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FR2895925
A1
PROCEDE DE SOUDAGE PAR RESISTANCE PAR POINTS D'ALLIAGES D'ALUMINIUM
20,070,713
Procédé de soudage par résistance par points d' alliages d'aluminium La présente invention se rapporte à un procédé de soudage par résistance par points de pièces en aluminium, le terme "aluminium' désignant ici les alliages contenant plus de 50% en poids d'aluminium. Plus particulièrement, cette invention s'intéresse au soudage de deux composants en aluminium, du genre "tôle" ou "profilé", qui possèdent une épaisseur au plus égale à quelques millimètres. Encore plus particulièrement, l'invention s'applique à des opérations de soudage effectuées dans le domaine de la construction automobile, par exemple pour l'assemblage robotisé d'éléments de carrosserie ou de structure de véhicules, ou d'éléments de châssis, tels que des longerons, berceaux, traverses... Le soudage par résistance par points de composants en aluminium est actuellement peu utilisé, notamment dans le domaine de la construction automobile, en raison de ses inconvénients détaillés ci-après. Il est néanmoins connu et son principe, analogue au soudage par points de pièces en acier, est ici rappelé en se référant à la figure 1 du dessin schérnatique annexé, en prenant pour exemple le soudage de deux tôles en alliage(s) d'aluminium 2 et 3. Les deux tôles en aluminium 2 et 3, superposées dans a zone de soudure, sont engagées et pressées dans une "pince de soudage" qui comprend deux électrodes, à savoir une anode 4 et une cathode 5, situées en vis-à-vis. La pince de soudage permet de faire circuler pendant une courte durée un courant électrique continu de forte intensité I entre l'anode 4 et la cathode 5, ce courant traversant les deux tôles en aluminium 2 et 3, tout en exerçant par cette pince un effort de serrage F dans le sens du rapprochement des deux électrodes 4 et 5. Un point de soudure 6, de forme lenticulaire, est alors formé entre les deux tôles 2 et 3. Plus particulièrement, la réalisation d'un tel point de soudure 6 est effectuée actuellement selon un cycle de courant I et d'effort F illustré par le diagramme de la figure 2. Le cycle peut être décomposé en tro s phases successives, dites respectivement d'accostage, de soudage et de forgeage, dont les durées sont désignées respectivement par Ti, T2 et T3. Dans ce cycle, de façon classique, l'effort F est de valeur unique, constante durant les phases d'accostage, de soudage et de forgeage. Durant la phase d'accostage, qui correspond à la mise en place des deux tôles 2 et 3 à souder entre les deux électrodes 4 et 5 et au serrage de cep, dernières, l'effort F est établi et stabilisé, mais aucun courant ne circule entre les électrodes 4 et 5. Le courant ne circule que pendant la phase de soudage, durant un temps t2, avec une valeur d'intensité I unique, l'établissement et le maintien du courant entre les deux électrodes 4 et 5 provoquant alors, par effet Joule, une élévation de température localisée au niveau de l'interface des deux tôles 2 et 3, avec fusion locale de l'aluminium. Le bain fondu obten a, en forme de lentille, va se solidifier quand cessera le passage du courant, po Jr former le point de soudure 6. Plus particulièrement, c'est au cours de la phase de forgeage, après interruption totale du passage du courant, que s'effectue le refroidissement du bain fondu, sous la pression maintenue des électrodes 4 et 5, avec l'effort de serrage F qui reste égal à celui exercé dans les phases d'accostage et de soudage. La qualité, donc la tenue mécanique du point de soudage 6 ainsi obtenu, est en particulier définie par son diamètre, qui doit lui-mêm3 respecter une relation avec l'épaisseur des tôles 2 et 3 à souder. Par exemple, le diamètre (en millimètres) du point de soudure doit respecter la valeur minimale de 4,5. -fi,, e étant l'épaisseur de la tôle soudée (également en millimètres), ce critère d'acceptation étant dérivé de la norme NF EN ISO 8166. Le principe du soudage par résistance par points de l'aluminium dans un contexte industriel est connu, comme le montre par exemp e le brevet EP 0226317 au nom d'Alcan International Limited ou son équivalent, le brevet US 4972047. Le soudage par résistance par points de l'aluminium, avec passage de courant continu, mis en oeuvre comme rappelé ci-dessus, nécessite en comparaison avec le soudage par points de l'acier des courants d'intensité plus élevée, induisant une surchauffe plus importante des électrodes et en particulier de l'anode, et par conséquent une sensibilité à la dégradation plus importante que dans le cas de l'acier. Par ailleurs, le diamètre de:, points de soudure évolue au cours de la vie des électrodes, ce qui est le signe de la détérioration précoce de celles-ci. De plus, la qualité des points de soudure devient médiocre, au fur et à mesure qu'augmente le nombre de points réalisés avec les mêmes électrodes ; on constate en particulier la présence de fissures et de porosités au coeur du point de soudure. Enfin, cette qualité des points de soudure conditionne elle-même la dégradation des électrodes. Par exemple, la tenue mécanique des électrodes utilisées pour le soudage par résistance par points de l'aluminium, en courant continu, sur une pince de soudage à effort et intensité constants selon le cycle précédemment décrit, est comprise actuellement entre 100 et 200 points, si l'on fixe comme critère l'obtention de points de soudure dont le diamètre respecta la valeur minimale de 4,5. -^/i, (selon la formule indiquée plus haut). A titre comparatif, dans le cas du soudage de l'acier par un procédé et des moyens analogues, les électrodes ont une durée de vie de l'ordre de 400 points, en appliquant le même critère. La durée de vie des électrodes utilisées pour le soudage de l'aluminium est donc à considérer comme faible, ce qui pénalise la mise en oeuvre industrielle du soudage par résistance par points de l'aluminium, puisque les électrodes doivent être fréquemment remplacées. Pour prolonger la durée de vie des électrodes, une solution connue consiste à disposer une brosse sur la pince de soudage, afin ce nettoyer l'électrode tous les vingt à cent points, selon les alliages d'aluminium utilisés Cette solution est décrite dans la publication A new approach for robust high productivity resistance spot welding of Aluminium par Douglas R. Boomer et al. de janvier 2003 ; elle est toutefois difficilement industrialisable sur les chaînes de montage des constructeurs automobiles. Une autre solution connue, pour prolonger la durée de vie des électrodes, consiste à déposer sur chaque électrode 4 ou 5, du côté de sa face active entrant en contact avec la pièce en aluminium à souder, une couche de nickel 7 qui empêche la dégradation de l'électrode, elle-même réalisée en alliage de cuivre, par le contact de la pièce en aluminium. A titre d'exemples, il est ici fait référence au brevet français FR 2361967 et au brevet US 4079223, le document EP 0830915 pouvant aussi être signalé à ce sujet. Les points de soudure obtenus avec de telles électrodes nickelées sont de forme circulaire plus régulière, et de diamètre plus reproductible. Avec une utilisation à effort et intensité constants, selon le cycle précédemment décrit, on peut ainsi obtenir une durée de vie des électrodes atteignant environ 400 points de soudure, donc doublée par rapport à celle obtenue avec des électrodes classiques. Néanmoins, le besoin se fait encore actuellement sentir d'améliorer la qualité et la fiabilité des points de soudure et d'augmenter encore plus la durée de vie des électrodes, pour que le soudage par résistance par points de l'aluminium puisse véritablement s'imposer dans l'industrie et notamment dans le domaine de la construction automobile, en remplacement d'autre:; procédés d'assemblage tels que le rivetage, le clinchage ou le soucage laser notamment. La présente invention a donc pour but d'améliorer encore le procédé de soudage par résistance par points de l'aluminium, ceci par une optimisation des paramètres de soudage, en vue d'améliorer aussi bien la qualité des points de soudure que la longévité des électrodes, et de permettre une véritable application industrielle de ce type de soudage. A cet effet, l'invention a pour objet un , du genre de ceux utilisant deux électrodes de soudage situées en vis-à-vis, à savoir une anode et une cathode, placées de part et d'autre d'éléments en alliage d'aluminium à assembler par soudage et prévues pour faire passer entre elles, donc entre lesdits éléments, un courant électrique continu tout en exerçant un effort de serrage, selon un cycle décomposé en une phase d'accostage, une phase de soudage et une phase de forgeage, ce procédé étant essentiellement caractérisé par le fait que le passage du courant électrique entre les électrodes est maintenu, au moins au début de la phase de forgeage, de manière à réaliser un post-chauffage. Selon un mode de mise en oeuvre préféré du procédé, objet de l'invention : - la phase d'accostage est effectuée avec une première valeur d'effort, et sans passage de courant entre les électrodes, - la phase de soudage est effectuée avec une deuxième valeur d'effort, inférieure à la première, et au moins partiellement avec passage entre les électrodes d'un courant de pré-chauffage d'une première valeur d'intensité, suivi du passage d'un courant de soudage proprement dit, d'une deuxième valeur d'intensité plus élevée que celle du courant de pré-chauffage, - la phase de forgeage est effectuée avec une troisième valeur d'effort, supérieure à la deuxième et avec, au moins au début de cette phase de forgeage, passage d'un courant de post-chauffage, d'une troisième valeur d'intensité inférieure à celle du courant de soudage. Les paramètres du cycle de soudage, en particulier es valeurs d'effort et d'intensité du courant, et leurs temps d'application, sont ainsi optimisés et synchronisés, notamment en faisant coïncider le début de la phase de forgeage avec le début d'un temps de post-chauffage par rnaintien du courant, à une valeur plus faible que celle du soudage proprement dit. Le pré-chauffage agit favorablement sur le diamètre du point de scudure, en augmentant ce diamètre. Le post-chauffage tend à améliorer la qualité du point de soudure, en diminuant la présence des défauts tels que les fissures et les porosités, car il permet en quelque sorte un forgeage à chaud. ~o Dans l'ensemble, on obtient ainsi une augmentation supplémentaire de la durée de vie des électrodes, en particulier de l'anode, tout en améliorant la qualité des points de soudure. Des résultats particulièrement remarquables ont été obtenus en combinant le cycle de soudage optimisé, tel que défini ci-dessus, avec l'utilisation d'électrodes dont 15 au moins l'une, en particulier l'anode, est recouverte d'une couche de nickel. La durée de vie des électrodes peut ainsi passer d'environ 400 points ce soudure (voir plus haut) à environ 800 points de soudure. En conséquence, la fréquence de remplacement des électrodes est réduite, et la productivité peut être sensiblement augmentée dans un 20 contexte industriel. De plus, l'amélioration de la régularité des points de soudure, et la fiabilité augmentée du diamètre de ces points de soudure (par rapport au critère du diamètre requis), permet dans un contexte industriel de supprimer ou de limiter des contrôles, ce qui induit aussi une diminution des coûts. 25 La qualité interne des points de soudure est aussi augmentée, par réduction des porosités et des fissures, ceci sans diminution de l'épaisseur soudée. Enfin, le procédé de l'invention reste compatible avec toute technique, telle que le ragréage des électrodes par utilisation d'une solution 30 chimique de décapage, susceptible d'augmenter encore la durée de vie des électrodes. Grâce à l'invention, l'opération de ragréage peut n'être effectuée qu'après réalisation d'un nombre de points de soudure plus grand, donc le plus tard possible. A titre d'exemple, le diagramme de la figure 3 (à comparer à celui 35 de la figure 2) illustre le cycle de courant I et d'effort F résultant des dispositions de l'invention, les valeurs mentionnées étant purement indicatives. Durant la phase d'accostage, dont la durée Ti est comprise entre 50 et 200 ms, l'effort possède une valeur F1 comprise entre 300 daN et 650 daN. L'intensité I du courant est encore nulle durant toute cette phase d'accostage. Durant la phase suivante de soudage, dont la durée T2 est comprise entre 50 et 200 ms, l'effort possède une valeur F2 corn 0rise entre 200 daN et 650 daN, la valeur d'effort F2 étant de préférence inférieure à la valeur d'effort F1 appliquée au cours de la phase d'accostage. Pendant un temps de préchauffage t1, qui se superp Ose à une fraction de la phase de soudage, circule un courant de pré-chauffage qui possède une intensité 11 comprise entre 5 kA et 50 kA, le temps de pré-chauffage t1 étant compris entre 50 et 200 ms. Ensuite, passe le courant de soudage proprement dit, dont l'intensité 12 est comprise entre 10 ka et 50 kA, et est en principe supérieure à l'intensité 11 du courant de pré-chauffage, le temps t2 de passage du courant de soudage étant compris entre 50 et 20C ms, et se situant à l'intérieur de la durée T2. Enfin, durant la phase de forgeage, dont la durée T3 est comprise entre 50 et 200 ms, l'effort possède une valeur F3 comprise entre 350 daN et 650 daN, la valeur d'effort F3 étant supérieure à la valeur d'effort F2 appliquée durant la phase de soudage. Le début de la durée T3 de cette phase de forgeage coïncide sensiblement avec le début du temps t3 de passage du courant de post-chauffage, dont l'intensité 13 est comprise entre 5 kA et 50 kA, mais reste inférieure à l'intensité 12 du courant de soudage, cette synchronisation étant symbolisée en "S". Le temps t3 de passage du courant de post-chauffage, faisant directement suite au temps t2, est compris; entre 50 et 200 ms. Comme il résulte de ce qui précède, la durée totale d'un cycle complet de soudage est comprise entre 150 et 600 ms, donc brève. La mise en oeuvre du procédé de soudage par résistance par points, selon le cycle précédemment détaillé, est réalisable au moyen d'une pince de soudage robotisée, actionnée par un moteur électricue avec transmission par vis sans fin, assurant un contrôle précis de l'effort mécanique de serrage, lequel est transmis par les électrodes. Le courant électrique circulant par ces électrodes est un courant "continu" obtenu par redressement et hachage, par exemple à une fréquence de 1000 Hz, d'un courant alternatif, un régulateur électronique maintenant l'intensité de ce courant aux valeurs paliers 11, 12 et 13 précédemment définies. Les électrodes sont de préférence nickelées avec un dépôt électrochimique en bain de sulfamates, qui est particulièrement pur et possède une bonne conductivité électrique. Ce procédé de soudage par résistance par points est notamment applicable à l'assemblage entre elles de tôles d'aluminium, c'est-à-dire des produits laminés minces, dont l'épaisseur est notamment comprise entre 0,7 mm et 3 mm. Le même procédé est aussi applicable à l'assemblage entre eux de profilés en aluminium, c'est-à-dire des produits extrudés. Bien entendu, l'assemblage d'un profilé en aluminium sur une tôle d'aluminium est aussi envisageable. Les matériaux soudables par le procédé de l'invention sont choisis notamment parmi les alliages d'aluminium des séries 2XXX, 5XXX, 6XXX et/ou 7XXX selon la nomenclature de L'Aluminum Association . Il va de soi que l'invention ne se limite pas au seul mode de mise en oeuvre de ce procédé de soudage par résistance par points de l'aluminium, qui a été décrit ci-dessus, à titre d'exemple ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de mise en oeuvre et d'application respectant le même principe, quels que soient notamment les durées particulières et les amplitudes des efforts et des courants, ou les moyens fournissant ces efforts et courants tout en assurant leurs variations ou ajustements selon le cycle préconisé, ou encore la nature des éléments soudés par ce procédé. L'invention sera encore illustrée ci-après par des exemples, résumés par un tableau. Exemples : Un premier exemple, relatif au soudage de deux tôles en alliage d'aluminium du type 6016, d'une épaisseur de 1,2 mm, correspond à la partie supérieure du tableau. Un second exemple, relatif au soudage de deux tôles en alliage d'aluminium du type 5182, également d'une épaisseur de 1,2 mm, correspond à la partie inférieure du tableau. Dans les deux cas, le tableau permet de comparer : - le soudage réalisé selon un cycle à effort constant et courant constant, selon l'état de la technique (cycle illustré par la figure 2) ; - le soudage réalisé selon le procédé de l'invention, c'est-à-dire selon le cycle illustré par la figure 3, en utilisant des électrodes non nickelées ; - le soudage réalisé selon le procédé de l'invention, mais en utilisant des électrodes nickelées. Pour le soudage selon le procédé de l'invention, la synchronisation était réglée à zéro , c'est-à-dire que l'instant de fin du temps de passage du courant de soudage coïncidait avec le début de la phase de forgeage et le début du temps de passage du courant de post-chauffage. Les critères d'arrêt appliqués ayant été les mêmes dans tous les cas (rupture inter-faciale, point de soudure de diamètre inférieur à 4,5 • ), les essais effectués ont permis d'atteindre les résultats suivants : - pour l'alliage du type 6016 avec le procédé de l'état de la technique : environ 200 points de soudure ; - pour l'alliage du type 6016 avec le procédé de l'invention (sans électrodes nickelés) : environ 400 points de soudure ; -pour l'alliage du type 5182 avec le procédé de l'état de la technique : 15 environ 300 points de soudure ; - pour l'alliage du type 5182 avec le procédé de l'invertion (sans électrodes nickelées) : environ 800 points de soudure. Enfin, dans le cas du procédé de l'invention mis en oeuvre avec des électrodes nickelées, le critère d'arrêt appliqué étant une forte projection au 20 contact électrode / tôle et un collage sur l'électrode, les résultats obtenus ont été les suivants : - pour l'alliage de type 6016 : environ 800 points ; pour l'alliage du type 5182 : environ 3000 points. temps (ms) effort (daN) courant (KA) 6016 effort accostage préchauffage soudage post-ch. forgeage accostage soudage _forgeage préchauffage soudage post-ch. constant 100 néant 60 néant 100 400 400 400 néant 31 néant 6016 cycle d'effort accostage préchauffage soudage post-ch. forgeage accostage soudage forgeage préchauffage soudage post-ch. et de courant 100 20 60 60 100 560 400 560 10 29 8 6016 cycle d'effort accostage préchauffage soudage post-ch. forgeage accostage soudage forgeage préchauffage soudage post-ch. et de courant+Ni 100 20 40 20 100 590 480 590 10 25 8 temps (ms) effort (daN) courant (KA) 5182 effort accostage préchauffage soudage post-ch. forgeage accostage soudage forgeage préchauffage soudage post-ch. constant 100 néant 60 néant 100 400 400 400 néant 29 _ néant 5182 cycle d'effort accostage préchauffage soudage , post-ch. forgeage accostage soudage forgeage préchauffage soudage post-ch. et de courant 100 20 60 40 100 560 450 560 10 24 8 5182 cycle d'effort accostage préchauffage soudage post-ch. forgeage accostage soudage forgeage préchauffage soudage post-ch. et de courant+Ni 100 20 40 20 100 590 480 590 10 22 8 vz
Le procédé utilise deux électrodes de soudage situées en vis-à-vis, placées de part et d'autre d'éléments en alliage d'aluminium à assembler, et prévues pour faire passer entre elles un courant électrique continu (I) tout en exerçant un effort de serrage (F), selon un cycle décomposé en une phase d'accostage, une phase de soudage et une phase de forgeage. Le passage du courant entre les électrodes est maintenu, au moins pendant un temps (t3) partant du début de la phase de forgeage, de manière à réaliser un post-chauffage. De préférence, un courant de pré-chauffage est aussi appliqué durant un temps (t1), avant le soudage proprement dit. La qualité des points de soudure et la durée de vie des électrodes sont ainsi améliorées.Application au domaine de la construction automobile.
1- Procédé de soudage par résistance par points d'alliages d' aluminium, avec utilisation de deux électrodes de soudage (4, 5) situées en vis-à-vii, à savoir une anode (4) et une cathode (5), placées de part et d'autre d'éléments en alliage d'aluminium (2, 3) à assembler par soudage et prévues pour faire passer entre elles, donc entre lesdits éléments (2, 3), un courant électrique continu (I) tout en exerçant un effort de serrage (F), selon un cycle décomposé en une phase d'accostage, une phase de soudage et une phase de forgeage, caractérisé en ce que, le passage du courant électrique (I) entre les électrodes (4, 5) est maintenu, au moins au début de la phase de forgeage, de manière à réaliser un post-chauffage. 2- Procédé selon la 1, caractérisé en ce que : - la phase d'accostage est effectuée avec une première valeur d'effort (F1), et sans passage de courant (I) entre les électrodes (4, 5), - la phase de soudage est effectuée avec une deuxième valeur d'effort (F2), inférieure à la première (F1), et au moins partiellement avec passage entre les électrodes (4, 5) d'un courant de pré-chauffage d'une première valeur d'intensité (11), suivi du passage d'un courant de soudage proprement dit, d'une deuxième valeur d'intensité (12) plus élevée quia celle (11) du courant de pré-chauffage, - la phase de forgeage est effectuée avec une troisième valeur d'effort (F3), supérieure à la deuxième (F2) et avec, au moins au début de cette phase de forgeage, passage d'un courant de post-chauffage, d'une troisième valeur d'intensité (13) inférieure à celle (12) du courant de soudage. 3- Procédé selon la 2, caractérisé en ce que : - la phase d'accostage possède une durée (T1) comprise entre 50 et 200 ms, l'effort exercé durant cette phase possédant une première valeur (F1) comprise entre 300 et 650 daN, - la phase de soudage possède une durée (T2) comprise entre 50 et 200 ms, l'effort exercé durant cette phase possédant une deuxième valeur 35 (F2) comprise entre 200 et 650 daN, 20- la phase de forgeage possède une durée (T3) comprise entre 50 et 200 ms, l'effort exercé durant cette phase possédant une troisième valeur (F3) comprise entre 350 et 650 daN, - le courant de pré-chauffage circule durant un temps (t1) compris 5 entre 50 et 200 ms, ce courant possédant une première valeur d'intensité (I1) comprise entre 10 et 50 kA, - le courant de soudage proprement dit circule durant un temps (t2) compris entre 50 et 200 ms, ce courant possédant une deuxième valeur d'intensité (12) comprise entre 10 et 50 kA, 10 - le courant de post-chauffage circule durant un temps (t3) compris entre 50 et 200 ms, ce courant possédant une troisième valeur d'intensité (13) comprise entre 5 et 50 kA, - le début de la durée (T3) de la phase de forgeage coïncidant sensiblement avec le début du temps (t3) de passage de courait de post-15 chauffage. 4- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le soudage est effectué avec utilisation d'électrodes (4, 5) dont: au moins l'une, en particulier l'anode (4) est recouverte d'une couche de nickel (7). 5- Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les matériaux soudés sont choisis parmi les alliages d'aluminium des séries 2XXX, 5XXX, 6XXX et/ou 7XXX selon la nomenclature de L'Aluminum Association . 25
B
B23
B23K
B23K 11,B23K 35
B23K 11/18,B23K 11/30,B23K 35/02
FR2902666
A1
APPAREIL PERMETTANT LA SEPARATION D'UN LIQUIDE ET D'UN PRODUIT CRISTALLISABLE EN SOLUTION.
20,071,228
Le procédé et l'appareil objet de ce brevet permettent la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution. Ce procédé convient tout particulièrement au dessalement de l'eau de mer. Les trois quarts de la terre sont recouverts d'eau salée non consommable. Pour la rendre consommable il est nécessaire de la dessaler. La technique la plus ancienne mais toujours utilisée est la distillation. L'eau salée est portée à ébullition, la vapeur d'eau est récupérée puis condensée sur une paroi froide. Le principe décrit dans la demande de brevet N FR 2 869 307ûA 1 illustre une évolution de ce procédé. Cette évolution optimise le procédé ; les calories récupérées lors de la condensation contribuent en partie à la mise en ébullition de l'eau salée. Ce type de dessalement présente l'inconvénient d'être coûteux en énergie pour amener l'eau de mer à ébullition. De plus cette solution est polluante en raison de la saumure qui doit être rejetée. L'osmose inverse est une solution plus récente. Cette méthode est décrite dans le brevet N FR2850038-A1. Le principe est basé sur la pression osmotique qui correspond à la pression différentielle entre les deux parties d'une enceinte séparées par une membrane semi-perméable. D'un coté de la membrane le solvant et de l'autre coté une solution saline. A l'équilibre, le solvant ne traverse plus la membrane semi-perméable car la pression du coté de la solution saline a atteint la pression osmotique. Lorsque mécaniquement la pression du coté solution saline est augmentée et devient supérieure à la pression osmotique le solvant peut traverser la membrane. La pression osmotique pour l'eau de mer est d'environ 25 bars. Les pressions de fonctionnement pour dessaler l'eau de mer sont de l'ordre de 70 à 100 bars. Pour améliorer le rendement des pompes de mise en pression, le dispositif utilise un ensemble de 4 chambres de compression qui permet d'utiliser la pression résiduelle du fluide non épuré sortant du filtre osmotique. L'inconvénient majeur de cette technique est qu'elle est coûteuse du fait du prix élevé des membranes semi-perméables. De plus comme la technique précédente ce dispositif est polluant car la saumure doit être rejetée. La présente invention est caractérisée par une séparation des composants de la solution par la mise en oeuvre dans une veine gazeuse d'un cycle à quatre temps : pulvérisation, vaporisation, séparation, condensation. La solution est dans un premier temps pulvérisée en fines gouttelettes (micro pulvérisation) dans un flux d'air non saturé en humidité. La pulvérisation peut être obtenue par un système piezo-électrique selon brevet FR9408204 ou par tout autre moyen. Le dispositif décrit dans le brevet FR9408204, permet une pulvérisation en micro gouttelettes de diamètre inférieur à 10 microns, une onde acoustique générée par une plaque piézo-électrique se propage et est concentrée dans le milieu à pulvériser par l'intermédiaire d'une buse. Le liquide est amené sous faible pression dans la buse et forme un jet à la sortie de la buse, l'onde acoustique focalisée par la buse se trouve concentrée dans le jet. La forte intensité acoustique arrache alors de micro gouttelettes à la paroi de ce jet. La taille des gouttelettes permet un rapport surface volume suffisant pour effectuer une vaporisation à température ambiante. La grande surface d'échange entre l'air et les gouttelettes de liquide pulvérisé permet aux gouttelettes de se vaporiser rapidement. Après vaporisation le sel contenu dans la goutte s'est cristallisé, la veine contient alors un mélange gazeux air/liquide vaporisé et des particules solides de sel. La phase suivante consiste à séparer le flux de gaz chargé des cristaux solides. Cette séparation peut être effectuée par différents moyens tels que : filtrage, centrifugation, captation électrostatique après charge des particules de sel. Le filtrage peut être fait au travers d'une paroi perméable dont les pores ont un diamètre inférieur à la taille des cristaux de sel. Les cristaux sont arrêtés par le filtre alors que le gaz passe au travers du filtre. La séparation centrifuge est obtenue en mettant en rotation le gaz dans lequel les particules de sel sont en suspension, la force centrifuge projette les particules solides plus denses que le gaz à l'extérieur de l'écoulement. Les particules solides sont récupérées sur la paroi externe du centrifugeur. La séparation électrostatique peut être effectuée en polarisant les particules solides dans une partie de la veine fluide puis en les attirant sur une paroi chargée à un potentiel opposé à la charge des particules solides. Les particules solides sont récupérées sur la plaque polarisée. La dernière phase consiste à récupérer le liquide vaporisé dans l'air par condensation dans la dernière partie de l'appareil aménagée à cet effet. La figure 1 présente le principe de fonctionnement de l'invention. Les figures 2, 3 et 4 représentent des évolutions optimisées de l'invention. La présente invention, figure 1, consiste en un dispositif permettant la séparation d'un liquide et d'un produit cristallisable en solution, caractérisé par une zone de pulvérisation (1), une zone de vaporisation (2), une zone de séparateur de particules solides (3), une zone condenseur (4), et éventuellement un chauffage (5). Les dispositifs de mise en circulation de l'eau et de l'air ne sont pas représentés dans les figures, chaque zone comporte une section d'entrée et une section de sortie. Le vaporisateur est doté d'une ou plusieurs zones de pulvérisation équipées de dispositifs de pulvérisation d'eau de mer (lb), d'une entrée d'air dit "sec" (la), d'une sortie d'air dit "humide" (le). De l'air non saturé en humidité pénètre dans la zone de vaporisation par la section (la), l'écoulement de l'air est tel qu'il entraîne dans sa trajectoire les fines gouttelettes d'eau, les grosses gouttes sont évacuées de cette zone de vaporisation par la section (1d). L'air chargé en gouttelettes d'eau salée entre dans la zone de vaporisation (2) par la section (2a). La surface d'échange entre les gouttelettes et l'air est importante de telle sorte qu'avant de quitter le vaporisateur par la section (2b), toutes les gouttes d'eau emportées par l'écoulement d'air se sont évaporées. Le sel dissous dans les gouttelettes s'est cristallisé et les particules solides sont emportées par l'écoulement d'air. Le gaz chargé en particules entre dans la zone de séparation (3) par la section (3a), le fluide est forcé à travers la zone de séparation équipée soit d'un filtre, soit d'un dispositif centrifuge, soit d'un filtre électrostatique (3b) capable de retenir les particules solides de sel, en sortie du séparateur (3c) l'air est fortement chargé en humidité. Les particules solides récupérées sont évacuées du séparateur au niveau de la section (2d). L'air humide entre par la section (4a) dans la zone de condensation (4) et se libère de son eau sur le condenseur (4b) maintenu à basse température. Par exemple grâce à une circulation d'eau de mer entre la section (4b 1) et la section (4b2). Les calories libérées par l'air humide en se condensant peuvent être utilisées pour élever la température de l'eau de mer. L'eau sortant de (4b2) passe dans le module (5) qui permet éventuellement d'augmenter sa température puis est pulvérisée dans l'évaporateur (1), grâce à cette re-cireulation, on améliore ainsi le rendement de la pulvérisation. Plus la température de l'eau à évaporer est élevée plus le rendement de la pulvérisation est élevé. L'air asséché sortant du module (4) par la section (4c) est alors réintroduit en partie ou en totalité dans la zone de pulvérisation (1) selon les différences entre la température et le taux d'humidité de l'air ambiant et de l'air re-circulé venant de (4c). Le dispositif décrit est particulièrement adapté aux dispositifs de pulvérisation piézo-électrique haute fréquence qui présentent l'avantage d'avoir un bon rendement et l'avantage de pulvériser l'eau en gouttes très fines dont le diamètre est inférieur à 10 microns, soit 6 milliard de gouttes d'eau et une surface d'échange entre les gouttes d'eau et l'air de l'ordre de 2 m2 pour 1 gramme d'eau. Selon un autre mode de réalisation figure 2, le schéma peut être amélioré en complétant la figure 1 par un bouclage de la veine fluide entre (4c) et (la), le gaz asséché par le condenseur (4) s'il est plus sec que l'air ambiant est intégralement réintroduit dans la section (la). Selon un autre mode de réalisation figure 3, le schéma peut être amélioré en associant plusieurs modules identiques à la figure 1. Le fonctionnement est le même que celui décrit en figure 1, le fait d'associer plusieurs modules identiques permet d'augmenter le rendement de la distillation. Dans les modules (6) (7) (8) et (9), l'eau à pulvériser est à une température supérieure après être passée dans l'échangeur (5), l'énergie calorifique amené à l'échangeur (5) provient des calories récupérées par la condensation de la vapeur d'eau sur les condenseurs (9) (13) et (17). La quantité d'eau de mer pulvérisée est par conséquent supérieure pour la même énergie d'apport. Le réchauffeur (5) est dans ce cas principalement alimenté par la sortie (17b2) du dernier condenseur. Dans la figure 3 nous nous sommes limités à un dispositif à 4 étages, ce nombre n'est pas limité et il peut être envisagé de ne pas faire fonctionner tous les étages en même temps selon les conditions d'entrée : humidité et température de l'air et température de l'eau de mer. Selon un autre mode de réalisation, la figure 4 est une variante de la figure 3, le fonctionnement peut être amélioré en ajoutant un dispositif de chauffage de l'air (18). Après l'assèchement de l'air dans la zone (17), l'air chauffé dans la zone (18) pourra absorber plus de vapeur d'eau. Le chauffage de cet air pourrait être solaire pour améliorer le rendement du dispositif. 30 35
L'invention concerne une installation permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution. La séparation est réalisée en 4 cycles dans une veine gazeuse. Dans le premier cycle (1), la solution est pulvérisée en micro-gouttelettes (quelques microns de diamètre) dans un gaz non saturé en vapeur. Dans le deuxième cycle (2), grâce à l'énorme surface d'échange entre la goutte et le gaz, les gouttes sont rapidement vaporisées, la veine fluide contient alors gaz et solide cristallisé. Dans le troisième cycle (3), le solide cristallisé est séparé du gaz. Dans le quatrième cycle (4) le gaz est condensé et le produit du condensa est récupéré. Ce dispositif est particulièrement adapté au dessalement de l'eau de mer.
1. Dispositif permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution par la mise en oeuvre dans une veine gazeuse d'un cycle à quatre temps soit, pulvérisation, vaporisation, séparation, condensation ; la solution est dans un premier temps pulvérisée en fines gouttelettes (ou micro pulvérisation) dans un flux d'air non saturé en humidité ; ce dispositif permet après pulvérisation dans la zone (1) une vaporisation à température ambiante du liquide dans la zone (2) ; en sortie de la zone (2) l'écoulement est composé d'air humide et de particules solides, la séparation est alors effectuée en zone (3) par filtrage, par centrifugation ou par tout autre moyen approprié ; le liquide est ensuite condensé dans la zone (4) puis récupéré ; ce dispositif est caractérisé par une micro pulvérisation de la solution en micro-gouttelettes de taille inférieure à 10 microns dans la zone (1) qui permet, en augmentant la surface d'échange entre le gaz contenu dans la veine gazeuse et le liquide dans lequel le produit cristallisable est en solution, d'accélérer l'évaporation du liquide. 2. Dispositif permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution, selon la 1 caractérisé par l'utilisation d'un dispositif piézoélectrique ; les ondes émises par le transducteur piézoélectrique sont concentrées vers l'orifice de sortie d'une cuve afin d'obtenir en zone (1) la micro pulvérisation de la solution. 3. Dispositif selon 1 et 2 caractérisé par la polarisation des particules solides grâce à un champ électrique ionisant qui permet de charger les particules solides dans la zone (3) du dispositif; les particules chargées peuvent être extraites de la veine gazeuse grâce à un dispositif permettant aux particules solides polarisées d'être attirées par une surface polarisée à l'inverse de la polarisation des particules. 4. Dispositif permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution, selon les 1, 2 et 3, caractérisé en ce que les calories récupérées lors de la condensation de l'air humide sur le condenseur (4b) sont utilisées pour élever la température de la solution à pulvériser. 5. Dispositif permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution, selon les 1, 2 et 3 et 4 caractérisée en ce que la sortie (4c) soit en correspondance avec l'entrée (la). 6. Dispositif permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution, selon les 1, 2, 3 et 4 caractérisée en ce que des modules identiques aux modules 1, 2, 3 et 4 peuvent être montés en série, de telle manière que la section de sortie d'air (4c) soit en correspondance avec l'entrée d'air (6a) du module suivant, de même la sortie (9c) soit en correspondance avec l'entrée (10a), de même la sortie (13c) est en correspondance avec l'entrée (14a), enfin la sortie (17c) est en correspondance avec l'entrée (la). 7. Dispositif permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution, selon les 1, 2, 3, 4, 5 et 6 caractérisé en ce que plusieurs modules identiques peuvent être montés en série, de telle manière que la sortie (4b2) soit en correspondance à la fois avec le pulvérisateur (lb) et l'entrée du condenseur (9b 1) de la zone de condensation suivante ; de même la sortie (9b2) soit en correspondance à la fois avec le pulvérisateur (6b) et l'entrée (13b 1) du condenseur suivant, et enfin de telle manière que la sortie (13b2) soit en correspondance à la fois avec l'entrée du pulvérisateur (10b) et l'entrée du condenseur (17b l), la sortie du condenseur (17b2) est en correspondance avec l'entrée (5d) de l'échangeur (5). 8. Dispositif permettant la séparation d'un solide cristallisable soluble et du liquide dans lequel ce solide est en solution, selon les 1, 2, 3, 4, 5 ,6 et 7 caractérisé en ce que l'air entrant dans la veine ou l'air asséché sortant du condenseur (4) ou condenseur (17) est réchauffé dans la zone (18) afin d'augmenter son taux de vapeur d'eau admissible. 9. Utilisation du dispositif selon les 1 à 8 pour le 25 dessalement de l'eau de mer
B,C
B01,B05,C02
B01D,B05B,C02F
B01D 1,B01D 43,B05B 5,C02F 1,C02F 103
B01D 1/16,B01D 43/00,B05B 5/00,C02F 1/04,C02F 103/08
FR2889223
A1
STRUCTURE DE TRAVAIL EN ENCORBEILLEMENT
20,070,202
L'invention concerne une structure de travail en encorbellement. L'invention trouvera principalement son application dans le domaine du bâtiment et des travaux publics et plus précisément, dans la réalisation de plateforme de travail en encorbellement permettant la construction d'immeubles ou d'habitations. Bien que particulièrement prévue pour une utilisation comme plateforme, la 10 structure pourra également être utilisée comme nacelle, console ou encore passerelle venant en saillie d'un mur. Il est connu dans le domaine des travaux publics d'utiliser des structures permettant le travail en hauteur. Certaines structures sont appuyées sur un mur et sont dénommées de manière générale sous l'appellation de structure de travail en encorbellement. Ces structures peuvent également s'appuyer soit sur le sol, soit sur une paroi horizontale et la présente invention se situe dans ce domaine particulier. De manière générale, ces structures comportent un plateau de dimensions variables et de forme généralement rectangulaire mais qui peuvent également en fonction de la destination de la structure être circulaires; la structure comporte également des montants permettant de constituer un appui au sol pour le plateau. Ces structures de travail en encorbellement étant la plupart du temps destinées à être retirées une fois l'ouvrage effectué, on prévoit des systèmes de repli des montants sur le plateau de sorte que l'ensemble puisse être facilement transporté et présente un encombrement minimal optimisant le stockage de la structure. Lors de son utilisation, il est, pour des raisons évidentes de sécurité, nécessaire d'avoir un verrouillage des positions relatives entre les montants et le plateau. A cet effet, il a été proposé un système de béquille articulée assujettie, d'une part, aux montants et, d'autre part, au plateau, cette béquille comportant 2889223 2 deux bras articulés autour d'un axe les reliant et comportant des butées de sorte que l'articulation ne puisse se faire que dans un sens. Les structures de travail en encorbellement présentant ce type de béquille articulée sont fiables et aisées à mettre en oeuvre. Toutefois, pour pouvoir replier les deux éléments de la béquille afin de pouvoir replier la structure, il est nécessaire pour l'opérateur de passer en dessous du plateau et dans la zone de repli de cette béquille, ce qui est particulièrement préjudiciable à la sécurité avec un risque de chutes du plateau sur l'opérateur si les élingues permettant le soulèvement de la structure étaient rompues. Le risque est également identique lors de l'opération de montage durant laquelle l'opérateur doit pousser sur les deux bras de la béquille articulée de sorte à les aligner et à bloquer la position relative des montants et du plateau. La présente invention a pour but de pallier aux inconvénients précités et de proposer à cet effet une structure de travail en encorbellement dans laquelle le verrouillage des positions relatives entre le plateau et les montants peut être effectué par un opérateur à distance, c'est-à-dire placé au-delà de la zone de repli des béquilles et en dehors de la zone à l'aplomb de la charge. Un autre objet de la présente invention est de proposer une structure de travail en encorbellement dont la hauteur des montants est réglable. Un autre but de la présente invention est de proposer une structure de travail en encorbellement dans laquelle la position déployée de la structure peut être verrouillée. Un autre but de la présente invention est de proposer une structure de travail en encorbellement dont le verrouillage/déverrouillage de la structure peut être effectué par un seul opérateur. Un autre objet de la présente invention est de proposer une structure de travail en encorbellement dans laquelle ladite structure une fois repliée présente un encombrement minimal. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description ci-après d'un exemple préféré de réalisation, dans laquelle la description n'est donnée qu'à titre d'exemple non limitatif en référence aux dessins annexés parmi lesquels: 2889223 3 les figures 1 à 4 représentent un exemple de réalisation schématique en vue de côté de différentes positions de ladite structure de travail en encorbellement conforme à l'invention; les figures 4 à 8 représentent un détail de la structure de travail en encorbellement représentée aux figures 1 à 4 dans quatre positions différentes. En se reportant principalement à la figure 1, on voit une structure de travail en encorbellement 1 comportant au moins deux montants 2, un plateau 3 et au moins deux béquilles 4 articulées. Dans la figure 1, la structure 1 est en position ouverte, c'est-à-dire que la béquille 4 est verrouillée et le repli du plateau 3 sur le montant 2 ou inversement ne peut être effectué qu'après déverrouillage de ladite béquille 4. Dans le reste de la demande, il faudra bien entendu comprendre que les opérations de verrouillage/déverrouillage se répètent pour chaque béquille 4. On voit également représenté à la figure 1, que la structure 1 comprend en outre des moyens de commande déportés 5 de la béquille 4 permettant le blocage/déblocage de l'articulation 6 de la béquille 4 par un opérateur placé au-delà de la zone de repli de ladite béquille 4 et, par conséquent, se situant en dehors de la zone à l'aplomb de la charge. De préférence, on prévoira que chaque montant 2 soit équipé d'une béquille 4, elle-même contrôlée par des moyens de commande 5. Cela étant, on pourra prévoir que certains montants 2 ne soient équipés ni de béquille 4, ni de moyens de commande 5; il s'agira par exemple de montants 2 intermédiaires. Dans le mode de réalisation avantageux représenté aux figures 1 à 8, les moyens de commande 5 comportent un bras de liaison 7 dont l'extrémité distale 8 est assujettie à la béquille 4 au niveau de son articulation 6 et dont l'extrémité proximale 9 est montée coulissante entre une première position dite de verrouillage de la béquille 4 et une seconde position dite de déverrouillage. A la figure 1, on voit la première position dite de verrouillage et à la figure 2, on voit que l'opérateur agit sur le bras de liaison 7 de manière à faire coulisser ce dernier vers la position dite de déverrouillage. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le bras de liaison 7 comprend deux flasques 10, dont l'écartement correspond sensiblement à la largeur de la béquille 4. Ces deux flasques 10 sont reliées par un plat 11 s'étendant partiellement sur la longueur desdites flasques 10 de sorte que, comme représentée aux figures 3 et 4, la structure des flasques 10 et le positionnement du plat 11 permettent et autorisent le repli de la béquille 4 entre lesdites deux flasques 10. On voit ainsi représenté à la figure 4 l'ensemble plateau 3, montants 2, béquille 4 et moyens de commande 5, l'ensemble constituant une ferme 10 complètement repliée et présentant un encombrement minimal. Bien entendu, d'autres modes de réalisation du bras de liaison 7 auraient pu être envisagés et notamment, ce bras 7 pourrait être réalisé à partir d'une seule flasque 10 venant agir sur la béquille 4. Il est toutefois à signaler que compte tenu des contraintes pouvant exister sur ce bras de liaison 7, un bras à deux flasques 10 présente l'avantage de limiter les effets de couple et augmente la rigidité dudit bras 7. La manipulation des moyens de commande 5 par l'opérateur s'effectue avantageusement par l'intermédiaire d'un élément de verrouillage 12 représenté en détail dans les figures 5 à 8. On voit que cet élément de verrouillage 12 présente un profil en U dont la première branche 13 permet le guidage du bras 7 le long d'un montant 2 et la seconde branche 14 permet le verrouillage entre le bras 7 et le montant 2 dans ladite première position de verrouillage représentée à la figure 1. Pour permettre le verrouillage, on prévoit au niveau du montant 2 au moins une patte percée 15 coopérant avec la seconde branche 14 et empêchant le déplacement du bras 7 tant que la seconde branche 14 n'est pas dégagée de ladite au moins une patte 15. Ainsi, il est impossible de déverrouiller accidentellement la béquille articulée 4 puisqu'il est nécessaire pour effectuer le déverrouillage et comme représenté aux figures 5 à 8, d'effectuer une translation horizontale comme représentée à la figure 6 puis une poussée vers le bas et enfin une seconde translation horizontale illustrée en figure 8. 2889223 5 II est à noter qu'on peut également prévoir une sécurité supplémentaire en munissant l'extrémité de la seconde branche 14 d'une goupille 16 de sécurité permettant d'empêcher le dégagement de la seconde branche 14 de la patte 15 tant que ladite goupille de sécurité 16 n'est retirée. Comme indiqué plus haut, la première branche 13 permet le guidage du bras 7 le long du montant 2. A cette fin, on prévoit selon un mode de réalisation avantageux, au moins une tige 17 coudée à ses extrémités et fixée sur le montant 2 de sorte à définir une rainure de guidage entre ladite tige 17 et le montant 2 et dans laquelle va coulisser la première branche 13 de l'élément de verrouillage 12. L'utilisation de la tige 7 pour constituer les rainures est particulièrement intéressante puisqu'elle permet de rendre compatible les moyens de commande 5 avec des montants 2 pouvant être ajustés en hauteur et par exemple, des montants télescopiques. Toutefois, dans d'autres applications avec des montants fixes, on pourra également prévoir que les rainures soient ménagées directement dans l'épaisseur des montants 2. De la même manière, on pourra également prévoir que les pattes de verrouillage 15 soient réalisées à partir de simples percements effectués dans l'épaisseur du montant. Comme indiqué plus haut, l'élément de verrouillage 12 sert avantageusement de poignée pour l'opérateur qui vient saisir le pont reliant les deux branches 13, 14. De manière à éviter un coincement des doigts de l'opérateur, on prévoit une plaque 18 reliant les deux branches du U au voisinage du pont. Ainsi, lorsque l'opérateur effectue les mouvements de translation en direction du montant 2, la plaque 18 vient en butée contre la tige 17 ou la patte 15 et empêche tout coincement ou risque de coincement pour l'opérateur. En se reportant principalement aux figures 1 et 4, on va maintenant décrire les opérations successives permettant le repli de la structure 1. Tout d'abord, l'opérateur enlève la goupille 16 et effectue les différents mouvements représentés aux figures 5 à 8. Ensuite comme représenté à la figure 2, l'opérateur effectue un mouvement de translation vers le bas, c'est-à-dire dans 2889223 6 le sens de la flèche repérée A, ce qui induit une contrainte sur la béquille 4 qui va venir se déplacer dans le sens repéré B. Les deux éléments de la béquille 4 ne sont plus alignés et au fur et à mesure de la descente en direction de la position de déverrouillage, l'angle entre les deux parties de la béquille 4 va s'accentuer. Lors du repli de l'installation, la plateforme est suspendue par des élingues supportant le poids de l'installation. Une fois l'angle formé entre les deux parties de la béquille 4, on diminue la traction des élingues et le poids du plateau 3 vient pousser sur chaque béquille 4 des montants 2 qui se replient complètement tel que représenté à la figure 4 de manière à occuper un emplacement très réduit. Pour réaliser la mise en place de la structure 1, il suffit de réaliser les opérations inverses à celles précitées à savoir, dans un premier temps, effectuer une traction sur le plateau 3 de préférence en agissant sur les élingues de manière à positionner la béquille 4 comme représenté à la figure 3. L'opérateur ensuite tire sur le bras de levier 7 dans une direction opposée à celle représentée par la flèche A à la figure 2, ce qui a pour effet d'aligner les deux parties de la béquille 4. Il reste ensuite à l'opérateur à effectuer les opérations de verrouillage de la position en agissant sur l'élément de verrouillage 12. Ainsi, autant pour les opérations de verrouillage que pour celles de déverrouillage, il n'a pas été nécessaire pour l'opérateur de se placer au niveau du repli ou de l'extension des béquilles. Ainsi, l'opérateur n'a jamais été placé à l'aplomb du plateau 3 et a donc pu réaliser aisément toutes les opérations de verrouillage et de déverrouillage en toute sécurité. Bien entendu, d'autres modes de réalisation à la portée de l'homme de l'art auraient également pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de l'invention définie par les revendications ci-après
La présente invention concerne une structure de travail en encorbellement comportant au moins deux montants (2), un plateau (3) et au moins deux béquilles (4) articulée, chaque béquille (4) verrouillant la position ouverte entre le plateau (3) et lesdits montants (2).Selon l'invention, la structure comprend en outre des moyens de commande (5) déportés de chaque (4) permettant le blocage/déblocage de l'articulation de la béquille (4) par un opérateur placé au-delà de la zone de repli des béquilles (4).
1. Structure de travail en encorbellement comportant au moins deux montants (2), un plateau (3) et au moins deux béquilles (4) articulées, lesdites béquilles (4) verrouillant la position ouverte entre le plateau (3) et lesdits montants (2), CARACTERISEE en ce que la structure comprend en outre des moyens de commande (5) déportés de chaque béquille (4) permettant le blocage/déblocage de l'articulation de la béquille (4) par un opérateur placé au-delà de la zone de repli des béquilles (4). 2. Structure de travail en encorbellement selon la 1, dans laquelle les moyens de commande (5) comportent un bras de liaison (7) dont l'extrémité distale (8) est assujettie à la béquille (4) au niveau de son articulation (6) et dont l'extrémité proximale (9) est montée coulissante entre une première position dite de verrouillage de la béquille (4) et une seconde position dite de déverrouillage. 3. Structure de travail en encorbellement selon la 2, dans laquelle le bras de liaison (7) comprend deux flasques (10), dont l'écartement correspond à la largeur de la béquille (4), reliées par un plat (11) s'étendant partiellement sur la longueur desdites flasques (10) et autorisant le repli de la béquille (4) entre lesdites deux flasques (10). 4. Structure de travail en encorbellement selon la 2 ou 3, dans laquelle l'extrémité proximale (9) du bras (7) est reliée à un élément de verrouillage (12) en U dont la première branche (13) permet le guidage du bras (7) le long d'un montant (2) et la seconde branche (14) permet le verrouillage entre le bras (7) et le montant (2) dans ladite première position dite de verrouillage. 5. Structure de travail en encorbellement selon la 4, dans laquelle on prévoit au niveau du montant (2) au moins une patte (15) percée, coopérant avec la seconde branche (14), empêchant le déplacement du bras (7) tant que la seconde branche (14) n'est pas dégagée de ladite au moins une patte (15). 2889223 8 6. Structure de travail en encorbellement selon la 4, dans laquelle on prévoit à l'extrémité de la seconde branche (14) une goupille (16) de sécurité permettant d'empêcher le dégagement de la seconde branche (14) hors de la patte (15). 7. Structure de travail en encorbellement selon l'une quelconque des 4 à 6, dans laquelle on prévoit une plaque (18) reliant les deux branches (13,14) du U au voisinage du pont et permettant la manipulation de l'élément de verrouillage (2) sans risque de coincement de la main de l'opérateur. 8. Structure de travail en encorbellement selon l'une quelconque des 4 à 7, dans laquelle on prévoit au moins une tige (17) coudée à ses extrémités et fixée sur le montant (2) de sorte à définir une rainure de guidage entre la tige (17) et ledit montant (2) dans laquelle va coulisser la première branche (13) de l'élément de verrouillage (12). 9. Structure de travail en encorbellement selon l'une quelconque des 1 à 8, dans laquelle on prévoit une béquille (4) et des moyens de commande (5) pour chaque montant (2) de ladite structure (1). 10. Structure de travail en encorbellement selon l'une quelconque des 1 à 9, dans laquelle les montants (2) sont télescopiques.
E
E04
E04G
E04G 5,E04G 7
E04G 5/06,E04G 7/12
FR2888278
A1
DISPOSITIF D'ACTIONNEMENT MOTORISE D'UNE PORTE COULISSANTE D'UN VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT DES MOYENS DE DETECTION D'OBSTACLE.
20,070,112
La présente invention concerne un dispositif d'actionnement d'une porte coulissante d'un véhicule automobile. L'invention se rapporte plus particulièrement à un dispositif d'actionnement motorisé d'une porte coulissante d'un véhicule automobile, dans une première phase de déplacement depuis une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule, jusqu'à une position de déhanchement écartée de ladite carrosserie mais sensiblement en vis à vis de io l'ouverture ménagée dans la carrosserie, puis dans une seconde phase de déplacement, depuis la position de déhanchement jusqu'à une position d'ouverture maximale, écartée de ladite carrosserie et en retrait de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, selon la direction longitudinale du véhicule, comprenant un moteur agissant sur la porte en fonction d'un signal émis par un boîtier de gestion électronique de la porte à partir de consignes telles qu'une demande d'ouverture ou de fermeture émanant de l'utilisateur ainsi que la position de la porte. De nombreux véhicules automobiles sont aujourd'hui pourvus d'une porte latérale coulissante. La motorisation d'une telle porte en facilite grandement la manipulation, de sorte que l'utilisateur a tendance à ne s'en remettre qu'aux commandes d'ouverture ou de fermeture de la porte, et se trouve moins vigilant quant à d'éventuels obstacles se trouvant sur la trajectoire de la porte. De tels obstacles peuvent être un enfant qu'il ne faudrait pas blesser, ou un plot de stationnement, un mur ou tout objet analogue susceptible d'endommager la porte. De plus, la généralisation des commandes à distance sur les véhicules, ne permet guère à un utilisateur se trouvant à quelques mètres du véhicule d'estimer avec justesse la possibilité d'ouvrir la porte sans risque pour un tiers ou pour la porte elle-même. Par ailleurs, les risques évoqués précédemment ont amené à proposer des véhicules équipés de portes latérales 2888278 2 coulissantes motorisées, conformés de manière que la porte ne dépasse pas de l'extrémité arrière du véhicule lorsqu'elle se trouve dans sa position d'ouverture maximale, en retrait de l'ouverture vers l'arrière du véhicule. Incidemment, sur les véhicules connus, la taille de l'ouverture ménagée dans la carrosserie ainsi que la distance entre le bord arrière de l'ouverture latérale et l'extrémité arrière du véhicule sont adaptés à ce que la porte ne puisse dépasser à l'arrière du véhicule. Ceci constitue une contrainte extrêmement gênante io pour envisager certaines formes ou certains styles de carrosserie. On connaît également dans l'art antérieur des dispositifs de détection de l'ouverture d'une trappe à carburant d'un véhicule, permettant d'interdire ou d'arrêter le déplacement d'une porte coulissante susceptible de heurter ladite trappe lorsque qu'elle se trouve en position ouverte. Un tel dispositif connu est par exemple décrit dans le document FR 2 856 015 Al. Ces dispositifs de détection sont généralement montés sur la trappe ellemême ou son environnement, de sorte que de tels dispositifs de détection ne permettent pas d'identifier un obstacle tels qu'un mur se trouvant sur la trajectoire de la porte vers l'arrière du véhicule. En outre la zone à surveiller à proximité de la porte varie selon ses phases de déplacement sur sa trajectoire, et, outre les problèmes évoqués précédemment que l'invention vise à résoudre, l'invention a également pour but d'assurer une surveillance plus précise et efficace de ces différentes zones ainsi qu'une meilleure gestion des moyens de détection aux fins d'assurer leur plus grande longévité de vie. A ce titre, l'invention a pour objet un dispositif d'actionnement motorisé d'une porte coulissante d'un véhicule automobile, depuis une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule, jusqu'à une position d'ouverture maximale, écartée de ladite carrosserie et en retrait de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, selon la direction longitudinale du véhicule, comprenant un moteur agissant sur la porte en fonction d'un signal émis par un boîtier de gestion électronique de la porte à partir de consignes telles qu'une demande d'ouverture ou de fermeture émanant de l'utilisateur ainsi que la position de la porte, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détection d'obstacle situés sur la trajectoire de la porte aptes à envoyer un signal au boîtier de gestion en cas d'obstacle, arrêtant ou interdisant toute action io du moteur sur la porte. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de l'invention - les moyens de détection d'obstacle sont situés sur le chant de la porte tourné du côté de la trajectoire à parcourir, - les moyens de détection d'obstacle sont constitués d'au moins un capteur de proximité de type à ultrason. L'invention a également pour objet un véhicule automobile, comprenant une porte latérale coulissante, déplaçable de manière motorisée entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie et une position d'ouverture maximale, écartée de ladite carrosserie et en retrait de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, selon la direction longitudinale du véhicule, dans lequel la position d'ouverture maximale de la porte coulissante correspond à un dépassement longitudinal de la porte vers l'avant ou vers l'arrière par rapport à l'extrémité respectivement avant ou arrière de la carrosserie du véhicule, le véhicule comprenant un dispositif d'actionnement de la porte coulissante ayant les caractéristiques précédentes. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés 2888278 4 uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: - les figures 1 à 3 représentent schématiquement vu de dessus différentes phases d'ouverture de la porte latérale coulissante d'un véhicule commandée par un dispositif d'actionnement selon l'invention, représentant la porte respectivement dans une position de fermeture, dite position A, une position intermédiaire, dite position B, et une position d'ouverture maximale, dite position C. io - les figures 4 et 5 représentent schématiquement l'implantation sur la porte des moyens de détection d'obstacle selon l'invention, vu respectivement de côté et de l'arrière de la porte, - les figures 6 à 9 représentent schématiquement différentes phases d'activation des moyens de détection d'obstacle selon l'invention, - la figure 10 représente le logigramme de fonctionnement des moyens de détection d'obstacle selon l'invention. On a représenté schématiquement à la figure 1 un véhicule automobile 1 dont l'avant est tourné du côté gauche. Ce véhicule est équipé d'une porte latérale coulissante 2, qui doit, pour passer de sa position de fermeture à sa position d'ouverture maximale, effectuer classiquement un mouvement de déhanchement consistant en un déplacement latéral, selon le sens de la flèche de la figure 1, avant de pouvoir coulisser vers l'arrière du véhicule 2 en longeant la carrosserie de ce dernier, selon le sens de la flèche de la figure 2. Dans sa position d'ouverture maximale, la porte latérale coulissante 2 se retrouve dans une configuration correspondant à la figure 3. Dans cette position, la porte 2 est susceptible de dépasser de l'extrémité arrière de la carrosserie du véhicule 1. On entend par extrémité arrière le point le plus reculé du véhicule 1. 2888278 5 Pour la commodité de l'exposé, nous dénommerons dans la suite de la description la position de fermeture de la porte 2, la position A (figure 1), la position intermédiaire de la porte terminant son déhanchement latéral, la position B (figure 2), et la position d'ouverture maximale de la porte, la position C (figure 3). Le dispositif d'actionnement de la porte 2 selon l'invention comprend un moteur (non représenté) agissant sur la porte 2 en fonction d'un signal émis par un boîtier de gestion io électronique (non représenté) de la porte 2. Ce boîtier recueille des consignes diverses telles qu'une demande d'ouverture ou de fermeture de la part de l'utilisateur, et également la position réelle de la porte. On notera que la position de la porte 2 peut être déterminée via un capteur à effet hall, mesurant le couple moteur et renvoyant une quantité de signaux correspondante. Un comptage des signaux générés permet d'en déduire de manière relativement précise la position réelle de la porte. Dans la position A, la porte est appliquée contre la carrosserie du véhicule de manière à présenter une surface extérieure affleurante (figure 1). Des moyens de détection 5a, 5b d'un obstacle latéral situé dans l'espace latéral adjacent 3a sont prévus sur la porte 2 et sont activés lorsque le boîtier de gestion électronique de la porte 2 reçoit une consigne d'ouverture de la porte 2. Ces moyens de détection 5a, 5b d'un obstacle latéral restent activés tant que la porte 2 reste entre les positions A et B. Comme cela est illustré à la figure 4, de tels moyens de détection 5a, 5b d'obstacle latéral peuvent être montés sur le côté latéral de la porte 2, par exemple sur une baguette de finition latérale 4, permettant de les intégrer à un équipement existant et avec un souci d'esthétique. Toutefois, dans une variante de réalisation non représentée, ces moyens de détection 5a, 5b d'obstacle latéral peuvent également être situés en partie inférieure de la porte 2, avec une meilleure 2888278 6 dissimulation visuelle, en considérant qu'un obstacle aura dans la quasi majorité des cas un départ au sol sensiblement dans son aplomb vertical. Ces moyens de détection 5a, 5b d'obstacle latéral peuvent être des capteurs du type à ultrason, ou capacitif/inductif ou à infra rouge, ou laser, ou vidéo ou tout autre type de capteur de proximité équivalent. De préférence, comme cela est visible à la figure 4, on compte au moins un capteur avant 5a et un capteur arrière 5b, io de manière à scruter la zone adjacente de la porte sur toute sa longueur. Dans des variantes de réalisation de l'invention non représentées, on peut prévoir un capteur unique ou plus de deux capteurs d'obstacle latéral, le long de la porte 2. De plus, on peut prévoir un ou plusieurs capteurs ayant chacun une forme allongée, de manière à couvrir une zone suffisamment étendue. Dès lors qu'aucun obstacle n'est identifié dans l'environnement latéral adjacent 3a à la porte 2, le boîtier de gestion commande le déhanchement de la porte 2 jusqu'à la position B (figure 2). Selon l'invention, des moyens de détection 6 d'un obstacle longitudinal situé dans l'espace longitudinal adjacent 3b sont prévus sur la porte 2 et sont activés lorsque la porte 2 a atteint la position B, et restent activés tant que la porte 2 se trouve entre sa position B et sa position C. Les moyens de détection 6 d'un obstacle longitudinal peuvent être du même type que les moyens de détection 5a, 5b d'un obstacle latéral, tel que évoqué précédemment ou d'un type différent. Ces moyens de détection 6 d'un obstacle longitudinal peuvent être constitués d'un seul ou de plusieurs capteurs de proximité superposés et disposés sur le chant arrière 7 de la porte 2. 2888278 7 Pour des raisons de coût, il est possible de ne prévoir qu'un seul capteur 6, de préférence dans la partie inférieure de la porte 2. On notera que de tels capteurs 6 situés sur le chant arrière 7 de la porte 2 sont relativement protégés contre toute dégradation, notamment due à des coups, compte tenu de leur intégration dans une zone inaccessible extérieurement lorsque la porte 2 est fermée. Cette implantation est du reste très avantageuse sur le plan esthétique, lorsque la porte 2 est fermée. io Considérant que lorsque la porte 2 se trouve entre sa position B et sa position C, elle reste sensiblement à la même distance de la carrosserie du véhicule 1, il n'est donc pas indispensable de continuer à activer les moyens de détection 5a, 5b d'un obstacle latéral. En effet, il peut être souhaitable de les désactiver aux fins de préserver au maximum leur durée de vie. Dans un mode de réalisation de l'invention, on peut prévoir qu'une partie seulement des moyens de détection est désactivée, par exemple le capteur avant 5a, tandis qu'une autre partie, par exemple le capteur arrière 5b, reste active. Il peut en effet être judicieux de continuer à activer une partie 5b des moyens de détection d'un obstacle latéral qui se trouve le plus en arrière de la porte 2, de manière à couvrir une zone adjacente un peu plus large que la stricte zone 3b située dans le prolongement longitudinal du chant 7 de la porte 2, de manière à offrir une sécurité accrue, par exemple dans l'hypothèse où une personne se trouverait dans le voisinage arrière de la porte 2 mais légèrement en retrait latéral de celle-ci. Dans le cas où au moins deux des moyens de détection 5a, 5b et 6 sont de type à ultrason, il est possible de les faire fonctionner de manière croisée afin d'optimiser leur capacité de détection d'un obstacle. Un capteur à ultrason peut en effet fonctionner en mode émission et en mode réception. L'un des capteurs peut émettre un signal. Un signal en retour peut être perçu par ce même capteur ou par un autre capteur 2888278 8 fonctionnant uniquement en mode réception. Ainsi, selon l'invention, il est possible de réaliser une triangulation de la zone à surveiller, en faisant fonctionner l'un des capteurs en mode émission et les autres en mode réception, puis de réaliser une permutation circulaire, de sorte que tour à tour chaque capteur émet et les autres reçoivent. Le mode de fonctionnement du dispositif de détection d'obstacle comprenant des moyens de détection du type à ultrason va être expliqué en référence aux différentes io stratégies illustrées à la figure 10. Lorsque la porte 2 est fermée ou arrêtée en position intermédiaire et qu'aucune demande d'ouverture n'est consignée par le boîtier de gestion électronique de la porte, les moyens de détection 5a, 5b et 6 sont inactifs (étapes 1 et 2 de la figure 10). Lorsqu'une demande d'ouverture de la porte est consignée par le boîtier de gestion, un relevé de la position de la porte est réalisé (étape 3), et selon le résultat obtenu, les stratégies suivantes sont déclenchées. Dans une première phase de déplacement, lorsque la porte 2 se trouve entre la position A et la position B, la stratégie de détection SA est déclenchée: le capteur avant 5a émet un signal et les capteurs avant 5a et arrière 5b sont en mode réception (figures 6). Puis le capteur 5b émet un signal et les deux capteurs 5a et 5b sont en mode réception (figure 7) et ainsi de suite. Dès qu'un capteur reçoit un signal de retour positif, traduisant la présence d'un obstacle (étape DOA), le boîtier de gestion interdit son ouverture ou commande immédiatement l'arrêt de la porte 2 (étape 6). Dans une seconde phase de déplacement, lorsque la porte 2 se trouve entre la position B et la position C, la stratégie de détection SB est déclenchée: le capteur avant 5a est désactivé. Le capteur arrière latéral 5b émet un signal et les capteurs arrière latéral 5b et longitudinal 6 sont en mode 2888278 9 réception (figure 8). Puis l'un des capteurs longitudinaux 6 émet un signal et les autres, dont le capteur arrière latéral 5b, sont en mode réception (figure 9) et ainsi de suite. Dès qu'un capteur reçoit un signal de retour positif, traduisant la présence d'un obstacle (étape DOB), le boîtier de gestion commande immédiatement l'arrêt de la porte 2 (étape 6). Si la porte 2 est dans sa position C, bien entendu, le boîtier de gestion commande à la porte 2 de rester dans cette position (étape 6), tant qu'il n'a pas reçu de consigne de Io fermeture. Il est à prévoir, en fonction de la vitesse de déplacement de la porte 2 et de son inertie, que l'arrêt ne sera pas instantané dès la détection de l'obstacle. Le champ de détection des capteurs et leur sensibilité doivent donc être adaptés à ce que la porte puisse s'arrêter effectivement avant de heurter l'obstacle. Avantageusement, en cas de détection d'obstacle, on peut prévoir un retour d'information vers l'habitacle du véhicule ou vers la télécommande dans le cas d'une action effectuée par l'utilisateur depuis l'extérieur du véhicule. Ce retour d'information a la forme d'un signal spécifique qui peut être visuel, sonore ou tactile, par exemple sous la forme d'une vibration de l'organe de commande, indiquant à l'utilisateur les raisons du blocage ou de l'interdiction d'ouverture de la porte (2). Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux moyens qui viennent d'être décrits et comprend tous les équivalents techniques
L'invention concerne un dispositif d'actionnement motorisé d'une porte (2) coulissante d'un véhicule automobile (1), depuis une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule (1), jusqu'à une position d'ouverture maximale, écartée de ladite carrosserie et en retrait de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, selon la direction longitudinale du véhicule (1), comprenant un moteur agissant sur la porte en fonction d'un signal émis par un boîtier de gestion électronique de la porte à partir de consignes telles qu'une demande d'ouverture ou de fermeture émanant de l'utilisateur ainsi que la position de la porte (2), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détection (6) d'obstacle situés sur la trajectoire de la porte (2) aptes à envoyer un signal au boîtier de gestion en cas d'obstacle, arrêtant ou interdisant toute action du moteur sur la porte (2).
1. Dispositif d'actionnement motorisé d'une porte (2) coulissante d'un véhicule automobile (1), depuis une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule (1), jusqu'à une position d'ouverture maximale, écartée de ladite carrosserie et en retrait de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, selon la direction longitudinale du véhicule (1), comprenant un moteur agissant sur la porte en fonction d'un signal émis par un boîtier de gestion électronique de la porte à io partir de consignes telles qu'une demande d'ouverture ou de fermeture émanant de l'utilisateur ainsi que la position de la porte (2), caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de détection (6) d'obstacle situés sur la trajectoire de la porte (2) aptes à envoyer un signal au boîtier de gestion en cas d'obstacle, arrêtant ou interdisant toute action du moteur sur la porte (2). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de détection (6) d'obstacle sont situés sur le chant (7) de la porte (2) tourné du côté de la trajectoire à parcourir. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens de détection (6) d'obstacle sont constitués d'au moins un capteur de proximité de type à ultrason. 4. Véhicule automobile (1), comprenant une porte latérale coulissante (2), déplaçable de manière motorisée entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie et une position d'ouverture maximale, écartée de ladite carrosserie et en retrait de l'ouverture ménagée dans la carrosserie, selon la direction longitudinale du véhicule (1), caractérisé en ce que la position d'ouverture maximale de la porte coulissante (2) correspond à un dépassement longitudinal de la porte (2) vers 2888278 11 l'avant ou vers l'arrière par rapport à l'extrémité respectivement avant ou arrière de la carrosserie du véhicule (1), et en ce qu'il comprend un dispositif d'actionnement de la porte coulissante (2) selon l'une quelconque des précédentes.
E,B
E05,B60
E05F,B60J
E05F 15,B60J 5
E05F 15/14,B60J 5/06
FR2888996
A1
ELEMENT DE BOITIER DE CONNECTEUR ELECTRIQUE, ORGANE DE CONTACT ELECTRIQUE DESTINE A EQUIPER UN TEL BOITIER ET OUTIL POUR L'EXTRACTION DESDITS ORGANES ELECTRIQUES
20,070,126
La présente invention se rapporte à un élément de boîtier de connecteur électrique, aux organes de contact électrique mâles ou femelles destinés à équiper un tel élément de boîtier, ainsi qu'à un outil pour retirer ces organes, par exemple, s'ils doivent être changés. L'invention vise des éléments de boîtier de connecteurs électriques du type comprenant un corps avec une série de canaux destinés à recevoir, chacun, un organe de contact électrique, chaque canal comportant des moyens conjugués avec un organe de contact électrique pour le verrouillage de celui-ci. Dans ce type de connecteur, pour éviter tout dé- placement de l'organe de contact électrique, on prévoit des moyens supplémentaires de verrouillage dudit organe de contact électrique. Ces moyens sont généralement complexes et nécessitent, comme ces éléments de boîtier sont en matière plastique moulée, la réalisation d'un moule relative- ment cher. L'un des buts de la présente invention est de réaliser un élément de boîtier relativement simple. L'élément de boîtier, selon l'invention, est du type comprenant un module comportant une série de canaux destinés à recevoir, chacun, un organe de contact électrique comportant un corps avec, à une extrémité, des moyens de raccordement d'un conducteur électrique, tandis que l'autre extrémité est destinée à recevoir un organe de contact électrique complémentaire, ledit corps présentant un épaulement destiné à coopérer avec une première butée d'une languette élastique prévue dans ledit canal correspondant, ledit élément de boîtier étant caractérisé en ce que l'organe de contact électrique présente, en saillie, une patte élastique de retenue s'étendant en direction des pattes de sertissage, tandis que la languette élastique présente une seconde butée destinée à coopérer avec l'extrémité libre de la patte de retenue, un étui étant prévu et agencé pour présenter un logement destiné à recevoir le module et à verrouiller celui- ci, ladite languette élastique et le logement étant disposés de manière que, lorsque le module est inséré dans ledit logement de l'étui, ladite languette élastique est bloquée. Grâce à cette disposition, on réalise un élément de boîtier de connecteur dans lequel l'organe de contact est fixé par un double verrouillage et dans lequel, lorsque le module est inséré dans l'étui, la languette élastique ne peut être soulevée intempestivement. De préférence, l'étui comporte des moyens pour s'opposer à la mise en place du module dans le logement si l'organe de contact électrique n'est pas convenablement inséré dans le canal. Suivant un détail constructif, le logement de l'étui présente un décrochement contre lequel peut venir buter l'extrémité libre de la languette élastique si l'organe de contact électrique femelle n'est pas convenablement inséré dans le canal. Suivant une autre caractéristique constructive, l'étui comporte un crochet, tandis que la paroi corres- pondante du module est pourvue d'un ergot destiné à coopé- rer avec le crochet pour assurer le verrouillage du module dans le logement de l'étui. Suivant une variante de réalisation, l'organe de contact électrique comporte deux pattes élastiques dispo- Sées de part et d'autre du corps, tandis que le module pré-sente une seconde languette élastique pourvue d'une butée avec laquelle vient coopérer l'extrémité libre de la seconde patte élastique. Suivant un détail constructif, la languette élastique, au voisinage de son extrémité libre, comporte un bossage destiné à porter contre l'extrémité correspondante de l'organe de contact électrique. Suivant une autre caractéristique, chaque languette élastique comporte, à son extrémité libre, un bossage, les bossages se faisant vis-à-vis et étant destinés à enserrer l'organe de contact électrique. L'invention se rapporte également à un outil qui permet de faciliter l'extraction d'un organe de contact électrique de son canal, ledit outil étant caractérisé en ce qu'il est constitué d'un élément en U avec une âme et deux ailes destinées à coopérer avec l'organe contact électrique de manière à soulever les languettes élastiques pour dégager les pattes élastiques correspondantes et replier celles-ci contre le corps de l'organe de contact électrique. L'invention va maintenant être décrite avec plus de détails en se référant à des modes de réalisation particulier donnés à titre d'exemple seulement et représentés aux dessins annexés. Figure 1 est une vue en coupe d'un organe de contact électrique femelle, selon l'invention. Figure 2 est une vue en coupe d'un module destiné 5 à recevoir un organe de contact électrique femelle. Figure 3 montre en coupe l'organe de contact électrique mis en place dans un canal d'un module. Figure 4 montre en coupe le module logé dans l'étui. Figures 5 et 6 sont des vues en coupe montrant l'impossibilité de loger le module dans l'étui si l'organe de contact électrique n'est pas convenablement inséré dans le module. Figure 7 est une vue en coupe d'une variante de réalisation. Figure 8 est une vue en coupe d'encore une autre réalisation. Figures 9 à 12 sont des vues en coupe montrant 25 l'utilisation de l'outil dans le cas des figures 1 à 4. Figure 13 montre en coupe l'utilisation d'un outil pour l'étui de la figure 7. Figure 14 montre en coupe l'utilisation d'un outil pour l'étui de la figure 8. A la figure 1, on a représenté un organe de contact électrique 1 qui comprend, à une extrémité, une première paire de pattes 2 pour le sertissage d'un conducteur électrique 3 logé dans sa gaine isolante et une se- conde paire de pattes 4 pour le sertissage du conducteur dénudé. L'organe de contact électrique 1 est prolongé par un corps 5 raccordé par un épaulement 6 et dans lequel s'étendent des lames élastiques 7 destinées à enserrer un organe de contact mâle complémentaire. Le corps 5 est découpé pour présenter une patte de retenue élastique 8 dont l'extrémité libre est tournée vers 15 les pattes de sertissage 2 et 4. L'organe de contact électrique 1 est destiné à être engagé par une ouverture d'introduction 9 dans un canal 10 d'un module 11. Le module 11 est constitué d'un corps en matière plastique de forme générale parallélépipédique avec deux parois latérales lia et lib. Dans la paroi 11b est découpée une languette élastique 12 comportant un bec 17 raccordé à une première butée 13 destinée à coopérer avec l'épaule-ment 6 et une seconde butée 14 contre laquelle vient porter l'extrémité de la patte élastique 8, ladite languette élastique 12 étant terminée par une extrémité 15 présentant une partie arrondie 16 avec un bossage 16a destiné à porter contre une extrémité 8a de la patte élastique 8 (voir figures 2 et 3) afin d'assurer un bon positionnement de l'organe de contact 1 dans le module 11. Le module 11 est destiné à être disposé dans un logement 19 d'un étui 20 (voir figure 4). L'étui 20 comporte, à une extrémité, une ouver- ture 21 pour l'engagement du module 11, l'extrémité opposée étant fermée par une paroi 22 présentant une fente 23 pour l'engagement d'un organe de contact mâle disposé dans un élément de boîtier complémentaire et destiné à s'insérer dans l'organe de contact femelle 1 (voir figure 4). L'étui 20 présente dans son logement 19 un décrochement 26 de manière, si l'organe 1 n'est pas convenable-ment engagé dans le canal 10, à s'opposer à la mise en place du module (voir figures 5 et 6). En effet, si l'organe 1 n'est pas suffisamment en-gagé dans le canal 10, le bec 17 de la butée 13 porte contre le corps 5 et la languette élastique 12 reste soulevée de sorte qu'elle bute contre le décrochement 26 (voir figure 6). Le module 11, sur sa paroi 11a, au voisinage de l'ouverture d'introduction 9, comporte un ergot 27 présentant une rampe 27a à une extrémité et un abrupt 27b à l'au- tre extrémité, tandis que l'étui présente un creusage 28 pour former une partie élastique 29 terminée par un crochet 30 présentant une rampe 30a. Lorsqu'on met en place le module 11 dans l'étui 20, la rampe 27a coopère avec la rampe 30a de manière que la partie élastique 29 fléchisse pour permettre l'engagement de l'ergot 27 dans le creusage 28, l'abrupt 27b coopérant avec le crochet 30 pour assurer le verrouillage. On a représenté, sur les figures 1 à 6, un élément de boîtier de connecteur avec un module 11 et un étui 20 destiné à recevoir ledit module. On n'a figuré qu'une voie, mais bien entendu, le module comporte une série de voies disposées côte à côte et l'étui a une longueur correspondante pour recevoir ledit module. La figure 7 montre une variante de réalisation d'un organe de contact électrique 40 qui présente deux pat-tes élastiques 41 et 41a. Dans ce cas, le module 42 comporte deux languettes élastiques 44 et 44a terminées par des bossages 45 et 45a qui se font vis-à-vis et destinés à porter contre l'extrémité 46 de l'organe de contact électrique 40, adjacentes aux pattes 41 pour parfaitement caler celui-ci dans le module 42. La languette élastique 44 est conformée pour pré-20 senter un bec 53 et une première butée 54 et une seconde butée 55. La première butée 54 est destinée à coopérer avec un épaulement 56 de l'organe de contact électrique 40, tan- dis que la seconde butée 55 est destinée à coopérer avec l'extrémité libre de la patte élastique 41. La languette élastique 44a comporte uniquement une butée 57 contre laquelle porte l'extrémité libre de la 30 patte élastique 41a. Le module 42 est destiné à être inséré dans un logement 47 d'un étui du même type que l'étui 20, le ver- rouillage étant obtenu par la coopération d'un ergot 50 du module avec un crochet 51 de l'étui. A la figure 8, on a représenté un organe de contact électrique mâle 60 comportant, à une extrémité, des pattes de sertissage 61 d'un conducteur 62, tandis que l'autre extrémité est terminée par une barrette méplate 64. L'organe 60 comporte un épaulement 65 et sur la 10 barrette méplate 64 est engagé et fixé un manchon 66 dans lequel sont découpées deux pattes élastiques 67 et 67a. L'organe 60 est destiné à être logé dans un module 69 qui présente une première languette élastique 70 avec un bec 71, une première butée 72 et une seconde butée 73. Le module 69 comporte une seconde languette élastique 70a pourvue d'une butée 74. Les languettes élastiques 70 et 70a comportent des bossages 75 et 75a destinés à porter contre le manchon 66 pour parfaitement caler l'organe de contact électrique mâle 60. Les extrémités libres des pattes élastiques 67 et 67a sont destinées à porter contre les butées 73 et 74 respectivement tandis que l'épaulement 65 vient coopérer avec la première butée 72. Le module 69 est destiné à être inséré dans un lo-30 gement 78 d'un étui 79 qui présente une ouverture 80 pour le passage de la barrette méplate 64. Le module 69 est calé dans l'étui par un ergot 82 qui coopère avec un crochet 83 dudit étui. Aux figures 9, 10, 11 et 12 on a représenté un ou- til 35 permettant de dégager les organes de contact électrique femelles 1 des canaux 10, pour les remplacer par exemple. L'outil 35 comprend un élément en U avec une âme 10 34, deux ailes 31 et 32, le bord libre de l'aile 31 étant taillé en biseau. L'écartement des ailes 31 et 32 correspond à la distance entre la paroi lia et le bossage 16a. L'outil 35 est engagé de manière que le biseau vienne porter contre le bossage 16a et est poussé afin de soulever la languette élastique 12 (voir figure 10). En continuant à pousser l'outil 35, l'aile 31 porte contre la patte de retenue élastique 8 et force celle-ci à s'appliquer contre le corps 5 de sorte que la-dite patte 8 se trouve écartée de l'épaulement 14 (voir figure 11). L'outil 35 est ainsi poussé jusqu'à ce que l'extrémité libre de l'aile 31 vienne porter contre la butée 13, le bec 17 étant alors écarté de l'épaulement 6 (voir figure 12) de sorte que l'organe 1 peut aisément être extrait du canal 10 par l'ouverture 9. La figure 13 montre un outil 90 utilisable avec l'organe de contact électrique 40 de la figure 7. Cet outil affecte une forme en U avec une âme 91 et deux ailes 92 et 93. L'écartement des ailes correspond à la distance séparant les bossages 45 et 45a et les extrémités libres sont taillées en biseau. En engageant l'outil de manière à écarter les languettes élastiques 44 et 44a, on peut aisé-ment dégager l'organe 40. La figure 14 montre un outil 100 utilisable pour permettre de retirer de l'étui 69 l'organe de contact électrique mâle 60. Cet outil 100 affecte la forme d'un U avec une âme 101 percée d'une fente 102 pour le passage de la barrette 64, et deux ailes 103 et 104 terminées par des biseaux, l'écartement entre les ailes correspondant à l'écartement entre les bossages 75 et 75a. Comme dans les modes de réalisation précédents, on engage les ailes sans les bossages 75, 75a pour, d'une part, écarter les languettes élastiques et, d'autre part, replier les pattes 67, 67a. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits et repré- sentés. On pourra y apporter de nombreuses modifications de détail sans sortir pour cela du cadre de l'invention
Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique correspondant et du type comprenant un module (11) destiné à recevoir des organes de contact électrique (1) comportant un corps présentant un épaulement destiné à coopérer avec une première butée (13) d'une languette élastique (12) du module caractérisé en ce que l'organe de contact électrique (1) présente, en saillie, au moins une patte élastique de retenue (8), tandis que la languette élastique (12) présente une seconde butée (14) destinée à coopérer avec l'extrémité libre de la patte de retenue (8), un étui (20) étant prévu et agencé pour présenter un logement destiné à recevoir le module (11) et à verrouiller celui-ci ainsi que ladite languette élastique (12).
1. Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique destiné à équiper un tel bol- tier, ce dernier étant du type comprenant un module (11) comportant une série de canaux (10) destinés à recevoir, chacun, un organe de contact électrique comportant un corps (5) avec, à une extrémité, des moyens de raccordement (2, 4) d'un conducteur électrique (3), tandis que l'autre extrémité est destinée à coopérer avec un organe de contact électrique complémentaire, ledit corps (5) présentant un épaulement (6) destiné à coopérer avec une première butée (13) d'une languette élastique (12) prévue dans ledit canal (10) correspondant, caractérisé en ce que l'organe de contact électrique présente, en saillie, une patte élastique de retenue (8) s'étendant en direction des moyens de raccordement (2, 4), tandis que la languette élastique (12) présente une seconde butée (14) destinée à coopérer avec l'extrémité libre de la patte de retenue (8), un étui (20) étant prévu et agencé pour présenter un logement (19) destiné à recevoir le module (11) et à verrouiller celui-ci, ladite languette élastique (12) et le logement (19) étant disposés de manière que, lorsque que le module (11) est inséré dans le logement (19) de l'étui, ladite languette élastique (12) est bloquée. 2. Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique destiné à équiper un tel élément de boîtier, selon la 1, caractérisé en ce que l'étui (20) comporte des moyens (26) pour s'opposer à la mise en place du module dans le logement si l'organe de contact électrique (1) n'est plus convenablement inséré dans le canal. 3. Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique destiné à équiper un tel élément de boîtier, selon la 2, caractérisé en ce que le logement (19) de l'étui (20) présente un décro- chement (26) contre lequel peut venir buter l'extrémité libre de la languette élastique {12) si l'organe de contact électrique (1) n'est pas convenablement inséré dans le canal. 4. Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique destiné à équiper un tel élément de boîtier, selon la 1, caractérisé en ce que l'étui (20) comporte un crochet (30), tandis que la paroi correspondante du module est pourvue d'un ergot (27) destiné à coopérer avec le crochet (30) pour assurer le verrouillage du module (11) dans le logement de l'étui (20). 5. Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique destiné à équiper un tel élément de boîtier, selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de contact électrique (40) comporte deux pattes élastiques (41, 41a) disposées de part et d'autre du corps, tandis que le module (42) présente une seconde languette élastique (44a) pourvue d'une butée (57) avec laquelle vient coopérer l'extrémité libre de la seconde patte élastique (41a). 6. Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique destiné à équiper un tel élément de boîtier, selon la 1, caractérisé en ce que la languette élastique (12), au voisinage de son extrémité libre, comporte un bossage (16a) destiné à porter contre l'extrémité correspondante de l'organe de contact électrique (1). 7. Elément de boîtier de connecteur électrique et organe de contact électrique destiné à équiper un tel élément de boîtier, selon la 5, caractérisé en ce que chaque languette élastique (44 et 44a) comporte, à son extrémité libre, un bossage (45, 45a), les bossages se faisant vis-à-vis et étant destinés à enserrer l'organe de contact électrique (40). 8. Outil pour permettre de dégager un organe de contact électrique d'un canal du module, selon la 1 et/ou l'une quelconque des 2 à 7 caractérisé en ce qu'il est constitué d'un élément en U (35, 90, 100) avec une âme (34, 91, 101) et deux ailes (31, 32, 92, 93, 103, 104) destinées à coopérer avec l'organe de contact électrique (1, 40, 60) de manière à soulever les languettes élastiques (12, 44, 70) pour dégager les pattes élastiques correspondantes (8, 41, 41a, 67, 67a) et replier celles-ci contre le corps de l'organe de contact électrique (5, 40, 60).
H
H01
H01R
H01R 13
H01R 13/627,H01R 13/432,H01R 13/436,H01R 13/635
FR2893700
A1
DISPOSITIF ET PROCEDE DE PROTECTION D'UN RESERVOIR CRYOGENIQUE ET RESERVOIR COMPORTANT UN TEL DISPOSITIF
20,070,525
La présente invention concerne un procédé de protection d'un réservoir cryogénique, un dispositif protection d'un réservoir cryogénique et un réservoir comportant un tel dispositif. L'invention concerne plus particulièrement la protection d'un réservoir cryogénique comportant deux enveloppes concentriques délimitant entre elles un espace inter-paroi dans lequel règne une pression dite basse. Les réservoirs cryogéniques sont constitués en général de deux enveloppes métalliques concentriques séparées l'une de l'autre par une vide inter-paroi. L'espace inter-paroi sous vide est prévu pour isoler thermiquement le réservoir interne contenant le fluide cryogénique froid de la température extérieure au réservoir qui est plus chaude. La pression de travail au sein de l'espace inter-paroi est en générale de l'ordre de 10-5 mbar. Une isolation appelée isolation multicouche est en général installée dans cet espace interparoi pour optimiser l'isolation, en particulier en ce qui concerne les transferts thermiques par rayonnement. Cette isolation multicouche comprend classiquement plusieurs couches intercalaires constituées de matériaux successivement réfléchissants et isolants. Pour les fluides cryogéniques dont la température est inférieure à la température de liquéfaction de l'air (en particulier l'hydrogène et l'hélium), de l'air liquéfié (mélange contenant environ 50% masse d'Oxygène liquide et 50% d'Azote Liquide) peut venir se former sur la paroi froide du réservoir intérieur en cas de rupture du vide inter-paroi. En cas de choc consécutif à cette rupture, l'isolation multicouche peut s'enflammer car elle est en contact direct avec une atmosphère enrichie en oxygène. Une telle inflammation peut avoir des conséquences graves sur l'intégrité du réservoir. Suite à des accidents, une norme européenne (EN1797) a défini les exigences liées à l'utilisation d'une isolation multicouche sur des récipients cryogéniques. Cette norme précise en particulier les compatibilités des couches isolantes avec une atmosphère enrichie en oxygène. La norme prévoit que les isolations ne doivent pas prendre feu en cas de choc (énergie du choc égale à 100 Joules) dans une atmosphère de liquide cryogénique composée pour moitié d' azote et pour moitié d' oxygène (proportions exprimées en masse). Les isolants comportant des feuilles réfléchissantes en matériaux polymère aluminisés (du type Mylar ) ne sont pas utilisables car les polymères en question ne sont pas compatibles vis-à-vis de l'oxygène en raison de la réglementation qui s'appuie sur la norme EN1797. Les isolants multicouche acceptés sont du type comportant une couche d'aluminium par exemple de 12n à 15 m et du papier de verre intercalaire d'épaisseur par exemple de 89 m. Ces combinaisons multicouches sont employées avec satisfaction dans l'industrie pour isoler de gros conteneurs (typiquement des conteneurs de plusieurs milliers de litres d'hydrogène liquide). Les réservoirs d'hydrogène liquide embarqués pour des applications automobiles ont des capacités plus réduites (typiquement entre 60 et 200 litres). Ces réservoirs comportent en général de nombreuses tuyauteries d'entrée et de sortie du réservoir pour assurer notamment : les remplissages de liquide, les soutirages de liquide, les soutirages de gaz, et le passage de sondes de niveau. Chaque piquage dans le réservoir crée une discontinuité dans la surface isolée qui nuit à la bonne isolation du réservoir. En effet, dans une isolation comprenant des couches conductrices (aluminium par exemple), si ces couches entrent en contact l'une contre l'autre ou avec un tube, elles perdent au moins une partie de leurs propriétés d'écran thermique vis-à-vis du rayonnement entrant sur l'enveloppe interne. La conception de ces réservoirs est faite de manière à limiter le nombre de ces discontinuités et il est communément admis qu'une seule discontinuité dans l'isolation non traitée avec soin lors du processus de fabrication engendre des pertes thermiques de l'ordre de 0.5 Watt, ce qui représente environ le tiers de la perte thermique nominale du réservoir. Quel que soit le soin apporté, il est donc très difficile d'isoler ces réservoirs avec une multicouche conducteur/papier de verre de façon satisfaisante car la moindre négligence lors du processus de fabrication dégrade de manière importante les performances thermique du réservoir. Un but de la présente invention est de pallier tout ou partie des inconvénients de l'art antérieur relevés ci-dessus. A cette fin, le procédé selon l'invention, par ailleurs conforme à la définition générique qu'en donne le préambule ci-dessus, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte : - une étape de détection d'un choc au niveau du réservoir et/ou d'une variation de pression au sein de l'espace inter-paroi, et en cas de détection d'un choc au niveau du réservoir ayant une intensité déterminée et/ou d'une variation de pression déterminée au niveau de l'espace inter-paroi, - une étape de génération d'un flux de gaz inerte au sein de l'espace inter-paroi. Un autre but de l'invention est de proposer un dispositif protection d'un réservoir cryogénique. Selon une particularité de l'invention, le dispositif protection d'un réservoir cryogénique comprend des moyens de détection d'un choc et/ou d'une variation de pression, des moyens d'inertage aptes à délivrer un flux de gaz inerte, des moyens de libération coopérant avec les moyens de détection et les moyens d'inertage pour commander la délivrance d'un flux de gaz inerte par les moyens d'inertage lorsque les moyens de détection détectent un choc d'une intensité déterminée et/ou d'une variation de pression déterminée. Selon une particularité avantageuse, les moyens de détection sont aptes à détecter un choc thermique pour commander la délivrance d'un flux de gaz inerte par les moyens d'inertage lors d'un choc thermique d'une intensité déterminée. Un autre but de l'invention est de proposer un réservoir cryogénique comportant un tel dispositif de protection. A cette fin le réservoir cryogénique selon l'invention comprenant deux enveloppes concentriques, respectivement intérieure et extérieure, l'enveloppe intérieure étant destinée à contenir un fluide ou un mélange de fluides, les deux enveloppes délimitant entre elles un espace inter-paroi dans lequel règne une pression dite basse, est essentiellement caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de protection conforme à l'une quelconque des caractéristiques ci-dessus, les moyens de détection étant conformés pour détecter un choc au niveau du réservoir et/ou une variation de pression au sein de l'espace inter-paroi, les moyens d'inertage étant aptes à délivrer un flux de gaz inerte au sein de l'espace inter-paroi. Par ailleurs, l'invention peut comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les moyens d'inertage comprennent une réserve de gaz inerte sous pression, - les moyens de libération comportent un système de type fusible ou amovible apte libérer un passage entre les moyens d'inertage et l'espace inter- paroi, - le dispositif de protection comporte un boîtier monté sur l'enveloppe extérieure et communicant avec l'espace inter-paroi, une barrière fusible empêchant un flux de gaz inerte entre les moyens d'inertage et l'espace inter-paroi, les moyens de libération comportant un percuteur soumis d'une part à la pression dans l'espace inter-paroi et, d'autre part, à l'action de moyens de rappel, le percuteur étant apte à se déplacer relativement au boîtier entre une position inactive vis à vis de la barrière fusible et une position active provoquant la rupture de la barrière fusible, - le réservoir comporte des moyens formant soupape de sécurité vers l'atmosphère prévus pour évacuer vers l'atmosphère une partie du flux de gaz inerte délivré par les moyens d'inertage dans le cas d'une surpression déterminée, - le réservoir a une capacité inférieure à deux mille litres et de préférence inférieure à 500 litres, - les moyens d'inertage comprennent de l'hélium pour permettre la détection d'une éventuelle fuite. D'autres particularités et avantages apparaîtront à la lecture de la description ci-après, faite en référence aux figures dans lesquelles : - la figure 1 représente une vue en coupe schématique d'un exemple de réalisation d'un réservoir selon l'invention, - la figure 2 représente une vue en coupe schématique d'un détail de la figure 1, illustrant un dispositif de protection selon un exemple de réalisation de l'invention. Le réservoir 11 cryogénique représenté à la figure 1 comporte une première enveloppe intérieure 13 destinée à contenir un fluide ou un mélange de fluides 17, par exemple un mélange d'hydrogène liquide et gazeux. Le réservoir 11 comporte une seconde enveloppe extérieure 12. L'enveloppe extérieure 12 est disposée de façon concentrique autour de l'enveloppe 13 intérieure. Les deux enveloppes 13, 12 délimitent entre elles un espace inter-paroi 14 dans lequel règne une pression de travail dite basse (une pression par exemple inférieure à 10.3 mbar). Classiquement, l'espace inter-paroi 14 contient des moyens 16 formant support du réservoir intérieur 13. L'espace inter-paroi 14 contient par ailleurs des moyens 18 d'isolation, tels qu'une multicouche conductrice ou non. Par exemple, les moyens 18 d'isolation comprennent une multicouche comportant une combinaison de polyéthylène téréphtalique aluminisé et de papier de verre. Classiquement, le réservoir 11 comprend également, débouchant dans l'enveloppe intérieure 13 : un tube de remplissage 19, un tube de soutirage de gaz 20 et un tube 21 de réchauffage du liquide 17 afin de maintenir en pression le réservoir lors du soutirage du gaz par la tubulure 20. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, le réservoir 11 comporte un dispositif de protection 15 permettant une purge par gaz inerte de l'espace inter-paroi 14. Le dispositif de protection 15, représenté plus en détail à la figure 2 comporte un boîtier 3 ou collecteur monté sur le réservoir 11. Le boîtier 3 traverse l'enveloppe 12 extérieure du réservoir 11 et communique avec l'espace inter-paroi 14. Une bouteille 7 de gaz inerte sous pression est montée sur le boîtier 3, par exemple par vissage, du côté extérieur au réservoir 11. La bouteille 7 de gaz inerte est refermée par une membrane 6 étanche et fusible. Par exemple, la bouteille 7 contient de l'argon et/ou de l'hélium et/ou de l'azote ou tout autre gaz ou mélange équivalent à une pression comprise de préférence entre 5 et 700 bar. De préférence, une partie du fluide sous pression dans le réservoir de gaz inerte 7 (typiquement 2 à 4% volumique) est de l'hélium afin de pouvoir détecter une fuite de la membrane 6 par exemple par spectrométrie pendant le cycle de production du réservoir 7. L'extrémité du boîtier 3 faisant saillie dans l'espace inter-paroi 14 comporte un orifice 10 apte à permettre la communication entre l'intérieur du boîtier 3 et l'espace inter-paroi 14. Le boîtier 3 contient un bouchon 4 étanche au vide et mobile relativement à un siège 22 formé à l'intérieur du boîtier 3. Une première face 34 du bouchon 4 est soumise à la dépression (pression basse Pin, par exemple inférieure à 10-2 mbar) régnant au sein de l'espace inter-paroi 14 tandis qu'une seconde face 44 opposée du bouchon 4 est soumise à la pression à l'extérieur du réservoir 11 (pression atmosphérique Patm). Le bouchon 4 est sollicité hors de son siège 22 par un ressort 1 (par exemple un ressort de compression). De préférence, le ressort 1 exerce sur le bouchon 4 une force d'intensité sensiblement équivalente à la moitié de la différence de pression entre les deux faces du bouchon ((Patm -Pin)/2). L'étanchéité du siège 22 est réalisée par un ou plusieurs joints toriques (non réprésentés) située dans des gorges sur la face cylindrique du bouchon 4. La face 44 du bouchon 4 soumise à la pression atmosphérique Patm comporte un pointeau 5 prévu pour pouvoir coopérer avec la membrane 6. De préférence, lorsque le bouchon 4 est sorti de son siège 22, des moyens mécaniques (non représentées) empêchent le retour du bouchon 4 dans son siège 22 (par exemple par des formes conjuguées du bouchon 4 et du siège 22). En cas de rupture du vide au sein de l'espace inter-paroi 14, la force exercée par la dépression Pin sur le bouchon 4 cesse et l'effort du ressort 1 devient suffisant pour pousser le bouchon 4 hors de son siège 22. L'extrémité du pointeau 5 vient alors frapper et percer la membrane 6 libérant ainsi le gaz de la bouteille 7. Le gaz sous pression de la bouteille rejoint alors l'espace inter-paroi 14 via l'orifice 10. Avantageusement, l'espace intérieur du boîtier 3 peut comporter une évacuation 8 vers l'extérieur via une soupape de sécurité évacuant une surpression de gaz inerte. La soupape 8 protège le système en cas de fuite de la membrane 6. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à l'exemple de réalisation décrit ci-dessus. Ainsi, en variante ou en combinaison, la purge par gaz inerte de l'espace inter-paroi 14 peut être déclenchée en cas de choc sur le réservoir. La purge peut notamment être déclenchée automatiquement en fonction de la réponse d'un détecteur de choc (accéléromètre notamment) sensible aux contraintes subies par le réservoir 11. Un tel système peut être analogue aux dispositifs à déclenchement mécanique et/ou pyrotechnique de systèmes de protection par sac gonflable ( Airbag ). Il peut être aussi un moyen mécanique ou magnétique de translation du bouchon 4 ou de mise en vide de la face 44. Par exemple, le système de déclenchement de l'inertage peut être également thermique avec un alliage métallique eutectique permettant l'ouverture de la membrane 6 en cas d'échauffement par exemple lors d'un feu extérieur au système. Les moyens de détection d'un choc du système sont donc de préférence aptes à détecter un choc thermique . On conçoit donc aisément que l'invention, tout en étant de structure simple et peu coûteuse permet une protection efficace des réservoirs cryogéniques en cas d'accident. L'invention permet d'empêcher tout risque de concentration d'oxygène à proximité de la paroi froide de l'enveloppe intérieure par purge de l'inter- paroi avec un excès de gaz inerte provenant d'une source 7. L'invention permet ainsi notamment d'utiliser des isolations multicouches comportant une couche réfléchissante non conductrice (et donc en matériau inflammable tel qu'un polymère). Le gaz inerte envoyé dans l'espace inter paroi 14 en cas de choc se solidifie au contact de la paroi externe froide de l'enveloppe 13 intérieure. Ce gaz inerte solidifié forme alors une couche solide qui isole thermiquement et mécaniquement cette enveloppe 13. La température de la partie du réservoir soumise à l'air est alors supérieure à la température de liquéfaction de l'air. Le risque d'enrichissement en oxygène dans des zones comportant des matériaux non compatibles (inflammables) peut ainsi être évité
Procédé de protection d'un réservoir cryogénique, le réservoir (11) comportant deux enveloppes concentriques (12, 13) délimitant entre elles un espace inter-paroi (14) dans lequel règne une pression dite basse, le procédé comportant :- une étape de détection d'un choc au niveau du réservoir (11 ) et/ou d'une variation de pression au sein de l'espace inter-paroi (14), et en cas de détection d'un choc au niveau du réservoir (11) ayant une intensité déterminée et/ou d'une variation de pression déterminée au niveau de l'espace inter-paroi (14),- une étape de génération d'un flux de gaz inerte au sein de l'espace inter-paroi (14).
1. Procédé de protection d'un réservoir cryogénique, le réservoir (11) comportant deux enveloppes concentriques (12, 13) délimitant entre 5 elles un espace inter-paroi (14) dans lequel règne une pression dite basse, le procédé comportant : - une étape de détection d'un choc au niveau du réservoir (11) et/ou d'une variation de pression au sein de l'espace inter-paroi (14), et en cas de détection d'un choc au niveau du réservoir (11) ayant une intensité déterminée et/ou d'une variation de pression déterminée au niveau de l'espace inter-paroi (14), - une étape de génération d'un flux de gaz inerte au sein de l'espace inter-paroi (14). 2. Dispositif de protection d'un réservoir cryogénique comprenant des moyens (1, 3, 4) de détection d'un choc et/ou d'une variation de pression, des moyens (7, 10) d'inertage aptes à délivrer un flux de gaz inerte, des moyens de libération (5, 6) coopérant avec les moyens (1, 3, 4) de détection et les moyens (7, 10) d'inertage pour commander la 20 délivrance d'un flux de gaz inerte par les moyens (7, 10) d'inertage lorsque les moyens (1, 3, 4) de détection détectent un choc d'une intensité déterminée et/ou d'une variation de pression déterminée. 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (1, 3, 4) de détection sont aptes à détecter un choc thermique 25 pour commander la délivrance d'un flux de gaz inerte par les moyens (7, 10) d'inertage lors d'un choc thermique d'une intensité déterminée. 4. Réservoir cryogénique comportant deux enveloppes concentriques (13, 12), respectivement intérieure et extérieure, l'enveloppe intérieure (13) étant destinée à contenir un fluide ou un 30 mélange de fluides, les deux enveloppes (13, 12) délimitant entre elles un espace inter-paroi (14) dans lequel règne une pression dite basse, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif de protection conforme à la 2 ou 3, les moyens (1, 3, 4) de détection étant conformés 10 15pour détecter un choc au niveau du réservoir (11) et/ou une variation de pression au sein de l'espace inter-paroi (14), les moyens (7, 10) d'inertage étant aptes à délivrer un flux de gaz inerte au sein de l'espace inter-paroi (14). 5. Réservoir selon la 4, caractérisé en ce que les moyens (7, 10) d'inertage comprennent une réserve de gaz inerte sous pression. 6. Réservoir selon la 4 ou 5, caractérisé en ce que les moyens de libération (5, 6) comportent un système de type fusible ou amovible apte à libérer un passage entre les moyens (7, 10) d'inertage et l'espace inter-paroi (14). 7. Réservoir selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le dispositif de protection comporte un boîtier (3) monté sur l'enveloppe (12) extérieure et communicant avec l'espace inter- paroi (14), une barrière fusible (6) empêchant un flux de gaz inerte entre les moyens (7, 10) d'inertage et l'espace inter-paroi (14), les moyens de libération comportant un percuteur (4, 5) soumis d'une part à la pression dans l'espace inter-paroi (14) et, d'autre part, à l'action de moyens (1) de rappel, le percuteur (4, 5) étant apte à se déplacer relativement au boîtier (3) entre une position inactive vis à vis de la barrière fusible (6) et une position active provoquant la rupture de la barrière fusible (6). 8. Réservoir selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (8) formant soupape de sécurité vers l'atmosphère prévus pour évacuer vers l'atmosphère une partie du flux de gaz inerte délivré par les moyens (7, 10) d'inertage dans le cas d'une surpression déterminée. 9. Réservoir selon l'une quelconque des 4 à 8, caractérisé en ce que le réservoir a une capacité inférieure à deux mille litres et de préférence inférieure à 500 litres. 10. Réservoir selon l'une quelconque des 4 à 9, caractérisé en ce que les moyens de libération (5, 6) et/ou de détection sont dimensionnés de façon à commander la délivrance d'un flux de gaz inerte lorsque l'espace inter-paroi (14) subit une augmentation depression de l'ordre de la moitié de la différence de pression entre d'une part la pression (Patm) à l'extérieur du réservoir (11) et, d'autre part, la pression dite de travail (Pin) au sein de l'espace inter-paroi (14). 11. Réservoir selon l'une quelconque des 4 à 10, caractérisé en ce que les moyens d'inertage (7, 10) comprennent de l'hélium pour permettre la détection d'une éventuelle fuite.
F
F17
F17C
F17C 13,F17C 3
F17C 13/00,F17C 3/08
FR2889680
A1
AILERON PERMEABLE
20,070,216
L'invention se rapporte à un aileron destiné à équiper un véhicule découvrable. Elle se rapporte également aux véhicules découvrables de type cabriolet tels que les véhicules à toit rétractable ou amovible, en particulier des véhicules possédant deux rangés le sièges. De tels toits peuvent être par exemple des hard-top, des toits rigides pliables ou encore en des toits à capotes souples. Ce type de véhicule est habituellement sujet à des circulations et remous d'air turbulent à l'intérieur de l'habitacle qui sont particulièrement gênants pour les passagers occupants les sièges arrière (voir figure 1). En effet, une partie de l'air qui passe au dessus du pare-brise ne s'écoule pas au dessus du véhicule mais pénètre dans le volume occupé par la tête des passagers. Une solution habituellement retenue pour limiter cet inconvénient consiste à placer une cloison ou un filet anti-remous transversalement au véhicule, à l'arrière des têtes des occupants. Habituellement cette cloison ou ce filet s'étend verticalement. Il ne s'agit toutefois pas d'une solution optimale, en particulier pour des véhicules à double rangée de sièges. Un but de l'invention est de réduire substantiellement voire de supprimer ces circulations et remous d'air turbulents. Pour cela, il est proposé de disposer un aileron déflecteur perméable à l'air, de préférence transversalement au véhicule, dans une zone de l'habitacle en amont des zones de turbulences potentielles pour les passagers arrière. L'aileron est perméable à l'air, c'est-à-dire qu'il possède une structure ou des orifices 25 ou des canaux permettant un passage d'air à travers lui, de préférence transversalement à sa surface principale. De préférence le taux de perméabilité de l'aileron sera compris entre 20 et 50%, c'est-à-dire que la surface occupée par les orifices représentera entre 20 et 50 % d'une surface donnée de l'aileron. Lorsque l'aileron est disposé avec une certaine inclinaison par rapport aux flux d'air, il joue aérodynamiquement, de part de sa perméabilité, un rôle de brise-vent ; c'est-à-dire qu'il permet de réduire de façon substantielle les phénomènes de turbulences et de pulsations à son aval (voir filets F2b sur les figures 2 et 7) et donc à l'intérieur de l'habitacle (en vitesse moyenne locale, en vitesse de pointe locale et en intensité de turbulences). L'aileron étant par ailleurs déflecteur, il permet en outre de dévier une partie du flux d'air au-dessus des occupants des sièges arrières de manière à ce qu'une partie du flux (F2a sur les figures 2 et 7) recolle plus loin vers l'arrière au niveau du capot de coffre arrière. De plus, l'aileron perméable n'engendre que très peu de traînée et de portance par rapport à un aileron plein, ce qui permet d'assurer un comportement sain au véhicule. L'aileron perméable, de part la faible traînée et portance générée, n'a donc que très peu d'influence sur le comportement aérodynamique du véhicule. À titre de comparaison, un aileron plein ( non perméable) placé en inclinaison par rapport au sens de marche du véhicule peut engendrer un délestage du véhicule et donc une perte d'adhérence. La position de l'aileron sur le véhicule dépendra évidemment du profil aérodynamique de ce véhicule, par exemple de la forme et de l'inclinaison du pare-brise, des capots avant et arrière etc.. Pour obtenir une bonne efficacité, l'aileron sera disposé de préférence: - son bord avant à un niveau inférieur à celui de la traverse de pare-brise de façon à 20 recevoir les filets d'air (F2, figure 1 et 7) provenant du pare-brise, et/ou - son bord avant à l'amont des passagers arrières, sensiblement à la verticale des dossiers des sièges avant de façon à recevoir les filets d'air (F2) provenant du pare-brise, et/ou, - avec une inclinaison de l'ordre de 10 à 30 par rapport à l'horizontale pour assurer 25 l'effet de brise vent (F2b) et l'effet déflecteur (F2a). Plus précisément le bord arrière de l'aileron sera plus haut que le bord avant. Il est à noter que l'angle d'inclinaison R par rapport à l'horizontale pourra être ajusté automatiquement en fonction de la vitesse du véhicule et/ou du niveau de turbulences détectées par des capteurs: ainsi l'inclinaison pourra être plus faible à grande vitesse qu'à petite vitesse (voir figure 3 et 4 pour les moyens de réglage de l'inclinaison). 2889680 3 L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ciaprès faite à titre d'exemple au regard du dessin qui représente: La figure 1 représente une vue latérale d'un véhicule découvert, selon l'état de la technique illustrant, le phénomène de turbulences d'air dans l'habitacle. La figure 2 représente une vue latérale d'un véhicule équipé d'un aileron perméable selon l'invention et son effet sur les flux d'air. Les figures 3A à 3D représentent différents modes de réalisation d'un aileron selon l'invention. La figure 4 montre une vue de dessus d'un véhicule selon l'invention avec un aileron 10 du type figure 3D Les figures 5 et 6 représentent des vues agrandies de différentes réalisations de la partie perméable de l'aileron. La figure 7 représente une vue latérale d'un véhicule équipé d'un mangeur à couche limite et d'un aileron perméable. La figure 8 montre une vue agrandie du mangeur a couche limite de la figure 7. En se reportant au dessin, on voit en figure 1 un véhicule 1 découvrable non équipé de l'invention. On voit qu'une partie de flux d'air fuyant le long de la traverse 3 supérieure du pare-brise pénètre dans l'habitacle. En figure 2, on a représenté un véhicule comportant un aileron 2 déflecteur selon l'invention. On voit que cet aileron est disposé en sorte que son bord avant 2A soit à un niveau inférieur à celui de la traverse 3 de pare-brise de façon à recevoir les filets d'air (F2, figure 1 et 7) provenant du pare-brise. Son bord avant 2A est à l'amont des passagers 4 arrières, sensiblement à la verticale des dossiers des sièges avant de façon à recevoir les filets d'air (F2) provenant du pare-brise. Il est incliné en sorte que son bord arrière 2B soit plus haut que le bord avant. De préférence, il aura une inclinaison R de l'ordre de 10 à 30 par rapport à l'horizontale pour assurer l'effet de brise vent (F2b) et l'effet déflecteur (F2a).Le flux d'air frappe sa face supérieure ou principale. En Figure 3A, l'aileron est réalisé dans un matériau qui plein a été pourvu d'orifices 5 traversants. De tels orifices 5 sont illustrés par exemple sur la figure 6A,B,C. La section de ces orifices traversants peut être circulaire, oblong, triangulaire ou autres. La section peut varier au long de l'axe voire plusieurs canaux se ramifier. En Figures 3B, l'aileron possède une partie avant 6A transversale et une partie arrière 6B transversale reliées entre elles par des plaques 7 ou des toiles 7 pourvues d'orifices comme illustré par exemple sur les figures 5 et 6. Dans le cas de toiles, les parties avant et arrière sont rigidement solidarisées par des 10 entretoises 8 ou forme un cadre (cadre 11 sur la figure 4). En Figure 3C, l'aileron possède un élément avant et un élément arrière sensiblement arrondi et reliés entre eux: une toile pourvue d'orifices, illustrée par exemple sur les figures 5 et 6, est tendue autour des deux éléments avant et arrière. En Figure 3D, l'aileron est analogue à celui de la figure 3C mais la toile n'est tendue que d'un côté des deux éléments à savoir la face supérieure ou principale. Dans ces quatre figures 3A à 3D, on pourra remarquer que l'aileron 2 possède vers l'avant une barre transversale, la barre étant articulée sur un axe 9 articulé sur des pieds directement ou indirectement solidaires de la caisse. Cette disposition permet d'une part le réglage de l'inclinaison de l'aileron. Elle permet d'autre part, lorsque l'habitacle est recouvert de son toit, l'effacement de l'aileron qui vient alors se placer contre une surface intérieure du toit ou contre le dossier du siège avant. Le rappel de l'aileron pourra être réalisé par des moyens élastiques tels que des ressorts de torsions disposées au voisinage de l'axe 9. Dans ce cas, l'inclinaison de l'aileron pourra varier automatiquement en fonction de la vitesse du véhicule et constituera un moyen de réglage automatique de l'inclinaison. Il est également possible de réaliser la liaison de l'aileron au véhicule de façon à pouvoir détacher aisément celui-ci du véhicule grâce a des moyens de liaison libérables. Une motorisation électrique permet de régler et positionner l'orientation de l'aileron perméable déflecteur. Au lieu d'une motorisation électrique, on peut utiliser des moyens mécaniques. La figure 4 montre une vue de dessus d'un véhicule selon l'invention avec un aileron du type figure 3D: l'aileron 2 possède un cadre 11 sensiblement rectangulaire possédant les pivots latéraux et/ou des moyens de liaison libérables reliés à des pieds de support eux-mêmes reliés à la caisse. Une toile 7 est tendue sur le cadre 11. Il est à noter que les pieds 10 peuvent être avantageusement des éléments de guidage/d'étanchéité des vitres latérales. Dans une autre variante ( non représentée), l'aileron est fractionné en deux tronçons en sorte que chaque tronçon indépendant soit porté par un siège avant, par exemple par, le dossier du siège. Cela facilite l'accès aux places arrières dans le cas d'un véhicule coupé. L'aileron peut être rabattu soit contre l'appui tête soit contre le dossier. Les figures 5 et 6 représentent des vues agrandies de différentes réalisations de la partie perméable de l'aileron. Sur les figures 5A à 5C, il s'agit d'une structure à mailles 12 dont les mailles sont formées entre des fils 13 (figures 5A et 5b) ou des bandelettes 14 (figure 5C) entrecroisés. Les fils ou les bandelettes peuvent être souples mais avantageusement tendu(e)s ou rigides. Il est obtenu une structure formant un treillis ou une grille. Afin d'augmenter leur résistance mécanique, les fils ou les bandelettes pourront être reliées à leurs intersections, par exemple par soudage ou par collage. Les mailles ont ici la forme de carrés ou de losanges, mais peuvent prendre d'autres formes. La structure à bandelettes entrecroisées peut être réalisée sous forme cannée. De telles structures à mailles pourront avantageusement être des matériaux souples mais tendus, tels que des toiles, obtenus par exemple par tissage et fixés sur un cadre rigide. Les figures 6A à 6C représentent une structure ajourées par des ouvertures 5 traversant les plaques de part en part dans le sens de l'épaisseur. Les ouvertures peuvent prendre différentes formes telles que circulaires (figure 6A), en forme de triangle (figure 6B), oblong (figure 6C) de nid d'abeille ou autres. La mise en forme pourra par exemple être réalisée par injection, par moulage ou par des procédés associant des fibres et des résines durcissables: la matière de la structure 2889680 6 aura alors une forme continue ce qui permettra la conservation d'une forme donnée et améliorera la résistance. Par forme donnée on entend aussi bien le motif de la trame, c'est-à-dire l'ensemble des mailles, que la forme générale en volume de l'aileron. Les figures 7 et 8 montrent un élément 15 additionnel, appelé mangeur 15 à couche limite permettant d'améliorer l'aérodynamisme et ainsi, en combinaison avec l'aileron 2 perméable augmenter l'efficacité de ce dernier. Ce système fonctionne et produit son effet indépendamment de l'aileron mais combiné avec ce dernier, il en améliore l'efficacité. La figure 7 représente une vue latérale d'un véhicule équipé d'un mangeur à couche limite et d'un aileron perméable. La figure 8 montre une vue agrandie du mangeur a couche limite de la figure 7; sur la figure 8A, le toit 16 est en place par-dessus le mangeur à couche limite et assure l'étanchéité grâce a un joint 17 situé à l'avant et venant en contact avec la traverse de pare-brise. Sur la figure 8B, le toit est retiré ou escamoté et le mangeur à couche limite produit son effet, c'est-à-dire qu'il prélève un/des flux d'air (F3) dans un canal d'entrée et dirige ce/ces flux d'air dans une zone située sous le pare-brise. De cette manière la pression sous le mangeur à couche limite augmente légèrement ce qui évite au filet F2 passant juste au-dessus du mangeur à couche limite de subir une forte dépression au passage entre le pare-brise et l'habitacle ce qui réduit les turbulences créées et permet d'envoyer le filet d'air F2 dépourvu de turbulences vers l'aileron perméable qui produit son effet comme décrit en relation avec la figure 2. L'effet du mangeur a couche limite a été représenté par une représentation d'un profil de vitesse sur les figure 1 et figure 7 représentant les vitesses d'écoulement de l'air au- dessus de la traverse de pare-brise selon l'axe vertical Z. Sur la figure 7, on constate que la vitesse des filets d'air au niveau du bord de fuite du mangeur a couche limite est très peu affectée et génère donc très peu de turbulences, contrairement à l'effet produit par la traverse de pare-brise illustrée à la figure 1 qui engendre de grandes variations de vitesse et donc des turbulences sur le filet F2. L'effet du mangeur a couche limite peut encore être amélioré en donnant à son bord 15 A de fuite une forme effilée (voir figure 8). Ce mangeur de couche limite est, par exemple, constitué d'une structure portée par la traverse du pare-brise. Cette structure comporte des canaux comprenant, depuis l'entrée de l'air, une partie 18A supérieure s'étendant vers l'arrière, une partie 18B dite de contournement guidant le flux vers le canal 18C dit inférieur guidant le flux vers la face interne du pare-brise. Il est à noter que les filets ou flux d'air considérés ci-dessus s'écoulent sensiblement sur toute la largeur de l'habitacle soit de façon continue, soit de façon segmentée par plusieurs canaux parallèles entre eux et s'écoulant longitudinalement. Cette dernière caractéristique permettra de diminuer la sensibilité aux vents latéraux. Dans ce dernier cas, le véhicule comprend donc des moyens destinés à segmenter le flux d'air en plusieurs flux sensiblement parallèles entre eux et s'écoulant longitudinalement
L'invention a pour objet un aileron déflecteur destiné à équiper un véhicule découvrable caractérisé en ce qu'il est perméable à l'air. Elle a également pour objet le véhicule pourvu de cet aileron.
Revendications 1. Aileron déflecteur destiné à équiper un véhicule découvrable caractérisé en ce qu'il est perméable à l'air. 2. Aileron déflecteur selon la 1 caractérisé en ce que la perméabilité de l'aileron est comprise entre 20 et 50 %. 3. Aileron déflecteur selon la 1 ou 2 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'orientation et de fixation directement ou indirectement sur la caisse du véhicule. 4. Véhicule découvrable comprenant un l'aileron (2) déflecteur perméable à l'air destiné à réduire les turbulences dans l'habitacle lorsque le véhicule est 15 découvert. 5. Véhicule selon la 4, comprenant deux rangées des sièges, caractérisé en ce que ledit aileron (2) est placé, dans le sens d'écoulement de l'air, en amont des passagers (4) arrières. 6. Véhicule selon l'une des précédentes caractérisé en ce que 20 l'aileron (2) s'étend sensiblement transversalement au véhicule de sorte à recevoir un flux d'air dévié par le pare-brise. 7. Véhicule selon la 6 caractérisé en ce l'aileron (2) est en un ou deux tronçons. 8. Véhicule selon l'une quelconque dies 4 à 7 caractérisé en ce que 25 l'aileron présente une surface principale recevant ledit flux d'air, la surface étant inclinée par rapport à l'horizontale d'un angle ( R)de préférence compris entre 10 et 30 . 9. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes dans lequel la perméabilité de l'aileron est comprise entre 20 et 50 %. 10. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que l'aileron possède une structure présentant des orifices (5) traversant ladite structure et réalisant la perméabilité. 11. Véhicule selon la 10 caractérisé en ce que la structure de l'aileron est constituée de toile(s) et/ou de plaque(s) ajourée(s). 12. Véhicule selon la l 1, caractérisée en ce que la structure est tendue sur un cadre porteur (11) . 13. Véhicule selon l'une des précédentes dans lequel l'aileron est porté par un axe (9) permettant d'ajuster son inclinaison. 14. Véhicule selon la 13 caractérisé en ce qu'il comprend des moyens élastiques de rappel de l'aileron disposés au voisinage de l'axe (9). 15. Véhicule selon la 4 ou 13 dans lequel l'aileron est porté sur le véhicule par des pieds (10) solidaires de la caisse. 16. Véhicule selon la 4 ou 13 caractérisé en ce que l'aileron est porté par le siège avant. 17. Véhicule selon la 4 ou 15 ou 16 caractérisé en ce que l'aileron est monté de façon détachable sur le véhicule grâce a des moyens de liaison libérable. 18. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un dispositif (15) dit mangeur à couche limite disposé au voisinage d'une traverse de pare-brise de manière à diriger un flux d'air vers une surface principale de l'aileron. 19. Véhicule selon la 18 caractérisé en ce que le mangeur à couche limite possède un bord (15A) de fuite effilé. 20. Véhicule selon la 18 caractérisé en ce que le véhicule présente des moyens destinés à segmenter le flux d'air en plusieurs flux sensiblement parallèle entre eux et s'écoulant longitudinalement.
B
B60
B60J
B60J 7
B60J 7/22
FR2902248
A1
CIRCUIT D'ANNULATION DE DECALAGE A COURANT CONTINU ET AMPLICATEUR A GAIN PROGRAMMABLE UTILISANT CELUI-CI
20,071,214
Domaine de l'invention La présente invention concerne un circuit d'annulation de décalage à courant continu et un amplificateur à gain programmable utilisant celui-ci. Plus particulièrement, l'invention concerne un circuit d'annulation de décalage à courant continu comportant une résistance d'annulation de décalage à courant continu connectée entre une borne inverseuse et une borne non inverseuse d'un amplificateur opérationnel, et un amplificateur à gain programmable (AGP) utilisant celui-ci. Description de l'art connexe En général, un amplificateur opérationnel est considéré comme idéal lorsque sa tension d'entrée est de 0 et sa tension de sortie est de 0 . Toutefois, en fait, l'amplificateur opérationnel (OPAmp) a une tension de sortie modérée, à savoir une tension de décalage même à une tension d'entrée de 0 . Ce décalage à courant continu (CC) se produit en raison d'une structure interne de l'amplificateur opérationnel. En conséquence, l'amplificateur opérationnel peut être équipé d'un ajusteur de décalage destiné à ajuster le décalage à courant continu de sorte que la tension de sortie soit de 0 à la tension d'entrée de 0 . Le décalage à courant continu (CC), s'il est présent, peut affecter de manière préjudiciable le traitement d'une source de signal normale. Ainsi, l'existence du décalage à courant continu est le facteur le plus décisif de la performance des dispositifs de télécommunication sans fil. En particulier, un signal analogique fourni en entrée à un convertisseur de courant alternatif (A/N (analogique/numérique)) d'un émetteur-récepteur RF chaotique est hautement prédisposé au décalage à courant continu, qui devrait ainsi être éliminé nécessairement. La figure 1 est un schéma de principe illustrant partiellement un récepteur d'un émetteur-récepteur RF 15 chaotique. Comme le montre la figure 1, un signal fourni en entrée à un convertisseur A/N 104 est délivré à partir d'une antenne à travers un détecteur 101 et un filtre passe-bas (FPB) 102. Le signal délivré à partir de 20 l'antenne et détecté par le détecteur 101 est affecté par un évanouissement multitrajet ou des signaux d'interférence environnants. Ceci amène donc le signal détecté à être non uniforme en taille et à fluctuer de manière instable. Cela influence le convertisseur A/N 25 104 destiné à convertir le signal analogique en une impulsion numérique, rendant le signal difficilement discernable. En conséquence, le signal détecté, avant d'être fourni en entrée au convertisseur A/N, devrait être traité pour avoir une taille constante. Cette 30 fonction est exécutée par un amplificateur à gain programmable 103. La figure 2 est un schéma de principe illustrant un amplificateur à gain programmable (AGP) classique. L'AGP montré sur la figure 2 comprend trois amplificateurs opérationnels 201, 202 et 203. Le premier amplificateur opérationnel 201 comporte une borne inverseuse à laquelle un signal détecté est fourni en entrée par l'intermédiaire de résistances 221 et 222. Une sortie de l'amplificateur opérationnel 201 est renvoyée à la borne inverseuse du premier amplificateur opérationnel 201 par l'intermédiaire de la résistance 223 et du condensateur 231. La borne inverseuse du premier amplificateur opérationnel 201 comporte une résistance d'entrée variée par un interrupteur 211 qui s'éteint/s'allume en réponse à un signal de commande numérique, commandant ainsi le gain du premier amplificateur opérationnel 201. Le deuxième amplificateur opérationnel 202 comporte une borne inverseuse à laquelle la sortie du premier amplificateur opérationnel 201 est fournie en entrée via les résistances 224, 225 et 226. Une sortie du deuxième amplificateur opérationnel 202 est renvoyée à la borne inverseuse du deuxième amplificateur opérationnel 202 via une résistance 227 et un condensateur 232. La borne inverseuse du deuxième amplificateur opérationnel 202 comporte une résistance d'entrée variée par des interrupteurs 212 et 213 qui s'allument/s'éteignent en réponse à un signal de commande numérique, commandant ainsi le gain du deuxième amplificateur opérationnel 202. L'interrupteur est mis en oeuvre en réponse à un signal de commande numérique à 3 bits pour commander le gain des premier et deuxième amplificateurs opérationnels 201 et 202. Ceci maintient le gain total du AGP constant. Les condensateurs 231 et 232 peuvent être facultativement adoptés pour servir de filtre passe-bas (FPB) qui ne renvoie qu'un signal de largeur de bande basse fréquence. Le troisième amplificateur opérationnel 203 comporte une borne inverseuse à laquelle la sortie du deuxième amplificateur opérationnel 202 est fournie en entrée via une résistance 228. Une sortie du troisième amplificateur opérationnel 203 est filtrée par le FPB comprenant la résistance 229 et le condensateur 233, puis renvoyée vers la borne non inverseuse. La sortie du troisième amplificateur opérationnel 202 est fournie en entrée à la borne inverseuse du premier amplificateur opérationnel 201 via une résistance 230. Dans le AGP classique, le décalage à CC est annulé comme suit. Parmi les sorties du AGP provenant du deuxième amplificateur opérationnel 203, une composante basse fréquence est renvoyée à une entrée du AGP. Dans ce processus, la sortie du AGP de la composante basse fréquence est filtrée par le filtre passe-bas comprenant la résistance 229 et le condensateur 233, à savoir un circuit à rétroaction du troisième amplificateur opérationnel 203, puis fournie en entrée au premier amplificateur opérationnel 201, empêchant ainsi de fournir en sortie une composante à courant continu. Dans l'AGP classique, un processus de rétroaction est obligatoire pour l'annulation à courant continu, nécessitant ainsi un amplificateur opérationnel et des dispositifs d'accessoire additionnels. Cela consomme considérablement d'énergie, en conséquence, cela n'est pas approprié pour une utilisation dans des dispositifs de télécommunication mobiles fonctionnant sur une alimentation de batterie. De même, le troisième amplificateur opérationnel 203 utilisé dans la rétroaction est un amplificateur opérationnel non idéal qui requiert une annulation de décalage à courant continu. Ainsi, le troisième amplificateur opérationnel 203 agit normalement comme le FPB uniquement lorsqu'une tension continue séparée correspondant au décalage à courant continu est appliquée. De plus, l'AGP classique, lorsqu'il est configuré dans un circuit intégré, requiert une plage de connexion qui occupe un espace relativement grand. En outre, l'amplificateur opérationnel classique devrait être optimisé pour concorder avec un circuit destiné à faire varier une tension à l'extérieur du circuit intégré. RESUME DE L'INVENTION La présente invention a été réalisée pour résoudre les problèmes précédents de l'art antérieur et un aspect de la présente invention consiste donc à proposer un circuit de décalage à courant continu utilisant une résistance de décalage à courant continu et un circuit à amplificateur à gain programmable (AGP) utilisant celui-ci, permettant ainsi d'obtenir un dispositif de télécommunication sans fil consommant peu d'énergie. Selon un aspect de l'invention, le circuit d'annulation de décalage à courant continu comprend un amplificateur opérationnel pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie ; une première résistance connectée à la borne non inverseuse ; une seconde résistance connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie ; et une résistance d'annulation de décalage à courant continu connectée entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit d'annulation de décalage à courant continu comprend en outre un condensateur connecté en parallèle à la seconde résistance entre la borne inverseuse et la borne de sortie. Selon un autre aspect de l'invention, l'amplificateur à gain programmable comprend des premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu. Chacun des circuits d'annulation de décalage à courant continu comprend un amplificateur opérationnel pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie ; une première résistance connectée à la borne non inverseuse ; une seconde résistance connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie ; et un circuit d'annulation de décalage à courant continu connecté entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse, où les premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu sont connectés l'un à l'autre en série. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, les premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu comprennent chacun en outre un condensateur connecté en parallèle à la seconde résistance entre la borne inverseuse et la borne de sortie. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS Les objets, particularités et autres avantages précédents et autres de la présente invention seront plus clairement compris à partir de la description détaillée suivante prise conjointement avec les dessins annexés, dans lesquels : la figure 1 est un schéma de principe illustrant partiellement un récepteur d'un émetteur-récepteur RF chaotique selon l'art antérieur ; la figure 2 est un schéma de circuit illustrant un amplificateur à gain programmable selon l'art antérieur ; la figure 3 est un schéma de circuit illustrant un circuit d'annulation de décalage à courant continu 20 selon l'invention ; la figure 4a illustre les caractéristiques de fréquence d'une impédance d'entrée interne au niveau d'une borne non inverseuse d'un amplificateur opérationnel d'un circuit d'annulation de décalage à 25 courant continu selon l'invention ; les figures 4b et 4c illustrent les caractéristiques de fréquence d'une tension de sortie d'un circuit d'annulation de décalage à courant continu selon l'invention ; et 30 la figure 5 est un schéma de circuit illustrant un amplificateur à gain programmable selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DU MODE DE REALISATION PREFERE On décrira à présent des exemples de modes de réalisation de la présente invention en détail en référence aux dessins annexés. La présente invention peut toutefois être réalisée sous de nombreuses formes différentes et ne devrait pas être interprétée comme limitée aux modes de réalisation indiqués ici. Au lieu de cela, ces modes de réalisation sont fournis pour que cette révélation soit précise et complète, et traduisent pleinement la portée de l'invention à l'homme du métier. Sur les dessins, les formes et dimensions peuvent être exagérées à des fins de clarté, et on utilise les mêmes signes de référence pour désigner des composants identiques ou similaires sur la totalité. La figure 3 est un schéma de circuit illustrant un circuit d'annulation de décalage à courant continu (CC) 20 selon l'invention. Comme le montre la figure 3, le circuit d'annulation de décalage à courant continu de l'invention comprend un amplificateur opérationnel 301, une première résistance 302, une seconde résistance 303 25 et une résistance d'annulation de décalage à courant continu 304. L'amplificateur opérationnel 301 est pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie. La première résistance 302 est connectée à la borne non inverseuse. 30 La seconde borne 303 est connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie. La résistance d'annulation de décalage à courant continu 304 est connectée entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse. Selon un mode de réalisation de l'invention, le circuit d'annulation de décalage à courant continu peut comprendre en outre un condensateur connecté en parallèle à la seconde résistance 303 entre la borne inverseuse et la borne de sortie. On expliquera le fonctionnement et les effets du circuit d'annulation de décalage à courant continu ci-dessous en référence au circuit d'annulation de décalage à courant continu. Dans un amplificateur opérationnel idéal, le gain est infini, l'impédance d'entrée est infinie et une tension de sortie est de O. Toutefois, dans l'amplificateur opérationnel réel, le gain et l'impédance ont une valeur finie, respectivement. Spécialement, l'amplificateur opérationnel est pourvu d'une borne d'entrée ayant un élément de condensateur Cgs varié par une fréquence. L'élément de condensateur Cgs présent dans la borne d'entrée de l'amplificateur opérationnel est désigné par le signe de référence 306 sur la figure 3. Ici, l'impédance d'entrée interne Zgs de l'amplificateur opérationnel 301 satisfait l'équation 1 suivante. Zgs = 1 2nfCgs 1 Zgs 2~cfCgs ` 0(f z 'Cc.) 1 Zgs = _ ~(f s fcc) Equation 1 gs 2nfCgs A savoir, l'impédance d'entrée interne Zgs de la borne non inverseuse est variée par la fréquence f. Dans l'équation 1, fco désigne une fréquence de référence pour annuler le décalage à courant continu. Dans un cas où le signal d'entrée a une fréquence f inférieure à la fréquence de référence fco, le décalage à courant continu est annulé. Dans le même temps, dans un cas où le signal d'entrée a une fréquence supérieure au signal de référence foc, le décalage à courant continu n'est pas annulé. La figure 4a est un graphique illustrant l'impédance d'entrée interne d'une borne non inverseuse par rapport à une fréquence d'un circuit de décalage à courant continu selon l'invention. Comme le montre la figure 4a, dans un cas où le signal d'entrée a une fréquence f supérieure à fco (fafoo), l'impédance d'entrée interne Zgs se rapproche de 0, la borne non inverseuse est virtuellement mise à la masse et l'amplificateur opérationnel 301 fonctionne idéalement. D'autre part, dans un cas où le signal d'entrée a une fréquence f inférieure à foo (fsfoo), l'impédance d'entrée interne Zgs augmente infiniment. Spécifiquement, dans un cas où la fréquence est supérieure ou égale à foc, l'amplificateur opérationnel fonctionne idéalement comme on vient de le décrire. De même, l'impédance d'entrée interne Zgs de la borne non inverseuse converge vers zéro. Les bornes inverseuse et non inverseuse sont considérées court-circuitées l'une avec l'autre en raison du principe du court-circuit virtuel de l'amplificateur opérationnel idéal. Par suite, les bornes inverseuse et non inverseuse sont identiques en tension et la borne non inverseuse a une tension de O. Ici, le signal d'entrée a une tension de Vin, la borne inverseuse de l'amplificateur opérationnel a une tension de V, la première résistance a une résistance de R1r et la seconde résistance a une résistance de R2. En conséquence, V_ devient 0 et le courant I circulant dans la première résistance, une tension de sortie Vaut d'un amplificateur opérationnel 301 et le gain G peuvent être déduits de l'équation 2 suivante. I=VnùV Vn R, R1 -R Vu=V -IRZ e R2 V _ n G= VOUI =_ R 2 Vin R, Equation 2 La figure 4b est un graphique illustrant la sortie 20 d'un circuit d'annulation de décalage à courant continu de l'invention dans un cas où un amplificateur opérationnel a une fréquence supérieure à fcc. Dans un cas où l'amplificateur opérationnel a une fréquence inférieure à fcc, l'amplificateur 25 opérationnel ne fonctionne pas idéalement. Dans ce cas, le courant I circulant dans la première résistance, une tension de sortie Vaut de l'amplificateur opérationnel 301 et le gain G peuvent être obtenus selon l'équation 3 suivante. r=V.nùV- =R1 in + 1+ R1 V G=Vous R2 Vin Ri Equation 3 La figure 4c est un graphique illustrant une sortie d'un circuit d'annulation de décalage à courant continu selon l'invention dans un cas où l'amplificateur opérationnel a une fréquence inférieure à fcc. Dans l'équation 3, le gain est fixé à une valeur R2 R1 obtenue en sommant le gain opérationnel idéal et le gain d'un amplificateur (1+ R2 V R1 Vn d'un amplificateur opérationnel non idéal. A savoir, une fréquence inférieure à diminue le gain de 1 +? R V _, R1 J' foc qui est une composante de décalage à courant continu à annuler. Le circuit configuré comme on vient de le décrire sur la figure 3 peut annuler la composante à courant continu. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le circuit d'annulation de décalage à courant continu peut comprendre en outre un condensateur 305 connecté en parallèle à la seconde résistance 303 entre la borne inverseuse et la borne de sortie. Un circuit parallèle RC comportant le condensateur 305 et la seconde résistance 303 agit comme un filtre passe-bas (FPB) pour renvoyer un signal d'entrée d'uniquement une largeur de bande basse fréquence à la borne inverseuse. A savoir, le circuit parallèle RC ne sélectionne qu'une largeur de bande fréquence pour annuler le décalage à courant continu de l'amplificateur opérationnel à renvoyer, atteignant ainsi des effets plus précis d'annulation de décalage à courant continu. Comme décrit ci-dessus, la résistance d'annulation à courant continu est connectée entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse pour configurer simplement et concevoir facilement le circuit d'annulation de décalage à courant continu. Ceci réduit le nombre de dispositifs constituant le circuit d'annulation de décalage à courant continu, économisant ainsi les coûts et consommant moins d'énergie. La figure 5 est un schéma de circuit illustrant un amplificateur à gain programmable selon l'invention. En se référant à la figure 5, l'amplificateur à gain programmable (AGP) comprend un premier circuit d'annulation de décalage à courant continu 510 et un second circuit d'annulation de décalage à courant continu 520. Le premier circuit d'annulation de décalage à courant continu 510 comprend un amplificateur opérationnel 511 pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie, de premières résistances 512 et 516 connectées à la borne non inverseuse, d'une seconde résistance 513 connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie et d'une résistance d'annulation de décalage à courant continu 514 connectée entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse. De même, le second circuit d'annulation de décalage à courant continu 520 comprend un amplificateur opérationnel 521 pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie, de premières résistances 522, 526 et 528 connectées à la borne inverseuse, d'une seconde résistance 523 connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie et une résistance d'annulation de décalage à courant continu 524 connectée entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse. Ici, les premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu 510 et 520 sont connectés l'un à l'autre en série. De même, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le premier circuit d'annulation de décalage à courant continu 510 peut comprendre en outre un condensateur 515 connecté en parallèle à la seconde résistance 513 entre la borne inverseuse et la borne de sortie. De même, le second circuit d'annulation de décalage à courant continu 520 peut comprendre en outre un condensateur 525 connecté en parallèle à la seconde résistance 523 entre la borne inverseuse et la borne de sortie. On expliquera le fonctionnement et les effets de l'amplificateur à gain programmable de l'invention en référence aux dessins. Comme le montre la figure 5, dans l'amplificateur à gain programmable de l'invention, les deux circuits d'annulation de décalage à courant continu 510 et 520 sont connectés l'un à l'autre en série. Le premier circuit d'annulation de décalage à courant continu 510 annule le décalage à courant continu principalement puis le second circuit d'annulation de décalage 520 annule le décalage à courant continu de manière secondaire pour assurer une annulation de décalage à courant continu plus efficace. En se référant à la figure 5, les premières résistances 512 et 516 du premier circuit d'annulation de décalage à courant continu 510 ont chacune une résistance variée par un interrupteur 517 qui s'allume/s'éteint en réponse à un signal de commande numérique. De même, les premières résistances 522, 526 et 528 du second circuit d'annulation de décalage à courant continu 520 ont chacune une valeur de résistance variée par les interrupteurs 527 et 529 qui s'allument/s'éteignent en réponse à un signal de commande numérique. L'amplificateur à gain programmable selon un autre mode de réalisation supplémentaire de l'invention commande son gain en utilisant un signal de commande numérique à 3 bits. Le signal de commande allume/éteint les interrupteurs 517, 527 et 529 pour faire varier une résistance de la première résistance des premier et second circuits d'annulation de décalage 510 et 520. Ceci mène donc à un gain total constant du AGP. Le nombre de signaux de commande numériques du AGP n'est qu'illustratif, mais ne limite pas l'invention. Le nombre de signaux de commande numériques peut varier le nombre d'interrupteurs et de résistances qui lui sont connectés. Comme décrit ci-dessus, le AGP configuré avec les deux amplificateurs opérationnels 511 et 521 est resté plus rentable que celui classique employant trois amplificateurs opérationnels. Cela permet également de concevoir facilement l'AGP. De plus, un plus petit nombre de dispositifs globaux dissipe moins d'énergie, prolongeant ainsi le temps de fonctionnement d'un dispositif de télécommunication sans fil mobile fonctionnant sur une alimentation de batterie. Comme indiqué ci-dessus, selon des exemples de modes de réalisation de l'invention, une résistance d'annulation de décalage à courant continu est connectée entre une borne inverseuse et une borne non inverseuse d'un amplificateur opérationnel pour configurer simplement un circuit d'annulation de décalage à courant continu. Cela mène également à une configuration simple et à une conception facilitée d'un amplificateur à gain programmable (AGP). De plus, un plus petit nombre d'amplificateurs opérationnels pour l'AGP diminue le nombre global des dispositifs, économisant ainsi les coûts et consommant moins d'énergie. En conséquence, cela étend le temps de fonctionnement d'un dispositif de télécommunication mobile portable adoptant l'AGP
Dans un circuit d'annulation de décalage à courant continu, un amplificateur opérationnel est pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie. Une première résistance est connectée à la borne non inverseuse. Une seconde résistance est connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie. Une résistance d'annulation de décalage à courant continu est connectée entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse. De même, dans chacun des premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu de l'amplificateur à gain programmable, un amplificateur opérationnel est pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie. Une première résistance est connectée à la borne non inverseuse. Une seconde résistance est connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie. Un circuit d'annulation de décalage à courant continu est connecté entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse. Ici, les premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu sont connectés l'un à l'autre en série.
1. Circuit d'annulation de décalage à courant continu comprenant : un amplificateur opérationnel pourvu d'une borne 5 inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie ; une première résistance connectée à la borne non inverseuse ; une seconde résistance connectée entre la borne 10 inverseuse et la borne de sortie ; et une résistance d'annulation de décalage à courant continu connectée entre la borne inverseuse et la borne non inverseuse. 2. Circuit d'annulation de décalage à courant 15 continu selon la 1, comprenant en outre un condensateur connecté en parallèle à la seconde résistance entre la borne inverseuse et la borne de sortie. 3. Amplificateur à gain programmable comprenant : 20 des premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu dont chacun comprend : un amplificateur opérationnel pourvu d'une borne inverseuse, d'une borne non inverseuse et d'une borne de sortie ; une première résistance connectée à la 25 borne non inverseuse ; une seconde résistance connectée entre la borne inverseuse et la borne de sortie ; et un circuit d'annulation de décalage à courant continu connecté entre la borne inverseuse et la borne 30 non inverseuse, 18 dans lequel les premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu sont connectés l'un à l'autre en série. 4. Amplificateur à gain programmable selon la 3, dans lequel les premier et second circuits d'annulation de décalage à courant continu comprennent chacun en outre un condensateur connecté en parallèle à la seconde résistance entre la borne inverseuse et la borne de sortie.10
H
H03
H03F,H03G
H03F 3,H03G 3
H03F 3/189,H03G 3/20
FR2893350
A1
PROCEDE DE COMMANDE D'UN AGENT REDUCTEUR DANS UNE INSTALLATION DE POST-TRAITEMENT DE GAZ D'ECHAPPEMENT
20,070,518
La présente invention concerne un d'un moteur à combustion interne comportant une con-duite de gaz d'échappement équipée d'un catalyseur SCR dans le sens de circulation des gaz d'échappement, un système de génération d'agent réducteur comprenant une unité de génération de NOx et de CO/H2, un catalyseur d'oxydation ainsi qu'une unité combinée d'accumulation de NOx et de génération d'ammoniac dans le chemin de passage normal des gaz du système de génération d'agent réducteur et pour réduire les oxydes d'azote, en amont du catalyseur SCR, le système de génération d'agent réducteur introduit de l'ammoniac comme agent réducteur, l'unité générant NOx et CO/H2 recevant par une alimentation en carburant et par une alimentation en air, des matières premières pour générer de l'ammoniac, cette alimentation se faisant de temps en temps. Etat de la technique Pour réduire la teneur en oxydes d'azote des gaz d'échappement de moteurs fonctionnant en mode maigre, on peut utiliser des catalyseurs accumulateurs d'oxydes d'azote NOx encore appelés catalyseurs accumulateurs à réducteurs d'oxydes d'azote NOx ou en- core calyseurs NSC. Ces catalyseurs accumulateurs d'oxydes d'azote NOx fonctionnent de manière discontinue dans un mode à deux phases : dans la première phase la plus longue dite phase de fonctionne-ment en mode maigre (coefficient lambda > 1) on accumule les oxydes d'azote du moteur contenus dans les gaz d'échappement. Dans la seconde phase plus courte dite phase riche (lambda < 1) on régénère les oxydes d'azote stockés par l'intermédiaire de gaz d'échappement riches générés à l'intérieur du moteur. Dans la phase de génération, pour un fonctionnement normal d'un catalyseur NSC, on forme seulement de l'azote N2, de l'eau H2O et du dioxyde de carbone CO2 à partir des oxydes d'azote accumulés. Il est connu en principe que dans les conditions de régénération défavorables comme par exemple après une régénération très longue et/ou pour un coefficient lambda faible (lambda 0,8), une partie relativement petite des oxydes d'azote accumulés NOx est convertie en ammoniac (NH3). Dans ce cas, la formation d'ammoniac NH3 est un effet non souhaité parasitaire. En prévision de la future réglementation concernant les émissions ou rejets d'oxydes d'azote par les véhicules automobiles, il faut un traitement aval des gaz d'échappement ou post-traitement des gaz d'échappement. La réduction catalytique sélective SCR permet de réduire les émission d'oxydes d'azote NOx (dénitrification) des moteurs à combustion notamment des moteurs diesel fonctionnant avec un mélange principalement maigre dans le temps c'est-à-dire un gaz d'échappement riche en oxygène. Pour cela on ajoute aux gaz d'échappement une quantité définie d'un agent réducteur à effet sélectif. Il peut s'agir par exemple d'ammoniac que l'on dose directement à l'état gazeux ou encore d'une matière première sous la forme d'urée ou d'une solution aqueuse d'urée (solution HWL) formant de l'ammoniac. De tels systèmes HWL-SCR ont été utilisés pour la première fois dans le cas des véhicules utilitaires. Le document DE-101 39 142-Al décrit un système de nettoyage de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne selon lequel, pour réduire les émissions d'oxydes d'azote NOx on utilise un catalyseur SCR qui réduit en azote les oxydes d'azote contenus dans les gaz d'échappemetn en utilisant comme agent réactif de l'ammoniac. L'ammoniac est obtenu par un catalyseur d'hydrolyse à partir d'une solution aqueuse d'urée HWL en amont du catalyseur SCR. Le catalyseur d'hydrolyse transforme l'urée contenue dans la solution HWL en ammoniac et en dioxyde de carbone. Dans une autre étape, l'ammoniac réduit les oxydes d'azote en azote et génère comme produit de réaction de l'eau. Le déroulement précis de ce procédé a été suffisamment décrit dans la littérature spécialisée WEISSWELLER CIT (72), pages 441-449, 2000. La solution HWL se trouve dans un réservoir d'agent réactif. L'inconvénient de ce procédé est que le fonctionnement du moteur à combustion interne consomme la solution HWL. La con-sommation correspond à environ 4 % de la consommation en carburant. L'alimentation avec la solution aqueuse d'urée doit être possible de manière répandue, par exemple au niveau des pompes à essence. Un autre inconvénient du procédé réside dans la plage des températures de fonctionnement requises. La réaction par hydrolyse de la solution aqueuse d'urée se produit quantitativement seulement à partir des températures de l'ordre de 200 C au niveau du catalyseur d'hydrolyse en dégageant de l'ammoniac. Ces températures des gaz d'échappement ne sont atteintes par exemple dans le cas des moteurs diesel qu'après un temps de fonctionnement prolongé. Du fait des dépots, on peut arriver pour des températures inférieures à 200 C à l'encrassage de l'unité de dosage qui au moins gène l'alimentation en solution aqueuse d'urée dans la conduite des gaz d'échappement. En outre, le dosage de la so- io lution aqueuse d'urée à des températures inférieures à 200 C peut produire du fait de la polymérisation par un blocage des caractéristiques catalytiques nécessaires du catalyseur d'hydrolyse ou du catalyseur SCR. Le document DE-199 22 961-C2 décrit une installation 15 de nettoyage des gaz d'échappement pour nettoyer les gaz d'échappement d'une source de combustion notamment d'un moteur à combustion interne de véhicule automobile pour en éliminer au moins les oxydes d'azote avec un catalyseur générateur d'ammoniac pour générer de l'ammoniac en utilisant les composants d'au moins une partie 20 des gaz d'échappement émis par la source de combustion pendant les phases de fonctionnement avec dégagement d'ammoniac et dans un catalyseur réducteur d'oxydes d'azote en aval du catalyseur générateur d'ammoniac pour la réduction des oxydes d'azote contenus dans les gaz émis par la source de combustion en utilisant l'ammoniac généré 25 comme agent réducteur. Pour cela il est prévu une unité de combustion externe générant des oxydes d'azote pour enrichir les gaz d'échappement alimentant le catalyseur générateur d'ammoniac avec les oxydes d'azote ainsi formés pendant les phases de fonctionnement avec génération d'azote. Comme unité générant des oxydes d'azote on 30 utilise par exemple un générateur à plasma pour l'oxydation par plasma d'une veine de gaz contenant de l'azote qui arriver et permet de fournir de l'oxyde d'azote. L'hydrogène nécessaire à la formation d'ammoniac est obtenu pendant les phases de fonctionnement correspondant à la génération d'ammoniac par la mise en oeuvre d'une source de combus- 35 tion générant un rapport d'air riche c'est-à-dire riche en carburant. L'inconvénient de ce procédé est la consommation relativemnet importante de carburant pendant des nécessaires phases de fonctionnemnet avec un mélange riche. En outre, la consommation en énergie est élevée pour fournir de manière externe au moteur les oxydes d'azote nécessaires en particulier parce que les oxydes d'azote doivent être fournis dans les phases de fonctionnement et de génération d'ammoniac aussi courtes que possible avec une concentration élevée et que l'oxygène résiduel doit éliminer de manière coûteuse en énergie pour générer de l'ammoniac. Si on génère l'hydrogène par un catalyseur POx avec un reformage - oxydation partiel (POx) on a comme autre inconvénient la faible dynamique du développement d'hydrogène. Le document WO 01/14702-Al décrit un procédé de chi-mie au plasma pour générer un mélange gazeux riche en hydrogène. Dans un arc électrique on traite ainsi un mélange air/carburant de préférence dans les conditions POx. Pour éviter d'avoir à transporter un autre milieu de fonctionnement, il a déjà été proposé entre autre selon un document non publié antérieurement de la demanderesse, un procédé au plasma pour la génération embarquée des agents réducteurs. L'ammoniac nécessaire à la réduction des oxydes d'azote est fourni à partir de substances non dangereuses, à la demande dans le véhicule et ensuite au procédé SCR. Une solution acceptable du point de vue de la consommation en carburant est un procédé à fonctionnement discontinu pour générer de l'ammoniac comme cela a déjà été proposé par exemple dans ce docu- ment. Ce procédé sera appelé ci-après procédé RGS (procédé de système de génération redondante) ou système générant un agent réducteur. Un composant important d'une unité RGS est le catalyseur qui travaille certes selon un principe de base discontinu d'un catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx (NSC) mais mis en oeuvre pour que les oxydes d'azote accumulés au cours de la phase maigre soient convertis au cours de la phase réductrice riche, de manière précise en ammoniac et non en azote. Les oxydes d'azote sont fabriqués par l'unité de génération d'oxydes d'azote et dans les conditions maigres à partir de l'air que l'on combine par une unité de génération d'hydrogène/monoxyde de carbone à une unité de génération d'oxydes d'azote NOx et de CO/H2. Cette unité de génération CO/H2 est par exemple appelée unité de génération d'agent réducteur. Le mélange gazeux quittant cette unité dans les phases riches, se compose principalement de H2CO N2 et est appelé en général, gaz de reformage. L'ammoniac généré ainsi de manière périodique (c'est-à-dire de manière cyclique) dans un catalyseur NSC est dosé à la conduite de gaz d'échappement partant du moteur pour être transformé dans le catalyseur SCR situé en aval avec les oxydes d'azote NOx venant du moteur pour donner de l'azote N2. Un tel catalyseur accumulateur d'oxydes d'azote NOx fonctionnant au maximum NH3, est appelé ci-après unité AGC (catalyseur générant de l'ammoniac). Les conditions de fonctionnement de l'unité AGC pour générer de manière précise de l'ammoniac, en dehors de la conduite de gaz d'échappement diffèrent fortement de celles d'une unité NSC habi-tuelle installée dans les débits volumiques de gaz d'échappement. Pour l'essentiel on a les différences suivantes : - une concentration de l'ordre de 10 à 20 fois supérieure en oxydes d'azote NOx (jusqu'à 1 %) et une concentration H2/CO (de la somme peut aller jusqu'à 40 %) ; - une densité de charge globale en oxydes d'azote NOx significative-ment plus élevée selon les normes pour le catalyseur accumulateur NOx (jusqu'à 2 g NO2 par litre de AGC en volume) ; et - une influence thermique fortement externe sur la longueur du catalyseur de l'unité AGC avec des gradients de température positifs AT > 100 C. Le rendement en ammoniac de l'unité AGC dépend de la conduite en température de l'unité AGC ou du profilé en température sur la longueur de l'unité AGC, de la durée de la phase riche, de la con-centration en agent réducteur ainsi que de la formulation du catalyseur. Le mode de fonctionnement cyclique de l'unité AGC se compose d'une phase de chargement en oxydes d'azote NOx, maigre, riche en oxygène, longue et d'une phase courte, sous-stoechiométrique vis à vis de l'oxygène c'est-à-dire une phase de régénération riche rendant nécessaire la fourniture de temps en temps (fourniture pulsée) de l'agent réducteur constitué ici par le gaz de reformage. Cela est en prin- cipe possible. Toutefois, la fourniture pulsée de gaz de reformage, notamment si le produit de reformage doit avoir une très grande pureté, pose des conditions très élevées à l'activité du catalyseur du point de vue des produits à obtenir H2 et CO car le produit de reformage ne peut pas être prélevé à partir d'un stockage intermédiaire mais doit être généré dans une période de seulement quelques secondes et de manière caractéristique de 2 à 10 secondes, directement au niveau du catalyseur à partir du carburant éduit (par exemple du gazole ou de l'essence) et de l'air. Alors qu'en mode continu (mode stratifié) un tel catalyseur de fourniture de produits de reformage (étage d'oxydation partielle catalytique, étage cPDX, encore appelé à l'avenir catalyseur d'oxydation) permet grâce à la forte exothermie et ainsi aux températures élevées du catalyseur, dans une conversion sous-stoechiométrique (X 0,35) de transformer l'air avec le carburant pour obtenir le mélange souhaité CO/H2, avec des teneurs en hydrocarbures résiduels faibles HC pour de fortes teneurs en CO/H2, les températures du catalyseur en mode pulsé sont significativement plus faibles à cause de la déperdition thermique et/ou du mode de fonctionnement particulier par exemple un passage continu dans le catalyseur avec de l'air relativement froid. De plus la géométrie du réacteur cPOx peut influencer de manière négative la caractéristique de démarrage de cette phase. But de l'invention La présente invention a ainsi pour but de développer un procédé permettant un fonctionnement optimisé du niveau cPOx pour lequel on peut obtenir de fortes teneurs en H2/CO avec un glissement minimum en HC en particulier un mode pulsé. L'invention a également pour but de développer un procédé permettant d'influencer de manière optimale la caractéristique de démarrage du niveau cPOx en fonction de la géométrie du réacteur ou de compenser les influences négatives liées à cette géométrie du réacteur. Exposé et avantages de l'invention A cet effet l'invention concerne un procédé du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu'un flux d'agent réducteur CO/H2 est modulé dans le temps pendant une phase de mélange riche, pulsée, avec un coefficient ~, < 1, comme phase de réduction pour l'unité accumulant les oxydes d'azote NOx et générant l'ammoniac, cette phase étant modulée brièvement, et pendant la phase riche, on modifie la composition air/ carburant en amont du catalyseur d'oxydation sous la forme d'une modulation du coefficient lambda pour une valeur lambda. Une telle composition air/carburant variable dans le temps ou composition air/gaz de brûleur/carburant, sera appelée ci-après balayage lambda. Cela permet d'obtenir d'une part qu'au cours de la phase de fourniture de H2/CO, la teneur en rejets de HC et le rende-ment H2/CO en mode pulsé de l'étage cPOx soit influencée de manière avantageuse. En particulier, en mode pulsé, pour des températures de catalyseur, faibles liées au système, on peut obtenir de fortes teneurs H2/CO avec en même temps un faible glissement HC. On a en outre constaté que l'on pouvait ainsi également compenser le vieillissement naturel du catalyseur lié au passage important de HC et les teneurs décroissantes en H2/CO pendant la durée de vie, par une compensation au moins partielle. De plus, avec la modulation du coefficient lambda on peut relever ou abaisser comme souhaité les températures du catalyseur. Une variante de procédé prévoit de réaliser la modulation du coefficient lambda dans la phase riche par une variation d'un débit massique de carburant pour un débit d'air constant ou par une variation du débit massique d'air pour un débit massique de carburant constant ou par une combinaison des deux possibilités de variation ; il est particulièrement avantageux pour la modulation du coefficient lambda de varier le débit massique de carburant car cela permet la dynamique la plus forte possible ; la modulation du coefficient lambda est appliquée ainsi directement au catalyseur d'oxydation (cPOx). La caractéristique de démarrage ou caractéristique de montée en puissance du catalyseur, couplée à la géométrie du réacteur notamment à la géométrie de la zone de mélange air/carburant, peut s'influencer de manière positive si le coefficient lambda est tenu dans la phase riche pulsée, dans la plage comprise entre 0,33 et 0,45 et si au début de la phase riche, le coefficient lambda est brièvement abaissé en dessous de cette plage. Cela est notamment avantageux pour des cons- tractions de réacteurs à volume de pré-mélange important car de telles géométries de réacteur ont pour les pertes par démarrage maigre, habituelles, au début de l'impulsion de mélange riche, des caractéristiques de formation de mélange couplées au comportement en temps mort de la zone de formation de mélange qui leur est spécifique et que l'on peut compenser par le balayage lambda riche . On peut ainsi éviter tout particulièrement la réduction de la teneur en H2/CO directement après le début de la phase riche si à ce moment le coefficient lambda est abaissé à un niveau X Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'exemples de réalisation représentés dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une installation de post- traitement de gaz d'échappement d'un moteur à combustion interne équipé d'un système de génération d'agent réducteur ; -la figure 2 montre à titre d'exemple la courbe du coefficient lambda d'un catalyseur d'oxydation cPOx pour un balayage lambda riche ; - la figure 3 montre un autre exemple de variation du coefficient lambda pour un catalyseur d'oxydation cPOx pour un balayage lambda maigre ; - la figure 4 montre un diagramme de résultat pour une variation de durée de mode maigre avec et sans balayage lambda riche ; - la figure 5 montre un diagramme de résultat pour différents états de vieillissement du catalyseur et différents modes de fonctionnement. Description de mode de réalisation de l'invention La figure 1 montre schématiquement l'environnement technique dans le cas d'un moteur diesel pour lequel est appliqué le procédé de l'invention. La figure montre une installation de post-traitement de gaz d'échappement 1 d'un moteur à combustion interne 10 dont les gaz d'échappement sont recyclés par un recyclage de gaz d'échappement 20 ; dans le sens de circulation des gaz d'échappement, il est prévu un filtre à particules 30 (filtre DPF) suivi d'un catalyseur SCR 40. Pour réduire les oxydes d'azote, un système de génération d'agents réducteurs 50 (RGS) fournit de l'ammoniac comme agent réducteur en amont du catalyseur SCR 40. Les catalyseurs SCR 40 fonctionnent selon le principe de la réduction catalytique sélective selon lequel avec de l'ammoniac comme agent réducteur, on réduit les oxydes d'azote en azote et eau dans les gaz d'échappement contenant de l'oxygène. Le système de génération d'agent réducteur 50 présente dans le sens de circulation, une unité de génération de NOx et CO/H2 51 comportant un catalyseur d'oxydation 52 (cPOx) et une unité combi- née d'accumulation d'oxydes d'azote NOx/génération d'ammoniac 55 (unité AGC). L'unité de génération NOx/CO/H2 51 reçoit au moins de temps en temps par une alimentation en air 70 et une alimentation en carburant 60, des matières premières pour générer de l'ammoniac. L'ammoniac est formé avec l'air, les gaz d'échappement ou un mélange air et gaz d'échappement et avec le gazole dans le cas de l'exemple présenté. Pour cela il est prévu une unité générant l'hydrogène et une unité générant les oxydes d'azote. Dans l'exemple présenté, l'unité générant les oxydes d'azote est constituée par un réacteur à plasma dans lequel on génère les oxydes d'azote NOx à partir de l'air à l'aide d'un procédé analogue à celui d'une décharge lumineuse ou par éffluves. Le réacteur à plasma de cet exemple comporte le catalyseur d'oxydation 52 (cPOx) en aval de l'unité générant des oxydes d'azote NOx. La génération de l'ammoniac se fait dans le système de génération d'agent réducteur 50 par formation d'oxydes d'azote NOx en phase maigre (X > 1) selon un procédé au plasma et effectuée dans le réacteur à plasma avec l'air. Les oxydes d'azote traversent le catalyseur d'oxydation 52 en aval pour être ensuite fournis selon l'exemple présenté à une unité combinée d'accumulation d'oxydes d'azote NOx et de génération d'ammoniac 53 pour être stockés. Au cours d'une seconde phase de fonctionnement, une phase riche (0,33 < ~, < 1) faisant suite à la phase maigre, on transforme du carburant liquide dans une zone de vaporisation et de formation de mélange au niveau du réacteur à plasma en dosant le carburant à l'air et dans le catalyseur d'oxydation 32 on transforme en un mélange gazeux contenant de l'hydrogène et du monoxyde de carbone ; ce mélange convertit les oxydes d'azote introduits en amont, au niveau de l'unité de stockage d'oxydes d'azote NOx et de génération d'ammoniac 53 pour former de l'ammoniac. L'ammoniac gazeux est alors dosé à la veine de gaz d'échappement de la conduite de gaz d'échappement 20 en amont du catalyseur SCR 40. Le catalyseur SCR 40 possède une capacité d'accumulation d'ammoniac ce qui permet également malgré un fonctionnement discontinu de la formation d'ammoniac, d'avoir une réduction continue des oxydes d'azote par le procédé SCR dans la veine des gaz d'échappement. Dans la plage de température comprise entre 150 C et 450 C, les catalyseurs par exemple en dioxyde de titane (TiO2) et en pentoxide de vanadium (V2O5) transforment les oxydes d'azote avec l'ammoniac fourni suivant un coefficient de transformation élevé. Pour arriver à une teneur H2/CO élevée et un glissement minimum HC en particulier en mode pulsé, le procédé selon l'invention prévoit de modifier dans le temps la composition air/carburant en amont du catalyseur d'oxydation 52 (cPOx) sous la forme d'une modulation lambda pour un coefficient lambda 100, pendant la phase riche pulsée 90 avec un coefficient < 1, phase qui est très courte et sert de phase de réduction à l'unité accumulant les oxydes d'azote NOx/générant de l'ammoniac 53. La modulation lambda dans la phase riche 90 peut se faire par une variation du débit massique de carburant pour un débit d'air constant ou par une variation du débit massique d'air pour un débit massique de carburant constant ou par la combi- naison des deux possibilités de variation. Selon l'invention, la modulation dans le temps du flux d'agent réducteur CO/H2 du débit massique d'air et du débit massique de carburant ainsi que la valeur de consigne du coefficient lambda 100 sont définies par l'unité de commande et de régulation et cela avec des composants de circuit ou de programme pour obtenir une caractéristi- que correspondante de commande de soupape pour les soupapes d'injection/injecteurs dans l'alimentation en carburant et pour une caractéristique de puissance correspondante du système d'alimentation en air. On a notamment une possibilité de modulation rapide du sys- tème d'alimentation en air pour le système de génération d'agent ré- ducteur 50. En principe, le procédé peut s'appliquer à tous les véhicules équipés d'un moteur diesel ou d'un moteur maigre et fonctionnant avec d'autres carburants et utilisant un système de génération d'agents réducteurs 50 comme moyen de génération embarqué pour l'ammoniac. Le procédé selon l'invention peut également s'appliquer à la formation de gaz de reformage, embarquée pour un moteur à fonctionnement mixte H2/essence pour optimiserla stratégie de fonctionnement ou pour régénérer un flux total de gaz d'échappemetn dans un système NSC. Le procédé sera décrit à titre d'exemple à l'aide des chronogrammes du coefficient lambda 100 (cPOx) représentés aux figures 2 et 3. La figure 2 montre à titre d'exemple un schéma du chronogramme du coefficient lambda 100 pour un balayage lambda riche. L'élément caractéristique est que le coefficient lambda 100 sera commandé dans une plage de 0,33 à 0,45 dans la phase riche pulsée 90 entre les phases maigres 90 et qu'au début de la phase riche 90 le coefficient lambda sera brièvement abaissé en dessous de cette plage de manière caractéristique à X La figure 3 montre schématiquement le chronogramme du coefficient lambda 100 pour un balayage lambda maigre . L'élément caractéristique et dans ce cas que le coefficient lambda 100 soit commandé dans une plage de 0,33 à 0,45 dans la phase riche pulsée 90 et qu'au début de la phase riche 90 le coefficient lambda 100 soit augmenté brièvement au-delà de cette plage en étant réglé pour cette courte phase dans une plage telle que 0,7 0,9 et de préférence 0,8. La durée de cette phase précédant la phase riche 90, avec un coefficient lambda 100 de valeur plus faible ou plus élevée que celle du coefficient lambda dans la phase riche 90 a, de façon caractéristique, une durée de l'ordre de 1 s. Les figures 4 et 5 montrent des diagrammes de résultat caractéristiques pour une variation de durée maigre avec et sans ba- layage lambda riche et pour des états de vieillissement de catalyseur et des modes de fonctionnemetn différents. La figure 4 montre à titre d'exemple l'amélioration du rendemnet H2 par compensation des pertes de démarrage maigre, une impulsion riche (durée du mélange riche de 3 s). La figure 4 montre à titre d'exemple l'amélioration du rendement H2 par compensation des pertes de démarrage pauvre d'une impulsion riche (durée du mélange riche de 3 s). Le diagramme montre d'une part la coupe de la concentration C 1 en phase riche/ppm 110 et d'autre part une température moyenne selon cPOx/ C 130 dans la di- rection y et la coupe de la concentration H2 dans la phase riche % 120 dans la direction x. La concentration C 1 est la valeur avec laquelle on a mesuré un FID somme (détecteur d'ionisation à la flamme) pour déterminer les hydrocarbures (détermination HC). Cela correspond à une quantité triple de l'équivalent propane. Dans l'exemple présenté on a injecté du gazole pendant la durée de l'impulsion riche dans de l'air préchauffé débité en permanence ; le mélange résultant a été fourni au catalyseur d'oxydation 52 (cPOx). La durée pendant laquelle aucun gazole n'a été injecté (phase maigre 80) varie de 30 à 17,5 s (voir les flèches diminution de la durée maigre 190). Pour le mode de fonctionnement avec balayage lambda , l'évolution de la paire de valeurs des concentrations H2/ C 1 est représentée par la courbe 150 ; le coefficient lambda 30 a été relevé de la valeur 0,33 au cours de la première seconde à la valeur 0,42 dans les secondes 2 et 3 de la phase riche 90. Pour le mode de fonctionnement sans balayage du coefficient lambda l'évolution de la paire de valeurs des concentrations H2/C1 est représentée par la courbe 140, le coefficient lambda 100 ayant une valeur de 0,42 pendant toute la durée de 3 s de la phase riche 90. Il apparaît que le balayage lambda riche compensait les pertes de démarrage maigres liées à la géométrie du réacteur et que l'on pouvait augmenter de manière significative la con-centration H2 (voir flèche décalage par balayage lambda 180). En outre, le diagramme représente l'évolution de la température après cPOx sans balayage lambda 160 et l'évolution de la tem- pérature après cPOx avec balayage lambda 170 pour une durée maigre diminuée (voir la flèche diminution de la durée maigre 190) en fonction de la concentration moyenne H2 dans la phase riche % 120. Le balayage lambda riche permet de maintenir pratiquement constante la température de catalyseur malgré un rendement croissant H2. Ce com- portement est caractéristique d'un réacteur ayant un volume de pré-mélange important. La figure 5 montre à titre d'exemple la compensation des effets de vieillissement du catalyseur et/ou de l'amélioration des rendements H2/CO ainsi que la réduction des passages d'hydrocarbures HC pour une impulsion riche d'une durée totale de 6 S. Le diagramme montre la coupe de la concentration C 1 dans la phase riche/ppm 110 dans la direction y et la coupe de la concentration H2 dans la phase riche/% 120 dans la direction x. Dans l'exemple représenté, on a injecté du gazole pendant la durée de l'impulsion riche dans de l'air préchauffé circulant en permanence ; le mélange résultant a été fourni avec des coefficients lambda 100 différents commençant par la valeur 0,36 jusqu'à un maximum de 0,5 à un catalyseur d'oxydation 52 (cPOx) dans deux états de vieillisse-ment ( neuf et vieux ). La durée pendant laquelle aucun gazole n'a été injecté (phase maigre 80) était de 30 s. On a représenté l'évolution de la concentration pour un catalyseur d'oxydation vieilli 220, l'évolution de la concentration pour un catalyseur d'oxydation 9, 230 (chaque fois sans balayage lambda) ainsi que l'évolution de la concentration pour un catalyseur d'oxydation vieilli pour un fonctionnement optimisé avec balayage lambda 240 (ici avec balayage lambda maigre ). Pour le mode de fonctionnement sans balayage lambda on a maintenu constant pendant 5 s le coefficient lambda 100 à la va-leur prédéfinie pour la phase riche 90. Dans le mode de fonctionnement avec balayage lambda , on a réglé à chaque première seconde de la phase riche 90, le coefficient lambda 100 sur une valeur de 0,7 et en-suite pendant 5 autres secondes, on a abaissé le coefficient lambda 10 aux valeurs plus faibles indiquées ci-dessus du coefficient lambda 100. Les teneurs indiquées H2/Cl sont rapportées dans les deux modes cha- que fois à 5 s de véritables durées de mélange riche car au cours de la première seconde, pour X = 0,7 il n'y a pratiquement pas d'émission d'hydrocarbure HC et de H2/CO. Il apparaît que par suite d'effet de vieillissement, sans balayage lambda, le rendement H2 est significativement plus faible que pour un catalyseur d'oxydation neuf 52 (cPOx). En même temps, pour chaque coefficient lambda 100, identique prédéfini, on détecte une valeur plus élevée du glissement d'hydrocarbure HC. Pour la phase de fonctionnement optimisée avec balayage lambda maigre , on peut compenser des effets de vieillissement pour le catalyseur d'oxydation 52 (cPOx) et arriver à une forte concentration cible H2/CO, 200 avec en même temps une faible concentration cible d'hydrocarbures HC, 210. Globalement, le procédé et les variantes de procédé décrites ci-dessus, permettent en mode impulsionnel d'obtenir un rende-ment élevé H2/CO pour en même temps un faible glissement HC et de compenser les passages plus importants d'hydrocarbures HC et la diminution du rendement en H2/CO liée au vieillissement naturel du catalyseur. Les influences liées à la géométrie du réacteur (par exemple les volumes de pré-mélanges) du catalyseur d'oxydation 52 (cPOx) peuvent être influencés ou compensés par le procédé du point de vue de la ca- ractéristique de démarrage. En principe, on peut varier l'évolution du coefficient lambda (modulation lambda pour limitation du mélange riche) dans la phase riche pulsée 90 ou plus généralement dans le fonctionnement du catalyseur d'oxydation 52 (cPOx), librement dans la plage telle que 0,3 1. Dans tous les cas, et en utilisant la modulation lambda selon l'invention, on peut régler les caractéristiques optimales du catalyseur en mode pulsé pour une géométrie donnée du réacteur. Dans ces conditions, la caractéristique n'est pas limitée au mode de réalisation pratique, tel que présenté.35
Procédé de commande d'un agent réducteur dans une installation de post-traitement de gaz d'échappement d'un moteur comportant une conduite d'échappement équipée d'un catalyseur SCR, un système de génération d'agent réducteur (RGS) comprenant une unité de génération de NOx et de CO/H2, un catalyseur d'oxydation ainsi qu'une unité combinée d'accumulation de NOx et de génération d'ammoniac dans les gaz du système et pour réduire les oxydes d'azote, en amont du catalyseur, le système d'agent réducteur introduit de l'ammoniac, l'unité de génération de Nox et de CO/H2 recevant par une alimentation en carburant et par une alimentation en air, des matières premières pour générer de l'ammoniac, cette alimentation se faisant de temps en temps.Le flux d'agent réducteur CO/H2 est modulé dans le temps pendant une phase de mélange riche pulsée, avec un coefficient lambda < 1, comme phase de réduction pour l'unité, cette phase étant modulée brièvement, et pendant la phase riche, on modifie la composition air/carburant en amont du catalyseur d'oxydation par une modulation du coefficient lambda pour une valeur lambda.
1 ) Procédé de commande d'un agent réducteur dans une installation de post-traitement de gaz d'échappement (1) d'un moteur à combustion interne (10) comportant une conduite de gaz d'échappement (20) équi- pée d'un catalyseur SCR (40) dans le sens de circulation des gaz d'échappement, un système de génération d'agent réducteur (50) (RGS) comprenant une unité de génération de NOx et de CO/H2 (51), un catalyseur d'oxydation (52) (cPOx) ainsi qu'une unité combinée d'accumulation de NOx et de génération d'ammoniac (53) (AGC) dans le chemin de passage normal des gaz du système de génération d'agent réducteur (50) et pour réduire les oxydes d'azote, en amont du catalyseur SCR (40), le système de génération d'agent réducteur (50) introduit de l'ammoniac comme agent réducteur, l'unité générant NOx et CO/H2 (51) recevant par une alimentation en carburant (50) et par une alimentation en air (70), des matières premières pour générer de l'ammoniac, cette alimentation se faisant de temps en temps, caractérisé en ce qu' un flux d'agent réducteur CO/H2 est modulé dans le temps pendant une phase de mélange riche pulsée (90) avec un coefficient < 1, comme phase de réduction pour l'unité accumulant les oxydes d'azote NOx et générant l'ammoniac (53), cette phase étant modulée brièvement, et pendant la phase riche (90), on modifie la composition air/carburant en amont du catalyseur d'oxydation (52) (cPOx) sous la forme d'une modulation du coefficient lambda pour une valeur lambda (100). 2 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on réalise la modulation lambda dans la phase riche (90) par une variation du débit massique de carburant pour un débit d'air constant ou par une variation du débit massique d'air pour un débit massique de carburant constant ou en combinaison des deux possibilités de varia- tion.3 ) Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'on diminue la valeur du coefficient lambda (100) dans la phase de mélange riche pulsée (90) dans une plage comprise entre 0,33 et 0,45 et au début de la phase riche (90) on diminue pendant un court instant, le coefficient lambda (100) en dessous de cette plage. 4 ) Procédé selon la 3, caractérisé en ce qu' on diminue le coefficient lambda (100) au début de la phase riche pour passer à X
F
F01
F01N
F01N 3
F01N 3/08,F01N 3/20
FR2898390
A1
PROTECTION THERMIQUE POUR CHAMBRE DE COMBUSTION D'UN MOTEUR A REACTION.
20,070,914
L'invention concerne une protection thermique pour une chambre de 5 combustion d'un moteur, notamment d'un moteur à réaction. L'invention se rapporte plus particulièrement à une protection thermique présentant des caractéristiques de résistance à l'ablation élevées, assurant, par exemple dans le cas d'un moteur du type stato- 10 réacteur, une protection efficace de l'enveloppe de la chambre de combustion pendant la phase de fonctionnement du moteur stato-r réacteur, et la phase d'accélération dans le cas où le bloc d'accélération est intégré. 15 Un moteur du type stato-réacteur est, dans son principe, un tube possédant une entrée d'air, à l'intérieur duquel on fait brûler un carburant solide ou liquide. L'oxygène nécessaire à la combustion est contenu dans l'air pénétrant dans le tube. Le flux gazeux, obtenu par la dilatation de l'air entrant et des gaz de combustion, sort à une 20 vitesse plus grande du tube que la vitesse d'entrée du flux gazeux. En conséquence, par réaction le moteur est le siège d'une poussée dirigée en sens inverse du flux gazeux. 25 L'enveloppe de la chambre de combustion est donc soumise à une température et une pression élevées, et également à une érosion importante due au flux gazeux s'écoulant sous une grande vitesse. Pour protéger cette enveloppe, on la recouvre généralement par une couche de matériau résistant à la température, formant une protection thermique de la chambre de combustion. Cette protection thermique doit également résister à l'érosion par le flux gazeux et donc pré- senter une excellente résistance à l'ablation. En outre, pour que l'air puisse entrer dans le moteur, il faut que celui-ci soit en déplacement. Il est donc nécessaire de porter les engins équipés d'un moteur du type stato-réacteur à une vitesse suffisante, par exemple en prévoyant des fusées à forte poussée, appelée généralement charge propulsive d'accélération. Dans un type de stato-réacteur, la charge propulsive d'accélération est logée dans la chambre de combustion du stato-réacteur, on dit alors que la charge d'accélération est intégrée, ou que le moteur est du type stato-réacteur à accélérateur intégré. Il est avantageux dans cette configuration que le revêtement inhibiteur de combustion de la charge propulsive d'accélération, qui est un bloc de propergol puisse jouer également le rôle de protection thermique de l'enveloppe de la chambre de combustion, pendant la phase d'accélération, mais également pendant la phase de fonctionnement effectif du moteur stato-réacteur. De nombreuses protections thermiques ont déjà été proposées et 25 utilisées. Elles peuvent se classer en deux types : - les protections thermiques rigides réalisées en un matériau thermodurcissable, par exemple avec une résine phénolique, 30 - les protections thermiques à caractère "élastique" constituées essentiellement par un matériau élastomère résistant à la température et à l'oxydation. Ce matériau peut comporter des charges telles que des fibres de carbone ou analogues. Le matériau élastomère est, par exemple, une résine silicone. 35 Les protections thermiques du premier type peuvent, dans le cas d'un stato-réacteur à accélérateur intégré, se fissurer lors de la montée en pression dans la chambre de combustion provoquée par la combustion de la charge d'accélération. Ces fissurations sont dues aux dif- férences de déformation de l'enveloppe et de la protection thermique. Ainsi, ces matériaux ne peuvent assurer la protection de l'enveloppe de la chambre de combustion pendant la phase de fonctionnement du stato-réacteur. En outre, ces matériaux ont généralement une conductibilité thermique trop élevée pour assurer la protection de l'enve-loppe pendant des durées longues de fonctionnement du moteur. Les protections thermiques du second type sont utilisées sans inconvénient majeur pour assurer la protection des chambres de combustion de moteurs dont les conditions de fonctionnement ne sont pas trop sévères. Toutefois, elles présentent certains inconvénients quand ces conditions de fonctionnement génèrent des contraintes mécaniques élevées, et notamment ne peuvent assurer une protection efficace de l'enveloppe de la chambre de combustion d'un stato-réacteur quand celle-ci est le siège de vibrations acoustiques, par exemple des vibrations acoustiques à haute fréquence (1000 à 3000 Hertz) dont l'intensité crête à crête est de l'ordre de 20 à 30 % de la pression nominale régnant dans cette chambre. Ainsi, sous de telles conditions, ces matériaux élastomères s'abla- tent très rapidement, en couches successives. Ce phénomène provient de la génération de gaz de pyrolyse dans l'épaisseur de la protection thermique qui provoque le soufflage de la couche superficielle déjà pyrolysée et rendue plus ou moins étanche aux gaz. La présente invention a pour but notamment de remédier à tous ces inconvénients, en proposant une nouvelle protection thermique qui, même sous des conditions sévères de fonctionnement, notamment sous l'effet de vibrations acoustiques, ne se détériore pas rapidement, et assure une protection efficace de l'enveloppe de la chambre de35 combustion, pendant le fonctionnement du stato-réacteur, tout en supportant sans dommage majeur la phase d'accélération. A cet effet, l'invention propose une protection thermique pour chambre de combustion d'un moteur, notamment d'un moteur à réaction formée par une structure en fibres réfractaires tridimensionnelle, multidirectionnelle, autoportante et perméable aux gaz dont certaines fibres sont disposées selon au moins une direction qui n'est pas contenue dans le plan défini par au moins deux autres directions des fibres constituant cette structure, et au moins une couche en matériau élastomère imprégnant la structure et recouvrant au moins une face de celle-ci. Selon une caractéristique de l'invention, pour augmenter la per- méabilité aux gaz de la structure tridimensionnelle, des cheminements préférentiels sont prévus dans l'épaisseur de celle-ci. Selon, un premier mode préféré de réalisation de l'invention, la structure tridimensionnelle est formée par une couche de fibres disposées selon au moins deux directions, dans laquelle sont placées des touffes de fibres formant sur au moins une face de ladite couche, des picots. L'intégrité de la structure est obtenue soit par le tissage des fibres formant la couche, les touffes de fibres étant insérées dans la trame du tissu obtenu, soit par l'imprégnation de l'ensemble par une résine thermodurcissable telle que, par exemple, une résine phénolique, soit par un liant minéral tel que silice ou carbone. Les cheminements préférentiels pour les gaz sont assurés soit par des 30 trous prévus dans la trame du tissu, ou dans la couche de fibres, soit par un tissage lâche. Selon un deuxième mode préféré de réalisation de l'invention, la structure tridimensionnelle et multidirectionnelle est formée par au 35 moins deux nappes de fibres tissées ou tricotées,les nappes étant superposées et reliées entre elles de manière lâche par des fils de liage pour former une structure type matelas. Selon un troisième mode préféré de réalisation de l'invention, la structure tridimensionnelle multidirectionnelle est formée par une structure textile épaisse présentant au moins deux couches de fils de trame superposées reliées entre elles par des fils de chaîne ondulant harmonieusement. Ainsi, la protection thermique de l'invention comprend une structure tridimensionnelle et multidirectionnelle, et une couche à caractère élastique formée par la couche en matériau élastomère. La structure multidirectionnelle formant une couche à intégrité élevée évite une ablation importante de la couche en matériau élastomère, tandis que cette dernière épouse les déformations de l'enveloppe de la chambre de combustion induites par les vibrations acoustiques générées dans la chambre évitant l'éclatement de la structure multidirectionnelle, et assure une isolation thermique de l'enveloppe. En outre, la perméabilité aux gaz de la structure multidirectionnelle permet aux gaz produits par la pyrolyse de l'élastomère de se dégager dans la chambre de combustion, et évite ainsi le soufflage de la couche superficielle pyrolysée, ou de la structure elle-même. Selon une autre caractéristique de l'invention, la protection thermique est disposée dans la chambre de combustion d'un moteur de manière que la couche en matériau élastomère soit située entre l'enveloppe de la chambre de combustion, et la couche de fibres de la structure multidirectionnelle. La structure multidirectionnelle est réalisée avec des fibres ayant une bonne résistance à la température telles que des fibres de carbone, de carbure de silicium,, de silice, de céramique, métalliques, ou un mélange de celles-ci, ou analogues. Il est également possible d'utiliser des fibres non réfractaires pour renforcer mécaniquement la structure multidirectionnelle, telle que, 35 par exemple, des fibres polyamides, aramides ou polyaramides. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la couche élastique en matière élastomère contient des charges minérales réfractaires, telles que, par exemple, des fibres, et/ou des charges fibreuses comme des fibres de carbone, fibres de carbure de silicium, des fibres de carbure de bore, par exemple, ou des charges granulaires comme l'alumine, l'oxyde de zirconium, le carbure de silicium, le carbure de bore, de la silice, du carbone ou un mélange de ceux-ci, par exemple. Avantageusement, pour diminuer la conductivité thermique de la protection thermique, on ajoute dans le matériau élastomérique des charges susceptibles de réagir chimiquement entre elles et avec le liant selon des réactions endothermiques, telles que par exemple une combinaison carbone-silice. Selon une autre caractéristique de l'invention, il est possible d'interposer entre le matériau décrit ci-dessus et l'enveloppe de la chambre de combustion, une couche supplémentaire de matériau élastomère, ne contenant avantageusement pas de charges fibreuses, ou d'autres charges conductrices de la chaleur. Par ailleurs, dans le cas où un bloc de propergol doit être coulé dans la chambre de combustion, par exemple pour former la charge propulsive d'accélération dans un moteur du type stato-réacteur, une couche de matériau d'inhibage de la combustion de ce bloc est dis-posée sur la surface de la protection thermique orientée vers l'intérieur de la chambre de combustion. Les matériaux élastomères convenables pour la présente invention sont les matériaux qui présentent, en plus du caractère élastomérique, une bonne résistance à la température et à l'oxydation, et sont, par exemple, des polymères de silicone. D'autres détails, caractéristiques et avantages de l'invention 35 apparaîtront plus clairement au vu de la description détaillée qui va suivre faite en référence aux dessins annexés donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale, d'une chambre de 5 combustion d'un moteur dans laquelle est disposée une protection thermique conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue à échelle agrandie et en coupe de la partie II de la figure 1, illustrant la structure de la protection thermique 10 conforme à l'invention, - la figure 3 est une vue schématique en perspective à grande échelle, d'un premier mode de réalisation de la structure tridimensionnelle de la protection thermique de l'invention, - la figure 4 est une vue schématique en perspective à grande échelle, d'un deuxième mode de réalisation de la structure tridimensionnelle de la protection thermique de l'invention, et 20 - la figure 5 est une vue schématique en coupe à grande échelle d'un troisième mode de réalisation de la structure tridimensionnelle de la protection thermique de l'invention. En se référant à la figure 1, l'enveloppe 9 d'une chambre de combustion d'un moteur à réaction, par exemple d'un moteur de fusée ou missile, de type stato-réacteur, est protégée contre la chaleur et les attaques chimiques et mécaniques des gaz de combustion par une couche 1 protectrice, appelée protection thermique. L'adhérence de cette protection thermique 1 sur l'enveloppe 9 est, par exemple, 30 obtenue par l'enduction de la face interne de l'enveloppe 9 avec un composé de collage, tel qu'une résine synthétique, adhérant sur le matériau constituant l'enveloppe et sur la protection thermique. La nature de ce composé, qui est connue de l'homme de métier, est fonction du matériau constituant l'enveloppe 9, ce matériau pouvant être, 35 par exemple, un métal, une céramique, un matériau composite, un stratifié. 15 Par chambre de combustion, on entend, les enceintes dans lesquelles se produit une combustion avec un dégagement important de gaz et de chaleur. Toutefois, l'invention s'applique également à la protection de toutes enceintes soumises à une température et une pression élevées, ainsi qu'à une circulation de fluide sous grande vitesse, ou à des contraintes mécaniques sévères. En se référant plus particulièrement à la figure 2, on décrira la composition de la protection thermique, conforme à l'invention. Selon l'invention, la protection thermique 1 comprend une structure auto-portante 2 et au moins une couche "élastique" 3. La structure autoportante 2 est une structure de fibres comportant des fibres disposés dans plusieurs directions et forment une structure tridimensionnelle, ayant une certaine épaisseur permettant ainsi de réaliser un accrochage mécanique entre la couche élastique 3 et cette structure 2. Différents exemples de structure autoportante convenable pour l'invention seront décrits plus en détail ci-après, en référence aux figures 3,4 et 5. La couche "élastique" 3 est constituée par un matériau élastomère tel qu'un élastomère silicone réticulant à température ambiante et connu sous l'abréviation "EVF" (élastomère vulcanisant à froid) ou l'abréviation américaine "RTV" (Room Temperature Vulcanising). 30 Le matériau élastomère est disposé sur une face de la structure autoportante 2 de manière à constituer une couche élastique 3 entre l'enveloppe 9 de la chambre de combustion et la structure auto-portante 2. Pour obtenir une liaison mécanique entre la structure 2 35 et la couche élastique 3, le matériau élastomère imprègne au moins une partie de l'épaisseur de la structure 2.25 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, le matériau élastomère imprègne l'épaisseur totale de la structure 2. Avantageusement, la couche élastique 3 est constituée par un élas- tomère tel qu'un élastomère silicone, contenant des charges minérales réfractaires décrites précédemment, et notamment des fibres de carbone ou de carbure de silicium, pour améliorer notamment ses propriétés mécaniques et thermiques. Pour diminuer la conductivité thermique de la couche élastique 3 et améliorer la protection de l'enveloppe 9, on aboute dans le matériau élastomérique des charges telles qu'un mélange carbone, silice, réagissant entre elles ou avec le matériau élastomérique, ces réactions étant endothermiques consomment de la chaleur, ou des charges refroidissantes. Selon l'invention, il est également possible, comme illustré â la figure 2, de déposer une couche 7 supplémentaire de matériau élastomère, sur la couche élastique 3. Cette couche 7 est avantageusement constituée par un matériau élastomère identique â celui constituant la couche 3. Toutefois, pour abaisser la conductivité thermique de la protection thermique, le matériau ne contient aucune charge conductrice de la chaleur ou fibreuse, mais il peut contenir des charges refroidissantes ou permettant de réaliser une réaction endothermique telles que le couple carbone/silice décrit ci-dessus. Cette couche 7 supplémentaire est interposée, entre la protection thermique 1 et l'enveloppe 9 de la chambre de combustion lors de la mise en place de la protection thermique dans celle-ci. Ainsi, le matériau élastomère formant cette couche 7 remplit les vides éventuellement présents dans la couche élastique 3 de la protection thermique 1 permettant d'obtenir une protection homogène sans inclusion d'air. En outre, dans le cas où, un bloc de propergol (non illustré) doit être coulé dans la chambre de combustion, par exemple pour former la charge propulsive d'accélération intégrée d'un moteur du type stato- réacteur, la face interne de la protection thermique 1, et plus précisément la face interne de la structure autoportante 2 est recouverte par une couche 8 de matériau, de préférence élastomère et avantageusement identique à celui constituant les couches 3 ou 7. La liaison entre la couche 8 et la protection thermique est assurée par l'adhésion de cette couche sur le matériau élastomère constituant la couche élastique 3 et imprégnant la structure auto-portante 2. L'adhésion de cette couche 8 avec le propergol est obtenue de manière connue, éventuellement par le dépôt d'un primaire constitué par un polyisocyanate organique, par exemple, tel que décrit dans la demande de brevet français n 78 36 836 ou directement par l'addition de composés dans le matériau élastomère tel que décrit dans les demandes de brevet français n 82 21 644, 82 21 645 et 84 02 648. Il est également possible, sans pour cela sortir du cadre de l'invention, de disposer à l'intérieur de la chambre de combustion un bloc de propergol dit "libre", c'est-àdire déjà inhibé. Ce bloc est simplement calé dans la chambre de combustion et n'adhère pas à la protection thermique. La vulcanisation du ou des matériaux constituant la couche élastique 3 et les couches 7,8 si elles sont présentes, est avantageusement réalisée après la mise en place de la protection thermique 1 dans la chambre de combustion 9. La structure autoportante 2 est constituée par des fibres réfractaires formant un tissu tridimensionnel et multidirectionnel, tissé ou non tissé. Ce tissu doit être perméable aux gaz et donc comporter des cheminements préférentiels pour les gaz. Ce tissu peut également comprendre des fibres non réfractaires, telles que, par exemple, des fibres en polyamide, et notamment les fibres de polyphénylène téréphtalamide commercialisées par la Société Dupont de Nemours sous la marque "Kevlar". 35 En se référant aux figures 3,4 et 5, on décrira à titre d'exemple, trois modes de réalisation de ces tissus. Le premier mode de réalisation de la structure autoportante 2, illustré à la figure 3, consiste en une structure constituée par une nappe 4 de fibres dans laquelle sont insérés des touffes 5 de fibres formant ainsi sur au moins l'une des faces de la nappe des picots, ou une structure en forme de brosse, ou d'hérisson. La nappe de fibres 4 peut être tissée, ou comme dans l'exemple illustré constituée par des fibres 4a disposées selon une direction et formant une première couche, et des fibres 4b disposées selon une direction de préférence orthogonale par rapport à la première couche et formant une seconde couche de fibres, les touffes ou picots étant insérés de manière régulière et en quinquonce dans la trame du tissu ainsi réalisé. Toutefois, pour permettre le passage des gaz, les picots 5 ne sont disposés que dans une trame sur deux, par exemple, pour ainsi laisser des trous 6. L'intégrité de l'ensemble est obtenue soit par le tissage des fibres 4a et 4b ensemble, soit par l'impré- gnation de l'ensemble par une résine thermodurcissable telle que, par exemple une résine phénolique. Les picots 5 sont soit constitués par des touffes de fibres coupées, soit par des fibres formant une boucle. Un procédé pour fabriquer cette structure, notamment sous forme de corps de révolution, est décrit dans les brevets français n 2 408 676 et n 2 480 261. Le matériau élastomère constituant la couche élastique 3 est alors disposé sur la face de la structure portant les picots 5, de manière à noyer ceux-ci. Il est également préférable de faire pénétrer le matériau élastomère dans les trous 6, notamment pour assurer une meilleure adhésion avec la couche 8 de collage sur un propergol. La longueur des picots et leur densité (nombre de picots par surface de tissu) ne sont pas critiques pour l'invention, toutefois il est préférable que cette densité soit d'au moins 4 picots par centimètre carré, la densité des trous 6 étant au moins égale à celle des picots 5, et avantageusement supérieure à celle-ci. Quand la couche 4 est tissée, le tissage est avantageusement réalisé de manière lâche pour rendre le tissu perméable aux gaz en formant des passages entre les fibres analogues aux trous 6 illustrés à la figure 3. La figure 4 illustre un deuxième exemple de structure 2 autoportante convenable pour l'invention. Cette structure comprend au moins deux couches de tissus 10,11 superposées et reliées entre elles par des fils de liage 12. La liaison entre les deux couches superposées est lâche et réalisée par une multitude de fils de liage 12, l'ensemble formant une structure type matelas dont la garniture est constituée par les fils de liage. Le tissage des tissus 10,11 doit être lâche pour rendre la structure 15 perméable aux gaz et également pour permettre au matériau élastomère de pénétrer dans celle-ci. Un troisième exemple de structure auto-portante, illustré à la figure 5, est constituée par un tissu épais comprenant plusieurs 20 couches superposées de fils de trame 14a,14b reliées entre elles par des fils de chaîne 13 ondulant harmonieusement autour des fils 14 de trame de chaque couche. Les directions des fils de trame 14 et des sinusoïdes décrites par les fils de chaîne 13 ne sont pas obligatoirement orthogonales. La perméabilité aux gaz d'une telle structure 25 est obtenue par un tissage lâche. D'autres structures tridimensionnelles peuvent convenir pour l'invention comme, par exemple, celle décrite dans le brevet français n 2 497 839. On donnera ci-dessous des exemples de réalisation de protection thermique conforme à l'invention, donnés uniquement à titre indicatif. 30 35 Exemple 1 a) caractéristique de la structure tridimensionnelle 2 : - fibres de carbone T 300 commercialisées par la Société Toray la structure a été imprégnée par une résine phénolique - épaisseur du tissu 4 : 3 mm -longueur des picots 5 : 7 mm - densité des picots 5 : environ 6 picots/cm2 de tissu - densité des trous 6 : environ 6 trous/ce de tissu 10 b) caractéristique de la couche "élastique" 3 : - matériau élastomère : système silicone RTV 630 commercialisé par la Société General Electrics 100 parties en poids 15 - charges : poudre de carbure de silicium 25 parties en poids fibres de carbone 8 parties en poids - agent réticulant du système silicone RTV 630 10 parties en poids 20 Cette protection thermique a été testée sur un banc simulant un vol d'un engin propulsé par un moteur type stato-réacteur, sous des conditions de fonctionnement générant des vibrations acoustiques de fréquence 1300 Hertz sous une pression efficace supérieure à un bar, ou 2500 Hertz sous une pression efficace voisine de un bar. 25 L'observation de l'état de la protection thermique, après la simulation d'un vol d'une durée de 10 à 40 secondes, montre que celle-ci a gardée son intégrité, mais présente une pyrolyse plus ou moins importante du matériau élastomère, selon la durée de l'essai. Par ailleurs, un essai de tenue à une élévation rapide de pression, dans la chambre, pour simuler l'allumage d'une charge d'accélération intégrée, a révélé le bon comportement de la protection thermique de l'invention. 13 30 35 Exemple 2 a) caractéristiques de la structure tridimensionnelle 2 : - fibres en carbure de silicium commercialisées sous la déno- mination "Nicalon NLM 102" par la Société Nippon Carbon - épaisseur du tissu : 3 mm - densité des picots : 6 picots/cm2 - densité des trous : 6 trous/cm2 la structure tridimensionnelle a été densifiée avec une résine phénolique. b) caractéristiques de la couche élastique 3 identiques à celles de la couche élastique utilisée dans l'exemple 1 On réalise les essais décrits dans l'exemple 1 avec cette protection thermique, on observe les mêmes résultats concernant la tenue à une élévation brutale de pression, et celle au cours d'un vol simulé d'un moteur type stato-réacteur. 20 Exemple 3 a) caractéristiques de la structure tridimensionnelle 2 La structure a comme texture celle représentée à la figure 5 25 Elle est réalisée avec des fibres de carbure de silicium commercialisées sous la dénomination "Nicalon NLM 102" par la Société Nippon Carbon - nombre de fils de chaîne/cm : 146 fils quadruples, 202 décitex - nombre de fils de trame/cm : 27 fils quadruples, 202 décitex 30 - nombre de couches de trame : 6 couches - coefficient de remplissage : 31,5 % (% volumique de fibres dans la structure) - porosité sens trame : 50 % - répartition chaîne : 61 % 35 - répartition trame : 39 % - poids au m2 : 6200 g - épaisseur apparente : 8 mm 1415 15 b) caractéristique de la couche élastique 3 - matériau élastomère : système silicone RTV 141 100 parties commercialisé par la Société Rhône-Poulenc - charges : poudres de carbure de silicium 20 parties 5 - agent réticulant du système silicone RTV 141 10 parties commercialisé par la Société Rhône-Poulenc en poids Concernant la tenue thermique, la tenue aux contraintes mécaniques et â l'élévation de pression, on obtient une nette amélioration par 10 rapport à celles obtenues avec un système équivalent ne comportant pas de renfort. La protection thermique proposée par l'invention présente une résistance â l'ablation élevée, et conserve son intégrité, même sous des 15 conditions de fonctionnement sévères du moteur, notamment sous des conditions de fonctionnement générant des vibrations acoustiques. Cette résistance à l'ablation et conservation de l'intégrité de la protection thermique sont dues notamment â la présence de la structure de renfort tridimensionnelle formant la couche 2 qui permet une 20 rétention de la couche de surface pyrolysée. Cette protection thermique permet donc une protection efficace de la chambre de combustion d'un moteur du type stato-réacteur, autant pendant la phase statoréacteur proprement dit que pendant la phase d'accélération notamment avec un accélérateur intégré. Cette protection thermique est égale- 25 ment utilisable pour la protection d'une chambre de combustion d'un moteur comportant des aubages, comme décrit dans la demande de brevet français n 82.02658. Il est bien entendu possible d'employer comme matériau formant les 30 couches élastiques 3,7 tout matériau élastomère résistant à la température, et à l'oxydation. Par ailleurs, la couche 3 peut être constituée par un matériau élastomère non chargé, notamment ne comportant pas de fibres réfrac-35 taires. Il est également possible d'ajouter dans le matériau élastomère des composés améliorant, par exemple son accrochage au propergol, sa tenue mécanique ou thermique
L'invention concerne une protection thermique pour la chambre de combustion d'un moteur, notamment d'un moteur à réaction.La protection thermique 1 est constituée par une structure 2 en fibres réfractaires tridimensionnelle et multidirectionnelle. Cette structure est autoportante et perméable aux gaz. La protection thermique 1 comprend également un couche 3 élastique en matériau élastomère imprégnant la structure 2, et pouvant être elle même chargée avec des fibres. Cette couche 3 élastique est au moins interposée entre la structure 2 et la paroi 9 de la chambre de combustion thermique de l'invention résiste aux hautes température et sous des conditions sévères de fonctionnement du moteur, notamment quand des vibrations acoustiques de haute fréquence sont générées.L'invention s'applique notamment dans le domaine de la propulsion d'engin tels que missiles, fusées ou analogues.
Revendications 1. Protection thermique pour chambre de combustion d'un moteur notamment d'un moteur â réaction, caractérisée en ce qu'elle est constituée par une structure (2) en fibres réfractaires tridimensionnelle et multidirectionnelle, autoportante et perméable aux gaz dont certaines fibres sont disposées selon au moins une direction qui n'est pas contenue dans le plan défini par au moins deux autres directions de fibres constituant ladite structure, et au moins une couche (3) élastique en matériau élastomère imprégnant ladite structure et recouvrant au moins une face de celle-ci. 2. Protection thermique selon la 1, caractérisée en ce que la structure autoportante (2) précitée comprend des cheminements (6) préférentiels pour les gaz. 3. Protection thermique selon la 1 ou 2, caractérisée 20 en ce que la structure autoportante (2) précitée comprend des fibres non réfractaires de renfort. 4. Protection thermique selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la couche (3) élastique précitée est située du 25 côté de l'enveloppe (9) de la chambre de combustion, la structure (2) autoportante étant disposée vers l'intérieur de la chambre de combustion. 5. Protection thermique selon l'une des précédentes, 30 caractérisée en ce que la couche (3) élastique précitée en matériau élastomère comprend des charges réfractaires granulaires et/ou fibreuses. 6. Protection thermique selon la 5, caractérisée en ce 35 que les charges réfractaires précitées sont choisies dans le groupe comportant les fibres de carbone, les fibres de carbure de silicium, 16les fibres de carbure de bore, de la poudre d'alumine, d'oxyde de zirconium, de carbure de silicium, de carbure de bore, de silice ou de carbone. 7. Protection thermique selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que la couche (3) élastique précitée en matériau élastomère comprend des charges susceptibles de réagir entre elles et avec le liant avec des réactions endothermiques telles qu'un mélange de poudre de carbone et de silice. 8. Protection thermique selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que, la structure (2) autoportante précitée est formée par une couche de fibres (4) disposées selon au moins deux directions, dans laquelle sont placées des touffes (5) de fibres formant au moins sur une face de ladite couche (4) des picots. 9. Protection thermique selon la 8, caractérisée en ce que la couche de fibres (4) comprend des trous (6) pour former les cheminements précités préférentiels de gaz. 10. Protection thermique selon la 8ou 9, caractérisée en ce que la densité des picots dans la structure (2) précitée est au moins égale â 4 picots/cm2 de structure. 25 11. Protection thermique selon l'une des 8 â 10, caractérisée en ce que la densité de trous (6) dans la structure (2) précitée est au moins égale à 4 picots/cm2 de structure. 12. Protection thermique selon l'une des 1 à 7, 30 caractérisée en ce que la structure (2) autoportante précitée est formée par au moins deux nappes (11,12) de fibres tissées ou tri-cotées, superposées et reliées entre elles par des fils de liage (12) pour former une structure de type matelas. 35 13. Protection thermique selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que la structure (2) autoportante précitée est formée par une structure textile épaisse présentant au moins deux20couches de fils de trame (14a, 14b) superposées, et reliées entre elles par des fils de chaîne (13) ondulant harmonieusement. 14. Protection thermique selon l'une des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend une couche (7) constituée par un matériau élastomère non chargé avec des charges réfractaires ou fibreuses, recouvrant la couche (3) précitée en matériau élastomère chargée. 15. Protection thermique selon l'une des précédentes caractérisée en ce que le matériau élastomère précité est un élastomère de silicone. 16. Protection thermique selon l'une des précédentes utilisée pour la chambre de combustion d'un moteur de type statoréacteur comprenant une charge propulsive d'accélération intégrée, caractérisé en ce qu'elle comprend une couche (8) inhibitrice de combustion pour ladite charge propulsive d'accélération déposée sur la face de la structure (2) autoportante précitée orientée vers l'intérieur de la chambre de combustion.
F,B,D
F02,B29,B32,D03,F23
F02K,B29C,B32B,D03D,F23R
F02K 9,B29C 70,B32B 5,B32B 27,D03D 11,D03D 25,F02K 7,F23R 3
F02K 9/97,B29C 70/24,B32B 5/08,B32B 5/12,B32B 27/12,D03D 11/00,D03D 25/00,F02K 7/10,F02K 9/62,F23R 3/00
FR2893938
A1
PROCEDE DE REALISATION DE PIECES ET OUVRAGES EN BETON
20,070,601
L'invention a pour objet un procédé de réalisation de pièces et ouvrages en béton utilisant des compositions de liants rapides. Par liants rapides pour mortier ou béton, on entend des liants à prise et durcissement rapides à base de ciments portland, aluminates de calcium et sulfates de calcium. Les bétons utilisant de tels liants dans leurs compositions, une fois mis en oeuvre, acquièrent des caractéristiques mécaniques élevées à court terme après ajout d'un composant désigné comme déclencheur; ils ont de préférence une résistance en compression RC d'au moins 1 MPa à 2 heures après l'ajout du déclencheur à une première composition. Lorsque l'ajout du déclencheur a lieu au plus tard 2 heures après la fin du malaxage de la première composition, la résistance mécanique en compression Rc est d'au moins 1 MPa à 4 heures, comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition. Ces bétons sont des bétons fluides ou autocompactants qui ont une durée de maintien d'ouvrabilité d'au moins 1 heure avant l'ajout du déclencheur, et d'au moins d'1/2 heure après l'ajout du déclencheur. L'ouvrabilité des bétons fluides est mesurée par la hauteur d'affaissement au cône d'Abrams - ou valeur de slump - (selon la norme française NF P 18-451, de décembre 1981) .et on estime qu'un béton est fluide lorsque cet affaissement est d'au moins 15 cm, de préférence au moins 18 cm. 24654-28/11/05-1/27 L'ouvrabilité des bétons autocompactants (désignés aussi par autoplaçants) est généralement mesurée à partir du "slumpflow", selon le mode opératoire décrit dans "Specification and Guidelines for Self Compacting Concrete, EFNARC, February 2002, p19-23"; la valeur de l'étalement est, en général, au minimum de 650 mm pour les bétons autocompactants et au maximum de 800 mm. Dans le cas des mortiers, la consistance peut se mesurer à partir du "slumpflow" selon le mode opératoire décrit dans "Specification and Guidelines for Self Compacting Concrete, EFNARC, February 2002, pl9-23", à l'aide d'un cône à l'échelle ;~. Les mortiers seront considérés comme équivalents à des bétons fluides quand la valeur d'étalement sera supérieure à 200 mm, autoplaçants au delà de 300 mm. L'invention concerne les bétons, et plus particulièrement les bétons fluides ou autocompactants, destinés à la réalisation de pièces et ouvrages, qu'il s'agisse de pièces préfabriquées en usine, ou des réalisations sur chantiers, comme par exemple des voiles de béton, dalles, etc.. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE FR-A-2810314 décrit un liant rapide pour béton autocompactant comprenant du ciment Portland, de l'aluminate de calcium, du sulfate de calcium, un accélérateur, un retardateur et un agent superplastifiant du type polyphosphonate polyox. Dans ce document, il est indiqué que ce liant permet d'avoir une durée d'ouvrabilité supérieure à 1 heure, de pomper le béton grâce à cette formule autocompactante, tout en ayant des résistances mécaniques en compression élevées à partir de 4 heures après la fin du malaxage, y compris à des températures comprises entre 5 et 35 C. Les applications décrites dans ce document sont la réparation urgente d'ouvrages, le soutènement provisoire de tunnels, galeries, ou autres ouvrages analogues. Ce document FR-A-2810314 décrit des compositions de liant rapide pour bétons autocompactants qui sont réalisées 24654-28/11/05-2/27 par mélange en une seule étape de l'ensemble des composants, chaque composition conduisant à un compromis donné durée de maintien d'ouvrabilité/acquisition rapide de résistance souhaité. Chaque modification de ce compromis implique de reformuler une nouvelle composition. Le document EP-A-0769482 décrit des compositions de liants utilisés pour l'application des bétons projetés; mais l'ajout à celles-ci d'un composant accélérateur conduit à un durcissement ultra rapide, sans période de maintien d'ouvrabilité après ajout de l'accélérateur. Ceci rend impossible la mise en oeuvre de telles compositions dans toutes les applications en usine et sur chantier ou le béton est mis en place par coulage. Il existe cependant le besoin d'un procédé de réalisation de pièces et ouvrages en béton utilisant des compositions de bétons à base de liants rapides, qui permettrait de dissocier la période durant laquelle il est nécessaire de maintenir l'ouvrabilité de la composition depuis la fin du malaxage jusqu'au moment du coulage, par exemple lorsqu'il s'agit de béton prêt à l'emploi nécessitant une certaine durée de transport avant coulage, de la période ou l'on souhaite déclencher un durcissement rapide afin d'obtenir une résistance minimale à court terme, suffisante, par exemple, pour permettre le décoffrage. RESUME DE L'INVENTION L'invention fournit donc un procédé de réalisation de pièces et ouvrages en béton, comprenant les étapes suivantes: (i) on fournit une première composition de béton à base d'un liant rapide comprenant: 60 à 95% de ciment Portland; 5 à 40% d'un système accélérateur à base d'alumine Al2O3, de chaux CaO et de sulfate SO3; les sulfates pouvant être, par exemple, des sulfates métalliques, alcalins, alcalino-terreux, des sulfates organiques, ou des mélanges; préférentiellement, le système accélérateur sera 35 24654-28/11/05-3/27 à base d'aluminate de calcium et de sulfate de calcium; - un système retardateur; et un superplastifiant comprenant un polymère du type polyphosphonate polyox, ou un mélange de polymères type polyphosphonate polyox et type polycarboxylate polyox; puis (ii) on ajoute un système déclencheur pour former une seconde composition de béton; et (iii) on coule cette seconde composition de béton dans le coffrage. Selon un mode de réalisation, l'étape (i) est une étape de gâchage dans laquelle on réalise la première 15 composition de béton et qui comprend les étapes suivantes: (a) on réalise une composition de béton comprenant, sur la base du liant rapide: 60 à 95% de ciment Portland; - le système retardateur; et un superplastifiant comprenant un polymère du type polyphosphonate polyox, ou un mélange de polymères type polyphosphonate polyox et type polycarboxylate polyox; puis (b) on ajoute, sur la base du liant rapide: -5 à 40% d'un système accélérateur à base d'alumine Al2O3, de chaux CaO et de sulfate SO3; les sulfates peuvent être, par exemple, des sulfates métalliques, alcalins, alcalino-terreux, 30 des sulfates organiques, ou des mélanges; préférentiellement, le système accélérateur sera à base d'aluminate de calcium et de sulfate de calcium. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les 35 étapes suivantes: (i) on réalise par gâchage dans une centrale à béton une première composition de béton comprenant un liant rapide; 24654-28/11/05-4/27 20 25 puis (ii) on ajoute un système déclencheur; et (iii) on coule immédiatement le béton après l'étape (ii) d'ajout du système déclencheur. L'étape (ii) peut être mise en oeuvre dans un camion- toupie. L'étape (iii) de coulage de la seconde composition de béton dans le coffrage peut se faire avec une seconde composition de béton présentant (a) une valeur d'affaissement au slump test de 15 à 24cm, de préférence de 18 à 22cm ou (b) une valeur d'étalement au slumpflow de 580 à 750 mm, de préférence de 650 à 750 mm. Selon un mode de réalisation, la seconde composition de béton présente une résistance mécanique en compression Rc d'au moins 1MPa à 2 heures après l'étape (ii); lorsque l'ajout du déclencheur a lieu au plus tard 2 heures après l'étape (i), la résistance mécanique en compression Rc est d'au moins 1 MPa à 4 heures après l'étape (i). Selon un mode de réalisation, la première composition 20 de béton a une durée de maintien de l'ouvrabilité d'au minimum 1 heure après l'étape (i) de gâchage. Selon un mode de réalisation, la seconde composition de béton a une durée de maintien d'ouvrabilité d'au minimum 30 minutes après l'étape (ii) de gâchage. 25 L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un système déclencheur par ajout à une première composition de béton rapide pour un procédé de réalisation d'objets en béton telle que définie dans la présente invention. L'invention a aussi pour objet la préparation d'une 30 première composition de béton rapide destinée à être additionnée d'un système déclencheur par ajout à cette première composition pour un procédé de réalisation de pièces et ouvrages en béton, telle que définie dans la présente invention. 35 L'invention permet ainsi de réaliser un béton de base ayant une longue durée de maintien d'ouvrabilité auquel il suffit d'ajouter au moment voulu, par exemple juste avant coulage, un autre composant déclenchant un durcissement 24654-28/11/05-5/27 rapide et permettant l'acquisition de résistance mécanique à court terme. Il est ainsi possible à partir d'une seule composition de béton de base d'aboutir aux différents compromis souhaités en terme de durée de maintien d'ouvrabilité/acquisition rapide de résistances. L'invention offre ainsi une solution polyvalente qui s'applique aux ciments décrits dans la norme européenne EN 197-1. DESCRIPTION DE MODES DE REALISATION DE L'INVENTION. L'invention est maintenant décrite plus en détails dans la description qui suit. L'invention est basée sur l'ajout différé d'un système déclencheur à une première composition de béton, avant sa mise en oeuvre. Le liant entrant dans la composition du béton frais comprend: - 60 à 95% en poids de ciment Portland; - 5 à 40% en poids d'un système accélérateur à base d'alumine Al2O3, de chaux CaO et de sulfate SO3; les sulfates pouvant être, par exemple, des sulfates métalliques, alcalins, alcalino-terreux, des sulfates organiques, ou des mélanges; préférentiellement, le système accélérateur étant à base d'aluminate de calcium et de sulfate de calcium; - un système retardateur; et - un superplastifiant comprenant un polymère du type polyphosphonate polyox, ou un mélange de polymères type polyphosphonate polyox et type polycarboxylate polyox. De préférence, le liant comprend: - 70 à 85% en poids de ciment Portland; - 10 à 25% en poids d'un système accélérateur à base d'aluminate de calcium et de sulfate de calcium. Le ciment Portland est classique et conforme aux familles décrites dans la norme européenne EN 197-1. Avantageusement, le ciment Portland est un ciment rapide (dit de type R), préférentiellement broyé à une finesse d'au moins 4000 cm2/g. Le ciment peut être du type HRI (à Haute Résistance Initiale). On pourra utiliser par 24654-28/11/05-6/27 exemple un ciment CEM1 52.5 N ou R, CEM2 de type 32.5, 32.5 R, 42.5 ou 42.5 R. Le taux d'alcalins solubles sera de préférence inférieur à 1% en poids exprimé en équivalent Na2O. L'invention s'applique aux ciments décrits dans la norme européenne EN 197-1. La quantité de ciment Portland est en général, par rapport au poids du liant, de 60 à 95%, de préférence 70 à 85%, typiquement environ 80%. Le système accélérateur est à base d'alumine Al2O3r de 10 chaux CaO et de sulfate SO3. Sa composition est en général la suivante, en poids: Alumine Al203: 35 à 50% Chaux CaO: 10 à 50% Sulfate (exprimé en S03): 5 à 30% 15 Préférentiellement, le système accélérateur sera à base d'aluminate de calcium et de sulfate de calcium. L'aluminate de calcium susceptible d'être utilisé dans l'invention comprend les phases minéralogiques CA et/ou C3A et/ou C12A7. 20 Le sulfate de calcium peut être sous toute forme appropriée, à savoir semi-hydrate, dihydrate, anhydrite (II ou III), etc. On utilisera par exemple de l'anhydrite. Le rapport massique aluminate de calcium/sulfate de calcium est compris en général entre 1:4 et 4:1, de 25 préférence entre 1:2 à 2:1. La quantité du système accélérateur dépend de la température d'utilisation du béton, du procédé exact de mise en oeuvre, du niveau de résistances à obtenir, etc. Elle est en général de 5 à 40% et de préférence de 15 à 30 25%, typiquement environ 20% par rapport au poids du liant rapide. Le système retardateur est tout système classique. Notamment il peut être de type carboxylique, sous forme d'acide carboxylique, notamment citrique, tartrique, 35 gluconique ou autre, ou de type borique, ou sous forme des sels correspondants. Eventuellement un autre additif minéral apportant ou consommant du calcium peut également être utilisé; on peut citer les carbonates ou fluorures de 24654-28/11/05-7/27 sodium, potassium, lithium, strontium ou baryum, ou encore les complexants du calcium comme l'EDTA. La quantité du système retardateur dépend de la durée du maintien d'ouvrabilité souhaité, de la température d'utilisation du béton, du procédé exact de mise en oeuvre, du niveau de résistances à obtenir, etc. Les quantités sont en général, par rapport au poids cumulé du ciment Portland et du système accélérateur, de 0,05 à 5% et de préférence de 0,1 à 1%, typiquement environ 0,3 à 0,45%. Le superplastifiant comprend un polyphosphonate polyox correspondant au composé décrit dans FR-A-2810314 et FR-A-2696736 ainsi que FR-A-2689895, documents auxquels il est explicitement renvoyé pour une description détaillée. Par exemple, le polyphosphonate polyox peut être constitué d'un composé organique hydrosoluble ou hydrodispersable, comportant au moins un groupement amino-di (alkylènephosphonique) et au moins une chaîne polyoxyalkylée ou au moins un de ses sels. Il peut également comprendre un mélange de polymères type polyphosphonate polyox et notamment de type polycarboxylate polyox. Les superplastifiants de type polycarboxylate polyox sont généralement connus, et on peut faire référence par exemple à la description des brevets US20030127026 (US-P-6858074) et US20040149174. La quantité du superplastifiant est en général, par rapport au poids cumulé du ciment portland et du système accélérateur, de 0,5 à 5% et de préférence de 1 à 3%, typiquement environ de 2 à 2,5%. Le béton comprenant ce superplastifiant peut être de 30 consistance fluide ou autocompactante. Le déclencheur peut être choisi dans le groupe consistant en: suspension aqueuse comprenant (i) au moins un aluminate de calcium, (ii) de 0,5 à 4 %, de 35 préférence de 0,6 à 2,3%, en poids par rapport au poids total du ou des aluminates de calcium, d'un inhibiteur de prise des ciments alumineux, et (iii) au moins un agent anti-sédimentation; une 24654--28/11/05-8/27 telle suspension est décrite dans FR-A-2849440, de Lafarge Aluminates, auquel il est renvoyé pour plus de détails; - une alumine de transition; une telle alumine de transition est disponible par exemple sous le nom de RHOXIMAT SA 502 de la Société Rhodia; - un gel d'hydroxyde d'alumine; un tel gel d'hydroxyde d'alumine est disponible, par exemple, sous le nom de GECEDRAL BZ 111 de la Société Degussa; - un mélange de ceux-ci. La quantité du déclencheur dépend de la température du béton, de la quantité du système accélérateur utilisée, du niveau de la résistance précoce souhaité. Il est ajouté, 15 par rapport aux poids cumulés du ciment Portland et du système accélérateur, en général en une quantité de 1 à 10% et de préférence de 2 à 5% typiquement environ 2,5 à 3,5%. Les composés de la composition finale de béton peuvent être introduits par exemple dans l'ordre suivant: 20 - selon un premier mode de réalisation, on gâche le ciment Portland et le système accélérateur, le retardateur et le superpiastifiant, puis après un temps choisi on ajoute le déclencheur; -selon un second mode de réalisation, on gâche le 25 ciment et le superpiastifiant, puis après un temps choisi on ajoute le système accélérateur et le retardateur puis après encore un temps choisi on ajoute le déclencheur. On préférera le premier mode de réalisation, car les différents constituants (ciment, superpiastifiant, 30 accélérateur, retardateur) pourront alors être ajoutés au niveau de la centrale à béton, tandis que le déclencheur pourra être ajouté au niveau du camion-toupie avant le départ ou au cours du chemin, ou au niveau du chantier, juste avant coulage du béton. 35 Selon le premier mode de réalisation, on peut ajouter le déclencheur à partir de 10 minutes après le malaxage des autres constituants, de préférence à partir de 60 minutes 10 24654-28/11/05-9/27 après le malaxage des autres constituants (gâchage de l'étape (i)), et au plus tard 8 heures après. On peut aussi ajouter le déclencheur immédiatement avant l'opération de coulage du béton (l'étape (ii) est mise en ouvre immédiatement avant l'étape (iii) de coulage du béton), et ce quelque soit le temps qui s'est écoulé depuis le gâchage en centrale à béton, "immédiatement" devant s'entendre comme compris entre 5 et 15 minutes avant le démarrage de l'opération de coulage. Selon le second mode de réalisation, on peut ajouter l'accélérateur et le retardateur 10 à 90 minutes, de préférence 10 à 45 minutes après le gâchage. On peut ajouter le déclencheur à partir de 10 minutes après le malaxage des autres constituants On peut aussi, comme ci-dessus, ajouter le déclencheur immédiatement avant l'opération de coulage, et ce quelque soit le temps qui s'est écoulé depuis la première addition de l'accélérateur et du retardateur. Comme ci-dessus, il est donc possible d'ajouter le déclencheur immédiatement avant l'opération de coulage du béton, "immédiatement" devant s'entendre comme compris entre 5 et 15 minutes avant le démarrage de l'opération de coulage. Quel que soit le mode de réalisation, l'ajout du déclencheur ne se fait pas, en général, plus de 8 heures 25 comptées à partir du gâchage du ciment Portland. De façon générale, le rapport en poids d'eau efficace sur liant sec est compris en général entre 0,35 et 0,50. La composition finale comprend en général des granulats classiques (sables, graviers et/ou cailloux). 30 Préférentiellement, les constituants de la composition finale ont une taille inférieure ou égale à 20 mm. La composition peut ainsi être pompée facilement. Le rapport du poids sec de granulats sur celui du liant est compris en général entre 4 et 5. 35 Les compositions de béton selon l'invention sont faciles à mettre en oeuvre. Elles ont une rhéologie adaptée, impliquant préférentiellement une durée d'ouvrabilité (après gâchage) d'une heure minimum et d'une 24654-28/11/05-10/27 heure et demie à deux heures maximum et un durcissement très rapide. Le maintien de l'ouvrabilité se caractérise notamment: soit par un maintien de la valeur d'affaissement du béton au cône d'Abrams correspondant à la valeur typique d'un béton fluide d'au minimum 15 cm - soit, dans le cas d'un béton autocompactant, par un maintien de la valeur d'étalement au slump flow du béton correspondant à la valeur typique d'un béton autocompactant d'au minimum 650mm. soit dans le cas d'un mortier par un maintien de la valeur d'étalement au slump flow correspondant à une valeur d'au minimum 200 mm. L'invention fournit donc une composition de béton pouvant avoir une résistance en compression d'au moins 1 MPa 2 heures après l'ajout du déclencheur à une première composition. Lorsque l'ajout du déclencheur a lieu au plus tard 2 heures après la fin du malaxage de la première composition, la résistance mécanique en compression Rc est d'au moins 1 MPa à 4 heures, comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition. Elle est mesurée sur des éprouvettes cylindriques de dimension 16cmx32cm. Ces deux propriétés de maintien d'ouvrabilité et de fortes résistances à court terme permettent notamment de réaliser une composition de béton précurseur en centrale de béton et par exemple de la transporter ensuite sur un chantier par camion-toupie, la composition durcissant rapidement une fois mise en oeuvre, après ajout du déclencheur. Dans cet exemple le système accélérateur est de préférence ajouté dans la centrale à béton. Ces qualités du liant permettent également de le pomper mécaniquement grâce à sa fluidité et de le couler ou pomper dans un coffrage en obtenant un durcissement rapide. L'invention vise tout particulièrement un liant rapide pour bétons fluides ou autocompactants, facilement pompables ou coulables, se mettant en place dans les 24654-28/11/05-11/27 coffrages sans vibration, dans le cas des bétons autocompactants. L'invention est utile pour la fabrication pièces et ouvrages en béton, qu'il s'agisse de pièces préfabriquées en usine, ou des réalisations sur chantiers, comme par exemple des voiles de béton, dalles, etc., à des températures extérieures comprises notamment entre -5 C et 30 C, en particulier inférieure à 10 C. EXEMPLES Les exemples suivants illustrent l'invention sans la 10 limiter. Exemple 1. On prépare une première composition de mortier (en g pour 1 litre de mortier): Ciment CEM 1 52.5 517 g 15 Sable 0/4 1327 g Filler BL 200 129 g SECAR 51, de Lafarge Aluminates 54,8 g Anhydrite 34,2 g Superplastifiant OPTIMA 175 de le Société CHRYSO: en 20 poids par rapport au poids du Ciment CEM 1 + SECAR 51 1,2% Acide citrique: 2,3 g Eau totale 267 g (Le superpiastifiant OPTIMA 175 a un extrait sec de 25 30%, mesuré selon la norme EN 480-8) Quatre mélanges de mortier frais sont réalisés successivement selon cette première composition. On réalise ensuite une deuxième composition en ajoutant le déclencheur à chaque mélange, à une échéance 30 donnée, comptée à partir de la fin du malaxage, à raison d'une quantité de 14,7 g. Le déclencheur est une suspension aqueuse ayant la composition suivante, en poids: 24654-28/11/05-12/27 Eau : 38,36 % Acide borique : 2,13 % Plasticizer CP10 : 0,39 % Ciment alumineux : 58,81 % Gomme Xanthane : 0,16 % Biocide K 35R : 0,15% Le Plasticizer CP 10 est un produit commercialisé par BASF. Le Biocide K 35R est un produit commercialisé par PROGIVEN. Pour chaque mortier, on va mesurer l'étalement obtenu au flow test en mm au bout de 15, 30, 60 90 minutes comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition. Les éprouvettes destinées à la mesure des résistances 15 mécaniques en compression Rc sont réalisées immédiatement après l'ajout du déclencheur. L'échéance pour la mesure de la résistance mécanique à 4h et 5H30 est comptée à partir de la fin du malaxage de la première composition. 20 La RC 2 est mesurée 2 heures après l'ajout du déclencheur. La température des essais est de 15 C. Les résultats obtenus sont les suivants: Tableau 1 25 Echéance Flow à Flow Flow Flow Flow à Rc Rc Rc Ajout 15 mn à 30 à 60 à 90 120 mn 2h 4h 5h30 déclencheur mn mn mn 30 mn 300 330 315 210 N.M* 1,5 4 12 60 mn 300 300 285 250 150 1,3 2 11 90 mn 300 300 290 250 200 1,1 1,5 8,5 N.M*: mortier raide; flow non mesurable. Ces résultats mettent en évidence que: quelle que soit l'échéance à laquelle on ajoute 30 le déclencheur, les mortiers restent fluides 24654-28/1.1/05-13/27 /autoplaçants 30 minutes au minimum après l'ajout du déclencheur. malgré ce long maintien d'ouvrabilité, on a une acquisition à court terme de résistance mécanique d'au moins 1MPa à 2heures après l'ajout du déclencheur, dans tous les cas d'au moins 1MPa à 4 heures comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition. Exemple 2. On réalise une première composition de mortier (en g pour 1 litre de mortier): Ciment CEM 1 52.5 N 507 g Sable 0/4 1327 g Filler BL 200 129 g SECAR 51, de Lafarge Aluminates 63,7 g Anhydrite 39,8 g Superplastifiant OPTIMA 175 de le Société CHRYSO: en poids par rapport au poids du ciment CEM 1 + SECAR 51 1,2% Acide citrique: 2,3 g Eau totale 267 g Quatre mélanges de mortier frais sont réalisés successivement, selon cette composition. On réalise ensuite une deuxième composition en 25 ajoutant le déclencheur, qui est celui de l'exemple 1, à l'échéance de 60 minutes, comptée à partir de la fin du malaxage de la première composition. Les étalements au flow test en mm sont mesurés aux échéances de 15, 90 et 120 minutes, comptées à partir de la 30 fin du malaxage de la première composition. Les éprouvettes destinées à la mesure des résistances mécaniques en compressions Rc sont réalisées dès la fin du malaxage avec le déclencheur. L'échéance pour la mesure de la résistance mécanique à 35 4h, 5H30 et 24H, est comptée à partir de la fin du malaxage de la première composition. La RC 2 est mesurée 2H après l'ajout du déclencheur La température des essais est de 18 C. 24654-28/11/05-14/27 Les résultats obtenus sont les suivants: Tableau 2 Quantité Flow à Flow Flow à Rc Rc Rc Rc ajoutée de 15 mn à 90 120 mn 2 h MPa MPa MPa déclencheur mn 4 h 5h30 24h 0 220 140 60 0,3 1 10 15,5 8,2 g 220 165 60 1 2,5 11 15,5 16,3 g 220 200 75 1,7 5 11 15 22 g 220 220 90 1,5 4 10 14 Ces résultats mettent en évidence l'influence de la quantité de déclencheur sur la durée de maintien de l'ouvrabilité et sur la quantité minimale qui permet de satisfaire au compromis durée de maintien de l'ouvrabilité/ résistance mécanique. Exemple 3. Une première série d'essais est effectués à 5 C. On réalise trois premières compositions Bl, B2, B3, de bétons fluides ayant les compositions suivantes pour 1 m3: Ciment CEM 1, 52,5 Sable 0/4 Le Vernet Granulat 4/14 mm Filler SECAR 51: Anhydrite: Acide citrique: Optima 175 Eau totale 294 kg 750 kg 1050 kg 100 kg 60,3kg 37,7kg 1,36kg 5,00 kg pour B1 6,53 kg pour B2 5,83 kg pour B3 175 litres Ces bétons sont réalisés, chacun avec un ciment CEM 1 52,5 différent, ayant les caractéristiques suivantes: 24654-28/11/05-15/27 Tableau 3 Réf Ciment C3S % C2S % C3A % C4AF K Na Béton CEM1 % soluble % soluble% Bi Le Havre 61,4 12,1 10,2 5,2 0,21 0,11 B2 La 58,0 14,3 7,6 8,4 0,71 0,05 Couronne B3 Val 58,5 15,4 0,4 14,5 0,62 0,09 d'Azergues On réalise ensuite les deuxièmes compositions de bétons en ajoutant le déclencheur qui est celui de l'exemple 1; il est introduit à l'échéance de 1 heure après la fin du malaxage de l'ensemble des constituants précédents. La quantité pour chaque béton est de 9 kg/m3. Pour chaque béton, on va ensuite mesurer l'affaissement obtenu au cône d'Abrams en cm au bout de 15, 90 et 120 minutes comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition, et réaliser dès la fin de l'ajout du déclencheur les éprouvettes destinées à la mesure des résistances mécaniques en compression Rc. L'échéance pour la mesure de la résistance mécanique à 4h, 5H30 et 24H, est comptée à partir de la fin du malaxage de la première composition. La RC 2 est mesurée 2H après l'ajout du déclencheur. 20 Les résultats obtenus sont les suivants: Tableau 4 Réf Slump Slump Slump Rc Rc MPa Rc MPa Rc MPa Béton 15mn 90mn 120mn 2 h 4h 5h30mn 24 h B1 24 23 21 1 2 12 17 B2 24 22 22 1,5 3,5 15,5 22 B3 24 22 22 1, 1 2 14 23 Une seconde série d'essais est effectuée à 20 C. 16 24654-28/11/05-16/27 On réalise quatre premières compositions B4, B5, B6, B7, de bétons fluides ayant les compositions suivantes pour 1 m3. Ciment CEM 1, 52,5 Sable 0/4 Le Vernet Granulat 4/14 mm Filler SECAR 51 Anhydrite Acide citrique Optima 175 Eau totale 294 kg 750 kg 1050 kg 100 kg 27,44 kg 17, 18 kg 1,46 kg 4,77kg pour B4 5,70 kg pour B5 5,60 kg pour B6 7,24 kg pour B7 175 litres Ces bétons sont réalisés, chacun avec un ciment CEM 1 52,5 différent, ayant les caractéristiques suivantes (les trois premiers sont ceux mentionnés dans le tableau 4): Tableau 5 Réf Ciment C3S % C2S % C3A % C4AF K Na Béton CEM1 % soluble % soluble% B4 Le Havre 61,4 12,1 10,2 5,2 0,21 0,11 B5 La 58,0 14,3 7,6 8,4 0,71 0,05 Couronne P6 Val 58,5 15,4 0,4 14,5 0,62 0,09 d'Azergues B7 Saint 54,8 16,6 7,3 9,1 0,62 0,10 Pierre LC On réalise ensuite les deuxièmes compositions de bétons en ajoutant le déclencheur qui est celui de l'exemple 1; il est introduit à l'échéance de1 heure après la fin du malaxage de l'ensemble des constituants précédents. La quantité pour chaque béton est de 9 kg/m3. 24654-28/11/05-17/27 Pour chaque béton, on va ensuite mesurer l'affaissement obtenu au cône d'Abrams en cm au bout de 15, 90 et 120 minutes comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition, et réaliser dès la fin de l'ajout du déclencheur, les éprouvettes destinées à la mesure des résistances mécaniques en compression Rc. L'échéance pour la mesure de la résistance mécanique à 4h, 5H30 et 24 H est comptée à partir de la fin du malaxage de la première composition. La RC 2 est mesurée 2H après l'ajout du déclencheur. Les résultats obtenus sont les suivants: Tableau 6 Réf Slump Slump Slump Rc Rc MPa Rc MPa Rc MPa Béton à 15mn à 90mn àl20mn 2 h 4h 5h30mn 24 h B1 24 24 13 1,7 4 8 10 B2 23 24 12 4 7 11 12 B3 24 22 21 2,7 6 10 12 B4 19 20 20 2,5 5 9 12 Ces deux séries d'essais mettent en évidence que: à 5 C et 20 C, les bétons obtenus restent fluides au minimum 30 minutes comptées à partir de la fin du malaxage avec le déclencheur; on acquiert une résistance mécanique d'au moins 1MPa à 2heures après l'ajout du déclencheur, dans tous les cas d'au moins 1MPa à 4 heures comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition; ces caractéristiques sont obtenues avec des ciments ayant des compositions minéralogiques et des teneurs en alcalins solubles très différentes; ceci montre la polyvalence du système. 24654-28/11/05-18/27 Exemple 4. Des essais ont été effectués avec différents ciments CEM 2 de LAFARGE, soit: - Réf Cl - CEM 2/A-S 52,5 N La Malle - Réf C2 - CEM 2/B-M (S-LL) 42,5 Le Teil - Réf C3 - CEM 2/B-LL 32, 5R Val d'Azergues - Réf C4 - CEM 2/B-LL 42,5N Val d'Azergues - Réf C5 CEM 2/B-LL 32,5R Le Havre Avec chaque ciment, on prépare différentes premières 10 compositions de mortiers contenant chacune (en g pour 1 litre de mortier) les composants suivants: Ciment CEM 2 512 g Sable 0/4 St Bonnet 1327 g Filler BL 200 129 g 15 Eau totale 267 g Deux séries d'essais sont réalisées à 20 C. Pour chaque série on complète les premières compositions avec les autres composants tels que définis dans le Tableau 7 (en g pour 1 litre de mortier). 20 Tableau 7 Première série d'essai Réf CEM 2 SECAR 51 Anhydrite Ac.Citrique Optima 175 Cl 57,8 36,2 2,4 16,13 C2 57,8 36,2 2,4 14,23 C3 57,8 36,2 2,4 14,80 C4 57,8 36,2 2,4 15,20 Deuxième série d'essais Réf CEM 2 SECAR 51 Anhydrite Ac.Citrique Optima 175 C2 35,7 22,3 2,11 10,43 C3 35,7 22,3 2,11 12,33 C5 35,7 22,3 2,11 12,33 On réalise ensuite les deuxièmes compositions de mortiers en ajoutant le déclencheur qui est celui de 25 l'exemple 1; il est introduit à l'échéance de 1 heure après 24654-28/11/05-19/27 la fin du malaxage de l'ensemble des constituants des premières compositions. La quantité pour chaque mortier est de 14,7 g. Pour chaque mortier, on va mesurer ensuite l'étalement obtenu au flow test en mm au bout de 15, 60, 90 et 120 minutes comptées à partir de la fin du malaxage de la première composition et réaliser dés la fin du malaxage de la deuxième composition, les éprouvettes destinées à la mesure des résistances mécaniques en compression Rc. L'échéance pour la mesure de la résistance mécanique à 4h et 5H30 est comptée à partir de la fin du malaxage de la première composition. La RC 2 est mesurée 2H après l'ajout du déclencheur. Les résultats obtenus sont les suivants: Tableau 8 Réf Flow Flow Flow Flow Rc Rc RC CEM2 mm à mm à mm à mm à 2 h MPa MPa 15 mn 60 mn 90 mn 120 4h 5h30mn mn lére Cl 330 320 295 260 1 2,4 10,4 série C2 365 285 285 215 2 3,5 3,8 d'essais c3 330 300 135 NM 6 13,8 19,5 C4 305 235 225 225 5 10,7 18,7 2è-me C2 340 275 265 140 2,3 4,8 11,3 série C3 300 295 225 145 1,5 3,8 6,3 d'essais c5 330 265 200 195 0,7 1,8 4,3 Ces résultats mettent en évidence que l'on satisfait aux exigences requises avec les différents ciments CEM 2 20 utilisés. 24654-28/11/05-20/27
L'invention a pour objet un procédé de réalisation de pièces et ouvrages en béton, comprenant les étapes suivantes: (i) on fournit une première composition de béton à base d'un liant rapide comprenant du ciment Portland, un système accélérateur à base d'alumine Al2O3, de chaux CaO et de sulfate SO3; un système retardateur, et un superplastifiant; puis (ii) on ajoute un système déclencheur pour former une seconde composition de béton; et (iii) on coule cette seconde composition de béton dans le coffrage.L'invention a aussi pour objet l'utilisation d'un système déclencheur et la préparation d'une première composition de béton rapide.
1. Procédé de réalisation de pièces et ouvrages en béton, comprenant les étapes suivantes: (i) on fournit une première composition de béton à base d'un liant rapide comprenant: 60 à 95% de ciment Portland; - 5 à 40% d'un système accélérateur à base d'alumine Al2O3, de chaux CaO et de sulfate SO3 ; - un système retardateur; et - un superplastifiant comprenant un polymère du type polyphosphonate polyox, ou un mélange de polymères type polyphosphonate polyox et type polycarboxylate polyox; puis (ii) on ajoute un système déclencheur pour former une seconde composition de béton; et (iii) on coule cette seconde composition de béton dans le coffrage. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le système accélérateur comprend, en poids: Alumine Al2O3 : 35 à 50% Chaux CaO: 10 à 50% Sulfate (exprimé en S03) : 5 à 30%. 3. Procédé selon la 1 ou 2, dans lequel le système accélérateur est à base 30 d'aluminate de calcium et de sulfate de calcium. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, dans lequel le sulfate est choisi parmi les sulfates métalliques, alcalins, alcalino-terreux, 35 les sulfates organiques ou leurs mélanges. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel l'étape (i) est une étape de gâchage 10 15 20 25 24654-28/11/05-21/27dans laquelle on réalise la première composition de béton et qui comprend les étapes suivantes: (a) on réalise une composition de béton comprenant, sur la base du liant rapide: - 60 à 95% de ciment Portland; - le système retardateur; et - le superplastifiant; puis (b) on ajoute, sur la base du liant rapide: - 5 à 40% du système accélérateur. 6. Procédé selon l'une des 1 à 5, dans lequel l'étape (ii) est mise en oeuvre à partir de 10 minutes, de préférence à partir de 60 minutes et au plus tard 8 heures après le gâchage de l'étape (i). 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, dans lequel l'étape (ii) est mise en oeuvre 20 immédiatement avant l'étape (iii) de coulage du béton. 8. Procédé selon l'une des 1 à 4, comprenant les étapes suivantes: 25 (i) on réalise par gâchage dans une centrale à béton une première composition de béton comprenant un liant rapide; puis (ii) on ajoute un système déclencheur; et 30 (iii) on coule immédiatement le béton après l'étape (ii) d'ajout du système déclencheur. 9. Procédé selon la 7 ou 8, dans lequel l'étape (ii) est mise en oeuvre dans un 35 camion-toupie. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, dans lequel l'étape (iii) de coulage de la 24654-28/11/05-22/27 seconde composition de béton dans le coffrage se fait avec une seconde composition de béton présentant une valeur d'affaissement au slump test de 15 à 24cm, de préférence de 18 à 22cm. Procédé selon l'une des 1 à 10, dans lequel l'étape (iii) de coulage de la seconde composition de béton dans le coffrage se fait avec une seconde composition de béton présentant une valeur d'étalement au slumpflow de 580 à 750 mm, de préférence de 650 à 750 mm. Procédé selon l'une des 1 à 11, pour la réalisation de voiles béton ou dalles béton. Procédé selon l'une des 1 à 12, dans lequel la première composition de béton comprend: - 70 à 85% de ciment Portland; - 15 à 25% du système accélérateur; - le système retardateur; et - le superplastifiant. Procédé selon l'une des 1 à 13, dans lequel le ciment portland est un ciment conforme à la norme EN 197-1, avantageusement un ciment rapide (dit de type R), préférentiellement broyé à une finesse d'au moins 4000 cm2/g, type HRI (à Haute Résistance Initiale), par exemple un ciment CEM1 52.5 N ou R, CEM2 de type 32.5, 32.5 R, 42.5 ou 42.5 R, avec le taux d'alcalins solubles de préférence inférieur à 1% en poids exprimé en équivalent Na2O. 15. Procédé selon l'une des 1 à 14, dans lequel le système accélérateur comprend un ciment à base d'aluminate de calcium et du R:\Brevets\24600\24654--060206-Rev_modif.doc - 06/02/200611. 12. 13. 25 14. 30 35 sulfate de calcium sous forme semi-hydrate, dihydrate ou anhydrite. 16. Procédé selon l'une des 1 à 15, dans lequel l'aluminate de calcium utilisé comprend des phases CA et/ou C3A et/ou C12A7. 17. Procédé selon l'une des 3 à 13, dans lequel le rapport massique entre l'aluminate de calcium et le sulfate de calcium est compris entre 1:4 et 4:1, préférentiellement entre 2:1 et 1:2. 18. Procédé selon l'une des 1 à 17, dans lequel le système retardateur est un acide carboxylique ou borique, en particulier l'acide citrique ou tartrique ou gluconique, l'acide étant éventuellement sous la forme d'un sel, en combinaisons avec éventuellement un autre additif minéral apportant ou consommant du calcium, par exemple carbonates ou fluorures de sodium, potassium, lithium, strontium ou baryum, ou encore les complexants du calcium comme l'EDTA. 25 19. Procédé selon l'une des 1 à 18 dans lequel la quantité du système retardateur, en poids par rapport au poids cumulé du ciment portland et du système accélérateur, est de 0,05 à 5% et de préférence de 0,1 à 1%. 30 20. Procédé selon l'une des 1 à 19, dans lequel la quantité du superplastifiant, en poids par rapport au poids cumulé de ciment portland et du système accélérateur, est de 0,5 à 35 5%, préférentiellement de 1 à 3%. 10 15 20 24654-28/11/05-24/27 Procédé selon l'une des 1 à 20 dans lequel le déclencheur est choisi dans le groupe consistant en: -suspension aqueuse comprenant (i) au moins un aluminate de calcium, (ii) de 0,5 à 4 %, de préférence de 0,6 à 2,3%, en poids par rapport au poids total du ou des aluminates de calcium, d'un inhibiteur de prise des ciments alumineux, et (iii) au moins un agent anti-sédimentation; - une alumine de transition; - un gel d'hydroxyde d'alumine; - un mélange de ceux-ci. Procédé selon l'une des 1 à 21, dans lequel la quantité du déclencheur, en poids par rapport au poids cumulé de ciment portland et du système accélérateur, est de 1 à 10%, préférentiellement de 2 à 5%. Procédé selon l'une des 1 à 22, dans lequel la seconde composition de béton présente une résistance mécanique en compression RC d'au moins 1MPa, 2h après l'étape (ii). Procédé selon l'une des 1 à 23, dans lequel la seconde composition de béton présente une résistance mécanique en compression RC d'au moins 1MPa, 4h après l'étape (i). Procédé selon l'une des 1 à 24, dans lequel la première composition de béton a une durée de maintien de l'ouvrabilité d'au minimum 1 heure après l'étape (i). 35 26. Procédé selon l'une des 1 à 25, dans lequel la seconde composition de béton a une durée de maintien d'ouvrabilité d'au minimum 30 minutes après l'étape (ii). 21. 10 22. 15 20 23. 25 24. 30 25. 24654-28/11/05-25/2727. Utilisation d'un système déclencheur par ajout à une première composition de béton rapide pour un procédé de réalisation d'objets en béton telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 26. 28. Préparation d'une première composition de béton rapide destinée à être additionnée d'un système déclencheur par ajout à cette première composition pour un procédé de réalisation de pièces et ouvrages en béton, telle que définie dans l'une quelconque des 1 à 26. 24654-28/11/05-26/27
C
C04
C04B
C04B 22,C04B 24,C04B 28,C04B 103
C04B 22/06,C04B 24/24,C04B 28/04,C04B 103/10
FR2896331
A1
"STRUCTURE DE DOUBLE PAROI MINCE AVEC ISOLATION ACOUSTIQUE"
20,070,720
La présente invention concerne une structure de double paroi mince avec isolation acoustique, utilisable aussi bien dans le domaine des constructions fixes, notamment comme cloison séparatrice pour bâtiments, que dans le domaine des véhicules en vue de leur insonorisation. Les structures creuses, généralement à double paroi, sont de plus en plus utilisées par comparaison avec les structures pleines, car elles sont plus légères, tout en conservant une bonne résistance mécanique, mais aussi en raison de leurs propriétés intéressantes d'isolation acoustique et thermique. Toutefois, le comportement vibro-acoustique d'une double paroi est caractérisé par une "transparence acoustique" très forte, à la fréquence de respiration où les deux plaques constitutives de la double paroi vibrent en opposition de phase. Ce phénomène est particulièrement gênant dans le cas où l'espacement des deux plaques est faible, car la réduction constatée d'isolement acoustique se produit à une fréquence de forte perception de l'oreille humaine. Par contre, aux plus hautes fréquences sonores, la double paroi devient un excellent isolant phonique. On connaît déjà diverses propositions d'amélioration des doubles parois minces, notamment pour cloisons intérieures, qui consistent à placer, entre les deux plaques constitutives de la double paroi, un certain "remplissage" censé améliorer les propriétés d'isolation acoustique du panneau ainsi réalisé. Un remplissage avec des matériaux isolants phoniques classiques, tels que les mousses, est envisageable mais n'est pas particulièrement performant dans la zone fréquentielle où se produit le phénomène précédemment expliqué, ou conduit à des épaisseurs de doubles parois qui sont inutilisables dans les applications courantes. En effet, l'ajout de raideur entre les deux plaques de la double paroi, provoqué par de tels matériaux, conduit à un décalage de la zone de forte transmission acoustique vers les fréquences gênantes. De plus, les mousses sont généralement incorporées à des structures plus ou moins complexes, telles qu'enseignées par les documents suivants : - JF' 10037341 : mousse supportée par un treillis métallique ; JP 4372000: mousse mélangée à une poudre ; JF' 4194243: mousse incorporant de fines particules. D'autres propositions connues consistent à introduire, dans la cavité délimitée par les deux plaques de la double paroi, des matériaux tels que des billes d'acier, des billes de verre, de la poudre de silice, du sable, ... dont la densité élevée est rédhibitoire pour certaines applications. A titre d'exemples, peuvent être ici cités les documents : - JP 6017491, avec utilisation de poudre de silice placée dans de petits réceptacles ; JP 4106243, avec utilisation de poudre de silice remplissant des alvéoles. Un autre type de solution, visant à alléger les panneaux réalisés, consiste à remplir la cavité entre plaques de micro-capsules enfermant un gaz autre que de l'air, par exemple d'hélium (voir document JP 3197743). La mise en oeuvre est ici délicate, puisque les micro-capsules doivent être étanches, à ceci s'ajoutant le fait qu'un remplissage complémentaire de mousse est prévu entre les micro-capsules. Outre leur complexité et leur coût, les solutions actuelles ont aussi pour certaines, comme il résulte de ce qui précède, l'inconvénient d'imposer des partitionnements ou des cloisonnements entre les deux plaques, qui rigidifie la liaison entre ces deux plaques et supprime le principe même de la double paroi. La présente invention vise à remédier aux inconvénients précédemment exposés, et elle a donc pour objectif de fournir une structure de double paroi mince qui soit particulièrement efficace du point de vue de l'isolation acoustique, en améliorant notamment ses propriétés aux basses fréquences, tout en conservant une réalisation simple et économique, et également légère, autorisant des applications industrielles concrètes dans des domaines variés. A cet effet, l'invention a pour objet une structure de double paroi mince avec isolation acoustique, essentiellement caractérisée par le fait que, dans la cavité située entre les deux plaques de la double paroi, est placé un matériau granulaire léger, dont les grains ne sont liés ni entre eux, ni auxdites plaques. Par "matériau granulaire léger", on entend ici un matériau dont la masse volumique est inférieure à 50 g/I, et en particulier un matériau dont la masse volumique est comprise entre 15 et 35 g/l. Ces valeurs peuvent être obtenues soit en choisissant une matière légère par elle-même, notamment une matière poreuse ou micro-poreuse, soit en utilisant une matière possédant une densité intrinsèque plus forte mais conformée en grains creux, par exemple remplis d'air. A cet égard, il est important de noter que, dans le cadre de la présente invention, les pores des grains ou leur volume intérieur, dans le cas de grains creux, peuvent être remplis d'air ou d'un autre gaz ordinaire, et non pas d'un gaz spécial tel que l'hélium (selon le document précité JP 3197743). En ce qui concerne le matériau constitutif des grains, et plus particulièrement les matières légères utilisables, il est avantageux d'employer des grains en polystyrène expansé (PSE) ou en polypropylène expansé (PPE), qui procurent directement des masses volumiques des valeurs souhaitées comprises entre 15 et 35 g/I. La nouveauté réside ainsi dans l'ajout, entre les deux plaques de la double paroi, d'une matière granulaire légère, laquelle possède des propriétés réfractantes des ondes sonores. Ce phénomène de réfraction des ondes acoustiques empêche la transmission du son, pour les ondes d'excitation possédant un angle d'incidence supérieur à un angle limite dépendant du milieu de propagation. La réfraction des ondes acoustiques bloque donc certaines incidences d'ondes. Comme l'ont démontré les essais effectués par le Déposant, avec divers matériaux granulaires de différentes masses volumiques et de différentes grosseurs de grains, pour une même double paroi (double paroi avec plaques en aluminium, d'épaisseurs respectivement égales à 2 mm et 1,5 mm, la cavité délimitée par les deux plaques ayant une épaisseur de 10 mm), un gain énorme de l'ordre de 10 dB a été obtenu autour de la fréquence de respiration, qui se situe, pour une telle double paroi, vers 350-450 Hz. Un gain de 10 dB signifie que la puissance acoustique en sortie a été divisée par dix. On a aussi pu observer un gain en haute fréquence avec une pente de + 24 dB par octave au lieu de 12 dB par octave (sans remplissage de la cavité). L'ajout de matériau granulaire entre les deux plaques de la double paroi est donc, de façon surprenante, bénéfique à l'isolation acoustique dans toute la gamme de fréquences et, en particulier, autour de la fréquence de respiration. Ces résultats remarquables seront encore rendus plus apparents au vu du dessin annexé, commenté plus bas. On notera que la légèreté du matériau granulaire préconisé a pour avantage supplémentaire d'éviter tout tassement indésirable de ce matériau au cours du temps, notamment dans les applications aux cloisons verticales. Des résultats encore améliorés, du point de vue acoustique et mécanique, peuvent être obtenus en mélangeant des grains de grosseurs différentes, ce qui procure un remplissage plus complet et homogène de la cavité, une augmentation du nombre de points de contact entre grains, et une meilleure résistance mécanique du remplissage, réduisant encore davantage le risque de tassement. Les grains peuvent être réalisés en matériau à bonnes propriétés de glissement, ou être traités en surface de manière à améliorer leurs qualités de glissement, ce qui peut encore améliorer leur efficacité du point de vue de l'isolation acoustique. Selon un aspect essentiel de l'invention, la distinguant des propositions antérieures, les grains ne sont ni mélangés à une autre matière, ni liés entre eux ou aux plaques de la double paroi, et la nature granulaire du matériau évite elle-même de créer une liaison mécanique forte entre les deux plaques. Ceci permet aussi une mise en oeuvre simple et aisée : il suffit en effet d'injecter le matériau sous forme de grains dans la cavité de la double paroi, pour obtenir directement une double paroi à isolation acoustique améliorée, et pour toute opération de maintenance, il suffit d'aspirer ces grains, ce qui est rendu aisé par leur légèreté. Il est aussi envisageable (sans créer de liaisons indésirables) de conditionner le matériau en grains dans une enveloppe en film plastique souple, elle-même introduite dans la cavité de la double paroi, ce qui peut d'une part faciliter la mise en place et surtout le retrait de ce matériau granulaire, et d'autre part confiner ce matériau en évitant par exemple qu'il s'échappe d'une cloison à la suite d'un perçage accidentel de celle-ci. De toute façon, l'invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui suit, en référence au dessin schématique annexé représentant, à titre d'exemple, une forme d'exécution de cette structure de double paroi mince avec isolation acoustique, et illustrant son fonctionnement. Figure 1 est une vue partielle en perspective d'une telle double paroi, disposée verticalement de manière à constituer une cloison ; Figure 2 est un diagramme représentant, du point de vue de l'indice d'affaiblissement, une comparaison des résultats obtenus avec et sans matériau granulaire intermédiaire ; Figures 3 à 5 sont des diagrammes comparant, toujours en termes d'indice d'affaiblissement, les résultats obtenus avec des matériaux granulaires de différentes densités. Comme le montre la figure 1, une double paroi, formant par exemple une cloison séparatrice verticale, comprend deux plaques rigides parallèles 2 et 3, séparées l'une de l'autre par une cavité intermédiaire 4, d'une certaine épaisseur E. Selon l'invention, la cavité intermédiaire 4 est remplie d'une matériau granulaire léger, formé de grains 5 qui, mis à part leurs points de contact, ne sont liés ni entre eux, ni aux deux plaques 2 et 3. La présence du matériau granulaire 5 entre les deux plaques 2 et 3 améliore grandement les propriétés d'isolation acoustique de la double paroi, comme l'illustre le diagramme de la figure 2, qui traduit le résultat d'essais faits avec une double paroi en forme de panneau rectangulaire, d'une longueur de 1,5 m et d'une largeur de 0,96 m, dont les deux plaques 2 et 3 sont en aluminium et possèdent des épaisseurs respectives de 2 mm et 1,5 mm, tandis que sa cavité intermédiaire 4 possède une épaisseur E de 10 mm. Sur ce diagramme, l'indice d'affaiblissement exprimé en décibels est porté en ordonnées, tandis que les fréquences sonores exprimées en hertz sont portées en abscisses ; plus cet indice d'affaiblissement est élevé, et meilleur est l'isolement acoustique de la double paroi. La courbe inférieure de la figure 2, en trait continu, est représentative de l'indice d'affaiblissement obtenu dans le cas d'une telle double paroi sans matériau granulaire intermédiaire. La courbe supérieure, en trait pointillé, est représentative de l'indice d'affaiblissement obtenu dans le cas de la même double paroi avec matériau granulaire, en l'occurrence du polystyrène expansé, possédant une masse volumique de 19 g/I. L'écart moyen entre les deux courbes est important, en particulier autour de la fréquence de respiration, soit vers 350-450 Hz, où cet écart est de l'ordre de 10 dB. Les figures 3, 4 et 5 illustrent, de façon comparative, les propriétés d'isolation acoustique obtenues, par bandes d'un tiers d'octave, avec divers matériaux granulaires, toujours en portant l'indice d'affaiblissement en ordonnées et les fréquences en abscisses. Sur ces trois figures, les barres verticales sombres se rapportent à la paroi double sans matériau granulaire intermédiaire. Sur la figure 3, les barres verticales blanches se rapportent au polystyrène expansé (PSE) d'une masse volumique de 19 g/I, tandis que les barres verticales grises se rapportent au polystyrène expansé (PSE) d'une masse volumique de 35 g/I. Sur la figure 4, comme précédemment, les barres verticales blanches se rapportent au polystyrène expansé (PSE) d'une masse volumique de 19 g/I, tandis que les barres verticales grises se rapportent au polypropylène expansé (PPE) d'une masse volumique de 15 g/I. Enfin, sur la figure 5, les barres verticales blanches se rapportent à des billes de polystyrène expansé (PSE) d'un diamètre de 1 mm, tandis que les barres verticales grises se rapportent à des billes de polystyrène expansé (PSE) d'un diamètre de 2 mm, la masse volumique de ces billes étant dans les deux cas égale à 19 g/I. Ces diagrammes font apparaître le gain moyen obtenu, par rapport à une paroi double sans matériau granulaire intermédiaire, dans les différents cas considérés, gain qui aux basses fréquences, se situe entre 3 et 10 décibels, sachant que : - un gain de 3 dB signifie que la puissance acoustique a été divisée par 2 un gain de 6 dB signifie que la puissance acoustique a été divisée par 4 - un gain de 9 dB signifie que la puissance acoustique a été divisée par 8 - un gain de 10 dB signifie que la puissance acoustique a été divisée par 10. Un domaine particulier d'application de la structure de double paroi mince avec isolation acoustique, précédemment décrite dans sa constitution et ses propriétés, est le secteur du bâtiment et des constructions fixes, où des cloisons séparatrices avec isolation acoustique sont en particulier réalisables selon cette conception de double paroi. On peut ainsi envisager de concevoir et installer des nouvelles cloisons, sous la forme de panneaux préfabriqués ou de réaliser la réhabilitation de bâtiments avec amélioration de l'isolation acoustique, ceci par simple ajout de matériaux granulaires à l'intérieur de doubles cloisons existantes, ou encore de réaliser un cloisonnement acoustique de bureaux paysagés, sans constituer des séparations totales. Dans ce secteur, d'une façon générale, le gain de masse résultant d'un choix ciblé des matériaux granulaires utilisés n'est pas d'un intérêt considérable, et d'on peut éventuellement utiliser un matériau plus dense que les exemples précédemment indiqués, le choix d'un matériau granulaire économique étant par contre à privilégier. Dans le cas de la réhabilitation, le remplissage de doubles cloisons existantes permet d'améliorer de façon simple et peu coûteuse l'isolation acoustique des bâtiments existants. Un autre domaine d'application de l'invention est celui des transports et plus particulièrement le secteur des véhicules, que ceux-ci soient terrestres (domaine des véhicules automobiles et ferroviaires), ou qu'il s'agisse de véhicules pour transport aérien ou maritime. En effet, dans le secteur des transports, l'acoustique est actuellement un critère prépondérant pour le confort des passagers. De plus, la réduction des masses est devenue un objectif fondamental, pour des raisons de limitation de la consommation d'énergie et des rejets atmosphériques. C'est pourquoi la structure de double paroi avec isolation acoustique et de masse réduite, proposée par la présente invention, peut avoir de multiples applications dans ce secteur, et toutes les cavités participant à la transmission du son pourront être remplies par des matériaux granulaires légers, tels que préconisés. Par exemple, ces matériaux pourront prendre place à l'intérieur de portières de véhicules automobiles, de tabliers, de cloisons en contact avec l'extérieur, etc... En particulier, dans le secteur de l'automobile, certains bruits caractéristiques se situent à une fréquence de 250 Hz, et la mise en oeuvre de l'invention devrait ici permettre un gain de 10 dB à cette fréquence, dans l'habitacle d'un véhicule. Dans le domaine de l'aéronautique, où l'acoustique laisse encore grandement à désirer et où le gain de masse est une exigence évidente, il suffit d'injecter les matériaux granulaires légers dans les cloisons existantes des aéronefs pour en améliorer l'isolation acoustique. Pour toute opération de maintenance, fréquente dans ce domaine, il suffit d'aspirer lesdits matériaux, ou de les retirer directement si ces matériaux sont conditionnés à l'intérieur de films plastiques souples. Comme il va de soi, et comme il ressort de ce qui précède, l'invention ne se limite pas aux seuls modes d'exécution et aux seules utilisations de cette structure de double paroi mince avec isolation acoustique qui ont été décrites ci-dessus, à titre d'exemples ; elle en embrasse, au contraire, toutes les variantes de réalisation et d'application respectant le même principe. En particulier, l'on ne s'éloignerait pas du cadre de l'invention : - en utilisant des matériaux granulaires de toute nature chimique, et présentant toutes formes et dimensions, par exemple des billes de verre creuses, éventuellement en mélangeant des grains de grosseurs différentes ; - en disposant ces matériaux dans des doubles parois de toutes formes, non nécessairement d'épaisseur constante ; - en destinant ces doubles parois avec isolation acoustique à toutes utilisations nécessitant une insonorisation, par exemple dans le domaine industriel pour le capotage de machines.10
Dans la cavité (4), située entre les deux plaques (2, 3) de la double paroi, est placé un matériau granulaire léger, par exemple poreux, dont les grains (5) ne sont liés ni entre eux, ni aux plaques (2, 3). L'ajout d'un tel matériau granulaire améliore en particulier l'isolation acoustique de la double paroi aux basses fréquences, autour de la fréquence de respiration de cette double paroi.Applications : cloisons séparatrices pour bâtiments, insonorisation des véhicules, capotage de machines.
1- Structure de double paroi mince avec isolation acoustique, caractérisée en ce que dans la cavité (4), située entre les deux plaques (2, 3) de la double paroi, est placé un matériau granulaire léger, dont les grains (5) ne sont liés ni entre eux, ni auxdites plaques (2, 3). 2- Structure de double paroi selon la 1, caractérisée en ce que le matériau granulaire léger (5) possède une masse volumique inférieure à 50 g/I, de préférence comprise entre 15 et 35 g/I. 3- Structure de double paroi selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le matériau granulaire léger (5) est constitué par une matière poreuse ou micro-poreuse. 4- Structure de double paroi selon la 3, caractérisée en ce que le matériau granulaire léger est constitué de grains (5) en polystyrène expansé (PSE) ou en polypropylène expansé (PPE). 5- Structure de double paroi selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le matériau granulaire léger est constitué de grains creux, par exemple remplis d'air. 6- Structure de double paroi selon la 5, caractérisée en ce que le matériau granulaire léger est constitué de billes de verre creuses. 7- Structure de double paroi selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que le matériau granulaire léger est constitué par un mélange de grains (5) de grosseurs différentes. 8- Structure de double paroi selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisée en ce que les grains (5) sont réalisés en matériau à bonnes propriétés de glissement, ou sont traités en surface de manière à améliorer leurs qualités de glissement. 9- Structure de double paroi selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce que le matériau en grains (5) est conditionné dans une enveloppe en film plastique souple, introduite dans la cavité (4) de la double paroi. 10- Structure de double paroi selon l'une quelconque des 1 à 9, utilisée comme cloison séparatrice avec isolation acoustique, dans le secteur du bâtiment et des constructions fixes. 11- Structure de double paroi selon l'une quelconque des 1 à 9, utilisée dans le secteur des transports pour l'insonorisation de véhicules, tels que des véhicules automobiles.
G,B,E
G10,B60,B64,E04
G10K,B60R,B64C,E04B
G10K 11,B60R 13,B64C 1,E04B 1,E04B 2
G10K 11/162,B60R 13/08,B64C 1/40,E04B 1/82,E04B 2/72
FR2895254
A1
KIT DE SOIN DE TRAITEMENT ASSOCIANT UN EXTRAIT DE BACTERIE FILAMENTEUSE NON PHOTOSYNTHETIQUE NON FRUCTIFIANTE ET UN ACTIF COSMETIQUE.
20,070,629
Le domaine de l'invention concerne le soin de la peau et/ou de ses phanères, en particulier le soin anti-âge de la peau. La présente invention concerne un kit de soin de la peau comprenant au moins : - une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; - une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines ; des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. L'invention porte également sur un procédé de traitement de la peau et/ou de ses phanères comprenant l'application séquentielle d'une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante puis d'une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique. Est également comprise dans l'invention l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante dans une composition, comme agent destiné à sensibiliser les cellules cutanées à l'action d'un actif cosmétique appliqué ultérieurement sur la peau. Par `peau', on entend selon l'invention la peau et/ou les muqueuses (lèvres). Par `phanères', on entend selon l'invention les cheveux, les ongles, et/ou les cils. La peau humaine est constituée de deux compartiments à savoir un compartiment superficiel, l'épiderme, et un compartiment profond, le derme. L'épiderme humain naturel est composé principalement de trois types de cellules qui sont 35 les kératinocytes, très majoritaires, les mélanocytes et les cellules de Langerhans. Chacun de ces types cellulaires contribue par ses fonctions propres au rôle essentiel joué dans l'organisme par la peau.30 Le derme fournit à l'épiderme un support solide. C'est également son élément nourricier. Le derme est principalement constitué de fibroblastes et d'une matrice extracellulaire composée elle-même principalement de collagène, d'élastine et d'une substance, dite substance fondamentale, composants synthétisés par le fibroblaste. La matrice extracellulaire du derme, comme celle de tous les tissus conjonctifs de l'organisme, est composée de protéines appartenant à plusieurs grandes familles : les collagènes, les glycoprotéines matricielles autres que les collagènes (fibronectine, laminine), l'élastine et les protéoglycannes (PGs). On trouve également des glycosaminoglycannes (GAGs) sous forme libre (c'est à dire non liés à une protéine). Les fibroblastes synthétisent majoritairement des collagènes, des glycoprotéines matricielles autres que les collagènes (fibronectine, laminine), des protéoglycannes et de l'élastine. Les kératinocytes synthétisent majoritairement des GAGs sulfatés et de l'acide hyaluronique. Les composants de la matrice extracellulaire jouent notamment un rôle important dans les propriétés mécaniques de la peau, en particulier dans sa tonicité, sa fermeté, son élasticité et sa souplesse. On sait également que les molécules d'adhésion (ex : intégrines) et les macromolécules de la jonction dermo-épidermique participent à la cohésion, à la signalisation et aux mécanismes de prolifération/différenciation des cellules cutanées. Il est maintenant bien établi que des intéractions spécifiques existent entre ces différentes classes de protéines pour donner naissance à un tissu fonctionnel. Un des rôles du tissu conjonctif dermique est de protéger l'organisme contre les agressions externes en formant en même temps une interface informative. Pour ce faire, le derme possède une forte résistance mécanique en gardant, toutefois, une grande souplesse. Sa résistance et son élasticité sont assurées par le réseau dense des fibres de collagène et d'élastine, mais ce sont les PGs et l'acide hyaluronique, en assurant l'hydratation, la distribution et la souplesse des fibres qui font la différence entre la peau et, par exemple, le cuir. Une perte de fermeté et/ou d'élasticité, qui peut être induite par des facteurs physiologiques (âge, hormones, ménopause) ou environnementaux (pollution, stress oxydant, tabac...), se traduit notamment par l'apparition de rides et de ridules au niveau du visage et/ou du cou, par un relâchement de la peau perceptible au niveau du visage et de certaines zones du corps (ventre, cuisse, bras) ; elle peut également se traduire par l'apparition de vergetures, notamment au niveau des cuisses et du buste. Au cours du vieillissement chronologique et/ou actinique, le derme et l'épiderme subissent de nombreuses modifications et dégradations qui se traduisent, avec l'âge, par une flaccidité et une perte de souplesse cutanée. 10 On comprend alors à la lecture de ce qui précède l'importance des composants de l'épiderme et du derme dans la structure et les propriétés des tissus, particulièrement de la peau et/ou des muqueuses, et l'importance qu'il y a à augmenter leur synthèse et/ou prévenir leur dégradation de ces composants pour maintenir la fermeté, l'élasticité, la tonicité de la peau et/ou sa souplesse. 15 On connaît de l'art antérieur l'utilisation d'actifs agissant sur la synthèse et/ou prévenant la dégradation de ces composants dans des compositions anti-âge. On peut citer notamment : - des actifs favorisant la synthèse de fibres élastiques et/ou prévenant leur 20 dégradation, parmi lesquels l'extrait peptidique de graines de légumineuse (Pisum sativum) commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; certains composés de la famille des N-acylaminoamides (WO 01/94381) ; certains lipopeptides (US-4,665,053) ; les dérivés de proline ou d'hydroxyproline (EP-0 308 278) ; des héparinoïdes (HORNEBECK William, 25 Cosmétoloqie, No. 5, p. 56-59, Avril 1995) ; des peptides dérivés de trifluorométhylcétones (US-5,565,429) ; des extraits de Reine des Prés (EP-0 283 349) ; des extraits de levure ou d'algues, ainsi que certains hydrolysats de protéines végétales ; - des actifs favorisant la synthèse des fibres de collagène et/ou prévenant leur 30 dégradation, parmi lesquels l'acide ascorbique et ses dérivés ; les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou le palmitoyloligopeptide commercialisé par la société SEDERMA ; les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale 35 Phytokine ; les hormones végétales telles que les auxines ; l'acide cinnamique et ses dérivés tels que ceux décrits dans la demande EP-0 938 891 ; les composés5 hydroxystilbènes et leurs dérivés, en particulier le 3,4',5-trihydroxystilbène ou resvératrol, tels que décrits dans la demande EP-0 953 346. Il reste toutefois le besoin de disposer de systèmes permettant de protéger et/ou stimuler plus efficacement la synthèse de ces composants que les solutions proposées dans l'art antérieur, notamment pour améliorer la fermeté et/ou l'élasticité de la peau et ainsi prévenir et/ou traiter notamment les signes cutanés du vieillissement ou la formation des vergetures. Or la Demanderesse vient de mettre en évidence, de façon surprenante et inattendue, qu'un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante, connu de la demande WO-94/02158 pour ses propriétés immunomodulatrices, était capable de potentialiser et/ou augmenter l'action d'un actif cosmétique appliqué sur la peau, et en particulier l'action d'un agent agissant sur l'expression de protéines au niveau du derme et/ou de l'épiderme. Elle a en effet montré que l'application topique d'un extrait de bactérie, sans effet à lui seul sur l'expression du collagène et/ou de l'élastine, permettait de sensibiliser les cellules cutanées à l'action de la vitamine C ou d'un composé de la famille des N-acylamino-amides, connus respectivement pour stimuler la synthèse de collagène et/ou prévenir la dégradation d'élastine. La Demanderesse propose donc de mettre en oeuvre ce nouvel effet de l'extrait de bactérie dans un kit de soin, en particulier un kit de soin anti-âge ou anti-vergetures contenant au moins une autre composition comprenant un actif cosmétique, en particulier un actif cosmétique anti-âge. La présente invention concerne donc un kit de soin de la peau, en particulier un kit de soin anti-âge ou un kit de soin anti-vergetures, comprenant au moins : - une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; -une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi (i) des agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, (ii) des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme, (iii) des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Par `macromolécules dermiques et/ou épidermiques', on entend notamment selon l'invention les protéines constitutives du derme et/ou de l'épiderme, synthétisées notamment par les fibroblastes et les kératinocytes. Ces macromolécules participent notamment aux propriétés mécaniques de la peau, et en particulier à la fermeté, l'élasticité et/ou la souplesse de la peau. En particulier, ledit actif est choisi parmi des agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de macromolécules de la jonction dermo-épidermique et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de macromolécules de l'épiderme et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de molécules d'adhésion de l'épiderme et/ou du derme ; des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, et leurs mélanges. PREMIERE COMPOSITION Extraits de bactérie filamenteuse non photosvnthétique non fructifiante Les extraits de bactéries utilisables dans la première composition selon l'invention sont préparés à partir de bactéries filamenteuses non photosynthétiques telles que définies selon la classification du Bergey's Manual of Systematic Bacteriology (vol. 3, sections 22 et 23, 9 édition, 1989), parmi lesquelles on peut citer les bactéries appartenant à l'ordre des Beggiatoales, et plus particulièrement les bactéries appartenant aux genres Beggiatoa, Vitreoscilla, Flexithrix ou Leucothrix. Les bactéries qui viennent d'être définies et dont plusieurs ont déjà été décrites ont généralement un habitat aquatique et peuvent être trouvées notamment dans des eaux marines ou dans des eaux thermales. Parmi les bactéries utilisables, on peut citer par exemple : Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) Vitreoscilla beggiatoïdes (ATCC 43181) Beggiatoa alba (ATCC 33555) Flexithrix dorotheae (ATCC 23163) Leucothrix mucor (ATCC 25107) Sphaerotilus natans (ATCC 13338) De préférence, on utilisera un extrait de Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551). Par `extrait de bactérie' selon l'invention, on entend un extrait de la biomasse bactérienne ou toute fraction active dudit extrait, en particulier : (i) des cellules de bactérie isolées du milieu de culture, qui ont été concentrées, par exemple par centrifugation (`extrait cellulaire non stabilisé') ; ou (ii) des cellules de bactérie concentrées (i), puis soumises à une opération de rupture des enveloppes des cellules de bactérie, par tout moyen connu de l'homme du métier, comme l'action d'ultrasons ou préférentiellement l'autoclavage (`extrait cellulaire stabilisé'). Par `enveloppes', on entend paroi bactérienne et éventuellement les membranes sous-jacentes ; (iii) le surnageant obtenu par filtration de l'extrait cellulaire stabilisé (ii), ou toute fraction active dudit extrait. Cette fraction active peut être obtenue par les méthodes classiques de fractionnement, telles que l'extraction en présence d'un solvant, la précipitation sélective ou l'ultrafiltration tangentielle (UFT) par exemple. Un exemple préféré de fraction active est un isolat de lipopolysaccharides LPS tel que préparé selon l'exemple 1 b- ci-après. Ces extraits ou fractions peuvent être conservés par exemple par congélation desdits 30 extraits ou desdites fractions et utilisés après décongélation. On parlera plus simplement dans le reste de la description `d'extrait cellulaire' de bactéries ((i) et (ii)), de `surnageant' dudit extrait (iii) ou de `fraction active' enrichie en lipopolysaccharides. 35 L'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante utilisable selon l'invention est de préférence choisi parmi un extrait cellulaire, le surnageant dudit extrait cellulaire ou une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides25 (LPS). De préférence, l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis, encore plus préférentiellement un extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis. Pour préparer l'extrait de bactérie selon l'invention, on peut cultiver lesdites bactéries selon les méthodes connues de l'homme du métier, ou se reporter en particulier à la description de la demande de brevet WO-A-94-02158. On obtient un extrait cellulaire dont on peut séparer le surnageant par exemple par filtration et centrifugation. L'extrait peut être utilisé sous forme aqueuse ou sous forme lyophilisée. Le protocole est décrit plus en détail à l'exemple 1 ci-après. Cet extrait de bactérie peut être refractionné et utilisé pur ou dilué à différentes concentrations. Dans les compositions selon l'invention, on utilisera généralement de 0,001 à 10%, et en particulier de 0,005 à 2%, en poids d'extrait sec de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante par rapport au poids total de la composition. On utilisera de préférence une quantité allant de 0,01 à 2% en poids d'extrait sec de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante par rapport au poids total de la composition. Dans des formes d'applications particulières de type balneothérapie, on peut également envisager des applications de lysats bactériens natifs ou reconstitués en des proportions supérieures pouvant atteindre 100%. Ces compositions peuvent contenir l'extrait de Vitreoscilla filiformis sous forme de dispersion dans un véhicule approprié tel que, par exemple, l'eau, les solvants organiques, les corps gras y compris les huiles, et leurs mélanges, notamment des émulsions. DEUXIEME COMPOSITION 735 L'actif cosmétique utilisé dans la deuxième composition selon l'invention peut être tout actif destiné à embellir l'aspect esthétique de la peau et/ou de ses phanères. En particulier, l'actif cosmétique est un actif cosmétique anti-âge ou anti-vergetures. 5 De préférence, l'actif est choisi parmi (i) des agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, (ii) des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme, (iii) des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes 10 et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Par `macromolécules dermiques et/ou épidermiques', on entend notamment selon l'invention les protéines constitutives du derme et/ou de l'épiderme, majoritairement synthétisées par les fibroblastes et les kératinocytes. 15 Ces macromolécules participent notamment aux propriétés mécaniques de la peau, et en particulier à la fermeté, l'élasticité et/ou la souplesse de la peau. En particulier, ledit actif est choisi parmi des agents stimulant la synthèse de 20 macromolécules dermiques et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de macromolécules de la jonction dermo-épidermique et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de macromolécules de l'épiderme et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de molécules d'adhésion de l'épiderme et/ou du derme ; des agents stimulant la synthèse de facteurs de 25 croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes, et leurs mélanges. Des exemples non limitatifs d'agents utilisables dans la deuxième composition de 30 l'invention sont décrits ci-après. 1. Agent stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou empêchant leur dégradation 35 Parmi les actifs stimulant les macromolécules du derme ou empêchant leur dégradation, on peut citer ceux qui agissent : - soit sur la synthèse du collagène, tels que les extraits de Centella asiatica ;; les asiaticosides et dérivés ; l'acide ascorbique ou vitamine C et ses dérivés ; les peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL ou palmitoyloligopeptide commercialisé par la société SEDERMA ; Palmitoyl pentapeptide- 3 ou Matixyl ; les peptides extraits de végétaux, tels que l'hydrolysat de soja commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Phytokine ; et les hormones végétales telles que les auxines et les lignanes ; - soit sur l'inhibition de la dégradation du collagène, en particulier des agents agissant sur l'inhibition des métalloprotéinases (MMP) telles que plus particulièrement les MMP 1, 2, 3, 9 . On peut citer : les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, l'extrait de malt commercialisé par la société COLETICA sous la dénomination commerciale Collalift ; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits végétaux en contenant, en particulier les extraits de soja (commercialisé par exemple par la société ICHIMARU PHARCOS sous la dénomination commerciale Flavostérone SB ), de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge ; la DIPALMITOYL HYDROXYPROLINE commercialisé par Seppic sous le nom SEPILIFT DPHP : Baccharis genistelloide ou Saccharine commercialisé par SILAB ; - soit sur la synthèse de molécules appartenent à la famille des élastines (élastine et fibrilline), tels que : le retinol et dérivés ; l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin ; et l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera commercialisé par la société SECMA sous la dénomination commerciale Kelpadelie ; - soit sur l'inhibition de la dégradation de l'élastine tels que l'extrait peptidique de graines de Pisum sativum commercialisé par la société LSN sous la dénomination commerciale Parelastyl ; les héparinoïdes ; et les composés N-acylaminoamides décrits dans la demande WO 01/94381 tels que l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3- méthyl-butyrylamino} acétique) ; - soit sur la synthèse des glycosaminoglycannes, tels que le produit de fermentation du lait par lactobacillus vulgaris, commercialisé par la société BROOKS sous la dénomination commerciale Biomin yogourth ; l'extrait d'algue brune Padina pavonica commercialisé par la société ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale HSP3 ; l'extrait de Saccharomyces cerevisiae disponible notamment auprès de la société SILAB sous la dénomination commerciale Firmalift ou auprès de la société LSN sous la dénomination commerciale Cytovitin . - soit sur la synthèse de la fibronectine, tels que l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G ; l'extrait de levure disponible notamment auprès de la société ALBAN MÜLLER sous la dénomination commerciale Drieline ; et le palmitoyl pentapeptide commercialisé par la société SEDERMA sous la dénomination commerciale Matrixil . 2. Agent stimulant la synthèse de macromolécules de la jonction dermo-épidermique et/ou empêchant leur dégradation Parmi les actifs stimulant les macromolécules de la jonction dermo-epidermique telles que le collagène 7 ; le collagène 4 ; la laminine 5, on peut citer à titre d'exemple le nutripeptide ou Nutriskin commercialisé par Silab, ;. 3 Aqent stimulant la synthèse de macromolécules de l'épiderme et/ou empêchant leur déqradation Parmi les actifs stimulant les macromolécules épidermiques, telles que la fillagrine et les kératines, on peut citer notamment l'extrait de lupin commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; l'extrait de bourgeons de hêtre Fagus sylvatica commercialisé par la société GATTEFOSSE sous la dénomination commerciale Gatuline ; et l'extrait de zooplancton Salina commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale GP4G ; Tripeptide de Cuivre de PROCYTE ; ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par la société Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397 . 4 Agent stimulant la synthèse de molécules d'adhésion de l'épiderme et/ou du derme Parmi les molécules qui régulent les molécules d'adhésion telles que les intégrines, on peut citer notamment : a) des peptides augmentant l'expression des intégrines, parmi lesquels : - l'hexapeptide SERILESINE commercialisé par la société LIPOTEC dont la séquence est homologue à une séquence contenue dans la chaîne a de la laminine. Ce peptide est décrit pour augmenter l'expression des integrines a6 dans des fibroblastes et des kératinocytes en culture ; - des peptides de séquence X,-Y-Phe-Thr-X2-Ala-Thr-Z-Ile-X3-Leu-X4-Phe-Leu-X5 ; dans laquelle X,, X2, X3, X4, X5=Arg, Lys ou His ; Y=Asp ou Glu ; Z=Asn ou Gln tels que décrits dans la demande WO03/077936 incorporée par référence dans la présente demande. En particulier l'oligopeptide ARG-ASP-PHE-TH R-LYS-ALA-THR-ASN-ILE-ARG-LEU-ARGPHE-LEU-ARG dont la séquence en acides aminés est homologue à une séquence contenue dans la séquence de la laminine. Ce peptide stimule l'expression des intrégrines 131 comme décrit dans la demande WO03/077936. Ce peptide est commercialisé par la société VINCIENCE sous la dénomination VINCI 01 . - des peptides de la fibronectine, leurs homologues et dérivés, tels que les peptides de séquence (AA)n-Leu-Asg-Ala-Pro-(AA)n, dans laquelle AA est un quelconque acide aminé ou un de ses dérivés, n est compris entre 0 et 2, et où les acides aminés peuvent être sous la forme L (lévogyre), D (dextrogyre) ou DL. De tels peptides sont décrits dans la demande WO03/008438 incorporée par référence dans la présente invention. De préférence on utilisera l'hexapeptide de séquence Lys-Leu-Asp-Ala-Pro-Thr, qui est homologue à une séquence contenue dans la sous unité III de la fibronectine, un homologue ou un dérivé de ce peptide. Ce peptide est commercialisé par la société VINCIENCE sous la dénomination VINCI 02 . Il stimule l'expression des integrines 131 sur des cellules en culture, comme décrit dans la demande WO03/008438. - des peptides de collagène, leurs homologues et dérivés, tels que les peptides de séquence (Gly-Pro-Gln)n-NH2, dans laquelle n est compris entre 1 et 3, et où les acides aminés peuvent être sous la forme L, D ou DL, tels que décrits dans la demande WO03/007905 incoprporée dans la présente demande par référence. De préférence, on utilisera l'hexapeptide de séquence Gly-Pro-Gln-Gly-Pro-Gln dont la séquence est contenue dans la séquence du collagène, un homologue ou dérivé de ce peptide. Ce peptide est commercialisé par la société VINCIENCE sous la dénomination COLLAXYL . Il stimule l'expression des integrines X31 lorsqu'il est appliqué sur de la peau ex vivo comme décrit dans Perrin et al. (Int J Tissue React, 2004 ; 26(3-4) :97-104). b) des sels augmentant l'expression des intégrines, en particulier des sels de zinc, des sels de manganèse, des sels de cuivre, leurs dérivés et leurs mélanges. Comme sels organiques, on peut citer le gluconate, le carbonate, l'acétate, le citrate, 10 l'oléate ou l'oxalate. Comme sels inorganiques, on peut citer les sels minéraux comme le chlorure, le borate, le nitrate, le phosphate ou le sulfate. On pourra alternativement utiliser le zinc, le cuivre et le manganèse sous une forme ionique, sous forme de sels ou sous forme d'extraits naturels, végétaux ou de micro-15 organismes, particulièrement bactériens, riches en zinc, cuivre et manganèse. En particulier, on utilisera des sels organiques de zinc, de cuivre ou de manganèse, leurs dérivés ou leurs mélanges. De préférence, on utilisera au moins un sel de gluconate choisi parmi un gluconate de zinc, un gluconate de cuivre, leurs dérivés et leurs mélanges. 20 Ces gluconate de zinc, cuivre et manganèse ont été décrits comme étant capables d'augmenter l'expression des intégrines, en particulier les intégrines 112, 0, a6 av et (31 sur des kératinocytes en culture ou dans des peaux reconstruites (Tenaud et al., British Journal of Dermatology, 1999 : 140 ; 26-34). Ces sels de gluconate sont notamment commercialisés par la société Labcatal. Aqent stimulant la synthèse de facteurs de croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme Parmi les actifs qui stimulent l'expression des facteurs de croissance au niveau du derme 30 ou de l'épiderme (TGFb, HGF, FGF5, FGF7, GM-CSF), on peut citer à titre d'exemple la Vitoptine ou un extrait de VIGNA ACONITIFOLIA commercialisé par la société LS. 5 25 6. Agent stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes Les agents stimulant la prolifération des fibroblastes utilisables dans la composition selon l'invention peuvent par exemple être choisis parmi les protéines ou polypeptides végétaux, extraits notamment du soja (par exemple un extrait de soja commercialisé par la société LSN sous la dénomination Eleseryl SH-VEG 8 ou commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Raffermine ) ; et les hormones végétales telles que les giberrellines et les cytokinines. Les agents stimulant la prolifération des kératinocytes, utilisables dans la composition selon l'invention, comprennent notamment l'adénosine ; le phloroglucinol ; les extraits de tourteaux de noix commercialisés par la société GATTEFOSSE ; et les extraits de Solanum tuberosum commercialisés par la société SEDERMA. Parmi les agents stimulant la différenciation des kératinocytes comprennent par exemple les minéraux tels que le calcium; un extrait peptidique de lupin tel que celui commercialisé par la société SILAB sous la dénomination commerciale Structurine ; le beta-sitosteryl sulfate de sodium tel que celui commercialisé par la société SEPORGA sous la dénomination commerciale Phytocohésine ; et un extrait hydrosoluble de maïs tel que celui commercialisé par la société SOLABIA sous la dénomination commerciale Phytovityl ; un extrait peptidique de Voandzeia substerranea tel que celui commercialisé par la société Laboratoires Sérobiologiques sous la dénomination commerciale Filladyn LS 9397 ; et les lignanes tels que le sécoisolaricirésinol, le rétinol et ses esters dont le palmitate de retinyl. En particulier, le kit de soin selon l'invention comprend au moins : - une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; - une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Selon un mode particulier de l'invention, le kit de soin comprend au moins : - une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; - une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges, ladite deuxième composition ne contenant pas, en plus de l'actif cosmétique, un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. Selon un autre mode particulier de l'invention, le kit de soin comprend au moins : - une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante, ladite composition ne contenant pas un autre actif cosmétique tel que défini dans la deuxième composition ci-dessous ; - une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Des exemples de tels actifs cosmétiques sont décrits précédemment. Selon un mode particulier de kit selon l'invention, l'actif cosmétique est un agent stimulant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation choisi parmi l'acide35 ascorbique et ses dérivés, les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; des peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL, le palmitoyloligopeptide, le Palmitoyl pentapeptide- 3; des peptides extraits de végétaux tels que des hydrolysats de soja ; les auxines; les lignanes et leurs dérivés ; les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, un extrait de malt; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits de soja, de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge en contenant; la dipalmitoyl hydroxyproline, et leurs mélanges. En particulier, on utilisera comme agent stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou prévenant leur dégradation l'acide ascorbique (vitamine C) ou l'un de ses dérivés. Parmi les dérivés de l'acide ascorbique, on peut citer à titre d'exemple et de façon non limitative : les sels ou les esters, en particulier le 5,6-di-O-diméthylsilylascorbate (vendu par la Sté Exsymol sous la référence PRO-AA), le sel de potassuim du dl-alphatocopheryl-dl-ascorbyl-phosphate (vendu par la Sté Senju Pharmaceutical sous la référence SEPIVITAL EPC), l'ascorbyl phosphate de magnésium, l'ascorbyl phosphate de sodium (vendu par la Sté Roche sous la référence Stay-C 50) et l'ascorbyl glucoside (vendu par la société Hayashibara) ; les dérivés silylés, phosphoriques et les extraits de plantes à forte teneur en acide ascorbique. On pourra également utiliser l'acide ascorbique ou l'un de ses dérivés stabilisé par un polymère, en particulier un copolymère d'anhydride maléique comportant un ou plusieurs co-monomères anhydride maléique et un ou plusieurs co-monomères choisis parmi l'acétate de vinyle, l'alcool vinylique, la vinylpyrrolidone, les oléfines comportant de 2 à 20 atomes de carbone, et le styrène. Des exemples de tels composés sont décrits dans la demande EP-1 374 852. On pourra utiliser par exemple, le copolymère styrène/anhydride maléique (50/50), sous forme de sel d'ammonium à 30% dans l'eau vendu sous la référence SMA1000H par la société ATOFINA ou le copolymère styrène/anhydride maléique (50/50), sous forme de sel de sodium à 40% dans l'eau vendu sous la référence SMA1000HNa par la société ATOFINA. Un kit particulier selon l'invention comprend : - une première composition comprenant au moins un extrait de Vitreoscilla filiformis ; - une deuxième composition comprenant au moins de l'acide ascorbique ou un de ses dérivés. De préférence, l'extrait de Vitreoscilla filiformis est un extrait cellulaire ou une fraction active dudit extrait enrichie en lipopolysaccharides (LPS). 10 Selon un autre mode de réalisation de kit selon l'invention, l'actif cosmétique est un agent stimulant la synthèse d'élastine et/ou prévenant sa dégradation choisi parmi le retinol et dérivés ; l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae ; l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera ; l'extrait peptidique de graines de Pisum sativum; les héparinoïdes ; les composés N- 15 acylaminoamides, et leurs mélanges. En particulier, on utilisera comme agent stimulant la synthèse d'élastine et/ou prévenant sa dégradation, des composés de la famille des N-acylamino-amides décrits dans la demande WO 01/94381. 20 Ils répondent à la formule (I) suivante : dans laquelle : - le radical Y représente O ou S, - le radical R1 représente : - (i) un atome d'hydrogène; 30 - (ii) un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 18 atomes de carbone, O (I) 25 éventuellement substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi - OH; -OR; -O-COR; -SH; -SR; -S-COR; -NH2; -NHR; -NRR'; -NH-COR; -Hal (halogène); - CN; -COOR; -COR; -P(0)-(OR)2; -SO2-OR; avec R et R' représentant, indépendamment l'un de l'autre, un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné, lesdits radicaux R et R' pouvant former ensemble avec N un cycle carboné à 5 ou 6 chaînons pouvant comprendre en outre au moins un hétéroatome choisi parmi O, N et/ou S dans le cycle, et/ou pouvant être substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR"; -O-COR"; -SH; -SR"; -S-COR"; -NH2; -NHR"; -NH-COR"; -Hal (halogène); -CN; -COOR"; -COR"; avec R" représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné; - (iii) un radical choisi parmi les radicaux -OR; -NH2; -NHR; -NRR'; -NH-COR; - 15 COOR; -COR ; avec R et R' représentant, indépendamment l'un de l'autre, un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné, lesdits radicaux R et R' pouvant former ensemble avec N un cycle carboné à 5 ou 6 20 chaînons pouvant comprendre en outre au moins un hétéroatome choisi parmi O, N et/ou S dans le cycle, et/ou pouvant être substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR"; -O-COR"; -SH; -SR"; -S-COR"; -NH2; -NHR"; -NH-COR"; -Hal (halogène); -CN; -COOR"; -COR"; avec R" représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de 25 carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné; - le radical R2 représente un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi - 30 OH; -OR; -O-COR; -SH; -SR; -S-COR; -NH2; -NHR; -NRR'; -NH-COR; -Hal (halogène); - CN; -COOR; -COR; avec R et R' représentant, indépendamment l'un de l'autre, un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné, lesdits radicaux R et R' pouvant former ensemble avec N un cycle carboné à 5 ou 6 chaînons pouvant comprendre en outre au moins un hétéroatome choisi parmi O, N et/ou S dans le cycle, et/ou pouvant être substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR"; -O-COR"; -SH; -SR"; -S-COR"; -NH2; -NHR"; -NH- COR"; -Hal (halogène); -CN; -COOR"; -COR"; avec R" représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné; - le radical R3 représente un radical choisi parmi ceux de formule (Il) ou (III) : (Il) -A-C6H(5-v)-Bv (Ill) -C6H(5-v')-Bv' dans lesquelles : - y est un entier compris entre 0 et 5 inclus, et y' est un entier compris entre 1 et 5 inclus; - A est un radical divalent hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi - OH; -OR; -O-COR; -SH; -SR; -S-COR; -NH2; -NHR; -NRR'; -NH-COR; -Hal (halogène, voire perhalogène); -CN; -0OOR; -COR; -NO2; -SO2-OR; avec R et R' représentant, indépendamment l'un de l'autre, un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné, lesdits radicaux R et R' pouvant former ensemble avec N un cycle carboné à 5 ou 6 chaînons pouvant comprendre en outre au moins un hétéroatome choisi parmi O, N et/ou S dans le cycle, et/ou pouvant être substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR"; -O-COR"; -SH; -SR"; -S-COR"; -NH2; -NHR"; -NH-COR"; -Hal (halogène); -CN; -COOR"; -COR"; avec R" représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné; - B représente au moins un groupement, identique ou différent, choisi parmi -OH; - OR; -O-COR; -SH; -SR; -S-COR; -NH2; -NHR; -NRR'; -NH-COR; -Halogène; -CN; - COOR; -COR; -NO2; -SO2-OR, ou représente un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant 1 à 18 atomes de carbone, éventuellement substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi - OH; -OR; -O-COR; -SH; -SR; -S-COR; -NH2; -NHR; -NRR'; -NH-COR; -Hal (halogène, voire perhalogène); -CN; -COOR; -COR; -NO2; -SO2-OR; avec R et R' représentant, indépendamment l'un de l'autre, un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné, lesdits radicaux R et R' pouvant former ensemble avec N un cycle carboné à 5 ou 6 chaînons pouvant comprendre en outre au moins un hétéroatome choisi parmi O, N et/ou S dans le cycle, et/ou pouvant être substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR"; -O-COR"; -SH; -SR"; -S-COR"; -NH2; -NHR"; -NH-COR"; -Hal (halogène); -CN; -COOR"; -COR"; avec R" représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné; - le radical X représente un radical choisi parmi -OH, -OR4, -NH2, -NHR4, -NR4R5 , -SR4, - COOR4; -COR4; avec R4 et R5 représentant, indépendamment l'un de l'autre, un radical hydrocarboné, linéaire, cyclique ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR; -O-COR; -SH; -SR; -S-COR; -NH2; -NHR; -NRR'; -NH-COR; -Hal (halogène, voire perhalogène); -CN; -COOR; -COR; avec R et R' représentant, indépendamment l'un de l'autre, un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné; lesdits radicaux R et R' pouvant former ensemble avec N un cycle carboné à 5 ou 6 chaînons pouvant comprendre en outre au moins un hétéroatome choisi parmi O, N et/ou S dans le cycle, et/ou pouvant être substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR"; -O-COR"; -SH; -SR"; -S-COR"; -NH2; -NHR"; -NH-COR"; -Hal (halogène); -CN; -COOR"; -COR"; avec R" représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné; lesdits radicaux R4 et R5 pouvant former ensemble avec N un cycle carboné à 5 ou 6 chaînons pouvant comprendre en outre au moins un hétéroatome choisi parmi O, N et/ou S dans le cycle, et/ou pouvant être substitué par 1 à 5 groupements, identiques ou différents, choisis parmi -OH; -OR"; -O-COR"; -SH; -SR"; -S-COR"; -NH2; -NHR"; -NH- COR"; -Hal (halogène); -CN; -COOR"; -COR"; avec R" représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné. Sont également compris dans cette définition, les sels d'acide minéral ou organique desdits composés, ainsi que leurs isomères optiques, sous forme isolée ou en mélange racémique. Par radical hydrocarboné, linéaire, cyclique ou ramifié, on entend notamment les radicaux de type alkyle, aryle, aralkyle, alkylaryle, alcényle, alcynyle. Le groupement C6H5 présent dans le radical R3 doit être compris comme un groupement cyclique aromatique. De préférence, le radical Y représente l'oxygène. De préférence, le radical R1 représente l'hydrogène ou un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant 1 à 12, et notamment 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, atomes de carbone, éventuellement substitué. Notamment, les substituants peuvent être choisis parmi -OH, -OR et/ou -P(0)-(OR)2 avec R représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné. Préférentiellement, le radical R1 représente un radical méthyle, éthyle, propyle ou isopropyle, éventuellement substitué par un groupement ûOH ou -P(0)-(OR)2 avec R représentant méthyle, éthyle, propyle ou isopropyle. De préférence, le radical R2 représente un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 12, notamment 1, 2, 3, 4, 5 ou 6, atomes de carbone, éventuellement substitué. Notamment, les substituants peuvent être choisis parmi -OH et -OR avec R représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné. Préférentiellement, le radical R2 représente un radical méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, n-butyle, ter-butyle ou isobutyle. De préférence, le radical R3 représente un radical de formule -C6H(5_v')-By pour lequel y' = 1, 2 ou 3; ou un radical de formule -A-C6H(5_v)-By pour lequel y = 0, 1 ou 2. De préférence, A est un radical divalent hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant 1 à 12 atomes de carbone, éventuellement substitué. Les substituants de A sont de préférence choisis parmi -Hal (halogène, voire perhalogène); -CN; -0OOR; -NO2; -SO2-OR; avec R représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné. De préférence, B représente au moins un groupement -OR; -NHR; -CN; -COOR; -COR ou représente un radical hydrocarboné choisi parmi un radical hydrocarboné, linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant 1 à 12 atomes de carbone, éventuellement substitué. Les substituants de B sont de préférence choisis parmi -Hal (halogène, voire perhalogène); -CN; -0OOR; -NO2; -SO2-OR; avec R représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné. Préférentiellement, le radical R3 représente un groupement choisi parmi l'une des formules suivantes : 21 dans lesquelles A et B ont les significations ci-dessus. Notamment, le radical divalent A peut être un méthylène, un éthylène, un propylène. De préférence, le radical B représente au moins un groupement -OR; -NHR; -CN; - COOR; -COR pour lesquels R désigne un radical méthyle, éthyle, propyle ou isopropyle, ou représente un radical hydrocarboné choisi parmi un radical méthyle, éthyle, propyle ou 30 isopropyle, substitué par un ou plusieurs halogènes, notamment chlore, brome, iode ou25 fluor, et préférentiellement totalement halogéné (perhalogéné), tel que perfluoré. On peut en particulier citer le radical perfluorométhyle (-CF3) comme tout particulièrement préféré. De préférence, le radical X représente un radical choisi parmi -OH ou -OR4 avec R4 représentant un radical hydrocarboné, linéaire, cyclique ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement substitué. Les substituants peuvent être choisis parmi -OH et -OR avec R représentant un radical hydrocarboné, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, ayant 1 à 6 atomes de carbone, éventuellement halogéné, voire perhalogéné. Préférentiellement, le radical X représente un radical choisi parmi ûOH, -OCH3, -OC2H5, - O-C3H7 OU -OC4H9. Parmi les composés particulièrement préférés, on peut citer : - l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique, également nommé N-[N-acétyl, N'-(3-trifluorométhyl)phényl valyl]glycine ou acetyl trifluoromethyl phenyl valylglycine (ATPVG) dans le reste de la description ; - le {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétate d'éthyle, - l'acide [2-(acétyl-benzyl-amino)-3-méthyl-butyrylamino] acétique, - le [2-(acétyl-benzyl-amino)-3-méthyl-butyrylamino] acétate d'éthyle, - le (2-{benzyl-[(diethoxy-phosphoryl)-acétyl]-amino}-3-méthyl-butyrylamino) acétate d'éthyle. De préférence, on utilisera - l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthylbutyrylamino} acétique, également nommé N-[N-acétyl, N'-(3-trifluorométhyl)phényl valyl]glycine ou acetyl trifluoromethyl phenyl valylglycine (ATPVG) dans le reste de la description. Un kit de soin particulier selon l'invention comprend : - une première composition comprenant au moins un extrait de Vitreoscilla filiformis ; -une deuxième composition comprenant au moins l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique. De préférence, l'extrait de Vitreoscilla filiformis est un extrait cellulaire ou une fraction active dudit extrait enrichie en lipopolysaccharides (LPS). La quantité d'actif cosmétique à utiliser dans la deuxième composition selon l'invention peut être aisément déterminée par l'homme du métier, en fonction de la nature du composé utilisé, de la personne à traiter et/ou de l'effet recherché. D'une manière générale, cette quantité peut être comprise entre 0,00001 et 20% en poids par rapport au poids total de la composition, notamment entre 0,001 et 10% en poids, et encore plus préférentiellement de 0,01 à 1% en poids par rapport au poids total de la composition. GALENIQUE Le milieu physiologiquement acceptable des compositions selon l'invention, ainsi que ses constituants, leur quantité, la forme galénique des compositions et leur mode de préparation, peuvent être choisis par l'homme du métier sur la base de ses connaissances générales en fonction du type de composition recherchée. De façon préférentielle, les deux compositions cosmétiques utilisées selon la présente invention sont adaptées à une application topique. Les compositions selon l'invention peuvent être des compositions de soin ou des compositions de maquillage. Il s'agira en particulier de compositions de soin du visage, du cou et/ou du corps. Pour une application topique sur la peau, les compositions peuvent avoir la forme notamment de solution aqueuse ou huileuse; de dispersion du type lotion ou sérum; d'émulsions de consistance liquide ou semi-liquide du type lait obtenues par dispersion d'une phase grasse dans une phase aqueuse (H/E) ou inversement (E/H); de suspensions ou émulsions de consistance molle, semi-solide ou solide du type crème ou gel, ou encore d'émulsions multiples (E/H/E ou H/E/H), de microcapsules ou microparticules; de dispersions vésiculaires de type ionique et/ou non ionique. Les compositions peuvent être plus ou moins fluides et avoir l'aspect d'une crème blanche ou colorée, d'une pommade, d'un lait, d'une lotion, d'un sérum, d'une pâte, d'une mousse ou d'un gel. Elles peuvent éventuellement être appliquées sur la peau sous forme d'aérosol. Elles peuvent également se présenter sous forme solide ou semi-solide, et par exemple sous forme de stick, de masque, de patch ou de lingette imprégnée. Elles peuvent être utilisées comme produit de soin et/ou comme produit de maquillage de la peau. Pour renforcer les effets anti-âge et/ou fermeté et/ou élasticité de la deuxième composition selon l'invention, celle-ci peut renfermer, outre l'actif cosmétique décrit précédemment, au moins un autre composé choisi parmi : les agents desquamants et/ou hydratants ; les agents dépigmentants ou propigmentants ; les agents anti-glycation ; les agents dermo-décontractants ; les agents anti-pollution et/ou anti-radicalaire et/ou antioxydants ; les agents amincissants ; les agents agissant sur la microcirculation ; les agents agissant sur le métabolisme énergétique des cellules ; les agents tenseurs ; les agents pro-contractants et leurs mélanges. Ainsi, la deuxième composition selon l'invention pourra notamment contenir au moins un actif choisi parmi : les aûhydroxyacides ; l'acide salicylique et ses dérivés tels que l'acide n-octanoyl-5-salicylique ; les vitamines ; l'HEPES ; la procystéine ; l'O-octanoyl-6-D- maltose ; le sel disodique d'acide méthyl glycine diacétique ; les céramides ; les stéroïdes tels que la diosgénine et les dérivés de la DHEA ; l'acide kojique ; le N-éthyloxycarbonyl-4-para-aminophénol ; les extraits de myrtille ; les rétinoïdes et en particulier le rétinol et ses esters ; les polypeptides et leurs dérivés acylés ; les phytohormones ; les extraits de levure Saccharomyces cerevisiae ; les extraits d'algues ; les extraits de soja, de lupin, de maïs et/ou de pois ; l'alvérine et ses sels, en particulier le citrate d'alvérine ; les sels de manganèse et en particulier le gluconate de manganèse, les sels de magnésium et en particulier le gluconate et le sulfate de magnésium, l'hexapeptide Argireline R commercialisé par la société LIPOTEC, l'adénosine, ainsi que les sapogénines et les extraits naturels, en particulier de Dioscorea opposita ou de Dioscorea vil/osa (Wild Yam) en contenant, ainsi que les extraits de Boswellia serrata ; les extraits végétaux de la famille des Ericaceae, notamment un extrait de myrtille ( Vaccinium myrtillus, Vaccinium angustifolium) ; l'ergothionéine et ses dérivés ; et les hydroxystilbènes et leurs dérivés, tels que le resvératrol et le 3,3', 5,5'-tétrahydroxystilbène; les caroténoïdes et en particulier le lycopène ; le tocophérol et ses esters ; le co-enzyme Q10 ou ubiquinone ; l'idébénone ; les xanthines et en particulier la caféine et les extraits naturels en contenant ; les extraits de petit houx et de marron d'Inde ; et leurs mélanges, sans que cette liste soit limitative. Les première et deuxième compositions selon l'invention peuvent en outre contenir au moins un filtre UVA et/ou UVB. Les filtres solaires peuvent être choisis parmi les filtres organiques, les filtres inorganiques et leurs mélanges. Comme exemples de filtres organiques actifs dans l'UV-A et/ou l'UV-B, on peut citer notamment, désignés ci-dessous par leur nom CTFA : - les dérivés de l'acide para-aminobenzoïque : PABA, Ethyl PABA, Ethyl Dihydroxypropyl PABA, Ethylhexyl Diméthyl PABA vendu notamment sous le nom ESCALOL 507 par ISP, Glyceryl PABA, PEG-25 PABA vendu sous le nom UVINUL P25 par BASF, - les dérivés salicyliques : Homosalate vendu sous le nom EUSOLEX HMS par RONA/EM INDUSTRIES, Ethylhexyl Salicylate vendu sous le nom NEO HELIOPAN OS par HAARMANN et REIMER, Dipropyleneglycol Salicylate vendu sous le nom DIPSAL par SCHER, TEA Salicylate, vendu sous le nom NEO HELIOPAN TS par HAARMANN et REIMER, - les dérivés du dibenzoylméthane : Butyl Methoxydibenzoylmethane vendu notamment sous le nom commercial PARSOL 1789 par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Dibenzoylmethane, - les dérivés cinnamiques : Ethylhexyl Methoxycinnamate vendu notamment sous le nom commercial PARSOL MCX par HOFFMANN LA ROCHE, Isopropyl Methoxy cinnamate, Isoamyl Methoxy cinnamate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN E 1000 par HAARMANN et REIMER, Cinoxate, DEA Methoxycinnamate, Diisopropyl Methylcinnamate, Glyceryl Ethylhexanoate Dimethoxycinnamate, - les dérivés de 13,13'-diphénylacrylate : Octocrylene vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N539 par BASF, Etocrylene, vendu notamment sous le nom commercial UVINUL N35 par BASF, - les dérivés de la benzophénone : Benzophenone-1 vendu sous le nom commercial UVINUL 400 par BASF, Benzophenone-2 vendu sous le nom commercial UVINUL D50 par BASF, Benzophenone-3 ou Oxybenzone, vendu sous le nom commercial UVINUL M40 par BASF, Benzophenone-4 vendu sous le nom commercial UVINUL MS40 par BASF, Benzophenone-5, Benzophenone-6 vendu sous le nom commercial HELISORB 11 par NORQUAY, Benzophenone-8 vendu sous le nom commercial SPECTRA-SORB UV-24 PAR AMERICAN CYANAMID, Benzophenone-9 vendu sous le nom commercial UVINUL DS-49 par BASF, Benzophenone-12, - les dérivés du benzylidène camphre : 3-Benzylidene camphor, 4-Methylbenzylidene camphor vendu sous le nom EUSOLEX 6300 par MERCK, Benzylidene Camphor Sulfonic Acid, Camphor Benzalkonium Methosulfate, Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic Acid, Polyacrylamidomethyl Benzylidene Camphor, - les dérivés du phényl benzimidazole : Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid vendu notamment sous le nom commercial EUSOLEX 232 par MERCK, Benzimidazilate vendu sous le nom commercial commercial NEO HELIOPAN AP par HAARMANN et REIMER, - les dérivés de la triazine : Anisotriazine vendu sous le nom commercial TINOSORB S par CIBA GEIGY, Ethylhexyl triazone vendu notamment sous le nom commercial UVINUL T150 par BASF, Diethylhexyl Butamido Triazone vendu sous le nom commercial UVASORB HEB par SIGMA 3V, - les dérivés du phényl benzotriazole : Drometrizole Trisiloxane vendu sous le nom SILATRIZOLE par RHODIA CHIMIE , - lesdérivés anthraniliques : Menthyl anthranilate vendu sous le nom commercial NEO HELIOPAN MA par HAARMANN et REIMER, - les dérivés d'imidazolines : Ethylhexyl Dimethoxybenzylidene Dioxoimidazoline Propionate, - les dérivés du benzalmalonate : Polyorganosiloxane à fonctions benzalmalonate vendu sous la dénomination commerciale PARSOL SLX par HOFFMANN LA ROCHE, les dérivés d'Hexyl benzoate : DIETHYLAMINO HYDROXYBENZOYL HEXYL 25 BENZOATE ou Uvinul A Plus de BASF et leurs mélanges. Les filtres UV organiques plus particulièrement préférés sont choisis parmi les composés suivants : 30 - Ethylhexyl Salicylate, - Butyl Methoxydibenzoylmethane, -Ethylhexyl Methoxycinnamate, - Octocrylene, - Phenylbenzimidazole Sulfonic Acid, 35 - Terephthalylidene Dicamphor Sulfonic,. Benzophenone-3, -Benzophenone-4, - Benzophenone-5, - 4-Methylbenzylidene camphor, -Benzimidazilate, - Anisotriazine, - Ethylhexyl triazone, Diethylhexyl Butamido Triazone, Methylene bis-Benzotriazolyl Tetramethylbutylphenol, -Drometrizole Trisiloxane, et leurs mélanges. Les filtres inorganiques utilisables dans la composition selon l'invention sont en particulier les nanopigments (taille moyenne des particules primaires : généralement entre 5 nm et 100 nm, de préférence entre 10 nm et 50 nm) d'oxydes métalliques enrobés ou non comme par exemple des nanopigments d'oxyde de titane (amorphe ou cristallisé sous forme rutile et/ou anatase), de fer, de zinc, de zirconium ou de cérium. Des agents d'enrobage sont par ailleurs la silice, l'alumine et/ou le stéarate d'aluminium. De tels nanopigments d'oxydes métalliques, enrobés ou non enrobés, sont en particulier décrits dans les demandes de brevets EP-A-0518772 et EP-A-0518773. De façon connue, les compositions de l'invention peuvent contenir également les adjuvants habituels dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que les gélifiants hydrophiles ou lipophiles, les conservateurs, les antioxydants, les solvants, les parfums, les charges, les pigments, les absorbeurs d'odeur et les matières colorantes. Les quantités de ces différents adjuvants sont celles classiquement utilisées dans les domaines considérés, et par exemple de 0,01 à 20 % du poids total de la composition. Ces adjuvants, selon leur nature, peuvent être introduits dans la phase grasse ou dans la phase aqueuse. Ces adjuvants, ainsi que leurs concentrations, doivent être tels qu'ils ne nuisent pas aux propriétés avantageuses de l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. Comme huiles utilisables dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple : - les huiles hydrocarbonées d'origine animale, telles que le perhydrosqualène ; - les huiles hydrocarbonées d'origine végétale, telles que les triglycérides liquides d'acides gras comportant de 4 à 10 atomes de carbone et la fraction liquide du beurre de karité ; 27 - les esters et les éthers de synthèse, notamment d'acides gras, comme les huiles de formules R'COOR2 et R'OR2 dans laquelle R' représente le reste d'un acide gras comportant de 8 à 29 atomes de carbone, et R2 représente une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, contenant de 3 à 30 atomes de carbone, comme par exemple l'huile de Purcellin, l'isononanoate d'isononyle, le myristate d'isopropyle, le palmitate d'éthyl-2-hexyle, le stéarate d'octyl-2-dodécyle, l'érucate d'octyl-2-dodécyle, l'isostéarate d'isostéaryle ; les esters hydroxylés comme l'isostéaryl lactate, l'octylhydroxystéarate, l'hydroxystéarate d'octyldodécyle, le diisostéaryl-malate, le citrate de triisocétyle, les heptanoates, octanoates, décanoates d'alcools gras ; les esters de polyol, comme le dioctanoate de propylène glycol, le diheptanoate de néopentylglycol et le diisononanoate de diéthylèneglycol ; et les esters du pentaérythritol comme le tétraisostéarate de pentaérythrityle ; - les hydrocarbures linéaires ou ramifiés, d'origine minérale ou synthétique, tels que les huiles de paraffine, volatiles ou non, et leurs dérivés, la vaseline, les polydécènes, le polyisobutène hydrogéné tel que l'huile de parléam ; - les alcools gras ayant de 8 à 26 atomes de carbone, comme l'alcool cétylique, l'alcool stéarylique et leur mélange (alcool cétylstéarylique), l'octyldodécanol, le 2-butyloctanol, le 2-hexyldécanol, le 2-undécylpentadécanol, l'alcool oléique ou l'alcool linoléique ; - les huiles fluorées partiellement hydrocarbonées et/ou siliconées comme celles décrites dans le document JP-A-2-295912 ; - les huiles de silicone comme les polyméthylsiloxanes (PDMS) volatiles ou non à chaîne siliconée linéaire ou cyclique, liquides ou pâteux à température ambiante, notamment les cyclopolydiméthylsiloxanes (cyclométhicones) telles que la cyclohexasiloxane ; les polydiméthylsiloxanes comportant des groupements alkyle, alcoxy ou phényle, pendant ou en bout de chaîne siliconée, groupements ayant de 2 à 24 atomes de carbone ; les silicones phénylées comme les phényltriméthicones, les phényldiméthicones, les phényltriméthylsiloxydiphényl-siloxanes, les diphényl-diméthicones, les diphénylméthyldiphényl trisiloxanes, les 2-phényléthyltriméthyl-siloxysilicates, et les polyméthylphénylsiloxanes ; - leurs mélanges. Comme émulsionnants et coémulsionnants utilisables dans l'invention, on peut citer par exemple les émulsionnants H/E tels que les esters d'acide gras et de polyéthylène glycol, notamment le stéarate de PEG-100, et les esters d'acide gras et de glycérine tels que le stéarate de glycéryle, ainsi que les émulsionnants E/H tels que le poly(méthylcétyl)(diméthyl)méthylsiloxane oxyéthyléné disponible sous la dénomination commerciale ABIL WE09 auprès de la société Degussa Goldschmidt ou le mélange de stéarate d'éthylène glycol acétyle et de tristéarate de glycéryle commercialisé par la société Guardian sous la dénomination commerciale UNITWIX. Comme gélifiants hydrophiles, on peut citer en particulier les polymères carboxyvinyliques (carbomer), les copolymères acryliques tels que les copolymères d'acrylates/alkylacrylates, les polyacrylamides, les polysaccharides, les gommes naturelles et les argiles, et, comme gélifiants lipophiles, on peut citer les argiles modifiées comme les bentones, les sels métalliques d'acides gras, la silice hydrophobe et les polyéthylènes. Comme charges qui peuvent être utilisées dans la composition de l'invention, on peut citer par exemple, outre les pigments, la poudre de silice ; le talc ; l'amidon réticulé par l'anhydride octénylsuccinique commercialisé par la société National Starch sous la dénomination DRY FLO PLUS (28-1160) ; les particules de polyamide et notamment celles vendues sous la dénomination ORGASOL par la société Atochem ; les poudres de polyéthylène ; les micro-sphères à base de copolymères acryliques, telles que celles en copolymère diméthacrylate d'éthylène glycol/ methacrylate de lauryle vendues par la société Dow Corning sous la dénomination de POLYTRAP ; les poudres expansées telles que les microsphères creuses et notamment, les microsphères commercialisées sous la dénomination EXPANCEL par la société Kemanord Plast ou sous la dénomination MICROPEARL F 80 ED par la société Matsumoto ; les microbilles de résine de silicone telles que celles commercialisées sous la dénomination TOSPEARL par la société Toshiba Silicone ; et leurs mélanges. Ces charges peuvent être présentes dans des quantités allant de 0 à 20 % en poids et de préférence de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition ou de la préparation selon l'invention. Les kits selon l'invention peuvent également contenir une notice renfermant des indications sur son mode d'utilisation. Un mode d'utilisation préférentiel, encore désigné par "routine", comprend l'application séquentielle: d'une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; et - d'une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique tel que défini précédemment. De préférence, la deuxième composition ne contient pas, en plus de l'actif cosmétique, un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. Cette application pourra être réalisée de façon successive immédiate ou de façon retardée dans le temps. L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique de la peau et/ou de ses phanères comprenant l'application : - d'une composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; et - d'une composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Selon un procédé particulier, on applique sur la peau et/ou ses phanères : - une composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante, ladite composition ne contenant pas en outre un actif cosmétique tel que défini dans la composition ci-dessous ; - une composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Selon un autre procédé particulier, on applique sur la peau et/ou ses phanères : - une composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; - une composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges, ladite composition ne contenant pas, en plus de l'actif cosmétique, un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. L'application desdites compositions peut être réalisée dans un ordre quelconque, mais de préférence, la composition contenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est appliquée avant la composition comprenant l'actif cosmétique. Cette application séquentielle en premier de l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante permet une sensibilisation des cellules de la peau à l'action de l'actif cosmétique appliqué ultérieurement. L'extrait de bactérie permet ainsi de potentialiser et/ou augmenter la réponse des cellules de la peau à l'actif cosmétique appliqué ultérieurement. L'invention porte également sur un procédé de traitement cosmétique de la peau et/ou de ses phanères comprenant l'application séquentielle d'une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante puis d'une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique. Ce procédé permet dans un premier temps de sensibiliser et/ou préparer les cellules de la peau, via l'application d'un extrait de bactérie filamenteuses non photosynthétique non fructifiante, à l'action d'un actif cosmétique appliqué ultérieurement sur la peau. Ce procédé permet en outre avantageusement de diminuer la quantité d'actif cosmétique efficace pour obtenir l'effet recherché, à savoir notamment un effet sur l'expression de protéines au niveau du derme et/ou de l'épiderme et/ou un effet sur la prolifération et/ou la différenciation des cellules du derme et/ou de l'épiderme. Selon un procédé particulier, la deuxième composition ne contient pas d'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. L'actif cosmétique utilisable dans la deuxième composition utilisée dans le procédé selon l'invention peut être tout actif destiné à embellir l'aspect esthétique de la peau et/ou de ses phanères. Par `aspect esthétique', on entend notamment l'aspect visuel de surface de la peau (microrelief, rugosité, sécheresse, teint...) et/ou ses propriétés mécaniques (fermeté, élasticité, souplesse, rigidité...). En particulier, l'actif cosmétique est choisi parmi (i) des agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, (ii) des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme, (iii) des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Par `macromolécules dermiques et/ou épidermiques', on entend notamment selon l'invention les protéines constitutives du derme et/ou de l'épiderme, majoritairement synthétisées par les fibroblastes et les kératinocytes. Ces macromolécules participent notamment aux propriétés mécaniques de la peau, et en particulier à la fermeté et/ou l'élasticité de la peau. L'actif cosmétique pourra être notamment choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges, ladite composition ne contenant pas d'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. Des exemples de tels actifs sont décrits précédemment dans le texte. L'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante sera de préférence un extrait de Vitreoscilla filiformis. Des exemples de première composition et de deuxième composition pouvant être mises en oeuvre dans le procédé de l'invention sont décrites précédemment dans la description. L'application desdites compositions selon le procédé de l'invention pourra être réalisée de façon successive immédiate ou retardée dans le temps. Par exemple, l'application de la deuxième composition pourra être réalisée immédiatement après l'application de la première composition, ou de préférence de quelques minutes à quelques heures après l'application de la première composition (retardée). On pourra par exemple appliquer le matin l'une des deux compositions et le soir l'autre composition. La première composition contenant l'extrait de bactérie pourra par exemple être un soin de nuit appliqué le soir et la deuxième composition contenant l'actif pourra être un soin de jour appliqué le matin suivant. Pour obtenir un effet optimum et rémanent dans le temps, on pourra utiliser le kit quotidiennement, à raison d'une application de chaque composition par jour. Les procédés selon l'invention seront notamment avantageux pour prévenir et/ou traiter la perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau. En particulier, les procédés seront destinés à prévenir et/ou traiter les signes cutanés du vieillissement ou prévenir et/ou traiter la formation des vergetures. 30 Les signes cutanés du vieillissement se traduisent notamment par un amincissement de la peau, une sécheresse de la peau, une perte de fermeté, d'élasticité et/ou de tonicité de la peau, la formation de rides et ridules. Le microrelief de la peau, constitué de microdépressions à la surface de la peau, est plus accentué, et l'aspect de la peau moins 35 lisse, plus rugueux. Les rides et ridules apparaissent notamment au niveau du sillon nasogénien, de la patte d'oie, du front, autour de la bouche et au niveau du cou. En particulier, les compositions sont appliquées sur les zones du visage et/ou du corps marquées par une perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau ou sur des personnes présentant une perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau. Les compositions selon l'invention pourront être avantageusement appliquées sur des peaux âgées et/ou des peaux mraquées par des vergetures. L'invention porte également sur l'utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante dans une composition, comme agent destiné à sensibiliser les cellules cutanées à l'action d'un actif cosmétique appliqué ultérieurement sur la peau. Par `sensibiliser les cellules', on entend selon l'invention la capacité de l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante à rendre les cellules cutanées, en particulier les cellules de l'épiderme et/ou du derme (ex : kératinocytes , fibroblastes), plus réceptives à l'action d'un actif cosmétique appliqué ultérieurement sur la peau, c'est-à-dire augmenter la réponse des cellules audit actif. Par `actif cosmétique', on entend tout actif destiné à embellir l'aspect esthétique de la peau et/ou de ses phanères. En particulier, l'actif cosmétique est choisi parmi (i) des agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou épidermiques et/ou empêchant leur dégradation, (ii) des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme, (iii) des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges, ladite composition ne contenant pas d'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante. Par `macromolécules dermiques et/ou épidermiques', on entend notamment selon l'invention les protéines constitutives du derme et/ou de l'épiderme, majoritairement synthétisées par les fibroblastes et les kératinocytes. Ces macromolécules participent notamment aux propriétés mécaniques de la peau, et en particulier à la fermeté et/ou l'élasticité de la peau. De préférence, l'actif cosmétique est un agent choisi parmi des agents stimulant la synthèse de macromolécules dermiques et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de macromolécules de la jonction dermo-épimdermique et/ou empêcvhant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de macromolécules de l'épiderme et/ou empêchant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de molécules d'adhésion de l'épiderme et/ou du derme ; des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance diffusibles de l'épiderme ou du derme ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. Des exemples d'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante et d'actif cosmétique utilisables selon l'invention sont décrits précédemment dans la description. En particulier l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis, de préférence choisi parmi un extrait cellulaire ou une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides (LPS). 15 Selon un mode de réalisation particulier, l'actif cosmétique est un agent stimulant l'expression de collagène et/ou d'élastine et/ou prévenant leur dégradation choisi parmi un acide ascorbique (vitamine C) ou un de ses dérivés ou un composé de la famille des N-acylamino-amides, en particulier l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique. 20 L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants donnés à titre illustratif et non limitatif. Dans ces exemples, sauf indication contraire, les quantités sont exprimées en pourcentages pondéraux. EXEMPLES Exemple 1 û Préparation d'un extrait de Vitreoscilla filiformis a) Extrait cellulaire et surnageant La souche de Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) est mise en culture selon le procédé décrit dans la demande de brevet WO-A-94-02158. 25 30 Il s'agit d'un procédé de culture en continu. La culture s'effectue à 26 C durant au moins 48 heures jusqu'à l'obtention d'une concentration cellulaire convenable correspondant à une densité optique à 600 nm supérieure ou égale à 1,5. On repique la souche à 2 % V/V dans du milieu neuf durant 48 heures environ jusqu'à l'obtention d'une culture stable. Un Erlenmeyer de 1 litre contenant 200 ml de milieu neuf est alors ensemencé avec 4 ml de la culture précédente. La culture en Erlenmeyer s'effectue à 26 C sur une table de culture agitée à 100 tours/minutes. Le pied de cuve ainsi obtenu sert d'inoculum à un fermenteur de 50 litres. La croissance s'effectue à 26 C, pH 7, 100 tours/minute et pO2>_ 15 %. Après 30 heures de croissance, la biomasse est transférée dans un fermenteur de 3000 litres utiles, pour être cultivée dans les mêmes conditions. Après 48 heures de croissance on récolte les cellules en continu. La biomasse est alors concentrée 50 fois environ par centrifugation. Les cellules obtenues sont alors congelées au fur et à mesure de la culture continue. Ces cellules peuvent être utilisées en l'état après décongélation (extrait cellulaire non stabilisé) ou bien être stabilisées par autoclavage à 121 C durant 20 à 40 minutes (extrait cellulaire stabilisé). Les cellules ont alors éclaté durant la stérilisation en libérant le cytosol et en agglomérant les protéines ainsi que les parois. Le produit obtenu est alors biphasique. La phase liquide surnageante peut être filtrée à 0,22 m pour éliminer les particules (`surnageant'). L'extrait de bactérie, sous forme d'extrait cellulaire (stabilisé ou non) ou de surnageant, est utilisable en l'état (forme aqueuse) ou peut être lyophilisé suivant les techniques classiques (forme lyophilisée). Selon un autre mode de réalisation, on prépare un extrait contenant des lipopolysaccharides, tel que décrit ci-dessous. b) Fraction active contenant des Iipopolvsaccharides (LPS) (M. A Apicella, J. McLeod Gritliss, and H. Schneider, 1994 Methods in enzymology, Vol 235, (242-252)) Différentes méthodes permettent d'isoler la fraction d'intérêt contenant les lipopolysaccharides : - la méthode modifiée phénol-eau (Johnson et Perry, 1975, Can J. Microbial, 22, p 29) décrite dans le paragraphe 1 ci-dessous ; - la méthode de Darveau et Hancock (1983, J.Bact. 155, p 831) qui utilise le SDS pour solubiliser les lipopolysaccharides, ce qui permet de les séparer du peptidoglycane insoluble, cette méthode est décrite dans le paragraphe 2 ci-dessous. Les protéines sont éliminées de la fraction contenant les lipopolysaccharides par une digestion enzymatique (Pronase), la fraction de lipopolysaccharides est ensuite précipitée à l'éthanol. -la méthode d'extraction utilisant la protéinase K décrite dans le paragraphe 3 ci-dessous. 1. Technique au phénol modifiée 1.1. Préparation des lipopolysaccharides bruts A 5 g de bactéries Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) congelées ou séchées à l'acétone sous forme de poudre sont ajoutés 25 ml de tampon 50 mM phosphate de Na pH 7 contenant 5 mM EDTA, le mélange est agité. Sont alors réalisées les étapes suivantes : - ajout de 100 mg de lysozyme, agitation pendant 1 nuit a 4 C, puis incubation à 37 C pendant 20 min ; -centrifugation pendant 3 min à basse vitesse, - ajustement du volume à 100 ml avec de tampon 50 mM phosphate de Na pH 7 contenant 20 mM MgCl2 ; -ajout de Rnase, Dnase (à 1 pg/ml), incubation pendant 60 min à 37 C puis pendant 60 min a 60 C ; - la suspension bactérienne est placée dans un bain à 70 C, on lui ajoute un volume égal de phénol 90% (w/v) préchauffé à 70 C, - elle est refroidie par agitation pendant 15 min dans un bain glacé, - centrifugation à 18.000g pendant 15 min à 4 C. Une interface marquée se fait entre les phases aqueuse et phénolique. La phase aqueuse contient les lipopolysaccharides, après dialyse contre de l'eau, cette phase est lyophilisée. 1.2. Purification des lipopolysaccharides bruts 20 à 35 mg des lipopolysaccharides/ml d'eau distillée sont centrifugés à basse vitesse (1100 g, 5 min). Le surnageant obtenu est alors centrifugé a haute vitesse (105.000g, 16h, 4 C). Le culot est suspendu dans de l'eau, la centrifugation est répétée jusqu'à obtenir des lipopolysaccharides purifiés. Le culot final est resuspendu dans de l'eau et lyophilisé. 2. Méthode au SDS A 500 mg de cellules bactériennes de Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) séchées, sont ajoutés 15 ml de tampon 10 mM Tris-HCI pH 8,2 mM MgCl2, 100 pg/ml Dnase et 25 pg/ml Rnase. On soumet le mélange sous une presse de French 2 fois, 15.000 psi, puis sonication, 2 fois à 6 W, 30 sec. On applique ensuite les étapes suivantes : - ajout de Dnase 200 pg final et Rnase 50 pg final, incubation 37 C 2 h, - ajout de 5 ml 0,5M EDTA dans 10 mM Tris-HCI pH 8, 2,5 ml 20% SDS dissous dans 10 mM Tris-HCI et 2,5 10 mM Tris-HCI pH 8. Le volume final obtenu est de 25 ml contenant 0,1 M EDTA; 2% SDS et 10 mM Tris-HCI pH 9,5, le mélange est vortexé et centrifugé à 50000g pendant 30 min à 20 C. Le surnageant est décanté. Le sédiment qui contient le peptidoglycane est écarté. La pronase est ajoutée au surnageant a une concentration finale de 200 pM, suit une incubation à 37 C pendant 1 nuit, sous agitation (si un précipité se forme, l'enlever en centrifugeant 1000g 10 min). Les lipopolysaccharides sont précipités à l'éthanol 95% (v/v) contenant 0,376M de MgCl2 - 70 C, puis centrifuger (12.000g, 15 min, 4 C). Le culot obtenu est suspendu dans 25 ml 2% SDS, 0,1 M EDTA, 10 mM Tris- HCI pH 8, soniqué puis incubé à 85 C, 10 à 30 min. Après refroidissement, la solution est ajustée à pH 9.5. La Pronase est ajoutée à 25 pg/ml, incubation à 37 C, 1 nuit, sous agitation. Les lipopolysaccharides sont à nouveau précipités à l'éthanol 95% (v/v) contenant 0,376M de MgCl2, puis centrifugés (12.000g 15 min 4 C). Pour enlever les cristaux insolubles Mg 2±EDTA, le culot est resuspendu dans 15 ml de tampon 10 mM Tris-HCI pH 8, soniqué et centrifugé (1.000g ,5 min). Le surnageant est alors centrifugé (200.000g, 2h 15 C) en présence de 25 mM MgCl2. Le culot qui contient les lipopolysaccharides est suspendu dans de l'eau distillée. 3. Extraction des lipopolysaccharides utilisant la protéinase K (Zanen and, 1988, FEMS Microbiology Letters 50, 85-88). A 1,5 g de cellules de Vitreoscilla filiformis (ATCC 15551) lyophilisées, sont ajoutés 30 ml de tampon contenant 2% SDS, 5% 2-mercaptoéthanol, 10% glycérol, et 0,25M Tris-HCI pH 6,8. Le mélange est incubé 15 à 30 min, 100 C, centrifugé (10,000 g, 30 min, 4 C). Le surnageant (20 ml) est récupéré, on ajoute 12 mg de protéinase K, on incube a 60 C pendant 1 h et on précipite les lipopolysaccharides à l'éthanol 95% (v/v) contenant 0,376M de MgCl2, - 20 C pendant une nuit, reprécipiter les lipopolysaccharides à l'éthanol 95% (v/v) dans les mêmes conditions que précédemment, le culot obtenu est suspendu dans 10 ml d'eau, dialysé puis lyophilisé. Exemple 2- Effet d'un extrait de bactérie filamenteuse sur la synthèse d'élastine induite par l'application d'un acetvl trifluoromethvl phenvl valvlalvcine On a mesuré la capacité d'un extrait cellulaire de bactérie filamenteuse tel que préparé selon l'exemple 1 et de l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthylbutyrylamino} acétique ou N-[N-acétyl, N'-(3-trifluorométhyl)phényl valyl]glycine (ATPVG), seuls ou en mélange, à sensibiliser les fibroblastes et ainsi augmenter l'expression de l'élastine dans les fibroblastes en culture. L'étude a été réalisée à partir d'un pool de fibroblastes dermiques humains normaux. Ces cellules ont été cultivées à 37 C et 5% de CO2 dans un milieu DMEM additionné de L-glutamine (2 mM), d'un mélange pénicilline/streptomycine (50 Ul/ml, 50 pg/ml) et de sérum de veau foetal (1 %). Une étude de cytotoxicité préalable par un test du MTT a été réalisée afin de définir les concentrations à tester non cytotoxiques. L'effet sur l'élastine a été déterminé par technique de RT-PCR quantitative. Les couples de primers qui ont été utilisés permettent l'amplification des fragments spécifiques suivants : Nom du gène Abreviation Gene bank n Liver glyceraldehyde 3- G3PDH X01677 phosphate dehydrogenase (= gène de référence) Elastin precursor ELASTIN M36860 (tropoélastine) Les fibroblastes ont été pré-cultivés en plaques 24 puits, en milieu complet (DMEM avec 10 % de sérum de veau foetal SVF) pendant 24 heures. Le milieu de culture a ensuite été 30 remplacé par du milieu DMEM à 1 % de SVF contenant ou non le produit à l'essai ou la référence puis les cellules ont été cultivées pendant 24 heures à 37 C et 5 % de CO2. Chaque traitement a été réalisé en duplicata. Les surnageants de culture ont ensuite été éliminés et les tapis cellulaires ont été rincés avec une solution de PBS puis placés dans des tubes stériles RNA-free en présence de Tri-Reagent et immédiatement congelés. La reverse transcription a été réalisée de la manière suivante : extraction des ARN totaux à l'aide de Tri-reagent (Sigma T9424), élimination des traces d'ADN potentiellement contaminant par traitement avec le système DNA-free (Ambion), réalisation de la réaction de réverse-transcription de l'ARNm en présence de l'amorce oligo(dT) et de l'enzyme Superscript Il (Gibco). Les réactions de PCR (polymerase chain reactions) ont été réalisées par PCR quantitative avec le système Light Cycler (Roche Molecular Systems Inc.) et selon les procédures recommandées par le fournisseur. Les conditions de la PCR sont les suivante : activation de 10 min. à 95 C, réactions de PCR en 40 cycles, fusion 5 sec à 95 C puis 5 sec. à 60 C. L'analyse de fluorescence dans l'ADN amplifié est mesurée en continu au cours des cycles de PCR. Ce système permet d'obtenir des courbes de mesure de fluorescence en fonction des cycles de PCR et d'évaluer ainsi une valeur d'expression relative pour chaque marqueur. La valeur de RE (relative expression) est exprimée en unités arbitraires selon la formule suivante : (1/2 nombre de cycles) X 106 Dans cette étude, le produit de référence IL1a (Sigma 13894) a été testé à la concentration de 10 ng/ml. L'extrait cellulaire de bactérie filamenteuse a été testé à la concentration de 0.01 % (p/v). Le produit ATPVG a été testé à la concentration de 0.04 mg/m1. L'association extrait de bactérie filamenteuse/ ATPVG a été testé aux concentrations correspondantes. Les résultats ont été rapportés à la quantité de messagers G3PDH (gène de référence). 30 Les résultats obtenus sont reportés dans le tableau ci-dessous. Traitement Conc. G3PDH Elastine RE*G3PDH RE*ELAST ELAST % cycles Cycles (AU) (AU) / Témoin G3PDH Témoin - 19.54 31.50 1.251 3.00510-4 2.40 100 19.60 31.78 10-4 19.69 31.63 I L 1 a 10 19.83 30.52 1.160 6.548 10-4 5.65 235 ng/ml 19.65 30.42 10-4 19.68 30.59 Extrait de 0,01 % 19.50 30.64 1.334 5.736 10-4 4.30 179 bactérie 19.48 30.74 10-4 19.57 30.72 ATPVG 0,04 19.26 30.76 1.421 5.946 10-4 4.18 174 mg/ml* 19.49 30.64 10-4 19.54 30.55 Mélange 0,01 % 19.54 29.42 1.321 1.392 10-3 1.05 439 extrait de / 0,04 19.50 29.54 10-3 bactérie/ mg/ml 19.55 29.31 ATPVG * équivalent à 0,004% Le produit de référence IL1a testé à lOng/mI a stimulé l'expression relative du messager Elastine. Ce résultat permet de valider l'essai. Ces résultats montrent que l'extrait de bactérie et le produit ATPVG ont respectivement stimulé de façon modérée l'expression relative de l'élastine et que leur mélange a stimulé de façon synergique l'expression de l'élastine. L'extrait de bactérie permet de potentialiser l'effet de l'ATPVG sur la protection et/ou la stimulation de la synthèse d'élastine. Cet effet de l'extrait de bactérie peut être mis à profit dans un procédé de traitement de la peau dans lequel on applique successivement une composition comprenant un extrait de bactérie puis une composition comprenant un actif cosmétique, en particulier un actif stimulant la synthèse d'élastine. Exemple 3 : Effet d'un extrait de bactérie filamenteuse sur la synthèse de collaqène induite par l'application de la vitamine C L'étude a été réalisée à partir d'un pool de fibroblastes dermiques humains normaux. Ces cellules ont été cultivées à 37 C et 5% de CO2 dans un milieu DMEM additionné de L-glutamine (2 mM), d'un mélange pénicilline/streptomycine (50 Ul/ml, 50 pg/ml) et de sérum de veau foetal SVF (10 %). Une étude de cytotoxicité préalable par un test du MTT a été réalisée afin de définir les concentrations à tester non cytotoxiques. A 80 % de confluence, le milieu de culture a été remplacé par du milieu DMEM à 1 % de SVF contenant ou non (témoin) les produits ou mélanges à l'essai ou les références (vitamine C). Les cellules ont ensuite été incubées à 37 C pendant 72 heures. Chaque condition expérimentale a été réalisée en triplicata. Après incubation, les milieux ont été prélevés et le dosage procollagène type I a été réalisé sur un échantillon de milieu à l'aide d'un kit de dosage ELISA spécifique et selon les directives du fournisseur (Procollagen Type I C-peptide EIA Kit, Bio-Whittaker MK 101). Les résultats de cette étude sont reportés dans le tableau ci-dessous. Traitement Concentration Procollagène sd n % du p (ng/ml) témoin Témoin -94 9 6 100 - TGFI3 10 ng/ml 1506 287 3 1599 P<0.01 Vitamine C 20 pg/ml 2247 218 3 2385 P < 0.01 Extrait de 0.01 % 104 11 3 110 P > 0.05 bactérie* Vitamine C 0.1 % 2437 226 3 2587 P < 0.01 SMA** Mélange Plancton 3366 435 3 3572 P < 0.01 extrait de (0.01 % et bactérie*/ vitamine C vitamine C SMA 0.1 %) SMA** *= extrait cellulaire de Vitreoscilla filiformis préparé selon l'exemple 1 a. **= acide ascorbique à 5%/ copolymère styrène/anhydride maléique à 1% (50/50), sous forme de sel de sodium à 40% dans l'eau. La vitamine C à 20 pg/ml stimule fortement la synthèse fibroblastique de pro-collagène I ; ce résultat valide l'essai.20 La vitamine C SMA à 0.1% (p/v) stimule également fortement la synthèse fibroblastique de pro-collagène I. On observe dans ces deux conditions un effet maximal correspondant à une augmentation de plus de 2200 % de la synthèse basale de pro-collagène I. C'est un effet maximal qui peut difficilement être amélioré par des concentrations supérieures de vitamine C SMA. L'extrait de Vitreoscilla filiformis, à la concentration de 0.01 % n'a pas d'effet intrinsèque sur la synthèse de collagène. En revanche, associé à la vitamine C SMA, il permet de stimuler nettement la synthèse de collagène (augmentation de 3200 %, significativement supérieure à celle obtenue en absence de plancton). Cet extrait de bactérie est donc capable de potentialiser l'effet de la vitamine C SMA sur la synthèse de collagène. Cet effet de l'extrait de bactérie peut être mis à profit dans un procédé de traitement de la peau dans lequel on applique successivement une composition comprenant un extrait de bactérie puis une composition comprenant un actif cosmétique, en particulier un actif stimulant la synthèse de collagène. Exemple 4 : Kit de soin anti-âpe Première composition de préparation de la peau (Emulsion H/E) - extrait de Vitreoscilla filiformis - stéarate de glycérol - polysorbate 60 (Tween 60 vendu par la société ICI) - acide stéarique - Triéthanolamine - Carbomer -Fraction liquide du beurre de karité - Perhydroxysqualène - Antioxydant -Parfum - Conservateur - Eau Deuxième composition à effet anti-âge (Emulsion H/E) Acide ascorbique 1% 1% 2% 1% 1,4 % 0,7 /U 0,4 0/0 12% 12% qs qs qs qsp 100 0/0 44 Glycérine 7 % Tensioactifs 2,5% Huiles 8 0/0 Filtres UV 10 Epaississants 1 % Alcool cétylique 2 Acides gras 1 % Myristate de myristyle 2 EDTA disodique 0,10/0 Conservateurs 1 % Ethanol 4 Neutralisant qs pH 6 Eau qsp 100 15 La première composition est appliquée avant la deuxième composition. Selon une première `routine' d'application, la première composition est appliquée quotidiennement le matin, juste avant la deuxième composition. Selon une variante, la première composition sera appliquée le soir et la seconde applictaion (avec filtre UV) sera appliquée le matin suivant
L'invention concerne un kit de soin de la peau comprenant au moins :- une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ;- une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines ; des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges.L'invention porte également sur un procédé de traitement de la peau et/ou de ses phanères comprenant l'application séquentielle d'une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante puis d'une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique.L'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est notamment destiné à sensibiliser les cellules cutanées à l'action d'un actif cosmétique appliqué ultérieurement sur la peau.
