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FR2900454
A1
DISPOSITIF PERMETTANT LA PURGE DES VANNES A BOISSEAU DANS LES INSTALLATIONS DE PLOMBERIE, LEUR CONFERANT UN CARACTERE ANTIGEL
20,071,102
La présente invention concerne un système de vanne à boisseau sphérique antigel parce que vidangeable pour les installations de plomberie. Les vannes à boisseau sphérique utilisées dans les installation d'eau (cf. figure 1) fonctionnent grâce à une sphère (S) percée d'un trou cylindrique (C) qui laisse passer l'eau en position ouvert de marche, et qui bloque l'eau en position fermé parce qu'après rotation, le cylindre n'est plus en face du couloir de circulation d'eau (cf. figure 1). En position fermé , le trou cylindrique emprisonne de l'eau, qui est susceptible de geler et par voie de conséquence de faire éclater la vanne, le cylindre formant piston sous la pression du gel (cf. illustration photo d'une vanne éclatée par le gel) Le dispositif selon l'invention (cf. figure 2) permet en position fermé de laisser communiquer le cylindre avec la partie aval du couloir de circulation d'eau, ce qui libère l'eau du cylindre vers le couloir aval lorsqu'on vidange le circuit aval. Ainsi l'eau s'écoule en majeure partie, et le peu qui reste n'est plus en mesure de faire piston, ce qui supprime le risque d'éclatement. Dans ce système, la sphère est toujours percée du cylindre, mais également d'un couloir perpendiculaire à celui-ci, formant donc un circuit en forme de T. En position ouvert , ce couloir n'a pas de fonction. En position fermé , il fait communiquer le cylindre avec le circuit aval. Le diamètre du couloir perpendiculaire est légèrement inférieur à celui du 20 cylindre pour faciliter l'usinage. Cette vanne se pose horizontalement, manette soit en haut, soit devant ; dans les deux cas le couloir de vidange sera horizontal en position fermé . (s'il est posé verticalement, le circuit aval ne sera pas entièrement vidangeable). Ce type de vanne est particulièrement destiné aux installations de montagne 25 ou d'autres climats froids, pour les installations en limite d'extérieur ( robinets d'arrosage de jardin) et pour les habitations saisonnières
Dispositif permettant la purge des vannes à boisseau dans les installations de plomberie.L'invention concerne un dispositif permettant d'évacuer l'eau de la vanne lors de la vidange du circuit aval, évitant ainsi l'éclatement de la vanne en cas de gel.Il est caractérisé par un couloir additionnel au couloir habituel d'écoulement qui fait communiquer le coeur du boisseau avec le circuit aval.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux installations extérieures des régions aux hivers rigoureux.
1) Dispositif pour purger l'eau des vannes à boisseau en position fermé , lors de la vidange du circuit aval caractérisé en ce qu'il comporte un couloir additionnel perpendiculaire au couloir d'écoulement -lequel laisse passer l'eau en position ouvert -, ce couloir additionnel communicant avec le circuit aval en position fermé . 2) Dispositif selon 1 fondé sur un couloir additionnel de diamètre inférieur ou égal au diamètre du couloir d'écoulement. 3) Dispositif selon 1 et 2 permettant la pose de la vanne horizontalement, avec la soit manette installée soit en haut, soit devant, le couloir additionnel de purge étant toujours horizontal en position fermé .10
F
F16
F16K
F16K 5
F16K 5/00,F16K 5/06,F16K 5/08
FR2892441
A1
PROTECTION D'INFRASTRUCTURES INDUSTRIELLES
20,070,427
-1- La présente invention concerne un dispositif de . Dans le cadre de l'exploitation d'un bâtiment industriel et logistique, des engins mécaniques de manutention communément appelés chariots élévateurs sont utilisés de manière intense. Or ces chariots élévateurs sont lourds, circulent relativement rapidement et opèrent des manoeuvres dans des espaces encombrés ou exigus, ce qui occasionne de fréquents chocs sur les murs, poteaux, chambranles de portes,... Ces chocs provoquent une détérioration accélérée des éléments de structure des bâtiments, mais également des chariots. La fonction de ce type de protection est donc de préserver l'intégrité des structures intérieures des bâtiments industriels, des chocs pouvant intervenir avec les chariots élévateurs. Il est donc nécessaire que dans sa conception, les protections de structure intègrent ces contraintes. Les protections sont implantées au droit des chambranles de portes de quais, des portes intercellulaires, des portes de locaux techniques, autour des poteaux de structure situés dans les aires de circulation des chariots élévateurs. Les protections existantes ne permettent pas de protéger efficacement les éléments de structures des bâtiments, car elles sont chevillées dans le dallage et ne disposent d'aucune souplesse. Si bien que à force de chocs répétés avec les chariots élévateurs, elles détériorent le dallage (faïençage et fissures) ainsi que les chariots élévateurs. Par ailleurs, le remplacement des protections existantes suppose des travaux de reprise sur le dallage et le bâtiment, en utilisant des équipements spécifiques. Le dispositif proposé par cette protection d'infrastructures industrielles permet de remplir sa fonction en remédiant aux contraintes posées, avec une partie fixe (1) scellée dans le dallage et une partie amovible (2), équipée d'amortisseurs de chocs (3), emboîtée dans la partie fixe. Le capot (4) enfilé sur les amortisseurs de chocs (3) n'est pas scellé au sol, ce qui permet un déplacement relatif horizontal. Sa maintenance en est simplifiée et ne nécessite aucun matériel particulier. 2892441 -2- La protection d'infrastructures industrielles est constituée de 4 éléments : - une partie dite femelle (1) = cylindre creux en acier galvanisé d'environ 20 cm de hauteur, 10 cm de diamètre extérieur, 0,5 cm d'épaisseur ; soudé ou non sur une platine de 20*20 cm également en acier galvanisé ; 5 - une partie dite mâle (2) = cylindre creux en acier galvanisé d'environ 110 cm de hauteur, 9 cm de diamètre extérieur, 0,5 cm d'épaisseur ; - de trois amortisseurs de chocs (3) en gomme caoutchouc d'environ 5 cm d'épaisseur et de hauteur, pour un diamètre de 14 cm extérieur ; - une partie dite capot (4) = cylindre creux, fermé en son extrémité supérieure, en 10 acier galvanisé de 90 cm de hauteur, d'environ 15 cm de diamètre extérieur et 0,5 cm d'épaisseur. Selon un procédé de mise en place d'une telle protection, la pose sur le bâtiment en construction est articulée comme suit : 15 a- pose de la partie femelle de la protection sur le fond de forme (sol avant coulage du dallage) ; b- coulage du dallage autour de la partie femelle ; c- emboîtement de la partie mâle dans la partie femelle ; d- enfilement des amortisseurs de chocs ; 20 e- enfilement du capot sur la partie mâle munie des amortisseurs de chocs. Selon une autre variante, la pose sur un bâtiment existant est articulée comme suit : a- carrotage du dallage ; b- implantation de la partie femelle non soudée à une platine ; 25 c- scellement de la partie femelle du dallage ; d- emboîtement de la partie mâle dans la partie femelle ; e- enfilement des amortisseurs de chocs ; f- enfilement du capot sur la partie mâle munie des amortisseurs de chocs. 30
La présente invention concerne un dispositif de protection d'infrastructures industrielles, dans le cadre de son exploitation.Cette protection d'infrastructures industrielles est constituée de 4 éléments :- une partie dite « femelle » (1) = cylindre creux en acier galvanisé d'environ 20 cm de hauteur, 10 cm de diamètre extérieur, 0,5 cm d'épaisseur ; soudé ou non sur une platine de 2020 cm également en acier galvanisé.- une partie dite « mâle » (2) = cylindre creux en acier galvanisé d'environ 110 cm de hauteur, 9 cm de diamètre extérieur, 0,5 cm d'épaisseur.- de trois « amortisseurs de chocs » (3) en gomme caoutchouc d'environ 5 cm d'épaisseur et de hauteur, pour un diamètre extérieur de 14 cm.- une partie dite « capot » (4) = cylindre creux, fermé en son extrémité supérieure, en acier galvanisé de 90 cm de hauteur, d'environ 15 cm de diamètre extérieur et 0,5 cm d'épaisseur.Le dispositif selon l'invention est plus particulièrement destiné à la protection des structures intérieures des bâtiments industriels et logistiques.
1- Protection d'infrastructures industrielles constituée de 4 éléments : -une partie dite femelle (1) = cylindre creux en acier galvanisé d'environ 20 cm 5 de hauteur, 10 cm de diamètre extérieur, 0,5 cm d'épaisseur ; soudé ou non sur une platine de 20*20 cm également en acier galvanisé ; - une partie dite mâle (2) = cylindre creux en acier galvanisé d'environ 110 cm de hauteur, 9 cm de diamètre extérieur, 0,5 cm d'épaisseur ; - de trois amortisseurs de chocs (3) en gomme caoutchouc d'environ 5 cm 10 d'épaisseur et de hauteur, pour un diamètre de 14 cm extérieur ; - une partie dite capot (4) = cylindre creux, fermé en son extrémité supérieure, en acier galvanisé de 90 cm de hauteur, d'environ 15 cm de diamètre extérieur et 0,5 cm d'épaisseur. 15 2- Procédé de mise en place d'une protection d'infrastructures industrielles selon la 1 caractérisée en ce que la pose sur le bâtiment en construction est articulée comme suit : a- pose de la partie femelle de la protection sur le fond de forme (soI avant coulage du dallage) ; 20 b- coulage du dallage autour de la partie femelle ; c- emboîtement de la partie mâle dans la partie femelle ; d- enfilement des amortisseurs de chocs ; e- enfilement du capot sur la partie mâle munie des amortisseurs de chocs. 25 3- Procédé de mise en place d'une protection d'infrastructures industrielles selon la 1 caractérisée en ce que la pose sur un bâtiment existant est articulée comme suit : a- carrotage du dallage ; b- implantation de la partie femelle non soudée à une platine ; 30 c-scellement de la partie femelle du dallage ; d- emboîtement de la partie mâle dans la partie femelle ; e- enfilement des amortisseurs de chocs ; f-enfilement du capot sur la partie mâle munie des amortisseurs de chocs. 35
E
E04,E01
E04H,E01F
E04H 12,E01F 13
E04H 12/00,E01F 13/00
FR2892567
A1
RACCORD D'EXTREMITE ET PROCEDE DE FIXATION DE CELUI-CI
20,070,427
La présente invention concerne un raccord d'extrémité et un procédé de fixation du raccord d'extrémité, et en particulier un raccord d'extrémité qui doit être fixé à un conducteur d'un corps de circuit plat tel qu'un circuit imprimé souple (FPC) ou un câble plat souple (FFC) et un procédé de fixation d'un tel raccord d'extrémité. Divers instruments électroniques sont montés sur un véhicule à moteur tel qu'une unité mobile. Le véhicule à moteur comprend un faisceau de câbles destiné à transmettre l'énergie électrique depuis une batterie et des signaux de commande depuis un dispositif de commande. Le faisceau de câbles comprend des fils et des connecteurs électriques. Le connecteur comprend un logement constitué de résine synthétique isolante électriquement et des raccords d'extrémité reçus dans le logement et fixés aux extrémités des fils électriques. Le véhicule à moteur doit offrir aux utilisateurs de multiples fonctions. Par conséquent, le nombre d'instruments montés sur le véhicule à moteur a tendance à augmenter. C'est à dire que le nombre de fils électriques dans le faisceau de câbles a tendance à augmenter, entraînant ainsi une augmentation du poids et du volume du faisceau de câbles. Par conséquent, il a été proposé qu'un corps de circuit plat tel qu'un FFC ou un FPC soit utilisé en lieu des fils électriques dans le faisceau de câbles afin de réduire la taille et le poids du faisceau de câbles. Le corps de circuit plat a la forme d'une bande aplatie comprenant une pluralité de conducteurs électriques de forme rectangulaire en section et des revêtements en forme de film pour recouvrir les conducteurs respectifs. Chaque conducteur s'étend de façon rectiligne. Une pluralité de conducteurs est agencée en parallèle les uns aux autres. Le revêtement isole les conducteurs les uns des autres. Quand le raccord d'extrémité est fixé au conducteur du corps de circuit plat, par exemple, ainsi que cela est illustré dans la demande de brevet européen mise à l'inspection publique 1 363 362, le conducteur est cintré selon une forme adaptée pour fixer le raccord d'extrémité à celui-ci, puis le raccord d'extrémité est fixé au conducteur, de telle sorte que la fixation puisse être réalisée de façon stable sans risque de défaillance du contact entre le conducteur et le raccord d'extrémité. Cependant, dans le procédé de fixation d'un raccord d'extrémité tel qu'il est illustré dans la demande de brevet européen mise à l'inspection publique 1 363 362, quand le raccord d'extrémité doit être fixé, il est nécessaire de préparer un moule pour donner au conducteur une forme adaptée pour fixer le raccord d'extrémité sur celui-ci, et un autre moule pour mater le raccord d'extrémité sur le conducteur, entraînant une augmentation du coût. Il peut être considéré que le raccord d'extrémité est fixé à un conducteur plat sans donner au conducteur une forme adaptée pour fixer le raccord d'extrémité sur celui-ci. Cependant, dans ce cas, quand le raccord d'extrémité est fixé au conducteur, étant donné que le conducteur est plat, un espace positionnel entre le raccord d'extrémité et le conducteur est créé, et il est donc difficile de fixer fermement le raccord d'extrémité sur le conducteur. Par conséquent, un objet de la présente invention 35 est de résoudre le problème qui précède et d'offrir un raccord d'extrémité et un procédé de fixation du raccord d'extrémité, grâce auquel le raccord d'extrémité peut être fixé fermement au conducteur du corps de circuit plat sans augmenter le coût. Afin de parvenir à l'objet qui précède, la présente invention doit offrir un raccord d'extrémité comprenant une partie de contact électrique qui doit être raccordée à un raccord d'extrémité d'accouplement ; une partie de raccordement de fil électrique comprenant une paroi inférieure et une paire de pièces de matage s'élevant depuis la paroi inférieure, la paire de pièces de matage matant un conducteur d'un corps de circuit plat à condition que le conducteur soit positionné au-dessus de la paroi inférieure entre la paire de pièces de matage, moyennant quoi la partie de raccordement du fil électrique serre le conducteur ; et un moyen de prévention destiné à empêcher le 20 conducteur de sortir de la position entre la paire de pièces de matage. Avec la construction décrite ci-dessus, quand la paire de pièces de matage mate le conducteur, ledit conducteur ne sort pas de la position entre la paire de 25 pièces de matage et un décalage de la position entre le raccord d'extrémité et le conducteur ne survient jamais. Par conséquent, même si le conducteur n'a pas une forme adaptée au raccord d'extrémité avant le positionnement de celui-ci, un serrage stable peut être obtenu, de 30 telle sorte que le nombre de moules utilisés pour fixer le raccord d'extrémité au conducteur ne doit pas nécessairement augmenter. Par conséquent, l'augmentation du coût est empêchée, et le raccord d'extrémité peut être fixé fermement au conducteur du 35 corps de circuit plat. De préférence, le moyen de prévention est composé de saillies de fixation, chacune d'elles étant saillante depuis la pièce de matage dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage se rapprochent l'une de l'autre. Avec la construction décrite ci-dessus, étant donné que les saillies de fixation servent de butées de telle sorte que le conducteur ne puisse pas sortie de la position entre la paire de pièces de matage, le raccord d'extrémité peut être fixé de façon plus sûre au conducteur du corps de circuit plat. De préférence, les saillies de fixation sont formées sur les deux bords de la paire de pièces de matage, chaque bord étant sur le côté situé loin de la paroi inférieure. Avec la construction décrite ci-dessus, étant donné que le conducteur ne sort jamais de la position entre les deux bords de la paire de pièces de matage, par conséquent le raccord d'extrémité peut être fixé de façon plus sûre au conducteur du corps de circuit plat. De préférence, la distance entre les saillies de fixation est inférieure à la largeur du conducteur. Avec la construction décrite ci-dessus, même si une vibration a lieu une fois que le conducteur est positionné au-dessus de la paroi inférieure entre la paire de pièces de matage, le conducteur ne sort jamais de la position entre la paire de pièces de matage, et la fixation peut donc être facile. De préférence, la distance entre les saillies de fixation est supérieure à la largeur du conducteur. Avec la construction décrite ci-dessus, le conducteur peut être inséré entre les bords de la paire de pièces de matage, le bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure, et il peut être positionné au- dessus de la paroi inférieure après avoir traversé la zone située entre les saillies de fixation. Par conséquent, le positionnement du conducteur au-dessus de la paroi inférieure peut être facilement réalisé. De préférence, les saillies de fixation sont formées en cintrant les bords de la paire de pièces de matage, chaque bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure. Avec la construction décrite ci-dessus, les saillies de fixation peuvent être formées le long des bords des pièces de matage, le bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure. Par conséquent, le conducteur peut être inséré entre la paire de pièces de matage le long des saillies de fixation depuis les bords des pièces de matage, le bord étant sur le côté éloigné de la partie de contact électrique. Par conséquent, le positionnement du conducteur au-dessus de la paroi inférieure peut être réalisé facilement. De préférence, les saillies de fixation sont formées en extrudant les bords des pièces de matage dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage se rapprochent l'une de l'autre. Avec la construction décrite ci-dessus, les saillies de fixation peuvent être facilement formées par extrusion, réduisant ainsi le coût. Afin de parvenir à l'objet qui précède, la présente invention offre un procédé de fixation d'un raccord d'extrémité à un conducteur d'un corps de circuit plat, ledit raccord d'extrémité comprenant : une partie de contact électrique qui doit être raccordée à un raccord d'extrémité d'accouplement ; une paroi inférieure ; une paire de pièces de matage s'élevant depuis la paroi inférieure ; et des saillies de fixation formées sur les deux 35 bords de la paire de pièces de matage, chaque bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure, chaque saillie de fixation étant saillante depuis la pièce de matage dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage se rapprochent l'une de l'autre, la distance entre les saillies de fixation étant inférieure à la largeur du conducteur, le procédé comprenant les étapes consistant à : insérer le conducteur entre la paire de pièces de matage depuis la position située entre les deux bords de la paire de pièces de matage, chaque bord étant sur le côté éloigné de la partie de contact électrique, de façon à positionner le conducteur au-dessus de la paroi inférieure ; et mater le conducteur avec la paire de pièces de 15 matage ; de façon à sertir le conducteur. Avec la construction décrite ci-dessus, même si la distance entre les saillies de fixation formées sur la paire de pièces de matage est inférieure à la largeur 20 du conducteur, le conducteur peut être facilement positionné au-dessus de la paroi inférieure entre la paire de pièces de matage. Par conséquent, le positionnement du conducteur au-dessus de la paroi inférieure peut être facilement réalisé. 25 Afin de parvenir à l'objet qui précède, la présente invention offre un procédé de fixation d'un raccord d'extrémité à un conducteur d'un corps de circuit plat, ledit raccord d'extrémité comprenant : une partie de contact électrique qui doit être 30 raccordée à un raccord d'extrémité d'accouplement ; une paroi inférieure ; une paire de pièces de matage s'élevant depuis la paroi inférieure ; et des saillies de fixation formées sur les deux 35 bords de la paire de pièces de matage, chaque bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure, chaque saillie de fixation étant saillante depuis la pièce de matage dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage se rapprochent l'une de l'autre, la distance entre les saillies de fixation étant supérieure à la largeur du conducteur, le procédé comprenant les étapes consistant à : insérer le conducteur entre la paire de pièces de matage depuis la position située entre les deux bords de la paire de pièces de matage, chaque bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure, de façon à positionner le conducteur au-dessus de la paroi inférieure ; et mater le conducteur avec la paire de pièces de 15 matage ; de façon à sertir le conducteur. Avec la construction décrite ci-dessus, le conducteur peut être inséré de la position située entre les bords de la paire des pièces de matage, le bord 20 étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure, et il peut être positionné au-dessus de la paroi inférieure après avoir traversé la zone entre les saillies de fixation. Par conséquent, le positionnement du conducteur au-dessus de la paroi inférieure peut être 25 réalisé facilement. La figure 1 est une vue en perspective qui illustre un raccord d'extrémité selon la présente invention et un FFC qui doit être fixé au raccord d'extrémité ; 30 la figure 2 est une vue en coupe transversale du raccord d'extrémité et du FFC le long de la ligne II-II sur la figure 1 ; la figure 3 est une vue en perspective qui illustre un état avant qu'un conducteur soit inséré dans une paire de pièces de matage du raccord d'extrémité illustré sur la figure 1 ; la figure 4 est une vue en perspective qui illustre un état dans lequel le conducteur est positionné sur une paroi inférieure entre la paire de pièces de matage du raccord d'extrémité illustré sur la figure 1 ; la figure 5 est une vue en coupe transversale du raccord d'extrémité et du FFC le long de la ligne V-V 10 de la figure 4 ; la figure 6 est une vue en perspective qui illustre un état dans lequel la paire de pièces de matage du raccord d'extrémité illustré sur la figure 4 mate le conducteur ; 15 la figure 7 présente un exemple d'un appareil de sertissage qui sertit le raccord d'extrémité et le conducteur illustrés sur la figure 1 ; la figure 8 est une vue qui illustre un état dans lequel une enclume et un sertisseur présentés sur la 20 figure 7 se rapprochent l'un de l'autre ; la figure 9 est une vue agrandie d'une partie IX de la figure 8 ; la figure 10 est une vue qui illustre un état dans lequel le raccord d'extrémité et le conducteur du FFC 25 sont maintenus entre l'enclume et le sertisseur présentés sur la figure 7 ; la figure 11 est une vue qui illustre le raccord d'extrémité fixé au FFC illustré sur la figure 10 ; la figure 12 est une vue en coupe transversale le 30 long de la ligne XII-XII de la figure 1 qui illustre le second mode de réalisation préféré d'un raccord d'extrémité et du conducteur ; la figure 13 est une vue en coupe transversale qui illustre un état dans lequel le conducteur est positionné sur une paroi inférieure du raccord d'extrémité illustré sur la figure 12 ; la figure 14 est une vue en perspective qui illustre un raccord d'extrémité selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention ; la figure 15 est une vue en coupe transversale le long de la ligne XV-XV de la figure 14 ; la figure 16 est une vue en perspective qui illustre un raccord d'extrémité selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention ; et la figure 17 est une vue en coupe transversale le long de la ligne XVII-XVII de la figure 16. Ci-dessous, le premier mode de réalisation préféré de la présente invention est expliqué en référence aux 15 figures 1 à 11. Ainsi que cela est illustré sur la figure 1, un FFC (câble plat souple) 2 a la forme d'une courroie plate comprenant une pluralité de conducteurs électriques 4 et de revêtements 5 qui recouvrent chacun 20 le conducteur 4. Le conducteur 4 est constitué de métal conducteur d'électricité. Le conducteur 4 contient au moins du cuivre ou un alliage de cuivre. Le conducteur 4 est de forme rectangulaire dans sa section transversale. Le 25 conducteur 4 s'étend de façon rectiligne. Une pluralité de conducteurs 4 sont agencés en parallèle les uns aux autres. Le revêtement 5 est composé d'une résine synthétique isolante électriquement et il a la forme 30 d'une courroie plate pour recouvrir le conducteur 4. Les revêtements 5 isolent électriquement les conducteurs 4 les uns des autres. A une partie d'extrémité du FFC 2, des fentes 7 sont agencées, chacune étant formée entre les conducteurs 4 situés de 35 façon adjacente les uns aux autres et les revêtements 5 sont retirés pour exposer les conducteurs 4 à cet endroit. Le corps de circuit plat est en forme de courroie plate comprenant une pluralité de conducteurs électriques et de revêtements isolants électriquement pour recouvrir les conducteurs. Un raccord d'extrémité 6 est obtenu en cintrant une tôle métallique conductrice d'électricité et, ainsi que cela est illustré sur la figure 1, il comprend intégralement une partie de contact électrique 9 qui est raccordée à un raccord d'extrémité d'accouplement et une partie de raccordement de fil électrique 10 qui doit être raccordée au conducteur 4 du FFC 2. La partie de contact électrique 9 comprend une partie de tube en forme de tube angulaire 11 et une partie de ressort (non présentée sur la figure) accueillie dans la partie de tube 11. Sur les figures (telle que la figure 1), par exemple, la partie de tube 11 est en forme de tube carré. La partie de ressort pousse une insertion telle qu'une languette mâle d'un raccord d'extrémité d'accouplement qui pénètre dans la partie de tube 11 vers une surface intérieure de la partie de tube 11 de façon à placer l'insertion entre la surface intérieure et la partie de ressort, de telle sorte que la partie de contact électrique 9 soit raccordée électriquement et mécaniquement au raccord d'accouplement. Ainsi que cela est illustré sur la figure 2, la partie de raccordement de fil électrique 10 comprend une paroi inférieure 12 arquée dans sa section transversale, une paire de pièces de matage 13 du conducteur, et une paire de pièces de matage 14 de recouvrement. La paroi inférieure 12 continue jusqu'à une paroi extérieure de la partie de tube 11. Une partie d'extrémité du FFC 2 est positionnée sur une surface de la paroi inférieure 12. C'est à dire que le conducteur 4 exposé à la partie d'extrémité du FFC 2 est positionné au-dessus de la paroi inférieure 12. La paire de pièces de matage 13 du conducteur est la paire de pièces de matage décrite dans les revendications. La paire de pièces de matage de conducteur 13 est placée au centre de la direction longitudinale de la paroi inférieure 12. La paire de pièces de matage 13 du conducteur s'élève depuis les deux extrémités dans le sens de la largeur de la paroi inférieure 12. Les deux pièces de matage 13 du conducteur comprennent chacune une saillie de fixation 13a pour empêcher le conducteur 4 de sortir de la position entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur. La saillie de fixation 13a est saillante depuis la pièce de matage 13 de conducteur dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage 13 du conducteur se rapprochent l'une de l'autre. La saillie de fixation 13a est le moyen de prévention décrit dans les revendications. La saillie de fixation 13a est formée en cintrant un bord de la pièce de matage 13 de conducteur, ledit bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12. Ainsi, la saillie de fixation 13a est formée sur la totalité de la longueur de la pièce de matage 13 de conducteur le long de la direction longitudinale de la paroi inférieure 12. Ainsi que cela est illustré sur la figure 2, la distance W1 entre les saillies de fixation 13a est inférieure à la largeur W2 du conducteur 4 (c'est à dire que W1 < W2). Les pièces de matage 13 du conducteur se rapprochent en approchant de la paroi inférieure 12. En ce qui concerne les parties des pièces de matage 13 du conducteur, lesdites parties étant chacune placée entre la saillie de fixation 13a et une position dans laquelle une surface intérieure de la pièce de matage 13 de conducteur croise un ligne L1 composée alternativement d'un trait long et de deux traits courts illustrée sur la figure 2, la distance entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur est supérieure à la largeur W2 du conducteur 4. D'autre part, en ce qui concerne les parties des pièces de matage 13 du conducteur, lesdites parties étant chacune placée plus près de la paroi inférieure 12 que la ligne Li, la distance entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur est inférieure à la largeur W2 du conducteur 4. La hauteur H1 depuis la ligne L1 jusqu'à la saillie de fixation 13a est supérieure à l'épaisseur H2 du conducteur 4. Ainsi que cela est illustré sur la figure 6, la paire de pièces de matage 13 du conducteur mate le conducteur 4 du FFC 2 entre la paroi inférieure 12 et les pièces de matage 13 de telle sorte que chaque bord de la pièce de matage 13 sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12 soit cintré dans une direction dans laquelle chaque bord se rapproche de la paroi inférieure 12. La paire de pièces de matage 14 de recouvrement est placée à une partie d'extrémité de la paroi inférieure 12, ladite partie d'extrémité étant située sur le côté éloigné de la partie de contact électrique 9. La paire de pièces de matage 14 de recouvrement s'élève depuis les deux extrémités dans la direction de la largeur de la paroi inférieure 12. Ainsi que cela est illustré sur la figure 6, la paire de pièces de matage 14 de recouvrement mate le revêtement 5 du FFC 2 entre la paroi inférieure 12 et les pièces de matage 14 de telle sorte que chaque bord des pièces de matage 14 sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12 soit cintré dans une direction dans laquelle le bord se rapproche de la paroi inférieure 12. En utilisant, par exemple, un dispositif d'ajustement avec serrage 1 illustré sur la figure 7, chaque bord de la pièce de matage 13 de conducteur sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12 est cintré dans la direction dans laquelle le bord se rapproche de la paroi inférieure 12 et chaque bord de la pièce de matage 14 de recouvrement sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12 est cintré dans la direction dans laquelle le bord se rapproche de la paroi inférieure 12. Ensuite, ainsi que cela est illustré sur la figure 6, le dispositif d'ajustement avec serrage 1 permet aux pièces de matage 13 et 14 de mater le conducteur 4 et le revêtement 5, respectivement, de telle sorte que le raccord d'extrémité 6 soit fixé à la partie d'extrémité du FFC 2. Ainsi que cela est illustré sur la figure 7, le dispositif d'ajustement avec serrage 1 comprend un corps de dispositif (non présenté sur la figure), une partie de matage 15 comme un moyen de matage, et un vérin 17 comme une source d'entraînement. Le corps du dispositif est placé sur un plancher et ainsi de suite dans une installation. La partie de matage 15 comprend une enclume 19 comme une filière et un sertisseur 20 comme un moule. L'enclume 19 est fixée sur le corps du dispositif. Le raccord d'extrémité 6 est placé sur une surface de l'enclume 19. Le sertisseur 20 fait face à l'enclume 19, séparés d'une certaine distance, et il est supporté par le corps du dispositif de telle sorte que le sertisseur 20 puisse approcher et quitter l'enclume 19. Le sertisseur 20 comprend une rainure 20a formée depuis un bord du sertisseur 20, ledit bord étant situé près de l'enclume 19, dans la direction d'approche et d'éloignement du sertisseur 20. La largeur de la rainure 20a devient réduite dans une direction qui s'éloigne de l'enclume 19. En premier lieu, le raccord d'extrémité 6 et la partie d'extrémité du FFC 2 sont positionnés sur l'enclume 19 de telle sorte que l'enclume 19 et le sertisseur 20 soient séparés l'un de l'autre. Ensuite, l'enclume 19 et le sertisseur 20 se rapprochent l'un de l'autre de façon à placer le raccord d'extrémité 6 et la partie d'extrémité du FFC 2 entre, permettant ainsi aux pièces de matage 13 et 14 de mater le conducteur 4 et le revêtement 5, respectivement. Le vérin pneumatique 17 qui sert de source d'entraînement comprend un corps de vérin 23 et une tige 24 qui peut être saillante depuis et se rétracter dans le corps de vérin 23. Le corps de vérin 23 est fixé au corps du dispositif d'ajustement avec serrage 1. La tige 24 est fixée au sertisseur 20. Le vérin pneumatique 17 est agencé de telle sorte que le sertisseur 20 se rapproche de l'enclume 19 quand la tige 24 s'étend depuis le corps du vérin 23, alors que le sertisseur 20 quitte l'enclume 19 quand la tige 24 se contracte vers le corps du vérin 23. Ci-dessous, il est expliqué comment le raccord d'extrémité 6 est fixé au conducteur 4 du FFC 2. En premier lieu, ainsi que cela est illustré sur la figure 7, le raccord d'extrémité 6 est placé sur l'enclume 19 de telle sorte que l'enclume 19 et le sertisseur 20 soient séparés l'un de l'autre. Ensuite, le conducteur 4 du FFC 2 est déplacé dans la direction d'une flèche illustrée sur la figure 3, c'est à dire vers la partie de contact électrique 9, de telle sorte que le conducteur 4 soit inséré entre la paire de pièces de matage 14 de recouvrement depuis les bords des pièces de matage 14, lesdits bords étant chacun sur le côté éloigné de la partie de contact électrique 9. Ensuite, le conducteur 4 est rapproché de la partie de contact électrique 9, de telle sorte que le conducteur 4 soit inséré entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur depuis les bords des pièces de matage 13, lesdits bords étant chacun sur le côté éloigné de la partie de contact électrique 9. Ensuite, le conducteur 4 est rapproché de la partie de contact électrique 9 le long des saillies de fixation 13a. Par conséquent, ainsi que cela est illustré sur les figures 3 et 4, le conducteur 4 est positionné au-dessus de la paroi inférieure 12 entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur du raccord d'extrémité 6. Ensuite, la tige 24 du vérin pneumatique 17 s'étend. Puis, ainsi que cela est illustré sur la figure 8, le sertisseur 20 se rapproche de l'enclume 19 de telle sorte que la paire de pièces de matage 13 du conducteur rentre dans la rainure 20a. Etant donné que la largeur de la rainure 20a diminue dans la direction d'éloignement de l'enclume 19, quand le sertisseur 20 se rapproche de l'enclume 19, la rainure 20a effectue l'application de la charge de déformation K (illustrée sur la figure 9) sur la paire de pièces de matage 13 du conducteur de telle sorte que les pièces de matage 13 du conducteur se rapprochent l'une de l'autre. C'est à dire que les pièces de matage 13 du conducteur sont déformées d'une manière telle que les pièces de matage 13 du conducteur soient rapprochées étroitement l'une de l'autre. L'application de la charge de déformation K est également transmise au conducteur 4 au travers de la paire de pièces de matage 13 du conducteur. A cet instant, les saillies de fixation 13a agissent comme une butée et ainsi que cela est illustré sur la figure 9, la paire de pièces de matage 13 du conducteur et les deux extrémités dans le sens de la largeur du conducteur 4 appuient l'une sur l'autre, de telle sorte que le conducteur 4 soit cintré le long de la paroi inférieure 12 sans sortie de la position entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur. Ensuite, ainsi que cela est illustré sur la figure 10, le raccord d'extrémité 6 et le conducteur 4 du FFC 2 sont placés entre l'enclume 19 et le sertisseur 20 de façon à permettre aux pièces de matage 13 et 14 de mater le conducteur 4 et le revêtement 5, respectivement, de telle sorte que le raccord d'extrémité 6 soit fixé au FFC 2. Enfin, ainsi que cela est illustré sur la figure 11, le conducteur 4 est ajusté avec serrage sur le raccord d'extrémité 6 de telle sorte que le conducteur 4 entre en contact étroit avec la paroi inférieure 12. Ensuite, la tige 24 du vérin pneumatique 17 se contracte vers le corps du vérin 23 de sorte que l'enclume 19 et le sertisseur 20 se séparent l'un de l'autre et que le raccord d'extrémité 6 soit retiré de l'enclume 19 illustrée sur la figure 11. Par la suite, un autre raccord d'extrémité 6 est placé sur l'enclume 19, puis un conducteur 4 suivant du FFC 2 est positionné au-dessus de la paroi inférieure 12 du raccord d'extrémité 6, puis le raccord d'extrémité 6 est fixé au FFC 2 ainsi que cela est décrit ci-dessus. Dans le premier mode de réalisation préféré, quand la paire de pièces de matage 13 du conducteur peut mater, la saillie de fixation 13a sert de butée, empêchant ainsi le conducteur 4 de sortie de la position entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur. Par conséquent, même si le conducteur 4 est déformé selon une forme conforme à la paroi inférieure 12 en laissant la paire de pièces de matage 13 du conducteur mater, le conducteur 4 ne sort jamais de la position entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur, empêchant ainsi le décalage de la position de survenir entre le raccord d'extrémité 6 et le conducteur 4. Ainsi, même si le conducteur 4 n'est pas déformé à l'avance selon une forme conforme à la paroi inférieure 12 avant le positionnement, le conducteur 4 peut être déformé selon une forme conforme à la paroi inférieure 12, offrant ainsi un ajustage avec serrage stable. Par conséquent, il est possible d'empêcher le nombre de moules utilisés pour fixer le raccord d'extrémité6 au conducteur 4 d'augmenter. C'est à dire qu'il est possible d'empêcher l'augmentation du coût du procédé de fixation et que le raccord d'extrémité 6 peut être fixé fermement au conducteur 4 du FFC 2. Dans le premier mode de réalisation préféré, chaque pièce de matage 13 du conducteur comprend la saillie de fixation 13a. Par conséquent, quand la paire de pièces de matage 13 du conducteur est autorisée à mater, le conducteur 4 ne sort jamais de la position entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur, et le raccord d'extrémité 6 peut donc être fixé fermement au conducteur 4 du FFC 2. Dans le premier mode de réalisation préféré, la distance W1 entre les saillies de fixation 13a est inférieure à la largeur W2 du conducteur 4. Par conséquent, même si une vibration a lieu après que le conducteur 4 a été positionné sur la paroi inférieure 12 entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur, le conducteur 4 ne sort jamais de la position entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur. Dans le premier mode de réalisation préféré, les saillies de fixation 13a sont formées en cintrant les bords de la paire des pièces de matage 13 du conducteur, chaque bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12. Par conséquent, le conducteur 4 ne sort jamais de la position située entre les bords. Les saillies de fixation 13a peuvent être formées sur la totalité de la longueur des pièces de matage 13 du conducteur respectives dans la direction longitudinale de la paroi inférieure 12. Dans le premier mode de réalisation préféré, le conducteur 4 est inséré dans la position située entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur depuis la position située entre les deux bords de la paire de pièces de matage 13 du conducteur, chacun desdits bords étant sur le côté éloigné de la partie de contact électrique 9, puis la paire de pièces de matage 13 du conducteur mate le conducteur 4 de façon à sertir le conducteur 4. Par conséquent, même si la distance W1 entre les saillies de fixation 13a formées sur la paire de pièces de matage 13 du conducteur est inférieure à la largeur W2 du conducteur 4, le conducteur 4 peut être facilement positionné au-dessus de la paroi inférieure 12 entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur. Par conséquent, le positionnement du conducteur 4 au-dessus de la paroi inférieure 12 peut être réalisé facilement. Dans le premier mode de réalisation préféré, étant donné que les saillies de fixation 13a sont agencées, l'aire de la surface des pièces de matage 13 du conducteur devient grande. Par conséquent, la zone de contact entre les pièces de matage 13 du conducteur et le conducteur 4 devient grande quand les pièces de matage 13 du conducteur sont fixées au conducteur 4, améliorant ainsi la fiabilité du contact. Ci-dessous, le second mode de réalisation préféré de la présente invention est expliqué en référence aux figures 12 à 17. De façon similaire au premier mode de réalisation préféré, un raccord d'extrémité 6 comprend une partie de contact électrique 9 et une partie de raccordement de fil électrique 10. Ainsi que cela est illustré sur la figure 12, le second mode de réalisation préféré est différent du premier mode de réalisation préféré au point que la distance W1 entre les saillies de fixation 13a est supérieure à la largeur W2 du conducteur 4 (c'est à dire que W1 > W2). Le même dispositif d'ajustement par serrage 1 qui est illustré sur la figure 7 est utilisé. Ci-dessous, la façon dont le raccord d'extrémité 6 est fixé au conducteur 4 est expliquée. En premier lieu, le raccord d'extrémité 6 est placé sur l'enclume 19 de telle sorte que l'enclume 19 et le sertisseur 20 soient séparés l'un de l'autre. Ensuite, le conducteur 4 du FFC 2 est déplacé dans la direction d'une flèche illustrée sur la figure 12 de telle sorte que le conducteur 4 soit inséré dans la paire de pièces de matage 13 du conducteur depuis les bords de la paire des pièces de matage 13 du conducteur, ledit bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12. A cet instant, le revêtement 5 est également inséré dans la paire de pièces de matage 14 du recouvrement depuis les bords de la paire de pièces de matage 14 du recouvrement, ledit bord étant situé sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12. Par conséquent, ainsi que cela est illustré sur la figure 13, le conducteur 4 est positionné au-dessus de la paroi inférieure 12 et en dessous des saillies de fixation 13a entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur. Ensuite, la tige 24 du vérin pneumatique 17 s'étend. Alors, le sertisseur 20 approche de l'enclume 19, de telle sorte que la paire de pièces de matage 13 du conducteur soit positionnée dans la rainure 20a du sertisseur 20. La rainure 20a réalise l'application de la charge de déformation K sur la paire de pièces de matage 13 du conducteur de telle sorte que les pièces de matage 13 du conducteur se rapprochent l'une de l'autre. C'est à dire que les pièces de matage 13 du conducteur sont déformées d'une manière telle que les pièces de matage 13 du conducteur sont étroitement rapprochées l'une de l'autre. Le conducteur 4 est déplacé dans une direction dans laquelle le conducteur 4 se rapproche des saillies de fixation 13a en réponse à la déformation. Quand les pièces de matage 13 du conducteur sont déformées d'une manière telle que les pièces de matage 13 du conducteur sont étroitement rapprochées l'une de l'autre, la distance W1 entre la paire de saillies de fixation 13a devient inférieure à la largeur W2 du conducteur 4. De façon similaire au premier mode de réalisation, l'application de la charge de déformation K est transmise au conducteur 4 au travers de la paire de pièces de matage 13 du conducteur. A cet instant, les saillies de fixation 13a agissent comme une butée, de telle sorte que le conducteur 4 est cintré le long de la paroi inférieure 12 sans sortir de la position entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur. Ensuite, ainsi que cela est illustré sur la figure 10, le raccord d'extrémité 6 et le conducteur 4 du FFC 2 sont placés entre l'enclume 19 et le sertisseur 20 de façon à permettre aux pièces de matage 13 et 14 de mater le conducteur 4 et le revêtement 5, respectivement, de telle sorte que le raccord d'extrémité 6 soit fixé au FFC 2. Enfin, ainsi que cela est illustré sur la figure 11, le conducteur 4 est ajusté par serrage sur le raccord d'extrémité 6 de telle sorte que le conducteur 4 entre en contact étroit avec la paroi inférieure 12. Ensuite, la tige 24 du vérin pneumatique 17 se contracte vers le corps du vérin 23 de sorte que l'enclume 19 et le sertisseur 20 se séparent l'un de l'autre et que le raccord d'extrémité 6 soit retiré de l'enclume 19 illustrée sur la figure 11. Par la suite, un autre raccord d'extrémité 6 est placé sur l'enclume 19, puis un conducteur 4 suivant du FFC 2 est positionné au-dessus de la paroi inférieure 12 du raccord d'extrémité 6, puis le raccord d'extrémité 6 est fixé au FFC 2 ainsi que cela est décrit ci-dessus. Dans le second mode de réalisation préféré, la distance W1 entre les saillies de fixation 13a est supérieure à la largeur W2 du conducteur 4. Par conséquent, le conducteur 4 du FFC 2 peut être inséré depuis les bords de la paire de pièces de matage 13 du conducteur, chacun desdits bords étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12, et peut être positionné au-dessus de la paroi inférieure 12 au travers de la zone entre les saillies de fixation 13a. C'est à dire que le conducteur 4 peut être positionné plus facilement au-dessus de la paroi inférieure 12. Dans le premier et le second modes de réalisation préférés, il peut être difficile de former les saillies de fixation 13a en cintrant les bords de la paire de pièces de matage 13 du conducteur, chacun desdits bords étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure 12. Par conséquent, les saillies de fixation 13a peuvent être formées d'une manière telle que les bords des pièces de matage 13 du conducteur soient extrudés dans une direction dans laquelle les pièces de matage 13 du conducteur se rapprochent l'une de l'autre en utilisant une machine de presse. Dans un exemple illustré sur les figures 14 et 15, les bords des pièces de matage 13 du conducteur sont extrudés pour former des saillies de fixation 13a hémisphériques (c'est à dire en indentation). Une pluralité de la paire de saillies de fixation 13a hémisphériques peut être formée le long de la direction longitudinale de la paroi inférieure 12. Les figures 16 et 17 illustrent également un exemple dans lequel les saillies de fixation 13a sont formées par extrusion. Dans ce cas, un moule d'une machine de presse est autorisé à pénétrer au travers de la pièce de matage 13 du conducteur pour former une fente de forme rectangulaire. Le côté d'une partie de la pièce de matage 13 du conducteur correspondant à la fente, ledit côté de la partie étant situé loin de la paroi inférieure 12, n'est pas entaillé à partir de la pièce de matage 13 du conducteur. Dans ce cas, la partie de la pièce de matage 13 du conducteur correspondant à la fente est extrudée pour former la saillie de fixation 13a. Une pluralité de paires de saillies de fixation 13a illustrées sur les figures 16 et 17 peuvent être formées le long d'une direction longitudinale de la paroi inférieure 12. Etant donné que ces saillies de fixation 13a formées par extrusion peuvent être formées au cours d'un processus de fabrication normal d'extrémité, il est possible d'empêcher l'augmentation du coût d'un raccord d'extrémité 6. La distance W1 entre la paire de saillies de fixation 13a formées par extrusion illustrées sur les figures 14 à 17 peut être inférieure à la largeur W2 du conducteur 4 de façon similaire au premier mode de réalisation préféré ou peut être supérieure à la largeur W2 du conducteur 4 de façon similaire au second mode de réalisation préféré. Dans les exemples illustrés sur les figures 14 à 17, les saillies de fixation 13a ne sont pas formées sur la totalité de la longueur de la pièce de matage 13 du conducteur le long de la direction longitudinale de la paroi inférieure 12. Cependant, au contraire, les saillies de fixation 13a peuvent être formées sur la totalité de la longueur de la pièce de matage 13 du conducteur le long de la direction longitudinale de la paroi inférieure 12, de telle sorte que lorsque le conducteur 4 est inséré depuis les bords de la pièce de matage 13 du conducteur, lesdits bords étant situés sur le côté éloigné de la partie de contact électrique 9, le conducteur 4 peut être inséré entre la paire de pièces de matage 13 du conducteur le long des saillies de fixation 13a, de telle sorte que le positionnement du conducteur 4 est facile. Les modes de réalisation préférés susmentionnés sont décrits pour aider à comprendre la présente invention et des variantes peuvent être réalisées par un homme du métier sans se départir de l'esprit et de la portée de la présente invention
Raccord d'extrémité (6) comprenant une partie de contact électrique (9) devant être raccordée à un raccord d'extrémité (6) d'accouplement ; et une partie de raccordement de fil électrique (10) comprenant une paroi inférieure (12) et une paire de pièces de matage (13, 14) s'élevant à partir de la paroi (12), la paire de pièces (13, 14) matant un conducteur (4) d'un corps de circuit plat de telle sorte que le conducteur (4) soit positionné au-dessus de la paroi (12) entre la paire de pièces (13, 14), moyennant quoi la partie de raccordement (10) sertit le conducteur (4). Chaque pièce (13, 14) comprend une saillie de fixation (13a) qui est saillante depuis la pièce (13, 14) dans une direction dans laquelle les deux pièces (13, 14) se rapprochent l'une de l'autre et empêche le conducteur (4) de sortir de la position située entre la paire de pièces (13, 14).
1. Raccord d'extrémité (6) comprenant : une partie de contact électrique (9) pour être raccordé à un raccord d'extrémité (6) d'accouplement ; une partie de raccordement de fil électrique (10) comprenant une paroi inférieure (12) et une paire de pièces de matage (13) s'élevant depuis la paroi inférieure (12), la paire de pièces de matage (13) matant un conducteur (4) d'un corps de circuit plat de telle sorte que le conducteur (4) soit positionné au- dessus de la paroi inférieure (12) entre la paire de pièces de matage (13), moyennant quoi la partie de raccordement de fil électrique (10) sertit le conducteur (4) ; et un moyen de prévention (13a) destiné à empêcher le 15 conducteur (4) de sortir de la position entre la paire de pièces de matage (13). 2. Raccord d'extrémité (6) selon la 1, dans lequel le moyen de prévention est composé de saillies de fixation (13a), chacune d'elles étant 20 saillante depuis la pièce de matage (13) dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage (13, 14) se rapprochent l'une de l'autre. 3. Raccord d'extrémité (6) selon la 2, dans lequel les saillies de fixation (13a) sont 25 formées sur les deux bords de la paire de pièces de matage (13), chacun desdits bords étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure (12). 4. Raccord d'extrémité (6) selon la 3, dans lequel la distance entre les saillies de 30 fixation (13a) est inférieure à la largeur du conducteur (4). 5. Raccord d'extrémité (6) selon la 3, dans lequel la distance entre les saillies defixation (13a) est supérieure à la largeur du conducteur (4). 6. Raccord d'extrémité (6) selon la 3, dans lequel les saillies de fixation (13a) sont formées en cintrant les bords de la paire de pièces de matage (13), chacun desdits bords étant situé sur le côté éloigné de la paroi inférieure (12). 7. Raccord d'extrémité (6) selon la 3, dans lequel les saillies de fixation (13a) sont formées en extrudant les bords des pièces de matage (13) dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage (13) se rapprochent l'une de l'autre. 8. Procédé de fixation d'un raccord d'extrémité (6) à un conducteur (4) d'un corps de circuit plat, ledit 15 raccord d'extrémité (6) comprenant : une partie de contact électrique (9) qui doit être raccordée à un raccord d'extrémité (6) d'accouplement ; une paroi inférieure (12) ; une paire de pièces de matage (13) s'élevant à 20 partir de la paroi inférieure (12) ; et des saillies de fixation (13a) formées sur les deux bords de la paire de pièces de matage {13), chacun desdits bords étant situé sur le côté éloigné de la paroi inférieure (12), chacune desdites saillies de 25 fixation (13a) étant saillante à partir de la pièce de matage (13) dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage (13) se rapprochent l'une de l'autre, la distance (W1) entre les saillies de fixation (13a) étant inférieure à la largeur (W2) du conducteur (4), 30 le procédé comprenant les étapes consistant à : insérer le conducteur (4) entre la paire de pièces de matage (13) depuis la position située entre les deux bords de la paire de pièces de matage (13), chaque bord étant sur le côté éloigné de la partie de contact 26 électrique (9), de façon à positionner le conducteur (4) au-dessus de la paroi inférieure (12) ; et mater le conducteur (4) avec la paire de pièces de matage (13) ; de façon à sertir le conducteur (4). 9. Procédé de fixation d'un raccord d'extrémité (6) à un conducteur (4) d'un corps de circuit plat, ledit raccord d'extrémité (6) comprenant : une partie de contact électrique (9) qui doit être 10 raccordée à un raccord d'extrémité (6) d'accouplement ; une paroi inférieure (12) ; une paire de pièces de matage (13) s'élevant depuis la paroi inférieure (12) ; et des saillies de fixation (13a) formées sur les 15 deux bords de la paire de pièces de matage (13), chaque bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure (12), chaque saillie de fixation étant saillante depuis la pièce de matage (13) dans une direction dans laquelle les deux pièces de matage (13) 20 se rapprochent l'une de l'autre, la distance (W1) entre les saillies de fixation (13a) étant supérieure à la largeur (W2) du conducteur (4), le procédé comprenant les étapes consistant à : insérer le conducteur (4) entre la paire de pièces 25 de matage (13) depuis la position située entre les deux bords de la paire de pièces de matage (13), chaque bord étant sur le côté éloigné de la paroi inférieure (12), de façon à positionner le conducteur (4) au-dessus de la paroi inférieure (12) ; et 30 mater le conducteur (4) avec la paire de pièces de matage (13) ; de façon à sertir le conducteur (4).
H
H01
H01R
H01R 11,H01R 13
H01R 11/22,H01R 13/11
FR2899134
A3
TETE DE DOUCHETTE A CONFIGURATION MULTIPLE
20,071,005
La présente invention a pour objet une tête de douchette à configuration multiple. Comme cela est connu, les têtes de douchettes modernes disposent de la possibilité de régler l'intensité du jet d'eau en fonction des exigences spécifiques de l'utilisateur. Habituellement, sont prévus sur la tête, des genres de leviers sélecteurs qui permettent de dévier le flux de l'eau vers différents groupes de buses de distribution, lesquelles ont des caractéristiques géométriques différentes et produisent donc des jets d'eau d'intensité différente. Ces réglages sont toutefois d'entité très limitée et sont souvent peu pratiques à effectuer pendant la douche, car le levier est de dimension réduite et difficile à actionner. En outre, les têtes de douchette modernes sont souvent pourvues, sur les surfaces de distribution de l'eau, d'organes de massage, tels que des petites sphères, tétons et/ou similaires, à utiliser en contact direct avec la peau de l'utilisateur. La conformation traditionnelle des têtes de douchettes actuelles permet d'exploiter de tels organes de massage de manière extrêmement limitée et de toute façon inconfortable. L'objectif primordial de la présente invention est de remédier aux inconvénients contestés, en mettant au point une tête de douchette à configuration multiple à utilisation facilitée, c'est-à-dire qui permette à l'utilisateur de se servir de manière pratique d'une pluralité de jets d'eau d'intensité différente. Dans le cadre de cet objectif, un but de la présente invention est de réaliser une tête de douchette à configuration multiple d'utilisation pratique et facile, autrement dit qui permet de passer d'une configuration à l'autre avec un geste simple et rapide. Un but encore de la présente invention est de réaliser une tête de douchette à configuration multiple qui permet d'exploiter au mieux de petits organes de massage, tels que des tétons et petites sphères présents sur sa surface de distribution de l'eau. Un but, et non le moindre, de la présente invention est de réaliser une tête de douchette à configuration multiple ayant une structure simple, de mise en oeuvre pratique relativement simple, d'utilisation sûre et de fonctionnement efficace, ainsi que de coût relativement limité. Cet objectif et ces buts ainsi que d'autres qui ressortiront mieux par la suite sont atteints par la présente tête de douchette à configuration multiple, comprenant au moins une poignée reliée à un conduit flexible d'alimentation d'eau et au moins un élément de distribution d'eau, caractérisée en ce que ledit élément de distribution est pourvu d'une pluralité de faces d'éjection de l'eau munies chacune de buses respectives, et qui comprend au moins un raccord, prédisposé entre ladite poignée et ledit élément de distribution, adapté pour permettre la rotation manuelle dudit élément de distribution autour d'au moins un axe sensiblement orthogonal à ladite poignée, de manière à disposer sélectivement au moins une desdites faces d'éjection sensiblement en direction de l'utilisateur. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention ressortiront de manière plus claire et évidente de la description détaillée ci-dessous de modes de réalisation préférés, mais non exclusifs, d'une tête de douchette à configuration multiple selon l'invention, illustrée à titre indicatif, mais non limitatif, sur les dessins annexés, sur lesquels : la figure 1 illustre une tête de douchette à configuration multiple selon l'invention, dans un premier exemple de réalisation ; les figures la, lb représentent des vues détaillées du raccord entre la poignée et l'élément de distribution 20 de l'eau ; la figure 2 représente une vue en plan de la tête de douchette de la figure 1 ; la figure 3 représente une vue de face de la tête de douchette de la figure 1 ; 25 la figure 4 illustre une vue en perspective d'une tête de douchette à configuration multiple dans un deuxième exemple de réalisation ; la figure 5 représente une vue de dessous de la tête de douchette de la figure 4 ; 30 la figure 6 représente une vue verticale de côté de la tête de douchette de la figure 4 ; la figure 7 illustre une vue en perspective de la tête de douchette à configuration multiple dans un troisième exemple de réalisation ; la figure 8 représente une vue arrière de la tête de 5 douchette de la figure 7 ; la figure 9 représente une vue verticale de côté de la tête de douchette à configuration multiple dans un quatrième exemple de réalisation ; la figure 10 représente une vue en perspective de la 10 tête de douchette à configuration multiple dans un cinquième exemple de réalisation ; la figure 11 représente une vue verticale de côté de la tête de douchette de la figure 10 ; la figure 12 représente une vue en perspective de la 15 tête de douchette à configuration multiple dans un sixième exemple de réalisation ; la figure 13 représente une vue en plan de la tête de douchette de la figure 12 ; la figure 14 représente une vue verticale de côté de 20 la tête de douchette de la figure 12. Dans les exemples de réalisation qui suivent, des caractéristiques individuelles, reportées en relation avec des exemples spécifiques, pourront être en réalité échangées avec d'autres caractéristiques, existant dans 25 d'autres exemples de réalisation. En outre, il faut noter que tout ce qui s'avérerait déjà connu au cours de la procédure de délivrance du brevet est considéré comme n'étant pas revendiqué et ne faisant pas l'objet de suppression dans les 30 revendications. En référence à la figure 1, une tête de douchette à configuration multiple selon l'invention est indiquée globalement par le numéro 1, dans un premier exemple de réalisation. La tête de douchette selon l'invention est d'utilisation absolument polyvalente et adaptée à n'importe quel type de cabine de douche, sans aucune limitation, ainsi qu'associée à un type quelconque de conduit flexible d'alimentation de l'eau. La tête de douchette comprend, de manière traditionnelle, une poignée 2 présentant à l'extrémité terminale un embout fileté 3 de fixation à un conduit flexible d'alimentation de l'eau ; la poignée 2, courbée de manière appropriée pour assumer une forme ergonomique, définit à l'intérieur au moins un canal d'alimentation de l'eau, non représenté sur les figures par simplicité, mais de type essentiellement traditionnel. Selon l'invention, la poignée définit une surface 4 d'accouplement à un élément de distribution 5, surface qui se trouve dans un plan sensiblement orthogonal au canal d'alimentation de l'eau. L'élément de distribution 5 est pourvu avantageusement d'une pluralité de faces d'éjection de l'eau 5a, 5b, 5c, 5d, munies chacune de buses U respectives, de nombre, forme et distribution quelconques ; le tête de douchette comprend en outre avantageusement au moins un raccord 6, prédisposé entre la poignée 2 et l'élément de distribution 5, adapté pour permettre la rotation manuelle de l'élément de distribution 5 autour d' un axe orthogonal au canal d'alimentation de l'eau, de manière à disposer sélectivement au moins une desdites faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d sensiblement en direction de l'utilisateur, de manière à l'asperger. L'élément de distribution 5 a une conformation sensiblement cylindrique, rendue sensiblement coaxiale au raccord 6 en correspondance d'une base 7 et pourvue, le long de la surface latérale 8, d'une pluralité (dans l'exemple en question quatre) des faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d sensiblement équidistantes angulairement entre elles (voir également sur les figures 2, 3). Le nombre de faces d'éjection peut être cependant quelconque en fonction des exigences spécifiques d'application. Sur la figure la est visible de face en détail le raccord 6, et plus en détail la surface 4 d'accouplement de l'élément de distribution 5 ; la surface 4 définit de manière appropriée un trou centrale A d'accouplement mécanique et une ouverture B d'écoulement de l'eau, positionnée de manière excentrique. La figure lb représente au contraire, toujours de face, l'autre portion du raccord 6, et plus en détail l'extrémité de l'élément de distribution 5. Cette extrémité de l'élément de distribution 5 comprend au moins un pivot central C adapté pour s'engager dans le trou central A et présente en outre une distribution d'orifices D d'entrée de l'eau (quatre dans l'exemple représenté), chacun communiquant respectivement avec les faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d. Les orifices D sont disposés sensiblement le long d'une circonférence concentrique au pivot C, équidistantes angulairement entre elles. Autour de ceux-ci est monté un joint plat E, avec quatre boutonnières circonférentielles F. D'autres joints d'étanchéité sont naturellement 30 prédisposés là où cela est nécessaire. Sur les faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d sont disposés avantageusement des éléments de massage tels que des petites sphères 9, tétons 10 et/ou similaires, dont l'action est rendue particulièrement efficace par la disposition innovatrice, c'est-à-dire sensiblement orthogonale, de l'élément de distribution 5 par rapport au canal d'alimentation de l'eau. Cette disposition permet d'effectuer une pression plus efficace avec les faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d, par rapport à ce qui se produit avec les têtes de douchettes de forme traditionnelle. Le mode d'utilisation de la tête de douchette à configuration multiple selon l'invention est tout à fait intuitif. Il suffit d'effectuer une rotation manuelle de l'élément de distribution 5 dans un sens ou dans l'autre pour obtenir des jets d'eau différents en fonction des caractéristiques différentes de chacune des faces d'éjection. En particulier, en tournant l'élément de distribution 5 autour du pivot central C, l'ouverture B est placée sélectivement en communication avec l'un ou l'autre des orifices D, de manière à amener l'eau à l'une ou à l'autre des faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d. L'étanchéité optimale est garantie par le joint plat E. La tête de douchette peut être utilisée en outre, avec une commodité extrême, directement sur le corps de l'utilisateur, en exerçant une pression de massage avec les petites sphères 9 et les tétons 10, pression qui est particulièrement efficace grâce à la disposition de l'axe de rotation de l'élément de distribution 5. Tous les composants peuvent être réalisés, par exemple, en matériau métallique, ou indifféremment en matière plastique ou n'importe quel matériau approprié. Chacune des faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d peut être pourvue d'au moins un logement, ménagé à l'intérieur de l'élément de distribution 5, accessible au moyen d'un couvercle amovible sur lequel sont prédisposées lesdites buses U : ce logement est destiné à contenir au moins un récipient, de type essentiellement traditionnel ou mis au point pour l'application spécifique, destiné au dosage de substances de natures diverses pour les soins du corps, par exemple des sels, savons, parfums ou autres, lesquelles sont mélangées au flux de l'eau et expulsées par les buses U en même temps que celle-ci. Chacune des faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d, en outre, peut être, équipée d'autres instruments pour l'hygiène du corps, tels que des brosses, éponges et/ou similaires. Il a ainsi été vu comment l'invention atteint les 15 buts proposés. L'invention ainsi conçue est susceptible de nombreuses modifications et variantes, toutes incluses dans la portée des revendications. Un deuxième exemple de réalisation de la tête de 20 douchette selon l'invention est représenté sur les figures 4 5, 6. Le raccord 6 est conformé ici sensiblement en forme de fourche et comprend une première extrémité 11 et une deuxième extrémité 12 de connexion tournante étanche 25 (comme illustré sur les figures la, lb) avec des surface opposées de l'élément de distribution 5, c'est-à-dire en correspondance des bases 7. Le raccord 6 définit à l'intérieur, non représenté par simplicité, au moins un canal de communication de l'embout fileté 3 à la première 30 extrémité 11 et à la deuxième extrémité 12, également en forme de fourche. L'élément de distribution 5 dans l'exemple des figures 4, 5, 6 est sensiblement cylindrique, avec les surfaces opposées de connexion au raccord 6 prévues en correspondance des bases 7, et pourvu le long de la surface latérale 8 d'une pluralité desdites faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d sensiblement équidistantes angulairement entre elles. Cette solution garantit une plus grande fiabilité d'utilisation de la tête de douchette, surtout pour ce qui concerne l'exercice de l'action de massage sur le corps de l'utilisateur avec les petites sphères 9 et les tétons 10, laquelle s'avère stable et précise. L'élément de distribution 5 peut en fait prendre n'importe quelle conformation, en fonction des exigences d'utilisation spécifiques, comme l'illustrent les exemples décrits ci-après. Les figures 7, 8 représentent un troisième exemple de réalisation de la tête de douchette selon l'invention. L'élément de distribution 5 a ici une conformation sensiblement sphérique définissant un axe de rotation qui détermine deux bases 7 opposées de connexion : les faces d'éjection 5a, 5b, 5c, 5d sensiblement équidistantes angulairement entre elles sont prédisposées autour de l'axe de rotation sur la portion restante de la surface de l'élément de distribution 5. Dans un quatrième exemple de réalisation, illustré sur la figure 9, l'élément de distribution 5 présente une conformation sensiblement polyédrique, est relié à deuxième extrémité 6 du raccord 4 en correspondance de sa base 7 et a les surfaces latérales définissant les faces d'éjection de l'eau 5a, 5b, 5c, 5d. Dans l'exemple de réalisation illustré, l'élément de distribution 5 présente en particulier quatre faces d'éjection de l'eau, leur nombre pouvant être cependant quelconque. Un cinquième exemple de réalisation est représenté sur les figures 10, 11 : l'élément de distribution 5 présente avantageusement une conformation sensiblement polyédrique, par exemple une section triangulaire, avec les bases 7 opposées de connexion avec le raccord 6 et ayant les surfaces latérales définissant les faces d'éjection de l'eau 5a, 5b, 5c. Un cinquième exemple de réalisation est représenté sur les figures 12, 13, 14. L'élément de distribution 5 a une conformation sensiblement lenticulaire aplatie, avantageuse car de plus grande superficie, avec deux faces d'éjection 5a, 5b opposées ; le raccord 6 est relié à l'élément de distribution 5 en correspondance de deux points diamétralement opposés. Tous les détails peuvent être substitués par d'autres, techniquement équivalents. En pratique, les matériaux utilisés, ainsi que les formes et les dimensions, pourront être n'importe lesquels en fonction des exigences
Tête de douchette à configuration multiple, comprenant au moins une poignée (2) reliée à un conduit flexible d'alimentation d'eau et au moins un élément de distribution d'eau (5), caractérisée en ce que l'élément de distribution (5) est pourvu d'une pluralité de faces d'éjection de l'eau (5a, 5b, 5c, 5d) munies chacune de buses (U) respectives, et qui comprend au moins un raccord (6), prédisposé entre la poignée (2) et l'élément de distribution (5), adapté pour permettre la rotation manuelle de l'élément de distribution (5) autour d'au moins un axe sensiblement orthogonal à la poignée (2), de manière à disposer sélectivement au moins une des faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d) sensiblement en direction de l'utilisateur.
1. Tête de douchette à configuration multiple, comprenant au moins une poignée (2) reliée à un conduit flexible d'alimentation d'eau et au moins un élément de distribution d'eau (5), caractérisée en ce que ledit élément de distribution (5) est pourvu d'une pluralité de faces d'éjection de l'eau (5a, 5b, 5c, 5d) munies chacune de buses (U) respectives, et qui comprend au moins un raccord (6), prédisposé entre ladite poignée (2) et ledit élément de distribution (5), adapté pour permettre la rotation manuelle dudit élément de distribution (5) autour d'au moins un axe sensiblement orthogonal à ladite poignée (2), de manière à disposer sélectivement au moins une desdites faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d) sensiblement en direction de l'utilisateur. 2. Tête de douchette selon la 1, caractérisée en ce que ledit raccord (6) comprend un trou central (A) d'accouplement mécanique et une ouverture (B) d'écoulement de l'eau positionnée de manière excentrique, ledit élément de distribution (5) comprenant un pivot central (C) adapté pour s'engager dans ledit trou central (A) et présentant en outre une distribution d'orifices (D) d'entrée de l'eau, disposés sensiblement le long d'une circonférence concentrique audit pivot (C), chacun destiné à être mis en communication sélectivement, par rotation manuelle dudit élément de distribution (5), respectivement avec lesdites faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d), étant prédisposé, solidaire avec ledit élément de distribution (5), au moins un joint plat d'étanchéité(E), avec des boutonnières circonférentielles (F) qui circonscrivent lesdits orifices (D). 3. Tête de douchette selon les 1 et 2, caractérisée en ce qu'au moins une desdites faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d) comprend une pluralité de petites sphères (9) et/ou de tétons (10) destinés à exercer une action de massage sur le corps de l'utilisateur par contact direct sur la peau. 4. Tête de douchette selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que ledit raccord (6) est conformé sensiblement en forme de fourche et comprend une première extrémité (11) et une deuxième extrémité (12) de connexion tournante étanche avec des bases (7) opposées dudit élément de distribution (5), ledit raccord (6) définissant à l'intérieur au moins un canal de communication d'un embout fileté (3) de ladite poignée avec lesdites première extrémité (11) et deuxième extrémité (12). 5. Tête de douchette selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que ledit élément de distribution (5) a une conformation sensiblement cylindrique et est pourvu, le long de la surface latérale (8), d'une pluralité desdites faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d) sensiblement équidistantes angulairement entre elles. 6. Tête de douchette selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que ledit élément de distribution (5) a une conformationsensiblement polyédrique et a les surfaces latérales définissant lesdites faces d'éjection de l'eau (5a, 5b, 5c, 5d). 7. Tête de douchette selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que ledit élément de distribution (5) a une conformation sensiblement sphérique définissant un axe de rotation qui détermine au moins une base (7) de connexion avec ledit raccord, lesdites faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d) étant prédisposées sensiblement équidistantes angulairement entre elles autour dudit axe sur la portion restante de la surface dudit élément de distribution (5). 8. Tête de douchette selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que ledit élément de distribution (5) a une conformation sensiblement lenticulaire mince avec deux faces d'éjection (5a, 5b) opposées, relié audit raccord (6) en deux points diamétralement opposés. 9. Tête de douchette selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que chacune desdites faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d) est pourvue d'au moins un logement, aménagé à l'intérieur dudit élément de distribution (5), accessible au moyen d'au moins un couvercle amovible sur lequel sont prédisposées lesdites buses (U), ledit logement étant destiné à contenir au moins un récipient destiné au dosage de substances de nature diverse pour les soins du corps, par exemple des sels, savons, parfums ou autres,lesquelles sont mélangées au flux de l'eau et expulsés par lesdites buses (U) en même temps que celle-ci. 10. Tête de douchette selon une ou plusieurs des précédentes, caractérisée en ce que chacune desdites faces d'éjection (5a, 5b, 5c, 5d) est pourvue d'instruments pour l'hygiène du corps, tels que des brosses, éponges et/ou similaires.
B,A
B05,A47
B05B,A47K
B05B 1,A47K 3,A47K 7
B05B 1/18,A47K 3/28,A47K 7/04
FR2889199
A1
TRAITEMENT DE GAZ RESIDUAIRE D'UN PROCEDE FISCHER-TROPSCH
20,070,202
La présente invention concerne un nouveau procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés mettant en oeuvre un des procédés connus pour la génération de gaz de synthèse, ainsi que le procédé Fischer-Tropsch et notamment une étape particulière de traitement du gaz résiduaire issu du procédé Fischer-Tropsch. Il est connu de convertir des composés hydrocarbonés gazeux ou solides de base en produits hydrocarbonés liquides valorisables dans l'industrie pétrochimique, en raffineries ou dans le secteur des transports. En effet, certains gisements importants de gaz naturel se situent dans des lieux isolés et éloignés de toute zone de consommation; ils peuvent alors être exploités par la mise en place d'usines de conversion dites "gaz en liquide" ou "gas to liquid" en anglais (GtL) sur un site proche de ces sources de gaz naturel. La transformation des gaz en liquides permet un transport plus aisé des hydrocarbures. Ce type de conversion GtL se fait habituellement par transformation des composés hydrocarbonés gazeux ou solides de base en un gaz de synthèse comprenant majoritairement H2 et CO (par oxydation partielle à l'aide d'un gaz oxydant et/ou réaction avec de la vapeur d'eau et/ou du CO2), puis par traitement de ce gaz de synthèse selon le procédé Fischer-Tropsch pour obtenir un produit qui, après condensation, conduit aux produits hydrocarbonés liquides désirés. Lors de cette condensation, un gaz résiduaire est produit. Ce gaz résiduaire contient des produits hydrocarbonés de faibles poids moléculaire et des gaz n'ayant pas réagi. En conséquence, il est généralement utilisé comme carburant dans un des procédés de l'unité GtL, par exemple dans une turbine à gaz ou une chambre de combustion associée à une turbine à vapeur ou dans une turbine de détente associée à un compresseur de l'unité GtL. Cependant, la quantité de gaz résiduaire à brûler dépasse souvent largement la demande de l'unité GtL en carburant. En outre, le gaz résiduaire comprend également du CO2, qui diminue l'efficacité de la combustion des produits hydrocarbonés et qui est relargué dans l'atmosphère, ce qui est contraire au respect des normes environnementales. Enfin, le gaz résiduaire comprend généralement des quantités de H2 et CO non converties: il n'est donc pas économique de les brûler. WO 02/38699 décrit un procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés mettant en oeuvre le procédé Fischer-Tropsch dans lequel le gaz résiduaire de ce procédé Fischer-Tropsch est condensé pour en éliminer les composés hydrocarbonés comprenant plus de 3 carbones, et le gaz résultant de cette condensation est traité de manière à produire un flux enrichi en CO et H2, un flux enrichi en CH4 et un flux comprenant majoritairement CO2. WO 2004/092306 décrit un procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés mettant en oeuvre le procédé Fischer-Tropsch dans lequel le gaz résiduaire de ce procédé Fischer-Tropsch est traité par une unité de séparation PSA de manière à produire un flux enrichi en CH4, CO et H2, un flux enrichi en CO2 et un flux comprenant des hydrocarbures de plus de deux carbones. Le but de la présente invention est de proposer un procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés mettant en oeuvre le procédé Fischer-Tropsch dans lequel le gaz résiduaire de ce procédé Fischer-Tropsch est traité de manière à valoriser les différents composants de ce gaz. L'invention permet la réutilisation dans le procédé GtL des hydrocarbures, qui sont contenus dans le gaz résiduaire. L'invention présente l'avantage majeur d'assurer la fonction de redistribuer les différents composés du gaz résiduaire en plusieurs flux gazeux utilisables à différentes étapes du procédé général de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés. Dans ce but, l'invention concerne un procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés dans lequel le procédé FischerTropsch est mis en oeuvre, ledit procédé Fischer-Tropsch produisant des liquides hydrocarbonés et un gaz résiduaire comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au plus 6, dans lequel le gaz résiduaire est soumis à un procédé de séparation produisant: - au moins un flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène, - au moins un flux gazeux comprenant majoritairement du méthane, - au moins un flux gazeux comprenant majoritairement: des inertes choisi parmi le dioxyde de carbone, l'azote et/ou l'argon, et. des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2. L'invention concerne tout type de procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés mettant en oeuvre le procédé Fischer-Tropsch. Généralement ces gaz hydrocarbonés sont issus d'une réaction de production d'un gaz de synthèse hydrocarboné (par exemple par oxydation partielle à l'aide d'un gaz oxydant et de vapeur d'eau). Ce gaz de synthèse comprend de l'hydrogène et du CO. Il est habituellement issu d'une unité de préparation d'un gaz de synthèse à partir de gaz naturel ou d'un gaz associé ou de charbon. Selon le procédé de l'invention, ce gaz de synthèse est soumis à une réaction de Fischer-Tropsch par mise en contact avec un catalyseur favorisant cette réaction. Au cours de la réaction de Fischer-Tropsch, l'hydrogène et le CO sont convertis en composés hydrocarbonés de longueur de chaîne variable selon la réaction suivante: CO + (1+m/2n) H2 -* (1/n)CnHm + H2O Du CO2 est également produit au cours de cette réaction; par exemple, par les réactions parallèles suivantes: CO + H2O -* CO2 + H2 2CO-*CO2 + C A la sortie du réacteur mettant en oeuvre le procédé Fischer-Tropsch, la température des produits est généralement abaissée d'une température de l'ordre de 130 C, de préférence à une température de l'ordre de 90 à 60 C, si bien que l'on obtient d'une part un condensat, majoritairement composé d'eau et des liquides hydrocarbonés présentant un nombre de carbone supérieur à 4, et d'autre part, un gaz résiduaire comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au plus 6, du dioxyde de carbone et en outre généralement de l'azote. La présente invention concerne le traitement de ce gaz résiduaire obtenu. Selon le procédé de l'invention, ce gaz résiduaire est soumis à un procédé de séparation produisant: - au moins un flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène, - au moins un flux gazeux comprenant majoritairement du méthane, - au moins un flux gazeux comprenant majoritairement: des inertes choisis parmi le dioxyde de carbone, l'azote et l'argon, et. des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2. Selon l'invention, on entend par: - "flux gazeux comprenant majoritairement un composé" un flux gazeux dont la concentration en volume en ce composé est supérieure à la concentration en volume de chacun des autres composés constituant ce flux gazeux. - " flux gazeux comprenant majoritairement des inertes choisi parmi le dioxyde de carbone, l'azote et l'argon, et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2, un flux gazeux dont la concentration en volume en ces inertes et ces hydrocarbures est supérieure à la concentration en volume de chacun des autres composés constituant ce flux gazeux. Selon l'invention, le premier flux comprenant majoritairement de l'hydrogène présente généralement une concentration en hydrogène d'au moins 70 % en volume, de préférence, d'au moins 90 %. Ce premier flux présente habituellement une pression d'au moins 1,6.106 Pa. Ce premier flux peut également comprendre d'autres composés tels que de l'azote, de l'hélium, de l'argon, et éventuellement du monoxyde de carbone et du méthane. Le deuxième flux comprenant majoritairement du méthane présente généralement une concentration en méthane d'au moins 40 % en volume, de préférence, d'au moins 60 %. Ce deuxième flux présente habituellement une pression comprise entre 2.105 et 1,6.106 Pa. Ce deuxième flux peut également comprendre d'autres composés tels que de l'azote, de l'hélium, de l'argon, de l'hydrogène, du monoxyde et du dioxyde de carbone. Le troisième flux comprenant majoritairement des inertes (dioxyde de carbone, azote, argon) et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2 présente généralement une récupération en dioxyde de carbone d'au moins 50 %, et de préférence d'au moins 80 %, et une récupération en hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2 d'au moins 30 %, et de préférence d'au moins 80 %. Ce troisième flux présente habituellement une pression d'au plus 8.105 Pa. Ce troisième flux peut également comprendre des quantités minoritaires d'autres composés. Selon l'invention, le procédé de séparation visant à traiter le gaz résiduaire est préférentiellement un procédé d'adsorption modulée en pression ou procédé de séparation PSA ("Pressure Swing Adsorption" en anglais). En fonction des différents cycles de pression, le procédé de séparation PSA permet d'obtenir successivement: - le premier flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène, puis - le deuxième flux gazeux comprenant majoritairement du méthane, puis - le troisième flux gazeux comprenant majoritairement: des inertes (dioxyde de carbone, azote, argon) et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2. De préférence, chaque adsorbeur de l'unité de séparation PSA est composé d'au moins trois lits d'adsorbants, et de préférence au moins quatre: - le premier étant composé d'alumine, - le deuxième étant composé de tamis moléculaires carbonés ou de silicalite, - le troisième étant composé de charbon actif, - le quatrième lit étant optionnel et composé de zéolite, L'ordre indiqué des lits correspond au sens de circulation du gaz résiduaire dans l'adsorbeur. L'alumine permet d'éliminer l'eau présente dans le gaz résiduaire ainsi que les composés hydrocarbonés présentant un nombre de carbones supérieur ou égal à 5. Par contre, l'alumine laisse passer H2, CO, CH4, CO2 et N2 s'ils sont présents dans le gaz résiduaire. Les tamis moléculaires carbonés et les silicalites permettent d'adsorber le dioxyde de carbone, voire partiellement le méthane. De préférence, les tamis moléculaires carbonés présentent des tailles de pores moyens compris entre 2,8 et 5 A et encore plus préférentiellement compris entre 3 et 3,8 A. De même, il est préférable d'utiliser les silicalites présentant un rapport moléculaire Si/AI d'au moins 3, telles que la silicalite Hisiv 3000 commercialisée par UOP. Le charbon actif permet d'adsorber le méthane et partiellement l'azote et le monoxyde de carbone. La zéolite permet d'adsorber l'azote, l'argon et le monoxyde de carbone. Selon une variante de l'invention, chaque adsorbeur de l'unité de séparation PSA peut comprendre également un lit composé de gel de silice placé entre le premier et le deuxième lit. Ce lit est destiné à protéger les lits supérieurs des composés hydrocarbonés présentant un nombre de carbones supérieur ou égal à 3. De préférence, le gel de silice utilisé présente une concentration en alumine (AI2O3) inférieure à 1 % en poids. En pratique, le flux comprenant majoritairement de l'hydrogène est obtenu au cours de la phase de production du PSA. Le deuxième flux comprenant majoritairement du méthane est obtenu au cours de la phase de décompression. Le troisième flux comprenant majoritairement des inertes (dioxyde de carbone, azote, argon) et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2 est obtenu à la fin de la phase de décompression du cycle PSA et/ou à la fin de l'étape d'élution à basse pression. Selon une première variante, pour obtenir le flux comprenant majoritairement du méthane, chaque adsorbeur peut être divisé en deux demi-adsorbeurs en série, le premier demi-adsorbeur comprenant le lit d'alumine, éventuellement le lit de gel de silice si ce dernier existe, et une fraction du lit de tamis moléculaires carbonés ou de silicalite. Le deuxième demi-adsorbeur comprend la fraction restante du lit de tamis moléculaires carbonés ou de silicalite ainsi que les lits de charbon actif et de zéolithe. Le flux comprenant majoritairement du méthane est alors obtenu à la sortie du premier demi- adsorbeur au cours de la phase de décompression de l'un ou des deux demi-adsorbeurs. Selon une deuxième variante, il est également possible de prélever le flux comprenant majoritairement du méthane par un moyen de prélèvement placé au sein de l'adsorbeur. De préférence, le moyen de prélèvement est placé au niveau de la seconde moitié du lit composé de tamis moléculaires carbonés ou de silicalite, selon le sens de circulation du gaz résiduaire issu du réacteur Fischer-Tropsch dans l'adsorbeur. La présente invention concerne également l'utilisation qui peut être faite des trois flux gazeux issus du traitement du gaz résiduaire. Ainsi, au moins une partie du flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène peut être utilisée comme gaz réactif dans le procédé Fischer- Tropsch. Au moins une partie du flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène peut également être utilisée dans des procédés d'hydrocraquage. Ces procédés d'hydrocraquage sont fréquemment mis en oeuvre sur les sites de raffinage proches des unités GtL. Cette utilisation est possible si le flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène comprend moins de 100 ppm de CO. Si la concentration en CO est trop élevée, le flux comprenant majoritairement de l'hydrogène est préférablement recyclé comme réactif dans le procédé Fischer-Tropsch. D'autre part, au moins une partie du flux gazeux comprenant majoritairement du méthane peut être utilisée comme gaz réactif dans la génération de gaz de synthèse, par exemple comme réactif dans un procédé de production de gaz de synthèse. Cette génération de gaz de synthèse correspond à l'étape préalable à la mise en oeuvre du procédé FischerTropsch. Au moins une partie du flux gazeux comprenant majoritairement du méthane peut également être utilisée comme réactif dans un procédé de réformage à la vapeur ("steam methane reforming" ou SMR en anglais). Enfin une partie du flux gazeux comprenant majoritairement des inertes (dioxyde de carbone, azote, argon) et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2 peut être utilisée comme combustible. La figure 1 illustre le procédé selon l'invention. Des hydrocarbures gazeux 1 sont traités dans un réacteur 2 de production de gaz de synthèse, par exemple par oxydation partielle catalytique, produisant un gaz de synthèse 3 comprenant majoritairement H2 et CO. Ce gaz subit une réaction Fischer-Tropsch dans le réacteur 4 conduisant à des hydrocarbures liquides 5 et un gaz résiduaire 6. Selon l'invention, ce gaz résiduaire 6 est traité dans l'unité 7 de manière à produire: - un flux gazeux 8 comprenant majoritairement de l'hydrogène, - un flux gazeux 10 comprenant majoritairement du méthane, et - un flux gazeux 12 comprenant majoritairement des inertes (dioxyde de carbone, azote, argon) et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2. Une partie 81 du flux gazeux 8 comprenant majoritairement de l'hydrogène est utilisée dans un réacteur d'hydrocraquage 9, par exemple celui utilisé pour hydrocraquer les hydrocarbures liquides 5. Une autre partie 82 du flux gazeux 8 comprenant majoritairement de l'hydrogène est recyclée à l'entrée du réacteur Fischer-Tropsch 4. Une partie 101 du flux gazeux 10 comprenant majoritairement du méthane est recyclée dans le réacteur de production de gaz de synthèse 2. Une autre partie 102 est utilisée dans un réacteur de réformage à la vapeur 11 (SMR). Le flux 12 est utilisé comme combustible dans une chaudière 13. Par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention, le méthane et l'hydrogène restant dans le gaz résiduaire du procédé Fischer-Tropsch peuvent être récupérés et valorisés dans les différentes unités réactionnelles du site de production des liquides hydrocarbonés. EXEMPLE Cet exemple met en oeuvre le traitement du gaz résiduaire issu d'un procédé Fischer-Tropsch par un PSA selon le procédé de l'invention. Cet exemple est le résultat de la simulation du fonctionnement d'un PSA à 5 adsorbeurs. Chaque adsorbeur a un diamètre de 0,95 mètres et une hauteur de 5 mètres. La composition d'un adsorbeur de haut en bas est la suivante (% vol) : - 10 % de zéolithe - 10% de charbon actif - 70 % de silicalite 5 % de gel de silice - 5 % d'alumine. Le PSA produit un flux n 1 au cours de sa phase de production. Un flux n 2 est produit au cours de la phase de décompression par prélèvement intermédiaire à 2,75 m du bas de l'adsorbeur (soit 55 %), c'est-à-dire dans la seconde moitié du lit de silicalite. Un flux n 3 est enfin produit au cours à la fin de la phase de décompression du cycle PSA. Les résultats sont les suivants: La pression du gaz résiduaire traité est 2,1.106 Pa. La pression du flux n 1 est 2.106 Pa. La pression flux n 2 est 3.105 Pa. La pression flux n 3 est 1,5.105 Pa. Débit en Nm3/h Composition en % vol du gaz du flux du flux du flux du gaz du flux du flux du flux résiduaire n 1 n 2 n 3 résiduaire n 1 n 2 n 3 330 181,5 26,4 122,1 33 95,5 9,5 23 3,9 35,1 91 13 2,1 12,6 17,1 2,2 30,8 77 11 1,2 11,0 14,5 240 2,4 168 69,6 24 1,3 60,2 13,1 0 16 144 16 0 5,7 27,1 0 3 27 3 0 1,1 5,1 Total 1000 190 279,3 530,7 H2 N2 CO CH CO2 C2+ On observe que le PSA permet de séparer le gaz résiduaire en un flux comprenant majoritairement de l'hydrogène, un flux comprenant majoritairement du méthane et un flux comprenant majoritairement du dioxyde de carbone
L'invention concerne un procédé de conversion de gaz hydrocarbonés en liquides hydrocarbonés dans lequel le procédé Fischer-Tropsch est mis en oeuvre, ledit procédé Fischer-Tropsch produisant des liquides hydrocarbonés et un gaz résiduaire comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au plus 6, dans lequel le gaz résiduaire est soumis à un procédé de séparation produisant :- au moins un flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène,- au moins un flux comprenant majoritairement du méthane,- au moins un flux gazeux comprenant majoritairement des inertes (dioxyde de carbone, azote, argon) et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2.
1. Procédé de conversion de gaz hydrocarbonés (1) en liquides hydrocarbonés (5) dans lequel le procédé Fischer-Tropsch est mis en oeuvre, ledit procédé Fischer-Tropsch produisant des liquides hydrocarbonés (5) et un gaz résiduaire (6) comprenant au moins de l'hydrogène, du monoxyde de carbone, du dioxyde de carbone et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au plus 6, caractérisé en ce que le gaz résiduaire (6) est soumis à un procédé de séparation (7) produisant: - au moins un flux gazeux (8) comprenant majoritairement de l'hydrogène, - au moins un flux galeux (10) comprenant majoritairement du méthane, - au moins un flux gazeux (12) comprenant majoritairement: des inertes choisis parmi le dioxyde de carbone, l'azote et/ou l'argon, et. des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le flux gazeux (8) comprenant majoritairement de l'hydrogène présente une pression d'au moins 1,6.106 Pa 3. Procédé selon les 1 ou 2, caractérisé en ce que le flux gazeux comprenant majoritairement du méthane (10) présente une pression comprise entre 2.105 et 1,6.106 Pa. 4. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le flux gazeux (12) comprenant majoritairement des inertes choisis parmi le dioxyde de carbone, l'azote et/ou l'argon, et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2 présente une pression d'au plus 8.105 Pa. 5. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le procédé de séparation met en oeuvre une unité de séparation PSA. 6. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que chaque adsorbeur de l'unité de séparation PSA est composé d'au moins trois lits d'adsorbants, - le premier étant composé d'alumine, - le deuxième étant composé de tamis moléculaires carbonés ou de silicalite, - le troisième étant composé de charbon actif. 7. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que chaque adsorbeur de l'unité de séparation PSA comprend un quatrième lit composé de zéolite. 8. Procédé selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que chaque adsorbeur de l'unité de séparation PSA comprend un lit composé de gel de silice placé entre le premier et le deuxième lit. 9. Procédé selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que chaque adsorbeur est divisé en deux demi-adsorbeurs en série, le premier demi-adsorbeur comprenant le lit d'alumine, éventuellement le lit de gel de silice, et une fraction du lit de tamis moléculaires carbonés ou de silicalite. 10. Procédé selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce qu'on prélève le flux comprenant majoritairement du méthane par un moyen de prélèvement placé au sein de l'adsorbeur. 11. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que le moyen de prélèvement est placé au niveau de la seconde moitié du lit composé de tamis moléculaires carbonés ou de silicalite, selon le sens de circulation du gaz résiduaire issu du réacteur Fischer-Tropsch dans l'adsorbeur. 12. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie (82) du flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène est utilisée comme gaz réactif dans le procédé FischerTropsch (4). 13. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie (1) du flux gazeux comprenant majoritairement de l'hydrogène est utilisée dans des procédés d'hydrocraquage (9). 14. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie (101) du flux gazeux comprenant majoritairement du méthane est utilisée comme gaz réactif dans la génération de gaz de synthèse (2). 15. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins 35 une partie du flux gazeux (102) comprenant majoritairement du méthane est utilisée comme réactif dans un procédé de réformage à la vapeur (11). 16. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce qu'au moins une partie du flux gazeux (12) comprenant majoritairement des inertes choisis parmi le dioxyde de carbone, l'azote et/ou l'argon, et des hydrocarbures présentant un nombre de carbone d'au moins 2 est utilisée comme combustible.
C,B
C10,B01,C07
C10G,B01D,C07C,C10K
C10G 2,B01D 53,C07C 1,C10K 1
C10G 2/00,B01D 53/047,C07C 1/04,C10K 1/32
FR2896241
A3
PROCEDE DE REALISATION D'UNE SURFACE STRUCTUREE SUR UNE PLAQUE DE VERRE OU DE VITROCERAMIQUE ET PLAQUE DE VERRE OU DE VITROCERAMIQUE AINSI OBTENUE
20,070,720
La présente invention concerne le domaine des plaques de verre ou de vitrocéramique présentant des surfaces structurées. Elle se rapporte plus particulièrement à un procédé de réalisation d'une telle surface structurée sur uniquement une partie d'une face de plaque de verre ou de vitrocéramique. Ce type de plaques est très difficile et coûteux à réaliser. Les surfaces structurées des plaques de verre ou de vitrocéramique sont actuellement fabriquées à chaud et dans des conditions qui ne permettent pas de réaliser facilement des fenêtres. En effet, la structure desdites plaques est réalisée par un passage de rouleaux sur ces dernières, créant ainsi la structure sur toute la surface de la plaque exposée au rouleau. Par ce procédé, la réalisation de fenêtres impliquerait un passage discontinu du rouleau sur la plaque et/ou l'utilisation de plusieurs rouleaux pour réaliser une structure, ce qui entraînerait une augmentation des coûts de production dus à un arrêt séquentiel du procédé et à une augmentation de l'outillage nécessaire. Il existe donc un besoin de pallier les inconvénients précités et de disposer d'un procédé économique et facile à mettre en oeuvre permettant de réaliser une imitation de plaques de verre ou de vitrocéramique structurées munies d'une ou de plusieurs fenêtres. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de réalisation d'une surface structurée sur une plaque de verre ou de vitrocéramique caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser ladite surface par dépôt aux endroits souhaités, sur une face de ladite plaque de verre ou de vitrocéramique, d'une couche d'émail transparent, puis à passer l'ensemble au four, les endroits revêtus de la couche émaillée formant après émaillage une structure en relief Elle a également pour objet une plaque de verre ou de vitrocéramique caractérisée en ce qu'elle présente une surface structurée 30 réalisée par mise en oeuvre du procédé selon l'invention. L'invention sera mieux comprise, grâce à la description ci-après, qui se rapporte à un mode de réalisation préféré, donné à titre d'exemple non limitatif, et expliqué avec référence au dessin schématique annexé, dans lequel : -2- la figure 1 est une vue de face d'une plaque de verre présentant une surface structurée réalisée selon le procédé de la présente invention, et la figure 2 et une vue en coupe suivant le plan A-A de la figure 1. Le procédé de réalisation d'une surface structurée 2 sur une plaque de verre ou de vitrocéramique 1 de la présente invention est caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser ladite surface structurée 2 par dépôt aux endroits souhaités, sur une face de ladite plaque de verre ou de vitrocéramique 1, d'une couche d'émail transparent, puis à passer l'ensemble au four, les endroits revêtus de la couche émaillée formant, après émaillage, une structure en relief Grâce à ce procédé, il est possible de réaliser de manière peu coûteuse une surface structurée 2 qui se confond avec le substrat, c'est-à-dire avec la plaque de verre ou de vitrocéramique 1 sur laquelle elle est déposée. De manière avantageuse, pour augmenter la résistance mécanique de l'ensemble constitué par la plaque de verre ou de vitrocéramique 1 sur laquelle est déposée une surface structurée 2, le procédé selon l'invention peut consister à tremper ladite plaque de verre ou de vitrocéramique 1 sur laquelle est déposée une surface structurée 2 après avoir passé l'ensemble au four. Le procédé selon l'invention peut prévoir que la couche d'émail déposée sur la face de ladite plaque de verre ou de vitrocéramique 1 n'est pas pigmentée. Cela permet d'augmenter la confusion entre la surface structurée 2 et son substrat, de sorte qu'il n'est pas possible de les distinguer l'un de l'autre visuellement, et que l'ensemble donne l'impression d'être réalisé d'un seul tenant. Selon un premier mode de réalisation de l'invention, le procédé peut consister à déposer la couche d'émail par sérigraphie. Ce type de dépôt présente l'avantage de permettre de réaliser un positionnement précis de la couche d'émail sur la face de la plaque de verre ou de vitrocéramique 1. Pour ce faire, il est possible d'utiliser un écran de sérigraphie, dont les réserves sont représentatives au type de structure désiré. Dans l'exemple de plaque réalisée selon l'invention, représentée aux figures 1 et 2, l'écran utilisé présente des réserves en forme de lignes de longueurs différentes. De plus, l'écran prévu peut être facilement réglable en position et il permet de réaliser un dépôt précis d'émail de manière fiable et répétitive. -3- Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le procédé peut consister à déposer la couche d'émail sur la face de la plaque de verre ou de vitrocéramique 1 au moyen d'un rouleau ou d'un pinceau. Enfin, et selon un troisième mode de réalisation, le procédé selon l'invention peut consister à déposer la couche d'émail par projection. Le procédé peut, en outre, également consister à réaliser la surface structurée 2 sur une première couche d'émail teinté déposée préalablement, de sorte que cette première couche d'émail présente également un aspect de surface ou de couche structurée. L'avantage du procédé selon la présente invention consiste en ce qu'il permet de réaliser la surface structurée 2 sur une partie de la face de la plaque de verre ou de vitrocéramique 1, la partie restante de ladite face formant une réserve de sérigraphie 3. Le procédé selon la présente invention permet donc de réaliser des surfaces structurées de manière localisée sur une partie de la face d'une plaque de verre ou de céramique et ceci, indépendamment du choix de la forme et de la localisation des fenêtres, bandeaux ou analogues 3. Ainsi, si le dépôt de la couche d'émail est réalisé par sérigraphie, l'utilisation d'un écran permet de choisir la forme et la situation de fenêtres, bandeaux ou analogues 3 sur la plaque de verre ou de vitrocéramique 1. Le procédé est donc très facilement adaptable en fonction des situations et des besoins, il suffit de déposer l'émail sur les zones destinées à devenir des surfaces structurées, en modifiant, par exemple l'écran utilisé, pour répondre à toute demande et ceci, en limitant les coûts de fabrication qui sont nettement moins élevés que ceux de la technique actuellement mise en oeuvre. La surface structurée 2 peut, bien entendu, être réalisée aussi bien sur une seule face de la plaque de verre ou de vitrocéramique 1, que sur les deux faces. La présente invention a également pour objet une plaque de verre ou de vitrocéramique 1 caractérisée en ce qu'elle présente une surface structurée 2 réalisée par mise en oeuvre du procédé selon l'invention. L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine des équipements électroménagers, en particulier de la réalisation d'éléments verriers tels que des bandeaux de commande, des éléments de portes, des plans de cuisson ou analogues, ainsi que dans l'ameublement. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée au mode de réalisation décrit et représenté au dessin annexé. Des modifications restent -4- possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention
La présente invention a pour objet un procédé de réalisation d'une surface structurée (2) sur une plaque de verre ou de vitrocéramique ( 1 ) et une plaque de verre ou de vitrocéramique ainsi obtenue.Procédé caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser ladite surface structurée (2) par dépôt aux endroits souhaités, sur une face de ladite plaque de verre ou de vitrocéramique (1), d'une couche d'émail, transparent, puis à passer l'ensemble au four, les endroits revêtus de la couche émaillée formant, après émaillage, une structure en relief.L'invention est plus particulièrement applicable dans le domaine des équipements électroménagers, en particulier de la réalisation d'éléments verriers tels que des bandeaux de commande, des éléments de portes, des plans de cuisson ou analogues.
