultanément, la partie inférieure 20 de la clé est insérée dans la butée de positionnement 13 du noyau. On itère ce procédé jusqu'à ce que l'ensemble des clés soit 10 positionné sur le noyau et que les parois de support 17 forment la surface de la pièce à fabriquer. La partie de la description qui va suivre se rapporte au procédé de fabrication selon l'invention. La pièce que l'on cherche à fabriquer est par exemple un panneau 15 acoustique destiné à équiper une nacelle de turboréacteur afin de réduire le bruit provenant de certaines portions de l'ensemble constitué par la nacelle et le turboréacteur. Bien sûr, cet exemple illustre un mode d'utilisation particulier de l'ensemble d'outillage selon l'invention, et ne constitue aucune limitation à la 20 fabrication d'autres pièces composites de nature et de fonctionnalité différente. De manière connue, un panneau acoustique, également appelé « panneau sandwich » en référence à sa structure, comprend une première peau, dite « peau interne » sur laquelle est fixée une structure à âme alvéolaire ou structure en nids d'abeilles, destinée à atténuer un bruit, sur laquelle est 25 fixée une deuxième peau, dite « peau externe ». La peau externe désigne la peau qui est au contact de la veine de circulation du flux d'air secondaire. Typiquement, la peau externe est perforée de manière à laisser passer les ondes sonores provenant de la zone à atténuer acoustiquement, 30 tandis que la peau interne est pleine. Le procédé de fabrication selon l'invention comprend une première étape de drapage et de polymérisation en autoclave d'une première peau. On suppose que la première peau dont fait référence l'étape précitée du procédé de fabrication est une peau externe, c'est-à-dire une peau 35 acoustique. Il faut toutefois bien comprendre que ladite première peau peut constituer soit la peau interne du panneau acoustique, soit la peau externe dudit panneau, en fonction de la zone de la nacelle que le panneau acoustique est destiné à équiper. Selon un exemple de réalisation du procédé selon l'invention, on réalise un panneau acoustique pour un capot monobloc d'inverseur de poussée, pour une structure de nacelle de type dit « O-Duct ». La première étape du procédé de fabrication du panneau acoustique vise la fabrication d'une peau présentant une surface continue permettant de garantir, comme expliqué plus en détails dans la suite de la description, une surface aérodynamique propre lors de son intégration dans l'ensemble d'outillage selon l'invention. A cet effet, on fabrique la peau qui peut être acoustique suivant les besoins d'atténuation sonore requis grâce à un moule externe à l'ensemble d'outillage selon l'invention, dont la surface externe de drapage dudit moule est similaire à la surface externe que forment les parois supports des clés assemblées. La surface externe du moule est une surface continue qui ne présente aucune discontinuité de surface sur la zone de drapage. Le drapage est réalisé par exemple par pressage contre le moule de plusieurs plis en carbone, préimprégnés ou non d'une résine. Ensuite, le moule et les plis de carbone suivent une étape de polymérisation, c'est-à-dire de chauffage dans un four afin de donner aux plis la rigidité souhaitée. Bien sûr, d'autres procédés de moulage peuvent s'appliquer à la 25 fabrication de la peau acoustique, comme par exemple le procédé de moulage par transfert de résine (RTM pour « Resin Transfert Moulding »), ou encore le procédé de moulage par infusion de résine. La peau acoustique présente une surface de révolution de 3300 environ, correspondant à l'angle entre les flancs des rails le long desquels 30 coulisse le capot monobloc d'inverseur de poussée. A cet effet, la peau acoustique issue de la première étape du procédé de fabrication est ouverte, de préférence flexible et d'épaisseur limitée, afin de pouvoir être retirée du moule par déformation élastique de sa structure. Indifféremment, la peau acoustique peut présenter une surface de 35 révolution supérieure à 330°, par exemple 3600, l'extraction de ladite peau de son moule pouvant par exemple être réalisée grâce à un dispositif du type de celui défini dans la demande de brevet n°12/50482 appartenant au demandeur et non encore publiée. Lorsque la peau acoustique est drapée et polymérisée, ladite peau est prête à être installée sur l'ensemble d'outillage selon l'invention. On se réfère aux figures 12 à 17, illustrant la suite du procédé de fabrication selon l'invention. La figure 12 représente l'ensemble d'outillage 1 selon l'invention, les clés 5 étant montées sur le noyau 3. A cet effet, il est important de noter que le montage des clés sur le noyau est réalisé indifféremment selon l'un ou 10 l'autre des procédés de montage précités en référence aux figures 7 et 10. La figure 13 illustre la phase de fabrication d'un panneau acoustique. Selon cette étape du procédé, on positionne la première peau 43, constituée ici par une peau acoustique préalablement drapée et polymérisée comme précédemment décrit, sur les parois de support 17 de l'ensemble de 15 clés 5. Le positionnement de la peau acoustique est réalisé par exemple grâce au dispositif de manutention dont fait référence la description, ou encore manuellement par un opérateur. Le positionnement de la peau acoustique sur l'ensemble d'outillage est rendu possible grâce à l'ouverture prévue sur ladite peau acoustique, 20 comme précédemment décrit. Lorsque l'on positionne la peau acoustique sur l'ensemble d'outillage selon l'invention, il est nécessaire de maintenir ladite peau sur l'ensemble, les tolérances du moule sur lequel elle a été fabriquée pouvant différer des tolérances de l'ensemble d'outillage selon l'invention. 25 A cet effet, l'opération de maintien est réalisée par exemple grâce à des sangles que l'on positionne au niveau des extrémités supérieure et inférieure de l'ensemble, en dehors des zones de drapage. Le maintien au niveau de la zone centrale de la peau est quant à lui réalisé soit également grâce à un ceinturage par sangles soit en déposant des plis en frais dits « de 30 fermeture » que l'on installe dans la zone ouverte de la peau acoustique. Lorsque la peau acoustique est convenablement plaquée sur l'ensemble d'outillage selon l'invention, on fixe, par exemple par collage, une structure à âme alvéolaire 45 sur ladite peau. On réalise ensuite l'étape de drapage de la deuxième peau 47, 35 peau interne du panneau acoustique, de façon à réaliser le panneau acoustique 48. A cet effet, on fixe, par exemple par collage, des plis de carbone, pré-imprégnés ou non d'une résine. L'ensemble constitué par l'ensemble d'outillage selon l'invention et le panneau acoustique drapé est maintenant mis sous vessie, comme l'illustre la figure 14. En se référant à cette figure, on positionne une vessie 49 autour de l'ensemble comprenant l'ensemble d'outillage et le panneau acoustique drapé. La vessie est collée étanche à l'aide de mastic sur le noyau 3 et permet, lors de la polymérisation de l'ensemble en autoclave, une bonne mise sous pression, 10 permettant ainsi un bon collage entre les différents composants de la pièce à fabriquer. La vessie 49 est typiquement positionnée au niveau des parties extrêmes du noyau, correspondant à des zones non recouvertes par les clés 5. Lorsque l'étape de mise en place de la vessie 49 est réalisée, l'ensemble d'outillage et le panneau acoustique précuit est mis en autoclave 15 afin de polymériser les plis de carbone drapés. L'étape de polymérisation consiste à chauffer l'ensemble dans un four sous pression afin de donner aux plis la rigidité souhaitée. Lors de cette étape, la peau acoustique assure l'étanchéité de l'ensemble et constitue une surface lisse obtenue grâce à un moule ne présentant aucune surface 20 discontinue. La peau acoustique continue permet avantageusement d'éviter que la résine ne pénètre entre les espaces définis par les jeux entre les clés lors de la polymérisation. Ainsi, la peau acoustique continue assure l'étanchéité de 25 l'ensemble. Le fait de ne pas draper directement la peau acoustique sur les clés, discontinues, permet d'éviter des accidents aérodynamiques qui pourraient survenir lors de la polymérisation de l'ensemble. On se réfère maintenant aux figures 15 à 17, illustrant la phase d'extraction de l'ensemble d'outillage de la pièce fabriquée. 30 Lorsque l'étape de polymérisation est terminée, on retire la vessie de l'ensemble et on positionne le chariot élévateur 33 de façon à permettre l'enserrement de la partie inférieure 20 de l'ensemble des clés par les pattes de préhension 35. Le jeu prévu entre la paroi d'appui des clés et la paroi de travail du 35 noyau permet l'extraction de l'ensemble constitué par les clés 5 et par le panneau acoustique 48 fabriqué, ledit ensemble pouvant alors déposé hors du noyau. Il est important de noter que les clés restent en position dans le panneau acoustique fabriqué grâce à la surface convexe dudit panneau ne 5 pouvant être démoulée. On se réfère à présent à la figure 18 illustrant l'étape de démontage des clés lorsque lesdites clés sont maintenues entre elles grâce à l'ensemble vis et écrou, correspondant au premier mode de réalisation précité des moyens de maintien des clés entre elles. 10 Le démontage des clés est effectué clé par clé. On commence par désolidariser une première clé 5, que l'on retire comme l'illustre l'étape 1 du procédé de démontage. La clé adjacente à la première clé 5 est désolidarisée de sa clé adjacente puis retirée de l'ensemble, comme l'illustrent les étapes 2 et 3. 15 L'opération est répétée pour la totalité des clés formant l'ensemble de clés. La figure 19 illustre le démontage des clés lorsqu'elles sont maintenues entre elles par les targettes, correspondant au deuxième mode de réalisation précité des moyens de maintien des clés entre elles. 20 Le démontage des clés est réalisé ici en commutant la targette 37 entre la position de proéminence vers la position escamotée. La partie extrême 39 de la targette 37 est intégralement renfermée dans une première clé 5, libérant ainsi la rampe d'accrochage 41 de la clé adjacente, autorisant la libération de la clé 5. 25 Le procédé est répété pour toutes les clés constituant l'ensemble. Lorsque les clés sont libérées selon l'un ou l'autre des procédés précités, un dispositif de retrait est prévu sur une paroi latérale 25 de chacune des clés. Comme représenté en figure 20, ce dispositif comprend un anneau de levage 51 permettant l'accrochage d'une élingue de levage 53. Bien 30 entendu, plusieurs anneaux de levage peuvent être positionnés sur les parois latérales des clés, coopérant alors avec plusieurs élingues de levage. Le panneau acoustique 48 issu du procédé de fabrication selon l'invention est alors prêt pour une opération de détourage et d'usinage afin de rendre la pièce conforme au besoin de l'assemblage, comme représenté en 35 figure 21. Grâce à la présente invention, les cotations de la pièce composite à fabriquer peuvent être précisément respectées grâce au jeu prévu entre les clés montées sur le noyau, autorisant un déplacement des clés autour du noyau, assurant un bon centrage des clés sur le noyau. De plus, on supprime tout risque d'accident aérodynamique lors de la fabrication grâce au procédé de fabrication selon lequel on dispose une première peau précuite issue d'un moule présentant une surface lisse et continue. Enfin, comme il va de soi, l'invention ne se limite pas aux seules formes de réalisation de cet ensemble d'outillage, décrites ci-dessus uniquement à titre d'exemples illustratifs, mais elle embrasse au contraire toutes les variantes, et notamment la variante selon laquelle l'ensemble d'outillage ne comprend plus un noyau mâle mais un noyau femelle, la paroi de travail du noyau étant alors constitué par sa paroi interne et recevant la paroi d'appui des clés
La présente invention se rapporte à un ensemble d'outillage (1) pour la fabrication d'une pièce composite supérieure à 180° de circonférence présentant au moins une surface convexe ne pouvant être démoulée, ledit ensemble comprenant au moins un noyau (3) et une pluralité de clés (5), au moins une desdites clés comprenant au moins une paroi d'appui de profil sensiblement similaire à celui d'une paroi de travail dudit noyau, au moins une paroi de support destinée à supporter au moins en partie une première peau de ladite pièce composite à fabriquer, et au moins une paroi latérale comprenant des moyens de maintien conformés pour maintenir entre elles au moins deux clés adjacentes. L'ensemble d'outillage (1) selon l'invention est remarquable en ce que les moyens de maintien des clés autorisent un jeu au moins circonférentiel entre au moins deux parois latérales adjacentes des clés.
1. Ensemble d'outillage (1) pour la fabrication d'une pièce 5 composite supérieure à 1800 de circonférence présentant au moins une surface convexe ne pouvant être démoulée, ledit ensemble comprenant au moins un noyau (3) et une pluralité de clés (5), au moins une desdites clés comprenant au moins une paroi d'appui (19) de profil sensiblement similaire à celui d'une paroi de travail (9) dudit noyau, au moins une paroi de support (17) 10 destinée à supporter au moins en partie une première peau (43) de ladite pièce composite à fabriquer, et au moins une paroi latérale (23) comprenant des moyens de maintien conformés pour maintenir entre elles au moins deux clés adjacentes, ledit ensemble d'outillage étant caractérisé en ce que les moyens de maintien des clés autorisent un jeu (J) au moins circonférentiel entre au 15 moins deux parois latérales (23, 25) adjacentes des clés. 2. Ensemble d'outillage (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien comprennent des moyens élastiques. 20 3. Ensemble d'outillage (1) selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de maintien comprennent au moins une targette (17) mobile entre une position de proéminence et une position escamotée. 4. Ensemble d'outillage (1) selon l'une quelconque des 25 1 ou 3, caractérisé en ce qu'au moins une paroi latérale (25) d'au moins une clé (5) comprend au moins une rampe d'accrochage (41) des moyens de maintien. 5. Ensemble d'outillage (1) selon l'une quelconque des 30 1 à 4, caractérisé en ce que la paroi de travail (9) du noyau (3) est de forme sensiblement cylindrique et en ce que ledit noyau comprend au moins une paroi de manutention (10) de diamètre sensiblement supérieur au diamètre de la paroi de travail (9). 35 6. Ensemble d'outillage (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le noyau (3) comprend une butée de positionnement (13) de l'ensemble de clés (5). 7. Ensemble d'outillage (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comprend au moins deux zones de contact (13, 21) distinctes entre l'ensemble de clés (5) et le noyau (3). 8. Ensemble d'outillage (1) selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que le noyau (3) comprend en son intérieur un socle de manutention (15) destiné à être manipulé par un dispositif externe de manutention. 9. Ensemble d'outillage (1) selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'au moins une des clés (5) comprend au moins un anneau de levage (51) destiné à coopérer avec au moins une élingue de levage (53). 10. Procédé de fabrication d'une pièce composite caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes visant à: - draper et polymériser une première peau (43) ouverte supérieure à 1800 de circonférence par l'intermédiaire d'un moule comprenant au moins une surface de drapage continue ; - positionner ladite première peau (43) sur les parois de support (17) de l'ensemble de clés (5) de l'ensemble d'outillage défini selon l'une quelconque des 1 à 9; - fixer au moins une structure à âme alvéolaire (45) sur ladite première peau (43) ; - fixer une pluralité de plis composites sur ladite structure à âme alvéolaire (45) de façon à constituer une deuxième peau (47) et à former une pièce composite précuite ; - positionner une vessie (49) au niveau des parties extrêmes du noyau (3) de façon à envelopper la première peau (43), la structure à âme alvéolaire (45) et la deuxième peau (47) ; - polymériser l'ensemble d'outillage comprenant la pièce composite précuite et la vessie (49) ; - retirer la vessie ; - extraire l'ensemble comprenant l'ensemble de clés (5) et la pièce composite fabriquée (43) ; - démonter l'ensemble de clés (5).
B,F
B32,F02
B32B,F02K
B32B 39,B32B 7,F02K 1
B32B 39/00,B32B 7/00,F02K 1/54,F02K 1/78
FR2986153
A1
COMPOSITION COSMETIQUE COMPRENANT DES PARTICULES DE NITRURE DE BORE HEXAGONAL
20,130,802
La présente invention concerne une sur lesquelles sont fixées, selon des liaisons stables, des nanoparticules de métal 0 (i.e. des nanoparticules de métal ayant un degré d'oxydation 0) ou des nanoparticules d'oxyde métallique, nommées génériquement nanoparticules métalliques. La présente invention a également pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques comprenant l'application d'une telle composition sur lesdites matières 10 kératiniques. Le nitrure de bore est une céramique constituée d'un nombre équivalent d'atomes de bore et d'azote dont la formule brute est BN. Sa structure est proche de celle du carbone et peut donc se présenter sous plusieurs formes polymorphiques : hexagonale (h- 15 BN), cubique (c-BN), rhombohédrique (r-BN), wurzitique (w-BN), tel que décrit dans le document : Thermochimica Acta, 1993, Vol.217, p.77-89. La forme hexagonale est la plus commune car elle est plus facile à obtenir. La forme hexagonale du BN se présente sous forme de 20 feuillets (multicouches). Chaque feuillet est constitué d'atomes de bore et d'azote alternés et reliés entre eux par des liaisons covalentes en formant un réseau hexagonal B3N3. Contrairement au graphite, le caractère aromatique est faible car les électrons des orbitales p de l'azote sont peu délocalisés. Les atomes de 25 bore et d'azote sont également alternés selon l'axe c (i.e. l'axe qui est perpendiculaire à chacun des axes a et b de la maille élémentaire du réseau hexagonal, les axes a et b formant entre eux un angle de 120°). Les feuillets sont reliés entre eux par des liaisons de type Van Der Waals. Cette structure 30 lamellaire, donc anisotrope, confère au BN de nombreuses propriétés dépendant de la direction cristallographique, dont une grande lubricité, une isolation électrique élevée et une haute conduction thermique (Journal of the European Ceramic Society, 2008, Vol.28, p.1105-1109). Le BN hexagonal est caractérisé au sens cristallographique strict par un arrangement des atomes de bore et d'azote alternés dans le plan et perpendiculaire au plan (organisation structurelle 3D). Pour l'homme de l'art, il est par contre courant de considérer que 5 l'arrangement hexagonal B3N3 est suffisant pour définir du BN « hexagonal » dont le taux de cristallinité est variable. L'organisation des feuillets d'hexagones entre eux et dans l'axe perpendiculaire à ces feuillets augmente avec la température de traitement et il est donc pratique pour l'homme 10 de l'art de définir des sous-polytypes majoritaires, aboutissant au h-BN cristallisé, obtenus dans des gammes de températures de traitement situées dans la gamme 0-2000°C. Il existe trois souspolytypes principaux (i.e grades) de la forme hexagonale du BN qui sont caractérisés par des degrés de cristallinité différents 15 (Thermochimica Acta, 1996, Vol.282, p.359-367 ; Journal of American Chemical Society, 1963, Vol.84, p.4619-4622). Il faut néanmoins noter que la structure s'organise de façon continue lorsqu'on augmente la température de traitement thermique. Le degré de cristallisation obtenu à une température donnée peut 20 néanmoins aussi varier en fonction du procédé d'élaboration et du "matériau" de départ. Il n'existe donc pas de températures précises pour l'obtention de ces variétés mais des plages de température correspondant à un degré d'organisation donc à un grade. 25 De par ses nombreuses propriétés, le BN trouve de nombreuses applications en: fonderie, électronique, automobile, cosmétique, tel que décrit dans le document : Journal of the European Ceramic Society, 2008, Vol.28, p.1105-1109. En cosmétique, le h-BN hautement cristallin (graphitique) 30 est très prisé pour ses propriétés sensorielles uniques, adoucissantes et lubrifiantes. Sa grande résistance chimique lui confère une grande innocuité. Il peut être ajouté sous une forme libre à des cosmétiques en poudre pour assurer la douceur, la stabilité, l'adhésivité et la durabilité comme le suggère les demandes de brevets japonais 61-28596 et 62-49247. Il est notamment utilisé dans les fonds de teint, les poudres compactes et libres, les rouges à lèvres, vernis à ongle, shampoings, déodorants, crèmes et lotions (Process engineering, 2007, Vol.84, N°12). La couleur du h-BN cristallisé, polycristallin est blanche. Le BN est opacifiant et réfléchit la lumière en produisant un effet iridescent qui s'intensifie avec son degré de cristallinité. Il ne permet donc pas de conférer une couleur particulière à une composition. Aussi, l'obtention d'un BN coloré qui conserve ses propriétés physiques et chimiques serait particulièrement souhaitable mais est aujourd'hui difficile à réaliser. St Gobain a, par exemple, proposé une gamme colorée de BN obtenue par mélange mécanique du h-BN blanc avec des pigments, et commercialisée sous la référence TrèsBN®. Cependant, l'ajout de pigment par voie mécanique altère la lubricité du produit final obtenu. Il a également été proposé, dans la littérature, différents procédés de dépôt de nanoparticules sur du BN. Le plus répandu est celui de l'imprégnation par voie sèche, par exemple décrit dans le document Applied Catalysis A : General, 2001, Vol.219, p.117-124. Cette méthode nécessite du BN qu'il présente une porosité suffisante pour réaliser l'imprégnation. De plus, le volume de solvant dans lequel est dissous le précurseur métallique correspond au volume poreux du matériau à imprégner. Le métal est ensuite déposé sur le BN par absorption capillaire du solvant d'imprégnation. Aussi, dans le cas de BN avec une porosité nulle ou très faible, ce procédé est difficilement applicable. Par ailleurs, lorsque la surface spécifique du BN est faible (<10 m2/g), la dispersion des nanoparticules déposées diminuent fortement (Journal of Catalysis, 2002, Vol.210, p.3945) et les nanoparticules s'agrègent. Ce dernier phénomène traduit une faible stabilité des particules sur la surface du BN. Une autre méthode, décrite dans Applied Catalysis A : General, 2001, Vol.219, p.117-124, consiste à utiliser un BN avec une cristallinité inférieure à celle du BN graphitique, afin d'obtenir une plus grande surface spécifique. Dans ce cas, le BN perd de sa lubricité et sa stabilité à long terme diminue (Journal of the European Ceramic Society, 1997, Vol.17, p.1415- 1422). Il serait par conséquent souhaitable de formuler des particules colorées de BN en conservant leurs propriétés sensorielles uniques de douceur et de glissant propres au h-BN, pour les introduire dans des compositions cosmétiques, notamment de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques, afin de leur procurer un effet coloriel nouveau. La présente invention a donc pour objet, selon un premier aspect, une composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins une particule de nitrure de bore hexagonal (h-BN) sur laquelle sont fixées, par des liaisons 20 stables, des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique. L'invention a également pour objet, selon un deuxième aspect, un procédé de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques comprenant l'application sur lesdites matières kératiniques d'une composition cosmétique telle que décrite 25 précédemment. Dans le cadre de l'invention, on nommera « BN hexagonal » ou h-BN, tout BN se présentant sous une forme de feuillets caractérisé par un arrangement hexagonal B3N3 des atomes de bore et d'azote alternés dans le plan selon une organisation 30 structurelle 2D, l'organisation dans l'axe perpendiculaire pouvant être plus ou moins importante et dépendante du taux de cristallinité. Quelle que soit son degré de cristallinité et donc son sous-polytype, le h-BN sera caractérisé en diffraction de rayonnement X (DRX) par la présence d'un pic dans la gamme de valeurs de 20 allant de 20° à 30° correspondant au plan (002), et la présence d'au moins un pic dans la gamme de valeurs de 20 allant de 40° à 46° qui correspond au plan (10) quand un seul pic est présent ou aux plans (100) et (101) quand deux pics sont présents. Les trois sous-polytypes de h-BN peuvent être définis comme suit : Grade turbostratique: il est décrit comme un arrangement hexagonal des atomes de bore et d'azote alternés dans le plan (organisation structurelle 2D) mais une faible 10 organisation dans l'axe perpendiculaire aux plans d'hexagones (structure semi-cristalline). Contrairement à la forme graphitique, ils sont désordonnés selon l'axe cristallographique c (rotations et translations aléatoires par rapport à la normale des hexagones). Compte tenu de la désorganisation, ce grade est 15 caractérisé en DRX par la présence de deux pics associés aux plans (002) et (10), en général sous la forme de deux pics larges situés respectivement entre les valeurs 20°<20<30° et 40°<20<46°. Ces pics sont associés aux plans (002) et (10). Ce grade est présent pour des températures de synthèse ou de 20 traitement post-synthèse, Ts, telles que 800°CLe procédé de préparation de particules de nitrure de bore hexagonal dites modifiées sur lesquelles sont fixées, selon des liaisons stables, des nanoparticules métalliques comprend les étapes suivantes : a) disposer d'un mélange réactionnel comprenant, soit directement les nanoparticules métalliques, soit un sel précurseur des nanoparticules métalliques soluble dans l'eau, de l'urée, de l'eau, des particules de BN hexagonal et un acide, de manière à abaisser le pH du mélange réactionnel, b) agiter et chauffer le mélange réactionnel, de manière à obtenir la fixation, sur les particules de BN, des nanoparticules métalliques ou de nanoparticules contenant l'élément métallique qui permettent d'obtenir après traitement les nanoparticules métalliques souhaitées, c) laver les particules modifiées de nitrure de bore, ainsi formées. Un des avantages de ce procédé est qu'il permet d'obtenir une gamme colorée de BN sans notables modifications des propriétés chimiques et physiques du BN de base. Ce procédé permet également de déposer des nanoparticules métalliques (sous forme colloïdale) préalablement formées en solution et présentant les caractéristiques désirées (couleur, forme). Ce procédé permet de déposer, dans la majorité des cas, 95% ± 5% des nanoparticules de départ sur la surface du BN. Par 25 ailleurs, ce procédé permet de conserver une dispersion élevée des nanoparticules déposées à la surface des particules de BN, comme cela est notamment illustré par les photographies MET des exemples de mise en oeuvre de l'invention détaillés par la suite. Les particules de BN hexagonal comprises dans la composition 30 selon la présente invention peuvent notamment être des particules de BN hexagonal modifiées susceptibles d'être obtenues selon un tel procédé. Plus précisément, les particules de BN hexagonal comprises dans la composition selon la présente invention peuvent être des particules de nitrure de bore hexagonal (h-BN) sur lesquelles sont fixées, selon des liaisons stables des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique. Les liaisons entre les nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique et les particules de BN sont dites stables, notamment 5 parce que le chauffage pendant 2 mois à 50°C des particules dans l'eau à une concentration de 2g/L entraine une perte de moins de 0,1% en masse des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique initialement présentes. Les nanoparticules sont fortement adsorbées en surface des particules de BN, par 10 liaisons électrostatiques. Il semble que les interactions entre le support et les nanoparticules soient complexes (Livre : Preparation of solid catalysts, G. Ertl, H. Knozinger, J.Weitkamp, Wiley-VCH, 1999). Ce que l'on peut dire c'est qu'il existe des sites de nucléation pour les précurseurs des 15 nanoparticules. Au cours de la décomposition progressive de l'urée, la croissance progressive des nanoparticules à partir de ces sites de nucléations peut avoir lieu. Les nanoparticules déposées sont ainsi fortement adsorbées sur la surface du BN. En fonction des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde 20 métallique sélectionnées, les particules de BN modifiées obtenues peuvent être colorées et présenter une couleur différente de la couleur habituelle du BN. La description qui va suivre permet de mieux comprendre le procédé de déposition. 25 Initialement, les particules de BN hexagonal avant modification peuvent avoir une forme ovoïde, de bâtonnet ou être essentiellement sphériques. Dans le cadre de l'invention, la taille d'une particule de BN hexagonal (qui correspond dans le cadre de l'invention à sa plus grande taille) qui peut, 30 notamment, être déterminée par microscopie électronique à transmission ou à balayage, est, par exemple comprise dans la gamme allant de 10 nm à 300 pm, de préférence dans la gamme allant de 100 nm à 200 pm. Le nitrure de bore hexagonal pourra se trouver sous forme hexagonale turbostratique, mésographitique ou graphitique. En particulier, le BN hexagonal se trouvera sous sa forme graphitique, le procédé de déposition mis au point étant parfaitement adaptée à cette forme hautement cristalline. La porosité du BN pourra s' étendre d'une porosité nulle à 5 une mésoporosité. Par BN mésoporeux, on entend un BN présentant, au sein de sa structure, des pores de diamètre moyen compris entre 2 et 50 nm. La surface spécifique du BN dans le cadre de l' invention pourra s' étendre de 1 m2/g à 1000 m2/g, et notamment de 1 à 10 10 m2/ g . On entend par surface spécifique, la surface spécifique déterminée par adsorption d' azote conformément à la norme ASTM D 3663-78 établie à partir de la méthode BRUNAUER-EMMETT-TELLER (B.E.T. ) décrite dans le périodique : The Journal of the American Chemical Society, 1938, Vol .60, N°3 0 9 . L e s 15 caractéristiques ci-dessus concernent à la fois le BN mis en oeuvre à l'étape a) du procédé de déposition, mais également celui obtenu au final après fixation des nanoparticules métalliques. Le procédé de déposition mis au point permet de fixer sur 20 des particules de BN hexagonal des nanoparticules d' oxyde métallique, des nanoparticules de métal 0, des nanoparticules d'un alliage métal 0/oxyde métallique ou un mélange de telles nanoparticules. Toutes ces nanoparticules sont nommées dans le cadre de l' invention « nanoparticules métalliques ». 25 Les nanoparticules de métal 0 ou d' oxyde métallique qui sont fixées sur les particules de BN hexagonal présentent une taille nanométrique. Par taille nanométrique, on entend, dans le cadre de l' invention que la plus grande taille des nanoparticules est comprise dans la gamme allant de 0,1 nm à 1 micron, de 30 préférence dans la gamme allant de 0,5 à 500 nm, et préférentiellement dans la gamme allant de 1 à 200 nm. Cette taille peut, par exemple, être déterminée par microscopie électronique à transmission. Ces particules peuvent avoir une forme ovoïde, de bâtonnet ou être essentiellement sphériques, de sorte que leur plus grande taille correspond à leur diamètre. La taille des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique est bien inférieure à la taille des particules de BN 5 hexagonal sur lesquelles elles vont être fixées, par exemple 20 à 1000 fois inférieure. Il est possible d'utiliser des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique déjà formées ou de les préparer in situ, soit avant la mise en présence des particules de BN hexagonal, soit 10 après. Aussi, le procédé de déposition mis au point prévoit de préparer un mélange réactionnel comprenant, soit directement les nanoparticules métalliques, soit un sel précurseur des nanoparticules métalliques soluble dans l'eau, en mélange avec de l'urée et de l'eau. Par sels précurseurs, on entend un sel 15 qui conduit à la formation des nanoparticules métalliques souhaitées en une ou plusieurs étapes. Dans le cas de nanoparticules de métal 0, il est notamment possible de former intermédiairement des nanoparticules d'oxyde métallique et/ou d'hydroxyde métallique du métal correspondant. Il est également 20 possible que le mélange réactionnel comporte un agent dispersant pour les nanoparticules, comme la polyvinylpyrrolidone, le bromure de cétyl triméthylammonium, l'acide éthylène diamine tétracétique, ou le citrate de sodium. Des particules de BN hexagonal et un acide sont également 25 introduits dans le mélange réactionnel, dans un ordre quelconque. Par exemple, les particules de BN hexagonal pourront être introduites avant l'acide. Le plus souvent, mais sans que ce soit obligatoire, l'acide et les particules de BN sont introduits dans un mélange contenant, de l'eau, l'urée et les 30 nanoparticules métalliques ou un sel précurseur des nanoparticules métalliques soluble dans l'eau. A titre d'exemple d'acide pouvant être utilisé, on peut citer les acides tels que l'acide nitrique ou l'acide acétique. L'acide est utilisé pour abaisser le pH du milieu réactionnel, jusqu'à un pH acide, par exemple en dessous de 2. La quantité d'acide est déterminée en fonction du pH souhaité. La quantité d'urée, quant à elle, est, par exemple, comprise dans la gamme allant de 10 à 400 g/L, de préférence dans la gamme allant de 30 à 250 g/L. La quantité relative d'urée par rapport au BN est, par exemple, comprise dans la gamme allant de 0,1 à 5, de préférence, dans la gamme allant de 0,5 à 3. L'urée facilite, entre autres, l'ajustement du pH. La quantité de BN introduite dans le mélange réactionnel 10 appartient, par exemple, à la gamme allant de 20 g/L à 200 g/L, de préférence, à la gamme allant de 30 g/L à 150 g/L. Ensuite, le mélange réactionnel est agité et chauffé, par exemple à une température appartenant à la gamme allant de 40 à 200°C, de préférence allant de 80 à 160°C, de manière à fixer, 15 sur les nanoparticules de BN hexagonal, les nanoparticules métalliques ou des nanoparticules contenant l'élément métallique qui permettent d'obtenir après traitement les nanoparticules métalliques souhaitées, dans certains des cas où un sel précurseur est utilisé. L'agitation peut être effectuée, 20 mécaniquement, à une vitesse, par exemple comprise entre 50 et 1400 tr/min. Le chauffage peut, par exemple être maintenu pendant 1 à 15 heures. La quantité de nanoparticules ou de sels métalliques précurseurs est adaptée à la quantité de nanoparticules que l'on 25 souhaite fixer sur les nanoparticules de BN. Avec ce procédé de déposition, le rendement en nanoparticules métalliques déposées sur la surface du BN est élevé. On définit par rendement, le rapport entre la quantité (en masse) de particules métalliques présentes sur la surface du BN et la quantité de particules 30 métalliques introduites ou préparées dans la préparation initiale. Ce rendement est obtenu à partir d'analyses chimiques (mesures réalisées avec un Spectromètre d'Emission Optique Couplé à un Plasma Inductif i.e ICP-OES de l'anglais « Inductively coupled plasma optical emission spectroscopy »). Après réaction, les particules obtenues sont lavées à l'eau, de manière à éliminer les sels et excès de réactifs mis en oeuvre. Il est ensuite possible de garder les particules de BN modifiées en solution ou bien de les récupérer, par exemple, 5 grâce à une opération de filtration, et de les sécher et de les broyer afin d'obtenir la granulométrie souhaitée. Les exemples réalisés ont montré que la granulométrie des particules de BN n'est pas modifiée par l'addition de nanoparticules métalliques. En effet, des nanoparticules ont été déposées sur des particules 10 de BN de différentes granulométries. La granulométrie laser peut être utilisée pour mesurer la taille des particules avant et après dépôt des nanoparticules métalliques et ne montre pas de variations significatives. De façon avantageuse, les nanoparticules métalliques sont 15 des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique, permettant notamment d'apporter une coloration aux particules modifiées de nitrure de bore obtenues. Selon une première variante de mise en oeuvre, les nanoparticules métalliques sont des nanoparticules de métal 0, par exemple choisies parmi des nanoparticules de Ag, 20 Au, Pt, Pd, Ru, Rh ou d'un alliage ou d'un mélange de ces métaux et sont, de préférence, des nanoparticules d'or. Dans le cas de cette première variante, l'étape a) peut consister à disposer d'un mélange réactionnel comprenant un sel précurseur des nanoparticules de métal 0 soluble dans l'eau, et 25 notamment HAuC14 dans le cas de nanoparticules de Au, de l'urée, un acide, des particules de BN hexagonal et de l'eau et une étape de réduction est alors menée après l'étape a), de manière à obtenir des nanoparticules métalliques sous la forme de nanoparticules de métal O. La formation de nanoparticules 30 d'oxyde ou d'hydroxyde métallique à partir d'un sel précurseur et leur réduction en nanoparticules de métal 0 s'effectue selon des méthodes bien connues. On pourra notamment se référer à l'ouvrage Nanoparticles from theory to application (Editer par Günter Schmid, Wiley VCH, 2004). L'étape de réduction peut, par exemple, être réalisée avec une solution d'hydrure en milieu basique, par exemple une solution de NaBH4 dans la soude. Dans ce cas (nommée variante LA illustrée à l'exemple 1), le procédé de déposition consiste dans les étapes suivantes : a) disposer d'un mélange réactionnel comprenant un sel précurseur des nanoparticules de métal 0 soluble dans l'eau, de l'urée et de l'eau, des particules de BN hexagonal, et d'un acide, de manière à abaisser le pH du mélange réactionnel, b) puis, agiter et chauffer le mélange réactionnel, de manière à obtenir la fixation de nanoparticules d'hydroxyde ou d'oxyde métallique sur les particules de BN, b')réduire les nanoparticules d'hydroxyde ou d'oxyde métallique en nanoparticules de métal 0, c) laver les particules modifiées de nitrure de bore, ainsi formées. Dans le cas toujours de la première variante, l'étape a) peut toujours consister à disposer d'un mélange réactionnel comprenant un sel précurseur des nanoparticules métalliques soluble dans l'eau, et notamment HAuC14 dans le cas de nanoparticules de Au, des particules de BN, de l'urée, un acide, des particules de BN hexagonal et de l'eau. Mais, les particules modifiées de nitrure de bore obtenues porteuses de nanoparticules d'oxyde métallique ou d'hydroxyde métallique peuvent être récupérées et séchées et soumises à une réduction par traitement thermique, par exemple sous infrarouge, de manière à obtenir des nanoparticules métalliques sous la forme de nanoparticules de métal O. Dans ce cas (nommée variante 1B), le procédé de déposition 30 consiste dans les étapes suivantes : a) disposer d'un mélange réactionnel comprenant un sel précurseur des nanoparticules de métal 0 soluble dans l'eau, de l'urée et de l'eau, des particules de BN hexagonal, et d'un acide, de manière à abaisser le pH du mélange réactionnel, b) puis, agiter et chauffer le mélange réactionnel, de manière à obtenir la fixation de nanoparticules d'hydroxyde métallique ou d'oxyde métallique sur les particules de BN, c) laver les particules de nitrure de bore porteuses de nanoparticules d'hydroxyde ou d'oxyde métallique, ainsi formées, les récupérer et les sécher, d) réduire les nanoparticules d'hydroxyde ou d'oxyde métallique en nanoparticules de métal 0, e) laver les particules modifiées de nitrure de bore, ainsi formées. Toujours, dans le cas de la première variante, l'étape a) peut consister à disposer d'un mélange réactionnel comprenant 15 des nanoparticules stabilisées de métal 0, de l'urée, un acide, des particules de BN hexagonal et de l'eau. Dans ce cas (nommée variante 1C), le procédé de déposition consiste dans les étapes suivantes : a) disposer d'un mélange réactionnel comprenant des 20 nanoparticules de métal 0, de l'urée et de l'eau, des particules de BN hexagonal, et d'un acide, de manière à abaisser le pH du mélange réactionnel, b) puis, agiter et chauffer le mélange réactionnel, de manière à obtenir la fixation de nanoparticules de métal 0 sur les 25 particules de BN, c) laver les particules modifiées de nitrure de bore, ainsi formées. Selon une seconde variante de mise en oeuvre, les nanoparticules métalliques sont des nanoparticules d'oxyde 30 métallique, par exemple choisies parmi des nanoparticules d'oxyde de zinc, de titane, de fer, de terre rare, de chrome, de cobalt, de nickel, d'aluminium, de silicium ou d'un oxyde mixte de ces métaux ou d'un mélange d'oxydes de ces métaux. Dans le cas de cette seconde variante, l'étape a) peut consister à disposer d'un mélange réactionnel comprenant de l'urée, un acide, des particules de BN hexagonal, de l'eau et un sel précurseur des nanoparticules d'oxyde métallique soluble 5 dans l'eau, par exemple choisi parmi les chlorures tels que ZnC14, CoC12, NiC12, FeC12 et FeC13. Dans ce cas, la formation des nanoparticules d'oxyde métallique se fait in situ lors de l'étape b). Dans ce cas (nommée variante 2A), le procédé de déposition 10 consiste dans les étapes suivantes : a) disposer d'un mélange réactionnel comprenant un sel précurseur des nanoparticules d'oxyde métallique soluble dans l'eau, de l'urée et de l'eau, des particules de BN hexagonal, et d'un acide, de manière à abaisser le pH du 15 mélange réactionnel, b) puis, agiter et chauffer le mélange réactionnel, de manière à obtenir la fixation de nanoparticules d'oxyde métallique sur les particules de BN, c) laver les particules modifiées de nitrure de bore, ainsi 20 formées. Toujours, dans le cas de la seconde variante, l'étape a) peut consister à disposer d'un mélange réactionnel comprenant de l'urée, de l'eau, un acide, des particules de BN hexagonal et des nanoparticules d'oxyde métallique. 