1. Kit de soin de la peau comprenant au moins : - une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; - une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. 2. Kit selon la 1, caractérisé en ce que l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est choisi parmi un extrait cellulaire, le surnageant dudit extrait cellulaire ou une fraction active dudit extrait cellulaire enrichie en lipopolysaccharides. 3. Kit selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est un extrait de Vitreoscilla filiformis. 4. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'extrait de bactérie est présent dans la composition en une quantité allant de 0,001 à 10%, en particulier de 0, 005 à 2%, en poids d'extrait sec de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante par rapport au poids total de la composition. 5. Kit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'agent stimulant la synthèse de collagène et/ou prévenant sa dégradation est choisi parmi l'acide ascorbique et ses dérivés, les extraits de Centella asiatica ; les asiaticosides et dérivés ; des peptides de synthèse tels que la iamin, le biopeptide CL, le palmitoyloligopeptide, le Palmitoyl pentapeptide- 3; des peptides extraits de végétaux tels que des hydrolysats de soja ; les auxines; les lignanes etleurs dérivés ; les rétinoïdes et dérivés, les oligopeptides et les lipopeptides, les lipoaminoacides, un extrait de malt; les extraits de myrtille ou de romarin ; le lycopène ; les isoflavones, leurs dérivés ou les extraits de soja, de trèfle rouge, de lin, de kakkon ou de sauge en contenant; la dipalmitoyl hydroxyproline, et leurs mélanges. 6. Kit selon la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend : - une première composition comprenant au moins un extrait de Vitreoscilla filiformis - une deuxième composition comprenant au moins de l'acide ascorbique ou un de ses dérivés. 7. Kit selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que l'agent stimulant la synthèse d'élastine et/ou prévenant sa dégradation est choisi parmi le retinol et dérivés ; l'extrait de Saccharomyces Cerivisiae ; l'extrait d'algue Macrocystis pyrifera ; l'extrait peptidique de graines de Pisum sativum; les héparinoïdes ; les composés N-acylaminoamides, et leurs mélanges. 8. Kit selon l'une la précédente, caractérisé en ce qu'il comprend : - une première composition comprenant au moins un extrait de Vitreoscilla filiformis - une deuxième composition comprenant au moins l'acide {2-[acétyl-(3-trifluorométhyl-phényl)-amino]-3-méthyl-butyrylamino} acétique. 9. Kit selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'actif cosmétique est présent dans la deuxième composition en une quantité allant de 0,00001% à 20% en poids par rapport au poids total de la composition, de préférence de 0,001% à 10% en poids par rapport au poids total de la composition et encore plus préférentiellement de 0,01 à 1% en poids par rapport au poids total de la composition. 10. Procédé de traitement cosmétique de la peau et/ou de ses phanères comprenant l'application : - d'une composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante ; et- d'une composition comprenant au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. 11. Procédé de traitement cosmétique de la peau et/ou de ses phanères comprenant l'application séquentielle d'une première composition comprenant au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante puis d'une deuxième composition comprenant au moins un actif cosmétique. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que la deuxième composition comprend au moins un actif cosmétique choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges. 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que l'application des compositions est réalisée de façon successive ou retardée. 14. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 13, caractérisé en ce que l'extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante est tel que défini dans l'une des 2 à 4. 15. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 14 destiné à prévenir et/ou traiter la perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau. 16. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 15 destiné à prévenir et/ou traiter les signes cutanés du vieillissement, en particulier les rides et les ridules. 17. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 15 destiné à prévenir et/ou traiter la formation des vergetures. 18. Procédé selon l'une quelconque des 10 à 17, caractérisé en ce que les compositions sont appliquées sur les zones du visage et/ou du corps marquées par une perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau ou sur des personnes présentant une perte d'élasticité et/ou de fermeté de la peau. 19. Utilisation cosmétique d'au moins un extrait de bactérie filamenteuse non photosynthétique non fructifiante dans une composition, comme agent destiné à sensibiliser les cellules cutanées à l'action d'un actif cosmétique appliqué ultérieurement sur la peau et/ou ses phanères. 20. Utilisation selon la 19, caractérisé en ce que l'actif cosmétique est choisi parmi des agents stimulant la synthèse de collagène et/ou d'élastine et/ou de fibrilline et/ou des glycosaminoglycannes et/ou des protéoglycannes et/ou de la fibronectine et/ou de la laminine et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant la synthèse de la fillagrine et/ou des kératines et/ou inhibant leur dégradation ; des agents stimulant l'expression des intégrines , des agents stimulant la synthèse de facteurs de croissance épidermiques ou dermiques ; des agents stimulant la prolifération des fibroblastes ou des kératinocytes et/ou la différenciation des kératinocytes ; et leurs mélanges.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 19
A61K 8/99,A61K 8/44,A61K 8/67,A61Q 19/08
FR2894958
A1
PROCEDE DE PREPARATION DE DIFLUOROETHANOL
20,070,622
DIFLUOROETHANOL. La presente invention a pour objet un nouveau procede de preparation de difluoroethanol. Le difluoroethanol est un alcool utilise dans la synthese organique, notamment dans le domaine de I'agrochimie et de la pharmacie. On a deja propose differents procedes de synthese du difluoroethanol. On peut notamment produire du difluoroethanol par reduction du chlorure de difluoroacetyle, soit par des hydrures [AL. Henne, RL. Pelley ù JACS 74 (1952), 1426-8], soit par hydrogenation catalytique [Asahi Chemical ù brevet JP61268639 du 24/05/85], par reduction du difluoroacetate d'ethyle a I'aide de borohydrure de sodium [M. Lewis, E. de Clerck ù J. Chem. Res. Miniprint 8 (2001), 844-56]. On peut egalement citer la reduction de I'acide difluoroacetique par le complexe borane/dimethylsulfure [W.G. Reifenrath, E.B. Roche, J. Med. Chem. 23(9), (1980), 985-90]. Toutefois, ces procedes necessitent plusieurs etapes de synthese a partir 20 de I'acide difluoroacetique ou mettent en oeuvre des reactifs onereux qui en font des procedes complexes et pas economiquement viables Une autre voie d'acces au difluoroethanol consiste a effectuer I'hydrolyse de 2,2-difluoro-1-bromoethane entre 150 et 200 C. Les rendements annonces sont de 50 % environ. 25 L'objectif de la presente invention est de fournir un procede de preparation de difluoroethanol a partir d'un reactif aisement accessible. II a maintenant ete trouve et c'est ce qui constitue I'objet de la presente invention, un procede de preparation de difluoroethanol caracterise par le fait 30 qu'iI comprend une hydrogenation catalytique d'un halogenure d'acetyle repondant a la formule suivante : X O F F X (I) dans ladite formule, X represente un atome d'halogene autre qu'un atome de fluor. 35 Dans la formule (I), X represente un atome de chlore, de brome ou d'iode. Le procede de ('invention s'applique tout particulierement a un substrat repondant a la formule (I) dans laquelle X represente un atome de chlore. Conformement au procede de !'invention, on effectue une triple hydrogenation catalytique a savoir la reduction du groupe carbonyle et une double deshydrohalogenation. Comme catalyseurs d'hydrogenation preferes, on met en oeuvre un element metallique choisi parmi les elements du groupe VIII de la Classification periodique des elements. Pour la definition des elements, on se refere ci-apres a la Classification periodique des elements publiee dans le Bulletin de la Societe Chimique de France, n 1 (1966). II s'agit plus particulierement des metaux nobles tels que : le ruthenium, le rhodium, le palladium, ('osmium, ('iridium, le platine. On peut egalement utiliser un melange desdits elements. Comme elements metalliques mis en oeuvre preferentiellement, on peut citer le palladium et/ou le platine. Le metal peut titre depose sur le support sous forme d'un metal finement divise ou sous la forme d'un compose qui sera reduit en metal en presence d'hydrogene. Ainsi, on peut le mettre en oeuvre sous forme d'un derive inorganique tel qu'un oxyde ou un hydroxyde. II est possible de faire appel a un sel mineral de preference, nitrate, sulfate, oxysulfate, halogenure, oxyhalogenure, silicate, carbonate, ou a un derive organique de preference, cyanure, oxalate, acetylacetonate ; alcoolate et encore plus preferentiellement methylate ou ethylate ; carboxylate et encore plus preferentiellement acetate. Peuvent titre egalement mis en oeuvre des complexes, notamment chlores dudit metal noble et/ou de metaux alcalins, de preference sodium, potassium ou d'ammonium Ledit metal peut titre apporte sous une forme finement divisee ou bien depose sur un support. Le support est choisi de telle sorte qu'il soit inerte dans les conditions de la reaction. Ledit metal peut titre apporte sous une forme finement divisee ou bien depose sur un support. Comme exemples de supports, on peut mentionner le charbon, le noir d'acetylene, la silice, I'alumine, la zircone, la bentonite ou les materiaux eqivalents. Generalement, le metal est depose a raison de 0,5 % a 95 %, de preference de 1 % a 5 % du poids du catalyseur. On utilise de preference, des catalyseurs de platine et/ou de palladium, pris sous toutes les formes disponibles telles que par exemple : le noir de platine, le noir de palladium, I'oxyde de platine, I'oxyde de palladium ou le metal noble luimeme depose sur des supports divers tels que le noir de carbone. De preference, le platine et/ou le palladium est depose sur un support. Generalement, it est depose a raison de 0,5 % a 5 % du poids du catalyseur. Le catalyseur peut titre mis en oeuvre sous forme d'une poudre, de pellets ou bien de granules. Le procede de ('invention peut titre mis en ceuvre en phase vapeur ou en phase liquide. Un mode de realisation prefere de ('invention consiste a conduire le procede de ('invention en phase vapeur. La temperature est alors choisie dans une gamme de temperatures allant de 150 C a 300 C et plus particulierement entre 200 C et 270 C. La reaction se deroule sous pression d'hydrogene allant d'une pression legerement superieure a la pression atmospherique jusqu'a une pression de quelques bars. Avantageusement, la pression d'hydrogene varie entre 1 et 10 bars et plus preferentiellement entre 1 et 5 bars. Un mode de realisation prefere de !'invention consiste a mettre en oeuvre le procede selon la technique de lit fixe. D'une maniere preferee, on conduit la reaction en continu, dans un reacteur 20 tubulaire equipe de moyens de chauffage, comportant le catalyseur solide dispose en lit fixe. Le lit catalytique est porte a la temperature de reaction choisie dans la gamme definie ci-dessus sur lequel on fait passer le courant d'hydrogene. Le compose de formule (I) est ensuite envoye sur le lit catalytique. 25 II peut egalement titre introduit dans un solvant tel que defini ci-apres. En phase gazeuse, le temps de sejour du flux de matiere sur le lit catalytique est tres court et varie generalement entre moins d'une seconde a 1 min environ : la pression etant aussi proche de la pression atmospherique mais it est possible de travailler sous pression pouvant atteindre 10 bars. 30 Apres passage sur le lit fixe, le flux gazeux est condense par exemple a une temperature comprise entre 20 C et 40 C. On obtient une phase liquide comprenant le difluoroethanol qui peut titre recupere de maniere classique, par distillation ou bien par extraction liquideliquide a ('aide d'un solvant non miscible, par exemple le diisopropylether. 35 Le flux non condense est envoye sur une colonne d'abattage a la soude pour eliminer I'acide halohydrique forme au cours de la reaction. Ainsi, I'hydrogene epure peut titre recycle a la reaction. Selon un autre mode de realisation de ('invention, it est possible de conduire la reaction en phase liquide. La temperature de la reaction est alors choisie avantageusement entre 20 C a 150 C et de preference entre 40 C et 70 C. La reaction se deroule sous pression d'hydrogene allant d'une pression legerement superieure a la pression atmospherique jusqu'a une pression de plusieurs dizaines de bars. Avantageusement, la pression d'hydrogene varie entre 1 et 50 bars et plus preferentiellement entre 10 et 20 bars. La reaction peut avoir lieu en ('absence de solvant. Toutefois, it est preferable d'operer en presence d'un solvant. On peut notamment utiliser de ('eau ou un compose organique inerte, tel qu'un hydrocarbure aliphatique ou cycloaliphatique halogene ou non, de preference ('hexane, le cyclohexane, le methylcyclohexane ou un hydrocarbure aromatique halogene ou non de preference le toluene, le monochlorobenzene. Selon un mode discontinu, on charge dans le reacteur, le solvant eventuel, le compose de formule (I) et le catalyseur. La quantite de catalyseur d'hydrogenation mis en oeuvre, exprimee en poids de catalyseur par poids de compose de formule (I) peut varier, par exemple, entre 0,5 et 20 %, de preference entre 0,5 et 5 %. On se met sous la pression d'hydrogene souhaitee. On chauffe a la temperature definie ci-dessus. On maintient le milieu reactionnel sous agitation jusqu'a cessation de la consommation d'hydrogene. II peut titre judicieux tout en maintenant la pression constante dans le reacteur, d'effectuer une purge en continu pour eliminer I'acide halohydrique forme au cours de la reaction. Ainsi, celui peut titre recupere dans une colonne d'abattage a la soude. En fin de reaction, on separe le catalyseur selon les techniques classiques de separation solide/liquide, de preference par filtration. On recupere le produit obtenu d'une maniere classique, de preference par distillation ou par extraction liquide-liquide. Une variante du procede de ('invention, consiste dans un procede en phase liquide, a generer in situ I'hydrogene, par decomposition de I'acide formique ou run de ses sels par exemple le sel de sodium, d'ammonium ou de triethylamine. Dans ce cas, la quantite d'acide formique ou ses sels est telle que son rapport molaire par rapport au compose de formule (I) est d'au moins 3, et plus particulierement compris entre 3 et 4. La reaction se deroule alors en presence d'un solvant organique et sous pression atmospherique et de preference a la temperature de reflux du solvant. D'un point de vue pratique, on charge preferentiellement d'abord le solvant organique, I'acide formique ou ses sels puis le catalyseur. On ajoute ensuite progressivement le compose de formule (I), de preference par coulee. On chauffe le melange de preference a la temperature de reflux du solvant organique. Dans le cas de la mise en oeuvre d'acide formique, it y a lieu d'envisager egalement la recuperation de I'acide halohydrique forme dans une colonne d'abattage. En fin de reaction, on recupere le difluoroethanol comme mentionne cidessus. On donne ci-apres, un exemple de realisation de ('invention donne a titre illustratif et sans caractere limitatif. Dans les exemples, le taux de conversion correspond au rapport entre le nombre de substrat transformees et le nombre de moles de substrat engagees et le rendement donne correspond au rapport entre le nombre de moles de produit formees et le nombre de moles de substrat engagees. Exemple 1 Dans un reacteur tubulaire en nickel de diametre interne de 2,54 cm et equipe d'une grille permettant de retenir le catalyseur, on introduit 20 ml de catalyseur compose de 2,5 % en poids de palladium supporte sur des billes d'alumine de type alpha. L'alumine est de type alpha et se trouve sous forme de billes de diametre 3 mm. Au dessus du catalyseur, on introduit 10 ml de poudre de verre pour vaporiser et melanger les reactifs avant passage sur le catalyseur. Le reacteur est alors chauffe a 300 C a I'aide d'un four electrique sous un courant de 5 I/h d'hydrogene. On maintient pendant 30 min dans ces conditions et I'on injecte alors avec une pompe le chlorure de chlorodifluoroacetyle, tout en maintenant le debit d'hydrogene. L'hydrogenat est alors condense dans un recepteur plonge dans un bain d'eau. Une partie de I'acide chlorhydrique forme est entraine par le courant d'hydrogene en exces. Apres 10 heures de fonctionnement dans ces conditions, on trouve apres dosage de I'hydrogenat par chromatographie en phase gazeuse que la conversion du chlorure de chlorodifluoroacetyle est de 85 % et que le rendement en difluoroethanol est de 75 %. Exemple 2 Dans un reacteur en Hastelloy B2 de 300 ml, on introduit 100 g de chlorure de chlorodifluoroacetyle, 50 g de cyclohexane et 4 g de catalyseur a 3 % en poids de palladium depose sur noir de carbone sec. On purge le reacteur 2 fois avec de I'azote sous 10 bars. Puis, avec 2 fois de I'hydrogene sous 10 bars, on pressurise ensuite le reacteur sous 15 bars, on agite et I'on chauffe a 75 C. On maintient la pression constante dans le reacteur pendant toute la duree de la reaction. Apres 5 heures, la consommation d'hydrogene cesse. On purge le reacteur, on filtre le catalyseur et I'on analyse le milieu reactionnel. La conversion est totale et le rendement en difluoroethanol est de 60 %. Dans ces conditions, on forme un melange d'esters compose de 20 difluoroacetate de difluoroethyle et de chlorodifluoroacetate de difluoroethyle
La présente invention a pour objet un nouveau procédé de préparation de difluoroéthanol.Le procédé de préparation de difluoroéthanol selon l'invention est caractérisé par le fait qu'il comprend une hydrogénation catalytique d'un halogénure d'acétyle répondant à la formule suivante : dans ladite formule, X représente un atome d'halogène autre qu'un atome de fluor.
1 - Procede de preparation de difluoroethanol caracterise par le fait qu'il comprend une hydrogenation catalytique d'un halogenure d'acetyle repondant a 5 la formule suivante : F X (I) dans ladite formule, X represente un atome d'halogene autre qu'un atome de fluor. 10 2 - Procede selon la 2 caracterise par le fait que I'halogenure d'acetyle mis en oeuvre repond a la formule (I) dans laquelle X represente un atome de chlore, de brome ou d'iode, de preference un atome de chlore. 3 - Procede selon rune des 1 et 2 caracterise par le fait que I'on 15 opere en presence d'un catalyseur a base d'un element metallique choisi parmi les elements du groupe VIII de la Classification periodique des elements. 4 - Procede selon la 3 caracterise par le fait que le catalyseur est a base d'un element metallique choisi parmi : le ruthenium, le rhodium, le 20 palladium, ('osmium, ('iridium, le platine, de preference le palladium et/ou le platine. - Procede selon ('une des 1 a 4 caracterise par le fait que ('element metallique peut titre depose sur le support sous forme d'un metal 25 finement divise ou sous la forme d'un compose qui sera reduit en metal en presence d'hydrogene. 6 - Procede selon ('une des 1 a 5 caracterise par le fait que ('element metallique est depose sur un support, de preference le charbon, le noir 30 d'acetylene, la silice, I'alumine, la zircone, la bentonite et materiaux equivalents. 7 - Procede selon ('une des 1 a 6 caracterise par le fait que le catalyseur est le palladium et/ou le platine depose sur noir de carbone.8 - Procede selon rune des 1 a 6 caracterise par le fait que la reaction est conduite en phase vapeur. 9 - Procede selon la 8 caracterise par le fait que la reaction est 5 conduite a une temperature choisie dans une gamme de temperatures allant de 150 C a 300 C et preferentiellement entre 200 C et 270 C. 10 - Procede selon rune des 8 et 9 caracterise par le fait que la reaction se deroule sous pression d'hydrogene variant entre 1 et 10 bars et plus 10 preferentiellement entre 1 et 5 bars. 11 - Procede selon rune des 8 a 10 caracterise par le fait que le temps de sejour du flux de matiere sur le lit catalytique est tits court et varie entre moins d'une seconde a 1 min environ. 12 - Procede selon rune des 8 a 11 caracterise par le fait que la reaction est conduite selon la technique du lit fixe. 13 -Procede selon la 12 caracterise par le fait que I'on porte le lit 20 catalytique a la temperature de la reaction, I'on fait passer le courant d'hydrogene puis I'on introduit le compose de formule (I). 14 -Procede selon rune des 1 a 6 caracterise par le fait que la reaction est conduite en phase liquide. 15 - Procede selon la 14 caracterise par le fait que la pression d'hydrogene est comprise entre 1 et 50 bars, de preference entre 10 et 20 bars. 16 -Procede selon rune des 14 et 15 caracterise par le fait que 30 la reaction est conduite a une temperature choisie dans une gamme de temperatures allant de 20 C a 150 C et choisie plus particulierement entre 40 C et 70 C. 17 - Procede selon rune des 14 a 16 caracterise par le fait que 35 Ia reaction est conduite dans un solvant organique choisi parmi les hydrocarbures aliphatiques, cycloaliphatiques, aromatiques halogenes ou non, de preference I'hexane, le cyclohexane, le methylcyclohexane, le toluene, le monochlorobenzene. 15 2518 - Procede selon rune des 14 a 17 caracterise par le fait que la quantite de catalyseur d'hydrogenation mis en oeuvre, exprimee en poids de catalyseur par poids de compose de formule (I) varie entre 0,5 et 20 %, de preference entre 0,5 et 5 %. 19 - Procede selon la 14 caracterise par le fait que I'hydrogene est genere in situ a partir de I'acide formique ou ses sets. 20 - Procede selon rune des 1 a 19 caracterise par le fait que I'on recupere le difluoroethanol en fin de reaction par distillation ou par extraction liquide-liquide.
C
C07
C07C
C07C 29,C07C 31
C07C 29/147,C07C 31/38
FR2893347
A1
VOLET ROULANT MUNI D'UN DISPOSITIF DE BUTEE HAUTE
20,070,518
La présente invention concerne les volets roulants, et en particulier les volets roulants prémontés, destinés à être rapportés en partie supérieure d'une menuiserie de type porte, fenêtre, baie vitrée, porte de garage ou équivalent, installée dans une ouverture de maçonnerie. D'une manière générale, les volets roulants sont constitués d'un tablier d'occultation en aluminium ou en matière plastique enroulé autour d'un axe horizontal porté par deux platines ou deux équerres latérales. L'axe horizontal correspondant est manoeuvrable en rotation, au moyen d'une manivelle ou d'une motorisation adaptée, pour assurer le déplacement en déploiement et repliement du tablier d'occultation associé. Lors de telles manoeuvres, les bordures latérales de ce tablier tablier sont guidées par des coulisses fixées sur les côté du tableau de maçonnerie ou sur les montants latéraux de la menuiserie équipée. Dans tous les cas, pour obtenir un bon fonctionnement du volet roulant, il est nécessaire de prévoir des moyens pour assurer l'arrêt en position basse déployée et en position haute repliée du tablier d'occultation. Pour les volets à manoeuvre manuelle, les arrêts haut et bas du tablier d'occultation s'effectuent respectivement par des systèmes de butées hautes et basses. D'une part, l'arrêt du mouvement de déploiement est obtenu par un système de butées équipant l'axe d'enroulement, devenant actif après le contact de la lame finale du tablier d'occultation contre l'appui de la porte ou de la fenêtre équipée ; d'autre part, l'arrêt en phase ascendante s'effectue soit au moyen de butées de linteaux fixées sur la lame finale du tablier, soit au moyen d'embouts aménagés à chaque extrémité de la lame finale, coopérant avec des organes de blocage prévus sur des guide-lames (encore appelés tulipes ) qui équipent l'extrémité supérieure des coulisses latérales du tablier. Mais, d'une manière générale, les butées de linteaux ne sont pas esthétiques. D'autre part, dans la plupart des cas, les systèmes de butées hautes du type embout/guide-lames ne sont pas faciles à démonter ; en conséquence, ils rendent délicates toutes les interventions d'entretien ou de réparation sur le volet roulant ou sur son mécanisme d'entraînement, ultérieures à la pose. Pour remédier à ces inconvénients, la demanderesse a proposé, dans le document FR-2 808 556, un guide-lame de volet roulant équipé d'une butée escamotable, manoeuvrable manuellement ou à l'aide d'un outil approprié, pour occuper - soit une position active dans laquelle elle coopère avec l'embout de la lame finale pour assurer l'arrêt en position haute du tablier de volet roulant, - soit une position inactive dans laquelle elle ne bloque pas ledit embout de lame finale. Bien que cette structure présente un intérêt certain, la demanderesse a développé une nouvelle structure de volet roulant visant encore à améliorer le dispositif de butée haute, toujours pour faciliter la pose ou une intervention ultérieure d'entretien ou de réparation. A cet effet, le volet roulant selon la présente invention comporte une butée haute escamotable qui est montée sur un support adapté pour permettre sa translation horizontale par l'opérateur, et l'amener dans la position active ou inactive recherchée, des moyens de rappel élastiques étant prévus pour assurer le retour automatique de ladite butée en position active lorsque l'opérateur la libère de sa position inactive. La butée correspondante reste ainsi en permanence solidaire de son support, tout en ayant la possibilité d'occuper une position active ou inactive, ce qui évite tout risque de chute ou de perte. Selon une forme de réalisation intéressante, l'axe de déplacement de la butée mobile s'étend parallèlement au plan vertical de guidage du tablier de volet roulant, et l'organe saillant qui coopère avec ladite butée mobile est positionné sur le côté de la face frontale de la lame finale du tablier de volet roulant. Dans ce cas, l'organe saillant transite avantageusement au sein de la coulisse latérale 20 associée, lors des manoeuvres du tablier de volet roulant, et la butée mobile associée est positionnée juste au-dessus de l'extrémité supérieure de la coulisse. Selon une autre particularité, le support de butée se présente sous la forme d'un axe horizontal dont l'une des extrémités est fixée sur une structure de réception, la butée mobile étant emmanchée sur cet axe support par l'intermédiaire d'un orifice, 25 et le déplacement en translation de cette butée mobile étant limité - d'un côté, par la structure de réception associée, et - de l'autre côté, par un organe de blocage d'extrémité ; en outre, un ressort spirale est monté sur l'axe support, entre la butée mobile et l'organe de blocage d'extrémité, pour tendre à placer en permanence la butée escamotable en position active. 30 L'axe support de butée peut être de section circulaire, la butée mobile étant alors munie de moyens empêchant sa rotation autour de cet axe support. A cet effet, la butée mobile est avantageusement munie d'au moins un prolongement monobloc qui s'étend parallèlement à son axe de déplacement et en direction de la structure de réception, et qui vient se loger dans une ouverture adaptée aménagée 35 dans ladite structure de réception ; ce prolongement est apte à coulisser dans l'ouverture associée lors de la manoeuvre de la butée mobile entre ses positions active et inactive, ledit prolongement constituant une sorte de clavette empêchant la rotation de ladite butée mobile autour de son axe support. Dans une forme de réalisation préférée, la butée mobile comporte deux prolongements coopérant chacun avec une ouverture aménagée dans la structure de réception, ces deux prolongements étant situés de part et d'autre de l'axe support de butée, diamétralement opposés, pour optimiser le guidage de la butée mobile sur son axe support. Selon encore une autre particularité, la butée mobile est munie d'un logement interne cylindrique qui permet l'encastrement au moins partiel du ressort spirale. Toujours selon une autre particularité, la butée mobile est en forme générale de cylindre, et elle est munie d'une extension monobloc formant un épaulement inférieur destiné à coopérer avec l'organe saillant équipant la lame finale du tablier de volet roulant. Dans ce cas, l'extension monobloc de la butée mobile est avantageusement munie d'une surface supérieure courbe, formant une aile de guidage du tablier de volet roulant. Selon un mode de réalisation préféré, le support de butée est fixé sur l'une des platines latérales qui supportent l'axe sur lequel est enroulé le tablier de volet roulant. Ce support de butée se présente alors avantageusement sous la forme d'un d'écrou à vis épaulée, fixé sur la platine latérale support au travers d'un orifice de réception adapté. Encore selon une autre caractéristique de réalisation, l'organe saillant équipant la lame finale du tablier de volet roulant a une longueur ajustable, de sorte à autoriser un réglage du niveau de l'arrêt en position haute. Mais l'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple, et représentée sur les différents dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue générale en perspective d'un volet roulant selon l'invention, rapporté en partie supérieure de deux coulisses latérales et dont les platines latérales sont équipées de butées escamotables ; - la figure 2 est une vue agrandie, en perspective, de l'une des platines latérales du volet roulant de la figure 1, la butée escamotable associée étant montrée en vue éclatée, prête à être mise en place ; - la figure 3 est une vue en perspective de la platine latérale de la figure 2, la butée 35 escamotable associée étant mise en place et en position active ; - la figure 4 est une vue de côté de la platine latérale de la figure 3, montrant la coopération entre la butée escamotable et l'organe saillant équipant la lame finale du tablier d'occultation ; - la figure 5 est encore une vue en perspective de la platine latérale des figures 2 à 4, la butée escamotable étant ici montrée déplacée dans sa position inactive ; - la figure 6 est une vue de côté d'une platine latérale d'un volet roulant selon l'invention, montrant la coopération de la butée escamotable avec un organe saillant de forme alternative allongée ; - la figure 7 est une vue en perspective, de derrière, de l'organe saillant de la figure 6, isolé de la lame finale du tablier d'occultation, montrant les éléments monoblocs dont il est équipé pour son accrochage sur ladite lame finale. Tel que représenté sur la figure 1, le volet roulant 1 est composé d'un axe horizontal (non visible), sur lequel est enroulé le tablier d'occultation 2. Cet axe horizontal est porté par deux platines latérales 3, qui sont ici adaptées pour s'accrocher sur l'extrémité supérieure de deux coulisses latérales 4 disposées en regard. De manière classique ces coulisses 4 sont ménagées sur la hauteur des côtés de la menuiserie ou de la structure de maçonnerie (non représentée) ; elles assurent le guidage des côtés latéraux du tablier d'occultation 2. Sur la figure 1, le tablier d'occultation 2 est replié autour de son axe d'enroulement associé, avec sa lame finale 2' en position haute. L'axe d'enroulement est manoeuvrable manuellement par une manivelle ou une sangle à enrouleur, non représentée. Par ailleurs, les platines latérales 3 sont équipées chacune d'une butée 5 destinée à coopérer avec un organe saillant qui équipe la lame finale 2' du tablier d'occultation 2. Ces butées 5 sont destinées à constituer le moyen d'arrêt du tablier d'occultation 2 en position haute dans les coulisses 4. Comme détaillé par la suite, ces butées 5 sont adaptées de sorte à pouvoir être désactivées, cela de manière à libérer le passage de l'organe saillant de la lame finale 2' du tablier d'occultation 2 ; cette particularité structurelle est intéressante pour faciliter la sortie du tablier d'occultation 2 hors des coulisses latérales 4, lors de la pose du volet roulant, ou dans le cadre des opérations ultérieures d'entretien ou de réparation. Chaque butée escamotable 5 est montée sur sa platine latérale 3 au moyen d'un organe support adapté ; la structure de cet organe support et celle de sa butée associée sont représentées plus en détails sur les figures 2 à 5. L'organe support de butée en question se présente sous la forme d'une vis épaulée 6. Il se compose d'un corps, en forme générale d'axe, comportant deux parties cylindriques juxtaposées, l'une 7 de petit diamètre munie d'un filetage périphérique, et l'autre 8 de plus grand diamètre dont la surface périphérique est lisse. Ces deux parties 7 et 8 sont raccordées par une surface annulaire transversale 9, formant l'épaulement de la vis 6. L'extrémité de la partie cylindrique 8 de grand diamètre, opposée à l'épaulement 9, est munie d'une tête 10, ici de forme générale cylindrique. Le diamètre de cette tête de vis 10 est supérieur à celui de la partie cylindrique 8 associée, de sorte que sa surface interne forme un épaulement annulaire 10'. La butée escamotable 5 est quant à elle composée d'un corps cylindrique 11 muni d'un orifice central 12, également cylindrique. Le corps 11 est muni -d'une part, de deux prolongements monoblocs 13, s'étendant à partir de l'une de ses faces d'extrémités, et - d'autre part, une extension monobloc 14 ménagée sur pratiquement toute la longueur de sa surface périphérique. L'orifice central 12 a un diamètre correspondant, au jeu près, à celui de la tête 10 de la vis 6. Au niveau de son extrémité arrière, du côté des deux prolongements 13, l'orifice central 12 est muni d'un épaulement annulaire 15 délimitant un orifice circulaire 15' dont le diamètre correspond, au jeu près, à celui de la partie cylindrique 8 de grand diamètre du corps de la vis 6. Un organe ressort spirale 16, emmanché sur la vis épaulée 6, est destiné à venir se positionner entre l'épaulement annulaire 15 de la butée 5 et la face interne annulaire 10' de la tête de vis 10. Cet organe ressort 16 est prévu pour assurer le maintien à distance dudit épaulement 15 par rapport à ladite tête de vis 10 ; il vient s'encastrer dans un espace délimité par l'orifice central 12 de la butée 5 et la partie cylindrique 8 en regard du corps de vis 6. Les prolongements arrière 13 de la butée 5 s'étendent parallèlement l'un à l'autre, et de part et d'autre de l'orifice d'extrémité 15' ; ces prolongements 13 sont diamétralement opposés par rapport à l'axe des orifices 15' et 12 ; ils ont chacun une section en arc de cercle, ouverts l'un vers l'autre. Comme on peut le voir sur la figure 4 notamment, l'extension monobloc 14 comprend deux faces rectilignes 17 et 18, s'étendant à l'équerre l'une par rapport à l'autre. La face rectiligne 17 s'étend sensiblement verticalement à partir du dessus du corps cylindrique 11 ; de son côté, la face rectiligne 18 s'étend vers l'arrière, sensiblement dans un plan horizontal. Cette face rectiligne 18 est destinée à constituer le moyen de butée en tant que tel pour l'organe saillant de la lame finale du tablier d'occultation. Ces faces rectilignes 17, 18 sont ici raccordées par une surface supérieure courbe 19 dont la fonction sera expliquée plus loin. Comme illustré sur la figure 2, le montage de la butée mobile 5 sur la platine latérale 3 consiste à insérer la vis épaulée 6 équipée du ressort 16 au travers des orifices centraux 12 et 15' du corps cylindrique 11, puis au travers d'un orifice de réception 20 ménagé dans la platine latérale 3, dont le diamètre correspond, au jeu près, à celui de la partie d'extrémité 7 de petit diamètre du corps de vis 6. La vis épaulée 6 est fixée en vissant un écrou 21 sur la partie filetée de la partie cylindrique 7 de petit diamètre s'étendant de l'autre côté de la platine 3 (figure 3) ; elle est ainsi immobilisée par le serrage de la platine 3 entre son épaulement 9 et l'écrou 21. Dans le même temps, la butée escamotable 5 est agencée, par rapport à la vis épaulée 6, de sorte que les deux prolongements arrière 13 viennent chacun se loger dans une ouverture 22 complémentaire, aménagée dans la platine latérale 3 attenante. Comme décrit par la suite, les prolongements 13 sont aptes à coulisser dans les ouvertures 22 lors de la manoeuvre de la butée mobile entre ses positions active et inactive, ces prolongements 13 constituant une sorte de clavette empêchant la rotation de la butée autour de la vis épaulée 6. Dans cette situation, le corps de la vis 6 s'étend horizontalement à partir de sa platine support 3, et ceci du côté du tablier 2 de volet roulant, légèrement en avant du plan vertical de guidage de ce tablier 2. L'organe de butée 5 est maintenu plaqué contre la platine 3 par le ressort de rappel 16, sa face rectiligne horizontale 18 (constituant la butée proprement dite) étant alors dans une position dite active , c'est-à-dire qu'elle constitue un obstacle sur le chemin de l'organe saillant 25 de la lame finale 2' du tablier d'occultation 2. Cet organe saillant 25 se présente ici sous la forme d'un ensemble vis/écrou (par exemple en téflon), positionné sur le côté de la face frontale de la lame finale 2' du tablier d'occultation 2. Comme on le voit sur la figure 4, la face rectiligne horizontale 18 de l'extension monobloc 14 s'étend alors dans l'encombrement de la coulisse 4, en particulier juste au-dessus de son extrémité supérieure de sorte à coopérer avec l'organe saillant 25 de la dernière lame 2' lors de la remontée du tablier de volet roulant 2. Lors du déplacement du tablier d'occultation 2, la forme arrondie de la face supérieure 19 de la butée 5, orientée du côté du tablier de volet roulant 2, évite 35 l'accrochage des lames, tant en mouvement de descente que de remontée. Tel qu'illustré sur la figure 5, l'opérateur a la possibilité de désactiver chaque butée 5 par une simple manoeuvre en translation horizontale sur le corps des vis 6, cela pour tendre à écarter lesdites butées 5 sur le côté des coulisses 4, en dehors de la ligne de transit des organes saillants 25. La course de déplacement possible de la butée 5 est adaptée en conséquence. Cette translation de la butée 5 est autorisée par la coopération - d'une part, entre l'orifice 15' délimité par l'épaulement annulaire 15 et la partie cylindrique 8 de grand diamètre de la vis épaulée 6, - et d'autre part, entre la surface interne de l'orifice 12 de la butée escamotable 5 et la surface périphérique cylindrique de la tête 10 de la vis épaulée 6. Lors de cette manoeuvre de translation, les deux prolongements 13 de la butée escamotable 5 coulissent chacun au sein de l'une des ouvertures 22 ménagées dans la platine latérale 3, et optimisent le guidage de la butée escamotable sur la vis épaulée 6. En particulier, la manoeuvre de désactivation des butées 5 peut être réalisée par application d'une poussée sur lesdits prolongements 13, de l'extérieur vers l'intérieur. Une fois les butées désactivées, la course des organes saillants 25 est libérée ; la lame finale 2' peut alors poursuivre sa remontée au-delà du niveau haut défini par les butées escamotables 5, ce qui permet l'extraction complète du tablier d'occultation 2 des coulisses latérales 4. Ensuite, le simple relâchement des butées 5 entraîne leur retour automatique en position active du fait de la présence du ressort spirale 16. Le tablier de volet roulant 2 peut donc être extrait très facilement des coulisses latérales 4 ; sa remise en place s'effectue par des manoeuvres inverses et cela de manière toute aussi aisée. De manière alternative, l'organe saillant équipant la lame finale 2' du tablier d'occultation peut être adapté pour permettre l'ajustement du niveau de son arrêt en position haute. Une forme de réalisation possible d'un organe saillant de ce type est illustré sur les figures 6 et 7. L'organe saillant 27 correspondant a une forme générale parallélépipédique allongée, et sa face arrière 28 comporte des structures monoblocs permettant sa fixation sur la lame finale 2' du tablier d'occultation 2. Les moyens de fixation correspondants comprennent - un crochet monobloc 29 prolongeant l'extrémité inférieure 27' de cet organe saillant 27, et conférant à cette extrémité inférieure 27' une forme générale de baïonnette, - une structure d'encliquetage 30 composée de deux ailettes monoblocs (formant chacune un crochet) disposées légèrement à distance l'une de l'autre, pouvant être rapprochées par un phénomène de déformation, et - un tenon cylindrique 31. La fixation de cet organe saillant 27 consiste tout d'abord à insérer son crochet monobloc 29 dans un orifice complémentaire ménagé dans la lame finale 2'. Ensuite, la face arrière 28 de cet organe saillant 27 est plaquée contre ladite lame finale 2' ; lors de ce mouvement, les ailettes monoblocs 30 et le tenon cylindrique 31 s'insèrent automatiquement au travers de logements complémentaires aménagés dans la face en regard de la lame finale 2' pour assurer la finalisation du verrouillage. Tel que représenté sur la figure 6, l'extrémité supérieure 27" de l'organe saillant 27 est destinée à coopérer avec la face horizontale 18 de la butée escamotable 5. Pour régler le niveau de l'arrêt du tablier à une position haute déterminée, il suffit d'ajuster la longueur de ladite extrémité supérieure 27". Cet ajustement en longueur est facilité par la présence de lignes de prédécoupes (non représentées). On notera que ce type d'organe saillant 27 à longueur ajustable, peut être mis en oeuvre en association avec tout type de butée
Ce volet roulant est destiné à être monté en partie supérieure d'une menuiserie (fenêtre, porte ...) installée dans une ouverture de maçonnerie. De manière classique, il comprend un tablier de volet roulant monté sur un axe d'enroulement, lui-même porté par deux platines latérales (3), les bordures latérales dudit tablier (2) étant guidées, lors de sa manoeuvre en déploiement ou repliement, par des coulisses latérales (4) ménagées sur la hauteur des côtés de ladite menuiserie ou structure de maçonnerie. En outre, ce volet roulant est associé à au moins une butée escamotable (5), disposée en partie supérieure de l'une au moins desdites coulisses (4), laquelle butée (5) est manoeuvrable, manuellement ou à l'aide d'un outil approprié par un opérateur, entre une position active dans laquelle elle coopère avec un organe saillant équipant la lame finale du tablier de volet roulant pour assurer l'arrêt en position haute de ce tablier, et une position inactive dans laquelle elle ne bloque pas ledit organe saillant.Conformément à l'invention, la butée escamotable (5) est montée sur un support (6) qui est adapté pour permettre sa translation horizontale par l'opérateur pour prendre ladite position active ou ladite position inactive, des moyens de rappel élastiques (16) étant prévus pour assurer son retour automatique en position active lorsque ledit opérateur la libère de sa position inactive.
1.- Volet roulant destiné à être monté en partie supérieure d'une menuiserie de type fenêtre, porte, baie vitrée ou équivalent, installée dans une ouverture de maçonnerie, lequel volet roulant comprend un tablier de volet roulant (2) monté sur un axe d'enroulement, lui-même porté par deux platines latérales (3), les bordures latérales dudit tablier de volet roulant (2) étant guidées, lors de sa manoeuvre en déploiement ou repliement, par des coulisses latérales verticales (4) ménagées sur la hauteur des côtés de ladite menuiserie ou de la structure de maçonnerie, lequel volet roulant (1) est associé à au moins une butée escamotable (5) disposée en partie supérieure de l'une au moins desdites coulisses latérales (4), laquelle butée escamotable (5) est manoeuvrable, manuellement ou à l'aide d'un outil approprié par un opérateur, entre une position active dans laquelle elle coopère avec un organe saillant (25, 27) équipant la lame finale (2') dudit tablier de volet roulant (2) pour assurer l'arrêt en position haute de ce tablier (2), et une position inactive dans laquelle elle ne bloque pas ledit organe saillant (25, 27), caractérisé en ce que la butée escamotable (5) est montée sur un support (6) qui est adapté pour permettre sa translation horizontale par l'opérateur pour prendre ladite position active ou ladite position inactive, des moyens de rappel élastiques (16) étant prévus pour assurer son retour automatique en position active lorsque ledit opérateur la libère de sa position inactive. 2.- Volet roulant selon la 1, caractérisé en ce que l'axe de déplacement de la butée mobile (5) s'étend parallèlement au plan vertical de guidage du tablier de volet roulant (2), et en ce que l'organe saillant (25, 27) coopérant avec ladite butée mobile (5) est positionné sur le côté de la face frontale de la lame finale (2') dudit tablier de volet roulant (2). 3.- Volet roulant selon la 2, caractérisé en ce que l'organe saillant (25, 27) transite au sein de la coulisse latérale (4) associée, lors des manoeuvres du tablier de volet roulant (2), et en ce que la butée mobile (5) associée est positionnée juste au-dessus de l'extrémité supérieure de ladite coulisse (4). 4.- Volet roulant selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le support de butée (6) se présente sous la forme d'un axe horizontal dont l'une des extrémités est fixée sur une structure de réception (3), la butée mobile (5) étant emmanchée sur ledit axe support (6) par l'intermédiaire d'un orifice (12), le déplacement en translation de ladite butée mobile (5) étant limité - d'un côté, par ladite structure de réception (3), et - de l'autre, par un organe de blocage d'extrémité (10), unressort spirale (16) étant monté sur ledit axe support (6), entre ladite butée mobile (5) et ledit organe de blocage d'extrémité (10), pour tendre à placer en permanence ladite butée (5) en position active. 5.- Volet roulant selon la 4, caractérisé en ce que l'axe (6) a une 5 section circulaire, et en ce que la butée mobile (5) est munie de moyens (13, 22) empêchant sa rotation autour dudit axe support (6). 6.- Volet roulant selon la 5, caractérisé en ce que la butée mobile (5) est munie d'au moins un prolongement monobloc (13) qui s'étend parallèlement à son axe de déplacement et en direction de la structure de réception (3), lequel 10 prolongement (13) vient se loger dans une ouverture (22) aménagée dans ladite structure de réception (3), ledit prolongement (13) étant apte à coulisser dans ladite ouverture (22) lors de la manoeuvre de la butée mobile (5) entre ses positions active et inactive, ledit prolongement (13) constituant une sorte de clavette empêchant la rotation de ladite butée (5) autour de son axe support (6). 15 7.- Volet roulant selon la 6, caractérisé en ce que la butée mobile (5) comporte deux prolongements (13) coopérant chacun avec une ouverture (22) aménagée dans la structure de réception (3), lesquels prolongements (13) sont situés de part et d'autre de l'axe support de butée (6), diamétralement opposés, pour optimiser le guidage de ladite butée mobile (5) sur son axe support (6). 20 8.- Volet roulant selon l'une quelconque des 4 à 7, caractérisé en ce que la butée mobile (5) est munie d'un logement interne cylindrique (12) qui permet l'encastrement au moins partiel du ressort spirale (16). 9.- Volet roulant selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que la butée mobile (5) est en forme générale de cylindre muni d'une extension 25 monobloc (14) formant un épaulement inférieur (18) destiné à coopérer avec l'organe saillant (25, 27) équipant la lame finale (2') du tablier de volet roulant (2). 10.- Volet roulant selon la 9, caractérisé en ce que l'extension monobloc (14) de la butée mobile (5) est munie d'une surface supérieure courbe (19), formant une aile de guidage du tablier de volet roulant (2). 30 11.- Volet roulant selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que le support de butée (6) est fixé sur l'une des platines latérales (3) qui supporte l'axe sur lequel est enroulé le tablier de volet roulant (2). 12.- Volet roulant selon la 11, caractérisé en ce que le support de butée mobile (6) est en forme d'écrou à vis épaulée, fixé sur la platine latérale (3) par 35 l'intermédiaire d'un orifice de réception (20) adapté. 13.- Volet roulant selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce que l'organe saillant (27) équipant la lame finale (2') du tablier de volet roulant (2) a une longueur ajustable, de sorte à pouvoir régler le niveau de l'arrêt en butée supérieure de ladite lame finale (2').
E
E06
E06B
E06B 9
E06B 9/17,E06B 9/56
FR2897387
A1
VOLET MOBILE POUR DISPOSITIF D'OCCULTATION DE PANNEAU TRANSPARENT
20,070,817
La présente invention concerne un volet mobile qui est destiné à être utilisé pour venir occulter au moins partiellement un panneau perméable à la lumière. L'invention est également relative à un dispositif d'occultation mettant en oeuvre un ou plusieurs de ces volets mobiles. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse, mais non exclusive, dans le domaine automobile. Aujourd'hui en effet, de plus en plus de toits de véhicules automobiles sont équipés de panneaux perméables à la lumière, c'est-à-dire transparents ou translucides. Il s'agit généralement soit d'un système de toit ouvrant dont le panneau mobile est réalisé en verre, soit d'un panneau de verre fixe constituant directement une partie plus ou moins importante du pavillon. Quel que soit le mode de réalisation considéré, ce type de panneau plus ou moins transparent est dans la pratique systématiquement utilisé en combinaison avec un occulteur de lumière à même d'être déployé parallèlement à la surface interne dudit panneau. La fonction d'un tel dispositif est d'empêcher la propagation dans l'habitacle des rayons lumineux qui pénètrent par le panneau de verre. L'objectif est bien évidemment de limiter l'effet de serre à l'intérieur du véhicule automobile, notamment les jours de fort ensoleillement. Parmi les dispositifs d'occultation connus de l'état de la technique, on distingue les occulteurs à lamelles qui sont généralement composés d'une pluralité de volets relativement rigides, montés mobiles en coulissement entre deux rails de guidage implantés longitudinalement de part et d'autre de la zone à occulter. Cette mobilité s'exerce communément entre une position de fermeture dans laquelle les volets sont déployés de manière continue en regard de la zone à occulter, et une position d'ouverture dans laquelle lesdits volets sont empilés dans une zone de stockage située à l'écart de ladite zone à occulter. Ce type de dispositif d'occultation présente toutefois l'inconvénient de procurer un confort acoustique qui est souvent jugé insuffisant par les utilisateurs, et notamment par les propriétaires des véhicules les plus hauts de gammes. De simples volets à structure uniforme ne permettent en effet pas d'atteindre de faibles niveaux de transparence et de réverbération, même si dans l'absolu, les performances obtenues sont infiniment supérieures à celles offertes par l'autre grande catégorie de dispositifs d'occultation de l'art antérieur, à savoir les occulteurs à rideaux. Des solutions existent cependant pour améliorer les capacités d'absorption acoustique d'un volet d'occultation. Il est ainsi connu que les vibrations basses fréquences peuvent être atténuées en augmentant la rigidité du volet. Cela se fait généralement en intégrant des renforts dans le corps du volet en question, ou en ménageant des nervures faisant partie intégrante dudit corps de volet. Toutefois, l'implantation de renforts au coeur d'un volet constitue une opération complexe à mettre en oeuvre au point de vue industriel, et par conséquent onéreuse. La présence de nervures de rigidification a quant à elle pour conséquence d'accroître notablement l'épaisseur du volet, ce qui s'avère au final pénalisant pour l'habitabilité du véhicule. En ce qui concerne l'atténuation des vibrations hautes fréquences, la solution aujourd'hui la plus répandue consiste à ajouter sous le volet un plastron en feutre ou en mousse polyuréthane. Dans la pratique, le plastron est habituellement implanté dans logement ménagé dans l'épaisseur du volet, et le tout est recouvert d'un revêtement de finition généralement de type textile. Un tel agencement présente malgré tout certains désavantages, fabrication important, esthétique lié à la textures différentes. Aussi le problème technique l'objet de la présente à commencer mais aussi un juxtaposition à invention, est résoudre, par de proposer un par son coût de aspect visuel peu de matériaux de volet occulteur mobile pour panneau transparent, volet 20 d'éviter les problèmes de dispositif d'occultation de occulteur qui permettrait l'état de la technique en étant sensiblement moins onéreux, tout en offrant des performances acoustiques similaires aux meilleures réalisations de l'art antérieur. La solution au problème technique posé consiste, 25 selon la présente invention, en ce que le volet occulteur comporte une face interne présentant un état de surface irrégulier. Il est à noter que dans l'ensemble de ce texte, le terme transparent s'entend au sens larde. C'est ainsi 30 qu'un panneau transparent désigne très généralement tout élément perméable à la lumière, c'est-à-dire totalement transparent ou plus ou moins translucide. Il est entendu par ailleurs que la face interne du volet correspond à celle qui est destinée à venir directement en regard de la zone à occulter, et donc du panneau transparent. On précise en outre que les irrégularités de surfaces peuvent à priori être de nature, de forme et de répartition quelconques, sous réserve bien entendu que la face interne du volet présente un état de surface qui ne soit pas uniformément lisse. L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage d'offrir une absorption acoustique au moins aussi efficace que les solutions à plastrons de l'état de la technique, tout en étant significativement moins onéreuse. Un autre atout de l'invention réside dans le fait qu'elle concerne la face non visible du volet occulteur, de sorte qu'elle ne génère aucun problème esthétique sur la face externe qui est destinée à être exposée à la vue des utilisateurs. La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles. Cette description, donnée à titre d'exemple non limitatif, est destinée à mieux faire comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Elle est par ailleurs donnée en référence aux dessins annexés dans lesquels: La figure 1 illustre un volet occulteur qui est à même d'être utilisé dans un dispositif d'occultation à volets mobiles de véhicule automobile. La figure 2 montre plus particulièrement un premier exemple de réalisation du volet, dans lequel la face interne présente une structure grainée. La figure 3 représente un secor..d exemple de réalisation, dans lequel la face interne du volet dispose d'une structure trouée. La figure 4 fait quant à elle apparaître un troisième exemple de réalisation, dans lequel la face interne du volet présente une structure fibreuse. La figure 5 concerne un quatrième exemple de réalisation de l'invention, dans lequel la face interne du volet propose une structure poreuse. La figure 6 correspond à un cinquième exemple de réalisation, dans lequel la face interne du volet dispose d'une structure nervurée. La figure 7 constitue une simple variante du cinquième exemple de réalisation de la figure 6, qui se distingue uniquement par la forme triangulaire de ses nervures. La figure 8 illustre un dispositif d'occultation de panneau transparent, qui met en œuvre trois volets mobiles conformes à la figure 1, lesdits volets mobiles étant représentés dans une position dite de fermeture. La figure 9 est une vue similaire à la figure 8, mais avec les volets représentés dans une position dite d'ouverture. Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par des références identiques. De même, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique. La figure 1 montre un volet occulteur mobile 1 qui est destiné à équiper un dispositif d'occultation 10 d'un pavillon en verre de véhicule automobile, ledit dispositif d'occultation 10 étant illustré schématiquement aux figures 8 et 9. Même si cela n'apparaît pas distinctement sur cette première représentation en raison de son échelle, conformément à l'objet de l'invention, le volet occulteur 1 dispose d'une face interne 2 présentant un état de surface irrégulier. Plus concrètement, la face interne 2 du volet occulteur 1 comporte des inégalités de surface 3 qui forment une sorte de relief à même d'amortir les ondes sonores. De manière particulièrement avantageuse, ces inégalités de surface 3 couvre la totalité de la face interne 2. Cette caractéristique permet d'optimiser les capacités d'absorption acoustique du volet occulteur 1. On sait que les inégalités de surface 3 peuvent être de nature, de forme et de répartition quelconques. Ainsi donc, la face interne peut en théorie être couverte seulement d'aspérités saillantes, ou uniquement de cavités ouvertes, ou simultanément de ces deux types d'irrégularités de surface. On note toutefois que les notions d'aspérité saillante et de cavité ouverte sont extrêmement liées, puisque la définition d'une irrégularité dépend bien évidemment du plan repère dans lequel on se place. Une inégalité de surface pourra être considérée comme une aspérité saillante si on se place au niveau du plan délimitant la portion pleine et massive du volet, ou comme une cavité ouverte si on se place au niveau du plan matérialisant le pourtour externe du volet en question, irrégularités comprises. Quoi qu'il en soit, la structure de la face interne 2 peut notamment être avantageusement choisie parmi une structure grainée, une structure nervurée, une structure poreuse, une structure fibreuse, une structure striée, une structure rainurée, une structure trouée de trous borgnes, ou une quelconque combinaison de ces structures. Il est entendu que cette liste n'est pas exhaustive et que toute structure irrégulière est parfaitement envisageable dans le cadre de la présente invention. Les figures 2 à 7 sont des coupes qui représentent différents exemples de volets conformes à l'invention, exemples qui se différencient les uns des autres de par la structure de leurs faces internes 2 respectives. Dans le premier exemple de réalisation objet de la figure 2, la face interne 2 du volet 1 présente une structure grainée. Les inégalités de surface 3 sont constituées par des aspérités saillantes qui se présentent concrètement sous la forme de petits gains répartis de manière totalement aléatoire sur la totalité de la face interne 2. On observe par ailleurs que conformément à une particularité de l'invention, les inégalités de surface 3 font parties intégrantes du corps 4 du volet 1. On remarque enfin qu'un revêtement de finition 6 en matériau textile est solidarisé sur la face extérieure 7 du volet 1, c'est-à-dire la face qui est destinée à être orientée à l'opposée du panneau transparent, et donc à être visible depuis l'habitacle. La figure 3 montre un second exemple de réalisation de l'invention, qui est remarquable en ce que la face interne 2 du volet 1 dispose d'une structure trouée. On observe en effet ici que les inégalités de surface 3 sont constituées par une multitude de trous borgnes qui sont répartis de manière aléatoire sur la totalité de la face interne 2. On remarque également que la forme et les dimensions de ces différentes cavités ouvertes sont variables. La figure 4 fait quant à elle apparaître un troisième exemple de réalisation, qui se distingue par le fait que la face interne 2 du volet 1 présente une structure fibreuse. Conformément à une particularité de l'invention, les inégalités de surface 3 sont ici ménagées sur un revêtement spécifique 5 qui est solidarisé au corps 4 dudit volet 1. Dans le cas présent, c'est un matériau textile fibreux qui constitue le revêtement spécifique 5. L'enchevêtrement des fibres textiles définit des inégalités de surface 3 de type aspérités saillantes et de type cavités ouvertes. Ainsi qu'on peut le voir à la figure 5, le quatrième exemple de réalisation de l'invention est caractérisé par le fait que la face interne 2 du volet occulteur 1 dispose d'une structure poreuse. Comme pour l'exemple précédent, cette structure poreuse est ménagée sur un revêtement spécifique 5 qui est rapporté sur le corps 4 du volet 1. La solidarisation entre ces deux éléments peut bien entendu être réalisée par toute technique de fixation connue, comme par exemple le collage, le soudage, l'agrafage, la couture, etc. La figure 6 montre un cinquième exemple de réalisation de l'invention. La face interne 2 du volet 1 présente ici une structure qui est tout simplement nervurée. On note que les nervures, qui forment les inégalités de surface 3, disposent de sections arrondies et font parties intégrantes du corps 4 du volet occulteur 1. La variante visible à la figure 7, du cinquième exemple de réalisation de la figure 6, met tout simplement en évidence les possibilités de multiplicité formelle au niveau des inégalités de surface 3. Il s'agit ici en effet toujours de rainures saillantes, qui sont par ailleurs toujours ménagées directement dans le corps 4 du volet occulteur 1, mais leurs sections sont ici triangulaires. L'invention concerne également tout dispositif d'occultation 10 de panneau transparent, d'une part, comportant au moins un volet occulteur 1 monté mobile en déplacement entre une position de fermeture dans laquelle chaque volet 1 est déployé en regard de la zone à occulter, et une position d'ouverture dans laquelle ledit volet 1 est positionné à l'écart de ladite zone à occulter, et d'autre part, dans lequel au moins un volet mobile 1 est tel que précédemment décrit. A cet égard, les figures 8 et 9 illustrent un dispositif d'occultation 10 qui est destiné à être solidarisé à l'intérieur d'un habitacle de véhicule automobile, afin de venir occulter un panneau de verre fixe formant pavillon à la partie supérieure de la carrosserie. Dans ce mode particulier de réalisation, choisi uniquement à titre d'exemple, le dispositif d'occultation 10 est pourvu de trois volets occulteurs 1 qui sont sensiblement identiques à celui représenté à la figure 1. Ces volets 1 sont classiquement montés mobiles en coulissement le long de deux rails de guidage 11 qui sont destinés à être positionnés parallèlement l'un à l'autre, de part et d'autre de la zone à occulter. Cette mobilité s'exerce entre une position de fermeture dans laquelle les volets 1 sont déployés de manière continue en regard de la zone à occulter (figure 8), et une position d'ouverture dans laquelle lesdits volets 1 sont empilés dans une zone de stockage 12 située à l'écart de ladite zone à occulter (figure 9). Il est entendu par ailleurs que l'invention est 5 plus généralement relative à tout véhicule automobile comportant au moins un tel dispositif d'occultation 10
La présente invention concerne un volet occulteur mobile 1 pour dispositif d'occultation de panneau transparent.L'invention est remarquable en ce que le volet occulteur 1 comporte une face interne 2 présentant un état de surface irrégulier.
1. Volet occulteur mobile (1) pour dispositif d'occultation (10) de panneau transparent, caractérisé en ce qu'il comporte une face interne (2) présentant des inégalités de surface (3). 2. Volet occulteur (1) selon la 1, caractérisé en ce que les inégalités de surface (3) 10 couvre la totalité de la face interne (2). 3. Volet occultateur (1) selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la face interne (2) comporte des aspérités saillantes, formant 15 inégalités de surface (3). 4. Volet occultateur (1) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la face interne (2) comporte des cavités ouvertes, formant 20 inégalités de surface (3). 5. Volet occultateur (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la face interne (2) présente une structure choisie parmi une 25 structure grainée, une structure nervurée, une structure poreuse, une structure fibreuse, une structure striée, une structure rainurée, une structure trouée de trous borgnes, ou une quelconque combinaison de ces structures. 30 6. Volet occultateur (1) selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que les inégalités de surface (3) font parties intégrantes du corps (4) dudit volet (1). 7. Volet occultateur (1) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que les inégalités de surface (3) sont ménagées sur un revêtement spécifique (5) qui est solidarisé au corps (4) dudit volet (1). 8. Dispositif d'occultation (10) de panneau transparent, comportant au moins un volet occulteur (1) monté mobile en déplacement entre une position de fermeture dans laquelle chaque volet (1) est déployé en regard de la zone à occulter, et une position d'ouverture dans laquelle ledit volet (1) est positionné à l'écart de ladite zone à occulter, caractérisé en ce qu'au moins un volet mobile (1) est conforme à l'une quelconque des précédentes. 9. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il 20 comporte au moins un dispositif d'occultation (10) selon la précédente.
E,B
E06,B60
E06B,B60J
E06B 9,B60J 1,B60J 7
E06B 9/24,B60J 1/20,B60J 7/00,B60J 7/02
FR2901372
A1
CIRCUIT INTEGRE D'AFFICHAGE MATRICIEL AVEC ESPACEUR INTEGRE ET PROCEDE DE FABRICATION
20,071,123
Un problème rencontré dans les afficheurs existants est le risque de réflexion que les espaceurs provoquent ; les espaceurs ne sont pas recouverts de cristal liquide et ils tendent à réfléchir de la lumière même si les électrodes voisines reçoivent des tensions correspondant à des pixels noirs. Cette réflexion propre des espaceurs contribue à empêcher l'afficheur d'apparaître bien noir là où il doit l'être. De manière générale, on peut dire que la présence des espaceurs distribués sur toute la surface de l'image réduit le contraste puisque le noir obtenu est imparfait. La réflectivité propre des espaceurs est liée en particulier à la surface qu'ils occupent. On réduit donc ce phénomène en minimisant leur surface, mais le problème subsiste quand même au moins partiellement. L'invention a pour but d'essayer de minimiser l'influence de la présence des espaceurs sur le contraste de l'image, et ceci à l'aide d'une structure d'espaceur qui soit simple à réaliser par des technologies de fabrication courantes. Pour y parvenir, l'invention propose un circuit intégré d'affichage matriciel à cristaux liquides comportant sur un substrat monolithique un réseau de lignes et colonnes d'électrodes élémentaires réfléchissantes définissant chacune un pixel d'affichage, et des circuit électroniques de commande de ces électrodes, situés sous le réseau d'électrodes, le circuit comportant en outre un cristal liquide recouvrant les électrodes, une plaque de confinement transparente retenant le cristal liquide, et des plots espaceurs répartis sur la surface du substrat pour maintenir constant l'espacement entre les électrodes et la plaque de confinement, les plots espaceurs étant localisés chacun à un point de jonction entre quatre électrodes adjacentes, caractérisé en ce qu'un plot espaceur comporte une plage conductrice composée du même matériau que les électrodes réfléchissantes, ce matériau étant recouvert d'une couche non réfléchissante et d'une couche électriquement isolante. On verra que cette constitution d'espaceur présente l'avantage de pouvoir être fabriquée très simplement. Le matériau des électrodes et de la plage conductrice est de préférence de l'aluminium ; son épaisseur est typiquement d'environ 2000 angstrôms (0,2 micromètre) ; la couche non réfléchissante est de préférence du nitrure de titane ; son épaisseur est de préférence d'environ 600 angstrôms. Dans une réalisation avantageuse, la plage conductrice recouverte par la couche non réfléchissante et la couche isolante est une portion de couche conductrice séparée des quatre électrodes adjacentes qui l'environnent, les électrodes ayant des coins coupés pour laisser une place suffisante pour la plage conductrice. Dans une autre réalisation avantageuse, la plage conductrice est constituée par les quatre coins (non coupés) des électrodes adjacentes. Les plots peuvent être carrés ou circulaires ou encore octogonaux. Les coins des électrodes, s'ils sont coupés, sont coupés de préférence à 45 . Les circuits de commande comportent en principe plusieurs niveaux de couches métalliques d'interconnexion au-dessous d'un niveau correspondant aux électrodes réfléchissantes, et on prévoit de préférence que les plots de connexion extérieure sont formés dans un niveau de couche métallique situé au-dessous du niveau correspondant aux électrodes réfléchissantes et non pas dans le même niveau que les électrodes réfléchissantes. Pour la fabrication de ce circuit intégré d'affichage matriciel, on réalise dans un substrat monolithique des circuits électronique de commande et on planarise le substrat par une couche isolante, puis on dépose une couche conductrice réfléchissante recouverte d'une couche non-réfléchissante, et on grave dans cette superposition de couches un motif comportant un réseau d'électrodes en lignes et en colonnes servant à l'affichage, on dépose une couche électriquement isolante, on grave cette couche selon le motif désiré pour laisser un plot espaceur au-dessus d'une zone se trouvant à un point de jonction entre quatre électrodes adjacentes, et on élimine la couche non réfléchissante là où elle n'est pas recouverte par le plot espaceur, pour définir des électrodes réfléchissantes correspondant chacune à un pixel d'image. Les étapes suivantes sont la définition de plots de contact pour la communication du circuit avec l'extérieur, puis la mise en place d'un cordon périphérique de scellement et d'une plaque de confinement, le remplissage par un cristal liquide et la fermeture étanche de l'espace rempli de cristal. Ces dernières opérations peuvent être effectuées sur une tranche semiconductrice collective ou sur les puces individuelles après découpage de la tranche en puces. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront 5 à la lecture de la description détaillée qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 représente une vue générale simplifiée, en coupe latérale, d'un circuit intégré d'affichage à cristaux liquides ; - la figure 2 représente en vue de dessus agrandie un groupe de 10 quatre électrodes adjacentes correspondant à quatre pixels d'image ; - la figure 3 représente en vue de dessus encore plus agrandie la disposition d'un plot espaceur au carrefour d'une ligne et d'une colonne d'électrodes ; - la figure 4 représente en coupe latérale la constitution du plot 15 espaceur; - les figures 5 à 9 représentent les différentes étapes de fabrication du plot espaceur ; - la figure 10 et la figure 11 représentent, en vue de dessus et en coupe latérale, une variante de réalisation du plot espaceur. 20 Sur la figure 1, on a représenté une puce de silicium 10 dans laquelle on a formé, par des technologies de microélectronique classique, les circuits électroniques de commande d'un afficheur matriciel à cristaux liquides ; les points d'image individuels, ou pixels, de l'afficheur sont définis 25 sur la surface supérieure de la puce par des électrodes réfléchissantes agencées en réseau de lignes et de colonnes. La surface supérieure de la puce est recouverte d'un cristal liquide 12. Ce cristal est enfermé entre la puce et une plaque transparente 14, en principe une plaque de verre revêtue d'une contre-électrode transparente ; la 30 plaque est placée au-dessus de la puce. La plaque est scellée à la puce par un cordon de colle périphérique 16 entourant toute la matrice d'électrodes. L'écartement entre la plaque et la puce définit l'épaisseur de cristal liquide présent entre les électrodes du réseau et la contre-électrode. Cet écartement est maintenu constant sur toute la surface de la matrice par des espaceurs 35 18 de hauteur constante, répartis sur cette surface. Les espaceurs sont intégrés sur la surface de la puce, c'est-à-dire qu'ils sont formés par des techniques de dépôt et photolithographie comme les autres éléments intégrés dans la puce. Ils sont disposés entre des groupes d'électrodes adjacentes, par exemple en chaque point où se jouxtent quatre électrodes adjacentes. La figure 2 représente quatre électrodes E1, E2, E3, E4, et un espaceur 18 placé au centre de ce groupe de quatre électrodes adjacentes. Deux variantes de réalisation vont être décrites : dans l'une, l'espaceur ne recouvre pas du tout les électrodes ; dans l'autre l'espaceur 10 recouvre les coins des quatre électrodes adjacentes. Dans la première variante, représentée aux figures 2 à 4, une zone centrale, entre quatre électrodes adjacentes, est réservée pour l'espaceur. A cet effet, pour ménager une place suffisante à l'espaceur, on prévoit que les électrodes ont leurs coins coupés, l'espace ménagé entre les 15 coins coupés des quatre électrodes étant utilisé pour placer l'espaceur. La figure 3 représente, en vue de dessus à grande échelle, cette disposition de l'espaceur 18 par rapport aux électrodes. La figure 4 représente une coupe latérale correspondante selon la ligne IV-IV de la figure 3. Les électrodes sont de préférence constituées par des portions 20 d'une couche d'aluminium. A titre indicatif, les électrodes peuvent avoir environ 10 micromètres de côté. Les électrodes en ligne El, E2 ou E3, E4 ainsi que les électrodes en colonne (E1, E3 ou E2, E4) sont séparées par la distance D minimale (0,4 micromètre par exemple, voire moins) que permettent les règles de photolithographie ; en effet les espaces entre 25 électrodes sont des espaces inutiles pour l'affichage et ils doivent être minimisés pour maximiser le contraste de l'image. L'espace ménagé par les quatre coins coupés des électrodes est un carré ou rectangle dont les côtés sont supérieurs à D (par exemple environ 4D), au centre duquel on trouve l'espaceur 18, constitué par un plot 30 de hauteur H bien définie (ordre de grandeur : 1 micromètre), de forme trapézoïdale compte-tenu des procédés de gravure utilisés. Dans l'exemple représenté, la forme de la base du plot est octogonale, mais elle pourrait aussi être carrée ou circulaire. La distance entre côtés opposés (ou le diamètre si c'est un cercle) est par exemple d'environ 1 micromètre. L'espaceur est formé de préférence à partir d'une couche isolante (de préférence de l'oxyde de silicium) qui recouvre une plage 20 de couche de matériau conducteur qui est constitué par le même matériau (en pratique de l'aluminium de faible épaisseur déposé à basse température) que la couche constituant les électrodes réfléchissantes El à E4. Entre la plage d'aluminium 20, à la base de l'espaceur, et la couche d'oxyde de silicium, il y a également une couche non-réfléchissante 22. La couche 22 peut être formée par une fine couche (environ 500 à 1000 angstrôms) de nitrure de titane déposée sur l'aluminium. L'oxyde étant transparent, la couche de nitrure de titane empêche la couche d'aluminium de recevoir et de renvoyer la lumière ambiante ; le coefficient de réflexion en lumière visible est typiquement divisé par un facteur d'au moins trois (et même beaucoup plus pour certaines gammes de longueurs d'onde) en présence d'une couche de 600 angstrbms de nitrure de titane, dans un espaceur ayant 1,3 micromètre d'épaisseur d'oxyde de silicium sur 0,2 micromètre d'épaisseur d'aluminium. La hauteur totale du plot espaceur 18 au-dessus de la surface des électrodes El à E4 est la somme de la hauteur d'oxyde de silicium et de la hauteur de la couche non-réfléchissante 22 (les électrodes recouvertes de cristal liquide ne sont pas recouvertes de nitrure de titane puisqu'elles doivent être aussi réfléchissantes que possible). La largeur de la plage conductrice 20 est de préférence d'environ 2D (0,8 micromètres), et elle est séparée des coins coupés des électrodes par une distance D. La dimension D et les autres distances sont choisies aussi faibles que possible compte-tenu des règles de dessin applicables à la technologie utilisée. On va maintenant décrire en référence aux figures 5 à 9 le procédé de fabrication des espaceurs. Les circuits de commande électronique sont fabriqués d'abord par des technologies microélectronique quelconques dans le détail desquelles il n'est pas nécessaire d'entrer. Les espaceurs sont réalisés ensuite. On ne représente pas sur les figures les différents circuits réalisés : la figure 5 représente uniquement, et schématiquement, les couches supérieures d'interconnexions réalisées à la fin de la fabrication. Ces couches supérieures comprennent classiquement plusieurs niveaux conducteurs séparés les uns des autres par des couches isolantes de planarisation. On peut considérer pour simplifier qu'il y a plusieurs niveaux de conducteurs, par exemple quatre niveaux, noyés dans une couche isolante globale planarisée 25 et interconnectés entre eux par des vias ponctuels à travers l'isolant. Les niveaux conducteurs inférieurs peuvent être tous réalisés par des couches d'aluminium revêtues d'une couche anti-réfléchissante (en nitrure de titane notamment) afin de minimiser les réflexions parasites dues aux couches enterrées. On a représenté uniquement un avant-dernier niveau conducteur M3, formé par exemple par une couche d'aluminium ou une couche d'aluminium revêtue d'une couche antiréfléchissante de nitrure de titane. Le dernier niveau de métallisation est un niveau M4 qui est formé à ce stade par une couche d'aluminium déposée à basse température et sous faible épaisseur (de l'ordre de 2 000 angstrôms alors que les couches inférieures peuvent être plus proche de 5 000 ou 10 000 angstrôms). Le dépôt à basse température, sur une couche isolante bien planarisée au préalable, présente l'avantage de minimiser les défauts de surface de l'aluminium et donc de lui conférer une qualité de réflectivité optimale. Le dernier niveau M4 est en effet celui dans lequel on réalise les électrodes réfléchissantes correspondant à chaque pixel. Avant de graver la couche M4 pour définir ces électrodes, on dépose selon l'invention une couche uniforme non-réfléchissante 22, de préférence du nitrure de titane. Le nitrure de titane peut ensuite être enlevé sélectivement sans dégrader la couche d'aluminium. A titre indicatif, l'épaisseur de nitrure de titane peut être de 600 angstrôms. Par une opération de photolithographie (figure 6) on définit le réseau d'électrodes (électrode El sur la figure 6) et simultanément les plages 20 qui formeront la base des espaceurs dans la variante de réalisation correspondant aux figures 2 à 4. La largeur de l'espace entre électrodes ou entre électrodes et plages 20 est la plus petite permise par la technologie. Dans cette opération, on attaque la couche de nitrure de titane et la couche d'aluminium par une seule opération de masquage, grâce à des produits de gravure adaptés à chacun de ces matériaux. On dépose ensuite (figure 7) une couche uniforme d'isolant 32, de préférence de l'oxyde de silicium, qui recouvre les électrodes et les plages 20. L'épaisseur déposée est déterminée en fonction de la hauteur désirée pour les espaceurs ; en effet, c'est cette couche qui formera l'essentiel de la hauteur du plot espaceur. Comme on le voit, un léger relief en creux apparaît en haut de la couche 32 du fait du relief sous-jacent créé par la gravure des électrodes et de l'espaceur ; cependant le haut de la couche 32 au-dessus de la plage 20 est globalement plan dès lors que la largeur de la plage 20 (0,8 micromètre par exemple) est suffisamment supérieure à la largeur des espaces entre électrodes et plage 20 (0,4 micromètre par exemple). On grave ensuite (figure 8) la couche isolante 32 à travers un masque qui définit les espaceurs, pour laisser subsister seulement les plots io espaceurs 18 tels que celui de la figure 4. La gravure de toute l'épaisseur de la couche d'isolant peut provoquer une légère surgravure de la couche isolante 25 là où elle n'est pas protégée par les électrodes. En effet, il n'y a pas de sélectivité de gravure entre la couche 25 et la couche 32 si elles sont toutes deux en oxyde de silicium. Cependant cette surgravure ne pose pas 15 de problème car elle ne modifie pas la hauteur de l'espaceur par rapport à la surface supérieure des électrodes. Sur la figure 8, on a considéré que le masque qui définit les espaceurs lors de cette gravure de la couche 32 est identique à celui qui définit les plages 20 d'aluminium recouvert de nitrure de titane, et on a considéré qu'il était parfaitement aligné avec ce dernier. Pour 20 éviter des risques de désalignement, on peut prévoir de préférence que le masque qui définit l'espaceur est légèrement plus grand que celui qui définit la plage 20, l'espaceur débordant alors de part et d'autre de la plage 20 comme représenté à la figure 4. On enlève ensuite la couche de nitrure de titane 22 là où elle n'est 25 pas protégée par les espaceurs, pour que les électrodes qui vont être recouvertes de cristal liquide ne comportent plus que la couche réfléchissante d'aluminium M4. L'élimination de la couche 22 se fait sans masque, par un produit de gravure qui n'attaque ni la couche isolante 32 ni la couche M4. 30 Les espaceurs ainsi formés ont une hauteur au-dessus de la surface supérieure des électrodes qui est la somme de la hauteur de la couche de nitrure de titane 22 et de la couche d'isolant 32. La figure 9 représente à titre d'exemple une étape supplémentaire pour la formation d'un plot de contact destiné à la soudure ultérieure d'un fil 35 de connexion extérieure. Plutôt que de former ce plot de contact dans la couche M4 comme c'est l'habitude (contact sur le dernier niveau de métallisation), on préfère former le plot dans le niveau métallique immédiatement inférieur M3 ; ceci permet d'adapter la constitution e la couche M3 en fonction de cette destination, plutôt que d'adapter la couche M4 qui doit répondre déjà à d'autres impératifs tels que la qualité de réflexion. On ouvre donc la partie supérieure de la couche isolante 25 pour former un puits d'accès à la couche conductrice inférieure M3 ; on dénude ainsi une plage conductrice pouvant constituer un plot de soudure d'un fil de io connexion extérieure. Dans une autre variante de réalisation, représentée aux figures 10 et 11, on ne coupe pas les coins des électrodes, ce qui veut dire que l'espace entre les électrodes adjacentes reste partout à une valeur minimale (0,4 micromètre par exemple) ; et on ne prévoit pas de plage centrale 20 au- 15 dessous de l'espaceur ; mais on prévoit un plot 18 d'oxyde de silicium suffisamment large pour recouvrir les quatre coins de quatre électrodes adjacentes. La largeur du plot est à peu près égale à la largeur du carré qui était défini à la figure 3 par les coins coupés des électrodes (environ 1,2 micromètre). Le procédé de fabrication est exactement le même que le 20 précédent ; lors de l'enlèvement de la couche de nitrure de titane 22, le nitrure de titane reste sous le plot espaceur, de sorte que les coins des électrodes (qui ne sont pas recouverts de cristal liquide et qui ne peuvent donc pas moduler la lumière en fonction de l'image) restent revêtus d'une couche non-réfléchissante et ils ne produisent donc pas de réflexion parasite. 25
L'invention concerne les circuits intégrés d'affichage matriciel à cristaux liquides et leurs procédés de fabrication.Le circuit comporte un réseau de lignes et colonnes d'électrodes élémentaires réfléchissantes (E1, E4) définissant chacune un pixel d'affichage, et recouvertes par un cristal liquide. Pour maintenir à une valeur constante H l'écartement entre les électrodes et une plaque de confinement du cristal liquide, on intègre dans la puce de circuit-intégré des plots espaceurs (18) répartis sur la surface du substrat. Les plots espaceurs sont localisés chacun à un point de jonction entre quatre électrodes adjacentes. Un plot espaceur comporte une plage conductrice (20) composée du même matériau que les électrodes réfléchissantes, ce matériau étant recouvert d'une couche non réfléchissante (22) et d'une couche électriquement isolante.
1. Circuit intégré d'affichage matriciel à cristaux liquides comportant sur un substrat monolithique (10) un réseau de lignes et colonnes d'électrodes élémentaires réfléchissantes (El à E4) définissant chacune un pixel d'affichage, et des circuits électroniques de commande de ces électrodes, situés sous le réseau d'électrodes, le circuit comportant en outre un cristal liquide (12) recouvrant les électrodes, une plaque de confinement transparente (14) retenant le cristal liquide, et des plots espaceurs (18) répartis sur la surface du substrat pour maintenir constant l'espacement entre les électrodes et la plaque de confinement, les plots espaceurs étant localisés chacun à un point de jonction entre quatre électrodes adjacentes, caractérisé en ce qu'un plot espaceur comporte une plage conductrice (20) composée du même matériau que les électrodes réfléchissantes, ce matériau étant recouvert d'une couche non réfléchissante (22) et d'une couche électriquement isolante (32). 2. Circuit d'affichage selon la 1, caractérisé en ce que la couche isolante (32) est en oxyde de silicium. 3. Circuit d'affichage selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la couche non réfléchissante est en nitrure de titane. 4. Circuit d'affichage selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le matériau des électrodes et de la plage conductrice est de l'aluminium. 5. Circuit d'affichage selon la 4, caractérisé en ce que le matériau des électrodes et de la plage conductrice a une épaisseur d'environ 2000 angstrôms. 30 6. Circuit d'affichage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la plage conductrice (20) recouverte par la couche non réfléchissante et la couche isolante est une portion de couche conductrice séparée des quatre électrodes adjacentes qui l'environnent, les électrodes25ayant des coins coupés pour laisser une place suffisante pour la plage conductrice. 7. Circuit d'affichage selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que la plage conductrice est constituée par les quatre coins non coupés des électrodes adjacentes. 8. Circuit d'affichage selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que les circuits de commande comportent plusieurs niveaux de couches métalliques d'interconnexion au-dessous d'un niveau (M4) correspondant aux électrodes réfléchissantes, et en ce que le circuit d'affichage comporte un plot de connexion extérieure constitué dans un niveau de couche métallique (M3) situé au-dessous du niveau correspondant aux électrodes réfléchissantes. 9. Procédé de fabrication d'un circuit intégré d'affichage matriciel à cristaux liquides, dans lequel on réalise dans un substrat monolithique (10) des circuits électroniques de commande et on planarise le substrat par une couche isolante (25), puis on dépose une couche conductrice réfléchissante (M4) recouverte d'une couche non- réfléchissante (22), et on grave dans cette superposition de couches un motif comportant un réseau d'électrodes en lignes et en colonnes servant à l'affichage, on dépose une couche électriquement isolante (32), on grave cette couche selon le motif désiré pour laisser un plot espaceur (18) au-dessus d'une zone se trouvant à un point de jonction entre quatre électrodes adjacentes, et on élimine la couche non réfléchissante (22) là où elle n'est pas recouverte par le plot espaceur, pour définir des électrodes réfléchissantes correspondant chacune à un pixel d'image. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la couche conductrice réfléchissante est en aluminium déposé à basse température.
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/1368
FR2888786
A1
DISPOSITIF DE GUIDAGE D'UNE PORTE LATERALE COULISSANTE POUR VEHICULE AUTOMOBILE ET PORTE COULISSANTE EQUIPEE D'UN TEL DISPOSITIF DE GUIDAGE
20,070,126
La présente invention est relative à un dispositif de guidage d'une porte latérale coulissante pour véhicule automobile. L'invention concerne également une porte coulissante équipée d'un tel dispositif de guidage. Certains véhicules automobiles sont équipés d'au moins une porte latérale coulissante déplaçable entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie au moyen d'un mécanisme d'écartement. Pour cela, le panneau de la porte coulissante est maintenu, lors de ses déplacements, généralement en trois points qui comportent des chariots de guidage équipés de galets circulant dans des rails ayant un profil en U, fixés sur la carrosserie du véhicule. Dans la position correspondant à la porte fermée, la surface extérieure de la porte est alignée dans la continuité de l'ensemble de la carrosserie, aussi bien pour des questions esthétiques que pour des questions fonctionnelles. Ainsi, le mouvement d'ouverture commence donc par une trajectoire oblique ayant pour but d'écarter la porte d'une valeur suffisante pour empêcher tout contact avec l'ensemble de la carrosserie pendant son déplacement. Les rails de guidage sont disposés pour assurer une stabilité de la porte et comportent généralement un rail supérieur, un rail intermédiaire et un rail inférieur généralement associé au longeron de bas de caisse du châssis du véhicule automobile. Pour assurer l'alignement correct en position de fermeture de la porte, la partie d'extrémité du rail inférieur dans la région correspondant à la fin de la fermeture de la porte, comporte une portion recourbée vers l'intérieur du véhicule dont la déviation dépend de la distance d'écartement compatible avec les déplacements de la porte. L'extrémité de cette portion recourbée du rail inférieur ainsi que les organes de guidage coulissant sur ce rail lorsqu'ils sont arrivés en fin de course, pénètrent dans la structure des éléments constitutifs du longeron du châssis du véhicule. 2888786 2 Il en résulte donc un affaiblissement du châssis dans cette zone, surtout sensible en cas de choc latéral, et une notable complication de fabrication du châssis. De plus, cette excroissance ainsi formée déborde généralement 5 dans l'espace habitacle du véhicule et constitue une gêne au droit des pieds des occupants de ce véhicule. Le but de l'invention est de proposer un dispositif de guidage d'une porte latérale coulissante qui permet d'éviter cet inconvénient. L'invention a donc pour objet un dispositif de guidage d'une porte latérale coulissante pour véhicule automobile, déplaçable entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie au moyen d'un mécanisme d'écartement, caractérisé en ce que le mécanisme d'écartement comporte une bielle en forme de V dont la pointe est articulée sur la porte et comportant deux bras dont chaque extrémité est articulée sur des moyens de coulissement respectivement sur une coulisse supérieure et une coulisse inférieure d'un rail de guidage s'étendant sur la longueur du véhicule, l'une des coulisses comportant une portion d'extrémité décalée vers l'intérieur du véhicule dans la région correspondant à la fin de la fermeture de la porte. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - les bras de la bielle sont formés par un bras supérieur et un bras inférieur décalés l'un par rapport à l'autre dans une direction horizontale suivant la longueur du véhicule, - la portion d'extrémité décalée vers l'intérieur du véhicule est 25 ménagée sur la coulisse supérieure du rail de guidage, - les moyens de coulissement du bras supérieur de la bielle comprennent un chariot comportant un galet porteur à axe horizontal destiné à coopérer avec la coulisse supérieure et deux galets de guidage à axes verticaux disposés de part et d'autre du galet porteur et destinés à coopérer avec les joues de ladite coulisse supérieure, et - les moyens de coulissement du bras inférieur de la bielle sont formés par un galet à axe vertical destiné à coopérer avec les joues de la coulisse inférieure. L'invention a également pour objet une porte coulissante pour véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de guidage entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie, tel que précédemment mentionné. L'invention a aussi pour objet un véhicule automobile, caractérisé 10 en ce qu'il comporte au moins une porte coulissante équipée d'un tel dispositif de guidage. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique de dessus d'un dispositif de guidage d'une porte coulissante selon l'invention, lorsque la porte est fermée, - la Fig. 2 est une vue en coupe transversale selon la ligne 2-2 de la Fig. 6, - la Fig. 3 est une vue en coupe transversale selon la ligne 3-3 de 20 la Fig. 6, - la Fig. 4 est une vue transversale selon la ligne 4-4 de la Fig. 1, - la Fig. 5 est une vue schématique de dessus du dispositif de guidage dans une position intermédiaire de la porte coulissante, et - la Fig. 6 est une vue schématique de dessus du dispositif de 25 guidage dans la position d'ouverture de la porte coulissante. Sur les figures, on a représenté schématiquement une porte coulissante 1 qui est déplaçable au moyen d'un dispositif de guidage entre une position de fermeture (Fig. 1) appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée (Fig. 6) de cette carrosserie du véhicule. Le dispositif de guidage de la porte coulissante 1 comprend, entre autres, un rail de guidage inférieur désigné dans son ensemble par la référence et qui est disposé au niveau d'un longeron inférieur 2 du châssis du véhicule automobile. Ainsi que montré notamment sur les Figs. 1 et 2, le rail de guidage 10 comprend une coulisse supérieure 11 et une coulisse inférieure 12 5 s'étendant sur la longueur du véhicule. L'une des coulisses 11 ou 12 et plus particulièrement la coulisse supérieure 11, comme dans l'exemple de réalisation représenté sur les figures, comporte une portion d'extrémité 1 la courbe et décalée vers l'intérieur du véhicule dans la région correspondant à la fin de la fermeture de la porte 1, tandis que la coulisse inférieure 12 est rectiligne. En dehors de cette portion d'extrémité 11 a courbe, les coulisses 11 et 12 se superposent. Le dispositif de guidage de la porte 1 comprend également un mécanisme désigné dans son ensemble par la référence 20, d'écartement de cette porte 1 entre la position de fermeture et la position écartée de la carrosserie du véhicule automobile. Ainsi que montré sur les Figs. 1 à 3, le mécanisme d'écartement 20 comporte une bielle 21 en forme de V dont la pointe 21a est reliée à la porte 1 par un axe d'articulation 22. Cette bielle 21 comporte deux bras, un bras supérieur 23 et un bras inférieur 24 décalés l'un par rapport à l'autre dans une direction horizontale suivant la longueur du véhicule. L'extrémité de chaque bras 23 et 24 est articulée sur des moyens de coulissement respectivement sur la coulisse supérieure 11 et sur la coulisse inférieure 12 du rail de guidage 10. Les moyens de coulissement sur la coulisse supérieure 11 de la bielle 20 sont formés par un chariot 30 articulé au moyen d'un axe 25 sur l'extrémité libre 23a du bras supérieur 23. Le chariot 30 comporte un galet porteur 31 à axe horizontal qui est destiné à soutenir la masse de la porte 1 en s'appuyant sur la coulisse supérieure 11 du rail de guidage 10. Pour que ce galet porteur 31 soit toujours correctement situé, et qu'il s'inscrive dans le tracé courbe de la portion d'extrémité 11a de la coulisse supérieure 11, le chariot 30 comporte aussi deux galets de guidage 32 à axe vertical disposés de part et d'autre dudit galet porteur 31. Ainsi que montré à la Fig. 3, les galets 32 de guidage circulent entre les joues verticales de la coulisse supérieure 11. Ils ne supportent aucun effort vertical et n'ont qu'une fonction de guidage pour que le galet porteur 31 reste au centre de la zone d'appui de cette coulisse supérieure 11 et pour qu'il soit toujours orienté dans la direction de la trajectoire de déplacement du chariot 30. La masse de la porte 1 à soutenir est transmise au galet 31 porteur grâce à la rigidité des articulations 22 et 25 au niveau de la bielle 20 respectivement au niveau de la porte 1 et au niveau du chariot 30. Les moyens de coulissement du bras inférieur 24 de la bielle 21 sur la coulisse inférieure 12 sont formés par un galet de guidage 35 à axe vertical, ainsi que montré sur les Figs. 2 et 3. Ce galet 35 circule entre les joues de la coulisse inférieure 12 et n'a qu'un rôle de guidage complémentaire qui détermine l'orientation convenable de la bielle 21 reliant le chariot 30 et la porte 1 lors de mouvements d'ouverture de cette porte 1. Il ne supporte que des efforts modérés pratiquement indépendants de la masse de la porte 1, et toujours dans un plan horizontal. Par contre, le chariot 30 cumule le rôle de porteur, associé au galet 31, avec le rôle de guide permettant à ce galet porteur 31 d'être toujours correctement situé et orienté dans la coulisse supérieure 11. Lorsque la porte 1 est en position fermée, comme montrée sur les Figs. 1 et 4, cette porte 1 est maintenue par un système de verrous 8 montés sur un montant 9 de la caisse du véhicule et sur l'ossature de la porte 1. Dans cette position, le dernier galet 32 de guidage du chariot 30 est arrivé à l'extrémité de la portion d'extrémité 11 a de la coulisse 11 du rail de guidage 10 qui est écartée vers le centre du véhicule automobile. La coulisse inférieure 12, rectiligne sur toute sa longueur, a gardé la même position grâce à une extension latérale 15 de la coulisse supérieure 11, comme montré à la Fig. 4. Le tracé de cette extension 15 est déterminé de telle manière que le bord tombé 16 de la coulisse inférieure 12 reste lui même constamment rectiligne et parallèle à la direction de déplacement de la porte 1. Il est également parallèle à la partie terminale rectiligne de la coulisse supérieure 11 vers la position ouverte de la porte 1. Lors du déplacement progressif de la porte 1 entre la position fermée représentée à la Fig. 1 et la position écartée représentée à la Fig. 6, les galets 31 et 32 du chariot 30 portés par le bras supérieur 23 de la bielle 21 et le galet 35 porté par le bras inférieur 24 de ladite bielle 21, se déplacent respectivement dans la coulisse supérieure 11 et dans la coulisse inférieure 12 du rail de guidage 10. Ainsi que montré sur les Figs. 5 et 6, la bielle 21 pivote progressivement et la position prise par cette bielle 21 lorsqu'elle s'étend perpendiculairement à la porte 1, ainsi que représentée à la Fig. 6, correspond à un écartement suffisant de la porte 1 par rapport à la carrosserie du véhicule automobile pour permettre son coulissement. Dans cette position, l'écartement entre le galet 35 et l'attache de bielle 21 sur le chariot 30 est suffisant pour assurer une fermeté convenable, particulièrement utile pour résister à des efforts transversaux résultant de sollicitations exercées éventuellement sur la poignée de manoeuvre de la porte 1. Le dispositif de guidage selon l'invention permet de réduire convenablement la pénétration du rail de guidage qui n'interfère qu'avec le côté de l'habitacle du véhicule. Cette pénétration est diminuée à peu près de moitié par rapport aux dispositifs de guidage utilisés jusqu'à présent ce qui évite toute perturbation de l'âme du longeron ou du longeron intérieur formant des éléments importants pour la résistance du châssis du véhicule automobile. La conjugaison des deux trajectoires déterminées par la coulisse supérieure et la coulisse inférieure du rail de guidage entraîne un pivotement de la bielle, lié aux déplacements de la porte. L'amplitude de cette rotation s'ajoute à la longueur de la bielle pour donner un déplacement total égal à celui d'un dispositif de guidage classique et permettant à la porte de s'écarter de la carrosserie du véhicule lors de son déplacement
L'invention concerne un dispositif de guidage d'une porte latérale (1) coulissante déplaçable entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie au moyen d'un mécanisme d'écartement (20). Ce mécanisme (20) comporte une bielle (21) en forme de V dont la pointe est articulée sur la porte (1) et comportant deux bras (23, 24) dont chaque extrémité est articulée sur des moyens de coulissement (30, 35) respectivement sur une coulisse supérieure (11) et une coulisse inférieure (12) d'un rail de guidage (10) s'étendant sur la longueur du véhicule.
1. Dispositif de guidage d'une porte latérale (1) coulissante pour véhicule automobile, déplaçable entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie au moyen d'un mécanisme d'écartement (20), caractérisé en ce que le mécanisme d'écartement (20) comporte une bielle (21) en forme de V dont la pointe (21a) est articulée sur la porte (1) et comportant deux bras (23, 24) dont chaque extrémité (23a, 24a) est articulée sur des moyens de coulissement (30, 35) respectivement sur une coulisse supérieure (11) et une coulisse inférieure (12) d'un rail de guidage (10) s'étendant sur la longueur du véhicule, l'une des coulisses (11, 12) comportant une portion d'extrémité courbe, décalée vers l'intérieur du véhicule dans la région correspondant à la fin de la fermeture de la porte (1). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les bras de la bielle (21) sont formés par un bras supérieur (23) et un bras inférieur (24) décalés l'un par rapport à l'autre dans une direction horizontale suivant la longueur du véhicule. 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la portion d'extrémité décalée vers l'intérieur du véhicule est ménagée sur la coulisse supérieure (11) du rail de guidage (10). 4. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de coulissement du bras supérieur (23) de la bielle (21) comprennent un chariot (30) comportant un galet porteur (31) à axe horizontal destiné à coopérer avec la coulisse supérieure (11) et deux galets de guidage (32) à axes verticaux disposés de part et d'autre du galet porteur (31) et destinés à coopérer avec les joues de ladite coulisse supérieure (11). 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de coulissement du bras inférieur (24) de la bielle (20) sont formés par un galet (35) à axe vertical destiné à coopérer avec les joues de la coulisse inférieure (12). 6. Porte coulissante (1) pour véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle est équipée d'un dispositif de guidage entre une position de fermeture appliquée contre la carrosserie du véhicule et une position écartée de ladite carrosserie, selon l'une quelconque des précédentes. 7. Véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte au moins une porte coulissante (1) selon la 6.
B
B60
B60J
B60J 5
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FR2888180
A1
FEU ARRIERE POUR VEHICULE AUTOMOBILE, EN PARTICULIER POUR UNE REMORQUE DE POIDS LOURD
20,070,112
La présente invention concerne un . Le Code de la route impose que les véhicules non motorisés, et notamment les remorques de poids lourds, soient munis à l'arrière d'un triangle 5 réfléchissant. Afin de satisfaire cette exigence, il est possible d'apposer sur le véhicule un triangle distinct des feux arrières. Une solution plus pratique consiste à équiper le véhicule de feux arrières incluant un tel triangle. De façon connue, ces feux comprennent ainsi un boîtier fixé sur le véhicule, renfermant différentes sources lumineuses, et une glace fermant le boîtier, dont une zone est réfléchissante et en forme de triangle. Toutefois, en adoptant cette solution, il n'est plus possible d'obtenir une réversibilité du feu comme c'est le cas des feux non équipés de triangles. En effet, l'ordre des fonctions sur un feu gauche et sur un feu droit doivent être symétriques (par exemple l'indicateur de position à une extrémité du feu, vers l'extérieur du véhicule). Par simple pivotement de 180 , un feu non équipé de triangle peut donc être utilisé indifféremment comme feu arrière gauche ou feu arrière droit. Mais si le feu comporte un triangle intégré, ce pivotement a pour conséquence de retourner le triangle, dont la pointe se retrouve dirigée vers le bas, ce qui n'est pas conforme au Code de la route. Il est donc nécessaire de réaliser d'une part des feux arrière gauches et d'autre part des feux arrière droits. Ceci présente de nombreux inconvénients, tels que la nécessité de deux moules de glace différents et l'augmentation du volume de stock pour le fabricant et le distributeur. Ces inconvénients sont encore plus pénalisants dans le cas de feux qui ne sont pas produits dans des quantités importantes. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés cidessus, en fournissant un feu arrière qui soit réversible. A cet effet, l'invention concerne un feu arrière pour véhicule automobile comprenant un boîtier renfermant différentes sources lumineuses, destiné à être fixé sur le véhicule, et une glace fermant le boîtier. Selon une définition générale de l'invention, la glace comprend une cavité débouchant dans sa face extérieure, ladite cavité possédant une forme présentant un axe de symétrie sensiblement perpendiculaire à la glace, et étant destinée à recevoir un élément de signalisation passive pouvant être monté dans deux sens différents. Il est ainsi possible de réaliser d'une part un seul type de feu dépourvu de triangle, et donc pouvant être utilisé comme feu gauche ou droit, et d'autre part un seul type d'élément de signalisation passive, de type comprenant un triangle réfléchissant, et de réaliser l'assemblage au dernier moment en fonction des besoins, dans un premier sens ou un deuxième sens correspondant à une rotation de 180 . Les coûts de production et de stockage s'en trouvent grandement diminués. Avantageusement, la cavité comprend des moyens d'assemblage mécanique destinés à coopérer avec des moyens complémentaires ménagés sur l'élément de signalisation passive. Ces moyens comprennent par exemple une gorge ménagée sur au moins une portion de la périphérie de la cavité et destinée à recevoir un rebord de l'élément de signalisation passive. Selon une réalisation possible, la cavité comprend un bord supérieur et un bord inférieur sensiblement droits et parallèles et deux bords latéraux formés chacun d'une ligne courbe ou brisée incurvée vers l'intérieur de la cavité. La paroi formant le fond de la cavité peut être transparente, la 20 cavité étant par exemple située en regard des zones du feu formant feu de position et feu stop. Il peut par ailleurs être prévu que la cavité soit adjacente à la zone du feu formant indicateur de direction. Selon une réalisation possible, l'élément de signalisation passive est distinct de la glace et présente une forme et des dimensions complémentaires de celles de la cavité, de sorte que, lorsque l'élément de signalisation passive est placé dans la cavité, il comble sensiblement la cavité et affleure sensiblement la face extérieure de la glace. L'élément de signalisation passive est par exemple soudé sur la 30 paroi formant le fond de la cavité. Généralement, l'élément de signalisation passive comprend un triangle comportant une alternance de lignes transparentes et de lignes de catadioptres sensiblement parallèles à la base du triangle. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un élément de signalisation passive destiné à être monté sur la glace d'un feu arrière d'un véhicule automobile, cet élément possédant une paroi principale sensiblement plane dont le contour présente un axe de symétrie sensiblement perpendiculaire à ladite paroi principale. Ainsi, l'élément de signalisation passive peut être indifféremment monté sur la glace dans un premier sens ou, après pivotement de 180 autour de son axe de symétrie, dans un deuxième sens. On décrit à présent, à titre d'exemple non limitatif, une forme de réalisation possible de l'invention, en référence aux figures annexées: La figure 1 est une vue en élévation de la face extérieure d'une glace destinée à fermer le boîtier d'un feu arrière selon l'invention; La figure 2 est une vue partielle en coupe de la glace, selon la ligne Il-II de la figure 1; La figure 3 est une vue en coupe de la glace, selon la ligne III-III de la figure 1; La figure 4 est une vue en perspective de l'élément de signalisation 15 passive; Les figures 5 et 6 sont des vues en élévation respectivement de la face extérieure et de la face intérieure de l'élément de la figure 4, La figure 7 est une vue en élévation de la face extérieure d'une glace de feu arrière gauche équipée de l'élément de la figure 4; La figure 8 est une vue partielle en coupe de la glace et de l'élément, selon la ligne VIII-VIII de la figure 7; et La figure 9 est une vue en élévation de la face extérieure d'une glace de feu arrière droit équipée de l'élément de la figure 4. La figure 1 représente une glace 1 destinée à fermer un boîtier de feu arrière de véhicule automobile, en particulier de remorque de poids lourd. Le boîtier (non représenté) renferme différentes sources lumineuses (lampes à incandescence ou diodes électroluminescentes) associées à des systèmes d'alimentation et à des systèmes optiques de répartition des rayons lumineux. Le boîtier comprend également des dispositifs de fixation sur la carrosserie d'un véhicule. La glace 1 est réalisée en matière plastique par moulage. Elle comprend une paroi principale 2 sensiblement rectangulaire comportant une face intérieure 3 et une face extérieure 4, et présentant un bord supérieur 5, un bord inférieur 6 ainsi qu'un premier et un deuxième bords latéraux 7, 8. La glace 1 comprend également un rebord périphérique 9 qui s'étend depuis la face intérieure 3 et est destiné à coopérer avec le boîtier. La glace 1 présente un plan de symétrie P sensiblement orthogonal à la paroi principale 2 et parallèle aux bords 5, 6. Pour plus de commodité, on décrit la glace 1 dans la position de la figure 1, où les bords 5 et 6 sont sensiblement horizontaux (ce qui correspond à la position montée sur le véhicule), le bord 5 étant au- dessus du bord 6. Mais, comme on le verra ci-après, la glace peut être pivotée de 180 . La glace 1 comprend une cavité 10 débouchant dans sa face extérieure 4. La cavité 10 présente la forme d'un enfoncement localisé de la paroi principale 2, cette dernière présentant une épaisseur e sensiblement constante de l'ordre de 1,5 à 2 mm. La cavité 10 est située dans la zone médiane de la glace 1, mais non centrée par rapport aux bords latéraux 7, 8 et s'étend verticalement du bord supérieur 5 au bord inférieur 6. La cavité 10 présente un axe de symétrie 11 orthogonal à la paroi principale 2. Elle est limitée par deux bords latéraux 12, 13 présentant chacun deux portions d'extrémité rectilignes 14 dirigées vers l'intérieur de la cavité 10, et une portion en arc de cercle 15 incurvée vers l'intérieur de la cavité 10. A la périphérie de la cavité 10 est ménagée une gorge 16, en retrait par rapport à la paroi de fond 17 sensiblement plane de la cavité 10. A titre d'exemple, la profondeur p10 de la cavité 10 (distance entre le fond 17 et la face extérieure 4 de la glace 1) et la profondeur p16 de la gorge 16 (distance entre le fond de la gorge 16 et le fond 17 de la cavité 10) sont de l'ordre de 4 à 7 mm. La largeur f16 de la gorge 16 est comprise entre 2 et 3 mm. La glace 1, et en particulier la paroi de fond 17 de la cavité 10, est transparente, et peut être divisée en plusieurs zones placées chacune en regard d'une source lumineuse et remplissant une fonction distincte. Du premier bord latéral 7 au deuxième bord latéral 8, on a ainsi: - une zone 18 correspondant à l'indicateur de position, située entre le premier bord latéral 7 et la cavité 10; - une zone 19 correspondant au feu stop et une zone 20 correspondant au feu de position, toutes deux au niveau de la cavité 10; - une zone 21, ici en forme de croissant, correspondant au feu de recul; et - une zone 22, par exemple en forme de disque, correspondant au feu de brouillard. La coloration correspondant à chacune des fonctions est réalisée sur les sources lumineuses et/ou sur la glacel. Sur les figures 4 à 6 est représenté un élément 23 de signalisation passive réalisé en matière plastique et destiné à être associé à la glace 1. L'élément 23 comprend une paroi principale 24 sensiblement plane de forme et de dimensions complémentaires de celles de la cavité 10. La paroi principale 24 présente ainsi une face intérieure 25 et une face extérieure 26 sensiblement planes, un bord supérieur 27 et un bord inférieur 28 rectilignes ainsi qu'un premier et un deuxième bords latéraux 29, 30 sensiblement identiques aux bords latéraux 12, 13 de la cavité 10. L'élément 23 comprend également un rebord périphérique 31 qui s'étend sensiblement perpendiculairement depuis la face intérieure 25. Le contour de la paroi principale 24 présente un axe de symétrie 33 sensiblement perpendiculaire à ladite paroi principale 24. Enfin, la paroi principale 24 comprend un triangle 32 comportant une alternance de lignes transparentes et de lignes de catadioptres sensiblement parallèles à sa base, formée par le bord inférieur 28. L'élément 23 est destiné à être associé à la glace 1. Pour ce faire, le rebord 31 de l'élément 23 est inséré dans la gorge 16 de la glace jusqu'à venir sensiblement en contact avec le fond de cette gorge 16. Puis l'élément 23 est soudé contre le fond 17 de la cavité 10. Les axes de symétrie 11 de la glace et 33 de l'élément de signalisation passive sont alors sensiblement confondus. Les dimensions de l'élément 23, et notamment du rebord 31 (largeur f31 de l'ordre de 1 à 2 mm, hauteur h31 de l'ordre de 12 à 14 mm) sont adaptées d'une part pour permettre la mise en place de l'élément 23 dans la cavité 10 et, d'autre part, faire en sorte que l'élément 23, une fois placé dans la cavité 10, comble sensiblement la cavité 10 et affleure sensiblement la face extérieure 4 de la glace 1, comme illustré sur la figure 8. En plaçant l'élément 23 dans un sens tel que son bord supérieur 27 soit en regard du bord supérieur 5 de la glace 1, on obtient une glace de feu arrière gauche de véhicule, comme illustré sur la figure 7. A l'inverse, si l'on place l'élément 23 de telle sorte que son bord supérieur 27 soit en regard du bord inférieur 6 de la glace 1, on obtient une glace de feu arrière droit de véhicule, comme illustré sur la figure 9. Il ne s'agit pas uniquement de pivoter la glace 1 de 180 , mais également de placer l'élément 23 en sens inverse, afin que le triangle ait toujours la pointe en haut. L'invention permet donc d'obtenir un feu arrière gauche ou droit conforme, de façon facile et rapide, permettant ainsi de répondre efficacement à la demande des clients, et ce avec un coût et un volume de stockage réduits. En particulier, il est possible pour le distributeur de personnaliser le feu au dernier moment. II va de soi que l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation 5 décrite ci-dessus à titre d'exemple mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Le feu arrière comprend un boîtier renfermant différentes sources lumineuses, destiné à être fixé sur le véhicule, et une glace (1) fermant le boîtier.La glace comprend une cavité débouchant dans sa face extérieure. La cavité possède une forme présentant un axe de symétrie (11) sensiblement perpendiculaire à la glace et est destinée à recevoir un élément de signalisation passive (23) portant un triangle (32).En faisant pivoter le feu de 180 degree , et selon le sens de fixation de l'élément de signalisation passive, on peut obtenir un feu gauche ou un feu droit.
1. Feu arrière pour véhicule automobile, comprenant un boîtier renfermant différentes sources lumineuses, destiné à être fixé sur le véhicule, et une glace (1) fermant le boîtier, caractérisé en ce que la glace (1) comprend une cavité (10) débouchant dans sa face extérieure (4), ladite cavité (10) possédant une forme présentant un axe de symétrie (11) sensiblement perpendiculaire à la glace (1), et étant destinée à recevoir un élément de signalisation passive (23) pouvant être monté dans deux sens différents. 2. Feu selon la 1, caractérisé en ce que la cavité (10) comprend des moyens d'assemblage mécanique (16) destinés à coopérer avec des moyens complémentaires (31) ménagés sur l'élément de signalisation passive (23). 3. Feu selon la 2, caractérisé en ce que les moyens d'assemblage mécanique comprennent une gorge (16) ménagée sur au moins une portion de la périphérie de la cavité (10) et destinée à recevoir un rebord (31) de l'élément de signalisation passive (23). 4. Feu selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la cavité (10) comprend un bord supérieur et un bord inférieur sensiblement droits et parallèles et deux bords latéraux (12, 13) formés chacun d'une ligne courbe ou brisée incurvée vers l'intérieur de la cavité (10). 5. Feu selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la paroi formant le fond (17) de la cavité (10) est transparente. 6. Feu selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce que 30 la cavité (10) est située en regard des zones du feu formant feu de position (20) et feu stop (19). 7. Feu selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la cavité (10) est adjacente à la zone du feu formant indicateur de direction 35 (18). 8. Feu selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comprend un élément de signalisation passive (23) distinct de la glace (1) , présentant une forme et des dimensions complémentaires de celles de la cavité (10), de sorte que, lorsque l'élément de signalisation passive (23) est placé dans la cavité (10), il comble sensiblement la cavité (10) et affleure sensiblement la face extérieure (4) de la glace (1). 9. Feu selon la 8, caractérisé en ce que l'élément de signalisation passive (23) est soudé sur la paroi formant le fond (17) de la 10 cavité (10). 10. Feu selon la 8 ou 9, caractérisé en ce que l'élément de signalisation passive (23) comprend un triangle (32) comportant une alternance de lignes transparentes et de lignes de catadioptres sensiblement parallèles à la base (28) du triangle (32). 11. Elément de signalisation passive destiné à être monté sur la glace (1) d'un feu arrière d'un véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il possède une paroi principale (24) sensiblement plane dont le contour présente un axe de symétrie (33) sensiblement perpendiculaire à ladite paroi principale (24).
B
B60
B60Q
B60Q 1
B60Q 1/26,B60Q 1/38,B60Q 1/44,B60Q 1/48
FR2897767
A1
CLOCHE POUR RECIPIENT
20,070,831
La présente invention concerne une cloche délimitant un espace intérieur adapté à recevoir un récipient, notamment un récipient contenant des produits alimentaires, et faite en un matériau transparent aux micro-ondes permettant son utilisation dans un four à micro-ondes. Les fonctionnalités d'une telle cloche sont limitées : elles permettent, comme toutes cloches pour récipient, de garder au chaud ou de protéger de l'extérieur le contenu (les produits alimentaires) du récipient, et, en tant que cloche compatible au four à micro-ondes, de contenir des projections des produits alimentaires pendant sa cuisson dans un tel four. La présente invention vise à réaliser une cloche ayant 15 une fonctionnalité supplémentaire. Selon l'invention, la cloche comprend une paroi interne qui est adaptée à prendre appui sur le récipient de façon à servir de couvercle à ce dernier, qui divise l'espace intérieur en une chambre interne et une chambre de 20 réception adaptée à recevoir le récipient, et qui comprend, dans sa région centrale, au moins un orifice d'entrée de vapeur permettant à la vapeur provenant du récipient de pénétrer dans la chambre interne, la cloche comprenant au moins un orifice de sortie de vapeur permettant à la vapeur 25 contenue dans la chambre interne de s'en évacuer. La présence de la chambre interne avec l'orifice d'entrée et celui de sortie permet, pendant l'opération de cuisson au four à micro-ondes, d'avoir une certaine humidité (due à la vapeur d'eau) enveloppant au moins 30 partiellement le récipient (au moins au-dessus de l'ouverture du récipient) qui absorbe partiellement les micro-ondes et limite la chauffe des produits alimentaires tout en les maintenant à une température proche de 100 C. Ainsi, la cloche selon la présente invention permet une cuisson très homogène des produits alimentaires, sans surchauffe locale, très proche d'une cuisson vapeur (et ceci sans ajouter d'eau, et en gardant un temps de cuisson rapide). D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description du mode de réalisation donné à titre d'exemple non limitatif et illustré à la seule figure représentant en coupe une cloche conforme à l'invention. A la figure, une cloche 1 délimite un espace intérieur 2 dans lequel est disposé un récipient 3 qui contient des aliments 4 à cuire. Afin de permettre son utilisation dans un four à micro-ondes, la cloche 1 est faite en un matériau transparent aux micro-ondes. La cloche 1 comprend une paroi de fond 5 qui recouvre le récipient 3 et des parois latérales 6 qui entourent ce dernier et qui pendent depuis la paroi de fond 5. Par ailleurs, la cloche 1 comprend également une paroi interne 7 qui divise l'espace intérieur 2 en une chambre interne 8 (qui se trouve ainsi entre la paroi de fond 5 et la paroi interne 7) et une chambre de réception 9 qui est adaptée à recevoir le récipient 3. Ici, la paroi interne 7 est portée par les parois latérales 6. La paroi interne 7 sert de couvercle au récipient 3. Elle comprend au moins un orifice d'entrée de vapeur 10 (ici un seul) qui est disposé dans sa région centrale (ici en son centre) et qui permet à la vapeur provenant du récipient 3, générée par la cuisson des aliments 4, de pénétrer dans la chambre interne 8. En utilisation, il est hautement préférable que la cloche 1 prenne appui sur le récipient 3 par l'intermédiaire de la paroi interne 7 pour permettre une bonne cuisson à la vapeur. De plus, afin de permettre à la vapeur contenue dans la chambre interne 8 de s'en évacuer, la cloche 1 comprend au moins un orifice de sortie de vapeur 11. En l'occurrence, chaque orifice de sortie de vapeur 11 est porté par la paroi interne 7, dans une région périphérique de cette dernière, de façon à permettre à la vapeur de s'évacuer dans la chambre de réception 9, hors du récipient 3 (plus précisément, entre le récipient et les parois latérales 6) de façon à entourer ce dernier. En outre, les parois latérales 6 comprennent au moins un orifice d'évacuation de vapeur 12 qui permet l'évacuation, hors de la cloche 1, de la vapeur située dans la chambre de réception 9 (ici, à proximité immédiate de l'extrémité inférieure des parois latérales 6). De plus, dans le présent mode de réalisation, la paroi interne 7 comprend des épaulements annulaires de centrage 13 qui font saillie vers la chambre de réception 9 et qui permettent de centrer correctement la cloche 1 sur le récipient 3. Ces épaulements annulaires de centrage 13 permettent de délimiter la région centrale dans laquelle est réalisé chaque orifice d'entrée de vapeur 10, de la région périphérique dans laquelle est réalisé chaque orifice de sortie de vapeur 11. En utilisation, la mise en chauffe du four à micro- ondes provoque un dégagement de vapeur contenu dans les aliments 4. La paroi interne 7 de la cloche 1 qui obture le récipient 3 permet la concentration de la vapeur dans le récipient 3. Chaque orifice d'entrée de vapeur 10 libère le surplus de vapeur lorsque la pression s'élève comme le ferait un couvercle classique, et la vapeur libérée s'échappe dans la cloche 1 qui se sature en humidité. Cette humidité absorbe partiellement les micro-ondes ce qui limite la chauffe des aliments 4 et la vapeur les maintient à 100 C. Dans le présent mode de réalisation, les dimensions des différents orifices de passage de la vapeur 10,11,12 sont assez petite afin d'avoir une bonne concentration de la vapeur, et ceci à plusieurs niveaux : dans le récipient 3 (dimension de chaque orifice d'entrée de vapeur 10), dans la chambre interne 8 (dimension de chaque orifice de sortie de vapeur 11), et autour du récipient 3, dans la chambre de réception 9, au-dessus des orifices d'évacuation de vapeur 12 (dimension de ces derniers orifices). En outre, cette cloche permet de maintenir l'ustensile 3, notamment s'il est métallique, à une distance minimale des parois du four à micro-ondes. D'autres modes de réalisation sont possibles. Ainsi, la paroi interne pourrait être portée par la paroi de fond. Elle pourrait également avoir une forme relativement plus complexe de sorte que la chambre interne ne soit pas limitée à la partie de la cloche disposée au-dessus du récipient, mais entoure également au moins partiellement ce dernier (la paroi interne faisant office de double paroi non seulement pour la paroi de fond, mais également pour au moins une partie des parois latérales). Il serait également possible que les parois latérales ne comprennent pas d'orifice d'évacuation de vapeur, cette fonctionnalité étant réalisée par l'espace existant entre l'extrémité inférieure des parois latérales et le support sur lequel repose le récipient du fait que la hauteur du récipient soit plus grande que la distance séparant ces extrémités de la paroi interne qui prend appui sur ce dernier (un récipient de faible hauteur pouvant avantageusement reposer sur un petit piédestal)
L'invention concerne une cloche (1) délimitant un espace intérieur (2) adapté à recevoir un récipient (3), et faite en un matériau transparent aux micro-ondes.Selon l'invention, elle comprend une paroi interne (7) qui est adaptée à servir de couvercle au récipient (3), qui divise l'espace intérieur (2) en une chambre interne (8) et une chambre de réception (9) adaptée à recevoir le récipient (3), et qui comprend au moins un orifice d'entrée de vapeur (10), disposé dans sa région centrale, permettant à la vapeur provenant du récipient (3) de pénétrer dans la chambre interne (8), la cloche (1) comprenant au moins un orifice (11,12) permettant à la vapeur contenue dans la chambre interne (8) de s'en évacuer.
1. Cloche (1) délimitant un espace intérieur (2) adapté à recevoir un récipient (3), et faite en un matériau transparent aux micro-ondes, caractérisée en ce qu'elle comprend une paroi interne (7) qui est adaptée à servir de couvercle au récipient (3), qui divise l'espace intérieur (2) en une chambre interne (8) et une chambre de réception (9) adaptée à recevoir le récipient (3), et qui comprend au moins un orifice d'entrée de vapeur (10), disposé dans sa région centrale, permettant à la vapeur provenant du récipient (3) de pénétrer dans la chambre interne (8), la cloche (1) comprenant au moins un orifice (11,12) permettant à la vapeur contenue dans la chambre interne (8) de s'en évacuer. 2. Cloche (1) selon la 1, caractérisée en ce qu'au moins un orifice de sortie de vapeur (11) est porté par la paroi interne (7), dans une région périphérique de cette dernière, et permet à la vapeur de s'évacuer hors de la chambre interne (8), dans la chambre de réception (9), autour du récipient (3). 3. Cloche (1) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend une paroi de fond (5) qui est adaptée à recouvrir le récipient (3) et des parois latérales (6) qui sont adaptées à entourer le récipient (3) et qui pendent depuis la paroi de fond (5). 4. Cloche (1) selon la 3 dépendante de la 2, caractérisée en ce que les parois latérales (6) comprennent au moins un orifice d'évacuation de vapeur (12) permettant l'évacuation, hors de la cloche (1), de la vapeur située dans la chambre de réception (9). . Cloche (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que la paroi interne (7) comprend des épaulements annulaires de centrage (13) qui font saillie vers la chambre de réception (9), qui permettent de centrer 5 la cloche (1) sur le récipient (3).
A
A47
A47J,A47G
A47J 36,A47G 19
A47J 36/36,A47G 19/26,A47J 36/06
FR2901076
A1
PROCEDE DE ROUTAGE DE DONNEES SORTANTES ET ENTRANTES DANS UN CHIPSET NFC
20,071,116
La présente invention concerne un. procédé de routage de données dans un jeu de puces comprenant au moins un processeur hôte et une interface d'émission/réception de données sans contact de type RFID. La présente invention concerne également un circuit d'émission/réception de données comprenant une interface d'émission/réception de données sans contact de type RFID, un contrôleur et au moins un port d'entrée/sortie pour relier :L'interface d'émission/réception de données à un processeur hôte. La présente invention concerne notamment la réalisation d'un chipset NFC (Near Field Communication). La technologie NFC est actuellement développée par un consortium industriel regroupé sous le nom de Forum NFC (http://www.nfc-forum.org). La technologie NFC est dérivée de la technologie RFID (Radio Frequency Identification) et utilise des lecteurs NFC présentant plusieurs modes de fonctionnement, à savoir un mode "lecteur" (Reader Mode), un mode "émulation de carte", et un mode "device " (appelé également mode "device-todevice" soit. "dispositif à dispositif"). Dans le mode "lecteur", le lecteur NFC fonctionne comme un lecteur RFID conventionnel pour accéder en lecture ou écriture à une puce RFID (carte à puce ou étiquette sans contact). Il émet un champ magnétique, envoie des données par modulation de l'amplitude du champ magnétique et reçoit des données par modulation de charge et couplage inductif. Dans le mode "émulation", décrit par le brevet EP 1 327 222 au nom de la demanderesse, le lecteur NFC fonctionne de façon passive à la manière d'un transpondeur pour dialoguer avec un autre lecteur et être vu par l'autre lecteur comme une puce RFID. Le lecteur n'émet pas de champ magnétique, reçoit des données en démodulant un champ magnétique émis par l'autre lecteur et émet des données par modulation de l'impédance de son circuit d'antenne (modulation de charge). Dans le mode "device", le lecteur doit s'apparier avec un autre lecteur se trouvant également dans le même mode de fonctionnement, et chaque lecteur se place alternativement dans un état passif (sans émission de champ) pour recevoir des données et dans un état actif (avec émission de champ) pour émettre des données. En sus de ces trois modes de fonctionnement (d'autres modes de fonctionnement pourraient être imaginés dans le futur), un lecteur NFC peut mettre en oeuvre plusieurs protocoles de communication sans contact et est par exemple capable d'échanger des données suivant le protocole ISO 14443-A, le protocole ISO 14443-B, le protocole ISO 15693, etc.. Chaque protocole définit une fréquence d'émission du champ magnétique, une méthode de modulation de l'amplitude du champ magnétique pour émettre des données en mode actif, et une méthode de modulation de charge par couplage inductif pour émettre des données en mode passif. Un lecteur NFC est donc un dispositif multimode et multiprotocole. La demanderesse commercialise par exemple un lecteur NFC sous la désignation "MicroRead". En raison de ses capacités de communication étendues, un lecteur NFC est destiné à être intégré dans des dispositifs portatifs tels des téléphones portables ou des PDA (Assistant Numérique Personnel). On est donc amené à réaliser un chipset NFC du type représenté en figure 1, c'est à dire un ensemble de puces comprenant un lecteur NFC (référencé "NFCRl") et au moins un premier processeur hôte HP1. On entend par "processeur hôte" tout circuit intégré comprenant un microprocesseur ou un microcontrôleur et qui est connecté à un port du lecteur NFC. Dans de nombreuses applications, le chipset comprend également un second processeur hôte HP2. Le premier processeur hôte HP1 est le processeur principal du dispositif dans lequel le lecteur NFC est embarqué, tandis que le second processeur hôte HP2 est un circuit sécurisé. Le processeur hôte HP1 est par exemple le circuit de bande de base d'un téléphone mobile ("baseband" ou circuit de radiotéléphonie) et le processeur hôte HP2 est par exemple une carte SIM (c'est-à-dire le microcontrôleur présent dans une carte SIM). Les ressources du lecteur NFC sont donc mises à la disposition des deux processeurs HP1 pour :Leur permettre de gérer des applications sans contact:. De telles applications sont illustrées sur la figure 2 qui représente un téléphone mobile 30 équipé du chipset NFC de la figure 1. On distingue : 1) des applications de type API : le lecteur NFC du téléphone mobile 30 est en mode lecteur pour lire ou écrire un circuit intégré sans contact CLCT. Le téléphone mobile est dans ce cas utilisé comme un lecteur RFID. Ce type d'application peut être gratuit et consister par exemple dans la lecture de données publicitaires insérées dans un affichage publicitaire d'une aubette. L'application peut aussi être payante et consister par exemple dans la lecture d'informations réservées à des abonnés. Le programme de l'application API est de préférence détenu et exécuté par le processeur HP1 si le service est gratuit ou sera de préférence détenu et exécuté par le processeur HP2 s'il est payant car il nécessite une identification de l'abonné. Ainsi, comme illustré en figure 1, une application API peut être prise en charge par le processeur HP1 ou le processeur HP2. 2) des applications de type AP2 : le lecteur NFC du téléphone 30 est en mode émulation de carte pour être lu par des lecteurs RD conventionnels dans des applications de paiement ou de contrôle d'accès payant (machine de paiement, entrée de métro, etc.). Le téléphone mobile 30 est alors utilisé comme une carte à puce. Le programme de l'application AP2 est de préférence détenu et exécuté par le processeur sécurisé HP2, comme représenté en figure 1, car l'accès au service nécessite une identification de l'abonné. 3) des applications de type AP3 : le lecteur NFC du téléphone 30 est en mode "device" et dialogue avec un autre dispositif, par exemple un lecteur embarqué dans un autre téléphone mobile 31 ou dans un ordinateur 32. Ce type d'application est généralement gratuit. et permet de transférer des paquets de données d'un dispositif à l'autre (transfert de fichiers en point à point notamment). Le programme de l'application AP3 est de préférence détenu et exécuté par le processeur non sécurisé HP1, comme illustré en figure 1, qui dispose d'une puissance de calcul supérieure au processeur sécurisé HP2 si celui-ci est un processeur de carte SIM . Ainsi, la réalisation d'un chipset NFC nécessite de prévoir un routage des flux de données entre chacun des processeurs HP1, HP2 et le lecteur NFC (données émises via le canal de transmission de données sans contact) et des flux de données entrantes (données reçues via le canal de transmission de données sans contact) entre le lecteur NFC et chacun des processeurs HP1, HP2. Cela pose un certain nombre de problèmes pratiques qui seront compris en se référant aux figures 3A, 3B. La figure 3A représente schématiquement l'architecture du lecteur NFC. Le lecteur comprend une interface d'émission/réception de données sans contact CLINT équipée d'un circuit d'antenne ACT, des interfaces de communication filaires INT1, INT2 reliées à l'interface CLINT, et un contrôleur NFCC. L'interface INT1 est connectée au processeur hôte HP1 et l'interface INT2 connect=e au processeur hôte HP2, l'ensemble formant un chipset NFC (désigné "CHIPSET"). La figure 3B représente les flux de données devant être aiguillés pour que les ressources de l'interface d'émission/réception de données sans contact CLINT puissent être utilisées par chacun des processeurs HP1, HP2. On suppose dans un souci de simplicité que l'interface CLINT peut émettre ou recevoir des données selon trois protocoles PT1, PT2, PT3 seulement, par exemple ISO 14443-A, ISO 14443-B et ISO 15693, et présente les trois modes de fonctionnement Ml, M2, M3 susmentionnés (mode lecteur, mode émulation et mode "device"). O:n distingue ainsi quatre types différents de flux de données : 1) un flux de données sortant DTlout(Mi, PTi) issu d'un point source P1 localisé dans le processeur HP1, transmis à un point de destination P3 localisé dans l'interface CLINT puis transmis par celle-ci dans un canal de transmission de données sans contact créé suivant un protocole FTi (PT1, PT2 ou PT3) et un mode de fonctionnement Mi (Ml, M2 ou M3), 2) un flux de données sortant DT2out(Mi, PTi) issu d'un point source P2 localisé dans le processeur HP2, transmis à un point de destination P3 localisé dans l'interface CLINT puis transmis par celle-ci via un canal de transmission de données sans contact créé suivant un protocole PTi et un mode de fonctionnement Mi, 3) un flux de données entrant DTlin(Mi, PTi) reçu par l'interface CLINT via un canal de transmission de données sans contact créé suivant un protocole PTi et un mode de fonctionnement mi, puis transmis par l'interface CLINT à partir d'un point source P3 jusqu'à un point de destination Pl se trouvant dans le processeur HP1, 4) un flux de données entrant DT2in(Mi, PTi) reçu par l'interface CLINT via un canal de transmission de données sans contact créé suivant un protocole PTi et un mode de fonctionnement Mi, puis transmis par l'interface CLINT à partir d'un point source P3 jusqu'à un point de destination P2 se trouvant dans le processeur HP2. Chaque flux de données sortant pouvant être émis dans trois modes de fonctionnement M1, M2, M3 et selon trois protocoles PT1, PT2, PT3 il vient que 9 configurations différentes sont possibles pour chaque flux de données sortant (en supposant que chaque combinaison mode Mi et protocole PTi soit autorisée). Cela signifie qu'il ne suffit pas que l'un des processeurs HP1 ou HP2 envoie à l'interface CLINT les données à émettre. Le processeur doit également préciser, pour chaque chaîne de données émise, la configuration mode/protocole Mi/PTi à utiliser par l'interface CLINT pour transmettre ces données dans un canal de transmission de données sans contact. Pour permettre le routage de données sortantes tout en permettant de configurer l'interface CLINT de façon appropriée, il a été proposé de prévoir un. protocole de transfert de données HCI ("Host Controler Interface") de type "universel", permettant à tout type de processeur hôte de fournir à l'interface CLINT des données à émettre, tout en spécifiant la configuration à utiliser (protocole :?Ti et mode de fonctionnement Mi) pour transmettre les données dans le canal de communication sans contact. Un tel protocole HCI prévoit des trames de données comprenant chacune des champs d'en-tête et des champs de dcnnées. Les champs d'en-tête comprennent les informations nécessaires au contrôle de l'interface CLINT, notamment des champs spécifiant les points de départ et de destination des données, le mode de fonctionnement et le protocole à utiliser par l'interface CLINT. Un premier problème que l'invention vise à résoudre est que le protocole HCI classique prévoit des trames de données ayant des champs d'en-tête longs et complexes, nécessitant un temps de traitement non négligeable avant le traitement des données elles-mêmes. Ce problème est appelé "overheading", ce qui signifie que des en-têtes de trames trop longues surchargent les flux de données et grèvent le temps de transmission des données. Ces champs d'en-tête de grande taille nécessitent de plus des circuits tampon (buffers) de grande taille et une puissance de traitement élevée. Ainsi, un premier objectif de la présente invention est de prévoir un procédé de routage de données dans un chipset NFC qui soit simple à mettre en oeuvre et ne nécessite pas des champs d'en-tête de grande longueur, tout en permettant le paramétrage du protocole et du mode de fonctionnement de l'interface d'émission/réception de données sans contact. Un autre problème que l'invention vise à résoudre, distinct du premier problème, concerne le routage des données entrantes (DTlin et DTlin). Lorsque des données entrantes sont reçues, l'interface d'émission/réception de données sans contact CLINT ainsi que le contrôleur NFCC ne savent pas nécessairement quel est le processeur hôte destinataire de ces données. En conséquence, les données sont envoyées aux deux processeurs, à charge au processeur qui n'est pas concerné par les données de ne pas y répondre. La demande WO 2004/029860 propose un procédé de routage qui consiste à utiliser, comme moyen de routage de données entrantes, le champ APDU (Application Protocol Data Unit) se trouvant dans des commandes reçues via le canal de transmission de données sans contact. Toutefois, comme indiqué en page 13 de cette demande, ce procédé nécessite que de nouveaux protocoles soient développés pour mettre en oeuvre le routage, ce qui signifie que l'organe externe émettant les données dans le canal de transmission de données sans contact doit spécifier à quel organe interne (quel processeur hôte) les données sont destinées. Or, dans de nombreuses applications, l'organe externe émettant des données n'est pas conçu pour donner des indications de routage permettant de savoir quel est le processeur destinataire de ces données. En effet le routage est un problème interne lié au fait que plusieurs processeurs d'un même chipset partagent la même interface d'émission/réception de données sans contact. Il est donc peu probable qu'un protocole de routage universel soit intégré dans un proche avenir dans des dispositifs ne répondant pas à une norme NFC. Par exemple, un lecteur conventionnel utilisé pour du paiement ou du contrôle d'accès envoie des commandes d'authentification et/ou de vérification de code secret qui s'adressent. à des cartes à puce sans contact. Au cours d'une authentification, un tel lecteur ne sait donc pas s'il s'adresse à une vraie carte sans contact ou à un chipset NFC en mode émulation de carte. Par conséquent, un tel lecteur n'est pas conçu pour émettre des paramètres permettant le routage, à l'intérieur du chipset, des données d'application qu'il envoie. Ainsi, un autre objectif de l'invention est de prévoir un procédé permettant de déterminer, dans un chipset NFC, le processeur hôte destinataire de données reçues via un canal de transmission de données sans contact, sans devoir nécessairement analyser le contenu de ces données. Au moins un objectif de l'invention est atteint par la prévision d'un procédé de routage de données dans un jeu de puces comprenant au moins un processeur hôte et une interface d'émission/réception de données sans contact de type RFID, comprenant les étapes consistant à : en réponse à une commande d'ouverture de chemin de données émise par un point source localisé dans le processeur hôte, et désignant un point de destination localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact:, définir un chemin de données reliant le point source au point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage et en enregistrant dans une table de routage le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant au moins un identifiant du point source et un identifiant du point de destination ; envoyer au point de destination des données fournies par le point source en les encapsulant dans une trame ayant un champ d'en-tête de taille réduite comprenant le numéro de canal de routage ; et sur réception de données encapsulées dans une trame ayant un champ d'en-tête comprenant le numéro de canal de routage, rechercher un point de destination des données dans la table de routage en utilisant le numéro de canal de routage en tant qu'index de sélection du point de destination. Selon un mode de réalisation mis en oeuvre dans un jeu de puces dans lequel l'interface d'émission/réception de données sans contact est configurable selon plusieurs modes de fonctionnement et selon plusieurs protocoles de communication sans contact, le procédé comprend les étapes consistant à : en réponse à une commande d'ouverture de chemin de données émise par un point source localisé dans le processeur hôte et désignant un point de destination localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact, ouvrir un chemin de données entre le point source et le point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage et en enregistrant dans la table de routage le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant un paramètre de mode de fonctionnement de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact, et configure:r l'interface d'émission/réception de données sans contact pour qu'elle émette des données dans un canal de transmission de données sans contact en utilisant les paramètres de mode de fonctionnement et de protocole de communication sans contact figurant dans la table de routage pour le chemin de données par l'intermédiaire duquel les données à émettre ont été reçues. Selon un mode de réalisation mis en oeuvre dans un jeu de puces comprenant au moins deux processeurs hôtes, la table de routage est également utilisée pour ouvrir un chemin de données entre les deux processeurs hôtes. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de prévision de commandes de création de chemins de données comprenant des paramètres de routage et des paramètres de configuration de l'interface d'émission/réception de données sans contact à enregistrer dans la table de routage. Selon un mode de réalisation la table de routage est remplie ou vidée de façon dynamique lorsque des chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte sont créés ou fermés. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend une étape de préenregistrement dans la table de routage de chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte. Selon un mode de réalisation mis en oeuvre dans un jeu de puces comprenant au moins deux processeurs hôtes, lorsque des, données sont reçues par l'interface d'émission/réception de données sans contact via un canal de transmission de données sans contact, au moins un processeur hôte destinataire des données est identifié en utilisant au. moins comme critères de détermination le mode de fonctionnement et le protocole de communication sans contact utilisés par l'interface d'émission/réception de données sans contact pour créer le canal de transmission de données sans contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. Selon un mode de réalisation, le procédé comprend les étapes consistant à préenregistrer dans la table de routage des chemins de données ayant un point source localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact, et pour chacun de ces chemins de données, au moins un identifiant d'un point de destination, un paramètre de mode de fonctionnement de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact, et, lorsque des données sont reçues par l'interface d'émission/réception de données sans contact via un canal de transmission de données sans contact, déterminer au moins un point de destination des données en recherchant dans la table de routage un chemin de données ayant un paramètre de mode de fonctionnement et un paramètre de protocole de communication sans contact correspondant aux paramètres de mode de fonctionnement et de protocole de communication sans contact utilisés par l'interface d'émission/réception de données sans contact pour créer le canal de transmission de données sans; contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. Selon un mode de réalisation, des points sources ou des points de destination enregistrés dans la table de routage sont. des services exécutés par un processeur hôte. Selon un mode de réalisation, les paramètres de routage mémorisés dans la table de routage comprennent également un identifiant d'un point de notification devant recevoir copie des données envoyées au point de destination. Selon un mode de réalisation, le procédé est mis en oeuvre dans un jeu de puces dans lequel un processeur hôte est un circuit sécurisé tel un circuit intégré de carte SIM. L'invention concerne également un dispositif d'émission/réception de données comprenant une interface d'émission/réception de données sans contact de type RFID, un contrôleur et au moins un port d'entrée/sortie pour relier l'interface d'émission/réception de données sans contact: à un processeur hôte, dans lequel le contrôleur est configuré pour : en réponse à une commande d'ouverture de chemin de données émise par un point source localisé dans un processeur hôte et désignant un point de destination localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact, ouvrir un chemin de données entre le point source et un point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage et en enregistrant dans une table de routage le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant au moins un identifiant du point source et un identifiant du point de destination, et, sur réception de données encapsulées dans une trame ayant un champ d'en-tète comprenant le numéro de canal de routage, rechercher un point de destination des données dans la table de routage en utilisant le numéro de canal de routage en tant qu'index de sélection du point de destination. Selon un mode de réalisation, l'interface d'émission/réception de données sans contact est configurable selon plusieurs modes de fonctionnement et selon plusieurs protocoles de communication sans contact, le contrôleur est configuré pour, en réponse à une commande d'ouverture de chemin de données émise par un point source localisé dans le processeur hôte et désignant un point de destination localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact, ouvrir un chemin de données entre le point source et le point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage et en enregistrant dans la table de routage le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant un paramètre de mode de fonctionnement de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact, et l'interface d'émission/réception de données sans contact est configurée pour émettre des données dans un canal de transmission de données sans contact en utilisant les paramètres de mode de fonctionnement et de protocole de communication sans contact figurant dans la table de routage pour le chemin de données par l'intermédiaire duquel les données à émettre ont été reçues. Selon un mode de réalisation, le dispositif comprend au moins deux ports d'entrée/sortie et le contrôleur utilise également la table de routage pour ouvrir un chemin de données entre deux processeurs hôtes. Selon un mode de réalisation, le contrôleur est configuré pour décoder des commandes de création de chemins de données comprenant des paramètres de routage et des paramètres de configuration de l'interface d'émission/réception de données sans contact, et pour enregistrer dans la table de routage les paramètres de routage et de configuration présents dans les commandes. Selon un mode de réalisation, le contrôleur est configuré pour remplir ou vider de façon dynamique la table de routage lorsque des chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte sont créés ou fermés. Selon un mode de réalisation, le processeur hôte est configuré pour préenregistrer dans la table de routage des chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte. Selon un mode de réalisation, le contrôleur ou l'interface d'émission/réception de données sans contact est configuré pour, lorsque des données sont reçues par l'interface d'émission/réception de données sans contact via un cana: de transmission de données sans contact, déterminer un point de destination des données en utilisant comme critères de détermination le mode de fonctionnement et le protocole de communication sans contact utilisés par l'interface d'émission/réception de données sans contact pour créer le canal de transmission de données sans contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. Selon un mode de réalisation, le contrôleur est configuré pour : préenregistrer dans la table de routage des chemins de données ayant un point source localisé dans l'interface d'émission / réception de données sans contact, et pour chacun de ces chemins de données, au moins un identifiant d'un point de destination, un paramètre de mode de fonctionnement de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact, et, lorsque des données sont reçues par L'interface d'émission/réception de données sans contact via un canal de transmission de données sans contact, déterminer au moins un point de destination des données en recherchant dans la table de routage un chemin de données ayant un paramètre de mode de fonctionnement et un paramètre de protocole de communication sans contact correspondant aux paramètres de mode de fonctionnement et de protocole de communication sans contact utilisés par l'interface d'émission/réception de données sans contact pour créer le canal de transmission de données sans contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. Selon un mode de réalisation, des points sources ou des points de destination enregistrés dans la table de routage sont des services exécutés par un processeur hôte. Selon un mode de réalisation, les paramètres de routage mémorisés dans la table de routage comprennent également un identifiant d'un point de notification devant recevcir copie des données envoyées au point de destination. Selon un mode de réalisation, le dispositif est relié à un processeur hôte formé par un circuit sécurisé 25 tel un circu=_t intégré de carte SIM. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de La présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante du procédé de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec 30 les figures _jointes parmi lesquelles : - la figure 1 précédemment décrite représente sous forme de bloc une architecture classique de chipset NFC, et des circuits sans contact avec lesquels le chipset NFC peut dialoguer, 35 - la figure 2 précédemment décrite illustre diverses applications d'un chipset NFC intégré dans un téléphone mobile, - la figure 3A précédemment décrite représente sous forme de bloc l'architecture classique d'un lecteur NFC présent dans le chipset NFC de la figure 1, - la figure 3B précédemment décrite représente des flux 5 de données traversant le chipset NFC et correspondant à différentes applications, - la figure 4 illustre de façon schématique la mise en oeuvre du procédé de routage selon l'invention dans un chipset NFC, 10 - la figure 5 représente un exemple d'architecture matérielle dun lecteur NFC présent dans le chipset de la figure 4, et - la figure 6 représente un exemple d'architecture logicielle du lecteur NFC de la figure 5. 15 Premier aspect de l'invention un procédé de routage de données basé sur l'utilisation d'une table de routage La figure 4 illustre de façon schématique la mise en oeuvre du procédé de routage selon l'invention. Le 20 procédé est mis en oeuvre dans un chipset NFC comprenant un lecteur NFC référencé "NFCR2" et des processeurs hôtes HP1, HP2 déjà décrits plus haut. Le lecteur NFCR2 comprend les mêmes organes que le lecteur NFCR1 décrit plus haut, notamment un contrôleur NFCC et uneinterface 25 d'émission/réception de données sans contact CLINT équipée d'un circuit d'antenne ACT. Dans un souci de simplicité, on suppose que l'interface CLINT ne peut émettre ou recevoir des données que selon trois protocoles PTi, à savoir le protocole PT1 (ISO 14443-A ou 30 "ISOA"), le protocole PT2 (ISO 14443-B ou "ISOB") et le protocole PT:3 (ISO 15693 ou "ISO15"). Elle présente par ailleurs les trois modes de fonctionnement Mi susmentionnés, à savoir M1 (Mode "lecteur"), M2 (mode "émulation de carte") et M3 (mode "device"). 35 Des points source ou destination d'un flux de données dans le chipset sont désignés Pi (point localisé dans le processeur hôte HP1), P2 (point localisé dans le processeur hôte HP2) et P3 (point localisé dans l'interface sans contact CLINT). Selon l'invention, le contrôleur NFCC du lecteur NFC est utilisé en tant qu'administrateur d'un protocole HCI (Host Computer Interface) qui présente les caractéristiques suivantes : - l'utilisation d'une table de routage RT dans laquelle sont enregistrés des chemins de données, chaque chemin de données étant: identifié par un numéro de canal de routage CHANi, - l'utilisation de commandes CMD permettant la gestion des chemins de données (canaux de routage), notamment des commandes d'ouverture et de fermeture de chemins de données, et - l'utilisation de trames de données DF comprenant un champ d'en-tête de longueur réduite et un champ de données (DATA), le champ d'en-tête comportant un numéro de canal de routage CHANT. Les chemins de données enregistrés dans la table de 20 routage sont différentiés les uns des autres au moins par les paramètres suivant : CHANi; IDsp ; IDdp, Mi, PTi 25 CHANi étant le numéro de canal de routage attribué au chemin de données, IDsp un identifiant du point source du chemin de données, IDdp un identifiant du point destination du chemin de données, Mi et PTi étant le mode de fonctionnement et le protocole de communication sans 30 contact utilisés par l'interface CLINT pour émettre ou recevoir des données via un canal de transmission de données sans contact. Des exemples de commandes de routage ainsi que des exemples de trames de données sont décrits en Annexe 1 35 qui fait partie intégrante de la description. Toutes les commandes pouvant être prévues ne seront pas décrites ici, dans un souci de simplicité. L'Annexe 1 décrit des commandes essentielles de création de route, de modification de route et de suppression de route, et les réponses à de telles commandes (messages de confirmation ou d'erreur). L'Annexe 1 décrit également le format des trames de données DF, qui présente avantageusement un champ d'en-tête de taille réduite ne comprenant que 8 bits. Les commandes d'ouverture, de fermeture ou de modification d'un chemin de données sont émises par l'un des processeurs hôtes HP1, HP2 ou par l'interface CLINT et sont traitées par le contrôleur NFCC. Ces commandes spécifient le mode de fonctionnement Mi et le protocole PTi de l'interface CLINT pour le chemin de données concerné. Si l'ouverture d'un chemin de données est demandée par l'un des processeurs hôtes HP1 ou HP2, le mode Mi et le protocole PTi figurant dans la commande sont utilisés par le contrôleur NFCC pour configurer l'interface CLINT en ce qui concerne le canal de communication sans contact que l'interface CLINT doit créer pour émettre les données qui seront reçues via le chemin de données. Si l'ouverture d'un chemin de données est demandée par l'interface CLINT, le mode de fonctionnement Mi et le protocole PTi spécifiés dans la commande émise par l'interface CLINT sont informatifs et précisent les conditions de mode de fonctionnement et de protocole dans lesquelles l'interface CLINT a reçu les données qu'elle veut transmettre dans le chemin de données. La création proprement dite d'un chemin de données est assurée par le contrôleur NFCC en tant qu'administrateur HCI ("HCI ADMIN"). Lorsqu'une commande de création d'un chemin de données est reçue (commande "Création d'une route") et est recevable, le contrôleur NFCC attribue à la route un numéro de canal de routage CHANi, puis inscrit dans la table de routage RT les paramètres II)sp, IDdp, Mi, PTi indiqués dans la commande, et envoie ensuite un message de confirmation à l'entité ayant émis la commande. Un exemple de table de routage créée par le contrôleur N:CC est décrit par le tableau 1 en Annexe 2, qui fait partie intégrante de la description. Cette table de routage est créée après réception d'une série de commandes d'Duverture de route ayant des points sources localisés dans l'un des processeurs HP1 ou HP2 (soit un point source Pi ou P2). Optionnellement, le contrôleur peut définir un point destinataire secondaire destiné à recevoir copie des données circulant dans le chemin de données. Le destinataire secondaire ou point de notification est déterminé par le contrôleur à partir d'une table de notification (non représentée sur les figures) qui lui indique les chemins de données pour lesquels les données doivent être notifiées à l'autre processeur hôte. Bien que présentée de façon statique dans le tableau 1, la table de routage est dynamique et est mise à jour en temps réel en fonction des commandes de création, de modification ou de suppression reçues par le contrôleur NFCC. Dans u:ae variante de réalisation, la table de routage est statique et a été préenregistrée par le contrôleur NFCC, par exemple à la demande de l'un des processeurs hôtes et à la mise sous tension du chipset. Le tableau 2 en Annexe 2 décrit un exemple de table de routage préenregistrée ayant comme points sources les points Pl ou P2 localisés dans les processeurs hôtes HP1, HP2. Le numéro de canal CHANT peut également être préenregistré dans la table pour chaque configuration de routage envisageable. Dans une telle table préenregistrée, un champ "occupé" est prévu dans chaque ligne de la table (une ligne correspondant à un canal de routage). Le contrôleur NFCC inscrit la valeur "1" dans le champ "occupé" lorsqu'il ouvre le chemin de données correspondant, et inscrit la valeur "0" en réponse à une commande de suppression du chemin de données. La transmission des données reçues dans les trames de données est également sous le contrôle du contrôleur NFCC, qui se réfère à la table de routage pour déterminer les points de destination de ces données. Avantageusement, comme cela apparaît dans le format des trames de données décrites en Annexe 1, il n'est pas nécessaire que le point source qui envoie les données au processeur spécifie tous les paramètres du canal de routage utilisé : le champ d'en-tête de la trame de données comprend simplement des bits de paramétrage T et L et 6 bits de numéro de canal (permettant de router simultanément 63 chemins de données, le canal "0" étant réservé à l'administration du protocole HCI). Ainsi, sur réception d'une trame de données, le contrôleur NFCC renvoie les données au point de destination désigné dans la table de routage, en utilisant le numéro de canal en tant qu'index pour trouver ce point de destination dans la table de routage (ainsi qu'éventuellement le point de notification). Si le point de destination est le point P3 (interface CLINT), le contrôleur_ NFCC assure le paramétrage de l'interface CLINT pour que celle-ci envoie les données dans un canal de transmission de données sans contact conforme aux informations de protocole sans contact PTi et de mode de fonctionnement Mi figurant dans la table de routage. Dans une variante de réalisation, l'interface CLINT assure elle-même son paramétrage en lisant la table de routage lorsque des données sont reçues dans une trame de données (ce qui nécessite qu'une partie des attributions du contrôleur NFCC soit transférée dans l'interface CLINT). Ainsi, -an autre avantage de la présente invention est que la table de routage permet le paramétrage de l'interface CLINT sans qu'il soit nécessaire d'inclure les paramètres de mode de fonctionnement Mi et de protocole de communication sans contact PTi dans les en-têtes des trames de données. La table de routage selon l'invention n'est donc pas une simple table de routage au sens conventionnel du terme, mais forme également une table de paramétrage. Le tableau 3 en Annexe 2 décrit un exemple de table de routage dynamique comprenant des chemins de données créés à la demande de l'interface CLINT (ayant P3 comme point source). Comme on l'a indiqué au préambule, le problème que pose le routage de données entrantes (données revues via un canal de communication sans contact) est que l'interface CLINT ainsi que le contrôleur N]?CC ne savent pas nécessairement quel est le processeur hôte destinataire de ces données. En conséquence, la table de routage créée ici par le contrôleur NFCC à la demande de l'interface CLINT indique que les données doivent être envoyées aux deux points de destination P1, P2 localisés dans les deux processeurs hôtes HP1, H]?2, à charge au processeur hôte qui n'est pas concerné par les données de ne pas y répondre et de laisser l'autre processeur hôte envoyer à l'interface CLINT des données de réponse. Il sera noté ici que les chemins de données créés à la demande de l'un des processeurs hôtes HP:L, HP2 ou à la demande de l'interface CLINT sont de préférence bidirectionnels. Ainsi, par exemple, un fois qu'un chemin de données ça été créé par un point P1 localisé dans le processeur HP1, pour émettre des données dans un canal de communications sans contact définit par le paramètre de mode M2 et le protocole PT2, toutes les données reçues par l'interface CLINT dans le mode M2 et suivant le protocole PT2 seront envoyées dans ce chemin de données et seront donc reçues par le point P1. L'homme de l'art notera également que la prévision de chemins de données bidirectionnels impose une gestion des conflits éventuels, en interdisant que deux chemins bidirectionnels ayant des points source et/ou destination différents utilisent les mêmes paramètres de mode Mi et de protocole PTi pour l'interface CLINT. Par exemple, la table de routage décrite par le tableau 1 représente des chemins de données qui ne peuvent coexister (par exemple canal 1 et canal 9, ces chemins de données n'étant décrits dans le même tableau qu'à titre illustratif). Second aspect de l'invention : routage des données entrantes en fonction des paramètres de mode et de protocole de l'interface sans contact La présente invention se base ici sur deux constatations 1) les processeurs hôtes présents dans un chipset NFC sont "spécialisés" dans certaines applications ou types d'application en raison de leur nature (sécurisé ou non, processeur de carte SIM ou processeur Baseband), de leur puissance de traitement et des organes de traitement qu'ils comportent, 2) parmi les diverses applications qu'un chipset NFC peut être amené à gérer, chaque application ou type d'application. correspond généralement à un mode de fonctionnement déterminé de l'interface d'émission/réception de données sans contact CLINT et à un protocole de communication sans contact déterminé (PT1, PT2, P13...). En conséquence, une combinaison d'un mode de fonctionnement Mi de l'interface CLINT et d'un protocole PTi peut correspondre à un type d'application qui est destiné à être géré par un processeur hôte particulier. Cela apparaît sur la figure 1 où l'on voit que des applications sécurisées AP2 en mode émulation sont généralement gérées par une carte SIM (processeur HP2), alors que des applications non sécurisées du type AP3 (par exemple transfert de fichier en point à point) sont préférentiellement gérées par le processeur Baseband en raison de sa puissance de traitement plus élevé et de l'absence de sécurisation du transfert. Par ailleurs, les applications sécurisées en mode émulation reposent généralement sur les protocoles ISOA et ISO13, tandis que le mode ISO 13693, offrant une plus grande distance de communication, est préférentiellement destiné à des applications non sécurisées générées par le processeur hôte HP1 et non par le processeur HP2 si celui-ci est une carte SIM. Ainsi, selon l'invention, on prédéfin.it des règles de routage de données entrantes en fonction du mode de fonctionnement Mi de l'interface CLINT et du protocole de communication sans contact PTi suivant lequel les données sont reçues. Les règles de routage prédéterminées sont par exemple les suivantes (exemples donnés à titre non limitatif) . - quand l'interface CLINT reçoit des données en mode lecteur ISO A, les données sont envoyées prioritairement au processeur hôte HP1 et sont notifiées au processeur hôte HP2, - quand l'interface CLINT reçoit des données en mode lecteur ISO B, les données sont envoyées prioritairement au processeur hôte HP1 et sont notifiées au processeur hôte HP2, - quand l'interface CLINT reçoit des données en mode lecteur ISO 15693, les données sont envoyées prioritairement au processeur hôte HP2 et ne sont pas notifiées au processeur hôte HP1, - quand l'interface CLINT reçoit des données en mode émulation carte ISO A, les données sont envoyées prioritairement au processeur hôte HP2 et. ne sont pas notifiées au processeur hôte HP1, quand l'interface CLINT reçoit des données en mode émulation carte ISO B vers processeur hôte HP1, les données sont envoyées prioritairement au processeur hôte HP1 et ne sont pas notifiées au processeur hôte HP2, quand l'interface CLINT reçoit des données en mode émulation carte ISO 15693, les données sont seulement notifiées au processeur hôte HP2 et ne sont ni envoyées ni notifiées au processeur hôte HP1, - quand l'interface CLINT reçoit des données en mode "device" ISC A (appariement géré par le processeur hôte HP1), les données sont envoyées prioritairement au processeur hôte HP1 et sont notifiées au processeur hôte HP2, - quand l'interface CLINT reçoit des données en mode "device" ISO B, les données sont blocruées (aucune 5 action), - quand l'interface CLINT reçoit des données en mode "device" ISO 15693 (appariement géré par le processeur hôte HP1), les données sont envoyées prioritairement au processeur hôte HP1 et sont notifiées au processeur hôte 10 HP2. Cet ensemble de règles permet de définir une table de routage djes données entrantes, telle que décrite par le tableau 4 en Annexe 2. Cette table de routage est statique et est préenregistrée par le contrôleur NFCC, 15 par exemple à la demande du processeur sécurisé HP2 et à la mise sous tension du chipset NFC. Cette table est bien entendu susceptible de modification en temps réel. L'homme de l'art notera que le second aspect de l'invention est indépendant du premier, dans la mesure où 20 le routage des données entrantes suivant le procédé qui vient d'être décrit peut être mis en oeuvre en utilisant un protocole HCI classique, c'est-à-dire sans utilisation d'une table de routage et de trames de données ayant un champ d'en-tête de longueur réduite. 25 Exemple d'architecture matérielle et logicielle du lecteur NFC permettant de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention La figure 5 représente un exemple d'architecture matérielle du lecteur NFCR2 de la figure 4. Le lecteur 30 comprend : - le contrôleur NFCC et l'interface CLINT déjà décrits, - un plan mémoire comprenant une mémoire programme MEM1 de type ROM ;mémoire morte), une mémoire de données MEM2 de type RAM (mémoire vive), et une mémoire effaçable et 35 programmable électriquement MEM3 de type EEPROM dans laquelle la table de routage RT est enregistrée, - un circuit d'authentification et de correction d'erreur AUTHCT comprenant des algorithmes DES et ECC (Error Correction Code), - un port de connexion INT1 de type UART (Universal Asynchronous Receiving Transmitting), auquel le processeur hôte HP1 est ici connecté, - un port de connexion INT2 de type ISO7816 auquel le processeur hôte HP2 est ici connecté (le processeur HP2 étant supposé ici être une carte SIM), - un port de connexion INT3 de type SWP (Single Wire Protocol) permettant de connecter un troisième processeur hôte, par exemple une autre carte sécurisée, - un bus de données DTB et un bus d'adresse ADB reliant le plan mémoire, le contrôleur NFCC, l'interface CLINT et 15 les ports INT1, INT2, INT3, et - un bus de contrôle CTB permettant au contrôleur NFCC de contrôler et d'accéder à ces divers éléments en lecture et/ou écriture. L'interface CLINT et les ports INT1., INT2, INT3 20 comportent chacun un tampon d'entrée BUF1 à entrée parallèle et un tampon de sortie BUF2 à sortie parallèle accessible en écriture, respectivement en lecture, via le bus de données et le bus d'adresse. L'échange de données formant les commandes de routage ou les trames de données 25 entre les processeurs hôtes HP1, HP2 et le contrôleur NFCC ou l'interface CLINT s'effectue ainsi par blocs de données de la taille des tampon BUF1, BUF2, et est cadencé par le contrôleur NFCC. La figure 6 représente un exemple d'architecture 30 logicielle du lecteur NFCR2 et des processeurs hôtes HP1, HP2. Cette architecture logicielle comprend, pour chaque élément du chipset, plusieurs couches logicielles allant du niveau le plus bas (couche liaison de données) au niveau le plus haut (couche application). La 35 représentation qui est faite de ces couches logicielles en figure 6 est simplifiée par rapport à l'architecture logicielle rêelle d'un chipset NFC selon l'invention mais est suffisante pour l'homme de l'art souhaitant réaliser l'invention de la manière proposée ici. Chaque processeur hôte HP1, HP2 comprend au moins quatre couches logicielles, dans un ordre de niveau 5 croissant : - une couche de plus bas niveau HWML (Hardware Management Layer) qui gère le fonctionnement des éléments matériels (hardware) permettant aux processeurs hôtes d'échanger des données avec le contrôleur NFCC. Il s'agit par 10 exemple de la couche de gestion de l'interface UART pour le processeur HP1 et de la couche de gestion de l'interface ISO7816 pour le processeur HP2. - une couche INTPL (Interface Protocol Layer) qui gère le protocole des ports de communication INT1, INT1, INT3. Il 15 s'agit par exemple de la couche de gestion du protocole UART pour le processeur HP1 et de la couche de gestion du protocole ISO7816 pour le processeur HP2. - une couche HCIL (HCI Layer) qui gère le protocole HCI selon l'invention, c'est-à-dire qui gère la création d'un 20 canal de communication en générant les commandes décrites plus haut et en Annexel et en traitant les messages de réponse à de telles commandes. Cette couche repose sur les couches :LNTPL et HWML qui sont quasi transparentes pour elle. 25 - une couche APL (Application Layer) de haut niveau qui gère les applications RFID telles que celles représentées en figures 2 et 4 (lecture d'une carte à puce ou d'une étiquette électronique, émulation d'une carte à puce, dialogue en mode "device-to-device" avec un processeur 30 externe pour échanger des fichiers, etc..). Cette couche peut comprendre plusieurs programmes application, chacun étant sécurisé ou non (selon les ressources internes du processeur) e: chacun utilisant tel type de protocole PTi et tel mode de fonctionnement Mi de l'interface CLINT. 35 Ainsi, cette couche de haut niveau repose sur les couches HWML, INTPL e: la couche HCIL selon l'invention, qui sont quasi transparentes pour elle. La rapidité du transfert des données à travers les chemins de données crées grâce à la couche HCIL selon l'invention entraîne avantageusement un accroissement sensible des performances de la couche application APL. Selon un autre aspect avantageux de l'invention, les points source ou destination Pi et P2 localisés dans les processeurs hôtes sont des "services" (des applications déterminées). Ces services peuvent demander au contrôleur NFCC, chacun indépendamment de l'autre, de créer des chemins de données pour utiliser simultanément l'interface CLINT (sous réserve de collision de modes et de protocoles, comme indiqué plus haut). Ainsi, cette architecture logicielle permet de mettre en oeuvre un service en tant que points source ou destination d'un chemin de données, et permet la création simultanée de plusieurs chemins de données entre deux entités, par exemple entre deux processeurs hôtes ou entre un processeur hôte et l'interface d'émission/réception de données sans contact. De façon sensiblement similaire, le contrôleur NFCC comporte les couches logicielles suivantes : - deux couches HWML1 et INTPL du même type que les couches HWML et INTPL présentes dans les processeurs hôtes. Dans un souci de simplification du schéma, ces couches sont représentées dans le processeur NFCC mais sont en réalité localisées dans les ports INT1 et INT2, qui sont considérés comme faisant partie du contrôleur, ainsi que les bus ADB, DTB, CTB. En effet le traitement des protocoles UART et 7816 est assuré ici dans les ports INT1, INT2, qui mettent à la disposition du contrôleur leurs tampons d'entrée et de sortie BUF1, BUF2 via les bus ADB, DTB, CTB. - une autre couche de bas niveau HWML2 qui permet au contrôleur d'écrire les tampons BUF1 et de lire les tampons BUF2, via les bus ADB, DTB, CTB, en décomposant les trames de données ou les commandes en blocs de données de même taille que les tampons. - une couche HCI-ADMIN-L ou couche d'administration du protocole HCI, qui dialogue avec les couches HCIL des processeurs hôtes HP1, HP2 en tant qu'administrateur du routage. Ainsi cette couche exécute les tâches d'attribution de chemins de données décrites plus haut, et accède à la table de routage RT en lecture et en écriture via la couche de bas niveau HWML2. - une couche CLINTCL (Contactless Interface Control Layer) qui gère l'interface CLINT et qui indique à cette dernière le mode Mi dans lequel elle doit se placer et le protocole PTi à utiliser pour émettre des données dans un canal de communication sans contact. A cet effet, la couche CLINTCL exploite les paramètres PTi et Mi présents dans la table de routage. Plus particulièrement, la couche HCI-ADMIN-L écrit ces paramètres dans la table de routage en réponse à des commandes d'ouverture de chemins de données, tandis que la couche CLINTCL recherche ces paramètres dans la table en utilisant comme index le numéro de canal des trames de données envoyées par les processeurs hôtes HP1, HP2. Cette couche contrôle également l'interface CLINT en mode réception de données sans contact et lui demande cycliquement d'effectuer un balayage des modes (mode lecteur, mode émulation et mode "device") et, dans chaque mode, de rechercher des données entrantes. Cela signifie que l'interface CLINT émet à intervalles réguliers un champ magnétique pour interroger d'éventuelles cartes ou étiquettes sans contact (ou autres objets portatifs fonctionnant sans contact) qui pourraient être présentes dans son champ d'interrogation. L'interface CLINT se place également à intervalles réguliers dans un mode d'écoute (mode "émulation") pour détecter si un lecteur en mode actif envoie des messages d'interrogation. - une couche optionnelle APL qui peut gérer elle-même des applications, à l'instar des processeurs hôtes. En effet, bien que cela n'ait pas été décrit jusqu'à présent pour rester dans l'objet de l'invention, des applications peuvent également être prises en charge par le lecteur NFC lui-même. Dans ce cas, la communication de données entre le contrôleur NFCC et l'interface CLINT peut être faite en passant par le canal de communication HCI selon l'invention, si l'interface CLINT est équipée de la couche INTPL, ce qui est le cas dans le mode de réalisation représenté en figure 6. Enfin, l'interface CLINT comporte les couches logicielles suivantes : -du côté du contrôleur NFCC, une couche de bas niveau HWML équivalente à la couche HWML2 du contrôleur NFCC, pour gérer les tampons de données BUF1, BUF2 via les bus ADB, DTB, CTB. - une couche HCIL (comme indiqué ci-dessus) qui rend l'interface CLINT compatible avec le protocole HCI selon l'invention et offre de plus grandes possibilités d'implémentation de l'invention (notamment le fait que l'interface CLINT génère elle-même les trames de données pour envoyer aux processeurs hôtes des données reçues via un canal de communication sans contact). - du coté du circuit d'antenne ACT, des couches CLPTL (Contactless Protocol Layer) et MCL (Mode Control Layer) qui assurent le contrôle ou le traitement des signaux électriques appliqués au circuit d'antenne ACT ou reçus par celui-ci, pour la mise en oeuvre des modes de fonctionnement Ml, M2, M3 et des protocoles PT1, PT2, PT3. - entre les couches situées du coté du contrôleur et les couches situées du coté du circuit d'antenne, une couche centrale de haut niveau HLSL (High Level Service Layer) qui permet de définir dans l'interface CLINT plusieurs points source ou destination P3 pour créer plusieurs chemins de données avec des points P1, P2 multiples dans les couches application APL des processeurs hôtes HP1, HP2. Bien entendu, cette architecture de haut niveau est optionnelle et des points multiples P3 localisés virtuellement dans l'interface CLINT peuvent être gérés par le contrôleur NFCC. Il apparaîtra clairement à l'homme de l'art que la présente invention est susceptible de diverses variantes de réalisation, tant en ce qui concerne le format des commandes, décrites ici uniquement à titre d'exemple (notamment le bit "T" peut être supprimé pour obtenir 124 canaux de routage au lieu de 64 tout en conservant un champ d'en-tête de 8 bits), le format de la table de routage et la gestion dynamique ou statique, ou les deux à la fois, de la table de routage. Annexe 1 faisant partie intégrante de la description 15 A/ Exemples de commandes de routage Format général En-tête Paramètres Taille 1 bit bit b ts 2 ou 3 octets Signifie ou T L CCMD Selon ca~mande contient Valeur 1 0-1 0-31 20 T=Type ; T = 1 pour une commande ou une réponse à une commande L = longueur di champ "paramètres" . 2 octets si L = 0 ou 3 octets si L = 1 CCNID = code de la commande ou du message 25 Exemples de commandes et de messages de réponse: Commande "Création d'une Route": En-tête Paramètres Taille 1 bit 1 bit 6 bits 1 1 4 bits 4 bits octet octet Signifie ou T L CCNID IDsp IDdp Mi Pri contient Valeur 1 1 VAL1 0-255 0-255 0-15 0-15 VALl = valeur du code de la commande IDsp = Identifiant du point source de la commande IDdp = Identifiant du point de destination de la route Mi = mode de fonctionnement de l'interface d'émission/réception de données sans contact (Ml, M2 ou M3) PTi = protocole de communication sans contact (PT1, PT2 ou PT3) Message "Création Route OK" En-tête Paramètres Taille 1 bit 1 bit 6 bits octet 6 bits 2 bits Signifie ou T L CCNID IDsp CHANi RFU contient Valeur 1 0 VAL2 0-255 0-63 0-3 VAL2 = valeur du code de la réponse IDsp = Identifiant du point source de la commande CHANi = Numéro de la route attribuée (Numéro de Canal) 15 RFU = Réservé pour utilisation future Message "Erreur de Création Route" En-tête Paramètres Taille 1 bit 1 bit 6 bits 1 1 octet octet Signifie ou T L CCNID IDsp IDdp contient Valeur 1 0 VAL3 0-255 0-255 20 VAL3 = valeur di code du message IDsp = Identifiant du point source de la commande IDdp = Identifiant du point de destination de la route Mi = mode de fonctionnement de l'interface d'émission/réception de données sans contact (M1, M2 ou M3) 25 PTi = protocole de communication sans contact (PT1, PT2 ou PT3) 15 Commande "Modification de Route" ou "Suppression de Route" En-tête Paramètres Taille 1 bit 1 bit 6 bits octet 6 bits 2 bits 4 bits 4 bits Signifie ou T L CCMD IDsp CHAN R?'CT Mi PTi contient Valeur 1 1 VAL4 0-255 0-63 0-3 0-15 0-15 ou VAL5 VAL~4 ou VALS = valeur du code de chaque commande IDsp = Identifiant du point source de la commande CHANT = Numéro de la route à modifier ou supprimer RFU = Réservépour utilisation future Mi = mode de fonctionnement de l'interface émission/réception de 10 données sans contact (Ml, M2 ou M3) Pli = protocole de communication sans contact (PT1, PT2 ou PT3) Messages "Modification de Route OK " ou "Suppression de Route OK" En-tête Paramètres Taille 1 bit 1 bit 6 bits 1 6 bits 2 bits octet Signifie ou T L CCMD IDsp CHANi RFJ contient Valeur 1 0 VAL6 0-255 0-63 0-3 ou VAL7 VAL6 ou VAL 7 = valeur du code de chaque message IDsp = Identifiant du point source de la commande CHPNi = Numéro de la route modifiée ou supprimée RFU = Réservé pour utilisation future 20 510 Messages "Erreur de Modification de Route" ou "Erre:ur de Suppression de Route" Taille 1 bit 1 bit 6 bits octet 6 bits 2 bits Signifie ou T L CC MD IDsp CHANi RFU contient Valeur 1 0 VALS 0-255 0-63 0-3 ou VALS VALS ou VAL 9 = valeur du code de chaque message IDsp = Identifiant du point source de la commande CHANT = Numéro de la route concernée RFU = Réservé pour utilisation future B/ Exemples de trames de données T = 0 pour une trame de données ou une réponse à une trame de données 15 L = 0 si trame de 256 octets de données L = 1 si trame de 64 Koctets de données DL = Longueur des données en octets DATA = Données d'application CHANi = numéro de canal de routage 20 Trame de 255 octets de données En-tête Taille 1 bit 1 bit 6 bits 1 octet o à 255 octets Signifie ou T L CHANT DL DATA contient Valeur 0 0 0-63 255 En-tête Paramètres Trame de 64K octets de données En-tête Taille 1 bit 1 bit 6 bits 2 octets o à 65535 octets Signifie ou T L CHANi DL DATA contient Valeur 0 1 0-63 65535 Message "Accusé de réception sans erreur" Taille 1 bit 1 bit 6 bits Signifie ou T Pas CHANT contient d'erreur Valeur 0 0 0-63 Message "Erreur de réception" Taille 1 bit 1 bit 6 bits 1 octet _ Signifie ou T Erreur CHANT Code de contient l'erreur _ Valeur 0 1 0-63 0-255 33 34 Annexe 2 faisant partie intégrante de la description - Exemples de tables de routage Tableau 1 : Exemple de table de routage dynamique avec des points sources localisés dans HP1 ou HP2 I CHANT IDsp PTi Mi Envoyer l Notifier Ccitmentaires 1 ID(Pi) PTi M1 ID(P3) ID(P2) Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode lecteur ISOA 2 ID(Pl) PT2 Ni ID(P3) Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode lecteur ISOB 3 ID(Pl) P1'3 Ml ID(P3) - Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode lecteur ISO15 4 ID(Pl) PT1 M3 ID(P3) ID(P2) Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode "device" ISOA 1 5 ID(Pl) PT2 M3 ID(P3) Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode "device" ISOB 1 6 ID(P1) PT3 M3 ID(P3) Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode "device" ISO15 7 ID(P1) - - ID(P2) Processeur hôte HP1 vers carte SIM (HP2) 8 ID(P2) - - ID(Pl) Carte SIM (HP2) vers processeur hôte 9 ID(P2) PT1 Ml ID(P3) - Carte SIM (HP2) vers interface CLINT en mode lecteur ISOA 10 ID(P2) PT2 M1 ID(P3) ID(P2) Carte SIM (HP2) vers interface CLINT en mode lecteur ISOB 11 ID(P2) PT3 M1 ID(P3) ID(P2) Carte SIM (HP2) vers interface CLINT en mode lecteur ISO15 12 ID(P2) PT1 M3 ID(P3) Carte SIM (HP2) vers interface CLINT en mode "device" ISOA 13 ID(P2) PT2 M3 ID(P3) ID(P2) Carte SIM (HP2) vers interface CLINT en mode "device" ISOB 14 ID(P2) PT3 M3 ID(P3) ID(P2) Carte SIM (HP2) vers interface CLINT en mode "device" ISO15 5 35 Tableau 2 : Exemple de table de routage préenregistrée avec des points sources localisés dans HP1 ou HP2 CHANi IDsp PTi Mi Envoyer Notifd 1 ID(Pl) PTl Ml ID (P3) ID (P; 2 ID(Pl) PT2 Ml ID(P3) - 1 3 1 ID(Pl) PT3 Ml ID(P3) - 4 ID (Pl) I PTl M3 ID (P3) ID (P; 5 ID(Pl) PT2 M3 ID(P3) - 6 ID(Pl) PT3 M3 ID(P3) - 7 ID(Pl) -ID(P2) 8 ID(P2) - - ID(Pl) - 9 ID(P2) PTl M1 ID(P3) - 10 ID(P2) @T2 Ml ID(P3) ID (P; 11 ID(P2) PT3 Ml ID(P3) ID (P; 12 ID(P2) @T1 M3 ID(P3) - 13 ID(P2) PT2 M3 ID(P3) ID(P; 14 ID(P2) PT3 M3 ID(P3) ID (P; Occupée 1 o 0 1 0 0 0 1 0 0 0 0 Cannentaires Processeur T'ôte HP1 vers i nterfare ('T TNT en mode lecteur ISOA Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode lecteur ISOB Processeur hôte HP1 vers interface =NT en mode lecteur ISO15 Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode "device" ISOA Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode "device" ISOB Processeur hôte HP1 vers interface CLINT en mode "device" ISO15 Processeur hôte HP1 vers carte SIM (HP2) Carte SIM (HP2) vers processeur hôte HP1 Carte SIM (HP2) vers Carte SIM (HP2) vers Carte SIM (HP2) vers Carte SIM (HP2) vers Carte SIM (HP2) vers Carte SIM (HP2) vers interface CLINT en mode lecteur ISOA interface CLINT en mode lecteur ISOB interface CLINT en mode lecteur ISO15 interface CLINT en mode "device" ISOA interface CLINT en mode "device" ISOB interface CLINT en mode "device" ISO15 5 36 Tableau 3 : Exemple de table de routage dynamique avec un point source localisé dans l'interface CLINT et sans mettre en oeuvre le second aspect de l'invention (toutes les données sont envoyées aux deux processeurs hôtes HP1, HP2) 5 CHAN IDsp PTi Mi IDdp 40 ID(P3) Pli Ml ID(Pl) ID(P2) 41 ID(P3) PT2 Ml ID(Pl) ID(P2) 42 ID(P3) PT3 Ml ID(Pl) ID(P2) 43 ID(P3) PT1 M2 ID(P2) ID(P2) 44 ID(P3) PT2 M2 ID(Pl) ID(P2) 45 ID(P3) PT3 M2 ID(Pl) ID(P2) 46 ID(P3) PT1 M3 ID(Pl) ID(P2) 47 ID(P3) PT2 M3 ID(Pl) ID(P2) 48 ID (P3) PT3 M3 ID(Pl) ID(P2) Cameentaires Interface CLINT en mode lecteur ISO A vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode lecteur ISO B vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode lecteur ISO 15693 vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode émulation ISO A vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode émulation ISO B vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode émulation ISO 15693 vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode "device" ISO A vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode "device" ISO B vers processeurs hôtes HP1, HP2 Interface CLINT en mode "device" ISO 15693 vers processeurs hôtes HP1, HP2 37 Tableau 4 : Exemple de table de routage préenregistrée ayant un point source localisé dans l'interface CLINT (second aspect de l'invention) IDdp CHANT IDsp PTi Mi Envoyer Notifier Utilisé Cammentaires 40 ID(P3) PTl Ml ID(Pl) ID(P2) incerrace CLIN en mode lecteur ISO Avers processeur hôte L HP1 41 ID(P3) l PT2 Ml ID(Pl) ID(P2) Interface CLINT en mode lecteur ISO B vers processeur hôte HP1 42 [ID(P3) PT3 Ml ID(P2) Interface CLINT en mode lecteur ISO 15693 vers carte SIM (HP2) 43 ID(P3) PTl M2 ID(P2) Interface CLINT en mode émulation carte ISO A vers carte SIM (HP2) 44 ID(P3) PT2 M2 ID(Pl) - Interface CLINT en mode émulation carte ISO B vers processeur hôte HP1 45 ID(P3) PT3 M2 - ID(P2) Interface CLINT en mode émulation carte ISO 15693 vers carte SIM (HP2) (notification uniquement) 46 ID(P3) PT1 M3 ID(Pl) ID(P2) Mode "device" ISO A ; appariement géré par le processeur hôte 47 ID(P3) PT2 M3 - - Aucune action (configuration interdite) 48 ID(P3) PT3 M3 ID(Pl) ID(P2) Mode "device" ISO 15693 ; appariement géré par le processeur hôte
L'invention concerne un procédé de routage de données dans un jeu de puces comprenant au moins un processeur hôte (HP1, HP2) et une interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT) de type RFID. Le procédé comprend une étape consistant à, en réponse à une commande (CMD) d'ouverture de chemin de données émise par un point source localisé dans le processeur hôte et désignant un point de destination localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact, définir un chemin de données reliant le point source au point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage (CHANi) et en enregistrant dans une table de routage (RT) le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant au moins un identifiant (IDsp) du point source et un identifiant (IDdp) du point de destination, et envoyer au point de destination des données fournies par le point source en les encapsulant dans une trame (DF) ayant un champ d'en-tête de taille réduite comprenant le numéro de canal de routage.
1. Procédé de routage de données dans un jeu de puces comprenant au moins un processeur hôte (HP1, HP2) et une interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT) de type RFID, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : - en réponse à une commande (CMD) d'ouverture de chemin de données émise par un point source (P1, P2) localisé dans le processeur hôte, et désignant un point de destination (P3) localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT), définir un chemin de données reliant le point source au point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage (CHANi) et en enregistrant dans une table de routage (RT) le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant au moins un identifiant (IDsp) du point source et un identifiant (IDdp) du point de destination, - envoyer au point de destination des données fournies par le point source en les encapsulant dans une trame (DF) ayant un champ d'en-tête de taille réduite comprenant le numéro de canal de routage, et - sur réception de données encapsulées dans une trame (DF) ayant un champ d'en-tête comprenant le numéro de canal de routage, rechercher un point de destination des données dans la table de routage en utilisant le numéro de canal de routage en tant qu'index de sélection du point de destination. 2. Procédé selon la 1, mis en oeuvre dans un jeu de puces dans lequel l'interface d'émission/réception de données sans contact est configurable selon plusieurs modes de fonctionnement (Mi, M1, M2, M3) et selon plusieurs protocoles de 38 communication sans contact (PTi, PT1, PT2, PT3), comprenant les étapes consistant à : - en réponse à une commande (CMD) d'ouverture de chemin de données émise par un point source (Pl, P2) localisé dans le processeur hôte et désignant un point de destination (P3) localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT), ouvrir un chemin de données entre le point source et le point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage (CHANi) et en enregistrant dans la table de routage le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant un paramètre de mode de fonctionnement (Mi) de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact (PTi), et - configurer l'interface d'émission/réception de données sans contact pour qu'elle émette des données dans un canal de transmission de données sans contact en utilisant les paramètres de mode de fonctionnement (Mi) et de protocole de communication sans contact (PTi) figurant dans la table de routage pour le chemin de données par l'intermédiaire duquel les données à émettre ont été reçues. 3. Procédé selon l'une des 1 et 2, mis en oeuvre dans un jeu de puces comprenant au moins deux processeurs hôtes (HP1, HP2), dans lequel la table de routage est également utilisée pour ouvrir un chemin de données entre les deux processeurs hôtes (HP1, HP2). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, comprenant une étape de prévision de commandes de création de chemins de données comprenant des paramètres de routage et des paramètres de configuration de l'interface d'émission/réception de données sans contact à enregistrer dans la table de routage. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, dans lequel la table de routage est remplie ou vidée de façon dynamique lorsque des chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte (HP1, HP2) sont créés ou fermés. 6. Procédé selon l'une des 1 à 4, comprenant urne étape de préenregistrement dans la table de routage de chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte (HP1, HP2). 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, mis en oeuvre dans un jeu de puces comprenant au moins deux processeurs hôtes (HP1, HP2), et dans lequel, lorsque des données sont reçues par l'interface d'émission/réception de données sans contact via un canal de transmission de données sans contact, au moins un processeur hôte destinataire des données est identifié en utilisant au moins comme critères de détermination le mode de fonctionnement (Mi) et le protocole de communication sans contact (PTi) utilisés par l'interface d'émission/réception de données sans contact pour créer le canal de transmission de données sans contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. 8. Procédé selon la 7, comprenant les étapes consistant à : - préenregistrer dans la table de routage des chemins de données ayant. un point source localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT), et pour chacun de ces chemins de données, au moins un identifiant d'un point de destination (IDdp), un paramètre de mode de fonctionnement (Mi) de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact (PTi), et - lorsque des données sont reçues par l'interface d'émission/réception de données sans contact via un canal de transmission de données sans contact, déterminer au moins un point de destination des données en recherchant dans la table de routage un chemin de données ayant un paramètre de mode de fonctionnement (Mi) et un paramètre de protocole de communication sans contact (PTi) correspondant aux paramètres de mode de fonctionnement et de protocole de communication sans contact utilisés par l'interface c'émission/réception de données sans contact pour créer le canal de transmission de données sans contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. 9. Procédé selon l'une des 1 à 8, dans lequel des points sources ou des points de destination enregistrés dans la table de routage sont des services exécutés par un processeur hôte. 10. Procédé selon l'une des 1 à 9, dans lequel :Les paramètres de routage mémorisés dans la table de routage comprennent également un identifiant d'un point de notification (IDdp) devant recevoir copie des données envoyées au point de destination. 11. Procédé selon l'une des 1 à 10, mis en oeuvre dans un jeu de puces dans lequel un processeur hôte est un circuit sécurisé tel un circuit intégré de carte SIM. 12. Dispositif d'émission/réception de données (NFCR2) comprenant une interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT) de type RFID, un contrôleur (NFCC) et au moins un port d'entrée/sortie (INT1, INT2) pour relier l'interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT) à un processeur hôte (HP1, HP2), caractérisé en ce que le contrôleur (NFCC) est configuré pour : - en réponse à une commande (CMD) d'ouverture de chemin de données émise par un point source localisé dans un processeur hôte (HP1, HP2) et désignant un point de destination (P3) localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact (CLINT), ouvrir un chemin de données entre le point source et un point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage (CHANT) et en enregistrant dans une table de routage (RT) le numéro de canal de routage et des paramètres de routage comprenant au moins un identifiant (IDsp) du point source et un identifiant (IDdp) du point de destination, et - sur réception de données encapsulées dans une trame (DF) ayant un champ d'en-tête comprenant le numéro de canal de routage, rechercher un point de destination des données dans la table de routage en utilisant le numéro de canal de routage en tant qu'index de sélection du point de destination. 13. Dispositif selon la 12, dans lequel : - l'interface d'émission/réception de données sans 25 contact est configurable selon plusieurs protocoles de communication sans contact (PTT, PT3), - le contrôleur (NFCC) est configuré pour, 30 une commande (CMD) d'ouverture de chemin de par un point source (Pl, P2) localisé dans hôte et désignant un point de destination dans l'interface d'émission/réception de contact (CLINT), ouvrir un chemin de données entre le 35 point source et le point de destination en attribuant au chemin de données un numéro de canal de routage (CHANi) et en enregistrant dans la table de routage le numéro de fonctionnement (Mi, Ml, M2, M3) et selon modes de plusieurs PT1, PT2, en réponse à données émise le processeur (P3) localisé données sans canal de routage et des paramètres de routage comprenant un paramètre de mode de fonctionnement (Mi) de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact (PTi), et - l'interface d'émission/réception de données sans contact est configurée pour émettre des données dans un canal de transmission de données sans contact en utilisant les paramètres de mode de fonctionnement (Mi) et de protocole de communication sans contact (PTi) figurant dans la table de routage pour le chemin de données par l'intermédiaire duquel les données à émettre ont été reçues. 14. Dispositif selon l'une des 12 et 13, comprenant au moins deux ports d'entrée/sortie (INT1, INT2) et dans lequel le contrôleur utilise également la table de routage pour ouvrir un chemin de données entre deux processeurs hôtes (HP1, HP2). 15. Dispositif selon l'une des 12 à 14, dans lequel le contrôleur (NFCC) est configuré pour décoder des commandes de création de chemins de données comprenant des paramètres de routage et des paramètres de configuration de l'interface d'émission/réception de données sans contact, et pour enregistrer dans la table de routage les paramètres de routage et de configuration présents dans les commandes. 16. Dispositif selon l'une des 12 à 15, dans lequel le contrôleur (NFCC) est configuré pour remplir ou vider de façon dynamique la table de routage lorsque des chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte (HP1, HP2) sont créés ou fermés. 17. Dispositif selon l'une des 12 à 15, dans lequel le processeur hôte est configuré pour préenregistrer dans la table de routage des chemins de données ayant un point source localisé dans un processeur hôte (HP1, HP2). 18. Dispositif selon l'une des 12 à 17, dans lequel le contrôleur ou l'interface d'émission/réception de données sans contact est configuré pour, lorsque des données sont reçues par l'interface d'émission/réception de données sans contact via un canal de transmission de données sans contact, déterminer un point de destination des données en utilisant comme critères de détermination le mode de fonctionnement (Mi) et le protocole de communication sans contact (PTi) utilisés par l'interface d'émission/ré:eption de données sans contact pour créer le canal de transmission de données sans contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. 19. Dispositif selon l'une des 12 à 18, dans lequel le contrôleur (NFCC) est configuré pour : - préenregistrer dans la table de routage des chemins de données ayant un point source localisé dans l'interface d'émission/réception de données sans contact: (CLINT), et pour chacun de ces chemins de données, au moins un identifiant d'un point de destination (IDdp), un paramètre de mode de fonctionnement (Mi) de l'interface d'émission/réception de données sans contact et un paramètre de protocole de communication sans contact (PTi), et - lorsque des données sont reçues par l'interface d'émission/réception de données sans contact via un canal de transmission de données sans contact, déterminer au moins un point de destination des données en recherchant dans la table de routage un chemin de données ayant un paramètre de mode de fonctionnement (Mi) et un paramètre de protocole de communication sans contact (PTi) correspondant aux paramètres de mode de fonctionnement et de protocole de communication sans contact utilisés par l'interface d'émission/réception de données sans contact pour créer :e canal de transmission de données sans contact par l'intermédiaire duquel les données sont reçues. 20. Dispositif selon l'une des 12 à 19, dans lequel des points sources ou des points de destination enregistrés dans la table de routage sont des services exécutés par un processeur hôte. 21. Dispositif selon l'une des 12 à 20, dans lequel les paramètres de routage mémorisés dans la table de routage comprennent également un identifiant d'un point de notification (IDdp) devant recevoir copie des données envoyées au point de destination. 22. Dispositif selon l'une des 12 à 21, relié à un processeur hôte formé par un circuit sécurisé tel un circuit intégré de carte SIM.
H
H04
H04B
H04B 5
H04B 5/00
FR2889124
A1
SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE AILE FACILITANT L'ACCES/LE RETRAIT AU/DU SIEGE
20,070,202
L'invention concerne un siège de véhicule automobile comprenant un coussin d'assise, ledit coussin comprenant une zone d'assise et une aile latérale mobile en rotation, entre une position relevée, assurant le maintien latéral du passager, et une position abaissée, facilitant l'accès du passager audit coussin ou son retrait dudit coussin. Il est connu, notamment du document EP-0 328 137, de réaliser un coussin de siège comprenant deux ailes latérales mobiles en rotation entre une position relevée et une position abaissée. Dans la réalisation proposée, les ailes io présentent une seule position stable qui est la position abaissée. Toutefois, cette position abaissée n'est pas agencée de sorte à faciliter l'accès du passager au coussin, ni pour en faciliter le retrait. En particulier, il n'est pas prévu que l'aile disposée du côté de l'accès au siège soit sensiblement coplanaire avec la zone d'assise, condition nécessaire pour faciliter ledit accès ou retrait. En outre, le passage des ailes en position relevée se fait par l'action du poids du passager, qui actionne une lame élastique disposée sous la zone d'assise. La position relevée des ailes est d'autant plus prononcée que le poids du passager est important. Une telle réalisation n'est pas favorable au bon maintien latéral des personnes de faible poids. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un siège de véhicule automobile dont le coussin d'assise est d'accès aisé, et dont il est facile de se retirer. En outre, ledit siège assure un maintien latéral efficace du passager, et ce indépendamment de son poids. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant un coussin d'assise et une armature de réception dudit coussin, ledit coussin comprenant une zone d'assise et une aile latérale mobile en rotation par rapport à ladite zone d'assise, selon un axe sensiblement longitudinal, ladite aile étant mobile entre une position relevée, assurant le maintien latéral du passager, et une position abaissée, sensiblement coplanaire avec ladite zone d'assise, facilitant l'accès/le retrait du passager audit/dudit coussin, ledit coussin comprenant en outre des moyens de blocage permettant le positionnement stable et réversible de ladite aile dans chacune desdites positions. Dans la suite de ce descriptif, les termes de positionnement dans l'espace (longitudinal, latéral, relevé, abaissé,...) sont pris en référence au siège monté dans le véhicule. Le blocage de l'aile dans chacune des positions permet un accès/retrait aisé en io position abaissée et un maintien efficace en position relevée. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe qui est une représentation schématique partielle en coupe d'un siège selon l'invention, l'aile latérale étant en position relevée (a) et en position abaissée (b). En référence à la figure, on décrit à présent un siège de véhicule automobile comprenant un coussin d'assise 1 et une armature de réception dudit coussin, non représentée. Ledit coussin comprend une zone d'assise 2 et une aile latérale 3 mobile en rotation par rapport à ladite zone d'assise, selon un axe 4 sensiblement longitudinal, entre une position relevée (figure 1 a), assurant le maintien latéral du passager, et une position abaissée (figure 1 b), sensiblement coplanaire avec ladite zone d'assise, facilitant l'accès/le retrait du passager audit/dudit coussin. Ledit coussin comprend en outre des moyens de blocage 5 permettant le positionnement stable et réversible de l'aile 3 dans chacune des positions relevée et abaissée. Selon la réalisation représentée, l'aile 3 comprend une palette rigide 6, l'axe longitudinal 4 étant formé par une charnière prévue entre ladite palette et l'armature. Selon la réalisation représentée, les moyens de blocage comprennent un aimant 7 et deux plaques métalliques 8, 9, ledit aimant étant fixé à la palette 6 et lesdites plaques étant fixées à l'armature, ledit aimant coopérant avec l'une ou l'autre desdites plaques selon que l'aile 3 est en position relevée ou abaissée. Selon la réalisation représentée, les plaques 8, 9 sont formées par les branches d'une plaque pliée en V. En variante non représentée, l'aimant 7 est fixé à l'armature et les plaques 8, 9 à la palette 6. i0 Selon la réalisation représentée, le siège comprend un moyen de rappel 10 de l'aile 3 en position relevée lorsque le moyen de blocage 5 de ladite aile en position abaissée est débloqué. Ce moyen de rappel est formé par un pont de mousse souple prévu en regard de l'axe longitudinal 4, ladite mousse s'étendant en outre à la fois en regard de l'aile 3 et de la zone d'assise 2. La fonction de rappel est assurée par l'élasticité de la mousse. Selon une réalisation non représentée, le moyen de blocage 5 comprend un organe élastique présentant deux configurations stables correspondant respectivement aux deux positions de l'aile 3, le passage réversible de l'une à l'autre des configurations étant commandé manuellement par l'utilisateur. Selon une réalisation non représentée, le passage réversible d'une position à l'autre peut être commandé par des moyens moteurs. Selon une réalisation non représentée, le déblocage du moyen de blocage 5 depuis sa position abaissée est actionné par un moyen de commande asservi à la fermeture de la portière du véhicule. Selon une réalisation non représentée, le moyen de blocage 5 est agencé de sorte à être débloqué, depuis sa position abaissée, par appui manuel de l'aile 3 vers le bas
L'invention concerne un siège de véhicule automobile comprenant un coussin d'assise (1) et une armature de réception dudit coussin, ledit coussin comprenant une zone d'assise (2) et une aile latérale (3) mobile en rotation par rapport à ladite zone d'assise, selon un axe (4) sensiblement longitudinal, ladite aile étant mobile entre une position relevée, assurant le maintien latéral du passager, et une position abaissée, sensiblement coplanaire avec ladite zone d'assise, facilitant l'accès/le retrait du passager audit/dudit coussin, ledit coussin comprenant en outre des moyens de blocage (5) permettant le positionnement stable et réversible de ladite aile dans chacune desdites positions.
1) Siège de véhicule automobile comprenant un coussin d'assise (1) et une armature de réception dudit coussin, ledit coussin comprenant une zone d'assise (2) et une aile latérale (3) mobile en rotation par rapport à ladite zone d'assise, selon un axe (4) sensiblement longitudinal, ledit siège étant caractérisé en ce que ladite aile est mobile entre une position relevée, assurant le maintien latéral du passager, et une position abaissée, sensiblement coplanaire avec ladite zone d'assise, facilitant l'accès/le retrait io du passager audit/dudit coussin, ledit coussin comprenant en outre des moyens de blocage (5) permettant le positionnement stable et réversible de ladite aile dans chacune desdites positions. 2) Siège selon la 1, caractérisé en ce que l'aile (3) comprend une palette rigide (6), l'axe longitudinal (4) étant formé par une charnière prévue entre ladite palette et l'armature. 3) Siège selon la 2, caractérisé en ce que les moyens de blocage (5) comprennent un aimant (7) et deux plaques métalliques (8, 9), ledit aimant étant fixé à la palette (6) -respectivement l'armature - et lesdites plaques étant fixées à l'armature - respectivement ladite palette - ledit aimant coopérant avec l'une ou l'autre desdites plaques selon que l'aile (3) est en position relevée ou abaissée. 4) Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de rappel (10) de l'aile (3) en position relevée lorsque les moyens de blocage (5) de ladite aile en position abaissée est débloqué. 5) Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le moyen de rappel (10) est formé par un pont de mousse souple prévu en regard de l'axe longitudinal (4), ladite mousse s'étendant en outre à la fois en regard de l'aile (3) et de la zone d'assise (2). 6) Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de blocage (5) comprennent un organe élastique présentant deux configurations stables correspondant respectivement aux deux positions de l'aile (3), le passage réversible de l'une à l'autre des configurations étant commandé manuellement par l'utilisateur. 7) Siège selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que le passage réversible d'une position à l'autre est commandé par des io moyens moteurs. 8) Siège selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le déblocage du moyen de blocage (5) depuis sa position abaissée est actionné par un moyen de commande asservi à la fermeture de la portière du véhicule. 9) Siège selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le moyen de blocage (5) est agencé de sorte à être débloqué, depuis sa position abaissée, par appui manuel de l'aile (3) vers le bas.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/90,B60N 2/66
FR2887971
A1
ECHANGEUR DE CHALEUR A COMPACITE ET RESISTANCE A LA PRESSION AMELIOREES
20,070,105
TFR0418 L'invention a trait à un échangeur de chaleur, par exemple pour un circuit de climatisation de véhicule automobile. On sait qu'un échangeur de chaleur a pour fonction 10 d'assurer un échange thermique entre un premier fluide et un second fluide en circulation dans l'échangeur. Des échangeurs comprenant un corps allongé dans lequel sont ménagés des premiers et des deuxièmes canaux longitudinaux pour la circulation du premier fluide et des troisièmes canaux longitudinaux pour la circulation du second fluide sont également connus. En général, les canaux sont disposés selon une ou plusieurs rangées. Pour permettre un bon échange thermique entre les fluides, on dispose communément les rangées de premiers et deuxièmes canaux de part et d'autre de la ou les rangées de troisièmes canaux. Des échangeurs de ce type sont utilisés en particulier dans le cas de fluides circulant à haute pression. Les canaux étant ménagés dans un corps relativement massif, ils pré-sentent une bonne résistance à la pression. Pour permettre la répartition du premier fluide d'une arrivée de fluide vers les premiers canaux, on prévoit un collecteur dans lequel débouchent les premiers canaux à une extrémité. De même, un collecteur pour les deuxièmes canaux et un collecteur pour les troisièmes canaux sont générale-ment prévus. Le plus souvent, on prévoit également, à l'autre extrémité des canaux, un collecteur pour rassembler le premier fluide sortant des premiers canaux vers une sortie de premier fluide. Deux autres collecteurs sont en plus généralement prévus pour les deuxièmes et les troisièmes canaux. Pour exemple, JP 2002098486 décrit un échangeur comprenant six collecteurs. L'espace occupé par les collecteurs est un inconvénient. Le corps étant généralement allongé et de faible épaisseur, l'encombrement des collecteurs apparaît important en comparaison. L'encombrement des collecteurs définit enfin l'essentiel de l'encombrement de l'échangeur, pour cette même raison. L'encombrement de l'échangeur doit être mini- misé afin de permettre, faciliter et/ou optimiser son intégration dans la partie avant d'un véhicule automobile. Le nombre de collecteurs et leur dimension individuelle représente donc une contrainte importante. En outre, et plus particulièrement dans le cas de fluides circulant à haute pression, se posent des problèmes de résistance de l'échangeur à la pression. Notamment, la connexion du corps aux collecteurs constitue une diffi- cuité. On comprend que pour offrir une bonne résistance à la pression, il est intéressant de prévoir le volume intérieur des collecteurs aussi petit que possible. Enfin, l'échangeur doit pouvoir être fabriqué simplement 25 pour un coût minimum et offrir des performances de transfert thermique optimales. US 6 386 277 décrit un échangeur à quatre collecteurs seulement, mais dont l'encombrement n'est pas optimisé. La zone de connexion des canaux dans les collecteurs est encombrante, en particulier en comparaison de l'épaisseur du corps. Cette zone de connexion constitue une zone d'absence d'échange thermique réduisant les performances de l'échangeur. En outre, ce document décrit une réalisation des collecteurs en une seule pièce particulièrement complexe et délicate à fabriquer. L'invention a pour but de surmonter les inconvénients précités en proposant un échangeur de chaleur comprenant un corps allongé dans lequel sont ménagées au moins une rangée de premiers canaux longitudinaux et au moins une rangée de deuxièmes canaux longitudinaux, dans lesquels circule un premier fluide, les premiers canaux et les seconds canaux étant disposés de part et d'autre d'au moins une rangée de troisièmes canaux longitudinaux, dans lesquels circule un second fluide, pour permettre un échange thermique entre le premier fluide et le second fluide. L'invention prévoit que les premiers canaux et les deuxièmes canaux soient conformés au voisinage de l'une au moins de leurs extrémités de manière à être reçus dans une même ouverture prévue dans un premier collecteur tandis que les troisièmes canaux sont conformés au voisinage de l'une au moins de leurs extrémités de manière à être reçus dans une même ouverture prévue dans un second collecteur. Le nombre de collecteurs est ainsi diminué. En outre leur encombrement individuel est également réduit. Les canaux étant reçus par une même ouverture pour ce qui est du premier collecteur, la résistance de ce dernier à de fortes pressions est améliorée. On sait que la jonction entre les canaux et les collecteurs est souvent un point délicat du fait des pressions mises en jeu. En conséquence, la réduc- tion du nombre d'ouvertures permet une fabrication et un montage plus simples. Dans un premier type de réalisations, les premiers canaux et les deuxièmes canaux présentent chacun une longueur sensiblement supérieure à une longueur des troisièmes canaux en sorte que chaque extrémité des premiers canaux et des deuxièmes canaux dépasse de chaque extrémité des troisièmes canaux. De préférence, les premiers canaux et les deuxièmes canaux sont en outre conformés au voisinage de chaque extrémité de manière à délimiter conjointement un espace libre de matière apte à loger le second collecteur, chaque extrémité des troisièmes canaux débouchant au niveau dudit espace. Dans cette configuration, une compacité optimale de l'échangeur est obtenue. D'une part, le nombre de collecteurs est réduit. D'autre part, le second collecteur s'intégrant au niveau du corps de l'échangeur, il n'occupe pas de place aux extrémités du corps, où sont habituelle-ment disposés les premiers collecteurs. En conséquence, un encombrement plus homogène de l'échangeur selon sa longueur est obtenu. Enfin, un échange thermique entre le premier et le second fluide peut avoir lieu au niveau du second col- lecteur avec les deuxièmes canaux bordant l'espace libre de matière. Dans un premier mode de réalisation, les premiers canaux et les deuxièmes canaux présentent longitudinalement une portion en forme générale de demicercle, en sorte que ledit espace présente une allure généralement cylindrique de section sensiblement demi-circulaire. La forme cylindrique est particulièrement avantageuse dans le cas de hautes pressions du fait de l'équilibrage des efforts exercés par le fluide. Dans ce mode de réalisation, le second collecteur comprend avantageusement une portion de tube de section généralement circulaire de diamètre adapté pour être logé dans ledit espace, la portion de tube étant extérieurement en contact avec les premiers canaux et les deuxièmes canaux. D'une part, la réalisation du second collecteur sous forme de portion de tube est simple à mettre en oeuvre et peut coûteuse. D'autre part, le contact entre le tube et les canaux permet un échange thermique supplémentaire entre le premier et le second fluide. Dans un second mode de réalisation, le second collecteur comprend ledit espace. Dans cette configuration, la compa- cité de l'échangeur est encore améliorée puisque l'épaisseur du collecteur n'a plus à être logée dans l'espace intérieur. On économise ainsi de la matière première. Le nombre de pièces nécessaires à l'assemblage de l'échangeur est encore réduit. 2887971 5 Dans ce mode de réalisation, le second collecteur comprend alors en outre des bouchons de forme adaptée pour fermer ledit espace. De préférence, l'un au moins de ces bouchons présente une ouverture apte à être reliée à un élément de tubulure. L'élément de tubulure peut alors assurer l'arrivée ou la sortie du second fluide et être relié au reste d'un circuit de circulation de fluide. Selon un second type de réalisations, les premiers et deuxièmes canaux présentent chacun une longueur sensible- ment inférieure à une longueur des troisièmes canaux en sorte que chaque extrémité des troisièmes canaux dépasse de chaque extrémité des premiers et deuxièmes canaux. Selon un troisième mode de réalisation, le premier collec- teur présente une forme adaptée pour loger le second col-lecteur. Outre la réduction du nombre de collecteurs, l'encombrement global de ces collecteurs est également diminué. Un échange thermique supplémentaire peut avoir lieu puisque le second collecteur peut être entouré de premier fluide, améliorant les performances de l'échangeur. Dans ce mode de réalisation, le premier collecteur comprend avantageusement une portion de tube de section généralement circulaire de diamètre adapté pour loger le second collec- teur. Cette configuration offre l'avantage d'une bonne résistance à la pression grâce à la géométrie des collecteurs (section circulaire). En outre, elle permet une réalisation simple et peu coûteuse. De préférence, le second collecteur comprend une portion de tube de section généralement circulaire. Dans un autre mode de réalisation, le premier collecteur et le second collecteur sont réalisés en une pièce d'un seul tenant, ladite pièce se présentant de préférence sous la forme d'une pièce monobloc dans laquelle sont ménagés un premier évidement formant le premier collecteur et un second évidemment formant le second collecteur. Quel que soit le mode de réalisation, l'échangeur comprend avantageusement des moyens de butée entre l'un au moins des premier et second collecteurs et respectivement les premiers, deuxièmes et troisièmes canaux. Ces moyens de butée permettent un positionnement de ces éléments entre eux. Ils offrent éventuellement un maintien en position temporaire dans l'attente d'une opération de brasage ultérieure. Ils confèrent en outre une bonne tenue des éléments les uns par rapports aux autres. Ces moyens de butée comprennent de préférence au moins un canal de longueur sensiblement supérieure à la longueur des autres canaux reçus, ce canal venant en butée contre le fond du collecteur respectif, ce qui constitue un moyen simple et peu coûteux de réaliser ces moyens de butée. Les moyens de butée peuvent comprendre en plus ou en rem-placement une encoche ménagée extérieurement au voisinage de ladite au moins une extrémité des canaux et un ergot faisant saillie intérieurement de l'ouverture du collecteur, l'ergot pouvant être déplacé dans l'encoche jusqu'à atteindre une position de butée, ce qui constitue un autre moyen simple et bon marché pour réaliser ou compléter les moyens de butée. Dans le cas du second mode de réalisation, les moyens de butée comprennent une surface généralement plane ménagée en partie haute de l'un au moins des bouchons, la surface généralement plane venant en appui contre le premier col- lecteur. Dans tous les cas, il est avantageux que l'un au moins des collecteurs comprenne un élément de tubulure adapté pour être connecté au reste d'un circuit de circulation de fluide. Avantageusement, le corps allongé comprend une première partie et une deuxième partie généralement plates dans lesquelles sont ménagés respectivement les premiers canaux et les seconds canaux, les première et seconde parties s'appuyant de part et d'autre d'une troisième partie généralement plate dans laquelle sont ménagés les troisièmes canaux. Cette configuration du corps en plusieurs partie évite un usinage compliqué du corps qui autrement serait nécessaire. Dans une réalisation particulière, l'échangeur est réalisé sous la forme d'un échangeur de chaleur interne pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant fonctionnant à l'état supercritique. Dans ce cas, les premier et second fluides sont un même fluide circulant à haute pression. La configuration de l'échangeur selon l'invention offre dans ce cas des caractéristiques avantageuses de résistance à la pression, en particulier quand le fluide circulant dans les troisièmes canaux est à une pression supérieure à celle du fluide circulant dans les premiers et seconds canaux. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels: - la figure 1 est une vue partielle en perspective d'un échangeur de chaleur selon l'invention dans un premier mode de réalisation, - la figure 2 est une vue partielle en perspective éclatée 35 de l'échangeur de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe selon le plan III de l'échangeur de la figure 1 dans une première variante de réalisation, 2887971 8 - la figure 4 est une vue partielle analogue à la figure 3 dans une seconde variante de réalisation, - la figure 5 est une vue en perspective d'un premier collecteur pour l'échangeur des figures 1 et 2, notamment, - la figure 6 est une vue en perspective d'un deuxième tube pour l'échangeur des figures 1 et 2, notamment, - la figure 7 est une vue agrandie du détail VII de la figure 6, - la figure 8 est une vue en perspective d'un second col-15 lecteur pour l'échangeur des figures 1 et 2, notamment, - la figure 9 est une vue partielle en perspective d'un échangeur de chaleur selon l'invention dans un second mode de réalisation, - la figure 10 est une vue en perspective éclatée de l'échangeur de la figure 9, - la figure 11 est une vue en perspective d'un premier 25 bouchon pour l'échangeur des figures 9 et 10, vu de face, - la figure 12 est une vue analogue à la figure 11, le bouchon étant vu de derrière, - la figure 13 est une vue en perspective d'un second bouchon pour l'échangeur des figures 9 et 10, vu de derrière, - la figure 14 est une vue analogue à la figure 13, le 35 bouchon étant vu de devant, - la figure 15 est une vue partielle de face de l'échangeur de la figure 9, - la figure 16 est une vue en coupe transversale d'un échangeur de chaleur selon l'invention dans un troisième mode de réalisation, - la figure 17 est une vue en coupe selon la ligne XVIIXVII de l'échangeur de la figure 16, - la figure 18 est un schéma d'un circuit de climatisation intégrant un échangeur de chaleur selon l'invention, - la figure 19 est une vue partielle en coupe d'un échangeur de chaleur selon l'invention dans un quatrième mode de réalisation, et - la figure 20 est une représentation schématique en perspective d'une configuration avantageuse d'un tube pouvant être intégré dans certains au moins des modes de réalisation de l'invention. Les dessins annexés pourront non seulement servir à compléter l'invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. L'échangeur de chaleur 1 partiellement représenté sur la figure 1 comprend un corps allongé 3 dans lequel sont ménagés des canaux longitudinaux pour la circulation soit d'un premier fluide, soit d'un second fluide, les premier et second fluides pouvant échanger entre eux de la chaleur. Seule une partie du corps 3 est représentée sur la figure 1, l'autre partie pouvant être déduite par symétrie. Les canaux traversent le corps 3 et débouchent à leurs extrémi- tés dans des collecteurs. En particulier, Les canaux dans lesquels circule le premier fluide débouchent à leurs extrémités dans des premiers collecteurs 5 (un seul est représenté sur la figure 1), tandis que les canaux dans lesquels circule le second fluide débouchent dans des seconds collecteurs 7 (un seul est représenté sur la figure 1). Les collecteurs 5 et 7 peuvent être respectivement reliés au reste de circuits de circulation de premier et second fluides. Comme le montre mieux la figure 2, le corps 3 peut être constitué de trois parties allongées, chacune comprenant au moins une rangée de canaux longitudinaux. Une partie allongée comprenant une ou plusieurs rangées de canaux sera appelée "tube" dans la suite de cette description. Le corps 3 comprend ainsi un premier tube 9 sous la forme d'une pièce généralement rectangulaire, allongée, plate et monobloc. Une rangée de premiers canaux longitudinaux 11 est ménagée dans le tube 9 permettant une circulation de fluide longitudinale. Le tube 9 pourrait comprendre plusieurs rangées de canaux 11. Le corps 3 comprend en outre un second tube 13 analogue au tube 9 et comprenant une rangée de seconds canaux longitudinaux 15. Le corps 3 comprend enfin un troisième tube 17 sous la forme d'une pièce généralement rectangulaire, plate et monobloc, dans laquelle sont ménagés des troisièmes canaux longitudinaux 19. Le tube 17 est intercalé entre les tubes 9 et 13, en sorte que les canaux 11 et les canaux 15 sont disposés respectivement de part et d'autre des canaux 19. En particulier, chaque tube 9, 15 et 17 comprend deux grandes faces sensiblement planes. Chaque grande face du tube 17 est en contact avec une partie d'une des grandes faces de chacun des tubes 9 et 13 respectivement. Le tube 17 est plus court que les tubes 9 et 13 en sorte que les extrémités de ces derniers dépassent du tube 17. Chaque extrémité du tube 17 est reçue dans un collecteur 7 au travers d'une ouverture 21 (visible sur la figure 8) dont le contour est adapté au contour du tube 17. Les canaux 19 assurent ainsi une circulation du second fluide d'un collecteur 7 à l'autre collecteur 7 (un seul collecteur 7 est représenté sur la figure 2). Chaque extrémité des tubes 9 et 13 est reçue dans un col-lecteur 5 au travers d'une même ouverture 23 (visible sur la figure 5) dont le contour est adapté au contour de la réunion des contours de l'une des extrémités de chacun des tubes 9 et 13. Les tubes 9 et 13 assurent ainsi chacun une circulation du premier fluide d'un collecteur 5 à l'autre collecteur 5. Chaque tube 9 et 13 présente sur la totalité de sa largeur une déformation, respectivement 25 et 27, sur une partie de sa longueur sous la forme d'une courbure des tubes 9 et 13 conservant la section de ces tubes constante. Le corps 3 assemblé, les déformations 25 et 27 sont disposées en vis-à-vis en sorte qu'elles délimitent conjointement un espace intérieur libre 29, visible sur la figure 3 notamment. En particulier, les déformations 25 et 27 sont dans le mode de réalisation de la figure 2 d'allure demi-cylindrique de section demi-circulaire en sorte que l'espace 29 présente une allure générale de cylindre de section circulaire. Le collecteur 7 comprend une partie collectrice 31 dans laquelle est ménagée l'ouverture 21, sous la forme d'une portion de tube cylindrique droit de section sensiblement circulaire. Le collecteur 7 comprend en outre une tubulure de connexion 33, sous la forme d'une portion de tube cylindrique de section circulaire, reliée à la partie 31 par une portion intermédiaire 35 sous forme d'une portion de tube coudée de section également circulaire. La tubulure 33 peut être connectée en communication de fluide avec le reste d'un circuit de circulation de second fluide. Le collecteur 7 peut en particulier être réalisé à partir d'un tube cylindrique droit de section circulaire courbé de manière à former la portion 5 et à délimiter la tubulure 33 et la partie 31. Enfin, le collecteur 7 comprend un bouchon 37 fermant de manière étanche l'extrémité de la partie 31 opposée à la partie 35. Tout autre moyen permettant de fermer cette extrémité peut être également utilisé. La forme des déformations 25 et 27 est adaptée de manière à permettre le logement de la partie 31 dans l'espace 29. En particulier, la surface extérieure de la partie 31 est en contact avec la surface des déformations 25 et 27, permet-tant ainsi un échange de chaleur supplémentaire entre le second fluide circulant dans la partie 31 et le premier fluide circulant dans cette portion des canaux 11 et 15. Le collecteur 5 est réalisé de manière analogue au collecteur 7 et comprend ainsi une partie collectrice 39 reliée à une tubulure de connexion 41 par une portion intermédiaire 43 coudée. Les parties de l'espace 29 laissées libres après l'insertion de la partie 31 et indiquées sur la figure 3 par les cercles A, B et C représentent des espaces dans lesquels l'échange thermique entre les premier et second fluides est faible du fait de l'absence de contact entre les tubes 9 et 13 et la partie 31. Ces espaces A, B et C peuvent être minimisés afin d'obtenir de meilleures performances d'échange de chaleur. En particulier, dans la variante de réalisation illustrée sur la figure 4, la courbure 45 entre les déformations 25 et 27 et le reste des tubes 9 et 13 respectivement est telle que l'espace A est réduit au maximum. La forme de la courbure 45 est dépendante des propriétés mécaniques du matériau utilisé ainsi que d'éléments géométriques tels que l'épaisseur du tube 9 (13 respectivement) et/ou sa rigidi- té. Dans ce mode de réalisation, la partie 31 est entourée par les tubes 9 et 13. Une compensation au moins partielle des efforts de pression s'appliquant intérieurement contre la partie 31 par les effort de pression s'appliquant intérieu- rement contre les tubes 9 et 13 survient. Ceci conduit à une meilleure résistance à la pression de l'échangeur 1. Le cas échéant cette compensation de pression peut être prise en compte dans le dimensionnement des tubes 9 et 13 et de la partie 31 et conduire notamment à une diminution des épaisseurs de ces pièces. Il s'ensuit une diminution de masse de l'échangeur, d'encombrement et de coût de matière première. On sait que dans le cas d'un fluide circulant à haute pression (par exemple dans le tube 17), la compensa- tion, même partielle, des efforts de pression présente un caractère particulièrement avantageux. On comprendra aisément que dans cette configuration 5 l'encombrement de l'échangeur 1 est réduit par rapport aux configurations classiques de l'art antérieur. L'arrêt en translation du collecteur 5 et/ou son positionnement par rapport aux extrémités des tubes 9 et 13 doit être assuré. Ceci participe en particulier à un maintien provisoire en position des éléments entre eux, par exemple dans l'attente d'une opération de brasage. L'opération de brasage a pour objet la fixation définitive des éléments entre eux. Selon une première solution illustrée sur la figure 4, la partie 39 vient s'appuyer sur la courbure 45 joignant les déformations 25 et 27 aux extrémités des tubes 9 et 13 respectivement. Selon une seconde solution illustrée sur les figures 5 à 7, des tenons 47 sont prévus en vis-à-vis faisant saillie vers l'intérieur de l'ouverture 23. La forme des tenons 47 est conforme à la section de deux rainures 49 borgnes ménagées extérieurement sur chacun des tubes 9 et 13, au voisinage de l'extrémité. Les tenons 47 sont ainsi adaptés pour glisser à l'intérieur des rainures 49 jusqu'à atteindre une position finale dans laquelle les tenons 47 sont en appui sur le fond des rainures 49. Dans l'exemple des figures 5 à 7, les tenons 47 sont de section trapézoïdale conformément à la section des rainures 49. Toute autre forme de tenon 47 et de rainure 49 permettant une coopération de forme entre les tenons 47 et les rainures 49 peut être utilisée. Comme le montre la figure 7, dans ce mode réalisation, la section des canaux 15 est d'allure ovale. Plus précisément, la section d'un canal 12 présente ici deux segments parallèles entre eux reliés par des demicercles. Des sections de forme différente peuvent être utilisées, par exemple rondes, rectangulaires ou carrées. La section des canaux 15 est avantageusement prévue identique à celle des canaux 11 pour obtenir une symétrie dans l'échange de chaleur entre les tubes 9 et 17 d'une part et les tubes 17 et 13 d'autre part. On obtient en outre des tubes 9 et 13 identiques, en sorte qu'un seul modèle de pièce est à fabriquer. Ceci permet de réduire les coûts de fabrication. La section des canaux 19 n'est pas nécessairement identique à celle des canaux 11 et 15. Les figures 9 et 10 illustrent un second mode de réalisation de l'échangeur 1, dans lequel l'espace 29 forme en partie le second collecteur 7. Dans cette configuration, les efforts de pression de fluide s'appliquant contre les tubes 9 et 13 au niveau des déformations 25 et 27 intérieurement (canaux 11 et 15) et extérieurement (espace 29) ont tendance à se compenser, du moins en partie. Ceci entraîne les mêmes avantages que ceux décrits plus haut dans le mode de réalisation des figures 2 à 4. L'élimination de la partie 31 concourt à une plus grande compacité encore de l'échangeur 1. L'espace 29 est fermé de part et d'autre du corps 3 par un premier bouchon 51 et par un second bouchon 53, représentés 25 en détail sur les figures 11 à 14. Le premier bouchon 51 présente une partie supérieure 55 dont le contour intérieur est conformé pour loger un bord latéral de chacun des tubes 9 et 13, au-dessus des déforma- tions 25 et 27. La partie 55 se prolonge par une partie inférieure 57 dont le contour est conformé pour loger un bord latéral de chacun des tubes 9 et 13 au niveau des déformations 25 et 27 et en dessous de celles-ci. Le bou- chon 51 est traversé dans la partie 57 par un orifice 59. Le bouchon 51 positionné à un coin supérieur des tubes 9 et 13, l'orifice 59 débouche dans l'espace 29. L'orifice 59 est bordé par un centrage court 61 annulaire apte à rece- voir une tubulure de jonction 63 visible sur la figure 10. Ici, le centrage 61 est réalisé sous la forme d'une portion de cylindre de section circulaire. La tubulure de jonction 63 comprend une première partie de jonction 65 reliée en communication fluidique avec l'orifice 59 par l'intermédiaire du centrage 61. Ici la partie 65 est réali- sée sous la forme d'une portion de tube cylindrique droit de section circulaire. La tubulure 63 comprend en outre une seconde partie de jonction 67 pouvant être connectée en communication fluidique avec le reste d'un circuit de circulation de second fluide. Les parties 65 et 67 sont optionnellement reliées par une partie intermédiaire 69, qui est coudée dans ce mode de réalisation. Il s'entend que la configuration de la tubulure 63 est fonction des contraintes d'agencement de l'échangeur dans le véhicule automobile et/ou dans le reste de circuits de circulation de fluides. Le bouchon 53 illustré sur les figures 13 et 14 est analogue au bouchon 51. Le bouchon 53 présente une partie supérieure 71 analogue à la partie 55 et une partie inférieure 73 analogue à la partie 57. Le bouchon 53 est dépourvu d'orifice 59. Chaque bouchon 51 et 53 présente une partie 55 et 71 se terminant supérieurement par une surface plane 75. Les bouchons montés sur le corps 3 en des coins supérieurs, les surfaces 75 font fonction de surface d'appui. Le collecteur 5 est s'appui sur les surfaces 75 comme cela est montré sur la figure 15, en sorte qu'il est à la fois arrêté en translation et positionné. Un troisième mode de réalisation de l'échangeur 1 est illustré sur les figures 16 et 17. Le tube 17 est plus long que les tubes 9 et 13 en sorte que celui-ci dépasse de leurs extrémités. Les tubes 9 et 13 sont reçus dans un premier collecteur 77. Le collecteur 77 loge un second collecteur 79 dans lequel débouche le tube 17. Le collec- teur 77 est réalisé généralement cylindrique sous la forme d'une portion droite de tube de section circulaire, tandis que le collecteur 79 est réalisé sous la forme d'une por- tion droite de tube de section circulaire de diamètre inférieur. Des collecteurs 77 et 79 de forme différente peuvent être employés, par exemple parallélipipédique, pourvu que le collecteur 77 puisse être logé à l'intérieur du collecteur 79. Une section circulaire est particulière-ment adaptée aux cas de fluides circulant à haute pression. À ce sujet, on note, comme dans les modes de réalisation précédents, que les efforts de pression s'appliquant intérieurement au collecteur 79 sont, en partie au moins, compensés par les efforts depression dus au fluide contenu dans le collecteur 77. Le collecteur 79, qui est de plus petite section, sera de ce fait avantageusement consacré à un fluide à plus haute pression que le fluide du collecteur 77. Dans ce mode de réalisation, les tubes 9 et 13 sont plats, allongés et en forme de parallélogramme, c'est-à-dire que leurs bords inférieurs et supérieurs ne sont pas perpendiculaires aux bords latéraux. Tous les canaux 15, et respec- tivel9, sont de longueur identique mais aboutissent à des hauteurs différentes dans les collecteurs. Ainsi un coin de l'extrémité des tubes 9 et 13 et d'autre part 17 vient en butée contre l'intérieur des collecteurs 77 et d'autre part 79. L'arrêt en translation évoqué plus haut est ainsi réalisé. D'autres formes des tubes 9, 13 et 17 sont envisageables. Une symétrie entre les extrémités inférieures et supérieures de ces tubes est avantageuse: il est alors possible d'obtenir ces tubes par découpe de bandes extrudées avec des pertes de matière minimisées. Les collecteurs 77 et 79 sont fermés par un bouchon commun 81 d'un côté et par une boîte de connexion 83 de l'autre. La boîte de connexion 83 est apte à être reliée au reste de circuits de circulation de premier et de second fluides. Par sa forme massive, l'échangeur 1 est, dans tous les modes de réalisation précédemment décrit, apte à résister à de hautes pressions. L'échangeur 1 est par conséquent particulièrement adapté à être intégré à un circuit de climatisation fonctionnant avec un fluide réfrigérant selon un cycle supercritique. Un tel circuit fonctionne avec un fluide réfrigérant naturel, comme par exemple le dioxyde de carbone, présent dans une unique phase, à savoir une phase gazeuse. Les conditions opératoires sont telles que le circuit dépasse généralement la température critique du dioxyde de carbone (31,1 C) dans la plupart des cas. La figure 18 illustre un tel circuit de climatisation, en particulier pour un véhicule automobile, dans lequel peut être intégré l'échangeur de chaleur 1 des figures précédentes. Le circuit de la figure 18 comprend pour l'essentiel un compresseur 85. Un fluide réfrigérant, par exemple du dioxyde de carbone CO2, envoyé par le compresseur 85 tra- verse ensuite un refroidisseur de gaz 87, duquel il ressort dans un état de haute pression et de haute température. À la sortie du refroidisseur 87, le fluide traverse l'échangeur 1 en empruntant les canaux 19 puis est détendu dans un détendeur 89. Le fluide ainsi détendu est ensuite acheminé vers un évaporateur 91 puis vers un accumulateur 93, avant de rejoindre l'échangeur 1 dans un état de basse pression et de basse température, qu'il traverse en empruntant les canaux 11 et 15. Dans cette configuration, l'échangeur 1 est traversé par un même fluide dans des états différents. Il est alors généralement désigné par le terme d'échangeur interne. À la sortie de l'échangeur 1 le fluide gagne à nouveau le compresseur 85 et ainsi de suite. Dans des conditions opératoires supercritiques, la valeur de la haute pression du fluide réfrigérant influence les performances du refroidissement, et cette valeur peut être très élevée, ce qui impose des composants et un assemblage de ces composants capables de résister à cette pression. La pression du fluide peut atteindre de valeurs de l'ordre de 130 bars (haute pression). La figure 19 illustre partiellement un autre échangeur de chaleur selon l'invention dans un autre mode de réalisation. Ici, les tubes 9 et 13 sont réalisés droits. Le tube 17 est réalisé plus long en sorte que ses extrémités dépassent des extrémités des tubes 9 et 13. Les tubes 9, 13 et 17 sont reçus dans un collecteur général 95 réalisé sous la forme d'une pièce monobloc. Dans le collecteur 95 sont ménagés un premier évidement 97 et un second évidement 99, distincts. Le collecteur 95 présente une ouverture 101 conformée pour permettre le passage des tubes 9, 13 et 17. En outre, une ouverture supplémentaire 103 est prévue entre les évidements 97 et 99. L'ouverture 103 est conformée pour assurer le passage du tube 17. Les tubes 9 et 13 débouchent dans l'évidement 97, qui forme ainsi un premier collecteur 5. Le tube 17 pénètre dans le collecteur 95 par l'ouverture 101, traverse l'évidement 97, puis débouche dans l'évidement 99 par l'intermédiaire de l'ouverture 105. L'évidement 99 forme ainsi un second collecteur 7. L'évidement 99 se présente ici sous la forme d'un trou cylindrique de section circulaire. Cette forme lui confère une bonne résistance à la pression comme exposé plus haut. Une partie de l'évidement 97, en particulier au voisinage de l'ouverture 105, est réalisée de manière à épouser une partie du pourtour de l'évidement 99. Sur cette partie, les efforts dus à une haute pression dans l'évidement 99 pourront avantageusement être compensés, au moins en partie, par les efforts engendrés par une basse pression présente dans l'évidement 97. Le collecteur 95 peut être réalisé sous la forme d'une pièce moulée dans laquelle les évidements 97 et 99 sont usinés. Des moyens de connexion (non représentés) au reste de circuits de circulation de fluide sont prévus. Ces moyens de connexion peuvent comprendre des ouvertures circulaires ménagées aux extrémités du collecteur 95 et conformées de manière à recevoir des tubulures de connexion. La figure 20 illustre partiellement une configuration d'un tube 105 pouvant être utilisé en tant que tube 17 notam- ment. Le tube 105 est semblable au tube 17 décrit plus. L'extrémité du tube 105 présente cependant un épaulement 107 réalisé sous la forme d'une diminution de section. L'épaulement 107 borde une section terminale 109 dans laquelle se trouvent des canaux de circulation de fluide, par exemple les canaux 19. Ici, le tube 105 est de section rectangulaire. Il en est de même pour la section 109. D'autres configurations sont cependant envisageables, dans lesquelles la section de la section 109 et la section du tube 105 peuvent être de formes identiques (section ovale/section ovale) ou différentes (section ovale/section rectangulaire). L'extrémité du tube 105 ainsi configurée pourra être reçue dans un collecteur (non représenté) présentant une ouverture conformée de manière adaptée à la section 109, l'épaulement 107 venant en butée contre ledit collecteur. Cette configuration du tube 105 peut être adaptée pour une mise en oeuvre dans l'échangeur des figures 16 et 17 ou encore des figures 2 et 3, notamment. L'invention ne se limite pas aux modes de réalisation décrits ci-avant, seulement à titre d'exemples, mais elle englobe toutes les variantes que pourra envisager l'homme de l'art dans le cadre des revendications ciaprès
Echangeur de chaleur (1), par exemple pour automobile, comprenant un corps allongé (3) dans lequel sont ménagées des premiers canaux longitudinaux (11) et des deuxièmes canaux longitudinaux (15), dans lesquels circule un premier fluide, et qui sont disposés de part et d'autre de troisièmes canaux longitudinaux (19), dans lesquels circule un second fluide. Les premiers et deuxièmes canaux sont conformés au voisinage de l'une au moins de leurs extrémités de manière à être reçus dans une même ouverture prévue dans un premier collecteur (5) tandis que les troisièmes canaux sont conformés au voisinage de l'une au moins de leurs extrémités de manière à être reçus dans une même ouverture prévue dans un second collecteur (7).
Revendications 1. Échangeur de chaleur (1) comprenant un corps allongé (3) dans lequel sont ménagées au moins une rangée de premiers canaux longitudinaux (11) et au moins une rangée de deuxièmes canaux longitudinaux (15), dans lesquels circule un premier fluide, les premiers canaux (11) et les seconds canaux (15) étant disposés de part et d'autre d'au moins une rangée de troisièmes canaux longitudinaux (19), dans lesquels circule un second fluide, pour permettre un échange thermique entre le premier fluide et le second fluide, caractérisé en ce que les premiers canaux et les deuxièmes canaux sont conformés au voisinage de l'une au moins de leurs extrémités de manière à être reçus dans une même ouverture (23) prévue dans un premier collecteur (5, 77) tandis que les troisièmes canaux sont conformés au voisinage de l'une au moins de leurs extrémités de manière à être reçus dans une même ouverture (20) prévue dans un second collecteur (7, 79). 2. Échangeur selon la 1, caractérisé en ce que les premiers canaux (11) et les deuxièmes (15) canaux présentent chacun une longueur sensiblement supérieure à une longueur des troisièmes canaux (19) en sorte que chaque extrémité des premiers canaux et des deuxièmes canaux dépasse de chaque extrémité des troisièmes canaux. 3. Échangeur selon la 2, caractérisé en ce que les premiers canaux (11) et les deuxièmes canaux (15) sont en outre conformés au voisinage de chaque extrémité de manière à délimiter conjointement un espace libre de matière (29) apte à loger le second collecteur (7), chaque extrémité des troisièmes canaux (19) débouchant au niveau dudit espace. 4. Échangeur selon la 3, caractérisé en ce que les premiers canaux (11) et les deuxièmes canaux (15) présentent longitudinalement une portion en forme générale de demi-cercle, en sorte que ledit espace (29) présente une allure généralement cylindrique de section sensiblement demicirculaire. 5. Échangeur selon la 4, caractérisé en ce que le second collecteur (7) comprend une portion de tube (31) de section généralement circulaire de diamètre adapté pour être logé dans ledit espace (29), la portion de tube étant extérieurement en contact avec les premiers canaux (11) et les deuxièmes canaux (15). 6. Échangeur selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que le second collecteur (7) comprend ledit espace (29). 7. Échangeur selon la 6, caractérisé en ce que le second collecteur (7) comprend en outre des bouchons (51, 53) de forme adaptée pour fermer ledit espace (29). 8. Échangeur selon la 7, caractérisé en ce 20 que l'un au moins des bouchons (51) présente une ouverture (59) apte à être reliée à un élément de tubulure (65). 9. Échangeur selon la 1, caractérisé en ce que les premiers canaux (11) et deuxièmes canaux (15) présentent chacun une longueur sensiblement inférieure à une longueur des troisièmes canaux (19) en sorte que chaque extrémité des troisièmes canaux dépasse de chaque extrémité des premiers et deuxièmes canaux. 10. Échangeur selon la 9, caractérisé en ce que le premier collecteur (77) présente une forme adaptée pour loger le second collecteur (79). 11. Échangeur selon la 10, caractérisé en ce que le premier collecteur (77) comprend une portion de tube de section généralement circulaire de diamètre adapté pour loger le second collecteur (79). 12. Échangeur selon la il, caractérisé en ce que le second collecteur (79) comprend une portion de tube de section généralement circulaire. 13. Échangeur selon la 9, caractérisé en ce que le premier collecteur (5) et le second collecteur (7) sont réalisés en une pièce (95) d'un seul tenant. 14. Échangeur selon la 13, caractérisé en ce que ladite pièce (95) se présente sous la forme d'une pièce monobloc dans laquelle sont ménagés un premier évidement (97) formant le premier collecteur (5) et un second évidemment (99) formant le second collecteur (7). 15. Échangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de butée entre l'un au moins des premier (5, 77) et second collecteurs (7, 79) et respectivement les premiers (11), deuxièmes (15) et troisièmes (19) canaux. 16. Échangeur selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de butée comprennent au moins un canal de longueur sensiblement supérieure à la longueur des autres canaux reçus, ce canal venant en butée contre le fond du collecteur respectif. 17. Échangeur selon l'une des 15 et 16, caractérisé en ce que les moyens de butée comprennent une encoche (49) ménagée extérieurement au voisinage de ladite au moins une extrémité des canaux et un ergot (47) faisant saillie intérieurement de l'ouverture (23) du collecteur, l'ergot pouvant être déplacé dans l'encoche jusqu'à atteindre une position de butée. 18. Échangeur selon l'une des 15 à 17 rattachée à l'une des 7 et 8, caractérisé en ce que les moyens de butée comprennent une surface (75) généralement plane ménagée en partie haute de l'un au moins des bouchons (51, 53) la surface généralement plane venant en appui contre le premier collecteur (5). 19. Échangeur selon la 15, caractérisé en ce que les moyens de butée comprennent un épaulement (107) ménagé au voisinage de l'extrémité desdits canaux (19) venant en appui contre ledit collecteur. 20. Échangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'un au moins des collecteurs (5, 7, 77, 79) comprend un élément de tubulure (33, 41, 67) apte à être connecté au reste d'un circuit de circulation de fluide. 21. Échangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le corps allongé (3) comprend une première partie (9) et une deuxième partie (13) générale-ment plates dans lesquelles sont ménagés respectivement les premiers canaux (11) et les seconds canaux (15), les pre- mière (9) et seconde (13) parties s'appuyant de part et d'autre d'une troisième partie (17) généralement plate dans laquelle sont ménagés les troisièmes canaux (19). 22. Échangeur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est réalisé sous la forme d'un échangeur de chaleur interne pour un circuit de climatisation parcouru par un fluide réfrigérant fonctionnant à l'état supercritique.
F,B
F28,B60,F25
F28D,B60H,F25B,F28F
F28D 9,B60H 1,F25B 9,F28F 3,F28F 9
F28D 9/00,B60H 1/32,F25B 9/00,F28F 3/12,F28F 9/18
FR2902126
A1
BRACON D'ETAI POUR BANCHE OU ANALOGUE ET BANCHE MUNIE D'UN TEL BRACON
20,071,214
La présente invention concerne le domaine de l'industrie du bâtiment et des travaux publics, en particulier le domaine de la fabrication de matériels de chantiers et notamment des banches pour la réalisation de murs ou de voiles, et a pour objet un bracon d'étai pour banche ou analogue, ainsi qu'une banche pourvue d'un tel bracon. Actuellement, le coffrage de murs et de voiles est généralement effectué au moyen de banches de coffrage. De telles banches s'étendent généralement sur au moins une hauteur d'étage, mais peuvent également être superposées pour la réalisation de murs ou de voiles de hauteur plus importante. Ces banches connues sont pourvues, pour leur maintien en position verticale ou sensiblement verticale, pendant les opérations de préparation d'un coffrage et pendant la durée de service d'un coffrage, d'étais maintenant cesdites banches à leur partie supérieure et s'étendant obliquement par rapport à ces dernières. Ces étais sont retenus à leur partie inférieure par coopération avec l'extrémité de bracons, qui sont solidarisés à leur autre extrémité avec les moyens de raidissage de la peau coffrante des banches. Cette coopération est réalisée par un ensemble broche-goupille. Or ce type de coopération présente l'inconvénient d'être assez complexe à mettre enoeuvre et donc de nécessiter un certain temps de montage. En outre, il existe un risque, fréquent, de perdre la broche. La présente invention a pour but de pallier ces inconvénients et de réaliser un bracon d'étai pour banche dont la fixation et le verrouillage sur la partie inférieure de la banche sont faciles à réaliser et ne nécessitent pas de moyen de fixation perdable. En outre, un tel bracon devra pouvoir être aisément disposé et maintenu dans une position de non utilisation. A cet effet, l'invention a pour objet un bracon d'étai pour banche ou analogue, fixé à une première extrémité près du bord inférieur de la banche et relié à articulation à son autre extrémité avec le pied d'un étai télescopique, dont la tête est reliée à la banche près du bord supérieur de cette dernière, caractérisé en ce que la fixation de la première extrémité sur la banche, près du bord inférieur de cette dernière, est effectuée par -2-l'intermédiaire d'un moyen d'articulation débrochable et embrochable dans une seule position prédéterminée. L'invention a également pour objet une banche pour la réalisation de murs ou de voiles, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un tel bracon d'étai. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels : la figure 1 est une vue en perspective du moyen d'articulation débrochable et embrochable d'un bracon selon l'invention ; les figures 2A et 2B sont des vues en élévation latérale du bracon d'étai selon l'invention, représenté respectivement en position embrochée et en position débrochée du moyen d'articulation de la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective d'un bracon d'étai selon l'invention en position de non utilisation ; la figure 4 est une vue en élévation latérale du bracon de la figure 3 en position d'utilisation ; les figures 5 et 6 sont des vues partielles, respectivement en 20 coupe et en élévation frontale du bracon selon l'invention, en position de non utilisation et monté sur une banche en service ; la figure 7 est une vue analogue à celle de la figure 5 du bracon, en position de non utilisation et monté sur une banche en position de colisage, et 25 la figure 8 est une vue agrandie d'un détail de la figure 3. Les figures des dessins annexés représentent un bracon 1 d'étai selon l'invention, pour banche ou analogue, qui est fixé à une première extrémité 2 près du bord inférieur d'une banche 3 et relié à articulation à son autre extrémité 4 avec le pied 5 d'un étai télescopique 6, dont la tête 7 est 30 reliée à la banche 3 près du bord supérieur de cette dernière. Conformément à l'invention, la fixation de la première extrémité 2 sur la banche 3, près du bord inférieur de cette dernière, est effectuée par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation 8 débrochable et embrochable dans une seule position prédéterminée. 35 De préférence, et comme représenté sur les figures 1 à 3 et 7 des dessins annexés, le moyen d'articulation 8 peut se présenter sous la forme d'un palier ouvert 9 de section intérieure circulaire solidarisé avec des -3- traverses d'infrastructure 11 de la banche 3 et constitué par deux joues 12 et 12' parallèles écartées d'une distance légèrement supérieure à la largeur de l'extrémité 2 correspondante du bracon 1, coopérant avec un axe fixe 13 au niveau de la première extrémité 2 du bracon 1 et de section plane rectangulaire ou carrée, dont la plus petite dimension correspond à la section de l'ouverture 10 du palier 9 et dont la diagonale correspond au diamètre de la section intérieure du palier 9. Ainsi, le moyen d'articulation 8, permettant de solidariser le bracon 1 avec la banche 3, est imperdable. En effet, seuls interviennent le palier ouvert 9 et l'axe fixe 13 situé sur le bracon 1. En outre, la forme particulière du palier ouvert 9 et celle de l'axe fixe 13 ont pour effet que l'axe fixe 13 ne peut être introduit dans le palier ouvert 9 que selon sa plus petite dimension, c'est-à-dire uniquement lorsque le bracon 1 présente une orientation telle par rapport à l'ouverture 10 du palier 9, que le côté de plus petite dimension de l'axe fixe 13 est orienté dans l'axe de cette ouverture 10. Une telle position est représentée à la figure 2B. En général, la fixation du bracon 1 sur la partie inférieure de la banche 3 est réalisée alors que la tête 7 de l'étai télescopique 6 est reliée à la banche 3, près du bord supérieur de cette dernière. Une fois l'axe fixe 13 inséré dans le palier ouvert 9, il suffit de faire pivoter le bracon 1 de quelques degrés pour que ce dernier soit verrouillé à la banche 3. Cette rotation est réalisée par l'opérateur lorsqu'il lâche l'étai télescopique 6. Le retrait de l'axe fixe 13 du palier ouvert 9 se fait également par la rotation du bracon 1 par rapport à l'ouverture 10 du palier 9, de telle sorte que le côté de plus petite dimension de l'axe fixe 13 soit à nouveau orienté dans l'axe de cette ouverture 10. Cette opération peut être réalisée très aisément par un opérateur. Afin de permettre une rotation de l'axe fixe 13 dans le palier 30 ouvert 9, et selon une caractéristique de l'invention, l'axe fixe 13 peut présenter des arêtes arrondies. Selon une autre caractéristique de l'invention et comme le montre les figures 1 et 5 des dessins annexés, la traverse d'infrastructure 11 de la banche 3 servant de fixation à la partie supérieure des joues 12 et 12' 35 constituant le palier ouvert 9 formant le moyen d'articulation 8 est avantageusement pourvue, près du côté extérieur de l'une des joues 12 et 12' dudit palier ouvert 9, d'un crochet 14 décalé destiné à coopérer avec une -4- ouverture 15 réalisée au niveau de l'extrémité 4 du bracon 1 reliée à l'étai télescopique 6 pour le maintien de l'étai télescopique 6 et du bracon 1 dans une position de non utilisation, contre la banche 3. Un tel crochet permet de maintenir l'ensemble constitué par le bracon 1 et l'étai télescopique 6 en position repliée de non utilisation, contre la banche3, en position de service de cette dernière. La libération de l'ensemble peut être réalisée par un mouvement de levée, qui permet de retirer le crochet 14 de l'ouverture 15. Ensuite, l'opérateur peut manipuler le bracon 1 de manière à embrocher ou insérer l'axe 13 dans le palier 9 ouvert. La mise en position de non utilisation de l'ensemble constitué par le bracon 1 et l'étai télescopique 6 est réalisée par la même manipulation que pour la libération. De préférence, et comme représenté dans les figures 3 à 7 des dessins annexés, l'extrémité 4 du bracon 1 et le pied 5 de l'étai télescopique 6 peuvent être reliés entre eux par l'intermédiaire d'un sabot 16 autorisant le rabattement du bracon 1 contre l'étai télescopique 6, ce sabot présentant une extrémité libre incurvée 16' destinée à coopérer, en position de colisage ou de stockage de la banche 3, avec un logement de forme correspondante ménagé dans les joues 12 et 12' constituant le palier ouvert 9 formant le moyen d'articulation 8. Ainsi, lors du colisage ou du stockage de la banche 3, il suffit, après repliement de l'ensemble bracon 1 et étai 6, de placer l'extrémité libre incurvée 16' du sabot 16 dans le logement ménagé dans les joues 12 et 12', pour assurer le maintien dudit ensemble par gravité, la banche 3 étant en position horizontale. Ce maintien est garanti, en outre, par la superposition de plusieurs banches 3, la face coffrante de la banche du dessus assurant le blocage en position du sabot 16 de la banche 3 inférieure. De manière à faciliter la mise en place du bracon 1 et de l'étai télescopique 6 dans leur position de non utilisation, le bracon 1 peut être muni, au niveau de sa première extrémité 2, d'un dispositif 17 d'attache amovible à l'étai télescopique 6. Ce dispositif 17 d'attache amovible permet de maintenir le bracon 1 replié contre l'étai télescopique 6, ce qui facilite leur manipulation. Il permet aussi, lorsque l'opérateur dispose l'ouverture 15 du bracon 1 sur le crochet 14, de fixer, en position de non utilisation, le bracon 1 et, par son intermédiaire, l'étai télescopique 6 attaché à ce dernier par le dispositif 17 d'attache amovible, sur la banche 3 en position de service, par exemple lorsque l'étai télescopique 6 n'est pas nécessaire ou ne peut être utilisé. -5- Ce dispositif 17 d'attache amovible peut se présenter sous la forme de deux brides 17' et 17" à déformation élastique, la première extrémité de chacune desdites brides 17' et 17" étant fixée au bracon 1 et les extrémités libres étant courbes et destinées à entourer de part et d'autre le corps de l'étai télescopique 6, comme cela est représenté sur la figure 8. Ce dispositif 17 d'attache amovible présente l'avantage d'être imperdable et manipulable à l'aide d'une seule main. Le bracon 1 selon l'invention présente donc l'avantage d'être manipulable de manière très aisée et de ne présenter que des dispositifs de fixation, à la fois à la banche 3 et à l'étai télescopique 6 ; qui sont imperdables et ne nécessitent aucun outillage. L'invention a également pour objet une banche pour la réalisation de murs ou de voiles, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un bracon 1 d'étai pour banche ou analogue selon l'invention. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté aux dessins annexés. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un bracon (1) d'étai pour banche ou analogue, fixé à une première extrémité près du bord inférieur de la banche et relié à articulation à son autre extrémité avec le pied d'un étai télescopique dont la tête est reliée à la banche près du bord supérieur de cette dernière.Bracon, caractérisé en ce que la fixation de la première extrémité sur la banche, près du bord inférieur de cette dernière, est effectuée par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation (8) débrochable et embrochable dans une seule position prédéterminée.
1. Bracon d'étai pour banche ou analogue, fixé à une première extrémité (2) près du bord inférieur de la banche (3) et relié à articulation à son autre extrémité (4) avec le pied (5) d'un étai télescopique (6) dont la tête (7) est reliée à la banche (3) près du bord supérieur de cette dernière, caractérisé en ce que la fixation de la première extrémité (2) sur la banche (3), près du bord inférieur de cette dernière, est effectuée par l'intermédiaire d'un moyen d'articulation (8) débrochable et embrochable dans une seule position prédéterminée. 2. Bracon, selon la 1, caractérisé en ce que le moyen d'articulation (8) se présente sous la forme d'un palier ouvert (9) de section intérieure circulaire solidarisé avec des traverses d'infrastructure (11) de la banche (3) et constitué par deux joues (12 et 12') parallèles écartées d'une distance légèrement supérieure à la largeur de l'extrémité (2) correspondante du bracon (1), coopérant avec un axe fixe (13) au niveau de la première extrémité (2) du bracon (1) et de section plane rectangulaire ou carrée dont la plus petite dimension correspond à la section de l'ouverture (10) du palier ouvert (9) et dont la diagonale correspond au diamètre de la section intérieure du palier ouvert (9). 3. Bracon, selon la 2, caractérisé en ce que l'axe 20 (13) présente des arêtes arrondies. 4. Bracon, selon la 2, caractérisé en ce que la traverse d'infrastructure (11) de la banche (3) servant de fixation à la partie supérieure des joues (12 et 12') constituant le palier ouvert (9) formant le moyen d'articulation (8) est pourvue, près du côté extérieur de l'une des 25 joues (12 et 12') dudit palier ouvert (9), d'un crochet (14) décalé destiné à coopérer avec une ouverture (15) réalisée au niveau de l'extrémité (4) du bracon (1) reliée à l'étai télescopique (6) pour le maintien de l'étai télescopique (6) et du bracon (1) dans une position de non utilisation, contre la banche (3). 30 5. Bracon, selon la 4, caractérisé en ce que l'extrémité (4) du bracon (1) et le pied (5) de l'étai télescopique (6) sont reliés entre eux par l'intermédiaire d'un sabot (16) autorisant le rabattement du bracon (1) contre l'étai télescopique (6), ce sabot présentant une extrémité libre incurvée (16') destinée à coopérer, en position de colisage ou-7- de stockage de la banche (3), avec un logement de forme correspondante ménagé dans les joues (12 et 12') constituant le palier ouvert (9) formant le moyen d'articulation (8). 6. Bracon, selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il est muni, au niveau de sa première extrémité (2), d'un dispositif (17) d'attache amovible à l'étai télescopique (6). 7. Bracon, selon la 6, caractérisé en ce que le dispositif (17) d'attache amovible se présente sous la forme de deux brides (17' et 17") à déformation élastique, la première extrémité de chacune desdites brides (17' et 17") étant fixée au bracon (1) et les extrémités libres étant courbes et destinées à entourer de part et d'autre le corps de l'étai télescopique (6). 8. Banche pour la réalisation de murs ou de voiles, caractérisée en ce qu'elle est pourvue d'un bracon d'étai pour banche ou analogue selon 15 l'une quelconque des 1 à 7.
E
E04
E04G
E04G 25
E04G 25/00
FR2893721
A1
ARTICLE DE LUNETTERIE, NOTAMMENT MONTURE DE LUNETTES, A APPUI EN MOUSSE THERMOFORMABLE
20,070,525
L'invention se rapporte à un article de lunetterie, notamment une monture de lunettes ou un masque optique, comprenant plus particulièrement un pont pourvu d'un appui se conformant pour prendre et conserver une empreinte anatomique correspondant à la jonction du nez et du front d'un individu. Une telle monture de lunettes est connue par exemple du document US 5 092 666. Selon ce document, l'appui comprend une partie réalisée dans un élastomère silicone. La monture de lunettes étant en position sur un individu, une pression légère est exercée sur le pont pour prendre dans l'élastomère silicone, l'empreinte anatomique. La monture est ensuite retirée du porteur et l'élastomère silicone soumis à une exposition de rayons ultraviolets pour figer l'empreinte anatomique par une réaction chimique de réticulation. L'empreinte anatomique de l'appui confère à la monture de lunettes une plus grande stabilité pour le porteur par rapport à qui l'empreinte anatomique a été prise. Cependant, l'élastomère silicone réticulé présente une dureté et une résistance à la pénétration plus élevées que dans son état non réticulé et qui peuvent être ressenties comme un moindre confort par le porteur. Le but de l'invention est de modifier une monture de lunettes du type rappelé en introduction, pour palier l'inconvénient rapporté ci-dessus lorsque l'appui du pont comprend une partie en élastomère silicone. A cet effet, l'invention a pour objet un article de lunetterie, notamment une monture de lunettes ou un masque optique, comprenant un pont pourvu d'un appui se conformant pour prendre et conserver une empreinte anatomique correspondant à la jonction du nez et du front d'un individu, caractérisé en ce que l'appui comprend une épaisseur en mousse se conformant thermiquement pour prendre l'empreinte anatomique après échauffement et conserver cette empreinte après refroidissement. 3o La mousse se conforme thermiquement selon l'empreinte anatomique par une simple rétractation produisant localement une diminution de l'épaisseur. Il s'agit d'un phénomène physique qui ne modifie pas le caractère mécaniquement absorbant de la mousse. D'où il résulte que l'appui offre à la fois une plus grande stabilité pour le porteur dont l'empreinte a été prise et une plus grande sensation de confort. La mousse est de préférence une polyoléfine réticulée. Il est prévu de la coller à même le pont de la monture de lunettes. Mais de préférence, l'appui comprend également un support à profil concave ou convexe sur lequel la mousse est fixée sous la forme d'une feuille d'épaisseur constante épousant le profil concave ou convexe. Un profil concave permet à l'appui de mieux suivre la jonction du nez et du front de l'individu suivant une ligne verticale, tandis qu'un profil convexe permet de mieux suivre cette jonction suivant une ligne horizontale. Le support permet ainsi de répartir plus uniformément la déformation de la mousse lors de la prise d'empreinte, ce qui contribue encore à augmenter la sensation de confort. Dans le cas d'une monture de lunettes en matière plastique, il est prévu avantageusement d'intégrer l'appui au pont par le support. Mais dans le cas d'une monture de lunettes comprenant un pont sous forme de barre, simple ou double, l'appui est fixé au pont par le support. Ce dernier est avantageusement muni d'encoches pour venir en prise par pincement élastique avec le pont. D'autres avantages apparaîtront à la lumière de la description de trois modes de réalisation de l'invention illustrée par les dessins. La figure 1 est une vue schématique en perspective d'une monture de lunettes selon un premier mode d'exécution où le pont de la monture est une barre simple. La figure 2 est une vue en coupe montrant un appui à fixer sur le pont en simple barre de la monture illustrée par la figure 1. La figure 3 est une vue en coupe montrant un autre appui à fixer sur un pont en double barre. La figure 4 est une vue schématique en perspective d'une monture de lunettes se distinguant de la monture illustrée par la figure 1 par le fait que l'appui possède un profil concave dans un plan horizontal et un profil convexe dans un plan vertical. La figure 5 est une vue en coupe de l'appui illustré par la figure 4. La figure 6 est une vue en coupe montrant un autre appui à fixer par une vis au pont de la monture illustrée par la figure 1. La figure 7 est une vue schématique en perspective d'une monture de lunettes selon un deuxième mode d'exécution où l'appui est intégré au pont de la monture par le support. La figure 8 est une vue schématique d'un masque optique, par exemple solaire, comprenant une pièce unique formant à la fois deux verres et un pont sur lequel, selon un troisième mode d'exécution de l'invention, un appui est fixé. En référence aux figures 1 à 7, une monture de lunettes comprend un pont 1 pour relier entre eux deux verres 15 de la monture. Le pont 1 est pourvu d'un appui 10 se conformant pour prendre et conserver une empreinte anatomique correspondant à la jonction du nez et du front d'un individu. Selon l'invention, l'appui 10 comprend une épaisseur de mousse 3 se conformant thermiquement pour prendre l'empreinte anatomique après échauffement et conserver cette empreinte après refroidissement. Dans le premier mode d'exécution de l'invention, figures 1 à 6, l'appui 10 comprend un support 5 muni d'un profil convexe 7 pour mieux suivre la jonction du nez et du front d'un individu suivant une ligne verticale. L'épaisseur de mousse 3 est constituée par une feuille fixée sur le support 5 en épousant le profil convexe 7. Cet agencement permet de répartir plus uniformément la déformation de la mousse le long du profil convexe lors de la prise de l'empreinte anatomique. La feuille de mousse peut être remplacée par des plots de mousse distribués sur le profil convexe du support. Il est prévu de donner au support 5 un profil concave 6 pour mieux suivre suivant une ligne horizontale, la jonction du nez et du front du porteur dont l'empreinte anatomique est prise. Il est également prévu de combiner un profil concave 6 et un profil convexe 7 dans un même support, comme illustré par la figure 4. L'appui 10 comprenant le support 5 et l'épaisseur de mousse 3 est fixé au pont 1 de la monture de lunettes par des encoches 9, figure 2, exerçant un pincement élastique sur la barre simple du pont. Plusieurs encoches 91, 92, figure 3, sont prévues pour permettre de fixer l'appui 10 à un pont se présentant sous la forme d'une double barre ou pour offrir un réglage en position verticale de l'appui par rapport au pont à simple barre. La figure 6 illustre un autre mode de fixation de l'appui 10 au pont de la monture de lunettes, mettant en oeuvre une tige 11 soudée au pont 1 sur laquelle est vissé le support 5 dans un taraudage 13. Le deuxième mode d'exécution de l'invention, figure 7, concerne une monture de lunettes en matière plastique. L'appui 10 est ici intégré au pont 1 par le support 5. Lors de la fabrication de la monture de lunettes par injection de la matière plastique, le support 5 est par exemple formé par une modification en creux du moule d'injection. Le troisième mode d'exécution de l'invention concerne, figure 8, un masque optique, par exemple solaire, comprenant une pièce unique 17 formant deux verres 15 reliés par un pont 1. La pièce unique 17 est en matériau organique, par exemple en polycarbonate ou en polyamide. L'appui 10 est fixé au pont 1 par l'intermédiaire d'une plaquette 14 fixe par rapport à deux tiges 12, elles-mêmes en prise avec le support 5 par pincement élastique, par exemple par un clip, après avoir traversé le pont 1 de la pièce unique 17 par deux perçages 16. De préférence, la mousse est une polyoléfine réticulée à cellule fermée. La densité de la mousse est de l'ordre de 30 kg/m3. Un traitement anti-allergique et un traitement anti-bactérien lui sont appliqués avant d'être fixée à même le pont de la monture de lunettes ou sur le support profilé. La fixation est par exemple obtenue par simple apport de chaleur si le support est un polyéthylène haute densité ou par collage à l'aide d'un adhésif thermocollant. La prise de l'empreinte anatomique est réalisée par un opticien. Ce dernier préchauffe l'appui de telle manière que l'épaisseur de mousse atteigne une température comprise entre 100 et 110 degrés celsius. Le temps de chauffage est de l'ordre de deux minutes, en procédant progressivement et en utilisant une chaufferette à air chaud traditionnelle. L'opticien s'assure de la bonne température en appuyant avec le doigt sur l'épaisseur de mousse, pour vérifier qu'elle prend bien la forme imprimée par le doigt. La monture de lunettes est mise en place sur le porteur et l'opticien exerce une pression de l'ordre de 2 à 5 kg sur le pont de la monture. Plusieurs manières sont possibles : la monture peut être tirée en arrière par un ruban élastique autour de la tête du porteur, suffisamment tendu pour exercer la pression souhaitée. L'opticien peut également faire reposer l'arrière de la tête du porteur contre un appui-tête, et exercer lui-même la pression désirée. Il convient de relever que la mousse est un excellent isolant thermique, si bien que l'élévation de température n'est pas perceptible au touché. Eventuellement, l'opticien peut protéger le visage du porteur en appliquant un feutre, isolant thermique, suffisamment fin pour épouser la jonction de nez et du front de l'individu. On utilisera par exemple un feutre polyester de 1 à 2 mm d'épaisseur, d'une densité surfacique de l'ordre de 200g/m2 . Le temps de prise est de l'ordre de 1 minute. La mousse, une fois refroidie, conserve alors la forme de l'empreinte anatomique du porteur. Une monture de lunettes ou un masque optique selon l'invention offre à la fois une plus grande stabilité et un plus grand confort quelle que soit l'anatomie du porteur. Elle est particulièrement bien adaptée à la pratique sportive. Pour écarter tout risque de perte de la monture, le porteur peut ainsi la retenir à l'aide d'un cordon élastique fixé à chaque branche et passé autour de la tête. La force appliquée sur la monture de lunettes par le cordon élastique ne procure aucune sensation de gêne mais est au contraire répartie sur tout l'appui conformé à l'anatomie du porteur par l'épaisseur de mousse. De surcroît, l'épaisseur de mousse réduit les risques de blessure au visage en cas de choc sur la monture de lunettes
Article de lunetterie, notamment monture de lunettes ou masque optique, comprenant un pont (1) pourvu d'un appui (3,5) se conformant pour prendre et conserver une empreinte anatomique correspondant à la jonction du nez et du front d'un individu.Selon l'invention, l'appui comprend une épaisseur en mousse (3) se conformant thermiquement pour prendre l'empreinte anatomique après échauffement et conserver cette empreinte après refroidissement.De préférence, la mousse est une polyoléfine réticulée.Dans un mode d'exécution, l'appui comprend également un support (5) à profil concave (6) ou convexe (7) sur lequel la mousse (3) est fixée sous la forme d'une feuille d'épaisseur constante épousant le profil concave ou convexe.
1. Article de lunetterie, notamment monture de lunettes ou masque optique, comprenant un pont (1) pourvu d'un appui (10) se conformant pour prendre et conserver une empreinte anatomique correspondant à la jonction du nez et du front d'un individu, caractérisé en ce que l'appui comprend une épaisseur en mousse (3) se conformant thermiquement pour prendre l'empreinte anatomique après échauffement et conserver cette empreinte après refroidissement. 2. Article de lunetterie selon la 1, caractérisé en ce que la mousse est une polyoléfine réticulée. 3. Article de lunetterie selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'appui comprend également un support (5) à profil concave (6) ou convexe (7) sur lequel la mousse est fixée sous la forme d'une feuille d'épaisseur constante épousant le profil concave ou convexe. 4. Article de lunetterie selon la 3, caractérisé en ce que l'appui (10) est intégré au pont (1) par le support (5). 5. Article de lunetterie selon la 3, caractérisé en ce que l'appui (10) est fixé au pont (1) par le support (5). 6. Article de lunetterie selon la 5, caractérisé en ce que le support (5) est muni d'encoches (9,91,92) pour venir en prise par pincement élastique avec le pont (1). 7. Article de lunetterie selon la 5, caractérisé en ce que le support (5) est muni d'un taraudage (13) pour recevoir une tige (11) de fixation par rapport au pont (1). 8. Article de lunetterie selon la 5, caractérisé en ce que l'appui (10) est fixé au pont (1) par l'intermédiaire d'une plaquette (14) fixe par rapport à une tige (12), elle-même en prise avec le support (5) par pincement élastique après avoir traversé le pont (1) par un perçage (16).
G
G02
G02C
G02C 5
G02C 5/12
FR2890408
A1
SYSTEME DE COMMANDE D'OUVERTURE ET FERMETURE D'UN CAPOT A DOUBLE SENS D'OUVERTURE
20,070,309
Système de commande d'ouverture et de fermeture d'un capot à double sens d'ouverture. L'invention se rapporte à un système de commande. Elle se rapporte également au capot à double sens d'ouverture pourvu dudit système de commande. Dans le cas de véhicule convertible à toit mobile, il est connu EP-A-949 104 un coffre dont le capot est relié à la caisse par des articulations libérables. Les bords avant et arrière du capot du coffre sont munis de ces articulations libérables et par le biais d'une commande motorisée, on libère soit le bord avant du capot pour dégager l'ouverture et introduire dans le coffre le toit mobile, soit le bord arrière du capot pour ranger dans le dit coffre des objets. Outre la commande motorisée de ces articulations libérables, un actionneur également motorisé pivote le capot tant dans le sens de l'ouverture que le sens de fermeture. Pour 15 ce faire, on utilise un vérin électro-hydraulique ou hydro-pneumatique. Il n'est pas nécessaire que dans tous les cas, l'ouverture de ce capot soit motorisée. Le but de l'invention est de permettre d'offrir une pluralité de modes de fonctionnement de l'ouvrant par des moyens simples. A cet effet, le système selon l'invention combine un capot à double sens d'ouverture, un actionneur (de préférence un équilibreur), un organe d'entraînement motorisé et un coupleur permettant de coupler ou de désaccoupler de façon sélective le moyen d'entraînement motorisé à une partie de l'actionneur. Cette disposition permet d'envisager de multiples modes de fonctionnement: - mode motorisé de préférence automatisé: le capot s'ouvre dans les deux sens grâce au 25 moyen d'entraînement motorisé accouplé par le coupleur à un moteur. - mode semi motorisé : l'ouverture du capot de l'avant vers l'arrière pour le rangement du toit est réalisée en mode motorisé ainsi que sa fermeture par mouvement inverse, le coupleur étant couplé par contre, l'ouverture de l'arrière vers l'avant et retour en position pour l'accès aux bagages est réalisée soit coupleur couplé, soit manuellement coupleur désaccouplé. Dans ce cas, le choix du mode d'ouverture de l'arrière vers l'avant et/ou de fermeture inverse peut être laissé à l'utilisateur: lorsque celui-ci appuie sur la commande d'ouverture du capot, le système passe en mode manuel. On peut aussi envisager de figer ce choix définitivement pour le véhicule: l'ouverture sera alors configurée soit entièrement motorisée, soit semi-motorisé (c'est-à-dire ouverture de l'avant vers l'arrière et/ou fermeture inverse motorisée et ouverture de l'arrière vers l'avant manuelle et/ou fermeture inverse). -un mode manuel: dans ce cas, les deux sens d'ouverture du capot seront effectués coupleur désaccouplé. Ceci correspond par exemple un mode dégradé qui peut être rencontré lors d'un défaut de fonctionnement. Le passage à ce mode pourra être effectué par un bouton de sélection L'équilibreur est de préférence dimensionné pour équilibrer le poids du capot et le maintenir en position d'équilibre ou le faire remonter. Grâce à cette disposition, en mode manuel, l'utilisateur n'aura besoin que d'exercer une légère pression sur le capot pour le fermer ou une légère traction pour l'ouvrir. De même en mode motorisé, le moyen d'entraînement motorisé sera assisté par l'équilibreur et n'aura donc à délivrer qu'une puissance limitée. Cette dernière caractéristique permettra de réduire le dimensionnement des moteurs d'entraînement et les organes de transmission de mouvement (câbles, pignons...) et de réduire la puissance embarquée requise pour l'ouverture/fermeture du capot ainsi que le poids des différents équipements. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif en regard du dessin qui représente: FIG 1: Un capot de coffre équipé de l'invention FIG 2: Le capot de la figure 1 vue de l'arrière FIG 3: Une première variante du dispositif de commande FIG 4: Une seconde variante du dispositif de commande FIG 5: un détail de la figure 3 FIG 6: Un détail de la figure 4 FIG 7: Coupe selon A-A de la figure 5 FIG 8: Une troisième variante. En se reportant au dessin figures 1 et 2, on voit un capot 1 de coffre pourvu d'articulations 2A, 2B libérables à l'avant et l'arrière. Le détail de fonctionnement de ces articulations est révélé dans le document EP-A-949 104. On y voit le capot qui bascule suivant la flèche F l pour le rangement du toit 3 mobile du véhicule convertible ou selon la flèche F2 pour le dépôt d'articles dans le coffre. On y voit le dispositif 4 de commande selon l'invention et une partie de la transmission. La figure 3 représente un premier mode de réalisation. Des vérins 5 d'équilibrage sont généralement disposés latéralement, de part et d'autre du capot. Ils permettent grâce à un gaz sous pression d'équilibrer le poids du capot dans les deux positions d'ouverture. Chaque vérin comprend un corps dans lequel se déplace une tige et un gaz sous 10 pression exerçant une force tendant à faire sortir la tige du vérin. Il pourrait s'agir de ressorts ou de vérins hydrauliques. Le corps 5A du vérin est, par exemple, fixé par une articulation sur la caisse et le haut de la tige 5B est fixé au moins indirectement sur le capot. Selon cette variante, le long des vérins équilibreurs s'étend un câble 6 relié à un boîtier 7 moteur le déplaçant. Le câble 6 est attaché à son extrémité libre 6A sur l'extrémité de la tige 5B de équilibreur et à l'autre bout 6B sur une poulie 8 d'enroulement. Chaque câble 6 est guidé par une gaine 9 immobilisée en translation entre deux points A,B. Dans cette réalisation, la gaine 9 est verrouillée sur le cylindre 5A de l'équilibreur et 20 sur le boîtier 7 moteur. Des butées verrouillent la translation de la gaine. Fonctionnement du premier mode de réalisation. En mode motorisé, le moteur est couplé. Pour l'ouverture le moteur entraîne la poulie de manière à dérouler les câbles, les équilibreurs poussant dans le sens de l'ouverture du capot. Pour la fermeture, le moteur tourne en sens inverse de manière à enrouler les câbles sur la poulie. En mode manuel le moteur est désaccouplé et le poids du capot est équilibré par les équilibreurs. La figure 5 montre plus précisément le boîtier 7 moteur: celui-ci comprend un moteur 30 10 avec une vis 11 sans fin qui entraîne en rotation une pièce 12 cylindrique portant un maneton 13. Le maneton coopère avec des fentes en V 14 d'une pièce 15 portant des dents 16 d'engagement qui coopèrent avec d'autres dents 17 portées directement ou indirectement par une poulie 18 ou une roue. La roue entraîne en rotation la poulie d'enroulement du ou des câbles 6. Le maneton et les fentes coopèrent pour déplacer la pièce portant des dents 16 vers les autres dents 17 dès la mise en route du moteur et joue donc le rôle de coupleur 18 automatique. Alternativement, il pourrait s'agir d'un coupleur électromagnétique ou à effet centrifuge. La figure 4 représente un deuxième mode de réalisation. Les câbles 6 du premier mode sont ici remplacés par des câbles de traction et compression qui travaillent aussi bien en tirant qu'en poussant la tige du vérin équilibreur. Ces câbles sont plus proches de tringles que du câble souple. Ils sont plus rigides tout en étant flexibles. Le mouvement de ces câbles est imprimé par un pignon 27 cranté qui entraîne une extrémité des câbles qui sont pourvues de crémaillères 28. Le câble est localement guidé par un moyen de guidage tel un tube 19 qui dans le cas de cette figure 4 est fixé latéralement à l'actionneur. Le tube peut être formé avec le 15 vérin, par exemple à partir de tubes profilés, extrudés ou moulés. Toutefois le câble et son guide peuvent être fixés indépendamment des vérins en ce sens que ceux ci peuvent exercer leurs actions sur d'autres endroits du capot. Sur la figure 5 et la figure 7 qui est la coupe A-A de la figure 5 ou 6, on a représenté une réalisation possible d'une partie du coupleur. Le moteur 10 électrique entraîne une vis 11 sans fin qui entraîne en rotation une pièce cylindrique 12 montée en rotation dans le boîtier. Cette pièce cylindrique guide en rotation et en translation un cylindre 15 pourvu d'éléments de forme d'entraînement (ici des dents) situés en son extrémité. Le cylindre 15 peut coulisser le long de l'axe longitudinal de la pièce cylindrique et, à cet effet, il possède, de part et d'autre de la périphérie de sa jupe, des rainures ou fentes en V qui logent les extrémités d'un maneton 13 solidaire de l'arbre. Le maneton et les rainures en V permettent donc de contrôler le mouvement de translation du cylindre 15 par rapport à la pièce cylindrique 12. La pointe du V est tournée vers l'extrémité portant les dents. Lors de la mise en rotation de l'arbre, le maneton pousse vers l'avant (le haut du dessin figure 5) le cylindre par l'intermédiaire des rainures en V, ce qui provoque la mise en contact des dents ou crabots d'entraînement, le coupleur étant alors à l'état couplé. Un ressort (non représenté) est disposé entre le cylindre et l'arbre de manière à ramener le cylindre dan3 sa position désaccouplée. Comme on peut le voir sur la figure 5, un ressort 22 de rappel actionne la rotation de la poulie sur laquelle sont attachés les câbles de manoeuvre du capot. Le ressort fait tourner la poulie dans le sens de la traction du câble afin d'assurer l'enroulement des câbles lors de la fermeture du capot. La figure 6 montre plus précisément un boîtier moteur dans lequel on a repris le système de coupleur 18 décrit précédemment. Le coupleur actionne une roue 21 dentée qui entraîne un pignon 27 cranté qui coopère avec une crémaillère 28 couplée ou directement formée sur le câble traction/compression. Dans ce mode de réalisation, le système pignon-crémaillère qui est réversible permet également de bien synchroniser latéralement le mouvement du capot ce qui peut s'avérer utile au moment de la fermeture et du verrouillage du capot fermé sur la caisse du véhicule. Ainsi, on a créé un système de commande d'ouverture et de fermeture d'un capot de coffre pour véhicule à toit rétractable, le capot étant articulé à la caisse du véhicule par des articulations libérables situées vers l'avant et vers l'arrière du capot et permettant d'une part, l'ouverture du capot de l'avant vers l'arrière pour le rangement du toit par libération de/des l'articulation (s) avant et par verrouillage de/des l'articulation(s) arrière, et d'autre part, l'ouverture du capot de l'arrière vers l'avant pour l'accès aux bagages par libération de/des l'articulation(s) arrière et verrouillage de/des l'articulation avant, dont une des caractéristiques est que: - les mouvements d'ouverture/fermeture du capot sont assistés par au moins un organe 100 d'actionnement du capot présentant une première partie 6 et une deuxième partie 9,19 reliées, au moins indirectement, à la caisse du véhicule et au capot, la première et la deuxième partie étant mobiles l'une par rapport à l'autre, - une 6 desdites parties de l'organe d'actionnement est reliée à un moteur 10 par l'intermédiaire d'un coupleur, le coupleur 18 présentant un état couplé ou désaccouplé 30 de façon à coupler ou désaccoupler de façon sélective ladite partie de l'organe d'actionnement du dispositif d'entraînement de sorte à permettre un mouvement manuel du capot ou un mouvement assisté. En outre, il comprend au moins un mode de fonctionnement dans lequel l'ouverture du capot de l'avant vers l'arrière (et/ou la fermeture inverse) se fait à l'état couplé du coupleur et l'ouverture de l'arrière vers l'avant (et/ou la fermeture inverse) se fait au choix, coupleur couplé ou désaccouplé. A cet effet, il est prévu un moyen 200 de gestion des modes de fonctionnement du coupleur et des articulations libérables. Egalement, il comprend un mode d'ouverture/fermeture automatique dans lequel le 10 coupleur est à l'état couplé et un mode d'ouverture/fermeture manuel dans lequel le coupleur est à l'état désaccouplé. Egalement, le coupleur est à l'état désaccouplé lorsque le dispositif d'entraînement motorisé est inactif et à l'état couplé lorsque le dispositif d'entraînement est actif. Le coupleur est à l'état désaccouplé lorsque le courant de commande du dispositif d'entraînement est interrompu. Par dispositif d'entraînement on comprendra l'organe d'actionnement et l'équilibreur. Selon une variante (non représentée), il est possible d'ajouter au premier mode de réalisation un câble s'enroulant sur l'enrouleur et permettant de tirer la tige du vérin équilibreur hors du vérin. Dans ce cas, une poulie de renvoi sera nécessaire sur l'équilibreur. Dans cette variante comme dans la deuxième variante, le système est réversible, et le moteur actionne aussi bien l'ouverture que la fermeture du capot. Encore une variante consiste pour l'ouverture/la fermeture d'accès aux bagages d'utiliser un mode motorisé pour l'ouverture et un mode manuel pour la fermeture ou l'inverse. Dans une autre variante au lieu de passer le long de l'équilibreur, les câbles pourront être intégrés à cet équilibreur, par exemple à l'intérieur de celui-ci grâce un système de fourreau guidant extérieurement la tige de l'équilibreur et logeant intérieurement les câbles et l'équilibreur. Dans la variante représentée figure 8, les équilibreurs 5 sont disposés au voisinage des articulations, par exemple s'il s'agit d'articulations à bras multiples déployables, en s'appuyant sur des bras: la course et la longueur des équilibreurs pourront alors être réduites. Le système à câble est implanté comme sur la figure 1, c'est à dire en partie sensiblement médiane du coffre. Pour des raisons de raideurs, le système à câbles sera celui de la seconde variante et fera appel à des câbles plus rigides. Les articulations sont portées par des platines 30 et 31 libérables, ces platines portant en outre les pivots des vérins équilibreurs. Accessoirement, la vis sans fin 11 qui entraîne en rotation la pièce cylindrique 12 est une liaison non-réversible. I1 pourrait s'agir d'un autre type de liaison non-réversible. Par conséquent le coupleur peut également être utilisé comme frein et donc comme un moyen d'immobilisation du capot. Pour immobiliser le capot il suffit de coupler le coupleur et de ne pas alimenter le moteur électrique. Ceci peut être très utile pour un mode sécurisé dans le but d'immobiliser le capot, par exemple en cas de détection d'une interférence avec des bagages ou du pincement 15 d'une partie du corps
L'invention a pour objet un système de commande d'ouverture et de fermeture d'un capot de coffre pour véhicule à toit rétractable à double sens d'ouverture caractérisé en ce que :-les mouvements d'ouverture/fermeture sont assistés par au moins un organe (100) d'actionnement du capot présentant une première partie (6) et une deuxième partie (9,19) reliées, au moins indirectement, à la caisse du véhicule et au capot, la première et la deuxième partie étant mobile l'une par rapport à l'autre,-une (6) desdites parties de l'organe d'actionnement est reliée à un moteur (10) par l'intermédiaire d'un coupleur (18), le coupleur présentant un état couplé ou désaccouplé de façon à coupler ou désaccoupler de façon sélective.
1. Système de commande d'ouverture et de fermeture d'un capot de coffre pour véhicule à toit rétractable, le capot étant articulé à la caisse du véhicule par des articulations libérables situées vers l'avant et vers l'arrière du capot, caractérisé en ce que - les mouvements d'ouverture/ fermeture sont assistés par au moins un organe (100) d'actionnement du capot présentant une première partie (6) et une deuxième partie (9,19) reliées, au moins indirectement, à la caisse du véhicule et au capot, la première et la deuxième partie étant mobiles l'une par rapport à l'autre, - une (6) desdites parties de l'organe d'actionnement est reliée à un moteur (10) par l'intermédiaire d'un coupleur (18), le coupleur présentant un état couplé ou désaccouplé de façon à coupler ou désaccoupler de façon sélective, par un moyen (200) de gestion, ladite partie de l'organe d'actionnement du dispositif d'entraînement de sorte à permettre un mouvement manuel du capot ou un mouvement motorisé. 2. Système de commande selon la 1 caractérisé en ce qu'il comprend au moins un mode de fonctionnement dans lequel l'ouverture du capot de l'avant vers l'arrière et/ou la fermeture inverse se fait à l'état couplé du coupleur et l'ouverture de l'arrière vers l'avant et/ou la fermeture inverse se fait au choix, coupleur couplé ou désaccouplé. 3. Système de commande selon la 2 caractérisé en ce qu'il comprend en outre un mode d'ouverture/fermeture automatique dans lequel le coupleur est à l'état couplé et un mode d'ouverture/fermeture manuel dans lequel le coupleur est à l'état désaccouplé. 4. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le coupleur est à l'état désaccouplé lorsque le dispositif d'entraînement motorisé est inactif et, à l'état couplé lorsque le dispositif d'entraînement est actif. 5. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le coupleur est à l'état désaccouplé lorsque le courant de commande du dispositif d'entraînement est interrompu. 6. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce 10 que le coupleur est du type électromagnétique ou à éléments de forme tels que des crabots ou des dents. 7. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'organe d'actionnement est un système à câble avec gaine arrêtée ou un câble de 15 traction/compression. 8. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un moteur (10) électrique. 9. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce qu'il comprend un vérin équilibreur ou un ressort équilibreur. 10. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'organe d'actionnement est disposé proche d'un vérin équilibreur. 11. Système de commande selon l'une des précédentes caractérisé en ce que l'organe d'actionnement est logé dans un fourreau logeant un vérin équilibreur 12. Système de commande selon la 8 caractérisé en ce que le moteur 30 entraîne une vis sans fin et forme une liaison non-réversible. 13 Capot à double sens d'ouverture comprenant des articulations libérables à l'avant et l'arrière caractérisé en ce qu'il comprend un système de commande selon l'une quelconque des précédentes. 14 Capot à double sens d'ouverture selon la 12 caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (200) de gestion des modes de fonctionnement du coupleur et des articulations libérables.
E,B
E05,B60
E05F,B60J,E05D
E05F 15,B60J 7,E05D 15
E05F 15/00,B60J 7/20,E05D 15/50,E05F 15/12
FR2891639
A1
MOYEN POUR DESACTIVER UN DISPOSITIF SANS CONTACT.
20,070,406
La présente invention concerne généralement des dispositifs d'identification, des systèmes et les procédés utilisés pour accéder à ou authentifier des données dans un dispositif électronique ou un document électronique au moyen d'un dispositif d'identification de fréquence radio (RFID) ou autre dispositif d'identification comme une carte à puce . La technologie d'identification automatique est utilisée pour aider à identifier des personnes ou des objets et fournir automatiquement des données relatives aux personnes ou aux objets. Généralement, les documents authentifiés ou certifiés sont présentés comme base pour accorder des services ou des avantages à un individu, par exemple en utilisant des passeports ou des visas provenant d'agences gouvernementales d'état, locales et fédérales. Des étiquettes ou des dispositifs RFID intégrés peut être utilisés pour certifier des documents légaux ou assurer qu'un document n'est pas contrefait comme la Carte d'Accès Commune (CAC) utilisée par le Ministère américain de la Défense. Une première technique était le système de numéro de série à code barres. Cependant, un code barres ne peut pas stocker des informations détaillées qui concernent une personne ou un article individuels, comme une date d'expiration (par exemple, sur un aliment ou un visa de passeport). Une autre technique d'identification, comprenant des dispositifs RFID, des circuits RFID et des étiquettes RFID, est actuellement fabriquée et utilisée pour suivre une variété d'articles et des matériaux. Des dispositifs RFID sont aussi utilisés pour suivre des transactions quand ils sont intégrés, par exemple, dans des cartes de crédit. La technique de carte à puce sans contact est utilisée dans des applications qui doivent protéger les informations personnelles et/ou fournir des transactions sûres, comme des cartes de paiement de transport, des cartes d'identité du gouvernement et d'entreprise, des passeports électroniques et des visas, et des cartes de paiement financier. La technique des cartes à puce sans contact est disponible dans une variété de formes comme des cartes de crédit, des montres, des porte-clés, des documents et d'autres dispositifs portatifs, par exemple, incorporées dans des téléphones portables ou des assistants numériques personnels. La technologie RFID émergente emploie une liaison à fréquence radio (RF) sans fil ou sans contact, et un dispositif RFID peut comprendre une puce d'ordinateur intégrée. La technologie RFID permet d'identifier des personnes ou des objets et permet de stocker des informations détaillées dans un dispositif RFID individuel. Par exemple, une mise en oeuvre peut comprendre un microcontrôleur sûr intégré dans une page ou la couverture d'un passeport électronique (e-passeport). D'autres exemples comprennent des permis de conduire, des actes de naissance et des actes de mariage. Les informations personnelles du propriétaire, comme une copie codée signée cryptographiquement d'une photographie, d'une signature, d'empreintes digitales, et d'autres données de biométrie, peuvent être stockées de manière sûre dans un dispositif RFID. La communication avec un passeport lisible par machine peut être sans contact. La norme ISO/CEI 14443, qui est actuellement appliquée dans la carte de crédit et l'industrie des paiements, peut être utilisée dans les documents d'autorisation comme un passeport électronique. Généralement, une variété de canaux ou fréquences de communication peut être utilisée, selon les spécifications de débit de transfert de données et d'autres facteurs. Un RFID avoir une pile comprise dans le dispositif, ou peut être passif, ayant une source d'alimentation sans contact pilotée par un champ magnétique provenant d'un lecteur RFID. Généralement, un dispositif RFID, n'ayant aucune pile ou source d'alimentation personnelle, repose sur l'obtention de son alimentation à partir du signal RF d'un lecteur RFID pour fonctionner. Lorsque le dispositif RFID est amené dans un champ électromagnétique du lecteur, le circuit intégré CI dans le dispositif RFID est mis sous tension. Une fois que le circuit intégré CI est mis sous tension, un protocole de communication sans fil est amorcé et établi entre la carte et le lecteur pour des transferts de données. Les nouveaux passeports électroniques intègrent un type de technologie de carte à puce, qui n'est pas la même que les étiquettes RFID plus simples qui sont utilisées pour suivre des produits. Une étiquette RFID n'envoie généralement que le numéro d'identification enregistré sur l'étiquette RFID. La technologie de carte à puce sans contact, basée sur la spécification ISO/CEI 14443, se met sous tension quand un signal de fréquence radio à faible consommation de 13,56 MHz est appliqué à quelques centimètres du dispositif RFID. D'autres fréquences peuvent être utilisées, par exemple, un canal de 125 kHz, un canal de 134 kHz, ou en utilisant une porteuse de 915 MHz. La technologie de carte à puce définit des protocoles de communication, et le dispositif RFID peut recevoir des commandes et mettre à jour les informations stockées dans le dispositif RFID. Le chiffrement et des certifications de sécurité sont généralement utilisés dans des applications telles que passeport électronique pour résister aux attaques de sécurité, et certaines applications nécessitent jusqu'à 10 ans ou plus de fonctionnement sans erreur. Si un dispositif sans contact est apposé sur un document ID, il reste généralement opérationnel toute la durée de vie du document. Par exemple, un passeport électronique peut contenir plusieurs dispositifs RFID sans contact opérationnels correspondant à des visas pour plusieurs pays. Un seul document nécessitant des certifications multiples peut contenir plusieurs dispositifs RFID. Actuellement, si un dispositif RFID sans contact est attaché à un document, le dispositif RFID reste actif toute la durée de vie du document. En référant à la figure 1, un dispositif RFID 100 d'art antérieur contient un élément d'antenne de réception 101, un circuit d'oscillateur 102, un circuit d'alimentation 103, un circuit d'horloge 104, un circuit de commande 105, et des circuits de transmission ou d'émission 106 et une antenne d'émission 107. Le circuit d'oscillateur 102 peut être constitué de composants passifs correspondants RF comme un inducteur et un condensateur. Un signal de courant alternatif (CA), reçu sur l'antenne 101, est rectifié par le circuit d'alimentation 103 pour produire une source de courant continu (CC) pour fournir une source de tension pour alimenter les autres circuits dans le dispositif RFID 100. Un circuit d'horloge (extraction) 104 extrait un signal d'horloge ou de synchronisation qui est utilisé pour cadencer des composants et des signaux utilisés par le dispositif RFID 100. Le circuit de commande 105 peut contrôler les circuits d'émission 106 pour envoyer des informations de données stockées (identification) à un lecteur RFID (non représenté). D'autres circuits contenus dans le dispositif RFID 100 peuvent comprendre une mémoire contenant les informations d'identification (ID), des circuits d'interface, et des circuits de transmission. Généralement, les circuits lisent un numéro d'identification, un code d'identification, ou d'autres informations stockées dans le dispositif RFID, puis transmettent les informations ID enregistrées au lecteur RFID. Le brevet US n 6 147 605, de Vega et al., Intitulé Method And Apparatus For An Optimized Circuit For An Electrostatic Radio Frequency Identification Tag (Procédé et appareil pour un circuit optimisé pour une étiquette d'identification de fréquence radio électrostatique) présente un oscillateur à une étiquette RFID. Cependant, Vega a l'inconvénient de ne pas pouvoir désactiver totalement le dispositif. Le brevet U.S. n 6 476 708 de Johnson intitulé Detection Of An RFID Device By An RF Reader Unit Operating In A Reduced Power State (Détection d'un dispositif RFID par un lecteur RF fonctionnant dans un état de puissance réduit) présente un générateur de signal d'excitation et un circuit d'activation dans une étiquette RFID. Un commutateur bistable fait basculer le transpondeur RF entre un état de puissance réduit et accru. Cependant, Johnson souffre de l'inconvénient de n'avoir aucun moyen de désactiver le dispositif de façon permanente car l'état du commutateur bistable ne peut pas être maintenu sans signal de puissance. Il est souhaitable, par exemple, d'avoir un dispositif sans contact qui puisse être désactivé, par exemple, un visa qui 5 n'est plus valable ou a expiré dans un passeport électronique. Un mode de réalisation exemplaire de la présente invention décrit un dispositif RFID ayant un circuit de mise en court-circuit piloté par un état logique stocké dans un dispositif de mémoire. L'état logique stocké dans le dispositif de mémoire détermine si les circuits d'alimentation et/ou les circuits d'interface d'antenne sont activés ou désactivé, désactivant ou activant respectivement le dispositif RFID. La présente invention concerne, au sens large, un circuit 15 incorporé dans un dispositif d'identification électronique, le circuit comprenant: un circuit d'alimentation; un circuit de mise en court-circuit couplé au circuit d'alimentation; un circuit de commande couplé au circuit de mise en court-circuit, le circuit de commande étant configuré pour activer ou désactiver sélectivement le circuit de mise en court-circuit et désactive ou active respectivement le circuit d'alimentation; et un circuit de mémoire programmable couplé au circuit de commande, le circuit de mémoire programmable étant configuré pour stocker au moins un état logique et maintenir ensuite le au moins état logique stocké sans l'application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit, le circuit de mémoire programmable étant en outre configuré pour piloter le circuit de commande correspondant au au moins un état logique stocké. Selon différents modes de réalisation: - le circuit d'alimentation comprend une diode ou un 35 composant équivalent de diode, - le circuit d'alimentation convertit un signal de courant alternatif en un signal de courant continu, - le circuit de commande comprend un transistor de commande et un transistor de contrôle, le transistor de contrôle étant 5 couplé à la fois au transistor de commande et au dispositif de mémoire programmable, - le dispositif de mémoire programmable comprend un transistor EEPROM. L'invention concerne aussi un circuit incorporé dans un 10 dispositif sans contact, le circuit comprenant: un circuit d'interface d'antenne; un circuit d'alimentation couplé au circuit d'interface d'antenne; un circuit de mise en court-circuit couplé au circuit 15 d'interface d'antenne; un circuit de commande couplé au circuit de mise en court- circuit, le circuit de commande étant configuré pour activer ou désactiver sélectivement le circuit de mise en court-circuit; et un circuit de mémoire programmable couplé au circuit de commande, le circuit de mémoire programmable étant configuré pour stocker au moins un état logique et maintenir ensuite le au moins un état logique stocké pendant un état alimenté ou non alimenté, et le circuit de mémoire programmable étant en outre configuré pour piloter le circuit de commande correspondant au au moins un état logique stocké. Selon différents modes de réalisation: - le circuit d'interface d'antenne comprend un inducteur et un condensateur, - le circuit d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à une diode configuré dans une disposition en pont, - le circuit d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à une diode configuré pour convertir un 35 signal de courant alternatif en signal de courant continu, - le circuit de mise en court-circuit comprend un dispositif de commutation configuré pour court-circuiter sélectivement le circuit d'interface d'antenne, - le circuit de mise en court-circuit comprend un 5 dispositif de commutation configuré pour court-circuiter sélectivement le circuit d'alimentation, le circuit de commande comprend un transistor de commande et un transistor de contrôle, le transistor de contrôle étant couplé à la fois au transistor de commande et au dispositif de mémoire programmable, - le circuit de mémoire programmable comprend un transistor EEPROM ayant une grille flottante, - le dispositif sans contact est incorporé dans un dispositif d'identification électronique. L'invention concerne aussi un circuit incorporé dans un dispositif d'identification électronique sans contact, le circuit comprenant: un circuit d'oscillation; un circuit d'alimentation couplé au circuit d'oscillation, le circuit d'alimentation étant configuré pour convertir un signal de courant alternatif en signal de courant continu; un dispositif de mise en court-circuit couplé au dispositif d'oscillation configuré pour court-circuiter sélectivement le circuit d'oscillation; un circuit de commande couplé au circuit de mise en court-circuit, le circuit de commande étant configuré pour activer ou désactiver sélectivement le circuit de mise en court-circuit; et un dispositif de mémoire programmable couplé au circuit de commande, le dispositif de mémoire programmable ayant une structure à grille flottante et étant configuré pour piloter le circuit de commande correspondant à un état logique stocké. Selon différents modes de réalisation: - le circuit d'oscillation est couplé à une antenne, - le circuit d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à une diode configuré dans une disposition en pont, -le circuit d'alimentation comprend une diode ou un 5 composant équivalent à une diode, - le circuit de commande comprend un transistor de commande et un transistor de contrôle, le transistor de contrôle étant couplé à la fois au transistor de commande et au dispositif de mémoire programmable, -le dispositif de mémoire programmable comprend un transistor EEPROM. L'invention concerne aussi un procédé pour désactiver un dispositif d'identification électronique, le procédé comprenant: le stockage d'un état logique prédéterminé dans un dispositif de mémoire programmable configuré pour maintenir l'état logique stocké sans application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit; la polarisation d'un circuit de commande, une tension de polarisation correspondant à l'état logique stocké dans le 20 dispositif de mémoire programmable; et la mise en court-circuit d'un circuit d'alimentation sélectivement, la mise en court-circuit sélective correspondant à l'état logique stocké dans le dispositif de mémoire programmable et à la tension de polarisation sur le dispositif de contrôle. Selon différents modes de réalisation: - le dispositif de mémoire programmable comprend un transistor de mémoire ayant une structure à grille flottante capable de mémoriser l'état logique, - un signal électromagnétique est généré par un lecteur de dispositif d'identification électronique pour générer une source d'alimentation pour le dispositif d'identification électronique, - le circuit d'alimentation court-circuité comprend des diodes ou des composants équivalents à des diodes configurés dans une disposition en pont fournissant ainsi du courant continu au dispositif d'identification électronique là où il est proche d'un lecteur d'identification électronique, - le circuit d'alimentation court-circuité comprend une diode ou un composant équivalent à une diode. L'invention concerne également un dispositif d'identification électronique sans contact comprenant: un moyen pour recevoir un signal électromagnétique; un moyen pour tirer une source d'alimentation à partir du signal électromagnétique; un moyen pour programmer et stocker un état logique; un moyen pour maintenir l'état logique stocké sans l'application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit; et un moyen pour désactiver sélectivement la source 15 d'alimentation, correspondant à l'état logique stocké. Selon différents modes de réalisation: - le signal électromagnétique reçu est généré par un lecteur de dispositif d'identification électronique, - l'obtention d'une source d'alimentation à partir du signal électromagnétique comprend la conversion d'un signal de courant alternatif (CA) en un signal de courant continu (CC), - le maintien de l'état logique stocké sans l'application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit est exécuté par un transistor de mémoire de stockage ayant une structure à grille flottante, - la désactivation sélective de la source d'alimentation est exécutée par mise en court-circuit de la source d'alimentation. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma de principe de contrôle de modulation d'art antérieur dans un dispositif RFID. Les figures 2A et 2B sont des diagrammes schématiques de circuits d'interface d'antenne exemplaires ou de circuits 35 d'oscillation dans un dispositif RFID. La figure 3 est un schéma de principe d'un circuit exemplaire pour désactiver un dispositif RFID. La figure 4 est un diagramme de circuit exemplaire d'un dispositif capable de désactiver un dispositif RFID. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Un procédé et un dispositif ou circuit pour désactiver un dispositif d'identification sans contact invalide ou désactiver un dispositif d'identification sont présentés. Un dispositif d'identification est activé ou désactivé selon l'état programmé d'un dispositif de mémoire interne. Selon l'application, il peut être nécessaire de désactiver un dispositif d'identification. La désactivation peut être souhaitable de sorte que, dans des transactions futures, le dispositif sans contact ne dérangera pas ou ne perturbera pas la lecture d'autres dispositifs sans contact, ou si une période d'autorisation a expiré. Par exemple, pour un passeport qui contient plusieurs visas (dispositifs d'identification électroniques), un visa peut être expiré. Dans cet exemple, il peut être souhaitable que seul le visa expiré soit désactivé. Un système RFID peut être constitué de deux composants primaires, un dispositif d'identification RFID et un lecteur RFID. Généralement, un lecteur RFID envoie des signaux RF à un dispositif RFID ou une étiquette utilisant des champs magnétiques ou électromagnétiques à la fois pour alimenter la carte et échanger des données entre le dispositif RFID et le lecteur. Quand le dispositif RFID ou l'étiquette reçoivent le signal du lecteur, l'étiquette ou le dispositif RFID envoie des données stockées au lecteur et le lecteur reçoit et décode les données programmées dans le dispositif ou l'étiquette RFID. Certains dispositifs RFID passifs tirent toute leur alimentation du signal du lecteur, là où les dispositifs RFID sont mis sous tension uniquement quand ils sont au voisinage des champs électromagnétiques du lecteur. Le dispositif RFID comprend généralement une puce à circuit intégré (CI) et une antenne intégrée dans le dispositif RFID. Un dispositif RFID peut aussi résider dans une clef ou dans un document comme un passeport. Le circuit intégré CI ne peut comprendre qu'un seul numéro, similaire à la quantité d'information contenue dans un code à barres, une variété d'informations détaillées comme une photographie et une biométrie personnelle, ou il peut comprendre un décodeur numérique pour exécuter des commandes reçues du lecteur. La puce à circuit intégré à l'intérieur du dispositif RFID peut comprendre un circuit d'alimentation électrique pour extraire et réguler l'énergie provenant du signal électromagnétique provenant lui-même d'un lecteur, un détecteur pour décoder des signaux provenant du lecteur, un émetteur pour retourner des données au lecteur, des circuits de protocole anti-collision, et au moins suffisamment de mémoire pour stocker un code d'identification (ID). Aux circuits RFID d'art antérieur sur la figure 1 manque la fonction permettant de désactiver de manière permanente le dispositif RFID. Par exemple, dans l'art antérieur, même si un visa RFID dans un passeport a expiré, le RFID devra généralement être physiquement modifié ou détruit pour le désactiver et l'empêcher d'être opératoire ou de fonctionner. Chaque fois qu'un dispositif RFID d'art antérieur se trouve à proximité d'un lecteur RFID, le dispositif RFID se met sous tension et se met à communiquer avec le lecteur. Pour des applications comme des passeports électroniques, il peut être nécessaire de désactiver des dispositifs RFID spécifiques, ou de limiter le nombre de dispositifs RFID actifs dans le passeport électronique. Par exemple, pour un passeport qui contient plusieurs visas RFID, il se peut qu'un seul visa ait expiré ou ne soit pas valable. Dans cet exemple, il peut être souhaitable de désactiver ou d'invalider un visa pour limiter les déplacements d'un criminel connu. Dans d'autres applications, comme une application de document électronique ou pour un document d'autorisation d'accès pour sécuriser des zones, il peut être souhaitable de désactiver de manière permanente un dispositif RFID expiré contenu dans le document. En référant à la figure 2A, un circuit oscillant parallèle (LC) ou un circuit d'adaptation d'antenne est utilisé comme circuit d'interface 200 à une antenne (non représenté). Les valeurs d'un inducteur (L) 201 et d'un condensateur (C) 202 sont sélectionnées pour fournir une fréquence d'oscillation désirée ou une impédance d'adaptation. La valeur d'inductance peut comprendre un composant ou une pièce spécifique couplée à une antenne, ou la valeur d'inductance peut être la valeur inductive de l'antenne seulement. D'autres circuits d'excitation, de résonance, ou d'oscillation passive et active peuvent aussi être utilisés dans l'oscillateur ou le circuit d'adaptation, y compris l'utilisation de diodes, de transistors, de circuits de commande de fréquence, et des dispositifs d'amplification ou de contre-réaction. Pour le signal reçu à l'antenne, une variété de techniques de modulation peut aussi être utilisée comprenant la modulation d'amplitude, la modulation de phase, la modulation de fréquence, ou une combinaison de techniques de modulation. Une variété de fréquences peut aussi être mise en oeuvre. En référant à la figure 2B, dans un mode de réalisation exemplaire d'un dispositif d'identification RFID, le circuit d'interface 200 peut être désactivé en mettant en court-circuit le circuit d'oscillation, d'adaptation, ou d'interface en utilisant un commutateur ou un circuit de mise en court-circuit 203 qui propose une impédance faible ou une impédance de mise en court-circuit aux composants de circuit d'oscillation ou d'adaptation (c'est-à-dire, l'inducteur 201 et le condensateur 200). Le circuit de mise en court-circuit 203 (ou commutateur) est couplé en parallèle aux composants du circuit d'oscillation ou d'adaptation, déchargeant les transferts d'énergie CA d'oscillation entre le condensateur 202 et l'inducteur 201. Faisant référence à la figure 3, dans un schéma de principe exemplaire d'un dispositif d'identification RFID 300, un circuit d'interface 301 est couplé à un circuit de mise en court-circuit 302. Le circuit d'interface 301 contient au moins un composant qui oscille ou s'adapte à une antenne (non représentée). Généralement, un circuit LC est utilisé dans le circuit d'interface 301. Cependant, d'autres composants comme un transformateur d'adaptation ou des dispositifs actifs comme une diode ou un transistor peuvent aussi être utilisés. Le circuit de mise en court- circuit 302 peut être constitué d'un commutateur à un seul transistor, ou de commutateurs à plusieurs transistors. Quand le circuit de mise en court-circuit 302 est dans un mode conducteur de fonctionnement, il propose une impédance mise en court-circuit ou un chemin de courant qui amortit ou interrompt le transfert d'énergie entre les composants dans le circuit d'interface 301 et l'antenne. Un circuit de commande 303 active ou désactive le circuit de mise en court-circuit 302. Le circuit de commande 303 est couplé à un circuit de mémoire 304 qui est programmé pour stocker une valeur logique présélectionnée. La valeur logique programmée détermine si le circuit de commande 303 active ou désactive le circuit de mise en court-circuit 302, ce qui désactive ou active le circuit d'interface 301. Un circuit d'alimentation 305 propose une source d'alimentation aux circuits dans le dispositif RFID. La source d'alimentation est tirée de signaux développés dans le circuit d'interface 301. Le signal développé dans le circuit d'interface 301 est généralement une onde électromagnétique générée par un lecteur RFID par le biais de l'antenne. En référant à la figure 4, un mode de réalisation exemplaire spécifique d'un dispositif RFID 300 comprend un circuit d'interface (antenne) 301, un circuit de mise en court-circuit 302, un circuit de commande 303, un circuit de mémoire 304 et un circuit d'alimentation 305. Le circuit d'interface 301 est constitué d'un condensateur 422 (Cl) et d'un inducteur 421 (L1). Le circuit d'interface est couplé à une antenne (non représentée) qui reçoit un signal de courant alternatif (CA). L'inducteur 421 peut être un transformateur d'adaptation ayant une première bobine couplée à l'antenne et une deuxième bobine couplée au condensateur 422. Le signal CA reçu est utilisé comme une source d'alimentation, et peut aussi être utilisé pour recevoir des commandes et utilisé pour recevoir des informations de synchronisation ou de cadencement. Le circuit d'alimentation 305 comprend des transistors d'alimentation électrique 401, 402, 403, 404 configurés comme des diodes et disposés dans une configuration de pont. Le circuit d'alimentation 305 est couplé au circuit d'interface 301 et tire son énergie d'un signal provenant de l'antenne (non représentée) et du circuit d'interface 301. Chaque transistor d'alimentation électrique 401, 402, 403, 404 est configuré pour fonctionner comme un équivalent de diode. La configuration de pont convertit le signal CA provenant de l'antenne et du circuit d'interface 301 en source d'alimentation en courant continu (CC). Le circuit d'alimentation propose l'alimentation électrique aux circuits dans le dispositif RFID. Les lignes d'alimentation en courant continu (CC) sont désignées comme Vdd et Gnd sur la figure 4. D'autres configurations de conversion AC A CC peuvent aussi être utilisées, comme un dispositif à deux diodes au lieu d'utiliser une configuration de pont pleine onde. Le circuit de mémoire 304 est un seul transistor programmable ou un dispositif de mémoire 410, configuré pour maintenir un état programmé ou maintenir un état logique stocké. L'état logique programmé stocké dans le dispositif de mémoire 410 est maintenu avec alimentation électrique (sous tension) ou sans alimentation électrique (hors tension) appliquée au circuit de mémoire 304. Le dispositif de mémoire 410 peut être un dispositif flash ou EEPROM ayant une grille flottante. Généralement, un transistor à grille flottante est programmé en y appliquant sélectivement des tensions de programmation, ce qui force une charge électronique sur, ou hors de, la grille flottante. La grille flottante, entourée d'un isolant électrique, conserve ou maintient la charge électronique programmée, avec ou sans alimentation ou avec ou sans tension appliquée au transistor programmable ou au dispositif de mémoire 410. En variante, l'homme du métier reconnaîtra qu'un autre type de dispositif de stockage logique ou d'état, comme une liaison fusible, peut être employé pour le dispositif de mémoire 410. Le dispositif de mémoire 410 est programmé en appliquant des tensions de programmation prédéterminées au dispositif de mémoire 410. Par exemple, généralement, les électrons peuvent être accélérés sur la grille flottante en appliquant une tension qui est supérieure à la tension d'alimentation (Vdd) à une ligne de grille de commande 411. Le dispositif de mémoire 410 a alors été programmé pour être dans état désactivé (non conducteur). En variante et d'une manière générale, des électrons peuvent être retirés de la grille flottante en appliquant une tension à la grille de commande qui est inférieure à la référence de terre (Gnd). Le dispositif de mémoire 410 a alors été programmé pour être dans un état activé (conducteur). Dans ce mode de réalisation exemplaire spécifique, quand le dispositif de mémoire 410 a été programmé pour fonctionner dans un état désactivé , le dispositif RFID sera désactivé et, inversement, quand le dispositif de mémoire 410 a été programmé pour fonctionner dans un état activé , le dispositif RFID sera activé. Le circuit de commande 303 est couplé au dispositif de mémoire 410. Le circuit de commande 303 et le dispositif de mémoire 410 peuvent être pilotés et programmés par un microprocesseur (non représenté), ou pilotés et programmés par d'autres circuits (non représentés) à l'intérieur du dispositif RFID. Par exemple, un microprocesseur peut piloter des circuits de programmation pour programmer le dispositif de mémoire 410 en réponse aux commandes reçues d'un lecteur RFID (non représenté). De même, la logique dans le dispositif RFID peut reconnaître une séquence de commande reçue d'un lecteur RFID et déclencher une opération de programmation. L'état logique stocké dans le dispositif de mémoire 410 indique si le dispositif RFID devrait être activé ou désactivé. Le circuit de commande 303, utilisant l'état logique stocké dans le dispositif de mémoire 410, pilote ou contrôle le circuit de mise en court-circuit 302. Le circuit de commande 303 et le dispositif de mémoire 410 sont alimentés, polarisés, ou pilotés par une paire de transistors 405, 406. Chaque transistor de la paire de transistors 405, 406 est configuré comme un composant équivalent de diode. La paire de transistor 405, 406 est couplée au circuit d'interface 301. La paire de transistor 405, 406 est aussi couplée à un transistor de contrôle 407. Le transistor de contrôle 407 est couplé au circuit de mise en court-circuit 302, et le transistor de contrôle 407 pilote ou contrôle le circuit de mise en court-circuit 302. Une résistance de polarisation 421 est couplée à la grille du transistor de contrôle 407. Le circuit de commutation ou de mise en court-circuit 302 est configuré pour court-circuiter le circuit d'alimentation 305 ou configuré pour court-circuiter le circuit d'interface 301. Un court-circuit dans le circuit d'interface 301 est appliqué à travers le condensateur 422 pour amortir ou empêcher le circuit d'interface 301 d'osciller. Le circuit de mise en court-circuit est constitué de deux transistors de mise en courtcircuit 408, 409 qui sont couplés au circuit de commande 303 et couplé aussi au circuit d'alimentation 305. Les transistors de mise en courtcircuit 408, 409 sont généralement des dispositifs à gain élevé, ayant par exemple une large disposition physique dans un dispositif de circuit intégré, pour fournir une opération de mise en court-circuit rapide et fiable. Quand les transistors de mise en court-circuit 408, 409 sont dans un état conducteur, une faible impédance ou un court-circuit est appliqué au circuit d'interface 301 par les transistors de mise en court-circuit 408, 409, chacun en série entre Vdd et les extrémités opposées du capot 422 et l'inducteur 421. Les transistors de mise en court-circuit 408, 409 sont aussi couplés à et mettent en court-circuit les deux transistors d'alimentation électrique 403, 404 configurés comme des diodes dans le circuit d'alimentation. Toujours en référence à la Figure 4, quand le dispositif RFID est amené à étroite proximité d'un lecteur RFID, un signal est généré dans l'antenne (non représentée) et le circuit d'interface 301. Un signal est produit à la sortie du circuit d'interface 301 à travers le condensateur 422. La paire de transistor 405, 406 propose une haute tension de polarisation et de commande au transistor de contrôle 407. Si la valeur logique programmée ou stockée dans le circuit de mémoire 304 met le dispositif de mémoire 410 à l'état activé ou conducteur, la grille du transistor de contrôle 407 sera ramenée à la terre, mettant le transistor de contrôle 407 à l'état désactivé. Quand le transistor de contrôle 407 sera à l'état désactivé, les transistors de mise en court-circuit 408, 409 seront aussi à l'état désactivé ou non conducteur, et le dispositif RFID sera activé. Le circuit d'alimentation 305 fonctionnera normalement, fournira l'alimentation aux circuits dans le dispositif RFID, et le dispositif RFID est activé. Si la valeur logique programmée ou stockée dans le circuit de mémoire 304 amène le dispositif de mémoire 410 à être dans un état désactivé ou non conducteur, la grille du transistor de contrôle 407 sera tirée dans un haut état par une résistance de polarisation 421, activant le transistor de contrôle 407. Quand le transistor de contrôle 407 sera à l'état activé, les transistors de mise en court-circuit 408, 409 seront mis à l'état activé ou conducteur. Le circuit d'alimentation 305 et le circuit d'interface 301 seront court-circuités ou clampés, l'alimentation ne sera pas fournie aux circuits dans le dispositif RFID, et le dispositif RFID sera désactivé. Présentée dans un mode de réalisation exemplaire, la présente invention est un dispositif RFID qui est activé ou désactivé selon l'état programmé d'un dispositif à mémoire programmable dans le dispositif RFID. L'homme du métier reconnaîtra que l'invention peut être pratiquée avec modification et altération dans l'esprit et la portée des revendications annexées, et de nombreux autres modes de réalisation seront apparents à l'homme du métier quand il lira et comprendra la description présentée dans le présent document. Par exemple, des circuits ou procédés équivalents pour mettre en oeuvre un circuit d'alimentation de CA en CC peuvent être utilisés. La combinaison du transistor de contrôle, du transistor de mémoire et de la paire de transistors (de polarisation), peut être configurée différemment pour proposer la même fonction. Le circuit d'interface ou le circuit oscillateur (LC) peuvent comprendre un transformateur RF d'adaptation accordé à l'antenne, ou d'autres dispositifs actifs ayant des caractéristiques capacitives ou inductives peuvent aussi être utilisés. Par ailleurs, l'invention n'est pas nécessairement limitée aux dispositifs RFID spécifiques décrits. L'invention peut aussi être appliquée à des cartes d'identité ayant des connecteurs ou des contacts pour alimentation et communications, ou d'autres formats. Le mode de réalisation décrit et ses équivalents peuvent être aussi utilisés dans d'autres domaines de technologie
Un procédé et dispositif pour désactiver un dispositif d'identification ou une étiquette RFID, comme un passeport électronique ou une carte d'identité qui a été résiliée, qui a expiré, ou qui n'est pas valable. Un circuit de mémoire programmable est couplé à un circuit de contrôle qui est lui-même couplé à un circuit de mise en court-circuit, celui-ci pouvant activer ou désactiver le fonctionnement du dispositif d'identification.