1. Procédé de réalisation d'une surface structurée sur une plaque de verre ou de vitrocéramique caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser ladite surface structurée (2) par dépôt aux endroits souhaités, sur une face de ladite plaque de verre ou de vitrocéramique (1), d'une couche d'émail transparent, puis à passer l'ensemble au four, les endroits revêtus de la couche émaillée formant, après émaillage, une structure en relief. 2. Procédé, selon la 1, caractérisé en ce qu'il consiste à tremper la plaque de verre ou de vitrocéramique (1) sur laquelle a été déposée la surface structurée (2) après avoir passé l'ensemble au four. 3. Procédé, selon l'une quelconque des 1 et 2, caractérisé en ce que la couche d'émail déposée sur la face de ladite plaque de verre ou de vitrocéramique (1) n'est pas pigmentée. 4. Procédé, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à déposer la couche d'émail par sérigraphie. 5. Procédé, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à déposer la couche d'émail au moyen d'un rouleau ou d'un pinceau. 6. Procédé, selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il consiste à déposer la couche d'émail par projection. 7. Procédé, selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser la surface structurée (2) sur une première couche d'émail teinté déposée préalablement. 8. Procédé, selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il consiste à réaliser la surface structurée (2) sur une partie de la face de la plaque de verre ou de vitrocéramique (1), la partie restante de ladite face formant une réserve de sérigraphie (3). 9. Plaque de verre ou de vitrocéramique caractérisée en ce qu'elle présente une surface structurée (2) réalisée par mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 8.
C
C03
C03B
C03B 31
C03B 31/00
FR2888651
A1
PROCEDE POUR LA PRISE EN COMPTE AUTOMATIQUE ET LE STOCKAGE PERSISTANT DE PARAMETRES DE PERSONNALISATION A PRIORI VOLATILS
20,070,119
La présente invention concerne un procédé pour la personnalisation de données placées dans un ordinateur appelées paramètres de personnalisation, personnalisation permettant, poste par poste ou utilisateur par utilisateur, que chacune desdites données soient différentes. Lesdites données sont, avant d'être utilisées, écrites dans un support ne permettant pas les modifications persistantes puis lues efficacement depuis ce support. Les termes suivants seront utilisés dans la description et les 20 revendications et auront la signification présentée ci-après: - Média non volatils: ce sont les media de stockage de données qui ne sont pas effacés systématiquement lorsque l'ordinateur est arrêté ou démarré. Ce sont par exemple les média suivants: o ensemble support et disquettes magnétiques o ensemble support et disque magnétique (ou une partie) o support et disques opto-magnétiques réinscriptibles o mémoires non- volatiles (NVRAM, mémoire flash) o serveur de données sur un réseau (réseau local, Internet...) 2888651 2 Media volatils: ce sont les média de stockage de données qui sont effacées systématiquement lorsque l'ordinateur est arrêté ou démarré. Par exemple ce sont les mémoires RAM Paramètre de personnalisation (PP): ce sont des paramètres qui par nature sont destinés à être différents, voire uniques, d'une machine à l'autre ou d'un utilisateur à l'autre. Les paramètres de personnalisation sont généralement pris en compte par des procédés logiques de gestion de données afin de personnaliser les dits procédés logiques de gestion de données. On peut citer par exemple les paramètres de personnalisation suivants: o mot de passe de compte machine dans un domaine d'authentification, par exemple " Machine Domain Account Password in Active Directory ". Par défaut ce paramètre change régulièrement automatiquement sans intervention humaine. o Nom de l'ordinateur o Licence de procédé logique de gestion de données d'accès à un service sur le réseau o Paramètre caractérisant le fait que l'heure d'été est effectivement appliquée sur l'ordinateur concerné o Tout ou partie de fichiers contenant des informations spécifiques à chaque ordinateur, par exemple des fichiers de licence. o Tout ou partie de structures internes utilisées par le système d'exploitation de l'ordinateur ou bien par des procédés logiques de gestion de données applicatifs que l'ordinateur sera amené à exécuter. Typiquement des parties de la base de registre de " Windows " comme le nom d'ordinateur o Tout ou partie d'un ou plusieurs secteurs physiques d'un ou plusieurs disques durs accessible à l'ordinateur o Une combinaison des exemples ci-dessus o Etc.... 5 Représentation physique des paramètres de personnalisation: La représentation physique des paramètres de personnalisation est l'ensemble des octets qui contiennent la valeur d'un paramètre de personnalisation avant qu'il soit lu et effectivement pris en compte. C'est par exemple tout ou partie d'un fichier sur un média non volatil, un groupe de secteurs de données sur un disque dur, tout ou partie d'une structure interne du système d'exploitation tel qu'une ou plusieurs valeurs dans une clef de la base de registre de "Windows " Base de registre de Windows: structure interne spécifique aux systèmes d'exploitation de la famille Windows dont la représentation physique est un ensemble d'octets en mémoire vive. Ladite représentation physique est dupliquée à intervalles réguliers dans plusieurs fichiers de données toujours situés sur le disque dur système par construction des systèmes d'exploitation de la famille " Windows ", de façon à être lus lors d'un démarrage ultérieur de l'ordinateur afin d'instancier la représentation physique de la base de registre de Windows quand cette dernière n'existe pas encore. Disque dur système: media d'enregistrement et de lecture de données utilisé par le système d'exploitation, en particulier pour y stocker collectivement les fichiers qui composent le système d'exploitation et qui contiennent les valeurs des paramètres dudit système d'exploitation. Ces média peuvent être partitionnés et protégés en tout ou partie en lecture et/ou en écriture. On peut citer à titre d'exemple: o Des disques durs (ou partitions de disques durs) o Les mémoires solides utilisées et reconnues par le système d'exploitation comme des disques durs, o Mécanisme de protection contre l'écriture sur les média non volatils: Procédés permettant de rendre logiquement volatils les médias non volatils. Ces mécanismes de protection contre l'écriture interceptent et redirigent en RAM ou dans un tampon volatil (par exemple un fichier stockant les écritures effectuées durant une session du système d'exploitation, fichier qui est effacé à chaque début ou fin de session du système d'exploitation) toutes ou partie des données dont l'écriture dans le média non volatil protégé est demandée par le système d'exploitation ou par les procédés applicatifs logiques de gestion de données. Procédé logique de gestion de données: Module placé dans un ordinateur, généralement représenté par un fichier ou un groupe de secteurs d'un disque dur, contenant des instructions qu'un ordinateur peut exécuter. Un " Master-Boot-Record (MBR) ", un secteur de " boot ", un chargeur de système d'exploitation sont des procédés logiques de gestion de données. Un noyau de système d'exploitation, un pilote de périphérique, sont des procédés logiques de gestion de données. Une application informatique contient au moins un procédé logique de gestion de données. 2888651 5 Actuellement certains ordinateurs peuvent être configurés de telle sorte qu'ils utilisent des mécanismes de protection contre l'écriture de façon à ce qu'ils ne puissent pas durablement enregistrer des données de type paramètres de personnalisation. Parmi ce type d'ordinateur, on trouve notamment les ordinateurs de type clients légers qui utilisent un système d'exploitation et des procédés applicatifs logiques de gestion de données dits " embarqués ", et qui sont par défaut, par construction, volontairement toujours dans le même état lors de chaque démarrage dudit ordinateur. En d'autre terme, on ne veut pas que soient conservées d'un démarrage à l'autre les modifications effectuées aux paramètres de personnalisation. Toutefois, dans certain cas il est nécessaire de personnaliser de façon persistante les données qui doivent être différentes d'un ordinateur à un autre, tels les noms des ordinateurs sur le réseau, les codes d'activation de procédés logiques de gestion de données, ou qui doivent changer périodiquement, tels des mots de passe de compte d'ordinateur dans un domaine "Active Directory", certaines clés de licences de procédé logique de gestion de données, etc.. Ceci conduit généralement à arrêter la machine souvent afin que l'administrateur autorisé à modifier ces données puisse le faire, car les systèmes d'exploitation demandent généralement, pour des raisons de sécurité, que la machine soit arrêtée et redémarrée. D'une manière générale, on sait que dans les micro-ordinateurs utilisés à l'heure actuelle, le système d'exploitation, les procédés applicatifs logiques de gestion de données ainsi que les données propres aux utilisateurs, sont stockés dans un disque dur (réel ou émulé, sur une mémoire flash par exemple) accessible par l'unité centrale de l'ordinateur. 2888651 -6- Ce disque dur est un média de stockage accessible en lecture et en écriture. Les modifications effectuées normalement sur un tel disque dur sont conservées d'un démarrage sur l'autre. Cela permet de personnaliser une plateforme d'ordinateur mais cela permet aussi de modifier de façon durable, et parfois non désirée, la façon dont le système d'exploitation et les procédés logiques de gestion de données réagissent et interagissent. Par exemple, cela permet à des procédés logique de gestion de données malveillants, tels les virus placés dans un ordinateur, de rester actifs, d'infecter de plus en plus de composants du système et de se propager. Cela permet aussi à un utilisateur de faire des modifications dans le paramétrage d'un système d'exploitation ou de procédés applicatifs logiques de gestion de données, parfois de façon dangereuse et pouvant conduire à la déstabilisation du poste jusqu'à ce qu'il devienne partiellement ou totalement inutilisable. C'est pourquoi de nombreux postes sont bridés de façon à ne pas permettre aux utilisateurs de modifier les données contenues dans le média où sont enregistrés les fichiers nécessaires au lancement du système d'exploitation et des procédés applicatifs logiques de gestion de données utilisés. Parmi ces postes, on trouve les terminaux dits clients légers qui embarquent un système d'exploitation et des procédés logiques de gestion de données de connexion à des serveurs d'applications. Les fichiers permettant le lancement de ces éléments embarqués de procédé logique de gestion de données (Système d'exploitation et Procédé logique de gestion de données applicatifs) sont généralement stockés sur des Disk-On-Modules ou Flash- Disk , qui sont en fait de la mémoire flash (non volatile) utilisée par l'ordinateur en lieu et place d'un disque dur et utilisant une interface de type disque dur pour communiquer avec les autres composants de l'ordinateur, ce qui fait que ces mémoires flash sont, 2888651 7 logiquement et pour l'ordinateur, des disques durs. Dans ce type d'ordinateur dit Client-Léger sont généralement mis en place des mécanismes empêchant les écritures permanentes dans le disque système . Il s'agit souvent de Filtres d'Ecriture qui redirigent en mémoire vive (donc volatile) toutes les écritures effectuées d'habitude sur le disque système. Le filtrage ou la protection qui rend lesdites écritures volatiles s'applique donc aussi aux données système qui doivent être modifiées régulièrement, comme certains mots de passe de compte d'ordinateur dans un domaine d'authentification, tels que les Active Directory ou Novell Directory Service ou la valeur du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été. Aujourd'hui les étapes nécessaires pour effectuer une modification non volatile d'un ou plusieurs paramètres de personnalisation sont les suivantes: 1. Première mise en route 2. Chargement du noyau du système d'exploitation (les filtres d'écritures sont alors actifs, rendant certains média non volatils, volatils) a) Accès possible aux représentations physiques des paramètres de personnalisation b) Lecture par le système d'exploitation des paramètres de personnalisation (par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été est: FAUX c) Utilisation par les procédés logiques de gestion de données 30 des paramètres de personnalisation lus précédemment 2888651 8 3. Suppression manuelle de la protection du disque dur système par un opérateur compétent et autorisé en rendant les mécanismes de protection d'écriture inopérants. 4. Arrêt 5. Mise en route par l'administrateur 6. Chargement du noyau du système d'exploitation (les filtres d'écritures sont inactifs, redonnant à certains media leur caractère non volatil) a) Accès possible aux représentations physiques des 10 paramètres de personnalisation b) Lecture par le système d'exploitation des paramètres de personnalisation c) Utilisation par les procédés logiques de gestion de données des paramètres de personnalisation lus précédemment (par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été est: FAUX) 7. Modification manuelle de certains paramètres de personnalisation (par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été est: VRAI) 8. Réinstallation manuelle de la protection du disque dur système 9. Commande d'arrêt du système 10. Arrêt 11. Mise en route par un utilisateur 12. Chargement du noyau du système d'exploitation (les filtres d'écritures sont actifs, rendant certains média non volatils, volatils) a) Accès possible aux représentations physiques des paramètres de personnalisation 2888651 9 b) Lecture par le système d'exploitation des paramètres de personnalisation (par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été est: VRAI) c) Utilisation par le système d'exploitation des paramètres de personnalisation lus précédemment 13. Modification manuelle de certains paramètres de personnalisation (par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été devient FAUX) 14. Commande d'arrêt du système 15. Arrêt 16. Nouvelle mise en route par un utilisateur: identique à la précédente. La modification des paramètres de personnalisation est perdue comme par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été reste VRAI. La présente invention a pour but de simplifier notablement la mise à jour des paramètres de personnalisation et permet même d'autoriser à un utilisateur proche ou distant d'effectuer des modifications persistantes de paramètres de personnalisation en fonction d'un niveau d'autorisation et de la nature du paramètre de personnalisation. Grâce à l'Invention, ladite personnalisation et les modifications des données personnalisées peuvent être effectuées sans devoir modifier manuellement les données sises sur les supports de stockage accessibles audit ordinateur et normalement protégées contre les écritures ou sans devoir désactiver temporairement les mécanismes de protection contre l'écriture. 2888651 - 10 - L'invention permet, de plus, d'effectuer des modifications dans la configuration d'un système d'exploitation utilisé par plusieurs ordinateurs tout en conservant les personnalisations propres à chaque ordinateur, par exemple dans le cas de déploiement sur de multiples ordinateurs d'une image de disque dur unique, déploiement qui peut s'effectuer avec des procédés logiques de gestion de données de duplication de disque dur. Afin de résoudre les problèmes liés aux personnalisations nécessaires des postes dont les disques systèmes sont protégés contre les écritures, les administrateurs de ces postes ont souvent recours à des astuces: les informations personnalisées sont dupliquées en dehors de l'espace de stockage protégé en écriture et réutilisées par la suite en désactivant le système de protection et en copiant, manuellement ou semi automatiquement, les paramètres de personnalisation dans l'espace de stockage où elles seront lues par la suite. En utilisant ce genre de système il faut généralement un redémarrage du poste client pour que soient prises en compte les données telles que les noms d'ordinateurs (noms "NetBIOS" utilisés pour les réseaux Windows , les informations de sécurité relatives à l'appartenance à un domaine, par exemples aux domaines Windows appelés Active Directory ou au domaine Novell appelé NDS ). De la même façon, lorsque doit être effectuée une mise à jour totale des données contenues dans le média de stockage contenant le système d'exploitation ou certains procédés applicatifs logiques de gestion de données (mise à jour de tous les octets dudit média de stockage), cette mise à jour est faite en désactivant les mécanismes de protection contre l'écriture dudit stockage. Puis, une fois la mise à jour effectuée, les paramètres de personnalisation doivent être copiés (réimportés est souvent le terme utilisé) là où ils seront lus 2888651 -11- ultérieurement par les procédés logiques de gestion de données. Et pour finir, le poste doit être redémarré pour que les personnalisations soient prises en compte (ce redémarrage pourra être effectué alors que les mécanismes de protection sont de nouveau activés). Le procédé selon l'invention permet de s'affranchir avantageusement des problèmes causés par ces techniques et d'éliminer tout ou partie des étapes nécessaires à la prise en compte des paramètres de personnalisation, ainsi qu'à rendre persistantes les modifications, parfois automatiques, de certains des dits paramètres, la sélections des paramètres à prendre en compte étant possible. L'invention se compose de composants qui sont des procédés logiques de gestion de données permettant de récupérer les valeurs des paramètres de personnalisation depuis un média de stockage non volatile, par exemple: un disque dur, réel ou émulé, sur lequel les écritures ne sont pas volatiles, une partition d'un disque dur réel ou émulé sur laquelle les écritures ne sont pas volatiles, un serveur de données accessible au travers d'un réseau, une mémoire non volatile (de type flash par exemple), Une fois récupérées, lesdits composants recopient (écrivent) lesdites valeurs des paramètres, à chaque démarrage, aux endroits du média de stockage logique où elles seront lues par les procédés logiques de gestion de données. Ladite recopie sera faite avant que les dits paramètres de personnalisation soient utilisés (lus) par les dits procédés logiques de gestion de données. Cette recopie devra donc pouvoir être effectuée très tôt dans le processus du chargement du système d'exploitation, parfois avant même que ledit processus de chargement n'ait débuté (on parle alors de processus Pre-OS ou Pre-Boot ), parfois en utilisant un média tampon, temporaire et 2888651 - 12 - accessible extrêmement tôt dans le processus de démarrage de l'ordinateur, comme la mémoire vive de l'ordinateur. De par le fait que les valeurs desdits paramètres sont systématiquement copiées avant leur utilisation, même dans le cas où l'espace de stockage est volatile, on s'affranchit avantageusement des contraintes liées aux redémarrages nécessaires à la prise en compte des dits paramètres ainsi qu'aux personnalisations qui nécessitent une désactivation temporaire des mécanismes de protection qui protègent l'espace de stockage contre les écritures. Qui plus est, le procédé selon l'invention prévoit qu'à l'extinction (ou lorsque le système d'exploitation se décharge avant un redémarrage) de la machine qui utilise ladite invention, les valeurs des paramètres de personnalisation sont sauvegardées dans un espace de stockage non volatile où elles seront relues ultérieurement, de façon à permettre leur modification effective si elles doivent être changées ou renouvelées pour que le système d'exploitation ou les procédés applicatifs logiques de gestion de données fonctionnent de façon appropriée. Ladite recopie sur un ou plusieurs média non volatils pourra même être effectuée en cours de session du système d'exploitation à intervalle régulier, de façon à conserver les modifications des valeurs même si l'ordinateur ne décharge pas son système d'exploitation de façon normale (par exemple en cas de coupure d'alimentation électrique de l'ordinateur) La présente invention a pour but de remédier aux inconvénients majeurs liés à la protection contre les écritures des média de stockage qui contiennent les représentation physique des paramètres de personnalisation, en proposant un procédé original et spécialement bien adapté permettant la prise en compte et la mise à jour des 2888651 - 13 - paramètres de personnalisation d'une plate-forme au niveau du chargement et de l'initialisation d'au moins un procédé logique de gestion de données, lesdits paramètres étant lus depuis sur un média de stockage logiquement volatil c'est-à-dire qui soit tel que toute modification d'une valeur d'un de ces paramètres effectuée par un utilisateur ou un procédé logique de gestion de données soit perdue durant la procédure d'arrêt ou de démarrage de la dite plateforme, D'une manière plus précise, le procédé selon l'invention comprend les étapes suivantes: 1) Première mise en route 2) Chargement du système d'exploitation 3) Chargement du noyau du système d'exploitation (les filtres d'écritures sont initialement actifs, rendant certains média non volatils, volatils) 4) Accès possible aux représentations physiques des paramètres de personnalisation 5) Lecture par le système d'exploitation des paramètres de personnalisation, généralement lus dans le disque dur système (par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été est: FAUX) 6) Utilisation par les procédés logiques de gestion de données des paramètres de personnalisation lus précédemment 7) Suppression manuelle de la protection du disque dur système par un opérateur compétent et autorisé en rendant les mécanismes de protection d'écriture inopérants. 8) Arrêt 9) Mise en route par l'administrateur 2888651 - 14 - 10) Chargement du système d'exploitation a) Chargement du noyau du système d'exploitation (les filtres d'écritures sont inactifs, redonnant à certains media un caractère non volatil) b) Accès possible aux représentations physiques des paramètres de personnalisation c) Lecture possible par les procédés logiques de gestion de données des paramètres de personnalisation d) Utilisation par le système d'exploitation des paramètres de personnalisation lus précédemment par exemple le paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été est: FAUX e) Fin du chargement du système d'exploitation 11) Mise à disposition de l'utilisateur des ressources de l'ordinateur (pour utiliser ou installer des procédés logiques de gestion de données par exemple, ou modifier certains paramètres du système d'exploitation (SE) ou des procédés logiques de gestion de données) 12) Installation et configuration du sous procédé logique de gestion de données d'injection des paramètres dans la configuration du système d'exploitation (PROG-INJ), de façon à ce qu'il se lance au bon moment dans le séquençage de lancement des composants du système d'exploitation (SE) et des processus logiques de gestion de données a) sélection des paramètres de personnalisation à prendre en compte b) sélection des média non volatils utilisés par PROG-INJ pour stocker chaque paramètre de personnalisation (les média utilisés ne sont pas tous forcément le même) c) sélection des autorités ayant le droit de modifier de façon durable chaque paramètre de personnalisation (par exemple, 2888651 - 15 - seul l'autorité système peut avoir le droit de modifier durablement la valeur du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été) 13) Réinstallation manuelle de la protection du disque dur système 14) Commande d'arrêt du système 15) Arrêt 16) Mise en route par un utilisateur 17) Chargement du système d'exploitation a) Chargement du noyau du système d'exploitation, les filtres d'écritures sont actifs, rendant volatils certains média non volatils où sont enregistrés les PP concernés, b) Accès possible aux représentations physiques des paramètres de personnalisation précédemment sauvegardées c) chargement automatique du sous-procédé logique de gestion de données PROG-INJ et d) lecture des valeurs des PP précédemment sauvegardées, si elles existent, dans un média prévu, différent de celui normalement utilisé par les procédés logiques de gestion de données qui vont prendre en compte les dits PP. Par exemple, PROG-INJ lit la valeur du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été, et cette valeur est FAUX e) aucune action n'est effectuée si les valeurs des PP n'existent pas et on passe directement à l'étape 18 f) Recopie par PROG-INJ des valeurs des PP précédemment lues (par exemple la valeur du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été, valaur qui est FAUX) en lieu et place des valeurs des PP que le système d'exploitation ou les 2888651 - 16 - procédés logiques de gestion de données vont eux-mêmes lire plus tard. g) Lecture et utilisation possible par le système d'exploitation et les procédés logiques de gestion de données des valeurs de paramètres de personnalisation (par exemple la valeur du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été, valeur qui vaut FAUX) h) Fin du chargement du système d'exploitation 18) Mise à disposition de l'utilisateur des ressources de l'ordinateur (pour utiliser ou installer des procédés logiques de gestion de données par exemple, ou modifier certains paramètres du système d'exploitation (SE) ou des procédés logiques de gestion de données) 19) Modification, automatique ou manuelle de certains paramètres de personnalisation (par exemple la valeur du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été devient: VARI) 20) Commande d'arrêt du système 21) Le sous-procédé logique de gestion de données PROJ.INJ, resté actif, recopie, si les contraintes liées à l'autorité ayant effectué chaque modification le permettent, les nouvelles valeurs des PP qu'il traite, par exemple la valeur (VRAI) du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été sur un média différent et non volatil assigné par PROG-INJ pour chaque PP 22) Perte des nouvelles valeurs des PP (par exemple la valeur du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été) de la mémoire vive (RAM) ou du tampon volatil 23) Arrêt 2888651 - 17 - 24) Nouvelle mise en route par un utilisateur: identique à la précédente. La modification des paramètres de personnalisation est conservée comme par exemple la valeur (VRAI) du paramètre caractérisant le fait que l'heure système de l'ordinateur concerné tient compte du décalage induit par l'heure d'été, valeur préservée. Cette valeur est maintenue et est devenue logiquement non volatile. Selon l'invention le procédé consiste à créer le stockage persistant de paramètres de personnalisation qui sinon seraient lus et écrits dans un média de stockage de données volatiles et dont les modifications seraient par conséquent perdues lors d'un redémarrage du poste, le procédé selon l'invention décrit une méthode qui permet la prise en compte automatique et la mise à jour automatique des valeurs de certains des paramètres de personnalisation d'une plate-forme au niveau du chargement, de l'initialisation et des procédures d'extinction d'au moins un procédé logique de gestion de données, les valeurs desdits paramètres étant stockées par défaut sur un média de stockage de façon non inscriptible c'est-à-dire qu'elles soient telles que, sans l'utilisation de l'Invention, toute modification de la valeur d'un de ces paramètres effectuée par un utilisateur ou un procédé logique de gestion de données soit perdue durant la procédure d'arrêt ou de démarrage de la dite plateforme, caractérisé en ce qu'il consiste à créer dans une première étape une ou plusieurs insertions dans une ou plusieurs séquences de chargement et/ou d'initialisation du(des) dit(s) procédé(s) logique(s) degestion de données, d'au moins un sous-procédé logique de gestion de données (appelés ici PROG-INJ) qui récupère le(s) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation préalablement dupliqué(s), 2888651 -18- chacune des insertions étant placée dans l'ordre chronologique après que le(s) paramètre(s) de personnalisation correspondants précédemment dupliqué(s) est (sont) accessibles en lecture, - chacune des d'insertions étant placée dans l'ordre chronologique après que le(s) paramètre(s) de personnalisation à modifier est (sont) accessibles en écriture, - chacune des insertions étant placée dans l'ordre chronologique avant que le(s) dit(s) paramètre(s) de personnalisation ne soit (soient) pris en compte par le(s) dit(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données à personnaliser, ce(s) dit(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données(s) PROG-INJ lisant le(s) paramètre(s) de personnalisation pré sélectionné(s) sur un au moins média qui lui(leur) est(sont) accessible(s) où ont été préalablement inscrits (sauvegardés) la(les) valeur(s) du(des) dit(s) paramètre(s) de personnalisation, ce(s) paramètre(s) étant ensuite copié en lieu et place du(des) paramètre(s) de personnalisation effectivement utilisés par le(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données puis subséquemment utilisé(s) par le(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données en lieu et place du(des) paramètre(s) de personnalisation effectivement utilisé(s) par le(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données. Avantageusement et toujours selon l'invention, le(s) paramètre(s) de personnalisation sauvegardé(s) sont enregistrés sur un média de stockage non volatil - le(s) paramètre(s) de personnalisation sauvegardé(s) sont lus depuis un média de stockage non volatil - 19- le(s) paramètre(s) de personnalisation sauvegardé(s) sont lus depuis la mémoire vive de l'ordinateur le procédé peut comprendre la séquence suivante ^ chargement d'un module spécifique (un sous-procédé logique de gestion de données) de type "PRE-OS", par exemple un "NETWORK BOOT PROGRAM PXE" ou un module dont le chargement et l'initialisation sont effectués grâce aux procédés utilisés pour le chargement et l'initialisation des Master Boot Record ou Boot-Sectors É après la mise en route par l'utilisateur É et avant le chargement du système d'exploitation ^ exécution du dit module immédiatement après l'avoir chargé, ce dit module contenant tous les moyens nécessaires à l'accès au média non volatil contenant la sauvegarde du(des) paramètre(s) personnalisé(s) sélectionné. L'exécution est effectuée en É lisant la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation précédemment sauvegardées depuis le média non volatil sélectionné, É copiant le(s) dite(s) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation dans la mémoire vive de la plateforme, É mettant en place un mécanisme MEMRETR qui permette de retrouver le(s) paramètre(s) de personnalisation dans la 10 30 2888651 - 20 - mémoire, par exemple un "magic" qui permet de retrouver le début de la zone de mémoire utilisée pour stocker le(s) paramètre(s) de personnalisation en mémoire, É mettant en place un mécanisme rendant indisponible la zone mémoire utilisée pour stocker le(s) paramètre(s) de personnalisation au(x) procédé(s) logique(s) de gestion de données, ^ lançant le chargement du système d'exploitation, par exemple en exécutant un sous-procédé logique de gestion de données du type "Master Boot Record (MBR)" ou en exécutant un chargeur du système d'exploitation É Le système d'exploitation (SE) chargeant automatiquement le sous-procédé logique de gestion de données installé (PROG-INJ) É PROG-INJ lisant le(s) paramètre(s) de personnalisation s'il(s) existe(nt), dans la mémoire vive en utilisant le mécanisme MEMRETR É PROG-INJ n'effectuant aucune action si les valeurs sauvegardées des paramètres de personnalisation n'existent pas É PROG-INJ copiant les valeurs des PP lues dans la mémoire vive en lieu et place des valeurs effectives des PP sélectionnés le(s) dit(s) paramètre(s) de personnalisation comprend (comprennent) au moins une structure contenant le mot de passe de compte de machine dans un domaine d'authentification 20 25 2888651 -21- le media de stockage non volatil est une partition d'un disque dur réel ou émulé la sélection du média non volatil utilisé par le sous-procédé logique de gestion de données PROG-INJ est fonction du ou des paramètres de personnalisations pris en compte par le sous- procédé logique de gestion de données PROG-INJ plusieurs plateformes sont regroupées utilisant chacune un disque dur qui a été dupliqué à partir d'une même source "Master", et où certains paramètres de personnalisation doivent être modifiés pour que toutes ces machines puissent fonctionner ensembles, par exemple dans un même réseau, et où sur chaque plateforme est appliqué au moins une procédure décrite précédemment afin que chaque plateforme comporte certains paramètres de personnalisation qui lui soit propre. le(s) paramètre(s) de personnalisation contiennent les paramètres de personnalisation contrôlant l'exécution de PROGINJ le(s) paramètre(s) de personnalisation contrôlant l'exécution de PROG-INJ sont des adresses de données nécessaires à l'exécution de PROG-INJ La sauvegarde effective des paramètres de personnalisation traités par PROG-INJ se fait lorsque PROGINJ reçoit une notification d'extinction (par exemple une notification d'extinction provenant du SE) La sauvegarde effective des paramètres de personnalisation traités par PROG-INJ se fait à intervalles réguliers, de façon à sauvegarder les paramètres modifiés même si aucune notification d'extinction n'a été reçue par PROG-INJ (cas des coupures de courant ou des arrêts de type reset ) La sauvegarde des paramètres de personnalisation traités par PROG-INJ se fait effectivement si le paramètre de 2888651 - 22 - personnalisation a été modifié et si PROG-INJ est paramétré pour sauvegarder les modifications sur ledit paramètre quand elles ont été faites depuis une certaine autorité. Par exemple, le paramètre nom de machine peut être effectivement sauvegardé par PROGINJ uniquement si la modification a été effectuée par un utilisateur du groupe administrateur ou super-utilisateur et pas si elle a été effectuée par un utilisateur du groupe utilisateurs sans pouvoirs d'administration . Les autorités prises en compte seront, par exemple, Administrateur(s), Système d'Exploitation, Utilisateurs Normaux (d'autres autorités peuvent être prises en considération) Le processus de sauvegarde d'un paramètre particulier est lancé dès que PROG-INJ détecte que ledit paramètre a été modifié, par exemple cette détection peut mettre en oeuvre des mécanismes de signaux interprocessus, des mécanismes de détection d'événement (par exemple en utilisant la fonction "RegNotifyChangeKeyValue" de l' "API Windows") etc. Ce procédé convient bien pour modifier certains paramètres de personnalisation de façon efficace surtout dans un environnement comprenant un ensemble de plusieurs plateformes ayant chacune un média de stockage non volatil qui a été dupliqué à partir d'une même source "Master", rendu logiquement volatil par des mécanismes de protections contre l'écriture, et dont certains paramètres de personnalisation doivent être modifiés pour que toutes ces plateformes puissent fonctionner ensemble dans un même réseau local. Toutefois de nombreuses autres applications existent qui dérivent naturellement de la présente invention. 2888651 - 23 - Un autre mode d'exemple de réalisation selon l'invention comprend les systèmes et les procédés qui permettent la configuration automatique et le stockage persistant des valeurs des paramètres personnalisés qui sont a priori protégés par des mécanismes de protection en écriture. De tels paramètres personnalisés sont employés par un procédé logique de gestion de données pour sa personnalisation. Dans certains modes de réalisation le procédé logique de gestion de données en question est une partie du système d'exploitation, un composant du système d'exploitation. Les paramètres personnalisés incluent, mais ne sont pas limités, aux paramètres modifiés par un utilisateur ou un procédé logique de gestion de données dont les valeurs sont, a priori, perdues pendant les procédures de séquence d'arrêt ou de mise en route d'un système automatisé. Les exemples spécifiques des paramètres personnalisés incluent, mais ne sont pas limités à, des informations d'appartenance à un domaine d'authentification, des licences clientes d'accès à un service de type " Terminal Server (TS CALs)", des numéros de série dépendant de chaque machine cliente, des données dépendantes du matériel, etc. Tandis que les systèmes connus dans l'art antérieur permettent la mémorisation persistante de certains de ces paramètres, dans beaucoup de cas, de tels paramètres sont protégés a priori par des mécanismes de protection en écriture. Par exemple, on peut considérer le cas dans lequel le système d'exploitation forme tout ou partie d'une partie d'une image de disque dur (un fichier qui contient la copie octet par octet du contenu d'un disque dur). Chaque fois qu'un poste client est connecté, il télécharge cette image depuis serveur sur un réseau. Le système est configuré de telle sorte que le client n'a pas le droit de modifier durablement cette image provenant du serveur. Pour cette raison, n'importe quel changement réalisé dans l'image client ne persiste pas quand le client est redémarré et/ou mis hors tension. Dans certaines applications, la présente invention est utilisée 2888651 - 24 - dans un environnement "Client/Serveur" dans lequel le système d'exploitation du poste client est stocké dans une image elle-même stockée sur un serveur et téléchargée sur un ou plusieurs clients quand de tels clients sont mis sous tension. Cette image n'est pas directement modifiable par les postes clients et est de ce fait généralement toujours la même à chaque fois qu'un poste client la récupère. La présente invention permet de rendre persistant le stockage de certains paramètres dans de telles situations afin de permettre la personnalisation des installations spécifiques et, en même temps, de profiter des avantages procurés par la protection de l'image. Dans d'autres exemples de modes de réalisation, le procédé logique de gestion de données est tout ou partie d'un système d'exploitation compris dans une image. Tout ou partie des paramètres personnalisés associés au système d'exploitation est protégée en écriture de telle sorte que n'importe quelle modification à de tels paramètres est perdue quand l'ordinateur client est mis hors tension et/ou redémarré. Selon d'autres modes de réalisation, la présente invention est utilisée dans un environnement de client/serveur où le système d'exploitation est enregistré dans une image sur un serveur qui est téléchargée sur un ou plusieurs clients quand de tels clients sont mis sous tension. La présente invention est particulièrement avantageuse pour ces modes de réalisation parce qu'elle permet de personnaliser de façon persistante le système d'exploitation et/ou d'autres procédés logiques de gestion de données contenus dans l'image stockée sur le serveur. Un des buts de la faculté de stockage persistant de certains paramètres selon la présente invention est de tenir compte des modifications des paramètres personnalisés de telle sorte qu'elles puissent être reprises, lors d'une exécution ultérieure, par un 2888651 -25 - processus logique automatisé de gestion de données à l'étape de chargement et/ou d'initialisation dudit processus. Selon d'autres modes de réalisation, les systèmes et les procédés de la présente invention fournissent un dispositif inventif de stockage persistant en exécutant un procédé logique de gestion de données spécifique qui met en oeuvre au moins un des processus décrits dans la présente invention, avant que tout ou partie du procédé logique de gestion de données à personnaliser ait été chargé. Selon d'autres modes de réalisation, les données persistantes sont enregistrées de façon à être accessible au procédé spécifique. Par exemple, selon d'autres modes de réalisation, les données persistantes sont enregistrées sous forme d'un ou plusieurs paramètres personnalisés respectifs et, pour chaque paramètre personnalisé respectif, existe correspondance avec une ou plusieurs insertion (une insertion est une sauvegarde de valeur lue et par la suite recopiée là où elle sera utilisée plus tard). De telles insertions peuvent être effectuées en ordre chronologique. En tant que telle, selon d'autres modes de réalisation, chaque insertion respective est placée dans l'ordre chronologique après que la valeur du paramètre personnalisé correspondant précédemment sauvegardée est accessible en lecture depuis le media où elle a été précédemment sauvegardée. Selon d'autres modes de réalisation, chaque insertion est placée dans l'ordre chronologique après que la valeur du paramètre personnalisé correspondant est accessible en écriture dans le media où on le lira ultérieurement. Selon d'autres modes de réalisation, chaque insertion est placée dans l'ordre chronologique avant que les paramètres de personnalisation ne soient pris en considération par le procédé logique de gestion de données automatisé devant être personnalisé et/ou customisé. 2888651 - 26 - Selon d'autres modes de réalisation, le ou les paramètres personnalisés sont sauvegardés sur au moins un media accessible au procédé spécifique qui lit de tels paramètres. Dans un environnement client/ serveur, de tels paramètres personnalisés peuvent être enregistrés sur le client, sur le serveur, ou sur n'importe quel ordinateur accessible par le client et le serveur. Selon d'autres modes de réalisation, les valeurs des paramètres personnalisés précédemment sauvegardées sont copiées en lieu et place des valeurs préexistantes avant que le procédé logique de gestion de données automatisé à personnaliser soit initialisé. On exécute alors le procédé logique de gestion de données à personnaliser en utilisant de fait les valeurs insérées correspondantes. Selon d'autres modes de réalisation, les valeurs des paramètres personnalisés sont sauvegardées sur des supports d'informations non volatils. Selon d'autres modes de réalisation, les valeurs des paramètres personnalisés sont lues à partir de supports d'informations non volatils avant d'écraser les valeurs des paramètres personnalisés lues par le procédé logique de gestion de données afin de pouvoir être employées plus tard par le procédé logique de gestion de données à personnaliser. Selon d'autres modes de réalisation, les valeurs sauvegardées des paramètres de personnalisation sont lues à partir de la mémoire de la mémoire vive (RAM) d'un ordinateur. Un aspect selon l'invention présente un processus logique de traitement de données pouvant être utilisé en conjonction avec un système informatique matériel, une représentation physique des instructions du processus étant située un support de stockage lisible par le système informatique matériel grâce au truchement d'un mécanisme idoine. Le processus logique de traitement de données 2888651 - 27 - comprend des instructions encodant des procédés identifiés en tant qu'une ou plusieurs instructions exécutables par un ordinateur. Un autre aspect selon l'invention est l'utilisation d'un système informatique pour faciliter n'importe lequel des procédés et processus identifiés ci- dessus. Le système informatique matériel comprend une unité centrale de traitement et une mémoire, couplée à l'unité centrale de traitement, la mémoire pouvant contenir des instructions encodant des procédés identifiés les uns des autres en tant qu'une ou plusieurs instructions exécutables d'ordinateur. - Processus logique de traitement de données: La présente invention peut être mise en application comme un dispositif logique de traitement de données, dispositif dont une représentation physique des instructions peut être enregistrée sur un support lisible par un ordinateur. Par exemple, le Processus logique de traitement de données peut contenir les processus décrits ci-dessus. Des représentations physiques des instructions de ces processus peuvent être enregistrées sur un "CD-ROM", "DVD", dispositif de mémoire de disque magnétique, ou n'importe quel autre dispositif lisible par un ordinateur. Les représentations physiques des instructions de ces processus peuvent également être distribuées électroniquement, par l'intermédiaire d'Internet ou autrement, par la transmission d'un signal de données d'ordinateur (où lesdites représentations physiques sont présentes) numériquement ou analogiquement, sur une onde porteuse par exemple. - Modifications et variantes: Beaucoup de modifications et variantes de cette invention peuvent être réalisées sans s'écarter de son esprit ni de sa portée, comme il peut être évident à l'homme de l'art. Les modes de réalisation spécifiques décrits ici sont présentés à titre d'exemple seulement, et l'invention doit être limitée seulement par 2888651 - 28 les limites des revendications, tout en respectant la pleine portée des équivalents auxquels de telles revendications donnent droit. 2888651 - 29 -
Procédé pour le stockage persistant des valeurs de paramètres de personnalisation d'au moins un procédé logique de gestion de données a priori volatiles caractérisé en ce qu'il consiste à créer dans une première étape une ou plusieurs insertions dans une ou plusieurs séquences de chargement et/ou d'initialisation des dits procédés logiques de gestion de données à personnaliser, d'au moins un sous-procédé logique de gestion de données qui lit les valeurs des paramètres de personnalisation préalablement sauvegardées, chacune des insertions étant placées dans l'ordre chronologique après que les valeurs des paramètres de personnalisation précédemment sauvegardées correspondantes sont accessibles en lecture, chacune des insertions étant placée dans l'ordre chronologique avant que lesdites valeurs ne soient prises en compte par lesdits procédés logiques de gestion de données à personnaliser, les sous-procédés logiques de gestion de données étant capables de sauvegarder efficacement les valeurs des paramètres de personnalisation qu'ils traitent sur des supports de données non volatils, de façon à prendre en compte les modifications desdites valeurs lors de lectures ultérieures
Revendications 1. Procédé pour la prise en compte automatique et le stockage persistant de paramètres de personnalisation a priori volatils, c'est à dire protégés de toute modification par des mécanismes de protection contre l'écriture, soit des paramètres de personnalisation qui soient tels que toute modification de la valeur d'un de ces paramètres effectuée par un utilisateur ou un procédé logique de gestion de données soit a priori perdue durant la procédure d'arrêt ou de démarrage de la dite plateforme, pour prendre en compte la mise à jour des valeurs des paramètres de personnalisation de procédés logiques de gestion de données d'une plateforme au niveau du chargement et de l'initialisation d'au moins un procédé logique de gestion de données, caractérisé en ce qu'il consiste à créer dans une première étape une ou plusieurs insertions dans une ou plusieurs séquences de chargement et/ou d'initialisation du(des) dit(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données, d'au moins un sous-procédé logique de gestion de données (appelés ici PROG-INJ) qui lit la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation préalablement enregistrée(s), chacune des insertions étant placée dans l'ordre chronologique après que la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation correspondant(s) précédemment sauvegardée(s) est(sont) accessible(s) en lecture, - chacune des d'insertions étant placée dans l'ordre chronologique après que la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation à modifier est (sont) 2888651 - 30 - accessible(s) en écriture dans le média où elle(s) sera(seront) ultérieurement lue(s), chacune des insertions étant placée dans l'ordre chronologique avant que le(s) dit(s) paramètre(s) de personnalisation ne soi(en)t pris en compte par le(s) dit(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données à personnaliser, ce(s) dit(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données PROG-INJ lisant la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation pré sélectionné(s) sur un au moins média qui lui est accessible où ont été préalablement inscrits la(les) sauvegarde(s) de la (des) valeur(s) du(des) dit(s) paramètre(s) de personnalisation, cette(ces) valeur(s) étant copiée(s) en lieu et place de la (des) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation effectivement utilisée(s) par le(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données et ensuite lue(s) et utilisée(s) par le(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données en lieu et place de la(des) valeur(s) du (des) paramètre(s) de personnalisation effectivement utilisée(s) par le(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données à personnaliser, ce(s) dit(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données PROG-INJ sauvegardant la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation pré sélectionné(s) sur au moins un média de stockage non volatil. 2. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation sauvegardée(s) est(sont) enregistrée(s) sur un média de stockage non volatil 3. Procédé selon la 1 30 2888651 -31- caractérisé en ce que la(les) valeurs du(des) paramètre(s) de personnalisation sauvegardée(s) est(sont) lues) depuis un média de stockage non- volatil avant d'être copiée(s) en lieu et place de la (des) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation effectivement utilisée(s) par le(s) procédé(s) logique(s) de gestion de données. 4. Procédé selon la 2 caractérisé en ce que le(s) paramètre(s) de personnalisation sauvegardé(s) sont lus depuis la mémoire vive de l'ordinateur 5. Procédé selon la 4 caractérisé par la séquence suivante ^ chargement d'un sous-procédé logique de gestion de données spécifique de type "PRE-OS" (PreOSModule) É après la mise en route par l'utilisateur É et avant le chargement du système d'exploitation ^ exécution de PreOS-Module immédiatement après l'avoir chargé, PreOS-Module contenant tous les moyens nécessaires à l'accès au média non volatil contenant la sauvegarde de la (des) valeur(s) du(des) paramètre(s) personnalisé(s) sélectionné en É lisant la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation depuis le média non volatil sélectionné, É copiant cette(ces) dite(s) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation dans la mémoire vive de la plateforme, 25 30 2888651 32-É mettant en place un mécanisme MEMRETR qui permet de retrouver la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation dans la mémoire, comme un "magic" qui permet de caractériser le début de la zone de mémoire utilisée pour stocker la (les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation en mémoire, É mettant en place un mécanisme caractérisant comme occupée, et donc inaccessible en écriture pour les autres procédés logiques de gestion de données que PreOS-Module, la zone mémoire utilisée pour stocker la(les) dite(s) valeur(s) É lançant le chargement du système d'exploitation, par exemple en exécutant un sousprocédé logique de gestion de données du type "Master Boot Record (MBR)" ou en exécutant un chargeur de système d'exploitation É Le système d'exploitation (SE) chargeant automatiquement le sous-procédé logique de gestion de données installé (PROG-INJ) É PROG-INJ lisant la(les) valeur(s) du(des) paramètre(s) de personnalisation si elle(s) existe(nt), dans la mémoire vive en utilisant le mécanisme MEMRETR É PROG-INJ n'effectuant aucune action si aucune valeur de paramètre de personnalisation n'existe en mémoire vive 2888651 - 33 - É PROG-INJ copiant la(les) valeur(s) du(des) paramètres de personnalisation lue(s) dans la mémoire vive en lieu et place de la (des) valeurs du(des) paramètres de personnalisation sélectionné(s) 6. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que le(s) dit(s) paramètre(s) de personnalisation comprend(comprennent) au moins une structure contenant le mot de passe de compte de machine dans un domaine d'authentification. 7. Procédé selon la 2 caractérisé en ce que le media de stockage non volatil est une partition d'un disque dur réel ou émulé. 8. Procédé selon la 1 caractérisé en ce que la sélection du média non volatil utilisé par le sous-procédé logique de gestion de données PROGINJ est fonction du ou des paramètres de personnalisation pris en compte par le sous-procédé logique de gestion de données PROG-INJ. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 8 caractérisé en ce que plusieurs plateformes sont regroupées utilisant chacune un disque dur réel ou émulé qui a été dupliqué à partir d'une même source "Master", et où certains paramètres de personnalisation sont modifiés pour que toutes ces machines puissent fonctionner ensembles, et afin que 2888651 34 - chaque plateforme comporte certains paramètres de personnalisation qui lui soient propre. 10. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le(s) paramètre(s) de personnalisation contiennent les paramètres de personnalisation contrôlant l'exécution de PROG-INJ, en particulier la caractérisation des paramètres de personnalisation à prendre en compte 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce que le(s) paramètre(s) de personnalisation contrôlant l'exécution de PROG-INJ sont des adresses de données nécessaires à l'exécution de PROG-INJ 12. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la sauvegarde de la(des) valeur(s) d'un (des) paramètre(s) de personnalisation sur un média de stockage de données non volatil est effectuée lorsque PROGINJ reçoit une notification d'extinction 13. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que la sauvegarde de la(des) valeur(s) d'un (des) paramètre(s) de personnalisation sur un média de stockage de données non volatil est effectuée par PROG-INJ à intervalles réguliers 14. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le processus de sauvegarde effective d'un paramètre particulier est lancé dès que PROG- INJ détecte que ledit paramètre a été modifié 2888651 - 35 - 15. Procédé selon les 1, 12, 13 et 14 caractérisé en ce que la sauvegarde effective d'un paramètre particulier est fonction du fait qu'il a effectivement été modifié et de l'autorité sous laquelle il a été modifié
G
G06
G06F
G06F 9,G06F 12
G06F 9/445,G06F 12/00
FR2891116
A1
SEMELLE POUR CHAUSSURE
20,070,330
La présente invention est relative à une semelle pour chaussure réalisée à partir d'un textile trois dimensions. On connaît des semelles qui sont constituées de matériaux amortissants et/ou isolants tels que, par exemple, des compound et des mousses (silicone, 10 polyuréthane,...). L'utilisation de ce type de matériaux dans l'industrie de l'habillement présente le défaut d'être extrêmement consommateur d'énergie lors de leur fabrication et d'être très compliqués à recycler (dégagement de fumets toxiques). Cette donnée est pénalisante pour un industriel commercialisant le produit et ce particulièrement dans l'Union Européenne, si l'on se réfère au principe pollueur/payeur. D'autre part, les bulles d'air présentes dans les mousses sont autant de coussin d'air qui absorbent progressivement l'énergie par augmentation de pression. L'usage et le temps entraînent une porosité de la matière qui perd alors de sa capacité d'absorption. On sait qu'une chaussure est constituée d'une superposition de couches qui sont du pied au sol: É La semelle de propreté : confort Antibactérien, antifongique, ventilation, capacité d'absorption et de désorption. É La première de montage: elle est le support de la semelle de propreté (collée, cousue), de la semelle intercalaire et de la tige (couture, collage, etc.). É La semelle intercalaire: elle joue le rôle d'isolant thermique et d'amortisseur, généralement assemblée par collage à la première de propreté et le cas échéant à l'insert anti-perforation (chaussure de sécurité). L'objet de la présente invention est de réaliser des semelles permettant d'amortir des impacts mécaniques répétitifs tout en ayant une bonne mémoire de forme. Les spécifications auxquelles doit répondre la semelle suivant la présente invention sont les suivantes: É Recyclage et Eco conception suivant les spécifications des directives nationales ou transnational (UE, USA, Canada, japon, etc.) É Amortis, É Flexion, É Anti bactérien, anti fongique, anti odeur É Anti dérapant, É Ergonomie, Géométrie variable É Ventilation, É Isolation face à l'humidité É Isolation thermique et conductivité électrique, La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'un complexe tridimensionnel multicouche pourvu: É d'une première face externe supérieure de propreté présentant un profil en relief antidérapant (nid d'abeille, dessin jacquard; etc.), É d'une structure textile à trois dimensions formée de joncs verticaux en crin naturel artificiel ou synthétique permettant d'absorber les chocs, É et d'une seconde face externe inférieure présentant une surface à haute 10 résistance constituée de fibres textile naturelles, artificielles etlou synthétiques antibactérien et antifongique. La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'une première face externe supérieure de propreté qui est réalisée à partir de fils 15 composites antibactériens, antifongiques et antistatiques. La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'une première face externe supérieure de propreté qui forme la semelle de propreté d'une chaussure. La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'une structure textile à trois dimensions. Dans certaines versions, la présente structure pourra former la première de montage d'une chaussure. La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'une seconde face externe inférieure. Cette dernière face sera en fonction des versions en contact avec la semelle intercalaire d'une chaussure ou jouera le rôle de cette dernière. La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'une structure textile à trois dimensions qui comporte un nombre de joncs verticaux qui varie en fonction des zones d'appui du pied. La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'une structure textile à trois dimensions qui est composée dans ses faces externes respectivement par la semelle de propreté et la semelle intercalaire d'agents biocides( bactériostatique, fongistatique, anti statique). La description qui va suivre en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs, permettra de mieux comprendre l'invention, les caractéristiques qu'elle présente et les avantages qu'elle est susceptible de procurer: Planche 1 est une vue schématique illustrant la semelle pour chaussure suivant la 45 présente invention. Planche 2 est une vue schématique représentant le principe de réaction à la flexion de la semelle pour chaussure suivant la présente invention. Planche 3 est vue schématique montrant la répartition des crins du textile trois dimensions de la semelle pour chaussure suivant la présente invention. Planche 4 est une vue schématique illustrant le principe de ventilation de la 5 semelle pour chaussure suivant la présente invention. Planche 5 est une vue schématique représentant le principe d'isolation face à l'humidité de la semelle pour chaussure suivant la présente invention. On a montré planche 1 une semelle S constituée d'un complexe multicouche combinant la semelle de propreté 1, la première de montage 2 et la semelle intercalaire 3. La semelle de propreté 1 présente un profil antidérapant en nid d'abeille (ou dessin jacquard), micro aéré, antibactérien, antifongique et antistatique. Cette semelle de propreté est réalisée à partir de fils composites tels que décrits et protégés dans la demande de brevet en France N 05.50426 et appartenant au demandeur. La première de montage 2 est constituée d'une structure textile à trois dimensions 4 formée de joncs verticaux 5 en polypropylène ou toute autre matière textile permettant l'absorption des chocs et dont la densité peut être variable en fonction des zones d'appui et de l'isolation de l'humidité recherchée. La semelle intercalaire 3 est une surface à haute résistance constituée de fil composite pouvant être un polyester à haute ténacité antibactérien et antifongique. La semelle intercalaire 3 forme également une base d'accroche à la semelle S. On a représenté planches 2 et 3 le principe de réaction à la flexion et de la répartition des joncs verticaux 5 de la structure textile à trois dimensions 4 de la première de montage 2 formant la semelle S pour chaussure. Les joncs verticaux 5 sont autant d'amortisseurs qui réagissent individuellement à 35 la zone de pression et aux appuis. La structure textile à trois dimensions 4 permet une bonne flexion longitudinale et latérale afin de suivre le pied dans l'ensemble de ses mouvements. Afin d'améliorer l'hygiène, le confort et la sécurité durant la durée de vie du produit, la structure textile à trois dimensions 4 est composée dans ses faces externes constituées respectivement par la semelle de propreté 1 et la semelle intercalaire 3 d'agents biocides, protégés par la demande de brevet en France N 05.50426 et appartenant au demandeur. La présence sur les deux faces externes de cet agent biocide permet de protéger la plante des pieds d'infections ou de mycoses et le fond de la chaussure de colonisations malodorantes. Les faces externes constituées respectivement par la semelle de propreté 1 et la semelle intercalaire 3 de la structure textile à trois dimensions 4 sont formées d'un complexe en relief (nid d'abeille, jacquard, induction ou leur association) présentant une surface avec un grip parfaitement adapté à un usage intensif (sport). La structure prévient les frottements, ce que l'on appelle le fooling. Il apparaît clairement qu'une bonne tenue du pied passe par un volume important de joncs verticaux 5 de la structure textile à trois dimensions 4 sur les zones d'appui plantaire ou la répartition du poids du corps est la plus importante. Il est donc impératif d'avoir une plus grande résistance de la structure textile à trois dimensions 4 en augmentant le nombre et la densité de joncs verticaux 5 dans les zones d'appui nécessaires. On a illustré planche 4, figures A et B le principe de ventilation de la semelle S pour chaussure suivant la présente invention. Ainsi, à chacune des pressions P exercées sur la semelle S, l'air présent entre les deux faces externes de contact, constituées respectivement par la semelle de propreté 1 et la semelle intercalaire 3, sera expulsé sur les extrémités de la chaussure (figure A). A l'inverse, à chaque remise en forme R de la semelle S un appel d'air frais pénétrera entre les deux faces externes de contact, constituées respectivement par la semelle de propreté 1 et la semelle intercalaire 3 (figure B). En d'autres termes un phénomène aéro dynamique ventilera le fond de la chaussure à chaque pas entraînant sous le phénomène de pression une élimination rapide de l'air chaud AC et de l'humidité H contenu dans la semelle S suivi d'un appel d'air frais AF lors de la remise en forme et par conséquence d'une élimination rapide de l'humidité. On a représenté planche 5 le principe d'isolation face à l'humidité de la semelle S pour chaussure suivant la présente invention. La structure textile à trois dimensions 4 permet une isolation parfaite par rapport à la transpiration. La porosité et la capacité d'absorption de la face externe supérieure constituées par la semelle de propreté 1 emprisonnent la transpiration qui est ensuite drainée par le textile à trois dimensions 4. La semelle S suivant la présente invention permet contrairement aux mousses une évacuation et un stockage de l'humidité hors de contact avec la peau. On évite ainsi l'effet de bain, les risques de rougeur et lésions dus au ramollissement du derme. La structure textile à trois dimensions 4 contient un important volume d'air qui isole la plante du pied de la surface interne de la chaussure. Le volume d'air ainsi présent créée une zone tampon entre les matériaux de la chaussure conducteurs thermique par contact et le pied. Egalement la présence du fil décrit dans la demande de brevet en France N 05.50426 et appartenant au demandeur permet l'évacuation des charges d'électricité statique. Il doit d'ailleurs être entendu que la description qui précède n'a été donnée qu'à titre d'exemple et qu'elle ne limite nullement le domaine de l'invention dont on ne sortirait pas en remplaçant les détails d'exécution décrits par tout autre équivalent
La semelle pour chaussure suivant la présente invention est constituée d'un complexe tridimensionnel multicouche pourvu :● d'une première face externe supérieure de propreté (1) présentant un profil en relief antidérapant (nid d'abeille, dessin jacquard ; etc.),● d'une structure textile à trois dimensions (4) formée de joncs verticaux (5) en crin naturel artificiel ou synthétique permettant d'absorber les chocs,● et d'une seconde face externe inférieure (3) présentant une surface à haute résistance constituée de fibres textile naturelles, artificielles et/ou synthétiques antibactérien et antifongique.
1. Semelle pour chaussure, caractérisée en ce qu'elle est constituée d'un complexe multicouche pourvu: É d'une première face externe supérieure de propreté (1) présentant un profil en nid d'abeille antidérapant, É d'une structure textile à trois dimensions (4) formée de joncs verticaux (5) en polypropylène permettant d'absorber les chocs, É et d'une seconde face externe inférieure (3) présentant une surface à haute résistance constituée de polyester à haute ténacité antibactérien et antifongique. 2. Semelle pour chaussure suivant la 1, caractérisée en ce que la première face externe supérieure de propreté (1) est réalisée à partir de fils composites antibactériens, antifongiques et antistatiques. 3. Semelle pour chaussure suivant la 1, caractérisée en ce que la première face externe supérieure de propreté forme la semelle de propreté (1) d'une chaussure. 4. Semelle pour chaussure suivant la 1, caractérisée en ce que la structure textile à trois dimensions (4) forme la première de montage (2) d'une chaussure. 5. Semelle pour chaussure suivant la 1, caractérisée en ce que la seconde face externe inférieure forme la semelle intercalaire (3) d'une chaussure. 6. Semelle pour chaussure suivant la 1, caractérisée en ce que la structure textile à trois dimensions (4) comporte un nombre de joncs verticaux (5) qui varie en fonction des zones d'appui du pied. 7. Semelle pour chaussure suivant la 1, caractérisée en ce que la structure textile à trois dimensions (4) est composée dans ses faces externes constituées respectivement par la semelle de propreté (1) et la semelle intercalaire (3) d'agents biocides.
A
A43,A01
A43B,A01N,A01P
A43B 13,A01N 59,A01P 1,A01P 3,A01P 13,A43B 17
A43B 13/12,A01N 59/00,A01P 1/00,A01P 3/00,A01P 13/00,A43B 13/00,A43B 17/00
FR2889477
A1
DISPOSITIF DE SUSPENSION POUR TOURNEVIS
20,070,209
La présente invention porte sur un dispositif de suspension, et, plus particulièrement, sur un dispositif de suspension pour tournevis qui est ajustable pour différents types de tournevis et est d'utilisation polyvalente. Pour supporter et pour exposer des tournevis, un panneau de suspension classique est proposé et comprend substantiellement un panneau, plusieurs éléments de serrage et au moins une barre de support attachée de façon détachable au panneau et correspondant aux éléments de serrage. Avec la disposition des éléments de serrage et de la barre de support, les tournevis peuvent être maintenus de façon sûre sur le panneau pour l'exposition, par exemple dans un magasin de revendeur au détail. Cependant, les éléments de serrage sont formés d'un seul tenant sur le panneau et ne sont pas ajustables en position, de telle sorte que le panneau de suspension classique ne peut pas s'adapter à différents types de tournevis et n'est pas d'utilisation polyvalente. Par conséquent, les fabricants doivent agencer et réaliser plusieurs panneaux de suspension différents pour s'adapter à différents types de tournevis, de telle sorte que le coût de fabrication du panneau de suspension classique est excessivement élevé. L'objectif principal de l'invention est de proposer un dispositif de suspension pour tournevis qui peut s'adapter à différents types de tournevis et est d'utilisation polyvalente. Le dispositif de suspension pour tournevis a une tige de suspension et plusieurs pièces coulissantes. La tige de suspension a deux trous définis à travers la tige de suspension respectivement près des deux extrémités de la tige de suspension. Les pièces coulissantes sont attachées de façon coulissante à la tige de suspension. Chaque pièce coulissante a un support, deux bras de serrage et un alésage de support. Les bras de serrage s'étendent respectivement à partir d'une bordure supérieure et d'une bordure inférieure du support et s'engagent respectivement avec la bordure supérieure et la bordure inférieure de la tige de support. L'alésage de support est défini longitudinalement à travers le support pour support une tige d'un tournevis. La présente invention a donc pour objet le produit industriel nouveau que constitue un dispositif de suspension pour tournevis, caractérisé par le fait qu'il comprend: une tige de suspension ayant deux trous définis à travers la tige de suspension respectivement près des deux extrémités de la tige de suspension; et - plusieurs pièces coulissantes attachées de façon coulissante à la tige de suspension et ayant chacune: un support; deux bras de serrage s'étendant respectivement à partir de la bordure supérieure et de la bordure inférieure du support et s'engageant respectivement avec la bordure supérieure et la bordure inférieure de la tige de support; et un alésage de support défini à travers le 25 support pour contenir une tige d'un tournevis. Le dispositif de suspension selon la présente invention peut comprendre en outre un panneau de suspension sur lequel la tige de suspension est attachée de façon détachable ayant au moins un trou de suspension défini à travers le panneau de suspension. Le panneau de suspension peut comprendre en outre: une barre de support attachée de façon détachable au 35 panneau de suspension, correspondant à la tige de suspension et comprenant plusieurs cavités de support définies dans la barre de support et correspondant respectivement aux pièces coulissantes sur la tige de suspension; et plusieurs pattes s'étendant à partir du panneau de suspension entre la tige de suspension et la barre de support, correspondant respectivement aux pièces coulissantes sur la tige de suspension et adaptées pour maintenir les cols des tournevis. Chaque patte peut avoir une extrémité libre 10 concave. Le panneau de suspension peut comprendre en outre: une barre de support attachée de façon détachable au panneau de suspension, correspondant à la tige de suspension et comprenant plusieurs cavités de support définies dans la barre de support et correspondant respectivement aux pièces coulissantes sur la tige de suspension; et plusieurs capuchons de support s'étendant à partir du panneau de suspension à un emplacement au-dessus de la barre de support, correspondant respectivement aux pièces coulissantes sur la tige de suspension et adaptés pour venir en butée contre les manches des tournevis. Les capuchons de support peuvent être situés à différentes hauteurs par rapport à la barre de support. Conformément à un mode de réalisation particulier du dispositif de suspension selon l'invention: - le panneau de suspension a deux fentes de verrouillage et deux trous de verrouillage communiquant respectivement avec les fentes de verrouillage; la barre de support a en outre deux oreilles s'étendant respectivement à partir des deux extrémités de la barre de support et s'étendant respectivement dans les fentes de verrouillage dans le panneau de suspension; et deux organes de fixation s'étendant respectivement dans les trous de verrouillage et à travers les oreilles sur la barre de support et les trous de verrouillage dans le panneau de suspension pour attacher de façon détachable la barre de support sur le panneau de suspension. Conformément à un mode de réalisation particulier du dispositif de suspension selon l'invention: la tige de suspension a en outre plusieurs trous taraudés; le panneau de suspension a plusieurs trous traversants s'alignant respectivement avec les trous taraudés dans la tige de suspension; et plusieurs vis s'étendant respectivement à travers les trous traversants dans le panneau de suspension et vissées respectivement dans les trous taraudés dans la tige de suspension pour attacher de façon détachable la tige de suspension au panneau de suspension. Conformément à un mode de réalisation particulier du dispositif de suspension selon l'invention: - la tige de suspension a encore deux rails formés sur la tige de suspension de façon parallèle; et le bras supérieur des bras de serrage sur chaque pièce coulissante a une section transversale en forme de L inversé et le bras inférieur des bras de serrage sur chaque pièce coulissante a une section transversale en forme de L, et une extrémité distale de chaque bras de serrage s'engage de façon coulissante avec le rail respectif des rails sur la tige de suspension. L'alésage de support dans chaque pièce coulissante peut être défini par une périphérie interne et deux fentes, être définies dans la périphérie interne et ayant chacune une ouverture en communication avec l'alésage de support et se faisant face l'une l'autre. Pour mieux illustrer l'objet de la présente invention, on va maintenir en décrire à titre indicatif et non limitatif, des modes de réalisation particuliers avec référence aux dessins annexés. Sur ces dessins. la Figure 1 est une vue en perspective éclatée d'un premier mode de réalisation d'un dispositif de suspension conforme à la présente invention; - la Figure 2 est une vue en perspective du dispositif de suspension de la Figure 1 avec plusieurs tournevis maintenus sur le dispositif de suspension; la Figure 3 est une vue en perspective du dispositif 15 de suspension de la Figure 1 montrant que la barre de support est détachée du panneau de suspension; la Figure 4 montre des vues en plan de côté opérationnelles en coupe partielle du dispositif de suspension de la Figure 1, montrant la manière de détacher un tournevis à partir du dispositif de suspension; la Figure 5 est une vue en perspective d'un second 25 mode de réalisation d'un dispositif de suspension conforme à la présente invention; et la Figure 6 montre des vues en plan de côté en coupe partielle du dispositif de suspension de la Figure 5, montrant la manière de détacher un tournevis à partir du dispositif de suspension. Si l'on se réfère à la Figure 1, on peut voir qu'un dispositif de suspension pour tournevis conforme à la présente invention comprend une tige de suspension 10, plusieurs pièces coulissantes 20, un panneau de suspension facultatif 30 et une barre de suspension facultative 40. La tige de suspension 10 présente deux trous 11 définis à travers la tige de suspension 10 et respectivement près des deux extrémités de la tige de suspension 10. Deux rails 12 sont formés sur la tige de suspension 10 de façon parallèle. Les pièces coulissantes 20 sont attachées de façon coulissante à la tige de suspension 10 et chacune présente un support 21, deux bras de serrage 22 et un alésage de support 211. Les bras de serrage 22 s'étendent respectivement à partir de la bordure supérieure et de la bordure inférieure du support 21 et s'engagent respectivement avec la bordure supérieure et la bordure inférieure de la tige de support 10. Dans un mode de réalisation facultatif, les bras de serrage 22 sont formés en tant que bras supérieur et bras inférieur, ce dernier ayant une section transversale en forme de L et le premier ayant une section transversale en forme de L inversé, et une extrémité distale de chaque bras 22 s'engage de façon coulissante avec le rail respectif 12 de la tige de suspension 10. L'alésage de support 211 est défini verticalement à travers le support 21 pour maintenir une tige 53 d'un tournevis 50. De plus, l'alésage de support 211 dans chaque pièce coulissante 20 peut être allongé et avoir une surface interne et deux fentes 212 définies dans la surface interne d'une périphérie définissant l'alésage de support 211 et chaque fente 212 ayant une ouverture tournée l'une vers l'autre. En conséquence, plusieurs tournevis 50 peuvent être introduits respectivement dans les alésages de support 211 dans les pièces coulissantes 20 pour amener les tournevis 50 à être maintenus sur la tige de suspension 10. Les fentes 212 dans chaque pièce coulissante 20 peuvent fournir un effet de guidage pour la pointe du tournevis correspondant 50. Avec la forme des alésages de support allongés 211, les tiges des tournevis 50 peuvent être maintenues de façon sûre. Avec la disposition des trous 11 dans la tige de suspension 10, la tige de suspension 10 avec les pièces coulissantes 20 et les tournevis 50 peut être suspendue sur un mur ou un panneau d'affichage par des organes de suspension, par exemple des crochets. En raison du fait que les pièces coulissantes 20 sont aptes à coulisser par rapport à la tige de suspension 10, la distance entre des pièces coulissantes adjacentes 20 est ajustable pour s'adapter à différents types de tournevis 50. Par conséquent, l'utilisation du dispositif de suspension conforme à la présente invention est commode et polyvalente. Si l'on fait encore référence à la Figure 2, on peut voir que le panneau de suspension 30 sur lequel la tige de suspension 10 est attachée de façon détachable a au moins un trou supérieur de suspension 31 défini à travers le panneau de suspension 30. Avec le panneau de suspension 30, la tige de suspension 10 avec les pièces coulissantes 20 et les tournevis 50 peut être suspendue sur un mur ou un panneau d'affichage avec des organes de suspension accrochés sur les trous supérieurs de suspension 31. Pour fixer la tige de suspension 10 sur le panneau de suspension 30, la tige de suspension 10 a plusieurs trous taraudés 13, et le panneau de suspension 30 a plusieurs trous traversants 32 s'alignant respectivement avec les trous taraudés 13 dans la tige de suspension 10. Plusieurs vis 33 s'étendent respectivement à travers les trous traversants 32 dans le panneau de suspension 30 et sont vissées respectivement dans les trous taraudés 13 dans la tige de suspension 10 pour attacher de façon détachable la tige de suspension 10 au panneau de suspension 30. De plus, le panneau de suspension 30 a en outre plusieurs pattes 34 s'étendant à partir du panneau de suspension 30, correspondant respectivement aux pièces coulissantes 20 sur la tige de suspension 10 et adaptées pour venir en butée contre les cols 52 des tournevis 50. Dans un mode de réalisation préféré, chaque patte 34 a une extrémité libre concave 341 pour s'adapter avec le col 52 du tournevis correspondant 50. Les pattes 34 peuvent fournir un autre effet de support aux tournevis 50. La barre de support 40 est attachée de façon détachable sur le panneau de suspension 30 au-dessus des pattes 34, correspond à la tige de suspension 10 et comprend plusieurs cavités de support 42. Les cavités de support 42 sont définies dans la barre de support 40 et correspondent respectivement aux pièces coulissantes 20 sur la tige de suspension 10 pour maintenir les manches 51 des tournevis 50. Pour attacher de façon détachable la barre de support 40 sur le panneau de suspension 30, le panneau de suspension 30 a deux fentes de verrouillage 35 et deux trous de verrouillage 351 communiquant respectivement avec les fentes de verrouillage 35. La barre de support 40 a deux oreilles 41 s'étendant longitudinalement à partir de deux extrémités de la barre de support 40 et s'étendant respectivement dans les fentes de verrouillage 35 dans le panneau de suspension 30. Chaque oreille 41 a un trou de verrouillage 411 s'alignant avec l'un des trous de verrouillage 351 dans le panneau de suspension 30 lorsque l'oreille 41 est introduite dans la fente de verrouillage correspondante 35. Deux organes de fixation 43 s'étendent respectivement dans les trous de verrouillage 351 dans le panneau de suspension 30 et à travers les trous de verrouillage 411 dans les oreilles 41 et les fentes de verrouillage 35 dans le panneau de suspension 30 pour attacher la barre de support 40 au panneau de suspension 30. Avec la disposition de la barre de support 40, les tournevis 50 peuvent être maintenus de façon sûre sur le dispositif de suspension, et les tournevis 50 ne seront pas détachés de la tige de suspension 10 jusqu'à ce que la barre de support 40 soit retirée du panneau de suspension 30, de façon qu'un effet anti-vol soit fourni. Pour détacher les tournevis 50 du dispositif de suspension en vue de l'utilisation, si l'on fait encore référence à la Figure 4, on peut voir que les organes de fixation 43 sont tout d'abord dégagés du panneau de suspension 30 de telle sorte que la barre de support 40 peut être retirée du panneau de suspension 30. En conséquence, les tournevis 50 peuvent être prélevés des alésages de support 211 dans les pièces coulissantes 20 en vue de l'utilisation. En outre, la tige de suspension 10 avec les pièces coulissantes 20 peuvent être détachées du panneau de suspension 30 et accrochées sur un mur ou un panneau d'affichage individuellement après dévissage des vis 33 des trous taraudés 13 dans la tige de suspension 10. Si l'on fait référence aux Figures 5 et 6, on peut voir que le panneau de suspension 30' peut avoir plusieurs capuchons de support 36 s'étendant à partir du panneau de suspension 30' à un emplacement au-dessus de la barre de support 40, correspondant respectivement aux pièces coulissantes 20 sur la tige de suspension 10 et adaptés pour venir en butée contre les manches 61 des tournevis 60. Chaque capuchon de support 36 a une cavité définie dans la partie inférieure du capuchon 36 pour maintenir l'extrémité du manche 61 du tournevis correspondant 60 à l'intérieur. Les capuchons de support 36 peuvent être situés à différentes hauteurs par rapport à la barre de support 40 pour maintenir respectivement les manches 61 de différents types de tournevis 60. Les alésages de support 211' dans les supports 21' des pièces coulissantes 20' peuvent être des trous ronds. Avec la disposition des capuchons de support 36, les tournevis 60 ne pourront pas être retirés du dispositif de suspension jusqu'à ce que la barre de support 40 soit détachée du panneau de suspension 30', de telle sorte qu'un effet anti-vol soit fourni. Pour prélever les tournevis 60 en vue de leur utilisation à partir du dispositif de suspension, la barre de support 40 est tout d'abord retirée du panneau de suspension 30' par le dégagement des organes de fixation 43. Le panneau de suspension 30' est légèrement recourbé pour définir un espace entre chaque capuchon de support 36 et le tournevis correspondant 60, de telle sorte que les tournevis 60 peuvent être prélevés des alésages de support 211' dans les pièces coulissantes 20'. Avec un tel dispositif de suspension conforme à la présente invention, le fabricant peut changer la quantité de pièces coulissantes 20, 20' montées sur la tige de suspension 10 et la distance entre des pièces coulissantes adjacentes 20, 20' pour s'adapter à différents types de tournevis 50, 60. Par conséquent, fabriquer différents dispositifs de suspension pour différents types de tournevis 50, 60 est aisé et commode, et le coût de fabrication des dispositifs de suspension est abaissé par rapport à l'état antérieur de la technique. 20
Un dispositif de suspension pour tournevis (50) a une tige de suspension (10) et plusieurs pièces coulissantes (20). La tige de suspension (10) a deux trous (11) définis à travers la tige de suspension (10) respectivement près des deux extrémités de la tige de suspension (10). Les pièces coulissantes (20) sont attachées de façon coulissante à la tige de suspension (10). Chaque pièce coulissante (20) a un support (21), deux bras de serrage (22) et un alésage de support (211). Les bras de serrage (22) s'étendent respectivement à partir de la bordure supérieure et de la bordure inférieure du support (21) et s'engagent respectivement avec la bordure supérieure et la bordure inférieure de la tige de support (10). L'alésage de support (211) est défini à travers le support (21) pour maintenir une tige (53) d'un tournevis (50). En conséquence, le dispositif de suspension peut s'adapter à différents types de tournevis (50) et est d'utilisation polyvalente.
1 - Dispositif de suspension pour tournevis, caractérisé par le fait qu'il comprend: une tige de suspension (10) ayant deux trous (11) définis à travers la tige de suspension (10) respectivement près des deux extrémités de la tige de suspension (10) ; et plusieurs pièces coulissantes (20) attachées de façon coulissante à la tige de suspension (10) et ayant chacune: un support (21) ; deux bras de serrage (22) s'étendant respectivement à partir de la bordure supérieure et de la bordure inférieure du support (21) et s'engageant respectivement avec la bordure supérieure et la bordure inférieure de la tige de support (10) ; et un alésage de support (211) défini à travers le support (21) pour contenir une tige (53) d'un tournevis (50). 2 Dispositif de suspension selon la 1, caractérisé par le fait qu'il comprend en outre un panneau de suspension (30) sur lequel la tige de suspension (10) est attachée de façon détachable ayant au moins un trou de suspension (31) défini à travers le panneau de suspension (30). 3 - Dispositif de suspension selon la 2, caractérisé par le fait que le panneau de 30 suspension (30) comprend en outre: une barre de support (40) attachée de façon détachable au panneau de suspension (30), correspondant à la tige de suspension (10) et comprenant plusieurs cavités de support (42) définies dans la barre de support (40) et correspondant respectivement aux pièces coulissantes (20) sur la tige de suspension (10) ; et plusieurs pattes (34) s'étendant à partir du panneau de suspension (30) entre la tige de suspension (10) et la barre de support (40), correspondant respectivement aux pièces coulissantes (20) sur la tige de suspension (10) et adaptées pour maintenir les cols (52) des tournevis (50). 4 - Dispositif de suspension selon la 3, caractérisé par le fait que chaque patte (34) a une extrémité libre concave (341). 5 - Dispositif de suspension selon la 2, caractérisé par le fait que le panneau de suspension (30') comprend en outre: une barre de support (40) attachée de façon détachable au panneau de suspension (30'), correspondant à la tige de suspension (10) et comprenant plusieurs cavités de support (42) définies dans la barre de support (40) et correspondant respectivement aux pièces coulissantes (20) sur la tige de suspension (10) ; et - plusieurs capuchons de support (36) s'étendant à partir du panneau de suspension (30') à un emplacement au-dessus de la barre de support (40), correspondant respectivement aux pièces coulissantes (20) sur la tige de suspension (10) et adaptés pour venir en butée contre les manches (61) des tournevis (60). 6 - Dispositif de suspension selon la 5, caractérisé par le fait que les capuchons de support (36) sont situés à différentes hauteurs par rapport à la barre de support (40). 7 - Dispositif de suspension selon l'une quelconque des 3, 4, 5 ou 6, caractérisé par le fait que: le panneau de suspension (30, 30') a deux fentes de verrouillage (35) et deux trous de verrouillage (351) communiquant respectivement avec les fentes de verrouillage (35) ; la barre de support (40) a en outre deux oreilles (41) s'étendant respectivement à partir des deux extrémités de la barre de support (40) et s'étendant respectivement dans les fentes de verrouillage (35) dans le panneau de suspension (30, 30') ; et deux organes de fixation (43) s'étendant respectivement dans les trous de verrouillage (351) et à travers les oreilles (41) sur la barre de support (40) et les trous de verrouillage (35) dans le panneau de suspension (30, 30') pour attacher de façon détachable la barre de support (40) sur le panneau de suspension (30, 30'). 8 - Dispositif de suspension selon l'une quelconque des 2, 3, 4, 5 ou 6, caractérisé 15 par le fait que: la tige de suspension (10) a en outre plusieurs trous taraudés (13) ; le panneau de suspension (30) a plusieurs trous traversants (32) s'alignant respectivement avec les trous taraudés (13) dans la tige de suspension (10) ; et plusieurs vis (33) s'étendant respectivement à travers les trous traversants (32) dans le panneau de suspension (30) et vissées respectivement dans les trous taraudés (13) dans la tige de suspension (10) pour attacher de façon détachable la tige de suspension (10) au panneau de suspension (30). 9 - Dispositif de suspension selon la 8, caractérisé par le fait que: - la tige de suspension (10) a encore deux rails (12) formés sur la tige de suspension (10) de façon parallèle; et le bras supérieur des bras de serrage (22) sur chaque pièce coulissante (20) a une section transversale en forme de L inversé et le bras inférieur des bras de serrage (22) sur chaque pièce coulissante (22) a une section transversale en forme de L, et une extrémité distale de chaque bras de serrage (22) s'engage de façon coulissante avec le rail respectif des rails (12) sur la tige de suspension (10). 10 Dispositif de suspension selon la 9, caractérisé par le fait que l'alésage de support (211) dans chaque pièce coulissante (20) est défini par une périphérie interne et deux fentes (212) définies dans la périphérie interne et ayant chacune une ouverture en communication avec l'alésage de support (21) et se faisant face l'une l'autre.
B
B25
B25H,B25B
B25H 3,B25B 15
B25H 3/04,B25B 15/00
FR2894909
A1
PIECE D'ADAPTATION DESTINEE A ETRE PLACEE SUR UN VEHICULE AUTOMOBILE, ABSORBEUR DE CHOCS, BLOC AVANT DE VEHICULE AUTOMOBILE ET VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,622
-1- La presente invention concerne une piece d'adaptation destinee a titre placee sur un vehicule automobile, un absorbeur de chocs muni d'une telle piece, un bloc avant muni d'une telle piece et un vehicule automobile comprenant un tel bloc avant. II est connu d'equiper les systemes d'absorption des vehicules automobiles de capteurs qui ont pour fonction de mesurer I'intensite des chocs, dans le but de determiner la nature des objets impactes. Ainsi, on peut en particulier identifier un pieton a ('aide de ces capteurs, de fagon a declencher un dispositif de protection, tel qu'un mecanisme de levage de capot ou un airbag externe. La reconnaissance des objets impactes resulte dune analyse de ('information fournie par le capteur et d'autres informations fournies par le reste du vehicule, en particulier sa vitesse de deplacement. La detection de chocs par capteurs s'applique aussi a des chocs a haute vitesse. Dans ce cas, it s'agit de preserver certains equipements onereux du vehicule en les deplagant au debut du choc dans une zone du vehicule ou ils seront moins facilement deteriores. Dans toutes ces applications, on comprend qu'il est important que la reconnaissance de ('objet impacte se fasse le plus tot possible au cours du choc, car les dispositifs actives en reaction a ce choc doivent operer en debut d'impact, faute de quoi ils perdraient toute utilite. Dans I'etat de la technique, on realise la detection d'objets impactes a ['aide d'un capteur de compression que lion fixe sur un absorbeur de chocs. Le capteur est congu de fagon specifique, de maniere a reagir aux sollicitations subies par ('absorbeur tors de chocs du vehicule. Une difficulte reside dans le fait que I'avant du vehicule n'a pas la meme raideur en tout point de sa largeur. En effet, on distingue des zone dites " sensibles", dans lesquelles le capteur est soumis quasi-directement aux efforts que subit ('avant du vehicule, et des zones dites "peu sensibles", dans lesquelles le capteur ne "mesure" qu'une faible portion de ['effort subi par I'avant du vehicule. Les zones sensibles sont celles dans lesquelles I'environnement du capteur, c'est-adire les pieces qui se trouvent entre la peau du pare-chocs et les longerons, en amont et en aval du capteur, transmettent les efforts sans les absorber. Au contraire, les zones peu sensibles sont celles dans lesquelles des pieces environnantes absorbent une part importante de I'energie du choc. C'est le cas par exemple du voisinage des blocs optiques. -2- En raison des zones peu sensibles, it peut arriver que le capteur ne signale pas un choc contre un pieton alors que les dispositifs de protection devraient titre declenches. C'est ainsi que lion a du mettre au point des capteurs de compression a deux seuils de declenchement, c'est a dire capables d'envoyer un premier signal en cas de depassement d'un premier seuil, et un second signal en cas de depassement d'un second seuil, de maniere a fournir un signal de detection meme pour une faible energie d'impact, que cet impact ait lieu en une zone peu sensible de ('avant du vehicule, comme par exemple au voisinage des blocs optiques, ou en une zone sensible, comme par exemple dans sa partie centrale. Compte-tenu de I'ecart relativement important de raideur entre zones sensibles et peu sensibles, les deux seuils du capteur peuvent titre assez eloignes run de I'autre. Cependant, un capteur a deux seuils convenablement adapte a un avant de vehicule bien defini peut fournir une information industriellement exploitable, a condition d'etre combine a un dispositif electronique qui se charge de discriminer les chocs en fonction des signaux fournis par le capteur. Cette solution pose un probleme pratique tors du developpement d'un nouveau vehicule automobile. En effet, au cours du developpement d'un nouveau vehicule, la conception de I'absorbeur de chocs n'est pas figee mais evolue, au contraire, jusqu'a un stade relativement avance du developpement, notamment en fonction de la forme de la peau du pare-chocs, laquelle n'est souvent arretee que tits tardivement. Or, toute evolution de la geometrie de I'absorbeur implique que le capteur de compression soit readapte en consequence. La mise au point du bloc avant d'un vehicule peut donc se trouver retardee par la necessite de revoir la conception du capteur de compression. La presente invention vise a proposer une solution evitant cette readaptation tardive du capteur de compression. La presente invention a pour objet une piece d'adaptation destinee a titre placee sur un vehicule automobile en etant positionnee sur un canal de transmission d'efforts allant d'une peau de carrosserie a un appui rigide structurel, en passant par un capteur longitudinal s'etendant sensiblement parallement a ladite peau de carrosserie, ce capteur etant sensible a des efforts transmis dans le canal de transmission d'efforts, ladite piece d'adaptation etant caracterisee en ce qu'elle possede une raideur variable selon la direction longitudinale du capteur, de maniere a transmettre audit capteur, lorsque le vehicule subit un impact, une force de compression qui tend a titre independante de la position de !'impact par rapport a la direction longitudinale du capteur. -3- De maniere ideale, le capteur que lion place dans le canal de transmission d'efforts, en combinaison avec la piece d'adaptation, a la meme sensibilite sur toute sa longueur et Ia mise au point, meme tardive, de I'absorbeur pour ('adapter a une nouvelle geometrie de peau de pare-chocs ne requiert aucune readaptation du capteur. De facon plus pragmatique, le capteur peut demeurer, grace a Ia piece d'adaptation selon ['invention, dans une gamme de sensibilite de 20 %, de preference de 10 %. Un avantage supplementaire de ('invention est que le meme capteur peut titre utilise pour differentes versions de vehicules et meme pour differents modeles de vehicules. Plusieurs modes de realisation de la piece d'adaptation selon !'invention sont possibles. C'est ainsi qu'elle peut titre realisee en une mousse ayant une densite variable selon la direction longitudinale du capteur. Un autre ajustement possible consiste a realiser des evidements dans la mousse de la piece d'adaptation. Elie peut aussi titre realisee en matiere thermoplastique injectee, avec des variations d'epaisseur et/ou un nombre et/ou des formes de nervures variables. On peut egalement prevoir des evidements dans ces nervures. Selon une autre caracteristique particuliere de I'invention, la piece d'adaptation est agencee de maniere a transmettre une force Iimitee au capteur, de maniere a preserver celui-ci d'un risque de deterioration en cas de choc trop important. Dans un mode de realisation particulier de ''invention, la piece d'adaptation est incorporee a un absorbeur de chocs. Ainsi, son montage et son positionnement dans le canal de transmission d'efforts sont facilites. L'absorbeur de chocs peut alors comprendre une partie d'adaptation presentant toutes les caracteristiques de la piece d'adaptation definie ci-dessus. L'absorbeur peut en outre comporter un logement pour le capteur longitudinal. Selon d'autres caracteristiques optionnelles de I'absorbeur : - le logement est constitue par un compartiment de ('absorbeur, ce qui assure un montage permanent du capteur ainsi que la protection de ce dernier contre des poussieres ou la corrosion. - I'absorbeur est un absorbeur de chocs pietons. - I'absorbeur est un absorbeur de chocs Danner. La presente invention a egalement pour objet un bloc avant de vehicule automobile, caracterise en ce quill comporte une piece d'adaptation telle que decrite ci-dessus. L'invention a egalement pour objet un vehicule automobile muni d'un bloc avant tel que decrit ci-dessus. -4- Afin de mieux faire comprendre I'invention, on va en decrire maintenant des modes de realisation donnes a titre d'exemples non limitatifs, en reference aux dessins annexes, dans lesquels : - Ia figure 1 est une section transversale d'un absorbeur de chocs en thermoplastique injecte, selon un premier mode de realisation de ('invention, - Ia figure 2 est une section transversale d'un absorbeur de chocs en mousse, selon un second mode de realisation de I'invention. Sur la figure 1, on a represents un absorbeur de chocs, pouvant constituer, par exemple, un absorbeur de chocs piston ou un absorbeur de chocs Danner, en polypropylene injecte. Cet absorbeur 1 comprend une partie avant 3 et une partie arriere 5 (selon I'orientation du vehicule). Ces deux parties avant et arriere se situent de part et d'autre d'un compartiment 7 de section ovo'idale qui constitue un logement reserve pour recevoir un capteur de compression 9 sensible a une force de compression parallele a la direction longitudinale X du vehicule, qui est egalement la direction selon laquelle ('absorbeur est destine a titre comprime. Dans I'exemple represents, le capteur 9 est protege par une gaine 11 qui comporte des plots 13 en saillie de sa paroi avant, s'inserant dans des orifices 15 menages a cet effet dans la partie avant 3 de ('absorbeur pour assurer le positionnement et le maintien en position du capteur 9 Bans le logement. Un montage permanent du capteur, ainsi que Ia protection de ce dernier contre la corrosion ou les poussieres, est donc assure. La partie arriere 5 de ('absorbeur est constituee par une structure en nid d'abeille comportant deux voiles horizontaux superieur 17 et inferieur 19, et, entre ces deux voiles, deux nervures horizontales 21 interceptant des voiles verticaux 23 repartis sur toute la Iongueur de I'absorbeur. Cette partie arriere 5 de ('absorbeur est relativement raide. Elie assure la protection et la stabilite du capteur. Elie est destinee a venir prendre appui contre une poutre de choc (non representee). II est preferable, selon !'invention, que cette partie raide 5 de I'absorbeur se situe entre la poutre de choc et le capteur 9, de maniere a proteger ce dernier en cas de choc a haute energie. La partie avant 3 de ('absorbeur presente une raideur irreguliere selon la direction longitudinale de I'absorbeur. Cette partie constitue une partie d'adaptation de raideur de ('absorbeur, visant a compenser les differences de raideur de I'avant du vehicule. Cette partie 3 comprend trois nervures 22, 24, 26 s'etendant dans la direction longitudinale du vehicule (direction transversale du capteur). La forme de ces nervures -5- 22, 24, 26, de meme que leur epaisseur et leur nombre, est toutefois variable, selon la direction longitudinale du capteur. Dans une zone peu sensible du bloc avant, les nervures 22, 24, 26 sont par exemple plus epaisses et/ou plus nombreuses que dans une zone sensible. Des evidements peuvent egalement etre realises localement dans les nervures, dans le but de faire varier la raideur de la partie avant. Ainsi, cette partie d'adaptation 3 est concue de sorte qu'un choc en un emplacement y, de ('avant du vehicule, qui genere une force d'impact Fy,, se traduise par une force f a I'interieur du logement 7, c'est a dire sur le capteur 9, et de maniere qu'une force Fy2 resultant d'un impact en un emplacement y2 de ('avant du vehicule se traduise par la memo force f transmise a I'interieur du logement sur I'absorbeur. En d'autres termes, la force f a laquelle est soumis le capteur est independante de ('emplacement de ('impact selon la direction longitudinale de I'absorbeur (qui est egalement la direction transversale du vehicule). Elie ne depend que de la masse de ('objet impacts et de la vitesse de deplacement du vehicule. Dans I'exemple represents sur la figure 2, la partie arriere 5' de I'absorbeur est constituee par un bloc de mousse dont la rigidits est la meme sur toute la longueur de I'absorbeur. La partie avant 3' est egalement realisee en mousse de densite variable selon la direction longitudinale du capteur. Des evidements peuvent egalement etre realises localement dans la mousse. Ainsi, la partie avant 3' de I'absorbeur presente une rigidite variable selon la direction longitudinale de I'absorbeur, de fagon a realiser ('adaptation de ce dernier a la raideur de ('avant du vehicule, comme decrit precedemment. En outre, dans ce mode de realisation, I'absorbeur comporte, autour du logement 7', des nervures de protection 25 qui constituent un agencement evitant qu'un effort trop important ne soit transmis au logement 7' contenant le capteur 9, meme si la force d'impact F est tits Mel/6e. II est bien entendu que les modes de realisation qui viennent d'etre decrits ne presentent aucun caractere limitatif et qu'ils pourront recevoir toute modification desirable sans sortir pour cela du cadre de ('invention
La présente invention concerne une pièce d'adaptation (3, 3') destinée à être placée sur un véhicule automobile en étant positionnée sur un canal de transmission d'efforts allant d'une peau de carrosserie à un appui rigide structurel, en passant par un capteur longitudinal (9) s'étendant sensiblement parallèlement à ladite peau de carrosserie, ce capteur (9) étant sensible à des efforts transmis dans le canal de transmission d'efforts. La pièce d'adaptation (3, 3') possède une raideur variable selon la direction longitudinale du capteur (9), de manière à transmettre audit capteur (9), lorsque le véhicule subit un impact, une force de compression qui tend à être indépendante de la position de l'impact par rapport à la direction longitudinale du capteur (9).
1. Piece d'adaptation destinee a titre placee sur un vehicule automobile en etant positionnee sur un canal de transmission d'efforts allant d'une peau de carrosserie a un appui rigide structurel, en passant par un capteur longitudinal (9) s'etendant sensiblement parallement a ladite peau de carrosserie, ce capteur (9) etant sensible a des efforts transmis dans le canal de transmission d'efforts, ladite piece d'adaptation (3, 3') etant caracterisee en ce qu'elle possede une raideur variable selon la direction longitudinale du capteur (9), de maniere a transmettre audit capteur (9), lorsque le vehicule subit un impact, une force de compression qui tend a titre independante de la position de ('impact par rapport a la direction longitudinale du capteur (9). 2. Piece d'adaptation selon la 1, laquelle est realisee en une mousse de densite variable selon la direction longitudinale du capteur (9). 3. Piece d'adaptation selon la 2, laquelle comporte des evidements realises dans la mousse de ladite piece (3, 3').. 4. Piece d'adaptation selon la 1, laquelle est realisee en thermoplastique injecte, et comporte des nervures (22, 24, 26), I'epaisseur et/ou le nombre et/ou la forme des nervures (22, 24) de ladite piece (3, 3') etant variable. 5. Piece d'adaptation selon la 4, dans laquelle des evidements sont realises dans les nervures (22, 24, 26) de ladite piece (3, 3'). 6. Piece d'adaptation selon la 5, selon laquelle est agencee de maniere a transmettre une force limitee au capteur (9) de fagon a preserver ledit capteur (9) d'un risque de deterioration en cas de choc trop important. 7. Absorbeur de chocs, caracterise en ce qu'il comprend une piece d'adaptation (3, 3') selon ('une quelconque des 1 a 6. 8. Absorbeur selon la 7, Iequel comprend en outre un logement (7, 7') pour le capteur longitudinal (9). 9. Absorbeur selon la 8, dans Iequel le logement (7, 7') est constitue par un compartiment (7) de ('absorbeur (1), de sorte qu'un montage permanent du capteur (9) ainsi que la protection de ce dernier contre les poussieres ou la corrosion est assure. 10. Absorbeur selon ('une quelconque des precedentes, Iequel est un absorbeur de chocs pietons. 11. Absorbeur selon ('une quelconque des 7 a 9, Iequel est un 35 absorbeur de chocs Danner.-7- 12. Bloc avant de vehicule automobile caracterise en ce qu'il comporte une piece d'adaptation (3, 3') selon rune quelconque des 1 a 6. 13. Vehicule automobile caracterise en ce qu'il est muni d'un bloc avant selon la 10.5
B
B60
B60R
B60R 19
B60R 19/02,B60R 19/24
FR2902950
A3
DISPOSITIF D'ISOLATION DU BRUIT DES COMMUNICATIONS VIA UNE LIGNE DE TENSION
20,071,228
Courant Porteur en Ligne) DOMAINE DE L'INVENTION Cette invention concerne un type de dispositif d'isolation du bruit, en particulier, un type de dispositif d'isolation des communications via une ligne de tension pour une utilisation avec une prise de secteur. ANTÉRIORITÉ DE L'INVENTION La prévalence de l'Internet et des technologies de transmission des données informatiques personnelles a apporté d'énormes changements à l'humanité, en particulier, l'application des communications a atteint une facilité d'utilisation jamais vue auparavant. Grâce à l'application de l'Internet depuis quelques années, le développement des réseaux sans fil et Ethernet accroît rapidement. Si l'utilisateur souhaite allumer son ordinateur pour l'utiliser dans n'importe quel coin de la maison, du bureau, ou même de l'usine, il doit juste transmettre un signal à 1 travers un Point d'Accès (PA) ou en installant des câbles de réseau physique. Cependant, il subsiste des problèmes de points aveugles avec le PA et l'installation de câble de réseau physique doit détruire l'installation existante. À moins que l' installation du réseau et les plans de sol aient déjà été ajoutés, il est nécessaire de construire séparément un câblage de réseau dans la location souhaitée. Ceci pose un énorme problème dans l'application de réseau sans fil et Ethernet. Face aux problèmes ci-dessus, il existe déjà actuellement une technologie de transmission via une ligne de tension (Courants Porteurs en Ligne ou CPL) pouvant fournir des solutions. Le concept de base du CPL est "Sans nouveau câble" en utilisant la ligne de tension existante disponible chez soi et au bureau pour construire l'Internet. En connectant le port externe du CPL au port USB ou Ethernet de l'ordinateur puis en branchant dans la prise murale du bâtiment, les données sur l'ordinateur peuvent être converties en signaux et transmises via la ligne de tension similaire à la ligne de tension actuellement disponible. Cependant, le CPL actuellement utilisé présente encore 2 un problème. Le nombre de prises de courant dans les immeubles ordinaires étant limité et ces prises de courant étant normalement utilisées pour le branchement d'appareils électriques utilisés, il en résulte des interférences de communication lorsque ces appareils électriques sont utilisés ensembles avec les dispositifs CPL. Si ces appareils sont débranchés lors de l'utilisation du dispositif CPL, cela crée des désavantages d'utilisation quotidienne importants. À partir de là, on peut constater d'après le problème et les défauts provenant de la technologie conventionnelle que cela n'en fait pas un bon concept et que celui-ci doit être amélioré. Au regard des problèmes et des défauts provenant de la technologie ci-dessus, l'inventeur tente d'améliorer et d'innover. Après des années de recherche, cette invention de dispositif d'isolation du bruit CPL a finalement été achevée. ABRÉGÉ DE L'INVENTION Le but de cette invention est de fournir un type de dispositif d'isolation des transmissions via les lignes de tension lorsque le dispositif CPL est 3 connecté à la prise de courant en même temps que d'autres appareils électriques afin d'améliorer la qualité des transmissions du dispositif CPL. Un autre but de cette invention est de fournir un type de dispositif d'isolation CPL pour le filtrage des signaux de communication en hautes fréquences et de fournir en outre une interface électrique pour utiliser des appareils électriques sans avoir à débrancher d'autres appareils électriques déjà utilisés. Un autre but encore de cette invention est de fournir un type de dispositif d'isolation du bruit CPL avec les avantages d'une installation simple et pratique d'utilisation. Pour parvenir aux buts mentionnés ci-dessus du dispositif d'isolation de bruit CPL, cette invention mettra à jour un type de dispositif d'isolation de bruit CPL sur la prise secteur, en particulier un type de dispositif d'isolation de bruit CPL ; le but du dispositif est de filtrer le bruit dans un environnement utilisant le CPL via un circuit filtre, et en même temps d'améliorer la qualité du signal CPL, de connecter le dispositif CPL avec d'autres appareils 4 électriques sur la même prise secteur et d'augmenter le côté pratique de l'utilisation. BRÈVE DESCRIPTION DES SCHÉMAS Figure 1 indique le premier mode de réalisation du dispositif d'isolation du bruit CPL de cette invention. Figure 2 indique un autre mode de réalisation du dispositif d'isolation du bruit CPL de cette invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DES MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS La Figure 1 indique le premier mode de réalisation préféré du dispositif d' isolation de bruit CPL de cette invention. La figure montre l'application de cette invention sur la prise de secteur 1, où une ligne de courant 14 est utilisée pour transmettre le courant et le signal ; un dispositif CPL (non indiqué) peut être branché dans l'interface du dispositif CPL 11 afin de transmettre et convertir un signal, transmettre un réseau, des données, une image ou signal vocal afin de fournir l'appareil récepteur qui a besoin de recevoir ce signal. La gamme de transmission du signal 5 peut ainsi s'étendre de façon illimitée à travers la maison ou le bureau via la transmission de la ligne de courant 14 ; d'autres appareils électriques 21 sont branchés dans l'interface du courant électrique 13 pour garantir le courant nécessaire. Le dispositif d'isolation de bruit CPL 12 de cette invention installée entre l'interface du dispositif CPL 11 et l'interface du courant électrique 13 pour l'isolation du bruit qui pourrait influencer d'autre appareils électriques. Lorsque le dispositif CPL et d'autres interfaces électriques sont branchés respectivement dans l'interface du dispositif CPL 11 et l'interface du courant électrique 13, d'autres appareils produisent du bruit lorsqu'ils ont besoin d'électricité et affectent la qualité du dispositif CPL. Les spécifications du signal de fréquence utilisé dans un CPL normal se situent entre 2 et 30 MHz ou entre 2 et 34 MHz ; ainsi, l'action du dispositif d'isolation de bruit CPL 12 filtrera seulement le signal dans cette gamme de fréquence et empêchera le dit bruit d'influencer les signaux du dispositif CPL et permettra l'utilisation continue d'autres appareils sans qu'ils soient affectés. La Figure 2 montre un autre mode de réalisation préféré 6 du dispositif d'isolation de bruit CPL de cette invention. La figure montre l'application de cette invention dans une prise électrique 3 où le dispositif d'isolation de bruit CPL 22 est connecté à une prise électrique 3 à travers un terminal 221 ; le socket 222 sur l'autre extrémité peut être connecté à la prise de l'appareil électrique 21 et isoler le bruit de haute fréquence à travers le dit dispositif d'isolation de bruit CPL 22 ; par ailleurs, le dispositif CPL 23 est connecté à la dite prise 3 et transmet des signaux et isole des signaux de la largeur de la gamme de fréquence spécifique à travers le dispositif d'isolation de bruit CPL 22 pour permettre à l'appareil électrique 21 de continuer à être utilisé. Dans le mode de réalisation préféré ci-dessus, on peut voir que le but de l'isolation du bruit CPL de cette invention peut dépendre du besoin d'installation dans une prise électrique, ou peut être insérée dans une prise électrique en utilisant une méthode de connexion externe afin de pouvoir utiliser en même temps le dispositif d'isolation de bruit CPL et l'appareil électrique. La description détaillée ci-dessus a pour but de fournir une explication concrète d'un mode de 7 réalisation préféré de cette invention. Cependant, le dit mode de réalisation préféré n'est pas limité à la revendication de cette invention. Tous les modes de réalisation préférés ou modifications équivalents ne s'écartant pas de l'esprit d' origine de cette invention sont inclus dans l'éventail de la patente de cette invention. En résumé, ce cas est non seulement plus innovateur sur le plan technique mais possède aussi plus d'éléments ajoutés que les produits conventionnels et est suffisant pour satisfaire les exigences relatives au brevet d'innovation et brevet créatif légal avancé. Je dépose ainsi ma demande et demande à votre institution de m'accorder la demande de nouveau brevet afin d'encourager cette invention. Je vous remercie à l'avance de bien vouloir examiner ma requête. 8
Cette invention met à jour un type de dispositif d'isolation de bruit conçu sur une prise de courant, en particulier un type de dispositif d'isolation de bruit de communication via la ligne de tension. Le but est de filtrer les bruits existant dans un environnement utilisant une ligne de tension à travers l'utilisation d'un circuit filtre et, en même temps d'améliorer la qualité du signal de communication de la ligne de tension. Le dispositif de communication via la ligne de tension peut être connecté à la prise de courant en même temps que d'autres appareils électriques pour augmenter des avantages d'utilisation.