25 Dans ce cas (nommée variante 2B), le procédé de déposition consiste dans les étapes suivantes : a) disposer d'un mélange réactionnel comprenant des nanoparticules d'oxyde métallique, de l'urée et de l'eau, des particules de BN hexagonal et d'un acide, de manière à 30 abaisser le pH du mélange réactionnel, b) puis, agiter et chauffer le mélange réactionnel, de manière à obtenir la fixation des nanoparticules d'oxyde métallique sur les particules de BN, c) laver les particules modifiées de nitrure de bore, ainsi formées. Quelle que soit la variante du procédé mise en oeuvre, il est possible d'obtenir des particules de BN hexagonal porteuses de 5 nanoparticules métalliques (de métal 0 ou d'oxyde métallique) particulièrement stables, comme définies précédemment. Les particules de BN hexagonal comprises dans la composition selon l'invention peuvent être des particules de BN hexagonal sur lesquelles sont fixées, selon des liaisons stables des 10 nanoparticules métalliques, et notamment des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique, et en particulier des particules de BN hexagonal porteuses de nanoparticules métalliques susceptibles d'être obtenues par le procédé décrit précédemment. Notamment, selon des modes de réalisation particuliers, de 15 telles particules de BN hexagonal modifiées sont caractérisées par les caractéristiques suivantes prises seules ou en combinaison : les particules de h-BN modifiées sont colorées et ne présentent pas la couleur habituelle du BN. Notamment, 20 les nanoparticules métalliques fixées sont des nanoparticules d'oxyde métallique choisies parmi des nanoparticules d'oxyde de zinc, de titane, de fer, de terre rare, de chrome, de cobalt, de nickel, d'aluminium, ou de silicium ou d'un oxyde mixte de ces 25 métaux ou d'un mélange d'oxydes de ces métaux ; ou des nanoparticules de métal 0 choisies parmi des nanoparticules de Ag, Au, Pt, Pd, Ru, Rh ou d'un alliage ou d'un mélange de ces métaux et sont, de préférence, des nanoparticules d'or ; ou des 30 nanoparticules d'un alliage métal 0/oxyde métalliques tels que précédemment cités ou un mélange de telles nanoparticules. le h-BN est graphitique, le h-BN présente une surface spécifique de 1 à 10 m2/g, - le h-BN présente une porosité faible qui peut s'étendre d'une porosité nulle à une mésoporosité, - les nanoparticules métalliques sont dispersées de manière homogène sur les particules de h-BN, - les nanoparticules métalliques déposées sont de forme essentiellement sphérique, - le diamètre équivalent des nanoparticules présentes en surface est compris dans la gamme allant de 0,1 nm à 1 micron, de préférence dans la gamme allant de 0,5 à 500 nm, et préférentiellement dans la gamme allant de 1 à 200 nm ; La mesure du diamètre équivalent d'une nanoparticule est réalisée en mesurant la surface de chaque nanoparticule sur un cliché par microscopie électronique à transmission. Chaque nanoparticule est assimilée à une sphère parfaite et le diamètre équivalent est calculé à partir de la surface (S) d'analyse observée (section transverse) à partir de la formule S=11R2 avec R qui correspond au rayon de la sphère parfaite, et donc de la section transverse, à laquelle est assimilée la nanoparticule. - la taille des nanoparticules présentes en surface des particules de h-BN est homogène, de sorte qu'au moins 70 %, de préférence au moins 75 % ont un diamètre équivalent qui appartient à une gamme centrée sur une valeur x et qui correspond à x ± 20 % de x, - la densité de nanoparticules métalliques fixées en surface des particules de BN est, en moyenne, supérieure à 50 nanoparticules par pm2 de particules de BN, de préférence, supérieure à 150 nanoparticules par pm2 de particules de BN ; la couleur du BN modifié obtenu peut être modulée en fonction de la nature des nanoparticules métalliques, du % massique de nanoparticules adsorbées et de la taille de ces nanoparticules. Une telle densité permet, en particulier, de bien faire apparaitre la couleur donnée par ces différents choix, au moins 80 %, de préférence 90% des nanoparticules liées aux particules de BN sont sous une forme individualisée, c'est-à-dire qu'elles ne sont pas agglomérées avec une autre (voire plusieurs) nanoparticule, les nanoparticules métalliques sont adsorbées par liaisons électrostatiques en surface des particules de h-BN. Les particules h-BN sur lesquelles sont fixées des nanoparticules métalliques peuvent notamment être présentes dans la composition selon l'invention en une teneur allant de 0,1 à 15 90% en poids, par rapport au poids total de la composition. Du fait de leur couleur modulable pouvant notamment varier en fonction de la concentration et du nombre de nanoparticules métalliques immobilisées en surface du h-BN, les particules de h-BN sur lesquelles sont fixées des nanoparticules métalliques 20 sont particulièrement intéressantes lorsqu'elles sont introduites comme agent colorant dans des compositions cosmétiques, par exemple des compositions de soin et/ou de maquillage, et notamment des poudres. Galénique 25 La composition selon l'invention peut se présenter sous toute forme galénique que présentent habituellement les produits de maquillage et/ou de soin, notamment sous forme de composition anhydre (c'est-à-dire renfermant moins de 5% en poids d'eau, voire moins de 1% en poids d'eau), ou sous forme d'émulsion eau- 30 dans-huile ou huile-dans-eau. Cette composition peut se présenter sous la forme d'une poudre, telle qu'une poudre libre ou compactée, d'une pâte, d'une crème, d'un gel ou d'un fluide. La composition selon l'invention peut se présenter sous la forme d'un produit de soin de la peau ou d'un fond de teint, d'un fard à paupières et/ou à joues, d'un rouge à lèvre et/ou d'un gloss. Les particules de h-BN sont présentes dans la composition selon l'invention en une teneur comprise entre 0,1 et 15% en poids, de préférence entre 0,1 et 10% en poids, par rapport au poids total de la composition, notamment lorsque les nanoparticules métalliques fixées sur les particules de BN sont de l'or. Milieu cosmétiquement acceptable La composition selon l'invention comprend un milieu cosmétiquement acceptable, c'est-à-dire susceptible d'être appliqué sur les matières kératiniques, et notamment la peau ou les lèvres sans générer d'inconforts (tiraillements, rougeurs, picotements) inacceptables pour l'utilisateur. Le milieu cosmétiquement acceptable de la composition selon l'invention peut notamment comprendre un ou plusieurs composés choisis parmi les huiles, les cires, les gélifiants, l'eau, les polymères filmogènes, les tensioactifs, les charges, les matières colorantes autres que le h-BN selon l'invention, et des mélanges de ces composés. En particulier, le milieu cosmétiquement acceptable de la composition selon l'invention peut comprendre au moins une 25 huile. Au sens de la présente invention, on entend par « huile » un composé liquide à température ambiante (25°C), et qui, lorsqu'il est introduit à raison d'au moins 1% en poids dans l'eau à 25°C, n'est pas du tout soluble dans l'eau, ou soluble à hauteur de 30 moins de 10% en poids, par rapport au poids d'huile introduit dans l'eau. Comme huiles, on peut notamment citer : les hydrocarbures linéaires ou ramifiés d'origine minérale ou synthétique, les (poly)esters et (poly)éthers de synthèse et en particulier les (poly) esters d'acides en C6-C20 et d'alcools en C6-C2o avantageusement ramifiés, tels que l'isononanoate d'isononyle, les huiles végétales, les acides gras ramifiés et/ou insaturés, 5 les alcools gras ramifiés et/ou insaturés, les huiles de silicone telles que les polydiméthylsiloxanes linéaires, éventuellement phénylés, ou cycliques, les huiles fluorosiliconées, les huiles fluorées, ainsi que leurs mélanges. Il est bien entendu que la composition selon l'invention 10 peut comprendre des mélanges des huiles mentionnées ci-dessus. Des exemples d'huiles végétales sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de 15 noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat ou de camellia. On entend par "huile hydrocarbonée", une huile contenant 20 uniquement des atomes d'hydrogène et de carbone. Des exemples d'huiles hydrocarbonées non volatiles sont le polybutène, le polyisobutène hydrogéné et le polydécène hydrogéné. Les huiles hydrocarbonées volatiles peuvent être choisies parmi les huiles hydrocarbonées contenant de 8 à 16 atomes de carbone, et 25 notamment les alcanes ramifiés en C8-C16 (appelées aussi isoparaffines) comme 1 ' isododécane, 1 ' isodécane ou l'isohexadécane. Comme huile hydrocarbonée non volatile, on peut notamment citer : 30 les huiles hydrocarbonées d'origine végétale telles que les triesters d'acides gras et de glycérol dont les acides gras peuvent avoir des longueurs de chaînes variées de C4 à C24, ces dernières pouvant être linéaires ou ramifiées, saturées ou insaturées ; ces huiles sont notamment les huiles de germe de blé, de tournesol, de pépins de raisin, de sésame, de maïs, d'abricot, de ricin, de karité, d'avocat, d'olive, de soja, l'huile d'amande douce, de palme, de colza, de coton, de noisette, de macadamia, de jojoba, de luzerne, de pavot, de potimarron, de sésame, de courge, de colza, de cassis, d'onagre, de millet, d'orge, de quinoa, de seigle, de carthame, de bancoulier, de passiflore, de rosier muscat; le triglycéride de l'acide caprylique comme le produit vendu sous la dénomination commerciale TRIVENT OC-G par la société ALZO INTERNATIONAL ou encore le mélange de triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel, - les éthers de synthèse ayant de 10 à 40 atomes de carbone ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique tels que la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que le Parléam®, le squalane, et leurs mélanges; - les esters de synthèse comme les huiles de formule R1COOR2 dans laquelle R1 représente le reste d'un acide gras linéaire ou ramifié comportant de 1 à 40 atomes de carbone et R2 représente une chaîne hydrocarbonée notamment ramifiée contenant de 1 à 40 atomes de carbone, à condition que R1 + R2 soit >10, comme par exemple l'huile de Purcellin (octanoate de cétostéaryle), le myristate d'isopropyle, le palmitate d'isopropyle, le benzoate d'alcools en C12 à C15, le laurate d'hexyle, l'adipate de diisopropyle, l'isononanoate d'isononyle, le palmitate de 2-éthyl-hexyle, l'isostéarate d'isostéaryle, des octanoates, decanoates ou ricinoleates d'alcools ou de polyalcools comme le dioctanoate de propylène glycol ; les esters hydroxylés comme le lactate d'isostéaryle, le malate de diisostéaryle ; les esters du pentaérythritol ; et les esters du triméthylolpropane. les alcools gras liquides à température ambiante à chaîne carbonée ramifiée et/ou insaturée ayant de 12 à 26 atomes de carbone comme l'octyl dodécanol, l'alcool isostéarylique, l'alcool oléique, le 2-hexyldécanol, le 2-butyloctanol et le 2-undécylpentadécanol ; les acides gras supérieurs tels que l'acide oléique, l'acide linoléique, l'acide linolénique ; - les carbonates, - les acétals, - les citrates, et leurs mélanges. On entend par "huile de silicone", une huile comprenant au moins un atome de silicium, et notamment au moins un groupe Si-O. L'huile de silicone peut être volatile ou non volatile. Comme huile de silicone non volatile, on peut notamment citer les polydiméthylsiloxanes renfermant au moins 8 atomes de silicium, les polyalkylméthylsiloxane dont la chaîne alkyle renferme de 8 à 20 atomes de carbone et les huiles identifiées par le nom INCI phényle triméthicone. Comme huile de silicone volatile, on peut citer notamment certaines diméthicones de viscosité 5 et 6 cSt, l'octaméthyl cyclotétrasiloxane, le décaméthyl cyclopentasiloxane, le dodécaméthyl cyclohexasiloxane, l'heptaméthyl hexyltrisiloxane, l'heptaméthyloctyl trisiloxane, l'hexaméthyl disiloxane, l'octaméthyl trisiloxane, le décaméthyl tétrasiloxane, le dodécaméthyl pentasiloxane, les composés identifiés par les noms INCI methyl triméthicone et caprylyl méthicone et leurs mélanges. On entend par « huiles fluorées », une huile contenant au moins un atome de fluor, telle que le nonafluorométhoxybutane ou le perfluorométhyl-cyclopentane, le perfluorodiméthylcyclohexane, le perfluoroperhydrophénanthrène, la perfluorodécaline, et leurs mélanges, sans que cette liste ne soit limitative. Selon un mode particulier de réalisation, le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention comprend au moins une huile hydrocarbonée non volatile d'origine végétale, telle que notamment les huiles hydrocarbonées choisie parmi le triglycéride de l'acide caprylique comme le produit vendu sous la dénomination commerciale TRIVENT OC-G par la société ALZO INTERNATIONAL ou encore le mélange de triglycérides des acides caprylique/caprique comme ceux vendus par la société Stéarineries Dubois ou ceux vendus sous les dénominations Miglyol® 810, 812 et 818 par la société Dynamit Nobel. La quantité d'huiles contenue dans la composition selon l'invention représente de préférence de 3 à 50% en poids et plus préférentiellement de 15 à 25% en poids, par rapport au poids total de cette composition. Le milieu cosmétiquement acceptable de la composition selon l'invention peut, en outre, contenir au moins une cire. Par « cire », on entend un corps gras ayant une température de fusion supérieure à 30°C et généralement inférieure à 100°C, qui est liquide dans les conditions de préparation de la composition et présente à l'état solide une organisation cristalline anisotrope. Des exemples de cires sont notamment les cires animales, végétales, minérales ou synthétiques, ces dernières pouvant avantageusement être des cires hydrocarbonées ou siliconées. On peut ainsi mentionner les cires d'insecte de Chine, de Carnauba, de Candelilla, de riz, d'abeille (Cera alba), de polyméthylène, de polyéthylène, de polybutylène, éventuellement fonctionnalisées, et de paraffine, ainsi que l'ozokérite, les cires microcristallines, les alcools gras linéaires en C14-C22 et les triesters d'acides en C8-C20 et de glycérine tels que le tribéhénate de glycérine, le beurre de karité, correspondant au nom INCI butyrospermum (shea) parkii, vendu sous la dénomination commercial Lipex Shea par la société AARHUSKARLSHAMN AB, et leurs mélanges, sans que cette liste ne soit limitative. On peut également citer le stéarate de glycol acétylé commercialisé par la société VEVY sous la dénomination commerciale CETACENE®. D'autres exemples de corps gras structurants sont les polyesters de sucrose et les copolymères oléfiniques. Selon un mode particulier de réalisation, le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention comprend au moins une cire, telle que notamment le beurre de karité, correspondant au nom INCI butyrospermum (shea) parkii, vendu sous la dénomination commercial Lipex Shea par la société AARHUSKARLSHAMN AB. Le milieu cosmétiquement acceptable peut en outre comprendre au moins un gélifiant lipophile ou hydrophile. Des exemples de gélifiants lipophiles sont notamment les argiles modifiées et les polymères de silicone, plus particulièrement les élastomères d'organopolysiloxane. Parmi ceux-ci, on peut citer les polymères au moins partiellement réticulés résultant de la réaction d'un organopolysiloxane portant des groupes insaturés, tels que des groupes vinyle ou allyle, situés en bout ou en milieu de chaîne, de préférence sur un atome de silicium, avec un autre composé siliconé réactif tel qu'un organohydrogéno-polysiloxane. Ces polymères sont habituellement disponibles sous forme de gel dans un solvant siliconé volatil ou non volatil ou dans un solvant hydrocarboné. Des exemples de tels élastomères sont notamment commercialisés par la société SHIN ETSU sous les dénominations commerciales KSG-6, KSG-16, KSG-31, KSG-32, KSG-41, KSG-42, KSG-43 et KSG-44, et par la société DOW CORNING sous les dénominations commerciales DC 9040 et DC 9041. Un autre gélifiant huileux est constitué d'un polymère de silicone, obtenu par auto-polymérisation d'un organopolysiloxane fonctionnalisé par des groupements époxy et hydrosilylé, en présence d'un catalyseur, qui est disponible dans le commerce auprès de la société GENERAL ELECTRIC sous la dénomination commerciale VELVESIL 125. Un autre gélifiant lipophile est constitué d'un copolymère diméthicone / vinyldiméthicone cyclique tel que celui commercialisé par la société JEEN sous la dénomination commerciale JEESILC PS (dont PS-VH, PS-VHLV, PS-CM, PS-CMLV et PS-DM). Un autre type de gélifiant lipophile est constitué par les copolymères de styrène et d'oléfines telles que l'éthylène, le propylène et/ou le butylène, éventuellement associés à des solvants siliconés ou hydrocarbonés, tels que décrits en particulier dans la demande WO 98/38981 et dans le brevet US- 6,309,629. Ils comprennent notamment les gélifiants à base de terpolymères séquencés disponibles auprès de la société PENRECO sous la dénomination commerciale VERSAGEL. Un autre type de gélifiant lipophile est constitué des polyamides tels que ceux identifiés par le nom INCI polyamide-3 et en particulier les polymères SYLVACLEAR AF 1900V et PA 1200V disponibles auprès de la société ARIZONA CHEMICAL ainsi que ceux identifiés par le nom INCI « Ethylenediamine/Hydrogenated Dimer Dilinoleate Copolymer Bis-Di-C14-18 Alkyl Amide » et disponibles par exemple sous la dénomination commerciale SYLVACLEAR A200V ou SYLVACLEAR A2614V auprès de la société ARIZONA CHEMICAL. Le gélifiant lipophile peut en variante être une bentone. Le gélifiant lipophile peut également être un copolymère Hydroxyéthylacrylate / Sodium acryloyldiméthyl taurate dans un solvant hydrocarboné comme le squalane disponible par exemple sous la dénomination commerciale SIMULGEL NS (vendu par la société SEPPIC). Le gélifiant hydrophile peut être un hydrocolloïde qui peut notamment être choisi parmi : les homo- et copolymères d'acide acrylique et/ou de sels ou d'esters d'acide acrylique, tels que les carbomers, les mélanges à base de polyacrylate de sodium tels que le GELLINOV®, l'HYDRILLIEN 9® de LIPOCHEMICALS et le DC RM 2051® de DOW CORNING ; les homo- et copolymères d'acrylamide ; les homo- et copolymères d'acide acryloylméthylpropane sulfonique (AMPS), tels que l'ARISTOFLEX AVC® ou HMB® de CLARIANT et le SEPINOV EMT® de SEPPIC ; les polysaccharides tels que les gommes de guar ou de xanthane, les carraghénanes, les lévananes greffés et les inulines non greffées ; et les dérivés de cellulose, sans que cette liste ne soit limitative. La phase aqueuse peut également contenir des composés siliconés solubles tels que le mélange commercialisé par la société CLARIANT sous la dénomination commerciale SILCARE® SEA, qui répond au nom INCI « trideceth-9 amodimethicone & trideceth-12 ». Selon un mode particulier de réalisation, le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention comprend au moins un gélifiant lipophile tel que notamment un copolymère Hydroxyéthylacrylate / Sodium acryloyldiméthyl taurate dans un solvant hydrocarboné comme le squalane disponible par exemple sous la dénomination commerciale SIMULGEL NS (vendu par la société SEPPIC). Le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention peut également contenir de l'eau, notamment en une teneur allant de 10 à 50% en poids, de préférence de 20 à 35% en poids, par rapport au poids total de la composition. Le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention peut également comprendre au moins un solvant organique miscible à l'eau, tel que notamment les mono-, polyalcools en Cl-C6, linéaires ou ramifiés. Selon un mode particulier de réalisation, le milieu 25 physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention comprend au moins solvant organique miscible à l'eau tel que notamment le 1,3-propanediol. Le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention peut également renfermer au moins un polymère 30 filmogène, en particulier susceptible d'apporter de la tenue et/ou des propriétés de non-transfert au maquillage conféré par la composition. Ce polymère filmogène peut être un polymère siliconé éventuellement modifié uréthane ou fluoré ou acrylate tel que les silicones (méth)acrylates commercialisées par JEEN sous la dénomination Jeesil PS (qui inclus PS-VH, PS-VHLV, PS-CM, PS- CMLV et PS-DMLV),ou les polymères commercialisés par SHIN-ETSU sous les dénominations commerciales KP-545, KP-561 et KP-562, ou les polymères commercialisés par la société DOW CORNING sous les dénominations commerciales DC FA 4002 ID et DC FA 4001 CM. D'autres exemples de polymères filmogènes sont les résines de silicone et en particulier les résines MQ telles que les triméthylsiloxysilicates et les résines MT telles que les dérivés de silsesquioxane et notamment les polyméthylsilsesquioxanes, commercialisés notamment par la société SHIN-ETSU, ainsi que le polypropylsilsesquioxane commercialisé par la société DOW CORNING sous la dénomination commerciale DC 670 ou le phénylpropyl polysilsesquioxane commercialisé par la société WACKER sous la dénomination commerciale BELSIL SPR45VP. Un autre exemple est constitué des polymères fluorosiliconés identifiés par le nom INCI trifluoropropyldiméthylsiloxy triéthylsiloxysilicate tels que celui commercialisé par la société GENERAL ELECTRIC sous la dénomination commerciale XS66-B8226. On peut également utiliser comme polymères filmogènes des polymères bioadhésifs obtenus par exemple par polycondensation de diméthiconol et de résine silicate MQ dans un solvant tel que l'heptane, qui sont notamment commercialisés par la société DOW CORNING sous les dénominations commerciales DC 7-4405 low tack et DC 7-4505 high tack. D'autres exemples de polymères filmogènes sont les polyoléfines cycliques telles que le polycyclopentadiène, notamment commercialisé par la société KOBO sous la dénomination commerciale KOBOGUARD 5400, ou encore le polydicyclopentadiène. D'autres exemples encore de filmogènes sont constitués de copolymères de vinylpyrrolidone (VP) et/ou d'oléfines linéaires tels que les copolymères VP/hexadécène et VP/eicosène dont l'ANTARON V216 et l'ANTARON V220 de la société ISP ou encore les copolymères éthylène / acétate de vinyle tels que l'AC 400 de la société BAERLOCHER. D'autres polymères filmogènes susceptibles d'être utilisés dans cette invention sont des polyacrylates tels que le poly(acrylate d'éthyle) commercialisé notamment par la société CREATIONS COULEURS sous la dénomination commerciale CREASIL 7 ID. La composition selon l'invention peut également contenir un ou plusieurs tensioactifs choisis de préférence parmi les tensioactifs non ioniques, tels que les polyols polyesters, les esters de sorbitane éventuellement polyéthoxylés tel le Polysorbate 60, les esters d'acides gras et de glycérol, les esters d'acides gras et de sucrose, les esters d'acides gras et de polyéthylèneglycol, les polysiloxanes modifiés par des polyéthers, les éthers d'alcools gras et de polyéthylèneglycol, les alkylpolyglycosides et la lécithine hydrogénée, le mélange de cétéaryl glycoside et de cétéaryl alcool vendu sous la dénomination commerciale XYLIANCE par la société SOLIANCE sans que cette liste ne soit limitative. On préfère que la composition selon l'invention ne renferme pas de tensioactif anionique, cationique ou amphotère. Par « tensioactif », on entend un composé identifié comme tel dans le Dictionnaire McCUTCHEON. Selon un mode particulier de réalisation, la composition selon l'invention comprend au moins un tensioactif tel que notamment le mélange de cétéaryl glycoside et de cétéaryl alcool vendu sous la dénomination commerciale XYLIANCE par la société SOLIANCE. La composition peut encore contenir au moins une autre matière colorante que le nitrure de bore selon l'invention, choisie parmi les colorants hydrosolubles ou liposolubles, les charges ayant pour effet de colorer et/ou opacifier la composition et/ou la peau, telles que les pigments, les nacres, les laques et leurs mélanges. Ces matières colorantes peuvent être éventuellement traitées en surface par un agent hydrophobe tel que les silanes, silicones, savons d'acides gras, C9-15 fluoroalcool phosphates, copolymères acrylate/ dimethicone, copolymères mixtes C9-C15 fluoroalcool phosphates / silicones, lécithines, cire de carnauba, polyéthylène, chitosan et acides 5 aminés éventuellement acylés tels que la lauroyl lysine, le disodium stearoyl glutamate et l'aluminium acyl glutamate. Les pigments peuvent être minéraux ou organiques, naturels ou de synthèse. Des exemples de pigments sont notamment les oxydes de fer, de titane, de chrome ou de zinc, le bleu outremer, le bleu 10 de prusse, le noir de carbone, ainsi que les pigments composites et les pigments g o n i o-chromatiques, perlescents, interférentiels, photochromes ou thermochromes, sans que cette liste ne soit limitative. Les nacres peuvent être choisies parmi celles classiquement présentes dans les produits de maquillage, 15 telles que les mica-dioxyde de titane. Outre les matières colorantes insolubles, la composition selon l'invention peut renfermer au moins une charge. Par ce terme, on entend toute particule de forme quelconque (notamment sphérique ou lamellaire), minérale ou organique, insoluble dans 20 la composition. Des exemples de charges sont le talc, le mica, la silice, le kaolin, le nitrure de bore, l'amidon, l'amidon modifié par l'anhydride octénylsuccinique notamment commercialisé sous la référence Dry Flo PC par la société Akzo Nobel, le myristate de magnésium et le stéarate de magnésium, la 25 lauroyl lysine, les poudres de polyamides tel le Nylon-12, les poudres de polyéthylènes, les poudres de polyuréthanes, les poudres de polystyrènes, les poudres de polyesters, les résines de silicone, les poudres d'élastomères de silicone et les poudres de polymères acryliques, en particulier de 30 poly(méthacrylate de méthyle). Les charges peuvent notamment être constituées de plusieurs couches de nature chimique et/ou de forme physique différentes et notamment se présenter sous forme de lamelles enrobées de charges sphériques. Elles peuvent être modifiées à l'aide de différents traitements de surface. Un exemple de charge traitée en surface est constitué par la silice modifiée par un copolymère éthylène méthacrylate commercialisée notamment par la société KOBO sous les dénominations commerciales DSPCS 20N-I2, DSPCS/3H-I2 et DSPCS- 12. Selon un mode particulier de réalisation, le milieu physiologiquement acceptable de la composition selon l'invention comprend au moins une charge choisie parmi, le talc, l'amidon modifié par l'anhydride octénylsuccinique notamment commercialisé sous la référence Dry Flo PC par la société Akzo Nobel, le myristate de magnésium et le stéarate de magnésium, la lauroyl lysine, le Nylon-12 et leur mélange. La composition selon l'invention peut également renfermer des agents anti-oxydants tels que l'acide ascorbique et ses esters alkylés ou phosphorylés, ou encore le tocophérol et ses esters, un exemple de mélange d'agents anti-oxydants est l'OXYNEX K vendu par la société MERCK; des séquestrants tels que les sels d'EDTA ; des ajusteurs de pH et des conservateurs tels que l'acide citrique et ses dérivés ; et des parfums. Cette composition peut, en outre, contenir au moins un filtre UV choisi parmi les filtres organiques et inorganiques et leurs mélanges. Comme filtres organiques, on peut citer notamment les dérivés de dibenzoylméthane (dont le butyl methoxydibenzoylmethane), les dérivés d'acide cinnamique (dont l'ethylhexyl methoxycinnamate), les salicylates, les acides para-aminobenzoïques, les 8 , 8 ' -di ph én ylacrylates, les benzophénones, les dérivés de benzylidène camphre, les phénylbenzimidazoles, les triazines, les phénylbenzotriazoles et les dérivés anthraniliques. Comme filtres inorganiques, on peut notamment citer les filtres à base d'oxydes minéraux sous forme de pigments ou de nanopigments, enrobés ou non, et en particulier à base de dioxyde de titane ou d'oxyde de zinc. La composition selon l'invention peut également comprendre divers additifs cosmétiques classiques tels que ceux listés dans le Dictionnaire CTFA, Hème Edition, 2006. Description des figures : La Figure 1 et la Figure 2 sont respectivement la courbe par analyse UV-visible et la photographie MET des particules de BN modifiées obtenues à l'exemple 1 (BNAU). La Figure 3 et la Figure 4 sont respectivement la courbe par analyse UV-visible et la photographie MET des particules de BN 10 modifiées obtenues à l'exemple 2 (BN8). La Figure 5 et la Figure 6 sont respectivement la courbe par analyse UV-visible et la photographie MET des particules de BN modifiées obtenues à l'exemple 3 (BN7). L'invention sera mieux comprise à la lumière des exemples 15 non limitatifs et purement illustratifs suivants. EXEMPLES Les techniques d'analyse suivantes ont été utilisées pour caractériser les produits synthétisés. Matériel et méthodes de caractérisations : 20 1-ICP-OES (de l'anglais "Inductively coupled plasma optical emission spectroscopy") Matériel : ACTIVA marque Horiba JOBIN YVON Méthode : 25 Attaque en bécher eau régale + HF évaporation maxi puis reprise H2SO4 Principe : Le principe de la mesure est basé sur la nébulisation puis l'ionisation de l'échantillon liquide dans un plasma d'argon (6000-8000°C). Les atomes de l'échantillon sont excités à un 30 niveau énergétique supérieur. Le retour à l'état stable est accompagné de l'émission d'une série d'ondes électromagnétiques dans la gamme du spectre visible/UV caractéristique de chaque élément. Les différentes longueurs d'ondes sont séparées par un spectromètre. L'intensité de la radiation est proportionnelle à la concentration de l'élément. 2-Mesures LAB : Matériel : Spectrocolorimètre MINOLTA CM 3610d à sphère d'intégration Méthode : -Illuminant D65 -Observateur 10° Principe : Toute couleur est représentée par 3 coordonnées notées L*, a*, b*. Lorsque : L*=0 la couleur de l'objet est noire L*=50 la couleur de l'objet est proche du gris L*=100 la couleur de l'objet est blanche Une valeur positive de a* dénote une couleur localisée vers le rouge. Une valeur négative de a* dénote une couleur localisée vers le vert. Une valeur positive de b* dénote une couleur localisée vers le jaune. Une valeur négative de b* dénote une couleur localisée vers le bleu. 3-Mesures UV-Visible Matériel : Spectrophotomètre Perkin - Elmer modèle Lambda 35 Méthode : Gamme de fonctionnement utile : 190 - 1100 nm (52 000-9100 cm-1) Principe : permet de déterminer l'absorbance d'un composé lorsqu'il est soumis à une longueur d'onde donnée dans l'ultraviolet et le visible. 4 MET : Microscopie Electronique à Transmission Matériel : JEOL 1200EX Méthode : - Résolution de 0,40 nm en mode point et de 0,2 nm en mode ligne - Gamme de grandissements de 50 à 500K en microscopie électronique à transmission (MET) - Tensions d'accélération possibles de 40 à 120kV Principe : c'est une technique de microscopie où un faisceau d'électrons est transmis à travers un échantillon très mince. Les effets d'interaction entre les électrons et l'échantillon donnent naissance à une image. 5 Etude de distribution de taille Le diamètre équivalent des particules a été mesurée à l'aide d'un logiciel nommé ImageJ (J=Java). C'est un logiciel de traitement et d'analyse d'images écrit par le National Institut of Health (NIH). Ce dernier permet entre autres de dénombrer des particules, de mesurer des surfaces et des distances. Ce logiciel a été utilisé pour déterminer le diamètre équivalent des nanoparticules à la surface des particules de BN, à partir de clichés de Microscopie Electronique à Transmission (MET). Les mesures ont été réalisées en mesurant l'aire de chaque nanoparticule sur les clichés . Ensuite, chaque nanoparticule a été assimilée à une sphère parfaite et le diamètre équivalent a été calculé à partir de la surface (S) de la section transverse, à partir de la formule S=11R2 avec R qui correspond au rayon de la sphère parfaite à laquelle est assimilée la nanoparticule. Une distribution des diamètres équivalents a été obtenue en comptant le nombre de nanoparticules associé à une gamme de diamètre donnée. Le nombre de nanoparticules présentes à la surface du BN a été déterminé manuellement par un comptage sur des clichés MET. Dans les exemples suivants les produits suivants ont été utilisés : HAuC14.4H20 : commercialisé par la société STREM CHEMICALS. BN UHP 1109C : nitrure de bore ayant une surface spécifique de 3m2/g et une taille de particules de 12 microns, commercialisé par la société SAINT GOBAIN. Urée : ACS reagent 99-100,5% commercialisé par la société 5 ALDRICH. Eau distillée par un appareil Millipore milli-q water avec une résistivité > 18 MS2. HNO3 : à 68% commercialisé par la société PROLABO. 1er exemple de synthèse : 0,0059% Au/BN (BNAU) Réactifs Quantités BN 100g llmg 15,3g 500mL 18mL HAuC14.4H20 Urée H20 HNO3 (6.38%) 10 Etape 1 : Dépôt de l'hydroxyde d'or sur la surface du BN à partir d'un sel d'or Ordre d'introduction des réactifs : 1) Addition H20 + HAuC14.4H20 2) Addition Urée 15 3) Addition HNO3 4) Addition BN (granulométrie D50=4-7pm Starck Lubriform BN 10 numéro de lot 95294) Chauffage à 100°C pendant 2h00 A la fin du chauffage la solution est refroidie jusqu'à la 20 température ambiante. Etape 2 : Réduction de l'hydroxyde en or métallique Réduction in-situ à la température ambiante mNaBH4= 102mg VNaOH (1M)= 100mL 25 On dissout NaBH4 dans NaOH, ensuite on injecte la solution obtenue dans le mélange réactionnel. Etape 3 : Lavage La solution est lavée à l'eau et filtrée pour éliminer les chlorures et les produits qui n'ont pas réagi. Etape 4 Séchage à 100°C (il serait également possible de procéder à une mise en solution) Etape 5 : Broyage. Caractérisation du produit obtenu : a) Mesure ICP-OES : % Au = 59 ppm Le rendement en particules déposée est de 99.9% b) Mesures LAB par spectrocolorimétrie Sur le Tableau 1 ci-dessous sont reportées les mesures LAB du BN avant (référencé BNO) et après dépôt des nanoparticules d'or. Ces mesures montrent une différence notable entre les 2 BN. La couleur du BN avec 0,0059% d'or est : rose orangé. Tableau 1 BN avec 0,0059% Au BN sans nanoparticules (BNO) L* 95,3 80,20 a* 0,92 -0.14 b* -0,68 1.49 c) Mesures UV-Visible Sur la Figure 1 sont reportées les mesures UV-visible réalisées sur le BN avant (BNO) et après dépôt des nanoparticules d'or. Le BNO présente deux pics d'absorption à 210 et 264 nm dans le domaine de l'ultraviolet. Suite au dépôt des nanoparticules d'or, les pics à 210 et 264 nm sont toujours présents et un large pic à 540 nm apparait. Ce dernier correspond à une absorption dans le visible et traduit une coloration visible du BN après dépôt des nanoparticules. d) Photographie MET La Figure 2 est une photographie MET de particules de BN sur lesquelles sont déposées 0,0059% d'or. La photo montre que les nanoparticules sont bien dispersées et présente une forme sphérique. Cette forme sphérique est réalisée lors de la phase de préparation du colloïde. 2ème exemple de synthèse : 0,1% Au/BN (BN 8) Réactifs Quantités BN 60g 134mg 130g 500mL lmL HAuC14.4H20 Urée H2O HNO3 (68%) Etape 1 : Dépôt de l'hydroxyde d'or sur la surface du BN à partir d'un sel d'or Ordre d'introduction des réactifs : 1) Addition H2O + HAuC14.4H20 2) Addition Urée 3) Addition HNO3 4) Addition BN (granulométrie D50=4-7pm Starck Lubriform BN 10 numéro de lot 95294) Chauffage à 120°C pendant 7h00 A la fin du chauffage la solution est refroidie jusqu'à la température ambiante. Etape 2 : Réduction de l'hydroxyde en or métallique Réduction in-situ à la température ambiante mNaBH4= 300mg VNaOH (1M)= 20mL On dissout NaBH4 dans NaOH, ensuite on injecte la solution obtenue dans le mélange réactionnel. Etape 3 : Lavage La solution est lavée à l'eau et filtrée pour éliminer les chlorures et les produits qui n'ont pas réagi. Etape 4 : Séchage à 120°C (il serait également possible de procéder à une mise en solution) Etape 5 : Broyage. Caractérisation du produit obtenu : a) Mesure ICP-OES : % Au = 920 ppm Le rendement en particules déposée est de 92% b) Mesures LAB par spectrocolorimétrie Sur le Tableau 2 ci-dessous sont reportées les mesures LAB du BN avant (référencé BNO) et après dépôt des nanoparticules d'or. Ces mesures montrent une différence notable entre les 2 BN. La couleur du BN avec 0,1% d'or est : violet/rose clair. Tableau 2 BN avec 0,1% Au BN sans nanoparticules (BNO) L* 72,26 80,20 a* 1,52 -0,14 b* -2,32 1,49 c) Mesures UV-Visible Sur la Figure 3 sont reportées les mesures UV-visible réalisées sur le BN avant (BNO) et après dépôt des nanoparticules d'or. Le BNO présente deux pics d'absorption à 210 et 264 nm dans le domaine de l'ultraviolet. Suite au dépôt des nanoparticules d'or, les pics à 210 et 264 nm sont toujours présents et un large pic à 560 nm apparait. Ce dernier correspond à une absorption dans le visible et traduit une coloration visible du BN après dépôt des nanoparticules. d) Photographie MET La Figure 4 est une photographie MET de particules de BN8. La photo montre que les nanoparticules sont bien dispersées et présente une forme sphérique. Cette forme sphérique est réalisée lors de la phase de préparation du colloïde. 3erfte exemple de synthèse : 1% Au/BN (BN7) Réactifs Quantités BN 2g HAuC14.4H20 40mg Urée 6g H20 55mL HNO2(1,36%) 5mL Citrate de sodium 211 mg PVP(1%) PVP = polyvinylpyrrolidone 0,4mL Etape 1 : Préparation d'un colloïde d'or et dépôt des nanoparticules d'or sur la surface du BN 1) Addition H20 + HAuC14.4H20 2) Chauffage jusqu'à ebullition 3) Le citrate de sodium est dissous dans 5mL H20 et ajouté au mélange précédent. Le mélange change de couleur et passe du jaune au rouge en 15 secondes 4) On se met à la température ambiante 5) Addition de 0,4mL de PVP. Le PVP sert à stabiliser les nanoparticules d'or en évitant leur agglomération lorsqu'elles sont en solution dans l'eau 6) Addition de HNO3 7) Addition urée 8) Addition BN (granulométrie 4-7pm BN lubriform BN10 numéro de lot 95294) Chauffage à 120°C pendant 5 heures Etape 2 : Lavage La solution est lavée à l'eau et filtrée pour éliminer les chlorures et les produits qui n'ont pas réagi. Etape 3 : Séchage à 120°C (il serait également possible de procéder à une mise en solution) Etape 4 : Broyage. Caractérisation du produit obtenu : a) Mesure ICP-OES : % Au = 0.87 % Le rendement en particules déposée est de 87%. b) Mesures LAB par spectrocolorimétrie Sur le Tableau 3 ci-dessous sont reportées les mesures LAB du BN avant (référencé BNO) et après dépôt des nanoparticules d'or. Ces mesures montrent une différence notable entre les 2 BN. La couleur du BN avec 1% d'or est : violet. Tableau 3 BN avec 0,1% Au BN sans nanoparticules (BNO) L* 73,16 80,20 a* 7,33 -0,14 b* -0,99 1,49 c) Mesures UV-Visible Sur la Figure 5 sont reportées les mesures UV-visible réalisées sur le BN avant (BNO) et après dépôt des nanoparticules d'or. Le BNO présente deux pics d'absorption à 210 et 264 nm dans le domaine de l'ultraviolet. Suite au dépôt des nanoparticules d'or, les pics à 210 et 264 nm sont toujours présents et un large pic à 532 nm apparait. Ce dernier correspond à une absorption dans le visible et traduit une coloration visible du BN après dépôt des nanoparticules. d) Photographie MET La Figure 6 est une photographie MET de particules de BN sur lesquelles sont déposées 0,87% d'or. La photo montre que les nanoparticules sont bien dispersées et présente une forme sphérique. Cette forme sphérique est réalisée lors de la phase de préparation du colloïde. 4ème exemple : Comparaison des différents procédés de déposition Plusieurs échantillons Au/BN avec un dépôt en nanoparticules d'or d'environ 1% massique ont été préparés, d'une part avec le procédé selon l'invention, conformément à l'exemple 1, et d'autre part selon le procédé de l'art antérieur décrit dans l'article Journal of Catalysis, 2010, Vol.210, p.39-45. Dans cet article, le produit après déposition du sel est soit réduit, soit calciné, les deux méthodes ont donc été mises en oeuvre. Deux types de BN ont été choisis pour réaliser le dépôt. Un BN du fournisseur St Gobain avec une surface spécifique de 1,89 m2/g et un BN du fournisseur Starck avec une surface spécifique de 9,84 m2/g. La nomenclature des échantillons préparés, ainsi que leurs caractéristiques sont reportées dans le Tableau 4 ci-dessous Tableau 4 Nomenclature Nature du Au déposé Méthode utilisée BN théorique (en % massique) Exemple ST GOBAIN 1% Journal of Catalysis, comparatif 1 2010, Vol.210, p.39-45 Réduction sous H2 à 300°C Exemple STARCK 1% Journal of Catalysis, comparatif 2 2010, Vol.210, p.39-45 Réduction sous H2 à 300°C Exemple ST GOBAIN 1% Journal of Catalysis, comparatif 3 2010, Vol.210, p.39-45 Calcination sous 02 à 300°C Exemple STARCK 1% Journal of Catalysis, comparatif 4 2010, Vol.210, p.39-45 Calcination sous 02 à 300°C Exemple 7 STARCK 1% Procédé de l'invention Exemple 8 ST GOBAIN 1% Procédé de l'invention Le dosage de l'or a été réalisé après une attaque des particules modifiées obtenues dans un bécher dans de l'eau avec de l'acide fluorhydrique, puis de l'acide sulfurique. Les analyses ICP-OES sont présentées dans le Tableau 5 ci-dessous. Tableau 5 Longueurs 242.795 Longueurs d'ondes (nm) 242.795 d'ondes (nm) 267.6 267.6 Exemples %Au Exemples %Au Comparatif 1 0.88 Comparatif 4 0.70 0.91 0.75 Comparatif 2 0.65 7 selon l'invention 0.96 0.75 0.96 Comparatif 3 0.88 8 selon l'invention 0.96 0.81 1.00 Le rendement en or déposé a également été calculé à partir des deux mesures d'analyses ICP faites pour chaque échantillon. Les résultats sont présentés dans les Tableaux 6 ci-dessous. Tableau 6 : 1% Au/BN METHODE Origine Méthanol Notre BN méthode Calcination Réduction ST GOBAIN Ex. comparatif 3 Ex. comparatif 1 Exemple 7 84% 84.4% 92% 77.7% 87% 96% STARCK Ex. comparatif 4 Ex. comparatif 2 Exemple 8 65% 70% 94% 75% 75% 94% Les analyses chimiques montrent clairement que le rendement en or déposé est supérieur lorsque le procédé selon l'invention est mis en oeuvre avec lequel il est possible d'obtenir jusqu'à 99% de dépôt. Les analyses LAB pour chacun des échantillons sont présentées dans le Tableau 7 ci-dessous. Tableau 7 Echantillon L a b Ex. comparatif 1 74,08 1,86 1,37 Ex. comparatif 2 73,72 1,45 -0,92 Ex. comparatif 3 79,67 3,45 2,80 Ex. comparatif 4 79,39 2,61 -0,16 Ex.7 de l'invention 72,74 2,03 -5,01 Ex.8 de l'invention 63,32 0,21 -4,21 Ces résultats, ainsi que la simple observation des échantillons, montrent une différence de couleur très nette entre les échantillons préparés selon le procédé de l'invention et ceux préparés selon le procédé de l'art antérieur et ceci quel que soit le pourcentage en or déposé. Des photographies au microscope électronique à transmission (MET) de l'exemple 8 selon l'invention, des exemples comparatifs 1 et 3, de l'exemple 10 et des exemples comparatifs 5 et 7 ont été réalisées (non représentées ici). Les photographies MET montrent plusieurs différences 15 notables entre les deux types de procédés : - Les nanoparticules obtenues selon le procédé de déposition mis au point par la Demanderesse sont plus petites et homogènes et ceci quel que soit le pourcentage d'or déposé. Les particules d'or préparées selon l'autre procédé 20 s'agrègent et conduisent à la formation de grosses particules et ceci quel que soit le pourcentage d'or déposé. Cette agrégation montre une mauvaise stabilité des nanoparticules d'or sur la surface du BN. - La dispersion des nanoparticules sur la surface du BN est 25 meilleure avec le procédé de déposition mis au point par la Demanderesse et ceci quel que soit le pourcentage en or déposé. Dans le cas de l'autre procédé, certaines particules de BN ne contiennent pas de nanoparticules d'or. - La forme des nanoparticules obtenues selon le procédé de déposition mis au point par la Demanderesse est plus homogène. On observe différentes formes géométriques avec l'autre procédé : triangle, losange, bâtonnet. La distribution de la taille des nanoparticules d'or déposées sur les particules de BN a également été étudiée. Le Tableau 8 ci-dessous donne le nombre de nanoparticules 10 d'or déposées par micromètre carré de BN. Tableau 8 Exemple Nombre de nanoparticules d'or par pm2 de BN Exemple comparatif 3 0 à 0,6 nanoparticules/pm2 de BN Exemple comparatif 1 0 à 0,6 nanoparticules/pm2 de BN Exemple 7 195 à 267 nanoparticules/pm2 de BN Il apparaît donc que les produits préparés selon l'art antérieur présentent une distribution de taille des nanoparticules d'or sur la surface du BN plurimodale. Dans le 15 cas des produits calcinés sous air, les nanoparticules d'or ont un diamètre équivalent compris entre 70 et 470 nm. Celles qui ont été réduite sous H2 ont un diamètre équivalent compris entre 130 et 410 nm). Le nombre de nanoparticules d'or déposées selon l'art antérieur peut aller de 0 à 0,6 nanoparticules/pm2 de BN. 20 Dans le cas des produits préparés par le procédé de déposition mis au point par la Demanderesse, la distribution de la taille des nanoparticules est unimodale. Les différentes mesures réalisées montrent que la majorité des nanoparticules ont un diamètre équivalent compris entre 10 25 et 15 nm. Le nombre de nanoparticules déposées sur le BN par le procédé de déposition mis au point par la Demanderesse peut aller de 195 à 267 nanoparticules/pm2 de BN. 5 ème Exemple : Incorporation de Nitrure de Bore dans une poudre libre ou compacte Des particules de nitrure de bore à l'or préparées selon les procédés des exemples 1, 2 et 3 comprenant respectivement 0,0059% d'or (BNAU), 0,86% d'or (BN7) et 0,089% d'or (BN8) ont été introduites dans une composition cosmétique sous forme de poudre. La poudre a été préparée en mélangeant tous les ingrédients solides entre eux. Les constituants de la phase liante ont également été mélangés entre eux. La phase solide et la phase liante ont ensuite été mélangées pendant 10 min dans un mixeur Osterizer à vitesse élevée, jusqu'à obtention d'un mélange homogène. Les différents constituants de la composition avec leur pourcentage en masse sont présentés dans le Tableau 9. Tableau 9 Phase Nom INCI Nom Commercial % Solide Talc Talc Oxo 79.5 Myristate de Magnésium Myristate de 4 Magnésium Nylon-12 Orgasol 2002 2 EXD NAT COS 204 Lysine de lauroyl Amihope LL 0.5 Stéarate de magnésium Stéarate de 4 magnésium Phase Tricapryline Trivent OC-G 8.193 liante Butyrospermum parkii Lipex Shea 1.446 Mélange de polyéthylène Oxynex K 0.361 glycol-8, de tocophérol, de palmitate d'ascorbyle, d'acide ascorbique et d'acide citrique A cette base blanche on a ajouté 3% de BNO (nitrure de bore sans or) ou 3% de BNAU (nitrure de bore avec 0,0059% d'or) ou 3% de BN8 (nitrure de bore avec 0,089% d'or) ou 3% de BN7 (nitrure de bore avec 0,86% d'or). On a ensuite laissé sous forme libre une partie de la composition de poudre obtenue, et compacté une autre partie par des méthodes de compactage classiquement utilisées. hème exemple: Incorporation de Nitrure de Bore dans une émulsion huile-dans-eau Des particules de nitrure de bore à l'or préparées selon les procédés des exemples 1, 2 et 3 comprenant respectivement 0,0059% d'or (BNAU), 0,86% d'or (BN7) et 0,089% d'or (BN8) ont été introduites dans une composition cosmétique sous forme d'une émulsion huile-dans-eau. L'émulsion huile-dans-eau a été préparée dans un homogénéisateur Rayneri comprenant un rotorstator et une hélice. Les constituants de la phase aqueuse sont chauffés à 75°C et mélangés. Les constituants de la phase grasse sont chauffés à 75°C et mélangés. Lorsque les deux phases sont à 75°C, la phase grasse est ajoutée lentement à la phase aqueuse sous agitation à 3000 rpm pendant 2 min. Le mélange est refroidi sous agitation douce (50 à 60 rpm). Si l'agitation est trop forte, l'émulsion peut déphaser. L'émulsion est passée deux fois au microfluidiseur (1500 bar). Les actifs (4.7%) sont ajoutés ainsi qu'une quantité suffisante d'eau pour arriver à 100%. Les différents constituants de la composition avec leur pourcentage en masse sont présentés dans le Tableau 10. Tableau 10 Phase Nom INCI Nom Commercial % Phase Eau Eau déminéralisée 50,8 aqueuse Propanediol Zemea propanediol 3 Mélange de 1,2-hexanediol, de Symdiol 68T 1 1,2-octanediol et de tropolone Citrate de sodium Sodium citrate 0,2 dihydrate Phase Mélange de triglycéride Miglyol 812 20 grasse caprylique et de triglycéride caprique Mélange d'alcool cétéarylique et Xyliance 5 de dérivé de paille de blé hydrolysé Actifs Octénylsuccinate d'amidon et Dry Flo PC 1 d'aluminium Parfum RL. 2448 Ultra 0,2 Correction CL Lysine de lauroyle Amihope LL 3 Mélange de copolymère Acrylate Simulgel NS 0,5 d'hydroxyéthyle/ Acryloyldiméthyltaurate sodique Eau Eau diminéralisée 15,3 A cette base blanche on a ajouté 3% de BNO (nitrure de bore sans or) ou 3% de BNAU (nitrure de bore avec 0,0059% d'or) ou 3% 5 de BN8 (nitrure de bore avec 0,089% d'or) ou 3% de BN7 (nitrure de bore avec 0,86% d'or). 7ème exemple: Incorporation de Nitrure de Bore dans un fond de teint Des particules de nitrure de bore à l'or préparées selon les 10 procédés des exemples 1, 2 et 3 comprenant respectivement 0,0059% d'or (BNAU), 0,86% d'or (BN7) et 0,089% d'or (BN8) ont été introduites dans une composition cosmétique sous forme d'un fond de teint. Le fond de teint a été préparé dans un homogénéisateur Rayneri comprenant un rotorstator et une hélice. Les constituants de la phase aqueuse sont chauffés à 75°C et mélangés. Les constituants de la phase 2 sont mélangés et la phase 2 est ajoutée à la phase aqueuse. La phase grasse est chauffée à 75°C et mélangée. Lorsque les deux phases sont à 75°C, la phase grasse est ajoutée lentement à la phase aqueuse sous agitation à 2000 rpm pendant 2 min. Le mélange est refroidi sous agitation douce (50 à 60 rpm). Si l'agitation est trop forte, l'émulsion peut déphaser. Une fois l'émulsion refroidie, le parfum est ajouté et le mélange est agité lentement jusqu'à homogénéisation. L'émulsion est passée au microfluidiseur (1700 bar). Les actifs sont alors ajoutés. Les différents constituants de la composition avec leur pourcentage en masse sont présentés dans le Tableau 11. Tableau 11 stéaroyle et d'hydroxyde Phase Nom INCI Nom Commercial Phase Eau Eau 35,58 aqueuse déminéralisée Propanediol Zemea 2,85 propanediol Mélange de Symdiol 68T 1 1,2-hexanediol, de 1,2-octanediol et de tropolone Sodium citrate Sodium citrate 0,19 dihydrate Glycérine Emery 917 Glycerine, 99,7% USP, Kosher 3 Phase 2 Gomme de sclérotium Amigel Granule 0,3 Butylène glycol 1,3-butylène 3 glycol Phase Mélange de triglycéride Miglyol 812 17,39 grasse caprylique et de triglycéride caprique Mélange d'alcool Xyliance 5 cétéarylique et de dérivé de paille de blé hydrolysé Mélange d'oxydes de fer, de NAI-R-338075 0,27 glutamate disodique de stéaroyle et d'hydroxyde d'aluminium Mélange d'oxydes de fer, de NAI-Y-338073 1,37 glutamate disodique de stéaroyle et d'hydroxyde d'aluminium Mélange d'oxydes de fer, de NAI-B-33134 0,13 glutamate disodique de d'aluminium Mélange de dioxyde de NAI-TAK-77891 7,82 titane, de glutamate disodique de stéaroyle et d'hydroxyde d'aluminium Méthoxycinnamate Parsol MCX 5 d'éthylhexyle Mélange de dioxyde de UV-Titan M160 5 titane, d'acide stéarique et d'alumine Phase 3 Parfum RL.2484 Baby 0,1 Skin CC Cosm LA 15 Actifs Mélange d'hyaluronate de Vitalhyal SD 68 3 sodium, de 1,2-hexanediol et de 1,2- octanediol Mélange de Lubragel MS 2,5 glycérylpolyméthacrylate et de propylène glycol Mélange de polyéthylène Wilbride S-753 2,5 glycol, de polypropylène glycol, de polybutylène glycol (ratio 8/5/3) et de glycérine Octénylsuccinate d'amidon Dry Flo PC 1 et d'aluminium Lysine de lauroyle Amihope LL 3 A cette base colorée on a ajouté 3% de BNO (nitrure de bore sans or) ou 3% de BNAU (nitrure de bore avec 0,0059% d'or) ou 3% de BN8 (nitrure de bore avec 0,089% d'or) ou 3% de BN7 (nitrure de bore avec 0,86% d'or). 8ème Exemple : Evaluation de la différence de couleur entre les différentes compositions La couleur des différentes compositions a été évaluée en réalisant 5 mesures de Lab avec le Minolta Spectrophotometer CM-5 3600d. Les résultats obtenus permettent d'accéder à la différence de couleur AE et la saturation s*. AE, ou différence de couleur, est une manière quantitative de mesurer la couleur et permet donc de comparer 2 échantillons entre eux. 10 AE = (L2+a2+b2) 1/2 Si AE <1, la différence de couleur ne peut, d'aucune manière, être distinguée Si 1Tableau 15 Sans BN 3% de 3% de 3% de 3% de BNO BNAU BN8 BN7 L* 62,35 63,52 63,12 62,84 60,46 a* 8,35 8,14 7,50 6,94 7,51 b* 18,77 18,26 17,42 16,03 14,69 DE 65,65 66,59 65,91 65,22 62,67 s* 0,329 0,315 0,3 0,278 0,273 Ces résultats montrent que les fonds de teint contenant du h-BN à différentes concentrations d'or présentent des couleurs différentes pour une personne formée dans le domaine. Ainsi, la Demanderesse a mis en évidence que, selon la concentration en or introduit dans le h-BN, il était possible de conférer des effets coloriels variés aux compositions cosmétiques les comprenant. Les composition ainsi obtenues présentent toujours les propriétés de doucher au toucher, propre au BN
La présente invention concerne une composition cosmétique comprenant des particules de nitrure de bore hexagonal sur lesquelles sont fixées selon des liaisons stables, des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique, nommées génériquement nanoparticules métalliques. L'invention a également pour objet un procédé de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques comprenant l'application de ladite composition sur lesdites matières kératiniques.