1. Circuit incorporé dans un dispositif d'identification électronique, le circuit comprenant: un circuit d'alimentation; un circuit de mise en court-circuit couplé au circuit 5 d'alimentation; un circuit de commande couplé au circuit de mise en court-circuit, le circuit de commande étant configuré pour activer ou désactiver sélectivement le circuit de mise en court-circuit et désactive ou active respectivement le circuit d'alimentation; et un circuit de mémoire programmable couplé au circuit de commande, le circuit de mémoire programmable étant configuré pour stocker au moins un état logique et maintenir ensuite le au moins un état logique stocké sans l'application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit, le circuit de mémoire programmable étant en outre configuré pour piloter le circuit de commande correspondant au au moins un état logique stocké. 2. Circuit de la 1 dans lequel le circuit 20 d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à une diode. 3. Circuit de la 1 dans lequel le circuit d'alimentation convertit un signal de courant alternatif en 25 signal de courant continu. 4. Circuit de la 1 dans lequel le circuit de commande comprend un transistor de commande et un transistor de contrôle, le transistor de contrôle étant couplé à la fois au transistor de commande et au dispositif de mémoire programmable. 5. Circuit de la 1 dans lequel le dispositif de mémoire programmable comprend un transistor EEPROM. 6. Circuit incorporé dans un dispositif sans contact, le circuit comprenant: un circuit d'interface d'antenne; un circuit d'alimentation couplé au circuit d'interface 5 d'antenne; un circuit de mise en courtcircuit couplé au circuit d'interface d'antenne; un circuit de commande couplé au circuit de mise en court-circuit, le circuit de commande étant configuré pour activer ou désactiver sélectivement le circuit de mise en court-circuit; et un circuit de mémoire programmable couplé au circuit de commande, le circuit de mémoire programmable étant configuré pour stocker au moins un état logique et maintenir ensuite le au moins un état logique stocké pendant un état alimenté ou non alimenté et le circuit de mémoire programmable étant en outre configuré pour piloter le circuit de commande correspondant au au moins un état logique stocké. 7. Circuit de la 6 dans lequel le circuit d'interface d'antenne comprend un inducteur et un condensateur. 8. Circuit de la 7 dans lequel le circuit d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à 25 une diode configuré dans une disposition en pont. 9. Circuit de la 7 dans lequel le circuit d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à une diode configuré pour convertir un signal de courant alternatif en signal de courant continu. 10. Circuit de la 6 dans lequel le circuit de mise en courtcircuit comprend un dispositif de commutation configuré pour courtcircuiter sélectivement le circuit d'interface d'antenne. 11. Circuit de la 6 dans lequel le circuit de mise en courtcircuit comprend un dispositif de commutation configuré pour courtcircuiter sélectivement le circuit d'alimentation. 12. Circuit de la 6 dans lequel le circuit de commande comprend un transistor de commande et un transistor de contrôle, le transistor de contrôle étant couplé à la fois au transistor de commande et au dispositif de mémoire programmable. 13. Circuit de la 6 dans lequel le circuit de mémoire programmable comprend un transistor EEPROM ayant une grille flottante. 14. Circuit de la 6 dans lequel le dispositif sans 15 contact est incorporé dans un dispositif d'identification électronique. 15. Circuit incorporé dans un dispositif d'identification électronique sans contact, le circuit comprenant: un circuit d'oscillation; un circuit d'alimentation couplé au circuit d'oscillation, le circuit d'alimentation étant configuré pour convertir un signal de courant alternatif en signal de courant continu; un dispositif de mise en court-circuit couplé au dispositif 25 d'oscillation configuré pour court-circuiter sélectivement le circuit d'oscillation; un circuit de commande couplé au circuit de mise en court-circuit, le circuit de commande étant configuré pour activer ou désactiver sélectivement le circuit de mise en court-circuit; et un dispositif de mémoire programmable couplé au circuit de commande, le dispositif de mémoire programmable ayant une structure à grille flottante et étant configuré pour piloter le circuit de commande correspondant à un état logique stocké. 16. Circuit de la 15 dans lequel le circuit d'oscillation est couplé à une antenne. 17. Circuit de la 15 dans lequel le circuit 5 d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à une diode configuré dans une disposition en pont. 18. Circuit de la 15 dans lequel le circuit d'alimentation comprend une diode ou un composant équivalent à 10 une diode. 19. Circuit de la 15 dans lequel le circuit de commande comprend un transistor de commande et un transistor de contrôle, le transistor de contrôle étant couplé à la fois au transistor de commande et au dispositif de mémoire programmable. 20. Circuit de la 15 dans lequel le dispositif de mémoire programmable comprend un transistor EEPROM. 21. Procédé pour désactiver un dispositif d'identification électronique, le procédé comprenant: le stockage d'un état logique prédéterminé dans un dispositif de mémoire programmable configuré pour maintenir l'état logique stocké sans application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit; la polarisation d'un circuit de commande, une tension de polarisation correspondant à l'état logique stocké dans le dispositif de mémoire programmable; et la mise en court-circuit d'un circuit d'alimentation sélectivement, la mise en court-circuit sélective correspondant à l'état logique stocké dans le dispositif de mémoire programmable et à la tension de polarisation sur le dispositif de contrôle. 22. Procédé de la 21 dans lequel le dispositif de mémoire programmable comprend un transistor de mémoire ayant une structure à grille flottante capable de stocker l'état logique. 23. Procédé de la 21 dans lequel un signal électromagnétique est généré par un lecteur de dispositif d'identification électronique pour générer une source d'alimentation pour le dispositif d'identification électronique. 24. Procédé de la 21 dans lequel le circuit d'alimentation court-circuité comprend des diodes ou des composants équivalents à des diodes configurés dans une disposition en pont fournissant ainsi du courant continu au dispositif d'identification électronique lorsqu'il est à proximité d'un lecteur d'identification électronique. 25. Procédé de la 21 dans lequel le circuit d'alimentation court-circuité comprend une diode ou un composant équivalent à une diode. 26. Dispositif d'identification électronique sans contact comprenant: un moyen pour recevoir un signal électromagnétique; un moyen pour tirer une source d'alimentation à partir du signal 25 électromagnétique; un moyen pour programmer et stocker un état logique; un moyen pour maintenir l'état logique stocké sans l'application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit; et un moyen pour désactiver sélectivement la source d'alimentation, correspondant à l'état logique stocké. 27. Dispositif de la 26 dans lequel le signal électromagnétique reçu est généré par un lecteur de dispositif 35 d'identification électronique. 28. Dispositif de la 26 dans lequel l'obtention d'une source d'alimentation à partir du signal électromagnétique comprend la conversion d'un signal de courant alternatif (CA) en un signal de courant continu (CC). 29. Dispositif de la 26 dans lequel le maintien de l'état logique stocké sans l'application d'énergie provenant de quelque source d'alimentation que ce soit est exécuté par un transistor de mémoire de stockage ayant une structure à grille flottante. 30. Dispositif de la 26 dans lequel une désactivation sélective de la source d'alimentation est exécutée par mise en courtcircuit de la source d'alimentation.
G
G06
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G06K 19
G06K 19/07
FR2888381
A1
TERMINAL POUR EFFECTUER DES TRANSACTIONS ELECTRONIQUES
20,070,112
La présente invention concerne le domaine des transactions électroniques, notamment du paiement électronique. Elle s'applique à un terminal doté d'un écran, d'un processeur et d'un système d'exploitation, de type assistant électronique personnel ou PDA par exemple (acronyme de l'expression anglo-saxonne "Personal Digital Assistant"). Les assistants électroniques personnels sont des dispositifs équipés d'un microprocesseur et d'un écran de visualisation à dalle tactile. Ils disposent par ailleurs d'un système d'exploitation, permettant d'ajouter des fonctions logicielles pour les personnaliser à des besoins particuliers. Cette possibilité fait que leur utilisation se généralise à des applications de plus en plus variées, et notamment des applications professionnelles. Toutefois, l'utilisation de ces terminaux dans des applications de transactions électroniques est freinée par le manque de sécurité, lié précisément à leur possibilité de personnalisation. Par exemple, il n'est pas envisageable aujourd'hui d'utiliser un assistant électronique personnel dans une application de paiement électronique. En effet, on pourrait facilement ajouter une fonction logicielle pirate affichant à l'écran des images reproduisant un clavier virtuel pour demander la saisie d'un code confidentiel. L'exécution de cette fonction logicielle pirate ne pourrait pas être empêchée par le système d'exploitation du terminal, car il n'est pas possible en pratique de contrôler de façon efficace les images affichées à l'écran. II serait ainsi possible à n'importe qui d'obtenir des codes confidentiels, ou plus généralement des informations confidentielles. Un but de l'invention est notamment de permettre l'utilisation d'un terminal comportant notamment un écran, un processeur, un système d'exploitation, des moyens de saisie et un lecteur de carte pour une application de transaction électronique, tout en garantissant la sécurité requise dans ce type d'application. II peut s'agir par exemple d'un assistant personnel ou encore d'un téléphone portable. A cet effet, l'invention a pour objet un terminal comportant au moins un écran, un processeur et un système d'exploitation. II comporte de 2888381 2 plus deux modes de fonctionnement: un premier mode de fonctionnement dans lequel des fonctions de transaction électronique du terminal sont inhibées, et un second mode de fonctionnement dans lequel les fonctions de transaction électronique sont activées. Le terminal comporte un support sur lequel est monté un clavier mécanique destiné à saisir des informations confidentielles. Une partie de l'écran est masquée lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées. Dans un mode de réalisation, le support présente au moins deux positions. Le mouvement du support d'une position à une autre fait passer le terminal d'un mode de fonctionnement à un autre. Le support masque une partie de l'écran lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées. Dans un autre mode de réalisation, le support comporte un lecteur de carte. Une partie de l'écran est masquée soit par une carte introduite par l'utilisateur dans le lecteur de carte du support soit par le support et par une carte introduite dans le lecteur de carte du support. Le support peut par exemple être un support mobile en rotation. Dans ce cas, le support peut être en rotation autour d'un axe perpendiculaire à l'écran. II peut aussi être en rotation autour d'un axe parallèle à l'écran. Le support peut encore être un support mobile en translation. Dans ce cas, le support peut être n translation contrainte par au moins un guide parallèle à l'écran. Avantageusement, le terminal de transaction peut comporter: É un microprocesseur sécurisé destiné à traiter des données 25 confidentielles, É un microprocesseur principal applicatif, destiné à traiter des données non confidentielles, É un commutateur comprenant au moins deux positions, une première position dans laquelle l'écran est relié fonctionnellement au microprocesseur sécurisé pour afficher des images transmises par le microprocesseur sécurisé, et une seconde position dans laquelle l'écran est relié fonctionnellement au microprocesseur principal applicatif pour afficher des images transmises par le microprocesseur principal applicatif, le commutateur étant relié au support de manière à être dans la première position lorsque les fonctions de transaction 2888381 3 électronique sont activées, et dans la seconde position lorsque les fonctions de transaction électronique sont inhibées. Dans un autre mode de réalisation, le support comporte un lecteur de carte, le fonctionnement du lecteur de carte du support étant inhibé lorsque les fonctions de transaction électronique sont inhibées. Le lecteur de carte du support peut encore être inhibé en bloquant l'entrée de la carte au moyen d'une plaque fixée au corps du terminal pour obturer l'entrée de la carte à puce lorsque le support est dans la position dans laquelle les fonctions de transaction électronique sont inhibées. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée suivante présentée à titre d'illustration non limitative et faite en référence aux figures annexées, lesquelles représentent: la figure 1, un terminal à dalle tactile de type assistant personnel; la figure 2a, un exemple de mise en oeuvre d'un terminal selon l'invention; la figure 2b, un autre exemple de mise en oeuvre d'un terminal selon l'invention; la figure 2c, un troisième exemple de mise en oeuvre d'un terminal selon l'invention; la figure 3a, une vue de côté du terminal équipé d'un support, le support articulé étant rabattu au dos du terminal; la figure 3b, une vue de côté du terminal équipé d'un support articulé, le support articulé masquant une partie de la l'écran à dalle tactile; la figure 3c, une vue de dessus d'un terminal équipé d'un support articulé comportant une articulation autorisant une rotation par rapport à un point; la figure 3d, une vue de dessus un terminal équipé d'un support 30 articulé comportant une articulation autorisant une translation dans le plan de l'écran; la figure 3e, une vue de dessus un terminal équipé d'un support articulé comportant une articulation autorisant une rotation par rapport à un axe parallèle à l'écran; 2888381 4 la figure 4, une vue en perspective du terminal, le support articulé étant rabattu au dos du terminal. La figure 1 montre un exemple de terminal de type assistant personnel. Le terminal 1 comporte un écran 10. II peut s'agir par exemple d'un écran couleur. L'écran peut notamment être un écran à dalle tactile, c'est à dire capable de localiser une zone de l'écran sur laquelle une pression est susceptible d'être exercée. Le terminal peut présenter des touches 12 de navigation et/ou de saisie. Par ailleurs, le terminal peut être équipé de moyens de communications, notamment d'une antenne 11 pour échanger des signaux radioélectriques, répondant aux différentes normes de communications parmi lesquelles figurent Bluetooth, WIFI, GSM/GPRS/UMTS. La figure 1 montre un assistant personnel. Cependant, l'invention s'applique à tout terminal comportant au moins un écran, des moyens de saisie, un processeur, et un système d'exploitation. La figure 2a illustre un exemple de mise en oeuvre de l'invention. Le terminal 1 est équipé d'un support 22. Dans cet exemple, le support 22 masque une partie 40 de l'écran. Dans cette position du support, les fonctions de transactions électroniques sont activées. Le support 22 peut notamment comporter un lecteur de carte comportant une fente. Sur la figure 2a, le lecteur de carte est positionné sur la partie latérale gauche du support 22. Une carte 23, par exemple une carte bancaire dotée d'une puce électronique, peut être insérée dans la fente du lecteur de carte. Dans cette position, une partie 21 de l'écran à dalle tactile peut rester visible. Par exemple, la partie visible peut permettre d'afficher deux lignes de texte. Les fonctions de transactions électroniques peuvent alors afficher des messages sur cette partie de l'écran, tel qu'une invitation à saisir un code confidentiel. Le terminal comporte en outre un clavier mécanique 25. Ce clavier est monté sur le support 22. Il est placé sur la partie masquée de l'écran lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées. Ce clavier permet de saisir un code confidentiel par exemple. 2888381 5 Le support 22 peut être animé d'un mouvement de translation ou de rotation grâce à une liaison articulée 24 entre le support 22 et le terminal 1. La figure 2b représente un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés à la figure 2a portent les mêmes références. Dans cet autre exemple, le support 22 est pourvu d'un lecteur de carte. Le support 22 peut être animé d'un mouvement de translation ou de rotation grâce à une liaison articulée 24 entre le support 22 et le terminal 1. Dans une configuration particulière, le support 22 se positionne sur la face avant du terminal 1. Le lecteur de carte est disposé de telle sorte que, dans cette configuration particulière du support 22, l'insertion d'une carte masque la partie 40 de l'écran. Dans cette configuration particulière du support 22, les fonctions de transactions électroniques sont activées si une carte 23 est insérée dans le lecteur de carte du support 22. En revanche, lorsque qu'aucune carte 23 n'est introduite dans le lecteur de carte du support 22, la partie 40 de l'écran 10 n'est pas totalement masquée et les fonctions de transactions électroniques ne sont pas activées. De même, dans d'autres configurations où le support 22 n'est pas positionné sur la face avant du terminal 1, l'insertion d'une carte ne masque pas totalement la partie 40 de l'écran 10: les fonctions de transactions électroniques ne sont pas activées. Sur la figure 2b est représenté un axe Ox horizontal. Le terminal 1 est dans le sens de la largeur positionné parallèlement à l'axe Ox. Le lecteur de carte du support 22 comporte notamment une fente. Cette fente est disposée de telle sorte que la carte 23 insérée dans la fente est dans le sens de la longueur parallèle à l'axe Ox. La figure 2c représente un autre exemple de mise en oeuvre de l'invention. Les éléments identiques aux éléments déjà présentés à la figure 2a et 2b portent les mêmes références. Dans cet autre exemple, le support 22 est pourvu d'un lecteur de carte. Le support peut être animé d'un mouvement de translation ou de rotation grâce à une liaison articulée 24 entre le support 22 et le terminal 1. Dans une configuration particulière, le support 22 se positionne sur la face avant du terminal 1. Le lecteur de carte est disposé de telle sorte que, dans cette configuration particulière du 2888381 6 support 22, l'insertion d'une carte masque la partie 40 de l'écran. Dans cette configuration particulière du support 22, les fonctions de transactions électroniques sont activées si une carte 23 est insérée dans le lecteur de carte du support 22. En revanche, lorsque qu'aucune carte 23 n'est introduite dans le lecteur de carte du support 22, la partie 40 de l'écran 10 n'est pas totalement masquée et les fonctions de transactions électroniques ne sont pas activées. De même, dans d'autres configurations où le support 22 n'est pas positionné sur la face avant du terminal 1, l'insertion d'une carte ne masque pas totalement la partie 40 de l'écran 10: les fonctions de transactions électroniques ne sont pas activées. Sur la figure 2c est représenté un axe Ox horizontal. Le terminal 1 est dans le sens de la largeur positionné parallèlement à l'axe Ox. Le lecteur de carte du support 22 comporte notamment une fente. Cette fente est disposée de telle sorte que la carte 23 insérée dans la fente est dans le sens de la longueur perpendiculaire à l'axe Ox. On se réfère maintenant aux figures 3a et 3b. Selon un mode de réalisation avantageux, le terminal est équipé d'un lecteur de carte à puce. Ce lecteur de carte à puce peut être placé dans le support 22 par exemple. Lorsque les fonctions de transactions électroniques sont inhibées, le lecteur de carte à puce est aussi inhibé. De cette manière, la protection contre la fraude est renforcée. II est possible d'inhiber le lecteur de carte à puce au moyen d'un commutateur à deux positions. Une autre manière d'inhiber le lecteur est de bloquer mécaniquement l'entrée 31 de la carte à puce. Ceci est possible par exemple si une plaque 32 peut être fixée au corps du terminal pour obturer l'entrée 31 de la carte à puce lorsque le support 22 est dans la position dans laquelle les fonctions de transaction électronique sont inhibées. La figure 3c illustre plus particulièrement par une vue de dessus un terminal équipé d'un support 22 comportant une articulation autorisant une rotation par rapport à un point. Le support 22 peut être animé d'un mouvement de rotation autour d'un point dans le plan parallèle à l'écran 10. 2888381 7 Dans un mode de réalisation, le terminal 1 comporte notamment un axe 30 perpendiculaire à l'écran 10. Le support 22 est fixé sur cet axe 30. Le support 22 peut alors être animé d'un mouvement de rotation autour de l'axe 30 dans un plan parallèle à l'écran 10. L'axe 30 est sur la figure 3c disposé au centre de la partie basse du terminal 1. Toutefois, l'axe 30 pourrait être disposé à n'importe quelle position sur le terminal 1, selon les contraintes ergonomiques qu'impose le terminal 1. Dans un mode de réalisation, le support 22 autour de l'axe 30 permet dans une certaine position de cacher la partie 40 de l'écran 10 10 comme illustré sur la figure 3c. Dans un autre mode de réalisation, le support 22 autour de l'axe comporte un lecteur de carte disposé de telle sorte que, dans une configuration particulière du support 22, l'insertion d'une carte masque la partie 40 de l'écran. La figure 3d illustre plus particulièrement par une vue de dessus un terminal équipé d'un support 22 comportant une articulation autorisant une translation dans le plan de l'écran. Le support 22 peut être déplacer en translation par rapport à l'écran 10 dans le plan de l'écran 10. Dans un mode de réalisation, le terminal 1 comporte notamment des guides 31 disposés de part et d'autre de l'écran 10. Le support 22 est placé entre ces guides 31. Le support 22 peut alors être animé d'un mouvement de translation le long des guides 31 dans un plan parallèle à l'écran 10. Les guides 31 sont sur la figure 3c disposés le long de l'écran 10 dans le sens de la longueur du terminal 1. Toutefois, les guides 31 pourrait être disposés à n'importe quelle position sur le terminal 1, selon les contraintes ergonomiques qu'impose le terminal 1. Le terminal 1 peut ne comporter qu'un seul guide 31. Le mouvement de translation peut s'effectuer dans le sens de la longueur du terminal 1 ou dans le sens de la largeur du terminal 1 selon la position des guides 31. Dans un mode de réalisation, le support 22 par rapport aux guides 31 permet dans une certaine position de cacher la partie 40 de l'écran 10 35 comme illustré sur la figure 3d. 2888381 8 Dans un autre mode de réalisation, le support 22 par rapport aux guides 31 comporte un lecteur de carte disposé de telle sorte que, dans une configuration particulière du support 22, l'insertion d'une carte masque la partie 40 de l'écran. La figure 3e illustre plus particulièrement par une vue de dessus un terminal équipé d'un support 22 comportant une articulation autorisant une rotation par rapport à un axe parallèle à l'écran 10. Le support 22 peut être animé d'un mouvement de rotation autour 10 d'un axe parallèle à l'écran 10. Dans un mode de réalisation, le terminal 1 comporte notamment un axe 32 parallèle à l'écran 10. Le support 22 est fixé sur cet axe 32. Le support 22 peut alors être animé d'un mouvement de rotation autour de l'axe 32. L'axe 32 est sur la figure 3c disposé sur le coté gauche du terminal 1. Toutefois, l'axe 32 pourrait être disposé à n'importe quelle position sur le terminal 1, par exemple sur la droite ou sur le bas du terminal 1, selon les contraintes ergonomiques qu'impose le terminal 1. Dans un mode de réalisation, le support 22 autour de l'axe 32 permet dans une certaine position de cacher la partie 40 de l'écran 10 20 comme illustré sur la figure 3e. Dans un autre mode de réalisation, le support 22 autour de l'axe 32 comporte un lecteur de carte disposé de telle sorte que, dans une configuration particulière du support 22, l'insertion d'une carte masque la partie 40 de l'écran. Dans un autre mode de réalisation (non représenté), le support 22 est fixe et ne peut être mis en mouvement. Ce mode de réalisation peut notamment être adapté au cas où le support 22 comporte un lecteur de carte disposé de telle sorte que, dans une configuration particulière du support 22, l'insertion d'une carte masque la partie 40 de l'écran. Afin de garantir qu'aucune application logicielle pirate ne peut s'exécuter lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées, le terminal est équipé de deux microprocesseurs. L'un des deux microprocesseurs est un microprocesseur conventionnel utilisé dans les 2888381 9 terminaux de type assistant personnel. Le microprocesseur principal applicatif permet de traiter des données non confidentielles. L'autre microprocesseur est un microprocesseur sécurisé. Une application logicielle ne peut être exécutée par le microprocesseur sécurisé que si cette application est identifiée par le microprocesseur sécurisé. On prévient ainsi l'exécution d'applications logicielles pirates par ce microprocesseur. Le microprocesseur sécurisé est destiné à traiter des données confidentielles. Selon l'invention, le terminal est équipé d'un commutateur comprenant au moins deux positions, une première position dans laquelle l'écran 10 à dalle tactile est relié fonctionnellement au microprocesseur sécurisé pour afficher des images transmises par le microprocesseur sécurisé, et une seconde position dans laquelle l'écran à dalle tactile est relié fonctionnellement au microprocesseur principal applicatif pour afficher des images transmises par le microprocesseur principal applicatif, le commutateur étant relié au support de manière à être dans la première position lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées, et dans la seconde position lorsque les fonctions de transaction électronique sont inhibées. On se réfère à la figure 4. Selon un mode de réalisation avantageux, le microprocesseur sécurisé contrôle uniquement l'affichage de la partie visible 21 de l'écran lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées. La partie cachée 40 est désactivé ou inhibée. De cette manière, la taille des images devant être traitées par le microprocesseur sécurisé est réduite
La présente invention concerne le domaine des transactions électroniques, notamment du paiement électronique.L'invention a pour objet un terminal comportant au moins un écran, un processeur, un système d'exploitation. Le terminal comporte deux modes de fonctionnement, un premier mode de fonctionnement dans lequel des fonctions de transaction électronique du terminal sont inhibées, et un second mode de fonctionnement dans lequel les fonctions de transaction électronique sont activées. En outre, le terminal comporte un support sur lequel est monté un clavier mécanique destiné à saisir des informations confidentielles. Une partie de l'écran est masquée lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées.Elle s'applique à notamment un terminal doté d'un écran, d'un processeur et d'un système d'exploitation, de type assistant électronique personnel ou PDA par exemple (acronyme de l'expression anglo-saxonne "Personal Digital Assistant").
1. Terminal comportant au moins un écran (10), un processeur, un système d'exploitation caractérisé en ce qu'il comporte deux modes de fonctionnement, un premier mode de fonctionnement dans lequel des fonctions de transaction électronique du terminal sont inhibées, et un second mode de fonctionnement dans lequel les fonctions de transaction électronique sont activées, le terminal comportant un support (22) sur lequel est monté un clavier mécanique (25) destiné à saisir des informations confidentielles, au moins une partie (40) de l'écran (10) étant masquée lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées. 2. Terminal selon la 1 caractérisé en ce que le support (22) présente au moins deux positions, le mouvement du support (22) d'une position à une autre faisant passer le terminal d'un mode de fonctionnement à un autre, le support (22) masquant au moins la partie (40) de l'écran lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées. 3. Terminal selon la 1 caractérisé en ce que le support (22) comporte un lecteur de carte, la partie (40) de l'écran étant masquée: soit par une carte introduite par l'utilisateur dans le lecteur de carte du support (22) ; - soit par le support (22) et par une carte introduite dans le lecteur de carte du support (22). 6. Terminal de transaction selon l'une des quelconques 25 précédentes caractérisé en ce que le support (22) est un support mobile en rotation. 7. Terminal selon la 4 caractérisé en ce que le support (22) est en rotation autour d'un axe (30) perpendiculaire à l'écran (10). 8. Terminal selon la 4 caractérisé en ce que le support (22) est en rotation autour d'un axe (32) parallèle à l'écran (10). 2888381 11 7. Terminal de transaction selon l'une des quelconques 1 à 3 dans lequel le support (22) est un support mobile en translation. 8. Terminal selon la 7 caractérisé en ce que le support (22) est 5 en translation contrainte par au moins un guide (31) parallèle à l'écran (10). 9. Terminal de transaction selon la 1 caractérisé en ce qu'il comporte: É un microprocesseur sécurisé destiné à traiter des données 1 o confidentielles, É un microprocesseur principal applicatif, destiné à traiter des données non confidentielles, É un commutateur comprenant au moins deux positions, une première position dans laquelle l'écran (10) est relié fonctionnellement au microprocesseur sécurisé pour afficher des images transmises par le microprocesseur sécurisé, et une seconde position dans laquelle l'écran (10) est relié fonctionnellement au microprocesseur principal applicatif pour afficher des images transmises par le microprocesseur principal applicatif, le commutateur étant relié au support (22) de manière à être dans la première position lorsque les fonctions de transaction électronique sont activées, et dans la seconde position lorsque les fonctions de transaction électronique sont inhibées. 13. Terminal selon la 1 caractérisé en ce que le support (22) comporte un lecteur de carte, le fonctionnement du lecteur de carte du support (22) étant inhibé lorsque les fonctions de transaction électronique sont inhibées. 14. Terminal selon la 10 caractérisé en ce que le lecteur de carte du support (22) est inhibé en bloquant l'entrée (31) de la carte au moyen d'une plaque (32) fixée au corps du terminal pour obturer l'entrée (31) de la carte à puce lorsque le support (22) est dans la position dans laquelle les fonctions de transaction électronique sont inhibées.
G
G07,G06
G07F,G06F
G07F 7,G06F 15
G07F 7/08,G06F 15/02
FR2893317
A1
EMBALLAGE DE DISQUES
20,070,518
-1- La présente invention concerne un emballage pour plusieurs disques, notamment des disques compacts CD, des DVD, des minidisques, ou tout produit équivalent présentant un trou central. On connaît de tels emballages constitués par une feuille de carton repliée sur laquelle est collé un plateau en matière plastique. Ce plateau présente une cavité pour recevoir un disque. Ce disque est maintenu par une partie protubérante en forme de rosace, sur laquelle le disque est clipsé. A titre d'exemple, le brevet allemand DE2003010301640 décrit un emballage pour supports d'enregistrement, pour emballer et soutenir un support d'enregistrement, notamment un C.D., un DVD ou similaire. Le comprend une plaque de support traversant. L'emballage de supports un système de plaque de base muni plaque de base et un prolongement plaque de base et en saillie dudit support d'enregistrement munie d'une cavité la d'enregistrement comprend d'au moins une première fixé sur le système de système, destiné à entrer dans la cavité de la plaque de support, ainsi qu'une plaque de recouvrement, articulée sur le système de plaque de base, qui peut être déplacée en va-et-vient par rapport au système de plaque de base, entre une position fermée et une position ouverte. En position fermée, le système de plaque de base et la plaque de recouvrement sont disposés l'un sur l'autre, de manière que la plaque de recouvrement recouvre au moins en partie le système de plaque de base et, en position fermée, le système de plaque de base et la plaque de recouvrement sont disposés l'un à côté de l'autre. Le brevet international WO9926866A1 décrit un boîtier pour disque compact. Ledit boîtier comprend une base, sensiblement de même taille qu'un disque compact, destinée à renfermer un disque compact. Une rosace centrale moulée d'une seule pièce avec la base permet de centrer le disque compact (CD). La rosace présente des languettes de contact qui sont moulées -2- avec la base et qui dépassent de celle-ci, ce qui permet de centrer le CD, lesquelles languettes rentrent radialement vers l'intérieur, ce qui crée une ouverture circulaire. Le boîtier comprend également un couvercle monté pivotant sur la base, pourvu d'une rondelle de retenue centrale et d'une attache de type bouton destinée à être inséré dans l'ouverture circulaire de la rosace lorsque le couvercle passe de la position ouverte à la position fermée. Lorsque le couvercle est en position fermée, l'attache de type bouton, qui maintient fermement le CD en place, fait, de surcroît, office de verrou puisqu'elle permet de maintenir le couvercle en position fermée. Le but de la présente invention est de proposer un emballage permettant de conditionner au moins deux disques, avec deux rabats pouvant être verrouillés en position fermée. A cet effet, l'invention concerne un emballage de disques formé par un rabat et un moyen de maintien de deux disques, caractérisé en ce que l'un des volets présente un moyen de maintien périphérique d'un premier disque, un second volet adjacent présentant un moyen de maintien central présentant un prolongement apte à clipser le disque du premier volet lorsque celui-ci est rabattu sur le second volet. Avantageusement, le moyen de maintien périphérique est formé par un plateau présentant un logement pour recevoir un disque, le plateau présentant des épaulements définissant avec le fond du plateau une fente pour le calage du premier disque et avec la surface supérieure du plateau un intercalaire pour recevoir le second disque. De préférence, le rabat est formé par une feuille de carton rainée présentant deux flans et une bande médiane dont la largeur correspond sensiblement à la hauteur du plateau. Selon une variante, le moyen de maintien périphérique est formé par une pièce moulée en matière plastique. Selon une autre variante, le moyen de maintien périphérique est formé par un plateau présentant un logement percé en son centre par une ouverture, et prolongé avant l'assemblage de l'emballage par une partie moulée en forme d'une rosace de -3- maintien central dont le sommet est dirigé vers le fond du plateau. Avantageusement, l'emballage présente une première zone de maintien annulaire pour recevoir un premier disque, et une deuxième zone de maintien annulaire pour venir se clipser dans le trou du second disque. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit se référant aux dessins annexés concernant un exemple non limitatif de réalisation, où : la figure 1 représente une vue de face d'un emballage selon l'invention en position dépliée. les figures 2 et 3 représentent des vues schématiques en coupe de l'emballage en position respectivement ouverte et fermée la figure 4 représente une vue en coupe d'un plateau pour la réalisation d'un tel emballage. La figure 1 représente un exemple de réalisation d'un emballage selon l'invention respectivement de face et en coupe. L'emballage est formé par une feuille de carton présentant deux volets (1, 2) séparés par un dos (3). Deux lignes prérainées (4, 5) facilitent le pliage. Le premier volet (1) présente sur sa face verso une rosace (6) sur laquelle est clipsée un disque (7). Le recto de ce volet (1) constitue la face avant de l'emballage. Le deuxième volet (2) comporte un plateau présentant une cavité (8) dans laquelle est rangé un deuxième disque (9). Ce disque est maintenu par l'intermédiaire de trois protubérances (10, 11, 12). Ces protubérances débordent très légèrement sur la cavité (8) pour restreindre le passage du disque et le retenir. La cavité (8) présente une fente inférieure (13) grâce à laquelle le disque (9) est introduit par un glissement, selon une orientation inclinée. Il peut ainsi être repoussé dans le fond de la fente, puis être appliqué contre le fond de la cavité. -4- Deux languettes élastiques (14, 15) viennent alors repousser le CD (9) dans la direction opposée à la fente, sous les deux protubérances (10, 11) qui le maintiennent en place. Les protubérances (10, 11, 12) définissent avec le fond du plateau un intervalle dont la hauteur correspond sensiblement à l'épaisseur d'un disque. Selon une alternative, les protubérances (10 à 12) peuvent être déformables élastiquement pour permettre le passage du CD lors de sa mise en place ou de son retrait, et pour revenir en position de blocage au repos. Le maintien du disque dans la cavité (8) peut être plus généralement réalisé par tout moyen permettant de bloquer le disque lorsqu'il est engagé dans la cavité, et de le retirer pour l'utiliser. Le trou central (16) du disque reste libre. Lorsque le premier volet (1) est rabattu sur le deuxième volet (2), la partie saillante de la rosace (6) vient se positionner dans le trou (15) du CD (9), et assure le verrouillage réversible de l'emballage. Pour cela, les disques sont positionnés sur les volets symétriquement par rapport à un axe médian passant entre les deux disques. Les figures 2 et 3 représentent des vues en coupe schématique d'un emballage selon l'invention, respectivement en position ouverte et en position fermée. La rosace (6) présente une première section permettant le maintien du disque (7), prolongée par une deuxième section permettant le clipsage du disque opposé (9). Les deux sections sont séparées par un épaulement annulaire (20) permettant le passage en force du trou central d'un disque. Un deuxième épaulement annulaire (21) assure le verrouillage du disque présent sur le plateau du volet opposé, dont le trou permet également un passage en force ; Les protubérances (10 à 12) forme une surface d'appui décalée par rapport à la surface supérieure du plateau. Ce décalage présente une hauteur correspondant à l'épaisseur d'un -5 disque. Lorsque les deux volets sont rabattus l'un sur l'autre, le disque (7) du premier volet (1) vient se loger dans la cavité (8) du plateau fixé sur le volet opposé (2) et la rosace (6) vient se loger dans le trou du disque (9) disposé dans cette cavité (8). Lorsqu'on exerce une pression sur les deux volets, la section d'extrémité de la rosace (6) vient s'engager dans le trou du disque (9), qui est alors maintenu entre les épaulements annulaires (20) et (21). L'ensemble est alors verrouillé en position fermée. Une légère traction d'un volet par rapport à l'autre provoque le désengagement de l'épaulement (21) du disque (9), et l'emballage peut à nouveau être ouvert pour permettre le retrait de l'un ou de l'autre des disques (7, 8). La figure 4 représente une vue de l'insert après moulage. Il est constitué par une pièce unique, composée principalement de la rosace (6) et du plateau (30), reliés par des pattes sécables (31, 32). La fabrication de l'emballage consiste à coller le plateau (30) sur l'un des volets du flan en carton, puis à rabattre le volet préalablement encollé au niveau de la surface de réception de la rosace (6). Après collage, on exerce une traction, par exemple à l'aide de ventouses agissant sur les surfaces externes des volets (1, 2). On provoque ainsi la rupture des pattes sécables (31, 32). L'invention n'est pas limitée à une configuration particulière des moyens de retenue des disques. Une réalisation équivalente consisterait par exemple à prévoir deux rosaces présentant des zones frontales complémentaires permettant un emboîtement réversible lorsqu'elles sont réunies tête bêche lors de la fermeture de l'emballage
La présente invention concerne un emballage de disques formé par un rabat comportant au moins deux volets (1, 2) et des moyens de maintien de deux disques (7, 9) caractérisé en ce que l'un des volets (2) présente un moyen de maintien périphérique d'un premier disque (9), un second volet adjacent (1) présentant un moyen de maintien central (6) comportant un prolongement (21) apte à clipser le disque du premier volet (2) lorsque celui-ci est rabattu sur le second volet (1).
Revendications 1 - Emballage de disques formé par un rabat comportant au moins deux volets (1, 2) et des moyens de maintien de deux disques (7, 9) caractérisé en ce que l'un des volets (2) présente un moyen de maintien périphérique d'un premier disque (9), un second volet adjacent (1) présentant un moyen de maintien central (6) comportant un prolongement (21) apte à clipser le disque du premier volet (2) lorsque celui-ci est rabattu sur le second volet (1). 2 - Emballage de disques selon la précédente caractérisé en ce que le moyen de maintien périphérique est formé par un plateau présentant une cavité (8) pour recevoir un disque, le plateau présentant des épaulements (10 à 12) définissant avec le fond du plateau une fente pour le calage du premier disque et avec la surface supérieure du plateau un intercalaire pour recevoir le second disque. 3 - Emballage de disques selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le rabat est formé par une feuille de carton rainée présentant deux volets (1, 2) et une bande médiane (3) dont la largeur correspond sensiblement à la hauteur du plateau. 4 - Emballage de disques selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le moyen de maintien périphérique est formé par une pièce moulée en matière plastique. 5 - Emballage de disques selon la précédente caractérisé en ce que le moyen de maintien périphérique est formé par un plateau présentant un logement percé en son centre par une ouverture, et prolongé avant l'assemblage de l'emballage par une partie moulée en forme d'une rosace de maintien central dont le sommet est dirigé vers le fond duplateau. 6 - Emballage de disques selon l'une au moins des précédentes caractérisé en ce que le moyen de maintien central présente une première zone de maintien annulaire pour recevoir un premier disque, et une deuxième zone de maintien annulaire pour venir se clipser dans le trou du second disque. -7
B,G
B65,G11
B65D,G11B
B65D 85,G11B 33
B65D 85/57,G11B 33/04
FR2896855
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE VENTILATION D'UNE ZONE D'UN BATIMENT, ET DISPOSITIF D'OBTURATION D'UNE OUVERTURE COMPRENANT UN TEL SYSTEME DE VENTILATION
20,070,803
La présente invention concerne un procédé et un système de ventilation d'au moins une zone d'un bâtiment, ainsi qu'un dispositif d'obturation d'une ouverture d'un bâtiment, tel qu'une fenêtre ou équivalent, comprenant un tel système de ventilation. L'invention s'applique en particulier, mais non exclusivement, à la ventilation des bâtiments d'habitation en rénovation, mais peut également concerner les bâtiments neufs et les locaux tertiaires. On sait depuis longtemps qu'il est nécessaire de ventiler les bâtiments, afin notamment d'assurer la conservation du bâti, et d'évacuer les pollutions spécifiques liées à la présence des occupants, au bâti lui-même et aux matériels ou machines utilisées dans ces bâtiments. Par ailleurs, la maîtrise de cette ventilation est nécessaire pour limiter les déperditions thermiques liées à ce renouvellement de l'air. Dans le cas de bâtiments anciens, mal ou non isolés, l'air circule facilement par les défaut d'étanchéité du bâti et plus particulièrement des fenêtres. Le renouvellement de l'air est donc assuré, bien que ces bâtiments ne comportent généralement aucun dispositif de ventilation. Afin d'améliorer le confort et de limiter les pertes d'énergie, on procède souvent, lors de la rénovation de ces bâtiments, à l'isolation des murs et au remplacement des fenêtres par des fenêtres plus étanches (double-vitrage, joints, etc.), sans se soucier de mettre en place un système de ventilation adapté. En conséquence, l'air ne peut plus circuler de façon naturelle, et la quantité de polluants et d'humidité augmente dans le bâtiment. Il a été constaté que de nombreux sinistres surviennent par la non prise en compte de la ventilation du bâtiment. On connaît déjà différents procédés et systèmes de ventilation, parmi lesquels on peut citer : - l'utilisation d'un extracteur (ou aérateur), qui entraîne l'air d'une seule pièce vers l'extérieur. Toutefois, l'extraction ne permet pas de ventiler de manière continue car les utilisateurs ne la mettent en marche que lorsqu'ils remarquent la pollution (odeurs, fumée de cigarette). Or, les polluants ne sont pas tous perceptibles par l'homme (radon, composés volatils organiques, etc.). Ainsi, ce type de ventilation bruyante n'assainit pas l'air sur le long terme et ne permet ni d'assurer la protection du bâti ni de ventiler l'ensemble du bâtiment ; - l'ouverture des fenêtres. Dans ce cas, la quantité d'air évacuée n'est pas maîtrisée, le renouvellement d'air est inefficace et n'est que ponctuel. De plus, en hiver, en plus de l'inconfort, cette pratique entraîne un gaspillage d'énergie et donc des dépenses supplémentaires en chauffage. Enfin, cette façon de ventiler ne protège pas des nuisances extérieures (bruit, insectes, pollution...) ; - la ventilation par tirage thermique (dite ventilation naturelle ), dans laquelle l'air extérieur entre par des grilles placées en bas des murs de façade et l'air chaud intérieur, plus léger que l'air froid, sort par des grilles placées en partie haute du mur. Toutefois, on obtient une ventilation aléatoire, non pas en fonction des besoins mais selon le climat extérieur et la hauteur du logement. En outre, le débit d'air n'est pas maîtrisé, ce qui entraîne un surcoût de chauffage en hiver et une absence de ventilation en été. Cette façon de ventiler ne protège pas non plus des nuisances extérieures. Ces différentes techniques ne répondent donc pas bien aux besoins en termes de ventilation et de confort. On connaît également la ventilation mécanique contrôlée (VMC), qui assure en permanence une ventilation continue et contrôlée de toutes les pièces du bâtiment. Grâce à un ventilateur et à un système de régulation de débit, le renouvellement d'air est maîtrisé. Ce système permet de renouveler l'air et d'assurer le bon confort des occupants. Il est de plus silencieux, et fonctionne convenablement en toute saison. Toutefois, une installation complémentaire de VMC n'est pas facile à installer dans le cadre de la réhabilitation d'une partie d'un bâtiment si l'autre partie du bâtiment n'est pas déjà équipée. La mise en place d'un ventilateur spécifique et de faux plafonds pour passage des conduits de ventilation est très souvent problématique. La présente invention vise à remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus, en fournissant un procédé et un système de ventilation efficaces qui puissent être facilement mis en oeuvre, même dans un bâtiment à rénover, et ce quel que soit le système de ventilation préexistant du bâtiment (ventilation naturelle, ventilation mécanique, présence d'une cheminée ou d'un système de chauffage raccordé à des conduits de fumée, etc.). A cet effet, selon un premier aspect, l'invention concerne un procédé de ventilation d'au moins une zone d'un bâtiment, dans lequel on prévoit deux ventilateurs, chaque ventilateur étant en communication avec l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment, et entraîné en rotation par un moteur, un ventilateur étant agencé pour insuffler de l'air dans la zone et l'autre ventilateur étant agencé pour extraire de l'air hors de la zone. Selon une définition générale de l'invention, le procédé est plus particulièrement caractérisé en ce qu'on régule la vitesse de rotation de l'un des deux ventilateurs de sorte que la pression différentielle entre l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment soit sensiblement égale à une valeur de consigne prédéfinie. En pratique, l'un des ventilateurs insuffle ou extrait de l'air en fonction du besoin de ventilation de la zone considérée, tandis que l'autre ventilateur extrait ou insuffle de l'air (son fonctionnement étant inversé par rapport au premier ventilateur), en étant commandé par la pression différentielle, c'est-à-dire la différence de pression existant entre l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment. De la sorte, on peut mettre en oeuvre ce procédé dans un bâtiment à rénover sans perturber les systèmes de ventilation ou de chauffage préexistant dans le bâtiment (chaudière à évacuation naturelle par exemple). Il est à noter que, selon les cas, la valeur de consigne peut être une pression ou une dépression. La vitesse de rotation d'un ventilateur peut être régulée de sorte qu'il fonctionne à débit sensiblement constant, ou en fonction d'au moins un paramètre mesuré dans ladite zone et correspondant au besoin de ventilation de ladite zone. Ce paramètre est, par exemple, la présence d'un ou de plusieurs occupants, le taux de CO2, le taux d'humidité, et/ou tout autre traceur de pollution dans la zone considérée. On peut en outre filtrer l'air insufflé dans la zone, et/ou faire passer l'air extrait et l'air insufflé dans un dispositif d'échange de chaleur. Selon un deuxième aspect, l'invention concerne un système de ventilation d'au moins une zone d'un bâtiment, comprenant deux ventilateurs, chacun étant destiné à être placé en communication avec l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment, et entraîné en rotation par un moteur, un ventilateur étant agencé pour insuffler de l'air dans la zone et l'autre ventilateur étant agencé pour extraire de l'air hors de la zone, le système comprenant en outre au moins un capteur apte à mesurer la pression différentielle entre l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment et des moyens de commande de la vitesse de rotation de l'un des deux ventilateurs en fonction d'une valeur de consigne prédéfinie de la pression différentielle. On peut également prévoir des moyens de commande de la vitesse de rotation du deuxième ventilateur agencés pour que ledit deuxième ventilateur fonctionne à débit sensiblement constant. En variante, ces moyens sont agencés pour commander la vitesse de rotation du deuxième ventilateur en fonction d'au moins un paramètre mesuré dans ladite zone et correspondant au besoin de ventilation de ladite zone. Par exemple, au moins l'un des ventilateurs est disposé dans le dormant d'un dispositif d'obturation d'une ouverture d'un bâtiment, tel qu'une fenêtre ou équivalent, destiné à être placé sur une paroi séparant l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment. Selon une autre réalisation possible, les deux ventilateurs sont 10 montés dans un caisson destiné à être placé sur une paroi séparant l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment. Enfin, selon un troisième aspect, l'invention concerne un dispositif d'obturation d'une ouverture d'un bâtiment, tel qu'une fenêtre ou équivalent, comprenant d'une part un dormant destiné à être fixé à une paroi entre 15 l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment, et d'autre part un panneau monté de façon fixe sur le dormant ou monté dans un ouvrant mobile par rapport au dormant, ainsi qu'un système de ventilation tel que précédemment décrit. Le dispositif d'obturation comprend par exemple un premier et un 20 deuxième orifices d'insufflation / d'extraction d'air disposés respectivement dans un premier et un deuxième montants du dormant, du côté intérieur, le premier et le deuxième ventilateurs étant placés dans la traverse haute du dormant, du côté extérieur, et reliés respectivement au premier orifice par un premier conduit, et au deuxième orifice par un deuxième conduit, les conduits 25 étant logés à l'intérieur du dormant de façon adjacente sur au moins une partie de leur longueur, une paroi thermiquement conductrice étant interposée entre les conduits. De cette façon, il est possible de réchauffer l'air insufflé par l'air extrait. Dans ce cas, de façon avantageuse, chaque conduit s'étend au 30 moins sur sensiblement toute la hauteur du montant opposé à l'orifice auquel ledit conduit est relié, et sur sensiblement toute la longueur de la traverse inférieure. Ceci permet d'obtenir une grande surface d'échange thermique, et donc un réchauffement plus important de l'air insufflé. Au moins un filtre agencé pour filtrer l'air insufflé dans la zone peut 35 être disposé dans la partie d'un conduit située dans un montant ou dans la traverse inférieure, ce filtre présentant une longueur égale à au moins un tiers de la longueur dudit montant ou de ladite traverse. Une importante zone de filtration est ainsi créée. On décrit à présent, à titre d'exemples non limitatifs, plusieurs modes de réalisation possibles de l'invention, en référence aux figures 5 annexées: La figure 1 est une vue en perspective d'une fenêtre comportant un système de ventilation selon un premier mode de réalisation de l'invention ; La figure 2 est une vue partielle en coupe verticale de la fenêtre de la figure 1, montrant l'un des ventilateurs ; 10 La figure 3 est une vue partielle en coupe transversale d'une partie du dormant de la fenêtre de la figure 1, montrant les conduits de circulation d'air ; La figure 4 est une vue en perspective d'un système de ventilation selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et 15 La figure 5 est un plan schématique d'un bâtiment équipé d'un système de ventilation conforme à l'invention. Sur la figure 1 est représentée une fenêtre 1 comprenant un dormant 2 fixé à une paroi 3 d'un bâtiment, entre l'intérieur I d'une zone du bâtiment à ventiler et l'extérieur E du bâtiment. Le dormant 2 comporte une 20 traverse supérieure 4, une traverse inférieure 5, un premier et un deuxième montants 6, 7 ainsi qu'une tapée 8. Comme illustré sur la figure 3, le dormant 2 peut être réalisé par l'assemblage de profilés. La fenêtre 1 comprend également un ouvrant 9 monté mobile par rapport au dormant 2, par exemple pivotant autour de l'un de ses bords. 25 L'ouvrant 9 comporte un cadre supportant un vitrage 10. Un premier ventilateur 11 et un deuxième ventilateur 12 sont montés sur le dormant 2, par exemple sous la tapée 8. Dans la réalisation représentée, le premier ventilateur 11 est situé plus près du premier montant 6, et le deuxième ventilateur 12 plus près du deuxième montant 7. 30 Le premier ventilateur 11 débouche à l'extérieur E et est relié par l'intermédiaire d'un premier conduit 13 à un premier orifice 14 ménagé sur le deuxième montant 7, du côté intérieur I. Le premier orifice 14 est avantageusement situé dans la moitié supérieure du deuxième montant 7. Le premier conduit 13 comporte successivement une première portion rejoignant 35 la traverse supérieure 4, une deuxième portion logée dans la traverse supérieure 4 rejoignant le premier montant 6, une troisième portion logée dans le premier montant 6, à proximité de l'ouvrant 9, prolongée par une quatrième portion logée dans la traverse inférieure 5, en partie supérieure de celle-ci, et enfin une cinquième portion logée dans le deuxième montant 7 et débouchant par le premier orifice 14. Le deuxième ventilateur 12 débouche à l'extérieur E et est relié par l'intermédiaire dun deuxième conduit 15 à un deuxième orifice 16 ménagé sur le premier montant 6, du côté intérieur I. Le deuxième orifice 16 est avantageusement situé dans la moitié supérieure du premier montant 6, et plus éloigné de l'ouvrant 9 que ne l'est le premier orifice 14. Le deuxième conduit 15 comporte successivement une première portion rejoignant la traverse supérieure 4, une deuxième portion logée dans la traverse supérieure 4 rejoignant le deuxième montant 7, une troisième portion logée dans le deuxième montant 7, prolongée par une quatrième portion logée dans la traverse inférieure 5, en partie inférieure de celle-ci, et enfin une cinquième portion logée dans le premier montant 6 et débouchant par le deuxième orifice 16. Le deuxième conduit 15 est disposé dans le dormant 2 de façon à entourer le premier conduit 13. Comme illustré sur la figure 3, les deux conduits 13, 15 sont logés à l'intérieur du profilé constituant le dormant 2, et disposés de façon adjacente û dans les parties où ils sont tous les deux présents. La paroi 17 séparant les deux conduits peut être thermiquement conductrice, afin de permettre l'échange de chaleur entre l'air circulant dans le premier conduit 13 et l'air circulant dans le deuxième conduit 15, notamment pour préchauffer l'air insufflé dans le bâtiment au moyen de l'air extrait du bâtiment. De plus, un logement 18 est prévu pour recevoir un filtre permettant de filtrer l'air insufflé dans le bâtiment. Le logement est ici situé dans le deuxième conduit 15, dans sa portion logée dans le premier montant 6, sous le deuxième orifice 16. Plus le logement est long, plus il pourra recevoir un filtre de grandes dimensions et donc plus l'air insufflé sera efficacement filtré, sans nuire à l'esthétique de la fenêtre 1. Bien entendu, un autre logement propre à recevoir un filtre pourrait être placé dans le premier conduit 13. Sur le côté intérieur I du dormant 2 est en outre disposé au moins un capteur 19, apte à détecter au moins un paramètre correspondant au besoin de ventilation de la zone considérée du bâtiment. Ce paramètre peut être la présence d'un ou de plusieurs occupants dans la zone, le taux de CO2, le taux d'humidité, et/ou tout autre traceur de pollution dans ladite zone. Est également prévu un capteur de pression 20, apte à mesurer la pression différentielle AP, c'est-à-dire la différence de pression entre l'intérieur I de la zone et l'extérieur E du bâtiment. On peut également positionner judicieusement un isolant 5 acoustique (non représenté) dans une partie des conduits 13, 15 pour atténuer le bruit des ventilateurs 11, 12. Le fonctionnement du système de ventilation est le suivant : - l'air est pris de l'extérieur E par le deuxième ventilateur 12 puis circule dans le deuxième conduit 15 et est insufflé à l'intérieur I du bâtiment par 10 le deuxième orifice 16. Le débit du deuxième ventilateur 12 peut être fixe ou déterminé par le besoin de ventilation de la zone considérée, mesuré par le capteur 19. Dans ce dernier cas, un module de gestion 21 est connecté au capteur 16 et au moteur du deuxième ventilateur 12 ; - quant au premier ventilateur 11, il extrait l'air de la zone 15 considérée du bâtiment : l'air sort de ladite zone par le premier orifice 14, circule dans le premier conduit 13 puis est rejeté vers l'extérieur E au niveau du premier ventilateur 11. Le premier ventilateur 11 est commandé, via un module de gestion 22 connecté au capteur de pression 20, de sorte à maintenir une pression différentielle AP sensiblement égale à une valeur de consigne 20 prédéfinie, positive ou négative. Le premier ventilateur 11 ne fonctionne donc que si la pression différentielle mesurée s'écarte de la valeur de consigne. Selon une autre réalisation possible, le deuxième ventilateur extrait de l'air depuis l'intérieur I vers l'extérieur E, à débit constant ou selon le besoin de ventilation de la zone considérée mesuré par le capteur 19, tandis que le 25 premier ventilateur 11 insuffle de l'air depuis l'extérieur E vers l'intérieur I, de sorte à maintenir une pression différentielle AP sensiblement égale à une valeur de consigne prédéfinie. La pression différentielle dans la zone considérée est fonction du type de ventilation utilisé (extraction, insufflation, double flux), de l'effet du vent, 30 mais aussi des systèmes déjà en place dans le bâtiment. Le maintien de AP à une valeur de consigne, par la mise en route contrôlée du premier ventilateur 11, permet de ne pas perturber l'équilibre initial de pression et le fonctionnement d'éventuels appareils à tirage naturel. La zone à ventiler peut être constituée par une ou plusieurs pièces du bâtiment. 35 Il est à noter que le système de ventilation pourrait être associé à un dispositif d'obturation d'une ouverture autre qu'une fenêtre, tel qu'une porte, une porte-fenêtre ou équivalent, mais également à un dispositif d'obturation qui ne s'ouvre pas (un vitrage fixé dans un dormant par exemple). Un système de ventilation selon un deuxième mode de réalisation est illustré sur la figure 4. Un caisson 23 est monté sur une paroi 3 d'un bâtiment, entre l'intérieur I d'une zone du bâtiment à ventiler et l'extérieur E du bâtiment. Le caisson comporte une face 24 présentant des ouvertures sur l'extérieur E, ainsi que, du côté intérieur I, une première et une deuxième ouvertures 25, 26 dans lesquelles sont logés, respectivement, un premier et un deuxième ventilateurs 11, 12. Les ouvertures 25, 26 sont ici ménagées sur deux faces 27, 28 opposées du caisson 23. En outre, un dispositif d'échange thermique 29 est placé sur le trajet de l'air circulant dans le caisson, pour permettre l'échange de chaleur entre l'air extrait et l'air insufflé. Comme précédemment décrit, le premier ventilateur 11 û qui insuffle ou extrait de l'air û fonctionne soit à débit constant soit selon les besoins de ventilation de la zone considérée, déterminés par la mesure d'un paramètre approprié au moyen d'un capteur. Le deuxième ventilateur 12 û qui extrait ou insuffle de l'air, à l'inverse du premier ventilateur 11 û est commandé par un module de gestion 22 connecté à un capteur de pression 20 mesurant la pression différentielle AP. On se rapport à présent à la figure 5, qui représente un bâtiment 30 comportant trois pièces A, B, C équipées d'un système de ventilation conforme à l'invention, et deux pièces X, Y (généralement les pièces de service) non équipées d'un tel système, mais qui restent équipées de leurs systèmes initiaux (ventilation naturelle ou mécanique). L'équipement des pièces A, B, C résulte par exemple d'une rénovation partielle du bâtiment 30. Le système de ventilation placé dans chaque pièce A, B, C comprend deux ventilateurs 11, 12 dont l'un est asservi à AP. Les deux ventilateurs peuvent être montés sur un même dispositif d'ouverture, tel qu'une fenêtre 1 (cas de la pièce A), ou sur un même caisson 23 (cas de la pièce B). En variante, il peut être prévu un ventilateur dans un dispositif d'ouverture et un ventilateur directement sur la paroi séparant l'intérieur I de l'extérieur E. Il est également possible de prévoir un ventilateur dans un premier dispositif d'ouverture et un autre ventilateur dans un deuxième dispositif d'ouverture. L'air est insufflé par les premiers ventilateurs 12 dans les pièces A, B, C. La majeure partie du temps, les débits n'étant pas équilibrés, la pression différentielle dans les pièces A, B, C s'écarte de sa valeur de consigne (la pression différentielle est en outre fonction des conditions extérieures et principalement du vent). Les deuxièmes ventilateurs 11 fonctionnent donc suivant le besoin de la pièce dans laquelle ils sont placés, pour atteindre la pression différentielle de consigne, qui peut être différente dans chaque pièce A, B, C. Une partie de l'air insufflé circule des pièces A, B, C vers les pièces X, Y non équipées, et une autre partie est extraite depuis la pièce ù l'air a été insufflé. Par contre, l'air ne peut pas circuler d'une pièce équipée vers une autre pièce équipée. Dans tout les cas de figure, le système et le procédé de ventilation selon l'invention invention ne perturbent pas l'installation initiale (ventilation naturelle, ventilation mécanique...) mais vient en complément et l'améliore. Une variante de réalisation consisterait à prévoir dans une pièce non équipée X, Y un ventilateur d'extraction exclusivement. Ainsi, l'invention apporte une amélioration déterminante à la technique antérieure, en mettant en oeuvre deux ventilateurs, pouvant être ou non intégrés à une fenêtre ou équivalent, dont le fonctionnement de l'un est asservi au besoin de ventilation d'une zone (présence, CO2, humidité...) et dont le fonctionnement de l'autre est asservi à la pression différentielle résultante entre l'intérieur et l'extérieur, qu'elle soit positive ou négative. Il est ainsi possible de renouveler l'air dans la zone considérée tout en maintenant une pression différentielle prédéfinie de façon à ne pas perturber les systèmes de ventilation ou de chauffage préexistant dans le bâtiment. La réhabilitation partielle du bâtiment s'effectue donc en garantissant l'intégrité de la fonction globale de ventilation dans l'ensemble du bâtiment. En particulier, dans le cas d'une chaudière à tirage naturel installée dans le volume chauffé, l'invention ne vient pas perturber son fonctionnement par un risque de mise en dépression et donc de contre tirage. D'autres avantages de l'invention sont les suivants : - l'invention peut être mise en oeuvre quel que soit le système de ventilation en place à l'origine ; - dans le cas d'une installation initiale en ventilation naturelle dans les pièces de service, l'invention permet une amélioration des performances : en effet, une partie du débit transite des pièces principales (équipées du système selon l'invention) vers les pièces non équipées, augmentant ainsi l'efficacité de la ventilation dans ces pièces non équipées. l'invention permet d'assurer la ventilation là ou il n'y en a pas. II va de soi que l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits ci-dessus à titre d'exemples mais qu'elle en embrasse au contraire toutes les variantes de réalisation
Deux ventilateurs (11, 12) sont placés en communication avec l'intérieur (I) de la zone et l'extérieur (E) du bâtiment. Un ventilateur insuffle de l'air dans la zone et l'autre extrait de l'air hors de la zone.Le procédé consiste à réguler la vitesse de rotation d'un des ventilateurs (11) de sorte que la pression différentielle entre l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment soit sensiblement égale à une valeur de consigne prédéfinie.Le système de ventilation peut être intégré à une fenêtre.Ainsi, il est possible de rénover partiellement un bâtiment sans perturber les systèmes de ventilation ou de chauffage préexistant dans le bâtiment.
1. Procédé de ventilation d'au moins une zone (A, B, C) d'un bâtiment (30), dans lequel on prévoit deux ventilateurs (11, 12), chaque ventilateur étant en communication avec l'intérieur (I) de la zone et l'extérieur (E) du bâtiment, et entraîné en rotation par un moteur, un ventilateur étant agencé pour insuffler de l'air dans la zone et l'autre ventilateur étant agencé pour extraire de l'air hors de la zone, caractérisé en ce qu'on régule la vitesse de rotation de l'un (11) des deux ventilateurs de sorte que la pression différentielle (AP) entre l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment soit sensiblement égale à une valeur de consigne prédéfinie. 2. Procédé de ventilation selon la 1, caractérisé en ce qu'on régule la vitesse de rotation du deuxième ventilateur (12) de sorte qu'il 15 fonctionne à débit sensiblement constant. 3. Procédé de ventilation selon la 1, caractérisé en ce qu'on régule la vitesse de rotation du deuxième ventilateur (12) en fonction d'au moins un paramètre mesuré dans ladite zone et correspondant au besoin 20 de ventilation de ladite zone. 4. Procédé de ventilation selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on filtre l'air insufflé dans la zone. 25 5. Procédé de ventilation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on fait passer l'air extrait et l'air insufflé dans un dispositif d'échange de chaleur (17, 29). 6. Système de ventilation d'au moins une zone (A, B, C) d'un 30 bâtiment (30), comprenant deux ventilateurs (11, 12), chacun étant destiné à être placé en communication avec l'intérieur (I) de la zone et l'extérieur (E) du bâtiment, et entraîné en rotation par un moteur, un ventilateur étant agencé pour insuffler de l'air dans la zone et l'autre ventilateur étant agencé pour extraire de l'air hors de la zone, caractérisé en ce qu'il comprend en outre au 35 moins un capteur (20) apte à mesurer la pression différentielle (AP) entre l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment et des moyens de commande(22) de la vitesse de rotation de l'un (11) des deux ventilateurs en fonction d'une valeur de consigne prédéfinie de la pression différentielle. 7. Système de ventilation selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande de la vitesse de rotation du deuxième ventilateur (12) agencés pour que ledit deuxième ventilateur fonctionne à débit sensiblement constant. 8. Système de ventilation selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de commande (21) de la vitesse de rotation du deuxième ventilateur (12) en fonction d'au moins un paramètre mesuré dans ladite zone et correspondant au besoin de ventilation de ladite zone. 9. Système de ventilation selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce qu'au moins l'un des ventilateurs (11, 12) est disposé dans le dormant (2) d'un dispositif d'obturation (1) d'une ouverture d'un bâtiment, tel qu'une fenêtre ou équivalent, destiné à être placé sur une paroi (3) séparant l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment. 10. Système de ventilation selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que les deux ventilateurs (11, 12) sont montés dans un caisson (23) destiné à être placé sur une paroi (3) séparant l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment. 11. Dispositif d'obturation d'une ouverture d'un bâtiment, tel qu'une fenêtre ou équivalent, comprenant d'une part un dormant (2) destiné à être fixé à une paroi (3) entre l'intérieur de la zone et l'extérieur du bâtiment, et d'autre part un panneau (10) monté de façon fixe sur le dormant (2) ou monté dans un ouvrant (9) mobile par rapport au dormant (2), caractérisé en ce qu'il comprend un système de ventilation selon l'une des 6 à 8. 12. Dispositif d'obturation selon la 11, caractérisé en ce qu'il comprend un premier et un deuxième orifices d'insufflation / d'extraction d'air (14, 16) disposés respectivement dans un premier et un deuxième montants (6, 7) du dormant (2), du côté intérieur, le premier et le deuxième ventilateurs (11, 12) étant placés dans la traverse haute (4) dudormant, du côté extérieur, et reliés respectivement au premier orifice (14) par un premier conduit (13), et au deuxième orifice (16) par un deuxième conduit (15), les conduits (13, 15) étant logés à l'intérieur du dormant (2) de façon adjacente sur au moins une partie de leur longueur, une paroi (17) thermiquement conductrice étant interposée entre les conduits (13, 15). 13. Dispositif d'obturation selon la 12, caractérisé en ce que chaque conduit (13, 15) s'étend au moins sur sensiblement toute la hauteur du montant (6, 7) opposé à l'orifice (14, 16) auquel ledit conduit est relié, et sur sensiblement toute la longueur de la traverse inférieure (5). 14. Dispositif d'obturation selon la 12 ou 13, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un filtre agencé pour filtrer l'air insufflé dans la zone, le filtre étant disposé dans la partie d'un conduit située dans un montant (6) ou dans la traverse inférieure (5), et présentant une longueur égale à au moins un tiers de la longueur dudit montant ou de ladite traverse.
F,E
F24,E06
F24F,E06B
F24F 7,E06B 7,F24F 1,F24F 11,F24F 13
F24F 7/013,E06B 7/10,F24F 1/02,F24F 11/04,F24F 13/28
FR2902807
A1
DISPOSITIF REDRESSEUR DE TRAME D'UN TISSU POUR MACHINE TEXTILE AU MOYEN DE ROUES A AIGUILLES
20,071,228
L'invention concerne le domaine technique des machines textiles en général. Plus particulièrement l'invention concerne un dispositif destiné à redresser les fils de trame d'un tissu lors de son avancement. Ainsi, l'invention trouve une application avantageuse notamment dans le cas de tissus à navette connus par l'homme du métier, dans le domaine de l'ennoblissement textile, sous le nom de droit fil . On n'exclut pas d'appliquer l'invention dans les tissus mailles. Dans ce type de tissu, par définition, les fils de trame sont disposés perpendiculairement à la direction d'avancement du tissu. Il est par ailleurs connu que, dans un procédé d'ennoblissement textile, il est souvent nécessaire de contrôler le droit fil du tissu préalablement, par exemple, à une étape d'impression du tissu. A défaut de procéder à un contrôle actif entre un rouleau de tissu en droit fil et une machine d'impression, par exemple, il peut y avoir des risques de déformation de la trame au fur et à mesure du déroulement et de l'étalement du tissu. Bien évidemment, cette déformation se retrouve au niveau du produit fabriqué à partir du tissu considéré. Pour tenter de remédier à cette situation, on a proposé de disposer en amont des machines d'impression, par exemple, des machines ou dispositifs aptes à redresser la trame, généralement connues sous le nom de redresseur de trame . Le but recherché, à l'entrée des machines d'impression par exemple, est donc de dérouler le tissu en droit fil pour le disposer sur un tapis d'impression. Parmi les différentes solutions connues, l'une d'entre elles consiste à utiliser des roues équipées périphériquement d'une pluralité d'aiguilles. Les roues, généralement au nombre de deux, exercent une mise en tension en combinaison avec les aiguilles pour redresser la trame afin que cette dernière soit perpendiculaire au sens d'entraînement du tissu. Généralement, les roues libres utilisées présentent un diamètre très important de l'ordre d'au moins 500 mm, les aiguilles assurant une mise en tension transversale du tissu, afin de provoquer le positionnement de la trame selon une ligne de jonction définie par les axes de rotation des roues à aiguilles considérées en position initiale, c'est-à-dire au moment de la mise en place du tissu. Pour obtenir un résultat satisfaisant, en considérant par ailleurs l'importance des forces de frottement, il est nécessaire, comme indiqué, d'avoir des roues de grand diamètre et de les soumettre à un mouvement de rotation continu afin d'éviter les distensions de trame, en considérant l'inertie et le frottement générés par l'entraînement et l'arrêt des roues. A partir de cet état de la technique et pour remédier aux inconvénients en résultant, un des problèmes que se propose de résoudre l'invention est de supprimer les frottements, ou à tout le moins de les diminuer d'une manière très importante, en ayant pour objectif notamment de pouvoir utiliser des roues à aiguilles de petit diamètre et ne pas être obligé de les entraîner en continu. Pour résoudre un tel problème, il a été conçu et mis au point un , le dispositif comprenant un ensemble support faisant office de palier pour le montage à libre rotation de chaque roue, ledit ensemble présentant des agencements pour créer une zone de sustentation pneumatique apte à diminuer les frottements lors de la rotation des roues sous l'effet de l'entraînement du tissu. Compte tenu de ces caractéristiques, étant donné la quasi-absence de frottement et en utilisant un matériau très léger, l'inertie est réduite à son maximum, de sorte que le fonctionnement continu n'est plus obligatoire. Selon une forme de réalisation et pour résoudre le problème posé de créer une zone de sustentation pneumatique, les agencements de l'ensemble sont constitués par une gorge annulaire dans laquelle est montée une partie de la roue faisant office de moyeu, ladite gorge étant en communication avec une chambre apte à être alimentée en air. La gorge présente une section transversale en U dont les branches verticales et horizontale sont en communication avec la chambre, par des orifices formés dans l'épaisseur desdites branches. Selon une autre caractéristique, la chambre est alimentée en air par une canalisation formée dans un corps fixe recevant l'ensemble support. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir régler à volonté l'espace de sustentation entre les surfaces latérales en créant une couche d'air adaptée aux meilleures conditions de travail. Pour résoudre un tel problème, l'ensemble support est en deux parties dont l'une au moins est montée avec capacité de déplacement en translation sur une partie du corps pour permettre le réglage de la zone de sustentation, notamment de l'espace de sustentation latéral au niveau des branches verticales de la gorge. La partie mobile est assujettie à des organes élastiques de rappel sous forme, par exemple, de ressorts coniques A noter que la présence des ressorts peut permettre l'arrêt immédiat des roues à aiguilles si la pression d'air passe en dessous d'une valeur non autorisée. Compte tenu des caractéristiques à la base de l'invention, il est possible d'utiliser des roues à aiguilles dont le diamètre est inférieur à 300 mm et est avantageusement de l'ordre de 200 mm. Un autre problème que se propose de résoudre l'invention est de pouvoir compenser les différences de tension entre les lisières et le centre du tissu. Pour résoudre un tel problème, le dispositif comporte, en aval ou en amont notamment des roues à aiguilles, des rouleaux de compensation présentant des agencements aptes à créer des différences de tension entre les lisières et le centre du tissu. Avantageusement, compte tenu du problème posé à résoudre, dans une forme de réalisation, les agencements sont constitués par un matériau déformable présentant une résistance progressive à l'écrasement. Dans une autre forme de réalisation, les agencements sont constitués par une chambre à air gonflable. L'invention est exposée ci-après plus en détail à l'aide des figures des dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale partielle montrant le principe à la base du dispositif redresseur de trame, selon l'invention ; - la figure 2 est une vue de face à caractère schématique montrant une forme de réalisation d'un rouleau de compensation des différences de tension entre les lisières et le centre du tissu. Comme indiqué, l'invention concerne une machine ou dispositif redresseur de trame d'un tissu pour machine textile. Plus particulièrement, le redresseur de trame présentant des roues à aiguilles dont le but est de repositionner la trame, en alignement avec les axes de rotation des roues, c'est-à-dire perpendiculairement au sens d'entraînement du tissu. Par exemple, ce dispositif redresseur de trame peut être disposé en amont d'une machine d'impression du tissu ou à l'entrée d'autres machines nécessitant un droit fil. Ce principe redresseur de trame n'est pas décrit en détail, car parfaitement connu pour un homme du métier. L'invention concerne plus particulièrement la conception et le montage des roues à aiguilles afin de diminuer au maximum les frottements avec pour conséquence de pouvoir diminuer, d'une manière significative, le diamètre des roues à aiguilles. Selon une caractéristique à la base de l'invention, le dispositif comprend un ensemble support (1) faisant office de palier pour le montage, à libre rotation, d'une roue libre à aiguilles (2). Généralement, le dispositif présente, d'une manière connue, deux roues libres espacées en fonction de la largeur du tissu. Par conséquent, pour ne pas alourdir la description, on décrit le montage pour une seule roue à aiguilles. L'ensemble support (1) présente des agencements pour créer une zone de sustentation pneumatique (3) apte à diminuer, d'une manière significative, les frottements lors de la rotation des roues à aiguilles (2) sous l'effet de l'entraînement du tissu. 10 Dans la forme de réalisation illustrée, l'ensemble support (1) se présente sous forme d'une couronne présentant sensiblement, dans sa partie médiane, une gorge annulaire (la) dans laquelle est montée une partie (2a) de la roue faisant office de moyeu. La gorge (la) présente une section 15 transversale en U dont les branches verticales parallèles (lal) et (la2) et horizontale (1 a3) sont en communication avec une chambre annulaire (lb) apte à être alimentée en air. Cette communication s'effectue par une pluralité d'orifices (1c) formés dans l'épaisseur des différentes branches (lal), (la2), (la3). La chambre (lb) est alimentée en air à partir d'une 20 canalisation (4a) formée dans un corps fixe (4) présentant, directement ou d'une manière rapportée, l'ensemble support (1). Compte tenu de ces caractéristiques, il apparaît donc que l'air envoyé dans la chambre (lb) va créer un coussin d'air au niveau des différentes 25 parties du moyeu (2a) en contact avec les branches de la gorge où est montée tournante la roue à aiguilles correspondante (2).5 Avantageusement, l'ensemble support (1) est en deux parties (A) et (B) dont l'une au moins (B) est montée avec capacité de déplacement en translation sur une portée circulaire (4b) du corps (4). Ce montage, avec capacité de déplacement en translation, a pour effet de permettre le réglage de la zone de sustentation, notamment de l'espace de sustentation latérale en diminuant ou en augmentant l'épaisseur du coussin d'air au niveau des branches verticales (lal) et (la2) de la gorge (la). A noter qu'au niveau de la jonction des deux parties (A) et (B), ces dernières présentent une gorge pour le montage d'un moyen élastique d'étanchéité (8). En effet, compte tenu du déplacement de la partie (B) de quelques centièmes de millimètres seulement, l'élasticité du moyen (8) évite toute fuite d'air. La partie mobile (B) de l'ensemble (1) est assujettie à des organes élastiques (5) sous forme de ressorts coniques. Il est par conséquent possible d'obtenir la couche d'air idéale en fonction de la pression réglable des ressorts. A noter également que la présence des ressorts (5) permet l'arrêt immédiat des roues à aiguilles (2) si la pression d'air passe en dessous d'une valeur autorisée. Compte tenu des caractéristiques à la base de l'invention, en considérant la quasi-absence de frottements, il est possible d'utiliser des roues à aiguilles dont le diamètre est inférieur à 300 mm et est avantageusement de l'ordre de 200 mm. Des résultats satisfaisants ont été obtenus avec des roues d'un diamètre de 185 mm. Selon une autre caractéristique, en aval ou en amont notamment des roues à aiguilles (2), le dispositif comporte des rouleaux de compensation (6) présentant des agencements aptes à créer des différences de tension entre les lisières et le centre du tissu. Comme le montre la figure 2, ces agencements peuvent être constitués par un matériau déformable (7) présentant une résistance progressive à l'écrasement. On renvoie à l'exemple de réalisation de la figure 2 qui montre la déformation du matériau constituant le rouleau au niveau des lisières (L) du tissu (T). A noter que ces agencements peuvent également être constitués par au moins une chambre à air gonflable. Les avantages ressortent bien de la description, en particulier on souligne et on rappelle : la possibilité d'utiliser des roues à aiguilles de diamètre très inférieur à ce qui existe actuellement sur le marché compte tenu de la quasi- absence de frottements au moment de leur entraînement résultant de la sustentation pneumatique ; la réduction de l'inertie, de sorte qu'il n'est plus nécessaire d'entraîner en continu les roues à aiguilles ; l'arrêt automatique en l'absence de pression d'air ; le système de rouleaux de compensation avec un matériau à déformation progressive en fonction de la pression exercée ; l'adaptation du dispositif à des machines très petites pour tables d'impression, et à des machines notamment du type de celles à jet d'encre ou autre technologie ; l'utilisation de la sustentation pneumatique pour diminuer les frottements dans les machines textiles en général
Le dispositif comprend un ensemble support (1) faisant office de palier pour le montage à libre rotation de chaque roue (2), ledit ensemble (1) présentant des agencements pour créer une zone de sustentation pneumatique apte à diminuer les frottements lors de la rotation des roues (2) sous l'effet de l'entraînement du tissu.
1- Dispositif redresseur de trame d'un tissu pour machine textile au moyen de roues à aiguilles (2), caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble support (1) faisant office de palier pour le montage à libre rotation de chaque roue (2), ledit ensemble (1) présentant des agencements pour créer une zone de sustentation pneumatique apte à diminuer les frottements lors de la rotation des roues (2) sous l'effet de l'entraînement du tissu. -2- Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les agencements de l'ensemble (1) sont constitués par une gorge annulaire (la) dans laquelle est montée une partie de la roue faisant office de moyeu, ladite gorge (la) étant en communication avec une chambre (lb) apte à être alimentée en air. - 3- Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que la gorge (la) présente une section transversale en U dont les branches verticales (lai) et (la2) et horizontales (la3) sont en communication avec la chambre (lb), par des orifices (lc) formés dans l'épaisseur desdites branches. - 4- Dispositif selon les 1 à 3, caractérisé en ce que la chambre (lb) est alimentée en air par une canalisation (4a) formée dans un corps fixe (4) recevant l'ensemble support. 25 -5- Dispositif selon les 1 à 4, caractérisé en ce que l'ensemble support (1) est en deux parties (A) et (B) dont l'une au moins (B) est montée avec capacité de déplacement en translation sur une partie du corps (4) pour permettre le réglage de la zone de sustentation,20notamment de l'espace de sustentation latéral au niveau des branches verticales de la gorge. - 6- Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la partie mobile (B) est assujettie à des organes élastiques de rappel sous forme de ressorts (5). 7-Dispositif selon les 1 à 6, caractérisé en ce que le diamètre des roues (2) est inférieur à 300 mm et est avantageusement de l'ordre de 200 mm. - 8- Dispositif selon les 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte des rouleaux de compensation (6) présentant des agencements aptes à créer des différences de tension entre les lisières et le centre du tissu. - 9- Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les agencements sont constitués par un matériau déformable (7) présentant une résistance progressive à l'écrasement. 20 -10- Dispositif selon la 8, caractérisé en ce que les agencements sont constitués par au moins une chambre à air gonflable.15
D
D06
D06H
D06H 3,D06H 1
D06H 3/12,D06H 1/04
FR2901603
A1
PROCEDE POUR MESURER LA DISTANCE PARCOURUE PAR UNE PERSONNE EVOLUANT A PIED
20,071,130
D'autres solutions font appel à des technologies impliquant des contraintes physiques dans leur mise en oeuvre telle que la lecture d'un rayon infra rouge qui nécessite une lecture à vue du rayon émis. -Enfin, la technologie mettant en oeuvre la géo-localisation GPS permet de mesurer assez précisément des déplacements dans l'espace plan, mais elle présente des limitations si l'on considère par exemple une personne qui monte un escalier sur plusieurs étages, celle-ci sera considérée comme immobile par le GPS, alors que cette personne n'aura pas la même appréciation des choses. OBJET DE L'INVENTION ET LES AVANTAGES QU'ELLE APPORTE L'objet de l'invention consiste à rendre possible la mesure de la distance parcourue par une personne en mouvement. Ce procédé permet de mesurer des distances indépendamment de la longueur des pas ainsi que de la vitesse de la personne et de plus, la technologie mise en oeuvre est très intégrée ce qui permet à toute personne de la porter sur elle sans gène et d'une manière totalement invisible. Cet objet est atteint selon l'invention par un procédé, un dispositif et une utilisation tels que 20 définis dans les revendications 1, 4 et 5. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Le procédé selon l'invention prévoit que la personne qui souhaite mesurer la distance qu'elle a 25 parcourue est munie d'un équipement comportant 3 éléments décrits comme suit : Sur la face externe de chaque chaussure (cela peut être sur le talon, sous la chaussure etc) voire directement sur son pied ou sur le bas de sa jambe est fixé un petit émetteur/récepteur radiofréquence que nous appellerons dans ce document TAG, et la personne porte sur elle (par exemple dans sa poche) un émetteur/récepteur radiofréquence qui contrôle les communications 30 avec ces TAG que nous appellerons dans ce document EM. EM envoie à intervalles de temps réguliers (disons toutes les quelques millisecondes afin d'obtenir une bonne précision de mesure) un signal radiofréquence de faible puissance, d'une portée maximale de l'ordre de 1.5 mètres. Ce signal transporte un message court contenant l'identifiant (ou adresse) des TAG qui équipent 35 la personne et qui peut se résumer à une trame d'un ou deux octets. Ceci permettra entre autre d'équiper un grand nombre de personnes de cet équipement dans une zone géographique réduite sans que ces équipements n'interfèrent entre eux. La technologie utilisée dans ces communications peut être du type Zigbee, Bluetooth ou mettant en oeuvre tout autre protocole utilisé pour des communications simples sur de courtes distances, et pour laquelle il existe des composants de faible consommation et disponibles à bas coût. Cette technologie pourrait évoluer vers la technologie RFID lorsque les composants appropriés seront disponibles. Les protocoles utilisés ici permettent donc l'envoi dans les messages d'information accompagnée de l'identification de l'émetteur ainsi que de son destinataire. Le processus d'échange entre ces 3 composants est décrit comme suit : - Etape 1 : L'émetteur EM émet un signal à destination de l'un des deux TAG que nous désignerons par TAG 1 pour lui commander d'agir. Ce dernier est conçu de telle sorte à pouvoir émettre un signal radiofréquence de puissance précisément déterminée et connu de EM que nous noterons PSE. Si tel n'était pas le cas, alors TAG 1 enverra dans son signal de l'étape 2 une information donnant la puissance de ce signal lors de son émission. - Etape 2 : TAG 1 va répondre à cette sollicitation en émettant à son tour un signal à destination de l'autre TAG que nous désignerons par TAG 2, ce dernier quant à lui va s'intéresser à la puissance du signal radio qu'il vient de recevoir. Il va la mesurer grâce aux circuits spécialisés intégrés à sa puce électronique, nous désignerons ici par PSR la mesure de cette puissance. EM va comme déjà évoque capter aussi ce signal émis par TAG 1 puis memonser si nécessaire son contenu, soit PSE. - Etape 3 : TAG 2 va émettre à son tour un signal à destination de EM contenant pour toute information 25 PSR qu'EM va enregistrer en mémoire. - Etape 4 : Ce processus d'émissions triangulaires de EM vers TAG 1, puis de TAG 1 vers TAG 2 / EM et enfin de TAG 2 vers EM est reproduit à une fréquence assez élevée (un cycle toutes les quelques millisecondes) afin de permettre une bonne précision dans la mesure requise lorsque l'on mesure 30 le pas d'une personne qui court, l'a horloge qui synchronise le timing de ces émissions est gérée par EM. EM va ainsi construire une table de chiffres regroupant les valeurs successives de PSR mesurées par TAG 2, et si nécessaire, des valeurs successives de PSE émises par TAG 1 lors de chacun de ces cycles alors que la personne est en mouvement. L'émetteur EM va grâce à son microcontrôleur intégré analyser ces données puis apporter les corrections nécessaires afin de prendre en compte les éventuelles atténuations des signaux liées à l'environnement. II va ensuite convertir ces données dans un second tableau des valeurs des distances entre les TAG (et donc entre les pieds) en vertu du fait que la puissance de tout signal électromagnétique subit une atténuation avec la distance, elle décroît en effet comme l'inverse du carré de la distance qui sépare la source d'émission du signal de l'endroit ou elle est mesurée. Les constantes qui apparaissent dans l'équation intervenant dans ce calcul auront été déterminées en étalonnant les émetteurs/récepteurs lors de leur conception. Pour revenir à notre personne en mouvement, comme cela a été décrit, l'émetteur EM enregistre à intervalles de temps réguliers très courts la distance entre les deux pieds. Lorsque nous sommes en mouvement, marchant ou bien courant, nous mettons à chaque fois comme chacun sait un pied devant l'autre. Analysons de plus près ce mécanisme complexe que l'on pratique quasiment inconsciemment: la marche tout comme la course se caractérise par le fait de poser un pied en avant du corps, l'autre restant en contact avec le sol (leur distance va alors atteindre un maximum), puis de garder au sol celui qui est déjà devant pour ramener l'autre encore plus en avant du premier (nouvelle distance maximale constatée entre les pieds) en passant, notons le, par un instant ou ils seront tous les deux à la même hauteur, c'est-à-dire que leur distance sera à son minimum, puis de recommencer ce cycle qui correspond spatialement à une enjambée ou encore 2 pas. Ceci transcrit aux informations numériques enregistrées par l'émetteur dans sa mémoire se traduit simplement par une suite de grandeurs numériques (la distance entre les pieds) qui vont croître puis décroître d'une façon régulière mais non linéaire jusqu'à reprendre un nouveau cycle au rythme de la marche ou de la course de la personne. Nous remarquerons que ce qui différencie une marche (ou encore une course) d'un pas chassé (ou bien même d'un piétinement), c'est que ces derniers déplacements se caractérisent par le fait que la distance la plus courte entre les deux pieds est extrêmement réduite car les pieds sont généralement très proches voir même joints, et que surtout cet état dure un laps de temps non négligeable, alors que dans une marche ou encore lors d'une course, cette distance minimale est constatée pour un instant unique. Le microcontrôleur embarqué dans EM pourra simplement faire la distinction entre ces modes de déplacement. Un calcul est effectué par ce microcontrôleur à intervalles de temps assez long par rapport aux cycles de communications entre les TAG, ce calcul utilisant le théorème de Pythagore permettra 35 en utilisant une valeur maximale (M) et une valeur minimale (m) consécutives dans une suite de nombres de la table dressée par EM d'établir la longueur (L) d'un pas lors d'une marche (ou course) selon la formule L = ~(M û m2) , alors que cette longueur L sera calculée selon la formule L = M û m dans le cas d'un pas chassé. En réalité, dans le cas de la marche tout comme dans la course, la distance minimale entre les pieds est constatée alors que l'un des pieds ne touche pas le sol, il conviendrait donc de corriger la formule en projetant sur le sol le vecteur qui relie les deux pieds à cet instant précis, mais la mesure serait sensiblement identique car la hauteur du pied en l'air par rapport au sol est marginale au regard de la longueur du pas. D'autre part, si la formule L = M û m est juste lorsque appliquée au pas chassé, elle représente une approximation acceptable pour un piétinement (rappelons ici qu'un piétinement se caractérise par le fait de poser un pied en avant puis de ramener l'autre pour le poser à la hauteur du premier avant de recommencer ce cycle) car dans ce cas, L devrait simplement être égal à M. Considérant que le but du procédé qui fait l'objet de l'invention est de mesurer une distance globale parcourue, nous pourrons donc admettre qu'un piétinement qui ne devrait représenter qu'une part infime du déplacement total sur une période de temps significative sera néanmoins mesuré, mais sensiblement sous évalué. Finalement, l'addition de ces mesures de pas L donnera la distance parcourue ou plus précisément la distance disant de combien la personne se sera déplacée. Il est en effet précisé ici que par distance parcourue il est entendu l'addition de la longueur de chaque pas élémentaire, car en effet, une personne qui ferait par exemple dix pas en avant puis dix pas de la même longueur en arrière, celle-ci aurait dépensé une certaine énergie et pourrait témoigner d'avoir effectué un certain déplacement, alors qu'au final, elle serait toujours au même endroit, L'émetteur/Récepteur EM sera au minimum muni d'un interrupteur Marche/Arrêt afin de calculer des distances cumulées entre 2 déclanchements comme le fait un chronomètre pour la mesure du temps. Les podomètres usuels utilisent comme interface une sorte de montre/chronomètre standard du marché dont le principe peut être repris. Il est enfin possible d'équiper ces émetteurs/récepteurs EM d'un autre émetteur radiofréquence de longue portée du type WiFi afin de pouvoir recueillir ces informations sur un ordinateur distant. Ceci permettrait, comme dans le cas d'un match de football ou de tout autre sport, de pouvoir restituer des statistiques sur chaque joueur concernant les distances parcourues, les pointes de vitesse et leurs durées, de pouvoir comparer les distances parcourues par des joueurs évoluant au même poste dans chacune des équipes etc
Selon cette invention, la personne porte sur elle un émetteur/récepteur radiofréquence noté EM et a aussi équipé chacun de ses pieds d'un émetteur/récepteur radiofréquence noté TAG.La mesure de l'atténuation du signal qui sera émis par l'un des deux TAG et reçu par l'autre permettra grâce à un calcul effectué par l'émetteur EM qui aura capté puis mémorisé ces données d'en déduire la distance séparant ces deux TAG en vertu du fait que la puissance d'un signal électromagnétique décroît en fonction de la distance qui sépare le lieu où est mesurée la puissance de ce signal et celui de sa source d'émission. La mesure à intervalles de temps très rapprochés afin d'obtenir une bonne précision de mesure permettra de dresser une table de chiffres décrivant l'évolution de cette distance dans le temps.Il ne restera qu'à extraire des mesures maximales consécutives à des mesures minimales dans ces tables puis de les traiter par des équations pour calculer la longueur d'un pas, puis d'additionner ces grandeurs pour en déduire la distance totale parcourue.L'émetteur EM peut être muni d'un moniteur qui lui permettra d'enregistrer ces chiffres et de les restituer à la personne sur un écran de contrôle du type chronomètre. EM peut aussi transmettre ces informations grâce à un émetteur radiofréquence de longue portée afin de recueillir ces informations sur un ordinateur distant ce qui permettrait comme par exemple dans le cas d'un match de football, de restituer des statistiques sur la performance de chaque joueur équipé du procédé, comme par exemple les distances parcourues, les pointes de vitesse et leurs durées etc.L'utilisation de l'invention peut être faite d'une manière générale par toute personne, sportif ou autre qui désire connaître la distance qu'elle a parcourue dans un laps de temps, comme par exemple une femme durant sa journée, un golfeur sur son parcours etc, et peut être aussi étendue à la mesure de la marche d'animaux pour lesquels il est intéressant de connaître les déplacements.
1) Procédé pour mesurer la distance parcourue par une personne ou par tout autre être vivant se déplaçant à pied selon lequel cette personne porte sur elle un émetteur/récepteur radiofréquence noté ici EM et a équipé chacun de ses pieds d'un émetteur/récepteur radiofréquence noté ici TAG. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que sollicité par un signal envoyé par EM, l'un de ces deux TAG envoie à l'autre TAG ainsi qu'à EM un signal radiofréquence pouvant contenir pour information utile sa puissance à l'émission si celle ci n'est pas déjà connue de EM qui alors la gardera en mémoire, le second TAG dès qu'il reçoit ce signal en mesure la puissance puis émet à son tour à l'attention de EM un nouveau signal contenant comme information utile la valeur de la puissance du signal qu'il a reçu, cette information est mémorisée par EM, puis en renouvelant très fréquemment ces cycles d'émission/réception, EM va ainsi constituer une table des valeurs successives de la mesure de la puissance des signaux émis par TAG l ainsi que de la puissance des signaux immédiatement reçus par TAG 2 à chacun de ces cycles, puis le rnicrocontrôleur qu'il contient va analyser puis corriger ces mesures afin de prendre en compte les atténuations des signaux liées à l'environnement, ce microcontrôleur pourra enfin établir un tableau mémorisant les distances successives entre les deux TAG, et donc entre les deux pieds, en vertu du fait que la puissance de tout signal électromagnétique décroît dans l'espace comme l'inverse du carré de la distance qui sépare sa source d'émission de l'endroit ou il est mesuré. 3) Procédé selon les 1 et 2 selon lequel le microcontrôleur intégré à EM qui est capable de différencier une marche tout comme une course par rapport à un pas chassé tout comme un piétinement en vertu du fait que ces derniers déplacements se caractérisent par le fait que la distance la plus courte mesurée entre les deux pieds dure un laps de temps même très court alors que dans une marche ou dans une course cette distance minimale est instantanée, ledit microcontrôleur effectue à intervalles de temps assez long par rapport aux cycles de communications entre les TAG un calcul en utilisant une valeur maximale (M) et une valeur minimale (m) consécutives dans une suite de nombres contenus dans son tableau des distances entre les pieds établissant ainsi la longueur (L) d'un pas lors d'une marche (ou d'une course) selon la formule L = J(M2 ù m2) , alors que cette longueur L sera calculée selon la formule L = M ùm dans le cas d'un pas chassé et aussi en première approximation dans le cas d'un piétinement. 4) Procédé selon les précédentes caractérisé en ce que les échanges entre les deux TAG et l'émetteur EM sont fait par des signaux radiofréquence qui contiennent aussi une information d'identification de ces trois équipements permettant la prise en compte de leurs seules informations transmises dans un environnement ou plusieurs personnes seraient équipées de ces mêmes équipements dans un espace géographique réduit. 5) Dispositif permettant de mesurer la distance parcourue par une personne évoluant à pied mettant en oeuvre le procédé selon les 1 à 4, comportant 2 TAG et 1 émetteur EM dont l'échange de communications radiofréquence à intervalles réguliers entre ces éléments aura permis à l'émetteur EM de calculer l'atténuation de la puissance du signal émis par l'un des deux TAG à destination de l'autre et d'en déduire la distance qui les sépare à cet instant, et ainsi en renouvelant très fréquemment ces cycles d'émission entre ces trois éléments de dresser une table des valeurs successives des distances entre ces deux TAG et donc entre les pieds ce qui permettra au dit microcontrôleur intégré à EM de calculer la longueur d'un pas, longueurs qui cumulées donnent la distance parcourue depuis que ce processus a été initialisé par EM et qui peut être restituée sur un écran portable comme par exemple celui d'un chronomètre et qui peut aussi calculer des informations sur le déplacement effectué par ladite personne équipée du dispositif telles que sa vitesse moyenne ou instantanée. 6) Utilisation du procédé selon les précédentes caractérisée en ce qu'ayant équipé l'émetteur EM d'un autre émetteur radiofréquence mais celui-ci de longue portée permettant de transférer ces informations sur un ordinateur distant, ceci permettrait, comme dans le cas d'un match de football ou de tout autre sport, de pouvoir restituer des statistiques sur chaque joueur ou de son équipe dans sa globalité concernant les distances parcourues par chacun, les pointes de vitesse ainsi que leurs durées, de pouvoir comparer les distances parcourues par des joueurs évoluant au même poste dans chacune des équipes et ceci parmi de nombreuses autres possibilités.30
G
G01
G01C
G01C 22
G01C 22/00
FR2893668
A1
FILTRE D'EPURATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT
20,070,525
La présente invention se rapporte à un filtre d'épuration de gaz d'échappement qui collecte la matière particulaire dans des gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne, pour épurer 5 ainsi les gaz d'échappement. Des filtres d'épuration de gaz d'échappement réalisés sous la forme d'un corps de structure en nid d'abeilles obtenu à partir d'un matériau céramique ont été utilisés pour collecter la matière particulaire dans des gaz d'échappement émis par des moteurs à combustion interne. 10 Le corps de structure en nid d'abeilles comprend une multiplicité de cloisons de séparation poreuses et une couche de peau extérieure entourant les cloisons de séparation poreuses. Les cloisons de séparation définissent une multiplicité de cellules qui sont obturées ou fermées à leurs extrémités pour augmenter l'efficacité d'épuration. 15 Les cellules dans le corps de structure en nid d'abeilles consistent en cellules d'entrée ouvertes à des parties d'entrée du côté d'entrée du gaz d'échappement et fermées à des parties de sortie avec des obturateurs du côté de sortie de gaz d'échappement opposé au côté d'entrée de gaz d'échappement, et en cellules de sortie fermées à des 20 parties d'entrée avec des obturateurs et ouvertes à des parties de sortie. Un écoulement de gaz d'échappement est introduit dans le corps de structure en nid d'abeilles à partir des cellules d'entrée, puis traverse les cloisons de séparation poreuses, et est finalement évacué par les cellules de sortie vers l'extérieur du corps de structure en nid d'abeilles. 25 Dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement, la perte de pression augmente au fur et à mesure que la quantité de matière particulaire retenue ou accumulée à l'intérieur du filtre augmente. L'augmentation de la perte de pression occasionnerait un problème tel qu'une réduction de puissance, qui réduirait l'économie de carburant. 30 Pour résoudre ce problème, il a été proposé un filtre d'épuration de gaz d'échappement perfectionné, comme exposé dans la Publication de Brevet Japonais Ouverte à l'Examen du Public (JP-A) n 58-196820, dans lequel, dans le but de réduire la perte de pression à un moment auquel de la matière particulaire s'accumule à l'intérieur du filtre (cette perte de pression est appelée ci-après pour abréger "perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire"), les cellules d'entrée ont une aire de surface collective qui est supérieure d'au moins 25% à celle des cellules de sortie. Cependant, une étude effectuée par le présent inventeur a montré que la technique exposée dans le brevet JP 58-196820-A ne pouvait pas réduire suffisamment une perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Par conséquent, la présente invention vise à procurer un filtre d'épuration de gaz d'échappement qui est capable de réduire non seulement la perte de pression pendant l'accumulation de matière particulaire mais également la perte de pression totale. Une étude approfondie, effectuée par le présent inventeur concernant une cause de la perte de pression accrue se produisant lorsque la matière particulaire s'accumule dans le filtre, a permis de trouver que le filtre exposé dans le brevet JP 58-196820-A a un nombre accru de cloisons de séparation poreuses placées ou intercalées autrement entre les cellules d'entrée. Avec cet agencement, du fait que les gaz d'échappement passent difficilement à travers les cloisons de séparation poreuses intercalées entre les cellules d'entrée, la perte de pression initiale devient grande. Ceci signifie que la perte de pression initiale d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement ayant une forme en nid d'abeilles est influencée principalement par les cloisons de séparation poreuses. Comme dans le cas du filtre représenté dans le brevet JP 58- 196820-A, si le nombre de cloisons de séparation poreuses intercalées entre les cellules d'entrée est plus grand que nécessaire, une aire de surface collective des cloisons de séparation à travers lesquelles les gaz d'échappement passent difficilement augmentera, entraînant une augmentation excessive de la perte de pression initiale. Avec cette augmentation de la perte de pression, la perte de pression totale augmente également. La présente invention procure un filtre d'épuration de gaz d'échappement pour collecter la matière particulaire dans des gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne, pour épurer ainsi les gaz d'échappement, le filtre d'épuration de gaz d'échappement comprenant un corps de structure en nid d'abeilles ayant une multiplicité de cloisons de séparation poreuses et une couche de peau extérieure entourant les cloisons de séparation, dans lequel les cloisons de séparation définissent entre elles une multiplicité de cellules pour la circulation des gaz d'échappement, les cellules consistant en cellules d'entrée ouvertes à leurs parties d'entrée d'un côté d'entrée de gaz d'échappement et fermées à leurs parties de sortie par des obturateurs de sortie d'un côté de sortie de gaz d'échappement opposé au côté d'entrée de gaz d'échappement, et en cellules de sortie fermées à leurs parties d'entrée par des obturateurs d'entrée du côté d'entrée de gaz d'échappement et ouvertes à leurs parties de sortie du côté de sortie de gaz d'échappement, celles des cloisons de séparation qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines ayant une aire de surface collective dans une plage de 5 à 9% d'une aire de surface collective des cloisons de séparation de toutes les cellules. Le filtre d'épuration de gaz d'échappement ayant la structure précédente est capable de réduire la perte de pression totale. Si l'aire de surface collective des cloisons de séparation qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrées adjacentes ou voisines est supérieure à 9% de l'aire de surface collective des cloisons de séparation de toutes les cellules, ceci signifie qu'à cause d'une augmentation du nombre des cloisons de séparation qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines, l'aire de surface des cloisons de séparation à travers lesquelles les gaz d'échappement passent difficilement augmente, tandis qu'en même temps, l'aire de surface des cloisons de séparation à travers lesquelles les gaz d'échappement passent facilement diminue de façon correspondante. Ceci occasionnera une augmentation de la perte de pression initiale. D'autre part, si l'aire de surface collective des cloisons de séparation qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines est inférieure à 5% de l'aire de surface collective des cloisons de séparation de toutes les cellules, la matière particulaire ne s'accumulera pas avec une large dispersion ou répartition à l'intérieur du filtre à cause d'un manque de cloisons de séparation respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines. En outre, la matière particulaire est susceptible de boucher l'extrémité d'entrée du filtre, ce qui augmentera la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Ceci augmentera également la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. L'aire de surface collective des cloisons de séparation respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines peut être la somme d'aires de surface de surfaces des cloisons de séparation faisant respectivement face à l'une des deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines. L'aire de surface collective des cloisons de séparation de toutes les cellules peut être le produit de la somme d'aires de surface de surfaces intérieures des cloisons de séparation définissant toutes les cellules et du nombre total des cellules. Les obturateurs de sortie peuvent avoir une longueur de 2 à 5 fois supérieure à la longueur des obturateurs d'entrée. On décrira ci-dessous en détail certains modes de réalisation 25 structuraux préférés de la présente invention, seulement à titre d'exemple, en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à un mode de réalisation de la présente invention; 30 La figure 2 est une coupe axiale du filtre d'épuration de gaz d'échappement de la figure 1; La figure 3 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple 1 de la présente 35 invention; La figure 4 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple 2 de la présente invention; La figure 5 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple Comparatif 1; La figure 6 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple Comparatif 2; La figure 7 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple Comparatif 3; La figure 8 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple 3 de la présente invention; La figure 9 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple 4 de la présente invention; La figure 10 est une représentation schématique montrant une face d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à l'Exemple 5 de la présente invention; La figure 11 est une représentation schématique montrant la relation entre les pertes de pression initiale et totale et le rapport entre une aire de surface collective de cloisons de séparation respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes, et une aire de surface collective des cloisons de séparation de toutes les cellules, en relation avec les Exemples 1 et 2 et les Exemples Comparatifs 1 à 3; Les figures 12A à 12C sont des représentations montrant schématiquement un procédé de fabrication d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement conforme à la présente invention; et La figure 13 est une coupe axiale d'un filtre d'épuration d'un gaz d'échappement conforme à un autre mode de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur les figures 1 et 2, un filtre d'épuration de gaz d'échappement 1 conforme à un mode de réalisation de la présente invention comprend un corps de structure en nid d'abeilles 10 de forme cylindrique circulaire ayant une multiplicité de cloisons de séparation poreuses 11 s'étendant dans une direction axiale du corps de structure cylindrique en nid d'abeilles 10, et une couche de peau extérieure 13 entourant les cloisons de séparation 11. Les cloisons de séparation 11 définissent entre elles une multiplicité de cellules 12 pour la circulation de gaz d'échappement qui sont émis par un moteur à combustion interne (non représenté). Comme la figure 2 le montre le mieux, les cellules 12 consistent en cellules d'entrée 12a ouvertes à leurs parties d'entrée la d'un côté d'entrée de gaz d'échappement 18 du filtre 1 et fermées à leurs parties de sortie 1 b avec des obturateurs de sortie 2b d'un côté de sortie de gaz d'échappement 19 du filtre 1, opposé au côté d'entrée de gaz d'échappement, et en cellules de sortie 12b fermées à leurs parties d'entrée la avec des obturateurs d'entrée 2a du côté d'entrée de gaz d'échappement 18 du filtre 1 et ouvertes à leurs parties de sortie lb du côté de sortie de gaz d'échappement 19 du filtre 1. Avec le filtre d'épuration de gaz d'échappement 1 agencé de cette manière, un écoulement de gaz d'échappement 5 est introduit dans le corps de structure en nid d'abeilles 10 à partir des cellules d'entrée 12a, puis traverse les cloisons de séparation poreuses 11 et est finalement évacué par les cellules de sortie 12b vers l'extérieur du corps de structure en nid d'abeilles 10. Conformément à une caractéristique importante de l'invention, celles 11c des cloisons de séparation 11 qui sont respectivement intercalées entre (ou qui séparent respectivement) deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c (figure 2) ont une aire de surface collective S1 dans une plage de 5 à 9% d'une aire de surface collective S2 des cloisons de séparation 11 de toutes les cellules 12. Cet agencement garantit la possibilité de réduire efficacement la perte de pression totale du filtre 1. Si S1 est supérieure à 9% de S2 (c'est-àdire S1/S2 > 0,09), ceci signifie qu'à cause d'une augmentation du nombre des cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c, l'aire de surface des cloisons de séparation 1 1 c à travers lesquelles les gaz d'échappement passent difficilement augmente, tandis qu'en même temps, l'aire de surface des cloisons de séparation 11 a à travers lesquelles les gaz d'échappement passent facilement diminue de façon correspondante. Ceci augmentera la perte initiale du filtre. D'autre partä si S1 est inférieure à 5% de S2 (c'est-à-dire S1/S2 < 0,05), la matière particulaire ne parviendra pas à s'accumuler avec une large dispersion ou répartition à l'intérieur du filtre 1, à cause d'un manque des cloisons de séparation 11c qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c. En outre, la rnatière particulaire est susceptible de boucher l'extrémité d'entrée du filtre 1, ce qui augmentera la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Ceci augmentera également la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. L'aire de surface collective S1 des cloisons de séparation 11c respectivement intercalées entre les cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c est la somme d'aires de surface de surfaces des cloisons de séparation faisant respectivement face à l'une des deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c, tandis que l'aire de surface collective S2 des cloisons de séparation 11 de toutes les cellules 12 est le produit des aires de surface de surfaces intérieures des cloisons de séparation 11 définissant toutes les cellules 12 et du nombre total des cellules 12. En retournant à la figure 1, on décrira ci-dessous des détails de structure du filtre d'épuration de gaz d'échappement 1. Dans le corps de structure en nid d'abeilles 10 du filtre 1, les cellules d'entrée 12a qui sont ouvertes du côté d'entrée de gaz d'échappement 18 et les cellules de sortie 12b qui sont fermées du côté d'entrée de gaz d'échappement 18 sont disposées en alternance en une configuration en damier, à l'exception du fait que certaines cellules de sortie 12b sont remplacées par des deuxièmes cellules d'entrée 12c, de façon qu'il y ait des cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules adjacentes ou voisines parmi les premières et deuxièmes cellules d'entrée 12a, 12c. Les cellules 12 (12a, 12b et 12c) ont des espaces internes de section transversale rectangulaire. Dans le mode de réalisation illustré, le filtre d'épuration de gaz d'échappement 1 a un diamètre de 144 mm et une longueur de 200 mm. Les cloisons de séparation 11 ont une épaisseur de 0,30 mm et les cellules 12 ont un pas de 1,47 rnm. En outre, les cloisons de séparation poreuses 11 ont une porosité ouverte de 65% et une taille de pores moyenne de 25 pm. Le nombre total de cellules 12 (12a, 12b et 12c) qui sont définies par les cloisons de séparation 11 est de 400. Les cloisons de séparation poreuses 11 portent sur elles un catalyseur tel que le platine, le rhodium, le palladium, le baryum, le potassium ou autres. Comme décrit précédemment, le filtre d'épuration de gaz d'échappement 1 comprend un corps de structure en nid d'abeilles 10 ayant des cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c, ou séparant de telles cellules. Si l'on désigne par S1 une aire de surface collective des cloisons de séparation 1 1 c et par S2 une aire de surface collective des cloisons de séparation 11 de toutes les cellules 12, S1 est dans une plage de 5 à 9% de S2 (c'est-à-dire que S1/S2 est dans une plage de 0,05 à 0,09). Avec le rapport de S1 à S2 ainsi établi, il est possible de diminuer suffisamment la perte de pression totale du filtre d'épuration de gaz d'échappement 1. Si S1 est supérieure à 9% de S2 (c'est-à-dire que S1/S2 > 0,09), la perte de pression initiale augmentera du fait qu'à cause d'une augmentation du nombre des cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes 12a, 12c, ou séparant de telles cellules, l'aire de surface des cloisons de séparation 11c à travers lesquelles les gaz d'échappement passent difficilement augmente, tandis qu'en même temps, l'aire de surface des cloisons de séparation 11 à travers lesquelles les gaz d'échappement passent facilement diminue de façon correspondante. D'autre part, si S1 est inférieure à 5% de S2 (c'est-à-dire que S1/S2 < 0,05), la matière particulaire n'est pas capable de s'accumuler avec une large dispersion ou répartition à l'intérieur du filtre 1, à cause d'un manque des cloisons de séparation 1 1 c intercalées entre les cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c. En outre, la matière particulaire est susceptible de boucher l'extrémité d'entrée du filtre 1, ce qui augmentera la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Ceci augmentera également la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Les figures 3 et 4 montrent schématiquement des faces d'extrémité du côté d'entrée de gaz d'échappement 18 (figure 1) de filtres d'épuration de gaz d'échappement 1A et 1B respectivement conformes à des Exemples 1 et 2 de la présente invention. Ces filtres 1A et 1B ont la même spécification que le filtre 1 représenté sur les figures 1 et 2. Comme représenté sur les figures 3 et 4, chacun des filtres 1A et 1B a une multiplicité de cellules 12 définies par des cloisons de séparation poreuses 11. Les cellules 12 ont une section transversale de forme rectangulaire et consistent en cellules d'entrée 12a et en cellules de sortie 12b qui sont disposées en alternance en une configuration en damier, à l'exception du fait que certaines cellules de sortie 12b sont remplacées par des deuxièmes cellules d'entrée 12c disposées de façon que chacune des deuxièmes cellules d'entrée 12c soit intercalée entre deux cellules adjacentes parmi les premières cellules d'entrée 12a, dans au moins deux directions. En outre, les deuxièmes cellules d'entrée 12c sont réparties de façon que chaque deuxième cellule d'entrée 12c soit séparée d'une autre deuxième cellule d'entrée 12c d'une distance au moins égale à trois fois le pas de cellules. Chacune des deuxièmes cellules d'entrée 12c est définie par quatre cloisons de séparation 11c, chacune d'elles étant intercalée entre deux cellules adjacentes ou voisines parmi les premières et deuxièmes cellules d'entrée 12a et 12c ou séparant celles-ci. Ceci signifie que chacune des cloisons de séparation 11c est commune à deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c. Compte tenu du fait que les aires de surface de surfaces intérieures des cloisons de séparation 11 définissant des cellules 12 individuelles sont les mêmes dans l'ensemble des cellules 12, on peut obtenir le rapport de S1 à S2 (S1/S2) en divisant le nombre des cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c, par le nombre total de cloisons de séparation 11 de toutes les cellules 12, le terme S1 représentant une aire de surface collective des cloisons de séparation 1 1 c et S2 représentant une aire de surface collective des cloisons de séparation 11 de toutes les cellules 12. Dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement 1A représenté sur la figure 3, conforme à l'Exemple 1 de la présente invention, le nombre des deuxièmes cellules d'entrée 12c est de 18, et par conséquent le nombre de cloisons de séparation 11c est de 144. Du fait que le nombre total de cellules 12 est de 400, le nombre total des cloisons de séparation 11 est de 1600. Par conséquent, S1/S2 dans l'Exemple 1 est égal à 0,09 (c'est-à-dire 144/1600). De façon similaire, dans le filtre d'épuration de gaz d'échappement 1B représenté sur la figure 4, conforme à l'Exemple 2 de la présente invention, le nombre des deuxièmes cellules d'entrée 12c est de 1 0 , et par conséquent l e nombre de cloisons de séparation 1 1 c est de 80. Du fait que le nombre total de cellules 12 est de 400, le nombre total des cloisons de séparation 11 est de 1600. Par conséquent, S1/S2 dans l'Exemple 1 est égal à 0,05 (c'est-à-dire 80/1600). Dans les Exemples 1 et 2, S1 tombe dans une plage de 5 à 9% de S2 (c'est-à-dire que S1/S2 est dans une plage de 0,05 à 0,09). En fixant ainsi le rapport de S1 à S2 (S1/S2), les filtres d'épuration de gaz d'échappement 1A et 1B sont capables de diminuer suffisamment la perte de pression totale. Si S1 est supérieure à 9% de S2 (c'est-à-dire S1/S2 > 0,09), ceci signifie qu'à cause d'une augmentation du nombre des cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c, l'aire de surface des cloisons de séparation 1 l c à travers lesquelles les gaz d'échappement passent difficilement augmente, tandis qu'en même temps, l'aire de surface des cloisons de séparation 11 à travers lesquelles les gaz d'échappement passent facilement diminue de façon correspondante. Par conséquent, la perte de pression initiale du filtre augmente. D'autre part, si S1 est inférieure à 5% de S2 (c'est-à-dire S1/S2 < 0,05), la matière particulaire sera incapable de s'accumuler avec une large dispersion ou répartition à l'intérieur du filtre, à cause d'un rnanque des cloisons de séparation 11c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c. En outre, la matière particulaire est susceptible de boucher l'extrémité d'entrée du filtre, ce qui augmentera la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Ceci augmentera également la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Conformément à l'invention, les deuxièmes cellules d'entrée 12c peuvent être disposées selon diverses configurations différentes, à condition que S1 soit dans une plage de 5 à 9% de S2 (c'est-à-dire que S1/S2 est dans une plage de 0,05 à 0,09). Par exemple, comme représenté sur la figure 8, les deuxièmes cellules d'entrée 12c sont disposées avec une concentration dans une partie centrale du côté d'entrée de gaz d'échappement 1 8 (voir la figure 1 ) du filtre 1 F (Exemple 3). Selon une variante, les deuxièmes cellules d'entrée 12c peuvent être disposées dans une partie périphérique extérieure du filtre 1G, comme représenté sur la figure 9 (Exemple 4). En outre, comme représenté sur la figure 10, les deuxièmes cellules d'entrée 12c peuvent être concentrées dans une moitié (une moitié supérieure dans le mode de réalisation illustré) de l'étendue entière du côté d'entrée de gaz d'échappement 18 (voir la figure 1) du filtre 1H. En se référant ensuite aux figures 5 à 7, on décrira en ce qui concerne la disposition des deuxièmes cellules d'entrée 12c, des filtres d'épuration de gaz d'échappement 1C, 1 D et 1E conformes à des Exemples Comparatifs 1, 2 et 3. Comme dans le cas des figures 1A et 1B conformes aux Exemples 1 et 2 représentés sur les figures 3 et 4, les filtres 1C, 1 D et 1E conformes aux Exemples Comparatifs 1, 2 et 3 représentés respectivement sur les figures 5, 6 et 7 ont une multiplicité de cellules 12 définies par des cloisons de séparation poreuses 11. Les cellules 12 ont une section transversale de forme rectangulaire et consistent en cellules d'entrée 12a et en cellules de sortie 12b qui sont disposées en alternance en une configuration en damier, à l'exception du fait que certaines cellules de sortie 12b sont remplacées par des deuxièmes cellules d'entrée 12c qui sont disposées de façon que chacune des deuxièmes cellules d'entrée 12c soient intercalées entre deux cellules adjacentes parmi les premières cellules d'entrée 12a, dans au moins deux directions. En outre, chacune des deuxièmes cellules d'entrée 12c est définie par quatre cloisons de séparation 1 1 c, chacune d'elles étant intercalée entre deux cellules adjacentes ou voisines parmi les premières et deuxièmes cellules d'entrée 12a et 12c, ou séparant de telles cellules. Ceci signifie que chacune des cloisons de séparation 1 1 c est commune à deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c. Les filtres 1C, 1 D et 1E conformes aux Exemples Comparatifs 1, 2 et 3 diffèrent des filtres 1A et 1B des Exemples 1 et 2 de l'invention par le fait que S1 n'est pas dans une plage de 5 à 9% de S2 (c'est-à-dire que S1/S2 n'est pas dans une plage de 0,05 à 0,09), S1 représentant une aire de surface collective des cloisons de séparation 1 1 c et S2 représentant une aire de surface collective des cloisons de séparation 11 de toutes les cellules 12. En particulier dans le filtre 1C représenté sur la figure 5, conforme à l'Exemple Comparatif 1, le nombre des deuxièmes cellules d'entrée 12c est de 52, et par conséquent le nombre des cloisons de séparation 1 1 c est de 416. Du fait que le nombre total des cellules 12 est de 400, le nombre total de cloisons de séparation 11 est de 1600. Par conséquent, S1/S2 dans l'Exemple Comparatif 1 est de 0,26 (c'est-à-dire 416/1600), ce qui est supérieur à 0,09. De façon similaire, dans le filtre 1 D représenté sur la figure 6, conforme à l'Exemple Comparatif 2, le nombre des deuxièmes cellules d'entrée 12c est de 68, et par conséquent le nombre des cloisons de séparation 1 1 c est de 544. Du fait que le nombre total des cellules 12 est de 400, le nombre total des cloisons de séparation 11 est de 1600. Par conséquent, S1/S2 dans l'Exemple Comparatif 2 est de 0,34 (c'est-à-dire 544/1600), ce qui est supérieur à 0,09. Dans le cas où S1/S2 est supérieur à 0,09, comme dans le cas des Exemples Comparatifs 1 et 2, le nombre des cloisons de séparation 1 1 c est excessivement grand, ce qui fait que l'aire de surface des cloisons de séparation 11c à travers lesquelles les gaz d'échappement passent difficilement augmente, tandis qu'en même temps, l'aire de surface des cloisons de séparation 11 à travers lesquelles les gaz d'échappement passent facilement diminue de façon correspondante. De ce fait, la perte de pression initiale du filtre augmente, ce qui augmentera la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Dans le filtre 1E représenté sur la figure 7 conforme à l'Exemple Comparatif 3, le nombre des deuxièmes cellules d'entrée 12c est de 4 et par conséquent l e nombre des cloisons de séparation 1 1 c est de 32. Du fait que le nombre total des cellules 12 est de 400, le nombre total des cloisons de séparation 11 est de 1600. Par conséquent S1/S2 dans l'Exemple Comparatif 3 est de 0,02 (c'est-à-dire 32/1600), ce qui est inférieur à 0,05. Dans le cas où S1/S2 est inférieur à 0,05, comme dans le cas de l'Exemple Comparatif 3, la matière particulaire n'est pas capable de s'accumuler avec une large dispersion ou répartition à l'intérieur du f i l t r e , à cause d'un manque des cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c. En outre, la matière particulaire est susceptible de boucher le côté d'entrée du filtre, ce qui augmentera la perte de pression pendant l'accumulation de la 'matière particulaire. Ceci augmentera également la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Il ressort clairement de la description précédente que les filtres d'épuration de gaz d'échappement 1C, 1 D et 1E représentés sur les figures 5, 6 et 7, conformes au Exemples Comparatifs 1, 2 et 3, ne peuvent pas diminuer la perte de pression totale. La figure 11 montre sous forme graphique la relation entre les pertes de pression initiale et totale et le rapport S1 à S2 (S1/S2) des filtres d'épuration de gaz d'échappement, qui ont été obtenus par une mesure effectuée pour les filtres d'épuration de gaz d'échappement 1A et 1B conformes aux Exemples 1 et 2 (figures 3 et 4) et pour les filtres d'épuration de gaz d'échappement 1C à 1E conformes aux Exemples Comparatifs 1 à 3 (figures 5 à 7), en utilisant un appareil de mesure de perte de pression. Les filtres 1A à 1E utilisés dans la mesure ont été préparés de façon à avoir la même spécification, à l'exception du nombre et de la disposition des cellules d'entrée et de sortie. Ainsi, les filtres 1A à 1E utilisés dans la mesure avaient un diamètre de 144 mm et une longueur de 200 mm avec des cloisons de séparation poreuses d'une épaisseur de 0,30 mm, une porosité ouverte de 65% et une taille de pores moyenne de 25 pm. On a déterminé la perte de pression en mesurant la différence entre une pression (pression atmosphérique) à l'extrémité d'entrée de chaque filtre et une pression (pression mesurée) à l'extrémité de sortie du même filtre, en introduisant de l'air dans le filtre par une force d'aspiration à 9 m3/min. Dans l a représentation graphique de l a figure 1 1 , un point indiqué par un symbole • montre une perte de pression initiale du filtre 1A représenté sur la figure 3 (Exemple 1), un point indiqué par un symbole O montre une perte de pression initiale du filtre 1B représenté sur la figure 4 (Exemple 2), un point indiqué par un symbole ^ montre une perte de pression initiale du filtre 1C représenté sur la figure 5 (Exemple Comparatif 1), un point indiqué par un symbole ^ montre une perte de pression initiale du filtre 1 D représenté sur la figure 6 (Exemple Comparatif 2), et un point indiqué par un symbole A montre une perte de pression initiale du filtre 1E représenté sur la figure 7 (Exemple Comparatif 3). Comme représenté sur la figure 11, la perte de pression totale est minimale lorsque S1/S2 est dans une plage de 0,05 à 0,09. Les filtres 1A et 1B des Exemples 1 et 2 ont des valeurs de S1/S2 qui tombent dans la plage de 0,05 à 0,09, et des pertes de pression totales qui sont comparables à la perte de pression minimale. D'autre part, les filtres 1C, 1 D et 1E des Exemples Comparatifs 1, 2 et 3 ont des valeurs de S1/S2 qui tombent à l'extérieur de la plage de 0,05 à 0,09, et des pertes de pression totales qui sont beaucoup plus grandes que la perte de pression minimale. Ceci est dû au fait que lorsque S1/S2 est supérieur à 0,09, le nombre des cloisons de séparation 1 1 c qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c augmente, ce qui fait que l'aire de surface des cloisons de séparation 11c à travers lesquelles les gaz d'échappement passent difficilement augmente, tandis qu'en même temps, l'aire de surface des cloisons de séparation 11 à travers lesquelles les gaz d'échappement passent facilement diminue, de façon correspondante. Il en résulte que la perte de pression initiale du filtre augmente, ce qui augmentera la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. D'autre part, si S1/S2 est inférieur à 0,05, la matière particulaire ne peut pas s'accumuler avec une large dispersion ou répartition à l'intérieur du f i l t r e , à cause d'un nombre réduit de cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c. En outre, la matière particulaire tend à boucher le côté d'entrée du filtre, ce qui augmentera la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Ceci augmentera également la perte de pression totale, qui est une combinaison de la perte de pression initiale et de la perte de pression pendant l'accumulation de la matière particulaire. Les filtres d'épuration de gaz d'échappement 1A, 1B, IF, 1G et 1H conformes aux Exemples 1 à 5 de la présente invention (ainsi que les filtres 1C à 1E des Exemples Comparatifs 1 à 3) peuvent être fabriqués par un procédé qu'on décrira ultérieurement en référence aux figures 12A à 12C. Le procédé de fabrication de filtre d'épuration de gaz d'échappement comprend de façon générale un processus de moulage par extrusion, un processus de masquage, un processus d'obturation et un processus de cuisson qui sont accomplis dans l'ordre indiqué. Dans le processus de moulage par extrusion, on forme une ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A (figure 12A) en formant initialement, par moulage par extrusion, une pièce moulée en céramique continue, ayant une structure en nid d'abeilles, cette opération étant suivie par le séchage de la pièce moulée en céramique et son découpage en longueurs désirées. L'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A a une multiplicité de cloisons de séparation poreuses 11 s'étendant dans sa direction axiale, et une couche de peau extérieure 13 entourant les cloisons de séparation 11. Les cloisons de séparation 11 définissent entre elles une multiplicité de cellules qui sont ouvertes à leurs extrémités opposées. Dans le processus de masquage, un matériau de masquage 42 (figure 12A) est appliqué sur des faces d'extrémités opposées 18, 19 de 35 l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A, de manière que des extrémités ouvertes de certaines cellules 12 qui doivent être obturées par des obturateurs soient laissées ouvertes tandis que les extrémités ouvertes des cellules 12 restantes sont maintenues fermées par le matériau de masquage 42, comme représenté sur la figure 12B. Dans le processus d'obturation, un matériau d'obturation 20 (figure 12C) est appliqué pour fermer les extrémités ouvertes des cellules 12 qui ont été laissées ouvertes ou non masquées dans le processus de masquage. Dans le processus de cuisson, l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A et le matériau d'obturation appliqué selon un motif désiré sur les extrémités opposées des cellules 12, sont cuits pour former ainsi un corps de structure en nid d'abeilles 10 (voir les figures 1 et 2) d'une forme et d'une configuration finales. On envisagera davantage ci-dessous, de façon plus détaillée, les processus précédents dans le procédé de fabrication de filtre d'épuration de gaz d'échappement. Processus de Moulage par Extrusion Pour les matériaux céramiques devant former un corps de structure en nid d'abeilles 10, on pèse du talc, en tant qu'ingrédient principal, de la silice fondue et de l'hydroxyde d'aluminium, pour préparer une composition désirée. Après avoir ajouté un agent moussant, un liant et de l'eau, on mélange et on agite les matériaux céramiques avec un mélangeur, et on soumet le mélange à un moulage par extrusion sur une machine de moulage par extrusion. On forme ainsi une pièce moulée en céramique continue, ayant une structure en nid d'abeilles. On sèche la pièce moulée en céramique et on la coupe en longueurs désirées, de façon à produire des ébauches de corps structuraux en nid d'abeilles 10A, ayant chacune une multiplicité de cloisons de séparation 11 disposées de façon à former une structure en nid d'abeilles, et une couche de peau extérieure 13 entourant les cloisons de séparation 11 (voir la figure 12A). Le talc utilisé comme un ingrédient principal des matériaux céramiques a une taille de particules moyenne de 10 à 50 pm et ne contient pas plus de 1, 0% en poids d'impuretés consistant en Fe2O3, CaO, Na2O, K2O et TiO2. La silice fondue a une taille de particules moyenne de 5 à 50 pm et ne contient pas plus de 0,25% en poids d'impuretés consistant en Fe2O3, CaO, Na2O, K2O et TiO2. L'hydroxyde d'aluminium a une taille de particules moyenne d'environ 5,4 pm et ne contient pas plus de 0,50% en poids d'impuretés consistant en Fe2O3, CaO, Na2O, K2O et TiO2. Processus de Masquage Comme représenté sur la figure 12A, un matériau de masquage 42 est appliqué de façon à couvrir des faces d'extrémités opposées de l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A. Ensuite, en utilisant un faisceau laser, le matériau de masquage 42 est partiellement ouvert pour former des ouvertures 420 (figure 12B) situées à des positions correspondant aux positions sur chaque face d'extrémité 18, 19 de l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A où des obturateurs doivent être formés. En formant ainsi les ouvertures 420, chaque face d'extrémité 18, 19 de l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A a une partie qui est laissée ouverte pour être fermée ultérieurement par des obturateurs, et une partie restante couverte par le matériau de masquage 42. Le matériau de masquage 42 comprend une pellicule de résine synthétique ayant une épaisseur de 0,1 mm. Processus d'Obturation Pour les matériaux céramiques destinés à former des obturateurs 2 (2a, 2b), on pèse du talc, en tant qu'ingrédient principal, de la silice fondue et de l'hydroxyde d'aluminium, pour préparer une composition désirée. Après avoir ajouté un agent moussant, un liant et de l'eau, on mélange et on agite les matériaux céramiques avec un mélangeur pour former ainsi une suspension 20 (figure 12C). Le talc en tant qu'ingrédient principal et la silice fondue utilisés dans ce processus d'obturation sont les mêmes que ceux utilisés dans le processus de moulage par extrusion pour former l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A. L'hydroxyde d'aluminium a une taille de particules moyenne d'environ 2,5 pm et ne contient pas plus de 0,50% en poids d'impuretés consistant en Fe2O3, CaO, Na2O, K2O et TiO2. Comme représenté sur la figure 12C, une face d'extrémité 18 de l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A partiellement couverte par le matériau de masquage 42 est immergée dans la suspension 20 contenue dans un récipient, de façon qu'une quantité appropriée de la suspension 20 soit introduite dans l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A à travers les ouvertures 420 (figure 12B) formées dans le matériau de masquage 42. La même opération est également accomplie pour l'autre face d'extrémité 19 de l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A. Processus de Cuisson L'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A et la suspension 20 en tant que matériau d'obturation placé dans les parties sélectionnées des faces d'extrémités de l'ébauche de corps de structure en nid d'abeilles 10A sont cuits à environ 1400 C. Par cette cuisson, le matériau de masquage 42 est brûlé ou éliminé, et on obtient un filtre d'épuration de gaz d'échappement 1 ayant un corps de structure en nid d'abeilles 10 et des obturateurs d'entrée et de sortie 2a, 2b, comme représenté sur les figures 1 et 2. Dans la description faite jusqu'ici, les filtres d'épuration de gaz d'échappement mettant en oeuvre l'invention comprennent les cloisons de séparation 1 1 c respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines 12a, 12c, ou séparant de telles cellules. L'aire de surface collective S1 des cloisons de séparation 11c est fixée de façon à être dans une plage de 5 à 9%, de l'aire de surface collective S2 des cloisons de séparation 11 de toutes les cellules 12 (c'est-à-dire que S1/S2 est dans une plage de 0,05 à 0,09). En fixant ainsi S1/S2 dans la plage spécifiée ci-dessus, il est possible de réduire considérablement la perte de pression totale. La figure 13 montre une coupe axiale d'un filtre d'épuration de gaz d'échappement 1' conforme à un autre mode de réalisation de la présente invention. Le filtre 1' est pratiquement le même que le filtre 1 représenté sur les figures 1 et 2, à l'exception du fait que les obturateurs de sortie 2b ont une longueur qui est entre 2 et 5 fois supérieure à la longueur des obturateurs d'entrée 2a. En allongeant ainsi les obturateurs de sortie 2b en comparaison avec les obturateurs d'entrée 2a dont la longueur est généralement d'environ 3,0 mm, il est possible d'augmenter la capacité thermique du filtre 1', et donc de brûler la matière particulaire avec une efficacité accrue. Si la longueur des obturateurs de sortie 2b est inférieure à 2 fois (c'est-à-dire 6,0 mm) la longueur des obturateurs d'entrée 2a, il est difficile de brûler efficacement la matière particulaire. Inversement, si la longueur des obturateurs de sortie 2b est supérieure à 5 fois (c'est-à-dire 15 mm) la longueur des obturateurs d'entrée 2a, la perte de pression augmentera à cause d'une réduction de l'aire de filtration. On appréciera que le filtre 1' conforme au deuxième mode de réalisation est capable de réduire la perte de pression totale de la même manière que le filtre 1 du premier mode de réalisation, et également de brûler efficacement la matière particulaire. Les structures utilisées dans la présente invention ne doivent en rien être limitées à celles représentées dans les modes de réalisation illustrés, à condition qu'elles puissent résoudre le problème sous-jacent envisagé ici. Par exemple, la forme du corps de structure en nid d'abeilles 10 peut être un cylindre de section circulaire ou un cylindre de section rectangulaire
Un filtre d'épuration de gaz d'échappement comprend un corps de structure en nid d'abeilles (10) ayant une multiplicité de cloisons de séparation poreuses (11) définissant entre elles une multiplicité de cellules (12) pour la circulation de gaz d'échappement. Les cellules consistent en cellules d'entrée (12a) ouvertes à leurs parties d'entrée (1a) et fermées à leurs parties de sortie (1b) avec des obturateurs de sortie (2b) et en cellules de sortie (12b) fermées à leurs parties d'entrée (1a) avec des obturateurs d'entrée (2a) et ouvertes à leurs parties de sortie (1b). Les cloisons de séparation (11c) qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines (12a, 12c) ont une aire de surface collective dans une plage de 5 à 9% d'une aire de surface collective des cloisons de séparation (11) de toutes les cellules (12).
1. Filtre d'épuration de gaz d'échappement pour collecte; de la matière particulaire dans des gaz d'échappement émis par un moteur à combustion interne, pour épurer ainsi les gaz d'échappement, le filtre d'épuration de gaz d'échappement comprenant un corps de structure en nid d'abeilles (10) ayant une multiplicité de cloisons de séparation poreuses (11) et une couche de peau extérieure (13) entourant les cloisons de séparation, dans lequel les cloisons de séparation définissent entre elles une multiplicité de cellules (12) pour la circulation des gaz d'échappement, les cellules consistant en cellules d'entrée (12a) ouvertes à leurs parties d'entrée (1a) d'un côté d'entrée de gaz d'échappement et fermées à leurs parties de sortie (1 b) par des obturateurs de sortie (2b) d'un côté de sortie de gaz d'échappement opposé au côté d'entrée de gaz d'échappement, et en cellules de sortie (12b) fermées à leurs parties d'entrée (la) par des obturateurs d'entrée (2a) du côté d'entrée de gaz d'échappement et ouvertes à leurs parties de sortie (1 b) du côté de sortie de gaz d'échappement, caractérisé en ce que celles (11c) des cloisons de séparation (11) qui sont respectivement intercalées entre deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines (12a, 12c) ont une aire de surface collective (S1) dans une plage de 5 à 9% d'une aire de surface collective (S2) des cloisons de séparation (11) de toutes les cellules (12). 2. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 1, dans lequel l'aire de surface collective (Si) des cloisons de séparation (11c) respectivement intercalées entre les deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines (12a, 12c) est la somme d'aires de surface de surfaces des cloisons de séparation faisant respectivement face à l'une des deux cellules d'entrée adjacentes ou voisines. 3. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon la 1 ou 2, dans lequel l'aire de surface collective (S2) des cloisons de séparation (11) de toutes les cellules (12) est le produit de la somme d'aires de surface de surfaces intérieures des cloisons de séparation (11) définissant toutes les cellules (12) et du nombre total des cellules (12). 4. Filtre d'épuration de gaz d'échappement selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel les obturateurs desortie (2b) ont une longueur qui est entre 2 et 5 fois supérieure à la longueur des obturateurs d'entrée (2a).
F,B
F01,B01
F01N,B01D
F01N 3,B01D 29,B01D 46
F01N 3/022,B01D 29/35,B01D 46/24
FR2901799
A1
COMPOSITIONS THERMOPLASTIQUES SOUPLES A HAUTE TENUE THERMOMECANIQUE ET IGNIFUGEES SANS HALOGENE
20,071,207
La présente invention concerne des compositions ignifugées thermoplastiques souples à haute tenue thermo-mécanique, à base de polyoléfines fonctionnalisées greffées par des motifs polyamides contenant au moins un agent ignifugeant notamment à base de polyphosphates d'ammonium et une zéolithe, et ne contenant pas de composés halogénés, ni de plastifiant phosphoré ou de phosphore rouge. Ces compositions sont utiles en câblerie pour isoler et protéger des câbles lo électriques, des fibres optiques et pour la fabrication de pièces électriques telles que des connecteurs électriques, ainsi qu'en électrotechnique pour mouler des objets tels que des boîtiers. Les polymères thermoplastiques tels que les polyéthylènes, les polyamides ou leurs mélanges sont de bons isolants électriques et sont faciles à mettre en oeuvre. Ils 15 sont utilisés pour faire des boîtiers et des connecteurs électriques et aussi des revêtements de câbles. Les installations électriques peuvent être à l'origine de courts circuits et s'enflammer, elles peuvent être aussi mises au contact d'une flamme et donc s'enflammer et propager l'incendie le long des chemins de câbles. Il existe différents additifs pour rendre ces matières ininflammables, certains à base de produits halogénés, d'autres sans 20 halogènes. L'usage des additifs halogénés est de plus en plus banni pour des questions d'écotoxicologie et de toxicologie (toxicité et corrosivité des vapeurs émises lors des incendies). Selon les tests de propagation de flamme UL 94 selon la norme ISO 1210, le classement VO est le meilleur classement qui correspond à un matériau difficilement 25 inflammable, ne produisant pas de gouttes enflammées lors du test. Pour le classement V1, le matériau est plus facilement inflammable mais ne produit pas de gouttes enflammés lors du test. Quant au classement V2, en plus de l'inflammabilité plus facile que pour VO, des gouttes enflammées peuvent se produire lors du test. 30 Pour des matériaux encore plus inflammables, on donne la valeur NC (non classé). Le brevet EP 629 678 décrit des alliages thermoplastiques comprenant des mélanges de polyamide et de polypropylène dans lesquels on ajoute une zéolithe et du polyphosphate d'ammonium (agent déshydratant) pour les rendre ignifuges. Les mélanges de polyamide et de polyoléfine sont constitués (en poids) de 57 % de polyamide 6 (PA 6), de 33 % d'un homopolymère du propylène et 10 % d'un polypropylène greffé par l'anhydride maléique puis condensé avec un oligomère mono aminé de polyamide. On a ajouté 30 parties (en poids) de polyphosphate d'ammonium (APP) et 1 partie de zéolithe dans 69 parties des mélanges précédents puis on a injecté des éprouvettes d'épaisseur 3,2 mm. On a pratiqué sur ces éprouvettes les tests de propagation de flamme UL 94 selon la norme ISO 1210, le classement VO a été obtenu. VO est le meilleur classement selon ce test. Ces mélanges qui sont constitués d'une matrice PA ne contiennent pas de plastifiant phosphoré et aucune propriété mécanique comme en particulier l'allongement à la rupture n'est indiquée. Le brevet EP 704 489 décrit des compositions constituées d'une matrice en polyamide dans laquelle sont dispersés des nodules de polyoléfine réticulée et des ignifugeants choisis parmi l'hydroxyde de magnésium, le décabromodiphénylether, le cyanurate de mélamine et le pentaérithritol. Ces compositions sont utiles pour gainer des câbles électriques. Elles ne contiennent pas de polyphosphates, de plastifiant phosphoré ni de zéolithe. Toutefois les performances de tenue au feu de ces compositions de l'art antérieur sont généralement obtenues au détriment de la ductilité des matériaux (perte considérable d'allongement à la rupture, caractère fragile en choc à température ambiante). Par ailleurs, il est constaté que la stabilité thermique de ces matériaux était insuffisante. Par stabilité thermique, on entend la conservation des propriétés mécaniques (et plus particulièrement l'allongement à la rupture) après divers vieillissements thermiques (par exemple 1 semaine à 120 C dans l'air chaud). Le document EP 1 375 594 de la demanderesse décrit des compositions ignifugées sans composés halogénés, comprenant, en poids, le total étant 100 parties : - 50 à 75 parties d'un mélange de polyamide (A) et de polyoléfine (B), comprenant (i) un polyéthylène haute densité (HDPE) et (ii) un mélange d'un polyéthylène (Cl) et d'un polymère (C2) choisi parmi les élastomères, les polyéthylènes de très basse densité et les copolymères de l'éthylène, le mélange (Cl) + (C2) étant cogreffé par un acide carboxylique insaturé, - 25 à 50 parties d'un mélange comprenant : -0,1 à 48, 8 parties d'un agent ignifugeant, du type polyphosphate d'ammonium, - 0,1 à 30 parties d'un plastifiant phosphoré, - 0,1 à 10 parties d'une zéolithe. Ces compositions présentent un classement VO ou V1 selon le test UL 94, quand on fait le test au feu sur des éprouvettes d'épaisseur 1,6 mm, et leur allongement à la rupture mesuré selon ISO R 527-1B excède 100%. Dans le mélange (A) +(B), on a de 60 à 70% en poids de polyamide (A) qui en constitue la matrice. Ces formulations contiennent un plastifiant phosphoré, l'élément atomique Phosphore étant connu pour contribuer à l'ignifugation des matériaux. Par contre, on peut constater que ces plastifiants, en tant que petites molécules, tendent à quitter le matériau obtenu (à exsuder), ce qui n'est pas acceptable pour les applications envisagées. On a donc maintenant trouvé de nouvelles formulations non plastifiées (donc non exsudantes) qui possèdent néanmoins le même niveau d'ignifugation. Par ailleurs, l'ignifugation sans halogène des polyoléfines fonctionnalisées est bien connue en particulier pour les applications en câblerie. Elle consiste à introduire des quantités très importantes (60 à 65 % en poids) de charges hydratées telles que du trihydrate d'aluminium (ATH) ou du dihydroxyde de Magnésium (MDH) pour assurer les niveaux attendus d'ignifugation. La transposition de telles recettes d'ignifugation à des matériaux du type copolymère éthylène - (méth)acrylate d'alkyle - anhydride maléique greffé-PA, du type de ceux décrits dans le document WO 02/28959 de la demanderesse qui concerne un mélange d'un copolymère greffé à blocs polyamide constitué d'un tronc en polyoléfine et d'en moyenne au moins un greffon en polyamide, et d'une polyoléfine souple, conduit à une perte catastrophique des propriétés mécaniques de la composition, en particulier en terme d'allongement à la rupture (valeur <100%). En outre, un tel copolymère greffé PA ne présente aucune résistance à la propagation de la flamme (test UL94: NC= non classé pour Lotader 3410 -g-PA6). Or, certaines applications visées pour ces matériaux (câblerie, pièces électriques et électrotechniques, automobile) exigent une combinaison de telles propriétés. Le but de l'invention est de trouver des compositions à base de polyoléfines fonctionnalisées greffées par des polyamides, ignifugées sans halogène, performantes en résistance à la propagation de la flamme (selon le test UL94) mais possédant également des propriétés mécaniques de bon niveau en terme d'allongement et contrainte à la rupture ainsi qu'une bonne stabilité thermique et une rhéologie satisfaisante (pas de viscosification excessive, MFI (Melt flow Index) élevé), sans produire d'exsudation sur les matériaux obtenus. Ceci est obtenu selon l'invention, par des compositions ignifugées thermoplastiques souples à haute tenue thermo-mécanique ne contenant pas de composé halogéné, comprenant un copolymère greffé à blocs polyamides constitué d'un tronc en polyoléfine et d'en moyenne au moins un greffon en polyamide dans lequel les greffons sont attachés au tronc par les restes d'un monomère insaturé (X) ayant une fonction capable de réagir avec un polyamide à extrémité amine, les restes du monomère insaturé (X) sont fixés sur le tronc par greffage ou copolymérisation depuis sa double liaison, caractérisées en ce qu'elles comprennent en mélange: - 50 à 70 % en poids de ce copolymère greffé à blocs polyamide, - 25 à 35 % en poids d'un agent ignifugeant choisi parmi les phosphates, les phosphinates, les pyrophosphates et les polyphosphates d'ammonium , - environ 2% en poids de tamis moléculaires de type zéolithes. De préférence, selon l'invention, le tronc en polyoléfine contenant X du copolymère greffé à blocs polyamide est choisi parmi les copolymères éthylène-anhydride maléique et éthylène - (méth)acrylate d'alkyle -anhydride maléique. De préférence, il y a en moyenne au moins 1,3 moles de X attachées sur le tronc en polyoléfine. En particulier, le greffon en polyamide a une masse molaire Mn comprise entre 1000 et 5000 g/mole et de préférence entre 2000 et 3000. Plus particulièrement, l'agent ignifugeant est le polyphosphate d'ammonium. Selon un mode de réalisation préféré, les zéolithes sont de type 3A, 4A, 5A, 10X et 13X. Les compositions ignifugées thermoplastiques selon l'invention, peuvent contenir en mélange en outre du cyanurate de mélamine et /ou du pentaérythrytol. Par ailleurs, on ne sortirait pas du cadre de la présente invention si on remplaçait tout ou partie du tronc en polyoléfine et/ou des greffons en polyamide par leur mélange respectif avec des nanocharges (telles que en particulier des nanoargiles ou des nanotubes de carbone), lesdits mélanges étant connus par l'Homme de l'Art sous le terme de nanocomposites. Les compositions ignifugées selon l'invention, trouvent une utilisation avantageuse pour la fabrication de câbles, ainsi que de pièces électriques telles que des connecteurs électriques, ou en électrotechnique pour mouler des objets tels que des boîtiers. Cependant, ces compositions peuvent aussi être utilisées pour réaliser des couches de revêtement ou manchons de protection thermique pour des lignes (ou tuyaux) lo de transfert de fluides dans l'industrie automobile (en particulier carburant ou liquide de refroidissement). S'agissant du copolymère greffé à blocs polyamides il peut être obtenu par réaction d'un polyamide à extrémité amine avec les restes d'un monomère insaturé X fixé par greffage ou copolymerisation sur un tronc en polyoléfine. 15 Ce monomère X peut être par exemple un époxyde insaturé ou un anhydride d'acide carboxylique insaturé. L'anhydride d'acide carboxylique insaturé peut être choisi par exemple parmi les anhydrides maléique, itaconique, citraconique, allylsuccinique, cyclohex-4-éne-1,2-dicarboxylique, 4ùméthylènecyclohex-4-éne-1,2-dicarboxylique, bicyclo(2,2,1)hept-5-éne-2,3-dicarboxylique, et xùméthylbicyclo(2,2,1)hept-5 -éne-2,2- 2o dicarboxylique. On utilise avantageusement l'anhydride maléique. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en remplaçant tout ou partie de l'anhydride par un acide carboxylique insaturé tel que par exemple l'acide (meth)acrylique. S'agissant du tronc en polyoléfine, on définit une polyoléfine comme un homo polymère ou copolymère d'alpha oléfines ou de dioléfines, telles que par exemple, 25 éthylène, propylène, butène-1, octène-1, butadiène. A titre d'exemple, on peut citer : - les homo polymères et copolymères du polyéthylène, en particulier LDPE, HDPE, LLDPE(linear low density polyéthylène, ou polyéthylène basse densité lineaire), VLDPE(very low density polyéthylène, ou polyéthylène très basse densité) et le polyéthylène métallocène . 30 -les homopolymères ou copolymères du propylène. - les copolymères éthylène/alpha-oléfine tels qu'éthylène/propylène, les EPR(abréviation d'éthylène-propylene-rubber) et éthylène/propylène/diène (EPDM). - les copolymères blocs styrène/éthylène-butène/styrène (SEBS), styrène/butadiène/styrène (SBS), styrène/isoprène/ styrène (SIS), styrène/éthylènepropylène/styrène (SEPS). - les copolymères de l'éthylène avec au moins un produit choisi parmi les sels ou les esters d'acides carboxyliques insaturés tel que le (méth)acrylate d'alkyle (par exemple acrylate de méthyle), ou les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés tel que l'acétate de vinyle, la proportion de comonomère pouvant atteindre 40% en poids. Avantageusement les troncs en polyoléfine sur lesquels sont attachés les restes de X sont des polyéthylènes greffés par X ou des copolymères de l'éthylène et de X qu'on obtient par exemple par polymérisation radicalaire. S'agissant des polyéthylènes sur lesquels on vient greffer X on entend par polyéthylène des homo- ou copolymères. A titre de comonomères, on peut citer : - les alpha-oléfines, avantageusement celles ayant de 3 à 30 atomes de carbone. 15 Des exemples ont été cités plus haut. Ces alpha-oléfines peuvent être utilisées seules ou en mélange de deux ou de plus de deux, - les esters d'acides carboxyliques insaturés tels que par exemple les (méth)acrylates d'alkyle, les alkyles pouvant avoir jusqu'à 24 atomes de carbone, des exemples d' acrylate ou méthacrylate d'alkyle sont notamment le méthacrylate de 20 méthyle, l'acrylate d'éthyle, l'acrylate de n-butyle, l'acrylate d'isobutyle, l'acrylate de 2-éthylhexyle, - les esters vinyliques d'acides carboxyliques saturés tels que par exemple l'acétate ou le propionate de vinyle. - les diènes tels que par exemple le 1,4-hexadiène. 25 - le polyethylene peut comprendre plusieurs des comonomères précédents. Avantageusement le polyéthylène qui peut être un mélange de plusieurs polymères, comprend au moins 50% et de préférence 75% (en moles) d'éthylène, sa densité peut être comprise entre 0,86 et 0,98 g/cm3. Le MFI (indice de viscosité à 190 C, 2,16 kg) est compris avantageusement entre 20 et 1000 g/10 min. 30 A titre d'exemple de polyéthylènes on peut citer : - le polyéthylène basse densité (LDPE) - le polyéthylène haute densité (HDPE) - le polyéthylène linéaire basse densité (LLDPE) - le polyéthylène très basse densité (VLDPE) - le polyéthylène obtenu par catalyse métallocène, - les élastomères EPR (éthylène -propylène - rubber) - les élastomères EPDM (éthylène - propylène - diène) - les mélanges de polyéthylène avec un EPR ou un EPDM - les copolymères éthylène-(méth)acrylate d'alkyle pouvant contenir jusqu'à 60% en poids de (méth)acrylate et de préférence 2 à 40%. Le greffage est une opération connue en soi. S'agissant des copolymères de l'éthylène et de X c'est-à-dire ceux dans lesquels X n'est pas greffé il s'agit des copolymères de l'éthylène, de X et éventuellement d'un autre monomère pouvant être choisi parmi les comonomères qu'on a cité plus haut pour les copolymères de l'éthylène destinés à être greffés. On utilise avantageusement les copolymères éthylène-anhydride maléique et éthylène - (méth)acrylate d'alkyle -anhydride maléique. Ces copolymères comprennent de 0,2 à 10 % en poids d'anhydride maléique, de 0 à 40 % et de préférence 5 à 40 % en poids de (méth)acrylate d'alkyle. Leur MFI est compris entre 5 et 100 (190 C - 2, 16 kg). Les (méth)acrylates d'alkyle ont déjà été décrits plus haut. La température de fusion est comprise entre 80 et 120 C. Avantageusement il y a en moyenne au moins deux moles de X par chaîne attachées sur le tronc en polyoléfine et de préférence de 2 à 5. L'homme de métier peut determiner facilement par analyze IRTF le nombre de ces moles X. Par exemple si X est l'anhydride maleique et la M, = 95 000 g/mol du polyoléfine on a trouvé que ceci correspondait à une proportion d'anhydride d'au moins 1,5 % en poids de l'ensemble du tronc de polyoléfine contenant X et de préférence de 2,5 à 4%. Ces valeurs associées à la masse des polyamides à terminaison amine determinent la proportion de polyamide et de tronc dans le copolymère greffé à blocs polyamides. S'agissant du polyamide à extrémité amine on entend par polyamide les produits de condensation : - d'un ou plusieurs aminoacides, tels les acides aminocaproïques, amino-7-heptanoïque, amino-11-undécanoïque et amino-12-dodécanoïque d'un ou plusieurs lactames tels que le caprolactame, oenantholactame et lauryllactame ; - d'un ou plusieurs sels ou mélanges de diamines telles l'hexaméthylène-diamine, la dodécaméthylènediamine, la métaxylylènediamine, le bis-p aminocyclohexylméthane et la triméthylhexaméthylène diamine avec des diacides tels que les acides isophtalique, téréphtalique, adipique, azélaïque, subérique, sébacique et dodécanedicarboxylique : - ou des mélanges de plusieurs monomères ce qui conduit à des copolyamides. On peut utiliser des mélanges de polyamides. On utilise avantageusement le PA 6, le PA 11, le PA 12, le copolyamide à motifs 6 et motifs 11 (PA 6/11), le copolyamide à motifs 6 et motifs 12 (PA 6/12), et le copolyamide à base de caprolactame, hexaméthylènediamine et acide adipique (PA 6/6-6). Le degré de polymérisation peut varier dans de larges proportions, selon sa valeur c'est un polyamide ou un oligomère de polyamide. Dans la suite du texte on utilisera indifferemment les deux expressions pour les greffons. Pour que le polyamide ait une terminaison monoamine il suffit d'utiliser un limiteur de chaîne de formule R~ NH R 2 dans laquelle : R1 est l'hydrogène ou un groupement alkyle linéaire ou ramifié contenant jusqu'à atomes de carbone, R2 est un groupement ayant jusqu'à 20 atomes de carbone alkyle ou alcenyle linéraire ou ramifié, un radical cycloaliphatique saturé ou non, un radical aromatique ou 20 une combinaison des précédents. Le limiteur peut être par exemple la laurylamine ou l'oleylamine. Avantageusement le polyamide à extrémité amine a une masse molaire comprise entre 1000 et 5000 g/mole et de préférence entre 2000 et 3000. Les monomères amino-acides ou lactames préférés pour la synthèse de l'oligomère monoaminé selon l'invention sont choisis parmi le caprolactame, l'acide amino-11-undécanoïque ou le dodécalactame. Les limitateurs monofonctionnels de polymérisation préférés sont la laurylamine et l'oléylamine. La polycondensation définie cidessus s'effectue selon les procédés habituellement connus, par exemple à une température comprise en général entre 200 et 300 C, sous vide ou sous atmosphère inerte, avec agitation du mélange réactionnel. La longueur de chaîne moyenne de l'oligomère est déterminée par le rapport molaire initial entre le monomère polycondensable ou le lactame et le limitateur monofonctionnel de polymérisation. Pour le calcul de la longueur de chaîne moyenne, on compte habituellement une molécule de limitateur de chaîne pour une chaîne d'oligomère. L'addition de l'oligomère monoaminé de polyamide sur le tronc de polyoléfine contenant X s'effectue par réaction d'une fonction amine de l'oligomère avec X. Avantageusement X porte une fonction anhydride ou acide, on crée ainsi des liaisons amides ou imides. On réalise l'addition de l'oligomère à extrémité amine sur le tronc de polyoléfine contenant X de préférence à l'état fondu. On peut ainsi, dans une extrudeuse, malaxer l'oligomère et le tronc à une température généralement comprise entre 230 et 300 C. Le temps de séjour moyen de la matière fondue dans l'extrudeuse peut être compris entre 5 secondes et 5 minutes, et de préférence entre 20 secondes et 1 minute. Le rendement de cette addition est évalué par extraction sélective des oligomères de polyamide libres c'est-à-dire ceux qui n'ont pas réagi pour former le copolymère greffé à blocs polyamides final. La préparation de tels polyamides à extrémité amine ainsi que leur addition sur un tronc de polyoléfine contenant X est décrite dans les brevets US 3976720, US 3963799, US 5342886 et FR 2291225. Les copolymères greffés à blocs polyamides de la présente invention sont 20 caracterisés par une organisation nano structurée avec des lamelles de polyamide d'épaisseur comprise entre 10 et 50 nanomètres. Avantageusement la proportion de copolymère greffé à blocs polyamides est de 15 à 50% pour respectivement 85 à 50% de polyoléfine souple. Les mélanges de l'invention ont une très bonne résistance au fluage à des 25 températures au moins égales à 80 C et pouvant aller jusqu'à 130 C, c'est à dire qu'ils ne presentent pas de rupture sous 25 kPa. Les mélanges de l'invention peuvent être préparées par mélange à l'état fondu dans des extrudeuses (mono ou bi vis), des malaxeurs BUSS, des mélangeurs BRABENDER et en général les dispositifs habituels de mélange des polymères 30 thermoplastiques et de préférence les extrudeuses bivis corotatives. Les mélanges de l'invention peuvent comprendre aussi des agents fluidifiants tels que de la silice, de l'éthylène-bis -amide, du stéarate de calcium ou du stéarate de magnesium. Ils peuvent aussi comprendre des antioxydants, des anti U.V., des charges minérales et des pigments de coloration. Les mélanges de l'invention peuvent être préparés en une étape dans une extrudeuse. Dans les premières zones on introduit le tronc contenant X (par exemple un copolymère éthylène-(meth)acrylate d'alkyle-anhydride maléique), le polyamide à extrémité amine puis quelques zones plus loin l'agent ignifugeant par gavage latéral. On peut aussi introduire tous les ingrédients dans la première zone de l'extrudeuse. S'agissant de l'agent ignifugeant, ce sont des composés susceptibles de former au moment de la combustion des acides tels que H3PO4 (acide orthophosphorique), (H PO3)ä (acide métaphosphorique) et H 4P2O7 (acide pyrophosphorique) . A titre d'illustration de tels agents, on peut citer les phosphates, les phosphinates, les pyrophosphates et les polyphosphates d'ammonium, les phosphates de mélamine, le phosphite de mélamine, le phosphite et le diphosphite de pipérazine, le phosphate de guanazole, le pyrophosphate de mélamine et le pyrophosphate de pipérazine. On utilise avantageusement les polyphosphates d'ammonium, qui sont des polymères en chaîne simple de formule générale (NH4)ä+2 PnO3n+i, dans laquelle n représente un nombre entier supérieur ou égal à 2. Le polyphosphate d'ammonium peut être encapsulé dans une résine à base de mélamine. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant un mélange des agents ignifugeants précités. L'agent ignifugeant peut être fonctionnalisé, par exemple il peut porter des fonctions silanes. S'agissant des zéolithes, elles sont décrites dans ULLMANN'S Encyclopedia of Industrial Chemistry, 1996, 5th édition, Vol 28 pages 475-504. On peut utiliser les zéolithes de type A, X, Y, L, ZSM, ZM ou aussi les zéolithes naturelles telles que la chabazite, la mordénite et la faujasite. On utilise avantageusement les zéolithes de type 3A, 4A, 5A, 10X et 13X. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en utilisant un mélange de ces différentes zéolithes. Les zéolithes sont généralement utilisées sous forme de poudre de plus de 1 m et de préférence entre 2 et 50 m. On ne sortirait pas du cadre de l'invention en substituant ces zéolithes par des additifs minéraux connus sous la dénomination "capteur d'acide". A titre d'exemple on peut citer le DHT 4A de la société KYOWA Chemical. En plus des trois produits précédents on peut ajouter tout additif sans halogène bien connu de l'homme de l'Art dans le domaine des PA comme des cyanurates de mélamine, des pyrophosphates de mélamine, du pentaérythritol et des agents anti-goutte de nature siliconée ou fluorée. Les compositions selon l'invention peuvent renfermer en outre au moins un additif choisi parmi :les colorants; les pigments; les azurants; les anti-oxydants; les stabilisants UV. Les compositions de l'invention sont préparées soit par mélange de tous les ingrédients (copolymère, ignifugeant, zéolithe) dans un procédé dit en direct , soit en ajoutant l'agent ignifugeant, et la zéolithe au mélange de copolymère et de PA déjà préparé (procédé dit en reprise ). Compounda2e des formulations : Les formulations décrites ci-dessous sont préparées par compoundage grâce à une extrudeuse double vis co-rotative de type ZSK 40 de COPERION Werner et Pfleiderer (Procédé dit double-vis indiqué dans le tableau ci-après D.vis ) dont les éléments de fourreaux sont chauffés selon un profil plat à 240 C ; la vitesse de rotation est de 300 rpm avec un débit de 70 kg/h ; les additifs sont ajoutés par gavage latéral dans le polymère fondu au fourreau 4. Un autre procédé de compoundage met en oeuvre un ko-malaxeur BUSS de type PR46 (procédé dit ko-malaxeur indiqué dans le tableau ko-mal. ). Pour ce procédé dit ko-malaxeur , le profil de température métal est 220/250/250/250/240; la vitesse de rotation du ko-malaxeur de 280 rpm et le débit fixé à 15 kg/h, la moitié de la charge ignifuge étant introduite avec les polymères dans le premier puits puis la seconde moitié dans le second puits, un dégazage étant appliqué au troisième puits. Matériaux employés : Lotader 3410: terpolymère d'éthylène, d'acrylate de butyle(18% poids) et d'anydride maléique(3% poids) produit par ARKEMA possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 5 g/lOmn. Lotader 6200: terpolymère d'éthylène, d'acrylate d'éthyle(6,5% poids) et 30 d'anydride maléique(2,8% poids) produit par ARKEMA possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 40 g/lOmn. 12 Lotader 8200 : terpolymère d'éthylène, d'acrylate d'éthyle(6,5% poids) et d'anydride maléique(2,8% poids) produit par ARKEMA possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 200 g/lOmn. Lotader 7500: terpolymère d'éthylène, d'acrylate d'éthyle(17,5% poids) et 5 d'anydride maléique(2,8% poids) produit par ARKEMA possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 70 g/lOmn. Lotader 3210: terpolymère d'éthylène, d'acrylate de butyle(6% poids) et d'anydride maléique(3% poids) produit par ARKEMA possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 5 g/lOmn. 10 Evatane 2403: Copolymère d'éthylène et d'acétate de vinyle(24% poids) produit par ARKEMA possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 3 g/lOmn. Lotryl 35BA40 : Copolymère d'éthylène et d'acrylate de butyle (35% poids) possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 40 g/lOmn. 15 Lotryl 30BA02 : Copolymère d'éthylène et d'acrylate de butyle (30% poids) possédant un MFI (190 C, 2.16 kg mesuré selon ISO 1133) de 2 g/lOmn. PA6 : Polyamide 6 terminé par une fonction amine de Mn égale à 2500 g/mol mesurée par GPC. Irganox 1098: stabilisant thermique de type phénol encombré produit par la 20 société CIBA. Irganox 1010: stabilisant thermique de type phénol encombré produit par la société CIBA. Irgafos 168 : stabilisant thermique de type phosphite produit par la société CIBA. 25 Siliporite NK10AP : tamis moléculaire de type zéolithe 4A produit par la société CECA. Exolit AP750 : polyphosphate d'ammonium produit par la société CLARIANT et possédant un taux de phosphore de 21% et un taux d'azote de 12%. Budit 3167: polyphosphate d'ammonium produit par la société BUDENHEIM 30 et possédant 50% de P2O5 et 21% d'azote. Phosphlex 31L:phosphate d'isopropyl phényle et de diphényle produit par la société AKZO. PER : Monopentaérythritol produit par la société CELANESE. Magnifin H5 : Di-hydroxyde de Magnésium produit par la société MARTINSWERK. Magnifin H5KV : Di-hydroxyde de Magnésium produit par la société 5 MARTINSWERK. Stavinor CA PSE : stéarate de calcium produit par la société CECA. Caractérisation des matériaux Réalisation de bandes par extrusion : les granulés issus des procédés de synthèse double vis et ko-malaxeur sont mis en forme grâce à une extrudeuse 10 double vis de laboratoire de type ThermoHaake Rheocord System 40 équipée d'une filière plate ; l'extrudeuse étant chauffée à 210 C pour donner des bandes à partirdesquelles seront découpées les éprouvettes nécessaires afin de caractériser les matériaux. Mesure du MFI : elle est réalisée selon la norme ISO 1133 dans les conditions 15 suivantes (230 C, 2.16 kg) sauf si mention différente. Mesure de la résistance au fluage : des éprouvettes découpées dans les bandes ci-dessus sont soumises à une masse correspondant à une pression de 2 bars dans une étuve régulée en température. Le test est considéré comme positif si l'éprouvette résiste 15 minutes sous cette charge et on note la température maximale supportée. Si 20 l'éprouvette ne résiste pas à ces conditions, on mesure le temps au bout duquel l'éprouvette s'est rompue. Allongement et contrainte à la rupture : mesurés selon la norme ISO 527: 93-1BA à partir d'éprouvettes découpées dans les bandes ci-dessus. Dureté : mesurée en échelle Shore D selon la norme ISO 868. 25 Indice Limite d'oxygène (ILO): mesuré selon la norme ISO 4589. Résistance à la propagation de la flamme : mesurée par le test dit UL94 selon la norme ISO 1210. Exsudation : observation notée oui ou non (0/N). Les résultats des compositions selon l'invention (exemples 1 à 5) et des 30 compositions de l'art antérieur (exemples comparatifs CEl-CE9) sont rassemblés dans le tableau 1 ci-après : Tableau 1 EXEMPLES 1 2 3 4 5 EC1 EC2 EC3 EC4 EC5 EC6 Procédé D. vis D. vis D. vis D. vis D. vis ko-mal. ko-mal. ko-mal. ko-mal. ko-mal. ko-mal. EVATANE 2403 13,4 Lotryl 35BA40 17,5 18 18 Lotryl 30BA02 18 18 18 Lotader 8200 21,6 Lotader 7500 21,6 21,6 Lotader 6200 20,8 21,6 21,6 Lotader 3410 53,6 49,6 56 42,9 53,6 PA6 13,4 12,4 14 10,7 13,4 5,2 5,4 5,4 5,4 5,4 5,4 Exolit AP750 30 35 25 30 Budit 3167 30 Magnifin HSKV 55 Magnifin H5 55 55 55 55 55 Phosphlex 31L Siliporite NK10AP 2 2 2 2 2 PER 2 Irganox 1098 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Irgafos 168 0,5 0,5 0,5 0,5 0,5 Irganox 1010 0,75 Stavinor CA PSE 0,75 MFI (220 C, 21,6 kg) 0,9 MFI (230 C; 2,16kg) 7,3 7,3 6,1 6,8 ILO (%) 37,2 41,8 39,1 38,4 28,6 28,1 28,1 28,7 28,1 Classement UL94 V1 VO VO VO VO Fluage (température) 110 C 110 C 140 C <100 C <100 C < 100 C <100 C <100 C Allongement rupture (%) 261 146 448 321 64 50 45 19 16 Contrainte rupture (MPa) 8,5 7,2 10,7 9,8 7,9 9,3 9,3 7,4 8,3 Dureté (Shore D) 42 40 42 Exsudation (O/N) N N N N N N N N N N N
La présente invention concerne des compositions ignifugées thermoplastiques souples à haute tenue thermo-mécanique ne contenant pas de composé halogéné, comprenant un copolymère greffé à blocs polyamides constitué d'un tronc en polyoléfine et d'en moyenne au moins un greffon en polyamide dans lequel les greffons sont attachés au tronc par les restes d'un monomère insaturé (X) ayant une fonction capable de réagir avec un polyamide à extrémité amine, les restes du monomère insaturé (X) sont fixés sur le tronc par greffage ou copolymérisation depuis sa double liaison, caractérisées en ce qu'elles comprennent en mélange :- 50 à 70 % en poids du copolymère greffé à blocs polyamide,- 25 à 35 % en poids d'un agent ignifugeant choisi parmi les phosphates, les phosphinates les pyrophosphates et les polyphosphates d'ammonium ,- environ 2 % en poids de tamis moléculaires de type zéolithes.Ces compositions trouvent une application privilégiée pour la fabrication de câbles électriques, pour la fabrication de pièces électriques telles que des connecteurs, pour mouler des boîtiers en électrotechnique, ou pour réaliser des couches de revêtement ou manchons de protection thermique pour des lignes de transfert de fluides en automobile.
1. Compositions ignifugées thermoplastiques souples à haute tenue thermo-mécanique ne contenant pas de composé halogéné, comprenant un copolymère greffé à blocs polyamides constitué d'un tronc en polyoléfine et d'en moyenne au moins un greffon en polyamide dans lequel les greffons sont attachés au tronc par les restes d'un monomère insaturé (X) ayant une fonction capable de réagir avec un polyamide à extrémité amine, les restes du monomère insaturé (X) sont fixés sur le tronc par greffage ou copolymérisation depuis sa double liaison, caractérisées en ce qu'elles comprennent en mélange : - 50 à 70 % en poids du copolymère greffé à blocs polyamides, - 25 à 35 % en poids d'un agent ignifugeant choisi parmi les phosphates, 15 les phosphinates, les pyrophosphates et les polyphosphates d'ammonium, - environ 2 % en poids de tamis moléculaires de type zéolithes. 2. Compositions ignifugées thermoplastiques selon la 1, 20 caractérisées en ce que le tronc en polyoléfine contenant (X) est choisi parmi les copolymères éthylène-anhydride maléique et éthylène -(méth)acrylate d'alkyle - anhydride maléique. 3. Compositions ignifugées thermoplastiques selon l'une des 1 à 25 2, caractérisées en ce qu'il y a au moins 1,3 moles de (X) attachées sur le tronc en polyoléfine. 4. Compositions ignifugées thermoplastiques selon l'une des 1 à 3, caractérisées en ce que le greffon en polyamide a une masse molaire 30 comprise entre 1000 et 5000 g/mole et de préférence entre 2000 et 3000. 5. Compositions ignifugées thermoplastiques selon les 1 à 4, caractérisées en ce que l'agent ignifugeant est le polyphosphate d'ammonium.15 6. Compositions ignifugées thermoplastiques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées en ce que les zéolithes sont de type 3A, 4A, 5A, 10X et 13X. s 7. Compositions ignifugées thermoplastiques selon l'une quelconque des précédentes, caractérisées en ce que le mélange contient en outre du cyanurate de mélamine et /ou du pentaérythrytol. 8. Utilisation des compositions ignifugées selon l'une quelconque des lo précédentes, pour la fabrication de câbles électriques. 9. Utilisation des compositions ignifugées selon l'une quelconque des 1 à 7, pour la fabrication de pièces électriques telles que des connecteurs, ou pour mouler des boîtiers en électrotechnique. 10. Utilisation des compositions ignifugées selon l'une quelconque des 1 à 7, pour la fabrication de couches de revêtement ou manchons de protection thermique pour des lignes de transfert de fluides en automobile. 20
C,F,H
C08,C09,F16,H01
C08L,C08F,C08K,C09D,C09K,F16L,H01B,H01R
C08L 23,C08F 255,C08K 3,C08L 77,C09D 5,C09K 21,F16L 59,H01B 3,H01B 7,H01R 13
C08L 23/26,C08F 255/00,C08K 3/32,C08L 77/00,C09D 5/18,C09K 21/04,C09K 21/14,F16L 59/00,H01B 3/44,H01B 7/295,H01R 13/527
FR2892844
A1
PROCEDE, MODULE ET SYSTEME DE SEGMENTATION D'UNE IMAGE VIDEO PROCEDE ET MODULE DE DETECTION
20,070,504
La présente invention concerne le domaine du traitement de l'image, et plus particulièrement le domaine de l'analyse automatique de séquences d'images numériques. Plus précisément, l'invention concerne un procédé de segmentation d'une image numérique instantanée d'une séquence d'images numériques utilisant des histogrammes, et s'applique notamment, mais non exclusivement, à la détection d'objet ou de silhouette dans un flux vidéo. De façon classique, une image vidéo est formée d'une matrice de pixels dont chacun est au moins défini par sa position dans la matrice et par une valeur d'au moins un paramètre de ce pixel. Le paramètre, également appelé caractéristique, associé à chaque pixel, peut être un ensemble de valeurs de couleur dans un espace de couleurs quelconque, connu de l'homme du métier. Ainsi, dans l'espace de couleurs YUV, l'ensemble des composantes de couleurs U et V, définissant la chrominance, peut être défini comme étant une caractéristique de pixel. Une technique de segmentation utilisant des histogrammes est présentée par Michael MASON et Zoran DURIC dans l'article 2001 IEEE Using Histograms to Detect and Track Objects in a Color Video . Cet article décrit un procédé de détection d'objets en mouvement contenus dans une séquence d'images vidéo codée en couleurs 24 bits, basé sur une comparaison d'histogrammes de couleur. Plus précisément, ce procédé consiste à : - sélectionner une image vidéo prise comme image de référence ; - diviser cette image de référence en zones, chaque 5 zone comprenant plusieurs pixels ; - construire un histogramme de référence de couleur de chaque zone de l'image de référence, l'histogramme de référence, pour une zone, étant défini par la distribution des pixels de la zone en fonction de toutes 10 les valeurs possibles d'un pixel, soit plus de 16 millions de valeurs possibles ; - sélectionner une image vidéo à segmenter comme image instantanée ; - diviser cette image instantanée en zones ; 15 - construire un histogramme instantané de couleur de chaque zone de l'image instantanée, l'histogramme instantané étant défini, pour une zone, par la distribution des pixels de la zone en fonction de toutes les valeurs possibles d'un pixel ; et 20 - comparer, pour chaque zone de l'image de référence et de l'image instantanée, l'histogramme de référence et l'histogramme instantané, pour identifier les zones de l'image instantanée contenant des objets en mouvement. Cependant, de façon générale, les caméras ou la 25 conversion d'un signal vidéo analogique vers le numérique peuvent introduire des bruits dans les images vidéo, qui se traduisent, par exemple, par une fluctuation d'un paramètre associé à un pixel d'une image à une autre dans la séquence vidéo. Ainsi, par exemple, lorsque les 30 composantes de couleurs U, V d'un pixel fluctuent d'une image à une autre dans la séquence vidéo, ce pixel peut contribuer de façon différente à l'histogramme de référence et à l'histogramme instantané. Une fluctuation, même de très faible amplitude, de la valeur du paramètre peut donc complètement changer la contribution du pixel à l'histogramme. Ces bruits génèrent donc des défauts dans les histogrammes, induisant un bruit dans la comparaison des histogrammes, et provoquant des erreurs de segmentation. Pour diminuer la taille des histogrammes à calculer et réduire l'influence du bruit, l'article suggère, d'appliquer une formule de réduction de la profondeur d'échantillonnage de la couleur, afin de transformer une image vidéo codée sur 24 bits en une image vidéo codée sur 12 bits, soit 4096 valeurs possibles pour chaque pixel. Cependant, malgré cette réduction, la taille des histogrammes à calculer est toujours importante (4096 valeurs à prendre en compte par histogramme) et nécessite donc toujours un temps de calcul et un coût en mémoire important (4096 valeurs x nombre de zones). En outre, cette réduction entraîne une perte d'information, et s'accompagne donc d'une diminution des performances de distinction et d'un manque de robustesse. Ainsi, la technique de segmentation présentée ci-dessus présente des performances limitées de distinction, manque de robustesse au bruit, et nécessite un temps de calcul et un coût en mémoire important. La présente invention a pour but de proposer un procédé de segmentation exempt de ces inconvénients. A cette fin, l'invention propose un procédé de segmentation d'une image numérique instantanée d'une séquence d'images numériques, cette image instantanée étant formée d'une matrice de pixels dont chacun est au moins défini par sa position dans la matrice et par une valeur d'au moins un paramètre de ce pixel, ce procédé comprenant au moins des étapes de : - définition, en tant que référence, d'une partie au 5 moins d'une image de référence de la séquence ; - sélection, dans la référence et dans l'image instantanée, d'une zone comprenant une pluralité de pixels ; - calcul d'au moins un histogramme de référence de la 10 zone sélectionnée de la référence ; - mémorisation de l'histogramme de référence ; - calcul d'au moins un histogramme instantané de la zone sélectionnée de l'image instantanée ; et - décision consistant à assimiler la zone de l'image 15 instantanée à une absence d'évolution de la référence lorsque l'histogramme de référence et l'histogramme instantané sont semblables. Ce procédé est caractérisé en ce qu'il comprend une étape de sélection de valeurs parmi les valeurs 20 prises par le paramètre, et en ce que l'histogramme de référence et l'histogramme instantané sont définis par la distribution numérique des pixels de la zone de la référence, respectivement de la zone de l'image instantanée dans différentes cases dont chacune 25 correspond à une valeur sélectionnée parmi les valeurs prises par le paramètre, et dans une case complémentaire correspondant à l'ensemble des valeurs non sélectionnées parmi les valeurs prises par le paramètre. Le procédé de segmentation peut comprendre une 30 première pondération des pixels de la zone de la référence et de la zone de l'image instantanée, pondérant l'influence de ces pixels en fonction de leur position. Le procédé de segmentation peut également comprendre une deuxième étape de pondération des pixels de la zone de la référence et de la zone de l'image instantanée, pondérant l'influence de ces pixels en fonction de leur valeur de paramètre. Avantageusement, le procédé de segmentation comprend plusieurs opérations de sélection conduisant à sélectionner plusieurs zones dans l'image de référence et l'image instantanée. De préférence, les zones sélectionnées comprennent des pixels centraux régulièrement répartis sur l'image instantanée et sur l'image de référence. L'opération de décision comprend par exemple une opération de détermination d'une corrélation entre l'histogramme de référence et l'histogramme instantané. L'opération de décision peut également comprendre une opération de comparaison de la corrélation à un seuil déterminé. Ainsi, avec ce procédé, la segmentation, par exemple, entre un arrière-plan, également appelé fond, et un avant-plan, également appelé objet, est défini de manière locale, dans un voisinage d'un ensemble de pixels défini dans l'image. L'ensemble de pixels peut être par exemple 25 régulièrement répartis, et peut également être constitué par la totalité des pixels de l'image. Chaque pixel est associé à une zone de l'image, la zone pouvant être centrée sur ce pixel, et peut être identique pour chaque pixel ou être variable, et les 30 zones peuvent ou non se recouvrir. Chaque zone est représentée par un histogramme défini par la contribution numérique des pixels de la zone en fonction de valeurs sélectionnées parmi les valeurs prises par un paramètre (ou caractéristique). La concaténation de plusieurs paramètres pour former un nouveau paramètre composé peut également être utilisé 5 pour construire l'histogramme de chaque zone. On obtient ainsi un histogramme avec un nombre de cases égal au nombre de valeurs sélectionnées, plus une case complémentaire correspondant aux valeurs non sélectionnées parmi les valeurs prises par le paramètre. 10 Ainsi, un pixel contribue à la case correspondante à sa valeur de caractéristique, si celle-ci fait partie des valeurs sélectionnées, et à la case complémentaire sinon. Cet histogramme est alors presque équivalent, au niveau de la performance, à un histogramme complet, mais avec un 15 coût en temps de calcul réduit. La zone peut être choisie de sorte à ce qu'elle comprenne un nombre important de pixels ayant les valeurs de paramètres sélectionnées pour la construction de l'histogramme de cette zone. Le nombre de valeurs prises par le paramètre 20 pouvant être important, celui-ci peut-être réduit, permettant également de réduire l'influence du bruit. Par exemple, dans l'espace de couleurs YUV, les paramètres étant dans ce cas Y, U et V, si chaque paramètre est initialement codé sur 256 valeurs, le nombre d'occurrence 25 de couleurs possibles est supérieur à 16 millions de valeurs (256x256x256). Il est donc possible de réduire le codage de chaque paramètre sur 64 valeurs. De même, parmi ces valeurs réduites, il est possible de ne sélectionner que certaines valeurs particulières pour construire 30 l'histogramme de la zone, ces valeurs particulières pouvant être celles les plus présentes dans l'image. Pour augmenter la performance de l'histogramme, il est également possible de pondérer la contribution de chaque pixel d'une zone à l'histogramme par une fonction à valeur réelle positive, comme par exemple une fonction de la distance du pixel considéré au pixel central de la zone. Pour que le bruit sur le paramètre ait une influence plus réduite, il est également possible de pondérer la contribution de chaque pixel en fonction de l'écart entre la valeur du paramètre du pixel considéré et, par exemple, la valeur de paramètre du pixel central, ou la valeur de paramètre de chaque case de l'histogramme. La contribution du pixel est ainsi étalée sur plusieurs cases ou toutes les cases de l'histogramme, et un pixel est donc réparti en fonction de sa véritable couleur. Ainsi, lorsque la valeur du paramètre change peu, les contributions à chaque case vont être faiblement modifiées, et la segmentation obtenue est donc plus robuste. Les pondérations apportent alors un avantage de robustesse au bruit, et l'utilisation de cases sélectionnées permet un traitement plus rapide sans perte de qualité. La comparaison entre un histogramme de référence, obtenu, par exemple, à partir d'une zone de l'image prise initialement lorsque qu'aucun objet n'est présent sur l'arrière-plan, et un histogramme de la même zone dans l'image à segmenter permet de classifier, par exemple, la zone dans l'image à segmenter en avant-plan ou en arrière-plan. L'invention a également pour objet un module de segmentation d'une image numérique instantanée d'une séquence d'images numériques, cette image instantanée étant formée d'une matrice de pixels dont chacun est au moins défini par sa position dans la matrice et par une valeur d'au moins un paramètre de ce pixel, le module de segmentation comprenant au moins un premier moyen de sélection pour sélectionner, dans l'image instantanée et dans une image de référence de la séquence, une zone comprenant une pluralité de pixels. Ce module de segmentation comprend également : - un deuxième moyen de sélection de valeurs parmi les valeurs prises par le paramètre ; - un moyen de calcul d'au moins un histogramme de référence de la zone sélectionnée de la référence, et d'au moins un histogramme instantané de la zone sélectionnée de l'image instantanée, ledit histogramme de référence et ledit histogramme instantané étant définis par la distribution numérique des pixels de la zone de la référence, respectivement de la zone de l'image instantanée, dans différentes cases dont chacune correspond à une valeur sélectionnée parmi les valeurs prises par le paramètre, et dans une case complémentaire correspondant à l'ensemble des valeurs non sélectionnées parmi les valeurs prises par le paramètre ; - un moyen de mémorisation de l'histogramme de référence ; et - un moyen de décision pour générer un signal de 30 ressemblance indiquant si l'histogramme de référence et l'histogramme instantané sont semblables ; Avantageusement, le module comprend des moyens de mises en œuvre du procédé de segmentation précédemment décrit. L'invention concerne également un système de 5 segmentation d'au moins une image à segmenter comprenant au moins : - un module d'acquisition d'au moins l'image à segmenter, ce module d'acquisition générant au moins un premier signal numérique représentatif de l'image à 10 segmenter ; et - un module d'affichage recevant un deuxième signal. Ce système de segmentation comprend également au moins un module de segmentation dont les caractéristiques ont été décrites précédemment, recevant le premier signal 15 numérique, et générant le deuxième signal représentatif du signal de ressemblance. L'invention concerne également un procédé de détection d'au moins un objet dans un environnement comprenant au moins les étapes consistant : 20 - à acquérir au moins une image de l'environnement et à générer une image de référence ; - à acquérir au moins une image de l'objet dans l'environnement et à générer une image instantanée. Ce procédé de détection comprend également les 25 étapes consistant : - à extraire l'objet de l'environnement selon le procédé de segmentation précédemment décrit, et - à afficher une image représentative de l'objet. L'invention concerne également un module de détection 30 d'au moins un objet dans un environnement, comprenant au moins : - un premier moyen d'acquisition d'au moins une image de l'environnement ; - un premier moyen de génération d'une image de référence à partir de l'image de l'environnement ; - un deuxième moyen d'acquisition d'au moins une image de l'objet dans l'environnement ; et - un deuxième moyen de génération d'une image instantanée ; Ce module de détection comprend également : - un moyen d'extraction de l'objet de l'environnement selon le procédé de segmentation précédemment décrit ; et - un moyen d'affichage d'une image représentative de l'objet. L'invention concerne également un programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de segmentation précédemment décrit, destinées à être exécutées par un module de segmentation précédemment décrit, lorsque ledit programme est exécuté sur ledit module. Ces objets, caractéristiques et avantages ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés plus en détail dans la description suivante d'un mode de réalisation préféré de l'invention, faite à titre non limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles : - la figure 1 présente un système de segmentation dans une réalisation particulière de l'invention, appliqué à la détection de silhouette; - la figure 2 présente une réalisation particulière du module de segmentation selon l'invention ; - la figure 3 illustre le calcul d'un histogramme d'une zone selon l'invention ; et - la figure 4 présente, sous la forme d'un organigramme, le procédé de segmentation dans une 5 réalisation particulière de l'invention. La figure 1 présente un système de segmentation d'une image 1 dans une réalisation particulière de l'invention, appliqué à la détection de silhouette dans un flux vidéo. 10 L'image 1 à segmenter comprend un avant-plan 11, par exemple un personnage, et un arrière-plan 10, par exemple l'environnement dans lequel se trouve le personnage. Le système de segmentation comprend un module d'acquisition Ml permettant d'acquérir une ou plusieurs 15 images, un module de segmentation M2 pour effectuer la segmentation de l'image acquise par le module d'acquisition Ml, et un module d'affichage M3 permettant d'afficher le résultat de la segmentation effectuée par le module de segmentation M2. 20 Le module d'acquisition Ml est par exemple composé d'une caméra C analogique et d'une carte d'acquisition et de numérisation A, ou simplement d'une caméra C numérique. Le module d'acquisition M1 acquiert l'image et restitue l'image sous forme d'une image numérique 25 instantanée formée par une matrice de pixels dont chaque pixel est défini par sa position dans la matrice et par une valeur instantanée d'un ou de plusieurs paramètres. Les paramètres pouvant être par exemple la luminance Y et la chrominance UV définie par le couple (U, V) dans 30 l'espace de couleurs YUV, Y, U et V étant par exemple initialement codées sur 256 valeurs. Le principe du système, dans cette application particulière, est d'acquérir d'abord une ou plusieurs images de l'arrière-plan 10. De cette image, ou de cette collection d'images, utilisée comme image de référence, est extraite une représentation de l'arrière-plan 10. Cette représentation est ensuite utilisée pour extraire la silhouette d'une personne qui se présente devant la caméra C. La figure 2, présente le module de segmentation M2 dans une réalisation particulière de l'invention, et la figure 4, le procédé de segmentation 40 utilisé dans cette réalisation particulière. Le module de segmentation M2 comprend : - un premier moyen de sélection 20 pour sélectionner 41a, 41b, dans l'image instantanée et dans l'image de référence, une zone comprenant une pluralité de pixels, chaque pixel i étant défini par sa position (Xi,Yi) sur la matrice, ainsi que par les valeurs de paramètres (Y,U,V) dans l'espace de couleurs YUV ; - un deuxième moyen de sélection 27 pour sélectionner 42 des valeurs parmi les valeurs prises par un des paramètres ou une combinaison de paramètres ; - un moyen de calcul 22 pour calculer 43a, 43b un histogramme instantané, respectivement d'un histogramme de référence, défini par la distribution numérique des pixels de la zone de l'image instantanée, respectivement de la zone de l'image de référence, dans différentes cases dont chacune correspond à une valeur sélectionnée par le deuxième moyen de sélection, et dans une case complémentaire correspondant à l'ensemble des valeurs non sélectionnées parmi les valeurs prises par le paramètre ou la combinaison de paramètre ; - un moyen de mémorisation 23 pour mémoriser 44 l'histogramme de référence ; - un moyen de décision 24 pour générer un signal de ressemblance indiquant si l'histogramme de référence et l'histogramme instantané sont semblables, et de déterminer, par exemple, l'appartenance ou non de la zone de l'image instantanée à l'arrière-plan. L'étape de décision 45 comprend, par exemple, une première comparaison pour déterminer la corrélation entre l'histogramme de référence et l'histogramme instantané, et une deuxième comparaison pour comparer la corrélation à un seuil déterminée. Le module de segmentation M2 reçoit initialement en entrée une première image numérique S1 constituant l'image de référence, délivrée par le module d'acquisition Ml, lorsque personne ne se trouve devant la caméra C. Le premier moyen de sélection 20 sélectionne 41a une zone de cette première image numérique Si. Par exemple une zone 3 de forme carrée comprenant un pixel central 30, comme illustré sur la figure 3, et plusieurs autres pixels i appartenant à cette zone 3 dont un seul pixel i 31 est représenté. La position de ce pixel i 31 est défini par ses coordonnées de position (Xi,Yi) et sa chrominance est définie, dans l'espace de couleurs YUV, par exemple par le couple (U,V). Le moyen de calcul 22 calcule 43a l'histogramme de cette zone 3, par exemple sur la caractéristique correspondant au couple (U,V) de l'espace de couleurs YUV. Tout d'abord, pour accélérer le calcul des histogrammes et réduire l'influence du bruit, les 256 valeurs possibles de U ou V peuvent être réduites, par exemple, à 64 valeurs différentes, réduisant ainsi le nombre de couples de valeurs (U,V). Parmi ce nombre réduit de couples (U,V), le deuxième moyen de sélection 21 sélectionne 42 ensuite un nombre N de couples (U,V) correspondant, par exemple, aux N couples (U,V) présents avec la plus grande fréquence dans l'image numérique. L'histogramme comprend donc N cases correspondant aux N valeurs des couples (U,V) sélectionnés, plus une case complémentaire correspondant aux valeurs des couples (U,V) non sélectionnés. Pour chaque pixel i 31 de la zone, défini par le couple (Ui,Vi), la distance (ou l'écart) en couleur entre le couple (Ui,Vi) correspondant et tous les couples (U,V) sélectionnés, est calculée. De même, la distance en position entre le pixel i 31 et le pixel central 30, est calculée. La contribution de chaque pixel à chaque case de l'histogramme est alors obtenue, par exemple, par le produit de deux gaussiennes, une sur la distance en position G(X,Y), et une sur la distance en couleur G (U, V) . De même, la contribution de chaque pixel à la case complémentaire comp de l'histogramme est obtenue, par le produit de la gaussienne sur la distance en position G(X,Y) et de la gaussienne sur la distance en couleur Gcomp(U,V). Ainsi, la contribution du pixel i à la case , cette case p. correspondant à un couple de valeur (Up,Vp) sélectionné, s'écrit : contribution,` = e 2 .e 2 Où (Xi,Yi) représentent les coordonnées du pixel i, (Ui,Vi) ses composantes de couleur réduites dans l'espace de couleurs YUV, (Xc,Yc) les coordonnées du pixel central de la première zone, (Ug,Vg) les composantes de couleur réduite pour la case , et où Xp et Àh sont des valeurs indiquant la forme des deux gaussiennes. Pour la case complémentaire comp, représentant les couples (U,V) non sélectionnés parmi les N couples (U,V), 10 la contribution est la somme des contributions ci-dessus pour tous les couples (U,V) non sélectionnés. -2 Rxx,ùxc.)'+(Y,ùY,)'1 -4Ku,-u+(v,ùvl'1 contribution; mp = le 2 .e u,v non sélectionnés L'histogramme pour la zone considérée s'écrit donc : hcomp = E contribution' pixel i 15 h, = contribution,' pixel i Les sommes sont effectuées sur tous les pixels appartenant à la première zone considérée. h est la contribution de tous les pixels de la première zone à la case g de l'histogramme, et hcomp est 20 la contribution de tous les pixels de la première zone à la case complémentaire. L'histogramme ainsi obtenu constitue l'histogramme de référence représentatif de l'image de référence, donc de l'arrière-plan 10, et est mémorisé 44 dans le moyen de 25 mémorisation 23. La caméra C acquiert ensuite l'image à segmenter. L'histogramme d'une zone de cette image à segmenter est ensuite obtenu de manière identique à l'histogramme de référence, mais en gardant les couples (U,V) sélectionnés pour le calcul de l'histogramme de référence. Le moyen de calcul 22 génère donc l'histogramme instantané représentatif d'une zone de l'image à 5 segmenter. Le moyen de décision 24 effectue alors la comparaison entre l'histogramme de référence et l'histogramme instantané suivant la formule suivante : E ~~k h N + hcomp comp 10 Où (hg,hcomp) et (h' ,h'comp) sont respectivement l'histogramme de référence et l'histogramme instantané. Le résultat ainsi obtenu est ensuite comparé à un seuil déterminé : par exemple s'il est supérieur à ce seuil, la zone ayant servi à calculer l'histogramme 15 instantané est considérée comme faisant partie de l'arrière-plan 10. Le résultat de cette deuxième comparaison est ensuite transmis, sous forme d'un deuxième signal S2, au module d'affichage M3. Dans un autre mode de réalisation particulière, il 20 est possible de sélectionner plusieurs zones sur une même image numérique, et l'histogramme de référence est obtenu par une moyenne des histogrammes calculés pour chaque zone sélectionnée. Il est également possible, au lancement du système 25 de segmentation, d'acquérir une séquence d'images lorsque personne ne se trouve devant la caméra C. L'histogramme de référence est alors calculé par une moyenne, sur une certaine durée, des histogrammes obtenus pour chaque image de la séquence, permettant d'obtenir des 30 histogrammes de référence moins sensibles au bruit. Alternativement, les images de la séquence peuvent être moyennées, permettant d'obtenir une image moyenne, et l'histogramme de référence calculé sur cette image moyenne
Module de segmentation d'une image numérique instantanée formée d'une matrice de pixels dont chacun est au moins défini par une valeur d'au moins un paramètre de ce pixel.Ce module comprend un premier moyen de sélection (20) pour sélectionner, dans l'image instantanée et dans une image de référence, une zone comprenant une pluralité de pixels, un deuxième moyen de sélection (21) de valeurs parmi les valeurs prises par le paramètre, un moyen de calcul (22) d'au moins un histogramme de référence, et d'au moins un histogramme instantané, définis par la distribution des pixels de la zone de la référence, respectivement de l'image instantanée, dans différentes cases correspondant chacune à une valeur sélectionnée, et dans une case complémentaire correspondant aux valeurs non sélectionnées, un moyen de mémorisation (23) de l'histogramme de référence, et un moyen de décision (24) pour générer un signal de ressemblance des histogrammes de référence et instantané.
1. Procédé de segmentation (40) d'une image numérique instantanée d'une séquence d'images numériques, cette image instantanée étant formée d'une matrice de pixels dont chacun est au moins défini par sa position dans la matrice et par une valeur d'au moins un paramètre de ce pixel, ce procédé comprenant au moins des étapes de . - définition, en tant que référence, d'une partie au moins d'une image de référence de la séquence ; -sélection (41a, 41b), dans la référence et dans l'image instantanée, d'une zone comprenant une pluralité de pixels ; - calcul (43a) d'au moins un histogramme de référence de la zone sélectionnée de la référence ; -mémorisation (44) de l'histogramme de référence ; - calcul (43b) d'au moins un histogramme instantané de la zone sélectionnée de l'image instantanée ; et - décision (45) consistant à assimiler la zone de l'image instantanée à une absence d'évolution de la référence lorsque l'histogramme de référence et l'histogramme instantané sont semblables ; ce procédé étant caractérisé en ce qu'il comprend 25 une étape de sélection (42) de valeurs parmi les valeurs prises par le paramètre, et en ce que l'histogramme de référence et l'histogramme instantané sont définis par la distribution numérique des pixels de la zone de la référence, respectivement de la 30 zone de l'image instantanée dans différentes cases dont chacune correspond à une valeur sélectionnée parmi les valeurs prises par le paramètre, et dans une case 18complémentaire correspondant à l'ensemble des valeurs non sélectionnées parmi les valeurs prises par le paramètre. 2. Procédé de segmentation selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une première pondération des pixels de la zone de la référence et de la zone de l'image instantanée, pondérant l'influence de ces pixels en fonction de leur position. 3. Procédé de segmentation selon la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend une deuxième étape de pondération des pixels de la zone de la référence et de la zone de l'image instantanée, pondérant l'influence de ces pixels en fonction de leur valeur de paramètre. 4. Procédé de segmentation selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs opérations de sélection conduisant à sélectionner plusieurs zones dans l'image de référence et l'image instantanée. 5. Procédé de segmentation selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les zones sélectionnées comprennent des pixels centraux régulièrement répartis sur l'image instantanée et sur l'image de référence. 6. Procédé de segmentation selon l'une quelconque des 1 à 5 , caractérisé en ce que l'opération de décision comprend une opération de détermination d'une corrélation entre l'histogramme de référence et l'histogramme instantané. 7. Procédé de segmentation selon la 6, caractérisé en ce que l'opération de décision comprend une opération de comparaison de la corrélation à un seuil déterminé. 8. Module de segmentation d'une image numérique instantanée d'une séquence d'images numériques, cette image instantanée étant formée d'une matrice de pixels dont chacun est au moins défini par sa position dans la matrice et par une valeur d'au moins un paramètre de ce pixel, le module de segmentation comprenant au moins : - un premier moyen de sélection (20) pour sélectionner, dans l'image instantanée et dans une image de référence de la séquence, une zone comprenant une pluralité de pixels ; ce module de segmentation étant caractérisé en ce qu'il comprend également : - un deuxième moyen de sélection (21) de valeurs parmi les valeurs prises par le paramètre ; - un moyen de calcul (22) d'au moins un histogramme de référence de la zone sélectionnée de la référence, et d'au moins un histogramme instantané de la zone sélectionnée de l'image instantanée, ledit histogramme de référence et ledit histogramme instantané étant définis par la distribution numérique des pixels de la zone de la référence, respectivement de la zone de l'image instantanée, dans différentes cases dont chacune correspond à une valeur sélectionnée parmi les valeurs prises par le paramètre, et dans une case complémentaire correspondant à l'ensemble des valeurs non sélectionnées parmi les valeurs prises par le paramètre ; - un moyen de mémorisation (23) de l'histogramme de référence ; et - un moyen de décision (24) pour générer un signal de 30 ressemblance indiquant si l'histogramme de référence et l'histogramme instantané sont semblables ; 9. Module de segmentation selon la 8, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de mises en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 2 à 7. 10. Système de segmentation d'au moins une image à segmenter comprenant au moins : - un module d'acquisition (Ml) d'au moins l'image à segmenter, ce module d'acquisition (Ml) générant au moins un premier signal numérique représentatif de l'image à 10 segmenter ; et - un module d'affichage (M3) recevant un deuxième signal ; caractérisé en ce que le système de segmentation comprend également au moins un module de segmentation 15 (M2) conforme à l'une quelconque des 8 à 14, recevant le premier signal numérique, et générant le deuxième signal représentatif du signal de ressemblance. 11. Procédé de détection d'au moins un objet dans un environnement comprenant au moins les étapes 20 consistant : - à acquérir au moins une image de l'environnement et à générer une image de référence ; - à acquérir au moins une image de l'objet dans l'environnement et à générer une image instantanée ; 25 caractérisé en qu'il comprend également les étapes consistant : - à extraire l'objet de l'environnement selon le procédé de segmentation conforme à l'une quelconque de 1 à 7, et 30 - à afficher une image représentative de l'objet. 12. Module de détection d'au moins un objet dans un environnement comprenant au moins . - un premier moyen d'acquisition d'au moins une image de l'environnement ; - un premier moyen de génération d'une image de référence à partir de l'image de l'environnement ; - un deuxième moyen d'acquisition d'au moins une image de l'objet dans l'environnement ; et -un deuxième moyen de génération d'une image 10 instantanée ; caractérisé en qu'il comprend également : - un moyen d'extraction de l'objet de l'environnement selon le procédé de segmentation conforme à l'une quelconque de 1 à 7 ; et 15 - un moyen d'affichage d'une image représentative de l'objet. 13. Programme d'ordinateur comprenant des instructions de code de programme pour l'exécution des étapes du procédé de segmentation selon les 20 1 à 7 destinées à être exécutées par un module de segmentation selon la 8 ou 9, lorsque ledit programme est exécuté sur ledit module. 25
G,H
G06,H04
G06T,H04N
G06T 5,H04N 7
G06T 5/00,H04N 7/26
FR2895655
A1
CANAPE CONVERTIBLE POUVANT ETRE LIVRE EN KIT.
20,070,706
La présente invention concerne un canapé convertible comportant - une structure fixe comprenant deux accoudoirs, et - une structure pliable formant structure d'assise et de dossier en configuration canapé et sommier en configuration de couchage. Généralement, les canapés convertibles de type connu ont une mécanique (ou sommier pliable) à deux ou trois plis, prévue pour être logée en position pliée dans un coffre de la structure rigide. Dans de tels canapés, en configuration pliée, le matelas est enfermé dans le dossier et plié avec ce dernier. Pour cette raison, eu égard au poids élevé de l'ensemble formé du sommier et du matelas, et à la difficulté de manipuler un tel ensemble, il n'est pas admis par les constructeurs de livrer un tel canapé en kit à un utilisateur final pour montage à domicile. L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient, et de proposer un canapé convertible dont la structure pliable confère une grande commodité de montage et de transport, aux fins de livraison en kit et d'assemblage à domicile par l'utilisateur final. A cet effet, l'invention a pour objet un canapé convertible du type exposé ci-dessus, dans lequel la structure pliable comprend trois panneaux articulés, dont un panneau d'assise à une extrémité, un panneau arrière à l'autre extrémité, et un panneau intermédiaire formant dossier, - le panneau intermédiaire étant articulé d'une part 30 sur le panneau d'assise et d'autre part sur le panneau arrière selon deux axes de pivotement parallèles, - le panneau arrière étant articulé sur la structure rigide selon un axe de pivotement parallèle aux deux premiers, 2 - le panneau d'assise étant prévu pour être déplacé essentiellement horizontalement dans son plan lors du passage de la configuration canapé et la configuration de couchage, et - les deux autres panneaux étant pliables et dépliables en accordéon entre une position de dossier pliée dans la configuration canapé, et une position dépliée essentiellement horizontale dans la configuration de couchage. L'invention pourra comprendre une ou plusieurs des caractéristiques ci-dessous : - chaque panneau comprend un cadre et des lattes de suspension fixées audit cadre ; - le canapé convertible comprend un coussin d'assise, pliable en deux parties superposables suivant une ligne d'affaiblissement, prévu pour reposer plié sur le panneau d'assise en configuration canapé, et pour reposer déplié sur deux panneaux adjacents en configuration de couchage ; - le canapé convertible comprend au moins un coussin de dossier adapté pour former, avec le coussin d'assise déplié, un matelas pour le canapé en configuration de couchage ; - le (ou les) coussin(s) de dossier est(sont) séparé(s) du coussin d'assise ; - le canapé convertible comprend un revêtement solidaire du coussin d'assise et couvrant ce dernier de manière à former une toile à matelas, ledit revêtement possédant un pan qui s'étend au-delà du coussin d'assise et est prévu pour couvrir le (ou les) coussin(s) de dossier en configuration de couchage ; - la structure fixe comprend une barre transversale arrière reliant les deux accoudoirs en étant fixée rigidement à ces derniers ; et 3 - le panneau d'assise est pourvu de roulettes prévues pour porter sur le sol et faciliter le déplacement horizontal du panneau d'assise lors du passage de configuration canapé à la configuration de couchage. Un mode particulier de réalisation de l'invention va maintenant être décrit plus en détail en référence aux dessins annexés, sur lesquels : -la Figure 1 est une vue schématique partielle en perspective, avec écorchement partiel, d'un canapé convertible selon l'invention, en configuration canapé ; - la Figure 2 est une vue schématique en perspective éclatée de la structure fixe et de la structure pliable du canapé convertible de la Figure 1 ; - les Figures 3 et 4 sont des vues analogues à la Figure 1, dans deux configurations intermédiaires successives du canapé lors de son passage vers la configuration de couchage ; et - la Figure 5 est une vue analogue à la Figure 1, dans la configuration de couchage du canapé convertible. Sur les Figures, on a représenté un canapé convertible 1 conforme à l'invention. Ce canapé sera supposé, dans toute la description qui va suivre, dans une orientation d'utilisation, reposant à plat sur un sol supposé horizontal. Les Figures sont orientées suivant un système d'axes X, Y, Z, dans lequel les axes X, Y définissent un plan horizontal, et l'axe Z représente l'axe vertical orienté du bas vers le haut. L'axe X représente l'axe horizontal longitudinal (par rapport à l'orientation du couchage), et l'axe Y représente l'axe horizontal transversal. L'axe X sera supposé orienté d'arrière en avant. Tous les termes d'orientation et de position utilisés dans la description qui suit s'entendront suivant ce système d'axes. Le canapé convertible 1 comprend une structure fixe 3 essentiellement rigide, une structure 5 pliable et dépliable, prévue pour former le sommier en configuration de couchage du canapé, et des coussins d'assise 7 et de dossier 9. Le canapé 1 est essentiellement symétrique par rapport à un plan XZ vertical médian. La structure fixe 3 comprend deux accoudoirs (ou manchettes) 11, et des pieds d'appui 13 fixés sous les accoudoirs 11 et par lesquels repose la structure fixe 3 sur le sol. La structure 3 comprend en outre une barre transversale arrière 15 reliant les deux accoudoirs 11, en étant fixée rigidement à une région supérieure arrière de ces derniers. Dans l'exemple représenté, la structure fixe 3 comprend également une latte décorative 17, s'étendant parallèlement au-dessus de la barre transversale 15, au niveau de la surface supérieure des accoudoirs 11, et fixée sur cette barre transversale 15 de façon à la dissimuler lorsque le canapé est monté. La structure fixe 3 peut également comprendre un panneau arrière (non représenté), formant face arrière du canapé 1, et s'étendant transversalement et verticalement dans le plan YZ, entre les deux accoudoirs 11. Ce panneau arrière peut être rigide ou constitué d'une pièce souple, par exemple en tissu, tendue entre les accoudoirs 11. La structure fixe 3 comprend en outre une deuxième barre transversale 16, fixée rigidement aux deux accoudoirs 11, et reliant ces derniers au niveau d'une région inférieure avant. La structure pliable 5 comprend un panneau d'assise 21, un panneau arrière 22, et un panneau intermédiaire 23 articulé, définissant ensemble une mécanique de type BZ . Une mécanique de type BZ est utilisée couramment dans l'état de la technique pour les banquettes convertibles, ces dernières se distinguant très nettement des canapés convertibles dans leur agencement et dans leur 5 aspect. Ainsi, les panneaux 21, 22, 23 sont agencés de façon adjacente, et pliable et dépliable. Le panneau d'assise 21 situé à l'avant est articulé, au niveau de son bord arrière, à pivotement sur le panneau intermédiaire 23, au niveau de son bord avant, et le panneau arrière 22 est articulé, au niveau de son bord avant, sur le panneau intermédiaire 23, au niveau de son bord arrière. Les deux axes de pivotement sont parallèles à l'axe Y. D'autre part, le panneau arrière 22 est articulé à 15 pivotement sur la structure fixe 3, en particulier dans une région inférieure arrière des accoudoirs 11, selon un axe de pivotement parallèle aux deux autres axes d'articulation, c'est-à-dire parallèle à l'axe transversal Y. Comme cela pourra être compris au vu des Figures 1 20 et 3 à 5, le panneau d'assise 21 est prévu pour être déplacé essentiellement horizontalement, dans son plan XY, lors du passage d'une configuration à une autre, parmi la configuration canapé (Figure 1) et la configuration de couchage (Figure 5). Les deux autres panneaux 22, 23 sont pliables et dépliables en accordéon, entre une position pliée, dans laquelle les deux panneaux 22, 23 sont rabattus l'un sur l'autre dans une position sensiblement verticale, et une position dépliée essentiellement horizontale. Dans la position pliée des deux panneaux 22, 23, le panneau intermédiaire 22 définit la structure de dossier sur laquelle prennent appui les coussins de dossier 9 (Figure 25 30 6 Dans la position dépliée des deux panneaux 22, 23, correspondant à la configuration de couchage (Figures 4 et 5), les trois panneaux 21, 22, 23 définissent ensemble le sommier supportant le matelas. Chacun des panneaux 21, 22, 23 comprend un cadre rigide respectif 25, 26, 27. Le cadre 25 du panneau d'assise 21 est de forme rectangulaire, les deux autres cadres 26, 27 étant de forme générale en U, et reliés à pivotement par les extrémités libres de leurs branches latérales. Comme cela est visible sur les Figures 1 , 3 et 4, chacun des panneaux 21, 22, 23 comprend en outre des lattes de suspension 29 parallèles, fixées au cadre respectif 25, 25, 27, et s'étendant transversalement à l'intérieur de celui-ci. Le coussin d'assise 7 est pliable en deux parties superposables 31, 32 de dimensions correspondantes à celles du cadre d'assise 25, le pliage pouvant être réalisé le long d'une ligne d'affaiblissement 33, représentée en traits pointillés sur les Figures 1, 3 et 4. Le coussin d'assise 7 est par exemple constitué essentiellement de deux blocs parallélépipédiques de mousse, de dimensions identiques, et formant les deux parties superposables 31, 32. Les blocs de mousse sont revêtus d'une housse commune de tissu, qui assure la liaison entre les deux parties 31, 32, et définit la ligne d'affaiblissement 33 dans la région de liaison entre les deux parties. Le coussin d'assise 9 est prévu pour reposer plié sur le panneau d'assise 21 en configuration canapé, et pour reposer déplié sur les deux panneaux adjacents 21, 23 en configuration de couchage. La partie 31 est par exemple supportée par le panneau d'assise 21, et la partie 32 est supportée par le panneau intermédiaire 23. Dans l'exemple représenté, les coussins de dossier 9 sont au nombre de deux, agencés symétriquement par rapport au plan médian vertical XZ, que ce soit en configuration canapé ou en configuration de couchage. Les coussins de dossier 9 sont prévus pour reposer, en configuration de couchage (Figure 5), sur le panneau arrière 22, et pour former, avec le coussin d'assise 7 déplié, un matelas pour le canapé en configuration de couchage. Dans l'exemple représenté, les coussins de dossier 9 sont séparés du coussin d'assise 7 et peuvent être placés 10 indépendamment de ce dernier sur le sommier. On notera que les coussins de dossier 9 sont d'épaisseur sensiblement plus importante que celle de chacune des parties 31, 32 du coussin d'assise 7, de façon qu'en configuration de couchage, ils constituent une partie 15 de matelas plus épaisse pour la tête des utilisateurs. En outre, le coussin d'assise 7 est solidaire d'un revêtement 40 de type coutil , formant toile à matelas, et couvrant la face intérieure (vis-à-vis du sens de pliage) des deux parties 31, 32 formant le coussin d'assise 7. 20 Ce revêtement 40, prévu pour constituer la face supérieure du matelas en configuration de couchage, possède un pan 41 repliable entre les deux parties 31, 32 lorsque le convertible 1 est en configuration canapé. Ce pan 41 s'étend au-delà du coussin d'assise, et est prévu pour couvrir les 25 coussins de dossier 9 en configuration de couchage. Le cadre d'assise 25 est pourvu d'une paire de roulettes 45 espacées transversalement, et fixées sur le bord arrière du cadre. Le cadre d'assise 25 est en outre doté de deux pieds d'appui 47 espacés transversalement et 30 fixés au cadre vers l'avant de ce dernier, et d'une latte d'aspect 49 verticale, fixée sur le bord avant du cadre. Les roulettes 45 sont prévues pour porter sur le sol et faciliter le déplacement horizontal du panneau d'assise 21 lors du passage d'une configuration à l'autre. Les pieds 8 d'appui 47 sont prévus pour supporter le cadre d'assise 21, essentiellement dans la configuration de couchage. La barre transversale 16, outre la rigidification de la structure 3, assure également le support du cadre intermédiaire 27 dans la configuration de couchage, et du cadre d'assise 25 dans la configuration canapé. On comprend aisément, au vu des Figures 3 à 5 notamment, que le passage d'une configuration à l'autre est effectué en faisant coulisser horizontalement le panneau d'assise 21 vers l'avant ou vers l'arrière. Le canapé convertible qui vient d'être décrit présente plusieurs avantages vis-à-vis de l'état de la technique, et en particulier celui de pouvoir être livré en kit (ou en pièces détachées) à un utilisateur, qui peut l'assembler à domicile de façon extrêmement simple. Un tel canapé présente également l'avantage d'un confort de grande qualité, la structure d'assise aussi bien que la structure de dossier disposant d'une suspension à lattes. En outre, le type de structure pliable utilisée non seulement autorise l'utilisation du matelas comme coussin d'assise, mais permet également d'utiliser un matelas de plus grande épaisseur que dans les mécaniques à trois plis communément utilisées. Dans ces mécaniques, en effet, l'épaisseur du matelas est limitée à un niveau faible, du fait que le matelas doit pouvoir être replié à l'intérieur du sommier. Ainsi, l'invention permet une économie substantielle sur les matériaux de rembourrage, notamment de mousse, dans 30 lesquels sont réalisés les coussins et le matelas
Ce canapé comprend une structure fixe (3) comprenant deux accoudoirs (11), et une structure pliable (5) formant sommier .La structure pliable (5) comprend trois panneaux articulés (21, 22, 23), dont un panneau d'assise (21), un panneau arrière (22), et un panneau intermédiaire (23), le panneau d'assise (21) étant prévu pour être déplacé horizontalement et les deux autres panneaux (22, 23) étant pliables et dépliables en accordéon entre une position de dossier pliée dans la configuration canapé, et une position dépliée essentiellement horizontale (XY) dans la configuration de couchage.
1. Canapé convertible comportant - une structure fixe (3) comprenant deux accoudoirs (11), et - une structure pliable (5) formant structure d'assise et de dossier en configuration canapé et sommier en configuration de couchage, caractérisé en ce que la structure pliable (5) comprend trois panneaux articulés (21, 22, 23), dont un panneau d'assise (21) à une extrémité, un panneau arrière (22) à l'autre extrémité, et un panneau intermédiaire (23) formant dossier, - le panneau intermédiaire (23) étant articulé d'une part sur le panneau d'assise (21) et d'autre part sur le panneau arrière (22) selon deux axes de pivotement parallèles (Y), - le panneau arrière (22) étant articulé sur la structure rigide (5) selon un axe de pivotement (Y) parallèle aux deux premiers, - le panneau d'assise (21) étant prévu pour être déplacé essentiellement horizontalement dans son plan (XY) lors du passage de la configuration canapé à la configuration de couchage, et - les deux autres panneaux (22, 23) étant pliables et dépliables en accordéon entre une position de dossier pliée dans la configuration canapé, et une position dépliée essentiellement horizontale (XY) dans la configuration de couchage. 2. Canapé convertible suivant la 1, caractérisé en ce que chaque panneau (21, 22, 23) comprend un cadre (25, 26, 27) et des lattes de suspension (29) fixées audit cadre. 3. Canapé convertible suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il comprend un coussin d'assise (7), 10 pliable en deux parties superposables (31, 32) suivant une ligne d'affaiblissement (33), prévu pour reposer plié sur le panneau d'assise (21) en configuration canapé, et pour reposer déplié sur deux panneaux adjacents (21, 23) en configuration de couchage. 4. Canapé convertible suivant la 3, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un coussin de dossier (9) adapté pour former, avec le coussin d'assise (7) déplié, un matelas pour le canapé en configuration de couchage. 5. Canapé convertible suivant la 4, caractérisé en ce que le (ou les) coussin(s) de dossier (9) est(sont) séparé(s) du coussin d'assise (7). 6. Canapé convertible suivant la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comprend un revêtement (40) solidaire du coussin d'assise (7) et couvrant ce dernier de manière à former une toile à matelas, ledit revêtement (40) possédant un pan (41) qui s'étend au-delà du coussin d'assise (7) et est prévu pour couvrir le (ou les) coussin(s) de dossier (9) en configuration de couchage. 7. Canapé convertible suivant l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la structure fixe (3) comprend une barre transversale arrière (15) reliant les deux accoudoirs (11) en étant fixée rigidement à ces derniers. 8. Canapé convertible suivant l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que le panneau d'assise (21) est pourvu de roulettes (45) prévues pour porter sur le sol et faciliter le déplacement horizontal (XY) du panneau d'assise (21) lors du passage de la configuration canapé à la configuration de couchage.
A
A47
A47C
A47C 17
A47C 17/04
FR2897807
A1
PLAQUE MINERALOGIQUE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE PLAQUE MINERALOGIQUE.
20,070,831
-1- Domaine Technique L'invention se rapporte au domaine des plaques minéralogiques 5 destinées à être rapportées sur un véhicule et à permettre son identification. Art antérieur De façon générale, deux types de plaques minéralogiques sont connus et fabriqués 10 conformément à la loi en vigueur sur le territoire français. Selon un premier mode de réalisation, les plaques minéralogiques peuvent être fabriquées au moyen d'une plaque d'aluminium emboutie. De telles plaques sont facilement reproductibles puisqu'elles nécessitent un appareillage simple et largement 15 commercialisé. Les caractères d'imprimerie réalisés sur une telle plaque peuvent être endommagés et devenir illisibles puisque des portions du film réfléchissant découpé peuvent se décoller facilement, notamment au niveau des portions internes de certaines lettres et chiffres tels 20 que A, B, D, O, P, Q, R, 0, 6, 8, 9 appelés dans la suite de la description "caractères évidés". Selon un second mode de réalisation, les plaques minéralogiques peuvent comporter un support transparent tel que du Plexiglas sur lequel on vient rapporter par collage sur 25 la face intérieure, un film rétro-réfléchissant. Les caractères d'imprimerie noirs ou plus généralement sombres sont préalablement imprimés sur ce film rétro-réfléchissant. Un tel type de plaque minéralogique est aussi facilement reproductible, puisqu'il ne nécessite aucun appareillage. Cependant, son procédé industriel de production 30 automatique est complexe et assez cher à mettre en oeuvre sur chaîne automatique. - 2 Si le but de l'invention est de contribuer à éviter la contrefaçon de plaques minéralogiques et le trafic de véhicules volés, un autre objectif de l'invention est de réduire les coûts de fabrication industrielle. Exposé de l'invention L'invention concerne un nouveau type de plaque minéralogique destinée à équiper un véhicule motorisé pour permettre une identification. Une telle plaque minéralogique comporte un support plan et un film rétro-réfléchissant sur lesquels sont dessinés des caractères, principalement des lettres et des chiffres. Conformément à l'invention, la plaque se caractérise en ce que : . le support présente, sur l'une de ses faces planes, une couche de peinture produisant un effet visuel de relief ; le film rétro-réfléchissant comporte sur une face inférieure, un film adhésif destiné à 15 solidariser le film rétro-réfléchissant avec le support, le film rétro-réfléchissant étant prédécoupé avec des évidements formant les caractères propres à la plaque. Autrement dit, la couleur visible des caractères dessinés est la couleur du support. Ainsi, chacun des caractères présente l'effet relief du support. Une simple observation des 20 caractères à effet relief sur la plaque permet d'identifier son mode de fabrication. L'effet de relief est obtenu en générant au niveau de la couche de peinture des zones de réflexion de la lumière présentant des caractéristiques de réflexion distinctes. 25 Par ailleurs, les deux composants de la plaque, que sont le support et le film rétroréfléchissant, peuvent le cas échéant être réalisés en des lieux distincts. Notamment la découpe du film rétro-réfléchissant peut être réalisée sur un site agréé de montage de plaques d'immatriculation. 30 Ainsi, l'effet de relief des caractères de la plaque d'immatriculation est celui de la peinture du support. Cet effet de relief peut être réalisé de diverses manières et notamment en modifiant localement les caractéristiques de réflexion de la lumière sur la surface du support. Selon une première variante, des particules ferromagnétiques orientables sous un champ magnétique extérieur peuvent être noyées dans la couche de peinture. Les particules sont alors orientées dans au moins deux directions de façon à former l'effet visuel de relief. Il existe, en effet, de nombreux types de peintures industrielles permettant de définir l'effet de relief recherché. La plus connue est celle fabriquée par la société AKZO NOBEL sous la référence IMAFLEXX. Par ailleurs, une peinture à effet de relief comportant des particules magnétiques orientables a également été décrite dans le document EP 0 556 449. Selon une seconde variante, le support peut comporter une zone sérigraphiée de façon à former l'effet visuel de relief. Dans ce cas, la couche de peinture est très fine et 15 localisée de manière à réaliser en sérigraphie l'effet visuel de relief. En d'autres termes, un motif sérigraphié particulier peut permettre de réaliser l'effet visuel de relief. Par exemple, un tel effet peut être obtenu au moyen d'un motif géométrique de très petite dimension, répétitif linéairement, en lignes très fines et très 20 rapprochées sur toute la surface extérieure du support . Les motifs géométriques susceptibles de produire un effet de relief sont nombreux ; les plus classiques sont notamment les motifs en forme de micro-pyramides, de pointes de diamant, les motifs micro-coniques et micro- elliptiques. Avantageusement, le film rétro-réfléchissant peut comporter sur une face supérieure un film protecteur. Un tel film protecteur peut à la fois servir de couche de protection permettant 30 d'éviter l'endommagement du film rétro-réfléchissant lors de son transport, mais également de la plaque une fois finalisée. Ce film protecteur permet aussi de faciliter l'opération de pré-découpage des caractères en maintenant en place les portions internes 25 -4 des "caractères évidés", non destinées à être retirées du film rétro-réfléchissant lors de sa découpe. Le film protecteur peut notamment être un film transparent. En pratique, l'effet visuel de relief peut décrire une pluralité de bandes parallèles. 5 Ainsi, l'effet visuel de relief est homogène sur toute la plaque et ce, pour chacun des caractères. Selon un mode de réalisation particulier, l'effet visuel de relief peut permettre de générer une information codée. En d'autres termes, l'effet visuel de relief peut permettre 10 de dissimuler une information codée à l'intérieur même de la couche de peinture. L'information codée peut se présenter sous la forme d'un code à barres ou à points agencé régulièrement sur la plaque ou bien localisé dans une zone prédéterminée de la plaque. Des moyens semblables à ceux utilisés pour lire un code barre permettent alors de décoder l'information. 15 Avantageusement, le support plan peut être flexible pour s'adapter au galbe particulier de la zone de montage prévue sur chaque véhicule. Dans ce cas, la couche de peinture appliquée sur la surface du support doit présenter également une élasticité compatible avec celle du support. L'invention concerne également le procédé de fabrication de ladite plaque minéralogique. Une telle plaque, comme déjà définie, comporte un support plan et un film rétro-réfléchissant sur lesquels sont dessinés des caractères tels que des lettres et des chiffres notamment. 25 Selon l'invention. le procédé comporte des étapes consistant à : . déposer sur le support une couche de peinture produisant un effet visuel de relief; . sécher la couche de peinture ; . découper dans le film rétro-réfléchissant les contours des caractères propres à la 30 plaque ; . ôter au moins partiellement les portions internes aux contours des caractères de manière à générer des évidements formant les caractères ; 20 s - ôter un film anti-adhésif agencé en regard d'une face inférieure du film rétroréfléchissant au contact d'une couche adhésive, destinée à solidariser le film rétroréfléchissant avec le support ; solidariser le film rétro-réfléchissant avec le support au moyen de la couche 5 adhésive. Autrement dit, dans un premier temps, on dépose sur la face extérieure du support une couche de peinture permettant l'obtention de l'effet de relief recherché. 10 Par ailleurs, on découpe sur un film rétro-réfléchissant adhésif, préalablement protégé sur sa face adhésive inférieure par un film anti-adhésif pelable, les contours des caractères propres à la plaque. On retire du film rétro-réfléchissant ensuite, par une opération d'échenillage, les caractères découpés à l'exception des portions internes des "caractères évidés". 15 Enfin, on retire le film anti-adhésif de la face inférieure du film rétro-réfléchissant et on colle celui-ci sur la face extérieure du support .Les portions internes des "caractères évidés", ne sont pas retirées et sont maintenues en place par rapport aux contours extérieurs des caractères. Le film rétro-réfléchissant est, quant à lui, initialement pourvu sur une face inférieure d'une couche adhésive, puis d'un film anti-adhésif. Cette bande est alors prédécoupée avec les caractères propres à la plaque, les zones prédécoupées sont alors au moins partiellement désolidarisée de la bande. 25 De cette manière, on laisse apparaître la couche de peinture présente sur le support lorsque l'on solidarise le film rétro-réfléchissant sur le support au moyen de la couche adhésive. 30 Il existe de nombreuses solutions permettant de réaliser l'effet visuel de relief Selon une première variante, lors du dépôt de la couche de peinture sur le support, des particules ferromagnétiques orientables sous un champ magnétique extérieur peuvent 20 - 6 - être noyées dans la couche de peinture. De telles particules sont orientées dans au moins deux directions de façon à former l'effet visuel de relief. Une telle peinture peut notamment être celle distribuée sous l'appellation IMAFLEXX par la Société AKZO NOBEL Selon une seconde variante, on peut réaliser sur le support une sérigraphie destinée à être agencée en dessous de la couche de peinture de façon à former l'effet visuel de relief. 10 Avantageusement, le film rétro-réfléchissant peut comporter sur une face supérieure un film protecteur apte à maintenir en position certaines parties des portions internes aux contours des caractères. Dans ce cas, l'intérieur de certains caractères peut être maintenu en position par rapport au contour externe des caractères. 15 En pratique, le film protecteur peut être ôté de la plaque une fois cette plaque solidarisée au véhicule. Ainsi, le film protecteur sert à la fois au maintien en position de certaines portions internes des caractères, mais également à la protection de la plaque lors de son transport 20 ou des opérations de mise en place sur le véhicule. Ces opérations nécessitent en effet un perçage et la pose de rivets de type "POP". Selon un mode de réalisation particulier, la couche adhésive peut comporter des réactifs activés par un contact à l'air ambiant réalisé lors de l'enlèvement du film anti 25 adhésif. En d'autres termes, une réaction chimique se produit lors de l'enlèvement du film anti-adhésif. Ce film rétro-réfléchissant est alors solidarisé par une colle à polymérisation à froid. Une telle polymérisation peut notamment être obtenue en une dizaine d'heures. 30 Une fois la polymérisation effectuée, le film rétro-réfléchissant ne peut plus être désolidarisé du support sans engendrer sa destruction.5 Les différentes opérations d'assemblage entre le support et le film rétro-réfléchissant peuvent être automatisées. Les opérations de découpage et d enlèvement des caractères dans le film rétro-réfléchissant peuvent également être réalisées au moyen de machines, lesquelles sont aptes à ôter les portions internes aux contours des caractères au moyen d'aiguilles. En effet, clans ce cas, les pointes des aiguilles pénètrent à l'intérieur de la portion à ôter préalablement découpée dans le film rétro-réfléchissant. En outre, de manière à automatiser la fabrication des plaques, il est possible de relier informatiquement les différents sites de pose habilités à commercialiser les plaques d'immatriculation avec une usine de production entièrement automatisée. Ainsi, les opérations de découpage et d'échenillage des caractères du film rétro-réfléchissant peuvent être réalisées au moyen de machines automatisées. De plus, de manière à concentrer en un seul lieu la fabrication des plaques, il est possible relier informatiquement les différents sites de pose des plaques avec le site de fabrication. Ainsi, la production des plaques minéralogiques peut être réalisée en fournissant en temps réel en envoyant au site de production les informations nécessaires à la réalisation des plaques. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent, ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre indicatif 25 et non limitatif, à l'appui des figures annexées dans lesquelles : La figure 1 est une vue en perspective éclatée d'une plaque d'immatriculation conforme à l'invention. La figure 2 est une vue latérale en coupe partielle de cette plaque. 30 Manière de décrire l'invention Comme déjà défini, l'invention concerne une plaque d'immatriculation destinée à équiper un véhicule motorisé pour permettre son identification. - 8- Tel que représenté à la figure 1, la plaque minéralogique (1) comporte un support plan (2) comportant au niveau de l'une de ses faces planes une couche de peinture (6), lui permettant de générer sur le support (2) un effet visuel de relief lorsque la plaque est éclairée. La plaque minéralogique (1) comporte également un film rétro-réfléchissant adhésif (3) destiné à être collé sur la face extérieure (5) du support (2) une fois peint. Le collage est réalisé au moyen d'un film adhésif (8) disposé sur sa face inférieure. Préalablement à ce collage, les caractères (4) sont découpés sur le film rétro-réfléchissant adhésif (3), retirés et détruits, de telle façon qu'une fois collé sur la partie extérieure du support (2), le film rétro-réfléchissant adhésif (3) laisse apparaître en évidemment les caractères de la plaque minéralogique (1), ceux-ci présentant l'effet de relief obtenu sur le support (2) après peinture de celui-ci. Tel que représenté à la figure 2, la couche de peinture (6) est déposée sur la face extérieure (5) du support. Le film rétro-réfléchissant adhésif (3) comporte sur sa face supérieure un film protecteur anti-adhésif (10). Un tel film permet de maintenir en position certaines portions internes de caractères (12) dits évidés. Le film protecteur (10) permet aussi de protéger la plaque minéralogique (1) après sa fabrication, pendant son transport et jusque pendant sa pose sur le véhicule, après quoi il est retiré et détruit. Il ressort de ce qui précède qu'une plaque minéralogique conforme à l'invention 25 présente de multiples avantages, et notamment : - elle permet une réduction du nombre de sous-ensembles la constituant, - elle permet également une réduction des investissements liés aux outils de production puisqu'il n'y a plus ni découpe ni emboutissage nécessitant des presses et des outillages onéreux, 30 - elle contribue à lutter contre la prolifération de fausses plaques et le trafic des véhicules volés. -9elle est susceptible accessoirement de comporter une " puce" électronique, solidaire de la plaque, dans un espace approprié; cette puce électronique peut être programmée pour comporter tous les paramètres administratifs utiles concernant le véhicule et son propriétaire. Elle peut, le cas échéant, se situer en un emplacement du véhicule extérieur au volume de la plaque. Cette puce peut être lue à distance par tous moyens appropriés
L'invention concerne une plaque minéralogique (1) destinée à équiper un véhicule motorisé pour permettre une identification, comportant un support plan (2) et un film rétro-réfléchissant (3) sur lesquels sont dessinés des caractères (4) tels que des chiffres et des lettres.Elle se caractérise en ce que :● le support (2) présente, sur l'une de ses faces planes (5), une couche de peinture (6) produisant un effet visuel de relief;● le film rétro-réfléchissant (3) comporte sur une face inférieure, un film adhésif (8) destiné à solidariser le film rétro-réfléchissant (3) avec le support (2), ledit film rétro-réfléchissant (3) étant prédécoupé avec des évidements formant les caractères (4) propres à la plaque (1).
Revendications 1. Plaque minéralogique (1) destinée à équiper un véhicule motorisé pour permettre une identification, comportant un support plan (2) et un film rétro-réfléchissant (3) sur lesquels sont dessinés des caractères (4) tels que des chiffres et des lettres, caractérisée en ce nue: • le support (2) présente, sur l'une de ses faces planes (5), une couche de peinture (6) produisant un effet visuel de relief; • le film rétro-réfléchissant (3) comporte sur une face inférieure (7), un film adhésif (8) destiné à solidariser le film rétro-réfléchissant (3) avec le support (2), ledit film rétro-réfléchissant (3) étant prédécoupé avec des évidements (9) formant les caractères (4) propres à la plaque (1). 2. Plaque minéralogique selon la 1, caractérisé en que des particules ferromagnétiques orientables sous un champ magnétique extérieur sont noyées dans la couche de peinture (6), lesdites particules étant orientées dans au moins deux directions de façon à former ledit effet visuel de relief. 3. Plaque minéralogique selon la 1, caractérisé en que le support (2) 20 comporte une zone sérigraphiée de façon à former ledit effet visuel de relief 4. Plaque minéralogique selon la 1, caractérisé en que le film rétro-réfléchissant (3) comporte sur une face supérieure (17), un film protecteur (10). 25 5. Plaque minéralogique selon la 1, caractérisé en que l'effet visuel de relief décrit une pluralité de bandes parallèles. 6. Plaque minéralogique selon la 1, caractérisé en que l'effet visuel de relief permet de générer une information codée. 7. Plaque minéralogique selon la 1, caractérisé en que le support plan (2) est flexible pour s'adapter au galbe particulier de la zone de montage prévue sur chaque véhicule. 30-11- 8. Procédé de fabrication d'une plaque minéralogique (1) destinée à équiper un véhicule motorisé pour permettre une identification, ladite plaque (1) comportant un support plan (2) et d'un film rétroréfléchissant (3) sur lesquels sont dessinés des caractères (4) tels que des chiffres et des lettres caractérisé en ce qu'il comporte des étapes consistant à déposer sur le support (2) une couche de peinture (6) produisant un effet visuel de relief; sécher la couche de peinture (6) ; découper dans le film rétro-réfléchissant (3) les contours des caractères (4) propres à la plaque (1) , ôter au rnoins partiellement les portions internes aux contours des caractères (4) de manière à générer des évidements (9) formant les caractères (4) ; ôter un film anti-adhésif (11) agencé en regard d'une face inférieure (7) du film rétro-réfléchissant (3) au contact d'une couche adhésive (8), destinée à solidariser le film rétro-réfléchissant (3) avec le support (2) , . solidariser le film rétro-réfléchissant (3) avec le support (2) au moyen de la couche adhésive (8). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le film rétro-réfléchissant (3) comporte sur une face supérieure (17), un film protecteur (10) apte à maintenir en position certaines parties (12) des portions internes aux contours des caractères (4), ledit film protecteur (10) étant ôté de la plaque (1) une fois ladite plaque (1) solidarisée au véhicule. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce qu'on ôte les portions internes aux contours des caractères (4) au moyen d'aiguilles.
B,G
B60,G09
B60R,G09F
B60R 13,G09F 13
B60R 13/10,G09F 13/16
FR2900900
A1
PROCEDE D'ASSEMBLAGE D'UNE CAISSE DE VEHICULE AUTOMOBILE ET DISPOSITIF D'ASSEMBLAGE D'UNE CAISSE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,071,116
La présente invention se rapporte à un procédé d'assemblage d'une caisse de véhicule automobile, et plus particulièrement d'un pavillon de toit avec un côté de caisse, la liaison entre le pavillon et le côté de caisse délimitant au niveau de un canal, appelé également gouge. La présente invention se rapporte également à un dispositif d'assemblage d'un pavillon de toit avec un côté de caisse. Cette liaison est généralement cachée par un enjoliveur. Cette liaison peut être faite par point de soudure, ou au laser, dans ce cas la gouge est plus étroite, l'aspect esthétique en est amélioré et le coût de l'enjoliveur en est réduit. Le pavillon et le côté de caisse peuvent être accostés, dans ce cas un doigt est utilisé en fond de gouge, or ce doigt peut entraîner des défauts géométriques en Y. En outre, cette technique d'assemblage nécessite une plus grande précision sur la géométrie des pièces nues. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un procédé d'assemblage simple et efficace. C'est également un but de la présente invention d'offrir un dispositif de mise en oeuvre de ce procédé. EXPOSÉ DE L'INVENTION Selon la présente invention, on applique un effort sur le pavillon à l'extérieur de la gouge. Il a alors été observé que les déformations du pavillon sont très réduites. La présente invention a, par conséquent, principalement pour objet un procédé d'assemblage d'un côté de caisse avec un pavillon de toit, de manière à former un canal au niveau de leur jonction, le pavillon comportant une surface principale et des bords latéraux d'extrémité, au moins l'un des bords latéraux délimitant une partie d'un fond du canal et une paroi latérale du canal, ledit procédé comportant les étapes . a) d'appliquer un effort sur la surface principale du pavillon à proximité du canal, en direction du fond du canal, b) de souder ledit bord latéral du pavillon avec le côté de caisse. Dans un mode de réalisation, l'effort est appliqué localement dans la zone où l'étape de soudage est prévue. L'application de l'effort peut s'effectuer tout le long du bord latéral du pavillon à des instants successifs ou de manière continue, et l'étape b) peut avoir lieu simultanément à l'étape a) ou juste après. Selon une variante, le procédé selon l'invention peut comporter l'étape d'appliquer un effort sur le fond du canal, de manière à appliquer le bord latéral du pavillon sur un bord latéral du côté de caisse, simultanément à l'étape a). Selon une autre variante, le procédé selon l'invention peut comporter l'étape d'appliquer un effort sur le côté de caisse en direction du fond du canal, à l'extérieur du canal simultanément à l'étape a). La présente invention a également pour objet un dispositif d'assemblage d'un côté de caisse avec un pavillon de toit, de manière à former un canal au niveau de leur jonction, le pavillon comportant une surface principale et des bords latéraux d'extrémité, au moins l'un des bords latéraux délimitant une partie du fond du canal et une paroi latérale du canal, ledit dispositif comportant des premiers moyens pour appliquer un effort en direction du fond du canal sur la partie principale du pavillon à proximité du canal et des moyens pour souder le côté de caisse avec le pavillon, dans une zone où l'effort a été appliqué. Les premiers moyens peuvent être aptes à exercer ledit effort de manière localisée, et à être déplacés tout le long du pavillon, les moyens de soudage pouvant être activés, simultanément à l'application de cet effort ou juste après. Dans un exemple de réalisation, les premiers moyens comportent une roue destinée à venir en contact par sa circonférence avec le pavillon de toit. Le dispositif selon l'invention peut comporter des deuxièmes moyens pour appliquer un effort, soit dans le fond du canal sur le pavillon en direction du fond du canal, soit sur le côté de caisse en direction du fond du canal à l'extérieur du canal. Dans une variante de réalisation, les deuxièmes moyens sont formés par une roue ou un doigt, aptes à être déplacés simultanément aux premiers moyens. Les moyens pour souder peuvent être du type au laser, à arc, à induction ou en série avec deux électrodes. La présente invention a également pour objet un véhicule automobile comportant une caisse assemblée avec le procédé l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins annexés, sur lesquels : - la figure 1 est une représentation schématique d'un dispositif d'assemblage d'un pavillon de toit avec un côté de caisse selon la présente invention, lors d'une étape d'assemblage, - la figure 2 est une représentation schématique d'une variante d'un dispositif d'assemblage selon la présente invention, - la figure 3 est une représentation schématique d'une autre variante d'un dispositif d'assemblage selon la présente invention, - la figure 4 est une vue en perspective d'un véhicule automobile, dont la caisse a été réalisée selon la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur la figure 1, on peut voir, représentée de manière schématique, une partie supérieure latérale d'une caisse 1 de véhicule automobile, comportant un pavillon de toit 2 délimitant une gouge 4 avec un côté de caisse 6. Le pavillon de toit 2 comporte une surface principale 2.1 formant la plus grande partie du toit du véhicule automobile et des bords latéraux 2.2 (un seul est représenté) formant un décrochement par rapport à la surface principale 2.1. Le décrochement 2.2 comporte une première partie 2.3 sensiblement parallèle à la surface principale 2.1 et une deuxième partie 2.4 sensiblement perpendiculaire à la surface principale et raccordant le première partie 2.3 à la surface principale 2.1. De manière symétrique, le côté de caisse 6 comporte une surface supérieure 6.1 et un décrochement 6.2 formé par une première partie 6.3 sensiblement parallèle à la surface supérieure 6.1, et une deuxième partie 6.4 raccordant la première partie 6.3 à la surface supérieure 6.1. La première partie 2.3 du pavillon vient recouvrir au moins en partie la première partie 6.3 du côté de caisse et former un fond 8 de la gouge 4. La deuxième partie 2.4 du pavillon et la deuxième partie 6.4 du côté de caisse forment les parois latérales de la gouge 4. L'assemblage par soudage du pavillon et du côté de caisse s'effectue au niveau du fond de la gouge, par soudage de la première partie de pavillon 2.3 sur la première partie de côté de caisse 6.3. Selon la présente invention, il est prévu d'appliquer un effort F sur la surface principale de pavillon 2.1, sensiblement perpendiculairement à cette surface principale 2.1, en direction du fond de la gouge 4. Dans l'exemple représenté, le dispositif d'assemblage selon l'invention comporte des premiers moyens 10 pour appliquer l'effort F, comportant une roue 11 d'axe X1, destinée à rouler tout le long du bord latéral du pavillon de toit 2 selon un axe Y de la gouge 4. Ainsi, de manière avantageuse, la roue 11 applique, par l'intermédiaire de sa circonférence, l'effort F de manière localisée sur toute la longueur du pavillon de toit. Dans l'exemple représenté, la circonférence de la roue est en contact avec la surface principale 2.1 du pavillon selon une bande 2.5. La bande 2.5 peut avoir une largeur comprise entre 10 m et 30 mm. Des moyens de soudage (non représentés) sont prévus pour souder la première partie 2.3 du pavillon de toit avec la première partie du côté de caisse 6.3 simultanément. Ceux-ci peuvent également réaliser le soudage juste après le passage de la roue 11. En effet, la roue peut être décalée par rapport à la soudure, et ainsi se retrouver un peu en avant. L'effort est appliqué au fur et à mesure que la roue avance et peut être réglé par un automatisme d'asservissement de type électrique, pneumatique, etc. Ainsi l'effort appliqué met en contact les deux premières parties 2.3, 6.3 dans une position déterminée, et la soudure les maintient solidaires dans la position déterminée par l'effort F appliqué. La position des moyens de soudage est indexée sur celle des moyens 10 aptes à appliquer l'effort F, ceux-ci pouvant être alors alignés selon un axe transversal à la gouge, ou légèrement décalés, les moyens de soudage étant alors disposés en arrière des moyens 10 d'application de l'effort F, dans le sens de déplacement des moyens 10. Les moyens de soudage sont par exemple du type laser ou brasage. On peut également envisager la soudure à l'Arc, la soudure par induction ou petits points SR (série avec deux électrodes). Les moyens de soudage sont placés dans la gouge et soudent la première partie de pavillon 2.3 sur la première partie de côté de caisse 6.3. Dans une variante de réalisation représentée schématiquement sur la figure 2, des moyens supplémentaires ou deuxièmes moyens 12 peuvent être prévus pour appliquer un effort F1 sur le côté de caisse 6, simultanément à l'effort F appliqué sur le pavillon 2. Ces deuxièmes moyens 12 appliquent un effort F1 sur la surface supérieure 6.1, sensiblement perpendiculairement à cette surface 6.1 en direction du fond de la gouge 4. Ces deuxièmes moyens 12 comportent, dans l'exemple représenté une roue 14 d'axe X2 aligné avec celui Xl de la roue 11 des premiers moyens 10. Dans l'exemple représenté, le contact entre la roue 14 et la surface supérieure 6.1 du côté de caisse s'effectue selon une bande 6.5. La bande 6.5 de contact peut avoir une largeur comprise entre 10 mm et 30 mm. De manière avantageuse, les deux roues 11, 14 sont solidaires en rotation pour se déplacer ensemble tout le long de la gouge 4 le long de l'axe Y, assurant ainsi une grande précision d'alignement entre les axes Xl et X2. En effet, l'affleurement du pavillon et du côté caisse est encore davantage maîtrisé. Les roues 11, 14 peuvent être remplacés par des patins. Dans une autre variante de réalisation représentée schématiquement sur la figure 3, les deuxièmes moyens 12 comportent un doigt 16 destiné à appliquer un effort F2 sur le fond du canal, en venant en contact avec la première partie 2.3 du pavillon de toit 2, pour la rapprocher de la première partie 6.3 du côté de caisse 6. Le déplacement du doigt 16 est également indexé sur celui des premiers moyens 10. Cette variante permet d'éviter une déformation du pavillon. En effet, en fonction de l'épaisseur des tôles et de leur géométrie, un effort important peut être requis pour permettre un accostage correcte du pavillon et du côté caisse. Or, si cet effort important est appliqué uniquement sur le pavillon, celui-ci risque d'être déformé. Ainsi, en appliquant également un effort en fond de gouge, on peut répartir cet effort. Le doigt peut être remplacé par une roue ou un patin. On peut envisager d'appliquer un effort F sur la surface principale du pavillon, un effort F1 sur le côté de caisse et un effort F2 dans le fond de la gouge. Les premiers 10 et deuxièmes moyens 12 sont, par exemple portés par un bras de robot qui se déplace par rapport à la caisse 1 du véhicule automobile, le robot étant mobile et/ou la caisse 1 étant mobile selon l'axe Y. Sur les figures 1 à 3, seul un bord latéral du pavillon est représenté, cependant le pavillon comporte avantageusement deux bords latéraux similaires. L'assemblage de ce deuxième bord avec un autre côté de caisse s'effectue de manière similaire à celle utilisée pour le premier bord latéral. Nous allons maintenant décrire un procédé d'assemblage selon la présente invention. Le procédé comporte les étapes : a) d'application d'un effort F sur la surface principale 2.1 du pavillon de toit 2 en direction du fond 8 de la gouge 4, b) de soudage du pavillon 2 sur le côté de caisse 6 simultanément à l'application dudit effort F ou juste après. L'effort F peut être appliqué de manière locale, en déplaçant l'effort F appliqué le long du pavillon au fur et à mesure que la soudure est effectuée. Il peut être prévu simultanément à l'étape a) d'appliquer un effort sur le côté de caisse en direction du fond de la gouge 4 ou dans le fond 8 de la gouge 4 directement. L'application de ce second effort est simultanée à l'application du premier effort F et selon un axe transversal à celui de la gouge 4, passant par la zone d'application du premier effort F. Des exemples de valeurs d'effort sont fournis ci-dessous . Sur le pavillon, l'effort F peut être compris entre 0 et 20 daN. Sur le côté de caisse, l'effort F1 peut être compris entre 0 et 20 daN. Sur le doigt 16 en fond de gouge, l'effort F2 peut être compris entre 0 et 20 daN. Sur la figure 4, on peut voir un véhicule automobile dont la caisse a été assemblée selon le procédé de la présente invention. On peut voir le pavillon de toit 2 et un côté de caisse 6 raccordés au niveau de la gouge 4. Le véhicule automobile comporte deux gouges 4 de part et d'autre du pavillon de toit
La présente invention a principalement pour objet un procédé d'assemblage d'une caisse de véhicule automobile, en particulier d'un pavillon de toit (2) avec un côté de caisse (6), formant à l'endroit de leur raccordement une gouge (4).Le procédé comporte les étapes :- d'appliquer un effort sur le pavillon en direction d'un fond (8) de la gouge (4), cet effort étant appliqué à l'extérieur de la gouge, et- de souder le pavillon de toit (2) et le côté de caisse (6) au niveau de la zone d'application de l'effort, par exemple simultanément à l'application de l'effort.La présente invention a également pour objet un dispositif d'assemblage d'un pavillon de toit (2) avec un côté de caisse (6) pour former une gouge (4) à leur raccord, comportant des moyens (10), par exemple une roue (11) pour appliquer un effort sur le pavillon de toit (2) en direction du fond (8) de la gouge (4) à l'extérieur de la gouge (4) .
1. Procédé d'assemblage d'un côté de caisse (6) avec un pavillon de toit (2), de manière à former un canal (4) au niveau de leur jonction, le pavillon (2) comportant une surface principale (2.1) et des bords latéraux (2.2) d'extrémité, au moins l'un des bords latéraux (2.2) délimitant une partie d'un fond (8) du canal (4) et une paroi latérale du canal, ledit procédé comportant les étapes : a) d'appliquer un effort (F) sur la surface principale (2.1) du pavillon (2) à proximité du canal (4), en direction du fond (8) du canal (4), b) de souder ledit bord latéral (2.1) du pavillon (2) avec le côté de caisse (6). 2. Procédé selon la 1, dans lequel l'effort (F) est appliqué localement dans une zone où l'étape de soudage est prévue. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'application de l'effort (F) s'effectue tout le long du bord latéral (2.1) du pavillon (2) à des instants successifs, et dans lequel l'étape b) a lieu simultanément à l'étape a) ou juste après. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, comportant l'étape d'appliquer un effort (F2) sur le fond (8) du canal (4) de manière à appliquer le bord latéral (2.1) du pavillon (2) sur un bord latéral du côté de caisse (2), simultanément à l'étape a). 5. Procédé selon l'une des 1 à 3, comportant l'étape d'appliquer un effort (F1) sur le côté de caisse (6) en direction du fond (8) du canal (4), à l'extérieur du canal (4) simultanément à l'étape a). 6. Dispositif d'assemblage d'un côté de caisse (6) avec un pavillon de toit (2), de manière à former un canal (4) au niveau de leur jonction, le pavillon comportant une surface principale (2.1) et des bords latéraux (2.2) d'extrémité, au moins l'un des bords latéraux (2.2) délimitant une partie d'un fond (8) du canal (4) et une paroi latérale du canal (4), ledit dispositif comportant des premiers moyens (10) pour appliquer un effort (F) en direction du fond (8) du canal (4) sur la partie principale (2.1) du pavillon (2) à proximité du canal (2) et des moyens pour souder le côté de caisse (4) avec le pavillon (2), dans une zone où l'effort a été appliqué. 7. Dispositif selon la 6, dans lequel les premiers moyens (10) sont aptes à exercer l'effort (F) de manière localisée et à être déplacés tout le long du pavillon (2). 8. Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens de soudage sont activés, simultanément à l'application de cet effort (F) ou juste après. 30 9. Dispositif selon l'une des 6 à 8, dans lequel les premiers moyens (10) comportent une roue (11) destinée à venir en contact par sa circonférence avec le pavillon de toit (2). 10. Dispositif selon l'une des 6 à 8, comportant des deuxièmes moyens (12) pour appliquer un effort (F2, F1), soit dans le fond (8) du canal (4) sur le pavillon (2) en direction du fond (8) du canal (4), soit sur le côté de caisse (2) en direction du fond (8) du canal (4) à l'extérieur du canal (4). 11. Dispositif selon la précédente, dans lequel les deuxièmes moyens (12) sont formés par une roue (14) ou un doigt (16), aptes à être déplacés simultanément aux premiers moyens (10). 12. Dispositif selon l'une des 6 à 11, dans lequel les moyens pour souder sont du type au laser, à arc, à induction ou en série avec deux électrodes. 25 13. Véhicule automobile comportant une caisse assemblée avec le procédé selon l'une des 1 à 5. 20
B
B62
B62D
B62D 65
B62D 65/02
FR2891606
A1
DISPOSITIF DE LIAISON A BRIDES.
20,070,406
Domaine de l'invention La présente invention a pour objet un dispositif de liaison étanche précontrainte à brides, comprenant une première bride présentant une première surface de contact, une deuxième bride présentant une deuxième surface de contact située en regard de ladite première surface de contact, un logement de joint ménagé entre lesdites première et deuxième surfaces de contact pour recevoir un joint d'étanchéité et des moyens de serrage des première et deuxième brides disposés entre le logement de joint et la périphérie des première et deuxième brides pour venir mettre en contact entre elles au moins une partie des première et deuxième surfaces de contact. L'invention concerne plus particulièrement les dispositifs de liaison étanche destinés à être utilisés dans des environnements sévères avec des conditions de fonctionnement extrêmes, notamment sous haute pression, en présence de vibrations, et dans des plages de température très élevées ou au contraire très basses. Art antérieur Pour assembler des organes soumis à une pression interne importante, tels que par exemple des moteurs ou tuyauteries utilisés dans le domaine spatial, on utilise fréquemment des liaisons étanches à brides assurant une liaison face-face, comme illustré par exemple sur les Figures 1 à 3. La Figure 1 montre un exemple de liaison entre deux éléments de tuyauterie 10, 20 munis de brides 30, 40 du type face-face assemblées à l'aide d'organes de liaison 50 tels que des boulons. La Figure 2 montre, en coupe axiale, la liaison de la Figure 1 dans un état initial, avant qu'une pression soit exercée à l'intérieur des éléments de tuyauterie 10, 20. A cet instant, après serrage des boulons 50, la face plane 31 de la bride plane cylindrique 30 est plaquée contre la face plane 41 de la bride plane cylindrique 40 qui est située en regard de la bride 30. La bride 40 présente un décrochement 42 qui définit un espace libre 70 pour l'insertion d'un joint d'étanchéité 60 qui est ainsi 2891606 2 emprisonné entre la face 31 de la bride 30 et le décrochement 42 de la bride 40. Comme on peut le voir sur la Figure 3, en fonctionnement avec une pression interne P créée par le fluide présent à l'intérieur des éléments de tuyauterie 10, 20, les faces 31' et 41', 42' des brides 30 et 40 se déforment sous l'action du champ de pression interne à la liaison. Il se produit alors une ouverture du logement 70 du joint 60. De ce fait, le joint d'étanchéité 60 se détend et perd une partie de ses performances. Pour tenter de conserver une étanchéité, il est nécessaire d'utiliser des joints spécifiques à grande restitution utile, qui sont plus compliqués à fabriquer que par exemple des joints tels que ceux décrits dans les documents de brevet EP-A-O 261 350, EP-A-O 711 938 ou EP-A-0 851 258. Ces joints spécifiques, conçus spécialement pour répondre au problème d'ouverture du logement 70, présentent ainsi un coût de production non négligeable. De plus, l'ouverture et la fermeture répétées du logement 70 dans le cas de fonctionnement avec des cycles "marche/arrêt" répétés, par exemple dans le cas de moteurs-fusées, génère une usure et une fatigue des joints. La relative souplesse d'une liaison du type face-face rend difficile la maîtrise de la durée de vie des systèmes. Une diminution de l'excès de souplesse de cette liaison face-face passe par une augmentation de la masse de la bride, qui est pénalisante notamment dans le domaine spatial. On a encore proposé, comme dans le mode de réalisation illustré sur les Figures 4 et 5, de former un talon 33 sur une face 31 d'une première bride 30 opposée à une face 41 d'une deuxième bride 40, dans une zone située entre le logement de joint 70 contenant un joint d'étanchéité 60, et les moyens de liaison 50 assurant une précontrainte sur les brides annulaires 30, 40 associées aux éléments de canalisation 10, 20 ou autres éléments définissant une enceinte d'axe 1. Dans ce cas, avant mise en pression interne et serrage des moyens de liaison 50, il est défini à la périphérie des brides 30, 40, entre la surface 31a de la bride 30 faisant suite au talon 33, et la surface 41 de la bride 40, un espace libre E (Figure 4). En fonctionnement, après serrage des moyens de liaison et présence d'un champ de pression P à l'intérieur de la canalisation 10, 20, 2891606 3 l'espace libre entre la surface 31a' de la bride 30 et la surface 41' de la bride 40 se réduit et permet au talon 33 de la bride 30 de rester en contact avec la surface 4V du talon 40. Toutefois, à la périphérie des brides 30, 40, l'espace libre entre les surfaces 31a' et 41' ne se referme pas complètement. Ceci conduit à un certain nombre d'inconvénients du fait qu'il existe un risque de pollution dans l'espace libre entre brides et que cet espace libre conduit à un fluage dans le temps qui produit une flexion des plateaux des brides qui ne sont pas maintenues de façon sûre par les éléments de liaison 50, du fait du jeu existant. Objet et description succincte de l'invention. L'invention vise à remédier aux inconvénients précités et à réaliser un dispositif de liaison étanche précontrainte à brides qui n'impose pas l'utilisation impérative de joints spécifiques à très forte restitution élastique et qui minimise les risques de pollution ou d'évolution de la liaison lors d'un fonctionnement dans des conditions sévères de température, de pression, de vibrations et d'agression chimique, tout en permettant une réalisation sans surcoût ni augmentation de la masse du dispositif de liaison. Ces buts sont atteints grâce à un dispositif de liaison étanche précontrainte à brides, comprenant une première bride présentant une première surface de contact, une deuxième bride présentant une deuxième surface de contact située en regard de ladite première surface de contact, un logement de joint ménagé entre lesdites première et deuxième surfaces de contact pour recevoir un joint d'étanchéité et des moyens de serrage des première et deuxième brides disposés entre le logement de joint et la périphérie des première et deuxième brides pour venir mettre en contact entre elles au moins une partie des première et deuxième surfaces de contact, caractérisé en ce que les première et deuxième surfaces de contact présentent au moins une première zone d'appui située entre le joint d'étanchéité et les moyens de serrage et une deuxième zone d'appui située entre les moyens de serrage et la périphérie des première et deuxième brides, de telle sorte qu'après serrage des moyens de serrage, l'effort minimum exercé sur la deuxième zone d'appui est inférieur à l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui, sans être nul. 2891606 4 De préférence, les première et deuxième surfaces de contact définissent des première et deuxième zones d'appui telles qu'après serrage des moyens de serrage, l'effort minimum exercé sur la deuxième zone d'appui constitue 5 à 20 %, et de façon encore plus préférentielle 8 à 12 %, de l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui. Le dispositif selon l'invention permet ainsi de maîtriser la déformation des brides qui, dans les dispositifs de l'art antérieur, entraîne un délestage des joints. Par une minimisation de la déformation des brides au droit du logement du joint, on peut éviter d'avoir recours à des joints spécifiques, à haute restitution utile, performants et coûteux, pour réaliser la fonction d'étanchéité. Du fait que l'on génère au montage des brides un champ de contrainte de flexion opposé à celui généré lors de la mise en pression de la liaison, on minimise la déformation des brides lors de la mise en pression, en particulier à l'endroit du logement du joint. Par ailleurs, la présence de deux zones d'appui permet d'éviter les risques de pollution et de détérioration de la liaison en cours d'utilisation, tout en contribuant à maîtriser la rigidité de la liaison à brides et à réduire la fatigue des moyens de liaison en augmentant la fiabilité, sans impliquer de contrainte supplémentaire en ce qui concerne la masse du dispositif de liaison, ni impliquer de surcoût d'usinage. Selon un aspect de l'invention, avant serrage des moyens de serrage, la distance entre les première et deuxième surfaces de contact au niveau de la deuxième zone d'appui est plus grande que la distance entre les première et deuxième surfaces de contact au niveau de la première zone d'appui. Selon un premier mode de réalisation possible, les première et deuxième surfaces de contact sont des surfaces continues entre la première et la deuxième zone d'appui. Ce mode de réalisation est préféré notamment lorsque l'on veut favoriser l'évacuation de la chaleur à travers la liaison à bride. Selon un autre mode de réalisation possible, au moins l'une des première et deuxième surfaces de contact définit un talon au moins au niveau de l'une des première et deuxième zones d'appui. 2891606 5 Ce mode de réalisation assure une grande maîtrise dans le contrôle des efforts exercés sur les brides et les moyens de liaison. De façon plus particulière, un dispositif de liaison selon ce mode de réalisation peut être tel que la première surface de contact de la première bride comprend un premier talon formé au niveau de la première zone d'appui et un deuxième talon formé au niveau de la deuxième zone d'appui tandis que la deuxième surface de contact de la deuxième bride présente une surface uniforme continue. Selon un autre mode de réalisation possible, la première surface de contact de la première bride comprend un premier talon formé au niveau de la première zone d'appui tandis que la deuxième surface de contact de la deuxième bride présente un deuxième talon formé au niveau de la deuxième zone d'appui. Le dispositif de liaison selon l'invention est en particulier adapté pour inclure un joint d'étanchéité présentant une restitution utile (Ru) comprise entre 0,02 mm et 0,1 mm. Le dispositif de liaison selon l'invention peut être appliqué à une tuyauterie ou une enceinte contenant un fluide sous pression, en particulier dans le domaine spatial ou encore dans les secteurs industriels tels que la chimie, la pétrochimie ou le nucléaire qui impliquent l'utilisation d'équipements sous pression dans des conditions d'environnement qui peuvent être sévères. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description suivante de modes particuliers de réalisation, en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de liaison à brides connue, - les Figures 2 et 3 sont des vues en coupe axiale d'un exemple de connu, du type face-face, respectivement avant serrage et après serrage des boulons assurant une précontrainte, - les Figures 4 et 5 sont des vues en demi-coupe axiale d'un exemple de dispositif connu de liaison à brides, du type comportant un talon unique, respectivement avant serrage et après serrage des boulons assurant une précontrainte, 2891606 6 - les Figures 6 et 7 sont des vues en demi-coupe axiale d'un premier exemple de dispositif de liaison étanche précontrainte à brides selon l'invention, du type à surfaces continues, respectivement avant serrage et après serrage des boulons assurant la précontrainte, - les Figures 8 et 9 sont des vues en demi-coupe axiale d'un deuxième exemple de dispositif de liaison étanche précontrainte à brides selon l'invention, du type à deux talons réalisés sur la même bride, respectivement avant serrage et après serrage des boulons assurant la précontrainte, - la Figure 10 est un diagramme présentant l'évolution simplifiée de l'effort de compression d'un joint en fonction de l'écrasement de celui-ci, - les Figures 11 et 12 sont des vues en demi-coupe axiale d'un troisième exemple de dispositif de liaison étanche précontrainte à brides selon l'invention, du type à deux talons réalisés sur deux brides différentes, respectivement avant serrage et après serrage des boulons assurant la précontrainte, - la Figure 13 est une vue en demi-coupe axiale montrant l'application d'un dispositif de liaison étanche selon l'invention à un réservoir de fluide sous pression, - les Figures 14 et 15 montrent des vues de détail du dispositif de liaison étanche du réservoir de la Figure 13, respectivement avant et après serrage des goujons assurant la précontrainte, - la Figure 16 est un graphique montrant la variation de la tension d'un goujon du dispositif des Figures 14 et 15 lors de la mise en pression, en fonction de la conicité des surfaces des brides du dispositif de liaison étanche, et - la Figure 17 est un graphique montrant le délestage et la restitution utile d'un joint en fonction de la conicité des surfaces des brides du dispositif de liaison étanche des Figures 14 et 15. Description détaillée de modes particuliers de réalisation On se réfèrera d'abord à la Figure 10 qui présente l'évolution simplifiée de l'effort de compression d'un joint en fonction de l'écrasement de celui-ci, dans des dispositifs de liaison à brides classiques tels que ceux décrits en références aux Figures 1 à 5. 2891606 7 La courbe C qui correspond à la phase entre les points 0 et A représente la compression du joint lors d'une phase d'écrasement du joint qui se produit lors du montage des brides et du serrage des éléments de liaison. La courbe D montre une droite de déchargement avec, entre les points A et B, l'évolution du délestage de la liaison, noté d, c'est-à-dire la détente du joint par rapport à son écrasement S obtenu lors du montage, lorsque, sous l'effet de la pression de service à l'intérieur des éléments de canalisation ou de réservoir reliés par la liaison à brides, l'effort exercé sur le joint passe d'une valeur FA, au point A, à une valeur inférieure FB, au point B. Pour que la liaison soit étanche, la valeur FB doit rester supérieure à l'effort limite d'étanchéité, noté Fétanchélté, qui correspond à la restitution utile Ru du joint. La liaison reste étanche si la restitution utile Ru du joint reste supérieure au délestage d. Dans le cas d'une liaison à brides connue du type face-face, telle que celle illustrée sur les Figures 2 et 3, le délestage du joint peut atteindre des valeurs supérieures à 0,10 mm, ce qui implique d'utiliser des joints spécifiques possédant une restitution utile supérieure à 0,10 mm ou de rigidifier la liaison à brides en l'alourdissant, ce qui constitue un handicap pour diverses applications, notamment dans le domaine spatial. On décrira maintenant en référence aux Figures 6 et 7 un premier exemple de réalisation d'un dispositif de liaison étanche précontrainte à brides conforme à l'invention. Dans cet exemple, des tronçons de canalisation ou de réservoir 110, 120 ayant un axe de révolution 101 sont reliés chacun à une bride annulaire 130 respectivement 140. Les brides 130, 140 sont traversées par des éléments de liaison 150 tels que boulons, vis, goujons ou similaires qui permettent d'exercer une précontrainte sur ces brides 130, 140. La Figure 6 montre le dispositif de liaison avant serrage des éléments de liaison 150. On voit que la face inférieure 131 de la bride supérieure 130, qui est essentiellement transversale à l'axe de révolution 101, est une surface continue, sans partie en retrait (à l'exception des ouvertures de 2891606 8 passage des éléments de liaison 150). La face supérieure 141 de la bride inférieure 140 est située en regard de la face 131 de la bride 130 et est également une surface continue essentiellement transversale à l'axe de révolution 101, à l'exception des ouvertures de passage des éléments de liaison 150, et d'une partie en retrait 142 destinée à former le logement 170 du joint 160. Il est à noter que les termes "inférieur" et "supérieur" sont utilisés par commodité en référence à la position des brides sur le dessin, mais la liaison à brides peut naturellement avoir n'importe quelle position par rapport à la verticale. Dans la position initiale de la Figure 6, les surfaces 131 et 141 sont en contact sur une première zone Z1 au voisinage du joint 160, par exemple sur une distance qui peut être de l'ordre de quelques millimètres si le diamètre de la bride est inférieur ou égal à environ 200 mm ou de un à plusieurs centimètres si le diamètre de la bride est supérieur à environ 200 mm. En revanche, dans une zone Z2 située entre les moyens de liaison 150 et la périphérie des brides 130, 140, les surfaces 131, 141 sont écartées l'une de l'autre d'une certaine distance E, qui peut être de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre, et peut être par exemple comprise entre 0,2 mm et 0,5 mm. Après serrage des éléments de liaison 150 (Figure 7), l'espace libre entre les surfaces 131 et 141 précédemment divergentes dans la zone Z2 est fermé et les faces des brides 130 et 140 situées en regard l'une de l'autre sont en contact sur toute leur surface. Même lors de l'application d'une pression interne P à l'intérieur des éléments de canalisation 110, 120, il n'y a pas de décollement des surfaces 131 et 141 dans les zones Z1 et Z2. La distance E dans la zone Z2 est déterminée de telle manière qu'après serrage des moyens de serrage 150, l'effort minimum exercé sur la zone d'appui Z2 est inférieur à l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui 1, sans être nul et constitue avantageusement 5 à 20 %, et de préférence 8 à 12 %, de l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui Z1. De la sorte, en fonctionnement avec un champ de pression interne P on n'observe pas le phénomène de bâillement (ouverture du logement du joint) de la liaison observé sur une liaison de type faceface et le phénomène de délestage du joint est réduit à des valeurs par 2891606 9 exemple de l'ordre de 0,06 mm, ce qui permet d'utiliser des joints standards par exemple dont la restitution utile est comprise entre 0,08 mm et 0,10 mm. Dès lors qu'après serrage les surfaces en regard 131, 141 des brides 130, 140 sont en contact, il n'existe pas d'espace de pollution possible entre brides et il existe une bonne dissipation de la chaleur à travers les brides. Par ailleurs, sous l'influence de la pression interne, en fonctionnement, la pression de contact de la zone Z1 se déplace vers le diamètre extérieur au niveau de la zone Z2, mais néanmoins la surface de contact reste importante au niveau de la zone Z1 et on n'observe pas de décollement ou un décollement minime qui n'affecte pas la qualité d'étanchéité procurée par le joint. Le profil des surfaces 131, 141 est défini par exemple par calcul par éléments finis de telle manière qu'après serrage, la pression de contact reste faible dans la zone Z2 et soit importante dans la zone Z1 située près du joint. On décrira maintenant en référence aux Figures 8 et 9 un autre mode de réalisation de l'invention. Sur les Figures 8 et 9, les éléments similaires à ceux du mode 20 de réalisation des Figures 6 et 7 portent les mêmes numéros de référence et ne seront pas décrits à nouveau. Le dispositif de liaison étanche précontrainte à brides des Figures 8 et 9 présente une bride 140 qui est identique à la bride 140 du dispositif des Figures 6 et 7. En revanche, la bride 130 du dispositif des Figures 8 et 9 comprend une surface inférieure 131 qui n'est pas continue mais comprend, à la suite de la zone Z1 où la surface 131c de la bride supérieure 130 qui constitue un premier talon, est en contact sur une longueur e avec la surface 141 de la bride inférieure 140, une partie en retrait 131a, suivie d'une partie d'extrémité 131b qui constitue un deuxième talon. Dans la position de montage, avant serrage des boulons de liaison 150 (Figure 8), la surface 131c de la bride 130 est en contact avec la surface 141 de la bride 140 dans la zone Z1 sur la distance e, qui est par exemple de quelques millimètres si le diamètre de la bride est inférieur ou égal à environ 200 mm, ou de un à plusieurs centimètres si le diamètre de la bride est supérieur à environ 200 mm. Il existe par ailleurs un 2891606 10 espace E, de l'ordre de quelques dixièmes de millimètre, par exemple de 0,3 mm à 0,8 mm, dans la zone Z2, entre le deuxième talon 131b de la bride 130 et la surface 141 de la bride 140 qui lui fait face. Après serrage des moyens de serrage 150 (Figure 9), les surfaces 131c et 141 restent en contact dans la zone Z1 et le talon 131b vient lui-même en contact avec la surface 141 de la bride 140 de sorte qu'il n'existe pas d'espace ouvert à la périphérie des brides 130, 140. Comme dans le cas du mode de réalisation des Figures 6 et 7, après serrage des boulons 150, l'effort minimum exercé sur la zone d'appui Z2 est inférieur à l'effort minimum exercé sur la zone d'appui Z1, sans être nul et constitue avantageusement 5 à 20 %, et de préférence 8 à 12 %, de l'effort minimum exercé sur la zone d'appui Z1. En fonctionnement, lorsqu'une pression P est exercée à l'intérieur des tronçons de canalisation 110, 120, on n'observe pas le bâillement de la liaison observé sur une liaison similaire mais de type face-face sans talon. Par ailleurs, une réalisation avec des talons 131c et 131b dans les zones Z1 et Z2 comme décrit précédemment, présente une fonction de limiteur de rotation des brides, grâce à l'appui fourni dans la zone Z2 par le talon extérieur 131b. Au montage, on constate une localisation de la pression de contact près du diamètre du joint, dans la zone d'appui Z1. En fonctionnement, la pression de contact se déplace vers le diamètre extérieur mais le contact reste maintenu sur les deux talons 131b, 131c. Ceci permet de conserver une pression de contact plus proche du joint. Un dispositif de liaison du type bi-talon, comme représenté sur les Figures 8 et 9, permet de diminuer de façon encore plus conséquente que le dispositif des Figures 6 et 7 le délestage du joint par rapport à une liaison face-face traditionnelle, ce qui permet d'utiliser des joints à plus faible restitution utile, par exemple de l'ordre de 0,05 mm ou même de restitution utile inférieure, par exemple de 0,02 mm dans le cas de brides de faible diamètre. Un dispositif de liaison étanche précontrainte à brides du type bi-talon présente une très grande rigidité et une déformée quasi constante entre le montage et le fonctionnement, tout en définissant un espace fermé face à la pollution extérieure. 2891606 11 La présence des deux surfaces de contact au niveau des deux zones d'appui Z1, Z2 situées au niveau des deux talons 131c, 131b permet de répartir au mieux la pression de contact, évite tout jeu et donne une grande souplesse dans la conception et le montage, grâce à un usinage facile et une possibilité d'être excessif lors du serrage des boulons puisque le deuxième talon 131b forme une butée de sécurité. Comme cela ressort de la Figure 8, le talon extérieur 131b présente une hauteur plus limitée que le talon intérieur 131c, et c'est cette différence de niveau qui permet d'ajuster la précontrainte et de répartir les efforts de telle sorte que la charge à la périphérie de brides tende vers zéro (zone Z2) tandis que la charge est maintenue à un niveau élevé au niveau du joint (zone Z1). Les Figures 11 et 12 montrent une variante de réalisation du dispositif de liaison des Figures 8 et 9. Dans le cas du mode de réalisation des Figures 8 et 9, les surfaces en regard 131, 141 des brides 130, 140 définissent également deux talons, mais ceux-ci ne sont pas réalisés sur la même surface. Dans le mode de réalisation des Figures 11 et 12, la surface de contact 131 de la bride 130 comprend un seul talon 131c formé au niveau de la zone d'appui Z1, qui permet au montage, avant serrage des boulons 150, d'avoir un contact avec la surface 141 de la bride 140 sur une longueur e (Figure 11). La bride 140 comprend elle-même un talon 141b formé en regard de la surface 131a de la bride 130 au niveau de la zone d'appui Z2, en ménageant un espace E avec cette surface 131a avant serrage des boulons 150 (Figure 11). Après serrage des boulons 150, le talon 141b de la surface 141 de la bride 140 vient en butée contre la surface 131a de la bride 130, dans la zone d'appui Z2, contribuant ainsi à fermer l'espace entre les brides 130 et 140 à la périphérie de celles-ci (Figure 12). Lors de la mise en pression interne P des tronçons de canalisation 110, 120, les talons 131c et 141b jouent exactement les mêmes rôles que les talons 131c et 131b du mode de réalisation des Figures 8 et 9. Le fait de réaliser un seul talon par bride peut dans certains cas faciliter la fabrication des brides 130, 140, mais du point de vue 2891606 12 fonctionnel, le mode de réalisation des Figures 11 et 12 est strictement équivalent à celui des Figures 8 et 9. Comme dans le cas du mode de réalisation des Figures 8 et 9, la longueur e de la zone d'appui Z1 peut être de l'ordre de quelques millimètres ou quelques centimètres tandis que l'espace libre E entre le talon 141b et la surface 131a située en regard, avant serrage des boulons 150, peut être typiquement de l'ordre de 0,05 mm. La hauteur du talon 141b, comme celle du talon 131b des Figures 8 et 9 peut être également typiquement de l'ordre de 0,05 mm, de sorte que la hauteur du talon 131c peut être typiquement de l'ordre de 0,1 mm. Les Figures 13 à 15 montrent un exemple d'application de l'invention a une enceinte destinée à contenir un fluide, tel que de l'hydrogène, sous une pression par exemple de l'ordre de 320 bar. Dans le cas de cette application, une bride 230 est constituée par la partie périphérique d'un tampon ou couvercle 210. La bride 230 repose sur une bride 240 constituée par la partie supérieure du réservoir 220, la bride 240 délimitant une ouverture interne ou trou d'homme 280. Les brides 230 et 240 sont reliées entre elles par des goujons 250 répartis à la périphérie de ces brides annulaires 230 et 240. Dans l'exemple considéré, l'ouverture 280 présente un diamètre de 500 mm et un joint 260 placé dans un logement de joint 270 au voisinage de l'ouverture 280 présente un diamètre de 520 mm. Les goujons 250 sont répartis sur un cercle de diamètre 900 mm et sont au nombre de 16. La tension par goujon est de 565 kN. Le joint torique utilisé présente un diamètre de tore de 9,4 mm et a une restitution utile de 0,09 mm. L'effort d'écrasement du joint est de 580 N/mm. La configuration de la liaison visible sur la Figure 14 avant serrage des goujons 250 et sur la Figure 15 après serrage des goujons 250, est semblable à celle décrite précédemment en référence aux Figures 6 et 7. Ainsi, la surface inférieure 231 de la partie 230 du tampon 210 est usinée de telle manière que lors de l'assemblage du tampon 210 avec le réservoir 220, et avant serrage des goujons 250, il n'y a pas de contact entre l'ensemble de la surface inférieure 231 de la bride 230 et de la surface supérieure 241 de la bride 240, contrairement au cas d'une liaison 2891606 13 du type face-face, mais il existe une divergence entre ces surfaces 231 et 241 qui ne sont en contact au départ que sur une distance e, par exemple de l'ordre de 12 mm, dans une zone d'appui Z1 située au voisinage du joint 260, tandis qu'à la périphérie des brides 230, 240, à l'extérieur des goujons 250, dans une zone Z2, il existe un espace libre E, par exemple compris entre 0,3 mm et 0,6 mm entre les surfaces 231 et 241 (Figure 14). Après serrage des goujons 250, il n'existe plus d'espace libre E dans lazone d'appui Z2 et la liaison est fermée de façon étanche avec une précontrainte qui augmente la marge d'étanchéité et réduit le délestage du joint 260. La Figure 17 montre, pour un joint 260 présentant une restitution utile Ru de 0,09 mm, la valeur du délestage de ce joint en fonction de la conicité de la liaison, c'est-à-dire de la valeur de l'espace libre E entre les surfaces 231 et 241 dans la zone d'appui Z2, avant serrage des goujons 250, pour l'exemple précité. On voit sur la courbe G que des valeurs de E comprises entre 0,3 mm et 1 mm permettent d'obtenir un délestage compris entre 0,025 mm et 0,035 mm, c'est-à-dire très inférieur à la restitution utile Ru du joint, ce qui garantit une bonne étanchéité, sans nécessité de faire appel à un joint de restitution utile plus élevée. On constate ainsi que plus la valeur de E est grande, moins le délestage est important. Toutefois, si l'on prend également en compte la variation de la tension d'un goujon lors de la mise en pression en fonction de la conicité (valeur de l'espace libre E), comme présenté sur la courbe F de la Figure 16, on voit qu'une ouverture de cône (espace libre E) d'environ 0,3 mm permet, pour l'exemple considéré, de minimiser la variation de la tension du goujon jusqu'à une valeur d'environ 1 % alors que cette variation de tension peut atteindre 15 % pour des valeurs de E de l'ordre de 0,6 mm. Ainsi, dans l'exemple considéré le choix d'une valeur de E de 0,3 mm permet d'obtenir un délestage de 0,036 mm (Figure 17), avec une très faible variation de la tension du goujon (de l'ordre de 0,7 %). Un délestage de 0,036 mm représente une marge de 150 % par rapport à la restitution utile du joint de 0,09 mm. A l'inverse, une liaison classique de type face-face (qui correspondrait à une valeur de 2891606 14 l'espace libre E égale à zéro) donnerait lieu à une augmentation de 52 de la tension d'un goujon 250 lors de la mise en pression et à un délestage de l'ordre de 0,21 mm qui n'est pas compatible avec un joint de restitution utile de 0,09 mm. Avec une liaison classique de type face-face, il faudrait donc concevoir un joint spécifique présentant une restitution utile supérieure à environ 0,3 mm, du fait de l'ouverture importante créée au droit du joint dans une telle liaison classique face-face, tandis qu'une liaison conforme à l'invention telle que celle précédemment décrite ne présente quasiment pas d'ouverture au niveau du logement de joint 270, la déformée du tampon épousant la déformée de la bouteille au niveau des brides 230, 240. Il est enfin à noter que dans les dispositifs de liaison étanche précontrainte à brides, les brides sont réalisées de façon monobloc sans élément rapporté autre que les organes de serrage 150, 250, ce qui leur confère une excellente résistance mécanique en présence de vibrations. 2891606 15
Le dispositif de liaison étanche précontrainte à brides comprend un logement de joint (170) ménagé entre des première et deuxième surfaces de contact (131, 141) de brides (130 ; 140) pour recevoir un joint d'étanchéité (160), et des éléments de serrage (150) disposés entre le logement de joint (170) et la périphérie des brides (130, 140). Les première et deuxième surfaces de contact (131, 141) présentent au moins une première zone d'appui (Z1) située entre le joint d'étanchéité (160) et les éléments de serrage (150) et une deuxième zone d'appui (Z2) située entre les éléments de serrage (150) et la périphérie des brides (130, 140), de telle sorte qu'après serrage des éléments de serrage (150), l'effort minimum exercé sur la deuxième zone d'appui (Z2) soit inférieur à l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui (Z1) sans être nul.
1. Dispositif de liaison étanche précontrainte à brides, comprenant une première bride (130; 230) présentant une première surface de contact (131; 231), une deuxième bride (140; 240) présentant une deuxième surface de contact (141; 241) située en regard de ladite première surface de contact (131; 231), un logement de joint (170; 270) ménagé entre lesdites première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241) pour recevoir un joint d'étanchéité (160; 260) et des moyens (150; 250) de serrage des première et deuxième brides (130, 140; 230, 240) disposés entre le logement de joint (170; 270) et la périphérie des première et deuxième brides (130, 140; 230, 240) pour venir mettre en contact entre elles au moins une partie des première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241), caractérisé en ce que les première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241) présentent au moins une première zone d'appui (Z1) située entre le joint d'étanchéité (160; 260) et les moyens de serrage (150; 250) et une deuxième zone d'appui (Z2) située entre les moyens de serrage (150; 250) et la périphérie des première et deuxième brides (130, 140; 230, 240), de telle sorte qu'après serrage des moyens de serrage (150; 250), l'effort minimum exercé sur la deuxième zone d'appui (Z2) est inférieur à l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui (Z1) sans être nul. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les 25 qu'après serrage des moyens de serrage (150; 250), l'effort minimum exercé sur la deuxième zone d'appui (Z2) constitue 5 à 20 % de l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui (Z1). 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241) définissent des première et deuxième zones d'appui (Z1, Z2) telles qu'après serrage des moyens de serrage (150; 250), l'effort minimum exercé sur la deuxième zone d'appui (Z2) constitue 8 à 12 % de l'effort minimum exercé sur la première zone d'appui (Z1). première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241) définissent des première et deuxième zones d'appui (Z1, Z2) telles 2891606 16 4. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que, avant serrage des moyens de serrage (150; 250), la distance (E) entre les première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241) au niveau de la deuxième zone d'appui (Z2) est plus grande que la distance entre les première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241) au niveau de la première zone d'appui (Z1). 5. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que les première et deuxième surfaces de contact (131, 141; 231, 241) sont des surfaces continues entre la première et la deuxième zones d'appui (Z1, Z2). 6. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce qu'au moins l'une des première et deuxième surfaces de contact (131, 141) définit un talon (131c, 131b; 141b) au moins au niveau de l'une des première et deuxième zones d'appui (Z1, Z2). 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la première surface de contact (131) de la première bride (130) comprend un premier talon (131c) formé au niveau de la première zone d'appui (Z1) et un deuxième talon (131b) formé au niveau de la deuxième zone d'appui (Z2) tandis que la deuxième surface de contact (141) de la deuxième bride (140) présente une surface uniforme continue. 8. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que la première surface de contact (131) de la première bride (130) comprend un premier talon (131c) formé au niveau de la première zone d'appui (Z1) tandis que la deuxième surface de contact (141) de la deuxième bride (140) présente un deuxième talon (141b) formé au niveau de la deuxième zone d'appui (Z2). 9. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que les moyens de serrage (150; 250) comprennent un ensemble de boulons disposés perpendiculairement aux première et deuxième brides (130, 140; 230, 240). 10. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que le joint d'étanchéité (150; 250) présente une restitution utile (Ru) comprise entre 0,02 mm et 0,1 mm. 11. Dispositif selon l'une quelconque des 1 à 10, 35 caractérisé en ce qu'il est appliqué à une tuyauterie ou une enceinte contenant un fluide sous pression.
F
F16
F16L
F16L 23
F16L 23/024
FR2894135
A1
ARTICLE COSMETIQUE SOLUBLE A EFFET THERMIQUE
20,070,608
La présente invention concerne un article cosmétique à effet thermique, comprenant au moins un support soluble dans l'eau et au moins un composé à réaction endothermique ou exothermique. Les effets thermiques sont généralement utilisés dans le domaine du soin de la peau pour compléter et /ou amplifier l'efficacité des produits. La chaleur sur la peau provoque l'ouverture des pores, ce qui améliore l'efficacité d'une composition cosmétique appliquée sur la peau. Ainsi, les effets chauffants peuvent être utilisés notamment dans des produits de nettoyage profond, tels que les produits exfoliants contenant des scrubs, ou aussi dans des produits relaxants. La chaleur vient renforcer la sensation de nettoyage profond ou de détente. Ces effets chauffants peuvent également être utilisés en association avec des actifs ou agents cosmétiques qui sont rendus plus actifs sous l'effet de la chaleur. Les effets froids sont généralement utilisés dans des produits nettoyants dont on veut renforcer la valence fraîcheur et l'effet tonifiant. Ils peuvent également être utilisés dans des produits de soin, notamment des produits hydratants pour renforcer la sensation d'hydratation. En général, ces effets thermiques sont obtenus grâce à des composés exothermiques ou endothermiques utilisés tels quels ou plus généralement utilisés dans des compositions anhydres contenant des composés exothermiques ou endothermiques. Ces compositions anhydres contiennent le plus souvent une forte quantité d'huiles ou de polyols et notamment de glycols. Ainsi, le document DE-A-10009252 décrit des gels nettoyants contenant au moins 40 % de polyols et des sels hydrosolubles en particules. Le document EP-A-1106164 décrit des compositions cosmétiques solides, comprenant une poudre à base de particules solides de polymère expansé et un liant contenant de l'huile et un ou plusieurs agents susceptibles de dégager de la chaleur tels que polyols et zéolithe. Le document EP-A-966956 décrit des compositions anhydres pulvérulentes contenant une poudre à base de particules solides de polymère expansé et un liant contenant un ou plusieurs agents susceptibles de dégager de la chaleur, tels que polyols et zéolithe. Toutefois, ces compositions présentent des propriétés peu cosmétiques du fait des taux élevés de polyols qui rendent les compositions collantes et lourdes, ou des taux élevés d'huiles, qui conduisent à un effet gras important. En outre, il est très souvent utile d'épaissir ces milieux de manière à mettre en suspension les sels ou les zéolithes nécessaires à l'obtention de l'effet thermique. Cependant, cette opération est rendue difficile en raison du mauvais gonflement des polymères gélifiants dans ces milieux. Par ailleurs, ces compositions peuvent imposer des contraintes de formulation en limitant le domaine de formulation aux composants solubles ou dispersibles dans les glycols ou les huiles. Ces inconvénients sont parfois contournés en utilisant des articles de conditionnement bicompartimentés permettant de séparer la composition chauffante des autres ingrédients utiles à la composition mais incompatibles avec la composition chauffante. On essaie d'éviter l'emploi de ces conditionnements complexes. Il subsiste donc le besoin de compositions à effet thermique, n'ayant pas les inconvénients de celles de l'art antérieur, et notamment présentant de bonnes propriétés cosmétiques tout en donnant l'effet thermique, chaud ou froid, recherché. La présente demande répond à ce besoin. En effet, la demanderesse a trouvé de manière surprenante qu'il était possible d'inclure des composés à effet thermique dans des supports solubles, donnant des articles qui, humidifiés ou dissous dans l'eau au moment de l'utilisation, donnaient des compositions à effet thermique, ayant de bonnes propriétés cosmétiques. L'utilisation de ce type d'articles permet de lever les contraintes de formulation dans la mesure où ces articles peuvent conduire à une large gamme de produits, des gels aux crèmes, pour différentes applications, en fonction de la composition contenant le composé à effet thermique, appliquée sur le support. En outre, ils sont faciles à fabriquer. Ainsi, l'invention réside, selon l'un de ses aspects, dans un article cosmétique ou dermatologique comportant : - un support sous forme d'au moins une nappe comprenant des fibres solubles 25 dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et - une composition portée par le support, contenant au moins un composé à effet thermique. Le ou les composés à effet thermique peuvent être incorporés tels quels sur le 30 support mais ils peuvent aussi être incorporés en mélange avec d'autres composés. La composition portée par le support peut donc ne comprendre que le ou les composés à effet thermique qui constituent à eux seuls la composition, ou bien elle peut contenir le ou les composés à effet thermique en mélange avec d'autres composés. Cette composition est généralement anhydre, en entendant 35 ici par anhydre une composition qui contient une quantité d'eau inférieure ou égale à 1 %, allant donc de 0 à 1 % du poids de la composition. Cette composition et le ou les composés à effet thermique peuvent se présenter avantageusement sous forme de poudre ou de granulés ou éventuellement sous forme pâteuse. Cette composition constitue notamment une composition 40 cosmétique ou dermatologique. On entend dans la présente demande par portée par le support , le fait que la composition peut être soit mise sur le support soit introduite dans la cavité formée par le support quand celui-ci comporte au moins deux nappes de fibres. On entend par température inférieure ou égale à 30 C , une température ne dépassant pas 30 C mais n'étant pas inférieure à 0 C, par exemple allant de plus de 0 C à 30 C, mieux de 5 C à 30 C et encore mieux de 10 C à 30 C ou 10 C à 20 C. 45 50 Les termes nappe et couche doivent être considérés comme synonymes dans la présente demande. Le support de la présente invention se présente sous forme d'une ou plusieurs nappes de fibres, ce qui est différent des films fins hydrosolubles qui ne sont pas sous forme de nappes de fibres. Par rapport à ces films fins hydrosolubles, les supports à base de nappes de fibres hydrosolubles selon l'invention présentent l'avantage de permettre l'incorporation de constituants incompatibles, d'être plus simples à mettre ceuvre car ils ne nécessitent pas de prémélange ni de mise en solution des composants, ni de chauffage pour évaporer le solvant, le procédé étant plus rapide et moins coûteux. En outre, les supports selon l'invention ont l'avantage de permettre une plus grande diversité dans le choix de la forme et de l'aspect de l'article car la nappe de fibres peut avoir une épaisseur et une densité variables donnant accès à une grande variété de forme et de taille sans que cela ne pose des problèmes particuliers, alors que le film fin est difficile à sécher si l'épaisseur est trop grande, et il est fragile et difficile à manipuler si la taille est trop grande. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, l'article se présente sous la forme d'au moins deux nappes définissant entre elles une cavité, l'une au moins des nappes comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, - la cavité contenant une composition contenant au moins un composé à effet thermique. Les nappes sont assemblées à leur périphérie et forment ainsi une cavité permettant d'introduire la composition contenant le composé à effet thermique. Les nappes peuvent être formées entièrement de fibres solubles dans l'eau ou bien l'une des nappes peut être constituée entièrement de fibres solubles et l'autre nappe peut être constituée de fibres insolubles ou à la fois de fibres solubles et de fibres insolubles dans l'eau, ou bien les deux nappes peuvent être constituées à la fois de fibres solubles et de fibres insolubles. Selon un mode préféré de réalisation, au moins une des nappes est constituée exclusivement de fibres solubles dans l'eau. Par humidification ou dissolution de l'article selon l'invention dans l'eau ou dans une composition aqueuse, on obtient une composition pour application topique, notamment cosmétique ou dermatologique, donnant un effet thermique. 40 L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, une composition pour application topique, obtenue par la dissolution dans l'eau, d'un article tel que défini ci-dessus, c'est-à-dire une composition obtenue par dissolution dans l'eau, d'un support sous forme d'au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, le dit support portant 45 une composition contenant au moins un composé à effet thermique. La composition obtenue par dissolution de l'article peut être obtenue à partir d'un support comprenant une ou plusieurs couches de fibres. La température de dissolution de l'article dans l'eau est généralement la température ambiante (20 à 30 C) mais peut être supérieure à la température ambiante si l'on le souhaite 50 selon l'utilisation envisagée.35 L'invention a aussi pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de traitement cosmétique d'une matière kératinique telle que la peau, les cheveux, les muqueuses et les phanères, et notamment pour le traitement cosmétique de la peau, comportant : - la formation d'une composition cosmétique par dissolution dans l'eau, d'un support comportant au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C et portant au moins un composé à effet thermique, -l'application de la composition ainsi formée sur la matière kératinique. Le traitement cosmétique comprend aussi bien le soin que le maquillage. Par dissolution dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C , il faut comprendre une solubilisation dans l'eau à une température allant jusqu'à 30 C avec l'aide d'une agitation manuelle et/ou d'une friction du support le cas échéant, dans un laps de temps typiquement inférieur à 5 mn, de préférence inférieur à 1 mn, de préférence inférieur à 30 secondes. L'invention n'exclut pas qu'une eau de température supérieure à 30 C soit utilisée pour dissoudre le support. L'article selon l'invention étant destinée à une application topique, il comprend un milieu physiologiquement acceptable. On entend par milieu physiologiquement acceptable un milieu compatible avec les matières kératiniques telles que la peau, les lèvres, les ongles, le cuir chevelu et/ou les cheveux. Il en est de même du support, ainsi que de la composition portée par le support. L'article selon l'invention ne contient pas d'adhésif, mais il peut adhérer à la peau quand il est humidifié. Cet article est flexible, c'est-à-dire souple. Par souple , il faut comprendre un article pouvant être comprimé ou pouvant fléchir sans se rompre, capable de s'adapter aux reliefs du corps humain. Un article souple réalisé sous la forme d'une nappe fibreuse peut dans certains exemples de réalisation être replié sur lui-même au moins une fois sans se casser en deux morceaux. Cet article est généralement à usage unique. Par ailleurs, l'article est généralement sec au toucher avant l'utilisation. Après sa fabrication, l'article peut être par exemple conditionné en vrac dans une boîte ou dans un emballage individuel. Le cas échéant, les articles sont conditionnés en chapelet. Les articles peuvent encore être repliés sur eux-mêmes et intercalés, de telle sorte que le retrait d'un article amène le suivant dans une configuration facilitant sa préhension. Ainsi, l'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble comportant : - un emballage, - au moins un article tel que défini plus haut.50 Dans le cas d'une composition colorée, l'article peut être conditionné dans un emballage comportant, le cas échéant, un témoin coloré représentatif de la couleur de la composition obtenue après dissolution de l'article, ceci afin de renseigner le consommateur avant l'achat. L'invention offre ainsi de nouvelles possibilités pour le conditionnement et la formulation des produits cosmétiques à effet thermique, et leurs utilisations, par exemple comme produits d'hygiène ou de soin de la peau, des muqueuses, de la bouche ou des cheveux ou comme produits de maquillage. 10 Dans un exemple de mise en ceuvre de l'invention, l'article formé par le support et la composition contenant le composé à effet thermique, est mis en contact avec l'eau avant son utilisation. Le support est ainsi d'abord solubilisé juste avant que l'article soit appliqué sur le corps humain. Selon la quantité d'eau rajoutée à 15 l'article pour solubiliser le support, on peut aisément ajuster la viscosité apparente de la composition obtenue. Dans une autre variante de mise en ceuvre de l'invention, l'article formé par le support et la composition contenant le composé à effet thermique est mis au 20 contact d'une région du corps humain, par exemple la peau ou les cheveux, avant sa solubilisation complète, voire avant d'être mouillé. Cela peut permettre par exemple, selon la quantité d'eau ajoutée, de modifier les propriétés en fonction du résultat souhaité. L'eau peut être versée ou pulvérisée sur l'article alors que celui-ci n'est pas au contact de la région du corps à traiter, ou bien la région du corps 25 peut encore être mouillée, ou encore de l'eau peut être projetée ou versée sur le support alors que l'article est au contact de la région à traiter. Au lieu d'utiliser de l'eau, on peut utiliser une composition aqueuse pour hydrater l'article, c'est-à-dire contenant au moins 50 % en poids d'eau par rapport au poids 30 total de la composition, cette composition pouvant se présenter sous forme de lotion, de lait, de crème ou d'un gel, notamment un gel moussant. Support Le support se présente sous forme d'une nappe comprenant des fibres 35 hydrosolubles, c'est-à-dire des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, de préférence solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 20 C, c'est-à-dire ayant une température de dissolution dans l'eau allant de plus de 0 C à 30 C, de préférence de plus 0 C à 20 C, et par exemple de 5 C à 30 C, et mieux de 5 à 20 C. 40 Le support peut être sensiblement non rétractable une fois mouillé. Le support peut avoir toute forme appropriée pour l'utilisation visée, par exemple une forme rectangulaire, ronde ou ovale, et il a de préférence des dimensions 45 permettant sa préhension entre deux doigts au moins. Ainsi, le support peut avoir par exemple une forme ovoïde d'environ 2 à 10 cm de long et d'environ 0,5 à 4 cm de large, ou une forme de disque d'environ 2 à 10 cm de diamètre, ou une forme de carré d'environ 5 à 15 cm de côté, ou une forme de rectangle d'une longueur d'environ 5 à 15 cm, étant entendu qu'il peut avoir toute autre forme et 50 dimension appropriées pour l'utilisation recherchée.5 Le support peut former par exemple un coussinet, un masque, un patch, une charlotte, un doigt de gant ou un gant, une nappe à découper, une lingette, un disque, un oval ou un rectangle. En outre, le support peut présenter une forme qui dépend de la région du corps à traiter. Le support peut présenter une forme aplatie ou une forme non aplatie, présentant par exemple l'aspect d'un bloc formé d'un amas globulaire de fibres hydrosolubles compactées, incorporant une composition contenant un composé à effet thermique. Les fibres du support sont généralement enchevêtrées pour former la nappe de fibres. Comme indiqué plus haut, on entend par nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau , une nappe pouvant être entièrement constituée de fibres solubles dans l'eau ou une nappe pouvant comporter à la fois des fibres solubles dans l'eau et des fibres insolubles dans l'eau, les fibres solubles devant être en plus grande quantité que les fibres insolubles. La nappe de fibres doit comporter au moins 60 % en poids de fibres solubles, de préférence au moins 70 % et mieux au moins 80 % en poids par rapport au poids total des fibres. Elle peut ainsi comporter, par exemple, plus de 95 % en poids, voire plus de 99 % en poids et même 100 % en poids de fibres hydrosolubles par rapport au poids total des fibres du support. Ainsi, le support peut être constitué entièrement de nappes de fibres solubles ou il peut être constituée de nappes comportant un mélange de fibres solubles et de fibres insolubles, les fibres insolubles étant selon la définition de la présente invention, des fibres qui ne sont pas solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C. Le fait d'avoir des fibres insolubles peut permettre d'avoir un produit à effet thermique qui soit en même temps un produit de gommage doux (scrub), les fibres insolubles constituant le composé exfoliant. Ainsi, le support peut être formé de deux nappes constituées de fibres solubles dans l'eau, ou encore d'une nappe constituée de fibres solubles dans l'eau et d'une nappe comprenant à la fois de fibres solubles et de fibres insolubles, ou bien aussi d'une nappe constituée de fibres solubles dans l'eau et d'une nappe constituée de fibres insolubles dans l'eau, ou bien de deux nappes comprenant à la fois de fibres solubles et de fibres insolubles. Il peut y avoir aussi plus de deux nappes. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le support est dépourvu de fibres insolubles dans l'eau et il est composé uniquement de fibres solubles de l'eau, de sorte qu'il soit entièrement soluble dans l'eau. Les fibres solubles peuvent être en tout matériau soluble susceptible d'étre filé en fibres. De préférence, les fibres solubles dans l'eau sont réalisées avec de l'alcool polyvinylique (PVA) selon un procédé qui leur confère la solubilité recherchée, le PVA pouvant avoir plusieurs grades de polymérisation. Des fibres de PVA solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C sont commercialisées par la société japonaise KURARAY sous la dénomination commerciale KURALON K-II WN2. Le procédé de fabrication de ces fibres comporte la préparation d'une solution à filer par dissolution d'un polymère à base de PVA soluble dans l'eau, dans un premier solvant organique, le filage de la solution dans un second solvant organique pour obtenir des filaments solidifiés et l'étirage humide des filaments dont on enlève le premier solvant puis que l'on sèche et que l'on soumet à un traitement thermique. La section de ces fibres peut être sensiblement circulaire. Ces fibres ont une résistance à la traction d'au moins 2,7 g/dtex (3 g/d). La demande EP-A-0 636 716 décrit de telles fibres hydrosolubles à base de PVA et leur procédé de fabrication. L'invention n'est pas limitée à l'emploi de PVA, et on peut utiliser aussi des fibres réalisées dans d'autres matériaux hydrosolubles sous réserve que ces matériaux se dissolvent dans de l'eau ayant la température recherchée, par exemple des fibres de polysaccharides commercialisées sous la dénomination LYSORB par la société LYSAC TECHNOLOGIES, INC ou des fibres à base de polymères polyholosides comme le glucomannane ou l'amidon. La nappe de fibres peut comporter, le cas échéant, un mélange de différentes fibres solubles dans l'eau à des températures différentes (jusqu'à 30 C). Les fibres peuvent être composites, et elles peuvent comporter par exemple un coeur et une gaine n'ayant pas la même nature, par exemple formés de différents grades de PVA. Quand la nappe de fibres contient des fibres insolubles, celles-ci peuvent être en toute matière habituellement utilisée comme fibres insolubles ; ce peut être par exemple des fibres de soie, de coton, de laine, de lin, de cellulose extraites notamment du bois, des légumes ou des algues, de polyamide (Nylon), d'acide polylactique, de cellulose modifiée (rayonne, viscose, acétate notamment d'acétate de rayonne), de poly-p-phénylène téréphtalamide notamment de Kevlar , en acrylique notamment de polyméthacrylate de méthyle ou de poly 2-hydroxyéthyl méthacrylate, de polyoléfine et notamment de polyéthylène ou de polypropylène, de verre, de silice, d'aramide, de carbone notamment sous forme graphite, de Téflon , de collagène insoluble, de polyesters, de polychlorure de vinyle ou de vinylidène, d'alcool polyvinylique, de polyacrylonitrile, de chitosane, de polyuréthane, de polyéthylène téréphtalate, de fibres formées d'un mélange des composés mentionnés ci-dessus, comme des fibres de polyamide/polyester ou de viscose/polester. Les non tissés sont décrits de façon générale dans RIEDEL Nonwoven Bonding Methods & Materials , Nonwoven World (1987), incorporé ici par référence. Dans un exemple particulier de réalisation de l'invention, la nappe du support est un non-tissé, comportant des fibres hydrosolubles, seules ou en mélange avec des fibres insolubles comme indiqué plus haut, avec au plus de 40% en poids de fibres insolubles par rapport au poids total des fibres constituant la nappe. De préférence, le non-tissé est constitué de fibres hydrosolubles, c'est-à-dire qu'il ne contient pas de fibres insolubles. Quand le support ne comporte qu'une seule nappe de fibres, la composition contenant le composé à effet thermique peut être déposée sur les deux faces du support ou sur une seule face, l'autre face du support pouvant alors être utilisée par exemple pour la préhension de l'article. Le support peut comporter au moins deux nappes dont au moins une contient des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C. Quand le support selon la présente invention comporte deux nappes, il peut s'agir notamment de deux nappes de non tissé, tous les modes de réalisation décrits ci-dessous pouvant être utilisés, les nappes pouvant contenir ou non des fibres insolubles, et même une des nappes pouvant être constituée uniquement de to fibres insolubles, du moment que l'autre nappe contient des fibres solubles. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, chacune des nappes est un non-tissé constitué de fibres solubles à une température inférieure ou égale à 30 C, c'est-à-dire que les nappes ne comportent que des fibres hydrosolubles. 15 Selon un autre mode de réalisation, une des nappes est entièrement soluble dans l'eau et est un non-tissé constitué de fibres solubles à une température inférieure ou égale à 30 C, et l'autre nappe est insoluble et est est un non-tissé constitué de fibres insolubles. 20 Selon encore un autre mode de réalisation, le support comporte deux nappes contenant des fibres solubles ou partiellement solubles avec au plus 40 % de fibres insolubles, et en outre une nappe constituée de fibres insolubles, constituant un substrat insoluble. Ainsi, le support peut comporter au moins une couche d'un substrat insoluble dans l'eau, c'est-à-dire ne comportant que des 25 fibres insolubles. Dans un exemple particulier de ce mode de réalisation, le support comprend une nappe soluble d'un non-tissé constitué de fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et une nappe insoluble d'un non-tissé constitué de fibres insolubles dans l'eau. 30 Une structure multicouche avec au moins une couche formée d'un substrat insoluble dans l'eau peut par exemple être utile pour réaliser un article comportant un support en forme de doigt de gant. La couche formée de fibres hydrosolubles est située à l'extérieur de l'article, étant destinée à se solubiliser lors de l'utilisation, après avoir été mouillée ou en venant au contact d'une région 35 mouillée du corps. Pour fabriquer les nappes en non-tissé, quelles soient solubles ou insolubles, toutes les techniques appropriées de constitution d'un non-tissé à partir de fibres peuvent être utilisées. Par exemple, les fibres peuvent être formées par extrusion 40 et déposées sur un convoyeur pour former une nappe de fibres qui est ensuite consolidée par une technique classique de liage de fibres, telle que par exemple l'aiguilletage, le liage à chaud, le calandrage ou le liage par jets d'air chaud (en anglais air through bonding), technique dans laquelle la nappe passe dans un tunnel où est insufflé de l'air chaud. Cette dernière technique est 45 avantageusement utilisée lorsque la nappe est constituée de fibres bicomposant, par exemple des fibres comprenant au moins deux grades d'alcool polyvinylique (PVA), dont les points de fusion ou de ramollissement sont différents, ces fibres étant par exemple co-extrudées de manière à ce que la fibre soit constituée d'au moins un premier grade localisé au coeur de la fibre et d'au moins un deuxième 50 grade localisé en périphérie de la fibre, sous la forme d'une gaine. Le liage des fibres peut être plus facile lorsque la gaine présente un point de fusion plus faible que le coeur. La nappe de fibres peut encore être formée par cardage de fibres découpées à une longueur de 10 à 50 mm, puis dépôt des fibres sur un convoyeur où la nappe peut ensuite être consolidée par une technique de liage telle que décrite ci-dessus. Lorsque le support comporte plusieurs couches, que celles-ci soient toutes réalisées avec des fibres hydrosolubles ou non, les différentes couches peuvent être assemblées de multiples manières, par exemple par soudage, collage ou couture, et ces couches peuvent constituer le cas échéant une ou plusieurs cavités contenant une ou plusieurs compositions cosmétiques ou dermatologiques ou plusieurs composants d'une même composition cosmétique à mélanger extemporanément. Lors d'un assemblage par couture, un fil lui-même hydrosoluble peut être utilisé, le cas échéant. Quand le support comporte plusieurs nappes de non tissé, celles-ci peuvent être assemblées notamment par thermosoudage à leur périphérie de manière à constituer un coussinet capable de retenir dans une cavité intérieure, une composition contenant le composé à effet thermique. Selon un autre aspect de l'invention, le support est dépourvu d'adhésif, notamment d'adhésif sensible à la pression. La densité du support pourra dépendre des applications. Le support peut présenter, par exemple, une densité inférieure ou égale à 0,1 g/cm3 ou bien supérieure à 0,1g/ cm3. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le support a une densité inférieure ou égale à 0,1 g/cm3, mieux allant de 0,01 g/cm3 à 0,1 g/cm3, ce qui permet d'avoir un support très aéré, qui, de ce fait, se dissout dans l'eau plus facilement. La composition contenant au moins un composé à effet thermique représente entre 10 et 1000 % en poids par rapport au poids du support, et de préférence entre 10 et 500 % en poids par rapport au poids du support en entendant ici par poids du support , le poids du support seul, sans le poids de la composition contenant le composé à effet thermique. Si la composition ne contient que le composé à effet thermique, c'est celui-ci qui peut représenter entre 10 et 1000 0/0 en poids par rapport au poids du support, et de préférence entre 10 et 500 % en poids par rapport au poids du support. Composés à effet thermique On entend dans la présente demande par composés à effet thermique des composés provoquant un changement de température quand ils sont mis en contact avec de l'eau, ce contact pouvant se produire par addition d'eau au moment de l'application sur la matière kératinique telle que la peau, ou par simple application sur la matière kératinique, l'eau nécessaire à la réaction exothermique ouendothermique étant apportée directement par la matière kératinique elle-même, préalablement mouillée ou non, ou étant apportée après application sur la matière kératinique. Ces composés sont notamment des composés endothermiques ou exothermiques. L'article de l'invention contient un ou plusieurs composés susceptibles de provoquer un changement de température, c'est-à-dire de dégager de la chaleur ou du froid, au contact de l'eau. La quantité en composé(s) à effet thermique doit être telle que l'utilisateur ressente effectivement un effet chaud ou un effet froid lors de l'utilisation de l'article. Le ou les composés à effet thermique peuvent représenter 100 % de la composition portée par le support. Ils peuvent être présents en une quantité allant par exemple de 10 à 100 % du poids total de la composition portée par le support, et de préférence de 20 à 100 % en poids par rapport au poids total de la composition portée par le support. On entend dans la demande par % en poids par rapport au poids total de la composition le pourcentage en poids par rapport au poids total de la composition portée par le support (et non par rapport au poids de l'article comprenant support et composition). Comme composés donnant des effets chauds, composés exothermiques, on peut citer notamment les zéolithes (activées ou non activées), les sels inorganiques exothermiques, les polyols ayant au moins 2 groupes hydroxyle et au moins 3 atomes de carbone, les éthers d'alcool vanillylique, le gingerol ; la capsaïcine et ses dérives ; l'eugénol ; l'huile de cannelle ; l'alcool benzylique, les systèmes redox, et leurs mélanges. A titre de zéolites (silicoaluminates), on peut citer par exemple les zéolites A, les zéolites X comme celles commercialisées par les sociétés Fluka et Union Carbide, les zéolites MAP comme décrit dans le document EP-A-384070, les zéolites A activées telles que décrites dans le documents EP-A-187912. Les cations présents dans les zéolites utilisées comprennent notamment Na, K, Ca, Zn, Mg, Li, Cu et leurs combinaisons. Comme sels inorganiques exothermiques, on peut citer plus particulièrement le chlorure de calcium, le chlorure de magnésium, et les mélanges les contenant. A titre de polyols ayant au moins 2 groupes hydroxyle et au moins 3 atomes de carbone, on peut citer notamment la glycérine, la diglycérine, le propylène glycol, le butylène glycol, l'hexylène glycol, le polyéthylène glycol et les polyéthylène glycols de poids moléculaire inférieur à 600 comme le PEG-8, les sucres tels que le sorbitol, et leurs mélanges. Comme éthers d'alcool vanillylique, on peut citer par exemple le n-butyl éther d'alcool vanillylique, le n-propyl éther d'alcool vanillylique, l'isopropyl éther d'alcool vanillylique, l'isobrityl éther d'alcool vanillylique, l'isoamyl éther d'alcool vanillylique, le n-hexyl éther d'alcool vanillylique le methyl éther d'alcool vanillylique, l'éthyl éther d'alcool vanillylique. Les systèmes redox peuvent être notamment basés sur l'association entre une poudre de fer et un catalyseur à haute surface spécifique, de type alumine, aluminosilicate, silice ou charbon, le rapport en poids de la poudre de fer sur la catalyseur pouvant aller par exemple de 1000 :1 à 1 :1000. Un tel système est décrit par exemple dans le document WO-A-01/12133. Comme composés donnant des effets froids, composés endothermiques, on peut citer par les sels inorganiques endothermiques comme le chlorure de potassium ; la menthe et ses dérivés, ou des composés azotés tels que l'urée, et leurs mélanges. Comme dérivés de la menthe, on peut citer par exemple le menthol, l'huile de menthe poivrée (peppermint), le wintergreen, la menthone, le menthyl lactate, la menthe verte, l'huile de menthe ; les dérivés de menthane comme les menthane carboxamides N-substitués, le 3- (I-menthoxy)ûpropaneû1,2-diol, le p-menthane-3,8,-diol, le menthyl succinate et ses sels alcalinoterreux, et leurs mélanges. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, les composés à effet thermique se présentent sous forme pulvérulente ou pâteuse, de préférence sous forme pulvérulente. Toutefois, il est possible d'utiliser des composés liquides qui peuvent être par exemple absorbés sur des poudres ou encapsulés avant d'être mis sur le support ou mélangé avec d'autres composés dans la composition mise sur le support. Comme indiqué ci-dessus, les composés à effet thermique utilisés selon l'invention peuvent être mis tels quels sur le support ou être incorporés dans une composition mise sur le support. Compositions Les compositions contenant le ou les composés à effet thermique sont des compositions anhydres. Elles sont de préférence sous forme pulvérulente ou pâteuse, et plus préférentiellement sous forme pulvérulente. Ce sont des compositions adaptées à une application topique, notamment des compositions cosmétiques ou dermatologiques. Ainsi, les compositions utilisables dans l'invention peuvent être par exemple : - des émulsions lyophilisées ou atomisées, telles que celles décrites dans le document FR-A-2,727,312 ou celles à base d'amidon modifié, décrites dans le document EP-A-O 938 892. Ces émulsions sont obtenues par lyophilisation ou atomisation d'une émulsion H/E contenant une phase pulvérulente, - des compositions moussantes sous forme de poudres, contenant des 40 tensioactifs pulvérulents, comme celles à base d'amidon, décrites dans le document Un-A-0 925 777, - des compositions pulvérulentes exemptes d'huile, contenant principalement des agents gélifiants (polymères, argiles) et/ou des tensioactifs, 45 - des compositions formées par simple mélange des constituants, ceux-ci étant de préférence sous forme de poudres. La composition peut ne contenir que le composé à effet thermique qui représente alors 100 % du poids de la composition. 50 Selon les constituants des compositions utilisées, l'article se transforme en lait, en crème, en mousse, en gel, ou en lotion après humidification. La composition peut éventuellement contenir une certaine quantité d'eau au moment de son imprégnation sur le support. Toutefois, de manière à éviter sa solubilisation prématurée, l'eau introduite sur le support lors de son imprégnation doit être éliminée par les moyens classiquement utilisés pour la déshydratation des compositions contenant de l'eau, comme par exemple le chauffage. Cependant, la composition peut contenir une certaine quantité d'eau qui est généralement de l'eau liée qui peut provenir notamment des matières premières hygroscopiques qui contiennent de l'eau, telles que les amidons La quantité d'eau finale dans la composition présente sur l'article est d'au maximum 10 % en poids et de préférence au maximum 5 % en poids par rapport au poids total de la composition. Lorsque la composition doit être déposée sur le support par l'utilisateur lui-même, la composition et le support peuvent être proposés ensemble, sous la forme d'un kit, par exemple. La composition est par exemple livrée en une quantité suffisante pour permettre d'en distribuer une pluralité de doses sur un ensemble de supports destinés à être utilisés successivement. Autres ingrédients Les autres ingrédients de la composition contenant le composé à effet thermique dépendent de l'utilisation finale de l'article. Comme autres ingrédients, on peut citer par exemple les tensioactifs moussants, les polymères, les composés lipophiles, les exfoliants, ainsi que les actifs et les additifs habituellement utilisés dans les domaines concernés. Si nécessaire, les additifs peuvent être encapsulés ou adsorbés sur des poudres. Selon un mode particulier de réalisation de l'invention, la composition portée par le support contient en outre au moins un composé choisi parmi les tensioactifs moussants, les polymères, les composés lipophiles, les exfoliants, les actifs, et leurs mélanges. Tensioactifs moussants Quand l'article selon l'invention doit conduire à une composition moussante ou de nettoyage, la composition contenant le composé à effet thermique contient en outre au moins un tensioactif moussant, de préférence sous forme pulvérulente (poudre). Comme tensioactifs moussants, on peut utiliser tous ceux habituellement utilisés dans le domaine cosmétique, ces tensioactifs pouvant être anioniques, non ioniques, cationiques, amphotères ou zwitterioniques. La quantité de tensioactif(s) moussant(s) peut aller par exemple de 2 à 80 % en poids, de préférence de 10 à 70 % en poids par rapport au poids total de la 45 composition. Comme tensioactifs anioniques moussants, on peut citer par exemple les sels d'acide gras qui constituent les savons et qui sont dérivés d'un acide gras ayant une chaîne alkyle comportant de 6 à 22 atomes de carbone, de préférence de 8 à 50 18 atomes de carbone, notamment de sels obtenus par neutralisation d'un acide gras par une base organique ou minérale telle que la potasse, la soude, la triéthanolamine, la N-methylglucamine, la lysine et l'arginine. Comme sels d'acides gras (savons), on peut citer notamment les sels alcalins et par exemple les sels de potassium ou de sodium des acides laurique, myristique, palmitique, stéarique (laurate, myristate, palmitate et stéarate de potassium ou de sodium). On peut aussi citer comme tensioactifs anioniques, les alkylsulfates et alkylethersulfates ; les sulfonates,; les sels alcalins de N-acylaminoacides tels que les sarcosinates, les alaninates, les glutamates, les aspartates, les glycinates ; et leurs mélanges. Comme tensioactifs non ioniques, on peut citer par exemple les esters de sucre, les éthers de sucre comme les alkyl polyglucosides (APG), les condensats d'oxydes d'alkylène et d'alkyl phénols, les éthers d'alcool gras et de polyols, et leurs mélanges. Comme tensioactifs amphotères ou zwitterioniques, on peut citer les bétaïnes et leurs dérivés, les sultaïnes et leurs dérivés, les dérivés d'imidazolinium, et leurs mélanges. Les tensioactifs préférés sont ceux en poudre, tels que par exemple le lauryl sulfate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Empicol LZ D par la société Allbright & Wilson ou sous la dénomination Tensopol USP97 par la société Tensachem ; la cocamidopropylbetaine comme le produit commercialisé sous la dénomination Tegobetain CK D par la société Degussa ; le lauroyl glutamate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Amisoft LS 11 par la société Ajinomoto ; le myristoyl glutamate monosodique comme le produit commercialisé sous la dénomination Acylglutamate MS 11 par la société Ajinomoto ; le mélange de laureth sulfate de sodium et de silice, commercialisé sous la dénomination Texapon KE 2713 par la société Cognis ; le disodium cocamido MEA-sulfosuccinate comme le produit commercialisé sous la dénomination Mackanate CM 100 par la société Mac Intyre ; le methyl cocoyl taurate de sodium, comme le produit commercialisé sous la dénomination Tauranol WSP par la société Finetex ; le decyl d-galactoside uronate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Decyl d-galactoside uronate de sodium par la société Ard-Soliance ; le lauroyl methyl beta-alanine (forme acide) commercialisé sous la dénomination LMA-H par la société Mitsui Toatsu ; la n-lauroyl-n-hydroxyethyl-beta-alanine commercialisée sous la dénomination LHEA par la société Mitsui Toatsu ; le cocoyl glycinate de sodium commercialisé sous la dénomination Amilite GCS-11(F) par la société Ajinomoto ; le cocoyl isethionate de sodium comme le produit commercialisé sous la dénomination Jordapon Cl P par la société BASF ; le lauryl sulfoacétate de sodium, comme le produit commercialisé sous la dénomination Lathanol LAL poudre par la société Stepan ; le myristate de potassium comme le produit commercialisé sous la dénomination Myristate de potassium (DUB MK) par la société Stearinerie Dubois ; le laurate de potassium comme le produit commercialisé sous la dénomination Laurate de potassium (DUB LK) par la société Stearinerie Dubois, et le laurate de sucrose comme le produit commercialisé sous la dénomination Grilloten LSE 87 par la société Degussa.50 Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, quand l'article selon l'invention doit conduire à une composition moussante ou de nettoyage, la composition contenant le composé à effet thermique contient au moins un tensioactif moussant anionique. Polymères La composition portée par le support peut contenir aussi un ou plusieurs polymères, notamment des polymères hydrosolubles. A titre d'exemple de polymères hydrosolubles utilisables dans l'invention, on peut citer les gommes de guar, de xanthane, de carraghénane, de cellulose, de sclerotium, les dérivés de ces gommes, les hydroxyalkylcelluloses, la carboxyméthylcellulose, les polyacrylamides et les copolymères d'acrylamides et notamment les homopolymères et copolymères d'acide 2-acrylamido 2-méthylpropane sulfonique tels que ceux commercialisés sous les dénominations Hostacerin AMPS et Aristoflex par la société Clariant, la gélatine, l'agar-agar, les polymères carboxyvinyliques tels que les produits commercialisés sous les dénominations Carbopol par la société Noveon (nom INCI : carbomer), les polymères carboxyvinyliques modifiés et notamment les copolymères acrylate/C,o-C30-alkylacrylate tels que les produits commercialisés sous les dénominations Pemulen TRI ou TR2 ou CARBOPOL 1382 par la société Noveon (nom INCI : Acrylates/C10-30 Alkyl acrylate Crosspolymer), la montmorillonite et le silicate de magnésium et aluminium. Lorsqu'ils sont présents, la quantité de polymère(s) dans la composition de 25 l'invention peut aller par exemple de 0,1 à 80 % et de préférence de 0,5 à 70 0/0 du poids total de la composition portée par le support Composés lipophiles La composition selon l'invention peut contenir aussi une ou plusieurs composés 30 lipophiles, corps gras et notamment huiles, ou actif huileux. La quantité de composé lipophile peut aller par exemple de 1 à 80 % en poids par rapport au poids total de la composition portée par le support. On peut utiliser toute sorte d'huiles et de corps gras bien connus de l'homme du 35 métier, comme par exemple les huiles d'origine végétale (par exemple huiles de jojoba, avocat, sésame, tournesol, maïs, soja, carthame, pépins de raisin), les huiles minérales (par exemple vaseline, isoparaffines éventuellement hydrogénées), les huiles de synthèse (par exemple myristate d'isopropyle, octanoate de cétéaryle, polyisobutylène, palmitate ou myristate d'éthyl-hexyle, 40 alkyl-benzoates), les huiles de silicone volatiles ou non volatiles, et les huiles fluorées ou fluorosiliconées, ainsi que les mélanges de ces huiles. Comme autres corps gras, on peut citer les alcools gras comme l'alcool stéarylique, l'alcool cétylique et leur mélange (alcool cétéarylique), les acides 45 gras, les gommes, par exemple les gommes de silicone comme le mélange PDMS à groupements alpha oméga hydroxylés / PDMS 5 cst (12/88) vendu sous la dénomination DC 1503 par la société Dow Corning, et les gélifiants lipophiles tels que la bentone. 50 Exfoliants La composition peut contenir aussi des exfoliants, notamment pour constituer une composition de gommage ou un scrub pour le visage ou le corps. Comme exfoliants, on peut citer par exemple des particules exfoliantes ou gommantes d'origines minérale, végétale ou organique. Ainsi, on peut utiliser par exemple des billes ou de la poudre de polyéthylène, de la poudre de nylon, de la poudre de polychlorure de vinyle, de la pierre ponce, des broyats de noyaux d'abricots ou de coques de noix, de la sciure de bois, des billes de verre, l'alumine, et leurs mélanges. Par ailleurs, comme indiqué plus haut, l'exfoliant peut être constitué de fibres insolubles incluses dans la nappe de fibres du support. Les particules exfoliantes peuvent être présentes en une quantité allant par exemple de 0,5 à 40 % en poids, de préférence de 1 à 20 % en poids et mieux de 1 à 10 % en poids par rapport au poids total de la composition. Quand la composition contient des particules exfoliantes, l'article obtenu peut être utilisé notamment pour le gommage de la peau du visage ou du corps. Actifs Les actifs peuvent être choisis notamment parmi les agents kératolytiques, les hydratants, les apaisants et les antimicrobiens. Si nécessaire, les actifs peuvent 20 être encapsulés ou adsorbés sur des poudres. Comme hydratants, on peut citer les polyols tels que la glycérine ; les composés agissant sur la fonction barrière, en vue de maintenir l'hydratation du stratum corneum, ou les composés occlusifs, en particulier les céramides, les composés à 25 base sphingoïde, les lécithines, les glycosphingolipides, les phospholipides, le cholestérol et ses dérivés, les phytostérols (stigmastérol, 13-sitostérol, campestérol), les acides gras essentiels, le 1-2 diacylglycérol, la 4-chromanone, les triterpènes pentacycliques tels que l'acide ursolique, la vaseline et la lanoline ; les composés augmentant directement la teneur en eau du stratum corneum, tel 30 que le thréalose et ses dérivés, l'acide hyaluronique et ses dérivés, le glycérol, le pentanediol, le pidolate de sodium, la sérine, le xylitol, le lactate de sodium, le polyacrylate de glycérol, l'ectoïne et ses dérivés, le chitosane, les oligo- et polysaccharides, les carbonates cycliques, l'acide N-lauroyl pyrrolidone carboxylique, et la N-a-benzoyl-L-arginine ; et leurs mélanges. 35 Comme agents kératolytiques, on peut citer les 3-hydroxyacides, en particulier l'acide salicylique et ses dérivés (dont l'acide n-octanoyl 5-salicylique) ; les ahydroxyacides, tels que les acides glycolique, citrique, lactique, tartrique, malique ou mandélique, et leurs mélanges. 40 Comme agents apaisants utilisables dans la composition selon l'invention, on peut citer par exemple les triterpènes pentacycliques et les extraits de plantes (ex : Glycyrrhiza glabra) en contenant comme l'acide p-glycyrrhétinique et ses sels et/ou ses dérivés (l'acide glycyrrhétinique monoglucuronide, le stearyl 45 glycyrrhetinate, l'acide 3- stéaroyloxy glycyrrhetique), l'acide ursolique et ses sels, l'acide oléanolique et ses sels, l'acide bétulinique et ses sels, les extraits de plantes telles que Paeonia suffruticosa et / ou lactiflora, Laminaria saccharina, Bos wellia serra ta, Centipeda cunnighami, Helianthus annuus, Linum usitatissimum, Cola nitida, Epilobium Angustifolium, Aloe vera, Bacopa monieri, 50 les sels de l'acide salicylique et en particulier le salicylate de zinc, l'huile de Canola, le bisabolol et les extraits de camomille, l'allantoïne, le Sépivital EPC (diesterphosphorique de vitamine E et C) de Seppic, les huiles insaturées en oméga 3 telles que les huiles de rosier muscat, de cassis, d'ecchium, ou de poisson, des extraits de plancton, la capryloyl glycine, le Seppicalm VG (sodium palmitoylproline et nymphea alba) de Seppic, les tocotrienols, le piperonal, un extrait de clou de girofle, les phytostérols, la cortisone, l'hydrocortisone, l'indométhacine et la beta méthasone. Comme antimicrobiens, on peut citer par exemple le 2,4,4'-trichloro-2'-hydroxy diphényl éther (ou triclosan), le 3,4,4'-trichlorocarbanilide (ou triclocarban) le phénoxyéthanol, le phénoxypropanol, le phénoxyisopropanol, l'hexamidine iséthionate, le métronidazole et ses sels, le miconazole et ses sels, l'itraconazole, le terconazole, l'éconazole, le ketoconazole, le saperconazole, le fluconazole, le clotrimazole, le butoconazole, l'oxiconazole, le sulfaconazole, le sulconazole, le terbinafine, le ciclopiroxe, le ciclopiroxolamine, l'acide undécylenique et ses sels, le peroxyde de benzoyle, l'acide 3-hydroxy benzoïque, l'acide 4-hydroxy benzoïque, l'acide phytique, l'acide N-acétyl-L-cystéine, l'acide lipoïque, l'acide azélaïque et ses sels, l'acide arachidonique, le résorcinol, l'octopirox, l'octoxyglycérine, l'octanoylglycine, le caprylyl glycol, l'acide 10-hydroxy-2- décanoïque, le dichlorophenyl imidazol dioxolan et ses dérivés décrits dans le brevet WO-A-93/18743, le farnesol, les phytosphingosines et leurs mélanges. Comme vitamines, on peut utiliser les vitamines ou provitamines hydrosolubles ou liposolubles, comme par exemple les vitamines A (rétinol), C (acide ascorbique), B3 ou PP (niacinamide), B5 (panthénol), B6 ou pyridoxine, E (tocophérol), K1, le bêta-carotène, et les dérivés de ces vitamines et notamment leurs esters, et leurs mélanges. Additifs La composition de l'invention peut contenir un ou plusieurs additifs, notamment ceux qui sont anhydres ou sous forme solide (poudre), choisis parmi ceux généralement utilisés dans les domaines cosmétique et dermatologique, tels que, par exemple, les séquestrants, les parfums, les antioxydants, les conservateurs, les matières colorantes (comme les pigments et les colorants hydrophiles) et les charges minérales et/ou les charges organiques telles que l'amidon modifié comme celui commercialisé sous la dénomination Dry Flo par la société National Starch. Si nécessaire, les additifs peuvent être encapsulés ou adsorbés sur des poudres. Bien entendu, l'homme de l'art veillera à choisir ce ou ces éventuels adjuvants et additifs et/ou leurs quantités de manière telle que les propriétés avantageuses attachées intrinsèquement à la composition conforme à l'invention ne soient pas, ou substantiellement pas, altérées par la ou les adjonctions envisagées. Dans le domaine du soin et/ou du nettoyage de la peau, l'article selon l'invention peut être utile dans diverses applications, notamment pour le nettoyage et le démaquillage de la peau, le traitement des signes de l'âge, le traitement des peaux grasses, l'hydratation, la photoprotection, le traitement des peaux sensibles ou sensibilisées pour les apaiser en cas d'irritation. Ainsi, il peut constituer par exemple un produit de nettoyage ou de démaquillage de la peau, un produit exfoliant, un produit de soin de la peau notamment un produit hydratant, un patch à rincer, un produit de maquillage. Il peut aussi être utilisé dans le domaine capillaire comme un produit capillaire. L'article selon l'invention peut être présenté dans différents buts d'application : - comme applicateur 2-en-1, l'article servant à appliquer un produit sans être mouillé et étant mouillé seulement après application dudit produit. Par exemple, on peut l'utiliser comme applicateur d'un démaquillant sensiblement anhydre, l'effet thermique étant obtenu par mouillage de l'article après application du démaquillant, ou comme applicateur d'un produit moussant tonifiant en réhydratant l'article ensuite dans les mains ; - comme produit unidose à réhydrater, par exemple comme crème exfoliante chauffante en humidifiant et en solubilisant l'article dans les mains ; - comme patch à rincer, un patch étant destiné à être appliqué sur une zone limitée : par exemple, comme patch/gel rafraîchissant pour peaux grasses, en humidifiant la zone à traiter et en y appliquant le patch qui se transforme en gel sur la peau, puis en l'éliminant par simple rinçage ; - comme article 2-en-1 : comme patch à rincer pour le traitement spécifique d'une zone restreinte (application du patch sur zone humidifiée puis rinçage après un temps de pose) ou comme produit unidose à appliquer sur une plus large zone en ayant préalablement humidifié le produit. Quand l'article est un produit de nettoyage ou démaquillage, un patch à rincer ou un shampoing, il faut rincer après application du produit et après éventuellement 25 un temps de pose. Les exemples qui suivent servent à illustrer l'invention sans toutefois présenter un caractère limitatif. Les quantités indiquées sont en % en poids sauf mention contraire, et elles correspondent sauf mention contraire à la quantité de matière 30 première et non à la quantité de matière active. Les noms des composés utilisés sont indiqués en nom INCI, en nom chimique ou en nom commercial. EXEMPLES 35 L'article utilisé dans les exemples a été réalisé avec un support en fibres Kuralon K-II WN2 à base de PVA, fibres qui sont solubles à une température inférieure ou égale à 20 C. Il a été obtenu en thermosoudant à leur périphérie deux couches de grammage 80 g/m2. L'article se présentait sous la forme d'un disque de 3 cm de 40 diamètre, comportant une cavité dans laquelle a été introduite la composition contenant le composé à effet thermique. Pour les exemples 1 et 3, l'article contenait 0,3 g des compositions décrites. 45 Pour les exemples 2 et 4, l'article contenait 0,5 g des compositions décrites. Pour utiliser l'article obtenu dans ces exemples, on peut le disposer dans la paume de la main, le mouiller avec environ 2 à 4 ml d'eau et l'appliquer sur le visage, ou on peut le mettre directement sur la peau humidifiée. Puis on rince la 50 peau. Exemple 1 selon Exemple 2 selon l'invention : l'invention : Produit moussant Crème démaquillante tonifiant exfoliante Sodium Cocoyl Isethionate (1) 40 - Potassium myristate 40 - Urée 20 - Amidon modifié (2) - 17.5 MgCl2 - 20 Poudre de polyéthylène (3) - 10 Huile de vaseline - 52. 5 (1) Jordapon CIP (BASF) (2) C* Flo 06205 (Cerestar) (3) Microthene MN 727 (Equistar) L'exemple 1 a été préparé en mélangeant les poudres, puis en introduisant le mélange dans la cavité du support, qui a été ensuite fermée par soudage. L'exemple 2 a été préparé en réalisant une émulsion H/E en mélangeant les 10 composés sauf MgCl2, avec environ 70% d'eau, puis en éliminant l'eau par atomisation et en ajoutant MgCl2. Le mélange pulvérulent obtenu a été introduit dans la cavité du support, qui a été ensuite fermée par soudage. L'exemple 1 contient de l'urée qui a donné un effet froid après hydratation de 15 l'article, tandis que l'exemple 2 contient du chlorure de magnésium qui a donné un effet chaud après hydratation de l'article. Exemple 3 selon Exemple 4 selon l'invention : l'invention : Patch peaux grasses à Patch apaisant après- rincer soleil Polyvinyl alcool (1) 40 -Carboxyméthyl cellulose (2) - 70 Acide salicylique 10 - Zéolite (3) 20 -Kaolin 30 - Actif apaisant (4) - 2 urée - 28 (1) Celvol 540 PV alcohol (Celanese chemical) 20 (2) Blanose 9M31 F (Hercules) (3) X-mol (Zeochem) (4) N acetyl-tyr-arg hexadecyl ester (Sederma) Les exemples 3 et 4 ont été préparés en mélangeant les poudres, puis en 25 introduisant le mélange dans la cavité du support, qui a été ensuite fermée par soudage.5 L'exemple 3 contient de la zéolithe qui a donné un effet chaud après hydratation tandis que l'exemple 4 contient de l'urée qui a donné un effet froid après hydratation
La présente invention porte sur un article cosmétique ou dermatologique comportant :- un support sous forme d'au moins une nappe de fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30°C, et- une composition portée par le support, contenant au moins un composé à effet thermique.L'article peut avoir un effet chaud ou froid selon le composé à effet thermique présent.