Revendications 1. Un type de dispositif d'isolation de bruit de communication (CPL) via les lignes de tensions, y compris un dispositif CPL et un appareil électrique connectés en même temps dans une même prise; une interface de courant électrique installée entre le dit appareil électrique, le dispositif CPL et la dite prise de courant ; et un dispositif d' isolation de bruit CPL installé sur la dite prise de courant. Un circuit filtre est installé à l'intérieur le dit dispositif d'isolation de bruit CPL est connecté électriquement à la dite interface de courant électrique ; quand le courant électrique et les signaux passent dans l'interface de courant via le circuit filtre, les signaux de large bande spécifique sont isolés par le dit circuit filtre, empêchant le dit bruit d'affecter le dispositif CPL. 2. Un type de dispositif d'isolation de bruit CPL comme indiqué dans la Revendication 1 de la demande de brevet, dans lequel le protocole de communication utilisé par le dit dispositif CPL satisfont les exigences Homeplug. 9Un type de dispositif d'isolation de bruit CPL comme indiqué dans la Revendication 1 de la demande de brevet, dans lequel le courant fourni par la prise de courant est de type alternatif. 4. Un type de dispositif d'isolation de bruit CPL comme indiqué dans la Revendication 1 de la demande de brevet, dans lequel la large bande spécifique isolée par le circuit filtre se trouve entre 2 et 10 30 MHz. 5. Un type de dispositif d'isolation de bruit CPL comme indiqué dans la Revendication 1 de la demande de brevet, dans lequel la large bande spécifique 15 isolée par le circuit filtre se trouve entre 2 et 34 MHz. 6. Un type de dispositif d'isolation de bruit CPL incluant un terminal et un socket; l'intérieur du 20 dit dispositif d'isolation de bruit CPL comporte un circuit filtre pour le filtrage des signaux à hautes fréquences. 7. Un type de dispositif d'isolation de bruit CPL 25 comme indiqué dans la Revendication 6 de la demande de brevet, dans lequel la dite prise de courant sert 10à connecter le dit appareil électrique. 8. Un type de dispositif d'isolation de bruit CPL comme indiqué dans la Revendication 6 de la demande de brevet, dans lequel le dit terminal sert à connecter la dite prise de courant. 11
H
H04
H04B
H04B 3
H04B 3/56
FR2891133
A1
IMPLANT PHONATOIRE
20,070,330
La présente invention se rapporte au domaine des prothèses ou implants phonatoires ayant pour fonction la restauration de la parole chez un patient ayant subi, par exemple, une ablation totale ou partielle de la trachée et/ou du larynx. Plus particulièrement, la présente invention concerne un implant phonatoire destiné à être implanté au sein même de la paroi trachéo-oesophagienne, au travers d'un orifice ou fistule pratiqué(e) dans cette même paroi, de manière à permettre à l'air provenant de la trachée de remonter vers la bouche. Les cordes vocales n'existant plus, le patient peut ainsi moduler le son avec la langue en une voix compréhensible. Il existe, à ce jour, diverses techniques visant à redonner l'usage de la parole à un patient ayant subi une ablation du larynx. On peut citer, à titre d'exemple, l'utilisation d'un dispositif électronique ou éléctrolarynx . Un tel dispositif, outre le fait de produire un son monotone et mécanique, oblige le patient à maintenir le dispositif en place au niveau de son cou lorsqu'il parle. Plus récemment, ont été développés plusieurs dispositifs consistant en des prothèses directement implantées au niveau de la paroi trachéooesophagienne. A titre d'exemples non limitatifs, on peut citer les inventions décrites dans les demandes de brevet US 4,911,716, US 4,614, 516, US 4,435,853 ou encore US 5,391,205. Ces prothèses consistent en des tubes creux présentant pour la plupart, au niveau de leurs extrémités, des épaulements ou collerettes dont la fonction est de maintenir la prothèse en place au sein de la paroi trachéo-oesophagienne. Ces prothèses sont généralement constituées d'un matériau souple, comme du silicone, de manière à pouvoir plier ou tordre l'une des extrémités formant épaulement pour permettre son insertion au travers de la fistule, ladite extrémité pliée ou tordue reprenant sa forme initiale de l'autre coté de la paroi. Dans la pratique, il est nécessaire de pratiquer une fistule de taille supérieure au diamètre du corps de la prothèse afin de pouvoir insérer son extrémité repliée ou tordue ce qui, outre un traumatisme plus important que nécessaire, est à l'origine de nombreux inconvénients. En effet, une fois la prothèse insérée, la liaison entre le corps de la prothèse et la paroi trachéo-oesophagienne est très médiocre du fait de l'interstice résultant de la différence de taille entre la fistule et le corps de la prothèse. Il s'en suit que la prothèse aura tendance à bouger et les tissus de la paroi trachéo-oesophagienne auront du mal à venir cicatriser en prise avec la surface externe de la prothèse et ce, d'autant, que les patients concernés sont fragilisés par les traitements de chimio et/ou radiothérapie mis en place ou rajoutés secondairement lors du geste d'ablation du larynx et des cordes vocales. En plus, cette liaison de qualité médiocre est à l'origine de nombreuses fuites de fluides, salive, eau, air, gênantes pour le patient et obligeant souvent à l'ablation définitive de la prothèse, avec parfois nécessité d'effectuer un geste chirurgicale de fermeture. Un autre inconvénient provient de l'accumulation de fluides dans cet interstice, obligeant ainsi à retirer la prothèse afin de la nettoyer ou bien la remplacer, avec tous les risques liés à une telle opération. On peut également citer la demande de brevet EP 0 651 980 qui décrit une prothèse dont l'objectif est de limiter les flux de fluides ou de nourriture provenant de l'oesophage vers la trachée. Pour ce faire, l'invention propose de disposer des valves ou clapets anti-retour. Il n'en reste pas moins vrai que les inconvénients mentionnés plus haut persistent. Un autre perfectionnement est proposé dans la demande de brevet WO 96/03095 qui décrit le recours à l'utilisation de pigments opaques au sein même de la résine silicone utilisée pour la fabrication de la prothèse. L'intérêt, aux dires du déposant, serait de permettre de vérifier le positionnement ou la déformation de la prothèse plus facilement, par rayons X par exemple, et donc ainsi d'éviter tout changement non nécessaire. Si cette demande de brevet apporte effectivement un avantage indéniable, il n'en reste pas moins vrai qu'elle ne règle en pratique aucunement les inconvénients mentionnés plus haut. Conscients que la plupart des inconvénients découlent du fait de la nécessité de pratiquer une fistule au sein de la paroi trachéooesopahgienne de taille supérieure au diamètre de la prothèse, différents dispositifs ont été développés pour permettre l'insertion de la prothèse tout en limitant au maximum la taille de l'orifice pratiqué. Une première alternative est décrite dans la demande de brevet WO 03/057082 et consiste à réaliser la collerette de rétention en alternant des épaisseurs plus ou moins importantes, ce qui facilite le pliage de la collerette et permet ainsi de diminuer la taille en position repliée, de l'extrémité à insérer. Si ce perfectionnement représente un certain progrès, il ne règle que partiellement le problème, à savoir qu'il est quand même nécessaire d'insérer une extrémité repliée, donc de taille sensiblement plus importante que le corps de la prothèse, dans la fistule. Une autre alternative, plus répandue, consiste en un dispositif se présentant sous la forme d'une capsule ou d'un obus dans lequel on vient loger l'extrémité de la prothèse replié. Si l'utilisation d'un tel dispositif facilite effectivement l'introduction de la prothèse dans la fistule, il ne permet pas de réduire considérablement le diamètre de la fistule. La demande de brevet EP 0 551 198 décrit un tel dispositif d'insertion présentant, en outre, la propriété d'être soluble dans les fluides présents dans l'oesophage. Ici 2891133 4 encore, cette propriété permet de faciliter le retrait du dispositif mais ne permet pas de réduire la taille de la fistule pratiquée dans la paroi trachéo- oesophagienne et, de ce fait, ne permet pas de pallier aux inconvénients décrits plus haut. Enfin, un autre inconvénient bien connu des praticiens est la colonisation fongique, principalement par Candida Albicans, du silicone constituant la prothèse. En effet, la présence d'un tel interstice en milieu aérobie, humide et dans le noir, constitue un terrain propice au développement de bactéries ou champignons. Une solution utilisée à ce jour consiste en l'application d'un antifongique local de type Nystatin ou encore Mycelex . Pour être efficaces, ces anti-fongiques nécessitent d'être appliqués au moins deux fois par jour, ce qui implique des manipulations de la part du patient, et donc non seulement un certain inconfort mais également des risques de déplacement ou de mauvais repositionnement de la prothèse. Cependant, même combinée à des traitements antifongiques la durée d'une prothèse en silicone ne dépasse pas six mois, rendant impérieux son changement périodique. La réitération du geste chirurgical décuple les problèmes de cicatrisation et d'augmentation de la taille de la fistule décrits ci-dessus. Par conséquent, il existe à ce jour un réel besoin de disposer d'une prothèse permettant de rétablir un certain usage de la parole et de pallier à l'ensemble des inconvénients décrits plus haut. La présente invention se propose de pallier à l'ensemble des inconvénients décrits et propose un implant phonatoire totalement innovant et reposant sur un tout nouveau concept inventif jusqu'à aujourd'hui jamais décrit ni même suggéré dans l'art antérieur. En effet, l'objectif premier de la demanderesse est de fournir un implant phonatoire ayant une tenue irréprochable au sein de la paroi trachéooesophagienne et dont le corps est en contact direct avec ladite paroi, permettant ainsi d'empêcher tout risque de déplacement de l'implant, de fuite d'air ou bien encore d'accumulation de fluide ou de nourriture au niveau de la paroi trachéo-oesophagienne. Pour ce faire, la demanderesse a développé un implant allant à l'encontre de l'ensemble des préjugés et des recherches actuelles qui tendent, comme décrit plus haut dans l'art antérieur, à réduire au maximum la rigidité de la prothèse afin de pouvoir la replier le plus possible sur elle-même. La présente invention explore une toute autre alternative puisqu'elle envisage, pour la première fois, l'utilisation d'un implant rigide constitué de plusieurs parties. Selon une première forme de réalisation la présente invention consiste en un implant phonatoire (1) constitué d'une portion centrale (3) formant corps cylindrique creux présentant au niveau de chacune de ses extrémités une portion latérale (5, 7) de circonférence supérieure formant épaulement ou collerette, ledit implant (1) venant se positionner dans un orifice ou fistule traversant de part en part la paroi trachéo- oesophagienne (9), chaque portion latérale (5, 7) venant en butée au niveau respectivement des faces internes des parois de la trachée (13) et de l'oesophage (11) afin de maintenir l'implant (1) en place, caractérisé en ce que ledit implant phonatoire (1) est composé d'au moins deux parties (A, B), l'une des au moins deux parties étant dite partie mobile (B), et en ce que chaque portion latérale (5, 7) est disposée sur une partie différente de l'implant (1)de manière à permettre l'insertion de l'implant par un orifice de taille réduite correspondant au diamètre de la portion centrale, ladite partie mobile étant par la suite rendue solidaire de la portion centrale au moyen d'un élément de liaison in situ Par corps cylindrique creux, il faut comprendre toute géométrie de forme générale sensiblement cylindrique, c'est-à-dire sans forme anguleuse. Toute forme en partie cylindrique ou présentant une surface sensiblement arrondie devra être considérée comme une forme équivalente et donc comprise dans l'étendue de la protection conférée par la présente demande de brevet. Dans la pratique, le diamètre de la partie à insérer correspond au diamètre de la partie centrale formant corps cylindrique. L'épaulement formant butée, correspondant à la deuxième partie de l'implant, n'est plus à insérer par la fistule, mais vient se positionner une fois l'implant inséré. Par conséquent, en utilisant l'implant objet de l'invention, il n'est plus nécessaire de pratiquer une fistule de taille suffisante, c'est-à-dire supérieure à celle du corps même de l'implant, pour pouvoir introduire l'une des extrémités de l'implant repliée sur elle-même, mais une fistule de taille correspondante au diamètre réel du corps de l'implant suffit. Selon une première forme de réalisation, dans laquelle l'implant est en deux parties, la partie constituée de la portion centrale avec, au niveau de l'une de ses extrémités, une portion latérale est introduite au travers de la fistule jusqu'à ce que la première portion latérale vienne en butée au niveau de la paroi trachéo-oesophagienne. Il ne reste plus alors au chirurgien qu'à venir fixer, sur l'extrémité libre la seconde partie consistant en la seconde portion latérale. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, l'implant peut être réalisé en plusieurs parties comme, à titre d'exemple non limitatif, en trois parties correspondant respectivement à la portion centrale et aux deux portions latérales. Afin de pouvoir rendre solidaires les différentes parties de l'implant selon l'invention, il peut être prévu des éléments de liaisons adéquates. Ces éléments de liaisons seront décrits plus bas. Toutefois, selon une première forme d'exécution préférée de l'invention, l'implant phonatoire est caractérisé en ce que ladite partie mobile (B) consiste en un disque venant se fixer directement au niveau de l'extrémité libre (15) de la portion centrale (3). Selon une seconde forme d'exécution encore plus préférée de l'invention, la partie mobile de l'implant phonatoire (B) comprend un corps cylindrique creux (17) de diamètre (d) inférieure au diamètre (D) du corps cylindrique creux formant la portion centrale (3) de l'implant (1) de manière à pouvoir venir coulisser au sein de ce dernier. Un avantage de cette forme de réalisation est qu'il peut être envisagé de ne pas prévoir d'éléments de liaison. En effet, la partie mobile étant dimensionnée de manière à venir s'encastrer dans le corps cylindrique creux de l'implant, le maintien des deux parties peut n'être alors assuré que par les forces de frottement entre les deux parties. Néanmoins, il reste préférable de prévoir en sus des éléments de liaisons. Par éléments de liaisons, il faut comprendre tout moyen permettant d'assurer le maintient de la partie mobile sur la partie fixe. De manière préférée, il doit être prévu un moyen de liaison non définitif, c'est-àdire que le chirurgien, par exemple, doit pouvoir désolidariser les différentes parties de l'implant. A titre d'exemples non limitatifs, on peut envisager des éléments de liaison de type vis, écrous ou tout moyen mécanique de la sorte. Il peut également être envisagé des moyens de clipsage ou bien des moyens électromagnétiques comme des aimants de polarité inverse. Plus particulièrement, selon une forme de réalisation préférée, l'implant phonatoire (1) est caractérisé en ce que l'élément de liaison de la partie mobile (B) à la portion centrale (3) consiste en un filetage femelle (18) et une vis 35 filetée imperdable portant un filetage mâle (19) respectivement au niveau de l'extrémité libre (15) de la portion centrale (3) et de la base (23) de la portion latérale mobile (B). Comme abordé plus haut, l'implant objet de la présente invention se distingue également de l'art antérieur en ce sens qu'il est constitué d'un matériau rigide. L'utilisation en soi d'un tel matériau est innovante car elle va à l'encontre même des efforts développés à ce jour, comme le démontrent les inventions de l'art antérieur qui visent, à l'opposé, à diminuer au maximum la rigidité des implants (voir par exemple la demande de brevet WO 03/057082). Plus particulièrement, l'implant phonatoire (1) selon l'invention est préférentiellement constitué d'un matériau rigide inerte sur le plan biologique De tels matériaux inertes sur le plan biologiques peuvent consister en, par exemple, du verre poreux, du corail, de la poudre d'os, de la mousse de titane utilisant de l'hydrure de titane. Selon une forme d'exécution préférée, l'implant est constitué au moins en partie par un matériau métallique biocompatible, préférentiellement le titane et plus préférentiellement le titane microporeux. Le titane microporeux est composé d'une juxtaposition tridimensionnelle de billes de titane non allié (voir norme NF ISO 5832-2 de mars 1997) obtenu selon le procédé décrit dans la demande de brevet EP 0856 299 Al. Selon ce procédé les prothèses métalliques présentent une porosité ouverte qui se caractérisent par des espaces intersphéroïdaux présentant une dimension sensiblement égale au tiers du diamètre des poudres, comprises donc entre 50 et 150MM pour des poudres de 150 à 500 m. Le procédé de préparation des prothèses métalliques selon l'un des modes de réalisation décrit dans le brevet EP 0 856 299 Al implique la mise en oeuvre des diverses étapes successives suivantes: - obtention, par pulvérisation à l'électrode tournante (ou tout autre procédé donnant des sphères avec peu ou pas d'aspérités), d'une poudre constituée par des microsphères métalliques de titane ou d'alliages à base de titane ou d'alliages biocompatibles, calibrage éventuel des microsphères par tamisage, - mise en forme de la prothèse par traitement thermique visant à solidariser entre elles lesdites microsphères au niveau de leurs zones de contact mutuel, dans un moule de forme appropriée. Comme évoqué dans ladite demande de brevet, dans le cadre d'un tel procédé, la mise en forme de la prothèse peut être réalisée par frittage thermique sous vide ou encore obtenue par électro-étincelage dans un moule de forme appropriée équipé des électrodes judicieusement disposées au travers des parois desdits moules. Les microsphères métalliques peuvent être soumises avant et/ou pendant l'opération de mise en forme à une opération de vibrage, ce qui permet d'obtenir un parfait remplissage du moule, une optimisation des propriétés mécaniques et une porosité plus homogène au travers de l'épaisseur de la prothèse obtenue. Un autre avantage de la présente invention, résultant en partie de l'utilisation d'un matériau rigide métallique réside dans la possibilité d'utiliser plusieurs matériaux. En particulier, pour des raisons économiques par exemple, il peut être envisagé de n'utiliser le titane microporeux qu'au niveau des surfaces de l'implant directement en contact avec les tissus de la paroi trachéo-oesophagienne. En effet, l'intérêt du titane microporeux étant de permettre la colonisation tissulaire, seules les surfaces en contact avec les tissus de la paroi trachéooesophgagienne sont concernées. 10 Plus préférentiellement, au moins les parties de l'implant au contact des muqueuses (25) sont en titane microporeux. Bien évidemment, cette alternative n'est aucunement limitative et il est également envisagé de pouvoir réaliser l'ensemble de l'implant en titane microporeux à l'exception de la partie recevant l'élément de liaison lorsque ce dernier nécessite un filetage. Pour les variantes utilisant une autre mode de liaison tels que la liaison par aimantation l'implant pourra être réalisé en totalité en titane microporeux. Selon une variante de réalisation les parties de l'implant au contact des muqueuses présentent une surface bosselée ou rainurée destinée à faciliter la colonisation par les tissus de ce fait la taille des parties latérales (5,7) peut être considérablement réduite, voire supprimée. L'implant phonatoire (1), selon une autre forme de l'invention présente au moins un clapet anti-retour (27)idéalement en feuillard de titane massif situé à l'une quelconque des extrémités de l'implant phonatoire. Le clapet anti-retour à pour fonctions d'une part, lorsqu'il est en position fermée d'obturer l'implant pour empêcher le passage de fluides ou d'aliments de l'oesophage vers la trachée et d'autre part, de permettre lorsqu'il est en position ouverte le passage de l'air expiré par les poumons de la trachée à l'oesophage vers le siège des cordes vocales. Pour le bonne compréhension de l'ensemble il est précisé que la partie de la trachée située au-dessus de l'implant phonatoire n'étant plus fonctionnelle, l'air inspiré par le patient circule à travers un méat pratiqué dans la trachée sensiblement en vis-à-vis de l'implant; le patient obturant ce méat à l'aide par exemple de ses doigts et expirant l'air lorsqu'il souhaite utiliser ses fonctions vocales restaurées. Dans la pratique, il peut être envisagé de disposer plusieurs clapets anti-retour. Selon un autre aspect de l'invention, il est envisagé un dispositif facilitant l'insertion de l'implant. Ce dispositif consiste en un capuchon , préférentiellement en forme d'obus, venant se positionner sur l'extrémité de l'implant à insérer. Contrairement à l'art antérieur, l'utilisation d'un tel dispositif n'a pas pour objectif de maintenir une extrémité repliée en son sein, mais plutôt une fonction de confort destinée à faciliter le travail du chirurgien. Par conséquent, il est également revendiqué le dispositif d'insertion d'un implant phonatoire (1), caractérisé en ce qu'il consiste en une capsule en forme d'obus venant recouvrir l'extrémité libre (15) de la portion centrale (3) à insérer dans la fistule et, une fois l'implant phonatoire (1) en place, étant destinée à être dégradée ou retirée de manière à permettre à la portion latérale mobile (B) de venir se fixer. La présente invention concerne également l'utilisation d'un implant phonatoire (1) pour restaurer la fonction vocale chez un patient après une laryngectomie ou une trachéotomie. De manière évidente, une telle utilisation n'est aucunement limitée au traitement des laryngectomies ou des trachéotomies, mais peut être étendue à tout traitement nécessitant la restauration d'un écoulement de fluides ou d'air au travers d'une paroi, préférentiellement au niveau de la paroi trachéo-oesophagienne. L'invention sera mieux comprise, et ses avantages ressortiront plus clairement, au cours de la description suivante des deux exemples de réalisation, en référence aux dessins annexés dans lesquels: la figure 1 est, en coupe longitudinale, une prothèse de l'art antérieur, la figure 2 représente, en coupe longitudinale, une forme de réalisation de l'invention, la figure 3 représente, en coupe longitudinale, une autre forme de réalisation préférée de l'invention, la figure 4 représente, en coupe longitudinale, un implant selon l'invention positionné au sein de la paroi trachéo-oesophagienne. Si l'on se reporte maintenant à la figure 1, celle-ci représente une prothèse 1 de l'art antérieur constituée d'une portion centrale 3 formant corps cylindrique et de deux portions latérales 5, 7 formant collerette. Cette prothèse est réalisée en an seul tenant et en un matériau souple, type résine de silicone. Afin de pouvoir être introduite au travers de la paroi trachéo-oesophagienne 9, l'une de ses portions latérales 5, 7 a due être repliée sur elle-même afin d'en diminuer la taille et de permettre son insertion dans la fistule. Toutefois, comme explicité plus haut, ladite fistule doit avoir une taille suffisante pour permettre à cette extrémité 5, 7 repliée de pouvoir passer. Pour ce faire, la fistule doit avoir une taille supérieure à celle du diamètre de la portion centrale 3. Il en résulte un interstice Int. entre la portion centrale 3 et les bords 8 de la fistule pratiquée dans la paroi 9. Cet interstice Int. est à l'origine de fuites ainsi que d'accumulations de nourriture et/ou fluides en son sein. En outre, les tissus de la paroi trachéo-oesophagienne ne peuvent venir en contact de la prothèse et cette dernière sera susceptible de bouger au sein de la fistule. Si l'on se reporte à la figure 2, celle-ci représente, en coupe longitudinale, une première forme d'exécution non limitative de l'invention. Plus particulièrement, il est représenté un implant phonatoire 1 selon l'invention, constitué d'une première partie A comprenant une portion centrale 3 et une portion latérale 5 et d'une seconde partie B en forme de disque et formant portion latérale 7. La partie B, dite partie mobile, peut être rendue 35 solidaire de la partie A par le biais du ou des élément(s) de liaison. Comme décrit plus haut, ces éléments de liaison peuvent consister en tout moyen permettant de fixer et d'immobiliser la partie B sur la partie A de manière non définitive, c'est-à-dire qu'un chirurgien, par exemple, pourra assez facilement les désolidariser. Comme vu plus haut, on peut citer un système de vis, d'aimants, de clips, ou tout système équivalent. La figure 3 représente une seconde forme d'exécution préférée selon l'invention. L'implant 1 est constitué d'une première partie A comprenant une portion centrale 3 et une portion latérale 5 et d'une seconde partie B comprenant une portion centrale 17 formant corps cylindrique creux et d'une portion latérale 7. La portion centrale 17 de la partie B est dimensionnée de manière à pouvoir coulisser au sein de la portion centrale 3 de la partie A. Pour ce faire, la portion centrale 17 formant corps cylindrique creux a un diamètre d inférieur au diamètre D de la portion centrale 3. Dans la pratique, la partie B vient s'emboîter dans la partie A. Dans la forme d'exécution représentée ici, il est également prévu des éléments de liaison (18, 19). Toutefois, compte tenu que les deux parties, respectivement A et B, s'emboîtent l'une dans l'autre, il pourrait être envisagé de ne pas prévoir d'élément de liaison; le maintient résultant de par l'emboîtement même de la partie B dans la partie A. Que ce soit dans la figure 2 ou la figure 3, il est également représenté un clapet anti-retour 27. Ce clapet à pour fonction de laisser passer l'air de la trachée vers l'oesophage et d'obstruer le passage des aliments de l'oesophage vers la trachée. Il est bien évident que ce clapet 27 pourrait être disposé autrement, au niveau de l'une ou de l'autre partie A ou B. En outre, il pourrait également être envisagé plusieurs clapets. Enfin, il ressort également de ces figures une caractéristique propre, à savoir la disposition des différents matériaux utilisés. En effet, comme décrit plus haut, l'implant objet de l'invention est constitué d'un matériau rigide, préférentiellement métallique et encore plus préférentiellement en titane. Selon une caractéristique innovante, les parties de l'implant au contact des tissus constitutifs de la paroi trachéo-oesophagienne sont constituées d'un matériau non seulement biocompatible mais surtout colonisable comme le titane microporeux. Cette caractéristique est clairement illustrée sur les figures 2 et 3 qui représentent, en noir, les parties de l'implant qui ne sont pas en contact avec les tissus entourant la fistule et, en cercles, les parties 25 qui sont en contact avec les tissus de la paroi et donc qui sont en titane microporeux. Bien évidemment, tout matériau équivalent au titane microporeux, c'est-à-dire présentant des caractéristique de biocompatibitité et de colonisation similaires pourrait être envisagé et donc devrait être considéré comme un moyen équivalent. La figure 4 représente l'utilisation de l'implant selon montre la partie A comprenant la dans la fistule jusqu'à ce que la épaulement, vienne en butée de la la paroi trachéo-oesophagienne 9. surface externe 25 de la portion avec les tissus de la paroi 9 est microporeux. Les dimensions de la portion centrale 3 formant le corps de l'implant sont déterminées de manière à ce qu'il n'y ait pas d'espace entre la surface externe de l'implant et la paroi trachéooesophagienne. La partie B est alors introduite par le chirurgien et vient se positionner en s'emboîtant dans la partie A. La figure 4b représente l'implant une fois installé, c'est-àdire une fois la partie B solidarisée au sein de la partie A. Bien évidemment, les différentes parties de l'implant 35 selon l'invention sont dimensionnées de manière à permettre l'invention. La figure 4a portion centrale 3 insérée partie latérale 5, formant face 11 côté oesophage Comme on peut le voir, centrale 3 en contact constituée de titane de la un écoulement d'air suffisant. A titre d'exemple non limitatif, le diamètre intérieur d de la partie B est préférentiellement compris entre 3 et 7 mm, préférentiellement entre 5 et 6 mm. Le diamètre D correspondant au niveau de la partie A doit être dimensionné de manière à permettre le passage de la partie A et, de préférence, doit présenter un jeu compris entre de 0,05 et 0,3 mm. La présente description consiste en une forme générale de l'invention et toute modification ou amélioration évidente, basée sur le principe même de l'invention, doit être considéré comme équivalent
Implant phonatoire (1) constitué d'une portion centrale (3) formant corps cylindrique creux présentant au niveau de chacune de ses extrémités une portion latérale (5, 7) formant épaulement ou collerette, ledit implant (1) venant se positionner dans un orifice ou fistule traversant de part en part la paroi trachéo-oesophagienne (9), chaque portion latérale (5, 7) venant en butée au niveau respectivement des faces internes des parois de la trachée (13) et de l'oesophage (11) afin de maintenir l'implant (1) en place, ledit implant phonatoire (1) étant composé d'au moins deux parties (A, B), l'une au moins des deux parties étant dite partie mobile (B), et chaque portion latérale (5, 7) étant disposée sur une partie différente de l'implant (1) de manière à permettre l'insertion de l'implant par un orifice de taille réduite correspondant au diamètre de la portion centrale.
1. Implant phonatoire (1) constitué d'une portion centrale (3) formant corps cylindrique creux présentant au niveau de chacune de ses extrémités une portion latérale (5, 7) de circonférence supérieure formant épaulement ou collerette, ledit implant (1) venant se positionner dans un orifice ou fistule traversant de part en part la paroi trachéo- oesophagienne (9), chaque portion latérale (5, 7) venant en butée au niveau respectivement des faces internes des parois de la trachée (13) et de l'oesophage (11) afin de maintenir l'implant (1) en place, caractérisé en ce que ledit implant phonatoire (1) est composé d'au moins deux parties (A, B), l'une des au moins deux parties étant dite partie mobile (B), et en ce que chaque portion latérale (5, 7) est disposée sur une partie différente de l'implant (1) de manière à permettre l'insertion de l'implant par un orifice de taille réduite correspondant au diamètre de la portion centrale, ladite partie mobile étant par la suite rendue solidaire de la portion centrale au moyen d'un élément de liaison in situ. 2. Implant phonatoire (1) selon la 1, caractérisé en ce que ladite partie mobile (B) consiste en un disque venant se fixer directement au niveau de l'extrémité libre (15) de la portion centrale (3) . 3. Implant phonatoire (1) selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite partie mobile (B) comprend un corps cylindrique creux (17) de diamètre (d) inférieure au diamètre (D) du corps cylindrique creux formant la portion centrale (3) de l'implant (1) de manière à pouvoir venir coulisser au sein de ce dernier. 4. Implant phonatoire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que ledit élément de liaison de la partie mobile (B) à la portion centrale (3) consiste en un filetage femelle(18) et une vis filetée imperdable portant un filetage mâle (19) respectivement au niveau de l'extrémité libre (15) de la portion centrale (3) et de la base (23) de la portion latérale mobile (B). 5. Implant phonatoire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un matériau rigide inerte sur le plan biologique. 6. Implant phonatoire (1) selon la 5, caractérisé en ce qu'il est constitué au moins en partie par un matériau métallique biocompatible, préférentiellement le titane. 7. Implant phonatoire (1) selon la 6, caractérisé en ce que, au moins les parties de l'implant au contact des muqueuses (25) sont en titane micro-poreux. 8. Implant phonatoire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les parties de l'implant au contact des muqueuses présentent une surface bosselée ou rainurée destinée à faciliter la colonisation par les tissus. 9. Implant phonatoire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il présente au moins un clapet antiretour (27)idéalement en feuillard de titane massif. 10. Dispositif d'insertion d'un implant phonatoire (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il consiste en une capsule en forme d'obus venant recouvrir l'extrémité libre (15) de la portion centrale (3) à insérer dans la fistule et, une fois l'implant phonatoire (1) en place, étant destinée à être dégradée ou retirée de manière à permettre à la portion latérale mobile (B) de venir se fixer.
A
A61
A61F,A61L
A61F 2,A61L 27
A61F 2/20,A61L 27/06
FR2895014
A1
DISPOSITIF D'EPURATION DE GAZ D'ECHAPPEMENT D'UN VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,622
L'invention concerne un , agence dans le tuyau de gaz d'echappement d'un moteur a combustion interne, du genre comportant un catalyseur a accumulation de NOx dote d'un dispositif pour 1'introduction externe d'un agent reducteur contenant des hydrocarbures dans le tuyau de gaz d'echappement en amont du catalyseur a accumulation de NOx. Pendant le regime pauvre de moteurs a combustion interne pouvant fonctionner en regime pauvre, des oxydes d'azote sont engendr6s, qui ne doivent pas parvenir clans 1'environnement. Les installations d'epuration de gaz d'echappement de vdhicules automobiles equipes de moteurs a combustion interne pouvant fonctionner en regime pauvre sont dot6es a cet effet de catalyseurs a accumulation de NOx, qui retiennent les composes de NOx des gaz d'echappement engendres pendant le regime pauvre. De tels catalyseurs a accumulation de NOx ont une capacite d'absorption limitee, de sorte qu'ils doivent 8tre regeneres au plus tard peu avant que la capacite d'absorption maximale soit atteinte. La regeneration de tels accumulateurs de NOx est usuellement effectuee au moyen du carburant prevu pour le regime de marche du moteur a combustion interne. A cet effet, le melange air / carburant est enrichi (melange riche) peu avant 1'atteinte d'un etat de remplissage predetermine de 1'accumulateur de NOx par 1'intermediaire de la commande prevue pour la gestion du moteur, les oxydes d'azote accumules dans 1'accumulateur de NOx reagissant en 1'occurrence chimiquement avec les hydrocarbures du carburant excedentaire en tant qu'agents reducteurs, et etant convertis en azote non dangereux et en d'autres produits reactionnels non dangereux. Pour le procede connu, est typique qu'il se d6roule 35 en discontinu, a savoir que les oxydes d'azote sont accumules dans 1'accumulateur de NOx pendant le regime de 289501 4 2 marche normale, et l'accumulateur de NOx etant ensuite regenere dans une phase relativement courte a melange air / carburant riche. La commande de ce deroulement de regime discontinu est effectuee par 1'intermediaire du dispositif 5 de commande prevu pour la gestion du moteur, a savoir que celui-ci doit 8tre connu pour le procede d6crit. Le procede connu ne peut par consequent 8tre mis en oeuvre que dans des vehicules neufs, dans lesquels la commande est conque de fagon correspondante. Un 6quipement ulterieur n'est de ce 10 fait en regle generate pas possible. Des configurations de moteurs sont egalement envisageables qui, en raison de certains composants ou de certaines fonctions, ne supportent pas un regime avec un melange air / carburant riche, de sorte que des procedes 15 qui sont bases sur ces configurations ne sont pas possibles. Dans le champ caract6ristique d'un moteur, existe par ailleurs toujours des zones dans lesquelles un regime "riche" n'est pas possible pour des raisons de protection du moteur. 20 L'objectif de la pr6sente invention consiste a proposer un dispositif d'epuration de gaz d'echappement, du type defini ci-dessus, qui fonctionne ind6pendamment de la commande prevue pour la gestion du moteur, et qui peut par consequent faire l'objet d'un 6quipement ulterieur de 25 moteurs a combustion interne existants, qui par ailleurs n'exerce pas d'influence negative sur le regime du moteur a combustion interne, notamment sur les composants et fonctions qui y sont integres, et qui peut en outre egalement fonctionner avec d'autres agents reducteurs, a 30 savoir non avec le carburant prevu pour le fonctionnement du moteur a combustion interne. Selon l'invention, l'accumulateur de NOx du dispositif est agence a la fin du post-traitement des gaz d'echappement et le dispositif comporte un systeme de regulation ind6pendant de la commande du moteur, qui lui est propre, pour le dosage de l'agent reducteur. 289501 4 3 Des agencements preferes de 1'invention seront ddcrits dans la suite du document. Dans un dispositif d'epuration de gaz d'echappement selon 1'invention, agence dans un tuyau de gaz 5 d'echappement d'un vehicule automobile, comportant un catalyseur a accumulation de NOx dote d'un dispositif pour 1'introduction externe d'un agent reducteur contenant des hydrocarbures dans le tuyau de gaz d'echappement en amont du catalyseur a accumulation de NOx, le catalyseur a 10 accumulation de NOx du dispositif est agence a la fin du post-traitement des gaz d'echappement, et le dispositif comporte un syst8me de regulation independant de la commande du moteur, qui lui est propre, pour le dosage de 1'agent reducteur. 15 Le syst8me de regulation d6tecte de preference 1'etat de remplissage du catalyseur a accumulation de NOx. Le dispositif pour 1'introduction externe de 1'agent reducteur comporte de preference des moyens pour 1'evaporation de 1'agent reducteur, les moyens 20 d'evaporation de 1'agent reducteur pouvant 8tre constitues d'une buse d'injection. Il est par ailleurs prefere que le dispositif d'introduction de 1'agent reducteur soft raccorde du cote aspiration au reservoir de carburant prevu pour le 25 fonctionnement du moteur a combustion interne. Le dispositif d'introduction de 1'agent reducteur injecte 1'agent r6ducteur de preference en continu dans le tuyau de gaz d'echappetent. Il est ainsi assure un regime de regeneration continu du catalyseur a accumulation de 30 NOx. Etant donne que le dispositif selon 1'invention ne depend pas d'un certain mode de fonctionnement du moteur a combustion interne, mais peut fonctionner de fagon totalement independante de 1'etat de regime respectif du 35 moteur a combustion interne, it est independant de la commande du fonctionnement du moteur. Cela offre 6galement 289501 4 4 la possibilite d'equiper ulterieurement un moteur a combustion interne existant avec le dispositif, sans avoir a intervener dans la commande du fonctionnement du moteur. Un autre avantage est que 1'agent reducteur ne traverse pas 5 le moteur a combustion interne proprement dit, et ne peut par consequent pas influencer n6gativement le regime du moteur, a savoir notamment des composants et fonctions integres dans le moteur. Le dispositif selon 1'invention offre en outre egalement la possibilite d'utiliser en tant 10 qu'agent r6ducteur d'autres mati6res que le carburant prevu pour le fonctionnement du moteur a combustion interne, qui conduisent le cas echeant a de meilleures valeurs des gaz d'echappement. Comme it a deja ete mentionne ci-dessus, des 15 dispositifs connus fonctionnent de fagon discontinue, 1'etat de remplissage de 1'accumulateur de NOx augmentant en permanence pendant le regime de marche normale, et par consequent sa capacite d'absorber des oxydes d'azote contenus dans les gaz d'echappement jusqu'a ce que 20 1'accumulateur de NOx, apr6s avoir atteint un etat de remplissage predetermine, soit regenere au cours dune breve phase de fonctionnement avec un melange air / carburant riche. Avec le dispositif selon 1'invention, est en principe 6galement possible de regenerer le 25 catalyseur a accumulation de NOx en discontinu, a savoir respectivement apre's 1'atteinte d'un etat de remplissage predetermine. Afin que le dispositif selon 1'invention fonctionne sans perturbations et efficacement, est prevu selon un 30 autre agencement de 1'invention que 1'agent reducteur soit entierement evapore avant d'entrer en contact avec 1'accumulateur de NOx. Toute matiere appropriee contenant des hydrocarbures entre en 1'occurrence en ligne de compte en tant qu'agent reducteur. Dans un agencement prefere de 35 1'invention, est cependant prevu que le carburant prevu pour le fonctionnement du moteur a combustion interne soit utilise en tant qu'agent reducteur. Celui-ci est de preference preleve du reservoir de carburant du moteur a combustion interne. Un reservoir separe pour un agent reducteur separe nest de cette fagon pas necessaire. Pour la mice en oeuvre du procede selon 1'invention, it est utilise un dispositif pour la regeneration d'un accumulateur de NOx agence dans le tuyau de gaz d'echappement d'un moteur a combustion interne, comportant des moyens destines a amener dans cet accumulateur de NOx un agent reducteur contenant des hydrocarbures, ces moyens comprenant un dispositif pour introduire 1'agent reducteur a partir de 1'exterieur clans le tuyau de gaz d'echappement en amont de 1'accumulateur de NOx. Etant donne que 1'agent reducteur est introduit en amont de 1'accumulateur de NOx, a savoir en aval du moteur a combustion interne proprement dit, it ne peut pas influencer negativement le regime du moteur a combustion interne, notamment des composants ou fonctions integres dans ce dernier. D'autres caracteristiques et avantages de la presente invention ressortiront plus clairement a la lecture de la description qui va suivre a titre d'exemple, lorsque prise en relation avec le dessin annexe, sur lequel : la figure unique est une vue schematique d'un vehicule automobile comportant un moteur a combustion interne et un catalyseur a accumulation de NOx place en aval, ainsi qu'un dispositif pour 1'injection d'un agent reducteur en amont de 1'accumulateur de NOx. Le vehicule automobile 2 represents schematiquement sur la figure, est entrains par un moteur a combustion interne 4. Comme represents egalement de fagon schematique, le moteur a combustion interne 4 est equips d'un turbocompresseur 6 de gaz d'echappement qui, de la maniere connue, utilise les gaz d'echappement du moteur a combustion interne 4 pour recharger celui-ci. Les gaz d'echappement sont evacues dans 1'environnement par un tuyau de gaz d'echappement, dont 289501 4 6 1'ensemble est identifie par 8. Dans ce tuyau de gaz d'echappement 8, une unite de post-traitement 10 de gaz d'echappement est disposee directement en aval du moteur a combustion interne 4 qui, dans le cas ou le moteur a 5 combustion interne est un moteur Diesel, peut par exemple comporter un filtre a particules Diesel, par ailleurs un catalyseur SCR (SCR = selective catalytic reduction) ou analogues. Un catalyseur a accumulation de NOx 12 est agence plus en aval dans le sens de circulation des gaz 10 d'echappement, lequel peut recuperer des oxydes d'azote engendres par la combustion du carburant, et peut 8tre regenere par un agent reducteur contenant des hydrocarbures. Un pot d'echappement 14 classique est pre-17.0 en aval du catalyseur a accumulation de NOx 12. 15 Un reservoir de carburant 16 est monte a 1'arriere du vehicule automobile 2, lequel reservoir alimente le moteur a combustion interne 4 par 1'intermediaire d'une conduite de carburant, non representee. Une autre conduite de carburant 18 relie le reservoir 20 de carburant 16 au tuyau de gaz d'echappement, la conduite de carburant 18 debouchant dans le tuyau de gaz di6chappement 8 en amont du catalyseur a accumulation de NOx 12. Pendant le regime de marche, le catalyseur a accumulation de NOx 12 extrait des oxydes d'azote nocifs 25 des gaz d'echappement et les accumule. Lorsque le catalyseur a accumulation de NOx 12 atteint un certain etat de remplissage, du carburant est injecte dans le tuyau de gaz d'echappement 8 par l'intermediaire de la conduite de carburant 18, le trajet entre le point d'injection et le 30 catalyseur a accumulation de NOx, et le dimensionnement d'inserts supplementaires favorisant 1'evaporation, etant choisis de telle sorte que le carburant puisse s'evaporer entierement ou dans une large mesure. A 1'aide des hydrocarbures contenus dans le carburant, les oxydes 35 d'azote accumules dans le catalyseur a accumulation de NOx sont reduits en azote non dangereux, CO2 et eau. 289501 4 7 Afin d'adapter la quantite de carburant inject6e au besoin necessaire a la regeneration du catalyseur a accumulation de NOx, 1'etat de remplissage du catalyseur a accumulation de NOx est detecte avec des moyens en soi 5 connus, non representes ici, et utilise pour la commande de la quantite injectee. Une intervention dans la commande generale pour la conduite du moteur n'est pas necessaire, de sorte que des vehicules existants peuvent sans problAmes 8tre equipes 10 ulterieurement du dispositif decrit. Bien que 1'invention ait ete particulierement montree et decrite en se referant a un mode de realisation prefere de celle-ci, it sera compris aisement par les personnel experimentees dans cette technique que des modifications 15 clans la forme et clans des details peuvent 8tre effectuees sans sortir de 1'esprit ni du domaine de 1'invention. Liste des references numeriques 2 Vehicule automobile 4 Moteur a combustion interne 6 Turbocompresseur de gaz d'echappement 8 Tuyau de gaz d'echappement Unite de post-traitement de gaz d'echappement 12 Catalyseur a accumulation de NOx 14 Pot d'echappement 10 16 Reservoir de carburant 18 Conduite de carburant
Dans un dispositif d'épuration de gaz d'échappement, qui est agencé dans un tuyau de gaz d'échappement (8) d'un véhicule automobile (2), comportant un catalyseur à accumulation de NOx (12) doté d'un dispositif pour l'introduction externe d'un agent réducteur contenant des hydrocarbures dans le tuyau de gaz d'échappement (8) en amont du catalyseur à accumulation de NOx (12), l'accumulateur de NOx du dispositif est agencé à la fin du post-traitement des gaz d'échappement, et le dispositif comporte un système de régulation indépendant de la commande du moteur, qui lui est propre, pour le dosage de l'agent réducteur.
1. Dispositif d'epuration de gaz d'echappement agence dans un tuyau de gaz d'echappement (8) d'un vehicule automobile (2), comportant un catalyseur a accumulation de NOx (12) dote d'un dispositif pour 1'introduction externe d'un agent reducteur contenant des hydrocarbures dans le tuyau de gaz d'echappement (8) en amont du catalyseur a accumulation de NOx (12), caracterise en ce que 1'accumulateur de NOx du dispositif est agence a la fin du post-traitement des gaz d'echappement, et en ce que le dispositif comporte un systeme de regulation independant de la commande du moteur, qui lui est propre, pour le dosage de 1'agent reducteur. 2. Dispositif selon la 1, caracterise en ce que le systeme de regulation detecte 1'etat de remplissage du catalyseur a accumulation de NOx (12). 3. Dispositif selon la 1 ou 2, caracterise en ce que le dispositif pour 1'introduction externe de 1'agent reducteur comporte des moyens pour 1'evaporation de 1'agent reducteur. 4. Dispositif selon la 3, caracterise en ce que les moyens d'evaporation de 1'agent reducteur sont constitues dune buse d'injection. 5. Dispositif selon Tune des precedentes, caracterise en ce que le dispositif pour 1'introduction de 1'agent reducteur est raccorde du cote aspiration au reservoir de carburant prevu pour le fonctionnement du moteur A. combustion interne (4). 6. Dispositif selon Tune des prece- dentes, caracterise en ce que le dispositif pour 1'introduction de 1'agent reducteur injecte 1'agent reducteur en continu clans le tuyau de gaz d'echappement (8).
F,B
F01,B01
F01N,B01D
F01N 3,B01D 53,F01N 11
F01N 3/20,B01D 53/56,B01D 53/90,B01D 53/94,F01N 3/36,F01N 11/00
FR2894530
A1
ACCOUDOIR DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,615
La présente invention concerne les accoudoirs pour véhicule automobile. Elle concerne plus particulièrement les accoudoirs dont la position verticale peut varier, afin d'assurer un confort optimal à l'utilisateur. Le document WO 2005/054006 A2 décrit un accoudoir pour véhicule automobile, du type comprenant : - un élément fixe, - un élément mobile : - destiné à recevoir le bras d'un passager du véhicule automobile, l0 -monté en translation verticale par rapport à l'élément fixe, - apte à prendre une position basse par rapport à l'élément fixe, et - un câble de soulèvement de l'élément mobile. Dans ce document, l'élément mobile est fixé à des chariots montés en translation verticale dans des gouttières verticales. 15 Les chariots sont mus par des câbles de type Bowden entraînés par un moteur électrique. La présente invention vise à simplifier le dispositif connu en n'utilisant pas de chariot mobile, tout en permettant un positionnement vertical précis. A cet effet, la présente invention a pour objet un accoudoir de siège de véhicule 20 automobile, du type précité, caractérisé en ce que : - l'élément fixe est muni de deux points de suspension du câble, le câble s'étendant sous le côté inférieur de l'élément mobile d'un point de fixation à l'autre ; - l'accoudoir comprend des moyens de mise sous tension et de 25 relâchement du câble entre les deux points de suspension, et - les deux points de suspension sont situés verticalement de manière que le relâchement du câble permette la descente de l'élément mobile en position basse et que la mise sous tension du câble soulève l'élément mobile au-dessus de sa position basse. 30 Un accoudoir selon l'invention peut en outre comporter l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - les points de suspension sont situés sensiblement à la même hauteur, - les points de suspension sont situés plus haut qu'au moins une partie de l'élément mobile lorsque ce dernier est en position basse, - le câble est fixé aux deux points de suspension, et les moyens de mise sous tension et de relâchement du câble sont configurés pour rapprocher ou éloigner un point de suspension de l'autre, - les moyens de mise sous tension ou de relâchement du câble comprennent un système vis-écrou pour rapprocher ou éloigner un point de io suspension de l'autre à partir d'un mouvement de rotation, - il comprend plusieurs câbles de soulèvement parallèles, reliés entre eux à chaque extrémité par une tige respective définissant chacune un point de suspension pour chaque câble, - il comprend une peau déformable élastiquement recouvrant l'élément 15 supérieur et ancrée à l'élément inférieur de manière à exercer une force de rappel sur l'élément supérieur le ramenant vers sa position basse. L'invention a également pour objet un siège, une portière ou une console centrale comprenant un accoudoir tel que définit précédemment. L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui va 20 suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins annexés, parmi lesquels : - la figure 1 est une vue éclatée d'un accoudoir selon l'invention, et - la figure 2 est une vue en coupe de l'accoudoir de la figure 1. En référence aux figures, un accoudoir pour véhicule automobile est 25 désigné par la référence générale 10. Cet accoudoir 10 comprend un élément inférieur fixe 12 formant support pour un élément supérieur mobile 14 de l'accoudoir 10. Les adjectifs fixe et mobile ne sont utilisés dans la description et les revendications que pour préciser le mouvement relatif de l'élément inférieur 12 30 avec l'élément supérieur 14. Le support 12 peut bien sûr être animé par ailleurs d'autres mouvements, par exemple de rotation dans le cas d'un accoudoir escamotable. Le support 12 est habituellement en matière plastique et s'étend le long du siège, ce qui est symbolisé par une direction X-X' orientée de l'arrière du véhicule vers l'avant. Les termes avant , arrière , etc. utilisés par la suite sont définis par cette direction. Le support 12 comprend un fond rectangulaire plat 16 et des bords 18 repliés vers le haut. Le bord avant est noté 18A, le bord arrière est noté 18B. L'élément supérieur 14 est un pavé de mousse inséré entre les bords to 18 du support 12, et apte à être soulevé verticalement par rapport au support 12. Une peau 20 recouvre le pavé de mousse 14 et est solidement ancrée sur l'intérieur des bords 18 du support 12. La peau 20 est en matière thermoplastique et est apte à se déformer élastiquement. Le pavé de mousse 14 est ainsi retenu prisonnier entre la peau 20 et le support 12. De cette manière, le 15 pavé de mousse 14 est monté en translation verticale par rapport au support 12, entre une position basse et une position haute comme cela sera expliqué par la suite. Le pavé de mousse 14 est destiné à recevoir, par l'intermédiaire de la peau 20, le bras d'un passager du véhicule automobile sur un côté 14A supérieur 20 opposé au support 12. Ce côté supérieur 14A est sensiblement plat. A l'inverse, le pavé de mousse 14 possède un côté inférieur 14B, disposé en vis-à-vis du support 12, dont le profil en coupe le long de la direction X-X' est bombé au centre, de sorte que le pavé de mousse 14 possède une partie centrale bombée 22. 25 Afin de déplacer verticalement le pavé de mousse 14, l'accoudoir 10 comprend une pluralité de câbles 24 s'étendant entre le support 12 et le pavé de mousse 14, sensiblement le long de la direction X-X'. L'utilisation d'une pluralité de câbles 24 permet de répartir les efforts sur le pavé de mousse 14. Les câbles 24 sont reliés entre eux, à une extrémité avant par une tige 30 avant 26A, et à une extrémité arrière par une tige arrière 26B. Chaque tige 26A, 26B s'étend perpendiculairement à la direction X-X' et est fixée, respectivement, à l'intérieur du bord avant 18A ou arrière 18B par l'intermédiaire, respectivement, d'un crochet avant 28A ou arrière 28B. Les crochets 28A, 28B laissent libre la rotation des tiges 26A, 26B sur elles-mêmes, afin de faciliter la mise sous tension des câbles 24. La position verticale des tiges 26A, 26B est fixée par les crochets 28A, 28B de sorte que ces tiges 26A, 26B définissent deux points de suspension pour chaque câble 24. Ces tiges 26A, 26B sont situées verticalement au-dessus du fond 16 du support 12, de telle sorte que la partie centrale bombée 22 puisse s'insérer entre les deux tiges 26A, 26B lorsque le pavé de mousse 14 est en position basse. Ainsi, dans cette position basse, chaque point de suspension se situe plus haut que la zone la plus basse de la partie centrale bombée 22. Le crochet avant 28A est mobile le long de la direction X-X' par rapport au bord avant 18A, de manière à rapprocher ou éloigner la tige avant 26A de la 15 tige arrière 26B et donc relâcher ou mettre sous tension les câbles 24. Le mouvement du crochet avant 28A est commandé par une molette 30 définissant une ouverture filetée 32 dans laquelle est insérée une tige filetée 34 du crochet avant 28A. La rotation de la molette 30 est ainsi convertie en un déplacement du crochet avant 28A le long de l'axe X-X', par un système de vis- 20 écrou permettant un réglage fin par une sélection judicieuse du pas de filetage. La molette 30 est entraînée manuellement, ou en variante par un moteur électrique (non représenté). Le fonctionnement de l'accoudoir va à présent être décrit. Lorsque les câbles 24 sont relâchés, le pavé de mousse 14 est en 25 position basse. Il est maintenu contre le fond 16 du support 12 par la peau 20 qui est peu ou pas déformée. Dans cette position basse, les deux tiges 26A, 26B sont rapprochées au maximum l'une de l'autre et les câbles sont lâches et courbés en cuvette. En actionnant la molette 30, la tige avant 26A est éloignée de la tige 30 arrière 26B. Ceci met sous tension les câbles 24, qui vont passer d'une configuration courbe à une configuration sensiblement rectiligne en repoussant le pavé de mousse 14 vers le haut, par action sur sa partie centrale bombée 22 (cf. lignes en pointillés sur la figure 2). La peau 20 se déforme alors élastiquement en produisant une force de rappel sur le pavé de mousse 14 vers sa position basse. Lorsque les câbles 24 sont tendus entre les deux tiges 26A, 26B, le pavé de mousse 14 ne peut plus monter : il est en position haute. Suite au relâchement des câbles 24, le pavé de mousse 14 revient en position basse grâce à la force de rappel exercée par la peau 20. En variante, l'accoudoir peut être muni de moyens supplémentaires (non représentés) de rappel tels que des ressorts. to L'accoudoir 10 décrit précédemment est de préférence monté sur un siège du véhicule automobile, une console centrale séparant les deux sièges avant, ou une portière. D'après la description qui précède, l'invention permet clairement de venir en substitution de n'importe quel coussin d'accoudoir afin de régler la 15 hauteur du pavé de mousse (le coussin) d'une manière très précise en n'utilisant qu'un petit nombre d'éléments, dont l'agencement est de plus très simple. L'invention permet ainsi de rajouter aux mécanismes déjà existants d'ajustement de l'accoudoir, un réglage en hauteur supplémentaire
Accoudoir pour véhicule automobile, du type comprenant un élément fixe (12), un élément mobile (14), et un câble (24) de soulèvement de l'élément mobile (14). L'élément mobile (14) est destiné à recevoir le bras d'un passager du véhicule automobile, est monté en translation verticale par rapport à l'élément fixe (12), et est apte à prendre une position basse par rapport à l'élément fixe (12).L'élément fixe (12) est muni de deux points de suspension (26A, 26B) du câble (24), le câble (24) s'étendant sous le côté inférieur (14B) de l'élément mobile (14) d'un point de suspension à l'autre. L'accoudoir comprend des moyens de mise sous tension et de relâchement du câble entre les deux points de suspension (26A, 26B), et les deux points de suspension (26A, 26B) sont situés verticalement de manière que le relâchement du câble (24) permette la descente de l'élément mobile (14) en position basse et que la mise sous tension du câble soulève l'élément mobile (14) au-dessus de sa position basse.
1. Accoudoir pour véhicule automobile, du type comprenant : - un élément fixe (12), - un élément mobile (14) : - destiné à recevoir le bras d'un passager du véhicule automobile, - monté en translation verticale par rapport à l'élément fixe (12), - apte à prendre une position basse par rapport à l'élément fixe (12), et ~o - un câble (24) de soulèvement de l'élément mobile (14), caractérisé en ce que : - l'élément fixe (12) est muni de deux points de suspension (26A, 26B) du câble (24), le câble (24) s'étendant sous le côté inférieur (14B) de l'élément mobile (14) d'un point de suspension à l'autre, 15 - l'accoudoir comprend des moyens (30, 28A) de mise sous tension et de relâchement du câble (24) entre les deux points de suspension (26A, 26B), et - les deux points de suspension (26A, 26B) sont situés verticalement de manière que le relâchement du câble (24) permette la descente de l'élément mobile (14) en position basse et que la mise sous tension du câble (24) soulève 20 l'élément mobile (14) audessus de sa position basse. 2. Accoudoir selon la 1, caractérisé en ce que les points de suspension (26A, 26B) sont situés sensiblement à la même hauteur. 3. Accoudoir selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les points de suspension (26A, 26B) sont situés plus haut qu'au moins une partie 25 (22) de l'élément mobile (14) lorsque ce dernier est en position basse. 4. Accoudoir selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le câble (24) est fixé aux deux points de suspension (26A, 26B), et en ce que les moyens de mise sous tensions et de relâchement du câble sont configurés pour rapprocher ou éloigner un point de suspension (26A) de 30 l'autre (26B).5 5. Accoudoir selon la 4, caractérisé en ce que les moyens de mise sous tension ou de relâchement du câble comprennent un système vis-écrou pour rapprocher ou éloigner un point de suspension (26A) de l'autre (26B) à partir d'un mouvement de rotation. 6. Accoudoir selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend plusieurs câbles de soulèvement parallèles (24), reliés entre eux à chaque extrémité par une tige respective (26A, 26B) définissant chacune un point de suspension pour chaque câble (24). 7. Accoudoir selon l'une quelconque des précédentes, io caractérisé en ce qu'il comprend une peau (20) déformable élastiquement recouvrant l'élément supérieur (14) et ancrée à l'élément inférieur (12) de manière à exercer une force de rappel sur l'élément supérieur (14) le ramenant vers sa position basse. 8. Siège de véhicule automobile, caractérisé en ce qu'il comporte un 15 accoudoir selon l'une quelconque des 1 à 7. 9. Portière de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte un accoudoir selon l'une quelconque des 1 à 7. 10. Console centrale de véhicule automobile, caractérisée en ce qu'elle comporte un accoudoir selon l'une quelconque des 1 à 7.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/75
FR2900311
A1
COLLECTEUR ECOLOGIQUE DE DEJECTIONS ANIMALES
20,071,102
La présente invention concerne un , plus particulièrement un collecteur écologique de déjections animales comprenant une base de support et un dispositif collecteur fixé magnétiquement à la base de support. La publication de demande de brevet US n 2006/0124076 Al décrit un collecteur de déjections animales qui comprend une base de support, un moyen formant harnais raccordé à la base de support, un élément de retenue en forme de U fixé à la base de support à l'aide d'un matériau adhésif ou d'un moyen formant crochet et boucle, ou d'une couture et un dispositif collecteur comportant un sac collecteur et un anneau supérieur fixé à une extrémité ouverte du sac collecteur à l'aide du matériau adhésif et pouvant venir en prise avec l'élément de retenue afin de permettre la fixation du dispositif collecteur à la base de support. L'anneau supérieur peut être muni d'un matériau adhésif, d'un moyen de fixation ou d'un moyen formant crochet et boucle pour que l'anneau supérieur puisse servir d'élément d'étanchéité en le pliant en deux moitiés et en assemblant les deux moitiés de manière à enfermer l'extrémité ouverte du sac collecteur lorsque les déjections sont collectées dans le sac collecteur. L'élément de retenue formé sur la base de support peut être un matériau adhésif ou un moyen formant crochet et boucle. Dans un exemple, l'élément de retenue est un dispositif constitué d'un crochet et d'une boucle et une patte en forme de U est utilisée et attachée à la base de support à l'aide du dispositif constitué d'un crochet et d'une boucle. La patte en forme de U est munie d'une fente pour qu'un bord de l'anneau supérieur puisse s'engager dedans, attachant ainsi le sac collecteur à la base de support. Le collecteur de déjections animales conventionnel mentionné ci-dessus présente un inconvénient en ce que, la fixation de l'anneau supérieur conjointement avec le sac collecteur et/ou la patte en forme de U à l'élément de retenue sur la base de support étant réalisée à l'aide du matériau adhésif ou du dispositif constitué d'un crochet et d'une boucle, un alignement soigneux entre l'anneau supérieur ou la patte en forme de U et l'élément de retenue avant la fixation est nécessaire, ce qui est malcommode et entraîne une perte de temps pendant la fixation. Un mauvais alignement entre l'anneau supérieur ou la patte en forme de U et l'élément de retenue peut augmenter le risque d'amener l'anneau supérieur ou la patte en forme de U en contact avec les déjections de l'animal et entraîne un effet nuisible sur l'aspect de l'ensemble ainsi formé. De plus, une telle fixation a également tendance à poser un problème lors de l'enlèvement du dispositif collecteur de l'élément de retenue de sorte qu'un enlèvement facile et rapide est difficile à réaliser et qu'il entraîne l'adhésion indésirable de poils de l'animal et de saletés au matériau adhésif ou au dispositif constitué d'un crochet et d'une boucle. En outre, la base de support a une structure en forme de U avec deux bras opposés et un élément croisé qui raccorde et qui coopère avec les bras pour définir une ouverture d'évacuation alignée sur l'anus de l'animal et une encoche séparée de l'ouverture d'évacuation pour faire passer la base de la queue de l'animal à travers celle-ci afin de contenir la base de la queue de l'animal à cet endroit et pour empêcher la queue de l'animal de passer à travers l'ouverture d'évacuation pour faire obstacle au sac collecteur. De plus, le périmètre ou le diamètre d'une extrémité ouverte du sac collecteur doit s'adapter à la dimension de l'anneau supérieur ou à celle de l'élément de retenue sur la base de support. Par conséquent, le sac collecteur ne peut être réalisé qu'en fabriquant ce type particulier de sac et il ne peut pas être réalisés à partir de sacs recyclés ou usagés, ce qui n'est pas écologique. En outre, le remplacement du sac collecteur est relativement malcommode. L'élément croisé sert de paroi de butée de sorte que, lorsque la base de support est tirée vers l'avant du fait de la flexion du corps de l'animal pendant la défécation, l'élément croisé vient buter contre la base de la queue de l'animal, empêchant ainsi la poursuite du mouvement vers l'avant de la base de support. Toutefois, la force de traction étant relativement importante, la butée de l'élément croisé contre la queue de l'animal est susceptible de provoquer une gêne de l'animal et un desserrement des lanières du moyen formant harnais, ce qui entraîne un mouvement vers le bas de la base de support qui entraîne à son tour un positionnement de l'élément croisé sur le trajet des déjections de l'animal évacuées de l'anus de l'animal, amenant ainsi de manière indésirable l'élément croisé en contact avec les déjections de l'animal. De plus, le collecteur de déjections animales mentionné ci-dessus n'est pas adapté pour les chiens ayant une queue relativement courte, comme par exemple les bulldogs, les schnauzers, les dobermans et autres du même genre, car l'élément croisé de l'élément de support a tendance à passer par-dessus la queue du chien pendant la défécation, entraînant ainsi le passage de la queue du chien à travers l'ouverture d'évacuation dans l'élément de support ou le sac collecteur ou un mauvais alignement entre l'ouverture d'évacuation et l'anus de l'animal. Par conséquent, l'objet de la présente invention est de proposer un collecteur écologique de déjections animales qui peut surmonter les inconvénients de l'art antérieur mentionnés ci-dessus, qui permet d'utiliser des sacs recyclés ou usagés comme sac collecteur pour ramasser les déjections de l'animal et qui facilite le remplacement du sac collecteur et la fixation du sac collecteur sur et son enlèvement de la base de support. Selon un aspect de la présente invention, on propose un collecteur écologique de déjections animales qui comprend : une base de support comprenant un premier élément en forme générale de U et une première unité magnétique comportant une pluralité de premières pastilles magnétiques, le premier élément définissant une première ouverture d'évacuation et étant muni d'une pluralité de premiers trous de retenue espacés qui sont répartis sur la longueur du premier élément de manière à entourer la première ouverture d'évacuation, chacune des premières pastilles magnétiques étant fixée solidement dans l'un des premiers trous de retenue ; une unité formant harnais raccordée à la base de support et adaptée pour attacher la base de support sur un animal ; et un dispositif collecteur fixé magnétiquement et de manière amovible à la base de support et comprenant un second élérnent en forme générale de U, une seconde unité magnétique comportant une pluralité de secondes pastilles magnétiques et un sac collecteur souple raccordé au second élément et définissant un orifice d'entrée. Le second élément est muni d'une pluralité de seconds trous de retenue espacés correspondant respectivement aux premiers trous de retenue. Chacune des secondes pastilles magnétiques est fixée solidement dans l'un des seconds trous de retenue et elle est magnétiquement attirée vers l'une des premières pastilles magnétiques afin de permettre la fixation du sac collecteur à la base de support et l'alignement de l'orifice d'entrée du sac collecteur sur la première ouverture d'évacuation du premier élément. Selon un autre aspect de la présente invention, on propose un collecteur écologique de déjections animales qui comprend : un premier élément en forme générale de U définissant une première ouverture d'évacuation et comportant une surface de contact ; une unité formant harnais raccordée au premier élément et adaptée pour attacher le premier élément sur un animal ; un second élément en forme générale de U définissant une seconde ouverture d'évacuation et comportant une surface de contact, le second élément étant magnétiquement attiré vers le premier élément ; et un sac collecteur souple comportant un corps principal et un revers. Le corps principal comporte une extrémité ouverte définissant un orifice d'entrée qui est aligné sur les première et seconde ouvertures d'évacuation. Le revers est recourbé à partir de l'extrémité ouverte du corps principal pour définir un espace de revers entre eux. Le second élément est inséré de manière amovible dans l'espace de revers. L'extrémité ouverte du corps principal comporte une partie de retenue qui s'étend le long du second élément et qui est prise en sandwich entre et en contact avec les surfaces de contact des premier et second éléments. Le corps principal du sac collecteur s'étend à travers la seconde ouverture d'évacuation le long d'une périphérie intérieure de la seconde ouverture d'évacuation. Selon un autre aspect de la présente invention, on propose un collecteur écologique de déjections animales qui est destiné à être raccordé à un sac collecteur et qui comprend : une base de support comprenant un premier élément et une première unité magnétique comportant une pluralité de premières pastilles magnétiques, le premier élément définissant une première ouverture d'évacuation et étant muni d'une pluralité de premiers trous de retenue espacés qui sont répartis sur la longueur du premier élément de manière à entourer la première ouverture d'évacuation, chacune des premières pastilles magnétiques étant fixée solidement dans l'un des premiers trous de retenue ; une unité formant harnais raccordée à la base de support et adaptée pour attacher la base de support sur un animal ; et un dispositif collecteur fixé magnétiquement et de manière amovible à la base de support et comprenant un second élément qui épouse le premier élément et qui est destiné à coopérer avec le premier élément pour prendre en sandwich une partie du sac collecteur entre eux, et une seconde unité magnétique comportant une pluralité de secondes pastilles magnétiques. Le second élément est muni d'une pluralité de seconds trous de retenue espacés correspondant respectivement aux premiers trous de retenue. Chacune des secondes pastilles magnétiques est fixée solidement dans l'un des seconds trous de retenue et elle est magnétiquement attirée vers l'une des premières pastilles magnétiques. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description détaillée ci-après du mode de réalisation préféré de la présente invention en référence au dessin annexé sur lequel : La figure 1 est une vue en perspective du mode de réalisation préféré d'un collecteur écologique de déjections animales selon la présente invention pendant l'utilisation ; La figure 2 est une vue schématique fragmentaire en éclaté du mode de réalisation préféré ; La figure 3 est une vue en perspective en éclaté pour illustrer l'agencement des premières et secondes pastilles magnétiques respectivement insérées dans les premier et second éléments du mode de réalisation préféré ; La figure 4 est une vue en perspective assemblée pour illustrer la structure des premier et second éléments du mode de réalisation préféré ; La figure 5 est une vue en perspective pour illustrer comment le second élément est logé dans un espace de revers d'un revers d'un sac collecteur du mode de réalisation préféré pour attacher le sac collecteur au premier élément; La figure 6 est une vue en perspective pour illustrer comment une ficelle est reliée au revers du sac collecteur du mode de réalisation préféré ; La figure 7 est une vue en perspective en éclaté pour illustrer la structure d'un élément de serrage du mode de réalisation préféré ; Les figures 8A et 8B sont des vues schématiques latérales pour illustrer les étapes successives de fixation du second élément muni des secondes pastilles magnétiques sur le premier élément muni des premières pastilles magnétiques pendant l'utilisation du mode de réalisation préféré ; Les figures 9A à 9C sont des vues schématiques pour illustrer les étapes successives de décollement du second élément muni des secondes pastilles magnétiques du premier élément muni des premières pastilles magnétiques pendant l'utilisation du mode de réalisation préféré ; La figure 10 est une vue en perspective pour illustrer le mode de réalisation préféré pendant l'utilisation pour un type de chien ; et La figure 11 est une vue en perspective pour illustrer le mode de réalisation préféré pendant l'utilisation pour un autre type de chien. Les figures 1 à 5 illustrent le mode de réalisation préféré d'un collecteur écologique de déjections animales selon la présente invention pour des animaux tels qu'un chien. Le collecteur écologique de déjections animales comprend : une base de support 2 comprenant un premier élément 21 et une première unité magnétique 22 comportant une pluralité de premières pastilles magnétiques 221, le premier élément 21 définissant une première ouverture d'évacuation 210 et étant muni d'une pluralité de premiers trous de retenue espacés 211 qui sont répartis sur la longueur du premier élément 21 de manière à entourer la première ouverture d'évacuation 210, chacune des premières pastilles magnétiques 221 étant insérée solidement dans le premier élément 21 dans l'un des premiers trous de retenue 211 (ou simplement logée dans un premier trou de retenue 211) ; une unité formant harnais 3 raccordée à la base de support 2 et adaptée pour attacher la base de support 2 sur un animal ; et un dispositif collecteur 4 fixé magnétiquement et de manière amovible à la base de support 2 et comprenant un second élément 41 qui épouse le premier élément 21, une seconde unité magnétique 42 comportant une pluralité de secondes pastilles magnétiques 421 et un sac collecteur souple 43 raccordé au second élément 41 et définissant un orifice d'entrée 430. Le second élément 41 a une forme qui épouse celle du premier élément 21, définit une seconde ouverture d'évacuation 410 épousant la première ouverture d'évacuation 210 et est muni d'une pluralité de seconds trous de retenue espacés 411 correspondant respectivement aux premiers trous de retenue :211. Chacune des secondes pastilles magnétiques 421 est insérée solidement dans le second élément 41 dans l'un des seconds trous de retenue 411 (ou simplement logée dans un second trou de retenue respectif 411) et elle est magnétiquement attirée vers l'une des premières pastilles magnétiques 211 afin de permettre la fixation du sac collecteur 43 à la base de support 2 et l'alignement de l'orifice d'entrée 430 du sac collecteurs 43 sur la première ouverture d'évacuation 210 du premier élément 21 et sur la seconde ouverture d'évacuation 410 du second élément 41. Dans ce mode de réalisation, chacun des premier et second éléments 21, 41 est en forme générale de U et constitué d'un matériau élastique, comme par exemple des caoutchoucs et des élastomères, et il comporte deux parties de bras libres 212 (412). La première unité magnétique 22 est divisée en deux colonnes des premières pastilles magnétiques 221 disposées respectivement sur les parties de bras libres 212 du premier élément 21. La seconde unité magnétique 42 est divisée en deux colonnes des secondes pastilles magnétiques 421 disposées respectivement sur les parties de bras libres 412 du second élément 41. Chacun des premier et second éléments 21, 41 comporte une surface de contact 213 (413). Les surfaces de contact 213, 413 des premier et second éléments 21, 24 sont disposées face à face. Chacune des premières et secondes pastilles magnétiques 221, 421 comporte une extrémité de contact 2211 (4211) qui est adjacente à et sensiblement au niveau de la surface de contact 213 (413) de l'un des premier et second éléments 21, 41. Les extrémités de contact 2211 des premières pastilles magnétiques 221 des colonnes de la première unité magnétique 22 ont une première polarité magnétique alors que l'extrémité de contact 4211 de chacune des secondes pastilles magnétiques 421 a une seconde polarité magnétique opposée à la première polarité magnétique. Dans ce mode de réalisation, chacune des premières et secondes pastilles magnétiques 221, 411 a une forme cylindrique et est logée de manière ajustée dans l'un des premiers et seconds trous de retenue 211, 411. Chacune des premières pastilles magnétiques 221 ou des secondes pastilles magnétiques 421 a, de préférence, un diamètre inférieur à la distance entre celle-ci et une pastille adjacente des premières pastilles magnétiques 221 ou des secondes pastilles magnétiques 421. Dans ce mode de réalisation, le sac collecteur 43 se présente sous forme d'un sac en plastique transparent et il comporte un corps principal 431 qui comporte une extrémité ouverte 4311 définissant l'orifice d'entrée 430 et un revers 432 recourbé à partir de l'extrémité ouverte 4311 du corps principal 431 pour définir un espace de revers 4320 entre eux. Le second élément 41 est inséré de manière amovible dans l'espace de revers 4320. L'extrémité ouverte 4311 du corps principal 431 comporte une partie de retenue 4311a qui s'étend le long du second élément 41 et qui est prise en sandwich entre et en contact avec les surfaces de contact 213, 413 des premier et second éléments 21, 41. Le corps principal 431 du sac collecteur 43 s'étend à travers la seconde ouverture d'évacuation 410 le long d'une périphérie intérieure de la seconde ouverture d'évacuation 410. Le sac collecteur 43 a, de préférence, un diamètre supérieur à la longueur du second élément 41 de sorte que la portion restante de l'extrémité ouverte 4311 du sac collecteur 43 (c'est-à-dire une portion supérieur s'étendant entre la partie de retenue 4311a de l'extrémité ouverte 4311 du sac collecteur 43 qui chevauche le second élément 41) qui définit une partie de fixation 4311b de l'extrémité ouverte 4311 s'étendant à l'extérieur du second élément 41 à partir de la partie de retenue 4311a (voir figure 5) a une longueur suffisante pour être pincée pendant la fixation du dispositif collecteur 4 sur et son enlèvement de la base de support 2. En outre, le revers est muni, en option, d'un rabat d'extrémité 4321 (voir figure 6) qui est rabattu sur une ficelle 6 qui permet de fermer le sac collecteur 43 après avoir enlevé le sac collecteur 43 de la base de support 2 et du second élément 41. Dans ce mode de réalisation, chacun des premier et second éléments 21, 41 comporte, en outre, une partie arrière 214 (414) raccordant ensemble les parties de bras libres 212 (412). Les parties de bras libres 212, 412 de chacun des premier et second éléments 21, 41 sont opposées l'une à l'autre dans une première direction. Les parties de bras libres 212, 412 de chacun des premier et second éléments 21, 41 comportent cles extrémités libres recourbées 2121 (4121) recourbées à partir de ceux-ci en direction l'une de l'autre. Les extrémités libres recourbées 2121, 4121 des parties de bras libres 212, 412 des premier et second éléments 21, 41 définissent par coopération un espace 50 entre elles. L'espace 50 ainsi formé est opposé aux parties arrière 214, 414 des premier et second éléments 21, 41 dans une seconde direction perpendiculaire à la première direction et il est en communication spatiale avec le premier orifice d'évacuation 210 dans le premier élément 21 et le second orifice d'évacuation 410 dans le second élément 41. La formation de l'espace 50 non seulement réduit l'éventualité d'un contact indésirable des extrémités libres recourbées 2121, 4121 des parties de bras libres 212, 412 des premier et second éléments 21, 41 avec les déjections de l'animal évacuées de l'anus de l'animal, mais elle assure le maintien du second élément 41 dans l'espace de revers 4320 et elle permet la liberté de mouvement vers le haut et vers le bas de la base de la queue de l'animal, empêchant ainsi l'élément croisé de buter contre la queue de l'animal et le déplacement de la base de support hors de la position en alignement sur l'anus de l'animal, comme c'est le cas avec le collecteur de déjections animales conventionnel mentionné ci-dessus. L'extrémité libre recourbée 2121 (4121) de chacune des parties de bras libres 212, 412 de chacun des premier et second éléments 21, 41 est, de préférence, amincie pour former une pointe afin de renforcer l'effet de réduction de l'éventualité d'un contact indésirable des extrémités libres recourbées 2121, 4121 des parties de bras libres 212, 412 des premier et second éléments 21, 41 avec les déjections de l'animal évacuées de l'anus de l'animal. Dans ce mode de réalisation, l'unité formant harnais 3 comprend un anneau de raccordement 31, une lanière avant 32 comportant une extrémité avant destinée à être raccordée à un collier 33 et une extrémité arrière raccordée à l'anneau de raccordement 31, une paire de lanières arrière 34 comportant des extrémités avant raccordées à l'anneau de raccordement 31 et des extrémités arrière raccordées à une extrémité avant du premier élément 21, et une paire de lanières latérales 35 comportant des extrémités avant raccordées à l'anneau de raccordement 31 et des extrémités arrière raccordées à une extrémité arrière du premier élément 21. Une unité de serrage 7 pour attacher une partie d'extrémité d'une lanière choisie parmi les lanières avant et arrière 32, 34 et les lanières latérales 35 dans l'ordre est prévue, en option, lorsque la longueur de la (lanière choisie parmi les lanières avant et arrière 32, 34 et les lanières latérales 35 est trop importante. Dans ce mode de réalisation, l'unité de serrage 7 est utilisée pour attacher une partie d'extrémité 321 de la lanière avant 32, comme le montre le mieux la figure 1. L'unité de serrage 7 comprend deux éléments de serrage souples 71 (voir figure 7) dont chacun est constitué d'un matériau élastique, comme par exemple des caoutchoucs et des élastomères, et elle comporte deux extrémités opposées qui sont respectivement munies d'un tenon 72 et d'une mortaise 73. Le tenon 72 et la mortaise 73 de l'un des éléments de serrage 71 peuvent venir en prise respectivement avec la mortaise 73 et le tenon 72 de l'autre des éléments de serrage 71 par ajustement par pression (voir figure 1). En référence aux figures 1, 5, 10 et 11, pendant l'utilisation, la base de support 2 est placée sur l'arrière-train de l'animal et elle est alignée sur l'anus de l'animal par le port et l'ajustement de l'unité formant harnais 3, le sac collecteur 43, se présentant par exemple sous forme d'un sac pour sandwich, est plié pour former le revers 432, le second élément 41 muni des secondes pastilles magnétiques 421 est ensuite inséré dans l'espace de revers 4320 et le sac collecteur 43 porté par le second élément 41 peut être alors pincé entre les doigts (voir figure 5) puis déplacé vers la base de support 2 pour réaliser l'opération de fixation sans alignement préalable et sans utiliser l'autre main pour maintenir la base de support 2. Le sac collecteur 43 peut être facilement enlevé de la base de support 2 avec une seule main en pinçant une partie de fixation 4311b de l'extrémité ouverte 4311 qui s'étend à partir de la partie de retenue 4311a et qui est disposée à l'extérieur du second élément 41 (voir figures 11 et 12), puis en la décollant de celui-ci (voir figures 9A à 9C). II faut noter que, étant donné que le premier et le second éléments 21, 41 sont en forme de IJ et qu'ils ont une longueur suffisante, le léger déplacement vers le haut de la base de support 2 provoqué par la flexion du corps de l'animal pendant la défécation n'entraîne plus l'inconvénient d'un mauvais alignement mentionné ci- dessus et les première et seconde ouvertures d'évacuation 210, 410 peuvent rester alignées sur l'anus de l'animal dans la nouvelle position, empêchant ainsi le premier élément 21 de venir en contact avec les déjections pendant la défécation de l'animal. Les figures 8A et 8B illustrent les étapes successives de la fixation facile et pratique du second élément 41 sur le premier élément 21 à l'aide des premières et des secondes pastilles magnétiques 221, 421. Pendant l'utilisation, lorsque le second élément 41 (il faut noter que le sac collecteur 43 attaché au second élément 41 n'est pas montré pour plus de clarté) est déplacé vers le premier élément 21 sans alignement particulier et atteint une position critique (voir figure 8A), le second élément 41 est automatiquement déplacé vers et aligné sur le premier élément 21 du fait des forces d'attraction entre les premières et les secondes pastilles magnétiques 221, 421 (voir figure 8B). Les figures 9A à 9C illustrent les étapes successives du décollement facile et pratique du second élément 41 du premier élément 21 grâce à l'agencement des premières et des secondes pastilles magnétiques 221, 421 et à la flexibilité du second élément 41, facilitant ainsi l'enlèvement du dispositif collecteur 4 de la base de support 2. L'agencement des premières et des secondes pastilles magnétiques 221, 421 peut être modifié pour plus de facilité, c'est-à-dire pour supprimer l'alignement préalable du second élément 41 sur le premier élément 21, comme exigé par le collecteur de déjections animales conventionnel mentionné ci-dessus, en attachant le second élément 41 au premier élément 21. Par exemple, l'agencement des premières et des secondes pastilles magnétiques 221, 421 peut être réalisé de telle manière que les extrémités de contact 2211 des premières pastilles magnétiques 221 de l'une des colonnes de la première unité magnétique 22 aient une première polarité magnétique, que les extrémités de contact 2211 des premières pastilles magnétiques 221 de l'autre des colonnes de la première unité magnétique 22 aient une seconde polarité magnétique opposée à la première polarité magnétique et que l'extrémité de contact 4211 de chacune des secondes pastilles magnétiques 421 ait une polarité magnétique opposée à celle de l'extrémité de contact 2211 de l'une des premières pastilles magnétiques 221, ou de telle manière que l'extrémité de contact 2211 de chacune des premières pastilles magnétiques 221 de chacune des colonnes de la première unité magnétique 22 ait une polarité magnétique opposée à celle de l'extrémité de contact 2211 d'une pastille adjacente des premières pastilles magnétiques 221 de l'une des colonnes de la première unité magnétique 22 et l'extrémité de contact 4211 de chacune des secondes pastilles magnétiques 421 ait une polarité magnétique opposée à celle de l'extrémité de contact 2211 de l'une des premières pastilles magnétiques 221. En variante, l'un des premier ou second éléments 21, 41 peut être muni d'au moins une pastille magnétique et l'autre des premier ou second éléments 21, 41 peut être muni d'une pastille à attraction magnétique qui est magnétiquement attirée par la pastille magnétique pour permettre la fixation et l'alignement magnétiques entre le premier et le second élément 21, 41. L'inclusion des premières et des secondes pastilles magnétiques 221, 421 dans le collecteur écologique de déjections animales selon la présente invention et la formation de l'espace 50 entre les extrémités libres recourbées 2121, 4121 des parties de bras libres 212, 412 des premier et second éléments 21, 41 du collecteur écologique de déjections animales selon la présente invention permettent d'éliminer les inconvénients mentionnés ci-dessus associés à l'art antérieur. En outre, la fixation du sac collecteur 43 sur et son enlèvement de la base de support 2 peuvent se faire à l'aide d'une seule main et relativement rapidement. De plus, étant donné que le revers 432 du sac collecteur 43pour porter le second élément 41 est formé par simple pliage, le sac collecteur 43 utilisé dans la présente invention peut être un sac en plastique standard, un sac en papier, un sac recyclé ou un sac usagé, comme par exemple un sac pour sandwich usagé, un sac pour biscuits usagé, un sac pour bonbons usagé, un sac d'épicerie usagé, un sac de casse-croûte usagé, etc. Par conséquent, l'utilisation du sac collecteur 43 peut être très écologique. En outre, le second élément 41 est protégé par le revers 432 du contact avec les déjections évacuées par l'animal, il peut être enlevé facilement et directement du sac collecteur 43, il peut être utilisé de manière répétée et il a une durée de vie importante, ce qui est également écologique. De plus, le remplacement du sac collecteur 43 est relativement pratique. La forme en U des premier et second éléments 21, 41 permet également le mouvement de la base de la queue de l'animal à travers l'espace 50 ainsi que son entrée dans et sa sortie hors des première et seconde ouvertures d'évacuai:ion 210, 410, éliminant ainsi les inconvénients mentionnés ci-dessus de l'art antérieur concernant l'inconfort de l'animal et le mauvais alignement de la base de support sur l'anus de l'animal. Étant donné que le sac collecteur 43 a un diamètre beaucoup plus grand que la longueur du premier et du second éléments 21, 41 et qu'il peut être plié, la partie supérieure 433 (voir figures 10 et 11) du sac collecteur 43 (c'est-à-dire la partie qui ne chevauche pas le second élément 41, mais qui est placée au-dessus du second élément 41) peut venir en contact avec la queue de l'animal sans être endommagée ou sans entraîner la séparation du dispositif collecteur 4 de la base de support 2. De plus, grâce à la conception en forme de U du premier et du second élément 21, 41 et à la structure du sac collecteur 43, les inconvénients rnentionnés ci-dessus concernant le passage de la queue de l'animal dans le sac collecteur ou le mauvais alignement entre l'ouverture d'évacuation et l'anus de l'animal peuvent être évités. Par conséquent, le collecteur écologique de déjections animales peut être utilisé non seulement pour les chiens ayant une longue queue, mais également pour les chiens ayant une queue relativement courte, comme par exemple les bulldogs, les schnauzers, les dobermans et autres du même genre
Un collecteur écologique de déjections animales comprend : une base de support 2 comprenant un premier élément 21 et une pluralité de premières pastilles magnétiques 221, le premier élément 21 étant muni d'une pluralité de premiers trous de retenue espacés 211 qui sont répartis sur la longueur du premier élément 21, chacune des premières pastilles magnétiques 221 étant logée dans l'un des premiers trous de retenue 211 ; et un dispositif collecteur 4 comprenant un second élément 41, une pluralité de secondes pastilles magnétiques 421 et un sac collecteur souple 43 raccordé au second élément 41. Le second élément 41 est muni d'une pluralité de seconds trous de retenue 411. Chacune des secondes pastilles magnétiques 421 est logée dans l'un des seconds trous de retenue 411 et est magnétiquement attirée vers l'une des premières pastilles magnétiques 221.
1. Collecteur écologique de déjections animales caractérisé par : - une base de support 2 comprenant un premier élément 21 en forme générale de U et une première unité magnétique 22 comportant une pluralité de premières pastilles magnétiques 221, ledit premier élément 21 définissant une première ouverture d'évacuation 210 et étant muni d'une pluralité de premiers trous de retenue espacés 211 qui sont répartis sur la longueur dudit premier élément 21 de manière à entourer ladite première ouverture d'évacuation 210, chacune desdites premières pastilles magnétiques 221 étant fixée solidement dans l'un desdits premiers trous de retenue 211 ; -une unité formant harnais 3 raccordée à ladite base de support 2 et adaptée pour attacher ladite base de support 2 sur un animal ; - un dispositif collecteur 4 fixé magnétiquement et de manière amovible à ladite base de support 2 et comprenant un second élément 41 en forme générale de U, une seconde unité magnétique 42 comportant une pluralité de secondes pastilles magnétiques 421 et un sac collecteur souple 43 raccordé audit second élément 41 et définissant un orifice d'entrée 430, ledit second élément 41 étant muni d'une pluralité de seconds trous de retenue espacés 411 correspondant respectivement auxdits premiers trous de retenue 211, chacune desdites secondes pastilles magnétiques 421 étant fixée solidement dans l'un desdits seconds trous de retenue 411 et étant magnétiquement attirée vers l'une desdites premières pastilles magnétiques 221 afin de permettre la fixation dudit sac collecteur 43 à ladite base de support 2 et l'alignement dudit orifice d'entrée 430 dudit sac collecteurs 43 sur ladite première ouverture d'évacuation 210 dudit premier élément 21. 2. Collecteur écologique de déjections animales selon la 1, caractérisé en ce que chacun desdits premier et second éléments 21, 41 comporte deux parties de bras libres 212, 412, ladite première unité magnétique 22 étant divisée en deux colonnes desdites premières pastilles magnétiques 221 disposées respectivement sur lesdites parties de bras libres 212 dudit premier élément 21, ladite seconde unité magnétique 42 étant divisée en deux colonnes desdites secondes pastilles magnétiques 421 disposées respectivement sur lesdites parties de bras libres 412 dudit second élément 41, chacun desdits premier et second éléments 21, 41 comportant unesurface de contact 213, 413, lesdites surfaces de contact 213, 413 desdits premier et second éléments 21, 24 étant disposées face à face, chacune desdites premières et secondes pastilles magnétiques 221, 421 comportant une extrémité de contact 2211, 4211 qui est adjacente à ladite surface de contact 213, 413 de l'un desdits premier et second éléments 21, 41. 3. Collecteur écologique de déjections animales selon la 2, caractérisé en ce que lesdites extrémités de contact 2211 desdites premières pastilles magnétiques 221 desdites colonnes de ladite première unité magnétique 22 ont une première polarité magnétique, lesdites extrémités de contact 4211 de chacune desdites secondes pastilles magnétiques 421 ayant une seconde polarité magnétique opposée à ladite première polarité magnétique. 4. Collecteur écologique de déjections animales selon la 2, caractérisé, en outre, en ce que lesdites extrémités de contact 2211 desdites premières pastilles magnétiques 221 de l'une desdites colonnes de ladite première unité magnétique 22 ont une première polarité magnétique, lesdites extrémités de contact 2211 desdites premières pastilles magnétiques 221 de l'autre desdites colonnes de ladite première unité magnétique 22 ayant une seconde polarité magnétique opposée à ladite première polarité magnétique, ladite extrémité de contact 4211 de chacune desdites secondes pastilles magnétiques 421 ayant une polarité magnétique opposée à celle de ladite extrémité de contact 2211 de l'une desdites premières pastilles magnétiques 221. 5. Collecteur écologique de déjections animales selon la 2, caractérisé en ce que ladite extrémité de contact 2211 de chacune desdites premières pastilles magnétiques 221 de chacune desdites colonnes de ladite première unité magnétique 22 a une polarité magnétique opposée à celle de ladite extrémité de contact 2211 d'une pastille adjacente desdites premières pastilles magnétiques 221 de l'une desdites colonnes de ladite première unité magnétique 22, ladite extrémité de contact 4211 de chacune desdites secondes pastilles magnétiques 421 ayant une polarité magnétique opposée à celle de ladite extrémité de contact 2211 de l'une desdites premières pastilles magnétiques 221. 6. Collecteur écologique de déjections animales selon la 1, caractérisé en ce que chacune desdites premières et secondes pastilles magnétiques 221, 421 a une forme cylindrique et est logée de manière ajustée dans l'un desdits premiers et seconds trous de retenue 211, 411. 7. Collecteur écologique de déjections animales selon la 1, caractérisé en ce que chacun desdits premier et second éléments 21, 41 comporte deux parties de bras libres 212, 412 et une partie arrière 214, 414 raccordant ensemble lesdites parties de bras libres 212, 412, lesdites parties de bras libres 212, 412 de chacun desdits premier et second éléments 21, 41 étant opposées l'une à l'autre dans une première direction, lesdites parties de bras libres 212, 412 de chacun desdits premier et second éléments 21, 41 comportant des extrémités libres recourbées 2121, 4121 recourbées à partir de ceux-ci en direction l'une de l'autre, lesdites extrémités libres recourbées 2121, 4121 desdites parties de bras libres 212, 412 desdits premier et second éléments 21, 41 définissant par coopération un espace 50 entre elles, ledit espace 50 étant opposé auxdites parties arrière 214, 414 desdits premier et second éléments 21, 41 dans une seconde direction perpendiculaire à ladite première direction et étant en communication spatiale avec ledit premier orifice d'évacuation 210 dans ledit premier élérnent 21. 8. Collecteur écologique de déjections animales selon la 7, caractérisé, en outre, en ce que lesdites extrémités libres recourbées 2121, 4121 de chacune desdites parties de bras libres 212, 412 de chacun desdits premier et second éléments 21, 41 sont amincies. 9. Collecteur écologique de déjections animales selon la 2, caractérisé, en outre, en ce que ledit sac collecteur 43 comporte un corps principal 431 qui comporte une extrémité ouverte 4311 définissant ledit orifice d'entrée 430 et un revers 432 recourbé à partir de ladite extrémité ouverte 4311 dudit corps principal 431 pour définir un espace de revers 4320 entre eux, ledit second élément 41 définissant une seconde ouverture d'évacuation 410 qui s'adapte à ladite première ouverture d'évacuation 210 et étant inséré de manière amovible dans ledit espace derevers 4320, ladite extrémité ouverte 4311 dudit corps principal 431 étant prise en sandwich entre et étant en contact avec lesdites surfaces de contact 213, 413 desdits premier et second éléments 21, 41, ledit corps principal 431 dudit sac collecteur 43 s'étendant à travers ladite seconde ouverture d'évacuation 410 le long d'une périphérie intérieure de ladite seconde ouverture d'évacuation 410. 10. Collecteur écologique de déjections animales selon la 9, caractérisé, en outre, en ce que ledit sac collecteur 43 se présente sous forme d'un sac en plastique. 11. Collecteur écologique de déjections animales selon la 1, caractérisé, en ce que ladite unité formant harnais 3 comprend un anneau de raccordement 31, une lanière avant 32 comportant une extrémité avant destinée à être raccordée à un collier 33 et une extrémité arrière raccordée audit anneau de raccordement 31, une paire de lanières arrière 34 comportant des extrémités avant raccordées audit anneau de raccordement 31 et des extrémités arrière raccordées audit premier élément 21, et une paire de lanières latérales 35 comportant des extrémités avant raccordées audit anneau de raccordement 31 et des extrémités arrière raccordées audit premier élément 21. 12. Collecteur écologique de déjections animales selon la 11, caractérisé, en outre, par une unité de serrage 7 pour attacher une partie d'extrémité d'une lanière choisie parmi lesdites lanières avant et arrière 32, 34 et lesdites lanières latérales 35 dans l'ordre, ladite unité de serrage 7 comprenant deux éléments de serrage souples 71 dont chacun comporte deux extrémités opposées qui sont respectivement: munies d'un tenon 72 et d'une mortaise 73, ledit tenon 72 et ladite mortaise 73 de l'un desdits éléments de serrage 71 pouvant venir en prise respectivement avec ladite mortaise 73 et ledit tenon 72 de l'autre desdits éléments de serrage 71 par ajustement par pression. 13. Collecteur écologique de déjections animales selon la 1, caractérisé en ce que ledit second élément 41 est flexible. 14. Collecteur écologique de déjections animales caractérisé par : - un premier élément 21 en forme générale de U définissant une première ouverture d'évacuation 210 et comportant une surface de contact 213 ; une unité formant harnais 3 raccordée audit premier élément 21 et adaptée pour attacher ledit premier élément 21 sur un animal ; - un second élément 41 en forme générale de U définissant une seconde ouverture d'évacuation 410 et comportant une surface de contact 413, ledit second élément 41 étant magnétiquement attiré vers ledit premier élément 21 ; et - un sac collecteur souple 43 comportant un corps principal 431 et un revers 432, ledit corps principal 431 comportant une extrémité ouverte 4311 définissant un orifice d'entrée 430 qui est aligné sur lesdites première et seconde ouvertures d'évacuation 210, 410, ledit revers 432 étant recourbé à partir de ladite extrémité ouverte 4311 dudit corps principal 431 pour définir un espace de revers 4320 entre eux, ledit second élément 41 étant inséré de manière amovible dans ledit espace de revers 4320, ladite extrémité ouverte 4311 dudit corps principal 431 comportant une partie de retenue 4311a qui s'étend le long dudit second élément 41 et qui est prise en sandwich entre et en contact avec lesdites surfaces de contact 213, 413 desdits premier et second éléments 21, 41, ledit corps principal 431 dudit sac collecteur 43 s'étendant à travers ladite seconde ouverture d'évacuation 410 le long d'une périphérie intérieure de ladite seconde ouverture d'évacuation 410. 15. Collecteur écologique de déjections animales selon la 14, caractérisé en ce que ladite extrémité ouverte 4311 dudit corps principal 431 dudit sac collecteur 43 comprend, en outre, une partie de fixation 4311b qui s'étend à partir de ladite partie de retenue 4311a et qui est disposée à l'extérieur dudit second élément 41. 16. Collecteur écologique de déjections animales selon la 14, caractérisé en ce que ledit second élément 41 est flexible. 17. Collecteur écologique de déjections animales selon la 14, caractérisé en ce qu'au moins l'un desdits prernier et second éléments 21, 41 est pourvu d'au moins une pastille magnétique 221, 421. 18. Collecteur écologique de déjections animales destiné à être raccordé à un sac collecteur 43, caractérisé par : - une base de support 2 comprenant un premier élément 21 et une première unité magnétique 22 comportant une pluralité de premières pastilles magnétiques 221, ledit premier élément 21 définissant une première ouverture d'évacuation 210 et étant muni d'une pluralité de premiers trous de retenue espacés 211 qui sont répartis sur la longueur dudit premier élément 21 de manière à entourer ladite première ouverture d'évacuation 210, chacune desdites premières pastilles magnétiques 221 étant fixée solidement dans l'un desdits premiers trous de retenue 211 ; - une unité formant harnais 3 raccordée à ladite base de support 2 et adaptée pour attacher ladite base de support 2 sur un animal ; et - un dispositif collecteur 4 fixé magnétiquement et de manière amovible à ladite base de support 2 et comprenant un second élément 41 qui épouse ledit premier élément 21 et qui est destiné à coopérer avec ledit premier élément 21 pour prendre en sandwich une partie du sac collecteur 43 entre eux, et une seconde unité magnétique 42 comportant une pluralité de secondes pastilles magnétiques 421, ledit second élément 41 étant muni d'une pluralité de seconds trous de retenue espacés 411 correspondant respectivement auxdits premiers trous de retenue 211, chacune desdites secondes pastilles magnétiques 421 étant fixée solidement dans l'un desdits seconds trous de retenue 411 et étant magnétiquement attirée vers l'une desdites premières pastilles magnétiques 221.