1. Composition cosmétique comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins une particule de nitrure de bore hexagonal (h-BN) sur laquelle sont fixées, par des liaisons 5 stables, des nanoparticules de métal 0 ou d'oxyde métallique. 2. Composition cosmétique selon la 1, caractérisée en ce que les particules de h-BN sur lesquelles sont fixées, par des liaisons stables, des nanoparticules métalliques sont susceptibles d'être obtenues selon le procédé 10 qui comprend les étapes suivantes : a) disposer d'un mélange réactionnel comprenant, soit directement les nanoparticules métalliques, soit un sel précurseur des nanoparticules métalliques soluble dans l'eau, de l'urée et de l'eau, des particules de BN 15 hexagonal et un acide, de manière à abaisser le pH du mélange réactionnel, b) puis, agiter et chauffer le mélange réactionnel, de manière à obtenir la fixation, sur les particules de BN, des nanoparticules métalliques ou de nanoparticules contenant 20 l'élément métallique qui permettent d'obtenir après traitement les nanoparticules métalliques souhaitées, c) laver les particules modifiées de nitrure de bore, ainsi formées. 3. Composition cosmétique selon la 2, 25 caractérisée en ce que les particules h-BN sur lesquelles sont fixées, des nanoparticules métalliques sont récupérées, séchées et broyées afin d'obtenir la granulométrie souhaitée. 4. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que les nanoparticules 30 de métal 0 sont choisies parmi des nanoparticules de Ag, Au, Pt, Pd, Ru, Rh ou d'un alliage ou d'un mélange de ces métaux et sont, de préférence, des nanoparticules d'or. 5. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que les particules de h-BN ont une surface spécifique de 1 à 10 m2/g. 6. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que les nanoparticules métalliques présentes en surface ont un diamètre équivalent compris dans la gamme allant de 0,1 nm à 1 micron, de préférence dans la gamme allant de 0,5 à 500 nm, et préférentiellement dans la gamme allant de 1 à 200 nm. 7. Composition cosmétique selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que la densité en nanoparticules métalliques fixées en surface des particules de BN est, en moyenne, supérieure à 50 nanoparticules par pm2 de particules de BN, de préférence, supérieure à 150 nanoparticules par pm2 de particules de BN. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une émulsion huile-dans-eau ou eau-dans-huile. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 20 7, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'une poudre libre ou d'une poudre compacte. 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend des particules de h-BN contenant de l'or, lesdites particules étant présentes 25 en une teneur comprise entre 0,1 et 15% en poids, de préférence entre 0,1 et 10% en poids, par rapport au poids total de la composition. 11. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que le milieu cosmétiquement 30 acceptable comprend un ou plusieurs composés choisis parmi les huiles, les cires, les gélifiants, l'eau, les polymères filmogènes, les tensioactifs, les charges, les matièrescolorantes autres que le h-BN selon l'invention, et des mélanges de ces composés. 12. Composition selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme d'un produit de soin de la peau et/ou d'un fond de teint, d'un fard à paupières et/ou à joues, d'un rouge à lèvre et/ou d'un gloss. 13. Procédé de maquillage et/ou de soin des matières kératiniques comprenant l'application de la composition selon 10 l'une quelconque des 1 à 12 sur lesdites matières kératiniques.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1,A61Q 19
A61K 8/19,A61Q 1/00,A61Q 19/00
FR2980702
A1
COMPOSITION DE COLORATION COMPRENANT UN COMPOSE IRIDOIDE NON GLYCOSYLE ET UN NUCLEOPHILE PARTICULIER, PROCEDE DE COLORATION, ET DIPOSITIF
20,130,405
La présente invention a pour objet une composition de coloration comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé de la famille des iridoïdes non glycosylés extrait de plantes, et au moins un composé nucléophile particulier, ainsi qu'un procédé de coloration mettant en oeuvre une telle composition. Depuis quelques années, on observe un intérêt grandissant pour les composés naturels utilisables en tant que colorant capillaire. Par exemple, dans la demande EP 440 494, il est décrit un procédé de coloration capillaire mettant en oeuvre une composition comprenant au moins un composé de type (seco)iridoïde-glycoside ou (séco)iridoïde non glycosylé (encore appelé aglycon), extrait de plantes comme les Rubiaceae, Euphorbiaceae, Valerianaceae, Cornaceae, Gentianaceae, Caprifoliaceae, Oleaceae, Ericaceae, Loganiaceae, etc. Le problème rencontré avec de telles colorations est qu'elles sont peu intenses ou nécessitent l'application répétée sur plusieurs jours ou plusieurs semaines de la composition pour obtenir une coloration satisfaisante. De plus, on peut difficilement atteindre des nuances naturelles, ce qui représente un avantage recherché. Et quand de telles nuances sont atteintes, il n'est pas rare d'observer un virage de couleur important au cours du temps. La présente invention a donc pour but de remédier aux inconvénients décrits ci-dessus. En effet, il a été découvert de manière surprenante que l'on pouvait améliorer de manière importante la montée de colorant à partir de composés de type iridoïde non glycosylé et de ses dérivés, et d'une façon générale tout extrait naturel en contenant, en associant à ce composé, un composé nucléophile particulier. On a également constaté que la structure des fibres traitées n'était pas altérée par la coloration selon l'invention. La présente invention a donc pour objet une composition de coloration de fibres kératiniques humaines comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable : * un composé de formule (I) et/ou de formule (II) suivantes, leurs isomères optiques ou géométriques, leurs sels d'acide minéral ou organique, leurs solvates, ou un extrait végétal en comprenant : (RI, / R2 OH R6 (I) (II) Formules (I) et/ou (II) dans lesquelles : - R1 représente un atome d'hydrogène, un radical méthyle, un radical hydroxyméthyle, un groupement aldéhyde ; un groupement -0O2R4 dans lequel R4 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Cl-C2 ; un groupement - CH2-glucose ; - R2 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, un radical glucose ; - R3, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, un radical alkyl(Ci-C4)oxy ; le nombre de groupement hydroxyle n'étant pas supérieur à 2 ; - n est un entier compris entre 1 et 5 ; - R5 représente un groupement -0O2R'6 dans lequel R'6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-02, un cation de métal alcalin, un groupement ammonium ; . R6 représente un hydrogène, un groupement -0O2R'6 dans lequel R'6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-02, un cation de métal alcalin, un groupement ammonium ; ** au moins un composé choisi parmi les composés de formules suivantes, leurs isomères optiques ou géométriques, leurs sels d'acide organique ou minéral, leurs solvates : (R7)n R8 X----- N R9 (a) Dans laquelle : * n est un entier valant de 0 à 4 ; les atomes de carbone non substitués portant un atome d'hydrogène * A représente -CRio-, -N-, -N+Rii- avec R11 représentant un radical alkyle en Cl-C4 * X représente N, CR', et R'7 représente un atome d'hydrogène ou R7 * R7 identiques ou non représentent : - un radical alkyle en Cl-C4 - un radical hydroxy, - un radical alcoxy en Cl-C4, - un radical amino - un radical alkylamino en Cl-04 * deux radicaux R7 situés en ortho l'un de l'autre peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant 1 ou 2 hétéroatome(s) choisi parmi l'oxygène, l'azote ou leur combinaison, * R8, R10, identiques ou non, représentent - un atome d'hydrogène, - un radical hydroxyle, - un radical amino - un radical alkyle en Cl-04 éventuellement substitué par au moins un groupement -000R12 ou -000R12 avec R12 représentant un radical alkyle en Cl-04, un groupement -COR13 avec R13 représentant un radical alkyle en Cl-04, - un groupement -000R14 ou -000R14 avec R14 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-04 éventuellement substitué par au moins un groupement alcoxy en Cl-04 ; - un groupement -OS03 * R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-04, un groupement alkyl(C1-04)-carbonyle ; un radical acétyle * les radicaux R8 et R9 peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi l'oxygène, l'azote ou le soufre, ledit hétérocycle pouvant en outre être interrompu par un groupement CO, * lorsque A représente N, que n vaut 0, X représente CH, et R8 représente NH2, alors R9 n'est ni un atome d'hydrogène, ni un groupement méthyle ; (R1 (Ri5.)n. An A' R16 N R17 An (b) (b') Dans lesquelles : * n est un entier valant de 0 à 4 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène * n' est un entier valant de 0 à 2 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène * A' représente S, -(CR18)2-, -CR19=CR'19-, avec R18, représentant un atome d'hydrogène, radical alkyle en Cl-04, R19, R'19, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-04 ; * B' représente S * R15 identiques ou non représentent un radical alkyle en Cl-04, un atome d'halogène, de préférence le chlore, un radical alcoxy en Cl-04 ; * R15' identiques ou non représentent un radical alkyle en Cl-02. * R16, représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * R16', représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * R17 représente un radical alkyle en Cl-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle. * R17' représente : - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle en Cl-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle, éventuellement interrompu par un groupement CO, éventuellement porteur d'un radical phenyle * les radicaux R16 et R17 peuvent former ensemble un hétérocycle condensé à 5 ou 6 chaînons, présentant éventuellement une ou plusieurs insaturations, éventuellement substitué par au moins un radical alkyle en Cl-C4 ; Dans laquelle * n' est un entier valant de 0 à 2, les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène * R20, identiques ou non, représentent un radical alkyle en Cl-C4, un atome d'halogène (de préférence le chlore, le brome, l'iode), un radical -COOR21 ou -000R21 avec R21 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, un radical amino, un groupement aryle en C6 (phényle) éventuellement substitué par au moins un radical hydroxyle * X représente N, CR22, -CR'22-00-, CR'22 étant relié à Y ou à X. * Y représente N, CR"22 * R22, R'22, R"22, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en Cl-C4 éventuellement substitué par un radical amino, un radical benzyle, un radical phényle, -COOR23 ou -000R23 R23 représentant un radical alkyle en Cl-C4, -SOR24 où R24 représente un radical alkyle en Cl-C4 * R22 et R"22 peuvent former ensemble un cycle condensé à 6 chainons aromatique 30 (d") -.......... ..--- Y.. NHR2, (d) (d') Formules (d), (d'), (d"), (d-) dans lesquelles : [Ro] 27)q * Y représente CH, CR27, N * z représente N ; z' représente N, N R"27 * q est un entier valant entre 0 et 3 * r vaut 1 ou 2 * s vaut 1 ou 2 * t est un entier compris entre 0 et 4 * u vaut 0 ou 1 * les atomes de carbone non substitués des hétérocycles portent un atome d'hydrogène * R représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en 01-04, ; au moins l'un des radicaux R représentant au moins un atome d'hydrogène * R27 représentent indépendamment les uns des autres : - un radical alkyle linéaire en Cl-C4 - un halogène choisi parmi le chlore, le brome et le fluor * R"27 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en Cl-C4, un radical phényle * R28 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en Cl-C4 * les radicaux R27 situé en ortho du radical NHR28 et R28 peuvent former ensemble un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant 1 à 2 hétéroatome(s) choisi parmi l'oxygène et l'azote. * si Y représente CR27, alors q est de préférence différent de 0 * R29 identiques ou non, représentent un radical alkyle en Cl-C4 linéaire, les deux radicaux R29 pouvant former ensemble un hétérocycle saturé à 5 chaînons, * R30 représentent indépendamment les uns des autres un radical hydroxyle, un radical amino, un radical pyrrolidinyle * R31 représentent indépendamment les uns des autres : - un radical alkyle en Cl-C4 - un radical alcoxy en Cl-C4 éventuellement substitué par un groupement hydroxyle - un radical amino éventuellement substitué par un groupement acétyle (-COCH3) * R"27 et R31 peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons présentant aromatique ou non éventuellement substitué par un radical alkyle en Cl-04. * dans la formule (d'), au moins l'un des radicaux R31 est différent de l'hydrogène et/ou au moins u est égal à 1 * deux radicaux R31 peuvent former ensemble un cycle aromatique éventuellement substitué par un radical amino ; * les composés de formules (a) à (d"') comprenant le cas échéant un anion An ou un mélange d'anions cosmétiquement acceptables, garantissant l'électroneutralité desdites formules ; ainsi que parmi des oligomères ou polymères du type des polyallylimidazolium. Un autre objet de la présente invention est représenté par un procédé de coloration des fibres kératiniques humaines, dans lequel on met en oeuvre une telle composition. Un dernier objet de l'invention est constitué par un dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier compartiment renfermant au moins un composé de formule (I) et/ou (I1)ou l'extrait végétal en comprenant, et un deuxième compartiment renfermant au moins un composé de formule (a) à (d"), oligomères ou polymères nucléophiles. La composition selon l'invention permet d'obtenir des colorations variées, ne dégradant pas les cheveux, tenaces aux shampooings. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Il est à noter, à moins d'une autre indication, que les bornes des domaines de valeurs donnés dans la description, sont comprises dans les domaines. Les fibres kératiniques humaines traitées par le procédé selon l'invention sont de préférence les cheveux Dans ce qui va suivre, les termes « au moins un », « un ou plusieurs » sont considérés comme synonymes. Les sels d'acide minéral sont plus particulièrement les chlorhydrates, les 20 bromhydrates, les sulfates, les phosphates; les sels d'acide organique sont plus particulièrement les citrates, les succinctes, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, et les acétates. Les solvates sont plus particulièrement des hydrates. 25 Composés de formules (I) et (II) ou extrait végétal en comprenant Comme indiqué auparavant, la composition comprend, dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un composé de formule (I) et/ou de formule (II) précitées, ou un extrait végétal en comprenant. Il est à noter que les composés mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention, et en 30 particulier ceux de formule (I) et/ou de formule (II), sont dits non glycosylés dans la mesure où ils ne portent pas de motifs sucre sur l'atome d'oxygène en position pseudo-anomérique (sur l'atome de carbone en alpha de l'atome d'oxygène intracyclique). De préférence, R1 représente un atome d'hydrogène, un radical méthyle, un radical hydroxyméthyle, un groupement aldéhyde ; un groupement hydroxycarbonyle, un 35 groupement méthoxycarbonyle, un groupement éthoxycarbonyle. De préférence, R2 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle. De préférence, R3 identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un groupement hydroxyle, un groupement méthoxy, un groupement éthoxy, un groupement nbutyloxy. 40 De préférence R5 représente un radical hydroxycarbonyle, un radical méthoxycarbonyle, un radical éthoxycarbonyle. De préférence, R6 représente un hydrogène, un radical hydroxycarbonyle, un radical méthoxycarbonyle, un radical éthoxycarbonyle. Conformément à un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, le composé de formule (I) et/ou de formule (II) est la génipine (R1 représente un groupement méthoxycarbonyle) et/ou l'acide géniposique ou l'un de ses sels (R1 représente un groupement carboxylique sous forme acide ou salifiée) et/ou l'acide génipique (R5 représente un radical hydroxycarbonyle et R6, un atome d'hydrogène) et/ou l'acide génipinique (R5 représente un radical hydroxycarbonyle et R6, un radical méthoxycarbonyle). Les composés de formule (I) et/ou de formule (II) se trouvent en général dans des extraits végétaux provenant des plantes suivantes : Veronica persica ; Genipa americana ; Apodytes dimidiata ; Randia canthioides ; Tarenna attenuata et de préférence Genipa americana. A noter que par extrait, on désigne des jus, ou des poudres obtenues par une ou plusieurs opérations de séparation des parties végétales de la plante, d'enrichissement, de concentration et éventuellement de séchage, à partir de substances naturelles végétales. Ces composés de formule (I) et/ou de formule (II) sont notamment extraits des végétaux de manière connue en soi. On pourra notamment se reporter au mode opératoire décrit dans la demande internationale WO 2005/105020. Ainsi, dans le cas des parties aériennes, celles-ci sont lavées si nécessaire, soit broyées, éventuellement sous une forme congelée, soit coupées à température ambiante, puis mises à macération dans un solvant adéquat, en particulier l'éthanol ou l'eau, puis filtrées, concentrées et éventuellement séchées. Dans le cas plus particulier des fruits, ceux-ci sont éventuellement congelés, lavés à l'eau pour éliminer les impuretés présentes. On peut, éventuellement les stériliser, en particulier avec une solution comprenant de l'éthanol et du chlore. Pour l'extraction proprement dite, les fruits sont décongelés si nécessaire et pressés par exemple au moyen d'une presse hydraulique spécialement adaptée. Le jus ainsi récupéré est filtré, mis à dégazer en présence d'azote, cette opération évitant l'oxydation de la génipine ou de ses dérivés, en augmentant la quantité de gaz dissout. Le jus est ensuite conservé dans un emballage hermétique à l'abri de l'air. Le jus récupéré peut ensuite, le cas échéant, faire l'objet d'une étape de concentration et de séchage. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, l'extrait mis en oeuvre est issu du Genipa americana. Dans ce cas, l'extrait est obtenu à partir du fruit immature de Genipa americana. La première étape de préparation de l'extrait consiste, à congeler préalablement le fruit et à réaliser une étape de cryobroyage par exemple à une température comprise entre -20°C et -200°C sur le fruit congelé. On recueille ainsi une poudre fine et homogène. Une fois cette opération réalisée, le ou les actifs de formule (I) et/ou (II) sont extraits par exemple à l'eau. L'extrait est ensuite concentré puis éventuellement séché. La teneur en composé de formule (I) et/ou de formule (II) dans l'extrait sec varie de 0,01 à 30 % en poids. La teneur en composé de formule (I) et/ou de formule (II) de la composition est comprise entre 0,001 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. Colorants additionnels La composition tinctoriale peut en outre comprendre des colorants additionnels, différents des composés de formule (I) et/ou formule (II) précités. Parmi ces colorants additionnels, on peut citer les colorants directs naturels ou synthétiques, les colorants d'oxydation avec les bases éventuellement associées à des coupleurs, ainsi que leurs combinaisons. Ces colorants directs peuvent être par exemple choisis parmi les colorants directs nitrés benzéniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs azoïques neutres, acides ou cationiques, les colorants tétraazapentaméthiniques, les colorants quinoniques et en particulier anthraquinoniques neutres, acides ou cationiques, les colorants directs aziniques, les colorants directs triarylméthaniques, les colorants directs indoaminiques et les colorants directs naturels. Parmi les colorants directs naturels, on peut citer la lawsone, la juglone, l'alizarine, la purpurine, l'acide carminique, l'acide kermésique, la purpurogalline, l'anthragallol, le protocatéchaldéhyde, l'indigo, l'isatine, la curcumine, la spinulosine, l'apigénidine, les chlorophylles, les chlorophyllines, les orcéines, l'hématéine, l'hématoxyline, la braziline, la braziléine, les colorants du carthame (comme par exemple la carthamine), les flavonoïdes (avec par exemple la morine, l'apigénidine, le santal), les anthocyanes (du type de l'apigéninidine), les caroténoïdes, les tanins, le sorgho et le carmin de cochenille, ou leurs mélanges. On peut également utiliser les extraits ou décoctions contenant ces colorants naturels et notamment les cataplasmes ou extraits à base de henné. Parmi les bases d'oxydation, on peut citer les para-phénylènediamines, les bisphénylalkylènediamines, les para-aminophénols, les bis-para-aminophénols, les orthoaminophénols, les bases hétérocycliques et leurs sels d'addition. Parmi ces coupleurs, on peut notamment citer les méta-phénylènediamines, les méta- aminophénols, les méta-diphénols, les coupleurs naphtaléniques, les coupleurs hétérocycliques et leur sels d'addition. La ou les bases d'oxydation présentes dans la composition tinctoriale sont en général présentes chacune en quantité comprise entre 0,001 à 10% en poids du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6% en poids. Le ou les coupleurs sont chacun généralement présents en quantité comprise entre 0,001 et 10% en poids du poids total de la composition tinctoriale, de préférence entre 0,005 et 6%. D'une manière générale, les sels d'addition des bases d'oxydation et des coupleurs utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les phosphates et les acétates. Composés nucléophiles Ainsi que cela a été indiqué auparavant, la composition selon l'invention comprend au moins un composé nucléophile de formules (a) à (d"') ou au moins un polymère nucléophile particulier. Il a été constaté de manière surprenante que l'association des composés de formules (I) et/ou (II) avec ces composés nucléophiles particuliers, permettait d'améliorer l'efficacité de la réaction de coloration. Selon une première variante, le composé nucléophile est de formule (a) précitée, ses isomères, ou ses sels, ce composé étant seul ou en mélange. A titre d'exemples de composés de ce type (formule (a)), on peut citer les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, ces composés étant seuls ou en mélange : Structure Nom chimique OH le 1-buty1-2-methy1-1H-benzimidazol-7-ol *N.,N,CH, NL CH3 HO le 1H-benzimidazol-5-ol * N\ OH Y le 1H-benzimidazol-4-01 .1 N OH N le bromhydrate de 1H-benzimidazol-4-ol * BrH S la [1,3]thiazolo[3,2-a]benzimidazol-3(2H)-one g> Ni N HO N le bromhydrate de 1H-benzimidazole-5,6-diol HO N H am 013 le méthosulfate de 2-(2-methoxy-2-oxoethyl)-1,3- dimethy1-1H-3,1-benzimidazol-3-ium * 1\1\_y0 H3C.o_S:q 0- 0 CH3 Structure Nom chimique N H, CIH2 le dichlorhydrate de 2-methy1-1F-1-benzimidazol-4- 0111 CH3 amine N 1 ,...,...'-.. N 1-13C N 1,5,6-trimethy1-1H-benzimidazol-4-amine NH2 N H3C r CH, w*. o/*. le le dichlorhydrate de 1 H-benzimidazol-4-amine dihydrochloride M . H N H2N 1 H-benzimidazol-5-amine N H2N go N 2-methy1-1H-benzimidazol-5-amine CH, N H Structure Nom chimique H2N - H N NH2 le dichlorhydrate de 1 H-benzimidazole-2,5- 2 CIH / diamine H2 N do H le dichlorhydrate de 1 H-benzimidazole-2,5,6- H21^1 2 CIH / triamine NH2 NH2 N le dichlorhydrate de 4-amino-1 H-benzimidazol-7- ol el 2 CI H OH Structure Nom chimique HO de \ 11 le 1 H-indole-5,6-diol HO 0 0 \ H le 5H-[ , dioxolo[4,5-flindole 0 HO el \ / le 5,6-dihydroxy-11-1-indole-2-carboxylate d'éthyle HO H 0 . HO ab \ 0 le 6-hydroxy-1F-1-indole-2-carboxylate d'éthyle N H HO \ M le le 1 F-1-indo1-5-ol OH le\ le 2-rnethy1-1H-indo1-4-ol PI . 0 (:)- K+ le sel de 1 H-indo1-3-y1 sulfate de potassium 0 0 H 0 . \ le I 1-1-indo1-7-ol OH N H HO le \ le 1 H-indo1-6-ol - N H 'o \ OH l'acide 4,6-dimethoxy-1H-indole-2-carboxylique e N 0 0 H lei OH M \ le I 1-1-indo1-4-ol 0 / ge \ 0 le 5-m ethoxy-1H-indole-2-carboxylate d'éthyle N 0-----\ H Structure Nom chimique le\ 1H-indo1-4-amine N H2 la IN\ 0 le 3-methoxypropanoate de 1H-indo1-3-yle H / H2N I I \ la 1H-indo1-6-amine e N H lel \ la 11-1-indo1-7-amine NH2 N H . 2N le \ la 11-1-indo1-5-amine H leila N-ethy1-1H-indo1-6-amine H HO lel \ 0 0----\ N H le 5-hydroxy-1H-indole-2-carboxylate d'éthyle HO go H N HO le bromhydrate de 2-nnethy1-11-1-indole-5,6-diol HBr HO el \ 0 l'acide 6-h drox -1H-indole-2-carbox i ue Y Y YI q N H OH o. el 1-(3-hydroxy-1H-indo1-1-y1)éthanone N OH 1 o 0 1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-3-y1 acétate N \ m -,- De préférence, les composés de formule (a) sont choisis parmi ceux dans lesquels * n est un entier valant de 0 à 4 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène, * A représente -CR10-, -N-, * X représente CR', et R'7 représente un atome d'hydrogène ou R7 * R7 identiques ou non représentent : - un radical alkyle en Cl-C4 - un radical hydroxy, - un radical alcoxy en Cl-C4, - un radical amino - un radical alkylamino en Cl-C4 * deux radicaux R7 situés en ortho l'un de l'autre peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant 1 ou 2 hétéroatome(s) choisi parmi l'oxygène, l'azote ou leur combinaison, de préférence l'oxygène, 5 15 avec R14 représentant un atome * R8, R10, identiques ou non, représentent - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle en Cl-C4 - un groupement -COOR14 ou -000R14 d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 éventuellement substitué par au moins un groupement alcoxy en Cl-C4 ; * R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, * lorsque A représente N, que n vaut 0, X représente CH, et R8 représente NH2, alors R9 n'est ni un atome d'hydrogène, ni un groupement méthyle. A titre d'exemples de composés (a) plus particuliers, on peut citer les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, ces composés étant seuls ou en mélange : Structure Nom chimique OH le 1-buty1-2-methyl-11-1-benzimidazol-7-ol ®N yrCH3 NCH3 HO N\ le 1H-benzinnidazol-5-ol 0101 H OH le 1H-benzimidazol- -ol (.1 Ni' H el OH N Br H le bromhydrate de 1 H-benzimidazol-4-ol N HO 0111 N le bromhydrate de 1H-benzimidazole-5,6-diol HO H B rH 10 Structure Nom chimique N 0111 CH3 CIH le dichlorhydrate de 2-methy1-1F-1-benzimidazol-4- H, 2 amine N 1 ,...,...'-.. N NH2 Ni 1,5,6-trimethy1-1H-benzimidazol-4-amine H3C go CH, H,C le o/*. le dichlorhydrate de 1H-benzimidazol-4-amine w*. dihydrochloride M . H N H2N N 1H-benzimidazol-5-amine H2Nsi hi 2-methy1-11-1-benzimidazol-5-amine CH, N H H2N . H N NH2 le dichlorhydrate de 1H-benzimidazole-2,5- 2 CIH / diamine N H2N le H NH2 le dichlorhydrate de 1H-benzimidazole-2,5,6- H2N 2 CIH / Iriamine NH2 N 2 CI H le dichlorhydrate de 4-amino-1 H-benzimidazol-7- el 01 OH Structure Nom chimique HO de \ 11 le 1 H-indole-5,6-diol HO 0 0 \ H le 5H-[ , dioxolo[4,5-flindole 0 HO el \ / le 5,6-dihydroxy-11-1-indole-2-carboxylate d'éthyle HO H 0 . HO ab \ 0 le 6-hydroxy-1F-1-indole-2-carboxylate d'éthyle N H HO \ M le le 1 F-1-indo1-5-ol OH le\ le 2-rnethy1-1H-indo1-4-ol PI lel \ le 1 H-indo1-7-ol OH N H . e \ le 1 H-indo1-6-ol HO N . OH gOl \ le 1 H-indo1-4-ol M ,0 0 / \ le 5-m ethoxy-1H-indole-2-carboxylate d'éthyle 0.--'\ H HO el 0 le 5-hydroxy-1H-indole-2-carboxylate d'éthye \ M 0--"N HO IO \ le bromhydrate de 2-methy1-1H-indole-5,6-diol HO NH HBr . 0 \ 0 OH HO N l'acide 6-hydroxy-1H-indole-2-carboxyl igue H Structure Nom chimique le\ la 1H-indo1-4-amine N H2 I e 0 le 3-methoxypropanoate de 1H-indo1-3-yle I \ 0 H / H2N I e I \ la 1H-indo1-6-amine N H lel \ la 11-1-indo1-7-amine N H2 N H H2N le \ la 11-1-indo1-5-amine N lei H la N-ethy1-1H-indo1-6-amine H A titre d'exemples de composés nucléophiles convenables, correspondant aux formules (b) ou (b'), on peut citer les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, ces composés étant seuls ou en mélange : Structure Nom chimique CH, le sel de methylsulfate de1,4-dimethylquinolinium . N-.- (:) // 0 i L, ----"" CH, I C H, * le sel de methylsulfate de 1,2 N cH dimethylquinolinium I , cil o, ',s/'o , " _ o o C H3 CH le sel de methylsulfate de 6-methoxy-1,2- (I, 3 100 --., dimethylquinolinium _ ri 0 -S -0 Il \ N CH 0 CH, CH, - Ni \ CH3 le chlorure de 2-methyl-1H-pyrrolo[1.2- Cl a]quinolinium el ...- l'iodure de 1-ethyl-2-methylquinoliniurn CH3 H3C I- CH, le sel de methylsulfate de 6,8-dimethoxy-1,4- H,C-0 1101 N 0 dimethylquinolinium I 0, _...0 CH, 'CH, H,C- 0- Structure Nom chimique H3C CI-13 le chlorure de 10,10-dimethy1-7,8,9,10-tetrahydro6H-pyrido[1,2-a]indolium / N Cl Structure Nom chimique S 0 le sel de methyl sulfate de 2,3-dimethy1-1,3- >-- H3 S thiazol-3-ium 113C 0 \C) N 0 \ CH3 "\ ....B.1.-_,/H, le bromure de 4,5-olimethy1-3-(2-oxo-2- scH, phenylethyl)-1,3-thiazol-3-ium 11 1 1 a r----+ Gi' °-s ri =D le sel de 4-methylbenzenesulfonate de 5-chloro-3. ethy1-2-methy1-1,3-benzothiazol-3-ium . ,_, . o a, le bromure de 3-(2-oxo-2-phenylethyI)-1,3-thiazol- S"------ 3-ium le N r ,-IF ____. ,/~. ''' le sel de methyl sulfate de 2-amino-4-methoxy-3- methy1-1,3-benzothiazol-3-lum lie .1 's -- Il /' . - . S CI-13 Br le bromure de 3-(2-hydroxyethyl)-2-methyl-1,3- . benzothiazol-3-ium - OH De préférence, le ou les composés sont de formules (b) et (b') tels que : * n et n' valent O ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène; * A' représente G. -(CR18)2-, avec R18, représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * B' représente S * R16, représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * R16', représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * R17 représente un radical alkyle en Cl-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle. * R17' représente : - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle en Cl-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle, * les radicaux R16 et R17 peuvent former ensemble un hétérocycle condensé à 5 ou 6 chaînons, présentant éventuellement une ou plusieurs insaturations, éventuellement substitué par au moins un radical alkyle en Cl-C4. A titre d'exemples de composés (b) ou (b') plus particuliers, on peut citer les composés suivants, leurs isomères, leurs solvates, ou leurs sels, ces composés étant seuls ou en mélange : Structure Nom chimique S 0 le sel de methyl sulfate de 2,3-dimethy1-1,3- H C S thiazol-3-ium \ 3 'ID' N \(:) \ 0 CH, - S le bromure de 3-(2-hydroxyethyl)-2-methyl-1,3- )-- CH, B r benzothiazol-3-ium OH H3C C1-1^ le chlorure de 10,10-dimethy1-7,8,9,10-tetrahydro- 6H-pyrido[1,2-a]indolium till . N CI CH, le sel de methylsulfate del A-dimethylquinolinium .1 N I c,// _ CH, / ----"" 0 f)14, el le sel de methylsulfate de 1,2- CH3(:) dimethylquinolinium ,,o ex, - s. _ o o \ C113 Selon une variante particulière, le ou les composés sont de formules (c) tels que 15 Dans laquelle 10 * n' est un entier valant de 0 à 2, les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène * R20, identiques ou non, représentent un radical alkyle en Cl-C4, un atome de chlore, un radical -COOR21 ou -000R21 avec R21 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, un radical amino, un groupement phényle * X représente N, CR22, CR'22 étant relié à Y ou à X. * Y représente N, CR"22 * R22, R'22, R"22, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en Cl-C4 éventuellement substitué par un radical amino, un radical benzyle, un radical phényle, - * R22 et R"22 peuvent former ensemble un cycle condensé à 6 chainons aromatique. En ce qui concerne les composés nucléophiles plus particuliers de formule (c), on peut citer à titre d'exemple les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, ces composés étant seuls ou en mélanges : Structure Nom chimique 1 H-imidazo[l ,2-b]pyrazole ii N\N NH N 3,6-dirnethy1-1H-pyrazolo[5,1-c][1,2,4]triazole N-I N 2-methy1-4H-pyrazolo[1,5-a]benzirnidazole )NN-i - G 7-chloro-2,6-olimethy1-1H-pyrazolo[1,5- \ b][1,2,4]triazole N N-I CI 7-chloro-3,6-dirnethy1-1H-pyrazolo[5,1- c][1,2,4]triazole NH )4 N\ 6-ethy1-3-rnethyl-1H-pyrazolo[5,1-c][1,2,4]triazole N lNH )=----Ni Ni \ 3,6-d ietW-1 H-pyrazolo[5,1 -cl [1 ,2,4]triazole NH \\1/ 3-ethy1-6-nnethy1-1 H-pyrazolo[5,1-c][1 ,2,41triazole NH a le 3-pheny1-1H-pyrazolop,1-c][1,2,4]triazole-6- / carboxylate de sodium `N NH i\^ 111 CH (3-pheny1-1 H-pyrazolo[5,1-c][1,2,41triazol-6- N/ Arnethanol NH / -N 41 - 6-ethy1-3-(propan-2-y1)-1 H-pyrazolo[5,1- cl [1 ,2,4]triazole NiNNN NH y=4 NI-11} l'hydrate et chlorhydrate de 3,6-dimethy1-1H- H20 pyrazolo[5,1-c][1,2,4]triazol-7-amine NH )--i\ii Nt 2 Ha le chlorhydrate de 1H-imidazo[1,2-1D]pyrazol-7- NH amine // N\ £__---____--/ / ci NH NH2 2-(7-chloro-6-methy1-1H-pyrazolo[1,5- N to][1,2,4]triazol-2-yppropan-1-amine \ N NH2 2-ICI le dichlorhydrate de 2-methy1-4H-pyrazolo[1,5- NH a]benzimidazol-3-amine N - En ce qui concerne le ou les composés nucléophiles de formule (d), (d'), (d"), (d"'), on peut citer à titre d'exemple les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, ces composés étant seuls ou en mélanges : Structure Nom chimique H2 OH 3-amino-1H-pyrazol-5-ol / H . .>r`L H N-(5-hydroxy-1 -phenyl-1 H-pyrazol-3-ypacetam ide * H N-N 3-meth}4-1H-pyrazol-5-o| ,, N 1-12 le sulfate de 5-(pyrrolidin-1-yl)imidazo[1,2- \'......'...j_ 0 a]py ridin-8-amine HO-S-OH N 0 H2 le NH, le dichlorhydrate et hydrate de 2-methy1-2H- H20 \ 1N- indazole-3,5-diamine . N Ï-ICI 0 N H2 HC I 2 le dichlorhydrate de 2,3-diamino-6,7-dihydro- NH2 1 H ,5H-pyrazolo[1,2-a]pyraop1-1 -one / N \ / 0\ NH2 - I-CI le chlorhydrate de 3-arnino-6,7-dihydro-11-1,5H- pyrazolo[1,2-a]pyrazol-1-one \ (NN \ / ---1 HCI le chlorhydrate de 4-arnino-1,2-diethy1-5- N (pyrrolidin-1-y1)-1,2-dihydro-3H-pyrazol-3-one . o NI-1 Ecl le chlorhydrate de 4-amino-1,2-diethy1-5-hydroxy1,2-dihydro-3H-pyrazol-3-one CH - ) -----.....__VNIN ç o N-12 J-13 le dichlorhydrate de 4,5-diamino-1,2-diethy1-1,2- dihydro-3H-pyrazol-3-one NF! / NX ç Cl OH HCI le chlorhydrate de 3-annino-2-chloro-6- H2 methylphenol HO le 0 3,4-dihydro-2H-1,4-benznxazin-6-ol H \ NH2 Fci le chlorhydrate de 2[(3-aminopyrazolo[1,5- °- \ -OH a]pyridin-2-yl)oxy]ethanol NNH2 2-arninopyridin-3-ol OH En ce qui concerne les oligomères ou polymères nucléophiles, ceux-ci sont choisis parmi les polymères du type des polyallylimidazolium, notamment ceux réalisés à partir de 1- allyl-3-butylimidazolium. De préférence, le ou les composés carbonylés sont choisis parmi les composés de formules (a), (c), (d), (d'), (d"), (d"') ou leurs mélanges. Plus particulièrement, la teneur en composé(s) de formule(s) (a) à (d-) ou en oligomères ou polymères nucléophiles est comprise entre 0,001% et 30 % en poids par rapport au poids de la composition. Amine Conformément à un mode de réalisation de l'invention, la composition peut comprendre au moins une amine primaire, secondaire ou ses sels d'addition, de l'ammoniaque, de l'hydroxylamine, ou leurs mélanges. D'une manière générale, les sels d'addition de ces composés aminés utilisables dans le cadre de l'invention sont notamment choisis parmi les sels d'addition avec un acide tels que les chlorhydrates, les bromhydrates, les sulfates, les citrates, les succinates, les tartrates, les lactates, les tosylates, les benzènesulfonates, les dodécylbenzènesulfonates, les phosphates et les acétates de préférence les chlorhydrates, les citrates, les succinates, les tartrates, les phosphates, les lactates. En particulier, la ou les amines primaires ou secondaires, utilisables dans le cadre de l'invention, sont choisies parmi les amines de formule (III) qui sera détaillée ci-dessous, les polymères aminés, les bases puriques, ainsi que leurs sels d'addition, et leurs combinaisons. En particulier, la formule (III) est la suivante : R'7R'8NH (III) Formule (III) dans laquelle R'7, R'8, représentent indépendamment l'un de l'autre - un atome d'hydrogène - un radical hydrocarboné en Cl-C20, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou insaturé, aromatique ou non, pouvant contenir de 1 à 5 doubles liaisons carbone-carbone et/ou éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome ou groupement comprenant au moins un hétéroatome (de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, C=0, C=S, SO, SO2 ou leurs combinaisons) ; lesdits radicaux R'7 et R'8 hydrocarbonés pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel chacun est rattaché, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, éventuellement aromatique, éventuellement condensé à un noyau aromatique ou hétéroaromatique à 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; le radical hydrocarboné ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. Les composés de formule (III) ne sont avantageusement pas des bases d'oxydation ni des coupleurs d'oxydation, employés dans la coloration des fibres kératiniques. Parmi les groupements présents comme substituants des groupements hydrocarbonés, hétérocycliques, on peut citer les groupements : carboxylique, sulfonique, phosphonique, sous forme acide ou salifiée, hydroxyle, alcoxy en Cl-C4, alcoxy (C1-C8)carbonyle, alkyl(Ci-C4)sulfonate, alkyl(Ci-C8)phosphonate, trialkyl(C1-C4)silyle, trialcoxy(C1-C4)silanyle, amino, (di)alkyl(C1-C4)amino, trialkyl(C1-C4)ammonium, thiol, alkyl(Ci-C4)thio, aminosulfonyle, (di-) alkyl(Ci-C4)aminosulfonyle, aminocarbonyle, (di-)alkyl(Ci-C4) aminocarbonyle, alkyl(Ci-C4)carbonylamino, guanidine, uréido (N(R)2-CO-NR'-) dans lequel les radicaux R et R', indépendamment les uns des autres, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, alky(Ci- C4)sulfonylamino ; phényle, indolyle, pyrolynyle, imidazolyle éventuellement substitué par un ou plusieurs alkyle en Cl-C2, hydroxyle. De préférence, les groupements présents comme substituants sont choisis parmi les groupements carboxylique, sous forme acide ou salifiée ; hydroxyle ; alcoxy en Cl-C4, ; alcoxy (C1-C8)carbonyle ; thiol ; alkyl(Ci-C4)thio ; amino ; mono- et di- alkyl(Ci-C4)amino ; aminocarbonyle ; mono- et di- alkyl(Ci-C2)aminocarbonyle ; alkyl(Ci-C4)carbonylamino ; phényle, indolyle, pyrrolinyle, imidazolyle éventuellement substitué par un ou plusieurs alkyle en C1-02, hydroxyle. En particulier, la ou les amines de formule (III), identiques ou non, comprennent de une à cinq fonctions amine primaire et/ou secondaire ; le ou les amines ne comportant pas de liaison N-N. Egalement, la ou les amines de formule (III) ne comprennent pas plus de deux hétéroatomes liés entre eux. De préférence, la ou les amines sont des composés de formule (III), plus particulièrement choisies parmi les composés de formules (111a) à (111i), (111r) ci-dessous, ainsi que leurs sels d'addition : o les acides aminés et/ou dérivés de formule générale (111a) : 0, H (Illa) Formule (Illa) dans laquelle : - R9 représente un atome d'hydrogène un radical alkyle en C1-08 linéaire ou ramifié, de préférence substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle, hydroxycarbonyle, thiol, alkyl(Ci-C4)thio, amido, amino, guanidine, un radical phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical indolyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical imidazolyle, un radical pyrrolinyle éventuellement substitué par un groupement alkyle en Cl-C2 ; ou un radical phényle non substitué - R"9 représente un hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, ou un radical phényle non substitué - R10 représente un hydrogène ou un radical alkyle en Cl-04. - R"9 et R9 pouvant former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons saturé. A titre d'exemple de composés de formule (Illa) et tout particulièrement l'asparagine, la cystéine, la glutamine, l'histidine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la proline, la pyrrolysine, la sérine, la thréonine, le tryptophane, la tyrosine, et leurs sels d'addition. Selon une autre variante, les composés de formule (Illa) sont avanatgeusement choisis parmi l'acide 2-amino-2-méthylpropanoïque ; l'alpha-méthyl-DL-phénylalanine ; la D,L-alpha- (hydroxyméthyl)alanine ; la D,L-alpha-méthyl-méta-tyrosine ; l'alpha-methyl-D,L-tryptophane; le dichlorhydrate de D,L-alpha-méthylhistidine ; la L-2-méthylsérine ; le dichlorhydrate de (S)- 2-méthylcystéine ; l'acide (S)-2-méthy1-2-pyrrolidine carboxylique. o les esters issus d'acides aminés et/ou dérivés de formule générale (111b) : R9 R10 0, R'_,-NH Rii 9 (111b) Formule (111b) dans laquelle : - R9 représente un atome d'hydrogène un radical alkyle en Cl-C6 linéaire ou ramifié, de préférence substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle, hydroxycarbonyle, alcoxy(Ci-C4)carbonyle, thiol, alkyl(Ci-C4)thio, amido, amino, guanidine, un radical phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical indolyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical imidazolyle, un radical pyrrolinyle éventuellement substitué par un groupement alkyle en Cl-C2 ; ou un radical phényle non substitué - R"9 représente un hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, ou un radical phényle non substitué - R10 représente un hydrogène ou un radical alkyle en Cl-04. - R"9 et R9 pouvant former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons saturé. - R11 représente : - un radical hydrocarboné en Cl-C18 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé et comprenant éventuellement de une à 5 doubles liaisons carbone-carbone conjuguées ou non, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, C=0, C=S, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo ; - un radical benzyle non substitué. Selon une variante particulière, R9 et R11 peuvent éventuellement former un cycle carboné saturé à 5 chaînons. De préférence R11 représente un radical alkyle en Ci-C10, linéaire ou ramifié éventuellement substitué ; un radical benzyle ; et de façon encore plus préférée, un radical alkyle en Cl-C4 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par au moins un groupement hydroxyle, de préférence de 1 à 2 groupements hydroxyle ; un radical benzyle. A titre d'exemples de formule (111b) on peut citer la méthoxytyrosine, le carboxylate d'éthylpipéridine-2 ; l'ester méthylique de la D,L phénylalanine ; le dichlorhydrate de Lcystine diméthylester ; l'ester méthylique de la L-leucine ; l'ester méthylique de l'acide 2- amino-3-methyl-butyrique ; le chlorhydrate de L-phénylalanine éthyl ester ; le chlorhydrate de diéthylester d'acide L-glutamique ; le chlorhydrate de (S) éthyl-2- amino-3- méthylbutanoate ; le chlorhydrate d'ester méthylique de D,L, sérine ; le chlorhydrate d'ester méthylique de tyrosine ; le chlorhydrate d'ester éthylique de L-cystéine ; le chlorhydrate d'ester méthylique de L-histidine ; chlorhydrate d'ester méthylique d'acide (S)pyrrolidine-2 carboxylique ; le o bromhydrate de méthyl 2-aminoacetate ; l'éthylglycine ; le chlorhydrate d'ester éthylique de H-DL-alanine ; le chlorhydrate d'ester éthylique de DL tyrosine ; le méthy1-2- (phénylamino)acétate ; l'éthylglutamate ; le chlorhydrate de diester alpha, béta, tertio-butylique d'acide DL aspartique ; le chlorhydrate d'ester éthylique d'acide L-alpha- aminoisocaproïque ; le paratoluène sulfonate de benzylglycinate ; le chlorhydrate d'ester méthylique de DL alanine ; le chlorhydrate d'ester méthylique de 5-hydroxy-DL-tryptophane ; le chlorhydrate d'ester méthylique de DL-thréonine ; l'ester tertiobutylique de DL proline ; le chlorhydrate d'ester méthylique de DL phénylalanine. o les amides et les thioesters issus d'acides aminés et/ou dérivés de formule générale (111c) : X, R12 o (111c) Formule (111c) dans laquelle : - R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C6, linéaire ou ramifié, de préférence substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle, alcoxy(Ci-C4)carbonyle, hydroxycarbonyle, thiol, alkyl(C1-C4)thio, amido, amino, guanidine, un radical phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical indolyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical imidazolyle, un radical pyrrolinyle éventuellement substitué par un groupement alkyle en Cl-C2 ; - R"9 représente un hydrogène ou un radical alkyle en Cl-C4 éventuellement substitué par un radical hydroxysulfonyle ; - R10 représente un hydrogène ou un radical alkyle en Cl-C4 ; - R"9 et R9 pouvant former ensemble avec l'atome d'azote auquel ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 chaînons saturé ; - R12 représente : *un atome hydrogène * un radical alkyle en Cl-C6, de préférence substitué par un ou plusieurs groupements hydroxyle, thiol, alkyl(C1-C4)thio, amido, amino, un radical phényle, éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical indolyle éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxyle, un radical imidazolyle, un radical pyrrolinyle éventuellement substitué par un groupement alkyle en Cl-C2 ; - X représente un atome de soufre ou d'azote. Selon une variante particulière, R9 et R12 peuvent éventuellement former un cycle carboné saturé à 5, 6, 7 chaînons. Dans le cas ou X représente un atome d'azote et R12 représente un radical alkyle défini comme précédemment et tout particulièrement un résidu d'acide aminé et/ou leur ester méthylique ou éthylique correspondant choisi parmi l'alanine, l'arginine, l'asparagine, l'aspartate, la cystéine, le glutamate, la glutamine, la glycine, l'histidine, la lysine, la méthionine, la phénylalanine, la proline, la pyrrolysine, la sérine, la thréonine, le tryptophane, la tyrosine, la valine, la leucine, l'isoleucine, le composé de formule (111c) représente un dipeptide, un oligopeptide. A titre d'exemples de composés de formule (111c) on peut citer le chlorhydrate de 3- amino-dihydrothiophène-2-one ; la thiolactone de DL homocystéine ; la DL-leucyl-DL- alanine, l'aspartame ; la (S)-pyrrolidine 2 carboxamide ; l'acide [N-(-acétamido)] 2- aminoéthane sulfonique ;la DL-Alanyl-DL-phenylalanine; l'acide 2-(2-aminoacetamido)-3-(4- hydroxyphenyl)propanoique ; l'acide 2-(2-aminoacetylamino)acétique ; le (R)-3- aminoazepane-2-one ; le chlorhydrate de glycinamide ; le chlorhydrate d'amide de L- Leucine ; le 2-aminopropanediamide ; l'acide 2-(2-amino-3-methylbutanamido)-propanoique ; la L-tyrosyl-L-alanine; la L-valyl-L-phenylalanine; le sarcosyl-L-phénylalanine ; le L-tyroylbéta-alanine ; la glycyl-L-proline ; la glycyl-DL-valine ; la 2-aminomalonamide ; le chlorhydrate de L-methionamide ; la 2-amino-3-methylbutanamide; le chlorhydrate de Dalaninamide ; le bromhydrate de L-tyrosinamide ; l'amide d'acide aspartique ; le chlorhydrate d'amide de L-tyrosine ; le dichlorhydrate d'amide de L-arginine ; le dichlorhydrate d'amide de lysine ; le chlorhydrate d'amide de thréonine ; le chlorhydrate d'amide d'isoleucine ; le dichlorhydrate d'amide d'histidine ; le chlorhydrate d'amide de DL, alanine ; la 2-amino-3-(4- hydroxy-pheny1)-propionamide; le chlorhydrate de DL-triptophanamide ; l'acétate de Nhydroxy-L-arginine (H-ARG-NH2 2AcOH) ; le chlorhydrate d'amide d'asparagine ; le chlorhydrate de diamide alpha,gamma d'acide L-glutamique ; l'amide de D-phanylalanine ; le chlorhydrate de D-leucinamide ; l'acide L-glutamique alpha-amide; L-methionineamide ; le dichlorhydrate de L-cystine bisamide ; l'acétate de glycinamide ; le dichlorhydrate d'amide de D-lysine ; le glycinamide ; le chlorhydrate de l'ester gamma-méthylique de la L-isoglutamine; le dichlorhydrate d'amide de D-arginine ; le 2 carboxamide de (S) pyrrolidine ; le chlorhydrate de prolyl histamine. o Des composés aminés de formule générale (111d) : R15 R16 NH 0- R17 R13 R14 0 (111d) Formule (111d) dans laquelle : - R13, R14, R15, R16 représentent indépendamment les uns des autres : *un atome hydrogène *un radical hydrocarboné en Cl-C20, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou insaturé, pouvant contenir de 1 à 5 doubles liaisons carbone-carbone, éventuellement aromatique, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, C=S, SO, SO2 ou leurs combinaisons, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en Cl-C2, lesdits radicaux alkyle R13 et R14 ou R14 et R15 OU R15 et R16 pouvant éventuellement former avec l'atome de carbone auquel chacun est rattaché, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo ; plus particulièrement un radical alkyle en 01- C10, éventuellement substitué ; et de préférence, un radical alkyle en C1-08 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par au moins un groupement hydroxyle, de préférence de 1 à 2 groupements hydroxyle, un radical hydroxycarbonyle, un radical ureido, un radical alkoxy(C1-C4)carbonyle ; un radical phenyle non substitué ; - X représente un atome d'azote, d'oxygène ou de soufre. - R17 représente : *un atome hydrogène *un radical hydrocarboné en C1-018 linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé et comprenant éventuellement de une à 5 doubles liaisons carbone-carbone conjuguées ou non, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, C=S, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo ; plus particulièrement R17 représente un hydrogène, un radical alkyle en 01-010, linéaire ou ramifié, éventuellement substitué ; et de préférence, un hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par au moins un groupement hydroxyle, de préférence de 1 à 2 groupements hydroxyle ; - R18 représente : *un atome d'hydrogène *un radical alkyle en Cl-C8 linéaire ou ramifié éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, C=S, SO, SO2 ou leurs combinaisons, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en Cl-C2 ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo, - o est un entier compris entre 0 et 5. Selon une autre variante de l'invention, les radicaux R16 et R17 peuvent éventuellement former avec l'atome de carbone pour R16 et l'atome X pour le radical R17 auquel chacun est rattaché, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote. Selon une autre variante de l'invention, les radicaux R18 et R15 peuvent éventuellement former avec l'atome de d'azote pour R18 et l'atome de carbone pour le radical R15 auquel chacun est rattaché, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote. A titre d'exemples de composés de formule (111d), on peut citer le chlorhydrate d'amide de l'acide L-2-aminohexanoïque ; l'amide de L-phénylalanine ; l'acide (S)(+)aminosuccinique ; l'acide (R)-2-(méthylamino)succinique ; l'éthyl nipecotate ; l'acide carboxylique 3-piperidine ; le 3-phényl-béta-alanine ; l'éthyl-3-aminobutyrate ; la 2- carboyéthylamine ; l'acide DL béta-amino adipique ; le chlorhydrate d'ester éthylique de béta-alanine ; l'ester éthylique d'acide 3-amino-3-ureido-N-butyrique ; le chlorhydrate de diméthyl (S)-aminosuccinate ; le chlorhydrate d'ester méthylique de béta L-alanine ; la 4- carboxyyéthoxypiperidine ; l'acide 4-aminobutyrique ; l'acide DL-béta-amino adipique ; le chlorhydrate de 4-(méthylamino)butyrique ; le chlorhydrate d'éthyl-gamma-aminobutyrate ; l'hexahydronicotinamide ; le 4-carboxamide piperidine ; le 3-carbamoy1-2,2,5,5- tétraméthylpyrrolidine. o Des composés aminés de formule générale (Ille) : 13 R15 R 16 R19 O P R14 0 0 R19 R NH 1 (Ille) Formule (Ille) dans laquelle : - R13, R14, R15, R16 et R18 ont la même signification que précédemment. - R19 représente : *un atome d'hydrogène *un radical alkyle en Cl-C8 linéaire ou ramifié éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, C=S, SO, SO2 ou leurs combinaisons, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en Cl-C2 ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo, - p est un entier compris entre 0 et 7. - u est un entier égal à 1 ou 2. Lorsque u vaut 2 alors le radical R18 représente un hydrogène. Selon une autre variante de l'invention, les radicaux R13 et R14 peuvent éventuellement former avec l'atome de carbone pour R13 et R14 auquel ces substituants sont rattachée, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, saturé. A titre d'exemples de composés (Ille) on peut citer les acides suivants, leurs énantiomères s'ils existent, ainsi que leurs sels, leurs hydrates : (1-aminoéthyl) phosphonique, (aminométhyl)phosphonique, (1-aminoéthy1-1-cyclohexyl)phosphonique, (1- aminopropyl)phosphonique, (1-aminobutyl)phosphonique' imino-bis(méthylphosphonique), (1-amino-2-méthylpropyl)phosphonique, (1-amino-2-phényléthyl)phosphonique, (1-amino-1- méthyléthyl)phosphonique' (1-amino-3-méthylbutyl)phosphonique, 1-amino-benzyl phosphonique, 1 -amino hexyl phosphonique, diéthyl(aminoéthyl)phosphonique (en particulier sel oxalate), tétraéthyl(aminométhylène)bisphosphonique (en particulier ses sels), (1 -amino- 2,2-diméthylpropyl)phosphonique, N-méthyl aminométhyl phosphonique, (1 - aminopentyl)phosphonique, (1 -amino-2-méthylbutyl)phosphonique, (1 -aminooctyl) phosphonique, (1 -amino-1 -méthylpropyl)phosphonique, (1 -amino-1 ,2- diméthylpropyl) phosphonique, (1 -amino-1 ,3-diméthylbutyl)phosphonique, (1 -amino-1 - méthylbutyl)phosphonique, (1 -amino-1 -cyclopentyl)phosphonique, (1 -amino- hydroxycarbonyl)propyl phosphonique, (1 -amino-1 -méthyléthyl)phosphonique, 1 -amino-2- méthyl-butyl phosphonique, 1 -phosphono-2-phényléthylamine, (aminométhyl) phosphonique, 3-aminopropyl phosphonique, 2-amino-2-méthy1-4-phosphonobutanoïque et leurs esters éthyliques, (diéthyl(3-aminopropyl)phosphonique (en particulier sel oxalate), 3- (N-hydroxyamino)propyl phosphonique, 2-amino-2-méthyl-4-phosphonobutyrique, diéthylester de (3-aminopropyl)phosphonique, 2-amino-4-phosphonobutyrique, 2- aminoéthylphosphonique, 2-amino-3-phosphonopropionique, diéthyl ester de (2- 1 5 aminoéthyl)phosphonique, diéthyl (2-aminoéthyl)phosphonique, (2-((2- pyrrolidinylcarbonyl)amino)éthyl) phosphonique, le diéthyl ester de (2-amino-1-méthy1-2- phényl)éthyl phosphonique, le diéthyl ester de (2-amino-2-phényl)éthyl phosphonique, e, ou leurs mélanges. 