1. Article cosmétique ou dermatologique comportant : - un support sous forme d'au moins une nappe comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et - une composition portée par le support, contenant au moins un composé à effet thermique. 2. Article selon la 1, caractérisé en ce que les fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C sont réalisées avec de l'alcool polyvinylique. 3. Article selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la nappe de fibres est un non-tissé. 4. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la nappe de fibres comprend des fibres insolubles dans l'eau. 5. Article selon la précédente, caractérisé en ce que la quantité de 20 fibres insolubles dans l'eau est d'au plus 40 % en poids par rapport au poids total des fibres constituant la nappe. 6. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support comporte au moins deux nappes dont au moins une contient 25 des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C. 7. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte : - au moins deux nappes définissant entre elles une cavité, l'une au moins des 30 nappes comprenant des fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, - la cavité contenant la composition contenant au moins un composé à effet thermique. 35 8. Article selon la précédente, caractérisé en ce que les deux nappes de fibres sont des non-tissés. 9. Article selon la précédente, caractérisé en ce que l'une des nappes est un non-tissé constitué de fibres solubles dans l'eau à une température 40 inférieure ou égale à 30 C, et l'autre nappe est un non-tissé constitué de fibres insolubles dans l'eau. 10. Article selon l'une quelconque des 6 à 9, caractérisé en ce que les deux nappes sont assemblées à leur périphérie. 11. Article selon la précédente, caractérisé en ce que les nappes sont thermosoudées. 12. Article selon l'une quelconque des 1 à 3, 6 ou 7, caractérisé en 50 ce que le support est entièrement soluble dans l'eau. 45 13. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quantité de composé(s) à effet thermique va de 10 à 100 % en poids par rapport au poids total de la composition. 14. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le composé à effet thermique est un composé exothermique choisi parmi les zéolithes, les sels inorganiques exothermiques, les polyols ayant au moins 2 groupes hydroxyle et au moins 3 atomes de carbone, les éthers d'alcool vanillylique, le gingero, la capsaïcine et ses dérives, l'eugénol, l'huile de cannelle, l'alcool benzylique, les systèmes redox, et leurs mélanges. 15. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le composé à effet thermique est un composé endothermique choisi parmi les sels inorganiques endothermiques, la menthe et ses dérivés, l'urée, et leurs mélanges. 16. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le composé à effet thermique ou la composition contenant le composé à 20 effet thermique sont sous forme pulvérulente ou pâteuse. 17. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition portée par le support représente entre 10 et 1000 % en poids par rapport au poids du support. 18. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la composition portée par le support contient en outre au moins un composé choisi parmi les tensioactifs moussants, les polymères, les composés lipophiles, les exfoliants, les actifs, et leurs mélanges. 19. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il constitue un produit de nettoyage ou de démaquillage de la peau, un produit exfoliant, un produit de soin de la peau, un patch à rincer, un produit capillaire, un produit de maquillage. 20. Article selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le support forme un coussinet, un masque, un patch, une charlotte, un doigt de gant, un gant, une nappe à découper, une lingette, un disque, un ovale ou un rectangle. 21. Composition pour application topique, obtenue par la dissolution dans l'eau, d'un article selon l'une quelconque des 1 à 20. 22. Procédé de traitement cosmétique d'une matière kératinique, comportant : 45 - la formation d'une composition cosmétique par dissolution dans l'eau, d'un support comportant au moins une nappe de fibres solubles dans l'eau à une température inférieure ou égale à 30 C, et portant au moins un composé à effet thermique, - l'application de la composition ainsi formée sur la matière kératinique. 25 30 35 40 50 23. Ensemble comportant : - un emballage, - au moins un article selon l'une quelconque des 1 à 20.
A
A61
A61K,A61Q
A61K 8,A61Q 1,A61Q 5,A61Q 19
A61K 8/84,A61K 8/19,A61K 8/42,A61K 8/92,A61Q 1/14,A61Q 5/00,A61Q 19/10
FR2887833
A1
BRAS D'ENTRAINEMENT REALISE EN MATERIAU COMPOSITE
20,070,105
"." L'invention propose un bras d'entraînement d'un balai d'essuie-glace qui comporte: - un tronçon d'extrémité arrière qui est fixé à un arbre 5 d'entraînement du bras dans un mouvement de balayage alterné autour d'un axe A globalement vertical; - un tronçon d'extrémité avant libre qui est apte à porter le balai d'essuie-glace; et - un tronçon intermédiaire d'orientation principale io longitudinale qui est déformable élastiquement au moins en partie et qui relie le tronçon arrière au tronçon avant, et qui comporte une âme centrale longitudinale qui est recouverte par une gaine externe, Le document FR-A-2.515.121 décrit un tel bras d'entraînement pour lequel l'âme centrale est réalisée en matériau composite à base de fibres de verre, et pour lequel la gaine extérieure entoure la totalité de l'âme centrale et est réalisée en matériau composite à base de fibres de carbonne. Une telle réalisation du tronçon intermédiaire du bras à partir de ces différents matériaux composites permet d'augmenter la rigidité du bras en torsion autour de son axe principal longitudinal, en comparaison avec un bras conventionnel dont la structure est métallique. Selon ce document, la gaine externe, qui contribue à procurer au bras ses propriétés mécaniques, est une partie du bras qui est particulièrement exposée aux agressions extérieures tels que les chocs, la pollution ou les rayonnements ultraviolets. Ainsi, les propriétés mécaniques de la gaine extérieurs sont susceptibles d'évoluer avec le temps, réduisant par conséquent l'efficacité de l'essuyage du panneau vitré. L'invention a pour but de proposer un bras d'entraînement pour lequel les agressions extérieures subies par le bras ont des conséquences relativement faibles sur les propriétés mécaniques du bras. Dans ce but, l'invention propose un bras d'entraînement du type décrit précédemment, caractérisé en ce que au moins une portion de l'âme centrale consiste en une plaque multicouches réalisée par superposition de couches globalement horizontales de matériaux et/ou d'épaisseurs différentes. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - la plaque multicouches comporte au moins une couche io réalisée en matériau composite à base de fibres de verre et/ou de carbone; - la plaque multicouches comporte une couche qui est réalisée en métal, notamment en acier; - la plaque multicouches comporte une couche qui est 15 réalisée en matière thermodurcissable - la plaque multicouches comporte une partie formant des ondulations d'orientation globalement transversale; - l'âme centrale comporte une tige longitudinale avant rigide qui s'étend globalement longitudinalement vers l'avant en 20 prolongeant vers l'avant la plaque multicouches; - la raideur de la tige avant en flexion dans un plan longitudinal vertical est supérieure à la raideur de la plaque multicouches; - l'extrémité longitudinale arrière de la tige avant est fixée à l'extrémité avant de la plaque multicouches par emboîtement; - le tronçon arrière du bras et/ou le tronçon avant du bras est réalisé par surmoulage de matière plastique autour d'une extrémité associée de l'âme centrale; - la plaque multicouches s'étend au moins en partie à 30 l'intérieur du tronçon arrière du bras d'entraînement; - la gaine externe est réalisée par surmoulage de matière plastique autour de l'âme centrale. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles: - la figure 1 est une représentation schématique en perspective du bras d'entraînement selon l'invention; - la figure 2 est une section axiale du bras représenté à la figure 1; la figure 3 est un détail à plus grande échelle de la Io section représentée à la figure 2, montrant la structure de la plaque multicouches; - la figure 4 est une représentation schématique avec arrachement d'un bras d'entraînement conforme à une variante de réalisation de l'invention pour lequel l'âme centrale comporte une tige avant; - les figures 5a et 5b sont des vues similaires à celle de la figure 2, montrant une variante de réalisation du bras comportant une tige avant, montrant deux exemples différents de la tige avec la plaque multicouches; - la figure 6 est une vue similaire à celle de la figure 2, montrant une autre variante de réalisation de l'invention pour laquelle la plaque multicouche forme en totalité l'âme centrale; et - la figure 7 est une vue similaire à celle de la figure 2, montrant encore une autre variante de réalisation de l'invention pour laquelle une zone de la plaque multicouches forme des ondulations transversales. Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué aux figures. On adoptera aussi l'orientation d'avant en arrière comme étant la direction longitudinale et de gauche à droite en se reportant à la figure 2. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. On a représenté aux figures un bras 10 d'entraînement d'un balai d'essuyage (non représenté) en balayage alterné par rapport à un panneau vitré (non représenté), autour d'un axe A globalement vertical. Le bras 10 est d'orientation principale longitudinale et il comporte un tronçon d'extrémité arrière 12 par l'intermédiaire io duquel le bras 10 est fixé à un arbre d'entraînement du balai 10 en balayage alterné autour de l'axe vertical A, un tronçon d'extrémité avant libre 14 qui est conformé de manière à permettre le montage du balai d'essuyage sur le bras 10, et un tronçon intermédiaire 16 d'orientation principale longitudinale qui relie le tronçon arrière 12 au tronçon avant 14. Comme on peut le voir plus en détails à la figure 2, le tronçon intermédiaire 16 est réalisé en plusieurs parties, et il comporte principalement une âme centrale 18 qui s'étend globalement longitudinalement, dans le sens de la longueur du tronçon intermédiaire 16, et il comporte aussi une gaine externe 20 qui recouvre en totalité l'âme centrale 18. L'âme centrale 18 forme l'élément structurel du tronçon intermédiaire 16, et elle est conformée de manière à favoriser la déformation du tronçon intermédiaire 16 selon une première direction et de manière à réduire les déformations du tronçon intermédiaire 16 selon d'autres directions. Selon un mode de réalisation préféré, l'âme centrale 18 est réalisée de manière à favoriser la flexion du tronçon intermédiaire 16 dans un plan globalement longitudinal vertical pour permettre un déplacement du tronçon avant 14 globalement verticalement lors du mouvement de balayage, de manière à maintenir le balai d'essuyage en appui contre le panneau vitré. De plus, l'âme centrale 18 est conformée de manière à limiter les déformations du tronçon intermédiaire 16 en torsion autour de son axe principal longitudinal et en flexion dans un plan horizontal globalement parallèle au panneau vitré. En effet, de s telles déformations du tronçon intermédiaire modifient l'orientation du balai d'essuyage par rapport au panneau vitré à essuyer, ce qui réduit l'efficacité de l'essuyage. La gaine 20 est réalisée en un matériau neutre de sorte qu'elle est déformable élastiquement de manière similaire selon toutes les directions de déformation. Les déformations élastiques de la gaine 20 n'influent donc pas sur les déformations de l'âme 18, ni sur la qualité de l'essuyage. La forme de la gaine 20 est déterminée en fonction de is l'aspect extérieur voulu du bras 10. Selon une variante de réalisation, la gaine est conformée de manière aérodynamique pour que les mouvements d'air produits lors du déplacement du véhicule génèrent un effort d'appui du balai d'essuyage sur le panneau vitré. Aussi, la gaine 20 protège l'âme centrale 18 des diverses agressions extérieures pouvant provoquer une détérioration des propriétés mécaniques de l'âme centrale 18. Conformément à l'invention, et comme on peut le voir plus en détails à la figure 3, l'âme centrale 18 comporte une portion 22 qui consiste en une superposition verticale de couches globalement horizontales de matériaux et/ou d'épaisseurs différentes. Cette portion 22 de l'âme centrale 18 forme ainsi une plaque dite "multicouches". Cette plaque multicouches 22 est formée de manière qu'elle favorise les déformations du tronçon intermédiaire 16 en flexion dans le plan longitudinal vertical, et de manière à limiter les autres déformations du tronçon intermédiaire 16, c'est-à-dire en flexion dans un plan horizontal et en torsion autour de l'axe principal longitudinal du tronçon intermédiairel 6. Les différentes couches de la plaque multicouches 22 sont réalisées de préférence en matériau composite, par exemple à base de fibres de verre ou à base de fibres de carbone, et l'orientation des fibres est déterminée en fonction des déformations de la plaque multicouches à favoriser et/ou à limiter. Ainsi, par exemple, les fibres de certaines couches sont orientées parallèlement à l'axe principal longitudinal du tronçon io intermédiaire 16, et d'autres fibres sont inclinées à 45 degrés ou à 90 degrés par rapport à l'axe principal longitudinal du tronçon intermédiaire 16. Selon une variante de réalisation de l'invention, une couche centrale de la plaque multicouches 22 est réalisée en 15 métal, par exemple en acier. L'utilisation de l'acier permet, entre autres, de limiter les déformations permanentes du tronçon intermédiaires dues au fluage de la matière plastique formant les autres couches de la plaque 22, qui est provoqué par les efforts que le tronçon intermédiaire 16 subit de manière continue. Selon une variante de réalisation, une couche centrale de la plaque multicouches 22 est réalisée en matière thermodurcissable. Une matière thermodurcissable est moins sensible au fluage qu'une matière thermoplastique. Selon une variante de réalisation, la plaque 22 est réalisée de manière que les différentes couches sont agencées symétriquement par rapport à un plan horizontal médian de la plaque 22. A titre d'exemple non limitatif, et comme représenté à la figure 3, la plaque multicouches 22 comporte une couche centrale 24 réalisée à base d'acier, et deux couches supérieures 26a et inférieure 26b identiques réalisées en matériau composite à base de fibre de verre. II sera compris que l'invention n'est pas limitée à ce mode de réalisation, et que la plaque multicouches 22 peut comporter un nombre différent de couches 24, 26. Selon un premier mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 4, l'âme centrale 18 est réalisée en deux portions, la portion arrière étant formée par la plaque multicouches 22 et la portion avant par une tige longitudinale avant 28 qui prolonge la plaque multicouches 22 vers l'avant. La tige avant 28 est plus rigide que la plaque multicouches 22 en flexion dans le plan longitudinal vertical. io Selon le mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 4, la tige avant 28 est fixée à la plaque multicouches 22 par l'intermédiaire de la gaine 20 qui est réalisée par surmoulage autour de la plaque multicouches 22 et autour de la tige avant 28. Selon une variante de réalisation, la tige avant 28 est fixée à la plaque multicouches 22 par emboîtement de l'extrémité arrière 28a de la tige avant 28 dans l'extrémité avant 22a de la plaque multicouches 22, comme on l'a représenté à la figure 5a, ou inversement, par emboîtement de l'extrémité arrière 28a de la tige avant 28 autour de l'extrémité avant 22a de la plaque multicouches 22, comme on peut le voir à la figure 5b. Selon un autre mode de réalisation de l'invention représenté à la figure 6, l'âme centrale 18 est formée uniquement par la plaque multicouches 22 qui relie par conséquent le tronçon arrière 12 du bras 10 au tronçon avant 14. La plaque multicouches 22 comporte en outre une partie arrière 22d relativement large, qui est conformée pour favoriser certaines déformations du tronçon avant 16, comme on l'a défini plus haut, et elle comporte une partie avant 22c de largeur réduite par rapport à la partie arrière 22d. Selon une variante de réalisation représentée à la figure 7, la plaque multicouches 22 comporte une partie 30 formant des ondulations transversales 32, qui favorisent la flexion du tronçon intermédiaire 16 dans un plan longitudinal vertical. Comme on l'a dit plus haut, le tronçon intermédiaire 16 du bras 10 relie le tronçon arrière 12 au tronçon avant 14. Ainsi, et comme on peut le voir notamment à la figure 2, les extrémités avant 18a et arrière 18b de l'âme centrale 18 sont reçues dans le tronçon arrière 12 et dans le tronçon avant 14, respectivement. Selon un mode de réalisation préféré, le tronçon arrière 12 et le tronçon avant 14 sont réalisés par surmoulage de matière plastique autour de l'extrémité 18a, 18b associée de l'âme centrale 18. io Ensuite, la gaine externe 20 est réalisée par surmoulage autour de l'âme centrale 18 et autour d'une partie du tronçon arrière 12 et du tronçon avant 14, de manière à solidariser définitivement les différents composants du bras 10. Conformément à l'invention, l'extrémité arrière 22b de la plaque multicouches 22 forme l'extrémité arrière 18b de l'âme centrale 18. Ainsi, le tronçon arrière 12 est réalisé par surmoulage autour de l'extrémité arrière 22b de la plaque multicouches 22. Selon une variante de réalisation représentée aux figures 5a et 5b, le tronçon arrière 12 est réalisé par surmoulage autour de la totalité de la plaque multicouches 22 La forme du bras d'entraînement 10 que l'on a représenté à la figure 1 est, de manière générale, spécifique à un modèle particulier de véhicule automobile. Par contre, le tronçon arrière 12 et le tronçon avant 14 sont de forme conventionnelle, pour la fixation du bras 10 à l'arbre d'entraînement et au balai d'essuyage, respectivement. Ainsi, il est possible de réaliser deux bras 10 différents en utilisant des moules identiques pour réaliser les tronçons avant 12 et arrière 14 de chaque bras 10, seul l'outillage pour réaliser l'âme centrale 18 et la gaine externe 20 est spécifique au bras 10 à réaliser. L'invention a été décrite en référence à un bras pour lequel le tronçon intermédiaire 16 est d'orientation principale longitudinale. II sera compris que l'invention n'est pas limitée à un bras 10 pour lequel le tronçon intermédiaire 16 est rectiligne, et qu'elle concerne aussi un bras d'entraînement pour lequel le tronçon intermédiaire est cintré au moins en partie. i0
L'invention concerne un bras (10) d'entraînement d'un balai d'essuie-glace qui comporte :- un tronçon d'extrémité arrière (12) qui est fixé à un arbre d'entraînement du bras (10) dans un mouvement de balayage alterné autour d'un axe A globalement vertical ;- un tronçon d'extrémité avant libre (14) qui est apte à porter le balai d'essuie-glace ; et- un tronçon intermédiaire (16) d'orientation principale longitudinale qui est déformable élastiquement au moins en partie et qui relie le tronçon arrière (12) au tronçon avant (14), et qui comporte une âme (18) centrale longitudinale qui est recouverte par une gaine externe (20),caractérisé en ce que au moins une portion de l'âme (18) centrale consiste en une plaque multicouches (22) réalisée par superposition de couches (24, 26a, 26b) globalement horizontales de matériaux et/ou d'épaisseurs différentes.
1. Bras (10) d'entraînement d'un balai d'essuie-glace qui comporte: - un tronçon d'extrémité arrière (12) qui est fixé à un arbre 5 d'entraînement du bras (10) dans un mouvement de balayage alterné autour d'un axe A globalement vertical; - un tronçon d'extrémité avant libre (14) qui est apte à porter le balai d'essuie-glace; et - un tronçon intermédiaire (16) d'orientation principale io longitudinale qui est déformable élastiquement au moins en partie et qui relie le tronçon arrière (12) au tronçon avant (14), et qui comporte une âme (18) centrale longitudinale qui est recouverte par une gaine externe (20), caractérisé en ce que au moins une portion de l'âme (18) centrale consiste en une plaque multicouches (22) réalisée par superposition de couches (24, 26a, 26b) globalement horizontales de matériaux et/ou d'épaisseurs différentes. 2. Bras (10) d'entraînement selon la précédente, caractérisé en ce que la plaque multicouches (22) comporte au moins (26a, 26b) une couche réalisée en matériau composite à base de fibres de verre et/ou de carbone. 3. Bras (10) d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque multicouches (22) comporte une couche (24) qui est réalisée en métal, notamment en acier. 4. Bras (10) d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque multicouches (22) comporte une couche qui est réalisée en matière thermodurcissable. 5. Bras (10) d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plaque multicouches (22) comporte une partie (30) formant des ondulations (32) d'orientation globalement transversale. 2887833 Il 6. Bras (10) d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'âme (18) centrale comporte une tige longitudinale avant (28) rigide qui s'étend globalement longitudinalement vers l'avant en prolongeant vers l'avant la plaque multicouches (22). 7. Bras (10) d'entraînement selon la précédente, caractérisé en ce que la raideur de la tige avant (28) en flexion dans un plan longitudinal vertical est supérieure à la raideur de la plaque multicouches (22). io 8. Bras (10) d'entraînement selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que l'extrémité longitudinale (28a) arrière de la tige avant (28) est fixée à l'extrémité avant (22a) de la plaque multicouches (22) par emboîtement. 9. Bras (10) d'entraînement selon l'une quelconque des ls précédentes, caractérisé en ce que le tronçon arrière (12) du bras (10) et/ou le tronçon avant (14) du bras (10) est réalisé par surmoulage de matière plastique autour d'une extrémité associée (18a, 18b) de l'âme (18) centrale. 10. Bras (10) d'entraînement selon la précédente, caractérisé en ce que la plaque multicouches (22) s'étend au moins en partie à l'intérieur du tronçon arrière (12) du bras (10) d'entraînement. 11. Bras (10) d'entraînement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la gaine externe (20) est réalisée par surmoulage de matière plastique autour de l'âme (18) centrale.
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/34
FR2900945
A1
OSSATURE POUR PLAFOND ET CLOISON, CLOISON ET PLAFOND CORRESPONDANTS DESTINES NOTAMMENT A ACCROITRE LA RESISTANCE AU FEU
20,071,116
La présente invention concerne une ossature et une cloison correspondante destinées notamment à accroître la résistance au feu. La présente invention concerne plus particulièrement, mais pas exclusivement, la réalisation de plafonds présentant une résistance au feu accrue ainsi que la réalisation de cloisons verticales de doublage isolant d'un mur. Un plafond réalisé à l'aide de plaques de plâtres est fixé sur une ossature installée en sous face d'une structure support telle par exemple une charpente ou un plancher. Cette ossature intermédiaire est constituée en règle générale de profilés métalliques fixés sur la structure support correspondante à l'aide de pièces appelées suspentes. Les profilés métalliques sont disposés longitudinalement avec un entraxe généralement de 0,6m. De façon classique, pour augmenter la résistance au feu d'un tel plafond, l'entraxe entre les profilés est réduit. On réduit également l'entraxe de vissage des plaques sur les profilés. En outre une languette de plâtre est montée entre chaque profilé de l'ossature et les plaques de parement réalisant le plafond. Au niveau de la jonction entre deux plaques, lorsque la ligne de jonction est parallèle à l'axe des profilés, l'ossature est doublée. Cela signifie qu'au lieu de venir visser chaque extrémité de plaque sur un même profilé, on dispose deux profilés presque côte à côte et la jonction de plaques se fait entre les deux profilés. Bien entendu, au niveau de ces profilés doublés on utilise également des languettes de plâtre. Un tel montage est appelé généralement montage feu. On remarque qu'un tel montage est bien plus complexe qu'un montage classique. Le temps nécessaire pour réaliser un montage feu est bien plus important que pour un montage classique. Le problème à l'origine de la présente invention est au départ de fournir une ossature pouvant être mise plus facilement en place que l'ossature d'un montage feu de l'art antérieur tout en assurant une même résistance au feu. A cet effet, l'invention propose une ossature destinée à recevoir des plaques de parement en plâtre, comportant : - des rails profilés longitudinaux présentant une face appelée fond servant de face d'appui à la plaque de parement correspondante ainsi que des faces latérales s'étendant longitudinalement le long du fond, de part et d'autre de celui-ci, et des moyens de liaison entre ces rails profilés et un support. Selon l'invention, cette ossature comporte en outre des entretoises disposées transversalement par rapport aux rails longitudinaux et chaque extrémité d'une entretoise comporte des premiers moyens de fixation coopérant avec des seconds moyens de fixation disposés à intervalles réguliers au niveau des faces latérales des rails longitudinaux. Cette ossature permet de réaliser une ossature bidirectionnelle rigide sur laquelle peuvent venir se fixer des plaques de parement. Sa rigidité la rend intéressante pour réaliser un montage feu d'un plafond. Toutefois, il a également été constaté qu'une ossature de ce type pouvait très bien être utilisée, avec de nombreux avantages, pour la réalisation d'un doublage isolant d'un mur. Une telle ossature présente donc l'avantage tout d'abord de pouvoir utiliser des rails profilés classiques de l'art antérieur, avec juste des modifications mineures, permettant ainsi d'être compatible avec les éléments existants. De plus, une telle ossature peut être utilisée pour le montage d'un plafond "classique", d'un montage résistant au feu d'un plafond mais aussi pour la réalisation d'un doublage thermique d'un mur. Pour un meilleur maintien des entretoises sur les rails profilés, des moyens de verrouillage sont avantageusement prévus à une extrémité au moins d'une entretoise. Dans une forme de réalisation préférée, chaque entretoise porte des moyens d'encliquetage tandis que les seconds moyens de fixation comportent des moyens d'encliquetage complémentaires. Les moyens d'encliquetage de l'entretoise sont une forme de réalisation des moyens de verrouillage mentionnés plus haut. Les moyens d'encliquetage complémentaire peuvent être simplement une lumière pour le passage des moyens d'encliquetage de l'entretoise. Avantageusement les entretoises présentent la même hauteur que les rails profilés. Dans ce cas, les seconds moyens de fixation sur les rails profilés sont de préférence centrés sur la hauteur de la face latérale correspondante et symétriques par rapport à l'axe longitudinal médian de ladite face latérale. De cette manière, le montage de l'entretoise sur le rail longitudinal est réversible : l'entretoise peut être montée dans un sens ou dans l'autre par rapport au rail longitudinal. Cette caractéristique est avantageuse pour permettre d'utiliser les mêmes entretoises aussi bien pour la réalisation de plafonds que de cloisons de doublage isolant. Une forme de réalisation préférée prévoit que chaque entretoise présente une forme profilée en U avec une base et deux flancs latéraux et que la base de l'entretoise est prolongée au niveau des extrémités de l'entretoise par une languette découpée et éventuellement pliée et/ou emboutie de manière à former les premiers moyens de fixation. Dans une variante de réalisation, chaque entretoise présente une forme profilée en U avec une base et deux flancs latéraux, la base de l'entretoise est prolongée au niveau des extrémités de l'entretoise par une languette découpée et ladite languette est par exemple découpée et/ou pliée de manière à former une patte destinée à venir en appui sous le fond d'un rail longitudinal. Selon une autre variante de réalisation de l'invention, les premiers moyens de fixation portés par une entretoise comportent par exemple une patte sensiblement plane et parallèle au fond d'un rail longitudinal, patte de laquelle fait saillie un clips ; les seconds moyens de fixation portés par le rail longitudinal comportent une fente dans laquelle peut s'introduire la patte et le clips, ce dernier étant disposé de manière à permettre l'introduction de la patte dans la fente mais à interdire un retrait de la patte hors de la fente. Dans une autre variante de réalisation d'une ossature selon l'invention, l'entretoise présente une plaque transversale d'extrémité portant un embouti de taille et de forme adaptées à la taille et à la forme d'une ouverture formée dans une paroi latérale du rail profilé longitudinal et formant les seconds moyens de fixation. Dans cette variante, des moyens de verrouillage peuvent être prévus en ce que l'embouti se présente sous la forme d'une nervure, et en ce qu'une découpe est réalisée à la base de la nervure parallèlement à la plaque sur une partie de la longueur de la nervure. La présente invention concerne également un plafond, caractérisé en ce qu'il comporte une ossature telle que décrite ci-dessus. Pour permettre la fixation de plaque de parement tant sur les fonds des rails longitudinaux que sur les bases des entretoises, les fonds des rails profilés se trouvent avantageusement sensiblement dans le même plan que les bases des entretoises pour un tel plafond. La présente invention concerne également une cloison, caractérisée en ce qu'elle comporte une ossature telle que décrite ci-dessus. Dans une telle cloison, les entretoises sont montées de préférence horizontalement entre les rails profilés verticaux de telle sorte que les bases des entretoises sont disposées à l'opposé des fonds des rails longitudinaux. Des détails et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description qui suit, faite en référence aux dessins schématiques annexés sur lesquels : La figure 1 représente en perspective un détail d'une ossature selon l'invention, La figure 2 montre en coupe de manière schématique les moyens de fixation entre une entretoise et un profilé d'une ossature selon l'invention, La figure 3 correspond à la figure 2 dans une variante de réalisation, La figure 4 correspond à la figure 2 pour une autre variante de réalisation, La figure 5 montre en vue de dessus l'extrémité de l'entretoise de la figure 4, La figure 6 est une vue correspondant à la figure 2 pour une autre variante de réalisation de l'invention, La figure 7 est une vue de dessus, à échelle réduite, de l'extrémité de l'entretoise de la figure 6, La figure 8 montre une autre variante de réalisation d'une entretoise pour une ossature selon l'invention, montrée schématiquement en coupe, La figure 9 est une vue en coupe selon la ligne de coupe IX-IX de la figure 8, Les figures 10 et 11 correspondent chacune à la figure 2 et montrent un rail profilé et une entretoise respectivement avant et après encliquetage de l'un dans l'autre, La figure 12 est une vue en coupe selon la ligne de coupe XII-XII de la figure 11, La figure 13 est une vue de face de l'extrémité d'une entretoise selon l'invention, La figure 14 est une vue de côté d'un profilé correspondant à l'entretoise de la figure 13, La figure 15 montre en vue de côté l'entretoise de la figure 13 faisant face au profilé de la vue de la figure 14, La figure 16 est une vue correspondant à celle de la figure 13 pour une variante de réalisation de l'invention, La figure 17 est une vue correspondant à la figure 15 pour la variante de réalisation de la figure 16, La figure 18 est une vue en perspective de deux éléments d'une autre ossature selon l'invention, et La figure 19 montre en perspective les deux éléments de la figure 18 en position assemblée et verrouillée. La figure 1 représente tout d'abord un rail profilé 2. II s'agit d'un rail tel ceux habituellement utilisés pour réaliser une ossature de plafond ou de cloison, avec de légères modifications qui seront expliquées plus loin. A la base, le rail profilé 2 de la figure 1 correspond par exemple à un rail profilé de type F530 commercialisé par la Société PLACOPLATRE. Dans ce cas, il s'agit d'un profilé en acier galvanisé. Ce profilé présente un fond 4, des faces latérales 6 et dans le mode de réalisation préféré représenté sur la figure 1 également des rebords 8. Le fond 4 est sensiblement plan et est destiné à servir d'appui à une plaque de parement. Il reçoit également des vis de fixation lors de la fixation d'une plaque de parement sur l'ossature. Les faces latérales sont elles aussi sensiblement planes et s'étendent de part et d'autre du fond 4, perpendiculairement à celui-ci. Les rebords 8 sont disposés au niveau du bord libre des faces latérales 6 et s'étendent l'un vers l'autre sensiblement parallèlement au fond 4. Ces rebords 8 coopèrent par exemple avec un pied de suspente pour permettre la fixation du rail profilé 2. Comme on peut le remarquer sur la figure 1, les faces latérales 6 du rail profilé 2 présentent des moyens de fixation disposés à intervalles réguliers. Dans la forme de réalisation de la figure 1, ces moyens de fixation sont constitués par des lumières 10 de forme rectangulaire, allongée et étroite. Ces lumières 10 sont disposées longitudinalement par rapport aux faces latérales 6 et se trouvent chacune à mi-hauteur de la face latérale 6 correspondante. Les lumières 10 d'une face latérale 6 font à chaque fois face à une lumière 10 de la face latérale 6 opposée. Ces lumières sont par exemple usinées sur la ligne de fabrication du rail profilé 2 après profilage de celui-ci. Le pas entre les lumières 10 est par exemple de 0,60m. La figure 1 représente également une entretoise 12. La forme globale de cette entretoise est celle d'une pièce profilée en U avec une base 14 et deux flancs latéraux 16. Cette entretoise 12 est par exemple réalisée en acier galvanisé. La hauteur de l'entretoise correspond par exemple à la hauteur du rail profilé 2. La longueur de l'entretoise dépend de la distance devant séparer deux rails longitudinaux 2 de l'ossature à réaliser. La longueur de cette entretoise correspondra à la valeur du pas des rails longitudinaux 2 diminuée de la largeur d'un rail. Ainsi, en utilisant par exemple des rails longitudinaux 2 de type F530, pour réaliser une ossature avec des rails longitudinaux 2 disposés au pas de 0,60m la longueur des entretoises sera de 0,55m. Cette longueur d'entretoise correspond à la longueur des flancs latéraux 16. Pour des rails longitudinaux disposés au pas de 0,50m, la longueur des entretoises 12 sera de 0,45m. On remarque qu'à chacune de ses extrémités, l'entretoise 12 porte des moyens de fixation. Ces derniers sont réalisés par pliage et découpe d'un prolongement du fond 14 de la partie profilée de l'entretoise 12. La présente description propose plusieurs formes de réalisation de ces moyens de fixation. Ceux-ci sont représentés plus en détail sur les figures 2 à 19. La forme de réalisation montrée sur la figure 1 est une forme simplifiée des formes de réalisation des figures 2 et 3. Dans une forme de réalisation préférée, une ossature selon l'invention comporte des rails longitudinaux 2 disposés parallèlement les uns aux autres à un pas prédéterminé, par exemple 0,50m ou 0,60m. Ces rails sont reliés par des entretoises 12 s'étendant perpendiculairement aux rails profilés 2. Ces entretoises sont fixées à leurs deux extrémités aux rails qu'elles relient. Les rails longitudinaux sont par exemple dans un plan horizontal pour réaliser un plafond ou éventuellement dans un plan vertical pour réaliser une cloison. Dans le cas d'un plafond, les rails longitudinaux 2 peuvent être fixés de manière connue en sous face d'un plancher à l'aide de suspentes connues de l'homme du métier. On peut également utiliser pour la mise en place des rails profilés des coulisses de rive (non représentées) connues de l'homme du métier. II s'agit par exemple de coulisses de rive de la Société PLACOPLATRE commercialisées sous l'appellation STIL F530. Ces coulisses de rive sont éventuellement adaptées pour le pas choisi. La mise en place d'une ossature selon l'invention est très proche de celle d'une ossature classique. En effet, les rails longitudinaux 2 sont montés de manière classique, au pas souhaité. Il convient uniquement de veiller que les moyens de fixation de deux rails profilés 2 voisins soient alignés. Ensuite, des entretoises sont mises en place entre les rails profilés. De préférence, ces entretoises 12 sont simplement encliquetées sur les rails longitudinaux 2 de l'ossature. Selon les caractéristiques du plafond ou de la cloison que l'on souhaite réaliser, on peut alors utiliser des entretoises par exemple tous les 0,60m ou tous les 1,2m voire même sans entretoise pour un montage "classique". Une telle ossature peut être également avantageusement utilisée pour la réalisation d'un doublage isolant, par exemple en polystyrène expansé, tant dans les constructions neuves que pour la rénovation de bâtiments existants. Dans une forme de réalisation préférée, l'isolation thermique est assurée par des éléments en polystyrène expansé ou par des éléments en polystyrène expansé et élastifié. Avec une ossature selon l'invention, les caractéristiques du polystyrène peuvent être adaptées aux besoins réels pour l'isolation car, comme il ressort de ce qui va suivre, les éléments isolants utilisés n'ont aucune fonction mécanique, contrairement à l'utilisation par exemple de doublages collés. Toutes les épaisseurs d'isolant peuvent être envisagées. On peut également prévoir des éléments plans ou bien des éléments rainurés pour le passage de canalisations. Il peut s'agir de panneaux hauteur d'étage à bords francs ou à bords longitudinaux assemblés par tenons et mortaises, ou bien de carreaux assemblés par tenons et mortaises sur les quatre côtés. Les isolants sont maintenus sur le mur support par simple collage (mortier ou mastic) sur une dalle finie ou bien sur un sol brut. L'ossature est une ossature telle que décrite plus haut. Elle présente des rails longitudinaux disposés verticalement et des entretoises disposées horizontalement. Des coulisses hautes et basses sont avantageusement utilisées pour faciliter la mise en place des rails longitudinaux. Elles sont maintenues au sol et en sous face de plancher par des fixations mécaniques. Les rails longitudinaux, verticaux, sont alors emboîtés et disposés par exemple au pas de 0,6m entre les coulisses en prévoyant en tête un jeu de l'ordre de 10mm. Une première ligne d'entretoises est disposée de préférence à une hauteur de 1,30m du sol. Ici, les entretoises sont fixées de telle sorte que la base de chaque entretoise est disposée du côté des isolants. Contrairement au montage d'un plafond, les bases des entretoises ne se trouvent donc pas dans le même plan que les fonds des rails longitudinaux. D'autres lignes d'entretoises peuvent ensuite être mises en place. Les entretoises sont alors percées, par exemple en leur centre, et peuvent être chevillées à travers le trou réalisé sur le mur support. Par l'intermédiaire des chevilles et des entretoises, l'ossature toute entière, et donc aussi les rails longitudinaux verticaux destinés à recevoir les plaques de parement, est solidement fixée au mur support. Lorsque des ouvertures sont prévues dans la paroi, ce qui est souvent le cas, on peut également utiliser des platines métalliques disposées au droit des lumières des profilés d'ossatures verticaux destinées à recevoir les entretoises recoupées au droit des menuiseries et/ou des angles rentrants ou sortants. Des équerres de liaison métalliques permettant de solidariser des profilés d'ossature verticaux peuvent également être utilisées au droit des angles rentrants et sortants. Sur la figure 2 une coupe de la liaison entre un rail profilé 2 et une entretoise 12 est schématisée. Le rail profilé 2 est coupé transversalement tandis que l'entretoise 12 est coupée longitudinalement. On reconnaît sur la figure 2 le fond 4 du rail profilé, une face latérale 6 et le rebord 8 correspondant. La coupe est réalisée au niveau d'une lumière 10. Du côté de l'entretoise 12, on reconnaît la base 14 et un flanc latéral 16 de celle-ci. L'entretoise 12 comporte en outre deux pattes d'appui 18, un bras 20 et une patte d'encliquetage 22 portant un clips 24. Tous ces éléments sont obtenus par découpe et pliage d'une languette qui au départ prolonge la base 14 de l'entretoise 12. Les pattes d'appui 18 sont disposées latéralement et s'étendent dans le plan de la base 14. Elles se trouvent du côté des flancs latéraux 16 et le bras 20 avec sa patte d'encliquetage 22 se trouve entre les deux pattes d'appui 18. La patte d'encliquetage 22 est destinée à coopérer avec la lumière 10 du rail profilé 2. Les dimensions de la lumière 10 sont donc adaptées aux dimensions de la patte d'encliquetage 22 et inversement. Les dimensions du bras 20 sont également adaptées. La longueur du bras 20 correspond ainsi sensiblement à la distance séparant la lumière 10 du fond 4 (aux épaisseurs de tôle près). La patte d'encliquetage 22 est montée sensiblement à angle droit par rapport au bras 20. Ce dernier est quant à lui plié par rapport à la base 14 de manière à pouvoir pivoter par rapport à celui-ci, entraînant avec lui la patte d'encliquetage 22. La patte d'encliquetage 22 porte un clips 24. Ce dernier vient en saillie audessus de la patte d'encliquetage 22. II est relié élastiquement à celle-ci. De manière classique, la forme de ce clips est sensiblement rectangulaire et le clips 24 est obtenu par découpe dans la patte d'encliquetage 22. Trois côtés du clips 24 sont découpés tandis que le quatrième côté, le plus proche de l'extrémité libre de la patte d'encliquetage 22 correspond à une ligne de pliage. De cette manière, comme illustré sur les dessins, la patte d'encliquetage 22 peut facilement s'introduire dans la lumière 10. De manière connue de l'homme du métier, lors du passage de la patte dans la lumière 10, le clips 24 se replie pour se retrouver sensiblement dans le plan de la patte d'encliquetage 22 et reprend sa position en saillie au-dessus de la patte d'encliquetage 22 une fois qu'il a traversé la lumière 10. II forme alors une butée empêchant le retrait involontaire de la patte d'encliquetage 22 hors de la lumière 10. Les caractéristiques décrites ci-dessus se retrouvent sur le mode de réalisation des moyens de fixation de la figure 1. Par rapport à cette forme de réalisation, la figure 2 prévoit en outre un bouton 26 d'actionnement et une ouverture 28 dans la base 14 de l'entretoise 12. Le bouton 26 d'actionnement est disposé sur le bras 20 du côté de l'intérieur de l'entretoise 12. L'ouverture 28 est quant à elle réalisée dans la base 14 de l'entretoise 12 à proximité du bras 20. Cette ouverture 28 sert d'accès au bras 20 et à son bouton 26 d'actionnement. En effet, dans cette forme de réalisation, en position de repos, le bras 20 est replié vers l'intérieur de l'entretoise 12. Pour réaliser un encliquetage, il convient alors de venir pousser la patte d'encliquetage 22 dans la lumière 10 comme suggéré par la flèche représentée sur la figure 2. Lors de la mise en place des entretoises 12 entre les rails longitudinaux 2, on agit au travers de l'ouverture 28, par l'intermédiaire du bouton 26 d'actionnement sur le bras 20, et donc sur la patte d'encliquetage 22, pour faire passer le clips 24 entièrement au travers de l'ouverture 10 correspondante. La figure 3 montre une variante de réalisation de la figure 2. Ici, le bouton 26 d'actionnement est remplacé par un ergot 30. Alors que le bouton 26 d'actionnement est plus particulièrement adapté à être actionné à l'aide d'un doigt, l'ergot 30 est plutôt adapté à être actionné avec l'extrémité de la lame d'un tournevis. La variante de réalisation des figures 4 et 5 est une variante simplifiée. Il n'est pas prévu ici de patte d'appui. En outre, on ne retrouve pas d'organe pour agir sur le bras 20 ni d'ouverture dans la base 14 de l'entretoise 12. La forme du clips 24 est légèrement différente de la forme décrite plus haut. En effet, le clips est ici de forme circulaire et une forme bombée lui a été donnée. Comme on peut le voir notamment sur la figure 5, le clips 24 est découpé sur la quasi-totalité de son pourtour sauf sur un petit arc de cercle à proximité du bord libre de la patte d'encliquetage 22, à l'opposé du bras 20. En outre, au repos, le bras 20 est incliné vers l'extérieur de l'entretoise 12, c'est-à-dire vers un éventuel rail profilé 2. En mettant en place cette entretoise 12 contre un rail profilé 2, dans la mesure où la patte d'encliquetage 22 se trouve face à une lumière 10, l'encliquetage de l'entretoise 12 sur le rail profilé 2 se réalise automatiquement. Il est donc inutile a priori de prévoir une ouverture dans la base 14 de l'entretoise à proximité du bras 20. La forme de réalisation des figures 6 et 7 est très proche de celle des figures 2 et 3. La différence se situe ici au niveau du bras 20. Ce bras 20 ne présente ni bouton 26 d'actionnement, ni ergot 30. Il présente par contre un trou 32 destiné par exemple au passage d'une vis pour fixer l'entretoise 12 sur le rail longitudinal 2. Les figures 8 et 9 présentent une forme de réalisation modifiée par rapport à la forme de réalisation des figures 6 et 7. Cette variante de réalisation permet de facilement désolidariser l'entretoise 12 du rail longitudinal 2 sur lequel elle est montée. A cet effet, un levier 34 est associé au clips 24. Ce levier 34 est d'une seule pièce avec le clips 24. Cette pièce est obtenue par découpe et pliage dans la patte d'encliquetage 22 et le bras 20. Le levier 34 s'étend vers l'entretoise. Une fois l'entretoise 12 montée sur un rail profilé 2, le levier 34 fait saillie à l'intérieur de l'entretoise 12. Il suffit alors d'appuyer sur ce levier 34 en direction de la base 14 pour pouvoir retirer la patte d'encliquetage 22 hors de la lumière 10 correspondante. On remarque ici que dans ce cas la taille de la lumière 10 est supérieure à celle des lumières pour les formes de réalisation décrites plus haut. Les figures 10 à 12 représentent une autre forme de réalisation de moyens de fixation d'une entretoise 12 sur un rail profilé 2 d'une ossature selon l'invention. Dans cette forme de réalisation, on trouve une patte d'appui 18 centrale et un bras 20 de taille nettement supérieure aux bras 20 des autres formes de réalisation. Ici, le bras 20 s'étend sur toute la hauteur d'une face latérale 6 d'un rail profilé 2. II comporte en outre à son extrémité libre un rebord d'accrochage 36. En vue de face (figure 12) le bras 20 présente une forme globale rectangulaire, presque carrée, présentant une ouverture rectangulaire du côté de la base 14 et centrée entre les deux flancs latéraux 16. Cette ouverture, obtenue par exemple par découpe, correspond à la patte d'appui 18 et à la patte d'encliquetage 22. Alors que dans les autres formes de réalisation des figures 1 à 9 la patte d'encliquetage était le prolongement du bras 20, la patte d'encliquetage 22 est ici découpée dans le bras 20. Ceci ne change en rien son fonctionnement. On retrouve également un clips 24 faisant saillie de la patte d'encliquetage 22. Les figures 10 et 11 représentent l'entretoise respectivement avant et après fixation sur le rail profilé 2. En position de repos, le bras 20 est incliné vers l'intérieur de l'entretoise 12 après mise en place, l'opérateur vient agir sur le bras 20 comme suggéré par la flèche représentée sur la figure 10 pour faire passer la patte d'encliquetage 22 au travers de la lumière 10 correspondante du rail profilé 2 jusqu'à encliquetage. Une fois encliquetée, l'entretoise 12 est alors parfaitement fixée sur le rail longitudinal 2. Grâce à la patte d'appui 18 et au rebord d'accrochage 36 aucun mouvement perpendiculairement au plan de la base 14 n'est possible et la patte d'encliquetage 22 avec son clips 24 assure le verrouillage dans cette position en empêchant tout mouvement longitudinal. Dans la forme de réalisation des figures 13 à 15, on retrouve au niveau des faces latérales 6 du rail profilé 2 une lumière 10 rectangulaire. L'extrémité de l'entretoise 12 des figures 13 et 15 est fermée par une plaque 38. Cette dernière ne forme qu'une seule pièce avec la base 14 de l'entretoise 12. Elle est repliée à angle droit à l'extrémité des flancs latéraux 16 et vient reposer contre les bords correspondant de ceux-ci. Un rebord 40 vient recouvrir de chaque côté des extrémités des flancs latéraux 16 de l'entretoise 12. Au centre de la plaque 38, un embouti est réalisé. Cet embouti forme une nervure 42 venant en saillie vers l'extérieur de l'entretoise 12. Pour permettre la réalisation de cet embouti, une découpe 44 est réalisée à chaque extrémité de la nervure 42. Cette dernière s'étend parallèlement à la base 14, à mi-hauteur des flancs latéraux 16. Ses dimensions correspondent aux dimensions de la lumière 10 du rail profilé 2 de la figure 14. Comme on le voit mieux sur la figure 15, l'entretoise 12 des figures 13 5 et 15 comporte également un rebord d'accrochage 36. Ce dernier est destiné à venir en appui sur le rebord 8 correspondant du rail profilé 2. La variante de réalisation des figures 16 et 17 se distingue de la forme de réalisation des figures 13 à 15 par la forme de l'embouti et par la présence de pattes d'appui 18. L'embouti de cette nouvelle forme de réalisation est ici un crevé 10 circulaire 46. La lumière (non représentée) réalisée dans une face latérale 6 d'un rail profilé 2 présente une forme circulaire correspondante. Les pattes d'appui 18 sont, comme pour les variantes de réalisation concernées décrites précédemment, destinées à venir contre le fond 4 du rail profilé 2. Ces pattes d'appui 18 sont obtenues ici par une découpe réalisée dans la 15 base 14 de l'entretoise 12 et par pliage à 180 par l'extérieur de l'entretoise. Les figures 18 et 19 montrent une autre variante de réalisation de la forme de réalisation des figures 13 à 15. Cette variante concerne le verrouillage de l'entretoise 12 sur le rail profilé 2, etnotamment la nervure 42. Cette nouvelle variante de réalisation reprend les divers éléments de la 20 variante des figures 13 à 15. On retrouve ainsi une lumière 10 rectangulaire dans le profilé 2. Au niveau de l'entretoise 12, on retrouve une nervure 42 réalisée sur une plaque 38 fermant une extrémité de l'entretoise 12. La nervure 42 est en saillie vers l'extérieur de l'entretoise et est destinée à coopérer avec la lumière 10 rectangulaire du rail profilé 2. Par rapport à la nervure 42 des figures 13 et 15, la 25 nervure 42 des figures 18 et 19 comporte une découpe 48. Cette dernière est réalisée parallèlement à la plaque 38, à la base de la nervure 42. Elle s'étend sur une partie de la longueur de la nervure, par exemple une partie représentant entre un tiers et la moitié de la longueur de la nervure 42. La figure 18 représente l'entretoise 12 face au rail profilé 2. Une double 30 flèche 50 illustre les mouvements à réaliser pour assembler d'une part l'entretoise 12 et le rail profilé 2 et verrouiller d'autre part ces deux éléments. Selon un premier mouvement, transversal par rapport au rail profilé 2, la nervure 42 est introduite à l'intérieur de la lumière 10 correspondante. La découpe 48 de la nervure 42 se trouve alors au niveau d'une face latérale 6 du rail profilé 2. La nervure 42 est alors coulissée avec l'entretoise 12 longitudinalement par rapport au rail profilé 2 de telle sorte que la nervure 42 vienne chevaucher la face latérale au niveau de la découpe 48. On réalise ainsi un verrouillage de l'entretoise 12 sur le rail profilé 2. Comme on peut le remarquer, les emboutis réalisés dans les variantes de réalisation des figures 13 à 19 ne sont pas montés sur une patte élastique mais sur une plaque fixe. Lors du montage d'une entretoise 12 entre deux rails profilés 2, l'embouti 42 ou 46 vient en appui sur une face latérale 6 d'un rail profilé 2 et cette face latérale se déforme élastiquement jusqu'à permettre l'introduction de cet embouti dans la lumière correspondante. Une fois l'embouti en place, la face latérale reprend sa position initiale non déformée. Ces diverses formes de réalisation permettent un montage facile d'une entretoise 12 sur un rail profilé. Les entretoises 12 décrites plus haut peuvent s'utiliser avec des rails profilés quasi standards. On peut très bien envisager que tous les rails profilés, qu'ils soient destinés à être montés avec ou sans entretoise, comportent des lumières permettant le montage d'entretoises. Ces lumières ne modifient pas la capacité de portance du rail profilé. Le système proposé plus haut permet de réaliser une ossature bidirectionnelle aussi simple à monter qu'une ossature ne présentant que des rails s'étendant dans une seule direction. En effet, il n'est pas nécessaire de prévoir d'opérations de traçage pour l'implantation des lignes d'entretoises. Les lumières dans les rails profilés déterminent immédiatement la position des entretoises. Il n'est pas non plus nécessaire de prévoir d'opérations de réglage pour l'alignement des lignes d'entretoises. Lorsqu'une ossature telle que décrite ci-dessus est mise en oeuvre pour la réalisation d'un plafond, la base 14 des entretoises 12 se trouve sensiblement dans le même plan que les fonds 4 des rails profilés 2. Des plaques de parement peuvent alors venir se fixer à la fois sur les rails profilés 2 et sur les entretoises 12. Les rails profilés 2 sont fixés à un support à l'aide par exemple de suspentes. On peut remarquer ici que les entretoises 12 peuvent se trouver au droit d'une suspente. Ainsi lors de la réalisation de l'ossature, il n'est pas forcément nécessaire de devoir faire attention à la position relative des entretoises avec les suspentes. Pour la réalisation d'une cloison, les entretoises sont avantageusement montées de telle sorte que leur base 14 se trouve à l'opposé du fond 4 des rails profilés 2. L'ossature est alors fixée à l'aide des fonds 4 des rails profilés 2 sur un support tandis que les bases 14 des entretoises servent à recevoir les plaques de parement. L'ossature ainsi réalisée est destinée à recevoir des plaques de parement, notamment des plaques de plâtre. En fixant ces plaques (non représentées) à la fois sur les rails profilés et les entretoises dans le cas de la réalisation d'un plafond, on supprime les risques de festonnage des plaques dus à l'humidification de l'ouvrage. Le fait de fixer les plaques à la fois dans deux directions selon un quadrillage limite également le voilement et la déformation des lignes de porteur en cas d'incendie. Toujours en cas d'incendie, le maintien des plaques à la fois sur les rails longitudinaux et sur les entretoises permet de supprimer le festonnage des plaques du à la carbonisation des parements. Pour un montage dit montage feu, il est inutile de prévoir au niveau des joints transversaux un doublage des rails profilés. Le montage est donc considérablement simplifié. Même lorsqu'on utilise des plaques standards et non pas des plaques ayant une résistance accrue au feu, le comportement au feu du plafond ou de la cloison est sensiblement amélioré. La présence des entretoises et la fixation des plaques de parement sur celles-ci permettent de supprimer les contraintes s'exerçant sur les plaques dues 20 au poids des isolants dans le cas d'un plafond isolé. Une ossature selon l'invention permet également la fixation par simple vissage des têtes de cloison, quel que soit leur implantation. Il a également été remarqué qu'une ossature selon l'invention permet d'assurer un meilleur comportement d'un plafond en cas de séisme, c'est-à-dire lorsqu'on observe des 25 accélérations horizontales. L'utilisation des entretoises dans une ossature selon l'invention évite également le contreventement des dispositifs de suspension que l'on utilise parfois pour résister aux séismes. Un avantage non négligeable déjà évoqué plus haut est également que l'ossature selon l'invention peut être compatible avec les systèmes existants 30 actuellement. Dans le cas d'une utilisation d'une ossature selon l'invention pour réaliser une cloison verticale isolante, de nombreux avantages peuvent également être obtenus grâce à l'utilisation d'une ossature selon l'invention. Par rapport à la réalisation d'un doublage de l'art antérieur, l'invention 15 permet une meilleure coordination et organisation des interventions réalisées sur le chantier. Elle permet aussi de faciliter les contrôles qualitatifs et fonctionnels, d'améliorer la mise en oeuvre de l'isolant et la tenue mécanique des plaques de parement montées sur l'ossature. Comme déjà indiqué, tous types d'isolants peuvent être utilisés et sous de nombreuses formes. Cet isolant peut en outre être mis en place soit par l'entreprise chargée de la réalisation du gros oeuvre, soit par l'entreprise plaquiste ou tout autre intervenant, par exemple l'électricien ou le plombier lors de la pose de conduites. Ainsi, un contrôle visuel de la continuité de l'isolation thermique et de l'étanchéité à l'air au droit des menuiseries, la mise en place, le contrôle des canalisations électriques et des réseaux hydro câblés peuvent être réalisés avant la mise en place de l'ossature et doivent être impérativement effectués avant la pose des plaques de parement. Le fait de prévoir une ligne d'entretoises à 1,30m du sol améliore considérablement la tenue mécanique du parement, notamment en ce qui concerne le comportement aux chocs de corps mous à 120 Joules. La présente invention ne se limite pas aux diverses formes de réalisation décrites ci-dessus à titre d'exemples non limitatifs. Elle concerne également toutes les variantes de réalisation à la portée de l'homme du métier dans le cadre des revendications ci-après
Une ossature selon l'invention est destinée à recevoir des plaques de parement en plâtre. Elle comporte :- des rails profilés longitudinaux (2) présentant une face appelée fond (4) servant de face d'appui à la plaque de parement correspondante ainsi que des faces latérales (6) s'étendant longitudinalement le long du fond (4), de part et d'autre de celui-ci,- des moyens de liaison entre ces rails profilés (2) et un support, et- des entretoises (12) disposées transversalement par rapport aux rails longitudinaux (2), chaque extrémité d'une entretoise (12) comportant des premiers moyens de fixation (22, 24) coopérant avec des seconds moyens de fixation (10) disposés à intervalles réguliers au niveau des faces latérales (6) des rails longitudinaux (2).Une cloison et un plafond selon l'invention comportent une ossature telle que décrite ci-dessus.
1. Ossature destinée à recevoir des plaques de parement en plâtre, comportant : - des rails profilés longitudinaux (2) présentant une face appelée fond (4) servant de face d'appui à la plaque de parement correspondante ainsi que des faces latérales (6) s'étendant longitudinalement le long du fond (4), de part et d'autre de celui-ci, et - des moyens de liaison entre ces rails profilés (2) et un support, caractérisée en ce qu'elle comporte en outre des entretoises (12) disposées transversalement par rapport aux rails longitudinaux (2), et en ce que chaque extrémité d'une entretoise (12) comporte des premiers moyens de fixation (22, 24) coopérant avec des seconds moyens de fixation (10) disposés à intervalles réguliers au niveau des faces latérales (6) des rails longitudinaux (2). 2. Ossature selon la 1, caractérisée en ce que des moyens de verrouillage (24 ;42) sont prévus à une extrémité au moins d'une entretoise (12). 3. Ossature selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que chaque entretoise (12) porte des moyens d'encliquetage (24) tandis que les seconds moyens de fixation comportent des moyens d'encliquetage complémentaires (10). 4. Ossature selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les entretoises (12) présentent la même hauteur que les rails profilés (2). 5. Ossature selon la 4, caractérisée en ce que les seconds moyens de fixation sur les rails profilés (2) sont centrés sur la hauteur de la face latérale (6) correspondante et symétriques par rapport à l'axe longitudinal médian de ladite face latérale (6). 6. Ossature selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que chaque entretoise (12) présente une forme profilée en U avec une base (14) et deux flancs latéraux (16), et en ce que la base (14) de l'entretoise (12) est prolongée au niveau des extrémités de l'entretoise (12) par une languette découpée et éventuellement pliée et/ou emboutie de manière à former les premiers moyens de fixation (22, 24). 7. Ossature selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que chaque entretoise (12) présente une forme profilée en U avec une base (14) et deux flancs latéraux (16), en ce que la base (14) de l'entretoise (12) est prolongée au niveau des extrémités de l'entretoise (12) par une languette, et en ce que ladite languette est découpée et/ou pliée de manière à former une patte (18) destinée à venir en appui sous le fond (4) d'un rail longitudinal (2). 8. Ossature selon l'une des 1 à 7, caractérisée en ce que les premiers moyens de fixation (22, 24) portés par une entretoise (12) comportent une patte (22) sensiblement plane et parallèle au fond d'un rail longitudinal (2), patte de laquelle fait saillie un clips (24), en ce que les seconds moyens de fixation portés par le rail longitudinal (2) comportent une fente (10) dans laquelle peut s'introduire la patte (22) et le clips (24), ce dernier étant disposé de manière à permettre l'introduction de la patte (22) dans la fente (10) mais à interdire un retrait de la patte (22) hors de la fente (10). 9. Ossature selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce l'entretoise (12) présente une plaque (38) transversale d'extrémité portant un embouti (42 ; 46) de taille et de forme adaptées à la taille et à la forme d'une ouverture (10) formée dans une paroi latérale (6) du rail profilé longitudinal (2) et formant les seconds moyens de fixation. 10. Ossature selon la 9, caractérisée en ce que l'embouti se présente sous la forme d'une nervure (42), et en ce qu'une découpe (48) est réalisée à la base de la nervure (42) parallèlement à la plaque (38) sur une partie de la longueur de la nervure (42). 11. Plafond, caractérisé en ce qu'il comporte une ossature selon l'une des 1 à 10. 12. Plafond selon la 11, caractérisé en ce que les fonds (4) des rails profilés (2) se trouvent sensiblement dans le même plan que les bases (14) des entretoises (12). 13. Cloison, caractérisée en ce qu'elle comporte une ossature selon l'une des 1 à 10. 14. Cloison selon la 13, caractérisée en ce que les entretoises (12) sont montées horizontalement entre les rails profilés (2) verticaux de telle sorte que les bases (14) des entretoises (12) sont disposées à l'opposé des fonds (6) des rails longitudinaux (2).
E
E04
E04B
E04B 9,E04B 1,E04B 2
E04B 9/12,E04B 1/94,E04B 2/72
FR2898681
A1
PROCEDE POUR DETERMINER LA CONCENTRATION D'UN COMPOSANT DANS UNE SOLUTION
20,070,921
Introduction La présente invention concerne un procédé pour déterminer la concentration d'un composant dans une solution, en particulier pour déterminer la qualité d'une solution de précurseur d'ammoniac utilisée notamment dans un système de dépollution de gaz d'échappement de véhicules. État de la technique Les législations sur les émissions des véhicules et poids lourds prévoient entre autres une diminution des rejets d'oxydes d'azote NOX dans l'atmosphère. Pour atteindre cet objectif on connaît le procédé SCR (Selective Catalytic Reduction) qui permet la réduction des oxydes d'azote par injection d'un agent réducteur, généralement d'ammoniac, dans la ligne d'échappement. Cet ammoniac peut provenir de la décomposition par thermolyse d'une solution d'un précurseur d'ammoniac dont la concentration peut être celle de l'eutectique. Un tel précurseur d'ammoniac est généralement une solution d'urée. Avec le procédé SCR, les dégagements élevés de NOX produits dans le moteur lors d'une combustion à rendement optimisé sont traités en sortie de moteur dans un catalyseur. Ce traitement requiert l'utilisation de l'agent de réduction à un niveau de concentration précis et dans une qualité extrême. La solution est ainsi précisément dosée et injectée par une buse dans le flux de gaz d'échappement où elle est hydrolysée avant de convertir l'oxyde d'azote (NOX) en azote (N2) et en eau (H20). La difficulté du procédé SCR réside dans le fait que, pour le bon fonctionnement du procédé, un bon dosage de l'agent réducteur est nécessaire. Pour cela, il est important de connaître la composition de la solution d'urée, et en particulier la concentration d'urée dans la solution. Plusieurs procédés de contrôle de qualité ont été proposés. Ainsi, par exemple, le brevet US 6,408,619 propose l'utilisation d'un capteur de conductibilité pour mesurer la conductibilité de la solution. La concentration d'urée dans la solution est alors déterminée sur base de la conductibilité mesurée. Dans la demande de brevet WO 2004/113897, on propose un procédé dans lequel on détermine la permittivité et la conductibilité de la solution, et on 2898681 -2 détermine alors la concentration d'urée sur base d'une relation directe entre la permittivité et la conductibilité déterminées. Un autre procédé est décrit dans la demande de brevet WO 2004/025286, selon lequel on applique une tension pulsée à un dispositif de chauffage d'une 5 solution d'urée, on chauffe localement la solution et on détermine la concentration d'urée dans la solution sur base d'une différence de potentiel de sortie correspondant à une différence de température entre une température initiale et une température maximale d'un capteur de température. Ces procédés ne sont cependant pas suffisamment précis et fiables. En 10 effet, le taux relativement faible d'urée dans la solution rend la détermination de la concentration d'urée dans la solution sur base de la conductibilité assez difficile. Par exemple, l'urée ne semble pas avoir une constante diélectrique fixe, mais dépendante de la température et de réactions chimiques dans l'urée, lesquelles comprennent des quantités variables d'hydroxyde d'ammonium. 15 Lorsque l'urée devient plus chaude ou plus vieille, la quantité d'hydroxyde d'ammonium augmente ce qui complique davantage la détermination d'une caractéristique diélectrique de l'urée. En outre, la détermination de la concentration sur base de la conductibilité peut être considérablement influencée s'il y a des impuretés dans la solution. 20 Puisque la détermination précise de la concentration d'urée dans la solution est nécessaire pour le bon fonctionnement du procédé SCR, il est utile de trouver un procédé qui permet une détermination plus précise et plus fiable. Objet de l'invention L'objet de la présente invention est de proposer un procédé pour 25 déterminer, avec une précision accrue, la concentration d'un composant dans une solution, et en particulier pour déterminer la qualité d'un précurseur d'ammoniac utilisé dans un système de dépollution de gaz d'échappement de véhicules. Cet objectif est atteint par un procédé selon la revendication 1. Description générale de l'invention revendiquée avec ses principaux avantages 30 Conformément à l'invention, un procédé pour déterminer la concentration d'un composant dans une solution, comprend les étapes suivantes : . un échantillon d'une solution est soumis à un changement de température dans une plage de température comprenant une température caractéristique de la solution, la température caractéristique correspondant, en cas de refroidissement de l'échantillon, à la température de début de congélation et, en cas de réchauffement de l'échantillon, à la température de fin de fusion; - 3 • une courbe de changement de température de la solution en fonction du temps écoulé est dessinée; • la température caractéristique est déterminée; • la linéarité de la courbe de changement de température au-dessus de la 5 température caractéristique est analysée; • la concentration du composant dans la solution est déterminée sur base de la température caractéristique et de la linéarité de la courbe de changement de température au-dessus de la température caractéristique. L'échantillon de la solution est progressivement soumis à un changement 10 de température et la température est surveillée. Une courbe indiquant la température de l'échantillon en fonction du temps écoulé est dessinée. La courbe de température ainsi obtenue est analysée. La température caractéristique est déterminée. Pour une solution binaire, la température caractéristique peut par exemple être déterminée par la localisation d'un palier de température constante 15 sur la courbe de changement de température. Lorsque la température atteint un plateau de température constante, la température caractéristique est atteinte. La température caractéristique est caractéristique d'une solution particulière. A la température caractéristique, le composant dans la solution est également à une concentration particulière. L'analyse de la linéarité de la courbe de changement 20 de température au-dessus de la température caractéristique permet de vérifier la composition de départ de la solution. La linéarité de la courbe de changement de température indique une composition eutectique. Le procédé selon la présente invention permet de déterminer avec une fiabilité accrue la concentration d'un composant dans une solution. 25 Pour une solution ternaire, la température caractéristique peut par exemple être déterminée par la localisation d'une rupture de pente sur la courbe de changement de température. La température caractéristique est caractéristique d'une solution particulière. Le procédé est par conséquent également applicable pour une solution ternaire. 30 Il peut être conclu que, si la courbe de changement de température au-dessus de la température caractéristique ne présente pas de défaut de linéarité, la solution est à une concentration particulière. Par contre, un défaut de linéarité dans la courbe au-dessus de la température caractéristique indique une précipitation anticipée d'un des 35 composants dans la solution ce qui est une indication d'une concentration différente de la concentration désirée. 2898681 -4 La solution peut être un précurseur d'ammoniac utilisé notamment comme agent réducteur dans un système de dépollution de gaz d'échappement de véhicules. Le précurseur d'ammoniac, lorsque injecté dans la ligne d'échappement du véhicule permet de convertir l'oxyde d'azote en azote et en eau. La solution de précurseur d'ammoniac peut être une solution d'urée, c'est-à-dire une solution binaire d'eau et d'urée, et il peut être conclu que, si la température caractéristique est de -11 C et si la courbe en amont de la température caractéristique ne présente pas de défaut de linéarité, la solution d'urée est une solution ayant une concentration d'urée de 32.5 % en masse. Lorsqu'il n'y a pas de défaut de linéarité dans la courbe au-dessus de la température caractéristique, la solution est une solution eutectique. Dans une telle solution eutectique la concentration du composant dans la solution ne change pas en fônction de la température de la solution. Une concentration d'urée de 32.5 % en masse correspond à la concentration désirée d'une solution d'urée AUS 32 selon les exigences de qualité de la norme allemande DIN 70070:2005-08. Cette norme décrit les exigences de qualité de l'agent réducteur NOX utilisé dans les catalyseurs SCR de véhicules à moteur diesel et exige une concentration dans la plage allant de 31.8 % à 33.2 % en masse, avec une concentration nominale de 32.5 % en masse. Le précurseur d'ammoniac peut aussi être une solution ternaire d'eau, d'urée et de formiate d'ammonium, et il peut être conclu que, si la température caractéristique correspond à la température de congélation de la solution et si la courbe en amont de la température caractéristique ne présente pas de défaut de linéarité, la solution eau/urée/formiate d'ammonium est à une concentration utilisable dans un système de dépollution de gaz d'échappement de véhicules. La solution eau/urée/formiate d'ammonium peut par exemple être une solution comme sous son nom commercial DENOXIUMTM et peut avoir une température de congélation de -30 C. Une telle solution est capable de délivrer dans le procédé SCR une quantité d'ammoniac équivalente à celle de la solution d'urée de composition eutectique. Il est à noter que la solution DENOXIUMTM existe en différentes concentrations, chacune ayant une température de congélation correspondante. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, la qualité du précurseur d'ammoniac est contrôlée lors du remplissage d'un réservoir de stockage, le réservoir de stockage étant à bord du véhicule et délivrant le précurseur d'ammoniac à la ligne d'échappement du véhicule. La quantité de précurseur d'ammoniac délivrée à la ligne d'échappement du véhicule peut en outre être contrôlée par un dispositif de régulation. La qualité du précurseur d'ammoniac peut, selon un mode préférentiel, en outre être contrôlée à bord du véhicule et cette qualité peut être prise en compte par le dispositif de régulation pour déterminer la quantité du précurseur d'ammoniac à délivrer à la ligne d'échappement. Ainsi, un changement de la concentration d'urée de la solution lors du stockage de cette dernière dans un réservoir peut être pris en compte pour ajuster la quantité de solution délivrée à la ligne d'échappement. Il est cependant à noter qu'un tel changement de concentration est très faible et généralement négligeable pour des températures inférieures à 30 C. Description à l'aide des Figures D'autres particularités et caractéristiques de l'invention ressortiront de la description d'un mode de réalisation avantageux présenté ci-dessous, à titre d'illustration, en se référant aux dessins annexés, qui montrent: Fig.1 : un diagramme de phases de deux composants A et B; et Fig.2 : un graphique représentant les courbes de refroidissement de plusieurs 20 solutions. Le procédé SCR, utilisé pour réduire les rejets d'oxydes d'azote NOX dans l'atmosphère, est un procédé dans lequel de l'ammoniac ou de l'urée est ajouté aux fumées en quantité fonction de la quantité de NOX à réduire. Les fumées chargées de NH3 traversent ensuite un catalyseur à plusieurs lits dans une plage 25 de températures comprises entre 250 et 380 C. Les catalyseurs les plus souvent utilisés sont des oxydes métalliques sur support TiO2 ou Al2O3. La chambre de réaction peut être située en amont de l'épuration des fumées, sur les gaz bruts ( high-dust SCR), ou en aval de l'épuration, sur les gaz propres réchauffés ( low-dust SCR). Le procédé se caractérise par un taux de réduction élevé, 30 souvent supérieur à 90%, pour un dosage d'ammoniac proche de la stoechiométrie, ce qui limite les risques de fuites. La solution de précurseur d'ammoniac utilisée dans le procédé SCR pour convertir l'oxyde d'azote (NO,) en azote (N2) et en eau (H2O) est en général une solution d'urée comprenant de l'urée techniquement pure, sans additifs, et de 35 l'eau pure. Selon la norme allemande DIN 70070:2005-08, la solution AUS 32, 2898681 -6 également connue sous son nom commercial AdB1ueTM, a une concentration en urée de 31.8 à 33.2 % en masse, de préférence de 32,5 % en masse. Lors du remplissage de la solution d'urée dans le réservoir de stockage du véhicule, il est recommandé de contrôler la qualité de la solution. Le contrôle de 5 la concentration d'urée dans la solution est nécessaire pour pouvoir injecter la bonne quantité d'urée dans la ligne d'échappement du véhicule pour pouvoir assurer une bonne conversion de l'oxyde d'azote en azote et en eau. En outre, selon la norme allemande DIN 70070:2005-08, la solution AUS 32 a une densité comprise entre 1087.0 et 1093.0 kg/m3 à 20 C et un indice 10 de réfraction comprise entre 1.3814 et 1.3843 à 20 C. Le procédé selon l'invention permet une détermination précise et reproductible de la concentration d'urée dans la solution. Le procédé se base sur les propriétés de phases d'une solution de type binaire. Dans un diagramme de phases, le composant de gauche est 15 généralement nommé composant A et le composant de droite est généralement nommé composant B . Un tel diagramme de phases est représenté à la Fig.l, dans lequel la température de congélation est représentée par rapport à la fraction de mole du composant B. Le diagramme de phases de la Fig.l peut être construit par l'utilisation de courbes de changement de température telles que représentées à la Fig.2. Les courbes de changement de température (i) à (vi) de la Fig.2 sont associées à des solutions de concentrations différentes. La concentration en composant B est pour chaque courbe de changement de température indiquée sur la Fig.l. Ainsi, les solutions (i) et (vi) sont des solutions pures en composant A, resp. en composant B. Les solutions (ii) à (v) comprennent un mélange de composant A et de composant B. La courbe de changement de température (i) correspond à une solution A pure, c'est-à-dire comprenant 0 % de composant B. Lors du refroidissement de l'échantillon, la température de l'échantillon diminue selon la première section de la courbe de changement de température. Lorsque, à la température TA, le point de congélation du composant A est atteint, le composant A dans la solution commence à précipiter. Lors de cette précipitation, de la chaleur de fusion est libérée et la température de l'échantillon reste constante. Lorsque tout le liquide s'est solidifié, la température de l'échantillon, qui est maintenant un solide, diminue à nouveau. Le plateau dans la courbe de changement de température indique la'température de congélation de l'échantillon et, pour la solution (i), la 2898681 -7 température de congélation correspond à la température TA, la température de congélation du composant A. La courbe de changement de température (vi) correspond à une solution B pure, c'est-à-dire comprenant 0 % de composant A. Cette courbe est similaire à 5 la courbe de la solution (i) et la température de congélation est dans ce cas TB, la température de congélation du composant B. La courbe de changement de température (ii) correspond à une solution comprenant un mélange de composant A et de composant B. Au départ, la solution est dans une phase purement liquide, c'est-à-dire comprenant le 10 composant A liquide et le composant B liquide. Lors du refroidissement de l'échantillon, la température de l'échantillon diminue selon la première section de la courbe de changement de température. Lorsque, à une température T", le point de congélation du composant A est atteint, la courbe change de direction. A la température T", le composant A 15 commence à se solidifier. Les deux phases (solution A et B liquide / composant A ou B solide) sont en équilibre et la chaleur de fusion libérée par la solidification du composant A change la vitesse de refroidissement de l'échantillon. Ce changement de la vitesse de refroidissement est bien visible sur la Fig.2. 20 Un deuxième changement de la vitesse de refroidissement de l'échantillon a lieu à la température de l'eutectique TE. A cette température, il existe trois phases (solution A et B liquide / composant A solide / composant B solide) en équilibre. La température de l'échantillon reste constante jusqu'à ce que les deux composants A et B soient complètement solidifiés. 25 Les courbes de changement de température des solutions (iii) et (v) sont similaires à celle de la solution (ii). Grâce à la concentration différente de ces solutions, la température T", à laquelle le point de congélation d'un des deux composants A et B est atteint, est différente. La courbe de changement de température (iv) correspond à une solution 30 particulière dite eutectique . Pour la solution eutectique, la température T", à laquelle le point de congélation d'un premier des deux composants A et B est atteint, est en même temps la température à laquelle le point de congélation du deuxième composant est atteint. La température T" correspond par conséquent à la température de l'eutectique TE. La solution à la concentration eutectique est 35 telle que la solution reste totalement liquide jusqu'à ce que la température de 2898681 -8 l'eutectique soit atteinte. Ce n'est qu'à la température de l'eutectique que la solution commence à précipiter. En ce qui concerne l'agent réducteur utilisé dans un procédé SCR, la solution d'urée doit être à la concentration de l'eutectique qui est désirée. Pour 5 contrôler si la solution est en effet une solution répondant à ces critères, il suffit donc d'analyser la courbe de changement de température d'un échantillon de la solution. Si la température de congélation est de -11 C et la courbe de changement de température ne présente, en amont de la température de congélation, pas de défaut de linéarité, il peut être conclu que la solution est une 10 solution d'urée avec une concentration en urée de 32. 5 % en masse. Il est à noter que la norme DIN 70070:2005-08 permet une légère variation de la concentration en urée. En effet, la plage de tolérance va de 31.8 à 33.2 % en masse. Avec une concentration à, par exemple, 31.8 % il y a en effet un défaut de linéarité dans la courbe de changement de température à une 15 température T" très légèrement supérieure à la température TE. Un tel défaut de linéarité est cependant difficilement décernable et peut être ignoré. La description ci-dessus concerne une solution binaire urée-eau. Il est cependant à noter que le même procédé peut être utilisé pour le contrôle d'une solution ternaire, tel que par exemple une solution d'urée-eau-formiate 20 d'ammonium, commercialisée sous la dénomination DENOXIUMTM de la société KEMIRA. L'utilisation du procédé avec d'autres solutions, en particulier de précurseurs d'ammonium, n'est pas exclu. Il est clair que la température caractéristique dépend de la solution choisie et qu'il faudra choisir la température de consigne en accord avec la concentration désirée. 25 Il est également à noter que la description ci-dessus concerne un procédé dans lequel un échantillon d'une solution est refroidi. Par analogie, le procédé fonctionne également lorsque l'échantillon est chauffé
Procédé pour déterminer la concentration d'un composant dans une solution, dans lequel. un échantillon d'une solution est soumis à un changement de température dans une plage de température comprenant une température caractéristique de la solution, la température caractéristique correspondant, en cas de refroidissement de l'échantillon, à la température de début de congélation et, en cas de réchauffement de l'échantillon, à la température de fin de fusion;. une courbe de changement de température de la solution en fonction du temps écoulé est dessinée;. la température caractéristique est déterminée;. la linéarité de la courbe de changement de température au-dessus de la température caractéristique est analysée;. la concentration du composant dans la solution est déterminée sur base de la température caractéristique et de la linéarité de la courbe de changement de température au-dessus de la température caractéristique.
1. Procédé pour déterminer la concentration d'un composant dans une solution, dans lequel • un échantillon d'une solution est soumis à un changement de température dans une plage de température comprenant une température caractéristique de la solution, la température caractéristique correspondant, en cas de refroidissement de l'échantillon, à la température de début de congélation et, en cas de réchauffement de l'échantillon, à la température de fin de fusion; • une courbe de changement de température de la solution en fonction du temps écoulé est dessinée; . la température caractéristique est déterminée; • la linéarité die la courbe de changement de température au-dessus de la température caractéristique est analysée; • la concentration du composant dans la solution est déterminée sur base de la température caractéristique et de la linéarité de la courbe de changement de température au-dessus de la température caractéristique. 2. Procédé selon la précédente, dans lequel la solution est une solution de précurseur d'ammoniac utilisé notamment dans un système de dépollution de gaz d'échappement de véhicules. 3. Procédé selon la 2, dans lequel la solution de précurseur d'ammoniac est une solution d'urée et dans lequel il est conclu que si la température caractéristique est de -11 C et si la courbe en amont de la température caractéristique ne présente pas de défaut de linéarité, la solution d'urée est une solution ayant une concentration d'urée de 32.5 % en masse. 4. Procédé selon la 3, dans lequel la température caractéristique est déterminée par la localisation d'un palier de température constante sur la courbe de changement de température. 2898681 - 10- 5. Procédé selon la 2, dans lequel la solution de précurseur d'ammoniac est une solution eau/urée/formiate d'ammonium et dans lequel il est conclu que si la température caractéristique correspond à la température de congélation de la solution et si la courbe en amont de la 5 température caractéristique ne présente pas de défaut de linéarité, la solution eau/urée/formiate d'ammonium est à une concentration utilisable dans un système de dépollution de gaz d'échappement de véhicules. 6. Procédé selon la 5, dans lequel la solution eau/urée/formiate d'ammonium est une solution DENOXIUMTM avec une 10 température de congélation de -30 C. 7. Procédé selon l'une quelconque des 5 ou 6, dans lequel la température caractéristique est déterminée par la localisation d'une rupture de pente sur la courbe de changement de température. 8. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 7, dans lequel la 15 qualité du précurseur d'ammoniac est contrôlée lors du remplissage d'un réservoir de stockage, le réservoir de stockage étant à bord du véhicule et délivrant le précurseur d'ammoniac à la ligne d'échappement du véhicule. 9. Procédé selon l'une quelconque des 2 à 8, dans lequel la quantité de précurseur d'ammoniac délivrée à la ligne d'échappement du véhicule 20 est contrôlée par un dispositif de régulation. 10. Procédé selon la 9, dans lequel la qualité du précurseur d'ammoniac est en outre contrôlée à bord du véhicule et cette qualité est prise en compte par le dispositif de régulation pour déterminer la quantité de précurseur d'ammoniac à délivrer à la ligne d'échappement.
G,B,F
G01,B01,F01
G01N,B01D,F01N
G01N 25,B01D 53,F01N 3
G01N 25/02,B01D 53/94,F01N 3/08,F01N 3/20
FR2892288
A1
MOULIN A CAFE COMPRENANT DES MOYENS DE DETECTION DU NIVEAU DE CAFE BROYE
20,070,427
La présente invention concerne un . De façon classique, un tel moulin à café est généralement utilisé pour la préparation du café dit Expresso , comme par exemple dans le dispositif commercialisé par la Demanderesse sous la référence N 40A . Ce moulin à café comprend une réserve de café non broyé, qui peut être traité par des meules de broyage. Le café ainsi broyé se trouve délivré dans un doseur de café, ou il est stocké en vue de sa distribution. Ce doseur comprend des moyens propres à détecter le niveau de café broyé dans son volume intérieur, lesquels moyens commandent le broyage du café. Ce doseur comprend en outre, le cas échéant, un organe de soutirage d'une dose de café broyé, associé à un tasseur, ainsi qu'un compteur permettant d'identifier le nombre de doses distribuées. A titre de variante, l'utilisateur peut procéder à un soutirage manuel, directement à partir du volume intérieur du doseur. La présente invention vise plus spécifiquement les moyens précités, permettant de détecter le niveau de café broyé. A cet égard, on rappellera que le dosage volumétrique implique que le café broyé soit laissé à l'état de poudre la plus homogène possible dans le doseur. Ce café broyé ne doit en particulier pas subir de tassage dans le doseur, qui entraînerait une irrégularité dans le grammage des doses distribuées, du fait d'une variation de la masse volumique de ce café. On connaît des moulins à café électriques, pour lesquels l'étape de broyage du café est conduite manuellement par l'opérateur. Ce dernier actionne un interrupteur en vue d'initier le broyage, lorsque le doseur est vide, puis appuie à nouveau sur cet interrupteur afin de stopper le broyage, lorsque le café broyé atteint un niveau suffisant dans le doseur. D'autres moulins à café, tels que celui N 40A précité, font appel à des moyens automatiques de détection du niveau de café, qui actionnent les moyens de broyage sans intervention de l'opérateur. A cet effet, un interrupteur électrique, qui est logé au-dessous du couvercle du doseur, se trouve relié par des fils aux organes de broyage. Par ailleurs, il est prévu un organe mobile permettant l'activation de cet interrupteur, réalisé sous forme d'un balancier pivotant, dont la position varie en fonction du niveau de café dans le doseur. Ainsi, lorsque ce niveau est inférieur à une valeur prédéfinie, le balancier rentre en contact mécanique avec l'interrupteur, ce qui initie le broyage. Puis, lorsque le café broyé atteint un niveau suffisant dans le doseur, le balancier s'écarte de l'interrupteur, ce qui interrompt le broyage. Cette solution connue présente cependant certains 20 inconvénients. En effet, le démontage éventuel du doseur nécessite une intervention électrique au niveau des fils qui alimentent l'interrupteur. Ceci est particulièrement gênant, dans la mesure où le doseur constitue la principale 25 source de panne d'un moulin à café. Ainsi, ce doseur est notamment susceptible de se dérégler, en particulier s'il est encrassé, ce qui implique de le démonter et de le nettoyer entièrement. Du fait de la présence des fils évoqués ci-dessus, cette manipulation s'avère risquée pour 30 l'opérateur, de sorte qu'il est nécessaire de faire appel à du personnel extérieur qualifié. En outre, la présence de l'interrupteur se révèle gênante en vue de l'accès au doseur proprement dit. Ceci est préjudiciable à la bonne utilisation du moulin à café, dans la mesure où les professionnels sont en général désireux de procéder à une vérification de la finesse de la mouture, lors du réglage du moulin à café. Or, cette vérification nécessite de recueillir manuellement le café qui vient d'être broyé, avant qu'il ne s'écoule par gravité dans le corps du doseur. On connaît également une solution alternative, conforme notamment à la gamme d'appareils commercialisée par la société italienne BRASILIA. Dans ce second état de la technique, l'interrupteur est logé dans le couvercle, en étant relié au corps du moulin par l'intermédiaire de fils torsadés. Cet interrupteur coopère avec un mécanisme d'activation, mobile en translation sous l'effet des variations du niveau de café dans le doseur. Cette seconde solution ne permet cependant pas de remédier aux problèmes inhérents au premier état de la technique présenté ci-dessus, en particulier en ce qui concerne la présence des fils électriques susceptibles de gêner l'opérateur. De façon générale, les solutions antérieures faisant appel à des moyens de détection électromécaniques s'accompagnent de difficultés, en ce qui concerne la conception de l'organe mobile d'actionnement de l'interrupteur. En effet, cet organe mobile doit être mis en mouvement par l'intermédiaire des variations de niveau du café broyé, qui se présente sous forme d'une poudre. Or, on conçoit que les efforts transmis à l'organe mobile par l'intermédiaire du café broyé sont particulièrement faibles, étant donné le caractère poudreux de ce dernier. Dans ces conditions, les différentes caractéristiques, en particulier géométriques, de cet organe mobile doivent être étudiées avec un très grand soin, afin de garantir notamment un déplacement satisfaisant de cet organe mobile, ainsi qu'une activation fiable de l'interrupteur. Ceci étant précisé, l'invention vise à remédier aux différents inconvénients de l'état de la technique évoqués ci-dessus. A cet effet, elle a pour objet un moulin à café, comprenant un corps, des moyens de réception de grains de café non broyés, des moyens de broyage de ces grains, ainsi qu'un doseur qui définit un volume de réception de café broyé, mis en communication avec les moyens de broyage, ce doseur comportant éventuellement des moyens de distribution d'une dose de café et des moyens de tassage de cette dose, ce moulin étant en outre pourvu de moyens de détection du niveau de café broyé dans le doseur, propres à actionner sélectivement les moyens de broyage, ces moyens de détection comportant un organe mobile, susceptible d'être déplacé en fonction des variations du niveau de café broyé dans le doseur, ainsi qu'un organe de détection, propre à détecter la présence de l'organe mobile, caractérisé en ce que l'organe mobile et l'organe de détection sont de nature électromagnétique. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - l'organe de détection est un capteur de proximité magnétique, propre à détecter à distance la présence de l'organe mobile ; l'organe mobile est un aimant ; - l'organe mobile est un aimant permanent ; l'organe mobile est monté sur un volet pivotant, reçu dans le volume intérieur du doseur ; - le volet pivotant est articulé sur le couvercle du doseur ; - l'organe de détection est monté de manière fixe sur le corps du moulin à café, au voisinage du doseur ; - le doseur comporte des moyens de verrouillage rapide, alors que le corps du moulin à café comprend des moyens de verrouillage complémentaire qui sont propres à 30 coopérer avec ces moyens de verrouillage rapide, en vue d'une fixation amovible du doseur par rapport au corps ; - l'organe de détection est propre à délivrer un signal électrique en direction des moyens de broyage ; - le signal électrique est du type tout ou rien ; - le signal électrique est du type progressif, une grandeur caractéristique de ce signal, en particulier sa tension, variant continûment, en service, en fonction de la distance entre l'organe de détection et l'organe mobile ; - il est également prévu des moyens de visualisation en temps réel du niveau de café broyé dans le doseur, mis en relation avec l'organe de détection. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement à la lumière de la description qui va suivre d'un mode de réalisation d'un moulin à café conforme à son principe, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue en perspective, illustrant un moulin à café conforme à l'invention ; - la figure lA est une vue en perspective, analogue à la figure 1, illustrant le moulin à café de la figure 1, dont le doseur a été ôté ; et - les figures 2 et 3 sont des vues en coupe longitudinale, illustrant de façon schématique deux positions différentes des moyens de détection du niveau de café, dont est équipé le moulin conforme à l'invention. La figure 1 illustre un moulin à café conforme à l'invention, qui comprend une embase 2, à partir de laquelle s'étend un corps principal 4, dans lequel sont logés des moyens moteurs non représentés, de type connu en soi. Cette embase 2 supporte un réceptacle amovible 6, destiné de manière classique à ramasser les chutes de mouture de café. Ce moulin possède en outre un bac 8, destiné de façon habituelle à la réception de grains de café non broyés. Il est par ailleurs prévu des moyens de broyage connu en soi, tels que des meules, qui ne sont pas représentées sur ces figures 1. Ce moulin est également équipé d'un doseur de café, désigné dans son ensemble par la référence 10, qui comprend un corps cylindrique 12, définissant un volume de réception de café, fermé à sa partie supérieure par un couvercle 14. Ce doseur 10 est également muni de moyens de soutirage d'une dose de café, de type connu en soi, qui comportent en particulier une poignée 16, coopérant avec des croisillons non représentés, prévus au fond du corps 12. Un tasseur de café 18, également de type classique, est monté de façon fixe ou mobile sur un nez 20, faisant saillie frontalement par rapport au corps 12. Ce tasseur est propre à être actionné par l'intermédiaire d'un poussoir 22, situé en partie supérieure du nez 20. Il est en outre prévu un compteur 24, permettant de visualiser le nombre de doses soutirées, alors qu'un porte étiquettes non représenté indique au consommateur la nature du café stocké dans le doseur 10. Dans l'exemple illustré, le doseur 10 est monté de façon amovible par rapport au corps 4 du moulin à café, notamment selon l'enseignement de la demande de brevet français n 05 09221 déposée le 9 septembre 2005. Le doseur est donc pourvu de moyens de verrouillage rapide, propres à coopérer avec des moyens de verrouillage complémentaire, équipant le corps 4 du moulin à café. A cet égard, comme le montre notamment la figure 1A, où le doseur est enlevé, le corps 4 est pourvu d'une plaque d'accrochage 28 contre laquelle peut être disposé le doseur. De plus, un doigt escamotable 30 et un crochet 32, qui équipent cette plaque 28, sont propres à coopérer respectivement avec une butée et une rampe, toutes deux non représentées, dont est muni le doseur, en vue du verrouillage amovible de ce dernier sur cette plaque 28. Enfin, un passage est ménagé dans le corps 4 du moulin à café, de manière à mettre en communication le bac 8 avec un orifice 34, permettant de délivrer du café broyé dans le doseur 10. A cet effet, une ouverture 36, creusée par exemple dans le corps 12 ou le couvercle 14, est mise en communication avec l'orifice précité 34. Les figures 2 et 3 illustrent, de façon plus précise, des moyens de détection du niveau de café dont est pourvu 15 le moulin conforme à l'invention. Sur ces figures, on retrouve à plus grande échelle le corps 4 de ce moulin, en particulier la plaque d'accrochage 28, ainsi que le doseur 10, en particulier son couvercle supérieur 14. On a également représenté l'orifice 34 et 20 l'ouverture 36, respectivement ménagés dans la plaque 28 du corps 4 et dans le doseur 10, de façon à autoriser l'arrivée de café broyé dans ce dernier. Un capteur de proximité de nature magnétique 38 est monté dans le corps 4 du moulin à café, au-dessus de 25 l'orifice 34. Ce capteur 38, de type connu en soi, appartient par exemple à la gamme de produits commercialisée par la société CELDUC sous la référence PTA 500. La figure lA illustre l'emplacement de ce capteur 38, qui est noyé dans la plaque d'accrochage 28, tout en 30 n'affleurant pas à la surface de cette dernière. De plus, dans le volume intérieur du doseur 10, il est prévu un volet pivotant, désigné dans son ensemble par la référence 40. Ce volet 40 est articulé à son extrémité supérieure 40', sur le couvercle 14 du doseur. On notera que ce volet 40 est placé à proximité de la paroi latérale du doseur, qui est elle-même adjacente à la plaque d'accrochage 28. Dans sa partie intermédiaire, à distance de son point d'articulation sur le couvercle, le volet 40 reçoit un aimant permanent 42, de type connu en soi. A titre purement non limitatif, il peut s'agir d'un aimant cylindrique droit, mais également d'un aimant droit parallélépipédique, ou encore d'un aimant en fer à cheval en forme de U. Cet aimant 42 est propre à coopérer, de manière connue en soi, avec le capteur 38, comme cela sera expliqué plus en détail dans ce qui suit. Enfin, le volet 40 possède une partie inférieure 40", qui s'étend en regard de l'ouverture 36, à distance de celle-ci, afin de ne pas empêcher la libre admission du café broyé dans le doseur. A titre de variante non représentée, cette partie inférieure 40" peut être inclinée de façon oblique, à l'opposé de cette ouverture 36, à la manière d'un rabat. Enfin, le capteur 38 est mis en relation, via une ligne électrique 44, avec les moyens de broyage, qui sont représentés de façon schématique sur ces figures 2 et 3 et y sont affectés de la référence 46. L'utilisation du moulin à café décrit ci-dessus, en particulier en ce qui concerne la coopération du capteur 38 et de l'aimant 42, va maintenant être explicitée. Sur les figures 2 et 3, on a matérialisé, dans un but de clarté, les lignes de champ magnétiques produites par l'aimant 42, au moyen d'un premier cercle C1. De façon analogue, la zone de détection du capteur 38 a également été matérialisée par un cercle, affecté de la référence C2. De façon connue en soi, lorsque les lignes de champ entrent dans la zone de détection du capteur, à savoir en d'autres termes que les deux cercles C1 et C2 se coupent, l'aimant 42 active ce capteur 38, qui actionne à son tour les moyens de broyage 46. A la figure 2, le volume V1 de café broyé dans le doseur 10 présente un niveau relativement bas. Dans ces conditions, le volet 40, qui repose par sa partie inférieure 40" contre la surface de ce volume de café, se trouve au voisinage de la plaque d'accrochage 28. Par conséquent, l'aimant 42 est lui-même suffisamment proche du capteur 38, pour que ses lignes de champ pénètrent dans la zone de détection à savoir que, en d'autres termes, les cercles C1 et C2 se coupent. Dans ces conditions, le capteur 38, qui a donc détecté la présence de l'aimant 42, commande les moyens de broyage 46, par l'intermédiaire de la ligne électrique 44. Ainsi, le café initialement présent dans le bac 8 subit une opération de broyage, puis se trouve admis dans le doseur 10 par l'orifice 34 et l'ouverture 36, selon les flèches f. On conçoit donc que, au fur et à mesure que du café broyé est admis dans le doseur 10, la surface supérieure du café a tendance à remonter, selon la flèche F1 à la figure 2. Par conséquent, l'extrémité inférieure du volet 40, qui repose contre cette surface de café, est également repoussée vers le haut, de sorte que le volet pivote, selon la flèche f1. L'aimant 42 s'éloigne donc progressivement du capteur 38. Lorsque le volume de café atteint une valeur V2, illustrée à la figure 3, le volet 40 a pivoté par rapport à sa position de la figure 2, selon une amplitude suffisante pour que le capteur 38 ne détecte plus les lignes de champ de l'aimant 42. En d'autres termes, il n'y a plus intersection entre les cercles C1 et C2. Le capteur 38, qui ne détecte plus la présence de l'aimant 42, n'actionne alors plus les moyens de broyage 46, de sorte que le café admis dans le bac 8 n'est plus soumis à l'opération de broyage. Dans ces conditions, l'admission de café broyé dans le doseur, par l'orifice 34 et l'ouverture 36, se trouve stoppée. Au fur et à mesure de la consommation par les clients, des doses de café sont soutirées du doseur 10, de sorte que le niveau de café broyé dans ce doseur 10 diminue progressivement, selon la flèche F2 à la figure 3. Le volet 40, qui vient en butée par gravité contre la surface de café, est alors sujet à un mouvement de pivotement selon la flèche f2, qui induit un rapprochement mutuel de l'aimant 42 et du volet 38. Ainsi, lorsque le niveau de café dans le doseur 10 a suffisamment diminué, le capteur 38 détecte à nouveau la présence de l'aimant 42, comme décrit ci-dessus, de façon à autoriser à nouveau le broyage de café. L'invention n'est pas limitée à l'exemple décrit et représenté. Ainsi, dans cet exemple, le capteur magnétique 38 est de type tout ou rien , à savoir que le signal électrique qu'il délivre possède uniquement deux états, dont un premier autorise l'actionnement des moyens de broyage 46, et dont l'autre n'autorise pas cet actionnement. A titre de variante, on peut prévoir que ce signal de sortie du capteur est de type progressif. Ceci signifie alors que la tension de ce signal augmente de façon continue, au fur et à mesure que l'aimant se rapproche de ce capteur. Dans cette optique, on peut prévoir que le capteur 38 est par exemple relié à un écran 48, illustré en traits pointillés, ce qui permet à l'utilisateur de visualiser en temps réel le niveau de café dans le doseur. Il est également possible d'envisager que, en fonction de la valeur de la tension du signal électrique fourni en sortie du capteur magnétique, la vitesse de rotation des moyens de broyage 46 est modifiée. A titre de variante supplémentaire, il est également possible de prévoir que la zone de réception du capteur magnétique et/ou la zone d'émission de l'aimant sont modifiées au moyen d'éléments réalisés en un matériau spécifique, ayant notamment des propriétés magnétiques, ou bien amagnétiques. Ces différentes zones peuvent ainsi, soit être limitées, soit être étendues. A titre d'exemple, il est tout d'abord possible de limiter la zone d'action de l'aimant en intercalant de façon appropriée un matériau amagnétique, notamment pour éviter qu'une pièce posée sur le couvercle du doseur ne fausse la détection. La zone de réception du capteur magnétique peut également être limitée, par exemple pour éviter que le champ magnétique créé par le moteur du moulin à café n'active accidentellement ce capteur. Il est également possible d'augmenter en revanche la zone d'action de l'aimant, par exemple en plaçant un barreau conducteur entre ce dernier et le capteur. Dans l'exemple décrit et représenté, le volet pivotant 40 est ramené en position, contre la surface du café broyé, par l'intermédiaire de son propre poids. A titre de variante, il est possible de prévoir un système permettant d'assister le retour en position de ce volet, par exemple de façon mécanique, au moyen d'un ressort, ou encore de façon magnétique, par l'intermédiaire d'un aimant de rappel. Dans le présent exemple, l'aimant 42 est monté sur un volet pivotant. Cependant, un tel volet peut également présenter un mouvement de translation, ou encore un mouvement combiné de translation et de rotation. L'invention permet de réaliser les objectifs précédemment mentionnés. Ainsi, grâce à l'invention, les moyens de détection de niveau, de nature électromagnétique, sont à même de fonctionner sans faire intervenir de contact entre le capteur et l'aimant, ce qui est à comparer avec les organes électromécaniques de l'état de la technique. Dans ces conditions, l'invention permet de réduire les problèmes de transmission de mouvement, ainsi que de supprimer les frottements, puisque le capteur peut être activé sans effort mécanique. Par ailleurs, grâce à l'invention, il est possible de conférer un caractère amovible au doseur, par rapport au corps du moulin à café. En effet, dans l'invention, le déplacement du doseur par rapport au corps n'est pas limité par la présence d'organes électriques, comme dans l'état de la technique. Dans ces conditions, l'opération permettant de démonter le doseur par rapport au corps est particulièrement simple, puisqu'elle ne nécessite pas de faire appel à un prestataire qualifié dans le domaine électrique. Ceci est d'une importance notable étant donné que, comme on l'a vu ci-dessus, le doseur nécessite des démontages fréquents, par exemple en vue de son nettoyage. De plus, l'invention est avantageuse en termes de sécurité, puisque le capteur magnétique peut être noyé dans le corps du moulin, de sorte qu'il n'est pas accessible et se trouve en dehors des zones de nettoyage et de démontage. Prévoir l'aimant sur le couvercle est également avantageux. En effet, dans ce cas, cet aimant est facilement amovible, de sorte qu'il autorise un accès commode à l'utilisateur pour procéder au palpage manuel de la mouture. De plus, cette mesure est avantageuse en termes de sécurité puisque, si le couvercle est ôté du doseur, l'aimant ne peut activer le capteur, de sorte que les moyens de broyage sont nécessairement à l'arrêt et, par conséquent, tout risque de blessure est évité. En revanche, si le couvercle se trouve sur le doseur, l'opérateur ne peut alors plus introduire ses doigts en direction des moyens de broyage, ce qui garantit également une grande sécurité. On notera également qu'il est avantageux de prévoir un aimant de type permanent. En effet, ceci permet de 5 s'affranchir de la présence de fils électriques
Ce moulin à café comprend un corps (4), des moyens de réception de grains de café non broyés, des moyens (46) de broyage de ces grains, ainsi qu'un doseur (10) qui définit un volume de réception de café broyé, mis en communication avec les moyens de broyage.Ce moulin est en outre pourvu de moyens (38, 42) de détection du niveau de café broyé dans le doseur, propres à actionner sélectivement les moyens de broyage, ces moyens de détection comportant un organe mobile (42), susceptible d'être déplacé en fonction des variations du niveau de café broyé dans le doseur, ainsi qu'un organe de détection (38), propre à détecter la présence de l'organe mobile, cet organe mobile (42) et cet organe de détection (38) étant de nature électromagnétique.
1. Moulin à café, comprenant un corps (4), des moyens (8) de réception de grains de café non broyés, des moyens (46) de broyage de ces grains, ainsi qu'un doseur (10) qui définit un volume de réception de café broyé, mis en communication avec les moyens de broyage, ce doseur comportant éventuellement des moyens (16) de distribution d'une dose de café et des moyens (18) de tassage de cette dose, ce moulin étant en outre pourvu de moyens (38, 42) de détection du niveau de café broyé dans le doseur, propres à actionner sélectivement les moyens de broyage, ces moyens de détection comportant un organe mobile (42), susceptible d'être déplacé en fonction des variations du niveau de café broyé dans le doseur, ainsi qu'un organe de détection (38), propre à détecter la présence de l'organe mobile, caractérisé en ce que l'organe mobile (42) et l'organe de détection (38) sont de nature électromagnétique. 2. Moulin à café selon la 1, caractérisé en ce que l'organe de détection est un capteur de proximité magnétique (38), propre à détecter à distance la présence de l'organe mobile (42). 3. Moulin à café selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe mobile est un aimant (42). 4. Moulin à café selon la 3, caractérisé en ce que l'organe mobile est un aimant permanent (42). 5. Moulin à café selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe mobile (42) est monté sur un volet pivotant (40), reçu dans le volume intérieur du doseur (10). 6. Moulin à café selon la 5, caractérisé en ce que le volet pivotant est articulé sur le couvercle (14) du doseur (10). 7. Moulin à café selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de détection (38) est monté de manière fixe sur le corps (4) du moulin à café, au voisinage du doseur (10). 8. Moulin à café selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le doseur (10) comporte des moyens de verrouillage rapide, alors que le corps (4) du moulin à café comprend des moyens de verrouillage complémentaire (30, 32) qui sont propres à coopérer avec ces moyens de verrouillage rapide, en vue d'une fixation amovible du doseur par rapport au corps. 9. Moulin à café selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'organe de détection (38) est propre à délivrer un signal électrique en direction des moyens de broyage. 10. Moulin à café selon la 9, 20 caractérisé en ce que le signal électrique est du type tout ou rien . 11. Moulin à café selon la 9, caractérisé en ce que le signal électrique est du type progressif, une grandeur caractéristique de ce signal, en 25 particulier sa tension, variant continûment, en service, en fonction de la distance entre l'organe de détection (38) et l'organe mobile (42). 12. Moulin à café selon la 11, caractérisé en ce qu'il est également prévu des moyens (48) 30 de visualisation en temps réel du niveau de café broyé dans le doseur (10), mis en relation avec l'organe de détection (38).
A
A47
A47J
A47J 42
A47J 42/44
FR2890530
A1
DISPOSITIF D'APPROVISIONNEMENT EN FOURRAGE POUR ANIMAL DOMESTIQUE
20,070,316
La présente invention concerne un dispositif d'approvisionnement en fourrage d'animaux d'élevage, notamment de type équidé. La présente invention entre dans le domaine agricole, en particulier dans l'alimentation des animaux d'élevage. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'approvisionnement en fourrage d'animaux d'élevage. A ce propos, le dispositif d'approvisionnement selon l'invention sied à tout type d'animal, mais est préférentiellement destiné à l'approvisionnement des équidés ou chevaux. Le mode d'alimentation des équidés laisse une grande place au repas puisqu'un cheval passe en moyenne seize à dix-huit heures à manger. Il est donc préférable d'approvisionner en permanence l'animal en fourrage. Pour ce faire, une technique d'approvisionnement simple consiste à déposer directement à même le sol le fourrage en intérieur dans les box comme en extérieur. Parfois même, le fourrage est déposé encore sous forme de ballot ou de meule au milieu d'un champ. Un inconvénient réside dans le fait que le fourrage se dégrade rapidement au contact du sol, qui plus est en extérieur. De plus, la quantité d'ingestion n'est pas contrôlée. D'une autre manière, le fourrage peut être disposé dans une mangeoire. En intérieur, cette dernière se présente souvent sous la forme d'un râtelier fixé généralement au mur du box. En extérieur, elle peut reposer sur un support ou être directement posée au sol. Ce râtelier a été originairement développée pour les bovins et n'est donc pas spécifiquement adaptée aux chevaux. Elle présente aussi l'inconvénient en extérieur de laisser le fourrage sans protection, sujet aux intempéries. De plus, la quantité d'ingestion n'est pas contrôlée, ni en intérieur, ni en extérieur. Des dispositifs existants améliorent l'approvisionnement en plaçant le fourrage dans une cage dont les parois comportent des intervalles au travers desquels les chevaux attrapent le fourrage. Cette cage, destinée généralement à un usage en extérieur, est prévue métallique pour résister aux mâchoires des animaux. Toutefois, elle présente toujours les inconvénients de ne pas protéger le fourrage des intempéries en extérieur et de ne pas limiter la quantité d'ingestion de fourrage. Un autre dispositif, destiné à un usage en intérieur, consiste uniquement en un filet suspendu et recevant du fourrage. Une solution utilisée pour protéger le fourrage des intempéries consiste alors à le recouvrir par une bâche, limitant par la même occasion l'accès à la nourriture pour les chevaux. De surcroît, il est nécessaire pour l'agriculteur de mettre en place la bâche et de la retirer, de l'assujettir correctement pour ne pas que les chevaux ne l'enlèvent, de surveiller son état, etc. De plus, les dispositifs existants n'ont pas toujours une forme adaptée en vue de leur remplissage, rendant cette opération laborieuse. Ils présentent souvent des bords saillants susceptibles de blesser ou meurtrir les animaux. Enfin, leurs matériaux sont généralement peu adaptés à la muqueuse sèche du cheval de sorte que cette dernière peut être meurtrie et/ou blessée. L'invention a pour but de pallier les inconvénients de l'état de la technique en proposant un dispositif d'approvisionnement d'animaux d'élevage particulièrement adapté aux équidés. Pour ce faire, un tel dispositif d'approvisionnement se caractérise en ce qu'il comprend une structure pourvue d'un cadre apte à maintenir suspendu et ouvert supérieurement un filet de stockage dudit fourrage, ledit filet étant formé de mailles. Selon d'autres caractéristiques du dispositif selon l'invention, le dispositif comprend une embase d'appui au sol 35 solidaire dudit cadre. De plus, ledit filet est constitué d'une drisse formant des mailles d'au moins 45 millimètres de large. Avantageusement, ladite drisse a un diamètre de 2 à 4 millimètres. Selon un mode particulier de réalisation, ladite drisse a 5 un diamètre de 3 millimètres. Préférentiellement, lesdites mailles ont une largeur de 50 millimètres au moins. De plus, ladite embase comprend une armature métallique de forme circulaire ou polygonale sur laquelle sont montés des 10 montants verticaux support dudit cadre. Avantageusement, comprend des moyens amovibles de couverture dudit filet de stockage sous la forme d'au moins une partie. De manière toute particulière, ladite partie est articulée 15 par rapport audit cadre en pivotement au moins autour d'un axe horizontal ou au moins autour d'un axe vertical. Selon un des modes de réalisation, lesdits moyens de couverture se présentent sous la forme d'une bâche ou d'un couvercle rigide. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de la description détaillée qui va suivre des modes de réalisation non limitatifs de l'invention, en référence aux figures annexées, dans lesquelles: - la figure 1 représente une vue en perspective du 25 dispositif selon l'invention; et - les figures 2a, 2b, 2c et 2d représentent schématiquement quatre modes d'ouverture du dispositif selon l'invention. La présente invention concerne un dispositif 1 30 d'approvisionnement pour animal domestique, de tout type, notamment de type équidé. Un tel dispositif 1 comprend une structure 2 servant de moyen de support à un filet 3 de sorte que ce dernier soit suspendu. Le filet 3 sert de moyen de stockage dudit fourrage. Une telle structure 2 est prévue légère de manière à être déplacée aisément. Ainsi, elle peut être transporté d'un 2890530 4 endroit à un autre et être utilisée aussi bien en intérieur qu'en extérieur. De manière particulière, selon le mode de réalisation visible sur la figure 1, ladite structure 2 peut être pourvue d'une embase 4 apte à servir d'appui au sol. Cette embase 4 peut être prévue solidaire d'un cadre 5 apte à maintenir suspendu ledit filet 3. L'embase 4 comprend une armature 6 sur laquelle sont fixés des montants 7 soutenant ledit cadre 5. Ces montants 7 peuvent être prévus verticaux, mais aussi orientés en biais, par exemple dans le cas où l'embase 4 aurait un diamètre supérieur ou inférieur à celui du cadre 5. L'embase 4 peut être réalisée en tout type de matériau, en particulier en métal. Selon le mode de réalisation préférentielle de l'invention, visible sur la figure 1, l'armature 6 est de forme polygonale, en particulier octogonale et comprend quatre montants 7. L'armature 6 peut aussi se présenter sous une forme circulaire. Selon un autre mode de réalisation, le cadre 5 peut être directement assujetti à un support mural ou au mur lui-même. Le cadre 5 peut être prévu de toute forme, en particulier de la même forme que l'embase 4. Le cadre 5 sert de support au filet 3 de sorte que ce dernier soit suspendu et ouvert supérieurement. Cette dernière caractéristique permet de remplir aisément le dispositif 1 en fourrage. De plus, le diamètre du cadre 5 peut être prévu d'une longueur suffisante pour autoriser le passage entier d'une balle de foin. L'embase 4, son armature 6 et ses montants 7, ainsi que le cadre 5 sont rendus solidaires entre eux au travers de moyens de fixation 8. Ces derniers peuvent être constitués amovibles de manière à replier ledit dispositif 1 ou de manière à autoriser la fixation du cadre 5 seul, par exemple dans les cas d'un support mural. De manière particulière, ils possèdent des bords et des 35 jonctions rond ou arrondis, sans partie saillante, de sorte que l'animal ne se blesse pas à leur contact. Avantageusement, ledit filet 3 est suspendu, notamment au travers de moyens de suspension de type crochet ou autre, non représentés. Ledit filet 3 est constitué d'une drisse formant des mailles 9. Cette drisse est réalisée en matériau synthétique et comprend un diamètre de 2 à 4 millimètres, suffisant pour résister durablement à la mâchoire d'un équidé. Selon un mode de réalisation particulier, cette drisse possède un diamètre de 3 millimètres, conférant ainsi une bonne longévité du filet tout en offrant une taille combinée à des matériaux qui n'irritent pas ou ne meurtrissent pas la muqueuse de l'animal. De manière toute particulière, les mailles 9 dudit filet 3 possèdent une taille d'au moins 45 millimètres de large, de manière à s'adapter à la taille des muqueuses de tout type de cheval. En particulier, pour un cheval de type Européen, lesdites mailles peuvent posséder une largeur de 50 millimètres au moins. De plus, cette largeur limite l'accès en nourriture à chaque bouchée de sorte que l'animal n'ingère pas trop de fourrage à la fois. Cette caractéristique permet aussi d'augmenter le temps de consommation de matière sèche, comme le fourrage, améliorant ainsi la digestion. Afin d'offrir une plus grande quantité de fourrage, sans en limiter la quantité ingérée à chaque bouchée, lesdites mailles peuvent avoir une largeur supérieure, notamment de 60 millimètres selon un mode préférentiel de réalisation. Un filet 3 peut être rapidement remplacé par un filet 3 d'une taille de maille supérieure ou inférieure au travers de moyens de suspension rapide, de type crochet, mousqueton ou analogue. Notamment, le dispositif 1 est destiné à un usage en extérieur. Afin de protéger le fourrage des intempéries, ledit dispositif 1 comprend des moyens 10 de couverture dudit filet 3, de manière à recouvrir l'ouverture supérieure. Ces moyens de couverture 10 peuvent se présenter sous la forme d'au moins une partie. Selon le mode de réalisation visible sur la figure 2b, ils sont constitués de deux parties. Selon le mode de réalisation visible sur les figures 1, 2a et 2c, il s'agit d'une unique partie sous la forme d'un couvercle 11 prévu rigide. Ce couvercle 11 peut être réalisé en tout type de matériau, par exemple en métal, en bois ou en matière plastique. Les moyens de couverture 10 peuvent aussi être constitués d'une simple bâche, de préférence étanche, tendue et assujettie audit cadre 5 ou à ladite structure 2. De manière avantageuse, ces moyens de couverture sont 10 amovibles pour laisser ouvert supérieurement le dispositif 1, en outre en vue de son remplissage. Pour ce faire, ladite partie est articulée par rapport audit cadre 5 en pivotement au moins autour d'au moins un axe. Selon le mode de réalisation visible sur la figure 1, un axe vertical 12 est monté sur le cadre 5 et se présente sous la forme d'une tige 13. Cette dernière traverse ledit couvercle par un orifice prévu à cet effet. Cet axe 12 autorise la rotation dudit couvercle 11. En position d'ouverture, ledit couvercle 11 peut reposer le long du dispositif 1. De préférence, le couvercle 11 peut être maintenu en horizontalement au travers de moyens support, notamment au moins un hauban 14, de préférence deux comme visible sur la figure 1. Un hauban 14 est alors fixé à une de ses extrémités audit couvercle 11 tandis que son extrémité opposée est montée solidaire ou en rotation sur ladite tige 13, le hauban 14 pivotant en suivant la rotation du couvercle 11. De plus, la partie des moyens de couverture 10 peut être articulée en pivotement selon un axe horizontal 15. Cette articulation permet de soulever ledit couvercle 11 pour accéder à l'ouverture supérieure. Selon le mode de réalisation représenté, cette articulation est rendue possible au travers dudit orifice traversé par ladite tige 13, ce dernier étant prévu plus large que le diamètre de la tige 13 et/ou est conformé de manière à permettre le soulèvement dudit couvercle par rotation selon l'axe horizontal 15. En particulier, l'orifice peut être prévu oblong pour ménager un espace pour la tige 13 lorsque le couvercle 11 est soulevé. Selon le mode de réalisation schématisé sur la figure 2b, les deux parties des moyens de couverture 10 peuvent être articulées séparément, selon un axe horizontal, par rapport et/ou sur ledit cadre 5, de manière à ouvrir partiellement le dessus du dispositif 1, par exemple à moitié. L'articulation de ces parties peut être réalisée au travers de charnière ou analogue, ainsi que de manière identique au mode de réalisation décrit précédemment et visible sur la figure 1, notamment au travers de deux tiges 13 solidaires du cadre 5. Avantageusement, le couvercle 11 peut aussi être soulevé de manière à coulisser le long de ladite tige 13. Selon encore un autre mode de réalisation, visible sur la figure 2d, le couvercle 11 peut être solidaire d'une ou plusieurs barres montées en rotation sur l'armature 6 dudit dispositif 1. Cette barre joue un rôle de déport et est articulée en rotation sur ladite armature 6 de sorte à appliquer une rotation audit couvercle 11 pour qu'il se place sur le côté dudit dispositif 1. Le dispositif d'approvisionnement 1 selon l'invention est donc particulièrement adapté à l'alimentation des animaux d'élevage, de préférence des équidés, en offrant un dispositif facilement déplaçable et utilisable aussi bien en intérieur qu'en extérieur puisqu'il protège le fourrage des intempéries. De plus, il permet le contrôle de l'ingestion de quantité de fourrage par l'animal. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples illustrés et décrits précédemment qui peuvent présenter des variantes et modifications sans pour autant sortir du cadre de l'invention
Dispositif (1) d'approvisionnement en fourrage pour animal domestique, notamment de type équidé, caractérisé par le fait qu'il comprend une structure (6) pourvue d'un cadre (5) apte à maintenir suspendu et ouvert supérieurement un filet (3) de stockage dudit fourrage, ledit filet étant formé de mailles (9).
1. Dispositif (1) d'approvisionnement en fourrage pour animal domestique, notamment de type équidé, caractérisé par le fait qu'il comprend une structure (6) pourvue d'un cadre (5) apte à maintenir suspendu et ouvert supérieurement un filet (3) de stockage dudit fourrage, ledit filet étant formé de mailles (9). 2. Dispositif (1) d'approvisionnement selon la 10 1, caractérisé par le fait qu'il comprend une embase (4) d'appui au sol solidaire dudit cadre (5). 3. Dispositif (1) d'approvisionnement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé par le fait que ledit filet (3) est constitué d'une drisse formant des mailles (9) d'au 15 moins 45 millimètres de large. 4. Dispositif (1) d'approvisionnement selon la 3, caractérisé par le fait que ladite drisse a un diamètre de 2 à 4 millimètres. 5. Dispositif (1) d'approvisionnement selon l'une 20 quelconque des 3 ou 4, caractérisé par ladite drisse a un diamètre de 3 millimètres. 6. Dispositif (1) d'approvisionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que lesdites mailles ont une largeur de 50 millimètres au moins. 7. Dispositif (1) d'approvisionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que ladite embase (4) comprend une armature (6) métallique de forme circulaire ou polygonale sur laquelle sont fixés des montants (7) verticaux support dudit cadre (5) . 8. Dispositif (1) d'approvisionnement selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait qu'il comprend des moyens (10) amovibles de couverture dudit filet (3) de stockage sous la forme d'au moins une partie. 9. Dispositif (1) d'approvisionnement selon la 8, caractérisé par le fait que ladite partie est articulée par rapport audit cadre (5) en pivotement au moins autour d'un axe horizontal (15) ou au moins autour d'un axe vertical. 10. Dispositif (1) d'approvisionnement selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé par le fait que lesdits moyens de couverture (10) se présente sous la forme d'une bâche ou d'un couvercle (11) rigide.
A
A01
A01K
A01K 1
A01K 1/10
FR2889583
A1
CANON A RAILS POUR TIRS EN RAFALE ET METHODE
20,070,209
L'invention concerne un canon à rails pour tirs en rafale et une méthode d'exploitation d'un canon à rails pour tirs en rafale. Les canons électriques à rails sont en mesure d'accélérer des projectiles à des vitesses supérieures à 2000 m/s. Ils sont donc potentiellement supérieurs aux canons à poudre classiques connus. Jusqu'à présent, on n'est pas parvenu à fabriquer des systèmes fonctionnels répondant à toutes les exigences requises d'un système d'arme. La demande de brevet DE 103 26 610 Al présente un canon à rails comportant un premier et un second rails. Les deux rails sont conçus pour guider un projectile. Le premier et le second rails sont raccordés à une alimentation principale qui délivre une tension constante en mode de tir en rafale. Une propriété importante, que devra posséder un futur lanceur à rails, est la capacité de reproduire les différents tirs et, en particulier, le pilotage de la vitesse initiale vo. La dispersion de la vitesse initiale, que l'on observe dans les canons à rails, a de multiples raisons, parmi lesquelles: des phénomènes tribologiques, l'usure des rails, le circuit d'alimentation électrique. Dans le cas d'un canon à rails pour tirs en rafale, il est important de tenir compte de l'échauffement des rails par pertes ohmiques. On peut supposer que la résistance électrique des rails augmente d'env. 30 % en mode rafale. En mode rafale, l'alimentation principale fournit des courants pulsés homogènes. Une augmentation de la résistance électrique du premier et du second rails signifie une perte de puissance et une circulation plus faible du courant à travers le projectile. En mode rafale, ceci a pour conséquence que la vitesse initiale diminue en permanence avec chaque tir. Généralement, on sait seulement comment atténuer les pertes ohmiques dues à l'échauffement des rails en mode rafale par un refroidissement performant. L'objectif de la présente invention est donc de concevoir un canon à rails pour tirs en rafale et une méthode d'exploitation d'un canon à rails pour tirs en rafale de telle sorte que l'échauffement des rails puisse être compensé en vue d'obtenir une vitesse initiale souhaitée. La solution apportée est un canon à rails pour tirs en rafale comportant au moins un premier rail (10a) et un second rail (10b) , le premier rail (10a) et le second rail (10b) étant conçus pour guider un projectile (30) et connectés à un dispositif d'alimentation principal (20) qui délivre des impulsions de courant homogène en mode de tir en rafale, caractérisé en ce qu'il comporte par ailleurs un dispositif de commande permettant de compenser les pertes ohmiques dues à l'échauffement des rails et comportant: - un élément de réglage sous forme d'un induit alimenté par une source d'énergie 15 auxiliaire, - une sonde de température disposée sur l'un des deux rails - un circuit de commande associé à la sonde de température et à l'induit, et, plus particulièrement, l'élément de réglage sous forme d'un induit est conçu de telle sorte qu'en fonctionnement, le champ magnétique du premier rail et du second rail est soit renforcé soit affaibli selon le sens de circulation du courant, ce qui permet de régler la vitesse initiale, et en ce que le circuit de commande, est conçu de telle sorte qu'en fonctionnement la valeur de mesure d'une sonde de température, disposée sur l'un des deux rails, correspond à une donnée d'entrée de la commande et est traitée dans le circuit de commande, et en fonction de la valeur de mesure traitée de la sonde de température, des signaux de commande sont transmis à la source d'énergie auxiliaire de l'induit. L'invention a pour avantage de créer un degré de liberté supplémentaire permettant d'exercer une influence sur la vitesse initiale. Parallèlement, ceci permet de compenser un échauffement des rails. Ce phénomène est décrit en détail dans ce qui suit. Dans un canon à rails pour tirs en rafale, le premier et le second rails sont fortement échauffés. Par ailleurs, en mode rafale, l'alimentation principale délivre des impulsions de courant homogènes. Ceci signifie que la vitesse initiale du projectile diminue, car à chaque fois que l'échauffement des rails augmente, leur résistance électrique augmente et, par conséquent, la puissance électrique dissipée augmente. En d'autres termes, la circulation du courant dans les rails et dans le projectile diminue ainsi que la vitesse initiale. On peut y remédier en utilisant un dispositif de commande permettant de compenser les pertes ohmiques dues à l'échauffement des rails. Le dispositif de commande est composé d'un élément de réglage sous forme d'un induit alimenté par une source d'énergie auxiliaire. L'élément de réglage est conçu de telle sorte que le champ magnétique du premier rail ou du second rail est soit renforcé soit atténué selon le sens de circulation du courant. On exerce ainsi une influence sur la vitesse initiale. Le dispositif de commande comporte également un circuit de commande. Il est conçu de telle sorte qu'en fonctionnement, la valeur de mesure d'une sonde de température disposée sur l'un des deux rails corresponde à une donnée d'entrée de la commande et soit traitée dans le circuit de commande. En fonction de la valeur de mesure traitée par la sonde de température, des signaux de commande sont transmis à la source d'énergie auxiliaire de l'induit. Les pertes ohmiques dues à l'échauffement des rails peuvent ainsi être compensées. Citons un exemple. Le canon à rails doit tirer en mode rafale des projectiles avec une même vitesse initiale. L'échauffement croissant des rails est enregistré par une sonde de température et transmis au circuit de commande. Celui-ci calcule tout d'abord la puissance dissipée compte tenu de l'échauffement et détermine ensuite quelle doit être la valeur du courant dans l'induit pour maintenir la vitesse initiale à un niveau constant. Le courant circulant dans l'induit crée un champ magnétique. Ce champ magnétique se superpose au champ magnétique du premier et du second rail. Le sens du courant est choisi de telle sorte que les champs magnétiques des rails soient renforcés. Les champs magnétiques renforcés font que le projectile, même s'il est parcouru par un courant de plus faible intensité, peut mieux s'appuyer et est plus fortement accéléré compte tenu des champs magnétiques plus élevés et que l'on peut ainsi maintenir la vitesse initiale à un niveau constant comme on le souhaite. Selon une forme d'exécution de l'invention, l'induit est disposé le long du plus grand segment du premier et du second rail. Ceci permet d'obtenir un renforcement ou une 30 atténuation suffisant(e) des champs magnétiques des rails. Selon une autre forme d'exécution de l'invention, le circuit de commande présente une interface par le biais de laquelle on peut fixer la valeur théorique de la vitesse initiale. On peut avantageusement raccorder un système de conduite de tir par le biais de l'interface par exemple. Selon une autre forme d'exécution de l'invention, la sonde de température est un thermocouple. Selon une autre forme d'exécution de l'invention, la source d'alimentation auxiliaire est composée É d'une unité de stockage de l'énergie primaire capacitive à grande constante de temps É et d'un générateur de courant pulsé, comportant É de nombreux éléments de stockage de l'énergie reliables à une source d'énergie électrique, pour stocker l'énergie, É et de nombreux moyens de commutation respectivement rattachés à un élément de stockage de l'énergie. L'invention est décrite plus en détails ci-après à l'aide d'un exemple de réalisation représenté dans les figures: Fig. 1 le schéma de principe d'un canon à rails pour tirs en rafale Fig. 2 le diagramme courant-temps de l'alimentation principale Fig. 3 le diagramme courant-temps de la source d'énergie auxiliaire Fig. 4 un diagramme vitesse initiale - temps, qui illustre un tir en rafale avec des tirs à différentes vitesses initiales. La figure 1 présente un canon à rails pour tirs en rafale avec un premier rail 10a et un second rail 10b. le premier rail 10a et le second rail 10b sont conçus pour guider un projectile 30 et raccordés à un dispositif d'alimentation principal 20 qui délivre des impulsions de courant homogènes en mode de tir en rafale. La figure 4 illustre le problème qui fait que, compte tenu de l'échauffement du premier et du second rail, les différents tirs d'une rafale donnent des vitesses initiales (v) en diminution en fonction du temps (t). Pour revenir à la figure 1, le canon à rails comporte un dispositif de commande 70 permettant de compenser les pertes ohmiques dues à l'échauffement des rails. Le dispositif de commande 70 comporte un élément de réglage sous forme d'un induit alimenté par une source d'énergie auxiliaire 60 et conçu de telle sorte qu'en fonctionnement, le champ magnétique du premier rail 10a et du second rail 10b est, soit renforcé, soit affaibli, selon le sens de circulation du courant, ce qui permet de régler la vitesse initiale. Le circuit de commande 70 est conçu de telle sorte qu'en fonctionnement, la valeur de mesure d'une sonde de température disposée sur l'un des deux rails, correspond à une donnée d'entrée de la commande et est traitée dans le circuit de commande. La sonde de température 40 est un thermocouple. La sonde de température 40 est nécessaire pour la commande, car en fonction de la température des rails 10a et 10b, on peut calculer les pertes ohmiques qui doivent ensuite être considérées, compte tenu de la vitesse initiale donnée, pour exercer une action sur l'élément de réglage conçu sous forme d'un induit 50. Plus concrètement, en fonction de la valeur de mesure traitée de la sonde de température, des signaux de commande sont transmis à la source d'énergie 20 auxiliaire 60 de l'induit 50. L'induit 50 est, comme représenté par la figure 1, disposé le long du plus grand segment du premier rail 10a et du second rail 10b. Le fait que le circuit de commande 70 présente une interface par le biais de laquelle on peut fixer la valeur théorique de la vitesse initiale n'a pas été représenté. L'alimentation principale 20 est conçue sous forme traditionnelle. Le diagramme courant-temps de l'alimentation principale 20 est représenté à la figure 2. Chaque 30 impulsion de courant correspond à un seul tir de la rafale. Pour le dispositif de commande destiné à la compensation des pertes ohmiques, on a besoin d'une source d'énergie auxiliaire 60. Elle est composée É d'une unité de stockage de l'énergie primaire capacitive à grande constante 35 de temps É et d'un générateur de courant pulsé, comportant É de nombreux éléments de stockage de l'énergie reliables à une source d'énergie électrique, pour stocker l'énergie, É et de nombreux moyens de commutation respectivement rattachés à un élément de stockage de l'énergie. Le diagramme courant-temps de l'alimentation auxiliaire 60 est représenté à la figure 3. L'unité de stockage de l'énergie primaire capacitive fournit tout d'abord un courant continu dans une perspective simplifiée. On superpose à ce courant continu, individuellement pour chaque tir d'une rafale, un courant pulsé à retard minimal, à constante de temps comparativement courte pour influencer la vitesse initiale en compensant l'échauffement des rails. Pour diminuer la vitesse initiale, la source d'énergie auxiliaire produit un courant dans le sens inverse. Dans ce qui suit, on présente la méthode de compensation des pertes ohmiques d'un canon à rails pour tirs en rafale comportant un premier et un second rails. Cette méthode permet: É de mesurer la température de l'un des rails (10a, 10b), É de traiter la valeur de mesure de la température dans un circuit de commande (70), É d'envoyer des signaux de commande à une source d'énergie auxiliaire (60) d'un élément de réglage conçu sous forme d'induit (50), É que l'induit (50), en fonction des signaux de commande et selon le sens de 25 circulation du courant, renforce ou affaiblisse le champ magnétique du premier rail (10a) et du second rail (10b), ce qui permet de régler la vitesse initiale. Des détails sont donnés ci-après. Dans cet exemple de réalisation, les caractéristiques du canon à rails pour tirs en rafale sont les suivantes: les deux rails du canon à rails pour tirs en rafale ont une longueur de 3 m. Le calibre est de 15x30 mm2. Les données balistiques sont les suivantes: É m=100g É vo=1300m/s É Cadence = 50 Hz La puissance d'un canon à rails est de l'ordre du GW et l'énergie primaire nécessaire pour chaque tir est de 280 kJ pour un rendement de 30%. Pour ce qui est des aspects techniques des pertes ohmiques dues à l'échauffement, l'énergie injectée par effet Joule (Intensité du courant 1(t)) dans un rail provoque une augmentation de sa température AT. Si l'on utilise des rails à l'état solide et si l'on évite l'apparition de transitions de phases, on obtient une bonne approximation de la 10 conductivité électrique spécifique p avec a comme coefficient de température: P(T) = Po +aAT,po =P(To),AT = T To Une bonne approximation de l'énergie consommée dans les rails Era11 est donnée par: Erair C P(T) Par ailleurs, la vitesse initiale vo d'un canon peut être donnée par approximation: to,,, vo a f l2dt to désigne l'instant de départ du projectile et tout celui de la sortie du projectile. Sous une forme simplifiée idéalisée, on peut supposer pour le courant pulsé I(t=tout) = I(t=to) = O. On peut supposer par ailleurs que les alimentations et les contacts glissants travaillent sans perte et qu'il n'y a pas de frottement. Dans la forme simplifiée idéalisée, l'équation de conservation de l'énergie du canon à rail (m = masse du projectile) s'écrit: vo Epr;mrïr = 2m + Erai( Pour l'alimentation principale qui fournit des courants pulsés d'énergie constante, il en résulte une relation directe entre la température des rails mesurée et vo. Sans les approximations présentées, on trouve une relation complexe entre AT et 35 ' l'énergie primaire à régler, qui doit être déterminée expérimentalement. Pour ce qui est de la configuration de l'unité de stockage de l'énergie primaire capacitive à grande constante de temps de la source d'énergie auxiliaire, l'unité de stockage de l'énergie primaire capacitive à grande constante de temps est chargée par une rafale, puis séparée du circuit de charge. La décharge commence au début de la rafale. La constante de temps de cette décharge est élevée compte tenu de la capacité importante. Il faut donc tenir compte de la durée de la rafale, qui peut être par exemple de 0,2 seconde. Pour ce qui est de la configuration du générateur de courant pulsé de la source 10 d'énergie auxiliaire, c'est un générateur de type connu, à savoir décrit dans la demande DE 102 36 478 A1, qui a été utilisé comme source d'énergie auxiliaire 60
L'invention concerne un canon à rails pour tirs en rafale comportant au moins un premier rail (10a) et un second rail (10b), le premier rail (10a) et le second rails (10b) sont conçus pour guider un projectile (30), et sont connectés à un dispositif d'alimentation principal (20) qui délivre des impulsions de courant homogènes en mode de tir en rafale et caractérisé en ce que le canon à rails comporte par ailleurs un dispositif de commande permettant de compenser les pertes ohmiques dues à l'échauffement des rails et comportant :- un élément de réglage sous forme d'un induit (50) alimenté par une source d'énergie auxiliaire (60) et conçu de telle sorte qu'en fonctionnement, le champ magnétique du premier rail (10a) et du deuxième rail (10b) est soit renforcé soit affaibli selon le sens de circulation du courant, ce qui permet de régler la vitesse initiale,- un circuit de commande (70), conçu de telle sorte qu'en fonctionnementa. la valeur de mesure d'une sonde température (40), disposée sur l'un des deux rails, correspond à une donnée d'entrée de la commande et est traitée dans le circuit de commande,b. en fonction de la valeur de mesure traitée de la sonde de température, des signaux de commande sont transmis à la source d'énergie auxiliaire (60) de l'induit (50).
Revendications 1. Canon à rails pour tirs en rafale comportant au moins un premier rail (10a) et un second rail (10b) , le premier rail (10a) et le second rail (10b) étant conçus pour guider un projectile (30) et connectés à un dispositif d'alimentation principal (20) qui délivre des impulsions de courant homogène en mode de tir en rafale, caractérisé en ce qu'il comporte par ailleurs un dispositif de commande permettant de compenser les pertes ohmiques dues à l'échauffement des rails et comportant: - un élément de réglage sous forme d'un induit (50) alimenté par une source d'énergie auxiliaire (60), - une sonde de température disposée sur l'un des deux rails - un circuit de commande (70) associé à la sonde de température et à l'induit. 2. Canon à rails selon la 1, caractérisé en ce que l'élément de réglage sous forme d'un induit (50) est conçu de telle sorte qu'en fonctionnement, le champ magnétique du premier rail (10a) et du second rail (10b) est soit renforcé soit affaibli selon le sens de circulation du courant, ce qui permet de régler la vitesse initiale, et en ce que le circuit de commande (70), est conçu de telle sorte qu'en fonctionnement la valeur de mesure d'une sonde de température (40), disposée sur l'un des deux rails, correspond à une donnée d'entrée de la commande et est traitée dans le circuit de commande, et en fonction de la valeur de mesure traitée de la sonde de température, des signaux de commande sont transmis à la source d'énergie auxiliaire (60) de l'induit (50). 3. Canon à rails selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que l'induit (50) est disposé le long du plus grand segment du premier et du 30 second rail (10a, 10b). 4. Canon à rails selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le circuit de commande (70) présente une interface par le biais de laquelle on peut fixer la valeur théorique de la vitesse initiale. 5. Canon à rails selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en 35 ce que la sonde de température (40) est un thermocouple. 6. Canon à rails selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que la source d'énergie auxiliaire (60) est composée d'une unité de stockage de l'énergie primaire capacitive à grande constante de temps et d'un générateur de courant pulsé, comportant de nombreux éléments de stockage de l'énergie reliables à une source d'énergie électrique, pour stocker l'énergie, et plusieurs moyens de commutation respectivement rattachés à un élément de stockage de l'énergie. 7. Méthode de compensation des pertes ohmiques d'un canon à rails pour tirs en rafale comportant un premier et un second rail (10a, 10b), dans laquelle: É la température de l'un des rails (10a, 10b) est mesurée, É la valeur de mesure de la température est traitée dans un circuit de commande (70), É les signaux de commande sont envoyés à une source d'énergie auxiliaire (60) d'un élément de réglage conçu sous forme d'induit (50), É l'induit (50), en fonction des signaux de commande et selon le sens de circulation du courant, renforce ou affaiblit le champ magnétique du premier rail (10a) et du second rail (10b), ce qui permet de régler la vitesse initiale. 25 30
F
F41
F41B
F41B 6
F41B 6/00
FR2891031
A1
DISPOSITIF PERFECTIONNE DE FIXATION AVEC SERRAGE TRANSVERSAL D'UNE PLANCHE DE BORD SUR UNE CAISSE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,323
L'invention concerne un dispositif de fixation automatique d'une planche de bord sur une caisse de véhicule automobile, comprenant - un organe mâle solidaire d'un premier élément 5 parmi la planche de bord et la caisse, et - un organe femelle relié au deuxième élément parmi la planche de bord et la caisse, et prévu pour recevoir ledit organe mâle en engagement mutuel selon un axe d'engagement. Un dispositif de ce type est par exemple décrit dans le document FR 2 830 908. Dans un tel dispositif, c'est par le positionnement de la planche de bord dans le véhicule que la fixation est réalisée, sans qu'il soit nécessaire pour l'opérateur d'accéder directement au dispositif de fixation. Un inconvénient majeur des dispositifs connus de ce type est qu'ils ne fonctionnent correctement qu'à la condition que le positionnement relatif des organes mâles et femelles, lors du montage de la planche de bord, soit parfaitement maîtrisé et reproductible d'un véhicule à un autre. Or, s'agissant de pièces de grandes dimensions, il existe d'importantes dispersions dimensionnelles affectant le fonctionnement des organes de fixation. L'invention a pour but de remédier à cet inconvénient, et de proposer un dispositif de fixation automatique du type précité, qui permette de compenser de telles dispersions, et de réaliser un rattrapage du jeu dans une direction transversale par rapport à la direction d'engagement mutuel des organes de fixation. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de fixation du type exposé précédemment, dans lequel l'organe femelle comprend des moyens de serrage dans une direction transversale à déclenchement automatique, activés 2891031 2 par l'engagement de l'organe mâle dans l'organe femelle, sur une plage de positions axiales relatives. Suivant d'autres caractéristiques, optionnelles, de l'invention: l'organe femelle est monté sur l'élément correspondant de façon à pouvoir coulisser selon l'axe de serrage, sous l'effet de l'engagement mutuel de l'organe mâle et de l'organe femelle, entre une position initiale de prémontage et une position finale, verrouillée sur l'élément correspondant préalablement au serrage complet, le dispositif de fixation comprenant en outre, à cet effet, des moyens de verrouillage à déclenchement automatique, activés avec les moyens de serrage; - l'organe mâle comprend une portion d'engagement formant suiveur de came, et les moyens de serrage comprennent une came primaire associée, montée rotative dans un corps creux de l'organe femelle, un organe élastique prévu pour solliciter la came primaire en rotation, et un organe libérable de blocage de la came primaire, prévu pour sélectivement bloquer la came primaire en rotation dans une position neutre d'attente, dans laquelle la came primaire et le suiveur de came peuvent venir en engagement mutuel et dans laquelle l'organe élastique est précontraint, ou libérer la came primaire de sorte à déclencher le serrage, en fonction de la position mutuelle d'engagement de l'organe mâle et de l'organe femelle; - les moyens de verrouillage comprennent un verrou solidaire de l'organe de blocage, ce dernier possédant une partie d'appui sur la came primaire et pouvant être déplacé dans le corps sous l'effet de la rotation de la came primaire, de manière à serrer le verrou sur l'élément correspondant; 2891031 3 -l'organe de blocage est monté coulissant selon la direction de serrage dans le corps creux de l'organe femelle; - la came primaire est solidaire d'un arbre matérialisant son axe de rotation, l'arbre et l'organe de blocage étant pourvus de formes complémentaires pouvant s'engager mutuellement pour assurer leur solidarisation en rotation, et se dégager par déplacement relatif axial; - le corps creux comprend une partie cylindrique creuse, formée avec une fenêtre d'engagement de l'organe mâle, et dans laquelle sont logés les moyens de serrage; - l'organe mâle comprend une face de butée espacée selon l'axe de serrage de la portion d'engagement, et les moyens de serrage comprennent une cale montée coulissante dans le corps creux selon l'axe de serrage, entre une position neutre escamotée dans le corps creux et une position d'appui sur la face de butée de l'organe mâle, la cale en position d'appui produisant sur l'organe mâle un effort d'appui de direction essentiellement opposée à celle de l'effort de la came primaire sur l'organe mâle; - les moyens de serrage comprennent une came secondaire solidaire en rotation de la came primaire, et prévue pour actionner la cale, lors du déclenchement du serrage, de sa position neutre vers sa position d'appui; - l'organe mâle est fixé sur la caisse, tandis que l'organe femelle est monté sur la planche de bord. Un mode particulier de réalisation de l'invention va maintenant être décrit plus en détail en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Figure 1 est une vue schématique de dessus, montrant une traverse de planche de bord, une partie de caisse de véhicule automobile, et un dispositif de fixation conforme à l'invention, en position de service, qui réalise la fixation de cette traverse sur cette partie de caisse; 2891031 4 - la Figure 2 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif de fixation conforme à l'invention; - la Figure 3 est une vue en perspective du dispositif de fixation de la Figure 2, l'organe femelle 5 étant assemblé et l'organe mâle étant en attente d'engagement dans l'organe femelle; - la Figure 4 est une vue en coupe dans le plan 4-4 du dispositif de la Figure 3; - la Figure 5 est une vue analogue à la Figure 3, dans une configuration intermédiaire engagée de l'organe mâle dans l'organe femelle, préalablement au serrage; - la Figure 6 est une vue analogue à la Figure 4, dans la configuration d'engagement de la Figure 5; - la Figure 7 et une vue en perspective du dispositif de fixation des Figures précédentes, l'organe mâle étant engagé et serré dans l'organe femelle; et - les Figures 8 et 9 sont des vues en coupe, respectivement dans les plans 8-8 et 9-9, du dispositif de la Figure 7. Sur la Figure 1, on a représenté une traverse 1 de planche de bord, qui constitue un élément structurel (ou ossature) de la planche de bord, assurant la fixation de cette dernière à un élément structurel du véhicule. L'élément structurel du véhicule, que l'on nommera de façon générique caisse ou partie de caisse , et auquel est fixée la traverse 1, est représenté sous la référence 3. Cet élément structurel 3 du véhicule est, dans l'exemple représenté, une doublure d'aile. La fixation rigide de la traverse 1 sur la partie de 30 caisse 3 est réalisée par au moins un dispositif de fixation 5 conforme à l'invention. La traverse 1 est munie d'une patte de fixation 7, au niveau de laquelle est réalisée la fixation par le dispositif 5. 2891031 5 Un seul dispositif de fixation 5 a été référencé sur la Figure 1, étant entendu que la traverse 1 est fixée de préférence en un deuxième point, comme cela a été illustré, au moyen d'un dispositif de fixation analogue à celui indiqué par la référence 5, de façon symétrique. Sur la Figure 1, on a porté le système d'axes X, Y, Z, définissant l'orientation classique d'un véhicule, et dans lequel: - l'axe X est l'axe longitudinal du véhicule, 10 orienté d'arrière en avant, - l'axe Y est l'axe transversal orienté de droite à gauche, et - l'axe Z est l'axe vertical orienté du bas vers le haut. Dans la description qui va suivre, tous les termes d'orientation et de position s'entendront par rapport à ce système d'axes X, Y, Z. Le dispositif de fixation 5 possède un axe d'engagement dirigé sensiblement selon l'axe longitudinal X, la planche de bord étant, dans une étape finale de montage sur véhicule, montée d'arrière en avant sensiblement selon l'axe X dans la caisse. Le terme axial s'entendra d'une orientation selon l'axe d'engagement. Par la suite, on supposera l'axe d'engagement et l'axe longitudinal X confondus. En référence aux Figures 2 à 9, on va à présent décrire le dispositif de fixation 5 et son fonctionnement. Le dispositif de fixation 5 comprend un organe mâle 11 solidaire de la caisse 3, et un organe femelle 12 monté sur la patte de fixation 7 de la planche de bord 1. L'organe mâle 11 est essentiellement constitué d'un crochet en T, ayant une tige centrale 15, une collerette 16 à sa base, et une barre transversale 17 formant portion d'engagement à son extrémité libre, tournée vers le plan médian vertical XZ de la planche de bord et du véhicule. L'organe mâle 11 est fixé par sa base, par exemple par vissage, à la caisse 3, de sorte que la tige centrale 15 s'étend selon l'axe transversal Y, la barre 17 s'étendant selon l'axe Z. Comme cela est visible, notamment sur la Figure 2, la barre 17 a une section transversale généralement trapézoïdale, et possède une face extérieure 25, c'est-à-dire celle tournée vers la collerette 16, définissant un épaulement d'accrochage ou suiveur de came, et une face opposée 27, inclinée et tournée vers l'arrière. L'organe femelle 12 comprend un corps tubulaire 31 de forme générale intérieure cylindrique, et des moyens de 15 serrage agencés dans le corps 31. Ces moyens de serrage comprennent une came primaire 33 formée de deux parties 33A, 33B, un ressort de torsion 35 prévu pour solliciter en rotation la came 33, et un organe de blocage 37 prévu pour bloquer la came 33 en rotation à l'encontre de la sollicitation du ressort de torsion. Les moyens de serrage comprennent en outre une cale 40 montée avec possibilité de coulissement en Y dans le corps 31, et une came secondaire 41 d'actionnement de la cale 40, solidaire de la came principale 33. Le corps tubulaire 31 comporte extérieurement une face sensiblement plane 43 dotée de pions de fixations 44 (Figures 3, 5, 7) permettant le montage de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7, comme cela sera explicité ultérieurement. Le corps tubulaire 31 est ouvert à chacune de ses deux extrémités, et comporte du côté d'une première de ces extrémités, un compartiment 45 dans lequel sont logés les cames 33, 41, l'organe de blocage 37, et la cale 40. 2891031 7 A partir de son autre extrémité, le corps tubulaire 31 forme intérieurement un compartiment adjacent au compartiment 45, et dans lequel est logé le ressort 35. Un logement (non représenté) est formé à cette extrémité du corps 31 pour recevoir et bloquer une extrémité correspondante 49 du ressort de torsion 35. De part et d'autre d'un plan médian YZ, le corps tubulaire 31 est formé intérieurement avec deux surfaces planes d'appui et de guidage 51 pour l'organe de blocage 37, et deux surfaces planes d'appui et de guidage 52 pour la cale 40, ces surfaces 51, 52 étant parallèles entre elles. Le corps tubulaire 31 est en outre formé avec une fenêtre 53 d'engagement de l'organe mâle 11, et une fenêtre 54 d'engagement et de dégagement de la cale 40. Les fenêtres 53, 54 débouchent à l'intérieur du corps tubulaire 31 au niveau du compartiment 45, entre les parois d'appui et de guidage respectives 51, 52. La fenêtre 53 s'étend sensiblement dans un plan YZ en étant orientée vers l'avant, tandis que la fenêtre 54 s'étend sensiblement dans un plan XZ en étant orientée vers l'extérieur, i.e. vers la partie de caisse 3, latéralement. La fenêtre 53 est dotée, sur ses deux bords opposés s'étendant selon la direction Z, de rampes inclinées 55 convergeant vers l'intérieur du compartiment 45, et prévues pour guider la barre 17 vers une position déterminée sur l'axe Y, lors de l'engagement suivant l'axe X de l'organe mâle 11 dans l'organe femelle 12. Comme indiqué précédemment, la came primaire 33 est réalisée en deux parties 33A et 33B, chacune étant prévue pour coopérer avec une partie correspondante de la barre 17, d'un côté ou de l'autre de la tige axiale 15. Chaque partie de came 33A, 33B comprend un disque de base 61A, 61B respectif, ainsi qu'un rebord périphérique 63 de même forme générale en C, dont la surface intérieure 65 définit un chemin de came. Le chemin de came 65 est prévu pour coopérer avec le suiveur de came, constitué de la face externe 25 de la barre 17. Le rebord en C 63 a une épaisseur qui croît de sa première extrémité 71 à sa deuxième extrémité 72, de sorte que le chemin de came 65 a un profil généralement en spirale. Les deux extrémités 71, 72 du rebord en C 63 et les demi-cames 33A, 33B sont espacées de façon à permettre l'engagement de la barre 17 dans le volume intérieur de la came délimité par les rebords 63, et le passage de la tige 15. D'autre part, la première partie de came 33A est formée avec un arbre central 75 matérialisant l'axe de rotation 7 de la came. Cet arbre 75 fait saillie du disque 61A, dans la même direction que le rebord 63 et sur une longueur supérieure. A son extrémité libre, l'arbre 75 est doté d'une forme 77 d'entraînement en rotation, ici un carré d'entraînement, complémentaire d'un trou central carré 79 formé dans le disque 61B de la deuxième partie de came 33B. Dans une portion intermédiaire, l'arbre 75 est formé avec deux méplats 81 symétriques l'un de l'autre par rapport à un plan axial de l'arbre. En outre, la première partie de came 33 est dotée d'un trou 83 débouchant du côté du ressort 35, et recevant la deuxième extrémité 85 de ce dernier. La came secondaire 41 est formée en deux parties identiques et orientées de la même façon autour de l'axe Z, sur la face de chaque disque 61A, 61B opposée à celle sur laquelle est formé le rebord 63. On pourra assimiler par la suite la came 41 à l'une des deux parties identiques, par exemple celle formée sur le disque 61B visible sur la Figure 2, pour la clarté de la description. 2891031 9 La came secondaire 41 a une forme généralement ovale, en section dans un plan orthogonal à l'axe de rotation matérialisé par l'arbre 75. Le chemin de came est défini par la surface périphérique extérieure de cette came secondaire 41. L'organe de blocage 37 a une partie annulaire, présentant deux parois opposées 90 essentiellement planes, s'étendant suivant le plan YZ, une paroi inclinée 91 tournée vers la fenêtre 54 et orientée vers l'avant, et une paroi 92 opposée à la paroi 91. Les parois 90, 91, 92 définissent entre elles un évidement traversant 93. Les parois 90 présentent intérieurement des décrochements opposés 90B, qui définissent un étranglement de l'évidement 93, ainsi que deux faces planes opposées 90A prévues pour coopérer chacune avec un méplat 81 respectif de l'arbre 75. La section la plus large de l'évidement 93 est prévue pour que l'arbre 75 puisse librement tourner au travers de l'organe de blocage 37. L'organe de blocage 37 est monté entre les deux demi- cames 33A, 33B de la came primaire 33. L'organe de blocage 37 est monté dans le corps 31 entre les parois 51, et conformé de telle façon à pouvoir coulisser librement selon l'axe Y, les deux parois opposées 90 de l'organe de blocage verrou venant en appui glissant sur les parois 51, et étant guidées sur ces dernières, avec un jeu j en X. L'organe de blocage 37 est en outre formé avec une jambe d'appui 94, formée en saillie vers l'arrière de la partie annulaire du côté de la paroi 92. Cette jambe d'appui 94 est incurvée à son extrémité libre arrière, de façon à présenter une portion galbée 95 pouvant prendre appui, avec coopération de forme, sur le chemin de came 65 de la demicame 33B (Figure 9). 2891031 10 Enfin, l'organe de blocage 37 possède, en saillie vers l'arrière de sa partie annulaire, en saillie à partir de la paroi 90 arrière, une cheminée 96 intérieurement taraudée. La cale 40 a une forme en U, dotée de deux branches latérales 101, et d'une branche centrale 102. Les branches 101 sont formées de façon à pouvoir glisser sur les surfaces d'appui 52, et présentent chacune une extrémité libre 103, formant suiveur de came pour la came secondaire 41 respective, de sorte que la cale 40 peut être déplacée en coulissement suivant l'axe Y sous l'effet de la rotation de la came secondaire 41 et appui de cette dernière sur les extrémités 103. La branche centrale 102 a une forme de plaquette pouvant s'engager de façon complémentaire dans la fenêtre 54, et présente une échancrure 105 ouverte vers l'avant, permettant le passage de la tige 15 entre les branches latérales 101, lors de l'engagement de l'organe mâle 11 dans l'organe femelle 12. Enfin, le dispositif de fixation représenté comprend un verrou 110, sous la forme d'une tige dotée d'une tête élargie 111 et d'une extrémité filetée 112 opposée à la tête 111. En service, la tige 110 est vissée par son extrémité 25 filetée 112 dans la cheminée 96 de l'organe de blocage 37, et s'étend axialement vers l'arrière en traversant le corps 31 de façon que la tête 111 soit espacée de ce dernier. Cela n'a pas été représenté, mais le corps 31 est doté d'un évidement au travers duquel s'étend la tige 110, 30 et dans lequel cette dernière peut coulisser avec l'organe de blocage 37, suivant l'axe Y. L'organe mâle 11 peut être fixé par vissage ou soudage sur la doublure d'aile 3, ou par tout autre moyen adapté permettant une fixation rigide. 2891031 11 L'organe femelle 12 est, lui, monté sur la patte de fixation 7 par engagement des pions 44 et du verrou 110 dans des trous oblongs respectifs, s'étendant suivant l'axe Y, formés dans la patte de fixation 7. Ces trous oblongs 120 ont été représentés schématiquement sur la Figure 7, et autorisent une course de coulissement en Y de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7 d'au moins 7 mm. Ce déplacement possible de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7 en Y a été schématiquement illustré sur la Figure 1, de façon nettement amplifiée, par une position en traits mixtes (position initiale pré-montée) et une position en traits pleins (position finale verrouillée). En référence aux Figures 1 à 9, on va à présent décrire le fonctionnement du dispositif de fixation 5. En premier lieu, on a représenté sur les Figures 3 et 4 la configuration initiale de l'organe femelle 12, en attente d'engagement de l'organe mâle. Cette configuration est celle qui est obtenue au terme des opérations d'assemblage de l'organe femelle 12, assemblage réalisé avant montage de l'organe femelle sur la traverse 1. Dans la configuration d'attente représentée sur les Figures 3 et 4, les deux parties de came primaire 33A, 33B sont solidaires en rotation par engagement du carré 77 dans le trou 79, dans une même orientation angulaire. La came 33 est placée angulairement dans le corps 31 de telle sorte que l'entrée de la came 33 définie entre les bords 71, 72 soit placée en regard de la fenêtre 53. Dans cette position de la came primaire 33, le ressort de torsion 35 est en contrainte, et sollicite la came 33 en rotation dans le sens horaire (dans les vues des Figures 4 et 6). Les méplats 81 s'étendent alors dans le plan YZ. 2891031 12 La came 33 est bloquée dans cette position d'attente par l'organe de blocage 37 à l'encontre de l'effort de sollicitation du ressort 35, par engagement des faces planes internes 90A avec les méplats 81. La paroi inclinée 91 de l'organe de blocage 37 se trouve alors en regard du passage défini par les rampes inclinées 55. Dans cette configuration, comme cela est visible sur les Figures 3 et 4, la cale 40 est essentiellement escamotée dans le corps 31, les extrémités 103 faisant contact sur les parties de came respectives 41, à une première distance faible de l'axe de rotation Z. Cette position escamotée est une position neutre de la cale 40, dans la mesure où la cale est libre de coulisser dans le corps 31, et ne transmet pas d'effort à la partie de caisse 3 ou à l'élément mâle 11. Lorsque l'on déplace la planche de bord 1 suivant l'axe X, vers l'avant, de façon à la fixer sur la caisse 3, en cas d'alignement imparfait de la barre 17 de l'organe mâle avec le passage prévu pour son engagement dans l'organe femelle 12, défini par les rampes 55, la barre 17, compte-tenu des tolérances de fabrication et de montage, vient en appui sur l'une des rampes 55. La poursuite du déplacement de la planche de bord vers l'avant provoque, du fait de cet appui de la barre 17 sur une des rampes 55, un déplacement de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7 selon l'axe Y, dans un sens ou dans l'autre, jusqu'à une position relative de l'organe mâle 11 et de l'organe femelle 12 permettant le passage de la barre 17 entre les rampes 55. Lors de cet auto-ajustement, en alignement, de l'organe male 11 et de l'organe femelle 12, les pions 44 et le verrou 110 coulissent librement dans les trous oblongs 120 correspondants, au travers de la patte de fixation 7, à 2891031 13 partir de la position de pré-montage de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7. Initialement, la position prémontée est maintenue par enclenchement élastique des pions 44 dans les trous oblongs respectifs. Comme cela est suggéré par les Figures 5 et 6, lorsque la barre 17 pénètre complètement dans le compartiment 45 après passage des rampes 55, la barre 17 vient buter sur la paroi inclinée 91 de l'organe de blocage 37. Lors de cet engagement de l'organe male 11 dans l'organe femelle 12, l'organe de blocage 37 est entraîné en coulissement transversal, selon l'axe Y (vers la droite sur la Figure 6) sous l'effet de l'appui de la barre 17 sur la paroi inclinée 91, l'organe de blocage 37 étant guidé entre les parois 51 et les disques de base 61A, 61B de la came 33. La course d'insertion de l'organe mâle 11 dans l'organe femelle 12 est prévue pour que l'organe de blocage 37 coulisse sur une course supérieure à la longueur d'inter-engagement des faces planes 90A avec les méplats 81. Ainsi, au cours de l'insertion de l'organe mâle dans l'organe femelle, l'organe de blocage 37 libère l'arbre 75 en rotation. Sous l'effet de la sollicitation du ressort de torsion 35, la came primaire 33 est entraînée en rotation (dans le sens horaire sur la Figure 6) de sorte que le chemin de came 65 vient en prise avec le suiveur de came constitué de la face extérieure galbée 25 de la barre 17. La rotation de la came 33, après venue en contact du chemin de came 65 avec le suiveur de came 25, se traduit par une traction transversale en Y vers l'intérieur (i.e. vers la droite) de l'organe mâle 11. Simultanément, et solidairement avec la came primaire 33, la came secondaire 41 est entraînée en rotation, laquelle entraîne par appui sur les surfaces 2891031 14 d'extrémité 103 la cale 40 en coulissement transversal en Y, vers l'extérieur (i.e. vers la gauche). Ainsi, la came 41 sollicite la cale 40 vers une position d'appui sur la collerette 16 (ou de façon 5 équivalente sur une partie de caisse 3). Dans cette position finale de serrage, qui a été représentée sur les Figures 7 à 9, les cames primaire 33 et secondaire 41 sont décalées angulairement par rapport à leur position de référence, par exemple d'un angle de 90 . Les extrémités 103 de la cale 40 sont en appui sur la came 41 au niveau d'une région de cette dernière située à plus grande distance de l'axe de rotation Z que dans la position initiale de référence. L'appui de la cale 40 sur la collerette 16, par l'intermédiaire de la branche centrale 102, se traduit par un effort transversal en Y de l'organe femelle 12 sur l'organe mâle 11, dirigé transversalement vers l'extérieur, c'est-à-dire dans une direction opposée à la traction exercée par la came 33 sur la barre 17. On réalise ainsi le serrage sans jeu de l'organe mâle 11 et de l'organe femelle 12. Sur la Figure 9, on a illustré le fait que, lors du déplacement de l'organe de blocage 37, entraîné par l'appui de la barre 17 sur la paroi inclinée 91, la portion galbée 95 vient en appui, en fin de course, sur le chemin de came 65, de sorte que la rotation de la came 33 entraîne une sollicitation de l'organe de blocage 37 dans une direction transversale par rapport à sa direction de coulissement Y, sensiblement dans la direction X, vers l'avant (c'est-à-dire vers le haut de la Figure 9). Cette sollicitation produit un léger déplacement de l'organe de blocage 37 vers l'avant, sur une distance correspondant au jeu j entre l'organe de blocage 37 et les parois de guidage 51. 2891031 15 L'organe de blocage 37 étant solidaire du verrou 110, ce dernier est entraîné solidairement dans ce déplacement, de sorte que la tête 111, au cours de la rotation des cames 33, 41, et en fin de déplacement de l'organe de blocage 37, produit le verrouillage en position de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7. Ce verrouillage est obtenu par serrage de la tête 111 sur les bords du trou oblong 120 au travers duquel s'étend le verrou 110. On réalise ainsi un verrouillage à déclenchement automatique de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7, les moyens de verrouillage étant activés de façon simultanée avec les moyens de serrage qui ont été décrits précédemment. Les moyens de serrage et les moyens de verrouillage qui ont été décrits, sont configurés de telle sorte que le verrouillage en position de l'organe femelle 12 sur la patte de fixation 7 est obtenu, après déclenchement, préalablement au serrage complet de l'organe femelle 12 sur l'organe male 11, c'est-à-dire à un stade précoce de la rotation des cames 33, 41. Naturellement, pour que l'organe femelle 12 puisse coulisser, avant déclenchement, sur la patte de fixation 7, afin de s'ajuster en alignement sur l'organe mâle 11, et afin que le verrouillage en position puisse être réalisé après déclenchement, la tête 111 est initialement espacée des bords d'appui du trou oblong 120 correspondant avec un jeu correspondant sensiblement, en étant au plus égal, au jeu j de l'organe de blocage 37 entre les parois de guidage 51. Le ressort 35 est adapté pour qu'au terme d'une rotation déterminée des cames 33, 41, par exemple sur 90 , le couple encore développé par le ressort permette d'obtenir la force de serrage transversal voulue. 2891031 16 Les autres paramètres pris en compte dans le dimensionnement des moyens de serrage pour obtenir l'effort de serrage voulu comprennent par exemple la forme des cames 33, 41, du crochet en T 11, et l'état de surface des cames 33, 41, et des suiveurs de came 25, 103. Par exemple, ces surfaces peuvent être revêtues d'un matériau du type TEFLON pour réduire les frottements des deux pièces, ce qui permet de prévoir un dimensionnement inférieur du ressort. On comprend que le dispositif de fixation 5 fonctionne avec d'importants défauts d'alignement en Y (de l'ordre de 10 mm), mais également des tolérances de positionnement en X et Z (de l'ordre de 3 mm dans chacune de ces deux directions). Un tel dispositif de fixation 5 assurant un serrage en Y et la compensation d'importantes dispersions selon ce même axe, pourra avantageusement être utilisé en combinaison avec un dispositif de fixation tel que décrit dans la demande de brevet français n 05.01 433 au nom de la Demanderesse, qui assure un serrage suivant l'axe d'engagement X. 2891031 17
Ce dispositif comprend - un organe mâle (11) solidaire d'un premier élément (3) parmi la planche de bord et la caisse, et- un organe femelle (12) relié au deuxième élément (1) parmi la planche de bord et la caisse, et prévu pour recevoir ledit organe mâle (11) en engagement mutuel selon un axe (X) d'engagement.L'organe femelle (12) comprend des moyens (33, 35, 37, 40) de serrage dans une direction transversale (Y) à déclenchement automatique, activés par l'engagement de l'organe mâle (11) dans l'organe femelle (12), sur une plage de positions axiales relatives.
1. Dispositif de fixation automatique d'une planche de bord sur une caisse de véhicule automobile, comprenant - un organe mâle (11) solidaire d'un premier élément (3) parmi la planche de bord et la caisse, et - un organe femelle (12) relié au deuxième élément (1) parmi la planche de bord et la caisse, et prévu pour recevoir ledit organe mâle (11) en engagement mutuel selon un axe (X) d'engagement, caractérisé en ce que l'organe femelle (12) comprend des moyens (33, 35, 37, 40) de serrage dans une direction transversale (Y) à déclenchement automatique, activés par l'engagement de l'organe mâle (11) dans l'organe femelle (12), sur une plage de positions axiales relatives. 2. Dispositif suivant la 1, caractérisé en ce que l'organe femelle (12) est monté sur l'élément correspondant (1) de façon à pouvoir coulisser selon l'axe de serrage (Y), sous l'effet de l'engagement mutuel de l'organe mâle (11) et de l'organe femelle (12), entre une position initiale de pré-montage et une position finale, verrouillée sur l'élément correspondant (1) préalablement au serrage complet, le dispositif de fixation (5) comprenant en outre, à cet effet, des moyens de verrouillage (110) à déclenchement automatique, activés avec les moyens de serrage (33, 35, 37, 40). 3. Dispositif suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que l'organe mâle (11) comprend une portion d'engagement (17) formant suiveur de came (25), et les moyens de serrage comprennent une came primaire (33) associée, montée rotative dans un corps creux (31) de l'organe femelle (12), un organe élastique (35) prévu pour solliciter la came primaire (33) en rotation, et un organe libérable (37) de blocage de la came primaire, prévu pour sélectivement bloquer la came primaire (33) en rotation dans 2891031 18 une position neutre d'attente, dans laquelle la came primaire (33) et le suiveur de came (25) peuvent venir en engagement mutuel et dans laquelle l'organe élastique (35) est précontraint, ou libérer la came primaire (33) de sorte à déclencher le serrage, en fonction de la position mutuelle d'engagement de l'organe mâle (11) et de l'organe femelle (12). 4. Dispositif suivant les 2 et 3 prises ensemble, caractérisé en ce que les moyens de verrouillage comprennent un verrou (110) solidaire de l'organe de blocage (37), ce dernier possédant une partie (95) d'appui sur la came primaire (33), et pouvant être déplacé dans le corps (31) sous l'effet de la rotation de la came primaire (33), de manière à serrer le verrou (110) sur l'élément correspondant (1). 5. Dispositif suivant la 3 ou 4, caractérisé en ce que l'organe de blocage (37) est monté coulissant selon la direction de serrage (Y) dans le corps creux (31) de l'organe femelle (12). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que la came primaire (33) est solidaire d'un arbre (75) matérialisant son axe de rotation (Z), l'arbre (75) et l'organe de blocage (37) étant pourvus de formes complémentaires (81, 97) pouvant s'engager mutuellement pour assurer leur solidarisation en rotation, et se dégager par déplacement relatif axial. 7. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le corps creux (31) comprend une partie cylindrique creuse, formée avec une fenêtre (53) d'engagement de l'organe mâle (11), et dans laquelle sont logés les moyens de serrage (33, 35, 37). 8. Dispositif selon l'une quelconque des 3 à 7, caractérisé en ce que l'organe mâle (11) comprend une face de butée (16) espacée selon l'axe de 2891031 19 serrage (Y) de la portion d'engagement (17), et en ce que les moyens de serrage comprennent une cale (40) montée coulissante dans le corps creux (31) selon l'axe de serrage (Y), entre une position neutre escamotée dans le corps creux (31) et une position d'appui sur la face de butée (16) de l'organe mâle (11), la cale (40) en position d'appui produisant sur l'organe mâle (11) un effort d'appui de direction essentiellement opposée à celle de l'effort de la came primaire (33) sur l'organe mâle (11). 9. Dispositif suivant la 8, caractérisé en ce que les moyens de serrage comprennent une came secondaire (41) solidaire en rotation de la came primaire (33), et prévue pour actionner la cale (40), lors du déclenchement du serrage, de sa position neutre vers sa position d'appui. 10. Dispositif suivant l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce que l'organe mâle (11) est fixé sur la caisse (3), tandis que l'organe femelle (12) est monté sur la planche de bord (1).
F,B
F16,B62
F16B,B62D
F16B 17,B62D 65,F16B 21
F16B 17/00,B62D 65/14,F16B 21/00
FR2889008
A1
PROCEDE ET SYSTEME DE TRANSMISSION DE DONNEES EN SERIE
20,070,126
La présente invention concerne un procédé et un système de transmission de données et plus particulièrement, un procédé et un système de transmission de données en série. Dans les systèmes de transmission de données en série classiques, aussi bien de type numérique que de type analogique, le connecteur de réception a besoin de balayer de façon répétée la ligne de transmission pour voir toute donnée délivrée par la ligne de transmission. Par conséquent, le connecteur de réception dépense beaucoup de temps et de ressources système pour détecter si ce qui est reçu correspond à des données ou à des bruits. Plus particulièrement dans un environnement à bruit élevé, par exemple à l'intérieur d'une voiture où les ondes magnétiques se mélangent, le connecteur de réception perd beaucoup de temps et de ressources du système en détection. Lorsque les bruits sont forts, le changement d'erreur de transmission est élevé, ce qui affecte la qualité et la stabilité de la transmission de données. Par conséquent, il est souhaitable de proposer un procédé et un système de transmission de données qui éliminent le problème cité ci-dessus. La présente invention a été accomplie à partir des constatations précédentes et elle propose un système de transmission de données en série qui comprend un appareil d'émission, un appareil de réception, une première ligne de transmission et une seconde ligne de transmission. L'appareil de transmission comprend un connecteur d'émission adapté pour émettre des données en série à l'appareil de réception par la première ligne de transmission et pour émettre simultanément un signal de commande à l'appareil de réception par la seconde ligne de transmission. L'appareil de réception comprend un connecteur de réception adapté pour recevoir la au moins une série de données et le signal de commande en provenance du connecteur d'émission de l'appareil d'émission. La première ligne de transmission est connectée électriquement entre le connecteur d'émission de l'appareil d'émission et le connecteur de réception de l'appareil de réception pour transmettre la au moins une série de données du connecteur d'émission de l'appareil d'émission au connecteur de réception de l'appareil de réception. La seconde ligne de transmission est connectée électriquement entre le connecteur d'émission de l'appareil d'émission et le connecteur de réception de l'appareil de réception pour transmettre le signal de commande du connecteur d'émission de l'appareil d'émission au connecteur de réception de l'appareil de réception. Le connecteur de réception de l'appareil de réception détecte un changement de tension du signal de commande sur la seconde ligne de transmission en conformité avec une première condition spécifique prédéfinie et commence à recevoir la au moins une série de données en provenance du connecteur d'émission de l'appareil d'émission par la première ligne de transmission. Le connecteur de réception de l'appareil de réception arrête l'action de réception de la au moins une série de données provenant de la première ligne de transmission lorsqu'un autre changement de tension du signal de commande sur la seconde ligne de transmission a été détecté en conformité avec une seconde condition spécifique prédéfinie. Par conséquent, le connecteur de réception contrôle de façon précise le point temporel auquel commencer à recevoir les données en série et le point temporel auquel finir l'action de réception, empêchant de cette manière la réception de bruits pendant la période entre le point temporel de début et le point temporel de fin, améliorant le rapport signal sur bruit et économisant les ressources du système. La première condition spécifique citée ci-dessus peut consister en ce que la tension du signal de commande a été modifiée d'une première tension à une seconde tension et maintenue en continu à la seconde tension pendant une première période prédéfinie, ou en ce que la tension du signal de commande a dépassé une valeur de tension prédéfinie pendant plus d'une seconde période prédéfinie, ou en ce que le changement de tension du signal de commande satisfait un code série tel que 01101, 10010 ou un code ASCII, ou satisfait une forme d'onde spécifique telle que l'onde sinusoïdale d'une fréquence spécifique. L'invention propose également un procédé de transmission de données en série destiné à permettre à un connecteur de réception d'un appareil de réception de recevoir au moins une série de données en provenance d'un connecteur d'émission de l'appareil d'émission par la première ligne de transmission, et également à permettre au connecteur d'émission de l'appareil d'émission d'émettre un signal de commande au connecteur de réception de l'appareil de réception par la seconde ligne de transmission. Le procédé de transmission de données en série comprend les étapes consistant en: une étape permettant au connecteur de réception de balayer la seconde ligne de transmission pour détecter si un changement de tension du signal de commande sur la seconde ligne de transmission est en conformité avec une première condition spécifique prédéfinie, et une étape permettant au connecteur de réception de recevoir la au moins une série de données provenant de la première ligne de transmission lorsque le changement de tension du signal de commande sur la seconde ligne de transmission a été détecté en conformité avec la première condition spécifique prédéfinie. Le procédé de transmission de données en série comprend en outre une étape consistant à commander le connecteur de réception pour arrêter l'action de réception de la au moins une série de données provenant de la première ligne de transmission lorsqu'un autre changement de tension du signal de commande sur la seconde ligne de transmission a été détecté en conformité avec une seconde condition spécifique prédéfinie. D'autres avantages, caractéristiques et détails de l'invention ressortiront du complément de description qui va suivre en référence à des dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple et dans lesquels: -la figure la est un dessin schématique représentant un système de transmission de données en série selon un premier mode de réalisation de la présente invention; - la figure lb est un dessin schématique représentant un système de transmission de données en série selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention; - la figure 2 est un dessin schématique 10 représentant un signal selon le premier mode de réalisation de la présente invention; - la figure 3 est un organigramme du premier mode de réalisation de la présente invention; - la figure 4 est un dessin schématique représentant un signal selon un troisième mode de réalisation de la présente invention; - la figure 5 est un dessin schématique représentant un signal selon un quatrième mode de réalisation de la présente invention; et - la figure 6 est un dessin schématique représentant un signal selon un cinquième mode de réalisation de la présente invention. La figure la est un dessin schématique représentant un système de transmission de données en série selon un premier mode de réalisation de la présente invention. Le système utilise une transmission de données en série unidirectionnelle par exemple, en particulier pour un procédé de transmission de données en série dans des circonstances de rapport signal sur bruit élevé, comme dans une voiture ou un procédé de transmission de données en série RS-232 en laboratoire. Selon la figure la, des données en série sont transmises depuis le connecteur d'émission A de l'appareil d'émission 100 au connecteur de réception B de l'appareil de réception 101. La première ligne de transmission 10 transmet les données en série, la seconde ligne de transmission 13 transmet le signal de commande et la ligne de masse 12 produit la tension de référence zéro. La figure lb est un dessin schématique représentant un système de transmission de données en série selon un deuxième mode de réalisation de la présente invention. Ce mode de réalisation est une transmission RS-232 bidirectionnelle d'un système de transmission de données en série. La première ligne de transmission 10' et la deuxième ligne de transmission 13' se voient respectivement transmettre les données en série et le signal de commande provenant du port série du premier dispositif électronique 102 vers le port série du deuxième dispositif électronique 103. La troisième ligne de transmission:11' et la quatrième ligne de transmission 14' se voient respectivement transmettre les données en série et le signal de commande provenant du port série du deuxième dispositif électronique 103 vers le port série du troisième dispositif électronique 104. Toutes les lignes de transmission ci-dessus peuvent être modifiées sous la forme de ports pour connecter deux dispositifs électroniques différents, tels qu'un collecteur pour une voiture, un dispositif de sûreté, un. dispositif d'affichage, un système GPS, etc., afin de produire une transmission correcte entre deux dispositifs électroniques. Afin de simplifier l'explication de l'esprit et de la portée de la présente invention, les modes de réalisation qui suivent sont décrits sur la base de la transmission de données unidirectionnelle de la figure la pour expliquer la relation entre le connecteur d'émission A et le connecteur de réception B. Dans la pratique effective, le procédé de transmission bidirectionnel est communément utilisé dans la plupart des dispositifs électroniques. Bien que seul le premier mode de réalisation représenté sur la figure la soit expliqué, l'homme du métier pourra aisément comprendre et appliquer la transmission bidirectionnelle du deuxième mode de réalisation représenté sur la figure lb. Par conséquent, aucune description plus détaillée du processus de transmission du deuxième mode de réalisation n'est nécessaire. Si l'on veut bien se référer aux figures la, 2 et 3, la figure 2 est un dessin schématique représentant un signal selon le premier mode de réalisation de la présente invention. La figure 3 est un organigramme du premier mode de réalisation de la présente invention. Sur la figure 2, la partie supérieure représente les données en série sur la première ligne de transmission 10 envoyées depuis le connecteur d'émission A de l'appareil d'émission 100; la partie inférieure représente le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 envoyé depuis le connecteur d'émission A. Les bruits 21 sur la première ligne de transmission 10 et les bruits 23 et 231 sur la seconde ligne de transmission 13 sont produits du fait des interférences voisines pendant le processus de transmission. Selon ce mode de réalisation, le connecteur de réception B continue à détecter le signal de commande envoyé depuis le connecteur d'émission A par la seconde ligne de transmission 13. Lorsque le changement du signal de commande est en conformité avec une condition spécifique, à savoir, la première condition spécifique (étape S301), le connecteur de réception B commence à recevoir les données en série 20 délivrées par la première ligne de transmission 10 en ordre correct pour finir une transmission précise des données (étape S302). En outre, lorsque le changement du signal de commande est en conformité avec l'autre condition spécifique, à savoir la seconde condition spécifique, le connecteur de réception B stoppe immédiatement la réception des données en série envoyées par la première ligne de transmission 10 (étape S303). Référons-nous au changement de tension du signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 comme représenté sur la partie inférieure de la figure 2. Supposons que la première condition spécifique (c'est-à-dire la condition pour commencer à recevoir les données) selon ce mode de réalisation est que le signal de commande ait été changé de haute tension à basse tension et maintenu à basse tension pendant une période prédéfinie At = 30 ms. Le connecteur de réception B commence à compter le temps auquel la tension est changée de haute à basse au point temporel t0. Cependant, le signal de commande change de haute tension à basse tension au point temporel t0' avant le comptage jusqu'à 30 ms. Par conséquent, le résultat balayé n'est pas en conformité avec la première condition spécifique citée ci-dessus et le connecteur de réception B ne prend pas en compte ce changement de tension qui est causé par les bruits 231 et néglige toutes les données envoyées par la première ligne de transmission 10. De façon similaire, le temps de maintien de chaque changement de tension provoqué par les bruits 231 avant le point temporel tl-At n'atteint pas la période préétablie de 30 ms, et par conséquent le connecteur de réception B n'a aucun besoin de recevoir les données transmises par la première ligne de transmission 10. Comme représenté sur la partie inférieure de la figure 2, au point temporel tl-At, c'est-à-dire quand le connecteur d'émission A va transmettre les données en série 20 par la première ligne de transmission 10, à ce moment le connecteur d'émission A tire le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 de haute tension à basse tension à l'avance et maintient le signal de commande à basse tension en continu pendant plus de 30 ms. Lorsque le connecteur de réception B a analysé ce changement comme étant en conformité avec la condition telle que le changement de tension a été maintenu pendant plus de Ot = 30 ms, il considère le changement comme étant en conformité avec la première condition spécifique citée ci-dessus et les données en série 20 transmises par la première ligne de transmission 10 comme étant des données effectives après le point temporel tl. Par conséquent, le connecteur de réception B néglige tous les bruits 21 sur la première ligne de transmission 10 avant le point temporel tl et commence à recevoir les données en série 20 transmises après le point temporel de départ tl. Par conséquent, ce procédé améliore réellement le rapport signal sur bruit pendant la transmission. En outre, le connecteur de réception B n'a pas besoin de recevoir toutes les données provenant de la première ligne de transmission 10 de façon ininterrompue ni de gâcher des ressources système pour vérifier l'efficacité de toutes les données transmises par la première ligne de transmission 10. Par conséquent, l'invention peut économiser efficacement des ressources système au niveau du connecteur de réception B. Lorsque le point temporel t2-At est atteint comme représenté sur la partie inférieure de la figure 2, le signal de commande est changé de basse tension à haute tension et maintenu à haute tension pendant plus de At = 30 ms. A ce moment, le connecteur de réception B considère le changement comme étant en conformité avec la seconde condition spécifique (c'est-à-dire la condition pour arrêter l'action de réception), par conséquent le connecteur de réception B arrête de recevoir les données provenant de la première ligne de transmission 10. Par conséquent, le connecteur de réception B n'a pas besoin de recevoir les bruits 21 après le point temporel de fin t2. En conséquence, les ressources système au niveau du connecteur de réception B sont économisées et le rapport signal sur bruit pendant la transmission est grandement amélioré. Il y a des bruits 23 sur la seconde ligne de transmission 13. Cependant, du fait que ces bruits 23 ne sont pas maintenus à haute tension pendant plus de 30 ms, le connecteur de réception B ne considère pas la présence de ces bruits comme étant en conformité avec la seconde condition spécifique. Par conséquent, le connecteur de réception B n'arrête pas l'action de réception des données provenant de la première ligne de transmission 10. La première condition spécifique et la seconde condition spécifique citées ci-dessus sont préétablies dans le système. Le réglage de ces conditions n'est pas limité à un changement de tension ou à un maintien de la période temporelle de 30 ms. Ces première et seconde conditions spécifiques peuvent être conçues et agencées de façon adaptée pour convenir à différents environnements de bruits de façon à améliorer la précision. Quelques autres modes de réalisation des conditions spécifiques sont expliqués ci-dessous. La figure 4 représente un troisième mode de réalisation de la présente invention. Ce troisième mode de réalisation change le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 en état sur la partie inférieure de la figure 4. La partie supérieure de la figure 4 représente les données transmises par la première ligne de transmission 10. La partie inférieure de la figure 4 représente le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13. Selon ce mode de réalisation, le signal de commande est un signal de commande binaire. Le système règle le signal de début pour la première condition spécifique pour commencer à recevoir des données à 01101 et le signal de fin pour la seconde condition spécifique pour terminer l'action de réception à 10010 . Par conséquent, le connecteur de réception B ne recevra les données en série 40 transmises par la première ligne de transmission 10 que pendant la période temporelle allant du point temporel de départ t3 au point temporel de fin t4. Le signal de début et le signal de fin cités ci- dessus peuvent tous deux être réglés à 01101 . Selon ce mode de réalisation, il y a de nombreux bruits 43 et 431 sur la seconde ligne de transmission 13. Cependant, ces bruits 43 et 431 n'affectent pas le jugement de la condition spécifique 01101 ou 10010 sous l'effet de bons moyens de réception tels que Matched Filter, Correlator, etc. Par conséquent, le point temporel t3 pour commencer à recevoir les données et le point temporel t4 pour arrêter l'action de réception seront précis et le connecteur de réception B peut déterminer de façon précise les points temporels de début et de fin de transmission des données. De façon similaire au premier mode de réalisation cité ci-dessus, le connecteur de réception B ne reçoit pas les bruits 41 sur la première ligne de transmission 10 avant le point temporel de début t3 ni après le point temporel de fin t4. Par conséquent, ce mode de réalisation peut également améliorer le rapport signal sur bruit et économiser des ressources système. La figure 5 représente le quatrième mode de réalisation de la présente invention. Ce mode de réalisation change le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 en état représenté sur la partie inférieure de la figure 5. Sur la figure 5, la partie supérieure représente les données sur la première ligne de transmission 10 et la partie inférieure représente le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13. Avec le code Gary, le bit 00 des données de transmission est codé comme première tension (OV) ; le bit 01 des données de transmission est codé comme deuxième tension (2V) ; le bit 11 des données de transmission est codé comme troisième tension (4V) ; le bit 10 des données de transmission est codé comme quatrième tension (6V). Selon ce mode de réalisation, la condition spécifique pour commencer à recevoir des données est réglée de façon à consister en ce que la tension ait été commutée de la quatrième tension (6V) à la deuxième tension (2V) et maintenue à la deuxième tension (2V) pendant plus de Lt = 30 ms, et la seconde condition spécifique (c'est-à-dire la condition pour terminer l'action de réception) est réglée de façon à consister en ce que la tension ait été commutée de la deuxième tension (2V) à la quatrième tension (6V) et maintenue à la quatrième tension (6V) pendant plus de t = 30 ms. Du fait qu'il y a quatre tensions différentes dans ce mode de réalisation, le risque de changer la tension de la quatrième tension à la deuxième tension à cause de l'interférence des bruits est relativement moindre. En conséquence, le risque d'erreur dans le jugement est relativement réduit. Comme représenté sur la figure 5, le connecteur de réception B peut trouver de façon précise le point temporel de début t5 et le point temporel de fin t6 et recevoir de façon précise les données en série 50 transmises par la première ligne de transmission 10. Du fait que les divers bruits 53 sur la seconde ligne de transmission 13 ne sont pas en conformité avec les conditions spécifiques citées ci-dessus, ils n'affectent pas l'opération de réception précise du connecteur de réception B. De façon similaire, il y a de nombreux bruits 51 sur la première ligne de transmission 10, cependant, du fait que ces bruits 51 ne se trouvent pas à l'intérieur de la période temporelle entre le point temporel de début t5 et le point temporel de fin t6, ils ne sont pas reçus par le connecteur de réception B. Par conséquent, ce mode de réalisation améliore également le rapport signal sur bruit et économise les ressources système. La figure 6 représente le cinquième mode de réalisation de la présente invention. Ce mode de réalisation change le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 en état représenté sur la partie inférieure de la figure 6. Sur la figure 6, la partie supérieure représente les données sur la première ligne de transmission 10, et la partie inférieure représente le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13. A la différence des divers modes de réalisation cités ci-dessus, le signal selon ce mode de réalisation est un signal analogique. Selon ce mode de réalisation, la condition spécifique pour commencer à recevoir les données est réglée de façon à consister en ce que la valeur de tension a été maintenue en dessous de la valeur de tension moyenne (3V) pendant plus de At = 30 ms, et la condition spécifique pour terminer l'action de réception est réglée de façon à consister en ce que la valeur de tension a été maintenue au-dessus de la valeur de tension moyenne (3V) pendant plus de At = 30 ms. Si le signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 est stable, le connecteur de réception B peut facilement détecter le point temporel de début t7. Si le signal de commande est instable et que la tension du signal de commande sur la seconde ligne de transmission 13 change plusieurs fois en peu de temps, par exemple la tension change au point temporel t8, au point temporel t9 et au point temporel tlO, la valeur moyenne des tensions à ces trois points temporels est adoptée et utilisée pour déterminer le point temporel de fin tll. Ce mode de réalisation obtient les mêmes effets que le mode de réalisation cité ci-dessus. Bien que la présente invention ait été expliquée en relation avec ses modes de réalisation préférés, il faut comprendre que de nombreuses autres modifications et variations possibles peuvent être apportées sans s'écarter de l'esprit ni de la portée de l'invention
Un système de transmission de données en série pour une utilisation pratique dans un environnement bruyant, par exemple une voiture, pour faciliter une transmission précise de données en série entre deux appareils électroniques et améliorer le rapport signal sur bruit et économiser les ressources réseau au niveau du connecteur de réception (B) est décrit comme ayant une ligne de commande supplémentaire entre le connecteur d'émission (A) et le connecteur de réception (B) pour transmettre un signal de commande du connecteur d'émission (A) au connecteur de réception (B) pendant la transmission de données en série de façon à ce que le connecteur de réception (B) contrôle le temps de réception des données et le temps d'arrêt de l'action de réception de façon précise au moyen de la comparaison du signal de commande à une condition prédéfinie, empêchant la réception de bruits.
1. Procédé de transmission de données en série permettant à un connecteur de réception (B) d'un appareil de réception (101) de recevoir au moins une série de données en provenance d'un connecteur d'émission (A) d'un appareil d'émission (100) par une première ligne de transmission (10), et permettant également au connecteur d'émission (A) dudit appareil d'émission de transmettre un signal de commande au connecteur de réception (B) dudit appareil de réception par une seconde ligne de transmission (13) ; dans lequel le procédé de transmission de données est caractérisé en ce qu'il comprend la série d'étapes suivante. une étape (301) de balayage de ladite seconde ligne de transmission (13) pour détecter si un changement de tension dudit signal de commande sur ladite seconde ligne de transmission (13) est en conformité avec une première condition spécifique prédéfinie; et une étape (302) de réception de ladite au moins une série de données provenant de ladite première ligne de transmission (10) lorsque le changement de tension dudit signal de commande sur ladite seconde ligne de transmission (13) a été détecté en conformité avec ladite première condition spécifique prédéfinie. 2. Procédé de transmission de données en série selon la 1, dans lequel ladite première condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a été changée d'une première tension à une seconde tension et maintenue en continu à ladite seconde tension pendant une première période prédéfinie. 3. Procédé de transmission de données en série selon la 1, dans lequel ladite première condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a chuté en dessous d'une valeur de tension prédéfinie pendant plus d'une seconde période prédéfinie. 4. Procédé de transmission de données en série selon la 1, comprenant en outre une étape (303) consistant à arrêter l'action de réception de ladite au moins une série de données provenant de ladite première ligne de transmission (10) lorsqu'un autre changement de tension dudit signal de commande sur ladite seconde ligne de transmission (13) a été détecté en conformité avec une seconde condition spécifique prédéfinie. 5. Procédé de transmission de données en série selon la 4, dans lequel ladite seconde condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a été changée d'une seconde tension à une première tension et maintenue en continu à ladite première tension pendant une troisième période prédéfinie. 6. Procédé de transmission de données en série selon la 4, dans lequel ladite seconde condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a dépassé une valeur de tension prédéfinie pendant plus d'une quatrième période prédéfinie. 7. Système de transmission de données en série comprenant. un appareil d'émission (100), ledit appareil d'émission (100) comprenant un connecteur d'émission (A) adapté pour transmettre un signal de commande et au moins une série de données; un appareil de réception (101), ledit appareil de réception (101) comprenant un connecteur de réception (B) adapté pour recevoir ledit signal de commande et ladite au moins une série de données en provenance dudit connecteur d'émission (A) dudit appareil d'émission (100) ; une première ligne de transmission (10) connectée électriquement entre le connecteur d'émission (A) dudit appareil d'émission (100) et le connecteur de réception (B) dudit appareil de réception (101) pour transmettre ladite au moins une série de données depuis ledit connecteur d'émission (A) dudit appareil d'émission (100) vers ledit connecteur de réception (B) dudit appareil de réception (101) ; et une seconde ligne de transmission (13) connectée électriquement entre le connecteur d'émission (A) dudit appareil d'émission (100) et le connecteur de réception (B) dudit appareil de réception (101) pour transmettre ledit signal de commande depuis ledit connecteur d'émission (A) dudit appareil d'émission (100) vers ledit connecteur de réception (B) dudit appareil de réception (101) ; dans lequel ledit connecteur de réception (B) dudit appareil de réception (101) détecte un changement de tension dudit signal de commande sur ladite seconde ligne de transmission (13) en conformité avec une première condition spécifique prédéfinie et commence à recevoir ladite au moins une série de données depuis ledit connecteur d'émission (A) dudit appareil d'émission (100) par ladite première ligne de transmission (10). 8. Système de transmission de données en série selon la 7, dans lequel ladite première condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a été changée d'une première tension à une seconde tension et maintenue en continu à ladite seconde tension pendant une première période prédéfinie. 9. Système de transmission de données en série selon la 7, dans lequel ladite première condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a dépassé une valeur de tension prédéfinie pendant plus d'une deuxième période prédéfinie. 10. Système de transmission de données en série selon la 7, dans lequel ledit connecteur de réception (B) dudit appareil de réception (101) arrête l'action de réception de ladite au moins une série de données provenant de ladite première ligne de transmission (10) lorsqu'un autre changement de tension dudit signal de commande sur ladite seconde ligne de transmission (13) a été détecté en conformité avec une seconde condition spécifique prédéfinie. 11. Système de transmission de données en série selon la 10, dans lequel ladite seconde condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a été changée d'une seconde tension à une première tension et maintenue en continu à ladite première tension pendant une troisième période prédéfinie. 12. Système de transmission de données en série selon la 10, dans lequel ladite seconde condition spécifique prédéfinie consiste en ce que la tension dudit signal de commande a dépassé une valeur de tension prédéfinie pendant plus d'une quatrième période prédéfinie.
H
H04
H04B
H04B 3
H04B 3/04
FR2895262
A1
INHIBITION DE LA REPONSE IMMUNITAIRE ANTI-FVIII
20,070,629
L'invention concerne l' par blocage de l'endocytose du FVIII (Facteur VIII) par les cellules capables d'endocyter l'antigène du système immunitaire. Domaine de l'invention L'hémophilie A est une affection héréditaire liée à une anomalie du chromosome X, qui se traduit par une incapacité à coaguler chez les personnes atteintes. Cette maladie est le résultat de mutations sur le gène d'une protéine intervenant dans la coagulation, le facteur VIII (FVIII), qui déterminent soit une absence totale du FVIII dans le sang, soit un déficit partiel. L'hémophilie A est la plus commune des déficiences affectant la coagulation sanguine : elle touche en France 1 homme sur 5000, et représente 80% des patients atteints d'hémophilie. L'autre type d'hémophilie, l'hémophile B, touche 20% des patients atteints d'hémophilie ; elle est causée par une déficience en un autre facteur de coagulation, le facteur IX. Le traitement actuel de l'hémophilie (de type A ou B) consiste à administrer par voie intraveineuse le facteur de coagulation déficient ou manquant: En France, le FVIII destiné au traitement des hémophiles est: disponible sous forme de médicaments dérivés du sang fournis par le Laboratoire Français du Fractionnement et des Biotechnologies (LFB) ou des laboratoires pharmaceutiques internationaux, ainsi que sous forme de médicaments recombinants issus du génie génétique. En effet, l'ADN codant pour le FVIII a été isolé et exprimé dans des cellules de mammifères (Wood et al., Nature (1984) 312 : 330-337), et sa séquence en acides aminés déduite à partir de l'ADNc. Le FVIII sécrété est une glycoprotéine de masse moléculaire de 300 Kda (2332 acides aminés) jouant un - 2 rôle clé dans l'activation de la voie intrinsèque de la coagulation. Le FVIII inactif est constitué de six domaines : Al (résidus 1-372), A2 (résidus 373-740), B (résidus 741-1648), A3 (résidus 1649-2019), Cl (résidus 2020-2172), et C2 (résidus 2173-2332), de l'extrémité N-terminale à l'extrémité C-terminale. Après sécrétion, le FVIII interagit avec le facteur von Willebrand (VWF) qui le protège des protéases plasmatiques. C'est sous cette forme que le FVIII circule dans le sang. Le FVIII se dissocie du VWF après clivage par la thrombine. Ce clivage aboutit à l'élimination du domaine B et à l'activation du FVIII sous la forme d'un hétérodimère constitué du domaine Al, du domaine A2 et de la chaîne légère A3-Cl-C2. C'est sous cette forme que le FVIII circule dans le plasma. Cet hétérodimère est constitué d'une chaîne lourde (Al, A2) et d'une chaîne légère (A3, Cl, C2). Lorsqu'il est perfusé à un patient hémophile, le FVIII se fixe sur le VWF dans la circulation sanguine du patient. Le FVIII activé agit comme cofacteur du facteur IX activé, accélérant la conversion du facteur X en facteur X activé. Le facteur X activé convertit la prothrombine en thrombine. La thrombine convertit alors le fibrinogène en fibrine et un caillot se forme. Le problème majeur rencontré lors de l'administration de FVIII est l'apparition chez le patient d'anticorps dirigés contre le FVIII, appelés anticorps inhibiteurs . Ces anticorps neutralisent l'activité procoagulante du FVIII, qui est rendu inactif dès qu'il est perfusé. Ainsi, le facteur de coagulation administré est détruit avant d'avoir pu enrayer l'hémorragie, ce qui constitue une complication grave de l'hémophilie, le traitement devenant inefficace. De plus, certains patients non hémophiles génétiquement - 3 peuvent développer des inhibiteurs contre le FVIII endogène : il s'agit d'une hémophilie acquise. Les mécanismes par lesquels les anticorps anti-FVIII interfèrent avec la fonction du FVIII sont nombreux, et incluent l'interférence dans le clivage protéolytique du FVIII et dans l'interaction du FVIII avec différents partenaires comme le facteur Von Willebrand (VWF), les phospholipides (PL), le facteur IX, le facteur X activé (FXa) ou l'APC (Activated Protein C). La première étape dans l'initiation d'une réponse immunitaire spécifique du FVIII est l'endocytose du FVIII par des cellules présentatrices d'antigène. Les cellules dendritiques (CD) sont les cellules présentatrices d'antigène (CPA) les plus puissantes, et l'un des rares types de CPA capable d'activer les cellules T naïves primaires. Les CD sont donc capables d'initier une réponse immunitaire spécifique de l'antigène (1,2). Les CD endocytosent l'antigène par l'intermédiaire d'un récepteur ou par macropinocytose ; l'endocytose médiée par un récepteur étant avantageuse pour les CD in vivo. La surface de la CD présente nombre de récepteurs endocytiques dont la plupart est dépendante d'ions bivalents, principalement le calcium (Figure 1). De nombreux récepteurs endocytiques, en raison de leurs domaines de reconnaissance hydrocarbonés (DRH), sont spécifiques de résidus sucrés présents sur les antigènes et sont nommés récepteurs lectine de type C (RLC). Les résidus mannose sur un antigène peuvent ainsi être reconnus par une série de RLCs, sensibles au mannose, sur la surface de la cellule dendritique qui comprend le récepteur mannose (MR, CD206), le récepteur DC-SIGN (CD209), la dectine, DEC-205 (CD205). Le mannan est un ligand pour ces RLCs sensibles au mannose, en particulier pour MR et DC- - 4 SIGN (3-5). La molécule DC-SIGN des cellules dendritiques se fixe aux molécules ICAM-3 des lymphocytes T. Cette interaction spécifique semble jouer un rôle important dans l'initiation de la synapse immunologique entre les cellules dendritiques et. les LT. L'activation des lymphocytes est inhibée par un anticorps bloquant anti-DC-SIGN. La molécule de FVIII contient 25 séquences consensus (Asn-Xxx-Thr/Ser) qui sont des sites potentiels de glycosylation liés à l'N, dont 20 ont été montrées être glycosylées (6). Certaines glycosylations liées à l'N sont recombinant maintenues sur le FVIII-BDD (FVIII dépourvu de domaine B, Refacto, Wyeth) (7). A la fois le FVIII dérivé du plasma et le FVIII recombinant ont montré des profils de glycosylation semblables avec les résidus se terminant par un galactose ou un mannose (8, 9). Le FVIII et le FVIII-BDD sont ainsi des ligands 20 candidats pour les RLCs sur la surface de la cellule dendritique. Art antérieur Il existe plusieurs traitements permettant d'atténuer 25 les conséquences de la réponse immunitaire anti-FVIII, comme par exemple les traitements impliquant la desmopressine qui est une hormone synthétique stimulant la production de FVIII, les agents promoteurs de la coagulation comme les concentrés de 30 complexes prothrombiques ou les concentrés de complexes prothrombiques activés, le facteur VIIa recombinant et les perfusions de quantités importantes ou intermédiaires de FVIII pour induire une tolérance. Toutefois, ces méthodes restent très coûteuses et peu 35 efficaces. Une autre stratégie de lutte contre les anticorps - 5 inhibiteurs du FVIII, plus récente, envisage l'administration d'anticorps anti-idiotypiques (anticorps ayant la capacité d'interagir avec la région variable d'autres anticorps) neutralisant les anticorps inhibiteurs (Saint-Rémy JM et al. (1999) Vox Sang ; 77 (suppl 1) : 21-24). Du fait de la complexité de l'analyse in vivo de cette réponse immunitaire polyclonale, des équipes ont isolé des anticorps monoclonaux dirigés contre certains domaines du FVIII. Ainsi, un anticorps humain monoclonal de type IcrG4kappa, LE2E9, a été isolé. Cet anticorps est dirigé contre le domaine Cl du FVIII et inhibe l'activité cofacteur du FVIII et sa liaison au VWF (Jacquemin et al. (2000) Blood 95:156-163). De la même façon, un anticorps monoclonal humain dirigé contre le dcmaine C2 du FVIII, nommé BO2C11 (IgG4kappa), produit à partir d'un répertoire de cellules B mémoire d'un patient atteint d'hémophilie A avec inhibiteurs, a été isolé (Jacquemin et al. Blood 1998 Jul 15;92(2):496- 506). BO2C11 reconnaît le domaine C2 du FVIII et inhibe sa liaison au VWF et aux phospholipides. Il inhibe complètement l'activité procoagulante du FVIII natif et activé. Un autre exemple d'anticorps monoclonal est l'anticorps BOIIB2, dirigé contre le domaine A2 du FVIII. L'anticorps BOIIB2 inhibe à 99% l'activité du FVIII. En se liant au domaine A2, il peut interférer et inhiber la fixation du FIXa qui possède un site de fixation de faible affinité dans cette région du FVIII et dès lors inhiber l'activité enzymatique du FIXa. Le deuxième mode d'action envisageable est son interférence dans l'équilibre entre la forme hétéro-dimère (A2:A1 et A3:C1:C2) du FVIII et la forme hétéro-trimère (A2 et Al et A3:C1:C2) du FVIII en accélérant la dissociation du domaine A2 de ces complexes les rendant non - 6 fonctionnels. (Ananyeva NM et al (2004) Blood Coagul Fibrinolysis. Mar;15(2):109-24. Revue). Toutefois, la réponse immunitaire anti-FVIII est polyclonale, et les anticorps inhibiteurs du FVIII développés par un patient ne sont pas nécessairement tous dirigés contre un seul domaine du FVIII. Un traitement consistant en l'administration d'anticorps anti-idiotypiques dirigés contre des anticorps anti-FVIII dirigés contre un seul domaine du FVIII ne pourrait neutraliser que de façon partielle la réponse immunitaire anti-FVIII développée chez le patient. Aucun traitement n'est disponible pour agir avant 15 l'apparition de la réponse immunitaire anti-FVIII et ainsi l'éviter. Résumé de l'invention Pour pallier à de tels inconvénients de l'art 20 antérieur, le Demandeur a observé de façon surprenante qu'il est possible de bloquer l'endocytose du FVIII par les cellules du système immunitaire capables d'endocyter l'antigène et, par voie de conséquence, d'inhiber la formation d'anticorps inhibiteurs anti- 25 FVIII et d'augmenter la demi-vie du FVIII. Légende des Figures Figure 1 : représentation schématique du FVIII et des récepteurs de la membrane des CDs 30 Figure 2a : Mesure de la différence entre les conditions 37 C et 4 C de l'internalisation du FVIII-BDD (-CD-) et du FVIII pleine longueur (- 1,-) . Figure 2b : Mesure de l'internalisation du FVIII et 35 du FVIII-BDD en fonction du temps à 4 C ou 37 C - 7 Figure 2c : Mesure de l'internalisation relative du FVIII (%) en présence de milieu, EDTA, mannan ou galactose. Figure 2d : Mesure de l'internalisation relative (%) du FVIII, du FVIII-BDD, du dextran et du ly en présence ou non de mannan Figure 2e : Mesure de l'inhibition de l'internalisation (%) du FVIII, du FVIII-BDD et du dextran en fonction d'une concentration croissante de mannan Figure 2f : Mesure de l'internalisation de l'a2M en présence ou non de RAP ou de mannan Figure 3a : Mesure de l'internalisation relative (%) du FVIII et du FVIII-BDD en présence d'anticorps anti-MR et anti-DC-SIGN Figure 3b : Mesure de l'internalisation (%) du FVIII par les cellules HD420 en fonction de la concentration en FVIII (MM) Figure 3c : Mesure de l'intensité de liaison aux constructions CTLD1-3 et CTLD4-7 en fonction de la concentration en FVIII, FVIII-BDD et mannan ( g/ml) Figure 3d : Mesure de l'inhibition en % de la liaison du FVIII et du FVIII-BDD aux constructions CTLD1-3 et CTLD4-7 en fonction de la concentration ( g/ml) en mannan Figure 4a : Mesure de la prolifération des cellules T CD4+ (cpm) en fonction du rapport T CD4+:CD. Figure 4b : Mesure de l'activation du clone TCD4+ humain anti-FVIII D9E9 par mesure de la production d'IFN-gamma Figure 5a : Mesure de l'inhibition de l'activité pro-coagulante du FVIII (%) Figure 5b : Mesure de l'inhibition de la liaison du FVIII au VWF (%) par le mannan Figure 6 : Western-blot de la détection des sucres 20 25 30 35 -8 sur le FVIII Figure 7 : Western-blot de la détection du FVIII par CTLD(4-7)-Fc Figure 8 : Mesure de l'inhibition de l'internalisation du FVIII (%) après traitement ou non par l'Endo-Fl Figure 9 : Mesure de la liaison du CTLD(4-7)-Fc au FVIII-BDD (DO 492 nm) en fonction de la concentration en VWF Description détaillée de l'invention L'objet principal de la présente invention est un composé capable d'inhiber l'interaction du Facteur VIII avec les cellules capables d'endocyter l'antigène et l'endocytose du Facteur VIII par lesdites cellules. En effet, le Demandeur a montré que certains composés sont capables d'inhiber l'endocytose du FVIII par les cellules dendritiques comme le mannan et le FVIII démannosylé. Le Demandeur a également montré que le mannan inhibe ainsi la prolifération des cellules T spécifiques du FVIII sans bloquer l'activité pro-coagulante du FVIII ni l'interaction du FVIII avec le VWF. En particulier, ce composé peut être capable d'inhiber l'interaction du FVIII avec un récepteur présent sur les cellules capables d'endocyter l'antigène et responsable de l'endocytose du FVIII par lesdites cellules. L'objet de la présente invention comprend donc aussi bien des composés autres que le FVIII qui bloquent les récepteurs sur les cellules responsables de l'endocytose du FVIII, qu'une molécule de FVIII modifiée, pleine longueur ou un fragment de celle-ci, dont la capacité de liaison avec les cellules responsables de son endocytose est plus faible que celle du FVIII natif. Ainsi, chacun de ces deux types de composé inhibe l'endocytose du FVIII par les cellules du système immunitaire capables d'endocyter - 9 - l'antigène. Dans le cas d'une molécule de FVIII modifiée ou d'un fragment de celle-ci, ledit composé de FVIII inhibe sa propre interaction et sa propre endocytose par les cellules capables de l'endocyter : il s'agit donc d'un FVIII modifié ou d'un fragment de celui-ci dont l'endocytose est diminuée par rapport au FVIII natif. De manière préférée, ce FVIII est modifié par rapport au FVIII natif au niveau de sa glycosylation. Dans une forme préférée de l'invention ledit récepteur est spécifique pour le mannose et de manière particulièrement préférée ledit récepteur spécifique pour le mannose est le récepteur mannose CD206 ou le récepteur DC-SIGN CD209 (dendritic cell-specific intercellular adhesion molecule 3(ICAM-3)-grabbing nonintegrin). Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdites cellules capables d'endocyter l'antigène sont des cellules présentatrices d'antigène, par exemple des cellules dendritiques ou des lymphocytes B. Le composé selon l'invention est alors capable d'inhiber l'endocytose du FVIII par les cellules présentatrices d'antigène, donc d'inhiber la présentation de peptides du FVIII qui initie la réponse immunitaire. Par conséquent, le composé selon l'invention inhibe alors la production d'anticorps anti-FVIII et diminue l'immunogénicité du FVIII. Dans un mode de réalisation particulier de l'invention, lesdites cellules capables d'endocyter l'antigène sont choisies parmi les macrophages, les cellules endothéliales, les cellules endothéliales sinusoïdales du foie, les cellules de Kupffer du foie. Ces cellules endocytent le FVIII dans le but de l'éliminer. Le composé selon l'invention en inhibant - 10 - l'endocytose du FVIII par ces cellules diminue cette voie d'élimination du FVIII, augmente la quantité de FVIII circulant donc augmente la demi-vie du FVIII. Un autre objet de l'invention est l'utilisation d'un composé selon l'invention pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles en association avec du FVIII exogène. En particulier, ce médicament est destiné à diminuer l'immunogénicité du FVIII exogène chez les patients hémophiles et/ou à augmenter la demi-vie du FVIII exogène chez les patients hémophiles. Dans ce cas, le médicament est administré avec du FVIII exogène ou un fragment de celui-ci pour son 15 activité pro-coagulante. En particulier, le mannan est utilisé pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles en association avec du FVIII exogène, en diminuant l'immunogénicité du FVIII exogène chez les 20 patients hémophiles et/ou en augmentant la demi-vie du FVIII exogène chez les patients hémophiles. Un objet supplémentaire de l'invention est l'utilisation d'un FVIII modifié ou d'un fragment de 25 ce:ui-ci dont l'endocytose par les cellules capables d'endocyter l'antigène est diminuée par rapport au FVIII natif pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles En particulier, ce FVIII ou fragment de FVIII est 30 démannosylé. Dans ce cas, ledit médicament consiste en un FVIII moins immunogène que le FVIII natif, dont la demi-vie est: augmentée par rapport au FVIII natif, mais qui a pleinement conservé son activité pro-coagulante. 35 Un objet supplémentaire de l'invention est une composition pharmaceutique comprenant au moins un composé selon l'invention et un ou plusieurs - 11 - adjuvant(s) et/ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptable(s). Les exemples suivants illustrent l'invention sans en 5 limiter la portée. Exemple 1 : Préparation de CDs humaines dérivées de monocytes Des CDs ont été préparées à partir de monocytes comme 10 décrit précédemment (29) avec un changement de milieux de culture. En bref, des cellules mononuclées ont été isolées à partir de couches leucoplaquettaires ( buffy coats ) héparinées de donneurs adultes sains par adhérence aux boîtes de culture cellulaire en 15 plastique en milieu RPMI 1640 supplémenté avec 10% de sérum AB humain, de la glutamine et des antibiotiques 20 pendant 60 minutes. été éliminées par 3 monocytes adhérents VIVO 15 (Cambrex supplémenté avec antibiotiques et d'interleukine Les cellules non-adhérentes ont lavages doux avec du milieu. Les ont été cultivés dans du milieu X- Bio Sciences, Paris, France) 1% de sérum AB humain, des en présence de 500 UI/ml 4 humaine recombinante (rhIL-4), R&D 25 Systems (Lille, France) stimulation des colonies humain recombinant et 1000 UI/ml de facteur de de macrophages granulocytaire (rhGM-CSF), Immunotools (Friesoythe, Allemagne). La moitié du milieu, y compris tous les suppléments, a été remplacée tous les deux jours. Après 5 jours de culture, les cellules 30 non-adhérentes et peu adhérentes correspondant à la fraction enrichie en CD ont été récoltées, lavées et utilisées pour des expériences subséquentes. Exemple 2 : Conjugaison du FVIII humain recombinant 35 pleine longueur et du FVIII humain recombinant délété du domaine B avec la fluorescéine Du FVIII humain recombinant pleine longueur (1000 UI, Kogenate, Bayer) ou du FVIII humain recombinant délété - 12 - du domaine B (FVIII-BDD) (1000 UI, Refacto, Wyeth) ont été solubilisés dans l'eau et dialysés contre du tampon bicarbonate (pH 9.2) contenant du CaC12, 5mM à 4 C suivi par le couplage à la fluorescéine 5- isothiocyanate (isomère I, Sigma-Aldrich, Saint Quentin Fallavier, France) pendant 7-8 heures à 4 C. Le FVIII marqué a ensuite été dialysé contre du milieu RPMI 1640 pour éliminer la FITC non couplée. Le FVIIIFITC a été quantifié par la méthode Bradford en utilisant de l'albumine sérique bovine en tant que standard. Exemple 3 : Liaison des constructions du récepteur mannose au FVIII en ELISA Les constructions du récepteur mannose, CTLD(4-7)-Fc et CR-FNII-CTLD(1-3)-CR-Fc ont été gracieusement donnés par le Dr Luisa Martinez-Pomares, School of Molecular Medical Sciences, Queen's Medical Centre, University of Nottingham, UK. La liaison des constructions au FVIII humain recombinant pleine longueur et au FVIII humain recombinant délété du domaine B a été testée soit directement en mesurant la liaison aux plaques ELISA recouvertes avec les ligands (le mannan a été utilisé comme contrôle positif) ou indirectement par des tests d'inhibition. Les plaques ELISA (Nunc ; MAXISORP) ont été recouvertes durant la nuit avec des dilutions sériées des formes du FVIII (en commençant à 50 g/ml) dans du NaCl 154 mM. Pour tous les lavages, le tampon TTBS (Tris-HC1 10 mM, pH 7.5, Ca2+ 10 mM, NaCl 154 mM et 0,05% de Tween-20) a été utilisé. Les sites non-réactifs ont été bloqués par du tampon TBS (TTBS sans Tween-20) contenant 3% de BSA. Les plaques ont ensuite été incubées avec les constructions à 2 ou 10 gg/ml pendant 2h à température ambiante dans du tampon TTBS contenant 3% de BSA. La liaison des constructions du MR a été détectée en utilisant un anticorps murin spécifique de la partie Fc des IgG humaines conjuguée à la HRP (clone JDC-10, - 13 - Southern Biotechnology Associates, Inc. AL, E-U). L'activité de la HRP a été révélée avec le substrat OPD (o-phénylènediamine, Sigma). L'absorbance a été mesurée à 492 nm. Pour les tests d'inhibition, les plaques ont été recouvertes avec chaque forme de FVIII (5,56 g/ml). Différentes concentrations de mannan ont été incubées avec 10 pg/ml de la construction CTLD(4-7)-Fc pendant 30 min à température ambiante avant l'incubation avec les plaques recouvertes de FVIII. L'absorbance a été mesurée comme décrit ci-dessus. Résultats : Figures 3c et 3d Le récepteur mannose contient 8 domaines lectine de type C (CTLDs) . les CTLDs 4 à 7 présentent une affinité pour les architectures mannosylées pas les CTLDs 1 à 3. Comme montré à la Figure 3c, le mannan montre une liaison spécifique au CTLD(4-7)-Fc. A la fois le FVIII et le FVIII-BDD montrent une interaction dose-dépendante spécifiquement avec le CTLD(4-7)-Fc alors qu'ils ne se lient pas à la construction CTLD(1-3) indiquant que la glycosylation (probablement la mannosylation exposée) en dehors du domaine B du FVIII permet à la molécule d'interagir avec le MR. Le mannan pré-incubé avec le CTLD(4-7)-Fc inhibe la liaison des deux formes du FVIII au CTLD(4-7)-Fc de façon dose-dépendante. Ceci pourrait refléter la situation des CDs où les MR sur les CDs sont saturés avec le mannan, inhibant ainsi l'endocytose du FVIII. Exemple 4 : Test in vitro de l'internalisation du FVIII par des CDs humaines dérivées de monocytes Matériel et méthodes Les CDs obtenues dans l'Exemple 1 (0,4x105 cellules/puits de plaque de 96 puits avec 100 l/puits) ont été incubées avec différentes doses (0,029, 0,057, 0,143 et 0,358 M) de ligands conjugués fluorescents (FVIII-FITC, BDD-FVIII-FITC) obtenus dans l'Exemple 2 dans le milieu X-VIVO pendant 0, 15, 60 et - 14 - 120 min à 4 C ou à 37 C. Après la période d'incubation, les cellules ont été lavées avec du PBS froid et analysées par cytométrie en flux. Pour étudier l'implication de récepteurs dans l'internalisation, les cellules ont été préincubées perdant 30 min à 37 C avec 0, 0,001, 0,01, 0,1 et 1 mg/ml de mannan (Sigma-Aldrich, Saint Quentin Fallavier, France) avant l'ajout des ligands conjugués à la fluorescéine. En plus du FVIII-FITC et du FVIII- BDD-FITC, l'î2-macroglobulin-MA (cx2M) humaine conjuguée à la FITC de Biomac (Leipzig, Allemagne), le dextran-FITC (poids moléculaire 40 000) de Molecular Probes (Leiden, Pays-Bas) et le Lucifer Yellow (LY-CH) de Sigma-Aldrich ont été utilisés. L'étude de l'internalisation du FVIII a également été réalisée en présence de 20 pg/ml d'anticorps monoclonal antirécepteur mannose (PAM-1, isotype IgGl) ou d'anticorps monoclonal anti-DC-SIGN (AZN-Dl, isotype IgGl) ou d'IgG1,k murine conjuguée au PE-Cy (BD Pharmingen, France). Pour étudier si DC- SIGN est impliqué dans l'endocytose du FVIII, la lignée HD-420 de lymphocytes B transformée par EBV sauvage et transfectée ou non par DC-SIGN a été incubée avec différentes concentrations de FVIII-FITC (0, 0,036, 0,072 et 0,143 M) pendant 2 heures dans du milieu RPMI-1640 supplémenté avec 10% de SVF (sérum de veau foetal) et des antibiotiques. L'analyse a été faite comme pour les CDs. Résultats Figure 2a,b Les CDs internalisent le FVIII pleine longueur et le FVI:II-BDD proportionnellement à la dose et au temps. Les valeurs AMFI calculées représentent le marquage différentiel des CDs positives au FVIII après 2 heures d'incubation à 37 C et 4 C. Les résultats démontrent que l'internalisation du FVIII est un processus actif. Une période d'incubation de 2 heures et une concentration en ligand de 0,143 pM ont été choisies - 15 - pour les expériences ultérieures. Figure 2c L'internalisation du FVIII par les CDs immatures a été significativement réduite en pré-incubant les cellules avec de l'EDTA 5mM (58,1 11,1% et 62,4 11,4% d'inhibition pour le FVIII pleine longueur et le FVIII-BDD respectivement), révélant ainsi un rôle des récepteurs dépendants des ions bivalents. Les récepteurs possibles du FVIII sur les CDs (c'est-à-dire CD91/LRP, ASGPR, récepteurs pour le mannose) ont été étudiés en utilisant des ligands compétiteurs spécifiques. La protéine associées au récepteur (RAP) de 38 kD bloque l'endocytose des ligands par les membres de la famille des récepteurs des LDL tel que CD91/LRP. Un excès de RAP n'a pas permis d'empêcher l'endocytose du FVIII par les CDs. De même, le D-galactose, ligand compétiteur pour le récepteur lectine de type C ASGPR, n'a pas significativement réduit l'internalisation du FVIII, indépendamment de la présence ou de l'absence du domaine B. Par contre, l'ajout de mannan (1 mg/ml) a significativement réduit l'endocytose du FVIII (35,0 10,0% et 41,3 17,2% d'inhibition pour le FVIII pleine longueur et le FVIII-BDD respectivement ; p<0,05). Ceci indique que des RLCs sensibles au mannose sont impliqués directement ou indirectement dans l'internalisation du FVIII. Figure 2d La spécificité du mannan pour les RLCs sensibles au mannose a été confirmée en utilisant le dextran, un ligand typique des RLCs sensibles au mannose, et le lucifer yellow (ly), dont l'internalisation procède exclusivement par macropinocytose indépendante de tout récepteur. L'internalisation du dextran a été bloquée à 80% en présence de mannan alors que celle de ly n'a pas été affectée. - 16 - Figure 2e L'effet neutralisant du mannan sur l'internalisation de l'antigène est proportionnelle à la dose pour le FVIII, le FVIII-BDD et le dextran, quelle que soit la concentration en antigène. De façon intéressante, une concentration de saturation semblable de mannan a été atteinte pour les différents antigènes (100 g/ml), suggérant que l'endocytose sensible au mannan de ces antigènes procède par des récepteurs sensibles au mannose semblables. Figure 2f Le FVIII peut interagir avec différents récepteurs 15 endocytiques. L'cx2M activée, une protéine mannosylée qui cible spécifiquement le récepteur endocytique CD91/LRP, a été utilisée en tant qu'antigène modèle. Il a été déterminé que l'expression de résidus mannosylés sur 20 l'cx2M n'influence pas l'internalisation de l'antigène lorsque d'autres récepteurs endocytiques sont impliqués. Ainsi, l'internalisation de l'î2M a été complètement inhibée en présence d'un excès de RAP alors que le mannan n'a montré aucun effet. 25 Indirectement, ces résultats suggèrent que les parties mannosylées présentes sur le FVIII sont uniques et rendent le FVIII plus attractif pour les cellules présentatrices d'antigène (CPA) que d'autres antigènes mannosylés. 30 Figures 3a et 3b Plusieurs récepteurs sur la surface des CDs et d'autres CPAs sont sensibles au mannan, comprenant le récepteur mannose MR (CD206) et DC-SIGN (CD209). 35 L'anticorps PAM-1 (anti-MR) a inhibé l'internalisation du FVIII de 20,22% et celle du FVIII-BDD de 37,35%, indiquant ainsi l'implication du MR dans l'endocytose du FVIII. Le fait que l'effet du mannan sur - 17 - l'endocytose du FVIII ait été plus prononcée que celle de l'anticorps monoclonal anti-MR peut être expliqué par le fait que l'internalisation du FVIII par les CDs implique plusieurs récepteurs sensibles au mannan non encore caractérisés. D'autre part, l'inhibition accrue avec le mannan peut résulter du fait que le MR présente plusieurs domaines de reconnaissance hydrocarbonés (CDRs) : l'inhibition est donc plus efficace par le mannan polyhydrocarboné que par l'anticorps PAM-1 qui n'est dirigé que contre le 4ème CDR du MR. L'anticorps AZN-Dl (anti-DC-SIGN) n'a pas inhibél'internalisation du FVIII par les CDs immatures, alors que celle du FVIII-BDD a été inhibée de 17,6%. L'expression du DC-SIGN par des cellules B transfectées n'a pas permis d'augmenter l'endocytose du FVIII. Ces données suggèrent que le DC-SIGN joue un rôle mineur dans l'internalisation du FVIII par les CDs 20 humaines. Exemple 5 : Test in vitro de la prolifération des cellules T CD4+ autologues Les CDs de l'Exemple 1 ont été incubées avec du mannan 25 (1 mg/ml) pendant 30 min à 37 C. Du FVIII dialysé contre du milieu RPMI-1640 (Kogenate, Bayer) a été ajouté (40 pg/ml, 0,143 M) pendant 2 heures. Les cellules ont ensuite été lavées et incubées avec du LPS (1 pg/0,5 million de cellules) dans du milieu 30 complet pendant 48 heures. Les cellules ont ensuite été lavées et mises en culture (RPMI-1640, supplémenté avec 10% de sérum masculin humain AB dans des plaques de culture cellulaire de 96 puits à fond rond avec 200 pl par puits) avec des cellules T CD4+ autologues 35 obtenues des PBMC du donneur correspondant en utilisant le kit d'isolation cellulaire MACS (Miltenyi Biotech, Bergisch Gladbach, Allemagne). Le nombre de cellules T CD4+ a été conservé constant dans chaque - 18 - puits (100000 cellules/puits) alors que le nombre de CDs variait (5000, 10000 et 15000 CDs en triplicate) donnant un rapport cellule T:CD de 20:1, 10:1, 6,6:1. Après 4 jours de culture, 0,5 Ci de thymidine tritiée a été ajouté à chaque puits. Les cellules ont été récoltées après 16 heures et la radioactivité incorporée a été comptée. Résultats : Figure 4a Le mannan réduit jusqu'à 40% l'endocytose du FVIII par 10 les CDs humaines. Figure 4a : Les CDs selon l'Exemple 1 sont incubées seules ou avec du mannan avant l'ajout de FVIII. Après la maturation en présence de LPS, les CDs sont incubées avec des cellules T helper CD4+ autologues. 15 Le mannan réduit la prolifération des cellules T à des niveaux comparables à ceux des contrôles négatifs. Exemple 6 : Test in vitro de l'activation des clones de cellules T spécifiques du FVIII 20 Après lavage, les CDs de l'Exemple 1 ont été resuspendues dans du milieu DMEM:F12 (1:1) contenant 10% de SVF et 10000 CDs ont été apportées dans chaque puits d'une plaque de culture cellulaire de 96 puits à fond rond. Après l'incubation avec le mannan (1 mg/ml) 25 dans chaque puits pendant 30 min, les CDs ont été cultivées avec 5000 D9E9 (clone de cellule T spécifique du FVIII) dans du milieu DMEM:F12 (1:1) contenant 10% de SVF et 20 U/ml de rhIL-2 avec différentes doses de FVIII pleine longueur ou de 30 FVIII-BDD (10, 8, 6, 4, 2 g/ml) pendant 20 heures à 37 C. De même que les cellules D9E9, les lignées LE2E9 et BO2C11 de cellules B transformées par EBV ont été cultivées en présence de 10 pg/ml de FVIII pleine longueur ou de FVIII-BDD. Les conditions contrôle ont 35 été conservées en absence de FVIII, D9E9 ou CDs. En tant que contrôle négatif, du hrFIX (Benefix, Baxter) a été incubé avec les cellules à des concentrations isamolaires du FVIII. Les surnageants ont été récoltés - 19 - à la fin de la période d'incubation et testés pour leur production d'IFN-y en utilisant le Duo Set IFN-'y humain (DY285, R&D Systems) conformément aux instructions du fabricant. Résultats : Figure 4b Le FVIII induit une activation dose-dépendante des cellules D9E9 qui est inhibée jusqu'à 84% en présence de mannan (B). La prolifération des cellules T est spécifique, comme indiqué par l'absence de prolifération en présence de FIX (A). Le mannan n'empêche pas l'activation des cellules D9E9 par les cellules B autologues pulsées avec du FVIII, LE2E9 (C). Ceci suggère que l'effet potentiel du mannan pour diminuer l'immunogénicité du FVIII peut seulement être exploité thérapeutiquement dans une situation où les cellules B spécifiques du FVIII n'ont pas encore été stimulées (c'est-à-dire chez des patients précédemment non traités), ou n'ayant pas encore développé d'inhibiteur après traitement. Conclusion : La diminution de l'internalisation du FVIII induite en présence de mannan résulte en une présentation amoindrie des peptides dérivés du FVIII aux cellules T CD4+ et par conséquent en une plus faible activation des lymphocytes T. Exemple 7 : Test de coagulation Du plasma humain normal a été incubé avec un volume identique de mannan (0 à 4000 mg/ml) pendant 2 heures à 37 C. L'activité résiduelle du FVIII a été mesurée dans un test de coagulation en une étape en utilisant la prothrombine placentaire humaine en tant qu'activateur (Dade Behring Marburg GmbH, Marburg, Allemagne) et du plasma dépourvu en FVIII (Dade Behring Marburg GmbH, Marburg, Allemagne) en tant que substrat et un Fibrintimer (Sysmex CA500, Dade Behring). Les dilutions ont été faites dans le tampon - 20 - Owren-Koller (Diagnostica Stago, Asnières, France). Résultats : Figure 5a Le mannan ne bloque pas l'activité pro-coagulante du FVIII. Exemple 8 : ELISA pour la liaison du FVIII au VWF Les plaques ELISA (Nunc, Roskilde, Danemark) ont été recouvertes de VWF (VWF, Willefactin, LFB, Les Ulis, France) à 2 g/ml par puits dans du PBS (pH 7,4) à 37 C pendant 1 heure. Les plaques ont été saturées avec du PBS contenant 1% de lait écrémé et 0,1% de tween 20 pendant 1 heure à 37 C. Le FVIII (0,3 g/ml) a été préincubé seul ou avec du mannan (0,01 à 4 mg/ml) ou avec du BO2C11 (IgG anti-FVIII monoclonale humaine) (0,05 à 40 g/ml) dans du tampon de blocage pendant 1 heure à 37 C puis ajouté à des puits recouverts de VWF et incubé pendant 1 heure à 37 C. Une IgG anti-FVIII monoclonale murine (mAb6) (3 g/ml) a été incubée à 37 C pendant 1 heure. Les réactivités ont: été révélées avec des anticorps IgG anti-souris de lapin couplés à la streptavidine peroxydase (Jackson Laboratories) et leur substrat. Les valeurs de liaison ont été corrigées par la liaison non-spécifique dans les puits contenant du VWF seul et ont été exprimées en pourcentage de la liaison résiduelle du FVIII. Aucune liaison du FVIII n'a été observée sur les puits non recouverts. Résultats : Figure 5b Le mannan ne perturbe pas l'interaction du FVIII avec 30 le VWF. Exemple 9 : Etude de l'internalisation du FVIII démannosylé Dans un premier temps, le FVIII-BDD est incubé avec 35 trcis différentes endoglycosidases : EndoFl, EndoF2 et EndoF3 (Sigma). Les FVIII-BDD non traité, traité avec l'EndoFl, l'EndoF2 et l'EndoF3, sont séparés par SDS-PAGE et transférés sur membrane de nitrocellulose. Les - 21 - sucres sont détectés avec un kit de détection des glycoprotéines (Sigma), en utilisant la HRP en tant que contrôle positif. L'EndoFl est la seule endoglycosidase capable de couper efficacement les résidus de sucre sur le FVIII-BDD (cf. Figure 6). Dans un deuxième temps, le FVIII-BDD est déglycosylé avec l'EndoFl selon les instructions du fabricant, séparé par SDS-PAGE et révélé par Western blot. 3,7 pg de FVIII-BDD sont chargés dans chaque puits de gels SDS-PAGE à 7,5% et transférés en membranes de nitrocellulose. Celles-ci sont ensuite révélées en utilisant 10 pg/ml de la construction CTLD(4-7)-Fc et une IgG anti-humaine conjuguée à la phosphatase alcaline (gauche) ou le protogold (droite) (cf. Figure 7).. La modification du poids moléculaire du FVIII-BDD après l'incubation avec l'EndoFl confirme une déglycosylation efficace de l'EndoFl. L'incubation du FV:=II-BDD avec l'EndoFl résulte en la perte de la reconnaissance du FVIII par la construction CTLD(4-7)- Fc, indiquant une élimination des résidus mannosylés. Enfin, l'inhibition de l'internalisation du FVIII-BDD marqué FITC démannosylé a été mesurée. Le FVIII-BDD conjugué FITC traité ou non à l'EndoFl (0,143 M) est incubé avec des CDs selon l'Exemple 1 (4 x 105 cellules/puits de 100 l) dans du milieu X-VIVO sans sérum à 37 C ou à 4 C. Préalablement, les cellules ont éventuellement été pré-incubées avec du mannan (1 mg/ml) pendant 30 min à 37 C. Après 2 heures d'incubation, les cellules sont lavées et les intensités de florescence moyenne (mfi) sont mesurées par FACS. L'internalisation du FVIII-BDD est exprimée par rapport à la mfi calculée en présence de FVIII seul non traité (cf. Figure 8). L'inhibition de l'internalisation du FVIII-BDD était initialement de 45 + 7% avec le mannan sans déglycosylation. Elle est de 23,5 14,4% après incubation avec l'EndoFl. Elle est encore diminuée de 32% en présence de mannan (résultats non présentés), - 22 - indiquant que le FVIII traité par l'EndoFl est partiellement internalisé de façon dépendante du récepteur mannose. Ceci peut être expliqué soit : -par le fait que le traitement du FVIII-BDD par l'EndoFl n'ôte que partiellement les résidus mannosylés, - soit par le fait que l'EndoFl laisse des résidus N-acétylglucosamines qui sont également des ligands du récepteur mannose. Exemple 9 : Etude de l'influence du VWF sur la reconnaissance du FVIII par le récepteur mannose Des plaques ELISA sont recouvertes de FVIII-BDD (5,56 gg/ml, 0,033 M). Le VWF (0 à 1 M) est incubé avec 10 g/ml de la construction CTLD(4-7)-Fc pendant 30 min à température ambiante et ajouté au FVIII-BDD immobilisé. La liaison de la construction au FVIII-BDD est révélée en utilisant un anticorps anti-Fc humain de souris conjugué à la HRP et le substrat OPD (cf. Figure 9). L'ajout de VWF soluble empêche CTLD(4-7)-Fc d'interagir avec le FVIII immobilisé de façon limitée (43% d'inhibition en excès de rapports VWF:FVIII), suggérant ainsi que le VWF interfère seulement partiellement avec la reconnaissance des résidus sucres sur le FVIII par le récepteur mannose. - 23 - BIBLIOGRAPHIE 1. Banchereau, J., et R. M. Steinman, 1998, Dendritic cells and the control of immunity. 5 Nature 392:245. 2. Trombetta, E.S., et I. Mellman, 2005, Oeil biology of antigen processing in vitro and in vivo, Annu Rev Immunol 23:975 10 3. Sallusto, F., M. Cella, C. Danieli et A. Lanzaecchia, 1995, Dendritic cells use macropinocytosis and the mannose receptor to concentrate macromolecules in the major 15 histocompatibility complex class II compartment : downregulation by cytokines and bacterial products, J Exp Med 182:389. 4. Geijtenbeek, T.B., R. Torensma, S. J. van Vliet, 20 G. C. van Duijnhoven, G. J. Adema, Y. van Kooyk, et C. G. Figdor, 2000, Identification of DC-SIGN, a novel dendritic cell-specific ICAM-3 receptor that supports primary immune responses, Cell 100:575. 25 5. Keler, T., V. Ramakrishna, et M. W. Fanger, 2004, Mannose receptor-targeted vaccines, Expert Opin Biol Ther 4 :1953. 30 6. Lenting PJ, Neels JG, van den Berg BM, Clijsters PP, Meijerman DW, Pannekoek H, van Mourik JA, Mertens K, van Zonneveld AJ., 1999, The light chain of factor VIII comprises a binding site for low density lipoprotein receptor-related protein, 35 J Biol Chem. 274:23734. 7. Sandberg H, Almstedt A, Brandt J, Gray E, Holmquist L, Oswaldsson U, Sebring S, Mikaelsson - 24 - M., Structural and functional characteristics of the B-domain-deleted recombinant factor VIII protein, r-VIII SQ, 2001, Thromb Haemost. 85:93. 8. Kaufman RJ, Wasley LC, Dorner AJ. Synthesis, processing, and secretion of recombinant human factor VIII expressed in mammalian cells, 1988, J Biol Chem 263:6352. 9. Hironaka T, Furukawa K, Esmon PC, Fournel MA, Sawada S, Kato M, Minaga T, Kobata A., Comparative study of the sugar chains of factor VIII purified from human plasma and from the culture media of recombinant baby hamster kidney cells, 1992, J Biol Chem. 267:8012
L'invention concerne un composé capable d'inhiber l'endocytose du FVIII (Facteur VIII) par les cellules du système immunitaire capables d'endocyter l'antigène et l'utilisation thérapeutique d'un tel composé pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles pour diminuer l'immunogénicité du FVIII et/ou augmenter la demi-vie du FVIII.
1. Composé capable d'inhiber l'interaction du Facteur VIII avec les cellules capables d'endocyter l'antigène et l'endocytose du Facteur VIII par lesdites cellules, lequel composé est soit un composé présentant une aptitude à se lier à des récepteurs présents sur lesdites cellules et responsables de l'endocytose du Facteur VIII par lesdites cellules pour ainsi bloquer les récepteurs, soit est un FVIII modifié ou un fragment de celui-ci dont l'endocytose par les cellules capables d'endocyter l'antigène est diminuée par rapport au FVIII natif. 2. Composé selon la 1, présentant une aptitude à se lier auxdits récepteurs 15 qui sont spécifiques pour le mannose. 3. Composé selon la 2, présentant une aptitude à se lier auxdits récepteurs qui sont le récepteur mannose CD206 ou le récepteur DC-SIGN CD209 (dendritic cell-specific intercellular 20 adhesion molecule 3(ICAM-3)-grabbing nonintegrin). 4. Composé selon l'une quelconque des précédentes, présentant une aptitude à se lier auxdits récepteurs présents sur lesdites cellules, lesdites cellules capables d'endocyter 25 l'antigène étant des cellules présentatrices d'antigène (APCs). 5. Composé selon la 4, présentant une aptitude à se lier auxdits récepteurs présents sur lesdites cellules APCs, lesdites APCs 30 étant les cellules dendritiques ou les lymphocytes B. 6. Composé selon l'une quelconque des 1 à 3, présentant une aptitude à se lier auxdits récepteurs présents sur lesdites cellules, lesdites cellules capables d'endocyter 35 l'antigène étant choisies parmi les macrophages, les cellules endothéliales, les cellules endothéliales -26 - sinusoïdales du foie, les cellules de Kupffer du foie. 7. Utilisation d'un composé selon l'une quelconque des 1 à 6, pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles en association avec du FVIII exogène. 8. Utilisation selon la 7, ledit médicament étant destiné à diminuer l'immunogénicité du Facteur VIII exogène chez les patients hémophiles. 9. Utilisation selon la 7, ledit médicament étant destiné à augmenter la demi-vie du Facteur VIII exogène chez les patients hémophiles. 10. Utilisation du mannan pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles en association avec du FVIII exogène. 11. Utilisation du mannan selon la 10, ledit médicament étant destiné à diminuer l'immunogénicité du Facteur VIII exogène chez les patients hémophiles. 12. Utilisation du mannan selon la 10, ledit médicament étant destiné à augmenter la demi-vie du Facteur VIII exogène chez les patients hémophiles. 13. Utilisation d'un FVIII modifié ou d'un fragment de celui-ci dont l'endocytose par les cellules capables d'endocyter l'antigène est diminuée par rapport au FVIII natif pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles. 14. Utilisation de FVIII démannosylé pour la fabrication d'un médicament destiné au traitement des hémophiles. 15. Composition pharmaceutique comprenant au moins un composé selon l'une quelconque des 1 à 6 et un ou plusieurs adjuvant(s) et/ou excipient(s) pharmaceutiquement acceptable(s)
A
A61
A61K,A61P
A61K 38,A61K 31,A61P 7
A61K 38/37,A61K 31/715,A61K 31/736,A61K 38/17,A61P 7/04
FR2902658
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE CORPS EN SILICIUM POREUX DE FORME LENTICULAIRE, CORPS EN SILICIUM POREUX DE FORME LENTICULAIRE FABRIQUES AVEC CE PROCEDE AINSI QUE LEUR UTILISATION.
20,071,228
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé de fabrication de corps en silicium poreux de forme lenticulaire des corps en silicium poreux de forme lenticulaire, comprenant une première couche externe, une couche intermédiaire et une deuxième couche externe qui peuvent être fabriqués avec un procédé selon l'invention, ainsi que l'utilisation de tels corps en silicium. Etat de la technique Dans la routine clinique, on utilise de nombreuses voies 1 o d'application pour l'administration de médicaments : gastroentérale (rectale, orale), transdermique, intraveineuse, intramusculaire, pulmonaire, etc. Chacun de ces procédés a ses caractéristiques définies et les avantages et inconvénients qui y sont liés. Les applications médicales nécessitent de petits corps, si possible arrondis, en silicium poreux. En particulier pour 15 injecter de tels corps dans la veine, le diamètre devrait être inférieur à 5 m pour ne pas boucher de vaisseaux. D'autre part, en médecine, on utilise et on a besoin aussi de particules plus grosses avec lesquelles on peut boucher des vaisseaux de manière ciblée pour obtenir une accumulation des particules. Une application possible à cet effet concerne, par exemple, des 20 traceurs radioactifs qui s'accumulent dans des organes et permettent ainsi un examen de l'irrigation sanguine. Une autre utilisation envisageable est l'arrêt ciblé de la circulation du sang, par exemple en oncologie. Dans les procédés d'imagerie permettant la visualisation de vaisseaux sanguins par exemple, on utilise souvent des substances 25 qui, du fait de leur signature aux rayons X ou leur comportement relaxant dans le procédé IRM (imagerie par résonance magnétique), reproduisent bien les vaisseaux. Ces substances peuvent cependant polluer le patient. Par conséquent, il est souhaitable de trouver une nouvelle voie pour rendre les vaisseaux visibles avec des procédés 30 d'imagerie. Un autre aspect est le taux de principe actif bien contrôlable chez le patient. Jusqu'ici, on ne peut obtenir de taux stables qu'avec des procédés invasifs plutôt fastidieux, par exemple, avec une perfusion durable. Après une injection ou une administration gastroentérale d'un médicament, on assiste, en règle générale, à une aug-mentation rapide du taux de principe actif qui chute ensuite de manière continue par distribution, métabolisation et élimination. Ceci pose un problème surtout pour les principes actifs dont la fenêtre thérapeutique est très étroite. Les dépassements et sous-passements du taux optimal de principe actif sont par conséquents courants dans la pratique. Le document WO 2001/76564 Al divulgue un produit particulaire comprenant au moins une microparticule, au moins l'une des microparticules comprenant du silicium. Ce document concerne également des dispositifs et composants qui sont utilisés dans io l'implémentation de microprojectiles du produit particulaire dans une cible de cellules ou de tissus. Les microprojectiles peuvent contenir du silicium poreux et des principes actifs peuvent être présents, du moins en partie, dans les pores du silicium poreux. Les pores respectivement la porosité de ces particules en silicium augmentent ici depuis 15 l'intérieur de la particule vers l'extérieur. Pour le principe actif contenu dans les pores, ceci signifie que sa diffusion hors des pores n'est sou-mise à aucune autre résistance. La caractéristique de délivrance correspond par conséquent plutôt à une administration conventionnelle, donc avec une augmentation, forte au début, de la concentration de 20 principe actif, suivie d'une diminution continue. Le procédé de fabrication qui est divulgué dans ce document pour des particules en silicium essentiellement sphériques comporte le post-traitement des particules non sphériques d'abord obtenues par broyage et corrosion afin d'arrondir les arêtes des particules. 25 Par suite, on a besoin, dans l'état de la technique, d'un procédé de fabrication de corps en silicium poreux en mesure de produire des particules pouvant être injectées dans les vaisseaux sans étapes de post-traitement supplémentaires. En outre, on besoin de corps en silicium poreux, pouvant être fabriqués avec un tel procédé, qui pré- 30 sentent une caractéristique de délivrance plus régulière des principes actifs. Exposé de l'invention Le procédé selon l'invention ayant les caractéristiques de la revendication indépendante concerne un procédé de fabrication de 35 corps en silicium poreux de forme lenticulaire, comprenant les étapes suivantes : (a) application de lentilles de vernis (b) transfert de la forme de la lentille de vernis dans la surface en silicium par corrosion, (c) masquage de la surface en silicium, (d) porosification de la zone non masquée de la surface en silicium par application d'une intensité de courant J1 pendant un temps t1 (e) porosification d'un matériau à base en silicium qui jouxte le silicium porosifié à l'étape (d), par application d'une intensité de courant J2 pendant un temps t2, (f) porosification du matériau à base en silicium, qui jouxte le silicium porosifié à l'étape (e), par application d'une intensité de courant J3 pendant un temps t3, (g) porosification du matériau à base en silicium, qui jouxte le silicium porosifié à l'étape (f), par application d'une intensité de courant J4 pendant un temps t4. Selon d'autres caractéristiques avantageuses de procédé : - les lentilles de vernis appliquées ont un diamètre de ? 0,1 m à 500 m, de préférence de ? 0,5 m à 200 m, et de manière plus préférée de ? 5 m à 100 m. - le quotient entre l'intensité de courant J2 et la moyenne des intensités de courant J1 et J3 est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de préférence de ? 3 à 15, de manière plus préférée de ? 5 à 10. - le quotient entre le temps de porosification t2 et la moyenne des "Lenticulaire", au sens de la présente invention, veut dire un corps qui présente essentiellement une symétrie en rotation le long d'un axe spatial et essentiellement perpendiculaire à son orientation principale et dont en outre au moins un tronçon principal de la surface a une courbure convexe. Des exemples de corps lenticulaires selon la définition ci-dessus sont des lentilles convexes planes ou concaves con-vexes. Il est en outre possible de s'écarter de la configuration lenticulaire sur le bord extérieur du corps lenticulaire sans pour autant abandonner la propriété "lenticulaire". temps de porosification t1 et t3 est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de pré- férence de ? 3 à 15, de manière plus préférée de ? 5 à 10. L'application des lentilles de vernis à l'étape (a) peut être soit directe soit le résultat d'un processus de lithographie classique. La voie directe comporte le dosage de vernis photosensible à la surface en silicium. Par exemple, la surface peut être celle d'une tranche en sili- cium. Les gouttelettes de vernis photosensible peuvent être appliquées, par exemple, dans une disposition cubiquement très dense, hexagonalement très dense ou irrégulière. En particulier, l'avantage de la disposition cubiquement très dense et de la disposition hexagonalement très dense est de pouvoir loger le plus grand nombre possible de gouttelettes sur la surface en silicium. Les dosages peuvent se présenter sous forme de goutte-lettes de vernis d'un volume de ? 0,1 fl. à 500 fl, de préférence de 0,5 fl à 200 fl et de manière plus préférée de ? 5 fl à 100 fl. L'unité fl (femtolitre) signifie ici 10-15 litre. Du fait de la viscosité et de la tension superficielle du vernis photosensible, la goutte de vernis appliquée, vue en section transversale, a une configuration semi-circulaire ou semiellipsoïdale. La viscosité du vernis photosensible peut être ? 1 x 10-3 Pas à 500 x 10-3 Pas, de préférence ? 5 x 10-3 Pas à 200 x 10-3 Pas et de manière plus préférée ? 10 x 10-3 Pas à 100 x 10-3 Pas. La tension su- perficielle du vernis photosensible peut être de l'ordre de ? 1 N/m à 500 N/m, de préférence de ? 10 N/m à 200 N/m et de manière plus préférée de ? 50 N/m à 100 N/m. Si on choisit la voie de la lithographie, on peut alors appliquer des lentilles de vernis sur la surface en silicium à l'aide de pro- cédés d'exposition et de libération usuels. Celles-ci présentent les mêmes viscosités et les mêmes tensions superficielles que celles mentionnées ci-dessus. Par fusion, les lentilles de vernis adoptent une con-figuration semi-circulaire à semi-ellipsoïdale. Les températures de fusion peuvent être, par exemple, ? 40 C à 400 C, de préférence ? 80 C à 300 C et de manière plus préférée ? 150 C à 200 C. Le transfert de la forme de la lentille de vernis dans la surface en silicium à l'étape (b) peut être réalisé par des procédés de corrosion classiques comme la corrosion par voie humide ou par voie sèche. On obtient une surface en silicium décapée avec des suréléva- tions qui correspondent aux lentilles de vernis appliquées auparavant. Pour masquer la surface en silicium à l'étape (c), soit on laisse une couche de vernis résiduelle à la surface en silicium à l'étape précédente (b) (corrosion dans le temps). L'autre possibilité est de centrifuger un vernis photosensible faiblement visqueux sur l'objet, donc de recouvrir la surface en silicium structurée par spin-coating. Pour ce faire, le vernis photosensible ne devrait pas mouiller la surface de la lentille en silicium formée, ou uniquement de façon très mince. Dans le cas d'un mouillage, cette couche sur la lentille en silicium, doit être en-levée avec une étape de traitement au plasma. Le résultat des deux va-riantes présentées est que la surface de la lentille en silicium est libre et que la surface restante du support en silicium est recouverte de vernis. L'application d'une première intensité de courant J1 pour un premier temps t1 à l'étape (d) permet la production d'une première couche poreuse. Par exemple, l'intensité de courant J1 peut être 1 15 mA/cm2 à 500 mA/cm2, 50 mA/cm2 à 300 mA/cm2 ou 100 mA/cm2 à 200 mA/cm2. Le temps t l peut être 1 s à 500 s, 10 s à 300sou50sà200s. A cette étape et aux étapes suivantes de porosification, le corps en silicium est connecté en tant qu'anode et l'électrolyte en tant 20 que cathode. L'électrolyte pour l'étape de porosification peut renfermer de l'eau, des solvants organiques comme l'éthanol ou d'autres alcools ainsi que des excipients comme, par exemple des tensioactifs. La con-centration de fluorure d'hydrogène (HF) dans l'électrolyte peut être par exemple 10 % en poids 90 % en poids. Les pores migrent à Pinté- 25 rieur du matériau et suivent ainsi la forme prédéfinie par la surface de la surélévation en silicium. Il est possible d'irradier en plus le corps en silicium par de la lumière invisible et/ ou ultraviolette sous forme d'éclairage du côté arrière, afin d'agir sur la porosification. La nouvelle porosification à l'étape (e) par application 30 d'une intensité de courant J2 pour un temps t2 permet de produire une autre couche poreuse sur l'interface entre la couche poreuse créée à l'étape précédente et le matériau support en silicium. Par exemple, l'intensité de courant J2 peut être 1 mA/cm2 à 1000 mA/cm2, 50 mA/cm2 à 700 mA/cm2 ou 100 mA/cm2 à 500 mA/cm2. Le temps 35 t2 peut être >_ 1 s à _ 10 s à _ 50 s à A l'étape (f), l'application d'une intensité de courant J3 pendant un temps t3 permet de produire une autre couche poreuse en silicium qui jouxte la couche produite à l'étape (e). Par exemple, l'intensité de courant J3 peut être 1 mA/cm2 à 500 mA/cm2, 50 mA/cm2 à 300 mA/cm2 ou 100 mA/cm2 à 200 mA/cm2. Le temps t3 peut être 1 s à 500 s, lO s à 300 s ou 50 s à 200 s. Il est avantageux que J3 soit inférieure à J2 et que t3 soit inférieur à t2. Moyennant quoi, la porosité de cette couche est plus faible que celle de la couche poreuse produite à l'étape précédente. En outre, l'épaisseur de la nouvelle couche poreuse formée diminue. L'étape (f) est suivie d'une autre étape de porosification à l'étape (g). Par exemple, l'intensité de courant J4 peut être 1 mA/cm2 à 2000 mA/cm2, 50 mA/cm2 à 900 mA/cm2 ou 100 mA/cm2 à 500 mA/cm2. Le temps t4 peut être 1 s à 3000 s, 10 s à 900 s ou • 50 s à 500 s. Le fait que le corps en silicium formé puisse être en- core relié au matériau support en silicium par la couche très poreuse produite à l'étape (g), permet de simplifier la purification et la fonctionnalisation. Après avoir rincé le support en silicium, on retire la couche de masquage restante et on débarrasse le support des produits chimiques employés. La fonctionnalisation respectivement le remplissage des pores avec des principes actifs peuvent être réalisés par centrifugation de la solution correspondante par-dessus, par dispersion sur les différents corpuscules en silicium ou par mise en suspension dans une solution du principe actif dans du CO2 surcritique (scCO2). Les corps en silicium poreux peuvent être détachés du matériau support par un traitement aux ultrasons et collectés par tamisage. Mais une variante du procédé prévoit que l'étape (g) est une étape d'électropolissage. Concernant le corps en silicium selon l'invention, il est caractérisée en ce que - des canaux de pores, sont essentiellement perpendiculaire à la sur- face du corps en silicium, et la porosité de la couche intermédiaire est supérieure à la porosité de la première couche externe et de la deuxième couche externe, - le quotient de la porosité de la couche intermédiaire par rapport à la valeur moyenne de la porosité de la couche externe et de la deuxième couche externe est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de préférence de ? 3 à 15 et de manière plus préférée de ? 5 à 10, -la taille moyenne des pores de la couche intermédiaire est de l'ordre de ? 0,5 nm à 500 nm, de préférence de ? 5 nm à 250 nm et de manière plus préférée de ? 20 nm à 150 nm. Le support en silicium (Substrat-Wafer) peut être réutilisé après une étape de purification, ce qui augmente la rentabilité du pro-cédé. L'étape de purification peut être réalisée, par exemple, avec une solution de KOH chaude, ce qui aplanit la surface de la tranche. Si l'ar- rière de la tranche est passivé, la durée de vie de la tranche augmente. Avantages de l'invention Le corps en silicium peut contenir un ou plusieurs principes actifs, choisis de préférence dans le groupe comportant les analgésiques, les antiallergiques, les antibiotiques, les antidiabétiques, les antiémétiques, les antihypertoniques, les antimycotiques, les produits antiparasitaires, les bêtabloquants, les calcium-bloquants, les inhibiteurs du système rénine-angiotensine, les produits dermiques, les médicaments pour le coeur, les produits gastro-intestinaux, les ophtalmiques, les produits pour le traitement des plaies et/ou les cy- tostatiques. Le procédé selon l'invention permet de fabriquer des corps en silicium poreux ayant une forme et une taille qui leur permettent d'être injectés dans les vaisseaux corporels sans risque de blessure, dans une seule installation. Il n'est plus nécessaire de broyer les particules pour arrondir les arêtes. La disparition de l'étape de broyage permet de fabriquer des corps ayant des parois en silicium très fines et/ou des porosités élevées qui ne résisteraient pas mécaniquement aux procédés de fabrication usuels jusqu'ici. Enfin on peut utiliser le corps en silicium selon l'invention pour fabriquer une unité d'administration pour des médica- ments destinés au traitement des douleurs, des allergies, des infections, des maladies cardio-vasculaires et/ou du cancer. Brève description des dessins A l'aide des dessins annexés le procédé selon l'invention est expliqué à titre d'exemple à l'aide des étapes représentées sur les figures la à 1f, dont : - la figure 1 a montre une tranche en silicium 1 à la surface de laquelle se trouve un vernis photosensible 2, 3 structuré par un masque. La zone 2 peut être retirée à l'étape suivante et la zone 3 reste en place ; io - la figure lb montre la tranche en silicium 1 avoir transféré le retrait du vernis photosensible pouvant être retiré. La lentille de vernis 4 a été obtenue par fusion du vernis photosensible 3 laissé en place de l'étape précédente ; - la figure 1c montre la tranche en silicium 1 après avoir transféré la 15 lentille de vernis sur la surface en silicium avec un procédé de corrosion. On reconnaît la surélévation de la surface 5 qui correspond, dans sa forme, à l'ancienne lentille de vernis ; - la figure 1d montre la tranche en silicium avec une surélévation 5 de forme lenticulaire de la surface, les tronçons horizontaux ayant été 20 masqués par application d'autre vernis photosensible 6 ; - la figure le montre la situation après la première, la deuxième et la troisième porosification suivie d'un électropolissage. Une structure de forme lenticulaire a été formée, elle présente une première couche poreuse externe 7, une couche poreuse intermédiaire 8 et une 25 deuxième couche poreuse externe 9. La couche poreuse intermédiaire 8 présente une porosité plus élevée que la première couche poreuse externe 7 et la deuxième couche poreuse externe 9. Un espace vide 10 s'est formé sous la structure de forme lenticulaire grâce à l'électropolissage. Les zones porosifiées respectivement électropolies 30 ont migré jusqu'au dessous de la couche de vernis 6 au fil du procédé de fabrication. Grâce à la porosification, des canaux de pores 11, 12 et 13 se sont formés et sont reliés les uns aux autres, les canaux de pores étant reliés en plus ensemble par des liaisons transversales ; 35 - la figure 1f montre la situation après que la structure de forme lenti- culaire 14 ait été dégagée de la tranche. Cette structure de forme lenticulaire 14 correspond au corps en silicium poreux selon l'invention. Dans un mode de réalisation de la présente invention, les lentilles de vernis appliquées ont un diamètre ? 0,1 m à 500 m, de préférence ? 0,5 m à 200 m et de manière plus préférée ? 5 m à 100 m. Les lentilles de vernis ayant des diamètres dans cet ordre de grandeur peuvent être mises en oeuvre avec les installations industriel-les usuelles avec une qualité constante dans le procédé selon l'invention. Pour les diamètres plus petits, le dosage précis est difficile ou la quantité de vernis photosensible consommée est trop importante lorsque les masques sont retirés. Les diamètres plus grands conduisent à des corps ayant des surfaces hétérogènes définies, ce qui peut influencer de manière imprévisible la diffusion de principes actifs hors du corps en silicium poreux. En outre, les corps ayant de telles tailles, sont adaptés à la destination respective, soit pour migrer dans des vaisseaux très fins soit pour bloquer des vaisseaux en dessous un certain diamètre. Dans un autre mode de réalisation de la présente inven- tion, le quotient entre l'intensité de courant J2 et la moyenne des intensités de courant J1 et J3 est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de préférence de 3 à 1, 5, de manière plus préférée de ? 5 à 10. Ceci permet que la couche créée à l'étape (e) soit plus poreuse que les couches adjacentes. Le rapport ainsi exprimé des intensités de courant met l'exploitant du procédé selon l'invention en mesure de mettre des corps en silicium en oeuvre d'une épaisseur quelconque et de fabriquer à partir de là des corps en silicium poreux selon l'invention. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, le quotient entre le temps de porosification t2 et la moyenne des temps de porosification tl et t3 est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de préférence de ? 3 à 15, de manière plus préférée de ? 5 à 10. Ceci permet que la couche créée à l'étape (e) soit plus épaisse que les couches adjacentes. Le rapport ainsi exprimé des temps de porosification met l'exploitant du procédé selon l'invention en mesure de mettre des corps en silicium en oeuvre d'une porosité quelconque et de fabriquer à partir de là des corps en silicium poreux selon l'invention. Dans un autre mode de réalisation de la présente invention, l'étape (g) une étape d'électropolissage. Il faut entendre par là qu'on applique une très haute intensité de courant qui entraîne la dis- solution du silicium qui jouxte la dernière couche poreuse créée. L'intensité de courant peut être par exemple ? 500 mA/cm2 à 2500 mA/cm2, ? 700 mA/cm2 à 1500 mA/cm2 ou ? 1000 mA/cm2 à 1200 mA/cm2. Cette étape peut également être réalisée dans la même installation que les étapes de procédé précédentes. Grâce à la production d'hydrogène pendant l'étape d'électropolissage, le corps en silicium obtenu peut être repoussé hors du substrat et flotter sur l'électrolyte. Les corps en silicium obtenus peuvent maintenant être collectés, purifiés et remplis de principes actifs. L'avantage à cela est que le substrat, donc la tranche, n'a pas besoin d'être retiré de l'installation industrielle et ainsi la manipulation des produits chimiques est réduite. Un autre avantage de la présente invention est un corps en silicium poreux de forme lenticulaire, comprenant une première couche externe, une couche intermédiaire et une deuxième couche externe, pouvant être fabriqué avec un procédé selon la présente invention, des canaux de pores étant disposés de manière essentiellement perpendiculaire à la surface du corps en silicium et la porosité de la couche intermédiaire étant supérieure à la porosité de la première couche externe et de la deuxième couche externe. "Essentiellement", dans le sens de la présente invention, est défini de manière à ce qu'un écart par rapport à la propriété indiquée ne tombe pas de plus de 20 % en dessous de l'état idéal. "Porosité", au sens de la présente invention, est définie de manière à indiquer l'espace vide à l'intérieur de la structure et du matériau support restant. Elle peut être déterminée soit visuellement soit à partir de l'analyse de clichés microscopiques par exemple, soit par voie chimique. Dans le cas de la détermination chimique, la porosité P = (mim2)/(ml-m3), ml étant la masse de l'échantillon avant la porosification, m2 la masse de l'échantillon après la porosification et m3 la masse de l'échantillon après la corrosion avec une solution de NaOH unimolaire, qui dissout chimiquement la structure poreuse. Alternativement, la structure poreuse peut aussi être dissoute grâce à une solution de KOH et d'isopropanol. Les pores des couches poreuses peuvent être appelés, du point de vue de leur taille, nanopores, mésopores et/ou macropores. Peuvent être appelés nanopores les pores mesurant ? 0,1 nm à 2 nm. Les mésopores sont des pores mesurant entre ? 2 nm et 50 nm. Les macropores, enfin, sont des pores mesurant ? 50 nm. Dans les différentes couches poreuses, différents types de pores ci-dessus peuvent apparaître. Les pores peuvent aussi avoir la forme de canaux de pores. En outre, dans une couche macroporeuse par exemple, on peut établir des liaisons transversales entre les différents canaux de pores grâce à des mésopores. L'orientation principale des canaux de pores mentionnés selon l'invention est, de préférence, essentiellement perpendiculaire à la surface de la paroi du corps en silicium. Ils peuvent adopter la forme de canaux individuels ou bien aussi être reliés entre eux par des liaisons transversales de sorte qu'une structure poreuse ouverte se forme. On prévoit que les canaux de pores de la couche interne et de la couche externe du corps en silicium soient reliés les uns aux autres de manière à ce qu'il y ait une liaison entre l'intérieur du corps et son environne-ment. L'avantage du matériel utilisé, le silicium, est qu'il est biocompatible et chimiquement inerte par rapport à la plupart des molécules de principe actif. Le silicium introduit dans le corps n'est pas rejeté mais métabolisé au cours du temps et éliminé. Un corps en silicium selon la présente invention, du fait de sa structure poreuse, présente des espaces creux en son intérieur. Après administration des corps en silicium, l'air contenu dans les espaces creux peut servir de bon agent de contraste et surtout d'agent de contraste sans effets secondaires pour le patient dans des procédés d'imagerie comme l'IRM ou la radiographie. En outre, un corps en silicium selon la présente invention permet d'accumuler, dans sa couche intermédiaire, donc interne, de plus grandes quantités de principes actifs. Du fait de la plus haute porosité, on a donc ici un réservoir de principe actif à partir duquel on peut diffuser le principe actif à travers les couches externes. Les couches externes déterminent maintenant, grâce à leur plus faible porosité et éventuellement à des pores plus petits, le comportement de diffusion précis du principe actif hors du corps en silicium. A ce sujet, on peut aussi parler d'un découplage du réservoir et de la membrane. De cette manière, on peut obtenir une délivrance pratiquement constante du principe actif sur une période plus longue qu'avec une administration unique conventionnelle. Le corps en silicium selon l'invention peut avoir une lon- gueur ? 0,1 m à 500 m, de préférence ? 0,5 m à 200 m et de manière plus préférée ? 5 m à 100 m. La largeur peut être ? 0,1 m à 500 m, de préférence ? 0,5 m à 200 m et de manière plus préférée ? 5 m à 100 m. La hauteur peut être ? 0,1 m à 500 m, de préférence ? 0,5 m à 200 m et de manière plus préférée ? 5 m à 15 100 m. Dans un exemple de réalisation de la présente invention, le quotient de la porosité de la couche intermédiaire par rapport à la valeur moyenne de la porosité de la première couche externe et de la deuxième couche externe est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de préférence de 20 ? 3 à 15 et de manière plus préférée de ? 5 à 10. Le réglage d'un tel rapport entre les porosités permet à un principe actif de rester suffisamment longtemps à l'intérieur du corps en silicium et de se diffuser à l'extérieur lentement et en continu. Par exemple, on peut ainsi obtenir que le corps en silicium selon l'invention, avec le principe actif qu'il 25 contient, ne soit administré qu'une fois par jour, une fois par semaine ou même à des intervalles encore plus longs. Dans un autre exemple de réalisation de la présente invention, la taille moyenne des pores de la couche intermédiaire est de l'ordre de ? 0,5 nm à 500 nm, de préférence ? 5 nm à 250 nm et de 30 manière plus préférée ? 20 nm à 150 nm. De telles tailles de particules permettent de maximiser l'espace creux et ainsi la capacité d'accumulation de principes actifs sans que la stabilité mécanique du corps en silicium ne soit affectée. Ainsi, le corps en silicium selon l'invention peut traverser les étapes nécessaires de fabrication et d'administration 35 sans risquer de se détériorer. En outre, la diffusion du principe actif hors de la paroi du corps peut être ajustée, en quantité et en vitesse, au profil pharmacologique du principe actif respectif. Dans un autre exemple de réalisation de la présente invention, le corps en silicium comporte en outre un ou plusieurs princi- pes actifs, de préférence choisis dans le groupe comprenant les analgésiques, les antiallergiques, les antibiotiques, les antidiabétiques, les antiémétiques, les antihypertoniques, les antimycotiques, les pro-duits antiparasitaires, les bêtabloquants, les calcium-bloquants, les inhibiteurs du système rénine-angiotensine, les produits dermiques, les médicaments pour le coeur, les produits gastro-intestinaux, les ophtalmiques, les produits pour le traitement des plaies et/ou les cytostatiques. De tels principes actifs conviennent bien pour traiter des maladies dans lesquelles ils'agit d'administrer le médicament en continu. Dans le même temps, les patients qui ne peuvent pas se passer de tels princi- pes actifs, profitent dans une large mesure d'une sollicitation plus faible grâce au taux de principe actif plus homogène. Un autre objet de la présente invention est l'utilisation de corps en silicium selon la présente invention pour fabriquer une unité d'administration pour des médicaments permettant le traitement des douleurs, des allergies, des infections, des maladies cardio-vasculaires et/ou du cancer. Le corps en silicium selon l'invention peut être injecté ou administré oralement pour délivrer le principe actif en tant que réservoir implantable (sous-cutané, intramusculaire, intrapéritonéal, intraosseux, etc.). L'unité d'administration doit être comprise comme un produit prêt à être utilisé. Celui-ci comporte des corps en silicium selon l'invention, le ou les principes actifs, des excipients comme des agents de dispersion ou des stabilisants, ainsi que des solvants. Les domaines d'indication indiqués profitent en particulier de la possibilité de délivrer des principes actifs de manière contrôlée au moyen des corps en sili- cium selon l'invention et sur une période prolongée
L'invention concerne un procédé de fabrication de corps en silicium poreux de forme lenticulaire, comprenant l'étape de transfert de la forme de la lentille de vernis dans la surface en silicium par corrosion suivie d'une porosification. En outre, la présente invention concerne des corps en silicium poreux (14) de forme lenticulaire comprenant une première couche externe (7), une couche intermédiaire (8) et une deuxième couche externe (9), pouvant être fabriquées grâce à un procédé selon l'invention. Des canaux de pores (11), (12), (13) sont essentiellement perpendiculaires à la surface du corps en silicium et la porosité de la couche intermédiaire (8) est supérieure à la porosité de la première couche externe (7) et de la deuxième couche externe (9). Enfin, la présente invention concerne l'utilisation de tels corps en silicium.
1 ) Procédé de fabrication de corps en silicium poreux de forme lenticulaire, comprenant les étapes suivantes : (a) application de lentilles de vernis, (b) transfert de la forme de la lentille de vernis dans la surface en silicium par corrosion, (c) masquage de la surface en silicium, (d) porosification de la zone non masquée de la surface en silicium par application d'une intensité de courant J1 pendant un temps t1, (e) porosification d'un matériau à base en silicium qui jouxte le silicium porosifié à l'étape (d), par application d'une intensité de courant J2 pendant un temps t2, (f) porosification du matériau à base en silicium, qui jouxte le silicium porosifié à l'étape (e), par application d'une intensité de courant J3 pendant un temps t3, (g) porosification du matériau à base en silicium, qui jouxte le silicium porosifié à l'étape (f), par application d'une intensité de courant J4 pendant un temps t4. 2 ) Procédé selon la 1, selon lequel les lentilles de vernis appliquées ont un diamètre de ? 0,1 m à 500 m, de préférence de 0,5 m à 200 m, et de manière plus préférée de ? 5 m à 100 m. 3 ) Procédé selon les 1 et 2, selon lequel le quotient entre l'intensité de courant J2 et la moyenne des intensités de courant J1 et J3 est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de préférence de ? 3 à 15, de manière plus préférée de ? 5 à 10. 4 ) Procédé selon les 1 à 3, selon lequel le quotient entre le temps de porosification t2 et la moyenne des temps de porosification t l et t3 est de l'ordre de ? 1,5 à 20, de préférence de ? 3 à 15, de manière plus préférée de ? 5 à 10. 5 ) Procédé selon les 1 à 4, selon lequel l'étape (g) est une étape d'électropolissage.6 ) Corps en silicium poreux (14) de forme lenticulaire comprenant une première couche externe (7), une couche intermédiaire (8) et une deuxième couche externe (9), pouvant être fabriquées grâce à un procédé selon les 1 à 4, caractérisé en ce que des canaux de pores (11), (12), (13) sont essentiellement perpendiculaires à la surface du corps en silicium, et la porosité de la couche intermédiaire (8) est supérieure à la porosité de la première couche externe (7) et de la deuxième couche externe (9). 7 ) Corps en silicium selon la 6, dans lequel le quotient de la porosité de la couche intermédiaire par rapport à la valeur moyenne de la porosité de la couche externe et de la deuxième couche externe est de l'ordre de 1,5 à 20, de préférence de 3 à 15 et de manière plus préférée de 5 à s 10. 8 ) Corps en silicium selon les 6 et 7, dans lequel la taille moyenne des pores de la couche intermédiaire (8) est de l'ordre de 0,5 nm à s 500 nm, de préférence de >_ 5 nm à _ 20 nm à
A,C
A61,C01
A61K,A61P,C01B
A61K 9,A61K 47,A61P 3,A61P 9,A61P 17,A61P 29,A61P 31,A61P 35,A61P 37,C01B 33
A61K 9/52,A61K 47/04,A61P 3/00,A61P 9/00,A61P 17/00,A61P 29/00,A61P 31/04,A61P 31/10,A61P 35/00,A61P 37/00,C01B 33/02
FR2888551
A1
RACLETTE POUR ESSUIE-GLACE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,119
La présente invention est relative à une raclette souple pour balai d'essuie-glace de véhicule automobile, visant à assurer un nettoyage efficace et uniforme de toute la zone balayée d'une surface vitrée, notamment mais non exclusivement du pare-brise avant de ce véhicule. Les balais d'essuie-glace des véhicules usuels comportent le plus généralement une raclette souple, constituée d'un élément allongé, en caoutchouc ou matériau similaire, comprenant une lèvre mince en appui sur la surface vitrée et qui est prolongée par une partie plus épaisse, ou corps de raclette, qui permet de fixer celle-ci sur un support métallique ou autre, lui-même monté à l'extrémité d'un bras rigide qui est animé d'un mouvement de va et vient permettant à la raclette d'assurer un balayage alternatif de la surface. Ce mouvement de balayage peut correspondre à une oscillation, soit d'un bras unique autour d'un axe provoquant son entraînement en va et vient, la raclette balayant une zone de la vitre en forme de secteur circulaire, soit de deux bras à mouvements alternés dont les secteurs de balayage respectifs s'imbriquent l'un dans l'autre pour assurer le recouvrement d'une plus grande surface du pare-brise, soit encore d'un bras entraîné avec un déplacement linéaire entre les bords sensiblement verticaux du pare-brise. Dans tous les cas, en dépit d'une optimisation de la forme de la raclette pour améliorer sa faculté à suivre au plus près le profil souvent bombé de la surface vitrée, et d'une cinématique de son mouvement d'entraînement mieux adaptée, la surface balayée ne recouvre pas totalement celle du pare-brise en raison de la forme et de la courbure de celui-ci, laissant subsister des zones où l'eau s'accumule partiellement avant de s'écouler principalement par gravité sur la vitre. Notamment, on constate que cette accumulation partielle et momentanée d'eau à chaque mouvement de balayage par la raclette, est plus importante au voisinage de chaque montant latéral du pare-brise en direction duquel s'approche la raclette au cours de son déplacement en va et vient avant que, en fin de course, son mécanisme de commande ne s'inverse, la raclette s'arrêtant alors au plus près du montant avant de se déplacer en direction opposée pour un nouveau cycle de balayage. L'eau qui ruisselle sur le pare-brise, en particulier en cas de pluie, qui est refoulée et chassée par la lèvre de la raclette portant sur sa surface vitrée, est ainsi principalement rejetée à chaque oscillation ou déplacement du balai en direction du montant latéral correspondant et s'accumule pour partie dans la région voisine de ce montant, entre celuici et la raclette. Notamment, on observe qu'une partie de cette eau reste sur le pare-brise et n'est pas totalement expulsée par la raclette au-delà de ce montant. Or, on constate que, dès que le mouvement de la raclette s'inverse pour lui permettre d'accomplir un nouveau balayage de la surface vitrée en sens inverse du précédent, cette quantité d'eau est partiellement aspirée par la lèvre mince de la raclette qui crée, à son contact avec la vitre, au droit de cette dernière, une légère dépression consécutive à son déplacement. Il en résulte que la fraction de cette eau qui est aspirée par la raclette forme sur la vitre un voile mince qui entraîne une gêne visuelle pour le conducteur et son passager se trouvant dans l'habitacle du véhicule derrière le pare-brise. Pour assurer un nettoyage plus efficace de la surface vitrée d'un parebrise de véhicule automobile, on a déjà prévu, notamment par le brevet allemand DE 36 14 335, de réunir une extrémité de l'élément souple allongé, dans son corps qui constitue la partie la plus épaisse de la raclette, à une source d'air sous pression qui, à travers le bras qui porte cette raclette, alimente un conduit tubulaire ménagé selon la direction longitudinale de l'élément, le flux d'air produit étant éjecté sous pression hors de la raclette à son extrémité opposée par des trous de sortie appropriés. L'air qui s'échappe ainsi en bout de la raclette se répand sur la vitre au-delà du bras et permet d'assurer un nettoyage des zones du pare-brise non couvertes par la raclette dans son déplacement, en vue d'éliminer de ces zones les salissures ou poussières qui y sont éventuellement déposées ou collées. Toutefois, avec une telle réalisation, le problème posé par l'élimination de l'eau par la raclette au voisinage des montants latéraux du pare-brise et la destruction du voile entraîné par la lèvre mince de la raclette dans son mouvement de retour, n'est par résolu. La présente invention est relative à un perfectionnement apporté à une raclette de balai d'essuie-glace qui évite cet inconvénient, en permettant d'éliminer, à tout le moins de réduire dans une proportion décisive, le voile d'eau autrement créé par le mouvement propre de la raclette. A cet effet, la raclette considérée, comportant un élément souple, allongé, de balayage de la surface vitrée d'un pare-brise ou analogue, notamment d'un véhicule automobile, muni d'une lèvre mince dont l'extrémité est en contact avec cette surface et qui se raccorde à son extrémité opposée à un corps plus épais comprenant lui-même des moyens de liaison avec un bras apte à être entraîné selon un mouvement de débattement alternatif pour le déplacement de la lèvre de la raclette contre la surface vitrée, ce corps comportant un conduit interne réuni à une source d'air sous pression, se caractérise en ce qu'elle comporte, sensiblement au droit de l'extrémité de la lèvre mince qui se raccorde avec le corps plus épais, une pluralité d'orifices débouchant dans le conduit interne du corps pour la formation et la sortie d'autant de jets d'air comprimé s'écoulant en direction de la surface vitrée afin de chasser l'eau résiduelle subsistant sur cette surface au voisinage de l'extrémité de cette lèvre en contact avec celle-ci. Selon une caractéristique particulière de la raclette conforme à l'invention, la section des orifices ménagés dans le corps peut être évolutive d'un orifice au suivant selon la longueur du corps, afin de maintenir une pression d'air sensiblement uniforme à travers chacun de ces orifices, en compensant les pertes de charge créées de l'un à l'autre. Selon une autre caractéristique, les orifices de sortie d'air sont constitués par des fentes longitudinales étroites, ménagées dans le corps au niveau de l'extrémité de la lèvre mince qui se raccorde avec lui. Avantageusement, les bords latéraux des fentes 35 constituant les orifices de sortie d'air sont obliques par rapport à la direction longitudinale du corps, leur inclinaison étant mutuellement opposée afin d'évaser l'ouverture de chaque jet d'air comprimé et permettre un croisement de ceux-ci, délivrés à travers deux fentes consécutives quelconques, selon la longueur de la raclette. Dans un mode de réalisation préféré, l'air comprimé est amené au conduit interne par une tubulure reliée à une extrémité de la raclette et réunie à l'extrémité opposée à une buse d'alimentation raccordée à la source d'air sous pression. Selon le cas, la buse d'alimentation est réunie à une prise d'air montée à l'avant de l'habitacle du véhicule, ou à compresseur indépendant. Selon une autre caractéristique, des capteurs sont avantageusement montés sur le bras entraînant le support de la raclette pour commander l'admission de l'air dans le conduit interne du corps, uniquement lorsque la raclette est au voisinage d'un des montants du pare-brise, au cours de son mouvement de va et vient. D'autres caractéristiques d'une raclette d'essuie-glace selon l'invention, apparaîtront encore à travers la description qui suit d'un exemple de réalisation donné à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels. - La Figure 1 est une vue schématique d'une partie de la carrosserie d'un véhicule automobile supportant son pare-brise avant, la surface de celuici coopérant avec des balais d'essuie-glace qui en assurent le nettoyage. - La Figure 2 est une vue en coupe partielle 35 et en perspective de l'extrémité d'un balai d'essuie-glace, dont la raclette est établie conformément à l'invention. - Les Figures 3 et 4 sont des vues en coupe transversale à plus grande échelle de la raclette du balai illustré sur la Figure 2, prises respectivement selon des plans de coupe schématisés par les lignes IIIIII et IV-IV de cette figure. - La Figure 5 est une vue de côté de la raclette selon la Figure 2, illustrant le croisement des jets d'air délivrés en direction de la surface vitrée du pare-brise. Sur la Figure 1, la référence 1 désigne schématiquement la partie avant de la carrosserie d'un véhicule automobile, avec un habitacle 2, un capot 3 fermant son compartiment moteur, un pare- chocs avant 4 et une calandre d'aération 5 située sous ce dernier, ces différents éléments classiques sur tout véhicule, n'ayant pas de rapport direct avec l'objet de la présente invention mais étant seulement représentés ici pour situer le cadre de cette dernière. La carrosserie du véhicule comporte par ailleurs, derrière et au-dessus du compartiment moteur, un pare-brise 6, dont la surface vitrée, qui peut être plane ou de préférence légèrement bombée, coopère avec un ensemble de balais d'essuie-glace, respectivement 7 et 8, ces balais étant animés de mouvements alternatifs convenablement coordonnés afin d'assurer le nettoyage de la plus grande surface possible du pare-brise. En variante, et selon les véhicules, le pare-brise peut n'être associé qu'à un seul balai; de même, les balais peuvent être animés d'un mouvement linéaire alternatif d'un bord latéral à l'autre du pare-brise plutôt que de mouvements de rotation alternés. Dans l'exemple représenté, au cours de ses mouvements, chacun des balais 7 ou 8, se déplace d'une position où ce balai est sensiblement horizontal, proche du bord inférieur du pare-brise 6 voisin du capot 3, à une position approximativement verticale où il se dispose au voisinage du bord latéral correspondant du pare-brise, respectivement 9 ou 10. Dans les réalisations classiques, chaque balai d'essuie-glace, par exemple le balai 7, comporte une raclette souple 11, constituée d'un élément allongé en caoutchouc ou matériau souple similaire, dont l'extrémité est en contact avec la surface vitrée du pare-brise 6, cette raclette étant portée par un support rigide 12, lui-même solidarisé par l'intermédiaire d'une articulation 13 avec un bras de commande 14, ce dernier étant entraîné dans un mouvement de déplacement sensiblement circulaire autour d'un axe d'articulation 15 porté par l'habitacle, de manière à permettre à la raclette de balayer la fraction correspondante de la surface vitrée, alternativement dans un sens puis dans l'autre. Comme déjà précisé, on constate que lorsque la raclette 11 du balai considéré s'approche au plus près du bord sensiblement vertical du parebrise, en l'espèce le bord 9 pour le balai 7 (ou le bord 10 pour le balai 8), l'eau qui, en cas de pluie notamment, ruisselle sur la surface vitrée, est refoulée par le balai en direction de ce bord et évacuée principalement vers l'extérieur, au-delà de ce dernier. Lorsque la course de la raclette 11 est inversée, le balai 7 s'éloignant du bord 9 par exemple, il s'avère que, du fait du contact de la raclette avec le pare-brise, se produit un entraînement d'une fraction de l'eau qui forme sur la surface vitrée un voile susceptible de gêner plus ou moins notablement la vision du conducteur ou du passager assis à côté de lui dans l'habitacle, au droit du balai considéré. La Figure 2 illustre, à plus grande échelle, l'extrémité d'un des balais d'essuie-glace du véhicule, ici le balai 7, étant précisé que l'autre balai comporte une structure strictement identique. Sur cette figure, on retrouve l'élément allongé qui forme la raclette souple 11 et son bras rigide de support 12, cette raclette comprenant principalement une lèvre mince 16 dont l'extrémité est adaptée à venir au contact de la surface du pare-brise, cette lèvre se raccordant à un corps plus épais 17, le détail de la réalisation de ces deux parties de la raclette étant précisé plus loin. La raclette 11 comporte par ailleurs une extension transversale 18 qui s'étend de préférence sur toute sa longueur et qui est en prise avec une pince 19 solidaire du support 12 afin de l'immobiliser sur ce dernier. Les Figures 3 et 4 illustrent plus particulièrement la structure de la raclette 11 avec sa lèvre mince 16 en appui par son extrémité sur la surface vitrée du pare-brise 6, son corps 17 plus épais prolongeant la lèvre, et son extension 18 en prise avec la pince 19 du support 12. Conformément à l'invention, le corps épais 17 de la raclette 11 comprend un conduit interne 20, qui s'étend selon toute sa longueur, ce conduit étant raccordé à une de ses extrémités à une source d'air comprimé par l'intermédiaire d'une tubulure de liaison 21 (voir Figure 2), le conduit interne 20 étant en outre percé d'une pluralité d'orifices 22 qui débouchent à l'extérieur de la raclette, sensiblement au droit de l'extrémité de la lèvre mince 16 qui se raccorde à ce corps 17 (voir Figure 4). Les orifices 22 sont avantageusement régulièrement répartis selon la direction longitudinale du corps 17, leur section pouvant être constante d'un orifice au suivant ou de préférence présenter une section évolutive au fur et à mesure que l'orifice considéré est plus éloigné du raccordement du conduit interne 20 avec la tubulure 21 d'amenée de l'air comprimé dans celui-ci, ceci afin de compenser les pertes de charge créées et permettre que le flux d'air 23 (Figure 4) qui s'échappe vers l'extérieur de la raclette en direction de la surface vitrée du parebrise 6, présente sensiblement les mêmes caractéristiques à la sortie de chaque orifice L'air ainsi délivré au contact de cette surface, permet d'éliminer le voile d'eau créé dans les conditions précitées et d'améliorer de manière particulièrement efficace l'effet de balayage assuré par la raclette. De préférence et comme illustré notamment sur les Figures 2 et 5, les orifices 22 ménagés dans la zone de raccordement de la lèvre mince 16 avec le corps plus épais 17 de la raclette 11, présentent la forme de fentes étroites qui s'étendent selon la direction longitudinale de cette dernière. En outre, il s'avère particulièrement utile de donner à ces fentes, dans la lèvre mince, des bords obliques, respectivement 24 et 25, avec des inclinaisons opposées de l'un à l'autre dans chaque fente, afin d'évaser l'ouverture de l'orifice 22 correspondant et de permettre aux]ets d'air comprimé 26, délivrés par deux fentes consécutives selon toute la longueur de la raclette 11, de se croiser mutuellement et d'améliorer ainsi l'effet de balayage de la surface vitrée du pare-brise 6 et par suite d'élimination du voile d'eau créé sur celle-ci par le déplacement de la lèvre mince 16. La tubulure 21 d'alimentation en air comprimé du conduit interne 20 ménagé dans le corps plus épais 17 de la raclette 11, peut être raccordée à un compresseur (non représenté), monté à l'intérieur du compartiment moteur du véhicule ou même plus simplement être reliée à une prise d'air 27, ménagée à l'avant de la carrosserie du véhicule, par exemple en bout du capot 3 fermant ce compartiment. Cette prise d'air peut également être prévue en 28 à la base du parebrise 6, ou encore en 29, dans la calandre 5. Avantageusement, des capteurs associés à des vannes (non représentés) peuvent être montés sur le bras 14 qui commande l'oscillation de chaque balai d'essuie-glace 7 ou 8 afin que l'admission de l'air dans le conduit interne 20 ne soit assurée que lorsque ce balai est disposé au plus près du montant vertical 9 ou 10 du pare-brise, au moment où se crée le voile d'eau sous la raclette 11, le flux d'air étant ensuite interrompu, lorsque la raclette se trouve dans une position plus éloignée où ce voile est pratiquement inexistant. Bien entendu, il va de soi que l'invention ne se limite pas à l'exemple de réalisation plus spécialement décrit ci-dessus et représenté en référence aux dessins annexés; elle en embrasse au contraire toutes les variantes
Raclette d'essuie-glace, comportant un élément souple, allongé, de balayage de la surface vitrée d'un pare-brise (6) ou analogue, notamment d'un véhicule automobile, muni d'une lèvre mince (16) dont l'extrémité est en contact avec cette surface et qui se raccorde à son extrémité opposée à un corps plus épais (17) comportant un conduit interne (20) réuni à une source d'air sous pression, caractérisée en ce qu'elle comporte, sensiblement au droit de l'extrémité de la lèvre qui se raccorde avec le corps plus épais, une pluralité d'orifices (22) débouchant dans le conduit interne (20) du corps pour la formation et la sortie d'autant de jets d'air comprimé s'écoulant en direction de la surface vitrée afin de chasser l'eau résiduelle subsistant sur cette surface.
1 - Raclette d'essuie-glace, comportant un élément souple, allongé, de balayage de la surface vitrée d'un pare-brise (6) ou analogue, notamment d'un véhicule automobile, muni d'une lèvre mince (16) dont l'extrémité est en contact avec cette surface et qui se raccorde à son extrémité opposée à un corps plus épais (17) comprenant lui-même des moyens de liaison (18,19) avec un support (12,13) apte à être entraîné selon un mouvement de débattement alternatif pour le déplacement de la lèvre de la raclette (11) contre la surface vitrée, ce corps (17) comportant un conduit interne (20) réuni à une source d'air sous pression, caractérisée en ce qu'elle comporte, sensiblement au droit de l'extrémité de la lèvre qui se raccorde avec le corps plus épais, une pluralité d'orifices (22) débouchant dans le conduit interne (20) du corps pour la formation et la sortie d'autant de jets d'air comprimé (23) s'écoulant en direction de la surface vitrée afin de chasser l'eau résiduelle subsistant sur cette surface au voisinage de l'extrémité de cette lèvre en contact avec celle- ci. 2 - Raclette d'essuie-glace selon la 1, caractérisée en ce que la section des orifices (22) ménagés dans le corps (17) est évolutive d'un orifice au suivant selon la longueur du corps, afin de maintenir une pression d'air sensiblement uniforme à travers chacun de ces orifices, en compensant les pertes de charge créées de l'un à l'autre. 3 - Raclette d'essuie-glace selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que les orifices de sortie d'air (22) sont constitués par des fentes longitudinales étroites, ménagées dans le 2888551 12 corps au niveau de l'extrémité de la lèvre mince (16) qui se raccorde avec lui. 4 - Raclette d'essuie-glace selon la 3, caractérisée en ce que les bords (24,25) latéraux des fentes constituant les orifices (22) de sortie d'air sont obliques par rapport à la direction longitudinale du corps (17), leur inclinaison étant mutuellement opposée afin d'évaser l'ouverture de chaque jet d'air comprimé (23) et permettre un croisement de ceux-ci, délivrés à travers deux fentes consécutives quelconques, selon la longueur de la raclette (11). - Raclette d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que l'air comprimé est amené au conduit interne (20) par une tubulure reliée à une extrémité de la raclette (11) et réunie à l'extrémité opposée à une buse d'alimentation raccordée à la source d'air sous pression. 6 - Raclette d'essuie-glace selon la 5, caractérisée en ce que la buse d'alimentation est réunie à une prise d'air montée à l'avant de l'habitacle du véhicule sous ce capot (3) du moteur, ou à compresseur indépendant. 7 - Raclette d'essuie-glace selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que des capteurs sont montés sur le bras (14) entraînant la raclette pour commander l'admission de l'air dans le conduit interne (20) du corps (17), uniquement lorsque la raclette est au voisinage d'un des montants (9,10) du pare-brise (6), au cours de son mouvement de va et vient.