A
A01
A01K
A01K 23
A01K 23/00
FR2891339
A1
CONDUIT POUR FLUIDE A VOLET MOBILE
20,070,330
La présente invention concerne un conduit pour fluide, comprenant un volet mobile, et plus particulièrement destiné à l'industrie automobile. Afin de permettre au conducteur et aux passagers d'être correctement et confortablement installés dans l'habitacle d'un véhicule automobile, l'air entrant dans l'habitacle a besoin d'être d'une qualité sensiblement supérieure par rapport à celle de l'air extérieur et d'avoir le plus souvent une température différente. Des conduits d'air permettent d'assurer une ventilation de l'habitacle. Ces conduits assurent une circulation d'air entre une prise ou entrée d'air et une sortie vers l'habitacle. La circulation de l'air passe également par différents systèmes, destinés à améliorer le confort de l'habitacle pour les occupants du véhicule. A titre d'exemple, ces systèmes sont un filtre à pollens et à poussières, un chauffage, une climatisation, un ventilateur à plusieurs vitesses, une fermeture de l'entrée d'air pour garder l'habitacle en circuit fermé, une disposition de distribution de l'air traité. Ces systèmes s'avèrent complexes et particulièrement encombrants. Or des véhicules automobiles de petites tailles sont de plus en plus équipés avec ces systèmes liés au confort des occupants. Ces systèmes doivent ainsi être impérativement logés dans des compartiments habitacle ou coffre avant aux volumes de plus en plus restreints. La miniaturisation de ces systèmes engendre ainsi des performances inférieures. -2-ÉTAT DE LA TECHNIQUE ANTÉRIEURE On connaît d'après le document FR- 2. 631.287 un dispositif de chauffage et de ventilation pour un véhicule automobile. Le dispositif comprend une entrée d'air froid, une sortie d'air, une branche de transmission d'air froid interposée entre l'entrée et la sortie, une branche de réchauffage d'air interposée entre l'entrée et la sortie et une zone de mixage. Un volet escamotable est disposé à la jonction entre la branche de transmission d'air froid, la branche de réchauffage d'air et la zone de mixage. Ce volet est mobile et permet d'assurer le mélange intime souhaité afin d'obtenir la température souhaitée. Le document FR-2.787.393 présente un dispositif de chauffage et/ou climatisation pour un véhicule automobile. Le dispositif comprend un conduit d'air froid, un conduit d'air chaud et une chambre de mixage d'air. Des moyens de mixage propres à contrôler les sorties d'air en proportions choisies, afin de régler la température de l'air dans la chambre de mixage. Les moyens de mixage comprennent au moins un volet mobile. Cependant, ces deux documents antérieurs présentent des conduits qui possèdent de manière systématique des conformations, des déflecteurs et autres moyens pour favoriser l'écoulement souhaité pour les flux d'air. Les parois des différentes tubulures sont adaptées à la forme et à la trajectoire des volets. Le poids, l'encombrement et les difficultés de réalisations sont importants. EXPOSÉ DE L'INVENTION Un problème principal que se propose de résoudre l'invention consiste à mettre au point un conduit pour un fluide permettant un écoulement de fluide qui soit particulièrement simplifié, tout en conservant un maximum d'efficacité. Un deuxième problème est de réaliser un volet mobile permettant de faire passer, d'interrompre ou d'orienter le ou les flux entrants et sortants d'un conduit. Un autre problème encore est celui d'utiliser un conduit présentant un volet mobile dans différents cas, dans lesquels la circulation de fluide nécessite une régulation. - 3 L'invention concerne donc un conduit pour fluide, destiné à un véhicule automobile, comprenant: - au moins une entrée pour fluide, - une sortie pour fluide, - un volume, formé par une intersection entre la ou les entrées et la sortie, et - un volet mobile, apte à se déplacer dans le volume, présentant un rebord libre apte à entrer en contact avec des parois de ce volume et destiné à réguler un passage du fluide de la ou des entrées vers la sortie. Conformément à un aspect de la présente invention, le conduit pour fluide est caractérisé en ce que le volet mobile possède une dimension qui varie, au cours de son trajet dans ce volume, entre une valeur minimale et une valeur maximale, de façon à ce que ce volet puisse s'adapter à plusieurs distances entre les parois de ce volume. Autrement dit, le volet mobile s'adapte automatiquement aux dimensions prévues dans le volume se trouvant dans le conduit pour fluide. De cette manière, le volet peut aisément ouvrir ou fermer ou contrôler des passages pour fluide qui présentent des sections différentes. Les conduits peuvent ainsi conserver des formes plus simplifiées, le volet étant apte à s'occuper des variations de distances existantes. Le volet peut également se monter dans des zones particulièrement exiguës, tout en ayant ses dimensions s'adaptant à l'encombrement de l'environnement et tout en pouvant réguler des circulations de fluide selon son trajet. Par voie de conséquence, la présence d'un volet mobile à géométrie variable fait que la section du volume entre une ou plusieurs des entrées et la sortie peut être augmentée. La circulation de fluide est ainsi favorisée par effet d'entonnoir. Le volet mobile peut de préférence comprendre une partie porteuse et une partie coulissante. La partie coulissante peut être montée sur la partie porteuse et peut ainsi permettre à ce volet de passer d'une largeur minimale à une largeur maximale. Avec plusieurs largeurs possibles tout au long du trajet de déplacement du volet, le rebord libre de la partie coulissante s'adapte à des conduits et des volumes de dimensions variables. Dans une première forme de réalisation, la partie coulissante du volet peut comprendre au moins une excroissance, pouvant s'appuyer sur une nervure en saillie 2891339 -4- dans l'une des parois du volume et pouvant guider la partie coulissante au cours du trajet dudit volet. La forme de la nervure va donner les largeurs successives que va prendre l'ensemble du volet au cours de son trajet. La partie coulissante du volet peut avantageusement coulisser sous l'effet d'un moyen de rappel s'appuyant sur la partie porteuse, lors du trajet inverse. Dans une deuxième forme de réalisation, la partie coulissante du volet peut comprendre au moins une excroissance, s'engageant dans une rainure ménagée dans l'une des parois du volume et guidant la partie coulissante au cours du trajet dudit volet. La forme de la rainure va non seulement donner les largeurs successives que va prendre l'ensemble du volet au cours de son trajet, mais encore forcer la partie coulissante à glisser sur la partie porteuse. La partie coulissante peut avantageusement présenter une fente, à travers laquelle passe la partie porteuse. Pour la première et la deuxième forme de réalisation, la partie porteuse peut comprendre des moyens de maintien, solidarisant la partie coulissante sur la partie porteuse. Les moyens peuvent être analogues à des ergots présents sur la partie porteuse coulissant dans des lumières prévues dans la partie coulissante. De manière favorable, le volet peut être monté de façon à pouvoir pivoter dans le volume, par rapport à un axe pouvant être prévu au niveau de la partie porteuse du volet. Dans un premier exemple d'utilisation, le conduit pour fluide peut être monté dans un dispositif d'arrivée d'air extérieur et de recyclage pour l'air de l'habitacle du véhicule automobile. Le conduit peut alors présenter une entrée d'air extérieur, une entrée d'air de recyclage et une sortie vers l'habitacle passant par un ventilateur. Dans cette première utilisation, le volet assure le passage de l'air extérieur vers la sortie vers l'habitacle ou le passage de l'air de recyclage vers la sortie vers l'habitacle. Dans un deuxième exemple d'utilisation, le conduit pour fluide peut être monté dans un dispositif de chauffage et/ou de climatisation pour l'air de l'habitacle du véhicule automobile. Le conduit peut alors présenter une entrée d'air dans laquelle est installé un évaporateur du dispositif de climatisation, une chambre intermédiaire dans laquelle est prévu un radiateur du dispositif de chauffage et une sortie vers l'habitacle. Dans cette deuxième utilisation, le volet assure le passage de l'air après la traversée de l'évaporateur vers la sortie vers l'habitacle ou le passage de l'air au travers du radiateur vers la sortie vers l'habitacle. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera bien comprise et ses divers avantages et différentes caractéristiques ressortiront mieux lors de la description suivante, de l'exemple non limitatif de réalisation, en référence aux dessins schématiques annexés, dans lesquels: - la Figure 1 représente une vue en coupe longitudinale d'un conduit pour fluide dans une première utilisation; - les Figures 2 et 3 représentent des vues en coupe longitudinale d'un conduit pour fluide dans une deuxième utilisation, respectivement avec un volet selon une première forme de réalisation et selon une deuxième forme de réalisation; - les Figures 4 et 5 représentent des vues du dessus du volet selon la première forme de réalisation, respectivement en position déployée et en position rétractée; - les Figures 6 et 7 représentent des vues du dessus du volet selon la deuxième forme de réalisation, respectivement en position rétractée et en position déployée; et - les Figures 8 et 9 représentent des vues du dessous du volet selon la deuxième forme de réalisation, respectivement en position déployée et en position rétractée. EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS Comme l'illustre la Figure 1, et dans une première utilisation de l'invention, un conduit (1) est utilisé en étant monté sur un dispositif général de ventilation et de recyclage d'air pour un habitacle d'un véhicule automobile. Le conduit (1) comprend une première entrée (2), pour de l'air extérieur, une deuxième entrée (3), pour de l'air de recyclage, provenant de l'habitacle, et une sortie (4), pour l'air allant vers l'habitacle. Un motoventilateur (6) force l'air à circuler, soit (Flèche F indiquant le sens de circulation de l'air en Figure 1) de la première entrée (2) vers la sortie (4), soit (Flèche R indiquant le sens de circulation de l'air en Figure 1) de la deuxième entrée (3) vers la sortie (4). Afin de permettre à l'utilisateur de choisir entre l'air extérieur (F) et de l'air recyclé (R), un volet (7) est monté dans le conduit (1). Le volet (7) est installé dans un - 5 2891339 -6 volume (8), situé à l'intersection entre la première entrée (2), la deuxième entrée (3) et la sortie (4). Le volet (7) passe d'une position, dans laquelle il ferme la deuxième entrée (3), à une position, dans laquelle il ferme la première entrée (2) et réciproquement. Avec la deuxième entrée (3) fermée, l'air extérieur vient de la première entrée (2). Avec la première entrée (2) fermée, l'air recyclé vient de la deuxième entrée (3). Le volet (7) est mobile en pivotant par rapport à un axe (9). Le volet (7) tourne par rapport à l'extrémité de la paroi située entre la première (2) et la deuxième entrée (3). Le rebord libre du volet (7) est muni d'une lèvre en caoutchouc souple (11). La lèvre (11) entre en contact avec l'extrémité de la paroi située entre la deuxième entrée (3) et la sortie (4) et avec l'extrémité de la paroi située entre la deuxième entrée (3) et la sortie (4). Conformément à l'invention, le volet (7) présente une dimension qui varie au cours de son trajet. Afin de pouvoir fermer la deuxième entrée (3), la largeur (1) du volet (7) est faible. Afin de pouvoir fermer la première entrée (2), la largeur (L) du volet (7) est importante. Le volet (7) s'allonge ainsi sur une distance donnée (d = L -1), permettant l'étanchéité des contacts de la lèvre (11). Avec ce volet à géométrie variable (7), la section de la première entrée (2) est plus importante (pointillés en Figure 1, montrant la section selon l'état de la technique) et est fonction de la distance d'allongement (d) du volet (7). Pour obtenir cette variation de largeur (d), le volet (7) est réalisé entre deux parties, une partie porteuse (12) et une partie coulissante (13). L'axe de pivotement (9) est monté sur la partie porteuse (12). Pour réaliser la sortie de la partie coulissante (13) par rapport à la partie porteuse (12), la paroi du volume (8) est dotée d'une rainure ou une nervure de guidage (14). Comme le montrent les Figures 2 et 3, et dans une deuxième utilisation de l'invention, un conduit (16) est utilisé en étant monté dans un dispositif général de chauffage et de climatisation d'air pour un habitacle d'un véhicule automobile. Le conduit (16) comprend une première entrée (17), pour de l'air, et une sortie (18), pour l'air allant vers l'habitacle. Un évaporateur (19), formant la source de froid de la climatisation, est monté dans l'entrée (17). Et un radiateur de chauffage (21) est monté dans une chambre en cul de sac (22) du conduit (16). Afin de permettre à l'utilisateur de choisir entre l'air refroidi, l'air à température ambiante et l'air chauffé, un volet (7) est monté dans le conduit (1). Le volet (7) est installé dans un volume (23), situé à l'intersection entre la première entrée (17) et la sortie (18). Le volet (7) est prévu pour orienter les flux d'air circulant à l'intérieur du conduit (16). Suivant une première demande de l'utilisateur, le volet (7) se trouve dans une première position, dans laquelle il permet totalement à l'air de traverser (Flèches H indiquant le sens de circulation de l'air en Figures 2 et 3) le radiateur (21) par une première zone de passage (23a), afin d'y être fortement réchauffé. Suivant une deuxième demande de l'utilisateur, le volet (7) se trouve dans une deuxième position, dans laquelle il permet totalement à l'air de circuler (Flèches C indiquant le sens de circulation de l'air en Figures 2 et 3) par une deuxième zone de passage (23b) et dans laquelle il interdit totalement à l'air de traverser le radiateur (21) par la première zone de passage (23a), afin de ne pas y être réchauffé. Les positions intermédiaires du volet (7) sont possibles. Dans les deux demandes de l'utilisateur, l'air a préalablement traversé l'évaporateur (19), afin d'y être ou non refroidi. Une zone de mélange (23c) homogénéise la température des flux d'air issus de l'évaporateur (19) et/ou du radiateur (21). De manière analogue à la première utilisation de l'invention, le volet (7) est mobile en pivotant par rapport à l'axe (9). Le volet (7) tourne sensiblement par rapport au centre du volume (23). Le rebord libre du volet (7) est muni de la lèvre en caoutchouc souple (11). La lèvre (11) entre en contact avec l'extrémité de la paroi située entre l'entrée (17) et la chambre (22) et avec l'extrémité de la paroi située entre l'entrée (17) et la sortie (18). Conformément à l'invention, le volet (7) présente une dimension qui varie au cours de son trajet. Afin de pouvoir obturer la première zone de passage (23a), la largeur (L) du volet (7) est importante. Afin de pouvoir obturer la deuxième zone de passage (23b), la largeur (L) du volet (7) est importante. Et afin de pouvoir circuler dans le volume (23) sans heurter l'évaporateur (19), la largeur (1) du volet (7) est minimale. Le volet (7) s'allonge ainsi sur une distance donnée (d = L -1), permettant l'étanchéité des contacts de la lèvre (11). Avec ce volet à géométrie variable (7), les sections respectives de la première zone de passage (23a) et de la deuxième zone de passage (23b) est plus importante (pointillés en Figures 2 et 3, montrant la section selon l'état de la technique) et est fonction de la distance d'allongement (d) du volet (7). 2891339 -8 Pour obtenir cette variation de largeur (d), le volet (7) est réalisé entre deux parties, la partie porteuse (12) et la partie coulissante (13). L'axe de pivotement (9) est monté sur la partie porteuse (12). Pour réaliser la sortie de la partie coulissante (13) par rapport à la partie porteuse (12), la paroi du volume (23) est dotée d'une rainure ou une nervure de guidage (14). Dans la première et dans la deuxième utilisation, le volet (7) présente deux formes de réalisation, assurant la même fonction d'adaptation à des largeurs différentes. Dans une première forme de réalisation (voir Figures 4 et 5), le volet (71) présente une forme sensiblement rectangulaire. Le volet (71) passe de la forme sensiblement rectangulaire (Figure 5) à une forme sensiblement carrée (Figure 4). Pour réaliser cet accroissement ou cette diminution de largeur, la partie coulissante (131) est montée de façon à glisser sur la partie porteuse (121). Le rebord libre de la partie coulissante (131) présente la lèvre de contact (111). La partie coulissante (131) est maintenue sur une face de la partie porteuse (121) grâce à des moyens de maintien faisant partie de la partie porteuse (121). Ces moyens de maintien se présentent sous la forme de deux ergots (24) à tête aplatie, dont les fûts viennent se loger respectivement dans deux lumières (26) entaillant la partie coulissante (131). Les têtes des ergots (24) empêchent la partie coulissante (131) de s'échapper perpendiculairement au volet (71). Des doigts d'entraînement (27) sont prévus au niveau des bords latéraux de la partie coulissante (131) et viennent coopérer avec la nervure (14) du volume (8 ou 23). Un ressort de poussée (28) vient s'appuyer contre la partie porteuse (121) et pousse la partie coulissante (131) et la déplace par rapport à la partie porteuse (121) et par rapport à l'axe (91). Dans une deuxième forme de réalisation (voir Figures 6 à 9), le volet (72) présente une forme sensiblement rectangulaire. Le volet (72) passe de la forme sensiblement rectangulaire (Figure 5) à une forme sensiblement carrée (Figure 4). Pour réaliser cet accroissement ou cette diminution de largeur, la partie coulissante (132) est montée de façon à glisser sur la partie porteuse (122). Le rebord libre de la partie coulissante (132) présente la lèvre de contact (112). La partie coulissante (132) est maintenue sur une face de la partie porteuse (122). La partie porteuse (122) traverse la partie coulissante (132) par une fente (29). De moyens de maintien faisant partie de la partie porteuse (122) sont également prévus. Ces 2891339 -9 moyens de maintien se présentent sous la forme de deux clips (31) venant s'encliqueter respectivement dans deux lumières (32) ménagées dans la partie coulissante (132). Des doigts d'entraînement (33) sont prévus au niveau des bords latéraux de la partie coulissante (132) et viennent coopérer en s'engageant dans la rainure (14) du volume (8 ou 23). La présente invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits et illustrés. De nombreuses modifications peuvent être réalisées, sans pour autant sortir du cadre défini par la portée du jeu de revendications. La première forme de réalisation (Figures 4 et 5) et la deuxième forme de réalisation (Figures 6 à 9), présentées ci-dessus, peuvent indépendamment équiper l'une ou l'autre des utilisations choisies et décrites ci-dessus. - 10 -
Un conduit pour fluide, destiné à un véhicule automobile, comprend au moins une entrée pour fluide (2, 3), une sortie pour fluide (4), un volume (8), formé par une intersection entre la ou les entrées (2, 3) et la sortie (4), et un volet mobile (7), apte à se déplacer dans le volume (8), présentant un rebord libre (11) apte à entrer en contact avec des parois dudit volume (8) et destiné à réguler un passage du fluide de la ou des entrées (2, 3) vers la sortie (4).Le volet mobile (11) possède une dimension qui varie, au cours de son trajet dans ledit volume (8), entre une valeur minimale (1) et une valeur maximale (L), de façon à ce que ledit volet (11) puisse s'adapter à plusieurs distances entre les parois dudit volume (8).
1. Conduit pour fluide, destiné à un véhicule automobile, comprenant: - au moins une entrée pour fluide (2, 3, 17), - une sortie pour fluide (4, 18), - un volume (8, 23), formé par une intersection entre la ou les entrées (2, 3, 17) et la sortie (4, 18), et - un volet mobile (7, 71, 72), apte à se déplacer dans le volume (8, 23), 2. Conduit selon la 1, caractérisé en ce que le volet mobile (7, 71, 72) comprend une partie porteuse (12, 121, 122) et une partie coulissante (13, 131, 132), montée sur la partie porteuse (12, 121, 122) et permettant audit volet (7, 71, 72) de passer d'une largeur minimale (1) à une largeur maximale (L). 3. Conduit selon la 2, caractérisé en ce que la partie coulissante (131) du volet (71) comprend au moins une excroissance (27), s'appuyant sur une nervure (14) en saillie dans l'une des parois du volume (8, 23) et guidant la partie coulissante (131) au cours du trajet dudit volet (71). 4. Conduit selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que la partie coulissante (131) du volet (71) coulisse sous l'effet d'un moyen de rappel (28) s'appuyant sur 30 la partie porteuse (121). présentant un rebord libre (11, 111, 112) apte à entrer en contact avec des parois dudit volume (8, 23) et destiné à réguler un passage du fluide de la ou des entrées (2, 3, 17) vers la sortie (4, 18), caractérisé en ce que le volet mobile (11, 111, 112) possède une dimension qui varie, au cours de son trajet dans ledit volume (8, 23), entre une valeur minimale (1) et une valeur maximale (L), de façon à ce que ledit volet (11, 111, 112) puisse s'adapter à plusieurs distances entre les parois dudit volume (8, 23). 2891339 -11- 5. Conduit selon la 2, caractérisé en ce que la partie coulissante (132) du volet (72) comprend au moins une excroissance (33), s'engageant dans une rainure (14) ménagée dans l'une des parois du volume (8, 23) et guidant la partie coulissante (132) au cours du trajet dudit volet (72). 6. Conduit selon l'une quelconque des 2 à 5, caractérisé en ce que la partie coulissante (132) présente une fente (29), à travers laquelle passe la partie porteuse (122). 7. Conduit selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que la partie porteuse (121, 122) comprend des moyens de maintien (24, 26, 31, 32), solidarisant la partie coulissante (131, 132) sur la partie porteuse (121, 122). 8. Conduit selon l'une quelconque des 2 à 7, caractérisé en ce que le volet (7, 71, 72) est monté de façon à pivoter dans le volume (8, 23), par rapport à un axe (9, 91, 92) prévu au niveau de la partie porteuse (12, 121, 122) du volet (7, 71, 72). 9. Conduit selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il est monté dans un dispositif d'arrivée d'air extérieur et de recyclage pour l'air de l'habitacle du véhicule automobile, et en ce qu'il présente une entrée d'air extérieur (2), une entrée d'air de recyclage (3) et une sortie (4) vers l'habitacle passant par un ventilateur (6). 10. Conduit selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est monté dans un dispositif de chauffage et/ou de climatisation pour l'air de l'habitacle du véhicule automobile, et en ce qu'il présente une entrée d'air (17) dans laquelle est installé un évaporateur (19) du dispositif de climatisation, une chambre intermédiaire (22) dans laquelle est prévu un radiateur (21) du dispositif de chauffage et une sortie (18) vers l'habitacle.
F,B
F16,B60
F16K,B60H
F16K 1,B60H 1
F16K 1/34,B60H 1/00,B60H 1/32
FR2898358
A1
ASSOCIATION D'UN ANTAGONISTE DU RECEPTEUR 5HT2 ET D'ACTIVATEUR DU RECEPTEUR 5HT2 PAR MODULATION ALLOSTERIQUE ET LEURS UTILISATIONS COMME PRODUITS MEDICAUX
20,070,914
La présente invention concerné l'utilisation d'un antagoniste du récepteur 5HT2 conjointement à un activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique, comme produits médicaux. La mélatonine (N-acétyl-5-méthoxytryptamine) est une hormone provenant de la glande pinéale, isolée par Lerner et al. (J. Am. Chem. Soc., 80, 1958, 2587). La mélatonine a fait l'objet de nombreuses études pour son activité circadienne, particulièrement dans le rythme du sommeil. Les inventeurs ont démontré que la mélatonine, à l'exception de ses propriétés antioxydantes et de neutralisation des radicaux libres, qui font de la mélatonine un agent pharmacologique extrêmement efficace contre les dommages dus aux radicaux libres et contre les pertes neuronales, dans le but de prévenir les processus de neurodégénérescence, ne régule pas directement le cycle circadien veille-sommeil, mais n'est qu'un précurseur biologique de deux métabolites qui présentent des activités pharmacologiques. Il a ainsi été découvert de façon surprenante par les inventeurs que, pendant le temps de sommeil nocturne, et quelle que soit la saison, la mélatonine produite dans la glande pinéale, suite à une première acétylation de la sérotonine, facilitée par des N-acétyltransférases, subit, dès sa production, une seconde étape d'acétylation enzymatique par des N-acétyltransférases, donnant successivement deux dérivés de (3-carboline, à savoir le 6-méthoxy-1-méthyl- 3,4-dihydro-Ç3-carboline, appelée 6-méthoxy harmalan (6-MH), et la 2-acétyl-6-méthoxy-l-méthylène-3,4-dihydro- (3-carboline, appelée valentonine (VLT). (figure 1). La production de 6-méthoxy harmalan (6-MH) dans la glande pinéale a été mise en évidence par Farrell et Mc Isaac (Farrell, G., et al., Arch.Bioch.Bioph., 94, 1961, 543-544 - Mc Isaac, W.M., et al., Science, 134, 1961, 674-675), en 1961, à partir de glandes pinéales de bœufs tués tôt le matin dans les abattoirs de Chicago. Comme indiqué ci-dessus, le 6-MH ,qui est donc produit conjointement à la VLT, est un antagoniste de la sérotonine W.M., et analogue légèrement lysergique sérotonine plus puissant que l'harmaline (Mc Isaac, al., Science, 134, 1961, 674-675), son alcaloïde de l'harmala, et n'est que moins actif que le diéthylamide de l'acide de la isolé de rat pendant le cycle oestral, sur l'iléon isolé de (LSD). L'activité antagoniste du 6-MH a été mesurée sur l'utérus sur la tension artérielle de rats traités par des ganglioplégiques, par et par une vagotomie bilatérale. La réponse muscles de 10 ml, 5 minutes avant l'adjonction de la sérotonine. Des résultats similaires ont été obtenus avec l'iléon de cobaye isolé, et sur la tension 30 artérielle. L'effet sur le comportement a été testé en utilisant des rats conditionnés à un programme cobaye, et préalablement l'atropine ocytocique totalement bloquée par l'adjonction de 0,5 pg de LSD, 2,0 pg de 6-MH, ou 50 g d'harmaline à un bain de standard à 0,2 g de sérotonine a été évitement-fuite dans une boîte navette conventionnelle. La MLT n'a provoqué aucun trouble comportemental à des niveaux de dose de 0,2 mmole/kg ; le 6-MH a fait commettre des fautes aux rats à des doses aussi faibles que 0,008 mmole/kg avec une relation dose-réponse linéaire allant jusqu'à 0,25 mmole/kg, niveau auquel les animaux ont commis dix fautes sur 10 essais. Par conséquent, le 6-MH est un dérivé de la sérotonine très puissant qui affecte le réflexe comportemental d'évitement-fuite. De plus, dans les essais que les inventeurs ont effectués sur des poussins, contrairement à la VLT, laquelle présente une importante activité hypnotique, comme le montre le tableau 1 ci-dessous, le 6-MH et l'harmaline augmentent la locomotricité, ce qui correspond à l'activité psycho-stimulante. En utilisant le test d'Irwin chez le rat (Irwin, S., Psychopharmacologia, 9, 4, 1966, 259-287), le 6-MH, administré par voie orale, présente un effet psycho-stimulant à un niveau de dose aussi faible que 1 mg/kg (0,003 mmole/kg), laquelle intensité d'effet a le même ordre de grandeur que celle du LSD. Par conséquent, le 6-MH, en raison de son activité psycho-stimulante, permet à l'organisme de passer de l'état d'inconscience du sommeil à un état de conscience de veille, en augmentant la vigilance. Pour cette raison, le 6-MH peut être considéré comme l'hormone de la veille . Il a donc ainsi été démontré que, contrairement à la VLT, le 6-MH exerce une action antagoniste sur les récepteurs sérotonergiques 5-HT2r qui sont neuro-inhibiteurs (leur activation par la sérotonine entraîne une diminution de la vigilance et de l'humeur), en les bloquant, ce qui inhibe leur activation par la sérotonine. De ce fait, l'augmentation de la vigilance maintient l'état d'éveil. Par ailleurs, la VLT présente d'importantes propriétés hypnotiques, à la fois d'un point de vue qualitatif (architecture EEG du sommeil physiologique) et d'un point de vue quantitatif ; et, compte tenu du fait que la biosynthèse de la VLT et le sommeil nocturne sont associés dans le temps, il peut être considéré que la VLT, impliquée dans l'induction et le maintien de l'état de sommeil nocturne, est l'hormone du sommeil . Comme la plupart des composés endogènes, la VLT ne peut pas être administrée par voie orale, en raison de son hydrolyse dans le milieu gastrique acide ; les inventeurs ont donc synthétisé des analogues stables en milieu acide appelés valentonergiques qui sont, le plus souvent, des dérivés de p-carboline, et donc de la mélatonine. Ainsi, toutes les études menées par les inventeurs montrent que la VLT et les valentonergiques (WO 96/08490, WO 97/06140, WO 97/11056, US 6 048 868 6, WO 99/47521, WO 00/64897, WO 02/092598), révèlent d'importantes propriétés hypnotiques, jamais observées, en ce qui concerne la structure électro encéphalographique du sommeil, avec les médicaments hypnotiques disponibles sur le marché, comme, par exemple, les benzodiazépines et le zolpidem. En effet, les benzodiazépines et le zolpidem produisent un sommeil non physiologique, caractérisé par la prédominance du sommeil léger S1 et très peu de sommeil paradoxal (voir tableau I ci -après), qualifié de sommeil dit anesthésique , car il est moins réparateur pour l'organisme, et donne des amnésies. Au contraire, la VLT et les valentonergiques produisent un sommeil, dont l'architecture EEG est similaire à celle du sommeil physiologique, caractérisé par la prédominance de sommeil lent profond (SLP) (S2 + S3) et de forts pourcentages de sommeil paradoxal. La VLT et les valentonergiques induisent le sommeil en diminuant la vigilance, en conséquence de l'activation, par modulation allostérique, des récepteurs sérotonergiques 5-HT2. Pour ces raisons, les valentonergiques peuvent être utilisés dans le traitement des troubles du sommeil. La VLT et les valentonergiques sont donc des activateurs du récepteur 5HT2 par modulation allostérique. De façon surprenante, les inventeurs ont découvert que la combinaison de la VLT et du 6-MH régule le cycle circadien veille-sommeil. En effet, le 6-MH et la VLT, ont des effets opposés sur la vigilance, qui permettent à l'organisme de dormir ou d'être éveillé, en fonction des concentrations relatives de ces deux hormones. Le rôle du système [(valentonine)-(6-méthoxy harmalan)] dans la régulation du cycle circadien veille-sommeil peut être résumé comme suit : 1 - La VLT, hormone du sommeil, produite dans le corps pinéal, pendant la période de sommeil, entre 20 heures et 4 heures GMT, par l'acétylation enzymatique de la MLT, induit et maintient l'état de sommeil en conséquence de sa capacité à diminuer la vigilance après l'activation des récepteurs 5-HT2 par modulation allostérique, à l'aide de son ligand allostérique. La VLT reste prévalente pendant la période de sommeil, ce qui signifie que les concentrations dans le voisinage des récepteurs 5-HT2 sont supérieures à celles du 6-MH. 2 - Tôt le matin, à 4 heures GMT, la biosynthèse à la fois de la VLT et du 6-MH s'arrête, car la NAT diminue dans le corps pinéal ; alors, puisque la vitesse d'élimination de la VLT est plus grande que celle du 6-MH (figure 2), l'hormone de la veille devient prévalente. Par conséquent, entre 4 heures et 20 heures GMT, le 6-MH exerce son action antagoniste sur les récepteurs 5-HT2 en les bloquant, ce qui inhibe leur activation par la sérotonine. De ce fait, la vigilance augmente, et l'état de veille est maintenu jusqu'à 20 heures GMT. Ainsi, de façon surprenante, la combinaison de la VLT ou des valentonergiques avec le 6-MH ou ses analogues permet de réguler le cycle circadien veille- sommeil. En effet, la capacité de la VLT à se lier puis à activer, par modulation allostérique, les récepteurs adrénergiques a2i ainsi que les récepteurs dopaminergiques D1 et D2 , explique comment la tension artérielle et le tonus musculaire diminuent pendant la période de sommeil nocturne. Au contraire, le 6-MH, lorsque ses concentrations sont supérieures à celles de la VLT, pendant la période d'activité (veille), en bloquant les récepteurs 5-HT2 , adrénergiques a2 et dopaminergiques D1 et D2 , induit des activités pharmacologiques qui sont opposées à celles, précédemment décrites, de la VLT. Par conséquent, le mécanisme de la régulation du cycle circadien veille-sommeil est contrôlé par le système [(VLT)-(6-MH)]. Les dysfonctionnements du système [(VLT)-(6-MH)] permettent d'expliquer les mécanismes biologiques, inconnus à ce jour, de l'insomnie, de la dépression et des troubles de l'humeur, des états psychotiques, des maladies de Parkinson et d'Alzheimer. Lorsque le dysfonctionnement correspond à une diminution de la biosynthèse de la VLT conjointement à celle du 6-MH, il semble nécessaire de traiter de tels troubles en donnant une combinaison d'un valentonergique et de 6-méthoxy harmalan. En effet, en tenant compte du fait que le cycle circadien veille-sommeil est contrôlé par le système [(valentonine)-(6-méthoxy harmalan)], la VLT, hormone du sommeil, ou les analogues valentonergiques de synthèse, doivent être donnés conjointement à une quantité appropriée de 6-MH, hormone de la veille, pour une bonne régulation du cycle circadien veille-sommeil. En outre, les inventeurs ont également découvert que la combinaison de la VLT ou des valentonergique avec le 6-MH ou ses analogues permet de traiter la maladie d'Alzheimer. En effet, le dysfonctionnement cognitif est l'un des troubles liés à l'âge les plus frappants chez les êtres humains et les animaux. Ce trouble est probablement dû à la vulnérabilité des cellules du cerveau au stress oxydant croissant. pendant le processus du vieillissement (Raghavendra, V., et al. Free Radic. Biol. Med., 30, 6, 2001, 595-602). L'hormone sécrétée par la glande pinéale, la mélatonine, a été décrite comme étant un antioxydant endogène, dont la concentration plasmatique maximale décline au cours du vieillissement et dans la maladie d'Alzheimer (MA). La sécrétion de MLT est significativement plus faible chez les patients atteints d'Alzheimer, en comparaison avec des sujets sains de même âge (Liu, R.Y., et al., J. Clin. Endocrinol. Metab., 84, 1, 1999, 323-327 - Mishima, K., et al., Biol. Psychiatry, 45, 4, 1999, 417-421 - Ozcankaya, R. et al., Croat. Med. J., 43, 1, 2002, 28-32). La diminution des concentrations de mélatonine dans le liquide cérébro-spinal (LCS) peut constituer un évènement précoce dans le développement de la maladie d'Alzheimer, apparaissant même éventuellement avant les symptômes cliniques (Zhou, J.N., et al., J. Pineal Res., 35, 2, 2003, 125-130.). Les premières modifications neuropathologiques dues à la maladie d'Alzheimer chez des individus âgés sont accompagnées d'une diminution des concentrations de mélatonine dans le liquide cérébro-spinal. (Zhou, J.N., et al., J. Pineal Res., 35, 2, 2003, 125-130.). Les concentrations de MLT dans le liquide cérébro-spinal diminuent au cours de la progression de la neuropathologie de la MA (Wu, Y.H., et al., J. Clin. Endocrinol. Metab., 88, 12, 2003, 5898-5906). Un trouble du rythme veille-sommeil est courant chez les patients atteints de la maladie d'Alzheimer, et est corrélé avec une réduction des concentrations en MLT et un rythme circadien de sécrétion de MLT perturbé (Wu, Y.H., et al., J. Clin. Endocrinol. Metab., 88, 12, 2003, 5898-5906). Les patients présentant des démences, telles que la MA, ont souvent un sommeil perturbé la nuit. D'un point de vue clinique, cela peut se présenter comme de l'agitation pendant les heures de nuit, ce qui peut affecter jusqu'à un quart des patients atteints de MA à un stade de leur maladie. D'un point de vue polysomnographique, les patients atteints de MA présentent un sommeil paradoxal (SP) réduit en proportion avec le degré de leur démence (Bliwise, D.L., Clin. Cornerstone, 6 (Suppl. 1A), 2004, 16-28), ce qui pourrait être corrélé à la diminution de la biosynthèse de 6-MH. De plus, une augmentation importante des concentrations sériques en cortisol pendant les périodes de soirée et de nuit a été découverte chez les sujets âgés, particulièrement s'ils sont atteints de démence, en comparaison avec des témoins jeunes. En comparaison avec la démence vasculaire, les patients atteints de MA ont présenté les plus fortes concentrations en cortisol pendant les 24 heures. La sensibilité de l'axe hypothalamo-pituito-adrénalien au rétrocontrôle des stéroïdes est altérée de façon significative chez les sujets âgés, et particulièrement chez les sujets atteints de démence, tels que les patients atteints de MA (Ferrari, E., et al., Exp. Gerontol., 35, 9-10, 2000, 1239-1250). Les conséquences directes de la diminution de la sécrétion de MLT par la glande pinéale, chez les patients atteints de MA, sont l'insomnie et un dysfonctionnement cognitif, liés aux diminutions des voies de biosynthèse de la VLT, hormone du sommeil, et du 6-MH, hormone de la veille, respectivement. De plus, ceci est étayé par le fait que, pendant de nombreuses années, les neuropsychiatres ont observé que l'administration de clomipramine, un antidépresseur majeur qui augmente la sécrétion de MLT par la glande pinéale, et consécutivement la biosynthèse de VLT et de 6-MH, à des patients atteints de MA, est capable d'augmenter à la fois le sommeil et la fonction cognitive. L'hypothèse de vieillissement accéléré de la maladie de Parkinson (MP) n'est pas étayée par les études qui ont examiné la sécrétion nocturne de MLT chez des patients parkinsoniens dits naïfs en comparaison avec des sujets témoins normaux de même âge. Spécifiquement, ces études n'ont révélé aucune différence significative dans les rythmes de sécrétion de la MLT (concentration en MLT nocturne maximale, données de MLT sur 24 heures) entre les patients atteints de MP et les témoins normaux de même âge (Sandyk, R., Int. J. Neurosci., 90, 3-4, 1997, 271-275). Par ailleurs, les inventeurs ont découvert que la VLT, qui a la propriété d'activer, par modulation allostérique, les récepteurs dopaminergiques D1 et D2, pendant la période de sommeil, ce qui entraîne une relaxation musculaire, peut être considérée comme un agoniste dopaminergique efficace, au même titre que le Lisuride ou la Bromocryptine, pour le traitement de la maladie de Parkinson. La maladie de Parkinson pourrait provenir d'une insuffisance de la biosynthèse de la VLT pendant la période de sommeil. Les malades atteints de la maladie de Parkinson, ont des troubles du sommeil. Il est intéressant de remarquer que 30 % des malades atteints de la maladie de Parkinson contractent par la suite la maladie d'Alzheimer. Dans ces conditions, un traitement de la maladie de Parkinson par la VLT ou un valentonergique, administré pour ses propriétés d'agoniste dopaminergique, ne peut se faire qu'en administrant la combinaison de la VLT ou des valentonergiques avec le 6-MH ou ses analogues, afin de réguler harmonieusement le cycle veille-sommeil. La présente invention concerne donc l'association : - d'un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales I ou Ibis suivante : MeO I MeO Ibis --'- N R16 H R17 R18 dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, avantageusement en C1-C6, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, avantageusement R18 représente un groupe méthyle ou éthyle ; R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent ; -et d'un activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique, l'activateur du récepteur 5HT2 étant présent en une quantité supérieure en poids à celle de l'antagoniste, avantageusement environ 2 à 3 fois supérieure en poids. Les quantités d'activateurs du récepteur 5HT2 de l'association doivent être supérieures à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2 de façon à ce que l'effet de l'activateur prédomine sur l'effet de l'antagoniste pendant toute la période de sommeil. Ainsi, dans une telle association, l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique et l'antagoniste du récepteur 5HT2 devraient avoir des profils pharmacocinétiques appropriés de manière que, administrés le soir, ils produisent des courbes de concentrations versus temps similaires à la courbe de concentrations versus temps de la VLT et du 6-MH (figure 2). Ainsi les paramètres pharmacocinétiques de l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique et de l'antagoniste du récepteur 5HT2 doivent être en accord, de telle sorte que l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique soit prévalent pendant la période de sommeil nocturne, et que, au contraire, les concentrations de l'antagoniste du récepteur 5HT2 dans le corps soient plus élevées que celles de l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique, pendant la période diurne d'activité, après l'éveil. De ce fait, avantageusement, l'élimination de l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique doit être plus rapide que celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2 (demi-vie d'élimination T1/2 z = 2,5 heures pour le 6-MH, chez le chien Beagle) c'est à dire que la demi- vie d'élimination de l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique doit être inférieure à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2; cela signifie qu'il est possible de combiner, conjointement au 6-MH, des activateurs du récepteur 5HT2 par modulation allostérique qui ont des demi-vies d'élimination (T1/2 z) inférieures à 2 heures. Il est également possible d'administrer des activateurs du récepteur 5HT2 par modulation allostérique ayant une demi-vie d'élimination supérieure ou égale à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, c'est à dire dont l'élimination est moins rapide que celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, mais pour cela il est nécessaire également d'administrer au réveil une dose d'antagoniste du récepteur 5HT2 afin que, après cette administration, l'effet de l'antagoniste du récepteur 5HT2 dans l'organisme soit prévalent sur celui de l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique administrée avant la période de sommeil et qui est en phase d'élimination et ce jusqu'à ce que l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique s'élimine totalement de l'organisme. Ainsi, dans un mode de réalisation particulier, l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique a une demi-vie d'élimination dans le sang inférieure à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, avantageusement a une demi-vie d'élimination dans le sang inférieure à 2 heures. L'activateur par modulation allostérique du récepteur 5HT2 est la Valentonine, ou avantageusement un succédané de la Valentonine, appelé valentonergique ; de façon avantageuse il s'agit d'un dérivé de la p-carboline. En particulier il est décrit dans les demandes de brevet WO 96/08490, WO 97/06140, WO 97/11056, US 6 048 868 6, WO 99/47521, WO 00/64897 et WO 02/092598. Avantageusement ces dérivés ne se dégradent pas dans le milieu gastrique contrairement à la valentonine. Avantageusement, l'activateur par modulation allostérique du récepteur 5HT2 selon la présente invention produit un sommeil, dont l'architecture EEG est similaire à celle du sommeil physiologique, caractérisé par la prédominance de sommeil lent profond (SLP) (S2 + S3) et de forts pourcentages de sommeil paradoxal. De façon avantageuse, l'activateur par modulation allostérique du récepteur 5HT2 selon la présente invention est choisi parmi les composés de formules générales II à VI suivantes : R5 R5 R5 R10 II, R11 R3 IV, R12 3 N .\/''''' NR14 1 R13 V, R15 CH3 N / O R5 VI dans lesquelles X représente un atome d'oxygène ou de soufre, R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en Cl-C6 ou un groupe (alkyle en C1-C6) carbonyle, R2 représente un groupe alkyle en C1-C6 et R4 représente un atome d'hydrogène ou R2 et R4 pris ensemble représentent le groupe 10 -CH2-CH2-, R3 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6i un groupe phényle ou un hétéroaryle, le groupe phényle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par un groupe alcoxy en C1-C6 , un groupe nitro, une 15 amine secondaire ou tertiaire ou un atome d'halogène, R5 représente un groupe alcoxy en C1-C6, un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6 ou un atome d'halogène, R6 et R7 sont absents et le trait en pointillé 20 représente une liaison ou le trait en pointillé est absent et R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 et R7 représente un atome d'hydrogène, les groupes R11, R8, et R9 représentent indépendamment 25 l'un de l'autre un groupe alkyle en C1-C6 ou un atome d'hydrogène, le groupe R10 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6, un groupe phényle ou un hétéroaryle, le groupe phényle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par un groupe alcoxy en C1-C65 5 un groupe nitro, une amine secondaire ou tertiaire ou un atome d'halogène, un groupe, choisi parmi R12, R13, et R14, représente un groupe -COCH3, les deux autres groupes représentant un atome d'hydrogène, 10 R15 représente un groupe alkyle en C1-C6, un atome d'hydrogène ou un groupe -COCH3, ou leurs mélanges ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. 15 Par le terme groupe alkyle en C1-C6 (ou en C1-C12 ), on entend au sens de la présente invention tout groupe alkyle de 1 à 6 atomes de carbones (ou de 1 à 12 atomes de carbones), linéaires ou ramifiés, en 20 particulier, les groupes méthyle, éthyle, n-propyle, iso-propyle, n-butyle, iso-butyle, sec-butyle, t-butyle, n-pentyle, n-hexyle. Avantageusement il s'agit d'un groupe méthyle. Par le terme groupe (alkyl en C1-C6)carbonyle , on 25 entend au sens de la présente invention tout groupe alkyle en C1-C6 tel que défini ci-dessus lié par l'intermédiaire d'un groupe carbonyle. Un exemple de groupe alkylcarbonyle est le groupe acétyle. Par le terme groupe alkoxy en C1-C6 , on entend au 30 sens de la présente invention tout groupe alkoxy de 1 à 6 atomes de carbones, linéaires ou ramifiés, en particulier, le groupe OCH3. Par le terme groupe aryle , on entend au sens de la présente invention un ou plusieurs cycles aromatiques ayant 5 à 8 atomes de carbones, pouvant être accolés ou fusionnés, par des atomes d'halogène, des groupes alkyles tels que définis ci-dessus ou le groupe nitro. En particulier, les groupes aryles peuvent être des groupes monocycliques ou bicycliques, de préférence phényle, naphtyle, tétrahydronaphthyl ou indanyl. Avantageusement il s'agit d'un groupe phényle ou naphtyle. Par le terme groupe phényle(alkyle en C1-C6) , on entend au sens de la présente invention tout groupe phényle lié par l'intermédiaire d'un groupe alkyle en C1-C6 tel que défini ci-dessus. Les exemples de groupes phényle(alkyle en C1-C6) comprennent, mais ne sont pas limités aux groupes phényléthyle, 3-phénylpropyle, benzyle et similaires. Par le terme Hétéroaryle on entend au sens de la présente invention tout radical cyclique monovalent aromatique ayant un ou plusieurs cycles, de préférence un à trois cycles, de quatre à huit atomes par cycle, incorporant un ou plusieurs hétéroatomes, de préférence un ou deux, dans le cycle (choisi parmi l'atome d'azote, d'oxygène ou de soufre). Les exemples de radicaux hétéroaryle comprennent, mais ne sont pas limités aux groupes imidazolyle, oxazolyle, thiazolyle, pyrazinyle, thiényle, furanyle, pyridinyle, quinolinyle, isoquinolinyle, benzofuryle, benzothiophényle, benzothiopyranyle, benzimidazolyle, benzoxazolyle, benzothiazolyle, benzopyranyle, indazolyle, indolyle, isoindolyle, quinolinyle, isoquinolynile, naphtyridinyle, benzènesulfonyl- thiophényle, et similaires, avantageusement pyridinile. Par le terme Alkyl(en C1-C6) carbonyle ou ( acyle ), on entend au sens de la présente invention tout radical R-C(0)-, dans lequel R est un radical alkyle en C1-C6 tel que défini ici. Les exemples de radicaux alkylcarbonyle comprennent, mais ne sont pas limités aux groupes acétyle, propionyle, n-butyryle, sec-butyryle, t-butyryle, iso-propionyle, et similaires. Dans la présente invention, on entend désigner par isomères des composés qui ont des formules moléculaires identiques mais qui diffèrent par l'agencement de leurs atomes dans l'espace. Les isomères qui diffèrent dans l'agencement de leurs atomes dans l'espace sont désignés par stéréoisomères . Les stéréoisomères qui ne sont pas des images dans un miroir l'un de l'autre sont désignés par diastéréoisomères , et les stéréoisomères qui sont des images dans un miroir non superposables sont désignés par énantiomères , ou quelquefois isomères optiques. Un atome de carbone lié à quatre substituants non identiques est appelé un centre chiral . Isomère chiral signifie un composé avec un centre chiral. Il comporte deux formes énantiomères de chiralité opposée et peut exister soit sous forme d'énantiomère individuel, soit sous forme de mélange d'énantiomères. Un mélange contenant des quantités égales de formes énantiomères individuelles de chiralité opposée est désigné par mélange racémique . Dans la présente invention, on entend désigner par pharmaceutiquement acceptable ce qui est utile dans la préparation d'une composition pharmaceutique qui est généralement sûr, non toxique et ni biologiquement ni autrement non souhaitable et qui est acceptable pour une utilisation vétérinaire de même que pharmaceutique humaine. On entend désigner par sels pharmaceutiquement acceptables d'un composé des sels qui sont pharmaceutiquement acceptables, comme défini ici, et qui possèdent l'activité pharmacologique souhaitée du composé parent. De tels sels comprennent : (1) les sels d'addition d'acide formés avec des acides inorganiques tels que l'acide chlorhydrique, l'acide bromhydrique, l'acide sulfurique, l'acide nitrique, l'acide phosphorique et similaires ; ou formés avec des acides organiques tels que l'acide acétique, l'acide benzène-sulfonique, l'acide benzoïque, l'acide camphre-sulfonique, l'acide citrique, l'acide éthane-sulfonique, l'acide fumarique, l'acide glucoheptonique, l'acide gluconique, l'acide glutamique, l'acide glycolique, l'acide hydroxynaphtoïque, l'acide 2-hydroxyéthanesulfonique, l'acide lactique, l'acide maléique, l'acide malique, l'acide mandélique, l'acide méthanesulfonique, l'acide muconique, l'acide 2-naphtalènesulfonique, l'acide propionique, l'acide salicylique, l'acide succinique, l'acide dibenzoyl-L-tartrique, l'acide tartrique, l'acide p-toluènesulfonique, l'acide triméthylacétique, l'acide trifluoroacétique et similaires ; ou (2) les sels formés lorsqu'un proton acide présent dans le composé parent soit est remplacé par un ionmétallique, par exemple un ion de métal alcalin, un ion de métal alcalino-terreux ou un ion d'aluminium ; soit se coordonne avec une base organique ou inorganique. Les bases organiques acceptables comprennent la diéthanolamine, l'éthanolamine, N- méthylglucamine, la triéthanolamine, la trométhamine et similaires. Les bases inorganiques acceptables comprennent l'hydroxyde d'aluminium, l'hydroxyde de calcium, l'hydroxyde de potassium, le carbonate de sodium et l'hydroxyde de sodium. Les sels pharmaceutiquement acceptables préférés sont les sels formés à partir d'acide chlorhydrique, d'acide trifluoroacétique, d'acide dibenzoyl-L-tartrique et d'acide phosphorique. Il devrait être compris que toutes les références aux sels pharmaceutiquement acceptables comprennent les formes d'addition de solvants (solvates) ou les formes cristallines (polymorphes) tels que définis ici, du même sel d'addition d'acide. Formes cristallines (ou polymorphes) signifient les structures cristallines dans lesquelles un composé peut cristalliser sous différents agencements d'empilements cristallins, dont tous ont la même composition élémentaire. Différentes formes cristallines ont habituellement différents diagrammes de diffraction des rayons X, spectres infrarouge, points de fusion, dureté, masse volumique, forme de cristal, propriétés optiques et électriques, stabilité et solubilité. Le solvant de recristallisation, le taux de cristallisation, la température de stockage et d'autres facteurs peuvent amener une forme cristalline à dominer. Solvates signifient des formes d'addition de solvants qui contiennent des quantités soit stoechiométriques, soit non stoechiométriques de solvant. Certains composés ont une tendance à piéger un rapport molaire fixe de molécules de solvant dans l'état solide cristallin, formant ainsi un solvate. Si le solvant est l'eau, le solvate formé est un hydrate, lorsque le solvant est un alcool, le solvate formé est un alcoolate. Les hydrates sont formés par la combinaison d'une ou plusieurs molécules d'eau avec l'une des substances dans lesquelles l'eau garde son état moléculaire sous forme de H2O, une telle combinaison étant capable de former un ou plusieurs hydrates. Dans un mode de réalisation particulier, l'activateur par modulation allostérique du récepteur 5HT2 est choisi parmi . MeO le DH Carbo 2 l'éthyl carbo 7, MeO MeO le phényl Carbo 7 le diéthyl Carbo 7, MeO l'Oxo DH carbo 2 O MeO H5C l'Oxo éthyl carbo 7 , O MeO MeO 1 H l'Oxo phényl carbo 7, l'Oxo diéthyl carbo 7, , CH3SO3H , CH3SO3H 3 le CF 060, le CF 053, , CH3SO3H , CH3SO3H Cl MeO 3 le CF 052 le CF 019 MeO MeO La 1-acétyl-mélatonine La 2-acétyl-mélatonine, H3000 Cf 13 N MeO O MeO La N-diacétyl-mélatonine La 2-oxo-mélatonine et H CH3 N ,/ N I O COCH3 La 1-acétyl-2-oxo-mélatonine. De façon avantageuse, l'antagoniste du récepteur 5HT2 de formule I ou Ibis est choisi parmi le 6-méthoxyharmalan (6-MH) de formule suivante : ou l'analogue éthylé du 6-méthoxy-harmalan de formule 15 suivante : MeO MeO 24 MeO ou leurs analogues hydrogénés, de formules MeO MeO et H ou le composé de formule Ibis De façon avantageuse, il s'agit du 6-MH. La présente invention concerne aussi une composition pharmaceutique comprenant une association selon la 10 présente invention et un excipient pharmaceutiquement acceptable. Elle concerne en outre une composition pharmaceutique comprenant l'association selon la présente invention et 15 un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales I ou Ibis : MeO CH3 N O H Ibis. N R16 ù N O I 1 H R17 R18 H MeO I Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle linéaire ou ramifié en C1-C12, phényle ou phényle (alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent, en tant que produit de combinaison pour une utilisation séparée dans le temps destinée à réguler le cycle circadien veille-sommeil. Avantageusement l'association selon la présente invention est administrée le soir et l'antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales I ou Ibis est administré le matin. Les compositions pharmaceutiques selon la présente invention peuvent être formulées pour l'administration aux mammifères, y compris l'homme. La posologie varie selon le traitement et selon l'affection en cause. Ces compositions sont réalisées de façon à pouvoir être administrées par voie orale, sublinguale, sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, transdermique, locale ou rectale. Dans ce cas l'ingrédient actif peut être administré sous formes unitaires d'administration, en mélange avec des supports pharmaceutiques classiques, aux animaux ou aux êtres humains. Les formes unitaires d'administration appropriées comprennent les formes par voie orale telles que les comprimés, les gélules, les poudres, les granules et les solutions ou suspensions orales, les formes d'administration sublinguale et buccale, les formes d'administration sous-cutanée, intramusculaire, intraveineuse, intranasale ou intraoculaire et les formes d'administration rectale. Lorsque l'on prépare une composition solide sous forme de comprimés, on mélange l'ingrédient actif principal avec un véhicule pharmaceutique tel que la gélatine, l'amidon, le lactose, le stéarate de magnésium, le talc, la gomme arabique ou analogues. On peut enrober les comprimés de saccharose ou d'autres matières appropriées ou encore on peut les traiter de telle sorte qu'ils aient une activité prolongée ou retardée et qu'ils libèrent d'une façon continue une quantité prédéterminée de principe actif. On obtient une préparation en gélules en mélangeant l'ingrédient actif avec un diluant et en versant le mélange obtenu dans des gélules molles ou dures. Une préparation sous forme de sirop ou d'élixir peut contenir l'ingrédient actif conjointement avec un édulcorant, un antiseptique, ainsi qu'un agent donnant du goût et un colorant approprié. Les poudres ou les granules dispersibles dans l'eau peuvent contenir l'ingrédient actif en mélange avec des agents de dispersion ou des agents mouillants, ou des agents de mise en suspension, de même qu'avec des correcteurs du goût ou des édulcorants. Pour une administration rectale, on. recourt à des suppositoires qui sont préparés avec des liants fondant à la température rectale, par exemple du beurre de cacao ou des polyéthylèneglycols. Pour une administration parentérale, intranasale ou intraoculaire, on utilise des suspensions aqueuses, des solutions salines isotoniques ou des solutions stériles et injectables qui contiennent des agents de dispersion et/ou des agents mouillants pharmacologiquement compatibles. Le principe actif peut être formulé également sous forme de microcapsules, éventuellement avec un ou plusieurs supports additifs. Avantageusement, la composition pharmaceutique selon la présente invention est destinée à une administration par voie orale ou intraveineuse, de façon avantageuse par voie orale. La présente invention concerne également l'association selon la présente invention ou la composition selon la présente invention pour son utilisation en tant que médicament, avantageusement destiné à réguler le cycle circadien veille-sommeil et au traitement et/ou la prévention de l'insomnie, des troubles de l'humeur telles que la dépression ou l'anxiété, des états psychotiques, de la maladie de Parkinson, de la maladie d'Alzheimer et des maladies ou désordres liés à la dérégulation du cycle circadien veille-sommeil.30 La présente invention concerne également un procédé de régulation du cycle circadien veille-sommeil et/ou de traitement et/ou la prévention de l'insomnie, des troubles de l'humeur telles que la dépression ou l'anxiété, des états psychotiques, de la maladie de Parkinson, de la maladie d'Alzheimer et des maladies ou désordres liés à la dérégulation du cycle circadien veille-sommeil comprenant l'administration à un patient en ayant besoin d'une dose thérapeutiquement efficace de l'association selon la présente invention ou d'une composition pharmaceutique selon la présente invention, avantageusement par voie orale ou intraveineuse, de façon avantageuse par voie orale. Ainsi lorsque l'insomnie est due à une biosynthèse insuffisante de VLT, il est nécessaire d'administrer un composé valentonergique conjointement au 6-MH, hormone de la veille, afin de faciliter l'éveil, de maintenir l'état de veille et d'améliorer les fonctions cognitives pendant la période diurne d'activité. Par ailleurs les inventeurs ont découvert de nouveaux dérivés du 6-MH ayant la même activité que le 6-MH. La présente invention concerne donc un composé de 25 formule générale Ibis suivante rR16 Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en CI-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent, ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. Avantageusement, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison. De façon avantageuse, R18 représente un groupe alkyle 15 en C1-C6, de façon encore plus avantageuse, un groupe méthyle ou éthyle. En particulier, il s'agit du composé de formule Ibis suivante : MeO Ibis 20 La présente invention concerne également une composition pharmaceutique contenant un composé de formule générale Ibis et un excipient pharmaceutiquement acceptable. Elle concerne également 25 un composé de formule générale Ibis pour son utilisation en tant que médicament, avantageusement en tant que psychostimulant permettant d'augmenter la vigilance, en tant qu'antagoniste des récepteurs sérotoninergiques 5HT2 et destiné au traitement et à la prévention des maladies neurodégénératives caractérisées par une altération, voire une perte des fonctions cognitives, telles que la maladie d'Alzheimer. L'invention sera mieux comprise et les buts, avantages et caractéristiques de celles-ci apparaîtront plus clairement de la description qui précède et qui suit et qui est faite en référence aux dessins annexés sur lesquels : La figure 1 représente le schéma de biosynthèse du 6-MH et de la valentonine à partir de la sérotonine dans la glande pinéale pendant le temps de sommeil nocturne. La figure 2 représente les concentrations plasmatiques de valentonine et de 6-méthoxy-harmalan en fonction du temps chez des chiens après administration par voie intraveineuse. Les exemples suivants sont donnés à titre indicatif non 20 limitatif. Les composés selon la présente invention peuvent être préparés de la façon suivante : Exemple 1 : synthèses de 1-Alkyl-3,4-dihydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indoles H3CO 2 R=CH3 4 R=CH2CH3 3 R=CH3 (6-méthoxy harmalan) R=CH2CH3 A) Synthèse du 6-méthoxy harmalan (composé 3) 1- Méthyl-3,4-dihydro-6-méthoxy pyrido (3,4-bj indole 5 a) Synthèse du composé 2 : 5-Méthoxy-3-(2- acétamidoéthyl) indole A une solution de 5-méthoxytryptamine 1 (10g) dans 300 ml de dichlorométhane, on ajoute goutte à goutte 18,3g 10 de triéthylamine puis 10,5 ml d'anhydride acétique. La solution est agitée pendant 15 minutes à 20 C. On ajoute 200 ml d'eau sous agitation, on décante le trichlorométhane, et on extrait la phase aqueuse avec 2 x 200 ml de dichlorométhane. Les phases organiques 15 sont réunies et séchées sur sulfate de magnésium. On évapore le solvant, et le résidu solide est trituré avec 120 ml d'éther éthylique ; on essore et on sèche. On obtient une poudre beige : F= 116 C (11,6g, 95%). Le dérivé 2 ainsi obtenu est assez pur pour la réaction 20 suivante ; spectre I.R. (KBr, cm-1) . 3400, 3259 (NH), 1652 (CO). 1 H3CO P205 (Xylène) 1 H b) Synthèse du composé 3 : 1-Méthyl-3,4-dihydro-6- méthoxy pyrido [3,4-b] indole Une solution de 2,5g. de 5-méthoxy-N-acétyltryptamine 2 dans 150 ml de xylène est chauffée au reflux, et on ajoute sous agitation, et par fractions en 40 minutes, 27 g d'anhydride phosphorique. On chauffe encore pendant 30 minutes après la fin de l'addition. Après refroidissement, on filtre sur fritté. Le solide marron est rincé à l'éther éthylique et transféré dans un tricol. On refroidit à + 5 C et on hydrolyse par addition de glace d'eau (150 ml) puis d'acide chlorhydrique 2N (70 ml). On termine en chauffant au reflux pendant 5 minutes. On refroidit et on extrait 2 fois à l'éther éthylique. La phase aqueuse est alcalinisée à pH = 10 avec une solution de soude 3N, et extraite 2 fois au dichlorométhane. On sèche sur sulfate de magnésium et on concentre. On obtient un solide jaune : F = 210 C (1,60g, 69%) ; spectre IR (KBr, cm-1) : 3090 (NH), 1603 (C=C) ; RMN 1H (DMSO) : 6 ppm : 11,22(NH),7,34,7,05,6,89(H,Ar), 3,81 (3H, OCH3), 3,70 (2H, CH2-3), 2,74 (2H, CH2-4), 2,30 (3H, CH3-1). B) Synthèse de l'homologue éthylé en 1 du 6-méthoxy 25 harmalan (Composé 5): 1-Ethyl-3,4-dihydro-6-méthoxy pyrido (3,4-bl indole a) Synthèse du composé 4 : 5-Méthoxy-3-(2- propionamidoéthyl) indole 30 On opère comme dans le cas du 5-Méthoxy-3-(2-acétamidoéthyl) indole, 2, en mettant en oeuvre la 5- méthoxytryptamine, 1, l'anhydride propionique et la triéthylamine. On obtient une poudre beige clair de 4 . F=91 C, spectre IR (KBr, cm-l) : 3306 (NH), 1621 (CO) ; RMN 1H (CDC13): S(ppm): 8,34 (NH indole), 7,24 (1H, Ar), 6,98 (H, Ar), 6,86 (1H, Ar), 5, 62 (NHCO-), 3,60 (3H, OCH3), 3,57 (2H, CH2CH2N-), 2,94 (2H, CH2CH2N-), 2,15 (2H, -COCH2-), 1,11 (3H, CH3). b) Synthèse du composé 5 :1-Ethyl-3,4-dihydro-6-méthoxy 10 pyrido [3,4-b] indole On opère comme dans le cas du 1-Méthyl-3,4-dihydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indole, 3, en mettant en oeuvre le 5-méthoxy-3-(2-propionamido éthyle) indole 4 et l'anhydride phosphorique dans le benzène au reflux. On 15 obtient une poudre jaune : F=170 C ; spectre IR (KBr, cm-1) : 3088 (NH), 1605 (C=C) ; RMN 1H (CDC13):S(ppm):8,5(NH indole),7,19,6,87(3H,Ar), 3,80(5H, OCH3 et -CH2CH3), 2,76 (2H, -CH2-3), 2,61 (2H, - CH2-4), 1,20 (3H, CH3). 20 Les autres dérivés alkylés du 6-MH peuvent être préparés de façon analogue par des procédés bien connus de l'homme du métier. 25 Exemple 2 Synthèses de 1-Alkyl-1,2,3,4-tetrahydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indoles NùH > H R~C,000H I I O H3CO 1 6 R=CH3 7 R=CHZCH3 8 R=CH3 9 R=CHZCH3 H3CO A) Synthèse du Composé 8 : 1-Méthyl-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxy pyrido f3,4-b] indole (composé méthylé) a) Synthèse du composé 6 : 1-Carboxy-l-Méthyl-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indole A une solution de 5-méthoxy tryptamine, 1, (5g., 26,3 mmoles), dans 75 ml d'un mélange de méthanol (1) et d'eau (1), on ajoute 12 ml d'une solution aqueuse d'acide chlorhydrique N puis l'acide pyruvique (2,8g, 31,8 mmoles) et on agite sous atmosphère d'azote pendant 12 heures à 20 C. On essore le précipité formé, on lave à l'eau et on sèche. On obtient une poudre blanche de composé 6 : F> 260 C (3,4g, 50%), insoluble dans le chloroforme, le DMSO et D2O ; spectre IR (KBr, cm-1) : 3390 (NH), 2618, 2234 (CH2NH+), 1619 (COO-). b) Synthèse du composé 8 : 1-Méthyl-1,2,3,4- tétrahydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indole On ajoute une solution d'acide chlorhydrique concentré goutte à goutte à une suspension de carboxy méthyle tétrahydro méthoxy pyrido indole, 6, (1g) dans 40 ml d'eau bouillante jusqu'à dissolution. On chauffe au reflux pendant 30 minutes. Après refroidissement on ajoute de la soude solide jusqu'à obtention d'un pH très alcalin, et on extrait au chloroforme. On lave la phase organique à l'eau, on sèche sur sulfate de magnésium et on concentre sous vide. On obtient une poudre orange du composé 8: F=154 C (0,83g., 100%) ; spectre IR (KBr, cm"l) : 3271, 3146 (NH), 1625 (C=C) ; RMN 1H (CDC13) : S (ppm) : 7, 60 (NH indole) 7,14 (H8),6,83(H5),6,72(H7), 4,08 (Hl), 3,32 (3H, OCH3), 3 ,28, 2,95 (2H, CH2-3), 2,68 (2H, CH2-4), 1,39 (3H, CH3). A) Synthèse du Composé 9 : 1-Ethyl-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxy pyrido (3,4-b] indole (composé éthylé) 15 a) Synthèse du composé 7 : 1-Carboxy-1-éthyl-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indole On opère comme dans le cas du 1-Méthyl-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indole, 6, en 20 mettant en oeuvre la 5-méthoxy tryptamine 1 et l'acide 2-oxo butanoïque. On obtient une poudre grise de composé 7: F=260 C ; spectre IR (KBr, cm-1) : 3282 (NH), 2847, 2433 (CH2NH+), 1740 (CO), 1625 (C=C) ; RMN 1H (DMSO) : S (ppm) 10,91 (NH), 7,25(H7) , 25 6,91(H5), 6, 73 (H8) , 3, 72 (3H, OCH3), 3,43 (2H, CH2-3) 3,43 (2H, CH2CH3), 2,86 (2H, CH2-4), 0,96 (3H, CH2CH3). b) Synthèse du composé 9 1-Ethyl-1,2,3,4-tétrahydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indole 30 On opère comme dans le cas du Méthyl-1,2,3,4-tétrahydro méthoxy pyrido indole, 8, en chauffant le composé 7 dans l'acide chlorhydrique. On obtient une poudre beige de composé 9: F=114 C ; spectre IR (KEr, cm-1) : 3407, 3304 (NH), 1625 (C=C) ; RMN 1H (CDC13): S (ppm) : 7,57(NH), 7,15(H7), 6,75(H5), 6,72(H8), 3,71 (3H, OCH3), 3,36 (4H, CH2-3 et CH2-4) 2,86 (2H, CH2CH3), 1,06 (3H, CH2CH3). Les autres analogues hydrogénés du 6-MH ou de ses 10 dérivés alkylés peuvent être préparés de façon analogue par des procédés bien connus de l'homme du métier. Exemple 3 : Synthèses de 1-Alkyl-1,2,3,4-dihydro-6-méthoxy pyrido [3,4-b] indoles H3CO 02 , NaH DMF CH3 15 Composé 3 Composé 10 A) Synthèse du 1,2-Dihydro-2-oxo-5-méthoxy-2'- méthyl-spiro (3H-indole-3,3'] d-1'-pyrroline (composé 10) 20 Un mélange de l-méthyl-3,4-dihydro-6-méthoxy-j3-carboline 3(400 mg, 1,87 mmoles) et d'hydrure de sodium à 60% dans l'huile de paraffine (118 mg) dans 4 ml de diméthylformamide est agité à température ambiante pendant 1h15. 25 On neutralise avec une solution d'HC1 N et on extrait 3 fois au dichlorométhane. La phase aqueuse est saturée de chlorure de sodium. Il se forme un précipité qui est filtré sur fritté. On le rince à l'éther diéthylique. On obtient un solide jaune orange de composé 10 (140 mg, 32%) : F>260 C; spectre IR (KBr, cm-1) : 3411 (NH), 1631 (C=O) ; RMN 1H (DMSO) : b ppm : 12,66 (1H, NH), 7,45 (1H, H4), 7,15 (1H, H7), 7,07 (1H, H6), 3,78 (3H, OCH3)33,14 (2H, CH2-5') , 2,72 (2H, CH2-4') , 2,72 (3H, Cl' - CH3) . Spectre de Masse (m/z) : 230 (M+) , 215, 199, 172,171. Les autres composés de formule Ibis peuvent être préparés de façon analogue par des procédés bien connus de l'homme du métier. Exemple 4 : Synthèses de la valentonine et des valentonergiques La valentonine et les valentonergiques peuvent être 20 préparés par des procédés bien connus de l'homme du métier et en particulier décrits dans les demandes de brevet WO 96/08490, WO 97/06140, WO 97/11056, US 6 048 868 6, WO 99/47521, WO 00/64897 et WO 02/092598. 25 En particulier les composés avantageux selon la présente invention sont préparés de la façon suivante : valentonine : 1-méthylène-2-acétyl-6-méthoxy-1,2,3,4,tétrahydro-fl-carboline Formule : C15H16N202M = 256, 30g.mol-115 A une solution de 10-méthoxyharmalan (1 mmol) dans la pyridine (2 ml) on ajoute l'anhydride acétique (1,1 éq). Après hydrolyse acide et extraction à l'acétate d'éthyle, le brut est flash-chromatorgaphié (Eluant AcOEt / Et. de Pet. ; 50/50). La 1-méthylène-2-acétyl-6-méthoxy-1,2,3,4-tétrahydro-(3-carboline élue en premier. Point de fusion 196-8 C. Spectre de masse : m/z : 256 (M+'), 213 (M-OCH3), 185, 10 170. Masse exacte : calculée : 256,1212 trouvée : 256,1208 Oxo DH Carbo 2 : 2-acétyl-7-méthoxy-3-méthyl-9-oxo1,3,4,9-tetrahydro-pyrrolo [3, 4-b] quinoléine Formule : C15H16N203 M = 272,30 g .mol -1 Structure : CH3 CHy A une solution de 1-méthyl-2-acétyl-6-méthoxy-1, 20 2,3,4-tétrahydro- 13 -carboline (1,56g -6,0 mmol) dans du DMF (20m1) on additionne le NaH (1,2éq - suspension dans l'huile à 60%). Le mélange est agité sous atmosphère d'oxygène pendant 48 heures puis on rajoute à nouveau du NaH (1,1 éq) et on agite une 25 nuit. Ensuite le DMF est distillé sous pression réduite. Le brut est repris avec de l'eau puis filtré. Une solution de NH4Ç1 saturée est ajoutée à la phase aqueuse. Le mélange est agité 30 minutes. Le10 précipité est filtré puis lavé successivement avec de l'eau, un mélange MeOH/CH2:Cl (10/90), de l'acétone puis de l'acétate d'éthyle. Après séchage on obtient 2-acétyl-7-méthoxy-3-méthyl-9-oxo-1,3,4,9-tetrahydropyrrolo [3, 4-b] quinoléine (Rdt = 45%). Spectre de Masse :m/z : 272 (M+'), 229 (100), 215, 199 Oxo éthyl carbo 7 : 1-éthyl-9-méthoxy-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolizino[1,2-blquinoléine-4, 7-dione Formule : C18H18N203 Structure : M = 310, 35.mo1-1 H5C2 Dans un ballon de 100 mL, on dissout 9-méthoxy-1-éthyl2,3,4,6,7,12-hexahydroindolo[2,3-a]quinolizin-4-one (500 mg - 1,7 mmol) dans du diméthylformamide (DMF) (45 mL), on ajoute le tertiobutylate de potassium (700 mg - 6,2 mmol). Le mélange est agité sous atmosphère d'oxygène à température ambiante pendant 48 heures. 20 Ensuite on ajoute successivement de l'eau (55 mL) et de l'acide chlorhydrique concentré (15 mL) sous agitation. Le produit précipite ; après recristallisation dans un mélange éthanol-chloroforme, on obtient le 1-éthyl-9-méthoxy-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolizino[1,2b]quinoléine-4,7-dione (140 mg -R=26 %). Spectre de masse: m/z : 310 (M+' 100), 295, 281, 267 1 H MeO Oxo phényl carbo 7: 9-méthoxy-1-phényl-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolizinofl,2-bJquinoléine-4, 7-dione Formule: C23H19NO3 Structure: OM = 357,40 g.mol-1 MeO A une solution de 9-méthoxy-l-phényl-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolo[2,3-a] quinolizin-4-one (1,45g - 40 10 mmol) dans du DMF (100 ml) on additionne le tertiobutylate de potassium (1,75g - 15 mmol). Le mélange est agité sous atmosphère d'oxygène pendant une nuit. Après évaporation et purification sur colonne de silice (éluant chloroforme/méthanol - 95/5). Après 15 séchage on obtient le 9-méthoxy-l-phényl-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolizino[1,2-b]quinoléine-4, 7-dione (200 mg - 13 %). Spectre de masse : m/z : 358 (M') (100), 329, 253 20 Oxo diéthyl carbo 7 : 1, 1-diéthyl-9-méthoxy-1,2,3,4,6, 1,12,12b-octahydroindolizino f1, 2-bJquinoléine-4, 7-dithione Formule : C20H24N2O3 25 Structure : M = 340, 43 g.mol-1 CH3 A une solution de 9-méthoxy-1,1-diéthyl-1,2,3,4, 6,7,12,12b-octahydroindolo[2,3-a]quinolizin-4-one (80 mg - 0,24 mmol) dans du DMF (7 ml) on additionne le tertiobutylate de potassium (113 mg - 1,0 mmol). Le mélange est agité sous atmosphère d'oxygène pendant une nuit. Ensuite un mélange acétate d'éthyle/ méthanol - 1/1 (10 mL) est ajouté. Après évaporation et purification sur colonne de silice (éluant chloroforme/méthanol - 97,5/4,5) le 1,1-diéthyl-9-méthoxy-1,2,3,4,6,7,12, 12b-octahydroindolizino[1,2-b]quinoléine-4,7- dithione est obtenu (31 mg -37 %) Spectre de Masse : m/z : 340 (M+') 309; 214(100), 199, 171 3,11-diméthyl-5,6-dihydroimidazo(5,1-al-fi-carboline méthane sulfonate (CF 053) N CH3 I CH3 , CH3SO3H Mode opératoire A : 2-Acétylamino-N-[2-(1H-indol-3-yl)-20 éthyl]acétamide A un mélange de tryptamine (4,32g, 27 mmol) et de N-acétylglycine (3,3g, 28 mmol) dans du DMF (100 ml) refroidi à 0 C, on ajoute successivement le diphénylphosphorylazide (5,8 ml, 27,5 ml) et la 25 triéthylamine (3,85 ml, 27,5 ml). L'ensemble est agité 41 sous azote à température ordinaire pendant 12 h, le solvant est éliminé sous pression réduite. Le résidu obtenu est flash chromatographié sur gel de silice pour conduire au produit attendu (m=5,5 g, 21 mmol) soit un rendement de 78%. Mode opératoire B : 2-Acétylamino-N-[2-(1-méthyl-1H-indol-3-yl)-éthyl] acétamide A l'amide (2g, 8,23 mmol) obtenu avec le mode opératoire A dans du DMF (20m1) sont additionnés du NaH à 60% dans l'huile (0,35g, 8,75 mmol) et l'halogénure d'alkyle (CH3I -0,55 ml, 8,83 mmol). On agite pendant 12 heures à température ordinaire avant d'éliminer le solvant sous pression réduite. On obtient alors après flash chromatographie sur gel de silice le produit attendu (1,02g, 3,96 mmol) soit un rendement de 48%. Mode opératoire C :3,11-diméthyl-5,6-dihydroimidazo[5,1 a] -(3-carboline méthane sulfonate L'amide (1,02g, 3,96 mmol) du mode opératoire B est porté à reflux dans du toluène (V=50m1), on ajoute pendant 30min du POC13 (10m1) dans du toluène (15 ml). Le milieu réactionnel est concentré sous pression réduite et le résidu est repris avec de l'éthanol (5ml) ; puis est ajoutée NaOH (20%, 50ml). On laisse sous agitation pendant 30min, le solide formé est récupéré par filtration. Le produit est purifié par flash chromatographie sur gel de silice, on obtient le produit attendu (280 mg, 1,26mmol , Rdt=32%). La 3,11-diméthyl-5,6-dihydroimidazo[5,1-a]-/3-carboline méthane sulfonate dissout dans de l'éthanol, on ajoute l'acide méthane sulfonique (1 équivalent), on obtient par précipitation le mésylate correspondant. SM (m/z) 237 (100); 221; 195; 181. Composé CF 019 : 8-méthoxy-3-méthyl-5,6-dihydroimidazo (5,1-a]-/3-carboline méthane sulfonate MeO CH3SO3H On procède comme pour le composé CF 053, en utilisant comme substrat lors du mode opératoire A la 5- méthoxytryptamine et la N-acétylglycine, l'amide obtenu est directement engagé dans la réaction de cyclisation mode opératoire C. 8-chloro-3-méthyl-5,6-dihydroimidazo(5,1-a]-/3-carboline 15 méthane sulfonate (CF 052) CI , CH3SO3H On procède comme pour le composé CF 053, en utilisant comme substrat lors du mode opératoire A la 5-chlorotryptamine et la N-acétylglycine, l'amide obtenu 20 est directement engagé dans la réaction de cyclisation mode opératoire C. SM (m/z) 257 (100); 242; 221; 215. 11-éthyle-3,8-diméthyl-5,6-dihydroimidazof5,1-a1-/3-25 carboline méthane sulfonate (CF 060) C2H5 , CH3S03H On procède comme pour le composé CF 053, en utilisant comme substrat lors du mode opératoire A la 5-méthyltryptamine et la N-acétylglycine. En utilisant comme agent d'alkylation pour le mode opératoire B le bromure d'éthyle. SM (m/z) 265 (100) ; 250; 236; 223. 1-acétyl-mélatonine : N-f2-(1-acétyl-5-méthoxyindol-3- yl)éthylJacétamide MeO Dans un ballon de 50 ml, on dissout la mélatonine (126 mg) dans le tétrahydrofurane (10 ml), on ajoute ensuite l'hydrure de sodium (200 mg), le chlorure d'acétyle, l'agitation est maintenue une nuit (température ambiante). Après filtration et dilution (AcOEt), la phase organique est lavée à l'eau, puis séparée sur plaque de silice. On obtient majoritairement le N-[2-(l-acétyl-5-méthoxyindol-3-yl) éthyl] acétamide, et un produit secondaire, le N- [2-(1-acétyl-5-méthoxyindol-3-yl) éthyl] diacétamide. MS (m/z) : 274(M) , 215, 173, 160 (100) . Masse exacte : Calculée 274,1317 Trouvée 274,132025 2-acétyl-mélatonine : N-j2-(2-acétyl-5-méthoxyindol- 3-yl) éthyl] acétamide Me0 H (CH3 I I N `ô y COCH3 H Mode opératoire a Dans un ballon de 25 ml, on dissout la 1-méthylène-2-acétyl-6-méthoxy-1,2,3,4-tétrahydro-(3-carboline (100 mg) dans une solution acide (HC1, 0,1 M, 10 ML) l'ensemble est chauffé à 60 C pendant une heure. Le précipité est filtré puis lavé à l'éther. On obtient ainsi le N- [2- (2-acétyl-5-méthoxyindol-3-yl) éthyl] acétamide. Mode opératoire b Au N-[2-(5-méthoxyindol-3-yl) éthyl] diacétamide (35 mg) dissous dans le dichlorométhane (3 mL) on ajoute à 0 C le réactif de Meerwein (0,15 mmole - 0,15 mL). L'ensemble est maintenu à température ambiante pendant 12 h. La solution est filtrée. On obtient un précipité rouge. Le précipité est dissous dans le méthanol (1 mL). Après 15 min de réaction on évapore le méthanol et on extrait à l'acétate d'éthyle. Onobtient ainsi le N-[2-(2-acétyl-5-méthoxyindol-3-yl) éthyl] acétamide R = 75 SM : m/z 274 (M+') , 215(100), 202, 188, 160 . Masse exacte: Calculée 274,1317 Trouvée 274,1318 N-diacétyl-mélatonine : N- [2 - (5-méthoxyindol -3 -yl ) éthyl] diacétamide 46 MeO 1 H H3000 CH i i 3 N Mode opératoire a A la mélatonine (500 mg) dissoute dans le benzène (50 ml), on ajoute sous agitation l'anhydride acétique (7 ml). L'ensemble est chauffé 72 h au reflux du benzène. Le solvant est évaporé, le brut est repris à l'eau puis neutralisé par une solution de carbonate de sodium (pH > 8). Après extraction (dichlorométhane), lavage (eau) et séchage (sulfate de magnésium), le brut est flashchromatographié (éluant AcOEt). On obtient le N- [2-(5-méthoxyindol-3-yl) éthyl] diacétamide (300 mg, Rdt 50 %). Mode opératoire b A la mélatonine (380 mg) on ajoute sous agitation l'anhydride acétique (3 mL). L'ensemble est chauffé 4 h à 145 C. Après évaporation de l'anhydride acétique. Le brut est flash chromatographié (éluant AcOEt / Ether de pétrole 50/50). On élue successivement : - le N-(2-(5-méthoxyndol-3-yl) éthyl] diacétamide (180 mg, Rdt 40 %), SM : m/z274 (M+') , 173 (100), 160,145,77. Masse exacte: Calculée 274,1317 Trouvée 274,1320 MeO, N O NO 1 COCH3 A la N-[2-(5-méthoxy-2-oxo-2,3-dihydroindol-3- yl)éthyl] acétamide (120 mg) dissoute dans le benzène (5ml), on ajoute sous agitation l'anhydride acétique (0,5 ml). L'ensemble est chauffé 1 h au reflux du benzène. Le solvant est évaporé, le brut est séparé sur plaque de silice. On obtient ainsi le N- [2-(l-acétyl-2-oxo-5-méthoxyindol-3-yl) éthyl] acétamide. Ethyl carbo 7 : 9-méthoxy-1-éthyl-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolo[2,3-a]quinolizin-4-one N H H5C2 Du paraméthoxyphénylhydrazine sulfonate (5 g - 20,7 mmmol) et le N(4,4-diéthoxybutyl)butanamide (4,8 g - 20,7 mmol) sont mélangés dans du THF commercial (85 ml) dans un ballon de 500 ml. Le milieu est chauffé au reflux du THF et de l'acide acétique (25 %) est ajouté goutte à goutte (35 ml). Le mélange jaune limpide est 1-acétyl-2-oxo-mélatonine N-[2-(1-acétyl-2-oxo-5-méthoxy-2,3-dihydroindol-3-yl)éthyl] acétamide H CH3 Formule : C18H20N2O2 Structure MeO M = 296,36 g.mol-1 I agité pendant 6 heures à une température comprise entre 80 et 85 C. Après refroidissement, le milieu réactionnel est transféré dans un Erlenmeyer de 2 litres et est basifié par ajout d'une solution saturée de carbonate de sodium (environ 100 ml) pH > 7. La phase organique est décantée et les phases aqueuses sont extraites deux fois avec de l'acétate d'éthyle (2 x 100 ml). Les phases organiques sont réunies et successivement lavées avec une solution saturée de carbonate de sodium (70 ml) et avec de l'eau (70 ml). La phase organique obtenue est séchée sur MgSO4 et le solvant est évaporé sous pression réduite jusqu'à ce que des cristaux apparaissent (environ 5 ml d'acétate d'éthyle). Après dillution avec de l'éther diéthylique (50 ml), cette solution est laissée toute la nuit au réfrigérateur Les cristaux sont obtenus par filtration puis lavés avec de l'éther diéthylique et séchés sous vide. Le N-1(2-(5-méthoxy-lH-3-indolyl)ethyl)butanamide (3,3 g - R = 61 %) est ainsi obtenu. Une réaction de Bischler-Napieralski sur le N-1(2-(5-méthoxy-lH-3-indolyl)ethyl)butanamide donne le 1-propyl-6-méthoxy-3,4-dihydro-2-carboline. Méthode 1 : L'acide acrylique (0,71 ml, 1,1 eq.) est ajouté à la solution du 1-propyl-6-méthoxy-3,4-dihydro-2-carboline (2,34 g) dans du DMF (20 ml). L'azide diphénylphosphoryle (2,1 ml, 1,06 eq.) dissous dans du DMF (3 ml) est alors ajouté goutte à goutte, suivi par du triéthylamine (2,85 ml, 2,1 eq.). Après recristallisation dans de l'acétate d'éthyle, du 9- r méthoxy-l-éthyl-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolo[2,3-a]quinolizin-4-one est obtenu (1,6 g, 56 %). Méthode 2 : L'acide acrylique (1 eq.) dissous dans du xylène est ajouté à une solution de 1-propyl-6-méthoxy-3,4-dihydro-2-carboline dans du xylène. Le récipient de réaction est équipé avec un séparateur d'eau et le milieu est chauffé au reflux du xylène pendant 24 heures. Le xylène est alors distillé sous pression réduite. Le produit est purifié comme indiqué ci-dessus. Spectre de masse : m/z : 296 (M+.), 281(100). Masse exacte : calculée 296, 1524 trouvée 296,1545 Point de fusion : 223 C Phényl carbo 7 : 9-méthoxy-1-phényl-2,3,4,6,7,12-20 hexahydroindolof2,3-a)quinolizin-4-one Formule : C22H20N202 Structure M = 344,41 g.mol-1 MeO 25 Une réaction de Bischler-Napieralski sur le Nl-(2-(5-méthoxy-lH-3-indolyl)éthyl)-2-phénylacétamide conduit au 1-benzyl-6-méthoxy-3,4-dihydro-2-carboline. L'acide acrylique (0,75 ml, 1,1 eq.) est ajouté à la solution de 1-benzyl-6-méthoxy-3,4-dihydro-2-carboline (2,8 g) dans du DMF (20 ml). L'azide diphénylphosphoryle (2,1 ml, 1,06 eq.) dissous dans du DMF (3 ml) est alors ajouté goutte à goutte, suivi par du triéthylamine (2,85 ml, 2, 1 eq.). Après séparation sur gel de silice (éluant : chloroforme/méthanole), du 9-méthoxy-1-phényl-2,3,4,6,7,12-hexahydroindolo[2,3- a]quinolizin-4- one est obtenu (1,6 g, 56 %). Spectre de masse : m/z : 344 (M+.) (100), 253 Point de fusion : 235 C Diéthyl carbo 7 : 1,1-diéthyl-9-méthoxy-1,2,3,4,6,7,12,12b-octahydroindolof2,3-alqu. inolizine-4-on e Formule : C20H26N202 Structure M = 326,43 g.mol-1 MeO Du 5-méthoxytryptamine (494 mg - 2,59 mmol) et du caproate d'éthyle (-4-éthyl-4-formyl) (522 mg - 2,61 mmol) sont mélangés dans du toluène commercial (27 mL) dans un flacon de 50 mL. Le milieu est alors chauffé au reflux du toluène pendant 2 heures. Après refroidissement, le toluène est évaporé sous pression réduite et de l'acide acétique (1 mL) est ajouté. Le milieu est alors chauffé au reflux de l'acide acétique pendant 2 heures. Après refroidissement, de l'eau (25 mL) est ajoutée et un solide précipite. Ce solide est dilué avec de l'acétate d'éthyle et lavé avec de l'eau. Les phases organiques résultantes sont séchées sur du sulfate de magnésium et le solvant est évaporé sous pression réduite. Après séparation sur du gel de silice (éluant : chloroforme/méthanol -97,5/2,5), du 1,1-diéthyl-9-méthoxy-1,2,3,4,6,7,12-,12b octahydroindolo[2,3-a]quinolizine-4-one est obtenu (200 mg, rendement 23 %). Point de fusion : 229 C. DH Carbo 2 : 1-(6-méthoxy-2,3,4,9-tétrahydro-1H-f-carboline-2-yl)-éthanone Formule : C14H16N202 Structure MeO M = 244,29 g.mol-1 Ce produit est obtenu quantitativement par acylation du 6-méthoxy-1,2,3,4-tétrahydro-(3-carboline avec de l'anhydride acétique en présence de pyridine. Spectre de masse : m/z : 244 (M+.) (100), 201, 185,173 La 2-oxo-mélatonine : N-E2-(5-méthoxy-2-oxo-2,3,-dihydroindol-3-yl)éthyllacétamide Formule : C13H16N203 M = 248,28 g.mol-1 A une solution de mélatonine (1 mmol) dans le DMSO (1 éq.), on ajoute l'acide chlorydrique 12N (2 éq.). L'ensemble est laissé agiter une nuit à température ambiante. On ajoute aussi 1 ml d'eau puis une solution d'ammoniaque (32 %) jusqu'à neutralité. Extraction à l'acétate d'éthyle. Après évaporation du solvant le produit est lavé avec de l'éther. Point de fusion : 160-3 C Les résultats biologiques obtenus pour les composés pris individuellement ou en association selon la présente invention sont les suivants : Exemple 5 : effet hypnotique L'effet sur l'état de vigilance de la valentonine, du 6-méthoxy-harmalan et de certains composés valentonergiques selon la présente invention a été testé chez des poussins de souche chair label JA657, âgés de 10 à 14 jours. Les animaux sont soumis à des programmes d'éclairement alterné comportant 12h d'obscurité (20h à 8h) et 12h d'éclairement (8h à 20h). La température ambiante est de 25 C pendant la première semaine d'élevage des poussins et de 22 C à partir de la deuxième semaine. Pendant la journée, l'éclairement est assuré par une lampe halogène (300 W), placée à 30 cm au-dessus du plancher du vivarium. Pendant les tests, les poids vifs des poussins ont varié entre 85 et 120 g. Les tests sont réalisés entre 14 et 15h. Les poussins sont allotés par groupes de 3, dans des vivariums identiques de 30 cm x 50 cm x 30 cm. Les produits testés sont administrés par voie intramusculaire (IM) dans le muscle pectoral majeur, soit en solution aqueuse (pour les composés hydrosolubles tels que les mésylates), soit en solution éthanol/PEG 400/eau (25/50/25, V/V/V), à raison de 0,2 ml de solution pour 100 g de poids vif. Les doses administrées pour les produits testés (valentonergiques et substances de référence) varient de 0,25 Moles à 5 Moles pour 100 g de poids vif. Le placebo correspond à 0,2 ml de la solution pour 100 g de poids vif. Lorsque l'éthanol est utilisé dans le solvant, son effet a été comparé préalablement à celui du soluté physiologique (soluté NaCl à 0,9 p.100) ou de l'eau distillée. Les solutions des produits testés ont été préparées extemporanément par dilution successive d'une solution mère, obtenue à partir de 2,5 à 50 M de produit exactement pesées, additionnées soit de 2 ml pour préparation injectable (pour les composés hydrosolubles), soit successivement de 0,5 ml d'éthanol pur puis de 1 ml de PEG 400, agitées aux ultrasons puis complétées à 2 ml avec 0,5 ml d'eau distillée pour préparation injectable. Dans le tableau I ci après sont présentés les résultats obtenus après administration IM de doses comprises entre 0,25 et 5 Moles de produits testés, en solution dans 0,2 ml d'eau distillée ou du mélange éthanol/PEG 400/eau, pour 100 g de poids vif . Pour chaque poussin, le volume injecté est ajusté, en fonction du poids vif réel, à 0,2 ml pour 100 g de poids vif ; ce qui correspond à des doses comprises entre 1 et 10 mg/kg de poids vif. Les paramètres observés sont l'activité locomotrice et l'état de veille des poussins pendant 2h, soit l'équivalent des 6 cycles théoriques veille-sommeil du poussin de cet âge. Ils sont enregistrés par caméra vidéo pendant 90 minutes, les 30 premières minutes étant le temps d'adaptation au dispositif. Cinq stades de vigilance ont été définis : - stade 1 : veille active ; -stade 2 : animal couché, maintien de la tête avec tonicité, oeil ouvert ; - stade 3 : sommeil léger, animal assoupi ; oeil fermé 10 avec ouverture intermittente, posture immobile non modifiée par la stimulation ; - stade 4 : sommeil profond couché : relâchement du cou, posture caractéristique tête sous l'aile ou en arrière ; 15 - stade 5 : sommeil debout : oeil fermé, immobile, tête tombante (catatonique). Ces cinq stades correspondent approximativement aux stades de vigilance et de sommeil définis à l'examen des tracés électro-encéphalographiques dans cette 20 espèce. La correspondance est la suivante ^ Sommeil profond couché : stade 4 = slow wave sleep (SWS) • Sommeil debout = sleep-like state I (SLSI). Le stade 3, assoupi, pourrait correspondre à des phases 25 de sommeil paradoxal, avec agitation de la tête, par exemple. L'observation des poussins est réalisée par un observateur entraîné avec un contrôle vidéo continu pendant au moins une heure après le réveil des animaux. Deux stimuli ont été utilisés pour confirmer les observations du comportement des poussins à intervalles réguliers : - le bruit causé par le choc d'un objet en plastique sur la vitre du vivarium, comparable à celui du bec d'un poussin sur la' vitre, correspond à un stimulus modéré. Il est pratiqué à chaque période d'observation (soit toutes les 5 minutes) ; - et la présentation d'une mangeoire métallique remplie avec l'aliment habituel, laissée 2 minutes dans le vivarium. 1l s'agit d'un stimulus puissant faisant appel à la vision, l'ouïe et l'odorat. Elle est pratiquée toutes les 15 minutes, c'est à dire 6 fois, au moins, à chaque essai. Le réveil est défini par l'apparition du comportement élaboré conscient de recherche et consommation de nourriture ou de boisson. Le Temps de Sommeil (TS) et défini par la somme des durées des phases de sommeil léger (stade 3), sommeil profond (stade 4) et sommeil debout (stade 5). Le Temps de Sédation, postérieur au réveil, correspond au stade 2. Le Temps d'Assoupissement (TA) est égal (à 1 minute près) au temps nécessaire au passage d'état de veille active (stade 1) à un état non vigile (stades 3, 4 et 5). Pour chaque produit testé, plusieurs séries de mesures ont été réalisées sur des lots de 3 animaux, chaque valeur indiquée est la moyenne dans chaque lot de 3 poussins. Lorsque le nombre de lots est supérieur ou égal à 2, les chiffres indiqués sont les valeurs moyennes limites observées. Tableau I Composé Dose TA TS (mg/kg) (minutes) (minutes) Placebo - NA 0 Mélatonine 1,16 NA 0 2,32 NA 0 4,64 NA 0 2-Oxo mélatonine 4,97 5 65 Pentobarbital 1,24 NA 0 2,48 13 36 Diazépam 2,85 2-7 24-70 Zolpidem 3,07 2 33 Valentonine 2,56 2-9 36-65 5,12 4-11 40-70 6-méthoxy harmalan 3 NA 0 Harmaline 3 NA 0 DH Carbo 2 5,16 5-13 30-49 Ethyl carbo 7 1,48 9 18 2,96 9-11 28-101 Phényl carbo 7 1,72 12 11 3,44 13-15 13-27 1-acétylmélatonine 2 ( M/100g) 5-8 55-85 2-acétyl-mélatonine 2. ( M/100g) 4-5 49-92 N-diacétyl mélatonine 2 ( M/100g) 6-7 55-97 1-acétyl-oxomélatonine 2 ( M/100g) 5-10 70-75 CF 053 10 1 86 CF 019 10 7 83 CF 052 10 4 86 CF 060 10 1,5 87,5 Oxo DH Carbo 2 5,44 15 33 Oxo éthyl carbo 7 2,98 13 30 Oxo phényl carbo 7 3,12 10 36 Légende : NA : Non Applicable. Les animaux restent vigiles pendant toute la période d'observation TA : Temps d'Assoupissement est égal au temps nécessaire pour passer de l'état de veille active à un état non vigile. TS : Temps de Sommeil est égal à la durée de la période de sommeil de l'endormissement au réveil. 10 Exemple 6 : paramètres pharmacocinétiques des composés selon la présente invention : Après administration par voie intraveineuse, les statistiques descriptives des paramètres 15 pharmacocinétiques du 6-MH sont présentées dans le tableau 2 suivant. Tableau 2 statistiques descriptives des paramètres 20 pharmacocinétiques du 6-méthoxy harmalan après une administration par voie intraveineuse (IV bolus) de à 8 chiens beagle (poids moyen corporel = 8 kg) Valeurs moyennes (écart-types) Cl T1/2 z TMR Vd (litres/h) (h) (h) (litres) 26,1 2,41 2,44 85,0 (14, 1) (1, 03) (0, 80) (50, 0) Légende : seule 15 mg Cl :clairance totale calculé par la relation Cl= Dose/AUC=v, dans laquelle AUC1v représente l'aire totale sous la courbe des concentrations plasmatiques en fonction du temps observée après administration IV Vd : volume de distribution calculé à partir de la clairance (Cl) par la relation Vd = Cl * T1/2z / 0,693 T1/2z: demi-vie terminale d'élimination TMR : temps moyen de résidence Ainsi, après administration de 15 mg de 6-MH ,par voie intraveineuse, à 8 chiens Beagle, on obtient les paramètres pharmacocinétiques suivants : clairance totale CL = 26,1 litres /heure, volume de distribution Vd = 85 litres, demi-vie d'élimination terminale T172 z = 2,41 heures, et temps moyen de résidence TMR = 2,44 heures . Suite à une administration par voie orale, les statistiques descriptives des paramètres pharmacocinétiques du 6-méthoxy-harmalan sont présentées dans le tableau 3 ci-après. Tableau 3 : Statistiques descriptives des paramètres pharmacocinétiques du 6-méthoxy-harmalan après administration, par voie orale, d'une dose unique de 15 mg à 8 chiens beagle (poids moyen corporel = 8 kg) Valeurs moyennes (écart- types) 48,6 (18,3) 1,81 (1,75) 0,43 (0, 28) 2,11 (0, 96) 4,82 (1, 14) Cmax (ng/ml) F (AUCoral/AUC=v) T1/2z (h) T.Riax (h) TMR (h)30 Légende : F = biodisponibilité absolue calculée par la relation F= AUCoral/AUCIV, dans laquelle AUCoral et AUCIV représentent les aires totales sous les courbes des concentrations plasmatiques en fonction du temps respectivement observées après administrations orale et IV. Ainsi, après administration par voie orale, la biodisponibilité absolue F = 0,43 et le temps moyen de résidence TMR = 4,82 heures. Les statistiques descriptives pharmacocinétiques d'administration de quelques composés valentonergiques selon la présente invention après administration par voie orale ou par voie intraveineuse chez des chiens beagle sont rassemblées dans le tableau 4 ci-après : Tableau 4 . VOIE IV VOIE ORALE Composé Va CL TMR T Cmax Tmax F TMR T"z (1) (1/h) (h) (h) (ng/ml) (min.) (%) (h) (h) Valentonine 81,0 79,0 0,49 0,70 4,8 6,8 <1 (8 chiens, 8 kg, 24 mg) DH-Carbo2 25,0 5,35 4,09 3,27 518 90,0 66,0 6,54 3,83 (8 chiens, 8 kg, 30 mg) Ethyl-Carbo7 219 65,9 0,45 ND 41,6 92,0 35,4 3,86 2,4 (3 chiens, 12 kg, 17,5 mg) Phényl-Carbo7 157 73,0 1,41 1,69 12,2 15,0 8,1 0,92 (2 chiens, 12 kg, 12,3 mg) 2-Ac-Méla 315 464,0 0,25 0,47 2,0 10,0 2,4 0,58 0,37 (2 chiens, 12 kg, 16,5 mg) 1-Ac-Méla 15,0 24,2 0,58 0,43 584,0 20,0 48,5 0,75 0,41 (1 chien, 12 kg, 32,8 mg) 2-Oxo-Méla 14,0 9,7 1,45 0,99 1586,0 10,0 79,6 1,35 (1 chien, 12 kg, 29,8 mg) 1-Ac-20xo-Méla 6,4 4,2 1,44 1,04 3983,0 30,0 98,3 2,0 1,15 (1 chien, 12 kg, 34,8 mg)
La présente invention concerne une association d'un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales I ou Ibis suivante danslaquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle (alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent, et d'un activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique, l'activateur du récepteur 5HT2 étant présent en une quantité supérieure en poids à celle de l'antagoniste.