20 o Des composés aminés de formule générale (111f) : R15 R16 D ,NH R18 R13 R14 (111f) Formule (111f) dans laquelle : - R13, R14, R15, R16 et R18 ont la même signification que précédemment ; En outre, les radicaux R13, R14, R15 et R16 indépendamment les uns des autres peuvent aussi représenter 25 un radical hydroxy, un radical alkoxy (C1-C4)carbonyle, un radical carboxaldéhyde, un alkoxy (C1-03) - q est un entier compris entre 1 et 18 - X représente, un atome d'oxygène, un groupement SH ou OH, un groupement méthylène éventuellement substitué par un radical hydroxy. 30 - Lorsque X représente un atome d'oxygène, alors R18 forme un cycle à 5 ou 6 chaînons éventuellement substitué par un ou plusieurs hydroxy(méthyl), de préférence de 1 à 4 groupements hydroxy(méthyle). Selon une autre variante de l'invention, les radicaux R16 et R18 ou R13 et R18 peuvent éventuellement former avec l'atome de carbone pour R16 (ou pour R13) et l'atome d'azote 35 pour le radical R18 auquel chacun est rattaché, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement ci X aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote. Selon une autre variante de l'invention, l'amine de formule (111f) peut un p-aminoalcool provenant de la réduction de la fonction acide ou ester en alcool d'un des vingt acides aminés estérifiés ou non. A titre d'exemples de composés (111f) on peut citer les composés suivants, leurs énantiomères s'ils existent, ainsi que leurs sels, leurs hydrates : isopropanolamine, isopropylamine, méthyléthanolamine, méthylglucamine, stéaramine, trométhamine, prométhazine, 1 ,3-Diméthylpentylamine, octodrine, spermidine, theanine, octamylamine'2- 1 0 amino-1 -phényl-propane-1 ,3- diol, 1 ,3-dihydroxy-2-amino-2-méthylpropane, 2-amino-2- (hydroxyméthyl)propane-1 ,3-diol tris, 2-amino-1 ,3-dihydroxy-2-éthylpropane, 2-amino-3- méthylbutan-1-ol, 2-amino-2-méthylpropan-1-ol, phénylglycinol, alcool 2-aminopropyl, 2- hydroxyéthylamine, 2-aminohexan-1-ol, 1 -amino-1 -cyclopentaneméthanol, histidinol, 2- amino-3-(3-indolyl)propanol, 3-(4-hydroxyphény1)-2-amino-1 -propanol, beta-aminoisobutanol, 15 2-amino-1 -propanol, 2-amino-1 ,3-propanediol, 2-amino-4-méthyl-1-pentanol, 1 -butano1-2- amino -3-méthyl, beta-amino benzènepropanol, 2-aminopropan-1-ol, 2-amino-1-butanol, 2- amino-4-méthylpetan-1 -ol, 3-aminopropanethiol, éthyll 2-amino-4-mercaptobutanoate, 6- hydroxyhexylamine, beta-D-galactopyranosylamine, B-D-glucopyranosylamine, 1 -amino-2,5- anhydro-D-mannitol, 1 -amino-1 -deosy-D-fructose, D-glucosamine, 2-pyrrolidinemethanol, 1- 20 amino-2,3-dihydroxypropane, 3-propanolamine, 3-[(2-hydroxyéthyl)amino]propan-1-ol, dibeta-hydroéthylamine, bis(3-hydroxypropyl)amine, N-2'-aminoéthyl-N-propanolamine'alcool 4-amino-N-butyl, méthyl 3-amino-3-deoxy-A-D-mannopyranoside, N-buty1-4- hydroxybutylamine, 4-amino-4-(3-hydroxypropy1)-1 ,7-heptanediol, 1 -hexylamine, 1 - octylamine, 1 -nonylamine, 1 -décylamine, laurylamine, 1 -tétradécylamine, 1 -hexadécylamine, 25 l'acide 3-amino-2-hydroxypropionique, l'acide 3-amino-2-hydroxy-4-phenylbutanoïque, l'acide 4-amino-3-hydroxybutyrique, l'ethyl 4-hydroxy-2-pyrrolidinecarboxylate et leurs mélanges. o Des composés aminés de formule générale (111g) : R15 R16 R20 R18NH / oSi\R13 R14 0 SiR20 R20 30 (111g) Formule (111g) dans laquelle : - R13, R14, R15, R16 et R18 ont la même signification que précédemment. - R20 représente *un radical alkyle linéaire en Cl-C4 35 *un radical alcoxy linéaire en Cl-C4 - o est un entier compris entre 0 et 5. - y est un entier valant 1 ou 2. Lorsque y vaut 2 alors R18 représente un hydrogène. A titre d'exemples de composés (111g) on peut citer les aminopropyl triéthoxysilane, (aminométhyl)triméthylsilane, 2-(triméthylsilyl)éthanamine, 3-(triméthylsilyl)propan-1-amine, 4-(triéthoxysilyl)butan-1-amine, N-[3-(triméthoxysilyl)propyl]éthylène diamine, 3- (tri méthoxysilyl)propylamine, 3-triéthoxysily1-1-propanamine, (3-méthylaminopropyl) triméthoxysilane, et leurs mélanges. o Des composés aminés de formule générale (111h) : R15 R16 NH R1( R13 R14 R21 WN R22 (111h) Formule (111h) dans laquelle : - R13, R14, R15, R16 et R18 ont la même signification que précédemment. En outre, les radicaux R13, R14, R15 et R16 indépendamment les uns des autres peuvent aussi représenter un radical hydroxy, un radical alcoxy (en C1-C4)carbonyl, un radical carboxaldéhyde, un alkoxy (en Cl-C3) ; - R21 et R22 représentent indépendamment l'un de l'autre : *un atome d'hydrogène *un radical hydrocarboné en C1-020, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou insaturé, pouvant contenir de 1 à 5 doubles liaisons carbone-carbone, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, C=S, SO, SO2 ou leurs combinaisons, éventuellement porteurs d'au moins un groupement hydroxyle ou alcoxy en C1-02, plus particulièrement un radical alkyle en Ci-Cio, éventuellement substitué ; et de préférence, un radical alkyle en Cl-C4 linéaire ou ramifié éventuellement substitué par au moins un groupement hydroxyle, de préférence de 1 à 2 groupements hydroxyle ; - R21 et R22 pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auxquels ils sont rattachés, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo, - w est un entier compris entre 1 et 10. Selon une autre variante de l'invention, les radicaux alkyle R16 et R21 peuvent éventuellement former avec l'atome de carbone pour R16 et l'atome d'azote pour le radical R21 auquel chacun est rattaché, un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote. Selon une autre variante de l'invention, les radicaux alkyle R18 et R21 peuvent éventuellement former avec le premier atome d'azote pour R18 et le dernier atome d'azote pour le radical R21 auquel chacun est rattaché, un hétérocycle comprenant de à 5 à 14 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué comme indiqué précédemment, éventuellement aromatique, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote. Parmi les composés de formule (111h) on peut citer particulier les amines ci-dessous, leurs énantiomères s'ils existent, ainsi que leurs sels, leurs hydrates : gérontine, N43- aminopropy1]-1,4- butane-diamine, 1,4-butanediamine, 4-(éthylamino)-N-butylamine, 24342- hydroxy-1,1-bis-hydroxyméthyl-éthylam ino)-propylam ino]-2-hydroxyméthyl-propane-1,3-d iol, 1,4,8, 11-tétraazacyclotétradécane, 1,4-d iazacycloheptane, 1,3-diamino-2-hdroxypropane, N,N'-bis(2-aminoéthyl)propane-1,3-diamine, 3-méthylamino propylamine, 1,3-bis amino propane, N,N'-diméthyltriméthylènediamine, 2,2-diméthyltriméthylènediamine, 2,2-diméthyl- 1,3-diaminopropane, N-(2-hydroxyéthyl)-1,3-diaminopropane, N-(2-hydroxyéthyl)-1,3- diaminopropane, cystamine, 1,5 diaminopentane, 1,6-diaminohexane, lauraminopropylamine, 2-Methylheptylamine (2-(N-methyl)heptylamine) , éthylènediamine, N,N-bis (2-hydroxyéthyl)éthylènediamine, 3-amino- alanine, piperazine-2-carboxylic acid, beta-N-methylamino-alanine, l'ester methylique de la piperazine-2-carboxylic acid, ethyl 3amino- prolinate, l'acide 2,4-diamino-N-butyrique, la N-[3-(triméthoxysilyl)propyl]éthylène diamine ou leurs mélanges. o Les composés aminés de formule générale (111i) et/ou (111i') : H2N (R23)x NH2 z' Y (R24))e -Z (Illi) 0110 Formules (Illi) et/ou (Illi') dans laquelle : - R23 et R24 représentent indépendamment l'un de l'autre : *un radical alkyle en Cl-06, éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome, de préférence choisis parmi l'oxygène, l'azote, le soufre, CO, SO, SO2 ou leurs combinaisons ; le radical alkyle ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo ; *un radical alkylcarbonyle (R-00-) dans lequel R représente un radical alkyle en Cl-04. *un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel R représente un radical alkyle en C1-04. *un radical (di-)(alkyl)aminosulfonyle ((R)2N-S02-) dans lequel les radicaux R indépendamment représentent un hydrogène, un radical alkyle en Cl-04. *un radical (di-)(alkyl) aminocarbonyle (R)2N-00-) dans lequel les radicaux R indépendamment représentent un hydrogène, un radical alkyle en Cl-04. *un atome d'halogène choisi de préférence parmi le brome, le chlore ou le fluor. *un groupement alcoxy en Cl-04 ; *un groupement (poly)hydroxyalcoxy en C2-04 ; *un groupement hydroxycarbonyle (H0-00-) *un groupement alcoxycarbonyle (RO-CO-) dans lequel R représente un radical alkyle en Cl-C4, *un groupement alkylcarbonylamino (RCO-NR'-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en Cl-C4 et le radical R' représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Cl-C4 ; *un radical alkylsulfonyle (RSO2-) dans lequel le radical R représente un radical alkyle en Cl-C4 ; - Y représente un atome de carbone ou d'azote - z, z', z" représente indépendamment les uns des autres un atome de carbone, un atome d'azote ou un atome d'azote substitué par un hydrogène - x est un entier compris entre 0 et 2 ; lorsque x est inférieur à 2, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène - x' est un entier égale à 0 ou 1 ; lorsque x' est inférieur à 1, le ou les atomes de carbone non substitués porte(nt) un atome d'hydrogène. Parmi les composés de formule (Illi) et/ou (111i'), on peut citer en particulier les composés listés ci-dessous, leurs énantiomères s'ils existent, ainsi que leurs sels, leurs hydrates alpha-pyridylamine, 2-amino-3-hydroxypyridine, acide 2 amino-nicotinique, 2- amino-3-méthylpyridine, 6-méthoxy-3-pyridylamine, 3-aminopyridine, 3-amino-4- pyridinylamine, 2,5-aminopyridine, gamma-pyridylamine, 2,3-diméthylpyridine-4-amine, acide amino(4-) salicylique, méthylpara-amino benzoate, benzocaïne, acide aminobenzoïque, acide 4-amino-M-anisique, acide 4-amino-3-hydroxy-benzoïque, ester méthylique de l'acide 3,4-diaminobenzoïque, acide méthyl 4-amino-3-méthoxybenzène carboxylique, acide 2- aminoanisole-4-carboxylique, l'acide 3-amino-4-hydroxyenzoïque, l'ester éthylique de l'acide 3-aminobenzoïque, 1-amino-3-carboxybenzène, l'ester méthylique de l'acide 2aminobenzoïque, l'anthranylate d'éthyle, 1H-pyrazol-3-ylamine, 3-amino-4-carbéthoxy-1Hpyrazole, 5-amino-1-éthyl-pyrazole, 1H-benzoimidazol-2-amine, 2-imidazolamine, 1- méthylbenzoimidazol-2-amine' et leurs mélanges. On peut également utiliser les amines suivantes, sous forme de sels ou non, lauroyl Ethylenediamine, octopamine, oléamine, palmitamine, 2-(2-aminoéthoxy)éthanol, 2-amino- 4,5-diméthylthiazole, hexetidine, mécamylamine, tranylcypromine, triamterene, méthyl[2-(3- triméthoxysilyllpropyl amino)-éthylamino], bis(triéthoxysilylpropyl)amine, N1-(3- (triméthoxysilyl)propyl)hexane-1,6-diamine, diéthylène triaminopropyl triméthoxy silane, N-(3- triéthoxysilylpropyl)éthylène diamine, N-(3-triméthoxysilyléthyl)éthylènediamine. Selon une autre variante de l'invention, la ou les amines sont choisies parmi les polymères aminés, ainsi que leurs sels d'addition. On entend par polymère aminé des macromolécules de poids moléculaire plus ou moins élevé possédant une ou plusieurs fonctions amines primaires ou secondaires. Par « polymère », on entend un composé comportant au moins 5 motifs de répétition enchaînés par des liaisons covalentes. Le polymère aminé peut être synthétisé : - par des réactions radicalaires (polyacrylates, polyméthacrylates, polyvinyles...), - par des réactions de condensation (polyesters, polyéthers, polyamides, polyuréthanes, polydiméthylsiloxanes, polypeptides...) - par des réactions d'ouverture de cycle (polyesters ...). Il peut être d'origine naturelle, modifié chimiquement ou non, comme par exemple les polysaccharides (cellulose, dextrane, chitosane, guar et leurs dérivés aminés ou thiolés, Les polymères peuvent se présenter sous tout type de topologie : chaîne linéaire, ramifiée, en étoile ou hyperbranchée (comme les dendrimères par exemple), chaînes séquencées, statistiques ou alternées. Les groupements chimiques peuvent être naturellement présents sur la chaîne polymérique, en bout de chaîne, greffés le long de la chaîne principale ou des chaînes secondaires, sur les branches des polymères en étoile ou hyperbranchés. On préfère tout particulièrement : 1/ les polyacides aminés présentant des groupes OH, ou NH2 ou SH ou COOH libres, par exemple la polylysine 2/les polysaccharides naturels ou modifiés présentant des fonctions NH2 ou SH 3/ les silicones aminées 4/ les polymères synthétiques à fonctions NH2 ou SH en particulier les polyvinyliques vinyliques substitués par une fonction amine et les polymères réalisés à partir des monomères commerciaux ci-après : f NH H \----\_,NH2 NH2 o ilYLO OH NH NH2 NH2 0 et en particulier parmi la polylysine ; le chitosan ; les amines polyéthoxylées, telles que les carboxyPEG8 amine, carboxyPEG12 amine, carboxyPEG24 amine ; ou leurs combinaisons. Selon une autre variante de l'invention, la ou les amines sont choisies parmi les bases puriques, en particulier choisies parmi l'adénine, l'adénosine, la guanine, la guanosine G, la thymine, la thymidine T, l'uracile, l'uridine U, la cytosine, la cytidine C, leurs sels d'additions, et leurs combinaisons. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en combinant plusieurs de ces variantes. De préférence, si la composition comprend une ou plusieurs amines ces dernières sont choisies parmi l'ammoniaque, les composés des formules (111a), (111b), (111c), (Ille), (111g) en particulier lorsque R20 représente un groupement alcoxy linéaire en Cl-C4, (111i'). Si la composition comprend une ou plusieurs amines primaires ou secondaires, ammoniaque, hydroxylamine, leur teneur représentes dans la composition entre 0,001 et 65 % en poids ; et de préférence entre 0,001 et 30 % en poids, par rapport au poids de la composition. Enzyme La composition selon l'invention peut éventuellement comprendre au moins une enzyme, choisie par exemple parmi l'isolase, la P-glucosydase issue par exemple d'amande douce (EC 3.2.1.21), l'alcool oxydase (EC 1.1.3.13), les alcool déshydrogenases EC 1.1.1.1, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.2, les alcool déshydrogénases EC 1.1.1.71, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.90 encore appelées aryl alcool déshydrogénases, les alcool aromatique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool 3- hydroxybenzylique déshydrogénases EC 1.1.1.97, les alcool coniferylique déshydrogénases EC 1.1.1.194, les alcool cinnamylique déshydrogénases EC 1.1.1.195, les méthanol déshydrogénases EC 1.1.1.244, les alcool aromatique oxydases EC 1.1.3.7 encore appelées aryl alcool oxydases, les alcool oxydases EC 1.1.3.13, les 4-hydroxymandelate oxydases EC 1.1.3.19, les alcool à longue chaîne hydrocarbonée oxydases EC 1.1.3.20, les méthanol oxydases EC 1.1.3.31, les alcool déshydrogénases EC 1.1.99.20, les méthylglutamate déshydrogénases EC 1.5.99.5, les 2-oxo-acides décarboxylases EC 4.1.1.1, les benzoylformate décarboxylases EC 4.1.1.7, les phénylpyruvate décarboxylases EC 4.1.1.43, les threonine aldolase EC 4.1.2.5. Si elle est présente, la concentration de l'enzyme utilisée dans la composition tinctoriale est comprise entre 0,005 % et 40 % en poids par rapport au poids total de la dite composition et de préférence comprise entre 0,05 % et 10 % en poids par rapport au poids de cette composition. Sels La composition comprenant le ou les composés de formules (I) et/ou (11) peut éventuellement comprendre un ou plusieurs sels. Lorsqu'ils sont présents, ces derniers sont en général choisis parmi les sels organiques et/ou les sels inorganiques, ainsi que leurs combinaisons. En particulier, les anions composant ces sels peuvent être aussi bien inorganiques (chlorure, carbonate, hydrogénocarbonate, sulfate, hydrogénosulfate, silicate, phosphate, hydrogénophosphate, hydroxyde...), qu'organiques (aspartate, formiate, acétate, lactate, citrate, gluconate, succinate, malate, fumarate, orotate...) Les cations composant ces sels, associés au anions ci-dessus, peuvent être issus aussi bien des métaux alcalins (de préférence lithium, sodium, potassium), que de métaux alcalino-terreux (de préférence magnésium, calcium), que de métaux de transition (scandium, titane, vanadium, manganèse, molybdène, fer, cobalt, nickel, cuivre, zinc, argent, or). D'autres cations peuvent aussi former des sels comme les ammoniums. De préférence, les cations seront choisis parmi les métaux alcalins (lithium, sodium, potassium), les métaux alcalino-terreux (magnésium, calcium), les ammoniums, ainsi que les métaux de transition suivants : manganèse, molybdène, fer, cuivre, zinc, argent et l'or. Lorsqu'ils sont présents, leur teneur représente de 0,001 et 40% en poids par rapport au poids de la composition, et encore plus préférentiellement entre 0,001 et 20% en poids, par rapport au poids de la composition. Autres ingrédients Le milieu cosmétiquement acceptable comprend en général au moins de l'eau ou bien encore un mélange d'eau et d'au moins un solvant organique. A titre de solvant organique, on peut par exemple citer les alcanols inférieurs en Cl-C4, tels que l'éthanol et l'isopropanol ; les polyols tels que le 1,3 propanediol ou encore le 1,6-hexanediol et éthers de polyols comme le 2-butoxyéthanol, le propylèneglycol, le monométhyléther de propylèneglycol, le monoéthyléther et le monométhyléther du diéthylèneglycol, ainsi que les alcools aromatiques comme l'alcool benzylique ou le phénoxyéthanol, et leurs mélanges. Les solvants lorsqu'ils sont présents sont, de préférence présents dans des proportions de préférence comprises entre 1 et 99% en poids par rapport au poids de la composition, et encore plus préférentiellement entre 5 et 95% en poids, par rapport au poids de la composition. La composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention peut également renfermer divers adjuvants utilisés classiquement dans les compositions pour la coloration des cheveux, tels que des agents tensioactifs anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des polymères anioniques, cationiques, non ioniques, amphotères, zwittérioniques ou leurs mélanges, des agents épaississants minéraux ou organiques, et en particulier les épaississants associatifs polymères anioniques, cationiques, non ioniques et amphotères, des agents antioxydants, des agents de pénétration, des agents séquestrants, des parfums, des tampons, des agents dispersants, des agents de conditionnement tels que par exemple des silicones volatiles ou non volatiles, modifiées ou non tels que les silicones aminés, des agents filmogènes, des céramides, des agents conservateurs, des agents opacifiants, des polymères conducteurs. Les adjuvants ci dessus sont en général présents en quantité comprise pour chacun d'eux entre 0,01 et 20% en poids par rapport au poids de la composition. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels composés complémentaires de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition de teinture conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Le pH de la composition est généralement compris entre 3 et 14 environ, et de préférence entre 4 et 11 environ, plus préférentiellement entre 6 et 11. Il peut être ajusté à la valeur désirée au moyen d'agents acidifiants ou alcalinisants habituellement utilisés en teinture des fibres kératiniques ou bien encore à l'aide de systèmes tampons classiques. Parmi les agents acidifiants, on peut citer, à titre d'exemple, les acides minéraux ou organiques comme l'acide chlorhydrique, l'acide orthophosphorique, les acides carboxyliques comme l'acide acétique, l'acide tartrique, l'acide citrique, l'acide lactique, les acides sulfoniques. Parmi les agents alcalinisants on peut citer, à titre d'exemple, l'ammoniaque, les carbonates alcalins, les amines citées auparavant. La composition peut se présenter sous des formes diverses, telles que sous forme de liquide, de crème, de gel, de poudres à mélanger avant l'emploi pour obtenir des cataplasmes, des infusions, ou sous toute autre forme appropriée pour réaliser une teinture des fibres kératiniques, et notamment des cheveux. Les ingrédients de la composition précitée sont avantageusement stockés séparément. En particulier, le(s) composé(s) de formule (I) et/ou (11) ou l'extrait végétal en comprenant et le ou les nucléophiles de formules (a) à (d-) ou le ou les oligomères ou polymères nucléophiles sont stockés séparément. Il est à noter également que si un ou plusieurs composés aminés sont présents, ces derniers sont également stockés séparément du ou des composés (I) et (11) ou de l'extrait végétal en comprenant. Il peut également être avantageux de stocker au moins le(s) composé(s) de formules (I)/(11) ou l'extrait végétal en comprenant, dans un récipient à l'abri de l'air. La composition mise en oeuvre dans le procédé selon l'invention peut comprendre également un ou plusieurs agents oxydants. On parle dans ce cas de composition prête à l'emploi. Agent oxydant En particulier, quand un agent oxydant est présent, la composition prête à l'emploi est avantageusement obtenue par mélange extemporané avant l'application, d'une composition précédemment décrite, avec au moins une composition comprenant un ou plusieurs agents 35 oxydants. L'agent oxydant est choisi de préférence parmi le peroxyde d'hydrogène, le peroxyde d'urée, les bromates ou ferricyanures de métaux alcalins, les sels peroxygénés comme par exemple les persulfates, les perborates et les percarbonates de métaux alcalins ou alcalino-terreux, comme le sodium, le potassium, le magnésium. 40 Conviennent également des agents oxydants de type enzymatique comme les oxydo- réductases à 4 électrons (telles que les laccases), oxydo-réductases à 2 électrons (telles que l'uricase), le cas échéant en présence de leur donneur ou co-facteurs respectifs, les peroxydases. L'utilisation du peroxyde d'hydrogène est particulièrement préférée. Cet agent oxydant est avantageusement constitué du peroxyde d'hydrogène en solution aqueuse (eau oxygénée) dont le titre peut varier, plus particulièrement, de 1 à 40 volumes, et encore plus préférentiellement de 5 à 40 volumes. Il est ainsi à noter que la composition mise en oeuvre dans l'invention peut résulter du mélange extemporané de plusieurs compositions. La composition qui vient d'être décrite est donc appliquée sur les fibres kératiniques humaines, en particulier, les cheveux Procédé de coloration Conformément à un premier mode de réalisation, la composition appliquée ne comprend pas d'agent oxydant. Ce mode de réalisation est approprié notamment dans le cas où la composition ne comprend pas de colorant d'oxydation (bases / coupleurs). Conformément à un deuxième mode de réalisation, on applique sur les fibres la composition prête à l'emploi qui a été détaillée précédemment et qui est obtenue par mélange extemporané avant l'application, de la composition décrite auparavant dépourvue d'agent oxydant, avec une composition oxydante. Ce mode de réalisation est particulièrement approprié dans le cas où la composition comprend un ou plusieurs colorants d'oxydation (bases / coupleurs) ou bien que l'on souhaite obtenir un effet d'éclaircissement. Selon une deuxième variante de ce mode de réalisation, on applique la composition dépourvue d'agent oxydant, et une composition oxydante, successivement et sans rinçage intermédiaire. La composition oxydante mise en oeuvre comprend un ou plusieurs agents oxydants tels que définis plus haut. Concernant les solvants organiques éventuellement présents dans la composition oxydante, on pourra se reporter à la liste indiquée auparavant dans le cadre du descriptif de la composition selon l'invention. Habituellement, le pH de la composition oxydante est inférieur à 7. La composition oxydante peut se présenter sous la forme d'une solution, une émulsion ou un gel. Elle peut éventuellement comprendre un ou plusieurs additifs utilisés classiquement dans le domaine de la coloration des fibres kératiniques humaines, en fonction de la forme galénique souhaitée. On pourra là encore se reporter à la liste des additifs donnée plus haut. Quel que soit le mode de réalisation retenu (avec ou sans agent oxydant, mélange extemporané ou applications successives de la composition et de l'agent oxydant), le mélange appliqué sur les fibres est laissé en place pour une durée, en général, de l'ordre de 1 minute à 5 heures, de préférence de 10 minutes à 3 heures. Quant à la température à laquelle la ou les compositions sont appliquées, celle-ci est généralement comprise entre 20 et 200°C, avantageusement comprise entre 20°C et 55°C. Cette opération peut ainsi être réalisée en utilisant par exemple un casque chauffant, une lampe infra-rouge, un fer à lisser ou à friser. Le procédé selon l'invention peut avantageusement être mis en oeuvre en présence d'un stimulus lumineux. Il consiste plus particulièrement à appliquer aux fibres kératiniques ainsi traitées, un rayonnement UVA, (en particulier d'irradiance comprise entre 0,01 et 0,40 milliwatt/cm2, de préférence comprise entre 0,1 et 0,2 milliwatt/cm2, délivré par lampes à spectre continu ou par des lampes à spectre de raies) et/ou un rayonnement UVB (en particulier d'irradiance comprise entre 0,01 et 0,20 milliwatt/cm2, de préférence comprise entre 0,01 et 0,1 milliwatt/cm2 délivré par lampes à spectre continu ou par des lampes à spectre de raies). De préférence, ces composés sont des sels de métaux alcalins, alcalino-terreux ou d'ammonium, de carbonate, hydrogénocarbonate, chlorure, sulfate, silicate, phosphate monobasique, acétate. Selon une variante préférée de l'invention, ce stimulus est réalisé en mettant en oeuvre une composition, comprenant dans un milieu cosmétiquement acceptable, au moins un sel choisi parmi les carbonate de lithium, sodium, potassium, calcium, ammonium ; les hydrogénocarbonates de sodium, potassium ; chlorure de calcium, lithium, sodium ; sulfate d'ammonium, de sodium, de magnésium ; silicate de sodium ; phosphate monobasique de sodium, potassium ; acétate de sodium. La composition présente de manière avantageuse une teneur en sel variant de 0,001 et 40% en poids par rapport au poids de la composition, et encore plus préférentiellement entre 0,001 et 20% en poids, par rapport au poids de la composition. On ne sortirait pas du cadre de la présente invention en réalisant plusieurs étapes successives combinant des stimuli différents les uns des autres. A l'issue du temps de pause, les fibres kératiniques peuvent être rincées à l'eau, éventuellement lavées avec un shampooing, rincées à l'eau et séchées ou laissées à sécher. Un dernier objet de l'invention est constitué par un dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier compartiment renfermant au moins un composé de formule (I) et/ou (Il) ou l'extrait végétal en comprenant, et un deuxième compartiment renfermant au moins un composé nucléophile de formule (a) à (d"), oligomère ou polymère nucléophile. De préférence, le(s) composé(s) de formules (I)/(11) ou l'extrait végétal en comprenant est(sont) conservés à l'abri de l'air, avantageusement sous une atmosphère inerte. Le dispositif peut éventuellement comprendre un troisième compartiment comprenant une ou plusieurs amines. Les exemples ci-dessous illustrent l'invention sans en limiter la portée. EXEMPLES Les compositions de coloration sont obtenues en dissolvant au sonicateur pendant 20 minutes l'extrait de Genipa americana (5.10-3mo1 .%), enrichi à 9,4 % en génipine et un composé nucléophile (10-2 mol%) dans une solution comprenant un mélange d'acide benzoïque, d'alcool benzylique, d'éthanol et d'eau). Chaque composition est appliquée sur des cheveux gris naturels à 90% de cheveux blancs (1g de mèche pour 12 g de solution) et les dites mèches sont mises 30 minutes à 50°C (plaque chauffante). Chaque mèche est ensuite rincée, lavée avec un shampoing et séchée au sèche-15 cheveux. L'extrait de Genipa americana est obtenu en mettant en oeuvre la méthode suivante : Les fruits de Genipa americana immatures (100 g) sont découpés en morceau, congelés, lyophilisés puis broyés avant d'être extraits à l'eau milliQ. 20 Le rapport de bain est de 1/20 (= 1g de lyophilisat pour 20m1 de solvant). La suspension est mise sous agitation pendant une heure à température ambiante. La matière première est ensuite séparée du solvant par une centrifugation à 7500 tr/min pendant 15 minutes, le surnageant est alors filtré sur filtre Whatman GF/C. Cet extrait filtré est alors congelé puis lyophilisé. 25 L'analyse HPLC indique que l'extrait est enrichi à hauteur de 9,4 % en génipine. Le tableau récapitulatif ci-dessous indique les colorations obtenues en fonction des composés nucléophiles ajoutés. 30 Structure couleur observée sur mèche essai 1 HO N H noir H - essai 2 /'''\\ N gris foncé H H essai 3 NH N gris noir 2 H le 2HCI OH essai 4 NH2 0-1C1 noir violine N NH - essai 5 r\I-12 HO noir °----\-OH essai 6 - N' noir Cl- essai 7 OH \ NH doré marron el essai 8 HO el H I\ doré marron 9 HO 0 N elessai H doré essai 10 HO IO \ NH doré marron essai 11 le N H doré marron OH essai 12 CI OH HG' H2N doré
La présente invention a pour objet une composition de coloration de fibres kératiniques humaines comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable : * un composé de formule (I) et/ou de formule (II) suivantes, ou un extrait végétal en comprenant : Avec R : hydrogène, (hydroxy)méthyle, aldéhyde, -CO R et R , hydrogène, alkyle, -CH -glucose ; R : hydrogène, hydroxyle, glucose ; R : hydrogène, hydroxyle, alkyloxy ; n variant de 1 à 5 ; R :-CO R' et R' : hydrogène, alkyle, cation ; ** au moins un composé nucléophile de formules suivantes : ainsi que parmi des oligomères ou polymères nucléophiles du type des polyallylimidazolium, ou leurs mélanges. Elle a également pour objet un procédé mettant en oeuvre une telle composition ainsi qu'un dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier renfermant au moins un composé de formule (I) et/ou (II) ou un extrait végétal en comprenant, et un deuxième compartiment renfermant au moins un composé nucléophile de formules (a) à (d'") et le ou les oligomères ou polymères nucléophiles du type des polyallylimidazolium.
1. Composition de coloration de fibres kératiniques humaines comprenant, dans un milieu cosmétiquement acceptable, * un composé de formule (I) et/ou de formule (II) suivantes, leurs isomères optiques ou géométriques, leurs sels d'acide minéral ou organique, leurs solvates, ou un extrait végétal en comprenant : R6 (I) (II) Formules (I) et/ou (II) dans lesquelles : R1 représente un atome d'hydrogène, un radical méthyle, un radical hydroxyméthyle, un groupement aldéhyde ; un groupement -CO2R4 dans lequel R4 représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en C1-C2 ; un groupement -CH2-glucose ; R2 représente un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, un radical glucose ; R3, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, un radical alkyl(Ci-C4)oxy ; le nombre de groupement hydroxyle n'étant pas supérieur à 2 ; n est un entier compris entre 1 et 5 ; R5 représente un groupement -CO2R'6 dans lequel R'6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C2, un cation de métal alcalin, un groupement ammonium ; R6 représente un hydrogène, un groupement -CO2R'6 dans lequel R'6 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C2, un cation de métal alcalin, un groupement ammonium ; ** au moins un composé nucléophile choisi parmi les composés de formules suivantes, leurs isomères optiques ou géométriques, leurs sels d'acide organique ou minéral, leurs solvates : (R7)n R8 ^ ----- X N R9 (a) . - - - . - 30 Dans laquelle :* n est un entier valant de 0 à 4, les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène, * A représente -CRio-, -N-, -N+Rii- avec R11 représentant un radical alkyle en Cl-C4 * X représente N, CR', et R'7 représente un atome d'hydrogène ou R7 * R7 identiques ou non représentent : un radical alkyle en Cl-C4 un radical hydroxy, un radical alcoxy en Cl-C4, un radical amino un radical alkylamino en Cl-C4 * deux radicaux R7 situés en ortho l'un de l'autre peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant 1 ou 2 hétéroatome(s) choisi parmi l'oxygène, l'azote ou leur combinaison, * R8, R10, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical hydroxyle, un radical amino un radical alkyle en Cl-C4 éventuellement substitué par au moins un groupement -COOR12 ou -000R12 avec R12 représentant un radical alkyle en Cl-C4, un groupement -COR13 avec R13 représentant un radical alkyle en Cl-C4, . un groupement -COOR14 ou -000R14 avec R14 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 éventuellement substitué par au moins un groupement alcoxy en Cl-C4 ; un groupement -OS03 * R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, un groupement alkyl(C1-C4)-carbonyle ; un radical acétyle * les radicaux R8 et R9 peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant éventuellement un autre hétéroatome choisi parmi l'oxygène, l'azote ou le soufre, ledit hétérocycle pouvant en outre être interrompu par un groupement CO, * lorsque A représente N, que n vaut 0, X représente CH, et R8 représente NH2, alors R9 n'est ni un atome d'hydrogène, ni un groupement méthyle ; 35 (R A' (R15.)n. B' -Ri6 1 -R16. N 1\1+ R17 \ R17, An An (b) (b')Dans lesquelles : * n est un entier valant de 0 à 4 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène, * n' est un entier valant de 0 à 2 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène, * A' représente S, -(CR18)2-, -CR19=CR'19-, avec R18, représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, R19, R'19, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * B' représente S * R15 identiques ou non représentent un radical alkyle en C1-04, un atome d'halogène, de préférence le chlore, un radical alcoxy en Cl-C4 ; * R15' identiques ou non représentent un radical alkyle en Cl-02. * R16, représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * R16', représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 ; * R17 représente un radical alkyle en Cl-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle. * R17' représente : - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle en Cl-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle, éventuellement interrompu par un groupement CO, éventuellement porteur d'un radical phenyle * les radicaux R16 et R17 peuvent former ensemble un hétérocycle condensé à 5 ou 6 chaînons, présentant éventuellement une ou plusieurs insaturations, éventuellement substitué par au moins un radical alkyle en Cl-C4 ; Dans laquelle * n' est un entier valant de 0 à 2 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène, * R20, identiques ou non, représentent un radical alkyle en Cl-C4, un atome d'halogène (de préférence le chlore, le brome, l'iode), un radical -COOR21 ou - 000R21 avec R21 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cr 04, un radical amino, un groupement aryle en C6 (phényle) éventuellement substitué par au moins un radical hydroxyle * X représente N, CR22, -CR'22-00-, CR'22 étant relié à Y ou à X. * Y représente N, CR"22* R22, R"22, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en Cl-C4 éventuellement substitué par un radical amino, un radical benzyle, un radical phényle, -COOR23 ou -000R23 R23 représentant un radical alkyle en C1-04, -SOR24 où R24 représente un radical alkyle en Cl-C4 * R22 et R"22 peuvent former ensemble un cycle condensé à 6 chainons aromatique (d) N --R29 / N\ o R29 (d") (R30)t\ N \N (d") HO U (R30)s, (R31),: z (d') Formules (d), (d'), (d"), (d"') dans lesquelles : * Y représente CH, CR27, N * z représente N ; z' représente N, N R"27 * q est un entier valant entre 0 et 3 * r vaut 1 ou 2 * s vaut 1 ou 2 * t est un entier compris entre 0 et 4 * u vaut 0 ou 1 * les atomes de carbone non substitués des hétérocycles portent un atome d'hydrogène * R représente un atome d'hydrogène ou un radical alkyle en Cl-C4, ; au moins l'un des radicaux R représentant au moins un atome d'hydrogène * R27 représentent indépendamment les uns des autres : - un radical alkyle linéaire en Cl-C4 - un halogène choisi parmi le chlore, le brome et le fluor * R"27 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en Cl-C4, un radical phényle * R28 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire en Cl-C4 * les radicaux R27 situé en ortho du radical NHR28 et R28 peuvent former ensemble un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant 1 à 2 hétéroatome(s) choisi parmi l'oxygène et l'azote. * si Y représente CR27, alors q est de préférence différent de 0 * R29 identiques ou non, représentent un radical alkyle en Cl-C4 linéaire, les deux radicaux R29 pouvant former ensemble un hétérocycle saturé à 5 chaînons,* R30 représentent indépendamment les uns des autres un radical hydroxyle, un radical amino, un radical pyrrolidinyle * R31 représentent indépendamment les uns des autres : - un radical alkyle en C1-C4 - un radical alcoxy en Ci-C4 éventuellement substitué par un groupement hydroxyle - un radical amino éventuellement substitué par un groupement acétyle (-COCH3) * R"27 et R31 peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons présentant aromatique ou non éventuellement substitué par un radical alkyle en C1-C4. * dans la formule (d'), au moins l'un des radicaux R31 est différent de l'hydrogène et/ou au moins u est égal à 1 * deux radicaux R31 peuvent former ensemble un cycle aromatique éventuellement substitué par un radical amino ; * les composés de formules (a) à (d"') comprenant le cas échéant un anion An ou un mélange d'anions cosmétiquement acceptables, garantissant l'électroneutralité desdites formules ; ainsi que parmi des oligomères ou polymères du type des polyallylimidazolium. 2. Composition selon la précédente, dans laquelle l'extrait végétal provient des plantes suivantes: Veronica persica ; Genipa americana ; Apodytes dimidiata ; Randia canthioides ; Tarenna attenuata, et de préférence Genipa americana. 3 Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la teneur en composé de formule (I) et/ou de formule (II) de la composition est comprise entre 0,001 et 20 % en poids par rapport au poids de la composition. 4. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les composés sont de formules (a) et sont choisis parmi les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, seuls ou en mélange :Structure Nom chimique OH CH3 le 1-buty1-2-methy1-1H-benzimidazol-7-ol NL CH3 HO le 1H-benzimidazol-5-01 (10 N\ OH Y . , le 1H-benzirnidazol-4-ol (.1 N H OH N BrH le bromhydrate de 1H-benzimidazol-4-ol el g> Ni S la [1,3]thiazolo[3,2-appenzimidazol-3(2H)-one HO N le bromhydrate de 1H-benzimidazole-5,6-diol HO N H am 013 H3C.o_S:q 0- le méthosulfate de 2-(2-methoxy-2-oxoethyl)-1,3- dimethyl-1H-3,1-benzimidazol-3-ium go 1\1\_y0 0 CH3 Structure Nom chimique N H, CH3 CIH le dichlorhydrate de 2-methy1-1H-benzimidazol-4- 0111 2 amine N 1 ,...,...'-.. N NH2 Nil 1,5,6-trimethy1-1H-benzimidazol-4-amine H3C go CH, H,C w*. o/*. le dichlorhydrate de 1H-benzimidazol-4-amine le dihydrochloride M H2N . H 111-benzimidazol-5-amine / H2N go N 2-methy1-1F-1-benzimidazol-5-amine CH, N H Structure Nom chimique H2N - H N NH2 le dichlorhydrate de 1H-benzimidazole-2,5- 2 CIH / diamine H2 N do H NH2 le dichlorhydrate de 1H-benzimidazole-2,5,6- H2N 2 CIH / 1riannine NH2 N 2 CI H le dichlorhydrate de 4-amino-1H-benzimidazol-7- el 01 OH Structure Nom chimique HO de \ 11 le 1 H-indole-5,6-diol HO 0 0 \ H le 5H-0 ,31dioxolo[4,5-tlindole 0 HO el \ / le 5,6-dihydroxy-11-1-indole-2-carboxylate d'éthyle HO H 0 . HO ab \ 0 le 6-hydroxy-1H-indole-2-carboxylate d'éthyle N H HO \ M le le I 11-indol-5-ol OH le\ le 2-methy1-1H-indo1-4-ol PI * - Os/' (:)- K+ le sel de 1 H-indo1-3-y1 sulfate de potassium 0 [^ N 0 . \ le 1 H-indo1-7-ol OH N H HO le \ le 1 H-indo1-6-ol . N H 'o \ OH l'acide 4,6-dimethoxy-1H-indole-2-carboxylique e N 0 0 H lei OH M \ le 1F-1-indo1-4-ol 0 / ge \ 0 le 5-m ethoxy-1H-indole-2-carboxylate d'éthyle N 0-----\ HStructure Nom chimique le\ la 1H-indo1-4-amine N H2 IN\ 0 / le 3-methoxypropanoate de 1H-indo1-3-yle H H2N I I \ la 1H-indo1-6-amine e N H - lel \ la 1H-indo1-7-amine N H2 N H . 2N le \ la 1H-indo1-5-amine H leiN la N-ethy1-1H-indo1-6-amine H5. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les composés sont de formules (a) tels que : * n est un entier valant de 0 à 4 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène, * A représente -CR10-, -N-, * X représente CR', et R'7 représente un atome d'hydrogène ou R7 * R7 identiques ou non représentent : un radical alkyle en C1-C4 un radical hydroxy, un radical alcoxy en C1-C4, un radical amino un radical alkylamino en C1-C4 HO lel \ 0 O-\ N le 5-hydroxy-1H-inclole-2-carboxylate d'éthyle H HO H N bromhydrate de 2-methyl- 11-indole-5,6-diol gole HBr HO el \ 0 6-hydroxy-1 -1H-indole-2-carboxYI igue l'acide 6-h i Y Y cl N OH H OH 1-(3-hydroxy-1H-indo1-1-y1)éthanone 1 H-pyrrolo[2,3-b]pyridine-3-yl acétate O* deux radicaux R7 situés en ortho l'un de l'autre peuvent former un hétérocycle à 5 ou 6 chaînons comprenant 1 ou 2 hétéroatome(s) choisi parmi l'oxygène, l'azote ou leur combinaison, de préférence l'oxygène, * R8, R10, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 - un groupement -COOR14 ou -000R14 avec R14 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4 éventuellement substitué par au moins un groupement alcoxy en Cl-C4 ; * R9 représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, * lorsque A représente N, que n vaut 0, X représente CH, et R8 représente NH2, alors R9 n'est ni un atome d'hydrogène, ni un groupement méthyle. 6. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les composés sont de formules (b) et (b') et sont choisis parmi les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, seuls ou en mélangeStructure Nom chimique CH, le sel de methylsulfate del ,4-dimethylquinolinium . -- N (:) // 0 i _ CH, o I CH, * N cH le sel de methylsulfate de 1,2- 1 , , dimethylquinolinium cil o, 's/'o . " _ o o cii, CH le sel de methylsulfate de 6-methoxy-1,2- (I, 3 100 o= dimethylquinolinium _ fi -S -0 Il \ N 0 CH, CH, CH3 - Ni \ cH, le chlorure de 2-methy1-1H-pyrrolo[1,2- cl a]quinolinium el .-- l'iodure de 1-ethyl-2-methylquinolinium cil, H3C I- CH, le sel de methylsulfate de 6,8-dimethoxy-1,4- H,C-0 1101 N 0 dimethylquinolinium I 0, ,.....0 CH, ','C1-1, H,C" 0- - Structure Nom chimique H3C CH3 le chlorure de 10,10-dimethy1-7,8,9,10-tetrahydro6H-pyhdo[1.2-a]indolium / N Cl Structure Nom chimique S 0 le sel de methyl sulfate de 2,3-dimethy1-1,3- >--CH3 I S thiazol-3-ium 113C 0 \C) N 0 \ CH3 o\ 1....B..-... 1 .7CH le bromure de 4.5-dimethy1-3-(2-oxo-2- scH, phenylethyl)-1,3-thiazol-3-ium 11 CI . N+ c,,, Io le sel de 4-methylbenzenesulfonate de 5-chloro-3. ethy1-2-methyl-1,3-benzothiazol-3-lum 0 -S =D H, . 1-1, o Br le bromure de 3-(2-oxo-2-phenylethyl)-1,3-thiazol- S"------ 3-ium le N' el s / 1 le sel de methyl sulfate de 2-amino-4-methoxy-3- methyl-1,3-benzothiazol-3-ium .-- Il /'''' - . S CI-13 Br le bromure de 3-(2-hydroxyethyl)-2-methyl-1,3- el N benzothiazol-3-ium OH 7. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les composés sont de formules (b) et (b') tels que : * n et n' valent 0 ; les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène ; * A' représente S, -(CR18)2-, avec R18, représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ; * B' représente S * R16, représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ; * R16', représente un atome d'hydrogène, un radical alkyle en C1-C4 ; * R17 représente un radical alkyle en C1-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle.* R17' représente : - un atome d'hydrogène, - un radical alkyle en Cl-C4, éventuellement porteur d'un groupement hydroxyle, * les radicaux R16 et R17 peuvent former ensemble un hétérocycle condensé à 5 ou 6 chaînons, présentant éventuellement une ou plusieurs insaturations, éventuellement substitué par au moins un radical alkyle en Cl-04. 8. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les composés sont de formules (c) et tels que : * n' est un entier valant de 0 à 2, les atomes de carbone non substitués portent un atome d'hydrogène * R20, identiques ou non, représentent un radical alkyle en Cl-C4, un atome de chlore, un radical -COOR21 ou -000R21 avec R21 représentant un atome d'hydrogène, un radical alkyle en Cl-C4, un radical amino, un groupement phényle * X représente N, CR22, CR'22 étant relié à Y ou à X. * Y représente N, CR"22 * R22, R'22, R"22, identiques ou non, représentent un atome d'hydrogène, un radical alkyle linéaire ou ramifié en Cl-C4 éventuellement substitué par un radical amino, un radical benzyle, un radical phényle, - * R22 et R"22 peuvent former ensemble un cycle condensé à 6 chainons aromatique. 9. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle les composés carbonylés sont de formule (c) et sont choisis parmi les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, ces composés étant seuls ou en mélange :Structure Nom chimique 1 H-imidazo[l ,2-b]pyrazole ii N\N NH N 3,6-dinnethy1-1H-pyrazolo[5,1-c][1,2,4]riazole N-I -N 2-methy1-4H-pyrazolo[1 ,5-a]benzimidaznle )NN-i - G 7-c hloro-2.6-cli methyl-1 H-pyrazolo[l ,5- \ b][1,2,4]triazole N N-I - CI 7-chloro-3,6-dimethy1-1H-pyrazolo[5,1- c][1,2,4]triazole NH )4 N\ 6-ethy1-3-methy1-1H-pyrazolo[5,1-c][1 ,2,4]briazole N NH )=----NiN/ \ 3,6-d iethyl-1 H-pyrazolo [5,1 -c][1 ,2,4]triazole " NH 3-ethy1-6-methy1-1H-pyrazolo[5,1-c][1,2,4]triazole N/ NH c,, le 3-pheny1-1H-pyrazolo[5,1 -cl [1, 2 ,4]triazole-6- / %, carboxylate de sodium II 'N''' ',1H [si . . NNN NH (3-pheny1-1H-pyrazolo[5,1-c][1 ,2,4jtriazol -G' \ -N/ yl)methanol --/- 6-ethy1-3-(propan-2-yl)-1H-pyrazolo[5,1- c][1,2,4]triazole )N NIN y=i\i NI-11} l'hydrate et chlorhydrate de 3,6-dinnethy1-11-1- \ H20 pyrazolo[5,1-c][1,2,4]triazol-7-amine NH )--i\ii - 1\1-12 2 Ha le chlorhydrate de 1 H-imidazo[1,2-b]pyrazol-7- NH amine // N\ £__---____--/ / ci NH NH2 2-(7-chloro-6-methy1-1H-pyrazolo[1.5- N b][1,2,4]triazol-2-yl)propan-1-amine \ N NH2 2-ICI le dichlorhydrate de 2-methy1-4H-pyrazolo[1,5- NH a]benzimidazol-3-amine N - 10. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les composés sont de formules (d), (d'), (d"), (d-) et choisis parmi les composés suivants, leurs isomères, leurs sels, leurs solvates, seuls ou en mélanges : Structure Nom chimique H2 OH 3-amino-1 H-pyrazol-5-ol / H . .>r`L H N-(5-hydroxy-1-pheny1-1H-pyrazol-3-yl)acetamide dile H N-N 3-methy1-1H-pyrazol-5-ol ,, N 1-12 le sulfate de 5-(pyrrolidin-l-ypimidazo[1,2- \'......'...j_ 0 a]py ridin-8-amine HO-S-OH 0 N H2 le NH, le dichlorhydrate et hydrate de 2-methy1-2H- H20 \ 1N- indazole-3,5-diamine . N Ï-ICI 0 N H2 HC I 2 le dichlorhydrate de 2,3-diarnino-6,7-dihydro- NH2 - -5--pyrzolo[12-a]pyrazol-1-one , a, / N \ /0 NH_ . HCI le chlorhydrate de 3-annino-67-dihydro-11-1,51-1- pyrazolo[1,2-ajpyrazol-1-one I\IN )_........._ /1\1 \--N RD le chlorhydrate de 4-annino4,2-diethy1-5- Ni (pyrrolidin-1-y1)-1,2-dihydro-3H-pyrazol-3-one . 0 N-12 1-0 le chlorhydrate de 4-amino-1.2-diethy1-5-hydroxy1,2-dihydro-3H-pyrazol-3-one CH . ) ----,./NN ç 0 N-12 CI le dichlorhydrate de 4,5-diamino-1.2-diethy1-1,2- dihydro-3H-pyrazol-3-one NI-12 / ----.7NX ç Cl OH HCI le chlorhydrate de 3-amino-2-chloro-6- H2 methylphenol HO le 0 3,4-dihydro-2H-1,4-benzoxazin-6-ol H \ NH2 Fci le chlorhydrate de 2-[(3-aminopyrazolo[1,5- \ OH a]pyridin-2-yl)oxylethanol NNH2 OH 2-aminopyridin-3-ol 11. 12. 13. 14. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle le ou les composés sont choisis parmi les composés de formules (a), (c), (d), (d'), (d"), (d-) ou leurs mélanges. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la teneur en composé(s) de formule(s) (a) à (d-) ou en oligomères ou polymères nucléophiles est comprise entre 0,001% et 30 % en poids par rapport au poids de la composition. Composition selon l'une quelconque des précédentes, dans laquelle la composition comprend au moins de l'ammoniaque, de l'hydroxylamine, une amine primaire ou secondaire, ou leurs mélanges. Composition selon la précédente, dans lequel l'amine est choisie parmi les amines de formule (III) détaillée ci-dessous, les polymères aminés, les bases puriques, ainsi que leurs sels d'addition, et leurs combinaisons ; R'7R'8NH (III)Formule (III) dans laquelle R'7, R'8, représentent indépendamment l'un de l'autre : - un atome d'hydrogène - un radical hydrocarboné en Cl-C20, linéaire, ramifié et/ou cyclique, saturé et/ou insaturé, aromatique ou non, pouvant contenir de 1 à 5 doubles liaisons carbone-carbone et/ou éventuellement substitué, éventuellement interrompu par un ou plusieurs hétéroatomes et/ou par un ou plusieurs groupements comprenant au moins un hétéroatome ou groupement comprenant au moins un hétéroatome (de préférence choisi parmi l'oxygène, l'azote, le soufre. CO,= C=S, SO, S02 ou leurs combinaisons) ; lesdits radicaux R'7 et R'8 hydrocarbonés pouvant éventuellement former avec l'atome d'azote auquel chacun est rattaché, un hétérocycle à 5 ou 7 chaînons, saturé ou insaturé, éventuellement substitué, éventuellement aromatique, éventuellement condensé à un noyau aromatique ou hétéroaromatique à 6 chaînons, comprenant éventuellement un autre hétéroatome identique ou différent de l'azote; le radical hydrocarboné ne comportant pas de fonction nitro, nitroso, peroxo ou diazo. 15. Composition selon l'une quelconque des 13 ou 14, dans laquelle la teneur en amine(s) primaire(s) ou secondaire(s) présente(s) dans la composition est comprise entre 0,001 et 65 % en poids ; et de préférence entre 0,001 et 30 % en poids, par rapport au poids de la composition. 16. Composition selon l'une quelconque des précédentes, comprenant un ou plusieurs sels organiques, inorganiques choisis parmi : * les chlorure, carbonate, hydrogénocarbonate, sulfate, hydrogénosulfate, silicate, phosphate, hydrogénophosphate, hydroxyde, ou des anions organiques choisis parmi les aspartate, formiate, acétate, lactate, citrate, gluconate, succinate, malate, fumarate, orotate associés à * des métaux alcalins, alcalino-terreux, de métaux de transition comme les scandium, titane, vanadium, manganèse, fer, cobalt, nickel, cuivre, zinc, argent, or, ou des ammoniums. 17. Composition selon la précédente dans laquelle la teneur en sel(s) représente de 0,001 et 40% en poids par rapport au poids de la composition, et encore plus préférentiellement entre 0,001 et 20% en poids, par rapport au poids de la composition. 18. Procédé de coloration des fibres kératiniques humaines dans lequel on applique une composition selon l'une quelconque des précédentes.19. Procédé selon la précédente, dans lequel on applique une température comprise entre 20 et 200GC. 20. Procédé selon l'une des 18 ou 19, dans lequel on applique un rayonnement UVA, en particulier d'irradiance comprise entre 0,01 et 0,40 milliwatt/cm2, et/ou un rayonnement UVB en particulier d'irradiance comprise entre 0,01 et 0,20 milliwatt/cm2. 21. Dispositif à plusieurs compartiments comprenant un premier compartiment renfermant au moins un composé de formule (I) et/ou (Il) ou l'extrait végétal en comprenant, tel(s) que décrit(s) dans l'une des 1 ou 2, et un deuxième compartiment renfermant au moins un composé de formule (a) à (d"'), oligomères ou polymères nucléophiles, selon l'une quelconque des 1, 4 à 11.15