B
B60
B60S
B60S 1
B60S 1/38,B60S 1/54
FR2895509
A1
DETECTION D'UNE FUITE DE FLUIDE DANS UN CIRCUIT PAR INTERCORRELATION
20,070,629
Domaine technique La présente invention concerne la détection automatique de fuites de fluide (liquide ou gaz) dans un circuit. Elle concerne plus particulièrement, mais non exclusivement, la détection d'une fuite de fluide pouvant présenter un très faible débit dans un circuit pouvant être sujet à des perturbations, notamment des perturbations thermiques, qui ont une influence sur le débit de fluide transporté. Par exemple, l'invention permet avantageusement une détection fiable et avec une très bonne sensibilité de l'apparition d'une fuite dans un circuit de fluide caloporteur, tel qu'un circuit de fluide utilisé pour refroidir ou pour chauffer une enceinte. Une des applications préférentielles, mais non exclusive, de l'invention réside dans la détection de fuites d'eau dans les circuits de refroidissement des enceintes des fours électriques à arcs utilisés en sidérurgie pour la fusion des ferrailles ou l'affinage des aciers. Une autre application de l'invention est la détection de fuites dans des canalisations de transport et/ou de distribution de fluides (pipelines, gazoducs, etc...) Art antérieur Une méthode largement utilisée à ce jour pour détecter une fuite de fluide dans un circuit, tel que par exemple un circuit de refroidissement ou de chauffage d'une enceinte, consiste à placer deux débitmètres respectivement à la sortie et à l'entrée du circuit, et à calculer en permanence, au moyen de ces deux débitmètres, la différence entre le débit de fluide en entrée et le débit de fluide en sortie. Une fuite est détectée lorsque cette différence de débits excède un seuil prédéfini. Cette méthode désignée ci-après méthode du différentiel des débits présente au moins trois inconvénients majeurs. Elle est limitée par la précision de la mesure des débitmètres utilisés (1er inconvénient). Moins la précision des débitmètres utilisés est bonne, et plus le débit de la fuite de fluide doit être important pour que celle-ci puisse être détectée. Par exemple, et à titre indicatif les débitmètres électromagnétiques actuellement commercialisés ont une précision de l'ordre de 0,3 % à 1%. Ainsi, avec ce type de débitmètres, la méthode du différentiel des débits peut être utilisée à ce jour au mieux pour détecter des débits de fuites qui sont au moins supérieurs selon le cas de 0,6% à 2% du débit de circulation du fluide dans le circuit. Egalement, toute perturbation du fluide en circulation se traduisant par une modification du volume de fluide transporté est susceptible de venir fausser la détection (deuxième inconvénient). II s'agit par exemple et principalement d'une perturbation thermique (chauffage ou refroidissement du fluide), ou encore d'une perturbation hydraulique (par exemple fermeture ou ouverture d'une canalisation dans un circuit formant un réseau plus ou moins complexe de plusieurs canalisations en parallèle). On comprend en effet que dans le cas d'une augmentation du volume de fluide transporté, par exemple sous l'effet d'une augmentation de la température du fluide entre son entrée et sa sortie du circuit, le débit de sortie devient supérieur au débit d'entrée, ce qui empêche de détecter toute fuite inférieure à cette augmentation de débit. A l'inverse, dans le cas d'une diminution du volume de fluide transporté, par exemple sous l'effet d'une forte baisse de la température du fluide entre son entrée et sa sortie du circuit, le débit de sortie devient inférieur au débit d'entrée, ce qui peut déclencher une fausse détection de fuite, alors qu'aucune fuite n'est présente. La présence de perturbations électromagnétiques peut également 25 perturber les signaux de mesure de débit, et de ce fait fausser la détection de fuite (3ème inconvénient). D'une manière générale, les trois inconvénients précités rendent cette méthode du différentiel des débits peu fiable et le cas échéant inadaptée pour détecter des fuites de fluide présentant un très faible débit 30 et/ou des fuites d'un fluide soumis à des perturbations, notamment thermiques, hydrauliques, affectant le volume de fluide transporté, ou électromagnétiques. Or il existe de nombreuse applications industrielles dans lesquelles un fluide est en circulation dans un circuit, et il est nécessaire de détecter de manière fiable et de manière suffisamment précoce toute fuite, même très faible, et de surcroît dans un environnement dans lequel le fluide peut subir des perturbations non stationnaires, et notamment des perturbations thermiques plus ou moins importantes dans le temps. Parmi ces nombreuses applications industrielles, on peut plus particulièrement citer toutes les applications industrielles dans lesquelles un fluide circule dans un circuit de refroidissement ou dans un circuit de chauffage d'une installation. Plus particulièrement, dans le domaine de la sidérurgie, il est usuel de refroidir la cuve et plus spécifiquement la voûte et les panneaux des fours à arcs, qui sont utilisés pour la fusion des ferrailles ou l'affinage des aciers. Dans ce type de four, on charge la cuve du four avec les différents matériaux ferreux à fondre, puis la température des ferrailles est élevée jusqu'à leur point de fusion (typiquement entre 1500 C et 2000 c) principalement au moyen d'arcs électriques générés à l'intérieur de la cuve. Les aciers en fusion sont ensuite coulés en dehors du four en vue de leur traitement ultérieur. Le refroidissement de ce type de four est obtenu au moyen d'au moins un circuit de refroidissement formé par un réseau plus ou moins complexe et plus ou moins long de tubulures, à l'intérieur desquelles est mis en circulation forcée un liquide caloporteur (généralement de l'eau) qui permet de refroidir efficacement les tubulures. Typiquement, un four à arcs comporte en pratique plusieurs circuits de refroidissement indépendants, dont généralement au moins un circuit de refroidissement pour les panneaux latéraux de la cuve et un circuit de refroidissement pour la voûte de la cuve du four. Ce type de four sidérurgique est particulièrement vulnérable aux fuites de liquide dans son circuit de refroidissement, pour au moins deux raisons : si à cause d'une fuite dans le circuit de refroidissement, de l'eau ruisselle à l'intérieur du four, elle peut atteindre le fond du four qui est garni de briques réfractaires ; dans ce cas, les briques réfractaires se détériorent très rapidement, et cette détérioration aboutit à un percement du fond de la cuve du four ; dans ce cas, le métal en fusion s'échappe hors de la cuve avec potentiellement de graves conséquences humaines et financières ; si à cause d'une fuite dans le circuit de refroidissement, de l'eau tombe à l'intérieur de la cuve d'un four en fonctionnement, et vient au contact du métal en fusion, elle peut se décomposer en oxygène et en hydrogène dans certaines conditions à cause de la température très élevée. Cette décomposition engendre un risque important d'explosion accidentelle. On comprend en conséquence que dans ce type particulier d'application les enjeux pour trouver une détection automatique de fuite qui soit fiable et précoce sont extrêmement importants, tant sur le plan humain pour éviter des accidents pouvant être dans certains cas mortels, que sur le plan financier pour éviter une immobilisation longue et coûteuse du four en cas d'accident. Aujourd'hui, les méthodes de détection de fuite qui sont mises en oeuvre industriellement sur ces fours sidérurgiques sont essentiellement des méthodes basées sur une mesure du différentiel des débits d'entrée et de sortie, et ne donnent donc pas entièrement satisfaction compte tenu des inconvénients précités inhérents à ce type de méthode de détection. Pour essayer de corriger les effets des perturbations thermiques, sur le volume de fluide transporté, et tenter de pallier aux problèmes précités de fausse détection ou de détection manquée qui peuvent en découler, des perfectionnements de la méthode précitée du différentiel des débits ont été proposés à ce jour. Ces perfectionnements sont basés sur une correction des mesures des débitmètres à partir notamment de la température ou de la pression du flux de fluide. Des solutions de correction de température sont notamment proposées par les fabricants de débitmètres, et sont mises en oeuvre notamment dans le domaine des fours à arcs précités. Par exemple également, dans un autre domaine d'application décrit dans la demande de brevet français FR 2 509 839, on propose une méthode de détection de fuite d'azote dans un circuit formant une barrière entre les espaces primaire et secondaire de calorifugeage d'un réservoir cryogénique, ladite méthode étant basée sur la méthode du différentiel des débits d'azote en sortie et entrée du circuit. Dans cette publication, il est enseigné d'apporter des corrections de température et des corrections de pression aux mesures de débit en mesurant la température et la pression du fluide en écoulement. D'une part ce type de corrections n'est en définitive pas très fiable et impose en outre un calibrage des mesures de température et de pression qui peut être délicat à réaliser, et qui doit être effectué régulièrement. D'autre part et surtout, ces corrections de température ou de pression ne permettent pas de pallier au premier inconvénient ci-dessus lié à la faible précision de mesure des débitmètres. Il est par ailleurs proposé dans la demande de brevet européen EP 0 188 911 une méthode de détection qui s'apparente à la méthode précitée du différentiel des débits, et qui dans ce document est utilisée pour détecter une fuite de fluide, et notamment une fuite de gaz, dans une canalisation du type pipeline. Cette méthode est basée essentiellement sur le calcul du paramètre FD ci-après : FD = f Qdt = JQ,ndt û en, dt Q,n étant la quantité de gaz qui entre dans le pipeline et étant la 30 quantité de gaz qui sort du pipeline. Dans cette publication, il est également proposé, pour réduire les erreurs sur le signal de mesure et améliorer la précision de la mesure, d'augmenter le temps d'intégration et de retirer la valeur moyenne du signal d'entrée sur la période d'intégration en calculant le paramètre FD* suivant : FD* = JQ, dt ù.FQOU,dt $Q, dt Le calcul du paramètre FD ou du paramètre FD* présente tous les inconvénients précités de la méthode du différentiel des débits. Par ailleurs, dans cette publication, il est enseigné de détecter une fuite lorsque le paramètre calculé (FD ou FD*) dépasse une valeur seuil calculée par simulation. Cette simulation prend en compte de nombreux paramètres dont le diamètre de la canalisation dans laquelle circule le fluide, et les éventuels changements de section, la pression du flux de fluide, les frictions du fluide, la gravité,... Cette méthode de détection par simulation présente l'inconvénient d'être très compliquée, et inadaptée à des circuits de fluide complexes comportant plusieurs chemins de fluides possibles, tels que par exemple les circuits de refroidissement des fours sidérurgiques à arcs En outre la détection de fuite n'est réalisée qu'à la fin de la période d'intégration, ce qui de manière désavantageuse induit un retard dans la détection. Or de manière préjudiciable ce retard est d'autant plus important que la période d'intégration choisie est grande pour des raisons de précision de la mesure. On a également proposé clans la demande de brevet allemand DE 26 03 715 de réaliser une détection de fuite, en mesurant, par exemple, la pression à l'entrée d'un circuit et la pression en sortie du circuit, en retirant à chaque mesure d'entrée et de sortie une même valeur de référence, qui est calculée à partir des signaux d'entrée et de sortie, et en calculant une intercorrélation des signaux. D'une part, dans cette publication, on ne décrit pas le moyen permettant à partir de l'intercorrélation de détecter automatiquement une fuite. D'autre part, il semble que cette méthode ne permette pas d'obtenir une sensibilité de détection suffisante, et à la connaissance des demanderesses cette méthode relativement ancienne (publiée en 1977) n'aurait jamais été utilisée industriellement. On a également déjà proposé à ce jour de localiser une fuite de fluide dans un circuit, en détectant le bruit de la fuite au moyen de trois capteurs acoustiques (qui ne permettent pas de détecter l'écoulement ou les variations d'écoulement du fluide dans le circuit), en calculant des intercorrélations des signaux de mesure acoustique, et en déterminant la position physique de la fuite à partir des positions relatives des pics d'intercorrélation de plus grande amplitude. Cette méthode de localisation d'une fuite est décrite par exemple dans le brevet US 5 544 074. Cette méthode présente au moins deux inconvénients majeures. Elle peut être mise en oeuvre uniquement dans un circuit de fluide simple comportant un unique chemin pour le fluide, et cette détection de fuite est inutilisable dans des circuits soumis à de fortes perturbations acoustiques. Objectifs de l'invention La présente invention a pour objectif général de proposer une nouvelle solution technique permettant de détecter automatiquement une fuite d'un fluide (liquide et/ou gaz) en écoulement dans un circuit. Un autre objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle solution technique qui permet de détecter automatiquement une fuite d'un fluide (liquide et/ou gaz) en écoulement dans un circuit, avec une sensibilité de détection améliorée. Un autre objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle solution technique qui permet de détecter automatiquement une 25 fuite d'un fluide (liquide et/ou gaz) en écoulement dans un circuit soumis à des perturbations (notamment perturbations thermiques et/ou hydrauliques) affectant le volume du fluide en écoulement. Un autre objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle solution technique qui permet de détecter automatiquement une 30 fuite d'un fluide (liquide et/ou gaz) en écoulement dans un circuit soumis à des perturbations électromagnétiques. Un autre objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle solution technique qui permet de détecter automatiquement une fuite d'un fluide (liquide et/ou gaz) en écoulement dans un circuit soumis à des perturbations acoustiques. Un autre objectif plus particulier de l'invention est de proposer une nouvelle solution technique qui permet de détecter automatiquement une fuite d'un fluide (liquide et/ou gaz) en écoulement dans un circuit complexe comportant plusieurs trajets différents possibles pour le fluide en écoulement. Résumé de l'invention Tout ou partie de ces objectifs, dont au moins l'objectif général précité, est atteint par l'invention, qui a pour premier objet un procédé de contrôle d'un circuit dans lequel circule un fluide, ledit procédé comportant les étapes suivantes : (a) on détecte le fluide en circulation au moyen d'un capteur d'entrée et d'un capteur de sortie positionnés respectivement à l'entrée et à la sortie du circuit, et délivrant respectivement deux signaux de mesure E(t) et S(t) caractéristiques de l'écoulement ou des variations d'écoulement du fluide, (b) on traite les deux signaux de mesure E(t) , S(t) dans le but de détecter le cas échéant une fuite de fluide dans le circuit. Selon un premier aspect de l'invention, à l'étape (b) de traitement des signaux E(t) et S(t), on effectue une correction offset en retirant aux signaux de mesure [E(t) ou Ek ; S(t) ou Sk] leur valeur moyenne (Emoy ; Smoy), et on calcule une intercorrélation des deux signaux de mesure corrigés. Plus particulièrement, le procédé comporte les caractéristiques 30 additionnelles et facultatives ci-après, prises isolément ou le cas échéant en combinaison : - à l'étape (b) de traitement des signaux E(t) et S(t), on réalise un échantillonnage des signaux de mesure E(t) et S(t), et la fonction d'intercorrélation !cc est une fonction discrète calculée au moyen de la formule suivante : n-1 1ccj = EEkSj+k k=0 ou : Ek sont les valeurs résultant de l'échantillonnage du signal de mesure E(t); Sk sont les valeurs résultant de l'échantillonnage du signal de 10 mesure S(t); n est le nombre d'échantillons total Ek et Sk dans une fenêtre de calcul prédéfinie ; k est un nombre entier compris entre 0 et (n-1) ; j est un nombre entier prenant les valeurs entre -(n-1) et (n-15 1 Iccj est un vecteur de taille 2n-1 ; dans une variante de réalisation, à l'étape (b) de traitement des signaux de mesure, on calcule une intercorrélation des deux signaux de mesure, diminuée de l'autocorrélation du signal de 20 mesure de sortie ; - dans une variante de réalisation, à l'étape (b) de traitement des signaux de mesure, on détecte les variations d'amplitude du pic central (P) d'intercorrélation ; plus particulièrement, on compare les variations de l'amplitude du pic central d'intercorrélation (P) avec au 25 moins un seuil prédéfini, et on détecte l'apparition d'une fuite lorsque ladite variation de l'amplitude est négative et devient, en valeur absolue, supérieure à ce seuil ; ledit seuil est de préférence auto-adaptatif et est calculé en fonction des amplitudes des pics centraux d'intercorrélation précédents ; 30 dans une autre variante de réalisation, à l'étape (b) de traitement ) des signaux de mesure, on calcule l'intégrale de l'intercorrélation, et on compare le résultat de cette intégrale avec un seuil (s) prédéfini. Selon un deuxième aspect de l'invention, à l'étape (b) de traitement des signaux E(t) et S(t), on calcule une intercorrélation des deux signaux de mesure (avec ou sans correction d'offset préalable), et on détecte les variations d'amplitude du pic central (P) d'intercorrélation, ou on calcule l'intégrale de l'intercorrélation, après éventuellement soustraction de l'autocorrélation du signal de mesure de sortie ou d'entrée. Plus particulièrement, dans la variante avec détection des variations d'amplitude du pic central (P) d'intercorrélation, on compare les variations de l'amplitude du pic central d'intercorrélation (P) avec au moins un seuil prédéfini, et on détecte l'apparition d'une fuite lorsque ladite variation de l'amplitude est négative et devient, en valeur absolue, supérieure à ce seuil. Plus particulièrement, dans la variante avec calcul de l'intégrale de l'intercorrélation, pour détecter l'apparition d'une une fuite, on compare le résultat de cette intégrale avec un seuil (s) prédéfini. L'invention à également pour deuxième objet l'utilisation du procédé visé précédemment pour détecter l'apparition d'une fuite dans un circuit de refroidissement ou dans un circuit de chauffage, et plus particulièrement, pour détecter l'apparition d'une fuite dans un circuit de refroidissement d'un four électrique à arcs. L'invention a également pour troisième objet l'utilisation du 25 procédé visé précédemment, pour détecter l'apparition d'une fuite dans une canalisation ou un réseau de canalisations de transport et/ou de distribution d'au moins un fluide. L'invention a également pour quatrième objet une installation comportant au moins un circuit, des moyens de mise en circulation d'un 30 fluide dans ce circuit, un capteur d'entrée et un capteur de sortie positionnés respectivement à l'entrée et à la sortie du circuit, et délivrant respectivement deux signaux de mesure E(t) et S(t) caractéristiques de l'écoulement ou des variations d'écoulement du fluide, et des moyens électroniques de traitement des signaux de mesure E(t) et S(t). Lesdits moyens électroniques (32) sont conçus pour mettre en oeuvre l'étape (b) de traitement de signaux de mesure E(t) et (St) qui est définie dans le procédé visé précédemment. Dans une variante particulière de réalisation, les capteurs sont de préférence des débitmètres de type non invasif. Dans une application particulière de l'invention, le circuit est un circuit de refroidissement ou un circuit de chauffage. Plus particulièrement, l'installation est par exemple constituée par un four électrique à arcs. Dans une autre application, le circuit est une canalisation ou un réseau de canalisations pour le transport et/ou la distribution d'au moins un fluide. L'invention a pour cinquième objet un programme enregistré sur un support ou dans une mémoire, et qui, lorsqu'il est exécuté par une unité de traitement programmable, réalise le traitement de deux signaux de mesure E(t) et S(t) caractéristiques de l'écoulement ou des variations d'écoulement du fluide respectivement à l'entrée et à la sortie d'un circuit, ledit traitement des signaux de mesure E(t) et S(t) étant réalisé conformément à l'étape (b) de traitement définie précédemment. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description détaillée ci-après de plusieurs variantes préférées de réalisation de l'invention, laquelle description est donnée à titre d'exemple non limitatif et non exhaustif de l'invention, et en référence aux dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente de manière schématique une installation de l'invention, la figure 2 représente de manière schématique une installation de l'invention, qui été modifiée à des fins expérimentales pour provoquer une fuite de fluide, - la figure 3 représente de manière schématique une installation de l'invention, qui a été modifiée à des fins expérimentales pour provoquer des perturbations thermiques, - la figure 4 représente de manière schématique une installation de l'invention, qui a été modifiée à des fins expérimentales pour provoquer des perturbations hydrauliques, La figure 5 est un schéma fonctionnel illustrant les principales étapes successives d'une variante préférée de réalisation de l'étape (b) de 10 traitement des signaux de mesure selon l'invention, - les figures 6 à 26 sont des courbes résultant de tests réalisés au moyen des installations des figures 2 à 4, et sont détaillées ci-après, - la figure 27 est un schéma fonctionnel illustrant les principales étapes successives d'une autre variante de réalisation de l'étape (b) de 15 traitement des signaux de mesure selon l'invention. Description détaillée On a représenté de manière schématique sur la figure 1 un circuit 1, qui est alimenté avec un fluide (f) (symbolisé par des flèches), à partir d'un ensemble 2 comprenant un réservoir tampon, pour le stockage de ce 20 fluide, associé à une pompe de mise en circulation forcée de ce fluide. Le circuit 1 comporte : une conduite d'admission principale 10, dont l'entrée est raccordée de manière étanche à la sortie de l'ensemble 2 (réservoir/pompe), un réseau 11 complexe de tubulures 110 en parallèle, dont l'entrée 25 commune à toutes les tubulures 110, est raccordée de manière étanche à la sortie de la conduite d'admission principale 10, lesdites tubulures 110 pouvant présenter des caractéristiques géométriques différentes (longueurs, diamètres, etc...), une conduite d'évacuation principale 12, dont l'entrée est raccordée 30 de manière étanche à la sortie du réseau 11 commune à toutes les de tubulures 110, et dont la sortie est raccordée de manière étanche à l'entrée de l'ensemble 2 de mise en circulation forcée du fluide (f). Lorsque la pompe de l'ensemble 2 fonctionne, le fluide (f) circule en circuit fermé, en étant introduit dans la conduite d'admission principale 10, circule dans les tubulures 110 du réseau 11, puis est acheminé, en sortie du circuit 1 en direction de l'ensemble 2, via la conduite d'évacuation 12. Dans l'exemple particulier illustré, le circuit 1 comporte un réseau 11 complexe de tubulures 110 définissant pour le fluide (f) plusieurs chemins possibles entre l'entrée et la sortie du circuit 1. Bien que l'invention soit particulièrement intéressante pour détecter automatiquement une fuite dans ce type de circuit 1 complexe, elle n'est toutefois pas limitée à ce type de circuit, et peut également être appliquée à un circuit de structure plus simple à chemin unique et constitué par exemple par un simple tube. Dans le but de détecter automatiquement une fuite de fluide (f) dans le circuit 1, ledit circuit est équipé d'un dispositif de contrôle 3 qui est 15 conforme à l'invention. Ce dispositif de contrôle 3 comporte : un capteur 30 qui est monté à l'entrée du circuit 1, sur la conduite principale d'admission 10, et qui en fonctionnement délivre un signal électrique de mesure E(t), 20 un capteur 31 qui est monté en sortie du circuit 1, sur la conduite d'évacuation 12, et qui en fonctionnement délivre un signal électrique de mesure S(t), - des moyens électroniques 32 pour le traitement des signaux de mesure E(t) et S(t) délivrés par les capteurs 30 et 31. 25 Les capteurs 30 et 31 sont identiques et peuvent d'une manière générale être constitués par tout capteur, qui permet de détecter et de caractériser l'écoulement ou les variations d'écoulement du fluide. Selon l'application, un signal de mesure E(t) ou S(t) caractérise la quantité de fluide par unité de temps passant au droit du capteur et/ou caractérise les ondes 30 de matière engendrées par les variations d'écoulement du fluide. Les signaux de mesure E(t) et S(t) délivrés par les capteurs 30 et 31 peuvent être de type analogique, ou être de type numérique lorsque les capteurs intègrent un convertisseur analogique/numérique. Les capteurs 30 et 31 peuvent être de type invasif (par exemple sonde de mesure introduite à l'intérieur de la conduite correspondante 10 ou 12) ou de type non invasif (tel que dans l'exemple de capteurs illustré sur la figure 1). Les capteurs non invasifs sont toutefois préférés pour la mise en oeuvre de l'invention, car les capteurs invasifs sont de manière préjudiciable la source d'une perte de charge sur le fluide. De préférence, et de manière non limitative et non exhaustive de 10 l'invention, les capteurs 30 et 31 sont des débitmètres choisis parmi la liste suivante : débitmètres électromagnétiques débitmètres par ultrasons débitmètres massiques (utilisant le principe de Coriolis) 15 débitmètres vortex Les deux premiers types ci-dessus de débitmètres sont de type non invasif et sont donc préférentiels par rapport aux deux derniers types de débitmètres qui sont de type invasifs. Plus particulièrement, pour la mise en oeuvre de l'invention, parmi 20 ces débitmètres, on utilise de préférence les débitmètres électromagnétiques, car ils possèdent à ce jour les meilleures performances (précision, gamme de mesure, robustesse...). Les moyens électroniques de traitement 32 peuvent être implémentés sous différente formes, sachant que l'important pour l'invention 25 réside dans la méthode de traitement des signaux de mesure E(t) et S(t) qui est détaillée ci-après. Par exemple et de manière non limitative de l'invention, les moyens électroniques de traitement 32 peuvent être implémentés : sous la forme d'une unité de traitement programmable telle qu'un 30 microordinateur exécutant un programme de traitement des signaux E(t) et S(t) conforme à l'invention et chargé en mémoire vive, ou sous la forme d'une carte électronique spécifique dont l'architecture électronique comporte un rnicroprocesseur ou microcontrôleur apte à exécuter un programme embarqué de traitement des signaux E(t) et S(t) conforme à l'invention, ou sous la forme d'une carte électronique comportant un circuit électronique spécifique de type ASIC, spécialement conçu pour exécuter un programme de traitement des signaux E(t) et S(t) conforme à l'invention. On a représenté sur la figure 5, les principales étapes d'une variantepréférée de mise en oeuvre de l'invention pour le traitement des signaux de mesure E(t) et S(t) délivrés par les capteurs 30 et 31. D'une manière générale, le traitement des signaux repose sur une intercorrélation des signaux de mesure E(t) et S(t) [bloc 43] et sur une détection [bloc 44] et un suivi [bloc 45] du pic central (P) résultant de l'intercorrélation des signaux de mesure. La fonction d'intercorrélation est une fonction mathématique qui est connue en soi. Dans le domaine temporel continu, cette fonction d'intercorrélation lcc(t), lorsqu'elle est appliquée aux signaux de mesure E(t) et S(t), est définie par la relation : +00 (1) Icc (t) = E(t) S(t) = $E(r)S(t +z)dz L'intercorrélation consiste en définitive à calculer l'intégrale de recouvrement entre les signaux E(t) et S(t) en décalant temporellement un signal par rapport à l'autre. En pratique, l'intercorrélation qui est calculée dans l'algorithme de la 25 figure 5 [bloc 43] est une fonction d'intercorrélation discrétisée. La fonction d'intercorrélation discrète Iccj mise en oeuvre est de préférence définie par la relation suivante : n-] (2) Icc _ EkSj+k k=0 où : Ek sont les valeurs résultant de l'échantillonnage du signal de mesure E(t) [vecteur de taille n] ; Sk sont les valeurs résultant de l'échantillonnage du signal de mesure S(t) [vecteur de taille n ]; n est le nombre d'échantillons total Ek et Sk dans une fenêtre de calcul prédéfinie ; k est un nombre entier compris entre 0 et (n-1) ; j est un nombre entier prenant les valeurs entre -(n-1) et (n-1) et prend ainsi les valeurs successives suivantes : -(n-1) ; -(n-2) ; ... ; -2 ; -1 ; 0 ; 1 ; 10 2 ; ... ; (n-1) ; Iccj est un vecteur de taille 2n-1. L'algorithme de la figure 5 va à présent être détaillé. Blocs (40) : Conversion Analogique/numérique Pour permettre le calcul d'une fonction d'intercorrélation discrétisée, 15 on réalise un échantillonnage des signaux de mesure continus E(t) et S(t), avec une fréquence d'échantillonnage (fe) prédéfinie. Ces opérations d'échantillonnage sont de manière usuelle réalisées au moyen de convertisseurs analogiques/numériques. Ces convertisseurs peuvent être intégrés aux capteurs 30,31 ou être intégrés dans les moyens 20 électroniques de traitement 32. En sortie de cette étape d'échantillonnage, on obtient, au rythme de la fréquence d'échantillonnage (fe), une succession d'échantillons discrets Ek et Sk. Blocs (41) et (42) : Correction offset 25 Lorsque le régime du système est établi, les signaux de mesure de débit d'entrée E(t) et de sortie S(t) oscillent autour d'une valeur moyenne. Cette valeur moyenne (Ernoy et Smoy) est calculée en parallèle pour chaque signal [bloc 41]. La correction offset [bloc 42] consiste à retrancher à chaque 30 échantillon Ek la valeur moyenne Emoy du signal correspondant, et à chaque échantillon Sk la valeur moyenne Smoy du signal correspondant. On obtient en sortie les signaux corrigés : (Ek ù Emoy) et (Sk ù Smoy) Si le système ne dérive pas et/ou n'est pas fortement perturbé, ces valeurs moyennes Emoy et Smoy sont calculées une fois pour toutes et stockées en mémoire. En revanche, si le système dérive et/ou est fortement perturbé, ces valeurs moyennes Emoy et Smoy sont recalculées au fur et à mesure dans une fenêtre temporelle glissante de durée Tmoy prédéfinie. La valeur de cette durée Tmoy doit être supérieure à la durée d'apparition d'une fuite dans le circuit, et doit être suffisamment faible pour prendre en compte la dérive et/ou les perturbations du système. Cette durée Tmoy est fixée au cas par cas par l'homme du métier. De préférence, cette durée est choisie de telle sorte qu'en pratique les signaux corrigés (Ek ù Emoy) et (Sk ù Smoy) oscillent sensiblement autour de zéro. Cette étape de correction d'offset est importante car elle permet, en combinaison avec l'intercorrélation des signaux corrigés (bloc 43) d'améliorer la sensibilité de la détection de fuite. Dans la suite de la description, on considérera que les échantillons Ek et Sk sont ceux issus directement de l'échantillonnage (variante de réalisation sans correction d'offset) ou sont les échantillons corrigés obtenus après soustraction de la valeur moyenne du signal (variante de réalisation avec correction offset). Dans une autre variante de réalisation, cette correction offset pourrait être réalisée sur les signaux de mesure analogiques E(t) et S(t), (avant échantillonnage) au moyen d'un soustracteur analogique. Blocs 43 et 44 : Intercorrélation/Pic central Pour calculer l'intercorrélation entre les deux signaux discrétisés Ek et Sk, on stocke en mémoire à chaque calcul, un nombre n prédéfini d'échantillons successifs, et on calcule la fonction d'intercorrélation Icq discrétisée au moyen de la formule (2) précédemment décrite, c'est-à-dire (2n-1) valeurs successives Icc-(n-l)à lcc(n-1). Par exemple, et de manière non limitative de l'invention, on effectue le calcul de l'intercorrélation avec 1000 échantillons successifs Ek et Sk (k variant de 1 à n et n valant 1000), avec une fréquence d'échantillonnage fe de 1 kHz. Pour chaque série de n échantillons, on calcule ainsi un vecteur d'intercorrélation Icc toutes les secondes. Dans cet exemple, on calcule ainsi à chaque seconde 1999 valeurs Icc-(n-l> à Icc (n-1): Icc-(n-1) = Eo x Sn-1 ICC-(n-2) = E0 x Sn-2 + El x Sn-1 ICC(n-2) = En-2 X So + En-1 X S1 ICC(n-1) = En-1 X So Pour chaque série de (2n-1) valeurs d'échantillons Icc, on détermine automatiquement et de manière connue en soi le pic central p de l'intercorrélation (pic de plus grande amplitude). Les étapes précitées d'intercorrélation et de détection du pic central, qui correspondent respectivement aux blocs 43 et 44 de la figure 5, sont effectuées de manière répétitive dans des fenêtres successives glissantes de n échantillons Ek et Sk. Ces fenêtres (ou séries) successives de n échantillons Ek ou Sk peuvent être sans chevauchement dans le temps (on prend n échantillons, puis les n échantillons suivants sans recoupement entre les séries d'échantillons), ou peuvent au contraire se chevaucher en partie. Egalement, pour chaque calcul d'intercorrélation Icc, les deux fenêtres de calcul de n échantillons Ek et Sk qui sont utilisées peuvent être définies sur le même intervalle de temps, sans décalage temporel entre les fenêtres (dans ce cas les échantillons Ek et Sk successifs de chaque fenêtre ont tous été échantillonnés aux même instants), ou au contraire peuvent être définies avec un décalage temporel plus ou moins important entre les fenêtres de calcul. La fréquence d'échantillonnage (fe) et le nombre n d'échantillons caractérisent un paramètre T, correspondant à la période d'intégration pour l'intercorrélation discrétisée. Ce paramètre T est défini par la relation suivante : T = ''--fe Dans l'exemple précité, avec une fréquence d'échantillonnage de 1KHz, et 1000 échantillons dans chaque fenêtre successive, la période d'intégration T est de 1s. Pour chaque application donnée, il revient à l'homme du métier de 5 fixer judicieusement les valeurs de la fréquence d'échantillonnage (fe) et du nombre n d'échantillons, de telle sorte que la période d'intégration T soit compatible avec les temps caractéristiques du système. Bloc 45 : Suivi et alarme On contrôle les variations du pic central P en comparant l'amplitude 10 du pic central (P) de l'intercorrélation avec au moins un seuil (s). Ce seuil (s) peut selon le cas être un seuil prédéfini de valeur constante. Il peut également être constitué par un seuil auto-adaptif qui est fonction des valeurs Ek et Sk, et plus précisément des valeurs successives 15 calculées pour le pic central de l'intercorrélation ; par exemple, le seuil autoadaptif correspond à la valeur moyenne sur un nombre N prédéfini de valeurs de pic central précédemment calculées. On détecte automatiquement une fuite, lorsque la variation de l'amplitude du pic central de l'intercorrélation est négative et est en valeur 20 absolue supérieure à un seuil (s) prédéfini, et on déclenche le cas échéant une alarme (sonore, visuelle, envoi automatique d'un message d'alarme par tout moyen de télécommunication connu, etc...) Il est également possible de calculer plusieurs seuils de détection (s) auto-adaptatifs, qui se différencient par la valeur de la variable N (nombre 25 de valeurs de pic central utilisées pour calculer le seuil (s). Par exemple, un seuil (si) à court terme est calculé sur les 10 derniers pics centraux ( N= 10) ; un seuil (s2) à moyen terme est calculé sur les 100 derniers pics centraux (N=100) ; un seuil (s3) à long terme est calculé sur les 500 derniers pics centraux (N = 500). 30 Lorsque la variation d'amplitude du pic central est négative et dépasse en valeur absolue l'un des seuils (si) à (s3), on déclenche une alarme caractéristique de ce seuil. Résultats expérimentaux Dans tous les exemples de mise en oeuvre de l'invention décrits dans les tests expérimentaux ci-après, le fluide (f) circulant dans le circuit 1 est un liquide (en l'occurrence de l'eau) ; les capteurs 30 et 31 utilisés sont des débitmètres électromagnétiques ayant une précision de l'ordre de 0,5 %. La durée Tmoy pour la correction d'offset valait 30 secondes. La fréquence d'échantillonnage (fe) des signaux de mesure E(t) et S(t) est égale à 1 KHz. Le nombre d'échantillons (n) pour l'intercorrélation est égal à 1000. La fonction d'intercorrélation discrétisée Icq est calculée sur (n) échantillons Ek et Sk acquis simultanément et non décalés temporellement, et dans des fenêtres glissantes de n échantillons qui sont juxtaposées et ne se chevauchent pas. Détection d'une fuite On a représenté sur la figure 2, un circuit 1 de fluide modifié à des fins uniquement expérimentales pour provoquer des fuites de fluide. Ce circuit 1 de la figure 2 se différencie de celui de la figure 1 uniquement en ce que sur une des tubulures 110 de ce circuit, on a réalisé une dérivation 13, sur laquelle est montée une vanne de fuite 14. Cette dérivation 13 débouche dans un réceptacle 15. Lorsque la vanne 14 est ouverte, une très faible partie du fluide (f) est prélevée du circuit 1 et n'est pas redirigée en sortie du circuit 1 vers l'ensemble 2, mais s'écoule dans le réceptacle 15, ce qui permet de provoquer une fuite dans le circuit 1 dans le cadre d'expérimentations de l'invention. Bien entendu, ces moyens 13, 14, 15 pour provoquer une fuite dans le circuit 1 sont prévus uniquement à des fins expérimentales pour tester l'invention, et ne se retrouvent pas dans la cadre d'une installation opérationnelle et non expérimentale finale comportant le circuit 1 et ses moyens 2 d'alimentation en fluide. Dans un premier temps, on a fait fonctionner l'installation de la figure 30 2 sans fuite, en alimentant le circuit 1 avec de l'eau avec un débit moyen de l'ordre de 295 m3/h, la vanne de fuite 14 étant fermée. On a représenté sur les figures 6 et 7, sur une courte période de temps de fonctionnement sans fuite, les données brutes Ek et Sk issues de l'échantillonnage des signaux de mesure E(t) et S(t) (signaux en sortie du bloc 42 après correction offset). On a représenté sur la figure 8, l'intercorrélation des signaux de mesure échantillonnés Ek et Sk des figures 6 et 7. Dans un deuxième temps, on provoque une fuite ayant un débit de l'ordre de 1,2m3/h, en ouvrant la vanne 14. On a représenté sur les figures 9 et 10, sur une courte période de temps de fonctionnement prise en début de fuite, les données brutes Ek et Sk issues de l'échantillonnage des signaux de mesure E(t) et S(t) (signaux en sortie du bloc 42 après correction offset). On a représenté sur la figure 11, l'intercorrélation des signaux de mesure échantillonnés Ek et Sk des figures 9 et 10. La comparaison d'une part des figures 6 et 7 (signaux de mesure Ek et Sk sans fuite) avec d'autre part les figures 9 et 10 (signaux de mesure Ek et Sk avec fuite) montre qu'il est très difficile de discriminer dans ces signaux un changement permettant de caractériser l'apparition d'une fuite. En revanche, la comparaison des figures 8 et 11 résultant de l'intercorrélation respectivement sans fuite et avec fuite, montre une modification notable du résultat de la fonction d'intercorrélation, et notamment une variation négative du minimum, qui permet de caractériser et détecter l'apparition de la fuite. Sensibilité de la détection de fuite Pour caractériser la sensibilité de la détection de fuite, on a provoqué, en ouvrant de manière appropriée la vanne de fuite 14 de l'installation de la figure 2, cinq fuites successives présentant un débit croissant. Ces fuites successives sont caractérisées dans le tableau 1 ci-après. Tableau I Fuite Début Fin Débit du Quantité Débit de Rapport fuite fuite 3 d'eau fuite débit de (s) (s) circuit (m /h) pendant la (m3/h) fuite/débit _ fuite du circuit F1 247 297 295 8 L 0,58 1,9.10-3 F2 372 412 295 10 L 0,72 3,0.10"3 F3 497 527 295 10 L 1,2 4,1.10- _ F4 597 620 295 10 L _ 1,6 ù 5,3.10"3 F5 697 712 295 10 L 2,4 8,1.10"3 On a représenté sur les figures 12 et 13, les signaux de mesure E(t) et S(t) délivrés par les capteurs :30 et 31 pour la période de temps entre 470s et 570s. On a représenté sur la figure 14, l'évolution dans le temps de l'amplitude des pics centraux de l'intercorrélation (sortie du bloc 44) pour la période de temps entre Os et 730s. Sur cette figure 14, les parties de la courbe permettant de discriminer les cinq fuites successives sont indiquées par les flèches F1, F2, F3, F4 et F5. L'analyse de la figure 14, permet de montrer une variation négative brusque de l'amplitude du pic central de l'intercorrélation à chaque apparition d'une fuite. Elle permet également de montrer que cette variation d'amplitude, qui permet de caractériser et de détecter l'apparition d'une fuite, augmente en valeur absolue avec le débit de la fuite. On a représenté sur la figue 15 la variation d'amplitude (en valeur absolue) du pic central d'intercorrélation caractéristique d'une fuite en fonction de la valeur relative de la fuite provoquée (en m3/h). Cette figure 15 montre que la variation de l'amplitude du pic central d'intercorrélation est proportionnelle à la valeur relative de la fuite. L'intercorrélation peut donc non seulement être utilisée pour détecter l'apparition d'une fuite dans le circuit 1, mais permet également avantageusement de caractériser la valeur relative de la fuite qui a été détectée. Enfin, cette expérience a permis de valider qu'il était possible de 22 détecter des fuites de très faible amplitude par rapport au débit principal du fluide à l'entrée du circuit 1. Dans le cas de la première fuite provoquée qui présente la plus faible amplitude, il a été possible de détecter cette fuite avec une sensibilité de l'ordre du millième (1,9.10-3), alors que comparativement la précision de mesure des débitmètres utilisés était de l'ordre de 0,5 %. Perturbations thermiques On représenté sur la figure 3, un circuit 1 de fluide modifié à des fins uniquement expérimentales pour provoquer des perturbations thermiques dans le circuit 1. Ce circuit 1 de la figure 3 se différencie de celui de la figure 10 2 uniquement en ce qu'on a ajouté sur l'une des tubulures 110 du circuit 1 : un élément chauffant 16 (par exemple une résistance chauffante) qui permet de chauffer localement la tubulure 110 et par là-même la partie de fluide circulant localement dans cette tubulure 110 ; deux capteurs de température 17a et 17b permettant de mesurer les 15 variations de température du fluide circulant dans ladite tubulure 110 équipée de l'élément chauffant 16. Dans une première phase, on fait fonctionner l'installation de la figure 3, sans provoquer de fuite (vanne 14 fermée). On a représenté sur les figures 16 et 17 respectivement les signaux 20 de mesure E(t) et S(t) pendant cet essai avec chauffage du fluide et sans fuite, et sur la figure 18, la température du fluide en fonction du temps (sensiblement constante) mesurée en amont de l'élément chauffant 16 par le capteur 17a (courbe A) et la température du fluide en fonction du temps mesurée en aval de l'élément chauffant 16 par le capteur 17b (courbe B). 25 On a représenté sur la figure 19, l'évolution dans le temps de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation. Cette courbe de la figure 19 montre, qu'en début de chauffage, la variation de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation augmente brusquement, mais dans le sens opposé (variation positive) à la variation de l'amplitude des pics centraux 30 d'intercorrélation en cas de fuite. Dans une deuxième phase, on arrête le chauffage de la tubulure 24 110 pendant une durée suffisante pour revenir à des conditions de température du fluide sensiblement identiques dans tout le circuit 1. Dans une troisième phase, on chauffe de nouveau la tubulure 110 au moyen de l'élément chauffant 16, puis on génère une fuite en ouvrant la 5 vanne 14. Les caractéristiques de la fuite sont données le tableau II ci-dessous: Tableau Il Début Fin fuite Débit du Quantité Débit de Rapport fuite (s) circuit (m3/h) d'eau fuite débit de ( s) pendant la (m3~ fuite/débit fuite du circuit 510 525 0,7 m3/h 0,44 L 0,11 1,7.10-' 10 On a représenté sur la figure 20, la température du fluide en fonction du temps (sensiblement constante) mesurée en amont de l'élément chauffant 16 par le capteur 17a (courbe A) et la température du fluide en fonction du temps mesurée en aval de l'élément chauffant 16 par le capteur 17b (courbe B), en fin de deuxième phase et au cours de la troisième phase 15 de chauffage. On a représenté sur les figures 21 et 22 respectivement les signaux de mesure E(t) et S(t) pendant cet essai de chauffage avec fuite, et sur la figure 23 l'évolution dans le ternps de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation. 20 En référence à la courbe 23, on constate une brusque variation négative de l'amplitude des pics centraux de l'intercorrélation très peu de temps après le déclenchement de la fuite. Cette variation brusque de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation permet ainsi de toujours détecter l'apparition de la fuite, malgré la perturbation thermique locale dans 25 le circuit 1, qui a été provoquée par le chauffage de la tubulure 110 au moyen de l'élément chauffant 16. Perturbations hydrauliques On a représenté sur la figure 4, un circuit 1 de fluide modifié à des fins uniquement expérimentales pour provoquer des perturbations hydrauliques dans le circuit 1. Ce circuit 1 de la figure 4 se différencie de celui de la figure 2 uniquement en ce qu'on a ajouté sur l'une des tubulures 110 du circuit 1 une vanne 18 permettant de fermer ou d'ouvrir ladite tubulure 110. Pour générer une perturbation hydraulique, on ferme la vanne 18. On a représenté sur les figures 24 et 25 respectivement les signaux de mesure E(t) et S(t) pendant cet essai avec fermeture de la vanne 18, et sur la figure 26 l'évolution dans le temps de l'amplitude des pics centraux de l'intercorrélation. Cette courbe de la figure 26 montre que très peu de temps après la fermeture de la vanne 18 (perturbation hydraulique dans le circuit 1) la variation de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation augmente brusquement, mais dans le sens opposé (variation positive) à la variation de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation en cas de fuite. Ce comportement est comparable à ce qui a été précédemment décrit pour les perturbations thermiques, en référence notamment à la figure 19. Sachant que l'effet de la perturbation hydraulique sur les résultats de l'intercorrélation (variation positive de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation) est inversé par rapport à l'effet d'une fuite (variation négative de l'amplitude des pics centraux d'intercorrélation), on peut en conclure que le suivi de l'évolution dans le temps de l'amplitude des pics centraux résultant de l'intercorrélation des signaux de mesure E(t) et S(t) permet toujours de détecter l'apparition d'une fuite dans le circuit, même en présence de perturbations hydrauliques. Autres variantes de réalisations L'invention n'est pas limitée à la variante préférée de réalisation qui vient d'être décrite en référence aux figures 1 à 26. En particulier et de manière non exhaustive, la détection du pic central de corrélation (pic de plus grande amplitude) ( bloc 44 de la figure 5) peut être remplacée par un calcul de la somme de tous les échantillons Icci issus de l'intercorrélation (ce qui revient à calculer l'intégrale de l'intercorrélation). En l'absence de fuite (voir figure 8), cette somme est proche de zéro. En présence d'une fuite (voir figure 11), le résultat de cette somme devient fortement négatif. Pour la détection de fuite (bloc 45), on choisit dans ce cas un seuil (s) négatif. Lorsque le résultat négatif de cette somme des échantillons Icc,i issus de l'intercorrélation devient inférieur à ce seuil (s) négatif prédéfini, dans ce cas on détecte automatiquement l'apparition d'une fuite. Dans une autre variante de réalisation, illustrée sur la figure 27, on réalise la détection (bloc 45) non plus directement sur le résultat de l'intercorrélation, mais sur le résultat de l'intercorrélation diminué (bloc 47) du résultat de l'autocorrélation (bloc 46) du signal de sortie corrigé (Sk-Smoy)• Dans un autre variante, on peut également réaliser la détection (bloc 45) sur le résultat de l'intercorrélation diminué (bloc 47) du résultat de l'autocorrélation (bloc 46) du signal d'entrée corrigé (Ek-Emoy). Ceci permet avantageusement d'améliorer le rapport signal sur bruit et d'améliorer la sensibilité de détection de fuite. Applications de l'invention L'invention trouve son application à la détection de l'apparition de fuite(s) de fluide dans tout circuit à l'intérieur duquel circule un fluide, ledit fluide pouvant être un liquide ou un gaz, ou un mélange gaz/liquide. De préférence, l'invention trouve son intérêt dans toutes les applications: - où le débit des fuites à détecter peut être très faible rapport au débit de fluide à l'entrée du circuit, et/ou le fluide subit des perturbations modifiant son volume (notamment perturbations thermiques, hydrauliques, ...). Un exemple particulièrement intéressant d'application de l'invention, réside dans la détection de fuites dans un circuit de refroidissement ou dans 27 un circuit de chauffage, à l'intérieur duquel circule un fluide caloporteur. Plus particulièrement, l'invention peut avantageusement être utilisée dans le domaine de la sidérurgie pour détecter automatiquement de manière fiable et rapide l'apparition de fuite(s) dans les circuits de refroidissement d'un four électrique à arcs qui forment un réseau complexe de tubulures. Dans ce cas, le circuit 1 de la figure 1 est par exemple le circuit de refroidissement équipant la voûte d'un four électrique à arcs, ou le circuit de refroidissement des panneaux d'un four électrique à arcs. Un exemple particulièrement intéressant d'application de l'invention réside dans la détection de fuites dans une canalisation ou dans un réseau de canalisations pour le transport et/ou de distribution de fluides (pipelines, gazoducs, etc...)
On contrôle automatiquement un circuit dans lequel circule un fluide, en mettant en oeuvre les étapes suivantes :(a) on détecte le fluide en circulation au moyen d'un capteur d'entrée et d'un capteur de sortie positionnés respectivement à l'entrée et à la sortie du circuit, et délivrant respectivement deux signaux de mesure E(t) et S(t) caractéristiques de l'écoulement ou des variations d'écoulement du fluide,(b) on traite les deux signaux de mesure E(t) , S(t) dans le but de détecter le cas échéant une fuite de fluide dans le circuit.A l'étape (b) de traitement des signaux E(t) et S(t), on effectue une correction offset en retirant au signaux de mesure [E(t) ou Ek ; S(t) ou Sk] leur valeur moyenne (Emoy ; Smoy), et on calcule une intercorrélation des deux signaux de mesure corrigés. Plus particulièrement, dans une variante de réalisation on détecte les pics centraux (P) d'intercorrélation, et on compare les variations de l'amplitude du pic central d'intercorrélation (P) avec au moins un seuil prédéfini (s). On détecte l'apparition d'une fuite lorsque ladite variation de l'amplitude est négative et devient, en valeur absolue, supérieure à ce seuil.
1. Procédé de contrôle d'un circuit (1) dans lequel circule un fluide (f), ledit procédé comportant les étapes suivantes : (a) on détecte le fluide en circulation au moyen d'un capteur d'entrée (30) et d'un capteur de sortie (31) positionnés respectivement à l'entrée et à la sortie du circuit, et délivrant respectivement deux signaux de mesure E(t) et S(t) caractéristiques de l'écoulement ou des variations d'écoulement du fluide, (b) on traite les deux signaux de mesure E(t) , S(t) dans le but de détecter le cas échéant une fuite de fluide dans le circuit, caractérisé en ce qu'à l'étape (b) de traitement des signaux E(t) et S(t), on effectue une correction offset en retirant aux signaux de mesure [E(t) ou Ek ; S(t) ou Sk] leur valeur moyenne (Emoy ; Smoy), et on calcule une intercorrélation des deux signaux de mesure corrigés. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'à l'étape (b) de traitement des signaux E(t) et S(t), on réalise un échantillonnage des signaux de mesure E(t) et S(t), et la fonction d'intercorrélation Icc est une fonction discrète calculée au moyen de la formule suivante : n-1 Icc = I Ek Sj+k k=0 où : Ek sont les valeurs résultant de l'échantillonnage du signal de mesure E(t); Sk sont les valeurs résultant de l'échantillonnage du signal de mesure S(t); n est le nombre d'échantillons total Ek et Sk dans une fenêtre de calcul prédéfinie ; 30k est un nombre entier compris entre 0 et (n-1) ; j est un nombre entier prenant les valeurs entre -(n-1) et (n-1) Iccj est un vecteur de taille 2n-1. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'à l'étape (b) de traitement des signaux de mesure, on calcule une intercorrélation des deux signaux de mesure, diminuée de l'autocorrélation du signal de mesure de sortie ou d'entrée. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'à l'étape (b) de traitement des signaux de mesure, on détecte les variations d'amplitude du pic central (P) d'intercorrélation. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce qu'à l'étape (b), de traitement des signaux de mesure, on compare les variations de l'amplitude du pic central d'intercorrélation (P) avec au moins un seuil prédéfini (s), et on détecte l'apparition d'une fuite lorsque ladite variation de l'amplitude est négative et devient, en valeur absolue, supérieure à ce seuil. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que ledit seuil (s1, s2 ou s3) est auto-adaptatif et est calculé en fonction des amplitudes des pics centraux d'intercorrélation précédents. 7. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'à l'étape (b) de traitement des signaux de mesure, on calcule l'intégrale de l'intercorrélation, et on compare le résultat de cette intégrale avec un seuil (s) prédéfini. 8. Utilisation du procédé visé à l'une des 1 à 7, pour détecter l'apparition d'une fuite dans un circuit de refroidissement ou dans un circuit de chauffage. 9. Utilisation selon la 8, pour détecter l'apparition d'une fuite dans un circuit de refroidissement d'un four électrique à arcs. 30 10. Utilisation du procédé visé à l'une des 1 à 7, pour détecter l'apparition d'une fuite dans une canalisation ou un réseau 30 de canalisations de transport et/ou de distribution d'au moins un fluide. 11.Installation comportant au moins un circuit (1), des moyens (2) de mise en circulation d'un fluide (f) dans ce circuit (1), un capteur d'entrée (30) et un capteur de sortie (31) positionnés respectivement à l'entrée et à la sortie du circuit (1) , et délivrant respectivement deux signaux de mesure E(t) et S(t) caractéristiques de l'écoulement ou des variations d'écoulement du fluide, et des moyens électroniques (32) de traitement des signaux de mesure E(t) et S(t), caractérisée en ce que lesdits moyens électroniques (32) sont conçus pour mettre en ouvre l'étape (b) de traitement de signaux de mesure E(t) et (St) qui est définie dans le procédé visé à l'une des 1 à 7. 12.Installation selon la 11, caractérisée en ce que les capteurs (30,31) sont des débitmètres de type non invasif. 13. Installation selon la 11 ou 12, caractérisée en ce que le circuit (1) est un circuit de refroidissement ou un circuit de chauffage. 14. Installation selon la 13, caractérisée en ce qu'elle est 20 constituée par un four électrique à arcs. 15. Installation selon la 11 ou 12, caractérisée en ce que le circuit (1) est une canalisation ou un réseau de canalisations pour le transport et/ou la distribution d'au moins un fluide. 16. Programme enregistré sur un support ou dans une mémoire, et qui, 25 lorsqu'il est exécuté par une unité de traitement programmable (32), réalise automatiquement le procédé de contrôle visé à l'une des 1 à 7.
G
G01
G01M
G01M 3
G01M 3/00
FR2889705
A1
MILIEU DE CULTURE BACTERIENNE DANS UN MILIEU INORGANIQUE MINIMUM ET COMPORTANT DU GENTISATE ET/OU UN DE SES PRECURSEURS, ET UTILISATION DU 3-HYDROXYBENZOATE DANS UN TEL MILIEU
20,070,216
La présente invention concerne des milieux sélectifs de culture bactérienne comportant, dans un milieu inorganique minimum, du gentisate ou au moins un précurseur de gentisate. Elle concerne également des procédés d'enrichissement de culture bactérienne et/ou d'isolement de culture bactérienne mettant en oeuvre de tels milieux, ainsi que l'association d'au moins un précurseur de gentisate et d'au moins un inhibiteur pour l'enrichissement et/ou l'isolement de culture bactérienne, notamment de Salmonella, et l'utilisation du gentisate ou l'un de ses précurseurs, notamment le 3-hydroxybenzoate à cet effet. De nombreuses bactéries, notamment Salmonella, peuvent être responsables de pathologies chez l'homme, notamment de toxi-infections alimentaires, et sont très fréquemment rencontrées. II existe de nombreux milieux destinés à la recherche de ces bactéries dans divers échantillons (cliniques, alimentaires, environnementaux). Toutefois, leur isolement et identification reste un travail fastidieux qui nécessite enrichissement(s), isolement, tests biochimiques et antigéniques. Les milieux commercialisés sont généralement sensibles ou spécifiques, mais rarement les deux. De plus, aucun d'entre eux ne s'est montré efficace pour le dénombrement des Salmonella, en particulier. Le milieu sélectif idéal doit permettre à une cellule de bactérie de la souche à cultiver ou identifier de donner une colonie et doit inhiber les 30 autres espèces bactériennes. De plus, si l'inhibition des autres bactéries est insuffisante, une réaction colorée dans le milieu peut aider à distinguer les colonies de la souche à cultiver ou identifier des autres colonies. Pour évaluer l'intérêt d'un milieu sélectif, on peut évaluer le taux de recouvrement ( efficiency of plating ), défini comme la proportion entre le nombre de colonies sur le milieu testé et le nombre de colonies sur un milieu riche de référence (4). Un milieu utile selon l'invention permet à la fois un taux de recouvrement proche de 1 pour la souche à cultiver ou identifier, notamment les Salmonella; et un taux de recouvrement proche de 0 pour les espèces différentes de la souche à cultiver ou identifier. La Demanderesse a maintenant mis en évidence qu'un tel milieu peut être proposé, sur la base d'un milieu inorganique minimum, par l'entremise d'une nouvelle source de carbone et d'énergie: le gentisate ou l'un de ses précurseurs, notamment le 3-hydroxybenzoate (3-HB). D'autres avantages de ces milieux notamment par rapport aux milieux connus, et pour des utilisations particulières apparaîtront à la lecture de la description et des exemples qui suivent. Les bactéries du genre Salmonella sont des bacilles à Gram négatif, appartenant à la famille des Enterobacteriaceae. Ce genre est phylogénétiquement proche de Escherichia et Citrobacter. Il comprend deux espèces, S. enterica, espèce habituelle (plus de 2200 sérotypes), et S. bongori, espèce rare. S. enterica est subdivisée en plusieurs sousespèces: enterica, salamae, arizonae, diarizonae, houtenae, et indica, elles-mêmes subdivisées en sérotypes. Les sérotypes cités ici réfèrent à Salmonella enterica subsp enterica. Les Salmonella enterica subsp. enterica sont des parasites intestinaux des animaux à sang chaud et de l'Homme; les autres sous-espèces contaminent préférentiellement les animaux à sang froid (reptiles, batraciens). Au sein de la sous-espèce enterica, on distingue des sérotypes strictement humains (Typhi), des sérotypes strictement animaux (Gallinarum) mais la plupart des sérotypes sont ubiquistes (Typhimurium, Enteritidis...) et contaminent l'homme, les volailles, les oeufs, les bovins... On retrouve également ces bactéries dans les eaux de surface et eaux usées. Les Salmonella sont responsables de plusieurs types de pathologies humaines dont les fièvres typhoïde et paratyphoïde (sérotypes Typhi et Paratyphi A,B,C) qui sont, en France, essentiellement des cas importés de zone d'endémie; les salmonelloses mineures: gastro-entérites, toxi-infections alimentaires sporadiques ou collectives (TIAC), Salmonella étant l'agent le plus fréquemment isolé dans les toxi- infections alimentaires; ou encore les manifestations extra-digestives chez des sujets à risques comme les sujets immunodéprimés. L'acquisition d'une salmonellose se fait par ingestion d'eau et d'aliments contaminés. Les aliments le plus souvent mis en cause sont les oeufs et préparations à base d'oeufs, les produits de charcuterie, les volailles, les produits laitiers et les viandes. Cette contamination peut être liée à des pratiques hygiéniques défectueuses: matières premières contaminées (portage intestinal par les animaux à sang chaud), environnement contaminant (équipement, personnel des restaurations collectives, des circuits de fabrication), erreur dans le processus de fabrication, délai important entre préparation et consommation ou rupture de la chaîne du froid, par exemple. A titre indicatif, en 2003, 10472 souches de Salmonella d'origine humaine ont été rapportées et enregistrées au Centre National de référence des Salmonella. La recherche des germes, et notamment de ces germes de Salmonella dans les aliments et l'environnement (eau) est donc un enjeu de santé publique, car Salmonella enterica est le principal agent de toxi-infection alimentaire collective (TIAC) en France. A titre d'exemple, les Salmonella sont isolées de coprocultures (salmonelloses mineures et majeures), hémocultures ou autres liquides biologiques (fièvres typhoïdes, bactériémies, salmonelloses invasives), échantillons environnementaux et produits destinés à la consommation humaine ou animale. Par ailleurs, la plupart des Salmonella sont prototrophes mais quelques sérotypes, adaptés à un hôte particulier (Typhi, Paratyphi A, Gallinarum) sont auxotrophes pour un ou plusieurs facteurs de croissance. Dans le cas de prélèvements monomicrobiens (sang), des géloses ordinaires telles que Trypto-caséine-soja (TCS2), Drigalski suffisent à l'isolement des Salmonella. Les coprocultures et échantillons alimentaires et environnementaux étant polymicrobiens (flore commensale du tube digestif, bactéries de l'environnement), leur isolement spécifique requiert l'utilisation de milieux sélectifs contenant des inhibiteurs et des substrats capables respectivement d'inhiber la flore environnante et différencier les Salmonella des autres germes, tout particulièrement de Citrobacter, Escherichia coli et Proteus. Usuellement, la recherche de Salmonella en mélange polymicrobien nécessite plusieurs étapes, à savoir pré-enrichissement en milieu non- sélectif (6 à 20h), réalisé dans de l'eau peptonnée; enrichissement en milieu sélectif liquide (24h) ; bouillon Müller-Kauffmann au tétrathionate, ou bouillon au sélénite (additionné ou non de cystine ou novobiocine), ou encore bouillon Rappaport-Vassiliadis; isolement sur milieux sélectifs gélosés à partir des bouillons enrichis (24-48h) : Xylose-Lysine-Désoxycholate (XLD), Hektoen, par exemple, puis confirmation par identification biochimique et antigénique, ce qui nécessite généralement au moins 3 jours de manipulation. Parmi les milieux gélosés sélectifs comme pour Salmonella on peut citer les milieux Hektoen, Salmonella-Shigella (SS), xylose-Iysinedésoxycholate (XLD), xylose-lysine-Tergitol 4 (XLT4), Novobiocine-vert brillant-glucose (NBG) ou Novobiocine-vert brillant-glycérol-lactose (NBGL) et Rambach. De plus, plusieurs milieux chromogéniques ont été développés plus récemment: SM-ID (SalMonella-Identification), CSE (Chromogenic Salmonella esterase), ABC, CHROMagar, SCM (Salmonella Chromogenic Medium). Certains de ces milieux exercent un effet inhibiteur sur la flore commensale. Les sels biliaires ou le désoxycholate de sodium affectent la croissance des germes à Gram positif. Le vert brillant (colorant antiseptique), la novobiocine et la cefsulodine (antibiotiques), et le Tergitol 4 (détergent), inhibent la flore Gram positif, et certaines bactéries Gram négatif. Ces produits, éventuellement associés, s'opposent à l'envahissement de la gélose par Proteus spp et sont usuellement utilisés à des doses de l'ordre de 0,33 à 12,5 mg (vert brillant), 1 à 2 mg (Tergitol 4), mg (cefsulodine), 20 mg (novobiocine), 1 g (désoxycholate) et 5 à 9 mg (sels biliaires) par litre de milieu. Par ailleurs, dans le cas des Salmonella, l'absence de production d'acide à partir de certains sucres comme le lactose, saccharose, glycérol, ou salicine, est mise à profit dans les milieux Hektoen, SS, XLD, XLT4, NBG, NBGL. Les Salmonella n'acidifiant pas le milieu, présentent une coloration distincte des autres entérobactéries capables de cultiver (Citrobacter, E.coli, Enterobacter, Shigella...). Dans ces mêmes milieux, la combinaison du thiosulfate de sodium et du citrate de fer ammoniacal donne une coloration noire aux colonies de Salmonella par production de sulfure d'hydrogène. La discrimination Salmonella-flore associée est de ce fait bonne, sauf pour Proteus sp., qui produit également du H2S. La perception des Salmonella lactose ou saccharose + n'est pas correcte. Ces milieux ne permettent toutefois pas un bon isolement de Salmonella Typhi et Paratyphi A, produisant peu ou pas de H2S. XLD est le moins inhibiteur et permet un taux de recouvrement important des Salmonella. Le milieu Rambach, intéressant pour l'isolement et le dénombrement des Salmonella dans les crustacés, permet de mettre en évidence deux propriétés spécifiques du genre Salmonella: la production d'acide à partir du propylène-glycol et l'absence de (3-galactosidase (révélée par un substrat chromogène, le X-13-Gal ou 5-bromo-4-chloro-3-p-indolyl-Dgalactopyranoside). Ainsi, les colonies de Salmonella enterica nontyphiques apparaissent de couleur rose fuchsia, permettant un repérage rapide vis-à-vis de la flore associée. Cependant, les sérotypes Typhi et Paratyphi A donnent des colonies incolores difficilement détectables et certaines colonies de Citrobacter freundii, Pseudomonas aeruginosa et Acinetobacter baumannii peuvent être rouges, couleur proche ce qui peut induire des difficultés d'appréciation dans le repérage. Les milieux chromogéniques, plus récents, permettent une meilleure discrimination entre Salmonella et la flore associée. Ils contiennent des substrats chromogènes qui mettent en évidence des activités enzymatiques spécifiques de Salmonella, y compris des sérotypes Typhi et Paratyphi A. Ainsi, SM-ID met en évidence la fermentation du glucuronate et l'absence de R-galactosidase, donnant des colonies de Salmonella roses à rouges. CSE permet la détection de l'activité C8-estérase (par l'utilisation du SLPA-octanoate, substrat chromogène), donnant des colonies rouge-violacé. ABC détecte l'activité a-galactosidase de toutes les Salmonella (colonies bleues; substrat X-a-Gal) et l'activité R-galactosidase des nonSalmonella (colonies noires; substrat 3,4-cyclohexeno-esculétine ou CHEGal). CHROMagar donne des colonies de Salmonella mauves (mise en évidence de l'activité estérase), les autres entérobactéries apparaissant bleues ou incolores (activité (3-galactosidase). Enfin, SCM détecte l'activité caprylatestérase des Salmonella, donnant des colonies magenta, grâce au Magenta- cap ou 5-bromo-4-chloro-3-indolylcaprylate. Les colonies de nonSalmonella apparaissent bleues (activité 13-galactosidase; X-(3-GAL). Ces milieux peuvent être utilisés pour la recherche de certaines bactéries, notamment Salmonella, dans divers prélèvements cliniques mais aussi dans les denrées alimentaires, les produits pharmaceutiques, les échantillons environnementaux. Ils sont le plus souvent conseillés comme milieux d'isolement après une phase d'enrichissement, pour améliorer la sensibilité de la méthode. Jusqu'ici, aucun milieu de ces milieux connus n'a toutefois pu être utilisé comme milieu sélectif de façon satisfaisante, et il persiste un besoin pour un tel milieu. En effet, comme indiqué ci dessus, avec les techniques actuellement existantes, l'isolement de Salmonella requiert l'utilisation de plusieurs milieux sélectifs contenant des inhibiteurs et des substrats capables respectivement d'inhiber la flore environnante et différencier Salmonella des autres germes, tout particulièrement Citrobacter, Escherichia et Proteus. Au contraire, les milieux selon l'invention peuvent remplir les deux buts que sont l'utilisation d'un seul milieu sélectif et de rechercher notamment Salmonella sans multiplier les étapes. De façon plus précise, les milieux de l'invention mettent en oeuvre du 3HB, ses dérivés et/ou d'autres précurseurs du gentisate. Le 3-HB est un composé aromatique non azoté, cité en tant que substrat carboné dans des milieux de culture, par Veron (1) parmi 146 substrats étudiés, sans que ce 3-HB soit utilisé en présence d'inhibiteur, les solutions décrites comportant 100 g/1 de substrat. De plus, la publication de Moscoso-Vizcarra (2) décrit les voies métaboliques d'assimilation du 3-HB par les entérobactéries. Enfin, le brevet américain US 5,824,552 décrit une méthode de culture de cellules animales et notamment un milieu stimulant la croissance des cellules, dont la source de carbone est le glucose. La méthode décrite dans ce document met en oeuvre un milieu de culture contenant des composés benzoïques, notamment des dérivés de l'acide hydrobenzylique parmi lesquels le 3-HB à des concentrations inférieures à 50 tag/ml, les cellules mises en culture, exclusivement animales, ne consommant pas ce composé durant leur culture. En effet, le dérivé de l'acide hydrobenzylique n'est pas une source de carbone et d'énergie nécessaire au maintien en vie et à la multiplication des cellules animales; dans les exemples, il est ainsi systématiquement ajouté une source de carbone, le glucose. On distingue usuellement les notions de source de carbone et de facteur de croissance. Une source de carbone et d'énergie, dans un milieu de culture, est catabolisée par les bactéries, ou autre organisme vivant, ce qui donne l'énergie nécessaire aux synthèses ainsi que les matériaux moléculaires. La masse des bactéries obtenue à la fin de la croissance est proportionnelle à la quantité de source de carbone disponible. Par ailleurs, les facteurs de croissance sont des substances qu'un organisme ne peut synthétiser, et les besoins quantitatifs sont très variables d'une souche à l'autre. On distingue d'une part les acides aminés, incorporés tels quels dans les protéines si l'acide aminé était source de carbone il serait catabolisé et ses carbones se retrouveraient n'importe où et il en est de même pour les purines et les pyrimidines incorporées dans les acides nucléiques et d'autre part les vitamines qui entrent dans la constitution des coenzymes, et sont recyclables, et dont de très petites quantités sont nécessaires. La présente invention concerne un milieu de culture bactérienne pour une souche à cultiver comportant, dans un milieu inorganique minimum, au moins un précurseur de gentisate et/ou du gentisate, en tant que source de carbone et d'énergie. Selon l'invention, au contraire de l'enseignement du brevet US 5,824,552, le 3-HB, ses précurseurs ou dérivés et/ou d'autres précurseurs du gentisate ou leur(s) dérivé(s) constitue(nt) une source de carbone et d'énergie pour les bactéries à cultiver. Ainsi, selon l'invention, la concentration en précurseur de gentisate et/ou gentisate et/ou leur(s) dérivé(s) est telle qu'il(s) constituent une source de carbone et d'énergie effective. A ce titre, et selon une variante de la présente invention, le 3-HB est utilisé à une concentration finale minimale de 0,1 g/I, de préférence 0,5 g/I environ, et de façon encore préférée de 1 g/I environ, c'est-à-dire environ 1000 pg/mI dans le milieu. De telles concentrations sont donc au moins 2 fois, de préférence 10, et de façon encore préférée 20 fois supérieure à la concentration connue de l'art antérieur. Les milieux de la présente invention ne permettent d'ailleurs pas la culture de cellules animales. Dans une forme particulière de réalisation de l'invention, le milieu comporte en outre au moins un inhibiteur de la croissance des bactéries différentes de la souche bactérienne à cultiver et assimilant ladite source de carbone. Selon une forme de l'invention, et notamment lorsque le milieu est sous forme liquide et/ou pour certaines applications, il n'est pas nécessaire d'adjoindre un inhibiteur pour que le milieu selon l'invention soit enrichissant. C'est pourquoi l'invention concerne aussi, dans une forme de réalisation, des milieux de culture sous forme liquide et sans inhibiteur. Elle concerne aussi des milieux de culture sous forme semi-solide ou gélifiée et dans des conditions inhibitrices, c'est-à-dire que l'inhibition peut être provoquée aussi bien par la présence d'un inhibiteur de croissance des bactéries différentes de la souche à cultiver et assimilant ladite source de carbone et d'énergie que par les conditions de salinité, les conditions d'aérobiose, les conditions de pH et/ou les conditions de température. L'invention concerne également un procédé d'enrichissement d'une souche bactérienne dans un milieu selon l'invention. Elle concerne aussi un procédé d'isolement d'une souche bactérienne dans un milieu selon l'invention. Elle concerne aussi un procédé de culture d'une souche bactérienne dans un milieu selon l'invention mis en oeuvre dans des conditions inhibitrices. Ces conditions inhibitrices peuvent être choisies parmi la présence d'un inhibiteur de croissance des bactéries différentes de la souche à cultiver et assimilant ladite source de carbone et d'énergie, les conditions de salinité, les conditions d'aérobiose, le contrôle du pH et/ou le contrôle de la température. Enfin, l'invention concerne l'association du gentisate ou ses dérivés et/ou au moins un précurseur de gentisate ou leurs dérivés, en tant que source de carbone et d'énergie, avec au moins un inhibiteur, pour la culture bactérienne d'au moins une souche à cultiver, l'inhibiteur agissant sur la croissance des bactéries différentes de la souche bactérienne à cultiver et assimilant ladite source de carbone et d'énergie. Elle concerne aussi l'utilisation du gentisate ou ses dérivés et/ou au moins un précurseur de gentisate ou leurs dérivés, en tant que source de carbone et d'énergie, dans des conditions inhibitrices, pour la culture bactérienne d'au moins une souche à cultiver, lesdites conditions agissant sur la croissance des bactéries qui sont différentes de la souche bactérienne à cultiver et qui assimilent ladite source de carbone et d'énergie. Comme cela apparaît dans les exemples, de façon plus simple que par les procédés mis en oeuvre avec les milieux connus, les milieux selon l'invention permettent la culture et aussi l'isolement des souches bactériennes, et notamment des souches de Salmonella, y compris des sérotypes auxotrophe dont Typhi, et Paratyphi, etc. La séléctivité de ces milieux est comparable ou améliorée par rapport à celle des milieux connus. Les milieux de l'invention peuvent permettre un taux de recouvrement des Salmonella souvent supérieur à celui des milieux commercialisés, et cette supériorité est accentuée lorsque les bactéries sont stressées. Les milieux de l'invention présentent en outre l'avantage de nécessiter des quantités moindres d'inhibiteur(s) par comparaison avec les milieux usuels. De plus, ils permettent, spécifiquement la détection de souches de Salmonella soumises à un stress. En ce qui concerne la détection de bactéries stressées, le taux de recouvrement de Salmonella soumises à un stress s'est avéré, avec le milieu de l'invention, au moins équivalent à la gélose TCS. Les milieux de l'invention présentent de ce fait un grand intérêt dans la recherche et le dénombrement des Salmonella ayant subi un stress. En effet, les bactéries sont soumises à divers stress dans leur environnement et dans les matières qu'elles contaminent: variations de température (congélation, chauffage, notamment avec les produits alimentaires), manque de nutriments, taux d'humidité, stress oxydation, stress osmotique, par exemple, et, comme pour de nombreuses bactéries à Gram négatif, ces conditions défavorables peuvent induire le passage des Salmonella notamment à l'état de bactéries viables non cultivables qui les rend indétectables sur des milieux de culture standards, sauf à certaines conditions favorables qui permettent aux bactéries d'être revivifiées. Les bactéries viables non cultivables ne sont pas détectables, mais pourraient conserver et recouvrer leur pouvoir infectieux dans des conditions favorables telles que la lumière intestinale. La capacité du milieu selon l'invention à revivifier certaines bactéries, dont les Salmonella, viables non cultivables présente surtout un intérêt pour la recherche desdites bactéries dans les aliments et l'eau, en s'affranchissant de la phase de pré-enrichissement préconisée par la norme NF EN ISO 6579. Comme souche bactérienne à cultiver on peut citer toute souche susceptible d'utiliser la source de carbone et d'énergie selon l'invention, c'est-à-dire toute souche assimilant le 3-HB et/ou le gentisate et/ou leurs précurseurs et dérivés. De telles souches sont notamment Citrobacter spp. dont diversus et freundii, Enterobacter aerogenes, Klebsiella oxytoca, Salmonella sp. dont Salmonella enterica subsp indica, Salmonella enterica subsp arizonae, Salmonella bongori, mais aussi, Escherichia coli, Salmonella enterica subsp diarizonae, Salmonella enterica subsp enterica, Salmonella enterica subsp houtenae, Salmonella enterica subsp salamae, Serratia marcescens ou Serratia fonticola. De plus, les entérobactéries et Pseudomonas spp et Burkholderia cepacia peuvent être citées. Ainsi on cite particulièrement selon l'invention, à titre de bactérie à cultiver, isoler ou enrichir, les bactéries choisies parmi Salmonella sp. dont Salmonella enterica subsp indica, Salmonella enterica subsp arizonae, Salmonella bongori, Salmonella enterica subsp diarizonae, Salmonella enterica subsp enterica, Salmonella enterica subsp houtenae, Salmonella enterica subsp salamae, les Escherichia coli et autres entérobactéries Selon l'invention, les souches Salmonella sont plus particulièrement visées. Il s'agit selon l'invention de façon encore préférée de tous les sérotypes ou sérovars de Salmonella enterica et notamment les sérotypes Typhimurium, Enteriditis, Typhi, Paratyphi A, Paratyphi B, Virchow, Hadar, Agona, par exemple, à l'exception du sérotype Gallinarum. Par milieu inorganique minimum selon l'invention, on entend un milieu ne contenant pas d'aliments organiques carbonés assimilables. En l'absence de ces aliments, aucune bactérie ne peut cultiver, et si une source de carbone et d'énergie unique y est rajoutée, seules les bactéries capables de l'assimiler peuvent cultiver. Par exemple, le milieu inorganique M70, utilisé par Véron (1) pour étudier l'assimilation de diverses sources d'énergie, est un tel milieu minimum. Il est constitué de trois solutions inorganiques: une solution d'oligo-éléments, une solution Phosphore-Calcium-Magnésium et la base azotée et sera décrit ci-après. Toutefois, tout autre milieu inorganique minimum, ne contenant sensiblement pas d'aliment organique carboné assimilable par la souche à 20 cultiver, est utilisable selon l'invention. Comme source de carbone ou d'énergie assimilable par la souche bactérienne à isoler, identifier ou dénombrer, on utilise selon l'invention principalement le 3-hydroxybenzoate, ses dérivés, ou tous autres précurseurs ou dérivés du gentisate ou ses dérivés tels qu'ils peuvent être mis en oeuvre dans la voie de transformation suivante: 3-HB ou autre précurseur du gentisate > gentisate méthylpyruvate -* furmarate et pyruvate de gentisate. Le gentisate (2,5-dihydroxybenzoate), composé issu du métabolisme du 3-HB, est en effet lui aussi assimilable par certaines souches bactériennes telles que les Salmonella. Ainsi, on peut aussi utiliser le gentisate à titre de source de carbone et d'énergie, ou en mélange avec un précurseur de gentisate. Et, à titre de précurseur du gentisate, on peut citer le 3HB ainsi que ses dérivés. Parmi les dérivés, on peut citer toute forme chimique ou substance susceptible de se trouver sous forme de gentisate, de 3-HB, au pH final du milieu, capable de se transformer spontanément ou par l'entremise d'un catalyseur ou d'une enzyme ou de conditions physicochimiques ou par transformation bactérienne, en gentisate ou en 3-HB. On peut envisager aussi tout produit naturel ou synthétique riche en 3-HB, par exemple un polymère synthétique se dégradant en 3-HB ou en gentisate. Selon l'invention, les concentrations en gentisate et/ou en 3-HB sont supérieures à 0,1 g/I, de préférence environ 0,5 g/I. Par ailleurs, elles sont de préférence inférieures à 5 g/I, de préférence environ 2 g/I. Ainsi, de préférence de l'ordre de 0,1 à 5 g/I de 3-HB, de façon préférée, elles sont de l'ordre de 0,5 g/I à 2 g/I, de façon encore préférée de l'ordre de 0,8 à 1,2 g/I. En outre, les milieux de l'invention peuvent comporter un ou plusieurs inhibiteurs. Ils permettent d'améliorer la sélectivité du milieu. Toutefois, pour l'enrichissement, par exemple, un milieu liquide (sans gélose) selon l'invention peut ne pas comporter d'inhibiteur. A titre d'inhibiteur, on peut citer les sels biliaires, le désoxycholate de sodium, les détergents, les antibiotiques, certains sels de thallium, dont le sulfate thalleux, ainsi que les colorants, et leurs mélanges. Comme détergent, on peut citer par exemple le Tergitol 4 et le Tween 20. Comme antibiotique, on peut citer la novobiocine, la cefsulodine et leurs mélanges. Comme exemple de colorants, on peut citer les colorants du type triphénylméthane, notamment le diaminotriphénylméthane, et aussi en particulier le vert brillant et le vert malachite, le violet de gentiane, la fuchsine acide, ainsi que leurs mélanges. Toutefois, d'autres inhibiteurs peuvent convenir, qui inhibent la 30 croissance des souches bactériennes non recherchées, notamment celles qui assimilent la source de carbone et d'énergie de l'invention. L'inhibiteur peut ainsi être choisi parmi les inhibiteurs de la flore Gram positif et/ou des bactéries Gram négatif distinctes de la souche bactérienne à cultiver. Un avantage particulier des milieux selon l'invention réside dans le fait que, compte tenu de la nature du milieu de base inorganique minimum, les doses d'inhibiteurs utilisées peuvent être très réduites dans certains cas par rapport aux doses utiles dans les milieux connus, par exemple dans le milieu de Kristensen, le milieu au vert brillant (usuellement12, 5mg) et le miliu novobiocine-vert brillant-glycérol-lactose (usuellement 7 mg/I). Parmi les inhibiteurs préférés, on peut citer le vert brillant et le sulfate thalleux et leurs associations. Le sulfate de thallium a pour objet d'inhiber les bactéries à Gram négatifs aérobies strictes, comme Pseudomonas et les Burkholderia et le vert brillant des entérobactéries comme E.coli. Les doses préférées sont par exemple d'environ 1 à 3 mg/I de vert brillant, de préférence environ 1,5 à 2,5 mg/I, et de 0,02 à 0, 002 g/I de sulfate thalleux, de préférence 0,008 à 0,015 g/I, de préférence environ 0,01 g/I. De plus, selon un aspect de l'invention, on peut ajouter au milieu minimal au moins un facteur de croissance. Les facteurs de croissance accélèrent la revivification et sont utiles notamment pour la croissance des sérotypes auxotrophes. C'est ainsi le cas notamment, pour certaines souches bactériennes auxotrophes, comme le sont Salmonella Enteridis 64K,ou Salmonella Typhi, Salmonella Paratyphi A ou encore le sérotype Gallinarum. Cependant, si l'on souhaite n'isoler que les souches transmises par les aliments, il n'est pas indispensable d'utiliser un tel facteur de croissance. On peut par exemple réaliser un simple préenrichissement, sans utiliser de facteur de croissance. La concentration optimale d'un facteur de croissance ou de l'association de plusieurs facteurs doit être suffisamment faible pour que la croissance bactérienne soit insignifiante en l'absence d'une autre source de carbone et d'énergie utilisable, comme le 3-HB ou tout autre précurseur de gentisate. Ainsi, la concentration est minimale pour éviter qu'il constitue une source de carbone, ce qui diminuerait la séléctivité. Elle est selon l'invention choisie pour être inférieure à la concentration permettant la croissance sans autre source de carbone. A titre de facteur de croissance, on peut utiliser par exemple un facteur de croissance choisi parmi les acides aminés, les vitamines, les purines, les hydrolysats de protéines et les extraits de levure, et leurs mélanges. On peut utiliser tout produit capable de fournir au milieu les aminoacides nécéssaires. Par exemple, on peut utiliser un hydrolysat de caséine, usuellement appelé casaminoacide, mais d'autres hydrolysats de protéine ou mélanges d'aminoacides sont également utilisables, éventuellement supplémentés de cystéine, particulièrement de L-cystéine. Par exemple, on peut utiliser de 0 à 200 mg/I de milieu de casaminoacide, de préférence jusqu'à environ 100 mg/I, de façon encore préférée environ 50mg/I, en présence de 0 à 200 mg/I de L-cystéine HCI monohydrate, de préférence jusqu'à environ 100 mg/I, de façon encore préférée environ 25 à 52 mg/I, soit 18 à 36mg/I de milieu de Cystéine pure. De plus, les milieux de l'invention peuvent comporter des substrats chromogènes, qui permettent de mettre en évidence des activités enzymatiques spécifiques des souches cultivées ou isolées. L'ajout d'un tel substrat qui met en évidence une activité spécifique de la souche à étudier permet d'améliorer la discrimination Salmonella/ non-Salmonella. A titre de substrat chromogène, on peut citer les substrats du type du bromure de l'acide 4-[2-(4-octonoyloxy-3,5-diméthoxyphényl)-vinyl]quinolinium-1-propan-3-yl-carboxylique (SLPA-octanoate), le 5-bromo-4chloro-3-indoxyl-caprylate (X-caprylate), le 5-bromo-4-chloro-3indoxylalpha-D-galactopyranoside (X-alpha-D-gal) ou, pour colorer des espèces non-Salmonella, le 5-bromo-4-chloro-3-indoxyl-beta-Dgalactopyranoside (X-beta-D-gal ou X-gal), par exemple. Le radical 5bromo-4-chloro-3- indoxyl (X, couleur bleue après hydrolyse) peut être remplacé par 3-indoxyl (Y, autre couleur bleue après hydrolyse) ou 5bromo-6-chloro-3-indoxyl (Magenta, couleur magenta après hydrolyse) ou 6chloro-3-indoxyl (Salmon, couleur rose après hydrolyse) ou 5-iodo-3indoxyl (lodo, couleur pourpre après hydrolyse) ou N-méthylindoxyl (Green, couleur verte après hydrolyse) ou 4-méthylumbelliféryl (4-MU, fluorescence bleue après hydrolyse), indoxyl étant ici synonyme d'indolyl. Ainsi, selon l'invention, on peut utiliser notamment un substrat chromogène choisi parmi les substrats X-caprylate, X-alpha-D- galactopyranoside, X-beta-D- galactopyranoside ou X-galactopyranoside, où X- représente le groupe 5-bromo-4-chloro-3-indoxyl-, X- pouvant être remplacé par 3-indoxyl-, 5-bromo-6-chloro-3- indoxyl-, 6-chloro-3-indoxyl- , 5-iodo-3-indoxyl-, N-méthylindoxyl- ou 4-méthylumbelliféryl-, et leurs mélanges. Les substrats peuvent être ajoutés à la gélose fondue ou avant stérilisation à l'autoclave. Leur concentration dépend du milieu et de l'intensité de la coloration souhaitée, des produits et des utilisations et des modes de détection des couleurs générées. Elle peut être choisie de l'ordre de 100mg/I environ. A titre d'exemple, pour les chromogènes comportant le groupe 5-bromo-4-chloro-3-indoxyl- la concentration peut être de l'ordre de 0,05 à 2 g/I de milieu, de préférence environ 0,1 g/I. Pour les substrats du type du 5-bromo-4-chloro-3-indolylcaprylate et du 5bromo-4-chloro-3-indoxyl-a-D-galactopyranoside, à titre d'exemple, la concentration peut être choisie entre environ 0,1 et environ 0,4 g/I. Bien entendu, les concentrations dans les divers constituants cités cidessus dépendent des constituants spécifiques, des conditions d'utilisation et de mise en oeuvre, et l'homme de l'art adaptera. Les milieux de l'invention sont préparés de façon usuelle par dissolution et/ou addition à un milieu de base défini ci-dessus des additifs cidessus. La façon d'incorporer les additifs au milieu ou base n'est pas restrictive. Les additifs solubles dans l'eau sont ajoutés en solution aqueuse stérile, mais les additifs peuvent aussi être ajoutés en solution dans un solvant aqueux adéquat. A titre d'exemple, on peut citer un milieu comprenant, dans le milieu de Véron, ou tout autre milieu synthétique minimum, nécessitant une source de carbone et d'énergie et outre du 3 HB à raison de 0,2 à 2g/l, de préférence 0,5 à 1,5 g/I, de façon préférée environ 1 g/I, des casaminoacides à raison de 0 à 100mg/I, de préférence 50 à 100 mg/I, de façon préférée environ 50 mg/I, de la L-cystéine sous forme chlorhydrate monohydrate à raison de 0 à 100 mg/I, de préférence 26 à 52 mg/I, de façon préférée environ 26mg/I, du vert brillant AcBg-14 à raison de 1 à 2, 5 mg/I, de préférence environ 1,5 mg/I, et du sulfate de thalleux à raison de 0 à 0,025g/l, de préférence 0,01 à 0,025 g/I, de façon préférée environ 0,01 g/I. Les milieux de culture peuvent se présenter selon l'invention sous forme liquide ou encore sous une forme solide, dans le cas où un véhicule gélifié est utilisé, en fonction de leur utilisation ultérieure. Ainsi, pour l'enrichissement de culture, le milieu est usuellement sous forme liquide, alors que pour l'isolement et l'identification, celui-ci se présente usuellement sous forme solide ou semi-solide, usuellement sur gélose. Toutefois, tout autre véhicule gélifié usuel est utilisable selon l'invention. Les milieux selon l'invention peuvent être utilisés dans les mêmes conditions de pH et température que les milieux usuels. Ces milieux de culture sont notamment utile pour l'isolement spécifique des Salmonella et d'autres bactéries Gram négatif, et peuvent être utilisés à la recherche de germes dans de nombreux prélèvements. Par le choix des inhibiteurs appropriés, on peut envisager l'inhibition des bactéries Gram négatif aérobies strictes et des entérobactéries comme E. coil. Sans inhibiteurs de cette bactérie, ils peuvent en outre être utiles à l'enrichissement de certaines souches bactériennes, notamment E. coli, en plus de celui de Salmonella. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture des exemples ci dessous. EXEMPLES I Matériel et Méthodes SOUCHES ETUDIEES souches bactériennes ont été utilisées: 34 Salmonella enterica subsp. enterica, 13 entérobactéries non-Salmonella, et 8 non-entérobactéries, toutefois voisines par leur habitat et certaines caractéristiques culturales et biochimiques. Elles proviennent des collections de l'Unité de Biodiversité des Bactéries Pathogènes Emergentes de l'Institut Pasteur (BBPE), du Centre National de Référence des Salmonella (CNR), ou du Centre Collaborateur OMS pour les Salmonella (CCOMS). Il s'agit, pour certaines, de souches types ou de souches historiques de Kauffmann. Les souches sont conservées en gélose de conservation décrite plus loin. Après réensemencement sur gélose Trypto-caséine-soja (TCS) ou Drigalski, l'identité et la pureté des souches a été confirmée par les tests adéquats. Pour l'étude, une culture-mère de chacune de ces souches est obtenue sur gélose TCS en pente, conservée à température ambiante, et des repiquages réguliers sont réalisés. De plus, pour une partie des souches, leur capacité à utiliser le 3-20 hydroxybenzoate (3-HB) comme substrat carboné a été étudiée en inoculant des galeries d'identification Biotype-100 (BioMérieux). La liste des souches est détaillée dans les tableaux I, Il et Ill cidessous où figurent également leur provenance, leur capacité à utiliser le 3-HB, et les essais pour lesquels elles ont été utilisées. Une gélose de conservation de composition suivante a été utilisée: Peptone de caséine de viande E2 10g Chlorure de sodium 3 g Extrait de viande 4 g Bacto agar 12 g NaOH pH = 7,2 Eau distillée Qsp 1 I Tableau I: Souches de Salmonella enterica subsp. enterica ESSAIS2 Utilisation Mise au du 3-HB point du Evaltionua- milieu Enteritidis 64K (ATCC 13076) CCOMS + + 297/67 CCOMS + + + 1281/04 CNR + + 1299/04 CNR + - + 1384/04 CNR + - + 1397/04 CNR + - + 1538/04 CNR + - + Typhimurium LT2 (ATCC 43971) BBPE + + + 58.58T (ATCC 13311) CCOMS + + + 1327/04 CNR + - + 1333/04 CNR + - + 1366/04 CNR + - + 1400/04 CNR + - + 1526/04 CNR + - + Virchow 41K CCOMS + - + 1396/04 CNR + - + Hadar 473K CCOMS + - + 1368/04 CNR + - + Typhi Ty2 (ATCC 19430) CNR + + + 57K CCOMS + + - 2963/03 CNR + - + Newport 50K CCOMS + - + 1363/04 CNR + - + 1534/04 CNR + - + Infantis 158K CCOMS + - + Brandenburg 24K CCOMS + - + Derby 20K CCOMS + - + AÉona 1137/72 CCOMS + -+ Heidelberg 16K CCOMS + + Napoli 173K CCOMS + + Dublin 65K CCOMS + + Indiana 573K CCOMS + + Sérotype Souche Source Paratyphi B 5K Java CCOMS + - + Gallinarum 9727/03 CNR - - + 1 Symboles: +, utilisation du 3-HB; -, non-utilisation. 2 Symboles: +, utilisation de la souche au cours de l'essai; -, souche non testée. Tableau II: Souches d'Entérobactéries ESSAIS2 Utilisation Mise au Source du 3-HB1 point du milieu Souche Evalua- tion Escherichia coli 54.8T (ATCC 11775) E. col/ 0103 H I8 E. coli 0103 PMK1 E. coli 0103 PMK3 E. colt 0103 PMK4 Citrobacter freundii 57.32T Citrobacter koseri (diversus) 82.94T Enterobacter aerogenes 60.86T Enterobacter cloacae 60.85T Klebsiella pneumoniae SB107 Klebsiella oxytoca SB136 Proteus mirabilis PR14 Serratia marcescens 103235 BBPE - + BBPE - + BBPE + + BBPE + + BBPE + + BBPE + + BBPE + + BBPE + + BBPE - + -, souche non + + + + BBPE BBPE BBPE BBPE 1 Symboles: +, utilisation du 3-HB; -, non utilisation. 2 Symboles: +, utilisation de la souche au cours de l'essai; testée. + + + 22 Tableau Ill: Souches des non-Entérobactéries ESSAIS2 Source Utilisation Mise au Evalua- du 3-HB1 point du tion milieu Staphylococcus aureus 65.8T BBPE ND3 + Enterococcus faecalis BBPE ND + 103015T Bacillus cereus 66.24T BBPE ND + Pseudomonas aeruginosa BBPE _ + LMG 1242 T Pseudomonas aeruginosa BBPE + Burkholderia cepacia LMG BBPE + + - 6889 Burkholderia cepacia 103277 BBPE + + + Symboles: +, utilisation du 3-HB; - , non utilisation. 2 Symboles: +, utilisation de la souche au cours de l'essai; -, souche non testée. ND: non déterminée A) MILIEU DE BASE: COMPOSITION, PREPARATION Le milieu inorganique M70 de Véron (1), a été utilisé comme base, le 3-HB y étant ajouté comme unique source de carbone et d'énergie, et de l'extrait de levure comme facteur de croissance, pour les souches auxotrophes. Ce milieu d'étude a été préparé à partir de trois solutions distinctes suivantes: solution d'oligo-éléments (0E) : Souche H3PO4 1,9600 g FeSO4, 7H2O 0,0556 g ZnSO4, 7H2O 0,0287 g MnSO4, 4H2O 0,0223 g CuSO4, 5H2O 0, 0025 g Co(NO3)2, 6H2O 0,0030 g H3BO3 0,0062 g Eau distillée stérile Qsp 1000 ml La solution obtenue par dissolution a été stérilisée par filtration stérilisante (filtre de 0,22p). Elle a été conservée au réfrigérateur, à +4 C. Pour des raisons pratiques, il est également possible de préparer cette solution dix fois plus concentrée des mêmes composants. Cette solution OE rentre dans la composition de la solution A décrite ci-après. Solution A: CaCl2, 2H2O MgSO4, 7H2O KH2PO4 K2HPO4 Solution d'oligoéléments OE Acide 3-hydroxybenzoïque (Fluka)* Extrait de levure (Difco)* Eau distillée stérile *Non présent dans le milieu M70 original. 0,0147 g 0,123 g 0,680 g 2,610 g ml (ou 1 ml d'une solution dix fois concentrée) 1,0 g 0,1 g Qsp 500 ml Après dissolution complète des différents composés, le pH de la solution A a été ajusté à 7,2. A ce pH, l'acide 3-hydroxybenzoïque est neutralisé et se trouve sous forme de 3hydroxybenzoate. La solution a alors été stérilisée par filtration stérilisante sur un filtre de 0,22 p ou en l'autoclavant 20 minutes à 110 C. Un aspect trouble de la solution à la sortie de l'autoclave ne modifie pas la qualité du milieu. solution B: NaCl 7 g (NH4)2SO4 1 g Agar (Difco) 15 g Eau distillée Qsp 500 ml Le pH de cette solution est ajusté à 7,2. Elle a ensuite été chauffée sur une plaque chauffante jusqu'à dissolution complète de I'agar. Elle a été 10 autoclavée 20 minutes à 110 C. Après stérilisation, les solutions A et B ont été maintenues à une température de 50-60 C, en évitant une prise en masse de la solution de gélose B. Elles ont ensuite été mélangées aseptiquement, donnant ainsi un litre de milieu. Après homogénéisation, celui-ci a été coulé en boîtes de Petri (20 ml dans des boîtes rondes de 9 mm de diamètre, 70 ou 80 ml dans des boîtes carrées 12*12 cm). Les boites ont été conservées à +4 C jusqu'à utilisation. Pour obtenir la forme liquide, on mélange: NaCl (NH4)2SO4 CaCl2, 2H20 MgSO4, 7H20 KH2PO4 K2HPO4 Solution OE 3-hydroxybenzoate casaminoacides Lcystéine HCI H2O Vert brillant AcBg-14 20 25 30 7g 1g 0,0147 g 0,123 g 0, 680 g 2,610 g ml (ou 1 ml de concentré x 10) 1g 0,05 g 0,026 g 0,0015 g Sulfate thalleux Eau distillée 0,01 g qsp 1 litre pH 7,2 B) MILIEU SELECTIF DE SALMONELLA SELON L'INVENTION Les produits incorporés dans le milieu de culture ci-dessus sont ajoutés à la solution A sous un faible volume d'une solution concentrée stérile de ces produits. 1.1 Inhibiteurs 1.1.1 Produits L'activité inhibitrice de différents produits sur des bactéries listées plus haut, a été testée dans le but de réduire la croissance des non-Salmonella. L'effet inhibiteur a été testé pour des concentrations croissantes de produit. II s'agit des produits suivants utilisés dans les gammes de concentration respectives dans le milieu final. Vert brillant AcBg-14 certifié commercialisé par Sigma (B-4014) : 0,25 à 5 mg/I (et 5 à 25 mg/I) Sulfate thalleux comm. par Fluka (88290) : 0,05 à 1 g/I 1.1.2 Méthode d'étude Le pouvoir inhibiteur des différents produits a été déterminé par une technique de gradient: le milieu de culture contenant l'inhibiteur est coulé en boîte de Petri carrée (12*12 cm) de façon à créer un gradient de concentration au sein de la gélose. 1.1.2.1 Préparation des milieux Les solutions A et B sont préparées comme décrit plus haut. Par ailleurs, des solutions stock des différents inhibiteurs ont été préparées en eau distillée et stérilisées par filtration sur filtre unitaire de 0,22p (ex: 25 mg de vert brillant dans 10 ml d'eau) . A la solution A, a été ajouté l'inhibiteur sous un volume minimum. On a préparé ainsi une solution A à la plus faible concentration d'inhibiteur testée (ex: 0,25 mg/I de vert brillant soit 0,1 ml de la solution stock pour 1 litre de milieu) et une autre à la plus forte concentration (ex: 5 mg/I de vert brillant soit 2 ml pour 1 litre de milieu). Pour reproduire le gradient, on a coulé en pente une première couche concentrée de gélose (40 ml). Après séchage, une deuxième couche diluée (40m1) a été coulée par-dessus. La gélose obtenue a été mise à sécher sous hotte pendant 30 minutes environ et ensemencée dans l'heure. 1.1.2.2 Méthode d'inoculation A partir d'une culture de 24h sur gélose TCS en pente, une suspension bactérienne de chaque souche testée a été préparée dans 5 ml d'eau distillée stérile. Cette suspension a été calibrée à 0.5 MacFarland, à l'aide d'un densitomètre. L'ensemencement a été réalisé en strie à l'aide d'une cese de 1 pl, du côté le plus concentré vers le plus dilué. Les boites ont alors été mises à incuber à 37 C pendant 48h à 4 jours. En parallèle, deux témoins ont été ensemencés: un TCS, témoin de culture, et un milieu M70 dépourvu d'inhibiteur, pour différencier l'effet de l'inhibiteur de celui du milieu minimum. L'ensemencement et l'incubation ont été réalisés dans les mêmes conditions. La lecture des résultats a été faite à 18, 24, 48h et 4 jours. On a noté : la densité de culture (0, absence, à +++, très bonne) et longueur de la strie à partir du bord dilué, de laquelle on a déduit la concentration inhibitrice pour chaque souche testée, par approximation. Les résultats sont donnés ci-dessous (II) (1.1.). 1.2 Facteurs de croissance 1.2.1 Produits Trois facteurs de croissance ont été testés, en complément de l'extrait de levure, aux concentrations suivantes respectives: L-cystéine (sous forme de chlorhydrate monohydrate; Prolabo) : 18 et 36 mg/I de cystéine pure (soit 26 et 52 mg/I de cystéine, HCI, H2O) Casamino-acides (Difco) : 25, 50, 100, 200 et 300 mg/I (hydrolysat de caséine). Ont été étudiés l'effet de la L-cystéine seule, et celui des casaminoacides seuls, ou associés à la cystéine. 1.2.2 Méthode d'étude 1.2.2.1 Préparation des milieux Les solutions A et B ont été préparées et stérilisées comme décrit ci-dessus. Des solutions stocks concentrées des deux acides aminés ont été préparées et stérilisées par filtration sur filtre unitaire de 0,22 p. Elles ont été conservées à +4 C et à l'abri de la lumière. Un faible volume de ces solutions a été ajouté à la solution A (de façon à obtenir la quantité finale désirée) puis A est mélangée à B. Les casamino-acides ont été directement incorporés à la quantité voulue dans la solution A, avant stérilisation. Pour chaque facteur de croissance testé, 70 ml des milieux ainsi constitués (35 ml de A supplémenté + 35 ml de B) sont coulés dans des boites de Petri carrées 12*12 cm, puis séchés sous hotte. Ces boîtes ont été conservées à +4 C jusqu'à utilisation. De plus, des milieux M70 supplémentés en facteurs de croissance (aux quantités testées) mais dépourvus de 3-HB ont été préparés. Par comparaison de ces cultures avec celles des milieux contenant de 3-HB, on a déterminé les concentrations de facteur(s) de croissance pour lesquelles la croissance reste insignifiante en l'absence de source carbonée. 1.2.2.2 Méthode d'inoculation A partir d'une culture de 24h sur gélose TCS en pente, une suspension bactérienne de chaque souche testée a été préparée dans 5 ml d'eau distillée stérile. Cette suspension a été calibrée à 0.5 MacFarland, à l'aide d'un densitomètre. Chaque suspension a été ensemencée en cadran à l'cese de 1 pI. Une boite subdivisée en 6 cadrans permet l'étude de 6 souches par boite. En parallèle, des témoins ont été inoculés: un TCS (témoin de culture), un témoin M70/3-HB sans facteur de croissance. Les boîtes ont été mises à incuber à 37 C pendant 48h voire 4 jours. La lecture a été réalisée à 24, 48h voire 4 jours, en notant la densité de culture (0, absence, à +++, très bonne), par comparaison aux témoins. Les résultats sont donnés ci-dessous (II) (1.2.). 1.3 Concentrations d'inhibiteurs utiles Pour des taux définis de facteurs de croissance, on a déterminé les concentrations en inhibiteur utilisables par l'évaluation du taux de recouvrement ou efficiency of plating (eop) du milieu aux concentrations suivantes: vert brillant: 1 1,5 2 2,5 mg/I; sulfate thalleux: 0,01 et 0,025 g/l; les deux associés. Il s'agit d'une méthode de dénombrement en surface. 1.3.1 Préparation des milieux Les milieux ont été préparés comme décrits ci-dessus, supplémentés en facteurs de croissance et en inhibiteurs. Ils ont été coulés en boite de Petri rondes de 9 cm (20 ml par boite). Des témoins dépourvus d'inhibiteurs ont également été préparés. Les boîtes ont été conservées à +4 C jusqu'à utilisation, et séchées sous hotte. 1.3.2 Méthode d'inoculation A partir d'une culture de 24h sur gélose TCS en pente, un bouillon TCS a été ensemencé à l'aide d'une cese et mis à incuber 18h à 30 ou 37 C. Ce bouillon a été alors dilué de dix en dix dans 9 ml d'eau distillée stérile jusqu'à la dilution 10-7. Pour obtenir la dilution 10-1, on dilue 1 ml au bouillon initial dans 9 ml d'eau distillée; pour obtenir la dilution 10-2, 1 ml de la dilution 10-1 est dilué dans 9 ml d'eau distillée, etc. Cette dilution dans l'eau est suffisante pour éviter l'apport de nutriments du bouillon initial lors de l'inoculation du milieu minimum. Les dilutions 10-4 à 10"6 ou 10-5 à 10* Pour obtenir la dilution 10-1, on dilue 1 ml du bouillon initial dans 9 ml d'eau distillée; pour obtenir la dilution 10-2, 1 ml de la dilution 10-1 selon les souches, ont été ensemencées, à raison de 100p1, sur les différents milieux et les témoins TCS et M70/3-HB sans inhibiteurs. Ces 100 pl ont été étalés au râteau stérile sur toute la surface de la boite, jusqu'à absorption complète, pour un ensemencement homogène. L'opération a été effectuée en duplicat. Les boites ont été mises à incuber 48h à 37 C. Le dénombrement des colonies a été fait après 24h et 48h. Pour chaque duplicat dont le nombre de colonies était compris entre 15 et 300, la moyenne des colonies a été calculée et comparée à la moyenne obtenue sur TCS. L' efficiency of plating (eop) a été déterminée en calculant le rapport du nombre des colonies dénombrées sur le milieu testé sur le nombre des colonies dénombrées sur TCS. Par ailleurs, ont été relevées la vitesse de culture et la taille des colonies. Les résultats sont donnés ci-dessous (II) (1.3.). 1.4 Milieu sélectif de l'invention et comparaison avec d'autres milieux 1. 4.1 Milieu M70 au 3-hydroxybenzoate (M70/3-HB) selon l'invention Il s'agit du milieu de base M70/3-HB ci-dessous auquel ont été ajoutés le ou les inhibiteurs, le ou les facteurs de croissance, aux concentrations suivantes. Ce milieu a été préparé en boites de Petri rondes (9 cm de diamètre soit 20 ml de milieu) et conservé à +4 C jusqu'à utilisation. Le milieu M70/3-HB optimisé comprend, en plus du milieu de base décrit au paragraphe I A, des casamino-acides (0,050 g/I), de la L-cystéine (sous forme de chlorhydrate monohydrate; 26 mg/I), du vert brillant AcBg-14 (1, 5 mg/I), et du sulfate thalleux (0,01 g/I). Les casamino-acides (50 mg de poudre) et la L-cystéine (5 ml d'une solution stock à 5,2 mg/mi de L-Cys, HCI, H2O) sont ajoutés à 500 ml de solution A non stérile (qsp 1 litre de milieu). Le vert brillant (1,5 ml d'une solution stock stérile à 1 mg/ml) et le sulfate thalleux (1 ml d'une solution stock stérile à 0,01 g/ml) sont additionnés à la solution A stérile. La gélose coulée obtenue est translucide et bleu ciel. 1.4.2 Conditions de culture Pour une croissance optimale en nombre et en taille des Salmonella, et une inhibition des autres espèces, le milieu inoculé doit être incubé pendant 48h à 37 C. Préparation On prépare une solution A de composition: CaCl2, 2H2O 0,0147 g MgSO4, 7H2O 0,123 g KH2PO4 0,680 g K2HPO4 Solution d'oligo-éléments * Acide 3-hydroxybenzo'ique (Fluka) Extrait de levure (Difco) Casaminoacides (Difco) L-cystéine, HCI, H2O (Prolabo) Vert brillant AcBg-14 (Sigma) Sulfate thalleux (Fluka) Eau distillée stérile 2,610 g ml (ou 1 ml d'une solution dix fois concentrée) 1,0 g 0,1 g 0,050 g 0,026 g soit 5 ml d'une solution à 3,6 mg/mi 0,0015 g soit 1,5 ml d'une solution à 1 mg/mi 0,010 g soit 1 ml d'une solution à 0,01 g/ml Qsp 500 ml la solution d'oligo-éléments* ayant la même composition que celle qui est décrite cidessus dans le milieu de base. Solution B: cette solution est identique à celle qui est décrite plus haut pour le milieu de base. Sous agitation magnétique on a dissous les constituants de la solution A, exceptés le vert brillant et le sulfate thalleux; on a ajusté le pH à 7, 2 0,2 à 25 C. On a stérilisé la solution obtenue par filtration sur un filtre Stéricup 0,22p. On a ajouté 1,5 ml d'une solution stock stérile de vert brillant à 1,5 mg/ml et 1 ml d'une solution stock stérile de sulfate de thallium à 0,01 g/ml, ces solutions stocks ayant été préparées séparément et stérilisées par filtration sur filtres unitaires de 0,22p. On a préparé la solution B dans un flacon stérile de 1 litre en dissolvant les produits sous agitation magnétique et en ajustant le pH à 7,2 0,2 à 25 C. La solution obtenue a été chauffée sur plaque chauffante, jusqu'à ce que la gélose soit complètement dissoute. On a stérilisé cette solution à l'autoclave, pendant 20 minutes à 110 C. Maintenus à une température de 50 à 60 C, 500 ml de A ont été mélangés aux 500 ml de B. On a alors coulé en boites de Petri, les boîtes coulées obtenues étant bleues et translucides. Avant inoculation, les boîtes ont été séchées, par passage 15 à 30 minutes sous hotte ou à l'étuve. On a conservé et stocké les boîtes au réfrigérateur (12h à température ambiante). On a réalisé la culture des Salmonella et l'inhibition des autres espèces par incubation du milieu inoculé pendant 48h à 37 C. 1.4.3 Autres milieux L'évaluation du milieu final a été réalisée par comparaison au TCS et aux milieux connus sélectifs des Salmonella suivants. Hektoen Enteric agar commercialisé par BioRad (64584) ou Merck (1.11681) Salmonella-Shigella agar ou SS Merck commercialisé par (1.07667) XyloseLysine-Désoxycholate agar ou XLD par Merck (1.05287) Xylose-LysineTergitol 4 agar ou XLT4 par Merck (1.13918) Rambach agar commercialisé par Merck (1.07500) Trypto-caséine-soja (TCS) commercialisé par BioRad. Ces milieux ont été préparés selon les instructions des fabricants. Ils ont été coulés en boites de Petri rondes (20 ml par boîte) et conservés à +4 C jusqu'à utilisation, et la composition des différents milieux est la suivante: Hektoen enteric agar Peptones 15 g Saccharose 14 g Lactose 14 g Salicine 2 g Chlorure de sodium 5 g Thiosulfate de sodium 5 g Citrate ferrique ammoniacal (III) 1,5 g Sels biliaires 2 g Bleu de bromothymol 0, 05 g Fuschine acide 0,08 g Agar 13,5 g Eau distillée Qsp 1 I Salmonella Shigella agar (SS) Peptones 10g Lactose 10 g Bile de boeuf desséchée 8,5 g Citrate de sodium 10 g Thiosulfate de sodium 8,5 g Citrate ferrique 1 g Vert brillant 0,0003 g Rouge neutre 0,025 g Agar 12 g Eau distillée Qsp 1 Xylose-Lysine-Désoxycholate (XLD) D-xylose 3,5 g L-lysine 5 g Lactose 7,5 g Saccharose 7,5 g Chlorure de sodium 5 g Extrait de levure 3 g Désoxycholate de sodium 2,5 g Thiosulfate de sodium 6,8 g Citrate de fer ammoniacal 0,8 g Rouge de phénol 0,08 g Agar 13,5 g Eau distillée Qsp 1 1 Xylose-Lysine-Tergitol 4 (XLT4) Protéose peptone 1,6 g Extrait de levure 3 g L-lysine 5 g D-xylose 3,75 g Lactose 7,5 g Saccharose 7,5 g Citrate de fer III ammoniacal 0,8 g Thiosulfate de sodium 6,8 g Chlorure de sodium 5 g Rouge de phénol 0,08 g Agar 18 g Supplément Tergitol 4 4,6 ml Eau distillée Qsp 1 I Rambach agar Peptone 8 g Chlorure de sodium 5 g Désoxycholate de sodium 1 g Mélange chromogène 1,5 g Propylène 10,5 g Agar 15 g Eau distillée Qsp 1 1 Trypto-caséine-soja (TCS) Hydrolysat trypsique de caséine 15g Peptone de soja 5 g Chlorure de sodium 5 g Agar 15g Eau distillée Qsp 11 1.5 Méthode d'évaluation Inoculation L'évaluation du milieu M70/3-HB a été réalisée en comparant I' efficiency of plating de ce milieu par rapport à celle des autres milieux, selon la méthode de dénombrement ci-dessus. Pour un maximum de souches, à partir d'un bouillon de 18h, des dilutions en eau distillée stérile ont été réalisées. Les dilutions 10-4 à 10-7 sont ensemencées par étalement au râteau sur les 7milieux, en duplicat. Après 24 à 48h d'incubation à 37 C, les colonies sur chacune des boîtes ont été dénombrées et l'aspect et la taille des colonies a été relevée. L' efficiency of plating a été déterminée par rapport à la gélose TCS. 1.6 Essai sur des bactéries stressées Deux souches de Salmonella enterica subsp. enterica; de Sérotype Enteritidis 1299/04 et de Sérotype Typhimurium 1366/04 ont été soumises à un stress réalisé comme indiqué cidessous. L'efficacité du milieu M70/3-HB a été étudiée sur ces souches stressées en évaluant I' efficiency of plating , comparée aux divers autres milieux. 1.6.1 Epreuve de stress Un bouillon TCS a été ensemencé et incubé 18h à 37 C. Sous hotte, 50 pl de ce bouillon ont été déposés sur deux lamelles en verre, dégraissées, stériles (50 pl par lamelle). Les deux lamelles ont été séchées sous le flux de la hotte jusqu'au séchage complet. Les lamelles séchées ont été mises dans 10 ml d'eau distillée stérile et le tout a alors été vortexé. 1.6.2 Dénombrement Un dénombrement de la suspension obtenue ci-dessus a été réalisé sur les différents milieux, à partir des dilutions 10-2 à 106 (réalisée avec la même technique que 3.3 et 4.3). L' efficiency of plating de chaque milieu par rapport au TCS a été calculée. Les résultats sont présentés II (1.5) Résultats des taux de recouvrement Les tableaux suivants présentent le nombre total de colonies dénombrées sur les duplicats des différents milieux (nombre boite 1 + nombre boite 2) , pour un même volume de suspension inoculé. abieau iv: Denomorement aes aimoneua kresuiiais a 4an/ TCS INV. Hektoen SS XLD XLT4 Rambac h Entdis 297/67 176 186 87 160 267 128 140 Entdis 1281/04 180 205 218 210 209 23 85 338 336 415 364 388 256 331 Entdis 1299/04 185 216 172 159 194 48 106 Entdis 1384/04 205 232 - 217 228 73 167 Entdis 1397/04 220 194 - 193 201 20 132 Entdis 1538/04 198 175 - -239 57 118 266 265 245 262 247 229 233 Tm LT2 197 131 42 164 154 112 109 324 251 217 272 316 74 211 Tm 58.58T 151 106 3 0 29 9 2 Tm 1327/04 187 216 195 214 188 21 122 Tm 1333/04 168 205 171 157 184 8 90 296 267 293 251 288 219 231 Tm 1366/04 294 348 307 281 326 20 142 Tm 1400/04 202 237 213 169 218 11 102 Tm 1526/04 129 124 71 113 51 50 108 234 211 122 154 214 123 149 Virchow 41K 207 202 54 78 165 114 98 Virchow 1396/04 317 356 188 99 341 95 190 Hadar473K 125 101 5 22 24 45 62 Hadar1368/04 308 331 218 306 329 256 331 316 402 338 232 315 298 284 445 284 17 232 871 69 22 TyphiTy2 524 76 111 411 70 350 131 Typhi 2963/03 796 799 90 650 404 354 6 108 91 29 88 91 36 66 Newport 1363/04 204 169 211 262 251 220 101 Newport 1534/04 231 299 50 280 310 241 219 Infantis 158K 248 280 7 116 176 204 260 Brandenburg 171 149 56 153 241 118 157 24K 856 547 49 99 498 56 135 Derby 20K 486 182 432 200 309 657 598 Agona 1137/72 210 127 14 43 268 40 59 406 223 9 53 353 17 96 Heidelberg 16K 306 340 547 49 306 320 416 764 676 48 78 86 261 311 Napoli173K 179 293 695 114 301 851 930 84 30 102 112 69 108 Dublin 65K 130 144 151 48 121 109 67 Indiana 573K 87 101 76 139 157 136 132 Paratyphi B 5K 87 58 16 50 53 72 77 Java Gallinarum 319 - 235 278 293 260 141 9727/03 Tableau IV: Dénombrement des non-Salmonella (résultats à 48h) TCS INV. Hektoen SS XLD XLT4 Rambach Citrobacter koseri 140 166 40 58 75 17 102 C.freundii 194 0 0 47 127 11 43 Escherichia con 136 0 2 17 132 0 112 PMK3 _ Enterobacter 302 125 14 0 44 0 0 aerogenes Enterobacter 287 333 146 287 319 271 298 cloacae Klebsiella oxytoca 204 192 116 194 190 39 79 Serratia 169 0 58 126 108 5 65 marcescens Burkholderia 59 0 0 0 0 0 0 cepacia Tableau V: Dénombrement des bactéries stressées (résultats à 48h) TCS INV. Hektoen SS XLD XLT4 Rambach Avant stress 185 216 172 159 194 48 106 Entdis Après stre0s) (dilution 50 58 36 38 34 6 20 1299/04 Après stre0s) (dilution 541 566 269 342 402 38 208 Avant stress 294 348 307 281 326 20 142 Tm Après stress (dilution 94 104 50 15 54 1 35 1366/04 0 Après stre0s) (dilution 829 774 466 370 569 26 449 Il Résultats 1. 1 Inhibiteurs 1.1.1 Vert brillant L'activité du vert brillant a été étudiée sur les souches: S. enterica sérotypes Typhi Ty2, Typhi 57K, Typhimurium LT2, Typhimurium 58.58T, Enteritidis 64K, Enteritidis 297/67; Escherichia coli 54.8T, E. coli 0103 HI8, E. coli 0103 PMK1, E. coli 0103 PMK3, E. coli 0103 PMK4, Citrobacter freundii 57. 32T, C.koseri 82.94T, Enterobacter aerogenes 60.86T, Pseudomnas aeruginosa LMG 1242T, Staphylococcus aureus 65.8T, Enterococcus faecalis 103015T, Bacillus cereus 66.24T. Deux gradients de concentration ont été préparés et testés: de 0,25 à 5 mg/I et de 5 à 25 mg/I. Après 48h à 4 jours d'incubation, on a constaté que les souches du sérotype Enteritidis sont capables de cultiver en présence de concentrations de vert brillant supérieures à 5 mg/I, que Escherichia coli 54.8T et HI8 ont été inhibées dès 0,25 mg/I, Enterobacter aerogenes a été inhibé au-delà de 3,8 mg/I. La souche de Pseudomonas aeruginosa, non-utilisatrice de 3-hydroxybenzoate, n'a donné que des microcolonies, non affectées par le vert brillant. Enfin, la concentration inhibitrice avoisine: 2,5 à 3 mg/I, pour les souches de sérotypes Typhimurium et Typhi 1,5 à 2 mg/I, pour les souches de Escherichia coli 0103 PMK1, PMK3, PMK4 3 à 3,5 mg/I, pour les souches de Citrobacter. On a conclu que la concentration de vert brillant optimale se situe entre 1 et 2,5 mg/I, pour permettre l'inhibition des E. coli sans affecter les Salmonella. 1.1.2 Sulfate de thallium Le sulfate de thallium (thalleux) a été étudié en vue d'inhiber les Pseudomonas spp. et Burkholderia cepacia. Son activité a été testée sur les souches suivantes: S. enterica sérotypes Typhi Ty2, Typhi 57K, Typhimurium LT2, Typhimurium 58.58T, Enteritidis 64K, Enteritidis 297/67; et Escherichia coli 0103 H18, E. coli 0103 PMK1, E. coli 0103 PMK3, E. coli 0103 PMK4, Citrobacter freundii 57.32T, C. koseri 82.94T, Enterobacter aerogenes 60.86T, Pseudomonas aeruginosa LMG 1242T, P. aeruginosa 9310577, Burkholderia cepacia LMG 6889, B. cepacia 103277, Staphylococcus aureus 65.8T, Enterococcus faecalis 103015T, Bacillus cereus 66.24T. Deux gradients ont été préparés et testés: 0,05 à 1 g/1 et de 0 à 0,25 g/1. On a constaté que les Pseudomonas et Burkholderia ont été inhibés en présence de sulfate de thallium, quelle que soit la concentration et que toutes les autres bactéries sont inhibées pour des concentrations allant de 0,1 g/I (Typhi, Escherichia coli 0103) à 0,5-0,6 g/I (Enterobacter aerogenes, Typhimurium et Enteritidis). Par ailleurs, Typhi Ty2 et Typhimurium LT2 ont très bien cultivé à la concentration de 0,025 g/I et moyennement bien à 0,05 g/1 (résultats obtenus par inoculation en cadran de géloses M70/3-HB supplémentées en sulfate de thallium à 0,025 ou 0,05 ou 0,1 g/I). A ces mêmes concentrations, aucune culture n'a été observable pour Pseudomonas et Burkholderia. La concentration optimale de sulfate de thallium est inférieure à 0,025 g/I, pour inhiber Pseudomonas et Burkholderia et ne pas affecter la croissance des Salmonella. 1.2 Facteurs de croissance On a testé l'influence d'une supplémentation en cystéine, et/ou casamino-acides, la cystéine ayant été étudiée sur Typhi Ty2, Typhi 57K, Enteritidis 64K et Enteritidis 297/67 (cette dernière n'est pas auxotrophe), seuls et associés, aux concentrations suivantes: L-cystéine, HCI, H2O: 26 et 52 mg/I (soit 18 et 36 mg/I de cystéine) On a constaté que la cystéine favorise la croissance des Typhi, mais 5 n'a pas d'influence sur Enteritidis 64K, et que l'effet est identique pour 18 et 36 mg/I (Tableau VI). Tableau VI: Essai des acides aminés: résultats à 48h Témoin Cys 18 Cys 36 M70 Typhi Ty2 - ++ ++ Typhi 57K - + + Entendis + + + 64K - - -Entendis ++ ++ ++ 297/67 Culture: - très faible; faible; + moyenne; ++ bonne. Par ailleurs, l'influence des casamino-acides a été testée pour des concentrations de 25, 50, 100, 200, 300 mg/I et en association à 26 mg/I de L-cystéine, HCI, H2O. Les souches utilisées étaient: S. enterica sérotypes Typhi Ty2, Typhi 57K, Enteritidis 64K et Enteritidis 297/67, Typhimurium LT2; et Enterobacter aerogenes, Citrobacter freundii 57.32T, C. koseri 82.94T, Escherichia co/i 54.8T, E. co/i H18, E. coli 0103 PMK3, Klebsiella pneumoniae SB107. Cet essai a été réalisé sur le milieu M70 avec et sans 3-HB. Les résultats à 48h d'incubation sont présentés cidessous. (Tableau VIII) Tableau VII: Essais des casamino-acides: résultats à 48h I u") co cc J a) -t) i I co @ ô o m z 2 d Cl) 111 a) L[) M70 (ni 3HB ni - - - - - - - - - - - CAA) CAA25 - - - - - - - - - - - - CAA25+3HB - ++ ++ ufc* - ++ _ _ ++ - CAA50 - - -/ -/ -/ - - - - - - / CAA50+3HB - - ++ ++ 0 - ++ ++ - CAA100 -/ -/ ' -/ - - _ -PI: - kt -/ -/ CAA100+3HB _ ++ ++ ufc* -/ +++ -/ -/ ++ -/ CAA200 -/ - / -/ CAA200+3HB -/ + ++ ++ ufc* +++ -/ -/ ++ CAA300 _/ ', _/ _/ CAA300+3HB + _/ + ++ ++ 0 +++ -/ -/ ++ CAA50+Cys+3HB + -/ + ++ _/ ++ ++ -/ CAA100 + + + ++ ++ ++ _/ + Cys+3HB 3HB: 3-hydroxybenzoate; CAA: casamino-acides; Cys: L-cystéine, HCI, H2O Culture: 0 nulle; - très faible; faible; + moyenne; ++ bonne; + ++ très bonne. *Ufc: unité formant colonie On a conclu que l'addition de cystéine à 50 mg/I aux casaminoacides permet une bonne culture des souches, y compris les Typhi, sans favoriser celle des souches nonutilisatrices de 3-HB. 1.3 Milieu M70 au 3-hydroxybenzoate (M70/3-HB) On a étudié le milieu M70 comportant deux inhibiteurs: le vert brillant et le sulfate de thallium, en présence des facteurs de croissance suivants: les casamino-acides à 50 mg/I associés à 26 mg/I chlorhydrate de L-cystéine monohydrate (18 mg/I de L-cystéine). On a évalué le taux de recouvrement des Salmonella en fonction des différentes concentrations de vert brillant associé ou non au sulfate de thallium, par dénombrement des bactéries cultivables sur le milieu en comparaison avec une gélose TCS. On a utilisé les souches suivantes, utilisatrices de 3-HB: Typhimurium LT2, Typhi Ty2, Citrobacter freundii 57.32T, Escherichia coli 0103 PMK3, Enterobacter aerogenes 60.86T, et Burkholderia cepacia 103277. Le vert brillant a été étudié seul à différentes concentrations 1; 1,5; 2 et 2,5 mg/I. Cet essai confirme l'activité inhibitrice de ce colorant sur Escherichia coli, à partir de 1,5 mg/I. Les moyennes du nombre de colonies dénombrées (essai réalisé en duplicat), l' efficiency of plating (rapport de la moyenne des colonies sur le milieu testé, sur la moyenne sur TCS) et la taille des colonies sont données dans le tableau ci-dessous (Tableau VIII). Au-delà de 1,5 mg/I, le nombre et la taille des colonies dénombrées a diminué pour les Salmonella et Enterobacter aerogenes, attestant d'un effet inhibiteur. Citrobacter freundii a cultivé difficilement, donnant des microcolonies de diamètre très inférieur à 1 mm, et sa culture a été considérée comme négative. Il en a été de même pour Burkholderia cepacia qui ne peut être dénombré que jusqu'à 1,5 mg/I. Tableau VIII: Taux de recouvrement pour des concentrations croissantes de vert brillant (VB) (résultats à 48h) TCS Témoin VB 1 VB 1,5 VB 2 VB 2,5 M70/3- mg/1 mg/1 mg/1 mg/I HB 1 a ND d 0,89 0,89 0,92 0,63 Typhimurium (101) b (90) (89,5) (93) (64) LT2 2-5 mm _ 1-3mm 1-3mm Une concentration de sulfate de thallium de 0,01 g/I, rajoutée à 1,5 mg/I de 5 vert brillant, semble donc suffisante pour rendre le milieu M70/3-HB encore plus sélectif. Tableau IX: Taux de recouvrement du milieu en présence d'une association vert-brillant (VB) et sulfate de thallium (ST) (résultats à 48h) Témoin ST ST VB 1,5 VB 1,5 TCS M70/3- VB 1,5 + ST + ST HB 0,01 0,025 0,01 0,025 la 0,96 0,91 1,03 0,93 0,76 0,84 Typhimurium (11b'S) (110) (104) (117,5) (107) (86,5) (96,5) LT2 3-6c 2-3 mm 1.4 Evaluation du milieu final Comparaison avec des milieux connus On a comparé l'efficacité du milieu à mettre en évidence les bactéries, avec celle de 5 milieux commercialisés: Hektoen, Salmonella-Shigella, XLD, XLT4, et Rambach. Les résultats obtenus à 48h pour les Salmonella sont exposés dans le Tableau X. Les moyennes des taux de recouvrement sur M70/3-NB a varié selon les souches et les sérotypes de 0,46 (Typhi Ty2) à 1,30 (Heidelberg) , avec une moyenne de 0,94 et une médiane de 0,96. Le diamètre des colonies après 48h s'est échelonné de 1 à 2,5 mm. Pour les autres milieux, les moyennes et médianes (et écarts maxima) des taux de recouvrement sont respectivement de 0,28 et 0,21 (0,02 à 0,87) sur Hektoen BioRad, 0,92 et 0,98 (0,21 à 1,23) sur Hektoen Merck, 0,72 et 0,84 (0 à 1,60) sur SS, 0,97 et 0,98 (0,11 à 1,96) sur XLD 0,44 et 0,36 (0,04 à 1,56) sur XLT4 et 0,63 et 0,60 (0,01 à 1,52) sur Rambach. Le diamètre des colonies sur ces différents milieux a varié de 2 à 5 mm après 48h d'incubation. Dans le Tableau X, sont reportés les intervalles de confiance à 95 (soit 5 % d'erreur) des taux de recouvrement de chaque souche testée, sur chacun des milieux. Ceux-ci ont été calculés selon la formule mise au point par Williams en 1968 pour estimer l'intervalle de confiance de l' efficiency of plating (oep) (5). L'intervalle de confiance pour 5 % d'erreur est défini comme tel: eop 1,966, où 6 est l'écart-type (erreur standard). L'erreur standard correspond à la racine carrée de la variance, définie par la formule suivante: = X1 (X1+X2) / X23 X1: le nombre total de bactéries dénombrées sur le milieu 1 (somme 5 des bactéries dénombrées sur les deux boîtes du duplicat) X2: le nombre total de bactéries dénombrées sur le milieu 2 En prenant toujours X1 Les valeurs de X sont reportées en annexe (Tableau, Tableau IV, Tableau V) . Le milieu M70/3-HB a été le plus efficace pour 22 essais sur 43 (soit 18 souches sur 31) : toutes les souches de Typhimurium, les 2 souches de Virchow, les 2 souches de Hadar, 1 Typhi, 1 Newport, Infantis, Derby, et Napoli. Salmonella Gallinarum n'a pas été cultivable. Par comparaison des moyennes des taux de recouvrement, la différence entre le milieu M70/3-HB et TCS n'est pas significative (loi Normale 5 % : u=1,86; p>0,05). De même, XLD permet de mettre en évidence un nombre équivalent de Salmonella (u=0,45; p>0,05; NS), ainsi qu'Hektoen Merck (test de Student 5 % : t=1,392; p>0,05; NS). Les autres milieux ont des taux de recouvrement significativement inférieurs au taux de M70/3-HB et TCS (p<0,05). Les colonies de Salmonella ont présenté une coloration noire sur les milieux Hektoen, SS, XLD, XLT4 (production d'H2S en 24h) et roses sur Rambach (utilisation du propylène glycol). Les deux souches de Typhi et la souche de Gallinarum apparaissent incolores sur tous les milieux. Hadar 173K et Napoli 473K, ont donné également des colonies incolores sur Hektoen, SS, XLD, et XLT4 et roses sur Rambach. Tableau X: Taux de recouvrement des Salmonella (résultats à 48h) MHOB/3 Hektoen SS XLD XLT4 Ra hbac Entdis 0,86à 0,36-0,62 0,72- 1,39-0,56- 0,620,98 297/67 1,26 0,49 0,13 1,10 1,65 0,90 0,80 0,18 1,06 0,20 b 0,91 0,19 1,52 0,13 0,73 0,17 0,96-1,32 1,05- 1,00- 0,99- %;- Entdis ,, ,' 1,21 0, 16 1,16 0,17 0,13 0,06 _ 1,17 0,17 1281/04 0 84-1 14 1,11-0,94- 1,02- 0, 64- 0 83-1,13 1,22 1,28 0,88 ' 1,35* 099 0,15 1,23 0,12 1,08 0,14 1,15 0, 13 0,76 0,12 0,98 0,15 Entdis 1,00-1,34 0,74-1,12 0,68-0,86- 0,18- 0,43-0, 71 1299/04 1,17 0,17 0,93 0,19* 0,8600,18 1, 5,20,19 0,26 0,08 0,57 0,14 Entdis 0,96-1,30 0,88- 0,94- 0,26- 0,64_0,98 * 1384/04 113 017 1,24 1,28 0,46 081 017 1,06 0,18 1,11 0,17 0,36 0,10 Entdis 0,71-1,05,71- 0,74- 0, 47-0,73 0 _* %I53 1397/04 0,88 0,17 ' ' ' 0,60 0,13 0 88 0,17 0,91+0,17 0, 09+0,04 0,70-1,06 * 0,93- 0,18- 0,40-0,68 088 018 -" 1,25 0,34 0,54 0,14 Entdis 1,09 0,16 0,26 0,08 1538/04 0,83-1,17 0,76-1,08 0,81- 0,77- 0,710,73-1,03 1,00 0,17 0 92 0 16* 1,15 1,09 1,01 0,88 0,15 0,98 0,17 0,93 0, 16 0,86 0,15 0,51-0,81 0,14-0,28 0,66- 0,62-0,44- 0,42-0,68 0,66 0,15 0, 21 0,07 1,00 0,94 0,70 0,55 0,13 Tm LT2 0,83 0,17 0,78 0,16 0,57 0,13 0, 64-0,90 0,55-0,79 00,70- 0,83- 0,17-0,54-0,76 0,77 0,13 0,67 0,12* ,98 1; 13 0,29 0,65 0,11 0,84 0,14 0,98 0,15 0,23 0,06 Tm 0,53-0,87 0-0,04 0,080,02- 0-0,03 58.58T 0,70 0,17 0,02 0,02 0 07 0,0610,04 0,01 0,02 0,16?0, 08 Tm 0,99-1,33 0,85-1,23 0,97-0,80- 0,06- 0 50-0,80 1327/04 ' 1,16 0,17 1,04 0,19* 1,31 1,20 0,16 0,65 0,15 1,14 0,17 1,00 0,20 0,11+0,05 0,73- 0, 90- 0,02- 1,05-1,39 0,81-1,23 1,13 0,40-0,68 1 1,22 0,17 1,02+0,21* 1,28 0,54 0,14 0 0,07 Tm 0,93 0,20 1,09 0,19 0,05 0,03 1333/04 0,75-1,05 0,831,15 0,71- 0,81-0,61- 0 65-0,91 0,90 0,15 0,99 0,16* 0,8590,14 0,97,10,16 0,74 0,13 0,78 0,13 MHOB/3 Hektoen SS XLD XLT4 Ra hbac Tm 1,05-1,31 0,891,19 0,80-0,97- 0,04-010 0,38-0,58 1366/04 1,18 0,13 1,04 0,15* 0,9610,16 1,11,?0,14 0,07 0,03 0,48 0,10 Tm, 1,01-1,33 0,87-1,23 0,67- 0,90- 0,020,38-0,62 1,01 1,6 08 1400/04 1,17 0,16 1,05 0,18* 0,84 0,17 1,08?0,18 0, 0500,03 0,50 0,12 0,72-1,20 0,39-0,71 0,66- 0,27- 0,26- 0 63-1,05 02, Tm 0,96 0,24 0,55 0,16* 0, 810,22 0, 050,13 0,3950,13 0,84 0,21 1526/04 0,530,74-0,42- 0,73-1,07 0,41-0,63 0,51-0,77 0,79 1,08 0,64 0,90 0,17 0,5210, 11 0,66 0,13 0,91-10,17 0,53 0,11 0,64 013 Virchow 0,79-1,17 0,18-0,34 %88 040,36-0,58 41 K 0,98 0 19 0,26 0,08 0,96 0,68 0,47-10,11 0,38 0,10 0, 80 0,16 0,55 0,13 Virchow 0,98-1,26 0,48-0,70 Ï 0,24- 0,94- %230 49-0 71 1396/04 1,12 014 0,59 0,11 0,330,07 1,08?0,14 0,30 0,07 0,60 0,11 Hadar 0, 60-1,02 0-0,08 0,10- 0,11- 0,24- 0 35-0 65 473K 081 021 0,04 0,04 0,18?0, 08 0,19?0,08 0,3640,12 0,50 0,15 0,93-1,21 0,59-0,83 0,760,84-0,69- 0, 93-1,21 Hadar 1,08 0,83,90,14 1,07 0,14 1,07 0,14 0,71 0,12 0,92 0,16 0, 9910,15 1368/04 1,15-1,39 ' 0,93-1,21 %15 1,16 1,09 0 76-1,04 1,27 0,12 1, 07 0,14* 0,90 0,14 0,73 0,12 1,00 0,16 0,94 0,15 0,54-0,74 0,02-0,06 0,44- 1,90- 0,12- 0,03-0,07 Typhi 0,64 0,10 0,04 0,02 0,260,08 1,600,06 111 0, 05 0,02 Ty2 0,42-0,50 0,73- %268 0,23 0,27 0,06 0,6 0,1,37 0,85 0,12 0, 32 0,06, 1,27 0,10 0,18 0,05 Typhi 10,90-1,10 0,09-0,13 0,74-0,45- %350-0, 02 2963/03 1,00 0,10 0,11 0,02 0,8290,08 0,550,06 0,40,06 0,01 0,01 0,60- 1,08 0,16-0,38 01,5804- 01,6107- 00,20460,42-0,80 Newport 084 0,24 0, 27 0,11 0,81, 0,231I0,84 0,23 0,33 0,13 061 0,19 1363/04 0,79-1,13 0,69-0, 99 %340,66-0,96 0,96 0,17 0,84 0,15* 0 09 0 8,90 14 n 65,70 19 0,81 0,15 1,21- 0,87- I 0,77-1,13 1534/04 1,29 0,13 0,22 0,07 1,35 1,43 1,21 0,95 0, 18 Newport 1,16-1,42 0,15-0,29 1,07- MHOB/3 Hektoen SS XLD XLT4 Ra hbac 1, 21 0,14 1,34 0,13 1,04 0,17 Infantis 0,98-1,28 0,01-0,05 0,37- %'80 88-1 22 158K 1,13 015 003 0,02 50,97 1,05 0,17 0,47 0,10 0,71 0,14 0,82 0,15 Branden- 0 68-1 06 0 23-0 43 0,69- 1,27-0,53- 0,72_1,12 burg 24K il 0, 87 0,19 0,33 0,10 1,09,55 0,85 092 020 0,89 0,20 1,41 0,14 0,69 0,16 0,57- 0,71 0,04-0,08 %' 0,0,13-0,19 0,64 0,07 0,06 0 02,140,64 0,09 0,16 0,03 Derby 0,12 0,02 0,58 0,06 0,07 0,02 20K 0,81-1,01 0,65-0,83 0,23- 0,58- 0, 25- 0,41-0,53 03 04 0,91 0,10 0,74 0,09* ! 0, 8,30,05 0,66' 0,08 ' 0,030, 05 0,47 0,06 0,13- 1,14- 0,13- Agona 0,47-0,73 0,03-0,10 0,20-0,36 0,27 1, 42 0,25 0,28 0,08 1137/72 0,60 0,13 0,07 0,04 0,20 0,07 1,28 0,14 0,19 0, 06 0,46-0,64 0,01-0,03 0,09- 0,75-0,02- 0 19-0,29 0,17 0,99 0,06 Heidelbe 0,55 0,09 0,02+0,01 0,13 0,04 0,87 0,12 0,04 0,02 0,24 0,05 rg 16K 0,810,92- 1,63- 0,10- 1 0 I 19-1,41,81-1,11 1,11* 1,20 1,79 0,20 130 0,11 0, 96 0,15 1,06 0,14 1,71 0,08 0,15 0,05 0,96 0,15 %82 0 90,79-0,97 0,04-0, 08 0' 0,36-0,46 14 0'39 0,88 0,09 0,06 0,02 0,41 0,05 Napoli 0,10 0,02 0, 11 0,03 0,34 0,05 173K 0,97-1,15 0,18* %99 0,0,30-,040 106 009,,0,90 0,16 0,35 0,05 0,21 0,03 0,34 0,05 0,82 0,08 0,13 0,03 0,42-0,74 0,13-0,29 0, 52- 0,58-0,33- 0,55_0,93 0,88 0,96 0,61 074 0,19 0,58 0,16 0,21 0,08 Dublin 0,70 0,18 0,77 0,19 0,47 0,14 65K 0,42-0,80 0,98-1,40 1,13- 1,210,29- 0 88-1,34 0,61 0,19 1,19 0,21* 1,250,19 1,39 0,18 0,404'50,15 1, 11 0,23 Indiana 0,91-1,41 0,60-1,14 1,43- 1,65- 1,39- 1 34-1 70 d 77 AnG A 70. f f 573K 1,16 0,25 0,87 0,27 1,52 0,18 1,60 0,17 1,80 0,15 1, 56 0, 17 Paratyphi 0,45-0,89 0,08-0,28 0,37- 0,40- 0,57- ' 0,62-1,16 B 5K 0, 67 0,22 0,18 0,10 0,77 0,82 1,09 0,89 0,27 Java 0,57 0,20 0,61 0,21 0, 83 0,26 Gallina- 0'73- 0,77- 0,69- 0,62-0,86,.-, A7 0,35-0,43 rum 0** 0, 74 0,12 0,95 0,44 0,09 9727/03 0,87 0,14 0,92 0,15 0,82 0,13 a: Intervalle de confiance (5 % d'erreur) de I' efficiency of plating b: Taux moyen de recouvrement écart de confiance à 95 *: Hektoen Merck ** : Microcolonies de Gallinarum sur M70/3-HB (diamètre < 1 mm) : culture considérée nulle - : non déterminable Les essais sur les souches non-Salmonella (Tableau XI) ont montré que le milieu M70/3-HB n'a pas permis la culture ni de Citrobacter freundii, Escherichia coli, Serratia marcescens et Proteus mirabilis (microcolonies), ni de Burkholderia cepacia (taux de recouvrement nul). Citrobacter koseri et Klebsiella oxytoca ont présenté un bon taux de recouvrement sur M70/3-HB, avec des colonies de 2 mm de diamètre. Par ailleurs, il n'y avait aucune différence d'aspect entre les colonies de Salmonella et les colonies de non-Salmonella. Les autres milieux sont plus ou moins inhibiteurs vis-à-vis de ces souches, avec de faibles taux de recouvrement (variables selon les souches et les milieux) ; ils donnent à 48h des colonies dont le diamètre varie de 3 à 5 mm. Les colonies observées diffèrent des colonies de Salmonella par leur coloration. En effet, Hektoen, SS, XLD, et XLT4 permettent de différencier les colonies noires des bactéries productrices d'H2S (Salmonella, Proteus) des colonies de souches non productrices d'H2S qui apparaissent incolores à jaunes. Sur Rambach, milieu chromogénique, les colonies de non-Salmonella apparaissent bleu-violet par présence d'une béta-galactosidase, alors que les colonies de Salmonella sont roses à rouges. Tableau XI: Taux de recouvrement des non-Salmonella (résultats à 48h) M70/3 Hektoen* SS XLD XLT4 RambachHB C.koseri 1,00- 1 -0 0,28-0,54 0,39-0,69 0,06-0,18 0 92 0>19>39 54-0, 38 1,19 0,19b 0,29 0,10 0,41 0,13 0,54 0,15 0,12 0,06 0,73 0,19 freundii 0** 0 0,16-0,32 0,49-0,69 0,03-0,09 0,15-0,29 C.freundii 0,24 0,08 0,64 0, 15 0,06 0,03 0,22 0,07 E.coli PMK3 0** 0-0,03 0,07-0,19 0,64-1,20 0,61-1, 03 0,01 0,02 0,13 0,06 0,97 0,23 0,82 0,21 E.aerogenes 0,32-0,50 0,03-0, 07 0 0,10-0,20 0 0 0,41 0,09 0,05 0,02 0,15 0,05 E.cloacae 1,02-1,30 0,410,61 0,84-1,16 0,97-1,25 0,78-1,10 0,88-1,20 1,16 0,14 0,51 0,10 1,00 0, 16 1,11 0,14 0,94 0,16 1,04 0,16 K.oxytoca F 0,75-1,13 0,44-0,70 0,79-1, 11 0,75-1,11 0,12-0,26 0,29-0,49 0,94 0,19 0,57 0,13 0,95 0,19 0,93 0,18 0,19 0,07 0,39 0,10 S.marcescens 0** 0,24-0,44 0,58-0,92 0,49-0,89 0-0,06 0,27-0,49 0,34 0,10 0,75 0,17 0,64 0,15 0,03 0,03 0,38 0,11 B.cepacia 0 0 0 0 0 0 : Intervalle de confiance (5 % d'erreur) del' efficiency of plating b: Taux moyen de recouvrement écart de confiance à 95 *: Hektoen BioRad ** : Microcolonies sur M70/3-HB (diamètre < 1 mm) : culture considérée nulle 5 - : non déteminable 1.5 L'efficacité du milieu M70/3-HB a par ailleurs été évaluée sur deux souches de Salmonella enterica préalablement soumises à un stress: Enteritidis 1299/04 et Typhimurium 1366/04. Les résultats de cet essai sont donnés dans le Tableau XII. Le taux de recouvrement sur M70/3-HB a été légèrement diminué après stress, et reste supérieur ou égal à 1, c'est-à-dire au moins équivalent au TCS. Les taux ont éténettement abaissés sur Hektoen, SS et XLD, et sont restés équivalents sur XLT4 et Rambach. Un retard de croissance sur les différents milieux. Tableau XII: Taux de recouvrement de Salmonella préalablement soumises à un stress (résultats à 48h)SSXLDM70/3-HB Hektoen* XLT4 Rambach Entdis Avant 1,00- 0,68- 0,86- 1,34h 0,74-1,02 1,04 1,24 1299/04 stress 1,17 0,17 0,93 0,19 0,86 0,18 1,05 0,19 0,18-0,34 0, 26 0,08 0,43-0,71 0,57 0,14 Après 044- 038- 002- stress, 0,83-1,49 0,41-1, 03 019-0,61 ' (dilution 1,16 0,33 0,72 0,31 1,08 0,98 0,22 0,40 0,21 4) 0, 76 0,32 0,68 0,30 0,12 0,10 Après 0,54- 0,64- 0,05-stress 0,94-1,16 0,430,57 0,32-0,44 0,72 0,84 0,09 (dilution 1,05 0,11 0,50 0,07 0,38 0,06 103) 0,63 0,09 0,74 0, 10 0,07 0,02 0,80- 0,97- 0,04-Avant 1,05-1,31 0,89-1, 19 0,38-0,58 1,12 1,25 0,10 stress 1,18 0,13 1,04 0,15 0,48 0,10 0,96 0, 16 1,11 0,14 0,07 0,03 Après 0,07- 0,38- Tm stress 0,86-1,36 0,35-0,71 0, 25 0,76 0-0,03 0,23-0,51 1366/04 (dilution do n 1,11 0,25 0,53 0,18 0, 16 0,09 0,57 0,19 0,01 0,02 0,37 0,14 Après 0,40-0,62- 0,02- stress 0,841,02 0,50-0,62 0,48-0,60 0 50 0'76 0,04 (dilution 0,93 0,09 0,56 0,06 0, 54 0,06 0 3) 0,45 0,05 0,69 0,07 0,03 0,01 a: Résultats précédents (Tableau X) b: Intervalle de confiance (5 % d'erreur) de I' efficiency of plating C: Taux moyen de recouvrement écart de confiance à 95 % *: Hektoen Merck 54 REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES (1). Véron M. Nutrition et taxonomie des Enterobacteriaceae et bactéries voisines. I. 5 Méthode d'étude des auxanogrammes. Ann. Microbiol. Inst. Pasteur 1975; 126A: 267-274. (2). Véron M., Le Minor L. Nutrition et taxonomie des Enterobacteriaceae et bactéries voisines. 10 II. Résultats d'ensemble et classification III. Caractères nutritionnels et différenciation des groupes taxonomiques Ann. Microbiol. Inst. Pasteur 1975; 126B: 111-147. (3). Moscoso-Vizcarra M., Popoff M. Voies de dissimilation des acides benzoïques par les entérobactéries. Ann. Microbiol. Inst. Pasteur 1977; 128A: 199-204. (4). Williams T. Interval estimates for effiency of plating. J. Gen. Virol. 1968; 2: 13-18
La présente invention concerne un milieu de culture bactérienne pour au moins une souche à cultiver comportant, dans un milieu inorganique minimum, au moins un précurseur de gentisate et/ou du gentisate ou leurs dérivés, en tant que source de carbone et d'énergie. Elle concerne également des procédés d'enrichissement d'une souche bactérienne ou d'isolement d'une telle souche dans un tel milieu. Elle concerne aussi l'association du gentisate ou ses dérivés et/ou au moins un précurseur de gentisate ou leurs dérivés, notamment du 3-hydroxybenzoate, en tant que source de carbone et d'énergie, avec au moins un inhibiteur, pour la culture bactérienne d'au moins une souche à cultiver, l'inhibiteur agissant sur la croissance des bactéries différentes de la souche bactérienne à cultiver et assimilant ladite source de carbone et d'énergie, ainsi que l'utilisation du gentisate ou ses dérivés et/ou au moins un précurseur de gentisate ou leurs dérivés, notamment du 3-hydroxybenzoate, en tant que source de carbone et d'énergie, dans des conditions inhibitrices, pour la culture bactérienne d'au moins une souche à cultiver, lesdites conditions agissant sur la croissance des bactéries qui sont différentes de la souche bactérienne à cultiver et qui assimilent ladite source de carbone et d'énergie.
1. Milieu de culture bactérienne pour au moins une souche à cultiver comportant, dans un milieu inorganique minimum, au moins un précurseur de gentisate et/ou du gentisate ou leurs dérivés, en tant que source de carbone et d'énergie. 2. Milieu de culture selon la 2, caractérisé en ce que la souche bactérienne à cultiver est choisie parmi Salmonella sp. dont Salmonella enterica subsp indica, Salmonella enterica subsp arizonae, Salmonella bongori, Salmonella enterica subsp diarizonae, Salmonella enterica subsp enterica, Salmonella enterica subsp houtenae, Salmonella enterica subsp salamae, les Escherichia col/ et autres entérobactéries. 3. Milieu de culture selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la souche bactérienne à cultiver est choisie parmi les sérotypes ou sérovars de Salmonella enterica et notamment les sérotypes Typhimurium, Enteriditis, Typhi, Paratyphi A, Paratyphi B, Virchow, Hadar et Agona. 4. Milieu selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la souche bactérienne est une souche de Salmonella, notamment une souche de Salmonella stressée. 5. Milieu selon l'une des 1 à 4, dans lequel le précurseur de gentisate est choisi parmi le 3-hydroxybenzoate et/ou leurs dérivés et leurs mélanges. 6. Milieu selon l'une des 1 à 5, dans lequel le précurseur de gentisate est le 3-hydroxybenzoate. 7. Milieu de culture selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que la concentration en précurseur de gentisate et/ou gentisate ou leur(s) dérivé(s) est supérieure à 0,1 g/I. 8. Milieu de culture selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la concentration en précurseur de gentisate et/ou gentisate ou leur(s) dérivé(s) est supérieure à 0,5 g/I. 9. Milieu de culture selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que la concentration en précurseur de gentisate et/ou gentisate ou leur(s) dérivé(s) est inférieure à 5 g/I. 10. Milieu de culture selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que la concentration en précurseur de gentisate et/ou gentisate ou leur(s) dérivé(s) est inférieure à 2g/l. 11. Milieu de culture selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la concentration en précurseur de gentisate et/ou gentisate ou leur(s) dérivé(s) est comprise entre 0,8 et 1,2 g/I. 12. Milieu de culture selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comporte en outre au moins un inhibiteur de la croissance des bactéries différentes de la souche bactérienne à cultiver et assimilant ladite source de carbone et d'énergie. 13. Milieu selon l'une des 1 à 12, dans lequel l'inhibiteur est choisi parmi les inhibiteurs de la flore Gram positif et/ou des bactéries Gram négatif distinctes de la souche bactérienne à cultiver. 14. Milieu selon l'une des 1 à 13, dans lequel le ou les inhibiteurs sont choisis parmi les sels biliaires, le désoxycholate de sodium, les détergents, les antibiotiques, les colorants et leurs mélanges. 15. Milieu selon l'une des 1 à 14, dans lequel le ou les inhibiteurs sont choisis parmi les colorants du type triphénylméthane, notamment diaminotriphénylméthane, le vert brillant, le vert malachite, le violet de gentiane, la fuchsine acide et leurs mélanges. 16. Milieu selon l'une des 1 à 15, dans lequel le ou les inhibiteurs sont choisis parmi le sulfate thalleux et le vert brillant et leurs mélanges. 17. Milieu de culture selon l'une des 1 à 16 sous forme gélifiée. 18. Milieu de culture selon l'une des 1 à 16 sous forme liquide. 19. Milieu de culture selon l'une des 1 à 11 sous forme liquide sans inhibiteur. 20. Milieu selon l'une des 1 à 19 comportant de plus un facteur de croissance choisi parmi les acides aminés, les vitamines, les purines, les hydrolysats de protéines et les extraits de levure, et leurs mélanges. 21. Milieu de culture selon l'une des 1 à 20, dans lequel la souche à cultiver est auxotrophe et le milieu comporte un facteur de croissance distinct d'une souche de carbone. 22. Milieu selon l'une des 1 à 21 comportant de plus un facteur de croissance est un hydrolysat de protéine, notamment un hydrolysat de caséine, éventuellement supplémenté de L-cystéine. 23. Milieu de culture selon l'une des 1 à 22, dans lequel la concentration en facteur de croissance est inférieure à la concentration permettant la croissance de ladite souche sans autre source de carbone. 24. Milieu de culture selon l'une des 1 à 23, comprenant en outre au moins un substrat chromogène choisi parmi les substrats Xcaprylate, X-alpha-D-galactopyranoside, X-beta-D-galactopyranoside ou Xgalactopyranoside, où X- représente le groupe 5-bromo-4-chloro-3-indoxyl-, X- pouvant être remplacé par 3-indoxyl-, 5-bromo-6-chloro-3-indoxyl-, 6chloro-3-indoxyl-, 5-iodo-3-indoxyl-, N-méthylindoxyl- ou 4méthylumbelliféryl-, et leurs mélanges. 25. Milieu selon l'une des 1 à 24, dans lequel le substrat chromogène est choisi parmi le 5-bromo-4-chloro-3-indolylcaprylate et le 5-bromo-4-chloro-3-indoxyl-a-D-galactopyranoside et leurs mélanges. 26. Milieu de culture selon l'une des 1 à 25, dans lequel la concentration en substrat chromogène est de 0,1 à 0,4 g/l. 27. Procédé d'enrichissement d'une souche bactérienne dans un milieu selon l'une des 1 à 26. 28. Procédé selon la 27, dans lequel la souche est du type Salmonella ou E. coll. 29. Procédé d'isolement d'une souche bactérienne dans un milieu selon l'une des 1 à 26. 30. Procédé selon la 29, dans lequel la souche est du type Salmonella, notamment une souche stressée de Salmonella. 31. Procédé de culture d'une souche bactérienne dans un milieu selon l'une des 1 à 26 mis en oeuvre dans des conditions inhibitrices. 32. Procédé de culture d'une souche bactérienne selon la 31 dans lequel les conditions inhibitrices sont choisies parmi la présence d'un inhibiteur de croissance des bactéries différentes de la souche à cultiver et assimilant ladite source de carbone et d'énergie, les conditions de salinité, les conditions d'aérobiose, le contrôle du pH et/ou le contrôle de la température. 33. Association du gentisate ou ses dérivés et/ou au moins un précurseur de gentisate ou leurs dérivés, notamment du 3-hydroxybenzoate, en tant que source de carbone et d'énergie, avec au moins un inhibiteur, pour la culture bactérienne d'au moins une souche à cultiver, l'inhibiteur agissant sur la croissance des bactéries différentes de la souche bactérienne à cultiver et assimilant ladite source de carbone et d'énergie. 34. Utilisation du gentisate ou ses dérivés et/ou au moins un précurseur de gentisate ou leurs dérivés, notamment du 3- hydroxybenzoate, en tant que source de carbone et d'énergie, dans des conditions inhibitrices, pour la culture bactérienne d'au moins une souche à cultiver, lesdites conditions agissant sur la croissance des bactéries qui sont différentes de la souche bactérienne à cultiver et qui assimilent ladite source de carbone et d'énergie.
C
C12
C12N,C12Q,C12R
C12N 1,C12Q 1,C12R 1
C12N 1/20,C12Q 1/10,C12R 1/42
FR2890996
A1
ENSEMBLE COMPRENANT UN BATI ET UN DISPOSITIF DE FERMETURE, ET VEHICULE AUTOMOBILE CORRESPONDANT.
20,070,323
La présente invention concerne un ensemble comprenant un bâti et un dispositif de fermeture, ainsi qu'un véhicule automobile comprenant au moins un tel ensemble. Au sens de l'invention, un tel dispositif de fermeture est propre à obturer, de manière sélective, une ouverture ménagée dans le bâti précité. L'invention vise plus particulièrement, mais non exclusivement, un bâti et un dispositif de fermeture pour véhicule automobile. Dans ce cas, ce dispositif de fermeture est par exemple un rideau de porte arrière, de porte latérale, ou bien encore un toit ouvrant. Cependant, à titre non limitatif il peut également s'agir d'un volet, d'une grille ou d'un rideau destiné à équiper par exemple une construction. De façon connue, un tel dispositif de fermeture est pourvu de joints d'étanchéité, sur au moins un de ses deux bords latéraux. Ces joints, qui s'étendent sur sensiblement toute la longueur du dispositif, sont propres à coopérer avec des surfaces d'étanchéité, s'étendant en regard sur les parois de l'ouverture. Cette solution connue présente cependant certains en particulier en ce que la manoeuvre du est relativement délicate pour pour assurer une étanchéité il est nécessaire que les joints soient les surfaces d'étanchéité. Dans ces inconvénients, dispositif de l'opérateur. satisfaisante, plaqués contre fermeture En effet, conditions, on conçoit que le déplacement du dispositif de fermeture s'accompagne d'un effort de frottement important, dû au contact étroit entre ces joints et ces surfaces d'étanchéité. L'invention vise à remédier aux inconvénients de l'art antérieur précités. Elle vise en particulier à proposer un dispositif de fermeture qui, tout en assurant une étanchéité satisfaisante, peut être manoeuvré de façon commode par un utilisateur. A cet effet, elle a pour objet un ensemble comprenant un bâti et un dispositif de fermeture, tel qu'une porte, une grille, un rideau ou un volet, ce dispositif de fermeture étant mobile par rapport au bâti entre une position de fermeture, dans laquelle ce dispositif de fermeture obture entièrement une ouverture ménagée dans ce bâti, et une position d'ouverture, ce dispositif de fermeture étant pourvu d'au moins un joint d'étanchéité, s'étendant sur au moins une partie substantielle de sa longueur, le ou chaque joint d'étanchéité étant propre à coopérer avec des surfaces d'étanchéité en regard. Cet ensemble est caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins un organe mobile de compression du ou de chaque joint, qui est pourvu desdites surfaces d'étanchéité, le ou chaque organe de compression étant mobile par rapport au bâti entre une position d'étanchéité, dans laquelle lesdites surfaces d'étanchéité compriment le ou chaque joint, en position fermée du dispositif de fermeture, et une position libre, dans laquelle lesdites surfaces d'étanchéité s'étendent à distance du ou de chaque joint, cet ensemble comprenant en outre des moyens de déplacement du ou de chaque organe mobile de compression, qui sont propres à le déplacer de sa position libre vers position d'étanchéité, lorsque le dispositif de fermeture se trouve au voisinage de sa position fermée, de sorte que l'organe mobile de compression se trouve dans sa position libre durant une majeure partie du déplacement de ce dispositif de fermeture entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture. Selon d'autres caractéristiques de l'invention: - les moyens de déplacement comprennent un organe d'actionnement, solidaire du dispositif de fermeture, ainsi qu'un levier, solidaire de l'organe mobile de compression, cet organe d'actionnement étant propre à coopérer avec le levier, lorsque le dispositif de fermeture se trouve au voisinage de sa position de fermeture, de manière à déplacer l'organe mobile de compression vers sa position d' étanché=ité ; - l'organe d'actionnement et le levier sont chacun pourvu d'une rampe oblique, ces deux rampes obliques étant propres à glisser l'une par rapport à l'autre lors du déplacement de l'organe mobile de compression entre ses positions respectivement libre et d'étanchéité ; il est prévu des moyens de rappel de l'organe de mobile de compression vers sa position libre; - les moyens de rappel comprennent un ressort pré-contraint, intercalé entre un premier siège, fixe par rapport au bâti, et un second siège, fixe par rapport à l'organe mobile de compression; - il est prévu des moyens de guidage du ou de chaque organe mobile de compression, pendant son déplacement entre lesdites positions respectivement d'étanchéité et libre; - les moyens de guidage comprennent au moins un organe de guidage, tel qu'un rouleau, qui est solidaire de l'organe mobile de compression, cet organe de guidage étant propre à se déplacer le long d'une lumière correspondante, ménagée dans un guide fixe par rapport au bâti; - la ou chaque lumière comprend une première partie s'étendant sensiblement parallèlement au joint d'étanchéité, dans la position fermée du dispositif de fermeture, ainsi qu'une seconde partie, s'étendant de façon oblique â l'opposé dudit joint; - le bâti comprend deux montants, le long desquels est propre à coulisser le dispositif de fermeture, alors qu'il est prévu deux organes de compression mobiles, portés respectivement par chaque montant, qui s'étendent sensiblement sur toute la hauteur de ces montants. L'invention a également pour objet un véhicule automobile qui comporte au moins un ensemble comprenant un dispositif de fermeture et un bâti, tel que défini ci-dessus. L'invention va être décrite ci-après, en référence aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple non limitatif, dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective, illustrant un ensemble comprenant un bâti et un dispositif de fermeture, conforme à l'invention, qui appartient à un véhicule automobile; - la figure 2 est une vue en coupe transversale, illustrant la coopération de ce bâti et de ce dispositif de fermeture, lorsque ce dernier n'obture pas complètement une ouverture ménagée dans ce bâti; - la figure 3 est une vue de côté, illustrant ce bâti et ce dispositif de fermeture, dans la même position qu'à la figure 2; - la figure 4 est une vue analogue à la figure 2, 20 illustrant la coopération du dispositif de fermeture et du bâti, dans une position intermédiaire; la figure 5 est une vue analogue aux figures 2 et 3, illustrant le dispositif de fermeture dans sa position entièrement fermée; et - la figure 6 est une vue en coupe transversale, analogue à la figure 2, illustrant la coopération du bâti et du dispositif de fermeture en position entièrement fermée de ce dernier, correspondant à l'agencement de la figure 5. La figure 1 illustre un véhicule automobile, qui est en l'occurrence un véhicule utilitaire. Cependant, l'invention trouve son application à d'autres types de véhicule automobile, tels que, notamment, un pick-up équipé d'un coffre, un véhicule de secours équipé de coffres A outils, un fourgon à portes latérales ou un véhicule avec toit ouvrant. Elle trouve également son application à d'autres domaines que celui des véhicules automobiles, à savoir notamment le domaine technique de la construct__on, plus précisément en ce qui concerne les portes de garages, les trappes d'accès et équivalents. Le véhicule automobile de la figure 1 comprend, de façon connue en soi, un châssis 2, monté sur des roues 4. Ce châssis possède un bâti au sens de l'invention, qui est formé de deux montants 61 et 62, ainsi que de deux traverses 63 et 64. Un rideau 8, formant dispositif de fermeture, est propre à obturer de façon sélective une ouverture 10, définie par les montants et les traverses du bâti précité. Ce rideau 8 est pourvu de deux joints 12, de type connu en soi, prévu sur ses deux bords latéraux. Ces joints 12, qui s'étendent sensiblement sur toute la longueur du rideau 8, sont propres à coopérer avec les parois en regard des montants 61 et 62, à savoir les faces intérieures de celles-ci. De façon connue en soi, le rideau 8 est formé de différentes lamelles, articulées deux à deux par des moyens classiques, non représentés. On note 81 la lamelle inférieure, s'étendant au voisinage de la traverse inférieure 64 du bâti, dans une position de fermeture du rideau 8, ainsi que 8n la lamelle opposée. De façon classique, le rideau 8 est mobile entre la position de fermeture, évoquée ci-dessus, et une position d'ouverture dans laquelle la lamelle 81 s'étend au voisinage de la traverse supérieure 63, ce qui autorise l'accès au volume intérieur du véhicule. La figure 2 illustre de façon plus précise l'une de ces lamelles, en l'occurrence celle 81r étant entendu que les autres lamelles lui sont identiques. Sur cette figure, ainsi que sur celles numérotées de 3 à 6, l'avant du véhicule se situe vers la gauche. Dans le présent exemple, la lamelle 81 comprend une peau 14, une doublure 16, ainsi qu'une feuille d'étanchéité 18. Cependant, à titre de variante, on peut prévoir que cette lamelle présente tout autre type de structure. On retrouve également l'un des joints 12 évoqués ci-dessus, qui recouvre l'extrémité latérale de la peau 14 de la doublure 16. Sur cette figure 2, on retrouve également l'un des montants, en l'occurrence celui 61r étant entendu que l'autre 62 lui est identique. Ce montant 61 comprend tout d'abord une glissière principale 20, en forme de U, ouverte en direction du joint 12, à savoir vers l'avant du véhicule. Cette glissière 20 reçoit un organe mobile destiné à la compression de ce joint 12. Si l'on note X'-X l'axe s'étendant d'arrière en avant du véhicule, et Y'Y l'axe s'étendant de bas en haut de ce véhicule, il est à souligner que cet organe de compression 22 est mobile à la fois selon X'-X et selon Y'Y, par rapport au montant 61r comme on le verra plus en détail dans ce qui suit. L'organe sensiblement sur toute la ailleurs prévu un autre celui 22, qui est associé à l'autre montant 62. Cet organe mobile de compression 22, qui présente globalement une forme de S, supporte à l'une de ses extrémités libres un joint auxiliaire 24, destiné en particulier à l'absorption acoustique et à rendre étanche le corps creux de l'organe 22 vis-à--vis de la glissière 20 et ainsi arrêter la circulation d'air depuis l'extérieur vers l'intérieur du rideau 8. mobile de compression 22 s'étend hauteur du montant 61. Il est par organe de compression, analogue à Enfin, la glissière 20 est prolongée, vers l'avant du véhicule, par une goulotte latérale 26, également en forme de U, ouverte en direction du montant opposé 62. Cette goulotte 26 reçoit un galet de guidage 28, qui est monté sur une tige 30 solidaire de la lamelle 81. En référence plus particulièrement à la figure 3, l'organe de compression 22 est pourvu d'une extension 32, formant levier, qui fait saillie vers l'avant du véhicule. Ce levier 32 définit une rampe oblique 32', dont la cote verticale augmente vers l'avant du véhicule. Par ailleurs, la lamelle inférieure 81 est munie d'une doublure 34, réalisée en tout matériau rigide approprié, notamment en métal. Cette doublure 34 possède une extrémité libre d'actionnement 34', dont le profil oblique est conjugué de celui de la rampe 32'. De plus, l'organe de compression 22 est équipé de différents rouleaux, dont seul celui 36 est visible sur les figures 3 à 5, mais qui sont répartis régulièrement selon la direction longitudinale de cet organe 22. Chaque rouleau 36 est monté sur un axe transversal 37, qui s'étend parallèlement au plan des différentes lamelles, lorsque le rideau 8 affecte sa position fermée. Il est en outre prévu différents guides, dont un seul 38 est illustré sur les figures 3 à 5, qui sont répartis sur toute la hauteur des montants 61. Ces guides 38, qui sont prévus en un même nombre que les rouleaux 36, sont solidarisés à la glissière 20 par tous moyens appropriés. Chaque guide 38 est creusé d'une lumière 40 globalement oblique, dont la partie inférieure 401 est à peu près verticale et la partie supérieure 402 est inclinée, à l'opposé de la lamelle 81. Enfin, l'organe de compression 22 est pourvu de différents sièges, dont un seul 42 est représenté, qui sont placés en regard de la partie supérieure d'un guide 38 correspondant. Chaque siège 42 est destiné à la réception de l'extrémité supérieure d'un ressort 44, contraint en traction, dont l'autre extrémité est reçue sur un pion 46 dont est pourvu le guide précité 38. En termes de degré de liberté, la glissière 20 et la goulotte 26 sont fixes. Lors de leur déplacement le long de la glissière 20, les différentes lamelles 81 à 8n présentent un degré de liberté en translation, uniquement selon l'axe vertical Y'-Y, mais sont solidaires en translation par rapport à cette glissière, selon l'axe horizontal X'-X. Enfin, l'organe mobile de compression 22 dispose de deux degrés de liberté en translation par rapport à la glissière 20, à la fois d'arrière en avant selon X'-X et de haut en bas selon Y'-Y. Il est cependant à noter que la course de cet organe de compression 22 est relativement limitée, par exemple voisine de quelques millimètres, selon ces directions à la fois horizontale et verticale. L'utilisation de l'ensemble décrit ci-dessus, comprenant le bâti 61 à 64, ainsi que le rideau 8, va maintenant être explicitée. On suppose tout d'abord que le rideau n'est pas fermé, à savoir que sa lamelle inférieure 81 est distante de la traverse inférieure du bâti. Ceci correspond à l'agencement illustré aux figures 2 et 3. Dans ces conditions, l'extrémité libre d'actionnement 34' ne coopère pas avec la rampe 32', prévue à l'extrémité de l'organe mobile de compression 22. Par conséquent, le ressort précontraint 44 tend à repousser cet organe mobile 22 vers le haut, de manière à amener le rouleau 36 en butée contre la paroi supérieure de la lumière 40. Cet organe de compression 22 est également déporté vers l'arrière du véhicule, de sorte qu'il se trouve à distance du joint 12, comme l'illustre notamment la figure 3 où est représenté le jeu J existant entre ce joint et cet organe mobile. On conçoit donc que, dans cet agencement, le coulissement du rideau 8 est particulièrement aisé, étant donné qu'aucun frottement n'est généré par ce joint. Puis, au fur et à mesure qu'on baisse le rideau 8, l'extrémité libre 34' vient en contact avec la rampe 32'. Si l'utilisateur poursuit la descente de ce rideau, cette extrémité libre 34' continue également à descendre selon l'axe Y'-X, sans cependant changer de position selon l'axe X'-X. Ceci induit une descente correspondante de la rampe 32', selon cet axe vertical Y'-Y. En revanche, contrairement à l'extrémité libre 34', la rampe 32' et, par conséquent, l'organe mobile de compression 22 possèdent également une composante de mouvement selon l'axe horizontal X'-X. Ceci est dû au fait que les rouleaux 36, appartenant à l'organe mobile de compression 22, sont contraints de se déplacer de haut en bas, mais également d'arrière en avant le long des lumières obliques 40. A cet égard, on notera que, lors de son déplacement vers le bas, la rampe oblique 32' glisse également le long de l'extrémité libre 34', selon l'axe horizontal X'-X. De façon plus précise, lors de la phase initiale de mise en contact de l'extrémité d'actionnement 34' avec la rampe 32', le rouleau 36 se déplace le long de la partie supérieure inclinée 402 de la lumière 40. Ceci contribue à rapprocher l'organe de compression 22 du joint 12, selon l'axe X' -X (flèche F). Au terme de ce mouvement du rouleau 36 dans cette partie 402, comme cela est représenté sur la figure 4, cet organe de compression 22 se trouve en contact avec le joint 12, de façon à le comprimer. A cet égard, on note 22' les surfaces, dites d'étanchéité, appartenant à l'organe mobile 22, qui sont propres à comprimer le joint 12, de façon à assurer cette étanchéité. Puis, lorsque l'utilisateur continue à baisser le rideau 8, le rouleau 36 se déplace alors le long de la partie inférieure 401 de la lumière 40. Etant donné que cette partie 401 est sensiblement verticale, l'organe mobile 22 et le joint 12 se déplacent à peu près parallèlement l'un à l'autre, ce joint étant maintenu dans son état comprimé. La partie oblique de la lumière 40 est dimensionnée de telle sorte que le joint 12 ne soit jamais en contact avec l'organe 22, quelles que soient les tolérances du dispositif de fermeture ainsi que, par exemple, les dilatations et les jeux entre les composants. En effet, dans le cas contraire, le joint 22 risquerait de subir une usure prématurée et les efforts de coulissement pourraient être importants. Cette partie oblique peut donc être rectiligne, son inclinaison étant calculée pour que l'effort final soit progressif. La partie inférieure verticale 401 de la lumière 40 est dimensionnée de façon à absorber toutes les tolérances verticales du dispositif dans son cadre, y compris les dilatations, ainsi que les tolérances entre chacune des lumières. La lumière a donc, de façon privilégiée, deux parties rectilignes consécutives raccordées par un rayon pour adoucir la transition. En position de fermeture du rideau 8, comme cela est illustré à la figure 5, le rouleau 36 se trouve en butée contre l'extrémité inférieure de la lumière 40. En fonction du choix du référentiel d'étanchéité, le rouleau 36 peut se trouver en butée contre une des extrémités inférieures de la lumière 40 ou, au contraire, être en butée sur sa base. Dans ce cas qui est à privilégier, un jeu sous le rouleau 36 est ménagé, afin d'absorber les tolérances et dilatations verticales de l'ensemble. Par ailleurs, l'organe mobile 22 se trouve dans sa position de compression du joint 12. On soulignera également que, par rapport à la position initiale de la figure 3, le levier 32 et, par conséquent, l'ensemble de l'organe de compression 22, ont subi un déplacement à la fois selon X'-X et selon Y'-Y. On note dx et dy les composantes respectivement horizontale et verticale de ce déplacement. A titre d'exemple non limitatif, dx est par exemple voisin de 8mm, alors que dy est par exemple voisin de 15 mm. La position de compression de l'organe mobile 22 est également illustrée à la figure 6, qui correspond à l'agencement de la figure 5. Comme on le constate sur cette figure, l'organe mobile 22, qui s'est déplacé selon la direction horizontale par rapport à l'agencement des figures 2 et 3, écrase le joint 12 par l'intermédiaire des surfaces 22', ce qui assure l'étanchéité souhaitée. Par ailleurs, le joint auxiliaire 24 se trouve également comprimé contre les parois en regard de la goulotte 26. On notera également que le galet 28 permet, d'une part, de guider la lamelle 81 lors de son coulissement le long des montants 61 et 62. En outre, ce galet 28 s'oppose à l'effort induit par l'organe de compression mobile 22, selon l'axe horizontal X'-X. Lorsque l'utilisateur désire placer à nouveau le rideau 8 dans sa position d'ouverture, il fait coulisser se dernier vers le haut, le long des montants 61 et 62. Dans ces conditions, l'extrémité d'actionnement 34' de la doublure 34 n'exerce plus d'effort sur le levier 32 de l'organe mobile de compression 22. Par conséquent, le frottement du joint 12 sur l'organe ou coulisse 22 tend à faire glisser les rouleaux dans les lumières et ainsi dégager les joints du rideau. Pour aider ce glissement et pour maintenir les organes ou coulisses en position rétractée, le ressort pré-contraint 44, dont l'extrémité inférieure est maintenue par le guide fixe 38, tend à repousser vers le haut le siège 42 et, par conséquent, l'ensemble de cet organe mobile 22. De la sorte, cette organe mobile 22 va être soumis à un déplacement inverse de celui décrit ci-dessus, en référence successivement aux figures 3, 4 et 5. En d'autres termes, =_e rouleau 36 se déplace tout d'abord dans la partie inférieure 401 de la lumière 40, jusqu'à ce qu'on le retrouve dans la position intermédiaire de la figure 4. Puis, ce rouleau se déplace le long de la partie supérieure inclinée 402, de façon à retrouver sa position initiale de la figure 3. Ainsi, on conçoit que la remontée du rideau 8 induit, de manière sensiblement instantanée, le déplacement de l'organe mobile 22 vers sa position libre, dans laquelle il ne comprime pas le joint 12. Par conséquent, immédiatement après le début de cette phase de remontée du rideau 8, il n'y a à nouveau plus de frottement entre ce joint 12 et cet organe mobile 22, de sorte que cette opération se révèle particulièrement aisée pour l'utilisateur
Ce dispositif de fermeture est mobile par rapport au bâti entre une position de fermeture, dans laquelle ce dispositif de fermeture obture entièrement une ouverture ménagée dans ce bâti, et une position d'ouverture, en étant pourvu d'au moins un joint d'étanchéité (12), propre à coopérer avec des surfaces d'étanchéité (22') en regard.Il est également prévu un organe mobile (22) de compression du joint, qui est pourvu desdites surfaces d'étanchéité (22'), cet organe de compression (22) étant mobile par rapport au bâti entre une position d'étanchéité, dans laquelle il comprime le joint, et une position libre, dans lequel il s'étend à distance du joint, alors que des moyens (32, 34) de déplacement de l'organe mobile de compression (22) sont propres à le déplacer de sa position libre vers position d'étanchéité, lorsque le dispositif de fermeture se trouve au voisinage de sa position fermée.
1. Ensemble comprenant un bâti (61-64) et un dispositif de fermeture (8), tel qu'une porte, une grille, un rideau ou un volet, ce dispositif de fermeture étant mobile par rapport au bâti entre une position de fermeture (figures 5 et 6), dans laquelle ce dispositif de fermeture obture entièrement une ouverture (10) ménagée dans ce bâti, et une position d'ouverture (figures 2 et 3), ce dispositif de fermeture (8) étant pourvu d'au moins un joint d'étanchéité (12), s'étendant sur au moins une partie substantielle de sa longueur, le ou chaque joint d'étanchéité étant propre à coopérer avec des surfaces d'étanchéité (22') en regard, caractérisé en ce que cet ensemble comprend en outre au moins un organe mobile (22) de compression du ou de chaque joint, qui est pourvu desdites surfaces d'étanchéité (22'), le ou chaque organe de compression (22) étant mobile par rapport au bâti entre une position d'étanchéité, dans laquelle lesdites surfaces d'étanchéité (22') compriment le ou chaque joint, en position fermée du dispositif de fermeture, et une position libre, dans laquelle lesdites surfaces d'étanchéité (22') s'étendent à distance du ou de chaque joint, cet ensemble comprenant en outre des moyens (32, 34) de déplacement du ou de chaque organe mobile de compression (22), qui sont propres à le déplacer de sa position libre vers position d'étanchéité, lorsque le dispositif de fermeture se trouve au voisinage de sa position fermée, de sorte que l'organe mobile de compression (22) se trouve dans sa position libre durant une majeure partie du déplacement de ce dispositif de fermeture entre sa position d'ouverture et sa position de fermeture. 2. Ensemble selon la 1, caractérisé en ce que les moyens de déplacement comprennent un organe d'actionnement (34), solidaire du dispositif de fermeture (8), ainsi qu'un levier (32), solidaire de l'organe mobile de compression (22), ledit organe d'actionnement (34) étant propre à coopérer avec ledit levier (32), lorsque le dispositif de fermeture (8) se trouve au voisinage de sa position de fermeture, de manière à déplacer l'organe mobile de compression (22) vers sa position d'étanchéité. 3. Ensemble selon la 2, caractérisé en ce que l'organe d'actionnement (34) et le levier (32) sont chacun pourvu d'une rampe oblique (34', 32'), ces deux rampes obliques étant propres à glisser l'une par rapport à l'autre lors du déplacement de l'organe mobile de compression (22) entre ses positions respectivement libre et d'étanchéité. 4. Ensemble selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (44) de rappel de l'organe de mobile de compression (22) 20 vers sa position libre. 5. Ensemble selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de rappel comprennent un ressort pré-contraint (44), intercalé entre un premier siège (46), fixe par rapport au bâti, et un second siège (42), fixe par rapport à l'organe mobile de compression (22). 6. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est prévu des moyens (36, 40) de guidage du ou de chaque organe mobile de compression (22), pendant son déplacement entre lesdites positions respectivement d'étanchéité et libre. 7. Ensemble selon la 6, caractérisé en ce que les moyens de guidage comprennent au moins un organe de guidage, tel qu'un rouleau (36), qui est solidaire de l'organe mobile de compression (22), cet organe de guidage (36) étant propre à se déplacer le long d'une lumière correspondante (40), ménagée dans un guide (38) fixe par rapport au bâti. 8. Ensemble selon la 7, caractérisé en ce que la ou chaque lumière (40) comprend une première partie (401) s'étendant sensiblement parallèlement au joint d'étanchéité (12), dans la position fermée du dispositif de fermeture (8), ainsi qu'une seconde partie (402), s'étendant de façon oblique à l'opposé dudit joint (12). 9. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le bâti comprend deux montants (61r 62), le long desquels est propre à coulisser le dispos=itif de fermeture (8), alors qu'il est prévu deux organes de compression mobiles (22), portés respectivement par chaque montant, qui s'étendent sensiblement sur toute la hauteur de ces montants. 10. Véhicule automobile comportant au moins un ensemble comprenant un dispositif de fermeture et un bâti, conforme à l'une quelconque des précédentes.
E,B
E06,B60
E06B,B60J
E06B 7,B60J 5
E06B 7/215,B60J 5/00,B60J 5/14
FR2902621
A1
BLOC DE RANGEMENT TRANSFORMABLE EN CHAISE
20,071,228
-1- La présente invention concerne un meuble transformable en bloc de rangement ou en chaise. Il existe des blocs de rangement et des chaises mais aucun meuble ne réunit ces deux fonctions alors que partout dans le monde les appartements en ville ont des loyers de plus 5 en plus élevés et donc l'espace d'habitation se réduit. Le dispositif selon l'invention permet d'avoir ces deux fonctions en un seul meuble, offrant gain de place tout en alliant sécurité et esthétique. Il comporte en effet selon une première caractéristique, un bloc B muni en sa face supérieure (1) d'un orifice O par lequel on extrait le dossier D. Le dossier D, articulé par l' orifice O, est bloqué en position dossier de 10 chaise par une découpe adaptée de sa partie inférieure et de (1). En position cube, le dossier D est maintenu à l'intérieur par un système adapté : son extrémité inférieure est munie d'un clip (4) qui se pose sur un support transversal (5) à l'intérieur du bloc B. Selon les modes particuliers de réalisation, * le dossier D peut se ranger dans le bloc B en clipsant son extrémité inférieure (4) sur 15 une barre transversale (5) à l'intérieur du bloc B. * le dossier D peut se ranger dans le bloc B en plaçant son extrémité inférieure dans une rainure (6) située sur la face intérieure du socle (2). * le dossier D peut se ranger au dos du bloc B en coulissant dans deux rails (7) fixés à l'arrière des côtés du bloc B et munis de systèmes de blocage, par exemple non exhaustif 20 une crédence à billes. * en position cube, le dossier D peut être rangé incliné . * Il peut ne pas y avoir d'orifice 02 et / ou O sur les faces respectives (2) et (1) du bloc B. * il peut y avoir une cale aimantée à l'intérieur du bloc B, au bord de l'orifice O. * la face arrière du bloc (3), peut être composée d'un ou plusieurs parties. 25 * la face avant du bloc, peut être totalement ou partiellement ouverte, munie d'une porte. Les dessins annexés illustrent l'invention : Les figuresl, 2 et 3 représentent les vues de profil et en transparence de l'invention lors de l'articulation du dossier D, avec un clip (4), une barre transversale (5) de blocage et une face arrière (3) avancée à l'intérieur du bloc B. La figure 1 bis représente une variante de ce dispositif, avec une rainure (6) de blocage. 30 La figure l ter représente une variante de ce dispositif, avec des rails (7) de coulissement et blocage, et une face arrière (3) avancée à l'intérieur du bloc B.. La figure 4 représente l'invention vue de profil, dossier en position chaise. 2902621 -2- La figure 5 représente l'invention vue de dos, dossier en position chaise, face arrière avancée à l'intérieur du bloc B et divisée en deux parties (3a) et (3b). La figure 6 représente l'invention vue de face, dossier en position chaise, face arrière avancée à l'intérieur du bloc B et divisée en deux parties (3a) et (3b). La figure 7 représente l'invention vue en perspective, dossier en position chaise, face arrière avancée à l'intérieur du bloc B et divisée en deux parties (3a) et (3b). En référence à ces dessins, le dispositif comporte un dossier D, qui coulisse à l'intérieur d'un bloc B par un orifice 0, et est muni d'une découpe en sa partie inférieure qui permet son blocage en position dossier de chaise. L'orifice O sur la face supérieure (1) permet l'articulation et le blocage du dossier D.le bloc b est aussi muni d'un orifice 02 sur le socle (2) autorisant la pénétration du dossier D' d'un bloc B' dans un objectif d'empilement de plusieurs blocs. A l'intérieur du bloc B, au bord de l'orifice 0, se trouve une cale de blocage du dossier D. La longueur du dossier D est telle qu'en position cube il sort du bloc B par l'orifice O afin 15 de rentrer dans l'orifice 02' d'un bloc B' empilé au dessus. L'extrémité inférieure du dossier D est munie d'un clip (4) qui se clipse sur une barre transversale (5), le positionnant à l'intérieur du bloc B. Dans la forme de réalisation de la Figure 1 bis, le dossier D se positionne à l'intérieur du bloc B par une rainure sur la face intérieure du socle (2). 20 Dans la forme de réalisation de la Figure iter, le dossier D coulisse et se positionne en dossier par deux rails (7) munis de systèmes de blocage, fixés à l'arrière du bloc B. A titre d'exemple non limitatif, l'ensemble aura des dimensions de p 42 x h 50 x 145 cm en position cube. Le dispositif selon l'invention est destiné aux personnes désirant optimiser leur espace 25 d'habitation, à titre d'exemple non limitatif, il peut être réalisé en bois
L'invention concerne un dispositif permettant d'articuler, de positionner et de bloquer un dossier D par rapport à un bloc B dont il n'est pas solidaire, permettant d'obtenir un bloc de rangement empilable ou une chaise.Elle est constituée d'un bloc B muni d'une face supérieure (1 ) comportant un orifice O, d'un socle (2) comportant un orifice 02, d'une face arrière (3), et d'un dossier D. Des systèmes adaptés d'articulation, de coulissage, de soutien (4) et de blocage du dossier permettent de rentrer et fixer le dossier D à l'intérieur du bloc B ou de le sortir et bloquer pour en faire un dossier de chaise.Elle est particulièrement destinée aux aux personnes désirant optimiser leur espace d'habitation.
1 Bloc de rangement transformable en chaise, caractérisé en ce que le coulissement et le positionnement, par des systèmes de blocage adaptés, du dossier D par rapport au bloc B, dont il n'est pas solidaire, permettent d'obtenir soit un bloc de rangement, soit une chaise. 2 Bloc de rangement selon la 1 caractérisé en ce que le bloc B est muni en sa face supérieure (1) d' un orifice O permettant l'extraction du dossier D qui est rangé à l'intérieur. 3 Bloc de rangement selon la 2 caractérisé en ce que le dossier D, articulé par l'orifice 0, est bloqué en position dossier de chaise par une découpe adaptée de la face supérieure (1) du bloc B et du dossier D ;ainsi que par une cale située à l'intérieur du bloc B, au bord de l'orifice O. 4 Bloc de rangement selon la 1 caractérisé en ce que en position cube, le dossier D est fixé à l'intérieur par un clip (4) qui se clipse sur un support transversal (5) à l'intérieur du bloc B. 5 Bloc de rangement selon la 1 à 3 caractérisé en ce que l'extrémité inférieure du dossier D se place dans une rainure (6) sur la face intérieure du socle (2). 6 Bloc de rangement selon les 2 ,4 ou 5 caractérisé en ce qu' il y a un orifice 02 dans le socle (2) du bloc B afin de le rendre empilable, intégrant le dépassement du dossier D' d'un bloc B' placé en dessous. 7 Bloc de rangement selon l'une quelconque des précédentes caractérisé 20 en ce que le bloc B est totalement ou partiellement ouvert à l'avant ou bien qu'une de ses faces est munie d'une porte. 8 Bloc de rangement selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la face arrière (3) du bloc B peut être décalée vers l'intérieur. 9 Bloc de rangement selon l'une quelconque des précédentes caractérisé 25 en ce que la face arrière (3) du bloc B est constituée d'une seule ou de plusieurs parties (3a) et (3b). 10 Bloc de rangement selon la 1 caractérisé en ce que le coulissement et le blocage du dossier D sur le bloc B se fait par des tubes rails à crédence (7) fixés sur l'arrière des côtés du bloc B.
A
A47
A47B
A47B 85
A47B 85/00
FR2893884
A1
SIEGE MODULABLE, 2EME OU 3EME RANG
20,070,601
Siège modulable, de 2ème ou 3ème rang La présente invention se rapporte au domaine des sièges de véhicules automobiles, et concerne, plus particulièrement, les sièges modulables de deuxième ou troisième rang pouvant être déplacés latéralement dans ~o l'habitacle, notamment pour des véhicules de type monospace. On connaît, par exemple par le document FR2735081, un siège arrière d'un véhicule automobile dont l'assise comporte, d'une part, au moins une patte montée pivotante et 15 coulissante sur un axe transversal du véhicule et solidaire du plancher dudit véhicule, et, d'autre part, dans sa partie arrière, au moins un verrou de maintien dudit siège dans la position désirée. Un tel dispositif permet de déplacer latéralement le siège, par exemple pour permettre un accès facilité à la zone 20 située à l'arrière ou pour augmenter le volume de celle-ci : rangement d'objets volumineux dans le coffre du véhicule, ou, pour un véhicule comportant trois rangées de sièges, accès plus facile à la troisième rangée. Un tel dispositif, toutefois, implique la mise en place 25 d'un élément transversal sur le plancher du véhicule, ce qui peut nuire à l'esthétique de l'habitacle, et limiter la modularité longitudinale au sein de celui-ci. On connaît également, par exemple par le document EP0331241, un siège formé de deux demi sièges reliés entre 30 eux par un guide transversal, dans lequel l'un des demi sièges peut être déplacé relativement à l'autre au moyen d'un ensemble de rails coulissants dans ce guide, pour dégager, entre les deux dits demi sièges, un espace pouvant accueillir une troisième assise et un troisième dossier. Le guide transversal comporte ici au moins deux pieds engagés chacun dans un rail longitudinal permettant de régler la position longitudinale de l'ensemble dans le véhicule. Un tel dispositif est toutefois d'une réalisation mécanique relativement complexe par le nombre de pièces qu'il comporte (rails, guide, ~o La présente invention a pour but de proposer un dispositif simple, peu coûteux, et peu encombrant, permettant de déplacer transversalement, dans un véhicule, un siège de deuxième ou de troisième rangée arrière. L'invention atteint son but grâce à un siège composé 15 d'une assise et d'un dossier, destiné à être placé à l'arrière d'un véhicule automobile de type monospace, dont l'assise est reliée au plancher dudit véhicule par un support comportant au moins un pied apte à être engagé dans un rail longitudinal placé sur ledit plancher pour déplacer longitudinalement ledit 20 siège dans l'habitacle dudit véhicule, dans lequel une barre transversale s'étend sensiblement sous ladite assise et est liée de manière rigide à celle-ci par des moyens appropriés placés respectivement à chacune des extrémités de ladite barre transversale, caractérisé en ce que ledit support comporte au 25 moins une partie tubulaire transversale dans laquelle ladite barre transversale est apte à coulisser. Avantageusement, ladite barre transversale s'étend sensiblement sur toute la largeur du siège, de telle manière que le siège selon l'invention est mobile transversalement entre une 30 première position dans laquelle un premier moyen de liaison de la barre transversale à l'assise est en butée contre une première extrémité de ladite au moins une partie tubulaire, et une seconde position dans laquelle un second moyen de liaison de la barre transversale à l'assise est en butée contre l'extrémité opposée de ladite au moins une partie tubulaire. Avantageusement, un carter placé autour de la partie inférieure de l'assise du siège selon l'invention permet de réaliser un habillage dissimulant le mécanisme de déplacement transversal dudit siège. Selon un mode de réalisation préféré, les éléments de ~o sécurité du siège selon l'invention, tels que, par exemple, éléments de la ceinture de sécurité, sont placés sur le support liant le siège au plancher, au plus près de l'assise dudit siège. Avantageusement, ledit support est un ensemble mécano soudé. 15 Selon différents modes de réalisation, l'invention peut également présenter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le déplacement transversal du siège selon l'invention peut être manuel ou commandé par un moteur électrique, 20 - un dispositif de blocage approprié permet le blocage du siège dans une position transversale déterminée. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront à la lecture de la description qui suit, en référence 25 aux figures annexées dans lesquelles : - la figure 1 est une vue schématique de face de l'assise d'un siège selon l'invention et de son mécanisme de déplacement transversal, - la figure 2 est une vue schématique de côté d'un siège 30 selon l'invention. Un siège S, ainsi que le présentent les figures, comporte classiquement une assise 1 et un dossier 2. De manière connue, le siège S est relié au plancher P du véhicule par un support 3 dont au moins un pied 4 est apte à être engagé dans un rail 5 placé longitudinalement sur le plancher P et à coulisser dans ledit rail P, de manière à permettre le réglage longitudinal de la position du siège S dans l'habitacle du véhicule. Le support 3 d'un siège S selon l'invention comporte, ~o dans sa partie supérieure la plus proche de l'assise 1 dudit siège S, au moins une partie sensiblement tubulaire 6, transversale, dans laquelle une barre 7, placée transversalement sous ladite assise 1 et liée de manière rigide à celle-ci par des moyens appropriés 8, est apte à coulisser. 15 Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, présenté par les figures, la barre transversale 7 s'étend sensiblement sur toute la largeur de l'assise 1 du siège S, et est liée de manière rigide au cadre 9 de ladite assise 1 par deux joues 8 et 8' placées respectivement à chacune des extrémités de ladite 20 barre transversale 7 et rapportées sur ledit cadre 9 de l'assise 1. Par exemple et de manière non limitative, la barre transversale 7 peut être insérée entre deux plaques 8 et 8' rapportées par soudure sur la face inférieure du cadre 9 de l'assise 1, sensiblement perpendiculairement à ladite face 25 inférieure ; chacune des extrémités de la barre transversale 7 traversant un orifice approprié ménagé dans chacune desdites plaques 8, 8', et ladite barre transversale 7 étant bloquée, par des moyens appropriés (non représentés sur les figures : pions, goujons, butées, ...), entre les deux dites plaques 8 et 8'. 30 L'assise 1 (donc, le siège S) peut ainsi coulisser transversalement dans la partie sensiblement tubulaire 6 du support 3, entre une première position extrême dans laquelle l'une des joues 8 est en butée contre une première extrémité 6a de ladite partie tubulaire 6, et une seconde position extrême dans laquelle l'autre joue 8' est en butée contre l'extrémité opposée 6b de ladite partie sensiblement tubulaire 6 : la seconde position extrême est représentée en traits discontinus sur la figure 1, et le sens de déplacement transversal indiqué par la double flèche F sur la même figure. Avantageusement, ce coulissement est réalisé manuellement par l'utilisateur, mais il peut également, selon des modes alternatifs de réalisation de l'invention, être obtenu au moyen d'un moteur électrique approprié. L'invention permet donc un coulissement transversal simple et rapide d'un siège arrière S d'un véhicule automobile par rapport à son support 3 dans l'habitacle dudit véhicule. La course transversale maximale autorisée étant sensiblement égale à la largeur du cadre 9 de l'assise 1 dudit siège S, ce coulissement permet essentiellement de déplacer ledit siège S transversalement, afin, par exemple et de manière non limitative, de permettre l'accès à un siège de troisième rang, sans basculement et manipulation lourde dudit siège S, ou de permettre un déplacement longitudinal plus facile dudit siège S, en offrant la possibilité d'éviter ponctuellement d'éventuels obstacles latéraux (objets entreposés, ...). Il est à noter que, selon des modes de réalisation alternatifs de l'invention, un dispositif approprié (non représenté sur les figures) peut permettre le verrouillage d'une ou plusieurs positions transversales du siège S par rapport à son support 3. Selon un mode de réalisation préféré de l'invention, représenté par les figures, un carter 10 s'étend, autour de l'assise 1 du siège S, sensiblement à partir du cadre inférieur 9 de l'assise 1, vers le support 3, de manière à réaliser un habillage et à occulter de façon esthétique le mécanisme de coulissement transversal du siège S. ~o De manière connue, et ainsi que le présente plus précisément la figure 2, le support 3 du siège S accueille le cadre 9 de l'assise 1 dudit siège S, ainsi que les mécanismes d'articulation 11 du dossier 2 sur ladite assise 1. Avantageusement, le support 3 d'un siège S selon 15 l'invention accueille également les dispositifs 12 de fixation des éléments de sécurité liés audit siège S : par exemple, et de manière non exhaustive, la fixation d'une ceinture de sécurité 13 (schématiquement évoquée par une ligne en traits discontinus sur la figure 2). Avantageusement également, selon 20 un mode de réalisation tel que celui représenté par les figures, dans lequel le support 3 du siège S comporte quatre pieds 4, lesdits dispositifs de fixation 12 seront préférentiellement placés dans la partie supérieure d'un pied 4 situé à l'arrière dudit siège S. Un enrouleur 14 de ceinture de sécurité, 25 schématiquement représenté en traits discontinus sur la figure 1, peut alors être placé sous le support 3, entre deux pieds arrière 4
Siège (S) composé d'une assise (1) et d'un dossier (2), destiné à être placé à l'arrière, au deuxième ou au troisième rang d'un véhicule automobile de type monospace, dont l'assise (1) est reliée au plancher (P) dudit véhicule par un support (3) comportant au moins un pied (4) apte à être engagé dans un rail longitudinal (5) placé sur ledit plancher (P) pour déplacer longitudinalement ledit siège (S) dans l'habitacle dudit véhicule, dans lequel une barre transversale (7) s'étend sensiblement sous celle-ci et est liée de manière rigide à ladite assise (1) par des moyens appropriés (8), (8') placés respectivement à chacune des extrémités de ladite barre transversale (7), caractérisé en ce que ledit support (3) comporte au moins une partie tubulaire transversale (6) dans laquelle ladite barre transversale (7) est apte à coulisser.
Revendications 1. Siège (S) composé d'une assise (1) et d'un dossier (2), destiné à être placé à l'arrière, au deuxième ou au troisième rang d'un véhicule automobile de type monospace, dont l'assise (1) est reliée au plancher (P) dudit véhicule par un ~o support (3) comportant au moins un pied (4) apte à être engagé dans un rail longitudinal (5) placé sur ledit plancher (P) pour déplacer longitudinalement ledit siège (S) dans l'habitacle dudit véhicule, dans lequel une barre transversale (7) s'étend sensiblement sous celle-ci et est liée de manière rigide à ladite 15 assise (1) par des moyens appropriés (8), (8') placés respectivement à chacune des extrémités de ladite barre transversale (7), caractérisé en ce que ledit support (3) comporte au moins une partie tubulaire transversale (6) dans laquelle ladite barre transversale (7) est apte à coulisser. 20 2. Siège (S) selon la 1, caractérisé en ce que la barre transversale (7) s'étend sensiblement sur toute la largeur du cadre (9) de l'assise (1). 25 3. Siège (S) selon l'une ou l'autre des 1 ou 2, caractérisé en ce qu'il est mobile transversalement entre une première position dans laquelle un premier moyen de liaison (8) de la barre transversale (7) est en butée contre une première extrémité (6a) de ladite au moins une partie tubulaire 30 (6) du support (3), et une seconde position dans laquelle un second moyen de liaison (8') de la barre transversale (7) est enbutée contre l'extrémité opposée (6b) de ladite au moins une partie tubulaire (6) du support (3). 4. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le coulissement de la barre transversale (7) dans la partie tubulaire (6) du support (3) est réalisé manuellement. 5. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 ~o à 3, caractérisé en ce que le coulissement de la barre transversale (7) dans la partie tubulaire (6) du support (3) est obtenu au moyen d'un moteur électrique approprié. 6. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 15 à 5, caractérisé en ce qu'un carter (10) s'étend, autour de l'assise (1), sensiblement depuis la partie inférieure du cadre (9) de ladite assise (1) vers le support (3) en masquant la barre transversale (7) et ladite au moins une partie tubulaire (6) du support (3). 20 7. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le support (3) accueille les dispositifs de fixation (12) des éléments de sécurité (13) du siège (S). 25 8. Siège (S) selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'un dispositif approprié permet le verrouillage d'une ou plusieurs positions transversales de la barre transversale (7) dans ladite au moins une partie tubulaire 30 (6) du support (3). 9. Véhicule automobile de type monospace équipé d'au moins un siège (S) de deuxième ou de troisième rang selon l'une quelconque des 1 à 8.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/12
FR2891751
A1
PLANCHE DE GLISSE OU DE ROULAGE
20,070,413
L'invention se rapporte au domaine des planches de glisse destinées à la pratique du surf sur neige ou sur eau, du ski sur neige ou sur eau, du skateboard, ou autre. Une planche présente traditionnellement une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une première extrémité et une deuxième extrémité, une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord et un deuxième bord, et une hauteur mesurée entre un dessous et un dessus. Pour la conduire, un utilisateur sollicite la planche. C'est notamment le cas en surf sur neige, ou snowboard, par exemple quand la planche est en appui sur un bord dans une pente ou bien quand elle avance dans une zone bosselée. Etant donné que les deux pieds sont orientés sensiblement transversalement par rapport à la planche, l'utilisateur effectue notamment des prises de carre avant du côté des pointes de pieds, des prises de carre arrière du côté des talons, ou encore des glissades à plat par exemple dans le sens de la longueur de la planche. La maîtrise des trajectoires de la planche n'est pas toujours facile. En effet, lors des prises de carre, les sollicitations liées à la conduite transitent au niveau d'un bord de la planche. Dans le cas d'une évolution sur une neige dure ou verglacée, ou sur de la glace, il peut arriver que la planche dérape contre la volonté de son utilisateur. Plus la pente est forte, plus le risque de dérapage intempestif est grand. Bien entendu, un tel dérapage peut entraîner une chute. Il apparaît aussi que des vibrations liées à la conduite sont transmises à l'utilisateur par la planche. Les vibrations sont parfois intenses et gênantes. Ainsi l'un des buts de l'invention est d'améliorer la résistance au dérapage de la planche. Un autre but de l'invention est de réduire, voire de supprimer, la transmission de vibrations. Pour cela l'invention propose une planche de glisse ou de roulage présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une première extrémité et une deuxième extrémité de la planche, une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord et un deuxième bord, et une hauteur mesurée entre un dessous et un dessus, la planche présentant, de la première extrémité à la deuxième extrémité, une première zone d'extrémité, une première zone intermédiaire, une première zone de retenue, une deuxième zone intermédiaire, une deuxième zone de retenue, une troisième zone intermédiaire, et une deuxième zone d'extrémité. La planche selon l'invention est caractérisée par le fait qu'un bord de la planche présente au moins une portion souple et au moins une portion rigide dans le sens de la hauteur de la planche, les portions se succédant dans le sens de la longueur de la planche. Bien entendu les notions de souplesse et de rigidité sont relatives. Il faut comprendre que certaines portions du bord se déforment plus que d'autres lorsqu'elles sont sollicitées dans le sens de la hauteur. En conséquence, lors d'une prise de carre, les portions souples se déforment plus que les portions rigides. Dans ce cas le bord présente une succession de saillies et de creux au niveau du dessous de la planche. Ces saillies et ces creux sont d'autant plus nombreux que les portions souples et rigides sont nombreuses. Cela signifie que la structure du bord permet une déformation discontinue dans le sens de la hauteur. Il s'ensuit que les portions en saillie appuient fortement sur le sol, particulièrement s'il s'agit d'une neige dure ou de glace. Le corollaire est que les portions en creux appuient peu, voire pas du tout. La surface des saillies étant moindre que la surface d'un bord complet, la planche se trouve en contact avec le sol sur une surface réduite. C'est pourquoi la pression de contact au sol de la planche selon l'invention est élevée, par rapport à une planche selon l'art antérieur. Cette pression élevée favorise une meilleure incrustation du bord dans la neige ou dans la glace. Un avantage qui en découle est une meilleure résistance aux dérapages intempestifs. Les risques de chute sont donc réduits. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris à l'aide de la description qui va suivre, en regard du dessin annexé illustrant, par des formes de réalisation non limitatives, comment l'invention peut être réalisée, et dans lequel : - la figure 1 est une vue en perspective d'une planche selon une première forme de réalisation de l'invention, - la figure 2 est une coupe selon II-II de la figure 1, - la figure 3 est une coupe selon III-III de la figure 1, - la figure 4 est une coupe selon IV-IV de la figure 1, - la figure 5 est une vue de côté de la planche selon la figure 1, - la figure 6 est une coupe partielle similaire à la figure 4, selon une deuxième forme de réalisation de l'invention, - la figure 7 est une coupe partielle similaire à la figure 4, selon une troisième forme de réalisation de l'invention, - la figure 8 est une vue en perspective d'une planche selon une quatrième forme de réalisation de l'invention, la figure 9 est une coupe partielle selon IX-IX de la figure 8, - la figure 10 est une coupe partielle selon X-X de la figure 8, - la figure 11 est une coupe partielle similaire à la figure 10, selon une cinquième forme de réalisation de l'invention, - la figure 12 est une coupe partielle similaire à la figure 9, selon une sixième forme de réalisation de l'invention, - la figure 13 est une coupe partielle similaire à la figure 11, pour la sixième forme de réalisation de l'invention. Bien que les formes de réalisation concernent une planche de snowboard, il doit être compris qu'elles ont trait également à d'autres planches adaptées à la pratique de sports comme évoqués avant. La première forme de réalisation est présentée à l'aide des figures 1 à 5. De manière connue comme on le voit notamment sur la figure 1, une planche de snowboard 1 présente une longueur mesurée selon une direction longitudinale entre une première extrémité 2 et une deuxième extrémité 3. La direction longitudinale est repérée à l'aide de l'axe longitudinal central Lo. La planche 1 présente également une largeur mesurée selon une direction transversale entre un premier bord latéral 4 et un deuxième bord latéral 5, ainsi qu'une hauteur mesurée entre un dessous ou face de glisse 6 et un dessus ou face d'accueil 7. La direction transversale est repérée à l'aide de l'axe transversal central Wo. Bien entendu, la direction transversale est perpendiculaire à la direction longitudinale, et est parallèle à la face de glisse 6. La planche 1 présente également, de la première extrémité 2 à la deuxième extrémité 3, une première zone d'extrémité 8, une première ligne de contact W1, une zone centrale 9, une deuxième ligne de contact W2, et une deuxième zone d'extrémité 10. La zone centrale 9 comprend elle-même successivement, entre les lignes de contact W1, W2, une première zone intermédiaire 15, une première zone de retenue 16, une deuxième zone intermédiaire 17, une deuxième zone de retenue 18, et une troisième zone intermédiaire 19. Chaque zone de retenue 16, 18 est prévue pour recevoir un dispositif de retenue d'un pied d'un utilisateur. Les dispositifs, non représentés, peuvent être solidarisés à la planche 1 par un moyen tel que des vis. Chaque zone de retenue 16, 18 est munie à cet effet d'orifices filetés 20. Chacune des lignes de contact W1, W2 est une ligne, sensiblement transversale de la planche 1, au niveau de laquelle la face de glisse 6 touche une surface plane quand la planche 1 repose sur la surface sans influence extérieure. L'aspect général de la planche 1 est celui d'une plaque allongée. Le dessous 6 est légèrement concave entre les lignes de contact W1, W2. Il 6 présente un creux ou arrondi intérieur qui s'étend le long de la zone centrale 9, sensiblement de la première 15 à la troisième 19 zone intermédiaire. Dans la forme de réalisation représentée, l'arrondi présente une géométrie régulière. Le dessus 7 quant à lui est généralement convexe dans la zone centrale 9. Il 7 présente deux légères proéminences représentées par des épaisseurs plus grandes dans les zones de retenue 16, 18. Aussi, la planche est légèrement réduite en largeur entre les bords 4, 5 au niveau de la deuxième zone intermédiaire 17. Bien entendu, d'autres modes de réalisation peuvent être prévus. La hauteur de la planche 1 est visualisée en coupe sur les figures 2, 3 et 4. De la face de glisse 6 à la face d'accueil 7, la planche 1 présente une semelle 21, un premier renfort 22, un noyau 23, un deuxième renfort 24, et une couche de protection 25. Selon le type de planche le nombre de renforts peut être modifié et être inférieur ou 35 supérieur à deux. La planche peut ne comprendre aucun renfort ou aucune couche de protection. La semelle 21 est fabriquée par exemple avec une matière plastique contenant du polyéthylène. La couche de protection 25 est fabriquée par exemple avec une matière plastique contenant un acétyl-butadienne-styrène. Selon la première forme de réalisation, chacun des renforts 22, 24 est réalisé à partir de fibres imprégnées d'une résine. Les fibres peuvent être faites avec tout matériau, ou avec tout mélange de matériaux, tels que du verre, du carbone, de l'aramide, du métal, ou autre. Le noyau 23 comprend un corps principal 26 qui lui confère son aspect général. Le corps principal 26 comprend par exemple du bois, une mousse d'une matière synthétique, ou tout autre matériau. Les renforts 22, 24 et le noyau 23 forment un panneau sandwich qui s'étend selon au moins 50% de la surface de la planche, et de préférence sensiblement selon la totalité de la surface. La planche 1 comprend encore un premier longeron latéral 30 situé au niveau du premier bord latéral 4, ainsi qu'un deuxième longeron latéral 31 situé au niveau du deuxième bord latéral 5. Dans le sens transversal chaque longeron 30, 31 délimite respectivement, en partie au moins, le bord latéral 4, 5. Chaque longeron 30, 31 se situe en vis-à-vis du noyau 23. En l'occurrence chaque longeron 30, 31 est relié directement au noyau 23, pour donner une unité à la partie interne de la planche. Cela facilite aussi la fabrication, ainsi que la répartition des contraintes mécaniques. Cependant il peut alternativement être prévu une séparation entre un longeron 30, 31 et le noyau 23. La largeur des longerons 30, 31 est sensiblement constante, là encore pour faciliter la fabrication. Dans le sens de la hauteur, les longerons 30, 31 s'étendent chacun entre les premier 22 et deuxième 24 renforts, par exemple en assurant une liaison directe entre ces derniers 22, 24. Bien entendu il pourrait alternativement être prévu des éléments supplémentaires, comme une couche d'amortissement, par exemple entre un longeron 30, 31 et un renfort 22, 24. Dans ce cas la liaison entre les renforts 22, 24 serait indirecte, en partie au moins. Les longerons 30, 31 et le noyau 23 présentent la même hauteur. En conséquence chaque longeron 30, 31 borde le noyau 23, ce qui le protège des agressions extérieures comme les chocs ou les infiltrations d'eau. Un longeron 30, 31 sert aussi à transmettre des sollicitations liées à la conduite de la planche, notamment lors de prises de carre avant ou arrière. Un longeron 30, 31 comprend par exemple une matière synthétique, telle qu'un acétyl- butadière-styrène. Selon la première forme de réalisation de l'invention, chaque longeron 30, 31 s'étend sensiblement sur toute la longueur de la planche. Plus précisément chaque longeron 30, 31 s'étend de la première extrémité 2 à la deuxième extrémité 3. Cela permet de border le noyau 23 sur toute la longueur de la planche. Les longerons 30, 31 se prolongent l'un l'autre pour former une ceinture périphérique continue 32. Cela facilite la fabrication de la planche, car une ceinture se met facilement en place dans un moule. Alternativement il peut être prévu que les longerons 30, 31 s'étendent sur une partie seulement de la planche, par exemple uniquement dans la zone centrale 9. Il est également prévu une carre périphérique 33 qui borde la semelle 21. Selon la forme de réalisation représentée, la carre 33 est continue mais elle pourrait aussi être segmentée, ou ne pas s'étendre sur toute la périphérie. Par exemple elle pourrait comprendre une portion située le long du premier bord 4 et une portion située le long du deuxième bord 5. La carre 33 comprend de préférence un métal, ou un alliage métallique, tel que l'acier, ou autre. Selon l'invention un bord 4, 5 de la planche 1 présente au moins une portion souple 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46 et au moins une portion rigide 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57 dans le sens de la hauteur de la planche, les portions se succédant dans le sens de la longueur de la planche. Selon la première forme de réalisation de l'invention, comme on le comprend à l'aide des figures 1 à 5, la succession de portions souples et de portions rigides est réalisée à l'aide des longerons 30, 31. En l'occurrence chaque portion souple 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46 est respectivement une portion du longeron qui présente un évidement 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, tandis que chaque portion rigide 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57 est une portion pleine ou non évidée du longeron. Comme le montrent les figures 1, 4 et 5, un évidement 63 est une cavité ménagée dans le longeron 30 depuis le bord 4. L'évidement 63 présente une entrée 70, un fond 71, ainsi qu'un pourtour 72 ou paroi périphérique qui relie l'entrée 70 au fond 71. L'évidement 63 est ouvert du côté du bord 4, mais fermé du côté du noyau 23. Ainsi ce dernier reste protégé des agressions extérieures. De par sa présence l'évidement affaiblit mécaniquement le longeron 30, notamment dans le sens de la hauteur de la planche. C'est pourquoi un bord 4, 5 se déforme plus facilement au niveau d'un évidement lors d'une prise de carre. En d'autres termes une portion souple 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, c'est-à-dire la portion le long de laquelle s'étend l'évidement 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, se déforme plus vers le haut. En conséquence le premier renfort 22, la semelle 21 et la carre 33 se rapprochent plus vers le dessus 7 lors des prises de carre. Ce rapprochement plus marqué est relatif, c'est-à-dire par comparaison avec une portion rigide 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57. Cette dernière se comprime moins lors des prises de carre, par rapport à une portion souple, car la matière constitutive du longeron 30, 31 maintient mieux le premier renfort 22, la semelle 21 et la carre 33. Comme un longeron 30, 31 présente une alternance de portions souples 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46 et rigides 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57, la planche 1 présente une alternance de portions fortement déformées et faiblement déformées lors des prises de carre. Ce phénomène est représenté à la figure 5, où les déformations du bord latéral 4 donnent au-dessous un aspect ondulé. Bien entendu, cet aspect est localisé au niveau du bord 4. De plus les déformations du longeron, et donc du bord 4, sont élastiques et réversibles. L'ondulation se forme lors d'une prise de carre et disparaît au repos. Ainsi pendant la prise de carre ce sont essentiellement les sommets de l'ondulation qui s'incrustent dans la neige ou dans la glace. Le corollaire est que les creux de l'ondulation sont peu incrustés, voire pas du tout. Il s'ensuit que lors d'une prise de carre la surface de contact avec la neige ou la glace se réduit, et que la pression de contact augmente. Une conséquence est une meilleure accroche de la planche 1 sur la neige dure ou sur la glace. Un avantage qui en découle est que les dérapages intempestifs sont évités, au moins dans de nombreux cas. La conduite de la planche est plus facile. Les évidements 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66 présentent par exemple une forme oblongue aux extrémités arrondies. Cela limite le risque d'apparition de fissures dans un longeron. Cependant d'autres formes peuvent convenir, comme des cercles, des carrés, des rectangles, ou autre. Selon la première forme de réalisation de l'invention, le nombre de portions souples 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46 le long d'un bord est de sept. Par exemple on prévoit deux portions souples dans chacune des première 16 et deuxième 18 zones de retenue, ainsi que trois portions souples dans la deuxième zone intermédiaire 17. En d'autres termes on trouve deux évidements dans chacune des première 16 et deuxième 18 zones de retenue, ainsi que trois évidements dans la deuxième zone intermédiaire 17. L'alternance de portions souples et rigides est donc dans la zone centrale 9, entre les lignes de contact W1, W2. Cette zone 9 est celle qui permet les prises de carre sur forte pente. Bien entendu, il peut alternativement être prévu un nombre différent de portions souples et rigides. Par exemple le nombre de portions souples le long d'un bord peut être de deux. Une première portion souple s'étend le long de la première 16 zone de retenue, et une deuxième portion souple s'étend le long de la deuxième 18 zone de retenue. On trouve un évidement dans chacune des première 16 et deuxième 18 zones de retenue. Bien entendu, chaque évidement peut s'étendre audelà d'une zone de retenue 16, 18. Cet exemple est bien adapté à l'amortissement de vibrations au niveau des pieds de l'utilisateur. Dans la zone centrale 9 les évidements 60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, et donc les portions souples 40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, sont réparties de manière régulière. Cela permet une répartition des efforts régulière lors d'une prise de carre. Cependant il peut alternativement être prévu une répartition irrégulière, par exemple pour personnaliser la planche. D'autres formes de réalisation de l'invention sont décrites ci-après. Pour des raisons de commodité, ce sont principalement leurs spécificités par rapport à la première forme qui sont mises en évidence. La deuxième forme est décrite à l'aide de la figure 6, sur laquelle une planche 81 est représentée selon une coupe transversale partielle. La planche 81 comprend un longeron 82 au niveau d'un bord latéral 83. Le longeron 82 présente au moins un évidement 84 qui débouche au niveau du bord 83. L'évidement 84 est rempli, en partie au moins, par un bouchon 85. Ce dernier est réalisé avec une matière souple par rapport à celle constitutive du longeron 82. Par exemple le bouchon 85 comprend une mousse élastiquement déformable d'une matière synthétique, telle qu'un polyuréthane ou autre. Ainsi le bouchon 85 n'empêche pas à la portion évidée du longeron 82 de conserver sa souplesse. Le bouchon 85 protège l'évidement 84 contre l'intrusion de neige ou de glace, ce qui préserve la souplesse d'une portion en toute circonstance. Le bouchon 85 contribue également à l'amortissement de vibrations. De plus le bouchon 85 peut assurer une fonction décorative, particulièrement si sa couleur diffère de celle du longeron. La troisième forme de réalisation de l'invention est décrite à l'aide de la figure 7, sur laquelle une planche 91 est représentée selon une coupe transversale partielle. La planche 91 comprend un longeron 92 au niveau d'un bord latéral 93. Le longeron 92 présente au moins un évidement 94 qui débouche en vis-à-vis du noyau 95. Ici l'évidement 94 n'est pas débouchant du côté du bord 93. Ainsi la protection du noyau 95 est maintenue. L'intérêt de cette construction est de donner une continuité de surface au bord 93. Cela empêche toute incrustation de corps étrangers. La quatrième forme de réalisation de l'invention est décrite à l'aide des figures 8 à 10. Comme le montre la figure 8, une planche 101 s'étend longitudinalement entre une première extrémité 102 et une deuxième extrémité 103. La planche 101 s'étend aussi en largeur entre un premier bord 104 et un deuxième bord 105, et en hauteur entre un dessous 106 et un dessus 107. Pour réaliser une succession de portions souples et rigides au niveau d'un bord 104, 105 de la planche 101, il est prévu que la hauteur varie le long du bord. Par exemple des évidements 110, 111, 112, 113, 114 sont ménagés au niveau du premier bord 104, et d'autres évidements 120, 121, 122, 123, 124 sont ménagés au niveau du deuxième bord 105. Chacun des évidements débouche à la fois au niveau du bord 104, 105 et du dessus 107. Comme on le comprend bien à l'aide des figures 9 et 10, la variation de hauteur de planche au niveau d'un bord 104, 105 est obtenue par le fait que l'épaisseur du longeron 130 varie le long de la planche. Sur la figure 9 le longeron 130 présente la même hauteur que le noyau 131, tandis que sur la figure 10 le longeron 130 présente une épaisseur réduite. Etant donné que les renforts inférieur 132 et supérieur 133 sont reliés à la fois au noyau 131 et au longeron 130, la hauteur de la planche au niveau du bord 104, 105 suit l'épaisseur du longeron. Là où l'épaisseur est réduite, la planche est relativement souple en hauteur, alors que là où l'épaisseur est conservée, la planche est plus rigide. On remarque en complément que le noyau 131 s'affine progressivement quand le longeron présente une épaisseur réduite. Cela donne une continuité au dessus 107. Etant donné que l'épaisseur d'un longeron se réduit et augmente successivement plusieurs fois le long d'un bord 104, 105, la planche 101 présente une ondulation lors d'une prise de carre. Bien entendu des creux se forment sur le dessous 106 de la planche 101, au niveau des bords 104, 105, là où les évidements sont réalisés. Par corollaire des sommets se forment là où le longeron 130 a conservé une épaisseur égale à celle du noyau. Encore une fois la surface de contact avec le sol se réduit, et la pression et l'accroche sont plus fortes. La cinquième forme de réalisation de l'invention est décrite à l'aide de la figure 11. Une planche 141 s'étend en hauteur entre un dessous 142 et un dessus 143. Au moins un évidement 144 est formé au niveau d'un bord latéral 145. L'évidement 144 débouche à la fois vers le dessus et vers le bord. Pour former l'évidement, les renforts se rejoignent directement. Il ne subsiste pas de portion de longeron là où l'évidement 144 est présent. Ainsi la planche 141 est encore plus souple au niveau de l'évidement 144. La sixième forme de réalisation de l'invention est décrite à l'aide des figures 12 et 13. Là encore une planche 151 s'étend en hauteur entre un dessous 152 et un dessus 153. La planche 151 comprend une semelle 154, un renfort inférieur 155, un noyau 156, un renfort supérieur 157, et une couche de protection 158. Pour former un évidement 159, comme on le voit sur la figure 13, les renforts inférieur 155 et supérieur 157 se joignent directement. L'évidement débouche vers le dessus 153 et vers le bord 160. Bien entendu l'évidement correspond à une portion souple du bord de la planche. Par contre pour former une portion rigide, comme c'est le cas à la figure 12, le renfort supérieur 157 est prolongé vers le renfort inférieur 155 par un pli 161. Ce dernier est parallèle au bord 160, et assure la transmission d'impulsions de conduite. En fait la planche 151, selon la sixième forme de réalisation de l'invention, est dépourvue de longeron. C'est la variation de courbure du renfort supérieur 157 qui crée la succession de portions souples et rigides. Cela correspond pour la planche 151 à une structure de type coque. Pour toutes les formes de réalisation, l'invention est réalisée à partir de matériaux et selon 20 des techniques de mise en oeuvre connus de l'homme du métier. Bien entendu l'invention n'est pas limitée aux formes de réalisation ci-avant décrites, et comprend tous les équivalents pouvant entrer dans la portée des revendications qui vont suivre. En particulier pour toute planche il peut être prévu différentes formes d'évidements. Ces 25 derniers sont compatibles avec tout type de construction de planche, comme une coque, un sandwich, un caisson, ou autre. Les portions souples peuvent être réparties régulièrement le long d'un bord ou, au contraire, irrégulièrement. Les portions souples peuvent aussi être réalisées par des évidements qui débouchent sur le 30 dessous et sur le bord de la planche. Encore les portions souples et rigides d'un longeron peuvent être obtenues par changements successifs de matériaux, indépendamment de la section du longeron. Dans ce cas un longeron est formé de plusieurs portions successives, lesquelles comprennent des matériaux différents. Bien entendu, certains matériaux sont plus souples que d'autres. Les 35 portions peuvent être juxtaposées ou séparées. Un évidement peut être bouché, en partie ou complètement, à l'aide d'un bouchon lui-même creux. C'est-à-dire que la section transversale du bouchon est creuse. Cela contribue à alléger le bouchon, et donc la planche
Planche de glisse ou de roulage (1) qui présente une longueur mesurée selon une direction longitudinale (Lo) entre une première extrémité (2) et une deuxième extrémité (3) de la planche (1), une largeur mesurée selon une direction transversale (Wo) entre un premier bord (4) et un deuxième bord (5), et une hauteur mesurée entre un dessous (6) et un dessus (7).Un bord (4, 5) de la planche présente au moins une portion souple (40, 41, 42, 43, 44, 45, 46) et au moins une portion rigide (50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57) dans le sens de la hauteur de la planche, les portions (40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57) se succédant dans le sens de la longueur de la planche.
1- Planche de glisse ou de roulage (1, 81, 91, 101, 141, 151) présentant une longueur mesurée selon une direction longitudinale (Lo) entre une première extrémité (2, 102) et une deuxième extrémité (3, 103) de la planche (1, 81, 91, 101, 141, 151), une largeur mesurée selon une direction transversale (Wo) entre un premier bord (4, 83, 93, 104, 145, 160) et un deuxième bord (5, 105), et une hauteur mesurée entre un dessous (6, 106, 142, 152) et un dessus (7, 107, 143, 153), caractérisé par le fait qu'un bord (4, 5, 83, 93, 104, 105, 145, 160) de la planche présente au moins une portion souple (40, 41, 42, 43, 44, 45, 46) et au moins une portion rigide (50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57) dans le sens de la hauteur de la planche, les portions (40, 41, 42, 43, 44, 45, 46, 50, 51, 52, 53, 54, 55, 56, 57) se succédant dans le sens de la longueur de la planche. 2- Planche de glisse ou de roulage (1, 81, 91) selon la 1, caractérisée par le fait que, du dessous (6) au dessus (7), la planche (1, 81, 91) présente un premier renfort (22), un noyau (23, 95) et un deuxième renfort (24), et par le fait que la planche (1, 81, 91) comprend encore un longeron latéral (30, 31, 82, 92) situé au niveau d'un bord (4, 5, 83, 93), le longeron délimitant en partie au moins le bord (4, 5, 83, 93) de la planche, le longeron se situant en vis-à-vis du noyau (23, 95), le longeron latéral (30, 31, 82, 92) présentant au moins un évidement (60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 84, 94) qui affaiblit mécaniquement le longeron (30, 31, 82, 92), une portion souple (40, 41, 42, 43, 44, 45, 46) de la planche état une portion le long de laquelle s'étend l'évidement. 3- Planche de glisse ou de roulage (1, 81) selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'évidement (60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 84) est ouvert du côté du bord (4, 5, 83). 4- Planche de glisse ou de roulage (91) selon la 1 ou 2, caractérisée par le fait que l'évidement (94) débouche en vis-à-vis du noyau (95). 5- Planche de glisse ou de roulage (1, 81, 91) selon l'une des 1 à 4, caractérisée par le fait que l'évidement (60, 61, 62, 63, 64, 65, 66, 84, 94) est rempli, en partie au moins, par un bouchon (85). 6- Planche de glisse ou de roulage (101) selon la 1, caractérisée par le fait que, du dessous (106) au dessus (107), la planche (101) présente un premier renfort (132), un noyau (131) et un deuxième renfort (133), et par le fait que la planche (101) comprend encore un longeron latéral (130) situé au niveau d'un bord (104, 105), le longeron délimitant en partie au moins le bord de la planche, le longeron (130) se situant en vis-à-vis du noyau (131), l'épaisseur du longeron (130) varie le long de la planche. 7- Planche de glisse ou de roulage (1, 81, 91, 101) selon l'une des 2 à 6, caractérisée par le fait que deux longerons latéraux (30, 31, 82, 92, 130) se prolongent l'un l'autre pour former une ceinture périphérique continue (32). 8- Planche de glisse ou de roulage (101, 141, 151) selon la 1, caractérisée par le fait que la hauteur de la planche varie le long du bord (104, 105, 145, 160) pour réaliserune succession de portions souples (110, 111, 112, 113, 114, 120, 121, 122, 123, 124, 144, 159) et rigides. 9- Planche de glisse ou de roulage (151) selon la 1, caractérisée par le fait que, du dessous (152) au dessus (153), la planche (151) comprend un premier renfort (155), un noyau (156) et un renfort supérieur (157), les renforts inférieur (155) et supérieur (157) se rejoignant directement pour former un évidement (159), l'évidement (159) correspondant à une portion souple du bord de la planche, le renfort supérieur (157) étant prolongé vers le renfort inférieur (155) par un pli (161) pour former une portion rigide du bord de la planche. 10- Planche de glisse ou de roulage (1, 81, 91, 101, 141, 151) selon l'une des 1 à 9, caractérisée par le fait que le nombre de portions souples (40, 41, 42, 43, 44, 45, 46) le long d'un bord (4, 5, 83, 93, 104, 105, 145, 160) de la planche est de sept.
A
A63
A63C
A63C 5
A63C 5/03,A63C 5/048
FR2900841
A1
PROCEDE DE DESACIDIFICATION AVEC EXTRACTION DES COMPOSES REACTIFS
20,071,116
La présente invention concerne le domaine de la désacidification d'un effluent gazeux au moyen d'une solution absorbante. L'invention propose un nouveau mode de régénération de la solution absorbante. Le procédé selon l'invention permet de retirer les composés acides tels le dioxyde de carbone (CO2) et l'hydrogène sulfuré (H2S) contenu dans un effluent gazeux. Il peut s'appliquer au traitement d'un gaz naturel, d'un gaz de synthèse ou de fumées issues d'un processus de combustion. La régénération de la solution absorbante chargée en composés acides 1 o est coûteuse, notamment sur le plan de la consommation d'énergie. Ceci représente un inconvénient important, notamment lorsque l'on met en oeuvre la solution absorbante pour capturer le CO2 présent dans des fumées de combustion. En effet si la chaleur nécessaire ;pour régénérer la solution absorbante est obtenue par combustion d'un combustible fossile, on peut être 15 amené à produire une quantité supplémentaire de CO2 importante qui pénalise d'autant la capture de ,CO2. La présente invention propose d'extraire de la solution absorbante les composés qui n'ont pas réagi avec les composés acides et de ne régénérer par 20 distillation que la fraction qui est enrichie en composés acides afin de minimiser l'énergie nécessaire à la régénération de la solution absorbante. De manière générale, l'invention propose un procédé de désacidification d'un effluent gazeux comportant au moins un composé acide du groupe 25 constitué par l'hydrogène sulfuré (H2S), le dioxyde de carbone (CO2), dans lequel on effectue les étapes suivantes : a) on met en contact l'effluent gazeux avec une solution absorbante comportant des composés réactifs de manière à obtenir un effluent 2 gazeux appauvri en composés acides et une solution absorbante chargée en composés acides, b) on met en contact la solution absorbante chargée en composés acides avec un flux liquide de composés organiques de manière à obtenir un flux liquide de composés organiques enrichi en composés réactifs n'ayant pas réagi et une solution absorbante enrichie en composés acides, c) on régénère la solution absorbante enrichie en composés acides obtenue à l'étape b) de manière à libérer des composés acides sous forme gazeuse et à obtenir une solution absorbante régénérée, d) on met en contact la solution absorbante régénérée obtenue à l'étape c) avec le flux liquide obtenu à l'étape b) de manière à obtenir une solution absorbante régénérée enrichie en composés réactifs n'ayant pas réagi et un flux liquide de composés organique appauvri en composés réactifs n'ayant par réagi, e) on recycle à l'étape a) la solution absorbante obtenue à l'étape d) et on recycle à l'étape b) le flux liquide obtenu à l'étape d). Selon l'invention, à l'étape c), on peut distiller la solution absorbante 20 enrichie en composés acides obtenue à l'étape b). La solution absorbante peut comporter les composés réactifs en phase aqueuse, les composés réactifs étant choisis dans le groupe constitué par : les amines, les alcanolamines, les polyamines, les acides aminés, les sels alcalins d'acides aminés, les amides, les urées, les phosphates, les carbonates et les 25 borates de métaux alcalins. Les composés organiques peuvent être choisis dans le groupe constitué par des hydrocarbures, des alcools, des éthers de glycols, des éthers, des cétones, des esters, des éthers-esters et des phosphates d'alkyle. 3 L'effluent, gazeux peut être choisi dans le groupe constitué par le gaz naturel, le gaz de synthèse, les fumées de combustion, les gaz de raffinerie, les gaz obtenus en queue du procédé Claus, les gaz de fermentation de biomasse et les gaz de haut-fourneaux. Dans le procédé selon l'invention, une partie de la solution absorbante issue de l'étape d'absorption, n'ayant pas réagi avec des composés acides est recyclée vers l'étape d'absorption, sans passage de l'état liquide à l'état vapeur. Ceci permet de réduire de manière importante les coûts associés à l'étape de régénération par distillation. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention seront mieux compris et apparaîtront clairement à la lecture de la description faite ci-après en se référant à la figure 1 représentant un mode de réalisation du procédé selon l'invention. Sur la figure 1, l'effluent gazeux circulant dans le conduit 1 est mis en contact dans la colonne d'absorption Cl avec la solution absorbante arrivant par le conduit 4. Le procédé de désacidification selon l'invention peut être appliqué à différents effluents gazeux. Par exemple, le procédé permet de décarbonater des fumées de combustion, de désacidifier du gaz naturel ou un gaz obtenu en queue du procédé Claus. Le procédé permet également de retirer les composés acides contenus dans les gaz de synthèse, dans les gaz de conversion dans ]es centrales intégrées de combustion du charbon ou du gaz naturel, et dans les gaz issus de la fermentation de biomasse. Dans la colonne Cl, les composés réactifs de la solution absorbante réagissent avec les composés acides à capturer de façon à former un sel soluble dans une phase aqueuse. Le gaz appauvri en composés acides est évacué de Cl par le conduit 2. La solution absorbante enrichie en composés acides, sous 4 forme de sels dissous clans l'eau, est évacuée de Cl par le conduit 3. Cette solution absorbante enrichie en composés acides comporte néanmoins une proportion, qui peut être importante, de composés réactifs n'ayant pas réagi. La solution absorbante est une solution aqueuse comportant un ou plusieurs composés réactifs ou présentant une affinité physico-chimique avec les composés acides. De préférence, on choisit une solution absorbante qui comporte des composés qui réagissent de manière réversible avec les composés acides H2S et CO2. La nature des composés réactifs peut être choisie en fonction de la 1 o nature du ou des composés acides à traiter pour permettre une réaction chimique réversible avec le ou les composés acides à traiter. La structure chimique des composés réactifs peut aussi être choisie de manière à obtenir par ailleurs une stabilité accrue de la solution absorbante dans les conditions d'utilisation. 15 Les composés réactifs peuvent être par exemple et de façon non limitative des amines (primaires, secondaires, tertiaires, cycliques ou non, aromatiques ou non, saturées ou non), des alcanolamines, des polyamines, des acides aminés, des sels alcalins d'acides aminés, des amides, des urées, des phosphates, des carbonates ou des borates de métaux alcalins. 20 Les composés réactifs comportant une fonction amine ont de préférence la structure suivante : R' N (CR3R4) R5 R2/ n ~-n R dans laquelle : - X représente une fonction amine (N-R6) ou un atome d'oxygène (0) ou un atome de soufre (S) ou un disulfure (S-S) ou une fonction carbonyl 25 (C=0) ou une fonction carboxyl (O=C-O) ou une fonction amide (O=C-N- R6) ou un phényt ou une fonction nitrile (CN) ou un groupement nitro (NO2), - n et m sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et m toutes les valeurs entre 1 et 7, de préférence entre 1 et 5, - R5 représente soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone. R5 est absent lorsque X représente une fonction nitrile (CN) ou un groupement nitro (NO2), - R1, R2, R3, R4 et R6 représentent soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, soit ont la structure suivante : +(cR'R') û~ l R5 n p dans laquelle: - n et p sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et p toutes les valeurs entre 0 et 7, de préférence entre 0 et 5, - X, R3, R4 et R' ont les mêmes définitions que précédemment, ils 20 peuvent respectivement être identiques ou de nature différente des X, R3, R4 et R5 définissant la structure du composé réactif comportant une fonction amine, - R', R2, R", R4, R5 et R6 sont définis de manière à éventuellement être liés par une liaison chimique afin de constituer des cycles ou des 25 hétérocycles, saturés ou non, aromatiques ou non.15 6 A titre d'exemple et de façon non limitative, les composés réactifs comportant une fonction amine peuvent être choisis dans la liste suivante : la monoéthanolamine, la diéthanolamine, la triéthanolamine, le 2-(2-aminoéthoxy)éthanol (diglycolamine), le N,N-diméthylaminoéthoxyéthanol, le N,N,N'-triméthyl-N'-hydroxyéthyl-bisaminoéthyléther, la N,N-bis-(3-diméthylaminopropyl)-N-isopropanolamine, la N-(3-diméthylaminopropyl)-N,N-diisopropanolamine, la N,N-diméthyléthanolamine, la N-méthyléthanolam.ine, la N-méthyldiéthanolamine, la diisopropanolamine, la morpholine, la N-méthylmorpholine, la N-éthylmorpholine, la N,N-diméthyl1,3-propanediamine, la N,N,N-tris(3-diméthylaminopropyl)amine, la N,N,N',N'-tétraméthyl:iminobispropylamine, la N-(3-aminopropyl)morpholine, la 3-méthoxypropyla.mine, la N-(2-aminoéthyl)pipérazine, le bis-(2-diméthylaminoéthyl)éther, le 2,2-dimorpholin.odiéthyléther, la N,N'-diméthylpipérazine, la N,N,N',N',N"-pentaméthyldiéthylènetriamine, la N,N,N',N',N"-pentaméthyldipropylènetriamine, la N,N-Bis(2,2-diéthoxyéthyl)méthylamine, la 3-butyl-2-(1-éthylpentyl)oxazolidine, la 3-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la 1,2,2,6,6-pentaméthyl-4-pipéridone, la 1-(2-méthylpropyl)-d-piperidone, la N,N,N',N'-tétraéthyléthylènediamine, la N,N,N',N'-tétraéthyliminobiséthylamine, la 1,1,4,7,10,10-hexaméthyltriéthylènetétramine, la 1-phénylpipérazine, la 1-formylpipérazine, le 1-pipérazinecarboxylate d'éthyl, la N,N'-di-tert-butyléthylènediamine, la 4-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la téraéthylènepentamine, la triéthylènetétramine, la N,N-diéthyldiéthylènetriamine, la N'-isopropyldiéthylènetriamine, la N,N-diméthyldipropylènetriamine, la diéthylènetriamine, la N-(2-aminoéthyl)-1,3-propanediamine, la 2,2'-(éthylènedioxy)diéthylamine, la N-(2-aminoéthyl)morpholine, la 4-amino-2,2,6,6-tétraméthylpipéridine, le 1,2-diaminocyclohexane, la 2-pipéridinoéthylam:ine, la 2-(2-aminoéthyl)-1-méthylpyrrolidine, l'éthylènediamine, la N,N-diéthyléthylènediamine, la N- 7 phényléthylènediamine, la 4,9-dioxa--1,12-dodécanediamine, la 4,7,10-trioxa-1,13-tridécanediamine, la 1,2,4-triméthylpipérazine, la N,N'-diéthyl-N,N'-diméthyléthylènediamine, la N,N-diéthyl-N',N'-diméthyléthylènediamine, la 1,4,7-triméthyl-1.4,7-tri azacyclononane, la 1,4-diméthyl-1,4- diazacycloheptane, la N-(2-diméthylaminoéthyl)-N'-méthylpipérazine, la N,N,N',N'-tétraéthylpropylènediamine, la 1-[2-(1-pipéridinyl)éthyl)]pipéridine, la 4,4'-éthylènediinorpholine, la N,N,N',N'-tétraéthyl-N"-méthyldipropylènetriamine, la 4-(diméthylamino)-1,2,2,6,6-pentaméthylpipéridine, le 1,5,9-triméthyl-1,5,9-tri azacyclododécane, le 1,4,8,11-tétraméthyl-1,4,8,11- tétraazacyclotétradécane, la N,N'-difurfuryléthylènediamine, le 1,2-Bis(2-aminoéthyl)thioéthane, le Bis(2-aminoéthyl)disulfure, le Bis(2-diméthylaminoéthyl)sulfure, le 1-acéthyl-2-diéthylaminoéthane, le 1-amino-2- benzylaminoéthane, le 1-acéthyl-3-diméthylaminopropane, le 1- diméthylamino-3, 3-diphénylpropane, le 2-(diméthylaminométhyl)thiophène, la N,N,5-triméthylfurfurylamine, la N,N-Bis(tétrahydro-2-furanylméthyl)amine, la 2-(éthylsulfanyl)éthanamine, la thiomorpholine, le 2-[(2-aminoéthyl)sulfanyl] éth anol, le 3-thiomorpholinylméthanol, le 2-(butylamino)éthanethiol, le Bis(2-diéthylaminoéthyl)éther, le 1-diméthylamino-2-éthylméthylaminoéthoxyéthane, le 1,2,3-triaminopropane, le N-1--(2-aminopropyl)-1,2-propanediamine, la N-méthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, la N-propylbenzylamine, la N-isopropylbenzylamine, la N-butylbenzylamine, la N-tertiobutylbenzylamine, la N-benzylpipéridone, la 1,2,3,4-tétrahydroisoqu:inoline, la 1-(2-méthoxyphé:nyl)pipérazine, la 2-méthyl-1-(3-méthylphényl)pipérazine, la 1-(2-pyridinyl)pipérazine, la benzhydrylamine, la N-benzyl-N',N'-diméthyléthylènediamine, le 3-(méthylamino)propionitrile, le 3-(éthylamino)propionitrile, le 3-(propylamino)propionitrile, le 3-(butyla.mino)propionitrile, 3-(tertiobutylamino )prop:Lonitrile, le 3-(pentylamino)propionitrile, le 3-aminopropionitrile, le 3-(1-pipéridino)propionitrile, la 1-hexanamine, la 1- 8 heptanamine, la 1-octanamine, la N-propyl-1-propanamine, la N,N-dibutyl-1,2-éthanediamine, la N,N,N',N'-tétraméthyl-1,6-hexanediamine, la N,N'-dibutyl-1,3-propanediamine, la N,N,N',N'-tétraméthyléthylènediamine, la N,N,N',N'-tétraméthylpropylènedi amine, la N,N-diéthyl.propylènediamine et la N,N,N',N'-tétraméthyl-1,3-butanediamine. Les composés réactifs peuvent représenter de 10 à 100% poids de la solution absorbante, préférentiellement de 25 à 90% poids. La solution absorbante peut éventuellement contenir, en outre, un ou plusieurs activateurs pour favoriser l'absorption des composés à traiter. Il 1 o s'agit par exemple d'amines, d'acides aminés, de sels alcalins d'acides aminés, de phosphates, de carbonates ou de borates de métaux alcalins. Les activateurs comportant une fonction amine peuvent avoir de préférence la structure suivante : R' R2 dans laquelle : 15 - X représente une fonction amine (N-R6) ou un atome d'oxygène (0) ou un atome de soufre (S) ou un disulfure (S-S) ou une fonction carbonyl (C=0) ou une fonction carboxyl (O=C-O) ou une fonction amide (0=C-NR6) ou un phényl ou une fonction nitrile (CN) ou un groupement nitro (NO2), 20 - n et m sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs de 0 à 8, de préférence de 0 à 6, et m toutes les valeurs de 1 à 7, de préférence de 1 à 5, - R5 représente soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 25 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone. R5 est N4(CR'R4) _X1_ R5 n , m absent lorsque X représente une fonction cyano (CN) ou un groupement nitro (NO2), - R1, R2, R3, R4 et R6 représentent soit un atome d'hydrogène soit une chaîne hydrocarbonée, ramifiée ou non, saturée ou non, comportant de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 10 atomes de carbone, soit ont la structure suivante : 4(CR3R4) _XR5 n p dans laquelle : - n et p sont des nombres entiers. n peut prendre toutes les valeurs entre 0 et 8, de préférence entre 0 et 6, et p toutes les valeurs entre 0 et 7, de préférence entre 0 et 5, - X, R3, R4 et R5 ont les mêmes définitions que précédemment, ils peuvent respectiv ement être identiques ou de nature différente des X, R3, R4 et R5 définissant la structure de l'activateur comportant la fonction amine, - R1, R2, R", R4, R5 et R6 sont définis de manière à éventuellement être liés par une liaison chimique afin de constituer des cycles ou des hétérocycles, saturés ou non, aromatiques ou non, - R', R2 et R6 sont définis de telle manière qu'au moins l'un d'eux représente un atome d'hydrogène. La concentration en activateur est comprise entre 0 et 30% poids, de préférence entre 0 et 15% poids de la solution absorbante. Par exemple, les activateurs peuvent être choisis dans la liste suivante : la monoéthanolamine, la diéthanolamine, le 2-(2-aminoéthoxy)éthanol (diglycolamine), la N-méthyléthanolamine, la N- éthyléthanolamine, la N-propyléthanolamine, la N-butyléthanolamine, la N-(2-aminoéthyl)éthanolarnine, la diisopropanolamine, le 3-amino-1-propanol, la morpholine, la N,N-diméthyl-1,3-propanediamine, la N,N,N',N'- 10 tétraméthyliminobispropylamine, la N-(3-aminopropyl)morpholine, la 3-méthoxypropylamine, la 3-éthoxypropylamine, la N-(2-aminoéthyl)pipérazine, la N-(3-aminopropyl)pipérazine, la N,N,N',N'-tétraéthyliminobiséthylamine, la 1-phénylpipérazine, la 1-formylpipérazine, le 1-pipérazinecarboxylate d'éthyl, la N,N'-di-tert-butyléthylènediamine, la 4-éthyl-2-méthyl-2-(3-méthylbutyl)oxazolidine, la tétraéthylènepentamine, la triéthylènetétramine, la N,N-diéthyldiéthylènetriamine, la N-1--isopropyldiéthylènetriamine, la N,N-diméthyldipropylènetriamine, la dipropylènetriamine, la diéthylènetriamine, la N-(2-aminoéthyl)-1,3-propanediamine, la 2,2'- (éthylènedioxy)diéthylamine, la N-(2-aminoéthyl)morpholine, la 4-amino-2,2,6,6-tétraméthylpipéridine, la N-(2-aminoéthyl)pipéridine, la N-(3-aminopropyl)pipéridine, le 1,2-diaminocyclohexane, la N-cyclohexyl-1,3-propanediamine, la 2-pipéridinoéthylamine, la 2-(2-aminoéthyl)-1-méthylpyrrolidine, l'éthylènediamine, la N,N-diéthyléthylènediamine, la N-phényléthylènediamine, la 4,9-dioxa-1,12-dodécanediamine, la 4,7,10-trioxa-1,13-tridécanediamine, la furfurylamine, la N,N'-difurfuryléthylènediamine, le 1,2-Bis(2-aminoéthyl)thioéthane, le Bis(2-aminoéthyl)disulfure, le Bis(aminoéthyl)sulfure, le 1-amino-2-benzylaminoethane, le 2- (aminométhyl)thiophène, la N,N-Bis(tétrahydro-2-furanylméthyl)amine, la 2-(éthylsulfanyl)éthanannine, la thiomorpholine, le 2-[(2-aminoéthyl)sulfanyl] éthanol, le 2-(butylamino)éthanethiol, le 1,2,3-triaminopropane, le 1,3-diaminopropane, le 1,4-diaminobutane, le 1,5-diaminopentane, l'hexainéthylènediamine, la 1,2-propanediamine, la 2-méthyl-1,2-propanediamine, la 2-méthylpipérazine, la N-2-,N-2--diméthyl-1,2- propanediamine, la N--1-,N-1--diméthyl-1,2-propanediamine, la 2,6-diméthylpipérazine, la 1-éthyl-3-pipéridinamine, la N--1--(2-aminopropyl)-1,2-propanediamine, la décahydroquinoxaline, la 2,3,5,6-tétraméthylpipérazine, la N,N-diméthyl(2-pipéridi nyl)méthanamine, la 1-(2-pipéridinylméthyl)pipÉridine, la 2,2-diméthyl-1,3-propanediamine, la 11 N--1-,N--3-,2-tri:méthyl-1,3-propanediamine, la 2-(aminométhyl)-2-méthyl-1,3-propanediamine, la N--1--,N-1-,2,2-tétraméthyl•-1,3-propanediamine, la 1-méthoxy-2-propa:namine, la tétrahydro-2-furanylméthylamine, la 2,6-diméthylmorpholine, la N-méthyl(tétrahydro-2-fiiranyl)méthanamine, la N- méthylbenzylamine, la N-éthylbenzylamine, la N-propylbenzylamine, la N-isopropylbenzylamine, la N-butylbenzylamine, la 1,2,3,4-tétrahydroisoquinoline, la 1-(2-méthoxyphényl)pipérazine, la 2-méthyl-l-(3-méthylphényl)pipérazine, la 1-(2-pyridinyl)pipérazine, la benzhydrylamine, la N-benzyl-N',N'-diméthyléthylènediamine, le 3-(méthylamino)propionitrile, le 3-(éthylamino)propionitrile, le 3-(propylamino)propionitrile, le 3- (butylamino)propionitril e, 3-(tertiobutylamino)propionitrile, le 3-(pentylamino)propionitrile, le 3-aminopropionitrile, la 1-hexanamine, la 1-heptanamine, la 1-octanamine, la N-propyl-1-propanamine, la N,N-dibutyl-1,2- éthanediamine, la N,N'-dibutyl-1,3-propanediamine et la N,N- diéthylpropylènediamine. La solution absorbante peut également comporter un composé supplémentaire, par exemple un sel. Ces sels peuvent être par exemple et de façon non limitative des sels d'alcalin, d'alcalino-terreux, de métaux, d'amines, d'acides aminés ou un mélange. L'anion associé peut être par exemple et de façon non limitative un halogénure, un phosphate, un pyrophosphate, un sulfite, un sulfate, un hypochlorite, un nitrate, un nitrite, un phosphite, un carboxylate ou un mélange. La ou les amines éventuellement utilisées pour faire ces sels peuvent être l'une ou plusieurs des amines qui sont présentes dans la solution absorbante en tant que composés réactifs avec les composés acides, ou en tant qu'activateur, et qui sont partiellement neutralisées par un ou plusieurs acides plus forts que les acides présents dans l'effluent gazeux traité. Les acides utilisés peuvent être par exemple et de façon non limitative de l'acide phosphorique, de l'acide pyrophosphorique, de l'acide phosphoreux, de l'acide hypochloreux, de l'acide nitreux, de l'acide oxalique, de l'acide acétique, de l'acide formique, de l'acide propanoique, de l'acide butanoique, de l'acide nitrique, de l'acide sulfurique, de l'acide sulfureux, de l'acide chlorhydrique, des acides aminés ou un mélange. D'autres types d'amines neutralisées par de tels acides peuvent aussi être ajoutées à la solution absorbante, par exemple sous forme de sels d'ammonium ou d'autres sels d'amines ou un mélange de sels d'amine. On citera à titre d'exemple le sulfate d'ammonium, le phosphate d'ammonium ou le sulfite d'ammonium. Ces sels peuvent aussi résulter de la dégradation partielle de la solution absorbante, par exemple suite à la réaction des composés réactifs avec une impureté dans le gaz traité. Les sels peuvent également être obtenus suite à l'introduction de soude ou de potasse pour neutraliser des acides formés dans l'unité de mise en oeuvre du procédé. Par ailleurs, l'ajout de sels peut éventuellement être évité dans les cas où les activateurs, les composés réactifs ou tout autre additif sont par nature des sels. La concentration en sels peut être adaptée en fonction de la pression partielle et de la nature du ou des composés acides présents dans la charge gazeuse à traiter, ainsi qu'aux conditions de mise en oeuvre. La solution absorbante circulant dans le conduit 3 comporte des produits de la réaction des composés réactifs avec des composés acides, ainsi que des composés réactifs n'ayant pas réagi. Elle peut être détendue à travers l'organe de détente VI, puis introduite dans BS1.. En fonction du niveau de pression obtenu lors de la détente, il est possible de réaliser une régénération partielle de la solution absorbante. Ce phénomène conduit à libérer une fraction de gaz acide qui peut être évacuée par le conduit 7 en tête de la colonne de distillation C2. Alternativement, la fraction gazeuse obtenue dans BS1 peut être riche en hydrocarbure et être utilisée comme combustible. La fraction liquide obtenue en fond de BS1 est envoyée par le conduit 5 dans la colonne C3. 13 Après détente, la solution absorbante est mise en contact dans la zone de mise en contact C3 avec des composés organiques arrivant par le conduit 12. Les composés organiques permettent d'extraire les composés réactifs de la solution absorbante qui n'ont pas réagi avec des composés acides dans Cl. Le flux riche en composés organiques et en composés réactifs n'ayant pas réagi est extrait de C3 par le conduit 13. La solution absorbante appauvrie en composés réactifs n'ayant pas réagi et chargée en produits de la réaction des composés réactifs avec des composés acides, est évacuée de C3 par le conduit 8. Les composés organiques sont tous les composés non miscibles ou peu miscibles avec l'eau dans les conditions de mise en oeuvre du procédé de l'invention. De préférence, on choisit les composés organiques dans la liste suivante : des hydrocarbures, ramifiés ou non, cycliques ou non, aromatiques ou non, halogénés ou non, par exemple de l'heptane ou de l'octane, des alcools, par exemple le 2-butanol ou le 2-butoxyéthanol, des éthers de glycols, par exemple un éther de polyéthylèneglycol, des éthers, des cétones, des esters, des éthers-esters, des phosphates d'alkyle, par exemple le tributylphosphate. On peut également utiliser un mélange de plusieurs composés organiques différents. La solution absorbante circulant dans le conduit 8 est envoyée dans la colonne de distillation C2 pour être régénérée. La colonne C2 est équipée d'un rebouilleur. Dans C2, les composés réactifs de la solution absorbante sont séparés des composés acides. Les composés acides sont vaporisés et évacués de C2 par le conduit 9. Le gaz est refroidi dans le condenseur EC1 de manière à être partiellement liquéfié. Le ballon de séparation BS2 permet de recueillir la fraction liquide qui est pompée par la pompe P3 pour être introduite par le conduit 11 en tête de la colonne C2 à titre de reflux. La fraction vapeur est évacuée de BS2 par le conduit 10. La solution absorbante régénérée est recueillie en fond de la colonne C2 par le conduit 14. 14 La chaleur libérée par le refroidissement de la solution absorbante récupérée en fond de la colonne C2 peut être récupérée pour chauffer différents flux devant être régénérés. Par exemple, la solution absorbante circulant dans le conduit 14 peut être utilisée pour réchauffer la fraction liquide issue de C3 par le conduit 8. La solution absorbante circulant dans le conduit 14 est mise en contacte dans la zone de mise en contact C4 avec le flux riche en composés organiques et en composés réactifs n'ayant pas réagi provenant de C3 par le conduit 13. Cette mise en contact permet de séparer les composés organiques 1 o des composés réactifs. Le contact direct effectué dans la zone C4 entre la solution absorbant régénérée et le flux riche en composés organiques et en composés réactifs n'ayant pas réagi., permet également d'effectuer un transfert de chaleur et de refroidir la phase aqueuse sortant de C2. Le transfert des composés réactifs est 15 facilité par le fait que le coefficient de partage exprimé comme le rapport à l'équilibre de la concentration de composés réactifs dans la solution absorbante issue de C2 sur la concentration de composés réactifs dans le flux de composés organiques augmente avec la température. La température de la solution absorbante à l'entrée de C4, qui peut être proche de 90 C, étant supérieure à la 20 température du flux de composés organiques issu de C3, qui peut être proche de 50 C, on favorise le transfert des composés réactifs. On peut ainsi opérer la zone C4 dans un contacteur de taille réduite. Un liquide riche en composés organiques est évacué de C4 par le conduit 12, puis réinjecté par la pompe P2 dans C3. Une solution absorbante 25 appauvrie en composés organiques est évacuée de C4 par le conduit 15. Cette solution absorbante est composée des composés réactifs régénérés dans C2 ainsi que des composés réactifs extraits dans C3 par les composés organiques. Puis, la solution absorbante circulant dans le conduit 15 est refroidie par l'échangeur E2 à la température de fonctionnement de la colonne Cl. La solution absorbante est stockée dans le bac de stockage B1, d'où elle est reprise par la pompe Pl pour être introduite par le conduit 4 dans la colonne Cl. Par conséquent, la présente invention permet de minimiser l'énergie nécessaire à la régénération de la solution absorbante car seule la partie de solution absorbante évacuée par 8 est régénérée. L'autre partie de solution absorbante extraite par les composés organiques dans C3 est recyclée à l'étape d'absorption sans subir l'étape de régénération. L'exemple numérique présenté ci-après permet d'illustrer la présente 10 invention. On considère une solution à 4,28 kmol/m.3 de MDEA dans l'eau, soit une concentration en poids de 48,5% dans l'eau. La phase solvant sort de l'étape d'absorption à une température de 40 C, à une concentration de 1 mole de CO2 par mole de MDEA, correspondant à un équilibre avec une pression 15 partielle de CO2 de 10 bars. A une pression de régénération de 1,2 bar et une température de 80 C, la teneur de CO2 dans la phase solvant est de 0,4 mole de CO2 par mole de MDEA, ce qui signifie qu'une fraction d'environ 60 % de la MDEA n'est pas combinée avec le CO2 sous forme de sel et peut être directement recyclée. On peut ainsi en utilisant la disposition représentée sur 20 la figure 1, envoyer vers la colonne de distillation une solution à 24 % poids de MDEA dans l'eau et recycler directement l'amine qui n'est pas combinée au CO2 sous forme de sel. La mise en oeuvre du procédé selon l'invention est particulièrement 25 intéressante dans le cas d'une faible teneur en composés acides dans la solution absorbante. C'est par exemple le cas lorsque l'on doit traiter ungaz contenant une teneur en H2S réduite, par exemple de 100 ppm, pour la ramener, par exemple, à 3 ppm. Dans ce cas, on envoie à la colonne de régénération essentiellement la fraction formée par l'eau contenue dans la 16 solution absorbante de départ. Ceci permet de n'avoir à régénérer qu'une fraction relativement faible de la solution absorbante. En outre, dans ce cas, on peut opérer le rebouilleur de la colonne de régénération à une température relativement basse, proche de 100 C. Ceci permet d'utiliser pour effectuer ce rebouillage de la chaleur à relativement bas niveau, provenant par exemple de rejets thermiques. Il est également possible d'augmenter la pression à laquelle est effectuée la régénération, pour obtenir des gaz acides sous pression, en réduisant ainsi le coût et la consommation d'énergie de l'installation de compression des gaz acides, lorsque ceux-ci doivent être réinjectés dans le sous-sol. La présente invention est également intéressante dans le cas du traitement d'un gaz fortement acide, lorsque l'amine utilisée peut être au moins en partie régénérée par simple détente. Dans ce cas l'amine ne formant pas de sel peut être au moins en partie séparée, ce qui permet de ne pas l'envoyer à la colonne de régénération
Procédé de désacidincation d'un effluent gazeux comportant de l'H2S ou du CO2, dans lequel on effectue les étapes suivantes :a) on met en contact l'effluent gazeux avec une solution absorbante comportant des composés réactifs de manière à obtenir un effluent gazeux appauvri en composés acides et une solution absorbante chargée en composés acides,b) on met en contact la solution absorbante chargée en composés acides avec un flux liquide de composés organiques de manière à obtenir un flux liquide de composés organiques enrichi en composés réactifs n'ayant pas réagi et une solution absorbante enrichie en composés acides,c) on régénère la solution absorbante enrichie en composés acides obtenue à l'étape b) de manière à libérer des composés acides sous forme gazeuse et à obtenir une solution absorbante régénérée,d) on met en contact la solution absorbante régénérée obtenue à l'étape c) avec le flux liquide obtenu à l'étape b) de manière à obtenir une solution absorbante régénérée enrichie en composés réactifs n'ayant pas réagi et un flux liquide de composés organique appauvri en composés réactifs n'ayant par réagi,e) on recycle la solution absorbante obtenue à l'étape d) à l'étape a) et on recycle le flux liquide obtenu à l'étape d) à l'étape b).
1) Procédé de dé, acidification d'un effluent gazeux comportant au moins un composé acide du groupe constitué par l'hydrogène sulfuré (H2S), le dioxyde de carbone (CO2), dans lequel on effectue les étapes suivantes : a) on met en contact l'effluent gazeux avec une solution absorbante comportant des composés réactifs de manière à obtenir un effluent 1 o gazeux appauvri en composés acides et une solution absorbante chargée en composés acides, b) on met en contact la solution absorbante chargée en composés acides avec un flux liquide de composés organiques de manière à obtenir un flux liquide de composés organiques enrichi en composés réactifs 15 n'ayant pas réagi et une solution absorbante enrichie en composés acides, c) on régénère la solution absorbante enrichie en composés acides obtenue à l'étape b) de manière à libérer des composés acides sous forme gazeuse et à obtenir une solution absorbante régénérée, 20 d) on met en contact la solution absorbante régénérée obtenue à l'étape c) avec le flux liquide obtenu à l'étape b) de manière à obtenir une solution absorbante régénérée enrichie en composés réactifs n'ayant pas réagi et un flux liquide de composés organique appauvri en composés réactifs n'ayant par réagi, 25 e) on recycle à l'étape a) la solution absorbante obtenue à l'étape d) et on recycle à l'étape b) le flux liquide obtenu à l'étape d). 2) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel à l'étape c), on distille la solution absorbante enrichie en composés acides obtenue à l'étape b). 3) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel la solution absorbante comporte les composés réactifs en phase aqueuse, les composés réactifs étant choisis dans le groupe constitué par : les amines, les alcanolamines, les polyamines, les acides aminés, les sels alcalins d'acides aminés, les amides, les urées, les phosphates, les carbonates et les borates de métaux alcalins. 4) Procédé selon l'une des précédente, dans lequel les composés organiques sont choisis dans le groupe constitué par des hydrocarbures, des alcools, des éthers de glycols, des éthers, des cétones, des esters, des éthers-esters et des phosphates d'alkyle. 5) Procédé selon l'une des précédentes, dans lequel l'effluent gazeux est choisi dans le groupe constitué par le gaz naturel, le gaz de synthèse, les fumées de combustion, les gaz de raffinerie, les gaz obtenus en queue du procédé Claus, les gaz de fermentation de biomasse et les gaz de haut-fourneaux.
B
B01
B01D
B01D 53
B01D 53/40,B01D 53/75,B01D 53/78,B01D 53/96
FR2901358
A1
DISPOSITIF DE MODULATION DE SPECTRE D'ENERGIE, PROCEDE ET DISPOSITIF DE DISCRIMINATION DE MATERIAU, PROCEDE DE TRAITEMENT D'IMAGE
20,071,123
interaction entre la cible et les rayons X, qui ont pénétré au travers de l'objet, une importante dose incidente de rayons X est habituellement requise. En outre, le rapport SNR (rapport signal sur bruit) de signaux de détection est plutôt bas du fait que le réseau de détecteurs agencé à de tels angles à l'intérieur du même plan horizontal est sensible à l'interférence de son canal voisin. Les inconvénients ci-dessus ont un effet négatif sur la détermination du numéro atomique de la substance, et la qualité d'image n'est pas satisfaisante. Donc, ce procédé n'a pas été mis en application pratique depuis qu'il a été proposé en 1993. Ultérieurement, dans le brevet américain Na 6 069 936 et la demande internationale WO 00/43760, une source de rayonnement à haute énergie est employée pour générer des rayons X, qui sont filtrés au moyen de matériaux spécifiques pour obtenir un autre rayonnement ayant un spectre d'énergie plus élevé. Les rayons X pénétrants, qui présentent deux spectres d'énergie, sont détectés après qu'ils ont interagi avec la substance. Le numéro atomique de la substance et le type de matériau sont alors déterminés en calculant le rapport entre les deux valeurs de détection. Lorsque les rayons X présentant deux spectres d'énergie interagissent avec l'objet inspecté dans ce procédé, à mesure que l'épaisseur de l'objet inspecté croît, les deux spectres d'énergie des rayons X, qui ont pénétré au travers de l'objet inspecté, présentent une différence qui décroît de plus en plus et deviennent rapidement identiques. Dans ce cas, on ne peut plus discriminer l'objet inspecté. Au vu des problèmes de la technique antérieure, la présente invention est réalisée. C'est un but de la présente invention de générer dans une plage de haute énergie (>1MeV), deux faisceaux de rayons X dont les spectres d'énergie ont des niveaux d'énergie principaux distincts l'un de l'autre, de détecter le rayonnement de pénétration des deux faisceaux de rayons X après leur interaction avec un objet à la même position et de déterminer la plage de numéros atomiques effective du matériau de l'objet sur la base de deux valeurs de détection, en réalisant ainsi l'inspection non destructive de l'objet. Selon un premier aspect de la présente invention, il est proposé un dispositif de modulation de spectre d'énergie comprenant : une première partie de modulation de spectre d'énergie destinée à moduler un premier rayonnement ayant un premier spectre d'énergie, et une seconde partie de modulation de spectre d'énergie couplée à la première partie de modulation de spectre d'énergie destinée à moduler un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie différent du premier spectre d'énergie. 3 Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, au moins l'une de la première partie de modulation de spectre d'énergie et de la seconde partie de modulation de spectre d'énergie est couplée sur ou à un axe de rotation. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, la première 5 partie de modulation de spectre d'énergie comprend au moins une première aube et la seconde partie de modulation de spectre d'énergie comprend au moins une seconde aube. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, la première aube est faite d'un matériau à numéro atomique Z élevé. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, la première aube 10 est faite d'au moins l'un de Pb, de W, de U et de Cu. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, la seconde aube est faite d'un matériau à numéro atomique Z faible. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, la seconde aube est faite d'au moins l'un de B, de C, de polyéthylène et de tout autre matériau organique 15 riche en hydrogène. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, la première aube et la seconde aube sont agencées de manière alternée et peuvent tourner autour de l'axe de rotation. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, l'épaisseur en 20 masse de la première aube est inférieure ou égale à celle de la seconde aube dans la direction des rayonnements. Dans un autre aspect de la présente invention, il est proposé un procédé de discrimination de matériau en utilisant des rayonnements ayant des niveaux d'énergie différents comprenant les étapes consistant à : générer de manière alternée un premier 25 rayonnement ayant un premier spectre d'énergie et un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie, exécuter une modulation de spectre d'énergie pour le premier rayonnement et le second rayonnement respectivement par le biais du dispositif de modulation de spectre d'énergie décrit ci-dessus, utiliser le premier rayonnement et le second rayonnement modulés pour interagir avec un objet inspecté, ou collecter le 30 premier rayonnement et le second rayonnement après leur interaction avec l'objet inspecté pour obtenir une première valeur de détection et une seconde valeur de détection, et discriminer le matériau de l'objet inspecté sur la base de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, l'étape de 35 discrimination comprend la génération de fonctions de classement correspondantes à partir de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection et la détermination du matériau de l'objet inspecté sur la base des fonctions de classement. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, les fonctions de classement sont des fonctions de régression des valeurs de détection obtenues après que le premier rayonnement et le second rayonnement ont respectivement interagi avec des matériaux connus prédéterminés dans le cas où leur épaisseur en masse varie. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, des valeurs de détection sont l'intensité de transmission des rayons après qu'ils ont pénétré au travers de l'objet inspecté. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, les matériaux connus sont des matériaux différents qui représentent de la matière organique, un métal léger, de la matière inorganique et un métal lourd respectivement et dont les numéros atomiques sont connus. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, le procédé comprend en outre le fait de collecter le premier rayonnement et le second rayonnement après leur interaction avec l'objet inspecté par le biais d'un détecteur à gain variable. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, le gain du détecteur au moment de la détection du premier rayonnement est différent de celui au moment de la détection du second rayonnement. Dans un autre aspect de la présente invention, il est proposé un dispositif destiné à discriminer un matériau en utilisant des rayonnements ayant des niveaux d'énergie différents comprenant : un dispositif de génération de rayonnement destiné à générer de manière alternée un premier rayonnement ayant un premier spectre et un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie, le dispositif de modulation de spectre d'énergie tel que décrit précédemment, destiné à moduler le premier rayonnement et le second rayonnement respectivement, où le premier rayonnement et le second rayonnement modulés interagissent avec l'objet inspecté, un dispositif de collecte destiné à collecter le premier rayonnement et le second rayonnement après leur interaction avec l'objet inspecté pour obtenir une première valeur de détection et une seconde valeur de détection, et un dispositif de discrimination de matériau destiné à discriminer le matériau de l'objet inspecté sur la base de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, la discrimination comprend la génération de fonctions de classement correspondantes à partir de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection et la détermination du matériau de l'objet inspecté sur la base des fonctions de classement. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, les fonctions de classement sont des fonctions de régression des valeurs de détection obtenues après que 5 les premier et second rayonnements ont respectivement interagi avec les matériaux connus prédéterminés dans le cas où leur épaisseur en masse varie. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, les valeurs de détection sont l'intensité de transmission des rayonnements après qu'ils ont pénétré au travers de l'objet inspecté. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, les matériaux connus sont des matériaux différents qui représentent de la matière organique, un métal léger, de la matière inorganique et un métal lourd respectivement, et dont les numéros atomiques sont connus. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, le dispositif de collecte a un gain variable. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, le gain du dispositif de collecte au moment de la détection du premier rayonnement est différent de celui au moment de la détection du second rayonnement. Dans un autre aspect de la présente invention, il est procuré un procédé de traitement d'image comprenant les étapes consistant à utiliser un premier rayonnement ayant un premier spectre d'énergie et un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie pour interagir avec un objet inspecté, respectivement, dans lequel le premier rayonnement et le second rayonnement sont modulés par le dispositif de modulation de spectre d'énergie décrit ci-dessus, collecter le premier rayonnement et le second rayonnement après l'interaction pour obtenir une première valeur de détection et une seconde valeur de détection, comparer la première valeur de détection et la seconde valeur de détection à une valeur seuil respectivement pour évaluer les informations d'épaisseur en masse de l'objet inspecté et sur la base des informations d'épaisseur en masse, combiner une image obtenue à partir de la première valeur de détection et une image obtenue à partir de la seconde valeur de détection avec des facteurs de pondération différents. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, les informations d'épaisseur en masse sont déterminées sur la base de l'atténuation des rayonnements provenant de l'objet inspecté. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, pour le matériau de petite épaisseur en masse, le facteur de pondération pour l'image provenant de la première valeur de détection est inférieur à celui pour l'image provenant de la seconde valeur de détection. Conformément à un mode de réalisation de la présente invention, pour le matériau d'une épaisseur en masse importante, le facteur de pondération pour l'image provenant de la première valeur de détection est supérieur à celui pour l'image provenant de la seconde valeur de détection. Les deux spectres d'énergie différents des rayonnements, qui sont générés de manière alternée par le dispositif de la présente invention, sont de manière prédominante des rayons X ayant une différence d'énergie distincte. Cela bénéficie à la discrimination pour un objet inspecté épais. En outre, des spectres d'énergie optimisés de rayonnements à haute et à basse énergie sont obtenus en soumettant les rayonnements X à haute et basse énergie générés à une modulation de spectre d'énergie avec différents matériaux absorbants, ce qui augmente encore la différence d'énergie équivalente entre les deux faisceaux de rayons X et améliore donc la précision de discrimination pour les matériaux, en particulier pour les matériaux de petite épaisseur en masse. En outre, pour les différentes doses d'impulsions uniques et les différents niveaux d'énergie des rayonnements à haute et basse énergie, le détecteur à gain variable règle le gain d'amplification pour agrandir la plage dynamique. Cela peut encore améliorer l'effet de détection de ce même détecteur pour des rayonnements ayant des niveaux d'énergie différents, et augmenter en conséquence la précision de détection. La figure 1 représente la vue structurelle simplifiée d'un système de discrimination de matériau conforme à la présente invention, La figure 2 représente la vue en coupe du dispositif de modulation de spectre d'énergie dans le système de discrimination de matériau représenté sur la figure 1, La figure 3 représente les vues simplifiées des spectres d'énergie générés par un accélérateur et les spectres à deux énergies après qu'ils ont été modulés, La figure 4 représente les courbes de relation fonctionnelle entre l'énergie de rayonnement et les attributs et l'épaisseur en masse de matériaux à l'intérieur de la plage globale d'énergie, La figure 5 représente l'organigramme de détection et de discrimination de matériau avec deux faisceaux de rayon ayant des niveaux d'énergie différents, et La figure 6 représente l'organigramme du procédé d'ajustement d'images avec des informations d'épaisseurs en masses différentes. Ci-après, un mode de réalisation de la présente invention est décrit en détail en faisant référence aux dessins. La figure 1 représente la vue structurelle simplifiée d'un système de discrimination de matériau conforme à un mode de réalisation de la présente invention. Comme indiqué sur la figure 1, le système de discrimination de matériau conforme à la présente invention comprend un accélérateur linéaire (linac) haute fréquence HF 1, un dispositif de modulation de spectre d'énergie 2, une partie de commande de synchronisation 4, reliée à l'accélérateur linéaire HF 1 et au dispositif de modulation de spectre d'énergie 2 par l'intermédiaire de la ligne 3, un premier collimateur 6A, un deuxième collimateur 6B, un troisième collimateur 6C, une partie de commande 9 reliée au dispositif de modulation de spectre d'énergie 2 par l'intermédiaire de la ligne 10, un détecteur 8 relié à la partie de commande 9 par l'intermédiaire de la ligne 11 et une partie de discrimination de matériau et de traitement d'image 13 reliée au détecteur 8 par l'intermédiaire de la ligne 12. Dans le présent mode de réalisation, l'accélérateur linéaire HF 1 génère de manière alternée des rayonnements X ayant deux niveaux d'énergie différents. Les rayonnements X interagissent chacun avec le même objet inspecté 7 et pénètrent au travers de celui-ci, et sont ensuite détectés par le détecteur 8. Les résultats de détection du détecteur 8 sont analysés par l'ordinateur 13 pour obtenir les images de rayonnement de l'objet inspecté et pour distinguer en outre les attributs de matériau de l'objet inspecté. Comme indiqué sur la figure 1, la partie de commande de synchronisation 4 établit une session 5 avec l'accélérateur linéaire HF 1. Après confirmation de l'état, l'accélérateur linéaire HF 1 génère de manière alternée deux types de rayons X qui ont des niveaux d'énergie différents sur la base des paramètres de cycle et des signaux de commande procurés par la partie de commande de synchronisation 4. Le spectre d'énergie 1P des rayons X générés par l'accélérateur linéaire HF 1 présente une différence d'énergie distincte. Cependant, une telle différence ne peut pas satisfaire l'exigence de l'application du système, la modulation de spectre d'énergie est nécessaire pour le spectre d'énergie 1P afin d'obtenir le spectre d'énergie de rayonnements à haute et basse énergie qui présente une différence d'énergie plus importante. En conséquence, sur la base des signaux de déclenchement, l'accélérateur linéaire HF 1 peut alternativement générer des rayons X présentant deux spectres d'énergie différents, dans lesquels des niveaux d'énergie différents prédominent respectivement. Comme le spectre des rayonnements X générés par l'accélérateur est large, la modulation de spectre d'énergie est nécessaire pour davantage augmenter la proportion de rayons X ayant des niveaux d'énergie souhaités dans le spectre. En considérant les niveaux d'énergie des rayonnements X générés par l'accélérateur linéaire HF 1, divers matériaux peuvent être utilisés pour exécuter une modulation de spectre d'énergie, en obtenant ainsi les spectres d'énergie les plus appropriés pour la discrimination de matériau. En outre, comme les domaines de distribution d'énergie varient dans les spectres d'énergie des rayonnements X, les matériaux appropriés pour une modulation de spectre d'énergie diffèrent. Par exemple, lorsque la limite inférieure du domaine principal de distribution d'énergie d'un faisceau de rayons X est supérieure à une valeur seuil (par exemple ù 3MeV) de niveau d'énergie plus haut, un matériau à numéro atomique Z faible, tel que le B, le C, le polyéthylène et tout autre matériau organique riche en hydrogène, devrait être choisi pour la modulation de spectre d'énergie de ce faisceau de rayons X. Cependant, pour absorber la composante de diffusion du niveau de faible énergie dans les rayonnements, il est préférable d'utiliser en outre un matériau mince à numéro atomique Z élevé pour la modulation de spectre d'énergie après avoir utilisé un matériau épais à numéro atomique Z faible pour la modulation de spectre d'énergie. Lorsque la limite inférieure du domaine principal d'une distribution d'énergie d'un faisceau de rayons X est supérieure à une valeur seuil (par exemple ù 300keV) de niveau d'énergie plus bas, un matériau à numéro atomique Z élevé, tel que le Pb, le W, le U, etc., devrait être choisi pour la modulation de spectre d'énergie de ce faisceau de rayons X, un matériau à numéro atomique Z intermédiaire, tel que C, peut également être choisi. La figure 2 représente la vue en plan de la modulation de spectre d'énergie 2 dans le dispositif de discrimination de matériau représenté sur la figure 1. Comme indiqué sur la figure 2, la modulation de spectre d'énergie 2 comprend un axe de rotation 201 couplé à un servomoteur, une première partie de modulation de spectre d'énergie 202 disposée sur l'axe de rotation 201, une seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203 couplée à la première partie de modulation de spectre d'énergie 202 et un détecteur de position (non représenté). Ici, la première partie de modulation de spectre d'énergie 202, qui est faite d'un matériau à numéro atomique Z élevé, et couplée à l'axe de rotation 201, est utilisée pour la modulation de spectre d'énergie des rayonnements à faible énergie. Comme indiqué sur la figure 2, la première partie de modulation de spectre d'énergie 202 comprend un certain nombre de sections espacées les unes des autres, chaque section étant appelée une aube courte. Dans ce cas, la première partie de modulation de spectre d'énergie 202 peut être couplée sur la seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203, alors que la seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203 peut être couplée directement sur l'axe de rotation 201. Sinon, à titre d'aspect en variante, les aubes de la première partie de la modulation de spectre d'énergie 202 peuvent être réalisées selon ce qui est requis en une forme similaire à celle des aubes de la seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203. De cette manière, la première et la seconde parties de modulation de spectre d'énergie 202 et 203 peuvent toutes les deux être couplées sur l'axe de rotation 201. La seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203, qui est faite d'un matériau à numéro atomique Z faible, tel qu'un matériau composite, par exemple du polyéthylène plus du Pb, et formée en une ou plusieurs aubes, est utilisée pour la modulation de spectre d'énergie de rayonnement à haute énergie. Comme indiqué sur la figure 2, l'épaisseur en masse des aubes de la seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203 est supérieure à celle de la première partie de modulation de spectre d'énergie 202 dans la direction de l'émission du rayonnement. Pour réaliser la modulation de spectre d'énergie, les aubes tournent autour de l'axe à une fréquence préétablie, et le détecteur de position génère un signal de déclenchement en tant que signal de synchronisation lorsqu'il détecte que les aubes tournent à une position fixe. Le signal est envoyé à la partie de commande de synchronisation 4 et à la partie de commande 9 par l'intermédiaire des lignes 3 et 4 respectivement, et l'accélérateur linéaire HF 1 et le détecteur 8 sont amenés à être synchronisés avec le dispositif de modulation de spectre d'énergie 2 sous la commande de la partie de commande de synchronisation 4 et de la partie de commande 9 respectivement. De cette manière, on peut assurer que les rayons ayant un spectre à haute énergie interagissent tous avec le matériau des aubes, c'est-à-dire qu'ils subissent tous la modulation par la seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203 alors que tous les rayons d'un spectre à basse énergie sont soumis à l'absorption par le matériau sur l'axe, c'est-à-dire qu'ils subissent tous la modulation par la première partie de modulation de spectre d'énergie 202. Comme décrit ci-dessus, le matériau de la première partie de modulation de spectre d'énergie 202 peut être un matériau à numéro atomique Z élevé, tel que Pb, W, U, etc. qui est sélectionné en tant que matériau pour la modulation de spectre d'énergie de rayonnements X, un matériau à numéro atomique Z intermédiaire, tel que le Cu peut également être sélectionné. Au contraire, le matériau de la seconde partie de modulation de spectre d'énergie 203 peut un matériau à numéro atomique Z faible, tel que B, C, le polyéthylène et tout autre matériau organique riche en hydrogène, qui est sélectionné en tant que matériau pour la modulation de spectre d'énergie de rayonnements X. Il résulte de la modulation que les spectres d'énergie 2P de rayonnements à haute et basse énergie sont obtenus, où les spectres d'énergie de deux niveaux d'énergie différents sont suffisamment séparés l'un de l'autre. En outre, la figure 3 représente les vues simplifiées des spectres d'énergie générés par l'accélérateur et des spectres à deux énergies obtenus après la modulation, respectivement. Comme indiqué sur la figure 3(A), les spectres d'énergie avant la modulation sont illustrés sous la forme de courbes normalisées 301a et 301b qui représentent les spectres d'énergie générés par l'accélérateur à deux énergies, le niveau d'énergie haut étant de 9MeV et le niveau d'énergie bas étant de 4MeV. Comme indiqué sur la figure 3(B), les spectres d'énergie après la modulation sont illustrés sous la forme de courbes normalisées 302a et 302b. On peut observer sur ce schéma que la différence entre les deux spectres d'énergie est davantage augmentée. Les rayonnements optimisés ayant à la fois les niveaux d'énergie haut et bas, qui sont obtenus après la modulation par le dispositif de modulation de spectre d'énergie 2, traversent les premier et second collimateurs 6A et 6B et interagissent alors avec l'objet inspecté 7. Comme indiqué sur la figure 1, l'objet inspecté 7 se déplace le long d'un trajet fixe et une direction fixe perpendiculaire au plan de rayonnement. Après avoir pénétré au travers de l'objet inspecté 7, les rayonnements passent au travers du troisième collimateur 6C et sont alors collectés par le détecteur 8, qui recueille les données de niveaux de haute et basse énergie, telles que l'intensité de transmission des rayons après rayonnement depuis l'objet, sur la base du signal de synchronisation du système de commande 9. En outre, sur la base d'un signal de déclenchement externe, le détecteur 8 peut changer le multiple de son gain (l'amplification pour modifier sa plage dynamique, en obtenant ainsi avec une plus grande précision des valeurs de signal après l'interaction entre les rayonnements à deux énergies et l'objet, et en reconnaissant avec précision la différence des rayonnements à deux énergies après leur interaction avec l'objet. Par exemple, dans le cas des rayonnements ayant des niveaux d'énergie différents, le détecteur 8 présente des multiples différents de gain d'amplification. Les signaux de données fournis en sortie du détecteur 8 sont envoyés à la partie de discrimination de matériau et de traitement d'image 13 par l'intermédiaire de la ligne 12. Comme décrit ci-dessus, les valeurs de détection par le détecteur 8 sont les valeurs de détection HEL pour le niveau d'énergie haut et une valeur de détection LEL pour le niveau d'énergie bas. Les valeurs de détection obtenues HEL et LEL peuvent être portées dans les fonctions de classement afin de déterminer la plage des numéros atomiques effective du matériau dans l'objet inspecté, en déterminant ainsi les attributs de matériau. Ici, les fonctions de classement sont acquises comme suit : on utilise les rayonnements ayant deux niveaux d'énergie provenant du système à deux énergies pour balayer un matériau à numéro atomique connu, tel que du polyéthylène pour la matière organique, l'Al pour les métaux légers, Fe pour la matière inorganique et Pb pour les métaux lourds, etc., l'épaisseur en masse du matériau variant et en obtenant ainsi une série de valeurs collectées, on calcule deux valeurs de fonction à partir des signaux pour les niveaux d'énergie haut et bas collectées chaque fois, par exemple, en calculant ln(HEL/HELO) à partir des signaux pour le niveau d'énergie haut ou bas, et en calculant a* {ln(LEL/LELO)-ln(HEL/HELO)} à partir des signaux pour le niveau d'énergie haut, où a est un coefficient et HELO et LELO sont chacun des valeurs de détection de référence prédéterminées, en obtenant ainsi des fonctions de régression du matériau sur la base des valeurs statistiques des deux valeurs de fonction ci-dessus, comme indiqué sur la figure 4. Ensuite, les courbes de classement sont obtenues à partir des fonctions de régression en utilisant des méthodes statistiques, telles que la méthode des K centroïdes ou la segmentation sur "le leader", la machine vectorielle, etc. Par exemple, le calcul de la variance statistique de la valeur de fonction de régression, et ensuite le déplacement de la courbe de régression par la variance correspondante conformément aux critères de classement optimum comme requis. Pour discriminer un matériau inconnu, les valeurs de fonction de classement pour les valeurs de détection sont calculées à partir des deux valeurs de fonction des valeurs de détection. Alors, les valeurs calculées sont comparées aux valeurs de fonction de classement prédéterminées pour obtenir la plage de numéros atomiques effective du matériau et pour déterminer en outre les attributs de matériau de l'objet. La figure 5 représente l'organigramme de la détection et de la discrimination de 25 matériau avec deux faisceaux de rayons ayant deux niveaux d'énergie différents. Comme indiqué sur la figure 5, à l'étape S110, l'accélérateur linéaire HF 1 peut alternativement générer des rayonnements X ayant deux spectres d'énergie différents, tels qu'un premier rayonnement X ayant un premier spectre d'énergie et un second rayonnement X ayant un second spectre d'énergie, sur la base d'un signal de 30 déclenchement. Puis, à l'étape S120, le dispositif de modulation de spectre d'énergie 2 mentionné ci-dessus est utilisé pour moduler les rayonnements X ayant des spectres d'énergie différents. Par exemple, en étant toutes deux commandées par le signal de synchronisation, la première partie de modulation de spectre d'énergie 202 module le premier rayonnement X alors que la seconde partiede modulation de spectre d'énergie 203 module le second rayonnement X. Ensuite, à l'étape S130, après avoir traversé les premier et second collimateurs 6A et 6B, les rayonnements X modulés rayonnent et interagissent avec l'objet inspecté 7. A l'étape S 140, le détecteur 8 collecte des données pour les niveaux d'énergie haut et bas sur la base du signal de synchronisation provenant du système de commande 9. Ici, le détecteur 8 peut modifier le multiple de son gain d'amplification afin de changer sa plage dynamique, en obtenant ainsi avec une plus grande précision les valeurs de signaux après l'interaction entre les rayonnements à deux énergies et l'objet. A l'étape S150, les signaux de formation d'image pour les niveaux d'énergie haut et bas sont envoyés à la partie de discrimination de matériau et de traitement d'image 13, dans laquelle il est évalué si le signal envoyé est un signal de formation d'image pour un niveau d'énergie haut ou un niveau d'énergie bas. Les signaux (le formation d'image pour les niveaux d'énergie haut et bas sont traités dans les étapes S160 et S170, respectivement. A l'étape S180, les valeurs de fonction de classement pour les valeurs de détection sont calculées à partir des deux valeurs de fonction pour les niveaux d'énergie haut et bas. Puis, les valeurs calculées sont comparées aux valeurs de fonction de classement prédéterminées afin d'obtenir la plage de numéros atomiques effective du matériau pour déterminer en outre les attributs de matériaux de l'objet. A l'étape S 190, pour obtenir une image nette de l'objet inspecté, un certain nombre d'images obtenues après que les rayonnements X ayant des niveaux d'énergie différents ont balayé l'objet inspecté peuvent être combinées pour acquérir une image de balayage d'une meilleure qualité. On sait bien que le facteur de pénétration des rayonnements à haute énergie est fort et que les données de détection peuvent être obtenues avec une grande précision après que les rayonnements ont pénétré au travers d'un objet présentant une épaisseur en masse importante, en conséquence, une image nette à échelle de gris peut être acquise pour l'objet d'épaisseur en masse importante. Cependant, lorsque des rayonnements à forte énergie pénètrent au travers d'un objet de petite épaisseur en masse, l'image à échelle de gris obtenue est floue et les informations de détails tendent à être perdues. Heureusement, l'inconvénient ci-dessus peut être compensé par l'image à échelle de gris obtenue après que les rayonnements à faible énergie pénètrent au travers de l'objet. La figure 6 représente l'organigramme du procédé d'ajustement d'images avec des informations d'épaisseur en masse différentes. Dans la combinaison d'image, les caractéristiques d'atténuation différentes des rayonnements à forte et faible énergie par rapport à l'épaisseur en masse différente de l'objet sont utilisées, et l'image nette peut être acquise dans une vaste plage d'épaisseurs en masse en fusionnant deux types de valeurs de détection. Aux étapes S191 et S192, les attributs de matériau de l'objet inspecté sont déterminés, par exemple, que l'épaisseur en masse de l'objet inspecté 7 soit épaisse ou mince. Ici, la plage approchée de l'épaisseur en masse de l'objet est évaluée d'après l'atténuation des rayonnements, c'est-à-dire que, lorsque l'atténuation est importante, par exemple, la valeur de détection est inférieure à une valeur seuil prédéterminée, l'épaisseur en masse du matériau est désignée comme étant large. Lorsque l'atténuation est faible, par exemple, lorsque la valeur de détection est supérieure à une valeur seuil prédéterminée, l'épaisseur en masse du matériau est désignée comme étant petite. A l'étape S193, pour le matériau présentant une petite épaisseur en masse, un facteur de pondération plus petit, par exemple 30 %, est attribué aux données pour le niveau d'énergie haut et un facteur de pondération plus grand, par exemple 70 %, est attribué aux données pour le niveau d'énergie bas. A l'étape S194, pour le matériau présentant une épaisseur en masse importante, un facteur de pondération plus grand, par exemple 70 %, est attribué aux données pour le niveau d'énergie haut et un facteur de pondération plus petit, par exemple 30 %, est attribué aux données pour le niveau d'énergie bas. Puis, à l'étape S195, les images pour les niveaux d'énergie haut et bas sont synthétisées en utilisant les facteurs de pondération ci-dessus pour acquérir l'image nette finale. En conséquence, la présente invention propose que les valeurs de détection obtenues après que les rayonnements X présentant des niveaux d'énergie différents ont interagi avec l'objet, soient comparées aux valeurs seuil prédéterminées correspondantes et que différents facteurs de pondération soient attribués aux données pour les niveaux d'énergie haut et bas, en obtenant ainsi les informations d'échelle de gris de l'image finalement synthétisée. Bien que les images, qui sont détectées après que les rayonnements ont interagi avec des objets de diverses épaisseurs en masse, présentent des caractéristiques d'image différentes, avec le traitement du procédé ci-dessus, même si l'épaisseur en masse des objets varie de manière importante, une image nette en gris du matériau peut être acquise lors du balayage de l'objet. Ce qui est mentionné ci-dessus ne constitue que les modes de réalisation spécifiques de la présente invention, bien que la portée de la présente invention ne soit pas limitée à ceux-ci. Toute modification ou substitution, qui est évidente pour l'homme de l'art dans la plage technique décrite de la présente invention, doit être comprise comme 5 étant incluse dans la portée de la présente invention
La présente invention a pour objet un dispositif de modulation de spectre d'énergie, un procédé et un dispositif de discrimination de matériau, et un procédé de traitement d'image, qui peut discriminer le matériau dans des objets de dimensions importante et moyenne, en utilisant des rayonnements X ayant des niveaux d'énergie différents, sont décrits.Ce dispositif (2) comprend une première partie de modulation de spectre d'énergie (202) destinée à moduler un premier rayonnement ayant un premier spectre d'énergie et une seconde partie de modulation de spectre d'énergie (203) couplée à la première partie de modulation de spectre d'énergie et destinée à moduler un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie différent du premier. La présente invention peut être utilisée pour une inspection sans ouverture de conteneurs de grande dimension.
1. Procédé de discrimination de matériau utilisant des rayonnements ayant des niveaux d'énergie différents, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant à : générer de manière alternée un premier rayonnement ayant un premier spectre d'énergie et un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie, exécuter une modulation de spectre d'énergie pour le premier rayonnement et le second rayonnement respectivement par l'intermédiaire d'un dispositif de modulation de spectre d'énergie comprenant une première partie de modulation de spectre d'énergie (202) destinée à moduler un premier rayonnement ayant un premier spectre d'énergie, et une seconde partie de modulation de spectre d'énergie (203) couplée à la première partie de modulation de spectre d'énergie et destinée à moduler un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie différent du premier spectre d'énergie, utiliser le premier rayonnement et le second rayonnement modulés pour interagir avec un objet inspecté, collecter le premier rayonnement et le second rayonnement après leur interaction avec l'objet inspecté pour obtenir une première valeur de détection et une seconde valeur de détection, et discriminer le matériau de l'objet inspecté sur la base de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'étape de discrimination comprend la génération de fonctions de classement correspondantes à partir de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection et la détermination du matériau de l'objet inspecté sur la base des fonctions de classement. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce que les fonctions de classement sont des fonctions de régression des valeurs de détection obtenues après que le premier rayonnement et le second rayonnement ont respectivement interagi avec des matériaux connus prédéterminés dans le cas où leur épaisseur en masse varie. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que les valeurs de détection sont l'intensité de transmission des rayonnements après qu'ils ont pénétré au travers de l'objet inspecté. 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que les matériaux connus sont des matériaux différents qui représentent de la matière organique, un métal léger, de16 la matière inorganique et un métal lourd respectivement et dont les numéros atomiques sont connus. 6. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend en outre le fait de collecter le premier rayonnement et le second rayonnement après leur interaction 5 avec l'objet inspecté par le biais d'un détecteur à gain variable. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que le gain du détecteur au moment de la détection du premier rayonnement est différent de celui au moment de la détection du second rayonnement. 8. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'au moins l'une de la 10 première partie de modulation de spectre d'énergie (202) et de la seconde partie de modulation de spectre d'énergie (203) est couplée sur ou à un axe de rotation (201). 9. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la première partie de modulation de spectre d'énergie (202) comprend au moins une première aube et la seconde partie de modulation de spectre d'énergie (203) comprend au moins une seconde 15 aube. 10. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la première aube est faite d'un matériau à numéro atomique Z élevé. 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que la première aube est faite d'au moins l'un de Pb, de W, de U et de Cu. 20 12. Procédé selon la 8, caractérisé en ce que la seconde aube est faite d'un matériau à numéro atomique Z faible. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que la seconde aube est faite d'au moins l'un de B, de C, de polyéthylène et de tout autre matériau organique riche en hydrogène. 25 14. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la première aube et la seconde aube sont agencées de manière alternée et peuvent tourner autour de l'axe de rotation (201). 15. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que l'épaisseur en masse de la première aube est inférieure ou égale à celle de la seconde aube dans la direction des 30 rayonnements. 16. Dispositif destiné à discriminer des matériaux en utilisant des rayonnements ayant des niveaux d'énergie différents, caractérisé en ce qu'il comprend : un dispositif (1) de génération de rayonnement destiné à générer de manière alternée un premier rayonnement ayant un premier spectre d'énergie et un second 35 rayonnement ayant un second spectre d'énergie, 17 un dispositif de modulation de spectre d'énergie (2), destiné à moduler le premier rayonnement et le second rayonnement respectivement, le premier rayonnement modulé et le second rayonnement modulé interagissant avec l'objet (7) inspecté, ledit dispositif (2) comprenant une première partie de modulation de spectre d'énergie (202) destinée à moduler un premier rayonnement ayant un premier spectre d'énergie, et une seconde partie de modulation de spectre d'énergie (203) couplée à la première partie de modulation de spectre d'énergie et destinée à moduler un second rayonnement ayant un second spectre d'énergie différent du premier spectre d'énergie, un dispositif (8) de collecte destiné à collecter le premier rayonnement et le second rayonnement après leur interaction avec l'objet inspecté pour obtenir une première valeur de détection et une seconde valeur de détection, et un dispositif (13) de discrimination de matériau destiné à discriminer le matériau de l'objet inspecté sur la base de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection. 17. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que la discrimination comprend la génération de fonctions de classement correspondantes à partir de la première valeur de détection et de la seconde valeur de détection et la détermination du matériau de l'objet inspecté sur la base des fonctions de classement. 18. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que les fonctions de classement sont des fonctions de régression des valeurs de détection obtenues après que les premier et second rayonnements ont interagi respectivement avec des matériaux connus prédéterminés dans le cas où leur épaisseur en masse varie. 19. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que les valeurs de détection sont l'intensité de transmission des rayonnements après qu'ils ont pénétré au travers de l'objet inspecté. 20. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que les matériaux connus sont des matériaux différents qui représentent de la matière organique, un métal léger, de la matière inorganique et un métal lourd respectivement, et dont les numéros atomiques sont connus. 21. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce que le dispositif de collecte a un gain variable. 22. Dispositif selon la 21, caractérisé en ce que le gain du dispositif de collecte au moment de la détection du premier rayonnement est différent de celui au moment de la détection du second rayonnement. 18 23. Dispositif selon la 16, caractérisé en ce qu'au moins l'une de la première partie de modulation de spectre d'énergie (202) et de la seconde partie de modulation de spectre d'énergie (203) est couplée sur ou à un axe de rotation (201). 24. Dispositif selon la 23, caractérisé en ce que la première partie de modulation de spectre d'énergie (202) comprend au moins une première aube et la seconde partie de modulation de spectre d'énergie (203) comprend au moins une seconde aube. 25. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que la première aube est faite d'un matériau à numéro atomique Z élevé. 26. Dispositif selon la 25, caractérisé en ce que la première aube est faite d'au moins l'un de Pb, de W, de U et de Cu. 27. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que la seconde aube est faite d'un matériau à numéro atomique Z faible. 28. Dispositif selon la 27, caractérisé en ce que la seconde aube est faite d'au moins l'un de B, de C, de polyéthylène et de tout autre matériau organique riche en hydrogène. 29. Dispositif selon la 28, caractérisé en ce que la première aube et la seconde aube sont agencées de manière alternée et peuvent tourner autour de l'axe de rotation (201). 30. Dispositif selon la 24, caractérisé en ce que l'épaisseur en masse de la première aube est inférieure ou égale à celle de la seconde aube dans la direction des rayonnements.
G
G01
G01V,G01N
G01V 5,G01N 23
G01V 5/00,G01N 23/04
FR2902446
A1
PROCEDE DE COMMANDE DU MOTEUR DE POMPE D'UNE INSTALLATION EQUIPEE D'UN WC AVEC BROYEUR
20,071,221
La présente invention concerne d'une manière générale une installation d'évacuation comportant un WC équipé d'un broyeur. De manière connue en soi, de telles installations comportent un réservoir dans lequel le contenu de la cuvette de WC se déverse à la suite d'une chasse d'eau, et d'où il est aspiré par une pompe à travers un moyen de dilacération et refoulé vers une canalisation d'évacuation. Il est également connu d'évacuer des appareils sanitaires, tels que douche ou 10 lavabo, à travers le réservoir et les moyens de pompage de l'installation de WC à broyeur. Le fonctionnement de la pompe est généralement piloté par un moyen automatique qui détecte le niveau de l'eau présente dans le réservoir pour démarrer le moteur de la pompe lorsque le niveau a atteint un niveau supérieur prédéterminé et 15 arrêter ledit moteur lorsque le niveau a atteint un niveau inférieur prédéterminé. Le moyen automatique est usuellement l'interrupteur d'un pressostat commandé par une membrane soumise à une pression représentative de la hauteur de l'eau dans le réservoir. Le pressostat comporte un tube disposé à l'intérieur du réservoir, avec son 20 extrémité supérieure fermée par la membrane tandis que son extrémité inférieure ouverte plonge dans le liquide présent dans le réservoir. De manière connue en soi, le tube du pressostat est positionné dans une chambre du réservoir dans laquelle les matières évacuées de la cuvette de WC ne peuvent pénétrer afin qu'il ne risque pas d'être bouché. 25 La membrane commande l'interrupteur en fonction de la pression régnant à l'intérieur du tube, celle-ci étant d'autant plus importante que le niveau de l'eau dans le réservoir, et donc dans le tube, est haut. Toutefois, ce dispositif de pilotage du moteur de la pompe par un pressostat présente l'inconvénient de ne pas être totalement fiable dans le temps. 30 En effet, l'air enfermé dans le tube n'est pas renouvelé et du fait des phases successives d'augmentation et de baisse de la pression à l'intérieur du tube, il se dissout petit à petit dans l'eau. En conséquence, son volume diminue et le niveau supérieur qui doit être atteint pour obtenir la mise en route du moteur de la pompe augmente au cours du temps et peut dépasser un niveau maximal au-delà duquel la sécurité de l'installation n'est plus assurée. A l'heure actuelle, différents moyens sont mis en oeuvre pour améliorer la fiabilité du pressostat utilisé pour piloter le fonctionnement du moteur de la pompe. Un premier moyen consiste à modifier le pressostat pour positionner la membrane près de l'extrémité inférieure du tube et à prévoir une mise à l'air libre de l'intérieur du tube. Ce dispositif donne satisfaction du point de vue de la fiabilité du déclenchement à un niveau supérieur constant mais présente un autre inconvénient qui est dû au fait que la membrane est soumise aux produits évacués à travers le réservoir, par exemple des détergents provenant des appareils sanitaires. Ladite membrane doit alors être changée assez fréquemment ce qui grève lourdement les coûts de maintenance de l'installation. De plus, en cas de percement de ladite membrane, l'interrupteur du pressostat n'est plus commandé et le niveau de l'eau continue de monter dans le réservoir, éventuellement jusqu'à atteindre les moyens d'alimentations en électricité. Il est alors nécessaire de prévoir des moyens d'isolation très importants et il est même recommandé de positionner un disjoncteur différentiel à niveau de commande très bas ce qui augmente notablement le coût de l'installation. Un autre moyen connu consiste à prévoir un bouton de commande de purge que l'utilisateur doit actionner régulièrement. Lorsque l'utilisateur actionne ce bouton, le moteur de la pompe fonctionne afin de faire baisser le niveau de liquide dans le réservoir. L'utilisateur relâche son action sur le bouton de commande de purge pour arrêter le fonctionnement du moteur de pompe lorsque l'extrémité inférieure du tube de pressostat n'est plus dans le liquide ce qu'il détermine en entendant la pompe travailler à vide. Ainsi, l'intérieur dudit tube de pressostat est mis à l'air libre et le volume d'air est complété si nécessaire. Ce moyen n'est pas totalement efficace dans la mesure où l'utilisateur doit effectuer une manoeuvre spéciale en vue de la purge, en conséquence il peut oublier de le faire. Il est de plus coûteux puisqu'il faut prévoir un moyen d'alimentation supplémentaire du moteur de pompe et présente le risque que l'utilisateur laisse fonctionner le moteur de pompe trop longtemps et le détériore. Il est encore connu des installations dans lesquelles le moteur de la pompe est maintenu en fonctionnement après que la membrane du pressostat a détecté que le niveau inférieur était atteint. Le temps durant lequel le fonctionnement est poursuivi est par exemple défini par les caractéristiques d'un condensateur intégré au circuit d'alimentation, il est par exemple établi à 3 secondes à partir d'essais montrant que le niveau de l'eau est normalement descendu en-dessous de l'extrémité du tube dans ce laps de temps. Par une telle disposition, le volume de l'air contenu dans le tube du pressostat est avantageusement complété à chaque utilisation de la pompe. Elle présente toutefois une gêne pour l'utilisateur car cela entraîne des bruits d'une part à la fin de chaque vidage lorsque la pompe fonctionne hors de l'eau et d'autre part à chaque démarrage pendant que la pompe se réamorce. La durée du réamorçage peut de plus être allongée du fait que l'eau contenue dans le réservoir peut freiner l'évacuation de l'air contenu dans la pompe par l'orifice de purge. La présente invention tend à proposer un procédé de commande du moteur de pompe d'une installation de WC permettant de résoudre les inconvénients des moyens connus. A cet effet, l'invention concerne un , comportant un réservoir vidé par une pompe dont le moteur est alimenté en courant électrique à travers un interrupteur commandé en fermeture par un pressostat lors de la détection d'un niveau maximal prédéterminé de l'eau dans le réservoir et en ouverture lors de la détection d'un niveau minimal prédéterminé de l'eau dans ledit réservoir, caractérisé en ce qu'il consiste à : - compter le nombre de cycles de fermeture-ouverture de l'interrupteur, - à la suite du Nième cycle de fermeture-ouverture dudit interrupteur, avec N strictement supérieur à 1, alimenter le moteur en courant électrique pendant un temps t prédéterminé supplémentaire de sorte que le niveau de l'eau descende en-dessous du niveau minimal prédéterminé. Comme on peut le comprendre, la mise en oeuvre du procédé selon l'invention permet de réaliser de manière automatique la manoeuvre permettant de compléter le volume d'air contenu dans le tube du pressostat, et en conséquence d'utiliser un pressostat dont la membrane est disposée à l'extrémité supérieure du tube et n'est pas au contact avec les effluents. Il a été montré qu'il n'est pas nécessaire de réaliser cette manoeuvre très fréquemment et que le nombre N de cycles peut être de l'ordre de quelques centaines, par exemple égale à 200 ou 300, car l'air présent dans le tube du pressostat se dissout très lentement. Lors d'une manoeuvre destinée à compléter le volume de l'air contenu dans le tube du pressostat, le microprocesseur prévu sur la carte électronique assurant le pilotage de l'installation commande le fonctionnement du moteur de pompe pendant un temps t prédéterminé afin que le niveau de l'eau dans le réservoir soit abaissé en-dessous de l'extrémité inférieure du tube du pressostat. Grâce à ce pilotage automatique, on limite les désagréments par rapport aux solutions antérieures, tant pour l'utilisateur qui n'aura pas à faire changer régulièrement la membrane ou n'entendra les bruits générés par l'opération que très occasionnellement, une fois toutes les 200 utilisations de l'installation par exemple, que pour le moteur qui ne sera pas entraîné à vide de manière répétée
L'installation équipée d'un WC avec broyeur comporte un réservoir vidé par une pompe dont le moteur est alimenté en courant électrique à travers un interrupteur commandé en fermeture par un pressostat lors de la détection d'un niveau maximal prédéterminé de l'eau dans le réservoir et en ouverture lors de la détection d'un niveau minimal prédéterminé de l'eau dans ledit réservoir.Le procédé de commande consiste à :- compter le nombre de cycles de fermeture-ouverture de l'interrupteur,- à la suite du Nième cycle de fermeture-ouverture dudit interrupteur, avec N strictement supérieur à 1, alimenter le moteur en courant électrique pendant un temps t prédéterminé supplémentaire de sorte que le niveau de l'eau descende en-dessous du niveau minimal prédéterminé.
1. Procédé de commande du moteur de pompe d'une installation équipée d'un WC avec broyeur, comportant un réservoir vidé par une pompe dont le moteur est alimenté en courant électrique à travers un interrupteur commandé en fermeture par un pressostat lors de la détection d'un niveau maximal prédéterminé de l'eau dans le réservoir et en ouverture lors de la détection d'un niveau minimal prédéterminé de l'eau dans ledit réservoir, caractérisé en ce qu'il consiste à : - compter le nombre de cycles de fermeture-ouverture de l'interrupteur, - à la suite du Nième cycle de fermeture-ouverture dudit interrupteur, avec N strictement supérieur à 1, alimenter le moteur en courant électrique pendant un temps t prédéterminé supplémentaire de sorte que le niveau de l'eau descende en-dessous du niveau minimal prédéterminé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que à la suite du Nième cycle de fermeture-ouverture dudit interrupteur, le fonctionnement du moteur de pompe est commandé pendant ledit temps t prédéterminé par un microprocesseur. 3. Procédé selon la 1 ou selon la 2, caractérisé en ce que le nombre N de cycles est de l'ordre de quelques centaines. 4. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que N est égale à 200. 5. Procédé selon la 3, caractérisé en ce que N est égale à 300. 5
E,G
E03,G01,G05
E03D,E03C,G01F,G05D
E03D 9,E03C 1,G01F 23,G05D 9
E03D 9/10,E03C 1/12,G01F 23/14,G05D 9/00
FR2894007
A1
PROCEDE DE MONTAGE D'UN ORGANE D'ENTRAINEMENT, SUR L'ARBRE, NOTAMMENT D'UNE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE DE VEHICULE AUTOMOBILE, ET DISPOSITIF DE MONTAGE POUR LA MISE EN OEUVRE DE CE PROCEDE
20,070,601
Domaine de l'invention L'invention concerne un procédé de montage d'un 10 organe d'entraînement, tel qu'une poulie d'entraînement, sur un arbre tel que l'arbre d'une machine électrique tournante, en particulier d'un alternateur ou alternodémarreur de véhicule automobile, afin d'assurer une liaison en rotation entre l'organe d'entraînement et 15 l'arbre, selon lequel on provoque un blocage axial de l'organe d'entraînement sur l'arbre au moyen d'un organe de serrage, en appui sur une face de butée solidaire de l'arbre, telle que la face frontale de la bague intérieure d'un roulement de la machine électrique 20 tournante. L'invention concerne également un dispositif de montage pour la mise en oeuvre de ce procédé. Etat de la technique 25 Il est connu dans le domaine des alternateurs ou alterno-démarreurs de véhicule automobile, de monter un organe d'entraînement sous la forme d'une poulie sur un arbre lisse. A l'extrémité de cet arbre lisse, une portée 30 cylindrique filetée permet, au moyen d'un écrou, et, le cas échéant, d'une rondelle d'appui intermédiaire, de réaliser le blocage axiale de la poulie, en appui sur la bague intérieure du roulement avant de la machine électrique tournante. La transmission du couple 35 s'effectue par flexion entre la poulie, la bague intérieure du roulement et l'écrou.5 Dans certains cas d'application, en particulier lorsqu'il convient de transmettre simultanément des couples importants, par exemple lorsque la machine électrique tournante est un alterno-démarreur, qui doit fonctionner en mode moteur électrique pour notamment démarrer le moteur thermique du véhicule automobile, et dans le cas d'acyclismes moteurs importants, la transmission du couple par embrayage/friction telle que faite actuellement s'avère insuffisante et on constate des phénomènes de glissement, voir de desserrage de la poulie. Objet de l'invention L'invention a pour but de proposer un procédé d'assemblage d'un organe d'entraînement, notamment d'une poulie, sur un arbre, tel que l'arbre d'une machine électrique tournante, et un agencement de mise en œuvre de ce procédé, qui permettent de pallier les inconvénients qui viennent d'être énoncés. Pour atteindre ce but, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que l'on pourvoit la partie de l'arbre, destinée à la réception de l'organe d'entraînement, et l'alésage de l'organe d'entraînement pour le passage de l'arbre, de filetages complémentaires, que l'on visse tout d'abord l'organe d'entraînement sur l'arbre jusqu'à ce que l'organe d'entraînement soit en appui contre la face de butée solidaire en rotation de l'arbre, et que l'on visse ensuite l'écrou sur l'arbre à un couple provoquant au niveau des faces frontales en contact de l'organe d'entraînement et de l'écrou des forces de frottement entre les filets de l'arbre et de l'organe d'entraînement, d'une part, et entre les filets de l'arbre et de l'écrou d'autre part, qui sont orientés dans des sens opposés. Le dispositif de montage est caractérisé en ce que l'extrémité de l'arbre, destinée à recevoir l'organe d'entraînement, et l'alésage de l'organe d'entraînement sont pourvus de filets complémentaires et en ce que l'organe d'entraînement et l'écrou servant de contre-écrou sont vissés sur l'arbre. Brève description des dessins L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement dans la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels: la figure 1 est une vue latérale, partiellement en coupe axiale, d'une machine électrique tournante telle qu'un alternateur ou alterno-démarreur de véhicule automobile, selon l'état de la technique, qui est équipé d'un dispositif d'assemblage de l'organe d'entraînement en forme de poulie avec l'arbre de la machine, selon l'invention; les figures 2A à 2D illustrent quatre phases déterminantes du procédé d'assemblage selon l'invention et, la figure 3 est un schéma illustrant la force de serrage F produite par le couple C appliqué, en bas par la ligne a pour le vissage de l'organe d'entraînement et, en haut, par la courbe b pour le vissage de l'écrou, lors du procédé de montage selon l'invention. Description de l'invention L'invention sera décrite ci-après, à titre d'exemple, dans son application à un organe d'entraînement sous la forme d'une poulie d'entraînement avec l'arbre menant ou mené d'une machine électrique tournante telle qu'un alternateur ou un alterno-démarreur de véhicule automobile. La figure 1 ne représente de l'ensemble d'une telle machine électrique tournante que les parties qui sont nécessaires pour placer l'invention dans son contexte, à savoir l'arbre moteur 1, le rotor 2 solidaire en rotation de l'arbre, les ventilateurs avant et arrière respectivement 3 et 4, les roulements à billes avant et arrière respectivement 5 et 6, une poulie d'entraînement 8 et les moyens d'assemblage 9 de la poulie avec l'arbre. Ainsi qu'on le sait dans ce type de machine électrique tournante l'arbre 1 est mené lorsque la machine est un alternateur ou un alternateur réversible, appelé alterno-démarreur, fonctionnant en mode alternateur pour transformer de l'énergie mécanique en énergie électrique. Cet arbre 1 est menant lorsque la machine est un alterno-démarreur fonctionnant en mode moteur électrique, notamment pour démarrer le moteur thermique ou moteur à combustion interne du véhicule et transformer de l'énergie électrique en énergie mécanique. Pour mémoire on rappellera que les roulements 5, 6 sont supportés par des paliers avant et arrière ajourés (non représentés) appartenant à un carter portant le stator bobiné (non représenté) de la machine. Ces paliers avant et arrière présentent chacun un alésage centrale pour le montage du roulement à billes respectivement 5 et 6. La poulie 8 est implantée à l'extérieur du palier avant de manière adjacente à celui-ci. De façon connue en soi, la poulie 8 est montée sur l'extrémité avant 18 de l'arbre 1 en étant solidaire en rotation de cet arbre de manière décrite ci-après. L'extrémité avant 18 s'étend à l'extérieur du palier avant de la machine et est en majeure partie filetée, le filetage de cette partie filetée s'étendant jusqu'au bout 14, ou extrémité libre, de l'arbre 1. La poulie 8 est de forme annulaire et comporte à sa périphérie externe 20 d'orientation axiale une surface périphérique extérieure adaptée pour recevoir une courroie de forme complémentaire (non représentée) faisant partie d'un dispositif de transmission de mouvements entre le moteur à combustion interne du véhicule automobile et l'arbre 1 de la machine électrique tournante. La poulie est intérieurement creuse et comporte un fond 12 d'orientation transversale, qui comprend dans son centre un alésage 19 de passage de l'extrémité avant 18 de l'arbre 1. L'alésage 19 comporte également une partie filetée complémentaire ce celle de l'extrémité avant 18 de l'arbre 1. Ainsi ces parties filetées de l'arbre 1 et de l'alésage 19 comportent des filets complémentaires repérés par la référence 21 à la figure 1.Ces filets complémentaires appartiennent aux moyens d'assemblage 9 comportant également un écrou 11. Le fond 12 de la poulie 8 comporte du côté du roulement 5 un embout cylindrique 10 d'orientation axiale, dont la face frontale 17 est en appui contre la face frontale avant de la bague intérieure(non visible) de celui-ci. Le roulement 5, de plus grande taille que le roulement 6, peut être à une ou deux rangées de billes. Une entretoise 40 est intercalée axialement entre la face arrière de la bague interne du roulement 5 et la face avant du rotor 2. Le fond 12 délimite avec la périphérie externe 20 de la poulie une cavité 13 de réception de l'écrou 11. Dans cette figure 1 le rotor est un rotor à griffes comportant de manière connue deux roues polaires montées sur l'arbre 1 présentant localement des portions moletées pour emmanchement à force des roues polaires sur l'arbre 1 et solidarisation des roues polaires avec l'arbre 1. En variante l'embout 10 de la poulie 8 est remplacé par une rondelle entretoise. Comme visible à la figure 1 la poulie 8 est en appui par la face frontale 17 de son embout cylindrique d'orientation axiale 10 contre le roulement avant 5, plus précisément contre la face frontale avant de la bague intérieure du roulement, sous l'effet de l'écrou 11 vissé sur le bout 14 de l'arbre. Cet écrou 11 est appliqué contre le fond 12 de la cavité 13 de réception de l'écrou. On notera que l'arbre 1 est lisse au niveau de l'embout 10 et de la bague interne du roulement 5. On décrira ci-après les différentes phases du procédé d'assemblage selon l'invention en se reportant à la figure 3 et aux figures 2A à 2D sur lesquelles, pour simplifier et généraliser, la poulie est représentée partiellement sous forme d'un écrou désigné aussi par la référence 8, tandis que l'écrou de serrage associé à la poulie 8 sera appelé contre-écrou mais conserve sa référence 11. Les termes écrou et contre-écrou permettrent de comprendre plus aisément les fonctions des deux organes et illustrent que l'invention n'est pas limitée à une poulie d'entraînement d'une machine électrique tournante. Dans les figures 2A à 2D on a représenté partiellement et schématiquement le roulement à billes 5. La figure 2D illustre, reportée sur l'axe de l'arbre 1 porteur de la poulie 8 formant écrou et du contre-écrou 11, la charge transmise sur les filets de la partie filetée de l'extrémité avant 18 de l'arbre par la mise en place du contre-écrou 11 après le vissage de l'écrou 8 sur l'arbre. Les vissages de l'écrou 8 et du contre-écrou sont illustrés par la figure 3, la droite a représentant le serrage de l'écrou 8 et la courbe b le serrage du contre-écrou 11. On constate que le serrage de l'écrou 8, représentant la poulie 8 de la figure 1, se caractérise par une unique zone approximativement linéaire, qui est fonction de la géométrie et des frottements, roulement/poulie et dans les filets de l'arbre et de l'écrou. Le serrage du contre-écrou 11 présente trois zones quasi-linéaires qui correspondent à trois phases distinctes: l'approche ou mise en contact du contre-écrou avec l'écrou 8, la mise en tension de l'arbre 1 et la "mise en contre" de l'écrou. La figure 2A illustre l'effet produit par le seul serrage de l'écrou 8 jusqu'à ce que celui-ci soit en appui par son embout 10 sur la bague intérieure du roulement à billes 5, qui est solidaire en rotation de l'arbre 1 et qui est calée axialement par le rotor 2. La courbe RA8 indique la répartition de la charge le long de l'arbre 1, transmise sur les filets après le vissage de l'écrou 8. On constate que la charge est maximale au niveau de l'embout 10, en contact avec le roulement 5, de l'écrou 8 et diminue en direction de l'extrémité libre de l'écrou. Lors d'une deuxième étape, illustrée par la première zone bl de la courbe b de la figure 3, on visse le contre-écrou 11 sur la partie filetée de l'arbre 1. La zone bl de la courbe b représente l'approche et la mise en contact avec l'écrou 8 du contre-écrou 11. La figure 2B illustre en RB8 et RB11 les répartitions des charges transmises sur les filets lors de la mise en contact du contre-écrou 11 contre l'écrou 8. On constate que la répartition de charges de l'écrou 8, par rapport à la figure 2A n'a pratiquement pas changée et que les charges sur les filets le long de l'écrou 8 et du contre-écrou 11 présente le même signe. La figure 2C illustre le résultat produit à la fin de la seconde zone, à savoir la zone b2, de la courbe de vissage du contre-écrou 11. On constate qu'en augmentant le serrage du contre-écrou 11, on est en train de tendre l'arbre et les frottements de filets de l'écrou 8 et de l'arbre 1 deviennent quasi-nuls. Pendant la troisième zone b3 de la courbe b de la figure 3, a lieu la mise en tension de l'arbre et la mise en contre de l'écrou, ce qui provoque le déplacement de l'endroit de charge maximal du côté du roulement 5 à l'endroit de contact avec le contre-écrou et entraîne le changement du signe, c'est-à-dire de l'orientation de la charge. La fig. 2D montre la répartition de la charge transmise sur les filets lors de la mise en contre de l'écrou 8, par le contre-écrou 11, à la fin de cette troisième étape. On constate donc que la charge RD8 sur les filets de l'arbre 1 et de l'écrou 8 au niveau du contact de l'écrou 8 et du contre-écrou 11 est inverse à celle RD11 entre les filets de l'arbre et du contre-écrou 11 à ce même endroit. Etant donné que les charges, à ce niveau axial de l'arbre sont maximales dans les deux cas, on obtient une valeur différentielle importante. La poursuite du serrage du contre-écrou conduirait à la rupture de l'arbre entre l'écrou et le contre-écrou. Il ressort de la description qui précède de l'invention, que le vissage de la poulie 8 de la fig. 1, sur l'arbre 1 et l'utilisation de l'écrou 11 comme contre-écrou permet d'obtenir une liaison en rotation entre la poulie et l'arbre qui est stable et permet la transmission de couples importants. Bien entendu la poulie 8 est configurée pour être vissée sur l'arbre 1 à l'aide d'un premier outil. Par exemple la périphérie externe 20 de la poulie 8 présente intérieurement une portion cylindrique délimitant la cavité 13 et comportant, dans le mode de réalisation représenté à la figure 2D, une empreinte 30 permettant la rotation et le vissage de la poulie sur l'arbre 1 à l'aide d'un premier outil approprié, tel qu'un outil de forme tubulaire (non visible) présentant à sa périphérie externe une empreinte complémentaire de celle de l'empreinte 30. Dans un mode de réalisation l'empreinte 30 consiste en une denture interne multiple dans laquelle vient en prise, au montage et au démontage de la poulie, le premier outil doté d'une denture multiple externe complémentaire. L'empreinte 30 peut avoir en variante un profil du hexagonal ou Torx (marque déposée). L'écrou 11 présente une tête de forme hexagonale et est vissable et dévissable sur l'arbre 1 à l'aide d'un second outil présentant une extrémité tubulaire intérieurement de forme hexagonale pour venir en prise de manière complémentaire avec la tête hexagonale de l'écrou. Le deuxième outil pénètre avantageusement à l'intérieur du premier outil. Bien entendu, l'agencement d'assemblage selon l'invention n'a été décrit ci-dessus, en se référant aux figures, seulement à titre d'exemple dans son application à une machine électrique tournante sous la forme d'un alternateur ou d'un alterno-démarreur. L'invention est utilisable, bien entendu, dans d'autres domaines de machine électrique tournante nécessitant la solidarisation en rotation d'un organe d'entraînement sur un arbre rotatif. Ainsi la solution selon l'invention s'applique à des démarreurs de moteur thermique comportant une poulie d'entraînement tel que décrit par exemple dans le document EP A 1 293 665. Bien entendu la présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits. Ainsi le carter de la machine peut, dans mode de réalisation, présenter un palier avant doté d'un nez pénétrant dans la cavité de la poulie comme visible dans le document EP A 1 293 665 précité. Dans ce cas l'écrou s'étend à l'extérieur de la poulie au lieu d'être logée dans la cavité de celle-ci comme dans la figure 1. La poulie 8 peut présenter à sa périphérie externe une pluralité de dents d'orientation axiales réparties circonférentiellement de manière régulière pour coopération avec une courroie dentée de manière complémentaire. En variante ces dents coopèrent avec une chaîne appartenant au dispositif de transmission de mouvement entre le moteur thermique et l'arbre 1 de la machine électrique tournante. La poulie 8 est dans ce cas une roue dentée. En variante ce dispositif de transmission de mouvement comporte des engrenages, la poulie étant dans 5 ce cas un engrenage. La poulie 8 est donc une forme particulière d'un organe d'entraînement consistant en variante en une roue dentée ou en un engrenage, cet organe appartenant à un dispositif de transmission de mouvement entre l'arbre 1 10 et un moteur thermique ou en variante électrique. En variante le rotor des figures 1 et 2 est remplacé par un rotor à pôles saillants et/ou à aimants permanents. La présence de deux ventilateurs n'est pas 15 indispensable, le ventilateur avant 3 pouvant être supprimé. Dans le mode de réalisation de la figure 1 la machine est refroidie par circulation d'air. En variante la machine est refroidie par circulation de liquide, la 20 présence des ventilateurs n'étant pas indispensable. Ainsi qu'il ressort de la description et des dessins la face frontale de la bague intérieure du roulement à billes 5 constitue une face de butée solidaire de l'arbre 1. En variante on peut remplacer 25 cette face de butée par une autre face de butée solidaire de l'arbre
L'invention concerne un procédé de montage notamment d'un organe d'entraînement sur un arbre tel que l'arbre d'une machine électrique tournante.Le procédé est caractérisé en ce que l'on pourvoit la partie de l'arbre (1), destinée à la réception de l'organe d'entraînement, tel qu'une poulie (8), et l'alésage (19) de l'organe d'entraînement, pour le passage de l'arbre, de filetages complémentaires, que l'on visse tout d'abord l'organe d'entraînement (8) sur l'arbre (1) jusqu'à ce que l'organe d'entraînement soit en appui contre la face de butée (15) solidaire de l'arbre, et que l'on visse ensuite l'écrou (11) sur l'arbre (1) à un couple provoquant au niveau des faces frontales en contact de l'organe d'entraînement(8) et de l'écrou (11) des forces de frottement entre les filets de l'arbre et de l'organe d'entraînement, d'une part, et entre les filets de l'arbre et de l'écrou d'autre part, qui sont orientées dans des sens opposés.L'invention est utilisable par des alternateurs ou alterno-démarreurs de véhicule automobile.
1. Procédé de montage d'un organe d'entraînement ,tel qu'une poulie d'entraînement, sur un arbre tel que l'arbre d'une machine électrique tournante, en particulier d'un alternateur ou alterno- démarreur de véhicule automobile, afin d'assurer une liaison en rotation entre l'organe d'entraînement et l'arbre, selon lequel on provoque un blocage axial de l'organe d'entraînement sur l'arbre au moyen d'un organe de serrage, en appui sur une face de butée solidaire de l'arbre, tel que la face frontale de la bague intérieure d'un roulement, caractérisé en ce que l'on pourvoit la partie de l'arbre (1), destinée à la réception de l'organe d'entraînement (8), et l'alésage (19) de l'organe d'entraînement, pour le passage de l'arbre, de filetages complémentaires, que l'on visse tout d'abord l'organe d'entraînement(8) sur l'arbre (1) jusqu'à ce que l'organe d'entraînement soit en appui contre la face de butée (5) solidaire de l'arbre, et que l'on visse ensuite l'écrou (11) sur l'arbre (1) à un couple provoquant au niveau des faces frontales en contact de l'organe d'entraînement (8) et de l'écrou (11) des forces de frottement entre les filets de l'arbre et de l'organe d'entraînement, d'une part, et entre les filets de l'arbre et de l'écrou d'autre part, qui sont orientées dans des sens opposés. 2. Dispositif de montage d'un organe d'entraînement sur un arbre d'une machine électrique tournante, pour la mise en œuvre du procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'extrémité de l'arbre (1), destinée à recevoir l'organe d'entraînement (8) et l'alésage (19) de l'organe d'entraînement sont pourvus de filets complémentaires et en ce que l'organe d'entraînement (8) et l'écrou (11) servant de contre-écrou sont vissés sur l'arbre.
F,H
F16,H02
F16H,F16C,H02K
F16H 7,F16C 35,H02K 7
F16H 7/20,F16C 35/063,H02K 7/10
FR2894227
A3
EMBALLAGE EN UN MATERIAU SEMI-RIGIDE, AVEC PAROI ARRIERE INCLINABLE, POUR LE CONDITIONNEMENT ET L'EXPOSITION EN VENTE D'ARTICLES
20,070,608
Emballage en matériau semi-rigide, avec paroi arrière inclinable, pour le conditionnement et l'exposition en vente d'articles La présente invention concerne un emballage en matériau semi- rigide tel que le carton ou le carton ondulé ou matière similaire, pour le conditionnement et l'exposition en vente d'articles divers. Elle a plus particulièrement pour objet un tel emballage, qui, lorsqu'il est utilisé comme présentoir, permet de maintenir les articles contenus dans une position appropriée à leur bonne visibilité sur leur lieu de vente. Les emballages utilisées dans la grande distribution, en particulier pour des ventes promotionnelles, sont de plus en plus employés comme présentoirs, posés sur une ou plusieurs étagères, pour exposer en vente les articles qu'ils contiennent par le dessus de l'emballage et une ouverture, ladite ouverture étant généralement ménagée dans au moins une des parois latérales, le plus souvent la paroi avant. Lorsque les premiers articles conditionnés sont sortis de l'emballage, il est difficile pour l'utilisateur de voir les articles conditionnés qui sont encore présents du côté de l'arrière de l'emballage, de façon à les prélever hors de l'emballage. En effet, lors du prélèvement par l'utilisateur des premiers articles, certains articles à base fine chutent généralement vers l'avant, n'offrant plus ainsi leur face de présentation et de reconnaissance à la vue du consommateur. La possibilité existe, par exemple telle que présentée dans l'abrégé de la demande de brevet JP6329149, de prévoir une paroi arrière inclinable vers l'arrière, ce qui, associé à un fond supplémentaire antidérapant, permet de mieux visualiser l'article ou les articles présents dans l'emballage. Mais cette possibilité est contrecarrée par le souci de disposer, durant son transport, d'un emballage résistant au gerbage. C'est ce qui a occasionné, dans le cas de la réalisation présentée dans ladite demande de brevet, la présence d'un couvercle solidaire de l'emballage. Un tel couvercle occupe beaucoup de volume non utile lors de l'inclinaison vers l'arrière de la paroi arrière, ce qui est préjudiciable à une occupation optimisée de l'espace de présentation d'articles. C'est pour remédier à ces difficultés que la Demanderesse a été amenée à concevoir un emballage qui, en cours d'utilisation comme présentoir, peut comporter une paroi arrière légèrement inclinée vers l'arrière, permettant ainsi une présentation optimale des articles divers qu'il conditionne, tout en offrant une résistance suffisante au gerbage. A cet effet, l'invention a pour objet un emballage en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pouvant comprendre des objets destinés être transportés et mis en vente dans cet emballage, ledit emballage comprenant un fond quadrilatère, de préférence sensiblement rectangulaire, sur lequel peuvent reposer des objets, et ledit emballage comportant quatre parois latérales dont une paroi avant, c'est-à-dire destinée à être tournée vers des acheteurs potentiels, ladite paroi avant comportant une ouverture et lesdites parois latérales étant sensiblement perpendiculaires au fond, chaque paroi latérale étant contiguë à deux autres parois latérales, les deux parois latérales contiguës à la paroi avant comportant chacune une découpe, Ledit emballage étant tel que la paroi arrière, qui est la paroi latérale opposée à la paroi avant, est articulée au fond selon une ligne de pliage et comporte deux volets articulés par deux lignes de pliage parallèles et sensiblement perpendiculaires à ladite ligne de pliage réunissant le fond et la paroi arrière, chacun des volets étant associé à une des deux parois latérales, chacun des volets étant rabattu sur une face de la paroi latérale associée et au moins partiellement engagé dans la découpe de la paroi latérale associée, Ledit emballage étant tel que au moins une des parties de volets engagées dans les découpes des parois latérales associées repose au niveau du fond dans une position de transport, ladite position de transport étant telle que la paroi arrière est sensiblement perpendiculaire au fond, et tel que la paroi arrière et les parties de volets engagées dans les découpes des parois latérales associées sont aptes à pivoter solidairement vers l'arrière, autour de la ligne de pliage réunissant le fond et la paroi arrière, depuis la position de transport jusqu'à un arrêt dans une position de présentation, ledit arrêt étant réalisé par butée d'au moins une des parties de volets engagées dans les découpes des parois latérales associées contre au moins un rebord, dit rebord d'arrêt, de la découpe de ladite paroi. Ledit emballage étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins un moyen de positionnement vertical de la paroi arrière. Selon l'invention, un tel moyen de positionnement vertical peut être composé d'au moins une partie ou de la totalité de l'un ou des deux volets associés aux parois latérales. Ainsi la paroi arrière selon l'invention est inclinable solidairement avec les volets. Par au niveau du fond , on entend sur le fond ou bien à l'extérieur de l'emballage et à hauteur du fond i.e. reposant potentiellement sur la même étagère que le fond. Dans un mode de réalisation préféré de l'invention, chacun des volets est rabattu vers l'extérieur de l'emballage sur la face externe de la paroi latérale associée. Dans ce mode de réalisation, de préférence tous les volets sont rabattus vers l'extérieur de l'emballage sur la face externe de la paroi latérale associée. Cette position préférée induit une mise en volume plus facile de l'emballage. Dans ce mode de réalisation, au moins une, de préférence deux, parties de volets engagées dans les découpes des parois latérales associées, reposent sur le fond. Ainsi, de façon particulièrement préférée selon l'invention, les deux parties de volets engagées dans les découpes des parois latérales associées reposent sur le fond de l'emballage dans une position de transport. Cela permet, à la différence de l'art antérieur, de solidifier l'emballage et ainsi de mieux permettre son gerbage lors du transport. Selon un mode de réalisation, au moins une partie d'au moins un volet rabattu sur une paroi latérale associée, ladite partie étant délimitée par au moins une ligne de rupture, est fixée sur ladite paroi associée par au moins un moyen de verrouillage tel que collage, agrafage ou tenon, de façon à ce que ladite partie fixée reste en place contre la paroi latérale associée lors du passage de la position de transport à la position de présentation, ladite ligne de rupture étant alors rompue. L'emballage selon l'invention peut comprendre au moins une partie de volet rabattu sur une paroi latérale associée qui est susceptible d'être retirée lors du passage de la position de transport à la position de présentation. Selon un mode de réalisation, au moins une découpe est prolongée sur un de ses rebords par au moins une fente ou ligne de rupture. Cela donne ainsi une certaine souplesse à ladite découpe, et permet généralement d'en éviter le déchirement. Dans ce cas, de préférence, ladite fente ou ladite ligne de rupture prolonge le rebord d'arrêt. Cela donne en particulier d'éviter le déchirement de la découpe lorsque l'emballage est sollicité pour passer de la position de transport à la position de présentation de nombreuses fois. Cela permet aussi, dans le cas d'une partie fixée, d'insérer cette partie à la mise en volume. L'emballage selon l'invention peut aussi comporter un couvercle, particulièrement utile pour le transport des objets dans l'emballage. Un tel couvercle est tel qu connu de la technique. Dans un mode de réalisation, au moins un volet rabattu sur une paroi latérale associée comprend au moins une découpe. De préférence les deux volets comprennent chacun une découpe. Cela peut par exemple faciliter l'engagement au moins partiel dans la paroi latérale, car cela permet par exemple à l'utilisation d'y introduire un objet ou un doigt. Dans un mode de réalisation particulièrement préféré selon l'invention, les deux parois latérales comprenant une découpe sont en miroir l'une de l'autre. Cela permet d'assurer une symétrie à l'emballage, et donc une meilleure tenue de la paroi inclinée en position verticale ou inclinée. De préférence selon l'invention, le fond est sensiblement rectangulaire et les parois latérales ou arrière ou avant sont telles que chaque paroi est sensiblement perpendiculaire aux deux parois contiguës. L'invention concerne aussi un flan prédécoupé et refoulé, en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour la réalisation d'un emballage selon l'invention tel que décrit précédemment. Un tel flan peut comporter au moins une partie d'au moins un des volets destinés à être rabattus sur une paroi latérale associée, ladite partie étant délimitée par au moins une ligne de rupture, et étant apte à être détachée (ou retirée) lors de la mise en volume de l'emballage, le plus souvent lors de sa mise en volume en position de transport. Les articles conditionnés dans l'emballage, notamment des articles prismatiques à section carrée ou rectangulaire ou des articles cylindriques à section circulaire, tenus debout en position de transport, sur le fond servant de base à l'emballage utilisé comme présentoir, ont une visibilité améliorée lorsque la paroi arrière est légèrement inclinée vers l'arrière. En effet, au fur et à mesure que les articles sont retirés de l'emballage par l'ouverture de la paroi avant et éventuellement en partie le dessus de l'emballage, les articles qui restent dans l'emballage, peuvent, grâce à l'inclinaison, présenter leur face la plus reconnaissable au consommateur. Ceci est particulièrement le cas lorsque les articles conditionnés dans l'emballage ont une de leurs dimensions qui correspond environ à la largeur de l'emballage, i.e. à la longueur de la ligne de pliage (ou refoulage) présente entre la paroi arrière et le fond. Plusieurs articles peuvent être présentés côte à côte et bénéficier ainsi du même avantage de présentation. L'angle d'inclinaison de la face arrière dépend généralement de l'article à conditionner, en particulier de la capacité à glisser de l'article. L'invention va être décrite ci-après plus en détail, en référence aux figures annexées, qui présentent trois formes de réalisation de l'invention. Sur ces figures : La figure 1 est une vue de l'arrière en perspective d'un premier emballage, en position de transport. La figure 2 est une vue de l'arrière en perspective d'un premier emballage, en position de présentation. La figure 3 est une vue en plan du flan du premier emballage, représenté sur les figures 1 et 2. La figure 4 est une vue en plan du flan d'un deuxième emballage, variante du premier emballage représenté sur les figures 1 et 2. La figure 5 est une vue de l'arrière en perspective du deuxième emballage, en position de transport. La figure 6 est une vue de l'arrière en perspective du deuxième emballage, en position de présentation. La figure 7 est une vue de l'arrière en perspective d'un troisième emballage, variante du premier emballage représenté sur les figures 1 et 2, en position de transport. La figure 8 est une vue de l'arrière en perspective du troisième emballage, en position de présentation. La figure 9 est une vue en plan du flan du troisième emballage. Sur ces figures, les mêmes chiffres de référence désignent les mêmes organes. La figure 1 est une vue de l'arrière en perspective d'un premier emballage, en position de transport. La figure 2 est une vue de l'arrière en perspective dudit premier emballage, en position de présentation. Ce premier emballage 1 est en carton, et est destiné à comprendre des objets ou articles qu'il transporte et qu'il met en vente, à titre de présentoir. Il comprend un fond 2 quadrilatère, ici rectangulaire, sur lequel peuvent reposer les objets, ainsi que quatre parois latérales dont une paroi avant 8, une paroi opposée, la paroi arrière, 5, et deux parois latérales gauche et droite respectivement 3 et 4. Par gauche et droite, on entend naturellement le sens donné par une personne qui regarde l'emballage 1 par la paroi avant 8 (ce sont donc les parois latérales respectives droite et gauche lorsque l'on regarde les figures 1 et 2). Le fond 2 détermine la partie inférieure, ou base, de l'emballage 1. Les parois latérales 3, 4, 5 et 8 sont, telles que montées, perpendiculaires au fond 2. Les parois 3, 4, et 5 ont sensiblement la même hauteur qui est la hauteur de l'emballage 1. La paroi avant 8 est de hauteur beaucoup plus petite que les autres parois latérales 3, 4 et 5, de façon à laisser un espace ou ouverture d'accès vers l'avant. La paroi latérale gauche 3 est un pentagone et comporte une découpe 31, dont le rebord supérieur 32 est terminé par une fente 33. La paroi latérale gauche 3 présente un bord droit perpendiculaire au fond 2 avec la paroi arrière 5, un bord droit en partie supérieure, parallèle au fond 2, un bord droit avec le fond 2, un bord droit et perpendiculaire au fond avec la paroi avant 8, et un bord oblique qui relie l'extrémité supérieure du bord avec la paroi avant 8 et l'extrémité avant du bord en partie supérieure. La paroi latérale droite 4 est en miroir de la paroi latérale gauche 3. La paroi latérale droite 4 est représentée en figures 1 et 2, sans sa découpe 41 qui, par contre, est visible sur le flan de la figure 3. La paroi arrière 5 est articulée au fond 2 selon une ligne de pliage. La paroi arrière 5 est flanquée de deux volets 6 et 7, articulés par deux lignes de pliage parallèles et perpendiculaires au fond 2. Chaque volet 6 ou 7 est associé à une des parois latérales 4 ou 3, le volet 6 étant associé à la paroi latérale gauche 4, et le volet 7 étant associé à la paroi latérale droite 3. Le volet 6 est miroir du volet 7, et est surtout visible sur le flan de la figure 3. C'est le volet 7 qui est décrit en détail ci-après. Dans cette exécution, la partie avant 8 est flanquée de deux volets 81 et 82, articulés par deux lignes de pliage parallèles et sensiblement perpendiculaires au fond 2, lesdits volets 81 et 82 étant rabattus, selon un mode de réalisation préféré de l'invention, vers l'extérieur de l'emballage sur la face externe des parois latérales associées, respectivement 4 et 3, et fixés par exemple par au moins un point de colle sur lesdites parois 4 et 3. Les volets 81 et 82 peuvent aussi être collés à l'intérieur des parois 3 et 4, ou bien être attenants auxdites parois et être collés à l'intérieur ou à l'extérieur de la paroi 8. Dans une autre exécution, la paroi 8 peut comporter un moyen de fixation des volets 81 et 82, attenants aux parois 5 et 4, par encliquetage. Le volet 7 est rabattu vers l'extérieur de l'emballage 1 sur la face externe de la paroi latérale 3. Une partie 73 du volet 7 est engagée dans la découpe 31, lors de la mise en volume de l'emballage 1. Comme montré sur la figure 1, en position de transport, ladite partie 73 repose sur le fond 2. Ainsi, le volet 7 qui relie en une seule pièce la partie supérieure de l'emballage 1 au fond 2 de l'emballage 1, est un élément de positionnement vertical de paroi 5. Dans l'emballage 1 monté en position de transport, l'emballage peut être surmonté au moins partiellement d'un couvercle (non représenté), et les emballages ainsi couverts être gerbés. Les parties 74 et 73 ne sont pas obligatoires si la machine de mise en volume de l'emballage vide assure la verticalité de la paroi 5 par collage. Pour passer de la position de transport de la figure 1 à la position de présentation de la figure 2, la personne qui déballe l'emballage 1 sur une étagère (non représentée), après avoir éventuellement enlevé un couvercle de l'emballage 1, saisit manuellement la partie arrière 5 tout en appuyant sur les volets 6 et 7, et tire vers l'arrière, jusqu'à arrêt. L'arrêt est réalisé du côté du volet 7 par butée de la partie 71 du volet 7 engagée dans la paroi associé 3 contre le rebord d'arrêt 32, avec éventuellement une sécurité d'arrêt supplémentaire grâce au bec 74. Tout autre forme d'arrêt supplémentaire, connue de l'homme du métier, est aussi envisageable selon l'invention. Comme décrit plus haut, le volet 6 est miroir du volet 7. Un arrêt identique est réalisé du côté du volet 6 (bec 64). La figure 3 est une vue en plan du flan 9 de l'emballage 1 représenté sur les figures 1 et 2. On y voit les parois latérales 3 et 4, avec leurs découpes respectives 31 et 41, de rebords respectifs 32 et 42, et de fentes respectives 33 et 43. On y voit aussi le fond 2, la paroi arrière 5 et la paroi avant 8, avec ses deux volets 81 et 82. On y voit enfin les deux volets 6 et 7, avec leur parties 63' et 73' destinées à être engagées dans les découpes respectives 41 et 31. Chacun des volets 6 et 7 comporte des rebords d'arrêt 61 et 71, des becs 64 et 74, et une partie inférieure 63 et 73. La figure 4 est une vue en plan du flan 9' d'un deuxième emballage 1', variante du premier emballage 1 représenté sur les figures 1 et 2. Par rapport à l'emballage 1, l'emballage 1' présente une forme différente de ses découpes 31' et 41' des volets 3' et 4'. Lesdites découpes 31' et 41' sont pentagonales, et comportent une partie oblique 34 et 44, et un rebord d'arrêt 32' et 42'. Les parties obliques 34 et 44 servent, comme les fentes 33 et 43 de l'emballage 1, d'éviter tout déchirement lors des engagements des volets dans les parois latérales associées, mais, surtout, les parties obliques 34 et 44 favorisent l'insertion des volets 6' et 7' lors des engagements à la mise en volume en position de transport. Ainsi, le volet 7' qui relie en une seule pièce la partie supérieure de l'emballage 1' au fond 2 de l'emballage 1', est un élément de positionnement vertical de paroi 5. L'emballage 1' présente des parties retirables 62 et 72 respectivement pour les volets 6' et 7', délimitées chacune par une ligne de rupture, mais, ces parties 62 et 72 ne sont pas destinées à être retirées lors de la mise en volume, et elles restent en place dans la position de transport sans gêner les engagements. Ces parties 62 et 72 sont même une sécurité supplémentaire, comme le montre la figure 5, qui est une vue en perspective du deuxième emballage 1' en position de transport. L'emballage 1' présenté sur la figure 5 présente donc des volets 6' et 7' comportant les parties 72 et 62, qui sont fixées aux parois latérales associées respectives 3' et 4' par exemple par un point de colle. La partie inférieure de la ligne de rupture qui délimite 72 est un segment de rupture 71' qui forme rebord 71' après rupture. Pour passer de la position de transport de la figure 5 à la position de présentation de la figure 6, comme cela est montré sur la figure 6, la personne qui déballe l'emballage 1' saisit manuellement la partie arrière 5 par appui sur les volets 6' et 7', et tire vers l'arrière, jusqu'à arrêt. L'arrêt est réalisé du côté du volet 7' par butée du rebord 71' de la partie 73' de volet 7' engagée dans la paroi associée 3' contre le rebord d'arrêt 32'. Tout autre forme d'arrêt supplémentaire, connue de l'homme du métier, est envisageable selon l'invention. Un arrêt identique est réalisé en miroir du côté du volet 6'. La figure 7 est une vue de l'arrière en perspective du troisième emballage 10, variante du premier emballage des figures 1 et 2, en position de transport. La figure 8 est une vue de l'arrière en perspective du troisième emballage 10, en position de présentation. Par rapport à l'emballage 1, l'emballage 1' présente une forme différente de ses volets 60 et 70. La paroi arrière 50 est flanquée de deux volets 60 et 70, articulés par deux lignes de pliage parallèles et perpendiculaires au fond 2. Chaque volet 60 ou 70 est associé à une des parois latérales 4 ou 3, le volet 60 étant associé à la paroi latérale gauche 4, et le volet 70 étant associé à la paroi latérale droite 3. Le volet 60 est miroir du volet 70, et est surtout visible sur le flan de la figure 9. C'est le volet 70 qui est décrit en détail ci-après. La partie avant 8 est flanquée de deux volets 81 et 82, articulés par deux lignes de pliage parallèles et sensiblement perpendiculaires au fond 2, lesdits volets 81 et 82 étant rabattus vers l'extérieur de l'emballage sur la face externe des parois latérales associées, respectivement 4 et 3, et fixés par exemple par au moins un point de colle sur lesdites parois 4 et 3. Le volet 70 est rabattu vers l'extérieur de l'emballage 10 sur la face externe de la paroi latérale 3. Une partie 730 du volet 70 est engagée dans la découpe 31, lors de la mise en volume de l'emballage 10. L'emballage 10 présente, sur son volet 70, une partie retirable 720, délimitée par une ligne de rupture, mais cette partie 720 n'est pas destinée à être retirée lors de la mise en volume, et elle reste en place dans la position de transport sans gêner l'engagement, comme le montre la figure 7. La partie 720 est fixée à la paroi latérale associée 3 par exemple par au moins un point de colle. La partie inférieure de la ligne de rupture qui délimite 720 est un segment de rupture 710 qui devient après rupture un rebord 170. Une partie 740 détachable, i.e. apte à être retirée ou retirable, du volet 70, est présente en position de repos et apte à être retirée lors du passage de la position de repos en position de présentation. Elle est délimitée par une ligne de rupture, dont une partie est commune avec la ligne de rupture délimitant la partie 720. Comme montré sur la figure 7 en position de transport, ladite partie 730 repose sur le fond 2. Ainsi, le volet 70, qui relie en une seule pièce la partie supérieure de l'emballage 10 et la partie inférieure ou fond 2 de l'emballage 10, est un élément de positionnement vertical de la paroi 5. Les parties 630 et 730 ne sont pas nécessaires si la machine de mise en volume de l'emballage 10 assure la verticalité de la paroi 5. Dans l'emballage 10 monté en position de transport, l'emballage peut être surmonté au moins partiellement d'un couvercle (non représenté), et les emballages ainsi couverts être gerbés. Pour passer de la position de transport de la figure 7 à la position de présentation de la figure 8, comme cela est montré sur la figure 8, la personne qui déballe l'emballage 10 retire les parties détachables 740 et 640, ce qui favorise les ruptures des ligne de rupture délimitant les parties 720 et 620, et saisit manuellement la partie arrière 5 par appui sur les volets 60 et 70, et tire vers l'arrière, jusqu'à arrêt. L'arrêt est réalisé du côté du volet 70 par butée 710 de la partie 730 de volet 70 engagée dans la paroi associé 3 contre le rebord d'arrêt 32. La figure 9 est une vue en plan du flan 90 de l'emballage 10 représenté sur les figures 7 et 8. On y voit les parois latérales 3 et 4, avec leurs découpes respectives 31 et 41, de rebords respectifs 32 et 42, et de fentes respectives 33 et 43. On y voit aussi le fond 2, la paroi arrière 5 et la paroi avant 8, avec ses deux volets 81 et 82. On y voit enfin les deux volets 60 et 70, avec leur parties 630 et 730 destinées à être engagées dans les découpes respectives 41 et 31
Emballage (1) comprenant un fond (2) et une paroi avant (8), deux parois latérales (3, 4) en miroir découpe, et une paroi arrière (5) articulée au fond (2) et comportant deux volets (6, 7) rabattu chacun sur une paroi latérale (4, 3) dans laquelle il est engagé, tel que les parties (73) de volets (6, 7) engagées dans les découpes des parois latérales associées (3) reposent au fond (2) dans une position de transport dans laquelle la paroi arrière (5) est perpendiculaire au fond (2), que la paroi arrière (5) et les parties (73) de volets sont aptes à pivoter solidairement vers l'arrière, jusqu'à une position de présentation d'arrêt réalisé par butée (71) desdites parties (73) contre un rebord (32) de découpe, et étant caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément (7) de positionnement vertical de la paroi arrière (5). Flan associé.