1. Association : -d'un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules 5 générales I ou Ibis suivante N ùR16 N O H R17 R18 H MeO I Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant 10 éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent ; 15 -et d'un activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique, l'activateur du récepteur 5HT2 étant présent en une quantité supérieure en poids à celle de l'antagoniste. 20 2. Association selon la 1, caractérisée en ce que l'activateur du récepteur 5HT2 par modulation allostérique a une demi-vie d'élimination dans le sang inférieure à celle de l'antagoniste du récepteur 5HT2, avantageusement inférieure à 2 heures. 25 3. Association selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'activateur par modulation allostérique du récepteur 5HT2 est un dérivé succédané de la valentonine, avantageusement choisi parmi les composés de formules générales II à VI suivantes : R5 R5 R5 RIO II, R11 R3 IV, R12 (CH3 N ~lC NR14 1 R13 V, R1 VI dans lesquelles X représente un atome d'oxygène ou de soufre, R1 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6 ou un groupe (alkyle en C1-C6) carbonyle, NO R5 CFi3R2 représente un groupe alkyle en C1-C6 et R4 représente un atome d'hydrogène ou R2 et R4 pris ensemble représentent le groupe - CH2 - CH2 - , R3 représente un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6, un groupe phényle ou un hétéroaryle, le groupe phényle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par un groupe alcoxy en C1-C6 , un groupe nitro, une amine secondaire ou tertiaire ou un atome d'halogène, R5 représente un groupe alcoxy en C1-CG, un atome d'hydrogène, un groupe alkyle en C1-C6 ou un atome d'halogène, R6 et R7 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou le trait en pointillé est absent et R6 représente un atome d'hydrogène ou un groupe alkyle en C1-C6 et R7 représente un atome d'hydrogène, les groupes R11, R8, et R9 représentent indépendamment l'un de l'autre un groupe alkyle en C1-C6 ou un atome 20 d'hydrogène, le groupe R10 représente un atome d'hydrogène, ou un groupe alkyle en C1-C6, un groupe phényle ou un hétéroaryle, le groupe phényle ou hétéroaryle étant éventuellement substitué par un groupe alcoxy en C1-C6 25 un groupe nitro, une amine secondaire ou tertiaire ou un atome d'halogène, un groupe, choisi parmi R12, R13, et R14, représente un groupe -COCH3, les deux autres groupes représentant un atome d'hydrogène, 30 R15 représente un groupe alkyle en C1-C6, un atome d'hydrogène ou un groupe -COCH3, ou leurs mélanges ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. 4. Association selon la 3, caractérisée en ce que l'activateur par modulation allostérique du récepteur 5HT2 est choisi parmi : le DHCarbo 2 MeO l'éthyl carbo 7, MeO MeO MeO le phényl Carbo 7 le diéthyl Carbo 7, MeO MeO l'oxo DH Carbo 2 l'oxo éthyl Carbo 7 ,MeO MeO l'oxo phényl Carbo 7, l'oxo diéthyl Carbo 7, , CH3SO3H , CH3SO3H le CF 060, le CF 053, , CH3SO3H , CH3SO3H CI MeO le CF 052 le CF 019 H CH3 N 1S MeO O H CH3 N \ \ I I O N COCH3 MeO H la 1-acétyl-mélatonine , la 2-acétyl-mélatonine, MeO H H3000 CH3 N MeO O la N-diacétyl-mélatonine , la 2-oxo-mélatonine etN O 1 COCH3 MeO H 10 la 1-acétyl-2-oxo-mélatonine. 5. Association selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que R18 représente un groupe méthyle ou éthyle, avantageusement l'antagoniste du récepteur 5HT2 de formule I ou Ibis est choisi parmi le 6-méthoxy-harmalan de formule suivante : MeO ou l'analogue éthylé du 6-méthoxy-harmalan de formule suivante : MeO ou leurs analogues hydrogénés, de formules MeO . MeO N H 15 et CH3 ou le composé de formule Ibis 67MeO 6. Composition pharmaceutique comprenant une association selon l'une quelconque des 1 5 à 5 et un excipient pharmaceutiquement acceptable. 7. Composition pharmaceutique comprenant l'association selon l'une quelconque des 1 à 5 et un antagoniste du récepteur 5HT2 de formules générales 10 I ou Ibis : MeO R18 R17 N 'R16 ù N O H R17 R18 H MeO I Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant 15 éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent,en tant que produit de combinaison pour une utilisation séparée dans le temps destinée à réguler le cycle circadien veille-sommeil. 8. Composition selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'elle est destinée à une administration par voie orale ou intraveineuse, avantageusement par voie orale. 9. Association selon l'une quelconque des 1 à 5 ou composition selon l'une quelconque des 6 à 8 pour son utilisation en tant que médicament. 10. Association selon l'une quelconque des 1 à 5 ou composition selon l'une quelconque des 6 à 8 pour son utilisation en tant que médicament destiné à réguler le cycle circadien veille-sommeil et au traitement de l'insomnie, des troubles de l'humeur telles que la dépression ou l'anxiété, de la maladie de Parkinson, de la maladie d'Alzheimer et des maladies ou désordres liés à la dérégulation du cycle circadien veille-sommeil. 11. Composé de formule générale Ibis suivante : 69MeO Ibis dans laquelle R18 représente un groupe alkyle en C1-C12, phényle ou phényle(alkyle en C1-C6), le groupe phényle étant éventuellement substitué par un alcoxy en C1-C6, un atome d'halogène ou une amine secondaire, R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison ou R16 et R17 représentent un atome d'hydrogène et le trait en pointillé est absent, ou leurs sels d'addition pharmaceutiquement acceptables, isomères, énantiomères, diastéréoisomères ou leurs mélanges. 12. Composé selon la 11 caractérisé en ce 15 que R16 et R17 sont absents et le trait en pointillé représente une liaison. 13. Composé selon l'une quelconque des il ou 12 caractérisé en ce que R18 représente un groupe 20 alkyle en C1-C6. 14. Composé selon l'une quelconque des 11 à 13 caractérisé en ce qu'il est représenté par le composé de formule ibis suivante : 70MeO Ibis CH3
C,A
C07,A61
C07D,A61K,A61P
C07D 487,A61K 31,A61P 25,A61P 43
C07D 487/10,A61K 31/4045,A61K 31/407,A61K 31/4188,A61K 31/437,A61K 31/4745,A61P 25/18,A61P 25/20,A61P 25/22,A61P 25/26,A61P 25/28,A61P 43/00
FR2900549
A1
ENSEMBLE DE CONDITIONNEMENT ET D'APPLICATION
20,071,109
La présente invention concerne les ensembles de conditionnement et d'application destinés à l'application d'un produit sur les ongles. Les vernis à ongles et produits de soins pour les ongles sont généralement appliqués à l'aide de pinceaux réalisés en agrafant une touffe de poils à l'extrémité d'une tige. De tels pinceaux offrent le plus souvent satisfaction pour les produits à consistance liquide. Par contre, pour des produits plus visqueux, les pinceaux conventionnels ne donnent pas de bons résultats car les poils forment à la surface du produit des stries qui persistent au séchage. Le brevet français 1 409 201 divulgue un applicateur dont le manche est incurvé et réalisé dans un matériau élastiquement déformable, de façon à permettre à l'utilisateur d'exercer une légère pression sur les côtés du manche pour resserrer ou agrandir l'ouverture du faisceau de poils, afin de l'adapter à la largeur de l'ongle traité. Cet applicateur présente l'inconvénient mentionné ci-dessus. Certains ensembles de conditionnement et d'application comportant des applicateurs sans poil ont par ailleurs été proposés. La demande de brevet européen EP 0 916 282 Al divulgue ainsi un applicateur comportant un élément d'application présentant une forme incurvée, prévu pour se loger dans un récipient pourvu d'un organe d'essorage constitué au moins en partie par un matériau poreux élastiquement déformable. La présence de l'organe d'essorage rend difficile pour l'utilisateur de doser la quantité de produit prélevée par l'applicateur. Le brevet français 2 836 029 décrit des dispositifs pour réaliser un maquillage dit french manucure , qui consiste à déposer un produit de couleur blanche à l'extrémité d'ongles vernis pour imiter le blanc des ongles. Les applicateurs divulgués dans ce brevet ne visent pas à traiter complètement les ongles. Le brevet français 1 174 544 divulgue un applicateur comportant une tige munie à une extrémité d'une lame plane dont le bord distal est rectiligne. En l'absence d'utilisation, la tige est insérée dans un récipient à col étroit. Il existe un besoin pour bénéficier d'un nouvel applicateur convenant plus particulièrement à l'application d'un produit présentant une consistance visqueuse. Selon un premier de ses aspects, l'invention a ainsi pour objet un comportant : - un récipient contenant un produit de viscosité supérieure ou égale à 0,3 Pa.S., à appliquer sur les ongles, - un applicateur pour prélever le produit contenu dans le récipient et l'appliquer sur les ongles, comportant une lame souple définissant une face applicatrice. De préférence, la lame souple est incurvée de manière à définir une face applicatrice généralement concave et présente un bord distal convexe, lorsqu'observée de dessus. Selon un autre de ses aspects, l'invention a ainsi encore pour objet un applicateur pour prélever un produit contenu dans un récipient et l'appliquer sur les ongles, comportant une lame souple incurvée définissant une face applicatrice généralement concave et ayant un bord distal convexe lorsqu'observée de dessus. L'invention a encore pour objet un ensemble de conditionnement et d'application comportant : - un tel applicateur, et - un récipient contenant un produit à appliquer sur les ongles, notamment un récipient configuré pour permettre le prélèvement du produit sans passer au travers d'un organe d'essorage. Les caractéristiques présentées ci-dessus s'appliquent à l'applicateur considéré isolément ainsi qu'à l'ensemble comportant l'applicateur et le récipient. L'invention peut permettre à l'utilisateur de doser relativement précisément la quantité de produit prélevée par l'applicateur, compte tenu de la consistance du produit et/ou de la manière dont le produit est prélevé. La forme incurvée de la lame souple peut notamment faciliter le prélèvement du produit. De plus, l'absence de faisceau de poils permet d'éviter la formation de stries lors du dépôt du produit sur l'ongle. Enfin, la forme de la lame peut faciliter l'application sur les ongles et peut 30 permettre de réaliser rapidement un maquillage de qualité. La viscosité du produit est mesurée à 25 C à l'aide d'un viscosimètre RHEOMAT 180 (société LAMY) équipé d'un mobile MS-R1, MS-R2, MS-R3, MS-R4 ou MS-R5, choisi en fonction de la consistance du produit, tournant à 200 trs/mri-1. La mesure est effectuée après 10 mn de rotation. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la lame souple présente une face applicatrice entièrement lisse. La lame souple peut comporter des reliefs sur les côtés longitudinaux de la face applicatrice, par exemple des nervures. Ces reliefs peuvent, en prenant appui sur le doigt et/ou sur les côtés de l'ongle, permettre d'écarter une portion au moins de la face applicatrice d'une distance prédéfinie de l'ongle, ce qui peut faciliter la formation d'un dépôt de produit d'épaisseur contrôlée. Dans un exemple de mise en oeuvre de l'invention, la lame souple définit des surfaces d'appui opposées pour les doigts, de manière à permettre à l'utilisateur de modifier comme il le souhaite la courbure de la face applicatrice en serrant plus ou moins la lame souple entre ses doigts. Ces surfaces d'appui peuvent être définies, par exemple, par des ailes s'étendant de part et d'autre d'une paroi supérieure de la lame, qui en définit le dos. La lame souple peut présenter une épaisseur non constante, afin par exemple de permettre une flexibilité accrue lors de l'utilisation. Cela peut permettre de réduire la pression exercée par la lame sur l'ongle et d'améliorer le confort du maquillage et la qualité de celui-ci. Lorsque la lame souple comporte une paroi supérieure en définissant le dos avec des ailes disposées de part et d'autre de cette paroi supérieure, cette dernière peut présenter une épaisseur de matière plus petite qu'au niveau des ailes. Lors de l'application, la paroi supérieure peut s'incurver plus facilement. Dans une variante, les ailes présentent une paroi plus épaisse que le dos. Cela peut permettre de déformer plus facilement le bord distal de la lame en appuyant sur les ailes, en transmettant mieux l'effet exercé. L'utilisateur peut maîtriser plus facilement la déformation du bord distal. Cela peut encore permettre d'éloigner davantage la zone d'appui des doigts de celle portant le produit. La lame souple peut se raccorder à un manche, par exemple par l'intermédiaire d'une portion plus épaisse qui peut être pleine et de section transversale circulaire ou autre. La lame souple peut être réalisée d'une seule pièce avec le manche. La lame souple peut être réalisée dans un thermoplastique élastomère ou dans toute autre matière pouvant conférer à la lame une certaine flexibilité et compatible avec le ou les solvants éventuels contenus dans le produit. La lame souple peut être réalisée éventuellement dans un métal souple ou dans 5 un complexe comportant plusieurs couches de matériaux différents, laminées ensemble ou réunies par surinjection. La lame peut comporter dans certaines parties du moins une armature destinée à la renforcer et/ou une charge de fibres. Comme mentionné plus haut, la lame souple présente avantageusement un bord 10 distal convexe, lorsqu'observée de dessus. Le bord distal présente par exemple, à son sommet, un rayon de courbure compris entre 4 et 20 mm. La lame souple peut présenter une forme générale symétrique par rapport à un plan médian longitudinal. La lame souple peut être floquée, le cas échéant. 15 L'applicateur peut comporter un manche sur lequel est fixée la lame. En variante, la lame souple peut être réalisée avec une partie de préhension venue de moulage et/ou de découpage avec elle. L'axe longitudinal de la lame peut être confondu avec l'axe longitudinal du manche ou de la partie de préhension ou faire un angle non nul avec celui-ci. 20 Lorsqu'un manche est utilisé, la lame souple peut être fixée de manière immobile sur le manche, de façon amovible ou non. L'applicateur peut comporter, le cas échéant, un organe de réglage de la courbure de la face applicatrice, qui peut ou non être configuré pour servir d'organe de préhension. 25 Ainsi, la lame souple peut être fixée de façon réglable sur le manche précité. Le manche et la lame souple peuvent coopérer de manière à permettre à l'utilisateur de faire varier la forme de la face applicatrice, afin par exemple de l'adapter à la forme de l'ongle traité et/ou à la consistance du produit. Lorsque l'applicateur comporte un manche et que la lame est mobile 30 relativement au manche, celui-ci peut être agencé de manière à contraindre la lame plus ou moins selon sa position sur le manche. L'un au moins de la lame et du manche peut comporter des reliefs permettant un réglage par incréments de la courbure de la face applicatrice. En variante, le réglage peut s'effectuer de manière continue. Le manche peut comporter, éventuellement, un organe de réglage mobile dont 5 le déplacement s'accompagne d'une modification de la courbure. La modification de la courbure de la face applicatrice peut résulter d'une contrainte exercée latéralement sur deux côtés extérieurs opposés de la lame, par exemple, et /ou d'un étirement plus ou moins important de celle-ci. La contrainte peut être exercée sur la lame par le manche ou par un organe de 10 réglage autre, par exemple un anneau engagé sur la lame et mobile axialement relativement à celle-ci. En déplaçant l'anneau sur la lame, celle-ci peut être plus ou moins serrée et s'incurver de manière correspondante. La lame peut être ajourée. Cela peut accroître la visibilité de l'ongle en cours de maquillage et/ou permettre une possibilité de montage de la lame sur un manche de 15 manière à modifier assez simplement la courbure de la face applicatrice. La lame peut être ajourée, comportant une lame entre deux bords opposés de l'ouverture. Le manche peut être agencé pour permettre d'étirer plus ou moins la lame entre deux bords opposés de l'ouverture. La lame peut être réalisée, le cas échéant, dans une matière transparente, ce qui 20 peut améliorer la visibilité de l'ongle pendant l'utilisation. Avantageusement, la lame est réalisée dans une matière qui facilite son nettoyage, par exemple un polymère sur lequel le produit adhère peu, par exemple un polymère siliconé. L'applicateur peut comporter deux faces applicatrices de dimensions 25 différentes, ces faces applicatrices étant par exemple définies par deux lames souples disposées bout à bout. L'utilisateur peut alors choisir la lame qu'il souhaite utiliser pour l'application et se servir de l'autre lame comme d'une partie de préhension. Les deux lames peuvent être réalisées d'une seule pièce par moulage de matière ou découpe d'une feuille, suivie d'une mise en forme éventuelle. 30 L'applicateur peut être à usage unique ou non. L'ensemble peut être proposé à l'utilisateur avec plusieurs applicateurs correspondant par exemple au nombre d'utilisations attendu, compte-tenu de la quantité de produit contenue dans le récipient. Les applicateurs peuvent être séparés les uns des autres ou proposés à l'utilisation avec au moins deux applicateurs solidaires d'un même support. Cela peut faciliter, le cas échéant, la fabrication et le conditionnement, les applicateurs étant par exemple moulés et/ou prédécoupés avec le support et séparés du support par l'utilisateur au fur et à mesure des utilisations. Plusieurs applicateurs peuvent par exemple être prédécoupés sur une feuille 10 proposée à l'utilisateur avec un récipient contenant le produit, par exemple dans un emballage commun. Lorsque plusieurs applicateurs sont solidaires d'un même support, les applicateurs peuvent être identiques et correspondre par exemple à plusieurs utilisations successives ou être différents, étant destinés par exemple respectivement aux ongles des 15 pieds et à ceux des mains. Le récipient peut comporter un couvercle définissant un logement pour recevoir au moins partiellement au moins un applicateur en l'absence d'utilisation. Ce logement peut s'étendre, éventuellement, selon un axe oblique relativement à l'axe du récipient, afin d'accroître la stabilité de l'ensemble. 20 L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un procédé de maquillage des ongles, comportant les étapes suivantes : - prélever le produit dans un récipient en utilisant la lame d'un applicateur tel que défini plus haut, - appliquer le produit en utilisant la face applicatrice de la lame. 25 Dans un tel procédé, avant ou après le prélèvement du produit, l'utilisateur peut adapter la courbure de lame à celle de l'ongle, soit en exerçant directement une action sur la lame, soit en agissant sur un organe de réglage de la courbure. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit sur les ongles, comportant une lame souple définissant une face 30 applicatrice concave, la lame étant pourvue sur ses côtés longitudinaux de reliefs destinés à venir en appui sur l'ongle et/ou le doigt au cours de l'application, afin de permettre à la face applicatrice de ménager avec l'ongle un interstice d'épaisseur prédéfinie. Les reliefs sont par exemple des nervures s'étendant sur les côtés longitudinaux de la face applicatrice. Les reliefs peuvent contribuer à contenir le produit sur la face applicatrice, le cas échéant. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit sur les ongles, comportant une lame souple définissant une face applicatrice, cette lame présentant une paroi supérieure et deux ailes disposées de part et d'autre de cette paroi supérieure, la paroi supérieure présentant une épaisseur de matière différente de celle des ailes, notamment inférieure. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit sur les ongles, comportant une lame souple et un manche sur lequel est fixée la lame d'une manière réglable, la lame et le manche coopérant de manière à permettre en fonction de la position de la lame sur le manche de modifier la courbure de la face applicatrice. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur 15 pour appliquer un produit sur l'ongle, comportant : - une lame souple définissant une face applicatrice, - un organe de réglage de la courbure de la face applicatrice. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur pour appliquer un produit sur les ongles, comportant une lame souple définissant une face 20 applicatrice, cette lame souple étant réalisée d'une seule pièce avec une partie de préhension. La lame souple est par exemple réalisée par découpage d'un matériau en feuilles ou par moulage de matière avec la partie de préhension. La partie de préhension peut éventuellement définir une face applicatrice. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un applicateur 25 pour appliquer un produit sur les ongles, comportant une lame souple définissant une face applicatrice, cette lame souple étant ajourée, la face applicatrice s'étendant au moins partiellement de part et d'autre de cet ajour. L'invention a encore pour objet, selon un autre de ses aspects, un ensemble de conditionnement et d'application comportant : 30 - un récipient comportant un produit à appliquer sur l'ongle, - un applicateur pourvu d'une lame souple pour prélever le produit dans le récipient et l'appliquer sur les ongles, le récipient comportant un couvercle de fermeture ou un support logé dans le récipient, pourvu d'un logement dans lequel peut être reçue au moins partiellement la lame souple en l'absence d'utilisation. Ce logement est par exemple défini par une cheminée dans laquelle peut être insérée la lame souple en l'absence d'utilisation, la lame souple étant par exemple solidaire d'un manche qui s'étend hors du logement. Le logement peut encore être défini par l'intérieur d'une capsule de fermeture qui est elle-même munie d'un couvercle. Le support peut être agencé pour prendre appui sur l'extrémité supérieure du récipient. L'organe de fermeture peut appuyer sur le support à sa périphérie, afin de contribuer à l'étanchéité de la fermeture, par exemple. L'invention pourra être mieux comprise à la lecture de la description détaillée qui va suivre, d'exemples de mise en oeuvre non limitatifs de celle-ci, et à l'examen du dessin annexé, sur lequel : - la figure 1 est une coupe longitudinale, schématique, d'un exemple d'ensemble de conditionnement et d'application selon l'invention, - la figure 2 représente isolément et partiellement l'applicateur, observé de côté, - la figure 3 représente isolément et partiellement l'applicateur, observé de dessus, - la figure 4 est une section transversale selon IV-IV de la figure 3, 20 - la figure 5 illustre le prélèvement du produit avec l'applicateur, - la figure 6 illustre l'application sur l'ongle, - la figure 7 illustre la possibilité qu'a l'utilisateur de modifier la courbure de la face applicatrice, - la figure 8 est une vue analogue à la figure 4 d'une variante de réalisation, 25 - la figure 9 est une section transversale de l'applicateur de la figure 8 au cours de l'application du produit sur l'ongle, - la figure 10 est une vue analogue à la figure 4 d'une variante de réalisation, - les figures 11 à 14 représentent, de manière schématique, en vue de dessus, d'autres exemples d'applicateurs, 30 - les figures 15 et 16 représentent, en perspective, de manière schématique, d'autres exemples d'applicateurs, - les figures 17 à 20 représentent d'autres exemples d'ensembles de conditionnement et d'application selon l'invention, et - la figure 21 représente un autre exemple d'applicateur. L'ensemble 1 représenté à la figure 1 comporte un applicateur 2 et un récipient 3 contenant un produit P à appliquer sur les ongles, pouvant présenter une viscosité supérieure à 0,3 Pa.S. Le produit P peut par exemple présenter une consistance gélifiée pendant le stockage et être thixotrope. Dans l'exemple considéré, l'applicateur 2 comporte un manche 5 et une lame souple 6 servant à l'application du produit P sur les ongles. Le récipient 3 comporte un corps formant réservoir 8 et un couvercle 9 présentant une cheminée définissant un logement 10 pour recevoir la lame 6 en configuration de stockage, comme représenté à la figure 1. Le couvercle 9 peut comporter un organe d'étanchéité 11 tel qu'un joint, une 15 jupe ou un opercule, afin d'obtenir une fermeture étanche du récipient 3 en l'absence d'utilisation. Le logement 10 peut présenter un axe longitudinal Y qui fait un angle avec l'axe X du corps de réservoir 8 de manière à améliorer la stabilité de l'ensemble 1. Dans l'exemple considéré, la lame 6 se raccorde au manche 5 qui est creux par 20 l'intermédiaire d'une portion d'extrémité plus épaisse 13, pleine et de section transversale circulaire. La portion d'extrémité 13 peut être réalisée de manière à obturer sensiblement l'ouverture du logement 10 lorsque l'applicateur 2 est en place. La portion d'extrémité 13 peut être réalisée dans la même matière que la lame souple 6. Dans une variante illustrée à la figure 20, le manche 5 est réalisé d'une seule 25 pièce par moulage de matière avec la lame 6. La lame 6 comporte, dans l'exemple considéré, une paroi supérieure 16 définissant le dos de la lame et deux ailes 18 se raccordant à cette paroi 16, cette dernière et les ailes 18 définissant ensemble une face applicatrice 15 de forme généralement concave. 30 Comme on peut le voir sur la figure 3, dans l'exemple considéré le bord distal 20 de la lame 6 est arrondi en vue de dessus, ayant en son sommet 24 un rayon de courbure r qui est par exemple compris entre 4 et 20 mm. La lame 6 peut être symétrique par rapport à un plan médian longitudinal. La hauteur h des ailes 18 peut augmenter progressivement depuis le sommet du bord distal 20 vers le manche 5, comme on peut le voir sur la figure 2, passant par exemple par un point d'inflexion 23 qui peut être plus proche du sommet 24 que du manche 5. La paroi supérieure 16 peut être réalisée, comme on peut le voir sur la figure 4, avec une épaisseur de matière réduite, de façon à présenter une flexibilité accrue. Dans une région médiane de la lame située sensiblement à mi-distance entre le sommet 24 du bord distal 20 et le manche 5, la face applicatrice 15 peut présenter, comme illustré à la figure 4, une forme incurvée, de rayon courbure sensiblement constant R, par exemple compris entre 4 et 20 mm, par exemple de l'ordre de 7 mm. Le cas échéant, les rayons r et/ou R peuvent être infinis, la lame ayant par exemple un bord distal rectiligne et perpendiculaire à son axe longitudinal et/ou étant plane. Le dos de la lame peut être sensiblement rectiligne et parallèle à l'axe longitudinal du manche 5, jusqu'à la portion épaisse 13. La face applicatrice 15 peut être sensiblement cylindrique, de génératrice parallèle à l'axe du manche. La lame 6 peut être réalisée par moulage d'une matière thermoplastique, notamment d'un élastomère thermoplastique, la forme incurvée venant de moulage. La lame 6 peut éventuellement être renforcée au moins par endroits avec une armature ou une charge de fibres. L'ensemble 1 peut s'utiliser de la manière suivante. L'utilisateur ouvre le récipient 3 et prélève au moyen de l'applicateur 2 le produit P à travers l'ouverture du corps 8. De préférence, ce dernier est réalisé avec un col 27 relativement large, de façon à faciliter cette opération. Le diamètre du col 27 est par exemple supérieur ou égal à 2 cm. Pour le prélèvement, l'utilisateur peut tapoter le produit avec la lame 6, la concavité de celle-ci étant dirigée vers le produit P. En variante, l'utilisateur peut se servir de la lame 6 comme d'une cuillère, sa concavité étant orientée généralement vers le haut. Le cas échéant, l'utilisateur peut essuyer l'excès de produit prélevé sur le bord du col 27. Ensuite, l'utilisateur peut amener la face applicatrice 15 au contact de l'ongle O, comme illustré à la figure 6, et appliquer le produit en déplaçant le bord distal 20 depuis la lunule en direction du bord libre de l'ongle. Lors de l'application, la paroi supérieure 16 peut éventuellement s'incurver, devenant concave du côté opposé à la face applicatrice 15, et les ailes 18 peuvent se déformer pour accompagner la déformation de la paroi supérieure 16. Le cas échéant, comme illustré à la figure 7, l'utilisateur peut appuyer avec ses doigts sur les ailes 18 de façon à modifier la courbure de la face applicatrice 15 et/ou du bord distal 20 afin notamment d'adapter la forme de la face applicatrice 15 et/ou celle du bord distal 20 à l'ongle traité. L'invention n'est pas limitée à l'exemple qui vient d'être décrit. La lame 6 peut comporter, sur ses côtés longitudinaux 8, des nervures 29 formant saillie sur la face applicatrice 15, comme illustré sur la figure 8. Ces nervures 29 peuvent s'étendre parallèlement à l'axe longitudinal de la lame 6. La présence des nervures 29 peut permettre de ménager entre la face applicatrice 15 et l'ongle O, comme illustré à la figure 9, un interstice 32 d'épaisseur sensiblement uniforme, afin d'obtenir plus facilement un dépôt régulier de produit. Dans la variante illustrée à la figure 10, la paroi supérieure 16 est plus épaisse que les ailes 18. La lame 6 peut être réalisée avec des formes très diverses et l'applicateur 2 peut comporter ou non un manche sur lequel est rapporté la lame. La lame 6 peut par exemple être réalisée initialement sans incurvation, celle-ci pouvant provenir le cas échéant de son montage sur un manche adapté ou de sa manipulation par l'utilisateur lors de l'application. Dans les exemples des figures 11 à 14, l'applicateur ne comporte pas de manche fabriqué séparément et la lame 6 est réalisée d'une seule pièce par moulage de matière avec une partie de préhension 36. La lame 6 peut être réalisée de façon à être plane ou incurvée au repos. On peut réaliser le bord distal 20 avec une forme plus ou moins arrondie, voire rectiligne, en fonction par exemple de la taille de l'ongle à maquiller, comme illustré sur les figures 11 et 12. La lame 6 peut notamment présenter sur au moins une portion de sa longueur, entre ses côtés longitudinaux, une largeur qui croît en rapprochement du bord distal 10. Le cas échéant, l'applicateur 2 peut comporter une lame 6 à chacune de ses extrémités. Dans l'exemple de la figure 13, les deux lames 6 sont réalisées d'une seule pièce, par exemple par moulage de matière, avec des formes différentes de façon à permettre le traitement d'une plus grande variété d'ongles. Lors de l'utilisation, l'une des lames 6 sert de partie de préhension pour l'utilisateur. La lame 6 peut comporter un ajour 37, comme illustré à la figure 14, ce qui peut permettre d'accroître la visibilité de l'ongle lors du maquillage et peut permettre également de diminuer la quantité de produit prélevée par l'applicateur. Lorsque la lame 6 est solidaire d'un manche, le montage de la lame 6 sur le manche peut s'effectuer de manière à permettre un réglage de la courbure de la face applicatrice 15. Dans l'exemple de la figure 15, le manche 5 comporte deux pattes 38 qui forcent la lame 6 à s'incurver. Cette dernière peut être similaire à celle de l'exemple de la figure 14, comportant un ajour 37, dans lequel peut s'engager le manche 5, les pattes 38 venant par exemple s'appliquer du côté extérieur des ailes 18. La lame 6 peut venir en appui contre le manche 5 par une portion proximale 39 opposée au bord distal 20. Le manche 5 peut comporter un doigt 42 pourvu d'une encoche dans laquelle peut s'engager le bord de l'ouverture de la lame 6. Le manche 5 peut comporter des crans 44 qui permettent d'étirer plus ou moins la lame 2 sur le manche 5, ces crans 44 étant par exemple des bossages entre lesquels peut s'engager la portion proximale 39 de la lame 6. La lame 6 est tendue entre l'encoche du doigt 42 et le cran 44 sélectionné. Dans l'exemple de la figure 16, un organe de réglage 60 se présentant sous la forme d'un anneau engagé sur la lame 6, permet en étant déplacé sur celle-ci, d'incurver 30 plus ou moins la face applicatrice 15. Une pluralité de lames 6 peuvent être proposées à l'utilisateur, étant par exemple prédécoupées dans une feuille 71 d'un matériau souple, comme illustré à la figure 17. L'utilisateur peut détacher une lame 6 et la monter sur le manche 5 avant de 5 procéder au prélèvement du produit dans le récipient. L'ensemble 1 peut être proposé avec plusieurs lames de formes différentes ou identiques, éventuellement à usage unique, dans un même emballage. L'ensemble 1 représenté à la figure 18 comporte un récipient 3 qui se présente sous la forme d'un pot à large col. 10 L'applicateur 2 peut être logé dans un logement 10 d'une capsule de fermeture 82 du récipient. Ce logement 10 peut être fermé par un couvercle 83. Dans l'exemple de la figure 19, le produit est contenu dans un récipient 3 qui se présente sous la forme d'un tube souple pourvu d'un bouchon 91. Pour prélever le produit, l'utilisateur appuie sur le tube et place la sortie du col 92 du tube au-dessus de la 15 face applicatrice, pour y déposer le produit. Dans l'exemple de la figure 20, la lame 6 est contenue dans un logement 101 d'un support 100 disposé à l'intérieur du récipient 3. Un couvercle 102 vient fermer le récipient 3 et le logement 101. Le support 100 peut comporter un rebord annulaire 104 venant en appui sur l'extrémité supérieure du 20 récipient 3. Le couvercle peut comporter un jonc 104 venant appuyer de manière étanche sur le rebord 104. De nombreuses modifications peuvent encore être apportées à l'invention.L'applicateur peut être, le cas échéant, au moins partiellement réalisé avec des fibres papetières, dans un tissé ou un non-tissé, imprégné le cas échéant d'un matériau 25 polymérique compatible avec le produit P. La lame souple peut encore être réalisée dans un métal, notamment un matériau présentant une mémoire de forme, voire dans une mousse de faible porosité ou recouverte d'une peau du côté de la face applicatrice ou dans un papier ou carton, éventuellement pelliculé. La lame peut comporter, le cas échéant, une armature, par exemple une armature métallique ou un tissé ou des fibres synthétiques de 30 renfort. L'expression comportant un doit être comprise comme étant synonyme de comportant au moins un
La présente invention concerne un ensemble (1) de conditionnement et d'application comportant :- un récipient (3) contenant un produit visqueux (P) à appliquer sur les ongles et de viscosité supérieure ou égale à 0,3 Pa.S.,- un applicateur (2) pour prélever le produit contenu dans le récipient et l'appliquer sur les ongles, comportant une lame souple (6) définissant une face applicatrice (15).
1. Ensemble (1) de conditionnement et d'application comportant : - un récipient (3) contenant un produit visqueux (P) à appliquer sur les ongles et de viscosité supérieure ou égale à 0,3 Pa.S., - un applicateur (2) pour prélever le produit contenu dans le récipient et l'appliquer sur les ongles, comportant une lame souple (6) définissant une face applicatrice (15). 2. Ensemble selon la 1, la lame souple (6) étant incurvée et définissant une face applicatrice (15) généralement concave. 3. Ensemble selon l'une des précédentes, la lame souple comportant des reliefs (29) sur les côtés longitudinaux de la face applicatrice. 4. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, la lame souple définissant des surfaces d'appui opposées pour les doigts, de manière à permettre à l'utilisateur d'en modifier la courbure. 5. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, la lame souple présentant une épaisseur non constante. 6. Ensemble selon la 5, la lame comportant un dos situé entre des ailes plus épaisses que le dos. 7. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, la lame souple se raccordant par une portion plus épaisse (13) à un manche (5). 8. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, la lame souple (6) étant réalisée dans un thermoplastique élastomère. 9. Ensemble selon la 1, la lame souple présentant un bord distal (20) convexe lorsqu'observée de dessus. 10. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 5, la lame souple étant réalisée avec une partie de préhension (36) réalisée d'une seule pièce avec elle. 11. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 5, l'applicateur comportant un manche (5) sur lequel est fixée la lame. 12. Ensemble selon la précédente, la lame souple étant fixée de manière immobile sur le manche. 13. Ensemble selon la 11, la lame souple étant fixée de façon réglable sur le manche. 14. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, l'applicateur comportant un organe de réglage de la courbure de la face applicatrice (15). 15. Ensemble selon la 14, l'organe de réglage (5) étant configuré pour servir d'organe de préhension. 16. Ensemble selon la précédente, l'applicateur comportant un manche (5) et la lame étant mobile relativement au manche, celui-ci étant agencé de manière à contraindre la lame selon sa position sur le manche, de façon à permettre un réglage de la courbure de la face applicatrice. 17. Ensemble selon la 16, l'un au moins de la lame et du manche comportant des reliefs (44) permettant un réglage par incréments de la courbure de la face applicatrice. 18. Ensemble selon l'une quelconque des 1 à 17, la lame étant ajourée. 19. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, l'applicateur comportant deux lames (6) de dimensions différentes. 20. Ensemble selon la 14, l'organe de réglage comportant un anneau (60) engagé sur la lame et mobile axialement relativement à celle-ci. 21. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, le récipient comportant un couvercle définissant un logement (10) pour recevoir au moins la lame souple en l'absence d'utilisation 22. Ensemble selon l'une quelconque des précédentes, comportant une pluralité d'applicateurs. 23. Procédé de maquillage des ongles, comportant les étapes suivantes : -prélever le produit dans un récipient en utilisant la lame (6) d'un applicateur tel que défini dans l'une quelconque des précédentes, - appliquer le produit en utilisant la face applicatrice (15) de la lame. 24. Procédé selon la précédente, dans lequel avant ou après le prélèvement du produit, l'utilisateur adapte la courbure de la lame à celle de l'ongle traité. 25. Applicateur (6) pour prélever un produit contenu dans un récipient et l'appliquer sur les ongles, comportant une lame souple (6) incurvée définissant une faceapplicatrice (15) généralement concave et présentant un bord distal (20) convexe lorsqu'observée de dessus.
A
A45
A45D
A45D 34,A45D 29
A45D 34/04,A45D 29/00
FR2895809
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UN SUBSTRAT DE TRANSISTOR EN COUCHE MINCE.
20,070,706
La présente invention concerne un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince, et plus particulièrement un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince qui est adapté pour former une bonne conception de motif et éliminer en même temps une différence étagée par un procédé à trois masques. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides commande la transmittance de la lumière du cristal liquide au moyen d'un champ électrique, ce qui permet d'afficher une image. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides pilote le cristal liquide au moyen du champ électrique formé entre une électrode commune et une électrode de pixel qui sont disposées de façon à se faire face dans des substrats supérieur et infé- rieur. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend un substrat de transistor en couche mince et un substrat de filtre chromatique qui sont liés de façon se faire face ; une entretoise servant à maintenir de façon fixe un interstice de cellule entre deux substrats ; et un cristal liquide remplissant l'interstice de cellule. Le substrat de transistor en couche mince comprend une pluralité de lignes de signaux, de transistors en couche mince et un film d'alignement qui est répandu par-dessus pour aligner le cristal liquide. Un substrat de réseau de filtre chromatique comprend un filtre de couleur pour réaliser la couleur ; une matrice noire pour empêcher la fuite de lumière ; et un film d'alignement qui est répandu par-dessus pour aligner le cristal liquide. Dans ce dispositif d'affichage à cristaux liquides, la réalisation du substrat de réseau de transistors en couche mince comprend un procédé à semi-conducteurs et nécessite une pluralité de procédés à masque, aussi le procédé de fabrication est-il compliqué et représente-t-il un facteur majeur pour l'augmentation du coût de fabri- cation du panneau à cristaux liquides. Pour résoudre le problème décrit ci-dessus, le substrat de transistor en couche mince est développé dans le but de réduire le nombre de procédés à masque, parce qu'un procédé à masque comprend beaucoup de procédés tel qu'un procédé de dépôt de couches minces, un procédé de nettoyage, un procédé de photolithographie, un procédé de gravure, un procédé d'élimination de résine photosensible, un procédé d'inspection, etc. Par conséquent. un procédé à trois masques a été développé récemment, le procédé à trois masques utilisant un procédé de décollement (lift-ofJ) ou un procédé ''HIRSCHt; BREVETS Brevets 7h( iU:( IS-OoI:,ia-tradTNTdnc- t décembre 2O('8 -I28 sans passivation (passiless) avec lequel on peut réduire un procédé à masque à partir d'un procédé à cinq masques ou à quatre masques qui était un procédé à masque standard du substrat de transistor en couche mince. Premièrement, par référence aux figures 1 et 2, la structure et le fonctionne-5 ment du substrat de transistor en couche mince qui est fabriqué par les procédés à trois masques de l'art connexe sont expliqués. Par référence aux figures 1 et 2, un substrat de transistor en couche mince fabriqué par le procédé à trois masques de l'art connexe comprend une ligne de grille 20 formée sur un substrat 10 ; une ligne de données 30 qui croise la ligne de grille 20 10 avec un film d'isolation de grille 25 entre elles pour définir une zone de pixels 61 ; un transistor en couche mince 40 formé au niveau de chacune de ses parties de croise-ment ; une électrode de pixel 60 formée au niveau de la zone de pixels 61 pour être connectée au transistor en couche mince 40 ; un condensateur de stockage 7 formé au niveau d'une partie chevauchante de la ligne de grille 20 et de l'électrode de stockage 15 65 ; une pastille de grille connectée à la ligne de grille 20 ; et une pastille de données connectée à la ligne de données 30. Ici, le transistor en couche mince 40 agit pour charger l'électrode de pixel 60 avec un signal de pixel de la ligne de données en réponse à un signal de grille de la ligne de grille 20, et comprend une électrode de grille 22 connectée à la ligne de 20 grille 20, une électrode de source 32 connectée à la ligne de données 30 et une électrode de drain 33 située face à l'électrode de source 32 avec un canal entre elles, et son côté est connecté à l'électrode de pixel 60. Ici, le transistor en couche mince 40 comprend également une couche active qui est formée pour chevaucher l'électrode de grille 22 avec un film d'isolation de 25 grille 25 entre elles pour former un canal entre l'électrode de source 32 et l'électrode de drain 33, et une couche de contact ohmique 35 formée sur la couche active 34, à l'exception d'une partie canal pour mettre la couche active 34 en contact ohmique avec l'électrode de source 32 et l'électrode de drain 33. A ce moment-là, la couche active 34 et la couche de contact ohmique 35 sont 30 formées de façon à chevaucher la ligne de données 30, une électrode inférieure de pastille de données 91 et une électrode de stockage 65. Un film de passivation 50 couvre le transistor en couche mince 40 formé sur un film d'isolation de grille 25 et agit pour protéger la couche active 34 formant le canal de l'humidité ou des rayures qui peuvent être générées dans le procédé suivant. 35 L'électrode de pixel 60 est formée dans un trou de pixel 61 d'une zone de pixels définie par le croisement de la ligne de grille 20 et de la ligne de données 30, et l'électrode de pixel 60 est formée pour constituer une frontière avec le film de passi- IIIRSCII6 RREV'ETS Rreyets26000260 I8-06I:W-tradT\T doc - t• decembrc 20P6 2'28 vation 50 tout en étant en contact latéral avec l'électrode de drain 33 du transistor en couche mince 40. Décrivons cela d'une façon plus précise : l'électrode de pixel 60 est connectée latéralement à l'électrode de drain 33 qui est partiellement gravée lors de la formation du trou de pixel 62 qui pénètre le film de passivation 50 et le film d'isolation de grille 25, et est formée pour chevaucher une partie de la couche active qui est exposée par l'électrode de drain gravée 33 ou pour être en contact latéral avec le film d'isolation de grille 25. À présent, un champ électrique est formé entre l'électrode de pixel 60 à fo laquelle le signal de pixel est fourni par le transistor en couche mince 40 et une électrode commune (non représentée) à laquelle une tension de référence est appliquée. Par conséquent, le champ électrique formé entre l'électrode de pixel 60 et l'électrode commune fait tourner les molécules de cristal liquide présentes entre le substrat de transistor en couche mince et le substrat de filtre chromatique sous l'effet 15 d'une anisotropie diélectrique, et modifie la transmittance de la lumière émise à travers la zone de pixels en fonction du degré de rotation des molécules de cristal liquide, ce qui permet de réaliser le niveau de gris. Le condensateur de stockage 70 comprend la ligne de grille 20, et une électrode de stockage 65 qui chevauche la ligne de grille 20, avec le film d'isolation de grille 20 25, la couche active 34 et la couche de contact ohmique 35 entre elles. Ici, l'électrode de pixel 60 formée pour réaliser une frontière avec le film de passivation 50 à Pinté-rieur du trou de pixel 61 est connectée au côté de l'électrode de stockage 65. Le condensateur de stockage 70 fait en sorte que le signal de pixel, qui est chargé dans l'électrode de pixel, soit conservé de façon stable jusqu'à ce que le prochain signal de 25 pixel soit chargé. La pastille de grille 80 est connectée à un circuit de commande de grille (non représenté) pour fournir le signal de grille à la ligne de grille 20. La pastille de grille 80 comprend une électrode inférieure de pastille de grille 81 s'étendant depuis la ligne de grille 20, et une électrode supérieure de pastille de grille 82 qui est connec30 tée à l'électrode inférieure de pastille de grille 81 par la surface intérieure d'un premier trou de contact 51 qui pénètre le film d'isolation de grille 25 et le film de passivation 50. La pastille de données 90 est connectée au circuit de commande de données (non représenté) pour fournir un signal de données à la ligne de données 30. La 35 pastille de données 90 comprend une électrode inférieure de pastille de données 91 s'étendant depuis la ligne de données 30, et une électrode supérieure de pastille de données 92 qui est connectée à l'électrode inférieure de pastille de données 91 par la HIRSCH6 BREV'E IS Brevets:"h000 _6 1 S-0612('4-tradI N f dec - 6 decembre 2006 - z 28 surface intérieure d'un deuxième trou de contact 53 qui pénètre le film de passivation 50. À présent, l'électrode supérieure de pastille de données 92 est en contact avec le film d'isolation de grille 25 ou avec la couche active restante 34 du fait que la couche de contact ohmique 35 et la couche active 34 qui constituent l'électrode inférieure de pastille de données 91 sont gravées lors de la formation du deuxième trou de contact 52. Dans ce qui suit, un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince utilisant un procédé à trois masques de l'art connexe est décrit en détail par 10 référence aux dessins des figures 3A à 3L. Premièrement, un premier motif conducteur comprenant une ligne de grille 20, une électrode de grille 22 et une électrode inférieure de pastille de grille 81 est formé sur un substrat inférieur 10 au moyen d'un premier procédé à masque, comme le montre la figure 3A. 15 Décrivons cela d'une façon plus précise : une couche métallique de grille est formée sur le substrat inférieur 10 par une technique de dépôt telle que la pulvérisation, etc. Une résine photosensible est répandue sur toute la surface de la couche métallique de grille, un procédé de photolithographie utilisant un premier masque est exé- 20 cuté, ce qui permet de former un premier motif conducteur englobant la ligne de grille 20, l'électrode de grille 22 connectée à la ligne de grille et l'électrode inférieure de pastille de grille 81 sur un substrat inférieur 10. Comme décrit ci-dessus, après la formation du premier motif conducteur sur le substrat inférieur 10, un deuxième motif conducteur et un motif à semi-conducteurs 25 formant un canal sont formés sur le film d'isolation de grille 25 par un deuxième procédé à masque. Décrivons cela d'une façon plus précise : comme le montre la figure 3B, le film d'isolation de grille 25, une couche de silicium amorphe 34A, une couche de silicium amorphe n+ 35A et une couche métallique de données 30A sont formées séquentiel- 30 lement par un procédé de dépôt tel que le PECVD, la pulvérisation, etc. sur le substrat inférieur 10 sur lequel le premier motif conducteur est formé. Ici, le métal formant la couche métallique de données 30A est un métal qui peut être gravé en même temps qu'une partie exposée lorsque l'on grave le film de passivation 50 dans le procédé suivant, par exemple le Mo, le groupe Cu, le groupe 35 Al, le groupe Cr, etc. qui peuvent être gravés à sec. Puis, une fois que la résine photosensible a été répandue sur toute la surface de la couche métallique de données 30A, le procédé de photolithographie utilisant un deuxième masque, qui est un masque d'exposition diffractive, est exécuté, ce qui C-IIRSCH6 BREVETS Brece ts 260fit :hrt I5-(,bI 4-IrldTXT do, - 6 décembre oo_4 S permet de former un motif de résine photosensible PR présentant une différence étagée sur la couche métallique de données 30A, comme le montre la figure 3C. À présent, un masque de demi-teinte dont une partie d'exposition diffractive correspond à une zone de canal du transistor en couche mince 40 est utilisé comme deuxième masque, et par conséquent le motif de résine photosensible formé dans la zone de canal est formé de façon à présenter une hauteur inférieure à celle du motif de résine photosensible formé dans l'autre zone. Comme décrit ci-dessus, après la formation du motif de résine photosensible ayant une déviation sur la couche métallique de données 30A, la couche métallique de données 30A exposée par le motif de résine photosensible est éliminée par une gravure humide, comme le montre la figure 3D. La couche de silicium amorphe 34A et la couche de silicium amorphe n+ 35A exposée lorsque la couche métallique de données 30A est éliminée par la gravure humide sont séquentiellement éliminées par gravure sèche. Comme décrit ci-dessus, après l'élimination séquentielle de la couche de silicium amorphe n+ 35A et de la couche de silicium amorphe 34A, le motif de résine photosensible est éliminé par un procédé de volatilisation utilisant du plasma à oxygène 02, ce qui permet d'exposer la couche métallique de données 30A formée dans la zone de canal, comme le montre la figure 3E. À présent, la couche métallique de données 30A formée dans la zone de blindage est également exposée lorsque le motif de résine photosensible correspondant à la partie de blindage du masque d'exposition diffractive est éliminé par le procédé de volatilisation au moyen du plasma à oxygène 02. La couche métallique de données 31 exposée dans la zone de canal et la zone de blindage est ensuite éliminée par la gravure sèche, ce qui permet de former la ligne de données 30, l'électrode de source 32 connectée à la ligne de données 30, l'électrode de drain qui est située face à et est séparée de l'électrode de source 32, l'électrode inférieure de pastille de données 91 et l'électrode de stockage 65, comme le montre la figure 3F. À présent, l'électrode de stockage 65 est formée de façon à chevaucher la ligne de grille 20, avec le film d'isolation de grille 25 et le motif à semi-conducteurs situés entre elles, et la couche de silicium amorphe n+ 35A formée dans la zone de canal est ouverte lorsque l'électrode de source 32 est séparée de l'électrode de drain 33. Comme décrit ci-dessus, la couche de silicium amorphe n+ 35A ouverte dans la zone de canal est éliminée par la gravure sèche, ce qui permet de former séquentiellement la couche active 34 et la couche de contact ohmique qui forment un canal du transistor en couche mince 40, comme le montre la figure 3G. ' HIRSCH6 13RFA'FIS B e ts,36000 26018-061294 tradTYT doc - t décembre 2005 - 5 ^S Le motif de résine photosensible subsistant sur le film d'isolation de grille 25 est ensuite éliminé, ce qui permet de former le motif à semi-conducteurs englobant la couche de contact ohmique 35 et la couche active 34 pour former le canal ; et le deuxième motif conducteur englobant la ligne de données 30, l'électrode de source 32 connectée à la ligne de données 30, l'électrode de drain 33 qui correspond à l'électrode de source 32 avec le canal entre elles, l'électrode de stockage 65 et l'électrode inférieure de pastille de données 91, comme le montre la figure 3H. Comme décrit ci-dessus, après la formation du motif à semi-conducteurs et du deuxième motif conducteur sur le film d'isolation de grille 25, le film de passivation 50 et un troisième motif conducteur sont formés sur le film d'isolation de grille 25 par le procédé de décollement au moyen d'un troisième masque. Décrivons cela d'une façon plus précise : après le dépôt du film de passivation 50 sur toute la surface du film d'isolation de grille 25 sur lequel le motif à semi-conducteurs et le deuxième motif conducteur sont formés, le procédé de photolitho- graphie utilisant le troisième masque est exécuté, ce qui permet de former un motif de résine photosensible qui sert à former les premier et deuxième trous de contact 51, 52 et le trou de pixel 61 sur le film de passivation 50, comme le montre la figure 3I. Comme décrit ci-dessus, après la formation du motif de résine photosensible sur le film de passivation 50, le film d'isolation de grille 25 et le film de passivation 50 exposés par le motif de résine photosensible sont éliminés séquentiellement par la gravure sèche, ce qui permet de former les premier et deuxième trous de contact 51, 52 et le trou de pixel 61 dans lequel l'électrode de pixel doit être déposée, comme le montre la figure 3J. À présent, le premier trou de contact 51 pénètre le film de passivation 50 et le film d'isolation de grille 25 pour exposer l'électrode inférieure de pastille de grille 81, et le deuxième trou de contact 52 pénètre le film de passivation 25 pour exposer l'électrode inférieure de pastille de données 91. Le trou de pixel 61 pénètre ensuite le film de passivation 50 et le film d'isolation de grille 25 formés dans la zone de pixels 60 pour exposer le substrat inférieur 10. À présent, la couche active 34 et la couche de contact ohmique 35 chevauchée par l'électrode de drain 33 sont gravées séquentiellement lorsque le côté de l'électrode de drain, exposé lorsque la gravure sèche servant à former le trou de pixel 62 est exécutée, est gravé. Comme décrit ci-dessus, après la formation des premier et deuxième trous de contact 51, 52 et du trou de pixel 61 sur le film de passivation 50 au moyen du motif de résine photosensible, un film conducteur transparent 60A est déposé sur toute la surface du substrat inférieur 10 sur lequel le motif de résine photosensible est formé au moyen du procédé de pulvérisation, etc., comme le montre la figure 3K. HIRSCH6BREVETS` Brevets 26000'6013-061204-trpdFST doc 6 decernbre 2006628 À présent, une zone découpée `A' est générée entre le film conducteur transparent 60A formé sur le film de passivation 50 et le film conducteur transparent 60B formé dans la zone du trou de pixel 61. Puis, après l'élimination du motif de résine photosensible formé sur le film de passivation 50 par le procédé de gravure au moyen de la zone découpée `A', le film conducteur transparent 60A formé sur le motif de résine photosensible par le procédé de décollement est éliminé, ce qui permet de former le troisième motif conducteur englobant l'électrode de pixel 60, l'électrode supérieure de pastille de grille 82, l'électrode supérieure de pastille de données 92, comme le montre la figure 3L. À présent, l'électrode de pixel 60 est formée pour réaliser une frontière avec le film de passivation 50 à l'intérieur du trou de pixel 61 et est connectée au côté de l'électrode de drain 33. L'électrode supérieure de pastille de grille 82 forme alors une frontière latérale avec le film d'isolation de grille 25 et le film de passivation 50 qui forment un motif à l'intérieur du premier trou de contact 51, et l'électrode supérieure de pastille de grille 82 est connectée à l'électrode inférieure de pastille de grille 81. De plus, l'électrode supérieure de pastille de données 92 forme une frontière avec le film de passivation 50 à l'intérieur du deuxième trou de contact 52 et est connectée latéralement à l'électrode inférieure de pastille de données 92. Comme décrit ci-dessus, dans le cas de la fabrication du substrat de transistor en couche mince par le procédé de décollement utilisant le troisième masque, il existe un problème, qui est qu'une zone `B' dans laquelle aucune découpe n'est générée est formée lorsque le film conducteur transparent 60A formé sur le film de passivation 50 et le film conducteur transparent 60B formé dans le trou de pixel 62 sont court-circuités, comme le montre la figure 4. De plus, au cas où des impuretés entreraient lorsque le film conducteur transparent 60A formé sur le film de passivation 50 et le film conducteur transparent 60B formé dans le trou de pixel 62 sont court-circuités, une solution de gravure servant à éliminer le motif de résine photosensible filtre à travers le trajet par lequel les impu- retés sont entrées, et par conséquent il apparaît le problème de la génération d'une zone `C' dans laquelle une partie du film conducteur transparent 60B formé dans le trou de pixel 62 est perdue, comme le montre la figure 5. Par conséquent, un objet de la présente invention est de proposer un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince qui soit adapté pour former une bonne conception de motif et éliminer en même temps une différence étagée par un procédé à trois masques. Pour atteindre ces objectifs de l'invention, ainsi que d'autres, un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince selon un aspect de la présente ,IIIRSCH6BREVETSBrecets`_^600026018-061204-tradfXT dnc - 6 décernbre 2006 - 728 invention comprend les étapes consistant à former une ligne de grille sur un substrat ; former une ligne de données qui croise la ligne de grille avec un film d'isolation de grille entre elles ; former un transistor en couche mince au niveau de la partie de croisement de la ligne de grille et de la ligne de données ; former un premier motif de résine photosensible pour ouvrir une zone dans laquelle un trou de contact et une électrode de pixel doivent être formés après la formation d'un film de passivation sur le film d'isolation de grille dans lequel le transistor en couche mince est formé ; former un deuxième motif de résine photosensible qui expose un film conducteur transparent formé dans une zone autre que la zone dans laquelle le trou de contact et 1 o l'électrode de pixel doivent être formés après le dépôt du film conducteur transparent sur toute la surface du film de passivation dans lequel le premier motif de résine photosensible est formé ; et former le film de passivation et l'électrode de pixel dans laquelle le trou de contact est formé en éliminant les premier et deuxième motifs de résine photosensible qui subsistent sur le film de passivation après la gravure du film 15 conducteur transparent qui est exposé par le deuxième motif de résine photosensible. Selon un mode de réalisation, le substrat de transistor en couche mince comprend également un condensateur de stockage ayant la ligne de grille et l'électrode de pixel qui chevauchent la ligne de grille avec le film d'isolation de grille et le film de passivation. 20 Le procédé de fabrication comprend de préférence également l'étape consistant à former une pastille de grille englobant une électrode inférieure de pastille de grille connectée à la ligne de grille, un trou de contact qui pénètre le film de passivation et le film d'isolation de grille pour exposer l'électrode inférieure de pastille de grille, et une électrode supérieure de pastille de grille connectée à l'électrode inférieure de 25 pastille de grille par le trou de contact, et l'électrode supérieure de pastille de grille est formée dans une forme projetée sur la pastille de grille. Le procédé de fabrication comprend de préférence également l'étape consistant à former une pastille de données englobant une électrode inférieure de pastille de données connectée à la ligne de données, un trou de contact qui pénètre le film de 30 passivation pour exposer l'électrode inférieure de pastille de données, et une électrode supérieure de pastille de données connectée à l'électrode inférieure de pastille de données par le trou de contact, et l'électrode supérieure de pastille de données est formée dans une forme projetée sur la pastille de données. La formation du premier motif de résine photosensible comprend de préférence 35 les étapes consistant à former le premier motif de résine photosensible ; former le film de passivation sur toute la surface du film d'isolation de grille ; ouvrir une résine photosensible de la zone de passivation dans laquelle le trou de contact doit être formé par un procédé de photolithographie au moyen d'un masque après la formation MRSCH6BREVETS13,ecets'.26001 ,018061203-hadIXT doc - 6 décembre?006-828 de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation ; graver partiellement la résine photosensible du film de zone de passivation dans lequel l'électrode de pixel doit être formée par le procédé de photolithographie au moyen du masque ; et volatiliser la résine photosensible pour éliminer le résine photosensible partielle- ment éliminée dans le film de passivation dans lequel l'électrode de pixel doit être formée. Dans le procédé de fabrication, la formation du deuxième motif de résine photosensible comprend de préférence les étapes consistant à former une résine photosensible sur toute la surface du film de passivation après la formation du film conducteur transparent sur le film de passivation dans lequel le premier motif de résine photosensible est formé ; et volatiliser la résine photosensible pour exposer le film conducteur transparent formé dans une zone autre que le film de zone de passivation dans lequel le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés. Selon un mode de réalisation, le procédé de fabrication comprend également l'étape consistant à exécuter un traitement à chaud pour polymériser le film conducteur transparent qui est couvert par le deuxième motif de résine photosensible après la formation de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation. Dans le procédé de fabrication, la formation du trou de contact sur le film de passivation comprend de préférence les étapes consistant à former un premier trou de contact qui pénètre le film de passivation pour exposer une électrode de drain ; exposer une électrode inférieure de pastille de grille en pénétrant le film de passivation et le film d'isolation de grille ; et exposer une électrode inférieure de pastille de drain en pénétrant le film de passivation. Un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince selon un autre aspect de la présente invention comprend les étapes consistant à former un premier motif conducteur englobant une ligne de grille, une électrode de grille connectée à la ligne de grille et une électrode inférieure de pastille de grille sur un substrat ; former un motif à semi-conducteurs qui forme un canal sur un film d'isolation de grille qui couvre le substrat et un deuxième motif conducteur englobant une ligne de données, une électrode de source connectée à la ligne de données, une électrode de drain qui est située face à l'électrode de source avec un canal entre elles et une électrode inférieure de pastille de données ; former un premier motif de résine photosensible pour ouvrir et exposer une zone de passivation dans laquelle un trou de contact et une électrode de pixel doivent être formés après la formation d'un film de passivation sur le film d'isolation de grille ; former un deuxième motif de résine photosensible pour exposer un film conducteur transparent formé dans une zone autre que le film de zone de passivation après le dépôt du film conducteur transparent sur toute la surface du film de passivation dans lequel le premier motif de résine HIRSCH6' BREA'ETS'.Brevets`.26000`26018-06120a-tradl NT doc - b décembre 2006 9'28 photosensible est formé ; et former un troisième motif conducteur englobant le film de passivation dans lequel le trou de contact est formé en éliminant les premier et deuxième motifs de résine photosensible qui subsistent sur le film de passivation, une électrode de pixel, une électrode supérieure de pastille de grille et une électrode supérieure de pastille de données après l'élimination du film conducteur transparent exposé par le deuxième motif de résine photosensible. Dans le procédé de fabrication, la formation du premier motif conducteur comprend de préférence les étapes consistant à déposer une couche métallique de grille sur toute la surface d'un substrat ; former un motif de résine photosensible qui l0 expose la couche métallique de grille par un procédé de photolithographie utilisant un premier masque après la formation d'une résine photosensible sur la couche métallique de grille ; graver la couche métallique de grille exposée par le motif de résine photosensible ; et éliminer le motif de résine photosensible, qui subsiste sur la couchemétallique de grille gravée, au moyen d'un procédé d'élimination. 15 Dans le procédé de fabrication, la formation du deuxième motif conducteur comprend de préférence les étapes consistant à former séquentiellement un film d'isolation de grille, un motif à semi-conducteurs englobant une couche de contact ohmique et une couche active qui forment un canal, et une couche métallique de données sur le substrat dans lequel le premier motif conducteur est formé ; former le 20 motif de résine photosensible dont une zone de canal est partiellement gravée par un procédé de photolithographie utilisant un deuxième masque après la formation de la résine photosensible sur toute la surface de la couche métallique de données ; graver séquentiellement la couche métallique de données exposée, une couche de contact ohmique et une couche active d'après le motif de résine photosensible partiellement 25 gravé ; et éliminer le motif de résine photosensible qui subsiste sur la couche métal- lique de données gravée par un procédé d'élimination. Dans le procédé de fabrication, la formation du premier motif de résine photo-sensible sur le film de passivation comprend de préférence les étapes consistant à former le film de passivation sur toute la surface du film d'isolation de grille dans 30 lequel le deuxième motif conducteur est formé ; ouvrir partiellement et graver la résine photosensible du film de zone de passivation dans lequel le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés par un procédé de photolithographie utilisant un troisième masque après la formation de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation ; et volatiliser la résine photosensible pour éliminer la résine 35 photosensible qui est partiellement éliminée dans le film de passivation dans lequel l'électrode de pixel doit être formée. Dans le procédé de fabrication, la formation du trou de contact sur le film de passivation comprend de préférence les étapes consistant à former un premier trou de 1. 1 1 1 RSCH6 BRE V ETSBrecets,2600026018 061 204tradTXT dot - 6 décembre 2006 - I 0 28 contact qui pénètre le film de passivation pour exposer une électrode de drain du transistor en couche mince ; former un deuxième trou de contact qui pénètre le film de passivation et le film d'isolation de grille pour exposer l'électrode inférieure de pastille de grille ; et former un troisième trou de contact qui pénètre le film de passi- vation pour exposer l'électrode inférieure de pastille de données. Dans le procédé de fabrication, la formation du deuxième motif de résine photosensible comprend de préférence les étapes consistant à former le film conducteur transparent sur toute la surface du film de passivation dans lequel le premier motif de résine photosensible est formé ; former une résine photosensible sur toute la surface du film de passivation dans lequel le film conducteur transparent est formé ; et volatiliser la résine photosensible pour exposer le film conducteur transparent formé dans une zone autre que le film de zone de passivation dans lequel le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés. Selon un mode de réalisation, le procédé de fabrication comprend également l'étape consistant à exécuter un traitement à chaud pour polymériser le film conducteur transparent qui est couvert par le deuxième motif de résine photosensible après la formation de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation. Dans le procédé de fabrication, la formation du film de passivation et du troisième motif conducteur comprend de préférence l'étape consistant à éliminer le film conducteur transparent exposé par le deuxième motif de résine photosensible ; former un trou de contact sur le film de passivation en éliminant les premier et deuxième motifs de résine photosensible ; et former l'électrode de pixel, l'électrode supérieure de pastille de grille et l'électrode supérieure de pastille de données sur le film de passivation dans lequel le trou de contact est formé. Dans le procédé de fabrication, la formation du trou de contact sur le film de passivation comprend de préférence l'étape consistant à former un premier trou de contact qui pénètre le film de passivation pour mettre l'électrode de pixel en contact avec l'électrode de drain du transistor en couche mince ; former un deuxième trou de contact qui pénètre le film de passivation et le film d'isolation de grille pour mettre l'électrode inférieure de pastille de grille en contact avec l'électrode supérieure de pastille de données ; et former un troisième trou de contact pénétrant de façon à mettre l'électrode inférieure de pastille de données en contact avec l'électrode supérieure de pastille de données. Selon un mode de réalisation, l'électrode supérieure de pastille de grille est formée dans une forme projetée dans une partie supérieure d'une pastille de grille, et l'électrode supérieure de pastille de données est formée dans une forme projetée dans une partie supérieure d'une pastille de données. '.1-11RSCH6',BREVETS'Bre,ets 2600u'2b018-061204-tradTXT kc-6 deccrnbre:006- 1I'28 On comprendra qu'à la fois la description générale précédente et la description détaillée qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation de la présente invention sont exemplaires et explicatives de l'invention. La description qui suit d'un ou plusieurs modes de réalisation donnés à titre d'exemples non limitatifs, est faite en référence aux dessins annexés dans lesquels : La figure 1 est une vue plane d'un substrat de transistor en couche mince qui constitue un panneau d'affichage à cristaux liquides de l'art connexe ; La figure 2 est un schéma en coupe transversale du substrat de transistor en couche mince pris le long des droites I-I', II-II', III-III' de la figure 1 ; lo Les figures 3A à 3L sont les schémas d'un procédé de fabrication du substrat de transistor en couche mince utilisant un procédé à trois masques de l'art connexe ; Les figures 4 et 5 sont des schémas servant à expliquer un défaut d'une conception de motif générée par le procédé à trois masques de l'art connexe ; La figure 6 est une vue plane d'un substrat de transistor en couche mince qui 15 constitue un panneau d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention ; La figure 7 est un schéma en coupe transversale du substrat de transistor en couche mince pris le long de la droite IV-IV', V-V', VI-VI' de la figure 6 ; Les figures 8A et 8B sont une vue plane et un schéma en coupe transversale du substrat de transistor en couche mince dans lequel un premier motif conducteur est 20 formé par un premier procédé à masque selon la présente invention ; Les figures 9A à 9C sont des schémas d'un procédé de fabrication du substrat de transistor en couche mince dans lequel le premier motif conducteur est formé selon la présente invention ; Les figures 10A et I OB sont une vue plane et un schéma en coupe transversale 25 du substrat de transistor en couche mince dans lequel un deuxième motif conducteur et un motif à semi-conducteurs sont formés par un deuxième procédé à masque selon la présente invention ; Les figures 11A à 11H sont des schémas d'un procédé de fabrication du substrat de transistor en couche mince dans lequel le deuxième motif conducteur et le 30 motif à semi-conducteurs sont formés selon la présente invention ; Les figures 12A et 12B sont une vue plane et un schéma en coupe transversale du substrat de transistor en couche mince dans lequel un troisième motif conducteur et un film de passivation, dans lequel une pluralité de trous de contact sont formés, sont formés par un troisième procédé à masque selon la présente invention ; et 35 Les figures 13A à 13I sont des schémas d'un procédé de fabrication du substrat de transistor en couche mince dans lequel le troisième motif conducteur et le film de passivation sont fonnés selon la présente invention. d IRSC}I6113RFVETS''Brevets 0(~0:601 F-+,61 :Oa-trad [NT doc - 6 décembre 2006 - 12 '28 Il va maintenant être décrit en détail un ou plusieurs modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés sur les dessins joints. Par référence aux figures 6 à 13I, certains modes de réalisation de la présente invention sont expliqués dans ce qui suit. Premièrement, par référence aux figures 6 et 7, la configuration et le fonctionnement d'un substrat de transistor en couche mince selon la présente invention sont expliqués. Par référence aux figures 6 et 7, un substrat de transistor en couche mince selon la présente invention comprend une ligne de grille formée sur un substrat inférieur 110 ; une ligne de données 130 qui croise la ligne de grille 120 avec un film d'isolation de grille 125 ; un transistor en couche mince 140 formé au niveau de chacune des parties de croisement de la ligne de grille 120 et de la ligne de données 130 ; un film de passivation 150 qui couvre le transistor en couche mince formé sur le film d'isolation de grille 125 ; une électrode de pixel 160 qui pénètre le film de passivation 150 pour être connecté au transistor en couche mince 140 ; et un condensateur de stockage 170 formé au niveau d'une partie chevauchante de l'électrode de pixel 160 et de la ligne de grille 120. De plus, le transistor en couche mince selon la présente invention comprend également une pastille de grille 180 connectée à la ligne de grille 110, et une pastille de données 190 connectée à la ligne de données 130. Ici, la ligne de grille 120 émet un signal de grille fourni par un circuit de commande de grille (non représenté) connecté à la pastille de grille 180, à l'électrode de grille 122 qui constitue le transistor en couche mince 140. La ligne de données 130 joue le rôle consistant à émettre le signal de données fourni par un circuit de commande de données (non représenté) connecté à la pastille de données 190, à l'électrode de source 132 et l'électrode de drain 133 qui constituent le transistor en couche mince 140 en association avec l'action marche/arrêt de l'électrode de grille 122. Le transistor en couche mince 140 joue le rôle consistant à charger l'électrode de pixel 160 avec un signal de pixel de la ligne de données 130 en réponse au signal de grille de la ligne de grille 120, et comprend une électrode de grille 122 connectée à la ligne de grille 120 ; une électrode de source 132 connectée à la ligne de données 130 ; et une électrode de drain située face à l'électrode de source 132 avec un canal entre elles et qui est connectée à l'électrode de pixel 160 par un premier trou de contact 151 qui pénètre le film de passivation 150. À présent, le transistor en couche mince 140 comprend également une couche active 134 qui est formée de façon à chevaucher l'électrode de grille 122 avec le film "`HIRSCII6'BREV'ETS. [fi es ets 2600026OI -06104-tradTYT doc- 6 dccernbre 2006- I3i2S d'isolation de grille 125 entre elles et qui forme un canal entre l'électrode de source 132 et l'électrode de drain 133 ; et une couche de contact ohmique 135 formée sur la couche active 134, à l'exception d'une zone de canal servant à mettre la couche active 134 en contact ohmique avec l'électrode de source 132 et l'électrode de drain 133. À présent, la couche active 134 et la couche de contact ohmique 135 sont formées de façon à chevaucher la ligne de données 130 et l'électrode inférieure de pastille de données 191. Le film de passivation 150 couvre le transistor en couche mince 140 formé sur le film d'isolation de grille 125, et joue le rôle consistant à protéger la zone de pixels 161 et la couche active 134, qui forme le canal, de l'humidité ou des rayures qui peuvent être générées dans le procédé suivant. Ici, le film de passivation 150 est déposé sur le film d'isolation de grille 125 par un procédé de pulvérisation ou PECVD utilisant un matériau isolant inorganique tel que du nitrure de silicium SiNx, etc. et un matériau isolant organique tel qu'un composé organique acrylique, du BCB (benzocyclobutène) ou du PFCB (perfluorocyclobutane). À présent, les premier à troisième trous de contact 151, 152, 153 sont formés dans le film de passivation 150 par un procédé de photolithographie utilisant un masque. Ici, le premier trou de contact 151 pénètre le film de passivation 150 pour exposer l'électrode de drain 133, et le deuxième trou de contact 152 pénètre le film de passivation 150 et le film d'isolation de grille 125 pour exposer l'électrode inférieure de pastille de grille 181, et le troisième trou de contact 153 pénètre le film de passivation 150 pour exposer l'électrode inférieure de pastille de données 191. L'électrode de pixel 160 est formée dans le trou de pixel 162 de la zone de pixels 161 pour être connectée à l'électrode de drain 133 du transistor en couche mince 140 par le premier trou de contact 151 qui pénètre le film de passivation 150. À présent, un champ électrique est formé entre l'électrode de pixel 160 à laquelle le signal de pixel est fourni par le transistor en couche mince 140 et une électrode commune (non représentée) à laquelle une tension de référence est fournie. Par conséquent, le champ électrique formé entre l'électrode de pixel 160 et l'électrode commune fait tourner les molécules de cristal liquide présentes entre les substrats sous l'effet d'une anisotropie diélectrique, et la transmittance de la lumière émise à travers la zone de pixels 161 est modifiée en fonction du degré de rotation des molécules de cristal liquide, ce qui permet de réaliser le niveau de gris. Le condensateur de stockage 170 est formé sous une forme telle que la ligne de grille 120 et l'électrode de pixel 160 se chevauchent, avec le film d'isolation de grille 125 et le film de passivation 150 entre elles. Le condensateur de stockage 1 70 fait en HIRSCH6`.BREVETS ' Brece[ s',26000,_E018-061201-tradTXT doc - 6 décembre 2006 - 14 28 sorte que le signal de pixel, qui est chargé dans l'électrode de pixel, soit conservé de façon stable jusqu'à ce que le prochain signal de pixel soit chargé. La pastille de grille 180 est connectée au circuit de commande de grille (non représenté) pour fournir le signal de grille à la ligne de grille 120. La pastille de grille 180 comprend une électrode inférieure de pastille de grille 181 s'étendant depuis la ligne de grille 120 ; un deuxième trou de contact qui pénètre le film d'isolation de grille 125 et le film de passivation 150 ; et une électrode supérieure de pastille de grille 182 connectée à l'électrode inférieure de pastille de grille 181 par le deuxième trou de contact 152. l0 À présent, l'électrode supérieure de pastille de grille 182 est formée sous une forme telle qu'elle est projetée sur la pastille de grille 180 et l'intérieur du deuxième trou de contact 152, ce qui permet de réaliser un bon contact électrique avec un circuit de commande prévu pour être monté sur la pastille de grille 180. La pastille de données 190 est connectée au circuit de commande de données 15 (non représenté) pour fournir le signal de données à la ligne de données 130. La pastille de données 190 comprend une électrode inférieure de pastille de données 191 formée sur le film d'isolation de grille devant s'étendre depuis la ligne de données ; un troisième trou de contact 153 qui pénètre le film de passivation 150 ; et une électrode supérieure de pastille de données 192 connectée à l'électrode infé- 20 rieure de pastille de données 191 par le troisième trou de contact 153. À présent, l'électrode supérieure de pastille de données 192 est formée sous une forme telle qu'elle est projetée sur la pastille de données 190 et l'intérieur du troisième trou de contact 153, ce qui permet de réaliser un bon contact électrique avec un circuit de commande prévu pour être monté sur la pastille de données 190. 25 Dans ce qui suit, par référence aux dessins annexés, un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince selon la présente invention est expliqué en détail. Premièrement, par référence aux figures 8A et 8B, un procédé de formation d'un premier motif conducteur du substrat de transistor en couche mince selon la 30 présente invention est expliqué. Par référence aux figures 8A et 8B, un premier motif conducteur englobant la ligne de grille 120, l'électrode de grille 122 et l'électrode inférieure de pastille de grille 181 est formé sur le substrat inférieur 110 au moyen d'un premier procédé à masque. 35 Décrivons cela d'une façon plus précise : une couche métallique de grille 120A est formée sur le substrat inférieur 110 par un procédé de dépôt tel qu'un procédé de pulvérisation, etc., comme le montre la figure 9A. Ici, la couche métallique de grille 1 t] RSCH6,BREVETSBresets 260002601 6-06 1204-tradTXT doc - 6 décembre 2006 -15.28 120A est formée d'un métal du groupe aluminium AI, cuivre Cu, chrome Cr, molybdène Mo, etc. À présent, dans le cas où la couche métallique de grille 120A constituant le premier motif conducteur est formée d'un métal du groupe aluminium Al, qui corres- pond à une ligne de faible résistance, la couche métallique de grille 120A peut être formée en une double structure telle que AlNd/Mo, etc., pour améliorer la résistance de contact avec un oxyde indium-étain en film conducteur transparent qui forme le troisième motif conducteur. Puis, après avoir répandu une résine photosensible sur la couche métallique de grille 120A, on exécute un procédé de photolithographie utilisant un premier masque 200, ce qui permet de former un motif de résine photosensible prévu 250A sur la couche métallique de grille 120A, comme le montre la figure 9B. À présent, on exécute une gravure humide pour la couche métallique de grille qui est exposée par le motif de résine photosensible 250A, ce qui permet de former le premier motif conducteur englobant la ligne de grille 120, l'électrode de grille 122 connectée à la ligne de grille, et l'électrode inférieure de pastille de grille sur le substrat inférieur 110, comme le montre la figure 9C. Comme décrit ci-dessus, après la formation du premier motif conducteur sur le substrat inférieur 110, on forme un deuxième motif conducteur et un motif à semi- conducteurs englobant une couche de contact ohmique et une couche active, qui forme un canal sur le substrat inférieur 110 dans lequel le premier motif conducteur est formé, par un deuxième procédé à masque, comme le montrent les figures I OA et IOB. Par référence aux figures 10A et 10B, après avoir répandu le film d'isolation de grille 125 sur le substrat inférieur 110 dans lequel le premier motif conducteur est formé, on exécute un procédé de photolithographie utilisant un premier masque 200, ce qui permet de former le motif à semi-conducteurs englobant la couche de contact ohmique 135 et la couche active 134 formant le canal ; et un deuxième motif conducteur englobant la ligne de données 130, l'électrode de source 132 connectée à la ligne de données 130, l'électrode de drain 133 qui est située face à l'électrode de source 132 avec le canal entre elles, et l'électrode inférieure de pastille de données 191. Décrivons cela d'une façon plus précise : le film d'isolation de grille 125 est déposé sur toute la surface du substrat inférieur 110 dans lequel le premier motif conducteur est formé par un procédé de dépôt tel qu'un procédé PECVD, de pulvérisation, etc., comme le montre la figure 11A. Ici, le film d'isolation de grille 125 est formé d'un matériau isolant inorganique tel que de l'oxyde de silicium SiOx, du nitrure de silicium SiNx, etc. V`HIRSCH6BREVETS Bre,ets 2600006018-061204-tradTYT. doc - 6 décembre 2006 - 16 28 Puis, comme le montre la figure 11B, une couche de silicium amorphe 134A, une couche de silicium amorphe n+ 135A et une couche métallique de données 135A sont déposées séquentiellement sur le film d'isolation de grille 125 par un procédé de dépôt tel qu'un procédé PECVD, de pulvérisation, etc. Ici, la couche métallique de données 130A est formée de molybdène Mo, de titane Ti, de tantale Ta, d'alliage de molybdène Mo, etc. Puis, après qu'une résine photosensible a été répandue sur toute la surface de la couche métallique de données 130A, on exécute un procédé de photolithographie utilisant un troisième masque 300, qui est un masque d'exposition diffractive, ce qui permet de former un motif de résine photosensible 350 présentant une différence étagée sur la couche métallique de données 130A, comme le montre la figure 11C. Ici, le troisième masque 300 est un masque de demi-teinte dans lequel une partie d'exposition diffractive (ou partie de semi-transmission) correspond à une zone dans laquelle le canal du transistor en couche mince 140 doit être formé. Par conséquent, le motif de résine photosensible 350A formé dans la zone de canal du transistor en couche mince 140 a une hauteur inférieure à celle du motif de résine photosensible 350B formé dans une zone dans laquelle la ligne de données 130 doit être formée ou du motif de résine photosensible 350C formé dans une zone dans laquelle l'électrode inférieure de pastille de données 191 doit être formée. Comme décrit ci-dessus, après la formation du motif de résine photosensible 350 présentant une différence étagée sur la couche métallique de données 130A, la couche métallique de données 130A exposée par le motif de résine photosensible 350 est éliminée par une gravure humide, comme le montre la figure I ID. Le motif de résine photosensible 350A couvrant la zone de canal est ensuite éliminé par un procédé de volatilisation utilisant du plasma à oxygène 02, la couche métallique de données formée dans la zone de canal du transistor en couche mince 140 est exposée, comme le montre la figure 11E. À présent, une partie du motif de résine photosensible 350B, 350C couvrant la zone dans laquelle la ligne de données 130 doit être formée et la zone dans laquelle l'électrode inférieure de pastille de données 191 doit être formée est éliminée par le procédé de volatilisation utilisant le plasma à oxygène 02. La couche métallique de données 130A exposée par le motif de résine photo-sensible 350 volatilisé est ensuite éliminée par une gravure sèche, ce qui permet de diviser la couche métallique de données 130A en l'électrode de source 132 et l'élec- trode de drain 133 et d'ouvrir en même temps la couche de silicium amorphe n+ 135A formée dans la zone de canal, comme le montre la figure 11F. À présent, l'électrode inférieure de pastille de données 191 est également formée. Y.HIRSCH6 BREVETS' Bre.ets26000C601 8-06 1 204-tradTXT doc - 6 décembre 2006 - 17/28 Comme décrit ci-dessus, la couche de silicium amorphe n+ 135A ouverte est éliminée par la gravure sèche pour ouvrir la couche de silicium amorphe 134A, ce qui permet de former la couche de contact ohmique 135 et la couche active 134 qui établit le canal entre l'électrode de source 132 et l'électrode de drain 133, comme le montre la figure 11G. Le motif de résine photosensible 350 qui subsiste est ensuite éliminé par un procédé d'élimination, ce qui permet de former le deuxième motif conducteur englobant un motif à semi-conducteurs formant le canal du transistor en couche mince 140, la ligne de données 130, l'électrode de source 132 connectée à la ligne de données 130, l'électrode de drain 133 qui est située face à l'électrode de source 132 avec le canal entre elles, et l'électrode inférieure de pastille de données 191, comme le montre la figure 11H. Comme décrit ci-dessus, après la formation du deuxième motif conducteur, un troisième motif conducteur est formé sur le film de passivation dans lequel une pluralité de trous de contact est formée par un troisième procédé à masque, comme le montrent les figures 12A et 12B. Par référence aux figures I2A et 12B, un troisième motif conducteur englobant le film de passivation 150 dans lequel les premier à troisième trous de contact 151, 152, 153 sont formés, l'électrode de pixel 160 formée sur le film de passivation 150, l'électrode supérieure de pastille de grille 182 et l'électrode supérieure de pastille de données 192 est formé par le procédé de photolithographie utilisant un troisième masque sur le film d'isolation de grille 125 dans lequel le deuxième motif conducteur est formé. Décrivons cela d'une façon plus précise : comme le montre la figure 13A, le film de passivation 150 est déposé sur toute la surface du film d'isolation de grille 125 dans lequel le deuxième motif conducteur est formé. Puis, après le dépôt d'une première résine photosensible 400 sur toute la surface du film de passivation 150, on exécute le procédé de photolithographie utilisant le troisième masque, qui est le masque d'exposition diffractive, ce qui permet de former un motif de résine photosensible 550 présentant une différence étagée sur le film de passivation 150, comme le montre la figure 13B. Ici, le troisième masque 400 est le masque d'exposition diffractive dans lequel la partie d'exposition diffractive (ou partie de semi-transmission) est formée dans une zone dans laquelle l'électrode de pixel doit être formée, une partie de transmission est formée dans une zone dans laquelle les trous de contact 151, 152, 153 doivent être formés, et une partie de blindage est formée dans une zone autre que ces zones. Par conséquent, on exécute le procédé de photolithographie pour la première résine photosensible 500 en utilisant le troisième masque 300, ce qui permet de VyHIRSCIi6ABREVETSBrecets,26000 2601 R-061204- radTXT doc - 6 décernlxe 2006 - 18'2R former un motif de résine photosensible 550 englobant un trou ouvert 550A pour former les trous de contact 151, 152, 153 sur le film de passivation 150, un motif de résine photosensible 550B formé dans la zone dans laquelle le troisième motif conducteur doit être formé, et un motif de résine photosensible 550C formé dans une zone autre que ces zones. À présent, le motif de résine photosensible 550B formé dans la zone dans laquelle le troisième motif conducteur doit être formé par la partie d'exposition diffractive du troisième masque 400 a une hauteur inférieure à celle du motif de résine photosensible 550C formé dans une zone autre que ces zones. Comme décrit ci-dessus, après la formation du motif de résine photosensible 550 présentant la différence étagée sur le film de passivation 150, la gravure sèche pour le film de passivation 150 exposé est effectuée par le motif de résine photo-sensible 550A pour former les premier à troisième trous de contact 151, 152, 153, comme le montre la figure 13C. Ici, le premier trou de contact 151 pénètre le film de passivation 150 pour exposer l'électrode de drain, le deuxième trou de contact 152 pénètre le film de passivation 150 et le film d'isolation de grille 125 pour exposer l'électrode inférieure de pastille de grille 181, et le troisième trou de contact 153 pénètre le film de passivation 150 pour exposer l'électrode inférieure de pastille de données 192. À présent, comme le montre la figure 13D, l'électrode inférieure de pastille de données 191 et l'électrode de drain 133 exposée par un trou de contact formé sur le film de passivation 150 sont gravées. Puis, après qu'un procédé de volatilisation pour le motif de résine photo-sensible 550 a été exécuté au moyen du plasma à oxygène 02, un oxyde indium-étain en film conducteur transparent servant à former le troisième motif conducteur englobant l'électrode de pixel 160, l'électrode supérieure de pastille de grille 182 et l'électrode supérieure de pastille de données 192 est déposé sur toute la surface du film de passivation 150 exposé et le motif de résine photosensible 550 dont la hauteur est abaissée par le procédé de volatilisation, comme le montre la figure 13E. Comme décrit ci-dessus, après le dépôt de l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent sur toute la surface du film de passivation 150 et le motif de résine photosensible 550 volatilisé, une deuxième résine photosensible 600 est déposée sur toute la surface du film de passivation 1 50 et le motif de résine photosensible 550 dans lequel l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent est formé, puis un traitement à chaud est exécuté, comme le montre la figure 13F. À présent, l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent formé sur le motif de résine photosensible 550 par le traitement à chaud présente une structure ',HIRSCH6'BREVETS Beccts20 0O 226016-061204 oadTXT doc- 6 décembre 2006 -I4"2{ amorphe, mais l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent répandu sur la deuxième résine photosensible 600 est modifié pour présenter une poly-structure. Le procédé de volatilisation pour la deuxième résine photosensible 600 est ensuite exécuté au moyen du plasma à oxygène 02, ce qui permet d'exposer l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent formé sur le motif de résine photo-sensible 550 qui est formé par la première résine photosensible 500, comme le montre la figure 13G. Comme décrit ci-dessus, après l'exposition de l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent qui est formé sur le motif de résine photosensible 550 volati- lisé, l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent exposé sur le motif de résine photosensible 550 est éliminé par la gravure humide, comme le montre la figure 13H. À présent, l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent formant le troisième motif conducteur couvert par la deuxième résine photosensible 600 n'est pas éliminé, à cause d'un taux de sélection de gravure avec l'oxyde indium-étain en film conducteur transparent présentant une structure amorphe, qui est formé sur le motif de résine photosensible 550. Le motif de résine photosensible 550 et la deuxième résine photosensible 600 qui subsistent sur le film de passivation 150 sont ensuite éliminés par un procédé d'élimination, et le troisième motif conducteur englobant l'électrode de pixel 160, l'électrode supérieure de pastille de grille 182 et l'électrode supérieure de pastille de données 192 est formé sur le film de passivation 150, comme le montre la figure 13I. Ici, l'électrode de pixel 160 est connectée à l'électrode de drain 133 du transistor en couche mince 140 par le premier trou de contact 151 qui pénètre le film de passivation 150 et forme un champ électrique servant à aligner le cristal liquide avec l'électrode commune. À présent, l'électrode de pixel 160 est formée de façon à chevaucher la ligne de grille 120 avec le film d'isolation de grille 125 et le film de passivation 150 entre elles, ce qui permet de former un condensateur de stockage 170. L'électrode supérieure de pastille de grille 182 est connectée à l'électrode inférieure de pastille de grille par le deuxième trou de contact 152 qui pénètre le film de passivation 150 et le film d'isolation de grille 125. Ici, l'électrode supérieure de pastille de grille 182 est formée dans une forme projetée sur la pastille de grille 180. De plus, l'électrode supérieure de pastille de données 192 est connectée à l'électrode inférieure de pastille de données par le troisième trou de contact 153 qui pénètre le film de passivation 150, la couche semi-conductrice 134 et le film d'isolation de grille 125. Ici, l'électrode supérieure de pastille de grille 192 est formée dans une forme projetée sur la pastille de grille 190. \,IIIRSCHb BRFV'ETS Brecets,26000Q6018-061204-tradTXT doc - 6 décembre 2006 - 20/28 Comme décrit ci-dessus, le procédé de fabrication du substrat de transistor en couche mince selon la présente invention a pour effet qu'il est possible de former la bonne conception de motif et d'éliminer en même temps la différence étagée grâce au procédé à trois masques. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux exemples de réalisation ciùdessus décrits et représentés, à partir desquels on pourra prévoir d'autres modes et d'autres formes de réalisation, sans pour autant sortir du cadre de l'invention. Ainsi, diverses modifications et variations peuvent apparaître à l'homme du métier qui restent comprises dans la portée des revendications. '!HIRSCI16BREV ETS`.Brecets _'6000 260! 8-061'_08-tradTST dnc - 6 décembre 2006 - 21'28
Un procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince comprenant une ligne de grille formée sur un substrat inférieur (110) ; une ligne de données (130) qui croise la ligne de grille (120) avec un film d'isolation de grille (125) ; un transistor en couche mince (140) ; un film de passivation (150) qui couvre le transistor en couche mince formé sur le film d'isolation de grille (125) ; une électrode de pixel (160) qui pénètre le film de passivation (150) pour être connecté au transistor en couche mince (140) comprend la formation d'un premier motif de résine photosensible pour ouvrir une zone dans laquelle un trou de contact et l'électrode de pixel (160) doivent être formés ; la formation d'un deuxième motif de résine photosensible qui expose un film conducteur transparent formé dans une zone autre que la zone dans laquelle le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés ; et la formation d'un film de passivation et l'électrode de pixel (160) dans laquelle le trou de contact est formé en éliminant des premiers et deuxième motifs de résine photosensible qui subsistent sur le film de passivation.Application à la fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides par un procédé à trois masques.
1. Procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince, comprenant : - la formation d'une ligne de grille sur un substrat ; - la formation d'une ligne de données qui croise la ligne de grille avec un film d'isolation de grille entre elles ; - la formation d'un transistor en couche mince au niveau de la partie de croise-ment de la ligne de grille et de la ligne de données ; - la formation d'un premier motif de résine photosensible pour ouvrir une zone dans laquelle un trou de contact et une électrode de pixel doivent être formés après la formation d'un film de passivation sur le film d'isolation de grille dans lequel le transistor en couche mince est formé ; - la formation d'un deuxième motif de résine photosensible qui expose un film conducteur transparent formé dans une zone autre que la zone dans laquelle le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés après le dépôt du film conducteur transparent sur toute la surface du film de passivation dans lequel le premier motif de résine photosensible est formé ; et - la formation du film de passivation et de l'électrode de pixel dans laquelle le trou de contact est formé en éliminant les premier et deuxième motifs de résine photosensibles qui subsistent sur le film de passivation après la gravure du film conducteur transparent qui est exposé par le deuxième motif de résine photosensible. 2. Procédé de fabrication selon la 1, dans lequel le substrat de transistor en couche mince comprend en outre un condensateur de stockage ayant la ligne de grille et l'électrode de pixel qui chevauchent la ligne de grille avec le film d'isolation de grille et le film de passivation. 3. Procédé de fabrication selon la 1 ou 2, comprenant en outre : - la formation d'une pastille de grille englobant une électrode inférieure de pastille de grille connectée à la ligne de grille, un trou de contact qui pénètre le film de passivation et le film d'isolation de grille pour exposer l'électrode inférieure de pastille de grille, et une électrode supérieure de pastille de grille connectée à l'électrode inférieure de pastille de grille par le trou de contact, et - dans lequel l'électrode supérieure de pastille de grille est formée dans une forme projetée sur la pastille de grille. ' HIRSCHb BREVETS BIeceIs.26000~ 260 1 8-061 204-tradTXT doc - 6 décembre 2006 - 22128 4. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à, comprenant en outre : - la formation d'une pastille de données englobant une électrode inférieure de pastille de données connectée à la ligne de données, un trou de contact qui pénètre le film de passivation pour exposer l'électrode inférieure de pastille de données, et une électrode supérieure de pastille de données connectée à l'électrode inférieure de pastille de données par le trou de contact, et - dans lequel l'électrode supérieure de pastille de données est formée dans une forme projetée sur la pastille de données. 5. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à, dans lequel l'étape consistant à former le premier motif de résine photosensible comprend l'étape consistant à : - former le premier motif de résine photosensible ; - former le film de passivation sur toute la surface du film d'isolation de grille ; - ouvrir une résine photosensible de la zone de passivation dans laquelle le trou de contact doit être formé par un procédé de photolithographie utilisant un masque après la formation de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation; -graver partiellement la résine photosensible du film de zone de passivation dans lequel l'électrode de pixel doit être formée par le procédé de photolithographie utilisant le masque ; et - volatiliser la résine photosensible pour éliminer la résine photosensible partiellement éliminée dans le film de passivation dans lequel l'électrode de pixel doit être formée. 6. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à, dans lequel l'étape consistant à former le deuxième motif de résine photosensible comprend l'étape consistant à : - former une résine photosensible sur toute la surface du film de passivation après la formation du film conducteur transparent sur le film de passivation dans lequel le premier motif de résine photosensible est formé ; et -volatiliser la résine photosensible pour exposer le film conducteur transparent formé dans une zone autre que le film de zone de passivation dans lequel le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés. 7. Procédé de fabrication selon la 6, comprenant en outre: ",HIRSCH6BREVETS`..Brevets' 26000 20018-061204-IradTXT doc - 6 décembre 2006 - 23/28- l'exécution d'un traitement à chaud pour polymériser le film conducteur transparent qui est couvert par le deuxième motif de résine photosensible après la formation de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation. 8. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 1 à, dans lequel l'étape consistant à former le trou de contact sur le film de passivation comprend l'étape consistant à : - former un premier trou de contact qui pénètre le film de passivation pour exposer une électrode de drain ; - exposer une électrode inférieure de pastille de grille en pénétrant le film de passivation et le film d'isolation de grille ; et -exposer une électrode inférieure de pastille de drain en pénétrant le film de passivation. 9. Procédé de fabrication d'un substrat de transistor en couche mince, comprenant : - la formation d'un premier motif conducteur englobant une ligne de grille, une électrode de grille connectée à la ligne de grille et une électrode inférieure de pastille de grille sur un substrat ; - la formation d'un motif à semi-conducteurs qui forme un canal sur un film d'isolation de grille qui couvre le substrat et un deuxième motif conducteur englobant une ligne de données, une électrode de source connectée à la ligne de données, une électrode de drain qui est située face à l'électrode de source avec un canal entre elles et une électrode inférieure de pastille de données ; - la formation d'un premier motif de résine photosensible pour ouvrir et exposer une zone de passivation dans laquelle un trou de contact et une électrode de pixel doivent être formées après la formation d'un film de passivation sur le film d'isolation de grille ; - la formation d'un deuxième motif de résine photosensible pour exposer un film conducteur transparent formé dans une zone autre que le film de zone de passivation après le dépôt du film conducteur transparent sur toute la surface du film de passivation dans lequel le premier motif de résine photosensible est formé ; et - la formation d'un troisième motif conducteur englobant le film de passivation dans lequel le trou de contact est formé en éliminant les premier et deuxième motifs de résine photosensible qui subsistent sur le film de passivation, une électrode de pixel, une électrode supérieure de pastille de grille et une électrode supérieure de pastille de données après l'élimination du film conducteur transparent exposé par le deuxième motif de résine photosensible. UHIRSCH6 BREVETS Brevets 26000260I8-061204-1rndfXT ,inc - 6 décembre 2006-24 28 10. Procédé de fabrication selon la 9, dans lequel l'étape consistant à former le premier motif conducteur comprend l'étape consistant à : - déposer une couche métallique de grille sur toute la surface d'un substrat ; - former un motif de résine photosensible qui expose la couche métallique de grille par un procédé de photolithographie utilisant un premier masque après la formation d'une résine photosensible sur la couche métallique de grille ; - graver la couche métallique de grille exposée par le motif de résine photosensible ; et - éliminer le motif de résine photosensible, qui subsiste sur la couche 10 métallique de grille gravée, par un procédé d'élimination. 11. Procédé de fabrication selon la 9 ou 10, dans lequel l'étape consistant à former le deuxième motif conducteur comprend l'étape consistant à: 15 - former séquentiellement un film d'isolation de grille, un motif à semi-conducteurs englobant une couche de contact ohmique et une couche active qui forment un canal, et une couche métallique de données sur le substrat dans lequel le premier motif conducteur est formé ; -former le motif de résine photosensible dont une zone de canal est partielle- 20 ment gravée par un procédé de photolithographie utilisant un deuxième masque après la formation de la résine photosensible sur toute la surface de la couche métallique de données ; - graver séquentiellement la couche métallique de données exposée, une couche de contact ohmique et une couche active par le motif de résine photosensible 25 partiellement gravé ; et - éliminer le motif de résine photosensible, qui subsiste sur la couche métallique de données gravée, par un procédé d'élimination. 12. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 9 à 30 11, dans lequel l'étape consistant à former le premier motif de résine photosensible sur le film de passivation comprend l'étape consistant à : -former le film de passivation sur toute la surface du film d'isolation de grille dans lequel le deuxième motif conducteur est formé ; - ouvrir partiellement et graver la résine photosensible du film de zone de 35 passivation dans lequel le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés par un procédé de photolithographie utilisant un troisième masque après la formation de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation ; et HIRSCH6'BREV'ETS' Brerets, 260002601 S-061203-tradTXT doc - 6 décembre 2006 - 25'28- volatiliser la résine photosensible pour éliminer la résine photosensible qui est partiellement éliminée dans le film de passivation dans lequel l'électrode de pixel doit être formée. 13. Procédé de fabrication selon la 12, dans lequel l'étape consistant à former le trou de contact sur le film de passivation comprend l'étape consistant à : - former un premier trou de contact qui pénètre le film de passivation pour exposer une électrode de drain du transistor en couche mince ; Io - former un deuxième trou de contact qui pénètre le film de passivation et le film d'isolation de grille pour exposer l'électrode inférieure de pastille de grille ; et - former un troisième trou de contact qui pénètre le film de passivation pour exposer l'électrode inférieure de pastille de données. 15 14. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 9 à 13, dans lequel l'étape consistant à former le deuxième motif de résine photosensible comprend l'étape consistant à : - former le film conducteur transparent sur toute la surface du film de passivation dans lequel le premier motif de résine photosensible est formé ; 20 - former une résine photosensible sur toute la surface du film de passivation dans lequel le film conducteur transparent est formé ; et - volatiliser la résine photosensible pour exposer le film conducteur transparent formé dans une zone autre que le film de zone de passivation dans lequel le trou de contact et l'électrode de pixel doivent être formés. 25 15. Procédé de fabrication selon la 14, comprenant en outre : - l'exécution d'un traitement à chaud pour polymériser le film conducteur transparent qui est couvert par le deuxième motif de résine photosensible après la 30 formation de la résine photosensible sur toute la surface du film de passivation. 16. Procédé de fabrication selon l'une quelconque des 9 à 15, dans lequel l'étape consistant à former le film de passivation et le troisième motif conducteur comprend l'étape consistant à : 35 - éliminer le film conducteur transparent exposé par le deuxième motif de résine photosensible ; - former un trou de contact sur le film de passivation en éliminant les premier et deuxième motifs de résine photosensible ; et HIRSCII ,BREVETSvBrevetsV26000 26018-061204-vadTX"F doc - 6 décembre 2006 - 26/28 27 - former l'électrode de pixel, l'électrode supérieure de pastille de grille et l'électrode supérieure de pastille de données sur le film de passivation dans lequel le trou de contact est formé. 17. Procédé de fabrication selon la 16, dans lequel l'étape consistant à former le trou de contact sur le film de passivation comprend l'étape consistant à - former un premier trou de contact qui pénètre le film de passivation pour mettre l'électrode de pixel en contact avec l'électrode de drain du transistor en couche mince ; - former un deuxième trou de contact qui pénètre le film de passivation et le film d'isolation de grille pour mettre l'électrode inférieure de pastille de grille en contact avec l'électrode supérieure de pastille de données ; et - former un troisième trou de contact pénétrant de façon à mettre l'électrode inférieure de pastille de données en contact avec l'électrode supérieure de pastille de données. 18. Procédé de fabrication selon la 16, dans lequel l'élec-trode supérieure de pastille de grille est formée dans une forme projetée dans une partie supérieure d'une pastille de grille, et l'électrode supérieure de pastille de données est formée dans une forme projetée dans une partie supérieure d'une pastille de données. P HIRSCH6BREVETS Hrevets"_60002601 E-061204-trad XT doc 6 décembre 2006
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/1368
FR2889226
A1
PERGOLA AVEC STORE D'ASSOMBRISSEMENT
20,070,202
Domaine technique La présente invention est relative à une pergola intégrant un store d'assombrissement. État de la technique Les pergolas comprennent plusieurs montants verticaux supportant en partie supérieure des traverses horizontales supportant des longerons horizontaux ou inclinés sur l'horizontale. Pour leur conférer une fonction d'assombrissement et de protection contre la lumière solaire, ces pergolas reçoivent en fixation sur leurs longerons, un ou plusieurs stores. Chaque store est constitué par un châssis portant en extrémité proximale un tambour d'enroulement d'un écran souple fixé à une barre de charge engagée en coulissement par ses parties d'extrémité, dans deux longerons parallèles du châssis. Ce type de construction, en raison de la surépaisseur créée par le store, présente un aspect peu attrayant et pour cette raison est rejeté par la clientèle. Divulgation de l'invention La présente invention a pour objet de pallier l'inconvénient précédemment cité en mettant en oeuvre une pergola intégrant un store d'assombrissement. La pergola selon l'invention, comprenant des montants verticaux portant en extrémité supérieure des longerons et des traverses ainsi qu'au moins un store comprenant un châssis formé de deux traverses et de deux longerons entre lesquels est monté un rideau d'assombrissement, d'une part enroulé sur un tambour monté entre les extrémités proximales des deux longerons et d'autre part fixé à une barre de traction guidée par les deux longerons, ladite barre coopérant avec deux câbles de traction montés dans les longerons, enroulés chacun sur le tambour ou sur un élément accouplé à ce dernier ainsi que sur une poulie de renvoi montée en extrémité distale du longeron correspondant, se caractérise essentiellement en ce que les longerons du châssis du store sont constitués par deux longerons de ladite pergola. Une telle caractéristique apporte une simplification dans la réalisation d'une pergola avec store et en diminue le coût, le châssis de la pergola et le châssis du store étant commun. Additionnellement, elle conserve à la pergola un aspect proche du traditionnel, malgré la présence du store. Selon une autre caractéristique de l'invention, chaque longeron présente en partie supérieure une fente longitudinale formée dans sa paroi supérieure et que la barre de traction est portée par deux chariots engagés en coulissement respectivement dans les longerons, chaque chariot étant doté d'un élément support, transversal à la fente du longeron correspondant, recevant en fixation, extérieurement au longeron, l'extrémité correspondante de la barre de traction. Avec une telle caractéristique, il devient possible d'associer à une même pergola plusieurs stores contigus sans qu'il soit besoin de doubler le nombre de longerons ou de prévoir des adaptations particulières sur les longerons communs aux différents stores. De plus de part cette configuration, les deux barres de traction de deux stores contigus au niveau du longeron commun sont supportées par un seul et même chariot. Une telle disposition apporte également une simplification dans la réalisation de la pergola. Brève description des dessins D'autres avantages, buts et caractéristiques de l'invention, apparaîtront à la lecture de la description d'une forme préférée de réalisation, donnée à titre d'exemple non limitatif en se référant aux dessins annexés en lesquels: - la figure 1 est une vue en coupe longitudinale d'une pergola selon l'invention, selon la ligne AA de la figure 2, la paroi verticale de l'ensemble support 100, bien qu'étant en arrière du plan de coupe est représentée sur cette figure en traits mixtes forts pour en faciliter sa compréhension, - la figure 2 est une vue partielle en coupe selon la ligne BB de la figure 1, - la figure 3 est une vue de dessus, partielle d'une barre de traction, - la figure 4 est une vue d'un tambour de l'un des moyens de mise en tension. Meilleur mode de réalisation de l'invention Telle que représentée, la pergola 1 selon l'invention, comprend des montants verticaux 2 portant en extrémité supérieure des traverses horizontales 3, de préférence tubulaires et au moins deux longerons tubulaires 4 en appui sur les traverses horizontales 3 et fixés à ces dernières, ces longerons tubulaires définissant au moins une travée. Ces longerons tubulaires 4 peuvent être horizontaux ou inclinés sur l'horizontale. Cette pergola intègre au moins un store 5 comprenant un châssis doté notamment de deux longerons parallèles, ces longerons parallèles du châssis de store étant constitués préférentiellement par deux longerons voisins 4 de la pergola 1. Ce châssis, en zone arrière est doté d'un caisson horizontal 50 fixé aux longerons 4, dans lequel est monté un dispositif 6 d'enroulement d'un rideau d'assombrissement 7 fixé, extérieurement au caisson, par son bord libre à une barre de traction 8 transversale aux longerons 4 et guidée en translation par ces derniers. Le dispositif 6 d'enroulement comprend un rouleau tubulaire 60 d'enroulement du rideau 7, dans lequel est monté un moteur électrique 61 d'entraînement en rotation du rouleau d'enroulement 60. Typiquement ce moteur électrique par sa carcasse, à l'extérieur du rouleau 60 est fixé à un flasque support non représenté monté fixement dans le caisson 50, le profil du flasque épousant le contour interne du caisson et pouvant constituer avantageusement un des flasques latéraux d'obturation de ce dernier. Dans le rouleau 60, l'arbre de sortie rotatif du moteur est accouplé à une pièce de transmission de mouvement et de couple, elle-même accouplée au rouleau par tous moyens connus. Le dispositif 6 est supporté dans le caisson par chacune de ses extrémités d'une part par le flasque support précité et d'autre part à l'opposé par un second flasque support 62, distant du précédent, monté de manière fixe dans le caisson et comportant un palier traversant de guidage en rotation dans lequel est engagé un tourillon axial accouplé au rouleau du dispositif à l'opposé du moteur. Le rideau d'assombrissement 7 en fonction de son degré de déploiement a pour fonction d'obturer plus ou moins l'intervalle entre les deux longerons associés 4. Le caisson 50 est fixé rigidement aux longerons du store et constitue avantageusement la traverse arrière du châssis de ce dernier la traverse avant étant constituée par la traverse avant de la pergola. Le caisson 50 peut être pourvu de moyens de fixation à un mur de bâtiment, dans ce but il peut être équipé d'un profil d'accrochage destiné à coopérer avec profil d'accrochage de forme complémentaire pratiqué dans un profilé fixé au mur de bâtiment. Chaque longeron tubulaire 4, préférentiellement de section droite polygonale, par exemple carrée ou rectangulaire, présente une fente longitudinale 9 formée dans sa paroi supérieure horizontale 40. Pour guider la barre de traction 8 associée, chaque longeron 4 reçoit un chariot 10 doté d'un élément support 100 transversal à la fente 9 du longeron, lequel élément reçoit en fixation, extérieurement au longeron 4, l'extrémité correspondante de la barre de traction 8. Cette barre de traction 8 repose par ses parties terminales extrêmes sur deux éléments supports 100 associés à deux chariots 10. La barre de traction 8 coopère avec des moyens de mise en tension du rideau d'assombrissement 7, latéraux au rideau d'assombrissement. Chaque moyen de mise en tension est constitué par: - un câble latéral 11 engagé dans le longeron 4 correspondant du châssis du store 5, - un tambour 12a, 12b à gorge accouplé au dispositif d'enroulement 6, la gorge de ce tambour 12a, 12b recevant en enroulement le câble de traction 11, -une première poulie de renvoi 13 montée dans le longeron correspondant 4 en extrémité avant de ce dernier, dans la gorge de laquelle s'enroule partiellement le câble de traction 11, - une deuxième poulie de renvoi 14 portée par le chariot 10 dans la gorge de laquelle s'enroule partiellement le câble de traction 11, - et une troisième poulie de renvoi 15 montée sur la barre de traction 8, ou bien sur le chariot, dans la gorge de laquelle s'enroule partiellement le câble de traction 11 lequel par son extrémité libre est fixé à un mécanisme de compensation 16 monté dans la barre de traction 8, cette dernière étant creuse. Ce mécanisme de compensation 16 sera préférentiellement constitué par un ressort du type boudin. Le dispositif d'enroulement 6 comprend au moins deux tambours à gorge 12a, 12b latéraux à la partie enroulée du rideau, dont un 12a est monté sur le rouleau 60 et est accouplé à ce dernier et dont l'autre 12b est accouplé au tourillon axial du rouleau. À cet effet, ce tourillon au delà du palier qui le supporte est doté d'un embout d'accouplement de section droite polygonale et le tambour 12b est doté d'un alésage de section droite polygonale complémentaire de la section droite de l'embout, le tambour 12 par son alésage étant engagé sur l'embout d'accouplement. On comprend donc que l'un des moyens de mise en tension associé au dispositif d'enroulement est équipé du tambour 12a tandis que l'autre moyen de mise en tension est équipé du tambour 12b. Chaque chariot 10 comprend un châssis 101 et des organes de roulement 102 solidaires du châssis 101. Le châssis du chariot, en partie inférieure comprend deux parois parallèles 103 formant chape se développant chacune dans un plan vertical, réunies en partie supérieure par une paroi transversale 104 à laquelle est fixé l'élément support 100. Préférentiellement les organes de roulement 102 sont agencés en deux trains de roues distants l'un de l'autre adaptés à rouler pour l'un des trains sur la face interne de la paroi inférieure du longeron 4 correspondant et pour l'autre train sur la face interne de la paroi supérieure 40 de ce longeron, ce chariot sous l'effet des efforts appliqués sur la barre de charge par le rideau d'une part et par le câble sur la poulie de renvoi 14 étant sollicité en basculement. Pour limiter le basculement du chariot 10, la distance normale entre les faces internes des parois supérieure 40 et inférieure du longeron 4est légèrement supérieure de quelques dixièmes de millimètre au diamètre des organes de roulement. Chaque train de roue est porté par un arbre horizontal perpendiculaire aux parois verticales 103 du châssis et engagé dans deux perçages traversants pratiqués dans ces parois 103, les deux roues 102 de ce train de roue étant disposée de part et d'autre du châssis 101. En variante, ces organes de roulement peuvent être remplacés par des organes de glissement. L'élément support 100 comprend une paroi verticale 105 engagée dans la fente 9 du longeron correspondant 4 portant en partie supérieure audessus du longeron une platine 106 sur laquelle est fixée la barre de traction 8, ladite platine 106 étant préférentiellement parallèle au plan d'appui des organes de roulement sur la face interne de la paroi inférieure du longeron 4. Comme on peut le voir en figure 2 la paroi verticale 105 est préférentiellement enracinée à la paroi transversale 104 du châssis 101 du chariot 10. Cette paroi transversale est préférentiellement décalée latéralement par rapport au plan médian vertical de la forme de chape du châssis 101 du chariot, mais elle pourra être centrée sur ce plan. La première poulie de renvoi 13 de chaque moyen de mise en tension est montée dans le longeron 4 en sorte que son axe géométrique de rotation soit horizontal d'une part et soit perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit longeron d'autre part. Chaque première poulie 13 est montée folle sur un arbre horizontal 130, perpendiculaire à l'axe longitudinal du longeron correspondant et engagé par ses deux extrémités dans des perçages pratiqués dans les deux parois verticales opposées d'un embout 41 que présente le longeron 4 en extrémité avant. La deuxième poulie de renvoi 14 de chaque moyen de mise en tension est montée dans la forme de chape du châssis 101 du chariot 10 en sorte que son axe de rotation soit horizontal et soit perpendiculaire à l'axe longitudinal du longeron correspondant 4. Chaque deuxième poulie de renvoi 14, comme on peut le voir en figure 2, est montée de manière folle sur un arbre horizontal 140 perpendiculaire aux parois 103 de la forme de chape et engagé par ses extrémités dans des perçages pratiqués dans ces deux parois. Chaque troisième poulie de renvoi 15 est montée dans la barre de traction 8. L'axe géométrique de rotation de cette poulie est parallèle à l'axe longitudinal 25 des longerons 4. La troisième poulie de renvoi 15 de chaque moyen de mise en tension sera avantageusement montée dans le volume interne de la barre de traction 8, dans une chape 151 fixée à cette dernière ou bien à l'élément support 100. Cette chape, comme on peut le voir en figure 1, présente une paroi horizontale prévue pour être fixée à la barre de traction et deux parois latérales parallèles l'une à l'autre. La troisième poulie associée sera avantageusement montée folle sur un arbre 150 engagé en fixation dans deux perçages pratiqués respectivement dans les deux parois. Chaque chariot 10 pour ouvrir un passage au câble associé, entre les deuxième et troisième poulies associées, présente une ouverture traversante 107 ménagée dans la paroi transversale 104 du châssis 101. Une deuxième ouverture traversante sera ménagée dans la platine 106 toujours pour les mêmes raisons ainsi que dans la barre de traction 8. Enfin des joints brosse pourront être associés à chacune des rives de la fente 9 de chaque longeron. La pergola 1 selon l'invention peut recevoir plusieurs stores contigus occupant respectivement les différentes travées formées par les longerons 4. Dans cette forme de réalisation, le dispositif d'enroulement 6 comprend un rouleau 60 de grande longueur commun à tous les stores auquel est associé au moins un moteur 61. Le rouleau sera formé par aboutement axial de tronçons de rouleau 60a en relation d'accouplement les uns aux autres par leurs tourillons et par les différents tambours 12b, la jonction entre deux tronçons de rouleau et la transmission de couple de l'un à l'autre étant assurées par un tambour 12b commun comportant deux gorges contiguës dont l'une reçoit le câble 11 de l'un des stores contigus et l'autre le câble 11 de l'autre store contigu. Dans cette forme de réalisation, tous les tronçons de rouleaux 60a hormis celui qui comporte le moteur 61 présentent chacun à leurs deux extrémités deux tourillons axiaux avec embout d'accouplement, le tronçon avec moteur n'en comportant qu'un seul. Chacun de ces tronçons est porté par ses tourillons par deux paliers ménagés dans deux flasques 62 montés de manière fixe dans le caisson 50. Pour assurer la jonction entre deux tronçons de rouleaux 60a contigus, l'alésage du tambour 12b reçoit en emboîtement de forme les embouts d'accouplement des deux tourillons des deux tronçons de rouleau associés. Avec une disposition prévoyant plusieurs stores contigus, chaque montant 4 commun à deux stores contigus est équipé en extrémité avant de deux premières poulies 13 montées sur un arbre commun 130 et le chariot 10 sera équipé de deux deuxièmes poulies 14 montées folles sur un arbre commun. Toujours selon cette forme de réalisation chaque élément support 100 portera les deux extrémités des deux barres de traction 8 des deux stores adjacents. En variante, chacune des première et deuxième poulies est équipée de deux gorges pour recevoir respectivement les deux câbles 11 des deux moyens de mise en tension des deux stores contigus. Une telle disposition telle que décrite a pour finalité de mieux répartir les charges de traction sur le rideau d'assombrissement et obtenir une tension uniforme de ce dernier. Sont évités ainsi la formation de plis inesthétiques sur le rideau, ainsi que la déformation de la barre de traction. Mais en variante, les stores intermédiaires ne comportent pas de moyen de mise en tension cette fonction de mise en tension étant assurée par les moyens de mise en tension des deux stores contigus. Enfin pour ce qui concerne la barre de mise en tension, cette dernière peut être commune à tous les stores. Il va de soi que la présente invention peut recevoir tous aménagements et variantes du domaine des équivalents techniques sans pour autant sortir du cadre du présent brevet
La pergola (1) comprend des montants verticaux (2) portant en extrémité supérieure des traverses (3) et des longerons (4) ainsi qu'au moins un store (5) comprenant un châssis formé de traverses et de deux longerons entre lesquels est monté un rideau d'assombrissement (7), d'une part enroulé sur une barre d'enroulement montée entre les extrémités proximales des deux longerons et d'autre part fixé à une barre de traction (8) guidée par les deux longerons, ladite barre coopérant avec des moyens de mise en tension du rideau d'assombrissement (7). Cette pergola est caractérisée en ce que les longerons du châssis du store sont constitués par les longerons (4) de ladite pergola.
1/ Pergola (1) comprenant des montants verticaux (2) portant en extrémité supérieure des traverses (3) et des longerons (4) ainsi qu'au moins un store (5) comprenant un châssis formé de traverses et de deux longerons entre lesquels est monté un rideau d'assombrissement (7), d'une part enroulé sur un dispositif d'enroulement (6) monté entre les extrémités proximales des deux longerons et d'autre part fixé à une barre de traction 8 guidée par les deux longerons, ladite barre coopérant avec des moyens latéraux de mise en tension du rideau d'assombrissement 7, caractérisée en ce que les longerons du châssis du store sont constitués par deux longerons (4) de ladite pergola. 2/ Pergola (1) selon la 1, caractérisée en ce que chaque longeron (4) présente en partie supérieure une fente longitudinale (9) formée dans sa paroi supérieure (40) et que la barre de traction (8) est portée par deux chariots (10) engagés en coulissement respectivement dans les longerons (4), chaque chariot (10) étant doté d'un élément support (100), transversal à la fente du longeron (4) correspondant, recevant en fixation, extérieurement au longeron, l'extrémité correspondante de la barre de traction (8). 3/ Pergola (1) selon la 2, caractérisée en ce que chaque chariot (10) comprend un châssis (101) et des organes de roulement (102) solidaires du châssis (101) et que le châssis du chariot, en partie inférieure, comprend deux parois parallèles (103) formant chape, se développant chacune dans un plan vertical, réunies en partie supérieure par une paroi transversale (104) à laquelle est fixé l'élément support (100), les dits organes de roulement étant agencés en deux trains de roues distants l'un de l'autre adaptés à rouler pour l'un des trains sur la face interne de la paroi inférieure du longeron correspondant et pour l'autre train sur la face interne de la paroi supérieure (40) de ce longeron, la distance normale entre les faces internes des parois supérieure (40) et inférieure du longeron (4) étant légèrement supérieure au diamètre des organes de roulement. 4/ Pergola (1) selon la 3, caractérisée en ce que l'élément support (100) que comporte chaque chariot (10) comprend une paroi verticale (105) engagée dans la fente (9) du longeron correspondant (4) portant en partie supérieure au-dessus du longeron une platine (106) sur laquelle est fixée la barre de traction (8), ladite platine (106) étant parallèle au plan d'appui des organes de roulement sur la face interne de la paroi inférieure du longeron (4). 5/ Pergola (1) selon l'une quelconque des 2 à 4, caractérisée en ce que chaque moyen de mise en tension est constitué par: - un câble latéral (11) engagé dans le longeron (4) correspondant du châssis du store (5), - un tambour (12a, 12b) à gorge accouplé au dispositif d'enroulement (6), la gorge de ce tambour (12a, 12b) recevant en enroulement le câble de traction (11), - une première poulie de renvoi (13) montée dans le longeron correspondant (4) en extrémité avant de ce dernier, dans la gorge de laquelle s'enroule partiellement le câble de traction (11), - une deuxième poulie de renvoi (14) portée par le chariot (10) dans la gorge de laquelle s'enroule partiellement le câble de traction (11) et, - une troisième poulie de renvoi (15) montée sur la barre de traction (8), ou bien sur le chariot, dans la gorge de laquelle s'enroule partiellement le câble de traction (11) lequel par son extrémité libre est fixé à un mécanisme de compensation 16 monté dans la barre de traction 8. 6/ Pergola (1) selon la 5, caractérisée en ce que: -le dispositif d'enroulement (6) est monté dans un caisson (50) fixé au longerons (4) et comprend un rouleau tubulaire (60) d'enroulement du rideau (7), dans lequel est monté un moteur électrique (61) d'entraînement en rotation du rouleau d'enroulement (20), lequel moteur électrique (61) par sa carcasse, à l'extérieur du rouleau (20) est fixé à un flasque support monté fixement dans le caisson (50), et par son arbre de sortie, dans le rouleau, est accouplé à une pièce de transmission de mouvement et de couple, elle même accouplée au rouleau, - le dispositif (6) est supporté dans le caisson (50) par chacune de ses extrémités d'une part par le flasque support précité et d'autre part à l'opposé par un second flasque support, distant du précédent, monté de manière fixe dans le caisson et comportant un palier traversant de guidage en rotation dans lequel est engagé un tourillon axial accouplé au rouleau (60) du dispositif (6) à l'opposé du moteur, - et le dit dispositif d'enroulement (6) comprend au moins deux tambours à gorge (12a, 12b) latéraux à la partie enroulée du rideau, dont un (12a) est monté sur le rouleau (60) et est accouplé à ce dernier et dont l'autre (12b) est accouplé au tourillon axial du rouleau. 7/ Pergola (1) selon la 5 ou la 6, caractérisée en ce que la première poulie de renvoi (13) de chaque moyen de mise en tension est montée dans le longeron (4) en sorte que son axe géométrique de rotation soit horizontal d'une part et soit perpendiculaire à l'axe longitudinal dudit longeron (4) d'autre part. 8/ Pergola (1) selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisée en ce que la deuxième poulie de renvoi (14) de chaque moyen de mise en tension est montée dans la forme de chape du châssis (101) du chariot (10) en sorte que son axe de rotation soit horizontal et soit perpendiculaire à l'axe longitudinal du longeron correspondant 4. 9/ Pergola (1) selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisée en ce que la troisième poulie de renvoi (15) de chaque moyen de mise en tension est montée sur la barre de traction (8) en sorte que son axe géométrique de rotation soit parallèle à l'axe longitudinal des longerons (4). 10/ Pergola (1) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'elle reçoit plusieurs stores contigus occupant respectivement les différentes travées formées par les longerons (4). 11/ Pergola (1) selon les 6 et 10 prises ensembles, caractérisée en ce que: - le dispositif d'enroulement (6) comprend un rouleau (60) commun à tous les 25 stores auquel est associé au moins un moteur (61), - le rouleau (60) est formé par aboutement axial de tronçons de rouleau 60a en relation d'accouplement les uns aux autres par leurs tourillons et par les tambours (12b), la jonction entre deux tronçons de rouleau et la transmission de couple de l'un à l'autre étant assurées par un tambour (12b) commun comportant deux gorges contiguës dont l'une reçoit le câble (11) de l'un des stores contigus et l'autre le câble (11) de l'autre store contigu. 12/ Pergola (1) selon la 11, caractérisée en ce que chaque élément support (100) porte les deux extrémités des deux barres de traction (8) des deux stores adjacents. 13/ Pergola (1) selon la 11 ou la 12, 5 caractérisée en ce que: - chaque montant (4) commun à deux stores contigus est équipé en extrémité avant de deux premières poulies (13) montées sur un arbre commun (130), - le chariot (10) est équipé de deux deuxièmes poulies (14) montées folles sur un arbre commun (140), 14/ Pergola selon la 11 ou la 12, caractérisée en ce que chacune des première et deuxième poulies de renvoi (13, 14) est équipée de deux gorges pour recevoir respectivement les deux câbles (11) des deux moyens de mise en tension des deux stores contigus. 15/ Pergola selon l'une quelconque des 10 à 14, caractérisée en ce que la barre de traction (8) est commune à tous les stores.
E
E04
E04H
E04H 15
E04H 15/32,E04H 15/58
FR2901713
A1
PROCEDE DE DISTRIBUTION DE PRODUITS PRECURSEURS, NOTAMMENT PYROPHORIQUES
20,071,207
La présente invention concerne un procédé de distribution de produits liquides notamment pyrophoriques d'un point de stockage à un point d'utilisation ainsi qu'un appareil de distribution de ces produits comportant notamment des moyens de condensation/fusion du produit purifié. L'industrie des semi-conducteurs est amenée à mettre en oeuvre de nouveaux produits afin de répondre aux exigences performances et de miniaturisation des circuits intégrés. Ces précurseurs sont non seulement utilisables pour la fabrication des semi-conducteurs mais également en optoélectronique pour le dépôt de couches de ces produits. Parmi ces produits se trouvent notamment les précurseurs de métaux, d'organo-métalliques, de silicium, ainsi que les précurseurs de couches de nitrure, carbure, dérivées ou non de ces produits, ainsi que pour la fabrication des écrans plats des cellules solaires. Certains de ces précurseurs comme le triméthyl aluminium (TMA) ou le triméthyl galium (TMGa), le dimethyl Zinc (DiZ), le DMAH (dimethyl hydrure d'aluminum), notamment, ont la particularité d'être pyrophoriques, c'est à dire de s'enflammer spontanément au contact de l'air et certains d'entre eux en outre de réagir de manière explosive au contact de l'eau. L'usage actuel de ces produits se fait en général à l'aide de bulleurs, c'est à dire que l'on fait traverser les produits sous forme liquide par un gaz tel que par exemple un gaz inerte (azote, argon, hélium, etc...) utilisable dans le processus de fabrication, ces bulleurs étant disposés le plus près possible de l'équipement de production de semi-conducteurs en salle blanche. Le produit sous forme liquide est fourni dans de petits récipients bulleurs préconditionnés qui sont déconnectés dès qu'ils sont vides. Un tel fonctionnement entraîne de nombreuses connexions et déconnexions dans cette salle blanche des systèmes qui fournissent ces précurseurs ce qui entraîne de nombreux risques en terme de sécurité, que ce soit pour les installations environnantes, mais également pour les opérateurs qui ne peuvent porter dans une salle blanche des équipements de protections appropriés pour la manipulation de produits notamment pyrophoriques ou explosifs. Lorsque la fréquence de changement des bulleurs devient trop élevée, une solution a été apportée dans laquelle on alimente ces bulleurs par un système de distribution centralisée du produit liquide, système que l'on peut installer dans une zone protégée. Cette solution a l'avantage de supprimer les changements de bulleurs en salle blanche, mais nécessite d'acheminer le liquide sous pression entre son stockage centralisé protégé jusqu'aux divers bulleurs à proximité du point d'utilisation. Différentes méthodes complémentaires comme la purge des lignes entre chaque remplissage aux points d'utilisation des bulleurs, ou l'emploi de doubles enveloppes pressurisées avec un gaz inerte autour des canalisations sous pression de liquides ont été développées afin de sécuriser davantage la distribution de ces liquides. Toutefois, une telle méthode présente un certain nombre d'inconvénients :parmi ceux ci on peut citer notamment le fait que le remplissage des bulleurs ne peut être que séquentiel et non simultané et que l'ensemble de cette installation représente un surcoût assez important lors de l'installation du système de distribution de ces précurseurs dans l'unité de fabrication. D'une manière générale, l'invention concerne la distribution de produits liquides par bullage d'un gaz inerte dans un récipient contenant ledit liquide. L'invention permet une purification du produit liquide, notamment pyrophorique qui est ainsi débarrassé au cours de son transport dans la ligne de distribution, d'au moins certaines de ses impuretés résiduelles. La présente invention permet en outre d'acheminer le produit, notamment pyrophorique au point d'utilisation de manière sûre et de mettre à disposition au plus près des équipements la quantité de liquide juste nécessaire aux besoins immédiats ou quasi-immédiats de l'appareil où est réalisé la fabrication des semi-conducteurs ou autres dispositifs optoélectroniques, écrans plats, etc.... Ceci permet notamment de s'approvisionner en liquide moins pur (donc moins coûteux) que celui qui est fourni dans les récipients bulleurs actuellement utilisés, tout en fournissant un produit de pureté au moins égale ou même supérieure à celle des produits actuellement fournis dans lesdits récipients bulleurs. Ceci permet également, partant de produits de qualité électrique , c'est à dire déjà très purs, de fournir un produit encore plus pur, dont de qualité améliorée. Le produit est distribué, selon l'invention, depuis un stockage (qui peut être un système centralisé) par bullage d'un gaz inerte dans le liquide, notamment pyrophorique à purifier contenu dans ce stockage (c'est à dire le produit, notamment pyrophorique liquide tel que vendu dans le commerce) de manière à engendrer un mélange de gaz inerte et de produit, notamment pyrophorique, le mélange de vapeurs de produit, notamment pyrophorique diluées dans le gaz inerte n'étant plus pyrophorique (et les impuretés les moins volatiles restent dans le liquide). Les vapeurs contenues dans le mélange sont ensuite condensées (après transport) sous forme liquide au plus près des équipements de production de manière à récupérer le produit, notamment pyrophorique purifié, éventuellement en passant par une phase à l'état solide selon le type de précurseur utilisé, après transport de ce mélange gazeux dans des conditions de sécurité adéquate sur la distance voulue (on peut aussi chauffer la ligne de transport pour éviter les condensations de liquide pendant ce transport). Les autres constituants du mélange (comme par exemple les hydrocarbures légers, ou impuretés plus volatiles que le précurseur selon les conditions de température et de pression du mélange, ainsi que le gaz inerte), restent à l'état gazeux et sont évacués avec la phase gazeuse du mélange, contenant essentiellement alors le gaz inerte et certaines de ces impuretés légères. Ceci est particulièrement important dans les applications notamment du domaine de l'optoélectronique. Par exemple, le triméthyl aluminium se solidifiant à 15 C, on passera généralement dans le cas de la distribution de ce produit par une phase liquide, puis solide ; le triméthyl gallium ayant un point de solidification à -15 C, il ne sera pas toujours nécessaire de passer par la phase solide. A la base de la réalisation de l'invention, se trouve un appareil permettant de séparer les vapeurs de produits, notamment pyrophoriques (après transport) des autres composants du mélange et notamment les gaz inertes. Les vapeurs peuvent être condensées ou bien solidifiées à l'aide d'un appareil qui engendre des frigories. L'utilisation de cet appareil de refroidissement du mélange transporté présente bien entendu le meilleur compromis de réalisation puisque l'étape de refroidissement permet à la fois de séparer le produit, notamment pyrophorique des impuretés qu'il contient initialement et du gaz inerte et de condenser (sous forme liquide et/ou solide) celui-ci. La solidification est préférée dans la mesure où elle permet de récupérer la quasi-totalité des vapeurs de produits après passage de préférence par une phase de récupération du produit sous forme liquide. Cette étape de solidification n'est réalisée que lorsque les températures sont compatibles avec un usage modéré d'énergie. (Pour un coût énergétique raisonnable, on peut facilement atteindre des températures de -30 C à -40 C). En cas de solidification, le solide peut ensuite être fondu en réchauffant le récipient où les parois du récipient dans lequel le produit a été solidifié, afin d'obtenir un volume de liquide en quantité juste nécessaire et directement utilisable par l'équipement. Ceci constitue un des aspects importants de l'appareil et du procédé selon l'invention. Le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que l'on réalise le bullage d'un gaz inerte au travers du produit, notamment pyrophorique à purifier à l'état liquide, on achemine le mélange de préférence à proximité du point d'utilisation ou vers un second stockage, puis on sépare le produit, notamment pyrophorique sous forme liquide et/ou solide du gaz inerte et d'au moins une partie des impuretés légères éventuellement contenues dans le produit notamment pyrophorique à purifier, de manière à obtenir un produit, notamment pyrophorique purifié à proximité du point d'utilisation. De préférence, cette séparation se fera à l'aide de moyens engendrant du froid de manière à faire passer le produit, notamment pyrophorique gazeux sous forme de produit, notamment pyrophorique liquide et/ou de produit, notamment pyrophorique, solide, tout en éliminant (généralement) une partie des impuretés contenues dans le produit pyrophorique impur. Selon différentes variantes du procédé selon l'invention utilisées seules ou en combinaison entre elles : - le produit, notamment pyrophorique à purifier est chauffé. - le mélange de gaz inerte et de produit, notamment pyrophorique est chauffé pendant au moins une partie de son acheminement. - le mélange est chauffé essentiellement sur toute la longueur de son acheminement jusqu'à la séparation du produit pyrophorique et du gaz inerte. - le produit pyrophorique du mélange est séparé d'au moins le gaz inerte à l'aide d'un système de condensation cryogénique, une membrane et/ou un système à adsorption. - un système de condensation cryogénique est utilisé dans lequel la séparation s'effectue dans une première phase, au cours de laquelle le produit sous forme gazeuse est liquéfié et récupéré. Dans une deuxième phase, le produit liquide est éventuellement solidifié. - le passage de la phase gazeuse à la phase liquide et/ou solide est réalisé par passage dans un échangeur thermique. - le refroidissement dans l'échangeur thermique s'effectue par contact indirect avec un liquide caloporteur refroidi à l'aide d'un compresseur, ou à l'aide d'un dispositif à effet Pelletier (refroidissement thermoélectrique). - le produit pyrophorique solidifié est fondu à l'état de liquide pyrophorique purifié. - un gaz inerte est injecté dans le liquide, notamment pyrophorique à purifier, de manière à engendrer un mélange de gaz inerte et de vapeurs de liquide purifié qui peut être immédiatement délivré dans le réacteur. - le liquide est directement vaporisé dans un vaporiseur dit flash . Selon un autre aspect de l'invention, on réalise un appareil de distribution de produit, notamment pyrophorique caractérisé en ce qu'il comporte : - des premiers moyens de stockage d'un produit initial (impur) à distribuer, - des moyens pour délivrer un gaz inerte, - des moyens de bullage du gaz inerte dans le produit initial pour engendrer des vapeurs de mélanges de gaz inerte et de produit, notamment pyrophorique, - des moyens de transport dudit mélange, - des moyens de condensation du produit, notamment pyrophorique éventuellement débarrassé de certaines au moins de ses impuretés, pour engendrer un produit, notamment pyrophorique final. Selon différentes variantes de l'invention, l'appareil pourra comporter, seules ou en combinaisons, les différentes caractéristiques suivantes : -les moyens de condensation du produit, notamment pyrophorique sont constitués par un échangeur thermique dans lequel circule le mélange et un fluide caloporteur, de préférence par un serpentin sous forme d'un tube double enveloppe. - l'échangeur comporte une première portion permettant de liquéfier le produit, notamment pyrophorique sous forme de produit final. - l'échangeur comporte une seconde portion permettant de solidifier ledit produit, notamment pyrophorique. - des seconds moyens de stockage dudit produit pyrophorique final. De plus l'appareil selon l'invention pourra comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - des moyens de chauffage des premiers moyens de stockage du produit initial. - des moyens de chauffage disposés sur au moins une partie des moyens de transport dudit mélange. - la séparation du produit, notamment pyrophorique à purifier des autres éléments du mélange est réalisée par des moyens de refroidissement cryogénique comportant dans leur partie supérieure des moyens d'évacuation du gaz inerte et de certaines au moins des impuretés constituant le mélange (celles qui ne sont pas condensables dans les conditions utilisées). - des moyens de distribution pour délivrer le produit, notamment pyrophorique purifié depuis les seconds moyens de stockage jusqu'au point d'utilisation (sous forme liquide ou de mélange avec un gaz inerte que l'on fait buller dans le liquide, comme expliqué précédemment. L'invention sera mieux comprise à l'aide des exemples de réalisation suivants, donnés à titre non limitatif, conjointement avec les figures qui représentent : - la figure 1, un schéma de principe du procédé et du dispositif selon l'invention, - la figure 2, une vue détaillée du schéma de la figure 1, -la figure 3, un premier exemple de réalisation d'une configuration d'échangeur thermique, - la figure 4, une variante de l'échangeur de la figure 3, - la figure 5, deux autres configurations simplifiées d'un échangeur selon l'invention, - la figure 6, une autre variante de réalisation de l'échangeur selon l'invention. Sur la figure 1 est représenté un schéma de principe du procédé et dispositif de distribution selon l'invention. L'ensemble 100 comprend un récipient 170 dans lequel se trouve le produit précurseur 120 sous forme liquide tel qu'on peut se le procurer dans le commerce, récipient (qui peut être chauffé par les moyens 99) dans lequel on injecte un gaz vecteur par bullage, le mélange produit, notamment pyrophorique et gaz vecteur inerte étant entraîné dans la canalisation 200 (éventuellement chauffée sur une partie de sa longueur par la résistance chauffante 40 enroulée autour de 200) qui est elle-même reliée à la canalisation 201 dont une extrémité (partie supérieure) va être connectée au piège 301, ce piège 301 condensant sous forme liquide le produit, notamment pyrophorique, celui-ci s'écoulant alors via la canalisation 201 dans le récipient 500 où il est stocké pour une utilisation future. Dans le cas où le produit, notamment pyrophorique est stocké dans le piège sous forme solide, ce produit, notamment pyrophorique sera ensuite liquéfié dans le piège 301 (qui comporte des moyens de chauffage adéquats), le liquide s'écoulant alors via la canalisation 201 dans le récipient 500. Afin de permettre la condensation ou la solidification du produit, notamment pyrophorique, le piège est relié à un groupe froid 400 qui procède par l'intermédiaire d'un échangeur thermique, a un échange de calories entre le liquide caloporteur du groupe froid et la phase vapeur, le mélange de gaz inerte et de vapeur pyrophorique. Le récipient 500 comme représenté sur le schéma comporte un système d'injection de gaz vecteur qui vient buller dans le liquide avec une sortie vers l'utilisateur situé à une distance très proche. L'appareil qui engendre les frigories et les calories appelé piège (ci-dessus 301) peut comporter typiquement : - un ou plusieurs éléments à effet Pelletier dont le sens du courant peut être inversé pour refroidir ou chauffer (de manière connue en soi par l'homme de métier), - un groupe froid avec ou sans compresseur, complété ou non par un chauffage d'appoint de quelque nature que ce soit (résistance chauffante, induction, halogène, convection forcée, etc....). La figure 2 représente une mise en oeuvre détaillée du schéma de principe de la figure 1. Les vapeurs de produits entraînées dans le gaz vecteur entrent par la vanne 310 qui est par exemple pilotée par un capteur de niveau 340 sous le piège 301 (piège ou ensemble fonctionnant comme un piège froid). La phase de récupération de liquide peut être également contrôlée sans capteur de niveaux à l'aide de simples temporisations commandées par un automate ou un micro-processeur, de manière connue en soi. Le débit de gaz est contrôlé par un orifice 350, la pression du gaz entrant dans le piège 301, étant alors contrôlée dans le bulleur. Un contrôleur de débit en phase gazeuse peut également être utilisé. Les vapeurs entrent dans le piège par un échangeur de chaleur 320 qui peut prendre toutes les formes connues pour l'homme de métier (tube et calandre, tube dans un tube, échangeur à plaque, etc...). Cet échangeur 320 a une double fonction, la première fonction est de liquéfier puis de solidifier les vapeurs entraînées dans le gaz vecteur (lorsque le précurseur a une température de solidification adéquate, c'est à dire pas trop basse), la deuxième fonction est de permettre la fusion du solide formé à l'intérieur de l'échangeur dans la phase précédente afin de récupérer un volume de liquide directement utilisable par l'équipement 500. Un avantage important de l'invention est de n'utiliser qu'un seul et même fluide pour apporter les frigories nécessaires à la première fonction (solidification) et les calories nécessaires à la seconde (fusion du solide pour obtenir un liquide de préférence). Il suffit généralement de stopper le fonctionnement du compresseur 430 pour obtenir la fusion du produit solide (sans même faire circuler de liquide caloporteur chaud ). Ceci est rendu possible par la conception du groupe froid 400 qui incorpore deux vannes 421 et 422, permettant de faire fonctionner ce groupe froid, soit respectivement sans dispositif d'expansion capillaire ou détendeur 410, soit avec un dispositif d'expansion capillaire ou détendeur 410 (lorsque 421 est fermé et 422 est ouverte). Le groupe froid solidifie alors les vapeurs lorsque le capillaire ou le détendeur est en service et il fond le solide lorsque ce dernier est évité, en reliant ainsi directement le compresseur 440 à l'échangeur 320 par l'intermédiaire de la vanne 421. Le compresseur 440 et l'échangeur 430 peuvent utiliser l'air ambiant, de l'eau ou tout autre fluide pour refroidir le gaz à la sortie du compresseur. L'invention présente l'avantage d'être facilement intégrable dans les équipements de procédés existants, la conception du piège 300 étant telle qu'il peut être facilement intégré dans le coffret d'alimentation en produits des équipements disponibles dans une unité de fabrication de semi-conducteurs, tandis que le groupe froid peut quant à lui être déporté et simplement relié par les canalisations qui transportent le liquide calo-porteur au contact du piège 300. De préférence, le diamètre du tuyau dans lequel se solidifiera éventuellement le 10 produit dans le système échangeur aura un diamètre d'au moins 0,5 mm pour éviter un bouchage trop rapide lors de la solidification. Les figures 3, 4, 5 et 6 représentent différentes mises en oeuvre possibles de l'échangeur de chaleur 320 données à titre d'exemple non limitatif. Bien 15 entendu, de multiples variantes peuvent être réalisées par l'homme de métier tout en restant dans le cadre défini ci-dessus de l'invention. Sur la figure 3, on a représenté un serpentin 39 qui est alimenté par la base via les canalisations 200 et 42 par un mélange de gaz inerte et de vapeur 20 pyrophorique, ce mélange remontant par la canalisation 42 à l'intérieur d'un serpentin 39 à double enveloppe 43 et 48 dans lesquelles circulent respectivement (généralement de préférence à contre-courant) un fluide caloporteur 44 qui va venir condenser puis solidifier éventuellement le produit, notamment pyrophorique à l'intérieur de la canalisation 43, tandis que le gaz 25 vecteur et les impuretés non condensées s'échappent par le haut en 45. Lorsque cette canalisation 43 est remplie de produit sous forme solide, on stoppe la circulation de fluide frigorifique et on la remplace par la circulation d'un fluide chauffant, de manière à liquéfier progressivement le produit, notamment pyrophorique qui alors s'écoule par l'intermédiaire de la même 30 canalisation 43 et continue ensuite vers le bas par l'intermédiaire des canalisations 42 et 41 pour être stocké par exemple dans les moyens de stockage 500 de liquide alors purifié. La récupération et le stockage du liquide purifié peuvent également être réalisés dans le récipient 499 muni d'une sonde de niveau 498 pour lui permettre de déverser via la vanne 497 et 201 le liquide dans le stockage 500. Pour accélérer et améliorer la condensation du produit, notamment pyrophorique, on peut le faire buller lors de son arrivée par la canalisation 496 dans le récipient 499 (comme représenté sur la figure 2), ce qui condense déjà au contact du liquide une partie des vapeurs présentes dans le mélange. La figure 4 est un système similaire au système de la figure 3, mais dans lequel il est prévu une partie supérieure qui représente une zone de solidification et de fonte du précurseur, selon le type de fluide calo-porteur utilisé et une partie inférieure qui est simplement une zone de condensation des vapeurs. La canalisation 200 d'amenée du mélange est chauffée (optionnel) à l'aide de résistances chauffantes, bandeaux chauffants, etc... 40. La canalisation 200 débouche d'une part dans la canalisation 41 (dans laquelle circule vers le bas le liquide purifié), d'autre part, la canalisation 42 dans laquelle circule le mélange liquide/vapeurs. Cette canalisation non entourée de fluide de refroidissement caloporteur, est cependant déjà refroidie (indirectement par conduction) par la présence de la canalisation 43 qui la poursuit vers le haut et qui est elle-même refroidie. La condensation des vapeurs en liquide se produit déjà dans cette portion de canalisation 42. Dans la partie de canalisation 43, le liquide caloporteur 44 circulant dans l'enveloppe extérieure 48 permet la condensation et/ou la solidification du liquide pyrophorique à l'intérieur de 43. Le fluide caloporteur circule ici à contre-courant (co-courant est possible également) du mélange, tandis que le gaz vecteur (gaz inerte ici) et éventuellement des impuretés sont évacuées en 45, à l'extrémité supérieure de 43. Après éventuelle solidification, du produit, notamment pyrophorique dans la canalisation 43, celui-ci est re-liquéfié en faisant circuler dans l'enveloppe 48 un liquide caloporteur suffisamment chaud. La figure 5 représente une variante de réalisation du système précédant, dans 30 laquelle les mêmes éléments portent les mêmes références que précédemment. Dans la figure 5a, le fluide caloporteur est envoyé par le bas et après échange, évacué par le haut de l'échangeur tandis que les vapeurs et le gaz inerte sont injecté vers le bas, au sommet de l'échangeur, le liquide après fonte étant récupéré en bas de l'échangeur tandis que le gaz vecteur s'échappe par le haut. Sur la figure 5b, le système est quasiment identique, à l'exception des vapeurs et du gaz vecteur qui sont injectés par le bas tandis que le fluide calo-porteur est injecté de haut en bas. Sur l'ensemble de la figure 5, l'échangeur peut être beaucoup plus compact que sur la figure 4, du fait de la disposition des tuyaux 43, parallèlement entre eux et connectés entre eux dans leurs parties inférieure et supérieure. Sur la figure 6 est représentée une autre variante de réalisation de l'échangeur selon l'invention, qui comporte (comme celui de la figure 4) dans sa partie supérieure une zone de solidification et de fonte du produit, notamment pyrophorique (échangeur à plaques) et dans sa partie inférieure une zone de condensation des vapeurs. Ce système est similaire à celui décrit sur la figure 4, à l'exception du système échangeur qui fonctionne comme celui de la figure 5b. Les mêmes éléments que ceux des figures précédentes portent les mêmes références. La ligne d'alimentation 200 en mélange est également chauffée à l'aide des manchons chauffants 40. Bien entendu, l'invention s'étend également aux variantes selon lesquelles le liquide initial et le liquide final auraient sensiblement la même pureté. L'un des points importants de l'invention consiste en effet à transporter un produit, notamment pyrophorique liquide d'un point à un autre, dans des conditions de sécurité très améliorée, par rapport aux conditions habituelles de transport de ces liquides et en améliorant généralement la pureté du produit final .30
La présente invention concerne un procédé de distribution de produits, notamment pyrophoriques d'un point de stockage à un point d'utilisation.Selon l'invention, on réalise le bullage d'un gaz inerte au travers du produit, notamment pyrophorique à purifier à l'état liquide de manière à engendrer un mélange, on achemine le mélange de préférence à proximité du point d'utilisation, puis on sépare le produit, notamment pyrophorique du gaz inerte et de certaines impuretés légères, pour engendrer un produit, notamment pyrophorique final purifié sous forme liquide ou solide. Le produit purifié est fourni en quantité juste nécessaire au point d'utilisation, notamment lorsqu'on le solidifie dans l'échangeur de chaleur après le transport du mélange.
Revendications 1 û Procédé de distribution de produit liquide, notamment pyrophorique d'un point de stockage à un point d'utilisation, caractérisé en ce que l'on réalise le bullage d'un gaz inerte au travers du produit à l'état liquide de manière à engendrer un mélange de gaz inerte et de vapeurs dudit produit, on achemine le mélange de préférence à proximité du point d'utilisation ou vers un second stockage, on sépare le produit du mélange gazeux par condensation de celui-ci, le gaz inerte et au moins une partie des impuretés notamment légères contenues initialement dans le produit liquide à purifier, étant conservés sous forme de résidus gazeux. 2 û Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le produit à purifier est chauffé. 3 û Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le mélange de gaz inerte et de vapeurs de produit est chauffé pendant au moins une partie de son acheminement. 20 4 û Procédé selon la 3, caractérisé en ce que le mélange est chauffé essentiellement sur toute la longueur de son acheminement jusqu'à la séparation du produit et du gaz inerte. 5 û Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que 25 le produit contenu dans le mélange gazeux est séparé d'au moins le gaz inerte à l'aide d'un système de condensation cryogénique, une membrane et/ou un système à adsorption. 6 û Procédé selon la 5, dans lequel on utilise un système de 30 condensation cryogénique, caractérisé en ce que la séparation s'effectue tout d'abord dans une première phase, au cours de laquelle le produit notamment pyrophorique sous forme gazeuse est liquéfié et récupéré.15 7 û Procédé selon la 6, caractérisé en ce que dans une deuxième phase, le produit notamment pyrophorique liquide est solidifié. 8 û Procédé selon l'une des 6 ou 7, caractérisé en ce que le passage de la phase gazeuse à la phase liquide et/ou solide est réalisé par passage dans un échangeur thermique. 9 û Procédé selon la 8, caractérisé en ce que le refroidissement dans l'échangeur thermique s'effectue par contact indirect avec un liquide caloporteur refroidi à l'aide d'un compresseur. 10 û Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le produit pyrophorique solidifié est fondu à l'état de liquide pyrophorique purifié. 11 û Procédé selon la 10, caractérisé en ce que un gaz inerte est injecté dans le liquide pyrophorique purifié, de manière à engendrer un mélange de gaz inerte et de vapeurs de liquide pyrophorique purifié qui peut être immédiatement délivré dans le réacteur. 20 12 û Appareil de distribution de produit de type précurseur liquide caractérisé en ce qu'il comporte : -des premiers moyens de stockage d'un produit initial à distribuer, - des moyens pour délivrer un gaz inerte, 25 - des moyens de bullage du gaz inerte dans le produit initial pour engendrer des vapeurs de mélanges de gaz inertes et de produit, - des moyens de transport dudit mélange, - des moyens de condensation du produit éventuellement débarrassé de certaines au moins de ses impuretés, pour engendrer un produit final. 30 13 û Appareil selon la 12, caractérisé en ce que les moyens de condensation du produit sont constitués par un échangeur thermique dans lequel circule le mélange et un fluide caloporteur, de préférence un serpentin sous forme d'un tube double enveloppe.1514 ù Appareil selon la 13, caractérisé en ce que l'échangeur comporte une portion permettant de liquéfier le produit sous forme de produit final. 15 ù Appareil selon l'une des 13 ou 14, caractérisé en ce que l'échangeur comporte une seconde portion permettant de solidifier ledit produit. 16 ù Appareil selon l'une des 12 à 15, caractérisé en ce qu'il 10 comporte des seconds moyens de stockage dudit produit final. 17 ù Appareil selon l'une des 12 à 16, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de chauffage des premiers moyens de stockage du produit initial. 18 ù Appareil selon l'une des 12 à 17, caractérisé en que qu'il comporte des moyens de chauffage disposés sur au moins une partie des moyens de transport dudit mélange. 20 19 ù Appareil selon l'une des 12 à 18 dans lequel la séparation du produit des autres éléments du mélange est réalisée par des moyens de refroidissement cryogénique comportant dans leur partie supérieure des moyens d'évacuation du gaz inerte et de certaines au moins des impuretés constituant le mélange. 25 20 ù Appareil selon l'une des 12 à 19, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de distribution pour délivrer le produit purifié. 21 ù Utilisation d'un échangeur thermique pour purifier un produit, notamment 30 pyrophorique, à proximité de son point d'utilisation. 15
B
B01
B01J,B01D
B01J 4,B01D 3
B01J 4/00,B01D 3/06
FR2888958
A1
PROCEDE, SYSTEME ET PRODUIT DE PROGRAMME D'ORDINATEUR D'EXECUTION DE PROGRAMMES D'ORDINATEURS SURS, SUR UN TERMINAL NON SUR
20,070,126
SêRS, SUR UN TERMINAL NON SêR La présente invention concerne la mise en oeuvre d'un procédé, d'un système et de produits de programme d'ordinateur permettant l'exécution de programmes d'ordinateurs sûrs, sur des ordinateurs ou terminaux non sûrs. A l'heure actuelle, un ordinateur, en raison de la multiplication sans limite de fait des échanges de données, peut être considéré comme non sûr dès lors qu'il a pu être infesté par un virus informatique, envahi par un ou des programmes malveillants, substitués par exemple à des programmes classiques. Une telle machine, non sûre, peut permettre, par exemple, de récupérer les mots de passe qu'un utilisateur introduit pour accéder à des services en réseau, ou encore enregistrer les données consultées, quand bien même un protocole de sécurité, tel que le protocole SSL pour Secure Sockets Layer protocol en anglais, ou IPsec défini par l'association de sécurité IP, est mis en oeuvre. Ce problème est particulièrement sérieux pour les utilisateurs qui se connectent sur le WEB depuis des ordinateurs ou terminaux en libreservice, tels que dans un cyber-café par exemple. Les utilisateurs, dans cette situation, n'ont pas de garantie quant au caractère de sérieux de la mise en oeuvre de l'administration des machines, de l'exécution et de la mise à jour d'un logiciel anti-virus, d'un pare-feu, de la gestion des droits en écriture laissée aux utilisateurs non valablement identifiés. Dans le cas où l'utilisateur précité est un professionnel qui se connecte à son réseau d'entreprise (Intranet), ce dernier peut même craindre que des moyens de piratage aient été mis en oeuvre sur ce type d'ordinateur à des fins d'espionnage industriel ou de renseignement économique. Les techniques actuelles pour l'exécution de programmes d'ordinateur sûrs visent avant tout à sécuriser et à fiabiliser l'exécution par la machine. Le langage Java , par exemple, permet d'exécuter des programmes téléchargés sur Internet dans un autre programme, appelé machine virtuelle, ou VM. Cette dernière contrôle en permanence les instructions exécutées par le programme Java , s'assurant ainsi que ce dernier est inoffensif pour l'ordinateur hôte et ses données. L'environnement Java met aussi en oeuvre un mécanisme de signature de programmes, "applets" en anglais, qui permet au navigateur WEB de s'assurer, avant de les exécuter, que ces programmes ont été diffusés par une autorité digne de confiance. Le mécanisme précité repose sur un système classique de signature par cryptographie asymétrique, tel que le RSA ou autre. Les autorités de confiance sont nommément enregistrées dans le magasin de certificats. L'approche précitée résout toutefois le problème inverse de celui que se propose de résoudre la présente invention. En effet, l'environnement Java part de l'hypothèse a priori que l'ordinateur hôte et la machine virtuelle sont fiables et que le programme téléchargé est douteux. Le système d'exploitation Windows met également en oeuvre un système de contrôle de l'origine des programmes lors de leur installation, semblable à celui de l'environnement Java . Mais par hypothèse, lorsque la machine et son système d'exploitation sont corrompus et ne sont plus dignes de confiance, le contrôle effectué est sans valeur pour l'utilisateur. Une approche différente a été proposée par le Trusted Computing Group, laquelle permet un contrôle incrémental des programmes lancés par une machine dès son démarrage. Une telle approche permet davantage à l'administrateur de la machine de s'assurer que l'utilisateur ne pourra pas introduire de programmes nuisibles ou piratés sur cette machine, qu'à l'utilisateur final d'avoir confiance en la machine qu'il utilise, comme en une machine sûre. En effet, dans l'exemple précédemment cité, dans un cyber-café, le propriétaire indélicat est en mesure de remplacer sciemment tous les navigateurs WEB par des faux, contenant des sous-programmes malveillants, les faire valider par le Trusted Computing Group, et enregistrer toutes les pages HTML consultées, à l'insu de ses clients. La présente invention a pour objet de résoudre le problème de l'exécution d'un programme sûr par une machine non sûre, lequel, à la connaissance des inventeurs, n'a pas de solution connue à ce jour. Un tel constat apparaît dû au fait que, dans le passé, les utilisateurs, ou leur entreprise, étaient propriétaires des ordinateurs qu'ils utilisaient, ce qui, bien entendu, leur permettait d'assurer un contrôle et un suivi de ces machines beaucoup plus strict. Aujourd'hui, au contraire, les utilisateurs nomades ont besoin de se connecter depuis des cyber-cafés ou à partir de machines d'emprunt, ce qui rend le problème de l'absence de sécurité de l'exécution de programmes sûrs par des machines non sûres particulièrement aiguë et dangereux pour les services de nomadisme offerts aux entreprises notamment. La présente invention a pour objet de résoudre le problème technique précité en réduisant au minimum la contribution d'un ordinateur non sûr à la sécurité de l'exécution de programmes ou applications vérifiés et considérés comme sûrs, du fait de cette vérification. En particulier, la présente invention a pour objet de répartir l'initiative et le contrôle de la valeur des paramètres de sécurité de toute application ou programme sûr entre l'utilisateur demandeur et une entité de confiance, l'exécution en tant que telle des procédures de sécurité et de l'application au programme sûr, étant toutefois dévolue à un ordinateur ou terminal non sûr, lequel n'est alors pas en mesure d'interférer de manière illicite sur l'exécution de cette application ou de ce programme sûr. Le procédé d'exécution sûre d'une application par un terminal non sûr, objet de la présente invention, est remarquable en ce qu'il consiste au moins à télécharger cette application au moyen d'un programme de téléchargement de ce terminal non sûr, cette application étant accompagnée d'une valeur de signature établie par une entité de confiance, exécuter à partir d'un support de mémoire amovible sûre, un programme de vérification de cette valeur de signature. Sur vérification de cette valeur de signature à la valeur vraie, l'application étant issue d'un fichier sûr, on exécute l'application sûre par l'intermédiaire du terminal non sûr. Sinon, sur absence de vérification de cette valeur de signature à la valeur vraie, on inhibe l'exécution de cette application, issue d'un fichier non sûr. L'invention a en outre pour objet un système d'exécution d'application sur un terminal non sûr, remarquable en ce qu'il comprend au moins un serveur d'applications et de leur signature établie par une entité de confiance, une mémoire amovible sûre associée à cet ordinateur non sûr, cette mémoire amovible sûre comportant au moins un programme de vérification de signature de cette application. Le procédé et le système objets de l'invention trouvent application à la sécurisation et à la fiabilisation des transactions ou échanges de données en réseau exécutés à partir de terminaux ou postes de travail non sûrs. Ils seront mieux compris à la lecture de la description et à l'observation des dessins ci-après dans lesquels: - la figure 1 représente, à titre illustratif, un organigramme des étapes essentielles de mise en oeuvre du procédé d'exécution de programmes d'ordinateur ou applications sûrs, sur un ordinateur ou terminal non sûr; - la figure 2a représente, à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre de l'étape de téléchargement d'une application ou d'un programme signé à l'initiative d'un utilisateur; - la figure 2b représente, à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre préférentielle de l'étape de téléchargement illustrée en figure 2a; - la figure 2c représente, à titre illustratif, une variante de mise en oeuvre de l'étape de vérification de signature illustrée en figure 1; - la figure 3 représente, à titre illustratif, sous forme d'un schéma fonctionnel, un système d'exécution d'applications ou de programmes par un ordinateur ou terminal non sûr, conforme à l'objet de la présente invention. Une description plus détaillée du procédé d'exécution sûr d'une application par un ordinateur ou terminal non sûr, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 1. Dans la présente description, la notion de terminal ou d'ordinateur non sûr est utilisée indifféremment. En ce qui concerne la mise en oeuvre proprement dite du procédé objet de l'invention, on indique que l'ordinateur non sûr peut être constitué par un terminal informatique quelconque sur lequel l'utilisateur intéressé souhaite exécuter des programmes sûrs. En particulier, on considère que l'ordinateur ou terminal non sûr précité est: configuré avec des programmes sans garantie de sécurité pour l'utilisateur; connecté en réseau, par exemple au réseau Internet et est doté de programmes ou logiciels de téléchargement de fichiers ftp, http ou autres; - à même de recevoir un élément de mémoire amovible tel qu'une mémoire sur port USB pour Universal Serial Bus en anglais, une disquette souple, un disque optique ou étiquette RFID active ou passive mais que toutefois ces supports de mémoire ne sont pas adaptés au stockage des applications que l'utilisateur souhaite pouvoir exécuter pour l'une des raisons suivantes, par exemple: - ces mémoires sont de taille insuffisante pour recevoir tous les programmes sûrs que l'utilisateur veut pouvoir exécuter; - ces mémoires sont trop lentes pour que l'utilisateur puisse les charger à chaque utilisation sur le terminal informatique; - les applications que l'utilisateur veut pouvoir exécuter ne sont pas connues à l'avance ou sont susceptibles d'évoluer entre leur dépôt sur ces mémoires et leur exécution. On indique, en particulier, que le téléchargement de fichier sur un terminal concerne: - soit le téléchargement de fichiers exécutables, c'est-à-dire d'applications; soit le téléchargement d'applications signées permettant d'ouvrir l'application considérée, telles que traitement de texte, navigateur Internet ou autres. En référence à la figure 1, on indique que le procédé objet de l'invention consiste au moins, en une étape A, à télécharger l'application au moyen d'un programme de téléchargement non sûr, implanté sur l'ordinateur non sûr, par exemple. L'application est accompagnée d'une valeur de signature établie par une entité de confiance, cette application signée étant notée F;_s, F désignant le fichier correspondant, support de cette application, i désignant une référence ou nom de cette application et S désignant la valeur de signature établie par l'entité de confiance ayant procédé à l'établissement de la valeur de signature de l'application considérée. L'ordinateur non sûr est noté CNS et répond au présupposé précédemment indiqué dans la description. L'étape A est alors suivie d'une étape B consistant à exécuter à partir d'un support de mémoire amovible sûr, noté M, comportant un programme de vérification de signature et, par l'intermédiaire de l'ordinateur ou terminal non sûr CNS, une vérification de la valeur de signature précitée. Suite à l'étape B, sur vérification de la valeur de signature à la valeur vraie, cette opération étant symbolisée par la relation: Sig = vraie ? l'application est alors issue d'un fichier Fi sûr, l'on procède, en une étape D, à l'exécution de l'application Fi précitée par l'intermédiaire de l'ordinateur ou terminal non sûr. Au contraire, en réponse négative au test C de la figure 1, sur absence de vérification de la valeur de signature à la valeur vraie, l'application est issue d'un fichier non sûr et l'on procède en une étape E en une inhibition de l'exécution de cette application par l'intermédiaire de l'ordinateur ou terminal non sûr. L'opération d'inhibition est notée Arrêt. Pour la mise en oeuvre du test de l'étape C, on indique que le fichier signé Fi_s composé du fichier proprement dit Fi et de la valeur de signature Sig, peut être vérifié à partir de toute opération de vérification de signature, opération duale de l'opération de signature. Ces opérations peuvent être exécutées à partir de l'algorithme RSA par exemple, ou de tout algorithme approprié connu de l'état de la technique, à partir d'une clé privée pour l'opération de signature et d'une clé publique associée à cette clé privée pour l'opération de vérification de signature. Une description plus détaillée de l'opération consistant à l'étape A à télécharger l'application, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 2a. Dans le mode de mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, tel qu'illustré en figure 2a, l'opération consistant à télécharger l'application peut comprendre au moins, pour mettre en oeuvre l'étape A de la figure 2a, une sous-étape Ao d'insertion dans l'ordinateur ou terminal non sûr CNS du support de mémoire amovible M, lequel est noté M (mo, mi). Le support de mémoire amovible est réputé comporter non seulement le programme de vérification de signature ml, mais également un module de programme mo d'appel de téléchargement de l'application considérée. L'opération d'insertion du support de mémoire amovible est alors suivie d'une sous-étape Al de lancement d'un appel de téléchargement de l'application, du support de mémoire amovible M (mo, mi) vers l'ordinateur non sûr CNS. Une description plus détaillée d'une mise en oeuvre préférentielle de l'opération de téléchargement A de la figure 1 sera maintenant donnée en liaison avec la figure 2b. En référence à la figure 2b, on indique que l'étape de téléchargement précitée peut avantageusement comporter les sous-étapes Ao et Al telles qu'illustrées en figure 2a et représentées pour cette raison en pointillé sur la figure 2b. En outre, l'opération consistant à télécharger l'application considérée, comprend une sous-étape A2 de téléchargement de la valeur de signature Sig accompagnée d'un certificat d'authentification noté Cert(Cpub), ce certificat d'authentification pouvant avantageusement contenir la clé publique notée Cpub associée à la clé privée Cpriv, à partir de laquelle a été calculée la valeur de signature Sig. Compte tenu des opérations réalisées à la sous-étape A2, l'application signée est notée F,_s = (Fi, Sig, Cert (Cpub)) La sous-étape A2 peut alors être suivie d'une sous-étape A3 préalablement à l'exécution de toute vérification de la valeur de signature Sig et consistant à effectuer une vérification de la validité du certificat d'authentification Cert (Cpub). Cette opération peut être réalisée à partir d'un protocole de vérification de certificat d'authentification de type classique, en particulier lorsque le certificat d'authentification est établi à partir du protocole X 509 par exemple. Cette opération de vérification ne sera pas décrite en détail car elle est connue de l'état de la technique. La sous-étape A3 de vérification du certificat d'authentification comporte une sous-étape de test A4 consistant par exemple à vérifier à la valeur vraie le certificat d'authentification, cette opération étant notée: Cert (Cpub)) = vraie ? Sur réponse négative au test de la sous- étape A4, c'est-à-dire en l'absence de vérification à la valeur vraie du certificat d'authentification, le procédé objet de l'invention est alors arrêté à la sous-étape A6. Au contraire, sur réponse positive à la sous-étape A4, le certificat d'authentification ayant été vérifié à la valeur vraie, une sous-étape A5 est appelée, laquelle consiste à effectuer une extraction de la valeur de la clé publique Cpub. Cette clé publique a pu être passée comme paramètre avec et/ou dans le certificat d'authentification. Les sous-étapes Ao à A6 de la figure 2b constitutives en fait de l'étape A de la figure 1, peuvent alors être suivies de l'étape B de vérification de la valeur de signature Sig dans les conditions qui seront décrites maintenant en liaison avec la figure 2c. Ainsi que mentionné précédemment dans la description, la valeur de signature précitée Sig a été établie par l'entité de confiance au moyen d'une clé privée Cpriv, laquelle par définition est maintenue secrète. Pour la mise en oeuvre de l'étape B de vérification de signature de la figure 1 et en référence à la figure 2c, on dispose alors de l'application signée F;_s vérifiant la relation: F;_s = (Fi, Sig (F;, Cpriv)) Par la relation précédente, on indique que la valeur de signature précitée a été obtenue à partir d'un algorithme de signature, ainsi que mentionné précédemment dans la description et de la clé privée Cpriv. Cette valeur de signature est alors spécifique au fichier F; support de l'application considérée que l'utilisateur souhaite exécuter. Ainsi, l'on dispose au niveau de la mémoire de masse de l'ordinateur ou terminal non sûr par exemple, du fichier signé Fi_s précédemment mentionné. On dispose également dans le support de mémoire amovible d'un programme de vérification m1 et au moins d'une clé publique Cpub associée à la clé privée Cpriv avec laquelle la valeur de signature précédente a été établie par l'entité de confiance. Dans ces conditions, les éléments disponibles dans le support de mémoire amovible M à l'étape B1 de la figure 2c, sont alors chargés dans l'ordinateur ou terminal non sûr à la sous-étape B2 de la figure 2c pour exécuter la vérification de la valeur de signature à la sous-étape B3 représentée à la figure 2c précitée. Bien entendu, l'opération de vérification de signature est alors exécutée par l'ordinateur non sûr CNS, cette opération étant représentée par la relation: verif (Fi, Sig (Fi, Cpriv), Cpub) On comprend bien sûr qu'à la sous-étape B3 de la figure 2c, l'on procède en référence à la relation symbolique précédemment indiquée, à la vérification de la valeur de signature établie par l'entité de confiance avec la clé privée Cpriv sur le fichier Fi support de l'application souhaitée par l'utilisateur, par l'intermédiaire de la clé publique Cpub. En ce qui concerne la mise en oeuvre du procédé objet de l'invention, on indique que celui-ci peut être mis en oeuvre à partir d'au moins une clé publique, laquelle peut alors être soit mémorisée directement dans le support de mémoire amovible sûre M, soit au contraire téléchargée par l'intermédiaire du certificat d'authentification, puis récupérée après vérification de l'authenticité du certificat d'authentification précité. Bien entendu, le procédé objet de la présente invention peut être mis en oeuvre à partir d'une pluralité de clés publiques et, de manière non limitative, à partir d'une clé publique racine mémorisée dans le support de mémoire amovible par exemple et de clés publiques diversifiées associées d'une part à la clé privée Cpriv et d'autre part à la clé publique racine, chaque clé publique diversifiée pouvant être associée à une application ou fichier Fi support de cette application spécifique. La combinaison de la clé publique racine et d'une clé diversifiée permet d'engendrer une clé publique pertinente associée à la clé privée Cpriv avec laquelle l'entité de confiance a procédé à l'établissement de la valeur de signature de l'application ou du fichier support de celle-ci Fi. Une description plus détaillée d'un système d'exécution d'application sur un ordinateur non sûr, conforme à l'objet de la présente invention, sera maintenant donnée en liaison avec la figure 3. Ainsi que représenté sur la figure précitée, le système objet de l'invention comporte par exemple une entité de confiance assurant l'établissement des valeurs de signature d'application en signant ces dernières avec la clé privée Cpriv à laquelle est associée la clé publique Cpub précitée. L'entité de confiance PUB procède à la diffusion des applications signées Fi_s en plaçant ces dernières par exemple sur un serveur S directement accessible par l'intermédiaire d'une connexion en réseau, tel le réseau Internet par exemple. Bien entendu, le serveur S est accessible par tout terminal et en particulier par tout ordinateur non sûr CNS, par simple connexion en réseau distant. L'ordinateur non sûr CNS est connecté au réseau et satisfait au présupposé précédemment mentionné dans la description. Enfin, le support de mémoire amovible M comporte un programme de vérification de signature, le module de programme mi, et au moins une clé publique Cpub, associée à la clé privée Cpriv avec laquelle a été établie la valeur de signature du fichier signé Fi_s. En fonctionnement, après insertion du support de mémoire amovible M dans l'ordinateur CNS non sûr, le programme de vérification de signature mi et la clé publique Cpub associée à ce dernier, sont chargés dans l'ordinateur non sûr CNS pour exécuter l'opération de vérification de la valeur de signature, ainsi que décrit précédemment dans la description, conformément au procédé objet de la présente invention décrit en liaison avec la figure 2c. Ainsi que décrit également précédemment dans la description, la clé publique Cpub peut n'être pas présente dans la mémoire amovible M ab initio, mais transmise par téléchargement avec un certificat d'authentification par exemple. Ainsi que représenté en outre en figure 3, la mémoire amovible sûre M comporte en outre un programme ou un module de programme d'appel de téléchargement de l'application sûre, ce module étant noté mo sur la figure 3 précitée. De préférence, la mémoire amovible sûre M peut être formée par un disque dur externe, un dongle USB protégé en écriture, par un disque optique ou par une étiquette RFID active ou passive par exemple, ces éléments pouvant être facilement introduits dans l'ordinateur ou terminal non sûr CNS. En référence aux différents éléments susceptibles de constituer la mémoire amovible sûre précédemment mentionnée, on indique que le caractère sûr de cette mémoire amovible résulte d'une part du média de mémorisation utilisé, disque optique non réinscriptible par exemple, dongle USB protégé en écriture ou disque dur externe protégé, et, d'autre part, de la titularité de cette mémoire amovible sûre réservée à l'utilisateur de l'application que ce dernier souhaite exécuter sur l'ordinateur non sûr CNS. En outre, on indique que le programme de vérification de signature, module mi représenté en figure 3, respectivement le programme d'appel de téléchargement de l'application, module mo représenté à la figure précitée, permet soit le téléchargement direct de l'application F; accompagnée de la valeur signée de cette application Sig, soit le téléchargement en mémoire de masse de l'ordinateur non sûr CNS, puis le chargement à partir de la mémoire de masse par exemple. Dans l'hypothèse où le fichier F; est un fichier contenant le code exécutable d'un programme ou de l'application considérée, l'utilisateur peut alors lancer l'exécution de cette dernière. Ainsi, le module de programme ml de vérification de signature peut luimême, dans une première étape, aller chercher l'application signée F;_S sur le serveur S. Le module de programme ml précité peut alors stocker en mémoire sur le disque dur de l'ordinateur ou même sur la mémoire amovible M, l'application signée - 12 - précédemment mentionnée si l'espace mémoire est suffisant et lancer la vérification de signature correspondante. La variante précitée présente l'avantage d'automatiser le démarrage de l'exécution de l'application Fi, mais présente l'inconvénient de nécessiter une mémoire de stockage M plus importante. Lorsque la taille de l'application F, est inférieure à la taille mémoire de la mémoire M amovible, il peut alors être envisagé de stocker directement le fichier signé sur la mémoire amovible M précitée. Toutefois, le procédé objet de l'invention et le système permettant la mise en oeuvre de ce dernier, permettent de n'utiliser qu'un volume de stockage fixe et de réduire la taille mémoire nécessaire de la mémoire amovible M à la taille du programme plus la taille de la clé publique Cpub par exemple. Toute zone mémoire disponible de la mémoire amovible M permet alors à l'utilisateur de stocker des données personnelles par exemple. Il est aussi possible de vérifier autant de programmes téléchargeables à partir du serveur S que souhaité, ce que ne permet en général pas le stockage direct des programmes précités sur la mémoire amovible M. Lorsque, ainsi que mentionné précédemment dans la description, la clé publique Cpub est envoyée vers la mémoire M amovible de l'utilisateur en même temps que le fichier signé F,_s, cette clé publique étant contenue dans un certificat d'authentification du type X509 par exemple, alors le certificat d'authentification est délivré par une autorité de confiance AC, distincte de l'entité de confiance PUB par exemple, dont la clé publique est stockée dans la mémoire amovible M à la place de la clé publique Cpub. Lors de l'utilisation, un programme de vérification de la validité du certificat m2 vérifie la validité du certificat et en déduit la valeur de la clé publique Cpub, laquelle sera alors utilisée ainsi que mentionné précédemment dans la description. L'opération de vérification de l'authenticité du certificat d'authentification peut alors être exécutée à partir de la clé publique de l'autorité de confiance AC, laquelle peut être stockée à la place de la clé Cpub permettant de procéder à la vérification de signatures, c'est-à-dire la valeur Sig. - 13 - Ce mode opératoire permet d'utiliser des entités de publication, c'est-à-dire entité de confiance PUB et autorité de confiance AC différentes, avec toutefois le même support de mémoire amovible M. En outre, le module de programme mi de vérification de signature peut alors faire confiance à plusieurs clés publiques d'autorité AC, selon la politique de sécurité fixée par l'utilisateur ou par l'entreprise de ce dernier. Le support de mémoire amovible M contient alors toutes les clés publiques de ces entités ou une clé publique racine notée RCpub sur la figure 3. Enfin, les entités de confiance PUB et le serveur S peuvent le cas échéant être confondus. Le procédé et le système objet de l'invention permettent ainsi d'exécuter des applications sûres sur un ordinateur ou terminal non sûr, ces applications pouvant être de tout type et en particulier des navigateurs, des programmes propriétaires de courriers électroniques, des applications métiers ou analogues. Les modules de programme mo, mi, m2 sont capables de fonctionner en bimodes, c'est-à-dire téléchargement de l'application signée Fi ou chargement depuis le disque dur. Enfin, l'invention couvre également un produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur, ce programme d'ordinateur correspondant au module de programme ml de la figure 3 et permettant la mise en oeuvre des étapes de vérification de signature selon le procédé objet de l'invention tel que décrit en liaison avec les figures 1 et 2a à 2c. Il couvre en outre un produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur ou un terminal,ce produit de programme correspondant au module mo de la figure 3 et permettant le téléchargement d'application Fi_s accompagnés de leur valeur de signature Sig, ainsi que décrit précédemment dans la description. Enfin, l'invention couvre également un produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur, ce produit de programme correspondant au module m2 représenté en figure 3 et permettant d'exécuter une étape de vérification de la validité d'un certificat - 14 - d'authentification, puis une étape d'extraction de la valeur d'une clé publique permettant l'exécution d'une vérification de signature, ainsi que décrit précédemment dans la description en liaison avec la figure 2b. - 15 -
Procédé d'exécution sûre d'une application par un ordinateur non sûr, consistant à télécharger (A) ladite application au moyen d'un programme de téléchargement non sûr, ladite application étant accompagnée d'une valeur de signature (Sig) établie par une entité de confiance, à exécuter (B) une vérification de cette valeur de signature (Sig), à exécuter (D) ladite application sûre par l'intermédiaire dudit ordinateur non sûr si la valeur de signature est vérifiée à la valeur vraie (C), et à inhiber (E) l'exécution de ladite application par l'intermédiaire dudit ordinateur non sûr, sinon (C).
1. Procédé d'exécution sûre d'une application par un terminal non sûr, caractérisé en ce que ledit procédé consiste au moins à : -télécharger ladite application au moyen d'un programme de téléchargement non sûr dudit terminal non sûr, ladite application étant accompagnée d'une valeur de signature établie par une entité de confiance; - exécuter, à partir d'un support de mémoire sûre, comportant un programme de vérification de signature, par l'intermédiaire dudit terminal non sûr, une vérification de ladite valeur de signature; et, sur vérification de ladite valeur de signature à la valeur vraie, ladite application étant issue d'un fichier sûr; - exécuter ladite application sûre par l'intermédiaire dudit terminal non sûr; sinon, sur absence de vérification de ladite valeur de signature à la valeur vraie de ladite application, issue d'un fichier non sûr; inhiber l'exécution de ladite application par l'intermédiaire dudit terminal non sûr. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'opération consistant à télécharger ladite application comprend au moins: l'insertion dans ledit terminal non sûr dudit support de mémoire, comportant en outre un module de programme d'appel de téléchargement de ladite application; le lancement d'un appel de téléchargement de ladite application, dudit support de mémoire vers ledit terminal non sûr. 3. Procédé selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que ladite valeur de signature établie par une entité de confiance étant calculée à partir d'un programme de calcul de signature et d'une clé privée, ledit support de mémoire comporte un programme de vérification de signature correspondant et au moins une clé publique associée à ladite clé privée, ledit programme de vérification de signature et ladite clé publique associée étant chargés dans ledit terminal non sûr pour exécuter ladite vérification de ladite valeur de signature. - 16 - 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite opération consistant à télécharger ladite application comprend le téléchargement de ladite valeur de signature accompagnée d'un certificat d'authentification contenant la clé publique associée à la clé privée à partir de laquelle a été calculée ladite signature. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que celui-ci consiste à mémoriser, dans ledit support, au moins une clé publique, constituant une clé racine d'un ensemble de clés publiques, respectivement une pluralité de clés publiques. 6. Système d'exécution d'application sur un ordinateur non sûr, caractérisé en ce que ledit système comprend au moins: - un serveur d'applications et de leur signature établie par une entité de confiance, une mémoire sûre associée audit ordinateur non sûr, ladite mémoire sûre comportant au moins un programme de vérification de signature de ladite application. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que ladite mémoire sûre comporte en outre un programme d'appel de téléchargement de ladite application sûre. 8. Système selon la 6 ou 7, caractérisé en ce que ladite mémoire sûre est formée par un élément appartenant au groupe comprenant un disque dur externe, un dongle USB protégé en écriture ou un disque optique non réinscriptible. 9. Système selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce que ledit programme de vérification de signature respectivement d'appel de téléchargement de ladite application permet, soit le téléchargement direct de ladite application et de la valeur signée de ladite application, soit le téléchargement en mémoire de masse dudit terminal non sûr puis le chargement à partir de ladite mémoire de masse. 10. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur, caractérisé en ce que ledit programme permet la mise en oeuvre des étapes de vérification de signature selon le procédé selon l'une des 1 à 5. 11. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur, caractérisé en ce que ledit programme permet le téléchargement d'applications accompagnées d'une valeur de signature. 12. Produit de programme d'ordinateur enregistré sur un support de mémorisation pour exécution par un ordinateur, caractérisé en ce qu'il permet d'exécuter: une étape de vérification de la validité d'un certificat d'authentification; puis une étape d'extraction de la valeur d'une clé publique permettant l'exécution d'une vérification de signature.