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 5
A61K 8/97,A61K 8/49,A61Q 5/10
FR2983284
A1
CIRCUIT COMPRENANT UN ECHANGEUR INTERNE DONT UNE BRANCHE EST PARCOURUE PAR UN FLUIDE REFRIGERANT SELON DEUX SENS OPPOSES
20,130,531
Le secteur technique de la présente invention est celui des ensembles ou systèmes utilisés pour conditionner un flux d'air entrant dans un habitacle de véhicule automobile. Plus particulièrement, l'invention vise un circuit de fluide réfrigérant utilisé au moins en mode de chauffage, ou pompe à chaleur, et en mode de refroidissement. L'invention optimise l'utilisation d'un échangeur interne en fonction des modes de fonctionnement. Un véhicule automobile est classiquement équipé d'une boucle ou circuit de climatisation à l'intérieur de laquelle circule un fluide frigorigène. Cette boucle comprend classiquement un compresseur, un condenseur, un détendeur et un évaporateur parcourus dans cet ordre par le fluide frigorigène. L'évaporateur est installé dans une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation généralement montée dans l'habitacle du véhicule pour fournir à ce dernier un flux d'air chaud ou un flux d'air froid en fonction d'une demande de l'utilisateur du véhicule. Le condenseur est quant à lui classiquement installé en face avant du véhicule pour être traversé par le flux d'air extérieur au véhicule. Cette boucle de climatisation peut être utilisée en mode de refroidissement ou en mode de chauffage. En mode de refroidissement, le fluide réfrigérant est envoyé vers le condenseur où le fluide réfrigérant est refroidi par le flux d'air extérieur. Puis, le fluide réfrigérant circule vers le détendeur où il subit un abaissement de sa pression avant d'entrer dans l'évaporateur. Le fluide réfrigérant traversant l'évaporateur est alors chauffé par le flux d'air entrant dans l'installation de ventilation, ce qui se traduit corrélativement par un refroidissement de ce flux d'air dans le but de climatiser l'habitacle du véhicule. Le circuit étant une boucle fermée, le fluide réfrigérant retourne alors vers le compresseur. En mode de chauffage, le fluide est mis en circulation par le compresseur qui l'envoie vers l'évaporateur. Ce dernier se comporte alors comme un condenseur, où le fluide réfrigérant est refroidi par l'air circulant dans l'installation de ventilation. Cet air se chauffe donc au contact de l'évaporateur et apporte ainsi des calories à l'habitacle du véhicule. Après passage dans l'évaporateur, le fluide réfrigérant est détendu par un détendeur avant d'arriver dans le condenseur. Le flux d'air extérieur chauffe alors le fluide réfrigérant. Le flux d'air extérieur est par conséquent plus froid après son passage dans le condenseur comparé à sa température avant son passage au travers du condenseur. Le fluide réfrigérant retourne alors vers le compresseur. Une telle organisation a été améliorée en complétant la boucle de climatisation présentée ci-dessus par l'ajout d'un échangeur supplémentaire traversé par le fluide réfrigérant et dont la fonction est de chauffer l'air envoyé dans l'habitacle. Ainsi, cet échangeur dit « intérieur » se comporte comme un radiateur. Il est connu que l'intégration d'un échangeur interne dans une telle boucle améliore les performances thermodynamiques de celle-ci quand elle est opérée en mode de refroidissement. Un circuit haute pression de l'échangeur interne tend à élever la température du fluide réfrigérant qui circule dans le circuit basse pression de l'échangeur interne. En mode chauffage, un tel échangeur interne provoque une augmentation de la température du fluide réfrigérant qui pénètre dans le compresseur. Une telle situation présente un premier inconvénient. En effet, la combinaison de l'efficacité de l'échangeur interne avec le fonctionnement en mode de chauffage du circuit de climatisation provoque une surchauffe du fluide réfrigérant à l'entrée du compresseur. Cette surchauffe impacte la température de ce fluide réfrigérant en sortie de compresseur, de sorte que le niveau de température atteint à la sortie du compresseur peut endommager les composants du circuit, en premier lieu le compresseur. Un deuxième inconvénient découle de la boucle présentée ci-dessus. Le fonctionnement en mode de chauffage peut entraîner un givrage de l'échangeur extérieur. Pour le dégivrer, il est connu d'opérer la boucle en mode de refroidissement de manière à envoyer le fluide réfrigérant à haute température dans cet échangeur extérieur. Or, le temps nécessaire à cette opération de dégivrage est aujourd'hui trop long. Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus principalement en étant en mesure d'adapter la pression du fluide réfrigérant à l'intérieur d'une des passes de l'échangeur interne quel que soit le sens de circulation du fluide réfrigérant à l'intérieur de la passe concernée. Une telle adaptation de la pression est opérée par le premier organe de détente et/ou par le deuxième organe de détente. L'invention a donc pour objet un circuit apte à être parcouru par un fluide réfrigérant, comprenant un compresseur, un premier échangeur intérieur destiné à chauffer un flux d'air intérieur envoyé dans un habitacle de véhicule automobile, un deuxième échangeur intérieur destiné à chauffer ou refroidir ledit flux d'air intérieur, un échangeur interne comprenant une première branche apte à être parcourue par le fluide réfrigérant qui échange thermiquement avec une deuxième branche de l'échangeur interne apte à être parcourue par le fluide réfrigérant, et un échangeur extérieur, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens agencés pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans la première branche de l'échangeur interne, un premier organe de détente étant raccordé à un premier orifice de la première branche et un deuxième organe de détente est raccordé à un deuxième orifice de la première branche. Selon une première caractéristique de l'invention, les moyens sont agencés pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans l'échangeur extérieur. Selon une deuxième caractéristique de l'invention, les moyens sont agencés pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans le deuxième échangeur intérieur. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens comprennent exclusivement des vannes deux voies. Selon encore une caractéristique de l'invention, le premier organe de détente 25 et le deuxième organe de détente sont réversibles. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, un troisième organe de détente est installé entre une sortie du premier échangeur intérieur et une entrée du deuxième échangeur intérieur. Avantageusement, le circuit comprend un canal installé en parallèle avec le 30 deuxième échangeur intérieur, et avantageusement de la portion du circuit comprenant le deuxième échangeur intérieur et la troisième vanne. Avantageusement encore, les moyens sont agencés pour que le fluide réfrigérant circule dans un même sens de circulation au sein de la deuxième branche de l'échangeur interne. L'invention couvre également un procédé de commande d'un circuit tel qu'évoqué ci-dessus, dans lequel les moyens sont commandés pour que le fluide réfrigérant circule selon un premier sens de circulation dans la première branche de l'échangeur interne quand le circuit fonctionne selon un mode de refroidissement de l'air envoyé dans l'habitacle, et dans un deuxième sens opposé au premier sens quand le circuit fonctionne au moins en un mode de chauffage de l'air envoyé dans l'habitacle. Selon une première caractéristique du procédé, le circuit fonctionne en un mode de déshumidification de l'air envoyé dans l'habitacle et en un mode de post- refroidissement, la première branche de l'échangeur interne étant parcourue selon le deuxième sens. Un tout premier avantage selon l'invention réside dans la possibilité d'assurer la fonction de chauffage de l'habitacle au moyen du circuit de climatisation utilisé en mode pompe à chaleur toute en réduisant la température du fluide réfrigérant à l'entrée du compresseur. Ceci permet d'utiliser le compresseur à une vitesse et/ou un taux de compression élevé bien que le circuit soit opéré en mode de chauffage. Un autre avantage réside dans la possibilité d'inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans l'échangeur extérieur entre le mode de refroidissement et le mode de chauffage. Il est alors possible de faire entrer le fluide réfrigérant à haute température en mode de refroidissement par un orifice de l'échangeur extérieur où le fluide réfrigérant est le plus froid en mode de chauffage. Ainsi, le point le plus froid en sortie de l'échangeur extérieur en mode de chauffage, où le givre est le plus important, devient le point le plus chaud en mode de refroidissement. On accélère ainsi très nettement l'opération de dégivrage de l'échangeur de face avant. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : - la figure 1 est un schéma représentant le circuit selon l'invention, - la figure 2 est un schéma illustrant le circuit selon l'invention opéré en un mode de refroidissement, - la figure 3 est un schéma illustrant le circuit selon l'invention opéré en un premier mode de chauffage, - la figure 4 est un schéma illustrant le circuit selon l'invention opéré en un deuxième mode de chauffage, - la figure 5 est un schéma illustrant le circuit selon l'invention opéré en un mode récupératif, - la figure 6 est un schéma illustrant le circuit selon l'invention opéré en un mode de déshumidification, - la figure 7 est un schéma illustrant le circuit selon l'invention opéré en un mode de post-refroidissement, - la figure 8 est un schéma illustrant un mode de réalisation du circuit selon l'invention. Sur les figures 2 à 7, les traits en pointillés représentent les parties du circuit 1, autrement appelé boucle de climatisation, dans lesquelles circule un fluide réfrigérant à basse pression, comparativement aux traits forts qui représentent les parties de la boucle de climatisation dans lesquelles circule ce même fluide à haute pression, c'est-à-dire une valeur de pression plus élevée que la valeur de la basse pression du fluide. Les traits interrompus représentent les portions du circuit où règne une pression intermédiaire de fluide réfrigérant, comprise entre la haute pression et la basse pression. Enfin, les traits fins en pointillé illustrent les portions du circuit 1 qui ne sont pas empruntées par le fluide réfrigérant au cours du mode de fonctionnement considéré. Sur les figures 1 à 8, il est représenté le circuit 1 de fluide réfrigérant qui participe au conditionnement thermique d'un habitacle de véhicule automobile. Ce circuit coopère avec un système de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation (non représenté) destiné à modifier les paramètres aérothermiques de l'air contenu à l'intérieur de l'habitacle du véhicule. Une telle modification est obtenue à partir de la délivrance d'au moins un flux d'air pulsé à l'intérieur de l'habitacle, ci-après appelé flux d'air intérieur. A cet effet, le système de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation comprend un boîtier, réalisé en matière plastique, qui loge un pulseur pour faire circuler le flux d'air intérieur depuis au moins une bouche d'admission d'air vers au moins une bouche de délivrance d'air que comporte le boîtier. Un tel système de ventilation, de chauffage et/ou de climatisation est logé sous une planche de bord du véhicule et canalise la circulation du flux d'air intérieur. Le circuit 1 contient ou canalise un fluide réfrigérant et ce circuit est opéré selon un cycle thermodynamique qui permet d'apporter des calories (modes de chauffage et mode de post-refroidissement) ou des frigories (mode de refroidissement ou de déshumidification) permettant au circuit de chauffer ou de refroidir le flux d'air intérieur. Pour ce faire, la boucle de climatisation comporte plusieurs échangeurs thermiques entre le fluide réfrigérant et soit de l'air, soit un fluide caloporteur circulant dans un circuit distinct, un tel fluide étant par exemple de l'eau comportant du glycol. De préférence, le fluide réfrigérant est du type d'un fluide super-critique, tel que du dioxyde de carbone, par exemple, connu sous l'appellation R744. Il peut aussi être un fluide sous-critique, tel que l'hydrofluorocarbone connu sous le terme R134a ou un fluide frigorigène à faible nuisance sur l'effet de serre, c'est-à- dire qui soit en mesure d'offrir une solution durable pour les climatiseurs automobiles, connu sous la dénomination R1234yf. Le circuit 1 représenté sur la figure 1 comprend un compresseur 2 pour comprimer le fluide réfrigérant à l'état gazeux. Immédiatement en aval du compresseur 2, on trouve un premier échangeur intérieur 3 dont la fonction est d'assurer un échange thermique en vue d'influencer directement ou indirectement la température du flux d'air intérieur 4 envoyé dans l'habitacle. Cet échangeur de chaleur réalise ainsi un échange thermique entre le fluide réfrigérant à haute pression et haute température qui passe en son sein et le flux d'air intérieur 4 qui le traverse, ou un fluide liquide caloporteur, ce premier échangeur intérieur étant logé dans le boîtier de l'installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation. Ce premier échangeur 3 prend une fonction de refroidisseur de gaz ou condenseur dans chacun des modes de fonctionnement qui seront détaillés ci-dessous. Ce premier échangeur intérieur 3 comprend enfin une entrée 5 raccordée directement à une sortie du compresseur, et une sortie 6 raccordée à un premier point de bifurcation 7. Ce premier point de bifurcation 7 forme un « T » du point de vue du fluide réfrigérant et il est raccordé d'un côté à une première vanne 8 et de l'autre à une deuxième vanne 9. La première vanne 8 est par exemple une vanne deux voies tout ou rien qui est raccordée directement à un moyen de détente du fluide réfrigérant, ci-après appelé troisième organe de détente 10. Ce dernier est en mesure de réduire la pression du fluide réfrigérant qu'il reçoit mais il peut également être passant, c'est-à-dire inactif du point de vue du cycle thermodynamique. Ce troisième organe de détente 10 est raccordé à un deuxième point de bifurcation 11 où le circuit se sépare en deux portions. Ce deuxième point de bifurcation 11 est raccordé d'un côté à une entrée 14 d'un deuxième échangeur intérieur 12 et de l'autre à une troisième vanne 13. Le deuxième échangeur intérieur 12 est un échangeur de chaleur chargé d'échanger thermiquement entre le fluide réfrigérant qui passe en son sein et soit le flux d'air intérieur 4, soit un fluide liquide caloporteur circulant dans un circuit secondaire non représenté. Ce deuxième échangeur intérieur 12 est utilisé en vue de chauffer le flux d'air intérieur 4, ou de le refroidir, en fonction d'une détente opérée ou non par le troisième organe de détente 10. Ce deuxième échangeur intérieur 12 comprend encore une sortie 15 raccordée à un troisième point de bifurcation 16, ce dernier étant en communication avec un canal 17 installé en parallèle avec le deuxième échangeur intérieur 12, ce canal 17 étant emprunté par le fluide réfrigérant en fonction du mode de fonctionnement opéré, comme on le verra ci-dessous. La circulation du fluide réfrigérant dans ce canal 17 est placée sous la 25 dépendance d'une quatrième vanne 18, cette dernière étant par ailleurs raccordée à un quatrième point de bifurcation 19. La troisième vanne 13 est également raccordée à ce quatrième point de bifurcation 19. Le circuit 1 se poursuit à partir de ce quatrième point de bifurcation 19 vers un premier organe de détente 20. Il s'agit ici d'un moyen de détente du fluide 30 réfrigérant susceptible d'abaisser la pression de celui-ci. Ce premier organe de détente peut également laisser passer le fluide réfrigérant sans en réduire sa pression, il est alors considéré comme inactif du point de vue du cycle thermodynamique. Enfin, ce premier organe de détente 20 est réversible, c'est-à- dire capable de générer un abaissement de la pression ou d'être passant quel que soit le sens de circulation du fluide réfrigérant à son travers. Ce premier organe de détente 20 est raccordé à un échangeur interne 21 dont la fonction est de mettre en oeuvre un échange thermique entre le fluide réfrigérant à une première température et le fluide réfrigérant à une deuxième température. Cet échangeur interne 21 comprend une première branche 22 parcourue par ce fluide réfrigérant et une deuxième branche 23 adjacente à la première branche 22 de sorte à maximiser l'échange thermique. Le fluide réfrigérant pénètre dans la première branche 22 par un premier orifice 24 et en ressort par un deuxième orifice 25. Le premier organe de détente 20 est directement raccordé au premier orifice 24. Le deuxième orifice 25 est directement raccordé à un deuxième organe de détente 26. Il s'agit ici d'un moyen de détente du fluide réfrigérant susceptible d'abaisser la pression de celui-ci. Ce deuxième organe de détente 26 peut également laisser passer le fluide réfrigérant sans en réduire sa pression, il est alors considéré comme inactif du point de vue du cycle thermodynamique. Enfin, ce deuxième organe de détente 26 est réversible, c'est-à-dire capable de générer un abaissement de la pression ou d'être passant quel que soit le sens de circulation du fluide réfrigérant à son travers. Ce deuxième organe de détente 26 est raccordé à un échangeur extérieur 27. Il s'agit par exemple d'un échangeur thermique qui est qualifié d'échangeur extérieur étant donné qu'il est implanté, par exemple, sur une face avant du véhicule pour être traversé par un flux d'air extérieur à l'habitacle, référencé 28. Cet échangeur extérieur 27 comprend un premier orifice 29 et un deuxième orifice 30 par lesquels le fluide réfrigérant entre ou sort, en fonction du mode de fonctionnement du circuit. Le circuit 1 est ainsi agencé pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant entre au moins deux modes de fonctionnement. Un tel échangeur extérieur 27 est partagé en au moins une première passe 31 qui débute au niveau du premier orifice 29 et une deuxième passe 32 raccordée directement au deuxième orifice 30. Selon un exemple de réalisation, la première passe 31 occupe, en mode pompe à chaleur, 30% de la surface frontale de l'échangeur extérieur, celle-ci correspondant à la surface par laquelle le flux d'air extérieur 28 pénètre dans l'échangeur extérieur 27. La deuxième passe 32 occupe quant à elle les 70% restant de la surface frontale. Le deuxième orifice 30 de l'échangeur extérieur 27 est directement raccordé à un cinquième point de bifurcation 33, celui-ci étant également raccordé à la deuxième vanne 9. Ce cinquième point de bifurcation formant un « T », sa troisième branche est raccordée directement à une cinquième vanne référencée 34. Cette dernière est raccordée à un sixième point de bifurcation 35 qui est en communication par ailleurs avec, d'une part une entrée 36 de la deuxième branche 23 constitutive de l'échangeur interne 21, et d'autre part avec une sixième vanne 37 qui contrôle la circulation du fluide réfrigérant dans une portion du circuit 1 reliant le troisième point de bifurcation 16 avec le sixième point de bifurcation 35. La deuxième branche 23 de l'échangeur interne 21 comprend également une sortie 38 directement raccordée à une entrée du compresseur 2. On notera que les moyens selon l'invention organisent la circulation de fluide réfrigérant dans la deuxième branche dans un même sens de circulation quel que soit le mode de fonctionnement opéré. Selon une variante, l'échangeur interne 21 peut être combiné à un dispositif d'accumulation du fluide réfrigérant, ces deux composants formant alors une pièce unitaire. Dans un tel cas, le dispositif d'accumulation est installé à l'entrée 36, en amont de la deuxième branche 23. Selon l'invention, le circuit 1 comprend des moyens agencés pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans la première branche 22 de l'échangeur interne 21. Selon un premier exemple de réalisation, ces moyens sont formés par une pluralité de vannes qui contrôle la circulation du fluide réfrigérant dans le circuit, ces vannes étant par exemple la première vanne 8, la deuxième vanne 9, la troisième vanne 13, la quatrième vanne 18, la cinquième vanne 34 et la sixième vanne 37. Avantageusement, ces vannes sont exclusivement des vannes deux voies. Autrement dit, le circuit ne comprend pas de vanne autre que celle décrites ci-dessus pour opérer l'inversion de sens de circulation dans la première branche 22 de l'échangeur interne 21. Le circuit 1 de fluide réfrigérant vient d'être décrit en détails et on va maintenant s'attacher à décrire le fonctionnement de ce circuit selon les modes de fonctionnement. La figure 2 montre l'ensemble utilisé par exemple en été, c'est-à-dire en mode de refroidissement du flux d'air intérieur 4 envoyé dans l'habitacle du véhicule. Dans ce mode de fonctionnement, la première vanne 8, la quatrième vanne 18 et la cinquième vanne 34 sont fermées alors que la deuxième vanne 9, la troisième vanne 13 et sixième vanne 37 sont ouvertes. Le fluide réfrigérant est comprimé et mis en circulation par le compresseur 2, puis traverse le premier échangeur intérieur 3. Le boîtier de l'installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation est organisé pour, pendant ce mode de fonctionnement, interdire l'échange thermique entre le flux d'air intérieur 4 et le premier échangeur intérieur 3. Le fluide réfrigérant poursuit son parcours en circulant au travers du premier point de bifurcation 7 et en direction de la deuxième vanne 9. Le fluide réfrigérant entre alors dans l'échangeur extérieur 27 par le deuxième orifice 30. Le fluide réfrigérant cède alors des calories au flux d'air extérieur 28 en circulant au travers des deuxième et première passes 32 et 31, dans ce sens. Ce fluide réfrigérant sort ensuite de l'échangeur extérieur 27 par le premier orifice 29. Selon ce mode de refroidissement, le fluide réfrigérant circule dans l'échangeur extérieur 27 selon un premier sens de circulation où le fluide réfrigérant se déplace depuis le deuxième orifice 30 vers le premier orifice 29 de l'échangeur extérieur 27. Le fluide réfrigérant continue son parcours et traverse le deuxième organe de détente 26 selon le premier sens de circulation et sans que ce deuxième organe de détente n'opère d'abaissement de la pression du fluide réfrigérant. Le deuxième organe de détente 26 est ainsi passant selon ce premier sens de circulation. La température du fluide réfrigérant est ainsi identique entre le premier orifice 29 de l'échangeur extérieur 27 et le deuxième orifice 25 de la première branche 22 de l'échangeur interne 21. Le fluide réfrigérant traverse cette première branche 22 selon le premier sens de circulation, c'est-à-dire en provenance du deuxième orifice 25 et vers le premier orifice de la deuxième branche 22 de l'échangeur interne 21. Le fluide réfrigérant rejoint le premier organe de détente 20 où celui-ci opère une détente du fluide réfrigérant, c'est-à-dire un abaissement de la pression du fluide réfrigérant. Le fluide réfrigérant arrive ensuite au quatrième point de bifurcation 19 et poursuit son chemin en traversant la troisième vanne 13 selon le premier sens de circulation. Le deuxième échangeur intérieur 12 se comporte alors comme un évaporateur où il capte les calories présentes dans le flux d'air intérieur 4 envoyé dans l'habitacle. Le flux d'air intérieur 4 est ainsi refroidit. Le fluide réfrigérant entre donc dans ce deuxième échangeur intérieur 12 par son entrée 14 et en sort par sa sortie 15 pour rejoindre la sixième vanne 37 après avoir traversé le troisième point de bifurcation 16. Au sixième point de bifurcation 35, le fluide réfrigérant est dirigé vers l'entrée 36 de la deuxième branche 23 de l'échangeur interne 21. A ce stade, le fluide réfrigérant à haute pression et haute température qui circule dans la première branche 22 échange thermiquement avec le fluide réfrigérant à basse pression et basse température qui circule dans la deuxième branche 23 de l'échangeur interne. Avantageusement, le sens de circulation du fluide réfrigérant dans les deux branches de l'échangeur interne 21 est opposé. L'échange thermique est ainsi à contre-courant. Enfin, le fluide réfrigérant sort de la deuxième branche 23 pour retourner vers le compresseur 2, en vue d'effectuer un nouveau cycle. La figure 3 illustre le circuit selon l'invention pendant une phase de fonctionnement correspondant à un premier mode de chauffage du flux d'air intérieur 4 envoyé dans l'habitacle. La description ci-dessous s'attache aux différences et on se reportera à la description des figures 1 ou 2 pour les éléments identiques. Une particularité de ce mode de fonctionnement réside dans le fait que le premier échangeur intérieur 3 et le deuxième échangeur intérieur 12 fonctionnent à un même niveau de pression, c'est-à-dire la haute pression. Dans ce mode fonctionnement, on ferme la deuxième vanne 9, la troisième vanne 13 et la sixième vanne 36. En revanche, la première vanne 8, la quatrième vanne 18 et la cinquième vanne 34 sont ouvertes. Le troisième organe de détente 10 est passant, le premier organe de détente 20 génère une détente intermédiaire et le deuxième organe de détente 26 génère une détente complémentaire pour amener le fluide réfrigérant à basse pression. Le premier échangeur intérieur 3 échange thermiquement avec le flux d'air intérieur 4 ce qui permet de chauffer ce dernier. Il s'agit ici d'un premier étage de 10 chauffage généré par le fluide réfrigérant à très haute température, immédiatement en aval du compresseur 2. Le fluide réfrigérant traverse la première vanne 8 puis le troisième organe de détente 10, ce dernier étant passant de sorte à ne pas générer d'abaissement de pression du fluide réfrigérant. Le fluide réfrigérant traverse ensuite le deuxième 15 échangeur intérieur 12 qui à son tour chauffe le flux d'air intérieur 4 qui passe à son travers. Il s'agit alors d'un étage de chauffage supplémentaire qui augmente la quantité globale de calories cédées au flux d'air intérieur 4. Le fluide réfrigérant parcourt ensuite le canal 17, traverse la quatrième vanne 18 et rejoint le premier organe de détente 20. Ce premier organe de détente 20 20 est placé dans une position où il génère une détente intermédiaire afin que le fluide réfrigérant qui entre dans la première branche 22 par le premier orifice 24 soit soumis à une pression intermédiaire, c'est-à-dire supérieure à la basse pression mais inférieure à la haute pression. Le fluide réfrigérant circule dans la première branche 22 à partir du premier 25 orifice 24 et vers le deuxième orifice 25 selon un second sens de circulation, opposé au premier sens de circulation mis en oeuvre dans la première branche de l'échangeur interne en mode de refroidissement. Le fluide réfrigérant arrive ensuite au niveau du deuxième organe de détente 26. Ce dernier abaisse la pression du fluide réfrigérant depuis la pression intermédiaire vers la basse 30 pression. Le fluide réfrigérant poursuit son parcours et entre dans l'échangeur extérieur 27 par le premier orifice 29 pour en ressortir par le deuxième orifice 30. On constate ainsi que le sens de circulation du fluide réfrigérant dans l'échangeur extérieur 27 pendant ce premier mode de chauffage est opposé au sens de circulation du fluide réfrigérant dans ce même échangeur exploité en mode de refroidissement. Le fluide réfrigérant traverse ainsi d'abord la première passe 31, puis la 5 deuxième passe 32 avant de sortir de l'échangeur par le deuxième orifice 30, ce qui permet de réduire les pertes de charges dans la deuxième passe 32 et d'atteindre une efficience de l'échangeur extérieur 27 en mode évaporateur. Le fluide réfrigérant emprunte ensuite une canalisation pour rejoindre la cinquième vanne 34 et ensuite atteindre la deuxième branche 23 de l'échangeur 10 interne 21. Un échange thermique prend ainsi place entre le fluide réfrigérant qui circule dans la première branche 22 et le fluide réfrigérant qui circule dans la deuxième branche 23. Le fait de disposer d'un premier organe de détente 20 en amont de la première branche 22 selon ce premier mode de chauffage permet de moduler cet 15 échange thermique et ainsi d'influencer la température du fluide réfrigérant qui entre dans le compresseur 2. On évite ainsi que la température du fluide réfrigérant dans la deuxième branche 23 ne soit trop élevée par échange avec le fluide réfrigérant présent dans la première branche 22. Le deuxième organe de détente 26 assure le cycle thermodynamique en abaissant la température du 20 fluide réfrigérant afin que le flux d'air extérieur 28 chauffe le fluide réfrigérant qui traverse l'échangeur extérieur 27. Le sens de circulation du fluide réfrigérant dans la deuxième branche 23 est identique entre ce premier mode de chauffage et le mode de refroidissement. En revanche, le sens de circulation du fluide réfrigérant dans la première branche 22 25 est identique au sens de circulation en mode de refroidissement. L'échange thermique entre la première branche 22 et la deuxième branche 23 de l'échangeur interne 21 est alors à co-courant. Le fluide réfrigérant rejoint ensuite l'entrée du compresseur 2. La figure 4 illustre le circuit selon l'invention pendant une phase de 30 fonctionnement correspondant à un deuxième mode de chauffage du flux d'air intérieur 4 envoyé dans l'habitacle. La description ci-dessous s'attache aux différences et on se reportera à la description des figures 1 ou 3 pour les éléments identiques. Une particularité de ce mode de fonctionnement réside dans le fait que le deuxième échangeur intérieur est traversé par le fluide réfrigérant à une pression intermédiaire, c'est-à-dire inférieure à la pression du fluide réfrigérant dans le premier échangeur intérieur 3. Dans ce mode fonctionnement, on ferme la deuxième vanne 9, la troisième vanne 13 et la sixième vanne 36. En revanche, la première vanne 8, la quatrième vanne 18 et la cinquième vanne 34 sont ouvertes. Le troisième organe de détente 10 génère une détente intermédiaire, le premier organe de détente 20 est passant et le deuxième organe de détente 26 génère une détente complémentaire pour amener le fluide réfrigérant à basse pression. On abaisse la pression du fluide réfrigérant pour que la température du flux d'air intérieur 4 en sortie du deuxième échangeur intérieur 12 soit proche de 0° alors que la température de ce même flux d'air intérieur 4 en amont de cet échangeur est positive, notamment en prélevant l'air dans l'habitacle plutôt qu'à l'extérieur de celui-ci. Ce deuxième échangeur intérieur 12 se comporte alors comme un refroidisseur de gaz, ou condenseur, et participe ainsi à la réalisation du cycle thermodynamique. Il vient en soutient de l'échange thermique réalisé par l'échangeur extérieur 27. Le premier organe de détente 20 est passant si bien que la première branche 22 de l'échangeur interne 21 est à pression intermédiaire, comme pour le premier mode de chauffage évoqué ci-dessus, le reste du circuit étant identique. La figure 5 montre le circuit selon l'invention dans un mode de récupération de l'énergie présente dans le flux d'air intérieur 4. Un tel mode est par exemple utilisé quand la température du flux d'air extérieur 4 rend inopérant l'utilisation de l'échangeur extérieur 27, notamment lorsque ce dernier est obstrué par du givre. Le cycle thermodynamique du fluide réfrigérant est alors opéré en utilisant le premier échangeur intérieur 3 en tant que refroidisseur de gaz ou condenseur, traversé par le flux d'air intérieur 4 issu ou provenant de l'habitacle du véhicule. Un radiateur électrique de chauffage (non représenté) amorce alors le cycle thermodynamique. Le deuxième échangeur intérieur 12 joue alors le rôle d'évaporateur, le fluide réfrigérant captant les calories présentes dans le flux d'air intérieur 4. Selon ce mode de fonctionnement, la deuxième vanne 9, la troisième vanne 13, la quatrième vanne 18, et la cinquième vanne 34 sont fermées alors que la première vanne 8 et la sixième vanne 37 sont ouvertes. Par conséquent, le fluide réfrigérant ne circule pas dans la première branche 22 de l'échangeur interne 21 et dans l'échangeur extérieur 27. Le troisième organe de détente 10 génère une détente intermédiaire, le premier organe de détente 20 et le deuxième organe de détente 26 n'étant pas parcourus par le fluide réfrigérant. Le fluide réfrigérant mis en circulation par le compresseur 2 traverse le premier échangeur intérieur 3. Ce faisant, le fluide réfrigérant échange avec le flux d'air intérieur 4 et cède des colories à ce dernier. Le fluide réfrigérant traverse ensuite la première vanne 8 et rejoint le troisième organe de détente 10. Ce troisième organe de détente 10 abaisse la pression du fluide réfrigérant et celui-ci traverse ensuite le deuxième échangeur intérieur 12. Le flux d'air intérieur 4 est alors refroidi. Le fluide réfrigérant retourne ensuite au compresseur 2 en traversant successivement la sixième vanne 37 puis la deuxième branche 23 de l'échangeur interne 21. On remarque que la première branche 22 n'est pas traversée par le fluide réfrigérant. La troisième vanne 13 présente une fonction supplémentaire. En, effet, La quantité de fluide réfrigérant non-circulante et stockée dans la portion du circuit constituée de l'échangeur extérieur 27, du premier organe de détente 20, du deuxième organe de détente 26 et de la première branche 22 de l'échangeur interne 21 peut subir des changements de pression. Bien qu'inactif, l'échangeur extérieur 27 est traversé par le flux d'air extérieur 28 et la température de ce dernier peut augmenter ou diminuer brutalement, par exemple lors d'une circulation dans un tunnel où cette température augmente. Ceci se traduit par une augmentation de la pression dans cette portion du circuit, qui peut atteindre une valeur supérieure à la valeur autorisée. Pour limiter cet inconvénient, la troisième vanne 13 est ouverte temporairement pour autoriser un équilibrage de pression entre la portion inactive du circuit et la portion active de ce dernier. En fonction de la température, le fluide réfrigérant peut alors circuler dans un sens ou dans l'autre. La figure 6 illustre un mode de fonctionnement où le deuxième échangeur intérieur 12 et l'échangeur extérieur 27 sont en parallèle vis-à-vis de l'échangeur interne 21. Ce mode de fonctionnement correspond à un mode de déshumidification du flux d'air intérieur 4, c'est-à-dire un mode où le premier échangeur intérieur 3 assure une fonction de chauffage du flux d'air intérieur 4 ainsi qu'un refroidissement de celui-ci, au moyen du deuxième échangeur intérieur 12. Selon ce mode de fonctionnement, la deuxième vanne 9 et la quatrième vanne 18 sont fermées alors que la première vanne 8, la troisième vanne 13, la cinquième vanne 34 et la sixième vanne 37sont ouvertes. Par conséquent, le fluide réfrigérant circule en même temps dans la première branche 22 de l'échangeur interne 21 et dans le deuxième échangeur intérieur 12. Le troisième organe de détente 10 génère une détente intermédiaire, le premier organe de détente 20 génère une détente complémentaire pour amener le fluide réfrigérant à basse pression, et le deuxième organe de détente 26 est passant. Le premier échangeur intérieur 3 est traversé par le fluide réfrigérant à haute température et haute pression et dissipe les calories de celui-ci dans le flux d'air intérieur 4. Le troisième organe de détente 10 est actif en ce sens qu'il assure une détente du fluide réfrigérant pour atteindre une basse pression. Au deuxième point de bifurcation 11, le fluide réfrigérant se dirige à la fois vers la troisième vanne 13 et vers le deuxième échangeur intérieur 12, ce dernier assurant alors un assèchement du flux d'air intérieur 4 par refroidissement de celui-ci. Le fluide réfrigérant poursuit son parcours et traverse la sixième vanne 37 pour rejoindre le sixième point de bifurcation 35. La répartition des débits entre les deux branches dépendra alors des pertes de charges des deux circuits. Le premier organe de détente 20 et le deuxième organe de détente 26 sont passants, c'est-à-dire inactifs du point de vue du cycle thermodynamique, autorisant ainsi une circulation du fluide réfrigérant dans l'échangeur extérieur 27 selon le second sens de circulation, autrement dit depuis le premier orifice 29 vers le deuxième orifice 30 de cet échangeur extérieur 27. Le fluide réfrigérant rejoint la cinquième vanne 34, puis se mélange au niveau du sixième point de bifurcation 35 avec le fluide réfrigérant qui provient de la sixième vanne 37. Ce fluide traverse ensuite la deuxième branche 23 de l'échangeur interne 21 en pénétrant par l'entrée 36 pour en sortir par la sortie 38 et rejoindre le compresseur 2. Les moyens selon l'invention permettent ainsi une circulation du fluide réfrigérant à co-courant dans la première branche 22 par rapport à la deuxième branche 23 de l'échangeur interne 21. La figure 7 montre un mode de fonction appelé post-refroidissement. Ce mode évite l'inconvénient suivant. Quand le deuxième échangeur intérieur 12 est employé pour refroidir le flux d'air intérieur 4, par exemple selon le mode de refroidissement présenté à la figure 2, la surface de cet échangeur est au moins en partie couverte de gouttelettes d'eau. Le passage en un mode de chauffage immédiatement après ce mode de refroidissement provoque une évaporation de cette eau dans le flux d'air intérieur 4. Une telle situation provoque une buée sur les vitres de l'habitacle du véhicule qui gène la visibilité du conducteur. L'invention propose ce mode de post-refroidissement entre le moment où le deuxième échangeur intérieur 12 est utilisé pour refroidir le flux d'air et le moment où un mode de chauffage est activé. Les moyens selon l'invention interdisent, pendant ce mode de post-refroidissement, toute circulation du fluide réfrigérant dans le deuxième échangeur intérieur 12. Pour ce faire, la troisième vanne 13 est ouverte, alors que la quatrième vanne 18 et la sixième vanne 37 sont fermées. On notera enfin que le chauffage du flux d'air intérieur 4 est néanmoins assuré par le premier échangeur 3. On comprend ainsi que les gouttelettes d'eau ne sont ainsi pas chauffées par le fluide réfrigérant chaud, ce qui limite l'évaporation de cette eau dans le flux d'air intérieur 4. En revanche, la circulation du flux d'air intérieur 4 au travers du deuxième échangeur 12 évacue ces gouttelettes, de sorte que le premier mode de chauffage peut être mis en fonctionnement plus tôt. Selon ce mode de fonctionnement, la deuxième vanne 9, la quatrième vanne 18, et la sixième vanne 37 sont fermées alors que la première vanne 8, la troisième vanne 13 et la cinquième vanne 34 sont ouvertes. Le troisième organe de détente 10 est passant, le premier organe de détente 20 génère une détente intermédiaire et le deuxième organe de détente 26 génère une détente complémentaire pour amener le fluide réfrigérant à basse pression. Pour le reste de la description de la circulation du fluide réfrigérant selon ce mode de fonctionnement, on se reportera à la figure 3 correspondant au premier mode de chauffage. La figure 8 montre un exemple de réalisation du circuit 1 selon l'invention. Il a été fait le choix de rassembler un certain nombre de composants du circuit 1 sur ou dans un même châssis 39, alors que d'autres composants sont volontairement installés séparément de ce châssis, en dehors des tubes qui relient ces composants au châssis. Un tel choix permet de standardiser la fabrication du châssis et de ces composants pour l'installer sur différents types de véhicule qui 10 présentent des composants externes qui ne sont pas nécessairement identique. Ainsi, le châssis 39 est une pièce métallique ou plastique. Les composants intégrés à ce châssis, appelés composant internes au châssis, sont : les moyens, c'est-à dire les six vannes deux voies référencées 8, 9, 13, 18, 34 et 37, les trois organes de détente 10, 20 et 26 et l'échangeur interne 21. Le châssis 39 15 comprend des conduits réalisés entre chacun de ces composants, conformément au circuit 1 présenté à la figure 1. Les composants situés à l'extérieur de ce châssis, appelés composants externes au châssis, sont : le compresseur 2, le premier échangeur intérieur 3, le deuxième échangeur intérieur 12 et l'échangeur extérieur 27. On notera que le 20 châssis 39 comprend des orifices d'entrée et de sortie 40 destinés à être reliés à ces composants externes. La description ci-dessus emploi le terme « directement » pour qualifier la position d'un composant par rapport à un autre. Ce terme doit être compris en ce sens qu'un premier composant considéré est adjacent à un deuxième composant 25 considéré, ou éventuellement relié l'un à l'autre exclusivement par un moyen de transport de fluide réfrigérant qui prend, par exemple, la forme d'un conduit ou d'un tube, notamment flexible ou rigide. Autrement dit, le premier composant considéré est relié au deuxième composant considéré par un moyen inactif au regard du cycle thermodynamique qui s'opère dans le circuit. 30
L'invention concerne un circuit 1 apte à être parcouru par un fluide réfrigérant, comprenant un compresseur 2, un premier échangeur intérieur 3 destiné à chauffer un flux air intérieur 4 envoyé dans un habitacle de véhicule automobile, un deuxième échangeur intérieur 12 destiné à chauffer ou refroidir ledit flux d'air intérieur 4, un échangeur interne 21 comprenant une première branche 22 apte à être parcourue par le fluide réfrigérant et qui échange thermiquement avec une deuxième branche 23 de l'échangeur interne 21 apte à être parcourue par le fluide réfrigérant, et un échangeur extérieur 27, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens 8, 9, 13, 18, 34, 37 agencés pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans la première branche 22 de l'échangeur interne 21, un premier organe de détente 20 étant raccordé à un premier orifice 24 de la première branche 22 et un deuxième organe de détente 26 est raccordé à un deuxième orifice 25 de la première branche 22. Application aux véhicules automobiles.
1. Circuit (1) apte à être parcouru par un fluide réfrigérant, comprenant un compresseur (2), un premier échangeur intérieur (3) destiné à chauffer un flux air intérieur (4) envoyé dans un habitacle de véhicule automobile, un deuxième échangeur intérieur (12) destiné à chauffer ou refroidir ledit flux d'air intérieur (4), un échangeur interne (21) comprenant une première branche (22) apte à être parcourue par le fluide réfrigérant et qui échange thermiquement avec une deuxième branche (23) de l'échangeur interne (21) apte à être parcourue par le fluide réfrigérant, et un échangeur extérieur (27), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (8, 9, 13, 18, 34, 37) agencés pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans la première branche (22) de l'échangeur interne (21), un premier organe de détente (20) étant raccordé à un premier orifice (24) de la première branche (22) et un deuxième organe de détente (26) est raccordé à un deuxième orifice (25) de la première branche (22). 2. Circuit selon la 1, dans lequel les moyens (8, 9, 13, 18, 34, 37) sont agencés pour inverser le sens de circulation du fluide réfrigérant dans l'échangeur extérieur (27). 3. Circuit selon l'une quelconque des 1 à 2, dans lequel les moyens (8, 9, 13, 18, 34, 37) comprennent exclusivement des vannes deux voies. 4. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le premier organe de détente (20) et le deuxième organe de détente (26) sont réversibles. 5. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel un troisième organe de détente (10) est installé entre une sortie du premier échangeur intérieur (3) et une entrée (14) du deuxième échangeur intérieur (12). 6. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel est prévu un canal (17) en parallèle du deuxième échangeur intérieur (12). 7. Circuit selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens (8, 9, 13, 18, 34, 37) sont agencés pour que le fluide réfrigérant 30 circule dans un même sens de circulation au sein de la deuxième branche (23) de l'échangeur interne (21). 8. Procédé de commande d'un circuit (1) selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens (8, 9, 13, 18, 34, 37) sontcommandés pour que le fluide réfrigérant circule selon un premier sens de circulation dans la première branche (22) de l'échangeur interne (21) quand le circuit (1) fonctionne selon un mode de refroidissement du flux d'air intérieur (4) envoyé dans l'habitacle, et dans un deuxième sens opposé au premier sens quand le circuit (1) fonctionne au moins en un mode de chauffage dudit flux d'air intérieur (4). 9. Procédé selon la 8, dans lequel le circuit (1) fonctionne en un mode de déshumidification dudit flux d'air intérieur et en un mode de post-refroidissement, la première branche (22) de l'échangeur interne (21) étant parcouru selon le deuxième sens.
F,B
F25,B60
F25B,B60H
F25B 41,B60H 1,F25B 47
F25B 41/00,B60H 1/00,F25B 47/02
FR2990381
A3
LE DEFILE PARTITION
20,131,115
La présente invention concerne un dispositif de lecture pour faire défiler des feuilles devant l'utilisateur afin qu'il n'ait pas besoin de se détourner d'une autre tâche comme faire de la musique en tournant la page manuellement. Le changement de partition est habituellement effectué par la main du musicien ou éventuellement d'une autre personne. Dans le premier cas, le musicien pourrait jouer une fausse note ou ne pas réussir son morceau en lâchant les mains de son instrument. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en effet selon une première caractéristique, deux rouleaux tournant autour de deux axes indépendants permettant un défilement des feuilles collées bout à bout. La translation s'effectue du rouleau entraîné, équipé d'un système de freinage assurant une tension continue des feuilles, vers un second rouleau, actionné par un moteur Lego (marque déposée) et isolé phoniquement pour ne pas gêner le musicien. Ce moteur est actionné lorsque l'utilisateur appuie sur une pédale ergonomique fonctionnant grâce à un capteur de toucher Lego (marque déposée), positionnée sous son pied, qui envoie une information à la brique intelligente NXT Lego (marque déposée), ordonnant à son tour au moteur de se mettre à tourner. Il entraîne ensuite l'axe du rouleau sur lequel il est fixé par l'intermédiaire d'un système de réduction adapté à la vitesse de lecture de l'utilisateur. Afin de stopper le défilement des feuilles, un capteur de couleur Lego (marque déposée) placé contre le rouleau entraîné, donne l'ordre au moteur de s'arrêter par l'intermédiaire de la brique intelligente NXT Lego (marque déposée), quand il capte un morceau de plastique rouge placé aux jonction des feuilles, permettant à celles-ci de s'arrêter en pleine page. Une manivelle, associée à deux engrenages et fixée au rouleau de droite, permet le rembobinage manuel des feuilles. L'ensemble de l'invention, exceptée la pédale, est fixé sur un support rigide qui peut être placé sur un chevalet. Tous les composants électroniques sont reliés par des câbles à 6 fils Lego (marque déposée). Les dessins annexés illustrent l'invention : -La figure 1 représente en plan, l'ensemble du dispositif de l'invention -La figure 2 représente en coupe, le dispositif de l'invention coté motorisation -La figure 3 représente en coupe le système de friction du rouleau entraîné -La figure 4 représente en coupe, la pédale En référence à ces dessins, le dispositif comporte deux rouleaux (1 et 2), fixés sur des axes indépendants (respectivement 3 et 4) autours desquels sont fixées les feuilles mises bout à bout (5). Le rouleau de gauche est entraîné à l'aide un moteur (6) par l'intermédiaire d'un système de réduction (7) qui permet d'assurer une vitesse de défilement convenable. Ce moteur (6) s'enclenche lorsque l'utilisateur appuie sur la pédale (8). La transmission des données se fait via un câble (9). La pédale (8) est équipée d'un ressort (10), permettant à la pédale de retrouver sa position initiale après avoir appuyé dessus, et d'un capteur de toucher (11) placés entre la partie supérieure et inférieure de la pédale. Elle est recouverte d'une mousse autocollante (12) empêchant les glissements et améliorant le confort d'utilisation et est relié à la brique NXT (13) grâce à un câble (9). Le capteur de couleur (14) placé contre le rouleau (2) permet l'arrêt du moteur (6) lorsqu'il détecte la surface colorée rouge (15) placée en bas de la jonction entre deux feuilles (5'),I1 est également relié à la brique intelligente à l'aide d'un câble (9). Un système de freinage fixé en haut de l'axe (4) constitué d'un ressort (16) butant contre la pièce (17) et poussant une pièce caoutchouteuse (18), qui pivote sur un axe (19) et fait pression sur une roue également en caoutchouc (20), permet à cette dernière de freiner l'axe (4) et donc le rouleau (2). Une manivelle (21) permet de rembobiner le rouleau de droite. Un support rigide (22) permet la fixation de l'ensemble du dispositif, exceptée la pédale (8) qui est positionné sur le sol,en dessous du pied de l'utilisateur. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à assister les musiciens pour lire leurs partitions
Le dispositif de lecture permet de faire défiler des feuilles d'une simple pression du pied de l'utilisateur sur une pédale. L'invention concerne un dispositif permettant de faire défiler devant les yeux de l'utilisateur des feuilles sans le gêner dans une autre tâche tel que la pratique d'un instrument de musique. Il est constitué de deux rouleaux (1 et 2) permettant un défilement des feuilles (5). Le rouleau entraîné est actionné par un moteur (6). Il se met en marche lorsque l'utilisateur appuie sur une pédale (8). Un détecteur de couleur (14) l'arrête lorsqu'il capte une surface rouge (15) collée aux jonctions de chaque feuille. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à faire défiler les partitions des musiciens.