1. Emballage (1, 1', 10) en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pouvant comprendre des objets destinés être transportés et mis en vente dans cet emballage (1, 1' ; 10), ledit emballage (1, 1', 10) comprenant un fond (2) quadrilatère, de préférence sensiblement rectangulaire, sur lequel peuvent reposer des objets, et ledit emballage (1, 1', 10) comportant quatre parois latérales (3-5, 8) dont une paroi avant (8), c'est-à-dire destinée à être tournée vers des acheteurs potentiels, ladite paroi avant (8) comportant une ouverture et lesdites parois latérales (3-5, 8) étant sensiblement perpendiculaires au fond (2), chaque paroi latérale étant contiguë à deux autres parois latérales, les deux parois latérales (3, 4 ; 3', 4') contiguës à la paroi avant (8) comportant chacune une découpe (31, 41 ; 31', 41), ledit emballage (1, 1', 10) étant tel que la paroi arrière (5), qui est la paroi latérale opposée à la paroi avant (8), est articulée au fond (2) selon une ligne de pliage et comporte deux volets (6, 7 ; 6', 7' ; 60, 70) articulés par deux lignes de pliage parallèles et sensiblement perpendiculaires à ladite ligne de pliage réunissant le fond (2) et la paroi arrière (5), chacun des volets (6, 7 ; 6', 7' ; 60, 70) étant associé à une des deux parois latérales (4, 3), chacun des volets (6, 7 ; 6', 7' ; 60, 70) étant rabattu sur une face de la paroi latérale associée (4, 3) et au moins partiellement engagé (63, 73) dans la découpe (41, 31) de la paroi latérale associée (6,7), ledit emballage (1, 1', 10) étant tel qu'au moins une des parties (63, 73 ; 63' 73' ; 630, 730) de volets (6, 7 ; 6', 7' ; 60, 70) engagées dans les découpes (41, 31 ; 41', 31') des parois latérales associées (4, 3 ; 4', 3') repose au niveau du fond (2) dans une position de transport, ladite position de transport étant telle que la paroi arrière (5) est sensiblement perpendiculaire au fond (2), et tel que la paroi arrière (5) et les parties (63, 73 ; 63', 73' ; 630, 730) de volets engagées dans les découpes (41, 31 ; 41', 31') des parois latérales associées (4, 3 ; 4', 3') sont aptes à pivoter solidairement vers l'arrière, autour de la ligne de pliage réunissant le fond (2) et la paroi arrière (5), depuis la position de transport jusqu'à un arrêt dans une position de présentation, ledit arrêt étant réalisé par butée (71, 61 ; 71', 61' ; 710, 610) d'au moins une des parties (63, 73 ; 63', 73' ; 630, 730) de volets (6, 7 ; 6', 7' ; 60, 70) engagée dans les découpes (41, 31 ; 41', 31') des parois latéralesassociées (4, 3 ;4', 3') contre au moins un rebord (32, 42 ; 32', 42' ; 320, 420), dit rebord d'arrêt, de la découpe (41, 31 ; 41', 31') de ladite paroi (4, 3 ;4', 3'). ledit emballage étant caractérisé en ce que ledit emballage comporte au moins un élément (7, 7', 70) de positionnement vertical de la paroi arrière (5), qui est composé de préférence d'au moins une partie ou de la totalité de l'un ou des deux volets (7, 6 ; 7', 6' ; 70, 60) associés aux parois latérales (4, 3 ;3', 4'). 2. Emballage (1', 10) selon la précédente, tel qu'au moins une partie (72, 720) d'au moins un volet (7', 70) rabattu sur une paroi latérale associée (3', 3), ladite partie (72, 720) étant délimitée par au moins une ligne de rupture, est fixée sur ladite paroi associée (3', 3) par au moins un moyen de verrouillage tel que collage, agrafage ou tenon, de façon à ce que ladite partie (72, 720) fixée reste en place contre la paroi latérale associée (3', 3) lors du passage de la position de transport à la position de présentation, ladite ligne de rupture étant alors rompue. 3. Emballage (1', 10) selon la précédente, comprenant au moins une partie (72, 720) de volet (7', 70) rabattu sur une paroi latérale associée (3', 3) qui est susceptible d'être retirée lors du passage de la position de transport à la position de présentation. 4. Emballage (1, 10) selon l'une des précédentes, tel que au moins une découpe (31, 41) est prolongée sur un de ses rebords par au moins une fente (33, 43) ou ligne de rupture. 5. Emballage (1, 10) selon la précédente, tel que ladite fente (33, 43) ou ladite ligne de rupture prolonge le rebord d'arrêt (32, 42). 6. Emballage (1, 1', 10) selon l'une des précédentes, tel que les deux parties (63, 73 ; 63', 73' ; 630, 730) de volets (6, 7 ; 6', 7' ; 60, 70) engagées dans les découpes (31, 41 ; 31', 41') des parois latérales associées (7, 6 ; 7', 6' ; 70, 60) reposent sur le fond (2) de l'emballage (1, 1', 10) dans une position de transport. 7. Emballage (1, 1', 10) selon l'une des précédentes, tel que au moins un volet (60, 70) rabattu sur une paroi latérale associée (4, 3) comprend au moins une découpe (750, 650). 8. Emballage (1, 1', 10) selon l'une des précédentes, tel que le fond (2) est sensiblement rectangulaire et les parois latéralesou arrière ou avant (3-5, 8) sont telles que chaque paroi (3-5, 8) est sensiblement perpendiculaire aux deux parois contiguës. 9. Flan (9, 9', 90) prédécoupé et refoulé, en matériau semi-rigide tel que le carton ou le carton ondulé, pour la réalisation d'un emballage (1, 1', 10) selon l'une des précédentes. 10. Flan (9) selon la précédente comportant au moins une partie (72, 62) d'au moins un des volets (7, 6) destinés à être rabattus sur une paroi latérale associée (3, 4), ladite partie (72, 62) étant délimitée par au moins une ligne de rupture, et étant apte à être détachée lors de la mise en volume de l'emballage (1), le plus souvent lors de sa mise en volume en position de transport.
B
B65
B65D
B65D 5
B65D 5/30,B65D 5/52,B65D 5/54
FR2893482
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TARTE AUX AGRUMES
20,070,525
La présente invention a trait au domaine des procédés de fabrication d'une pâtisserie aux agrumes tels le citron, l'orange, le pamplemousse, etc... et notamment aux adaptations permettant d'en améliorer les propriétés physiques. DESCRIPTION DE L'ART ANTÉRIEUR Le demandeur a constaté que les tartes ou tartelettes aux agrumes actuelles ont pour inconvénient, lorsque l'écorce de l'agrume reste pour des raisons gustatives et décoratives associées à la chair, de laisser ladite écorce avec une dureté nuisant à l'attrait de la tarte. En effet, d'une consistance très différente de sa 15 chair, l'écorce d'agrume reste dure au toucher malgré sa cuisson. L'utilisation classique de la crème pâtissière ne modifie pas les propriétés physiques de l'écorce d'agrume. Il est donc très difficile de réaliser une opération 20 propre de découpe à des fins d'obtention de portions esthétiques. A contrario, les ingrédients de la crème pâtissière atténuent le parfum naturel de l'agrume. De plus, le nombre d'ingrédients et les différentes étapes nécessaires à la fabrication de la crème pâtissière 25 augmentent le coût de production de la pâtisserie dans le cadre d'un fabrication industrialisée. Un autre inconvénient de la crème pâtissière réside dans l'apport calorique conséquent provoqué par sa présence. 30 DESCRIPTION DE L'INVENTION Partant de cet état de fait, le demandeur a mené des recherches visant à résoudre les problèmes de propriétés physiques de la pâtisserie dus à la dureté de l'écorce des agrumes. Ces recherches ont débouché sur un procédé de 35 fabrication d'une tarte ou tartelette aux agrumes conservant leur écorce permettant d'assouplir ladite - 2 écorce par un procédé de fabrication particulièrement judicieux. Selon l'invention, ce procédé de fabrication d'une tarte aux agrumes du type de celle comportant une pâte et une garniture aux agrumes, est remarquable en ce qu'il consiste à verser sur les tranches d'agrumes non pelés, une préparation aux œufs dont les blancs n'ont pas été séparés. Ainsi dans le cadre d'un procédé de fabrication d'une tarte aux agrumes du type de celle comportant une pâte, une crème et une garniture composée notamment d'agrumes avec leur écorce, l'invention est remarquable en ce qu'elle propose de remplacer ladite crème par une préparation aux œufs sans lait ni farine. La cuisson de la tarte et donc des agrumes sous forme de tranches recouvertes de cette préparation a pour avantage d'assouplir lesdits agrumes remplissant ainsi un objectif de l'invention. L'utilisation d'une préparation plus liquide que la crème pâtissière assure un meilleur contact ou une meilleure interpénétration avec l'écorce. Selon une autre caractéristique de l'invention, le procédé consiste à verser la préparation aux œufs sur les agrumes non pelés préalablement placés sur la pâte. Ainsi, contrairement aux procédés classiques qui proposent de garnir une tarte dans laquelle une crème est déjà étalée sur la pâte, le procédé de l'invention propose de placer les agrumes non pelés directement sur la pâte. Toujours afin d'assouplir la pâtisserie, un nappage est appliqué après cuisson de la tarte. Selon un mode de réalisation préféré, le nappage est porté à ébullition avant de l'appliquer, puis une étape de refroidissement permet de faire confire l'écorce par le nappage. L'utilisation de cette préparation aux œufs et l'application d'un nappage chaud apporte le moelleux recherché pour une telle pâtisserie et répond aux objectifs de l'invention. Enfin, la tarte nappée est congelée pour faciliter sa - 3 - commercialisation, sa conservation, son stockage et sa manutention. Cette congélation n'est réalisée qu'après refroidissement et confisation de l'écorce des agrumes. Les concepts fondamentaux de l'invention viennent d'être exposés cidessus dans leur forme la plus élémentaire. D'autres détails et caractéristiques ressortiront plus clairement à la lecture de la description qui suit et en regard des dessins annexés, donnant à titre d'exemple non limitatif, un mode de réalisation d'un procédé de fabrication d'une pâtisserie conforme à l'invention. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La figure 1 est un schéma fonctionnel représentant la succession d'opérations constituant un mode de réalisation d'un procédé de fabrication d'une pâtisserie conforme à l'invention, La figure 2 est un dessin schématique d'une vue en perspective de la pâtisserie telle qu'obtenue. DESCRIPTION DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Tel que proposé sur le dessin de la figure 1, le procédé démarre par la fabrication d'une pâte brisée qui vient recouvrir un moule à tarte tel celui référencé 100 sur la figure 2. Ce moule à tarte est selon un mode de réalisation préféré de vingt-sept (27) centimètres afin de fournir une capacité de 8 à 10 parts. Les agrumes (ou oranges) non pelés sont coupés en tranches fines T après avoir été partagés en deux dans le sens de la longueur. Le demandeur propose de garnir la pâte de trois cent soixante quinze (375) grammes de tranches d'agrumes. Lesdites tranches sont étalées sur la pâte en tournant et en se chevauchant tranche par tranche. Le chevauchement des tranches d'agrumes a pour conséquence de laisser un jeu entre la surface inférieure de la tranche T et la pâte, jeu dans lequel viendra s'introduire la 30 35 - 4 préparation. Ce chevauchement des tranches non pelées de fruits de type agrumes constitue un obstacle à l'opération de découpe. Cet obstacle n'est réellement franchi que dans le cadre du procédé de l'invention qui permet d'assouplir les écorces des agrumes. Ainsi, conformément au procédé de l'invention, les agrumes non pelés sont placés sur la pâte sans une quelconque préparation intermédiaire et notamment en l'absence de crème pâtissière. La préparation proposée par le demandeur est une préparation aux œufs dont les blancs n'ont pas été séparés et ne contenant ni lait ni farine. Cette préparation est donc beaucoup plus simple et donc beaucoup plus facile à mettre en œuvre industriellement qu'une crème pâtissière. Cette préparation qui est versée une fois les tranches d'agrumes placées sur la pâte brisée, se compose d'oeufs battus c'est à dire d'un liquide composé d'oeufs battus en omelette. C'est donc un liquide qui vient s'étaler sur la pâte garnie et s'introduire dans tous les jeux laissés par le chevauchement des tranches T. Le procédé de l'invention n'exige donc pas la séparation des blancs des jaunes ce qui fait gagner beaucoup de temps dans le cycle de production. Selon un mode de réalisation préféré, la préparation se compose de trois (3) œufs c'est à dire d'environ deux cent (200) grammes. Le battage des œufs est réalisé sans cassage des blancs. Une fois la préparation aux œ ufs versée dans le moule, du sucre cristallisé est saupoudré sur l'ensemble. Selon un mode de réalisation préféré, soixante dix (70) grammes de sucre sont utilisés. Une première cuisson des agrumes et donc un premier assouplissement de leur écorce a lieu lors de la phase de cuisson de la pâtisserie. Selon un mode de réalisation préféré, la cuisson est réalisée à deux cent degrés (200) celcius pendant quinze (15) à vingt (20) minutes. - 5 En sortie de cuisson, l'application d'un nappage vient compléter l'assouplissement de l'écorce des agrumes. A cette fin, le nappage est porté à ébullition pour son application. Selon un mode de réalisation préféré, ce nappage est du type abricot et correspond à un apport en masse de quatre cent cinquante (450) grammes. Afin d'en faciliter son application, le nappage est dilué dans cinquante (50) centilitres d'eau. Ainsi, le demandeur a imaginé des moyens permettant de faciliter l'industrialisation des différentes opérations en simplifiant les ingrédients et/ ou en modifiant leur viscosité. Après l'opération de nappage un opération particulièrement importante réside dans le refroidissement qui autorise l'écorce de l'agrume à confire finalisant ainsi ses propriétés physiques autorisant une opération de découpe propre. Une opération de congélation vient finaliser le processus industriel de fabrication à des fins de conservation et de commercialisation. La tarte obtenue selon le mode de réalisation du procédé de l'invention pèse huit cent (800) grammes. Elle présente comme avantage d'autoriser une découpe franche et donc de permettre la réalisation de portions esthétiques. On comprend que le procédé de fabrication d'une pâtisserie, qui vient d'être ci-dessus décrit et représenté, l'a été en vue d'une divulgation plutôt que d'une limitation. Bien entendu, divers aménagements, modifications et améliorations pourront être apportés à l'exemple ci-dessus, sans pour autant sortir du cadre de l'invention
L'invention concerne un procédé de fabrication d'une tarte aux agrumes du type de celle comportant une pâte et une garniture composée notamment d'agrumes avec leur écorce, remarquable en ce qu'il consiste à verser une préparation aux oeufs dont les blancs n'ont pas été séparés sur les agrumes non pelés préalablement placés sur la pâte. Cette préparation aux oeufs qui ne comportent ni lait ni farine constitue une alternative à la présence de crème et notamment de crème pâtissière dans les tartes et permet de mieux assouplir les écorces des agrumes.Applications : fabrication d'une pâtisserie aux agrumes.
1. Procédé de fabrication d'une tarte aux agrumes du type de celle comportant une pâte et une garniture composée notamment d'agrumes avec leur écorce, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à verser une préparation aux oeufs dont les blancs n'ont pas été séparés sur les agrumes non pelés préalablement placés sur la pâte. 2. Procédé de fabrication d'une tarte aux agrumes du type de celle comportant une pâte, une crème et une garniture composée notamment d'agrumes avec leur écorce, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à remplacer ladite crème par une préparation aux oeufs sans lait ni farine. 3. Procédé de fabrication selon les 1 et 2, CARACTÉRISÉ PAR LE FAIT QUE les agrumes non pelés sont coupées en tranches fines (T) étalées sur la pâte en tournant et en se chevauchant. 4. Procédé de fabrication selon les 1 et 2, CARACTÉRISÉ EN CE QU'un nappage est appliqué après cuisson de la tarte. 5. Procédé de fabrication selon les 1 et 2, CARACTÉRISÉ EN CE QUE la préparation aux oeufs est réalisée par battage sans cassage des blancs. 6. Procédé de fabrication selon les 1 et 2, CARACTÉRISÉ EN CE QUE la tarte nappée est congelée. 7. Procédé de fabrication selon les 1 et 2, CARACTÉRISÉ EN CE QU'il consiste à porter le nappage à ébullition avant de l'appliquer. 8. Procédé de fabrication selon les 1 et 2, CARACTÉRISÉ EN CE QUE la congélation n'est réalisée qu'après refroidissement et confisation de l'écorce des agrumes.35
A
A21,A23
A21D,A23L
A21D 13,A23L 21
A21D 13/08,A23L 21/12
FR2897876
A1
PROCEDE DE FORMATION DE FILMS ORGANIQUES SUR DES SURFACES CONDUCTRICES OU SEMI-CONDUCTRICES DE L'ELECTRICITE A PARTIR DE SOLUTIONS AQUEUSES
20,070,831
La présente Invention concerne le domaine des revêtements de surface, lesdits revêtements étant sous la forme de films organiques. Elle est plus particulièrement relative à un procédé de formation de films organiques copolymériques par greffage électrochimique sur des surfaces conductrices ou semi- conductrices de l'électricité à partir de solutions aqueuses de précurseurs convenablement sélectionnées afin de permettre la formation simple et reproductible de ces films organiques, aux surfaces obtenues en mettant en oeuvre ce procédé et à leurs applications notamment pour la préparation de composants microélectroniques, de dispositifs biomédicaux ou de kits de criblage. A l'heure actuelle, il existe plusieurs techniques permettant la réalisation de films organiques minces sur des substrats, chacune reposant sur une famille ou une classe de molécules adaptée. Le procédé de formation d'un revêtement par centrifugation connu sous l'appellation anglaise de "spin coating" ou les techniques apparentées de formation de revêtements par immersion ("dip coating") ou de dépôt par vaporisation ("spray coating") ne requièrent pas d'affinité particulière entre les molécules déposées et le substrat d'intérêt. En effet, la cohésion du film déposé repose essentiellement sur les interactions entre les constituants du film qui peut par exemple être réticulé après dépôt pour en améliorer la stabilité. Ces techniques sont très versatiles, applicables à tous types de surfaces à couvrir, et très reproductibles. Cependant, elles ne permettent aucun greffage effectif entre le film et le substrat (il s'agit d'une simple physisorption), et les épaisseurs produites sont mal contrôlables notamment pour les dépôts les plus fins (inférieurs à 20 nanomètres). De plus, les techniques de spin coating ne permettent des dépôts uniformes que lorsque la surface à recouvrir est essentiellement plane. La qualité des films obtenus par les techniques de "spray coating" est liée au mouillage des surfaces par le liquide pulvérisé, puisque le dépôt ne devient essentiellement filmogène que lorsque les gouttes coalescent. Ainsi, pour un polymère donné, il n'existe généralement qu'un ou deux solvants organiques capables de donner des résultats satisfaisants en termes de contrôle de l'épaisseur et de l'homogénéité du dépôt. D'autres techniques de formation d'un revêtement organique à la surface d'un support, telles que le dépôt par plasma décrit par exemple dans les articles de Konuma M., "Film deposition by plasma techniques", (1992) Springer Verlag, Berlin, et de Biederman H. et Osada Y., "Plasma polymerization processes", 1992, Elsevier, Amsterdam, ou bien l'activation photochimique reposent sur un même principe : générer à proximité de la surface à couvrir des formes instables d'un précurseur, qui évoluent en formant un film sur le substrat. Si le dépôt par plasma ne requiert aucune propriété particulière de ses précurseurs, la photo-activation nécessite quant à elle l'utilisation de précurseurs photosensibles, dont la structure évolue sous l'influence d'une irradiation lumineuse. Ces techniques donnent en général lieu à la formation de films adhérents, bien qu'il soit le plus souvent impossible de discerner si cette adhésion est due à une réticulation d'un film topologiquement fermé autour de l'objet ou à une réelle formation de liaisons à l'interface. L'auto-assemblage de monocouches est une technique très simple à mettre en oeuvre (Ulman A., "An introduction to ultrathin organic films from Langmuir-Blodgett films to self-assembly", 1991, Boston, Academic Press). Cette technique requiert toutefois l'utilisation de précurseurs généralement moléculaires possédant une affinité suffisante pour la surface d'intérêt à revêtir. On parlera alors de couple précurseur-surface, tels les composés soufrés ayant une affinité pour l'or ou l'argent, les tri-halogéno silanes pour les oxydes comme la silice ou l'alumine, les polyaromatiques pour le graphite ou les nanotubes de carbone. Dans tous les cas, la formation du film repose sur une réaction chimique spécifique entre une partie du précurseur moléculaire (l'atome de soufre dans le cas des thiols par exemple) et certains sites "récepteurs" de la surface. Une réaction de chimisorption assure l'accrochage. On obtient ainsi, à température ambiante et en solution des films d'épaisseur moléculaire (moins de 10 nm). Cependant, si les couples impliquant des surfaces d'oxyde donnent lieu à la formation de films très solidement greffés (la liaison Si-O impliquée dans la chimisorption de tri-halogéno silanes sur silice est parmi les plus stables de la chimie), il n'en est rien lorsque l'on s'intéresse aux métaux ou aux semi-conducteurs sans oxyde. Dans ces cas, la liaison d'interface entre la surface conductrice et le film monomoléculaire est fragile. Ainsi, les monocouches auto-assemblées de thiols sur or désorbent dès qu'on les chauffe au-dessus de 60 C, ou en présence d'un bon solvant à température ambiante, ou encore dès qu'elles sont mises en contact avec un milieu liquide oxydant ou réducteur. De façon semblable, les liaisons Si-O-Si sont fragilisées dès qu'elles se trouvent en milieu aqueux voire humide, en particulier sous l'effet de la chaleur. L"électrogreffage de polymères est une technique basée sur l'initiation puis la polymérisation, par propagation en chaîne électro-induite, de monomères électro-actifs sur la surface d'intérêt jouant à la fois le rôle d'électrode et celui d'amorceur de polymérisation (S. Palacin et al., "Molecule-to-metal bonds : electrografting polymers on conducting surfaces.", ChemPhysChem, 2004, 10, 1468). L'électrogreffage requiert l'utilisation de précurseurs adaptés à son mécanisme d'initiation par réduction et de propagation, en général anionique, car on préfère souvent l'électrogreffage initié cathodiquement, applicable sur les métaux nobles et non nobles (contrairement à l'électrogreffage par polarisation anodique qui n'est applicable que sur des substrats nobles). Les molécules "vinyliques appauvries", c'est-àdire porteuses de groupements fonctionnels électro-attracteurs, comme les acrylonitriles, les acrylates, les vinyl-pyridines, etc... sont particulièrement adaptées à ce procédé qui donne lieu à de nombreuses applications dans le domaine de la microélectronique ou du biomédical. L'adhérence des films électrogreffés est assurée par une liaison covalente de type carbone-métal (G. Deniau et al., "Carbon-to-metal bounds: electrochemical reduction of 2-butenenitrile", Surface Science, 2006, 600, 675-684). Selon cette technique d'électrogreffage, la polymérisation est indispensable à la formation de la liaison d'interface carbone/métal : il a été en effet montré (G. Deniau et al., "Coupled chemistry revisited in the tentative cathodic electropolymerization of 2-butenenitrile. ", Journal of Electroanalytical Chemistry, 1998, 451, 145-161) que le mécanisme de l'électrogreffage procède par une électro- réduction du monomère sur la surface, pour donner un radical anion instable, qui, s'il n'était pas au milieu de molécules polymérisables, désorberait pour retourner en solution (op. cit.). A côté de cette réaction de désorption, la réaction d'addition (de type addition de Michaël) de la charge du premier radical anion chimisorbé sur un monomère libre offre un second moyen de stabiliser l'intermédiaire réactionnel : le produit de cette addition donne à nouveau un radical anion, où la charge s'est cependant "éloignée" de la surface, ce qui contribue à stabiliser l'édifice adsorbé. Ce radical anion dimér:ique peut lui-même à nouveau s'additionner à un monomère libre, et ainsi de suite : chaque nouvelle addition est une stabilité supplémentaire par relaxation de la répulsion charge/surface polarisée, ce qui revient à dire que la liaison d'interface du premier radical anion, temporaire, devient stable à mesure que la polymérisation a lieu. En d'autres termes, il a été avancé qu'un monomère vinylique qui ne peut pas polymériser ne peut pas s'électro-greffer. Parmi les différentes techniques rappelées précédemment, l'électrogreffage est la seule technique qui permette de produire des films greffés avec un contrôle spécifique de la liaison d'interface. De plus, contrairement aux techniques plasma ou photoinduites, l'électrogreffage ne génère ses espèces réactives qu'au voisinage immédiat de la surface d'intérêt (dans la double couche électrochimique, dont l'épaisseur est dans la plupart des cas de quelques nanomètres). Il semble admis aujourd'hui que l'obtention de films polymères greffés par électrogreffage de monomères vinyliques activés sur des surfaces conductrices de l'électricité procède grâce à une électro-initiation de la réaction de polymérisation à partir de la surface, suivie d'une croissance des chaînes, monomère par monomère. Le mécanisme réactionnel de l'électrogreffage a notamment été décrit dans les articles de C. Bureau et al., Macromolecules, 1997, 30, 333 ; C. Bureau et J. Delhalle, Journal of Surface Analysis, 1999, 6(2), 159 et C. Bureau et al., Journal of Adhesion, 1996, 58, 101. A titre d'exemple, le mécanisme réactionnel de l'électrogreffage de l'acrylonitrile par polarisation cathodique peut être représenté par le schéma A ci après : H H 1 Réaction chimique de surface, greffage ...etc... + + + 2 : Désorption, polymérisation en solution SCHÉMA A Sur ce schéma, la réaction de greffage correspond à l'étape 1, où la croissance a lieu à partir de la surface. L'étape 2 est la réaction parasite principale, qui conduit à l'obtention d'un polymère non greffé ; cette réaction est limitée par l'emploi de fortes concentrations en monomère. La croissance des chaînes greffées s'effectue donc par polymérisation purement chimique, c'est-à-dire indépendamment de la polarisation de la surface conductrice qui a donné lieu au greffage. Cette étape est donc sensible à (et est en particulier interrompue par) la présence d'inhibiteurs chimiques de cette croissance, en particulier par les protons. Sur le schéma A ci-dessus, où l'on a considéré l'électrogreffage de l'acrylonitrile sous polarisation cathodique, la croissance des chaînes greffées s'effectue par polymérisation anionique. Cette croissance est interrompue notamment par des protons, et il a même été démontré que la teneur en protons constitue le paramètre majeur qui pilote la formation de polymère en solution ; les informations obtenues en cours de synthèse, notamment l'allure des voltamogrammes qui accompagnent la synthèse, le montrent (voir en particulier l'article de C. Bureau, Journal of Electroanalytical Chemistry, 1999, 479, 43). Les traces d'eau, et plus généralement les protons labiles des solvants protiques, constituent des sources de protons préjudiciables à la croissance des chaînes greffées. Globalement, si l'on sait donc réaliser des liaisons chimiques sur des substrats conducteurs ou semi-conducteurs de l'électricité par électrogreffage de différents précurseurs à partir de solutions organiques, il reste difficile d'obtenir, grâce à ces réactions, de tels films à partir de solutions aqueuses car les mécanismes réactionnels sous-jacents (polymérisation de type anionique) ne permettent pas de travailler dans l'eau. Jusqu'à présent, seuls les sels d'aryldiazonium ont permis une approche de solution à ce problème. Ainsi, comme décrit par exemple dans la demande de brevet français FR-A-2 804 973, l'électrogreffage de précurseurs tels que les sels d'aryldiazonium qui portent une charge positive, peut être réalisé grâce à une réaction de clivage après réduction du cation, pour donner un radical qui se chimisorbe sur la surface. Tout comme pour l'électrogreffage des polymères, la réaction d'électrogreffage des sels d'aryldiazonium est électro-initiée et conduit à la formation de liaisons chimiques d'interface. A l'inverse des réactions d'électrogreffage de polymères vinyliques, l'électrogreffage des sels d'aryldiazonium n'a pas "besoin" d'une réaction chimique couplée pour stabiliser l'espèce chimisorbée formée suite au transfert de charge, car cette espèce est neutre électriquement, et non chargée négativement comme dans le cas d'un monomère vinylique. Elle conduit donc û a priori û à un adduit surface/groupement aryle stable. Toutefois, il a été démontré, notamment dans la demande de brevet français FR-A-2 829 046, que les sels d'aryldiazonium conduisent à des films organiques très minces qui peuvent croître sur eux-mêmes : une fois le greffage sur la surface initiale réalisé par réaction d'électro- clivage et chimisorption, le film croît par réaction électro-suivie, à la manière d'un film de polymère conducteur, mais à la cathode. Il en résulte une difficulté à effectuer un contrôle des épaisseurs des films organiques résultant de l'électrogreffage des sels d'aryldiazonium. En revanche, l'association en solution aqueuse d'un sel de diazonium et d'un monomère vinylique peut conduire à la formation d'un film greffé à la condition que le monomère vinylique soit soluble dans l'eau. Cependant, cette méthode d'obtention de films greffés est limitée aux rares monomères vinyliques solubles dans l'eau comme certains acides acryliques, vinyliques hydroxylés ou aminés et conduit généralement à des films de mauvaise qualité (voir l'article de Bell et Zhang, Journal of Applied Polymer Science, 1999, 73, 2265-272). Les réactions d' électrogreffage actuellement disponibles selon l'art antérieur permettent donc d'obtenir facilement une certaine variété de films organiques sur différents substrats conducteurs et semi-conducteurs à partir de solutions organiques. Néanmoins, il reste à élargir cette gamme afin de répondre à la demande de l'industrie, de diversifier les propriétés d'usage de tels matériaux et donc leurs potentialités d'applications. Par ailleurs, les protocoles utilisés dans l'industrie mettent en oeuvre des solvants organiques qui sont notoirement toxiques et coûteux. Il est donc également souhaitable de proposer de nouveaux procédés moins polluants et plus rentables pour les industriels. A l'heure actuelle, il n'existe pas de procédé permettant la réalisation de films organiques greffés, de bonne qualité, sur des surfaces conductrices ou semi-conductrices de l'électricité, qui puisse facilement être mis en oeuvre en milieu protique, notamment en milieu aqueux, à partir d'une grande variété de monomères polymérisables. C'est afin de résoudre ce problème technique que les Inventeurs ont mis au point ce qui fait l'objet de l'Invention. Les Inventeurs ont découvert, de manière surprenante et inattendue, qu'il était possible de réaliser des films organiques copolymériques sur une surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité dans un milieu protique, et particulièrement en milieu aqueux, à partir d'une grande variété de monomères et notamment de monomères vinyliques, de préférence hydrophobes. Les Inventeurs ont en effet mis au point un procédé de préparation d'un film organique copolymérique sur une surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité, par électrolyse d'une solution électrolytique comprenant les espèces suivantes : un solvant protique, un amorceur soluble dans le milieu, un monomère polymérisable par voie radicalaire, ledit procédé étant caractérisé en ce que le monomère polymérisable est solubilisé sous forme micellaire. L'invention a donc pour premier objet un procédé de formation d'un film organique copolymérique sur une surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité, par électrolyse d'une solution électrolytique jusqu'à obtention dudit film organique copolymérique greffé sur ladite surface, ledit procédé étant caractérisé en ce que : a) la solution électrolytique renferme : i) au moins un solvant protique, ii) au moins un amorceur de polymérisation par voie radicalaire, ledit amorceur étant soluble dans ledit solvant protique, iii) au moins un monomère polymérisable par voie radicalaire, iv) au moins un tensioactif, b) l'électrolyse de la solution électrolytique est réalisée à un potentiel 15 de réduction au moins égal au potentiel de réduction dudit amorceur. Au sens de la présente Invention, on entend par film organique "copolymérique", tout film polymérique issu de plusieurs unités monomériques d'espèces chimiques différentes, et notamment tout film préparé à partir d'au moins un type de monomère polymérisable, particulièrement par voie radicalaire, et d'au moins 20 un type d'amorceur, également polymérisable, soluble dans le solvant protique. Au sens de la présente Invention, on entend par "amorceur" toute molécule organique susceptible de se chimisorber sur une surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité par réaction électrochimique, et, comportant une fonction réactive vis-à-vis d'un radical carbone après chimisorption. Ainsi par 25 exemple l'amorceur peut être choisi parmi les systèmes conjugués, les halogénoalcanes et les sels d'aryle diazonium ; le monomère polymérisable peut être choisi parmi les vinyliques. De manière non exhaustive, les surfaces conductrices ou semi-conductrices de l'électricité sont choisies parmi l'inox, l'acier, le fer, le cuivre, le 30 nickel, le cobalt, le niobium, l'aluminium, l'argent, le titane, le silicium avec ou sans son oxyde, le nitrure de titane, le tungstène, le nitrure de tungstène, le tantale, le nitrure de tantale et les surfaces métalliques nobles composées par au moins un métal choisi parmi l'or, le platine, l'iridium et le platine iridié. Selon un mode de réalisation préféré de l'Invention, la surface employée est une surface d'acier, en particulier d'acier inoxydable tel que par exemple l'acier inoxydable de type 316, de préférence 316L. Au sens de l'Invention un amorceur est considéré comme soluble dans un solvant protique considéré s'il demeure soluble jusqu'à une concentration de 0,5 M, i.e. que sa solubilité soit au moins égale à 0,5 M, dans les conditions normales de température el de pression. La solubilité est définie comme la composition analytique d'une solution saturée en fonction de la proportion d'un soluté donné dans un solvant donné ; elle peut notamment s'exprimer en molarité. Une solution contenant une concentration donnée de composé sera considérée comme saturée lorsque la concentration sera égale à la solubilité du composé dans ce solvant. Ainsi la solubilité peut être finie comme elle peut être infinie, dans ce dernier cas le composé est soluble en toute proportion dans le solvant considéré. Le solvant protique est avantageusement choisi dans le groupe constitué par l'eau, l'acide acétique, les solvants hydroxylés comme le méthanol et l'éthanol, les glycols liquides de faible poids moléculaires tels que l'éthylèneglycol, et leurs mélanges. Selon une forme de réalisation particulière de l'Invention, le solvant protique peut être utilisé en mélange avec un solvant aprotique étant entendu que le mélange résultant présente les caractéristiques d'un solvant protique. L'eau est le solvant protique préféré, il est particulièrement intéressant que l'eau soit distillée ou désionisée. Les amorceurs de polymérisation par voie radicalaire préférés selon l'Invention sont les sels d'aryle diazonium. Parmi les sels d'aryle diazonium, on peut en particulier citer les composés de formule (I) suivante : R-N2+, A- (1) dans laquelle : - A représente un anion monovalent et - R représente un groupe aryle. 30 A titre de groupe aryle des composés de formule (I) ci-dessus, on peut notamment citer les structures carbonées aromatiques ou hétéroaromatiques, éventuellement mono- ou polysubstituées, constituées d'un ou plusieurs cycles aromatiques ou hétéroaromatiques comportant chacun de 3 à 8 atomes, le ou les hétéroatomes pouvant être N, O, P ou S. Le ou les substituants peuvent contenir un ou plusieurs hétéroatomes, tels que N, O, F, Cl, P, Si, Br ou S ainsi que des groupes alkyles. Au sein des composés de formule (I) ci-dessus, A peut notamment être choisi parmi les anions inorganiques tels que les halogénures comme F, Br" et Cr, 10 les halogénoboranes tels que le tetrafluoroborane, et les anions organiques tels que les alcoolates, les carboxylates, les perchlorates et les sulfates. Au sein des composés de formule (I) ci-dessus, R est de préférence choisi parmi les groupes aryles substitués par des groupements attracteurs d'électrons tels que NO2, CO, CN, CO2H, les esters et les halogènes. Un groupe R de type aryle 15 particulièrement préféré est le radical nitrophényle. A titre de composés de formule (I), il est particulièrement avantageux d'utiliser le tétrafluoroborate de phényldiazonium, le tétrafluoroborate de 4-nitrophényldiazonium, le tétrafluoroborate de 4-bromophényldiazonium, le chlorure de 2-méthyl-4-chlorophényldiazonium, le tétrafluoroborate de 20 4-benzoylbenzènediazonium, le tétrafluoroborate de 4-cyanophényldiazonium, le tétrafluoroborate du 4-carboxyphényldiazonium, le tétrafluoroborate de 4-acétamidophényldiazonium, le tétrafluoroborate de l'acide 4-phénylacétique diazonium, le sulfate de 2-méthyl-4-[(2-méthylphényl)diazényl]benzènediazonium, le chlorure de 9,10-dioxo-9,10-dihydro-1 -anthracènediazonium, le tétrafluoroborate de 25 4-nitronaphtalènediazonium, et le tétrafluoroborate de naphtalènediazonium. La quantité d'amorceur présente dans la solution électrolytique utilisée conformément au procédé selon l'Invention peut varier en fonction du souhait de l'expérimentateur. Cette quantité est notamment liée à l'épaisseur de film organique copolymérique désiré ainsi qu'à la quantité d'amorceur qu'il est souhaitable 30 d'intégrer au film. Ainsi pour obtenir un film greffé sur l'ensemble de la surface utilisée, il faut employer une quantité minimale d'amorceur qu'il est possible d'estimer par des calculs d'encombrement moléculaire. Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'Invention, la concentration en amorceur au sein de la solution électrolytique est comprise entre 10' et 0,5 M environ. Les monomères polymérisables par voie radicalaire correspondent aux monomères susceptibles de polymériser en condition radicalaire après initiation par un amorceur. Parmi ces monomères, les monomères vinyliques sont particulièrement concernés, notamment les monomères décrits dans la demande de brevet français n" FR 05 02516 ainsi que dans la demande de brevet français FR-A-2 860 523, délivrée sous le n FR 03 11491. Les monomères particulièrement concernés sont ceux qui, a contrario des composés solubles en toute proportion dans le solvant considéré, sont solubles jusqu'à une certaine proportion dans le solvant, i.e. la valeur de leur solubilité dans ce solvant est finie. Selon une forme de réalisation préférée de l'invention, les monomères polymérisables par voie radicalaire sont donc choisis parmi les monomères dont la solubilité dans le solvant protique est finie. Selon une forme de réalisation particulièrement avantageuse de l'Invention, le ou les monomères vinyliques sont choisis parmi les monomères de formule (II) suivante : R~ R3 (II) R2 R4 dans laquelle les groupes RI à R4, identiques ou différents, représentent un atome monovalent non métallique tel qu'un atome d'halogène ou un atome d'hydrogène, ou un groupe chimique saturé ou insaturé, tel qu'un groupe alkyle, aryle, un groupe -0OOR5 dans lequel R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en CI -C6, nitrile, carbonyle, amine ou amide. Parmi les composés de formule (II) ci-dessus, on peut en particulier citer l'acrylonitrile, le méthacrylonitrile, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate de propyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxypropyle, le méthacrylate de glycidyle ; le crotononitrile, le pentènenitrile, le crotonate d'éthyle et leurs dérivés ; les acrylamides et notamment les méthacrylamides d'amino-éthyle, propyle, butyle, pentyle et hexyle, les cyanoacrylates, les di-acrylates et di-méthacrylates, les tri-acrylates et tri- méthacrylates, les tétra-acrylates et tétra-méthacrylates (tels que le pentaérythritol tetraméthacrylate), le styrène et ses dérivés, le parachloro-styrène, le pentafluorostyrène, la N-vinyl pyrrolidone, la 4-vinyl pyridine, la 2-vinyl pyridine, les halogénures de vinyle, d'acryloyle ou de méthacryloyle, le di-vinylbenzène (DVB), et plus généralement les agents réticulants vinylique ou à base d'acrylate, de méthacrylate, et de leurs dérivés. Parmi les dérivés du crotononitrile, du pentènenitrile et du crotonate d'éthyle, on peut envisager d'autres composés tels que des esters, les acides correspondants ou les acides aminés liés par leur fonction amine, aisément accessibles par de simples réactions chimiques connues de l'homme du métier. Les monomères préférés selon l'Invention sont ceux dont la solubilité dans le solvant protique de réaction est faible. Ainsi, les monomères utilisables conformément au procédé de l'Invention sont de préférence choisis parmi les composés dont la solubilité dans le solvant protique est inférieure à 0,1 M, plus préférentiellement entre 10-2 et 10-6 M. Parmi de tels monomères, on peut par exemple citer le butylméthacrylate dont la solubilité, mesurée dans les conditions normales de température et de pression, est d'environ 4.102 M. Selon l'Invention, et sauf indication contraire, les conditions normales de pression et de température (CNPT) correspondent à une température de 25 C et à une pression de 1.105 Pa. La quantité de monomère polymérisable présents dans la solution électrolytique peut varier en fonction du souhait de l'expérimentateur. Cette quantité peut être supérieure à la solubilité du monomère considéré dans le solvant protique employé et peut représenter par exemple de 18 à 40 fois la solubilité dudit monomère à une température donnée. Selon une forme de réalisation avantageuse, cette concentration est comprise entre environ 0,1 M et 5 M. Les tensioactifs sont des molécules comportant une partie lipophile (apolaire) et une partie hydrophile (polaire). Parmi les tensioactifs utilisables selon l'Invention, on peut notamment citer : i) les tensioactifs anioniques dont la partie hydrophile est chargée négativement ; ils sont de préférence choisis parmi les composés de formule (III) 30 suivante : R6-A" , Cat + (III) dans laquelle : - R6 représente un groupe aryle ou alkyle en C1-C20, de préférence en C1-C14, - A" est anion choisi parmi les sulfonates, les sulfates, les phosphates, les carboxylates, les sulfosuccinates, etc - Cat + est un contre ion cationique, de préférence choisi parmi l'ion ammonium (NH4), les ammoniums quaternaires tels que tetrabutylammonium, et les cations alcalins tels que Na+, Li+ et K+ ; ii) les tensioactifs cationiques dont la partie hydrophile est chargée positivement ; ils sont de préférence choisis parmi les ammoniums quaternaires de 10 formule (IV) suivante : (R7)4-N+, An (IV) dans laquelle : - les groupes R7, identiques ou différents, représentent une chaîne aliphatique, par exemple une chaîne alkyle en C1-C20, de préférence en C1-C14, 15 - An est un contre ion anionique choisi notamment parmi les dérivés du bore tels que le tetrafluoroborate ou les ions halogénures tels que F, Bf , F ou Cl- ; iii) les tensioactifs zwittérioniques qui sont des composés neutres possédant des charges électriques formelles d'une unité et de signe opposé ; ils sont de préférence choisis parmi les composés de formule (V) suivante : 20 Z--R8-Z+ (V) dans laquelle : - R8 représente une chaîne alkyle en C1-C20, de préférence en C1-C14, - Z- représente une fonction chargée négativement portée par R8, de préférence choisie parmi sulfate et carboxylate, 25 - 7+ représente une fonction chargéepositivement, de préférence un ammonium ; iv) les tensioactifs amphotères qui sont des composés se comportant à la fois comme un acide ou comme une base selon le milieu dans lequel ils sont placés ; ces composés peuvent avoir une nature zwittérionique, les acides aminés sont 30 un exemple particulier de cette famille, v) les tensioactifs neutres (non-ioniques) : les propriétés tensioactives, notamment l'hydrophilie, sont apportées par des groupements fonctionnels non chargés tels qu'un alcool, un éther, un ester ou encore une amide, contenant des hétéroatomes tels que l'azote ou l'oxygène ; en raison de la faible contribution hydrophile de ces fonctions, les composés tensioactifs non ioniques sont le plus souvent polyfonctionnels. Les tensioactifs chargés peuvent bien entendu porter plusieurs charges. Parmi les différentes significations du groupement aryle du groupe R6 des composés de formule (III) ci-dessus, on peut notamment citer le cycle phényle, substitué ou non, et parmi les différentes significations du groupement alkyle R6, les chaînes alkyle en C1-C20, de préférence en C1-C14. A titre de composé de formule (III), on préfère utiliser le paratoluènesulfonate de tetraéthylammonium, le dodécylsulfate de sodium, le palmitate de sodium, le stéarate de sodium, le myristate de sodium, le di(2-éthylhexyl) sulfosuccinate de sodium, le méthylbenzène sulfonate et l'éthylbenzène sulfonate. Parmi les différentes significations des groupes R7 des ammoniums quaternaires de formule (IV) ci-dessus, on peut notamment citer les groupes méthyle, éthyle, propyle, butyle et tetradécyle. A titre de composé de formule (IV), on préfère utiliser le bromure de tetradécyltriméthyle ammonium (TTAB), les halogénures d'alkylpyridinium portant 20 une chaîne aliphatique en C1-C18 et les halogénures d'alkylammonium. A titre de tensioactif zwittérionique, on peut notamment citer le N,N-diméthyldodécylammoniumbutanate de sodium, le diméthyldodécylammonium propanate de sodium et les acides aminés. A titre de tensioactif amphotère, on peut notamment citer le 25 lauroamphodiacétate de disodium, les bétaïnes comme l'alkylamidopropylbétaïne ou la laurylhydroxysulfbbétaïne. A titre de tensioactif non-ioniques, on peut en particulier citer les polyéthers comme les tensioactifs polyéthoxylés tels que par exemple le lauryléther de polyéthylèneglycol (POE23 ou Brij 35), les polyols (tensioactifs dérivés de sucres) 30 en particulier les alkylates de glucose tels que par exemple l'hexanate de glucose. Les tensioactifs utilisables selon l'invention sont également des émulsifiants, i.e., lorsqu'il sont présents en faibles quantités, ils facilitent la formation d'une émulsion ou augmentent la stabilité colloïdale en faisant diminuer la vitesse d'agrégation ou la vitesse de coalescence ou les deux. Des mesures de l'une ou l'autre des vitesses selon les techniques connues par l'homme du métier comme la mesure de la taille des gouttes par diffusion de la lumière pourront permettre de déterminer le meilleur émulsifiant parmi les tensioactifs recommandés dans chacun des cas. Parmi les tensioactifs préférés selon l'invention on peut citer les tensioactifs anioniques tels que les sulfonates, les ammoniums quaternaires et les tensioactifs non ioniques tels que les polyoxyéthylènes. La quantité de tensioactifs éventuellement présente dans la solution électrolytique est variable, elle doit notamment être suffisante pour permettre la formation du film organique copolymérique, la quantité minimum de tensioactif peut être facilement déterminée en échantillonnant des solutions électrolytiques de composition identique mais de concentration variable en tensioactif. De manière générale la concentration en tensioactif est telle que la concentration micellaire critique (CMC) soit atteinte et qu'il puisse y avoir ainsi formation de micelles. La CMC d'un tensioactif peut être déterminée par les méthodes connues de l'homme du métier, par exemple par des mesures de tensions de surface. La concentration en tensioactif au sein de la solution électrolytique est typiquement au moins égale à la CMC et généralement comprise entre 0,5 mM et 5 M environ, de préférence entre 0,1 mM et 150 mM environ. La concentration recommandée en tensioactif est usuellement de 10 mM. L'intérêt du tensioactif réside dans sa capacité à former des micelles dans le solvant qui favorisent la croissance de macroradicaux, en les isolant du milieu extérieur, assurant ensuite la croissance du film. Avantageusement le pH de la solution électrolytique est inférieur à 7, typiquement inférieur ou égal à 2. II est recommandé de travailler à un pH compris entre 1,6 et 2,2 lorsque l'amorceur est un sel de diazonium. Si nécessaire, le pH de la solution électrolytique peut être ajusté à la valeur désirée à l'aide d'un ou plusieurs agents acidifiants bien connus de l'homme du métier, par exemple à l'aide d'acides minéraux ou organiques tels que l'acide chlorhydrique, l'acide sulfurique, etc.... La présence de protons dans le milieu facilite notamment la formation de radicaux hydrogène. L'électrolyse de la solution électrolytique est de préférence réalisée sous agitation, par exemple sous agitation mécanique et typiquement à l'aide d'un barreau aimanté, ou dans certains cas par barbotage. Il est par ailleurs préférable que le procédé comporte une étape supplémentaire, préalablement à l'étape d'électrolyse, de nettoyage de la surface sur laquelle on souhaite former le film organique copolymérique, notamment par ponçage et/ou polissage ; un traitement supplémentaire sous ultrasons avec un solvant organique comme l'éthanol est même recommandé. Il est également profitable que le solvant protique soit dégazé avant la mise en oeuvre du procédé ou purgé à l'aide d'un gaz inerte comme 1"argon. Le potentiel appliqué à la solution électrolytique doit correspondre au moins à celui de l'amorceur afin de permettre l'électrolyse qui correspond à l'initiation de la polymérisation. Il peut être supérieur à celui du solvant protique ; ainsi si le solvant protique contient un nombre élevé de protons il y aura formation de radicaux hydrogène dans le milieu qui faciliteront la formation du film par activation des micelles formées. Selon un premier mode de réalisation avantageux de l'invention, la solution électrolytique renferme au moins un tensioactif, présente un pH acide, et le potentiel appliqué est suffisant pour engendrer la formation de radicaux hydrogène (soit au moins plus cathodique que - 0,8 V). Dans ce cas il n'est pas nécessaire que la solution électrolytique contienne une proportion importante d'amorceur, la quantité suffisante théorique correspond à celle nécessaire à la formation d'un film organique, dit "film de primaire", obtenu par greffage de l'amorceur sur l'ensemble de la surface. Un balayage du potentiel entraînera, dans le cas ou l'amorceur est un sel de diazonium, la réduction du diazonium avec formation d'une sous-couche polynitrophénylène puis réduction des H+ avec formation massive de radicaux hydrogène qui amorcent la polymérisation radicalaire dans les micelles. Il est recommandé que le courant appliqué soit de l'ordre du mA.cm'2, la densité de courant de travail étant de préférence inférieure ou égale à 10-4 A.cm-2 environ. Une valeur optimale peut-être estimée à partir du nombre moyen de sites de greffage sur la surface considérée. Selon un autre mode de réalisation avantageux de l'Invention, la concentration en amorceur est sensiblement augmentée, par exemple elle est de 10"2 M, de telle sorte qu'il puisse servir à la fois d'amorceur au sein des micelles et de primaire d'adhésion sur la surface. Dans ce cas, il est préférable que le potentiel de travail employé soit au maximum supérieur de 5 % à la valeur du potentiel de réduction de l'amorceur considéré présent au sein de la solution électrolytique et pas plus cathodique que -0,8V. En effet pour favoriser la réaction de surface, il est avantageux de se placer à une valeur proche du seuil de réduction du composé qui réagira en surface. L'électrolyse de la solution électrolytique peut-être indépendamment réalisée par polarisation en conditions de voltampérométrie linéaire ou cyclique, en conditions potentiostatiques, potentiodynamiques, intensiostatiques, galvanostatiques, galvanodynamiques ou par chronoampérométrie simple ou pulsée. Avantageusement elle est réalisée par polarisation en conditions de voltampérométrie cyclique. Dans ce cas le nombre de cycles sera compris de manière préférentielle entre 1 et 100 encore plus préférentiellement entre 1 et 10. L'épaisseur du film organique copolymérique formé sur la surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité est contrôlée par la simple variation des paramètres expérimentaux, accessibles, de manière empirique à l'homme du métier selon le monomère polymérisable et l'amorceur qu'il emploie. Ainsi de manière non exhaustive l'épaisseur du film peut-être contrôlée par le nombre de balayages dans le cas d'une voltampérométrie cyclique. Elle peut également être contrôlée par la concentration initiale en espèces électroactives, la valeur du potentiel maximum imposé et le temps de polarisation, ce dernier pouvant varier soit directement, c'est le temps d'une électrolyse, soit par le biais d'une vitesse de balayage en voltampérométrie. Le procédé conforme à l'Invention peut ainsi notamment être réalisé dans une cellule d'électrolyse comportant trois électrodes : une première électrode de travail constituant la surface destinée à recevoir le film, une contre électrode ainsi qu'une électrode de référence. La présente Invention a également pour objet les surfaces conductrices ou semiconductrices de l'électricité obtenues en mettant en oeuvre le procédé décrit ci-dessus, lesdites surfaces étant caractérisées par le fait qu'elles comportent au moins une face au moins en partie recouverte par un film organique copolymérique greffé d'au moins un monomère polymérisable par voie radicalaire et d'au moins un amorceur par voie radicalaire, ledit amorceur étant soluble dans la solution électrolytique mise en oeuvre au cours dudit procédé. Les films organiques copolymériques obtenus selon l'Invention ont avantageusement une épaisseur comprise entre 5 et 1000 nm inclusivement et encore plus préférentiellement entre 10 et 200 nm inclusivement. Les surfaces obtenues conformément à l'Invention peuvent être utilisées dans tout type d'industrie et notamment dans les industries de l'électronique et de la microélectronique (par exemple pour la préparation de composants microélectroniques), pour la préparation de dispositifs biomédicaux tels que par exemple des dispositifs implantables dans l'organisme (stents par exemple), des kits de criblages, etc. Les solutions électrolytiques utilisées conformément à l'Invention sont nouvelles en soi et constituent, à ce titre un autre objet de l'Invention. La présente Invention a donc également pour objet une solution électrolytique, caractérisée par le fait qu'elle renferme : i) au moins un solvant protique, ii) au moins un amorceur de polymérisation par voie radicalaire, ledit amorceur étant soluble dans ledit solvant protique, iii) au moins un monomère polymérisable par voie radicalaire, et iv) au moins un tensioactif. Les solutions électrolytiques renfermant au moins un tensioactif de 25 formules (II), (IV) ou (V) telles que définies précédemment, sont préférées selon l'Invention. Parmi de telles solutions, les solutions électrolytiques particulièrement préférées sont choisies parmi celles renfermant : i) un solvant protique choisi parmi l'eau, l'éthylèneglycol, l'éthanol, 30 l'acide acétique et leurs mélanges ; ii) au moins un amorceur soluble choisi parmi les sels d'aryle diazonium, iii) au moins un monomère polymérisable choisi parmi les monomères vinyliques de solubilité finie dans ledit solvant protique, et iv) au moins un tensioactif de formule (III), (IV) ou (IV) telles que définies précédemrnent. Enfin, la présente Invention a pour objet l'utilisation d'au moins une solution électrolytique telle que définie ci-dessus pour la fabrication de films organiques copolyrnériques greffés sur des surfaces conductrices ou semi-conductrices de l'électricité. Outre les dispositions qui précèdent, l'Invention comprend encore d'autres dispositions qui ressortiront de la description qui va suivre, qui se réfère à des exemples de formation de films organiques copolymériques sur des surfaces d'acier conformément au procédé de l'Invention, ainsi qu'aux figures 1 à 12 annexées dans lesquelles : - la figure 1 représente la cellule d'électrolyse utilisée à l'exemple 1 ci-après. Cette cellule d'électrolyse est constituée d'une cuve d'électrolyse 1 remplie d'une solution électrolytique 2 dans laquelle sont disposées trois électrodes : une électrode de travail en inox 3, une contre électrode 4 constituée d'une plaque de carbone et une électrode de référence 5 qui est une électrode au calomel saturé (SCE). Les trois électrodes sont reliées à un potentiomètre 6 ; - la figure 2 représente le voltamogramme (voltamétrie cyclique ; 10 cycles) enregistré à partir d'une solution aqueuse d'acrylonitrile (5 M), de tetraéthylammoniurn paratoluènesulfonate (1,46 M), et de tetrafluoroborate de 4-nitrophényldiazoriium (0,0018 M), pH = 2,02, agitation, électrode de travail en inox, vitesse de balayage de 10 mV/s ; - la figure 3 représente le spectre infrarouge (transmittance (%) en fonction du nombre d'onde en cm-I) du film organique copolymérique obtenu à partir de la solution électrolytique décrite ci-dessus pour la figure 2, après rinçage avec une solution eau/éthanol (50/50 v/v) puis à l'acétone ; - la figure 4 représente le spectre N ls en spectroscopie des 30 photoélectrons aux rayons X (XPS) du film organique copolymérique obtenu à partir de la solution électrolytique décrite ci-dessus pour la figure 2 ; - la figure 5 représente le SCHEMA E d'une polymérisation radicalaire micellaire (micelles 7) de l'acrylonitrile en présence de tetraéthylammonium paratoluènesulfonate (tensioactif 8), et de tetrafluoroborate de 4-nitrophényldiazonium en solution aqueuse conduisant des macroradicaux ; - la figure 6 représente le voltamogramme (voltamétrie cyclique : premier cycle) enregistré à partir d'une solution aqueuse renfermant du butylméthacrylate (BuMA) 0,69 M, du dodécylsulfate de sodium 8 mM, et du tétrafluoroborate de 4-nitrobenzènediazonium 2 mM, pH = 1,70, agitation par barbotage d'argon, électrode de travail en inox, vitesse de balayage de 10 mV/s ; - la figure 7 représente le spectre infrarouge (transmittance (%) en fonction du nombre d'onde en cm'l) du film organique copolymérique obtenu à partir de la solution électrolytique décrite ci-dessus pour la figure 6 avant (7a) et après (7b) rinçage au diméthylformamide sous ultrasons pendant 3 minutes ; - la figure 8 représente le spectre infrarouge (transmittance (%) en fonction du nombre d'onde en cm-l) d'une électrode de travail soumise aux mêmes conditions que celles données pour la figure 6 mais à partir d'une solution électrolytique aqueuse ne faisant pas partie de l'Invention (sans amorceur), contenant uniquement du butylméthacrylate (BuMA) 0,69 M et du dodécylsulfate de sodium 8 mM; - la figure 9 représente le voltamogramme (voltamétrie cyclique : premier et dernier cycles) enregistré à partir d'une solution électrolytique aqueuse renfermant 0,69 M de BuMA, 8 mM de bromure de tetradécyltriméthyle ammonium, et 2 mM de tétrafluoroborate de 4-nitrobenzènediazonium, pH = 1,70, sous agitation par bullage d'argon, électrode de travail en inox, vitesse de balayage de 10 mV/s ; - la figure 10 représente le spectre infrarouge (transmittance (%) en fonction du nombre d'onde en cm'l) par réflexion (IRRAS) du film organique copolymérique obtenu à partir de la solution électrolytique décrite ci-dessus pour la figure 9, après rinçage avec une solution eau/éthanol (50/50 v/v) puis à l'acétone ; - la figure II représente le voltamogramme (voltamétrie cyclique : un seul cycle) enregistré à partir d'une solution électrolytique aqueuse renfermant 0,69 M de butyle méthacrylate, 8 mM de Brij 35, et 2 mM de tétrafluoroborate de 21 4-nitrobenzènediazonium, pH = 1,70, sous agitation par barbotage d'argon, électrode de travail en inox, vitesse de balayage de 10 mV/s ; -la figure 12 représente le spectre infrarouge (transmittance (%) en fonction du nombre d'onde en cm-l) par réflexion (IRRAS) du film organique copolymérique obtenu à partir de la solution électrolytique décrite ci-dessus pour la figure 11, après rinçage avec une solution eau/éthanol (50/50 v/v) puis à l'acétone. Il doit être entendu toutefois que ces exemples ne sont donnés qu'à titre purement illustratif de l'Invention dont ils ne constituent en aucune manière une quelconque limitation. EXEMPLES Les exemples présentés ci-après ont été réalisés sur des surfaces constituées de plaques d'acier inoxydable 316 d'environ 6 cm2. EXEMPLE 1: SYNTHESE DANS L'EAU D'UN FILM MINCE DE POLYACRYLONITRILE GREFFE SUR UNE SURFACE D'ACIER 15 INOXYDABLE. Dans cet exemple et les suivants, l'électrolyse a été pratiquée selon le montage représenté à la figure 1, dans une cuve en téflon 1 remplie d'une solution électrolytique 2 et comportant trois électrodes. Une électrode de référence 5 qui est une électrode au calomel saturé (SCE), une contre électrode 4 en platine et une 20 électrode de travail 3 en inox comme indiqué précédemment. Les électrodes ont été couplées à un potentiomètre 6 de marque EG & G 273A vendu par la société PAR (Princetown Applied Research). Dans cet exemple la solution électrolytique suivante a été préparée : Le solvant protique est de l'eau désionisée contenant 5 mol.1"1 (a) 25 d'acrylonitrile (dont la solubilité dans l'eau désionisée est d'environ 1 mol.l-1), 1,45 molli de (b) tetraéthylammonium paratoluènesulfonate (tensioactif anionique) et 1,8 10-3 mon-1 de (c) 4-nitrophényl diazonium tétrafluoroborate (amorceur). Le pH de la solution a été ajusté à 2 par ajout d'une solution d'acide sulfurique. Les molécules (a), (b) et (c) utilisées sont représentées ci-après : 30 H2C=CH (a) CN (b) 5 Quelques heures avant leur utilisation, les plaques d'acier (électrodes de travail) ont été poncées au papier de verre 10 m puis polies à l'aide d'une solution 10 de poudre de diamant d'une granulométrie de 2 m. Les plaques ont ensuite été traitées pendant cinq minutes aux ultrasons dans l'éthanol puis dans l'acétone. La solution électrolytique a été placée dans la cellule d'électrolyse à trois électrodes. La solution électrolytique a été agitée grâce à un agitateur magnétique 15 (non représenté sur la figure 1), la polarisation de l'électrode étant réalisée par voltamétrie cyclique, 10 cycles ont été effectués à une vitesse de balayage de 10 mV/s entre le potentiel d'équilibre du système voisin de 0 V et -1,1 V. Le voltamogramme obtenu est représenté sur la figure 2 annexée. On observe majoritairement le régime de réduction des protons (qui 20 démarre vers -0,6 V), celui-ci masque la réduction du cation du sel de diazonium (généralement situé vers -0,2 V) suivi par un pic de réduction centré vers -1 V au premier balayage. C'es pics et leurs évolutions sont caractéristiques d'un phénomène de passivation de l'électrode par son recouvrement progressif d'un film de polymère. Ce film est en effet peu soluble dans l'électrolyte et représente donc une barrière aux 25 réactions redox. Ceci se traduit par une baisse du courant dans la cellule d'électrolyse. et N (c) 23 Les surfaces modifiées ont ensuite été plongées pendant 3 min dans du diméthylformamide (DMF) sous ultrasons. Le DMF est réputé être l'un des meilleurs solvants du polyacrylonitrile (PAN). Par ce traitement on élimine un éventuel polymère non greffé à la surface du métal. Les surfaces ont ensuite été plongées dans un mélange 50/50 (v/v) eau/éthanol sous agitation afin d'éliminer les traces éventuelles de DMF et finalement rincées à l'acétone. Les échantillons ainsi traités ont ensuite été analysés par spectroscopie infra rouge afin d'en déterminer la structure moléculaire. Le spectre infra rouge obtenu est présenté sur la figure 3 annexée. Sur ce spectre on trouve les bandes d'absorption caractéristiques du polyacrylonitrile (PAN) et notamment la bande caractéristique du groupement nitrile vers 2240 cm-1. Son intensité est voisine de 1,5 % de transmittance ce qui équivaut a une épaisseur d'environ 50 nanomètres. Les bandes d'absorption du polynitrophénylène sont également visibles à 1530 et 1350 cm-I. Compte tenu des intensités relatives des bandes d'absorption des deux polymères, on peut estimer que ce film copolymérique comporte 1/10 de polynitrophénylène (l'équivalent d'une épaisseur de 5 nm environ) pour 9/10 de PAN (environ 50 nm). Cette estimation se base sur des échantillons de polynitrophénylène et de PAN purs, préparés indépendamment et caractérisés par IR et profilométrie. Une analyse par spectrométrie ESCA (Electron Spectrometry for Chemical Analysis ù Spectrométrie électronique pour l'analyse chimique, il s'agit de la technique dite XPS : spectroscopie des photoélectrons aux rayons X) a également été réalisée sur cet échantillon, celle-ci permet de vérifier que la couche externe du polymère greffé sur la surface du métal correspond bien au polyvinylique ici le PAN. En effet cette technique n'est sensible qu'aux 15 derniers nanomètres de l'échantillon, or on ne trouve pas dans cette zone le marqueur XPS du polynitrophénylène, le groupement NO2. Celui-ci présente en effet un pic N l s centré sur 407 eV, alors que le pic N l s d'un groupement nitrile est centré sur 400 eV. La figure 4 annexée représente le spectre N l s de l'échantillon précédent. Le mécanisme proposé de formation du film est lié au passage du courant qui produit des radicaux à partir du sel de diazonium selon le SCHEMA B ci-après : 5 10 N2 NO2 + e- SCHEMA B Le radical formé se greffe sur le métal (électrode de travail) selon le SCHEMA C ci-après : NO2 i NO 2 SCHEMA C L'excès de radicaux nitrophényle peut : - soit participer à l'épaississement de la couche greffée, selon le mécanisme représenté sur le SCHEMA D ci-après : NO2 + N2 NO2 + NO2 NO2 NO2 +H NO2 NO2 SCHEMA D -soit intégrer une micelle 7 de monomère et amorcer la réaction de polymérisation radicalaire pour conduire à des macroradicaux selon le SCHEMA E 15 représenté sur la figure 5 annexée. Dans le cas d'un milieu acide, le passage du courant peut également former des radicaux hydrogène selon la réaction suivante : H + e He 25 Il existe toujours un équilibre entre les espèces ; la formation de radicaux hydrogène, bien que de moindre importance, est observée à des pH moins acides, le même mécanisme peut dès lors s'appliquer. Une partie des radicaux dimérise et donne de l'hydrogène gazeux : 2 HeH2 10 15 L'autre partie peut, comme les radicaux nitrophényle, amorcer la polymérisation dans les micelles d'acrylonitrile selon la réaction représentée sur le SCHEMA F ci-après : H H + \C C/ H \ N SCHEMA F On obtient alors des macro radicaux dans les micelles selon la réaction représentée sur le SCHEMA G ci-après : • H\ /H H3CùCH + nC=C CN H \ CN SCHEMA G Une réaction de terminaison selon le SCHEMA H ci-après peut avoir lieu, dans la micelle, le polymère restera alors en solution : +H H H H3C C CH2ù i CH2ù i H2 CN CN n-1 CN SCHEMA H 20 Ces macro radicaux peuvent également réagir sur le polynitrophénylène greffé sur la surface de l'électrode pour former un film greffé selon le SCHEMA I ci-après : H• H3C CH CN H H 1 • H3CùC CH2ùC CH2ùCH CN CN /n-1 Cr\1 H + H3C C (cH2__Hi CH2 i•H O2N(D-CH2 J CN CN n-1 CN SCHEMA I Selon la règle de Hammet, le radical attaque en ortho du groupe NO2 mésomère attracteur, puis il s'en suit une réaromatisation du cycle à six atomes de 5 carbone par perte d'un radical hydrogène selon la réaction représentée sur le SCHEMA J ci-après : H 10 SCHEMA J 27 EXEMPLE 2: GREFFAGE D'UN FILM DE POLYBUTYLE METHACRYLATE (PBuMA) SUR UNE SURFACE D'INOX PAR ELECTROPOLYMERISATION EN EMULSION (SURFACTANT ANIONIQUE). Les surfaces ont préalablement été poncées au papier de verre 10 m puis avec une solution de poudre de diamant d'une granulométrie de 3 m. Les surfaces ont ensuite été traitées pendant 5 minutes aux ultrasons dans l'éthanol puis dans l'acétone. Le milieu réactionnel était composé d'une solution électrolytique aqueuse de butyle méthacrylate (BuMA, solubilité < 0,1 molli dans l'eau) à 0,69 mari, de dodécylsulfate de sodium (SDS) à 8 mmole.l.1 et de 4-nitrobenzènediazonium tétrafluoroborate à 2 mmol.l.1. Le pH de la solution a été ajusté à 1,70 par ajout d'acide sulfurique pur. L'agitation a été maintenue par barbotage d'argon dans la solution lors de l'électrolyse. Les molécules utilisées dans cet exemple sont représentées après : /CH3 HZC \ OC4H9 BuMA CH3(CH2)11-O-SO3 ; Na+ SDS 4-nitrobenzènediazonium tétrafluoroborate 25 Les paramètres électrochimiques choisis ici étaient : 2 cycles de l'équilibre à -1,1V à une vitesse de 10 mV/s sous agitation par barbotage d'argon. Le voltamogramme obtenu est présenté sur la figure 6 annexée. 28 Sur ce voltamogramme, on distingue la réduction du cation diazonium vers -0,1 V/SCE, suivi du régime de réduction des protons qui débute vers -0,6 V/SCE. L'échantillon a ensuite subi un rinçage au DMF sous ultrasons pendant 3 minutes et a finalement été analysé par spectroscopie infrarouge. Les spectres IR ainsi obtenus (avant rinçage (7a) : Liaison carbonyle : 13% de transmittance et après rinçage (7b) : Liaison carbonyle : 12.5% de transmittance) sont représentés sur la figure 7 annexée. La bande à 1740 cm-1 correspond aux groupements carbonyle CO de 10 la fonction ester COOC4H9. On a donc bien un polyBuMa greffé sur la surface de l'électrode. Sa transmittance est voisine de 13 %, ce qui correspond à une épaisseur de film d'environ 100 nanomètres. On note la présence de bandes à 1530 cm et 1350 cm-1 qui 15 correspondent aux groupements NO2. La bande à 1600 cm-' correspond aux doubles liaisons du benzène. On reconnaît donc le spectre d'un copolymère poly (nitrophénylène bloc BuMA). Compte tenu des intensités relatives des bandes d'absorption des 20 deux polymères, on peut estimer que la couche greffée est composée d'environ 15 nm de polynitrophénylène (greffé sur le métal) et d'environ 100 nm de PAA greffé sur ce dernier (épaisseur globale 115 nm). Une analyse ESCA (XPS) a également été réalisée sur cet échantillon (non représentée), celle-ci permet de vérifier que la couche externe du polymère greffé 25 sur la surface du métal correspond bien au polyvinylique ici le polyBuMA. En effet cette technique n'est sensible qu'aux 15 derniers nanomètres de l'échantillon, or on ne trouve pas dans cette zone le marqueur XPS de l'azote. Cela permet d'affirmer que la couche externe de l'échantillon ne contient que du polyBuMA. Les mêmes expériences ont été effectuées sans ajouter l'amorceur, 30 c'est-à-dire le sel de diazonium, dans la solution électrolytique. Le spectre infrarouge du film obtenu dans ces conditions est représenté sur la figure 8 annexée. 29 On constate que dans ces conditions, on ne construit pas de film de polymère (absence de la sous-couche d'accroche). Cette expérience valide le mécanisme général de construction de ces couches greffées. Une analyse XPS a également été réalisée (non représentée). L'absence de niveaux d'azote 1 s permet d'affirmer que la couche externe de l'échantillon (au moins les 15 derniers nanomètres) ne contient que dupBuMA. Ces deux premiers exemples permettent de montrer que le procédé conforme à l'Invention autorise l'utilisation de monomères de solubilités dans l'eau très différentes pour former des films organiques greffés sur des substrats d'acier inoxydable. Les deux exemples suivants sont consacrés à l'influence de la nature du tensioactif et permettent de conclure que les différentes familles de tensioactifs autorisent bien la formation des films de polymères dans l'eau telle que décrite précédemment. EXEMPLE 3: GREFFAGE D'UN FILM DE POLYBUTYLE METHACRYLATE (PBuMA) SUR UNE SURFACE D'INOX PAR ELECTROPOLYMERISATION EN EMULSION (TENSIOACTIF CATIONIQUE). L'électrolyse a été pratiquée dans une cellule en téflon à trois électrodes. L'électrode de référence est une SCE, la contre électrode est une lame de carbone et l'électrode de travail est en acier inoxydable (316 L). Les électrodes ont été couplées à un potentiomètre de marque EG & G 273A. Les surfaces ont préalablement été poncées au papier de verre 10 m puis avec une solution de poudre de diamant d'une granulométrie de 3 m. Les surfaces ont ensuite été traitées pendant 5 minutes aux ultrasons dans l'éthanol puis dans l'acétone. Le milieu réactionnel était composé d'une solution électrolytique aqueuse renfermant du butyle méthacrylate à 0,69 mol.l ', du bromure de tetradécyltriméthyle ammonium (TTAB) à 8 mmole.l"' et du tétrafluoroborate de 4-nitrobenzènediazonium à 4 mmole.l-I. Le pH de la solution a été ajusté à 1,7 par ajout d'acide sulfurique pur. L'agitation a été maintenue par barbotage d'argon dans la solution lors de l'électrolyse. 30 Les paramètres électrochimiques choisis ici étaient : 5 cycles du potentiel d'équilibre à -1,1 V à une vitesse de 10 mV/s, sous agitation par barbotage d'argon. Le voltamogramme obtenu est représenté sur la figure 9 annexée. Sur ce voltamogramme, on distingue la réduction du cation diazonium vers -0,3 V/SCE, suivi du régime de réduction des protons qui débute vers -0,5 V/SCE. L'échantillon a ensuite subi le même traitement de rinçage que celui décrit ci-dessus à l'exemple 1 et a finalement été analysé par spectroscopie infrarouge en réflexion (IRRAS). Le spectre infrarouge IRRAS du film obtenu dans ces conditions est représenté sur la figure 10 annexée. La bande à 1740 cm correspond aux groupements carbonyle CO de la fonction ester COOC4H9. On a donc bien un polyBuMA greffé sur la surface de l'électrode. Sa transmittance est voisine de 2 %, ce qui correspond à une épaisseur de PBuMA d'environ 20 nanomètres. On note la présence de bandes à 1530 cm et 1350 cm-1 (environ 3 % de transmittance) qui correspondent aux groupements NO2. La bande à 1600 cm 1 correspond aux doubles liaisons du benzène. On reconnaît donc le spectre d'un copolymère poly (nitrophénylène BuMA). Compte tenu des intensités relatives des bandes d'absorption des deux polymères, on peut estimer que la couche greffée est composée d'environ 5 nm de polynitrophénylène (greffé sur le métal) et d'environ 20 nm de PBuMA greffé sur ce dernier. La très faible épaisseur de cet échantillon peut expliquer l'absence de pic de passivation constaté sur les voltamogrammes. Seul, un pallier de réduction est observé au premier balayage vers û 0,8 V (voir figure 9 annexée).30 31 EXEMPLE 4: GREFFAGE D'UN FILM DE POLYBUTYLE METHACRYLATE (PBuMA) SUR UNE SURFACE D'INOX PAR ELECTROPOLYMERISATION EN EMULSION (SURFACTANT NEUTRE). L'électrolyse a été pratiquée dans une cellule en téflon à trois électrodes. L'électrode de référence est une SCE, la contre électrode est une lame de carbone et l'électrode de travail est en acier inoxydable (316 L). Les électrodes ont été couplées à un potentiomètre de marque EG & G 273A. Les surfaces ont préalablement été poncées au papier de verre 10 m puis avec une solution de poudre de diamant d'une granulométrie de 3 m. Les surfaces ont ensuite été traitées pendant 5 minutes aux ultrasons dans l'éthanol puis dans l'acétone. Le milieu réactionnel était composé d'une solution électrolytique aqueuse de butyle méthacrylate à 0,69 mon-1, de lauryléther de polyéthylèneglycol (Brij 35 vendu par la société Aldrich) à 8 mmole.l-' et de tétrafluoroborate de 4- nitrobenzènediazonium à 4 mmole.l-'. Le pH de la solution a été ajusté à 1,7 par ajout d'acide sulfurique pur. L'agitation a été maintenue par barbotage d'argon dans la solution lors de l'électrolyse. Le Brij 35 utilisé dans cet exemple a la structure suivante : CH3-(CH2)11-0-(CH2-CH2-O)23-H Les paramètres électrochimiques choisis ici étaient : 1 cycle du potentiel d'équilibre à -Id v à une vitesse de 10 mV/s, sous agitation par barbotage d'argon. Le voltamogramme du film ainsi obtenu est représenté sur la figure 11 annexée. Sur ce voltamogramme, on distingue la réduction du cation diazonium vers -0,3 V/SCE, suivi du régime de réduction des protons qui débute vers -0,6 V/SCE. On observe également un pic de réduction centré vers û 0,85 V. Ce pic est caractéristique d'un phénomène de passivation de l'électrode par son recouvrement d'un film de polymère. Ce film, peu soluble dans l'électrolyte, 32 représente donc une barrière aux réactions redox, ce qui se traduit par une baisse du courant dans la cellule d'électrolyse. L'échantillon a ensuite subi le même traitement de rinçage que celui décrit ci-dessus à l'exemple 1 et a finalement été analysé par IRRAS. Le spectre infrarouge IRRAS du film obtenu dans ces conditions est représenté sur la figure 12 annexée. La bande à 1740 cm 1 correspond aux groupements carbonyle CO de la fonction ester COOC4H9. On a donc bien un polyBuMA greffé sur la surface de l'électrode. Sa 10 transmittance est voisine de 15 %, ce qui correspond à une épaisseur de PBuMA d'environ 120 nanomètres. On note la présence de bandes à 1530 cm 1 et 1350 cm-1 (environ 10 % de transmittance) qui correspondent aux groupements NO2. La bande à 1600 cm 1 correspond aux doubles liaisons du benzène. 15 On reconnaît donc le spectre d'un copolymère poly (nitrophénylène BuMA). Compte tenu des intensités relatives des bandes d'absorption des deux polymères, on peut estimer que la couche greffée est composée d'environ 15 nm de polynitrophénylène (greffé sur le métal) et d'environ 120 nm de PBuMA greffé sur 20 ce dernier
La présente Invention concerne le domaine des revêtements de surface, lesdits revêtements étant sous la forme de films organiques. Elle est plus particulièrement relative à un procédé de formation de films organiques copolymériques par greffage électrochimique sur des surfaces conductrices ou semi-conductrices de l'électricité à partir de solutions aqueuses électrolytiques renfermant au moins un solvant protique, au moins un amorceur de polymérisation radicalaire soluble dans le solvant protique, au moins un monomère polymérisable par voie radicalaire et au moins un tensioactif.L'Invention concerne également les surfaces obtenues en mettant en oeuvre ce procédé., leurs applications notamment pour la préparation de composants microélectroniques, de dispositifs biomédicaux ou de kits de criblage, ainsi que la solution électrolytique mise en oeuvre au cours du procédé.
1. Procédé de formation d'un film organique copolymérique sur une surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité, par électrolyse d'une solution électrolytique jusqu'à obtention dudit film organique copolymérique greffé sur ladite surface, ledit procédé étant caractérisé en ce que : a) la solution électrolytique renferme : i) au moins un solvant protique, ii) au moins un amorceur de polymérisation par voie radicalaire, ledit amorceur étant soluble dans ledit solvant protique, et iii) au moins un monomere polymérisable par voie radicalaire, iv) au moins un tensioactif ; b) l'électrolyse de la solution électrolytique est réalisée à un potentiel de réduction au moins égal au potentiel de réduction dudit amorceur. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité est choisie parmi l'inox, l'acier, le fer, le cuivre, le nickel, le cobalt, le niobium, l'aluminium, l'argent, le titane, le silicium avec ou sans son oxyde, le nitrure de titane, le tungstène, le nitrure de tungstène, le tantale, le nitrure de tantale et les surfaces métalliques nobles composées par au moins un métal choisi parmi l'or, le platine, l'iridium et le platine iridié. 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le solvant protique est choisi dans le groupe constitué par l'eau, l'acide acétique, les solvants hydroxylés, les glycols liquides de faible poids moléculaire, et leurs mélanges. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le solvant protique est utilisé en mélange avec un solvant aprotique étant entendu que le mélange résultant présente les caractéristiques d'un solvant protique. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le solvant protique est de l'eau distillée ou désionisée. 34 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les amorceurs de polymérisation par voie radicalaire sont choisis parmi les systèmes conjugués, les halogénoalcanes et les sels d'aryle diazonium. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que les sels d'aryle diazonium sont choisis parmi les composés de formule (I) suivante : R-N2+, A- (I) dans laquelle : - A représente un anion monovalent et - R représente un groupe aryle. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que R est un radical nitrophényle. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'amorceur de polymérisation par voie radicalaire est choisi parmi le tétrafluoroborate de phényldiazonium, le tétrafluoroborate de 4-nitrophényldiazonium, le tétrafluoroborate de 4-bromophényldiazonium, le chlorure de 2-méthyl-4-chlorophényldiazonium, le tétrafluoroborate de 4-benzoylbenzènediazonium, le tétrafluoroborate de 4-cyanophényldiazonium, le tétrafluoroborate du 4-carboxyphényldiazonium, le tétrafluoroborate de 4-acétamidophényldiazonium, le tétrafluoroborate de l'acide 4-phénylacétique diazonium, le sulfate de 2-méthyl-4-[(2-méthylphényl)diazényl]benzènediazonium, le chlorure de 9,10-d ioxo-9,10-dihydro-1 -anthracènediazonium, le tétrafluoroborate de 4-nitronaphtalènediazonium, et le tétrafluoroborate de naphtalènediazonium. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la concentration en amorceur au sein de la solution électrolytique est comprise entre 10-4 et 0,5 M. 11. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les monomères polymérisables par voie radicalaire sont choisis parmi les monomères dont la solubilité dans ledit solvant protique est finie. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le monomère polymérisable par voie radicalaire est choisi parmi les monomères vinyliques. 35 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que les monomères vinyliques sont choisis parmi les monomères de formule (II) suivante : dans laquelle les groupes RI à R4, identiques ou différents, représentent un atome monovalent non métallique choisi parmi les atomes d'halogène et d'hydrogène, ou un groupe chimique saturé ou insaturé, choisi parmi les groupes alkyle, aryle, le groupe -COOR5 dans lequel R5 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6, nitrile, carbonyle, amine ou amide. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que les composés de formule (II) sont choisis parmi l'acrylonitrile, le méthacrylonitrile, le méthacrylate de méthyle, le méthacrylate d'éthyle, le méthacrylate de butyle, le méthacrylate de propyle, le méthacrylate d'hydroxyéthyle, le méthacrylate d'hydroxypropyle, le méthacrylate de glycidyle ; le crotononitrile, le pentènenitrile, le crotonate d'éthyle et leurs dérivés ; les acrylamides les cyanoacrylates, les di-acrylates et di-méthacrylates, les tri-acrylates et tri-méthacrylates, les tétra-acrylates et tétraméthacrylates, le styrène et ses dérivés, le parachloro-styrène, le pentafluoro-styrène, la N-vinyl pyrrolidone, la 4-vinyl pyridine, la 2-vinyl pyridine, les halogénures de vinyle, d'acryloyle ou de méthacryloyle, les agents réticulants vinylique ou à base d'acrylate, de méthacrylate, et de leurs dérivés. 15. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les monomères polymérisables sont choisis parmi les composés sont dont la solubilité dans le solvant protique est inférieure à 0,1 M. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quantité de monomère polymérisable présents dans la solution électrolytique représente de 18 à 40 fois la solubilité dudit monomère dans le solvant protique à une température donnée. 36 1 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la quantité de monomère polymérisable par voie radicalaire est comprise entre 0,1 M et 5 M. 18. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le tensioactif est un tensioactif anionique de formule (III) suivante : R6-A- , Cat + (III) dans laquelle : - R6 représente un groupe aryle ou alkyle en C1-C20, - A- est anion choisi parmi les sulfonates, les sulfates, les phosphates, les carboxylates, et les sulfosuccinates, - Cat + est un contre ion cationique choisi parmi l'ion ammonium, les ammoniums quaternaires et les cations alcalins. 19. Procédé selon la 18, caractérisé en ce que les tensioactifs de formule (III) sont choisis parmi le paratoluènesulfonate de tetraéthylammonium, le dodécylsulfate de sodium, le palmitate de sodium, le stéarate de sodium, le myristate de sodium, le di(2-éthylhexyl)sulfosuccinate de sodium, le méthylbenzène sulfonate et l'éthylbenzène sulfonate. 20. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le tensioactif est un tensioactif cationique de formule (IV) suivante : (R7)4-N+, An (IV) dans laquelle : - les groupes R7, identiques ou différents, représentent une chaîne alkyle en C1-C20, - An est un contre ion anionique. 2]. Procédé selon la 20, caractérisé en ce que les tensioactifs cationiques sont choisis parmi le bromure de tetradécyltriméthyle ammonium, les halogénures d'alkylpyridinium portant une chaîne aliphatique en C1-C18 et les halogénures d'alkylammonium. 37 22. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le tensioactif est un tensioactif zwittérionique choisi parmi les composés de formule (V) suivante : Z--R8-Z+ (V) dans laquelle : - R8 représente une chaîne alkyle en C,-C20, - Z- représente une fonction chargée négativement portée par R8, - Z+ représente une fonction chargée positivement portée par R8. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que les tensioactif zwittérioniques sont choisis parmi le N,N-diméthyldodécylammonium butanate de sodium, le diméthyldodécylammonium propanate de sodium et les acides aminés. 24. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 17, caractérisé en ce que le tensioactif est non-ionique et est choisi parmi les tensioactifs polyéthoxylés et les polyols. 25. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la concentration en tensioactif au sein de la solution électrolytique est comprise entre 0,5 mM et 5 M. 26. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le pH de la solution électrolytique est compris entre 1,6 et 2,2. 27. Surface conductrice ou semi-conductrice de l'électricité obtenue en mettant en oeuvre le procédé tel que défini à l'une quelconque des précédentes, caractérisée par le fait qu'elle comporte au moins une face au moins en partie recouverte par un film organique copolymérique greffé d'au moins un monomère polymérisable par voie radicalaire et d'au moins un amorceur de polymérisation par voie radicalaire, ledit amorceur étant soluble dans la solution électrolytique mise en oeuvre au cours dudit procédé. 28. Solution électrolytique, caractérisée par le fait qu'elle renferme : i) au moins un solvant protique, ii) au moins un amorceur de polymérisation par voie radicalaire, ledit amorceur étant soluble dans ledit solvant protique, iii) au moins un monomère polymérisable par voie radicalaire, et 38 iv) au moins un tensioactif. 29. Solution électrolytique selon la 28, caractérisée par le fait qu'elle renferme : i) un solvant protique choisi parmi l'eau, l'éthylèneglycol, l'éthanol, l'acide acétique et leurs mélanges ; ii) au moins un amorceur soluble choisi parmi les sels d'aryle diazonium, iii) au moins un monomère polymérisable choisi parmi les monomères vinyliques de solubilité finie dans ledit solvant protique, et iv) au moins un tensioactif de formule (III), (IV) ou (IV) telles que définies dans les 18 à 23. 30. Utilisation d'au moins une solution électrolytique telle que définie à la 28 ou à la 29, pour la fabrication de films organiques copolyrnériques greffés sur des surfaces conductrices ou semiconductrices de l'électricité.
C,H
C25,C08,C09,H01
C25D,C08F,C09D,H01B,H01L
C25D 13,C08F 2,C08F 120,C09D 5,C09D 133,H01B 5,H01L 51
C25D 13/08,C08F 2/38,C08F 120/18,C08F 120/44,C09D 5/44,C09D 133/10,C09D 133/18,H01B 5/00,H01L 51/30
FR2895410
A1
PROCEDE DE PREPARATION D'UNE RESINE SILICONE
20,070,629
Le domaine général de l'invention est celui de la synthèse de résines silicones, en particulier celui de la synthèse des résines silicones de type MQ. 10 CONTEXTE DE L'INVENTION ET ART ANTERIEUR Les résines sont des polymères de masse molaire relativement faible possédant une structure tridimensionnelle. Leurs utilisations sont diverses et elles trouvent leurs applications dans les domaines de l'autoadhésif (modificateur de la force de pelage), comme agent antimousse, additif de démoulage, additif de peinture et dans bien d'autres domaines encore, touchant un grand nombre de secteurs d'activité. On connaît des résines de siloxane qui sont des produits disponibles dans le commerce et sont utilisées dans la préparation de produits à base de silicone tels que des adhésifs et des produits anti- mousses. De telles résines sont parfois désignées par le terme résines MQ du fait de la présence de motifs siloxyles monovalents (M) 20 et de motifs tétravalents (Q). Elles ont des structures très variées qui dépendent de la quantité de motifs trifonctionnels T ou tétrafonctionnels Q introduits dans le polymère pendant la fabrication. Il est rappelé que dans la terminologie de la chimie des silicones on définit les motifs siloxaniques M, D, T, Q comme suit : 25 R R O O Rù SiùOù ùOù SiùOù ùOù SiùOù ùOù SiùO- R R R O M D T Q Le squelette des résines MQ résulte de la polycondensation d'un silicate liquide, à 30 l'origine des motifs Q, sur lequel on greffe ultérieurement des chlorosilanes monofonctionnels, à l'origine des motifs M, par hydrolyse des fonctions silanols n'ayant pas polycondensé. La synthèse des résines silicones MQ passe dans une première étape par la formation de l'acide polysilicique. La réaction d'hydrolyse entre le silicate de sodium et l'acide chlorhydrique est la première étape du procédé de synthèse des résines silicones. Cette étape consiste en l'édification du squelette de la résine par la formation de macromolécules d'acide polysilicique sur lesquelles sont greffées ultérieurement des motifs réactifs ou non réactifs lui conférant certaines propriétés. Les groupements qui peuvent être greffés sur la macromolécule sont variés et interviennent dans les propriétés d'usage de la résine. Parmi les types de groupements non réactifs on peut citer: - les groupements méthyles qui sont à l'origine de l'anti-adhérence, de l'hydrophobie et de la dureté de surface, et - les groupements phényles qui assurent une résistance à la température, la flexibilité à chaud et la compatibilité aux produits organiques. Parmi les types de groupements réactifs (qui permettent la réticulation en application) on peut citer : - les groupements hydroxyles, qui permettent une réticulation par condensation à température ambiante en présence d'un catalyseur ou en milieu alcalin, - les groupements alcoxy qui s'hydrolysent en groupements hydroxyles à température ambiante et en présence d'humidité, et - les groupements vinyles qui réagissent à température modérée par réaction d'addition en présence de platine. Ces résines en absence de solvant sont solides et d'aspect blanc et se manipulent en phase solvant soit dans le xylène, le toluène ou le white-spirit soit dans une huile silicone. En solution ou sous forme de poudre, ces composés sont collants contrairement aux huiles silicones qui sont plutôt lubrifiantes. Les procédés de synthèse des résines silicones connus sont des procédés en batch, c'est-à-dire que l'on effectue, dans un premier temps, une coulée de silicate de sodium dans un réacteur approprié sur un pied d'acide chlorhydrique dilué afin de former l'acide polysilicique (APS). Cette étape est généralement menée en réacteur agité fonctionnant en mode semi fermé. Ensuite, on effectue une étape afin de ralentir la réaction de polymérisation par addition d'un alcool (étape de quenching ). Puis, la coulée d'un solvant organique est alors effectuée, qui permet d'extraire la résine fonctionnalisée. La fonctionnalisation est réalisée en coulant des chlorosilanes, comportant un nombre variable de chlores et de groupement alkyle, qui réagissent avec les fonctions silanols résiduelles de l'acide polysilicique. La fonctionnalisation, par le choix des chlorosilanes mis en oeuvre, permet de cibler les propriétés d'application de la résine. A nouveau, une nouvelle coulée de solvant a lieu afin de terminer l'extraction de la résine en phase organique. Cet ajout complémentaire de solvant a pour objectif de favoriser la décantation de la phase organique (contenant la résine) de la phase aqueuse. Enfin, on peut éventuellement effectuer une étape d'avancement consistant à réduire le nombre de fonctions silanols résiduelles après l'étape d'hydrolyse est effectuée. Une solution de potasse est coulée, engendrant une consommation des fonctions silanols résiduelles. L'excès de potasse est généralement neutralisé par ajout d'un acide dans le milieu, par exemple l'acide phosphorique, et l'ensemble est filtré. Des exemples de tels procédés sont décrits, par exemple, dans les brevet US n 2,676,182 (Daudt et al.) et US n 2,814,601 (Currie et al.). Cependant, au cours de l'étape de polycondensation, la coulée du silicate de sodium sur le pied d'acide est une étape délicate à mener à l'échelle industrielle. Une faible variation du temps de coulée, de la température, des concentrations en réactifs ont des conséquences sérieuses sur la qualité de l'acide polysilicique formé, squelette de la résine finale. En effet, suivant les conditions de mise en oeuvre de la synthèse, des gels localisés, voire une prise en masse du milieu, sont observés dans le réacteur. Cette étape est déterminante pour la qualité de la résine finale obtenue. De tels procédés présentent donc une variabilité non négligeable par lot de résines MQ fabriqué et n'offre qu'une faible flexibilité sur les paramètres opératoires tels les débits de coulée des réactifs, la quantité des réactifs. De plus, ils ne confèrent pas de flexibilité quand à la possibilité de préparer des résines MQ de faibles poids moléculaires. Plus récemment, la demande de brevet EP 1 113 036 décrit un procédé de préparation en continu de résines siliconées comprenant en outre les étapes suivantes : a) une polymérisation en continu du silicate de sodium, en milieux aqueux, en présence d'un acide pour former un sol de silice suivie rapidement d'une étape de bloquage ( quenching ) en continu par addition d'un alcool ; et b) une fonctionnalisation ( capping ) en continu par addition d'un organosilane dans un mélange réactionnel eau/solvant organique. Cette référence décrit aussi une configuration semi continue où la réaction de polycondensation est réalisée en continu dans un réacteur tubulaire avec injection en ligne de silicate de sodium ou dans un réacteur boucle, puis les étapes en aval sont effectuées en réacteur fermé. II est indiqué que le poids moléculaire du sol de silice dépend de la température réactionnelle ainsi que du temps de séjour des réactifs : silicate de sodium/acide. Ainsi la synthèse de résine de faible viscosité est atteinte en assurant un faible temps de séjour (inférieur à une minute) des réactifs silicate de sodium/acide. Sinon, pour la synthèse de résines de plus haut poids moléculaires, le temps de séjour préconisé pour la préparation de l'acide polysilicique est compris entre 1 et 5 minutes. Les exemples de réacteurs décrits et permettant d'atteindre cette contrainte liée au temps de séjour des réactifs nécessaires à la synthèse de l'acide polysilicique sont: - une colonne agitée de plusieurs étages (type Scheibel , configuration préférée, chaque étage correspondant à une étape du procédé), - un réacteur tubulaire comprenant des mélangeurs statiques ( plug flow static mixer reactor ), et - une boucle où circule l'acide chlorhydrique avec injection de silicate de sodium ( packed plug flow reactor ). Il est à noter que lorsque des résines de basses viscosités sont souhaitées, le procédé décrit nécessite une addition rapide du ralentisseur (alcool) de la réaction de polymérisation, ceci afin d'éviter une polycondensation trop élevée de l'acide polysilicique et donc une montée rapide de la viscosité. Un autre levier pour contrôler la viscosité de la résine MQ obtenue est de jouer sur le temps de l'étape de fonctionnalisation (voir par exemple les exemples 2 et 4). Bien que le procédé brièvement décrit ci-dessus apporte une solution technique satisfaisante aux difficultés exposées plus haut, il est toutefois souhaitable de proposer des améliorations notamment au niveau du contrôle des conditions opératoires de l'étape de polycondensation conduisant à la formation de l'acide polysilicique. En effet, le procédé décrit ci-dessus et ceux de l'art antérieur ne permettent pas une grande flexibilité au niveau industriel car au cours de l'étape de polycondensation conduisant à la formation de l'acide polysilicique, le débit et la concentration doivent être soigneusement contrôler de manière à maintenir le ratio molaire [SiO2 du silicate de sodium : acide] dans une plage de valeur restreinte ceci afin d'éviter une prise en gel du milieu réactionnel. Il est aussi connu que toute variation même mineure du pH peut modifier les conditions d'équilibre de la réaction de polycondensation. De plus, le silicate de sodium est extrêmement sensible aux phénomènes de concentration et, par conséquent, toute variation même mineure des débits des réactifs peut modifier la dilution du silicate dans le milieu. OBJECTIF DE L'INVENTION Dans ces circonstances, l'un des objectifs essentiels de la présente invention est de proposer un nouveau procédé de préparation de résines silicones, en particulier celui de la synthèse des résines silicones de type MQ, permettant un meilleur contrôle des conditions opératoires de l'étape de la polymérisation d'un silicate de sodium (B) en milieu aqueux et en présence d'un acide (C) pour former un hydrosol de silice (acide polysilicique). Le nouveau procédé selon l'invention présente l'avantage de donner une plus grande flexibilité au niveau des débits et des concentrations des réactifs lors de l'étape de la polymérisation du silicate de sodium (B) sans avoir à souffrir des inconvénients liés à la sensibilité au pH et à la concentration des réactifs dans le milieu réactionnel. Le procédé selon l'invention, présente aussi l'avantage de pouvoir préparer des résines de basses, moyennes et hautes viscosités dans une large gamme de concentrations de réactifs lors de l'étape de la polymérisation du silicate de sodium (B) tout en maîtrisant la réaction. Cette souplesse au niveau du procédé est un avantage important lors d'une mise en oeuvre industrielle. D'autres objectifs et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION Pour atteindre cet objectif, les inventeurs ont eu le mérite de mettre en évidence que le système réactionnel est composé de processus rapides, dont le déroulement est fortement perturbé par des gradients de concentration et de pH engendrés par des conditions de mélange standard. 25 Les inventeurs ont eu aussi le mérite de mettre en évidence, de manière tout à fait surprenante et inattendue, que lors de la polymérisation, en particulier en continu, d'un silicate de sodium (B) en milieu aqueux et en présence d'un acide (C) pour former un hydrosol de silice (acide polysilicique), un contrôle adéquate de la vitesse et de la qualité du mélange des réactifs 30 de cette étape de polycondensation permet de s'affranchir des contraintes décrites ci-dessus. Grâce au procédé selon l'invention, il est à présent possible de travailler avec une plus grande plage en concentration des réactifs (silicate de sodium (B) et acide (C)) au cours de l'étape de polycondensation. L'étape de polycondensation selon l'invention est aussi moins sensible au pH du mélange réactionnel conférant une grande souplesse au procédé, alors qu'avec un procédé 35 selon l'art antérieur utilisant des outils de mélange non intensif ce critère est limitant.20 Ceci est en tout point remarquable, car l'art antérieur est muet quand à l'utilisation d'outil de mélange intensif dissipant une puissance volumique e supérieure à 10 kW/m3 lors de l'étape de polycondensation en continu du silicate de sodium lors de la préparation de résines silicones, en particulier celles du type MQ. Actuellement, l'une des techniques les plus couramment utilisées pour mélanger deux ou plusieurs liquides consiste à utiliser un réacteur muni d'un agitateur mécanique de type hélice, turbine ou autre et à injecter les réactifs dans le réacteur. Cependant, l'énergie dissipée par l'agitation mécanique ne permette pas d'atteindre des temps de micromélange suffisamment faibles pour mettre en oeuvre des réactions rapides et complexes et sont inadaptés au cas de la polymérisation, en particulier en continu, d'un silicate de sodium (B) où la viscosité augmente rapidement au cours du temps. Il est à remarquer que les mélangeurs mis en oeuvre dans la demande de brevet EP 15 1 113 036 pour mélanger les réactifs nécessaires à l'étape de polymérisation en continu du silicate de sodium ne permettent pas d'obtenir des temps de mélange inférieur à une seconde. Ces objectifs, parmi d'autres, sont atteints par la présente invention qui concerne, en premier lieu, un procédé de préparation d'une résine silicone (A) comprenant : 20 - une étape a) qui consiste en la polymérisation, de préférence en continu, d'un silicate de sodium (B) en milieu aqueux et en présence d'un acide (C) pour former un hydrosol de silice (acide polysilicique), ledit procédé étant caractérisé en ce que : - au moins un fluide (1) comprenant le silicate de sodium (B) en phase aqueuse et au moins un 25 fluide (2) comprenant l'acide (C) sont mélangés en continu dynamiquement pour former un mélange (3) au moyen d'au moins un outil de mélange intensif (M) dissipant une puissance volumique e supérieure à 10 kW/m3, de préférence supérieure à 20 kW/m3 et encore plus préférentiellement 20 kW/m3 < e <106 kW/m3, - on récupère à la sortie de l'outil de mélange intensif le mélange (3), et 30 - on continue la réaction de polymérisation avec le mélange (3) au sein d'un réacteur (RI) pour former l'hydrosol de silice (acide polysilicique). DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION Sans vouloir limiter l'invention à une théorie scientifique, on expliquerait la formation de l'acide polysilicique par les deux réactions (1) et (2) suivantes, qui sous une forme simplifiée, 5 peuvent se résumer ainsi : 7 -Si ONa + H CI + -Si OH 2 (1) -Si OH2 + -Si OH E. =Si~~i= + H2O + H + (2) La réaction (1) (formation de l'ion oxonium) est une réaction rapide (bien inférieure à une seconde) alors que la réaction (2) (réaction de polycondensation) est plus lente. Cependant, 10 d'autres réactions complexes parallèles-concurentes et/ou consécutives-concurentes liées la sensibilité au pH, à la concentration des réactifs du milieu réactionnel et à des phénomènes de dépolycondensation influent sur le bilan global de la réaction. Il a donc été trouvé de manière surprenante que le mélange des réactifs en un temps 15 plus court que le temps caractéristique de certaines réactions participant à la préparation de l'acide polysilicique permet de s'affranchir des contraintes décrites ci-dessus. C'est ainsi qu'il a été découvert par la Demanderesse que lors de la polymérisation en continu d'un silicate de sodium il est important d'obtenir un mélange avec un outil de mélange 20 intensif des deux fluides réactifs (comprenant séparément le silicate de sodium et l'acide) en un temps plus court que le temps caractéristique de certaines réactions participant à la préparation de l'acide polysilicique. De manière préférentielle, l'outil intensif (M) sera choisi de manière à obtenir un temps de séjour de mélange t1 des fluides (1) et (2) dans l'outil de mélange intensif (M) inférieur ou égal 25 à 0,1 s et de préférence 0, 0001s t1 0,1s. L'outil de mélange intensif (M) se différencie principalement des outils de mélange classiques (cuve agitée, mélangeurs statiques type Kenics, Sulzer, réacteur boucle ...) par la miniaturisation de ces dimensions (canaux d'injection, chambre de mélange) et sa structuration 30 interne. Ces deux caractéristiques conduisent à dissiper une puissance volumique importante lorsque l'on effectue le mélange de deux fluides. Comme exemple d'outil de mélange intensif (M) on peut citer les mélangeurs à jets tangentiels, les mélangeurs par impact de jets libres (c'est-à- dire sans contact des jets avec les parois du mélangeur) et des mélangeurs de type rotor-stator. Cette liste n'est pas limitative et par conséquent tout type d'outil de mélange intensif adaptés au mélange d'au moins deux fluides réactifs susceptible de dissiper une puissance volumique e supérieure à 10 kW/m3 conviendra au sens de l'invention. Par exemple, un outil de mélange intensif (M) peut-être un mélangeur à jets tangentiels. Dans ce cas, selon un mode préféré de l'invention , le débit de chaque réactif est divisé en deux courants qui sont introduits dans le mélangeur de façon diamétralement opposées, mais légèrement décalées. Les canaux d'injection des réactifs ont un faible diamètre (entre 0,5 et 5 mm) sur une longueur de quelques millimètres pour les entrées, le canal de sortie a un diamètre compris entre 3 et 10 mm). A titre de comparaison, dans un mélangeur statique associé à une colonne de type Scheibel tel que décrit dans la demande de brevet EP 1 113 036, la puissance dissipée ne peut excéder 5 [M//m3 et par conséquent ce type de mélangeur n'est pas adapté comme outil de mélange intensif selon l'invention. Le silicate de sodium (B) est généralement introduit dans l'outil de mélange intensif (M) sous forme d'une solution aqueuse dont la teneur en poids de SiO2 varie entre 5% et 70 % et de préférence entre 5% et 20%. Le silicate de sodium (B) présente généralement un ratio molaire SiO2 :Na2O d'au moins 2, de préférence d'au moins 2,5 et encore plus préférentiellement d'au moins 3,0. 20 L'acide (C) permet d'induire la polymérisation du silicate de sodium (B) afin de former l'acide polysilicique. Selon un mode de réalisation particulier, l'acide (C) est ajouté de manière à ce que le pH du mélange (3) est de préférence à 2. 25 Comme exemple d'acide (C) on peut citer : - les acides inorganiques tels que : l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide hydrobromique, l'iodure d'hydrogène, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique, l'acide sulfonique, l'acide carbonique et leurs mélanges, et - les acides organiques tels que : l'acide acétique, l'acide propionique, l'acide formique, l'acide 30 benzoïque, l'acide salicylique, l'acide sébacique, l'acide adipique, les acides dicarboxyliques, l'acide oléique, l'acide palmitique, l'acide stéarique et leurs mélanges. Selon un mode de réalisation préféré, l'acide (C) est choisi parmi le groupe constitué par : l'acide chlorhydrique, l'acide nitrique, l'acide hydrobromique, l'iodure d'hydrogène, l'acide sulfurique, l'acide phosphorique, l'acide sulfonique et leurs mélanges. De préférence, l'acide (C) 35 est l'acide chlorhydrique (HCI). L'acide (C) est généralement introduit dans l'outil de mélange intensif (M) sous forme d'une solution aqueuse dont la concentration en poids d'acide varie entre 5 et 99%, de préférence entre 5 et 35% et encore plus préférentiellement entre 10 et 25%. Selon un mode de réalisation avantageux de l'invention, le rapport molaire : [SiO2 du silicate de sodium (B)] : [HCI] est compris entre 0,2 et 2,0 de préférence compris entre 0,6 et 1,4. Selon un autre mode de réalisation particulier, les conditions de mélange des fluides (1) et (2) comprenant respectivement le silicate de sodium (B) et l'acide (C) en phases aqueuses sont choisis de manière à obtenir un mélange (3) comprenant : - de 50 à 95 % en poids et de préférence de 75 à 95 % en poids d'eau, - de 1 à 25% en poids et de préférence de 1 à 15% en poids de silicate de sodium (B), et -de 0,5 à 10% en poids et de préférence de 2 à 10% en poids d'acide (C). Un autre avantage de l'invention est que lorsque l'on continue la réaction de polymérisation avec le mélange (3) au sein d'un réacteur (RI) pour former l'hydrosol de silice (acide polysilicique), le procédé selon l'invention donne une plus grande latitude pour démarrer l'étape de quenching afin de ralentir la réaction de polymérisation par addition d'un alcool (D). Selon un mode préférentiel de l'invention, le temps de séjour t2 de la réaction de polymérisation du mélange (3) est inférieur ou égal à 120 mn, de préférence t2 Un autre avantage de l'invention est de proposer une variante dans le procédé de préparation d'une résine silicone (A) caractérisée en ce qu'on effectue après l'étape a) une étape supplémentaire b') consistant à ajouter, de préférence en continu, au mélange (3) : - au moins un alcool (D) comme solvant extracteur, et - au moins un composé organosilicé (E) et au moins un liquide (F) choisi parmi le groupe constitué par : les solvants organiques, les fluides siloxaniques et leurs mélanges. Ainsi, l'alcool (D) joue le rôle de solvant extracteur car l'alcool (D), le composé organosilicé (E) et le liquide (F) sont ajoutés pratiquement simultanément ou simultanément au mélange (3). Cette variante du procédé de préparation d'une résine silicone (A) est à présent possible lorsque l'étape de polycondensation est mis en oeuvre au moyen d'un outil de mélange intensif (M) selon l'invention. Elle ouvre une nouvelle voie dans les procédés de préparation des résines silicones, notamment sur le plan de la mise en œuvre industrielle et sur les spécifications des résines obtenues selon le procédé de l'invention. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on effectue après l'étape a) une 5 étape supplémentaire b) consistant à ralentir (étape de quenching ) la réaction de polymérisation par addition, de préférence en continu, d'un alcool (D). Des exemples d'alcools (D) utiles selon l'invention sont, par exemple, des composés organiques solubles dans l'eau et polaires tels que les alcools organiques comme le méthanol, 10 l'éthanol, l'isobutanol, l'isopropanol (IPA), le n-butanol, le n-propanol, des glycols tels que l'éthylène glycol et le propylène glycol et leurs mélanges. De préférence, l'alcool (D) est un alcool en C1-C12 et encore plus préférentiellement l'alcool est choisi parmi le groupe constitué par : l'isopropanol, le méthanol, l'éthanol et leurs mélanges. En général, l'alcool (D) est ajouté au milieu réactionnel pur ou en solution aqueuse, de 15 préférence dans des teneurs compris entre 50 et 99 % en poids d'alcool. Selon un mode de réalisation particulier, la polymérisation [étape a)], et l'étape de quenching [étape b)], sont effectuées à une température comprise entre 0 C et 75 C, de préférence entre 15 C et 40 C et encore plus préférentiellement entre 15 C et 25 C. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on effectue après l'étape b) une étape supplémentaire c) de fonctionnalisation ( capping ) consistant en l'addition, de préférence en continu, d'un composé organosilicé (E) et d'au moins un liquide (F) choisi parmi le groupe constitué par : les solvants organiques, les fluides siloxaniques et leurs mélanges. 25 Des exemples de composés organosilicés (E) sont par exemples : des composés de silicés de formules : R(4_fl)SiZn avec : - n est 1, 2 ou 3, 30 - le groupe Z, identiques ou différents, représentent chacun un halogène, de préférence le chlore, un hydroxyle, un alcoxy, de préférence en C1-C8, ou un groupe -OSiR13, et - les radicaux R et R', identiques ou différents, représentent chacun un atome hydrogène ou un radical monovalent hydrocarboné saturé ou non en C, à C20, substitué ou non substitué, aliphatique, cyclanique ou aromatique. 35 Comme exemples de composés organosilicés (E) on peut citer le composés suivants : triméthylchlorosilane, phényldiméthylchlorosilane, triméthyléthoxysilane, 20 triméthylisopropoxysilane, tolylméthyldichlorosilane, hexaméthyldisiloxane, diméthylchlorosiloxane, phényltrichlorosilane, hexaméthyldisiloxane, téaryltrichlorosilane, monotolylsiloxane, triéthylchlorosilane, éthyldiméthylchlrorosilane, tétraméthyldisiloxane, trifluorotolylméthyldichlorosilane, chlorophényldiméthylchlorosilane, méthyldivinylchlorosilane et leurs mélanges. La quantité de composés organosilicés (E) varie en fonction de la nature du composé choisi. En général, on peut utiliser une quantité comprise entre 0,1 mole et 3,0 moles, de préférence entre 0,5 mole et 1,5 mole de composé organosilicé (E) par mole de motifs SiO2 contenu dans l'hydrosol de silice (acide polysilicique). Comme exemples de liquide (F) dans lequel la résine MQ est soluble et dans lequel l'alcool (D) est relativement insoluble, on peut citer, par exemple, l'hexaméthyldisiloxane, le toluène, le xylène, les hydrocarbonés linéaires ou ramifiés tels que l'heptane, l'octane et l'isodécane et leurs mélanges. La quantité de liquide (F) utile selon l'invention est, par exemple, comprise entre 5 et 75% en poids et de préférence compris entre 20 et 40 % en poids. Selon un mode de réalisation particulier, l'étape de fonctionnalisation c) est effectuée à une température comprise entre 25 C et 100 C, de préférence entre 40 C et 85 C et encore plus préférentiellement entre 75 C et 85 C. Selon un autre mode de réalisation, le temps de séjour pour l'étape de fonctionnalisation est supérieur ou égal à 5 minutes. Au cours de cette étape, le pH est de préférence inférieur à 7, de préférence compris entre 1 et 6 et encore plus préférentiellement compris entre 0 et 4. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, on effectue après l'étape b') ou c) une étape supplémentaire d) qui consiste à séparer le milieu réactionnel en deux phases : une phase aqueuse et une phase organique comprenant la résine silicone (A) et ledit liquide (F). Selon un autre mode de réalisation de l'invention, on effectue après l'étape d) une étape supplémentaire e) qui consiste à isoler ladite phase organique, et à éliminer ledit liquide (F) (étape de stripping ) afin d'isoler ladite résine (A). La technique du stripping est bien connue de l'homme de l'art et ne nécessite donc pas une description détaillée. La phase organique peut être isoler par toute méthode connue de l'homme de l'art, par exemple par la technique de décantation qui peut-être effectuée en batch ou en continu. Ensuite la résine (A) peut-être est filtrée par toute méthode connue de l'homme de l'art. Selon une variante particulièrement avantageuse, on effectue après l'étape d) une étape supplémentaire e') dans laquelle on réduit le taux des groupements silanols résiduels de la résine silicone (A) tout en éliminant ledit liquide (F) afin d'isoler ladite résine (A). De préférence, on réduit le taux des groupements silanols résiduels de la résine silicone (A) par condensation des groupements silanols résiduels en présence d'un catalyseur alcalin ou en faisant réagir les groupements silanols résiduels en présence de silazane(s) ou de dérivé(s) silanes halogéné(s). Comme exemples de catalyseurs alcalins on peut citer, par exemple, NaOH, LiOH et KOH. Le catalyseur alcalin préféré est KOH. Comme exemples de silazanes on peut citer, par exemple, l'hexaméthyldisilazane ou des dérivés silanes halogénés tels que le triméthylchlorosilane. Un langage spécifique est utilisé dans la description de manière à faciliter la compréhension du principe de l'invention. Il doit néanmoins être compris qu'aucune limitation de la portée de l'invention n'est envisagée par l'utilisation de ce langage spécifique. Des modifications, améliorations et perfectionnements peuvent notamment être envisagés par une personne au fait du domaine technique concerné sur la base de ses propres connaissances générales. D'autres détails ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement au vu des exemples donnés ci-dessous uniquement à titre indicatif. PARTIE EXPERIMENTALE Exemple 1 : Invention - Préparation d'une résine silicone MQ H avec une étape de polycondensation effectuée avec un outil de mélanqe intensif à jet tanqentiel: 1-1) Une résine MQ H présentant un ratio M/Q de 0,8 est préparée dans un procédé continu selon la description suivante : On effectue la réaction, à 20 C, entre un silicate de sodium à 50% en poids dans de l'eau (solution A), (teneur en SiO2 du silicate de 30% en poids et ratio molaire SiO2/Na2O de 3,3), et une solution aqueuse d'acide chlorhydrique à 18% en poids d'HCI (solution B) avec un ratio molaire SiO2 :HCI = 0,85 . La réaction est réalisée dans un outils de mélange intensif à jet tangentiel (M) présentant une puissance dissipée de 100 kW/m3 et un temps de mélange t1 de 5 ms (0,005 s), avec des débits respectifs de solution A et de B de 40 kg/h et 20 kg/h. Le débit de chaque réactif est divisé en deux courants qui sont introduits dans le mélangeur de façon diamétralement opposée, mais légèrement décalées. Les canaux d'injection des réactifs ont un diamètre d'environ l mm sur une longueur de quelques millimètres pour les entrées, le canal de sortie a un diamètre d'environ 4 mm. La température des réactifs est de 20 C. Le produit de la réaction, l'acide polysilicique, est caractérisé en répartition massique moyenne par analyse chromatographique. 1-2) Une partie du flux d'acide polysilicique est directement envoyé dans un réacteur piston (R1) maintenu à 20 C. Le débit d'acide polysilicique considéré est de 4,5 kg/h. Le temps de séjour t2 de l'étape de polycondensation dans le réacteur (R1) est de 3 min. Un échantillon est prélevé pour analyse chromatographique. 1-3) L'acide polysilicique est envoyé vers un réacteur parfaitement agité continu, où est introduit un mélange d'isopropanol et de chlorosilanes [(CH3)3SiCl], les débits respectifs sont de 1 kg/h et 0,6 kg/h. Le xylène est également introduit dans ce réacteur à un débit de 0, 9 kg/h. Le réacteur est maintenu à 75 C. Le temps de séjour dans le réacteur est de 20 minutes. Le mélange réactionnel est envoyé vers un décanteur continu. La température dans le décanteur est maintenue à 75 C, et le temps de séjour est de 20 minutes. La phase organique est ensuite dévolatilisée en mode continu pour obtenir la résine finale à 60% d'extrait sec dans le xylène, et enlever les volatils résiduels. La résine finale présente une viscosité de 12 centiPoises à 60% d'extrait sec et une teneur en silanol de 2,4 % en poids. Dans l'étape 1-1) on remarque que la réaction entre le silicate et l'acide est effectué à 20 C, c'est-à-dire que le procédé selon l'invention ne nécessite pas de maintenir le réacteur à des températures inférieures à 10 C, ce qui est un avantage pour une mise en oeuvre industrielle. Dans l'étape 1-3) on remarque que le procédé selon l'invention permet une variante qui consiste à ajouter l'isopropanol en même temps que le chlorosilane. Cette variante, jusqu'alors inconnue selon l'art antérieur, permet une plus grande flexibilité pour une mise en oeuvre industrielle. Exemple 2 : Invention - Préparation d'une résine silicone MQ H avec une étape de polycondensation effectuée avec un outil de mélanqe intensif à jet tangentiel: 2-1) On répète le mode opératoire décrit dans le paragraphe 1-1) de l'Exemple 1, puis 2-2) le milieu réactionnel est envoyé dans un réacteur parfaitement agité de type batch (R'1) maintenu à 20 C. Le temps de séjour t2 de l'étape de polycondensation dans le réacteur (R'1) est de 3 min. 2-3) On introduit ensuite l'isopropanol (débit de 1 kg/h) puis le chlorosilanes [(CH3)3SiCl] avec un débit de 0,6 kg/h. Le xylène est ensuite introduit dans ce réacteur à un débit de 0,9 kg/h. La température du réacteur est montée à 75 C en une heure, puis maintenue à cette température pendant une heure. L'agitation est arrêtée afin de réaliser la décantation de la phase organique contant la résine. La phase organique est ensuite dévolatilisée pour obtenir la résine finale à 60% d'extrait sec dans le xylène. La résine finale MQ H présente une viscosité de 10 cPoises à 60% d'extrait sec et une teneur en silanol de 2,7 % en poids. Exemple 3 : Evolution des masses molaires moyennes en poids en fonction de la concentration des réactifs pour l'étape de polycondensation 3-1) Une série d'essai est menée dans les mêmes conditions que l'exemple 1 mais en faisant varier les concentrations des réactifs de l'étape 1-1) (mélange avec un outil intensif). L'acide polysilicique obtenu en sortie de l'outil de mélange intensif (M) et du réacteur piston (R1) est caractérisé par la technique de chromatographie liquide d'exclusion stérique (voir Tableau 1 des résultats). Les masses moyennes du polymère ne varient pas (ou très peu), environ 9000 g/I en équivalent polystyrène. A la sortie du réacteur piston R2, les masses molaires moyennes sont de 1100 g/mol. A l'étape de fonctionnalisation, le ratio [(CH3)3SiCl] : [SiO2 du silicate] est maintenu constant est égal à 1,8. Les résines finales obtenues sont identiques en viscosité et % de silanol. Les quantités de xylène sont ajustées de manière à obtenir un produit final à 60% en poids de résine. 3-2) A titre d'essai comparatif 1 on coule le silicate sur un pied de HCI dans un réacteur parfaitement agité de type batch (R'1), puissance dissipée de 4 kW/m3, maintenu à 20 C. Un échantillon est prélevé pour analyse dès la fin de la coulée (3minutes). 3-3) A titre d'essai comparatif 2, on répète une série d'essai est mené dans les mêmes conditions que l'exemple 3-1) mais en utilisant un outil de mélange non intensif (réacteur boucle, décrit dans la demande de brevet EP 1 113 036). Tableau 1 Invention Comparatif 1 Comparatif 2 Exemple 3-1) Exemple 3-2) Exemple 3-3) [SiO2] [HC1] Mw de Mw de l'APS Mw de l'APS Mw de l'APS mol/L mol/L l'APS après passage En fin de coulée après mélangeur avant avant après dans le du silicate mélange mélange ménlangeur réacteur (RI) (M) 2.39 3.96 8700 10000 12000 10800 2.39 5.75 9000 11000 13000 12000 2. 39 6.37 8900 12000 18000 18000 2.39 8.60 9000 15000 26000 _ La masse molaire moyenne en poids (Mw) de l'acide polysilicique (APS) est exprimée en masse relative par rapport au polystyrène. On remarque que le procédé selon l'invention permet d'obtenir à la sortie de l'outil de mélange intensif un acide polysilicique avec une masse molaire moyenne en poids constante même en faisant varier fortement la concentration en HCI. Ceci n'est pas observé pour l'essai comparatif où l'on observe des variations de l'ordre de 116% pour les bornes extrêmes de l'intervalle étudié. De plus, même avec des temps de séjour équivalents (3 minutes), l'outil de mélange intensif permet d'obtenir un acide polysilicique de plus faible masse molaire moyenne en poids que dans l'exemple comparatif (différence de 73%). Tableau 2. Invention Comparatif Exemple 3-1) Exemple 3-2) [SiO2] mol/L [HCI] Mw de l'APS Mw de l'APS Mw de l'APS avant mol/L après après passage En fin de coulée du silicate mélange avant ménlangeur dans le réacteur mélange (M) (R1) 2,40 5,75 9000 11000 12500 2,80 5,75 9000 11000 14000 3,20 5,75 9100 11500 18000 3,60 5,75 9100 12000 27000 15 Les mêmes remarques s'appliquent lorsque l'on fait varier la concentration en SiO2 du silicate de sodium. Exemple 4 On fait réagir le silicate de sodium à 50% en poids dans de l'eau (solution A), silicate caractérisé par une teneur en SiO2 du silicate de 26% en poids et un ratio molaire SiO2/Na2O de 3,4, et une solution aqueuse d'acide chlorhydrique à 16,5% en poids d'HCI (solution B) avec un ratio molaire SiO2 : HCI = 1. La réaction est réalisée dans un outil de mélange intensif à jet tangentiel (M) (invention, présentant un temps de mélange t1 de 5 ms et une puissance dissipée de 100 kW/m3) ou avec un outil de mélange non intensif (réacteur boucle, technologie similaire au réacteur décrit dans l'exemple 4 de la demande de brevet EP 1 113 036, puissance dissipée < 5 kW/m3, de l'ordre de 2 kW/m3, essai comparatif) avec des débits respectifs des solutions A et B que l'on fait varier. La température des réactifs est de 20 C. Tableau 3 Débits des réactifs Invention Comparatif Débit de silicate Débit de HCI Mw de l'APS Mw de l'APS de sodium (kg/h) (kg/h) après mélangeur à la sortie du (M) réacteur boucle 40 40 8300 13800 40 20 8200 10800 On remarque que le procédé selon l'invention permet d'obtenir à la sortie de l'outil de mélange intensif un acide polysilicique avec une masse molaire moyenne en poids constante même en faisant les débits en HCI. Ceci n'est pas observé pour l'essai comparatif où l'on observe des variations de l'ordre de 30 % pour les bornes extrêmes de l'intervalle étudié. A la sortie de l'outil de mélange intensif, suivant les conditions opératoire, les masses molaires moyennes en poids obtenues sont plus faibles (65% et 32 %) ce qui permet la synthèse de résine de plus faible viscosité que selon un outil de mélange non intensif.25 Exemple 5 Préparation d'une résine silicone MQ H de faible viscosité avec une étape de polycondensation effectuée avec un outil de mélange intensif à jet tangentiel 5-1) Une résine MQ H présentant un ratio M/Q de 0,8 est préparée dans un procédé continu selon la description suivante : On effectue la réaction, à 20 C, entre un silicate de sodium à 50% en poids dans de l'eau (solution A), (teneur en SiO2 du silicate de 30% en poids et ratio molaire SiO2/Na2O de 3,3), et une solution aqueuse d'acide chlorhydrique à 18% en poids d'HCI (solution B) avec un ratio molaire SiO2 :HCI = 0,85 . La réaction est réalisée dans un outils de mélange intensif à jet tangentiel (M) présentant une puissance dissipée de 100 kW/m3 et un temps de mélange t1 de 5 ms (0,005 s), avec des débits respectifs de solution A et de B de 40 kg/h et 20 kg/h. Le débit de chaque réactif est divisé en deux courants qui sont introduits dans le mélangeur de façon diamétralement opposée, mais légèrement décalées. Les canaux d'injection des réactifs ont un diamètre d'environ l mm sur une longueur de quelques millimètres pour les entrées, le canal de sortie a un diamètre d'environ 4 mm. La température des réactifs est de 20 C. Le produit de la réaction, l'acide polysilicique, est caractérisé en répartition massique moyenne par analyse chromatographique. 5-2) Une partie du flux d'acide polysilicique est envoyée vers un réacteur parfaitement agité et en continu, puis on est introduit un mélange d'isopropanol et de chlorosilanes [(CH3)3SiCl], les débits respectifs sont de 1 kg/h et 0,6 kg/h. Le xylène est également introduit dans ce réacteur à un débit de 0,9 kg/h. Le réacteur est maintenu à 75 C. Le temps de séjour dans le réacteur est de 30 minutes. Le mélange réactionnel est ensuite envoyé vers un décanteur fonctionnant en mode continu. La température dans le décanteur est maintenue à 75 C, et le temps de séjour est de 20 minutes. La phase organique est ensuite dévolatilisée en mode continu pour obtenir la résine finale à 60% d'extrait sec dans le xylène, et enlever les volatils résiduels. La résine finale présente une viscosité de 5,8 centiPoises à 60% d'extrait sec et une teneur en silanol de 2,4 % en poids. Exemple 6 : Préparation d'une résine silicone Mv'Q (Vi= vinyle) avec une étape de polycondensation effectuée avec un outil de mélange intensif à jet tangentiel 6-1) Une résine Mv'Q est préparée dans un procédé continu selon la description suivante : On effectue la réaction, à 20 C, entre un silicate de sodium à 50% en poids dans de l'eau (solution A), (teneur en SiO2 du silicate de 30% en poids et ratio molaire SiO2/Na2O de 3,3), et une solution aqueuse d'acide chlorhydrique à 18% en poids d'HCI (solution B) avec un ratio molaire SiO2 :HCI = 0,85 . La réaction est réalisée dans un outils de mélange intensif à jet tangentiel (M) présentant une puissance dissipée de 100 kW/m3 et un temps de mélange t1 de 5 ms (0,005 s), avec des débits respectifs de solution A et de B de 40 kg/h et 20 kg/h. Le débit de chaque réactif est divisé en deux courants qui sont introduits dans le mélangeur de façon diamétralement opposée, mais légèrement décalées. Les canaux d'injection des réactifs ont un diamètre d'environ l mm sur une longueur de quelques millimètres pour les entrées, le canal de sortie a un diamètre d'environ 4 mm. La température des réactifs est de 20 C. Le produit de la réaction, l'acide polysilicique, est caractérisé en répartition massique moyenne par analyse chromatographique. 6-2) Une partie du flux d'acide polysilicique est envoyée vers un réacteur parfaitement agité et en continu, puis on est introduit un mélanqe d'isopropanol et de chlorosilanes [(CH3)3SiCl et (CH3)(Vi)SiCl2, avec Vi= vinyle], les débits respectifs sont de 1 kg/h et 1,2 kg/h. Le xylène est également introduit dans ce réacteur à un débit de 0,9 kg/h. Le réacteur est maintenu à 75 C. Le temps de séjour dans le réacteur est de 30 minutes. Le mélange réactionnel est ensuite envoyé vers un décanteur fonctionnant en mode continu. La température dans le décanteur est maintenue à 75 C, et le temps de séjour est de 20 minutes. La phase organique est ensuite dévolatilisée en mode continu puis suivi par un avancement à potasse afin de diminuer le taux de silanol. La résine finale présente une viscosité de 9,5 centiPoises à 60% d'extrait sec, avec un taux de silanol de 0,2 % en poids et un taux de vinyle de 3% en poids
Le domaine général de l'invention est celui de la synthèse de résines silicones, en particulier celui de la synthèse des résines silicones de type MQ.Le procédé concerne la préparation de résines silicones MQ et permet un meilleur contrôle des conditions opératoires de l'étape de la polymérisation d'un silicate de sodium (B) en milieu aqueux et en présence d'un acide (C) pour former un hydrosol de silice (acide polysilicique). Au cours de l'étape de polycondensation les réactifs, un silicate de sodium et un acide, sont mélangés, de préférence en continu, dynamiquement pour former un mélange (3) au moyen d'au moins un outil de mélange intensif (M) dissipant une puissance volumique epsilon supérieure à 10 kW/m<3>.
1 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) comprenant : - une étape a) qui consiste en la polymérisation, de préférence en continu, d'un silicate de sodium (B) en milieu aqueux et en présence d'un acide (C) pour former un hydrosol de silice (acide polysilicique), ledit procédé étant caractérisé en ce que : - au moins un fluide (1) comprenant le silicate de sodium (B) en phase aqueuse et au moins un fluide (2) comprenant l'acide (C) sont mélangés en continu dynamiquement pour former un mélange (3) au moyen d'au moins un outil de mélange intensif (M) dissipant une puissance volumique s supérieure à 10 kW/m3, de préférence supérieure à 20 kW/m3 et encore plus préférentiellement 20 kW/m3 < s <106 kW/m3, - on récupère à la sortie de l'outil de mélange intensif le mélange (3), et -on continue la réaction de polymérisation avec le mélange (3) au sein d'un réacteur (RI) pour former l'hydrosol de silice (acide polysilicique). 2 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 1 caractérisé en ce qu'il est mis en oeuvre avec un temps de séjour de mélange t1 des fluides (1) et (2) dans l'outil de mélange intensif (M) inférieur ou égal à 0,1 s et de préférence 0,0001s t1 s 0,1s. 3 û Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 1 caractérisé en ce 25 que le temps de séjour t2 de la réaction de polymérisation du mélange (3) est inférieur ou égal à 120 mn, de préférence t2 s60 mn et encore plus préférentiellement 1 s t2 5_10 mn. 4 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 1 caractérisé en ce que 30 en ce qu'on effectue après l'étape a) une étape supplémentaire b') consistant à ajouter, de préférence en continu, au mélange (3) : - au moins un alcool (D) comme solvant extracteur, et - au moins un composé organosilicé (E) et au moins un liquide (F) choisi parmi le groupe constitué par : les solvants organiques, les fluides siloxaniques et leurs mélanges. 35 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon l'une quelconque des 1, 2 ou 3 caractérisé en ce qu'on effectue après l'étape a) une étape supplémentaire b) consistant à ralentir (étape de quenching ) la réaction de polymérisation par addition, de préférence en continu, d'un alcool (D). 5 6- Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 5 caractérisé en ce que l'on effectue après l'étape b) une étape supplémentaire c) de fonctionnalisation ( capping ) consistant en l'addition, de préférence en continu, d'un composé organosilicé (E) et d'au moins un liquide (F) choisi parmi le groupe constitué par : les solvants organiques, les fluides siloxaniques et leurs mélanges. 7 -Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 6 caractérisé en ce que 15 le liquide (F) est choisi parmi le groupe constitué par : l'hexaméthyldisiloxane, le toluène, le xylène, un composé hydrocarboné linéaire et un composé hydrocarboné ramifié. 8 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon l'une quelconque des 4, 20 6 ou 7 caractérisé en ce que l'on effectue après l'étape b') ou c) une étape supplémentaire d) qui consiste à séparer le milieu réactionnel en deux phases : une phase aqueuse et une phase organique comprenant la résine silicone (A) et ledit liquide (F). 25 9 -Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 8 caractérisé en ce que l'on effectue après l'étape d) une étape supplémentaire e) qui consiste à isoler ladite phase organique et à éliminer ledit liquide (F) (étape de stripping ) afin d'isoler ladite résine (A). 30 10 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 9 caractérisé en ce que ladite résine (A) est filtrée. 11 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 8 caractérisé en ce 35 que l'on effectue après l'étape d) une étape supplémentaire e') dans laquelle on réduit le taux des groupements silanols résiduels de la résine silicone (A) tout en éliminant ledit liquide (F) afin d'isoler ladite résine (A).12 - Procédé de préparation d'une résine silicone (A) selon la 11 caractérisé en ce que l'on réduit le taux des groupements silanols résiduels de la résine silicone (A) par condensation des groupements silanols résiduels en présence d'un catalyseur alcalin ou en faisant réagir les groupements silanols résiduels en présence de silazane(s) ou de dérivé(s) silanes halogéné(s).
C
C08
C08G
C08G 77
C08G 77/06,C08G 77/16,C08G 77/20
FR2893391
A1
DISPOSITIF COMBINE FOUR-REFRIGERATEUR
20,070,518
L'invention concerne le domaine des fours et des enceintes thermiques de fours, notamment pour des collectivités ou des restaurants. On connaît différents types de fours qui comprennent en général une enceinte pourvue d'une porte, des résistances électriques de chauffage de l'intérieur de l'enceinte et un tableau de commande. Le document EP 0 737 423 B1 décrit une installation destinée au traitement automatique de marchandises à réfrigérer, de marchandises à cuire et de produits de boulangerie pourvus de canaux d'entrée et de canaux de sortie pour des courants chauffant/réfrigérant disposés les uns au-dessus des autres dans un espace de réfrigération et de cuisson muni de grilles. L'espace de réfrigération et de cuisson peut être divisé par des dispositifs embrochables ayant une action isolante, en chambres destinées au traitement et à la conservation des aliments séparés l'une de l'autre. L'espace de réfrigération et de cuisson est isolé et prévu pour des températures jusqu'à 300 C. Le document EP 1 302 144 décrit un four du même genre. Toutefois, une telle installation est relativement onéreuse et les dispositifs embrochables isolants sont encombrants, réduisent le volume utile de l'installation et doivent dans certains cas être rangés à l'extérieur de l'installation. En outre, dans ce type de four, la construction de l'enceinte est réalisée à partir d'une coque extérieure en tôle métallique autoportante, d'une coque intérieure également en tôle métallique autoportante et d'un isolant à base de laine de roche ou de verre maintenu entre les coques intérieure et extérieure. Les tôles métalliques doivent être d'épaisseur relativement élevée pour présenter une rigidité suffisante, d'où une masse élevée de l'enceinte et un coût important de matière première. Les tôles métalliques des coques intérieure et extérieure sont soudées entre elles, d'où un coût de main-d'oeuvre élevé pour la soudure et le polissage extérieur à la soudure. La présente invention vise à remédier aux inconvénients de l'appareil ci-dessus. La présente invention vise à l'obtention d'une enceinte de four et d'un four de faible masse, de coût de matière première raisonnable, d'assemblage simple, tout en présentant les qualités d'isolation et d'hygiène requises, notamment pour le traitement de produits alimentaires. Le dispositif de four comprend une enceinte définissant un espace intérieur, un moyen de chauffage de l'espace intérieur, un moyen de commande du moyen de chauffage, l'enceinte comprenant une pluralité de panneaux isolants pourvus d'une tôle extérieure, d'une tôle intérieure et d'un matériau synthétique disposé entre lesdites tôles, assurant la liaison mécanique entre les tôles et conférant auxdits panneaux la rigidité souhaitée. On entend par rigidité souhaitée, une rigidité suffisante pour supporter les autres éléments de l'enceinte en particulier, et du four en général, que le panneau soit destiné à former un panneau inférieur, un panneau latéral, un panneau de fond ou encore un panneau supérieur. On peut ainsi utiliser des tôles de très faible épaisseur qui s'avèrent beaucoup plus économiques, notamment des tôles en acier inoxydable. Le matériau synthétique disposé entre les tôles offre une résistance à la compression suffisante. Avantageusement, ledit matériau synthétique est un matériau isolant thermiquement, notamment un matériau sous forme de mousse contenant des bulles de gaz. Avantageusement, l'enceinte est capable de résister jusqu'à une température maximale de 130 C. Dans un mode de réalisation de l'invention, les tôles extérieure et intérieure sont pliées. Avantageusement, les tôles extérieure et intérieure sont assemblées par le matériau synthétique, ce qui s'avère plus économique que l'assemblage par soudure. Dans un mode de réalisation de l'invention, les tôles extérieure et intérieure sont réalisées à base d'acier inoxydable d'épaisseur inférieure à 1 mm, préférablement inférieure à 0,7 mm, par exemple de l'ordre de 0,5 mm. Dans un mode de réalisation de l'invention, le matériau synthétique comprend une mousse à base de polyuréthane. Une telle mousse formée majoritairement ou totalement de polyuréthane présente d'excellentes qualités d'isolation thermique et des caractéristiques mécaniques suffisantes pour maintenir ensembles les tôles extérieure et intérieure et former avec lesdites tôles un ensemble autoportant et de rigidité suffisante pour former un panneau de four. Dans un mode de réalisation de l'invention, le matériau synthétique comprend, en outre, des fibres résistantes à la chaleur, notamment à proximité de la tôle intérieure. Les fibres peuvent être des fibres végétales ou minérales. Les fibres peuvent former une plaque disposée dans l'épaisseur de la mousse à base de polyuréthane, par exemple à midistance des tôles intérieure et extérieure. Avantageusement, le matériau synthétique est moulé entre les tôles extérieure et intérieure. Dans un mode de réalisation de l'invention, l'enceinte comprend une pluralité de niveaux de chargement d'objets à traiter, la puissance du moyen de chauffage étant intérieure à 500 W par niveau, préférablement inférieure à 400 W par niveau. De tels moyens de chauffage sont particulièrement économiques, tant en termes de coût d'achat que de coût d'installation du four dans le local où il sera utilisé grâce aux branchements électriques courants qui suffisent à son alimentation. Dans un mode de réalisation de l'invention, le moyen de commande est capable de limiter de façon permanente la température de cuisson à une valeur inférieure ou égale à 120 C 10 C et la température de refroidissement à une valeur supérieure ou égale à ù 20 C 10 C pour les produits congelés ou 3 C 3 C pour les produits réfrigérés. Le moyen de chauffage peut comprendre une résistance électrique et/ou un bloc de chauffage et de refroidissement capable d'assurer de façon alternative le chauffage et le refroidissement. La mise en oeuvre d'une température de cuisson aussi faible permet d'obtenir des durées de mise en température relativement brèves avec des moyens de chauffage de faible puissance et par conséquent économiques, réduit les pertes thermiques du four, d'où une économie d'énergie, ou permet de réduire l'épaisseur de matériau isolant mis en oeuvre dans les panneaux, d'où une économie de matière première. On dispose ainsi d'une enceinte de four légère et économique, tant à l'acquisition qu'à l'utilisation. Un tel four peut être utilisé aussi bien pour la cuisson d'aliments que pour leur refroidissement ou leur maintien à une température basse, ou encore leur remise à une température proche de la température de consommation. Il est intéressant de réaliser des cuissons à basse température, par exemple inférieure à 130 C, avec un four comprenant des panneaux isolés par de la mousse de polyuréthane. L'énergie nécessaire à la cuisson est faible et la fabrication du four est économique. La qualité organoleptique des aliments est préservée. La présente invention sera mieux comprise à la lecture de la description détaillée de quelques modes de réalisation pris à titre d'exemples nullement limitatifs et illustrés par les dessins annexés, sur lesquels : -la figure 1 est une vue schématique d'un four selon un aspect de l'invention ; -la figure 2 est une vue en coupe d'un panneau d'enceinte du four de la figure l ; et -les figures 3 et 4 montrent des variantes de la figure 2. Comme on peut le voir sur la figure 1, le four référencé 1 dans son ensemble comprend une enceinte 2 sous la forme d'un caisson comprenant cinq panneaux isolants thermiquement, latéral gauche 3, supérieur 4, de fond 5, latéral droit 6 et inférieur 7. Les cinq panneaux isolants 3 à 7 sont mutuellement accrochés deux à deux par des plis de tôle, ou encore des cornières. L'enceinte 2 comprend une porte 8 construite à partir d'un panneau isolant semblable aux autres panneaux isolants et relié par des charnières et un verrou non représenté. La porte 8 est équipée d'une poignée 9. Des résistances électriques 10 formant un moyen de chauffage sont disposées dans l'enceinte 2 et supportées par le panneau de fond 5. Les résistances électriques 10 sont au nombre de quatre dans le mode de réalisation illustré sur la figure 1. Le four 1 peut être pourvu d'un nombre égal d'étages formés par des grilles, connues en elles-mêmes, pour former un four à quatre étages. La puissance électrique de chaque résistance 10 peut être inférieure à 500 W, préférablement inférieure à 400 W. Le four 1 comprend également un bloc inférieur 11 disposé sous le caisson 2 en vue du refroidissement de l'intérieur de l'enceinte. Le bloc inférieur 11 comprend un compresseur 12, un évaporateur 13, un ventilateur 14 et une conduite 15 débouchant dans l'enceinte 2. Le compresseur 12 permet de comprimer un fluide frigorigène, par exemple du type couramment utilisé dans les installations frigorifiques. L'évaporateur 13, recevant le fluide comprimé en provenance du compresseur 12, est apte à refroidir un fluide, notamment un gaz tel que de l'air qui le traverse en provenance d'une conduite 29 se raccordant à l'enceinte 2, ledit gaz étant entraîné par le ventilateur 14 et débouchant par l'intermédiaire de la conduite 15 à l'intérieur de l'enceinte 2 qu'il est ainsi capable de refroidir. Le bloc inférieur 11 peut aussi être utilisé de façon inversée comme moyen de chauffage de l'enceinte 2 en refroidissant l'air ambiant pour assister ou remplacer les résistances 10. Le four 1 comprend en outre un tableau de commande 16 pourvu de boutons de commande 17 de type mécanique ou électronique, par exemple un écran tactile relié à une unité de traitement 18, de façon qu'un opérateur puisse entrer des paramètres relatifs aux aliments à traiter, l'unité de traitement étant apte à commander les résistances électriques 10, le compresseur 12, le ventilateur 14 et un panneau d'affichage 19 faisant également partie du tableau de commande 16, et permettant à un opérateur de suivre le déroulement des opérations de traitement des aliments, par exemple le type de phase, la température, la durée restant à s'écouler pour que les aliments soient prêts à servir, ou encore des données fournies par l'opérateur qu'il est souhaitable d'afficher. L'unité de commande 18 est prévue pour être reliée à des capteurs disposés dans l'enceinte 2, notamment un capteur de température 20 et un capteur d'humidité 21. L'unité de commande 18 est prévue pour limiter la plage de température de fonctionnement du four à une température minimale de l'ordre de -30 à -10 C et à une température maximale de l'ordre de 110 à 130 C, de façon à réduire la consommation énergétique et à préserver les matériaux constitutifs du four. On dispose ainsi d'un combiné four-réfrigérateur permettant de traiter différentes sortes d'aliments, notamment des viandes ou des poissons, selon différentes recettes et en s'adaptant aux souhaits des utilisateurs. A titre d'exemple, une première phase de fonctionnement peut être un maintien à une température basse de conservation d'aliments disposés dans l'enceinte 2, puis une phase de cuisson, puis une phase de maintien à une température de conservation chaude. En variante, une étape de maintien à une température de conservation froide peut être insérée entre l'étape de cuisson et l'étape de maintien à une température de conservation chaude pour conserver les aliments sur une plus longue durée et éviter leur dessèchement. On peut aussi prévoir une première phase de cuisson suivie ou non d'une phase de refroidissement et/ou d'une phase de conservation à température élevée. Dans une variante, le four est dépourvu de résistance 10. Dans une autre variante, le four est dépourvu de bloc inférieur 11. La structure des panneaux isolants de l'enceinte 2 est illustrée plus en détail sur les figures 2 à 4. Comme on peut le voir sur la figure 2, un panneau isolant 22 comprend une tôle extérieure 23, une tôle intérieure 24 et un remplissage en matériau isolant 25. Les tôles 23 et 24 sont d'épaisseur égale et réalisées en acier inoxydable ou en alliage à base d'acier inoxydable, de faible épaisseur, par exemple de l'ordre de 0,5 mm. Les tôles 23 et 24 peuvent être reliées à leurs extrémités non représentées, l'une à l'autre par pliage avec recouvrement mutuel, ou encore par pliage avec contact mutuel et maintien par le remplissage de matériau isolant 25, ou encore avec formation de bords extérieurs susceptibles de s'accrocher avec des panneaux voisins. Les tôles 23 et 24 peuvent ainsi être fixées l'une à l'autre sans soudure, le remplissage isolant 25 adhérent aux surfaces intérieures desdites tôles 23 et 24. Plus précisément, le remplissage intérieur 25 peut consister en une mousse à base de polyuréthane ou être constitué seulement de polyuréthane. Alternativement et comme illustré sur la figure 2, le remplissage isolant 25 comprend une plaque de carton alvéolé 26 disposée sensiblement à mi-distance entre les tôles 23 et 24, le reste du volume disponible entre lesdites tôles 23 et 24 et le carton alvéolé 26 étant rempli par de la mousse 27 à base de polyuréthane ou constituée seulement de polyuréthane. Le carton 26 présente, comme la mousse 27, d'excellentes qualités d'isolation et de légèreté, tout en étant plus économique que la mousse de polyuréthane. Le panneau isolant 22 a une épaisseur comprise entre 30 mm et 130 mm, de préférence de l'ordre de 60 mm. En variante, on peut insérer des fibres organiques de manière disparate ou dispersée dans la mousse 27, ou utiliser des fibres organiques sous la forme d'une plaque de fibres. De telles fibres organiques peuvent être des fibres végétales issues de culture, comme 25 des fibres de bois, de maïs, de coco ou de chanvre. L'élément d'isolation thermique est généralement fabriqué au moyen d'un moule sous presse. A l'intérieur d'un demi-moule inférieur monté horizontalement, est disposée la tôle 23. La plaque de carton 26 est alors montée sensiblement parallèlement à la tôle 23 et 30 maintenue fixement au moyen d'un dispositif de calage, comprenant par exemple des doigts pivotants exerçant une pression de maintien sur la plaque de carton 26. On amène ensuite un demi-moule supérieur correspondant qui supporte la tôle 24 et que l'on maintient sous presse parallèle à la tôle 23. On injecte de la mousse 27 à base de polyuréthane sous pression à l'intérieur de l'enveloppe formée par les tôles 23 et 24. Durant l'injection de mousse 27, les tôles 23 et 24 sont maintenues sous presse. Puis on attend une durée prédéterminée, par exemple de l'ordre de 15 minutes, afin que la mousse 27 durcisse, le panneau isolant 22 étant également maintenu sous presse durant la phase de durcissement. Une fois la phase de durcissement de la mousse 27 terminée, en d'autres termes la durée prédéterminée écoulée, on retire la presse. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, le carton ondulé 26 est remplacé par un carton alvéolé à nids d'abeilles 28. Le carton alvéolé à nids d'abeilles 28 est constitué de deux feuilles de carton parallèles situées à distance l'une de l'autre et de parois de carton disposées perpendiculairement entre les deux feuilles parallèles, de manière à former des alvéoles comparables à des nids d'abeilles, de forme hexagonale, régulière ou non. Les parois des alvéoles étant perpendiculaires aux feuilles parallèles, la résistance du carton alvéolé à nids d'abeilles 28 à des pressions externes est particulièrement élevée. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 3, le carton alvéolé à nids d'abeilles 28 est disposé d'une pluralité de couches, par exemple trois, juxtaposées dans le sens de l'épaisseur, pour augmenter la quantité de carton mise en oeuvre et diminuer celle de mousse 27. On diminue encore plus le coût du panneau isolant 22 et les risques écologiques éventuellement engendrés par la mousse 27 à base de polyuréthane. Le coût de fabrication du panneau 22 se trouve réduit et l'on diminue l'impact négatif sur l'environnement entraîné par la mauvaise biodégradabilité des mousses à base de polyuréthane. Le combiné four-réfrigérateur bénéficie de panneaux isolants particulièrement économiques et susceptibles de résister à des températures atteignant 120 à 130 C. Bien entendu, la mise en oeuvre de mousse de polyuréthane améliorée pourrait permettre d'augmenter la température maximale du four. La mousse de polyuréthane constituant l'intérieur des panneaux isolants, éventuellement complétée par une ou plusieurs plaques de carton, offre des caractéristiques particulièrement intéressantes en termes de coût, de tenue mécanique, qui permettent de réduire très fortement l'épaisseur des tôles d'acier inoxydable utilisées pour former les peaux des panneaux, d'où des panneaux et une enceinte de masse réduite, ce qui est très avantageux pour la manipulation des panneaux et des enceintes lors de la fabrication et l'augmentation du confort de travail des opérateurs. La mousse de polyuréthane assure la liaison mécanique entre les tôles, de par ses qualités mécaniques et d'adhésion à la face interne des tôles, ce qui confère aux panneaux isolants une robustesse appréciable malgré leur légèreté et une rigidité suffisante pour supporter d'autres panneaux, les éléments du four, tels que les résistances électriques ou les éléments frigorifiques le cas échéant. Les tôles intérieure et extérieure peuvent être accrochées l'une à l'autre sans soudure, ce qui permet une réduction importante des coûts de main-d'oeuvre engendrés par la soudure et le polissage qui suit la soudure. Les tôles intérieure et extérieure peuvent aisément être pliées à leurs extrémités pour favoriser leur solidarisation mutuelle et/ou pour venir s'accrocher sur les extrémités d'autres tôles de panneaux voisins. L'enceinte peut ainsi être constituée de panneaux accrochés par leurs bords par des plis de tôles formés à cet effet. Les panneaux peuvent s'accrocher l'un à l'autre par des plis d'extrémité des tôles reliés par des profilés en U. Le four peut être réalisé à partir de panneaux bon marchés et légers, mettant en oeuvre une faible quantité de métal et est très bien adapté pour des cuissons à température basse en étant prévu pour des températures inférieures ou égales à 130 C
Dispositif de four 1 comprenant une enceinte 2 définissant un espace intérieur, un moyen de chauffage de l'espace intérieur et un moyen de commande du moyen de chauffage, l'enceinte 2 comprenant une pluralité de panneaux isolants 3 comprenant une tôle extérieure, une tôle intérieure et un matériau synthétique disposé entre les tôles, assurant la liaison mécanique entre les tôles et conférant audit panneau 3 la rigidité souhaitée.
1-Dispositif de four (1) comprenant une enceinte (2) définissant un espace intérieur, un moyen de chauffage de l'espace intérieur et un moyen de commande du moyen de chauffage, caractérisé par le fait que l'enceinte (2) comprend une pluralité de panneaux isolants (3) comprenant une tôle extérieure (23), une tôle intérieure (24) et un matériau synthétique disposé entre les tôles, assurant la liaison mécanique entre les tôles (23, 24) et conférant audit panneau (3) la rigidité souhaitée. 2-Dispositif selon la 1, caractérisé par le fait que l'enceinte est capable de résister jusqu'à une température maximale de 130 C. 3-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que les tôles extérieure et intérieure sont réalisées à base d'acier inoxydable d'épaisseur inférieure à 1 mm, préférablement inférieure à 0,7 mm. 4-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le matériau synthétique comprend une mousse (27) à base de polyuréthane. 5-Dispositif selon la 4, caractérisé par le fait que le matériau synthétique comprend, en outre, des fibres résistantes à la chaleur à proximité de la tôle intérieure. 6-Dispositif selon la 5, caractérisé par le fait que les fibres sont des fibres végétales ou minérales. 7-Dispositif selon la 6, caractérisé par le fait que les fibres forment une plaque disposée dans l'épaisseur de la mousse (27) à base de polyuréthane. 8-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le matériau synthétique est moulé entre les tôles extérieure et intérieure (23, 24). 9-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que l'enceinte (2) comprend une pluralité de niveaux de chargement, la puissance du moyen de chauffage étant inférieure à 500 W par niveau, préférablement inférieure à 400 W par niveau. 10-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le moyen de commande est capable de limiter de façon permanente la température de cuisson à une valeur inférieure ou égale à 120 C + 10 C et la température de refroidissement à une valeur supérieure ou égale à -20 C t 10 C. 11-Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé par le fait que le moyen de chauffage comprend une résistance électrique (10) et/ou un bloc de chauffage et refroidissement.
F,A
F24,A21,F25
F24C,A21B,F25D
F24C 15,A21B 3,F24C 7,F25D 17,F25D 23
F24C 15/34,A21B 3/00,F24C 7/08,F25D 17/08,F25D 23/06,F25D 23/12
FR2894419
A1
PROCEDE ET SYSTEME POUR GERER DES DONNEES DE DISPOSITIF DE RESEAU ET SYSTEME DE GESTION DE RESEAU
20,070,608
Domaine de l'invention La présente invention décrit des technologies pour un système de gestion de réseau, et plus en particulier un procédé de gestion de données de dispositif dans un système de gestion des données de réseau et un système de gestion de réseau. Contexte de l'invention Un dispositif de fonctionnement de télécommunication prend généralement en charge des opérations de configuration de système de gestion de réseau et de lignes de commande. Après qu'un utilisateur effectue une opération de configuration sur le dispositif au moyen des lignes de commande, le dispositif transmet un message d'interception (également connu sous le terme de massage TRAP) tel que défini dans le Protocole simple de gestion de réseau (SNMP) pour informer le système de gestion de réseau de l'occurrence d'une modification dans les données de configuration du dispositif Après réception de la notification par le message d'interception, le système de gestion de réseau obtient à nouveau les données à partir du côté de dispositif et met à jour les données dans une base de données de gestion de réseau, de sorte que les données dans la base de données du système de gestion de réseau puissent être maintenues en cohérence avec celles du côté de dispositif Tel que montré sur la figure 1, une tendance générale pour le traitement de messages d'interception de l'art antérieur est que l'utilisateur modifie les données de configuration sur le dispositif au moyen des lignes de commande, et que le dispositif transmet au système de gestion de réseau un message d'interception informant le système de l'occurrence d'une modification dans les données du côté de dispositif Après réception du message d'interception, le système de gestion de réseau obtient les données mises à jour à partir du côté de dispositif, et met à jour les données dans une base de données du système de gestion de réseau. De cette façon, lorsqu'il y a im grand nombre de messages d'interception signalés par le côté de dispositif, le système de gestion de réseau peut supprimer certains des messages d'interception du fait de sa capacité limitée à traiter les messages d'interception. Dans le cas d'un ou plusieurs messages d'interception étant perdus, le système de gestion de réseau peut ne pas être informé de l'occurrence d'une modification des données du côté du dispositif, ce qui engendre une incohérence entre les données stockées dans la base de données du système de gestion de réseau avec celles du côté de dispositif Le système de gestion de réseau exécute la synchronisation de données de synchronisation avec le dispositif étant au repos indépendamment de l'existence d'un changement occasionné dans les données sur le dispositif Cependant, les données de configuration sur le dispositif ne changent pas fréquemment, de sorte que le système de gestion de réseau peut souffrir d'une efficacité de traitement faible, de beaucoup de surdébits, de synchronisation prolongée, etc. Résumé de l'invention Selon un mode de réalisation de la présente invention, un procédé pour gérer des données de dispositif de réseau est délivré, le procédé comprenant des étapes suivantes : après qu'une opération de configuration est exécutée sur un dispositif, envoyer par l'intermédiaire du dispositif un message d'interception informant le système de gestion de réseau, dans lequel le procédé comporte en outre : configurer des identificateurs respectivement pour différents types de données de 30 dispositif sur le côté de dispositif ; le système de gestion de réseau stocke les identificateurs dans une base de données lors du stockage des données de dispositif ; et lors du traitement de messages d'interception et de la synchronisation de données, le système de gestion de réseau compare les identificateurs stockés dans la base ,de données aux identificateurs correspondants transmis à partir du côté de dispositif; et exécute une mise à jour dans le cas d'une incohérence dans les identificateurs. Les modes de réalisation de ce procédé peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le message d'interception contient l'information pertinente pour des données 10 modifiées, - l'information pertinente pour des données modifiées comporte les données de dispositif modifiées et l'identificateur du type auquel les données de dispositif appartiennent, - extraire, au moyen du système de gestion de réseau, l'identificateur à partir du message d'interception, 15 - comparer l'identificateur à l'identificateur de dispositif correspondant stocké dans la base de données, et utiliser l'information de données de dispositif contenue dans le message d'interception pour mettre à jour les données dans. la base de données, lorsque l'identificateur extrait à partir du message d'interception n'est pas cohérent avec l'identificateur de dispositif correspondant stocké dans la base de données, 20 - les identificateurs sont sélectionnés à partir du groupe comportant un numéro de séquence, un symbole et une lettre, - le type de numéro de séquence comporte un nombre entier non signé, - lorsqu'une modification est occasionnée dans un certain type de données, le numéro de séquence correspondant à ce type de données est augmenté de plus un, comparer, au 25 moyen du système de gestion de réseau, le numéro de séquence contenu dans le message d'interception avec le numéro de séquence correspondant contenu dans la base de données du système de gestion de réseau, et lorsque le numéro de séquence présent dans la base de données du système de gestion de réseau plus un n'est pas égal au numéro de séquence dans le message d'interception, déclencher, au moyen du système de gestion de réseau, une opération de synchronisation de données, récupérer toutes les données pertinentes à partir du côté de dispositif et stocker ces données dans la base de données, - obtenir, au moyen du système de gestion de réseau, à partir du côté de dispositif, le numéro de séquence du type de données à synchroniser, et comparer le numéro de séquence obtenu au numéro de séquence stocké dans la base de données du système de gestion de réseau ; - lorsque les deux numéros de séquence sont identiques, terminer la synchronisation pour ce type de données, et lorsque les deux numéros de séquence ne sont pas identiques, récupérer des données pertinentes à partir du côté de dispositif et stocker ces données dans la base de données. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, un système de gestion de réseau est délivré. Un message d'interception est transmis au système de gestion de réseau d'un dispositif lorsqu'une opération de configuration est exécutée sur le dispositif Le système comprend : un premier dispositif pour stocker des identificateurs configurés respectivement pour différents types de données de dispositif sur le côté de dispositif dans une base de données après stockage des données de dispositif ; et un deuxième dispositif pour, pendant le traitement de messages d'interception et la synchronisation de données, comparer les identificateurs stockés dans la base de données aux identificateurs correspondants transmis à partir du dispositif; et exécuter une mise à jour dans le cas d'une incohérence dans les identificateurs. Les modes de réalisation de ce système peuvent comporter une ou plusieurs des 20 caractéristiques suivantes : - le message d'interception contient de l'information pertinente pour les données modifiées, l'information est sélectionnée à partir du groupe comportant les données de dispositif modifiées et l'identificateur du type auquel les données de dispositif appartiennent, - un troisième dispositif pour extraire l'identificateur à partir du message 25 d'interception ; - le deuxième dispositif, au moyen de l'information de données de dispositif contenue dans le message d'interception, met à jour les données dans la base de données lorsque l'identificateur extrait à partir du message d'interception n'est pas cohérent avec l'identificateur de dispositif correspondant stocké dans la base de données, - les identificateurs sont sélectionnés à partir du groupe comportant un nombre de séquence, un symbole et une lettre, - le type de numéro de séquence comporte un nombre entier non signé, - un quatrième dispositif pour, lorsqu'une modification est occasionnée dans un 5 certain type de données, augmenter de un le numéro de séquence correspondant à ce type de données, - pendant le traitement de messages d'interception, le deuxième dispositif compare le numéro de séquence contenu dans le message d'interception au numéro de séquence correspondant contenu dans la base de données du système de gestion de réseau, et déclenche une 10 opération de synchronisation de données et récupère toutes les données pertinentes à partir du côté de dispositif et stocke ces données dans la base de données lorsque le numéro de séquence plus 1 dans la base de données du système de gestion de réseau n'est pas égal au numéro de séquence dans le message d'interception, -pendant la synchronisation de données, le deuxième dispositif obtient, à partir du 15 côté de dispositif, le numéro de séquence du type de données à synchroniser, et compare le numéro de séquence obtenu au numéro de séquence stocké dans la base de données du système de gestion de réseau, et lorsque les deux numéros de séquence ne sont pas identiques, le deuxième dispositif récupère des données pertinentes à partir du côté de dispositif et stocke ces donnée`, dans la base de données ; et 20 - le système de gestion de réseau comporte en outre un cinquième dispositif pour, pendant la synchronisation de données, stopper la synchronisation pour ce type de données lorsque les deux numéros de séquence sont identiques. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention, un système pour gérer des données de dispositif de réseau est délivré. Le système comprend un système de gestion de 25 réseau et un dispositif de réseau, dans lequel : le dispositif de réseau est adapté pour configurer des identificateurs respectivement pour différents types de données de dispositif et transmet un message d'interception au système de gestion de réseau lorsqu'une opération de configuration est exécutée sur le dispositif de réseau ; et le système de gestion de réseau est adapté pour stocker les identificateurs dans une 30 base de données après stockage des données de dispositif et pour comparer les identificateurs stockés dans la base de données aux identificateurs correspondants transmis à partir du dispositif de réseau lors du traitement de messages d'interception et de la synchronisation de données de synchronisation, et exécute une mise à jour dans le cas d'une incohérence dans les identificateurs. Selon les modes de réalisation de la présente invention, les identificateurs sont stockés sur le côté de dispositif respectivement pour différents types de données, et le message d'interception transmis à partir du côté de dispositif est annexé aux données de dispositif modifiées et à l'identificateur du type auquel les données de dispositif appartiennent, de sorte que le système de gestion de réseau puisse obtenir l'information relative aux données du message d'interception reçu et utiliser l'information pour mettre à jour les données dans la base de données, ce qui peut éliminer le renvoi d'un message pour obtenir les données de configuration mises à jour à partir du côté de réseau, et réduire par conséquent le nombre de fois où le système de gestion de réseau accède au dispositif et la charge sur le dispositif. En ce qui concerne la détermination de la perte de messages d'interception, le système de gestion de réseau compare l'identificateur dans le message d'interception reçu à l'identificateur stocké dans la base de données du système de gestion de réseau par rapport au même type de données, et détermine l'occurrence de la perte de messages d'interception sur la base du résultat de comparaison. Dans le cas d'un message d'interception étant perdu, le système de gestion de réseau déclenche une opération de synchronisation et récupère toutes les données pertinentes à partir du dispositif. Lors de la synchronisation de données, les identificateurs sont comparés pour déterminer si les données du côté de dispositif sont cohérentes avec celles présentes dans la base de données du système de gestion de réseau, et la synchronisation de données est exécutée uniquement dans le cas d'une incohérence. Par conséquent, l'efficacité de la synchronisation concernant le système de gestion de réseau peut être améliorée considérablement. Brèves descriptions des dessins La figure 1 est un organigramme pour le traitement de messages d'interception dans l'art antérieur ; La figure 2 est un diagramme structural pour un tableau de numéro de séquence selon un mode de réalisation de la présente invention ; La figure 3 est un diagramme montrant une mise à jour pour un numéro de séquence selon un mode de réalisation de la présente invention ; La figure 4 est un organigramme pour le traitement de messages d'interception selon un mode de réalisation de la présente invention ; La figure 5 est un organigramme de traitement dans le cas d'un message d'interception étant perdu selon un mode de réalisation de la présente invention ; La figure 6 est un organigramme pour la synchronisation de données selon un mode de réalisation de la présente invention ; et La figure 7 est un organigramme pour une synchronisation de données exemplaire selon un mode de réalisation de la présente invention. 10 Description détaillée des modes de réalisation Dans les modes de réalisation de la présente invention, les identificateurs sont configurés respectivement pour des données de dispositif, optimisant par conséquent le traitement de messages d'interception et la synchronisation de données de synchronisation. Ci-après, des numéros de séquence seront pris comme exemple. 15 Tel que montré sur la figure 2, des numéros de séquence sont stockés respectivement pour différents types de données du côté de dispositif. Le type des numéros de séquence peut être défini en tant que nombre entier non signé, et une valeur minimum uniforme, telle que zéro, peut être établie pour le numéro de séquence de chaque type de données à l'initialisation. Pendant la synchronisation des données de dispositif, le système de gestion de réseau stocke les numéros de 20 séquence pour les différents types de données dans une base de données du système de gestion de réseau. Tel que montré sur la figure 3, lorsqu'un certain type de données a été modifié en raison de la saisie de nouvelles données de configuration par un utilisateur après sa connexion au dispositif, le numéro de séquence du côté de dispositif, qui con-espond à ce type de données, augmente de plus un, et un message d'interception est transmis par le dispositif pour informer le système de gestion de 25 réseau. Pendant le traitement de messages d'interception et la synchronisation de données de synchronisation, le système de gestion de réseau compare son numéro de séquence local au numéro de séquence du côté du dispositif et exécute une mise à jour correspondante basée sur le résultat de comparaison. Tel que montré sur la figure 4, après l'occurrence dune modification dans les 30 données provenant du côté de dispositif, le côté de dispositif transmet un message d'interception au5 système de gestion de réseau pour informer le système de gestion de réseau de l'occurrence de la modification dans les données de configuration du dispositif Etant donné que le message d'interception est attaché à l'information relative aux données modifiées, le système de gestion de réseau peut obtenir et utiliser l'information relative aux données à partir du message d'interception pour mettre à jour les données dans la base de données. Concernant le cas dans lequel le dispositif transmet un grand nombre de messages d'interception au système de gestion de réseau, certains des messages d'interception peuvent être supprimés au moyen du système de gestion de réseau en conséquence de sa capacité de traitement limitée pour les messages d'interception. Tel que montré sur la figure 5, le système de gestion de réseau récupère sa capacité de traitement de messages d'interception après avoir supprimé certains messages d'interception, et continue à traiter les messages d'interception signalés par le dispositif. À cette occasion, le système de gestion de réseau compare le numéro de séquence contenu dans un message d'interception avec celui présent dans la base de données ; si le numéro de séquence plus 1 dans la base de données est égal au numéro de séquence contenu dans le message d'interception, ce qui indique qu'il n'y a pas de perte de messages d'interception, le système de gestion de réseau continue la détermination avec le prochain message d'interception ; si le numéro de séquence plus 1 dans la base de données n'est pas égal au numéro de séquence contenu dans le message d'interception, il peut être déterminé qu'une perte du message d'interception est occasionnée, c'est-à-dire, une incohérence entre une partie des données présentes sur le dispositif avec les données présentes sur le système de gestion de réseau. Dans ce dernier cas, le système de gestion de réseau peut déclencher une opération de synchronisation de données pour récupérer toutes les données pertinentes à partir du dispositif et pour stocker ces données dans la base de données pour l'uniformité des données. Ensuite, les procédures ci-dessus sont répétées pour le prochain message d'interception. Pendant la synchronisation des données de dispositif, tel qu'illustré sur la figure 6, le système de gestion de réseau obtient le numéro de séquence d'un type de données à synchroniser à partir du dispositif et compare le numéro de séquence obtenu au numéro de séquence stocké dans la base de données. Dans le cas où deux numéros de séquence sont mutuellement égaux, la synchronisation pour ce type de données est directement stoppée ; dans le cas des numéros de séquence mutuellement inégaux, ce qui est l'indication d'une incohérence entre les données du côté de dispositif et celles du système de gestion de réseau, le système de gestion de réseau doit synchroniser ce type de données présentes dans sa base de données avec celles présentes sur le dispositif, et récupère par conséquent les données pertinentes à partir du côté de dispositif et met à jour les données correspondantes dans la base de données du système de gestion de réseau. Ci-après, un exemple sera utilisé pour décrire une procédure pour la synchronisation de données de dispositif dans lequel trois types de données sont présumés, par exemple, des données d'utilisateur, des données de point d'accès et des données de message. Le procédé est tel qu'illustré sur la figure 7. Étape 1 : à une certaine échéance, le système de gestion de réseau transmet au côté de dispositif un message indiquant que la synchronisation de données de synchronisation doit être 10 déclenchée. Étape 2 : le côté de dispositif répond avec les données d'un tableau de numéro de séquence selon le message transmis à partir du système de gestion de réseau. Étape 3 : le système de gestion de réseau compare les numéros de séquence transmis à partir du côté de dispositif avec les numéros de séquence stockés dans la base de données. Après la 15 comparaison, le système de gestion de réseau détermine que le numéro de séquence de données d'utilisateur, c'est à dire le numéro 235, n'est pas mutuellement égal au numéro de séquence de données d'utilisateur stockées dans la base de données, c'est à dire le numéro 225, et transmet ensuite au côté de dispositif un message de requête pour la synchronisation de ce type des données, c'est à dire, de données d'utilisateur. 20 Étape 4 : le côté de dispositif transmet les données de la table de données d'utilisateur au système de gestion de réseau selon le message envoyé au système de gestion de réseau, et le système de gestion de réseau stocke les données de la table de données d'utilisateur dans la base de données. Étape 5 : le système de gestion de réseau détermine que le numéro de séquence de 25 données de point d'accès sur le dispositif, c'est-à-dire le numéro 259, est égal au numéro de séquence de données de point d'accès sur le système de gestion de réseau, c'est-à-dire le numéro 259, et la procédure de synchronisation est omise. Étape 6 : le système de gestion de réseau détermine que le numéro de séquence de données statistiques de message sur le dispositif, c'est-à-dire le numéro 259, est égal au numéro de séquence de données statistiques de message sur le système de gestion de réseau, c'est à dire le numéro 259, et la synchronisation est omise. Selon le mode de réalisation de la présente invention, les numéros de séquence jouent le rôle d'identification, et peuvent être tout autre type de nombres en dehors du nombre entier non signé, et peuvent également être d'autres symboles, lettres ou une combinaison de cela. Bien que les modes de réalisation préférés de la présente invention aient été décrits ci-dessus, la portée de la présente invention ne sera pas limitée à cela, et l'homm. e du métier peut apporter de multiples variations et modifications aux modes de réalisation sans s'écarter de la portée de la présente invention. Toutes ces variations et modifications seront incluses dans la portée de la présente invention qui sera définie dans les revendications de celle-ci
Les modes de réalisation de la présente invention décrivent un procédé pour gérer des données de dispositif de réseau et un système de gestion de réseau. Le procédé comprenant les étapes consistant à : stocker des identificateurs respectivement pour différents types de données de dispositif du côté de dispositif ; stocker, au moyen du système de gestion de réseau, les identificateurs des différents types de données de dispositif dans une base de données du système de gestion de réseau après la synchronisation des données de dispositif; et pendant le traitement de messages d'interception TRAP et la synchronisation de données, comparer, au moyen du système de gestion de réseau, les identificateurs localement stockés aux identificateurs du côté de dispositif, et exécuter une mise à jour correspondante selon le résultat de comparaison.
1. Procédé pour gérer des données de dispositif de réseau, dans lequel un message d'interception TRAP est transmis à un système de gestion de réseau lorsqu'une opération de configuration est exécutée sur un dispositif, caractérisé en ce que le procédé comporte en outre les étapes consistant à : configurer des identificateurs respectivement pour différents types de données de dispositif du côté de dispositif ; stocker les identificateurs dans une base de données, par l'intermédiaire du système de 10 gestion de réseau, lors du stockage des données de dispositif ; et lors du traitement de messages d'interception et de la synchronisation de données, comparer au moyen du système de gestion de réseau, les identificateurs stockés dans la base de données aux identificateurs correspondants transmis à partir du côté de dispositif, et exécuter au moyen du système de gestion de réseau une mise à jour dans le cas d'une incohérence dans les identificateurs. 15 2. Procédé selon la 1, dans lequel le message d'interception contient l'information pertinente pour des données modifiées. 3. Procédé selon la 2, dans lequel l'information pertinente pour des 20 données modifiées comporte les données de dispositif modifiées et l'identificateur du type auquel les données de dispositif appartiennent. 4. Procédé selon la 3, comportant en outre les étapes consistant à : extraire, au moyen du système de gestion de réseau, l'identificateur à partir du 25 message d'interception, comparer l'identificateur à l'identificateur de dispositif correspondant stocké dans la base de données, et utiliser l'information de données de dispositif contenue dans le message d'interception pour mettre à jour les données dans la base de données, lorsque l'identificateur extrait àpartir du message d'interception n'est pas cohérent avec l'identificateur de dispositif correspondant stocké dans la base de données. 5. Procédé selon la 1, dans lequel les identificateurs sont sélectionnés à 5 partir du groupe comportant un numéro de séquence, un symbole et une lettre. 6. Procédé selon la 5, dans lequel le type de numéro de séquence comporte un nombre entier non signé. 7. Procédé selon la 6, dans lequel lorsqu'une modification est occasionnée dans un certain type de données, le numéro de séquence correspondant à ce type de données est augmenté de plus un. 8. Procédé selon la 7 comportant en outre les étapes consistant à : 15 pendant le traitement de messages d'interception, comparer, au moyen du système de gestion de réseau, le numéro de séquence contenu dans le message d'interception avec le numéro de séquence correspondant contenu dans la base de données du système de gestion de réseau, et lorsque le numéro de séquence présent dans la base de données du système de gestion de 20 réseau plus 1 n'est pas égal au numéro de séquence dans le message d'interception, déclencher, au moyen du système de gestion de réseau, une opération de synchronisation de données, récupérer toutes les données pertinentes à partir du côté de dispositif et stocker ces données dans la base de données. 9. Procédé selon la 7 comportant en outre les étapes consistant à : pendant la synchronisation de données, obtenir, au moyen du système de gestion de réseau, à partir du côté de dispositif, le numéro de séquence du type de données à synchroniser, et comparer le numéro de séquence obtenu au numéro de séquence stocké dans la base de données du système de gestion de réseau ; 10 25lorsque les deux numéros de séquence sont identiques, terminer la synchronisation pour ce type de données, et lorsque les deux numéros de séquence ne sont pas identiques, récupérer des donnéos pertinentes à partir du côté de dispositif et stocker ces données dans la base de données. 10. Système de gestion de réseau, dans lequel un message d'interception TRAP est transmis au système de gestion de réseau à partir d'un dispositif lorsqu'une opération de configuration est exécutée sur le dispositif, comportant : un premier dispositif pour stocker des identificateurs configurés respectivement pour 10 différents types de données de dispositif sur le côté de dispositif dans une base de données après stockage des données de dispositif ; et un deuxième dispositif pour, pendant le traitement de messages d'interception et la synchronisation de données, comparer les identificateurs stockés dans la base de données aux identificateurs correspondants transmis à partir du dispositif, et exécuter une mise à jour dans le cas 15 d'une incohérence dans les identificateurs. 11. Système selon la 10, dans lequel le message d'interception contient de l'information pertinente pour les données modifiées, l'information est sélectionnée à partir du groupe comportant les données de dispositif modifiées et l'identificateur du type auquel les 20 données de dispositif appartiennent. 12. Système selon la 11, comportant en outre un troisième dispositif pour extraire l'identificateur à partir du message d'interception ; dans lequel le deuxième dispositif, au moyen de l'information de données de dispositif contenue dans le message d'interception, met à jour les données dans la base de données lorsque l'identificateur extrait à partir du message d'interception n'est pas cohérent avec l'identificateur de dispositif correspondant stocké dans la base de données. 25 13. Système selon la 10, dans lequel les identificateurs sont sélectionnés à partir du groupe comportant un nombre de séquence, un symbole et une lettre. 14. Système selon la 13, dans lequel le type de numéro de séquence 5 comporte un nombre entier non signé. 15. Système selon la 14, comportant en outre un quatrième dispositif pour, lorsqu'une modification est occasionnée dans un certain type de données, augmenter de un (1) le numéro de séquence correspondant à ce type de 10 données. 16. Système selon la 15, dans lequel pendant le traitement de messages d'interception, le deuxième dispositif compare le numéro de séquence contenu dans le message d'interception au numéro de séquence correspondant contenu dans la base de données du 15 système de gestion de réseau, et déclenche une opération de synchronisation de données et récupère toutes les données pertinentes à partir du côté de dispositif et stocke ces données dans la base de données lorsque le numéro de séquence plus 1 dans la base de données du système de gestion de réseau n'est pas égal au numéro de séquence dans le message d'interception. 20 17. Système selon la 15, dans lequel pendant la synchronisation de données, le deuxième dispositif obtient, à partir du côté de dispositif, le numéro de séquence du type de données à synchroniser, et compare le numéro de séquence obtenu au numéro de séquence stocké dans la base de données du système de gestion de réseau, et lorsque les deux numéros de séquence ne sont pas identiques, le deuxième dispositif récupère des données pertinentes à partir du côté de 25 dispositif et stocke ces données dans la base de données ; et le système de gestion de réseau comporte en outre un cinquième dispositif pour, pendant la synchronisation de données, stopper la synchronisation pour ce type de données lorsque les deux numéros de séquence sont identiques. 18. Système pour gérer des données de dispositif de réseau, comportant un système de gestion de réseau et un dispositif de réseau, dans lequel le dispositif de réseau est adapté pour configurer des identificateurs respectivement pour différents types de données de dispositif et transmet un message d'interception au système de gestion de réseau lorsqu'une opération de configuration est exécutée sur le dispositif de réseau ; et le système de gestion de réseau est adapté pour stocker les identificateurs dans une base de données après stockage des données de dispositif et pour comparer les identificateurs stockés dans la base de données aux identificateurs correspondants transmis à partir du dispositif de réseau pendant le traitement de messages d'interception et la synchronisation de données, et exécute une mise à jour dans le cas d'une incohérence dans les identificateurs.
H
H04
H04L
H04L 12
H04L 12/24
FR2898737
A1
DISPOSITIF DE MONTAGE D'UNE SOURCE AUTONOME D'ENERGIE A L'INTERIEUR D'UN COFFRET D'UN APPAREIL ELECTRIQUE.
20,070,921
ELECTRIQUE. Domaine technique de l'invention. La présente invention est du domaine des coffrets logeant un appareillage électrique, tel qu'un coffret de réception d'un appareil de mesure ou un compteur électrique. Elle a pour objet un tel coffret équipé d'un dispositif de montage d'une source autonome d'alimentation électrique, telle qu'une batterie, une pile ou analogue. Etat de la technique. Les appareils électriques, tel que de mesure ou de comptage, comprennent un appareillage électrique logé dans un coffret. Ces appareils électriques sont principalement alimentés en énergie électrique haute tension à partir d'un câblage en provenance du réseau. Le coffret est muni de moyens de vérification de l'accès à l'appareillage qu'il contient par une personne autorisée seulement. De tels moyens de vérification sont couramment constitués d'un sceau ou analogue placé sur le coffret. Parmi les organes constituant l'appareillage électrique contenu dans le boîtier, il est fréquent qu'un organe spécifique soit installé, organe électronique notamment tel qu'une horloge ou analogue. Cet organe spécifique est alimenté en énergie à partir d'une source secondaire autonome, telle qu'une batterie, une pile ou analogue, pour faire perdurer son fonctionnement en cas de rupture d'alimentation électrique principale de l'appareil électrique à partir du réseau. Se pose le problème du remplacement régulier de la source secondaire autonome d'énergie avant épuisement. II est en effet nécessaire de remplacer plusieurs fois la source secondaire au regard de la durée de vie de l'appareil électrique. De manière habituelle, le coffret est ouvert par un technicien autorisé pour procéder à un tel remplacement. II apparaît que cette opération est effectuée dans un environnement d'alimentation électrique en haute tension de l'appareillage contenu dans le coffret, et qu'il est utile d'agencer le coffret pour permettre le remplacement de la source autonome d'énergie dans des conditions de sécurisation du technicien qui soient optimales. En outre, un inconvénient réside dans la seule possibilité de remplacement de la source autonome d'énergie par un technicien autorisé, alors qu'une telle opération ne requière pas de compétences particulières. Par ailleurs il est fréquent dans le domaine, que la source autonome d'énergie elle-même, voire l'outillage à utiliser pour son remplacement, soient spécifiques pour un appareil électrique fourni par un fabricant donné. Il en ressort pour l'utilisateur la contrainte d'avoir à se procurer auprès du fabriquant de l'appareil électrique la source autonome d'énergie et l'outillage nécessaire à son installation à l'intérieur du coffret. Objet de l'invention. Depuis le constat susvisé, le but de la présente invention est de proposer un coffret d'un appareil électrique logeant une source autonome d'alimentation électrique secondaire d'un organe spécifique qu'il contient, notamment un organe électronique tel qu'une horloge ou analogue, ce coffret étant équipé de moyens de réception de cette source autonome qui permettent son remplacement rapide et aisé dans des conditions de sécurité optimisée, y compris par un quelconque technicien. Il est aussi visé par la présente invention de proposer un tel coffret structurellement agencé pour permettre l'exploitation d'une dite source autonome d'énergie relativement quelconque, notamment une source autonome d'énergie du commerce qui ne soit pas nécessairement spécifique à un fabricant donné, sans de surcroît avoir à utiliser un outillage spécifique. L'invention a aussi pour objet un dispositif de montage d'une dite source autonome d'énergie à l'intérieur d'un coffret d'un appareil électrique, qui réponde aux buts qui viennent d'être énoncés. Le coffret de la présente invention est un coffret pour la réception d'un appareillage électrique alimenté en énergie haute tension à partir d'un câblage. Cet appareillage électrique comprend en outre un organe spécifique, organe électronique notamment, qui est alimenté à partir d'une source autonome d'alimentation en énergie. Cet organe électronique est par exemple une horloge interne à l'appareil électrique ou analogue. Le coffret est principalement constitué d'un boîtier à l'intérieur duquel est ménagé un compartiment pour la réception de la source autonome d'énergie et des organes de connexion de cette source au dit organe électronique. Selon la présente invention, un coffret du genre susvisé est principalement reconnaissable en ce que le boîtier comporte une fenêtre pour l'introduction dans son volume intérieur d'un châssis amovible porteur de la source d'alimentation autonome. Ces dispositions sont telles que le remplacement de la source autonome d'énergie est effectué à partir d'un retrait du châssis hors du boîtier, sans avoir à ouvrir ce dernier. Le châssis étant retiré hors du boîtier, la source autonome d'énergie peut être remplacée dans un environnement situé hors du boîtier, et donc au-delà de la source principale d'alimentation en énergie haute tension du coffret. Le châssis est ensuite introduit à l'intérieur du boîtier, sans que le technicien n'ait encore accès au volume intérieur du boîtier. Il en ressort que l'opération de remplacement de la source autonome d'énergie est effectuée en toute sécurité au regard des conditions d'alimentation du coffret en énergie électrique haute tension, et que cette opération est susceptible de pouvoir être effectuée par un quelconque technicien, notamment sans avoir à rompre un éventuel sceau de fermeture du coffret. Selon diverses formes de réalisation, la fenêtre que comporte le boîtier est susceptible d'être ménagée dans l'une quelconque au moins des parois du boîtier, en étant ouverte sur l'extérieur du boîtier pour autoriser le passage du châssis. De préférence, le châssis constitue un organe d'obturation de la fenêtre lorsqu'il est introduit à l'intérieur du boîtier, voire constitue lui-même au moins une partie de paroi du boîtier sinon une paroi complète de celui-ci. Dans ce cas, cette paroi ou cet élément de paroi est notamment isolé du volume intérieur du boîtier, par un élément de cloison interne ou analogue par exemple. Selon une forme avantageuse de réalisation présentant le mérite de simplifier la structure du châssis et ses modalités de montage à l'intérieur du boîtier, le châssis est monté en tiroir à l'intérieur du boîtier. On notera qu'un tel montage en tiroir permet une mise en place du châssis à partir d'une introduction unidirectionnelle du châssis à l'intérieur du boîtier, sans avoir à ouvrir ce dernier au moins en partie et sans avoir à utiliser un outillage spécifique. Plus particulièrement, le châssis est globalement conformé en cadre dans l'évidement intérieur duquel est logée la source autonome d'énergie. Deux bords opposés au moins du cadre sont notamment montés coulissant à l'intérieur du boîtier. Par exemple, le boîtier est équipé d'organes de guidage en translation, tels que des glissières, qui coopèrent avec des organes complémentaires que comporte le châssis, tels que rails ou coulisseaux. On comprendra cependant que le montage en tiroir du châssis sur le boîtier est susceptible d'être réalisé par l'intermédiaire d'autres moyens analogues de guidage en translation du châssis à l'intérieur du boîtier, sans déroger à la règle correspondante qui a été énoncée. De préférence, le châssis est équipé de moyens de réception par emboîtement, par clipage ou analogue, de la source autonome d'énergie. Ces dispositions permettent d'éviter l'utilisation d'un outillage spécifique pour l'installation de la source autonome d'énergie sur le châssis, et en conséquence de permettre son retrait et sa mise en place aisés et rapides sur celui-ci. Selon une forme simple de réalisation, le châssis comporte un logement de réception par emboîtement de la source autonome d'énergie, et préférentiellement des moyens de maintien de celle-ci à l'intérieur du logement. Ces moyens de maintien sont par exemple constitués par un agencement du châssis en deux éléments entre lesquels est placée la source autonome d'énergie. Plus particulièrement, le châssis est par exemple composé d'un couple d'éléments plans évidés qui sont munis de moyens d'assemblage réversible parallèlement l'un à l'autre, entre lesquels éléments est disposée la source autonome d'énergie. Accessoirement, le châssis est équipé d'organes déformables de réception par emboîtement élastique de la source autonome d'énergie pour son maintien à l'intérieur de l'évidement, ces organes déformables étant logés à l'intérieur de l'évidement ou formant des parois de celui-ci. Selon une forme préférée de réalisation, les organes de connexion sont disposés sur le châssis de sorte que la mise en place du châssis à l'intérieur du boîtier provoque spontanément la mise en relation électrique entre la source autonome d'énergie et l'organe électronique. Par exemple, lesdits organes de connexion sont avantageusement constitués par des languettes flexibles conductrices. Ces languettes sont disposées de part et d'autre des grandes faces du châssis introduit à l'intérieur du boîtier, pour prendre appui à l'une de leur face contre des zones respectives de connexion de la source autonome d'énergie. On comprendra que selon cette variante de réalisation, le logement de réception de la source autonome d'énergie est débouchant sur l'une et l'autre des grandes faces du châssis pour autoriser la mise en relation électrique entre les organes de connexion et la source autonome d'énergie. En outre, ces languettes, accessoirement amovibles, sont avantageusement disposées à l'intérieur dudit compartiment de réception du châssis que comporte le boîtier de sorte qu'elles prennent appui à l'une quelconque de leurs faces contre des organes respectifs de connexion affectés à l'organe électronique. Le châssis est équipé de moyens de fixation réversible au boîtier. Ces moyens de fixation peuvent résulter d'un emboîtement à frottement dur entre le châssis et le boîtier, ou de la mise en oeuvre d'organes de fixation spécifiques, tels qu'organes coopérants respectivement affectés au boîtier et au châssis, organes d'emboîtement, de clipage, de vissage ou analogue par exemple. La source autonome d'énergie est avantageusement du type pile bouton ou analogue. L'utilisation d'une telle source d'énergie permet à l'utilisateur de l'acquérir chez des fournisseurs courants du commerce, en se dispensant de la contrainte d'avoir à s'adresser nécessairement au fabricant du coffret. En outre, le choix d'utiliser une pile bouton permet de structurer avantageusement le châssis en cadre évidé introduit à la manière d'un tiroir à l'intérieur du boîtier, sans avoir à utiliser un outillage spécifique, tel que visé plus haut. Accessoirement, le châssis est muni d'un organe de prise par un sceau. Par exemple, les moyens de fixation au boîtier que comporte le châssis mettent en oeuvre une patte, une languette ou élément analogue ménagé sur le châssis pour la réception d'un organe de fixation, tel qu'une vis ou analogue, qui coopère avec un organe de fixation complémentaire que comporte le boîtier, évidement taraudé dans le cas d'exemple mentionné. Cette patte est susceptible de s'étendre perpendiculairement au plan général du châssis, pour former un organe de prise du châssis par le sceau. De préférence, le châssis comporte une collerette ou analogue à son extrémité émergente hors du boîtier, pour l'obturation de la fenêtre que ce dernier comporte lorsque le châssis est mis en place à l'intérieur du boîtier. De préférence encore, le châssis est muni d'un organe de préhension ou analogue, qui surmonte notamment ladite collerette, pour permettre sa saisie par un technicien et faciliter sa manipulation. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la lecture de la description qui va en être faite d'un exemple de réalisation, en relation avec les figures des planches annexées dans lesquelles : La fig.1 est une vue schématique en éclaté d'un boîtier d'un appareil électrique selon un exemple de réalisation de la présente invention. La fig.2 est une vue en perspective arrière en éclaté d'un châssis destiné à porter une source autonome d'énergie que comporte le boîtier représenté sur la fig.1. La fig.3 est une vue en perspective de face en éclaté du châssis représenté sur la fig.2. Sur la fig.1, un appareil électrique, tel qu'un appareil de mesure ou un compteur électrique, comporte principalement un coffret 1 logeant un appareillage électrique, non représenté. Ce coffret 1 est agencé en un boîtier 2 muni d'un couvercle 3 de fermeture, qui interdit un accès à l'intérieur du coffret par une personne non autorisée. L'appareillage électrique comprend au moins un organe spécifiquement alimenté en énergie à partir d'une source autonome 4 rapportée. Cet organe est notamment un organe électronique, tel qu'une horloge interne, et doit être maintenu alimenté en énergie malgré une éventuelle rupture d'alimentation en haute tension de l'appareillage électrique à partir du réseau. Pour permettre un remplacement rapide et aisé, en toute sécurité, de la source autonome d'énergie 4, le coffret 1 est agencé pour recevoir un châssis 5 amovible, porteur de la source autonome d'énergie 4. Plus particulièrement, il est proposé de permettre un retrait et une mise en place du châssis 5 sans avoir à ouvrir le boîtier 1, et plus particulièrement sans avoir à retirer le couvercle 3. A cet effet, le coffret, et plus particulièrement le couvercle 3 sur l'exemple de réalisation illustré, est muni d'une fenêtre 6 de passage du châssis 5 vers le volume intérieur du coffret. En se reportant aussi sur les fig.2 et fig.3, le châssis 5 est agencé en cadre, pour permettre son montage en tiroir à l'intérieur du coffret. Deux des bords opposés du châssis 5 sont munis d'organes de guidage 7, agencés en rail notamment, qui coopèrent avec une glissière respective 8 que comporte le boîtier 1. Le châssis 5 comporte aussi une collerette 9 d'obturation de la fenêtre 6 lorsqu'il est installé à l'intérieur du coffret. Cette collerette 9 est surmontée d'une partie du châssis 5 prolongeant le cadre, cette partie du châssis 5 faisant office de poignée de préhension 10 du châssis 5 pour sa manipulation, son retrait et sa mise en place aisés à l'intérieur du boîtier 1. Le châssis 5 comporte un évidement interne 11 pour la réception par emboîtement de la source autonome d'énergie 4. Cette dernière est avantageusement constituée d'une pile bouton ou analogue. Le châssis 5 est composé de deux éléments superposables 12 et 13, entre lesquels est destinée à être installée la source autonome d'énergie 4. Ces deux éléments 12,13 sont fixables l'un à l'autre par l'intermédiaire de moyens d'assemblage 14,15 facilement réversible, tels que des picots 14 d'emboîtement ménagés sur l'un des éléments 12 destinés à être introduits à l'intérieur de logements 15 correspondants que comporte l'autre élément 13. L'un des éléments 12 est aussi de préférence muni de moyens de centrage 16 sur l'autre élément 13, pour faciliter leur assemblage l'un à l'autre. Des organes de connexion électriques 17 sont interposés entre la source autonome d'énergie 4 et des organes de connexion disposés dans le boîtier 1, pour la mise en relation entre la source autonome d'énergie 4 et l'organe électronique qu'elle est destinée à alimenter. Ces organes de connexion 17 sont constitués de languettes flexibles, dont l'une des faces est destinée à prendre appui contre une face correspondante de la source autonome d'énergie 4. Ces languettes 17 sont préférentiellement munies de plots destinés à être placés en contact avec les organes de connexion disposés dans le boîtier 1. Les parois des éléments 12,13 composant le châssis 5 comportent des fenêtres 18,19 pour offrir un passage aux languettes 17 et autoriser leur mise en relation électrique avec les faces correspondantes de la source autonome d'énergie 4. Le châssis 5 est équipé d'une patte 20 munie à son extrémité libre d'un oeilleton 21 pour le passage d'une vis 22, en vue de la fixation du châssis 5 sur le boîtier 1. Cette patte 20 se prolonge largement au-delà du châssis 5, pour former accessoirement un organe de prise par un sceau, visant à interdire un accès au châssis 5 par une personne non autorisée. 30
L'invention a pour objet un coffret pour la réception d'un appareillage électrique. Ce coffret loge une source autonome d'alimentation en énergie (4) d'un organe électronique interne, qu'il est nécessaire de remplacer régulièrement. Ce coffret est principalement constitué d'un boîtier (1) qui comporte une fenêtre (6) pour l'introduction en tiroir dans son volume intérieur d'un châssis amovible (5) porteur de la source d'alimentation autonome (4), celle-ci étant constituée d'une pile de type bouton.
Revendications 1.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique alimenté en énergie haute tension à partir d'un câblage, ledit appareillage électrique comprenant en outre un organe électronique alimenté à partir d'une source autonome d'alimentation en énergie (4), ce coffret étant principalement constitué d'un boîtier (1) à l'intérieur duquel est ménagé un compartiment de réception de la source autonome d'énergie (4) et des organes de connexion (17) de cette source (4) au dit organe électronique, caractérisé en ce que le boîtier (1) comporte une fenêtre (6) pour l'introduction dans son volume intérieur d'un châssis amovible (5) porteur de la source d'alimentation autonome (4). 2.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon la 1, caractérisé en ce que le châssis (5) est monté en tiroir à l'intérieur du 15 boîtier (1). 3.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon la 2, caractérisé en ce que le châssis (5) est globalement conformé en cadre dans l'évidement intérieur duquel est logée la source autonome d'énergie 20 (4), deux bords opposés au moins du cadre étant montés coulissant à l'intérieur du boîtier (1). 4.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le châssis (5) est 25 équipé de moyens de réception par emboîtement de la source autonome d'énergie (4). 5.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon la 4, caractérisé en ce que le châssis (5) comporte un logement (11) de 30 réception de la source autonome d'énergie (4), et des moyens de maintien de celle-ci à l'intérieur du logement (11). 9 6.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits organes de connexion (17) sont constitués par des languettes flexibles conductrices qui sont disposées de part et d'autre des grandes faces du châssis (5) pour prendre appui à l'une de leur face contre des zones respectives de connexion de la source autonome d'énergie (4), et qui sont disposées à l'intérieur dudit compartiment pour prendre appui à l'une quelconque de leurs faces contre des organes de connexion respectifs affectés à l'organe électronique. 7.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon l'une quelconque des 3 à 6, caractérisé en ce que le châssis (5) est composé d'un couple d'éléments plans évidés (12,13) qui sont munis de moyens d'assemblage réversible (14,15,16) parallèlement l'un à l'autre, entre lesquels éléments (12,13) est disposée la source autonome d'énergie (4). 8.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le châssis (5) est équipé de moyens de fixation réversible (22) au boîtier (1). 9.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la source autonome d'énergie (4) est du type pile bouton. 25 10.- Coffret pour la réception d'un appareillage électrique selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que le châssis (5) est muni d'un organe (20) de prise par un sceau.20
H
H02,H05
H02B,H05K
H02B 1,H05K 5
H02B 1/42,H05K 5/02
FR2891588
A1
COUVRE-CULASSE POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE ET MOTEUR ASSOCIE
20,070,406
La présente invention concerne un couvre-culasse pour moteur à combustion interne de véhicule automobile, du type comprenant une coiffe d'obturation de culasse délimitant un volume intérieur, la coiffe présentant une surface de liaison à une culasse destinée à être fixée sur la culasse pour l'obturer de manière étanche, la surface de liaison délimitant une ouverture amont débouchant dans le volume intérieur, la coiffe délimitant une ouverture aval destinée à être raccordée à une entrée d'admission d'air dans le moteur, l'ouverture aval débouchant dans le volume intérieur. On connaît un couvre-culasse du type précité, qui délimite io intérieurement un conduit de circulation des gaz de carter. En effet, les gaz de carter qui sont chargés en gaz de combustion, en hydrocarbures divers, et en eau, sont recyclés pour respecter les réglementations sur les émissions de gaz polluants. A cet effet, ces gaz sont convoyés à travers le couvre-culasse et hors de celui-ci, pour être amenés jusqu'à l'admission d'air frais du moteur. Ce convoyage est effectué à travers une ou plusieurs canalisations de recyclage étanches, reliant le carter à l'admission d'air du moteur à travers le couvre-culasse. Le carter est ainsi maintenu en dépression et la décantation des hydrocarbures est effectuée avant de réinjecter les gaz de carter dans le système 20 d'admission d'air du moteur. Dans le moteur, les gaz de carter sont généralement maintenus en température. Toutefois, lors du démarrage à froid du véhicule, et durant leur acheminement vers le système d'admission d'air à travers la canalisation de recyclage, ces gaz sont susceptibles de se refroidir jusqu'à des températures provoquant la solidification de certains résidus. Les résidus solides ainsi formés peuvent provoquer des avaries dans le moteur, voire même sa destruction. Pour pallier ce problème, on connaît de US 4 922 882 un dispositif de recyclage des gaz de carter comprenant une vanne d'admission des gaz recyclés dans la conduite d'admission d'air, raccordée à une sortie de la canalisation de recyclage et placée en relation d'échange thermique avec le circuit de refroidissement du moteur. Un tel dispositif est encombrant et peu efficace. Un but de l'invention est donc d'obtenir un couvre-culasse qui permette de recycler efficacement et de manière peu encombrante les gaz de carter, tout en évitant la formation de résidus solides lors du recyclage. A cet effet, l'invention a pour objet un couvre-culasse du type précité, caractérisé en ce que le couvre-culasse comprend des moyens de chauffage électrique des gaz de carter, comprenant au moins un diffuseur thermique disposé dans le volume intérieur entre l'ouverture amont et l'ouverture aval. io Le couvre-culasse selon l'invention peut comprendre l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes, prise(s) isolément ou suivant toutes combinaisons techniquement possibles: - la coiffe délimite un espace de collecte de gaz de carter débouchant dans l'ouverture amont, et au moins un conduit de circulation de gaz de carter is débouchant dans l'ouverture aval et dans l'espace de collecte, la coiffe comprenant au moins une paroi d'obturation séparant l'espace de collecte du conduit de circulation, et le diffuseur thermique est disposé dans le conduit de circulation; - le conduit de circulation comprend une vanne de régulation, le 20 diffuseur thermique étant placé dans la vanne de régulation; - les moyens de chauffage comprennent au moins un élément résistif raccordé thermiquement au diffuseur et un régulateur additionnel de température, raccordé électriquement au ou à chaque élément résistif; - le ou chaque élément résistif et le régulateur additionnel sont disposés dans le volume intérieur; - le diffuseur est réalisé à base d'un matériau électriquement conducteur, le diffuseur raccordant électriquement le ou chaque élément résistif au régulateur additionnel; - le régulateur comprend au moins un capteur de mesure de la température des gaz de carter, le régulateur comprenant des moyens d'activation du ou de chaque élément résistif raccordés au capteur pour activer le ou chaque élément résistif sur une plage de valeurs de température comprise entre une valeur seuil minimale et une valeur seuil maximale et pour désactiver le ou chaque élément résistif hors de ladite plage; - le capteur de mesure comprend un organe résistif de conductivité 5 électrique variable en fonction de la température; et - le ou chaque élément résistif présente une résistivité croissante pour des températures croissantes. L'invention a également pour objet un moteur à combustion interne pour véhicule automobile caractérisé en ce qu'il comprend: io - une culasse; un couvre-culasse tel que défini ci-dessus, la coiffe étant fixée sur la culasse pour l'obturer de manière étanche. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et faite en se référant aux dessins is annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe verticale d'un moteur à combustion interne équipé d'un couvre-culasse selon l'invention; - la figure 2 est une vue de dessus simplifiée du couvre-culasse de la figure 1; - la figure 3 est une vue en perspective de trois-quarts face des moyens de chauffage du couvre-culasse de la figure 1; - la figure 4 est une vue en perspective partielle et en coupe du couvre-culasse représenté sur la figure 1, illustrant la disposition des moyens de chauffage de la figure 3 dans le couvre-culasse; et - la figure 5 est une vue schématique du régulateur additionnel de température des moyens de chauffage de la figure 3. Dans tout ce qui suit, les orientations sont les orientations habituelles d'un véhicule automobile. Ainsi, les termes horizontal , vertical , supérieur , inférieur , gauche et droit s'entendent par rapport au sens normal de circulation du véhicule automobile et à la position d'un conducteur. Le moteur à combustion interne 10 représenté sur la figure 1 comprend une culasse 12 qui délimite une pluralité de cylindres 14, une conduite 18 d'admission d'air dans le moteur, et un couvre-culasse 20 selon l'invention, obturant de manière étanche la culasse 12. Le couvre-culasse 20 comprend un corps 22 d'obturation de culasse formé par une coiffe délimitant un conduit de circulation 24 de gaz de carter, et des moyens de chauffage électrique 25 disposés dans le conduit de circulation 24. Le conduit de circulation 24 comprend une vanne 26 de régulation du io passage des gaz de carter, et une ligne 28 d'évacuation des gaz de carter hors du carter 12. Le corps 22 est par exemple réalisé à base d'un matériau thermoplastique comme le polyamide. Comme illustré par les figures 1 et 2, le corps 22 comprend un flasque 32 d'obturation du carter 12 comprenant une paroi creuse 34 d'obturation de culasse s'étendant longitudinalement le long de la culasse 12. La paroi creuse 34 présente un bord périphérique inférieur 36 de liaison au carter 12, fixé de manière étanche sur la culasse 12 avec interposition d'un joint d'étanchéité 38. La paroi creuse 34 délimite, avec le bord inférieur 36, un espace inférieur 38 de collecte des gaz de carter. Le bord inférieur 36 délimite une ouverture aval 39 qui débouche dans la culasse 12 et dans l'espace inférieur 38. La vanne de régulation 26 comprend un corps de vanne en forme de bol 40, solidaire de la paroi d'obturation 34, un couvercle 42 obturant le bol 40 et une membrane d'obturation 44 disposée dans le bol 40. En référence à la figure 2, le bol 40 s'étend au voisinage d'un bord latéral du flasque 32, au dessus de l'espace inférieur 38. Il comprend une paroi latérale cylindrique 46 et un fond 48, lesquels sont venus de matière avec la paroi d'obturation 34. Le bol 40 comprend en outre un manchon 50 central d'évacuation de 30 gaz qui fait saillie verticalement dans le bol 40 à partir du fond 48. Le manchon 50 comprend une surface annulaire supérieure 52 formant un siège pour la membrane d'obturation 44 et délimitant une ouverture centrale 54 d'évacuation de gaz de carter. Le manchon est obturé dans son fond par la paroi d'obturation 34. La paroi latérale 46 délimite une ouverture latérale 56 qui raccorde l'espace inférieur 38 à l'intérieur du bol 40. La paroi latérale 46 délimite en outre, dans son bord périphérique supérieur, une gorge 58 de réception du couvercle 42. Le bord périphérique inférieur 60 du couvercle 42 est reçu dans la gorge 58 pour obturer le bol 40 de manière étanche. to La membrane 44 comprend un disque d'obturation 60 rigide et une jupe périphérique 62 souple, dont le bord périphérique est pincé entre le couvercle 42 et la paroi latérale 46 du bol. Le disque 60 est mobile entre une position d'ouverture de la vanne 26, dans laquelle il est situé à l'écart et au dessus du bord supérieur 52 du manchon 50, et une position d'obturation de la vanne 26, dans laquelle il s'appuie de manière étanche sur le bord supérieur 52, sous l'effet de la dépression dans la ligne d'évacuation 28. La ligne 28 est venue de matière avec la paroi d'obturation 24. Elle comprend une tubulure 64 horizontale de liaison, débouchant latéralement dans le manchon 50, et un embout 66 de raccordement à la conduite d'admission d'air 18 qui fait saillie radialement à l'extérieur de la paroi latérale 46. L'embout de liaison 66 débouche en amont dans la tubulure de liaison 64 à travers la paroi latérale 46, et débouche en aval par une ouverture aval 67. Le corps 22 délimite ainsi entre l'ouverture amont 39 et l'ouverture aval 67, un volume intérieur qui comprend l'espace inférieur 38 et l'intérieur de la conduite de circulation 24. Une conduite d'amenée des gaz de carter (non représentée) débouche dans le volume intérieur, par exemple dans l'espace inférieur 38. Cette conduite raccorde le carter du moteur au volume intérieur, à l'intérieur du moteur ou à l'extérieur du moteur. L'ouverture aval 67 est raccordée à la conduite d'admission d'air 18 par une ligne de recyclage 67A munie de moyens de régulation de pression (non représentés). La conduite de circulation 24 portée par le couvre-culasse 20, et la 5 ligne de recyclage 67A s'étendant à l'écart du couvre-culasse 20 forment ainsi une canalisation de recyclage des gaz de carter. Comme illustré par la figure 3, les moyens de chauffage 25 sont disposés dans le bol 40. Ils comprennent un support 68 de composants qui porte un élément résistif de chauffage 70 formé par une thermistance, et un régulateur l0 72 de température raccordé électriquement à la thermistance 70, distinct de la thermistance 70. Les moyens de chauffage 25 comprennent en outre un diffuseur thermique 74 raccordé mécaniquement et électriquement à la thermistance 70 et au régulateur 72. is Le support 68 est fixé dans le bol 40 par collage, clippage ou bouterollage. Il présente une forme de demi-cercle sensiblement plan. La thermistance 70 est fixée sur une extrémité du support 68. La thermistance 70 est formée d'un composant résistif à coefficient de température positive (CTP). La valeur de la résistivité à travers la thermistance 70 augmente pour des températures croissantes, de sorte que son échauffement est très limité lorsque la température dépasse par exemple 100 C et de préférence 130 C. Ceci évite de détériorer la matière plastique formant le corps 22. Comme illustré par la figure 5, le régulateur 72 comprend un capteur 76 de mesure de la température des gaz de carter, et des moyens 78 d'activation 25 de la thermistance 70 raccordés au capteur 76. Le capteur de température 76 est formé par exemple par une résistance à coefficient de température négatif. Le régulateur 72 étant disposé directement dans le conduit de circulation 24, au niveau de la vanne 26, le capteur 76 mesure directement la température des gaz de recyclage circulant dans le conduit 24. Les moyens d'activation 78 comprennent un circuit comparateur 80 dont des entrées sont raccordées aux bornes du capteur 76, et un transistor de puissance 82, raccordé à une sortie du circuit comparateur 80, pour piloter l'alimentation de la thermistance 70. Le circuit comparateur 80 est par exemple formé par un Trigger de Schmidt, appelé aussi bascule à seuil D. Une sortie 84 du transistor de puissance 82 est raccordée à la thermistance 70, et une entrée du transistor 82 est raccordée à une source d'énergie électrique (non représentée). lo Le circuit comparateur 80 est programmé pour activer le transistor 82 lorsque la valeur de tension mesurée aux bornes du capteur 76 est comprise dans une plage de valeurs définie, et pour désactiver le transistor 82 hors de la plage de valeurs définie. La valeur de tension minimale de la plage correspond à la tension mesurée aux bornes du capteur 76 lorsque sa température est égale à une valeur seuil minimale, par exemple sensiblement égale à 0 C. La valeur de tension maximale de la plage correspond à la tension mesurée aux bornes du capteur 76 lorsque sa température est égale à une valeur seuil maximale, par exemple sensiblement égale à 5 C. Le diffuseur thermique 74 est réalisé à base d'une tôle métallique emboutie en forme de demi-cercle, de forme complémentaire au demi-cercle du support 68. Le diffuseur 74 comprend une extrémité fixe 90 rapportée sur la. thermistance 70 par collage ou soudage, et une extrémité libre 92 raccordée mécaniquement au support 68 par l'intermédiaire d'une patte flexible 94 formée à base d'un matériau conducteur électrique. L'extrémité fixe 90 est également raccordée électriquement à la thermistance 70, alors que l'extrémité libre 92 est raccordée électriquement au régulateur 72, de sorte que le diffuseur 74 forme une partie de la liaison électrique entre la thermistance 70 et le régulateur 72. Le diffuseur 74 et le support 68 forment ainsi un anneau sensiblement plan qui délimite intérieurement une lumière centrale 96 dans lequel le manchon 50 est reçu. Le support 68 et le diffuseur 74 s'étendent par ailleurs sensiblement dans le même plan horizontal, situé en regard de l'ouverture latérale 56 ménagée dans la paroi latérale 46 du bol 40, de sorte que les gaz circulant depuis l'espace inférieur 38 vers l'intérieur du bol 40 à travers l'ouverture 56 circulent de part et d'autre du diffuseur 74. Le fonctionnement du moteur 10 selon l'invention va maintenant être décrit. Lors du démarrage par grand froid du moteur, de l'air froid est aspiré dans le moteur 10 à travers la conduite d'admission 18. L'injection d'air à travers la conduite d'admission 18 provoque une dépression dans la ligne de recyclage 67A et au niveau de l'embout 67. Cette dépression génère la circulation de gaz de carter depuis le carter vers le couvre-culasse 20 dans la conduite de circulation 24, à travers l'espace inférieur 38, l'ouverture latérale 56, l'ouverture centrale 54, et la tubulure 28. Ces gaz de carter sont ensuite aspirés dans la ligne de recyclage 67A pour être réintroduits dans le moteur 10. Si la température des gaz mesurée par le capteur 76 est inférieure à la valeur seuil minimale, le circuit comparateur 80 active le transistor de puissance 20 82 qui alimente la thermistance 70. Les gaz de carter circulant dans le bol 40 sont alors réchauffés au contact du diffuseur 74 et de la thermistance 70, avant leur passage dans le manchon 50. Ainsi, la formation de résidus solides est évitée, ce qui limite le risque d'obstruction du conduit de circulation 24, de la ligne de recyclage 67A et de la conduite d'admission d'air 18. Lorsque le moteur 10 chauffe suffisamment pour que les gaz de carter présentent une température supérieure à la valeur seuil maximale, le circuit comparateur 80 désactive le transistor de puissance 82 et coupe l'alimentation électrique de la thermistance 70. Ainsi, la thermistance 70 n'est pas alimentée en permanence et la consommation électrique de cette thermistance est fortement réduite. Si toutefois, suite à une défaillance, le circuit comparateur 80 ne désactive pas le transistor de puissance 82, la conductivité de la thermistance 70 à coefficient de température positif diminue fortement, ce qui limite l'élévation de température de la thermistance 70. Par ailleurs, lorsque la pression dans la tubulure 28 est inférieure à une valeur prédéterminée, l'obturateur 60 se déplace de sa position d'ouverture à sa position d'obturation, ce qui limite la dépression dans l'espace 38 et dans le carter 12. Grâce à l'invention qui vient d'être décrite, il est possible de disposer io d'un couvre-culasse 20 muni de moyens propres 25 de chauffage électrique des gaz de carter circulant dans un conduit de circulation 24 des gaz de carter délimité par le corps d'obturation 22 du couvre-culasse 20. Ainsi, le couvre-culasse 20 selon l'invention limite le risque de formation de résidus solides dans les canalisations de recyclage des gaz de 15 carter, de manière simple, efficace et peu encombrante. La combinaison d'une thermistance 70 de chauffage électrique avec un dispositif 72 de régulation thermique activant la thermistance 70 sur une plage de température déterminée limite fortement la consommation électrique de la thermistance 70. Une telle combinaison pourrait s'appliquer à d'autres dispositifs de réchauffage de gaz de carter délimitant un conduit de circulation de ces gaz, comme par exemple la vanne de régulation de pression décrite dans US 4 922 882. L'utilisation d'une thermistance 70 à coefficient de température positif 25 assure une double sécurité résultant du régulateur 72 et de la thermistance 70 elle-même
Le couvre-culasse (20) comprend une coiffe (22) d'obturation de culasse délimitant un volume intérieur (38, 24). La coiffe (22) présente une surface (36) de liaison à une culasse (12) destinée à être fixée sur la culasse (12) pour l'obturer de manière étanche. La surface de liaison (36) délimite une ouverture amont (39) débouchant dans le volume intérieur (38, 24).La coiffe (22) délimite une ouverture aval (67) destinée à être raccordée à une entrée (18) d'admission d'air dans le moteur. L'ouverture aval (67) débouche dans le volume intérieur (38, 24).Le couvre-culasse (20) comprend des moyens (25) de chauffage électrique des gaz de carter, comprenant au moins un diffuseur thermique (74) disposé dans le volume intérieur (38, 24) entre l'ouverture amont (39) et l'ouverture aval (67).
1. Couvre-culasse (20) pour moteur (10) à combustion interne de véhicule automobile, du type comprenant une coiffe (22) d'obturation de culasse délimitant un volume intérieur (38, 24), la coiffe (22) présentant une surface (36) de liaison à une culasse (12) destinée à être fixée sur la culasse (12) pour l'obturer de manière étanche, la surface de liaison (36) délimitant une ouverture amont (39) débouchant dans le volume intérieur (38, 24), la coiffe (22) délimitant une ouverture aval (67) destinée à être raccordée à une entrée (18) d'admission d'air dans le moteur (12), l'ouverture io aval (67) débouchant dans le volume intérieur (38, 24), caractérisé en ce que le couvre-culasse (20) comprend des moyens (25) de chauffage électrique des gaz de carter, comprenant au moins un diffuseur thermique (74) disposé dans le volume intérieur (38, 24) entre l'ouverture amont (39) et l'ouverture aval (67). 2. Couvre-culasse (20) selon la 1, caractérisé en ce que la coiffe (22) délimite: - un espace (38) de collecte de gaz de carter débouchant dans l'ouverture amont (39), et - au moins un conduit (24) de circulation de gaz de carter débouchant 20 dans l'ouverture aval (67) et dans l'espace de collecte (38), la coiffe (22) comprenant au moins une paroi d'obturation (34) séparant l'espace de collecte (38) du conduit de circulation (24), et en ce que le diffuseur thermique (74) est disposé dans le conduit (24) de circulation. 3. Couvre-culasse (20) selon la 2, caractérisé en ce que 25 le conduit de circulation (24) comprend une vanne de régulation (26), le diffuseur thermique (74) étant placé dans la vanne de régulation (26). 4. Couvre-culasse (20) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les moyens de chauffage (25) comprennent au moins un élément résistif (70) raccordé thermiquement au diffuseur (74) et un régulateur 30 additionnel (72) de température, raccordé électriquement au ou à chaque élément résistif (70). 5. Couvre-culasse (20) selon la 4, caractérisé en ce que le ou chaque élément résistif (70) et le régulateur additionnel (72) sont disposés dans le volume intérieur (24, 38). 6. Couvre-culasse (20) selon l'une des 4 ou 5, caractérisé en ce que le diffuseur (74) est réalisé à base d'un matériau électriquement conducteur, le diffuseur (74) raccordant électriquement le ou chaque élément résistif (70) au régulateur additionnel (72). 7. Couvre-culasse (20) selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le régulateur (72) comprend au moins un capteur (76) de lo mesure de la température des gaz de carter, le régulateur (72) comprenant des moyens (80) d'activation du ou de chaque élément résistif (70) raccordés au capteur (76) pour activer le ou chaque élément résistif (70) sur une plage de valeurs de température comprise entre une valeur seuil minimale et une valeur seuil maximale et pour désactiver le ou chaque élément résistif (70) hors de ladite plage. 8. Couvre-culasse (20) selon la 7, caractérisé en ce que le capteur de mesure (76) comprend un organe résistif de conductivité électrique variable en fonction de la température. 9. Couvre-culasse (20) selon l'une quelconque de 4 à 20 8, caractérisé en ce que le ou chaque élément résistif (70) présente une résistivité croissante pour des températures croissantes. 10. Moteur (10) à combustion interne pour véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comprend: - une culasse (12) ; - un couvre- culasse (20) selon l'une quelconque des précédentes, la coiffe (22) étant fixée sur la culasse (12) pour l'obturer de manière étanche.
F
F02
F02F,F02M
F02F 7,F02M 25,F02M 31
F02F 7/00,F02M 25/06,F02M 31/12
FR2895053
A1
BOITE DE VITESSE MANUELLE OU ROBOTISEE A PASSAGE SOUS COUPLE A QUATRE ARBRES PARALLELES
20,070,622
L'invention concerne une boite de vitesses manuelle ou robot isee de vehicule automobile. Elie concerne plus particulierement une boite de vitesses a arbres paralleles et a engrenages comprenant au moins un arbre primaire et deux arbres secondaires non concentriques ent rainant la meme couronne de dif f Brent iel. Plus precisement, elle a pour objet une telle boite de vitesses comport ant un ensemble de dentures fixes et deux arbres secondaires non concentriques qui portent des pignons f ous engrenant avec lesdites dentures fixes et suscept ibles d'et re couples select ivement avec ('arbre qui les port e par des disposit i f s de couplage pour engager les dif f Brent s rapports de la boite, le premier arbre secondaire portant un pignon de descente at t aquant dir ect ement une couronne de dif f er ent iel t andi s que le second ent r aine cet t e meme couronne par ('intermediaire d'un arbre de renvoi intermediaire sur le premier arbre secondaire par ('intermediaire du meme pignon de descente. Selon une disposition connue dans publication FR 2 852 651, une boite de vitesses comport ant deux embrayages d'ent r ee, deux arbres pr i mai r es concentriques et deux arbres secondaires non concentriques, peut disposer d'un nombre suffisant de rapports grace a une disposition appropriee des dentures fixes sur la ligne primaire et des pignons f ous sur les deux lignes secondaires. La presente invention vise a obtenir six rapports de marche avant avec des passages de vitesse sous couple avec un seul arbre d'entree et deux arbres secondaires non concent riques. Dans ce but, elle propose que les dispositifs de couplage des pignons fous des rapports de rang superieur a un, soient des coupleurs coniques auto assist es. De preference, le pignon fou de premiere est mont a sur une roue libre et les pignons fous des rapport s de rang superieur de meme parit a sont groupes par deux a ('except ion du pignon f ou de deuxieme qui est isole. Ces dispositions per met t ent d'obtenir six rapports de marche avant. Selon une disposition preferee, le couplage des pignons fous des rapports de marche avant superieurs a un, est obtenu a ('aide de coupleurs coniques auto-assist es, tels que decr it dans la publication FR 2821 652. Un dispositif de couplage classique avec synchroniseur peut toutefois et re dispose entre les pignons fous de premiere et de marche arriere. Enfin, une roue libre peut titre intercalee ent re le fill et le crabot du pignon f ou de premiere, selon une disposition t elle que decrit a dans la publication EP 1 273 825. D'aut r es car act er i st i ques et avant ages de I'i nvent ion apparaitront clairement a la lecture de la description suivante d'un mode de realisation particulier de celle-ci, en se ref Brant aux dessins annexes sur lesquels : la figure 1 est une vue schematique en coupe a plans rabattus passant par les axes des arbres secondaire auxiliaire, primaire et secondaire principal, la figure 2 est une vue schematique en coupe a plans passant par les axes des arbres secondaire auxiliaire, intermediaire de marche arriere, primaire et secondaire principal, les figures 3 et 4, correspondant respectivement aux figures 1 et 2, indiquent les pignons utilises sur chaque rapport. La boite de vitesses 10 illustree par les figures, comporte un premier arbre primaire plein 20 monte a rotation dans un carter (non r epr esent e) et ent r aine par un mot eur , par ('intermediaire d'un embrayage 40 de type classique simple sec ou 15 humide. La boite de vitesses comporte aussi un premier arbre secondaire 50 dit principal et un deuxieme arbre secondaire 60, dit auxiliaire, egalement montes a rotation dans le carter. Des engrenages sont agences ent r e I'ar br a primaire 20 et les arbres secondaires 50 et 60, de maniere a transmettre le 20 couple du vehicule a la couronne d'un diff Brent iel (non represent e) ent rainant les roues d'un vehicule. A cet off et, seul le premier arbre secondaire 50 comporte un pignon de descente 51 qui engrene avec la couronne du dif f Brent iel. Le deuxieme arbre secondaire 60 est lie en rotation au premier par un arbre 25 de renvoi 75 port ant des pignons fixes 76 et 77 engrenant avec les pignons fixes 62 et 52 portees respectivement par les arbres secondaires 60 et 50 (cf. renvois 1 et 2 sur les figures 3 et 4). 10 Les engrenages sont const it ues de dentures fixes 21, 22, 23, 24, et de la denture du pignon fou 25 portes par I'arbre pr i mai r e 20, qui engrenent avec des pignons f ous et un pignon fixe qui sont portes par les arbres secondaires 50 et 60. Ces pignons fous sont susceptibles d'et re select ivement lies en rotation aux premier et second arbres secondaires et inversement pour la denture 25, 50 et 60 par des moyens de couplage de type coupleur conique auto assist a ou des disposit if s de synchronisation et de crabotage classiques. Ces dispositifs per met t ent de r eal iser des engrenages i ndependant s correspondant selectivement a au moins deux rapports de marche avant, ou a un rapport de marche avant et au rapport de marche arriere. La seconde denture 21 de I'arbre 20 engrene avec un unique pignon fou 81 monte sur une roue libre 810, porte par le premier arbre secondaire 50, pour constituer le rapport de premiere. La premiere denture 22 engrene avec un seul pignon, le pignon 91 intermediaire de marche arriere porte par I'arbre intermediaire 75, dont le pignon intermediaire 90 lie au pignon 91 engrene avec le pignon 82 porte par le premier arbre secondaire 50 pour constituer le rapport de marche arriere. La troisieme denture fixe 23 engrene avec deux pignons fous 83 et 93, portes respectivement par I'arbre secondaire principal 50 et I'arbre secondaire auxiliaire 60, pour constituer respectivement les rapports de sixieme et de cinquieme. Le quat rieme pignon fixe 24 engrene avec un pignons f ous 84 et 94, portes respectivement par I'arbre secondaire principal 50 et I'arbre secondaire auxiliaire 60, pour constituer le rapport de quat rieme et de t roisieme. Sans sort it du cadre de I'invent ion, la disposition des groupes de vitesses sur chaque arbre peut aussi et re inversee. Toutefois, la quatrieme et la sixieme sont tpijours sur le premier arbre secondaire 50 (arbre secondaire principal), et la troisieme et cinquieme sur le deuxieme arbre secondaire 60 (arbre secondaire auxiliaire). Enf in, la cinquieme denture montee en pignon fou 25 sur I'arbre primaire 20 engrene avec un pignon fixe 85, porte par I'arbre secondaire 50, pour constituer le rapport de deuxieme. Le rapport de marche arriere a son propre pignon fou 82, porte par le premier arbre secondaire 50, qui engrene avec un second pignon intermediaire 91, porte par I'arbre intermediaire 75, lie en rotation avec le premier pignon intermediaire 90 qui engrene avec la denture f ixe 22. En resume, I'arbre primaire porte plusieurs dentures fixes 22, 21, 23, 24, et un pignon fou 85, engrenant avec des pignons fous et des pignons fixes de I'un ou I'autre des arbres secondaires. Parmi les dentures fixes du primaire 50, une premiere denture 22 engrene avec un pignon fou de marche avant (pignon de premiere 81), une deuxieme denture 21 engrene avec le pignon intermediaire de marche arriere 91, et deux dentures fixes 23, 24 engrenent simultanement avec pignon fou de chacun des arbres secondaires 83, 93 ; 84, 94. Cette disposition per met d'obtenir au moins six rapports de marche avant et un rapport de marche arriere. Les pignons fous 25, 84, 83, 93, 94 peuvent et re sel ect i vement lies aux arbres secondaires et pr i mai r es qui les portent, par des dispositif s de couplage particulier, tels que des coupleurs coniques auto-assistes illustres par la publication FR 2821 652. Les pignons fous 81 et 82 peuvent et re selectivement lies a I'arbre secondaire principal 50 qui les porte, par des dispositifs de crabotage simple ou double. II est important de noter que le pignon fou 81 est equipe d'une roue libre 810. Les pignons fous 81, 82, 83 et 84 peuvent et re lies selectivement a I'arbre secondaire 50 qui les porte, et les pignons fous 93 et 94 peuvent et re selectivement lies a I'arbre secondaire 60 qui les porte. Un premier dispositif de crabotage double 100 , permet de her selectivement en rotation a I'arbre secondaire 50, le pignon fou 81, pour obtenir le rapport de premiere, ou le pignon fou 82, pour obtenir le rapport de marche arriere. Un premier dispositif de couplage double 101 (coupleur conique auto assiste) permet de her en rotation a I'arbre secondaire 50 le pignon fou 84, pour obtenir le rapport de quatrieme, ou le pignon fou 83 pour obtenir le rapport de sixieme. Un second dispositif de couplage double 102, identique au premier, permet de her selectivement en rotation a I'arbre secondaire 60 le pignon fou 94 pour obtenir le rapport de t roisieme, ou le pignon fou 93 pour obtenir le rapport de cinquieme. Enf in, un t roisieme disposit if de couplage simple 103, permet de her selectivement en rotation a I'arbre primaire 20 le pignon fou 25, pour obtenir le rapport de deuxieme. Ces dispositifs permettent d'obt eni r I'ensembl a des six rapports avant et le rapport de marche arriere. Le groupement des pignons de meme parite, et le rapport de deuxieme isole, permettent de r eal i ser un passage sous couple ent re les rapport s qui se suivent ou une rupture de couple pour les sauts de rapport s avec le fait que le rapport de premiere reste toujours enclenche grace a la presence de la roue libre sur ce meme rapport. On remarque sur les figures 1 et 2 que les pignons de renvoi 76 et 62, sont disposes dans la meme tranche axiale que le pignon de descent e 51. La bolt e de vitesses proposee par I'invention est donc aussi compact e qu'une bolt a de vitesses convent ionnelle a deux arbres secondaires ayant chacun un pignon d'at t aque. Les distances entre I'axe de I'arbre primaire 20 et I'axe de chaque arbre secondaire 50, 60 peuvent et re different es. Dans le cadre de I'invention, elles sont de preference identiques, a condition de choisir egalement des disposit if s de couplage identiques, car cette disposition permet d'utiliser les memes pignons f ous. Les pignons 93 du rapport de cinquieme et 83 du rapport de sixieme peuvent donc etre identiques ainsi que les pignons 84 et 94 pour respectivement les rapports de quatrieme et troisieme. L'invention propose que les roues dentees 52 du premier arbre secondaire 50, 62 du deuxieme arbre secondaire 60 et 76, 77 de I'arbre de renvoi des rapports aient un nombre de dents appropries pour obtenir des rapports differents a partir d'une meme denture pignon f ixe engrenant avec deux pignons f ous ident iques. On peut decider, par exemple, que les nombres de dents combines des pignons 62 et 76 d'une part et 77 et 52 d' aut re part peuvent donnent un rapport de reduction signif icat if pour obtenir les rapports de sixieme et de cinquieme a partir de la meme denture fixe 23 et de pignons f ous 83 et 93 ident iques. De fagon analogue, on peut obtenir les rapports de quatrieme et de t roisieme a part it d'une seule denture f ixe 24, et de pignons f ous ident iques 84, 94. En se ref Brant a la figure 2 et a la figure 1, le cheminement du couple du moteur a l a couronne de dif f Brent iel selon le rapport de marche arriere est le suivant. Le couple est transmis du moteur a I'arbre primaire 20 par I'embrayage 40 ferme. Puis, de la denture fixe 22 au premier pignon intermediaire de marche arriere 90 lie au second pignon intermediaire 91, puis du second pignon intermediaire de marche arriere 91 au pignon fou 82 de marche arriere qui le transmet a I'arbre secondaire 50 par I' intermediaire du crabot double 100 en position crabotee sur le pignon 82 de I' arbre secondaire principal 50 qui le transmet, par lint er medi ai r e du pignon de descent a 51 a lacouronne du differentiel (non representee). Le cheminement du couple du moteur a la couronne de differentiel selon le rapport de premiere est le suivant. Le couple est transmis du moteur a I'arbre primaire 20 par I'embrayage 40 ferme, puis de la denture f ixe 21 au pignon fou 81, puis du pignon fou 81 a I'arbre secondaire 50 par le crabot double 100 en position crabote sur le pignon 81, et enf in, de I'arbre secondaire 50 au pignon f ixe 51 qui le transmet a la couronne 70. Le cheminement du couple du moteur a la couronne de dif f Brent iel selon le rapport de deuxieme est le suivant. Le couple est transmis du moteur a I'arbre primaire 20 par I'embrayage 40 ferme, puis du pignon fou 25 couple a I'arbre primaire 20, via le dispositif de couplage 103 (par exemple un -9- coupleur conique auto assiste), couple au pignon fixe 85, puis du pignon fixe 85 a !'arbre secondaire 50, et enfin, de !'arbre secondaire 50 au pignon fixe 51 qui le transmet a la couronne. Le cheminement de couple pour les rapports de troisieme est le suivant. Le couple est transmis du moteur a I'arbre primaire 20 par I'embrayage 40 fermi. Puis de la denture fixe 24 au pignon fou 94, qui transmet le couple a I'arbre secondaire auxiliaire 60 par I'intermediaire du dispositif de couplage double 102. Du pignon fixe 62 de I'arbre renvoi 75, le mouvement passe au pignon fixe 77 de ce mime arbre, vers le pignon fixe 52 de !'arbre secondaire principal 50, qui transmet le couple par I'intermediaire du pignon de descente 51 a la couronne 70. Le cheminement de couple est similaire pour le rapport de cinquieme. Pour le rapport de quatrieme, le couple est transmis du moteur a !'arbre primaire 20 par I'embrayage 40 fermi. Puis, it passe de la denture fixe 24 au pignon fou 94, qui transmet le couple a I'arbre secondaire auxiliaire 50 par I'intermediaire du dispositif de couplage double 101, qui transmet le couple par I'intermediaire du pignon de descente 51 a la couronne 70. Le cheminement de couple est similaire pour le rapport de sixieme. En conclusion, it faut souligner que !'invention permet de realiser une boite de vitesse a quatre arbres (un arbre primaire, deux arbres secondaires) et un arbre de renvoi intermediaire particulierement compacte, permettant de disposer de six rapports de marche avant a passages sous couple, notamment grace a la disposition particuliere des pignons fous sur les arbres, a !'utilisation judicieuse de coupleurs coniques autoassistes, et au montage de la premiere sur une roue libre
Boîte de vitesses à arbres parallèles à engrenages et à passages sous couple, comprenant au moins un arbre primaire (20) portant un ensemble de dentures fixes (21, 22, 23, 24), et deux arbres secondaires non concentriques (50, 60) qui portent des pignons fous engrenant avec lesdites dentures fixes et susceptibles d'être couplés sélectivement avec l'arbre qui les port e par des dispositifs de couplage pour engager les différents rapports de la boîte, le premier arbre secondaire portant un pignon de descente (51) attaquant directement une couronne de différentiel tandis que le second (60) entraîne cette même couronne par l'intermédiaire d'un arbre de renvoi intermédiaire (75) sur le premier arbre secondaire (50) par l'intermédiaire du même pignon de descente (51), caractérisée en ce que les dispositifs de couplage (101, 102, 103) des pignons fous des rapports de rang supérieur à un, sont des coupleurs coniques auto assist és.
1. Boite de vitesses a arbres paralleles a engrenages et a passages sous couple, comprenant au moins un arbre primaire (20) portant un ensemble de dentures fixes (21, 22, 23, 24), et deux arbres secondaires non concentriques (50, 60) qui portent des pignons fous engrenant avec lesdites dentures fixes et susceptibles d'etre couples selectivement avec I'arbre qui les porte par des dispositifs de couplage pour engager les differents rapports de la boite, le premier arbre secondaire portant un pignon de descente (51) attaquant directement une couronne de differentiel tandis que le second (60) entraine cette mime couronne par I'intermediaire d'un arbre de renvoi intermediaire (75) sur le premier arbre secondaire (50) par I'intermediaire du mime pignon de descente (51), caracterisee en ce que les dispositifs de couplage (101, 102, 103) des pignons fous des rapports de rang superieur a un, sont des coupleurs coniques auto assistes. 2. Boite de vitesses selon la 1, caracterisee 20 en ce que le pignon fou de premiere (81) est monte sur une roue libre (810). 3. boite de vitesses selon la 1 ou 2, caracterisee en ce que les pignons fous des rapports de rang superieur de mime parite (83, 84 ; 93, 94) sont groupes par deux 25 a ('exception du pignon fou de deuxieme (25) qui est isole. 4. Boite de vitesses selon la 1, 2 ou 3, caracterisee en ce que le pignon fou de deuxieme (25) est porte par ('arbre primaire (20)- 11 - 5. Boite de vitesses selon rune des precedentes, caracterisee en ce qu'elle ne comporte qu'un seul arbre d'entree (20) relie au moteur par un seul embrayage d'entree (40). 6. Boite de vitesses selon rune des precedentes, caracterisee en ce que le coupleur conique du rapport de deuxieme (103) est porte par I'arbre primaire (20), tandis que les autres coupleurs coniques (101, 102) sont agences sur les deux arbres secondaires (50, 60). 7. Boite de vitesses selon rune des precedentes, caracterisee en ce qu'un dispositif de synchronisation et de crabotage (100) est dispose entre (es pignons fous de premiere (81) et de marche arriere (82). 8. Boite de vitesses selon rune des precedentes, caracterisee en ce que les pignons fous de premiere (81), de marche arriere (82), des rapports pairs de rang superieur a deux (83, 84) ainsi que le pignon fixe de deuxieme (85) sont sur un premier arbre secondaire (50), tandis que les pignons fous (93, 94) des rapports impairs de rang superieur a un sont sur I'autre arbre secondaire (60). 9. Boite de vitesses selon rune des precedentes, caracterisee en ce que chaque arbre secondaire (50, 60) porte un pignon de renvoi (52, 62) sur I'arbre intermediaire (75).25
F
F16
F16H
F16H 3
F16H 3/093
FR2895372
A1
PROCEDE ET INSTALLATION D'ETIQUETAGE ENVELOPPANT UN OBJET
20,070,629
Domaine de l'invention La présente invention concerne un procédé d'étiquetage enveloppant d'un objet, ayant au moins localement une section tubulaire, tel que tige, tube, câble, faisceau de câbles, cylindre, avec une étiquette net- terrent plus longue que la longueur de la section à envelopper selon lequel on applique l'étiquette autour de cette section et on forme une patte constituée par le collage face à face des deux parties en surlongueur de l'étiquette. L'invention concerne également une installation 10 d'étiquetage pour la mise en oeuvre de ce procédé. Etat de la technique Actuellement, on applique des étiquettes autour d'objets ayant au moins localement une section tubulaire telle qu'un tube, un faisceau de câbles, un câble, ou autres objets. Ces objets présentant au 15 moins localement une section réduite ou tubulaire permettent d'appliquer une étiquette enveloppante en formant une patte. L'étiquette est appliquée à la main. Cette étiquette est plus longue que le périmètre de la section entourée de façon à former la patte par le collage des surlongueurs de l'étiquette, face à face. Cette patte peut 20 comporter des indications ou des éléments d'identification du produit. Or, comme l'application de telles étiquettes se fait à la main, la pose est souvent irrégulière c'est-à-dire que les deux parties en surlongueur de l'étiquette ne se chevauchent pas exactement laissant ainsi des surfaces adhésives, non couvertes. Ces surfaces adhésives collectent la 25 poussière de sorte qu'elles se salissent très rapidement et donnent un mauvais aspect au produit. But de l'invention La présente invention a pour but de développer un procédé et une installation permettant d'étiqueter avec une étiquette enveloppante 30 un objet tubulaire ou ayant au moins localement une section tubulaire pour recevoir une étiquette et permettre de former une patte prolongeant la boucle de l'étiquette appliquée contre cette section du produit de façon que les deux surlongueurs de l'étiquette, collées l'une à l'autre, se chevauchent de manière très précise et ne laissent pas de surface adhésive libre. 35 Exposé et avantages de l'invention A cet effet la présente invention concerne un procédé d'étiquetage enveloppant du type défini ci-dessus caractérisé en ce qu' - on prend l'étiquette par ses deux extrémités, - on forme une boucle autour de la section à étiqueter, - on réunit d'abord les extrémités de l'étiquette en les collant face à face et - on poursuit le collage face à face des parties en surlongueur pour re-5 fermer la boucle sur la section à étiqueter. Ce procédé permet de réaliser de manière garantie l'étiquetage d'une section de produit de façon que les extrémités de l'étiquette se chevauchent parfaitement sans laisser libres de zones adhésives, recueillant des salissures. 10 Contrairement à l'application connue d'une étiquette enveloppante, faite à la main, et qui consiste à appliquer d'abord l'étiquette sur le produit puis à faire progresser le collage des pattes correspondant aux deux parties en surlongueur jusqu'aux extrémités de l'étiquette, le procédé selon l'invention consiste d'abord à assembler précisément les extrémités 15 de l'étiquette puis de faire progresser le collage pour les parties en surlongueur en refermant la boucle sur le produit. Cela permet de former ainsi une étiquette enveloppante avec une patte sur une section de produit pratiquement quelconque non nécessairement symétrique et/ou cylindrique et encore moins cylindrique 20 à section circulaire. Le procédé s'applique simplement sans pratiquement avoir à tenir compte de la forme réelle de la section de la longueur de la périphérie du produit, que cette section soit régulière ou irrégulière, le collage de l'étiquette se faisant à partir des extrémités pour refermer progressivement la boucle. Le serrage de l'étiquette ne se fait pas directement 25 autour du produit mais en refermant la boucle, c'est-à-dire en collant les deux surlongueurs pour former la patte et élément jusqu'à épuisement de la longueur d'étiquette disponible. En effet dans le cas de l'application manuelle traditionnelle, quelle que soit l'habileté de l'opérateur, il risque fort en commençant 30 l'application de l'étiquette sur le produit, d'appliquer celle-ci suivant un tracé en hélicoïdal (même léger), de sorte que les extrémités ne se chevauchent pas complètement. De plus il lui faut un repère particulier pour appliquer d'abord le milieu de l'étiquette afin d'être certain que les deux extrémités se chevauchent dans le sens de leur longueur et ne laissent 35 pas une partie de surface adhésive non couverte, même si par ailleurs les bords latéraux des deux extrémités de l'étiquette sont parallèles. Le procédé de l'invention élimine radicalement tout problème de cet ordre. En outre bien que de façon habituelle ce type d'étiquetage utilise une étiquette en forme de ruban c'est-à-dire de surface rectangulaire, des formes d'étiquettes plus complexes sont possibles, par exemple des étiquettes dont les extrémités sont constituées par des surfaces im-portantes de forme circulaire ou polygonale, reliées par une branche intermédiaire droite, à condition que ces formes soient identiques ou plus exactement symétriques. Même dans ce cas d'étiquettes complexes, le procédé selon l'invention permet de garantir l'exacte coïncidence entre les parties en 10 surlongueur de l'étiquette qui forment la patte. L'invention concerne également une installation pour la mise en oeuvre de ce procédé, cette installation étant caractérisée par une tête d'étiquetage comprenant une paire de bras dont chaque bras porte - une semelle de préhension, 15 - un patin applicateur en retrait par rapport à la semelle de préhension, - un moyen de commande de mouvements pour déplacer la paire de bras entre une position de prélèvement d'une étiquette et sa pose autour de la section à étiqueter, et guider le mouvement des semelles de préhen- sion autour de la section tubulaire de l'objet de façon à former une 20 boucle avec l'étiquette en réunissant d'abord les extrémités de l'étiquette puis, rapprocher les semelles de préhension puis les patins applicateurs pour compléter le collage face à face des surlongueur de l'étiquette jusqu'à resserrer celle-ci autour de la section de l'objet. De façon particulièrement avantageuse, les semelles de 25 préhension travaillent par dépression. Cette dépression peut être fournie par une source de vide telle qu'un venturi branché sur une installation d'air comprimé d'autant plus intéressante que suivant une autre caractéristique avantageuse, le patin applicateur est formé d'un bloc de matière souple déformable pour serrer la partie d'étiquette entre la section du pro- 30 duit à entourer et les deux extrémités de l'étiquette déjà réunies. L'installation selon l'invention s'intègre de manière simple dans une ligne de fabrication existante, par exemple sur la ligne de sortie du produit à étiqueter. Cette installation peut ainsi chevaucher l'emplacement où arrive le produit à étiqueter. Cette installation est très 35 simple car le mouvement effectué par les bras de la tête d'étiquetage et les semelles portant les deux extrémités de l'étiquette n'a pas à copier servilement le mouvement de la section du produit à envelopper mais unique-ment contourner la section passant des deux côtés de celle-ci, en évitant si possible que l'étiquette ne touche le produit pour que le premier contact se fasse au niveau des extrémités de l'étiquette. Son mouvement peut se commander à l'aide d'un seul vérin. De façon générale, l'étiquette étant au moins en partie sy- métrique par rapport à un plan (au niveau au moins des extrémités de l'étiquette destinées à se chevaucher), l'installation elle-même est de préférence symétrique tant par sa structure que par son mouvement enveloppant. Suivant une autre caractéristique avantageuse la semelle de 10 préhension fonctionne par dépression. Suivant une autre caractéristique avantageuse le patin applicateur est formé d'un bloc de matière souple déformable pour serrer la partie d'étiquette entre la section du produit à entourer et les deux extrémités de l'étiquette déjà réunies. 15 Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus détaillée à l'aide d'un mode de réalisation du procédé et d'une installation de pose d'étiquette enveloppante, selon l'invention, représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : 20 la figure 1 montre sous la forme d'un schéma par bloc, le procédé de pose d'une étiquette enveloppant selon l'invention, la figure lA montre schématiquement les différentes parties d'une étiquette et la position de l'étiquette enveloppant une section S d'un pro-duit de forme hexagonale, 25 la figure 2 est une vue en partie schématique d'une installation de pose d'étiquettes selon l'invention, la figure 3 est une vue en perspective d'une partie de la tête de pose d'étiquette, les figures 4A-4G représentent les différentes étapes de pose d'une éti-30 quette enveloppante sur un produit, la figure 5 montre schématiquement les chemins de came constituant les organes de guidage des deux bras d'une tête d'étiquetage pour effectuer les mouvements de mise en place de l'étiquette selon les figures 4A-4G. 35 Description d'un mode de réalisation Selon la figure 1, l'invention concerne un procédé d'étiquetage enveloppant pour un objet de section tubulaire ou ayant au moins localement une section tubulaire S pour recevoir une étiquette composée d'une partie PC enveloppant la section S du produit et formant une patte de l'étiquette. Cette étiquette E adhésive est représentée développée à la figure lA qui montre la partie centrale PC de longueur f0 égale à la longueur de la section S à envelopper. Cette partie centrale PC est bordée de chaque côté par une surlongueur SL1, SL2 pour former par assemblage, la patte P. Le procédé de mise en place de cette étiquette E autour de la section S d'un produit est représentée très schématiquement dans les étapes de la figure 1. i o Selon une première étape (1), on prélève une étiquette R en la prenant par ses deux extrémités, dans une position précise des extrémités El, E2. Puis, au cours d'une deuxième étape (2), on transporte l'étiquette au-dessus de la section S et ensuite, au cours d'une troisième étape (3), on forme une boucle autour de la section S à étiqueter et on ré- 15 unit d'abord exactement les extrémités de l'étiquette en les collant face à face. Ensuite, au cours d'une quatrième étape (4), on remonte de l'extrémité E1, E2 vers le produit en réunissant les parties en surlongueur pour refermer la boucle sur la section à étiqueter. Enfin, on libère la patte formée et on revient (5) à l'étape initiale (1). 20 L'exécution du procédé par une installation décrite ultérieurement, est commandée par un circuit de commande 5, par exemple un automate programmable ou circuit programmé qui commande toutes les opérations de mise en place de l'étiquette regroupées à l'intérieur du rectangle 6 entouré d'un trait interrompu. 25 Ce circuit 5 commande également la fourniture (7) des étiquettes E, l'arrivée (8) du produit et la sortie du produit étiqueté. De façon plus détaillés dans l'étape initiale (1), l'installation d'étiquetage représentée par deux triangles figurant des organes de préhension OP, par exemple travaillant par dépression, reçoivent une éti- 30 quette E ou la prélevant à la sortie du distributeur d'étiquettes (7). L'étiquette E est positionnée de manière précise pour qu'elle puisse être prélevée de manière tout aussi précise par les organes de préhension OP. Puis les organes de préhension OP, portant l'étiquette E, se déplacent (2) au-dessus de la section S du produit ou en variante, le pro- 35 duit arrive sous les organes de préhension OP. Après ce positionnement (2), les organes de préhension OP exécutent un mouvement enveloppant (3) de la section S du produit sans toutefois appliquer complètement l'étiquette E contre le produit de façon à ce que l'étiquette reste libre et que ses deux extrémités El, E2 puissent être collées exactement l'une à l'autre. Après cet assemblage préliminaire (3) des extrémités El, E2, le collage de l'étiquette se poursuit (4) par les parties en surlongueur SL1, SL2 jusqu'à refermer la boucle autour de la section à étiqueter S. Puis, on libère l'étiquette E et on évacue (9) le produit étiqueté. Le procédé d'étiquetage représenté à la figure 1 est exécuté par une installation comme celle représentée schématiquement à la figure 2. Cette installation se compose d'une tête d'étiquetage 10 formée d'une paire de bras 11 symétriques par rapport au plan médian de l'installation. Chaque bras 11 comporte un organe de préhension 12 en forme de semelle de préhension fonctionnant par dépression et un patin applicateur 13 constitué par un bloc de matière souple, déformable. Ce 15 patin applicateur 13 est en retrait par rapport au plan défini par la sur-face 121 des semelles de préhension 12 lorsque celles-ci sont alignées en position de prélèvement d'une étiquette. Les deux bras 11 sont portés par un support 14 actionné par un vérin 15 relié à un circuit de commande 16. Les deux bras 11 sont 20 guidés dans leur mouvement comme cela est représenté schématiquement par deux rectangles figurant des organes de guidage 17 tels que des chemins de came. Le mouvement de descente et d'enveloppement effectué par les deux bras 11 est représenté par la flèche F1 et les doubles flèches sy- 25 métriques F2, F3, courbes, entourant la section S du produit. Le produit ou, du moins, sa section est placé dans le plan de symétrie de l'installation pour que la patte de l'étiquette puisse se former même si la section S a une forme irrégulière ou non symétrique par rapport à ce plan de symétrie. 30 Il est à remarquer que les semelles de préhension 12 sont reliées aux bras 12 par un pivot 122 et leur mouvement de pivotement est limité par une coulisse 123 recevant un coulisseau 124 porté par le bras 11. Un ressort non représenté écarte la semelle du bras 11 dans la position de fin de course limitée par la coulisse 123 et le coulisseau 124. 35 L'intérêt du mouvement de pivotement de la semelle de préhension 12 par rapport au bras 11 apparaîtra dans la description des figures 4A-4G. Les semelles de préhension 12 travaillent par dépression. La source de dépression n'est pas représentée, ni le branchement de la source sur les deux semelles 12. La figure 3 montre la tête 10 de l'installation d'étiquetage formée par les bras 11 terminés chacun par une tige 18 reliée au mécanisme d'entraînement et de guidage non représenté ici. Les deux bras 11 sont installés à cheval au-dessus du produit à étiqueter PR constitué ici par un tube cylindrique ou un morceau de tube de section S. Le fonctionnement de l'installation d'étiquetage sera décrit 10 ci-après dans ses différentes étapes caractéristiques représentées aux figures 4A-4G. Selon la figure 4A, la tête d'étiquetage 10 formée par les deux bras 11 arrive au-dessus d'une étiquette à plat E fournie par une installation d'alimentation en étiquettes portées par un film non adhésif. 15 Les deux semelles de préhension 12 sont positionnées exactement au-dessus de chaque extrémité El, E2 et d'une fraction de chaque partie en surlongueur SL1, SL2 pour prendre l'étiquette E et laisse libre sa partie centrale PC. Dans la seconde étape, après transfert de la tête 10 audessus de la section S du produit PR à étiqueter ou réciproquement, arrivée du produit à étiqueter sous la tête 10 (figure 4B), les bras 11 effectuent un mouvement de contournement de la section S pour former avec l'étiquette une boucle autour de la section S du produit. Dans la troisième étape (figure 4C), les deux extrémités 25 distales des deux semelles de préhension 12 se rejoignent de manière à faire adhérer exactement l'une à l'autre les deux extrémités El, E2 de l'étiquette E. Dans l'étape suivante (figure 4D), les deux bras 11 se rapprochent et les semelles 12 s'appliquent élastiquement l'une contre l'autre 30 de manière à poursuivre le collage au-delà des extrémités El E2, par les parties en surlongueur SL1, SL2. A la fin de ce mouvement, la boucle entourant la section enveloppée S commence à se refermer. Dans l'étape suivante (figure 4E), les bras 11 pivotent de manière à s'écarter au niveau des semelles 12 pour qu'elles ne soient plus 35 appliquées fermement mais seulement encore appuyées élastiquement contre la patte P de l'étiquette et pour conduire progressivement les deux patins applicateurs 13 contre la boucle de l'étiquette. Ce mouvement se poursuit comme le montre la figure 4F. En même temps que ce bascule- ment, les semelles 12 s'écartent et libèrent la patte P de l'étiquette qui peut ainsi remonter et permettre de refermer la boucle. La fin de l'opération est représentée à la figure 4G. Ensuite, les deux bras 11 s'écartent et libèrent la section S 5 du produit étiqueté. La description ci-dessus utilise une étiquette allongée en forme de morceau de ruban rectangulaire et dont les surlongueurs SL1, SL2 sont symétriques par rapport à l'axe XX de façon à se chevaucher exactement. 10 Mais d'autres formes d'étiquette sont envisageables, par exemple des étiquettes dont les parties en surlongueur SL1, SL2 ont une surface développée en largeur par rapport à la largeur de la partie centrale PC, par exemple pour disposer d'une surface d'inscription plus grande ou pour d'autres raisons techniques voire esthétiques, la seule condition 15 étant que les deux parties en surlongueur SL1, SL2 soient symétriques l'une par rapport à l'autre de façon à se chevaucher exactement lors-qu'elles sont réunies et forment la patte. La figure 5 montre un exemple de chemin de came constituant les organes de guidage 17. La partie droite de la figure montre un 20 bras 11 et la partie gauche, les deux chemins de came que suivent deux cames 110, 111 portées par les bras 11. Les chemin de came 20, 21 constituant les organes de guidage sont simplement représentés par leur trace. Ces chemins de came ont une certaine épaisseur pour recevoir les deux cames 110, 111 portées 25 par chaque bras 11. Ces cames 110, 111 sont en fait constituées par deux axes perpendiculaires au plan de la figure 5 et venant en saillie des bras 11. Les chemins de came 20, 21 des deux bras 11 de part et d'autre du plan de symétrie YY sont eux-mêmes symétriques. 30 Le chemin de came extérieur 20 a une longueur plus grande que le chemin de came intérieur 21 dont la forme courbe plus accentuée surtout en partie supérieure que celle du chemin 20. La position du bras 11 et de ses cames 110, 111 représentée à la figure 5 est une position intermédiaire correspondant au début du 35 mouvement d'enveloppement, entre la position représentée aux figures 4A et 4B. Les bras 11 poussés par le vérin 15, descendent nécessairement chacun de façon symétrique le long des chemins de came 20, 21 qui commandent ainsi le mouvement de basculement et d'enveloppement de la section S du produit. Le mouvement de dégagement et de relèvement se fait en sens inverse, commandé par le mouvement de retrait du vérin qui peut être à double effet ou à ressort de rappel. Le vérin est, de préfé- rence, un vérin pneumatique mais pourrait également être remplacé par un actionneur électrique. Les chemins de came 20, 21 dépendent de la forme de la section du produit ou de sa dimension globale. Suivant les sections de produit à envelopper, on changera la came, les bras et les autres équipements de l'installation pouvant être conservés. 15
Procédé d'étiquetage enveloppant d'un objet, ayant au moins localement une section tubulaire, tel que tige, tube, câble, faisceau de câbles, cylindre, avec une étiquette nettement plus longue que la longueur de la section à envelopper selon lequel on applique l'étiquette autour de cette section et on forme une patte constituée par le collage face à face des deux parties en surlongueur de l'étiquette,caractérisé en ce qu'- on prend l'étiquette par ses deux extrémités,- on forme une boucle autour de la section à étiqueter,- on réunit d'abord les extrémités de l'étiquette en les collant face à face et- on poursuit le collage face à face des parties en surlongueur pour refermer la boucle sur la section à étiqueter.
1 ) Procédé d'étiquetage enveloppant d'un objet, ayant au moins locale-ment une section tubulaire, tel que tige, tube, câble, faisceau de câbles, cylindre, avec une étiquette nettement plus longue que la longueur de la section à envelopper selon lequel on applique l'étiquette autour de cette section et on forme une patte constituée par le collage face à face des deux parties en surlongueur de l'étiquette, caractérisé en ce qu' - on prend l'étiquette par ses deux extrémités, - on forme une boucle autour de la section à étiqueter, - on réunit d'abord les extrémités de l'étiquette en les collant face à face et - on poursuit le collage face à face des parties en surlongueur pour refermer la boucle sur la section à étiqueter. 2 ) Installation d'étiquetage pour poser une étiquette autour d'une partie d'un objet en l'enveloppant et en formant une patte avec les extrémités de l'étiquette pour la mise en oeuvre du procédé selon la 1, caractérisée par une tête d'étiquetage (10) comprenant une paire de bras (11) dont chaque bras porte - une semelle de préhension (12), - un patin applicateur (13) en retrait par rapport à la semelle de préhension (12), -un moyen de commande (15, 16) de mouvements pour déplacer la paire de bras entre une position de prélèvement d'une étiquette (E) et sa pose autour de la section à étiqueter (S), et guider le mouvement (F2, F3) des semelles de préhension (12) autour de la section tubulaire (S) de l'objet de façon à former une boucle avec l'étiquette en réunissant d'abord les extrémités (El, E2) de l'étiquette puis, rapprocher les semelles de préhension (12) puis les patins applicateurs (13) pour compléter le collage face à face des surlongueur de l'étiquette jusqu'à resserrer celle-ci au-tour de la section (S) de l'objet. 3 ) Installation selon la 2, caractérisée en ce que la semelle de préhension (12) fonctionne par dépression. 4 ) Installation selon la 2, caractérisée en ce que la semelle est reliée au bras (11) par un pivot (12) et par un limiteur de course (123, 124) pour pivoter entre une position de début de collage et une position de collage complet, les deux semelles (12) se touchant en position de début de collage seulement par leurs extrémités associées à l'extrémité (El, E2) de l'étiquette (E) et la position de collage complet correspondant au rapprochement des deux bras (11) et à l'application des deux semelles (12) l'une contre l'autre en enserrant les surlongueurs de l'étiquette pour les coller l'une à l'autre. 5 ) Installation selon la 2, caractérisée en ce que le patin applicateur (13) est formé d'un bloc de matière souple déformable 15 pour serrer la partie d'étiquette entre la section du produit à entourer et les deux extrémités de l'étiquette déjà réunies. 6 ) Installation selon la 2, caractérisée en ce que 20 le moyen de commande (15, 16) du mouvement est constitué par un vérin (15) commandant un mouvement descendant de la tête d'étiquetage (10) formée par les paires de bras (11) et des chemins de came dans lesquels se déplacent des cames associées à chaque bras pour décrire le mouvement enveloppant et le mouvement de rapprochement des semelles (12) et 25 des patins applicateurs (13). 30
B
B65
B65C
B65C 3,B65C 1
B65C 3/02,B65C 1/04
FR2894966
A1
NOUVELLE FORME CRISTALLINE DE LA VINFLUNINE
20,070,622
La presente invention concerne une , son procede d'obtention, ainsi que ses utilisations dans le domaine therapeutique. La vinflunine est un derive indolique de la famille de la vinblastine et de la Vincristine. HO Vinblastine R=CH3 Vincristine R=CHO Ces composes font partie des alcaloides antimitotiques, extraits de Catharanthus roseus, et sont utilises depuis de nombreuses annees en chimiotherapie anticancereuse. Les difficultes d'obtention de ces derives par extraction a partir des plantes ont conduit plusieurs groupes de recherche a identifier de nouvelles substances voisines et ayant les memes proprietes et a mettre au point leur procede d'obtention par hemisynthese. Ainsi la vindesine et la vinorelbine (Navelbine) ont pu etre obtenues et commercialisees pour le traitement de cancers. La structure chimique des ces composes presente comme caractere principal 1'association de deux monomeres alcaloides, la catharanthine et la vindoline. N OCOCH3 H R COOCH3 HO Vinorelbine Vindesine 0 N 0 OCOCH, H CH, COOCH3 Dans le cadre de la mise au point de nouvelles voies synthetiques pour obtenir la vinorelbine, la reactivite de ce compose en milieu superacide a conduit a identifier une nouvelle molecule, la 20',20'-difluoro-3',4'-dihydrovinorelbine, ou vinflunine (WO95/03312). L'interet therapeutique de ce compose a egalement pu titre verifie au cours des memes travaux. La conformation exacte de la vinflunine a ete etudiee par differentes methodes de spectroscopie RMN 'H et RMN 13C (Magn. Reson. Chem., 2001, 39, p. 43-48). Cette etude a ete menee sur le ditartrate de vinflunine en solution. Toutefois, ce sel possede des proprietes hygroscopiques qui en limite la stabilite a 1'etat solide, et constituent un handicap lors de la fabrication industrielle. A ce jour, it n'a ete isole que sous forme de solide poudreux amorphe qui doit titre conserve a une temperature negative, inferieure a -15 C, et sous une atmosphere de gaz inerte, par exemple sous azote, ou argon. La manipulation et la conservation de ce compose sont donc delicates, et toute forme permettant d'ameliorer la stabilite physique a 1'etat solide permettrait de simplifier les processus de fabrication, conservation, et conditionnement. Classiquement, la cristallisation d'un compose amorphe peut presenter de tres grosses difficultes, et l'obtention des premiers cristaux est toujours problematique. Toutefois, ce type de forme solide permet de palier bon nombre d'inconvenients de la forme amorphe. En effet elle retient moins d'eau, et sa stabilite amelioree dans le temps facilite sa manipulation lors des processus industriels de fabrication grace notamment a une tendance a moins s'agglomerer en motte, et a une meilleure coulabilite. Elie permet egalement d'envisager des formes galeniques plus variees, et d'en faciliter la fabrication et la manipulation. La Demanderesse a mis en evidence qu'il etait possible de cristalliser le ditartrate de vinflunine, par utilisation d'un systeme solvant approprie.30 Ainsi, la presente invention a pour objet le ditartrate de vinflunine cristallise de formule (I) : 12' 13' HOB O H HO OH H 10 15 HOBO De preference, l'invention concerne le ditartrate de vinflunine cristallise sous forme hydratee. Le nombre de molecules d'eau est compris entre 2 et 6, preferentiellement entre 3 et 6, par exemple it peut etre de 2, 3, 4, 5 ou 6. Le ditartrate de vinflunine selon l'invention possede avantageusement un spectre infra-rouge dans du KBr qui presente un pic d'absorption a environ 1730 cm-1, plusieurs bandes d'absorption entre 1330 et 1420 cm-1, une bande d'absorption entre 1275 et 1185 cm 1, et deux bandes d'absorption entre 1160 et 1030 cm -1 Dans un aspect avantageux, le spectre de diffraction des rayons X du ditartrate de vinflunine objet de l'invention presente des pics caracteristiques, exprimes en degres 20, a environ 5,641 ; 6,529 ; 7,991 ; 8,673 ; 9,245 ; 9,831 ; 11,369 ; 11,844 ; 12,273 ; 2 13,931 ; 14,334 ; 15,105 ; 15,805 ; 16,132 ; 16,833 ; 17,127 ; 17,461 ; 18,073 ; 18,711 ; 18,960 ; 19,835 ; 20,087 ; 20,629 ; 21,226 ; 21,414 ; 22,940 ; 23,662 ; 24,329 ; 25,064 ; 25,323 ; 25,959 ; 26,339 ; 27,600 ; 28,272 ; 29,006 ; 29,792 ; 30,525. Le ditartrate de vinflunine de structure amorphe a pu etre cristallise sous une forme hydrate dans un solvant contenant des proportions variables d'eau. Le solvant utilise est choisi parmi les solvants courants miscibles a 1eau, principalement les alcools. On &vitera au cours de la cristallisation les temperatures &levees du fait de la fragilite de la molecule. L'invention concerne donc &galement le procede de preparation du ditartrate de vinflunine cristallise caracterise en ce qu'il comprend les &tapes suivantes : ^ dissolution du ditartrate de Vinflunine dans un melange alcool / eau, ^ evaporation lente du melange solvant a temperature ambiante, a fair libre, ou sous vide, ^ filtration et recuperation des cristaux formes, ^ rincage, et sechage sous vide des cristaux. Le ditartrate de vinflunine utilisee pour la mise en ouvre de la presente invention est 20 obtenu selon le procede decrit dans la demande de brevet WO95/03312. De preference, l'alcool utilise est choisi parmi 1'&thanol, et les propanol-1 et propanol-2. Comme indique ci-dessus, la temperature de dissolution doit etre controlee afin d'&viter 25 toutes degradations de la molecule. Ainsi on choisira avantageusement une temperature inf&rieure a 70 C, et plus particulierement une temperature de 50 C. Le solvant utilise pour dissoudre la poudre amorphe de ditartrate de vinflunine est miscible a 1eau et choisi parmi les alcools. De maniere avantageuse, le rapport 30 alcool/eau vane entre 75/25 et 100/0, et est pr&f&rentiellement de 80/20, en volume. La quantite de solvant devra etre ajustee par 1'homme du metier, et sera de preference comprise entre 1 et 20 parties en volume (ml) rapporte a la masse (g) de ditartrate de vinflunine. Le rincage des cristaux obtenus s'effectue avec un solvant permettant de ne pas entrainer une re-dissolution du produit, et se fera par exemple a 1'aide de certains solvants etheres, par exemple 1'ether ethylique, 1'ether isopropylique, ou 1'ether de methyle et de tertbutyle et plus particulierement Tether isopropylique. L'etat cristallin de la vinflunine ditartrate est mis en evidence au moyen de techniques connues de 1'homme du metier, telles que par exemple la diffraction des rayons X de poudre, la spectrometrie infra-rouge, et peut etre verifiee par simple microscopie. Du fait de 1'interet therapeutique deja demontre de la vinflunine et de ses derives, en particulier des sels, la presente invention a egalement pour objet un medicament comprenant le ditartrate de vinflunine selon l'invention. Dans un aspect particulier, l'invention concerne l'utilisation du ditartrate de vinflunine cristallise pour la preparation d'un medicament destine a etre utilise pour le traitement de la pathologic cancereuse. On peut citer notamment, et de fawn non limitative, les cancers du sein, de la vessie, du poumon non a petites cellules, et de la prostate. L'invention a aussi pour objet une composition pharmaceutique caracterisee en ce qu'elle contient une quantite efficace de ditartrate de vinflunine selon l'invention, dans un milieu physiologiquement acceptable. Parmi les compositions pharmaceutiques, on pourra citer plus particulierement celles qui conviennent a une administration orale, parenterale, intraveineuse ou sous-cutannee, et plus particulierement convenant a une administration orale, sous forme de comprime, capsules, ou gelules. 30 La posologie vane selon le sexe, l'age le poids du patient, et la voie d'administration. Les exemples suivants illustrent l'invention, sans en limiter la portee. Legendes des figures : FIGURE 1 : Observation en microscopie optique, lumiere visible, du ditartrate de vinflunine cristallise, et de la poudre de ditartrate de vinflunine amorphe. FIGURE 2 : Spectres InfraRouges du ditartrate de vinflunine cristallise et du produit amorphe correspondant. Pourcentage de Transmission en fonction du nombre d'onde. FIGURE 3 : Comparaison des spectres InfraRouges du ditartrate de vinflunine cristallise et du produit amorphe correspondant dans la zone 2000 cm-1 û 800 cm-1. Pourcentage de Transmission en fonction du nombre d'onde. FIGURE 4 : Spectre RMN 'H du ditartrate de vinflunine cristallise et du produit amorphe correspondant. Deplacements en ppm. FIGURE 5 : Diffractogramme de rayons X du ditartrate de vinflunine cristallise (en 20 pointilles) et du produit amorphe correspondant (trait plein). FIGURE 6 : Releve des raies de diffraction aux rayons X du ditartrate de vinflunine cristallise. 25 A. Cristallisation du ditartrate de vinflunine. Exemple 1 : Une prise d'essai de 7.5g de ditartrate de vinflunine est mice en solution a 50 C dans 60 ml de propanol-2 contenant 20% d'eau. La solution est coulee dans un cristallisoir qui 30 est abandonne, ouvert a fair, a temperature ambiante pendant plusieurs jours. Les cristaux formes sont alors recueillis par filtration si 1'evaporation du solvant est 15 incomplete ou par simple grattage des parois si tout le solvant est evapore. Les cristaux obtenus sont rinces avec de 1'ether isopropylique puis seches sous vide. Analyse elementaire : C53H66N4F2020 : 1117.12 Theorie % : C 56.98, H 5.95, N 5.02 Trouve % : C 52.51, H 5.78, N 4.69 Corrige (H20 6.59%) : C 56.21, H 5.40, N 5.03 Exemple 2 : Une prise d'essai de 7.5g de ditartrate de vinflunine est mise en solution a 50 C dans 60 ml de propanol-2 contenant 20% d'eau. La solution est coulee dans un cristallisoir qui est place dans une enceinte a vide a 25 C pendant plusieurs jours. Les cristaux formes sont alors recueillis par filtration si 1'evaporation du solvant est incomplete ou par simple grattage des parois si tout le solvant est evapore. Les cristaux obtenus sont rinces avec de 1'ether isopropylique puis seches sous vide. Analyse elementaire : C53H66N4F2020 : 1117.12 Theorie % : C 56.98, H 5.95, N 5.02 Trouve % : C 52.47, H 5.91, N 4.61 Corrige (H20 6.6%) : C 56.17, H 5.53, N 4.94 Exemple 3 : Une prise d'essai de 200 mg de ditartrate de vinflunine est mise en solution a 50 C dans 10 ml de propanol-1 contenant 20% d'eau. La solution est coulee dans un cristallisoir qui est abandonne, ouvert a fair, a temperature ambiante pendant plusieurs jours. Les cristaux formes sont alors recueillis par simple grattage des parois lorsque tout le solvant est evapore. Les cristaux obtenus sont rinces avec de 1'ether isopropylique puis seches sous vide. Analyse elementaire : C53H66N4F20201117.12 Theorie % : C 56.98, H 5.95, N 5.02 Trouve % : C 53.64, H 6.36, N 4.75 Corrige (H20 6.46%) : C 57.34, H 6.03, N 5.08 B. Caracterisation du ditartrate de vinflunine cristallise selon 1'invention. - Microscopie optique en lumiere visible : La poudre de ditartrate de vinflunine est examinee en lumiere visible a 1'aide du microscope Continuum equipe des accessoires suivants : Trinoculaire avec oculaires 10X. Camera couleur haute resolution STI version NTSC. Carte de capture video 4 Mo GXT. Logiciel mView version 2.6a. Polarisateur/Analyseur visible. Les resultats des observations sont reportes en figure 1 : on observe un systeme cristallin organise pour chacun des echantillons obtenus dans les exemples 1, 2, et 3, et pas dans le cas de 1'echantillon du produit amorphe. - Spectroscopie infrarouge : Le spectre infrarouge est enregistre sur un spectrometre Nexus modele 670 FT - IR couple a un microscope Continu m (ThermoElectron). Une prise d'essai d'environ 1 mg d'echantillon de ditartrate de vinflunine est placee sur une lamelle de bromure de potassium. Le spectre infrarouge est enregistre sur un cristal de cette poudre en utilisant les parametres instrumentaux suivants : Microscope Continuum : Mode transmission Detecteur MCT-A Objectif et condenseur Reflachromat 32X infinity corrected avec compensation 30 variable Banc optique : Spectrometre Nexus 670 FT ù IR accreditation COFRAC (N 1-1009) Interferometre Vectra Source Ever Glo, resolution 0.5 cm-' Separatrice KBr (7400-350 cm') Logiciel Omnic version 6.2 Nombre de balayages : 256 Resolution 8 Fonction d'apodisation Happ-Genzel Correction de phase : Mertz Resultats : Les spectres resultants obtenus pour le produit amorphe, et pour be produit cristallise selon l'exemple 1 sont donnes dans la figure 2. Une analyse comparative entre ces deux spectres pour les zones compnses entre 2000 cm' et 800 cm-' est reportee dans la figure 3. La bande d'absorption de forte intensite observee pour les deux produits a environ 1730 cm' est caracteristique de la vibration d'elongation des groupes carbonyles C=0. La large bande d'absorption situee entre 1275 et 1185 cm' a pour origine les vibrations d'elongation asymetriques des groupes esters C-0-C. Les bandes d'absorption comprises entre 1160 et 1030 cm' sont dues aux vibrations d'elongation symetriques des groupes esters C-0-C. Ces bandes relativement intenses sont representatives des differents esters aliphatiques presents dans la molecule de vinflunine. Les vibrations de deformation dans le plan de la fonction alcool tertiaire 0-H donnent lieu a des bandes d'absorption comprises entre 1420 et 1330 cm-'. La forme et la frequence de vibration de ces bandes d'absorption sont significativement differentes entre les deux especes polymorphes. - Resonance magnetique nucleaire : Le spectre RMN 'H est enregistre a la frequence nominale de 400 MHz sur un spectrometre Bruker Avance DPX 400 equipe d'une sonde inverse large bande et d'un 930 accessoire gradient z. Avant 1'enregistrement du spectre RMN le produit est prealablement solubilise dans le methanol deuterie (Eurisotop, reference D 324-B, Lot A-3561) a la concentration voisine de 0.4 % (ply). Les deplacements chimiques sont exprimes en p.p.m. par rapport au T.M.S. (tetramethylsilane) utilise comme standard interne. Les constantes de couplage sont exprimees en Herzt. La figure 4 regroupe les spectres obtenus pour le produit amorphe et pour le produit de 1'exemple 2, en comparaison : Les deux spectres sont comparables et en accord avec la structure chimique du ditartrate de vinflunine. Les differences observees entre les deux spectres RMN sont dues principalement aux differences de concentration entre les deux echantillons ; le lot cristallise contient egalement des solvants de cristallisation. La resonance magnetique nucleaire est utilisee d'une part pour confirmer 1'integrite structurale de la molecule de ditartrate de vinflunine apres 1'essai de cristallisation et d'autre part pour determiner le rapport molaire acide tartrique û vinflunine. Ce rapport est de 2 - 1 pour les deux especes polymorphes (amorphe et cristallisee); ce resultat etant confirme par analyse elementaire. - Diffraction des rayons X de poudre Les echantillons ont ete analyses sur un diffractometre D8 Advance Bruker AXS equipe d'une anticathode de cuivre (k =1.54060A) fonctionnant avec une tension de 40kV et une intensite de 40mA, d'un bloc de fente primaire variable et du detecteur Vantec. Les analyses ont ete realisees entre 3 et 35 20 avec un pas de 0,030 20 et un temps, de comptage de 40s. Compte tenu du caractere cytotoxique de la molecule, les echantillons ont ete maintenus dans un environnement confine a 1'aide de porte echantillon de 25 mm supporte d'un dome hermetique transparent (A100B33 Brucker AXS). Les echantillons ont ete ensuite analyses par CLHP pour s'assurer que les rayons X n'ont pas degrade les echantillons. Les diffractogrammes de la figure 5 montrent que le produit exemple 2 est cristallise alors que le produit d'origine est amorphe. L'etat cristallise est caracterise par le releve des raies de diffraction presente dans le tableau de la figure 6. L'analyse CLHP ne montre pas de degradation significative des produits apres exposition aux rayons X.5
La présente invention concerne une nouvelle forme cristalline de la vinflunine, son procédé d'obtention, ainsi que ses utilisations dans le domaine thérapeutique, en particulier pour le traitement des cancers.
1. Ditartrate de vinflunine cristallise. 2. Ditartrate de vinflunine selon la 1, caracterise en ce qu'il est sous forme hydratee. 3. Ditartrate de vinflunine selon la 2, caracterise en ce que le nombre de 10 molecules d'eau est compris entre 2 et 6. 4. Ditartrate de vinflunine selon la 1, dont le spectre infra-rouge dans du KBr presente un pic d'absorption a environ 1730 cm-1, plusieurs bandes d'absorption entre 1330 et 1420 cm-1, une bande d'absorption entre 1275 et 1185 cm-1, et deux 15 bandes d'absorption entre 1160 et 1030 cm-1 . 5. Forme cristalline de ditartrate de vinflunine selon la 1, ayant un spectre de diffraction des rayons X presentant des pics caracteristiques, exprimes en degres 20, a environ 5,641 ; 6,529 ; 7,991 ; 8,673 ; 9,245 ; 9,831 ; 11,369 ; 11,844 ; 20 12,273 ; 13,931 ; 14,334 ; 15,105 ; 15,805 ; 16,132 ; 16,833 ; 17,127 ; 17,461 ; 18,073 ; 18,711 ; 18,960 ; 19,835 ; 20,087 ; 20,629 ; 21,226 ; 21,414 ; 22,940 ; 23,662 ; 24,329 ; 25,064 ; 25,323 ; 25,959 ; 26,339 ; 27,600 ; 28,272 ; 29,006 ; 29,792 ; 30,525. 6. Procede de preparation du ditartrate de vinflunine cristallise selon rune des 25 1 a 5, comprenant les etapes de : ^ dissolution du ditartrate de vinflunine dans un melange alcool / eau, ^ evaporation lente du melange solvant a temperature ambiante, a fair libre, ou sous vide, ^ filtration et recuperation des cristaux formes, 30 rincage, et sechage sous vide des cristaux.5 7. Procede de preparation selon la 6, caracterise en ce que 1'alcool utilise est choisi parmi l'ethanol et les propanol-1 et propanol-2. 8. Procede de preparation selon la 6, caracterise en ce que la dissolution 5 est effectuee en chauffant a une temperature inferieure a 70 C, et preferentiellement a 50 C. 9. Procede de preparation selon la 6, caracterise en ce que le rapport alcool / eau vane entre 75/25 et 100/0 en volumes. 10. Procede de preparation selon la 6, caracterise en ce que la proportion de solvant est comprise entre 1 et 20 parties en volumes exprimees en millilitres rapportees a la masse en grammes de ditartrate de vinflunine. 15 11. Procede de preparation selon la 6, caracterise en ce que le rincage s'effectue a 1'aide d'un ether choisi parmi les ethers ethylique, isopropylique, et 1'ether de methyle et de tertbutyle. 12. Ditartrate de vinflunine selon 1'une des 1 a 5 en tant que medicament. 13. Composition pharmaceutique caracterisee en ce qu'elle comprend une quantite efficace de ditartrate de vinflunine selon rune des 1 a 5 dans un milieu physiologiquement acceptable. 25 14. Utilisation de ditartrate de vinflunine selon rune des 1 a 5 pour la preparation d'un medicament destine a etre utilise pour le traitement de la pathologie cancereuse. 10 20 30
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 519,A61K 31,A61P 35,C07D 209,C07D 211,C07D 225,C07D 471
C07D 519/04,A61K 31/475,A61P 35/00,C07D 209/14,C07D 211/18,C07D 225/04,C07D 471/22
FR2900379
A1
TIGE DE COMMANDE DE FREIN DE VEHICULE COMPORTANT UNE BUTEE DE SECURITE
20,071,102
SECURITE. Le domaine de l'invention est celui des dispositifs d'assistance au freinage pour véhicule, notamment pour véhicule automobile, et plus particulièrement les dispositifs comportant un amplificateur pneumatique, appelé également amplificateur de freinage, monté sur le tablier du véhicule séparant le compartiment moteur de l'habitacle. Comme indiqué sur la figure 1 qui représente une vue en coupe de la partie avant d'un amplificateur de freinage, tout amplificateur pneumatique comporte un corps de commande 2. Cette pièce maîtresse commande les arrivées de pression ou de dépression dans l'amplificateur pneumatique. Comme indiqué sur la figure 1, le corps de commande 2 comporte un piston plongeur 3 dans lequel vient s'engager une des extrémités de la tige de commande 1. La liaison du piston plongeur 3 et de la tige de commande 2 est du type rotule de façon à autoriser à la fois des débattements axiaux et angulaires. Cette tige est actionnée classiquement par un pédalier de frein non représenté sur la figure 1. Les autres pièces de la figure 1 n'ont pas de rapport direct avec le dispositif selon l'invention et ne sont donc pas décrites. Par sa fonction, le corps de commande 2 est fondamental pour le bon fonctionnement du dispositif d'assistance au freinage et donc pour la sécurité du véhicule. Le corps de commande est généralement en matière plastique et est susceptible de se dégrader. Sa détérioration peut engendrer une perte de freinage ou de l'autofreinage. Par conséquent, il est important que les forces ou les couples exercés sur le piston plongeur restent dans des limites strictes de façon à ne pas engendrer de détérioration prématurée. La tige de commande 1 est montée dans un support non représenté sur la figure et qui fixe l'amplificateur pneumatique sur le tablier du véhicule. Lorsque la tige est montée dans ce support, sa course à l'intérieur du support et ses débattements angulaires sont nécessairement limités par la cinématique du pédalier de frein qui n'autorise qu'un débattement angulaire réduit, de l'ordre de 5 degrés. Ainsi, l'intégrité du corps de commande est garantie. Cependant, au cours des phases précédant le montage, rien ne limite les débattements de la tige à cette valeur. Dans ces conditions, des forces plus importantes que les limites autorisées peuvent être exercer sur le piston plongeur et dégrader le corps de commande. Pour pallier cet inconvénient, la tige selon l'invention comporte une butée qui limite sa course au cours des opérations où elle n'est pas encore raccordée au pédalier de frein. Ce dispositif simple présente les avantages de sécuriser le montage de la butée, de ne pas entraîner de modifications importantes de celle-ci et de ne pas modifier la course de la tige de commande en fonctionnement. Plus précisément, l'invention a pour objet une tige de commande destinée à être montée dans l'alésage d'un support d'amplificateur de freinage comportant une partie centrale sensiblement cylindrique, caractérisé en ce que ladite partie centrale comporte une butée sensiblement en forme d'anneau de largeur faible devant la dimension de ladite partie centrale, l'emplacement et le diamètre extérieur de ladite butée étant tels que, la tige étant montée dans son support, son débattement ne puisse dépasser une valeur angulaire de sécurité déterminée. Avantageusement, la butée peut être un anneau élastique, un épaulement usiné dans la tige, une rondelle ou tout autre dispositif assurant les mêmes fonctions. Avantageusement, l'alésage du support d'amplificateur ou comporte un épaulement de faible épaisseur ou est de forme conique. L'invention sera mieux comprise et d'autres avantages apparaîtront à la lecture de la description qui va suivre donnée à titre non 30 limitatif et grâce aux figures annexées parmi lesquelles : • La figure 1 représente une vue en coupe d'une partie d'un dispositif d'assistance au freinage de l'état de l'art déjà décrit ; • Les figures 2 et 3 représentent une tige de commande selon l'invention montée dans un alésage droit dans deux positions 35 différentes ; • La figure 4 représente une tige de commande montée dans un alésage comportant un épaulement ; • La figure 5 représente une tige de commande montée dans un alésage conique. Sur les différentes figures, la tige représentée en trait interrompu est représentative de la position de la tige au repos en position nominale, sans débattement angulaire. 10 A titre d'exemple non limitatif, les figures 2 et 3 représentent une vue en coupe d'une tige de commande 1 selon l'invention montée dans un alésage droit 40 de support d'amplificateur 4 dans deux positions différentes. Celle-ci comporte une première extrémité arrondie 10, une partie centrale 11 sensiblement cylindrique et une seconde extrémité 12 comprenant des 15 moyens de fixation sur un pédalier également non représenté. L'extrémité 10 est engagée dans un piston plongeur non représenté et assurant la liaison rotule. La partie centrale 11 comprend une butée 13. Sur la figure 2, la tige 1 n'exerce aucune pression sur le piston plongeur et est engagée au minimum à l'intérieur du support. Sa course est nulle. Son débattement angulaire a est 20 maximal et limité par la butée 13. Sur la figure 3, la course C de la tige est maximale. Dans ce cas, le débattement angulaire a n'est plus limité par la butée mais par le corps cylindrique 11 de la tige de commande 1. Pour éviter que, dans cette position, la butée 13 ne limite trop le débattement angulaire et ne vienne perturber la cinématique de la tige de commande 1, il est 25 important qu'elle soit de faible épaisseur. Sur les figures 2 et 3 , l'alésage du support 4 de la tige de commande est de forme cylindrique. Le diamètre de cet alésage est défini en fonction du débattement angulaire de la tige 1, de sa course, du diamètre extérieur de la butée et de son emplacement sur la tige 1. 30 Pour faciliter la course de la tige de commande 1 et ne pas limiter ses débattements angulaires, il est possible, comme indiqué sur les figures 4 et 5, de modifier cette forme cylindrique. Ainsi, sur la figure 4, l'alésage comporte un épaulement 41 de faible largeur limitant le débattement angulaire de la tige 1. Sur la figure 5, l'alésage 42 est de forme conique, la5 base large du cône étant du côté de l'amplificateur de freinage, à droite sur la figure). La tige 1 de commande peut être usinée de façon que la pièce finale comporte la butée 13. Il est également possible de rapporter sur une tige standard une pièce faisant office de butée sur le corps central de la tige. Cette pièce rapportée peut être une rondelle ou un anneau élastique. Le montage de la tige 1 dans son support et plus généralement de l'ensemble du dispositif d'assistance au freinage reste inchangé et ne pose aucun problème particulier
Le domaine de l'invention est celui des dispositifs d'assistance au freinage pour véhicule, notamment pour véhicule automobile, comportant un amplificateur de freinage monté sur le tablier du véhicule séparant le compartiment moteur de l'habitacle.Ces dispositifs comportent une tige de commande (1) reliée au pédalier de frein, la tige selon l'invention comporte une butée (13) sensiblement en forme d'anneau de largeur faible devant la dimension de la partie centrale de la tige (11), l'emplacement et le diamètre extérieur de ladite butée étant tels que, la tige étant montée dans son support, son débattement ne puisse dépasser une valeur angulaire de sécurité déterminée.
1. Tige de commande (1) destinée à être montée dans l'alésage (40, 41, 42) d'un support (4) d'amplificateur de freinage, comportant une partie centrale sensiblement cylindrique (11), caractérisé en ce que ladite partie centrale (11) comporte une butée (13) sensiblement en forme d'anneau de largeur faible devant la dimension de ladite partie centrale (11), l'emplacement et le diamètre extérieur de ladite butée (13) étant tels que, la tige étant montée dans son support, son débattement ne puisse dépasser une valeur angulaire de sécurité. 2. Tige de commande (1) selon la 1, caractérisé en ce que la butée (13) est soit un anneau élastique soit un épaulement réalisé par usinage soit une rondelle . 3. Dispositif d'assistance au freinage comportant une tige de commande selon les 1 ou 2 montée dans un support d'amplificateur de freinage, caractérisé en ce que l'alésage dudit support comporte un épaulement (41) de faible épaisseur. 4. Dispositif d'assistance au freinage comportant une tige de commande selon les 1 ou 2 montée dans un support d'amplificateur de freinage, caractérisé en ce que l'alésage (42) dudit support est de forme conique.
B
B60
B60T
B60T 13,B60T 11
B60T 13/00,B60T 11/00
FR2892117
A1
COMPOSITION PYROTECHNIQUE GENERATRICE DE GAZ RAPIDE ET PROCEDE D'OBTENTION
20,070,420
La présente invention concerne la génération pyrotechnique de gaz, notamment pour gonfler des coussins utilisés dans les systèmes de protection des occupants d'un véhicule automobile. La présente invention concerne plus précisément des compositions pyrotechniques dites froides générant rapidement à des températures acceptables pour la sécurité automobiles (températures qualifiées de basses, c'est-à-dire inférieures à 2 200 K) des gaz propres et non toxiques. La présente invention concerne également un procédé d'obtention de telles compositions pyrotechniques. Dans le cadre de la sécurité automobile, les compositions io pyrotechniques employées dans les générateurs de gaz doivent fournir la quantité de gaz nécessaire à la mise en place du coussin gonflable en un temps extrêmement court, typiquement compris entre 10 et 40 milli-secondes. En outre, les gaz générés doivent être propres, c'est-à-dire exempts de particules solides (susceptibles de constituer des points 15 chauds pouvant endommager la paroi dudit coussin) et non toxiques, c'est-à-dire à faible teneur en monoxyde de carbone, en oxydes d'azote et en produits chlorés. Divers types de compositions pyrotechniques ont déjà été proposés à ce jour. 20 Actuellement, les compositions pyrotechniques qui semblent offrir le meilleur compromis en termes de température de gaz, de rendement gazeux, de taux de particules émises et de toxicité contiennent, comme ingrédients principaux, du nitrate de guanidine (NG) et du nitrate basique de cuivre (BCN). Le brevet US 5 608 183 décrit de 25 telles compositions, obtenues par voie humide. Ces compositions présentent toutefois l'inconvénient d'avoir des vitesses de combustion relativement faibles, inférieures ou égales à 20 mm/s à 20 MPa et d'être difficiles à allumer. De manière corollaire, elles sont très difficilement utilisables dans les générateurs hybrides et 30 sides, qui nécessitent des temps de fonctionnement très courts, compris entre 10 et 20 millisecondes. On a proposé, selon l'art antérieur, d'ajouter des perchlorates à de telles compositions pyrotechniques à base de nitrate de guanidine (NG) et de nitrate basique de cuivre (BCN) : - dans la demande de brevet EP 1 526 121, on décrit l'ajout d'un perchlorate (notamment du perchlorate de potassium), à faible taux (moins de 5 % en masse), pour améliorer l'allumage desdites compositions et diminuer l'émission d'oxydes d'azote ; - dans le brevet US 6 893 517, on décrit l'ajout d'un perchlorate (notamment du perchlorate de potassium), à des taux relativement élevés (entre 30 et 45 % en masse), pour accroître la vitesse de combustion desdites compositions. De tels taux de perchlorate induisent des températures de combustion élevées, d'environ 2 400 K. Les compositions pyrotechniques en cause ne peuvent plus être considérées comme froides, au regard de la non-agression des coussins gonflables par les gaz de combustion. En référence au problème technique de l'augmentation de la vitesse de combustion de compositions pyrotechniques à base de nitrate de guanidine (NG) et de nitrate basique de cuivre (BCN), l'ajout d'un perchlorate n'est donc pas, perse, une solution satisfaisante. On connaît par ailleurs le procédé de compactage et granulation par voie sèche, mis en oeuvre dans différents contextes, pour conditionner des poudres, généralement des mélanges de poudres. De tels mélanges de poudres, issus d'un mélangeur de poudres à sec, sont transportés, par exemple par une vis de dosage, pour alimenter un compacteur à cylindres. Un tel compacteur est composé de deux cylindres rotatifs, mis en rotation à une vitesse définie, en sens inverse. Le mélange de poudre est poussé par la vis de dosage entre lesdits deux cylindres. Un effort connu est appliqué sur les cylindres. Ainsi, la matière qui passe entre eux, à un débit donné, est-elle compactée sous la forme d'une plaque plane. Une telle opération engendre sur le mélange un fort taux de compression et de cisaillement qui améliore l'intimité entre les constituants. Le produit compacté, issu du compacteur est ensuite cassé et forcé à travers une râpe pour générer des granulés. De tels granulés se révèlent en général d'une manipulation plus aisée que les poudres de départ. Un dispositif unique assure généralement successivement le compactage et la granulation. Dans le cadre de la présente invention, l'inventeur a montré, en 35 référence au problème technique de l'augmentation de la vitesse de combustion, le grand intérêt qu'il y a à mettre en oeuvre un compactage à sec dans le contexte de l'élaboration de compositions pyrotechniques du type nitrate de guanidine et nitrate basique de cuivre. Une réelle synergie a, de façon surprenante, été observée : l'effet positif (sur la vitesse de combustion) dû à l'intervention d'une quantité limitée de perchlorate (sans effet dommageable sur la température de combustion) est potentialisé par la mise en oeuvre du compactage à sec; mise en oeuvre qui, per se, en l'absence de perchlorate, n'a pas d'effet substantiel. A l'appui de cette affirmation, les données comparatives ci-après peuvent être fournies, de io vitesse de combustion à 20 MPa : NG + BCN < 20 mm/s NG + BCN + compactage 20 û 22 mm/s NG + BCN + KCIO4 (exemple 4 ci-après) 32 mm/s NG + BCN + KCIO4 + compactage (exemple 5 ci-après) 38,2 mm/s. 15 Selon son premier objet, la présente invention concerne donc des compositions pyrotechniques génératrices de gaz qui associent deux caractéristiques. Lesdites compositions pyrotechniques de gaz : + renferment, à titre d'ingrédients constitutifs principaux : - une charge réductrice sous la forme d'au moins un composé 20 organique azoté ; - une charge oxydante sous la forme d'au moins un nitrate basique de métal ; et - moins de 30 % en masse d'une seconde charge oxydante sous la forme d'au moins un perchlorate de métal alcalin ; et 25 + sont obtenues via une étape de compactage en voie sèche d'un mélange pulvérulent essentiellement constitué desdits ingrédients en poudre. Les compositions pyrotechniques de l'invention, à base d'une charge réductrice spécifique (sous la forme d'au moins un composé 30 organique azoté) et d'une charge oxydante spécifique (sous la forme d'au moins un nitrate basique de métal), renferment une quantité limitée d'une seconde charge oxydante spécifique (sous la forme d'au moins un perchlorate de métal alcalin) et sont obtenues à l'issue d'un procédé qui inclut une étape de compactage à sec du mélange pulvérulent incluant 35 lesdites charges réductrice et oxydantes spécifiques. Le compactage à sec est généralement mis en oeuvre, de façon connue per se, dans un compacteur à cylindres, à une pression de compactage comprise entre 108 et 6.108 Pa. Le procédé d'obtention des compositions pyrotechniques de 5 l'invention qui, de façon caractéristique, inclut une étape de compactage à sec, est décrit en détail plus avant dans le présent texte. Il peut être mis en oeuvre selon différentes variantes (avec une étape caractéristique de compactage "simple" suivie d'au moins une étape complémentaire, avec une étape caractéristique de compactage couplée à io une étape de mise en forme...) et les compositions pyrotechniques de l'invention existent donc sous différentes formes. En fait : - à l'issue du compactage à sec couplé à une mise en forme (par utilisation d'au moins un cylindre de compactage, dont la surface externe 15 présente des alvéoles), on obtient des plaques avec motifs en relief que l'on peut casser pour l'obtention directe d'objets pyrotechniques formés ; - à l'issue du compactage à sec suivi d'une granulation, on obtient des granulés ; - à l'issue du compactage à sec suivi d'une granulation puis d'un 20 pastillage (compression à sec), on obtient des pastilles ; - à l'issue du compactage à sec suivi d'une granulation puis du mélange des granulés obtenus avec un liant extrudable et de l'extrusion dudit liant chargé en lesdits granulés, on obtient des blocs monolithiques extrudés (chargés soit en lesdits granulés). 25 Les compositions pyrotechniques de l'invention sont donc susceptibles d'exister sous la forme : - d'objets formés, directement issus du compactage (couplé à une mise en forme); - de granulés ; 30 - de pastilles ; et - de blocs monolithiques extrudés (chargés en granulés). De façon nullement limitative, on peut indiquer ici : - que les granulés selon l'invention présentent généralement une granulométrie (un diamètre médian) comprise entre 200 et 800 pm (ainsi qu'une masse volumique apparente comprise entre 0,8 et 1,2 cm3/g) ; - que les pastilles selon l'invention présentent généralement une épaisseur comprise entre 1 et 3 mm ; et - qu'au sein des blocs monolithiques extrudés, on trouve les granulés dans un liant (un gel) sec. On peut également indiquer ici que font notamment partie du premier objet de l'invention : - des pastilles dont la température de combustion est inférieure 10 à 2 200 K, la vitesse de combustion à 20 MPa est supérieure à 30 mm/s et la balance en oxygène comprise entre -2 et -4 % ; - des blocs monolithiques extrudés dont la température de combustion est inférieure à 2 200 K, la vitesse de combustion à 20 MPa est supérieure à 24 mm/s et la balance en oxygène comprise entre -2 et 15 -4 %. On se propose maintenant d'apporter quelques précisions, non limitatives, sur les ingrédients constitutifs des compositions pyrotechniques de l'invention et leur taux d'intervention au sein desdites compositions. 20 Le au moins un composé organique azoté, constitutif de la charge réductrice, peut notamment être choisi parmi le nitrate de guanidine, la nitroguanidine, le guanyl urée dinitramide et leurs mélanges. Il consiste avantageusement en le nitrate de guanidine (NG). Le au moins un nitrate basique de métal, constitutif de la 25 (première) charge oxydante peut notamment être choisi parmi le nitrate basique de cuivre, le nitrate basique de zinc, le nitrate basique de bismuth et leurs mélanges. Il consiste avantageusement en le nitrate basique de cuivre (BCN). Le au moins un perchlorate de métal alcalin peut notamment 30 être choisi parmi le perchlorate de potassium, le perchlorate de sodium et leurs mélanges. Il consiste avantageusement en le perchlorate de potassium (KCIO4). Selon une variante préférée, les ingrédients constitutifs principaux des compositions de l'invention sont donc : 35 le nitrate de guanidine (NG) - le nitrate basique de cuivre (BCN) et - le perchlorate de potassium (KCIO4). Pour ce qui concerne les quantités respectives de chacun desdits ingrédients, on a généralement, indépendamment et avantageu-5 sement en combinaison : - ledit au moins un composé organique azoté présent à raison de 45 à 65 % en masse ; - ledit au moins un nitrate basique de métal présent à raison de 15 à 35 % en masse ; io - ledit au moins un perchlorate de métal alcalin (comme déjà indiqué, présent à moins de 30 % en masse. Son action bénéfique sur la vitesse de combustion s'exprime alors, avec potentialisation du fait du procédé de compactage, de façon appréciable et ceci sans élévation conséquente et préjudiciable de la température de combustion) présent à 15 raison de 10 à 25 % en masse, avantageusement de 10 à 20 % en masse. Selon une variante préférée, les compositions pyrotechniques de l'invention renferment : - de 45 à 65 % en masse de nitrate de guanidine (NG), - de 15 à 35 % en masse de nitrate basique de cuivre (BCN), 20 - de 10 à 25 % en masse de perchlorate de potassium (KCIO4). Les compositions pyrotechniques de l'invention, sous forme d'objets formés, de granulés et pastilles, consistent essentiellement voire exclusivement en les ingrédients constitutifs principaux identifiés ci-dessus : ledit au moins un composé organique azoté, ledit au moins un 25 nitrate basique de métal et ledit au moins un perchlorate de métal alcalin. Lesdits ingrédients peuvent en effet à eux seuls constituer à 100 % lesdites compositions pyrotechniques. Il ne saurait toutefois être exclu la présence, au sein des compositions de l'invention, d'au moins un additif. En tout état de cause, lesdits ingrédients constitutifs principaux 30 représentent au moins 95 % en masse, généralement au moins 98 % en masse desdites compositions. Les compositions pyrotechniques de l'invention, sous forme de blocs monolithiques extrudés, renferment les ingrédients constitutifs principaux identifiés ci-dessus dans un gel sec. Ce gel, extrudable per se 35 ou mélangé à un solvant, est intervenu en amont pour permettre l'extrusion. Il est intervenu en quantité efficace (pour permettre l'extrusion) mais limité de sorte à ne pas affecter considérablement les performances des compositions de l'invention. Les blocs monolithiques extrudés de l'invention ne renferment généralement pas plus de 10 % en masse d'un tel gel sec. Ils en renferment avantageusement de 4 à 6 % en masse. En leur sein, la synergie de l'invention se développe avec la même intensité. La présence d'au moins un additif n'est également pas exclue de ce contexte. Les ingrédients constitutifs principaux et le gel sec io représentent au moins 95 % en masse, généralement au moins 98 % en masse (voire 100 % en masse) desdites compositions. Pour ce qui concerne la nature dudit gel, elle n'est pas per se originale. Ledit gel est généralement choisi parmi les gels cellulosiques, les gels obtenus à partir d'élastomères acryliques, de copolymères éthylène- 15 vinyl-acétate à fort taux d'acétate (renfermant plus de 60% en masse de motifs acétate), de polymères polyester, et leurs mélanges. Ledit gel consiste avantageusement en un gel de carboxyméthylcellulose de sodium. Selon son second objet, la présente invention concerne le 20 procédé d'obtention de compositions pyrotechniques telles que décrites ci-dessus ; procédé qui comprend, de façon caractéristique, le compactage à sec de poudres. Ledit procédé comprend en fait : - le mélange à sec de poudres consistant essentiellement en une 25 charge réductrice pulvérulente sous la forme d'au moins un composé organique azoté, une charge oxydante pulvérulente sous la forme d'au moins un nitrate basique de métal et moins de 30 % en masse d'une seconde charge oxydante pulvérulente sous la forme d'au moins un perchlorate de métal alcalin ; et 30 - le compactage à sec du mélange de poudres résultant. Des précisions sur la nature des ingrédients en cause et leur taux de présence respectif ont été données en amont dans le présent texte. Les ingrédients constitutifs des compositions pyrotechniques 35 recherchées interviennent à l'état de poudres. Avantageusement, lesdites poudres présentent une granulométrie fine, inférieure ou égale à 40 pm. Ladite granulométrie (valeur du diamètre médian) est généralement comprise entre 3 et 40 pm. Les étapes de mélange à sec des poudres et de compactage à sec du mélange obtenu sont mises en oeuvre de façon classique. Pour ce qui concerne le compactage à sec, on a vu qu'il est généralement mis en oeuvre par passage du mélange des poudres entre deux cylindres, la pression exercée étant alors comprise entre 108 et 6.108 Pa. On met en oeuvre un compactage "simple" avec deux cylindres présentant des io surfaces externes non usinées ou un compactage couplé à une mise en forme avec des cylindres, dont la surface externe d'au moins l'un des deux est usinée pour présenter des alvéoles. On rappelle incidemment ici que l'originalité de l'invention revendiquée ne repose pas sur l'originalité per se du procédé en cause 15 mais sur l'originalité de la mise en oeuvre dudit procédé avec des mélanges de poudres particuliers. Le procédé de l'invention peut se limiter à ces deux étapes successives de mélange et de compactage à sec, dans le contexte ci-après : celui de l'obtention directe d'objets formés, dans l'hypothèse de 20 la mise en oeuvre d'un compactage couplé à une mise en forme (la surface externe d'au moins l'un des cylindres de compactage présentant des alvéoles). Le procédé de l'invention, outre lesdites deux étapes de mélange et de compactage à sec ("simple"), peut inclure : 25 a) une étape de granulation à sec (le mélange de poudres compacté est forcé mécaniquement par un rotor à travers une râpe exercant la fonction de tamis dont la maille varie généralement de 500 pm à 3 mm). Le compactage et la granulation peuvent être mis en oeuvre au sein d'un unique dispositif ou au sein de deux dispositifs indépendants. 30 Les compositions pyrotechniques obtenues se présentent alors sous la forme de granulés (voir ci-dessus) ; b) une étape de granulation à sec (voir ci-dessus) suivie d'un pastillage (compression à sec pendant laquelle les granulés subissent une pression généralement comprise entre 4.108 et 109 Pa. On note incidem- 35 ment ici que l'alimentation des empreintes de pastillages est beaucoup plus aisément mise en oeuvre avec les granulés qu'avec les poudres de départ). Les compositions pyrotechniques obtenues se présentent alors sous la forme de pastilles (voir ci-dessus) ; c) une étape de granulation à sec (voir ci-dessus) suivi du mélange des granulés obtenus avec un liant extrudable et de l'extrusion dudit mélange. Les compositions pyrotechniques finalement obtenues se présentent sous la forme de blocs monolithiques extrudés chargées en granulés. Les variantes du procédé de l'invention qui incluent les lo étapes b) et c) ci-dessus sont particulièrement préférées. Dans le cadre desdites deux variantes, le procédé de l'invention inclut les étapes de compactage ("simple") et granulation à sec du mélange des poudres de départ. Quelle que soit la variante exacte de mise en oeuvre du procédé 15 de l'invention, il s'est révélé opportun, notamment en référence à l'augmentation de la vitesse de combustion de la composition pyrotechnique préparée, de recycler au moins en partie les fines ou repasses générées à l'étape de compactage et/ou à celle de granulation, lorsque ladite étape de granulation est mise en oeuvre. On préconise la mise en 20 oeuvre de taux de repasse compris entre 10 et 30%. L'invention est maintenant illustrée, de façon nullement limitative, par les exemples ci-après. Plus précisément, des exemples, illustrant deux variantes de l'invention (compositions pyrotechniques sous la forme de pastilles (exemple 5) et de blocs monolithiques extrudés 25 (exemple 7)), sont proposés, à considérer en parallèle avec des exemples comparatifs. Les poudres (matières premières) utilisées présentent une granulométrie fine : un diamètre médian d'environ 20 pm pour KCIO4, 4,5 pm pour BCN, 10 pm pour NG. 30 De telles poudres ne s'écoulent pas et ne sont donc pas, per se, utilisables en pastillage industriel (il est très difficile de remplir les empreintes de pastillage). Le tableau I présenté ci-dessous montre des exemples de formulation ainsi que les performances thermodynamiques et balistiques 35 de pastilles (d'environ 2 mm d'épaisseur) obtenues par pastillage (mis en oeuvre à 5.108 Pa) des mélanges de poudre non préalablement compactées. Tableau I (pastillage directs Exemple 1 Exemple 2 Exemple 3 Exemple 4 Constituants KCIO4 23 26 24 14 CuO 17 12 0 0 Nitrate de guanidine 55 62 64 60 Guanyl urée dinitramide 5 0 0 0 Nitrate basique de cuivre 0 0 12 26 Performances 1,88 1,80 1,74 1,82 Densité théorique Exposant de pression 0,21 0,16 0,27 0,31 *Vc à 20 MPa (mm/s) 28,3 29,2 33,6 32 **OB (%) -3 -3 -2,9 -3,2 --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- T combustion à 20 MPa (K) 2250 2260 2258 2126 Rendement gazeux à 1000 K (mole/kg) 29,2 30,5 32,5 31,6 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Taux de résidus solides (%) 25,9 23,5 19,2 21,2 * Vc = Vitesse de combustion ** OB = balance en oxygène • La composition de l'exemple 4, qui offre le meilleur compromis 10 entre vitesse de combustion, rendement gazeux et température de combustion, a été conditionnée, pour l'exemple 5, par mise en oeuvre d'un procédé de compactage (pression entre les rouleaux de 4.108 Pa) et granulation (forçage de la matière compactée par un rotor au travers d'une râpe équivalente à un tamis présentant une maille d'environ 1 mm) 15 voie sèche, en amont du pastillage. Les granulés obtenus, à l'issue de l'étape de compactage et granulation, présentaient une granulométrie médiane d'environ 500 pm. Ils ont été pastillés (aisément, dans la mesure où il n'y a plus de problème d'écoulement) dans les mêmes conditions que les poudres des exemples 1 à 4 (pression de 5. 108 Pa). 5 Le tableau II présenté ci-dessous montre l'apport du procédé de compactage sur les performances balistiques de la composition. Tableau II Exemple 4 Exemple 5 Constituants 14 26 KCIO4 ------------------------------------------------------- Nitrate de guanidine ------------------------------------------------------- Nitrate basique de cuivre 14 -------------------------------------------------------- 60 ~ 26 Procédé Pastillage direct du mélange de poudres Pastillage de granulés (sans repasse) issus du compactage voie sèche Performances Exposant de pression 0,31 0,38 ---------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- Vc à 20 MPa (mm/s) L'application à la composition suivant l'exemple 4 du procédé de compactage et de granulation voie sèche induit un accroissement de la vitesse de combustion à 20 MPa de l'ordre de 20 %. Cette vitesse accrue 10 est attribuée à une meilleure intimité des ingrédients après passage dans le compacteur. La phase de compactage induit sur le mélange des contraintes de compression et de cisaillement qui améliore la qualité du mélange. Des essais conduits avec diverses pressions sur le compacteur ont permis de confirmer ce point. Dans une certaine mesure, la balistique 15 de la formulation est donc réglable par la pression appliquée sur les rouleaux lors de la phase de compactage. En outre, la phase de compactage et de granulation génère des fines (de faible granulométrie) appelées repasses qui peuvent être réintroduites dans le système. Cette réintroduction génère encore une 20 augmentation de la vitesse de combustion, qui peut atteindre 40 mm/s à 20 MPa, dans le cas de la composition de l'exemple 5 avec 20% de repasse. 32 38, 2 • Des compositions pyrotechniques, présentant la formulation précisée dans le tableau III ci-après, ont été préparées par extrusion en faisant intervenir 4 % en masse de carboxyméthylcellulose de sodium à titre de liant. Le même procédé de malaxage et extrusion en continu est mis en oeuvre. Selon l'exemple 6, les poudres sont directement introduites (avec le liant) dans le dispositif. Selon l'exemple 7, lesdites poudres ont été préalablement compactées et granulées dans les conditions précisées ci-dessus pour io l'exemple 5 et les granulés résultants sont introduits (avec le liant) dans le dispositif. Les performances des deux compositions, conditionnées sous la forme de blocs monolithiques, figurent également dans le tableau III ci-dessous. Tableau III Exemple 6 Exemple 7 Constituants KCIO4 ------------------------------------------------------- Nitrate de guanidine ------------------------------------------------------- Nitrate basique de cuivre -------------------------------------------------------Gel cellulosique sec ------------------------------------------------------- Alumine 15 -------------------- 49,3 29 ------------------------------- 4 ------------------------------ 2,715 --- --------------- 29 4 -------------------------------------------------------- 2,7 Procédé Alimentation avec poudres Alimentation avec granulés Performances Densité théorique 1,88 1,88 -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- 1 1 Exposant de pression 0,44 0,42 Vc à 20 MPa (mm/s) 24,2 28,8 OB (%) -3,2 -3,2 4 1.1 T combustion à 20 MPa (K) 2078 2078 1 Rendement gazeux à 1000 K (mole/kg) 28,8 28,8 ------------------------------------------------------- [ L'intervention du liant est certes préjudiciable à la performance, en terme de vitesse de combustion, de la composition (de l'exemple 7 par rapport à celle similaire de l'exemple 5). Toutefois, également dans ce contexte de produit extrudé (comme pour le produit pastillé), la mise en oeuvre du compactage sur les poudres sèches conduit à améliorer significativement ladite vitesse de combustion. Le gain obtenu est du même ordre de grandeur, à savoir d'environ 20 %. Taux de résidus solides (%) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------- - 27
La présente invention a pour objet :- des compositions pyrotechniques génératrices de gaz, caractérisées en ce qu'elles renferment, à titre d'ingrédients constitutifs principaux :- une charge réductrice sous la forme d'au moins un composé organique azoté ;- une charge oxydante sous la forme d'au moins un nitrate basique de métal ; et- moins de 30 % en masse d'une seconde charge oxydante sous la forme d'au moins un perchlorate de métal alcalin ; et en ce qu'elles sont obtenues via une étape de compactage en voie sèche d'un mélange pulvérulent essentiellement constitué desdits ingrédients en poudre ; ainsi que - le procédé d'obtention de telles compositions.Les compositions de l'invention présentent d'intéressantes vitesses de combustion.
1. Composition pyrotechnique génératrice de gaz, caractérisée en ce qu'elle renferme, à titre d'ingrédients constitutifs principaux : - une charge réductrice sous la forme d'au moins un composé organique azoté ; -une charge oxydante sous la forme d'au moins un nitrate basique de métal ; et - moins de 30 % en masse d'une seconde charge oxydante sous io la forme d'au moins un perchlorate de métal alcalin ; et en ce qu'elle est obtenue via une étape de compactage en voie sèche d'un mélange pulvérulent essentiellement constitué desdits ingrédients en poudre. 2. Composition selon la 1, se présentant sous la 15 forme d'objets formés, de granulés, de pastilles ou de blocs monolithiques extrudés. 3. Composition selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que ledit au moins un composé organique azoté est choisi parmi le nitrate de guanidine, la nitroguanidine, le guanyl urée dinitramide et leurs 20 mélanges ; en ce que ledit au moins un composé organique azoté consiste avantageusement en le nitrate de guanidine. 4. Composition selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que ledit au moins un nitrate basique de métal est choisi parmi le nitrate basique de cuivre, le nitrate basique de zinc, le 25 nitrate basique de bismuth et leurs mélanges ; en ce que ledit au moins un nitrate basique de métal consiste avantageusement en le nitrate basique de cuivre. 5. Composition selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que ledit au moins un perchlorate de métal alcalin est 30 choisi parmi le perchlorate de potassium, le perchlorate de sodium et leurs mélanges ; en ce que ledit au moins un perchlorate de métal alcalin consiste avantageusement en le perchlorate de potassium. 6. Composition selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que ledit au moins un composé organique azoté est 35 présent en raison de 45 à 65 % en masse. 7. Composition selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisée en ce que ledit au moins un nitrate basique de métal est présent à raison de 15 à 35 % en masse. 8. Composition selon l'une quelconque des 1 à 7, s caractérisée en ce que ledit au moins un perchlorate de métal alcalin est présent à raison de 10 à 25 % en masse. 9. Composition selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisée en ce qu'elle se présente sous la forme de blocs monolithiques extrudés et en ce que lesdits blocs renferment jusqu'à 10 % io en masse d'un gel sec. 10. Composition selon la 9, caractérisée en ce que ledit gel est choisi parmi les gels cellulosiques, les gels obtenus à partir d'élastomères acryliques, de copolymères éthylène-vinyl-acétate à fort taux d'acétate, de polymères polyesters et leurs mélanges. 15 11. Composition selon la 9 ou 10, caractérisée en ce que ledit gel est un gel de carboxyméthylcellulose de sodium. 12. Procédé d'obtention d'une composition pyrotechnique génératrice de gaz, caractérisé en ce qu'il comprend : - le mélange à sec de poudres consistant essentiellement en une 20 charge réductrice pulvérulente sous la forme d'au moins un composé organique azoté, une charge oxydante pulvérulente sous la forme d'au moins un nitrate basique de métal et moins de 30 % en masse d'une seconde charge oxydante pulvérulente sous la forme d'au moins un perchlorate de métal alcalin ; 25 - le compactage à sec du mélange de poudres résultant. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que lesdites poudres présentent une granulométrie inférieure ou égale à 40 pm. 14. Procédé selon la 12 ou 13, caractérisé en ce 30 qu'il comprend en outre la granulation à sec du mélange de poudres compacté pour générer des granulés. 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre le pastillage desdits granulés. 16. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend en outre le mélange desdits granulés à un gel et l'extrusion dudit gel chargé desdits granulés. 17. Procédé selon l'une quelconque des 12 à 16, 5 caractérisé en ce qu'il comprend le recyclage de repasses générées lors de la phase de compactage à sec et/ou lors de la phase de granulation.