G,H
G06,H04
G06F,H04L
G06F 9,H04L 9
G06F 9/445,H04L 9/30
FR2902707
A1
ARCHITECTURE MATERIELLE REBONDANTE POUR ETAGE D'ALIMENTATION BASSE TENSION D'UN SYSTEME DE FREINAGE D'UN VEHICULE DONT TOUTES LES ROUES SONT RELIEES CHACUNE A AU MOINS UNE MACHINE ELECTRIQUE ROTATIVE
20,071,228
[0001] La présente invention concerne les véhicules routiers. Elle concerne en particulier les systèmes de freinage d'un véhicule routier à traction électrique. [0002] Les véhicules électriques englobent des véhicules dans lesquels l'énergie électrique nécessaire à leur déplacement est stockée dans des batteries et des véhicules dans lesquels l'énergie électrique est produite à bord, par un moteur thermique entraînant une génératrice ou par une pile à combustible. La traction du véhicule est assurée par un ou des moteurs électriques et le freinage du véhicule est assuré par un système de freinage mécanique conventionnel. [0003] Cependant, une machine électrique étant réversible, elle peut être utilisée aussi en génératrice électrique pendant les phases de freinage du véhicule et dans ce cas elle transforme l'énergie mécanique de freinage en énergie électrique que le véhicule doit absorber, éventuellement par dissipation thermique. Ce mode de fonctionnement est souvent appelé freinage électrique ou freinage en récupération . [0004] En pratique, les machines électriques fonctionnent en génératrice pour assurer une décélération modérée du véhicule, pour récupérer autant que faire se peut l'énergie et la stocker dans des accumulateurs électriques, ou même pour la dissiper afin d'alléger la sollicitation des freins mécaniques du véhicule. Le freinage principal d'un véhicule est en effet assuré par des freins mécaniques commandés hydrauliquement, en général de façon assistée, et le plus souvent maintenant pourvu d'une fonction anti-blocage couramment désignée par ABS . Le freinage est une fonction de sécurité primordiale sur un véhicule. Les freins mécaniques sont de puissance importante, capable d'amener la roue au blocage, l'écrêtage de puissance étant assurée par la fonction anti-blocage, l'écrêtage étant lié à la limite d'adhérence. Pour assurer la sécurité des passagers, le système de freinage d'un véhicule de tourisme est en général capable d'assurer une décélération de l'ordre de 1 g , g étant l'unité d'accélération dont la valeur 1 correspond à la gravité terrestre. [0005] Par ailleurs, clans un véhicule à traction électrique, intégrer la machine électrique dans la roue est une configuration particulièrement intéressante car cela supprime les arbres mécaniques et offre plus de latitudes pour l'architecture générale du véhicule. L'état de la technique connaît plusieurs dispositions d'intégration de moteurs dans les roues. La demande 1 2 de brevet WO 2003/065546 propose de disposer quatre moteurs transmettant leur couple à la roue au moyen d'un train épicycloïdal. Par la demande de brevet EP 0878332, on connaît une liaison au sol qui intègre à la fois la suspension verticale de la roue à l'intérieur de celle-ci et un moteur rotatif de traction. Il y a un étage de réduction entre la roue et le moteur électrique, celui-ci étant engrené sur une roue dentée coaxiale à la roue. La roue comporte bien entendu un frein à disque afin d'assurer la fonction de freinage de service. En outre, la liaison au sol comporte un pivot afin de permettre de braquer la roue. Toutes les fonctions d'une liaison au sol se trouvent ainsi intégrées dans la roue. [0006] L'invention se rapporte aux systèmes de freinage électrique d'un véhicule routier équipé de roues qui sont reliées en rotation chacune à au moins une machine électrique rotative, chaque machine électrique rotative coopérant avec une seule roue. Dans une telle architecture, on peut conférer au freinage électrique un rôle prédominent, tout à la fois en puissance et en contrôle de la stabilité du véhicule (fonctions connues sous les appellations ABS et ESP) puisqu'il est possible de contrôler sélectivement sur chacune des roues le couple à la roue via le pilotage de la ou des machine(s) électrique(s) rotative(s) qui lui est (sont) associée(s). Encore faut-il pour cela que le freinage électrique soit extrêmement fiable. [0007] L'objectif de la présente invention est d'améliorer la fiabilité des systèmes de freinage électrique pour les véhicules à traction électrique. En particulier, l'objectif est de proposer une architecture telle qu'il soit possible de supprimer les freins mécaniques et faire assurer la fonction de freinage de service par voie purement électrique. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION [0008] On décrit ci-dessous un système de freinage dans lequel on peut distinguer : • un étage de puissance dans lequel circule la puissance électrique nécessaire à la traction ainsi que la puissance électrique générée par le freinage électrique, • un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, et • un étage de circulation des signaux de commande du freinage du véhicule. -3- [0009] On propose ci-dessous une architecture dans laquelle chacun de ces étages comporte un certain niveau de redondance. Les redondances proposées pour chacun des étages peuvent être utilisées chacune seule, ou en combinaison avec une autre. Bien entendu, on élève le niveau de fiabilité en cumulant toutes les redondances proposées. [0010] La présente demande traite en priorité l'étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance. L'invention propose un système de freinage électrique d'un véhicule routier dont au moins deux roues sont reliées en rotation chacune à au moins une machine électrique rotative, comportant au moins un module électronique de pilotage de roue pilotant la ou les machines électriques d'une même roue, chaque module électronique de pilotage permettant d'imposer sélectivement à la roue considérée un couple de pilotage déterminé en amplitude et en signe, comportant au moins deux sous-systèmes chacun comportant au moins l'un des modules électroniques de pilotage de roue, comportant une ligne électrique centrale, comportant un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, ledit étage d'alimentation électrique basse tension comportant une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique basse tension comportant un premier tronçon et un second tronçon, lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation des deux tronçons, chaque module électronique de pilotage de roue d'un des sous-systèmes étant alimenté par le premier tronçon et chaque module électronique de pilotage de roue de l'autre des sous-systèmes étant alimenté par le second tronçon. [0011] En outre, au niveau de l'étage de puissance, on utilise plusieurs machines électriques rotatives, au moins deux et de préférence une par roue motrice, ce qui apporte aussi une certaine redondance. De préférence, le système selon l'invention comporte au moins un module électronique de dissipation pour chacun des sous-systèmes, l'un des modules électroniques de dissipation étant alimenté par le premier tronçon et l'autre des modules électroniques de dissipation étant alimenté par le second tronçon. L'installation de dissipation comporte par exemple une résistance électrique de dissipation associée à chacun des modules électroniques de dissipation, afin de toujours offrir une certaine capacité de décélération en cas de panne d'une résistance ou de son module de commande. -4 [0012] Dans une mise en oeuvre pour un véhicule à quatre roues, de préférence, chacune des roues est mécaniquement reliée à sa ou à ses propres machines électriques rotatives, chacun desdits sous-systèmes comportant deux desdites roues. De préférence, chaque sous-système regroupe les roues du véhicule disposées en diagonale aux angles opposés du véhicule. On verra que cette solution offre plus de sécurité que les circuits de freinage hydrauliques doubles utilisés couramment sur les automobiles. [0013] La première alimentation est par exemple constituée d'un convertisseur de tension branché à la ligne électrique centrale. L'énergie électrique sur cette ligne centrale peut provenir soit d'une source principale, comme par exemple une pile à combustible, soit d'un dispositif de stockage d'énergie électrique, soit de l'énergie de freinage réutilisée en temps réel. On dispose donc aussi d'une redondance des sources d'énergie. La deuxième alimentation est par exemple constituée d'une batterie basse tension, dédiée à cette alimentation électrique en basse tension. Bien entendu, il est possible d'utiliser pour cette seconde source de tension un deuxième convertisseur de tension branché lui aussi sur la ligne principale ou bien directement sur le banc de stockage. Les deux sources de tension sont interconnectées par une ligne électrique comportant un premier tronçon et un second tronçon. Lesdits premier et second tronçons sont reliés par un dispositif de séparation des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'eux. Chaque module électronique de pilotage de roue et le module électronique de dissipation d'un des sous-systèmes sont alimentés par le premier tronçon et chaque module électronique de pilotage de roue et le module électronique de dissipation de l'autre des sous-systèmes étant alimenté par le second tronçon. [0014] Enfin, l'étage de circulation des signaux de commande du freinage du véhicule est construit autour de deux capteurs reliés mécaniquement, et de préférence séparément, à une commande de freinage à la disposition d'un conducteur, les capteurs étant exploités de façon totalement différente comme expliqué ci-après. [0015] Signalons encore que, de préférence, pour tenir le véhicule immobile, on installe un dispositif de frein mécanique appelé communément frein de parking. Cependant, un tel dispositif n'est pas conçu pour freiner le véhicule mais seulement pour le tenir arrêté, de préférence même sur des pentes très importantes. Ainsi, le système selon l'invention comporte, associé à une roue au moins, un dispositif de freinage mécanique de la roue commandé uniquement par une commande de frein de parking. De préférence, le dispositif de frein de parking est commandé par un actionneur électrique piloté par une unité de commande de freinage qui ne peut être activée que sous un seuil de vitesse longitudinale du véhicule, ledit seuil étant par exemple inférieur à 10 km/h. 5 BREVE DESCRIPTION DES FIGURES [0016] D'autres objectifs et avantages de l'invention apparaîtront clairement dans la description qui va suivre d'un mode de réalisation préféré mais non limitatif, illustré par les figures suivantes dans lesquelles : • la figure 1 représente schématiquement un système de freinage d'un véhicule à quatre roues, à production d'énergie électrique à bord ; • la figure 2 est un schéma détaillant le niveau de puissance organisé pour présenter une certaine redondance matérielle ; • la figure 3 détaille le niveau d'alimentation électrique basse tension des différentes 15 électroniques de commande ; • la figure 4 détaille le niveau des lignes de commande entre les électroniques de commandes des différents éléments et l'unité centrale. 20 DESCRIPTION DU MEILLEUR MODE DE REALISATION DE L'INVENTION [0017] A la figure 1, on a schématisé un véhicule à quatre roues 1AvG' 1AvD' IArG et IArD• Les roues sont notées IAvG pour la roue avant gauche, IAvD pour la roue avant droite, 1 ArG pour la roue arrière gauche et 1 ArD pour la roue arrière droite. Chaque roue est équipée 25 d'une machine électrique qui lui est couplée mécaniquement. On voit les machines électriques 2AvG' 2AvD, 2ArG et 2ArD• Dans la suite, on ne reprendra pas les indices désignant spécifiquement la position de la roue 1 ou de la machine électrique 2 dans le véhicule lorsque cela n'apporte rien à la clarté de l'exposé. Les machines électriques de traction 2 sont des machines synchrones triphasés, équipées d'un capteur de position angulaire de type resolver et 30 sont pilotées par les modules électroniques de pilotage de roue 23 auxquels elles sont reliées par des lignes électriques de puissance 21. Les modules électroniques de pilotage de roue 23 sont conçus pour piloter les machines électriques en couple. De ce fait, les machines électriques 6 peuvent être utilisées en moteur et en génératrice. Chacune des roues arrières 1ArG et lArD est équipée en outre d'un dispositif de freinage mécanique 71 de la roue commandé par un actionneur électrique 7 piloté par une unité de commande de freinage. [0018] Dans une mise en oeuvre particulièrement avantageuse de l'invention, aucune des roues du véhicule ne comporte de frein mécanique de service. Quelle que soit l'amplitude du signal de commande du freinage, c'est-à-dire même pour les freinages les plus intenses, le freinage est assuré par voie électrique, c'est-à-dire en pilotant les machines électriques en génératrice. Chaque roue comporte une ou plusieurs machines électriques dédiées afin de pouvoir générer une force de freinage sélectivement sur chaque roue, ce que l'on ne pourrait pas faire avec une machine électrique commune à plusieurs roues, par exemples les roues d'un essieu, car il y aurait dans ce cas une transmission mécanique et un différentiel entre les roues. Les machines électriques sont dimensionnées de façon appropriée pour imposer à chaque roue la force de freinage la plus élevée possible. [0019] Bien entendu, le système doit être relié à des moyens capables d'absorber une puissance électrique élevée, ce qui par exemple conduit à installer une ou des résistances électriques de dissipation refroidies efficacement, par exemple par circulation d'eau, les accumulateurs électriques connus n'étant pas capables d'absorber la puissance électrique produite par un freinage d'urgence ou n'étant pas capables d'absorber toute l'énergie électrique produite par un freinage de longue durée, sauf à installer une capacité telle que le poids du véhicule serait vraiment prohibitif. [0020] De nombreuses dispositions sont possibles pour agencer une machine électrique couplée mécaniquement à la roue. Notons cependant que l'on aura avantage à installer une démultiplication assez grande, par exemple au moins égale à 10 et même de préférence supérieure à 15, afin que la machine électrique ne soit pas trop volumineuse. On peut installer une machine électrique de façon coaxiale à la roue, la liaison mécanique étant assuré par un train d'engrenages épicycloïdaux pour disposer de la démultiplication nécessaire. On peut aussi adopter une configuration du genre de celle décrite dans la demande de brevet EP 0878332, de préférence en ajoutant un étage de démultiplication mécanique. On peut aussi choisir de disposer plusieurs moteurs électriques dont les couples s'additionnent. Dans ce cas, un module électronique de roue peut piloter plusieurs moteurs en parallèle installés dans une même roue. Au sujet de l'installation de plusieurs moteurs électriques dans une roue, on consultera par exemple la demande de brevet WO 2003/065546 et la demande de brevet FR 2776966. -7- [0021] L'invention est illustrée dans une application à un véhicule assurant la production d'énergie électrique à bord. On voit une pile à combustible 4 délivrant un courant électrique sur une ligne électrique centrale 40. Bien entendu, tout autre moyen d'alimentation en énergie électrique peut être utilisé, comme par exemple des batteries. On voit aussi un dispositif de stockage d'énergie électrique constitué dans cet exemple par un banc de super condensateurs 5, relié à la ligne électrique centrale 40 par un module électronique de récupération 50. On voit une résistance électrique de dissipation 6, de préférence plongée dans un liquide caloporteur évacuant les calories vers un échangeur (non représentés), constituant un dispositif d'absorption d'énergie apte à absorber l'énergie électrique produite par l'ensemble des machines électriques au cours d'un freinage. La résistance de dissipation 6 est reliée à la ligne électrique centrale 40 par un module électronique de dissipation 60. [0022] Une unité centrale 3 gère différentes fonctions, parmi lesquelles la chaîne de traction électrique du véhicule. L'unité centrale 3 dialogue avec l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue 23 ainsi qu'avec le module électronique de récupération 50 via les lignes électriques 30A (bus CAN ). L'unité centrale 3 dialogue aussi avec une commande d'accélération 33 via une ligne électrique 30E, avec une commande de freinage 32 (freins de service) via une ligne électrique 30F, et avec une commande 31 sélectionnant la marche avant ou la marche arrière via une ligne électrique 30C. Cela permet de prendre en compte les intentions du conducteur. L'unité centrale 3 dialogue également avec un capteur d'accélération longitudinale 34 via une ligne électrique 30D. Enfin, le module électronique de récupération 50 dialogue avec le module électronique de dissipation 60 via une ligne électrique 30B. [0023] On voit aussi une commande de frein de parking 35. L'actionneur 7 du dispositif de freinage mécanique de roue est commandé via une ligne électrique 30H uniquement par cette commande de frein de parking 35, et absolument pas par la commande de freinage 32. De préférence, afin d'éviter toute détérioration des dispositifs de freinage mécanique 71 conçus uniquement pour maintenir immobile le véhicule et dont la capacité d'évacuer des calories est donc très limitée, ladite unité de commande de frein de parking ne peut être activée que sous un seuil de vitesse longitudinale du véhicule assez bas, par exemple inférieur à 10 km/h. [0024] Expliquons le fonctionnement du système selon l'invention. [0025] Lorsque le conducteur sélectionne la marche avant à l'aide de la commande 31 et actionne la pédale d'accélération 33, l'unité centrale 3 ordonne aux modules électroniques de -8- pilotage de roue 23 d'alimenter les machines électriques 2 en puisant l'énergie électrique sur la ligne électrique centrale 40. Celle- ci est alimentée par la pile à combustible 4 et/ou le banc de super condensateurs 5, selon l'état de charge de celui-ci et sous le contrôle de l'unité centrale 3. Le véhicule se déplace en marche avant. Les machines électriques 2 transforment l'énergie électrique en énergie mécanique de traction. La puissance mise en oeuvre dépend en particulier de la position de la commande d'accélération 33. [0026] Lorsque le conducteur actionne la pédale de frein 32, l'unité centrale 3 passe en mode freinage. A partir de l'action du conducteur sur la pédale de frein 32, l'unité centrale 3 calcule une valeur du signal de commande du freinage. Quelle que soit l'amplitude du signal de commande du freinage, ladite unité centrale 3 contrôle l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue 23 de façon à ce que la somme des efforts longitudinaux de l'ensemble des roues 1 soit proportionnelle à ladite amplitude du signal de commande du freinage. Les machines électriques rotatives 2 transforment alors de l'énergie mécanique de rotation en énergie électrique. [0027] Selon la stratégie de gestion de l'énergie électrique programmée dans le module électronique de récupération 50, celui-ci répartit l'énergie de freinage de façon à recharger le banc de super condensateurs 5 et/ou commande le module électronique de dissipation 60 de façon à dissiper l'énergie dans la résistance électrique de dissipation 6. On comprend bien que lorsque les moyens de stockage tels que le banc de super condensateurs 5 sont saturés, la totalité de l'énergie doit être dissipée. De plus, la puissance des moyens de stockage peut être limitée, c'est à dire que la vitesse de charge des moyens de stockage peut par exemple correspondre à un freinage léger comme il est couramment attendu de la part d'un moteur thermique (ce qu'on appelle le frein moteur ). Au-delà de ce niveau de freinage, la puissance électrique produite est alors dirigée vers les moyens de dissipation. [0028] Afin d'assurer la sécurité de fonctionnement du véhicule, la résistance électrique de dissipation 6 est dimensionnée et refroidie de façon à ce que la totalité de l'énergie électrique produite en manoeuvres de freinage d'urgence, les plus violentes, puisse être dissipée. En fait, il convient de dimensionner la chaîne constituée par les machines électriques rotatives 2, les modules électroniques de pilotage de roue 23, la ligne électrique centrale 40, le module électronique de dissipation 60 et la résistance électrique de dissipation 6 selon des critères de même sévérité que ce que l'on applique aux systèmes de freinage mécanique. -9- [0029] De préférence, l'ensemble des résistances électriques de dissipation 6 forme un dispositif d'absorption d'énergie de puissance supérieure à 500 kW par tonne de véhicule. En effet, si F est la force appliquée au véhicule pour le freiner, si sa masse vaut M kg et sa vitesse vaut V m/sec et si y est l'accélération en m/sec2, on a F = M * y et P = F * V = M * (y * V) ; en posant que la décélération maximale vaut 1 g, à 130 km/h, la puissance par tonne de véhicule vaut environ 350 kW et elle vaut environ 500 kW à 160 km/h. L'homme du métier dimensionnera aisément la puissance du dispositif d'absorption d'énergie en fonction des caractéristiques du véhicule qu'il veut construire. [0030] Ainsi, comme dans l'exemple illustrant l'invention, il y a deux sous-systèmes ayant chacun une résistance électrique de dissipation, chacune de ces résistances électriques de dissipation 6A et 6B est de puissance supérieure à 250*M/1000 kW. [0031] Lorsque le conducteur sélectionne la marche arrière, l'unité centrale 3 ordonne aux modules électroniques de pilotage de roue 23 d'inverser le fonctionnement des machines électriques rotatives 2, y compris en cas de freinage. [0032] Décrivons maintenant comment on peut implanter une fonction anti-blocage de roue. [0033] Les machines électriques de traction 2 étant équipées d'un capteur de position angulaire de type résolver, chaque roue 1 ayant sa propre machine électrique rotative 2, on dispose ainsi d'un capteur de vitesse de rotation de chaque roue. On peut donc avantageusement équiper le système selon l'invention d'un dispositif de contrôle du glissement de chaque roue dans lequel, en mode freinage, le couple de pilotage d'une roue est diminué lorsque le dispositif de contrôle du glissement détecte un glissement de la roue considérée. On peut par exemple analyser en temps réel le signal que le capteur de vitesse de rotation de chaque roue délivre et déduire d'une forte variation (décélération) une amorce de blocage. On peut calculer en temps réel la dérivée du signal de vitesse de rotation de chaque roue, obtenir ainsi un signal représentatif de l'accélération/décélération de chaque roue et comparer ce dernier à un signal donnant l'accélération/décélération réelle du véhicule si l'on dispose d'un capteur approprié. C'est le capteur d'accélération longitudinale 34 déjà introduit plus haut, ou c'est le fait d'un traitement de plusieurs signaux permettant d'estimer l'accélération/décélération réelle du véhicule. Dès lors, l'unité centrale 3 peut ordonner aux modules électroniques de pilotage de roue 23 de diminuer le couple de pilotage de roue (sélectivement par roue) lorsque le dispositif de contrôle du glissement détecte un glissement de - 10 - la roue considérée. Notons que cette diminution de couple peut être gérée directement par les modules électroniques de pilotage de roue qui peuvent réagir en temps réel par rapport aux vitesse et accélération mesurées sur la roue, l'unité centrale transmettant par exemple des consignes de vitesse et d'accélération limite à respecter. [0034] En conclusion, signalons que l'absence d'organe de freinage conventionnel (voir disque et pince dans la demande EP 0878332) simplifie substantiellement non seulement l'architecture du véhicule équipé d'un système selon l'invention, mais également son entretien en éliminant les opérations périodiques de remplacement des plaquettes et des disques. Parmi les avantages de la suppression des organes de freinage hydraulique conventionnels, on peut citer en outre l'élimination de tout frottement résiduel des plaquettes (on sait que ces frottements consomment une part non négligeable de l'énergie nécessaire au fonctionnement d'un véhicule à freinage conventionnel). On peut également citer comme avantage la suppression des contraintes thermiques induites sur la liaison au sol par les organes de freinage hydraulique conventionnels et l'élimination des nuisances liées aux poussières produites par l'usure des plaquettes et des disques. [0035] On a décrit ci-dessus un système de traction pour véhicule automobile dans lequel aucune des roues n'est équipée de freins mécaniques. La capacité de décélération du véhicule provient du pilotage de machines électriques rotatives en génératrice et celles-ci sont dimensionnées de façon à pouvoir amener chacune des roues du véhicule au blocage, c'est-à- dire qu'elles sont capables de fournir un couple freineur suffisamment important. [0036] La suite de la description illustre un exemple particulier, non limitatif, permettant de construire un système présentant une redondance matérielle suffisante pour pouvoir assurer un très haut niveau de sécurité au système de freinage du véhicule. [0037] Le système de freinage électrique comporte deux sous-systèmes (A et B) connectés à la ligne électrique centrale 40, chacun des sous-systèmes comporte deux roues reliées en rotation chacune à au moins une machine électrique rotative 2 qui lui est propre. La roue avant droite et la roue arrière gauche, ou plus exactement les machines électriques rotatives 2 et les modules électroniques de pilotage de roue 23 qui leur sont associées forment le sous-système A. La roue avant gauche et la roue arrière droite, ou plus exactement les machines électriques rotatives 2 et les modules électroniques de pilotage de roue 23 qui leur sont associées forment le sous-système B. Chaque sous-système comporte une résistance électrique de dissipation 6A, -11- respectivement 6B, chacune alimentée par un module électronique de dissipation 60A, respectivement 60B. [0038] Si l'on examine les différents éléments constitutifs du système de traction au regard du critère de redondance matérielle, les machines électriques rotatives 2 intégrées aux roues forment un système qui présente naturellement une redondance puisque chacune des roues dispose de sa propre machine électrique. L'électronique de commande de ces machines, à savoir les modules électroniques de pilotage de roue 23, forme également un système qui présente une redondance matérielle puisque chacune de ces machines électriques 2 dispose de sa propre électronique de commande. [0039] En freinage récupératif, chacune des machines électriques rotatives 2 fournit sur la ligne électrique de puissance 40 de l'énergie électrique via les modules électroniques de pilotage de roue 23. Cette énergie peut être soit stockée dans des accumulateurs comme le banc de super condensateurs 5 ou être dissipée par les résistances électriques de puissance 6A et 6B. En freinage d'urgence, il est évident que l'on ne peut pas tabler sur la capacité de stockage des accumulateurs car ceux-ci pourraient très bien être déjà à leur charge maximale et incapables d'absorber de l'énergie électrique. Dès lors, la résistance électrique 6 est un organe crucial pour la sécurité de fonctionnement. De même, la ligne électrique depuissance 4 est un élément crucial pour la sécurité de fonctionnement du système de freinage du véhicule par voie toute électrique. On examinera ci-dessous différents scénarii de défaillance. [0040] A la figure 2, on reconnaît la source d'énergie électrique principale qui, dans cet exemple de réalisation, est une pile à combustible 4. On voit également la batterie d'accumulateurs permettant de stocker de l'énergie électrique qui, dans cet exemple de réalisation, est un banc de super condensateurs 5 et son module électronique de récupération 50. Enfin, l'alimentation électrique basse tension des différents modules électroniques est assurée d'une part par un convertisseur de tension 41 permettant de convertir la tension disponible sur la ligne électrique de puissance 40 en basse tension (par exemple 12 volts) utilisée pour alimenter les différentes électroniques de commande, et d'autre part par une batterie 42 telle qu'une batterie utilisée classiquement sur un véhicule en tension de 12 volts continus. [0041] On a vu que, afin d'assurer la sécurité du freinage, le système de freinage est organisé en deux sous-systèmes, à savoir le système A regroupant la roue avant droite et la roue arrière gauche et le système B regroupant la roue avant gauche et la roue arrière droite. Le sous- - 12 - système A est branché sur la ligne de puissance 40 via un dispositif de protection contre les surintensités 41A. Le sous-système B est branché sur la ligne de puissance 40 via un dispositif de protection contre les surintensités 41B. Chacun des sous-systèmes comporte donc sa propre résistance de dissipation 6A, 6B et chacune dispose de sa propre électronique de commande 60A, 60B. En aval du dispositif 41A, un tronçon 40A de ligne électrique de puissance est connecté au module électronique de pilotage de roue 23 associé à la roue arrière gauche, au module électronique de pilotage de roue 23 associé à la roue avant droite et enfin au module électronique de dissipation 60A associé à la résistance de dissipation 6A. De même, pour le sous-système B. [0042] En cas d'avarie sur la ligne de puissance 40 provoquant une coupure entre les points de connexion des dispositifs de protection contre les surintensités 41A et 41B, il reste deux sous-systèmes indépendants l'un de l'autre, les systèmes A et B, chacun capable d'assurer un freinage électrique du véhicule. Chacun de ces sous-systèmes dispose de sa propre résistance électrique de dissipation. On a donc une redondance matérielle de l'étage de puissance. [0043] L'étage de puissance peut présenter d'autres avaries qu'une avarie sur la ligne de puissance 40. Imaginons par exemple que le tronçon de la ligne de puissance 40A aboutissant au module électronique de dissipation 60A soit interrompu. Dans ce cas, la résistance de dissipation 6A est hors circuit. La puissance électrique produite par le sous-système A en freinage électrique peut transiter par la section de la ligne électrique de puissance 40A non interrompue et, via le dispositif de protection contre les surintensités 41A, remonter sur la ligne de puissance 40 et être acheminée, via la ligne de puissance 40B, vers la résistance électrique de dissipation 6B. La résistance électrique de dissipation 6B devient donc commune, dans ce cas-là, au sous-système A et au sous-système B. [0044] Même si la puissance électrique de dissipation disponible est divisée par deux, dans ce cas précis, la capacité de ralentissement du système de freinage électrique reste importante, suffisante pour assurer un freinage d'urgence. En effet, chacune des résistances électriques de dissipation 6 est plongée dans un circuit hydraulique de refroidissement. En cas de freinage d'urgence, l'énergie produite par le freinage électrique est suffisante pour porter le fluide de refroidissement à ébullition. Il n'empêche, au fur et à mesure de sa transformation en phase vapeur, le fluide vaporisé est immédiatement remplacé par du fluide de refroidissement en phase liquide, qui lèche à nouveau la résistance et le système continue de présenter une certaine capacité à évacuer des calories. De plus, le système de refroidissement a une certaine - 13 - inertie thermique. Les expérimentations du déposant ont démontré que, même dans ce cas de figure, le système de freinage électrique reste bien plus puissant et efficace qu'un système de freinage hydraulique en croix tel que ceux qui équipent les véhicules automobiles à l'heure actuelle. [0045] Si la ligne électrique de puissance 40A est interrompue entre le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la roue avant droite et le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la roue arrière gauche, alors dans ce cas la résistance électrique de dissipation 6A reste disponible pour la machine électrique rotative 2 associée à la roue avant droite lorsqu'elle fonctionne en génératrice alors que la résistance électrique de dissipation 6B est disponible pour le sous-système B et pour la machine électrique rotative 2 associée à la roue arrière gauche, c'est-à-dire l'une des machines électriques rotatives 2 du sous-système A. L'une 6B des résistances électrique de dissipation va recevoir une puissance électrique plus élevée que l'autre 6A. Le fonctionnement n'est pas optimal mais on se trouve donc dans une configuration moins pénalisante pour la capacité de ralentissement du véhicule que celle exposée au paragraphe précédent. [0046] Si, pour une raison quelconque, une avarie provoque l'ouverture du dispositif de protection contre les surintensités 41A, isolant ainsi le sous-système A, alors là aussi les capacités de freinage du véhicule restent maximales car les résistances électriques de dissipation sont chacune dimensionnées de façon à pouvoir assurer la pleine décélération du véhicule même lorsque l'accumulateur d'énergie électrique, constitué ici par le banc de super condensateurs 5, est à sa charge maximale. Dans ce cas, on n'est donc pas dans une situation de défaillance du système de freinage électrique quant à la capacité maximale de décélération. Certes l'on n'est pas dans une situation optimale quant à la gestion générale puisque notamment la possibilité de récupérer de l'énergie est perdue, mais ceci n'est pas préjudiciable à la sécurité. [0047] Si l'une quelconques des défaillances qui viennent d'être expliquées pour le sous-système A surviennent au sous-système B, pour des raisons de symétrie, les conditions de sécurité du freinage électrique restent strictement identiques. En conclusion, en organisant l'étage de puissance en deux sous-systèmes indépendants, le système A et le système B, chacun relié à la ligne électrique de puissance 40 principale du véhicule par son propre dispositif de protection contre les surintensités (dispositifs 41A et 41B) et en équipant chacun des sous-systèmes de sa propre résistance électrique de dissipation, on a organisé une redondance - 14 - matérielle double telle que l'on peut assurer le freinage électrique du véhicule dans d'excellentes conditions de sécurité. [0048] La puissance de dissipation des résistances électriques de dissipation 6A et 6B dépend du bon fonctionnement du système de refroidissement. En effet, chacune de celle-ci est plongée dans un fluide caloporteur. La figure 3 montre de façon schématique le circuit de refroidissement. On voit que celui-ci comporte 2 pompes 8A et 8B et 2 radiateurs 80A et 80B. Les 2 pompes 8A et 8B sont montées en série et chacune commandée par son propre moteur électrique 81A et 81B respectivement. Chacun de ces moteurs électriques est piloté par sa propre électronique de commande 82A et 82B. Les radiateurs 80A et 80B sont montés en parallèle et chacun par des vannes 83 qui permettent d'isoler chacun des radiateurs sélectivement en cas de fuites à l'un d'eux. D'autre part, l'ensemble pompe et moteur d'actionnement de la pompe est dimensionné de telle façon que si l'une des pompes est en panne, l'autre pompe est capable d'assurer un débit suffisant du fluide caloporteur malgré le fait que l'autre pompe n'est plus fonctionnelle. [0049] On décrit maintenant l'alimentation électrique basse puissance des différentes électroniques de commande et des différents auxiliaires, à l'aide de la figure 3. Sur celle-ci, on reconnaît les modules électroniques de dissipation 60 A et 60B des 2 résistances électriques de dissipation 6A et 6B, les modules électroniques de pilotage de roue 23 associées chacune à l'un des quatre moteurs électriques 2, le module électronique de récupération 50 associée au banc de super condensateurs 5. On voit également l'unité centrale 3, l'électronique de commande 82A de l'une des pompes du circuit de refroidissement et l'électronique de commande 82B de l'autre des pompes du circuit de refroidissement. La pédale de frein est supposée suffisamment sûre par sa construction et n'est donc pas doublée. Deux capteurs de position, Cl et C2, sont chacun associés à la pédale de frein et délivrent chacun un signal représentatif de la commande voulue par le conducteur du véhicule. [0050] La redondance pour la fourniture de l'énergie électrique basse tension est conçue de la façon suivante. Puisque l'on dispose, d'une part, d'un convertisseur de tension 41 branché sur la ligne électrique de puissance 40 et délivrant une tension continue 12 volts et, d'autre part, d'une batterie 42 délivrant elle aussi une tension continue 12 volts, certains éléments vont être branchés sur le convertisseur de tension 41 et d'autres éléments vont être branchés sur la batterie 12 volts de la façon suivante. Une ligne 43 assure l'interconnexion entre le convertisseur de tension 41 et la batterie 42. Cette ligne 43 comporte un premier tronçon 43A et - 15 - un second tronçon 43B, ainsi qu'un dispositif de séparation 430 des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux. Certains éléments sont branchés sur le premier tronçon 43A, chacun via un dispositif de protection contre les surintensités 434A. Certains autres éléments sont branchés sur le tronçon 43B, chacun via un dispositif de protection contre les surintensités 434B. [0051] Par exemple, pour assurer le bon fonctionnement des pompes du circuit de refroidissement, l'un des moteurs 81A est branché sur le premier tronçon 43A via son électronique de commande 82A. L'autre des moteurs 81B est branché sur le second tronçon 43B via son électronique de commande 82B. Les électroniques de commande du sous- système A, à savoir le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la machine électrique rotative 2 de la roue avant droite, le module électronique de pilotage de roue 23 associée à la machine électrique rotative 2 de la roue arrière gauche et le module électronique de dissipation 60A de la résistance de dissipation 6A sont branchés sur le second tronçon 43B alors que les mêmes électroniques du sous-système B sont branchés sont branchés sur le premier tronçon 43A. [0052] L'unité centrale 3 assurant la gestion du déplacement du véhicule, puisqu'elle contrôle l'ensemble des modules électronique de pilotage de roue 23, bénéficie d'un double branchement électrique. Elle est branchée tout à la fois sur le premier tronçon 43A et le second tronçon 43B, via une paire de diodes isolant lesdits premier et second tronçons. L'unité centrale 3 est connectée chaque fois via une diode 435 de façon à assurer la continuité de l'alimentation électrique de l'unité centrale 3, même en cas de défaillance d'une des 2 sources basse tension. En outre, un circuit approprié 436 surveille la présence de tension électrique sur chacune des lignes d'alimentation afin d'envoyer un signal de défaut en cas de panne d'une des deux alimentations électriques. Le module électronique de récupération 50 associé au banc de super condensateurs 5 est branché sur le premier tronçon 43A uniquement. Notons que ce type de double branchement pourrait aussi être utilisé pour toutes les électroniques, notamment pour les modules électroniques de pilotage de roue 23. [0053] On voit donc que, si pour une raison quelconque, il y avait un défaut important sur le convertisseur de tension 41, le dispositif de séparation 430 interrompt l'interconnexion entre le convertisseur de tension 41 et la batterie 42 et celle-ci peut continuer à alimenter en basse tension les électroniques de commande associées au sous-système A et l'unité centrale ainsi que l'une des 2 pompes du circuit hydraulique de refroidissement. A l'inverse, s'il y avait un -16- défaut important du côté de la batterie 42, le dispositif de séparation 430 peut isoler l'interconnexion et le convertisseur de tension 41 peut continuer à alimenter le sous-système B, l'unité centrale et l'une des pompes du circuit hydraulique de refroidissement. On voit donc que l'architecture décrite permet de maintenir le fonctionnement de l'un des 2 sous-systèmes A ou B et l'on dispose donc encore de la moitié de la puissance de freinage du véhicule. [0054] Décrivons maintenant l'alimentation des capteurs de freinage Cl et C2 qui sont à la source de la chaîne de commande de freinage. Rappelons que le système selon l'invention comporte une unité centrale 3 qui contrôle l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue 23. D'autre part, le système selon l'invention comporte une commande de freinage 32 à la disposition d'un conducteur, ladite commande étant reliée mécaniquement au moins à un premier capteur Cl délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, et à un deuxième capteur C2 délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule. [0055] L'architecture du système selon l'invention a dévolu aux capteurs Cl et C2 un rôle différent. Le capteur Cl est alimenté en énergie électrique basse tension par l'unité centrale 3. Il délivre le signal de commande à l'unité centrale 3 et celle-ci ne reçoit le signal de commande de freinage que du capteur C 1 pour créer les signaux de commande globale du freinage du véhicule d'un premier niveau. Le second capteur C2 est alimenté par les modules électroniques de pilotage de roue 23 associés à chacune des machines électriques. Ledit deuxième capteur C2 délivre son signal de commande à chacun des modules électroniques de pilotage de roue 23. Bien entendu, une diode 230 est implantée dans la ligne de connexion entre chacune des électroniques de commande 23 et le capteur C2. En outre, un circuit approprié 231 surveille la présence de tension électrique sur chacune des quatre lignes d'alimentation, afin d'envoyer un signal de défaut en cas de panne d'une des quatre alimentations électriques. On verra au paragraphe suivant que le capteur C2 est directement associé aux électroniques de pilotage de roue 23 et seulement aux électroniques de pilotage de roue 23. [0056] On vient de voir que l'étage d'alimentation électrique basse tension comporte une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique 43 comportant un premier tronçon 43A et un second tronçon 43B, lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation 430 des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux. Ledit - 17 - premier capteur Cl est alimenté par le même tronçon que l'unité centrale 3 et ledit deuxième capteur C2 est alimenté à la fois par une électronique de pilotage de roue 23 d'un (A) des sous-systèmes et par une électronique de pilotage de roue 23 de l'autre (B) des sous-systèmes via une paire de diodes isolant lesdites alimentations. [0057] A la figure 4, on voit que l'unité centrale 3 est interconnectée avec chacun des modules électroniques de pilotage de roue 23 et avec le module électronique de récupération 50 par un bus CAN (Control Access Network, désigné par la référence 30A) permettant le transfert d'ordres de pilotage sous forme informatique. L'unité de commande 3 est chargée des logiciels adéquats pour pouvoir prendre en compte tous les paramètres souhaitables afin d'élaborer un signal de commande de freinage qui est envoyé aux différentes électroniques pilotant les moteurs suivant les protocoles voulus pour circuler sur le bus CAN 30A. Chacun des modules électroniques de pilotage de roue 23 reçoit en outre directement des signaux analogiques délivrés par le capteur C2, cette fois via des lignes analogiques 300. [0058] Enfin, des lignes de commande 30B relient le module électronique de récupération 50 aux modules électroniques de dissipation 60 A et 60B. En cas de défaut sur le module électronique de récupération 50, les modules électroniques de dissipation 60A et 60B conservent la possibilité de dissiper la puissance de freinage qui remonte sur la ligne de puissance 40 de manière autonome, sans recevoir de commande sur la ligne 30B. Le principe des sous-ensembles A et B reste donc pleinement opérationnel pour le freinage mais sans possibilité de stocker l'énergie puisque dans cette dernière hypothèse, le module électronique 50 de récupération est hors service. [0059] Revenons à la création des couples freineurs par les machines électriques 2. Le pilotage des machines électriques 2 étant assuré directement par un module électronique de pilotage de roue 23 particulier à chacune des machines électriques 2. Celui-ci est chargé des logiciels adéquats pour piloter chaque machine électrique en couple selon les signaux de commande reçus. Chaque module électronique de pilotage de roue 23 reçoit des signaux de commande de freinage d'une part sur le bus 30A et d'autre part sur la ligne analogique 300 délivrant le signal du capteur C2. Chaque module électronique de pilotage de roue 23 peut donc comparer à tout moment le signal de commande délivré sur le bus 30A et le signal de commande délivré par la ligne analogique 300 et, dans une certaine marge de tolérance par exemple de l'ordre de 10 à 20 % selon des déterminations expérimentales, donner priorité au -18- signal de commande de freinage en provenance du bus 30A. C'est le mode de fonctionnement normal. [0060] En revanche, si pour une raison de dysfonctionnement de l'unité centrale 3 ou du logiciel implanté dans l'unité centrale 3, le signal de commande de freinage envoyé par le bus 30A était très inférieur au signal de commande de freinage provenant directement de façon analogique du capteur C2, priorité peut être donnée au signal de commande en provenance du capteur C2 pour assurer la sécurité de fonctionnement en freinage du véhicule. On voit que l'architecture proposée réalise une exploitation différente des signaux délivrés par chacun des capteurs Cl et C2. Le capteur Cl est associé à l'unité centrale 3 et permet de calculer un signal de freinage global de premier niveau. D'autre part, le signal de commande délivré par le capteur C2 est directement délivré par voie analogique par des lignes appropriées aux modules électroniques de pilotage de roue 23. Une cohérence globale est assurée en comparant les signaux et le signal correspondant à une demande de décélération la plus élevée, dans une marge de tolérance choisie, a priorité. De la sorte, la sécurité dans la commande du freinage est assurée même en cas de défaillance du bus 30A, ou d'un tronçon du bus, ou de l'une quelconque des lignes analogiques 300. [0061] En plus de tout ceci, on peut implanter une possibilité de créer un signal de freinage prédéterminé par une commande d'urgence au moyen par exemple d'un bouton d'urgence à la disposition du conducteur. Ce type de commande de freinage est pris en compte par l'unité centrale 3, plus précisément par le logiciel implanté dans l'unité centrale 3, et est acheminé aux électroniques de commande 23 de chacun des moteurs par le bus CAN 30A. Ceci peut assurer une sécurité de fonctionnement au freinage même en cas de rupture de la pédale de frein. De même, ceci peut assurer une sécurité de fonctionnement au freinage en cas de rupture des 2 capteurs ou de rupture de la fixation des 2 capteurs de frein C2 et C2. Si seule la liaison mécanique de l'un des 2 capteurs Cl ou C2 ou l'un des 2 capteurs est défaillant, bien entendu la sécurité de fonctionnement en freinage est assurée comme expliqué au paragraphe précédent. Mais dans ce cas, on peut par exemple autoriser la fin du trajet et, après arrêt du véhicule, interdire son redémarrage. [0062] Enfin, signalons que de préférence la redondance matérielle qui vient d'être exposée est utilisée en combinaison avec une redondance logicielle, avantageusement à la fois pour les logiciels chargés dans l'unité centrale 3 et ceux chargés dans les modules électroniques -19- de pilotage de roue 23. De la sorte, on atteint un haut degré de sécurité du système de freinage pour véhicule par voie totalement électrique
Système de freinage électrique d'un véhicule routier dont au moins deux roues sont reliées en rotation chacune à au moins une machine électrique rotative (2), au moins un module électronique de pilotage de roue (23) pilotant la ou les machines électriques d'une même roue, chaque module électronique de pilotage permettant d'imposer sélectivement à la roue considérée un couple de pilotage déterminé en amplitude et en signe, comportant deux sous-systèmes (A et B) chacun comportant au moins l'un des modules électroniques de pilotage de roue (23), comportant une ligne électrique centrale (40), comportant un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, ledit étage d'alimentation électrique basse tension comportant une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique basse tension (43) comportant un premier tronçon (43A) et un second tronçon (43B), lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation (430) des deux tronçons, chaque module électronique de pilotage de roue (23) d'un (A) des sous-systèmes étant alimenté par le premier tronçon et chaque module électronique de pilotage de roue (23) de l'autre (B) des sous-systèmes étant alimenté par le second tronçon.
1. Système de freinage électrique d'un véhicule routier dont au moins deux roues (1) sont reliées en rotation chacune à au moins une machine électrique rotative (2), un module électronique de pilotage de roue (23) pilotant la ou les machines électriques d'une même roue, chaque module électronique de pilotage permettant d'imposer sélectivement à la roue considérée un couple de pilotage déterminé en amplitude et en signe, comportant au moins deux sous-systèmes (A et B) chacun comportant au moins l'un des modules électroniques de pilotage de roue (23), comportant une ligne électrique centrale (40), comportant un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, ledit étage d'alimentation électrique basse tension comportant une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique basse tension (43) comportant un premier tronçon (43A) et un second tronçon (43B), lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation (430) des deux tronçons, chaque module électronique de pilotage de roue (23) d'un (A) des sous-systèmes étant alimenté par le premier tronçon et chaque module électronique de pilotage de roue (23) de l'autre (B) des sous-systèmes étant alimenté par le second tronçon. 2. Système selon la 1, comportant au moins un module électronique de dissipation (60) pour chacun des sous-systèmes (A, B), l'un (A) des modules électroniques de dissipation (60) étant alimenté par le premier tronçon (43A) et l'autre (B) des modules électroniques de dissipation (60) étant alimenté par le second tronçon (43B). 3. Système selon la 1 ou 2, dans lequel ladite première alimentation est une batterie (42). 4. Système selon la 1 ou 2, dans lequel une deuxième alimentation est formée 30 par un convertisseur de tension (41) branché à une ligne électrique centrale (40). 5. Système selon l'une des 1 à 4, comportant une unité centrale (3) assurant la gestion du déplacement du véhicule, ladite unité centrale (3) contrôlant l'ensemble des25-21- modules électroniques de pilotage de roue (23), alimentée par l'un desdits premier ou second tronçons. 6. Système selon l'une des 1 à 5, comportant une unité centrale (3) assurant la gestion du déplacement du véhicule, ladite unité centrale (3) contrôlant l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue (23), alimentée à la fois par le premier tronçon et par le second tronçon via une paire de diodes isolant lesdits premier et second tronçons. 7. Système selon l'une des 1 à 6, comportant une unité centrale (3) assurant la gestion du déplacement longitudinal du véhicule, ladite unité centrale (3) contrôlant l'ensemble des modules électroniques de pilotage de roue (23), comportant une commande de freinage (32) à la disposition d'un conducteur, ladite commande étant reliée mécaniquement au moins à un premier capteur (Cl) délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, et à un deuxième capteur (C2) délivrant un signal de commande du freinage du véhicule ayant une amplitude donnée représentative de la force totale de freinage souhaitée pour le véhicule, dans lequel ledit premier capteur (C 1) délivre son signal de commande à ladite unité centrale (3) et ledit deuxième capteur (C2) délivre son signal de commande à chacun des modules électroniques de pilotage de roue (23). 8. Système selon la 7 comportant un étage d'alimentation électrique basse tension pour alimenter des électroniques de contrôle et de commande des éléments de puissance, ledit étage d'alimentation électrique basse tension comportant une première alimentation et au moins une deuxième alimentation, la première alimentation et la deuxième alimentation étant interconnectées par une ligne électrique (43) comportant un premier tronçon (43A) et un second tronçon (43B), lesdits premier et second tronçons étant reliés par un dispositif de séparation des deux tronçons en cas de sous-tension sur l'un d'entre eux, ledit premier capteur (Cl) étant alimenté par le même tronçon que l'unité centrale (3), ledit deuxième capteur (C2) étant alimenté à la fois par une électronique de pilotage (le roue (23) d'un des sous- systèmes (A) et par une électronique de pilotage de roue (23) de l'autre des sous-systèmes (B) via une paire de diodes isolant lesdites alimentations. - 22 - 9. Système de freinage d'un véhicule selon l'une des 1 à 8, pour un véhicule à quatre roues, chacune reliée en rotation à au moins une machine électrique rotative (2) qui lui est propre, dans lequel chacun desdits sous-systèmes comporte deux desdites roues. 10. Système de freinage d'un véhicule selon la 9 dans lequel chaque sous-système regroupe les roues du véhicule disposées en diagonale aux angles opposés du véhicule. 11. Système selon l'une des 2 à 10, dans lequel chaque module électronique de dissipation (60) comporte un dispositif de dissipation comportant une résistance électrique de dissipation (6). 12. Système selon l'une des 8 à 11, pour véhicule de masse M kg, dans lequel le dispositif de dissipation est de puissance supérieure à 250*M/1000 kW par sous-système. 13. Système selon l'une des 4 à 12, dans lequel chacun des sous-systèmes (A et B) est relié à la ligne électrique centrale (40) par un dispositif de protection contre les surintensités (41A et 41B), un moyen d'alimentation en énergie électrique étant connecté à la ligne électrique centrale (40). 14. Système selon l'une des 4 à 13, dans lequel un dispositif de stockage d'énergie électrique est relié à la ligne électrique centrale (40) par un module électronique de récupération. 20 25
B
B60
B60L,B60K
B60L 7,B60K 7
B60L 7/00,B60K 7/00
FR2902951
A1
CRYPTOGRAPHIE A COURBE ELLIPTIQUE
20,071,228
La présente invention est relative au domaine de la cryptographie et plus particulièrement à la protection de la confidentialité d'informations à partager entre différents dispositifs d'un système cryptographique. Elle est décrite ci-après dans son application non limitative à des composants cryptographiques et à des fonctions de chiffrement ou de déchiffrement. Les algorithmes de chiffrement, respectivement de déchiffrement, ont pour objectif de chiffrer, respectivement de déchiffrer, des données. Classiquement, on distingue un premier type d'algorithmes cryptographiques correspondant aux algorithmes symétriques, selon lesquels le chiffrement et le déchiffrement sont réalisés à l'aide d'une même clé secrète, et un second type d'algorithmes cryptographiques correspondant aux algorithmes asymétriques, selon lesquels le chiffrement est réalisé à l'aide d'une clé publique et le déchiffrement est réalisé à l'aide d'une clé privée. L'algorithme Diffie-Hellman est un des algorithmes asymétriques bien connus de l'homme du métier. Selon cet algorithme, un premier et un second composant cryptographique peuvent se mettre d'accord sur un nombre, destiné à être utilisé pour le chiffrement de données à émettre, sans que ce nombre puisse être déduit sur la base des informations directement échangées entre ces premier et second composants cryptographiques. Dans un groupe de nombres ayant pour élément générateur g, c'est-à-dire que tous les nombres de ce groupe peuvent s'écrire sous la forme d'une puissance de g, le premier composant cryptographique choisit un coefficient au hasard m et transmet au second composant cryptographique le nombre du groupe grr'. Le second composant cryptographique procède de même en choisissant un coefficient n et transmet au premier composant cryptographique le nombre du groupe g". Ainsi, il est aisé pour les premier et second composants cryptographiques de calculer le même nombre du groupe de nombres considéré, correspondant à gm". En procédant ainsi, les premier et second composants cryptographiques se mettent d'accord sur ce même nombre gm" sans qu'il soit possible d'identifier ce nombre à partir d'informations potentiellement interceptées au cours de l'échange direct d'informations. En effet, le problème consistant à déterminer les nombres m et n à partir de g, g" et gm est complexe à résoudre, et le niveau de sécurité fournit par ce second type d'algorithme est basé sur cette complexité. Dans ce contexte, le groupe de nombres utilisé peut correspondre aux points d'une courbe elliptique E(a,b,K) qui peut être décrite par l'équation suivante dans un référentiel à deux dimensions selon un axe des abscisses X et un axe des ordonnées Y : y2=x3+ax+b où x et y sont les coordonnées respectives des points de la courbe elliptique selon les axes X et Y. Le groupe formé par les points d'une telle courbe elliptique est pourvu d'une opération de groupe commutatif. En effet, en considérant un point P et un point Q d'une courbe elliptique, la droite passant par ces deux points coupent la courbe elliptique en un autre point ûR, et le point R, symétrique du point ûR par rapport à l'axe des abscisses, vérifie l'équation suivante : R=P+Q Lorsque cette droite passant par ces deux points ne coupe pas la courbe en un autre point, cette droite correspondant en fait à une droite parallèle à l'axe des ordonnées, on obtient alors un point à l'infini qui permet de définir le point zéro selon l'équation suivante : P+Q=0 Puis, on pose l'équation suivante pour compléter la définition de cette opération de groupe : P+0=0+P=P Ainsi, une courbe elliptique sur corps fini permet d'obtenir un groupe de nombres muni d'une opération d'addition telle que définie ci-dessus. La figure 1 illustre une telle courbe elliptique dans le corps des réels pour laquelle le coefficient a est égal à 1 et le coefficient b est égal à -7. La droite définie par les deux points P(-2,35 ; -1,86) et Q(-0,1 ; 0,836) coupe la courbe elliptique considérée en un troisième point ûR(3,89 ; 5,62). Le point symétrique du point ûR correspond au point R(3,89 ; -5,62) et vérifie l'équation suivante : R=P+Q En appliquant la méthode Diffie-Hellman sur ce groupe de nombres défini ci-dessus, les premier et second composants cryptographiques peuvent se mettre d'accord sur un même nombre, qui peut alors être utilisé pour chiffrer les messages à venir, sans permettre à un attaquant potentiel d'accéder à ce nombre sur la base d'informations interceptées. A cet effet, dans ce cas, classiquement, les premier et second composants cryptographiques se mettent d'accord de manière publique sur un point P situé sur la courbe ellliptique. Puis, un nombre m est généré par le premier composant cryptographique et un nombre n est généré par le second composant cryptographique. Les premier et second composants cryptographiques s'échangent alors respectivement les informations mP et nP. Ainsi, chaque composant cryptographique peut aisément obtenir le même nombre nmP, alors qu'il reste difficile de déterminer les valeurs m et n pour un potentiel attaquant. Un tel algorithme permet donc d'échanger des informations de manière 15 indirecte de sorte que ces informations ne puissent pas être déduites par interception des données directement échangées. Selon un algorithme de type Diffie-Hellman, le nombre générateur du groupe de nombres considéré est classiquement public. Pour accroître le niveau de protection contre certaines attaques, il peut être intéressant de baser 20 un tel algorithme sur un nombre générateur qui est maintenu privé. Dans le contexte d'un groupe de nombres correspondant aux points d'une courbe elliptique, il peut également être avantageux de gérer les coefficients a et b de la courbe elliptique de manière privée. Toutefois, le caractère privé de ces coefficients peut être aisément 25 compromis dans certaines conditions, comme l'expose le document 'Why public elliptic curve parameters are public', de Paulo Barreto, daté du mois d'août 2005. En effet, deux points de la courbe elliptique suffisent pour déduire une équation de la courbe elliptique. Une telle attaque peut donc être aisée à mettre 30 en place dès que l'attaquant a intercepté deux points au cours d'échanges de données entre composants cryptographiques. Afin de maintenir la courbe elliptique privée, ou secrète, il a été envisagé de ne pas échanger directement les points de la courbe elliptique entre les composants cryptographiques, c'est-à-dire de ne pas échanger les deux coordonnées de chaque point dans le référentiel considéré. Dans une telle proposition, principalement les coordonnées de ces points sur l'axe des abscisses sont directement échangées. Toutefois, le document cité ci-dessus démontre qu'il est aisé, dans de telles conditions, d'en déduire les coordonnées complètes des points échangés et de là obtenir une équation de la courbe elliptique. Donc, même en limitant ainsi les informations directement échangées entre les premier et second composants cryptographiques du système, c'est-à- dire en ne transmettant qu'une des coordonnées d'un point de la courbe, il est encore possible de déduire relativement facilement et rapidement une équation de la courbe elliptique, alors que l'on souhaite conserver cette équation privée. La présente invention vise à pallier les inconvénients précédemment cités. Un premier aspect de l'invention propose un procédé de réception d'informations cryptographiques dans un dispositif de réception, basé sur un groupe de points correspondant à des points d'une courbe elliptique. Le dispositif de réception a une mémoire qui stocke une équation de la courbe elliptique dans un référentiel comprenant un axe des abscisses et un axe des ordonnées, un élément de génération secret d'au moins une partie dudit groupe de points et une règle de correspondance adaptée pour faire correspondre un point de référence et une droite spécifique passant par ledit point de référence avec un point dudit groupe de points. Le procédé comprend les étapes suivantes, au niveau dudit dispositif 25 de réception : /a/ recevoir un ensemble d'informations comprenant au moins un coefficient, et une indication de pente ; /b/ obtenir un point de référence privé de la courbe elliptique en combinant ledit coefficient reçu avec ledit élément de génération secret ; et 30 /c/ déterminer un point privé, sur la base de la règle de correspondance, à partir du point de référence privé et de la droite spécifique passant par le point de référence et ayant une pente correspondant à l'indication de pente reçue. Grâce à ces dispositions, une attaque potentielle basée sur une interception des informations reçues par le dispositif de réception permettrait au mieux à l'attaquant d'obtenir une pente. En effet, l'élément de génération et la courbe elliptique étant secrets, il n'est pas possible d'obtenir un seul point de la courbe elliptique sur la base des informations transitant vers le dispositif de réception; le point de référence restant secret. Ainsi, contrairement à l'art antérieur, il n'est pas possible de déduire les coordonnées d'un point sur la courbe elliptique tant que cette courbe elliptique reste secrète. Il est donc impossible de déduire une équation de cette courbe elliptique. II en résulte donc que la courbe elliptique peut avantageusement rester secrète. La règle de correspondance est destinée à indiquer un point de la courbe relativement à la droite passant par le point de référence privé. Aucune limitation n'est attachée à cette règle de correspondance. Cette règle de correspondance peut indiquer un des points de l'ensemble de points comprenant des premier et deuxième points, différents du point de référence et situés à des intersections entre la courbe elliptique et la droite spécifique. Dans ces conditions, on peut prévoir que, au préalable, le dispositif de réception détermine toujours le même point relativement à la droite spécifique et la courbe elliptique. Ainsi, par exemple, sur réception d'un ensemble d'informations selon un mode de réalisation de la présente invention, le dispositif de réception détermine toujours le premier point de cet ensemble de points. Cet ensemble de points peut également comprendre un troisième point qui est un point symétrique par rapport à l'axe des abscisses du premier ou deuxième point. Dans un mode de réalisation de la présente invention, l'équation de la courbe secrète est stockée dans la mémoire de manière secrète. Il est possible de définir de nombreuses règles de détermination qui permettent de déterminer un point de la courbe elliptique à partir de la droite spécifique telle que définie ci-avant. La présente invention couvre toutes ces règles de détermination. En outre, on peut prévoir que la règle de correspondance est fonction d'un paramètre de sélection permettant de sélectionner un point parmi l'ensemble de points. Ainsi, en fonction de la valeur prise par ce paramètre, le dispositif de réception choisit l'un parmi l'ensemble de points considérés. Lorsque l'ensemble de points considérés comprend les premier et deuxième points, le paramètre peut correspondre à un bit b. De manière plus générale, la taille de ce paramètre de sélection dépend directement du nombre de points compris dans l'ensemble de points considérés par la règle de correspondance. Un tel paramètre de sélection peut être fourni au dispositif de réception selon une voie quelconque. On peut ainsi prévoir que ce paramètre de sélection est reçu par le dispositif de réception dans l'ensemble d'informations comprenant déjà le coefficient et l'indication de pente. Il convient de noter ici qu'on entend par les termes 'dispositifs de réception' tout type de dispositif comprenant une mémoire et étant adapté pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé de réception selon un mode de réalisation de la présente invention, On peut par exemple prévoir qu'un tel dispositif de réception correspond à un composant cryptographique ou encore à n'importe quelle entité munie d'une mémoire et d'un micro processeur, comme un ordinateur notamment. Ainsi, en mettant en oeuvre un tel procédé dans un système cryptographique comprenant une pluralité de composants cryptographiques, il est possible que cette pluralité de composants dispose d'un même point privé de la courbe elliptique, alors que seul l'ensemble d'informations comprenant un coefficient et une indication de pente a transité et de ce fait a pu être intercepté. Dans le contexte où la courbe elliptique et l'élément de génération sont secrets, il est difficile de déduire un point de cette courbe elliptique sur la seule base de ce coefficient et de l'indication de pente. En outre, il convient de noter qu'un point de la courbe elliptique secrète peut avantageusement être représenté sous différentes formes selon un mode de réalisation de la présente invention. En effet, pour une règle de correspondance donnée, à un même point de la courbe elliptique correspondent plusieurs ensembles d'informations comprenant un coefficient et une indication de pente. On peut donc avantageusement transmettre selon un mode réalisation de la présente invention un même point sous différentes formes ce qui contribue à augmenter le niveau de protection du secret de la courbe elliptique. Les sections ci-dessus sont relatives à la réception d'un ensemble d'informations et la détermination d'un point privé selon un mode de réalisation de la présente invention. Les sections suivantes sont relatives à un dispositif de transmission des informations telles qu'énoncées ci-dessus. Un mode de réalisation de la présente invention peut aisément être mis en oeuvre dans le cas où le dispositif de transmission correspond à un autre composant cryptographique, du même type que celui sur lequel est mis en oeuvre un procédé de réception tel que décrit ci-avant. On peut également facilement mettre en oeuvre un mode de réalisation de l'invention lorsqu'un dispositif de transmission correspond à un type de serveur, ou encore annuaire, qui est adapté pour informer un composant cryptographique ou une pluralité de composants cryptographiques de points privés de la courbe elliptique partagée. Quelque soit le type de dispositif de transmission considéré ici, un deuxième aspect de la présente invention propose un procédé de transmission d'informations cryptographiques depuis un dispositif de transmission à un dispositif de réception, basé sur un groupe de points correspondant aux points d'une courbe elliptique. Le dispositif de transmission comprend une mémoire stockant une équation de la courbe elliptique dans un référentiel comprenant un axe des abscisses et un axe des ordonnées, un élément de génération secret d'au moins une partie dudit groupe de points, et une règle de correspondance adaptée pour faire correspondre un point de référence et une droite spécifique passant par ledit point de référence avec un point dudit groupe de points. Le procédé comprend alors, au niveau du dispositif de transmission, les étapes suivantes : /1/ générer un point privé en sélectionnant un point parmi les points dudit groupe de points ; /2/ traduire ledit point privé sous la forme d'un ensemble d'informations comprenant un coefficient et une indication de pente, sur la base de la règle de correspondance, ledit point de référence étant obtenu par combinaison du coefficient et de l'élément de génération, et l'indication de pente indiquant la pente de la droite spécifique correspondante ; /3/ informer le dispositif de réception dudit point privé déterminé par transmission dudit coefficient k et de ladite indication de la pente de ladite droite spécifique. Grâce à ces dispositions, les seules informations qui transitent entre le dispositif de transmission et le dispositif de réception ne permettent pas une attaque visant à découvrir la courbe elliptique secrète. Dans un mode de réalisation de la présente invention, le stockage de l'équation de la courbe elliptique peut être stockée dans la mémoire de manière secrète. Lorsque la règle de correspondance est fonction d'un paramètre de sélection, le dispositif de transmission informe en outre le dispositif de réception du paramètre de sélection. Ainsi, le dispositif de réception est en mesure de déterminer le point privé correspondant selon un procédé de réception comme énoncé dans des sections précédentes. Un troisième aspect de la présente invention propose un dispositif de réception adapté pour mettre en oeuvre un procédé de réception selon le premier aspect de la présente invention. Un quatrième aspect de la présente invention propose un dispositif de transmission adapté pour mettre en oeuvre un procédé de transmission selon le deuxième aspect de la présente invention. Un cinquième aspect de la présente invention propose un système cryptographique comprenant un dispositif de réception selon le troisième aspect de la présente invention et un dispositif de transmission selon le quatrième aspect de la présente invention. D'autres aspects, buts et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description d'un de ses modes de réalisation. L'invention sera également mieux comprise à l'aide des dessins, sur lesquels : la figure 1, décrite ci-avant, correspond à une représentation d'une courbe elliptique ; la figure 2 illustre les principales étapes d'un procédé de réception selon un mode de réalisation de la présente invention ; et la figure 3 illustre les principales étapes d'un procédé de transmission selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 4 illustre l'architecture d'un système cryptographique selon un mode de réalisation de la présente invention; et la figure 5 illustre une autre architecture d'un dispositif de réception selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans les sections suivantes, la présente invention est décrite dans son application à un dispositif de réception correspondant à un composant cryptographique. Toutefois, aucune limitation cryptographique n'est attachée au type du dispositif de réception selon un mode de réalisation de la présente invention. Ainsi, on peut aisément transposer la description ci-dessous au cas où le dispositif de réception correspond à un ordinateur par exemple. La figure 2 illustre les principales étapes d'un procédé de réception selon un mode de réalisation de la présente invention. A une étape 21, le composant cryptographique reçoit un ensemble d'informations comprenant au moins un coefficient k et une indication de pente s. Puis, à une étape 22, il obtient un point de référence P de manière privée. Dans un mode de réalisation de la présente invention, un tel point de référence est obtenu en appliquant dans le groupe de nombres considéré, l'équation suivante : P=kG où k est le coefficient reçu dans l'ensemble d'informations et G est l'élément de génération d'au moins une partie de ce groupe de nornbres. Il convient de noter ici que, l'élément G étant un élément secret du système cryptographique considéré, le point P de référence peut avantageusement être obtenu de manière privé. En effet, ce point de référence P ne peut pas être déduit des informations qui transitent jusqu'au composant cryptographique considéré. Puis, à une étape 23, un point privé est déterminé sur la base d'une règle de correspondance, qui est stockée en mémoire dans le composant cryptographique, à partir de la droite passant par le point de référence P ayant une pente s et à partir aussi de ce point de référence P. Ici, on peut par exemple prévoir que la règle de correspondance indique que, compte tenu du point de référence et de cette droite, le point privé à déterminer correspond au point Q qui est le point d'intersection de cette droite avec la courbe elliptique, stockée également dans la mémoire du composant cryptographique, ayant la plus petite valeur d'abscisse. Dans une alternative, on peut prévoir que cette règle de correspondance indique que le point privé ainsi défini correspond au point ûR, c'est-à-dire au point d'intersection avec la courbe elliptique ayant la plus grande valeur d'abscisse. On peut également prévoir que le point privé à déterminer est le point R symétrique de ce point û R par rapport à l'axe des abscisses. La présente invention n'est aucunement limitée aux exemples énoncés ci-avant. La figure 3 illustre les principales étapes d'un procédé de transmission d'informations cryptographiques selon un mode de réalisation de la présente invention. A une étape 31, on génère un point privé appartenant au groupe de points. On peut prévoir ici de sélectionner de manière aléatoire un point parmi tous les points du groupe de points. Puis, à une étape 32, ce point privé est traduit sous une forme comprenant un coefficient et une pente, sur la base de la règle de correspondance. En effet, à partir d'un point privé, et de la règle de correspondance, on est en mesure de déterminer au moins un point de référence et une droite spécifique qui passe par ce point de référence. Puisque plusieurs traductions peuvent être faites d'un même point privé, dans le cas où ultérieurement le même point privé serait généré, on peut prévoir de le traduire sous une forme différente de celle qui a été choisi lors de la dernière traduction. A une étape 33, on transmet les informations correspondant au coefficient k permettant d'obtenir le point de référence avec l'équatiion suivante : P=kG, où k est un coefficient et G est l'élément générateur secret qui est stocké dans une mémoire du dispositif de transmission considéré ici ; ainsi que la pente s permettant d'obtenir la droite spécifique correspondante à ce point de référence. Dans une variante, on prévoir que dans une première étape, on génère le point de référence de telle sorte qu'il vérifie l'équation : P=kG Puis, à une étape suivante, on détermine un point privé à partir de ce point de référence, d'une droite passant par ce point de référence et de la règle de correspondance qui est également stockée sur le dispositif de transmission. Ainsi, à ce stade, on peut prévoir de définir au hasard la pente de la droite, par exemple par un générateur aléatoire. Puis, dans de telles conditions, en prenant en considération le point de référence et la pente, on est en mesure de déterminer le point privé correspondant en appliquant la règle de correspondance. En procédant ainsi, on obtient également un point privé que l'on est en mesure de transmettre sous une forme d'informations comprenant un coefficient et une indication de pente. II convient de noter que si, par choix aléatoire, le point correspondant à 0 est choisi dans le groupe de points, il est prévu de l'écarter et de renouveler alors le choix aléatoire. La figure 4 illustre une architecture d'un dispositif de réception 41 et d'un dispositif de transmission 42 selon un mode de réalisation de la présente invention. Dans un mode de réalisation de la présente invention, un tel dispositif de réception correspond à un composant cryptographique 41 adapté pour recevoir des informations cryptographiques. Toutefois, un tel dispositif peut correspondre à tout type de dispositif de réception adapté pour mettre en oeuvre les étapes d'un procédé de réception selon un mode de réalisation de la présente invention. On peut prévoir qu'un dispositif de réception correspond à un ordinateur par exemple. Dans ce contexte, on entend par réception d'informations le fait de recevoir un message comprenant ces informations mais aussi le fait de traiter ces informations. A cet effet, un tel composant cryptographique comprend une mémoire 43 stockant une équation de la courbe elliptique 11 de manière secrète, un élément de génération secret G d'au moins une partie dudit groupe de points, et une règle de correspondance, définie précédemment. Il comprend en outre une unité de réception 45 adaptée pour recevoir un ensemble d'informations comprenant au moins un coefficient k, et une indication de pente s. De plus, il comprend une unité d'obtention 47 adaptée pour obtenir un point de référence privé P de la courbe elliptique en combinant le coefficient reçu avec l'élément de génération secret G. Puis, il comprend également une unité de détermination 49 adaptée pour déterminer un point privé, sur la base de la règle de correspondance, à partir du point de référence privé et de la droite passant par le point de référence privé et ayant une pente correspondant à l'indication de pente reçue. La figure 4 illustre également un dispositif de transmission 42 adapté pour transmettre au composant cryptographique 41 des informations cryptographiques, selon un mode de réalisation de la présente invention. Ce dispositif de transmission comprend une mémoire 43 stockant de manière secrète une équation de la courbe elliptique, l'élément de génération secret G du groupe de points, et une règle de correspondance, telle que définie précédemment. II comprend également une unité de génération 46 adaptée pour générer un point privé. Une telle génération peut consister à prendre de manière aléatoire un point dans le groupe de points de la courbe elliptique stockée en mémoire. Ce dispositif de transmission comprend aussi une unité de traduction 48 adaptée pour traduire le point privé sous la forme d'un ensemble d'informations comprenant un coefficient k et une indication de pente s. Cette traduction est réalisée en prenant en considération la règle de correspondance. Il convient ici de choisir un point de référence qui peut s'écrire sous la forme kG. Ce dispositif de transmission comprend en outre une unité de transmission 44 adaptée pour informer le composant cryptographique du point privé en transmettant le coefficient k et l'indication de la pente de la droite spécifique. La figure 4 illustre en outre un message 400 généré par le dispositif de transmission et transmis au composant cryptographique selon un mode de réalisation de la présente invention. Ce message contient les informations cryptographiques correspondant au coefficient k et à l'indication de pente s. Le dispositif de transmission peut soit correspondre à un dispositif de transmission adapté pour fournir à différents composants cryptographiques d'un même système cryptographique un même point privé selon un mode de réalisation de la présente invention, soit encore correspondre à un composant cryptographique. Dans le premier cas, le dispositif de transmission est alors un type de serveur, ou encore annuaire. Dans le second cas, le système cryptographique comprend des composants cryptographiques qui sont adaptés à la fois, d'un côté, pour recevoir et traiter des informations cryptographiques selon un procédé de réception conforme à un mode de réalisation de la présente invention et, d'un autre côté, pour définir et transmettre des informations cryptographiques selon un procédé de transmission conforme à un mode de réalisation de la présente invention. La figure 5 illustre une telle variante dans l'architecture du composant cryptographique. Un tel composant cryptographique 50 comprend une mémoire 43, pour stocker les données telles qu'énoncées précédemment. II comprend également l'unité de réception 45, l'unité d'obtention 47, l'unité de détermination 49, l'unité de génération 46, l'unité de traduction 48 et l'unité de transmission 44. Ainsi, un tel composant est en mesure de générer un point privé et de le transmettre sous une forme transformée par l'unité de traduction 48 à un autre composant cryptographique. Il est aussi en mesure de réceptionner des informations cryptographiques générées selon unprocédé de la présente invention. Selon un mode de réalisation de la présente invention, il est possible de mettre en oeuvre un procédé permettant à une pluralité de composants cryptographiques de se mettre d'accord sur un même point d'une courbe elliptique, ce point pouvant être par exemple par la suite utilisé en tant que clé publique, sans toutefois qu'il ne soit possible à un quelconque attaquant ayant intercepté les informations directement échangées d'obtenir une équation de la courbe elliptique. Cette équation de courbe elliptique peut alors avantageusement rester secrète
Un dispositif de réception reçoit des informations cryptographiques, basées sur un groupe de points correspondant à des points d'une courbe elliptique. Ce dispositif a une mémoire stockant une équation de la courbe elliptique dans un référentiel comprenant un axe des abscisses et un axe des ordonnées, un élément de génération secret d'au moins une partie dudit groupe, et une règle de correspondance adaptée pour faire correspondre un point de référence et une droite spécifique passant par ledit point de référence avec un point dudit groupe de points. Au niveau du dispositif de réception, on reçoit (21) un ensemble d'informations comprenant au moins un coefficient, et une indication de pente. Puis, on obtient (22) un point de référence privé de la courbe elliptique en combinant ledit coefficient reçu avec ledit élément de génération secret. On détermine (23) enfin un point privé, sur la base de la règle de correspondance, à partir du point de référence privé et de la droite spécifique.
1. Procédé de réception d'informations cryptographiques dans un dispositif de réception (41) comprenant une mémoire,(43) basé sur un groupe de points correspondant à des points d'une courbe elliptique (11), ladite mémoire stockant une équation de la courbe elliptique dans un référentiel comprenant un axe des abscisses (X) et un axe des ordonnées (Y), un élément de génération secret d'au moins une partie dudit groupe de points, et une règle de correspondance adaptée pour faire correspondre un point de référence et une droite spécifique passant par ledit point de référence avec un point dudit groupe de points ; ledit procédé comprenant les étapes suivantes, au niveau dudit dispositif de réception : /a/ recevoir (21) un ensemble d'informations comprenant au moins un coefficient (k), et une indication de pente (s) ; /b/ obtenir (22) un point de référence privé (P) de la courbe elliptique en combinant ledit coefficient reçu avec ledit élément de génération secret ; et /c/ déterminer (23) un point privé, sur la base de la règle de correspondance, à partir du point de référence privé et de la droite spécifique passant par ledit point de référence privé et ayant une pente correspondant à l'indication de pente reçue. 2. Procédé de réception selon la 1, dans lequel la règle de correspondance indique un point parmi un ensemble de points comprenant un premier point et un deuxième point différents du point de référence et situés à des intersections entre la courbe elliptique et la droite spécifique, ainsi qu'un troisième point qui est un point symétrique par rapport à l'axe des abscisses du premier ou deuxième point. 3. Procédé de réception selon la 2, dans lequel, la règle de correspondance est fonction d'un paramètre de sélection permettant de sélectionner un point parmi l'ensemble de points et dans lequel l'ensemble d'informations reçu comprend en outre ledit paramètre de sélection. 4. Procédé de réception selon l'une des précédentes, dans lequel l'équation de la courbe elliptique est stockée dans la mémoire (43) de manière secrète. 5. Procédé de transmission d'informations cryptographiques depuis un dispositif de transmission (42) à un dispositif de réception (41), basé sur un groupe de points correspondant à des points d'une courbe elliptique, ledit dispositif de transmission comprenant une mémoire stockant une équation de la courbe elliptique dans un référentiel comprenant un axe des abscisses (X) et un axe des ordonnées (Y), un élément de génération secret d'au moins une partie dudit groupe de points, et une règle de correspondance adaptée pour faire correspondre un point de référence et une droite spécifique passant par ledit point de référence avec un point dudit groupe de points; ledit procédé comprenant, au niveau dudit dispositif de transmission, les étapes suivantes ; /1/ générer (31) un point privé en sélectionnant un point parmi les points dudit groupe de points ; /2/ traduire (32) ledit point privé sous la forme d'un ensemble d'informations comprenant un coefficient et une indication de pente, sur la base de la règle de correspondance, ledit point de référence étant obtenu par combinaison du coefficient et de l'élément de génération, et I"indication de pente indiquant la pente de la droite spécifique correspondante ; /3/ informer (33) le dispositif de réception dudit point privé déterminé par transmission dudit coefficient k et de ladite indication de la pente de ladite droite spécifique. 6. Procédé de transmission selon la 5, dans lequel, la règle de correspondance est fonction d'un paramètre de sélection et dans lequel, à 30 l'étape /3/, le dispositif de transmission informe en outre le dispositif de réception dudit paramètre de sélection. 7. Dispositif de réception (41) adapté pour recevoir des informations cryptographiques, sur la base d'un groupe de points correspondant aux points d'une courbe elliptique (Il), ledit dispositif de réception comprenant : - une mémoire (43) stockant une équation de la courbe elliptique dans un référentiel comprenant un axe des abscisses (X) et un axe des ordonnées (Y), un élément de génération secret d'au moins une partie dudit groupe de points, et une règle de correspondance adaptée pour faire correspondre un point de référence et une droite spécifique passant par ledit point de référence avec un point dudit groupe de points; une unité de réception (45) adaptée pour recevoir un ensemble d'informations comprenant au moins un coefficient (k), et une indication de pente (s) ; une unité d'obtention (47) adaptée pour obtenir un point de référence privé 15 (P) de la courbe elliptique en combinant ledit coefficient reçu avec ledit élément de génération secret ; et - une unité de détermination (49) adaptée pour déterminer un point privé, sur la base de la règle de correspondance, à partir du point de référence privé et de la droite spécifique passant par ledit point de référence privé et ayant 20 une pente correspondant à l'indication de pente reçue. 8. Dispositif de réception selon la 7, comprenant en outre : - une unité de génération (46) adaptée pour générer un point privé ; une unité de traduction (48) adaptée pour traduire ledit point privé sous la 25 forme d'un ensemble d'informations comprenant un coefficient et une indication de pente, sur la base de la règle de correspondance, ledit point de référence étant obtenu par combinaison du coefficient et de l'élément de génération, et l'indication de pente indiquant la pente de la droite spécifique correspondante ; et 30 une unité de transmission (44) adaptée pour informer le dispositif de réception dudit point privé en transmettant le coefficient k et l'indication de la pente de ladite droite spécifique. 9. Dispositif de transmission (42) d'informations cryptographiques adapté pour transmettre à un dispositif de réception (41) des informations cryptographiques, sur la base d'un groupe de points correspondant aux points d'une courbe elliptique, ledit dispositif de transmission comprenant : une mémoire (43) stockant une équation de la courbe elliptique dans un référentiel comprenant un axe des abscisses (X) et un axe des ordonnées (Y), un élément de génération secret d'au moins une partie dudit groupe de points, et une règle de correspondance adaptée pour faire correspondre un point de référence et une droite spécifique passant par ledit point de référence avec un point dudit groupe de points ; une unité de génération (46) adaptée pour générer un point privé ; une unité de traduction (48) adaptée pour traduire ledit point privé sous la forme d'un ensemble d'informations comprenant un coefficient et une indication de pente, sur la base de la règle de correspondance, ledit point de référence étant obtenu par combinaison du coefficient et de l'élément de génération, et l'indication de pente indiquant la pente de la droite spécifique correspondante ; une unité de transmission (44) adaptée pour informer le dispositif de réception ledit point privé en transmettant le coefficient k et l'indication de la pente de ladite droite spécifique. 10. Système cryptographique comprenant un dispositif de réception (41) selon la 7 ou 8 et un dispositif de transmission (42) selon la 9.
H,G
H04,G06
H04L,G06F
H04L 9,G06F 17,H04L 12
H04L 9/28,G06F 17/10,H04L 12/22
FR2892264
A1
DISPOSITIF DE TRANSMISSION DE DONNEES VIDEOS VERS UN TERMINAL MOBILE SE DEPLACANT LE LONG D'UN CHEMIN PREVU
20,070,420
La présente invention est relative à la transmission de données depuis un serveur de contenu vers un terminal mobile de communication. Elle s'applique particulièrement bien à la situation où le terminal mobile de communication se déplace selon un parcours prévisible, par exemple lorsqu'il est embarqué dans un train, un bus, un métro ou tout autre moyen de transport suivant un chemin et un horaire fixés à l'avance. Les données transmises peuvent par exemple être de la vidéo. Une application de l'invention consiste alors à la visualisation d'un film vidéo ou d'une émission télévisée temps-réel sur un écran de terminal mobile de communication, diffusé à partir d'un serveur de contenu. Outre la vidéo, l'invention peut également s'appliquer à la transmission de données audio (musique, documentaires de radiodiffusion etc.) ou autres (une cartographie liée à l'emplacement du terminal mobile, par exemple). II est bien connu de transmettre des données depuis un serveur de contenu vers un terminal mobile de communication, au travers d'une infrastructure de réseaux de communication comportant un ensemble de stations de base. À un instant donné, le terminal mobile est connecté à une station de base, par laquelle il reçoit les données émises par le serveur de contenu. En se déplaçant, il est amené à sortir du voisinage de cette station de base pour entrer dans celui d'une autre station de base. Dans cette situation bien connue appelée en anglais hand ove:- (basculement), le terminal mobile de communication se déconnecte de la première station de base pour se connecter à la seconde. 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc Mais un problème important est alors d'éviter que l'utilisateur du terminal de communication soit conscient de ce basculement. Il est donc nécessaire d'anticiper ce basculement afin que lorsque le terminal mobile se connecte à la seconde station de base, celle-ci ait déjà les données émises par le serveur de contenu, prêtes à être transmises. Cette anticipation permet a priori de résoudre le problème d'un basculement transparent pour l'utilisateur et d'une continuité de la qualité de service, mais elle pose d'autres problèmes qui sont jusqu'ici restés sans réponse dans l'état de la technique. La figure 1 montre un exemple schématique typique de réseau de radiocommunication de type cellulaire. Une zone géographique est composée d'un ensemble de cellules C1, C2... C11 correspondantes chacune au champ d'une station de base unique (non réprésentés). Chaque terminal mobile localisé dans une telle cellule est donc connecté à la station de base associé et les frontières entre les cellules correspondent aux zones de basculement ((< hand over ). Dans l'exemple de la figure 1, un terminal mobile de communication MT est situé dans la cellule C6. Il reçoit par la station de base associé à la cellule C6, des données émises par un serveur de contenu (non représenté). En se déplaçant, il peut entrer dans l'une des cellules C2, C3, C4, C8, C9, C10. Par conséquent, pour assurer une continuité de la qualité de service, les données émises par le serveur de contenu doivent également être transmises aux stations de base des cellules C2, C3, C4, C8, C9, C10, voisines de la cellule C6. Un tel mécanisme engendre deux grandes familles de problèmes techniques : d'une part, ces transmissions de grand volume de données engorgent le réseau de communication, et l'ensemble des éléments de réseau entre le serveur de contenu et les différentes stations de base ; d'autre part, les données transmises occupent un grand volume de la mémoire tampon de chacune des stations de base impliquées. 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc Aussi, afin de garantir la qualité de service, il faudrait à l'opérateur du réseau de communication, sur-dimensionner tant les mémoires tampons des stations de base que les capacités de transmission de son réseau de communication. Une telle approche est bien évidemment coûteuse et doit donc être évitée. L'invention a donc pour but de réduire les besoins de transmission de données dans le réseau de communication, tout en garantissant la qualité de service. Pour ce faire, l'invention a pour premier objet un dispositif de gestion pour la transmission de données notamment vidéo, depuis un serveur de contenu vers un terminal mobile de communication par l'intermédiaire de stations de base munies de mémoire tampon, auxquels le terminal mobile de communication est temporairement connecté. Ce dispositif selon l'invention se caractérise en ce qu'il dispose • d'une base des chemins et horaires possibles, • d'un portail pour déterminer un chemin et un horaire parmi les chemins et horaires possibles contenus dans la base, en fonction d'informations fournies par le terminal de communication et concernant son déplacement prévu, • de moyens pour déterminer un ensemble de stations de base situées le long du chemin ainsi déterminé, • de moyens pour transmettre une part des données à chacune des stations de base, chaque part étant déterminée en fonction de l'horaire déterminé par le portail. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispose d'une interface homme-machine pour proposer un ensemble de chemins et d'horaires possibles extraits de la base en fonction de la localisation du terminal mobile et de l'heure courante, parmi lequel l'utilisateur du terminal peut choisir un chemin et un horaire. 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc Pour palier la situation où l'horaire ne serait pas entièrement respecté, le dispositif de gestion de transmission de données selon l'invention dispose en outre de moyens de surveillance pour déterminer les temps de passage réels dudit terminal mobile par les stations de base situées le long du chemin, pour les comparer à l'horaire et pour adapter les transmissions des parts des données en fonction de cette comparaison. Selon un mode de réalisation particulier, ces moyens de surveillance déterminer les temps de passage réel en fonction de signaux reçus des 10 stations de base. Selon un mode de réalisation, le moment de la transmission de chacune desdits parts vers la station de base correspondante est déterminé en fonction de l'horaire. 15 Selon un mode de réalisation de l'invention, chacune des parts comporte une quantité tampon, afin de permettre une redondance autour de chaque division des données. Cette quantité tampon peut par exemple correspondre à une durée fixe ou à une durée variable dépendant de la durée de la part. 20 L'invention a également pour objet un procédé de transmission de données notamment vidéo, depuis un serveur de contenu vers un terminal mobile de communication par l'intermédiaire de stations de base munies de mémoire tampon, auxquels ledit terminal mobile de communication est 25 temporairement connecté. Ce procédé se caractérise en ce que : • un chemin et un horaire sont déterminés à partir d'une base de chemins et d'horaires possibles, en fonction d'informations fournies par le terminal de communication et concernant son déplacement prévu, 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901. doc • un ensemble de stations de base situées le long du chemin est déterminé • une part des données est transmise à chacune des stations de base, chaque part étant déterminée en fonction de l'horaire L'invention et ses avantages apparaîtront de façon plus claire dans la description de mises en oeuvre qui va suivre en liaison avec les figures annexées. La figure 1, précédemment commentée, illustre un réseau cellulaire 10 de communication connu de l'état de la technique. La figure 2 est une représentation d'une mise en oeuvre de l'invention. La figure 3 est un chronogramme explicitant la façon dont les données sont divisées en vue de leur transmission, selon un mode de réalisation de l'invention. 15 La figure 4 est un schéma fonctionnel du dispositif de gestion selon l'invention. Le terminal mobile de communication selon l'invention peut bien évidemment être un téléphone portable, par exemple conforme aux normes 20 GSM, UMTS etc., mais il peut aussi s'agir d'un assistant personnel numérique (PDA pour Personal Digital Assistant), d'un micro-ordinateur portable muni d'interfaces radios, etc. Il peut également s'agit d'un terminal non véritablement mobile mais assujetti à un véhicule lui-même mobile, par exemple un terminal de visualisation intégré devant les passagers d'un train 25 ou d'un bus. De façon connue en soi, l'utilisateur d'un tel terminal mobile (ou assimilé) peut se connecter à un portail afin de sélectionner des données à visualiser. Il peut s'agir typiquement d'un film, d'un reportage sportif, d'une 30 émission de télévision, mais également de musique, de cartographie etc. 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc Dans le cadre de l'invention, l'utilisateur du terminal mobile se connecte en outre sur un portail qui peut être le même ou différent de celui précédemment afin de fournir des informations concernant son déplacement prévu. Ce déplacement prévu concerne notamment un chemin (aspect spatial) et un horaire (aspect temporel). Le chemin correspond au trajet que l'utilisateur prévoit d'effectuer. Il s'agit donc d'une succession de points de passage. À chacun de ces points de passage correspond un temps de passage. L'ensemble de ces temps de passage forme l'horaire. L'utilisateur du terminal mobile doit donc fournir une paire chemin / horaire . Cette fourniture peut consister à simplement donner un identificateur de chemin (numéro de train, de bus..., destination etc.) et un identificateur d'horaire (temps de départ et/ou d'arrivée). Dans ce cas, les informations plus précises peuvent se trouver dans une base de chemins et d'horaires possibles. De façon préférentielle, le portail peut proposer un ensemble de chemins et d'horaires possibles à partir de la localisation du terminal mobile et de l'heure courante, ainsi que d'informations mémorisées dans une base des chemins et horaires possibles. Cette localisation peut être déterminée par des moyens connus en soi et à la portée de l'homme du métier. Par exemple, il peut s'agir simplement de déterminer à quelle station de base celui-ci est connecté. En fonction de la position de cette station de base, le portail peut déterminer à partir d'une base contenant l'ensemble des chemins possibles, quels sont les chemins accessibles à l'utilisateur du terminal mobile. Par exemple, si le portail détermine que le terminal mobile est localisé 30 dans une gare ferroviaire, il peut déterminer l'ensemble des chemins et 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc horaires correspondants aux trains partants de cette gare à partir de l'heure courante. Cet ensemble de chemins et d'horaires peut être proposé sur l'écran du terminal mobile afin de permettre à l'utilisateur de choisir la paire 5 chemin/horaires qui l'intéresse. Dans l'exemple de la figure 2, le chemin choisi par l'utilisateur est le chemin R. Le terminal mobile M se déplace le long de ce chemin R, dans le sens indiqué par la flèche. 10 Après avoir sélectionné les données qu'il souhaite recevoir par un portail non représenté, l'utilisateur du terminal mobile M détermine à l'aide du dispositif de gestion de transmission de données MA le chemin R et l'horaire qu'il prévoit. En fonction des indications, le dispositif de gestion MA dispose des 15 moyens pour déterminer un ensemble B1, B2, B3... BN de stations de base situées le long du chemin R. Pour ce faire, dans la base des chemins et horaires possibles dont dispose le dispositif de gestion MA, une association est faite entre chaque chemin possible et un ensemble correspondant de stations de base situées le 20 long du chemin R. Cette association peut être réalisée par l'opérateur du réseau de communication et implantée dans la base. Les données F choisies par l'utilisateur sont alors émises par un serveur de contenu CDS (pour Content Delivery Server en anglais) vers le 25 dispositif de gestion MA, sous la forme d'un flux d'information. Le dispositif de gestion MA divise alors les données en parts à transmettre vers l'ensemble de stations de base B1, B2, B3... BN. Ces parts sont calculées en fonction de l'horaire déterminé, c'est à dire au temps de passage près de chacune de ces stations de base. 30 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc La figure 3 schématise la façon dont les données sont ainsi divisées en parts. Les données sont représentées horizontalement comme un flux d'information F le long de l'axe des temps T. Sur l'axe des temps figurent les temps de passage t,, t2, t3... tN vers les stations de base B,, B2, B3... BN, respectivement. Les données F sont alors divisées en des parts de données F,, F2, F3... FN,l respectivement, en fonction des temps de passage. Chaque part Fx est déterminée comme l'ensemble des données débutant au temps tx et se terminant tx+,. Selon une variante préférentielle, une quantité tampon est prévue afin de permettre une redondance autour de chaque division des données F, et d'ainsi éviter des effets de bord et de palier les éventuels petits retard de connexion du terminal mobile à la station de base Bx+1 Cette quantité tampon correspond à une durée 8. La part de données 15 à transmettre à la station de base Bx est selon cette variante celle comprise entre les temps TX et Tx+B. On obtient une redondance autour de chaque redondance correspondant à une durée 8. Autrement dit, la même quantité tampon est transmise à la fois avec une part Fx et la part suivante Fx+,, étant entendu qu'il n'y a bien sûr par de 20 quantité tampon à transmettre avec la dernière part constitutive des données à transmettre. Il est à noter que cette durée 8 peut ne pas être identique pour toutes les parts. Ainsi, plutôt que d'une durée fixe, on peut mettre en oeuvre une durée variable 8x qui par exemple dépend du volume de la part. 11 peut ainsi 25 s'agir d'une proportion fixe de cette part, suivant une relation Sx = px(tx+,-tx) dans laquelle p est un pourcentage. Les différentes parts F,, F2, F3... FN ainsi déterminées sont alors transmises aux stations de base correspondantes B,, B2, B3... BN. Elles peuvent 30 être transmises toutes en même temps, ou bien les transmissions peuvent être 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc réparties dans le temps en fonction de l'horaire, et plus précisément en fonction des temps de passage prévus auprès des stations de base. Ainsi, il peut être intéressant de réduire le temps s'écoulant entre la transmission d'une part de données à une station de base et la transmission de cette part par la station de base au terminal mobile. Il s'agit donc de minimiser l'écart entre ses deux transmissions en prenant en compte éventuellement la durée de la transmission, et les capacités technologique de la station de base (par exemple, si celle-ci est capable de commencer à transmettre le flux vers le terminal mobile M alors qu'elle n'a pas fini de recevoir ce flux du dispositif de gestion MA). Cette variante de réalisation permet d'ainsi réduire l'encombrement des mémoires tampon des stations de base, tant en terme de volume occupé qu'en tant que temps d'occupation. Selon un mode de réalisation de l'invention, le dispositif de gestion dispose en outre de moyens de surveillance. Ces moyens de surveillance détermine les temps de passage du terminal mobile M par les stations de base B1, B2, B3... BN, compare ces temps de passage à l'horaire et adapte û le cas échéant - les transmissions des parts F1, F2, F3... FN des données en fonction de cette comparaison. Ainsi, lorsque le terminal mobile M passe Cl proximité d'une station de base, il se connecte à celle-ci qui lui transmet la part de données correspondante. Cette station de base peut alors remonter un signal aux moyens de surveillance du dispositif de gestion MA afin de l'informer que le terminal mobile M est passé à son voisinage. En collectant ces signaux, les moyens de surveillance peuvent déterminer le parcours réel et les différents de passage et ainsi s'il est en retard, en ligne ou en avance par rapport à l'horaire prévu, c'est-à-dire celui déterminé auprès du portail par l'utilisateur. Les moyens de surveillance peuvent ainsi permettre au dispositif de gestion MA de s'adapter à la réalité de la situation. Il peut ainsi recalculer les parts de 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc données restant à transmettre et également modifier le moment où il les transmet vers les stations de base. La figure 4 donne une schématisation fonctionnelle du dispositif de gestion MA. Ce dispositif comporte une base des chemins et horaires possibles B, dont le but est de mémoriser sous une forme organisée l'ensemble des chemins possibles (lignes de trains, de bus, routes principales etc.) et d'y associer les horaires possibles (horaires des trains, bus etc., jalons le long d'une route principale...) ainsi qu'un ensemble de stations de base. Le dispositif de gestion MA comprend en outre un portail P qui permet de déterminer un chemin et un horaire parmi le contenu de la base B en fonction d'informations fournies par le terminal de communication M concernant son déplacement prévu. Ce chemin déterminé est transmis à des moyens M, pour déterminer 15 un ensemble de stations de base situées le long dudit chemin, à partir de contenu de la base B. Enfin, des moyens M2 sont prévus pour transmettre une part des données F reçue d'un serveur de contenu CDS à chacune desdites stations de base, chaque part (F,, F2, F3... FN) étant déterminée en fonction de l'horaire 20 déterminé par le portail P en collaboration avec la base B. 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc
Dispositif de gestion pour la transmission de données vidéo, depuis un serveur de contenu vers un terminal mobile de communication. Ce dispositif selon l'invention se caractérise en ce qu'il dispose● d'une base des chemins et horaires possibles,● d'un portail pour déterminer un chemin et un horaire parmi les chemins et horaires possibles, en fonction d'informations fournies par le terminal concernant son déplacement prévu,● de moyens pour déterminer un ensemble de stations de base situées le long du chemin ainsi déterminé,● de moyens pour transmettre une part des données à chacune des stations de base, chaque part étant déterminée en fonction de l'horaire déterminé par le portail.
1) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F), notamment vidéo, depuis un serveur de contenu (CDS) vers un terminal mobile de communication (M) par l'intermédiaire de stations de base munies de mémoire tampon, auxquels ledit terminal mobile de communication est temporairement connecté, caractérisé en ce qu'il dispose • d'une base des chemins et horaires possibles, • un portail pour déterminer un chemin (R) et un horaire parmi 10 lesdits chemins et horaires possibles, en fonction d'informations fournies par ledit terminal de communication et concernant son déplacement prévu, • de moyens pour déterminer un ensemble de stations de base (B1, B2, B3... BN) situées le long dudit chemin, 15 • de moyens pour transmettre une part desdites données à chacune desdites stations de base, chaque part (F1, F2, F3... FN) étant déterminée en fonction dudit horaire. 2) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F) 20 selon la 1, dans lequel ledit portail dispose d'une interface homme-machine pour proposer un ensemble de chemins et d'horaires possibles extraits de ladite base en fonction de la localisation dudit terminal mobile et de l'heure courante, parmi lequel l'utilisateur dudit terminal peut choisir un chemin et un horaire. 25 3) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F), selon l'une des 1 ou 2, disposant en outre de moyens de surveillance pour déterminer les temps de passage réels dudit terminal mobile (M) par les stations de base (B1, B2, B3... BN) situées le long dudit chemin (R), 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.docpour les comparer audit horaire et pour adapter les transmissions des parts (F1, F2, F3... FN) desdites données en fonction de cette comparaison. 4) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F), 5 selon la 3, dans lequel lesdits moyens de surveillance détermine les temps de passage réel en fonction de signaux reçus desdites stations de base (B1, B2, B3... BN). 5) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F) 10 selon l'une des précédentes, dans lequel le moment de la transmission de chacune desdits parts (F1, F2, F3... FN) vers la station de base correspondante est déterminé en fonction dudit horaire. 6) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F) 15 selon l'une des précédentes, dans lequel chacune desdites parts comporte une quantité tampon, afin de permettre une redondance autour de chaque division desdites données (F). 7) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F) 20 selon la précédente, dans lequel la quantité tampon correspond à une durée fixe. 8) Dispositif de gestion (MA) pour la transmission de données (F) selon la 6, dans lequel la quantité tampon de chacune desdites 25 parts correspond à une durée variable dépendant de la durée de ladite part. 9) Procédé de transmission de données (F) notamment vidéo, depuis un serveur de contenu (CDS) vers un terminal mobile de communication (M) par l'intermédiaire de stations de base (B1, B2, B3... BN) munies de mémoire 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doctampon, auxquels ledit terminal mobile de communication est temporairement connecté, caractérisé en ce que • un chemin (R) et un horaire sont déterminés dans une base de chemins et d'horaires possibles, en fonction d'informations fournies par ledit terminal de communication et concernant son déplacement prévu, • un ensemble de stations de base (B1, B2, B3... BN) situées le long dudit chemin (R) est déterminé • une part desdites données est transmise à chacune desdites stations de base, chaque part (F1, F2, F3... FN) étant déterminée en fonction dudit horaire 10) Procédé selon la précédente, dans lequel on détermine les temps de passage réels dudit terminal mobile (M) par les 15 stations de base (B1, B2, B3... BN) situées le long dudit chemin (R), pour les comparer audit horaire et pour adapter les transmissions des parts (F1, F2, F3... FN) desdites données en fonction de cette comparaison. 11) Procédé selon l'une des 9 ou 10, dans lequel le 20 moment de la transmission de chacune desdits parts (F1, F2, F3... FN) vers la station de base correspondante est déterminé en fonction dudit horaire. 12) Procédé selon l'une des 9 à 11, dans lequel chacune desdites parts comporte une quantité tampon, afin de permettre une 25 redondance autour de chaque division desdites données (F). 105901/SYC/FSD/MSD L:\salle\F105901\PREMDEP\FIT\projetbr 105901.doc
H
H04
H04L,H04W
H04L 12,H04W 40
H04L 12/16,H04W 40/18
FR2898611
A1
APPAREIL DE REPASSAGE COMPRENANT UNE BASE COMPORTANT UNE CUVE POUR LA PRODUCTION DE VAPEUR SOUS PRESSION.