1) Dispositif de lecture pour faire défiler une feuille à la demande de l'utilisateur caractérisé en ce qu'il comporte deux rouleaux autours desquels s'enroulent des feuilles mises bout à bout, l'un des deux rouleaux étant actionné par un moteur se mettant en marche lorsque l'utilisateur actionne une pédale. 2) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la pédale actionne 10 verticalement un capteur de toucher. 3) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'un capteur de couleur permet l'arrêt de la rotation du moteur quand une surface colorée rouge positionnée dans un endroit particulier de chaque feuille se positionne devant lui. 4) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moteur est isolé 15 phoniquement pour ne pas gêner l'utilisateur. 5) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que les feuilles sont insérées préalablement dans des pochettes transparentes mises bout à bout. 6) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le moteur utilise une réduction adaptée à la vitesse de lecture de l'utilisateur. 20 7) Dispositif selon la 1 caractérisé en ce qu'un système de freinage placé sur le rouleau entraîné constitué d'un élastique tirant sur une pièce de caoutchouc faisant pression sur une roue caoutchouteuse fixée sur l'axe du rouleau permet de maintenir une tension continue des feuilles. 8) Dispositif selon les 1 et 2 caractérisé en ce que la pédale est 25 enveloppée par une couche de mousse autocollante permettant un appui plus confortable et évitant à la pédale de glisser ou d'émettre des bruits dérangeants. 9) Dispositif selon les 1, 2 et 3 caractérisé en ce que les éléments électroniques sont reliés avec des câbles à 6 fils Lego (marque déposée) à une brique intelligente NXT Lego (marque déposée) qui peut être programmée à l'aide d'un ordinateur. 30 10) Dispositif selon les 1, 3 et 7 caractérisé en ce que ces divers éléments sont solidement fixés à un s upport rigide.
B,G
B42,B65,G10
B42D,B65H,G10G
B42D 19,B65H 23,G10G 1,G10G 7
B42D 19/00,B65H 23/18,G10G 1/00,G10G 7/00
FR2983774
A1
ENCRIER POUR UNE PRESSE ROTATIVE D'IMPRESSION
20,130,614
La présente invention se rapporte à un , et en particulier mais pas exclusivement l'invention se rapporte à un agencement de commande de pression pour la régulation de l'encre fournie à un cylindre par de tels encriers. Pour les presses rotatives d'impression, de l'encre est délivrée à un cylindre au moyen d'encriers, également connus sous le nom de bacs à encre. Lors d'une impression utilisant une presse rotative d'impression, la plaque qui forme le motif d'impression peut avoir seulement un motif d'impression sur une certaine partie de sa surface et par conséquent la commande de l'encre pour cette plaque est importante. Si l'on délivre trop d'encre à la plaque alors la plaque peut être noyée ce qui compromettra la qualité d'impression mais aussi de l'encre peut être gaspillée, ce qui augmente les coûts d'impression. Pour maîtriser le débit d'encre, des réservoirs ou barrages à encre sont prévus pour maîtriser le débit d'encre et en impression arc-en-ciel, où plusieurs couleurs sont imprimées à la fois et dans laquelle des encres de couleurs différentes sont délivrées à des parties appropriées sur toute la longueur d'un cylindre porte-plaque, des barrages à encre sont prévus pour chaque couleur de sorte que les encres adjacentes ne se mélangent pas les unes les autres. Des barrages à encre sont décrits dans la publication de modèle déposé japonais numéro 6-46 675. Ce document décrit un module de barrage à encre intermédiaire, mobile dans la direction axiale, sur un axe de réservoir s'étendant parallèlement à un cylindre d'encrier. Le module de barrage à encre intermédiaire est fixé sur un arbre et il y a un ressort pour pousser le bord du barrage à encre intermédiaire en butée contre une lame. Le barrage à encre intermédiaire est amené en contact étroit avec la surface extérieure du cylindre d'encrier et il y a un pivotement de tout le barrage à encre intermédiaire de sorte qu'il vient en contact avec un cylindre en utilisant un organe d'application de force de pivotement. Dans ce barrage à encre connu, il y a le problème que tout l'agencement pivote sur un axe qui est lié à la presse d'impression et qu'il est donc difficile de retirer et de remplacer des barrages à encre individuels puisque le réservoir et le barrage doivent être retirés de la machine d'impression pour remplacer des pièces ce qui prend du temps et est coûteux. Également, la façon dont le barrage à encre est pressé contre la lame peut toujours provoquer des fuites entre la lame et le cylindre. La présente invention vise à résoudre les problèmes de l'art antérieur en proposant un encrier facilement remplaçable tout en réalisant encore un bon contact entre la lame et la presse rotative d'impression afin d'éviter l'écoulement d'encre. Selon un premier aspect, la présente invention propose un encrier pour une presse rotative d'impression, ledit encrier comportant : un réservoir à encre, et un séparateur d'encre, le réservoir à encre étant raccordable au niveau d'une première extrémité à un chariot d'encrage, le réservoir à encre s'étendant dans une direction axiale de sorte qu'en utilisation une seconde extrémité dudit réservoir à encre bute contre le séparateur d'encre, le réservoir à encre et le séparateur d'encre s'étendant tous les deux suivant la même direction axiale, le séparateur d'encre ayant une première extrémité qui bute contre le réservoir à encre et une seconde extrémité qui bute contre une face d'un cylindre C pour la presse rotative d'impression, caractérisé en ce que le réservoir à encre inclut un organe adaptatif qui s'étend dans une direction longitudinale suivant le même axe vertical que le réservoir à encre et le séparateur d'encre mais à un certain angle par rapport à la direction axiale du réservoir à encre de sorte que l'organe adaptatif peut appliquer sur le séparateur d'encre une force qui est tangentielle à la face circonférentielle du cylindre C. L'organe/agencement adaptatif applique sur le séparateur une force diagonale plutôt qu'une force axiale comme dans beaucoup de dispositifs de l'art antérieur et parce que cette force est transversale au corps du séparateur elle pousse la partie inférieure du séparateur contre la circonférence du cylindre. Celui-ci, à son tour, pousse la lame en un contact plus intime avec le cylindre et procure ainsi une meilleure maîtrise du débit d'encre et empêche la fuite au-delà du séparateur. En outre, en raison de la force diagonale sur le séparateur, il est possible que le réservoir à encre et le séparateur d'encre soient maintenus en position par un seul organe, c'est-à-dire l'organe adaptatif, et ceci évite donc le besoin de fixation par vis pour maintenir le réservoir et le séparateur ensemble ce qui rend tout l'agencement beaucoup plus facile à remplacer si besoin. De préférence, l'organe adaptatif est un organe élastique qui permet le déplacement du séparateur d'encre vers la face du cylindre C et en s'écartant de celle-ci. Par "adaptatif" on veut dire qu'il y a un certain niveau de jeu de sorte que la force appliquée au cylindre peut varier en fonction du profil de la surface du cylindre. Il est prévu que l'organe adaptatif soit un ressort de compression. On préfère que l'organe adaptatif s'étende jusqu'à une paroi externe du réservoir à encre de façon à permettre le réglage de la force appliquée par l'organe adaptatif. La simplicité de l'agencement permet la manipulation de l'organe adaptatif sans avoir à démonter l'encrier, ce que l'on devait faire avec les systèmes connus. De préférence, le réservoir à encre comporte une surface supérieure et une surface inférieure qui fait face au chariot d'encrage, la surface supérieure ayant une ouverture pour permettre d'ajuster l'organe adaptatif pour modifier la force appliquée à la face du cylindre C. Il est prévu que l'organe adaptatif se termine en un organe de pression qui bute contre une face du séparateur. De préférence, l'organe de pression possède une face d'extrémité arrondie qui bute contre la face du séparateur. Il est prévu que l'organe de pression soit circulaire ou cylindrique. Dans un agencement préféré, l'organe de pression se déplace le long d'une ouverture allongée de guidage du réservoir à encre. L'ouverture de guidage est en angle pour permettre d'appliquer une force directionnelle au séparateur. Dans un agencement préféré, le réservoir à encre possède deux bras séparés par une ouverture dans laquelle peut se placer une extrémité du séparateur de façon qu'une face du séparateur bute contre l'organe de pression. De préférence, la face du séparateur possède une encoche dans laquelle peut se placer l'organe de pression lorsque le réservoir à encre et le séparateur butent l'un contre l'autre. Selon un deuxième mode de réalisation, l'invention propose un réservoir à encre adapté pour être utilisé dans un encrier selon un premier mode de réalisation ledit réservoir à encre ayant un organe adaptatif qui s'étend à un certain angle par rapport à la direction axiale du réservoir à encre et du séparateur, ledit angle étant entre 25 et 45 degrés, plus particulièrement 30 et 40 degrés et encore plus particulièrement 35 degrés par rapport à la direction axiale. Selon un troisième mode de réalisation, l'invention propose un séparateur adapté pour être utilisé avec un encrier selon un premier mode de réalisation de l'invention, dans lequel le séparateur est un organe adapté pour buter contre un réservoir à encre et la face circonférentielle d'un cylindre rotatif C, le séparateur ayant une encoche dans laquelle peut se placer en utilisation un organe de pression. De préférence, le séparateur comporte une lame fixée à un bord du séparateur qui fait face à un support d'un chariot d'encrage de sorte que, lorsqu'un cylindre C tourne en direction du séparateur, une face du cylindre dépasse une face du séparateur avant de dépasser la lame. On préfère que la lame soit faite à partir d'une matière à base d'élastomère élastique ayant une dureté Shore de 60 à 70. Selon un quatrième mode de réalisation, l'invention propose une presse d'impression adaptée pour recevoir un ou plusieurs encriers selon un premier mode de réalisation. L'invention sera bien comprise et ses avantages seront mieux compris à la lecture de la description détaillée qui suit. La description se rapporte aux dessins indiqués ci-après, qui sont donnés à titre d'exemples, et dans lesquels : la figure 1 est une vue de côté d'un encrier in situ avec une presse rotative d'impression selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 2 est une vue d'un agencement de commande de presse utilisé avec un encrier que montre la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective d'un encrier que montre la figure 1 ; la figure 4 est une vue de côté d'un encrier où un séparateur a été décalé par rapport à un réservoir ; et la figure 5 montre l'agencement de la figure 4 avec le séparateur qui a été ramené à sa position de fonctionnement. La figure 1 montre un encrier qui est globalement désigné par 1 sur la figure. L'agencement d'encrier A est à proximité d'un chariot d'encrage B qui est intégré à une machine d'impression ou qui peut s'y monter. L'encrier et le chariot d'encrage coopèrent avec un cylindre C qui tourne et reçoit de l'encre de l'encrier pour l'impression. Le chariot d'encrage B sert à supporter l'agencement de réservoir à encre A de manière à ce qu'il puisse délivrer de l'encre au cylindre C. Le chariot d'encrage qui est désigné par 2 est globalement de forme triangulaire et comporte une surface inclinée 3, qui est globalement perpendiculaire à l'encrier A. L'extrémité inférieure de la surface inclinée 3 se termine adjacente au cylindre C. Au sommet de la base 2 il y a un bras support 4 auquel peut se fixer un réservoir pour l'encrier. L'encrier A est formé de deux parties, un réservoir à encre 5 et un séparateur d'encre 11. Le réservoir à encre est un corps allongé comportant un corps principal et deux parois 7 s'étendant depuis le corps principal et qui sont parallèles l'une à l'autre et séparées par un espace (montré à la figure 3). Le réservoir à encre 5 est fixé à une extrémité, au bras support 4 du chariot d'encrage B par un organe de fixation 6, qui est typiquement une fixation par vis. L'autre extrémité du réservoir à encre 5 est à proximité d'un séparateur 11, qui est placé entre les parois 7 du réservoir. Le séparateur a un profil pratiquement rectangulaire avec une extrémité plus courte 100 du rectangle qui est légèrement incurvée et cette extrémité se loge entre les parois 7 et bute contre la partie du réservoir 5 entre les deux bras. L'autre extrémité du séparateur 120 est incurvée de sorte qu'elle épouse le profil incurvé 14 du cylindre C. Le long d'un bord du séparateur (le bord qui fait face au chariot d'encrage 2) il y a une lame 12, qui est fixée au séparateur 11 par une fixation comme une broche 13. La broche est à l'extrémité du séparateur 11 qui est le plus près du cylindre C. La lame 12 est faite typiquement d'une matière plastique comme du polyuréthane ou un autre composé à base d'élastomère qui fournit un organe qui peut supporter une pression qui lui est appliquée via la force de l'organe adaptatif 8 sur le séparateur 11. En effet, la force appliquée à la lame est une force indirecte, le séparateur étant poussé en direction du cylindre et parce que la lame est fixée au séparateur elle est aussi amenée plus près du cylindre. En outre, de même que la lame 12 est capable de supporter une pression, elle est aussi assez souple pour permettre un déplacement de la lame avec un déplacement du cylindre C en direction de la lame 12. Typiquement, la dureté Shore de la lame est de 60 à 70. Le réservoir à encre 5 et le séparateur 11 butent l'un contre l'autre au niveau d'une face 10 du réservoir qui est située entre les deux bras 7a et 7b (montrés à la figure 3). Là où le réservoir 5 et le séparateur 11 se rencontrent il y a un organe de pression 9, qui peut être un organe cylindrique ou un organe arrondi et qui est fixé à un agencement élastique 8, comme un agencement de ressort, qui s'étend à un certain angle par rapport à l'axe longitudinal du réservoir. L'agencement élastique est agencé de façon qu'il s'étende à un certain angle par rapport à l'axe longitudinal du réservoir à encre 5. L'angle est typiquement entre 20 et 45 degrés, plus particulièrement entre 30 et 40 degrés et encore plus particulièrement autour de 35 degrés par rapport à l'axe longitudinal du réservoir à encre, qui est typiquement d'une forme rectiligne. Un angle particulier est 20 à 25 degrés et en particulier 20 degrés par rapport à l'axe longitudinal du réservoir à encre. Comme le montre la figure 2, le séparateur 11 bute contre le réservoir à encre 5 au niveau d'une face 10 du réservoir qui est entre les bras 7a et 7b (voir la figure 3). Il y a une légère incurvation à l'extrémité 100 du séparateur qui bute contre le réservoir à encre 5 et en raison de cette face incurvée il y a une variation de l'espace entre les faces en butée du réservoir 5 et du séparateur 11. Il y a un écartement plus grand dans la direction dans laquelle la lame est fixée au séparateur 11. En effet, il y a un écartement plus grand sous l'organe de pression 9 qu'au-dessus de lui lorsque l'agencement de réservoir à encre est in situ sur une presse d'impression. L'organe de pression 9 est contenu dans une ouverture allongée 20 qui donne une certaine liberté de déplacement à l'organe de pression dans une direction rectiligne suivant l'axe de l'ouverture allongée. L'agencement de ressort 8 inclut un ressort 80, qui est typiquement un ressort hélicoïdal de compression, qui appuie sur l'organe de pression 9. Bien que l'on ait représenté un ressort hélicoïdal de compression on pourrait utiliser n'importe quel type d'organe élastique qui a assez d'élasticité pour pousser le séparateur contre la face 14 du cylindre. L'organe de pression 9 pousse à son tour le séparateur 11, qui bute contre le cylindre C. Les forces de compression sur le ressort peuvent être modifiées par un régleur 81, qui est typiquement un agencement à vis qui comprime ou relâche le ressort en fonction de la proximité avec laquelle le séparateur 11 doit être placé contre la face incurvée 14 du cylindre C. L'organe de pression 9 comporte une ouverture 90 qui peut recevoir un organe de fixation lorsque l'organe de pression est correctement positionné par rapport à la face 14 pour le maintenir à l'emplacement voulu. Le réservoir à encre 5 est indirectement à l'extrémité opposée de l'endroit où il est lié au chariot d'encrage au moyen de la fixation 4. Le réservoir est supporté par le fait que la surface inclinée 3 du chariot d'encrage 2 se trouve sous la lame 12. Comme on peut le voir sur la figure 3, les deux bras ou parois 7a et 7b du réservoir à encre sont séparées par la face 10 et le séparateur 11 est placé entre les parois 7a et 7b et bute contre la face 10 du réservoir à encre qui relie les deux parois 7a et 7b. Le séparateur est utilisé pour séparer deux couleurs d'encre différentes X et Y sur une presse rotative de sorte que l'on peut maîtriser la couleur déposée par la presse. Le cylindre tourne dans le sens vers l'encrier afin de prélever de l'encre à partir de la lame 12. Afin de créer un contact étroit de fuite entre le bord avant de l'encrier A et le cylindre C, on règle la pression appliquée par l'agencement de ressort 8. Le fait que l'agencement du type à ressort est incliné dans le réservoir, avec le fait qu'il y a accès au moyen de réglage pour modifier la compression du ressort 8, signifie que tout l'agencement peut être facilement ajusté pour des conditions d'impression différentes, des types d'encre et des cylindres différents. L'accès au ressort 8 se fait via une ouverture 82 qui se trouve dans la surface supérieure du réservoir à encre 5. La figure 4 montre la facilité avec laquelle l'agencement de l'invention peut se régler. Le réservoir à encre 5 est fixé au bras support 4 d'un agencement d'encrage qui est inclus dans une machine d'impression. L'organe de pression 9 peut être décollé de la face 100 du séparateur 11 qui bute contre la face 10 du réservoir à encre 5 et ceci, à son tour, permet à la face incurvée 120 du séparateur qui est en contact avec la face incurvée 14 du cylindre de s'écarter de cette surface en permettant ainsi au séparateur d'être soulevé du bras 7. Le séparateur peut avoir besoin d'être retiré pour nettoyage ou remplacement s'il a été endommagé ou s'il est usé. Le séparateur 11 peut inclure une encoche 101 qui est une petite indentation dans l'extrémité 100 du séparateur et cette encoche procure une position d'appui pour l'organe de pression 9 lorsque le séparateur 11 est en position et en butée contre la face 10 du réservoir à encre 5. Également, l'encoche agira comme un dispositif de positionnement de sorte qu'un opérateur saura qu'il a positionné correctement le séparateur 11 puisqu'il s'appuiera correctement contre l'organe de pression 9 avec un déplacement minimal. Le fait qu'il y ait une butée physique pour positionner l'organe de pression et une encoche signifie que cela fournit une indication rapide et commode de ce que l'encrier est placé correctement pour fonctionnement, ce qui est une autre particularité d'économie de temps de l'invention. Comme le montre la figure 5, de même que l'on peut enlever le séparateur 11, le séparateur peut tout aussi facilement être positionné pour utilisation. L'extrémité 100 du séparateur qui est distale par rapport à l'extrémité 120 qui s'appuie contre la face 14 du cylindre est légèrement incurvée. La courbure de l'extrémité 100 est avantageuse lorsque l'on replace le séparateur, puisqu'il peut pousser contre l'extrémité arrondie de l'organe de pression 9 et que l'on peut faire qu'il se rétracte par compression de l'agencement de ressort 8 et, comme la face incurvée dépasse la face de l'organe de pression 9, l'agencement de ressort force alors l'organe de pression à revenir en position. L'extrémité 120 du séparateur 11 qui est proximale de la face incurvée 14 du cylindre se déplace aussi sur la face 14 du cylindre de sorte que le séparateur 11 peut tourner autour de l'axe central du cylindre pour déplacer le séparateur 11 suivant un arc en direction des bras 7, tout en conservant la position de l'extrémité proximale du séparateur par rapport au cylindre. Comme la face d'extrémité incurvée 100 du séparateur se déplace suivant un arc autour du cylindre, elle vient en contact avec le réservoir à encre 5 et lorsque la face 100 vient en position entre les bras 7a, 7b le séparateur 11 presse contre l'organe de pression 9. La face incurvée 100 du séparateur 11 pousse l'organe de pression 9 et, puisqu'il y a une certaine latitude de déplacement due à l'agencement de ressort 8, l'organe de pression 9 peut se rétracter dans son trou de guidage pour permettre au séparateur 11 d'atteindre sa position finale entre les bras 7a et 7b du réservoir 5. Une fois en position, on peut régler le ressort 8 de façon que le séparateur soit positionné pour appuyer contre la face 14 du cylindre C. Dans une machine d'impression, par exemple une machine d'impression apte à imprimer des billets de banque où l'on utilise plusieurs couleurs, il y a un certain nombre d'encriers disposés axialement entre une paire de jambages (non représentés) agencés pour se faire face l'un l'autre à une distance prédéterminée. Lorsqu'un moteur (non représenté) tourne, les rapports d'ouverture des extrémités distales des séparateurs 11 sont ajustés dans des sens propres à les rapprocher et les écarter de la surface externe du rouleau d'encrier C. Typiquement, les réservoirs 5 sont faits d'acier mince ou bien ils peuvent aussi être d'une matière à base de polymère comme le chlorure de polyvinyle. Cependant, la présente invention n'est pas limitée à ceci, et le séparateur peut être fait de n'importe quelle matière élastique du moment qu'elle a une certaine résistance à l'usure. Comme on l'a décrit ci-dessus, selon la présente invention, l'état de contact étroit entre le réservoir à encre et le séparateur avec la surface extérieure du cylindre d'encrier est réglé partiellement, de sorte que la force de contact étroit est renforcée et que l'on peut empêcher une fuite partielle de l'encre. Par conséquent, on réduit la quantité d'encre consommée et l'on améliore la qualité d'impression d'une impression arc-en-ciel
Un encrier (1) dans lequel un agencement d'encrier (A) est à proximité d'un chariot d'encrage (B) qui est intégré à une machine d'impression ou qui peut s'y monter. L'encrier et le chariot d'encrage coopèrent avec un cylindre (C) qui tourne et reçoit de l'encre de l'encrier pour l'impression. Le chariot d'encrage (B) sert à supporter l'agencement de réservoir à encre (A) aussi il peut délivrer de l'encre au cylindre (C). L'encrier comprend un réservoir à encre (5) ayant un agencement adaptatif (8) pour appliquer une force à un séparateur dans une direction diagonale de sorte que le séparateur est poussé contre le cylindre (C).
1. Encrier (1) pour une presse rotative d'impression, ledit encrier comportant : un réservoir à encre (5), et un séparateur d'encre (11), le réservoir à encre (5) étant raccordable au niveau d'une première extrémité à un chariot d'encrage (2), le réservoir à encre (5) s'étendant dans une direction axiale de sorte qu'en utilisation une seconde extrémité dudit réservoir à encre (5) bute contre le séparateur d'encre (11), le réservoir à encre (5) et le séparateur d'encre s'étendant tous les deux suivant la même direction axiale, le séparateur d'encre ayant une première extrémité (100) qui bute contre le réservoir à encre (5) et une seconde extrémité (120) qui bute contre une face (14) d'un cylindre C pour la presse rotative d'impression, caractérisé en ce que le réservoir à encre (5) inclut un organe résilient (8) qui s'étend dans une direction longitudinale suivant le même axe vertical que le réservoir à encre (5) et le séparateur d'encre (11) mais à un certain angle par rapport à la direction axiale du réservoir à encre de sorte que l'organe adaptatif peut appliquer sur le séparateur d'encre (11) une force qui est tangentielle à la face circonférentielle (14) du cylindre C. 2. Encrier (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'organe adaptatif (8) est un organe élastique qui permet le déplacement du séparateur d'encre (11) vers la face (14) du cylindre C et en s'écartant de celle-ci. 3. Encrier (1) selon la 2, caractérisé en ce que l'organe adaptatif (8) est un ressort de compression. 4. Encrier (1) selon la 2 ou la 3, caractérisé en ce que l'organe adaptatif (8) s'étend jusqu'à une paroiexterne du réservoir à encre de façon à permettre le réglage de la force appliquée par l'organe adaptatif (8). 5. Encrier (1) selon la 4, caractérisé en ce que le réservoir à encre (5) comporte une surface supérieure et une surface inférieure qui fait face au chariot d'encrage (2), la surface supérieure ayant une ouverture (82) pour permettre d'ajuster l'organe adaptatif (8) pour modifier la force appliquée à la face (14) du cylindre C. 6. Encrier (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe adaptatif (8) se termine en un organe de pression (9) qui bute contre la face (100) du séparateur (11). 7. Encrier (1) selon la 6, caractérisé en ce que l'organe de pression (9) possède une face d'extrémité arrondie qui bute contre la face (100) du séparateur (11). 8. Encrier (1) selon la 7, caractérisé en ce que l'organe de pression est circulaire ou cylindrique. 9. Encrier (1) selon l'une quelconque des 6 à 8, caractérisé en ce que l'organe de pression (9) se déplace le long d'une ouverture allongée de guidage (20). 10. Encrier (1) selon l'une quelconque des précédentes lorsqu'elle dépend de la 1, caractérisé en ce que le réservoir à encre (5) possède deux bras (7a, 7b) séparés par une ouverture dans laquelle peut se placer une extrémité (100) du séparateur (11) de façon que la face (100) du séparateur bute contre l'organe de pression (9). 11. Encrier (1) selon la 10, caractérisé en ce que la face (100) du séparateur (11) possède une encoche (101) dans laquelle peut se placer l'organe de pression (9) lorsque le réservoir à encre (5) et le séparateur (11) butent l'un contre l'autre. 2 983 774 14 12. Réservoir à encre (5) adapté pour être utilisé dans un encrier selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit réservoir à encre comporte un organe adaptatif (8) qui s'étend à un certain angle par rapport à la direction axiale du réservoir à encre (5) 5 et du séparateur (11), ledit angle étant entre 20 et 40 degrés, plus particulièrement 25 et 35 degrés et encore plus particulièrement 30 degrés et plus particulièrement 20 à 25 degrés par rapport à la direction axiale. 13. Séparateur (11) adapté pour être utilisé avec un encrier (1) 10 selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce que le séparateur est un organe adapté pour buter contre un réservoir à encre (5) et la face circonférentielle (14) d'un cylindre rotatif C, le séparateur ayant une encoche (101) dans laquelle peut se placer en utilisation un organe de pression (9). 15 14. Séparateur (11) selon la 13, caractérisé en ce qu'il comporte une lame (12) fixée à un bord du séparateur qui fait face à un support (2) d'un chariot d'encrage de sorte que, lorsqu'un cylindre C tourne en direction du séparateur, une face (14) du cylindre dépasse une face (120) du séparateur (11) avant de dépasser la lame (12). 20 15. Séparateur (11) selon la 14, caractérisé en ce que la lame est faite à partir d'une matière à base d'élastomère élastique ayant une dureté Shore de 60 à 70. 16. Presse d'impression adaptée pour recevoir un ou plusieurs encriers selon l'une quelconque des 1 à 11.
B
B41
B41F
B41F 31
B41F 31/18
FR2981470
A1
DISPOSITIF ADAPTE POUR LA MISE EN OEUVRE D'UN SYSTEME DE SUPERVISION ET DE CONTROLE
20,130,419
La présente invention concerne un dispositif adapté pour la mise en oeuvre d'un système de supervision et de contrôle. L'invention se situe de manière plus générale dans le domaine des interfaces homme-machine pour des systèmes de supervision et contrôle à grande échelle, qui trouvent des applications dans de nombreux domaines, comme par exemple la surveillance de sécurité de sites sensibles, des aéroports, quartiers sécurisés, la surveillance de systèmes de transports (e.g. réseau ferroviaire, réseau de transport électrique), la supervision de sites de production industriels. Dans ces domaines, un grand nombre de capteurs de divers types, comme par exemple des caméras vidéo, ou des capteurs de température ou de pression pour un site de production industrielle, sont mis en oeuvre dans un périmètre. Ces capteurs fournissent des informations relatives à un ensemble de points sensibles d'un périmètre de à superviser. Dans un tel système de supervision à grande échelle, des centaines, voire des milliers de capteurs sont mis en oeuvre, fournissant de très grandes quantités d'information. Un opérateur en charge de la supervision et du contrôle reçoit une très grande quantité d'informations et se retrouve confronté à des situations complexes. Typiquement, les capteurs fournissent des informations relatives à l'état courant d'un périmètre à superviser, qui est, la plupart du temps, un état dit « normal » de fonctionnement. La supervision a pour but la détection d'incidents, par exemple une intrusion dans un endroit non autorisé, ou un échauffement d'une machine au-delà des valeurs nominales sur un site de production industrielle. De manière classique, les informations fournies par des capteurs sont recueillies et traitées par des logiciels, par exemple comparées à des valeurs seuil dans le cas simple de surveillance de la température, ou bien par mise en oeuvre d'un logiciel de traitement de vidéo pour la détection d'intrusion, pour fournir à un opérateur des alarmes et des incidents. L'opérateur a alors la possibilité de prendre en charge le traitement des alarmes via une interface logicielle. Dans certains cas, le traitement d'une alarme se fait via des commandes logicielles qui sont, le cas échéant, traduites en commandes de pilotage à distance des capteurs ou d'autres ressources mises en oeuvre dans le système de surveillance, comme par exemple l'orientation d'un capteur qui est une caméra pour une prise de vue selon une orientation particulière ou bien une coupure de courant dans une section du périmètre de surveillance dans le cas d'incident sur un site de production. Ainsi, un tel système de supervision et de contrôle met en oeuvre un ensemble d'équipements matériels dont des capteurs de surveillance, des moyens logiciels de traitement des informations fournies par les capteurs, des moyens logiciels de commande à distance d'au moins certaines des ressources, des moyens d'obtention de commandes fournies par un opérateur, des moyens d'affichage. Il apparaît clairement que de tels systèmes de supervision et de contrôle sont très complexes, surtout pour la supervision à grande échelle. Les systèmes existants présentent en général l'ensemble de fonctions logicielles disponibles à l'opérateur, dans un souci d'exhaustivité. Cependant, cela risque d'induire une forte charge cognitive d'un opérateur et une gestion des alarmes et des incidents plus lente en cas de crise. Le brevet US6919864 décrit un moniteur d'ordinateur comportant plusieurs écrans, un écran principal et un ou plusieurs écrans auxiliaires liés physiquement et électriquement à l'écran principal de manière à présenter un espace d'affichage plus étendu. L'opérateur manipule les objets affichés sur les écrans par l'intermédiaire de moyens classiques (souris, commande clavier). Ce moniteur améliore l'ergonomie pour un affichage simultané de multiples informations, mais ne facilite pas la gestion des alarmes et des incidents par un opérateur dans un système de supervision. Il existe un besoin de fournir à un opérateur, dans le cadre d'un système de supervision et de contrôle, un ensemble d'interfaces de visualisation et de commande qui soit ergonomique, qui permette une mise en oeuvre simple, rapide et efficace pour la gestion des alarmes et incidents. A cet effet, l'invention propose un dispositif adapté pour la mise en oeuvre d'un système de supervision et de contrôle d'un périmètre, le système comportant une pluralité de capteurs aptes à fournir des informations sur ledit périmètre, le dispositif comportant des moyens logiciels de traitement des informations fournies par les capteurs, le dispositif étant caractérisé en ce qu'il comporte : -un premier écran de visualisation apte à afficher au moins une fenêtre d'affichage d'informations obtenues à partir d'informations fournies par lesdits capteurs, -un deuxième écran de visualisation et d'interaction, ledit deuxième écran étant un écran tactile multipoints, apte à afficher, pour chaque fenêtre d'affichage du premier écran, un objet graphique de liaison associé, -des moyens de saisie d'une commande tactile prédéterminée appliquée par un opérateur sur un objet graphique de liaison du deuxième écran, et -des moyens d'affichage, en réponse à ladite commande tactile prédéterminée, sur ledit deuxième écran d'au moins une fenêtre d'interaction correspondant à ladite fenêtre d'affichage du premier écran associée audit objet graphique de liaison, permettant à l'opérateur de commander des traitements logiciels en relation avec ladite fenêtre d'affichage du premier écran. Avantageusement, le dispositif de l'invention est particulièrement adapté à la mise en oeuvre de systèmes de supervision et de contrôle à grande échelle, dans la mesure où le premier écran, destiné exclusivement à la visualisation et non à l'interaction, permet de conserver de manière constante une vue d'ensemble du périmètre à superviser et/ou des informations de supervision attenantes, le deuxième écran de visualisation et d'interaction permettant, via des commandes tactiles qui sont très faciles et rapides à mettre en oeuvre, un contrôle rapide et efficace du système, et en particulier des alarmes et incidents. En particulier, l'opérateur est apte à agir rapidement par des traitements logiciels adaptés, comme par exemple demandes d'informations détaillées, contrôle des capteurs, en cas d'alarmes signalées dans une fenêtre d'affichage du premier écran. Le dispositif selon l'invention peut présenter une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous : - les objets graphiques de liaison sont positionnés dans un espace de liaison situé à proximité du bord du deuxième écran le plus proche d'un bord du premier écran ; - ladite commande tactile prédéterminée est une commande de glissement d'un dit objet graphique de liaison vers un bord du deuxième écran qui est situé à l'opposé du bord du deuxième à proximité duquel est positionné ledit espace de liaison ; - le dispositif comporte des moyens d'affichage d'au moins deux fenêtres d'affichage sur ledit premier écran, une desdites fenêtres d'affichage étant une fenêtre d'affichage global d'une vue schématique globale dudit périmètre rafraîchie régulièrement à partir d'informations fournies par lesdits capteurs, et au moins une autre fenêtre d'affichage dudit premier écran étant un fenêtre d'affichage de supervision fournissant des informations de supervision obtenues à partir d'au moins un capteur ; - le dispositif comporte des moyens d'affichage, dans ladite au moins une fenêtre d'interaction, lorsque ladite fenêtre d'affichage du premier écran associée est une fenêtre d'affichage de supervision, d'un ensemble d'informations enrichi par rapport aux informations affichées dans ladite fenêtre d'affichage de supervision du premier écran associée ; - ledit ensemble d'informations enrichi est un ensemble d'informations contextuel, sélectionné en fonction d'au moins une valeur associée à une information de supervision ; - le dispositif comporte des moyens de récupérer une commande tactile prédéterminée effectuée par un opérateur en un point de ladite fenêtre d'interaction et des moyens de commander un ou plusieurs capteurs dudit système de supervision et de contrôle en fonction de ladite commande ; - le deuxième écran comporte en outre des moyens d'affichage d'au moins une fenêtre d'affichage et d'interaction, et des moyens de récupération de commande tactile dans lesdites fenêtres d'affichage et d'interaction, permettant l'affichage détaillé de zones faisant partie dudit périmètre sélectionnées par l'opérateur ; -le dispositif comporte des moyens d'indication en superposition sur ladite fenêtre d'affichage global du premier écran de la zone dans ladite zone d'affichage et d'interaction du deuxième écran ; - le dispositif comporte des moyens de récupération d'une commande opérateur consistant à déplacer une fenêtre d'affichage et d'interaction affichée sur le deuxième écran vers ledit espace de liaison, et des moyens d'affichage d'une fenêtre d'affichage correspondante à un endroit prédéterminé dudit premier écran, et - le premier écran est apte à être positionné sensiblement verticalement et le deuxième écran est apte à être positionné sensiblement horizontalement sur un plan de travail de l'opérateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description qui en est donnée ci-dessous, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux figures annexées, parmi lesquelles : -la figure 1 est une vue schématique globale d'une utilisation d'un dispositif adapté à la mise en oeuvre d'un système de supervision et de contrôle selon l'invention, -la figure 2 est un schéma représentant les blocs fonctionnels d'un dispositif selon l'invention, -la figure 3 est un exemple d'interfaces de visualisation et de commande selon un mode de réalisation de l'invention, -les figures 4, 5 et 6 illustrent un exemple de gestion d'alarmes via les interfaces de visualisation et de commande selon l'invention, et -les figures 7 et 8 illustrent un exemple d'affichage d'informations dans un exemple d'utilisation d'une interface de visualisation et de commande selon l'invention. L'invention sera décrite plus particulièrement dans un mode de réalisation où le système de supervision et de contrôle est un système de type vidéosurveillance, appliqué à un grand périmètre à surveiller, par exemple un quartier d'une ville. Les capteurs mis en oeuvre sont typiquement des caméras. La figure 1 représente schématiquement un scénario d'utilisation de l'invention. Un opérateur humain 1 travaille sur un dispositif 2 selon l'invention, qui est un poste de travail, comportant notamment un premier écran 4 qui est un écran de visualisation uniquement, c'est-à-dire qu'il n'est pas prévu de moyen permettant à l'opérateur d'interagir directement avec les données affichées sur ce premier écran, et un deuxième écran 6 qui est un écran tactile multipoints, permettant à la fois la visualisation et l'interaction avec l'opérateur via des commandes tactiles transmises par l'opérateur. De manière classique, chaque écran est connecté à une unité centrale de traitement, non représentée dans cette figure, qui est configurée pour exécuter des instructions, effectuer des affichages sur chacun des écrans. Dans le mode de réalisation illustré ici, le premier écran de visualisation 4 est positionné verticalement, alors que le deuxième écran d'interaction 6 est positionné horizontalement, posé sur un plan de travail non représenté, de manière analogue au clavier dans un dispositif de type station de travail classique. Ce positionnement est particulièrement avantageux d'un point de vue ergonomique, l'opérateur ayant les moyens de saisie de commande, c'est-à-dire l'écran de visualisation et d'interaction 6, au plus près de lui, et en particulier de ses mains, ce qui lui permet d'agir très rapidement en cas d'incident signalé dans le périmètre à surveiller. De préférence, le deuxième écran de visualisation et d'interaction 6 est positionné de manière légèrement inclinée, selon un plan montant vers le premier écran de visualisation, l'angle d'inclinaison étant faible de l'ordre de 10 à 20 degrés permettant ainsi d'augmenter encore plus l'ergonomie de positionnement de l'utilisateur. Selon une variante, le premier écran 4, le deuxième écran 6 et l'unité de traitement sont intégrés en un seul bloc, à la manière d'un ordinateur portable. Le premier écran 4 comprend un ensemble de fenêtres d'affichage, notamment une première fenêtre 8 dédiée à l'affichage d'une vue schématique globale du périmètre à superviser dans son ensemble. Cette vue est également appelée vue synthétique, en ce qu'elle présente, selon les besoins de l'application de supervision et de contrôle mise en oeuvre, une vision d'ensemble simplifiée. Par exemple, dans le cadre de la vidéosurveillance d'un grand périmètre, un plan schématique du périmètre à surveiller, sur lequel sont superposées, en quelques points d'importance, des informations rafraîchies en temps réel et issues des capteurs de surveillance. Par exemple des indicateurs graphiques synthétiques de l'état des équipements, de secteurs géographiques impactés par une panne, des alarmes. Les points d'importance sont soit sélectionnés automatiquement par un traitement logiciel des données recueillies des capteurs, soit identifiés par une configuration préalable du système. Le premier écran 4 comporte également une partie 10 en bas, comportant au moins une fenêtre d'affichage de supervision 12, apte à afficher des informations de supervision synthétiques, par exemple relatives à l'état d'ensemble des capteurs, des listes d'incidents, des synthèses d'alarmes. Le deuxième écran 6, qui est l'écran d'interaction, est un écran tactile multipoints, qui comporte une zone d'affichage de détails 14 et des zones activables 16 par toucher de l'opérateur. De préférence, l'opérateur agit directement par commande tactile en touchant les zones activables affichant des informations ou des menus de commande représentées graphiquement, relatifs au système de supervision et de contrôle mis en oeuvre, ce qui a l'avantage d'être rapide, intuitif et ergonomique. En plus de la sélection d'une zone activable via une commande de type pointage (simple clic ou double-clic), réalisable par un seul doigt, il est également possible d'utiliser des commandes à plusieurs doigts, comme par exemple une commande à deux doigts consistant à élargir une zone en partant d'un point central qui est un point de contact, et à écarter les doigts pour obtenir un zoom (« pinch to zoom » ). De préférence, les zones activables sont choisies de taille suffisante pour être sélectionnées en utilisant le doigt. En variante, des moyens de pointage connus, comme un stylet, sont utilisés pour appliquer des commandes à l'écran tactile. Le dispositif 2 selon l'invention, tel que représenté schématiquement en figure 2, comporte un premier écran de visualisation 4, un deuxième écran de visualisation et d'interaction 6 qui est un moyen de saisie des commandes par un opérateur. Le dispositif 2 comporte également des moyens électroniques 20 d'acquisition d'informations tactiles multipoints produites par des séquences de commande tactile, une unité centrale de traitement 22, ou CPU, apte à exécuter des instructions logicielles de commande lorsque le dispositif est mis sous tension. Le dispositif 2 comporte également des moyens de stockage d'informations 24, par exemple des registres, aptes à stocker des instructions de code exécutable permettant la mise en oeuvre de traitements logiciels, notamment de données provenant des capteurs, de l'affichage sur lesdits premier et deuxième écran en fonction des commandes tactiles de l'opérateur. Le dispositif 2 comprend également une interface de communication 26, pour la mise en oeuvre de la connexion à un réseau de communication selon un protocole approprié, permettant ainsi par exemple la transmission de commandes à des ressources distantes, faisant partie du système de supervision et de contrôle selon l'invention. Les divers éléments du dispositif 2 décrits ci-dessus sont connectés via un bus de communication 28. La figure 3 illustre le fonctionnement du dispositif de supervision et de contrôle selon l'invention, via un exemple schématique d'interface graphique de visualisation et de commande présentée à un opérateur. Dans cet exemple de réalisation, le premier écran de visualisation 4 est divisé en cinq fenêtres, respectivement une fenêtre d'affichage global 30, correspondant à la fenêtre 8 de la figure 1, qui a pour objectif d'afficher une vue générale et synthétique du périmètre à superviser, et quatre fenêtres d'affichage de supervision, 32 à 38. La fenêtre d'affichage global 30 affiche une vue d'ensemble qui est rafraîchie régulièrement à partir d'informations fournies par les capteurs. Dans un mode de réalisation, la vue d'ensemble représente l'ensemble du périmètre à superviser quadrillé en zones. Par exemple, pour une application de supervision routière, un niveau de charge de trafic est représenté sur la vue d'ensemble, par exemple par des couleurs différenciées entre une zone de trafic fluide et une zone d'embouteillage. Similairement, dans une application de surveillance de sécurité, la vue d'ensemble contient des indications sur l'état normal (ou stable) et l'état d'intrusion (ou d'alarme) des zones surveillées. Il est également prévu, dans une variante, de représenter sur la vue d'ensemble le positionnement des capteurs et le nombre ou la densité de capteurs par zone de surveillance. Les fenêtres d'affichage de supervision 32 à 38 ont pour objectif d'afficher diverses informations de supervision synthétiques utiles à l'opérateur. Dans cet exemple de réalisation, dans le cadre d'un système de supervision, la fenêtre 32 affiche un diagramme d'alarmes, la fenêtre 34 une liste synthétique d'alarmes, la fenêtre 36 une liste synthétique de communications et la fenêtre 38 une liste synthétique d'incidents. Le nombre d'informations de supervision affiché par fenêtre de supervision est limité de manière à conserver une vision globale. Par exemple, la fenêtre 34 affiche une liste d'alarmes synthétique sous forme de tableau. Le nombre de fenêtres d'affichage de supervision est variable selon l'application de supervision mise en oeuvre. L'objectif de ces fenêtres est de faciliter le travail de l'opérateur, de lui permettre de réagir très rapidement en cas d'incident tout en diminuant sa charge cognitive. Les fenêtres d'affichage de supervision sont sélectionnées de manière à ne représenter que les principaux axes de supervision, de manière à ne pas surcharger visuellement et cognitivement l'opérateur. Le premier écran 4 étant simplement un écran de visualisation, le deuxième écran 6 comporte avantageusement des moyens d'affichage, pour chaque fenêtre d'affichage du premier écran 4, d'un objet graphique de liaison associé, de taille réduite par rapport à la fenêtre d'affichage du premier écran. Ainsi, l'objet graphique de liaison 40 est associé à la fenêtre d'affichage global 30, l'objet graphique de liaison 42 est associé à la fenêtre d'affichage de supervision 32 et ainsi de suite. Ces objets graphiques de liaison sont également appelés onglets. Les onglets sont des zones graphiques activables (zones activables 16 décrites en référence à la figure 1) par commande tactile, comme expliqué plus en détail ci-après. Les onglets 40 à 48 sont disposés de préférence dans un espace de liaison 50, qui est situé à proximité du bord du deuxième écran le plus proche du premier écran. En référence au mode de réalisation illustré à la figure 1, l'espace de liaison 50 est en pratique, dans cet exemple, une barre située en haut du deuxième écran 6, formant ainsi un espace de liaison à la fois physique et de commande entre le premier écran de visualisation 4 et le deuxième écran de visualisation et d'interaction 6. De manière avantageuse, le positionnement de l'espace de liaison 50 à la charnière physique entre les deux écrans facilite l'action de l'opérateur. Lorsque les deux écrans sont positionnés à proximité spatiale, comme illustré à la figure 1, l'espace de liaison 50 crée une continuité entre les deux écrans, offrant ainsi un espace de travail continu et cohérent à l'opérateur. Dans une variante, seulement des objets graphiques de liaison 42 à 48 correspondant aux fenêtres d'affichage de contrôle 32 à 38 sont représentés sur le deuxième écran 6. Le deuxième écran 6 comprend également une fenêtre principale d'affichage et d'interaction 52 (correspondant à la zone 14 de la figure 1), qui sert par exemple à l'affichage d'une vue détaillée d'une des zones du périmètre à superviser visualisé dans la fenêtre d'affichage global 30, sélectionnée par l'opérateur. L'interface graphique affichée sur le deuxième écran 6 comprend en outre d'autres fenêtres d'affichage et d'interaction, appelées fenêtres d'interaction, dont la taille, le positionnement et la fonction sont variables en fonction de l'application de supervision et de contrôle mise en oeuvre. Dans l'exemple de réalisation de la figure 3, l'interface graphique du deuxième écran 6 comprend également une fenêtre 54 de navigation dans la vue détaillée affichée dans la fenêtre 52, et un panneau d'affichage de procédure dans la fenêtre 56. Par exemple, la procédure à suivre lors de la prise en charge d'une alarme est affichée dans la fenêtre 56, l'opérateur pouvant obtenir des détails sur une étape de la procédure par sélection tactile de cette étape. La fenêtre 58 est par exemple une fenêtre d'affichage de l'historique da navigation dans la fenêtre 52, et la fenêtre 60 affiche une carte de navigation en taille réduite, permettant de situer la zone affichée dans la fenêtre 52 par rapport à l'ensemble du périmètre à superviser. Enfin, une barre d'état 62 permettant d'afficher des informations textuelles est rajoutée au bas du deuxième écran 6. Il est bien entendu que l'ensemble des fenêtres du deuxième écran 6 décrites peuvent être miniaturisées par commande tactile adéquate, ou repliées sur les côtés de l'écran de manière classique. Ainsi, dans un mode d'affichage alternatif, la fenêtre 52 occupe la totalité de l'écran 6, et l'opérateur effectue des déplacements translationnels, des zooms pour obtenir plus de détails ou au contraire des zooms inverses pour avoir une vue plus globale uniquement à partir de séquences de commandes tactiles prédéterminées dans la fenêtre 52. La possibilité de repositionner et de dimensionner les fenêtres via des commandes tactiles est également offerte à l'opérateur. De préférence, l'espace de liaison 50 est positionné comme décrit ci-dessus et n'est pas repositionnable par l'opérateur. Ces commandes tactiles sont de préférence effectuées directement par toucher avec les doigts sans objet de pointage intermédiaire, tel un stylet. Un ou plusieurs doigts sont utilisables pour les commandes. Ainsi, la sélection d'une zone est effectuée par simple ou double toucher avec un seul doigt. Un agrandissement ou zoom-in est effectué, selon un mode de réalisation, par un mouvement d'écartement de deux doigts, les deux doigts étant au départ en contact avec un point de l'écran tactile multipoints qui est le centre de la zone à agrandir. A l'inverse, une diminution de l'échelle de représentation ou zoom-out est effectuée par rapprochement de deux doigts vers un point central. Les figures 4 à 6 illustrent schématiquement l'utilisation des interfaces graphiques proposées, dans un exemple de gestion d'alarmes par l'opérateur dans le cadre d'un système de supervision. Il est à noter que ces figures sont schématiques, et en particulier les tailles des écrans et des fenêtres représentées sur les figures ne sont nullement restrictives. La figure 4 représente les deux écrans de visualisation 4 et 6, avec des interfaces graphiques analogues aux interfaces déjà décrites en référence à la figure 3. Dans la fenêtre d'affichage global 30 du premier écran 4, une vue d'ensemble du périmètre à superviser est affichée. La fenêtre d'affichage principale 52 affiche un agrandissement de la zone 64 représentée par un cadre pointillé dans la fenêtre d'affichage global 30. En effet, pour faciliter l'action de l'opérateur, le dispositif 2 comprend des moyens logiciels de récupérer la zone sélectionnée par l'opérateur dans la fenêtre d'affichage 52 et de la marquer en superposition sur la vue schématique d'ensemble fournie dans la fenêtre d'affichage global 30. L'indication en superposition sur la fenêtre d'affichage est rafraîchie lorsque l'opérateur sélectionne une autre zone (ou un déplacement dans la zone affichée) par commande tactile dans la fenêtre d'affichage 52. L'ensemble des objets graphiques activables de la zone de liaison 50 sont visibles en permanence, permettant une sélection immédiate par l'opérateur. De préférence, ces objets graphiques de liaison sont visuellement marqués par des symboles de type logo facilement reconnaissables par l'opérateur, comme illustré sur la figure, permettant de lier sémantiquement chaque objet graphique de liaison à la fenêtre d'affichage du premier écran de visualisation associée. Par exemple, les mêmes logos sont représentées dans les fenêtres d'affichage de supervision du premier écran correspondantes. Dans le mode de réalisation préféré, chaque objet graphique 40 à 48 positionné en haut de l'écran 6, permet par une commande tactile de toucher-glisser vers le bas d'amener la fenêtre d'affichage correspondante du premier écran 4 dans la partie interactive qui est le deuxième écran 6. Cette commande tactile de glissement est représentée symboliquement par la flèche 66 de la figure 4. De manière plus générale, une commande tactile sur un objet graphique de liaison appliquant un glissement de l'objet graphique vers le bord du deuxième écran qui est situé à l'opposé du bord à proximité duquel est situé l'espace de liaison provoque l'ouverture d'une fenêtre d'interaction correspondante. En variante, une autre commande tactile, comme par exemple un double clic tactile, est appliquée pour effectuer la sélection correspondant à une fenêtre de visualisation du premier écran vers le deuxième écran interactif tactile. Une telle sélection permet d'afficher sur le deuxième écran au moins une fenêtre d'interaction correspondant à la fenêtre d'affichage correspondante. Les fenêtres d'affichage du premier écran 4 ont pour fonction de fournir une vue simplifiée et synthétique du périmètre à superviser et des informations issues des divers capteurs permettant divers contrôles. Selon l'invention, la sélection d'une des fenêtres d'affichage de supervision 32-38 via l'objet graphique de liaison 42-48 correspondant dans le deuxième écran permet de reprendre et d'enrichir les informations affichées de nouvelles informations et/ou des menus sur lesquels l'opérateur a la capacité d'agir. Ainsi, dans l'exemple des figures 4 et 5, l'onglet 44 correspondant à la fenêtre d'affichage de supervision de la liste d'alarmes 34 est sélectionné par l'opérateur. Comme illustré à la figure 5, la sélection a pour effet dans cet exemple de déployer un tableau 68, qui comprend des informations relatives aux alarmes déjà affichées dans la fenêtre d'affichage de supervision 34 correspondante et des informations supplémentaires, listant de manière détaillée les alarmes survenues récemment, dans un intervalle de temps donné, par exemple dans le dernier quart d'heure, et qui n'ont pas encore été traitées. Par exemple, l'ensemble d'informations de supervision enrichi est le suivant : l'heure de survenue de l'alarme affichée dans la colonne 70, le type d'alarme, colonne 72, parmi un ensemble de types d'alarmes prédéterminés notés AO à A15 par exemple, et le niveau de sévérité de l'arme, affiché colonne 74, et le libellé complet de l'alarme avec éventuellement l'état des ressources concernée, affiché dans la colonne « Detail » 75. Typiquement cette colonne 75 est rajoutée par rapport à l'affichage synthétique de la fenêtre d'affichage de supervision 34 correspondante. Ces informations affichées sont obtenues par traitement des informations fournies par les capteurs, et plus généralement par les équipements du système de supervision. Typiquement, l'heure de survenue d'une alarme est une information fournie directement par les divers capteurs/ressources, et stockée en mémoire du dispositif 2. Les informations de type d'alarme et de sévérité sont obtenues par traitement des informations fournies par les ressources. Ainsi, par exemple, lorsque les capteurs sont des caméras de vidéosurveillance, un logiciel de traitement d'image est par exemple mis en oeuvre en cas de détection d'intrusion, et ce logiciel fournit les informations de type d'alarme et de sévérité de l'alarme. De préférence, des moyens logiciels de sélection contextuelle d'un sous-ensemble d'informations à afficher pour l'opérateur sont mis en oeuvre, de manière à faciliter le traitement par l'opérateur. Par exemple, en cas de survenue d'une alarme classifiée de sévérité « majeure », plus d'informations relatives à cette alarme majeure sont affichées que d'informations relatives aux alarmes classifiées de sévérité « mineure ». De même, les menus proposés à l'opérateur suite à une sélection par commande tactile sont sélectionnés de manière contextuelle. Par exemple, comme illustré à la figure 6, lorsque l'opérateur sélectionne la ligne correspondant à l'alarme classifiée comme « majeure », par une commande tactile de sélection prédéterminée, comme par exemple un simple clic ou un toucher continu par glissement le long de la ligne d'affichage correspondante, un menu 76 « GOTO, ACK » est immédiatement affiché, ce menu permettant à l'opérateur de localiser l'alarme en centrant l'affichage détaillé 52 sur celle-ci (commande « GOTO » sélectionnée) ou de prendre en charge ou « acquitter » (commande « ACK ») l'alarme immédiatement. De nombreuses variantes à la portée de l'homme du métier sont envisageables, dans le cadre de l'invention visant à traiter les informations et afficher des informations et/ou des menus contextuels, adaptés pour permettre à l'opérateur une prise en charge adéquate selon le niveau d'urgence et de gravité de l'alarme. De même, une commande tactile prédéterminée de fermeture de l'affichage détaillé et des menus contextuels, éventuellement associée à un endroit prévu à cet effet dans chaque fenêtre d'affichage, permet de revenir à l'affichage de la figure 4, avec des onglets ou objets graphiques de liaison de taille réduite pour chacune des fenêtres d'affichage du premier écran. Les figures 7 et 8 illustrent schématiquement d'autres moyens mis en oeuvre dans l'interface graphique du dispositif selon l'invention dans un scénario d'utilisation. La fenêtre 78 de la figure 7 représente une portion de la fenêtre d'affichage 52 du deuxième écran 6. Un objet graphique 80 est positionné dans la fenêtre 78, indiquant l'emplacement géographique d'un capteur qui est une caméra. Une fenêtre d'affichage synthétique 82, associée au capteur 80, permet d'afficher des informations textuelles, par exemple, le capteur étant une caméra 80, un identifiant unique C de cette caméra C, et le statut, par exemple son état de fonctionnement, qui est « OK ». De plus, un objet graphique 84 permet à l'opérateur de contrôler l'orientation de la caméra à distance, par commande tactile du type toucher/glisser à l'intérieur de cet objet graphique. De plus, le dispositif comporte des moyens d'accéder à la vidéo prise par la caméra C, via une commande tactile prédéterminée. La fenêtre 86 de la figure 7 représente une portion de la fenêtre d'affichage 52, légèrement agrandie par rapport à la portion 78, illustrant l'affichage fourni à l'opérateur suite à la commande tactile appropriée. Par exemple un double clic sur la fenêtre d'affichage 82 est récupéré et en réponse, la fenêtre d'affichage 82 est remplacée par une fenêtre d'affichage 88 du signal vidéo temps réel capturé par la caméra C. L'opérateur a la possibilité de positionner la fenêtre d'affichage 88 à d'autres emplacements spatiaux du deuxième écran 6, par exemple sur un des bords de la fenêtre d'affichage 52, le déplacement de la fenêtre d'affichage s'effectuant par exemple par glissement de la fenêtre vers le point de positionnement prévu. Alternativement, comme illustré à la figure 8, l'opérateur a également la possibilité de positionner la fenêtre 88 avec l'affichage du signal vidéo capturé par la caméra C dans la fenêtre d'affichage global 30 du premier écran 4. Afin de réaliser ce positionnement, l'opérateur saisit la fenêtre 88 et la fait glisser par mouvement translationnel représenté schématiquement par la flèche 90 sur la figure vers une barre de transition 92, qui change de représentation graphique - par exemple de couleur, ou par un effet d'ombrage - lorsque la fenêtre 88 la touche. Lorsque l'opérateur lâche la saisie de la fenêtre 88, celle-ci « passe » dans le premier écran 4, à un emplacement prédéterminé, qui est le coin supérieur droit de la fenêtre d'affichage global 30 dans cet exemple. La fenêtre d'affichage 94 correspondante est positionnée à l'emplacement prévu, tandis que la fenêtre 88 disparaît du deuxième écran 6. Comme illustré à la figure 8, la taille d'affichage de la vidéo est adaptée à la fenêtre d'affichage 94 prévue dans le premier écran 4. Ainsi, l'opérateur a la possibilité de visualiser constamment le signal vidéo saisi par la caméra C, sans que cela empiète sur la fenêtre d'affichage et d'interaction 52. La barre de transition 92 fait partie de l'espace de liaison 50, situé de préférence comme déjà expliqué ci-dessus dans une portion du deuxième écran 6 proche du premier écran 4. Avantageusement, ce positionnement en haut du deuxième écran lorsque les écrans sont positionnés comme décrit en référence à la figure 1, physiquement à la charnière entre les deux écrans, est très ergonomique et cohérent avec la notion de glissement des objets graphiques d'un écran vers l'autre. Si l'opérateur souhaite modifier l'emplacement de la fenêtre 94 dans la fenêtre d'affichage global 30, ou bien enlever cet affichage, l'opérateur agit sur l'objet graphique de liaison 40 associé à la fenêtre d'affichage global 30, par commande tactile prédéterminée, par exemple par glissement vers le bas comme expliqué ci-dessus en référence à la figure 4. En variante, une autre commande tactile est appliquée. Une telle commande tactile sur l'objet graphique de liaison 40 a pour effet de ramener dans la fenêtre d'affichage et d'interaction principale 52 une représentation modifiable de la fenêtre d'affichage 30. L'opérateur a alors la possibilité de déplacer la fenêtre 94 par commande tactile, par exemple par glissement translationnel vers une autre position, ou bien de la fermer, par une commande tactile prédéterminée, comme par exemple un simple toucher (ou simple clic) ou un double-toucher (ou double clic). Dans un mode réalisation alternatif, un objet graphique de liaison de taille réduite, correspondant à la fenêtre incrustée 94, est crée et affiché au niveau de l'espace de liaison 50. Cet objet graphique est manipulable, comme les autres objets graphiques de l'espace de liaison 50. Les modes de réalisation décrits brièvement ci-dessus ont été décrits en vue du contrôle et de l'interaction avec une seule caméra. De manière plus générale, l'invention s'applique avec des systèmes de supervision et de contrôle complexes, dans lesquels de nombreux capteurs et de nombreuses ressources sont mises en oeuvre. Le dispositif de l'invention et l'interface graphique associée permettent de développer une interface facile d'utilisation et ergonomique avec les capteurs et les équipements disponibles
L'invention concerne un dispositif adapté pour la mise en oeuvre d'un système de supervision et de contrôle d'un périmètre, le système comportant une pluralité de capteurs aptes à fournir des informations sur ledit périmètre, le dispositif comportant des moyens logiciels de traitement des informations fournies par les capteurs. Le dispositif selon l'invention comporte un premier écran (4) de visualisation apte à afficher au moins une fenêtre d'affichage (30-38) d'informations obtenues à partir d'informations fournies par lesdits capteurs, et un deuxième écran (6) de visualisation et d'interaction, ledit deuxième écran étant un écran tactile multipoints, apte à afficher, pour chaque fenêtre d'affichage (30-38) du premier écran (4), un objet graphique de liaison (40-48) associé. De plus, le dispositif comporte des moyens de saisie d'une commande tactile prédéterminée appliquée par un opérateur sur un objet graphique de liaison (40-48) du deuxième écran, et des moyens d'affichage, en réponse à ladite commande tactile prédéterminée, sur ledit deuxième écran (6) d'au moins une fenêtre d'interaction correspondant à ladite fenêtre d'affichage (30-38) du premier écran (4) associée audit objet graphique de liaison (40-48), permettant à l'opérateur de commander des traitements logiciels en relation avec ladite fenêtre d'affichage (30-38) du premier écran.