C
C06
C06B,C06D
C06B 31,C06B 21,C06B 29,C06D 5
C06B 31/00,C06B 21/00,C06B 29/02,C06D 5/06
FR2889224
A1
BARRIERE ESCAMOTABLE POUR TOUS TYPES DE PLAN D'EAU ET NOTAMMENT PISCINES, MENAGEANT UN CHEMIN DE CIRCULATION SECURISE
20,070,202
Barrière escamotable pour tous types de plan d'eau et notamment piscine, ménageant un chemin de circulation sécurisé. Domaine technique de l'invention. La présente invention est du domaine des dispositifs de sécurité pour plan d'eau, piscine notamment, et plus particulièrement du domaine des barrières de clôture d'un bassin. Elle a pour objet une barrière escamotable, qui est manoeuvrable entre une position déployée dans laquelle la barrière clôture le bassin, et une position repliée dans laquelle la barrière est escamotée pour libérer l'accès au bassin. Etat de la technique. Pour des raisons de sécurité, il est nécessaire de clôturer les plans d'eau, tel qu'un bassin de piscine ou analogue, lorsqu'ils ne sont pas utilisés ou qu'ils sont laissés sans surveillance. Ces dispositions visent notamment à éviter les accidents par noyade, d'enfants plus particulièrement, en interdisant l'accès au bassin. II est donc courant d'équiper les plans d'eau de barrières de clôture. Un problème posé réside dans le caractère inesthétique de ces barrières, et dans leur encombrement. En outre, lorsque la piscine est sous surveillance, leur présence est rendue inutile. C'est pourquoi, il a été proposé de telles barrières escamotables. On pourra par exemple se reporter aux documents WO2004007873 (RAT), US5630572 (GUAY) et FR2809432 (GENTILE) qui décrivent des barrières du genre. Les solutions habituellement proposées impliquent des travaux de gros oeuvre et des aménagements conséquents des abords du bassin pour loger la barrière escamotée, voire le cas échéant ses moyens de manoeuvre. En outre, de telles barrières demeurent encombrantes, d'autant plus lorsqu'elles sont équipées de moyens motorisés pour leur manoeuvre. On notera que FR2809432 propose plus particulièrement d'exploiter la présence de la barrière pour valoriser les abords du bassin, en lui conférant une fonction supplémentaire de plage lorsque celle-ci est en position au moins partiellement escamotée. Cependant, si une telle valorisation permet d'exploiter la barrière en position escamotée, son encombrement reste important et son installation sur site implique des aménagements conséquents des abords du bassin. C'est pourquoi, il a été proposé par FR2860258 (ORRIERE), une barrière escamotable de clôture d'un plan d'eau, composée d'un couple de panneaux articulés l'un à l'autre. L'un de ces panneaux repose au sol pour former un chemin de circulation, tandis que l'autre panneau est destiné à former la barrière lorsqu'il est redressé. Ces panneaux sont à claire voie, en étant formés de lattes fixées à distance les unes des autres sur des longerons. En position d'escamotage de la barrière, les lattes de l'un des panneaux sont logées entre les lattes de l'autre panneau, pour former une plage autour du bassin. La barrière est manoeuvrable par des moyens motorisés, constitués par un vérin en prise articulée à ses extrémités sur l'un et l'autre des panneaux. Ce vérin est agencé en béquille mobile entre une station inclinée en position déployée de la barrière, et une position rangée sous un caisson du panneau de sol en position d'escamotage de la barrière. II est apparu à l'usage que si une telle barrière permettait de résoudre les problèmes et inconvénients visés plus haut, elle méritait d'être améliorée. En effet, l'organisation à claire voie des panneaux implique qu'en position déployée de la barrière, le chemin de circulation formé par le panneau de sol n'offre pas un confort satisfaisant de stabilité pour l'utilisateur, voire n'offre pas une faculté de circulation sécurisée. Par ailleurs, les moyens utilisés pour la manoeuvre motorisée du panneau de clôture sont encore encombrants, et sont source d'une gêne pour l'utilisateur, au regard notamment d'une aisance de circulation autour du bassin en position redressée de la barrière. Objet de l'invention. Le but de la présente invention est de proposer une barrière escamotable de clôture d'un plan d'eau, tel que le bassin d'une piscine, qui soit d'une structure simple et peu encombrante, qui de préférence soit à manoeuvre motorisée, et dont la présence en position escamotée soit exploitée pour valoriser les abords du bassin. Il est recherché pour la barrière de l'invention une organisation permettant son installation sur site rapide et aisée, y compris sur un site existant, sans modification conséquente des abords du bassin. II est plus particulièrement visé par la présente invention de proposer une telle barrière du type comprenant deux panneaux articulés l'un à l'autre, dont l'un des panneaux reposant au sol constitue un chemin de circulation en position redressée de la barrière, et dont les deux panneaux constituent ensemble une plage en position escamotée de la barrière. II est notamment visé par la présente invention de proposer une barrière d'un tel type dont le chemin de circulation formé par le panneau de sol offre une faculté de circulation confortable et sécurisée pour l'utilisateur. Il est aussi proposé une telle barrière dont les moyens accessoires de manoeuvre motorisée soient simples de structure, efficaces, fiables et pérennes, dont l'encombrement soit limité et qui n'induisent aucune gêne pour la circulation autour du bassin quelle que soit la position déployée ou escamotée de la barrière. La barrière de la présente invention est une barrière escamotable de clôture d'un plan d'eau, bassin de piscine notamment. Cette barrière est manoeuvrable entre une position déployée dans laquelle la barrière clôture le bassin, et une position repliée dans laquelle la barrière est escamotée pour libérer l'accès au bassin. Cette barrière est principalement composée d'éléments de barrière comprenant au moins un couple de panneaux articulés l'un à l'autre, dont un panneau de clôture articulé en pivotement sur un panneau de sol équipé de moyens d'ancrage au bâti bordant le bassin. Ce panneau de sol forme un chemin de circulation autour du bassin en position déployée de la barrière. L'un et l'autre des panneaux est principalement constitués de longerons entre lesquels s'étendent des traverses, les traverses de l'un des panneaux étant décalées par rapport aux traverses de l'autre panneau de sorte qu'en position escamotée de la barrière, les traverses de l'un des panneaux soient logées entre les traverses de l'autre panneau pour former une plage. Selon la présente invention, une telle barrière est principalement reconnaissable en ce que les traverses du panneau de sol composent ensemble une plaque à travers laquelle sont ménagés des interstices pour le passage des traverses du panneau de clôture, qui sont constituées de tringles. Ces dispositions sont telles qu'en position déployée de la barrière, la surface de circulation offerte par le panneau de sol est quasi continue. Il en ressort que le chemin de circulation offre une surface ne comportant que des interstices qui n'induisent aucune gêne quant au confort et/ou à la sécurité de l'utilisateur lorsqu'il se déplace sur le chemin de circulation. En outre, le caractère quasi continu de la surface offerte par le panneau de sol permet une exploitation de celui-ci à lui seul en tant que plage en position repliée de la barrière. Plus particulièrement, les tringles du panneau de clôture, qui sont de faible largeur, peuvent être totalement noyées dans le panneau de sol sans pour autant porter atteinte à la faculté de celui-ci de répondre isolément à la fonction de plage. Selon diverses variantes de réalisation, les interstices que comporte le panneau de sol sont susceptibles d'être indifféremment formés par des cavités borgnes et/ou par des fentes débouchantes. De préférence, la plaque est composée de lattes fixées sur les longerons à proximité les unes des autres. A titre indicatif, la distance de séparation des lattes entre elles est de l'ordre comprise entre 0,05 à 0, 5 fois leur largeur. La barrière est préférentiellement équipée de moyens de manoeuvre du panneau de clôture entre les positions redressée et escamotée de la barrière. Ces moyens de manoeuvre sont notamment en relation avec au moins un organe moteur. Les moyens de manoeuvre et l'organe moteur sont avantageusement placés sous le plan du panneau de sol. Plus particulièrement, les longerons du panneau de sol sont susceptibles de former un caisson délimitant un espace à l'intérieur duquel sont logés les moyens de manoeuvre et l'organe moteur, notamment en ce qui concerne les éléments de barrière formant les bords de cette dernière. Il ressort de ces dispositions que les moyens de manoeuvre du panneau de clôture et l'organe moteur qui leurs sont associés ne constituent pas une gêne pour la liberté de circulation sur le panneau de sol, quelle que soit la position repliée ou déployée de la barrière. Plus particulièrement, le panneau de clôture est articulé sur le panneau de sol autour d'un axe de pivotement ménagé à distance du bord de base du panneau de clôture. Les moyens de manoeuvre comprennent au moins une bielle articulée autour d'un axe de basculement situé entre ledit axe de pivotement et le bord de base du panneau de clôture. Cette bielle est en prise articulée sur une première extrémité d'un bras de manoeuvre, dont la deuxième extrémité est articulée sur un axe de l'organe moteur. Selon une première variante de réalisation, l'organe moteur est un vérin fixé parallèlement sous le plan général du panneau de sol. On notera que ce vérin est susceptible d'être indifféremment fixé sur un caisson supportant le panneau de sol, ou participant de ce dernier, ou sur le bâti. Le bras de manoeuvre est avantageusement équipé de moyens de guidage parallèlement au plan général du panneau de sol. Il ressort de ces dispositions que quelle que soit la position déployée ou repliée de la barrière, l'encombrement des moyens de manoeuvre et de l'organe moteur est limité dans un espace contenu sensiblement dans un plan parallèle au plan du panneau de sol, ces moyens étant susceptibles d'être logés à l'intérieur d'un caisson supportant le panneau de sol. De préférence, le vérin s'étend le long du bras de manoeuvre, ce dernier étant articulé en extrémité de tige du vérin. La position en rentrée de tige du vérin correspond à la position repliée de la barrière tandis que la position en sortie de tige du vérin correspond à la position déployée de la barrière. Ces dispositions permettent d'exploiter au mieux les efforts développés par le vérin pour redresser le panneau de clôture, lors de la manoeuvre de la barrière nécessitant le plus de puissance. Selon une autre variante de réalisation, l'organe moteur est constitué d'un moteur électrique comportant au moins un axe rotatif. Selon une forme particulière de réalisation visant à manoeuvrer deux panneaux adjacents formant un angle de la barrière, l'organe moteur comporte deux axes rotatifs orthogonaux en relation avec un bras de manoeuvre respectif. Ces bras de manoeuvre sont respectivement affectés à la manoeuvre de deux panneaux de clôture adjacents disposés orthogonalement l'un par rapport à l'autre pour former entre eux un renvoi d'angle de la barrière. L'organe moteur, notamment constitué du moteur électrique à axes tournants, est préférentiellement logé à l'intérieur d'un caisson disposé dans un dégagement du bâti, préférentiellement situé aux extrémités des bords de la barrière, du côté extérieur de cette dernière par rapport au bassin. On comprendra que les deux variantes de réalisation des moyens moteurs peuvent être utilisées en complément l'une de l'autre pour la manoeuvre de panneaux de clôture respectifs. Plus particulièrement, les panneaux composant les côtés de la barrière sont susceptibles d'être manoeuvrés par des vérins, hydrauliques notamment, tandis que les panneaux d'extrémités de ces côtés sont susceptibles d'être manoeuvrés par l'organe moteur électrique à double axes rotatifs. Description des figures. La présente invention sera mieux comprise, et des détails en relevant apparaîtront, à la lecture de la description qui va en être faite en relation avec les figures des planches annexées, dans lesquelles: Les fig. 1 à fig.3 sont des schémas en perspective d'un élément d'une barrière de la présente invention, respectivement en position déployée, en position intermédiaire et en position repliée. Les fig.4 à fig.6 sont des schémas de côté d'un élément de barrière motorisé de la présente invention, selon une première variante de réalisation, respectivement en position déployée, en position intermédiaire et en position repliée. La fig.7 est une vue de dessous en perspective partielle d'un élément de barrière représenté sur les fig.4 à fig.6, en position déployée. Les fig.8 à fig.10 sont des schémas de côté d'un élément de barrière motorisé de la présente invention, selon une deuxième variante de réalisation, respectivement en position déployée, en position intermédiaire et en position repliée. Les fig.11 à 13 sont des illustrations en perspective de moyens de motorisation équipant deux éléments de barrière du type de celui représenté sur les fig.8 à fig.10, qui sont orientés l'un par rapport à l'autre pour former ensemble un angle de la barrière, respectivement en position déployée, en position intermédiaire et en position repliée. Sur les fig.1 à fig.3, un élément de barrière pour piscine est principalement composé de deux panneaux 1,2 articulés l'un à l'autre à l'un de leur bord. Cette barrière est destinée à être installée en bordure d'un bassin ou analogue. L'un des panneaux forme un panneau de sol 1 destiné à être ancré sur le bâti ou le dallage bordant le bassin, tandis que l'autre panneau est destiné à former un panneau de clôture 2. On comprendra que la barrière de l'invention est composée d'une pluralité de jeux de tels panneaux 1,2, qui forment des éléments modulaires de la barrière et qui sont aboutés les uns aux autres pour en former les côtés. Cet élément de barrière est manoeuvrable entre une position déployée, dans la laquelle le panneau de clôture 2 est dressé tel que représenté sur la fig.1, et une position repliée dans laquelle le panneau de clôture 2 est rabattu vers le panneau de sol 1 pour son escamotage, tel que représenté sur la fig.3. Le panneau de sol 1 forme un chemin de circulation, voire une plage que ce soit en position dressée ou repliée de la barrière. Le panneau de sol 1 est agencé en une plaque comportant des interstices 3 destinés à loger des tringles 4 que comporte le panneau de clôture 2, en position repliée de la barrière. Sur la fig.7, on remarquera que les panneaux 1,2 sont principalement composés de longerons 5,6 portant des traverses. Les traverses du panneau de sol 1 sont formées de lattes 7 fixées sur les longerons 6 à proximité les unes des autres, pour ménager entre elles un interstice 3 juste suffisant pour recevoir les traverses du panneau de clôture 2, formées des tringles 4. Par exemple, le panneau de sol 1 est formé à partir de lattes 7 en bois ou en matériau plastique rigide, tandis que le panneau de clôture 2 est en métal ou en résine armée de fibres de carbone par exemple. Sur les fig.4 à fig.13, la barrière est équipée de moyens de manoeuvre du panneau de clôture 2, en relation avec un organe moteur 8 ou 9. Le panneau de clôture 2 est articulé sur le panneau de sol 1 autour d'un axe de pivotement 10 ménagé à faible distance du bord de base du panneau de clôture 2. Une bielle 11 est articulée à l'une de ses extrémités au voisinage du bord de base du panneau de clôture 2, autour d'un axe de basculement 12 situé entre l'axe de pivotement 10 et le bord de base du panneau de clôture 2. La bielle 11 est articulée à son autre extrémité à une première extrémité d'un bras de manoeuvre 13 ou 14, dont l'autre extrémité est articulée sur l'organe moteur 8 ou 9. Selon la variante de réalisation illustrée sur les fig.4 à fig.7, l'organe moteur est un vérin hydraulique 8. Cette variante de motorisation est plutôt avantageuse pour la manoeuvre d'un panneau de clôture 2 d'un élément de barrière participant de la formation d'un côté de cette dernière. On notera qu'éventuellement, un jeu associant les moyens de manoeuvre 11,13 et l'organe moteur 8 est installé à chacune des extrémités du panneau de clôture 2. Le vérin 8 est orienté parallèlement au bras de manoeuvre 13, en s'étendant le long de celui-ci. La tête de tige du vérin 8 est articulée sur la deuxième extrémité du bras de manoeuvre 13, qui est opposée à l'extrémité de ce dernier par l'intermédiaire de laquelle il est articulé à la bielle 11. Le bras de manoeuvre 13 comporte des moyens de guidage 15 de son mouvement en translation, qui sont constitués sur l'exemple de réalisation illustré par des doigts qui sont portés par le panneau de sol 1 et qui circulent le long de lumières allongées ménagées à travers le bras de manoeuvre 13. La manoeuvre du panneau de clôture 2 en position déployée de la barrière s'effectue à partir d'une manoeuvre de sortie de tige du vérin 8. Le bras de manoeuvre 13 est par exemple réalisé à partir d'un profilé plié à ses extrémités pour former des ailes sur lesquelles sont respectivement articulées la tête de tige du vérin 8 et de la bielle 11. Selon la variante de réalisation illustrée sur les fig.8 à fig.13, l'organe moteur est un moteur électrique 9. Cette variante de motorisation est plutôt avantageuse pour la manoeuvre d'un couple d'éléments de barrière disposés orthogonalement l'un par rapport à l'autre, afin de former un angle de la barrière tel que représenté sur les figures. Cet organe moteur 9 comporte un couple d'axes rotatifs 16 affectés à la manoeuvre d'un panneau de clôture 2 respectif. Les bras de manoeuvre 14 sont chacun formés d'une platine ou analogue, articulée à ses extrémités respectivement sur la bielle 11 et autour d'un axe rotatif 16 de l'organe moteur 9, pour leur entraînement en rotation. L'organe moteur 9 est alimenté à partir d'une puissance basse tension, et est logé à l'intérieur d'un caisson étanche 17 prévu pour être logé à l'intérieur d'un dégagement du bâti. On notera que les dispositions proposées sont telles que, quelle que soit la variante utilisée de réalisation des moyens de manoeuvre 11,13,14 et de l'organe moteur 8,9, ceux-ci sont disposés sous le plan général du panneau de sol 1, pour n'induire aucune gêne au regard de la circulation autour du bassin
L'invention a pour objet une barrière escamotable de clôture d'un plan d'eau, manoeuvrable entre une position déployée de clôture et une position escamotée. Cette barrière est composée de panneaux articulés l'un à l'autre, dont un panneau de sol (1) et un panneau de clôture (2). Ces panneaux sont formés à partir de traverses (4,7) supportées par des longerons (5,6). Les traverses (7) du panneau de sol (1) composent ensemble une plaque à travers laquelle sont ménagés des interstices (3) pour le passage des traverses du panneau de clôture (2), qui sont constituées de tringles (4), de sorte qu'en position déployée de la barrière, la surface de circulation offerte par le panneau de sol (1) soit quasi continue.
Revendications 1.- Barrière escamotable de clôture d'un plan d'eau, bassin de piscine notamment, cette barrière étant manoeuvrable entre une position déployée dans laquelle la barrière clôture le bassin, et une position repliée dans laquelle la barrière est escamotée pour libérer l'accès au bassin, cette barrière étant principalement composée d'éléments de barrière comprenant au moins un couple de panneaux (1,2) articulés l'un à l'autre, dont un panneau de clôture (2) articulé en pivotement sur un panneau de sol (1) équipé de moyens d'ancrage au bâti bordant le bassin, ce panneau de sol (1) formant un chemin de circulation autour du bassin en position déployée de la barrière, l'un et l'autre de ces panneaux (1,2) étant principalement constitués de longerons (5,6) entre lesquels s'étendent des traverses (4,7), les traverses (4,7) de l'un des panneaux (1,2) étant décalées par rapport aux traverses (4,7) de l'autre panneau (1,2) de sorte qu'en position escamotée de la barrière, les traverses (4,7) de l'un des panneaux (1,2) soient logées entre les traverses (4,7) de l'autre panneau (1,2) pour former une plage, caractérisée en ce que les traverses (7) du panneau de sol (1) composent ensemble une plaque à travers laquelle sont ménagés des interstices (3) pour le passage des traverses du panneau de clôture (2), qui sont constituées de tringles (4), de sorte qu'en position déployée de la barrière, la surface de circulation offerte par le panneau de sol (1) soit quasi continue. 2.- Barrière escamotable selon la 1, caractérisée en ce que les interstices (3) que comporte le panneau de sol (1) sont formés par des cavités borgnes. 3.- Barrière escamotable selon la 1, caractérisée en ce que les interstices (3) que comporte le panneau de sol (1) sont formés par des fentes débouchantes. 4.- Barrière escamotable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que la plaque est composée de lattes (7) fixées sur les longerons (6) à proximité les unes des autres. 5.- Barrière escamotable selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle est équipée de moyens de manoeuvre du panneau de clôture (2) entre les positions redressée et escamotée de la barrière, ces moyens de manoeuvre étant en relation avec au moins un organe moteur (8,9), les moyens de manoeuvre et l'organe moteur (8,9) étant placés sous le plan du panneau de sol (1). 6.- Barrière escamotable selon la 5, caractérisée en ce que le panneau de clôture (2) est articulé sur le panneau de sol (1) autour d'un axe de pivotement (10) ménagé à distance du bord de base du panneau de clôture (2), et en ce que les moyens de manoeuvre comprennent au moins une bielle (11) articulée autour d'un axe de basculement (12) situé entre ledit axe de pivotement (10) et le bord de base du panneau de clôture (2), cette bielle (11) étant en prise articulée sur une première extrémité d'un bras de manoeuvre (13,14) dont la deuxième extrémité est articulée sur un axe de l'organe moteur (8,9). 7.- Barrière escamotable selon la 6, caractérisée en ce que l'organe moteur est un vérin (8) fixé parallèlement sous le plan général du panneau de sol (1). 8.- Barrière escamotable selon la 7, caractérisée en ce que le bras de manoeuvre (13) est équipé de moyens de guidage (15) parallèlement au plan général du panneau de sol (2). 9.- Barrière escamotable selon la 8, caractérisée en ce que le vérin (8) s'étend le long du bras de manoeuvre (13), ce dernier étant articulé en extrémité de tige du vérin (8), la position en rentrée de tige du vérin (8) correspondant à la position repliée de la barrière tandis que la position en sortie de tige du vérin (8) correspond à la position déployée de la barrière. 10.- Barrière escamotable selon la 6, caractérisée en ce que l'organe moteur est constitué d'un moteur électrique (9) comportant au moins un axe rotatif (16). 11.- Barrière escamotable selon la 10, caractérisée en ce que l'organe moteur (9) comporte deux axes rotatifs (16) orthogonaux en relation avec un bras de manoeuvre (14) respectif, ces bras de manoeuvre (14) étant respectivement affectés à la manoeuvre de deux panneaux de clôture (2) adjacents disposés orthogonalement l'un par rapport à l'autre pour former entre eux un renvoi d'angle de la barrière. 12.- Barrière escamotable selon l'une quelconque des 10 et 11, caractérisée en ce que l'organe moteur (9) est logé à l'intérieur d'un caisson (17) disposé dans un dégagement du bâti.
E
E04
E04H
E04H 4
E04H 4/06
FR2892061
A1
PORTIERE DE VEHICULE
20,070,420
VEHICULE. L'invention se rapporte à une portière de véhicule. Elle se rapporte plus particulièrement mais non limitativement à une portière dite sans cadre. Elle se rapporte également au véhicule pourvu de la dite porte. La sécurité en cas d'accident dépend notamment de la structure du véhicule. En effet pour protéger les passagers, les véhicules sont construit en sorte que la partie avant du véhicule se déforme en des zones particulières permettant d'absorber l'énergie alors que l'habitacle doit être construit pour se déformer le moins possible. Dans les berlines, la structure du plancher, celle du toit et les portière participent à la sécurité et notamment à la non déformation de l'habitacle. Sur les véhicules cabriolets, le toit n'étant pas présent et la portière étant limitée aux deux panneaux qui la forment, la situation est moins favorable et c'est principalement la structure du plancher qui doit assurer la rigidité. Il est connu de renforcer la portière en y insérant des renforts tubulaires qui sont logés entre les deux panneaux selon la configuration du véhicule et selon l'implantation des accessoires de la portière moteur électrique de la vitre etc.. L'invention propose une solution économique et efficace. A cet effet l'invention a pour objet une portière comprenant un panneau extérieur et une structure de renfort caractérisé en ce que la structure de renfort est constituée de deux plaques évidées en leur partie centrale, ces plaques étant embouties pour être mises en forme et assemblées pour former un cadre creux rapporté ensuite sur le panneau extérieur. L'invention a également pour objet le véhicule pourvu de la dite portière. L'invention sera bien comprise à l'aide de la description ci-après faite à titre d'exemple non limitatif. FIG 1 : une portière selon l'invention FIG la à FIG 1d : Coupes transversales de la portière en haut, à droite, en bas et à gauche de la portière de la figure 1 FIG 2 : Vue éclatée de la portière selon l'invention. En se reportant au dessin, on voit une portière 1 notamment pour cabriolet, c'est à dire une portière sans cadre entourant la vitre latérale lorsque celle-ci est relevée. Cette portière comporte un panneau 2 extérieur et une structure 3 de renfort pour améliorer sa résistance. Selon l'invention, la structure de renfort 3 est constituée de deux plaques 3A,3B évidées en leur partie centrale, ces plaques étant embouties pour être mises en forme et assemblées pour former un cadre creux rapporté ensuite sur le panneau extérieur. Comme on le voit sur la figure 2, chaque plaque présente une ouverture 5 centrale et la périphérie interne et/ou externe de ces plaques a été déformée pour former des zones 6A, 6B d'appui se situant dans un autre plan que celui de la plaque. Les zones d'appui de ces deux plaques sont soudées l'une contre l'autre en sorte que l'on forme un cadre tubulaire comprenant deux branches creuses horizontales 7, 8 et deux branches verticales 9,10 qui forment un corps creux périphérique continu donnant de la rigidité à la portière. Ce cadre va être assemblé ensuite sur le panneau extérieur notamment par sertissage. On voit sur les coupes transversales des figures lb à ld que l'assemblage serti se fait sur trois cotés, le bas et les deux cotées latéraux. On voit sur les coupes Fig lb à ld les sertissages 20,21,22. Le quatrième coté, celui du haut de la portière, sert au passage de la vitre et de ce fait 20 il est prévu un passage pour la vitre. Il ne peut y voir d'assemblage au niveau de ce passage de vitre. On comprend donc que la structure 3 de renfort est construire préalablement à son association avec le panneau 2 extérieur. Cela permet de souder les deux plaques constituant cette structure et de donner de la résistance à cette structure. Cette structure 25 apporte une meilleur résistance aux portières sans cadre d'un cabriolet ou d'un véhicule à toit mobile rétractable. La structure résistante du véhicule n'est plus alors limitée en hauteur au plancher mais se prolonge bien au dessus du plancher en reliant le pied avant et le pied arrière juste au dessus du plancher (branche 8) et au niveau de la ceinture de caisse ( branche 7) permettant ainsi de renforcer l'habitacle d'un tel 30 véhicule. Elle pourrait être utilisée sur des portières classiques, c'est à dire des portières présentant un cadre entourant la vitre latérale. Comme on le voit sur la figure 2, on peut augmenter la résistance de cette portière en insérant dans la structure 3 de renfort creuse au moins une barre 11 de renfort de préférence tubulaire. Cette barre de renfort est disposée dans la branche horizontale 7 haute mais pourrait 5 également être placée dans la branche horizontale 8 basse. On voit également qu'au long du bord haut horizontal de la portière entre le panneau extérieur et la structure de renfort, on a inséré un profilé 12 de renfort. Comme on peut le voir sur les coupes, la section des branches de la structure de renfort creuse sera souvent différente entre une branche et une autre et même au long de 10 l'axe d'une branche. Cette structure de renfort creuse délimite par son bord interne et la face interne du panneau extérieur un large volume pour y loger les accessoires d'une portière. Ce cadre creux de renfort va servir de support pour ces accessoires
L'invention a pour objet une portière comprenant un panneau (2) extérieur et une structure (3) de renfort caractérisée en ce que la structure (3) de renfort est constituée de deux plaques (3A, 3B) évidées en leur partie centrale, ces plaques étant embouties pour être mises en forme et assemblées pour former un cadre creux rapporté ensuite sur le panneau extérieur.
1. Portière comprenant un panneau (2) extérieur et une structure (3) de renfort caractérisée en ce que la structure (3) de renfort est constituée de deux plaques (3A, 3B) évidées en leur partie centrale, ces plaques étant embouties pour être mises en forme et assemblées pour former un cadre creux rapporté ensuite sur le panneau extérieur. 2. Portière selon la 1 caractérisée en ce que chaque plaque présente une ouverture (5) centrale et la périphérie interne et/ou externe de ces plaques 10 est déformée pour former des zones (6A, 6B) d'appui se situant dans un autre plan que celui de la plaque. 3. Portière selon la 2 caractérisé en ce que les zones (6A, 6B) d'appui de ces deux plaques sont soudées l'une contre l'autre. 4. Portière selon la 1 caractérisée en ce que la structure de renfort 15 creuse est rapportée par sertissage sur le panneau (2) extérieur. 5. Portière selon la 1 caractérisée en ce qu'une barre (11) de renfort est logée dans une branche horizontale du cadre creux. 6. Portière selon la 1 caractérisée en ce qu'elle comprend un profilé (12) de renfort inséré au long du bord haut horizontal de la portière entre le 20 panneau extérieur et la structure de renfort. 7. Portière selon la 1 caractérisée en ce que le cadre creux de renfort constitue un support pour des accessoires de portières. 8. Véhicule caractérisé en ce qu'il comprend une portière selon l'une quelconques des précédentes. 25 9. Véhicule selon la 8 caractérisé en ce que la portière est sans cadre.
B
B60
B60J
B60J 5
B60J 5/04
FR2892135
A1
ORGANE DE LIAISON ENTRE UN MICROPIEU ET UN OUTIL D'ENFONCEMENT, INSTALLATION DE TEST A L'ARRACHEMENT COMPRENANT UN TEL ORGANE
20,070,420
La présente invention se rapporte au domaine technique des pieux de fondation. Le terme fondation désigne l'ensemble des ouvrages enterrés qui composent le socle et l'assise stable d'une construction et répartissent les charges de cette construction sur le sol naturel ou reportent ces charges sur le sol naturel ou reportent ces charges sur le sol dur d'assise. En fonction du rapport H/B où B est la largeur de la fondation et H la profondeur d'assise, on distingue les fondations spéciales, pour lesquelles H/B est inférieur à 6, par exemple pour les semelles et les radiers, et les fondations profondes, pour lesquelles H/B est supérieur à 6, par exemple pour les barrettes, les puits et les pieux. Les pieux peuvent être classés suivant quatre critères . - nature du matériau constitutif (bois, alliage métallique, béton notamment) - mode d'introduction dans le sol (battage, forage, fonçage, vi.bro-fonçage par exemple), - mode de transmission de charges (pieu colonne ne transmettant les charges que par effet de pointe, pieu flottant ne transmettant les charges que par frottement latéral), - taille des pieux : selon le DTU, un micropieu présente un diamètre inférieur à 250 mm. Les pieux battus sont le plus souvent en acier (profil H à âme renforcée ou palpieu) ou bien en béton préfabriqué et sont mis en place par battage avec 35 refoulement du sol. En variante, le pieu battu est de type : - battu enrobé : le pieu est un tube métallique muni d'un sabot débordant, un mortier injecté par l'intérieur du tube, pendant le battage, venant enrober le pieu en remplissant le vide créé par le débord du sabot ; - à tube battu : le pieu est réalisé à l'aide d'un tube métallique muni d'un bouchon en béton, battu dans le sol, puis rempli de béton ferme pilonné (pieu battu pilonné) ou de béton liquide (pieu battu moulé). Les pieux foncés peuvent être en béton armé, préfabriqué, ou coffré à l'avancement, ou bien encore en acier (profil H à âme renforcée ou palpieu) et sont mis en place avec refoulement du sol. Les pieux forés sont réalisés en béton armé coulé en place dans un forage. Lorsque la cohésion du terrain le permet, le forage est effectué sans protection (pieu foré simple). Dans les autres cas, un tube métallique protège le forage (pieu foré tubé) ou une boue de forage est injectée (pieu foré à la boue). Le forage est réalisé par tarière ou roto percussion. En variante, le pieu foré est de type : - moulé foré : le pieu en béton armé est coulé en place dans un forage réalisé à l'aide d'un outil 25 travaillant par rotation ; - foré vissé moulé : le pieu est réalisé à l'aide d'un outil à vis, enfoncé par rotation, muni d'un bouchon en fonte qui est perdu et d'un tube permettant le bétonnage au fur et à mesure que l'on retire l'outil. 30 Les pieux battus ou forés peuvent être de type injecté haute pression, un système d'injection composé de tubes à manchettes permettant l'injection d'un coulis de scellement dans le sol. On connaît également, dans l'art antérieur : 35 - des pieux moulés tubés . pieux en béton armé coulés en place dans un tube coffrant foncé dans le sol ; - des pieux à vis : pieux préfabriqués munis d'un sabot fileté et enfoncés par rotation. L'invention concerne plus particulièrement les micropieux. Les micropieux sont employés pour la reprise en sous oeuvre, le renforcement des sols (stabilité des pentes ou talus et protection des ouvrages souterrains lors des travaux d'excavation), et les fondations neuves. La technique des micropieux a été développée en 1952 par l'entreprise Fondelile sous la direction de l'ingénieur italien Lizzi. Ces premiers pieux étaient forés et scellés au terrain par un mortier. Ces produits ont été utilisés en Italie sous le nom de pieux racines . En anglais, les micropieux sont dénommés minipiles, micropiles, root piles, needle piles. Ils sont dénommés mikropfahl, verpresspfahle, wurzelphale en allemand. Les tableaux ci-dessous correspondent au classement des micropieux les plus courant selon le projet de norme européenne CEN TC 288, de 2002. Selon ce projet de norme européenne, un micropieu est un pieu ayant un diamètre inférieur à 300 mm pour les pieux mis en place sans refoulement du sol (pieux forés ou moulés en place), et inférieur à 150 mm pour les pieux mis en place avec refoulement du sol (pieux foncés, lancés ou battus). Le premier tableau concerne les micropieux forés. Le second tableau concerne les micropieux foncés. 35 5 Méthode de Type Méthode d'injection Type de Options forage d'armature coulis Forage Cage Injection Coulis, Tubage rotatif d'armature gravitaire, mortier Forage en bétonnage ou béton roto percussion Benne preneuse Trépan ou soupape Injection en une Coulis seule passe avec un ou béton tubage temporaire Elément Injection gravitaire Coulis porteur ou mortier Injection en une Coulis seule passe avec un ou tubage temporaire, mortier un élément porteur, ou un tube à manchettes Injection en Coulis plusieurs passes avec un tube à manchettes Tubage Injection gravitaire Coulis, Base permanent ou bétonnage mortier élargie (avec ou sans ou béton cage d'armature) Forage à la 'i Cage Bétonnage par la Coulis, tarière d'armature tige creuse de la mortier creuse tarière ou béton continue Type/Méthode Matériaux/ Section/Armature Option/Injection Tubage du micropieu Préfabriqué Béton armé Pleine ou tube Injection autour du fût acier ou ouvert, profilés fonte Tube Fermé Remplissage avec du coulis, du mortier ou du béton avec ou sans injection autour du fût Moulé en Tubage Cage d'armature Injection gravitaire, place temporaire bétonnage Injection en une seule passe avec un tubage Elément porteur Injection gravitaire, bétonnage Injection en une seule passe avec un tubage Injection en une seule 'passe avec un tubage à manchettes Injection en plusieurs passes avec un tubage à manchettes Tubage Cage d'armature Bétonnage à sec, avec ou permanent sans élargissement de la base L'invention concerne plus particulièrement les micropieux de fondation. On désigne conventionnellement par les termes micropieux ou pieu-racine, des pieux de section modeste, typiquement de diamètre inférieur à 250 mm, mis en place avec des outillages de dimensions réduites, légers et maniables, en particulier pour la reprise en sous oeuvre. Du fait de leur faible diamètre, les micropieux ne travaillent pas en pointe, leur portance dépendant essentiellement du frottement latéral. Les micropieux conventionnels sont de quatre types différents (DTU 13-2, 1978, modifiée par additif de 1991 et reprise dans le Fascicule 62-Titre V du LCPC, datant de 1993) : - type I : pieu foré tubé de diamètre inférieur à 250mm. Le forage est équipé ou non d'armatures et rempli d'un mortier de ciment au moyen d'un tube plongeur. Le tubage est récupéré en l'obturant en tête et en le mettant sous pression au dessus du mortier. Les pieux racines de la société Fondelile étaient de cette catégorie ; - type II pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm, avec injection gravitaire sans pression. Le forage est équipé d'une armature et rempli d'un coulis ou de mortier de scellement, par gravité ou sous une très faible pression, au moyen d'un tube plongeur. Lorsque la nature du sol le permet, le forage peut être remplacé par le lançage, le battage ou le fonçage ; - type III : pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm, avec injection globale unitaire sous pression IGU. Le forage est équipé d'armatures et d'un système d'injection.. qui est un tube à manchettes mis en place dans un coulis de gaine. Si l'armature est un tube métallique, ce tube peut être équipé de manchettes et tenir lieu de système d'injection. Cette injection est réalisée en tête, de manière globale et unitaire, à une pression supérieure ou égale à 1 MPa. Lorsque la nature du sol le permet, le forage peut être remplacé par le lançage, le battage ou le fonçage ; - type IV pieu foré, de diamètre inférieur à 250 mm, avec injection répétitive et sélective sous pression IRS. Le forage est équipé d'armatures et d'un système d'injection qui est un tube à manchettes mis en place dans un coulis de gaine. Si l'armature est un tube métallique, ce tube peut être équipé de manchettes et tenir lieu de système d'injection. Cette injection est réalisée à l'obturateur simple ou double d'un coulis ou mortier de scellement à une pression d'injection supérieure ou égale à 1 MPa. Les micropieux sont utilisés pour : - stabiliser les fondations existantes qui tassent, par exemple sur des pavillons individuels après sécheresse des sols, inondations ou malfaçons ; - renforcer ces fondations existantes qui doivent 35 reprendre des charges supplémentaires ; - supporter des charges de structure sur des sites où les accès sont exigus (réhabilitation) ; - réaliser des fondations dans des terrains durs, traverser d'anciennes maçonneries sans trépanage ni vibrations excessives entraînant des endommagements pour les ouvrages existants. Les micropieux sont conventionnellement liaisonnés à l'ouvrage soit par scellement au mortier antiretrait, dans les fondations existantes, soit par une platine de répartition. encastrée dans un chevêtre en béton armé. Les micropieux forés sont assez couramment utilisés pour les reprises en sous-oeuvre dans un espace réduit, dans le cas d'habitats individuels notamment. Les micropieux sont également employés en groupe (ensemble de micropieux verticaux) ou en réseaux (ensemble de micropieux verticaux et inclinés) pour le renforcement des sols. Le document EP 0 954 645, au nom de Target Fixings, décrit un pieu comportant une pluralité d'ailettes externes hélicoïdales, pratiquement le long de la totalité de la longueur du pieu, ce pieu ayant un diamètre extérieur d'au moins 25 mm, au moins une des ailettes ayant une section transversale cunéiforme. Après réalisation d'un pré-trou, le pieu est mis en place par battage au marteau hydraulique ou pneumatique, les ailettes du pieu provoquant sa rotation dans le scl, lors du battage. Aucune injection de liant n'est effectuée ou possible lors de la mise en place du pieu décri': dans le document EP 0 954 645, ce pieu étant massif, par exemple moulé, ou bien encore creux mais fermé et rempli d'un matériau tel que résine, ou matériau polymère, avant mise en place dans le sol. La demanderesse a développé des micropieux à âme centrale, injectable ou non, ayant constaté que les pieux décrits dans le document EP 0 954 645 ne permettaient pas d'atteindre des résistances à l'arrachement nécessaires dans certaines applications. Les micropieux de la demanderesse sont mis en place par enfoncement d'éléments d'environ un mètre de longueur, ces éléments étant en fonte d'aluminium. L'assemblage des éléments est effectué à l'aide d'un goujon en acier inoxydable. La géométrie des micropieux de la demanderesse est telle qu'ils se vissent d'eux-mêmes dans le sol, sous l'effet d'un marteau, sans vibration, et ce en comprimant le sol environnant. La réalisation de micropieu à âme axiale massive confère au pieu une résistance élevée au flambement, contrairement par exemple au pieu décrit dans le document US 2 232 990 de 1943. L'invention vise à fournir des outils de pose et de contrôle de la résistance à l'arrachement de micropieux. A ces fins, l'invention se rapporte, selon un premier aspect, à un organe de liaison entre un micropieu hélicoïdal et un outil d'enfoncement ou une installation de test à l'arrachement, cet organe comprenant une partie supérieure massive et une partie inférieure, ladite partie inférieure est pourvue d'une réservation en contre-empreinte de la forme de la partie supérieure du micropieu. Dans une réalisation, la partie inférieure de l'organe de liaison est pourvue d'une réservation axiale de logement d'un goujon d'assemblage du micropieu. Dans une réalisation particulière, la réservation axiale et La réservation en contre empreinte sont formées par électroérosion. Dans une réalisation, l'organe de liaison es-: élaboré en acier, notamment acier au nickel chrome molybdène, en particulier 35NCD16. Avantageusement, l'organe de liaison est élaboré en fonte d'aluminium. L'invention se rapporte, selon un deuxième aspect à une installation de test à l'arrachement d'un micropieu hélicoïdal, comprenant au moins un organe de liaison tel que présenté ci-dessus, cette installation comprenant deux flasques sensiblement parallèles, solidarisés par des entretoises, un dispositif de traction du micropieu étant solidaire du flasque supérieur et étant monté sur la tête du micropieu par ledit organe de liaison, cette installation comprenant en outre une griffe de maintien de la tête du micropieu, cette griffe épousant la forme hélicoïdale du micropieu et étant pourvue d'au moins une saillie venant en butée contre un appui solidaire des deux flasques, de sorte à stopper la rotation du micropieu lors de la mesure de la résistance à l'arrachement de ce micropieu. Dans une réalisation, la griffe comprend deux demi griffes montées articulées entre elles. Dans une réalisation particulière, la griffe est 15 élaborée en bronze. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description suivante de modes de réalisation, description qui va être effectuée en se référant aux dessins annexés, dans lesquels : 20 - la figure 1 est une vue latérale d'un organe de liaison entre la partie supérieure d'un micropieu et une tête de machine de frappe ; - la figure 2 est une vue latérale d'un micropieu pourvu d'une partie inférieure lisse et d'une partie 25 supérieure hélicoïdale, telle que représentée en figure 1 ; - 1a figure 3 est une vue en perspective d'une installation de test à l'arrachement d'un micropieu, ce micropieu étant pourvu d'une partie supérieure du type représenté en figures 1 et 2 ; 30 - la figure 4 est une vue en perspective d'une griffe de serrage d'un micropieu dans l'installation représentée en figure 3 ; -la figure 5 est une vue latérale de la griffe représentée en figure 4 ; 35 - la figure 6 est une vue partielle de dessus d'une griffe représentée en figures 4 et 5. Ainsi qu'il apparaît en figure 1, l'organe de liaison 1 est un corps massif comprenant une partie supérieure 2 de montage à un outil de frappe (non représenté) et une partie inférieure 3 pourvue d'une réservation 4. Cette réservation est en contre-empreinte (ou moule en creux) de la partie supérieure du micropieu. L'outil de frappe est par exemple un marteau pneumatique, ou un outil de roto percussion. Pour l'enfoncement des micropieux, l'outil de frappe est avantageusement manuel. Cet organe 1 se présente sous la forme générale d'un corps de révolution, dont l'axe de révolution correspond sensiblement à l'axe d'élancement et d'enfoncement du pieu. La partie supérieure de l'organe 1 est pourvue d'un trou traversant la, ce trou la permettant le passage d'une tige radiale. Cette tige radiale (non représentée) permet à l'opérateur de faciliter la rotation du micropieu dans le sol, lors de son enfoncement. La partie supérieure de l'organe 1 est également pourvue d'une réservation axiale lc, cette réservation recevant les goujons filetés de liaison des tronçons de pieu entre eux. La réservation axiale est, bien entendu, ouverte au fond de la réservation 4. Dans un mode de réalisation, l'organe de liaison 1 est en alliage métallique tel qu'acier, la réservation 4 étant obtenue par électroérosion. Dans un mode de réalisation particulier, l'organe 1, dénommé cloche dans la terminologie de la demanderesse, est réalisé en acier 35NCD16. Avantageusement, l'organe 1 est réalisé en fonte d'aluminium. A titre indicatif, les dimensions de cet organe 35 sont les suivantes : hauteur 300 mm, diamètre 140 mm. Pour ces dimensions, la hauteur de la réservation 4 est, à titre indicatif, de 80 mm, le diamètre du trou traversant étant de 20 mm. La face extrême supérieure 6 de l'organe 1 est bombée. Pour les dimensions mentionnées ci-dessus, le rayon de courbure de cette face supérieure est de 72 mm environ. L'on se reporte maintenant sur la figure 2. Le pieu 10 représenté sur cette figure 2 comprend une partie extrême haute 11 avec une forme hélicoïdale apte et conformée pour venir se loger, au jeu fonctionnel près, dans la réservation 4 de l'organe 1. Le pieu 10 comporte une partie inférieure 12. Dans le mode de réalisation représenté, cette partie inférieure 12 est lisse et cylindrique. A titre indicatif, la partie haute du pieu s'étend sur une hauteur de 300 mm, la partie basse s'étendant sur une hauteur de 1000 mm, le diamètre de la partie basse étant de 40 mm, pour les pieux de 52 et de 65 mm pour les pieux de 84, c'est-à-dire des pieux dont le diamètre est inscrit dans un cercle de 100 mm. Dans le mode de réalisation représenté, le pieu est pourvu d'un taraudage axial 14 à ses deux extrémités. Dans un mode de réalisation, le pieu est fabriqué en fonte d'aluminium type AS7GY20. Il est à noter que la forme hélicoïdale de la 25 partie extrême haute 11 du pieu n'est pas représentée en figure 2, à fin de simplification. L'on se reporte maintenant à la figure 3. Un micropieu 20 a été enfoncé dans le sol, seule la partie supérieure de ce micropieu étant visible en 30 figure 3. Cette partie supérieure est hélicoïdale, ainsi qu'il a été décrit en référence aux figures 1 et 2. Une griffe 21 est montée sur la partie supérieure du micropieu. La structure de cette griffe est représentée en figure 4 et 5. Cette griffe est placée entre deux flasques 22, 23 35 d'une installation de test à l'arrachement du micropieu. Dans la réalisation représentée, ces deux flasques sont sensiblement plans et parallèles entre eux. Le flasque inférieur 23 repose sur le sol 24. Des barres rigides 25, 26, 27, sensiblement parallèles, s'étendent sensiblement perpendiculairement aux deux flasques 22, 23 et entre ces deux flasques, et les relient. Les flasques, ou platines 22, 23 sont réalisées en acier, par exemple NCD 16, les barres 25, 26, 27 formant entretoises étant soudées aux flasques 22, 23. Le flasque inférieur 23 est pourvu d'un trou de passage de la tête de micropieu. Un vérin 30, hydraulique ou pneumatique (ou tout autre organe analogue) exerce un effort d'arrachement sur la tête du micropieu. Ce vérin comporte un sabot 31 monté plaqué sur le flasque supérieur 22. Ce sabot 31 est monté transversalement à la tige 32 du vérin 30. Le corps 33 du vérin 30 comporte une saillie 34, s'étendant radialement par rapport à la tige 32. Cette saillie 34 vient se loger en appui en partie haute d'un arbre 35. L'arbre 35 est solidaire de la tête du micropieu, et ce de manière démontable. Par exemple, l'arbre est pourvu d'une réservation analogue à celle référencée 4 en figure 1. Lorsqu'un effort de traction est appliqué par le vérin 30, le corps 33 du vérin s'éloigne du sabot 31, et la tige 32 sort pour exercer une contrainte sur l'arbre 35 et, par là même, sur le micropieu. Cette contrainte tend à faire pivoter le micropieu. Pour éviter cette rotation, la griffe 21 est montée entre les flasques 22, 23. Cette griffe 21 est pourvue de saillies 40 venant en appui contre au moins une barre rigide 40a, ces barres rigides 41 étant sensiblement parallèles aux entretoises 25, 26, 27 et disposées à proximité de la tête de micropieu. L'on se reporte maintenant aux figures 4 à 6. La griffe 21 représentée sur ces figures comporte deux demi griffes, 41, 42 montées en articulation l'une par rapport à l'autre. Ces demi griffes sont pourvues chacune : - d'une première saillie radiale 43 formant butée contre les barres 41, ainsi qu'il a été dit en référence à la figure 3 ; -d'une deuxième saillie radiale 44, pourvue d'un taraudage de passage d'un boulon 45 de serrage rapide ; - d'une troisième saillie radiale 46 correspondant à l'axe d'articulation de la griffe. Une fois fermée, la griffe 21 délimite une ouverture dont la forme correspond au contour externe de la tête hélicoïdale de micropieu. Chaque demi griffe est pourvue d'au moins un trou de passage d'une vis de blocage 47, 48 venant en appui 15 contre la tête de micropieu. Dans une réalisation, la griffe est en bronze, type CUSN12Y20. L'invention trouve une application dans l'enfoncement et le contrôle de la résistance à 20 l'arrachement de micropieux comprenant une âme axiale et au moins une saillie sensiblement hélicoïdale, cette âme étant pourvue ou non d'un puits d'injection. L'invention trouve notamment une application dans l'enfoncement et le contrôle de la résistance à 25 l'arrachement d'un micropieu à âme centrale axiale et comprenant trois saillies hélicoïdales, les saillies étant en particulier sensiblement identiques et équidistantes, et par exemple de section transversale cunéiforme
Organe de liaison entre un micropieu hélicoïdal et un outil d'enfoncement ou une installation de test à l'arrachement, cet organe comprenant une partie supérieure massive et une partie inférieure, ladite partie inférieure est pourvue d'une réservation en contre-empreinte de la forme de la partie supérieure du micropieu. Installation de test à l'arrachement d'un micropieu hélicoïdal, comprenant au moins un organe de liaison, cette installation comprenant deux flasques (22, 23) sensiblement parallèles, solidarisés par des entretoises (25, 26, 27), un dispositif de traction (30) du micropieu étant solidaire du flasque supérieur (22) et étant monté sur la tête de micropieu par ledit organe de liaison, cette installation comprenant en outre une griffe de maintien (21) de la tête du micropieu, cette griffe (21) épousant la forme hélicoïdale du micropieu et étant pourvue d'au moins une saillie venant en butée contre un appui solidaire des deux flasques (22, 23),de sorte à limiter la rotation du micropieu lors de la mesure de la résistance à l'arrachement de ce micropieu.
1. Organe de liaison entre un micropieu hélicoïdal et un outil d'enfoncement ou une installation de test à l'arrachement, cet organe (1) comprenant une partie supérieure (2) massive et une partie inférieure (3), caractérisé en ce que ladite partie inférieure (3) est pourvue d'une réservation (4) en contre-empreinte de la forme de la partie supérieure du micropieu. 2. Organe selon la 1, caractérisé en ce que sa partie inférieure (3) est pourvue d'une réservation axiale (lc) de logement d'un goujon d'assemblage du micropieu. 3. Organe selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la réservation axiale (1c) et la réservation en contre-empreinte (4) sont formées par électroérosion. 4. Organe selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est élaboré en acier, notamment acier au nickel chrome molybdène, en particulier 35NCD16, ou en fonte d'aluminium. 5. Installation de test à l'arrachement d'un micropieu hélicoïdal, comprenant au moins un organe de liaison (1) tel que présenté dans l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle comprend deux flasques (22, 23) sensiblement parallèles, solidarisés par des entretoises (25, 26, 27), un dispositif de traction (30) du micropieu étant solidaire du flasque supérieur (22) et étant monté sur la tête de micropieu par ledit organe de liaison (1), cette installation comprenant en outre une griffe de maintien (21) de la tête du micropieu, cette griffe (21) épousant la forme hélicoïdale du micropieu et étant pourvue d'au moins une saillie venant en butée contre un appui solidaire des deux flasques (22, 23),de sorte à stopper la rotation du micropieu lorsde la mesure de la résistance à l'arrachement de ce micropieu. 6. Installation selon la 5, caractérisée en ce que la griffe (21) comprend deux demi 5 griffes (41,42) montées articulées entre elles. 7. Installation selon la 5 ou 6, caractérisée en ce que la griffe (21) est élaborée en bronze. 10
E
E02
E02D
E02D 13,E02D 5,E02D 33
E02D 13/10,E02D 5/54,E02D 5/56,E02D 33/00
FR2898178
A1
PROCEDE D'INSTALLATION ET DE PROTECTION D'UNE CONDUITE ENTERREE.
20,070,907
L'invention concerne un procédé d'installation et de protection d'une conduite enterrée de transport de fluide (liquide ou gaz). L'invention s'applique plus particulièrement aux conduites métalliques, notamment aux conduites en acier, et, de façon plus générale, aux conduites réalisées en un matériau électriquement conducteur. Une conduite métallique enterrée est susceptible d'être soumise à diverses formes d'agressions, parmi lesquelles des agressions mécaniques (contraintes exercées sur le sol et transmises par le terrain environnant la conduite, instabilité du terrain...) et des agressions chimiques ou électrolytiques (corrosion). A la traversée d'un obstacle tel qu'une route, une voie ferrée, une rivière ou une zone habitée, la conduite est placée dans un fourreau, pour des raisons de facilité d'installation. En effet, contrairement à la conduite, le fourreau peut être posé par forage, sans avoir à creuser une tranchée. La conduite est ensuite aisément enfilée dans le fourreau. Cette technique s'impose donc à la traversée d'une rivière. Elle est également avantageuse pour des traversées de zones habitées ou de routes et voies ferrées, puisqu'elle n'entraîne aucune démolition ni aucune interruption de la circulation (la pose du fourreau s'effectue ainsi à un coût moindre). De surcroît, le fourreau constitue une protection mécanique de la conduite, appréciable lorsque la stabilité du terrain n'est pas garantie etlou que la conduite est susceptible de subir d'importantes contraintes mécaniques. Il existe des fourreaux en béton et des fourreaux métalliques. Bien plus onéreux, les fourreaux en béton sont également plus difficiles à mettre en oeuvre que les fourreaux métalliques, en raison de leur conception : un fourreau en béton est formé d'une succession de tronçons emboîtés les uns dans les autres, qui ont tendance à se désolidariser ou à dévier de la trajectoire prévue lors de l'installation par fonçage du fourreau sous terre. En outre, les colliers de centrage utilisés pour caler la conduite dans le fourreau sont souvent détériorés par l'état de surface rugueux du béton lorsque la conduite est enfilée dans le fourreau. Cette dernière opération s'avère de plus délicate lorsque les tronçons en béton ne définissent pas, en fond de fourreau, un fil d'eau rectiligne et régulier (les structures d'emboîtement des tronçons formant une nervure à la jonction de deux tronçons successifs). Pour toutes ces raisons, les fourreaux métalliques sont préférés aux fourreaux en béton. Mais l'utilisation d'un fourreau métallique oblige à prendre des mesures en vue d'empêcher tout contact direct entre le fourreau et la conduite (un tel contact entraînant une corrosion rapide de la conduite) et de limiter les agressions chimiques ou électrolytiques subies par la conduite à l'intérieur du fourreau. Il est ainsi recommandé de fermer l'espace annulaire séparant la conduite et le fourreau et de remplir cet espace par un matériau de remplissage. US 4 469 469 rappelle les effets néfastes de l'humidité ou de l'eau s'infiltrant dans l'espace annulaire. Ce document enseigne tout d'abord d'introduire, dans l'espace annulaire, une substance apte à se mêler à l'eau résiduelle et à en neutraliser les effets, puis d'injecter un matériau de remplissage résistant à la corrosion, apte à chasser l'eau ainsi traitée et à combler l'espace annulaire de façon à empêcher toute nouvelle infiltration ou condensation d'eau. Le matériau de remplissage est une cire à base de pétrole ou de bitume. Une telle cire présente de nombreux inconvénients : - elle résulte d'une ressource fossile (pétrole) onéreuse et épuisable ; -elle constitue un matériau polluant ; - sa mise en oeuvre est très contraignante ; les cires à base de pétrole ou de bitume ne sont liquides qu'à haute température (au moins 100- 130 C) et il est donc nécessaire de prévoir une installation lourde sur le chantier pour préparer la cire avant son injection ; - les opérations d'injection ne sont pas sans risque compte tenu de la température d'injection et de la toxicité de la cire ; pour toutes les raisons précédentes, le procédé de US 4 469 469 s'avère particulièrement onéreux ; - la cire chaude ayant tendance à se figer rapidement au contact du fourreau et de la conduite froids, le procédé de US 4 469 469 est réservé à des fourreaux de longueur inférieure à 60 mètres ; - il existe principalement deux façons, qui peuvent être additionnées, de lutter contre la corrosion électrolytique d'une conduite métallique : la mise en place d'une protection cathodique passive, qui consiste à empêcher la formation de courants électriques à la surface de la conduite, et la mise en place d'une protection cathodique active (qui jusqu'ici n'a été utilisée que pour des portions de conduite enterrées directement dans le sol, sans fourreau), qui consiste à transformer la conduite en une cathode en vue d'empêcher son oxydation, soit en la reliant à une anode sacrificielle, soit par soutirage de courant. Les cires à base de bitume ou de pétrole sont des matériaux électriquement non conducteurs. Une fois durcie, la cire injectée dans le fourreau isole électriquement la conduite du sol environnant et du fourreau, réalisant ainsi une protection cathodique passive de la conduite. Cette propriété de la cire peut a priori paraître avantageuse ; mais il convient de garder à l'esprit qu'elle est incompatible avec la mise en place d'une protection cathodique active de la conduite, généralement plus fiable et plus efficace qu'une simple protection passive. US 4 932 810 préconise d'injecter un gaz inerte, tel que l'argon, dans l'espace annulaire en vue d'une part d'éliminer toute humidité dans l'espace annulaire et d'autre part de réaliser une barrière électrique entre la conduite et le fourreau. L'injection de ce gaz poursuit donc un objectif contraire à la mise en place d'une protection cathodique active de la conduite. De plus, le gaz injecté à titre de "matériau" de remplissage de l'espace annulaire ne procure aucun support ni aucune protection mécanique à la conduite ; et il n'est pas exclu que le fourreau entre en contact électrique avec la conduite suite à une déformation du fourreau sous l'effet de contraintes mécaniques ou à un déplacement du fourreau et de la conduite provoqué par un mouvement du terrain environnant. Enfin, la mise en oeuvre du gaz oblige à utiliser des dispositifs complexes pour fermer de façon hermétique l'espace annulaire, ce qui grève considérablement les coûts de réalisation. JP 2000120923 enseigne d'une part de remplir l'espace annulaire au moyen d'un mortier de ciment en vue d'assurer une protection mécanique et une isolation électrique de la conduite, et d'autre part de revêtir la surface interne du fourreau par une couche conductrice (feuille métallique) en vue de dévier les éventuels courants souterrains susceptibles d'atteindre le fourreau et de pallier ainsi tout défaut dans l'isolation électrique réalisée par le mortier. Là encore, et de façon usuelle dans le cas d'une conduite protégée par un fourreau, l'objectif poursuivi est contraire à la mise en place d'une protection cathodique active. En outre, ce procédé d'installation et de protection n'est pas réversible : le mortier, une fois durci, ne peut être retiré ou détruit sans détériorer la conduite, de sorte qu'il est impossible, en cas de problèmes, de procéder à des opérations d'inspection ou de réparation de la conduite dans le fourreau. L'invention vise à pallier ces inconvénients, en proposant un procédé d'installation et de protection d'une conduite enterrée utilisant un matériau de remplissage compatible avec la mise en place d'une protection cathodique active de la conduite. L'invention vise également à proposer un procédé facile à mettre en oeuvre, au moyen d'une installation légère et très simple. Un objectif de l'invention est de proposer un matériau de remplissage qui puisse présenter un état visqueux à liquide à température ambiante, en vue de son injection dans l'espace annulaire, puis un état consolidé après injection, apte à assurer le calage et la stabilité de la conduite dans le fourreau. Un autre objectif de l'invention est de proposer un matériau de remplissage qui puisse être manipulé par un opérateur sans protection particulière, à l'exception d'un éventuel masque. Un autre objectif de l'invention est de fournir un matériau de remplissage qui n'ait pas tendance à être laver ou à se diluer dans une eau résiduelle éventuellement présente dans le fourreau avant injection du matériau. Un autre objectif de l'invention est de fournir un matériau de remplissage aqueux, qui développe une résurgence d'eau négligeable lors de sa consolidation et présente donc un volume sensiblement identique à l'état liquide et à l'état consolidé. Un autre objectif de l'invention est de proposer un matériau de remplissage non polluant à l'état consolidé, et dont la composition est proche des éléments géologiques que l'on peut rencontrer dans les sols. Un autre objectif de l'invention est de fournir un matériau de 5 remplissage peu onéreux, et notamment bien moins onéreux que les cires à base de pétrole ou de bitume. Un autre objectif de l'invention est de proposer un procédé d'installation et de protection réversible, en fournissant un matériau de remplissage qui, à l'état consolidé, peut être détruit ou retiré de l'espace annulaire sans risque de 10 détérioration de la conduite. L'invention concerne un procédé d'installation et de protection d'une conduite enterrée de transport de fluide, ladite conduite étant en un matériau électriquement conducteur. Selon ce procédé : on place la conduite dans un fourreau en un matériau électriquement conducteur (fourreau métallique par 15 exemple, notamment en acier), qui suit une direction longitudinale sensiblement parallèle à une direction longitudinale de la conduite, la conduite et le fourreau délimitant entre eux un espace annulaire qui s'étend principalement selon ces directions longitudinales ; on ferme l'espace annulaire à chaque extrémité longitudinale du fourreau au moyen d'une bague dite bague d'obturation ; on 20 remplit l'espace annulaire par un matériau de remplissage. Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que : - on utilise, à titre de matériau de remplissage, un coulis hydraulique comprenant de l'eau et, pour 900 litres d'eau, 85 à 105 kilogrammes d'un laitier de haut fourneau, 8 à 13 kilogrammes de clinker Portland et 120 à 160 25 kilogrammes de bentonite, - on relie la conduite à un circuit électrique comprenant un poste de soutirage de courant ou une anode sacrificielle, en vue de la mise en place d'une protection cathodique active de la conduite. On entend par coulis une suspension comprenant d'une 30 part une phase ]liquide aqueuse et d'autre part une phase solide granulaire en suspension dans la phase liquide, la phase solide étant constituée essentiellement de particules fines ayant des diamètres inférieurs ou égaux à 1001.tm, contrairement à un mortier qui comprend des particules plus grosses -formant une charge- telles que des sables. Alors que l'ensemble des techniques antérieures connues vise à isoler électriquement la conduite du fourreau, l'inventeur a souhaité mettre en place une protection cathodique active de la conduite dans le fourreau. Contrairement à tous les matériaux de remplissage connus (et notamment au mortier de JP 2000120923), le coulis selon l'invention reste électriquement conducteur après consolidation. Et c'est au prix de mois d'essais et d'expérimentations que l'inventeur a pu mettre au point un coulis qui, contre toute attente, présente l'ensemble des caractéristiques suivantes, dont certaines paraissaient a priori incompatibles : - le coulis peut se consolider de façon à offrir une protection mécanique de la conduite ; il est stable et pérenne ; il est notamment apte à maintenir les terres environnantes après une décomposition lente du fourreau ; - à l'état consolidé, le coulis réalise un électrolyte permettant de mettre en oeuvre une protection cathodique active de la conduite. En particulier, le coulis présente un pH basique. Par ailleurs, de façon surprenante, le coulis consolidé présente une résistivité électrique faible, ne s'oppose pas à la circulation de courants électrolytiques et permet notamment des échanges d'ions, malgré son état solide. En fait, le mélange du laitier de haut fourneau, du clinker portland et de la bentonite conduit, par synergie, à l'obtention d'une structure solide humide, formant un réseau microscopique stable et résistant dans lequel l'eau ajoutée au mélange est emprisonnée ; - la consolidation du coulis s'effectue à volume constant (ou quasiment constant), sans résurgence d'eau (ou avec une résurgence très faible et négligeable) ni risque d'essorage. De surcroît, le coulis selon l'invention présente, à l'état consolidé, une dureté suffisamment faible pour permettre sa destruction au moyen d'une hydrocureuse, tout en offrant une résistance mécanique suffisante pour garantir une protection mécanique efficace de la conduite, notamment en cas de mouvement du terrain. Le matériau de remplissage selon l'invention est un coulis hydraulique, qui est liquide (ou visqueux, de viscosité suffisamment faible pour permettre son injection) à température ambiante. Avantageusement et selon l'invention, on prépare donc le coulis en mélangeant ses divers constituants à température ambiante. Cette préparation ne nécessite aucune installation lourde : le mélange des constituants du coulis s'effectue dans un simple malaxeur, à température ambiante ; le coulis est injecté dans l'espace annulaire au moyen d'une pompe usuelle. Le contact du coulis avec le fourreau et la conduite n'accélère pas la prise du coulis (ce dernier étant liquide à température ambiante), de sorte qu'il est possible de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention dans le cas de traversées (et donc de fourreaux) de grande longueur (notamment supérieure à 60 m). A noter que le coulis selon l'invention présente un temps de prise de l'ordre de 3 jours et qu'il n'atteint son état consolidé final qu'à 30 jours environ. A l'état consolidé, le coulis selon l'invention est imperméable aux eaux chargées apportées par le terrain environnant, avec lesquelles il peut être en contact après une éventuelle décomposition du fourreau. Le coulis et le procédé selon l'invention sont peu onéreux. En outre, à l'état consolidé, le coulis selon l'invention est un matériau non polluant et non toxique. Avantageusement et selon l'invention, dans une version préférée, on utilise un coulis comprenant, pour 900 litres d'eau, 95 kilogrammes de laitier de haut fourneau, entre 10 et 11 kilogrammes de clinker Portland et 145 kilogrammes de bentonite. Avantageusement et selon l'invention, on utilise un coulis exclusivement constitué d'eau, de laitier de haut fourneau, de clinker Portland et de bentonite. Avantageusement et selon l'invention, on utilise un fourreau présentant un diamètre supérieur ou égal à 1,5 fois le diamètre de la conduite. Par exemple, pour une conduite de 800 mm de diamètre, on utilise un fourreau de 1200 mm de diamètre. On obtient alors une couche de coulis consolidé de 200 mm d'épaisseur. L'inventeur a constaté avec surprise que, malgré son épaisseur, la couche de coulis consolidé présente une résistance électrique suffisamment faible pour permettre la mise en place d'une protection cathodique active efficace de la conduite. Avantageusement et selon l'invention, on injecte le coulis dans l'espace annulaire au moyen d'un reniflard présentant une extrémité supérieure en surface, reliée à une pompe d'injection du coulis, et une extrémité inférieure enfouie s'ouvrant dans le fourreau, le reniflard étant agencé de telle sorte que son extrémité inférieure s'ouvre en partie inférieure d'une section du fourreau. Dans les techniques antérieures connues, le matériau de remplissage est injecté en partie supérieure d'une section du fourreau. Selon l'invention, le reniflard est agencé de telle sorte que le coulis pénètre dans le fourreau en partie inférieure de celui-ci, à proximité du fond du fourreau. Cet agencement est particulièrement avantageux lorsque le fourreau contient de l'eau résiduelle, qu'il convient d'évacuer. L'inventeur a en effet constaté, dans les techniques connues, une certaine dilution du matériau de remplissage dans l'eau résiduelle, dilution dont l'importance varie selon la nature du matériau, les conditions de son injection, les caractéristiques dimensionnelles de la conduite et du fourreau, la quantité d'eau résiduelle... L'inventeur a déterminé que cette dilution pouvait être due à un éclatement du matériau au sortir du reniflard : le matériau poussé par la pompe dans le reniflard pénètre dans l'eau résiduelle par giclées et se dépose en fond de fourreau. Ce contact avec l'eau résiduelle étant assez violent (il l'est d'autant plus si la vitesse d'injection est élevée), le matériau subit un léger lavage. Le matériau sortant du reniflard n'entre en contact direct avec le matériau déjà injecté que lorsque l'espace annulaire est quasiment totalement rempli. A l'inverse, lorsque l'extrémité inférieure du reniflard est agencée, selon l'invention, en partie inférieure du fourreau, dans l'eau résiduelle éventuellement présente, le coulis injecté pénètre tout d'abord en masse dans l'eau résiduelle, et pousse cette dernière au fur et à mesure de son injection, sans se diluer. Quelques minutes voire quelques secondes seulement après le début de l'injection, l'extrémité inférieure du reniflard, qui s'étend en fond de fourreau, se trouve plongée dans le coulis déjà injecté : le coulis sort du reniflard au contact du coulis déjà injecté, et non de l'eau résiduelle. Tout risque de lavage du coulis est ainsi écarté, et il possible de prévoir des vitesses d'injection élevées. L'invention concerne également un procédé d'installation et de protection d'une conduite enterrée, caractérisé par tout ou partie des caractéristiques mentionnées ci-dessus et ci-après. D'autres buts, caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, qui se réfère aux figures annexées représentant un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donné uniquement à titre d'exemple non limitatif. La figure 1 est une vue de dessus schématique d'une conduite enterrée, dont certaines portions traversent des ouvrages d'art et sont donc installées 15 selon l'invention. Les ouvrages d'art sont schématisés en projection. La figure 2 est une vue de la conduite enterrée de la figure 1 à la traversée d'une route. Une première partie de la conduite et du fourreau est vue en perspective ; une deuxième partie de la conduite est représentée en perspective et dépourvue du fourreau ; une troisième partie de la conduite est représentée en 20 perspective et dépourvue du fourreau et du coulis consolidé ; une quatrième partie de la conduite est vue en perspective et en coupe longitudinale. La figure 3 représente le diagramme de Pourbaix du fer en présence d'eau. La figure 1 représente une conduite enterrée 1 qui, sur son 25 parcours, traverse une route 14, un chemin rural 101, une voie ferrée 102 et un chemin rural 105. Sous la route 14, la conduite 1 est placée dans un fourreau métallique 2, suivant le procédé de l'invention. De même, sous la voie ferrée 102, la conduite est placée dans un fourreau métallique 104. En revanche, l'installation de la conduite sous les chemins ruraux 101 et 105 s'effectue en creusant une tranchée à 30 travers le chemin et en enterrant la conduite directement dans le sol, sans fourreau. io La figure 2 représente la conduite 1 au droit de la route 14, installée selon le procédé de l'invention. Selon ce procédé, on agence tout d'abord un fourreau 2 sous la route 14. Le fourreau 2 est constitué d'une succession de tronçons de fourreau cylindriques, en acier, chaque tronçon présentant une section circulaire de 1200 mm de diamètre interne et une longueur de 6 m. Pour mettre en place le fourreau, on creuse tout d'abord, dans le terrain 4, une fosse de travail (non représentée) de chaque côté de la route. On dispose une machine de forage horizontal (non représentée) dans l'une des deux fosses, dite fosse de départ, l'autre fosse étant dite fosse d'arrivée. Une telle machine comprend notamment un rail de guidage, une couronne de poussée, un guide tube, des vis sans fin et une tête de forage. Un premier tronçon de fourreau est agencé sur le rail de guidage et est fixé à la couronne de poussée ; il est maintenu centré sur ledit rail par le guide tube. Un collier d'attaque est soudé à l'avant dudit tronçon de fourreau, en vue de protéger ce dernier et d'assurer une excavation du terrain au diamètre extérieur du fourreau. La tête de forage est placée à l'intérieur du tronçon de fourreau, au niveau du collier d'attaque. Une vis sans fin est agencée dans le tronçon de fourreau. Les déblais arrachés au terrain par la tête de forage sont évacués par la vis sans fin jusqu'à la fosse de départ. Au fur et à mesure du forage, le tronçon de fourreau est poussé en direction de la fosse d'arrivée. Lorsque le premier tronçon de fourreau est presque totalement enfoncé sous terre, un deuxième tronçon de fourreau est placé dans le prolongement du premier tronçon et est soudé à celui-ci. Une deuxième vis sans fin est agencée dans le deuxième tronçon. Le forage se poursuit (en agençant successivement le nombre nécessaire de tronçons de fourreau et de vis sans fin, selon la longueur de la traversée à réaliser), jusqu'à ce que le premier tronçon débouche dans la fosse d'arrivée. Le fourreau 2 ainsi créé est vidé des déblais qu'il contient et est soigneusement nettoyé. On agence ensuite un reniflard 7, 8 à chaque extrémité du fourreau. Chaque reniflard est un tube de 50 à 80 mm de diamètre par exemple, en PVC, polyéthylène ou autre matériau synthétique polymère. Dans l'exemple illustré, l'extrémité 15 du fourreau constitue le point le plus bas dudit fourreau, l'extrémité 16 correspondant à son point le plus haut. Il est par conséquent préférable d'injecter le coulis dans l'espace annulaire 3 par le reniflard 7. Le reniflard 7 est agencé de façon à s'étendre sensiblement verticalement entre le fourreau 2, à proximité de son extrémité 15, et la surface du terrain naturel 4. Un perçage 26 est réalisé dans le fourreau à son extrémité 15, en partie supérieure dudit fourreau, pour recevoir le reniflard 7. A ce stade, l'extrémité inférieure 21 du reniflard 7 est introduite dans ce perçage 26 et est positionnée de façon à s'étendre en partie supérieure du fourreau, pour ne pas gêner la mise en place de la conduite. La fixation du reniflard 7 au fourreau sera réalisée ultérieurement. Le reniflard 8 est agencé de façon à s'étendre sensiblement verticalement entre le fourreau 2, à proximité de son extrémité 16, et la surface du terrain naturel. Un perçage 27 est réalisé dans le fourreau, à son extrémité 16, en partie supérieure dudit fourreau. Un raccord métal/plastique cylindrique 28 est soudé sur le fourreau en regard du perçage 27. La soudure est réalisée avec soin de façon à obtenir une liaison étanche entre le fourreau et le raccord. L'extrémité inférieure 22 du reniflard 8 est ensuite introduite dans ce raccord, puis est fixée à ce dernier. On enfile ensuite une conduite métallique 1 dans le fourreau 2. A l'instar du fourreau 2, la conduite 1 est formée d'une succession de tronçons de conduite. Chaque tronçon est un tube cylindrique de section circulaire, de 12 à 15 m de long et de 800 mm de diamètre interne. Chaque tube est en acier (mélange de fer et de carbone) et est recouvert (en usine) d'un revêtement de protection extérieur en polyéthylène (ou éventuellement en polypropylène). Le revêtement polyéthylène offre une protection cathodique passive de la conduite. Toutefois, ce revêtement est fragile et il n'est pas rare qu'il soit endommagé ponctuellement lors de l'installation de la conduite ou qu'il se détériore au fil du temps. En l'absence d'une protection cathodique active de la conduite, les zones de la conduite dépourvues de revêtement polyéthylène finissent par se corroder, jusqu'à se percer. En support de la protection passive réalisée par le revêtement, une protection cathodique active permet de pallier tout défaut du revêtement et d'éviter toute corrosion de la conduite. On équipe tout d'abord un premier tronçon de conduite à l'aide de colliers de centrage 5 en polyéthylène, qui vont permettre le centrage et le calage de la conduite dans le fourreau 2. Chaque collier comprend une bague 23, destinée être appliquée sur le tronçon de conduite et à l'encercler fermement, et des patins 24 s'étendant radialement en saillie de la bague, répartis tout autour de celle-ci. Les différents colliers 5 sont répartis le long du tronçon de conduite, en étant espacés de 2 m par exemple. Ils sont fixés audit tronçon par serrage de leur bague. On enfile le premier tronçon de conduite dans le fourreau, depuis la fosse de départ. Les colliers de centrage 5 portés par le tronçon permettent non seulement de maintenir le tronçon de conduite à distance du fourreau une fois le tronçon mis en place dans le fourreau, mais aussi d'éviter tout raclage du tronçon de conduite contre le fourreau (et donc toute détérioration du revêtement polyéthylène) lors de l'enfilage dudit tronçon dans le fourreau. Lorsque le premier tronçon de conduite est presque totalement inséré dans le fourreau, on agence, dans le prolongement du premier tronçon, un deuxième tronçon de conduite, que l'on soude au premier. On radiographie la soudure pour s'assurer de son étanchéité. A la jonction des deux tronçons de conduite, où le revêtement polyéthylène a été détruit, on applique une bande en polyéthylène de façon à enrober la soudure et garantir ainsi une continuité du revêtement isolant de la conduite. On pousse axialement dans le fourreau les deux tronçons ainsi assemblés, jusqu'à ce que le deuxième tronçon soit à son tour presque totalement inséré dans le fourreau. On assemble un troisième tronçon de conduite au deuxième, comme précédemment expliqué, et ainsi de suite jusqu'à ce que le premier tronçon de conduite sorte du fourreau dans la fosse d'arrivée. On forme ainsi une conduite 1 (ou plutôt une portion de la conduite 1 plus largement représentée à la figure 1) dont la longueur est supérieure à celle du fourreau 2, de sorte qu'elle dépasse du fourreau à chaque extrémité longitudinale 15, 16 de ce dernier. En variante, la conduite 1 est formée hors fouille : on assemble, comme précédemment expliqué une pluralité de tronçons successifs (soudure, radiographie, puis application d'une bande polyéthylène) jusqu'à ce que la conduite ainsi formée présente une longueur supérieure à celle du fourreau. On enfile ensuite la conduite dans le fourreau. Le reniflard 7, dont l'extrémité inférieure 21 a préalablement été introduite dans le perçage 26 du fourreau, est ensuite poussé vers le bas. Son extrémité inférieure 21 est ainsi insérée dans l'espace annulaire 3 et glissée entre le fourreau et la conduite (sur un côté de ladite conduite), jusqu'à être positionnée en partie inférieure du fourreau. Le reniflard 7 est alors fixé au fourreau par tout moyen approprié (dès lors que ce moyen n'entraîne aucun risque d'endommagement de la conduite présente dans le fourreau ou de son revêtement polyéthylène). Le perçage 26 est colmaté au moyen de mastic de façon à garantir une liaison étanche entre le reniflard 7 et le fourreau 2. On ferme ensuite l'espace annulaire 3 séparant la conduite 1 du fourreau 2. Pour ce faire, à chaque extrémité 15 (respectivement 16) dudit fourreau, on agence une bague d'obturation 13 (respectivement 12) à soufflet, en caoutchouc. Chaque bague d'obturation 13 (respectivement 12) présente d'une part une première portion dont le diamètre correspond sensiblement au diamètre externe du fourreau 2, laquelle première portion est munie d'un premier collier de serrage 18 (respectivement 20) permettant de la fixer fermement au fourreau. La bague d'obturation présente d'autre part une deuxième portion dont le diamètre correspond sensiblement au diamètre externe de la conduite 1, laquelle deuxième portion est munie d'un deuxième collier de serrage 17 (respectivement 19) permettant de la fixer fermement à la conduite 1. La bague d'obturation comprend enfin une troisième portion à soufflet de diamètre variable, qui relie les première et deuxième portions. La bague d'obturation 13 (respectivement 12) réalise un joint étanche entre la conduite et le fourreau à l'extrémité longitudinale 15 (respectivement 16) de ce dernier. On installe en surface une borne 9 de mesure de potentiel, à l'aplomb du fourreau 2. La borne comprend un premier couple de connecteurs comprenant, d'une part, un connecteur relié à une électrode de référence (électrode au cuivre) placée dans le sol et, d'autre part, un connecteur relié à la conduite 1 par un câble conducteur 10 fixé sur ladite conduite par brasage. La borne 9 comprend un deuxième couple de connecteurs comprenant, d'une part, un connecteur relié à une électrode de référence et, d'autre part, un connecteur relié au fourreau 2 par un câble conducteur 11 fixé sur ledit fourreau par brasage. Le premier couple de connecteurs permet de mesurer le potentiel de la conduite au moyen d'un voltmètre ; le deuxième couple de connecteurs permet de mesurer le potentiel du fourreau au moyen d'un voltmètre. Ces mesures permettent notamment de vérifier qu'il n'existe aucun contact direct entre le fourreau et la conduite. A noter que d'autres bornes (ou bouches à clé) de mesure de potentiel sont agencées le long du parcours de la conduite 1. Elles sont placées en des endroits accessibles et/ou en des points spéciaux (traversées sous fourreau, poste de livraison, raccords isolants...) et sont, dans la mesure du possible, régulièrement réparties (environ tous les 2 km) le long de la conduite. En particulier, une borne 107 similaire à la borne 9 est placée à l'aplomb du fourreau 104, à proximité de la voie ferrée 102 ; des bornes 106 et 108 sont agencées à proximité des chemins ruraux 101 et 105. Les bornes 106 et 108 diffèrent des bornes 9 et 107 en ce qu'elles comprennent un unique couple de connecteurs, permettant de relever le potentiel électrique de la conduite. Toutes ces bornes permettent de contrôler le potentiel de la conduite sur l'ensemble du parcours, en vue de s'assurer de l'efficacité de la protection cathodique active mise en place. On remblaie les terres initialement excavées pour réaliser les deux fosses de travail, de façon à combler lesdites fosses. On prépare le coulis selon l'invention, en mélangeant dans un malaxeur usuel, à température ambiante, de l'eau, un laitier de haut fourneau, du clinker Portland et de la bentonite. Pour 900 e d'eau, on ajoute dans le malaxeur 95 kg de laitier de haut fourneau, 10 kg de clinker Portland et 145 kg de bentonite. Les quantités d'eau, de laitier de haut fourneau, de clinker Portland et de bentonite effectivement introduites dans le malaxeur sont calculées de façon à obtenir un volume de coulis légèrement supérieur au volume formé par l'espace annulaire 3 et les reniflards 7 et 8. L'ordre d'introduction de ces constituants est indifférent. Le mélange obtenu dans le malaxeur présente une viscosité suffisamment faible pour permettre son injection. On injecte le coulis dans le reniflard 7 par son extrémité supérieure, au moyen d'une pompe usuelle. L'injection se poursuit jusqu'à ce que l'espace annulaire 3 soit entièrement rempli et que le coulis ressorte par l'extrémité supérieure du reniflard 8. Chaque reniflard est ensuite fermé à son extrémité supérieure par une plaque de regard. La conduite 1 est reliée à un circuit 25 comprenant un redresseur de courant 110 et un déversoir 111 (voir figure 1), qui constituent un poste de soutirage de courant. Le redresseur 110 est relié à une alimentation secteur (ligne électrique basse tension passant à proximité). Le déversoir est formé par une masse métallique anodique enterrée : à titre d'exemple, on utilise un rail de voie ferrée de récupération ou une barre de ferrosilicium ou de graphite. Lorsque le redresseur est alimenté, un courant électrique est généré. Entre la conduite et le déversoir, le courant circule dans le sol selon des courbes de courant 112, traverse le fourreau conducteur 2 (sous forme d'électrons), puis circule (sous forme d'ions) à travers le coulis consolidé, entre le fourreau et la conduite. Positionné comme indiqué à la figure 1, le poste de soutirage offre un rayon d'action important centré sur le déversoir 111. La position du poste de soutirage est également choisie en fonction de la nature du sol, qui doit présenter une faible résistivité électrique. Par ailleurs, pour obtenir à la fois un rayon d'action important et une protection efficace, le déversoir 111 est avantageusement enterré à plus de 50 m de la conduite et de façon à s'étendre orthogonalement à ladite conduite. Pour une conduite de grande longueur, il peut être nécessaire d'installer plusieurs postes de soutirage, espacés de 20 km environ. La figure 3 représente le diagramme de Pourbaix du fer (pH/potentiel d'équilibre des réactions), qui décrit les différentes réactions théoriques possibles entre un métal et ses ions en présence d'eau. Ce diagramme permet de visualiser trois domaines de situation du métal, qui dépendent du pH de la solution environnante et du potentiel électrique du fer : - un domaine de corrosion, où le fer se dissout dans la 30 solution et forme des sels et des hydroxydes solubles, - un domaine de passivation, où le fer est protégé par un film superficiel qui l'isole de la solution. Le fer est ainsi protégé de la corrosion, à condition toutefois que le film ait pu se former d'une manière uniforme, qu'il reste adhèrent et qu'il ne subisse aucune agression mécanique, - un domaine d'immunité, où le fer reste à l'état métallique (les réactions d'oxydation n'étant plus possibles) et ne peut donc se corroder. C'est le domaine de la protection cathodique active. La conduite 1 en acier présente, lorsqu'elle est directement enterrée dans le sol, un potentiel compris entre -200 mV et -500 mV, mesuré avec une électrode de référence au cuivre (Cu/CuSO4). Elle est donc susceptible de se corroder dès lors que son revêtement polyéthylène présente un défaut et que le pH du sol est inférieur à 6 (sol acide, très fréquent notamment en zones agricoles ou en zones industrielles, où les eaux ruisselantes sont acidifiées par les traitements imposés aux cultures ou les rejets industriels). A l'intérieur du fourreau 2, la conduite 1 est en contact avec le coulis consolidé 6. Ce dernier ayant un pH basique (compris entre 10 et 12), les conditions sont réunies pour que la conduite soit passivée. Avant même la mise en place de la protection cathodique active, la simple présence du coulis renforce donc la protection de la conduite en la plaçant dans son domaine de passivation. La mise sous tension du redresseur 111 permet d'abaisser le potentiel de la conduite à une valeur inférieure à -900 mV, généralement de l'ordre de -1200 mV. La conduite est alors placée dans son domaine d'immunité. Elle est totalement protégée de la corrosion, dans le rayon d'action du poste de soutirage et y compris à l'intérieur des fourreaux 2 et 104. L'invention peut faire l'objet de nombreuses variantes par rapport au mode de réalisation précédemment décrit et représenté sur les figures annexées. En particulier, l'invention s'applique également à un fourreau courbe (la conduite l'étant également), ce dernier étant mis en place au moyen 30 d'une machine de forage dirigé. Par ailleurs, les dimensions fournies pour la conduite et le fourreau illustrés ne sont pas limitatives. L'invention s'applique à toute conduite de transport d'eau, (le gaz, de pétrole..., dont le diamètre interne varie généralement entre 100 mm et 1000 mm, les fourreaux utilisés ayant des diamètres variant entre 130 mm et 2000 mm. En outre, si le terrain environnant la conduite présente une résistivité faible (inférieure à 5000 am), la protection cathodique active peut être réalisée au moyen d'une anode sacrificielle, en aluminium, magnésium ou zinc. L'anode est enfouie dans le terrain et est reliée à la conduite par un câble conducteur. Une borne (ou bouche à clé) de contrôle, installée en surface, est de préférence intercalée entre l'anode sacrificielle et la conduite. Ce procédé est de préférence réservé à des conduites de faible longueur (par exemple 500 m)
L'invention concerne un procédé d'installation et de protection d'une conduite métallique enterrée de transport de fluide, dans lequel : on place la conduite (1) dans un fourreau métallique (2) ; on ferme l'espace annulaire (3) séparant la conduite du fourreau, au moyen d'une bague d'obturation (12, 13) à chaque extrémité longitudinale du fourreau ; on remplit l'espace annulaire par un matériau de remplissage. Le procédé est caractérisé en ce que :- on utilise, à titre de matériau de remplissage, un coulis hydraulique (6) comprenant de l'eau et, pour 900 litres d'eau, 85 à 105 kilogrammes d'un laitier de haut fourneau, 8 à 13 kilogrammes de clinker Portland et 120 à 160 kilogrammes de bentonite,- on relie la conduite à un circuit électrique comprenant un poste de soutirage de courant ou une anode sacrificielle.
1/ Procédé d'installation et de protection d'une conduite enterrée de transport de fluide, ladite conduite (1) étant en un matériau 5 électriquement conducteur, dans lequel on place la conduite dans un fourreau (2) en un matériau électriquement conducteur, qui suit une direction longitudinale sensiblement parallèle à une direction longitudinale de la conduite, la conduite et le fourreau délimitant entre eux un espace annulaire (3) qui s'étend principalement selon ces directions 10 longitudinales, on ferme l'espace annulaire à chaque extrémité longitudinale (15, 16) du fourreau au moyen d'une bague (12, 13) dite bague d'obturation, on remplit l'espace annulaire par un matériau de remplissage, caractérisé en ce que : - on utilise, à titre de matériau de remplissage, un coulis 15 hydraulique (6) comprenant de l'eau et, pour 900 litres d'eau, 85 à 105 kilogrammes d'un laitier de haut fourneau, 8 à 13 kilogrammes de clinker Portland et 120 à 160 kilogrammes de bentonite, on relie la conduite (1) à un circuit électrique (25) comprenant un poste de soutirage de courant (110, 111) ou une anode sacrificielle. 20 2/ Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'on utilise un coulis comprenant, pour 900 litres d'eau, 95 kilogrammes de laitier de haut fourneau, entre 10 et 11 kilogrammes de clinker Portland et 145 kilogrammes de bentonite. 3/ Procédé selon l'une des 1 ou 2, 25 caractérisé en ce qu'on utilise un coulis exclusivement constitué d'eau, de laitier et haut fourneau, de clinker Portland et de bentonite. 4/ Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'on prépare le coulis en mélangeant ses divers constituants à température ambiante.5/ Procédé selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'on utilise un fourreau (2) présentant un diamètre supérieur ou égal à 1,5 fois le diamètre de la conduite. 6/ Procédé selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'on injecte le coulis dans l'espace annulaire au moyen d'un reniflard (7) agencé de telle sorte que son extrémité inférieure (21) s'ouvre en partie inférieure d'une section du fourreau (2).
F
F16
F16L
F16L 58,F16L 1
F16L 58/06,F16L 1/028
FR2895787
A1
INSTALLATION DE CLIMATISATION PARCOURUE PAR UN FLUIDE SUPERCRITIQUE
20,070,706
L'invention concerne les installations de climatisation parcourues par un fluide supercritique, notamment pour véhicule automobile. Un fluide supercritique, par exemple le dioxyde de carbone (R744) est un fluide frigorigène à haute pression. L'utilisation de ces fluides frigorigènes s'est développée dans les circuits de climatisation des véhicules pour limiter les effets néfastes sur l'environnement des composés fluorés, utilisés classiquement comme fluide réfrigérant. Une installation de climatisation parcourue par un tel fluide comporte un circuit de fluide équipé principalement d'un compresseur, d'un refroidisseur de gaz, d'un dispositif de détente, et d'un évaporateur. 15 L'installation est également munie d'un régulateur de climatisation dont le rôle est de contrôler le fonctionnement de divers composants du circuit de climatisation pour fournir une puissance frigorifique répondant aux demandes en froid des utilisateurs. Par exemple, le régulateur de climatisation peut contrôler la température de l'air soufflé 20 en sortie de l'évaporateur. Le régulateur de climatisation contrôle également la haute pression afin d'ajuster l'ouverture de passage du dispositif de détente de manière à atteindre la puissance frigorifique requise par l'utilisateur. Cependant, pendant la phase de démarrage de la climatisation, le régulateur de climatisa-25 tion de réalisations existantes fixe généralement l'ouverture du dispositif de détente sans prendre en compte les conditions réelles de fonctionnement. Ainsi, lorsque le circuit de climatisation est soumis à une charge thermique très importante, le régulateur impose une ouverture du dispositif de détente importante, et donc un 30 débit de fluide réfrigérant supercritique élevé, pendant la phase de démarrage de la climatisation. En revanche, s'il impose une ouverture faible du dispositif de détente, pendant la phase de démarrage, cela peut générer des pics de pression conduisant à une arrêt du compresseur et donc à l'arrêt de la climatisation de sorte que le confort thermique du passager n'est pas atteint. 35 Pour remédier à cette inconvénient, la demande de brevet FR 2 856 782 a proposé une installation de climatisation, muni d'un dispositif de détente, de type détendeur électronique, dans laquelle le degré d'ouverture initial du détendeur, au démarrage de la climatisation, est calculé, à partir d'une estimation de la température initiale du fluide à l'entrée du 10 détendeur, de la pression initiale du fluide à la sortie du détendeur, et du débit initial du fluide dans le détendeur, ainsi que d'une estimation de la pression du fluide en entrée du détendeur qui maximise le coefficient de performance. L'initialisation de l'ouverture du détendeur électronique au démarrage de la climatisation, est alors adaptée aux conditions réelles de fonctionnement de la climatisation et permet d'éviter une surpression en sortie du détendeur. Toutefois, l'installation proposée par la demande de brevet FR 2 856 782 n'est pas adaptée lorsque le dispositif de détente est de type mécanique. Dans les installations classiques utilisant ce type de dispositif de détente, une ouverture initiale faible est généralement imposée au dispositif de détente, pendant la période de démarrage de la climatisation. Dans des conditions de forte charge thermique, cette ouverture initiale n'est donc pas adaptée. L'invention vient à améliorer la situation en proposant une installation de climatisation, notamment pour véhicule à moteur, comprenant un circuit de fluide frigorigène parcouru par un fluide supercritique, ledit circuit comportant un compresseur muni d'une vanne de commande dont le degré d'ouverture varie en fonction de l'intensité d'un signal de commande, un refroidisseur de gaz, un dispositif de détente et un évaporateur. L'inven-tion prévoit un module de régulation apte à contrôler le signal de commande de la vanne du compresseur pendant la phase de démarrage de la climatisation de manière à maintenir la pression de décharge du compresseur sensiblement en dessous de la pression de coupure du compresseur. Des caractéristiques optionnelles de l'installation de climatisation de l'invention, complémentaires ou de substitution, sont énoncées ci-après: - Le module de régulation est apte à calculer une valeur courante du signal de commande, à un instant donné, et à comparer ladite valeur à un seuil supérieur du signal de corn- mande et à un seuil inférieur du signal de commande, le seuil inférieur correspondant à la valeur prise par le signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée minimale. - En présence d'une valeur courante du signal de commande supérieure au seuil supérieur 35 du signal de commande, le module de régulation est propre à remplacer la valeur courante du signal de commande par le seuil supérieur du signal de commande. - En présence d'une valeur courante du signal de commande inférieure au seuil inférieur du signal de commande, le module de régulation est propre à remplacer la valeur courante du signal de commande par ledit seuil inférieur du signal de commande. -L'installation est apte à appliquer la valeur courante du signal de commande obtenue à la vanne de contrôle du compresseur. - Le module de régulation est en outre apte à calculer la différence entre la pression de décharge du compresseur et la pression de coupure du compresseur, et à comparer ladite condition à une constante prédéfinie. - En présence d'une différence de pression inférieure à ladite constante, la valeur courante du signal de commande est calculée en fonction de l'écart entre la mesure de la température d'évaporation et une consigne de température d'évaporation. - En présence d'une différence de pression supérieure à ladite constante, la valeur courante du signal de commande est calculée à partir de la différence de pression et d'une valeur du signal de commande déterminé à un instant précédent. 20 - Le module de régulation est apte à déterminer la valeur courante d'une grandeur liée au signal de commande à l'instant donné considéré de sorte que cette grandeur ait une vitesse de variation progressive entre une borne inférieure et une borne supérieure, dans un intervalle de temps de longueur définie par une constante de temps. 25 - La grandeur liée au signal de commande est le seuil supérieur du signal de commande, et la vitesse de variation de cette grandeur est croissante dans l'intervalle de temps entre la borne inférieure définie par la valeur minimale du signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée minimale, et la borne supérieure définie par la valeur maximale du signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée maximale. 30 - La grandeur liée au signal de commande est la consigne de température d'évaporation, et la vitesse de variation de cette grandeur est décroissante dans l'intervalle de temps entre la borne supérieure définie par la consigne de température maximale de la climatisation et la borne inférieure définie par la consigne de température demandée dans 35 l'habitacle. - Le seuil supérieur du signal de commande correspond à la valeur maximale du signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée maximale.15 - La grandeur liée au signal de commande est la consigne de température d'évaporation et en ce que le seuil supérieur du signal de commande correspond à la valeur maximale du signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée maximale. - La grandeur est calculée avec un filtre de premier ordre à partir de la borne minimale, de la borne supérieure, de la constante de temps, de la valeur précédente de ladite grandeur et d'une période d'échantillonnage de durée choisie. - La constante de temps est calculée à partir de la vitesse de rotation du compresseur, de la température extérieure à l'habitable du véhicule et de la pression de décharge du compresseur. - Le module de régulation est apte à contrôler du signal de commande selon une période choisie. - La période choisie est sensiblement égale à seconde. L'invention propose en outre un procédé de régulation d'un circuit de climatisation, parcouru par un fluide supercritique, notamment pour véhicule à moteur, comportant un 20 compresseur muni d'une vanne de commande dont le degré d'ouverture varie en fonction de l'intensité d'un signal de commande. L'invention prévoit le contrôle du signal de commande de la vanne du compresseur pendant la phase de démarrage de la climatisation de manière à maintenir la pression de décharge du compresseur sensiblement en dessous de la pression de coupure du compresseur. 25 D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à l'examen de la description détaillée ci-après, et des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 est un schéma d'une installation de climatisation fonctionnant selon un cycle 30 supercritique ; - la figure 2 est un schéma d'une installation de climatisation de véhicule automobile à moteur munie d'un dispositif de contrôle de démarrage, selon l'invention ; 35 - la figure 3 est un organigramme illustrant les différentes étapes mises en oeuvre pour réguler le signal de commande du compresseur pendant la phase de démarrage, selon un premier mode de réalisation de l'invention ;15 - la figure 4 est un organigramme illustrant les différentes étapes mises en oeuvre pour réguler le signal de commande du compresseur pendant la phase de démarrage, selon un deuxième mode de réalisation de l'invention ; et - la figure 5 est un diagramme représentant l'évolution de la pression de décharge du compresseur, de la pression d'aspiration du compresseur et du signal de commande du compresseur en fonction du temps, selon l'invention. On se réfère tout d'abord à la figure 1 qui représente un schéma d'un circuit de climatisa- tion 10 destiné à être intégré à un véhicule automobile. Le circuit de climatisation est parcouru par un fluide frigorigène à haute pression, notamment le dioxyde de carbone R744. Le circuit comporte un compresseur 14 à contrôle externe muni d'une vanne de contrôle 140 à ouverture variable en fonction d'un signal de commande. Le compresseur est adapté pour recevoir le fluide à l'état gazeux et pour le comprimer. Le circuit est en outre équipé d'un refroidisseur de gaz 11 qui refroidit le gaz comprimé par le compresseur, à pression sensiblement constante, d'un échangeur thermique interne 9, d'un dispositif de détente 12, en particulier un dispositif de détente mécanique, qui abaisse la pression du fluide provenant de l'échangeur interne 9, et d'un évaporateur 13 qui faire passer le fluide de l'état liquide à l'état gazeux, à pression sensiblement constante, pour produire un flux d'air climatisé envoyé vers l'habitacle du véhicule. Le refroidisseur de gaz 11 reçoit un flux d'air 16 qui dans certaines conditions de fonctionnement est mis en mouvement par un groupe moto-ventilateur 15, pour évacuer la chaleur prélevée au fluide frigorigène. L'évaporateur 13 reçoit un flux d'air 18 d'un pulseur 20 et produit un flux d'air climatisé envoyé vers l'habitacle. L'échangeur thermique interne 9 permet un échange de chaleur entre la partie du fluide qui circule du refroidisseur de gaz 11 vers le détendeur 12 et la partie du fluide qui circule de l'évaporateur 13 vers le compresseur 14. Le dispositif de détente est en particulier de type mécanique. La figure 2 est un schéma représentant une installation de climatisation selon l'invention, destinée à équiper un véhicule automobile.35 L'installation est munie du circuit de climatisation 10 décrit en référence à la figure 1. L'installation est en outre munie d'un module de régulation ou calculateur de climatisa- tion 40 comprenant une carte électronique 43, un régulateur d'habitacle 41 et un régulateur de boucle de climatisation 42. Le régulateur d'habitacle 41 fixe la consigne de la température d'évaporation Te., du régulateur 42. Dans les installations de l'art antérieur, lorsque le régulateur d'habitacle 41 fournit une consigne de température d'évaporation au régulateur de la boucle de climatisation 42, le signal de commande du compresseur, pendant la phase de démarrage, est calculé en fonction d'une loi de régulation qui utilise l'écart entre la mesure de la température d'évaporation du compresseur et la consigne de la température d'évaporation du compresseur. La mesure de la température d'évaporation peut être fournie par une sonde de température 130 placée derrière l'évaporateur 13, dans sa zone de surchauffe, ou encore dans le flux d'air traversant l'évaporateur. La consigne de température d'évaporation représente la température cible demandée dans l'habitacle par un passager du véhicule. Cette loi de régulation est classiquement utilisée dans tous les cycles de fonctionnement du compresseur. Pendant la période de démarrage de la climatisation, dans les conditions de forte charge thermique, l'écart entre la mesure de la température d'évaporation du compresseur et la consigne de la température d'évaporation est très important. Par conséquent, le signal de commande imposé au compresseur génère une ouverture importante de la vanne de commande du compresseur. Lorsque le dispositif de détente est de type mécanique, il en résulte une pression de décharge très importante à la sortie du compresseur, qui peut présenter des pics de pression. Ces pics de pression peuvent entraîner un arrêt de la climatisation par mise en coupure haute pression du compresseur. Pour améliorer le fonctionnement de l'installation climatisation pendant la phase de 30 démarrage, notamment lorsque le dispositif de détente 12 est de type mécanique, la Demanderesse propose de réguler le signal de commande du compresseur. La Demanderesse propose un module de régulation de la climatisation pendant la phase de démarrage de la climatisation, propre à limiter les pics de pression et les arrêts du 35 compresseur. Pour cela, le module de régulation 40 est adapté pour contrôler le signal de commande de la vanne du compresseur pendant la phase de démarrage de la climatisation de manière à maintenir la pression de décharge du compresseur sensiblement en dessous de la pression de coupure du compresseur. Le principe de la régulation proposé ici repose sur une gestion de la phase de démarrage de la climatisation au moyen d'un contrôle de la pression de décharge ou haute pression du compresseur et d'une régulation progressive du signal de commande du compresseur, en fonction des paramètres de fonctionnement de la boucle de climatisation. Le module de régulation met en oeuvre la régulation de la climatisation pendant la phase de démarrage selon une période choisie, par exemple de 1 seconde. Pour limiter l'apparition de pics de pression, le module de régulation 40 calcule une 10 valeur courante du signal de commande PWM(k), à un instant donné, et compare cette valeur à un seuil supérieur du signal de commande PWMSäp et à un seuil inférieur du signal de commande PWMi,,f. Le module de régulation adapte ensuite la valeur calculée du signal de commande si celle-ci dépasse les seuils précités. 15 Le module de régulation agit en outre sur une grandeur liée au signal de commande PWM pour contrôler la vitesse de variation du signal lui-même et empêcher une variation brusque qui pourrait générer un pic de pression. Dans une première forme de réalisation illustrée sur la figure 3, la grandeur liée au signal 20 de commande est le seuil supérieur du signal de commande PWMSäp que le signal de commande PWM ne doit pas dépasser. Dans une deuxième forme de réalisation illustrée sur la figure 4, la grandeur liée au signal de commande est la consigne de température d'évaporation TecoäS qui est utilisée 25 pour réguler le compresseur, selon la loi de régulation classique en boucle fermée. Cette grandeur a une influence sur la valeur du signal de commande PWM. Le module de régulation détermine la valeur courante de cette grandeur liée au signal de commande à l'instant considéré, c'est-à-dire PWMsäp(k) ou Tecoäs(k) selon le cas, afin que 30 cette grandeur ait une vitesse de variation progressive entre une borne inférieure et une borne supérieure, dans un intervalle de temps de longueur définie par une constante de temps KPwM ou KTe respectivement. Comme ces grandeurs influent sur l'évolution du signal de commande PWM dans le temps, leur contrôle permet d'agir sur celui-ci et d'éviter qu'il ne présente des variations brusques qui pourraient générer des pics de 35 pression. Les constantes de temps KPwM pour le premier mode de réalisation ou KTe pour le deuxième mode de réalisation sont déterminées en fonction des paramètres de fonctionnement du circuit de climatisation.5 La grandeur liée au signal de commande PWMsup(k) ou Tecons(k) peut être calculée avec un filtre de premier ordre à partir de la borne inférieure, de la borne supérieure, de la constante de temps, et de la valeur de la grandeur calculée à l'itération précédente de la régulation PWMsäp(k-1) ou Tecons(k-1). Les notations k et k-1, ou k et k+l, sont utilisées pour désigner deux instants d'itération successifs de la régulation, donc distants d'une durée égale à la période de temps. Dans toute la description, le terme "précédent" ou l'expression "valeur précédente" seront utilisés pour désigner la valeur d'une grandeur à l'instant k-1, le terme "courant" ou l'expression "valeur courante" seront utilisés pour désigner la valeur d'une grandeur à l'instant k, et le terme "suivant" ou l'expression "valeur suivante" seront utilisés pour désigner la valeur d'une grandeur à l'instant k+l . Le module de régulation permet ainsi de contrôler l'évolution du signal de commande du compresseur pour limiter l'apparition de pics de pression et donc maintenir la haute pression du compresseur sensiblement en dessous de la pression de coupure HPeY du compresseur pendant la phase de démarrage. En complément, le module de régulation est également adapté pour réguler la haute pression dans les cas où la haute pression du compresseur approcherait de la pression de coupure du compresseur, pendant la phase de démarrage. Pour cela, le module de régulation 40 ajuste la valeur du signal de commande selon une relation choisie liée à la différence entre la haute pression du compresseur HP(k) et la pression de coupure HP .Têt. En régulant ainsi le signal de commande PWM, le module de régulation 40 permet d'empêcher un dépassement de la pression de coupure et donc un arrêt de la climatisation. Le procédé de régulation de la phase de démarrage de la figure 3 va tout d'abord être décrit en détail. Le procédé est mis en oeuvre au démarrage de la climatisation et est répété à chaque instant k, tant que la phase de démarrage n'est pas achevée, comme indiqué dans le test de l'étape 3. Si la phase de démarrage est achevée, une loi de régulation classique du compresseur, qui fournit le signal de commande du compresseur en fonction de la température d'évaporation, en particulier en fonction de l'écart entre la mesure et la consigne de la température35 d'évaporation, est mise en oeuvre à l'étape 304. Cette loi de régulation peut être par exemple une régulation proportionnelle intégrale dérivée PID. Si la phase de démarrage n'est pas achevée, les étapes qui suivent sont mises en oeuvre. 5 A l'étape 300, il est déterminé si la différence entre la haute pression du compresseur HP(k) à l'instant k considéré et une pression de coupure HPanêt est inférieure à une constante C, par exemple égale à 5 bars. La pression de coupure HParrêt correspond à la valeur de la haute pression qui provoque l'arrêt du compresseur. La haute pression du 10 compresseur HP(k) à l'instant k peut être fournie par un capteur 142 ou estimée. La vérification de la condition de l'étape 300 permet de détecter que la haute pression s'approche de la pression de coupure, et donc un risque d'arrêt du compresseur. A l'étape 304, si cette différence de pression {HP(k) - HParrêt} est supérieure à la 15 constante C préfixée, le signal de commande du compresseur PWM(k), à l'instant k, est calculé selon la loi de régulation classique en fonction de la température d'évaporation Te, par exemple en fonction de l'écart entre la mesure de la température d'évaporation Ternes et la consigne de la température d'évaporation TecoäS. 20 En revanche, si la différence de pression {HP(k) - HParrêt} est inférieure à la constante C préfixée, le module de régulation calcule la variation du signal de commande )PWM(k) à l'instant k, à l'étape 302, en fonction de la différence HP(k) - HParrêt, selon l'équation Al de l'annexe A. 25 Ensuite, à l'étape 306, le module de régulation calcule le signal de commande PWM(k) de la vanne 140 du compresseur à l'instant k en fonction de la valeur du signal de commande PWM(k-1) à l'instant k-1 précédent et de la variation du signal de commande )PWM(k) déterminée à l'étape 302. Au démarrage de la climatisation (première itération de la régulation de démarrage), la valeur du signal de commande PWM(k-1) peut être 30 prise égale à la dernière valeur du signal de commande avant le mode de démarrage. La valeur du signal de commande PWM(k) ainsi calculer permet de maintenir la pression de décharge du compresseur autour de la pression de coupure. Les étapes 300 à 306 sont mises en oeuvre pour éviter un arrêt du compresseur en agissant sur le signal de commande PWM dès qu'un risque de dépassement de la pression de coupure est détecté tout 35 en maintenant un niveau de pression élevée pour refroidir le plus rapidement possible l'habitacle du véhicule, c'est-à-dire respecter la consigne demandée par l'utilisateur. A l'issue des étapes 304 et 306, le module de détente détermine la valeur courante du seuil supérieur PWMsup(k) que le signal de commande PWM(k) ne doit pas dépasser dans les étapes 303 et 308. La valeur courante du seuil supérieur du signal de commande PWMsup(k) est calculée de sorte que cette grandeur ait une vitesse de variation progressive entre une borne inférieure et une borne supérieure, dans un intervalle de temps de longueur définie par une constante de temps KPwM. L'allure de la vitesse de variation est en particulier croissante de la borne inférieure à la borne supérieure, comme illustré dans le diagramme de l'étape 303. La borne supérieure PWMrnax est représentée par la valeur maximale du signal de commande. Cette valeur maximale correspond au signal de commande du compresseur, lorsque celui-ci est en cylindrée maximale. Elle peut être par exemple égale à 90%. La borne inférieure est représentée par la valeur minimale du signal de commande PWMmin. Cette valeur minimale correspond à la valeur du signal de commande du compresseur, lorsque celui-ci est en cylindrée minimale. Elle peut être égale par exemple à 20%. 20 La valeur courante du seuil supérieur du signal de commande PWMsup(k) peut être calculée par exemple à l'aide d'un filtre de premier ordre, à partir de: -la borne supérieure PWMmax, - la borne inférieure PWMm;n, et 25 - la constante de temps K.PwM. La constante de temps KPwM peut varier au cours de la période de démarrage. elle représente le temps mis par le signal de commande pour passer de la borne inférieure PWMmin à la borne supérieure PWMmax. La détermination du seuil supérieur PWMsup(k) utilise également la valeur du seuil supérieur PWMsup(k-1) déterminé à l'instant k-1 précédent. Cette valeur est en principe stockée en mémoire. 35 La constante de temps du filtre KPwM peut être calculée à chaque itération du procédé de régulation à partir de la pression de décharge du compresseur HP, de la température extérieure Text et de la vitesse de rotation N du compresseur. 30 Dans l'exemple d'un filtre de premier ordre, la valeur de seuil supérieur PWMsUp(k) est obtenue selon l'équation A2, où Tech correspond à la période d'échantillonnage du filtre. L'évolution du seuil du signal de commande est ainsi régulée pendant l'intervalle de temps. Cette régulation permet d'éviter des variations brusques du signal de commande pendant la phase de démarrage, et donc de limiter les pics de pression. A l'étape 310, le module de régulation détermine si la valeur du signal de commande PWM(k) obtenue à l'étape 304 ou à l'étape 306 est comprise entre la valeur courante du seuil supérieur PWMsup(k), obtenu à l'étape 303, et un seuil inférieur représenté par la valeur minimale PWM,nm du signal de commande. A l'étape 312, s'il est déterminé que la valeur du signal PWM(k) déterminée à l'étape 304 ou à l'étape 306 dépasse la valeur de seuil supérieur PWMsup(k) obtenue à l'étape 303, la valeur du seuil supérieur PWMsUp(k) est affectée au signal PWM(k). Cependant, lorsque la valeur du signal PWM(k) déterminée à l'étape 304 ou à l'étape 306 est inférieure à la valeur minimale du signal de commande PWMm;n, cette valeur minimale PWMm;n est affectée au signal PWM(k). Dans les autres cas, la valeur du signal PWM(k) n'est pas modifiée. A l'étape 314, le signal de commande PWM(k) obtenu à l'étape 312 est appliqué à la vanne de contrôle 140 du compresseur. Les étapes 300 à 314 sont ensuite réitérées à l'instant k+l suivant, s'il est déterminé que la phase de démarrage n'est pas achevée (étape 3). Le module de régulation de la climatisation, selon le premier mode de réalisation de l'invention, permet ainsi de contrôler la vitesse de changement du signal de commande PWM dans le temps, pendant la période de démarrage. L'invention fournit une vitesse de variation du signal de commande progressive pendant cette phase au moyen d'une régulation du seuil supérieur du signal de commande et niveau du signal de commande. En complément, elle permet de détecter un risque d'arrêt du compresseur en contrôlant le niveau de la haute pression et d'éviter l'arrêt effectif du compresseur en agissant sur le signal de commande du compresseur. La régulation de l'invention diminue ainsi les risques de pics de pression et les coupures du compresseur qui en découlent pendant la phase de démarrage de la climatisation. La figure 5 est un diagramme illustrant l'évolution dans le temps de la pression de décharge du compresseur (courbe a), de la pression d'aspiration du compresseur (courbe b) et du signal de commande du compresseur PWM (courbe c), pendant la phase de démarrage, selon le premier mode de réalisation de l'invention. Le procédé de régulation de la phase de démarrage est appliqué entre environ 460 secondes et 550 secondes. La phase de démarrage s'achève à partir de 550 secondes environ. Comme on peut le voir sur ce diagramme, une augmentation progressive est imposée au signal de commande PWM (courbe c) pour éviter les coupures du compresseur. En particulier, on constate que la régulation fait redescendre le signal de commande entre 470 secondes et 480 secondes pour éviter que la haute pression (courbe a) ne dépasse la pression de coupure HParrêt , par exemple comprise entre 130 et 140 bars (13 à 14 Mpa) , et donc un arrêt du compresseur. La courbe c montre un deuxième effet de la régulation pendant la phase de démarrage. En effet, entre 510 et 530 secondes, l'augmentation du signal PWM envoyé à la vanne du compresseur est limité au environ de 80% de sorte à contrecarrer l'augmentation de pression de pression visible sur la courbe à 510 secondes. La haute pression (courbe a) ne présente donc pas de pics de pression susceptible de dépasser la pression de coupure. La deuxième forme de réalisation de l'invention va maintenant être décrite en référence à l'organigramme de la figure 4. Les étapes 4 et 400 sont analogues aux étapes 3 et 300 respectives de la figure 3. Ces étapes ne seront donc pas décrites à nouveau ici. A l'étape 402, si la différence de pression {HP(k) - HParrêt} est inférieure à la constante C préfixée, le signal de commande du compresseur PWM(k), à l'instant k, est calculé selon la relation Al, de manière analogue à l'étape 306 de la figure 3. 25 A l'étape 404, si la différence de pression {HP(k) - HPanêt} est supérieure à la constante C préfixée, le signal de commande du compresseur PWM(k), à l'instant k, est calculé selon la loi de régulation classique en fonction de l'écart entre la mesure de la température d'évaporation Ternes et une consigne prédéterminée de température d'évaporation Tecons(k) à l'instant k . Cette loi de régulation classique peut être par exemple une régulation 30 proportionnelle intégrale dérivée. L'étape 403 permet de déterminer cette consigne. Le but est d'imposer une diminution progressive de cette consigne dans le temps, par exemple à l'aide d'un filtre de premier ordre utilisant une constante de temps KTe variable. La valeur courante de la consigne de température d'évaporation Tecons(k) est calculée de sorte que cette grandeur ait une vitesse de variation progressive entre une borne supérieure et une borne inférieure, dans un intervalle de temps de longueur définie par une constante de temps KTe. L'allure de la vitesse de variation est en particulier décroissante 35 de la borne inférieure à la borne supérieure, comme illustré dans le diagramme de l'étape 303. La borne supérieure est représentée par la consigne de température maximale Tecons max de fonctionnement de la climatisation. Elle peut être par exemple égale à 15 C. La borne inférieure est représentée par la consigne de température cible Teeons min demandée dans l'habitacle par un passager. Elle est généralement comprise entre 2 C et 5 c. La valeur courante de la consigne de température d'évaporation TeCons(k) peut être calculée par exemple à l'aide d'un filtre de premier ordre, à partir de: - la borne supérieure Tec;ons max. - la borne inférieure TeCOns min. et - la constante de temps KTe. La constante de temps KTe peut varier au cours de la période de démarrage. Elle représente le temps mis par le signal de commande pour passer de la borne supérieure Teeons max à la borne inférieure Teeons min• La détermination de la valeur courante de la consigne de température d'évaporation Tee0ns(k) utilise également la valeur du seuil supérieur Tee0ns(k-1) déterminée à l'instant k-1 précédent. Cette valeur est en principe stockée en mémoire. 25 La constante de temps du filtre KTe peut être calculée à chaque itération du procédé de régulation à partir de la pression de décharge du compresseur HP, de la température extérieure Text et de la vitesse de rotation N du compresseur. Dans l'exemple d'un filtre de premier ordre, la valeur de la consigne de température 30 d'évaporation Tee ns(k) est obtenue selon l'équation A3, où Tech correspond à la période d'échantillonnage du filtre. L'évolution de la consigne de température d'évaporation est ainsi régulée pendant l'intervalle de temps. Cette régulation permet d'éviter des variations brusques du signal de 35 commande PWM pendant la phase de démarrage, et donc de limiter les pics de pression. A l'étape 410, le module de régulation détermine si la valeur du signal de commande PWM(k) obtenue à l'étape 404 ou à l'étape 406 est comprise entre le seuil supérieur du signal de commande et le seuil inférieur du signal de commande. Dans ce mode de20 réalisation, le seuil supérieur du signal de commande PWMmaX représente la valeur du signal de commande lorsque le compresseur est cylindrée maximale, et le seuil inférieur du signal de commande PWMm;n représente la valeur du signal de commande lorsque le compresseur est cylindrée minimale. Ces seuils PWMmaX et PWMm;,, sont donc constants dans ce mode de réalisation. Ces seuils sont déterminés à l'étape 408. A l'étape 412, s'il est déterminé que la valeur du signal PWM(k) déterminée à l'étape 404 ou à l'étape 406 dépasse la valeur maximale PWMmax, la valeur PWMma est affectée au signal PWM(k). Sinon, si la valeur du signal PWM(k) déterminée à l'étape 304 ou à l'étape 306 est inférieure à la valeur minimale du signal de commande PWMm;,,, la valeur PWMmiä est affectée au signal PWM(k). Dans les autres cas, la valeur du signal PWM(k) n'est pas modifiée. A l'étape 414, le signal de commande PWM(k) obtenu à l'étape 412 est appliqué à la vanne de contrôle 140 du compresseur. Les étapes 400 à 414 sont ensuite réitérées à l'instant k+l suivant, s'il est déterminé que la phase de démarrage n'est pas achevée (étape 4). En régulant la vitesse de variation de la consigne de température d'évaporation, par exemple à l'aide du filtre, à l'étape 403, le deuxième forme de réalisation permet d'imposer une augmentation progressive au signal de commande du compresseur PWM, sans variation brusque. La haute pression du compresseur HP est en outre maintenue au dessous de la pression de coupure HPanêt du compresseur pendant la période de démarrage, ce qui évite des pics de pression et des arrêts répétitifs du compresseur. Le module de régulation proposé par l'invention est donc particulièrement adapté pour contrôler la phase de démarrage d'un circuit de climatisation parcouru par un fluide supercritique, y compris dans les conditions de fortes charges thermiques. En effet, l'emploi de fluide de type supercritique comme le CO2 impose un fonctionnement à des pressions parfois très élevée. Evidement, plus les pressions sont élevées et plus il est difficile de maintenir une bonne étanchéité. C'est pourquoi, il est particulièrement souhaitable, comme proposé par l'invention, d'éviter de voir la haute pression dépasser le seuil de coupure du compresseur tout en atteignant le plus rapidement possible l'objectif de confort thermique demandé par l'utilisateur de l'installation de climatisation. Bien que l'invention s'applique à tout type de dispositif de détente, elle est particulière-ment avantageuse lorsque le dispositif de détente est de type mécanique. L'invention vise l'installation de climatisation utilisant la phase de démarrage selon l'invention mais elle vise aussi le procédé de mise en oeuvre de cette phase de démarrage. Annexe A Al: OPWM(k)= a(HP(k) - HParêt)2+b(HP(k)-HParrêt)+c1 A2: PWMsnp (k) = Tech + (1 + K'wAl max ) 1 + KM M max Tech Tech A3: KTe * T(k --1) cons Te0,,.s (k) =Tech ù + (1+K' e) +KTe Tech Tech Kpwu max * PWMsup (k -1) 1 * (PWMma ù PWMmin ) * (Te cons _ max ù Tecon.s -- min )
L'invention propose une installation de climatisation, notamment pour véhicule à moteur, comprenant un circuit de fluide frigorigène parcouru par un fluide supercritique. Le circuit comporte un compresseur (14) muni d'une vanne de commande (140) dont le degré d'ouverture varie en fonction de l'intensité d'un signal de commande, un refroidisseur de gaz (11), un dispositif de détente (12) et un évaporateur (13). L'installation comporte en outre un module de régulation apte à contrôler le signal de commande de la vanne du compresseur pendant la phase de démarrage de la climatisation de manière à maintenir la pression de décharge du compresseur sensiblement en dessous de la pression de coupure du compresseur.
Revendications 1. Installation de climatisation, notamment pour véhicule à moteur, comprenant un circuit de fluide frigorigène parcouru par un fluide supercritique, ledit circuit comportant un compresseur (14) muni d'une vanne de commande (140) dont le degré d'ouverture varie en fonction de l'intensité d'un signal de commande, un refroidisseur de gaz (11), un dispositif de détente (12) et un évaporateur (13), caractérisée en ce qu'elle comporte en outre un module de régulation (40) apte à contrôler le signal de commande de la vanne du compresseur pendant la phase de démarrage de la climatisation de manière à maintenir la pression de décharge du compresseur sensiblement en dessous d'une pression de coupure du compresseur. 2. Installation selon la 1, caractérisée en ce que le module de régulation est apte à calculer une valeur courante du signal de commande (306, 304) selon une relation choisie, à un instant donné, et à comparer (310) ladite valeur à un seuil supérieur du signal de commande et à un seuil inférieur du signal de commande, le seuil inférieur correspondant à la valeur prise par le signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée minimale. 3. Installation selon la 2, caractérisée en ce qu'en présence d'une valeur courante du signal de commande supérieure au seuil supérieur du signal de commande, le module de régulation est propre à remplacer la valeur courante du signal de commande par le seuil supérieur du signal de commande (312). 4. Installation selon l'une des 2 et 3, caractérisée en ce qu'en présence d'une valeur courante du signal de commande inférieure au seuil inférieur du signal de commande, le module de régulation est propre à remplacer la valeur courante du signal de commande par ledit seuil inférieur du signal de commande (312). 5. Installation selon l'une des 2 à 4, caractérisée en ce que l'installation est apte à appliquer la valeur courante du signal de commande obtenue à la vanne de contrôle du compresseur (140). 6. Installation selon l'une des 2 à 5, caractérisée en ce que le module de régulation est en outre apte à calculer la différence entre la pression de décharge du compresseur et la pression de coupure du compresseur, et à comparer ladite condition à une constante prédéfinie (300). 16 7. Installation selon la 6, caractérisée en ce qu'en présence d'une différence de pression inférieure à ladite constante, la valeur courante du signal de commande est calculée en fonction de l'écart entre la mesure de la température d'évaporation et une consigne de température d'évaporation (302). 8. Installation selon l'une des 6 et 7, caractérisée en ce qu'en présence d'une différence de pression supérieure à ladite constante, la valeur courante du signal de commande est calculée à partir de la différence de pression et d'une valeur du signal de commande déterminé à un instant précédent (306). 10 9. Installation selon l'une des 2 à 8, caractérisée en ce que le module de régulation est apte à déterminer la valeur courante d'une grandeur liée au signal de commande à l'instant donné considéré (303, 403) de sorte que cette grandeur ait une vitesse de variation progressive entre une borne inférieure et une borne supérieure, dans 15 un intervalle de temps de longueur définie par une constante de temps. 10. Installation selon la 9, caractérisée en ce que la grandeur liée au signal de commande est le seuil supérieur du signal de commande (303), et en ce que la vitesse de variation de cette grandeur est croissante dans l'intervalle de temps entre la borne 20 inférieure définie par la valeur minimale du signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée minimale, et la borne supérieure définie par la valeur maximale du signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée maximale. 11. Installation selon la 9, caractérisée en ce que la grandeur liée au signal 25 de commande est la consigne de température d'évaporation, et en ce que la vitesse de variation de cette grandeur est décroissante dans l'intervalle de temps entre la borne supérieure définie par la consigne de température maximale de la climatisation et la borne inférieure définie par la consigne de température demandée dans l'habitacle. 30 12. Installation selon la 11, caractérisée en ce que le seuil supérieur du signal de commande correspond à la valeur maximale du signal de commande lorsque le compresseur est en cylindrée maximale (403). 13. Installation selon l'une des 9 à 12, caractérisée en ce que ladite 35 grandeur est calculée avec un filtre de premier ordre à partir de la borne minimale, de la borne supérieure, de la constante de temps, de la valeur précédente de ladite grandeur et d'une période d'échantillonnage de durée choisie.5 14. Installation selon l'une des 9 à 13, caractérisée en ce que la constante de temps est calculée à partir de la vitesse de rotation du compresseur, de la température extérieure à l'habitable du véhicule et de la pression de décharge du compresseur. 15. Installation selon l'une des 2 à 14, caractérisée en ce que le module de régulation est apte à contrôler du signal de commande selon une période choisie. 16. Installation selon la 15, caractérisée en ce que la période choisie est sensiblement égale à 1 seconde. 17. Procédé de régulation d'un circuit de climatisation, parcouru par un fluide supercritique, notamment pour véhicule à moteur, comportant un compresseur muni d'une vanne de commande dont le degré d'ouverture varie en fonction de l'intensité d'un signal de commande, caractérisé en ce qu'on contrôle le signal de commande de la vanne du compresseur pendant la phase de démarrage de la climatisation de manière à maintenir la pression de décharge du compresseur sensiblement en dessous de la pression de coupure du compresseur.
F,B
F25,B60,F24
F25B,B60H,F24F
F25B 49,B60H 1,F24F 11
F25B 49/02,B60H 1/32,F24F 11/00
FR2889504
A1
ENSEMBLE INTEGRE POUR DISPOSITIF DE CLIMATISATION DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,209
La présente invention a pour objet la climatisation des véhicules automobiles et, d'une manière plus précise, concerne la réalisation d'un ensemble intégré destiné à être monté à l'intérieur du compartiment moteur d'un véhicule automobile afin de constituer un dispositif de climatisation. La climatisation de l'habitacle des véhicules automobiles est de plus en plus fréquente. La production de froid est obtenue par évaporation lors du changement d'état d'un fluide frigorigène qui circule dans un circuit fermé et subit quatre transformations successives. En début de cycle, le fluide est à l'état gazeux à basse pression et basse température. Il est alors comprimé, de sorte que sa pression est augmentée ainsi que son enthalpie. Le fluide traverse ensuite un condenseur où il passe à l'état liquide à haute pression et haute température par échange de chaleur avec l'air ambiant. La pression du fluide est ensuite diminuée par passage à travers un détendeur thermostatique. Le fluide se trouve alors à l'état diphasique constitué d'un mélange de liquide et de vapeur à basse pression et basse température. Dans cet état, le fluide traverse un évaporateur généralement situé dans l'habitacle du véhicule et traversé par de l'air pulsé par un ventilateur. L'air se refroidit en cédant sa chaleur au fluide frigorigène qui se vaporise et retrouve ainsi son état initial de vapeur à basse pression et basse température. Le condenseur se présente sous différentes formes et constitue un échangeur de chaleur de type classique. Un tel échangeur peut par exemple comporter une pluralité de tubes à ailettes ou encore de tubes plats extrudés constituant un faisceau à l'intérieur duquel le fluide peut s'écouler sur plusieurs allers-retours. A titre de fluides frigorigènes, on a utilisé dans le passé des dérivés chlorofluorés d'hydrocarbures saturés (CFC). L'utilisation de ces produits a été réglementée après que leur action sur la couche d'ozone atmosphérique ait été mise en évidence. On a alors préconisé d'utiliser à titre de substituts, des hydrofluorocarbones ne contenant pas d'atomes de chlore, n'ayant pas d'effet sur la couche d'ozone et présentant une contribution à l'effet de serre atmosphérique nettement inférieure. Plus récemment, on a également préconisé d'utiliser à titre de fluide frigorigène, du dioxyde de carbone qui ne présente pas les inconvénients des fluides frigorigènes précédents et dont on peut tolérer une certaine proportion de fuites. L'utilisation du dioxyde de carbone nécessite cependant la mise en pression à des pressions plus importantes du fluide frigorigène dans le circuit. Afin d'autoriser l'échappement de vapeur de dioxyde de carbone en cas d'excès de pression dans le circuit, il est également nécessaire de prévoir un réservoir de dioxyde de carbone pour compléter le remplissage du circuit en cas de fuites. La demande de brevet français FR-A-2 847 664 décrit par exemple un tel dispositif de compensation des fuites d'un circuit de climatisation utilisant du dioxyde de carbone comme fluide frigorigène, le dispositif comprenant une bouteille de dioxyde de carbone sous pression montée dans le circuit. De même, la demande de brevet WO 98/30847 (NORILD) décrit un système de réfrigération utilisant du dioxyde de carbone à titre de fluide frigorigène et comportant un réservoir sous pression pour le dioxyde de carbone et une valve de sécurité qui laisse échapper du dioxyde de carbone sous forme vapeur en cas d'excès de pression dans le circuit. Dans tous les cas, on comprend qu'il est approprié de disposer à l'intérieur du compartiment moteur du véhicule automobile un certain nombre d'éléments, tels que le condenseur et le compresseur. Le condenseur peut en particulier, dans certains cas, faire partie intégrante du radiateur de refroidissement du moteur à combustion qui équipe le véhicule automobile. Une telle intégration d'une partie du radiateur de refroidissement dans le circuit de climatisation est décrite par exemple dans la demande de brevet français FR-A-2 840 258 (RENAULT). Une telle structure permet de refroidir l'air par son contact avec le dispositif de climatisation avant même qu'il ne traverse le radiateur de refroidissement du moteur à combustion. Le compresseur est de préférence entraîné directement par le moteur à combustion interne et se trouve donc disposé à proximité de celui-ci dans le compartiment moteur du véhicule automobile. Dans certains cas, il est également nécessaire d'adjoindre au dispositif de climatisation un échangeur de chaleur supplémentaire qui a pour objet de récupérer une partie des calories du fluide frigorigène après détente et avant élévation de pression par le compresseur. Un tel échangeur de chaleur supplémentaire est particulièrement utile dans le cas où l'on utilise du dioxyde de carbone comme fluide frigorigène. L'installation et le montage des différents organes d'un tel dispositif de climatisation à l'intérieur du compartiment moteur d'un véhicule automobile présentent des difficultés, en raison de l'encombrement qui en résulte et des différentes conduites qui doivent être prévues pour faire circuler le fluide frigorigène dans les différents organes du dispositif de climatisation. II en résulte fréquemment de nombreuses liaisons par tuyau rigide entre les différents organes qui rendent le montage et la maintenance du dispositif de climatisation relativement complexes et onéreux, du fait notamment de la pression élevée dans le circuit. La présente invention a pour objet de résoudre ces difficultés et de simplifier le montage d'un dispositif de climatisation dans un véhicule automobile. L'invention a également pour objet de réduire l'encombrement des principaux organes d'un tel dispositif de climatisation, afin de rendre le montage et la maintenance faciles et moins onéreux. Dans un mode de réalisation, un ensemble intégré destiné à être monté à l'intérieur du compartiment moteur d'un véhicule automobile est réalisé afin de constituer un dispositif de climatisation du type comprenant un circuit pour un fluide frigorigène et, montés dans ce circuit, un compresseur, un condenseur, un échangeur de chaleur, un détendeur et un évaporateur. L'ensemble intégré comprend un corps d'échange thermique sensiblement tubulaire disposé le long d'une partie au moins de la périphérie d'un bâti de support du condenseur de façon à former un ensemble intégré avec le condenseur. Un tel ensemble intégré est particulièrement facile à installer et à monter à l'intérieur du compartiment moteur d'un véhicule automobile. Son caractère compact présente également l'avantage de permettre son installation dans des compartiments de volume réduit. Enfin l'intégration de l'échangeur et du condenseur en un seul ensemble permet de réduire, voire de supprimer les conduites reliant ces organes entre eux et assurant la circulation du fluide frigorigène. Il en résulte une diminution des pertes de charge, une maintenance facilitée ainsi qu'une diminution des risques de fuite. Dans un mode de réalisation, la bride d'entrée de l'échangeur de chaleur est solidaire du bâti de support du condenseur. La bride de sortie de l'échangeur de chaleur est également, avantageusement, solidaire d'un boîtier du détendeur. Le boîtier du détendeur est, de préférence, monté sur le bâti de support du condenseur. De cette manière, le détendeur fait partie intégrante de l'ensemble intégré et les avantages mentionnés ci-dessus sont encore renforcés. Le condenseur peut, par exemple, présenter la forme générale d'un bloc parallélépipédique enserré dans le bâti de support. L'épaisseur hors tout du condenseur est avantageusement réduite pour faciliter l'implantation de l'ensemble intégré dans le compartiment moteur. Dans un mode de réalisation préféré, le fluide frigorigène utilisé est du dioxyde de carbone. Un accumulateur de dioxyde de carbone sous pression est alors avantageusement monté dans le circuit et fixé sur l'un des côtés du bâti de support du condenseur. L'ensemble intégré comprend ainsi tous les organes essentiels du dispositif de climatisation à l'exception de l'évaporateur qui est installé à proximité de l'habitacle du véhicule ou directement dans celuici. Selon un aspect plus général, l'invention concerne également un dispositif de climatisation de véhicule automobile qui comprend un ensemble intégré tel que défini précédemment. La présente invention sera mieux comprise à l'étude d'un mode de réalisation détaillé pris à titre d'exemple nullement limitatif et illustré par les dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 est une vue schématique d'un dispositif de climatisation selon l'invention, montrant les principaux organes qui le constituent; - la figure 2 est une vue schématique de face d'un ensemble intégré selon l'invention; et - la figure 3 est une vue de côté de l'ensemble intégré de la figure 2. Tel qu'il est illustré sur le schéma de la figure 1, un dispositif de climatisation, pris à titre d'exemple et utilisant du dioxyde de carbone à titre de fluide frigorigène, comprend un circuit 1 à l'intérieur duquel s'écoule le fluide frigorigène. Un compresseur 2 élève la pression du fluide frigorigène avant son passage à travers un condenseur 3, qui peut être avantageusement traversé par un flux d'air pulsé par un ventilateur 4. Le condenseur 3 peut par exemple faire partie du radiateur de refroidissement du moteur thermique du véhicule automobile. Après avoir traversé le condenseur 3, le fluide frigorigène traverse un échangeur de chaleur 5 avant de voir sa pression baisser au travers d'un détendeur thermostatique 6. Le fluide frigorigène basse pression se trouvant sous la forme d'un mélange diphasique liquide/vapeur, traverse alors un évaporateur 7 soumis à l'action d'un flux d'air pulsé par la soufflante 8. L'air qui traverse l'évaporateur 7 est ainsi refroidi par l'évaporation du fluide frigorigène dans l'évaporateur 7. Un réservoir sous pression 9 rempli de dioxyde de carbone et associé à une vanne de régulation 11, est monté dans le circuit 1, entre l'évaporateur 7 et l'échangeur de chaleur 5. Le fluide frigorigène issu de l'évaporateur 7 revient jusqu'au compresseur 2 après avoir traversé le réservoir 9 et l'échangeur de chaleur 5. Dans l'exemple illustré, où le fluide frigorigène utilisé est du dioxyde de carbone, on tolère une certaine proportion de fuites de fluide frigorigène dues en partie à la pression élevée qui doit régner dans le circuit de climatisation en raison de la nature du fluide frigorigène. Les pertes de dioxyde de carbone sont compensées par le réservoir sous pression 9, rempli de dioxyde de carbone, jouant le rôle d'un accumulateur. La ligne en tirets 12, qui est indiquée sur la figure 1, sépare le dispositif de climatisation en deux parties. Sur la droite de la ligne 12, se trouve représenté l'ensemble des éléments qui vont être montés à l'intérieur du compartiment moteur du véhicule automobile. Il s'agit donc essentiellement du compresseur 2, du condenseur 3, de l'échangeur de chaleur 5, du détendeur 6 et du réservoir de dioxyde de carbone 9. Les autres organes du dispositif de climatisation, à savoir essentiellement l'évaporateur 7, sont, quant à eux, montés à l'intérieur de l'habitacle du véhicule ou à proximité de cet habitacle, afin de refroidir l'air qui s'y trouve. En se reportant aux figures 2 et 3, sur lesquelles les mêmes organes portent les mêmes références que sur la figure 1, il apparaît que le condenseur 3 présente la forme générale d'un bloc parallélépipédique d'épaisseur faible par rapport à sa largeur et sa longueur enserré à l'intérieur d'un bâti de support 13. L'échangeur de chaleur 5 est constitué sous la forme d'un tube 14 qui s'étend au voisinage de la périphérie de l'une des faces du condenseur 3, au voisinage de cette périphérie. Comme on peut le voir sur la figure 2, le tube 14 comprend une partie inférieure 14a, une partie latérale 14b, une partie supérieure 14c et une extrémité finale 14d qui vient se brancher sur le détendeur 6. La partie 14a suit la totalité bord inférieur longitudinal du condenseur 3, tandis que la partie 14c suit pratiquement la totalité du bord supérieur du condenseur 3. La partie 14b suit, quant à elle, l'un des bords latéraux du condenseur 3. La partie 14d s'étend sur une partie supérieure du bord latéral opposé du condenseur 3. L'ensemble du tube 14 est fixé par des éléments de fixation 15 sur le bâti de support 13. Le condenseur 3 et l'échangeur tubulaire 14 constituent ainsi un ensemble totalement intégré. La bride d'entrée de l'échangeur de chaleur tubulaire 14 est référencée 16 et fixée dans l'un des coins inférieurs du bâti de support 13 du condenseur 3. La bride de sortie de l'échangeur tubulaire 14 situé à l'extrémité de la partie 14d, est directement solidaire du boîtier du détendeur 6. Le détendeur 6 est, quant à lui, fixé par des pattes de fixation 17 sur le montant latéral du bâti de support 13 qui est opposé au côté latéral le long duquel est montée la portion 14b de l'échangeur tubulaire 14. Une conduite 18 relie le compresseur 2 à la bride d'entrée 16 de l'échangeur tubulaire 14. De cette manière, le condenseur 3 et le détendeur 6 constituent également un ensemble intégré facile à déplacer et à monter. Le réservoir de dioxyde de carbone sous pression se présente sous la forme d'une bombonne 9 fixée par des éléments de fixation 19 sur le bâti de support 13 le long du côté latéral correspondant à la portion 14b de l'échangeur tubulaire 14. La bombonne 9 est montée sur le bâti de support 13 à l'extérieur du condenseur 3. La conduite 10 a également été représentée schématiquement sur la figure 2. L'ensemble constitué par le condenseur 3, l'échangeur de chaleur tubulaire 14, le détendeur 6 et le réservoir de dioxyde de carbone 9, constitue ainsi un ensemble intégré facile à installer à l'intérieur du compartiment moteur d'un véhicule automobile et dont la maintenance peut être facilement effectuée. L'intégration de ces différents éléments autour du condenseur 3 permet de supprimer un certain nombre de liaisons par tuyau rigide qui étaient nécessaires dans les dispositifs de climatisation de type classique. C'est ainsi que la liaison entre le détendeur 6 et l'échangeur de chaleur 14 se trouve supprimée par l'intégration de la bride de sortie à l'extrémité 14d directement sur le détendeur 6. De même, la liaison par tuyau rigide entre le condenseur 3 et l'échangeur de chaleur 14 est supprimée par l'installation de la bride d'entrée 16 directement sur le condenseur 3. Enfin, le montage du détendeur 6 sur le bâti de support du condenseur 3 permet de supprimer la liaison par tuyau rigide normalement prévue entre le détendeur 6 et le condenseur 3
Ensemble intégré destiné à être monté à l'intérieur du compartiment moteur d'un véhicule automobile afin de constituer un dispositif de climatisation du type comprenant un circuit pour un fluide frigorigène et, montés dans ce circuit, un compresseur, un condenseur 3, un échangeur de chaleur, un détendeur 6 et un évaporateur. L'échangeur de chaleur comprend un corps d'échange thermique sensiblement tubulaire 14 disposé le long d'une partie au moins de la périphérie d'un bâti de support 13 du condenseur 3 de façon à former un ensemble intégré avec le condenseur. Le détenteur 6 et un réservoir 9 de dioxyde de carbone peuvent également être fixés sur le bâti de support 13 et faire partie de l'ensemble intégré.
1-Ensemble intégré destiné à être monté à l'intérieur du compartiment moteur d'un véhicule automobile afin de constituer un dispositif de climatisation du type comprenant un circuit (1) pour un fluide frigorigène et, montés dans ce circuit, un compresseur (2), un condenseur (3), un échangeur de chaleur (5), un détendeur (6) et un évaporateur (7), caractérisé par le fait qu'il comprend un corps d'échange thermique sensiblement tubulaire (14) disposé le long d'une partie au moins de la périphérie d'un bâti de support (13) du condenseur (3) de façon à former un ensemble intégré avec le condenseur. 2-Ensemble intégré selon la 1, dans lequel l'échangeur de chaleur comprend une bride d'entrée (16) solidaire du bâti de support du condenseur. 3-Ensemble intégré selon la 1, dans lequel l'échangeur de chaleur comprend une bride de sortie (14d) solidaire d'un boîtier du détendeur (6). 4-Ensemble intégré selon la 3, dans lequel le boîtier du détendeur (6) est monté sur le bâti de support (13) du condenseur. 5-Ensemble intégré selon l'une des précédentes, dans lequel le condenseur (3) présente la forme générale d'un bloc parallélépipédique enserré dans le bâti de support (13). 6-Ensemble intégré selon l'une des précédentes, dans lequel le fluide frigorigène est du dioxyde de carbone, un accumulateur de dioxyde de carbone sous pression (9) étant monté dans le circuit et fixé sur l'un des côtés du bâti de support (13) du condenseur. 7-Dispositif de climatisation de véhicule automobile, caractérisé par le fait qu'il comprend un ensemble intégré selon l'une des précédentes.
B
B62,B60
B62D,B60H
B62D 65,B60H 1
B62D 65/04,B60H 1/00
FR2902709
A1
ARCHITECTURE MATERIELLE REDONDANTE POUR L'ETAGE DE SIGNAUX DE COMMANDE D'UN SYSTEME DE FREINAGE D'UN VEHICULE DONT TOUTES LES ROUES SONT RELIEES CHACUNE A AU MOINS UNE MACHINE ELECTRIQUE ROTATIVE
20,071,228
[0001] La présente invention concerne les véhicules routiers. Elle concerne en particulier les systèmes de freinage d'un véhicule routier à traction électrique. [0002] Les véhicules électriques englobent des véhicules dans lesquels l'énergie électrique nécessaire à leur déplacement est stockée dans des batteries et des véhicules dans lesquels l'énergie électrique est produite à bord, par un moteur thermique entraînant une génératrice ou par une pile à combustible. La traction du véhicule est assurée par un ou des moteurs électriques et le freinage du véhicule est assuré par un système de freinage mécanique conventionnel. [0003] Cependant, une machine électrique étant réversible, elle peut être utilisée aussi en génératrice électrique pendant les phases de freinage du véhicule et dans ce cas elle transforme l'énergie mécanique de freinage en énergie électrique que le véhicule doit absorber, éventuellement par dissipation thermique. Ce mode de fonctionnement est souvent appelé freinage électrique ou freinage en récupération . [0004] En pratique, les machines électriques fonctionnent en génératrice pour assurer une décélération modérée du véhicule, pour récupérer autant que faire se peut l'énergie et la stocker dans des accumulateurs électriques, ou même pour la dissiper afin d'alléger la sollicitation des freins mécaniques du véhicule. Le freinage principal d'un véhicule est en effet assuré par des freins mécaniques commandés hydrauliquement, en général de façon assistée, et le plus souvent maintenant pourvu d'une fonction anti-blocage couramment désignée par ABS . Le freinage est une fonction de sécurité primordiale sur un véhicule. Les freins mécaniques sont de puissance importante, capable d'amener la roue au blocage, l'écrêtage de puissance étant assurée par la fonction anti-blocage, l'écrêtage étant lié à la limite d'adhérence. Pour assurer la sécurité des passagers, le système de freinage d'un véhicule de tourisme est en général capable d'assurer une décélération de l'ordre de 1 g , g étant l'unité d'accélération dont la valeur 1 correspond à la gravité terrestre. [0005] Par ailleurs, dans un véhicule à traction électrique, intégrer la machine électrique dans la roue est une configuration particulièrement intéressante car cela supprime les arbres mécaniques et offre plus de latitudes pour l'architecture générale du véhicule. L'état de la technique connaît plusieurs dispositions d'intégration de moteurs dans les roues. La demande t 2 de brevet WO 2003/065546 propose de disposer quatre moteurs transmettant leur couple à la roue au moyen d'un train épicycloïdal. Par la demande de brevet EP 0878332, on connaît une liaison au sol qui intègre à la fois la suspension verticale de la roue à l'intérieur de celle-ci et un moteur rotatif de traction. Il y a un étage de réduction entre la roue et le moteur électrique, celui-ci étant engrené sur une roue dentée coaxiale à la roue. La roue comporte bien entendu un frein à disque afin d'assurer la fonction de freinage de service. En outre, la liaison au sol comporte un pivot afin de permettre de braquer la roue. Toutes les fonctions d'une liaison au sol se trouvent ainsi intégrées dans la roue. [0006] L'invention se rapporte aux systèmes de freinage électrique d'un véhicule routier équipé de roues qui sont reliées en rotation chacune à au moins une machine électrique rotative, chaque machine électrique rotative coopérant avec une seule roue. Dans une telle architecture, on peut conférer au freinage électrique un rôle prédominent, tout à la fois en puissance et en contrôle de la stabilité du véhicule (fonctions connues sous les appellations ABS et ESP) puisqu'il est possible de contrôler sélectivement sur chacune des roues le couple à la roue via le pilotage de la ou des machine(s) électrique(s) rotative(s) qui lui est (sont) associée(s). Encore faut-il pour cela que le freinage électrique soit extrêmement fiable. [0007] L'objectif de la présente invention est d'améliorer la fiabilité des systèmes de freinage électrique pour les véhicules à traction électrique. En particulier, l'objectif est de proposer une architecture telle qu'il soit possible de supprimer les freins mécaniques et faire assurer la fonction de freinage de service par voie purement électrique. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION [0008] On décrit ci-dessous un système de freinage dans lequel on peut distinguer : • un étage de puissance dans lequel circule la puissance électrique nécessaire à la traction ainsi que la puissance électrique générée par le freinage électrique, • un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, et • un étage de circulation des signaux de commande du freinage du véhicule. 3 [0009] On propose ci-dessous une architecture dans laquelle chacun de ces étages comporte un certain niveau de redondance. Les redondances proposées pour chacun des étages peuvent être utilisées chacune seule, ou en combinaison avec une autre. Bien entendu, on élève le niveau de fiabilité en cumulant toutes les redondances proposées. [0010] La présente demande traite en priorité l'étage de circulation des signaux de commande du freinage du véhicule. L'invention propose un système de freinage électrique d'un véhicule routier dont au moins une roue est reliée en rotation à au moins une machine électrique rotative, au moins un module électronique de pilotage de roue pilotant la ou les machines électriques d'une même roue, comportant une unité centrale assurant la gestion du déplacement du véhicule, ladite unité centrale contrôlant le ou les modules électroniques de pilotage de roue, comportant une commande de freinage à la disposition d'un conducteur, ladite commande étant reliée mécaniquement au moins à un premier capteur délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, et à un deuxième capteur délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, dans lequel ledit premier capteur délivre son signal de commande à ladite unité centrale et ledit deuxième capteur délivre son signal de commande au ou à chacun des modules électroniques de pilotage de roue. [0011] De préférence, le système selon l'invention comportant au moins deux sous- systèmes chacun comportant au moins un module électronique de pilotage de roue, comportant un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, ledit étage d'alimentation électrique basse tension comportant une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique comportant un premier tronçon et un second tronçon, lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux, ledit premier capteur étant alimenté par le même tronçon que l'unité centrale, ledit deuxième capteur étant alimenté à la fois par une électronique de pilotage de roue d'un des sous-systèmes et par une électronique de pilotage de roue de l'autre des sous- systèmes via une paire de diodes isolant lesdites alimentations. [0012] En outre, au niveau de l'étage de puissance, on utilise plusieurs machines électriques rotatives, au moins deux et de préférence une par roue motrice, ce qui apporte déjà 4 une certaine redondance. De préférence, le système selon l'invention comporte au moins un module électronique de dissipation pour chacun des sous-systèmes, l'un des modules électroniques de dissipation étant alimenté par le premier tronçon et l'autre des modules électroniques de dissipation étant alimenté par le second tronçon. L'installation de dissipation comporte par exemple une résistance électrique de dissipation associée à chacun des modules électroniques de dissipation, afin de toujours offrir une certaine capacité de décélération en cas de panne d'une résistance ou de son module de commande. [0013] Dans une mise en oeuvre pour un véhicule à quatre roues, de préférence, chacune des roues est mécaniquement reliée à sa ou à ses propres machines électriques rotatives, chacun desdits sous-systèmes comportant deux desdites roues. De préférence, chaque sous-système regroupe les roues du véhicule disposées en diagonale aux angles opposés du véhicule. On verra que cette solution offre plus de sécurité que les circuits de freinage hydrauliques doubles utilisés couramment sur les automobiles. [0014] Par ailleurs, fort avantageusement, l'étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance comporte deux sources de tension indépendantes. Ledit étage d'alimentation électrique basse tension comporte une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique basse tension comportant un premier tronçon et un second tronçon, lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux, chaque module électronique de pilotage de roue et module électronique de dissipation d'un des sous-systèmes étant alimenté par le premier tronçon et chaque module électronique de pilotage de roue et module électronique de dissipation de l'autre des sous-systèmes étant alimenté par le second tronçon. [0015] La première alimentation est par exemple constituée d'un convertisseur de tension branché à la ligne électrique centrale. L'énergie électrique sur cette ligne centrale peut provenir soit d'une source principale, comme par exemple une pile à combustible, soit d'un dispositif de stockage d'énergie électrique, soit de l'énergie de freinage réutilisée en temps réel. On dispose donc aussi d'une redondance des sources d'énergie. La deuxième alimentation est par exemple constituée d'une batterie basse tension, dédiée à cette alimentation électrique en basse tension. Bien entendu, il est possible d'utiliser pour cette seconde source de tension un deuxième convertisseur de tension branché lui aussi sur la ligne principale ou bien directement sur le banc de stockage. [0016] Enfin, l'étage de circulation des signaux de commande du freinage du véhicule est construit autour de deux capteurs reliés mécaniquement, et de préférence séparément, à une 5 commande de freinage à la disposition d'un conducteur, les capteurs étant exploités de façon totalement différente comme expliqué ci-après. [0017] Signalons encore que, de préférence, pour tenir le véhicule immobile, on installe un dispositif de frein mécanique appelé communément frein de parking. Cependant, un tel dispositif n'est pas conçu pour freiner le véhicule mais seulement pour le tenir arrêté, de préférence même sur des pentes très importantes. Ainsi, le système selon l'invention comporte, associé à une roue au moins, un dispositif de freinage mécanique de la roue commandé uniquement par une commande de frein de parking. De préférence, le dispositif de frein de parking est commandé par un actionneur électrique piloté par une unité de commande de freinage qui ne peut être activée que sous un seuil de vitesse longitudinale du véhicule, ledit seuil étant par exemple inférieur à 10 km/h. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0018] D'autres objectifs et avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré mais non limitatif, illustré par les figures suivantes dans lesquelles : • la figure l représente schématiquement un système de freinage d'un véhicule à quatre roues, à production d'énergie électrique à bord ; • la figure 2 est un schéma détaillant le niveau de puissance organisé pour présenter une certaine redondance matérielle ; • la figure 3 détaille le niveau d'alimentation électrique basse tension des différentes électroniques de commande ; • la figure 4 détaille le niveau des lignes de commande entre les électroniques de commandes des différents éléments et l'unité centrale. 6 DESCRIPTION I)U MEILLEUR MODE DE REALISATION DE L'INVENTION [0019] A la figure 1, on a schématisé un véhicule à quatre roues 1AvG' IAvD' 'ArG et lArD• Les roues sont notées 1AvG pour la roue avant gauche, 1AvD pour la roue avant droite, 'ArG pour la roue arrière gauche et IArD pour la roue arrière droite. Chaque roue est équipée d'une machine électrique qui lui est couplée mécaniquement. On voit les machines électriques 2AvG' 2AvD' 2ArG et 2ArD. Dans la suite, on ne reprendra pas les indices désignant spécifiquement la position de la roue 1 ou de la machine électrique 2 dans le véhicule lorsque cela n'apporte rien à la clarté de l'exposé. Les machines électriques de traction 2 sont des machines synchrones triphasés, équipées d'un capteur de position angulaire de type resolver et sont pilotées par les modules électroniques de pilotage de roue 23 auxquels elles sont reliées par des lignes électriques de puissance 21. Les modules électroniques de pilotage de roue 23 sont conçus pour piloter les machines électriques en couple. De ce fait, les machines électriques peuvent être utilisées en moteur et en génératrice. Chacune des roues arrières 1ArG et IArD est équipée en outre d'un dispositif de freinage mécanique 71 de la roue commandé par un actionneur électrique 7 piloté par une unité de commande de freinage. [0020] Dans une mise en oeuvre particulièrement avantageuse de l'invention, aucune des roues du véhicule ne comporte de frein mécanique de service. Quelle que soit l'amplitude du signal de commande du freinage, c'est-à-dire même pour les freinages les plus intenses, le freinage est assuré par voie électrique, c'est-à-dire en pilotant les machines électriques en génératrice. Chaque roue comporte une ou plusieurs machines électriques dédiées afin de pouvoir générer une force de freinage sélectivement sur chaque roue, ce que l'on ne pourrait pas faire avec une machine électrique commune à plusieurs roues, par exemples les roues d'un essieu, car il y aurait dans ce cas une transmission mécanique et un différentiel entre les roues. Les machines électriques sont dimensionnées de façon appropriée pour imposer à chaque roue la force de freinage la plus élevée possible. [0021] Bien entendu, le système doit être relié à des moyens capables d'absorber une puissance électrique élevée, ce qui par exemple conduit à installer une ou des résistances électriques de dissipation refroidies efficacement, par exemple par circulation d'eau, les accumulateurs électriques connus n'étant pas capables d'absorber la puissance électrique produite par un freinage d'urgence ou n'étant pas capables d'absorber toute l'énergie électrique 7 produite par un freinage de longue durée, sauf à installer une capacité telle que le poids du véhicule serait vraiment prohibitif. [0022] De nombreuses dispositions sont possibles pour agencer une machine électrique couplée mécaniquement à la roue. Notons cependant que l'on aura avantage à installer une démultiplication assez grande, par exemple au moins égale à 10 et même de préférence supérieure à 15, afin que la machine électrique ne soit pas trop volumineuse. On peut installer une machine électrique de façon coaxiale à la roue, la liaison mécanique étant assuré par un train d'engrenages épicycloïdaux pour disposer de la démultiplication nécessaire. On peut aussi adopter une configuration du genre de celle décrite dans la demande de brevet EP 0878332, de préférence en ajoutant un étage de démultiplication mécanique. On peut aussi choisir de disposer plusieurs moteurs électriques dont les couples s'additionnent. Dans ce cas, un module électronique de roue peut piloter plusieurs moteurs en parallèle installés dans une même roue. Au sujet de l'installation de plusieurs moteurs électriques dans une roue, on consultera par exemple la demande de brevet WO 2003/065546 et la demande de brevet FR 2776966. [0023] L'invention est illustrée dans une application à un véhicule assurant la production d'énergie électrique à bord. On voit une pile à combustible 4 délivrant un courant électrique sur une ligne électrique centrale 40. Bien entendu, tout autre moyen d'alimentation en énergie électrique peut être utilisé, comme par exemple des batteries. On voit aussi un dispositif de stockage d'énergie électrique constitué dans cet exemple par un banc de super condensateurs 5, relié à la ligne électrique centrale 40 par un module électronique de récupération 50. On voit une résistance électrique de dissipation 6, de préférence plongée dans un liquide caloporteur évacuant les calories vers un échangeur (non représentés), constituant un dispositif d'absorption d'énergie apte à absorber l'énergie électrique produite par l'ensemble des machines électriques au cours d'un freinage. La résistance de dissipation 6 est reliée à la ligne électrique centrale 40 par un module électronique de dissipation 60. [0024] Une unité centrale 3 gère différentes fonctions, parmi lesquelles la chaîne de traction électrique du véhicule. L'unité centrale 3 dialogue avec l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue 23 ainsi qu'avec le module électronique de récupération 50 via les lignes électriques 30A (bus CAN ). L'unité centrale 3 dialogue aussi avec une commande d'accélération 33 via une ligne électrique 30E, avec une commande de freinage 32 (freins de service) via une ligne électrique 30F, et avec une commande 31 sélectionnant la marche avant ou la marche arrière via une ligne électrique 30C. Cela permet de prendre en 8 compte les intentions du conducteur. L'unité centrale 3 dialogue également avec un capteur d'accélération longitudinale 34 via une ligne électrique 30D. Enfin, le module électronique de récupération 50 dialogue avec le module électronique de dissipation 60 via une ligne électrique 30B. [0025] On voit aussi une commande de frein de parking 35. L'actionneur 7 du dispositif de freinage mécanique de roue est commandé via une ligne électrique 30H uniquement par cette commande de frein de parking 35, et absolument pas par la commande de freinage 32. De préférence, afin d'éviter toute détérioration des dispositifs de freinage mécanique 71 conçus uniquement pour maintenir immobile le véhicule et dont la capacité d'évacuer des calories est donc très limitée, ladite unité cle commande de frein de parking ne peut être activée que sous un seuil de vitesse longitudinale du véhicule assez bas, par exemple inférieur à 10 km/h. [0026] Expliquons le fonctionnement du système selon l'invention. [0027] Lorsque le conducteur sélectionne la marche avant à l'aide de la commande 31 et actionne la pédale d'accélération 33, l'unité centrale 3 ordonne aux modules électroniques de pilotage de roue 23 d'alimenter les machines électriques 2 en puisant l'énergie électrique sur la ligne électrique centrale 40. Celle-ci est alimentée par la pile à combustible 4 et/ou le banc de super condensateurs 5, selon l'état de charge de celuici et sous le contrôle de l'unité centrale 3. Le véhicule se déplace en marche avant. Les machines électriques 2 transforment l'énergie électrique en énergie mécanique de traction. La puissance mise en oeuvre dépend en particulier de la position de la commande d'accélération 33. [0028] Lorsque le conducteur actionne la pédale de frein 32, l'unité centrale 3 passe en mode freinage. A partir de l'action du conducteur sur la pédale de frein 32, l'unité centrale 3 calcule une valeur du signal de commande du freinage. Quelle que soit l'amplitude du signal de commande du freinage, ladite unité centrale 3 contrôle l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue 23 de façon à ce que la somme des efforts longitudinaux de l'ensemble des roues 1 soit proportionnelle à ladite amplitude du signal de commande du freinage. Les machines électriques rotatives 2 transforment alors de l'énergie mécanique de rotation en énergie électrique. [0029] Selon la stratégie de gestion de l'énergie électrique programmée dans le module électronique de récupération 50, celui-ci répartit l'énergie de freinage de façon à recharger le banc de super condensateurs 5 et/ou commande le module électronique de dissipation 60 de 9 façon à dissiper l'énergie dans la résistance électrique de dissipation 6. On comprend bien que lorsque les moyens de stockage tels que le banc de super condensateurs 5 sont saturés, la totalité de l'énergie doit être dissipée. De plus, la puissance des moyens de stockage peut être limitée, c'est à dire que la vitesse de charge des moyens de stockage peut par exemple correspondre à un freinage léger comme il est couramment attendu de la part d'un moteur thermique (ce qu'on appelle le frein moteur ). Au-delà de ce niveau de freinage, la puissance électrique produite est alors dirigée vers les moyens de dissipation. [0030] Afin d'assurer la sécurité de fonctionnement du véhicule, la résistance électrique de dissipation 6 est dimensionnée et refroidie de façon à ce que la totalité de l'énergie électrique produite en manoeuvres de freinage d'urgence, les plus violentes, puisse être dissipée. En fait, il convient de dimensionner la chaîne constituée par les machines électriques rotatives 2, les modules électroniques de pilotage de roue 23, la ligne électrique centrale 40, le module électronique de dissipation 60 et la résistance électrique de dissipation 6 selon des critères de même sévérité que ce que l'on applique aux systèmes de freinage mécanique. [0031] De préférence, l'ensemble des résistances électriques de dissipation 6 forme un dispositif d'absorption d'énergie de puissance supérieure à 500 kW par tonne de véhicule. En effet, si F est la force appliquée au véhicule pour le freiner, si sa masse vaut M kg et sa vitesse vaut V m/sec et si y est l'accélération en m/sec2, on a F = M * y et P = F * V = M * (y * V) ; en posant que la décélération maximale vaut 1 g, à 130 km/h, la puissance par tonne de véhicule vaut environ 350 kW et elle vaut environ 500 kW à 160 km/h. L'homme du métier dimensionnera aisément la puissance du dispositif d'absorption d'énergie en fonction des caractéristiques du véhicule qu"il veut construire. [0032] Ainsi, comme dans l'exemple illustrant l'invention, il y a deux sous-systèmes ayant chacun une résistance électrique de dissipation, chacune de ces résistances électriques de dissipation 6A et 6B est de puissance supérieure à 250*M/1000 kW. [0033] Lorsque le conducteur sélectionne la marche arrière, l'unité centrale 3 ordonne aux modules électroniques de pilotage de roue 23 d'inverser le fonctionnement des machines électriques rotatives 2, y compris en cas de freinage. [0034] Décrivons maintenant comment on peut implanter une fonction anti-blocage de roue. -10- [0035] Les machines électriques de traction 2 étant équipées d'un capteur de position angulaire de type résolver, chaque roue 1 ayant sa propre machine électrique rotative 2, on dispose ainsi d'un capteur de vitesse de rotation de chaque roue. On peut donc avantageusement équiper le système selon l'invention d'un dispositif de contrôle du glissement de chaque roue dans lequel, en mode freinage, le couple de pilotage d'une roue est diminué lorsque le dispositif de contrôle du glissement détecte un glissement de la roue considérée. On peut par exemple analyser en temps réel le signal que le capteur de vitesse de rotation de chaque roue délivre et déduire d'une forte variation (décélération) une amorce de blocage. On peut calculer en temps réel la dérivée du signal de vitesse de rotation de chaque roue, obtenir ainsi un signal représentatif de l'accélération/décélération de chaque roue et comparer ce dernier à un signal donnant l'accélération/décélération réelle du véhicule si l'on dispose d'un capteur approprié. C'est le capteur d'accélération longitudinale 34 déjà introduit plus haut, ou c'est le fait d'un traitement de plusieurs signaux permettant d'estimer l'accélération/décélération réelle du véhicule. Dès lors, l'unité centrale 3 peut ordonner aux modules électroniques de pilotage de roue 23 de diminuer le couple de pilotage de roue (sélectivement par roue) lorsque le dispositif de contrôle du glissement détecte un glissement de la roue considérée. Notons que cette diminution de couple peut être gérée directement par les modules électroniques de pilotage de roue qui peuvent réagir en temps réel par rapport aux vitesse et accélération mesurées sur la roue, l'unité centrale transmettant par exemple des consignes de vitesse et d'accélération limite à respecter. [0036] En conclusion, signalons que l'absence d'organe de freinage conventionnel (voir disque et pince dans la demande EP 0878332) simplifie substantiellement non seulement l'architecture du véhicule équipé d'un système selon l'invention, mais également son entretien en éliminant les opérations périodiques de remplacement des plaquettes et des disques. Parmi les avantages de la suppression des organes de freinage hydraulique conventionnels, on peut citer en outre l'élimination de tout frottement résiduel des plaquettes (on sait que ces frottements consomment une part non négligeable de l'énergie nécessaire au fonctionnement d'un véhicule à freinage conventionnel). On peut également citer comme avantage la suppression des contraintes thermiques induites sur la liaison au sol par les organes de freinage hydraulique conventionnels et l'élimination des nuisances liées aux poussières produites par l'usure des plaquettes et des disques. [0037] On a décrit ci-dessus un système de traction pour véhicule automobile dans lequel aucune des roues n'est équipée de freins mécaniques. La capacité de décélération du véhicule -11- provient du pilotage de machines électriques rotatives en génératrice et celles-ci sont dimensionnées de façon à pouvoir amener chacune des roues du véhicule au blocage, c'est-à-dire qu'elles sont capables de fournir un couple freineur suffisamment important. [0038] La suite de la description illustre un exemple particulier, non limitatif, permettant de construire un système présentant une redondance matérielle suffisante pour pouvoir assurer un très haut niveau de sécurité au système de freinage du véhicule. [0039] Le système de freinage électrique comporte deux sous-systèmes (A et B) connectés à la ligne électrique centrale 40, chacun des sous-systèmes comporte deux roues reliées en rotation chacune à au moins une machine électrique rotative 2 qui lui est propre. La roue avant droite et la roue arrière gauche, ou plus exactement les machines électriques rotatives 2 et les modules électroniques de pilotage de roue 23 qui leur sont associées forment le sous-système A. La roue avant gauche et la roue arrière droite, ou plus exactement les machines électriques rotatives 2 et les modules électroniques de pilotage de roue 23 qui leur sont associées forment le sous-système B. Chaque sous-système comporte une résistance électrique de dissipation 6A, respectivement 6B, chacune alimentée par un module électronique de dissipation 60A, respectivement 60B. [0040] Si l'on examine les différents éléments constitutifs du système de traction au regard du critère de redondance matérielle, les machines électriques rotatives 2 intégrées aux roues forment un systèmequi présente naturellement une redondance puisque chacune des roues dispose de sa propre machine électrique. L'électronique de commande de ces machines, à savoir les modules électroniques de pilotage de roue 23, forme également un système qui présente une redondance matérielle puisque chacune de ces machines électriques 2 dispose de sa propre électronique de commande. [0041] En freinage récupératif, chacune des machines électriques rotatives 2 fournit sur la ligne électrique de puissance 40 de l'énergie électrique via les modules électroniques de pilotage de roue 23. Cette énergie peut être soit stockée dans des accumulateurs comme le banc de super condensateurs 5 ou être dissipée par les résistances électriques de puissance 6A et 6B. En freinage d'urgence, il est évident que l'on ne peut pas tabler sur la capacité de stockage des accumulateurs car ceux-ci pourraient très bien être déjà à leur charge maximale et incapables d'absorber de l'énergie électrique. Dès lors, la résistance électrique 6 est un organe crucial pour la sécurité de fonctionnement. De même, la ligne électrique de puissance 4 est un élément - 12 - crucial pour la sécurité de fonctionnement du système de freinage du véhicule par voie toute électrique. On examinera ci-dessous différents scénarii de défaillance. [0042] A la figure 2, on reconnaît la source d'énergie électrique principale qui, dans cet exemple de réalisation, est une pile à combustible 4. On voit également la batterie d'accumulateurs permettant de stocker de l'énergie électrique qui, dans cet exemple de réalisation, est un banc de super condensateurs 5 et son module électronique de récupération 50. Enfin, l'alimentation électrique basse tension des différents modules électroniques est assurée d'une part par un convertisseur de tension 41 permettant de convertir la tension disponible sur la ligne électrique de puissance 40 en basse tension (par exemple 12 volts) utilisée pour alimenter les différentes électroniques de commande, et d'autre part par une batterie 42 telle qu'une batterie utilisée classiquement sur un véhicule en tension de 12 volts continus. [0043] On a vu que, afin d'assurer la sécurité du freinage, le système de freinage est organisé en deux sous-systèmes, à savoir le système A regroupant la roue avant droite et la roue arrière gauche et le système B regroupant la roue avant gauche et la roue arrière droite. Le sous- système A est branché sur la ligne de puissance 40 via un dispositif de protection contre les surintensités 41A. Le sous-système B est branché sur la ligne de puissance 40 via un dispositif de protection contre les surintensités 41B. Chacun des sous-systèmes comporte donc sa propre résistance de dissipation 6A, 6B et chacune dispose de sa propre électronique de commande 60A, 60B. En aval du dispositif 41A, un tronçon 40A de ligne électrique de puissance est connecté au module électronique de pilotage de roue 23 associé à la roue arrière gauche, au module électronique de pilotage de roue 23 associé à la roue avant droite et enfin au module électronique de dissipation 60A associé à la résistance de dissipation 6A. De même, pour le sous-système B. [0044] En cas d'avarie sur la ligne de puissance 40 provoquant une coupure entre les points de connexion des dispositifs de protection contre les surintensités 41A et 41B, il reste deux sous-systèmes indépendants l'un de l'autre, les systèmes A et B, chacun capable d'assurer un freinage électrique du véhicule. Chacun de ces sous-systèmes dispose de sa propre résistance électrique de dissipation. On a donc une redondance matérielle de l'étage de puissance. [0045] L'étage de puissance peut présenter d'autres avaries qu'une avarie sur la ligne de puissance 40. imaginons par exemple que le tronçon de la ligne de puissance 40A aboutissant au module électronique de dissipation 60A soit interrompu. Dans ce cas, la résistance de - 13 - dissipation 6A est hors circuit. La puissance électrique produite par le sous-système A en freinage électrique peut transiter par la section de la ligne électrique de puissance 40A non interrompue et, via le dispositif de protection contre les surintensités 41A, remonter sur la ligne de puissance 40 et être acheminée, via la ligne de puissance 40B, vers la résistance électrique de dissipation 6B. La résistance électrique de dissipation 6B devient donc commune, dans ce cas-là, au sous-système A et au sous-système B. [0046] Même si la puissance électrique de dissipation disponible est divisée par deux, dans ce cas précis, la capacité de ralentissement du système de freinage électrique reste importante, suffisante pour assurer un freinage d'urgence. En effet, chacune des résistances électriques de dissipation 6 est plongée dans un circuit hydraulique de refroidissement. En cas de freinage d'urgence, l'énergie produite par le freinage électrique est suffisante pour porter le fluide de refroidissement à ébullition. Il n'empêche, au fur et à mesure de sa transformation en phase vapeur, le fluide vaporisé est immédiatement remplacé par du fluide de refroidissement en phase liquide, qui lèche à nouveau la résistance et le système continue de présenter une certaine capacité à évacuer des calories. De plus, le système de refroidissement a une certaine inertie thermique. Les expérimentations du déposant ont démontré que, même dans ce cas de figure, le système de freinage électrique reste bien plus puissant et efficace qu'un système de freinage hydraulique en croix tel que ceux qui équipent les véhicules automobiles à l'heure actuelle. [0047] Si la ligne électrique de puissance 40A est interrompue entre le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la roue avant droite et le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la roue arrière gauche, alors dans ce cas la résistance électrique de dissipation 6A reste disponible pour la machine électrique rotative 2 associée à la roue avant droite lorsqu'elle fonctionne en génératrice alors que la résistance électrique de dissipation 6B est disponible pour le sous-système B et pour la machine électrique rotative 2 associée à la roue arrière gauche, c'est-à-dire l'une des machines électriques rotatives 2 du sous-système A. L'une 6B des résistances électrique de dissipation va recevoir une puissance électrique plus élevée que l'autre 6A. Le fonctionnement n'est pas optimal mais on se trouve donc dans une configuration moins pénalisante pour la capacité de ralentissement du véhicule que celle exposée au paragraphe précédent. [0048] Si, pour une raison quelconque, une avarie provoque l'ouverture du dispositif de protection contre les surintensités 41A, isolant ainsi le sous-système A, alors là aussi les - 14 - capacités de freinage du véhicule restent maximales car les résistances électriques de dissipation sont chacune dimensionnées de façon à pouvoir assurer la pleine décélération du véhicule même lorsque l'accumulateur d'énergie électrique, constitué ici par le banc de super condensateurs 5, est à sa charge maximale. Dans ce cas, on n'est donc pas dans une situation de défaillance du système de freinage électrique quant à la capacité maximale de décélération. Certes l'on n'est pas dans une situation optimale quant à la gestion générale puisque notamment la possibilité de récupérer de l'énergie est perdue, mais ceci n'est pas préjudiciable à la sécurité. [0049] Si l'une quelconques des défaillances qui viennent d'être expliquées pour le sous- système A surviennent au sous-système B, pour des raisons de symétrie, les conditions de sécurité du freinage électrique restent strictement identiques. En conclusion, en organisant l'étage de puissance en deux sous-systèmes indépendants, le système A et le système B, chacun relié à la ligne électrique cle puissance 40 principale du véhicule par son propre dispositif de protection contre les surintensités (dispositifs 41A et 41B) et en équipant chacun des sous- systèmes de sa propre résistance électrique de dissipation, on a organisé une redondance matérielle double telle que l'on peut assurer le freinage électrique du véhicule dans d'excellentes conditions de sécurité. [0050] La puissance de dissipation des résistances électriques de dissipation 6A et 6B dépend du bon fonctionnement du système de refroidissement. En effet, chacune de celle-ci est plongée dans un fluide caloporteur. La figure 3 montre de façon schématique le circuit de refroidissement. On voit que celui-ci comporte 2 pompes 8A et 8B et 2 radiateurs 80A et 80B. Les 2 pompes 8A et 8B sont montées en série et chacune commandée par son propre moteur électrique 81A et 81B respectivement. Chacun de ces moteurs électriques est piloté par sa propre électronique de commande 82A et 82B. Les radiateurs 80A et 80B sont montés en parallèle et chacun par des vannes 83 qui permettent d'isoler chacun des radiateurs sélectivement en cas de fuites à l'un d'eux. D'autre part, l'ensemble pompe et moteur d'actionnement de la pompe est dimensionné de telle façon que si l'une des pompes est en panne, l'autre pompe est capable d'assurer un débit suffisant du fluide caloporteur malgré le fait que l'autre pompe n'est plus fonctionnelle. [0051] On décrit maintenant l'alimentation électrique basse puissance des différentes électroniques de commande et des différents auxiliaires, à l'aide de la figure 3. Sur celle-ci, on reconnaît les modules électroniques de dissipation 60 A et 60B des 2 résistances électriques de -15- dissipation 6A et 6B, les modules électroniques de pilotage de roue 23 associées chacune à l'un des quatre moteurs électriques 2, le module électronique de récupération 50 associée au banc de super condensateurs 5. On voit également l'unité centrale 3, l'électronique de commande 82A de l'une des pompes du circuit de refroidissement et l'électronique de commande 82B de l'autre des pompes du circuit de refroidissement. La pédale de frein est supposée suffisamment sûre par sa construction et n'est donc pas doublée. Deux capteurs de position, Cl et C2, sont chacun associés à la pédale de frein et délivrent chacun un signal représentatif de la commande voulue par le conducteur du véhicule. [0052] La redondance pour la fourniture de l'énergie électrique basse tension est conçue de la façon suivante. Puisque l'on dispose, d'une part, d'un convertisseur de tension 41 branché sur la ligne électrique de puissance 40 et délivrant une tension continue 12 volts et, d'autre part, d'une batterie 42 délivrant elle aussi une tension continue 12 volts, certains éléments vont être branchés sur le convertisseur de tension 41 et d'autres éléments vont être branchés sur la batterie 12 volts de la façon suivante. Une ligne 43 assure l'interconnexion entre le convertisseur de tension 41 et la batterie 42. Cette ligne 43 comporte un premier tronçon 43A et un second tronçon 43B, ainsi qu'un dispositif de séparation 430 des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux. Certains éléments sont branchés sur le premier tronçon 43A, chacun via un dispositif de protection contre les surintensités 434A. Certains autres éléments sont branchés sur le tronçon 43B, chacun via un dispositif de protection contre les surintensités 434B. [0053] Par exemple, pour assurer le bon fonctionnement des pompes du circuit de refroidissement, l'un des moteurs 81A est branché sur le premier tronçon 43A via son électronique de commande 82A. L'autre des moteurs 81B est branché sur le second tronçon 43B via son électronique de commande 82B. Les électroniques de commande du sous- système A, à savoir le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la machine électrique rotative 2 de la roue avant droite, le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la machine électrique rotative 2 de la roue arrière gauche et le module électronique de dissipation 60A de la résistance de dissipation 6A sont branchés sur le second tronçon 43B alors que les mêmes électroniques du sous-système B sont branchées sur le premier tronçon 43A. [0054] L'unité centrale 3 assurant la gestion du déplacement du véhicule, puisqu'elle contrôle l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue 23, bénéficie d'un double - 16 - branchement électrique. Elle est branchée tout à la fois sur le premier tronçon 43A et le second tronçon 43B, via une paire de diodes isolant lesdits premier et second tronçons. L'unité centrale 3 est connectée chaque fois via une diode 435 de façon à assurer la continuité de l'alimentation électrique de l'unité centrale 3, même en cas de défaillance d'une des 2 sources basse tension. En outre, un circuit approprié 436 surveille la présence de tension électrique sur chacune des lignes d'alimentation afin d'envoyer un signal de défaut en cas de panne d'une des deux alimentations électriques. Le module électronique de récupération 50 associé au banc de super condensateurs 5 est branché sur le premier tronçon 43A uniquement. Notons que ce type de double branchement pourrait aussi être utilisé pour toutes les électroniques, notamment pour les modules électroniques de pilotage de roue 23. [0055] On voit donc que, si pour une raison quelconque, il y avait un défaut important sur le convertisseur de tension 41, le dispositif de séparation 430 interrompt l'interconnexion entre le convertisseur de tension 41 et la batterie 42 et celle-ci peut continuer à alimenter en basse tension les électroniques de commande associées au sous-système A et l'unité centrale ainsi que l'une des 2 pompes du circuit hydraulique de refroidissement. A l'inverse, s'il y avait un défaut important du côté de la batterie 42, le dispositif de séparation 430 peut isoler l'interconnexion et le convertisseur de tension 41 peut continuer à alimenter le sous-système B, l'unité centrale et l'une des pompes du circuit hydraulique de refroidissement. On voit donc que l'architecture décrite permet de maintenir le fonctionnement de l'un des 2 sous-systèmes A ou B et l'on dispose donc encore de la moitié de la puissance de freinage du véhicule. [0056] Décrivons maintenant l'alimentation des capteurs de freinage Cl et C2 qui sont à la source de la chaîne de commande de freinage. Rappelons que le système selon l'invention comporte une unité centrale 3 qui contrôle l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue 23. D'autre part, le système selon l'invention comporte une commande de freinage 32 à la disposition d'un conducteur, ladite commande étant reliée mécaniquement au moins à un premier capteur C 1 délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, et à un deuxième capteur C2 délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule. [0057] L'architecture du système selon l'invention a dévolu aux capteurs Cl et C2 un rôle différent. Le capteur Cl est alimenté en énergie électrique basse tension par l'unité centrale 3. Il délivre le signal de commande à l'unité centrale 3 et celle-ci ne reçoit le signal de commande -17- de freinage que du capteur C 1 pour créer les signaux de commande globale du freinage du véhicule d'un premier niveau. Le second capteur C2 est alimenté par les modules électroniques de pilotage de roue 23 associés à chacune des machines électriques. Ledit deuxième capteur C2 délivre son signal de commande à chacun des modules électroniques de pilotage de roue 23. Bien entendu, une diode 230 est implantée dans la ligne de connexion entre chacune des électroniques de commande 23 et le capteur C2. En outre, un circuit approprié 231 surveille la présence de tension électrique sur chacune des quatre lignes d'alimentation, afin d'envoyer un signal de défaut en cas de panne d'une des quatre alimentations électriques. On verra au paragraphe suivant que le capteur C2 est directement associé aux électroniques de pilotage de roue 23 et seulement aux électroniques de pilotage de roue 23. [0058] On vient de voir que l'étage d'alimentation électrique basse tension comporte une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique 43 comportant un premier tronçon 43A et un second tronçon 43B, lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation 430 des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux. Ledit premier capteur Cl est alimenté par le même tronçon que l'unité centrale 3 et ledit deuxième capteur C2 est alimenté à la fois par une électronique de pilotage de roue 23 d'un (A) des sous-systèmes et par une électronique de pilotage de roue 23 de l'autre (B) des sous-systèmes via une paire de diodes isolant lesdites alimentations. [0059] A la figure 4, on voit que l'unité centrale 3 est interconnectée avec chacun des modules électroniques de pilotage de roue 23 et avec le module électronique de récupération 50 par un bus CAN (Control Access Network, désigné par la référence 30A) permettant le transfert d'ordres de pilotage sous forme informatique. L'unité de commande 3 est chargée des logiciels adéquats pour pouvoir prendre en compte tous les paramètres souhaitables afin d'élaborer un signal de commande de freinage qui est envoyé aux différentes électroniques pilotant les moteurs suivant les protocoles voulus pour circuler sur le bus CAN 30A. Chacun des modules électroniques de pilotage de roue 23 reçoit en outre directement des signaux analogiques délivrés par le capteur C2, cette fois via des lignes analogiques 300. [0060] Enfin, des lignes de commande 30B relient le module électronique de récupération 50 aux modules électroniques de dissipation 60 A et 60B. En cas de défaut sur le module électronique de récupération 50, les modules électroniques de dissipation 60A et 60B conservent la possibilité de dissiper la puissance de freinage qui remonte sur la ligne de - 18 - puissance 40 de manière autonome, sans recevoir de commande sur la ligne 30B. Le principe des sous-ensembles A et B reste donc pleinement opérationnel pour le freinage mais sans possibilité de stocker l'énergie puisque dans cette dernière hypothèse, le module électronique 50 de récupération est hors service. [0061] Revenons à la création des couples freineurs par les machines électriques 2. Le pilotage des machines électriques 2 étant assuré directement par un module électronique de pilotage de roue 23 particulier à chacune des machines électriques 2. Celui-ci est chargé des logiciels adéquats pour piloter chaque machine électrique en couple selon les signaux de commande reçus. Chaque module électronique de pilotage de roue 23 reçoit des signaux de commande de freinage d'une part sur le bus 30A et d'autre part sur la ligne analogique 300 délivrant le signal du capteur C2. Chaque module électronique de pilotage de roue 23 peut donc comparer à tout moment le signal de commande délivré sur le bus 30A et le signal de commande délivré par la ligne analogique 300 et, dans une certaine marge de tolérance par exemple de l'ordre de 10 à 20 % selon des déterminations expérimentales, donner priorité au signal de commande de freinage en provenance du bus 30A. C'est le mode de fonctionnement normal. [0062] En revanche, si pour une raison de dysfonctionnement de l'unité centrale 3 ou du logiciel implanté dans l'unité centrale 3, le signal de commande de freinage envoyé par le bus 30A était très inférieur au signal de commande de freinage provenant directement de façon analogique du capteur C2, priorité peut être donnée au signal de commande en provenance du capteur C2 pour assurer la sécurité de fonctionnement en freinage du véhicule. On voit que l'architecture proposée réalise une exploitation différente des signaux délivrés par chacun des capteurs Cl et C2. Le capteur Cl est associé à l'unité centrale 3 et permet de calculer un signal de freinage global de premier niveau. D'autre part, le signal de commande délivré par le capteur C2 est directement délivré par voie analogique par des lignes appropriées aux modules électroniques de pilotage de roue 23. Une cohérence globale est assurée en comparant les signaux et le signal correspondant à une demande de décélération la plus élevée, dans une marge de tolérance choisie, a priorité. De la sorte, la sécurité dans la commande du freinage est assurée même en cas de défaillance du bus 30A, ou d'un tronçon du bus, ou de l'une quelconque des lignes analogiques 300. [0063] En plus de tout ceci, on peut implanter une possibilité de créer un signal de freinage prédéterminé par une commande d'urgence au moyen par exemple d'un bouton - 19 - d'urgence à la disposition du conducteur. Ce type de commande de freinage est pris en compte par l'unité centrale 3, plus précisément par le logiciel implanté dans l'unité centrale 3, et est acheminé aux électroniques de commande 23 de chacun des moteurs par le bus CAN 30A. Ceci peut assurer une sécurité de fonctionnement au freinage même en cas de rupture de la pédale de frein. De même, ceci peut assurer une sécurité de fonctionnement au freinage en cas de rupture des 2 capteurs ou de rupture de la fixation des 2 capteurs de frein C2 et C2. Si seule la liaison mécanique de l'un des 2 capteurs Cl ou C2 ou l'un des 2 capteurs est défaillant, bien entendu la sécurité de fonctionnement en freinage est assurée comme expliqué au paragraphe précédent. Mais dans ce cas, on peut par exemple autoriser la fin du trajet et, après arrêt du véhicule, interdire son redémarrage. 10064] Enfin, signalons que de préférence la redondance matérielle qui vient d'être exposée est utilisée en combinaison avec une redondance logicielle, avantageusement à la fois pour les logiciels chargés dans l'unité centrale 3 et ceux chargés dans les modules électroniques de pilotage de roue 23. De la sorte, on atteint un haut degré de sécurité du système de freinage pour véhicule par voie totalement électrique
Système de freinage électrique d'un véhicule routier dont au moins une roue est reliée en rotation à au moins une machine électrique rotative, au moins un module électronique de pilotage de roue pilotant la ou les machines électriques d'une même roue, comportant une unité centrale (3) assurant la gestion du déplacement du véhicule, ladite unité centrale contrôlant le ou les modules électroniques de pilotage de roue (23), comportant une commande de freinage à la disposition d'un conducteur, ladite commande étant reliée mécaniquement au moins à un premier capteur (C1) délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, et à un deuxième capteur (C2) délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, dans lequel ledit premier capteur (C1) délivre son signal de commande à ladite unité centrale (3) et ledit deuxième capteur (C2) délivre son signal de commande au ou à chacun des modules électroniques de pilotage de roue (23).
1. Système de freinage électrique d'un véhicule routier dont au moins une roue est reliée en rotation à au moins une machine électrique rotative, au moins un module électronique de pilotage de roue pilotant la ou les machines électriques d'une même roue, comportant une unité centrale (3) assurant la gestion du déplacement du véhicule, ladite unité centrale contrôlant le ou les modules électroniques de pilotage de roue (23), comportant une commande de freinage à la disposition d'un conducteur, ladite commande étant reliée mécaniquement au moins à un premier capteur (Cl) délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, et à un deuxième capteur (C2) délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, dans lequel ledit premier capteur (Cl) délivre son signal de commande à ladite unité centrale (3) et ledit deuxième capteur (C2) délivre son signal de commande au ou à chacun des modules électroniques de pilotage de roue (23). 2. Système selon la 1, comportant au moins deux sous-systèmes (A et B) chacun comportant au moins un module électronique de pilotage de roue (23), comportant un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, ledit étage d'alimentation électrique basse tension comportant une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique (43) comportant un premier tronçon (43A) et un second tronçon (43B), lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation (430) des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux, ledit premier capteur (Cl) étant alimenté par le même tronçon que l'unité centrale (3), ledit deuxième capteur (C2) étant alimenté à la fois par une électronique de pilotage de roue (23) d'un des sous-systèmes (A) et par une électronique de pilotage de roue (23) de l'autre des sous-systèmes (B) via une paire de diodes isolant lesdites alimentations. 3. Système selon la 2, comportant au moins un module électronique de dissipation (60) pour chacun des sous-systèmes (A, B), l'un (A) des modules électroniques-21- de dissipation (60) étant alimenté par le premier tronçon (43A) et l'autre (B) des modules électroniques de dissipation (60) étant alimenté par le second tronçon (43B). 4. Système selon la 2 ou 3, dans lequel ladite première alimentation est une 5 batterie (42). 5. Système selon la 2 ou 3 comportant une ligne électrique centrale (40), dans lequel une deuxième alimentation est formée par un convertisseur de tension (41) branché à une ligne électrique centrale (40). 6. Système de freinage d'un véhicule selon l'une des 2 à 5, pour un véhicule à quatre roues, chacune reliée en rotation à au moins une machine électrique rotative (2) qui lui est propre, dans lequel chacun desdits sous-systèmes comporte deux desdites roues. 15 7. Système de freinage d'un véhicule selon l'une des 2 à 6 dans lequel chaque sous-système regroupe les roues du véhicule disposées en diagonale aux angles opposés du véhicule. 8. Système selon l'une des 2 à 9, dans lequel ladite unité centrale (3) est 20 alimentée à la fois par le premier tronçon et par le second tronçon via une paire de diodes isolant lesdits premier et second tronçons. 9. Système selon l'une des 3 à 8, dans lequel le module électronique de dissipation (60) est associé à un dispositif de dissipation. 10. Système selon la 9, pour véhicule de masse M kg, dans lequel le dispositif de dissipation est de puissance supérieure à 250*M/1000 kW par sous-système. 10 25
B,H
B60,H02
B60L,B60K,H02P
B60L 7,B60K 7,H02P 3,H02P 5
B60L 7/22,B60K 7/00,H02P 3/00,H02P 5/00
FR2892768
A1
DISPOSITIF DE REGLAGE DU DEBIT D'UN GAZ DANS UNE TUBULURE, NOTAMMENT DE REGLAGE D'AIR DANS UNE TUBULURE D'ADMISSION COMMUNIQUANT AVEC UNE CHAMBRE DE COMBUSTION D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,070,504
L'invention concerne un . Elle s'applique en particulier mais d'une manière non limitative aux moteurs à allumage commandé. On connaît un tel dispositif pour lequel le réglage du débit de gaz dans la tubulure est réalisé à l'aide d'un volet de papillon monté mobile en rotation dans la tubulure, autour d'un axe transversal à la tubulure, entre une position d'obturation à laquelle il empêche le gaz de sortir de la tubulure et une position d'ouverture complète de pleine charge à laquelle le gaz peut circuler dans la tubulure. Toutefois, un tel dispositif provoque des pertes de charges importantes dans la tubulure lorsque le volet de papillon n'est pas totalement ouvert, c'est-à-dire qu'il occupe une position intermédiaire entre ses deux positions d'obturation et d'ouverture de la tubulure. Ainsi, la présente invention a pour but de proposer un dispositif qui remédie à cet inconvénient. A cet effet, l'invention a pour objet un dispositif de réglage du débit de gaz dans une tubulure comprenant un clapet monté mobile de façon commandée dans la tubulure entre une position d'obturation de la tubulure et une position d'ouverture de celle-ci, caractérisé en ce que le clapet est monté mobile en translation dans la tubulure suivant une direction parallèle au sens d'écoulement du gaz dans cette tubulure et en ce que le clapet se présente sous la forme d'un corps de révolution à au moins une partie de plus grand diamètre s'étendant transversalement à la direction de déplacement du clapet pour venir en contact avec un siège de clapet conjugué défini par un rétrécissement de la tubulure pour obturer cette dernière. Selon une variante de l'invention plus particulièrement préférée, la tubulure est une tubulure d'admission d'air communiquant avec une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne. De préférence, le corps de révolution du clapet du dispositif selon l'invention présente la forme générale d'un diabolo dont les deux sommets opposés s'étendent parallèlement à la direction d'écoulement du gaz dans la tubulure et la partie centrale constitue la partie du plus grand diamètre du clapet. Ce clapet, étant monté mobile en translation dans la tubulure, présente, grâce à sa forme en diabolo, l'avantage de réduire voire de supprimer les pertes de charges dans cette tubulure. Avantageusement, le siège du clapet est tronconique. En outre, les moyens de déplacement en translation du clapet selon l'invention comprennent une tige axialement mobile de façon commandée dans un fourreau de guidage fixe logé dans la tubulure et le clapet est solidaire de l'une des extrémités de la tige qui s'étend coaxialement au corps de ce clapet. Par exemple, le fourreau de guidage selon l'invention est solidaire d'une paroi de la tubulure à l'opposé du clapet et les moyens de commande du déplacement de la tige comprennent un pignon solidaire d'un arbre moteur et une crémaillère de la tige faisant saillie du fourreau à l'extérieur de la tubulure et en engrènement avec le pignon. En particulier, le moteur d'entraînement du pignon selon l'invention est solidaire de la tubulure à 30 l'extérieur de celle-ci. De préférence, le moteur d'entraînement du pignon selon l'invention est un moteur électrique du type pas à pas. L'invention concerne également un moteur à 35 combustion interne comportant au moins une chambre de combustion avec une tubulure d'admission d'air communiquant avec ladite chambre, ladite tubulure étant munie d'un dispositif de réglage du débit d'air tel que défini ci-dessus. L'invention sera mieux comprise, et d'autres buts, caractéristiques, détails et avantages de celle-ci apparaîtront plus clairement au cours de la description explicative qui va suivre faite en référence aux dessins schématiques annexés donnés uniquement à titre d'exemple illustrant un mode de réalisation de l'invention et dans lesquels : - la figure 1 est une vue en coupe axiale d'un dispositif de réglage de débit de gaz dans une tubulure conforme à l'invention montrant un clapet occupant sa position de fermeture de la tubulure ; - la figure 2 représente le dispositif de la figure 15 1 montrant le clapet en position d'ouverture ; - la figure 3 est une vue en perspective d'un mode de réalisation du dispositif de l'invention. Les figures 1 à 3 représentent un dispositif 1 de réglage du débit d'air dans une tubulure d'admission 2 20 communiquant avec une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne, non représentée, dans laquelle un mélange air-carburant doit être effectué. Le dispositif 1 comprend un clapet d'admission d'air 3 qui est monté mobile en translation dans la 25 tubulure 2 entre une position d'obturation à laquelle il empêche l'air de traverser la tubulure 2 vers la chambre de combustion et une charge, représentée en circuler librement dans position d'ouverture de pleine figure 2, à laquelle l'air peut la tubulure d'admission 2. 30 Le déplacement s'effectue suivantcommandé en translation du clapet 3 une direction parallèle au sens d'écoulement de l'air arrivant juste en amont de clapet 3, c'est-à-dire, une ce direction parallèle à la direction longitudinale de la portion rectiligne 2a de la 35 tubulure 2 dans laquelle se trouve le clapet 3. A cet effet, le clapet d'admission 3 est solidarisé à une extrémité 4a d'une tige rigide 4 montée mobile en translation coaxialement à un axe longitudinal XX'. Plus précisément, la tige 4 est insérée de façon coulissante dans un fourreau tubulaire de guidage 5 ayant sa partie d'extrémité 6 solidaire à l'une des parois de la tubulure d'admission 2 à l'opposé du clapet d'admission d'air 3. La partie d'extrémité 6 traverse la paroi de la tubulure 2 en faisant saillie extérieurement de celle-ci et peut être fixée à cette paroi, par exemple, par soudage. Les moyens d'entraînement 8 en translation de la tige 4 et de son clapet 3 comprennent un pignon 9 coopérant par engrènement avec une crémaillère 10 de l'extrémité 4b de la tige 4 faisant saillie du fourreau 5 à l'extérieur de la tubulure d'admission 2. Un joint d'étanchéité 11 est prévu entre l'extrémité libre du fourreau et la tige 4. Le pignon 9 est apte à être entraîné en rotation par un moteur d'entraînement 12, par exemple, un moteur électrique de type pas à pas et qui est solidaire de la tubulure 2. Le clapet d'admission d'air 3 a une forme générale d'un diabolo 15, plus précisément une forme de double cône ou de double ogive s'étendant suivant l'axe XX' coaxialement avec celui-ci et dont la partie centrale de plus grand diamètre 16 s'étendant perpendiculairement à l'axe XX', présente, dans le plan médian longitudinal du clapet 3, une forme externe arquée. Cette partie périphérique externe arquée 17 du clapet 3 peut venir en appui sur un siège de clapet 18 défini par un rétrécissement de diamètre 19 de la tubulure 2. Le siège de clapet 18 présente une forme sensiblement conjuguée de celle de la partie périphérique arquée 17 du clapet 3, c'est-à-dire, une forme générale tronconique située entre les parties du plus grand et du plus petit diamètres 20, 21 respectivement de la tubulure 2. Le clapet d'admission d'air 3 est plein et comporte un perçage 24 réalisé dans le clapet 3 coaxialement à son axe longitudinal passant par ses deux sommets et dans lesquels est monté à coulissement une partie d'extrémité 7 du fourreau 5. L'extrémité 4a de la tige 4 opposée à celle de la crémaillère 10 est solidaire du corps du clapet 3 à l'intérieur de celui-ci par tout moyen approprié, par exemple, par emmanchement à force dans un trou borgne 25 du clapet 3 prolongeant le perçage 24. Ainsi, lorsque le moteur électrique 12 est activé, il provoque le déplacement en translation dans le sens correspondant de la tige 4 et, par conséquent, le déplacement guidé du clapet 3 le long du fourreau 5 à la position d'ouverture ou de fermeture du clapet 3. En variante de réalisation non représentée, le clapet en diabolo 15 peut être tout simplement fixé par son sommet correspondant à l'extrémité de la tige 4 faisant saillie du fourreau 5 pour permettre le déplacement en translation du clapet 3 entre ses positions d'obturation et d'ouverture de la tubulure 2. Bien entendu, quel que soit son mode d'entraînement en translation, le clapet 3 peut être amené à des positions intermédiaires entre sa position d'obturation et d'ouverture totale pour réguler à une valeur souhaitée le débit d'air traversant la tubulure 2
L'invention concerne un dispositif (1) de réglage du débit de gaz dans une tubulure (2), notamment, un dispositif de réglage d'air dans une tubulure d'admission (2) communiquant avec une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne.Selon l'invention, le dispositif (1) est caractérisé en ce que le clapet (3) est monté mobile en translation dans la tubulure (2) et possède un corps de révolution ayant une partie de plus grand diamètre pouvant venir en contact avec un siège de clapet (18) conjugué et défini par un rétrécissement (19) de la tubulure (2).Le domaine d'application de l'invention concerne les véhicules automobiles.
1. Dispositif (1) de réglage du débit de gaz dans une tubulure comprenant un clapet (3) monté mobile de façon commandée dans la tubulure (2) entre une position d'obturation de la tubulure (2) et une position d'ouverture de celle-ci, caractérisé en ce que le clapet (3) est monté mobile en translation dans la tubulure (2) suivant une direction parallèle au sens d'écoulement du gaz dans cette tubulure (2) et en ce que le clapet (3) se présente sous la forme d'un corps de révolution ayant au moins une partie de plus grand diamètre (16) s'étendant transversalement à la direction de déplacement du clapet (3) pour venir en contact avec un siège de clapet (18) conjugué défini par un rétrécissement (19) de la tubulure (2) pour obturer cette dernière. 2. Dispositif (1) selon la 1, dans lequel la tubulure (2) est une tubulure d'admission d'air communiquant avec une chambre de combustion d'un moteur à combustion interne. 3. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que le corps de révolution du clapet (3) présente la forme générale d'un diabolo (15) dont les deux sommets opposés s'étendent parallèlement à la direction d'écoulement du gaz dans la tubulure (2) et la partie centrale constitue la partie du plus grand diamètre (16) du clapet (3). 4. Dispositif (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que le siège du clapet (18) est 30 tronconique. 5. Dispositif (1) selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les moyens de déplacement (8) en translation du clapet (3) comprennent une tige (4) axialement mobile de façon commandée dans un fourreau de 35 guidage (5) fixe logé dans la tubulure (2) et en ce que le clapet (3) est solidaire de l'une des extrémités de latige (4a) qui s'étend coaxialement au corps de ce clapet (3). 6. Dispositif (1) selon la 5, caractérisé en ce que le fourreau de guidage (5) est solidaire d'une paroi de la tubulure (2) à l'opposé du clapet (3) et en ce que les moyens de commande du déplacement (8) de la tige (4) comprennent un pignon (9) solidaire d'un arbre moteur (12) et une crémaillère (10) de la tige (4) faisant saillie du fourreau (5) à l'extérieur de la tubulure (2) et en engrènement avec le pignon (9). 7. Dispositif (1) selon la 6, caractérisé en ce que le moteur d'entraînement (12) du pignon (9) est solidaire de la tubulure (2) à l'extérieur de celle-ci. 8. Dispositif (1) selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le moteur d'entraînement (12) du pignon (9) est un moteur électrique du type pas à pas. 9. Moteur à combustion interne comportant au moins une chambre de combustion avec une tubulure d'admission d'air (2) communiquant avec ladite chambre, ladite tubulure (2) étant munie d'un dispositif (1) de réglage du débit d'air selon l'une quelconque des 1 à 8.
F
F02
F02D
F02D 9
F02D 9/12
FR2902403
A1
SYSTEME DE PROPULSION ELECTRIQUE DE NAVIRE ET NAVIRE AINSI EQUIPE
20,071,221
La présente invention concerne un système de propulsion électrique de navire et, plus particulièrement, un système de propulsion pour navire de grande taille. Elle se rapporte également à un navire ainsi équipé. La demande des armateurs, en terme de navire à passagers, pour une fonction navire de croisière, par exemple, est d'obtenir des navires de plus en plus grand en taille, afin d'augmenter le nombre de passagers par croisière et, en même temps, leur proposer un maximum de cabines qui possèdent une vue sur mer. Simultanément, il est demandé de réaliser des navires à passagers ayant une vitesse de croisière au moins égale à 20 noeuds. Actuellement, les navires à passagers de type Panamax ou Overpanamax, c'est à dire des navires capables ou non de transiter par le canal de Panama, ont généralement une propulsion électrique à deux lignes d'arbre, avec des moteurs ayant une puissance respective d'environ 20 MWatts. De telles puissances de propulsion par ligne d'arbre, combinées avec l'augmentation de la taille des navires ou de la vitesse de croisière, ne sont pas suffisantes pour répondre à la demande des armateurs. De plus, vouloir augmenter la puissance par ligne d'arbre est de nature à poser des problèmes techniques relatifs à la surpuissance du moteur. On se trouve également confronté à des problèmes de taille d'hélice de propulsion et de jeu à la coque pour la maîtrise des vibrations, ce qui empêche un bon rendement propulsif et des pulsations faibles. Par ailleurs, l'augmentation de la taille du système de propulsion va à l'encontre des limites de tirant d'eau et de gabarit pour la propulsion, relativement aux profondeurs des ports ou des zones de transit. Une autre demande forte des armateurs concerne la redondance du système de propulsion, afin d'assurer une vitesse minimum, par exemple de 20 noeuds, lors de la perte temporaire d'un des éléments de propulsion. Sur des navires de fort tonnage, il a été réalisé, afin d'obtenir une puissance de propulsion suffisante et nécessaire, une propulsion assurée par une combinaison de plusieurs propulseurs azimutaux, encore appelés "pods", par opposition aux propulsions par ligne d'arbre. Par le terme "pod", on entend un ensemble de propulsion immergé, extérieur à la coque du navire et contenant la motorisation de la propulsion. Les pods sont des produits complexes mais suffisamment développés pour se standardiser sur une puissance jusqu'à 30 Mwatts. Cette solution présente l'avantage de remplir la fonction gouverne et la fonction propulsion par l'utilisation de pod orientable. De plus, le nombre plus important de propulseurs permet d'améliorer la redondance du système, en cas de fonctionnement dégradé par la perte d'un des éléments de propulsion. Une configuration à 3 pods, à savoir deux disposés latéralement et un selon l'axe central longitudinal du navire, n'est pas une solution standardisable aisément. En effet, le pod "central" se situe dans le sillage du navire, de sorte que sa conception est très complexe et nécessite de grandes dimensions. Aussi, pour augmenter la puissance globale de la propulsion, on passe généralement à une configuration à quatre pods, pour assurer la puissance et la redondance nécessaire du système. Cependant, ces réalisations présentent l'inconvénient de se positionner dans la limite acceptable de gabarit et de tirant d'eau des navires de grandes dimensions. Les deux pods placés les plus vers l'avant du navire présentent ainsi un risque important de chocs et de détérioration. La présente invention a pour objet un système de propulsion de navire palliant les inconvénients des solutions antérieures, c'est-à-dire possédant une redondance permettant d'assurer une vitesse minimum de croisière et permettant d'obtenir une puissance de propulsion avec des propulseurs standardisés au maximum et compacts, au moins dans les zones critiques. Elle a plus particulièrement pour but de proposer un système de propulsion de navire, notamment de grandes dimensions, comprenant deux 30 pods latéraux et une ligne d'arbre centrale. Il est connu des demandes de brevets EP 1 329 379 et US 2005/0164574, un système de propulsion pour navires constitué d'une ligne d'arbre centrale assurant la propulsion principale et de deux pods latéraux. La propulsion de la ligne d'arbre centrale est assurée par une 35 alimentation diesel, associée avec une hélice à pâles orientables, afin de répondre à des contraintes de manoeuvrabilité. L'alimentation des pods se fait électriquement. Cependant, la combinaison alimentation électrique/diesel ne permet pas d'optimiser une redondance du système par rapport à un système 5 entièrement électrique. En effet, la panne d'un groupe électrogène faisant partie d'un ensemble de plusieurs groupes électrogènes constituant le réseau d'alimentation électrique du navire, n'est pas pénalisante pour continuer à obtenir la puissance générale de fonctionnement du navire. En effet, 10 d'autres groupes électrogènes du réseau peuvent assurer le relais. Par contre, une panne de l'alimentation diesel entraîne l'arrêt au moins temporaire du propulseur en relation avec cette alimentation. De plus, une alimentation entièrement électrique présente l'avantage d'offrir une plus grande flexibilité dans la configuration du navire, 15 du fait de la possibilité de placer les moteurs électriques à une plus grande distance et à différents niveaux. Cela n'est pas le cas des moteurs diesel, qui sont beaucoup plus encombrants. La présente invention vise donc un système de propulsion électrique de navire, notamment de grandes dimensions, comprenant au 20 moins deux pods latéraux et une ligne d'arbre centrale. Le premier grand avantage de cette configuration est l'utilisation de propulseurs standards pour les pods et d'une ligne d'arbre, qui est aisément adaptée pour l'obtention de la puissance totale demandée. Les deux pods latéraux se retrouvent dans des dispositions 25 classiques connues et déjà appliquées. Par contre, la ligne d'arbre centrale pose potentiellement des problèmes au regard des dimensions et des performances à atteindre. Un premier niveau de problèmes générés est de type vibratoire, ce qui signifie que des vibrations importantes sont formées du fait de la 30 perturbation du sillage par le skeg, c'est à dire par le prolongement de la quille du navire au niveau de la carène du tableau arrière du navire. Ce problème est traité classiquement par des bulbes régulateurs de sillage, comme cela est pratiqué sur les navires à une ligne d'arbre tels que, par exemple, sur les navires de transports de gaz liquéfié. Dans ce cas, il 35 est nécessaire de prévoir une pièce chaudronnée complexe, coûteuse et volumineuse. Un second type de problèmes générés concerne la puissance de propulsion à atteindre, dans un volume compact pour faciliter l'intégration de celle-ci dans le sillage central du navire, et avec une solution standardisable au maximum pour ne pas augmenter déraisonnablement les coûts. Comme dit plus haut, la présente invention a ainsi pour objet un système de propulsion électrique de navire comprenant au moins deux pods latéraux arrières et comprenant une ligne d'arbre prévue de manière centrale selon l'axe du navire. Selon l'invention, la propulsion de ladite ligne d'arbre étant assurée par une pompe hélice. Avantageusement, la pompe-hélice est constituée d'une hélice et d'une couronne d'ailerons orienteurs de flux placés en amont de l'hélice, une tuyère entourant l'ensemble hélice /couronnes d'ailerons. De cette manière, la présence d'une propulsion de type pompe-hélice permet de pallier les problèmes de dimensions de l'hélice en gardant au minimum une puissance équivalente à une hélice classique et d'éviter les perturbations acoustique et vibratoire par une orientation du flux en sortie de la pompe-hélice, ce qui permet d'éviter les problèmes de cavitations. La présence des ailerons orienteurs de flux, permet d'éviter la nécessité de mettre en place un bulbe régulateur pour l'orientation du sillage en entrée du propulseur. En lieu et place, on peut réaliser une pièce simple et peu coûteuse telle qu'un simple tube d'étambot autour de l'axe de l'arbre pour une propulsion à ligne d'arbre centrale. Il est à noter qu'en tant que tel, le principe de propulsion par pompe-hélice est appliqué depuis longtemps à des systèmes de propulsion de sous-marins, et que le positionnement d'une pompe-hélice dans le sillage d'un sous-marin permet d'obtenir un meilleur rendement qu'avec une hélice classique tout en réduisant les perturbations acoustiques. En effet la pompe-hélice travaille en débit de liquide, alors qu'une hélice classique travaille en poussée de liquide. Selon une réalisation préférée de l'invention, les deux pods latéraux sont deux pods de type pompe hélice tels que celui décrit dans la demande de brevet WO 2005/110840. Ainsi, tous les avantages de ce propulseur, c'est à dire la compacité, la puissance élevée et la suppression des phénomènes de cavitations, offrent une solution très adaptée aux navires de grandes dimensions. Ils permettent ainsi d'avoir plus de liberté sur la forme de la carène et d'éviter tout phénomène de "slaming", grâce à l'immersion du tableau arrière du navire. Selon une réalisation de l'invention, les deux pods latéraux arrières sont deux pods orientables à 360 . L'invention se rapporte également à un navire équipé d'un système de propulsion électrique tel décrit ci-dessus. Selon un mode de réalisation, le jeu à la coque de l'hélice de la 10 pompe-hélice est de l'ordre de 500 mm. Avantageusement, la tuyère de la pompe-hélice centrale est reliée à la coque du navire, en particulier à l'aide d'un bras, afin d'assurer une reprise d'effort ou un maintien supplémentaire de ce propulseur, si celui-ci est éloigné du plan du navire. 15 La lecture de la description ci-après aidera à la compréhension de l'invention. Cette description, donnée uniquement à titre d'exemple, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre de manière schématique en vue de dessous d'un système de propulsion selon l'invention, 20 - la figure 2 montre une vue longitudinale d'une ligne d'arbre centrale selon l'invention, - la figure 3 est une vue tridimensionnelle de la partie arrière d'un navire, équipée du système de propulsion selon l'invention. Sur la figure 1, un système de propulsion 1 selon l'invention est vu 25 de dessous au niveau de la partie arrière du navire. Ce système 1 est installé sous la carène du tableau arrière 2, en partie arrière du navire, et est constitué de deux propulseurs latéraux 3 constitués de pods de type pompe-hélice, et d'une propulsion centrale à ligne d'arbre 4, disposé selon l'axe central 5, longitudinal,du navire. 30 La ligne d'arbre centrale 4 est constituée d'une pompe-hélice 6 constituée d'une tuyère 7 entourant une hélice 8, d'ailerons orienteurs de flux 9 et d'un tube d'étambot 10. La ligne d'arbre centrale 4 est située en arrière du plan mince 11 du navire, plan mince important du fait de la taille du navire et nécessaire pour 35 l'affinage du navire. Les figures 1, 2 et 3 mettent en évidence la fonction du tube 10 par rapport à la jonction avec le plan mince 11. Ainsi, le flux en sortie du plan mince 11 est réorienté le long du tube d'étambot 10 pour pénétrer dans la pompe-hélice 6, sans perturbation du sillage. Selon la figure 1 sont représentées les deux propulseurs latéraux 3 disposés de part et d'autre de l'axe central 5 du navire, à équidistance de ce dernier. Ils sont situés plutôt vers l'arrière du navire. Comme dit plus haut, ils sont constitués de propulseurs de pods de type pompe-hélice, c'est à dire avec une tuyère 12 entourant une hélice 13 et des ailerons orienteurs de flux 14, (voir la figure 3). Ces deux propulseurs latéraux 3 travaillent en débit d'eau. A la figure 2 est particulièrement visible la jonction de la tuyère 7 entourant la pompe-hélice 6 de la propulsion centrale 4, à la coque du navire et plus précisément au tableau arrière 2 du navire, par l'intermédiaire d'un bras 15. Ce bras 15 permet une répartition des efforts de maintien de la propulsion centrale 4 qui, dans cette configuration, est éloignée du plan mince 11 du navire. La figure 3 est une vue tridimensionnelle de la partie arrière d'un navire avec un système de propulsion selon l'invention. Cette figure met en évidence la compacité du système selon l'invention, par rapport aux dimensions arrière du navire, ainsi que la possibilité d'obtenir un jeu à la coque relativement faible avec des propulseurs fournissant la puissance nécessaire au navire et ne créant pas de perturbations acoustiques. L'invention ne se limite pas aux seules représentations proposées ci-dessus, elle s'étend à toutes autres variantes restant dans le cadre des revendications
La présente invention concerne notamment un système de propulsion électrique de navire comprenant deux pods latéraux (3) et une ligne d'arbre centrale (4).Il est remarquable en ce que la propulsion de ladite ligne d'arbre centrale (4) est assurée par une pompe hélice (6).
1. Système de propulsion électrique de navire comprenant au moins deux pods latéraux arrières (3) et une ligne d'arbre (4) prévue de manière centrale selon l'axe (5) du navire, caractérisé en ce que la propulsion de la ligne d'arbre centrale (4) est assurée par une pompe hélice (6). 2. Système de propulsion électrique de navire selon la 1, caractérisé en ce que la pompe-hélice (6) est constituée d'une hélice (8) et d'une couronne d'ailerons orienteurs de flux (9) placés en amont de l'hélice (8), une tuyère (7) entourant l'ensemble hélice (8)lcouronnes d'ailerons (9). 3. Système de propulsion électrique de navire selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les deux pods latéraux arrières (3) sont deux pods de type pompe hélice. 4. Système de propulsion électrique de navire selon l'une des 15 précédentes, caractérisé en ce que les deux pods latéraux (3) arrières sont deux pods orientables à 360 . 5. Navire équipé d'un système de propulsion électrique selon l'une des 1 à 4. 6. Navire selon la 4, caractérisé en ce que le 20 jeu à la coque de l'hélice (8) de la pompe-hélice (6) est de l'ordre de 500 mm. 7. Navire selon l'une des 5 ou 6, caractérisé en ce que la tuyère (7) de la pompe hélice (6) centrale est relié à la coque par un bras (15) de reprise d'effort.
B
B63
B63H,B63J
B63H 5,B63J 99
B63H 5/08,B63J 99/00,B63H 5/14
FR2891870
A1
PROCEDE DE CONTROLE DE L'AUTO-INFLAMMATION D'UN MELANGE CARBURE, NOTAMMENT POUR MOTEUR A COMBUSTION INTERNE DE TYPE DIESEL, ET MOTEUR UTILISANT UN TEL PROCEDE
20,070,413
La présente invention se rapporte à un procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé, notamment pour moteur à combustion interne de type Diesel, et à un moteur utilisant un tel procédé. Dans le cadre de ses développements de moteurs, notamment de type Diesel, le demandeur a pour préoccupation constante de réduire la consommation de carburant et les émissions de polluants, comme les suies et les oxydes d'azote (NOx). Pour cela, le demandeur a poursuivi ses travaux dans le domaine du mode de combustion de l'inflammation par compression d'une charge homogène (en abréviation anglaise H.C.C.I pour Homogeneous Combustion Compression Ignition) dont l'objectif est de réduire de façon conséquente la consommation ainsi que les émissions de polluants sur une large plage d'utilisation de ces moteurs et cela en conservant leurs performances. Ainsi, pour ce type de mode de combustion H.C.C.I, il est prévu, pour les faibles et moyennes charges, de remplacer la combustion classique par diffusion de carburant enflammé conventionnellement par compression de l'air ou d'un mélange d'air et de gaz brûlés, par une combustion par auto-inflammation à longue durée d'un mélange carburé. Cette longue durée permet ainsi de mélanger le carburant issu d'un injecteur avec le ou les fluides gazeux admis dans la chambre de combustion de ce moteur, tel que de l'air ou un mélange d'air et de gaz d'échappement recirculés (EGR), de manière à obtenir un mélange carburé quasiment homogène avant le démarrage de la combustion. De ce fait, durant le déroulement de la phase de compression du moteur, le mélange carburé atteint un certain seuil de température ainsi que de pression et une combustion de ce mélange est réalisée par auto-inflammation. Ainsi, cette combustion de type homogène permet de réduire la consommation de carburant et de minimiser la production d'oxydes d'azote (NOx) et de particules lors de la combustion. Cependant, ce type de combustion présente un certain nombre d'inconvénients non négligeables. En effet, pour réaliser cette combustion de type homogène, il est indispensable de maîtriser le déroulement de la combustion et son calage dans le cycle du moteur. Cela nécessite d'obtenir un bon calage de la combustion, c'est-à-dire l'instant exact où le mélange carburé s'auto-enflamme par rapport au cycle du moteur, et de pouvoir contrôler la durée d'auto-inflammation du mélange carburé. En effet, le début de cette auto-inflammation doit se réaliser lorsque le piston a atteint sa position adéquate, généralement au voisinage du point mort haut (PMH), et ce au moment où le mélange carburé contient toutes les caractéristiques physico-chimiques requises pour s'auto-enflammer, et se terminer au voisinage du point mort bas de ce piston. Ainsi, il a pu être constaté qu'un début décalée d'auto-inflammation, en avance par rapport à la position du piston ou en retard par rapport à cette position, ainsi qu'une durée trop courte ou trop longue de combustion, ont pour effet de générer des bruits de combustion, d'augmenter la consommation de carburant, de diminuer le rendement du moteur et d'émettre une grande quantité de polluants, comme les oxydes d'azotes. De plus, l'indice de cétane du carburant utilisé est l'un des paramètres à considérer pour pouvoir contrôler le déroulement de l'auto-inflammation du mélange carburé mais le calage de la combustion est tributaire du point de fonctionnement du moteur, tant au niveau de la pression que de la température de ce moteur. Pour cela, un compromis sur l'indice de cétane est nécessaire pour pouvoir faire fonctionner le moteur sur toutes ses plages de régimes et de charges. La présente invention se propose donc de remédier aux inconvénients mentionnés ci-dessus en proposant un procédé de contrôle de l'auto-inflammation du mélange carburé en permettant d'adapter les propriétés du carburant aux impératifs de la combustion. A cet effet, la présente invention concerne un procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé, notamment pour moteur à combustion interne de type Diesel, procédé selon lequel on réalise, dans au moins une chambre de combustion du moteur, un mélange carburé avec un carburant et au moins un fluide pour obtenir une combustion de type homogène par auto-inflammation, caractérisé en ce qu'il consiste à : a) définir le déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation du mélange carburé ; b) adapter l'indice de cétane du carburant utilisé pour le mélange à celui du carburant permettant d'obtenir le déroulement souhaité de la combustion. Le procédé peut consister à définir l'indice de cétane du carburant à injecter dans la chambre de combustion pour correspondre au déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation et à adapter l'indice de cétane du carburant utilisé pour le mélange à celui défini. Ce procédé peut consister à évaluer le développé de la pression dans la chambre de combustion pour correspondre au déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation, à mesurer le développé réel de la pression dans ces chambres, et à adapter l'indice de cétane du carburant utilisé pour le mélange pour faire correspondre le développé réel de la pression au développé évalué de cette pression. Le procédé peut consister à adapter l'indice de cétane du carburant, utilisé pour le mélange, par additivation. Le procédé peut consister à combiner, avec le carburant utilisé pour le mélange, au moins un additif choisi parmi les molécules de type nitrates.30 Le procédé peut consister à combiner, avec le carburant utilisé pour le mélange, au moins un additif choisi parmi les molécules de type peroxydes. Préférentiellement, il peut consister à utiliser un additif de type 2-éthylhexylnitrate. Ce procédé peut consister à utiliser un additif de type di-tertiobutylperoxyde. Il peut aussi consister à combiner l'additif avec le carburant utilisé pour le mélange avant l'introduction de ce carburant dans la chambre de combustion. De même, il peut consister à introduire, de manière séparée, l'additif et le 15 carburant utilisé pour le mélange dans les chambres de combustion. L'invention concerne également un moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant au moins un cylindre avec une chambre de combustion dans laquelle se réalise une combustion de type homogène par 20 auto-inflammation d'un mélange d'un carburant avec au moins un fluide, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de variation de l'indice de cétane du carburant. Ces moyens de variation de l'indice de cétane du carburant peuvent 25 comprendre des moyens d'additivation du carburant utilisé pour le mélange. Ils peuvent comprendre au moins un réservoir d'additif et une pompedoseuse injectant de l'additif dans le carburant utilisé pour le mélange pour s'y combiner avant l'introduction dans la chambre de combustion. Ces moyens d'additivation peuvent comprendre au moins un réservoir d'additif et des moyens d'injection d'additif dans la chambre de combustion. 30 Les autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront mieux à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre illustratif et nullement limitatif, à partir d'exemples non limitatifs de réalisation, en se 5 référant aux dessins annexés où : la figure 1 montre schématiquement un moteur à combustion interne utilisant le procédé selon l'invention et la figure 2 est une variante de l'invention à partir du moteur à combustion interne de la figure 1. 10 Sur la figure 1, le moteur à combustion interne 10, notamment de type Diesel, comprend au moins un cylindre 12 avec une chambre de combustion 14 communiquant avec des moyens d'admission 16 comportant une soupape d'admission 18 commandant une tubulure d'admission 20 et des moyens 15 d'échappement 22 avec une soupape d'échappement 24 associée à une tubulure d'échappement 26. Ce moteur comporte également des moyens d'injection de carburant 28 qui sont, dans l'exemple de la figure 1, une rampe d'injection 30 et des injecteurs 32 prévus pour injecter du carburant directement dans les chambres de combustion. Avantageusement, un capteur de pression 20 34 est en communication avec la chambre de combustion et permet de mesurer l'évolution de la pression à l'intérieur de cette chambre. Ce capteur permet notamment d'analyser le déroulement de la combustion dans cette chambre. Les moyens d'injection de carburant, et plus particulièrement la rampe 30, sont reliés à un réservoir de carburant 36 par une conduite 38. Une pompe 25 d'aspiration, dite pompe de carburant 40, permet d'amener du carburant de ce réservoir à la rampe 30 via la conduite 38. Un réservoir 42, contenant un additif ou un mélange d'additifs, est associé au moteur. Une canalisation 44 part de ce réservoir d'additif et aboutit à une intersection 46 avec la conduite de carburant 38. Une pompe-doseuse 48 30 permet d'introduire une quantité souhaitée d'additif dans la conduite 38 pour que cet additif se combine avec le carburant qui y circule. Avantageusement et pour obtenir une bonne combinaison entre le carburant de base et l'additif, il peut être prévu de situer l'intersection 46 en amont de la pompe de carburant 40. Bien entendu, il peut être prévu de disposer d'une multiplicité de réservoirs contenant chacun un additif différent, ou un mélange d'additifs, et comprenant des canalisations portant des pompes-doseuses et raccordées à la conduite de carburant. Avantageusement, le carburant de base contenu dans le réservoir 36 est un carburant de type Diesel avec un indice de cétane de l'ordre de 30 à 50, ce qui permet d'avoir une durée d'auto-inflammation du mélange carburé de longue durée. Le réservoir d'additif 42 contient au moins un additif, dit additif pro-cétane, qui permet, lorsqu'il est combiné avec le carburant, d'augmenter l'indice de cétane du carburant et par conséquence de diminuer la durée de l'auto-inflammation du mélange carburé ainsi obtenu. Préférentiellement, cet additif est choisi parmi des molécules à très faible durée d'auto-inflammation, telles que les nitrates, comme par exemple le 2-éthylhexylnitrate, ou les peroxydes, tels que le di-tertiobutylperoxyde. Par durée d'auto-inflammation, il est entendu le temps écoulé entre le début de l'injection de carburant dans la chambre de combustion et l'instant où le mélange carburé s'enflamme. Comme cela est connu, une unité de calcul et de commande du moteur, dit calculateur-moteur 50, est associée avec le moteur. Ce calculateur permet notamment de commander chaque injecteur de carburant 32 par une ligne bidirectionnelle 52 et reçoit également des informations de la part des capteurs de pression 34 par des voies de communication 54. Le calculateur permet également de contrôler la pompe-doseuse 48 par une ligne 56 et d'activer la pompe de carburant 40 par une ligne 58. Ce calculateur comprend également des cartographies ou des tables de données permettant d'évaluer, en fonction des conditions de fonctionnement du moteur, comme le régime du moteur, sa charge ou la demande de couple, le type de mode de combustion (de type homogène ou classique). En cas de combustion de type homogène, ce calculateur définit les paramètres pour le déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation, comme le moment de l'auto-inflammation de ce mélange dans le cycle du moteur, la durée de cette auto-inflammation, .... En fonction de ces informations sur l'auto-inflammation, le calculateur détermine, également par des cartographies ou des tables de données, le carburant avec l'indice de cétane souhaité à injecter dans la chambre de combustion 14 par les injecteurs 32 pour obtenir une telle auto-inflammation. En fonction de cet indice, le calculateur, également par une table de données, détermine la quantité d'additif à introduire dans la conduite 38 par la pompe-doseuse 48 pour s'y combiner avec le carburant qui y circule. Il commande, en conséquence, cette pompe-doseuse de façon à ce que la combinaison de l'additif avec le carburant de base permette d'obtenir un carburant avec un indice de cétane adéquat pour obtenir le déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation. Le carburant additivé ainsi obtenu est ensuite introduit, en quantité voulue, dans les chambres de combustion par les injecteurs 32 sous la commande du calculateur 50. Cette combustion par auto-inflammation d'un carburant avec un indice de cétane idéal est continûment surveillée par les capteurs de pression 34 dont les signaux sont envoyés au calculateur. Ainsi, en cas de dérive, le calculateur ajuste l'indice de cétane du carburant pour obtenir les conditions idéales de la combustion dans la chambre 14. Dans une alternative, la quantité d'additif à introduire dans la conduite ne sera pas déterminée par des tables de données ou des cartographies donnant l'indice de cétane souhaité du carburant en fonction des conditions de fonctionnement du moteur, mais par un suivi en boucle du déroulement de la combustion grâce à l'analyse du signal de pression mesurée dans les chambres de combustion et envoyée par les capteurs 34 au calculateur-moteur 50 par les voies 54. En effet, ce signal est représentatif du déroulement de la combustion dans la chambre de combustion et se caractérise par un pic de pression signalant le début de l'auto-inflammation à un instant donné dans le cycle du moteur, par un maintien sensiblement constant à une pression donnée pour le développement de cette auto-inflammation durant un délai déterminé, puis par une chute de cette pression indiquant la fin de l'auto-inflammation du mélange carburé. Ainsi, pour une condition de fonctionnement donnée du moteur, le développé idéal de la pression souhaitée dans les chambres de combustion est connu pour une combustion souhaitée. De ce fait, tout écart de la pression mesurée par rapport à ce développé, tant sur le début de cette combustion que sur sa durée, signifie que l'indice de cétane du carburant contenu dans le mélange carburé n'est pas adapté à la combustion. Dans ce cas, le calculateur peut corriger, par additivation, l'indice de cétane du carburant injecté dans les chambres de combustion sur le cycle suivant de combustion. Pour ce faire, le calculateur commande l'activation de la pompe-doseuse 48 pour injecter une quantité déterminée d'additif dans la conduite de carburant 38. Cette quantité à injecter est déterminée par le calculateur qui contient une table corrective quantifiant la dose d'additif à combiner avec le carburant de manière à obtenir un carburant avec un indice de cétane approprié permettant de faire disparaître l'écart entre les pressions mesurées et les pressions souhaitées. Ainsi, l'additivation du carburant permet de pouvoir faire varier l'indice de cétane du carburant et de l'adapter aux caractéristiques recherchées de la combustion sans pour cela modifier les paramètres de fonctionnement du moteur, comme l'avance à l'injection. La variante de la figure 2 comporte, pour l'essentiel, les mêmes éléments 25 que ceux de la figure 1 et pour cela contient les mêmes références pour les éléments communs aux deux figures. Cette variante se distingue de la figure 1 par le fait que I'additivation ne se réalise plus dans la conduite de carburant 38 mais directement dans les chambres de combustion 14 du moteur. 30 Pour cela, il est prévu de disposer des moyens d'injections d'additif 60 qui permettent d'introduire directement de l'additif dans ces chambres de combustion. Comme illustré sur la figure 2 à titre d'exemple, les moyens d'injection sont formés par une rampe d'injection 62 raccordée à des injecteurs d'additif 64. Dans ce cas, le réservoir d'additif 42 est raccordé à la rampe 62 par la canalisation 44 qui porte une pompe de circulation d'additif 66 en lieu et place de la pompe-doseuse de la figure 1. Cette pompe de circulation est commandée par une ligne de commande 68 connectée au calculateur-moteur 50. Des lignes de commande 70, également raccordées à ce calculateur-moteur, permettent de contrôler la quantité d'additif introduite dans les chambres de combustion par les injecteurs 64. Le fonctionnement de cette variante de moteur est semblable à celui décrit en relation avec la figure 1. Ainsi, après que l'indice de cétane souhaité du carburant ait été déterminé par le calculateur, celui-ci détermine, toujours à l'aide de tables ou de cartographies, les quantités de carburant de base et d'additif à introduire dans les chambres de combustion 14 pour obtenir un carburant additivé avec un indice de cétane permettant de réaliser la combustion souhaitée par auto-inflammation. En conséquence, le calculateur 50 commande les injecteurs de carburant 32 et les injecteurs d'additif 64 de façon à ce que les quantités déterminées de carburant et d'additif soient introduites dans les chambres de combustion. Ce carburant et cet additif s'y combinent pour constituer le carburant avec l'indice de cétane souhaité puis forme, avec le ou les fluides introduits par les moyens d'admission 16, un mélange carburé. De même, dans le cas de suivi en boucle du déroulement de la combustion par les capteurs de pression 34, la quantité de carburant et d'additif à introduire dans les chambres de combustion est déterminée également par le calculateur pour éliminer l'écart de pression entre les pressions mesurées et les pressions souhaitées. Ainsi, l'ajout d'additif au carburant de base permet d'adapter ce carburant 30 additivé aux différentes plages de fonctionnement du moteur. La présente invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation décrits ci-dessus mais englobe toutes variantes et tous équivalents
La présente invention concerne un procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé, notamment pour moteur à combustion interne de type Diesel, procédé selon lequel on réalise, dans au moins une chambre de combustion (14) du moteur, un mélange carburé avec un carburant et au moins un fluide pour obtenir une combustion de type homogène par auto-inflammation.Selon l'invention, le procédé consiste à :a) définir le déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation du mélange carburé ;b) adapter l'indice de cétane du carburant utilisé pour le mélange à celui du carburant permettant d'obtenir le déroulement souhaité de la combustion.
1) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé, notamment pour moteur à combustion interne de type Diesel, procédé selon lequel on réalise, dans au moins une chambre de combustion (14) du moteur, un mélange carburé avec un carburant et au moins un fluide pour obtenir une combustion de type homogène par auto-inflammation, caractérisé en ce qu'il consiste à : a) définir le déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation du mélange carburé; b) adapter l'indice de cétane du carburant utilisé pour le mélange à celui du carburant permettant d'obtenir le déroulement souhaité de la combustion. 2) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à définir l'indice de cétane du carburant à injecter dans la chambre de combustion (14) pour correspondre au déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation et à adapter l'indice de cétane du carburant utilisé pour le mélange à celui défini. 3) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à évaluer le signal de la pression dans la chambre de combustion pour correspondre au déroulement souhaité de la combustion par auto-inflammation, à mesurer le signal réel de la pression dans cette chambre, et à adapter l'indice de cétane du carburant utilisé pour le mélange pour faire correspondre le signal réel de la pression au signal évalué de cette pression. 4) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste à adapter l'indice de cétane du carburant, utilisé pour le mélange, par additivation. 5) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon la 4, caractérisé en ce qu'il consiste à combiner, avec le carburant utilisé pour le mélange, au moins un additif choisi parmi les molécules de type nitrates. 6) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon la 4, caractérisé en ce qu'il consiste à combiner, avec le carburant utilisé pour le mélange, au moins un additif choisi parmi les molécules de type peroxydes. 10 7) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon la 5, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser un additif de type 2-éthylhexylnitrate. 15 8) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon la 6, caractérisé en ce qu'il consiste à utiliser un additif de type di-tertiobutylperoxyde. 9) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé selon 20 l'une des 4 à 8, caractérisé en ce qu'il consiste à combiner l'additif avec le carburant utilisé pour le mélange avant l'introduction de ce carburant dans la chambre de combustion (14). 10) Procédé de contrôle de l'auto-inflammation d'un mélange carburé 25 homogène selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce qu'il consiste à introduire, de manière séparée, l'additif et le carburant utilisé pour le mélange dans la chambre de combustion. 11) Moteur à combustion interne, notamment de type Diesel, comprenant 30 au moins un cylindre (12) avec une chambre de combustion (14) dans laquelle se réalise une combustion de type homogène par auto-inflammation d'un5mélange d'un carburant avec au moins un fluide, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens de variation de l'indice de cétane du carburant. 12) Moteur à combustion interne selon la 11, caractérisé en 5 ce que les moyens de variation de l'indice de cétane du carburant comprennent des moyens d'additivation du carburant utilisé pour le mélange. 13) Moteur à combustion interne selon la 12, caractérisé en ce que les moyens d'additivation comprennent au moins un réservoir d'additif 10 (42) et une pompe-doseuse (48) injectant de l'additif dans le carburant utilisé pour le mélange pour s'y combiner avant l'introduction dans la chambre de combustion (14). 14) Moteur à combustion interne selon la 12, caractérisé en 15 ce que les moyens d'additivation comprennent au moins un réservoir d'additif (42) et des moyens d'injection (60) d'additif dans la chambre de combustion (14).
F
F02
F02D,F02B,F02M
F02D 19,F02B 47,F02M 25
F02D 19/12,F02B 47/00,F02M 25/00
FR2901797
A1
COMPOSITION POUR MOULAGE PAR INJECTION, PIECE PRODUITE A PARTIR DE LA COMPOSITION ET PROCEDE DE PRODUCTION DE LA COMPOSITION
20,071,207
[0001] L'invention concerne une composition composite pour moulage par injection comprenant : - de 15 à 50 % en poids d'une matrice organique comportant une résine thermodurcissable, - des fibres de renfort, et - des particules solides comportant des particules minérales ignifugeantes. [0002] L'invention concerne également un procédé de production de 100 parties en poids d'une composition pour moulage par injection comprenant : - la préparation d'au moins une partie d'une matrice organique par mélange de composés 15 comportant une résine thermodurcissable, - l'ajout et le mélange de fibres renfort, et - l'ajout et le mélange de particules solides comportant des particules minérales ignifugeantes. 3] L'invention concerne enfin une pièce obtenue par moulage par injection de la 20 composition composite décrite précédemment. ETAT DE LA TECHNIQUE [0004] Les compositions thermodurcissables utilisées pour le moulage par injection de pièces de relativement petites dimensions, notamment des boîtiers pour des équipements électriques, par exemple des disjoncteurs, sont généralement du type composite. [0005] Il est connu d'utiliser, pour le moulage par injection, des compositions composites comportant une matrice organique, des fibres de renfort et des particules minérales ignifugeantes. [0006] Lors de la mise en oeuvre de ce type de composition pour le moulage par injection de pièces de relativement petites dimensions, la répartition des fibres de renfort dans ces pièces est généralement peu homogène. De surcroît, l'orientation des fibres de renfort dans ces pièces est généralement peu isotrope. EXPOSE DE L'INVENTION [0007] L'invention vise une composition permettant de remédier aux inconvénients de l'art 10 antérieur. [0008] Une composition composite selon l'invention comprends : - de 15 à 50 % en poids d'une matrice organique comportant une résine thermodurcissable, - des fibres de renfort, et 15 - des particules solides comportant des particules minérales ignifugeantes, dans laquelle la quantité de fibres de renfort est comprise entre 5 et 15 % en poids de ladite composition, et dans laquelle au moins une portion des particules solides supérieure à 5 % en poids de ladite composition comporte des billes. [0009] De préférence, les billes ont un facteur de forme inférieur à 2. Avantageusement, les 20 billes ont une forme sensiblement sphérique. De préférence, les billes sont en verre 10010] Selon un mode préféré de l'invention, une fibre de renfort comporte une pluralité de filaments. [0011] De préférence, les billes ont un diamètre compris entre 0,3 et 5 fois le diamètre moyen des filaments. 25 10012] Selon un mode de réalisation, au moins 90 % en poids des particules solides présentent un diamètre équivalent compris entre 0,05 et 5 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. De préférence, la coupe granulométrique correspondant à la séparation de 50 % en poids des particules solides est comprise en 0,2 et 2,0 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. Avantageusement, au moins 50 % en poids des particules solides présentent une distribution des diamètres équivalents comprenant au moins trois modes. [0013] Selon un autre mode de réalisation, au moins 90 % en poids des particules minérales ignifugeantes présentent un diamètre équivalent moyen compris entre 0,05 et 5 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. De préférence, la coupe granulométrique correspondant à la séparation de 50 % en poids des particules minérales ignifugeantes est comprise en 0,1 et 2, 0 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. Avantageusement, au moins 50 % en poids des particules minérales ignifugeantes présentent une distribution des diamètres équivalents comprenant au moins deux modes. [0014] De préférence, les particules minérales ignifugeantes sont essentiellement constituées par des alumines hydratées. [0015] De préférence, les particules minérales ignifugeantes ont des formes différentes. [0016] De préférence, la matrice organique comporte un additif thermoplastique. [0017] L'invention concerne également un procédé de production de 100 parties en poids d'une composition pour moulage par injection comprenant : - la préparation d'au moins une partie d'une matrice organique, par mélange de composés comportant une résine thermodurcissable, - l'ajout et le mélange de fibres renfort, et - l'ajout et le mélange de particules solides comportant des particules minérales ignifugeantes, dans lequel la quantité de fibres de renfort ajoutées et mélangées est comprise entre 5 et 15 parties en poids de ladite composition et dans lequel une portion des particules solides ajoutées et mélangées comporte au moins 5 parties en poids de billes. 100181 De préférence, l'ajout et le mélange des billes et des fibres de renfort sont réalisés sensiblement en même temps. [00191 De préférence, une autre partie de la matrice organique comportant un agent d'ensimage est ajoutée sensiblement conjointement aux particules minérales ignifugeantes. [0020] Avantageusement, l'ajout et le mélange des billes sont réalisés en maintenant la température de la composition à une valeur sensiblement constante. [00211 L'invention concerne également une pièce obtenue par moulage par injection d'une composition, ladite composition étant une composition composite telle que décrite précédemment, la forme de la pièce étant définie par la forme du moule dans lequel ladite composition est injectée. BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0022] D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui suit de modes particuliers de réalisation de l'invention, donnés à titre d'exemples non limitatifs, et représentés dans les figures annexées. [0023] La figure 1 représente, à titre d'exemple, une distribution des diamètres équivalents des particules minérales ignifugeantes de la composition composite selon l'invention. [00241 La figure 2 représente schématiquement des particules minérales ignifugeantes ayant des formes différentes dans une composition moulée par injection. [00251 La figure 3 représente schématiquement un exemple de procédé de fabrication d'une composition composite conforme à l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DES MODES PREFERES DE L'INVENTION [00261 La matrice organique MO de la composition composite peut comporter de 65 à 80 % en poids, de préférence de 72 à 78 % en poids d'une matrice thermodurcissable TDG. On entend par matrice thermodurcissable, une matière à base de polymère, à partir de laquelle une pièce peut être réalisée par mise en oeuvre à chaud, cette matière étant le siège de réactions chimiques irréversibles au terme desquelles la forme définitive est établie. La matrice thermodurcissable TDG peut être à base de composés macromoléculaires tridimensionnels obtenus par transformation chimique, ces composés pouvant être thermiquement durcis ou rigidifiés. A titre d'exemples, les composés macromoléculaires de la matrice thermodurcissable TDG peuvent comporter ou être essentiellement constitués par des polyuréthanes, des époxydes, des polyesters insaturés, des vinylesters, et/ou des phénoliques. Les composés macromoléculaires de la matrice thermodurcissable TDG peuvent également être des solutions de type hybrides combinant des composés de natures chimiques différentes. Parmi les polyesters insaturés, il est possible d'utiliser des résines orthophtaliques, maléiques, nialéophtaliques, isophtaliques, vinylester, dicyclopentadiène. 100271 De préférence, la matrice thermodurcissable est de type générique, c'est à dire que les réactions chimiques liées à la mise en oeuvre de cette matière sont de type connu, notamment des réactions de copolymérisation radicalaire d'un monomère, en général le styrène, avec les doubles liaisons d'un prépolymère. Le prépolymère peut être préparé lors d'une étape initiale par polyestérification. Dans le cas où les composés macromoléculaires de la matrice thermodurcissable TDG seraient des polyesters insaturés, ces derniers sont généralement en solution dans du styrène agissant au moment de la copolymérisation comme agent de réticulation. Dans le cas de la copolymérisation radicalaire du styrène avec le prépolymère, il est obtenu un composé ayant une structure tridimensionnelle de chaînes de polyesters liées par des petites chaînes polystyrène. [0028] La matrice organique MO de la composition composite peut comporter de 3 à 25 % en poids, de préférence de 5 à 15 % en poids d'un additif thermoplastique TPS. Généralement, l'additif thermoplastique TPS agit en synergie avec la résine thermodurcissable de manière à réduire le retrait intrinsèque provoqué par la polymérisation du réseau thermodurcissable lors de la réticulation. Les additifs thermoplastiques TPS peuvent être choisis parmi le polystyrène, le polyéthylène, l'acétate de polyvinyle, le polyacrylate, le polyméthyl méthacrylate, et/ou les polyesters thermoplastiques [0029] De préférence, l'additif thermoplastique TPS est du type spécifique, c'est à dire qu'il permet la mise en oeuvre de réactions chimiques spécifiques adaptées pour limiter le retrait intrinsèque induit par les réactions de réticulation de la matrice thermodurcissable TDG. 10030] La matrice organique MO de la composition composite peut comporter de 0,005 à 0,2 % en poids, de préférence de 0,005 à 0,15 % en poids d'un additif amorceur AA. Généralement, l'additif amorceur AA permet d'initier les réactions chimiques, notamment les réactions de réticulation, de la matrice thermodurcissable TDG. L'additif amorceur AA peut agir en se décomposant et en produisant des radicaux libres à des températures données. Cette production de radicaux libres est généralement réalisée par un mécanisme radicalaire, la réaction de réticulation se propageant ensuite d'elle-même. L'additif amorceur AA peut être tout type d'additif amorceur connu de l'homme du métier, tel que des hydroperoxydes d'alkyle, des peroxydes de dialkyle, des peresters, des peroxydes de diacyle, et/ou des peroxydes dérivés de cétones. Par exemple, l'additif amorceur AA peut être le perbenzoate de tertiobutyle, l'hydroperoxyde de tertiobutyle, l'hydroperoxyde de cumène, le peroxyde de ditertiobutyle et/ou leperoxyde de dicumyle. [0031] La matrice organique MO de la composition composite peut également comporter de 0,0001 à 0,01 % en poids, de préférence de 0,0001 à 0,002 % en poids d'un additif inhibiteur retardateur de réticulation SAI. Cet additif peut comporter un ou plusieurs additifs dont le rôle est d'inhiber les réactions de réticulation de la matrice thermodurcissable TDG. Cet additif peut être tout type d'additif inhibiteur connu de l'homme du métier, c'est à dire tout additif permettant d'accroître la durée de conservation des pièces moulées par injection à partir de la composition de l'invention. Cet additif peut être également tout additif rendant les pièces moulées par injection compatibles avec une utilisation industrielle. L'additif inhibiteur SAI permet généralement de retarder, pendant un laps de temps donné, le démarrage des réactions de réticulation de la matrice thermodurcissable TDG. Au-delà de ce laps de temps, la cinétique des réactions de réticulation redevient normale. [0032] L'additif inhibiteur SAI peut être choisi parmi les composés suivants utilisés seuls ou mélange : hydroquinone, monotertiobutylhydroquinone, toluhydroquinone, ditertiobutyl-2,5-hydroquinone, benzoquinone, quinhydrone, parabenzoquinone, paratertiobutylcatéchol, ditertiobutyl-2,6-paracrésol. [0033] La matrice organique MO de la composition composite peut également comporter 30 de 0,01 à 0,2 % en poids, de préférence de 0,02 à 0,1 % en poids d'un agent de démoulage AD. L'agent de démoulage AD permet généralement de démouler plus facilement une pièce en limitant son adhérence aux parois du moule. L'agent de démoulage AD permet ainsi d'améliorer l'état de surface de la pièce moulé par injection. L'agent de démoulage peut comporter un acide stéarique, et/ou des sels d'acide stéarique. En particulier, l'agent de démoulage AD peut comporter le stéarate de calcium, le stéarate de zinc et/ou le stéarate de magnésium. [0034] La composition composite comporte de 15 à 50 % en poids de la matrice organique. De préférence, la composition composite comporte de 26 à 40 % en poids de la matrice organique. [0035] En plus de la matrice organique MO, la composition composite comporte de 5 à 15 % en poids, de préférence de 7 à 14 % en poids de fibres de renfort RF. Généralement, une fibre de renfort comporte une pluralité de filaments. Les fibres et les filaments peuvent présenter une longueur moyenne comprise entre 3 et 50 mm, de préférence comprise entre 3 et 25 mm. Le diamètre moyen des filaments peut être compris entre 1 et 50 m, de préférence compris entre 5 et 25 m. Les fibres sont généralement mélangées à la matrice organique, ce qui a pour effet de réduire leur longueur et de les lier intimement à l'ensemble des composés de la composition. Ainsi, la composition composite obtenue est homogénéisée. [0036] Les fibres de renforts RF peuvent être n'importe quelles fibres connues de l'homme de métier, se présentant, par exemple, sous forme de fils coupés. Différents types de matériaux peuvent être utilisés tels que, par exemple, des fibres de carbone, des fibres de polyéthylène téréphtalate aramide , des fibres naturelles de provenance végétale ou minérale, des fibres de verre de différents types en particulier de type E ou encore de type S2. [0037J En plus de la matrice organique MO et des fibres de renfort RF, la composition composite peut comporter de 20 à 70 % en poids, de préférence de 40 à 60 % en poids de particules solides. [0038] Les particules solides peuvent comporter de 50à 90 % en poids, de préférence de 70 à 90 % en poids de particules minérales ignifugeantes CMP. Ces particules ignifugeantes CMP permettent notamment d'améliorer le comportement au feu des pièces moulées obtenues à partir de la composition composite. Les particules ignifugeantes sont généralement des particules minérales hydratées à l'état naturel. De préférence, les particules ignifugeantes comportent essentiellement des alumines hydratées, par exemple tri-hydratées. Ces dernières permettent généralement de libérer spontanément une importante quantité d'eau, lorsque la température atteint 280 à 300 C. [0039] Selon un aspect de l'invention, au moins une portion des particules solides est constituée par des billes CMSE, la quantité massique de ces billes étant supérieure à 5 % en poids de la composition composite. De préférence, la composition composite comporte de 5 à 15 % en poids de billes CMSE. Avantageusement, la quantité massique de billes CMSE est comprise entre 0,25 et 1,2 fois la quantité massique de fibres de renfort (RF). Généralement, les billes CMSE sont fabriquées à partir d'un matériau minéral dont la pureté et la nature sont compatibles avec les autres composés de la composition composite. De préférence, les billes CMSE sont en verre. Les billes CMSE peuvent présenter une surface traitée de manière à leur conférer des propriétés inter faciales appropriées. [0040] De préférence, les billes CMSE ont un facteur de forme inférieur à 2. Avantageusement, le facteur de forme est inférieur à 1,3, voire sensiblement égal à 1. Le facteur de forme peut être déterminé par la mesure du rapport de la longueur moyenne sur le diamètre moyen apparent. La mesure du facteur de forme peut être réalisée par visualisation sur un microscope électronique à balayage. En l'occurrence, le facteur de forme est déterminé par analyse d'images. 10041] De préférence, les billes CMSE ont un diamètre compris entre 3 et 100 pm. Avantageusement, les billes CMSE peuvent également avoir un diamètre compris entre 0,3 et 5 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. [0042] L'utilisation de billes CMSE permet notamment de limiter la formation d'agrégats et d'accroître la fluidité et l'homogénéité de la composition composite lors de sa mise en oeuvre. De ce fait, le comportement rhéologique de cette composition s'en trouve amélioré. Ceci se traduit par une moindre pression et une moindre abrasion dans les appareils d'injection et de moulage, et cela favorise l'écoulement de la composition composite dans ces appareils. La forme non anguleuse de ces billes contribue à l'amélioration de la répartition des efforts au sein de la pièce moulée, ce qui permet d'obtenir des champs de contrainte mécanique et électrique plus homogènes. Ainsi, la durabilité mécanique et diélectrique de la pièce moulée s'en trouve accrue et la tenue aux chocs est améliorée. De même, l'usure des moules est minorée, ce qui se traduit par une réduction des coûts de production. Par ailleurs, la rhéologie de la composition est améliorée et reproductible, ce qui accroît grandement la tenue aux contraintes mécaniques, tout en préservant la tenue au feu. 10043] La granulométrie des particules solides de la composition a un impact sur les propriétés des pièces fabriquées à partir d'une telle composition, notamment sur la tenue mécanique et diélectrique de ces pièces, Cette granulométrie peut être déterminée soit par rapport aux particules minérales ignifugeantes CMP, soit par rapport à l'ensemble des particules solides de la composition, c'est à dire un ensemble incluant les particules minérales ignifugeantes CMP et les billes CMSE . La granulométrie de ces particules peut être déterminée statistiquement à partir de la distribution du diamètre équivalent de ces particules. La mesure de la granulométrie peut être réalisée par tout moyen connu de l'homme du métier, par exemple par diffraction laser. A partir de la distribution de diamètre équivalent des particules, il est possible de déterminer les grandeurs granulométriques suivantes : - Une plage de diamètres équivalents dans laquelle ont retrouve une majorité, par exemple au moins 90 % en poids, des particules. - Une coupe granulométrique correspondant à la taille maximale des mailles d'un tamis permettant de séparer fictivement une portion donnée de particules, par exemple la coupe d50 correspond au diamètre équivalent permettant de séparer 50 % en poids des particules. - Le nombre de modes correspondant au nombre de pics de la distribution de diamètre équivalent des particules, chaque pic étant associé à une quantité donnée de particules. 100441 Avantageusement, au moins 90 % en poids de l'ensemble des particules solides présentent un diamètre équivalent moyen compris entre 0,05 et 5 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort et/ou au moins 90 % en poids des particules minérales ignifugeantes CMP présentent un diamètre équivalent moyen compris entre 0,05 et 5 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. 10045] Avantageusement la coupe granulométrique d50 correspondant à la séparation de 50 % en poids des particules est : - sur l'ensemble des particules solides, comprise entre 0,2 et 2,0 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort, et/ou sur seulement les particules minérales ignifugeantes CMP, comprise en 0,1 et 2,0 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. [0046] Avantageusement, la distribution des particules minérales ignifugeantes CMP est multimodale, par exemple bimodale, comme cela est représenté à la figure 1. De préférence, au moins 50 % en poids de l'ensemble des particules solides présentent une distribution des diamètres équivalents comprenant au moins trois modes, et/ou au moins 50 % en poids des particules minérales ignifugeantes CMP présentent une distribution des diamètres équivalents comprenant au moins deux modes. La présence de plusieurs modes permet notamment d'augmenter la compacité des particules et d'améliorer la tenue diélectrique et mécanique de la composition composite. [0047] De préférence, les particules solides, et notamment les particules minérales ignifugeantes CMP, ont des formes différentes. Les formes de ces particules peuvent être choisies de façon à augmenter la compacité de ces particules et à limiter le nombre et/ou la taille des cavités dans la composition moulée par injection. Ceci permet notamment d'améliorer la tenue diélectrique et mécanique des pièces moulées par injection de la composition composite. La forme des particules peut être caractérisée par un facteur de fonne ou par une densité apparente, c'est à dire par une méthode de pesée d'un volume donné de poudre après tassement. En l'occurrence, la forme des particules solides ignifugeantes CMP a été déterminée par mesure de la densité apparente. La densité apparente dépend généralement de la manière selon laquelle les particules sont compactées. En les secouant, les particules les plus fines s'insèrent dans les espaces vides entre les particules les plus grosses. La densité apparente peut être une densité apparente tapée mesurée conformément à la norme ASTM B527. ]0048] Dans l'exemple de la figure 1, environ 20 à 40 % en poids des particules minérales ignifugeantes CMP présentent un diamètre équivalent situé entre 3 et 7 m CMP2 et environ 60 à 80 % en poids des particules minérales ignifugeantes présentent un diamètre équivalent situé entre 10 et 15 pm CMP1. Les particules solides ignifugeantes CMP1 et CMP2 sont également représentées à la figure 2. Les particules CMP2 présentent une densité apparente d'environ 150 à 250 kg/m3. Ces particules CMP2 ont tendance à s'intercaler entre les particules CMP1, qui présentent une densité apparente d'environ 650 à 800 kg/m3. La forme bimodale de la distribution des diamètres équivalents et la différence de forme entre les particules solides ignifugeantes CMP1 et CMP2 confèrent, à la composition moulée par injection, des propriétés mécaniques et diélectriques améliorées. 10049] Les particules solides, et notamment les particules minérales ignifugeantes CMP2, ont de préférence, une surface spécifique comprise entre 6 et 8 m2/g. La surface spécifique représente généralement la surface totale par unité de masse des particules qui est accessible aux atomes et aux molécules. La méthode de mesure est basée sur un procédé utilisant l'absorption physique de gaz à basse température et se réfère aux travaux de Brunaeur, Emmett et Teller. La surface spécifique est également appelée surface BET ou surface spécifique BET. De préférence, la méthode de mesure référencée ISO9277 : 1995 est utilisée. 100501 Comme cela est représenté à la figure 3, le procédé de préparation de 100 parties en poids d'une composition composite peut, à titre d'exemple, comporter les étapes suivantes : - une étape de préparation 101 d'une première partie MOI d'une matrice organique MO, par mélange de composés comportant une matrice thermodurcissable TDG, un additif thermoplastique TPS, un additif amorceur AA, un additif inhibiteur SAI, et un agent de démoulage AD, - une étape d'ajout et de mélange, à la première partie MO1 de la matrice organique MO, d'une seconde partie MO2 de la matrice organique MO essentiellement constituée par un agent d'ensimage AES conjointement avec des particules minérales ignifugeantes CMP, pour obtenir un mélange complexe homogénéisé CH, et une étape d'ajout et de mélange au mélange complexe homogénéisé d'au moins 5 parties en poids de billes CMSE et de 5 à 15 parties en poids de fibres de renfort RF, pour obtenir une composition composite CMH selon l'invention comportant de 15 à 50 parties en poids de la matrice organique. [0051] L'ajout de l'agent d'ensimage AES conjointement avec les particules minérales ignifugeantes permet notamment de créer des forces physico-chimiques entre les particules et la matrice pour optimiser le couplage de ces particules avec la matrice. [0052] L'agent d'ensimage spécifique AES peut être ajouté soit à l'état pur, soit en mélange. De préférence, la quantité d'agent d'ensimage spécifique AES ajoutée peut être comprise entre 0,005 et 0,02 fois la quantité de particules minérales ignifugeantes CMP. L'agent d'ensimage spécifique AES peut être tout type d'agent d'ensimage connu de l'homme du métier, permettant d'améliorer l'adhésion entre les composés du mélange. L'agent d'ensimage spécifique AES peut comporter un ou plusieurs silanes, par exemple ceux comportant des groupements fonctionnels de type méthacrylate, époxy, amine, vinyl, uréide, triméthoxyde. De préférence, l'agent d'ensimage spécifique AES est de la famille des silanes organo-fonctionnels. La présence d'un agent d'ensimage spécifique AES dans la composition comportant des particules minérales ignifugeantes CMP peut permettre la fixation des molécules de silane à la surface desdites particules. De par leur nature, la présence de ces molécules permet de créer des liaisons avec la matrice organique, ce qui confère une meilleure tenue mécanique à la composition composite moulée par injection. [00531 L'étape d'ajout et de mélange des billes CMSE et des fibres de renfort RF peut être réalisée en maintenant la température de la composition à une valeur sensiblement constante. L'ajout des billes CMSE et des fibres de renfort RF peut être progressif, par exemple, avec un débit constant de l'ordre de 1 kg par minute. Ceci permet de ne pas démarrer la réaction de réticulation de la matrice thermodurcissable TDG dans les appareils de mélange. [00541 Le stockage de la composition peut être réalisé par n'importe quel moyen connu de l'homme du métier. Il peut être réalisé dans un emballage fermé hermétiquement et respectant les durées de péremption habituelles ainsi que les températures recommandées, par exemple à 20 C +/- 3 C. Exemples comparatifs : 100551 Le tableau 1 ci-dessous présente deux exemples de compositions composites, l'une selon l'art antérieur Cl et l'autre selon l'invention C2. Cl C2 (Art antérieur) (Invention) % poids % poids Résine orthophtalique (TDG) 27,835 27,835 Tertio butylperoxy-2-ethylhexanoate 0,3 0,3 (AA) Mélange de ionol et 0,045 0,045 parabenzoquinone (SAI) Stéarate métallique (AD) 2 2 Thermoplastique (TPS) 7 7 Alumine tri hydratée (CMP) (*) 42,4 42,4 Silane organo fonctionnels (AES) 0,42 0,42 Charge minérale sphérique ensimée 0 5 à 10 (CMSE) Fibre de verre (RF) 20 10 à 15 (*) large distribution granulométrique pour Cl (diamètre équivalent des grains compris 5 entre 1 et 80 m), et distribution granulométrique bimodale spécifique pour C2 (cf figure 1). 13 Tableau 1 [0056] Le tableau 2 ci-dessous présente les propriétés relatives des pièces moulées par injection obtenues à partir des compositions composites Cl et C2 présentées dans le tableau I. Performance relative de C2 par rapport à Cl Contrainte à rupture en flexion 1,5 ISO 14125 Résistance au choc Charpy 1,3 ISO 179 Energie élastique au choc multi axial 2 ISO 6603-2 choc û 10 J Tableau 2 [0057] Comparativement à la composition Cl, la composition C2 apporte une nette amélioration de la résistance à la rupture en flexion ainsi que de la résistance au choc Charpy. L'amélioration de performance est encore plus significative en ce qui concerne l'absorption d'énergie en choc multi - axial. En effet, l'énergie absorbée est deux fois plus élevée pour la composition C2 comparativement à la composition Cl. [0058] Le moulage par injection de la composition peut être réalisé par n'importe quel moyen connu de l'homme du métier, par exemple à l'aide d'une presse industrielle ayant une capacité de 300 tonnes ou plus. [0059] La composition selon l'invention confère aux pièces moulées par injection une tenue mécanique et une tenue électriqueaméliorées. [0060] Le moulage par injection de la composition de l'invention permet d'obtenir des pièces avec une bonne reproductibilité et entraîne une moindre abrasion des moules. [0061] La composition de l'invention permet de procéder au moulage par injection de pièces de relativement petites dimensions par tout moyen de moulage par injection connu de l'homme du métier, et notamment par des moyens généralement mis en oeuvre pour des compositions composite comportant plus de 15 % en poids de fibres de renfort tels que des fibres de verre
Une composition composite pour moulage par injection comprenant:- une matrice organique (MO),- entre 5 et 15 % en poids des fibres de renfort (RF), et- des particules solides (CMP, CMSE) comportant des particules minérales ignifugeantes (CMP) et plus de 5 % en poids de billes (CMSE).Un procédé de fabrication de 100 parties en poids de la composition comprenant:- la préparation d'une matrice organique (MO),- l'ajout et le mélange de 5 à 15 parties en poids de fibres renfort (RF), et- l'ajout et le mélange de particules solides comportant des particules minérales ignifugeantes (CMP) et plus de 5 parties en poids de billes (CMSE).Une pièce obtenue par injection et par moulage de la composition.
1. Composition composite pour moulage par injection comprenant : de 15 à 50 % en poids d'une matrice organique (MO) comportant une résine thermodurcissable (TDG), des fibres de renfort (RF), et des particules solides (CMP, CMSE) comportant des particules minérales ignifugeantes (CMP), caractérisée en ce que la quantité de fibres de renfort est comprise entre 5 et 15 % en poids de ladite composition et en ce qu'au moins une portion des particules solides supérieure à 5 % en poids de ladite composition comporte des billes (CMSE). 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce que les billes (CMSE) ont un facteur de forme inférieur à 2. 3. Composition selon la 2, caractérisée en ce que les billes (CMSE) ont une forme sensiblement sphérique. 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les billes (CMSE) sont en verre 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce qu'une fibre de renfort comporte une pluralité de filaments. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que les billes 25 (CMSE) ont un diamètre compris entre 0,3 et 5 fois le diamètre moyen des filaments. 7. Composition selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'au moins 90 % en poids des particules solides (CMP, CMSE) présentent un diamètre équivalent compris entre 0,05 et 5 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. 16 30 8. Composition selon la 7, caractérisée en ce que la coupe granulométrique (d50) correspondant à la séparation de 50 % en poids des particules solides (CMP, CMSE) est comprise en 0,2 et 2,0 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. 9. Composition selon l'une des 7 ou 8, caractérisée en ce qu'au moins 50 % en poids des particules solides (CMP, CMSE) présentent une distribution des diamètres équivalents comprenant au moins trois modes. 10 10. Composition selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce qu'au moins 90 % en poids des particules minérales ignifugeantes (CMP) présentent un diamètre équivalent moyen compris entre 0,05 et 5 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. 15 11. Composition selon la 8, caractérisée en ce que la coupe granulométrique (d50) correspondant à la séparation de 50 % en poids des particules minérales ignifugeantes (CMP) est comprise en 0,1 et 2,0 fois le diamètre moyen des filaments des fibres de renfort. 20 12. Composition selon l'une des 10 ou 11, caractérisée en ce qu'au moins 50 % en poids des particules minérales ignifugeantes (CMP) présentent une distribution des diamètres équivalents comprenant au moins deux modes. 13. Composition selon l'une des 1 à 12, caractérisée en ce que les particules 25 minérales ignifugeantes (CM P) sont essentiellement constituées par des alumines hydratées. 14. Composition selon l'une des 1 à 13, caractérisée en ce que les particules minérales ignifugeantes (CMP) ont des formes différentes. 15. Composition selon l'une des 1 à 14, caractérisée en ce que la matrice organique comporte un additif thermoplastique (TPS). 30 16. Procédé de production de 100 parties en poids d'une composition pour moulage par injection comprenant : la préparation d'au moins une partie (MOI) d'une matrice organique (MO), par mélange de composés comportant une résine thermodurcissable (TDG), l'ajout et le mélange de fibres renfort (RF), et l'ajout et le mélange de particules solides comportant des particules minérales ignifugeantes (CMP). caractérisé en ce que la quantité de fibres de renfort ajoutées et mélangées est comprise entre 5 et 15 parties en poids de ladite composition et en ce qu'une portion des particules solides ajoutées et mélangées comporte au moins 5 parties en poids de billes (CMSE). 17. Procédé selon la 16, caractérisé en ce que l'ajout et le mélange des billes (CMSE) et des fibres de renfort (RF) sont réalisés sensiblement en même temps. 18. Procédé selon l'une des 16 à 17, caractérisé en ce qu'une autre partie de la matrice organique (MO) comportant un agent d'ensimage (AES) est ajoutée sensiblement conjointement aux particules minérales ignifugeantes (CMP). 19. Procédé selon l'une des 16 à 18, caractérisé en ce que l'ajout et le mélange des billes (CMSE) sont réalisés en maintenant la température de la composition à une valeur sensiblement constante. 25 20. Pièce obtenue par moulage par injection d'une composition, caractérisée en ce que ladite composition est une composition composite selon l'une des 1 à 15, la forme de la pièce étant définie par la forme du moule dans lequel ladite composition est injectée. 30
C,B
C08,B29,C09
C08J,B29C,C08K,C08L,C09K
C08J 5,B29C 45,B29C 70,C08K 7,C08L 31,C09K 21
C08J 5/08,B29C 45/00,B29C 70/12,C08K 7/02,C08K 7/18,C08L 31/08,C09K 21/02
FR2900214
A1
ROBINET DE RACCORDEMENT D'UN EMBALLAGE DE CONDITIONNEMENT DE GAZ LIQUEFIE A UNE INSTALLATION ET EMBALLAGE SUR LEQUEL EST MONTE LE ROBINET
20,071,026
L'invention concerne un robinet pour emballage de conditionnement de gaz liquéfié, c'est-à-dire un dispositif permettant d'établir l'écoulement du gaz de l'emballage dans une installation destinée à utiliser le gaz, souvent par l'intermédiaire d'une conduite raccordée au robinet et à Io l'installation. Les emballages de conditionnement sont conçus pour résister à une certaine pression. Les robinets classiques, pour de tels emballages, sont généralement vissés et comportent une sortie filetée de raccordement à 15 l'installation ou à la conduite, le raccordement s'effectuant par l'intermédiaire d'un joint d'étanchéité. Ces robinets comportent également un volant rotatif d'entraînement en déplacement d'un pointeau d'étanchéité, contrôlant le passage du gaz de l'emballage dans le robinet. Ces robinets présentent quelques inconvénients. 20 L'ouverture et la fermeture d'un robinet sont réalisées en tournant le volant dans un sens et clans l'autre pour déplacer le pointeau et, ce, en un temps qui dépend du type de robinet. En cas de fuite au niveau du pointeau, le temps de fermeture devient précieux et le fait de le réduire améliore 25 grandement la sécurité. Mais cela reste un souci pour les opérateurs. Au niveau de la sortie du robinet, un joint est obligatoire si on veut éviter une fuite. 30 Enfin, quand, pour une installation, on change d'emballage, le gaz contenu dans l'espace du robinet en aval du pointeau s'échappe. Il existe des raccords qui se voulaient traiter ces trois difficultés, mais, malheureusement, en en générant une autre. Il s'agit de raccords dits 35 rapides qui comportent un clapet de sortie. L'espace compris entre le pointeau et le clapet est rempli de gaz liquide. Si la température augmente, le volume de gaz va aussi augmenter et les forces exercées sur l'emballage en même temps, avec même un risque de rupture. 40 C'est pourquoi d'ailleurs tous les robinets actuellement sur le marché possèdent une sortie ouverte à la pression atmosphérique. L'objet de la présente demande est donc de proposer un robinet satisfaisant à tous égards. Ainsi, l'invention concerne un robinet de raccordement. d'un emballage de conditionnement de gaz liquéfié à une installation d'utilisation, comprenant un corps agencé pour, en entrée, être monté sur l'emballage, et comportant, en sortie, des moyens de raccordement rapide à l'installation, caractérisé par le fait que le corps comporte une chambre amont en communication avec un canal d'entrée et une chambre aval en Io communication avec un canal de sortie, une bague montée coulissante sur le corps pour mettre les deux chambres en communication ou les isoler l'une de l'autre,, et un clapet de décharge entre les deux chambres pour les faire communiquer en cas de surpression dans la chambre aval et le canal de sortie. 15 Le robinet de l'invention présente déjà l'avantage d'être à ouverture/fermeture simples et rapides, par un seul geste d'entraînement en coulissement de la bague coulissante. 20 Par ailleurs, et surtout, le liquide emprisonné dans la chambre aval et le canal de sortie, entre le clapet de décharge et les moyens de raccordement rapide de sortie, va, au-delà d'une certaine pression supérieure à un seuil défini par les caractéristiques du corps de robinet et du clapet de décharge, être renvoyé dans l'emballage grâce au décollement de 25 son siège du clapet de décharge jouant ainsi une fonction de clapet de sûreté. Dans la forme de réalisation préférée du robinet de l'invention, les moyens de raccordement rapide de sortie sont auto-obstruants et sans joint, 3o avec pour double avantage i) d'assurer une étanchéité parfaite lors du raccordement, sans risque d'échappement de gaz, et ii) de permettre le détachement du robinet de l'installation, avec la bague en position de mise en communication des deux chambres, sans risque non plus de fuite. 35 Avantageusement, les moyens de raccordement rapide comprennent un embout mâle monté à l'extrémité aval du corps de robinet dans lequel est monté un clapet d'écoulement à face plane. De préférence, le robinet comporte un adaptateur de raccordement 40 sur l'emballage et sur lequel est monté le corps de robinet. Dans la forme de réalisation préférée du robinet, les deux chambres débouchent sur la paroi externe du corps de robinet par des conduits pouvant être mis en communication par un évidement annulaire ménagé dans la bague coulissante, elle-même étant agencée pour obturer sélectivement les conduits des deux chambres. L'invention concerne également un emballage de conditionnement de gaz liquéfié sur lequel est monté le robinet de l'invention. L'invention sera mieux comprise à l'aide de la description suivante de la forme de réalisation préférée du robinet de l'invention, en référence à io la figure unique en annexe qui est une vue en coupe axiale du robinet. Le robinet de raccordement 1 qui va maintenant être décrit se visse dans le col 2 d'une bouteille d'emballage à pression de conditionnement d'un gaz liquéfié, ici par l'embout mâle fileté 3 d'un adaptateur 4. Comme 15 gaz liquéfié, on citera, à titre d'exemple, du chlore liquéfié. Le robinet 1 comporte un corps central 20, un adaptateur d'entrée 4 et un embout de raccordement de sortie 5. 20 L'adaptateur 4 comporte donc une première portion d'embout mâle fileté 3 de montage sur le col de l'emballage, une deuxième portion d'embout mâle fileté 6 vissé dans le corps central 20 du robinet, les deux portions d'embout d'extrémité 3, 6 étant séparées par une portion centrale 7 de diamètre élargi pour former un épaulement de butée amont 8 pour une 25 bague de mise en communication 9, dont il sera question ci-après. Un canal d'entrée 10, ici étagé, s'étend à travers l'adaptateur 4. L'embout de raccordement de sortie 5, de forme générale semblable à celle de l'adaptateur 4, comporte une première portion d'embout mâle 30 fileté 11 de montage sur le corps central 20 du robinet, une deuxième portion d'embout mâle 12 de raccordement rapide à une installation, par l'intermédiaire d'une gorge annulaire périphérique 13, les deux portions d'embout étant séparées par une portion centrale 14 en forme de collerette annulaire formant un épaulement de butée aval 15 pour la bague 9. 35 L'intérieur de l'embout 5 forme un canal de sortie 23 obturé, au repos, par un clapet d'écoulement 16 à face plane 17, sous l'action d'un ressort de rappel 18 s'étendant autour de la tige du clapet 19 et entre le fond intérieur du clapet 16 et des ailettes 21. L'étanchéité entre l'extrémité de la deuxième portion d'embout 12 et le clapet 16 est assurée par un joint 40 torique 22. L'embout de raccordement 5 constitue un raccord rapide. Le corps central 20 comporte une partie intermédiaire 23, dans laquelle sont ménagées deux chambres et qui est prolongée par deux jupes annulaires taraudées 24, 25 vissées sur les embouts 6, 11, jusqu'en butée contre l'épaulement 8 de l'adaptateur 4 et la collerette 14 de l'embout de raccordement de sortie 5, avec interposition respectivement des joints toriques d'étanchéité 26, 27. La partie intermédiaire 23 du corps central 20 comporte donc une première chambre amont 28 en communication avec le canal d'entrée 10 de l'adaptateur 4 et une deuxième chambre aval 29 en communication avec le canal de sortie 23 de l'embout de raccordement 5. Les deux chambres 28, 29 sont reliées entre elles par un conduit central 30 offrant un siège 31 à un clapet de décharge et de sûreté 32 rappelé contre le siège 31 par un ressort 33, avec interposition d'un joint 34. La chambre amont 28 débouche sur la paroi externe 35 du corps du robinet par des conduits transversaux 36. De même, la chambre aval 29 débouche sur la paroi externe 35 par des conduits transversaux 37. Une bague 9 est montée coulissante sur le corps central 20 entre la portion centrale 7 de l'adaptateur 4 et la collerette 14 de l'embout de raccordement 5. Le diamètre intérieur de la bague est sensiblement égal au diamètre extérieur du corps central 20 du robinet, pour pouvoir obturer les conduits 36, 37, sauf sur une petite portion axiale le long de laquelle est ménagé un évidement annulaire 38 s'étendant sur une longueur permettant de mettre les conduits 36, 37 des chambres 28, 29 en communication. La bague 9 est montée sur le corps central 2 avec interposition ici de trois joints toriques d'étanchéité 39, 40, 41, au niveau respectivement des deux renflements d'extrémité de préhension de la bague et dans sa partie médiane. Le fonctionnement du robinet de raccordement va maintenant être expliqué. Après avoir monté le robinet sur le col 2 de la bouteille d'emballage de gaz liquéfié, en y vissant l'adaptateur 3, d'une part, et raccordé l'embout de raccordement 5 à l'interface d'entrée de l'installation par clipsage dans la gorge 13 et déplacement du clapet 16 vers l'intérieur de l'embout contre l'action du ressort 18, d'autre part, on peut procéder au transfert de gaz de la bouteille 2 vers l'installation. Dans la position axiale de la bague 9 sur le corps central 2 du robinet, représentée à la figure, les conduits 37 de la chambre aval 29 sont obturés par la bague. Pour procéder au transfert, il suffit de faire coulisser la bague 9 vers la collerette 14 de l'embout de raccordement 5, jusqu'en butée sur cette collerette, pour que l'évidement annulaire 38 de la bague s'étende axialement légèrement de part et d'autre s des embouchures des conduits 36, 37 des deux chambres amont 28 et aval 29 et que ces deux chambres soient ainsi mises en communication. Alors, le gaz peut s'écouler à travers le canal d'entrée 10, la chambre amont 9, ses conduits 36, l'évidement annulaire 38 de la bague 9, les io conduits 37 et la chambre aval 29, le canal de sortie 23 de l'embout de raccordement 5 puis l'espace annulaire entre le clapet 16 et son siège dans l'embout 5. Un retour de la bague 9 en butée contre la portion centrale élargie 7 15 de l'adaptateur isole à nouveau les deux chambres l'une de l'autre. Si après avoir déconnecté l'emballage de l'installation, le robinet 1 étant resté monté sur l'emballage et le clapet 16 rappelé sur son siège, la température se met à monter et qu'il soit resté du gaz dans la chambre aval 20 29 et le canal de sortie 23, au-delà d'un seuil de pression, déterminé notamment par les dimensions du clapet de décharge 32, son siège 31 et son ressort 33, le clapet 32 mettra les deux chambres 28, 29 en communication et donc la chambre aval 29 en communication avec l'intérieur de l'emballage, ce qui évitera tout risque. 25 30 35 40 30
Le robinet de raccordement comprend un corps (1) pour être monté sur l'emballage (2). Il comporte, en sortie, des moyens (5) de raccordement rapide à l'installation. Le robinet comporte une chambre amont (28) en communication avec un canal d'entrée (10) et une chambre aval (29) en communication avec un canal de sortie (23), une bague (9) montée coulissante sur le corps du robinet pour mettre les deux chambres (28, 29) en communication ou les isoler l'une de l'autre, et un clapet de décharge (32) entre les deux chambres pour les faire communiquer en cas de surpression dans la chambre aval (29) et le canal de sortie (23). Grâce à l'invention, l'ouverture et la fermeture du robinet sont simples et rapides.
1. Robinet de raccordement d'un emballage (2) de conditionnement de gaz liquéfié à une installation d'utilisation, comprenant un corps (1) agencé pour, en entrée, être monté sur l'emballage (2), et comportant, en sortie, des io moyens (5) de raccordement rapide à l'installation, caractérisé par le fait que le corps comporte une chambre amont (28) en communication avec un canal d'entrée (10) et une chambre aval (29) en communication avec un canal de sortie (23), une bague (9) montée coulissante sur le corps pour mettre les deux chambres (28, 29) en communication ou les isoler l'une de 15 l'autre, et un clapet de décharge (32) entre les deux chambres pour les faire communiquer en cas de surpression dans la chambre aval (29) et le canal de sortie (23). 2. Robinet selon la 1, dans lequel les moyens de 20 raccordement rapide de sortie (5) sont auto-obstruants et sans joint. 3. Robinet selon l'une des 1 et 2 dans lequel les moyens de raccordement rapide comprennent un embout mâle (5) monté à l'extrémité aval du corps de robinet (1, 20) dans lequel est monté un clapet 25 d'écoulement (16) à face plane (17). 4. Robinet selon l'une des 1 à 3, dans lequel le robinet comporte un adaptateur (4) de raccordement sur l'emballage (2) et sur lequel est monté le corps du robinet (20). 5. Robinet selon l'une des 1 à 4, dans lequel les deux chambres (28, 29) débouchent sur la paroi externe du corps de robinet par des conduits (36, 37) pouvant être mis en communication par un évidement annulaire ménagé (38) dans la bague coulissante (9). 35 6. Robinet selon la 5, dans lequel la bague coulissante (9) est agencée pour obturer sélectivement les conduits (36, 37) des deux chambres (28, 29). 40 7. Emballage de conditionnement de gaz liquéfié sur lequel est monté un robinet selon l'une des 1 à 6.
F
F16,F17
F16K,F16L,F17C
F16K 3,F16K 17,F16L 37,F17C 13
F16K 3/24,F16K 17/04,F16L 37/40,F17C 13/00
FR2892337
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE PIECES, TELLES QU'UN CADRE D'ELECTROLYSE ET CADRE D'ELECTROLYSE OBTENU PAR LEDIT PROCEDE.
20,070,427
La présente invention concerne un procédé de fabrication de pièces, telles qu'un cadre d'électrolyse, ainsi qu'un cadre d'électrolyse obtenu par ledit procédé. Lors des procédés d'électrolyse, on utilise classiquement un élément de base constituant une cellule se présentant sous la forme d'un cadre d'électrolyse soumis à une pression importante, notamment supérieure à 5 kg/cm2, et à l'action corrosive du milieu électrolyte à température de l'ordre de 100 C. Actuellement, dans la fabrication des cadres d'électrolyse, il est connu de réaliser des cadres d'électrolyse par moulage en utilisant un mastic à base de résine phénolique de type résol chargée en fibres et autres additifs, tels que notamment le silicate d'aluminium hydraté, kaolin ou autres. Le résol phénolique est une résine liquide, contenant suffisamment de fonctions méthyloles réactives pour permettre à la résine de devenir un solide au cours de réaction ultérieure. Le résol a été employé à l'origine avec des fibres d'amiante, celles-ci améliorant de façon significative la friabilité du polymère. Pour des raisons d'hygiène, et notamment de sécurité, les fibres d'amiante ont été remplacées par des fibres de verre. Cela étant, bien que très répandue, une telle solution présente de nombreux inconvénients. Tout d'abord, un premier handicap est dû à la présence des fibres de verre mélangées au polymère, qui réduit la durée de vie des équipements. En outre, la tenue aux chocs est plus faible. Par ailleurs, l'usinage crée, au droit des fibres, des porosités permettant des attaques chimiques. Le but de l'invention est de proposer un procédé de fabrication de pièces, telle qu'un cadre d'électrolyse, qui pallie les inconvénients précités, notamment en ce qui concerne la résistance dudit cadre aux chocs et aux températures supérieures à 120 C. Un autre but de l'invention est de proposer un cadre d'électrolyse qui présente une bonne résistance mécanique et chimique, notamment au chlore et à l'acide chlorhydrique. Un autre but de la présente invention est de proposer un cadre 5 d'électrolyse dont l'usinage est facile, même à grande vitesse, sans détérioration particulière des outils, ni de la structure du cadre. D'autres buts et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, qui n'est donnée qu'à titre indicatif et qui n'a pas pour but de la limiter. 10 La présente invention concerne un procédé de fabrication de pièces, telles qu'un cadre d'électrolyse, notamment pour résister au chlore et à l'acide chlorhydrique. Selon l'invention, ledit cadre, en l'occurrence, est moulé par injection, en moule fermé, d'un polymère liquide pur, non armé et non chargé. 15 La polymérisation d'un tel polymère liquide pur, non armé et non chargé, permet d'obtenir un matériau homogène très résistant aux chocs. Le procédé de la présente invention peut trouver des applications, par exemple pour la fabrication de cadre d'électrolyse, notamment pour résister au chlore et à l'acide chlorhydrique, mais aussi pour 20 la réalisation de pièces de structure, notamment dans les transports, en tant que pare-chocs de véhicule ou encore pour la fabrication de conteneur ou réservoir. Selon un mode particulier de la présente invention, ledit cadre d'électrolyse est obtenu par injection réaction dudit polymère dans ledit moule. 25 Dans ce procédé, appelé RIM (de l'anglais Reaction Injection Moulding), les composants sont injectés et mélangés dans une tête de mélange sous forte pression, puis transférés dans un moule fermé, à basse pression, suivi de la polymérisation du mélange. Avec un tel procédé, il est possible de produire des pièces de 30 grandes dimensions et de formes complexes avec de faibles temps de cycle. Selon l'invention, ledit polymère liquide est injecté à température ambiante dans ledit moule dont une partie est chauffée entre 50 et 70 et l'autre partie est refroidie entre 10 et 20 C. Par exemple, on prévoit un moule présentant une matrice chauffée à environ 60 C et dont le poinçon est refroidi à environ 15 C. L'écoulement du mélange polymérisable à l'intérieur du moule doit être laminaire et on régule la température afin de maintenir une différence de températures entre les deux parties du moule. Cette différence est nécessaire pour maîtriser, et orienter la polymérisation et pour obtenir une qualité de surface prête à usiner. Grâce au procédé de la présente invention, on évite que le retrait de la matière ne se fasse de façon irrégulière, qui se traduirait par des vides en forme de feuilletage, préjudiciables lors de l'usinage. Au contraire, selon l'invention, le retrait est totalement maîtrisé et le coeur du produit moulé n'est pas feuilleté et ne présente pas de porosités. Selon un mode particulier de la présente invention, ledit polymère constituant ledit cadre d'électrolyse est obtenu à partir du dicyclopentadiène. Selon la présente invention, le polymère constituant ledit cadre d'électrolyse est le polydicyclopentadiène (PDCPD) obtenu à partir du 20 dicyclopentadiène par réaction de métathèse. Plus particulièrement, le polydicyclopentadiène est fabriqué par polymérisation par métathèse et ouverture des cycles ROMP, (de l'anglais Ring Opening Metathese Polymeration). Contrairement aux autres polymères thermodurcissables, 25 comme les polyuréthanes, les époxydes ou les polyesters insaturés, dans lesquels les propriétés de polymère dépendent des structures des prépolymères, le polymère de polydicyclopentadiène offre un matériau homogène dont les caractéristiques sont liées à celles du monomère. La résistance aux chocs du polydicyclopentadiène est excellente, ce qui est dû à 30 la réticulation des chaînes de polymères. Les caractéristiques de ce polymère (PDCPD) sont résumées au tableau ci-dessous : Propriétés Valeur Densité 1,03 g/cm3 Résistance à la traction 45 g/cm3 Module d'élasticité en traction 1930 N/mm2 Résistance au choc izod 3,3 J/cm à 25 C 1,3 J/cm à -40 C 4% Elongation à l'amorce de rupture 25 0/0 Elongation à la rupture 165 C Température de transition vitreuse Température de déformation à la chaleur/charge 1,85 115 C N/mm2 Coefficient de dilatation linéaire 32.10E3K' Constante diélectrique (à 1 MHz) 2,66 Facteur de dissipation (à 1 MHz) 3,15.10-3 Absorption d'eau (3 mois 105 C) 0,05 0/0 Un autre avantage du polymère polydicyclopentadiène est le fait qu'il n'a pas besoin d'agent démoulant, car il est de nature polyoléfinique. Par ailleurs, ce type de polymère présente l'avantage supplémentaire d'un matériau isotrope en raison de l'absence des renforts, de type fibres, ou charges minérales. Une fois le cadre d'électrolyse obtenu, celui-ci peut être usiné à grande vitesse afin de lui donner sa géométrie définitive, sans détérioration particulière des outils. On peut ainsi réaliser des nervures, des variations d'épaisseur de 2 mm à plusieurs centimètres, des perçages selon les exigences de rigidité et de fonctionnalité. La présente invention concerne en outre un cadre d'électrolyse, notamment pour résister au chlore et à l'acide chlorhydrique, 15 obtenu selon le procédé décrit ci-dessus. Ce cadre peut être constitué d'une seule pièce, donc monolithique. 4 5 10 En effet, le polydicyclopentadiène (PDCPD) est un polymère apte à être utilisé pour réaliser des objets d'une seule pièce. Ce polymère présente en outre une bonne tenue aux chocs à basse température et à haute température, en général supérieure à 120 C. Selon un mode particulier de la présente invention, on peut obtenir un cadre d'électrolyse, tel que décrit dans la présente invention, présentant une épaisseur de 10 cm au moulage, une largeur et une longueur de l'ordre de 2 mètres, présentant une bonne homogénéité dans la masse, sans feuilletage. Naturellement, d'autres modes de mise en oeuvre, à la portée de l'homme de l'art, auraient pu être envisagés sans pour autant sortir du cadre de la présente invention
La présente invention concerne un procédé de fabrication de pièces, telles qu'un cadre d'électrolyse, ainsi qu'un cadre d'électrolyse obtenu par ledit procédé.Il est caractérisé en ce que ledit cadre et moulé par injection, en moule fermé, d'un polymère liquide pur, non armé et non chargé.
1. Procédé de fabrication de pièces, telles qu'un cadre d'électrolyse, notamment pour résister au chlore et à l'acide chlorhydrique, caractérisé en ce que ledit cadre est moulé par injection, en moule fermé, d'un polymère liquide pur, non armé et non chargé. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit cadre d'électrolyse est obtenu par injection réaction dudit polymère dans ledit moule 3. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit polymère liquide est injecté à température ambiante dans ledit moule dont une partie est chauffée entre 50 et 70 C et l'autre partie est refroidie entre 10 et 20 . 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que ledit polymère constituant ledit cadre d'électrolyse est obtenu à partir du 15 dicyclopentadiène. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que ledit polymère constituant ledit cadre d'électrolyse est le polydicyclopentadiène. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que le polydicyclopentadiène est obtenu à partir de dicyclopentadiène par réaction de 20 métathèse. 7. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le dit cadre d'électrolyse est usiné à grande vitesse afin de lui donner sa géométrie définitive. 8. Cadre d'électrolyse, notamment pour résister à l'acide 25 chlorhydrique, obtenu selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'une seule pièce. 9. Cadre d'électrolyse selon la 8, caractérisé en ce qu'il présente une épaisseur de 10 cm au moulage.
B,C
B29,C25
B29C,C25D
B29C 45,C25D 17
B29C 45/00,C25D 17/04
FR2894654
A1
PAROI DE FOUR INDUSTRIEL A TEMPERATURE ELEVEE
20,070,615
io Domaine technique de l'invention L'invention concerne une paroi de four industriel à température élevée, comprenant une enveloppe métallique de blindage extérieure, et un garnissage interne en matière isolante et réfractaire thermiquement, ledit 15 garnissage étant porté par l'enveloppe au moyen d'une pluralité d'armatures de liaison reliées à des éléments d'ancrage fixés à la surface latérale interne de l'enveloppe. Elle concerne également le four équipé d'une telle paroi. 20 État de la technique Les fours industriels fonctionnant à des températures élevées, par exemple au-dessus de 1000 C, possèdent des parois constituées de l'extérieur vers l'intérieur d'une enveloppe métallique rigide et solide, et d'une série de 25 revêtements isolants et réfractaires constituant le garnissage disposé en couches successives en direction du foyer. Le garnissage est plaqué contre la paroi métallique de l'enveloppe par des armatures faisant saillie vers l'intérieur, et se trouvant en liaison avec des 30 plaquettes d'ancrage soudées préalablement à la surface latérale interne de la paroi métallique. Il est connu d'attacher rigidement par un point de soudure chaque armature à une plaquette d'ancrage, de manière à maintenir chaque armature perpendiculairement par rapport à l'enveloppe lors de la traversée radiale des différents revêtements. Lors du fonctionnement du four, le gradient de température à l'intérieur du garnissage engendre un effet de dilatation thermique de ce dernier par rapport à l'enveloppe rigide. Les points de soudure des armatures aux plaquettes d'ancrage doivent alors répondre à deux conditions : - avoir une résistance mécanique suffisante pour le maintien stable des i o armatures pendant la construction du four, - et pouvant se casser lorsque les forces de dilatation thermique deviennent trop importantes lors de la montée en température. Les concentrations de contraintes sont alors minimum dans ce dernier cas, 15 suite à l'apparition d'un jeu favorisant un mouvement relatif des armatures dans les ancrages. Le seuil de brisure thermique des points de soudure des différentes armatures n'est pas ajustable avec précision. Dans certaines zones de la 20 paroi des fours connus, on a en effet constaté l'absence de brisure des points de soudure. Il en résulte l'apparition de contraintes mécaniques importantes dans les différents revêtements, susceptibles de provoquer des fissures dans certaines zones du garnissage et une déformation permanente de l'enveloppe. 25 Objet de l'invention L'invention propose une paroi de four industriel destinée à surmonter les inconvénients précités, et à supporter des cycles thermiques répétées. Elle 30 consiste à améliorer la tenue d'un garnissage de four industriel fonctionnant à une température élevée, et à réduire au minimum les contraintes mécaniques et thermiques dues au gradient de température dans le garnissage. La paroi de four est caractérisée en ce que chaque armature est enfilée dans un orifice de l'élément d'ancrage correspondant avec interposition d'une pièce de calage en matière plastique, ladite pièce de calage étant apte à fondre après dépassement d'une température prédéterminée pour créer un jeu dans l'orifice autorisant un mouvement relatif multidirectionnel de l'armature par rapport à l'élément d'ancrage. Les différentes armatures de liaison ne sont pas altérées par la fusion des pièces de calage, et restent attachées avec jeu aux éléments d'ancrage correspondants. La présence de ce jeu minimise les concentrations de contraintes mécaniques dans les revêtements successifs du garnissage interne, ainsi que dans la tôle de l'enveloppe extérieure. La tenue mécanique et thermique du four est préservée, et la durée de vie rallongée. Selon un mode de réalisation préférentiel, l'enveloppe de blindage en tôle rigide, et les éléments d'ancrage sont réalisés en acier. Chaque armature de liaison est formée par une tige en acier inoxydable, repliée en forme Y. Les pièces de calage sont constituées par un matériau thermoplastique, notamment en polypropylène. Chaque armature comporte un couloir central délimité par deux branches parallèles séparées l'une de l'autre par un intervalle , et une entrée en biseau constituée par deux ailes divergentes s'étendant dans le prolongement des branches, ladite armature étant enfilée dans l'orifice de l'élément d'ancrage avant la pose par emmanchement de la pièce de calage. Le garnissage interne comporte : - un premier revêtement isolant constitué de nappes de laine minérale appliquées contre la surface latérale interne de l'enveloppe, un deuxième revêtement intermédiaire de béton isolant projeté sur les nappes du premier revêtement isolant, et un troisième revêtement de béton réfractaire, projeté ou coulé sur le deuxième revêtement intermédiaire. Chaque armature de liaison comporte un couloir central délimité par deux branches parallèles séparées l'une de l'autre par un intervalle, et une entrée en biseau constituée par deux ailes divergentes s'étendant dans le prolongement des branches, ladite armature étant enfilée dans l'orifice de l'élément d'ancrage avant la pose par emmanchement de la pièce de calage. Description sommaire des dessins D'autres avantages et caractéristiques ressortiront plus clairement de la description qui va suivre de modes particuliers de réalisation de l'invention donnés à titre d'exemples non limitatifs et représentés aux dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'une paroi du four, illustrant une armature de liaison s'étendant à travers le garnissage interne, et un diagramme du gradient de température entre le foyer et l'enveloppe métallique extérieure ; - les figures 2A et 2C sont deux vues opposées en élévation d'une armature 25 maintenue à l'élément d'ancrage par la pièce de calage selon l'invention, l'enveloppe métallique n'étant pas représentée; - les figures 2B et 2D montrent des vues de profil des figures 2A et 2C ; - les figures 3A et 3B sont des vues identiques des figures 2A et 2B, représentant une armature nue, sans la pièce de calage et avant son introduction dans l'élément d'ancrage. Description d'un mode particulier de réalisation En référence aux figures, une paroi 10 d'un four industriel à température élevée, est composée d'une enveloppe 11 de blindage extérieure, et d'un garnissage 12 interne isolant et réfractaire. L'enveloppe 11 de blindage extérieure est réalisée au moyen d'une tôle métallique rigide en acier, par exemple de forme cylindrique. L'enveloppe 11 possède une surface de révolution lisse, mais peut également être ondulée. L'épaisseur de la tôle est choisie pour obtenir une bonne tenue mécanique en fonction des dimensions et des paramètres thermiques du four. Le garnissage 12 est porté et solidarisé à l'enveloppe 11 par une pluralité d'armatures 13 de liaison fixées à des éléments d'ancrage 14, lesquels sont soudés préalablement à la surface latérale interne de la tôle de l'enveloppe 11. Le garnissage 12 interne est subdivisé en trois parties juxtaposées, comprenant un premier revêtement isolant 15 appliqué contre la tôle en acier, un deuxième revêtement intermédiaire 16 de béton isolant, et un troisième revêtement 17 de béton réfractaire. Le nombre, la nature et l'épaisseur des différents revêtements 15, 16, 17 peuvent varier en fonction des caractéristiques techniques et la température maximale à l'intérieur du foyer. Le premier revêtement isolant 15 façonné est constitué par des plaques ou nappes isolantes appliquées contre la tôle de l'enveloppe 11. Il s'agit à titre d'exemple de nappes fibreuses de laine minérale connues sous la marque commerciale Superwool 607 HT Blanket de la société Thermal Ceramics. La composition chimique du premier revêtement 15 est à base de SiO2 et de CaO + MgO. Il peut être formé par plusieurs couches accolées de nappes fibreuses de céramique en fonction du gradient de température à respecter. Le deuxième revêtement intermédiaire 16 est non façonné et réalisé au moyen d'un béton isolant appliqué sur les nappes du premier revêtement isolant 15. Le béton isolant peut être du type silico-argileux, lequel est généralement projeté sur les nappes fibreuses, et possèdant par exemple une composition chimique à base de SiO2, AI2O3 + TiO2, CaO, et Fe2O3. Un exemple de produit est connu sous la marque commerciale JL Lightcast 124C de la société JL Réfractaires. Le troisième revêtement 17 non façonné délimite le foyer interne du four, et est constitué par un béton réfractaire projeté ou coulé sur le deuxième revêtement intermédiaire 16. Le béton réfractaire peut être à base de bauxite (plus de 80% de AI2O3) avec une basse teneur en ciment, pouvant résister à des températures jusqu'à 1600 C. Un exemple de produit est connu sous la marque commerciale Gibram SR de la société Calderys. Chaque élément d'ancrage 14 est formé par une plaquette 18 rectangulaire en acier, ayant une épaisseur de quelques millimètres, et un orifice 19 circulaire dans la partie centrale. Le chant extérieur du côté le plus long est solidarisé par une soudure 20 (figure 1) à la paroi interne de la tôle de l'enveloppe 11. Les différents éléments d'ancrage 14 sont répartis régulièrement sur toute la surface latérale interne de la tôle en s'étendant perpendiculairement par rapport à cette dernière. Sur les figures 3A et 3B, chaque armature 13 de liaison est formée par une tige 13a en acier inoxydable, repliée en forme de Y. Elle comprend un couloir 21 central délimité par deux branches 22, 23 parallèles séparées l'une de l'autre par un intervalle 24. Le couloir 21 communique avec une entrée 25 en biseau constituée par deux ailes 26, 27 divergentes s'étendant dans le prolongement des branches 22, 23. Le diamètre de la tige 13a de chaque armature 13 est inférieur à l'orifice 19 des éléments d'ancrage 14. Lors de la construction du four, chaque armature 13 de la figure 3A est enfilée dans l'orifice 19 d'un élément d'ancrage 14. Le maintien de l'armature 13 en position horizontale est assuré au moyen d'une pièce de calage 28 emmanchée à force sur les branches 22, 23 dans le fond du couloir 21 (figures 1, 2A à 2D). L'armature 13 s'étend alors orthogonalement par io rapport à l'élément d'ancrage 14, et est maintenue dans cette position grâce à la présence de la pièce de calage 28. II en résulte un maintien stable des éléments d'ancrage 14 dans la position choisie pendant la pose des différents revêtements du garnissage 12. 15 La pièce de calage 28 est réalisée avantageusement en matière thermoplastique moulée, par exemple en polypropylène. Lors de la montée en température du four, la pièce de calage 28 est destinée à se déformer par fluage ou fusion, notamment lorsque la température dans le premier revêtement isolant 15 atteint un seuil prédéterminé. La répartition du gradient 20 de température dans le garnissage 12 est illustrée à la figure 1, la fusion de la pièce de calage 28 pouvant intervenir dans une fourchette de température comprise entre 100 C et 500 C. La fusion de la pièce de calage 28 crée un jeu multidirectionnel de l'armature 25 13 de liaison dans l'orifice 19 de l'élément d'ancrage 14. Ce dernier reste soudé à l'enveloppe 11 rigide sans risque de déformation, alors que l'armature 13 peut bouger dans toutes les directions en fonction de la dilatation thermique du garnissage 12 pendant la montée en température du four. 30 Les différentes armatures 13 de liaison ne sont pas altérées par la fusion des pièces de calage 28, et restent attachées avec jeu aux éléments d'ancrage 14 correspondants. La présence de ce jeu minimise les concentrations de contraintes mécaniques dans les revêtements 15, 16, et 17 successifs du garnissage 12 interne, ainsi que dans la tôle de l'enveloppe 11 extérieure. La tenue mécanique et thermique du four est préservée, et la durée de vie rallongée
Une paroi de four industriel à température élevée, comprend une enveloppe 11 métallique de blindage extérieure, et un garnissage 12 interne en matière isolante et réfractaire, ledit garnissage étant porté par l'enveloppe 11 au moyen d'une pluralité d'armatures 13 de liaison reliées à des éléments d'ancrage 14 fixés à la surface latérale interne de l'enveloppe. Chaque armature 13 est enfilée dans un orifice 19 de l'élément d'ancrage 14 correspondant avec interposition d'une pièce de calage 28 en matière plastique, ladite pièce de calage étant apte à fondre après dépassement d'une température prédéterminée pour créer un jeu dans l'orifice 19 autorisant un mouvement relatif multidirectionnel de l'armature 13 par rapport à l'élément d'ancrage 14.
Revendications 1. Paroi de four industriel à température élevée, comprenant une enveloppe (11) métallique de blindage extérieure, et un garnissage (12) interne en matière isolante et réfractaire, ledit garnissage étant porté par l'enveloppe (11) au moyen d'une pluralité d'armatures (13) de liaison reliées à des éléments d'ancrage (14) fixés à la surface latérale interne de l'enveloppe (11), io caractérisée en ce que chaque armature (13) est enfilée dans un orifice (19) de l'élément d'ancrage (14) correspondant avec interposition d'une pièce de calage (28) en matière plastique, ladite pièce de calage étant apte à fondre après dépassement d'une température prédéterminée pour créer un jeu dans l'orifice (19) autorisant un mouvement relatif multidirectionnel de l'armature 15 (13) par rapport à l'élément d'ancrage (14). 2. Paroi de four industriel selon la 1, caractérisée en ce que l'enveloppe (11) rigide de blindage, et les éléments d'ancrage (14) sont réalisés en acier. 3. Paroi de four industriel selon la 2, caractérisée en ce que chaque armature (13) de liaison est formée par une tige (13a) en acier inoxydable, repliée en forme Y. 25 4. Paroi de four industriel selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le garnissage (12) interne comporte un premier revêtement (15) isolant constitué de nappes isolantes appliquées contre la surface latérale interne de l'enveloppe (11). 9 20 20 5. Paroi de four industriel selon la 4, caractérisée en ce que le garnissage (12) est doté d'un deuxième revêtement intermédiaire (16) de béton isolant projeté sur les nappes du premier revêtement (15) isolant. 6. Paroi de four industriel selon la 5, caractérisée en ce que le garnissage (12) est pourvu d'un troisième revêtement (17) de béton réfractaire, projeté ou coulé sur le deuxième revêtement intermédiaire (16). 7. Paroi de four industriel selon la 3, caractérisée en ce que chaque armature (13) comporte un couloir (21) central délimité par deux branches (22, 23) parallèles séparées l'une de l'autre par un intervalle (24), et une entrée (25) en biseau constituée par deux ailes (26, 27) divergentes s'étendant dans le prolongement des branches (22, 23), ladite armature étant enfilée dans l'orifice (19) de l'élément d'ancrage (14) avant la pose par emmanchement de la pièce de calage (28). 8. Paroi de four industriel selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que la pièce de calage (28) est réalisée par un matériau thermoplastique. 9. Paroi de four industriel selon la 8, caractérisée en ce que la pièce de calage (28) est composée de polypropylène.
F
F27
F27D
F27D 1
F27D 1/14
FR2898208
A1
PROCEDE DE TRACABILITE DE BOUTEILLES OU D'EMBALLAGES ET ETIQUETTE SECURISEE ADAPTEE
20,070,907
La présente invention trouve particulièrement son application dans les domaines où sont utilisés des bouteilles ou contenant en verre ou en plastique et dont il faut assurer une traçabilité dés le départ du processus de mise en bouteille. ART ANTERIEUR Actuellement et à titre d'exemple, dans le domaine du vin et des alcools, la traçabilité s'effectuant à partir d'une bouteille vide jusqu'à son remplissage et son bouchage est réalisée soit par marquage jet d'encre ou laser directement sur la bouteille, soit par l'intermédiaire d'une étiquette papier. Dans le cas du jet d'encre, les encres les plus résistantes sont de couleur noire ce qui rend la lecture impossible sur les vins rouges car le contraste n'est pas suffisant. Le marquage laser pose le même problème avec les vins blancs qu'avec les vins rouges où il est très difficile de relire la gravure réalisée car le contraste est insuffisant. La solution étiquette papier pose quant à elle un problème de durabilité et de risque de détérioration à la moindre agression notamment à l'humidité. Il est donc extrêmement difficile et onéreux de mettre en place des solutions de traçabilité permettant d'identifier des bouteilles à l'unitaire avec un élément d'identification de type code barre ou code 2D (datamatrix, QR, ...) En effet il peut se passer une longue période (parfois plusieurs années) entre le moment où la bouteille est remplie et le moment où elle sera habillée définitivement avec sa vraie étiquette de présentation. Après une longue période de stockage, la nécessité de lavage provoque bien souvent la disparition du marquage ou bien il faut réaliser ce nettoyage à la main ce qui est coûteux. Si les procédés et les systèmes d'étiquetage mis en oeuvre dans la chaîne de traçabilité aval à vocation externe sont bien maîtrisés, c'est à dire toutes les opérations effectuées à partir de l'habillage final jusqu'à l'emballage puis l'expédition, il en va autrement en ce qui concerne la traçabilité interne amont où il devient très difficile de faire un lien robuste et fiable entre ces deux traçabilités espacées par une durée importante. En conséquence de ceci il n'est pas rare de relever des erreurs et de confondre un millésime avec un autre. Il est également quasi impossible d'installer un contrôle 100 % automatique permettant de vérifier s'il n'y a pas eu de mélange de bouteilles à l'intérieur d'un lot. OBJET DE L'INVENTION La présente invention vise non seulement à apporter une solution à la problématique de lien fiable et robuste entre deux traçabilités amont et aval séparées par le temps mais aussi à sécuriser ce lien en le rendant peu vulnérable aux agressions. Dans un premier stade l'invention consiste en un procédé de traçabilité sécurisé unitaire de bouteilles ou contenant ou emballage ou objet permettant de faire le lien après une rupture temporaire entre un cycle d'intervention amont de traçabilité 1 o interne débutant à partir de l'opération appelée tiré bouché et un cycle d'intervention aval de traçabilité à vocation externe. Selon une première caractéristique il est utilisé un ou deux types d'étiquettes physiquement dissociées et mises en oeuvre de façon différées dans le temps au départ de chaque cycle amont et aval. La première étiquette de traçabilité interne utilisée au départ du cycle amont est sécurisée contre les agressions, 15 elle est collée sur la bouteille ou le contenant et associe de façon individuelle une bouteille ou contenant vide à son contenu, la deuxième étiquette utilisée au départ du cycle aval associe de façon logique la première étiquette avec l'habillage de la dite bouteille pleine et / ou des lots constitués de bouteilles pleines. Cette deuxième étiquette n'est pas nécessairement une étiquette de traçabilité, elle peut être tout simplement 20 l'étiquette d'habillage. Dans ce cas là, c'est la même étiquette de traçabilité amont qui est utilisée pour la traçabilité aval. De même, la première étiquette de traçabilité amont peut être recouverte par l'étiquette de traçabilité aval ou l'étiquette d'habillage comportant un marquage de traçabilité dans la mesure où l'une de ces deux dernières étiquettes prennent le relais de la première. Dans ce cas, c'est généralement l'étiquette 25 d'habillage qui comporte directement un marquage de traçabilité permettant de faire le lien entre traçabilité amont et traçabilité aval. Ainsi, dans le domaine du vin, cette première étiquette va constituer un véritable trait d'union entre le moment où le vin est tiré des tonneaux ou de cuves pour être conditionné en bouteilles et l'expédition par lots de ces mêmes bouteilles habillées 30 sachant qu'entre ces deux phases de travaux il peut s'écouler plusieurs années. Or le problème d'une telle étiquette est de plusieurs ordres ; il faut qu'elle soit fiable, que 1[e marquage soit robuste dans le temps, insensible aux agressions présentes dans ce milieu, par contre cette étiquette n'a en théorie aucune valeur fonctionnelle autre que celle de traçabilité amont mais le paradoxe est que, si elle ne doit pas remplir de fonctions esthétiques au sens classique du terme, elle doit être suffisamment discrète tout en étant efficace pour ne pas être facilement perçue ce qui constitue précisément une autre forme contraignante d'esthétique Selon une caractéristique et pour satisfaire les contraintes de durabilité et de robustesse aux agressions du milieu, l'étiquette est constituée d'une matière plastique souple adhésivée d'un coté et insensible à l'humidité. A titre d'exemple cette matière peut être du polyester, du polyéthylène où des dérivés. Afin d'allier l'efficacité de lecture, la discrétion, et l'esthétique, cette étiquette sécurisée de traçabilité est constituée d'un support transparent dont la couleur de marquage est choisie en fonction du contraste procuré par la bouteille ou le contenant lorsque celle ci est remplie de liquide ou produit de façon à ce que ledit contraste soit suffisant pour actionner un lecteur automatique permettant la capture de la trace de marquage. Ainsi, un marquage d'un code barre à une ou deux dimensions de couleur blanche pour du vin rouge et de couleur noire pour du vin blanc donnent d'excellents résultats. Bien entendu ce type de marquage devient inopérant lorsque la bouteille est vide mais ceci n'est plus important à ce stade. Dans la poursuite d'une sécurité encore plus renforcée pour éviter par exemple la substitution d'une bouteille à une autre et selon une autre caractéristique, le marquage de l'étiquette est placé sous le support transparent du coté adhésif en image miroir de façon à d'une part protéger le marquage des agressions externes et d'autre part à détruire le marquage lors d'un enlèvement de l'étiquette. Dans une telle configuration et lors de l'arrachage de l'étiquette, l'adhésif étant interposé entre la bouteille et le marquage, celui ci provoque inévitablement une désolidarisation du marquage par rapport au support avec pour conséquence une destruction dudit marquage. Selon une autre caractéristique et afin d'allier sécurité, personnalisation, esthétique et discrétion, le support transparent est un film holographique. Dans ce cas de figure, l'impression de marquage est identique à celle précédemment décrite c'est-à-dire que l'effet de contraste pour lecture est utilisé de la même façon. Selon une autre caractéristique particulièrement sécuritaire et inventive, il est utilisé un adhésif sur le support plastique transparent, dont les irrégularités de surfaces provoquent des traces visibles par transparence sous un éclairage adapté. Ces traces ont la particularité d'être toujours différentes entre étiquettes, c'est à dire que chaque empreinte d'étiquette est toujours unique. Il s'agit donc d'un véritable phénomène chaotique. Cette propriété peut avantageusement être utilisée pour ajouter une dimension d'authentification à cette étiquette de traçabilité. Pour ce faire, il suffit d'enregistrer dans une base de données de référence les traces aléatoire ou empreintes issues de chaque étiquette transparente associées à chacun des produits à l'adresse d'identification. Lors d'une vérification pour constituer une preuve d'authenticité, il est comparé l'empreinte enregistrée sous l'adresse d'identification à celle qui est lue. La similitude de l'empreinte lue et de l'empreinte enregistrée atteste de l'authenticité du produit. Pour des facilités d'interprétation, l'empreinte peut être codée. Le code permettant l'authentification peut être imprimé directement sur l'étiquette pour un contrôle sur place. Dans ce type de procédure, c'est le lecteur optique qui possède l'algorithme permettant le décodage de l'empreinte et la comparaison pour preuve à la signature marquée sur l'étiquette. Selon une autre caractéristique la fonction d'authentification peut être dissociée de la dite première étiquette de traçabilité et être par exemple effectuée par une deuxième étiquette intégrant des caractéristiques d'authentification de type structurelle naturelle ou artificielle de type code à bulles. En figure 1 est représentée une étiquette sécurisée (2) imprimée sur un support transparent et placée sur une bouteille (1) permettant la traçabilité amont de cette bouteille. La couleur de marquage est blanche, elle permet un très haut niveau de contraste par rapport au vin rouge contenu dans cette bouteille. La figure 2 représente une étiquette sécurisée transparente (3) placée sur une bouteille (1) de vin blanc. Le marquage de couleur noire sous forme de code datamatrix (4) et alphanumérique (5) procure un très bon contraste permettant une lecture automatique par un lecteur de code 2D conventionnel. Sur cette étiquette il est remarquable de constater le dessin aléatoire (6) des empreintes de collage sur la bouteille. Ces empreintes toujours uniques permettent d'authentifier de façon certaine chaque bouteille qui possède ainsi sa propre signature. La figure 3 représente une étiquette sécurisée transparente (3) placée sur une bouteille (1) de vin rouge. Le marquage de couleur blanche sous forme de code datamatrix (4) et alphanumérique (5) procure un très bon contraste permettant une lecture automatique. De même que dans la figure 2 il est remarquable de constater le dessin chaotique (6) des empreintes de collage. La figure 4 représente une étiquette sécurisée transparente (3) dont les marquages (4) et (5) se situent entre le support d'étiquette (7) et la bouteille (1). Dans cette configuration, l'adhésif est placé du même côté que l'impression de marquage. En cas d'enlèvement pour substitution sur une autre bouteille il y a arrachage de l'impression. Cette disposition particulière de l'étiquette de sécurité transforme celle ci en véritable scellé de sécurité. Dans cette configuration, l'impression de marquage est ro une image miroir de façon à ce que le marquage soit lu à l'endroit par transparence. La figure 5 représente une étiquette sécurisée transparente (3) dont les impressions de marquage (4) et (5) ne sont pas suffisamment contrastées pour que la lecture soit possible. Dans cet exemple, il s'agit d'un marquage blanc sur une étiquette transparente déposée sur une bouteille de vin blanc. 15 La présente invention trouve ses applications dans les domaines des vins et spiritueux mais elle peut aussi être utilisée dans tous les secteurs où il est fait usage de bouteilles en verre ou plastique et de façon plus générale lorsque l'on utilise un contenant et son contenu. De même cette invention est applicable sur tout objet ou emballage présentant des caractéristiques permettant de rendre l'application analogue 20 dans les fondamentaux de l'invention de cette étiquette de sécurité. A titre d'exemple non limitatif, cette invention est utilisable sur un emballage primaire ou secondaire de médicament, sur une carte plastique, sur un document, sur un emballage type blister de pièce d'origine. Même si cette invention trouve idéalement son application dans le domaine des vins et spiritueux de grande classe ou apparaissent clairement deux types 25 de traçabilité (amont et aval) séparés par une période de temps pouvant aller à plusieurs années, elle peut aussi être utilisée lorsque cette période est réduite à néant, c'est-à-dire dans le cas ou amont et aval sont confondus. A titre d'exemple pour des vins courants ou des boissons (jus de fruits, etc.) l'opération de tiré bouché et l'habillage final s'effectuent en même temps sur la même ligne de production. Dans un tel cas, la mise 30 en oeuvre de cette invention et plus particulièrement de l'étiquette de sécurité telle que décrite et caractérisée peut trouver avantageusement sa place et son utilité du fait de ses caractéristiques intrinsèques, même si le coût est supérieur à une étiquette ou procédé classique de traçabilité. De même il y a les cas d'application particuliers où le procédé parait bien adapté aux problématiques de traçabilité amont et aval, à titre d'exemple, il s'agit des salaisons type charcuteries et des affinages de fromages, où dans ce cas, il apparaît clairement une période très longue entre deux phases d'élaboration et des contraintes environnementales sévères
L'invention concerne une étiquette sécurisée pour la traçabilité et l'authentification de bouteilles, d'emballages ou d'objets lorsqu'il est essentiel d'établir un lien fiable et robuste entre une traçabilité amont et une traçabilité aval pouvant être séparées par des années de stockage. Elle est constituée d'un support transparent en matière plastique dont l'impression de marquage est d'une couleur assurant le contraste avec l'objet sur lequel elle est collée. Cette étiquette permet une destruction du marquage lorsqu'elle est enlevée et permet aussi de repérer par transparence les irrégularités de collage constituant une empreinte toujours unique. Cette signature d'empreinte permet de vérifier l'authenticité de l'objet avec lequel elle est associée par collage.
Revendications 1) Procédé de traçabilité sécurisé unitaire de bouteilles, d'emballage ou d'objets permettant de faire le lien après une rupture temporaire entre un cycle d'intervention amont de traçabilité interne et un cycle d'intervention aval de traçabilité à vocation externe caractérisé en ce que il est utilisé un ou deux types d'étiquettes physiquement dissociées et mises en oeuvre de façon différées dans le temps au départ de chaque cycle amont et aval. La première étiquette de traçabilité interne utilisée au départ du cycle amont est sécurisée contre les agressions, elle est collée sur la bouteille et associe de façon individuelle une bouteille ou emballage vide à son contenu, la deuxième étiquette utilisée au départ du cycle aval associe de façon logique la première étiquette avec l'habillage de la dite bouteille pleine ou emballage et / ou des lots constitués de bouteilles pleines ou emballages. 2) Procédé de traçabilité sécurisé unitaire de bouteilles ou emballages permettant de faire le lien après une rupture temporaire entre un cycle d'intervention amont de traçabilité interne et un cycle d'intervention aval de traçabilité à vocation externe selon la 1, caractérisé en ce que l'étiquette de traçabilité amont assure aussi la traçabilité aval. 3) Procédé de traçabilité sécurisé unitaire de bouteilles ou emballages permettant de faire le lien après une rupture temporaire entre un cycle d'intervention amont de traçabilité interne et un cycle d'intervention aval de traçabilité à vocation externe selon la 1, caractérisé en ce que l'étiquette de traçabilité amont est recouverte par l'étiquette d'habillage qui comporte un marquage de traçabilité aval permettant de faire le lien entre la traçabilité amont et la traçabilité aval. 4) Etiquette sécurisée de traçabilité interne mise en oeuvre selon le procédé caractérisée en ce qu'elle est constituée d'une matière plastique souple adhésive sur un coté et insensible à l'humidité. 5) Etiquette sécurisée de traçabilité interne selon la 4 caractérisée en ce que la dite étiquette est constituée d'un support transparent et dont la couleur de marquage est choisi en fonction du contraste procuré par la bouteille ou l'emballage lorsque celui-ci est rempli de liquide ou de produit de façon à ce que ledit contraste soit suffisant pour actionner un lecteur automatique permettant la capture de la trace de marquage. 6) Etiquette sécurisée de traçabilité interne selon les 4 et caractérisée en ce que le marquage de la dite étiquette est placé sous le support transparent du coté adhésif en image miroir de façon à d'une part protéger le marquage des agressions externes et d'autre part à détruire le marquage lors d'un enlèvement de 5 l'étiquette. 7) Etiquette sécurisée de traçabilité interne selon les 4 à 6 prises ensembles ou séparément caractérisée en ce que le support transparent est un film holographique. 8) Etiquette sécurisée de traçabilité interne selon les 4 à 7 prises ensembles ou séparément caractérisée en ce que il est fait usage d'un adhésif présentant des irrégularités de surface visibles par transparence dont l'empreinte est toujours unique. La référence enregistrée de chaque empreinte permet l'authentification du produit avec lequel elle est associée.
G
G09
G09F
G09F 3
G09F 3/10,G09F 3/03
FR2895355
A1
PLAQUE DE FERMETURE ET POUTRE DE RENFORT D'HABITACLE AUTOMOBILE INTEGRANT UNE TELLE PLAQUE
20,070,629
Le secteur technique de la présente invention est celui 5 des poutres de renfort utilisées dans les habitacles de véhicule automobile. Les poutres de renfort sont généralement disposées dans la partie avant de l'habitacle du véhicule et servent à supporter la planche de bord, les éléments du tableau de 10 bord et bien souvent la colonne de direction. Il est connu de l'art antérieur d'utiliser ces poutres de renfort pour véhiculer un flux d'air en provenance d'une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation. Le volume intérieur de ces poutres est utilisé pour y 15 placer un tube, en générale en plastique, qui véhicule le flux d'air de l'installation vers les zones de l'habitacle à traiter, par exemple la zone pieds avant, la ventilation centrale, la ventilation latérale et la zone dédiée au dégivrage. 20 La publication DE4232847 divulgue une poutre du type décrit ci-dessus. Ce document montre une poutre constituée de trois parties séparables les unes des autres de sorte à permettre l'insertion des tubes plastiques. L'installation de climatisation pénètre largement dans le volume intérieur 25 de la poutre de renfort ce qui limite très fortement la résistance mécanique de la poutre. En outre, ce type de conception de poutre n'offre pas une industrialisation viable car elle ne permet pas un assemblage automatisé tout en utilisant des composants 30 simples. Par ailleurs, il est relativement rare d'avoir à industrialiser une poutre parfaitement rectiligne d'un bout à l'autre si bien qu'il devient particulièrement difficile d'insérer le tube plastique dans la poutre structurante. 35 Le but de la présente invention est donc de résoudre les inconvénients décrits ci-dessus principalement en offrant une solution industrialisable qui répond aux contraintes mécaniques imposées dans les cockpits de véhicules tout en bénéficiant de gain de place dégagé par l'intégration des tubes conduisant l'air dans la poutre structurante de l'habitacle. L'invention a donc pour objet une plaque de fermeture destinée à renforcer une poutre de renfort d'un habitacle de véhicule automobile tout en obturant une bouche pratiquée dans une paroi de ladite poutre, caractérisé en ce que ladite plaque comprend une partie métallique sur laquelle est surmoulée au moins une partie plastique. Il est ainsi possible d'industrialiser facilement une poutre combinant une fonction mécanique et une fonction aéraulique. Selon une première caractéristique de l'invention, la partie plastique est un conduit creux apte à être parcouru par un flux d'air et présentant une bouche d'entrée et une bouche de sortie. Selon une deuxième caractéristique de l'invention, la partie métallique est prise en sandwich entre deux couches plastiques, les couches plastiques forment avec les parois du conduit creux un ensemble unitaire. On obtient ainsi une pièce de renfort d'une poutre apte à conduire un flux d'air qui est aisément industrialisable. Selon une autre caractéristique de l'invention, la partie métallique présente une ouverture au droit de l'entrée du conduit creux. Selon encore une caractéristique de l'invention, la plaque de fermeture selon l'invention comporte trois conduits creux, chacun de ces conduits présentant une forme générale en quart de rond de sorte à donner à un flux d'air une direction sensiblement orthogonale par rapport à sa direction d'entrée, la bouche de sortie d'au moins un conduit creux s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan dans lequel s'étend la bouche d'entrée dudit conduit creux. Ainsi, avec une seule et unique pièce, on est en mesure d'alimenter en air les parties latérales et la partie centrale de l'habitacle. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, les premier et troisième conduits creux sont fixés aux extrémités de la partie métallique alors que le deuxième conduit creux est placé entre les premier et troisième conduits creux. L'invention vise aussi une poutre de renfort d'un habitacle de véhicule automobile comprenant un volume intérieur dans lequel est installé au moins un tube destiné à canaliser un flux d'air, caractérisé en ce que ladite poutre présente une bouche d'accostage obturée par une plaque de fermeture qui renforce ladite poutre, la plaque de fermeture comprenant une partie métallique sur laquelle est surmoulée au moins une partie plastique. La partie plastique est un conduit creux apte à être parcouru par un flux d'air et présentant une bouche d'entrée et une bouche de sortie, ladite bouche de sortie étant raccordée aérauliquement audit tube. Avantageusement, la plaque de fermeture présente au moins trois conduits creux, respectivement premier, deuxième et troisième conduits alors que ladite poutre présente au travers d'une de ces parois au moins une ouverture d'évacuation latérale et une ouverture d'évacuation centrale, la bouche de sortie de l'un des conduits creux est disposée au droit de l'ouverture d'évacuation centrale. Enfin, la poutre comporte des pattes de fixation solidarisées aux extrémités de celle-ci pour relier cette dernière à la structure du véhicule et maintenir en position les tubes à l'intérieur de la poutre. Les pattes de fixations remplissent donc la double fonction de relier mécaniquement la poutre à la structure du véhicule et de maintenir en appui le tube sur le conduit creux qui lui est dédié. Un tout premier avantage qui découle de l'invention réside dans la possibilité de monter facilement les tubes à l'intérieur de la poutre de renfort, par exemple en passant par l'ouverture d'accostage. Un autre avantage réside dans le fait que l'invention permet de maintenir un haut niveau de résistance mécanique malgré la forme incurvée de la poutre et l'obligation d'insérer les tubes à l'intérieur de la poutre. D'autres caractéristiques, détails et avantages de l'invention ressortiront plus clairement à la lecture de la description donnée ci-après à titre indicatif en relation avec des dessins dans lesquels : -la figure 1 est une vue en perspective de la plaque de fermeture selon l'invention, -la figure 2 est une vue de détails de la figure 1, -la figure 3 est une vue en perspective du tube dans lequel circule l'air à intégrer dans une poutre selon l'invention, -la figure 4 est une vue de dessous en perspective de la poutre et de sa bouche d'accostage selon l'invention, -la figure 5 est une vue éclatée de la poutre de renfort, des conduits, de la plaque de fermeture et des plaques d'extrémités selon l'invention, -la figure 6 est une vue en transparence de la poutre 15 de renfort selon l'invention et des éléments qui la constitue. Ces dessins pourront non seulement servir à mieux faire comprendre la présente invention, mais aussi contribuer à sa définition, le cas échéant. 20 Par convention, les caractéristiques qualifiées d'entrée ou de sortie doivent se comprendre par rapport au sens du flux d'air traversant l'élément en cause, le flux d'air provenant de l'installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation pour aller dans l'habitacle du véhicule 25 via une poutre de renfort. La figure 1 illustre une plaque de renfort 1 constituée d'une partie métallique 2 sur laquelle est surmoulée au moins une partie plastique 3. Dans le cas présent, la plaque de fermeture 1 comporte trois parties plastiques 3a, 30 3b et 3c. La partie métallique 2 se présente sous la forme générale d'un rectangle mais cette forme peut être différente tant que celle-ci est complémentaire d'une bouche d'accostage pratiquée dans une poutre de renfort sur 35 laquelle se monte ladite plaque de fermeture 1. La partie métallique 2 présente des ouvertures 4, 5 et 6 qui traversent l'épaisseur de la partie métallique. Ces ouvertures 4 à 6 délimitent alors un bord périphérique 8 et deux bras 9 et 10 qui forment la partie résiduelle de la partie métallique 1. La partie métallique se présente donc sous la forme d'une plaque métallique de faible épaisseur, sensiblement rectangulaire et comportant des trous traversants. Cette partie métallique 2 comprend au surplus des points de fixation 7 qui permettent de fixer la plaque de fermeture 1 sur la poutre de renfort. Dans l'exemple représenté sur cette figure, les points de fixation se comptent au nombre de huit et se matérialisent par des trous bordés par un bourrelet. Quatre de ces points de fixation 7 sont placés aux quatre angles du bord périphérique 8 et quatre autres sont placés sur ce bord périphérique et dans le prolongement des bras 9 et 10. Il s'agit ici d'un exemple de fixation mais d'autres alternatives tel qu'un montage par glissière, boutrollage, vissage, rivetage, soudage ou clippage ou une combinaison de ces alternatives peuvent être envisagées pour relier solidairement la plaque de fermeture 1 à une poutre de renfort de sorte à maintenir son intégrité et sa résistance mécanique. La partie plastique 3 est surmoulée sur la partie métallique 2. La partie plastique 3 prend la forme d'un conduit creux qui s'étend sensiblement perpendiculairement par rapport au plan dans lequel s'étend la partie métallique. La partie plastique 3 est reliée solidairement sur l'une des faces de la plaque métallique 2 de sorte à faire correspondre une bouche d'entrée 11 du conduit creux avec l'ouverture 4. A l'autre extrémité du conduit creux est présent une bouche de sortie 12 de forme rectangulaire et au travers de laquelle l'air est expulsé vers des tubes qui seront détaillés après. La bouche de sortie 12 comporte un bord d'accostage qui se présente sous la forme d'un bourrelet d'épaisseur plus importante que l'épaisseur de la paroi du conduit creux. Ce bord d'accostage permet par coopération de forme d'assurer l'étanchéité aéraulique entre le conduit creux et le tube d'air. La partie plastique 3 présente une forme générale en L ou en quart de rond. En effet, le plan dans lequel s'étend la bouche de sortie 12 est perpendiculaire au plan dans lequel s'étend la bouche d'entrée 11. Ainsi, le conduit creux présente une paroi arrondie 13 qui favorise le changement de direction du flux d'air entre son entrée et sa sortie, ceci de sorte à minimiser les perturbations acoustiques et les pertes de charge inhérentes à ce type de changement de direction. Les conduits creux 3a et 3c sont de formes identiques, le premier 3a étant cependant tourné à l'opposé du troisième 3c de sorte à alimenter en air les deux côtés de la poutre de renfort. Entre ce premier et troisième conduits creux 3a et 3c est disposé un deuxième conduit creux 3b de forme générale identique à la description faite ci-dessus pour les conduits creux 3a ou 3c. Par contre, ce deuxième conduit creux 3b est surmoulé sur la partie métallique 2 en étant tourné à cent quatre vingt degrés. En effet, la bouche de sortie 14 s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan dans lequel s'étend la bouche de sortie 12 et la bouche d'entrée 5. Le plastique utilisé pour la partie plastique 3a à 3c est du type polypropylène chargé talc (PPT) ou du polypropylène haute cristallinité (HCPP). La figure 2 représente de côté la plaque de fermeture 1. On remarquera notamment la manière de faire le surmoulage. En effet, la partie métallique 2 est prise en sandwich entre deux couches plastiques 3d et 3e. Les couches plastiques 3d et 3e se rejoignent au niveau de l'ouverture 4 pour ne former qu'une seule paroi et délimiter le conduit creux 3a. On comprend donc qu'au cours de l'opération de surmoulage, le plastique enserre la partie métallique de sorte à créer le lien mécanique entre la partie métallique 2 et la partie plastique 3, en particulier les tubes creux 3a, 3b et 3c. Les deux couches plastiques 3d et 3e forment avec les parois périphériques du conduit creux un ensemble unitaire. La figure 3 illustre le tube 20 destiné à canaliser le flux d'air à l'intérieur de la poutre de renfort. Ce tube présente une portion d'entrée 21 et une portion de sortie 22. Cette dernière s'étend dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan dans lequel s'étend la portion d'entrée 21 ce qui signifie que le tube 20 forme un coude à quatre vingt dix degrés. Dans l'exemple représenté sur cette figure, le tube 20 est de section sensiblement rectangulaire mais un tube de section cylindrique ou ovoïde peut s'adapter dans la poutre de renfort sans aller au-delà du cadre de l'invention. La figure 4 montre une poutre de renfort 25 vue de dessous et met plus particulièrement en avant la présence d'une bouche d'accostage 26. La poutre de renfort 25 présente une section rectangulaire mais peut tout à fait se présenter sous la forme d'un tube à partir du moment où la plaque de fermeture décrit auparavant prend une forme cylindrique adaptable sur la poutre de renfort. La poutre de renfort s'étend de manière rectiligne mais il est envisageable que la partie centrale 27 de la poutre ne soit pas dans le même plan que les parties latérales 28 de sorte à former une chicane. Dans un tel cas, la plaque de fermeture 1 s'étendra de la limite d'une partie latérale 28 jusqu'à la limite de la partie latérale opposée de sorte à s'étendre tout au long de la partie centrale. La partie métallique de la plaque de fermeture ainsi créée présente donc une forme en U adaptable à la forme de la chicane de la partie centrale de la poutre. Cette poutre de renfort s'étend dans la zone avant du cockpit et assure une tenue mécanique de la caisse ou structure du véhicule, plus spécialement entre le pied avant gauche et le pied avant droit du véhicule. Cette poutre sert de support à de nombreux éléments de l'habitacle avant, en particulier la planche de bord. La poutre de renfort utilise un matériau métallique (acier, aluminium,...), un matériau plastique ou une combinaison des deux comme c'est le cas des matériaux dits sandwich . Elle peut être extrudée, moulée ou constituée de deux demi-coquilles que l'on assemble par soudage pour former la poutre. Dans ce dernier cas, les deux demi-coquilles sont assemblées avant d'introduire les tubes 20 et de fixer la plaque de fermeture 1. La bouche d'accostage 26 est une ouverture pratiquée dans la partie centrale 27 de la poutre de sorte à mettre en communication le volume intérieur de la poutre avec le milieu environnant dans lequel sera installée l'installation de climatisation. La bouche d'accostage 26 présente une forme sensiblement rectangulaire sans que cela constitue une limitation de l'invention. Cette figure fait apparaître une bouche d'évacuation latérale 29 du flux d'air vers une zone latérale de l'habitacle avant ainsi qu'une bouche d'évacuation centrale 30 qui fournit de l'air à une zone centrale de l'habitacle avant. La figure 5 illustre l'assemblage des pièces qui constituent la poutre de renfort 25. Cette dernière est vue des places avants de l'habitacle et comporte deux bouches d'évacuation latérales 29 chacune pratiquée par une découpe faite à l'extrémité de la poutre dans la paroi qui fait face aux places avants de l'habitacle. On notera que ces bouches d'évacuation latérales sont délimitées sur trois côtés par la paroi de la poutre, le dernier côté demeurant ouvert. Cette particularité offre une facilité d'assemblage des tubes 20 dans le volume intérieur de la poutre. La plaque de fermeture 1 est représentée sous la poutre de renfort 25 prête à être insérée par translation à l'intérieur de la poutre. On notera que la bouche de sortie 14 du conduit creux 3b se trouve au droit de la bouche d'évacuation centrale 30 de sorte que l'air dirigé par le conduit 3b est expulsé dans l'habitacle via la bouche 30. Cette figure illustre aussi la présence de pattes de fixation 31 et 32 qui assure la liaison entre la poutre de renfort 25 et les pieds avants gauche et droit de la structure du véhicule. Chacune des pattes de fixation 31 et 32 comporte une aile 33 qui vient obturer l'extrémité de la poutre de renfort 25 et un bord 34 traversé par deux trous pour fixer la poutre. Le bord 34 et l'aile 33 s'étendent dans des plans sensiblement perpendiculaires. La figure 6 montre le positionnement des différents éléments constituant la poutre de renfort 25. La plaque de fermeture 1 et les tubes 20 sont représentés en pointillé car ils sont situés dans le volume intérieur de la poutre. L'extrémité du tube 20 aux abords de la bouche de sortie 22 dépasse de la poutre de sorte à offrir une prise pour installer un conduit d'air additionnel ou pour y raccorder directement la grille d'aération présente sur la planche de bord. Les flèches référencées 35 illustrent le flux d'air en provenance de l'installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation 36. L'ordre de montage des éléments constitutifs de la 10 poutre est le suivant : -insérer et fixer solidement la plaque de fermeture 1 sur la poutre de renfort 25 au niveau de la bouche d'accostage 26, -insérer latéralement par les extrémités de la poutre 15 les deux tubes 20 jusqu'à ce que ceux-ci viennent en contact étanche avec les bouches de sortie 12 et 15 des conduits creux 3a ou 3c. L'étanchéité entre tubes et conduits creux est assurée par emmanchement avec ou sans joint, à plat avec joint, 20 -solidariser chaque patte de fixation 31 et 32 à chaque extrémité de la poutre de renfort de sorte à assurer la liaison mécanique avec la structure du véhicule. Cette solidarisation a l'avantage supplémentaire de maintenir en position le tube 20 dans la bouche d'évacuation latérale 29 25 tout en le maintenant précontraint contre le conduit creux sur lequel se fixe le tube 20. Le surmoulage de la partie plastique 3 sur la partie métallique 2 s'effectue comme suit : -on place la partie métallique 2 préalablement pourvue 30 de ces ouvertures 4, 5 et 6 à l'intérieur d'un moule, -on injecte le plastique dans le moule de sorte de que dernier vienne enserrer la partie métallique et créer les parois des conduits creux 3a, 3b et 3c. Il est rappelé que la plaque de fermeture ainsi obtenue 35 facilite le montage des tubes dans la poutre tout en augmentant la résistance mécanique de la poutre au droit de la bouche d'accostage. Cette solution technique offre une application industrielle compatible avec les contraintes de production liées au milieu industrielle automobile
L'invention concerne une plaque de fermeture 1 destinée à renforcer une poutre de renfort d'un habitacle de véhicule automobile tout en obturant une bouche pratiquée dans une paroi de ladite poutre, caractérisée en ce que ladite plaque 1 comprend une partie métallique sur laquelle est surmoulée au moins une partie plastique, ladite poutre intégrant dans son volume intérieur des tubes pour canaliser le flux d'air en provenance d'une installation de ventilation, chauffage et/ou climatisation d'un véhicule automobile.Application au cockpit de véhicule automobile.