1.- Dispositif (2) adapté pour la mise en oeuvre d'un système de supervision et de contrôle d'un périmètre, le système comportant une pluralité de capteurs aptes à fournir des informations sur ledit périmètre, le dispositif comportant des moyens logiciels de traitement des informations fournies par les capteurs, le dispositif (2) étant caractérisé en ce qu'il comporte : -un premier écran (4) de visualisation apte à afficher au moins une fenêtre d'affichage (30-38) d'informations obtenues à partir d'informations fournies par lesdits capteurs, -un deuxième écran (6) de visualisation et d'interaction, ledit deuxième écran étant un écran tactile multipoints, apte à afficher, pour chaque fenêtre d'affichage (30-38) du premier écran (4), un objet graphique de liaison (40-48) associé, -des moyens de saisie d'une commande tactile prédéterminée appliquée par un opérateur sur un objet graphique de liaison (40-48) du deuxième écran, et -des moyens d'affichage, en réponse à ladite commande tactile prédéterminée, sur ledit deuxième écran (6) d'au moins une fenêtre d'interaction (68, 76, 82) correspondant à ladite fenêtre d'affichage (30-38) du premier écran (4) associée audit objet graphique de liaison (40-48), permettant à l'opérateur de commander des traitements logiciels en relation avec ladite fenêtre d'affichage (30-38) du premier écran. 2.- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que lesdits objets graphiques de liaison (40-48) sont positionnés dans un espace de liaison (50) situé à proximité du bord du deuxième écran (6) le plus proche d'un bord du premier écran (4). 3.- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce ladite commande tactile prédéterminée est une commande de glissement d'un dit objet graphique de liaison (40- 48) vers un bord du deuxième écran (6) qui est situé à l'opposé du bord du deuxième à proximité duquel est positionné ledit espace de liaison (50). 4.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant des moyens d'affichage d'au moins deux fenêtres d'affichage sur ledit premier écran (4), caractérisé en ce qu'une desdites fenêtres d'affichage est une fenêtre d'affichage global (30) d'une vue schématique globale dudit périmètre rafraîchie régulièrement à partir d'informations fournies par lesdits capteurs, et en ce qu'au moins une autre fenêtre d'affichage dudit premier écran est un fenêtre d'affichage de supervision fournissant des informations de supervision obtenues à partir d'au moins un capteur. 5. Dispositif selon la 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'affichage, dans ladite au moins une fenêtre d'interaction (68, 76), lorsque ladite fenêtre d'affichage du premier écran associée est une fenêtre d'affichage de supervision (42-48),d'un ensemble d'informations enrichi par rapport aux informations affichées dans ladite fenêtre d'affichage de supervision (42-48) du premier écran associée. 6.- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que ledit ensemble d'informations enrichi est un ensemble d'informations contextuel, sélectionné en fonction d'au moins une valeur associée à une information de supervision. 7.- Dispositif selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de récupérer une commande tactile prédéterminée effectuée par un opérateur en un point (84) de ladite fenêtre d'interaction et des moyens de commander un ou plusieurs capteurs dudit système de supervision et de contrôle en fonction de ladite commande. 8.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le deuxième écran (6) comporte en outre des moyens d'affichage d'au moins une fenêtre d'affichage et d'interaction (52-62), et des moyens de récupération de commande tactile dans lesdites fenêtres d'affichage et d'interaction, permettant l'affichage détaillé de zones faisant partie dudit périmètre sélectionnées par l'opérateur. 9.- Dispositif selon la 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'indication (64) en superposition sur ladite fenêtre d'affichage global (30) du premier écran (4) de la zone dans ladite zone d'affichage et d'interaction (52) du deuxième écran. 10.- Dispositif selon l'une quelconque des 2 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de récupération d'une commande opérateur consistant à déplacer une fenêtre d'affichage (88) et d'interaction affichée sur le deuxième écran vers ledit espace de liaison (50), et des moyens d'affichage d'une fenêtre d'affichage (94) correspondante à un endroit prédéterminé dudit premier écran (4). 11.- Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le premier écran (4) est apte à être positionné sensiblement verticalement et le deuxième écran (6) est apte à être positionné sensiblement horizontalement sur un plan de travail de l'opérateur.
G
G06,G01
G06F,G01C
G06F 3,G01C 23
G06F 3/048,G01C 23/00
FR2979514
A3
DISPOSITIF D'AFFICHAGE VIDEO
20,130,301
La présente invention concerne un dispositif d'affichage d'une vidéo. Les dispositifs selon les modes de réalisation exemplaires concernent l'affichage d'une vidéo, et plus particulièrement, l'affichage d'une vidéo, en déterminant et en affichant automatiquement une vidéo en fonction d'un mot clé préférentiel d'un utilisateur, sans nécessiter d'entrée supplémentaire de la part de l'utilisateur, lorsque l'utilisateur souhaite visionner une vidéo en mode tridimensionnel (3D) ou en mode à vues multiples par le biais d'un dispositif d'affichage vidéo, ou lorsqu'il visionne la vidéo en mode à vues 10 multiples. Différents types de supports vidéo, tels que la télévision par câble (TV), la diffusion par satellite, etc., sont apparus pour satisfaire les intérêts divers des individus. Le nombre de stations de télédiffusion a progressivement augmenté, et les stations de télédiffusion ont respectivement utilisé des systèmes de diffusion spéciaux qui ne transmettre que des 15 émissions de domaines spécifiques. Cette tendance a donné lieu à une forme de diffusion où les membres d'une même famille peuvent visionner respectivement leurs émissions désirées. Un procédé appartenant à l'art antérieur divise un écran et affiche une pluralité de diffusions en vue de visionner simultanément la pluralité de diffusions. Par exemple, un 20 procédé d'incrustation d'image (PIP) consiste à afficher un ou plusieurs sous-écrans sur un écran principal unique d'un moniteur. Toutefois, dans le procédé d'incrustation d'image de l'art antérieur, les membres d'une même famille visionnent respectivement les vidéos sur des écrans de tailles différentes. Les membres qui visionnent les vidéos sur les sous-écrans peuvent être 25 incommodés par, voire être dans l'impossibilité de visionner, une vidéo en raison d'une vidéo d'un écran principal. En outre, un procédé de l'art antérieur, consistant à utiliser des moniteurs indépendants sous la forme de moniteurs doubles, a été transformé en un procédé à double écran permettant d'afficher deux écrans sur un unique moniteur. Dans un procédé 30 à double écran, deux signaux vidéo sont affichés sur un moniteur, en divisant en deux parties égales l'écran principal du moniteur, de haut en bas ou vers la gauche et la droite. Par conséquent, selon le procédé à double écran, les membres d'une même famille visionnent respectivement les vidéos sur des écrans ayant les mêmes dimensions. Cependant, la taille d'un dispositif d'affichage vidéo doit être augmentée pour accueillir 35 deux écrans de taille égale suffisante, et par conséquent, sous un certain aspect, l'installation de dispositifs de taille plus importante dans les petits espaces peut être problématique pour certains utilisateurs. En outre, bien que les espaces d'écrans de visualisation soient séparés les uns des autres, les différentes vidéos sont affichées sur le même écran, et, par conséquent, les utilisateurs peuvent éprouver certaines difficultés à se concentrer sur l'affichage de leurs vidéos désirées. Les modes de réalisation exemplaires de la présente invention abordent les problèmes et/ou inconvénients susmentionnés, ainsi que d'autres inconvénients qui ne sont pas décrits ci-dessus. En outre, les modes de réalisation exemplaires ne sont pas destinés à résoudre les inconvénients susmentionnés, et un mode de réalisation 10 exemplaire peut ne pas résoudre l'un quelconque des problèmes décrits ci-dessus, Un ou plusieurs modes de réalisation exemplaires proposent un dispositif d'affichage d'une vidéo, au moyen duquel des utilisateurs, à savoir les membres d'une même famille, peuvent visionner différents types de vidéos à travers un dispositif d'affichage vidéo unique, et le dispositif d'affichage vidéo détermine et traite 15 automatiquement les vidéos lorsque les utilisateurs visionnent les vidéos dans un mode à vues multiples ou un mode 3D. Un ou plusieurs modes de réalisation exemplaires proposent également un dispositif d'affichage d'une vidéo, au moyen duquel un dispositif d'affichage vidéo détermine et traite automatiquement une vidéo, selon un mot clé préférentiel défini par un 20 utilisateur, lorsque l'utilisateur visionne la vidéo dans un mode à vues multiples. Selon un aspect du mode de réalisation exemplaire, un dispositif d'affichage d'une vidéo est fourni. Le dispositif peut comporter : un processeur de contenu qui, si un contenu est reçu, détermine un type du contenu selon des informations supplémentaires du contenu ; un contrôleur qui, si le contenu est un contenu 3D, fonctionne dans un mode 25 d'affichage 3D et, si le contenu est un contenu à vues multiples, fonctionne dans un mode à vues multiples ; et un dispositif d'affichage qui met en oeuvre un affichage 3D ou un affichage à vues multiples selon un mode de fonctionnement du contrôleur. Le processeur de contenu peut comprendre : une pluralité de récepteurs lesquels reçoivent des contenus à travers différents chemins ; un détecteur qui, si un récepteur 30 sélectionné parmi la pluralité de récepteurs reçoit le contenu, traite le contenu reçu en vue de détecter les informations supplémentaires ; et un module de détermination qui détermine si le contenu est un contenu 3D ou un contenu à vues multiples, en utilisant les informations supplémentaires détectées. Le processeur de contenu peut comprendre : une unité d'interface multimédia 35 haute définition (HDMI) ; un récepteur de signal de radiofréquence (RF) qui reçoit un signal RF ; un processeur de signal RF qui traite le signal RF reçu par le récepteur de signal RF ; un circuit de mise à l'échelle qui met à l'échelle des données vidéo générées en sortie à partir de l'unité d'interface HDMI ou du processeur de signal RF ; et un processeur de trame qui forme les données vidéo mises à l'échelle dans une trame 3D ou 5 une trame à vues multiples selon le mode de fonctionnement du contrôleur. Le contenu peut être reçu par l'intermédiaire de l'un parmi l'unité d'interface HDMI et le récepteur de signal RF sélectionné par un utilisateur, et au moins l'un parmi l'unité d'interface HDMI, le processeur de signal RF, et le processeur de trame, peut détecter des informations supplémentaires du contenu en vue de déterminer le type du contenu. 10 Le processeur de trame peut former des vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche si les données vidéo mises à l'échelle représentent la trame 3D et peut former des vidéos de différents types de contenus si les données vidéo mises à l'échelle représentent la trame à vues multiples. L'affichage peut alternativement combiner et afficher les vidéos pour l'oeil droit et 15 pour l'oeil gauche du contenu si le contrôleur est en mode d'affichage 3D, et combine et affiche alternativement les trames vidéo d'une pluralité de sous-contenus du contenu si le contrôleur est en mode à vues multiples. Le dispositif peut comprendre en outre : un générateur de signal de synchronisation qui génère un signal de synchronisation et transmet le signal de 20 synchronisation à des lunettes de l'utilisateur. Le contrôleur peut commander au générateur de signal de synchronisation de générer un signal de synchronisation destiné à activer alternativement les lunettes à obturateur côté droit et côté gauche dans le mode d'affichage 3D, et de générer un signal de synchronisation destiné à activer ou désactiver simultanément les lunettes à obturateur côté droit et côté gauche dans le mode à vues 25 multiples. Les informations supplémentaires du contenu peuvent inclure des informations supplémentaires d'un objet arbitraire du contenu. Si un mot clé préférentiel de chaque utilisateur est défini dans un fonctionnement de mode à vues multiples, le contrôleur peut déterminer s'il existe des informations supplémentaires correspondant au mot clé 30 préférentiel défini, en vue de mettre en ceuvre le fonctionnement du mode à vues multiples. Selon un aspect d'un autre mode de réalisation exemplaire, un dispositif d'affichage d'une vidéo est fourni. Le dispositif peut mettre en oeuvre les étapes ci-après si un contenu est reçu, déterminer un type du contenu selon les informations 35 supplémentaires du contenu ; commander l'exécution d'un fonctionnement dans un mode d'affichage 3D si le contenu est un contenu 3D et l'exécution d'un fonctionnement dans un mode à vues multiples si le contenu est un contenu à vues multiples ; et exécuter un affichage 3D ou un affichage à vues multiples selon un mode de fonctionnement. La détermination du type du contenu peut inclure : la réception d'un contenu par le biais de différents chemins ; si un récepteur sélectionné parmi une pluralité de récepteurs reçoit le contenu, le traitement du contenu reçu en vue de détecter les informations supplémentaires ; et la détermination du fait que le contenu est le contenu 3D ou le contenu à vues multiples, à l'aide des informations supplémentaires détectées. La détermination du type du contenu peut inclure : la réception de données d'interface HDMI à partir de l'unité d'interface HDMI ; la réception d'un signal RF à partir du processeur de signal RF ; le traitement du signal RF reçu ; la mise à l'échelle de données vidéo générées en sortie à partir de l'unité d'interface HDMI et du processeur de signal RF ; et la formation des données vidéo mises à l'échelle dans une trame 3D ou une trame à vues multiples selon un mode de fonctionnement d'un contrôleur. Le contenu peut être reçu par l'intermédiaire de l'un parmi l'unité d'interface HDMI et le récepteur de signal RF sélectionné par un utilisateur ; et au moins l'un parmi l'unité d'interface HDMI, le processeur de signal RF, et un processeur de trame peut détecter les informations supplémentaires du contenu en vue de déterminer le type du contenu. La formation des données vidéo mises à l'échelle dans la trame 3D ou la trame à 20 vues multiples peut comprendre : si les données vidéo mises à l'échelle sont formées dans la trame 3D, la formation de vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche ; et si les données vidéo mises à l'échelle sont formées dans la trame à vues multiples, la formation des vidéos de différents types de contenus. La mise en oeuvre de l'affichage 3D ou de l'affichage à vues multiples peut 25 inclure : si le contrôleur est en mode d'affichage 3D, la combinaison et l'affichage en alternance des vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche du contenu, et si le contrôleur est en mode à vues multiples, la combinaison et l'affichage en alternance de trames vidéo d'une pluralité de sous-contenus du contenu. Les étapes peuvent comprendre en outre : la génération d'un signal de 30 synchronisation qui doit être transmis aux lunettes d'un utilisateur. Le contrôleur peut commander la génération d'un signal de synchronisation destiné à activer alternativement les lunettes à obturateur côté droit et côté gauche dans le mode d'affichage 3D, et la génération d'un signal de synchronisation destiné à activer ou désactiver simultanément les lunettes à obturateur côté droit et côté gauche dans le mode à vues multiples. 35 Selon un aspect d'un autre mode de réalisation exemplaire, un dispositif d'affichage d'une vidéo est fourni. Le dispositif peut mettre en oeuvre des fonctions comprenant : le stockage d'un mot clé préférentiel d'un utilisateur dans un dispositif d'affichage vidéo ; la réception d'un contenu incluant des informations supplémentaires correspondant au mot clé préférentiel ; et la comparaison du mot clé préférentiel avec les informations supplémentaires en vue de mettre en oeuvre un fonctionnement à vues multiples de chaque utilisateur en fonction du résultat de comparaison, afin d'afficher le contenu. Le stockage du mot clé préférentiel de l'utilisateur dans le dispositif d'affichage vidéo peut comprendre : si le dispositif d'affichage vidéo met en oeuvre un fonctionnement à vues multiples en utilisant des premier et second contenus en tant que le contenu, le stockage d'un mot clé d'un objet arbitraire du premier ou second contenu. La mise en oeuvre du fonctionnement à vues multiples de chaque utilisateur en vue d'afficher le contenu peut comprendre : si un contenu correspondant au mot clé préférentiel est affiché, la fourniture d'un signal de synchronisation destiné à signaler à l'utilisateur qu'un contenu du mot clé préférentiel est fourni. Les aspects ci-dessus et/ou d'autres apparaîtront plus clairement à la lumière de la description de certains modes de réalisation exemplaires en référence aux dessins annexés, dans lesquels : La figure 1 est une vue illustrant un système de traitement vidéo selon un mode de réalisation exemplaire ; La figure 2 est un schéma de principe illustrant la structure d'un dispositif d'affichage vidéo de la figure 1 ; La figure 3 est un schéma de principe illustrant la structure d'un processeur de contenu de la figure 2 ; La figure 4 est un schéma de principe illustrant une autre structure du processeur de contenu de la figure 2 ; La figure 5 est un organigramme illustrant les étapes d'affichage d'une vidéo selon un mode de réalisation exemplaire ; La figure 6 est un organigramme illustrant les étapes d'affichage d'une vidéo selon un autre mode de réalisation exemplaire ; et La figure 7 est un organigramme illustrant les étapes d'affichage d'une vidéo selon un autre mode de réalisation exemplaire. Certains modes de réalisation exemplaires sont décrits plus en détail ci-dessous en référence aux dessins annexés. Dans la description ci-après, les mêmes numéros de référence des dessins sont utilisés pour les mômes éléments, y compris dans les différentes figures. Les principes définis dans la description, par exemple la construction détaillée et les éléments, sont fournis pour permettre une compréhension globale des modes de réalisation exemplaires. Ainsi, il est évident que les modes de réalisation exemplaires peuvent être mis en oeuvre sans ces principes spécifiquement définis. En outre, certaines fonctions ou constructions bien connues ne sont pas décrites en détail ici, car elles risquent d'obscurcir par des détails inutiles les modes de réalisation exemplaires. La figure 1 est une vue illustrant un système de traitement vidéo selon un mode de réalisation exemplaire. En référence à la figure 1, le système de traitement vidéo selon le présent mode de réalisation exemplaire comprend un dispositif d'entrée d'utilisateur 100, un dispositif d'affichage vidéo 110, et tout ou partie des lunettes 120_1 et 120_2. Le système de traitement vidéo peut en outre comprendre un dispositif externe 122, par exemple un serveur ou élément similaire, qui diffuse une vidéo, Le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 et/ou le dispositif externe 122 transmettent des informations vidéo au dispositif d'affichage vidéo 110. Lors de la transmission des informations vidéo, le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 peut introduire des informations supplémentaires dans un paquet de données, par exemple des informations de vues multiples, des informations 3D, ou analogues, et transmettre ensuite les informations 20 supplémentaires avec le paquet de données en vue de permettre de déterminer si la vidéo reçue par le dispositif d'affichage vidéo 110 peut être visionnée dans un mode à vues multiples ou 3D. Le mode à vues multiples peut inclure un affichage double. Par exemple, le dispositif externe 122, par exemple une station de diffusion ou un dispositif similaire, peut introduire et transmettre les informations supplémentaires dans 25 un processus de codage des informations vidéo entrées. Le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 peut être un ordinateur (PC), une machine ou console de jeu, un magnétoscope (VCR), ou un dispositif similaire, permettant de vérifier les informations supplémentaires via un écran d'interface utilisateur (111) affiché sur un écran de l'ordinateur ou sur un écran d'affichage du dispositif d'affichage vidéo 110 lorsque le 30 dispositif d'entrée d'utilisateur 100 est connecté au dispositif d'affichage vidéo 110. En outre, lorsqu'une vidéo particulière est diffusée, le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 peut insérer les informations supplémentaires par le biais d'une sélection de menu et transmettre les informations supplémentaires au dispositif d'affichage vidéo 110. Selon un mode de réalisation exemplaire, au moins l'un parmi le dispositif externe 35 122 et le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 peut en outre inclure et transmettre des informations supplémentaires similaires ou sensiblement identiques à un mot clé préférentiel d'un ou plusieurs utilisateurs, sous la forme d'informations supplémentaires. Par exemple, lors de la transmission d'un contenu d'un match de baseball entre des dispositifs de marque Samsung et LG constituant un programme (ou un contenu), des informations supplémentaires peuvent être transmises simultanément au programme et, par exemple, potentiellement inclure des informations publicitaires annonçant les marques Samsung et/ou LG. Si les utilisateurs ont défini des mots clés préférentiels dans leur dispositif d'affichage vidéo 110, lesdites informations supplémentaires peuvent être utilisées de manière à correspondre aux mots clés préférentiels. Le dispositif externe 122, par exemple la station de diffusion ou un dispositif similaire, et le dispositif d'entrée d'utilisateur 100, peuvent transmettre des informations, c'est-à-dire des informations supplémentaires, au dispositif d'affichage vidéo 110, par exemple un téléviseur, selon différents procédés. Par exemple, selon les normes coréennes KR3D concernant la fourniture de vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche d'une trame unitaire, 1 bit peut être affecté à une zone réservée d'un descripteur d'informations de programme stéréoscopique et ensuite transmis, comme indiqué dans le tableau 1 ci-dessous. [Tableau 1] Classification Nombre de bits « Stereoscopic_program_info_descriptor()( » ( Stereoscopic_ program_info_descripteur00 « descriptor tag » (descripteur balise) 8 « descriptor length » (descrpteur_longueur) 8 « reserved » (zone réservée) 5 « stereoscopic_service_type » (stereoscopique_service_type) 3 Sinon, tel qu'indiqué ci-dessous, un nouveau descripteur peut en outre être généré et utilisé. « Multiview Info descriptor(){ descriptor tag //8bit descriptor length //8bit multiview service type /mit multiview name //253byte }» (Vues multiples Info descripteur 0( descripteur balise I/8bit descripteur longueur /18bit vues multiples service type /Mit vues multiples nom //253 byte) Par exemple, un type de service peut être classé selon les trois types de service ci-après : un type « 0 » pour indiquer du contenu 3D, un type « 1 » pour indiquer un affichage double, et un type « 2 » pour indiquer un triple affichage. Cependant, cet exemple n'est pas limitatif et d'autres types de services peuvent être utilisés et classés. En outre, si des mots clés correspondant aux mots clés préférés de premier, deuxième et troisième utilisateurs sont insérés dans le champ de nom, les premier, deuxième et troisième utilisateurs peuvent automatiquement visionner les vidéos en fonction des types de service correspondants. Par exemple, les types de service peuvent être exprimés comme le montre le tableau 2 ci-dessous. [Tableau 2] Description 000 Zone réservée 001 Service 2D uniquement 010 Service stéréoscopique compatible avec les trames 011 Service stéréoscopique compatible avec les services 100 - 111 Zone réservée Lorsque le premier utilisateur saisit un mot clé préféré « Samsung » dans le dispositif d'affichage vidéo 110 pour l'affichage à vues multiples, et qu'une société de diffusion insère et transmet un mot clé « Samsung » dans le champ « multi-view name », le premier utilisateur n'a pas besoin de sélectionner un type de service selon un mode à vues multiples, car le mot clé « Samsung » dans le champ « multi-view name » concorde avec le mot clé préféré « Samsung » défini dans le dispositif d'affichage vidéo 110, Toutefois, un procédé d'insertion et de transmission d'informations supplémentaires correspondant à un mot clé préférentiel de chaque utilisateur, tel que décrit ci-dessus, peut être modifié de différentes manières. Par conséquent, un mode de réalisation exemplaire ne se limite pas aux normes coréennes KR3D. Le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 ou le dispositif externe 122 peuvent former et transmettre un format vidéo pour permettre l'affichage à vues multiples ou 3D. Par exemple, les procédés de formatage vidéo des modes à vues multiples et 3D sont mutuellement semblables. Cependant, si des vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche d'une vidéo en 3D sont formatées en utilisant un procédé côte à côte, un procédé de haut en bas, ou un procédé analogue, différents types de vidéos de contenu sont formatés à la place des vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche de la vidéo en 3D en vue de permettre un affichage à vues multiples. Une société de diffusion spécifique peut mélanger le contenu d'un programme diffusé dans un fuseau horaire particulier puis fournir les contenus mixtes afin de délivrer un affichage double. Selon un mode de réalisation exemplaire, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut fournir simultanément ou alternativement des vidéos de différents types de programmes (ou contenus) entrés à partir d'une source externe, par exemple, une vidéo documentaire sur la nature en qualité de première vidéo et une vidéo dramatique en qualité de seconde vidéo, dans un mode double affichage. Par exemple, la fourniture en simultané des vidéos indique qu'une partie d'une trame unitaire est fournie sous la forme d'une vidéo documentaire sur la nature, et que l'autre partie est fournie sous la forme d'une vidéo dramatique. En outre, la fourniture alternative des vidéos indique que, si le dispositif d'affichage vidéo 110 présente une fréquence de 240 Hz, 120 trames ou images sont 20 fournies sous la forme d'une vidéo documentaire sur la nature et les 120 autres trames sont fournies sous la forme d'une vidéo dramatique. Le dispositif d'affichage vidéo 110 peut utiliser un procédé d'obturation pour réaliser une vidéo à vues multiples telle que décrite ci-dessus. Par exemple, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut comprendre un générateur de signal de synchronisation 112 25 qui génère et transmet un signal de synchronisation destiné à se synchroniser avec les lunettes portées par un utilisateur. Par exemple, lorsque des première et seconde vidéos sont générées en sortie, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut transmettre des signaux de synchronisation, correspondant respectivement aux première et seconde vidéos, aux lunettes 120_1 et 120_2 de l'utilisateur. Les lunettes 1201 et 120 2 se synchronisent 30 avec les signaux de synchronisation correspondants de manière à être ouvertes et fermées de façon répétitive afin de permettre aux utilisateurs de visionner leurs vidéos désirées. Les yeux gauche et droit de chacune des lunettes 120_1 et 120_2 peuvent fonctionner selon le même procédé dans un mode à vues multiples mais fonctionner différemment dans un mode d'affichage 3D. 35 Le dispositif d'affichage vidéo 110 selon le présent mode de réalisation exemplaire peut utiliser un procédé de polarisation outre le procédé d'obturation. Bien que l'élément ne soit pas représenté dans les dessins, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut comprendre un élément de polarisation connecté à un panneau d'affichage à cet effet. Si le panneau d'affichage délivre alternativement des première et seconde vidéos, l'élément de polarisation fournit les première et seconde vidéos selon différents types de procédés de polarisation. Par exemple, si l'élément de polarisation est commandé de manière à fournir une polarisation horizontale et à générer en sortie la première vidéo, la seconde vidéo peut être polarisée verticalement et générée en sortie. En outre, les première et seconde vidéos peuvent être délivrées selon des types de procédés de polarisation distincts, tel qu'un procédé de polarisation circulaire gauche et de polarisation circulaire droite, ou analogue. Le procédé de polarisation peut être modifié de différentes manières en fonction d'une opération de l'élément de polarisation. Par exemple, si la première vidéo et la seconde vidéo sont transmises en simultané, un procédé de polarisation peut être modifié 15 en fonction de chaque zone en vue de générer en sortie les première et seconde vidéos. En outre, si les première et seconde vidéos sont mélangées dans chaque ligne impaire et chaque ligne paire à afficher, les première et seconde vidéos peuvent être générées en sortie selon différents types de procédés de polarisation dans chaque ligne impaire et chaque ligne paire. 20 En outre, le dispositif d'affichage vidéo 110 selon le présent mode de réalisation exemplaire peut afficher une vidéo dans un mode à vues multiples lorsqu'une demande est saisie par un utilisateur. Cependant, même si la demande n'est pas saisie par l'utilisateur, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut automatiquement remplacer un mode en cours par un mode 3D ou un mode à vues multiples pour afficher la vidéo. Par 25 exemple, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut insérer des informations supplémentaires pour afficher une vidéo à vues multiples ou une vidéo en 3D dans un paquet de données lorsque la station de diffusion ou le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 émet des informations vidéo, et transmettre ensuite les informations supplémentaires. Par ailleurs, si les vidéos sont envoyées simultanément sur deux chemins, le dispositif d'affichage 30 vidéo 110 peut déterminer automatiquement que les vidéos sont des vidéos à vues multiples et afficher les vidéos d'entrée sur un écran. Par exemple, le dispositif d'affichage vidéo 110 indique graphiquement qu'une vidéo doit être affichée dans un mode à vues multiples ou 3D sur un écran pour permettre à un utilisateur d'en prendre connaissance. Si la station de diffusion analyse des modèles de visualisation des membres d'une même 35 famille pour formater et transmettre une vidéo afin de permettre un affichage à vues multiples dans un fuseau horaire particulier, tel que décrit ci-dessus, les membresde la famille n'auront qu'à porter les lunettes correspondantes 120_1 et 120_2. Outre ce procédé, une vidéo en 3D ou à vues multiples peut être déterminée selon différents procédés. Par exemple, un paquet de données transmis par la station de 5 diffusion peut être décodé en vue de déterminer une vidéo en 3D ou à vues multiples à partir d'informations supplémentaires du paquet de données. En outre, une caractéristique ou un modèle vidéo d'une vidéo d'entrée peut être analysé pour obtenir des informations correspondantes, par exemple, en utilisant un procédé connu de traitement de signal numérique (DSP). Par exemple, des informations vidéo à vues 10 multiples ou 3D peuvent être transmises dans un format côte à côte ou un format horizontal (haut / bas) et peuvent donc être détectées afin de déterminer la vidéo à vues multiples ou 3D. Dans le présent mode de réalisation exemplaire, le procédé de détermination n'est pas particulièrement limité. Si l'utilisateur définit un mot clé préférentiel pour un affichage à vues multiples, le 15 dispositif d'affichage vidéo 110 peut fournir une vidéo correspondant au mot clé préférentiel de la vidéo à affichage à vues multiples à chaque utilisateur. Par exemple, lorsque des informations concernant des équipements Samsung et LG correspondent à un programme de baseball, par exemple, une vidéo d'un batteur sur un équipement Samsung, qui est transmise par la station de diffusion, le dispositif d'affichage vidéo 110 20 ne peut fournir qu'une vidéo associée à l'équipement Samsung à un utilisateur qui a défini « Samsung » comme mot clé préférentiel pour l'affichage à vues multiples. Dans ce processus, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut comparer ou faire correspondre des informations supplémentaires d'un contenu transmis à partir de la station de diffusion, à un mot clé préférentiel stocké dans le dispositif d'affichage vidéo 25 110, et peut exécuter une opération correspondante en fonction du résultat de la comparaison. S'il est déterminé que les informations supplémentaires du contenu correspondent au mot clé préférentiel stocké dans le dispositif d'affichage vidéo 110, le dispositif ffi d'achage vidéo 110 peut se synchroniser avec une vidéo correspondante en vue de générer et de fournir un signal de synchronisation destiné à commander les 30 lunettes 120_1 et 120_2. Selon un mode de réalisation exemplaire, les lunettes 120_1 et 120_2 peuvent être des lunettes d'obturation. Si les lunettes 120_1 reçoivent la première vidéo, les lunettes 120_1 peuvent se synchroniser avec le signal de synchronisation délivré lorsque la première vidéo est générée en sortie, afin de fonctionner. Si les lunettes 120_2 35 reçoivent la seconde vidéo, les lunettes 120_2 peuvent se synchroniser avec le signal de synchronisation délivré lorsque la seconde vidéo est générée en sortie à partir du dispositif d'affichage vidéo 110, afin de fonctionner. Dans le cas présent, si une vidéo d'entrée est une vidéo en 3D, les obturateurs droit et gauche des lunettes 120_1 et 120_2 sont activés et désactivés à des intervalles de temps. Les obturateurs droit et gauche des lunettes 120_1 et 120_2 peuvent fonctionner selon le même procédé dans un fonctionnement à vues multiples. Les lunettes 120_1 et 120_2 peuvent fonctionner à différents intervalles de temps. Dans un affichage à vues multiples, les lunettes 120_1 et 120_2 peuvent se synchroniser avec des vidéos correspondantes en vue de fonctionner lorsque des vidéos correspondant aux mots clés préférentiels saisis par les utilisateurs sont fournies. Par exemple, si les premier et second utilisateurs exécutent un affichage à vues multiples, les premier et second utilisateurs peuvent visionner le même programme ou un programme différent. Par exemple, un utilisateur, qui a défini le mot clé préférentiel « Samsung » peut sélectionner et afficher uniquement une vidéo d'un batteur Samsung ou d'un lanceur Samsung à partir d'un objet de contenu arbitraire, par exemple, un programme de basebali entre Samsung et LG, à travers les lunettes 120_1 et/ou 120_2. La figure 2 est un schéma de principe illustrant une structure du dispositif d'affichage vidéo 110 de la figure 1. La figure 3 est un schéma de principe illustrant la structure d'un processeur de contenu 200 de la figure 2. En référence aux figures 1, 2, et 3, le dispositif d'affichage vidéo 110 selon le présent mode de réalisation exemplaire comprend le processeur de contenu 200, un contrôleur 210, et un écran d'affichage 220. Dans le cas présent, le processeur de contenu 200 et le contrôleur 210 peuvent constituer un circuit pilote. Comme le montre la figure 3, le processeur de contenu 200 comprend des premier et second récepteurs 300_1 et 300_2, un détecteur 310, et un module de détermination 320. Par exemple, le premier récepteur 300_1 peut recevoir un signal de diffusion par le biais d'un canal de diffusion, et le second récepteur 300_2 peut recevoir des informations d'interface HDMI par le biais d'un chemin d'entrée d'informations d'utilisateur tel qu'un caméscope. Les chemins de réception des premier et second récepteurs 300_1 et 300_2 peuvent être définis par la demande d'un utilisateur. Le détecteur 310 peut détecter des informations supplémentaires, en vue de déterminer une vidéo à vues multiples ou 3D à partir du signal de diffusion ou à partir des informations d'interface HDMI reçues par les premier et second récepteurs 300_1 et 300 2, respectivement. Par exemple, le détecteur 310 peut vérifier les informations supplémentaires dans une opération de codage d'informations vidéo du signal de diffusion, il peut vérifier les informations supplémentaires en référence à des informations de paquet des informations d'interface HDMI, ou il peut détecter une corrélation ou un vecteur de mouvement à partir du signal vidéo entré à travers les deux chemins afin de vérifier les informations supplémentaires. Le module de détermination 320 détermine si une vidéo d'entrée est une vidéo en 3D ou une vidéo à vues multiples, à partir des informations supplémentaires fournies par le détecteur 310, Si la vidéo d'entrée est la vidéo à vues multiples, le module de détermination 320 peut en outre déterminer si la vidéo d'entrée correspond à un mot clé préférentiel saisi par un utilisateur arbitraire et fournir le résultat de la détermination au contrôleur 210. Le contrôleur 210 commande le fonctionnement d'ensemble du dispositif d'affichage vidéo 110. Par exemple, le contrôleur 210 peut commander à l'affichage 220 de fonctionner dans un mode 3D ou un mode à vues multiples selon un résultat de détermination fourni par le processeur de contenu 200. En outre, le contrôleur 210 peut actionner le dispositif d'affichage vidéo 110 afin de fournir un signal de synchronisation selon un mot clé préférentiel saisi par un utilisateur, afin de permettre à l'utilisateur de visionner une vidéo correspondant à un mot clé de l'utilisateur à travers les lunettes 1201 ou 1202. Les autres contenus détaillés seront à présent décrits en référence à la figure 4. La figure 4 est un schéma de principe illustrant une autre structure d'un processeur de contenu 202. En référence aux figures 1, 2, et 4, un dispositif de traitement de contenu 410 selon le présent mode de réalisation exemplaire comprend un processeur de signal RF 411, des premier et second circuits de mise à l'échelle 413_1 et 413_2, et des premier et second processeurs de trames 415_1 et 415_2. Un dispositif de réception 400 selon un mode de réalisation exemplaire comprend le récepteur de signal RF 400_1 et/ou le récepteur 1-11:»11400_2. Le récepteur de signal RF 400_1 peut comprendre un syntoniseur destiné à recevoir un signal de diffusion, un démultiplexeur, un encodeur, un synchroniseur, un égaliseur, etc., par exemple, le syntoniseur synchronise et délivre en sortie un type de signal particulier à partir du signal de diffusion, le démultiplexeur sépare les données vocales et vidéo, et le récepteur reçoit des contenus selon une sélection de l'utilisateur. Le processeur de signal RF 411 peut être un décodeur. Le décodeur décode les paquets vocaux et vidéo séparés par le démultiplexeur, plus précisément, les données vidéo. Par exemple, les informations vidéo sont codées et fournies à partir d'une station de diffusion à travers le récepteur de signal RF 400_1, et le décodeur décode les informations vidéo. Le premier circuit de mise à l'échelle 413_1 peut mettre en oeuvre un processus de conversion d'informations binaires décodées par le décodeur, au niveau d'un chemin RF. Le second circuit de mise à l'échelle 413_2 peut mettre en oeuvre une opération de conversion de bits de données fournis à partir du récepteur HDMI 400_2 au niveau d'un chemin HDMI. Bien que le premier circuit de mise à l'échelle 413_1 et le second circuit de mise à l'échelle 413_2 soient illustrés dans la figure 4, le dispositif de traitement de contenu 410 peut comprendre un unique circuit de mise à l'échelle mettant en oeuvre les opérations du premier circuit de mise à l'échelle 413_1 et du second circuit de mise à l'échelle 413_2. Les premier et second processeurs de trames 415_1 et 415_2 forment des données vidéo, mises à l'échelle selon un mode de fonctionnement du contrôleur 210, dans une trame 3D ou une trame à vues multiples. Par exemple, les premier et second processeurs de trames 415_1 et 415 2 peuvent traiter les vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche de la trame 3D et stocker les vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche traitées dans une mémoire ou traiter des vidéos de différents types de contenus de la trame à vues multiples et stocker les vidéos traitées dans la mémoire. Bien que les premier et second processeurs de trames 415_1 et 415_2 soient illustrés dans la figure 4, le dispositif de traitement de contenu 410 peut comprendre un unique processeur de trame mettant en oeuvre les opérations des premier et second processeurs de 20 trames 415_1 et 415_2. Selon un mode de réalisation exemplaire, au moins l'un parmi le récepteur HDMI 400_2, le processeur de signal RF 411, le premier processeur de trame 4151 et le second processeur de trame 415_2 peut comprendre un détecteur qui détecte des informations supplémentaires, et/ou un module de détermination qui détermine si une 25 vidéo en 3D ou une vidéo à vues multiples est reçue, à partir des informations supplémentaires détectées. Le récepteur HDMI 400_2 peut déterminer la vidéo à vues multiples en référence à des informations de paquet. Le processeur de signal RF 411 peut mettre en oeuvre un processus de décodage du paquet de données codé et par conséquent détecter des 30 informations vidéo ou des informations d'indice de signal (SI) du paquet de données, en tant que les informations supplémentaires, en vue de déterminer la vidéo à vues multiples. Les premier et second processeurs de trames 415_1 et 415_2 peuvent détecter une corrélation, un vecteur de mouvement, etc., à partir d'un signal vidéo d'entrée, en vue de déterminer une vidéo en 3D ou à vues multiples. 35 Selon un mode de réalisation exemplaire, les premier et second processeurs de trames 415_1 et 415_2 peuvent vérifier si la vidéo à vues multiples ou la vidéo en 3D est reçue lorsque le récepteur HDMI 400_2 ou le processeur de signal RF 411 ne parvient pas à déterminer la vidéo à vues multiples ou la vidéo en 3D. Cependant, le présent mode de réalisation exemplaire n'est pas particulièrement limité à une double vérification des informations supplémentaires et/ou à la mise en oeuvre d'une opération de vérification. Le contrôleur 210 commande au générateur de signal de synchronisation 112 de générer et transmettre un signal de synchronisation destiné à activer alternativement les lunettes à obturateur côté droit et côté gauche dans le mode 3D, et de générer et transmettre un signal de synchronisation destiné à activer ou désactiver simultanément 10 les lunettes à obturateur côté droit et côté gauche dans le mode à vues multiples. En outre, si un mot clé préférentiel d'un utilisateur est défini, le contrôleur 210 fournit une vidéo correspondant au mot clé préférentiel correspondant, et commande au générateur de signal de synchronisation 112 de générer et transmettre un signal de synchronisation correspondant. 15 En outre, sous la commande du contrôleur 210, l'affichage 220 combine et affiche en alternance des vidéos pour l'oeil droit et pour l'ceil gauche d'un contenu dans le mode 3D et combine et affiche en alternance des trames vidéo d'une pluralité de sous-contenus d'un contenu dans le mode à vues multiples. Selon un mode de réalisation exemplaire, y compris en l'absence de demande de 20 la part d'un utilisateur, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut déterminer automatiquement un mode à vues multiples ou un mode 3D, définir le mode correspondant, et afficher une vidéo. Par conséquent, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut améliorer le confort de l'utilisateur. La figure 5 est un organigramme illustrant un procédé d'affichage d'une vidéo 25 selon un mode de réalisation exemplaire. En référence à la figure 5, ainsi qu'aux figures 1 et 2 afin de faciliter la description, au cours de l'étape 8501, le dispositif d'affichage vidéo 110 selon le présent mode de réalisation exemplaire détermine un type d'un contenu selon des informations supplémentaires d'un contenu reçu. Par exemple, si le contenu est reçu par le biais d'un 30 canal de diffusion selon une demande d'un utilisateur, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut décoder un paquet de données du contenu reçu en vue de vérifier des informations supplémentaires et de déterminer le type du contenu. En fonctionnement S503, le contrôleur 210 du dispositif d'affichage vidéo 110 commande au dispositif d'affichage vidéo 110 de fonctionner dans un mode à vues 35 multiples ou 3D en fonction du résultat de la détermination. Dans le cas présent, la commande peut renvoyer à un processus de stockage des vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche dans une mémoire et de lecture des vidéos stockées dans le mode 3D ou peut faire référence à un processus de stockage de différents types de contenus dans la mémoire et de lecture des contenus stockés dans le mode à vues multiples. En fonctionnement S505, le dispositif d'affichage vidéo 110 affiche le contenu sur l'écran 220 selon un mode de fonctionnement. Par exemple, le dispositif d'affichage vidéo 110 génère en alternance en sortie des trames unitaires de différents types de contenus en mode à vues multiples. Le dispositif d'affichage vidéo 110 peut transmettre un signal de synchronisation aux lunettes 120_1 et 120_2 lorsqu'une vidéo correspondante est générée en sortie. Les autres contenus détaillés seront décrits en référence à la figure 6. La figure 6 est un organigramme illustrant un procédé d'affichage d'une vidéo selon un autre mode de réalisation exemplaire. En référence à la figure 6, ainsi qu'aux figures 1, 2, et 4 pour faciliter la description, au cours de l'étape 5601, le dispositif d'affichage vidéo 110 initialise et définit un chemin d'accès. Par exemple, selon un mode de réalisation exemplaire, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut définir un premier chemin destiné à recevoir un signal RF et un second chemin destiné à recevoir les informations d'interface HDMI. À cet effet, un utilisateur peut afficher un écran d'interface RJ sur l'écran 220 du dispositif d'affichage vidéo 110 et définir un premier chemin ou un second chemin à travers l'écran d'interface 1U. En fonctionnement S603, le dispositif d'affichage vidéo 110 détermine si une vidéo reçue à travers le chemin défini représente un signal RF ou des informations d'interface HDMI. À cet effet, le contrôleur 210 du dispositif d'affichage vidéo 110 peut vérifier si le récepteur de signal RF 400_1 et le récepteur HDMI 400_2 de la figure 4 reçoivent des 25 signaux. S'il est déterminé que le signal RF e été reçu, le dispositif d'affichage vidéo 110 peut détecter et vérifier des informations supplémentaires, par exemple, en décodant un paquet de données reçu, au cours de l'étape 5605. Le dispositif d'affichage vidéo 110 détermine si les données vidéo reçues sont les données de vues multiples à partir des 30 informations supplémentaires correspondantes. Par exemple, les données vidéo reçues peuvent être des données de double affichage. S'il est déterminé, au cours de l'étape. S603, que des informations sont reçues à travers un chemin HDMI, le dispositif d'affichage vidéo 110 détermine si les informations représentent des informations de double affichage ou 3D, en référence aux informations 35 de paquet HDMI reçues, au cours de l'étape 5607. S'il est déterminé, au cours des étapes 5605 et S607, que les informations représentent des informations de double affichage, te dispositif d'affichage vidéo 110 affiche des vidéos de différents types de contenus reçus, dans un mode de double affichage, au cours de l'étape 5609. Par exemple, s'il est déterminé que les informations sont des informations de double affichage, une première vidéo est transmise à un premier utilisateur sous la forme de la même vidéo pour les yeux gauche et droit, et une seconde vidéo est transmise à un second utilisateur sous la forme de la même vidéo pour les yeux gauche et droit. S'il est déterminé, au cours des étapes 5605 et S607, que les informations ne représentent pas des informations de double affichage, le dispositif d'affichage vidéo 110 détecte une corrélation, un vecteur de mouvement, etc., dans un processus de formation d'une vidéo 3D ou d'une vidéo de double affichage pour mettre en oeuvre l'étape supplémentaire consistant à déterminer ou à vérifier si les informations concernent une vidéo de double affichage ou une vidéo en 3D, au cours de l'étape 5611. S'il est déterminé, au cours de l'étape S611, que les informations représentent la vidéo de double affichage, le dispositif d'affichage vidéo 110 affiche la vidéo de double affichage selon le même procédé que celui de l'étape 5609, au cours de l'étape S613. S'il est déterminé que les informations représentent la vidéo en 3D, le dispositif d'affichage vidéo 110 transmet les vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche de la première vidéo aux yeux gauche et droit du premier utilisateur à des instants différents, et les vidéos pour l'oeil droit et pour rceil gauche de la seconde vidéo aux yeux gauche et droit du second utilisateur à des instants différents. Selon le procédé du présent mode de réalisation exemplaire, y compris en l'absence de demande de la part d'un utilisateur, une vidéo en 3D ou à vues multiples 25 peut être déterminée automatiquement, un mode correspondant peut être défini, et une vidéo peut être affichée. Par conséquent, le confort de l'utilisateur peut être amélioré. La figure 7 est un organigramme illustrant un procédé d'affichage d'une vidéo selon un autre mode de réalisation exemplaire. En référence à la figure 7, ainsi qu'aux figures 1, 2, et 4 afin de faciliter la 30 description, au cours de l'étape S701, le dispositif d'affichage vidéo 110 stocke des mots clés préférentiels des utilisateurs. Le stockage du mot clé préférentiel de chaque utilisateur peut être défini pour l'affichage à vues multiples. En outre, le mot clé préférentiel peut renvoyer à des informations destinées à permettre à des premier et second utilisateurs de visionner un objet particulier d'un programme, à savoir, uniquement 35 une vidéo connexe à un équipement Samsung, par exemple, une vidéo du batteur Samsung ettou du lanceur Samsung d'un programme de baseball entre les marques Samsung et LG, en affichage à vues multiples. Au cours de l'étape S703, le dispositif d'affichage vidéo 110 reçoit un contenu dans lequel sont insérées des informations supplémentaires correspondant à un mot clé préférentiel d'un utilisateur. Dans ce processus, un dispositif externe 122 d'une station de diffusion au le dispositif d'entrée d'utilisateur 100 de la figure 1, peut insérer des informations supplémentaires correspondant à un mot clé préférentiel dans une vidéo, c'est-à-dire, un contenu, et diffuser ensuite la vidéo. S'il est déterminé que le mot clé préférentiel a été défini, pour mettre en oeuvre un affichage à vues multiples, le dispositif d'affichage vidéo 110 détermine s'il existe des informations correspondant à un mot clé préférentiel, à partir des informations supplémentaires du contenu reçu, en vue de mettre en oeuvre un fonctionnement à vues multiples pour chaque utilisateur respectif, selon le mot clé préférentiel concordant, au cours de l'étape S705. Par exemple, lorsqu'une vidéo correspondant au mot clé préférentiel est affichée, le dispositif d'affichage vidéo 110 génère et transmet un signal de synchronisation destiné à indiquer à un utilisateur que la vidéo correspondant au mot clé préférentiel est affichée. Tel que décrit ci-dessus, selon des modes de réalisation exemplaires, un processus d'affichage d'une vidéo peut être mis en oeuvre par un dispositif d'affichage vidéo présentant une structure telle que celle indiquée dans la figure 1. Cependant, le processus peut être mis en oeuvre par des dispositifs d'affichage vidéo présentant d'autres types de structures et d'autres dispositifs qui ne sont pas aptes à afficher des vidéos. Par conséquent, un procédé de commande ou un procédé d'affichage du dispositif d'affichage vidéo n'est pas particulièrement limité au dispositif d'affichage vidéo. Les modes de réalisation exemplaires et avantages précités ne constituent que des exemples et ne doivent pas être considérés comme limitatifs. Le présent enseignement peut être facilement appliqué à d'autres types d'appareils. En outre, la description des modes de réalisation exemplaires est destinée à illustrer et non à limiter le champ d'application de l'invention, et de nombreuses alternatives, modifications et variations seront évidentes pour l'homme du métier
Un dispositif (110) destiné à afficher une vidéo inclut un processeur de contenu (200) qui, si un contenu est reçu, détermine un type du contenu selon des informations supplémentaires du contenu ; un contrôleur (210) qui, si le contenu est un contenu 3D, fonctionne dans un mode d'affichage 3D et, si le contenu est un contenu à vues multiples, fonctionne dans un mode à vues multiples ; et un dispositif d'affichage (220) qui met en œuvre un affichage 3D ou un affichage à vues multiples selon un mode de fonctionnement du contrôleur.
1. Dispositif (110) destiné à afficher une vidéo, le dispositif comprenant : un processeur de contenu (200 ; 202) lequel, si un contenu est reçu, détermine un type de contenu selon des informations supplémentaires du contenu ; un contrôleur (210) lequel, si le contenu est un contenu tridimensionnel (3D), fonctionne dans un mode d'affichage 3D et, si le contenu est un contenu à vues multiples, fonctionne dans un mode à vues multiples ; et une unité d'affichage (220) qui met en oeuvre un affichage 3D ou un affichage à 10 vues multiples selon un mode de fonctionnement du contrôleur. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel le processeur de contenu (200) comprend une pluralité de récepteurs (300_1, 300_2) lesquels reçoivent des contenus à travers différents chemins ; 15 un détecteur (310) qui, si un récepteur sélectionné parmi la pluralité de récepteurs reçoit le contenu, traite le contenu reçu en vue de détecter les informations supplémentaires ; et un module de détermination (320) qui détermine si le contenu est le contenu 3D ou le contenu à vues multiples, en utilisant les informations supplémentaires détectées. 20 3. Dispositif selon la 1, dans lequel le processeur de contenu (202) comprend : une unité d'interface multimédia haute définition (HDMI) (400_2) ; un récepteur de signal de radiofréquence (RF) (400_1) qui reçoit un signal RF ; un processeur de signai RF (411) qui traite le signal RF reçu par le récepteur de 25 signal RF ; un circuit de mise à l'échelle (413_1, 413_2) qui met à l'échelle des données vidéo générées en sortie à partir de l'unité d'interface HDMI ou du processeur de signal RF ; et un processeur de trame (415_1, 415_2) qui forme les données vidéo mises à l'échelle dans une trame 3D ou une trame à vues multiples selon le mode de 30 fonctionnement du contrôleur ; dans lequel le contenu est reçu par l'intermédiaire de l'un parmi l'unité d'interface HDMI et le récepteur de signal RF sélectionné par un utilisateur, et au moins l'un parmi l'unité d'interface HDMI, le processeur de signal RF, et le processeur de trame, détecte les informations supplémentaires du contenu et détermine le type du contenu en utilisant 35 les informations supplémentaires détectées. 4. Dispositif selon la 3, dans lequel le processeur de trame (415_1, 415_2) forme des vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche si les données vidéo mises à l'échelle représentent la trame 3D, et forme des vidéos des différents types de contenu si les données vidéo mises à l'échelle représentent la trame à vues multiples. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel l'unité d'affichage (220) combine et affiche alternativement les vidéos pour l'oeil droit et pour l'oeil gauche du contenu si le contrôleur est dans le mode d'affichage 3D, et combine et affiche alternativement des trames vidéo d'une pluralité de sous-contenus du contenu si le contrôleur est dans le mode à vues multiples. 6. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comprenant en outre : un générateur de signal de synchronisation (112) qui génère un signal de synchronisation et transmet le signal de synchronisation à des lunettes (120_1, 120_2) de l'utilisateur ; dans lequel le contrôleur (210) commande au générateur de signal de synchronisation de générer un signal de synchronisation destiné à activer alternativement les lunettes à obturateur droites et gauches dans le mode d'affichage 3D, et de générer un signal de synchronisation destiné à activer ou désactiver simultanément les lunettes à obturateur droites et gauches dans le mode à vues multiples. 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les informations supplémentaires du contenu comportent des informations supplémentaires d'un objet arbitraire du contenu ; dans lequel, si un mot clé préférentiel de chaque utilisateur est défini dans un fonctionnement du mode à vues multiples, le contrôleur (210) détermine s'il existe des informations supplémentaires correspondant au mot clé préférentiel défini, en vue de mettre en oeuvre le fonctionnement du mode à vues multiples.
H
H04
H04N
H04N 13
H04N 13/04
FR2978887
A1
GROUPE MOTOPROPULSEUR ELECTRIQUE POUR VEHICULE AUTOMOBILE.
20,130,208
11-1639FR 1 Groupe motopropulseur électrique pour véhicule automobile L'invention concerne les machines électriques branchées en série et plus particulièrement le contrôle de telles machines. L'invention peut avantageusement être utilisée dans les véhicules automobiles. Dans ce cas, l'invention s'applique notamment au contrôle d'un groupe motopropulseur comprenant plusieurs machines à courant continu en série dans lequel une au moins fournit de l'énergie mécanique aux roues du véhicule et la ou les machines restantes fournissent de l'énergie mécanique aux auxiliaires tels que la climatisation, la ventilation, le chauffage ou le refroidissement. Il est connu d'utiliser des systèmes électriques comprenant deux machines à courant continu en série pour la traction des véhicules. Un tel système est décrit dans la demande de brevet américain US2003/0090225. Le contrôle d'un tel système est réalisé en faisant varier le courant de l'induit (ou rotor). Dans un tel système le courant d'induit est en général important (de l'ordre de plusieurs dizaines d'ampères) et le dispositif de contrôle de ce courant peut s'avérer complexe. Il est plus avantageux de piloter le courant d'excitation, c'est-à-dire le courant de l'inducteur (ou stator) car c'est un courant ayant une valeur moins importante. Cela étant, le contrôle par les courants d'excitation d'un système de deux machines à courant continu en série est très difficile à réaliser pour les raisons suivantes : - le système n'est pas pilotable pour un courant d'induit nul : et - le système a un point d'équilibre vers lequel il se dirige naturellement. Selon ce point d'équilibre, le courant d'induit est très important (plusieurs centaines d'ampères). Ce contrôle est difficile et il n'existe pas de système permettant de contrôler par les courants d'excitation un système comportant au moins deux machines à courant continu en série. I1 est proposé un groupe motopropulseur comprenant deux machines à courant continu en série dans lequel le contrôle est réalisé en faisant varier un courant moins important que dans les systèmes classiques. I1 est proposé également un contrôle par les courants d'excitation d'un ensemble d'au moins deux machines à courant continu en série. Ce contrôle est simple à réaliser et fiable. I1 permet également d'amener le groupe motopropulseur à un autre point d'équilibre que celui à éviter selon lequel le courant d'induit est très important. Selon l'invention, les vitesses de rotation des machines à courant continu en série sont contrôlées de telle façon qu'elles permettent de satisfaire les demandes de couples de la part des roues et de la part des auxiliaires de manière indépendante. Selon un premier aspect, il est proposé un groupe motopropulseur électrique pour véhicule automobile, comprenant une pluralité de machines électriques chacune comportant un induit capable d'être traversé par un même courant d'induit et un inducteur capable d'être traversé par un courant d'excitation, lesdites machines électriques étant branchées en série les unes par rapport aux autres. Selon une caractéristique générale de cet aspect, le groupe motopropulseur électrique comprend : - un moyen de régulation configuré pour réguler la puissance électrique totale devant être fournie au groupe motopropulseur pour que chacune des machines atteigne respectivement une vitesse de référence ; - pour chacune des machines électriques, un moyen de régulation configuré pour réguler les puissances de chacune des machines pour que chacune des machines atteigne sa vitesse de référence ; et - un bloc de traitement configuré pour déterminer les courants d'excitation correspondant à la puissance électrique totale devant être fournie et aux puissances de chacune des machines. Ainsi, il est possible de contrôler de manière fiable un groupe motopropulseur comportant au moins deux machines électriques en série en contrôlant leur courant d'excitation. Selon un mode de réalisation, le groupe motopropulseur comprend une première machine électrique comportant un premier induit capable d'être traversé par un courant d'induit et un premier inducteur capable d'être traversé par un premier courant d'excitation, et une deuxième machine électrique comportant un deuxième induit capable d'être traversé par le même courant d'induit et un deuxième inducteur capable d'être traversé par un deuxième courant d'excitation. Selon un autre mode de réalisation, le groupe motopropulseur comprend un bloc de traitement des entrées configuré pour recevoir et filtrer les vitesses de rotation et le courant d'induit des machines électriques. Ainsi, on peut facilement filtrer le courant d'induit et/ou les vitesses de rotation de manière à obtenir un contrôle plus précis du groupe motopropulseur. Selon un autre mode de réalisation, au moins une machine électrique est reliée à au moins une roue du véhicule automobile et les au moins une machines électriques restantes sont reliées à au moins un organe auxiliaire dudit véhicule automobile. Selon un autre aspect, il est proposé un procédé de contrôle d'un groupe motopropulseur électrique comprenant une pluralité de machines électriques chacune comportant un induit capable d'être traversé par un même courant d'induit et un premier inducteur capable d'être traversé par un courant d'excitation, lesdites machines électriques étant branchées en série les unes par rapport aux autres. Selon une caractéristique générale de cet aspect, le procédé de contrôle comprend : -la régulation de la puissance électrique totale devant être fournie au système électrique pour que chacune des machines atteigne respectivement une vitesse de rotation de référence ; -la régulation pour chacune des machines électriques des puissances de chacune des machines électriques pour que chacune des machines atteigne indépendamment sa vitesse de rotation de référence ; et -la détermination des courants d'excitation correspondant à la puissance électrique totale devant être fournie et aux puissances de chacune des machines. Selon un mode de mise en oeuvre, le procédé est utilisé pour le contrôle d'un groupe motopropulseur électrique comprenant une première machine électrique comportant un premier induit capable d'être traversé par un courant d'induit et un premier inducteur capable d'être traversé par un premier courant d'excitation , et une deuxième machine électrique comportant un deuxième induit capable d'être traversé par le même courant d'induit et un deuxième inducteur capable d'être traversé par un deuxième courant d'excitation . Selon un autre mode de mise en oeuvre, on détermine la puissance électrique totale devant être fournie ainsi que les puissances de chacune des machines électriques en fonction des vitesses de rotations de chacune des machines électriques, des vitesses de rotations de référence et de paramètres de réglages. Ainsi, le contrôle est simple et on peut également régler la régulation en fonction de paramètres de réglages. Selon un autre mode de mise en oeuvre, on détermine les courants d'excitation en inversant une matrice exprimant les courants d'excitation en fonction de la puissance électrique totale devant être fournie et d'une combinaison linéaire des puissances de chacune des machines électriques. Ainsi, le calcul des courants d'excitation peut être réalisé de manière simple et fiable. Selon un autre mode de réalisation, la combinaison linéaire est la différence entre la première et la deuxième puissances. Selon un autre mode de réalisation, le procédé comprend en outre une étape de réception et de filtrage des vitesses de rotation et du courant d'induit des machines électriques. D'autres avantages et caractéristiques de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée de modes de réalisation, nullement limitatifs, et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 illustre de manière schématique un groupe motopropulseur à contrôler, - la figure 2 illustre de manière schématique des moyens de commande selon l'invention, - la figure 3 illustre de manière schématique les étapes de contrôle selon l'invention. La figure 1 représente un générateur GEN alimentant un groupe motopropulseur électrique SEL contrôlé et régulé par des moyens de commande MC. Le générateur GEN est par exemple une batterie qui peut délivrer une tension Vdc. Le générateur GEN est branché aux bornes du groupe motopropulseur électrique SEL qui comprend deux machines électriques ME1 et ME2 à courant continu à excitation séparée. Au moins l'une de ces deux machines ME1 ou ME2 fournit une énergie mécanique aux roues d'un véhicule, le cas échéant l'autre machine électrique fournit de l'énergie mécanique aux auxiliaires tels que la climatisation, la ventilation, le chauffage ou le refroidissement. Ces deux machines électriques sont branchées en série l'une de l'autre. Chacune des deux machines électriques ME1 et ME2 est composée d'un induit IDU1, IDU2 et d'un inducteur IDC1, IDC2 respectivement. De manière schématique, l'inducteur IDC1 (également appelé stator) peut être représenté par une bobine d'induction Lexcl en série avec une résistance Rel. I1 est alimenté par une tension Vexcl à ses bornes. La bobine Lexcl est traversée par un courant d'excitation Iexcl et génère un flux magnétique. De manière schématique, l'induit IDU1 (également appelé rotor) peut être représenté par une bobine L1 en série avec une résistance R1. L'induit IDU1 a un axe de rotation autour duquel il tourne avec une vitesse de rotation col. Cet induit IDU1 est alimenté par exemple à travers un ensemble collecteur/balais. L'induit est ainsi parcouru par un courant, dans le champ magnétique généré par la bobine Lexcl. Comme cela est bien connu de l'homme du métier, l'induit est alors soumis à des forces électromagnétiques qui entrainent sa rotation. De même, schématiquement, l'inducteur IDC2 (également appelé stator) peut être représenté par une bobine d'induction Lexc2 en série avec une résistance Re2. I1 est alimenté par une tension Vexc2 à ses bornes. La bobine Lexc2 est traversée par un courant d'excitation Iexc2 et génère un flux magnétique De même, schématiquement, l'induit IDU2 (également appelé rotor) peut être représenté par une bobine L2 en série avec une résistance R2. L'induit IDU2 a un axe de rotation autour duquel il tourne avec une vitesse de rotation w2. Cet induit IDU2 est alimenté par exemple à travers un ensemble collecteur/balais. L'induit est ainsi parcouru par un courant, dans le champ magnétique généré par la bobine Lexc2. Les induits IDU1 et IDU2 sont en série, ils sont alimentés par la tension Vdc. Ils sont traversés par la même intensité Ii. Un tel groupe motopropulseur est régi par les équations suivantes : dli L dt = Vdc - R Ii-K1-Iexcl-col-K2-Iexc2-co2 (équation 1) .Iel ddt 1 = Kl - Iexcl - Ii - Cresl (équation _ 2) Je2- ddt2 =K2-Iexc2-Ii-Cres2 (équation_3) E_ 2 -Iii+--co12+--co22 (équation_4) 2 2 dE = L Puissances (équation _ 5) Avec, -Kl et K2 coefficients de tension induite par respectivement la première et la deuxième machine, - R résistance rotorique des deux machines électriques R=R1+R2, - L inductance rotorique des deux machines électriques L=Ll+L2, -Cres 1 et Cres2 couples résistifs de la première et la deuxième machine respectivement, - Je l et Je2 inerties de la première et la deuxième machine électrique respectivement, et - E représentant la somme des énergies mécaniques et électriques des deux machines du groupe motopropulseur SEL. Le groupe motopropulseur SEL comprend en outre des capteurs (non représentés) qui permettent de mesurer les variables suivantes : - col, w2 qui sont les vitesses de rotations ; - Ii qui est le courant traversant les deux induits IDU1 et IDU2 ; et -Vdc qui est la tension aux bornes du groupe motopropulseur SEL. Les moyens de commande MC sont configurés pour contrôler les vitesses de rotation col, w2 des deux machines électriques ME1 et ME2. Plus précisément les moyens MC doivent fournir des consignes qui permettent de changer de manière indépendante les valeurs des vitesses de rotation col, w2. Pour cela, les moyens de commande MC reçoivent en entrée des valeurs de référence colref et co2ref et des valeurs de mesure col, w2, Ii et Vdc. En fonction de ces valeurs, ils envoient en sortie des consignes Vexcl et Vexc2 faisant varier les courants d'excitation Iexcl et Iexc2 pour réguler les vitesses de rotation col, w2 des machines ME1 et ME2 de manière qu'elles atteignent colref et co2ref. La figure 2 représente de manière plus détaillée les moyens de commande MC. Ils comprennent un bloc de traitement des entrées BTE, un bloc BTT de traitement, des moyens de régulation indépendants MRP1, MRP2, MRPf, une mémoire MEM et un bloc BTS de traitement des sorties. Le bloc BTE de traitement des entrées est configuré pour recevoir des données de mesure en provenance des capteurs du groupe motopropulseur SEL et des données de référence comme la vitesse de rotation cwlref à atteindre pour la première machine ME1 et la vitesse de rotation cw2ref à atteindre pour la deuxième machine ME2. Parmi les données de mesure reçues par le bloc BTE de traitement des entrées, on compte : - les vitesses de rotation col et w2 de la première et la deuxième machine électrique ; -le courant d'induit Ii ; et - les courants d'excitation Iexcl, Iexc2. Les autres variables des équations 1 à 5 et de la figure 1 comme par exemple K1, K2, Jel, Je2, Cresl, Cres2, R, L, Rexcl, Rexc2, Lexcl, Lexc2 sont mémorisées dans la mémoire MEM des moyens de commande MC. Elles peuvent selon un autre mode de réalisation être mesurées par des capteurs et seront alors transmises aux moyens MC via le bloc BTE. A titre d'exemple de réalisation le bloc BTE de traitement des entrées comprend des filtres numériques pour filtrer tout ou partie des valeurs de mesure et/ou de référence reçues. Les moyens de régulation MRPf sont configurés pour ajuster une puissance totale électrique Pf fournie par le générateur de tension GEN au groupe motopropulseur SEL. La valeur littérale de cette puissance électrique est déterminée en combinant les équations 1-5. Plus précisément, d'après l'équation 4 dE dli dol dci 2 _ dt L - Ii - dt + Jel .col. dt + Je2 - c~ 2 - dt (équation _ 6) Puis en multipliant les deux membres de l'équation 2 par cil et les deux membres de l'équation 3 par w2 on obtient : Kl Iexcl - Ii - c)1= Je - d~ 1 - cil + Cresl - col (équation _ 7) K2. Iexc2 - Ii .0)1 = Je - ddt 2 - c)2 + Cres2 - c)2 (équation _ 8) Puis on multiplie les deux membres de l'équation 1 par Ii et on remplace dans l'équation 1 les termes K1 - Iexcl - Ii - cil et K2 -Iexc2 - Ii - cw2 en utilisant les équations 7 et 8. On obtient alors : L dli Ii =Vdc-Ii-RIi2 - Je- dol .col -Cresl-col-Je- dco2 .0)2 - Cres2.co2r dt dt dt C'est-à-dire en utilisant l'équation 6 : dE = Pf - Cresl - col - Cres2 - co2 (équation 9) dt Avec Pf =Vdc-Ii-RIi2 D'après l'équation 5 le terme Pf -Cresl - cil -Cres2 - co2 correspond à la somme des puissances fournie au groupe motopropulseur. Cres l . cil et Cres2. cw2 représentant les puissances des couples résistifs Cresl et Cres2, Pf correspond donc à la puissance électrique totale devant être fournie par le générateur GEN au groupe motopropulseur SEL. Par ailleurs, la régulation des moyens MPRf est réalisée suivant l'équation 10 : Pf = Kpf - ((wlref -wl)2 +(w2ref -w2)2) +Kif - J[(wlref -cwl)2 + (w2ref -w2)2]dt (équation_10) Dans laquelle : -cwlref et cw2ref sont des vitesses de rotation de référence à atteindre pour respectivement la première et la deuxième machine électrique,25 - Kpf et Kif qui sont des paramètres de réglages des moyens de régulation MPRf. Les moyens de régulation MRP1 sont configurés pour ajuster une puissance Pl et les moyens de régulation MRP2 sont configurés pour ajuster une puissance P2. L'ajustement de ces deux puissances est réalisé de manière indépendante sur chacune des deux machines électriques ME1 et ME2. Les valeurs à ajuster Pl et P2 sont définies par les formules suivantes : Pl = K1 - Iexcl - Ii - cw 2 (équation _ 11) P2 = K2 - Iexc2 - Ii - col (équation _ 12) Ces valeurs sont calculables avec les équations 13 et 14 ci après : Kl Iexcl - Ii = Kpl - (cwlref - cil) + Kil - J (cwlref - cwl)dt (équation _ 13) K2. Iexc2 - Ii = Kp2 - (co2ref -cw2)+Ki2 - J(co2ref -cw2)dt (équation_14) Dans laquelle : - Kpl, Kil sont des paramètres de réglages du régulateur MRP1 de la première machine électrique ME1 ; et - Kp2, Ki2 sont des paramètres de réglages du régulateur MRP2 de la deuxième machine électrique ME2. Les valeurs Pl et P2 sont par ailleurs homogènes avec des puissances. En effet, K1.Iexcl.wl et K2.Iexc2.cw2 sont homogènes avec une tension, et la multiplication d'une tension par une intensité est homogène avec une puissance. Les valeurs Pl et P2 correspondent en fait aux puissances fournies de manière séparée à chacune des machines électriques pour obtenir une vitesse de rotation cwlref pour ME1 et cw2ref pour ME2. Elles sont donc assimilables à des puissances intermédiaires. Les moyens de commande MC comprennent en outre un bloc de traitement BTT pour calculer à partir des commandes Pl, P2 et Pf, des vitesses de rotations col, w2 et des variables K1 et K2, les courants d'excitation Iexcl et Iexc2. Pour cela deux égalités suivantes sont utilisées Pf =K1. Iexcl - cil - Ii + K2 - Iexc2 - w2. Ii (équation _ 15) Pl- P2 = Kl - Iexcl - cw2 - Ii - K2 -Iexc2 - cil - Ii (équation _ 16) L'équation 15 est obtenue en considérant qu'à la puissance Pf la dynamique du groupe motopropulseur SEL est annulée, c'est-à-dire z d =O. Ce qui implique que Ii=O ou dla -=O. On peut alors en d t dt multipliant les deux membres de l'équation 1 par Ii et en prenant dli comme hypothèse dt = 0, obtenir l'équation 15. L'équation 16 résulte de la simple soustraction des définitions de P l et P2. I1 est également possible d'écrire les deux équations 15 et 16 sous une forme matricielle : 7Iexcl 7Kl-wl-Ii K2-w2-Ii 1( Pf Iexc2 Kl-w2-Ii -K2-col-Ii P1-P2 Le bloc BTT peut alors déterminer les valeurs des courants Iexcl et Iexc2 en résolvant l'équation 17. Les moyens MC comprennent en outre un bloc BTS de traitement des sorties. A titre d'exemple de réalisation, il est configuré pour délivrer aux inducteurs IDC1 et IDC2 des tensions Vexcl et Vexc2 respectivement. Les tensions Vexcl et Vexc2 sont telles que les courants Iexcl et Iexc2 sont égaux aux valeurs calculées par le bloc BTT. La figure 3 représente l'ensemble des étapes pour un procédé de contrôle selon l'invention. (équation _ 17) Dans une étape 1, la puissance électrique totale fournie Pf est régulée par les moyens de régulation MRP1 à une valeur calculée par les moyens de régulation. Dans une étape 2, les puissances Pl et P2 sont régulées par les moyens MRP1 et MRP2 à des valeurs calculées par les moyens MRP1 et MRP2. Dans une étape 3, le bloc de traitement BTT résout l'équation 17 pour déterminer Iexcl et Iexc2 à partir de Pl-P2 et Pf. Selon l'invention, on affecte avantageusement la première machine électrique ME1 à la traction et la deuxième machine électrique ME2 aux auxiliaires. Ainsi, lors de la mise en marche du groupe motopropulseur, la vitesse de rotation col de la première machine électrique ME1 a une valeur nulle jusqu'à la mise en route du contrôle. Cela permet à l'utilisateur du véhicule un démarrage progressif du roulage du véhicule à partir d'une valeur de rotation nulle. Au contraire, lors de la mise en marche du groupe motopropulseur la vitesse de rotation w2 de la deuxième machine électrique ME2 est maximale, cela permet que l'intensité de l'induit Ii ne devienne pas trop importante alors que le contrôle n'a pas encore commencé. L'énergie mécanique résultant de la machine ME2 peut être utilisée dès le démarrage du véhicule avant le roulage pour permettre le fonctionnement des auxiliaires par exemple la ventilation, la climatisation, le chauffage. Par la suite, lors du contrôle on garde une vitesse de rotation w2 de la deuxième machine électrique ME2 suffisamment importante en fournissant un courant d'excitation Iexc2 à l'inducteur important. On obtient alors une valeur de l'intensité d'induit Ii minimum et en tous les cas toujours inférieure à 200 A. On peut ainsi réguler la valeur de l'intensité d'induit Ii en ajustant la vitesse de rotation w2 de la deuxième machine électrique ME2. La description précédente concerne un groupe motopropulseur comportant un nombre indéterminé de machines électriques en série. Elle illustre particulièrement un mode de réalisation dans lequel le groupe motopropulseur comprend deux machines à courant continu en série. Cela étant, ce mode de réalisation est également applicable à un groupe motopropulseur comportant une pluralité de machines à courant continu en série en adaptant les équations précédentes et notamment l'équation 17, en fonction du nombre correspondant de courants d'excitation Iexci des machines i et des puissances propres Pi des machines
Groupe motopropulseur électrique (SEL) pour véhicule automobile, comprenant une pluralité de machines électriques (ME1, ME2) chacune comportant un induit (IDU1, IDU2) capable d'être traversé par un même courant d'induit (Ii) et un inducteur (IDC1, IDC2) capable d'être traversé par un courant d'excitation (Iexcl, Iexc2), lesdites machines électriques (ME1, ME2) étant branchées en série les unes par rapport aux autres. Le groupe motopropulseur électrique comprend : -un moyen de régulation (MRPf) configuré pour réguler la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) au groupe motopropulseur (SEL) pour que chacune des machines (ME1, ME2) atteigne respectivement une vitesse de référence (ω1ref, ω2ref) ; -pour chacune des machines électriques, un moyen de régulation (MRP1, MRP2) configuré pour réguler les puissances (PI, P2) de chacune des machines (ME1, ME2) pour que chacune des machines (ME1, ME2) atteigne sa vitesse de référence (ω1ref, ω2ref) ; et -un bloc de traitement (BTE) configuré pour déterminer les courants d'excitation (Iexcl, Iexc2) correspondant à la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) et aux puissances de chacune des machines (PI, P2).
1. Groupe motopropulseur électrique (SEL) pour véhicule automobile, comprenant une pluralité de machines électriques (ME1, ME2) chacune comportant un induit (IDU1, IDU2) capable d'être traversé par un même courant d'induit (Ii) et un inducteur (IDC1, IDC2) capable d'être traversé par un courant d'excitation (Iexcl, Iexc2), lesdites machines électriques (ME1, ME2) étant branchées en série les unes par rapport aux autres, caractérisé en ce qu'il comprend : -un moyen de régulation (MRPf) configuré pour réguler la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) au groupe motopropulseur (SEL) pour que chacune des machines (ME1, ME2) atteigne respectivement une vitesse de référence (cwlref, cw2ref) ; - pour chacune des machines électriques, un moyen de régulation (MRP1, MRP2) configuré pour réguler les puissances (Pl, P2) de chacune des machines (ME1, ME2) pour que chacune des machines (ME1, ME2) atteigne sa vitesse de référence (cwlref, cw2ref) ; et - un bloc de traitement (BTE) configuré pour déterminer les courants d'excitation (Iexcl, Iexc2) correspondant à la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) et aux puissances de chacune des machines (Pl, P2). 2. Groupe motopropulseur électrique selon la 1, comprenant une première machine électrique (ME1) comportant un premier induit (IDUl) capable d'être traversé par un courant d'induit (Ii) et un premier inducteur (IDC1) capable d'être traversé par un premier courant d'excitation (Iexcl), et une deuxième machine électrique (ME2) comportant un deuxième induit (IDU2) capable d'être traversé par le même courant d'induit (Ii) et un deuxième inducteur (IDC2) capable d'être traversé par un deuxième courant d'excitation (Iexc2). 3. Groupe motopropulseur électrique (SEL) selon l'une quelconque des 1 et 2, comprenant en outre un bloc detraitement des entrées (BTE) configuré pour recevoir et filtrer les vitesses de rotation (col, w2) et le courant d'induit (Ii) des machines électriques (ME1, ME2). 4. Groupe motopropulseur électrique (SEL) selon l'une des précédentes, dans lequel au moins une machine électrique (ME1) est reliée à au moins une roue du véhicule automobile et les au moins une machines électriques restantes (ME2) sont reliées à au moins un organe auxiliaire dudit véhicule automobile. 5. Procédé de contrôle d'un groupe motopropulseur électrique (SEL) comprenant une pluralité de machines électriques (ME1, ME2) chacune comportant un induit (IDU1, IDU2) capable d'être traversé par un même courant d'induit (Ii) et un premier inducteur (IDC1, IDC2) capable d'être traversé par un courant d'excitation (Iexcl, Iexc2), lesdites machines électriques (ME1, ME2) étant branchées en série les unes par rapport aux autres, caractérisé en ce que le procédé de contrôle comprend : - la régulation (1) de la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) au système électrique (SEL) pour que chacune des machines (ME1, ME2) atteigne respectivement une vitesse de rotation de référence (colref, co2ref) ; - la régulation (2) pour chacune des machines électriques des puissances (Pl, P2) de chacune des machines électriques (ME1, ME2) pour que chacune des machines atteigne indépendamment sa vitesse de rotation de référence (colref) ; et -la détermination (3) des courants d'excitation (Iexcl, Iexc2) correspondant à la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) et aux puissances de chacune des machines (Pl, P2). 6. Procédé selon la 5, pour le contrôle d'un groupe motopropulseur électrique (SEL) comprenant une première machine électrique (ME1) comportant un premier induit (IDUl ) capable d'être traversé par un courant d'induit (Ii) et un premier inducteur (IDC1) capable d'être traversé par un premier courant d'excitation (Iexcl), et une deuxième machine électrique (ME2) comportant un deuxième induit (IDU2) capable d'être traversé par lemême courant d'induit (Ii) et un deuxième inducteur (IDC2) capable d'être traversé par un deuxième courant d'excitation (Iexc2). 7. Procédé selon l'une quelconque des 5 et 6, dans lequel on détermine la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) ainsi que les puissances de chacune des machines électriques (Pl, P2) en fonction des vitesses de rotations (col, w2) de chacune des machines électriques, des vitesses de rotations de référence (colref, co2ref) et de paramètres de réglages (KP1, Kil, KP2, Ki2, Kpf, Kif). 8. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 7, dans lequel on détermine les courants d'excitation (Iexcl, Iexc2) en inversant une matrice exprimant les courants d'excitation (Iexcl, Iexc2) en fonction de la puissance électrique totale devant être fournie (Pf) et d'une combinaison linéaire des puissances (Pl, P2) de chacune des machines électriques (ME1, ME2). 9. Procédé selon la 8 en dépendance de la 6, dans lequel la combinaison linéaire est la différence entre la première (Pl) et la deuxième puissance (P2). 10. Procédé selon l'une quelconque des 5 à 9, comprenant en outre une étape de réception et de filtrage des vitesses de rotation (col, w2) et du courant d'induit (Ii) des machines électriques.
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H02
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H02P 3/14
FR2983061
A1
ENSEMBLE PROTHETIQUE POUR L'ARTICULATION DE LA HANCHE
20,130,531
L'invention se rattache au secteur technique des implants orthopédiques et concerne plus particulièrement un . De manière classique et parfaitement connue, pour rétablir l'articulation anatomique de la hanche suite à des traumatismes divers, on utilise très souvent différents types de prothèses implantées dans le canal médullaire du fémur. Pour l'essentiel, une prothèse comprend une tige fémorale impactée par tout moyen dans le canal médullaire et dont l'extrémité proximale est orientée en direction du col anatomique du fémur en étant conformée pour recevoir une tête sphérique destinée à coopérer avec un implant cotyloïdien fixé dans la cavité de l'os iliaque. Ce type de prothèse a donc pour fonction essentielle de rétablir l'articulation de la hanche. Très souvent, une fracture du col du fémur est associée à une fracture du grand trochanter. On rappelle que sur le grand trochanter s'attache le muscle du moyen fessier qui sert à la stabilité de la hanche et du bassin. Ce muscle participe à l'arrachement du grand trochanter au moment de la chute. Il est à noter également qu'il est parfois nécessaire de procéder à l'ablation temporaire du grand trochanter dans le cas d'une révision nécessitant de retirer la prothèse initialement posée, une telle ablation étant nécessaire eu égard aux difficultés à retirer la prothèse. Dans tous les cas, il est donc nécessaire de refixer tous les fragments osseux du grand trochanter. Par exemple, on peut utiliser des fils d'acier. On a proposé également d'utiliser des plaques de forme spécifique, comme il ressort par exemple de l'enseignement du brevet US 6,338,734. La plaque décrite dans ce brevet présente une extrémité proximale profilée sensiblement en correspondance avec la forme anatomique du grand trochanter et une partie plane correspondant à l'axe fémoral. La plaque présente au niveau de la partie cintrée et au niveau de la partie plane, des nervures pour le maintien de liens qui enserrent la section de la partie considérée du fémur. Cette solution ne donne pas entièrement satisfaction étant donné que le maintien du grand trochanter n'est pas parfaitement assuré en considérant le mode de fixation de cette plaque. En effet, le muscle moyen fessier a tendance à exercer un effort tel que le grand trochanter a naturellement tendance à se détacher vers le haut. L'invention s'est fixée pour but de remédier à ces inconvénients de manière simple, sûre, efficace et rationnelle. Le problème que se propose de résoudre l'invention est d'assurer une fixation sûre et efficace du grand trochanter avec pour objectif de renforcer les fragments osseux et de s'opposer à l'effort naturel d'arrachement provoqué par le travail du muscle du moyen fessier. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un ensemble prothétique pour l'articulation de la hanche comprenant en combinaison, d'une part, un implant interne sous forme d'une tige fémorale et, d'autre part, un implant externe apte à enserrer la section du grand trochanter, lesdits implants interne et externe étant reliés l'un à l'autre au travers des zones osseuses du grand trochanter par des moyens aptes à s'opposer à un effort d'arrachement. Avantageusement, la tige fémorale présente une partie métaphysaire modulaire engagée dans le canal modulaire du col anatomique et une partie diaphysaire engagée dans le canal médullaire de la diaphyse fémorale, l'implant externe présente une partie apte à enserrer la section du grand trochanter et une partie coopérant en appui avec la diaphyse fémorale. Pour résoudre le problème posé de parfaitement assurer la fixation du grand trochanter et ce, quel que soit le nombre de fragments osseux, la partie de l'implant externe apte à enserrer le grand trochanter comprend des griffes conformées pour envelopper ledit trochanter en passant au travers des fibres musculaires. L'implant externe est fixé à l'implant interne au travers des zones osseuses du grand trochanter, au moyen d'une vis orientée angulairement en direction du bas et d'une vis orientée sensiblement perpendiculairement à l'axe fémoral. Selon une autre caractéristique, les vis sont engagées dans des trous taraudés préalablement formées dans l'épaisseur de la partie métaphysaire de l'implant interne. Pour résoudre le problème posé de mettre facilement en place les vis dans les trous taraudés préalablement formés dans l'épaisseur de la partie métaphysaire de l'implant interne, la partie métaphysaire de l'implant interne, présente des agencements pour le positionnement d'un viseur conformé pour la mise en place des vis de l'implant externe dans ladite partie métaphysaire. Avantageusement, les agencements sont situés des deux côtés de l'implant interne afin de pouvoir convenir à des hanches du côté droit ou du côté gauche. Pour améliorer la fixation de l'implant externe, la partie de l'implant externe apte à enserrer le grand trochanter présente en dessous et de part et d'autre des vis, des pattes orientées pour l'engagement des vis de fixation dans le fémur. Dans une forme de réalisation la partie métaphysaire et la partie diaphysaire de l'implant interne sont deux parties indépendantes accouplées d'une manière démontable. La partie métaphysaire de l'implant interne reçoit un col modulaire. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective de l'ensemble prothétique selon l'invention ; la figure 2 est une vue en perspective de la partie métaphysaire de la tige fémorale constituant l'implant interne ; la figure 3 est une vue en perspective montrant la mise en place du viseur pour l'orientation et la mise en place des vis de fixation de l'implant externe sur l'implant interne ; - la figure 4 est une vue en perspective en coupe partielle montrant la fixation de l'implant externe par rapport à l'implant interne ; - la figure 5 est une vue en coupe longitudinale montrant la mise en place de l'implant prothétique selon l'invention pour la fixation du grand trochanter au niveau de l'extrémité du fémur. L'ensemble prothétique pour l'articulation de la hanche, notamment pour la fixation des fragments osseux du grand trochanter comprend, en combinaison, un implant interne (I) et un implant externe (E). L'implant externe (E) est plus particulièrement destiné à assurer la fixation du grand trochanter ou des fragments osseux du grand trochanter en étant accouplé d'une part, aux parties osseuses correspondantes de la tête fémorale et, d'autre part, à l'implant interne (I). Comme il ressortira de la suite de la description, une des caractéristiques importantes de l'invention réside dans la forme spécifique de l'implant externe (E) et dans son mode de fixation par rapport à l'implant interne (I). L'implant interne (I) se présente classiquement sous forme d'une tige fémorale (1) présentant une partie métaphysaire (la) avantageusement du type modulaire engagée dans le canal médullaire du col anatomique du fémur. La partie diaphysaire (lb) en tant que telle de la tige (1) peut également être du type modulaire et est engagée dans le canal médullaire de la diaphyse fémorale. De manière parfaitement connue pour un homme du métier, l'extrémité de la partie métaphysaire (la) présente un col (1c) qui peut également être du type modulaire en étant rapporté à l'extrémité de ladite partie métaphysaire (la). Sans pour autant sortir du cadre de l'invention, l'ensemble de la tige fémorale est susceptible de présenter différentes variantes d'exécution en étant impacté à force ou cimenté dans le canal médullaire Dans l'exemple illustré des figures du dessin, la partie métaphysaire (la) et la partie diaphysaire (lb) sont deux parties indépendantes accouplées d'une manière démontable. Par exemple, l'extrémité inférieure de la partie métaphysaire (la) peut présenter une portée femelle de centrage (lai) de forme tronconique coopérant avec une portée male (lb) que présente l'extrémité supérieure de la partie distale (lb) de la tige. Une vis (2) assure la fixation de la partie métaphysaire (la) et de la partie diaphysaire (lb). L'implant externe (E) est conformé pour enserrer la section du grand trochanter. Cet implant externe (E) est constitué par une plaque (3) dont la partie supérieure comprend des griffes (3a) conformées pour envelopper le grand trochanter en passant au travers des fibres musculaires. Par exemple, la plaque (3) présente 3 griffes (3a) dont les extrémités (3c1) sont recourbées et taillées en pointe. L'extrémité profilée en griffes de la plaque (3) est prolongée par une partie sensiblement plane (3b) apte à prendre appui sur la diaphyse fémorale. Selon une caractéristique importante de l'invention, la plaque (3) est fixée à la tige fémorale (1) au travers de zones osseuses du grand trochanter (T), au moyen d'au moins de deux vis (4) et (5). La vis (4) est orientée angulairement en direction du bas afin de s'opposer à l'effort d'arrachement du grand trochanter sous l'action du muscle moyen fessier. La vis (5) est orientée sensiblement perpendiculairement à l'axe fémoral. La vis (4) a donc pour fonction de ramener vers le bas le grand trochanter tandis que la vis (5) permet de parfaitement faire plaquer l'ensemble de l'implant (3). Pour la mise en place des vis (4) et (5) dans les conditions indiquées, la partie métaphysaire (la) de la tige fémorale (1) est agencée en (ld) de chaque coté, pour permettre la fixation et le positionnement d'un viseur externe (6) apte à être utiliser sur une hanche aussi bien du coté droit que du coté gauche. Comme nous le montre la figure 3, ce viseur externe (6) présente deux branches parallèles (6a) dont les extrémités sont agencées pour l'engagement de vis aptes à être fixées temporairement dans les agencements (ld) sous forme de trous taraudés que présentent les faces latérales interne et externe de la partie métaphysaire (la) de la tige fémorale. Le viseur (6) présente un gabarit de perçage (6b) sensiblement horizontal pour la mise en place de la vis (5) et un gabarit de perçage disposé angulairement pour la mise en place de la vis oblique (4). Il est à noter que les vis (4) et (5) sont engagées dans des lumières oblongues (3c) et (3d) de la plaque (3). On observe également, comme le montre notamment la figure 1, que la plaque (3) peut présenter en dessous de la partie profilée en forme de griffes pour envelopper le grand trochanter, des pattes (3e) orientées symétriquement à l'axe de la plaque pour l'engagement d'autres vis de fixation dans le fémur. L'extrémité distale de la plaque (3) notamment dans sa partie plane (3b) peut également présenter une zone (3d) d'appui et de fixation sur le fémur. Le mode opératoire peut être résumé comme suit : - Mise en place de la tige fémorale (1) qui peut être constituée par une tige de révision ; - Mise en place du grand trochanter (T) qui est remonté avec le muscle moyen fessier ; - Mise en place de la plaque (3) de manière à envelopper le grand trochanter par les griffes (3c) qui passent au travers des fibres du muscle moyen fessier. - Mise en place du viseur (6) fixé temporairement au niveau de la partie métaphysaire (la) de la tige fémorale (1) et engagement de mèches dans les guides de perçage afm d'être en alignement avec les trous que présentent la partie métaphysaire de la tige fémorale. - Mise en place de la vis inférieure (5) puis mis en place de la vis supérieure oblique (4) assurant la fixation et la compression de l'ensemble. Les avantages ressortent bien de la description.20
Cet ensemble comprend, en combinaison, d'une part, un implant interne sous forme d'une tige fémorale et, d'autre part, un implant externe apte à enserrer la section du grand trochanter, lesdits implants interne et externe étant reliés l'un à l'autre au travers des zones osseuses du grand trochanter par des moyens aptes à s'opposer à un effort d'arrachement.
null
A
A61
A61F,A61B
A61F 2,A61B 17
A61F 2/32,A61B 17/74,A61B 17/80,A61B 17/84