1. Plaque de fermeture (1) destinée à renforcer une poutre de renfort d'un habitacle de véhicule automobile tout en obturant une bouche pratiquée dans une paroi de ladite poutre, caractérisé en ce que ladite plaque (1) comprend une partie métallique (2) sur laquelle est surmoulée au moins une partie plastique (3). 2. Plaque de fermeture (1) selon la 1, caractérisée en ce que la partie plastique (3) est un conduit creux (3a, 3b, 3c) apte à être parcouru par un flux d'air et présentant une bouche d'entrée et une bouche de sortie. 3. Plaque de fermeture (1) selon l'une des 1 ou 2, dans laquelle la partie métallique (2) est prise en sandwich entre deux couches plastiques (3d, 3e), les couches plastiques (3d, 3e) forment avec les parois du conduit creux un ensemble unitaire. 4. Plaque de fermeture (1) selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que la partie métallique (2) présente une ouverture (4, 5, 6) au droit de l'entrée du conduit creux (3a, 3b, 3c). 5. Plaque de fermeture (1) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce qu'elle comporte trois conduits creux (3a, 3b, 3c), chacun de ces conduits présentant une forme générale en quart de rond de sorte à donner à un flux d'air une direction sensiblement orthogonale par rapport à sa direction d'entrée, la bouche de sortie (12) d'au moins un conduit creux s'étendant dans un plan sensiblement perpendiculaire au plan dans lequel s'étend la bouche d'entrée (11) dudit conduit creux. 6. Plaque de fermeture (1) selon la 5, caractérisé en ce que les premier (3a) et troisième (3c) conduits creux sont fixés aux extrémités de la partie métallique (2) alors que le deuxième conduit creux (3b) est placé entre les premier et troisième conduits creux. 7. Poutre de renfort (25) d'un habitacle de véhicule automobile comprenant un volume intérieur dans lequel est installé au moins un tube (20) destiné à canaliser un flux d'air, caractérisé en ce que ladite poutre (25) présenteune bouche d'accostage (26) obturée par une plaque de fermeture (1) qui renforce ladite poutre, la plaque de fermeture comprenant une partie métallique (2) sur laquelle est surmoulée au moins une partie plastique (3). 8. Poutre de renfort (25) selon la 7, caractérisé en ce que la partie plastique (3) est un conduit creux (3a, 3b, 3c) apte à être parcouru par un flux d'air et présentant une bouche d'entrée et une bouche de sortie, ladite bouche de sortie étant raccordée aérauliquement audit tube (20). 9. Poutre de renfort (25) selon la 8, dans laquelle la plaque de fermeture (1) présente au moins trois conduits creux, respectivement premier (3a), deuxième (3b) et troisième (3c) conduits alors que ladite poutre présente au travers d'une de ces parois au moins une ouverture d'évacuation latérale (29) et une ouverture d'évacuation centrale (30), la bouche de sortie (14) de l'un des conduits creux est disposée au droit de l'ouverture d'évacuation centrale (30). 10. Poutre de renfort (1) selon l'une quelconque des 7 à 9, dans laquelle celle-ci comporte des pattes de fixation (31, 32) solidarisées aux extrémités de ladite poutre pour relier cette dernière à la structure du véhicule et maintenir en position les tubes (20) à l'intérieur de la poutre.
B
B62,B29,B60
B62D,B29C,B60H
B62D 25,B29C 45,B60H 1
B62D 25/14,B29C 45/14,B60H 1/26
FR2887983
A1
DISPOSITIF MICROFLUIDIQUE DE PREPARATION D'AU MOINS UN ECHANTILLON ET PROCEDE DE PREPARATION METTANT EN OEUVRE UN TEL DISPOSITIF
20,070,105
L'invention se rapporte principalement à un dispositif de préparation d'au moins un échantillon mettant en oeuvre des forces électrostatiques et à un procédé de préparation mettant en oeuvre un tel dispositif. L'invention concerne notamment un dispositif de manipulation microfluidique discrète, ou microfluidique en goutte, en vue d'applications chimiques ou biologiques. Un des modes de déplacement ou de manipulation les plus utilisés repose sur le principe de l'électromouillage sur un diélectrique, comme décrit dans l'article de M.G. Pollack, A.D. Shendorov, R.B. Fair, intitulé Electro-wetting-based actuation of droplets for integrated microfluidics , Lab Chip 2 (1) (2002) 96-101. Les forces utilisées pour le déplacement sont des forces électrostatiques. Le document FR 2 841 063 décrit un dispositif mettant en oeuvre une caténaire en regard des électrodes activées pour le déplacement. Le principe de ce type de déplacement est le suivant. Une goutte repose sur un réseau d'électrodes, dont elle est isolée par une couche diélectrique et une couche hydrophobe. Lorsque une électrode située à proximité de la goutte est activée, la couche diélectrique et la couche hydrophobe, entre cette électrode activée et la goutte polarisée par une électrode, agissent comme une capacité. Les effets de charge électrostatique induisent le déplacement de la goutte sur cette électrode. L'électrode peut être une caténaire, elle maintient alors un contact électrique avec la goutte pendant son déplacement, comme décrit dans le document FR - 2 841 063. La goutte peut ainsi être déplacée de proche en proche, sur la surface hydrophobe, par activation successive des électrodes de la matrice d'électrodes et par guidage le long de la caténaire. Il est donc possible de déplacer des liquides, mais aussi de les mélanger (en faisant s'approcher des gouttes de liquides différents), et de réaliser des protocoles complexes. Les documents cités ci-dessus donnent des exemples de mises en oeuvre de séries d'électrodes adjacentes pour la manipulation d'une goutte dans un plan. Pour permettre le développement de tels dispositifs ou microsystèmes pour des applications telles que le diagnostique, le suivi agroalimentaire ou la surveillance de l'environnement, il est important de pouvoir réaliser des échantillons adaptés à ce type de dispositif. La difficulté réside dans le fait de collecter des échantillons à une échelle macroscopique, tandis que le microsystème fonctionne à une échelle microscopique. En effet, les échantillons collectés pour traitement sont généralement de l'ordre de plusieurs millilitres, cependant le microsystème ne peut traiter un volume si grand. De plus, les substances à analyser sont généralement très diluées. Par conséquent, il faut des échantillons adaptés à une échelle microscopique, typiquement inférieur au millilitre, et d'autre part de concentration suffisamment élevée pour permettre une détection par les moyens d'analyse courants. Il est connu du document An evaporationbased microfluidic sample concentration method , G.M. Walker, D.J. Beebe, Lab Chip, 2002, 2, 57-61, un dispositif de concentration par évaporation, comportant un canal muni à une première extrémité d'un réservoir de liquide à concentrer et d'une ouverture de collecte par laquelle s'effectue l'évaporation, disposée à une deuxième extrémité Ce dispositif ne permet pas de traiter un volume suffisant, et d'autre part le temps requis pour concentrer un échantillon de 32 % à 93 % est de 28 minutes, ce qui est trop long pour une application pratique. Il est également connu du document Electrowetting-based microfluidics for analysis of peptides and proteins by Matrix-assisted laser desorption/ionisation mass spectrometry , A.R. Wheeler, et al., Anal. Chem. 2004, 76, 4833-4838, un dispositif déplaçant par électromouillage un petit volume de liquide, de manière à le positionner sur une électrode déterminée, l'évaporant complètement sous vide et analysant par spectrométrie de masse le résidu sec obtenu. Lors de l'évaporation, il y a apparition de rond de café sur le substrat dus à l'adsorption non spécifique des cibles sur le substrat. ( Pattern formation in drying drops , R.D Deegan, Physical Review E, 61, 1, 475-485). Ce dispositif ne permet pas d'obtenir des échantillons concentrés sous forme liquide. De plus, il a été constaté que l'évaporation partielle de gouttes de liquide immobile provoque des dépôts sur le substrat. Dans le cas où la goutte se trouve sur un substrat comportant une surface hydrophobe et un chemin de déplacement par électromouillage, la surface devient non hydrophobe, empêchant alors le déplacement des gouttes de liquide partiellement évaporées et leur récupération pour un traitement ultérieur. Il est également important de pouvoir maîtriser la taille des échantillons à traiter. Il est connu du document Capacitive sensing of droplets for microfluidic devices based on thermocapillary actuation , J.Z. Chen, et al., LabChip, 2004, 4, 473 - 480, un dispositif muni d'un détecteur capacitif capable de déterminer la position d'un petit volume de liquide et sa taille, cependant ce dispositif n'est pas capable de modifier la taille du petit volume de liquide. C'est par conséquent un but de la présente invention d'offrir un dispositif de préparation apte à être associé à un microsystème d'analyse et permettant de préparer au moins un échantillon de concentration donnée et de volume donné adapté à l'échelle du microsystème à partir d'un échantillon de grand volume et de faible concentration correspond à une collecte à l'échelle macroscopique. C'est également un but de la présente invention d'offrir un dispositif de préparation évitant les risques de dépôt de substances sur le substrat, notamment l'adsorption non spécifique de cibles sur le substrat, provoquant des pertes de cibles. C'est également un but de la présente invention d'offrir un dispositif de préparation rapide des échantillons apte à être traités par un microsystème. C'est également un but de la présente invention d'offrir un dispositif permettant d'agir sur la taille de petits volumes de liquide, afin de calibrer ceux-ci. EXPOSÉ DE L'INVENTION Les buts précédemment énoncés sont atteints par un dispositif apte à préparer au moins un échantillon pour des microsystèmes, ledit dispositif réalisant une évaporation maîtrisée par déplacement par électromouillage de petits volumes de liquide formées à partir d'un échantillon de grand volume, permettant d'obtenir un échantillon liquide de concentration en substances déterminée et de taille déterminée, cette taille étant adaptée aux microsystèmes. Le déplacement des petits volumes de liquide a pour avantage d'augmenter la vitesse d'évaporation par renouvellement de la couche d'air entourant la goutte, et limite les dépôts de substance sur la surface hydrophobe, permettant de récupérer la goutte et de ne pas perdre de matière, ce qui rendrait l'échantillon obtenu après évaporation non représentatif de l'échantillon macroscopique. Le dispositif selon la présente invention présente également l'avantage de comporter des connections électriques mieux maîtrisables et plus facilement remplaçables, à la place des connections fluidiques. La présente invention a principalement pour objet un dispositif de préparation, à partir d'un premier volume de liquide comprenant au moins une substance à une première concentration d'un deuxième volume de liquide comprenant ladite substance à une deuxième concentration, comportant des moyens pour distribuer le premier volume de liquide en gouttes de liquide à la première concentration, des moyens de déplacement par électromouillage desdites gouttes comportant un premier substrat à surface hydrophobe muni d'au moins des premiers moyens électriquement conducteurs définissant un chemin, au moins des deuxièmes moyens électriquement conducteurs disposés en vis-à-vis du substrat, les premiers et deuxièmes moyens électriquement conducteurs pouvant être reliés à des moyens d'alimentation électrique pour permettre l'application de forces électrostatiques aux gouttes de liquide et des moyens pour contrôler, pour le moins favoriser l'évaporation desdites gouttes. Les premiers moyens électriquement conducteurs peuvent comporter des électrodes sur une face non électriquement conductrice du substrat, disposées suivant une direction du chemin d'évaporation. De manière préférée, les moyens pour distribuer le premier volume de liquide forment des gouttes de taille déterminée. Dans un exemple de réalisation, les moyens pour distribuer le premier volume de liquide comportent un capot disposé à une hauteur déterminée d'un substrat hydrophobe et des moyens de déplacement par électromouillage comportant au moins trois électrodes, dont une électrode de dimensionnement et une électrode de coupure, le capot comportant un orifice d'alimentation en liquide placé au droit de la première électrode. Le dispositif selon la présente invention comporte avantageusement un moyen de collecte des gouttes, à la sortie du chemin, des gouttes collectées formant le deuxième volume de liquide à la deuxième concentration. Le moyen de collecte peut comporter des moyens d'analyse du deuxième volume de liquide De manière avantageuse, les premiers moyens électriquement conducteurs sont formés par une succession d'électrodes mises bout à bout, dont la taille décroît à partir du moyen de distribution, formant les moyens pour favoriser l'évaporation. Cette configuration particulière permet de contrôler la taille de goutte en maîtrisant leur déplacement à l'aide de tailles d'électrodes. En effet, une électrode ne peut déplacer qu'une goutte ayant une taille maximale déterminée. Ainsi si la goutte est trop grosse, celle-ci ne peut être mise en mouvement par l'électrode. Par conséquent, ce n'est que lorsque que la goutte se sera suffisamment évaporée et qu'elle aura atteint un volume suffisamment petit, qu'elle pourra être déplacée par l'électrode. Dans une variante de réalisation, la succession d'électrodes comporte des blocs d'électrodes identiques, les blocs successifs étant composés d'électrodes de taille décroissante, du moyen de distribution au moyen de collecte. Les moyens pour favoriser l'évaporation peuvent alors imposer à un petit volume de liquide au moins un mouvement d'aller et retour sur un bloc tant que la taille du petit volume de liquide est supérieur à une valeur permettant son déplacement par un bloc suivant. La décroissance de la taille des électrodes suit avantageusement la loi R Rréf L Lréf - R étant le rayon du périmètre de mouillage, - L étant la longueur de la ligne triple, - Rréf étant une valeur du rayon du périmètre de mouillage dans une configuration de référence, et - Lréf étant la longueur de la ligne triple dans une configuration de référence. De manière avantageuse, le dispositif selon la présente invention comporte des moyens de centrage des petits volumes de liquide par rapport aux moyens électriquement conducteurs. Dans une première variante de réalisation, Les électrodes des premiers moyens électriquement conducteurs peuvent avoir sensiblement une forme de chevron orienté dans le sens de déplacement de la goutte de manière à former les moyens de centrage Dans une deuxième variante, les moyens de centrage sont formés par des électrodes en forme d'étoile. Les moyens pour favoriser l'évaporation peuvent comporter également des moyens de commande de la vitesse de déplacement des petits volumes de liquide, par une alimentation électrique successive des électrodes, de manière à créer un champ électrostatique se déplaçant le long du chemin. Les moyens pour favoriser l'évaporation comportent avantageusement des moyens de chauffage. Ces moyens de chauffage sont, par exemple formés par les deuxièmes moyens électriquement conducteurs et des troisièmes moyens électriquement conducteurs. Les deuxièmes et troisièmes moyens conducteurs sont sous forme de caténaire. Les moyens pour favoriser l'évaporation peuvent également comporter des moyens aptes à appliquer un courant d'un fluide pneumatique, par exemple de l'air, à faible taux d'humidité et/ou des moyens pour créer une zone de basse pression autour des petits volumes de liquide. Dans un autre mode de réalisation, les moyens pour favoriser l'évaporation comportent des moyens pour détecter la circulation d'un courant électrique entre deux moyens électriquement conducteurs et ainsi détecter le contact entre un petit volume de liquide et les moyens électriquement conducteurs. Les moyens électriquement conducteurs sont formés, par exemple par les deuxièmes et troisièmes moyens conducteurs. La présente invention a également pour objet un ensemble de préparation comportant au moins deux dispositifs de préparation selon la présente invention disposés en série, les dispositifs étant raccordés part des moyens de collecte de gouttes en communication avec les moyens de distribution. La présente invention a également pour 15 objet un ensemble de préparation, comportant au moins deux dispositifs selon la présente invention, aptes à fonctionner simultanément, lesdits dispositifs étant alimentés par un même réservoir. Ces dispositifs peuvent être disposés en parallèles. Cet ensemble peut comporter un moyen de collecte unique pour les divers chemins. Ce moyen de collecte peut être mis en communication avec les moyens de distribution un dispositif de préparation suivant. La présente invention a également pour objet une puce électronique, comportant un substrat muni d'au moins un dispositif selon la présente invention et/ou un ensemble selon la présente invention. Selon la présente invention, la préparation d'un échantillon de concentration donnée et de volume 25 donnée à partir d'un échantillon macroscopique comporte les étapes de formation de petits volumes de liquide à partir de l'échantillon macroscopique et de déplacement de ces petits volumes par électromouillage. Ce procédé de préparation selon la présente invention présente l'avantage d'augmenter la vitesse d'évaporation des petits volumes de liquide et par conséquent d'augmenter la vitesse de préparation des échantillons de concentration et de volume donnés adaptés à un microsystème. De plus, il évite ou pour le moins il réduit de manière avantageuse les risques de formation de dépôt sur la surface du dispositif, et donc de perte de substance, comme cela a été constaté dans Pattern formation in drying drops , R.D Deegan, Physical Review E, 61, 1, 475-485. La présente invention a également pour objet un procédé de préparation, à partir d'un premier volume de liquide comprenant au moins une substance à une première concentration déterminée, d'au moins un échantillon sous forme liquide à un deuxième volume comportant ladite substance à une deuxième concentration déterminée, ledit procédé mettant en oeuvre un dispositif selon la présente invention ou un ensemble la présente invention, comportant les étapes: - de distribution du premier volume sous forme de gouttes sur des moyens de déplacement par électromouillage, - de déplacement des gouttes de liquide par application d'une différence de potentiel entre les 30 premiers et deuxièmes moyens conducteurs jusqu'à atteindre le deuxième volume de liquide ayant la deuxième concentration. Le type de déplacement du petit volume de liquide peut être modifié en fonction de la taille du petit volume de liquide pendant son déplacement. En outre, simultanément au déplacement du petit volume, il peut être prévu un chauffage de la goutte et/ou une mise sous basse pression de la goutte et/ou un courant de fluide pneumatique autour de la goutte. Le procédé selon la présente invention peut également comporter une étape de déchargement de particules plus lourdes contenues dans une goutte. A titre d'exemple, le premier volume peut être compris entre 1 ml et plusieurs millilitres et le deuxième volume peut être compris entre 100 nl et 5 pl. DESCRIPTION DES DESSINS La présente invention sera mieux comprise à l'aide de la description qui va suivre et des dessins 20 en annexe sur lesquels: - la figure 1 est une représentation schématique en vue de dessus d'un premier mode de réalisation d'un dispositif selon la présente invention; - la figure 1A est une représentation schématique en coupe transversale partielle du dispositif de la figure 1; - la figure 1B est une représentation schématique d'une variante de réalisation d'un dispositif de la figure 1; - la figure 1C est une représentation schématique des moyens de distribution de gouttes de tailles déterminée; - la figure 2 est une représentation schématique d'un dispositif selon une variante de réalisation; - les figures 3A à 3D sont des représentations schématiques d'un premier exemple d'un deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon la présente invention permettant le calibrage d'une goutte de liquide lors des différentes étapes d'évaporation; - les figures 4A à 4C sont des représentations schématiques d'un deuxième exemple du deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon la présente invention permettant le calibrage d'une goutte de liquide lors des différentes étapes d'évaporation; - les figures 4d et 4e sont des exemples de réalisation de puce comportant des dispositifs selon la présente invention; - les figures 5A et 5B sont des représentations schématiques d'un troisième exemple du deuxième mode de réalisation d'un dispositif selon la présente invention permettant le calibrage d'une goutte de liquide lors des différentes étapes de calibration; - la figure 6 est une représentation schématique d'un autre exemple de réalisation d'un dispositif selon la présente invention; - la figure 7 est une vue de dessus d'un détail de réalisation du dispositif selon la présente invention. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PARTICULIERS Sur la figures 1 et 1A, on peut voir un dispositif de préparation microfluidique d'au moins un échantillon selon la présente invention. Un dispositif, ou composant microfluidique, selon l'invention comporte un substrat inférieur 2, muni d'une matrice d'électrodes 4 indépendantes. Chacune de ces électrodes 4 est connectée électriquement à un conducteur 3, et peuvent être alimentées électriquement indépendamment les unes des autres, par un moyen d'adressage non représenté. Les électrodes 4 sont recouvertes d'une couche isolante 5 et d'une couche hydrophobe 7, formant une surface de déplacement 26. Le caractère hydrophobe de cette couche signifie qu'une goutte a un angle de contact, sur cette couche, supérieur à 90 . Une couche unique peut combiner ces deux fonctions, par exemple une couche en parylène. Ce dispositif comporte également une première caténaire 6, formant contreélectrode des électrodes d'électromouillage 4, connecté à une source électrique 11 (figure 1B), permettant l'électromouillage, c'est-à-dire la modification de l'angle de mouillage de la goutte déposée sur le substrats par application d'un champ électrique entre la caténaire 6 et la matrice d'électrodes 4. La caténaire, la matrice d'électrodes et la couche isolante 54 forment un condensateur. Dans l'exemple représenté, la contre- électrode est formée par une caténaire suspendue, mais une contre électrode enterrée , c'est-à-dire formée dans le substrat peut également convenir. Un petit volume de liquide B est représenté sur la surface de la couche hydrophobe 7. Sur la figure 1, on peut voir un chemin 8 formé par l'ensemble des électrodes 4 et de la caténaire 6. Le dispositif permet par alimentation successives des électrodes 4, un déplacement d'un petit volume de liquide B sur le chemin 8, la vitesse de déplacement du petit volume B étant modulable suivant la séquence d'alimentation des électrodes 4. Le chemin 8 comporte dans l'exemple représentée une entrée 10 et une sortie 12. L'entrée 10 est reliée à un moyen de distribution 14 de petits volumes de liquide comportant un réservoir 16 et des moyens de formation 18 de petits volumes, disposés en sortie du réservoir 16. Les moyens de formation 18 comportent un moyen pour déplacer un volume calibré de liquide, formé par exemple par un chemin d'électrodes tel que décrit précédemment. Le liquide dispensé à la sortie du réservoir 16 est emporté par le chemin 8 d'électrodes sous forme de goutte de volume déterminé. Ces moyens 18 (figure 1C) de formation de gouttes calibrées comportent, dans l'exemple représenté un capot 701 disposé à une hauteur déterminée au dessus d'un substrat 2, délimitant un espace confiné, le substrat étant muni d'une surface hydrophobe et d'un chemin d'électrodes d'électromouillage. Ce chemin comporte, par exemple trois électrodes alignées 703.1 à 703.3. Elle pourrait en comporter également plus de trois. La contre-électrode n'est pas représentée. Le capot comporte un orifice d'alimentation 705 disposé au dessus d'une extrémité du chemin d'électrodes, permettant une alimentation en liquide à partir par exemple d'un réservoir. Le capot est positionné à un distance précise du substrat, par exemple au moyen d'un espaceur 707 formé par exemple en résine photosensible déposée à la tournette, par dépôt de film photosensible ou d'un polymère. Ces moyens 18 fonctionnent de la manière suivante. Les électrodes 701.1 à 703.3 sont activées, le liquide contenu dans le réservoir est alors attiré jusqu'à former un doigt de liquide sur les trois électrodes 701.1 à 701.3. Puis l'électrode centrale 701.2, dite électrode de coupure est désactivée par coupure de l'alimentation électrique. Du fait du caractère hydrophobe de la surface du substrat, le doigt se coupe en deux, une goutte de taille calibrée est formée sur la troisième électrode 701.3, dite électrode de dimensionnement? puisqu'elle détermine la taille de la goutte. La taille des gouttes formées dépend de la distance entre le capot et le substrat et la taille de l'électrode de dimensionnement 701.3 Par exemple, pour une distance entre le substrat et le capot de 100 pm, et des électrodes carrées de 800 pm de côté, la goutte formée a un volume de 64 nl. Ces moyens permettent de fabriquer des gouttes de taille définie reproductible avec un CV<3, le CV étant le coefficient de variation qui correspond à l'écart type de la distribution exprimé en pourcentage de la moyenne de distribution. D'autres moyens de l'état de la technique peuvent convenir pour réaliser la formation de gouttes calibrées, par exemple une pompe ou un capillaire. Le chemin 8 s'étend, dans l'exemple représenté, en zigzag permettant d'optimiser l'encombrement du dispositif. Mais un chemin en ligne droite ou en spirale, par exemple, ne sort pas du cadre de la présente invention. Dans l'exemple représenté, les électrodes 4 sont d'une seule taille, permettant de déplacer des petits volumes de liquide de différent volume, par exemple comprise entre 0,5 pl et 2 pl. Le dispositif comporte également à la sortie 12 du chemin 8, un moyen de collecte 20 des petits volumes déplacés. Les moyens 20 sont, par exemple, un réservoir unique 21 tel que représenté, pour rassembler tous les petits volumes en un grand volume, un capillaire ou un moyen d'analyse de chaque goutte collectée. Lors du déplacement du petit volume sur le chemin 8, apparaît un phénomène d'évaporation qui s'accentue avec une augmentation de la vitesse de déplacement v du petit volume. En effet, le déplacement de la goutte permet un renouvellement de la couche d'air à proximité de la goutte, et un retrait de la vapeur d'eau contenue dans l'air. Les vitesses de déplacement sont de l'ordre de quelques mm/s à quelques cm/s. D'autre part, l'évaporation est plus efficace en travaillant sur un grand volume divisé en petits volumes, qu'en travaillant directement sur le gros volume en entier, puisque la surface totale d'évaporation est augmentée. De plus, le déplacement de la goutte de liquide pendant son déplacement évite ou pour le moins réduit les dépôts de substance sur le substrat qui peuvent endommager le dispositif. En effet, ces dépôts risquent de rendre le substrat partiellement hydrophile. En outre, ces dépôts provoquent des pertes de substances et donc des pertes d'information entre le volume macroscopique de départ et le volume d'arrivée pour le traitement par un microsystème. Selon la présente invention, il est prévu de contrôler la taille des gouttes dispensées, il est ainsi possible d'obtenir un échantillon ayant un volume V2 inférieur à un volume V1 de concentration Cl de l'échantillon de départ et ayant une concentration déterminée C2 en substances, C2 étant supérieure concentration Cl dans le volume V1. La présente invention permet avantageusement de passer rapidement d'un grand volume dit macroscopique à un petit volume dit microscopique. A titre d'exemple, un volume macroscopique peut être compris entre 1ml et plusieurs millilitres et un volume microscopique peut être compris entre 100 nl à 5 pl. Ces valeurs ne sont pas limitatives et des volumes plus grands ou plus petits peuvent être traités par le dispositif selon la présente invention. Le volume V2 à la concentration C2 est adapté pour être traité par un microsystème. Le dispositif selon la présente invention, permet d'accélérer de manière sensible l'évaporation du liquide. Il a, par exemple, été constaté, à conditions similaires par ailleurs, une évaporation d'une goutte de liquide jusqu'à 30 % plus rapide, lorsque celle-ci se déplace, que l'évaporation d'une goutte immobile. Le dispositif représenté en figure 1, permet de faire un seul cycle d'évaporation. Si un nouveau cycle d'évaporation est souhaité, on vide le réservoir 16, puis on transvase le liquide du moyen de collecte 20 au réservoir 16 pour un nouveau cycle d'évaporation. On pourrait prévoir un dispositif permettant des cycles d'évaporation successifs en continu jusqu'à obtenir la concentration souhaitée. Pour cela, le dispositif comporterait un chemin d'électrodes formant une boucle fermée, sur lequel on injecterait des gouttes à concentrer, ces gouttes se déplaceraient sur la boucle jusqu'à atteindre une concentration donnée et un volume donne. Le nombre de tours pourrait être calibré en fonction de la concentration initiale de la goutte. On peut également envisager d'utiliser un réservoir 16-21 commun dans lequel le liquide est distribué sous forme de goutte, puis partiellement évaporé, ensuite collecté dans le réservoir 18-21, puis à nouveau divisé sous forme de goutte, jusqu'à obtenir la concentration souhaitée. On peut également envisager d'avoir des réservoirs 16 et 21 distincts, en communication par une vanne. Le liquide collecté du réservoir de collecte 21 est transféré vers le réservoir 16 de distribution, par exemple au moyen d'une pompe ou par électromouillage. Ces variantes de réalisation ont pour avantage de permettre un gain de place puisque l'on travaille toujours sur le même chemin d'évaporation. Il est également possible d'accélérer d'avantage l'évaporation enassociant au dispositif précédemment décrit, par exemple un moyen de chauffage, par exemple du type à double caténaire. Sur la figure 1B, on peut voir un tel moyen de chauffage comportant la première caténaire 6 et une deuxième caténaire 22 formant un couple d'électrodes avec la première caténaire 6. La première caténaire 6 se situe en vis-à-vis des électrodes 4, ou de la portion de la surface hydrophobe 7 située au-dessus des électrodes 4. Lorsqu'une tension est appliquée à chacune des caténaires 6 et 22, générant une différence de potentiel non nulle entre ces deux caténaires, un chauffage de cette goutte est induit. Ainsi simultanément aux déplacements de la goutte, celle-ci est chauffée, accélérant son évaporation. Dans l'exemple représenté, la caténaire 22 est alimentée en permanence en courant. Ainsi on a un chauffage permanent. Mais on peut prévoir un interrupteur commandé pour alimenter la deuxième caténaire uniquement pendant des périodes déterminées, permettant alors un déplacement de la goutte sans la chauffer. Il est également possible de chauffer la goutte sans la déplacer. On obtient alors une très grande maîtrise de l'évaporation. L'une des deux caténaires 6,22 est donc bifonctionnelle et peut être utilisée pour un déplacement sur la surface hydrophobe 7 et/ou pour une élévation de température de la goutte. On peut également prévoir d'enterrer une ou les deux caténaires dans le substrat, par exemple sous la couche hydrophobe. La ou les électrodes enterrées peuvent être planes, au lieu d'être des caténaires. On peut également prévoir d'effectuer l'évaporation dans un environnement à basse pression ou de prévoir des moyens de renouvellement d'air afin de réduire l'humidité du gaz pneumatique, par exemple de l'air entourant la goutte. La présente invention permet également d'obtenir de échantillons ayant une concentration très précise, lorsque l'on prévoit de collecter les gouttes partiellement évaporées dans un seul grand volume. En effet, le déplacement des gouttes sur le même chemin les unes à la suite des autres, peut permettre à une goutte suivante de collecter sur la surface de déplacement une particule éventuellement perdue par une goutte précédente, comme cela est relaté dans Integrated chemical/biochemical sample collection, preconcentration and analysis on a digital microfluidic labon-chip platform , RB Fair, et al., SPIE Optics East, Philadelphia, Oct. 25-28,2004. Il est également possible d'obtenir un chauffage des petits volumes de liquide par des moyens de chauffage résistif ou inductif ou un module à effet Peltier, ces dispositifs étant connus de l'homme du métier. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement du dispositif de préparation d'échantillon selon la présente invention. On place dans le réservoir 16, un volume de liquide V1 à analyser, contenant sous forme diluée au moins une substance à une concentration Cl, pour laquelle on veut réaliser un échantillon de volume V2 ayant une concentration C2 donnée, V2 étant inférieur à V1 et C2 étant supérieure à cl. Les moyens 18 pour distribuer des gouttes, produisent et amènent par électromouillage à l'entrée du chemin 8, des gouttes de liquide de taille déterminée. Les gouttes, par activation des électrodes 4 selon des séquences déterminées, sont déplacées sur le chemin à une vitesse fixée en fonction de la concentration en substance souhaitée ou du volume de la goutte attendu en sortie. Les gouttes sont alors partiellement évaporées, ceci est schématisé par la flèche 24. Les gouttes peuvent également être simultanément chauffées tel que cela a été décrit 30 précédemment. En sortie, les gouttes partiellement évaporées, sont collectées et forme le volume de liquide V2 à la concentration C2 pour un traitement ultérieur, par exemple une analyse. Sur la figure 2, on peut voir un exemple préféré de réalisation d'un ensemble de préparation d'échantillon comportant des dispositifs de préparation selon la présente invention. Cet ensemble permet d'évaporer simultanément plusieurs gouttes de liquide, ce qui permet d'augmenter encore la vitesse d'évaporation. En effet, comme cela a été décrit précédemment, le fait de travailler sur de petits volumes permet d'augmenter la vitesse d'évaporation, puisque la surface d'évaporation totale est plus importante que pour une grosse goutte, cette vitesse d'évaporation de l'échantillon de volume V1 est d'autant plus augmentée que l'évaporation s'effectue en parallèle. L'ensemble selon la présente invention comporte avantageusement une pluralité de chemins d'évaporation 108 et des moyens 114 permettant une distribution multiple de gouttes, permettant d'alimenter simultanément tous les chemins 108. Mais on pourrait prévoir des moyens de distribution dédiés à chaque chemin. Les moyens de distribution 114 sont par exemple sous la forme d'une veine de liquide 129 comportant des orifices 130 de distribution de petits volumes, placées chacune à une entrée 110 d'un chemin 108. Ces moyens peuvent également être formés de manière similaire aux moyens 18 représentés à la figure 1C, ou par un capillaire ou une pompe. Le dispositif comporte également un moyen de collecte 120 des petits volumes partiellement évaporés dans un seul volume. Ce moyen de collecte 120 forme, à son tour, un moyen pour dispenser un petit volume de liquide sur un chemin 108'. Un autre moyen de collecte (non représenté) est prévu à la sortie du chemin 108' pour permettre le traitement ultérieur de la goutte. Cet ensemble de préparation permet de préparer un échantillon rapidement en travaillant simultanément sur plusieurs chemins d'évaporation. Dans l'exemple représenté, l'ensemble comporte trois chemins 108, mais il peut en comporter autant que nécessaire, suivant le volume de liquide à traiter et/ou du temps de traitement à respecter. On peut également prévoir plus d'une étape d'évaporation simultanée, si la concentration à obtenir doit être très élevée par rapport à la concentration de départ ou si la réduction du volume recherchée est importante. Dans l'exemple représenté, les chemins 108, 108' sont rectilignes et alignées mais on peut les prévoir de toute autre forme, et agencés de manière différente. Les moyens supplémentaires permettant une accélération de l'évaporation, tels que le chauffage, l'évaporation sous vide et le courant d'air sont également applicables à ce mode de réalisation. De manière préférée, les électrodes sont de taille décroissante dans le sens de déplacement principal, c'est-à-dire des moyens de distribution des gouttes au moyen de collecte. Cette géométrie particulière du chemin d'électrodes permet, comme cela sera expliqué dans la suite de la description, de contrôler le déplacement de la goutte de liquide en fonction de sa taille, en effet une électrode de taille donnée ne peut déplacer une goutte de taille maximale donnée. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement d'un tel ensemble. Le volume de liquide V1 à concentration Cl se déplace dans la veine 129 dans le sens de la flèche 140, et forment les gouttes B1, B2, B3 à une entrée de chaque chemin d'évaporation 108. Les gouttes B1 à B3 se déplacent simultanément sur les chemins 108, par une application d'une commande d'activation des électrodes composant les chemins dans le sens de la flèche 142. Les gouttes B1 à B3 de taille réduite arrivent à la sortie des chemins 108, elles sont alors collectées par le moyen 120, pour former un volume V1' de concentration Cl'. Le moyen 120 forme ensuite des gouttes B' à partie de V1' l'entrée du chemin 108. Les gouttes B' se déplacent alors selon la flèche 146. En sortie du chemin 146, les gouttes B' partiellement évaporée sont collectées et forme un volume V2 de concentration C2. Par exemple, pour évaporer un goutte de 2 p3, 1300s sont nécessaires par contre pour évaporer un goutte de 20 pl, 4800 secondes, il apparaît que l'invention permet d'évaporer dix gouttes de liquide 2 pl simultanément au lieu d'une seule goutte de 20 pl est très avantageuse. Afin de pouvoir contrôler encore davantage l'évaporation du liquide des gouttes, il est possible d'effectuer un contrôle de volume ou des dimensions d'une goutte. Ainsi il sera possible de modifier la procédure d'évaporation, si par exemple le volume mesuré est supérieur à celui prévu. Pour cela on peut effectuer une mesure capacitive ou résistive, ou réaliser une détection optique ou tout autre technique connu de l'homme du métier. Dans un dispositif d'électromouillage, la surface d'une goutte conductrice en contact avec le substrat et l'électrode enterrée, forme une capacité ; le contact s'effectue entre la goutte et la caténaire. La capacité équivalente entre l'électrode enterrée et la goutte est fonction du volume de la goutte, qui dépend de la surface couverte par la goutte sur le substrat. Cette capacité varie donc avec un changement de volume de la goutte placée au dessus de l'électrode. Ainsi il est possible à partir de cette mesure de capacité de déterminer la taille de la goutte. On peut également envisager de déterminer cette taille par détection optique, en observant latéralement la goutte à l'aide d'un miroir, l'image ainsi formée permet de déterminer la taille de la goutte. Le dispositif selon la présente invention comporte également, de manière avantageuse des moyens pour contrôler le déplacement des gouttes en fonction de leur taille. Sur les figures 3A à 3D, on peut voir un premier exemple d'un deuxième mode de réalisation du dispositif selon la présente invention permettant d'augmenter davantage la maîtrise de l'évaporation. Le dispositif, représenté aux figures 3A à 3D, comporte un chemin 208 d'électrodes (partiellement représenté) formé d'une succession d'électrodes 204 de taille décroissante entre une entrée et une sortie (non représentées). Une électrode 204 de taille déterminée peut engendrer le déplacement d'une goutte de liquide de taille comprise entre une limite inférieure et une limite supérieure déterminée par la taille de l'électrode et la nature du liquide composant la goutte, toute goutte de taille supérieure à la limite supérieure, ne peut être déplacée par ladite électrode. Par exemple, une goutte de 2p1 peut se déplacer sur des électrodes de 800pm2. Cette goutte ne peut être déplacée par des électrodes plus petites, elle ne pourra être mise en mouvement que lorsqu'elle atteindra un volume de 0, 5 p1. On entend par taille de la goutte, le volume de cette goutte. On entend par taille de l'électrode, la surface de l'électrode sur laquelle la goutte se déplace Ainsi en considérant le chemin 208, une goutte B de volume V1 se déplace sur les électrodes du chemin 208 dans le sens de la flèche 236, par activations successives des électrodes 204. L'électrode 204.1 est activée (état I), la goutte B vient sur l'électrode 204.1, l'électrode suivante 204.2 est désactivée (état 0) (figure 3A). L'électrode 204.2 est ensuite activée (état I), or celle-ci est de taille insuffisante pour permettre un déplacement du volume V1. La goutte B ne bouge pas (figure 3B). Tant que le volume de la goutte B est supérieur à un volume V2, qui représente la limite supérieure d'un volume de goutte déplaçable par l'électrode 204.2, la goutte B ne bouge pas. La goutte B s'évapore jusqu'à atteindre le volume V2 (figure 3C) La goutte B peut alors être déplacée par l'électrode 204.2 qui est dans l'état activé (état I), l'électrode 204.1 étant dans l'état désactivé (figure 3C). La goutte vient sur l'électrode 204.2 (figure 3D) Le déplacement de la goutte sur les électrodes suivantes se poursuit selon le schéma décrit précédemment jusqu'à la sortie du chemin 208. Il y a alors un autocalibrage de la taille de la goutte. Le choix des tailles successives des électrodes 204 se fait avantageusement en respectant une règle homothétique entre le rayon de contact de la goutte et la longueur de la ligne triple activée. Le rayon de contact correspond au rayon de la surface de mouillage (dans l'exemple représenté en forme de disque) de la goutte en contact avec le substrat solide. La ligne triple est la ligne de contact commune aux trois parties à savoir la goutte, e substrat solide et l'air environnant. La ligne triple activée est la partie de la ligne triple située au dessus d'une électrode activée, c'est-à-dire la partie de la ligne triple sur laquelle s'exerce la force de déplacement. Les électrodes suivent avantageusement la règle suivante: R Rréf L Lréf R étant le rayon du périmètre de mouillage, - L étant la longueur de la ligne triple, - Rréf étant une valeur du rayon du périmètre de mouillage dans une configuration de référence, - Lréf étant une valeur de la longueur de la ligne triple dans une configuration de référence, qui correspond à une configuration dans laquelle le déplacement a lieu? c'està-dire pour un liquide donné et un potentiel donnée, une taille d'électrode et un volume de goutte. La forme des électrodes ne se limite pas à une forme rectangulaire mais à toute forme, par exemple carrée, en disque ou polygonale. Sur les figures 4A à 4C, on peut voir un deuxième exemple du deuxième mode de réalisation comportant des moyens supplémentaires d'évaporation. Comme pour le dispositif des figures 3A à 3D, le dispositif des figures 4A à 4C comporte un chemin 308 d'électrodes 304 représenté partiellement, (1) dont la taille est décroissante selon le sens de déplacement (flèche 336). Cependant à l'inverse des électrodes 204, les électrodes 304 ne sont pas de taille strictement décroissante. En effet, le chemin comporte des blocs Dl, D2, D3 successifs d'électrodes sensiblement identiques 304.1,304.2,304.3 respectivement. Dans l'exemple représenté, chaque bloc comporte quatre électrodes identiques, mais un nombre supérieur ou inférieur d'électrodes ne sort pas du cadre de la présente invention. On peut en outre prévoir un nombre différent d'électrodes pour chaque bloc. La taille des électrodes peut également suivre de manière avantageuse la règle (1) ci-dessus. Nous allons maintenant expliquer le fonctionnement de ce dispositif. Comme pour le dispositif précédent, la goutte B de volume VD1 se déplace dans le sens de la flèche 336 sur le bloc d'électrodes Dl, jusqu'à ce qu'elle arrive devant une électrode 304.2.1, première électrode de bloc D2 dans le sens 336, de taille trop petite pour pouvoir déplacer la goutte B. Le déplacement dans le sens de la flèche 336 au-delà du bloc Dl est stoppé. Cependant cette fois-ci, on prévoit avantageusement de maintenir en mouvement la goutte B en lui imposant un mouvement de va et vient selon les flèches 336 et 337 sur le bloc D2. Pour cela, les électrodes 304.1 sont activées les unes après les autres dans un sens 337 puis dans un autre sens 336. Ce mouvement continu provoque une évaporation accélérée de la goutte B. Lorsque la goutte se trouve sur l'électrode 304.1.4, dernière électrode du bloc Dl dans le sens 336, adjacente à l'électrode 304.2.1 du bloc D2, l'électrode 304.2.1 est activée. Si le volume de la goutte est inférieur ou égal à VD2, qui est inférieur à VD1, la goutte passe sur le bloc D2. Sinon la goutte poursuit ses allers et retours jusqu'à ce que son volume soit inférieur ou égal à VD2. Le déplacement de la goutte se poursuit ainsi de bloc en bloc jusqu'au moyen de collecte. Par exemple, une goutte de 2p1 peut se déplacer rapidement en allerretour sur des grosses électrodes de 800pm2. Cette goutte est trop grosse pour se déplacer sur des électrodes plus petites. Après un certain temps, du fait de son déplacement, la goutte s'est évaporée jusqu'à avoir, par exemple, un volume de 0,5 p1. La goutte est maintenant suffisamment petite pour se déplacer sur le bloc d'électrodes suivant. On peut prévoir simultanément au mouvement d'aller et retour, un chauffage et/ou une faible pression et/ou un courant d'air. Sur la figure 7, on peut voir une forme avantageuse du chemin d'électrodes. Il est préférable en effet que les petits volumes de liquide soient centrés sur les électrodes 4 pour que la goutte reste dans une configuration proche de la configuration de référence. Pour cela, on peut prévoir de réaliser des électrodes comportant au moins une partie centrale 28 en forme de chevron de manière à centrer la goutte sur le chemin d'électrodes. Ainsi la goutte se déplace sensiblement toujours au même endroit de chaque électrode. On peut également prévoir des électrodes 4 en forme d'étoile, afin de recentrer la goutte sur l'électrode. En effet, l'électromouillage a pour effet d'étaler le liquide au niveau des électrodes activées, ce qui se traduit ici par une position de liquide permettant de maximiser la surface en regard avec l'électrode. Il en résulte un effet de rassemblement du liquide au centre de l'électrode. Sur la figure 4d, on peut voir une vue de dessus d'une puce comportant deux dispositifs selon la présente invention 500, 510. On peut également voir les connexions électriques 520 de chacune des électrodes des différents blocs permettant une commande individuelle de celles-ci. Sur la figure 4e, on peut voir un autre exemple de puce selon la présente invention, comportant des dispositifs selon la présente invention 600,610. Le dispositif 600 est semblable à celui représenté sur les figures 4A à 4C, le dispositif 610 est semblable à celui représenté sur les figures 3A à 3B. La puce comporte également un dispositif d'évaporation selon la présente invention sans autocalibrage, formé d'un chemin d'électrodes de taille identique. Ces dispositifs présentent l'avantage de ne pas nécessiter de caténaire pour la contre électrodes. Il est à noter que l'on peut associer sur une même puce, des dispositifs de la figure 1 et un ou plusieurs ensembles de la figure 2 aux dispositifs des figures 3 et 4. Sur la figure 6, on peut voir un dispositif de préparation d'échantillon selon la présente invention permettant d'avoir des échantillons de taille encore mieux maîtrisée. Le dispositif de la figure 6 comporte un moyen de collecte et de distribution 420 de gouttes de liquide, interposé dans le chemin d'évaporation. Ce moyen 420 est disposé à une extrémité d'une pluralité de premiers chemins d'évaporation 408 et collecte les gouttes partiellement évaporées se déplaçant dans le sens 436. Ensuite le moyen 420 va distribuer sur une pluralité de seconds chemins 408', des gouttes de taille calibrées. Dans l'exemple représenté, les gouttes sont récoltées à la sortie des seconds chemins pour un traitement ultérieur. Ainsi, le moyen 420 forme un réservoir tampon permettant un calibrage intermédiaire des gouttes, évitant l'apparition de variation sur des chemins d'évaporation relativement longs, puisque la formation par électromouillage de gouttes à partir par exemple de moyens de distribution 18 représentés en figure 1C à partir d'un réservoir, est reproductible avec un CV < 2 %. Sur les figures 5A et 5B, on peut voir un dispositif selon la présente invention, utilisant la deuxième caténaire 22 tel que décrit en relation avec la figure 1B, permettant un contrôle de la taille des gouttes. La deuxième caténaire 22 permet un échauffement d'une goutte de liquide ou petit volume de liquide par contact ou effet Joule. Le chauffage par transfert de chaleur est préféré car la circulation du courant dans la goutte est trop dépendante de son contenu, par exemple de sa concentration en sel. On entend par chauffage par transfert, le chauffage par contact, les électrodes chauffent du fait de leur résistance interne, en transférant la chaleur au liquide de la goutte. En outre, la circulation du courant peut également dénaturer les substances en solution, ce qui pourrait fausser les analyses ultérieures éventuelles. Cependant, la circulation de courant entre les caténaires peut permettre avantageusement de déterminer un ordre de grandeur de la taille de la goutte, permettant de contrôler encore d'avantage l'évaporation. Lorsqu'une goutte est présente et est en contact avec les deux caténaires, un faible courant circule entre les deux caténaires. La détection de ce courant informe de la présence d'une goutte de taille suffisante pour venir en contact, dans l'exemple représenté, avec la deuxième caténaire 22. Cette détection permet de déterminer une taille approximative de la goutte. Dans l'exemple représenté, la deuxième caténaire est disposée sensiblement parallèlement au substrat à une distance d. La goutte a une hauteur h. Lorsque h est au moins égale à d, un courant circule entre les caténaires 6 et 22, ce qui permet de déduire que la hauteur h est au moins supérieure d. Au contraire, dans le cas où aucun courant ne circule entre les caténaires 6 et 22, on sait que h est inférieure à d. Sur la figure 5A, dans un premier temps la goutte B a une hauteur h supérieure à d et met les deux caténaires en contact électrique. Après évaporation partielle de la goutte B, h est inférieure à d, il n'y a plus de contact électrique entre les caténaires. Ce système à deux caténaires a, pour avantage, de permettre à la fois de chauffer pour accélérer l'évaporation et de permettre un calibrage des gouttes. En effet, il est possible de relier la détection du courant aux électrodes 4 de déplacement. Ainsi, on déplace la goutte sur le chemin d'évaporation dans un sens et dans l'autre jusqu'à ce qu'aucun courant ne soit plus détecté entre les deux caténaires. On saura alors que la taille de la goutte est inférieure à une valeur donnée. On peut également prévoir des troisième, quatrième caténaires disposées à des distances du substrat de plus en plus faibles. Cette pluralité de caténaires peut permettre une utilisation du dispositif microfluidique pour des gouttes de différentes tailles, un contrôle de la taille de la goutte sur tout le chemin d'évaporation en détectant une diminution continue du volume de la goutte, ou une détermination très fine de la taille des gouttes. Ces caténaires peuvent également être disposées parallèlement, à la même hauteur que la caténaire de déplacement mais sur le côté et à des distances différentes. On peut également envisager des secondes caténaires disposées transversalement à la première caténaire de manière discrète et à des distances de plus en plus faibles du substrat. Le contrôle de taille s'effectue alors de manière ponctuelle, lorsque la goutte rencontre une seconde caténaire. La détection d'un courant peut alors générer une commande destinée à prolonger l'évaporation de la goutte pour réduire le volume de la goutte. Les dispositifs selon la présente invention sont par exemple réalisés par des technologies classiques de microtechnologies, par exemple par photolithographie. Des procédés de réalisation de puces incorporant un dispositif selon l'invention peuvent être directement dérivés des procédés décrits dans le document FR - 2 841 063. Les électrodes formant les premiers moyens électriquement conducteurs peuvent être réalisées par dépôts d'une couche métallique (par exemple en un métal choisi parmi Au, Al, ITO, Pt, Cr, Cu) par photolithographie. Le substrat est ensuite recouvert d'une couche diélectrique, par exemple en Si3N4 ou en SiO2. Enfin un dépôt d'une couche hydrophobe est effectué, comme par exemple un dépôt de téflon réalisé à la tournette. Dans le cas du mode de réalisation avec caténaires, un ensemble bidimensionnel (2D) de ces caténaires peut être réalisé au-dessus de l'ensemble 2D d'électrodes. Un tel dispositif de déplacement de gouttes peut mettre en oeuvre un réseau bidimensionnel d'électrodes qui vont permettre, de proche en proche, de déplacer des liquides dans ou sur un plan, de les mélanger, afin de réaliser des protocoles complexes. Nous allons maintenant décrire un procédé de préparation d'un échantillon à une concentration donnée en au moins une substance, mettant en oeuvre le dispositif selon la présente invention. Un exemple de procédé de préparation selon la présente invention comporte les étapes suivantes: - de distribution du volume V1 sous forme de gouttes sur des moyens de déplacement par électromouillage 8,108,208,308, 408, de déplacement des gouttes de liquide par application d'une différence de potentiel entre les premiers et deuxièmes moyens conducteurs jusqu'à atteindre un volume de liquide V2 ayant une concentration C2. Le procédé permet la préparation d'un échantillon de faible volume par collecte d'un grand nombre de petits volumes partiellement évaporés. Lors de la deuxième étape, simultanément au déplacement du petit volume, on peut prévoir un chauffage de la goutte et/ou une mise sous basse pression de la goutte et/ou une circulation d'un courant d'air autour de la goutte. Lors du déplacement de la goutte, il peut également être prévu un contrôle du volume de ladite goutte par une mesure de courant selon le dispositif des figures 5A et 5B. Si la goutte a un volume trop important, son déplacement peut être modifié, par exemple en lui imposant des mouvements d'aller et retour pour augmenter son évaporation Le dispositif selon la présente invention ainsi que le procédé de préparation permettent de limiter l'adsorption non spécifique des cibles sur le substrat. De plus, il est possible de mettre à profit le rapport des densités entre la goutte et les cibles en suspension, il est ainsi envisageable de décharger dans un endroit déterminé du substrat des particules indésirables plus lourdes. Le dispositif selon la présente invention s'applique notamment aux biopuces nécessitant de faibles volumes pour les analyses, ce dispositif s'applique également pour la concentration pour la préparation d'échantillon en général, par exemple les concentrations chimiques dans des solvants volatiles
La présente invention a principalement pour objet un dispositif de préparation, à partir d'un premier volume de liquide comprenant au moins une substance à une première concentration d'un deuxième volume de liquide comprenant ladite substance à une deuxième concentration, comportant des moyens pour distribuer le premier volume de liquide en gouttes de liquide à la première concentration, des moyens de déplacement par électromouillage desdites gouttes comportant un premier substrat à surface hydrophobe muni d'au moins des premiers moyens électriquement conducteurs (4,204,304) définissant un chemin, au moins des deuxièmes moyens électriquement conducteurs (6) disposés en vis-à-vis du substrat, les premiers et deuxièmes moyens électriquement conducteurs (4,204,304) pouvant être reliés à des moyens d'alimentation électrique pour permettre l'application de forces électrostatiques aux gouttes de liquide et des moyens pour favoriser l'évaporation desdites gouttes.La présente invention également pour objet un procédé mettant en oeuvre un tel dispositif.
1. Dispositif de préparation, à partir d'un premier volume de liquide comprenant au moins une substance à une première concentration d'un deuxième volume de liquide comprenant ladite substance à une deuxième concentration, comportant des moyens pour distribuer le premier volume de liquide en gouttes de liquide à la première concentration, des moyens de déplacement par électromouillage desdites gouttes comportant un premier substrat à surface hydrophobe muni d'au moins des premiers moyens électriquement conducteurs (4,204,304) définissant un chemin, au moins des deuxièmes moyens électriquement conducteurs (6) disposés en vis-à-vis du substrat, les premiers et deuxièmes moyens électriquement conducteurs (4,204,304) pouvant être reliés à des moyens d'alimentation électrique pour permettre l'application de forces électrostatiques aux gouttes de liquide et des moyens pour favoriser l'évaporation desdites gouttes. 2. Dispositif selon la 1, dans lequel les premiers moyens électriquement conducteurs (4,204,304) comportent des électrodes sur une face non électriquement conductrice du substrat, disposées suivant une direction du chemin d'évaporation. 3. Dispositif, selon la 1 ou 2, dans lequel les moyens pour distribuer le premier volume de liquide forment des gouttes de taille déterminée. 4. Dispositif selon l'une des 1 à 3, dans lequel les moyens pour distribuer le premier volume de liquide comportent un capot (701) disposé à une hauteur déterminée d'un substrat hydrophobe et des moyens de déplacement par électromouillage comportant au moins trois électrodes (701.1,701.2,701.3), dont une électrode (701.3) de dimensionnement et une électrode de coupure (701.2), le capot comportant un orifice (705) d'alimentation en liquide placé au droit de la première électrode (701.1). 5. Dispositif selon l'une des 1 à 4, comportant également un moyen de collecte (20) des gouttes, à la sortie (12) du chemin, des gouttes collectées formant le deuxième volume de liquide à la deuxième concentration. 6. Dispositif selon la précédente, dans lequel le moyen de collecte (20) comporte des moyens d'analyse du deuxième volume de liquide 7. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les premiers (4,204,304) moyens électriquement (6) conducteurs sont formés par une succession d'électrodes mises bout à bout, dont la taille décroît à partir du moyen de distribution, formant les moyens pour favoriser l'évaporation. 8. Dispositif selon la précédente, dans lequel la succession d'électrodes comporte des blocs (D1,D2,D3) d'électrodes identiques, les blocs successifs étant composés d'électrodes de taille décroissante, du moyen de distribution au moyen de collecte. 9. Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens pour favoriser l'évaporation sont aptes à imposer à un petit volume de liquide au moins un mouvement d'aller et retour sur un bloc (D1,D2,D3) tant que la taille du petit volume de liquide est supérieur à une valeur permettant son déplacement par un bloc suivant (D2,D3). 10. Dispositif selon la 8 ou 9, dans lequel la décroissance de la taille des électrodes suit la loi R Rréf L Lréf R étant le rayon du périmètre de mouillage, L étant la longueur de la ligne triple, Rréf étant une valeur du rayon du périmètre de mouillage dans une configuration de référence, et - Lréf étant la longueur de la ligne triple dans une configuration de référence. 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, comportant des moyens de centrage des petits volumes de liquide par rapport aux moyens électriquement conducteurs (4,6,22). 12. Dispositif selon la précédente en combinaison avec la 2, dans lequel les électrodes des premiers moyens électriquement conducteurs ont sensiblement une forme de chevron orienté dans le sens de déplacement de la goutte de manière à former les moyens de centrage 13. Dispositif selon la 11, dans lequel les moyens de centrage sont formés par des 15 électrodes en forme d'étoile. 14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens pour favoriser l'évaporation comportent également des moyens de commande de la vitesse de déplacement des petits volumes de liquide, par une alimentation électrique successive des électrodes, de manière à créer un champ électrostatique se déplaçant le long du chemin. 15. Dispositif selon l'une des précédentes, dans lequel les moyens pour favoriser l'évaporation comportent également des moyens de chauffage. 16. Dispositif selon la précédente, dans lequel les moyens de chauffage sont formés par les deuxièmes moyens électriquement conducteurs (6) et des troisièmes moyens électriquement conducteurs (22). 17. Dispositif selon la précédente, dans lequel les deuxièmes (6) et troisièmes (22) moyens conducteurs sont sous forme de caténaire. 18. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens pour favoriser l'évaporation comportent également des moyens aptes à appliquer un courant d'un fluide pneumatique, par exemple de l'air, à faible taux d'humidité et/ou des moyens pour créer une zone de basse pression autour des petits volumes de liquide. 19. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les moyens pour favoriser l'évaporation comportent des moyens pour détecter la circulation d'un courant électrique entre deux moyens électriquement conducteurs et ainsi détecter le contact entre un petit volume de liquide et les moyens électriquement conducteurs. 20. Dispositif, selon la précédente en combinaison avec les 18 ou 19, dans lequel les moyens électriquement conducteurs sont formés par les deuxièmes et troisièmes moyens conducteurs. 21. Ensemble de préparation comportant au moins deux dispositifs de préparation selon l'une quelconque des précédentes disposés en série, les dispositifs étant raccordés part des moyens de collecte de gouttes en communication avec les moyens de distribution. 22. Ensemble de préparation, comportant au moins deux dispositifs selon l'une quelconque des 1 à 20, aptes à fonctionner simultanément, lesdits dispositifs étant alimentés par un même réservoir (114). 23. Ensemble selon la précédente, comportant un moyen de collecte (120) unique pour les divers chemins. 24. Ensemble selon la précédente, dans lequel le moyen de collecte (120) est apte à être mis en communication avec les moyens de distribution un dispositif de préparation suivant. 25. Puce électronique, comportant un substrat muni d'au moins un dispositif selon l'une quelconque des 1 à 20 et/ou un ensemble selon l'une quelconque des 21 à 24. 26. Procédé de préparation, à partir d'un premier volume (V1) de liquide comprenant au moins une substance à une première concentration déterminée, d'au moins un échantillon sous forme liquide à un deuxième volume (V2) comportant ladite substance à une deuxième concentration déterminée, ledit procédé mettant en oeuvre un dispositif selon l'une des 1 à 20 ou un ensemble selon l'une des 21 à 24, comportant les étapes: - de distribution du premier volume (V1) sous forme de gouttes sur des moyens de déplacement par électromouillage (8, 108,208,308,408), - de déplacement des gouttes de liquide par application d'une différence de potentiel entre les premiers et deuxièmes moyens conducteurs jusqu'à atteindre le deuxième volume de liquide (V2) ayant la deuxième concentration (C2). 27. Procédé selon la précédente, dans lequel le type de déplacement du petit volume de liquide est modifié en fonction de la taille du petit volume de liquide pendant son déplacement. 28. Procédé selon la précédente, dans lequel simultanément au déplacement du petit volume, un chauffage de la goutte et/ou une mise sous basse pression de la goutte et/ou un courant de fluide pneumatique autour de la goutte sont prévus. 29. Procédé selon l'une quelconque des 26 à 28, comportant une étape de déchargement de particules plus lourdes contenues dans une goutte. 20 30. Procédé selon l'une des 26 à 29, dans lequel le premier volume (V1) est compris entre 1 ml et plusieurs millilitres et le deuxième volume (V2) est compris entre 100 nl et 5 pl.
G
G01
G01N
G01N 1,G01N 13,G01N 33
G01N 1/40,G01N 13/00,G01N 33/487,G01N 33/543
FR2893314
A1
TETE D'ACTIONNEMENT ET DE DISTRIBUTION POUR POMPE
20,070,518
La présente invention concerne une tête d'actionnement et de distribution destinée à équiper une pompe et plus particulièrement une pompe pour distributeur de produits liquides tels que des cosmétiques, des parfums ou des médicaments. Les distributeurs traditionnels rencontrent des problèmes d'étanchéité en particulier au niveau de la chambre de la pompe qui contient les doses de io produit à délivrer. Cette chambre débouche à l'extérieur via un conduit d'échappement prolongé par un canal d'éjection ménagé dans la tête d'actionnement de la pompe et qui est généralement obturé par un clapet dit d'extrémité. 15 Un autre problème réside dans l'incompatibilité de certains produits avec les métaux qui interdit tout contact avec le ressort de rappel de la pompe. Par ailleurs, le mode de distribution est souvent mal contrôlé ce qui est préjudiciable au dosage du produit en particulier lorsque les volumes à délivrer 20 sont faibles (quelques dizaines de microlitres). En outre, il existe des difficultés de fabrication et d'assemblage des différentes pièces constitutives du distributeur. Ce problème se pose, en particulier, pour les éléments de la pompe participant 25 à l'étanchéité dont la finesse et le positionnement sont déterminants pour la réalisation d'un distributeur fiable et performant ainsi que pour les éléments constitutifs de la tête qui comprennent principalement un corps dans lequel est ménagé le canal terminal d'éjection du produit. 30 La présente invention a pour but de résoudre de manière satisfaisante les problèmes posés par l'art antérieur en prévoyant des moyens d'étanchéité complémentaires de ceux du distributeur au niveau du conduit d'éjection de la tête d'actionnement de la pompe. Cet objectif est atteint, selon l'invention, au moyen d'une tête où ledit clapet comprend un pointeau d'étanchéité déplaçable en translation dans ledit canal et articulé sur une biellette d'entraînement raccordée à une tige axiale coulissant dans ledit conduit d'échappement de la pompe. Selon une caractéristique avantageuse, ledit pointeau est articulé sur ladite biellette au moyen d'une bande de liaison déformable. Selon une autre caractéristique, ladite biellette est reliée latéralement audit corps par une charnière. Selon encore une autre caractéristique, ledit pointeau est solidaire latéralement io d'un jeu de lames élastiques dont les extrémités libres sont fixées sur le corps. Selon une première variante, ladite biellette est constituée d'une came de section triangulaire articulée par son angle sur une partie biseautée du pointeau. Selon une autre variante, ladite tête comprend, en outre, une coiffe surmontant ledit corps et fermant ledit canal d'éjection en partie supérieure. 15 De préférence, ladite coiffe comporte un orifice latéral délimitant l'extrémité dudit canal et dont le pourtour interne est susceptible de recevoir l'appui étanche du pointeau en position d'obturation. De façon avantageuse, ledit canal est pourvu de lèvres supérieures déformables permettant l'encliquetage du pointeau. 20 Selon une première variante, ladite biellette se prolonge par un élément de transmission constitué d'une patte radiale prenant appui, sans accouplement, sur l'extrémité supérieure de ladite tige. Selon une variante alternative, ladite tige est, cette fois, accouplée à ladite biellette via un élément de transmission au moins partiellement déformable. 25 Dans ce cas, ladite tige peut être réalisée d'une seule pièce avec le corps et la biellette ou bien sous forme d'une pièce rapportée et ledit élément de transmission comporte alors un organe d'accouplement coopérant par verrouillage avec un organe d'ancrage disposé à l'extrémité supérieure de ladite tige. 30 Selon une autre caractéristique, ladite tige est pourvue d'un ergot latéral coopérant avec un cran de retenue ménagé sur la paroi interne du conduit d'échappement. Selon une variante spécifique, ladite tige possède un diamètre sensiblement égal au diamètre interne du conduit d'échappement en délimitant avec la paroi de ce dernier un passage longitudinal pour le produit. Grâce à son pointeau rétractable, la tête de l'invention assure une auto-étanchéité du distributeur. L'étanchéité est, en outre, renforcée et sécurisée par l'action des lames élastiques qui assurent, en position de repos de la tête, l'appui forcé du pointeau contre l'orifice de sortie du canal d'éjection. io La biellette et la tige permettent quant à elles de décomposer le mode de distribution du produit qui s'effectue ainsi en deux temps ce qui permet un meilleur contrôle du dosage. En outre, le corps de la tête peut être réalisé d'une seule pièce par moulage à injection. 15 Enfin cette tête offre un taux élevé de restitution du produit. D'autres objets et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui suit, faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : 20 - les figures 1A à 1C représentent des vues partielles d'un mode de réalisation de la tête de l'invention respectivement, en coupe axiale du corps avant montage, en vue de dessus du corps avec coupe horizontale de la coiffe et en vue de dessous du corps avant montage et sans la coiffe ; 25 - les figures 2A à 2D représentent des vues en coupe d'une pompe équipée d'une variante de la tête de l'invention dans diverses positions ; - les figures 3, 4 et 5 représentent des vues en coupe d'une pompe équipée respectivement de trois autres variantes de réalisation de la tête de 30 l'invention ; La tête de l'invention forme un bouton- poussoir destiné à équiper une pompe P pour distributeur de produits liquides. Cette tête est donc destinée à coopérer avec le mécanisme de la pompe P et notamment le ressort de rappel S qui est représenté sur les figures 2A à 2D et suivantes ainsi que le conduit d'échappement E réalisé parfois sous forme d'un tube dit gicleur. La tête de l'invention, telle qu'elle est représentée notamment sur les figures 1A à 1C, comprend un corps 1 cylindrique supportant un pointeau d'obturation 2 formant clapet pour l'orifice de sortie du produit et une coiffe ou capot C (figure 2A) surmontant et habillant ledit corps. Le cas échéant, pour renforcer l'étanchéité, le pourtour interne de l'orifice de sortie sera pourvu d'un jonc annulaire (non représenté) formant siège de clapet pour l'extrémité du pointeau 2. La coiffe C est, par exemple, encliquetée ou emmanchée sur le corps 1 (comme dans la variante représentée ici sur les figures). Comme représenté sur la figure 1 B, le pointeau 2 est destiné à se loger dans un canal d'évacuation 12 ménagé ici sur la face supérieure du corps 1 après rabat et encliquetage depuis la position déployée de sortie de moule de la figure 1A, le dispositif étant ici réalisé d'une seule pièce. Le canal 12 offre, à sa partie supérieure, des lèvres déformables 12a radialement en saillie qui referment partiellement le canal et retiennent le pointeau 2 dans son logement tandis que la coiffe C vient fermer la partie supérieure du canal 12. La coiffe C comporte un orifice latéral délimitant l'extrémité du canal 12 et les 25 contours de son orifice de sortie 50 dont le pourtour interne est susceptible de recevoir l'appui étanche du pointeau 2 en position d'obturation. En position de fonctionnement (figure 1 B), le pointeau 2 est rétractable, en translation dans le canal 12, par appui manuel sur la coiffe C surmontant le 30 corps 1 et compression conjointe du ressort S (voir figure 2A à 2D). A cet effet, le pointeau 2 est articulé sur une biellette 3 d'entraînement raccordée à une tige axiale 4 de guidage qui est susceptible de coulisser, à la manière d'un piston, dans le conduit E d'échappement de la pompe P lors de la distribution du produit (voir figure 2B). La biellette 3 est constituée d'une came de section triangulaire raccordée par ses angles, en partie basse centrale, sur la tige 4 via un élément de transmission 33 et, en partie basse latérale, sur le corps 1 via une charnière élastique 31. En partie haute, la biellette 3 est articulée sur une extrémité biseautée 21 du pointeau 2 via une bande de liaison déformable 32. La biellette 3 présente ainsi un axe de pivotement avec chacun des éléments adjacents. La bande mince de liaison 32 permet notamment le rabat du pointeau 2 dans la io position de la figure 1B à partir de la position de la figure 1A qui correspond à la sortie du moule de fabrication. La tige 4 est insérée avec liberté de coulissement dans le conduit E et présente un méplat longitudinal 40 (voir figures 2A à 2D et 3) ou une rainure longitudinale 15 (non représentée) permettant le passage du produit au travers dudit conduit et en direction du canal 12 car la tige 4 possède ici un diamètre sensiblement égal au diamètre interne du conduit d'échappement E. La tige 4 est aussi pourvue d'un ergot latéral 41 coopérant avec un cran de 20 retenue e ménagé sur la paroi interne du conduit E. Lors du montage du corps 1 sur la pompe P, la tige 4 pénètre dans le conduit E et l'ergot 41 vient s'encliqueter sous le cran e. Le conduit E communique avec le canal 12 via une chambre de dosage 10 25 délimitée à l'intérieur du corps 1 et s'étendant coaxialement audit conduit. Pour parfaire l'étanchéité de la chambre 10 formant le cylindre du piston, le bord supérieur du conduit E sera avantageusement muni d'une lèvre périphérique L (figures 2C, 2D et 3) en contact dynamique avec la paroi du corps 1. 30 Le pointeau 2 est solidaire latéralement d'un jeu de deux lames élastiques 21a, 21b dont les extrémités libres sont fixées sur le corps 1 par blocage dans des créneaux 20a, 20b, après rabat du pointeau (voir figure 1B). Les lames 21a, 21b participent au rappel, au guidage puis au maintien du pointeau en position d'obturation du canal 12. Dans les modes de réalisation des figures 1A, 2A, 3 et 4, la tige 4 est accouplée à la biellette 3 via un élément de transmission 33 au moins partiellement déformable. Dans les variantes des figures 1A et 2A, la tige 4 est en outre réalisée d'une seule pièce avec le corps 1 et la biellette 3. En revanche, dans les variantes des figures 3 et 4, la tige 4 est réalisée sous forme d'une pièce rapportée et, dans la variante spécifique de la figure 5, la io biellette 3 se prolonge par un élément de transmission 33 constitué d'une patte radiale prenant appui, dans ce cas par contact et sans accouplement, sur l'extrémité supérieure de la tige 4. Sur les figures 3 et 4, l'élément de transmission 33 comporte un organe 15 d'accouplement spécifique 34 coopérant par verrouillage avec un organe d'ancrage 43 disposé à l'extrémité supérieure de la tige 4. Sur la figure 3, l'organe d'accouplement 34 est constitué d'une rondelle souple au travers de laquelle est introduite en force l'organe d'ancrage sous forme d'un 20 ergot solidaire de la tige 4. Sur la figure 4, l'organe d'accouplement 34 est constitué d'un ergot introduit en force dans l'organe d'ancrage formé d'une cavité ménagée au sommet de la tige 4. 25 Le fonctionnement de la tête va maintenant être décrit en référence aux figures 2A à 2D où le produit liquide apparaît en couleur sombre. Sur la figure 2A, la pompe est représentée après amorçage et la tête est donc préalablement remplie de produit. 30 Les figures 2C et 2D qui représentent le retour de la tête vers la position de repos sont également applicables à la phase d'amorçage. Dans la position de repos représentée sur la figure 2A, l'extrémité du pointeau 2 est en appui vers l'avant contre l'orifice 50 de la coiffe C, à la fois sous l'action des lames élastiques 21a, 21b et du ressort S qui est en légère tension, obturant ainsi de façon hermétique le canal 12 et, plus généralement, la pompe P et le distributeur associé dans son ensemble. Parallèlement, tandis que le corps 1 est repoussé vers le haut, la tige 4 est tirée ver le bas dans le conduit E par le cran de retenue e et participe au couple de rotation auquel est soumise la biellette 3 et ses diverses articulations dans le sens horaire, en renforçant ainsi l'action du pointeau 2. io La position représentée sur la figure 2B correspond au début de la phase de distribution du produit, la tête commençant sa descente en réponse à l'appui manuel exercé verticalement par le consommateur sur la coiffe C comme représenté par la flèche. Au cours de cette phase, la tige 4 reste sensiblement immobile dans le conduit 15 E du fait des inévitables frottements accompagnant son emboîtement coulissant dans le conduit E. Le corps 1, quant à lui, amorce sa descente en comprimant le ressort S et en soumettant la biellette 3 à un couple de rotation dans le sens anti-horaire. Ce mouvement entraîne la translation vers l'arrière du pointeau 2 et son retrait par 20 rapport à l'orifice d'éjection 50. Parallèlement, la chambre de dosage 10 se vide progressivement par l'effet de compression résultant du déplacement relatif corps/conduit à la manière d'un piston et le raclage de sa paroi par la lèvre L du conduit E provoquant ainsi un début de délivrance du produit par le canal 12 et l'orifice 50. 25 L'appui sur la tête étant maintenu, le mouvement se poursuit et la biellette 3 vient en butée contre l'extrémité biseautée 21 du pointeau 2, comme représenté sur la figure 2C. Puis, l'extrémité supérieure de la tige 4 vient en butée contre le pointeau 2 et la course du pointeau est alors à son maximum tandis que la chambre 10 continue 30 de se vider. Du fait de la poursuite des efforts d'appui sur la tête, la tige 4 amorce un coulissement vers le bas dans le conduit E de la pompe, tandis que la biellette 3 reste en butée contre le pointeau 2. Le dosage s'achève lorsque la partie basse du corps 1 atteint l'épaulement inférieur de la pompe P ou quand le bord supérieur du conduit E vient en butée contre la charnière 31 de la biellette 3 (figure 2C). La figure 2D correspond à la phase de retour de la tête vers la position de repos de la figure 2A. Le relâchement de l'appui manuel entraîne la détente du ressort S. Cette détente provoque d'abord la remontée du corps 1 et le pivotement de la biellette 3 dans le sens horaire jusqu'à ce que le pointeau 2 revienne en butée contre io l'orifice 50, la tige 4 restant immobilisée dans le conduit E. Ce mouvement s `accompagne de l'aspiration du produit dans la chambre 10 via ici le clapet d'admission à bille et du remplissage progressif de la chambre dans le volume intérieur du corps 1. Puis le frottement de la tige 4 dans le conduit est vaincu et la tige 4 remonte 15 jusqu'à ce que son ergot 41 vienne en butée contre le cran e du conduit E, le pointeau étant maintenu en appui contre l'orifice 50 grâce à l'action des lames élastiques 21a, 21b. Le ressort S est ensuite maintenu sous légère tension par la mise en butée anticipée des parties en regard du corps 1 et du conduit E. 20 25
L'invention concerne une tête d'actionnement et de distribution destinée à équiper une pompe pour distributeur de produit liquide pourvue d'un conduit d'échappement (E), ladite tête comprenant un corps (1) qui ménage un canal d'éjection (12) susceptible d'être obturé par un clapet caractérisée en ce que ledit clapet comprend un pointeau d'étanchéité (2) déplaçable en translation dans ledit canal (12) et articulé sur une biellette d'entraînement (3) raccordée à une tige axiale (4) coulissant dans ledit conduit d'échappement.
1. Tête d'actionnement et de distribution destinée à équiper une pompe (P) pour distributeur de produit liquide pourvue d'un conduit d `échappement (E), ladite tête comprenant un corps (1) qui ménage un canal d'éjection (12) susceptible d'être obturé par un clapet caractérisée en ce que ledit clapet comprend un pointeau d'étanchéité (2) déplaçable en translation dans ledit canal (12) et articulé sur une biellette d'entraînement (3) raccordée à une tige axiale (4) coulissant dans ledit conduit d'échappement. io 2. Tête selon la 1 caractérisée en ce que ledit pointeau (2) est articulé sur ladite biellette (3) au moyen d'une bande de liaison déformable (32). 3. Tête selon la 1 ou 2 caractérisée en ce que ladite biellette (3) est reliée latéralement audit corps (1) par une charnière (31). 15 4. Tête selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ledit pointeau (2) est solidaire latéralement d'un jeu de lames élastiques (21 a, 21 b) dont les extrémités libres sont fixées sur le corps (1). 5. Tête selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ladite biellette (3) est constituée d'une came de section triangulaire articulée 20 par son angle sur une partie biseautée (21 ) du pointeau (2). 6. Tête selon l'une des précédentes caractérisée en ce qu'elle comprend en outre une coiffe (C) surmontant ledit corps (1) et fermant ledit canal d'éjection (12) en partie supérieure. 7. Tête selon la 6 caractérisée en ce que ladite coiffe (C) 25 comporte un orifice latéral (50) délimitant l'extrémité dudit canal (12) et dont le pourtour interne est susceptible de recevoir l'appui étanche du pointeau (2) en position d'obturation. 8. Tête selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ledit canal (12) est pourvu de lèvres supérieures déformables (12a) 30 permettant l'encliquetage du pointeau. 9. Tête selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que ladite tige (4) est accouplée à ladite biellette (3) via un élément de transmission (33) au moins partiellement déformable.i0 10. Tête selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ladite tige (4) est réalisée d'une seule pièce avec le corps (1) et la biellette (3). 11. Tête selon l'une des 1 à 8 caractérisée en ce que ladite biellette (3) se prolonge par un élément de transmission (33) constitué d'une patte radiale prenant appui sans accouplement sur l'extrémité supérieure de ladite tige (4). 12. Tête selon l'une des 1 à 9 caractérisée en ce que ladite tige (4) est réalisée sous forme d'une pièce rapportée et ledit élément de io transmission (33) comporte un organe d'accouplement (34) coopérant par verrouillage avec un organe d'ancrage (43) disposé à l'extrémité supérieure de ladite tige. 13. Tête selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ladite tige (4) est pourvue d'un ergot latéral (41) coopérant avec un cran de 15 retenue (e) ménagé sur la paroi interne du conduit d'échappement (E). 14. Tête selon l'une des précédentes caractérisée en ce que ladite tige (4) possède un diamètre sensiblement égal au diamètre interne du conduit d'échappement (E) en délimitant avec la paroi de ce dernier un passage longitudinal (40) pour le produit. 20
B
B65,B67
B65D,B67D
B65D 83,B67D 7
B65D 83/20,B67D 7/58
FR2898198
A1
SYSTEME DE RESEAU DE DISQUES
20,070,907
La présente invention concerne un et un procédé pour commander un système de réseau de disques. Ces dernières années, avec l'augmentation de la capacité de mémorisation dans les systèmes de réseau de disques, leur importance au niveau des systèmes de traitement d'informations devient de plus en plus grande. Il est par conséquent essentiel d'écrire des données correctement dans une position demandée et de détecter des er- reurs dans les données lues en réponse à une demande d'entrée/sortie de données provenant d'un dispositif de traitement d'informations ou analogue. Le document JP-A-5-150 909 décrit un procédé dans lequel deux têtes sont fournies dans une unité de disque magnétique, et des données identiques lues par les deux têtes sont comparées les unes aux autres de manière à améliorer la fiabilité de l'écriture et de la lecture dans l'unité de disque magnétique. Lorsque le procédé décrit dans le document JP-A-5-150 909 est appliqué à un système de réseau de disques, deux têtes doivent être fournies dans chaque unité de disque magnétique. Par conséquent, le coût uni-taire de fabrication de chaque unité de disque dur augmente. Par conséquent, il est nécessaire de disposer d'un procédé pour améliorer la fiabilité d'une unité de disque dur sans changer sa structure physique, par exemple, sans lui ajouter de quelconques têtes. De plus, dans les systèmes de réseau de disques, des unités de disque dur de type à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série ou à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) parallèle sont de plus en plus utilisées ainsi que des unités de disque dur de type Fibre Canal. Ceci est dû au fait que les unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série ou à Adap- tateur de Terminal Analogique (ATA) parallèle ont en ef- fet une fiabilité inférieure par rapport aux unités de disque dur de type Fibre Canal mais un prix inférieur. Il est par conséquent nécessaire de développer un procédé permettant d'améliorer la fiabilité des unités de disque dur autres que celles de type Fibre Canal dans un système de réseau de disques constitué d'une combinaison d'unités de disque dur de type Fibre Canal et d'autres unités de disque dur conformément à la norme d'Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série ou analogue. La présente invention a été développée en prenant en considération les problèmes précédents. C'est un but de la présente invention de fournir un système de ré-seau de disques et un procédé pour commander un système de réseau de disques. Afin d'atteindre le but précédent, un système de réseau de disques selon une configuration principale de la présente invention inclut un premier boîtier, un second boîtier et un contrôleur. Le premier boîtier con-tient un ou plusieurs groupes de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID). Chaque groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché est formé d'une pluralité d'unités de disque dur pour transmettre/recevoir des don-nées conformément à une première norme d'interface. Les unités de disque dur sont connectées via un trajet de communications. Le second boîtier contient un ou plu-sieurs groupes de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché(RAID). Chaque groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) est constitué d'une pluralité d'unités de disque dur pour transmettre/recevoir des données con- formément à une seconde norme d'interface. Les unités de disque dur sont connectées par l'intermédiaire du trajet de communications via une pluralité d'unités de conversion servant à convertir entre elles les première et seconde normes d'interface. Les unités de disque dur con- formes à la seconde norme d'interface présentent une fia- bilité inférieure à celle des unités de disque dur con-formes à la première norme d'interface. Le contrôleur inclut une partie de commande de canal, une partie de commande de disque, une mémoire cache et une unité centrale de traitement (CPU). La partie de commande de canal est connectée à un dispositif de traitement d'informations de manière à pouvoir établir une communication avec celui-ci. La partie de commande de canal reçoit des demandes à partir du dispositif de traitement d'informations. Les demandes incluent une demande de lecture pour lire des données à partir des unités de disque dur dans le premier ou le second boîtier et une demande d'écriture pour écrire des données dans les unités de disque dur du premier ou second boîtier. La partie de commande de dis- que est connectée à la pluralité d'unités de disque dur des premier et second boîtiers par l'intermédiaire du trajet de communications de manière à pouvoir établir la communication avec la pluralité d'unités de disque dur des premier et second boîtiers. La partie de commande de disque effectue l'entrée de données et de données de parité dans la pluralité d'unités de disque dur des premier et second boîtiers et/ou la sortie de données et de don-nées de parité depuis ces dernières conformément à la de-mande de lecture ou à la demande d'écriture reçue par la partie de commande de canal. Les données de parité sont des données servant à détecter des erreurs sur une pluralité de parties de données incluant les données provenant de la pluralité d'unités de disque dur et/ou allant vers celles-ci dans les premier et second boîtiers. La mémoire cache mémorise temporairement des données à écrire dans la pluralité d'unités de disque dur. La CPU administre la commande de la partie de commande de canal et de la partie de commande de disque. Le contrôleur lit une pluralité de parties de données incluant des données mémorisées dans la pluralité d'unités de disque dur dans le second boîtier et des données de parité se rapportant à la pluralité de parties de données, à partir de toutes les uni-tés de disque dur du groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) auquel appartiennent les unités de disque dur mémorisant les données, et vérifie si la pluralité de parties de données incluant les données ont été écrites dans les unités de disque dur avec un contenu erroné ou non. De plus, lors d'écriture de données dans l'une des unités de disque dur du second boîtier conformément à la demande d'écriture provenant du dispositif de traite-ment d'informations, le contrôleur déplace une tête appartenant à l'unité de disque dur à partir d'une position ou les données ont été mémorisées. Après cela, le contrô- leur lit les données à partir d'un disque magnétique appartenant à l'unité de disque dur et à partir de la mémoire cache, et compare les deux parties de données lues. De plus, lors de la réception, à partir du dis-positif de traitement d'informations, de la demande d'écriture pour écrire des données dans l'une des unités de disque dur du second boîtier, le contrôleur forme une unité de données parmi les données constituées d'une pluralité de secteurs sur la base des données à écrire et des données de parité servant à détecter des erreurs de données dans la pluralité de secteurs, et écrit l'unité de donnés dans l'unité de disque dur. Lors de la réception de la demande de lecture pour lire les données à partir du dispositif de traitement d'informations, le contrôleur lit l'unité de données et vérifie si les don- nées sont mémorisées dans l'unité de disque dur avec un contenu erroné ou non. Ici, la première norme d'interface est, par exemple, une norme Fibre Canal. La seconde norme d'inter-face est, par exemple, une norme d'Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série. Le trajet de communications est, par exemple, une Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL). De plus, chaque unité de conversion est, par exemple, un convertisseur servant à convertir entre eux un protocole de type Fibre Canal et un protocole de type Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série. De plus, chaque groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) sert à gérer une pluralité d'unités de disque dur comme étant un seul groupe lorsque les unités de disque dur ont une con-figuration de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID). Des volumes logiques servant d'unités d'accès du dispositif de traitement d'informations sont formés sur chaque groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID). Un identificateur appelé Numéro d'Unité Logique (LUN) est attribué à chaque volume logique. Lors de la réception d'une demande d'écriture à partir du dispositif de traitement d'informations pour écrire des données dans un volume logique, la partie de commande de disque écrit les données et les données de parité servant à détecter les erreurs dans les données, dans les unités de disque dur formant le groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID). Par conséquent, un système de réseau de disque et un procédé pour commander un système de réseau de dis-que peuvent être fournis selon la présente invention. Les problèmes décrits dans la présente demande et leurs solutions vont mieux apparaître à partir de la description détaillée qui va suivre de modes préférés de réalisation en se reportant aux dessins annexés, sur les-quels : - les figures lA et 1B sont des schémas représentant l'aspect d'un système de réseau de disques selon un mode de réalisation de la présente invention, - les figures 2A et 2B sont des schémas représentant la configuration d'un boîtier maître du système de réseau de disques selon le mode de réalisation, - les figures 3A et 3B sont des schémas représentant la configuration d'un boîtier d'extension du système de réseau de disques selon le mode de réalisation, - la figure 4 est un schéma représentant la configuration d'une unité de disque dur selon le mode de réalisation, - la figure 5 est un schéma représentant la configuration du système de réseau de disques selon le mode de réalisation, - la figure 6 est un schéma représentant l'état où des microprogrammes devant être exécutés par une CPU d'un contrôleur ont été mémorisés dans une mémoire selon le mode de réalisation, - la figure 7 est un schéma représentant un mode de connexion d'unités de disque dur de type Fibre Canal à une partie de commande de disque du contrôleur selon le mode de réalisation, - la figure 8 est un schéma représentant un premier mode pour connecter des unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série à la partie de commande de disque du contrôleur selon le mode de réalisation, - la figure 9 est un schéma représentant un second mode pour connecter les unités de disque dur à Adap- tateur de Terminal Analogique (ATA) série à la partie de commande de disque du contrôleur selon le mode de réalisation, - la figure 10 est un schéma représentant un exemple dans lequel des données sont écrites dans des unités de disque dur formant un groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) selon le mode de réalisation, - la figure 11 est un schéma représentant un tableau de commande de mise à jour selon le mode de ré-alisation, - la figure 12 est un ordinogramme permettant de comparer des données mémorisées dans une mémoire cache à des données mémorisées dans un disque magnétique lors-que des données sont écrites selon le mode de réalisa- tion, - la figure 13 est un ordinogramme servant à comparer des données mémorisées dans une mémoire cache à des données mémorisées dans un disque magnétique en prenant en considération la taille des données lorsque des données sont écrites selon le mode de réalisation, la figure 14 est un ordinogramme servant à comparer des données mémorisées dans une mémoire cache à des données mémorisées dans un disque magnétique lorsque les données mémorisées dans la mémoire cache sont écrites dans le disque magnétique selon le mode de réalisation, - la figure 15 est un schéma représentant un tableau de commande de contrôle de tête selon le mode de réalisation, - la figure 16 est un ordinogramme destiné au contrôle des têtes à effectuer périodiquement selon le mode de réalisation, - la figure 17 est un ordinogramme permettant d'exécuter le contrôle des têtes lorsque des données sont lues selon le mode de réalisation, - la figure 18 est un schéma représentant un exemple dans lequel une unité de données a été écrite dans une unité de disque dur selon le mode de réalisation, - la figure 19 est un schéma représentant un exemple dans lequel chaque unité de données a été écrite et distribuée sur une pluralité d'unités de disque selon le mode de réalisation, - la figure 20 est un schéma représentant un tableau de commande d'unités de données selon le mode de réalisation, et -la figure 21 est un schéma représentant la configuration du système de réseau de disques dans lequel des unités de disque dur de type Fibre Canal sont conte-nues dans un premier boîtier et des unités de disque dur de type à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série sont contenues dans un second boîtier selon le mode de réalisation. On va maintenant décrire la configuration système. La figure lA est une vue avant d'un système de réseau de disques 10 qui sera décrit en tant que mode de réalisation de la présente invention. La figure 1B est une vue arrière du système de réseau de disques 10. la figure 2A est une vue en perspective d'un boîtier maître 20 destiné à être monté sur le système de réseau de disques 10, le boîtier maître 20 étant observé depuis son côté avant. La figure 2B est une vue en perspective du boîtier maître 20 observé depuis son côté arrière. La figure 3A est une vue en perspective d'un boîtier d'exten- Sion 30 devant être monté sur le système de réseau de disques 10, le boîtier d'extension 30 étant observé de-puis son côté avant. La figure 3B est une vue en perspective du boîtier d'extension 30 observé depuis son côté arrière. Comme représenté sur les figures lA et 1B, le système de réseau de disques 10 est formé en utilisant un châssis de baie 11 en tant que base. Les châssis de montage 12 sont formés dans une pluralité d'étages disposés dans les parties supérieure et inférieure sur les surfa- ces latérales de gauche et de droite intérieures du châssis de baie 11, de manière à s'étendre dans la direction avant/arrière. Le boîtier maître 20 et les boîtiers d'ex-tension 30 sont montés par tirage le long des châssis de montage 12. Comme représenté sur les figures 2A et 2B, des cartes ou des unités destinées à assurer diverses fonctions dans le système de réseau de disques 10 sont fixées sur le boîtier maître 20 et les boîtiers d'extension 30. Comme représenté sur la figure 2A, une plurali- té d'unités de disque 52 occupées chacune d'une unité de disque dur 51 sont insérées en parallèle dans l'étage supérieur avant du boîtier maître 20. Chaque unité de dis-que dur 51 est une unité de disque dur ayant une inter-face de communication permettant de fournir une fonction de communication conforme à une norme de Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL), à une norme d'Interface Système pour Petits Ordinateurs 1 (SCSI1), une norme SCSI2, une norme SCSI3, une norme d'Adaptateur de Terminal Ana-logique (ATA) parallèle, une norme Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série ou analogue. Une unité de batterie 53, un panneau d'affichage 54 servant à afficher les états de fonctionnement etc. des unités de disque dur 51, et une unité de disquette 55 sont insérés dans l'étage inférieur avant du boîtier maître 20. L'unité de batterie 53 inclut une batterie secondaire. L'unité de batterie 53 joue le rôle d'une alimentation en énergie de secours permettant d'alimenter en énergie les cartes ou les unités lorsque l'alimentation en énergie provenant d'une alimentation en énergie à courant alternatif (AC)/courant continu (DC) 57 s'interrompt du fait d'une panne électrique ou analogue. Le panneau d'affichage 54 est muni de dispositifs d'affichage tels que des voyants à diode électroluminescente (LED) ou analogue pour afficher les conditions de fonc- tionnement etc. des unités de disque dur 51. L'unité de disquette 55 est utilisée, par exemple, pour charger un programme de maintenance. Comme représenté sur la figure 2B, des cartes de contrôleur d'alimentation en énergie 56 sont insérées sur les surfaces latérales opposées dans l'étage supé- rieur arrière du boîtier maître 20 une par une. Chaque carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 est connectée à une pluralité d'unités de disque dur 51 de manière à pouvoir établir des communications avec cel- les-ci. Par exemple, la carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 et la pluralité d'unités de disque dur 51 sont connectées pour pouvoir établir des communications par l'intermédiaire d'un trajet de communications analogue à une boucle tel qu'un trajet de communications réalisant des communications dans un système ayant une topologie de type Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL). Chaque carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 est montée à l'aide de circuits servant à sur-veiller l'état de l'alimentation en énergie courant al-ternatif/courant continu 57, et surveiller les états des unités de disque dur 51, commander l'alimentation en énergie des unités de disque dur 51, commander la capacité de refroidissement d'une unité de refroidissement, commander les dispositifs d'affichage sur le panneau d'affichage 54, surveiller la température de chaque partie du boîtier, etc. A ce propos, l'unité de refroidisse-ment est une unité servant à refroidir l'intérieur du système de réseau de disques 10 ou l'intérieur du boîtier 20 ou 30. Par exemple, l'unité de refroidissement est un refroidisseur intermédiaire, un dissipateur thermique, un ventilateur d'un type à refroidissement d'air, ou analogue. La carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 est munie d'un connecteur de câble de type Fibre Canal 67, auquel est connecté un câble de technologie Fibre Ca- nal 91. Comme représenté sur la figure 2B, deux alimentations en énergie courant alternatif/courant continu 57 sont montées en parallèle dans un espace situé entre les deux cartes de contrôleur d'alimentation en énergie 56 dans l'étage supérieur arrière du boîtier maître 20. Cha- que alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57 délivre de l'énergie aux unités de disque dur 51, cartes, unités, etc. L'alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57 est connectée à la carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 et est définie pour pouvoir alimenter en énergie chaque unité de disque dur 51 conformément à un signal provenant de la carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56. A ce propos, le présent mode de réalisation est conçu de sorte que deux cartes de contrôleur d'alimentation en énergie 56 et deux alimentations en énergie courant alternatif/courant continu 57 sont montées d'une manière redondante dans chacun des boîtiers maître et d'ex-tension 20 et 30 afin de garantir la sécurité quant à l'alimentation en énergie de chaque boîtier 20, 30. Toutefois, une carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 et une alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57 peuvent être montées dans chaque boîtier 20, 30. Chaque alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57 est munie d'un commutateur inter-rupteur 64 pour rendre passante/bloquée la sortie de l'alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57. Comme représenté sur la figure 2B, deux unités de ventilateur de refroidissement par air 58 sont montées en parallèle sous les alimentations en énergie courant alternatif/courant continu 57. Chaque unité de ventilateur de refroidissement 58 est montée munie d'un ou de plusieurs ventilateurs de refroidissement 66. Les ventilateurs 66 permettent à l'air de circuler dans/depuis le boîtier pour décharger ainsi la chaleur générée par les unités de disque dur 51, les alimentations en énergie courant alternatif/courant continu 57, etc., vers l'exté- rieur du boîtier. A ce propos, des trajets d'aération ou des trous d'aération permettant de faire circuler l'air à travers chaque boîtier maître/d'extension 20, 30 sont formés dans le boîtier 20, 30, et les cartes ou unités montées sur celui-ci, de manière à former un mécanisme permettant de décharger la chaleur du boîtier 20, 30 d'une manière efficace vers l'extérieur grâce aux ventilateurs 66. Bien que des ventilateurs 66 puissent être prévus pour chaque unité de disque dur 51, il est préférable de prévoir de plus grands ventilateurs 66 pour cha- que boîtier de sorte que le nombre de puces ou unités peut être réduit. Chaque unité de ventilateur 58 est connectée à une carte de contrôleur 59 ou à la carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 par l'intermédiaire d'une ligne de commande. Le nombre de tours de chaque ventilateur 66 de l'unité de ventilateur 58 est commandé par la carte de contrôleur 59 ou la carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 par l'intermédiaire de la ligne de commande. Comme représenté sur la figure 2B, une carte de contrôleur 59 est insérée dans l'étage inférieur arrière du boîtier maître 20. La carte de contrôleur 59 est montée munie d'une interface de communication avec les uni-tés de disque dur 51 montées dans le boîtier maître 20 et les boîtiers d'extension 30, de circuits pour commander les opérations des unités de disque dur 51 (par exemple, les commander dans un système de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID)) ou pour surveiller les états des unités de disque dur 51, etc. A ce propos, bien que les cartes de contrôleur d'alimentation en énergie 56 commandent l'alimentation en énergie des unités de disque dur 51 ou la capacité de refroidissement des unités de refroidissement dans le pré-sent mode de réalisation, la carte de contrôleur 59 peut réaliser une telle commande. Le présent mode de réalisation adopte le mode dans lequel la carte de contrôleur 59 est montée avec une carte d'interface de communication 61 pour assurer une fonction d'interface de communication avec un dispositif de traitement d'informations 300, par exemple, une fonction de communication conforme à une norme d'interface système pour petits ordinateurs (SCSI) ou une norme Fibre Canal, une mémoire cache 62 pour mémoriser des données à écrire dans les unités de disque dur 51 ou des données à lire à partir de celles-ci, etc. Toutefois, ces fonctions peuvent être montées sur une autre carte. La carte d'interface de communication 61 montée sur la carte de contrôleur 59 est munie d'un connecteur externe 63 pour réaliser une connexion au dispositif de traitement d'informations 300. Le connecteur externe 63 est conforme à une norme d'interface prédéterminée telle qu'une conception de réseau local de mémorisation (SAN), de réseau local (LAN) ou une conception SCSI par un protocole tel que Fibre Canal, Ethernet (nom commercial dé- posé) ou analogue. Le système de réseau de disques 10 est connecté au dispositif de traitement d'informations 300 via un câble de communication 92 connecté au connecteur 63. A ce propos, deux cartes de contrôleur 59 peu- vent être montées d'une manière redondante pour garantir la sécurité quant à la commande des unités de disque dur 51 placées dans le boîtier maître 20. Comme représenté sur la figure 3A, une pluralité d'unités de disque 52 recevant des unités de disque dur 51 sont montées en parallèle sur le côté avant de chaque boîtier d'extension 30. Comme représenté sur la figure 3B, des cartes de contrôleur d'alimentation en énergie 56 sont insérées sur les surfaces des côtés opposés arrière du boîtier d'extension 30 une par une. De plus, deux alimentations en énergie courant alterna- tif/courant continu 57 sont montées en parallèle dans un espace entre les deux cartes de contrôleur d'alimentation en énergie 56. De plus, deux unités de ventilateur 58 sont montées en parallèle sous les alimentations en éner-gie courant alternatif/courant continu 57. Chaque alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57 est munie d'un interrupteur 64 pour rendre passante/bloquée l'énergie de l'alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57. Le présent mode de réalisation est conçu de sorte que deux cartes de contrôleur d'alimentation en énergie 56 et deux alimentations en énergie courant alternatif/courant continu 57 sont montées d'une manière redondante dans chaque boîtier d'extension 30 afin de ga- rantir la sécurité en termes d'alimentation en énergie du boîtier d'extension 30, comme décrit ci-dessus. Toute-fois, une carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 et une alimentation en énergie courant alternatif/courant continu 57 peuvent être montées dans le boî- tier d'extension 30. A ce propos, les fonctions des car-tes de contrôleur d'alimentation en énergie 56 destinées à commander l'alimentation en énergie des unités de dis-que dur 57, commander la capacité de refroidissement des unités de refroidissement, etc., peuvent être montées sur la carte de contrôleur 59. La figure 4 représente un exemple de la configuration de chaque unité de disque dur 51 reçu dans chaque unité de lecteur de disque 52. L'unité de disque dur 51 a un boîtier 70, des disques magnétiques 73, des ac-tionneurs 71, un moteur à broche 72, des têtes 74 pour lire/écrire des données, un circuit de commande de mécanisme 75 pour commander des parties du mécanisme telles que les têtes 74 et analogue, un circuit de traitement de signal 76 pour commander un signal de lecture/écriture de données depuis/vers chaque disque magnétique 73, un cir- cuit d'interface de communication 77, un connecteur d'interface 79 pour délivrer en entrée/sortie diverses commandes ou données par l'intermédiaire de celui-ci, et un connecteur d'alimentation en énergie 80 qui sont tous disposés dans le boîtier 70. A ce propos, une mémoire cache destinée à mémoriser temporairement des données est incluse dans le circuit d'interface de communication 77. A ce propos, la mémoire cache appartenant à l'unité de disque dur 51 est appelée cache de disque afin d'être distinguée d'une mémoire cache 62 d'un contrôleur 500 qui sera décrite ultérieurement. Chaque unité de disque dur 51 est, par exemple, une unité de mémorisation munie de disques magnétiques de 3,5 pouces (88,9 mm) de type Contact Démarrage Arrêt (CSS), de disques magnétiques de 2,5 pouces (63,5 mm) de type charge/décharge, ou analogue. Par exemple, chaque disque magnétique de 3,5 pouces a une interface de communication de type interface système pour petits ordinateurs SCSI1, SCSI2, SCSI3, Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) ou analogue. D'autre part, par exemple, chaque disque magnétique de 2,5 pouces a une interface de communication de type Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) parallèle, Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série ou analogue. Lorsque chaque disque magnétique de 2,5 pouces est reçu dans le boîtier 20, 30 du système de réseau de disques 10, il peut être reçu dans un conteneur ayant une forme de 3,5 pouces. Par conséquent, les performances de résistance aux chocs des disques magnétiques peuvent être améliorées. En effet, le disque magnétique de 2,5 pouces et le disque magnétique de 3,5 pouces diffèrent l'un de l'autre non seulement en termes d'interface de communication mais également en termes de performance d'entrée/sortie, de consommation d'énergie, de durée de vie, etc. Le disque magnétique de 2,5 pouces a une performance d'entrée/sortie inférieure à celle du disque magnétique de 3,5 pouces, et la durée de vie du premier est plus courte que celle de ce dernier. Cependant, le disque magnétique de 2,5 pouces est supérieur au disque magnétique de 3,5 pouces en ce sens que laconsommation d'énergie du premier est plus faible que celle du dernier. On va maintenant décrire la configuration matérielle d'un système de réseau de disques. La figure 5 est un schéma fonctionnel représen- tant la configuration matérielle du système de réseau de disques 10 décrit en tant que mode de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur la figure 5, des dispositifs de traitement d'informations 300 sont connectés au système de réseau de disques 10 via un réseau local de mémorisation (SAN). Les dispositifs de traitement d'in-formations 300 sont, par exemple, des ordinateurs individuels, des postes de travail, des ordinateurs grand système, ou analogue. Le système de réseau de disques 10 a un boîtier maître 20 et un ou une pluralité de boîtiers d'extension 30 comme décrit précédemment. Dans le présent mode de réalisation, le boîtier maître 20 a des contrôleurs 500, des unités de disque dur 51, etc. Chaque contrôleur 500 a des parties de commande de canal 501, des parties de commande de disque 502, une unité CPU 503, une mémoire 504, une mémoire cache 62, un contrôleur de données 505, etc. Le contrôleur 500 est monté sur la carte de contrôleur 59 mentionnée ci-dessus. D'autre part, chaque boîtier d'ex- tension 30 a des unités de disque dur 51 etc. Les unités de disque dur 51 dans les boîtiers maître et d'extension sont connectées aux parties de commande de disque 502 via une Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506 de manière à pouvoir établir la communication avec les parties de commande de disque 502. En effet, le mode de connexion entre chaque partie de commande de disque 502 et chaque unité de disque dur 51 sera décrit ultérieurement en détail. Chaque partie de commande de canal 501 est une interface permettant de réaliser une communication avec les dispositifs de traitement d'informations 300. la partie de commande de canal 501 a une fonction permettant d'accepter une demande d'accès à un bloc conformément à un protocole Fibre Canal. Chaque partie de commande de disque 502 est une interface permettant d'échanger des données avec les uni-tés de disque dur 51 conformément à une instruction pro-venant de la CPU 503. La partie de commande de disque 502 a une fonction de transmission d'une demande d'en- trée/sortie de données vers les unités de disque dur 51 conformément à un protocole maintenant des commandes etc. pour commander les unités de disque dur 51. La CPU 503 administre la commande du système de réseau de disques 10 en totalité. La CPU 503 exécute des microprogrammes mémorisés dans la mémoire 504, de manière à commander les parties de commande de canal 501, les parties de commande de disque 502, le contrôleur de don-nées, etc. Les microprogrammes incluent un processus de LECTURE de données 601, un processus d'ECRITURE de don- nées 602 et analogue, comme représenté sur la figure 6. La mémoire cache 62 sert à mémoriser temporairement les données à échanger entre chaque partie de commande de canal 501 et chaque partie de commande de disque 502. Le contrôleur de données effectue un transfert de données entre chaque partie de commande de canal 501 et la mémoire cache 62 ou entre la mémoire cache 62 et chaque partie de commande de disque 502 sous la commande de la CPU 503. Chaque contrôleur 500 a une fonction de commande des unités de disque dur 51 sous un niveau de système de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) (par exemple, 0, 1 ou 5) conformément à ce qu'on appelle un système de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID). Dans le système de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID), une pluralité d'unités de disque dur 51 sont gérées comme un seul groupe (par la suite appelé un groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID)). Des volumes logiques servant d'unités d'accès par les dispositifs de traitement d'informations 300 sont formés sur chaque groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID). Un identificateur appelé Numéro d'Uni-té Logique (LUN) est affecté à chaque volume logique. Des informations de configuration de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) sont mémorisées dans la mémoire 504 sous la forme d'un tableau de configuration de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) 603, comme représenté sur la figure 6. Le tableau de configuration de Ré- seau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) 603 fait l'objet d'une référence par la CPU 503 lorsque la CPU 503 exécute le processus de LECTURE de données 601 ou le processus d'ECRITURE de données 602. A ce propos, par exemple, le système de réseau de disques peut être non pas un système conçu comme décrit ci-dessus mais un système servant de Mémorisation Attachée au Réseau (NAS) conçu pour accepter une demande d'entrée/sortie de données sur la base d'une désignation de nom de fichier provenant de l'un quelconques des dis-positifs de traitement d'informations 300 conformément à un protocole tel qu'un Système de Gestion de Fichiers en Réseau (NFS). On va maintenant décrire le mode de connexion des unités de disque dur. Ensuite, on va décrire le mode de connexion entre chaque contrôleur 500 et chaque unité de disque dur 51. La figure 7 représente un mode de connexion en- tre chaque partie de commande de disque 502 et chaque unité de disque dur de type Fibre Canal 51 placée dans le boîtier maître 20. Chaque partie de commande de disque 502 est connectée à une pluralité d'unités de disque dur 51 par l'intermédiaire d'une Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506. La Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506 a une pluralité de Circuits de Contournement de Port (PBC) 701. Les unités de disque dur à Fibre Canal 501 sont connectées à la Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506 via les Circuits de Contournement de Port 701 respectivement. Chaque Circuit de Contournement de Port 701 est un commutateur électronique formé dans une puce. Les Circuits de Contournement de Port 701 ont également une fonction pour contourner les parties de commande de disque 502 ou les unités de disque dur 51 et pour exclure ainsi celles-ci électriquement de la Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506. D'une manière spécifique, lorsque des défaillances surviennent dans certaines uni-tés de disque dur 51, les Circuits de Contournement de Port 701 séparent les unités de disque dur 51 de la Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506 de manière à pou-voir établir des communications entre une quelconque autre unité de disque dur 51 et chaque partie de commande de disque 502. De plus, les Circuits de Contournement de Port 701 permettent aux unités de disque dur 51 d'être retirées et insérées tout en maintenant le fonctionnement de la Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506. Par exemple, lorsqu'une nouvelle unité de disque dur 51 est insé- rée, l'unité de disque dur 51 est incorporée dans la Bou- cle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506, ce qui fait qu'une communication peut être établie entre l'unité de disque dur 51 et la partie de commande de disque 502. A ce propos, une carte de circuit des Circuits de Contour- nement de Port 701 peut être fournie sur le châssis de baie 11 du système de réseau de disques 10 ou peut être montée partiellement ou entièrement sur la carte de contrôleur 59 ou la carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56. La figure 8 représente un mode de connexion entre chaque partie de commande de disque 502 et chaque unité de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 placée dans le boîtier maître 20. Chaque unité de disque dur 51 est connectée à des Circuits de Contournement de Port 602 de la Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506 via un convertisseur 801. Le convertisseur 801 est un circuit servant à convertir un protocole Fibre Canal en un protocole d'Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série et vice versa. Le convertisseur 801 est constitué d'une seule puce dans la-quelle une fonction de conversion de protocole est incorporée. Le convertisseur 801 est fourni dans chaque unité de disque 52. La figure 9 est un autre mode de connexion dans lequel des unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 sont placées dans le boîtier maître 20. Chaque convertisseur 901 est un circuit servant à convertir un protocole Fibre Canal en un protocole Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série et vice versa de la même manière que dans le convertisseur 801 de la figure 8. Le convertisseur 901 est connecté à un Circuit de Contournement de Port 602 d'une Boucle Arbitrée - Fibre Canal (FC-AL) 506. Une pluralité d'unités de disque dur 51 sont connectées à chaque convertisseur 901 via des commutateurs 902, respectivement. Les commutateurs 902 sont des circuits de sélection d'une unité de disque dur 51 avec laquelle une communication doit être établie lorsque les unités de disque dur 51 sont connec- tées à une pluralité de convertisseurs 901. Chaque commutateur 902 est fourni dans chaque unité de disque 52. Chaque convertisseur 901 est formé d'une puce ou d'une pluralité de circuits dans lesquels une fonction de con-version de protocole est incorporée. Par exemple, le convertisseur 901 peut être implémenté par la configuration d'un dispositif maître de type à Adaptateur de Terminal Analogique Série (SATA) décrit dans "la publication de demande de Brevet des Etats-Unis n 2003/0 135 577". Le convertisseur 901 est monté sur la carte de contrôleur 59, la carte de contrôleur d'alimentation en énergie 56 ou analogue. On va maintenant décrire la commande d'amélioration de la fiabilité. On va maintenant décrire un procédé permettant d'améliorer la fiabilité de la lecture à partir des uni-tés de disque dur ou de l'écriture dans les unités de disque dur 51 du système de réseau de disques 10 décrit ci-dessus. On va maintenant décrire le contrôle de parité dans une configuration de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID). Tout d'abord, on va décrire un procédé permet-tant de vérifier si des données mémorisées dans une unité de disque dur 51 suivant la configuration de Réseau Re- dondant de Disques Bon Marché (RAID) se trouvent dans un état faux ou non. Ici, l'état faux signifie un état où les données ne sont pas écrites dans un emplacement spécifié par la partie de commande de disque 502 et un con-tenu également spécifié. La figure 10 représente un état où des données sont mémorisées dans les unités de disque dur 51 en Ré-seau Redondant de Disques Bon Marché-5 (RAID-5). Dans le Réseau Redondant de Disques Bon Marché-5 (RAID-5), un groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) 1001 est formé d'une pluralité d'unités de disque dur 51. Dans l'exemple de la figure 10, des données A à D et des données de parité P(A-D) servant à détecter des erreurs dans les donnés A à D sont mémorisées dans les unités de disque dur 51. De la même manière, des données E à H et des données de parité P(E-H) pour les données E à H sont mémorisées. Une telle combinaison de données et de don-nées de parité est appelée un groupe de grappes 1002. Dans la configuration de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) ayant de tels groupes de grappes 1002 formés ici, le contrôleur 500, en lisant toutes les données et les données de parité du groupe de grappes 1002, peut vérifier si les données sont dans un état faux ou non. Tout d'abord, conformément à un instruction provenant de la CPU 503, la partie de commande de disque 502 lit les données A à D et les données de parité P(A-D) . Ensuite, la CPU 503 effectue un contrôle de parité en utilisant les données A à D et la parité P(A-D). Par conséquent, on peut vérifier si une quelconque partie des données A à D se trouve dans un état faux ou non. Lors de la réception d'une demande de lecture de données provenant de l'un quelconque des dispositifs de traitement d'informations 300, le contrôleur 500 peut lire toutes les données et toutes les données de parité d'un groupe de grappes y compris les données à lire. Par conséquent, on peut éviter que le contrôleur 500 ne lise des données fausses à partir des unités de disque dur 51 et ne transmette les données fausses au dispositif de traitement d'informations 300. En effet, la vérification des données fausses peut être effectuée non pas au moment de la réception d'une demande de lecture de données mais à un moment quelconque voulu. De cette manière, une détection de données fausses peut être effectuée sans avoir aucune influence sur les performances de lecture de don- nées. De plus, en utilisant un tableau de commande de mise à jour 1101 représenté sur la figure 11, il est possible de vérifier si les données écrites dans les unités de disque dur 51 sont dans un état faux ou non. Le ta- bleau de commande de mise à jour 1101 est constitué de numéros d'unités et de numéros de secteurs, et mémorisé dans la mémoire 504. Dans le présent mode de réalisation, les numéros des secteurs sont définis par une Adresse de Bloc Logique (LBA), et gérés par 128 unités d'Adresse de Bloc Logique (LBA), comme représenté par l'Adresse de Bloc Logique (LBA) n 1-128. A ce propos, l'unité regroupant les numéros de secteur n'est pas limitée à 128, mais peut être une quelconque unité voulue. Lors de l'écriture de données dans une unité de disque dur 51 via la partie de commande de disque 502, la CPU 503 change la valeur du secteur de l'unité de disque dur 51 soumis à l'écriture, en "1" dans le tableau de commande de mise à jour 1101. La CPU 503 lit, via la partie de commande de disque 502, toutes les données et les données de parité d'un groupe de grappes incluant le secteur cible de l'unité de disque dur 51 mémorisé à "1" dans le tableau de commande de mise à jour 1101, et procède à un contrôle de parité. Lorsque les données lues ne sont pas fausses, la CPU 503 change la valeur du secteur dans le tableau de commande de mise à jour 1101 en "0". Lors de la réception d'une demande de lecture de données en provenance de l'un quelconque des dispositifs de traitement d'informations 300 via la partie de commande de canal 501, la CPU 503 fait référence au tableau de commande de mise à jour 1101 et confirme si un secteur mémorisant les données à lire a été vérifié ou non. Lorsque le secteur mémorisant les données n'a pas été vérifié, la CPU 503 vérifie les données d'un groupe de grappes incluant les données à lire conformément au procédé mentionné ci-dessus. De cette manière, la vérifi- cation des données écrites dans chaque unité de disque dur 51 est réalisée avant la réception d'une demande de lecture pour lire les données. Par conséquent, on peut éviter la diminution des performances de lecture de don-nées. De plus, la non-exécution de la vérification est mémorisée dans le tableau de commande de mise à jour 1101, et un contrôle de parité est effectué lorsque des données non-vérifiées sont lues. Par conséquent, on peut éviter de lire des données erronées. On va maintenant décrire la vérification des données d'ÉCRITURE. Ensuite, on va décrire un procédé permettant de vérifier si des données sont écrites correctement ou non lorsque les données sont écrites dans une unité de disque dur 51. La figure 12 est un ordinogramme représentant la commande de la CPU 503 lorsque le contrôleur 500 écrit des données dans une unité de disque dur 51. Lors de la réception d'une demande d'écriture de données en provenance de l'un quelconque des dispositifs de traitement d'informations 300 via la partie de commande de canal 501, la CPU 503 transmet à la partie de commande de dis-que 502 une instruction pour écrire les données dans une unité de disque dur 51 (S1201). Ensuite, la CPU 503 transmet à la partie de commande de disque une instruc- tion pour exécuter un processus de positionnement pour déplacer la position d'une tête d'un disque magnétique vers l'emplacement où les données doivent être écrites (S1202). Ensuite, la CPU 503 lit les données à partir de la mémoire cache 62 (S1203), et lit les données à partir du disque magnétique (S1204). La CPU 503 compare les don- nées de la mémoire cache 62 et les données du disque magnétique de manière à vérifier si elles coïncident les unes avec les autres (S1205). Lorsque les deux parties de données ne coïncident pas les unes avec les autres, la CPU 503 informe le dispositif de traitement de données 300 du fait que l'écriture ne s'est pas déroulée normale-ment (S1206). Lorsque les données mémorisées dans le disque magnétique sont ainsi comparées aux données mémorisées dans la mémoire cache 62, il est possible de confirmer si les données ont été correctement écrites dans le disque magnétique ou non. De plus, même lorsque les données écrites sont dans un état faux, les données persistent dans la mémoire cache 62. Par conséquent, il n'y a pas de crainte de perdre les données. A ce propos, lorsqu'une tête appartenant à une unité de disque dur ayant un dis-que magnétique est déplacée par un processus de positionnement ou analogue avant que des données à comparer ne soient lues à partir du disque magnétique et à partir de la mémoire cache 62, il est possible d'empêcher la tête d'effectuer une lecture double dans une et même position lorsque la position au moment de l'écriture est fausse. Dans le traitement de la figure 12, toutes les données écrites sont lues à partir de la mémoire cache 62 et à partir du disque magnétique, et les deux parties de données sont comparées pour vérifier les données. Cependant, pas toutes les données, mais seulement une partie des données, par exemple, un segment au début des données et un segment à la fin des données, peuvent être lues et comparées. Par exemple, des données de grande taille (données séquentielles) sont souvent écrites dans des unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série du fait qu'elles sont utilisées pour des applications telles que la sauvegarde de données. Dans un tel cas, si des données mémorisées dans un disque magné- tique sont comparées à des données mémorisées dans la mémoire cache 62 pour toutes les données écrites, la performance du traitement d'écriture peut manifestement se détériorer. De plus, lorsque survient une erreur dans la position d'écriture ou analogue lorsque des données séquentielles sont écrites, il est très vraisemblable que toutes les données soient fausses. Par conséquent, dans la plupart des cas, on peut déterminer si les données sont fausses ou non si une partie des données est véri- fiée. C'est-à- dire que lorsque la comparaison est effectuée sur une partie des données écrites, par exemple, un segment au début des données et un segment à la fin des données, il est possible de contrôler des données fausses tout en évitant que les performances du traitement d'écriture ne se détériorent. En variante, le procédé de vérification des données écrites dans l'unité de disque dur 51 peut être changé en fonction de la taille des données. La figure 13 est un ordinogramme représentant le traitement permettant de changer le procédé de vérification selon que les don-nées écrites sont des données séquentielles ou non. La CPU 503 transmet à la partie de commande de disque 502 une instruction d'écriture de données dans une unité de disque dur 51 (S1301). Ensuite, la CPU 503 transmet à la partie de commande de disque une instruction pour exécuter un processus de positionnement pour déplacer la position de la tête du disque magnétique vers l'emplacement où les données ont été écrites (S1302). La CPU 503 détermine si les données sont des données séquentielles ou non (S1303). En effet, la détermination indiquant si les don-nées sont des données séquentielles ou non est effectuée sur la base que la taille des données écrites atteint une taille prédéterminée ou non. Lorsque les données sont des données séquen-tielles, la CPU 503 lit un segment au début des données et un segment à la fin des données à partir de la mémoire cache 62 et à partir du disque magnétique. Au contraire, lorsque les données ne sont pas des données séquentiel-les, la CPU 503 lit toutes les données à partir de la mé- moire cache 62 et à partir du disque magnétique (S1306 et S1307). Après cela, la CPU 503 compare les deux parties de données lues les unes aux autres et vérifie si elles coïncident les unes aux autres (S1308). Lorsqu'elles ne coïncident pas, la CPU 503 informe le dispositif de trai- terrent d'informations 300 du fait que l'écriture ne s'est pas déroulée normalement (S1309). Lorsque les données écrites sont des données séquentielles, une comparaison d'une partie des données est réalisée entre des données mémorisées dans le disque magnétique et des données mémorisées dans la mémoire cache 62 de cette manière. Par conséquent, il est possible de détecter des erreurs de données tout en atténuant la réduction des performances du traitement d'écriture. Au contraire, lorsque les données écrites ne sont pas des données séquentielles, la comparaison concernant toutes les données écrites est réalisée entre des données mémo-risées dans le disque magnétique et des données mémorisées dans la mémoire cache 62. Par conséquent, il est possible de détecter des erreurs de données parfaitement sans réduire les performances du traitement d'écriture aussi manifestement que dans le cas des données séquentielles. Afin d'améliorer la performance d'écriture de données, chaque unité de disque dur 51 peut avoir un fonctionnement comme suit. C'est-à-dire que lors de la réception d'une demande d'écriture de données en provenance du contrôleur 500, l'unité de disque dur 51 écrit les données uniquement dans le cache de disque, et in-forme le contrôleur 500 de la fin de l'écriture. Dans ce cas, les données écrites ne peuvent pas être vérifiées selon le procédé décrit sur les figures 12 et 13. La figure 14 est un ordinogramme d'un traitement permettant de vérifier les données écrites lorsque l'unité de disque dur 51 a une telle fonction. La CPU 503 surveille l'unité de disque dur 51 pour vérifier si le nombre d'écritures dans l'unité de disque dur 51 a dépassé un nombre prédéterminé ou non (S1401). Lorsqu'il dépasse le nombre pré-déterminé, la CPU 503 envoie à l'unité de disque dur via la partie de commande de disque 502 une instruction pour écrire les données mémorisées dans le cache de disque dans un disque magnétique (S1402). Ensuite, la CPU 503 lit les données à partir de la mémoire cache 62 et à par-tir du disque magnétique (S1403 et S1404). La CPU 503 confirme si les données de la mémoire cache 62 et les données du disque magnétique coïncident les unes avec les autres ou non (S1405). Lorsqu'elles ne coïncident pas, la CPU 503 informe le dispositif de traitement d'informations 300 du fait que l'écriture ne s'est pas déroulée normalement (S1406). Par conséquent, des erreurs de don- nées peuvent être détectées en dépit de l'utilisation de la fonction mentionnée ci-dessus permettant d'améliorer la performance du traitement d'écriture. En effet, dans le traitement de la figure 14, des données écrites dans le disque magnétique et des données écrites dans la mé- moire cache sont comparées lorsque le nombre d'écritures dépasse un nombre prédéterminé. Cependant, la vérification peut être réalisée à chaque fois qu'une durée prédéterminée s'est écoulée ou à chaque fois que le cache de disque n'a pas d'espace libre. Dans le cas d'une unité de disque dur de type Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51, les données sont souvent écrites incorrectement du fait d'une défaillance de sa tête. Par conséquent, on va maintenant décrire un procédé permettant de détecter une défaillance d'une tête d'une unité de disque dur 51 lorsque des don-nées sont lues à partir de l'unité de disque dur 51. La figure 15 est un schéma représentant un tableau de commande de contrôle de tête 1501. Le tableau de commande de contrôle de tête 1501 est constitué de numéros d'unités, de numéros de têtes et de numéros de secteurs, et est mémorisé dans la mémoire 504. Chaque numéro de secteur est défini par une Adresse de Bloc Logique (LBA) de la même manière que dans le tableau de commande de mise à jour 1101. lorsque des données sont écrites dans l'unité de disque dur 51 via la partie de commande de disque 502, la CPU 503 change la valeur du champ "existence de mise à jour" du secteur de la tête par l'intermédiaire de laquelle les données ont été écrites, en "1" dans le tableau de commande de contrôle de tête 1501. La figure 16 est un ordinogramme du traitement de contrôle de tête devant être exécuté par la CPU 503. La CPU 503 établit 1 en tant que valeur initiale d'un nu- méro de tête de vérification (S1601). La CPU 503 attend une durée prédéterminée (S1602), et écrit des données de vérification dans un bloc de commande d'un disque magné-tique en utilisant une tête spécifiée par le numéro de tête de vérification (S1603). En effet, le bloc de com- mande est une zone de mémorisation prédéterminée sur le disque magnétique. Ensuite, la CPU 503 lit les données écrites dans le bloc de commande (S1604), et confirme si les données lues et les données de vérification coïncident les unes avec les autres ou non (S1605). Lorsque les deux parties de données coïncident les unes avec les autres, la CPU 503 conclut qu'il n'y a pas d'anomalie dans la tête, et change la valeur de "existence de mise à jour" de la tête en "0" dans le tableau de commande de contrôle de tête 1501 (S1606). La CPU 503 ajoute 1 au numéro de tête de vérification (S1607). La CPU 503 confirme si le numéro de tête de vérification est plus grand qu'une valeur maximale du numéro de tête ou non (S1608). Lorsque le numéro de tête de vérification est plus grand, la CPU 503 définit un 1 en tant que numéro de tête de vérification. La CPU 503 exécute le traitement de contrôle de tête sur le numéro de tête établi, d'une manière répétée. Lorsque les données lues à partir du bloc de commande ne coïncident pas avec les données de vérifica- tion, la CPU 503 informe le dispositif de traitement d'informations 300 du fait qu'une anomalie survient dans l'unité de disque dur 51 en question, et termine ensuite le traitement. La figure 17 est un ordinogramme d'un traite- ment lorsque la CPU 503 reçoit une demande de lecture de données en provenance de l'un quelconque des dispositifs de traitement d'informations 300. La CPU 503 reçoit une demande de lecture de données à partir du dispositif de traitement d'informations 300 via la partie de commande de canal 501 (S1701). La CPU 503 confirme la valeur de l'"existence de mise à jour" d'un secteur cible d'une unité de disque dur 51 où les données sont mémorisées dans le tableau de commande de contrôle de tête 1501 (S1702 et S1703). "L'existence de mise à jour" dont la valeur est "1" indique l'état dans lequel le traitement de contrôle de tête mentionné ci-dessus n'a pas été effectué même si une écriture de données a été effectuée à l'Adresse de Bloc Logique (LBA) de l'unité de disque dur 51 en question. Lorsque la valeur de "existence de mise à jour" est "0", la CPU 503 lit les données à partir de l'unité de disque dur 51 (S1708). Lorsque la valeur de "existence de mise à jour" est "1", la CPU 503 écrit des données de vérification dans un bloc de commande d'un disque magnétique en utili-sant la tête en question de la même manière que dans le traitement de contrôle de tête mentionné ci-dessus (S1704). A ce propos, le bloc de commande est une zone de mémorisation prédéterminée sur le disque magnétique. En-suite, la CPU 503 lit les donnés écrites dans le bloc de commande (S1705), et confirme si les données lues coïncident avec les données de vérificationou non (S1706). Lorsque les deux parties de données coïncident les unes avec les autres, la CPU 503 conclut qu'il n'y a pas d'anomalie dans la tête, et change la valeur de "existence de mise à jour" de la tête en "0" dans le tableau de commande de contrôle de tête 1501 (S1707). En-suite, la CPU 503 lit les données demandées à partir de l'unité de disque dur 51 conformément à la demande de lecture (S1708). Lorsque les données lues à partir du bloc de commande ne coïncident pas avec les données de vérification, la CPU 503 notifie au dispositif de traitement d'informations 300 du fait qu'une anomalie survient dans l'unité de disque dur 51 en question (S1709), et ensuite la CPU 503 termine le traitement sans lire les données à partir de l'unité de disque dur 51. De cette manière, lorsque des données écrites dans l'unité de disque dur 51 sont lues, il est possible de confirmer si la tête grâce à laquelle les données ont été écrites est normale ou non. Lorsque la tête est anormale, il est possible que les données ne soient pas écrites correctement ou il est possible que les données ne puissent pas être lues correctement. En détectant l'anomalie dans la tête lorsque des données sont lues, il est possible d'éviter la lecture de données erronées. On va maintenant décrire la vérification sur la base d'une affectation de parité. Selon le procédé mentionné ci-dessus dans le-quel toutes les données d'un groupe de grappes de la con- figuration de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) sont lues et soumises à un contrôle de parité, il n'est pas possible de déterminer quelles données du groupe de grappes sont dans un état faux. Il est en effet possible d'éviter la lecture de données fausses, mais il n'est pas possible de restaurer les données fausses. Par conséquent, les données peuvent être perdues. Par conséquent, on va maintenant décrire un procédé permettant d'affecter des données de parité à chaque partie de don-nées séparément des données de parité se trouvant dans le groupe de grappes. La CPU 503 génère des données de parité pour détecter les erreurs dans une pluralité de secteurs servant en tant qu'unité minimale avec laquelle les données sont écrites dans chaque unité de disque dur 51. Dans le présent mode de réalisation, une combinaison de données et de données de parité pour une telle pluralité de secteurs est appelée une unité de données. Lors de la réception d'une demande d'écriture de données en provenance de l'un quelconque des dispositifs de traitement d'informa- tions 300 via la partie de commande de canal 501, la CPU 503 forme une unité de données à partir des données à écrire. La CPU 503 écrit l'unité de données dans l'unité de disque dur 51 par l'intermédiaire de la partie de commande de disque 502. La figure 18 est un schéma représentant l'état où une partie de données 1808 est écrite dans une unité de disque dur. Les données 1801 sont constituées d'une pluralité de secteurs S n 1 à s n 4, et une unité de données 1803 est formée à partir des données 1801 et des données de parité 1802 concernant les données 1801 de la pluralité de secteurs. Lors de la réception d'une demande de lecture de données à partir de l'un quelconque des dispositifs de traitement d'informations 300 via la partie de commande de canal 501, la CPU 503 lit l'unité de données 1803 des données demandées via la partie de com- mande de disque 502, et effectue un contrôle de parité sur les données de manière à vérifier si les données sont dans un état faux ou non. De cette manière, en lisant uniquement les données à lire en réponse à la demande de lecture, il est possible de déterminer si les données sont dans un état faux ou non. De plus, lorsque les uni-tés de disque dur 51 ont une configuration de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) redondante tel que le Réseau Redondant de Disques Bon Marché-5 (RAID-5), les données peuvent être rétablies en utilisant d'autres don-nées et des données de parité du groupe de grappes. Par conséquent, il n'y a pas de crainte que les données soient perdues. Lorsqu'une défaillance d'une tête ou analogue se produit dans une unité de disque dur 51, il est très probable qu'apparaissent une pluralité de secteurs erronés. On suppose qu'une pluralité de secteurs de l'unité de données 1803 deviennent faux lorsque l'unité de don-nées 1803 est écrite dans une unité de disque dur 51. Dans un tel cas, il existe un cas où l'erreur ne peut pas être détectée par un contrôle de parité. Par conséquent, comme représenté sur la figure 19, la CPU 503 peut écrire et distribuer l'unité de don-nées 1803 entre une pluralité d'unités de disque dur 51 dans le groupe de Réseau Redondant de Disques Bon Marché (RAID) par l'intermédiaire de la partie de commande de disque 502. La figure 20 est un schéma représentant un tableau de commande d'unités de données 2001. Le tableau de commande d'unités de données 2001 représente la cor- respondance des unités de données 1803 constituées chacune d'une pluralité de secteurs avec des Adresses de Bloc Logique (LBA) d'unités de disque dur 51. L'exemple de la figure 20 montre qu'une unité de données 1803 formée de 130 secteurs 000 à 129 est constituée des Adresses de Bloc Logique (LBA) 000 à 064 d'unités de disque dur 51 dont les numéros d'unités sont n 0 et n 1. Lors de la réception d'une demande d'écriture de données à partir de l'un quelconque des dispositifs de traitement d'informations 300, la CPU 503 fait référence au tableau de com- mande d'unités de données 2001, et écrit et distribue chaque unité de données 1803 des données demandées entre une pluralité d'unités de disque dur 51. Par conséquent, même lorsque apparaît une anomalie dans une unité de disque dur, il est possible d'augmenter la probabilité qu'une erreur de données puisse être détectée. On va maintenant décrire l'environnement de mélange de Fibre Canal et d'Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série. Par la suite, on va décrire le système de ré-seau de disques 10 dans lequel des unités de disque dur de type Fibre Canal 51 et des unités de disque dur de type Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 sont mélangées. La figure 21 est un schéma fonctionnel représentant un système de réseau de disques dans lequel des unités de disque dur de type Fibre Canal 51 sont reçues dans un premier boîtier 2101 et des unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 sont reçues dans un second boîtier 2102. En effet, les premier et second boîtiers 2101 et 2102 correspondent au boîtier maître 20 et au boîtier d'extension 30, respectivement. Chaque unité de disque dur 51 est connectée à la partie de commande de disque 502 dans le mode décrit précédem- ment. De plus, la figure 19 représente un mode dans le-quel une pluralité d'unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série sont connectées à un seul convertisseur 901. Cependant, chaque unité de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série peut être connectée via un convertisseur 801 prévu pour chaque uni-té de disque dur comme décrit précédemment. Dans le système de réseau de disques 10 ainsi configuré, il est exigé d'améliorer la fiabilité des uni- tés de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 dont la fiabilité est inférieure à celle des unités de disque dur à Fibre Canal 51. Par conséquent, le contrôleur 500 applique le procédé mentionné ci-dessus pour améliorer la fiabilité uniquement aux uni- tés de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51. Par conséquent, la fiabilité de lecture de données à partir des unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 et d'écriture de données dans ces dernières peut être améliorée sans ré- duire la performance de la lecture de données à partir des unités de disque dur à Fibre Canal 51 et de l'écriture de données à partir de ces dernières utilisées pour traiter une telle tâche importante demandée pour avoir une performance d'accès élevée. De plus, il n'est pas né- cessaire de changer la structure physique, par exemple, de fournir deux têtes pour chaque disque magnétique de chaque unité de disque dur à Adaptateur de Terminal Ana-logique (ATA) série 51. Il est par conséquent possible de réduire le coût de fabrication des unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51. A ce propos, dans le présent mode de réalisation, les unités de disque dur à Fibre Canal 51 et les unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 sont mélangées. Cependant, d'autres unités de disque dur 51 peuvent être utilisées si elles sont conformes à des normes d'interface différentes en termes de fiabilité. Par exemple, les unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) série 51 peuvent être remplacées par des unités de disque dur à Adaptateur de Terminal Analogique (ATA) parallèle 51. Les modes de réalisation ont été décrits ci-dessus afin de facilement comprendre la présente invention. La présente invention ne doit pas être interprétée comme étant limitée aux modes de réalisation. La pré- sente invention peut être changée ou modifiée sans s'écarter de sa portée et de son domaine. Toute équivalence à la présente invention est également incluse ici. De plus, la Demande de Brevet Japonais n 2003-400 517 appliquée dans l'Office de Brevet Japonais le 28 novembre 2003 est citée pour supporter la présente invention et la description de celle-ci est incorporée ici à titre de référence
Système de réseau de disques comportant un premier contrôleur (500) couplé à un ordinateur hôte et effectuant une commande pour transférer des données vers ledit ordinateur hôte et recevoir des données en provenance de celui-ci et effectuant une commande pour lire/écrire des données, un second contrôleur (500) couplé audit ordinateur hôte et/ou à un autre ordinateur hôte et effectuant une commande pour transférer des données vers ledit ordinateur hôte et/ou ledit autre ordinateur hôte et recevoir des données en provenance de ceux-ci et effectuer une commande pour lire/écrire des données, une pluralité de premières unités de disque chacune comportant un convertisseur (901) et une première unité de disque (51), ledit convertisseur effectuant une conversion entre un protocole Fibre Canal (FC) et un protocole ATA Série (SATA) , ladite première unité de disque comportant une interface SATA et mémorisant des données converties en ledit protocole SATA par ledit convertisseur, un premier boîtier d'extension (30) comportant lesdites premières unités de disque, chacune desdites premières unités de disque étant couplée audit premier contrôleur et audit second contrôleur.
1. Système de réseau de disques comportant : un premier contrôleur (500) couplé à un ordina- teur hôte et effectuant une commande pour transférer des données vers ledit ordinateur hôte et recevoir des don- nées en provenance de celui-ci et effectuant une commande pour lire/écrire des données, un second contrôleur (500) couplé audit ordina- teur hôte et/ou à un autre ordinateur hôte et effectuant une commande pour transférer des données vers ledit ordinateur hôte et/ou ledit autre ordinateur hôte et recevoir des données en provenance de ceux-ci et effectuer une commande pour lire/écrire des données, une pluralité de premières unités de disque (52) chacune comportant un convertisseur (901) et une première unité de disque (51), ledit convertisseur effectuant une conversion entre un protocole Fibre Canal (FC) et un protocole ATA Série (SATA), ladite première unité de disque comportant une interface SATA et mémorisant des données converties en ledit protocole SATA par ledit convertisseur, un premier boîtier d'extension (30) comportant lesdites premières unités de disque, dans lequel chacune desdites premières unités de disque est couplée à la fois audit premier contrôleur et audit second contrôleur. 2. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de premiers modules d'alimentation (56, 57), chacun desdits premiers modules d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières unités de disque. 3. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte un premier connecteur, un second connecteur et un premier module d'alimentation, ledit premier module d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières unités de disque, ledit premier connecteur étant connecté à un premier support de communication utilisé pour relayer des données entre ledit premier contrôleur et lesdites premières unités de dis-que, ledit second connecteur étant connecté à un second support de communication utilisé pour relayer des données entre ledit second contrôleur et lesdites premières uni-tés de disque. 4. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel : ledit convertisseur de chacune desdites premières unités de disque est couplé à la fois à un premier support de communication et à un second support de commu- nication, ledit premier support de communication étant utilisé pour relayer un signal FC entre ledit premier contrôleur et l'une desdites premières unités de disque, ledit second support de communication étant utilisé pour relayer un signal FC entre ledit second contrôleur et l'une desdites premières unités de disque. 5. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de circuits de contournement de port (701), l'un desdits circuits de contournement de port étant couplé audit convertisseur d'au moins l'une desdites premières unités de disque. 6. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel :ledit premier boîtier d'extension comporte un premier circuit de contournement de port couplé audit premier contrôleur et un second circuit de contournement de port couplé audit second contrôleur, ledit convertis-Beur de l'une desdites premières unités de disque étant couplé à la fois audit premier circuit de contournement de port et audit second circuit de contournement de port. 7. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une carte de circuit imprimé, ladite carte de circuit imprimé intégrant une pluralité de circuits de contournement de port et étant couplée audit convertisseur de chacune des-dites premières unités de disque. 8. Système de réseau de disques selon la reven- dication 1, dans lequel : lesdites premières unités de disque sont incluses dans un groupe de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID), et ledit groupe RAID est associé à une pluralité de volumes logiques, chacun desdits volumes logiques étant une zone d'écriture logique pour mémoriser des don-nées transférées depuis ledit ordinateur hôte et/ou un autre ordinateur hôte. 9. Système de réseau de disques selon la reven- dication 1, comportant en outre : une pluralité de secondes unités de disque (52) chacune comportant une seconde unité de disque (51), la-dite seconde unité de disque comportant une interface FC et mémorisant des données conformément au protocole FC, et un second boîtier (20) comportant lesdites secondes unités de disque et une pluralité de seconds modules d'alimentation (56, 57), chacun desdits seconds modu-les d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites secondes unités de disque, dans lequel lesdites premières unités de disque sont incluses dans un premier groupe de Réseaux Redon- dants de Disques Bon Marché (RAID), et dans lequel lesdites secondes unités de disque sont incluses dans un second groupe RAID. 10. Système de réseau de disques selon la 1, comportant en outre : une pluralité de secondes unités de disque chacune comportant une seconde unité de disque, ladite seconde unité de disque comportant une interface FC et mémorisant des données, dans lequel ledit premier contrôleur effectue une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque et écrire des données dans celle-ci et effectuer une commande pour lire des données à partir de ladite seconde unité de disque de chacune desdites se-condes unités de disque et écrire des données dans celle- ci. 11. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque et écrire des données dans celle-ci via un premier support de communication Fibre Canal (FC), ledit second contrôleur est capable d'effectuer une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque et écrire des données dans celle-ci via un second support de communication FC, et chacune desdites premières unités de disque comportant un premier port couplé audit premier supportde communication FC et un second port couplé audit second support de communication FC. 12. Système de réseau de disques selon la 1, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de l'une desdites premières unités de disque et écrire des données dans celle-ci via une première Boucle Arbitrée-Fibre Canal (FC-AL), ledit second contrôleur est capable d'effectuer une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de l'une desdites premières uni-tés de disque et écrire des données dans celle-ci via une Seconde Boucle FC-AL, et l'une desdites premières unités de disque comportant un premier port couplé à ladite première boucle FC-AL et un second port couplé à ladite seconde boucle FC-AL. 13. Système de réseau de disques comportant : 20 un premier contrôleur couplé à un ordinateur hôte et effectuant une commande pour recevoir des données en provenance dudit ordinateur hôte et effectuer une commande pour écrire des données, un second contrôleur couplé audit ordinateur 25 hôte et/ou à un autre ordinateur hôte et effectuant une commande pour recevoir des données en provenance dudit ordinateur hôte et/ou dudit autre ordinateur hôte et effectuant une commande pour écrire des données, et une pluralité de premières unités de disque 30 chacune comportant un convertisseur et une première unité de disque, ledit convertisseur effectuant une conversion entre un protocole Fibre Canal (FC) et un protocole ATA Série (SATA), ladite première unité de disque comportant une interface SATA et mémorisant des données envoyées via 35 ledit convertisseur, 10 15un premier boîtier d'extension comportant les-dites premières unités de disque, dans lequel chacune desdites premières unités de disque est couplée audit premier contrôleur via un premier port et est couplée audit second contrôleur via un second port. 14. Système de réseau de disques selon la 13, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de premiers modules d'alimentation, chacun des-dits premiers modules d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières uni-tés de disque. 15. Système de réseau de disques selon la re- vendication 13, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte un premier connecteur, un second connecteur et un premier module d'alimentation, ledit premier module d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières unités de disque, ledit premier connecteur étant connecté à un premier support de communication utilisé pour relayer des données entre ledit premier contrôleur et lesdites premières unités de dis-que, ledit second connecteur étant connecté à un second support de communication utilisé pour relayer des données entre ledit second contrôleur et lesdites premières uni-tés de disque. 16. Système de réseau de disques selon la 13, dans lequel : ledit convertisseur de chacune desdites premières unités de disque est couplé à la fois à un premier support de communication et à un second support de communication, ledit premier support de communication étant utilisé pour relayer un signal FC entre ledit premier contrôleur et l'une desdites premières unités de disque,ledit second support de communication étant utilisé pour relayer un signal FC entre ledit second contrôleur et l'une desdites premières unités de disque. 17. Système de réseau de disques selon la re- vendication 13, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de circuits de contournement de port, l'un des-dits circuits de contournement de port étant couplé audit convertisseur d'au moins l'une desdites premières unités de disque. 18. Système de réseau de disques selon la 13, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte un premier circuit de contournement de port couplé audit premier contrôleur et un second circuit de contournement de port couplé audit second contrôleur, ledit convertisseur de l'une desdites premières unités de disque étant couplé à la fois audit premier circuit de contournement de port et audit second circuit de contournement de port. 19. Système de réseau de disques selon la 13, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une carte de circuit imprimé, ladite carte de circuit imprimé intégrant une pluralité de circuits de contournement de port et étant couplée audit convertisseur de chacune des-dites premières unités de disque. 20. Système de réseau de disques selon la 13, dans lequel : lesdites premières unités de disque sont inclu- ses dans un groupe de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID), et ledit groupe RAID est associé à une pluralité de volumes logiques, chacun desdits volumes logiques étant une zone d'écriture logique pour mémoriser des don-nées transférées depuis ledit ordinateur hôte et/ou un autre ordinateur hôte. 21. Système de réseau de disques selon la 13, comportant en outre une pluralité de se- condes unités de disque chacune comportant une seconde unité de disque, ladite seconde unité de disque comportant une interface FC et mémorisant des données, et un second boîtier comportant lesdites secondes unités de disque et une pluralité de seconds modules d'alimentation, chacun desdits seconds modules d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites secondes unités de disque, dans lequel lesdites premières unités de disque sont incluses dans un premier groupe de Réseaux Redon- dants de Disques Bon Marché (RAID), et dans lequel lesdites secondes unités de disque sont incluses dans un second groupe de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID). 22. Système de réseau de disques selon la re- vendication 13, comportant en outre : une pluralité de secondes unités de disque chacune comportant une seconde unité de disque, ladite seconde unité de disque comportant une interface FC et mémorisant des données, dans lequel ledit premier contrôleur effectue une commande pour écrire des données dans ladite première unité disque de chacune desdites premières unités de dis-que et effectuer une commande pour écrire des données dans ladite seconde unité de disque de chacune desdites secondes unités de disque. 23. Système de réseau de disques selon la 13, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour écrire des données dans ladite première unité dedisque de chacune desdites premières unités de disque via une Boucle Arbitrée-Fibre Canal (FC-AL), ledit second contrôleur est capable d'effectuer une commande pour écrire des données dans ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de de disque via une seconde Boucle FC-AL, ledit premier port est couplé à ladite première boucle FC-AL, et ledit second port est couplé à ladite seconde boucle FC-AL. 24. Système de réseau de disques comportant : un premier contrôleur couplé à un ordinateur hôte et effectuant une commande pour écrire des données, envoyées depuis ledit ordinateur hôte, conformément à la norme Fibre Canal (FC), un second contrôleur couplé audit ordinateur hôte et/ou à un autre ordinateur hôte et effectuant une commande pour écrire des données, envoyées depuis ledit ordinateur hôte et/ou ledit autre ordinateur hôte, conformément à la norme FC, une pluralité de premières unités de disque chacune comportant un circuit d'interface et une première unité de disque, ledit circuit d'interface recevant des données envoyées depuis ledit premier contrôleur et/ou ledit second contrôleur conformément à la norme FC et en-voyant des données à ladite première unité de disque conformément à la norme ATA Série (SATA), ladite première unité de disque recevant des données conformément à la norme SATA et mémorisant des données, et un premier boîtier d'extension comporte lesdites premières unités de disque, dans lequel chacune desdites premières unités de disque est couplée à la fois audit premier contrôleur et audit second contrôleur. 25. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de premiers modules d'alimentation, chacun des- dits premiers modules d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières uni-tés de disque. 26. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte un premier connecteur, un second connecteur et un premier module d'alimentation, ledit premier module d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières unités de disque, ledit premier connecteur étant connecté à un premier support de communication utilisé pour relayer des données entre ledit premier contrôleur et lesdites premières unités de dis-que, ledit second connecteur étant connecté à un second support de communication utilisé pour relayer des données entre ledit second contrôleur et lesdites premières uni- tés de disque. 27. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : ledit circuit d'interface de chacune desdites premières unités de disque est couplé à la fois à un premier support de communication et à un second support de communication, ledit premier support de communication étant utilisé pour relayer un signal FC entre ledit premier contrôleur et l'une desdites premières unités de disque, ledit second support de communication étant utilisé pour relayer un signal FC entre ledit second contrôleur et l'une desdites premières unités de disque. 28. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel :ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de circuits de contournement de port, l'un des- dits circuits de contournement de port étant couplé audit circuit d'interface d'au moins l'une desdites premières unités de disque. 29. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte un premier circuit de contournement de port couplé audit premier contrôleur et un second circuit de contournement de port couplé audit second contrôleur, dans lequel ledit circuit d'interface de l'une desdites premières unités de disque est couplé à la fois audit premier circuit de contournement de port et audit second circuit de contournement de port. 30. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une carte de circuit imprimé, ladite carte de circuit imprimé intégrant une pluralité de circuits de contournement de port et étant couplée audit circuit d'interface de chacune desdites premières unités de disque. 31. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : lesdites premières unités de disque sont incluses dans un groupe de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID), et ledit groupe RAID est associé à une pluralité de volumes logiques, chacun desdits volumes logiques étant une zone d'écriture logique pour mémoriser des don-nées transférées depuis ledit ordinateur hôte et/ou un autre ordinateur hôte. 32. Système de réseau de disques selon la 24, comportant en outre :une pluralité de secondes unités de disque chacune comportant une seconde unité de disque, ladite seconde unité de disque comportant une interface FC et mémorisant des données, et un second boîtier comportant lesdites secondes unités de disque et une pluralité de seconds modules d'alimentation, chacun desdits seconds modules d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites secondes unités de disque, dans lequel lesdites premières unités de disque sont incluses dans un premier groupe de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID), et dans lequel lesdites secondes unités de disque sont incluses dans un second groupe RAID. 33. Système de réseau de disques selon la re- vendication 24, comportant en outre : une pluralité de secondes unités de disque chacune comportant une seconde unité de disque, ladite seconde unité de disque comportant une interface FC et mé- morisant des données, dans lequel ledit premier contrôleur effectue une commande pour écrire des données dans ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque et effectuer une commande pour écrire des données dans ladite seconde unité de disque de chacune desdites secondes unités de disque. 34. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour écrire des données dans ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque via un premier support de communication Fibre Canal (FC), ledit second contrôleur est capable d'effectuer une commande pour écrire des données dans ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités delecteurs de disque via un second support de communication FC, et chacune desdites premières unités de disque comportant un premier port couplé audit premier support de communication FC et un second port couplé audit second support de communication FC. 35. Système de réseau de disques selon la 24, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour écrire des données dans ladite première unité de disque de l'une desdites premières unités de disque via une Boucle Arbitrée-Fibre Canal (FC-AL), ledit second contrôleur est capable d'effectuer une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de l'une desdites premières uni-tés de disque et d'écrire des données dans celle-ci via une Seconde Boucle FC-AL, et l'une desdites premières unités de disque comportant un premier port couplé à ladite première boucle FC-AL et un second port couplé à ladite seconde boucle FC-AL. 36. Système de réseau de disques comportant : un premier contrôleur couplé à un ordinateur hôte et effectuant une commande pour écrire des données, envoyées depuis ledit ordinateur hôte, via un premier support de communication Fibre Canal (FC), un second contrôleur couplé audit ordinateur hôte et/ou à un autre ordinateur hôte et effectuant une commande pour écrire des données, envoyées depuis ledit ordinateur hôte et/ou ledit autre ordinateur hôte, via un second support de communication FC, et une pluralité de premières unités de disque chacune comportant une première unité de disque, ladite première unité de disque comportant une interface ATA Sé- rie (SATA) et mémorisant des données converties en leditprotocole SATA de l'une desdites premières unités de dis-que, et un premier boîtier d'extension comportant les-dites premières unités de disque et étant couplé audit premier support de communication FC via un premier connecteur et étant couplé au second support de communication FC via un second connecteur, dans lequel chacune desdites premières unités de disque est couplée à un premier support de communica- tion FC via un premier port et est couplée à un second support de communication FC via un second port. 37. Système de réseau de disques selon la 36, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de premiers modules d'alimentation, chacun des-dits premiers modules d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières uni-tés de disque. 38. Système de réseau de disques selon la re- vendication 36, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte un premier module d'alimentation, ledit premier module d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites premières unités de disque. 39. Système de réseau de disques selon la 36, comportant en outre : une pluralité de convertisseurs chacun étant couplé à l'une desdites premières unités de disque et effectuant une conversion entre un protocole FC et ledit protocole SATA, dans lequel chacun desdits convertisseurs est couplé à la fois audit premier support de communication FC et audit second support de communication FC. 40. Système de réseau de disques selon la re- vendication 36, comportant en outre :une pluralité de convertisseurs chacun étant couplé à l'une desdites premières unités de disque et effectuant une conversion entre un protocole FC et ledit protocole SATA, dans lequel ledit premier boîtier d'extension comporte une pluralité de circuits de contournement de port, l'un desdits circuits de contournement de port étant couplé à au moins l'un desdits convertisseurs. 41. Système de réseau de disques comportant : un premier contrôleur couplé à un ordinateur hôte et effectuant une commande pour écrire des données envoyées depuis ledit ordinateur hôte, un second contrôleur couplé audit ordinateur hôte et/ou à un autre ordinateur hôte et effectuant une commande pour écrire des données envoyées depuis ledit ordinateur hôte et/ou ledit autre ordinateur hôte, une pluralité de premières unités de disque chacune comportant un convertisseur et une première unité de disque, ledit convertisseur effectuant une conversion entre un signal Fibre Canal (FC) et un signal ATA Série (SATA), ladite première unité de disque comportant une interface SATA et mémorisant des données converties par ledit convertisseur, et un premier boîtier d'extension comportant les-dites premières unités de disque, dans lequel chacune desdites premières unités de disque est couplée à la fois audit premier contrôleur et audit second contrôleur. 42. Système de réseau de disques selon la re- vendication 41, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte un premier circuit de contournement de port couplé audit premier contrôleur et un second circuit de contournement de port couplé audit second contrôleur, ledit convertis-Beur de l'une desdites premières unités de disque étantcouplé à la fois audit premier circuit de contournement de port et audit second circuit de contournement de port. 43. Système de réseau de disques selon la 41, dans lequel : ledit premier boîtier d'extension comporte une carte de circuit imprimé, ladite carte de circuit imprimé intégrant une pluralité de circuits de contournement de port et étant couplée audit convertisseur de chacune des-dites premières unités de disque. 44. Système de réseau de disques selon la 41, dans lequel : lesdites premières unités de disque sont incluses dans un groupe de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID), et ledit groupe RAID est associé à une pluralité de volumes logiques, chacun desdits volumes logiques étant une zone d'écriture logique pour mémoriser des don-nées transférées depuis ledit ordinateur hôte et/ou un autre ordinateur hôte. 45. Système de réseau de disques selon la 41, comportant en outre : une pluralité de secondes unités de disque chacune comportant une seconde unité de disque, ladite seconde unité de disque comportant une interface FC et mé- morisant des données conformément au protocole FC, et un second boîtier comportant lesdites secondes unités de disque et une pluralité de seconds modules d'alimentation, chacun desdits seconds modules d'alimentation effectuant une commande pour délivrer de l'énergie auxdites secondes unités de disque, dans lequel lesdites premières unités de disque sont incluses dans un premier groupe de Réseaux Redondants de Disques Bon Marché (RAID), et dans lequel lesdites secondes unités de disque sont incluses dans un second groupe RAID. 46. Système de réseau de disques selon la 41, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque et écrire des données dans celle-ci et effectue une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de chacune desdites secondes unités de disque et écrire des données dans celui-ci. 47. Système de réseau de disques selon la 41, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque et écrire des données dans celui-ci via un premier support de communication Fibre-Canal (FC), ledit second contrôleur est capable d'effectuer une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de chacune desdites premières unités de disque et écrire des données dans celle-ci via un second support de communication FC, et chacune desdites premières unités de disque comportant un premier port couplé audit premier support de communication FC et un second port couplé audit second support de communication FC. 48. Système de réseau de disques selon la 41, dans lequel : ledit premier contrôleur effectue une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de l'une desdites premières unités de disque et écrire des données dans celle-ci via une BoucleArbitrée-Fibre Canal (FC-AL), ledit second contrôleur est capable d'effectuer une commande pour lire des données à partir de ladite première unité de disque de l'une desdites premières uni-tés de disque et écrire des données dans celle-ci via une seconde boucle FC-AL, et l'une desdites premières unités de disque comportant un premier port couplé à ladite première boucle FC-AL et un second port couplé à ladite seconde boucle FC-AL.
G
G06,G11
G06F,G11B,G11C
G06F 3,G06F 11,G06F 12,G06F 13,G11B 5,G11B 7,G11B 20,G11B 33,G11C 7
G06F 3/06,G06F 11/00,G06F 11/10,G06F 11/14,G06F 12/16,G06F 13/38,G11B 5/012,G11B 7/085,G11B 20/18,G11B 33/14,G11C 7/00
FR2895354
A1
ENSEMBLE D'AUVENT
20,070,629
La présente invention concerne un destiné à prendre place à la jonction entre un capot recouvrant le compartiment moteur et un pare-brise d'un véhicule automobile. Dans l'architecture classique d'un véhicule automobile, la zone comprise entre le capot et le pare brise peut être généralement occupée par un ensemble constitué d'une boîte à eau surmontée d'une grille d'auvent. La boîte à eau a pour fonction de collecter de l'air à la base du pare-brise et de diriger cet air vers l'habitacle. La boîte à eau a, comme deuxième fonction, de collecter les eaux contenues dans le flux d'air aspiré au travers de la grille d'auvent et d'en assurer l'évacuation. La boîte à eau, qui s'étend transversalement sur la largeur d'un véhicule, est traditionnellement en appui, à chacune de ses extrémités, au niveau des ailes du véhicule. La boîte à eau peut intégrer d'autres fonctions comme, par 15 exemple, la réception d'un filtre à pollen et/ou d'un réservoir de liquide de lave glace et/ou une motorisation d'essuie glace. La boîte à eau est surmontée d'une grille d'auvent dont la fonction est d'empêcher que des corps étrangers, par exemple, des feuilles mortes rentrent dans la boîte à eau. 20 La grille d'auvent est, ainsi, une pièce généralement en matière plastique qui est, selon l'architecture particulière d'un véhicule, plus ou moins apparente entre le capot et le pare-brise. L'ensemble d'auvent peut être impliqué dans le cas d'un choc entre un véhicule et un piéton. La dynamique d'un tel choc fait que les jambes du 25 piéton entrent en contact avec le pare-choc du véhicule, le fémur entre en contact avec le bord avant du capot et la tête du piéton percute la zone de jonction entre le capot et la partie inférieure du pare-brise, c'est-à-dire précisément l'ensemble d'auvent. On voit donc, que la prise en compte de l'ensemble d'auvent dans 30 le traitement d'un choc entre un véhicule et un piéton revêt une importance particulière. On connaît, par le document FR 2 424 205, une boîte à eau qui prend en compte un impact avec un piéton. Dans ce cas, la boîte à eau s'étend transversalement entre les ailes d'un véhicule et présente des zones de rupture 35 qui séparent une partie centrale de la boîte à eau et des platines assurant la fixation de la boîte à eau sur des ailes du véhicule. En cas de choc, les zones de rupture se cassent en absorbant une partie de l'énergie du choc. Cette disposition est satisfaisante pour la prise en compte d'un choc avec piéton mais n'est adaptée qu'à des véhicules ayant une boîte à eau 5 de grande dimension. Or, des contraintes d'architectures de véhicule font qu'il n'est pas toujours possible d'intégrer une boîte à eau de grande dimension. Par ailleurs, une boîte à eau de grande dimension présente un coût important et une masse importante, ce qui fait qu'il n'est pas toujours 10 souhaitable de recourir à une telle pièce. Dans cette problématique, un but de l'invention est de proposer un ensemble d'auvent pour un véhicule ayant une boîte à eau de dimension réduite tout en présentant un comportement limitant un traumatisme subi par un piéton en cas de choc avec un véhicule. 15 L'invention a pour objet pour un ensemble d'auvent pour un véhicule automobile ayant une partie moteur, protégée par un capot, et une partie d'habitacle protégée notamment par un pare-brise, pouvant être positionné entre le bord transversal arrière du capot et le bord transversal avant du pare-brise ; cet ensemble d'auvent comprend un collecteur d'air 20 possédant au moins une patte frangible sur laquelle viant en appui une grille d'auvent, une ou plusieurs patte(s) frangible(s) pouvant se casser lors d'un impact excédant une force prédéterminée sur la grille d'auvent pour absorber une partie de l'énergie de l'impact. Selon l'invention, il est prévu que la grille d'auvent que la tête d'un 25 piéton risque de heurter lors d'un choc, puisse s'affaisser et ainsi absorber une partie de l'énergie de l'impact. Cet affaissement est rendu possible par le fait que la grille d'auvent est en appui sur au moins une patte frangible. On note que le collecteur sur lequel la grille d'auvent repose est fixé au tablier sans s'étendre transversalement d'une aile à l'autre d'un véhicule. 30 Selon une forme de réalisation, la grille d'auvent présente un corps dont un bord arrière peut venir en appui contre la base du pare brise, et une poutre transversale accolée au corps et en ce que un profilé d'étanchéité est interposé entre la poutre transversale et le capot lorsqu'il est en position fermée. 35 Cette disposition s'avère tout à fait adaptée pour réaliser l'étanchéité entre la partie moteur du véhicule et l'habilacle. Cette étanchéité est tout à fait cruciale pour éviter que des gaz émanant du moteur ne s'introduisent dans l'habitacle. Selon une disposition, la poutre transversale peut présenter une nervure sur laquelle est chaussée le profilé d'étanchéité. II peut également être envisagé que le capct embarque sur sa face interne le profilé d'étanchéité. Selon une disposition avantageuse, la poutre transversale peut être en appui sur au moins une patte frangible. Ainsi, la patte frangible supporte la partie de la grille d'auvent qui présente la plus grande rigidité ; de ce fait, en cas d'impact, la rupture d'une ou plusieurs patte(s) frangible(s) intervient très rapidement. Selon une possibilité, la poutre transversale peut présenter une section en C. De plus, la poutre transversale peut présenter une pluralité de nervures orientées dans la direction d'appui du capot, de façon à augmenter la rigidité de la partie transversale et à fournir ainsi un contre appui pour le profilé d'étanchéité. Pour parfaire l'étanchéité, le corps de la grille d'auvent peut être ceinturé par un joint d'étanchéité sur ses bords arrière et latéraux. Selon une possibilité, le collecteur peut présenter une structure tubulaire coudée ayant une extrémité d'entrée et une extrémité de sortie, l'extrémité d'entrée se raccordant à une prise d'air ménagée dans la grille d'auvent et l'extrémité de sortie pouvant se raccorder à un ensemble de ventilation de l'habitacle ou à une ouverture pratiquée dans le tablier pouvant conduire à un ensemble de ventilation de l'habitacle. La prise d'air peut être partiellement obturée par des ouies, pour empêcher l'intrusion de corps étranger dans le collecteur. Des moyens d'étanchéité sont interposés entre la grille d'auvent et l'extrémité d'entrée du collecteur, ces moyens d'étanchéité pouvant absorber 30 un déplacement de la grille d'auvent en direction du collecteur. De préférence, la grille d'auvent présente des moyens de fixation sur le véhicule à chacune de ses extrémités autorisant un degré de liberté dans une direction transversale. Ainsi, les fixations latérales de la grille d'auvent ne s'opposent pas à son affaissement lors d'un impact. Selon une possibilité, les moyens de fixation consistent en une lumière oblongue pratiquée à chaque extrémité de la poutre dans laquelle peut être engagée un rivet ou un boulon. II peut être envisagé que, au moins une des pattes puissent 5 présenter une zone de restriction de matière qui fait que, lorsqu'on applique une pression sur ladite patte, elle se casse au niveau de la zone de restriction de matière. Pour sa bonne compréhension, l'invention est décrite en référence au dessin ci annexé représentant une forme de réalisation d'un ensemble 10 d'auvent. Figure 1 est une vue en perspective éclatée de l'ensemble d'auvent selon l'invention, Figure 2 est une vue assemblée de cet élément, Figure 3 est une vue en coupe selon III-III de figure 2. 15 En se référant tout d'abord à la figure 1, il épparaît que l'ensemble d'auvent 1 selon l'invention est constitué essentiellement d'un collecteur 2 et d'une grille d'auvent 3. Le collecteur 2, dans l'exemple représenté, présente une structure tubulaire coudée avec une extrémité d'entrée 2a et une extrémité de sortie 21) ; 20 dans l'exemple illustré, l'extrémité d'entrée 2a est sensiblement perpendiculaire à l'extrémité de sortie 2b. D'autres configurations peuvent être envisagées en fonction de dispositions architecturales spécifiques. On peut noter que l'extrémité de sortie est ceinturée par un épaulement 5 qui peut présenter des perçages permettant l'insertion 25 d'éléments de fixation comme par exemple des rivets ou des vis. Comme cela apparaît sur les figures, des pattes 6 sont adjacentes à l'extrémité d'entrée 2a du collecteur 2. Ces deux pattes 6, qui sont venues de moulage avec le collecteur 2, sont pourvues d'une zone 7 de restriction de matière qui fait que, lorsqu'on applique une pression sur lesdites pattes, elles 30 se cassent au niveau de la zone 7 de restriction de matière. La faculté de rupture des pattes 6 peut être réalisée par d'autres moyens comme par exemple par une arête vive de raccordement entre la patte 6 et le collecteur 2. La deuxième partie de l'ensemble d'auvent selon l'invention est une grille d'auvent 3 qui comporte, dans l'exemple représenté, un corps 8 auquel 35 est accolée une poutre 9. Comme le montrent les figures 1 et 2, le corps 8 peut être ceinturé sur ses bords latéraux et transversal arrière par un joint d'étanchéité 10 qui peut être comoulé avec la grille d'auvent 3 ou peut être rapporté sur celle-ci. La grille d'auvent 3 présente également i ne poutre 9 qui, dans l'exemple représenté, est venue de moulage avec le corps 8. Comme le montre plus particulièrement la figure 3, la poutre 9 peut présenter une section transversale en forme de C ; la poutre 9 est pourvue d'une pluralité de nervures de renfort 12 qui sont orientées selon la verticale. A chaque extrémité de la poutre 9, on note, par ailleurs, la 10 présence d'une ouverture 14 dont la fonction apparaîtra plus loin. Pour la suite de la description, on se repDrtera maintenant plus particulièrement à la figure 3 qui montre l'ensemble d'auvent selon l'invention mis en oeuvre dans un véhicule. La représentation de ce véhicule est limitée d'une part, pour la 15 partie avant du véhicule par un capot 13 dont on peut voir sur la figure la peau extérieure 15 et la doublure intérieure 16, et d'autre part ; pour la partie centrale ou habitacle du véhicule, il est représenté sur la figure 3, le tablier 18 c'est-à-dire la paroi qui sépare l'habitacle du compartiment moteur ainsi que la base d'un pare brise 20. 20 Dans l'architecture générale du véhicule, l'ensemble d'auvent 1 selon l'invention prend place entre le bord arrière du capot 13 et le bord avant du pare brise 20. Le collecteur 2 est fixé au tablier 18 grâce, notamment, aux ouvertures dont il est pourvu au travers desquelles des éléments de fixation, 25 comme par exemple des rivets, viennent assurer la fixation du collecteur sur le tablier. II est prévu. à cet effet, plusieurs éléments de fixation même si seuls deux sont représentés sur la figure 3. La fixation du collecteur 2 sur le tablier est but à fait importante et 30 doit être fermement réalisée puisque le collecteur 2 est: en port à faux tandis que la grille d'auvent 3 vient en appui sur ce dernier. Il est, en outre, important que la liaison entre le collecteur 2 et le tablier 18 soit étanche pour interdire à des gaz provenant du moteur de rentrer dans l'habitacle du véhicule. 35 La grille d'auvent 3 vient en effet prendre place sur les deux pattes 6 sécables ou frangibles dont le collecteur 2 est pourvu. La grille d'auvent 3 repose au niveau de sa poutre transversale 9 sur les deux pattes 6 frangibles, tandis que le joint d'étanchéité 10 qui borde le bord transversal arrière de la grille d'auvent vient en appui contre la base du pare brise 20. Bien que cela ne soit pas représenté sur la figure 3, les deux joints 5 latéraux de la grille d'auvent viennent, quant à eux, en appui contre les ailes du véhicule. Comme cela sera expliqué plus loin, la gestion de l'étanchéité au niveau de la grille d'auvent est tout à fait essentielle. On note, de plus, que la grille d'auvent 3 est pourvue d'une prise 10 d'air dont la dimension correspond sensiblement à la dimension de l'extrémité d'entrée du collecteur. De façon classique, cette prise d'air 22 Deut être partiellement obturée par des ouies 23 qui empêchent que des corps étrangers s'introduisent dans le collecteur. 15 La figure 3 montre, par ailleurs, que la grille d'auvent 3 au niveau de sa poutre transversale 9 est pourvue d'une nervure 24 en arête de poisson sur laquelle est chaussé un profilé d'étanchéité 25 (lui permettra d'assurer l'étanchéité avec le capot lorsqu'il est fermé. Il peut également être envisagé d'embarquer le profilé d'étanchéité 25 sur la face interne du capot 13. Le profilé 20 d'étanchéité 25 est alors positionné sur le capot 13 de façon à venir en appui sur la poutre transversale 9. On note également qu'un joint d'étanchéité 26 est interposé entre le collecteur 2 et la grille d'auvent 3. Comme on l'a vu, la gestion de l'étanchéité revêt une importance 25 particulière car il est essentiel qu'aucun gaz ou aucune odeur en provenance du compartiment moteur ne soit présent dans la zone du véhicule dans laquelle se fait le prélèvement d'air en direction de l'habitacle du véhicule. II importe notamment que le profilé d'étanchéité interposé entre la poutre transversale 9 et le capot 13 assure une séparation extrêmement 30 étanche entre le compartiment moteur et la grille d'auvent. A cet effet, il est prévu qu'il soit écrasé, de manière importante, par le capot 13 lorsque celui-ci est en position fermée. C'est pour cela que la poutre transversale 9 peut être pourvue de nombreuses rainures pour assurer un contre appui au profilé d'étanchéité 25, lorsqu'il est écrasé. 35 Tout en assurant cette étanchéité, l'ensemble d'auvent selon l'invention présente un comportement peu traumatique en cas de choc avec un piéton ; dans le cas d'un impact sur la grille d'auvent 3, celle-ci qui repose sur des pattes frangibles 6 transmet une partie de l'énergie de l'impact à ces dites pattes frangibles 6 qui se cassent et autorisent alors un basculement ou un affaissement de cette grille d'auvent 3 en direction du collecteur 2. Ce déplacement, sensiblement dans le sens vertical du véhicule, peut se faire sur une course d'environ 40 à 50 millimètres qui correspond sensiblement au débattement qu'autorise le joint d'étanchéité interposé entre le collecteur et la grille d'auvent. La valeur du déplacement de la grille d'auvent est, bien entendu, purement indicative. Le déplacement peut varier en fonction de l'architecture du véhicule ainsi que d'éventuelles norme, auxquelles le véhicule devrait se conformer. Les ouvertures 14 peuvent présenter une forme oblongue orientée transversalement par rapport au véhicule pour offrir un degré de liberté dans cette direction. Ainsi, les moyens de fixation latéraux de la grille d'auvent ne s'opposent pas à l'affaissement ou basculement de celle-ci lors d'un impact. D'autres moyens de fixation latéraux peuvent être envisagés comme par exemple un clip engagé dans un trou rond ; ce clip pouvant se détacher en cas d'impact. L'invention fournit ainsi un ensemble d'auvent qui se montre non agressif à l'égard d'un piéton qui entrerait en collision avec un véhicule, tout en assurant ses fonctions de collecte d'air et d'étanchéification du compartiment moteur avec une pièce de petite dimension pour assurer la collecte de l'air. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à la forme de réalisation qui vient d'être décrite, mais elle en embrasse au contraire toutes les formes de réalisation
Cet ensemble d'auvent (1) pour un véhicule automobile ayant une partie moteur, protégée par un capot (13), et une partie d'habitacle protégée notamment par un pare-brise (20), peut être positionné entre le bord transversal arrière du capot (13) et la bord transversal avant du pare-brise (20), et comprend un collecteur d'air (2) possédant au moins une patte frangible (6) sur laquelle vient en appui une grille d'auvent (3), une ou plusieurs patte(s) frangible(s) (6) pouvant se casser lors d'un impact excédant une force prédéterminée sur la grille d'auvent (3) pour absorber une partie de l'énergie de l'impact.
1. Ensemble d'auvent (1) pour un véhicule automobile ayant une partie moteur, protégée par un capot (13), et une partie d'habitacle protégée notamment par un pare-brise (20), pouvant être positionné entre le bord transversal arrière du capot (13) et le bord transversal avant du pare-brise (20), caractérisé en ce que l'ensemble d'auvent comprend un collecteur d'air (2) possédant au moins une patte frangible (6) sur laquelle vient en appui une grille d'auvent (3), une ou plusieurs patte(s) frangible(s) (6) pouvant se casser lors d'un impact excédant une force prédéterminée sur la grille d'auvent (3) pour absorber une partie de l'énergie de l'impact. 2. Ensemble d'auvent selon la 1, caractérisé en ce que la grille d'auvent (3) présente un corps (8) dont un bord arrière peut venir en appui contre la base du pare brise (20), et une poutre transversale (9) accolée au corps (8) et en ce que un profilé d'étanchéité (25) est interposé entre la poutre transversale (9) et le capot (13) lorsqu'il est en position fermée. 3. Ensemble d'auvent selon la 2, caractérisé en ce que la poutre transversale (9) présente une nervure (24) sur laquelle est chaussée le profilé d'étanchéité (25). 4. Ensemble d'auvent selon la 2, caractérisé en ce que le capot (13) embarque sur sa face interne le profilé d'étanchéité (25). 5. Ensemble d'auvent selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la poutre transversale (9) est en appui sur au moins une patte frangible (6). 6. Ensemble d'auvent selon l'une des 2 à 5, caractérisé en ce que la poutre transversale (9) présente une section en C. 7. Ensemble d'auvent selon la 6, caractérisé en ce que la poutre transversale (9) présente une pluralité de nervures (12) orientées 30 dans la direction d'appui du capot. 8. Ensemble d'auvent selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le collecteur (2) présente un structure tubulaire coudée ayant une extrémité d'entrée (2a) et une extrémité de sortie (2b), l'extrémité d'entrée se raccordant à une prise d'air (22) ménagée Jans la grille d'auvent 35 (3) et l'extrémité de sortie pouvant se raccorder à un ensemble de ventilation de l'habitacle ou à une ouverture pouvant conduire à un ensemble deventilation de l'habitacle pratiquée dans un tablier (18) séparant la partie moteur de la partie habitacle. 9. Ensemble d'auvent selon la 8, caractérisé en ce que la prise d'air (22) est partiellement obturée par des ouies (23). 10. Ensemble d'auvent selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que des moyens d'étanchéité sont interposés entre la grille d'auvent (3) et l'extrémité d'entrée du collecteur, ces moyens d'étanchéité pouvant absorber un déplacement de la grille d'auvent (3) en direction du collecteur. 11. Ensemble d'auvent selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que la grille d'auvent (3) présente des moyens de fixation sur le véhicule à chacune de ses extrémités autorisant un degré de liberté dans une direction transversale. 12. Ensemble d'auvent selon la 11, caractérisé en ce que les moyens de fixation consistent en une lumière cblongue (14) pratiquée à chaque extrémité de la poutre dans laquelle peut être engagée un rivet ou un boulon. 13. Ensemble d'auvent selon l'une des 2 à 12, caractérisé en ce que le corps (8) de la grille d'auvent (3) est ceinturé par un 20 joint d'étanchéité sur ses bords arrière et latéraux. 14. Ensemble d'auvent selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que, au moins une des pattes (6) présente une zone (7) de restriction de matière qui fait que, lorsqu'on applique une pression sur lesdites pattes, elles se cassent au niveau de la zone 7 de restriction de matière
B
B62,B60
B62D,B60R
B62D 25,B60R 21
B62D 25/12,B60R 21/34
FR2890706
A1
DISPOSITIF DE CONVERSION D'ENERGIE EOLIENNE EN ENERGIE ELECTRIQUE
20,070,316
ÉLECTRIQUE. Domaine Technique L'invention se rapporte à un dispositif de conversion de l'énergie générée par la force du vent en énergie électrique. Un tel dispositif est plus couramment désigné par le terme d' éolienne . L'invention vise plus particulièrement une éolienne de grandes dimensions et à haut rendement, apte à produire autant d'électricité qu'une soixante d'éoliennes de type classique comportant uniquement une hélice à trois pales. Art antérieur De façon générale, les éoliennes comportent un axe appelé rotor sur lequel des pales sont agencées de manière à s'opposer à la force du vent. L'action du vent sur les pales entraîne ainsi en rotation le rotor et l'énergie mécanique est ensuite utilisée de façon à générer de l'électricité par induction dans un générateur. Tel que décrit dans le document WO 02/09265, un tel dispositif peut comporter une structure modulaire supportant une pluralité de rotors à axes verticaux. Cependant, dans ce cas, la surface totale des pales de chaque rotor est très faible, et par conséquent sa force transmise par le vent à l'axe n'est pas optimale, et le rendement médiocre. Ainsi, le but de l'invention est de générer un dispositif de conversion d'énergie 25 éolienne en énergie électrique de grandes dimensions, de manière à générer une importante quantité d'énergie électrique et ce, avec le rendement maximum. Exposé de l'invention L'invention concerne donc une éolienne comportant une structure modulaire de plusieurs sous ensembles solidarisés entre eux L'éolienne se caractérise en ce que chaque sous-ensemble comporte une hélice solidarisée à un arbre de rotor orienté selon une direction sensiblement horizontale, chaque arbre de rotor entraînant un arbre de transmission et chaque arbre de transmission entraînant un arbre de générateur. Autrement dit, l'éolienne comporte plusieurs hélices montées chacune sur un arbre de rotor agencé horizontalement. Chaque hélice est agencée dans un sous-ensemble apte à être positionné au-dessous, au dessus, ou encore latéralement par rapport à un autre sous- ensemble. De cette manière, il est possible de balayer, à l'aide des pales des hélices, une surface importante sensiblement égale à la surface globale d'encombrement de l'éolienne. Avantageusement, plusieurs arbres de rotor peuvent entraîner un même arbre de transmission. Dans ce cas, les arbres de rotor sont agencés sensiblement parallèlement les uns au dessus des autres et un arbre de transmission vertical permet de transmettre l'énergie motrice de chacun des arbres de rotor à l'arbre de générateur. Une telle transmission peut notamment être réalisée au moyen de pignons à denture conique. En pratique, les hélices peuvent comporter des pales occupant la totalité de la surface balayée. En d'autres termes, la projection des pales sur un plan perpendiculaire à l'axe de rotation équivaut à la totalité de la surface balayée. De cette manière, le dispositif présente une grande résistance au vent apte à transmettre le maximum d'énergie éolienne à l'arbre de rotor de chaque hélice. Selon un mode de réalisation particulier, les sous-ensembles peuvent être agencés les uns au dessus des autres. De cette manière, l'éolienne peut se présenter sous la forme d'une colonne formée par un empilement de plusieurs sous-ensembles. Selon un autre mode de réalisation, les sous-ensembles peuvent être agencés les uns à côté des autres. Ainsi, le dispositif forme une rampe horizontale de plusieurs sousensembles juxtaposés. Bien évidemment, ces deux modes de réalisation peuvent être combinés de façon à former un mur de plusieurs sous-ensembles agencés à différents niveaux d'altitude. Avantageusement, l'éolienne peut être agencée sur une plateforme pivotant par rapport au sol. En effet, dans ce cas, il est possible d'orienter la position de l'axe de chaque arbre de rotor parallèlement à la direction du vent. Pour ce faire, la base de l'éolienne peut présenter des roues qui coopèrent avec des rails ou glissières pour permettre leur mouvement de rotation. En pratique, le dispositif peut comporter douze sous-ensembles formés par trois niveaux comportant chacun quatre hélices. Selon un mode de réalisation particulier, cette éolienne peut comporter une structure tubulaire choisie dans le groupe des matériaux comportant l'acier et l'aluminium. En effet, une telle structure présente une grande rigidité pour un faible poids. De plus, le prix de revient d'une telle structure tubulaire est très faible, ce qui améliore le rendement de l'éolienne. En pratique, l'éolienne peut également comporter des haubans aptes à rigidifier la structure et éviter ses déformations dues à la force du vent et à son importante prise au vent. Autrement dit, des câbles peuvent maintenir la face avant de l'éolienne de manière à éviter les oscillations d'avant en arrière de la structure. Dans le cas où la structure est pivotante autour d'un axe, les points d'ancrage des haubans doivent être positionnés sur un chariot mobile sur le rail de façon à tourner avec la structure. Description sommaire des figures La manière de réaliser l'invention ainsi que les avantages qui en découlent ressortiront bien de la description du mode de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif, à l'appui des figures annexées dans lesquelles: ^ la figure 1 est une vue en perspective d'un dispositif, conforme à l'invention; ^ la figure 2 est une vue de profil de la variante présentée à la figure 1; ^ la figure 3 est une vue de dessus d'un dispositif conforme à l'invention. Manière de réaliser l'invention Comme déjà évoqué, l'invention concerne un dispositif de conversion d'énergie éolienne en énergie électrique comportant une structure modulaire de plusieurs sous-ensembles solidarisés entre eux. Tel que représenté à la Fig. 1, l'éolienne se compose de douze sousensembles (2) comportant chacun une hélice (1). Elle présente ainsi trois niveaux (7, 8, 9) de quatre hélices (1) juxtaposées les unes à côté des autres dans un même plan horizontal. Chaque sous-ensemble (2) comporte des éléments de structure tels des tubes (13) aptes à maintenir en position les différents organes en rotation de chaque sous-ensemble (2) de chaque sous-ensemble (2). La structure tubulaire (14) ainsi formée par l'assemblage de la pluralité de tubes (13) présente l'avantage d'être très rigide pour une masse et coût minimum. Par ailleurs, cette éolienne est agencée sur une plateforme (4) apte à pivoter autour d'un axe de rotation (3) sensiblement vertical pour permettre d'orienter l'axe de rotation des hélices parallèlement avec la direction du vent. Pour ce faire, la face inférieure de la plateforme (4) est équipée de roues coopérant avec une piste ou des rails agencés sur le sol. Un ou plusieurs moteurs permettent de faire pivoter la plateforme (4) ainsi que la structure tubulaire (14) par rapport au sol. Tel que représenté à la Fig. 2, le dispositif peut être équipé au niveau de sa face avant de haubans (5) aptes à limiter la déformation d'avant en arrière de la structure tubulaire (14) sollicitée par la force du vent. En effet, une telle structure (14) présente une importante prise au vent. Dans ce cas, l'une des extrémités des haubans (5) est solidarisée à un chariot également monté en rotation avec l'éolienne de façon à suivre la direction du vent lorsque celle-ci varie. Par ailleurs, les trois niveaux d'hélice (1) comportent chacun un arbre de rotor (10, 11,12). Ces trois arbres de rotor (10, 11,12) entraînent en rotation un même arbre de transmission (15) au moyen de roues dentées à portée conique. L'arbre de transmission (15) entraîne alors un arbre de générateur (16) permettant de générer de l'énergie électrique par induction. La structure tubulaire (14) se compose de montants (20,21) sensiblement verticaux reliés entre eux par une pluralité de tubes (22). Tel que représenté à la Fig. 3, l'axe de rotation (3) de l'éolienne est positionné au centre de la structure (14) verticalement. Une telle structure (14) peut être équipée d'éléments stabilisateurs longilignes (16, 17) agencés entre les extrémités latérales de la plate forme (4). De plus, une telle éolienne peut comporter trois points d'ancrage (23, 24, 25) permettant de fixer des haubans (5), chaque point (23, 24, 25) étant monté sur un chariot pivotant avec la plateforme (4). Tel que représenté, chaque point d'ancrage (23, 24, 25) peut permettre de supporter une pluralité d'haubans (5) solidarisés à la face avant de la structure tubulaire (14) dans un même plan horizontal. Il ressort de ce qui précède qu'une éolienne conforme à l'invention comporte de nombreux avantages, et notamment: ^ elle permet d'atteindre un rendement quatre fois supérieur aux éoliennes dites 30 classiques à trois pales; ^ elle permet également des économies sur la structure porteuse et le nombre de générateurs, ce qui permet de réduire ses coûts d'installation; ^ son impact sur l'environnement est également moindre puisqu à puissance égale, il faudrait une soixantaine d'éoliennes de type classique pour la remplacer
Dispositif de conversion d'énergie éolienne en énergie électrique comportant une structure modulaire de plusieurs sous ensembles (2) solidarisés entre eux, caractérisé en ce que chaque sous ensemble (2) comportant une hélice (1) solidarisée à un arbre de rotor (10) orienté selon une direction sensiblement horizontale, chaque arbre de rotor (10) entraînant un arbre de transmission (15) et chaque arbre de transmission (15) entraînant un arbre de générateur (16).
1. Dispositif de conversion d'énergie éolienne en énergie électrique comportant une structure modulaire de plusieurs sous ensembles (2) solidarisés entre eux, caractérisé en ce que chaque sous ensemble (2) comportant une hélice (1) solidarisée à un arbre de rotor (10) orienté selon une direction sensiblement horizontale, chaque arbre de rotor (10) entraînant un arbre de transmission (15) et chaque arbre de transmission (15) entraînant un arbre de générateur (16). 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que plusieurs arbres de rotor (10, 11, 12) entraînent un même arbre de transmission (15) . 3. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les hélices (1) comportent 15 des pales occupant la totalité de la surface balayée. 4. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les sous ensembles (2) sont agencés les uns au dessus des autres. 5. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les sous ensembles (2) sont agencés les uns à cotés des autres. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il est agencé sur une plateforme (4) pivotant par rapport au sol. 7. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte douze sous ensembles (2) d'hélices (1). 8. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une structure 30 tubulaire (14) choisie dans le groupe des matériaux comportant l'acier et l'aluminium. 9. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte des haubans (5) aptes à rigidifier la structure et éviter ses déformations dues à la force du vent et à son importante prise au vent.
F
F03
F03D
F03D 1,F03D 11
F03D 1/02,F03D 11/04
FR2897110
A1
UNITE DE COMMANDE D'INJECTION DE CARBURANT
20,070,810
La présente invention concerne une unité de commande d'injection de carburant qui détermine par apprentissage une valeur d'écart d'une caractéristique d'injection d'une soupape d'injection (ou injecteur) de carburant d'un moteur à combustion interne multicylindre. II existe un moteur diesel connu qui effectue une injection pilote avant une injection principale afin de réduire un bruit accompagnant la combustion, ou d'améliorer des caractéristiques de gaz d'échappement, l'injection pilote injectant une plus petite quantité de carburant que l'injec- tion principale. Même si une valeur d'ordre d'une période d'injection ou une va-leur d'ordre d'une quantité d'injection (quantité d'injection d'ordre) d'une soupape d'injection de carburant est égalisée pour commander l'injection de carburant, il y a une possibilité que la quantité de carburant réellement injectée varie à cause d'une différence individuelle de la soupape d'injection de carburant. De façon spécifique, l'injection pilote injecte une quantité de carburant qui est extrêmement faible en comparaison avec l'injection principale. Par conséquent, si la quantité d'injection réelle s'écarte d'une quantité d'injection désirée, il devient difficile d'atteindre suffisam- ment les buts décrits ci-dessus. De ce fait, un système d'asservissement proposé effectue un calcul dans lequel une quantité d'injection Q prédéterminée est divisée par une variable N prédéterminée. La quantité de carburant Q/N est injectée N fois, et une vitesse de rotation réelle du moteur est contrôlée. Cha- que quantité d'injection Q/N est commandée de façon à conformer la vitesse de rotation réelle à une vitesse de rotation cible en envoyant en retour le résultat du contrôle pour agir sur la quantité d'injection de carburant Q/N. Si la vitesse de rotation réelle est approximativement égale à la vitesse de rotation cible, alors une valeur d'apprentissage est acquise par le système. En d'autres termes, la valeur d'apprentissage est utilisée pour compenser la différence entre la quantité d'injection d'ordre et la quantité d'injection désirée. Ce type de système de commande est décrit par exemple dans le document JP-A-2003-254139. En outre, le système de commande effectue l'asservissement de façon à compenser une fluctuation de rotation parmi des cylindres. Du fait que le système de commande effectue des injections de carburant divisées en N, le système de commande peut apprendre la caractéristique d'injection de carburant correspondant à l'accomplissement de l'injection de carburant en une très petite quantité (par exemple l'injection pilote). Il en résulte que le système de commande peut obtenir une valeur d'apprentissage appropriée. Le temps nécessaire pour obtenir la valeur d'apprentissage doit de préférence être aussi court que possible. Cependant, lorsque le traitement pour obtenir la valeur d'apprentissage est effectué pour la pre- mière fois, par exemple lorsque l'unité de commande d'injection de carburant est expédiée comme un produit, le temps nécessaire pour que la vitesse de rotation réelle converge sur la vitesse de rotation cible sous l'effet de l'asservissement a tendance à être long. Par conséquent, l'obtention de la valeur d'apprentissage prend une longue durée si l'apprentis- sage est effectuée d'une manière telle que le temps de convergence s'écoule suffisamment, lorsque le traitement pour obtenir la valeur d'apprentissage est effectué pour la première fois. Les inventeurs ont égale-ment découvert qu'un calcul exact de la valeur de correction de fluctuation pour compenser la fluctuation de rotation parmi les cylindres devient difficile si le temps pour obtenir la valeur d'apprentissage est: raccourci. En plus de l'apprentissage de l'injection pilote, une difficulté à l'obtention simultanée de l'apprentissage exact de la variation dans la caractéristique d'injection parmi les cylindres, et de l'apprentissage en une courte durée, est commune à toute unité de commande d'injection de car- burant qui compense la variation de la caractéristique d'injection parmi les cylindres. Un but de la présente invention est de procurer une unité de commande d'injection de carburant capable d'accomplir correctement et simultanément les actions consistant à effectuer l'apprentissage d'une variation parmi des caractéristiques d'injection de soupapes d'injection de carburant de cylindres respectifs, et à effectuer l'apprentissage en une courte durée. Selon un aspect de la présente invention, une unité du type pré-cité comprend un moyen d'injection pour effectuer une injection de carbu- rant en actionnant une soupape d'injection de carburant d'un moteur à combustion interne multicylindre, sur la base d'une valeur d'ordre d'une quantité d'injection de la soupape d'injection de carburant; un moyen de restriction de fluctuation pour calculer une valeur de correction de fluctuation pour restreindre une fluctuation de rotation d'un arbre de sortie du moteur entre des cylindres du moteur, et pour refléter la valeur de correction de fluctuation dans le fonctionnement de la soupape d'injection de carburant lorsque l'injection de carburant est effectuée; et un moyen d'apprentissage pour apprendre une valeur d'écart d'une caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant conformément à la va- leur de correction de fluctuation; et en ce que le moyen d'apprentissage a un moyen de détermination pour déterminer si la valeur de correction de fluctuation est stabilisée, sur la base d'un changement moyen de la valeur de correction de fluctuation, et le moyen d'apprentissage apprend la va-leur d'écart si le moyen de détermination détermine que la valeur de cor- rection de fluctuation est stabilisée. Par conséquent, l'apprentissage de la valeur d'écart sur la base de la valeur de correction de fluctuation peut être évité lorsque la valeur de correction de fluctuation peut fluctuer. La valeur d'écart est apprise immédiatement lorsque la valeur de correction de fluctuation est stabili- sée. La période d'apprentissage n'est donc pas allongée inutilement. Avantageusement, le moyen d'injection effectue l'injection en divisant la valeur d'ordre en multiples valeurs d'ordre correspondant à des quantités d'injection sensiblement égales; et la valeur d'écart apprise conformément à la valeur de correction de fluctuation est apprise comme une valeur d'écart de la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant pour une injection de carburant d'une quantité correspondant à la quantité d'injection divisée. L'unité comprend de préférence en outre un moyen de correction de rotation pour calculer une valeur de correction de rotation commune à tous les cylindres du moteur, pour conformer une valeur moyenne de vitesse de rotation de l'arbre de sortie du moteur à une valeur désirée, et pour refléter la valeur de correction de rotation dans le fonctionnement de la soupape d'injection de carburant; et le moyen d'apprentissage apprend une valeur d'écart de la caractéristique d'injection liée à la valeur moyenne conformément à la valeur de correction de rotation. De plus, le moyen de restriction de fluctuation calcule avantageusement la valeur de correction de fluctuation si la correction par le moyen de correction de rotation est effectuée. On appréciera des caractéristiques et avantages d'un mode de réalisation, ainsi que des procédés de mise en oeuvre et la fonction des éléments associés, en étudiant: la description détaillée sulivante, et les dessins, qui font tous partie de la présente demande. Dans les dessins : La figure 1 est un schéma montrant un système de moteur con-forme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention; La figure 2 est un diagramme pour fixer une période d'injection à partir d'une quantité d'injection et d'une pression de carburant, conformément au mode de réalisation de la figure 1; La figure 3 est une représentation graphique montrant une relation entre le nombre de convergences et un temps de convergence d'une valeur de correction, en conformité avec le mode de réalisation de la fi-gure 1; La figure 4 est une représentation graphique montrant un mode de convergence de la valeur de correction en conformité avec le mode de réalisation de la figure 1; et La figure 5 est un organigramme montrant des étapes de traite-ment d'apprentissage d'une valeur d'apprentissage en conformité avec le mode de réalisation de la figure 1. En se référant à la figure 1, on voit une illustration d'un système de moteur conforme à un exemple de mode de réalisation de la présente invention. Comme représenté sur la figure 1, une pompe à carburant 6 aspire du carburant à partir d'un réservoir de carburant 2 à travers un filtre à carburant 4. La pompe à carburant 6 reçoit de l'énergie à partir d'un vilebrequin 8 correspondant à un arbre de sortie du moteur diesel et évacue le carburant. La pompe à carburant 6 a une vanne de réglage d'aspi- ration 10. La vanne de réglage d'aspiration 10 régule une quantité de car- burant évacuée par la pompe à carburant 6 en régulant une quantité de carburant aspirée. La quantité de carburant évacuée vers l'extérieur est fixée en actionnant la vanne de réglage d'aspiration 10. La pompe à carburant 6 comporte de multiples pistons. Chaque piston accomplit un mou- vement alternatif entre un point mort haut et un point mort bas pour aspirer et évacuer le carburant. Le carburant évacué à partir de la pompe à carburant 6 est fourni sous pression à une rampe commune 12. La rampe commune 12 accumule dans un état de haute pression le carburant qui est fourni sous pression par la pompe à carburant 6. La rampe commune 12 fournit le carburant à haute pression à cles soupapes d'injection de carburant ou injecteurs 16 de cylindres respectifs (quatre cylindres dans le mode de réalisation présent), à travers des passages de carburant à haute pression 14. Les soupapes d'injection de carburant 16 sont reliées au réser- voir de carburant 2 par un passage de carburant à basse pression 18. Le système de moteur comporte divers types de capteurs pour détecter des états de fonctionnement du moteur diesel, comrne un capteur de pression de carburant 20 pour détecter la pression de carburant dans la rampe commune 12, et un capteur d'angle de vilebrequin 22 pour dé- tecter un angle de rotation du vilebrequin 8. Le système de moteur a un capteur d'accélérateur 24 pour détecter une valeur d'actionnement ACCP d'une pédale d'accélérateur actionnée conformément à une exigence d'accélération d'un utilisateur. I_e système de moteur comporte en outre un capteur de vitesse de véhicule 26 pour détecter la vitesse de marche Vc du véhicule dans lequel le système de moteur est monté. Une unité de commande électronique 30 (ECU pour "Electronic Control Unit") est constituée principalement d'un micro-ordinateur. L'ECU 30 a une mémoire à mémorisation permanente, 32. La mémoire à mémorisation permanente 32 est un dispositif de stockage pour stocker des don- nées indépendamment d'un état d'un interrupteur de démarrage (interrupteur d'allumage) du moteur. Par exemple, la mémoire à mémorisation permanente 32 est une mémoire non volatile telle qu'une mémoire morte programmable et effaçable de façon électrique (EEPROM), qui conserve des données indépendamment de l'existence ou de la non-existence d'une alimentation, ou une mémoire avec une alimentation de sauvegarde, dont l'état d'alimentation est maintenu indépendamment de l'état de l'interrupteur de démarrage. L'ECU 30 lit des résultats de détection des capteurs décrits ci-dessus et commande la puissance de sortie du moteur sur la base des résultats de détection. L'ECU 30 effectue une commande d'injection de carburant pour effectuer de façon appropriée la commande de puissance de sortie du moteur diesel. Par exemple, la commande d'injection de carburant est une commande d'injection multi-étape pour effectuer sélectivement certaines injections parmi une injection pilote, une pré-injection, une injection prin- cipale, une injection postérieure et une post-injection, pendant un seul cycle de combustion. L'injection pilote injecte une très petite quantité du carburant pour favoriser le mélange du carburant et de l'air immédiate-ment avant l'allumage. La pré-injection raccourcit un retard d'instant d'allumage après l'injection principale. Par conséquent, la génération d'oxy- des d'azote est empêchée et un bruit et une vibration de combustion sont réduits. L'injection principale injecte la plus grande quantité d'injection dans l'injection multi-étape et contribue à la génération du couple de sortie du moteur. L'injection postérieure brûle à nouveau des matières particulaires (MP). La post-injection commande la température du gaz d'échappement pour régénérer un dispositif de post-traitement du moteur, tel qu'un filtre à particules diesel (FAP). Dans la commande d'injection de carburant, la pression du carburant dans la rampe commune 12 est commandée à une valeur cible (pression de carburant cible), qui est fixée conformément à un état du fonctionnement du moteur, par asservissement. Pour effectuer l'injection de carburant correspondant à la valeur d'ordre de la quantité d'injection (quantité d'injection d'ordre) émise vers la soupape d'injection de carburant 16, une valeur d'ordre de la période d'injection (période d'injection d'ordre) de la soupape d'injection de carburant 16 est calculée sur la base de la pression de carburant détectée par le capteur de pression de carburant 20 et de la quantité d'injection d'ordre. Par exemple, la période d'injection d'ordre est fixée en utilisant un diagramme représenté sur la figure 2, qui détermine la relation entre la quantité d'injection Q, la pression de carburant Pc et la période d'injection TQ. Sur la figure 2, la période d'in- jection TQ est fixée de façon à être plus longue au fur et à mesure que la quantité d'injection Q augmente, si la pression de carburant Pc est la même. La période d'injection TQ est fixée de façon à être plus courte au fur et à mesure que la pression de carburant Pc augmente, si la quantité d'injection Q est la même. La soupape d'injection de carburant 16 réelle présente une variation d'une caractéristique d'injection à cause d'une différence individuelle, d'un changement au cours du temps (vieillissement), et autres. Par conséquent, la quantité d'injection qui est réellement injectée à partir de chaque soupape d'injection de carburant 16 ne coïncide pas nécessaire- ment avec la quantité d'injection désirée, même si la pression de carburant et la période d'injection sont fixées. De façon spécifique, en ce qui concerne l'injection d'une très petite quantité, telle que l'injection pilote, dans l'injection multi-étape utilisée dans la commande d'injection de carburant du moteur diesel, la différence entre la quantité d'injection réelle et la quantité d'injection désirée peut devenir un problème pour la com- mande d'injection de carburant. Par conséquent, il est préférable d'effectuer un apprentissage d'une valeur d'écart par rapport à la caractéristique d'injection désirée, en ce qui concerne l'accomplissement de l'injection d'une très petite quantité (par exemple l'injection pilote). Il est difficile d'effectuer l'apprentissage en détectant la caractéristique d'injection de l'injection principale, de façon spécifique lorsque la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant 16 a une relation non linéaire entre la période d'injection TQ et la quantité d'injection Q, comme représenté sur la figure 2. L'état de rotation du moteur diesel en ce qui concerne l'injection multi-étape incluant l'injection principale, est notablement affecté par l'injection principale. Par conséquent, il est difficile d'apprendre la valeur d'écart de la caractéristique d'injection de l'injection en très petite quantité sur la base de l'état de rotation dans une telle injection multi-étape. De ce fait, dans le présent mode de réalisation, la commande d'injection de carburant est effectuée en divisant en quantités d'injection égales la quantité d'injection exigée, pour apprendre la valeur d'écart liée à l'injection pilote. Chaque quantité de carburant divisée est fixée à la très petite quantité de carburant correspondant à l'injection pilote. Par conséquent, la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant 16 liée à la très petite quantité de carburant peut être détectée sous la forme de l'état de rotation du vilebrequin 8. Une valeur de correction ISC pour conformer à une vitesse de rotation cible une valeur moyenne de la vitesse de rotation du vilebrequin 8 pendant le fonctionne- ment du moteur au ralenti, et une valeur de correction FCCB pour compenser une variation inter-cylindre (variation parmi des cylindres) dans une augmentation de la vitesse de rotation du vilebrequin 8 accompagnant les injections de carburant, est calculée. La valeur d'écart de la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant 16 de chaque cylindre est apprise conformément aux valeurs de correction ISC, FCCB. Pour apprendre la valeur d'écart: avec une grande exactitude, on doit utiliser de préférence les valeurs de correction ISC, FCCB ayant convergé vers des valeurs pour compenser la variation dans la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant 16. La figure 3 montre une propriété de convergence de la valeur de correction FCCB de la soupape d'injection de carburant 16. Sur la figure 3, l'axe des abscisses représente une période d'apprentissage TL, et l'axe des ordonnées représente le nombre de convergences NFCCI3 de la valeur de correction FCCB. Comme représenté sur la figure 3, la valeur de cor-rection FCCB converge même si la période d'apprentissage TL est relativement courte dans une certaine soupape d'injection de carburant 16, mais la convergence de la valeur de correction FCCB prend une longue durée dans une autre soupape d'injection de carburant 16. Par conséquent, dans le cas où la valeur d'apprentissage est calculée sur la base de la valeur de correction FCCE3 au moment auquel une durée spécifique s'est écoulée après que la vitesse de rotation du vilebrequin 8 a convergé vers la vitesse de rotation cible, la durée spécifique est fixée conformé-ment à la soupape d'injection cle carburant 16 qui nécessite une longue durée pour la convergence. Il en résulte qu'il y a une possibilité que la période d'apprentissage devienne inutilement longue. De façon spécifique, dans le cas où l'apprentissage est effectué après production en grande quantité des soupapes d'injection de carburant 16, et avant l'expédition des soupapes d'injection de carburant 16 comme des produits, l'échelle de temps de l'axe des abscisses de la figure 3 devient plus grande que dans le cas où l'apprentissage est effectué à nouveau après l'apprentissage. Par conséquent, la période d'apprentissage TL tend à s'allonger inutilement si la durée spécifique est fixée à une durée suffisamment longue lorsque l'apprentissage est effectué pour la première fois après la production en grande quantité. La période d'apprentissage TL peut être raccourcie en apprenant la valeur d'apprentissage lorsqu'un changement dans la valeur de correction FCCB devient inférieur ou égal à une valeur de seuil prédéterminée. Cependant, dans ce cas, comme représenté sur la figure 4, il y a une possibilité que le changement de la valeur de correction FCCB de- vienne inférieur ou égal à la valeur de seuil dans une période entre un instant t1 et un instant t2, et que l'apprentissage soit effectué. L'exactitude d'apprentissage est dégradée si la valeur de correction FCCB fluctue après l'apprentissage, comme représenté sur la figure 4. Par conséquent, dans le mode de réalisation présent, on déter- mine si la valeur de correction FCCB est stabilisée, sur la base d'une va-leur moyenne du changement (c'est-à-dire le changement moyen) dans la valeur de correction FCCB. La valeur d'écart est apprise dans une condition dans laquelle il est déterminé que la valeur de correction FCCB est stabilisée. La figure 5 montre des étapes de traitement d'apprentissage conformes au mode de réalisation présent. L'ECU 30 effectue le traite- ment en un cycle prédéterminé, par exemple. Dans une série du traite-ment, premièrement, une Étape S10 détermine si une condition d'apprentissage est établie. La condition d'apprentissage inclut une condition se- Ion laquelle une commande de stabilisation de ralenti est effectuée, une condition selon laquelle une valeur d'enfoncement de la pédale d'accélérateur détectée par le capteur d'accélérateur 24 est zéro, une condition selon laquelle la vitesse de marche Vc du véhicule, détectée par le capteur de vitesse de véhicule 26, est zéro, par exemple. La condition d'ap- prentissage peut inclure une condition selon laquelle des phares dans le véhicule sont éteints ou une condition selon laquelle un climatiseur dans le véhicule est arrêté. Si le résultat de l'Étape S10 est OUI, le processus passe à l'Étape S12. L'Étape S12 calcule une quantité d'injection de base Qb. La quantité d'injection de base Qb est une quantité d'injection qui est prévue comme étant nécessaire pour commander la vitesse de rotation réelle du vilebrequin 8 de façon à l'amener à la vitesse de rotation cible pendant le ralenti. Si la quantité d'injection de base Qb est calculée, la quantité d'injection de base Qb est divisée par N, et une injection de carburant est effectuée N fois avec la quantité Qb/N. Le nombre entier N est fixé de fa- çon à conformer la quantité Qb/N à la quantité d'injection pilote. Ensuite, l'Étape S14 effectue une commande asservie, dans la-quelle la valeur de correction ISC pour faire coïncider la valeur moyenne de la vitesse de rotation réelle avec la vitesse de rotation cible, est calcu- lée et est additionnée à la quantité d'injection de base Qb pour obtenir la coïncidence. De façon plus spécifique, la somme de la valeur de correction ISC et de la quantité d'injection de base Qb est divisée par N pour calculer la quantité d'injection d'ordre. L'injection de carburant conformé-ment à la quantité d'injection d'ordre est effectuée N fois au voisinage d'un point mort haut de compression. La valeur de correction ISC est destinée à commander le couple de sortie du vilebrequin 8, généré par l'action conjointe des injections de carburant des soupapes d'injection de carburant 16 de tous les cylindres, pour le faire coïncider avec le couple désiré. Ensuite, l'Étape S16 détermine si la correction de la vitesse de rotation moyenne est achevée. L'Etape S16 détermine que la correction de la vitesse de rotation moyenne est achevée lorsque le changement de la valeur de correction ISC devient inférieur ou égal à une valeur prédéterminée. Ensuite, l'Étape S18 effectue une correction de fluctuation de rotation parmi les cylindres. Dans le mode de réalisation présent, l'Étape S18 calcule les valeurs de correction FCCB des périodes d'injection d'ordre des cylindres respectifs, pour égaliser les quantités d'augmentation de vitesse de rotation du vilebrequin 8 accompagnant les injections des quantités de carburant divisées dans les cylindres respectifs. La somme de la quantité d'injection de base Qb et de la valeur de correction ISC est divisée par N pour calculer la quantité d'injection d'ordre, et la quantité d'injection d'ordre est convertie pour donner la période d'injection. La période d'injection est corrigée avec chaque valeur de correction FCCB pour effectuer l'injection de carburant. Ensuite, l'Étape S20 détermine si l'état de fonctionnement du moteur diesel est stabilisé. Ici, par exemple, il est déterminé si la valeur de fluctuation de la vitesse de rotation du vilebrequin 8 à partir du début de l'Étape S18 jusqu'au moment: présent est égale ou inférieure à une va-leur de fluctuation prédéterminée. La condition de l'état de fonctionne-ment stabilisé peut inclure une condition selon laquelle la valeur de fluctuation de la charge appliquée au vilebrequin 8 est égale ou inférieure à une valeur prédéterminée. La valeur de fluctuation de la charge appliquée au vilebrequin 8 dépasse la valeur prédéterminée lorsque les phares sont allumés ou le climatiseur à l'intérieur du véhicule est mis en fonction, par exemple. Ensuite, l'Étape S22 calcule le changement AFCCE3 de la valeur de correction FCCB. Une valeur absolue d'une différence entre la valeur de correction précédente FCCE;(n-1) et la valeur de correction présente FCCB(n) est calculée ici comme le changement présent AFCCB(n-1). Ensuite, l'Étape S24 calcule une valeur moyenne RAVE d'un nombre M de changements AFCCB (M>_2) de la valeur de correction FCCB. La valeur moyenne AAVE est un changement moyen de la valeur de correction FCCB par unité de temps. L'Étape S26 détermine si la valeur moyenne AAVE est égale ou inférieure à une valeur de seuil a prédéterminée. La valeur de seuil a est destinée à déterminer si la valeur de correction FCCB est stabilisée. Le nombre M est destiné à éviter de déterminer de façon erronée l'état dans lequel la valeur de correction FCCB fluctue, comme représenté sur la fi- gure 4, comme l'état dans lequel la valeur de correction FCCB est stabilisée. Les Étapes S22 et S24 calculent les valeurs de correction FCCB pour les cylindres respectifs. Par conséquent, la détermination à l'Étape S26 consiste à déterminer si une conjonction des conditions selon lesquelles les valeurs moyennes AAVE sont égales ou inférieures à la valeur de seuil a dans les cylindres respectifs, est établie. Pendant que le résultat de l'Étape S26 est NON, le traitement aux Étapes S18 à S24 est répété. Selon une variante, le traitement aux Étapes S14 à S24 peut être répété. Si l'Étape S26 donne le résultat OUI, l'Étape S28 fixe la valeur d'apprentissage. La valeur obtenue en divisant par N la valeur de correction ISC présente est employée comme la valeur de correction de la quantité d'injection commune aux cylindres. La valeur de correction ISC/N est destinée à conformer la quantité d'injection à la quantité d'injection désirée, en tenant compte de la variation dans la caractéristique d'injection. Les valeurs de correction FCCB sont fixées comme des valeurs de correction des périodes d'injection, pour corriger la variation de la caractéristique d'injection entre les cylindres, en tenant compte de la variation de la caractéristique d'injection. Les valeurs fixées ISC/N, FCCB, sont stockées dans la mémoire à mémorisation permanente 32. Par conséquent, l'injection pilote peut être effectuée par la suite tout en compensant correctement la variation de la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant 16. Les valeurs de correction ISC/N, FCCB sont décidées pour chaque pression de carburant dans la rampe commune 12. Par conséquent, en pratique, les valeurs d'apprentissage sont apprises en effectuant le traitement des Étapes S14 à S28 pour chaque pression de carburant. Si l'apprentissage est effectué initialement sur la base du traitement représenté sur la figure 5, l'Étape S12 calcule la quantité d'injection d'ordre en divisant par N une somme de la valeur de correction ISC apprise précédemment et de la quantité d'injection de base Qb. Après que la période d'injection a été calculée à partir de la quantité d'injection d'ordre, la période d'injection est corrigée avec la valeur de correction FCCB apprise précédemment, pour décider la période d'injection d'ordre finale. Par conséquent, une fois que l'apprentissage est effectué, la valeur d'écart de la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant 16 est déjà compensée avant le traitement d'apprentissage suivant. Il en résulte que, même si un nouvel écart seproduit, le nouvel écart est très faible. De ce fait, le temps de convergence de la valeur de correction FCCB est raccourci, et le temps nécessaire pour l'apprentissage est raccourci. Si la réponse à l'Étape S10 ou S20 est NON, ou si le traitement à l'Étape S28 est achevé, la séquence du traitement est terminée. Le mode de réalisation présent produit par exemple les effets suivants. (1) Il est déterminé si la valeur de correction FCCB est stabilisée sur la base de la valeur moyenne AAVE du changement de la valeur de correction FCCB. La valeur cle correction FCCB est apprise si la stabi- lisation est déterminée. Par conséquent, l'apprentissage de la valeur de correction FCCB peut être évité lorsqu'il y a une possibilité que la valeur de correction FCCB fluctue. En outre, du fait que la valeur de correction FCCB est apprise immédiatement lorsque la valeur de correction FCCB est stabilisée, il en résulte que la période d'apprentissage n'est pas allongée inutilement. (2) La quantité d'injection de base Qb est divisée par N et l'injection de carburant avec la quantité correspondant à la quantité d'injection pilote est effectuée N fois. Par conséquent, la valeur d'apprentissage de l'injection pilote peut être apprise correctement. (3) La valeur de correction ISC commune à tous les cylindres, pour conformer la vitesse de rotation moyenne du vilebrequin 8 du moteur diesel à la vitesse de rotation désirée, est apprise. Par conséquent, il est possible d'effectuer la commande d'injection de carburant compensant de façon appropriée l'écart par rapport à la caractéristique d'injection standard, en plus de la variation relative de la caractéristique d'injection entre les cylindres. (4) La valeur de correction FCCB est calculée après l'achève-ment de la correction avec la valeur de correction ISC. Par conséquent, la propriété de convergence de la valeur de correction FCCB peut être améliorée en comparaison avec le cas où la valeur de correction FCCB est calculée avant que la correction avec la valeur de correction ISC ne soit achevée. Le mode de réalisation décrit ci-dessus peut être modifié par exemple de la façon suivante. Dans le mode de réalisation décrit ci-dessus, la valeur de cor-rection FCCB est corrigée dans une condition dans laquelle la correction avec la valeur de correction ISC est achevée. Le calcul de la valeur de correction ISC peut être commencé si le changement de la valeur de cor- rection FCCB devient égal ou inférieur à une valeur prédéterminée. Dans ce cas également, l'apprentissage peut être effectué avec une grande exactitude, en effectuant l'apprentissage lorsque la valeur moyenne AAVE du changement de la valeur de correction FCCB devient égale ou inférieure à la valeur de seuil a. La valeur de correction ISC peut être une valeur de correction d'une période d'injection, au lieu de la valeur de correction de la quantité d'injection de carburant. Le procédé d'apprentissage de la valeur d'écart de la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant 16 n'est pas limité au procédé consistant à obtenir et à stocker séparément les valeurs de correction ISC, FCCB. Par exernple, comme décrit dans le document JPA-2003-254139, les valeurs de correction ISC, FCCB peuvent être calculées comme les valeurs de correction de la quantité d'injection, et la va-leur d'apprentissage peut être calculée en additionnant la valeur de cor- rection ISC divisée par N et la valeur de correction FCCB divisée par N (ISC/N + FCCB/N). La soupape d'injection de carburant 16 n'est pas limitée à la soupape d'injection de carburant qui décide la quantité d'injection exclusivement sur la base de la pression de carburant et de la période d'injection d'ordre. La quantité d'injection peut ne pas être décidée exclusivement par la période d'injection et la pression de carburant si la soupape d'injection de carburant 16 peut régler de manière continue une levée d'une aiguille de buse conformément au déplacement d'un actionneur, comme décrit par exemple dans le brevet des E.U.A. n 6 520 423. Dans ce cas, la valeur d'actionnement de la soupape d'injection de carburant est décidée par une quantité d'énergie appliquée à l'actionneur et par une période d'application de l'énergie (c'est-à-dire la période d'injection), par exemple. La quantité d'injection est décidée par la pression de carburant, la quanti-té d'énergie et la période d'injection. Dans ce cas, la valeur d'apprentis-sage d'au moins une parmi la quantité d'énergie et la période d'injection doit de préférence être apprise. L'injection multi-étape n'est pas limitée à la multi-injection comportant l'injection pilote. Egalernent dans le cas d'une multi-injection qui effectue une injection d'une très petite quantité autre que l'injection pi- lote, il est effectif d'effectuer l'apprentissage de la valeur d'écart de la caractéristique d'injection de carburant correspondant à l'injection de la très petite quantité, sur la base des injections des quantités divisées de façon égale. Le moteur à combustion interne n'est pas limité au moteur die- sel. On peut par exemple utiliser un moteur à essence. Même dans le cas où le moteur est utilisé et le moteur n'effectue pas l'injection d'une très petite quantité, il est effectif d'effectuer l'apprentissage dans une condition dans laquelle la valeur de correction de fluctuation pour corriger la fluctuation de rotation parmi les cylindres est stabilisée, lorsque l'appren- tissage pour compenser la variation de la caractéristique d'injection parmi les cylindres est effectué. La présente invention ne doit pas être limitée aux modes de réalisation exposés, mais peut être mise en oeuvre de nombreuses autres manières, sans sortir du cadre de l'invention
Une unité de commande d'injection de carburant d'un moteur à combustion interne calcule une valeur de correction pour corriger une fluctuation de rotation entre des cylindres du moteur pendant une commande de stabilisation de ralenti. L'unité de commande calcule un changement moyen de la valeur de correction. Si le changement moyen est inférieur ou égal à une valeur de seuil, il est déterminé que la valeur de correction est stabilisée. La valeur de correction à ce moment est prise comme une valeur d'apprentissage d'une valeur d'écart d'une caractéristique d'injection entre les cylindres. Par conséquent, l'unité de commande d'injection de carburant effectue un apprentissage exact d'une variation inter-cylindre de la caractéristique d'injection d'une soupape d'injection de carburant (16), et accomplit l'apprentissage en une courte durée.
1. Unité de commande d'injection de carburant caractérisée par: un moyen d'injection (S12) pour effectuer une injection de carburant en actionnant une soupape d'injection de carburant (16) d'un moteur à corn- bustion interne multicylindre, sur la base d'une valeur d'ordre d'une quantité d'injection de la soupape d'injection de carburant; un moyen de restriction de fluctuation (S18) pour calculer une valeur de correction de fluctuation pour restreindre une fluctuation de rotation d'un arbre de sortie (8) du moteur entre des cylindres du moteur, et pour refléter la valeur de cor- rection de fluctuation dans le fonctionnement de la soupape d'injection de carburant lorsque l'injection de carburant est effectuée; et un moyen d'apprentissage (S22, S24, S26, S28) pour apprendre une valeur d'écart d'une caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant conformément à la valeur de correction de fluctuation; et en ce que le moyen d'apprentissage a un moyen de détermination (S22, S24, S26) pour déterminer si la valeur de correction de fluctuation est stabilisée, sur la base d'un changement moyen de la valeur de correction cle fluctuation, et le moyen d'apprentissage apprend la valeur d'écart si le moyen de détermination détermine que la valeur de correction de fluctuation est stabi- lisée. 2. Unité de commande d'injection de carburant selon la 1, caractérisée en ce que le moyen d'injection (S12) effectue l'injection en divisant la valeur d'ordre en multiples valeurs d'ordre correspondant à des quantités d'injection sensiblement égales; et la valeur d'écart apprise conformément à la valeur de correction de fluctuation est apprise comme une valeur d'écart de la caractéristique d'injection de la soupape d'injection de carburant pour une injection de carburant d'une quantité correspondant à la quantité d'injection divisée. 3. Unité de commande d'injection de carburant selon la revendi- cation 1 ou 2, caractérisée en ce qu'elle comprend en outre : un moyen de correction de rotation (S14) pour calculer une valeur de correction de rotation commune à tous les cylindres du moteur, pour conformer une valeur moyenne de vitesse de rotation de l'arbre de sortie du moteur à une va-leur désirée, et pour refléter la valeur de correction de rotation dans le fonctionnement de la soupape d'injection de carburant; et le moyen d'ap-prentissage apprend une valeur d'écart de la caractéristique d'injection liée à la valeur moyenne conformément à la valeur de correction de rotation. 4. Unité de commande d'injection de carburant selon la 3, caractérisée en ce que le moyen de restriction de fluctuation (S18) calcule la valeur de correction de fluctuation si la correction par le moyen de correction de rotation (S14) est effectuée.
F
F02
F02D
F02D 41
F02D 41/30
FR2902077
A1
DISPOSITIF DE SURFACES PORTANTES MOBILES POUR VOILURE D'AERONEF
20,071,214
La présente invention concerne un dispositif de surfaces portantes mobiles pour voilure d'aéronef, et plus particulièrement des surfaces portantes dont le mouvement de braquage modifie localement la portance de la voilure d'aéronef. Un exemple de voilure d'aéronef est illustré sur la figure 1. Elle est définie par une face supérieure et une face inférieure appelées respectivement extrados et intrados, un bord d'attaque 27 et un bord de fuite 30. Généralement elle est dotée à son bord d'attaque 27 un ensemble de dispositifs aérodynamiques fixes ou mobiles utilisés pour améliorer l'écoulement aux grands angles et augmenter la portance de la voilure et à son bord de fuite 30 un ensemble de dispositifs hypersustentateurs et un ensemble d'éléments mobiles pour modifier localement la portance de la voilure. Le dispositif de la présente invention est appliqué plus particulièrement à l'ensemble d'éléments mobiles appelés plus généralement ailerons. La voilure d'aéronef telle que celle d'un avion de transport civil décrit sur la figure 1 comporte généralement deux catégories d'ailerons qui sont les ailerons externes basses vitesses 22 qui se situent généralement aux extrémités de la voilure, et les ailerons internes toutes vitesses 23 qui se situent généralement plus proche du fuselage 24 , parfois même jusqu'à proximité du moteur 39. Le nombre des ailerons par voilure est déterminé en fonction de la taille de l'aéronef et donc de la taille de la voilure. La présence des ailerons joue un rôle déterminant pour les qualités du vol et le confort des passagers. Tout en assurant la stabilité de l'avion, ils permettent également de réduire la charge aérodynamique de la voilure dans des cas de vol extrêmes, ce qui permet ainsi de s'affranchir d'une surcharge structurale rencontrée dans des cas de vol extrêmes. Les ailerons ont ainsi pour fonction principale d'assurer : - la stabilisation et la manoeuvrabilité de l'aéronef en effectuant un braquage dissymétrique afin de créer une différence de portance entre les deux voilures, permettant ainsi d'équilibrer ou de mettre l'aéronef en mouvement autour de son axe longitudinal nommé également axe de roulis qui passe par l'avant et l'arrière de l'aéronef, -un effet déporteur en effectuant un braquage symétrique vers le haut. Cette fonction est activée uniquement lorsque l'aéronef est au sol et vise à participer au freinage de l'aéronef en augmentant sa traînée et en diminuant la portance résiduelle afin d'augmenter l'efficacité du freinage, - une aide au contrôle en lacet en effectuant un braquage des ailerons d'une voilure pour augmenter la traînée de cette voilure et générer ainsi un moment de lacet, - un déchargement de l'extrémité de la voilure en manoeuvre (MLA) ou en rafale (GLA / TLA) permettant de réduire les contrainte vues par la voilure, en particulier le moment de flexion à reprendre au niveau de la jonction entre la voilure et le fuselage de l'aéronef. Ces fonctions de reprises de charges sont d'une importance grandissante, car en réduisant les charges de dimensionnement, elles permettent de réduire la masse structurale de l'aéronef. En figure 2 est représentée schématiquement une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'aileron de l'art antérieur. Il est constitué d'une surface portante 34 articulée autour de cinq points d'articulation P1, P2, P3, P4 et P5, au moyen de deux actionneurs 25, 26 adaptés pour déplacer la surface 34 vers le haut ou vers le bas. En fonctionnement nominal, il y a un actionneur actif et un actionneur passif, l'actionneur passif étant utilisé en cas de défaillance de l'actionneur actif ou en cas de panne du circuit hydraulique alimentant l'actionneur actif . De manière générale le nombre de points d'articulations et le nombre d'actionneurs ne sont pas imposés et il est fonction de la taille de la surface à déplacer. La figure 3 représente une vue de profil en coupe partielle selon une section transversale AA de l'aileron de la figure 2. La surface 34 est située dans le prolongement de l'extrémité du bord de fuite de la voilure, dans la continuité des faces extrados 2 et intrados 3 de la voilure. En position de repos par rapport à un axe d'articulation 31, la surface 34 réalise une continuité aérodynamique avec la voilure. En position de fonctionnement, la surface 34 s'incline vers le bas ou se relève vers le haut en formant un angle par rapport à un axe longitudinal 10 perpendiculaire à l'axe d'articulation 31. La figure 3 montre que l'extrémité de l'actionneur 25 est connectée à la surface 34, en décalage par rapport à l'axe d'articulation 31. Un bras de levier 33 engendré par ce décalage, correspondant à la distance entre l'axe d'articulation de la surface et le point d'accrochage de l'actionneur mesurée perpendiculairement à l'axe de l'actionneur, permet d'entraîner l'aileron en rotation. L'autre extrémité de l'actionneur est attachée à un élément de structure de la voilure qui est généralement le longeron arrière de la voilure (non représenté sur la figure 3). Bien que d'autres types d'actionneurs puissent être utilisés, le plus souvent les mouvements de l'aileron sont assurés au moyen d'actionneurs hydrauliques, c'est-à-dire utilisant un fluide hydraulique sous pression. Par sa forme, la voilure dispose de très peu de volume à son bord de fuite 30 qui a un profil très mince, par conséquent l'ensemble mécanique comprenant l'actionneur 25, 26, le circuit hydraulique qui aliment l'actionneur ainsi que le bras de levier 33 disposent d'une zone de volume relativement limité. Cette contrainte géométrique a pour conséquence de limiter la longueur du bras de levier 33. Or l'aileron est une surface très chargée aérodynamiquement du fait de sa localisation au niveau du bord de fuite de la voilure et des fonctions qu'il doit assurer. Le bras de levier réduit associé à un important chargement aérodynamique nécessitent l'utilisation d'actionneurs capables de générer des forces de 15 à 20 tonnes pour entraîner en rotation l'aileron et le braquer à l'angle correspondant à la fonction pour laquelle il est sollicité. Des actionneurs capables de générer un tel niveau d'effort sont généralement volumineux, engendré principalement par la section du piston. Par conséquent l'installation d'un tel dispositif est relativement complexe. De même, les actionneurs nécessitent un important volume de fluide pressurisé, ce qui impacte le dimensionnement des circuits d'alimentation hydraulique et les pompes de pressurisation hydrauliques, engendrant par conséquent une consommation d'énergie importante et donc une consommation accrue de carburant. Un autre problème engendré par un tel dispositif d'aileron est l'extension spatiale du profil de la voilure nécessaire pour recevoir l'ensemble mécanique comprenant les actionneurs et les bras de levier du fait de ce manque de volume dans la zone du bord de fuite 30. La figure 3 montre que cette extension spatiale rend nécessaire la présence d'un carénage 32 autour de l'ensemble mécanique. Notamment pour ne pas trop limiter le bras de levier 33 qui doit fournir un travail important, un bossage au niveau du bras de levier 33 est réalisé du côté de la face inférieure de la voilure. La présence du carénage 32 crée une traînée parasite qui a pour conséquence de diminuer l'efficacité de l'aérodynamisme de l'aéronef, entraînant une augmentation de consommation du carburant par les moteurs de l'aéronef pour vaincre la résistance de la traînée. Le dispositif d'aileron actuel ne répond donc pas de manière optimale aux impératifs actuels du secteur aéronautique qui a pour objectif de rédu ire la consommation de carburant, en raison d'une part de son coût très élevé, et d'autre part de son impact néfaste sur l'environnement. Par ailleurs, à braquage nul, les ailerons font partie intégrante du bord de fuite de la voilure, les deux faces externe supérieure et inférieure de l'aileron jouent toutes les deux un rôle important du point de vue aérodynamique. Ils doivent remplir les mêmes exigences aérodynamiques qui sont imposées à l'extrados de la voilure. Une des exigences concerne l'état de ces surfaces. En effet l'écoulement d'air qui se trouve au-dessus de la voilure suit régulièrement la surface de l'extrados. Si la surface n'est pas parfaitement lisse et uniforme, l'écoulement d'air ne peut plus suivre de façon régulière la surface. Ce phénomène peut créer une dépression au niveau de l'extrados, ce qui réduit la portance de la voilure. Ces exigences aérodynamiques impliquent par conséquent une technologie de fabrication des ailerons très spécifique et complexe, et entraînent un coût de fabrication plus élevé. La présente invention propose un dispositif de surfaces portantes mobiles, simple dans sa conception et dans son mode opératoire, économique et robuste, et assurant un bon contrôle de la portance de la voilure tout en résolvant les problèmes techniques en terme de masse et de complexité d'installation de l'ensemble générant un surcoût de consommation de carburant dans l'état technique actuel des ailerons. A cet effet, l'invention concerne un dispositif de surfaces portantes mobiles apte à modifier localement la portance d'une voilure d'aéronef. Selon l'invention, ledit dispositif comprend un panneau supérieur et un panneau inférieur, et au moins un actionneur par panneau pour mettre en mouvement lesdits panneaux indépendamment l'un de l'autre entre une première position dite de repos dans laquelle la surface extérieure de chacun desdits panneaux forme une surface continue respectivement avec la face supérieure et la face inférieure de la voilure et une seconde position dans laquelle un des deux panneaux est déployé pour former un angle avec la face correspondante de la voilure, lesdits actionneurs étant placés entre lesdits panneaux supérieur et inférieur dans un logement de la voilure. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit logement destiné à recevoir lesdits actionneurs est un logement fermé par lesdits panneaux supérieur et inférieur dudit dispositif. Chaque panneau comporte à une extrémité un axe de rotation reliant ledit panneau via un support de fixation des panneaux à un premier élément de structure de la voilure et à son autre extrémité au moins un point d'attache pour relier ledit panneau à une extrémité dudit au moins un actionneur. Une autre extrémité dudit actionneur est fixée également via un support de fixation des actionneurs à un deuxième élément de structure de la voilure. De préférence, ledit actionneur est placé obliquement par rapport au panneau correspondant, de manière à créer un bras de levier entre l'axe de rotation et le point d'attache. Selon un mode de réalisation de l'invention, ledit premier élément de structure et ledit deuxième élément de structure sont respectivement le longeron avant et le longeron arrière de la voilure. Dans un autre mode préféré de réalisation de l'invention, ledit logement destiné à recevoir lesdits actionneurs est un logement délimité par le longeron arrière de la voilure et les faces supérieure et inférieure de la voilure, ledit logement étant situé sur le bord de fuite de la voilure,. Avantageusement ladite voilure comporte un caisson étanche délimité par le longeron avant et arrière de la voilure, et fermé par les faces supérieur et inférieur de la voilure, ledit caisson étant contigu audit logement situé sur le bord de fuite. Dans ce mode de réalisation, les surfaces externes supérieure et inférieure dudit caisson étanche comportent chacune un décrochement de dimension adapté pour recevoir ledit panneau correspondant. L'extrémité du panneau est fixée au bord latéral engendré par ledit décrochement via un support de fixation des panneaux. Le support de fixation des actionneurs est fixé sur le longeron arrière du côté dudit logement délimité par le longeron arrière et les faces supérieure et inférieure de la voilure. Avantageusement, ledit dispositif comporte une butée destinée à maintenir lesdits panneaux en position de repos. Avantageusement, uniquement les surfaces externes desdits panneaux supérieur et inférieur sont adaptées de manière à pouvoir réaliser une continuité aérodynamique avec la voilure lorsque les panneaux ne sont pas déployés. Le dispositif de surfaces portantes mobiles de la présente invention peut être appliqué aux ailerons d'aéronef, mais également à tout dispositif aérodynamique nécessitant une mobilité des surfaces portantes. L'invention sera décrite plus en détail en référence aux dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une vue de dessus d'un avion dont les voilures sont porteuses d'ailerons externes et internes selon l'art antérieur, situés au niveau du bord de fuite de la voilure, respectivement à l'extrémité de la voilure et à droite du moteur ; - la figure 2 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation suivant l'art antérieur d'un aileron ; - la figure 3 est une vue de profil en coupe selon la section AA de l'aileron montré sur la figure 2 ; - les figure s 4 .A et figure 4.B sont une vue simplifiée de la figure 3, montrant respectivement l'aileron en position de braquage vers le bas d'un angle de 25 et en position de braquage vers le haut d'un angle de 300; - la figure 5.A est une vue schématique en coupe d'un dispositif de surfaces portantes mobiles selon un premier mode de réalisation du dispositif de l'invention comportant un panneau supérieur et un panneau inférieur, chaque panneau étant activé au moyen d'un actionneur ; - la figure 5.B montre une vue simplifiée du dispositif de la figure 5.A avec un seul actionneur mettant en évidence une configuration oblique de l'actionneur par rapport au panneau correspondant, de manière à créer un bras de levier entre l'axe de rotation du panneau et l'axe d'attache du panneau à l'actionneur; - la figure 6.A et la figure 6.B représentent respectivement le dispositif de I a figure 5.A en position de braquage vers le bas et en position de braquage vers le haut; - la figure 7.A et la figure 7.B représentent schématiquement un deuxième mode de réalisation préféré de l'invention, respectivement en position de repos et en position de braquage vers le haut, pour raison de clarté, un seul panneau et un seul actionneur correspondant étant représentés sur les figures : - la figure 8 représente schématique ment une vue en coupe d' une voilure d'aéronef, illustrant un exemple d'intégration du dispositif réalisé suivant le premier mode de réalisation de l'invention dans la voilure. De façon connue, l'architecture intérieure de la voilure d'un aéronef illustrée sur la figure 5.A par exemple est une structure en caissons qui sont délimités généralement par un longeron avant 7 et un longeron arrière 6, et fermés par les faces supérieure 2 et inférieure 3 de la voilure. Les longerons sont de plus reliés entre eux par des nervures qui renforcent la structure de la voilure. Actuellement, les caissons de voilure qui se trouvent dans la partie médiane de la voilure, entre le bord d'attaque 27 et le borde fuite 30 de la voilure, servent généralement de réservoir de carburant, à l'exception le plus souvent de ceux qui sont situés à l'extrémité de la voilure, en zone aileron externe. L'architecture fonctionnel du dispositif de la présente invention permet de s'affranchir des contraintes de forme et de volume imposées par le profil très fin du bord de fuite d'une voilure que l'on rencontre dans l'art antérieur en intégrant le dispositif dans son entier dans la structure de la voilure afin de pouvoir bénéficier des logements constitués par les caissons préexistants dans la voilure. Les figures 5.A et 5.B illustrent un premier mode de réalisation d'un tel dispositif de surfaces portantes mobiles 1 intégré au sein de la structure de la voilure, comprenant un panneau supérieur 8 et un panneau inférieur 9, les deux panneaux étant sensiblement symétriques par rapport à un axe longitudinal 10. Les mouvements de braquage vers le haut et vers le bas du panneau supérieur 8 et du panneau inférieur 9 sont mus par au moins un actionneur respectivement, 20, 19 par rapport à l'axe 10. Chaque panneau comporte à une extrémité un axe de rotation 13, 14 autour duquel le panneau est articulé au moyen de l'actionneur correspondant dont l'extrémité est fixée au point d'attache 15, 16 sur la face interne 28, 29 du panneau. Lorsque les panneaux sont en position de repos, les faces externes des panneaux 11, 12 forment une continuité aérodynamique respectivement avec la face supérieure 2 et la face inférieure 3 de la voilure. Le logement dans lequel est reçu les actionneurs pour mettre en mouvement les panneaux est un logement 35 délimité par le longeron avant 7 et le longeron arrière 6, et fermé par le panneau supérieur 8 et le panneau inférieur 9. Afin de maintenir et renforcer la résistance structurale de la voilure qui est assurée généralement par l'architecture en caissons, des renforts structuraux (non représentés) sont ajoutés autour du logement 35 du cas présent de l'invention afin de reconstituer l'architecture en caisson. De manière générale, le logement 35 est une zone médiane de la voilure situé entre le bord d'attaque 27 et le bord de fuite 30 de la voilure, dans une zone de volume relativement important. Un ensemble des éléments comportant au moins un support de fixation des panneaux 4 et au moins un support de fixation des actionneurs 5 destinés à relier respectivement les panneaux et les actionneurs à un premier élément de la structure de la voilure et à un deuxième éléments de la structure de la voilure sont reçus à l'intérieur du logement 35. Dans le cas présent de l'invention, le premier élément et le deuxième éléments de la structure de la voilure sont respectivement le longeron avant 7 et le longeron arrière 6 sur lesquels sont fixés respectivement le au moins un support de fixation des panneaux 4 et le au moins un support de fixation des actionneurs 5. Dans l'exemple de réalisation de l'invention montré sur la figure 5.A, le support de fixation des panneaux 4 est une pièce monobloc contribuant au renforcement structural du caisson. Il comporte un premier bord latéral sensiblement droit fixé au longeron avant 7 de la voilure et un deuxième bord latéral permettant de recevoir les axes de rotation 13, 14 des panneaux. Ce support de fixation 4 est couvert par les surfaces extérieures 2, 3 de la voilure. Le deuxième bord latéral peut comporter ici une excroissance supérieure et une excroissance inférieure telles que montrées sur la figure 5.A, chacune de ces excroissances étant destinée à recevoir l'axe de rotation 13, 14 du panneau 8, 9 correspondant. Les extrémités des actionneurs 19, 20 sont fixées par exemple chacune sur un support de fixation des actionneurs 5, ou sur un seul support monobloc. La figure 5.B illustre une configuration optimale du dispositif en terme de force de poussée des actionneurs. En effet chaque actionneur est placé obliquement par rapport au panneau correspondant de manière à créer un bras de levier important pouvant générer un effort aérodynamique maximum, permettant ainsi d'adapter au mieux la charge d'arrêt de l'actionneur et donc minimiser la masse structural de l'aéronef dans la zone concernée. Sur la figure 5.B, le bras de levier associé au panneau 8 correspond à la distance entre le point d'attache 15 et l'axe de rotation 13 lorsqu'elle est mesurée perpendiculairement à l'axe de l'actionneur 20. Les figures 6.A et 6.B représentent respectivement les actionneurs 19 et 20 en phase de poussée. Lorsque les panneaux 8, 9 ne sont pas braqués tels qu'ils sont montrés sur les figures 6.A et 6.B, les actionneurs 19, 20 sont rétractés et leur longueur est minimale. Lors du braquage de l'un des deux panneaux afin de jouer sur le comportement aérodynamique de la voilure, l'actionneur correspondant exerce une force de poussée sur le panneau qui se braque en effectuant une rotation autour de son axe de rotation. La figure 6.A montre le mouvement de l'actionneur 19 qui exerce une poussée vers le bas sur le panneau inférieur 9 en le faisant articuler autour de l'axe de rotation 14, le panneau sous l'action de la poussée se déploie en formant un angle avec la surface inférieure 3 de la voilure. Cette configuration se rapproche de la configuration d'un aileron classique en braquage vers le bas montré sur la figure 4.A. De façon similaire, la figure 6.B montre que le mouvement de l'actionneur 20 exerce une poussée vers le haut sur le panneau supérieur 8 en le faisant articulé autour de l'axe de rotation 13, le panneau 8 sous l'action de cette poussée se déploie en formant un angle avec la surface supérieure 2 de la voilure. Cette configuration se rapproche de la configuration d'un aileron classique en braquage vers le haut montré sur la figure 4.B. La plage angulaire de rotation du panneau est comprise de préférence entre 0 et 50 . Dans le cas considéré, chaque panneau est mis en mouvement par un seul actionneur. Mais le nombre d'actionneurs n'est pas limitatif, on peut l'adapter en fonction de la taille du panneau à mettre en mouvement. De manière générale, les actionneurs peuvent être hydrauliques dont la force est générée par des vérins hydrauliques à double effet dont le fonctionnement est bien connu et largement utilisé. Mais des actionneurs électriques ou pneumatiques peuvent également assurer le même fonctionnement, ou éventuellement une combinaison entre tous les mécanismes cités ci-dessus. Dans le cas présent de l'invention, les deux panneaux 8, 9 sont mis en mouvement indépendamment l'un de l'autre, aussi l'utilisation de deux vannes indépendantes agissant chacune sur les actionneurs 19, 20 est nécessaire. Les figures 7.A et 7.B décrivent un deuxième mode préféré de réalisation du dispositif de l'invention dans lequel le logement qui reçoit les actionneurs pour mettre les panneaux en mouvement est un logement 3 6 délimité par le longeron arrière 6 et les faces supérieure 2 et inférieure 3 de la voilure, situé sur le bord de fuite de la voilure 30. L'ensemble des supports de fixation destinés à relier les panneaux et les actionneurs à un élément de la structure de la voilure est situé en dehors d'un caisson étanche 21 délimité par longeron avant 7 et le longeron arrière 6, et fermé par la face supérieur 2 et la face inférieur 3 de la voilure, le caisson étant contigu au logement 36 situé sur le bord de fuite de la voilure. Avantageusement le caisson 21 étanche est un caisson intégré au caisson de voilure ou un caisson adjacent au caisson de voilure, apte à remplir la fonction de réservoir de carburant. L'architecture fonctionnelle du dispositif est similaire à celle du premier mode de réalisation, le dispositif comporte toujours deux panneaux sensiblement symétriques par rapport un axe longitudinal 10. Pour raison de clarté, sur les figures 7.A et 7.B, le dispositif est illustré uniquement avec le panneau supérieur 12, respectivement dans une position de repos et dans une position de braquage vers le haut. La paroi externe supérieur du caisson étanche comporte un décrochement 17 de dimension adapté pour recevoir le panneau supérieur 8 dont une extrémité est articulée sur un support de fixation 37 via un axe de rotation 13, le support de fixation étant lui-même fixé sur un bord latéral 18 engendré par le décrochement. L'autre extrémité du panneau 12 est fixée à l'actionneur 20 via un point d'accrochage 15. Le support de fixation 5 sur lequel est fixé l'actionneur 20 est fixé au longeron arrière 6, du côté du logement 36 situé à l'extrémité de la voilure. Avantageusement, lorsque le panneau supérieur 8 est en position de repos, sa face externe 12 réalise une continuité aérodynamique avec la face supérieure de la voilure 2. La figure 7.B illustre le dispositif avec le panneau supérieur 8 en position de braquage vers le haut pour modifier le comportement aérodynamique de la voilure. L'actionneur 20 exerce un mouvement de poussée vers le haut sur le panneau supérieur 8 en le faisant articuler autour de l'axe 13. Le panneau forme alors un angle avec la face supérieure 2 de la voilure. Avantageusement, selon les modes de réalisation décrits ci-dessus, la surface interne 28, 29 du bord opposé à l'axe de rotation de chaque panneau 8, 9 vient en butée sur la structure de la voilure pendant les phases de vol où les panneaux ne sont pas braqués. La figure 7.B illustre un exemple de butée 38 située à l'extrémité de la paroi du caisson 21 au niveau du longeron arrière 6, permettant de pré-contraindre le panneau 8 sur la voilure. Le dispositif de la présente invention permet avantageusement une conception relativement souple du panneau, et donc une masse minimale du panneau, sans nuire à la forme du panneau pendant les phases de vol, la forme étant assurée par le contact entre le panneau et la voilure au niveau de la butée structurale. Avantageusement seules les surfaces extérieures 11, 12 des panneaux assurent une fonction aérodynamique, quelque soit le braquage du panneau. Les surfaces internes 28, 29 des panneaux ne jouent pas de fonction aérodynamique, aussi un simple panneau auto-raidi peut être utilisé, ce qui permet de réduire la masse et le coût du panneau par rapport à un concept d'aileron classique. De manière générale, les panneaux sont en matériaux composites ou métalliques, ou une association des deux matériaux. Le dispositif de surfaces portantes mobiles de la présente invention peut être utilisé pour le fonctionnement d'un aileron sans avoir tous les inconvénients techniques présents dans l'aileron classique. Grâce au volume du logement 35, 36 où est installé l'ensemble des actionneurs pour mettre en mouvement les panneaux, le bras de levier engendré entre l'actionneur et l'axe de rotation du panneau pourra être très important. Par conséquent, il sera possible de diminuer l'effort à fournir par l'actionneur pour braquer le panneau. Cela permet avantageusement une réduction sensible de la masse de l'actionneur et des structures environnantes. Avantageusement le présent dispositif permet de supprimer le carénage 32, le vérin et le bras de levier étant intégrés en totalité dans le profil de la voilure. Cette suppression du carénage a pour conséquence de réduire la traînée parasite. Le dispositif de la présente invention permet donc de réduire la consommation de carburant tout en étant un dispositif simple dans sa conception. Il peut être intégré dans tout type de voilure ayant une structure en caissons. La figure 8 illustre un exemple d'intégration du dispositif de l'invention dans une voilure d'aéronef. Avantageusement le dispositif de la présente invention peut être commandée à distance en étant relié à un moyen de commande situé au niveau de la cabine de pilotage par une unité logique. Ce moyen de commande permet au pilote de commander les mouvements des panneaux 8, 9 afin d'assurer les fonctions généralement attribuées aux ailerons. La présente invention est présentée dans le cadre d'application aux ailerons d'une voilure, mais peut être utilisée pour tout dispositif aérodynamique nécessitant des actionneurs pour mettre en mouvement au moins une surface portante
L'invention concerne un dispositif de surfaces portantes mobiles (1) apte à modifier localement la portance d'une voilure d'aéronef, comprenant un panneau supérieur (8) et un panneau inférieur (9), et au moins un actionneur (19, 20) par panneau pour mettre en mouvement lesdits panneaux indépendamment l'un de l'autre entre une première position dite de repos dans laquelle la surface extérieure (11, 12) de chacun desdits panneaux (8, 9) forme une surface continue respectivement avec la face supérieure (2) et la face inférieure (3) de la voilure et une seconde position dans laquelle un des deux panneaux est déployé pour former un angle avec la face correspondante de la voilure, lesdits actionneurs (19, 20) étant placés entre lesdits panneaux supérieur et inférieur (8, 9) dans un logement de la voilure.
1. Dispositif de surfaces portantes mobiles (1) apte à modifier localement la portance d'une voilure d'aéronef, caractérisé en ce que ledit dispositif comprend un panneau supérieur (8) et un panneau inférieur (9), et au moins un actionneur (19, 20) par panneau pour mettre en mouvement lesdits panneaux indépendamment l'un de l'autre entre une première position dite de repos dans laquelle la surface extérieure (11, 12) de chacun desdits panneaux (8, 9) forme une surface continue respectivement avec la face supérieure (2) et la face inférieure (3) de la voilure et une seconde position dans laquelle un des deux panneaux est déployé pour former un angle avec la face correspondante de la voilure, lesdits actionneurs (19, 20) étant placés entre lesdits panneaux supérieur et inférieur (8, 9) dans un logement de la voilure. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit logement destiné à recevoir lesdits actionneurs (19, 20) est un logement (35) fermé par lesdits panneaux supérieur (8) et inférieur (9) dudit dispositif (1). 3. Dispositif selon la 2, caractérisé en ce que chaque panneau (8, 9) comporte à une extrémité un axe de rotation (13, 14) reliant ledit panneau via un support de fixation des panneaux (4) à un premier élément de structure de la voilure, et à son autre extrémité opposé, au moins un point d'attache (15, 16) pour relier ledit panneau à une extrémité dudit au moins un actionneur correspondant (19, 20). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce qu'une autre extrémité dudit au moins un actionneur (19, 20) est fixée via un support de fixation des actionneurs (5) à un deuxième élément de structure de la voilure. 5. Dispositif selon les 3 et 4, caractérisé en ce que ledit premier élément de structure et ledit deuxième élément de structure de la voilure sont respectivement le longeron avant (7) et le longeron arrière (6) de la voilure. 6. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que ledit logement destiné à recevoir lesdits actionneurs (19, 20) est un logement (36), délimité par le longeron arrière (6) de la voilure et les faces supérieure (2) et inférieure (3) de la voilure, ledit logement étant situé sur le bord de fuite de la voilure. 7. Dispositif selon la 6, caractérisé en ce que ladite voilure comporte au moins un caisson étanche (21) délimité par le longeron avant (7) et le longeron arrière (6), fermé par les faces supérieur (2) et inférieur (3) de la voilure, ledit caisson étant contigu audit logement (36). 8. Dispositif selon les 6 et 7, caractérisé en ce que la paroi externe supérieure et la paroi externe inférieure dudit caisson (21) comportent chacune un décrochement (17) de dimension adaptée pour recevoir ledit panneau (8, 9) correspondant. 9. Dispositif selon les 6 à 8, caractérisé en ce qu'une extrémité du panneau (8, 9) est fixée via un support de fixation des panneaux (37) au bord latéral (18) engendré par ledit décrochement (17). 10. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit au moins un actionneur (19, 20) est placé obliquement par rapport au panneau correspondant (8, 9), de manière à créer un bras de levier entre l'axe de rotation (13, 14) et le point d'attache (15, 16). 11. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit dispositif comporte une butée (38) destinée à maintenir lesdits panneaux (8, 9) en position de repos. 12. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que lesdits panneaux (8, 9) sont en matériaux composites ou métalliques ou une association des deux matériaux. 13 Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les surfaces externes desdits panneaux supérieur (8) et inférieur (9) sont adaptées de manière à pouvoir réaliser une continuité aérodynamique avec la voilure lorsque les panneaux ne sont pas déployés.14. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les actionneurs sont des actionneurs hydrauliques, pneumatiques, électriques ou une combinaison desdits actionneurs. 15. Aéronef comportant un dispositif de surfaces portantes mobiles selon l'une quelconque des précédentes. 16. Aéronef selon la 15, caractérisé en ce que ledit aéronef comporte un moyen de commande situé au niveau de la cabine de pilotage, ledit moyen de commande étant relié au dispositif de surfaces portantes mobiles (1) par une unité logique de manière à pouvoir commander les mouvements desdits panneaux (8, 9). 20 25 30
B
B64
B64C
B64C 9,B64C 13
B64C 9/02,B64C 13/00
FR2889270
A1
AXE PORTEUR POUR RATELIER DE SUPPORT MULTIPLE DE CABLES OU TUYAUTERIES POUR VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,202
La présente invention est relative à un ensemble comportant un axe porteur, propre à être solidarisé de la partie inférieure d'un appui fixe, notamment du plancher de la caisse qui forme l'habitacle d'un véhicule automobile, et sous lequel doit être disposé et d'un ou de plusieurs râtelier multiple immobilisé par l'intermédiaire axes de ce genre, au moins un assurant le support de tuyauteries, câbles, parallèlement les assurant, dans analogues, par organes de freinage des faisceaux ou éléments et répartis ces éléments tuyauteries ou de conduits transfert d'un liquide aux roues ou du carburant du le cas de exemple le similaires, de forme allongée uns aux autres, réservoir vers le moteur, ou encore dans le cas de câbles, l'acheminement d'informations électriques à 20 divers organes du véhicule. L'invention concerne les structures particulières de l'axe porteur et du râtelier multiple adapté à être monté sur cet axe porteur, également d'un organe de protection du râtelier qui lui est associé et vise en outre le procédé mis en oeuvre pour réaliser ce montage. La mise en place simple et le maintien sûr d'éléments divers du genre précité sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile constituent des impératifs essentiels, exigeant la mise en oeuvre de moyens de support appropriés, assurant une grande fiabilité de ce montage et notamment de la fixation mutuelle de ces éléments, évitant en particulier que le râtelier sur lequel sont disposés les câbles et tuyauteries ne se détache intempestivement en raison des chocs, secousses et autres efforts multiples qui surviennent lors de l'utilisation du véhicule, notamment lorsqu'il roule ou par suite d'un freinage brutal, tout en permettant une accessibilité aisée à ces moyens pour autoriser leur démontage en cas de besoin, en vue de réparation, entretien ou remplacement. De façon usuelle, les râteliers de support de ce genre sont montés et fixés sous le plancher de l'habitacle, puis bloqués en position à l'aide d'un écran de protection situé en dessous, également fixé au plancher par des organes de liaison qui traversent les râteliers ainsi maintenus immobilisés entre le plancher et l'écran. A titre indicatif, une solution de ce type est décrite dans le brevet européen EP 0 599 662, qui illustre une attache pour tuyauteries, tubes ou câbles sous le plancher de la carrosserie d'un véhicule, réalisée au moyen d'un râtelier porteur comprenant en son centre un orifice de passage pour un goujon solidaire de la partie inférieure du plancher de l'habitacle, ce râtelier comprenant des encoches ouvertes vers le haut, parallèles entre elles et aptes à contenir les tuyauteries ou câbles, avant d'être appliqué sous le plancher et bloqué par un organe de protection extérieur formant écran, qui s'accouple avec le râtelier en étant rendu solidaire celui-ci grâce à un écrou coopérant avec l'extrémité filetée du goujon. Or, ce système à goujon fileté et écrou de blocage n'est pas bien adapté et notamment ne permet pas une intervention rapide sur les câbles ou tuyauteries portés par le râtelier. De plus, si l'écrou monté sur le goujon se dévisse accidentellement ou si ce dernier est rompu par suite d'un choc ou autre, l'organe de protection formant écran de maintien se détache immédiatement de sorte que le râtelier n'est plus maintenu et tombe à son tour en s'écartant du plancher, les câbles et tuyauteries qu'il supporte n'étant plus immobilisés mais restent suspendus sous l'habitacle avec un risque rapide de détérioration. La présente invention est relative à un ensemble de montage particulier où entrent en jeu un axe porteur, un râtelier de support multiple et un organe de protection situé en dessous, dont la structure et les modalités de mise en oeuvre évitent cet inconvénient, le retrait délibéré ou accidentel de l'organe de protection n'ayant pas pour effet de libérer simultanément le râtelier qui reste en place sur l'axe porteur sous le plancher de l'habitacle jusqu'à ce qu'il soit lui-même éventuellement retiré par une opération distincte de la précédente. A cet effet, l'invention propose en premier lieu un axe porteur, propre à être fixé par une de ses extrémités en dessous d'un panneau d'appui du genre plancher d'un habitacle de véhicule automobile, s'étendant perpendiculairement vers le bas à partir de ce panneau et destiné à l'immobilisation, d'une part d'un râtelier multiple de support de câbles, tuyauteries ou analogues, disposés parallèlement à et sous la surface du panneau d'appui, et d'autre part d'un organe de protection et de blocage monté sous le râtelier pour appliquer et immobiliser celui-ci contre le panneau, caractérisé en ce qu'il comporte, faisant saillie externe et centrés sur cet axe, un premier et un deuxième éléments sphériques distincts, superposés, aptes à réaliser l'accrochage sur celui-ci, respectivement du râtelier de support multiple et de l'organe de protection l'un en dessous de l'autre, ces premier et deuxième éléments sphériques coopérant avec des moyens formant pince, respectivement portés par le râtelier et l'organe de protection pour les maintenir en position déterminée sous le panneau d'appui. De préférence, les deux éléments sphériques de l'axe porteur présentent des diamètres différents, le premier élément, qui est le plus proche du panneau d'appui et qui supporte le râtelier de support multiple, ayant un diamètre supérieur à celui du deuxième élément, qui est le plus éloigné du panneau et qui supporte l'organe de protection. De préférence également, le deuxième élément sphérique est prévu en bout de l'axe porteur à son extrémité opposée à celle qui est fixée au panneau d'appui. Selon le cas, l'axe porteur est fixé sous le panneau d'appui par soudage, vissage, matriçage... ou par un autre moyen de liaison approprié. L'invention concerne également un râtelier de support multiple, apte à être monté sur l'axe porteur, qui se caractérise pour sa part en ce qu'il comporte un plateau transversal, comprenant sensiblement dans sa partie centrale une ouverture pour le passage du deuxième élément sphérique de l'axe porteur, cette ouverture étant prolongée dans le râtelier en direction du panneau d'appui par une collerette circulaire délimitant un logement de réception et de maintien du premier élément sphérique. Selon une caractéristique particulière, le logement de la collerette du râtelier multiple recevant le premier élément sphérique de l'axe porteur, comporte une partie terminale évasée en regard du panneau d'appui, à l'opposé de l'ouverture de passage de l'axe. Dans un premier mode de réalisation, la partie terminale de la collerette du râtelier multiple présente une paroi suffisamment mince pour lui conférer une faculté limitée d'expansion vers l'extérieur apte à accommoder l'introduction du premier élément sphérique de l'axe porteur dans le logement qui ainsi forme pince pour le maintien de cet élément. En variante, la partie terminale de la collerette du râtelier multiple comporte des fentes radiales, délimitant des doigts susceptibles de fléchir légèrement vers l'extérieur pour la réception dans le logement du premier élément sphérique de l'axe porteur. Selon une autre caractéristique, le diamètre de l'ouverture de passage de l'axe porteur dans la partie centrale du râtelier de support multiple est supérieur à celui du deuxième élément sphérique. Selon encore une autre caractéristique, le plateau transversal du râtelier de support multiple comporte une pluralité de nervures parallèles en saillie par rapport au plateau transversal, délimitant deux à deux des rainures ouvertes longitudinales, parallèles entre elles et s'étendant selon la longueur du plateau pour la réception des câbles et tuyauteries portés par le râtelier. De préférence, les rainures longitudinales de réception du râtelier multiple sont ménagées dans le plateau transversal de part et d'autre de l'axe porteur. Le cas échéant, notamment lorsque le diamètre des câbles et tuyauteries est supérieur à la largeur des rainures longitudinales du plateau transversal du râtelier de support multiple, celles-ci sont associées, conformément à un autre aspect de l'invention, à des agrafes souples de maintien de ces câbles et tuyauteries sur ce plateau, à l'extérieur de ces rainures. La structure particulière de telles agrafes constitue une autre caractéristique de cette invention. Dans un mode de réalisation préféré, chaque agrafe est constituée d'un matériau souple et comporte une semelle plane avec au moins deux éléments en saillie sous la semelle, propres à s'engager dans deux rainures voisines du plateau transversal pour immobiliser l'agrafe sur ce plateau, cette semelle étant prolongée à une de ses extrémités par une boucle propre à entourer et immobiliser les câbles et tuyauteries en les appliquant contre la semelle. Avantageusement, la boucle de l'agrafe comporte une partie terminale munie d'un moyen de fermeture de celle-ci sur l'extrémité opposée de la semelle, notamment constitué par un crochet de fixation. Selon une caractéristique additionnelle, la boucle de l'agrafe comporte une saillie interne, formant ressort, appliquée sur la semelle lors de la fermeture de la boucle et propre à agir sur celle-ci pour aider à son ouverture après retrait du crochet de fixation. Selon encore un autre aspect caractéristique de l'invention, l'organe de protection du râtelier multiple est constitué par un écran, apte à s'étendre sensiblement parallèlement au plateau transversal du râtelier multiple et, disposé au droit de l'axe porteur, par un coupleur comprenant une empreinte ouverte dont le diamètre est sensiblement égal à celui du deuxième élément sphérique de l'axe qui s'y engage sur une profondeur appropriée, de telle sorte que l'écran s'applique fermement sous le plateau transversal en bloquant le râtelier multiple contre le panneau d'appui. Avantageusement, l'écran comporte en son centre une collerette circulaire qui entoure l'axe porteur et s'applique contre le fond d'un évidement en regard prévu sous le plateau transversal. De préférence, le coupleur associé à l'écran dans l'organe de protection, comporte un coupelle comprenant l'empreinte de réception du deuxième élément sphérique de l'axe porteur, prolongé vers le haut en direction du panneau d'appui par une zone évasée de manière à guider l'introduction de cet axe dans cette empreinte. De préférence également, le matériau du coupleur présente une relative élasticité pour lui permettre de former pince de maintien du deuxième élément sphérique, après introduction de celui-ci dans son empreinte. En variante, le coupleur comporte au moins une collerette mince, expansible, délimitant l'empreinte de réception du deuxième élément sphérique de l'axe porteur. L'invention concerne enfin un procédé de montage sur l'axe porteur fixé au panneau d'appui du râtelier de support multiple et de son organe de protection formé d'un écran et d'un coupleur, caractérisé en ce qu'il consiste à garnir les rainures longitudinales ouvertes du plateau transversal avec les câbles et tuyauteries, à présenter le plateau ainsi garni sous le panneau d'appui et à l'appliquer contre ce plancher avec son organe de protection de telle sorte que l'axe porteur traverse l'ouverture de passage du plateau jusqu'à ce que le premier élément sphérique s'engage dans la partie terminale qui prolonge le logement de réception où il est immobilisé par l'effet de pincement assuré par cette partie terminale, le deuxième élément sphérique de l'axe porteur traversant librement l'ouverture en se prolongeant sous le râtelier de support multiple de sorte que l'écran de l'organe de protection monté sous le râtelier soit simultanément immobilisé par engagement de ce deuxième élément sphérique dans le logement de réception du coupleur qui maintient l'écran. D'autres caractéristiques des divers éléments matériels entrant en jeu dans l'invention et de leur procédé de montage sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile, apparaîtront encore à travers la description qui suit de plusieurs exemples de réalisation, donnés à titre indicatif et non limitatif, en référence aux dessins annexés sur lesquels. - La Figure 1 est une vue schématique en coupe verticale des moyens pour supporter des câbles ou tuyauteries sous le plancher de l'habitacle d'un véhicule automobile conformément à l'invention, l'axe porteur, le râtelier multiple et l'organe de protection de celui-ci étant représentés en position séparée. - La Figure 2 est une vue en coupe analogue à la Figure 1 où seul le râtelier multiple est illustré en position montée sur l'axe porteur, l'organe de protection étant séparé du râtelier. - La Figure 3 est une vue des éléments de la Figure 1 dans leur position assemblée sur l'axe porteur. - La Figure 4 est conforme à la Figure 3, le râtelier multiple comportant dans ce cas et selon une variante, une agrafe de maintien conforme également à l'invention, pour le maintien des câbles et tuyauteries sur ce râtelier. - La Figure 5 illustre une variante de réalisation de l'organe de protection. - La Figure 6 est une vue de dessus de la variante de la Figure 5. - Les Figures 7 et 8 sont des vues similaires à celles des Figures 1 et 2, illustrant des modifications de détail pouvant être apportées au râtelier multiple et à son organe de protection. - La Figure 9 est une vue en coupe partielle de la Figure 7, selon la ligne IX - IX de cette dernière. On repris sur ces diverses figures les mêmes chiffres de référence pour désigner les organes 10 identiques illustrés sur chacune d'elles. Sur ces figures, la référence 1 désigne un panneau d'appui métallique, notamment constitué par le plancher de la caisse ou de l'habitacle (non représenté) d'un véhicule automobile, sous lequel doivent être fixés des câbles ou tuyauteries 2, destinées à assurer le transfert de fluides appropriés (liquide de freinage, carburant, liquide en circulation dans le système de chauffage du véhicule...) ou d'informations électriques échangées entre des organes disposés respectivement à l'avant et à l'arrière de l'habitacle. Ces câbles et tuyauteries 2 se présentent de façon générale sous la forme d'éléments allongés, figurés schématiquement sur les dessins, avec une section circulaire et qui s'étendent sous le plancher de l'habitacle au voisinage immédiat de la face inférieure de celui-ci. On conçoit aisément que ces câbles et tuyauteries doivent être convenablement immobilisés et maintenus en position, sans que les chocs auxquels le véhicule peut être soumis en fonctionnement, notamment lorsqu'il roule sur un terrain lui imposant des secousses variées et répétées, ou encore lorsqu'il est soumis à des efforts notables, en particulier lors des phases d'accélération et de freinage, aient une incidence sur cette fixation. Dans ce but, les câbles et tuyauteries 2 sont avantageusement supportés par un râtelier multiple 3 dans lequel ils sont convenablement immobilisés, en étant disposés parallèlement les uns aux autres sous le panneau d'appui 1, ce râtelier, dont la structure particulière est décrite ci-après, étant aménagé pour coopérer avec un axe porteur 4 d'une part, et avec un organe de protection inférieur 5 d'autre part, ce dernier étant spécialement conçu pour immobiliser le râtelier 3 sur cet axe. L'axe porteur 4 comporte un corps cylindrique 6, s'étendant verticalement sous le panneau d'appui 1, lui-même sensiblement horizontal, et présente dans l'exemple considéré un épaulement 7, prévu à son extrémité supérieure. Cet axe 4 est fixé au panneau 1 au droit de l'épaulement 7 par tout moyen approprié (non représenté), notamment par vissage, soudage, matriçage ou autre et dont la nature est indifférente. Conformément à l'invention, l'axe porteur 4 comporte un premier élément sphérique 8, prévu en relief dans la partie courante du corps 6 et à son extrémité basse, opposée à l'épaulement 7, un deuxième élément sphérique 9, dont le diamètre est légèrement supérieur à celui de cette partie courante de l'axe 4 mais notablement inférieur à celui du premier élément 8. Entre le panneau d'appui 1 et le premier élément sphérique 8 d'une part, entre les deux éléments sphériques 8 et 9 d'autre part, le corps cylindrique 6 de l'axe porteur 4 peut également présenter des diamètres différents. La hauteur totale de l'axe porteur 4 est déterminée par ailleurs en fonction des conditions de montage sur celui-ci du râtelier de support multiple 3 et de l'organe de protection 5, comme exposé ci-dessous. Le râtelier multiple 3, supportant les câbles ou tuyauteries 2, comporte un plateau transversal 10 avec, dans sa partie centrale, une ouverture 11 dont la dimension en largeur est suffisante pour permettre le libre passage de l'axe porteur 4 et notamment du deuxième élément sphérique 9 lorsque le râtelier est engagé sur cet axe. L'ouverture 11 se prolonge dans le plateau 10 du râtelier de support 3 par une collerette circulaire 12 délimitant intérieurement un logement de réception sphérique 13 dans lequel peut être amené le premier élément 8 de l'axe 4 lorsque ce râtelier est engagé sur cet axe pour se situer au plus près de la face inférieure du panneau d'appui 1. La collerette 12 comporte une partie terminale évasée 14, raccordée au logement 13, facilitant le guidage de l'axe, cette partie terminale 14 présentant une paroi suffisamment mince pour lui conférer une faculté limitée d'expansion vers l'extérieur, de telle sorte que, sous l'effort axial qui s'exerce sur elle par le contact avec le premier élément sphérique 8, elle puisse ainsi s'ouvrir momentanément et autoriser l'introduction de cet élément dans le logement avant qu'elle ne se rétracte pour reprendre sa forme initiale en pinçant l'élément et en immobilisant de la sorte le plateau transversal 10 du râtelier sur l'axe porteur 4. Le plateau 10 peut être réalisé en tout matériau adapté à sa fonction et à son environnement; il peut être métallique ou formé d'un matériau composite. La collerette 12 peut être venue de fabrication avec le plateau ou rapportée sur celui-ci, notamment si elle est réalisée en un matériau permettant à la partie terminale évasée 14 de s'expanser convenablement dans les conditions précitées. En variante, la partie terminale 14 de la collerette 12 peut comporter des fentes radiales (non représentées), délimitant entre elles des doigts susceptibles de fléchir légèrement vers l'extérieur lorsque le premier élément sphérique 8 de l'axe porteur 4 force l'entrée dans le logement 13, avant qu'il ne s'immobilise en étant ainsi pincé sur cet axe. Le plateau transversal 10 s'étend de préférence de façon symétrique de part et d'autre de l'axe porteur 4 en présentant, dans l'exemple de réalisation illustré, deux ailes légèrement inclinées vers le bas, cette disposition n'ayant aucun caractère impératif, le plateau pouvant comporter toute autre forme appropriée pour s'adapter au mieux sous le panneau 1 qui constitue le plancher de l'habitacle. Notamment, ce plateau pourrait comporter, au lieu de deux ailes inclinées vers le bas, deux ailes droites situées dans le même plan horizontal dans le prolongement l'une de l'autre sous le panneau 1. Dans sa face dirigée vers le panneau 1, le plateau 10 comporte une pluralité de nervures parallèles en saillie 15, qui délimitent deux à deux, sur le dessus du plateau et en regard du panneau d'appui 1, des rainures ouvertes 16 dans lesquelles les câbles ou tuyauteries 2 peuvent être mis en place. Avantageusement, ces nervures comportent une partie d'extrémité 17 légèrement débordante vers l'intérieur des rainures correspondantes pour assurer le maintien des câbles et tuyauteries sur le plateau, en évitant que les chocs ou secousses créées lors de l'utilisation du véhicule n'aient tendance à les faire sortir de ces rainures, en n'étant plus dans ce cas supportées et maintenues dans le râtelier 3. Le montage du râtelier de support multiple 3 sous le panneau d'appui 1 sur l'axe porteur 4 étant ainsi effectué, on met ensuite en place sous le plateau transversal 10 du râtelier l'organe de protection 5. Celui-ci se compose principalement d'un écran protecteur 18 dont les côtés, adaptés pour se placer sous les deux ailes du plateau 10, présentent en conséquence un profil sensiblement identique. L'écran 18 comporte par ailleurs, fixé à celui-ci en son centre, un coupleur 19, lequel est principalement constitué par une coupelle 20, obtenue par surmoulage et comprenant intérieurement une empreinte 21, ouverte en partie supérieure vers le panneau d'appui 1, cette empreinte de forme sphérique étant adaptée à recevoir le deuxième élément 9 prévu en bout de l'axe porteur 4, de manière à ce que l'écran 18 s'applique sous le plateau 10 en le bloquant ainsi en position contre le panneau. Comme la collerette 12 du plateau, le coupleur 19 comporte avantageusement une partie terminale évasée 22, apte à guider l'extrémité de l'axe 4 munie du deuxième élément sphérique 9, de manière à amener ce dernier à l'intérieur de l'empreinte 21. Le coupleur 19 peut être réalisé en un matériau présentant une relative élasticité lui permettant de manière analogue de s'expanser légèrement vers l'extérieur pour assurer l'introduction dans l'empreinte 21 de cet élément avant de le pincer une fois mis en place. En variante et comme illustré sur les dessins, le coupleur 19 peut comporter, du côté opposé à sa partie évasée 21, au droit de l'empreinte 21 et au moins une collerette mince 23 dont les bords peuvent être légèrement rapprochés pour produire par réaction une ouverture momentanée de l'empreinte 21 lors de l'introduction du deuxième élément sphérique 9, le relâchement de la collerette permettant de pincer et d'immobiliser en place sous le râtelier 3 l'organe de protection 5 formé de l'écran 18 et du coupleur 19. La hauteur de l'axe porteur 4, en particulier entre la base du plateau transversal 10 et le coupleur 19 qui se fixe sur le deuxième élément sphérique 9, est déterminée par construction de telle sorte que l'organe de protection 5 puisse s'appliquer exactement sous le plateau 10, en maintenant fermement celui-ci sous le panneau d'appui 1, comme illustré sur la Figure 3. Les Figures 1 à 3 illustrent clairement les phases successives du procédé de montage tel qu'il découle des explications qui précèdent, le plateau transversal 10 du râtelier de support 3, préalablement garni avec les câbles et tuyauteries 2, étant d'abord engagé sur l'axe porteur 4 jusqu'à pincement du premier élément sphérique 8 dans le logement 13, l'organe de protection 5 avec le coupleur 19 monté dans la partie centrale de l'écran 18 étant ensuite fixé sous le râtelier par engagement du deuxième élément sphérique 9 dans l'empreinte 21 du coupleur. La Figure 4 illustre un perfectionnement pouvant être avantageusement apporté au plateau râtelier de support multiple 3, en particulier lorsque les câbles et tuyauteries 2 à monter dans les rainures 16 du plateau transversal 10, présentent un volume dépassant celui de ces rainures, comme ce peut être notamment le cas avec des faisceaux de fils électriques, groupés entre eux. Dans cette éventualité, le plateau transversal 10 du râtelier 3 peut être avantageusement associé à une agrafe de liaison 24, réalisée en un matériau souple et dont la structure est illustrée dans la partie gauche de la vue en coupe de cette Figure 4. Cette agrafe 24 comporte notamment une semelle plate 25, solidarisée d'au moins deux éléments en saillie 26 et 27, agencés pour pouvoir s'engager dans deux rainures voisines 16 du plateau 10 afin d'immobiliser l'agrafe sur celui-ci. La semelle 25 se prolonge selon un de ses bords d'extrémité 28, par une boucle 29, propre à entourer le faisceau de fils (non représenté), et à l'appliquer contre la face supérieure de la semelle, cette boucle se terminant, à son extrémité opposée à celle réunie au bord 28, par un moyen de fermeture 30 en forme de crochet de fixation, aménagé pour venir se fixer sur l'autre bord 31 de la semelle 25. Avantageusement, la boucle 29 comporte intérieurement une saillie en forme de languette 32, qui s'applique contre la semelle 25 lorsque la boucle est fermée par son crochet 30, cette languette pouvant ainsi fléchir légèrement en procurant un effet de ressort à l'ouverture de la boucle. Dans l'exemple décrit, l'écran 18 de l'organe de protection 5 présente des parties planes qui viennent directement s'appliquer sous des surfaces en regard dans le plateau transversal 10 du râtelier 3 afin de bloquer celui-ci en position. Dans la variante illustrée sur les Figures 5 et 6, l'écran 18 de l'organe de protection 5 comporte avantageusement une collerette circulaire 33, en saillie par rapport à l'écran et dirigée vers le panneau d'appui 1, cette collerette venant s'appliquer contre le fond d'un évidement 34 ménagé sous le plateau 10 du râtelier 3, en immobilisant celui-ci de façon similaire. En outre et comme illustré dans la variante illustrée sur les Figures 7 et 8, on peut améliorer encore l'immobilisation relative du râtelier de support multiple 3 vis-à-vis de son organe de protection 5 lorsque ces deux éléments sont montés sur l'axe porteur 4, en faisant comporter à la face inférieure du plateau 10 des saillies 44 en relief sous ce plateau et présentant une face d'appui plane, apte à s'appliquer étroitement contre une portée horizontale 45 de l'écran 18, ce dernier pouvant de plus comporter, sur ses côtés latéraux parallèles aux ailes planes inclinées du plateau 10, des nervures d'entretoisement 46 et 47, entre lesquelles se dispose le plateau qu'elles maintiennent en position, comme le montre la vue en coupe transversale partielle de la Figure 9. On réalise ainsi un ensemble de montage qui présente l'avantage d'assurer une fixation autonome sur l'axe porteur, d'une part du râtelier de support multiple, d'autre part de l'organe de protection avec son écran et son coupleur, de telle sorte que, en cas de démontage, voire de séparation accidentelle de sur l'axe, ce tuyauteries qu' libérés, avec détérioration. L'ensemblel'écran, le râtelier reste en place qui évite que les câbles et il supporte ne soient eux-mêmes des risques immédiats de est simple à réaliser, facile à monter et à démonter pour intervention sur les câbles ou tuyauteries. Il s'applique bien entendu à n'importe quel type de véhicule et se prête aisément à un montage automatique en usine sur chaîne de fabrication. Bien entendu, il va de soi que les moyens de l'invention ne se limitent pas aux exemples de réalisation plus spécialement décrits ci-dessus et représentés sur les dessins annexés; elle en embrasse au contraire toutes les variantes. De plus, l'invention s'étend également au procédé mis en oeuvre pour réaliser le montage (ou le démontage) des différents éléments à réunir, notamment de l'axe porteur, du râtelier de support multiple, de l'agrafe souple fixée à ce râtelier et enfin de l'organe de protection disposé sous le râtelier. Pour assurer ce montage, on procède en premier lieu au positionnement des axes porteurs par immobilisation de ceux-ci sous le panneau d'appui quiforme le plancher ou la caisse de l'habitacle du véhicule, selon les dimensions propres de celui-ci et le nombre des câbles ou tuyauteries à supporter, avec l'élément sphérique de plus grand diamètre près de la face inférieure du panneau et l'élément de plus petit diamètre en dessous, pour la fixation du râtelier et de son organe de protection l'un en dessous de l'autre. Indépendamment, on assure en atelier l'assemblage du ou des râteliers de support avec leurs organes de protection par mise en place et centrage de leurs écrans et des coupleurs qui assurent leur centrage relatif et leur liaison mutuelle, la forme de ces écrans et des coupleurs étant adaptée pour présenter le meilleur profil aérodynamique. De préférence, cet assemblage est réalisé en positionnant l'organe de protection en dessous puis en faisant reposer sur celui-ci le râtelier de support avant de garnir ce dernier avec les câbles et tuyauteries Ces câbles, notamment les faisceaux électriques nécessaires à la distribution d'énergie ou à la transmission de signaux, et ces tuyauteries ou conduites servant à acheminer des fluides divers, sont montés dans les rainures des râteliers de support, directement ou si nécessaire, pour tout ou partie de ceux-ci, groupés et maintenus dans des agrafes souples, rapportées et fixées sur ces râteliers de la façon décrite plus haut. Les ensembles ainsi formés par les râteliers de support et les organes de protection, destinés à équiper chacun un des véhicules automobiles en cours de montage sur une chaîne de fabrication en série de ceux-ci, sont placés sur des luges ou autres moyens de portage équivalents, chaque luge étant, en défilement continu avec la chaîne, amenée et centrée en position inférieure sous le véhicule concerné puis accostée automatiquement sous le panneau d'appui qui forme le plancher de celui-ci par un mouvement de déplacement vertical permettant de venir fixer positivement chaque ensemble sous ce panneau par engagement et encliquetage simultané des évidements respectifs du râtelier et du coupleur formant pince sur les éléments sphériques de l'axe porteur en regard. En variante, on peut prévoir de monter successivement et non plus simultanément, d'abord le râtelOier équipé préalablement avec les câbles et tuyauteries, ensuite l'organe de protection formé de l'écran et de son coupleur. Le pincement ainsi réalisé, notamment en partie inférieure et par le dessous, respectivement du logement de réception du râtelier de support et de la partie évasée du coupleur, avec les éléments sphériques de diamètres différents de l'axe porteur, procure une fixation particulièrement efficace à la manière d'une clé de voûte avec report des efforts dus au poids des pièces supportées sur ces moyens de pincement dans le sens qui accroît leur serrage relatif. En effet, plus le poids est élevé, plus le pincement est grand, palliant de façon sûre aux efforts en sens inverse qui peuvent se produire lors de l'utilisation du véhicule, dus aux chocs ou autres sollicitations exercées sur les ensembles ainsi rapportés sur les axes porteurs prévus sous la caisse. A noter que un ou plusieurs de ces axes peuvent ne pas avoir à supporter un râtelier mais seulement une partie d'un écran maintenu sous le panneau d'appui formant le plancher du véhicule au droit de cet axe, avec pincement dans ce cas, dans la coupelle surmoulée du coupleur associé à l'écran, du seul élément sphérique inférieur de l'axe porteur considéré. Un autre avantage particulièrement décisif de la solution proposée par l'invention, est que, en cas de démontage des écrans seuls, les râteliers restent en place sous le plancher, ce qui évite aux câbles et tuyauteries portées par ceux-ci de se désolidariser du véhicule, en accroissant la sécurité du montage. Bien entendu, si le démontage des râteliers est nécessaire, cette opération peut s'effectuer sans difficulté après retrait préalable des écrans et des coupleurs des organes de protection, avec seulement application d'un effort de traction vers le bas plus important que celui de poussée vers le haut exigé pour leur fixation sous la caisse. Enfin, on peut relever que les démontages s'effectuant sans aucune détérioration des pièces concernées par simple traction, il est possible d'effectuer en suivant autant de remontages par simple poussée en sens inverse des râteliers et des écrans ce qui constitue un autre avantage de cette solution
Axe porteur (4) propre à être fixé en dessous d'un panneau d'appui (1) du genre plancher d'un habitacle de véhicule automobile, destiné à l'immobilisation, d'une part d'un râtelier multiple (3) de support de câbles, tuyauteries ou analogues (2), disposés sous la surface du panneau d'appui, et d'autre part d'un organe de protection et de blocage (5) monté sous le râtelier pour appliquer et immobiliser celui-ci contre le panneau, caractérisé en ce qu'il comporte, faisant saillie externe et centrés sur cet axe, un premier (8) et un deuxième (9) éléments sphériques distincts, superposés, aptes à réaliser l'accrochage sur celui-ci, respectivement du râtelier de support multiple (3) et de l'organe de protection (5) l'un en dessous de l'autre, ces premier et deuxième éléments sphériques coopérant avec des moyens (13,21) formant pince, respectivement portés par le râtelier et l'organe de protection.
1 - Axe porteur (4) propre à être fixé par une de ses extrémités en dessous d'un panneau d'appui (1) du genre plancher d'un habitacle de véhicule automobile, s'étendant perpendiculairement vers le bas à partir de ce panneau et destiné à l'immobilisation, d'une part d'un râtelier de support multiple (3) de câbles, tuyauteries ou analogues (2), disposés parallèlement à et sous la surface du panneau d'appui, et d'autre part d'un organe de protection et de blocage (5) monté sous le râtelier pour appliquer et immobiliser celui-ci contre le panneau, caractérisé en ce qu'il comporte, faisant saillie externe et centrés sur cet axe, un premier (8) et un deuxième (9) éléments sphériques distincts, superposés, aptes à réaliser l'accrochage sur celui-ci, respectivement du râtelier multiple (3) et de l'organe de protection (5) l'un en dessous de l'autre, ces premier et deuxième éléments sphériques coopérant avec des moyens (13, 21) formant pince, respectivement portés par le râtelier de support multiple et l'organe de protection pour les maintenir en position déterminée sous le panneau d'appui (1). 2 - Axe porteur selon la 1, caractérisé en ce que les deux éléments sphériques (8,9) présentent des diamètres différents, le premier élément (8), qui est le plus proche du panneau d'appui (1) et qui supporte le râtelier de support multiple (3), ayant un diamètre supérieur à celui du deuxième élément, qui est le plus éloigné du panneau et qui supporte l'organe de protection (5) . 3 - Axe porteur selon la 1, caractérisé en ce que le deuxième élément sphérique (9) est prévu en bout de l'axe, à son extrémité opposée à celle fixée au panneau d'appui (1). 4 - Axe porteur selon la 1, caractérisé en ce que cet axe est fixé sous le panneau d'appui (1) par soudage. - Axe porteur selon la 1, caractérisé en ce que cet axe est fixé sous le panneau d'appui (1) par vissage. 6 - Axe porteur selon la 1, 10 caractérisé en ce que cet axe est fixé sous le panneau d'appui (1) par matriçage.
F,B
F16,B60
F16B,B60T,F16L
F16B 21,B60T 17,F16L 3
F16B 21/06,B60T 17/04,F16B 21/07,F16L 3/22
FR2896708
A1
DISPOSITIF DE PREPARATION DE SURFACES PAR INJECTION EXTRACTION D'UN FLUIDE
20,070,803
La présente invention concerne un dispositif de préparation par injection extraction d'un fluide sur des surfaces devant présenter un état de propreté poussée. En effet, on sait que des pièces sensibles sorties de fabrication nécessitent un nettoyage poussé afin de leur faire subir ensuite des traitements de surface tels que des collages, des revêtements notamment avec des apprêts et/ou des peintures. En aéronautique par exemple, les pièces sont ensuite enduites de mastic pour assurer des étanchéités, il faut donc que ledit mastic adhère parfaitement en 1 o tous points. Dans ce cas purement explicatif et non limitatif de l'aéronautique, bien que les pièces semblent propres à l'ceil nu, il subsiste des traces de lubrifiants utilisés dans les machines outils, des poussières d'usinage, notamment pour les pièces en carbone, des pollutions dues à l'environnement et engendrées par les transferts 15 et/ou les manipulations manuelles. L'objectif du dispositif est de permettre le retrait de toutes ces traces de pollution sur la surface de ces pièces. Dans le cas d'un revêtement ultérieur des surfaces de ces pièces par peinture, un tel nettoyage poussé est le seul garant pour l'obtention d'un revêtement de 20 qualité. L'absence de défauts d'accroche du revêtement est rendu d'autant plus nécessaire que la pièce est ensuite soumise à des conditions telles de températures maximales, de variations de températures, de déformations de la pièce revêtue elle-même, que le moindre défaut engendré par un nettoyage insuffisant conduit à des conséquences importantes. Dans d'autres cas, ces pièces sensibles sont déjà traitées et portent un apprêt et/ou une peinture avant usinage. Il faut alors impérativement que le nettoyage après usinage évite de provoquer une quelconque dégradation de ces revêtements. La phase de nettoyage de pièces sensibles en retirant toute trace de pollution est donc très importante. Actuellement, cette phase est réalisée manuellement avec des textiles imbibés de solvants de sorte à être certain de la qualité du résultat. On comprend dès lors que le coût de cette phase est totalement disproportionné mais néanmoins mis en oeuvre aujourd'hui du fait des conséquences dont le coût est encore plus élevé. Le nettoyage manuel est également dû au fait que les surfaces présentent généralement des courbes et qu'il faut pouvoir épouser ces courbes. Ce type de nettoyage manuel donne toute satisfaction quant au résultat mais l'émanation de solvant n'est pas satisfaisante ni dans le cadre de la maîtrise des rejets ni pour les opérateurs même en présence de protections individuelles, toujours inconfortables et d'aspirations centralisées. Le coût est rendu élevé par le temps passé mais aussi par la consommation importante de solvant. Aussi, d'autres alternatives ont été mises au point comme le nettoyage à la vapeur. Par contre, dans ce cas, il faut déplacer les pièces à nettoyer dans une cabine adaptée d'une part et la qualité du nettoyage est insuffisante, obligeant à une finition au textile imbibé de solvant d'autre part. Une autre alternative consiste à nettoyer la surface avec des billes de CO2 solide, projetées dans un flux d'air sur la surface à nettoyer. Si la qualité du nettoyage est satisfaisante, ce procédé nécessite une importante quantité d'air et d'énergie, la fourniture de billes de CO2 solide et engendre du bruit. Par contre, la présence d'un solvant est supprimée. On a aussi imaginé assurer un tel nettoyage avec des brosses car le nettoyage est efficace notamment sur les matériaux tels que le carbone dont les poussières d'usinage sont particulièrement difficiles à extraire. Néanmoins, ce procédé présente des limites en rendement lorsqu'il s'agit de surfaces de grandes dimensions, et encore plus dans le cas de surfaces dites 10 complexes ou très complexes dues aux profils. Il serait aussi important de modéliser cette étape de nettoyage de sorte à savoir pour un pièce donnée s'il faut effectuer une passe, deux passes, à quelle vitesse, de sorte à rendre cette phase de nettoyage réellement industrielle et répondre à un cahier des charges, éliminant pour un grande part le caractère 15 estimatif du travail obtenu. L'absence d'émanation de solvant dans l'atmosphère est aussi une contrainte dans le cadre de la diminution des COV, composés organiques volatils, sachant que le solvant utilisé est souvent du méthyl éthyl cétone dont le point éclair est de -4 C. 20 Un autre avantage recherché est la suppression du port des matériels de sécurité tels que les masques et les gants par les opérateurs. Les autres contraintes du dispositif notamment lorsque l'application concerne des pièces de structures aéronautiques, imposent une non modification des propriétés des matériaux constituant les pièces nettoyées. Il est impératif de 25 supprimer toute corrosion, fragilisation ou chute de la température de transition vitreuse des résines par exemple. Un autre objectif est de diminuer la durée du nettoyage en augmentant l'efficacité et en supprimant les passages inutiles de surnettoyage de certaines zones ou de sous nettoyage d'autres zones. Le dispositif selon la présente invention est maintenant décrit en détail suivant un mode de réalisation particulier non limitatif, en regard d'une série de dessins dont les différentes figures représentent : - Figure 1 : une vue en élévation latéral du dispositif complet selon l'invention, - Figure 2 : une vue de dessus du même dispositif complet selon l'invention que celui de la figure 1, - Figure 3 : une vue de dessous de la tête avec mention des flux de circulation, - Figure 4A : une vue en élévation latérale de la tête de la figure 3, - Figure 4B : une vue en coupe partielle, au droit d'une lamelle, de la tête de la figure 3, - Figure 5 : une vue de dessous de la semelle inférieure isolée, - Figure 6 : une vue de dessous des moyens élastiques de compensation, - Figure 7A : une vue de dessus de la platine d'injection/extraction, - Figure 7B : une vue en coupe de la platine d'injection/extraction, dans le sens longitudinal, - Figure 8 : une vue d'un joint de platines, - Figure 9 : une vue de dessus de la platine supérieure, et - Figure 10 : une vue d'une tête applicable notamment aux solvants gras. Sur les figures 1 et 2, le dispositif selon l'invention est représenté avec un support 10 de manoeuvre, rigide, à l'extrémité duquel est rapportée une tête 12 de façon articulée, un tuyau 14 flexible d'aspiration et un tube 16 flexible d'injection d'un fluide. On entend par fluide un solvant adapté pour la préparation de la surface concernée y compris l'eau. Le support 10 de manoeuvre est léger et conduit manuellement dans la version représentée mais il pourrait tout aussi bien être remplacé par un bras de robot. Le tuyau 14 flexible d'aspiration est relié à un réseau central d'aspiration fournissant un débit important avec une faible dépression. En effet, il faut une faible dépression car les particules sont de très faible poids et de faible adhérence en présence de solvant. Le tube 16 d'injection assure l'apport de fluide de type solvant sous faible pression pour permettre une injection comme il sera expliqué ci-après. Ainsi que représenté sur les figures 3, 4A et 4B, on constate que la tête 12 est composée de plusieurs parties, une semelle 18 avec des lamelles 20, une platine 22 élastique de compensation, une platine 24 d'injection/extraction, un joint 26 et une platine 28 supérieure. En se reportant à la figure 5, la semelle 18 est de forme rectangulaire, par exemple en matériau élastomère compact tel que du polyuréthane dense. Cette semelle 18 comprend des fentes 30 et un trou central 32 de passage d'air. Les fentes 30 sont adaptées pour laisser passer des lamelles 20 dont la section est montrée en détail sur la figure 4B. Chaque lamelle présente une section par exemple en T de sorte à laisser passer le pied de lamelle et à retenir la branche horizontale au dessus de la semelle. Le pied est lui-même avantageusement à section biseautée à son extrémité libre destinée à venir au contact de la pièce à préparer comme il sera expliqué plus avant. Le matériau est adapté en fonction de la pièce à préparer mais un matériau neutre, de dureté adaptée et ne laissant pas de traces peut être du nitrile blanc. Les fentes 30 sont orientées de sorte à guider l'air aspiré, grâce aux lamelles 20, de la périphérie extérieure de la semelle vers le trou central d'aspiration en créant un effet vortex pour assurer une extraction de qualité. Les flux sont représentés par des flèches sur la figure 3. Des trous 34 de passage de corps de vis (non représentées) sont ménagés entre ces fentes 30, sensiblement à la périphérie de la semelle. Ces trous 34 permettent de loger les têtes de ces vis de sorte qu'elles soient intégrées dans l'épaisseur de ladite semelle. La semelle comporte un avant dans le sens de déplacement ALLER suivant la flèche F et un arrière dans le sens de déplacement RETOUR suivant la flèche R. La platine 22 élastique de compensation est représentée sur la figure 6. Elle est constituée d'un matériau disposant de capacités élastiques de rappel, tel qu'une mousse de néoprène de quelques millimètres d'épaisseur. Cette mousse vient au contact de la semelle 18 sur laquelle elle est avantageusement collée de sorte à maintenir en place les lamelles dont la branche horizontale vient en appui sur cette platine 22. Ainsi chaque lamelle est montée sur des moyens élastiques de rappel qui exercent un appui élastique sur sa partie supérieure, autorisant son déplacement en translation dans la fente. Un tel agencement autorise les lamelles à épouser parfaitement la surface à préparer comme cela sera expliqué plus avant. La platine 22 de compensation comporte aussi un trou 32-1 central de passage d'air et des trous 34-1 de passage de tête de vis, ces différents trous étant de diamètre identiques et au droit des trous 32 et 34 de la semelle. Les semelle, lamelles et platine de compensation forment un ensemble monolithique et les vis permettent de solidariser cet ensemble sur la platine 28 supérieure et donc sur le support 10 comme indiqué par la suite. En variante, la face libre de la platine de compensation de cet ensemble peut recevoir une liaison de type Velcro afin de permettre une fixation amovible suffisante durant les phases de travail et un démontage facile pour changer ledit ensemble. La platine 22 de compensation est munie de lumières 36 rectilignes périphériques débouchantes. Sur la figure 7A, la platine 24 d'injection/extraction est constituée d'une plaque de métal en alliage léger par exemple en aluminium. Cette plaque porte des trous 32-2 de passage central d'air et 34-2 de passage des vis, uniquement des corps de vis cette fois, tous disposés au droit des autres trous 32 et 34 de la semelle et de la platine de compensation. Il est en outre prévu dans cette platine des trous 37 taraudés pour recevoir des vis V de serrage. Cette platine 24 porte sur sa face supérieure une rainure 38 d'alimentation périphérique sensiblement au droit des lumières 36. Cette rainure est discontinue de sorte à obtenir une équirépartition de la pression de distribution et surtout de sorte à éviter au solvant de couler même après interruption de l'alimentation. Dans cette rainure, des ajutages 40 de faible diamètre, comportant un tube de quelques dixièmes de millimètres pour donner un ordre de grandeur, sont 15 ménagés et répartis de façon adaptée. Ces ajutages sont de deux sortes, soit à flux droit c'est-à-dire que l'ajutage et le tube qui en est solidaire sont normaux au plan de la plaque constituant la platine 24 d'injection/extraction et donc à la surface à nettoyer, soit à flux incliné et l'ajutage et le tube qui en est solidaire sont inclinés vers l'avant. 20 Les ajutages disposés sur le bord longitudinal avant comprennent de façon mixte des flux droits et inclinés. De façon perfectionnée dans le mode préférentiel de réalisation, les ajutages sont doublés lorsqu'ils se situent en tête de lamelle de sorte à augmenter le débit de fluide. 25 Les tubes passent à travers des ajutages et sont dépassants de quelques millimètres également pour passer à travers la platine 22 de compensation, plus précisément à travers les lumières 36 ménagées à cet effet. On note que ces mêmes tubes débouchent de la platine 22 de compensation mais à affleurement de sorte que le fluide issu de chaque tube soit éjecté au droit de l'interface platine 22 de compensation/semelle 18. Le joint 26 d'étanchéité et de fermeture de la rainure 38 est une feuille de matériau d'étanchéité comme celui connu sous la marque commerciale Viton, de dimensions identiques à celles de la platine 24 d'injection/extraction et comportant un trou 34-3 d'aspiration central et des trous 36-3 de passage des corps des vis ainsi que des trous 37-1 de passage des corps des vis V de serrage. La platine 28 supérieure est également une plaque en aluminium avec une zone de mêmes dimensions que la platine d'injection/extraction. Cette plaque porte un trou 34-4 d'aspiration centrale et des trous 36-4 de passage des corps de vis ainsi que des trous fraisés pour recevoir les têtes des vis V. Cette plaque est débordante sur ses bords transversaux et comprend deux oreilles 42 de plus forte épaisseur pour pouvoir ménager des trous 44 taraudés prévus pour recevoir les moyens de fixation articulée de la tête 12. Dans cette platine 28 supérieure, on trouve un piquage 46 destiné à recevoir le tube 16 d'alimentation en fluide sous pression. Ce piquage 46 passe à travers le joint 24 par un trou 46-1 pour déboucher directement dans la rainure 38. Le dispositif est complété par un capteur C de pression mécanique ou fonctionnant par mesure de la dépression dans le flexible, non représenté car à la portée de l'homme de l'art. Ce capteur permet de commander une vanne, également non représentée car non significative, disposée sur le tube 16 d'alimentation en fluide sous pression. Ce capteur C permet d'ouvrir la vanne et ainsi d'alimenter la rainure et de délivrer du fluide uniquement lorsque le dispositif est en appui sur la pièce à préparer et engendrant une dépression plus importante. De plus, comme la rainure 38 est discontinue, lorsque l'alimentation est interrompue, le solvant cesse immédiatement de jaillir des ajutages et ne goutte pas. Le dispositif selon la présente invention et qui vient d'être décrit est mis en 5 oeuvre de la façon qui va maintenant être indiquée en pointant au fur et à mesure les avantages en découlant. Dans la version manuelle, l'opérateur manipule le support et pose la tête sur la surface à préparer. On peut prévoir un assistance mécanique mais le poids d'un tel dispositif reste faible et n'engendre pas de contraintes physiques 10 importantes sur l'opérateur. La tête est posée sur la surface et le poids même de cette tête provoque le placage des lamelles sur la surface à préparer. Le capteur C détectant le contact provoque l'ouverture de la vanne et délivre du fluide de type solvant. Le flux d'air en dépression est continu et l'aspiration 15 centrale, une fois la tête plaquée, provoque une circulation comme l'indiquent les flèches de la figure 3. L'orientation est telle que le flux sensiblement laminaire lorsque la tête n'est pas plaquée, devient tourbillonnant, générant un vortex dès que la tête se trouve en position de travail. 20 Le débit est important mais la dépression est faible, si bien que la tête n'est pas plaquée avec un effet de succion engendrant des difficultés de maniement. La dépression est uniquement adaptée pour aspirer le solvant injecté et pour l'extraire avec les particules de pollution qu'il véhicule. L'opérateur assure un premier déplacement de la tête dans le sens avant suivant 25 la flèche F. Dans ce cas, les ajutages inclinés dispensent des flux de fluide à l'avant de la tête, assurant un prétraitement des particules puis les ajutages droit dispensent un flux immédiatement en amont des lamelles, ce flux circulant alors sous l'effet de la dépression le long de chaque lamelle vers le trou d'aspiration centrale, nettoyant lesdites lamelles et entraînant les particules polluantes. Les lamelles assurent bien sûr un travail mécanique avec le bord au contact de la surface à préparer mais en milieu solvant et avec un nettoyage permanent de chaque lamelle par le flux de solvant. Dans le cas où le second passage de la tête sur la pièce, dans le sens retour, est effectué selon le même trajet, le premier passage évite d'avoir besoin de solvant en amont de la tête dans le sens retour. Les ajutages peuvent donc être des flux droit orientés perpendiculairement à la surface. Ainsi, la tête peut travailler en aller et retour, sans avoir besoin de faire pivoter ladite tête pour le retour. On note aussi que les flux de solvant sont projetés à distance de la surface et en périphérie de sorte qu'ils ne soient pas aspirés par la dépression au moment de leur émission mais qu'ils aient le temps de prendre une vitesse suffisante et d'atteindre la surface sur laquelle ils sont projetés. Dans le cas contraire, on pourrait assister à une circulation des flux de solvant non pas le long du bord de chaque lamelle en contact avec la surface à préparer mais le long de chaque lamelle sur la face inférieure de la semelle qui les porte. L'agencement sur la platine de compensation avec les lamelles montées indépendantes les unes des autres, permet de suivre parfaitement les profils et d'épouser la surface de sorte à provoquer cette circulation du solvant le long des bord biseautés de chacune des nervures avec une grande efficacité de guidage. Du fait des dimensions de la tête, il est possible de traiter des surfaces importantes mais aussi de venir assurer la préparation de zones particulièrement complexes. Dès que la tête est soulevée, l'alimentation en solvant est interrompue et l'opérateur peut alors changer de zone ou interrompre son travail. Cette même tête peut être positionnée à l'extrémité d'un bras robotisé avec un programme de déplacement lié au profil de la pièce à préparer. Ainsi, il est possible d'optimiser le nettoyage de pièces connues et d'obtenir une répétitivité et donc un travail industriel. On note que le dispositif fonctionne sur toute surface placée à l'horizontale mais aussi verticale et même à l'envers, en plafond. Selon une variante perfectionnée de l'invention, il est possible de prévoir un prolongement de chaque lamelle jusque dans le trou central d'aspiration pour mieux guider encore le solvant et la pollution qu'il draine, assurant ainsi une meilleure extraction. On peut noter qu'un tel dispositif permet de diminuer fortement les consommations de fluide. Pour donner un ordre d'idée avec des dimensions de 200 mm x 80 mm, la consommation est de 1 litre environ par heure comparé à plusieurs litres pour un 15 nettoyage au chiffon. La tête décrite dans le cadre de la présente invention peut être utilisée en tandem si nécessaire. Il est un problème particulier celui du recours à des solvants gras, ayant un point éclair élevé, pour retirer les produits d'usinage et les souillures résiduelles. Ce 20 retrait nécessite une action mécanique plus importante liée à une dépression adaptée plus puissante. En effet, dans le cas des solvants gras, la présente invention prévoit une tête représentée sur la figure 10, les références identiques portant les mêmes références augmentées de 100. 25 Cette tête reprend les éléments de la tête décrite ci-avant avec quelques modifications permettant de répondre aux impératifs liés à l'utilisation de solvants gras. Ainsi la tête 112 est de dimensions plus limitées pour une même puissance d'aspiration disponible. Cette tête 112 comporte des lamelles 120 en nombre plus réduit et disposées différemment. Seules deux lamelles 120A, avant, sont orientées vers le trou central 132 d'aspiration. Ce trou central d'aspiration comporte en réalité un pont qui sépare ce trou 132 en deux trous 132A, avant et 132R, arrière. Les lamelles 120A, avant, oriente le mélange solvant/souillures vers la partie avant 132A du trou d'aspiration. Sur cette tête, il est prévu une seule lamelle 120R, arrière, en forme de croissant, perpendiculaire au sens d'avancement F et venant se positionner sur le pont de séparation du trou 132. Des patins permettent aussi un réglage en hauteur de la tête par rapport à la surface. En effet, dans ce mode de réalisation particulier la partie arrière est un peu plus haute que la partie avant. Sur la partie avant de la tête 112, les ajutages 140 assurent la distribution de fluide, les ajutages en partie arrière étant supprimés. De plus, les ajutages sont orientés perpendiculairement par rapport au plan sur lequel se déplace la tête car il n'y a pas de besoin de préparer le déplacement de la tête. Le solvant gras permet un déplacement très aisé de la tête. De fait, pour extraire cette composition solvant gras/souillures, il faut en plus de la dilution du solvant un important effet mécanique de raclage. Afin de le générer, il est prévu des lamelles de très faible hauteur de l'ordre de 3 à 4 millimètres pour donner un ordre d'idées et de forte raideur, par exemple 80 shore. Aussi, les lamelles 130 sont montées fixes par rapport à la platine 118 qui les portent, la platine 122 élastique de compensation permettant une compensation des mouvements de la platine 118 dans son ensemble. Le nombre réduit de lamelle, la raideur et la forte dépression provoquent un raclage mécanique important de la surface. Le mélange solvant gras/souillures facilite le déplacement de la tête sur la surface car il limite les frottements si bien que la tête reste facile à déplacer bien que la dépression ait augmenté et que l'effort de raclage soit plus important. Le séchage est amélioré pour deux raisons, la première étant que le volume d'air d'aspiration est séparé en deux si bien que le mélange solvant gras /souillure est aspiré pour la majeure partie par le trou 132A avant et que le flux d'air aspiré par le second trou 132R arrière permet un séchage de la surface de façon très efficace. Il est rappelé que l'avant étant plus bas, le débit est réduit mais la dépression est augmentée tandis que l'arrière étant plus haut le volume d'air aspiré est plus important avec une plus faible dépression, ceci pour une même dépression générée dans le tuyau 14 flexible. L'effet vortex reste maintenu comme précédemment
L'objet de l'invention est un dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction d'un fluide sur ladite surface, caractérisé en ce qu'il comprend une tête (12) apte à être déplacée sur ladite surface comportant une semelle (18) équipée d'au moins une lamelle (20) prévue pour venir au contact de ladite surface à préparer, des moyens (40) pour générer des flux de fluide dirigés vers cette surface et des moyens (32) d'aspiration dudit fluide après qu'il a circulé le long de cette au moins une lamelle (20).
1. Dispositif de préparation d'une surface par injection/extraction d'un fluide sur ladite surface, caractérisé en ce qu'il comprend une tête (12,112) apte à être déplacée sur ladite surface comportant une semelle (18,118) équipée d'au moins une lamelle (20,120) prévue pour venir au contact de ladite surface à préparer, des moyens (40) pour générer des flux de fluide dirigés vers cette surface et des moyens (32,132) d'aspiration dudit fluide après qu'il a circulé le long de cette au moins une lamelle (20,120). 2. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon la 1, caractérisé en ce que les moyens d'aspiration comprennent au moins un trou (32,132) d'aspiration central et les lamelles (20,120) sont orientées sensiblement vers ledit trou d'aspiration central. 3. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les moyens (132) d'aspiration comprennent deux trous (132A) avant et (132R) arrière séparés par un pont. 4. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que chaque lamelle (20) est montée sur des moyens (22) élastiques de rappel et mobile par rapport à la semelle (18) qui la porte. 5. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les moyens pour générer des flux de fluide comprennent des ajutages (40,140) répartis sur au moins une partie de la périphérie de ladite semelle (18,118). 6. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon la 5, caractérisé en ce que les ajutages (40) sont orientésnormalement à la surface à nettoyer pour certains et inclinés vers l'avant de la tête pour d'autres. 7. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la tête (12,112) comprend une semelle (18,118) avec au moins une lamelle (20,120), une platine (22,122) élastique de compensation, une platine (24) d'injection/extraction, un joint (26) et une platine (28) supérieure rapportée sur ladite platine d'injection/extraction. 8. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon la 7, caractérisé en ce que la semelle (22) comprend des fentes (30) pour le passage des lamelles et la platine (24) élastique de compensation est en matériau avec des capacités élastiques de rappel qui exercent un appui élastique sur la partie supérieure de chaque lamelle indépendamment. 9. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon la 7 ou 8, caractérisé en ce que la platine (24) d'injection/extraction comprend une rainure (38) d'alimentation en fluide, périphérique et discontinue, munie d'ajutages, un piquage (46) d'alimentation en fluide lié à la platine (28) supérieure. 10. Dispositif de préparation de surfaces par injection/extraction selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend un support (10) recevant de façon articulée la tête (12,112), un tuyau (14) flexible d'aspiration et un tube (16) flexible d'injection d'un fluide.
B
B05,B08
B05B,B08B
B05B 15,B08B 3,B08B 15
B05B 15/00,B08B 3/08,B08B 15/00
FR2902106
A1
PROCEDE DE FABRICATION DE MOUSSES THERMOPLASTIQUES
20,071,214
La présente invention concerne un procédé de fabrication de mousses de polymères thermoplastiques, tel que le polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, le polychlorure de vinyle. L'utilisation de composés azoïques comme agents d'expansion pour la fabrication de mousses de polymères est connue. Ainsi, l'azodicarbonamide est l'agent d'expansion usuel lorsque la température de fabrication des mousses est relativement élevée, typiquement supérieure à 150 C et le 2-2'azobisisobutyronitrile (AZDN) est le plus souvent utilisé lorsque la température de fabrication des mousses est plus basse. L'AZDN est un solide blanc pouvant libérer des quantités significatives d'azote gazeux en un temps très court, dès lors que sa température de mise en oeuvre est voisine de 100 C . II convient tout particulièrement à la fabrication de mousses rigides de polymères, par exemple les mousses rigides de polymères thermoplastiques. Ces mousses de polymères, éventuellement réticulées, possèdent un excellent compromis entre la légèreté d'un matériau expansé et les propriétés mécaniques d'un matériau rigide à la température voisine de l'ambiante. Elles peuvent être fabriquées à partir de différents polymères thermoplastiques, notamment le polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène et le polychlorure de vinyle (PVC). Lorsque l'AZDN, connu par ailleurs comme initiateur de polymérisation, est utilisé comme agent d'expansion pour la fabrication de mousses thermoplastiques, la quantité de produit mise en jeu par rapport à la mousse polymère finale peut être considérable (typiquement quelques pourcents en poids) et supérieure à celle mise en oeuvre dans les applications d'amorçage de polymérisation (souvent moins de 1 % en poids par rapport au produit final). Ainsi, l'incorporation de l'AZDN en poudre en mélange avec au moins un polymère thermoplastique sous la forme de solide divisé, comme le PVC, également souvent utilisé sous forme de poudre, présente la difficulté d'homogénéité du mélange des poudres résultant, ce qui a un effet direct sur la qualité de la mousse finale, laquelle peut présenter différents types de défauts comme, par exemple, des défauts de surface, une taille ou une distribution de taille de cellules inadéquate. Un des moyens pour résoudre ce problème consiste à utiliser l'AZDN ayant une distribution granulométrique particulièrement soignée. Or, très souvent cette distribution granulométrique est très difficile à obtenir car elle fait appel à des étapes de tamisage et classification qui sont problématiques du point de vue de la manipulation et de la sécurité du fait de la génération de poussières. Un autre inconvénient de l'AZDN est la formation de sous-produits toxiques comme le tetra-méthyl-succinonitrile. Ces produits générés lors de la décomposition de l'AZDN sont susceptibles de se retrouver, dans des concentrations non négligeables, dans les mousses finales. La présente invention fournit un qui permet de résoudre en partie ou en totalité les inconvénients précités. Le procédé, selon la présente invention, est caractérisé en ce qu'il comprend une étape de pré-mélange d'au moins un polymère thermoplastique se présentant sous la forme d'un solide divisé (par exemple poudre, granulés, écailles, agglomérats) avec au moins un ester d'acide azocarboxylique de formule (I) O \\ R1 R3 // CùCùNùN..ùC_C / \ R"O R2 R4 OR' (I) dans laquelle R,, R2, R3 et R4 identiques ou différents sont sélectionnés indépendamment dans le groupe consistant en - alkyles linéaires ou ramifiés ayant de 1 à 9 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants sélectionnés parmi les substituants hydroxyl, alkoxy en C, à C6 halogène ; - cycloalkyles en C3 à C12, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants sélectionnés parmi les groupes alkyle en C1 à C6, alkoxy en C1 à C6 hydroxy et halogéné ; - aralkyles éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C6, alkoxy en C1 à C6 hydroxy et halogéné ; aryles éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants sélectionnés parmi les groupes alkyle en C1 à C6, alkoxy en C1 à C6 hydroxy et halogéné ; avec au moins une des combinaisons R1-R2 et R3-R4 pouvant éventuellement former un cycle aliphatique ; R" et R' sont identiques ou différents l'un de l'autre et sont sélectionnés indépendamment dans le groupe consistant en radicaux aliphatiques linéaires ou ramifiés en C1 à C10, de préférence en C1 à C4. En outre ces esters d'acides azocarboxyliques ont une basse température de fusion et l'étape de prédissolution dans un solvant avant l'étape de pré-mélange n'est pas nécessaire. Les esters d'acides azocarboxyliques préférés sont ceux dans lesquels R" et R' représentent le méthyle ou l'éthyle et dans lesquels R1, R2, R3 et R4 représentent avantageusement des groupes alkyles de C1 à C4. L'ester d'acide azocarboxylique particulièrement préféré est le diéthyl 2,2'-azobisisobutyrate, c'est-à-dire avec R1, R2, R3 et R4 représentant le méthyle et R' et R" représentant l'éthyle. Un mélange de diéthyl 2,2'-azobisisobutyrate (DEAB) et de diméthyl 2,2'-azobisisobutyrate (DMAB) avec un taux massique en DEAB, de préférence supérieur à 50 % est également préféré. Des mélanges de DEAB, DMAB et de méthyl 2, éthyl 2'-azobisisobutyrate avec de préférence un rapport molaire COOMe/COOEt 10 peuvent convenir. Le polymère thermoplastique est avantageusement choisi parmi le polystyrène et le polychlorure de vinyle seuls ou en mélange avec d'autres polymères. Un cas particulièrement intéressant est celui des mousses obtenues à partir du PVC contenant également du polyuréthane formé à partir de diisocyanates inclus dans la formulation à faire expanser. L'étape de pré-mélange du ou des polymère(s) thermoplastique(s) avec au moins un ester d'acide azocarboxylique de formule (I) peut être mise en oeuvre en présence d'autres ingrédients tels que plastifiants, stabilisants thermiques, colorants, agents réticulants, et des monomères capables de polymériser et/ou de réticuler pendant l'expansion comme les di ou les poly isocyanates. L'étape de pré-mélange peut être effectuée dans des conditions contrôlées de température. La température du pré-mélange est de préférence comprise entre 10 et 30 C. La quantité d'ester d'acide azocarboxylique mise en jeu est de préférence comprise entre 2 et 15 % en poids par rapport au polymère présent dans l'étape de pré-mélange. Après l'étape de pré-mélange, le procédé peut comprendre une étape de mise en moule (plaques) suivie d'une étape de pré-expansion, suivie, à son tour, d'une étape d'expansion finale et mûrissement. L'ester d'acide azocarboxylique de formule (I) préféré est celui qui, à la température de préparation du pré-mélange, se trouve à l'état liquide. Selon un mode de réalisation de l'invention, après l'étape de pré-mélange du polymère thermoplastique à l'état de solide divisé (poudre, agglomérats, écailles, granulés, etc.) avec au moins un ester d'acide azocarboxylique de formule (I) dans des conditions contrôlées de température, le mélange ainsi formé, auquel ont pu être ajoutés également d'autres ingrédients comme ceux cités ci-dessus, est placé dans des moules ou des récipients, comme par exemple ceux ayant la forme de plaques rectangulaires, et il est soumis à une étape de pré-expansion dans des conditions contrôlées de température et de pression permettant le ramollissement du polymère thermoplastique et un début de décomposition de l'agent d'expansion azoïque de manière à créer des nuclei ou des germes, à partir desquels se développera ultérieurement l'expansion finale. Le mélange pré-expansé est ensuite refroidi et détendu ce qui permet l'obtention d'objets, par exemple des plaques, rigides qui sont ensuite soumis à l'étape d'expansion finale et mûrissement en les plaçant à des conditions contrôlées de température et d'humidité, mais à pression atmosphérique, pendant le temps nécessaire à l'obtention d'objets (plaques) à solides de forme désirée qui présentent une multiplicité de cellules substantiellement fermées. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, après l'étape de pré- mélange du polymère thermoplastique à l'état de solide divisé (poudre, agglomérats, écailles, granulés, etc.) avec au moins un ester d'acide azocarboxylique de formule (I) dans des conditions contrôlées de température, le mélange ainsi formé, auquel ont pu être ajoutés également d'autres ingrédients comme ceux cités ci-dessus, est extrudé à travers une filière dans des conditions de pression et de température telles que pendant le passage dans l'extrudeuse le mélange ne puisse pas s'expanser complètement et de manière à ce que l'essentiel de l'expansion se produise à la sortie de l'extrudeuse, immédiatement ou après un temps donné d'expansion finale et de mûrissement du mélange extrudé dans des conditions de température et d'humidité contrôlées. Le procédé selon la présente invention permet d'obtenir des mousses expansées avec une dispersion homogène des cellules, une bonne résistance mécanique et aussi de bonnes performances isolantes. Les mousses ainsi fabriquées sont aptes à être utilisées dans des applications d'isolation, structurales, par exemple pales d'éoliennes, coques de bateaux, de confort, par exemple panneaux des wagons de trains. r
La présente invention concerne un procédé de fabrication de mousses de polymères thermoplastiques, tel que le polyéthylène, le polypropylène, le polystyrène, le polychlorure de vinyle. Elle a plus particulièrement pour objet un procédé de fabrication de mousses thermoplastiques comprenant une étape de pré-mélange d'au moins un polymère thermoplastique se présentant sous la forme d'un solide divisé avec au moins un ester d'acide azocarboxylique.
1) Procédé de fabrication de mousses thermoplastiques caractérisé en ce qu'il comprend une étape de pré-mélange d'au moins un polymère thermoplastique se présentant sous la forme d'un solide divisé avec au moins un ester d'acide azocarboxylique de formule (I) O \\ R1 R3 // CùC ùN=NùÇùC / \ R"O R2 R4 OR' (I) dans laquelle R1, R2, R3 et R4 identiques ou différents sont sélectionnés indépendamment dans le groupe consistant en alkyles linéaires ou ramifiés ayant de 1 à 9 atomes de carbone, de préférence de 1 à 4 atomes de carbone, éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants sélectionnés parmi les substituants hydroxyl, alkoxy en C1 à C6 halogène ; - cycloalkyles en C3 à C12, éventuellement substitués par un ou 15 plusieurs substituants sélectionnés parmi les groupes alkyle en C1 à C6, alkoxy en C1 à C6 hydroxy et halogéné ; -aralkyles éventuellement substitués par un ou plusieurs groupes alkyle en C1 à C6, alkoxy en C1 à C6 hydroxy et halogéné ; aryles éventuellement substitués par un ou plusieurs substituants 20 sélectionnés parmi les groupes alkyle en C1 à C6, alkoxy en C1 à C6 hydroxy et halogéné ; avec au moins une des combinaisons R1-R2 et R3-R4 pouvant éventuellement former un cycle aliphatique ; R" et R' sont identiques ou différents l'un de l'autre et sont sélectionnés indépendamment dans le 25 groupe consistant en radicaux aliphatiques linéaires ou ramifiés en C1 à C10, de préférence en C1 à C4. 2) Procédé selon la 1 caractérisé en ce que l'ester d'acide azocarboxylique est choisi parmi les esters d'acides carboxyliques de formule(I) dans laquelle R" et R' représentent le méthyle ou l'éthyle et RI, R2, R3 et R4 représentent avantageusement des groupes alkyles de C, à C4. 3) Procédé selon la 1 ou 2 caractérisé en ce que l'ester d'acide azocarboxylique est le diéthyl 2,2'-azobisisobutyrate, éventuellement 5 en mélange avec le diméthyl 2,2'-azobisisobutyrate. 4) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3 caractérisé en ce que le polymère thermoplastique est choisi parmi le polystyrène et polychlorure de vinyle. 5) Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4 caractérisé 10 en ce qu'il comprend une étape de pré-expansion après l'étape de pré-mélange. 6) Procédé selon la 5 caractérisé en ce qu'il comprend une étape d'expansion après l'étape de pré-expansion.
C,B
C08,B29
C08J,B29C,C08L
C08J 9,B29C 44,C08L 25,C08L 27
C08J 9/06,B29C 44/08,C08L 25/06,C08L 27/06