20,070,921
B.07892 La présente invention se rapporte à un appareil de repassage comprenant une base comportant une cuve pour la production de vapeur sous pression et se rapporte plus particulièrement à un appareil de repassage dans lequel la cuve est munie d'un orifice de remplissage fermé par un bouchon amovible. Il est connu des appareils de repassage comportant une cuve pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage fermé par un bouchon amovible venant se visser sur l'orifice de remplissage. Un tel appareil est par exemple décrit dans le document FR 2 706 587. Cependant, avec de tels appareils, l'utilisateur ne sait pas où poser le bouchon lorsqu'il l'a ôté de l'orifice pour remplir la cuve. Le bouchon est donc le plus souvent posé sur la base, avec un risque important de chute, accentué par la forme cylindrique du bouchon qui tend à le faire rouler. Or, le bouchon peut être détérioré lors de la chute, avec des conséquences possibles sur la sécurité d'utilisation de l'appareil. Aussi, un but de la présente invention est de remédier à ces inconvénients en proposant un appareil de repassage dans lequel les risques de chute du 20 bouchon de fermeture de l'orifice de remplissage sont éliminés. A cet effet, l'invention a pour objet un appareil de repassage comprenant une base comportant une cuve pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage fermé par un bouchon amovible, caractérisé en ce que l'appareil comporte des moyens de liaison reliant le bouchon amovible à la 25 base lorsque le bouchon est dans une position ouverte permettant d'accéder à l'orifice de remplissage. Une telle caractéristique permet d'éviter la chute du bouchon lorsqu'il est ôté de l'orifice de remplissage. Selon une autre caractéristique de l'invention, les moyens de liaison sont 30 constitués par un bras articulé reliant le bouchon à la base. 1 Un tel bras présente l'avantage d'assurer le positionnement correct et rapide du bouchon en regard de l'orifice de remplissage lors de la fermeture du bouchon. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bouchon est monté rotatif sur le bras articulé. Selon une autre caractéristique de l'invention, la base comporte un boîtier renfermant la cuve pour la production de vapeur sous pression, le bras articulé étant porté par le boîtier. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, le bouchon amovible est immobilisé en regard de l'orifice de remplissage par des moyens de fixation permettant l'ouverture et(ou la fermeture rapide du bouchon par rotation de ce dernier sur moins d'un tour. Une telle caractéristique permet d'avoir une grande ergonomie d'utilisation de l'appareil, notamment lors des opérations périodiques de remplissage de la cuve. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bouchon est accouplé à l'extrémité d'une tubulure entourant l'orifice de remplissage au moyen d'une liaison de type baïonnette. Selon une autre caractéristique de l'invention, le bouchon comporte une poignée faisant saillie radialement au bouchon. Selon encore une autre caractéristique de l'invention, la poignée vient actionner 20 un interrupteur de sécurité lorsque le bouchon est correctement fermé. Un tel interrupteur de sécurité permet d'augmenter la sécurité d'utilisation de l'appareil en empêchant le fonctionnement de l'appareil et plus particulièrement le chauffage de la cuve lorsque le bouchon n'est pas correctement fermé. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte des moyens de 25 guidage soulevant le bouchon en fin de course de son ouverture, lorsque le bouchon n'est pas retenu sur l'orifice de remplissage par les moyens de fixation. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil comporte un organe de sécurité empêchant l'ouverture du bouchon lorsque la pression dans la cuve dépasse un seuil prédéterminé. On comprendra mieux les buts, aspects et avantages de la présente invention, d'après la description donnée ci-après d'un mode particulier de réalisation de l'invention présenté à titre d'exemple non limitatif, en se référant aux dessins annexés dans lesquels : les figures 1A à 1 C sont des vues en perspective d'une base d'un appareil de repassage selon un mode particulier de réalisation de l'invention, le bouchon de fermeture étant représenté suivant différentes positions sur ces figures ; la figure 2 représente une vue en perspective éclatée du bouchon de fermeture venant en regard de l'orifice de remplissage de la cuve de l'appareil des figures 1A à 1 C, le boîtier de l'appareil n'étant pas représenté sur cette figure ; la figure 3 est une autre vue en perspective, partiellement éclatée, du bouchon de fermeture de la figure 2 ; la figure 4 est une vue de dessus de l'appareil de la figure 1C ; la figure 5 est une section selon la ligne V-V de la figure 4 ; les figures 6 et 7 représentent une vue en coupe de la base de l'appareil selon la ligne VI-VI de la figure 4, lorsque l'intérieur de la cuve est respectivement à pression atmosphérique et sous pression. Seuls les éléments nécessaires à la compréhension de l'invention ont été représentés. Pour faciliter la lecture des dessins les mêmes éléments portent les mêmes références d'une figure à l'autre. Les figures 1A à 1 C représentent un appareil de repassage comportant une base 1 comprenant un boîtier 10 renfermant une cuve 2 génératrice de vapeur, visible sur la figure 2. La cuve 2 comprend classiquement des moyens de chauffe permettant la production de vapeur sous une pression maxi de l'ordre de 4,5 bars ainsi qu'une électrovanne destinée à être raccordée à un fer à repasser par un cordon, non représentés sur les figures La cuve 2 est avantageusement réalisée en matériau inox d'une épaisseur de 1,2mm et présente un orifice de remplissage 3 autour duquel est soudé une tubulure de remplissage 4 fermée par un bouchon 5 amovible. Plus particulièrement selon l'invention, l'appareil comporte des moyens de liaison 6 reliant le bouchon 5 à la base 1 lorsque le bouchon 5 est ouvert pour permettre l'accès à l'orifice de remplissage 3. De manière avantageuse, ces moyens de liaison sont constitués par un bras articulé 6 reliant le bouchon 5 au boîtier 10. Lorsque le bouchon 5 est ouvert, le bras articulé 6 est ramené par un ressort de rappel 60, visible sur la figure 2, dans une position sensiblement verticale illustrée à la figure 1A, dans laquelle le bras articulé 6 est immobilisé par une butée de fin de course. Conformément aux figures 2 et 3, le bras articulé 6 comporte un corps 61 allongé, de section sensiblement rectangulaire, qui est muni à l'une de ses extrémités d'un axe d'articulation 62 monté pivotant en bordure du boîtier 10, l'autre extrémité supportant une bague circulaire 63 recevant le bouchon 5. Le bouchon 5 est avantageusement à ouverture rapide et est monté rotatif sur le bras 6 de manière à pouvoir pivoter d'un tiers de tour entre une position déverrouillée illustrée sur la figure 1B et une position verrouillée illustrée sur la figure 1C. Le bouchon 5 comporte un couvercle 50 présentant un corps sensiblement circulaire d'un diamètre de l'ordre de 6 cm venant coiffer la bague 63, le bord supérieur de cette dernière comprenant un diamètre restreint formant un épaulement 63A sous lequel vient s'engager un disque 51. Le disque 51 pivote à l'intérieur de la bague circulaire 63 et présente un bord périphérique dont la surface supérieure vient à proximité de l'épaulement 63A de la bague circulaire. Le disque 63 et le couvercle 50 sont réalisés en matériau polyamide et sont rendus solidaires l'un de l'autre par des pions d'assemblage 52, portés par le disque 51, qui sont emmanchés dans des tubes 50A portés par le couvercle 50. L'accouplement du bouchon 5 sur la tubulure de remplissage 4 est assuré par une mâchoire 53 en matériau inox écroui d'une épaisseur de 2,6mm qui est disposée entre le couvercle 50 et le disque 51. La mâchoire 53 comporte deux griffes 53A symétriques traversant deux échancrures latérales 51A du disque et venant s'engager sous des rampes 40 formées par un bord rabattu à l'extrémité de la tubulure de remplissage 4 pour réaliser une liaison de type baïonnette, le bord rabattu comportant localement deux découpes 41 pour le passage des griffes 53A. De manière préférentielle, les griffes 53A de la mâchoire et les rampes 40 de la tubulure en matériau inox sont recouvertes de Téflon ou traitées par immersion dans un bain d'étain, puis éventuellement recouvert d'un vernis, afin de favoriser le glissement lors de l'ouverture ou la fermeture du bouchon 5. La mâchoire 53 comporte deux trous oblong 53B dans lesquels s'insèrent deux pions d'assemblage 52 de sorte que la rotation du couvercle 50 entraîne la rotation de la mâchoire 53, les trous oblongs 53B autorisant un léger débattement rotatif de la mâchoire 53 par rapport au couvercle 50, des ressorts de rappels 54 étant prévus pour amener la mâchoire 53 en butée contre une extrémité des trous oblongs 53B. Comme on peut le voir sur la figure 3, le disque 51 comporte une ouverture centrale 51B entourée d'un manchon périphérique dans lequel vient s'insérer un noyau central 55 en laiton, l'extrémité supérieure du noyau central 55 s'insérant dans une ouverture centrale 53C de la mâchoire 53. Le noyau 55 comporte un premier épaulement 55A venant en appui contre le bord de l'ouverture centrale 53C de la mâchoire et présente une rainure 55B recevant un anneau élastique 58 bloquant axialement la mâchoire 53 sur le noyau 55, le noyau 55 pouvant cependant tourner librement par rapport à la mâchoire 53. La partie inférieure du noyau 55 reçoit un joint annulaire 56 qui est engagé élastiquement dans une gorge délimitée dans sa partie supérieure par un second épaulement 55C, ce dernier présentant un diamètre extérieur correspondant sensiblement au diamètre extérieur du joint 56. Un tel épaulement 55C permet de presser le joint 56 annulaire contre le bord de l'orifice de remplissage 3 lorsque la mâchoire 53 du bouchon est vissée sur la tubulure de remplissage 4, ainsi que cela est illustré sur la figure 5, la rampe 40 de la tubulure s'étendant hélicoïdalement de sorte que la rotation de la mâchoire 53 s'accompagne d'une translation axiale du noyau 55 vers l'orifice de remplissage 3. Lors de cette fermeture du bouchon 5, la libre rotation du noyau 55 par rapport à la mâchoire 53 présente l'avantage d'appliquer axialement le joint 56 en bordure de l'orifice 3 sans entraîner ce dernier en rotation, ce qui permet de limiter considérablement l'usure du joint 56 par friction. Le joint 56 est avantageusement réalisé en matériau EPDM (Éthylène Propylène Diène Monomère) ou bien en silicone et présente une hauteur minimale de 4mm et préférentiellement de l'ordre de 10mm, de manière à pouvoir être comprimé, lorsque le bouchon 5 est vissé sur la tubulure de remplissage 4, au minimum de 10% de sa hauteur et au maximum de 30 %, en fonction des tolérances de fabrication. Une telle caractéristique permet d'assurer à la fois une bonne étanchéité et une durée de vie importante du joint 56 en lui permettant de conserver une bonne élasticité dans le temps. De manière avantageuse, la tubulure de remplissage 4 est munie d'une ouverture 42, ou d'une échancrure latérale, permettant d'évacuer un éventuel trop plein d'eau présent dans la tubulure de remplissage. L'orifice de remplissage 3 présente avantageusement un diamètre compris entre 20mm et 40mm, et préférentiellement de l'ordre de 30mm, de manière à permettre un remplissage ou une vidange rapide de la cuve 2 sans toutefois avoir des efforts excessifs sur les rampes 40 de la tubulure de remplissage du fait de la pression exercée sur le bouchon 5. A titre d'exemple, un diamètre de 30mm de l'orifice permet d'avoir un remplissage ou une vidange de 1 litre d'eau en 6 secondes. Afin de faciliter la manipulation du bouchon 5, le couvercle 50 comporte une poignée 57 s'étendant radialement, la face latérale de la poignée 57 venant actionner un interrupteur de sécurité 7 interdisant l'activation des moyens de chauffe de la cuve 2 lorsque le bouchon 5 n'est pas parfaitement fermé. Cet interrupteur de sécurité 7, représenté en pointillé sur les figures 1A à 1C, est porté par le boîtier 10 et est disposé en fin de course de la trajectoire balayée par la poignée 57 lors de la fermeture du bouchon 5. Un voyant 70 est associé à cet interrupteur de sécurité 7 de manière à avertir l'utilisateur sur l'état de l'interrupteur de sécurité 7 et donc sur la fermeture correcte du bouchon 5. De manière avantageuse, la poignée 57 intègre un indicateur de pression formé par un levier 8 pivotant à l'intérieur du corps de la poignée 57 autour d'un axe 80, ce levier 8 comportant une extrémité arrondie 81 venant en regard d'une ouverture 57A réalisée dans la paroi inférieure de la poignée 57 et une surface indicatrice 82 se déplaçant en regard d'une fenêtre 57B réalisée dans la surface supérieure de la poignée. Ce levier 8 est destiné à coopérer avec un organe de sécurité 9, porté par la cuve 2, comportant un doigt 90 pouvant se déplacer verticalement en fonction de la pression dans la cuve, le doigt 90 traversant le boîtier 10 au niveau d'un orifice 10A se trouvant en regard de l'ouverture 57A de la poignée lorsque cette dernière se trouve dans la position fermée illustrée à la figure 1C. Le fonctionnement de l'organe de sécurité 9 et son interaction avec le levier 8 indicateur de pression vont maintenant être décrit en relation avec les figures 6 15 et 7. La figure 6 illustre la position de l'organe de sécurité 9 lorsque la différence de pression entre la cuve 2 et la pression atmosphérique n'excède pas 0,02 bar. Conformément à cette figure, l'organe de sécurité 9 se trouve alors en position basse dans laquelle l'extrémité du doigt 90 de l'organe de sécurité se trouve 20 affleurant avec la surface supérieure du boîtier 10. Le levier 8 présent dans la poignée occupe alors une première position dans laquelle il est amené par gravité. Dans cette position, le levier 8 est en buté contre la paroi inférieure de la poignée 57, l'extrémité arrondie 81 du levier se trouvant alors à l'intérieur de l'orifice 57A de sorte qu'une première zone 82A de la surface indicatrice 82 se 25 trouve en regard de la fenêtre 57B. De manière avantageuse, cette première partie 82A de la surface indicatrice 82 est de couleur verte pour indiquer à l'utilisateur qu'il peut ouvrir le bouchon 5. En effet, lorsque l'organe de sécurité 9 se trouve dans cette position, la poignée 57 n'est pas bloquée en rotation par le doigt 90 et peut donc être tournée sans difficulté par l'utilisateur. 30 Lorsque la différence de pression entre la cuve 2 et la pression atmosphérique est supérieure à 0.02 bar, par exemple suite à l'activation des moyens de chauffe, le doigt 90 de l'organe de sécurité est déplacé vers le haut ainsi que cela est illustré à la figure 7. Dans cette position, le doigt 90 de l'organe de sécurité se trouve engagé dans l'orifice 57A de la poignée 57, empêchant tout mouvement de rotation du bouchon 5. L'insertion du doigt 90 au travers de l'orifice 57A est accompagnée du pivotement du levier 8 dans une position dans laquelle une deuxième partie 82B de la surface indicatrice 82 se trouve en regard de la fenêtre 57B, cette deuxième partie 82B étant avantageusement de couleur rouge de manière à alerter l'utilisateur sur l'impossibilité d'ouvrir le bouchon 5 du fait de la pression de vapeur excessive régnant dans la cuve 2. L'utilisateur est alors obligé d'attendre que la pression dans la cuve 2 chute en deçà du seuil de 0.02 bar pour pouvoir ouvrir le bouchon. Cette chute de la pression s'effectue naturellement lorsque la température de la cuve 2 baisse et peut être accélérée par l'utilisateur en actionnant, par exemple, la gâchette pour l'envoi de vapeur équipant le fer à repasser. En cas de tentative d'ouverture du bouchon 5 alors que le doigt 90 est engagé dans la poignée 57, le léger débattement rotatif existant dans la liaison entre la poignée 57 et la mâchoire 53, du fait de la présence des trous oblongs 53B, permet de ne pas laisser le doigt 90 de sécurité sous contrainte latérale, les ressorts de rappel 54 ayant tendance a ramener la poignée 57 dans une position correcte par rapport au doigt 90 de sécurité. Le risque que le doigt de sécurité 90 soit coincé en position haute par les efforts latéraux engendrés par la poignée 57 est ainsi éliminé. Afin de faciliter l'ouverture du bouchon 5 et contrer une éventuelle dépression pouvant apparaître dans la cuve 2 lors du refroidissement de cette dernière, il est prévu, sur la surface du boîtier 10 balayée par la poignée 57, une rampe 10B disposée à l'extrémité de la course rotative d'ouverture du bouchon 5. Cette rampe 10B, visible sur la figure 4, présente une hauteur de l'ordre de 3mm qui assure le soulèvement et le pivotement de la poignée 57 et donc du joint 56 lors de la rotation du bouchon 5 pour son ouverture, créant une mise à l'air de la cuve 2. Un tel appareil présente l'avantage de procurer une grande ergonomie d'utilisation en assurant le maintien du bouchon lorsque ce dernier est ôté de l'orifice de remplissage, évitant ainsi toute chute du bouchon. De plus, le bras articulé présente l'avantage d'assurer le positionnement correct du bouchon en regard de la tubulure de remplissage lors de la fermeture du bouchon de sorte que les risques de mauvais engagement du bouchon sont éliminés. Cette dernière caractéristique est particulièrement importante dans le cas d'un accouplement du bouchon sur la tubulure au moyen d'un pas de vis, car elle supprime le risque de détérioration des filets et de blocage du bouchon pouvant arrivé lorsque le bouchon n'est pas correctement engagé. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et illustré qui n'ont été donné qu'à titre d'exemple. Des modifications restent possibles, notamment du point de vue de la constitution des divers éléments ou par substitution d'équivalents techniques, sans sortir pour autant du domaine de protection de l'invention. Ainsi, dans l'exemple illustré, le noyau central est creux et comporte une cavité centrale fermée par une paroi assurant l'étanchéité du bouchon. Cependant, dans une variante de réalisation non illustrée, la cavité centrale pourra recevoir, de manière connue en soi, une soupape de sécurité soumise à la pression de la cuve au moyen d'un orifice réalisé dans la paroi. Cette soupape de sécurité pourra par exemple être tarée pour s'ouvrir au-delà de 6 bars de pression de manière à prévenir tout défaut de régulation des moyens de chauffe de la cuve. Ainsi, dans une variante de réalisation non représentée, l'accouplement du bouchon sur la tubulure de remplissage pourra s'effectuer classiquement par vissage sur plusieurs tours du bouchon au lieu d'une liaison baïonnette
Appareil de repassage comprenant une base (1) comportant une cuve (2) pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage (3) fermé par un bouchon amovible (5), caractérisé en ce que l'appareil comporte des moyens de liaison (6) reliant le bouchon (5) amovible et la base (1) lorsque le bouchon est dans une position ouverte permettant d'accéder à l'orifice de remplissage (3).
1) Appareil de repassage comprenant une base (1) comportant une cuve (2) pour la production de vapeur sous pression munie d'un orifice de remplissage (3) fermé par un bouchon amovible (5), caractérisé en ce que l'appareil comporte des moyens de liaison (6) reliant le bouchon (5) amovible à la base (1) lorsque le bouchon est dans une position ouverte permettant d'accéder à l'orifice de remplissage (3). 2) Appareil de repassage selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de liaison sont constitués par un bras articulé (6) reliant le bouchon (5) à la base (1). 3) Appareil de repassage selon la 2, caractérisé en ce que le bouchon (5) est monté rotatif sur le bras articulé (6). 4) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 2 ou 3, caractérisé en ce que la base (1) comporte un boîtier (10) renfermant la cuve (2) pour la production de vapeur sous pression et en ce que le bras articulé (6) est porté par le boîtier (10). 5) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que le bouchon (5) amovible est immobilisé en regard de l'orifice de remplissage (3) par des moyens de fixation permettant l'ouverture et/ou la fermeture rapide du bouchon (5) par rotation de ce dernier sur moins d'un tour. 6) Appareil de repassage selon la 5, caractérisé en ce que ledit bouchon (5) est accouplé à l'extrémité d'une tubulure (4) entourant l'orifice de remplissage (3) au moyen d'une liaison de type baïonnette. 7) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le bouchon (5) comporte une poignée (57) faisant saillie radialement au bouchon (5). 8) Appareil de repassage selon la 7, caractérisé en ce que ladite poignée (57) vient actionner un interrupteur de sécurité (7) lorsque lebouchon (5) est correctement fermé. 9) Appareil de repassage selon l'une quelconque des 5 à 8, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de guidage soulevant le bouchon (5) en fin de course d'ouverture de ce dernier, lorsque le bouchon (5) n'est pas retenu sur l'orifice de remplissage (3) par les moyens de fixation. 10)Appareil de repassage selon l'une quelconque des 1 à 9, caractérisé en ce qu'il comporte un organe de sécurité (9) empêchant l'ouverture du bouchon (5) lorsque la pression dans la cuve (2) dépasse un seuil prédéterminé.
D,B,F
D06,B65,F16,F22
D06F,B65D,F16J,F22B
D06F 75,B65D 51,F16J 13,F22B 1
D06F 75/12,B65D 51/00,F16J 13/24,F22B 1/28
FR2899649
A3
DISPOSITIF D'ANTICIPATION SUR LE DEMARRAGE A FROID D'UN MOTEUR A COMBUSTION INTERNE
20,071,012
La présente invention concerne, dans le domaine des moteurs à combustion interne, des dispositifs d'anticipation sur le démarrage à froid. L'invention concerne plus particulièrement un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne permettant de démarrer au plus tôt le préchauffage de la chambre de combustion par temps froid en évitant toute décharge inutile de la batterie. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE DE L'INVENTION Le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne, par exemple, un moteur à essence ou moteur du type Diesel, présente une difficulté croissante lorsque la température environnementale diminue. Les moteurs Diesel sont particulièrement difficiles à mettre en marche par temps froid, d'autant plus que les capacités de la batterie sont réduites lorsque les températures environnementales sont basses. En effet, pour brûler une quantité suffisante de carburant (gazole) sur ce type de moteur, il est nécessaire d'atteindre une certaine température dans une chambre de combustion. Or, lorsqu'un moteur Diesel est froid, le processus de compression de l'air à lui seul ne parvient pas à faire augmenter la température de façon suffisante pour amorcer la combustion du gazole. Pour favoriser le démarrage dans de telles conditions, il est donc important de préchauffer la chambre de combustion grâce à un dispositif connu prévu à cet effet, à savoir, une bougie de préchauffage. Cette dernière fonctionne selon le principe bien connu de résistance chauffante en fournissant de la chaleur supplémentaire dans la chambre de combustion. Plusieurs secondes de préchauffage sont nécessaires afin d'atteindre dans la chambre de combustion un niveau de température favorable à la combustion. Cette attente rend le démarrage d'un moteur Diesel particulièrement pénible pour un conducteur qui reste alors bloqué dans un véhicule glacé. Mis à part la nuisance évidente en terme de confort, ce démarrage temporisé devient un véritable problème technique, par exemple, pour les véhicules des services d'urgences (pompiers, secours, police etc.) équipés d'un moteur Diesel et nécessitant un démarrage instantané aussitôt après l'installation du conducteur à l'intérieur du véhicule quelles que soient les conditions environnantes. Ne pouvant pas contrer le principe de fonctionnement du moteur Diesel, ni modifier de manière notable les caractéristiques d'allumage du gazole à basse température, on cherche à anticiper l'activation du dispositif de préchauffage de manière à permettre au conducteur de démarrer le moteur aussitôt après son installation dans le véhicule et dans de meilleures conditions. Pour cela, un commutateur temporisé activant le circuit de préchauffage est déclenché préalablement par un contacteur supplémentaire indépendamment du contacteur de marche ou de démarrage du véhicule. Dans une première solution décrite dans la demande de brevet français n 2 376 306, ce contacteur supplémentaire est relié avec une portière de véhicule. Il peut être activé, par exemple, lorsque le conducteur ouvre cette portière. Ainsi, pendant le temps qui suit la montée, par exemple, pendant que le conducteur règle son siège et attache sa ceinture de sécurité, les bougies de préchauffage du moteur Diesel chauffent les chambres de combustion correspondantes. Cette première solution permet, certes, de réduire le temps d'attente à l'arrêt préalable au démarrage mais les gains obtenus restent largement insuffisants. En effet, le gain en temps est limité à quelques secondes seulement si le conducteur ne procède à aucun réglage du siège, ni à la mise de la ceinture de sécurité, mais fait démarrer le moteur immédiatement après son installation dans le véhicule (cas de services d'urgence). En outre, une simple ouverture de portière ne traduit pas toujours l'intention du conducteur de démarrer le véhicule. Or, la mise en marche systématique d'un circuit de préchauffage à chaque ouverture de portière conduit à une décharge inutile de la batterie dont la capacité est d'ores et déjà amoindrie par temps froid. Une deuxième solution décrite dans la publication allemande DE 41 21 520 Al porte sur un dispositif de déclenchement du circuit de préchauffage réduisant le gaspillage de l'énergie. Pour cela le contacteur supplémentaire est muni d'un détecteur coopérant avec le siège de conducteur. La mise en marche du contacteur supplémentaire devient donc indépendante de l'ouverture d'une portière de véhicule et est liée à la présence du conducteur sur son siège détectée par le détecteur. Ce dernier se présente comme un capteur installé à l'intérieur du véhicule avec ou sans contact physique avec le siège de conducteur. Ainsi, le capteur peut être agencé, par exemple, sous la colonne de direction de manière à balayer le siège du conducteur par un faisceau de lumière infrarouge. Le capteur peut en outre être couplé avec des détecteurs de mouvement faisant partie du système d'alarme anti-intrusion du véhicule. De même, la mise en service du capteur peut être régulée en fonction du temps ou de la température. Ainsi, le nombre de déclenchements inopportuns du circuit de préchauffage en absence du conducteur sur son siège est réduit. Cette deuxième solution permet, certes, d'économiser de l'énergie de la batterie mais ne résout pas le problème du démarrage à froid immédiat. En effet, un laps de temps entre l'installation du conducteur sur son siège et son intention de démarrer le moteur est souvent trop court par rapport au délai d'attente à l'arrêt nécessaire pour préchauffer les chambres de combustion par temps froid. DESCRIPTION GENERALE DE L'INVENTION La présente invention a donc pour objet de pallier un ou plusieurs des inconvénients de l'art antérieur en proposant un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne permettant de démarrer au plus tôt le préchauffage de la chambre de combustion par temps froid en évitant toute décharge inutile de la batterie. A cet effet, l'invention concerne un dispositif d'anticipation sur le 30 démarrage d'un moteur à combustion interne dans un véhicule caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier terminal dit carte mains libres, en liaison sans fil avec au moins un second terminal lié avec au moins un calculateur de gestion du préchauffage et du démarrage et distinct du premier terminal, et en ce que le second terminal comprend des moyens pour transmettre un signal électrique représentatif de la mise en fonctionnement du système de préchauffage indépendamment du contacteur de marche et de démarrage dès la détection à distance du premier terminal par le second terminal. Selon une autre particularité, les deux terminaux comportent chacun au moins une interface pour détecter à distance au moins la présence d'une autre interface du type prédéterminée. Selon une autre particularité, l'interface de chacun des deux terminaux comporte des moyens d'identification propres à cette interface. Selon une autre particularité, l'interface de chacun des deux terminaux forme au moins un module de communication sans fil comprenant des moyens de transrnission et de réception des signaux et/ou des flux de données ou de paroles identifiables par l'autre interface. Selon une autre particularité, les deux terminaux comportent chacun au moins un module radio de communication sans fil utilisant une technologie de courte portée (quelques dizaines de mètres) pour communiquer sans fil dans une zone prédéterminée. Selon une autre particularité, le module radio de communication sans fil du second terminal comporte des moyens pour détecter la présence de l'émission courte portée du premier terminal, des moyens pour demander un identifiant à ce premier terminal et des moyens pour vérifier que ce premier terminal est autorisé à établir une communication sans fil avec le second terminal. Selon une autre particularité, le calculateur coopère avec des capteurs et des analyseurs destinés à fournir des données représentatives de l'état du fonctionnement des différents éléments du véhicule au calculateur et avec des moyens de contrôle et de commande destinés à commander au moins un système de préchauffage. Selon une autre particularité, le système de préchauffage comprend : au moins une bougie de préchauffage coopérant avec une chambre de combustion, au moins un circuit d'alimentation de la bougie de préchauffage en énergie, au moins un commutateur temporisé déclenché par un contacteur de marche et de démarrage et déterminant la durée de fonctionnement du système de préchauffage. Selon une autre particularité, le système de préchauffage comprend au moins un contacteur supplémentaire agencé pour mettre en fonctionnement le système de préchauffage indépendamment du contacteur de marche et de démarrage. Selon une autre particularité, le préchauffage de la chambre de combustion est déclenché par le calculateur après la réception par le calculateur du signal électrique représentatif d'une requête de la mise en fonctionnement du système de préchauffage provenant du second terminal, et en ce que la température dans la chambre de combustion au moment de déclenchement du préchauffage est inférieure à une valeur prédéterminée. Selon une autre particularité, l'approche du premier terminal à une distance prédéterminée du second terminal déclenche le préchauffage de la chambre de combustion. Selon une autre particularité, le moment et/ou la durée du préchauffage de la chambre de combustion est régulé par le calculateur en fonction des paramètres choisis parmi un ou plusieurs des paramètres suivants : (a) température dans la chambre de combustion ; (b) état de l'ouverture de la portière du conducteur ; (c) présence d'un objet d'un poids prédéterminé sur le siège du conducteur ; (d) présence d'un objet d'une forme prédéterminée sur le siège du conducteur ; (e) présence d'un objet d'une température prédéterminée sur le siège du conducteur ; (f) température environnementale ; (g) état de l'ouverture d'une ou des portières de passager ;; (h) état de l'ouverture du capot ; (i) température du liquide de refroidissement de moteur ; (j) état de la batterie ; (k) état de la pédale d'accélérateur ; (I) état du contacteur de marche ou de démarrage du véhicule ; (m) état de la ceinture de sécurité ; (n) position du frein à main ; (o) position du levier de vitesse ; (p) présence d'une source d'énergie secondaire liée au véhicule ; (q) état de la source d'énergie secondaire liée au véhicule ; (r) état des bougies de préchauffage des chambres de combustion ; (s) heure ; (t) date ; (u) jour de la semaine ; (v) composition des gaz d'échappement. Selon une autre particularité, au moins un des deux terminaux dispose des moyens choisis parmi un ou plusieurs des moyens suivants : (a) clavier ; (b) moniteur ; (c) écran tactile ; (d) écran tactile avec un panneau de revêtement de la vitre utilisant la technologie avancée d'onde de surface ; (e) microphone ; (f) haut-parleur ; (g) moyens de mémorisation de masse ; (h) moyens de stockage ; (i) source d'alimentation en énergie ; (j) objet essentiellement électronique à microcircuit et mémoire. Selon une autre particularité, le second terminal et le calculateur se confondent. L'invention avec ses caractéristiques et avantages ressortira plus clairement à la lecture de la description faite en référence aux dessins 20 annexés dans lesquels : la figure 1 représente de manière schématique une variante du dispositif selon l'invention, la figure 2 est un organigramme représentant les différentes étapes d'une variante du procédé selon l'invention. 25 DESCRIPTION DES MODES DE REALISATION PREFERES DE L'INVENTION L'invention présente un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne utilisant le principe de détection à distance du conducteur. Tel qu'il est illustré sur la figure 1, le dispositif selon l'invention comprend un premier terminal de communication (T1) sans fil, dit carte mains libres, porté par le conducteur (C) lorsqu'il se trouve hors de son véhicule (V). Ce premier terminal (Ti) comporte avantageusement au moins un module radio (M1) utilisant une technologie de courte portée, c'est-à-dire, essentiellement de quelques dizaines de mètres, par exemple, une technologie de type Bluetooth. Cette technologie radio de courte portée permet de communiquer sans fil à l'aide d'une antenne de courte portée (Al) liée au premier terminal (Ti) dans une zone prédéterminée (Z), par exemple, dans quelques dizaines de mètres autour du conducteur (C), avec d'autres équipements dotés d'un module radio avec une antenne de courte portée (Al) utilisant la technologie de courte portée, par exemple, de type Bluetooth. Le dispositif selon l'invention comprend également un deuxième terminal (T2) coopérant avec le véhicule (V). Tel qu'il est illustré sur l'exemple de la figure 1, ce deuxième terminal (T2) est lié avec le véhicule (V) et coopère avec un équipement de gestion (CPU) du véhicule (V). Ce deuxième terminal (T2) comporte au moins un module radio (M1) utilisant une technologie de courte portée, par exemple, une technologie de type Bluetooth, pour communiquer sans fil dans la zone prédéterminée (Z) avec d'autres équipements dotés d'un module radio utilisant cette même technologie de courte portée (donc de type Bluetooth dans le présent exemple). Pour cela, le deuxième terminal (T2) est muni d'une antenne de courte portée (A1).. Dans l'exemple illustré sur la figure 1, la communication entre le premier (Ti) et le second (T2) terminal s'opère directement via le module (Ml) radio Bluetooth. Cependant, dans un autre mode de réalisation de l'invention, la communication entre le premier (T1) et le second (T2) terminal s'opère via au moins un répéteur (non représenté sur les figures) agencé pour être compatible avec la technologie radio Bluetooth. Dans un mode de réalisation de l'invention, les terminaux (Ti, T2) peuvent être équipés de modules assurant la communication sans fil entre ces deux modules à l'aide d'autres technologies de moyenne-longue portée, par exemple, des modules (M2) de communication radiotéléphonique cellulaire. Ces derniers peuvent s'appuyer sur une infrastructure connue du réseau (R2) radiotéléphonique cellulaire, par exemple, du type GSM (en anglais Global System for Mobile communications). Bien entendu, dans ce cas les terminaux (Ti, T2) disposent respectivement de moyens adéquats connus pour assurer une telle communication radiotéléphonique cellulaire entre eux. A titre d'illustration, le premier terminal (Ti) est muni d'une seconde antenne (A2) de type GSM permettant de transmettre les données vers les récepteurs de la station de base dite BTS (en anglais Base Transceiver Station). En outre, le premier terminal (Ti) comporte un objet essentiellement électronique à microcircuit et mémoire disposant ou non d'une architecture en plusieurs couches, à savoir, une première carte (0) dite SIM (en anglais Subscriber Identity Module), contenant l'ensemble des caractéristiques de l'abonnement du conducteur (C) y compris l'identité du premier terminal (T1) dit IMEI (en anglais International Mobile Equipement Identity) et l'identité de l'abonné, par exemple du conducteur (C), dit IMSI (en anglais International Mobile Subsriber Identity). Ainsi, ce premier terminal (T1) est identifiable par des moyens d'identification du réseau sans fil parmi d'autres terminaux connectés sur le réseau sans fil. De même, le second terminal (T2) est muni d'une seconde antenne (A2) de type GSM et d'un autre objet essentiellement électronique à microcircuit et mémoire disposant ou non d'une architecture en plusieurs couches, à savoir, une deuxième carte (0) dite SIM contenant l'ensemble des caractéristiques de l'abonnement associé au véhicule (V) y compris l'identité du second terminal (T2) dite IMEI et l'identité de l'abonné, par exemple du conducteur (C) du véhicule (V), dite IMSI. Ainsi, ce second terminal (T2) est identifiable par des moyens d'identification du réseau sans fil parmi d'autres terminaux connectés sur le réseau sans fil. Le reste du réseau GSM comportant des éléments connus tels que, par exemple, un contrôleur BSC (en anglais Base Station Controller), un commutateur MSC (en anglais Mobile-services Switching Center), un enregistreur de localisation nominal HLR (en anglais Home Location Register) etc. contrôlant et gérant le flux des données ou des paroles entre les terminaux (Ti, T2) via leurs modules respectifs (M2) de communication radiotéléphonique cellulaire reliés au réseau (R2) n'est pas représenté sur la figure 1. Dans un autre mode de réalisation de l'invention (figure 1), la communication entre le premier (Ti) et le second (T2) terminal s'opère via des modules (Mx) de communication satellite compatibles, par exemple, avec des réseaux (R.3) satellites configurés aux standards du type GPS (en anglais Global Positioning System), Galileo (en anglais European Satellite Navigation System), GLONASS (en anglais GLobal Orbitography NAvigation Satellite System). Bien entendu, dans ce cas les terminaux (T1, T2) disposent respectivement de moyens adéquats connus (antenne, objet essentiellement électronique à microcircuit et mémoire etc.) identifiables par des moyens d'identification du réseau satellite (R3) parmi d'autres terminaux connectés sur ce réseau (R3) pour assurer une communication satellite entre les terminaux (T1, T2). Dans un autre mode de réalisation de l'invention, chaque terminal (T1, T2) peut être muni d'un module (M3) de communication supplémentaire (non représenté sur la figure 1) s'appuyant sur une infrastructure du réseau (R4) du type filaire ou câblé, par exemple, le réseau téléphonique commuté public ou privé dit RTC, le réseau mondial Internet, le réseau privé d'entreprise Intranet etc. Dans ce cas, chaque terminal (T1, T2) est identifiable par des moyens d'identification du réseau (R4) filaire ou câblé parmi d'autres terminaux connectés sur le réseau filaire ou câblé et peut communiquer via le réseau (R4) RTC. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, chaque terminal (Ti, T2) peut disposer d'autres modules (My) aptes à transmettre des signaux et/ou des flux de données ou de paroles entre les terminaux (T1, T2) par des ondes sans faire appel au contact physique direct entre ces terminaux communicants (T1, T2). Outre les cas évoqués ci-dessous et faisant appel aux ondes radio (c'est-à-dire, utilisant la partie du spectre de fréquence communément attribuée aux fréquences radio dites longues , moyennes , courtes , très courtes , hautes , très hautes ), les modules (My) de communication sans fil agencés respectivement dans les terminaux (Ti, T2) peuvent utiliser les technologies de transmission et de réception des signaux et/ou des flux de données ou de paroles s'appuyant sur d'autres parties du spectre de fréquence (et de longueurs d'ondes). Il peut s'agir, par exemple, des technologies basées sur des émissions/réceptions laser visibles ou invisibles, sur des émissions/réceptions infrarouges, des émissions/réceptions dans le spectre de la lumière visible (lumière blanche), des émissions/réceptions ultrason, des émissions/réceptions dans le spectre audible (acoustiques), des émissions/réceptions dans le spectre de micro-ondes etc. Dans un autre mode de réalisation de l'invention, les modules (Mz) de communication sans fil agencés respectivement dans les terminaux (T1, T2) peuvent utiliser les technologies de transmission et de réception des signaux et/ou des flux de données ou de paroles s'appuyant sur la détection des changements de l'état des champs induits autour des terminaux, par exemple, des champs électromagnétiques (induction). Dans un autre mode de réalisation de l'invention (figure 1), chaque terminal (Ti, T2) peut disposer plusieurs modules (M1, M2, M3, ..., Mx, My, Mz) de communication sans fil à la fois, par exemple, un module (Ml) Bluthooth, un module (M2) GSM etc. Ainsi, la communication entre le premier (T1) et le second (T2) terminal s'opère en combinant plusieurs modules de transmission et de réception des signaux et/ou des flux de données ou de paroles sans fil, par exemple : à l'aide des modules (M1, My, Mz) de communication sans fil utilisant une technologie de courte portée tant que le conducteur (C) se trouve dans 30 une zone prédéterminée (Z), et à l'aide des modules (M2, M3, Mx) de communication sans fil utilisant une technologie de moyenne-longue portée dès que le conducteur (C) se trouve hors zone prédéterminée (Z). Comme mentionné précédemment, le transitoire entre le second terminal (T2) et le véhicule (V) est assuré à l'aide d'un équipement de gestion. Cet équipement de gestion comprend de manière classique un calculateur doté d'une unité de traitement à microprocesseur du type CPU (en anglais Computer Processing Unit). Le calculateur (CPU) dispose d'une architecture en plusieurs couches. Il est associé aux différents capteurs (a, R, x, ...) et est couplé aux moyens de contrôle et de commande (U). Ces derniers sont donc activables par le calculateur et peuvent piloter différents systèmes et circuits du véhicule, par exemple, le circuit d'alimentation des bougies (B) de préchauffage des chambres de combustion faisant partie du système de démarrage du véhicule. Ainsi le calculateur exécute de nombreuses tâches assurant le bon fonctionnement du véhicule, par exemple : commande et gère en temps réel des paramètres représentatifs de l'état de fonctionnement provenant de mesures et représentatifs de besoins évolutifs des différents systèmes du véhicule, par exemple, les besoins des chambres de combustion d'être préchauffées avant démarrage pendant un temps prédéterminé défini au cas par cas à l'aide de la température environnementale par des courbes ou tableaux d'extrapolation mémorisés, interprète la volonté du conducteur (C) exprimée, par exemple, à l'aide des signaux et/ou des flux de données ou de paroles émis par le premier terminal (T1) et reçus par le second terminal (T2) et traduisant les différences de comportement, par exemple, l'intention du conducteur (C) de démarrer le moteur aussitôt après son installation sur le siège, ou de démarrer Ile moteur lorsque le conducteur se trouve hors véhicule à une distance prédéterminée du véhicule, ou même de le démarrer au moment prédéterminé, par exemple, à l'heure préalablement programmée etc. Cette interprétation de la volonté du conducteur (C) est réalisée par le calculateur (CPU) à partir des modèles mémorisés dits d'intelligence artificielle, en prenant en considération des données provenant des capteurs et/ou analyseurs (a, f3, x, ...) contrôlant l'état des différents systèmes du véhicule (V), par exemple, la température (a) dans les chambres de combustion du véhicule (V), l'ouverture de la portière ((3) du conducteur (C)ä la présence (x) d'un objet d'un poids et/ou de forme et/ou de température prédéterminés ou non, préalablement mémorisés ou non, par exemple, par le calculateur (CPU) sur le siège du conducteur (C), la température environnementale à l'extérieur du véhicule (V), l'ouverture d'une ou des portières de passager, l'ouverture du capot, la température du liquide de refroidissement, l'état de la batterie, l'état de la pédale d'accélérateur, l'état du contacteur de marche ou de démarrage du véhicule, la position de la ceinture de sécurité, la position du frein à main, la position du levier de vitesse, la présence d'une source d'énergie secondaire (par exemple, d'un démarreur extérieur) liée au véhicule (V) et son état, l'état des bougies (B) de préchauffage des chambres de combustion, l'heure, la date, le jour de la semaine, la composition des gaz d'échappement etc. Ces paramètres et/ou états peuvent être prédéterminés et/ou mesurés et/ou mémorisés par le calculateur (CPU). optimise la répartition de l'énergie entre la batterie embarquée sur le véhicule, la source d'énergie secondaire éventuellement reliée avec le voiture par temps froid, et les bougies (B) de préchauffage des chambres de combustion de manière à assurer le préchauffage nécessaire des chambres de combustion tout en évitant une décharge inutile de la batterie. Dans un mode de réalisation, le logiciel d'exploitation du calculateur (CPU) est élaboré autour d'une librairie d'outils et de services très largement orientée vers le domaine du véhicule automobile dans un univers multimédia. Cette librairie inclut de manière avantageuse un système d'exploitation multitâche performant qui autorise efficacement l'exécution simultanée de multiples fragments de code. Ce logiciel d'exploitation permet ainsi les exécutions concurrentes, de manière ordonnée et en évitant tout conflit, d'opération réalisées sur les différents éléments du calculateur. De plus, ce logiciel présente une grande flexibilité. Des moyens de mémorisation de masse éventuellement utilisant des moyens de stockage haute vitesse et haute capacité et éventuellement associés à une ou plusieurs couches du calculateur, coopèrent avec les moyens de mémorisation déjà présents dans le CPU. Ainsi, des modèles représentatifs de l'état de fonctionnement et de besoins évolutifs des différents systèmes du véhicule et/ou des modèles représentatifs des intentions du conducteur (C) peuvent être stockés, par exemple, sous une forme numérisée et compressée soit sur les moyens de mémorisation déjà présents dans le CPU, soit sur les moyens de mémorisation de masse qui y sont associés, soit sur ces deux types de moyens de mémorisation. Comme mentionné précédemment, un modem de télécommunication ou tout autre matériel de télécommunication, par exemple, le second terminal (T2), y compris à l'aide des technologies sans fil, par exemple, les technologies radiotéléphoniques, les technologies aux ondes radio de courte portée, par exemple, du type Bleutooth ou similaire, associé à d'autres médias de télécommunication, peut être relié ou même intégré dans le calculateur (CPU) pour autoriser la liaison du type filaire, par câble ou sans fil, avec un dispositif de distribution d'informations éventuellement associé au réseau, par exemple, le premier terminal (Ti). De même, l'unité de traitement à microprocesseur (CPU) peut disposer des entrées pour les branchements des interfaces externes interactives ou non telles que, par exemple, un ensemble télécommande comprenant une télécommande et un récepteur, un clavier, un moniteur, un écran tactile avec un panneau de revêtement de la vitre utilisant la technologie avancée d'onde de surface etc. Ces moyens permettent de contrôler les différents circuits du véhicule, de charger/décharger, de mettre à jour des modèles représentatifs de l'état de fonctionnement et des besoins évolutifs des différents systèmes du véhicule, des modèles représentatifs des intentions du conducteur (C), par exemple, lorsque le véhicule est à l'arrêt, lors des révisions du véhicule etc. En résumé, le calculateur est agencé pour produire des effets techniques, en initiant des commandes, par exemple, en activant le circuit de préchauffage des chambres de combustion par temps froid, afin d'optimiser, par exemple, les conditions de démarrage du véhicule, par exemple, dès la détection de la présence du conducteur (C) dans une zone prédéterminée (Z) en fonction des intentions du conducteur(C) et/ou des besoins du moteur et/ou de la température environnementale et/ou de l'état de la batterie etc. Dans une variante de l'invention, outre les modules de communication, des antennes, des objetsessentiellement électroniques à microcircuit et mémoire disposant ou non d'une architecture en plusieurs couches etc. déjà mentionnés ci-dessus, chacun des deux terminaux (T1, T2) peut aussi disposer de ses propres interfaces externes connues telles que, par exemple, des interfaces multimédias interactives ou non comme un clavier, un moniteur. un écran tactile avec un panneau de revêtement de la vitre utilisant la technologie avancée d'onde de surface , un microphone, un ou plusieurs haut-parleurs, des moyens de mémorisation de masse éventuellement utilisant des moyens de stockage haute vitesse et haute capacité et éventuellement disposant d'une architecture en plusieurs couches, etc. Ces moyens permettent, par exemple : d'exprimer l'intention du conducteur (C), par exemple, en terme d'activation du circuit de préchauffage des chambres de combustion, de paramétrer chaque terminal (T1, T2), par exemple, en introduisant différentes informations d'identification du conducteur (C), du véhicule (V), de la date etc., de détecter la présence du premier terminal (T1) aux alentours du second terminal (T2), d'identifier ce premier terminal (T1) par le deuxième terminal (T2) en demandant l'identifiant du premier terminal (T1), de vérifier que ce premier terminal (T1) est autorisé à établir une communication sans fil avec le second terminal (T2), par exemple, en consultant une base de données pré-enregistrées distante ou non du second terminal (T2), de valider une ou plusieurs de ces opérations par le premier terminal (T1), de verrouiller au moins l'un des deux terminaux (T1, T2) etc., de mettre à jour des modèles représentatifs de l'état de fonctionnement et des besoins évolutifs des différents systèmes du véhicule (V), de contrôler, par exemple, à l'aide d'une interface graphique et/ou interface sonore et/ou interface tactile (vibreur), la détection à distance du premier terminal (T1) du conducteur (C) par le second terminal (T2) du véhicule (V), la température dans les chambres de combustion, la température environnementale etc., de confirmer ou non les commandes traduisant les intentions du conducteur (C), par exemple, la commande d'activation du circuit de préchauffage des chambres de combustion, et de contrôler la bonne exécution de ces commandes par le calculateur (CPU) du véhicule (V) etc. De même, chacun des deux terminaux (Ti, T2) peut aussi disposer d'au moins une source intérieure d'alimentation en énergie rechargeable ou non (pile, batterie) complétée éventuellement par un branchement à une source extérieure d'alimentation en énergie (secteur) etc. Quant au procédé d'anticipation sur le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne, plusieurs stratégies (en termes de type des étapes, de leur nombre et de l'ordre de leur validation/exécution) peuvent être envisagées. Le principe de la carte mains-libres (premier terminal (T1)) communiquant sans fil avec le calculateur (CPU) du véhicule (V) via le second terminal (T2) comme mentionné ci-dessus, permet d'identifier le conducteur (C) à distance, par exemple, dans une zone prédéterminée (Z) et d'activer le dispositif de préchauffage des chambres de combustion bien avant que le conducteur ne s'installe sur son siège à l'intérieur du véhicule (V). A partir du moment de cette détection, une série d'étapes peut être mise en oeuvre par le conducteur (C) de manière manuelle (agissant, par exemple, sur le premier terminal (Ti)) ou automatique. Par exemple, le second terminal (T2) peut transmettre un signal électrique représentatif de la mise en fonctionnement du système de préchauffage indépendamment du contacteur de marche et de démarrage dès la détection à distance du premier terminal (T1) par l'interface du second terminal (T2). Ces étapes peuvent être validées ou non par le calculateur (CPU). Ces étapes maintiennent ou désactivent le préchauffage des chambres de combustion jusqu'au démarrage du véhicule (V) ou même après, en suivant à l'aide des modèles pré-enregistrés des stratégies adaptées à chaque cas d'espèce. Comme mentionnés ci-dessus, plusieurs capteurs et/ou analyseurs (a, 13, x, ...) sont mis à contribution afin de fournir au calculateur (CPU) des informations sur l'état des différents systèmes du véhicule. A partir des modèles mémorisés dits d'intelligence artificielle, le calculateur (CPU) interprète la volonté du conducteur (C) en s'appuyant sur les informations issues du premier terminal (T1) et des capteurs (a, 6, x, .) avec pour but de s'assurer que le conducteur (C), porteur du terminal (T1) dans le présent exemple, a l'intention de faire démarrer le moteur et non juste d'intégrer le véhicule (V) pour un quelconque besoin personnel. Le module d'intelligence artificielle du calculateur (CPU) peut également prendre en compte certaines données pré-enregistrées concernant le conducteur (C) (par exemple, l'heure de départ du garage pré-enregistré), voire ses habitudes traduites en terme de changement d'état des différents systèmes du véhicule (V). Par exemple, si le conducteur (C) a pour habitude d'attacher sa ceinture avant de lancer le démarrage du moteur, le calculateur (CPU) peut prendre en compte le temps nécessaire pour cette opération avant de couper ou non le préchauffage des chambres de combustion. De même, les habitudes du conducteur (C) peuvent être chiffrées par le module d'intelligence artificielle du calculateur (CPU) en confrontant les données issues des capteurs (1i) détectant l'ouverture de la portière et ceux (x) intégrés au siège du conducteur (C) et mesurant son poids. Ainsi, le module d'intelligence artificielle du calculateur (CPU) peut déduire le temps nécessaire au conducteur (C) pour son installation dans le véhicule (V) après l'ouverture de la portière. Par la suite, le calculateur (CPU) peut prendre en compte le temps nécessaire pour cette opération avant de couper ou non le préchauffage des chambres de combustion...DTD: La température environnementale (et in fine la température dans les chambres de combustion) joue aussi un rôle important dans cette stratégie d'anticipation de préchauffage des chambres de combustion. Plus la température environnementale est basse, plus le temps de préchauffage doit être long. Il faut donc en fonction du niveau de température environnementale activer le circuit de préchauffage plus ou moins tôt à partir du moment de l'identification (détection) par le second terminal (T2) du conducteur (C), porteur du premier terminal (T1). Par exemple, pour des températures très basses, inférieures à une valeur seuil prédéterminée, l'activation du circuit de préchauffage doit être opérée dès l'identification (détection) par le second terminal (T2) du conducteur (C), porteur du premier terminal (Ti). Pour les températures moins extrêmes, par exemple, celles supérieures à la valeur seuil prédéterminée, l'activation du circuit de préchauffage peut débuter après la validation d'une autre étape, par exemple : l'approche du conducteur (C), porteur du premier terminal (T1), à une distance prédéterminée par rapport au véhicule (V), l'ouverture de la portière du véhicule (V), l'attache de la ceinture de sécurité etc. Si pour une raison quelconque une des étapes n'est pas validée et 30 que le chauffage des chambres de combustion est arrêté, le calculateur (CPU) peut néanmoins réactiver le chauffage des chambres de combustion au vu des besoins du moteur dès la commande de démarrage du moteur. A titre d'illustration, la figure 2 décrit un exemple non exhaustif du procédé d'anticipation sur le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne selon l'invention. Si l'une des étapes n'est pas validée et que le conducteur commande le démarrage du moteur, le préchauffage des chambres de combustion s'effectuera dès cet instant. Telle qu'elle est présentée sur la figure 2, la première étape consiste en l'identification du conducteur (C) par le calculateur (CPU) à partir de la détection du premier terminal (T1) dans une zone prédéterminée (Z) par le second terminal (T2). La deuxième étape est celle de la vérification par le calculateur (CPU) de la température dans les chambres de combustion, à l'aide des mesures directes (par exemple, mesures à l'aide d'une des bougies de préchauffage fonctionnant comme thermocouple (capteur (a)) ou indirectes (estimation de la température dans les chambres de combustion à partir, par exemple, de la température du liquide de refroidissement ; de la température environnementale et le temps passé depuis le dernier arrêt du moteur etc.). En effet, comme précisé ci-dessus, plus la température est basse, plus le temps de préchauffage doit être long. La troisième étape est celle de la détection de l'ouverture de la portière du conducteur du véhicule (V) au plus tard après un nombre prédéterminé (m) de secondes après la détection du conducteur (C). L'étape n 4 est celle de la détection de l'installation du conducteur (C) sur son siège au plus tard après un autre nombre prédéterminé (n) de secondes après la détection de l'ouverture de la portière du conducteur du véhicule. L'étape n 5 est celle de la détection de l'attachement de la ceinture de sécurité par le conducteur (C). Rappelons que cette action fait partie des habitudes du conducteur (C) qui peuvent être préalablement paramétrées et/ou estimées par le module d'intelligence artificielle du calculateur (CPU), comme décrit ci-dessus. L'étape n 6 est celle de la détection par le calculateur (CPU) à l'aide des mesures directes ou indirectes de la température requise atteinte dans 5 les chambres de combustion. L'étape n 7 est celle de l'activation du préchauffage des chambres de combustion dont la durée et/ou l'intensité pilotée par le calculateur (CPU), peuvent varier en fonction de la température dans les chambres de combustion. 10 L'étape 8 est celle de l'arrêt du préchauffage des chambres de combustion. La flèche en ligne continue entre les étapes n 1-2 se traduit comme suit : étape n 1 est validée par le calculateur (sinon le calculateur commande l'arrêt du préchauffage s'il est activé (étape 8)) . Il en va de 15 même pour les flèches en ligne continue entre les étapes n 2-3 ; 3-4 ; 4-5 ; 5-6. Les flèches en ligne pointillée entre les étapes n 2-7 ; 3-7 ; 4-7 ; 5-7 traduisent les commandes respectives du calculateur (CPU) activant le préchauffage des chambres de combustions respectivement après les 20 étapes n 2, 3, 4, 5. La flèche en pointillés entre les étapes n 6-8 traduit la commande d'arrêt définitif du préchauffage des chambres de combustion une fois que la température requise pour initier la combustion stable du gazole dans les chambres de combustion est atteinte. 25 Il doit être évident pour les personnes versées dans l'art que la présente invention permet des modes de réalisation sous de nombreuses autres formes spécifiques sans l'éloigner du domaine d'application de l'invention comme revendiqué. Par conséquent, les présents modes de réalisation doivent être considérés à titre d'illustration, mais peuvent être modifiés dans le domaine défini par la portée des revendications jointes, et l'invention ne doit pas être limitée aux détails donnés ci-dessus. Notamment, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples d'un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne comprenant un seul premier terminal (T1) associé au conducteur (C) communiquant avec un seul second terminal (T2) associé au véhicule (V), on comprendra que l'invention porte également sur un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid comprenant une multitude de terminaux du type premier terminal (T1) communiquant de manière sélective ou non avec une multitude de terminaux du type second terminal (T2). Ce cas est représentatif, par exemple, d'une caserne de pompiers disposant de plusieurs véhicules spécialisés dans un garage dont chacun est muni d'un terminal du type second terminal (T2). Chaque sapeur pompier de la caserne quant à lui, dispose de son propre premier terminal ( carte mains-libres ) du type premier terminal (T1). Ainsi, dès la détection de l'arrivée du premier pompier du groupe (et non pas uniquement du pompier conducteur (C) qui peut, par exemple, arriver en dernier) dans la zone prédéterminée (garage Z), les circuits de préchauffage des chambres de combustion de tous les véhicules spécialisés se mettent en marche de manière à assurer leur départ le plus rapidement possible en cas d'alerte. Cet exemple illustre le cas d'une multitude de terminaux (T1, T2) non sélectifs l'un par rapport à l'autre. Un autre exemple concerne un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid comprenant une multitude de terminaux du type premier terminal (Ti) communiquant de manière sélective avec une multitude de terminaux du type second terminal (T2). Il s'agit, par exemple, d'une entreprise du transport où chaque conducteur (C) est muni d'un terminal du type premier terminal (Ti) programmé de manière personnalisée et chaque véhicule est muni d'un terminal du type second terminal (T2) programmé aussi de manière personnalisée. Dans cet exemple, chaque terminal (T1, T2) dispose d'un module radio (Ml) de communication sans fil utilisant une technologie de courte portée (quelques dizaines de mètres) pour communiquer sans fil dans une zone prédéterminée (Z). Selon des règles prédéterminées en fonction de l'organisation de l'entreprise, chaque premier terminal (Ti) (et, donc, chaque conducteur (C)), peut communiquer avec un ou plusieurs seconds terminaux (T2) (et, donc, un ou plusieurs véhicules) et vice versa. Bien entendu, le module radio (M1) de communication sans fil de chacun des terminaux du type second terminal (T2) comporte des moyens pour détecter la présence de l'émission courte portée du chacun des terminaux du type premier terminal (Ti), des moyens pour demander un identifiant à chacun des terminaux du type premier terminal (Ti) et des moyens pour vérifier que chacun des terminaux du type premier terminal (Ti) est autorisé ou non à établir une communication sans fil avec ce terminal du type second terminal (T2). De même, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples d'un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid d'un moteur à combustion interne comprenant un second terminal (T2) et un équipement de gestion (CPU) du véhicule (V) séparés l'un de l'autre et coopérant l'un avec l'autre, on comprendra que l'invention porte également sur un dispositif d'anticipation sur le démarrage à froid dans lequel le second terminal (T2) et l'équipement de gestion (CPU) du véhicule (V) sont confondus. De même, bien que l'invention ait été illustrée par un exemple d'utilisation portant sur un moteur Diesel, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée dans un moteur à combustion interne, par exemple, dans un moteur à essence et, d'une manière plus générale, chaque fois qu'il est souhaitable d'anticiper le préchauffage des chambres de combustion en évitant toute décharge inutile de la batterie, de manière à permettre au conducteur de démarrer le moteur aussitôt après son installation dans le véhicule et dans de meilleures conditions. De même, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples où le dispositif selon l'invention est utilisé sur un véhicule automobile, on comprendra que le système selon l'invention puisse également être adapté à toutes les applications nécessitant d'anticiper le préchauffage des chambres de combustion en évitant toute décharge inutile de la batterie, de manière à permettre un démarrage du moteur plus rapide et dans de meilleures conditions. Enfin, bien que l'invention ait été illustrée par des exemples où le premier terminal (Ti) se présente comme une carte mains libres, un téléphone mobile ou satellite, on comprendra que l'invention puisse également être utilisée avec un premier terminal (Ti) représenté par un assistant personnel de gestion ou PDA (en anglais Personal Digital Assistant )
Dispositif d'anticipation sur le démarrage d'un moteur comprenant une chambre de combustion,un système de préchauffage comportant un contacteur supplémentaire agencé pour déclencher le système de préchauffage indépendamment du contacteur de démarrage,un équipement de gestion comprenant un calculateur, des capteurs destinés à fournir des données représentatives de l'état du fonctionnement du véhicule au calculateur, des moyens de commande destinés à commander le système de préchauffage,caractérisé en ce que le contacteur supplémentaire comprendun premier terminal,un second terminal lié avec le calculateur,les deux terminaux comportant chacun une interface pour détecter à distance la présence d'une autre interface, eten ce que le second terminal comprend des moyens pour transmettre un signal électrique déclenchant le système de préchauffage dès la détection à distance de l'interface du premier terminal par l'interface du second terminal.
1. Dispositif d'anticipation sur le démarrage d'un moteur à combustion interne dans un véhicule (V) caractérisé en ce qu'il comprend au moins un premier terminal (T1) dit carte mains libres, en liaison sans fil avec au moins un second terminal (T2) lié avec au moins un calculateur (CPU) de gestion du préchauffage et du démarrage et distinct du premier terminal (Ti), et en ce que le second terminal (T2) comprend des moyens pour transmettre un signal électrique représentatif de la mise en fonctionnement du système de préchauffage indépendamment du contacteur de marche et de démarrage dès la détection à distance du premier terminal (T1) par le second terminal (T2). 2. Dispositif d'anticipation selon la 1, caractérisé en ce que les deux terminaux (T1, T2) comportent chacun au moins une interface pour détecter à distance au moins la présence d'une autre interface du type prédéterminée. 3. Dispositif d'anticipation selon la 1 ou 2, caractérisé 20 en ce que l'interface de chacun des deux terminaux (Ti, T2) comporte des moyens d'identification propres à cette interface. 4. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'interface de chacun des deux terminaux (Ti, T2) forme au moins un module (M1, M2, M3, Mx, My, Mz) de communication 25 sans fil comprenant des moyens de transmission et de réception des signaux et/ou des flux de données ou de paroles identifiables par l'autre interface. 5. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les deux terminaux (T1, T2) comportent chacun au moins un module radio (M1) de communication sans fil utilisant une 30 technologie de courte portée (quelques dizaines de mètres) pour communiquer sans fil dans une zone prédéterminée (Z). 6. Dispositif d'anticipation selon la 5, caractérisé en ce que le module radio (M1) de communication sans fil du second terminal (T2) comporte des moyens pour détecter la présence de l'émission courte portée du premier terminal (Ti), des moyens pour demander un identifiant à ce premier terminal (Ti) et des moyens pour vérifier que ce premier terminal (T1) est autorisé à établir une communication sans fil avec le second terminal (T2). 7. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le calculateur (CPU) coopère avec des capteurs et des analyseurs destinés à fournir des données représentatives de l'état du fonctionnement des différents éléments du véhicule (V) au calculateur (CPU) et avec des moyens de contrôle et de commande (U) destinés à commander au moins un système de préchauffage. 8. Dispositif d'anticipation selon la 7, caractérisé en ce 15 que le système de préchauffage comprend : au moins une bougie (B) de préchauffage coopérant avec une chambre de combustion, au moins un circuit d'alimentation de la bougie (B) de préchauffage en énergie, 20 au moins un commutateur temporisé déclenché par un contacteur de marche et de démarrage et déterminant la durée de fonctionnement du système de préchauffage. 9. Dispositif d'anticipation selon la 8, caractérisé en ce que le système de préchauffage comprend au moins un contacteur 25 supplémentaire agencé pour mettre en fonctionnement le système de préchauffage indépendamment du contacteur de marche et de démarrage. 10. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 9, caractérisé en ce que le préchauffage de la chambre de combustion est déclenché par le calculateur (CPU) après la réception par le calculateur 30 (CPU) du signal électrique représentatif d'une requête de la mise en fonctionnement du système de préchauffage provenant du second terminal(T2), et en ce que la température dans la chambre de combustion au moment de déclenchement du préchauffage est inférieure à une valeur prédéterminée. 11. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 10, caractérisé en ce que l'approche du premier terminal (T1) à une distance prédéterminée du second terminal (T2) déclenche le préchauffage de la chambre de combustion. 12. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 11, caractérisé en ce que le moment et/ou la durée du préchauffage de la chambre de combustion est régulé par le calculateur (CPU) en fonction des paramètres choisis parmi un ou plusieurs des paramètres suivants : (a) température dans la chambre de combustion; (b) température de l'environnement; (c) état de l'ouverture des moyens ouvrant du véhicule; (d) présence d'un objet de poids, de forme et de température prédéterminés sur le siège du conducteur (C); (e) état de la batterie; (f) attachement de la ceinture de sécurité; (g) heure. 13. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 12, caractérisé en ce qu'au moins un des deux terminaux (Ti, T2) dispose des moyens choisis parmi un ou plusieurs des moyens suivants : (a) clavier; (b) moniteur; (c) écran tactile; (d) moyens de communication sonore; (e) moyens de stockage et de mémorisation de masse; (f) source d'alimentation en énergie; (g) carte SIM (Subscriber Identity Module). 14. Dispositif d'anticipation selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le second terminal (T2) et le calculateur (CPU) se 25 confondent.
F,H
F02,H04
F02N,F02P,H04B
F02N 19,F02P 19,H04B 7
F02N 19/04,F02P 19/02,H04B 7/26
FR2888370
A1
PROTECTION DE L'EXECUTION D'UN PROGRAMME
20,070,112
Domaine de l'invention La présente invention concerne de façon générale les circuits électroniques et, plus particulièrement, les microcontrôleurs d'exécution de séquences d'instructions, par exemple, intégrés dans des dispositifs de type carte à puce. La figure 1 représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un exemple de circuit intégré 1 du type auquel s'applique la présente invention. Un tel circuit comporte au moins une unité centrale de traitement 2 (CPU), une ou plusieurs mémoires 3 (MEM) parmi lesquelles au moins une mémoire non volatile (par exemple une ROM) de stockage de programmes et une mémoire vive pour contenir les données pendant leur exécution, et un élément 4 d'entrée-sortie (1/0) pour communiquer avec ou sans contact avec l'extérieur du circuit 1. Les différents éléments contenus dans le circuit 1 communiquent par un ou plusieurs bus 5 de données, d'adresses et de commande et d'autres circuits (par exemple des capteurs) peuvent être intégrés au circuit 1. La présente invention concerne plus particulièrement la protection de l'exécution de programmes manipulant des quantités numériques censées rester dans le circuit intégré 1 contre d'éventuelles tentatives de piratages par injection de faute dans le déroulement des programmes. Exposé de l'art antérieur Les circuits intégrés contenant des quantités numériques censées rester inconnues de l'extérieur (par exemple des clés utilisées par des mécanismes de cryptographie sont susceptibles d'être piratés par des fraudeurs mettant en oeuvre des processus de déroutement de l'exécution correcte de programmes. De tels processus consistent à perturber le fonctionnement du circuit pendant l'exécution d'un programme (par exemple, par une perturbation introduite sur son horloge) pour provoquer un saut accidentel du programme vers une autre instruction que celle normalement prévue. Un tel saut peut permettre de sortir d'une boucle de contrôle, d'une boucle sans fin suite à une erreur d'authentification, etc. et plus généralement peut permettre d'interpréter les conséquences de ce saut pour découvrir même partiellement les quantités secrètes. Différents mécanismes existent pour contrôler le déroulement de programmes exécutés par des circuits électroniques. Une solution connue consiste à effectuer un calcul dit de signature pendant l'exécution d'un programme pour s'assurer que toutes les instructions ont été exécutées. Une autre solution connue consiste à exécuter un même 25 programme plusieurs fois en parallèle et à vérifier la cohérence des résultats obtenus par ces multiples exécutions. Un inconvénient des solutions connues est que l'existence même d'un mécanisme de protection de l'exécution du programme n'est pas transparente pour l'utilisateur. Un autre inconvénient est qu'il s'agit de mécanismes de détection d'une tentative de déroutement d'un programme qui nécessitent, en cas de détection, la prise de mesures particulières, donc un autre programme pour gérer les éventuelles détections de fraude. Résumé de l'invention La présente invention vise à pallier tout ou partie des inconvénients des solutions connues de protection de programmes contre d'éventuels déroutements. L'invention vise plus particulièrement à proposer une solution évitant d'adjoindre, à un mécanisme de détection d'une tentative de déroutement, un mécanisme d'interprétation et de traitement de cette détection. L'invention vise également à proposer une solution peu 10 gourmande en ressources et particulièrement aisée à mettre en oeuvre dans un microcontrôleur de type carte à puce. L'invention vise également à proposer une solution qui ne soit pas détectable par un fraudeur éventuel. Pour atteindre tout ou partie de ces objets, la présente invention prévoit un procédé de protection de l'exécution d'un programme principal contre d'éventuels déroutements, comportant les étapes de: lors d'une instruction du programme principal, déclencher un compteur temporel d'un compte donné en fonction d'instructions qui suivent du programme principal; et exécuter, une fois que le compteur a atteint son compte, au moins une instruction d'un programme secondaire dont dépend le résultat du programme principal. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente 25 invention, le résultat du programme principal est un résultat arithmétique. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, le résultat du programme principal est un déclenchement d'un processus. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, le compteur est un compteur de cycles. Selon un mode de mise en oeuvre de la présente invention, le compteur est un compteur d'instructions. L'invention prévoit également un circuit intégré 35 comprenant au moins une unité centrale de traitement et des mémoires, ainsi que des moyens pour la mise en oeuvre du procédé de protection. Brève description des dessins Ces objets, caractéristiques et avantages, ainsi que d'autres de la présente invention seront exposés en détail dans la description suivante de modes de mise en oeuvre et de réalisation particuliers faite à titre non-limitatif en relation avec les figures jointes parmi lesquelles: la figure 1 qui a été décrite précédemment représente, de façon très schématique et sous forme de blocs, un exemple de circuit électronique du type auquel s'applique la présente invention; et la figure 2 illustre un mode de mise en oeuvre d'un mécanisme de protection du déroulement d'un programme selon la 15 présente invention. Pour des raisons de clarté, seuls les étapes et éléments qui sont utiles à la compréhension de l'invention ont été représentés aux figures et seront décrits par la suite. En particulier, le contenu des programmes protégés par l'invention n'a pas été détaillé, celle-ci étant compatible avec tout programme habituellement exécuté par un microcontrôleur. Description détaillée Une caractéristique d'un mode de mise en oeuvre de la présente invention est de prévoir, à un instant de l'exécution d'un programme principal à protéger, le lancement d'un compteur qui, lorsqu'un compte donné aura été atteint, exécutera une instruction utile pour le programme principal mais dans le cadre d'un programme secondaire. Une autre caractéristique de ce mode de mise en oeuvre est de poursuivre l'exécution du programme principal pendant le comptage et de prévoir l'instant d'exécution de l'instruction secondaire pour que, dans un fonctionnement normal du programme principal, elle se produise à un instant attendu. En d'autres termes, l'invention prévoit de reporter, 35 dans l'exécution d'un programme secondaire, une ou plusieurs instructions nécessaires à l'obtention d'un résultat correct par le programme principal et de provoquer l'exécution de ces instructions de façon indépendante du déroulement du programme principal après le déclenchement d'un compteur. Ainsi, en cas de déroutement du programme principal, l'instruction ou le groupe d'instructions du programme secondaire ne se trouvera pas exécuté ou sera exécuté à un mauvais moment, de sorte que les résultats du programme principal seront incorrects. L'instruction ou le groupe d'instructions exécutées dans le programme secondaire sont, de préférence, des instructions nécessaires au programme principal pour obtenir les résultats attendus. Par exemple, il s'agit d'une étape d'un calcul arithmétique dont la non exécution fait que le résultat fourni en sortie n'est pas correct. Selon un autre exemple, la non exécution d'une étape du programme secondaire bloque une fonction du programme principal, donc le résultat fourni (au sens large) n'est pas correct. Le résultat peut donc être soit le déclenchement d'un autre processus quelconque, soit un résultat arithmétique. La figure 2 illustre, par une vue très schématique, un mode de mise en oeuvre de la présente invention. On suppose l'exécution d'un programme principal Pg comprenant des instructions INSTR et, au sein de ce programme, une partie (PROTECTED) dont on souhaite protéger l'exécution contre d'éventuels déroutements. En effet, l'intégralité d'un programme n'a pas nécessairement besoin d'être protégée mais, le plus souvent, seulement des phases mettant en oeuvre des quantités numériques censées rester à l'intérieur du circuit. Dans cet exemple, les instructions que l'on souhaite protéger vont de l'instruction INSTRi+1 à l'instruction INSTRi+k. Au début de la zone à protéger, l'instruction INSTRi déclenche un compteur (TIMERj) en l'initialisant à une valeur j=k. On suppose ici un compteur temporel (par exemple un compteur de cycles) mais tout autre compteur adapté (par exemple un compteur d'instructions) peut convenir si l'on est capable de déterminer le nombre d'incréments/décréments à lui apporter pendant une exécution normale de la zone à protéger du programme principal. Toutefois, l'incrémentation/décrémentation du compteur est indépendante de l'exécution du programme à protéger. Le programme principal poursuit son exécution de façon normale jusqu'à l'instruction INSTRi+k. Selon ce mode de réalisation de l'invention, l'instruction qui suit dans le programme principal l'instruction INSTRi+k est une instruction INSTRi+ k+2 dont un résultat correct est conditionné par l'exécution d'une instruction INSTRi+k+1 dans un programme secondaire SecPg. Cette instruction INSTRi+k+1 est exécutée de façon indépendante du programme principal une fois que le compteur TIMER a atteint une valeur j=0. Le choix de l'instruction INSTRi+k+1 est décidé lors de la conception pour être nécessaire à la fourniture d'un résultat correct par le programme principal ou à une poursuite normale de son fonctionnement à l'issue de l'instruction INSTRi+k, sans toutefois être requise entre les instructions de rang i+1 à i+k du programme principal. Dans le cas où un déroutement du programme principal se produit dans la zone protégée, cela conduit à un saut. Un tel saut, que ce soit en restant dans la zone protégée ou en passant hors de cette zone, modifie le temps nécessaire à l'arrivée à l'instruction INSTRi+k. Par conséquent, l'instruction INSTRi+k+1 ne sera pas exécutée au bon moment et le résultat fourni par le programme principal sera erroné. Il est à noter que le programme principal n'attend pas d'exécution de l'instruction du programme secondaire mais l'utilise (par exemple, un résultat d'opération non lié aux valeurs des instructions INSTRi+1 à INSTRi+k) pour poursuivre sa propre exécution. Ainsi, l'invention ne prévoit pas de boucle d'attente. Un avantage de la présente invention est que la protection de l'exécution du programme principal ne s'accompagne d'aucune interprétation suite à une détection de tentative de fraude. En effet, la seule conséquence est l'exécution incorrecte de ce programme. Ainsi, la protection opérée par l'invention est transparente pour le fraudeur éventuel qui ne s'aperçoit pas que le résultat qui lui est fourni est erroné. Selon une variante, plusieurs instructions pourront être appelées par le programme secondaire. Selon une autre variante, plusieurs compteurs et boucles secondaires sont prévus soit en parallèle soit en sélection aléatoire par le programme principal. Bien entendu, la présente invention est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. En particulier, le choix des instructions à reporter d'un programme principal à protéger à un programme secondaire est à la portée de l'homme du métier en fonction de l'application. En particulier, la réalisation pratique du compteur pour, par exemple, qu'il compte jusqu'à une valeur comparée à la valeur courante ou jusqu'à un débordement est à la portée de l'homme du métier. De plus, la mise en oeuvre pratique de l'invention à partir des indications fonctionnelles données dans la présente description est à la portée de l'homme du métier en utilisant des outils matériels ou des programmations classiques
L'invention concerne un procédé de protection de l'exécution d'un programme principal (Pg) contre d'éventuels déroutements, comporte les étapes de, lors d'une instruction du programme principal, déclencher un compteur temporel (TIMER) d'un compte donné en fonction d'instructions qui suivent du programme principal, et exécuter une fois que le compteur a atteint son compte au moins une instruction d'un programme secondaire dont dépend le résultat du programme principal.
1. Procédé de protection de l'exécution d'un programme principal (Pg) contre d'éventuels déroutements, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes de: lors d'une instruction du programme principal, déclencher un compteur temporel (TIMER) d'un compte donné en fonction d'instructions qui suivent du programme principal; et exécuter, une fois que le compteur a atteint son compte, au moins une instruction d'un programme secondaire dont dépend le résultat du programme principal. 2. Procédé selon la 1, dans lequel le résultat du programme principal est un résultat arithmétique. 3. Procédé selon la 1, dans lequel le résultat du programme principal est un déclenchement d'un processus. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, dans lequel le compteur est un compteur de cycles. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 4, dans lequel le compteur est un compteur d'instructions. 6. Circuit intégré comprenant au moins une unité centrale de traitement (2) et des mémoires (3), caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une quelconque des 1 à 5.
G
G06
G06K,G06F
G06K 19,G06F 12,G06F 21
G06K 19/073,G06F 12/14,G06F 21/75,G06F 21/77
FR2891841
A1
MELANGE ODORISANT POUR COMBUSTIBLE GAZEUX INODORE
20,070,413
La présente invention concerne le domaine des odorisants pour les combustibles gazeux, notamment inodores, et a plus spécialement pour objet une composition comprenant au moins un sulfure d'alkyle et au moins deux acrylates d'alkyle permettant la détection des fuites de gaz et la prévention des risques d'explosion qui en découlent. Les gaz de ville et les gaz de fours à coke qui étaient obtenus par des procédés thermiques, ont longtemps été utilisés dans le passé comme combustibles gazeux tant pour l'éclairage public que pour les besoins domestiques. Ces gaz contenaient des composants fortement odoriférants. Ils avaient par conséquent une forte odeur propre, de sorte qu'une fuite de gaz pouvait être aisément décelée. Au contraire, les combustibles gazeux utilisés de nos jours, qu'il s'agisse de gaz naturel, de propane, de butane, de gaz de pétrole liquéfié (ou GPL), ou même d'oxygène (par exemple pour les soudures), sont essentiellement inodores, soit en raison de leur origine, soit en raison du traitement de purification qu'ils ont reçu. Ainsi si des fuites ne sont pas perçues à temps, il se forme rapidement des mélanges de combustible gazeux et d'air pouvant exploser, avec par conséquent un haut potentiel de risque. C'est pour ces raisons de sécurité, que le gaz naturel circulant dans les gazoducs est odorisé par injection (dans des stations spécialisées) d'additifs appropriés appelés 20 odorisants. Le gaz naturel est en général acheminé inodore vers les pays consommateurs depuis les sites de production, après un traitement de purification approprié, soit par gazoduc, soit (à l'état liquide) dans des bateaux spécialisés (méthaniers). En France par exemple, le gaz naturel est ainsi reçu dans un nombre limité de stations d'injection où 25 l'odorisant est injecté de telle sorte que le gaz naturel qui circule aussi bien dans le réseau français de gazoduc, que celui qui est stocké dans des réservoirs souterrains est odorisé, ce qui permet une détection aisée en cas de fuite, quelle que soit la portion du réseau où elle se produise. Dans d'autres pays, le gaz naturel peut être distribué sur le territoire par un réseau 30 de gazoducs dans lequel il circule sans agent odorisant, celui-ci étant alors odorisé à l'entrée des villes où il est consommé, ce qui nécessite un nombre encore plus élevé de stations d'injection. -2- Les bacs de stockage sont le plus souvent maintenus sous atmosphère d'azote ou de gaz naturel afin de limiter, à ce stade, les risques d'explosion. On connaît des sulfures d'alkyle utilisés comme agents odorisants, seuls ou en mélange. On peut citer par exemple le diéthylsulfure, le diméthylsulfure, le méthyléthylsulfure ou le tétrahydrothiophène qui sont largement utilisés pour leurs excellentes propriétés, notamment propres à déclencher une sensation d'alarme auprès des personnes en cas de fuite accidentelle du gaz naturel ainsi odorisé, et à lancer les opérations de sauvegarde nécessaires. Ces produits génèrent toutefois lors de la combustion du gaz naturel une quantité d'anhydride sulfureux qui, pour faible qu'elle soit, devient non négligeable lorsqu'un bilan global est effectué à l'échelle d'un pays ou d'une région, notamment à taux d'industrialisation ou d'urbanisation élevé. Ainsi, à titre d'exemple, la combustion d'un gaz naturel odorisé avec du tétrahydrothiophène à une concentration de 10 mg/Nm3 (ou nombre de m3 du gaz, mesuré dans les conditions normales de température et de pression) génère 7,3 mg/Nm3 de dioxyde de soufre. Dans le cadre général d'une meilleure prise en compte des contraintes environnementales, il est donc souhaitable de réduire les quantités de SO2 rejetées dans l'écosphère par le biais des agents odorisants à base de sulfures d'alkyle présents dans le gaz naturel, lors de la combustion de celui-ci. L'utilisation d'acrylates d'alkyle comme composants de mélanges odorisants de gaz est par ailleurs décrite dans la littérature. Ainsi, la demande DE 19837066 mentionne un procédé d'odorisation du gaz naturel par addition d'un mélange comprenant un acrylate d'alkyle, un composé azoté de type pyrazine, et un antioxydant. Ce mélange présente toutefois l'inconvénient de ne pas avoir une odeur caractéristique de gaz et est donc susceptible de prêter à confusion en cas de fuite de gaz. Le risque est bien sûr la non-détection de cette fuite et l'explosion, si la concentration en gaz dans l'air atteint sa limite inférieure d'explosivité. On connaît également par le brevet JP55-137190 un mélange odorisant associant à l'acrylate d'éthyle un composé soufré spécifique, en l'espèce le tertiobutyl mercaptan (ou TBM). L'inconvénient majeur de ce mélange est toutefois, qu'en raison de la réactivité chimique du TBM avec l'acrylate d'éthyle, les 2 composants du mélange odorisant doivent, dans les différentes stations d'injection, être stockées dans des bacs séparés et nécessitent -3- également des pompes et des têtes d'injection séparées, pour introduction dans le gazoduc. Il en résulte, eu égard à la logistique complexe d'odorisation du gaz naturel exposée plus haut, une augmentation considérable des coûts des stations d'injection découlant de la nécessaire multiplication des bacs de stockage, des pompes et des têtes d'injection. Par ailleurs, la demande WO 2004/024852 décrit un agent odorisant constitué de quatre composants dont un acrylate d'alkyle, un sulfure d'alkyle et un agent stabilisant antioxydant tel que le tert-butylhydroxytoluène, l'hydroquinone etc. La présente invention a pour but de proposer un nouveau mélange odorisant, remédiant notamment aux inconvénients des mélanges odorisants de l'art antérieur exposés 10 précédemment. La présente invention a ainsi pour objet une composition utilisable notamment comme agent odorisant d'un combustible gazeux, plus particulièrement du gaz naturel, comprenant : - de 0,1 à 49,9 parties en poids d'au moins un sulfure d'alkyle (I) de formule : 15 R1-S-R2 dans laquelle R1 et R2, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone ; ou - RI et R2 pris avec l'atome de soufre auquel ils sont attachés représentent un cycle saturé ou insaturé comprenant de 3 à 5 atomes de carbone, éventuellement 20 substitué par un radical C,-C4 alkyle ou C1-C4 alcényle ; - de 50 à 99,8 parties en poids d'au moins deux acrylates d'alkyle (II) dont le radical alkyle comprend de 1 à 12 atome de carbone, de préférence de 1 à 8 ; - de 0,001 à 0,l parties en poids d'au moins un composé (III) inhibiteur de polymérisation du ou des acrylate(s) d'alkyle (II) actif en présence et en l'absence 25 d'oxygène, comprenant de préférence un radical nitroxyde stable de formule (IV). R4 R3 dans laquelle : -4- - R3 et R4, identiques ou différents, représentent chacun un radical hydrocarboné tertiaire ou secondaire comprenant de 2 à 30 atomes de carbone, de préférence de 4 à 15, et éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi le soufre, le phosphore, l'azote ou l'oxygène ; ou - R3 et R4 pris avec l'atome d'azote auquel ils sont attachés représentent un radical hydrocarboné cyclique comprenant de 4 à 10 atomes de carbone, de préférence de 4 à 6, le dit radical étant éventuellement substitué. La composition selon l'invention confère aux combustibles gazeux, notamment au gaz naturel après son injection dans celui-ci, un fort pouvoir odorant, comparable à celui obtenu avec les odorisants à base de sulfure d'alkyle de l'art antérieur, permettant à toute personne se trouvant au voisinage d'une fuite de reconnaître celle-ci, et d'engager les mesures de sécurité appropriées. Ce fort pouvoir odorant est obtenu en même temps qu'une diminution significative des quantités de SO2 rejetées dans l'écosphère après combustion du gaz ainsi odorisé. Enfin cette composition, du fait de l'absence de réactivité entre les composés (I) et (II) peut être mise en oeuvre dans les stations d'injection au moyen d'un seul bac de stockage, d'une seule pompe et d'une seule tête d'injection, ce qui conduit à une logistique considérablement simplifiée. Selon une variante préférée de la composition selon l'invention, celle-ci comprend de 5 à 14,95 parties en poids de composé(s) (I), de 85 à 94,95 parties en poids de composés (II) et de 0,005 à 0,05 parties en poids de composé(s) (III). On préfère utiliser comme sulfure(s) d'alkyle(s) (I) le tétrahydrothiophène (THT), le méthyl éthyl sulfure (MES), le diméthylsulfure (DMS) et/ou le diéthylsulfure (DES). Les esters d'acide acrylique (II) sont notamment choisis parmi les acrylates de méthyle, d'éthyle, de n-propyle, d'isopropyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tert-butyle, de pentyle, d'hexyle, d'heptyle, d'octyle et de dodécyle. Selon un mode de réalisation préféré de la composition selon l'invention, on utilise une association d'acrylates d'alkyle contenant notamment de l'acrylate d'éthyle, et avantageusement une association d'acrylates d'alkyle contenant notamment de l'acrylate de méthyle et l'acrylate d'éthyle. Les associations d'acrylates d'alkyle contenant notamment de l'acrylate de méthyle et l'acrylate d'éthyle préférées comprennent en général -5- 20 à 40 parties en poids d'acrylate de méthyle pour 100 parties en poids du total acrylate de méthyle+acrylate d'éthyle. Selon une variante de l'invention tout particulièrement préférée, on utilise une composition comprenant tétrahydrothiophène, acrylate de méthyle et acrylate d'éthyle. La présence dans la composition selon l'invention de composé(s) (III) a pour effet d'inhiber la polymérisation des acrylates qui sont des monomères très réactifs pouvant se polymériser spontanément. Une telle polymérisation incontrôlée est susceptible de mettre les personnes se trouvant à proximité des stations d'injection, tels que riverains ou ouvriers en charge de la maintenance en danger, du fait d'un risque d'explosion. Cette polymérisation survenant durant le stockage, y compris par exemple, dans les bacs ou cuves de stockages des stations d'injection, peut conduire également à un encrassement voire un bouchage rapide des tuyaux entre le bac de stockage et le point d'injection. Un tel phénomène peut conduire à une baisse non contrôlée de la concentration de l'odorisant dans le gaz naturel, ce qui augmente le risque lié à une fuite de gaz non détectée. Les composés de formule (IV) sont connus en soi, et leur préparation est par exemple décrite dans l'ouvrage "Synthetic Chemistry of Stable Nitroxides" par L. B. Volodarsky et al, CRC Press, 1993, ISBN:0-8493-4590-1. Les inhibiteurs de formule (IV) présentent l'avantage, contrairement à d'autres inhibiteurs tels les inhibiteurs radicalaires appartenant à la famille des hydroquinones, de ne pas nécessiter un stockage du mélange odorisant sous air. Un stockage sous air est en effet rendu nécessaire pour les inhibiteurs radicalaires de type hydroquinone, du fait que la forme active de l'inhibiteur est une molécule comportant un radical qui se forme à la suite d'une réaction avec l'oxygène. Or il est très intéressant, dans la pratique de la conception des stations d'injection, de pouvoir stocker le mélange odorisant dans la cuve appropriée sous pression de gaz naturel. Une telle modalité de réalisation permet avantageusement d'augmenter le rendement des pompes à injection. Les inhibiteurs de formule (IV) offrent également l'avantage, pour la même raison, de pouvoir être utilisés dans des bacs de stockage sous azote que l'on rencontre dans certaines stations d'injection du gaz naturel. Selon une variante particulièrement préférée, on utilise comme inhibiteur de formule (IV) un composé dérivé de la tétraméthyl pipéridine oxyde (également désignée par le terme de TEMPO) de formule (IVa) : 10 CH3 dans laquelle R5 représente un groupement hydroxy, amino, R6COO-, R6CON- , où R6 est un radical C1-C4 alkyle. On préfère avantageusement choisir le composé de formule (III) parmi l'un au 5 moins des composés suivants : -composé (A) appelé N-(tertiobutyl)-N-(1-[ethoxy(ethyl)phosphino]propyl) nitroxyde de formule : Et - composé (B) appelé N-(tertiobutyl)-N-(1-diethylphosphono-2, 2- Nù00 EtiC'-sP'l''^ / CH3 Et CH3 15 dimethylpropyl) nitroxyde de formule - composé (C) appelé N-(tertiobutyl)-N-([2-methyl-l-phenyl]propyl) nitroxyde de Hic CH3 H3C formule : 20 H3C -7- La présente invention a également pour objet un procédé d'odorisation d'un combustible gazeux inodore comprenant l'addition d'une quantité efficace de la composition comprenant au moins un sulfure d'alkyle, au moins deux acrylates d'alkyle, et au moins un composé (III) inhibiteur de polymérisation des acrylates d'alkyle stable en présence et en l'absence d'oxygène, de préférence de formule (IV) . La quantité de la dite composition peut être déterminée par l'homme du métier moyennant des essais systématiques, tenant compte des caractéristiques particulières du combustible gazeux, et des réseaux de distribution. A titre purement indicatif, cette quantité efficace peut être comprise entre 1 et 500 mg/Nm3, de préférence entre 2 et 50 mg/Nm3. La composition selon l'invention décrite ci-dessus peut être utilisée telle quelle ou bien être diluée dans un solvant ou un mélange de solvants inerte vis-à-vis des acrylates. A titre d'exemples de solvants, on peut citer le cyclohexane, le n-hexane. La dilution de la composition peut atteindre 85 % , i-e 15 parties en poids de la composition selon l'invention sont diluées dans 85 parties en poids de solvant, Les combustibles gazeux auxquels s'applique le procédé selon l'invention comprennent : le gaz naturel, le propane, le butane, le gaz de pétrole liquéfié (ou GPL), ou même l'oxygène ou encore l'hydrogène, tel celui généré par les piles à combustible. Le gaz naturel est un combustible gazeux préféré selon la présente invention en raison de sa très large diffusion et de l'importance des réseaux de distribution, rendant particulièrement désirable la réduction de tout danger découlant d'un risque de fuite. S'agissant du gaz naturel, la composition utilisable comme agent odorisant est ajoutée par injection dans les stations spécialisées selon les techniques usuelles mise en oeuvre dans ce domaine. L'invention a enfin pour objet un combustible gazeux, de préférence un gaz naturel, comprenant une quantité comprise entre 1 et 500 mg/Nm3, de préférence entre 2 et 50 mg/Nm3 de la composition comprenant au moins un sulfure d'alkyle, au moins deux acrylates d'alkyle, et au moins un composé (III), de préférence de formule (IV) ,. Les exemples suivants sont donnés à titre purement illustratif de l'invention et ne sauraient être nullement interprétés pour en limiter la portée. Exemple 1 (référence) : Odorisation du gaz naturel par du tétrahydrothiophène On injecte dans du gaz naturel 10 mg par Nm3 de tétrahydrothiophène au moyen d'un dispositif de laboratoire approprié. -8-La teneur en dioxyde de soufre formé, après combustion du gaz ainsi odorisé qui a un fort pouvoir odorant, est égale à 7,3 mg/Nm3. Exemple 2 : La composition suivante est obtenue par simple mélange du poids des composants indiqués à l'état liquide, à l'exception de l'Hydroxy TEMPO qui est un solide : Acrylate d'éthyle 58,6 g 58,66 parties en poids Acrylate de méthyle 29,3 g 29,33 parties en poids Tétrahydrothiophène 120 g 12,00 parties en poids Hydroxy TEMPO 0,1 g 0,01 parties en poids On répète ensuite l'exemple 1 en remplaçant le tétrahydrothiophène par la composition selon l'invention ainsi préparée. Le gaz ainsi odorisé est soumis à un test olfactif, d'où il ressort que le gaz ainsi 15 odorisé a un bon pouvoir d'alerte (fort pouvoir odorant similaire à celui de la composition de l'exemple 1) La teneur en dioxyde de soufre formé, après combustion du gaz ainsi odorisé, est égale à 0,87 mg/Nm3. 20 Exemple 3 : La composition suivante est obtenue par simple mélange du poids des composants indiqués à l'état liquide indiqué : Acrylate d'éthyle 58,6 g 58,66 parties en poids 25 Acrylate de méthyle 29,3 g 29,33 parties en poids Tétrahydrothiophène 120 g 12,00 parties en poids N-(tertiobutyl)-N-( 1 -diethylphosphono-2, 2-dimethylpropyl) nitroxyde 0,1 g 0,01 parties en poids 30 On répète ensuite l'exemple 1 en remplaçant le tétrahydrothiophène par la composition selon l'invention ainsi préparée. -9- Le gaz ainsi odorisé est soumis à un test olfactif, d'où il ressort que le gaz ainsi odorisé a un bon pouvoir d'alerte (fort pouvoir odorant similaire à celui de la composition de l'exemple 1) La teneur en dioxyde de soufre formé, après combustion du gaz ainsi odorisé, est 5 égale à 0, 87 mg/Nm3
Composition utilisable notamment comme agent odorisant d'un combustible gazeux, plus particulièrement du gaz naturel, comprenant :- de 0,1 à 49,9 parties en poids d'au moins un sulfure d'alkyle (I) de formule : R<1>-S-R<2>dans laquelle R<1> et R <2> identiques ou différents, représentent:- un radical alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone ; ou- R<1> et R<2> pris avec l'atome de soufre auquel ils sont attachés représentent un cycle saturé ou insaturé comprenant de 3 à 5 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical C1-C4 alkyle ou C1-C4 alcényle ;- de 50 à 99,8 parties en poids d'au moins deux acrylates d'alkyle (II) dont les radicaux alkyle comprennent de 1 à 12 atomes de carbone, de préférence de 1 à 8 ;- de 0,001 à 0,1 parties en poids d'au moins un composé (III) inhibiteur de polymérisation des acrylates d'alkyle (II) .
1. Composition utilisable notamment comme agent odorisant d'un combustible gazeux, plus particulièrement du gaz naturel, comprenant : - de 0,1 à 49,9 parties en poids d'au moins un sulfure d'alkyle (I) de formule : R'-S-R2 dans laquelle R' et R2, identiques ou différents, représentent : - un radical alkyle comprenant de 1 à 4 atomes de carbone ; ou - R' et R2 pris avec l'atome de soufre auquel ils sont attachés représentent un 10 cycle saturé ou insaturé comprenant de 3 à 5 atomes de carbone, éventuellement substitué par un radical C1-C4 alkyle ou C1-C4 alcényle ; - de 50 à 99,8 parties en poids d'au moins deux acrylates d'alkyle (II) dont les radicaux alkyle comprennent de 1 à 12 atome de carbone, de préférence de 1 à 8 ; -de 0,001 à 0,1 parties en poids d'au moins un composé (III) inhibiteur de 15 polymérisation des acrylates d'alkyle (II) stable en présence et en l'absence d'oxygène, comprenant de préférence un radical nitroxyde stable de formule (IV): R4 ~ R3 dans laquelle : 20 - R3 et R4, identiques ou différents, représentent chacun un radical hydrocarboné tertiaire ou secondaire comprenant de 2 à 30 atomes de carbone, de préférence de 4 à 15, et éventuellement un ou plusieurs hétéroatomes choisis parmi le soufre, le phosphore, l'azote ou l'oxygène ; ou - R3 et R4 pris avec l'atome d'azote auquel ils sont attachés représentent un radical 25 hydrocarboné cyclique comprenant de 4 à 10 atomes de carbone, de préférence de 4 à 6, le dit radical étant éventuellement substitué. 2. Composition selon la 1, caractérisée en ce qu'elle comprend de 5 à 14,95 % de composé(s) (I), de 85 à 94,95 % de composés (II) et de 0,005 à 0,05 % de composé(s) (III). 2891841 -11- 3. Composition selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le ou les sulfures d'alkyle (I) sont choisis parmi le tétrahydrothiophène (THT), le méthyl éthyl sulfure (MES), le diméthylsulfure (DMS) et/ou le diéthylsulfure (DES), et de préférence est le THT. 5 4. Composition selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que les esters d'acide acrylique (II) sont choisis parmi les acrylates de méthyle, d'éthyle, de n-propyle, d'isopropyle, de n-butyle, d'isobutyle, de tert-butyle, de pentyle, d'hexyle, d'heptyle, d'octyle et/ou de dodécyle. 5. Composition selon l'une des 1 à 4, caractérisée en ce que les 10 esters d'acide acrylique (II) comprennent au moins de l'acrylate de méthyle et de l'acrylate d'éthyle. 6. Composition selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce qu'elle comprend le tétrahydrothiophène (I), l'acrylate de méthyle (II) et l'acrylate d'éthyle (II). 7. Composition selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le ou 15 l'un des inhibiteurs de formule (IV) est un composé dérivé de la tétraméthyl pipéridine oxyde de formule (IVa) : dans laquelle R5 représente un groupement hydroxy, amino, R6OOO-, R6CON-, où R6 est un radical C1-C4 alkyle. 20 8. Composition selon l'une des 1 à 6, caractérisée en ce que le ou au moins un des composés de formule (III) est choisi parmi le N-(tertiobutyl)-N-(1-[ethoxy(ethyl)phosphino]propyl) nitroxyde, le N-(tertiobutyl)-N-(1-diethylphosphono-2, 2-dimethylpropyl) nitroxyde et/ou le N-(tertiobutyl)-N-([2-methyl-1-phenyl]propyl) nitroxyde. 25 9. Procédé d'odorisation d'un combustible gazeux inodore comprenant l'addition d'une quantité efficace de la composition telle que définie dans l'une des 1 à 8, utilisée soit pure, soit diluée . 10. Procédé d'odorisation selon la 9, caractérisé en ce que le combustible gazeux est le gaz naturel. 2891841 -12- 11. Combustible gazeux comprenant une quantité comprise entre 1 et 500 mg/Nm3, de préférence entre 2 et 50 mg/Nm3 de la composition telle que définie dans l'une des 1 à 8. 12. Combustible gazeux selon la 11, caractérisé en qu'il consiste en 5 du gaz naturel.
C
C10
C10L
C10L 3
C10L 3/10
FR2890745
A1
MATERIAU NANOPOREUX D'ALDEHYDES A TRANSDUCTION OPTIQUE DIRECTE
20,070,316
La présente invention est relative au domaine de la métrologie des aldéhydes, par exemple dans des environnements contaminés, ainsi qu'à la dépollution desdits environnements. L'environnement peut être une atmosphère extérieure ou intérieure (e.g. domestique), contaminé ou non par au moins un aldéhyde, préférentiellement le formaldéhyde. Plus particulièrement, elle concerne un nouveau matériau apte à réagir avec au 10 moins un aldéhyde gazeux, préférentiellement le formaldéhyde, ainsi que son procédé de préparation sol-gel. Elle concerne également une méthode de détection et/ou de quantification et/ou de piégeage d'au moins un aldéhyde gazeux, dont notamment le formaldéhyde, basée sur des mesures de variation d'au moins une propriété physico-chimique dudit matériau. Elle concerne enfin la mise en oeuvre de ces nouveaux matériaux dans des capteurs à transduction optique pouvant être exploités pour une métrologie des aldéhydes dans un environnement, ainsi que des dispositifs permettant la dépollution. Par aldéhyde , on désigne toute molécule organique ayant une fonction carbonyle terminale choisie de préférence parmi le formaldéhyde, l'acétaldéhyde, le propionaldéhyde, le butyraldéhyde, l'acroléine, le pentanal, l'hexanal et le benzaldéhyde. Lorsque la notion de pollution est abordée, il est classique de se référer à la pollution de l'air extérieur. D'ailleurs, la plupart des enquêtes épidémiologiques entreprises pour établir des corrélations entre la pollution et l'apparition de maladies respiratoires ne font le plus souvent intervenir que des polluants mesurés à l'extérieur des habitations. Cependant, la majorité des individus passe la plus grande partie de son temps à l'intérieur. La qualité de l'air intérieur apparaît donc particulièrement importante du point de vue de la santé et du bienêtre. Ce n'est que récemment que des études ont évoqué la possibilité du rôle des polluants chimiques de l'environnement intérieur dans l'augmentation de la prévalence des maladies respiratoires. Les aldéhydes comptent parmi les polluants chimiques domestiques les plus abondants. Leurs sources sont extrêmement nombreuses. Elles peuvent être notamment en relation avec une production extérieure comme la photooxydation du méthane. Cependant, les sources principales d'émission des aldéhydes se trouvent à l'intérieur des habitations et sont très diverses: les résines et les colles servant à fabriquer les bois agglomérés, les panneaux de particules et les contreplaqués, les mousses isolantes urée-formol utilisées comme isolant thermique, par injection dans les murs et les cloisons, - dans les revêtements textiles, papiers peints, peintures, cuirs... Le formaldéhyde est également un agent conservateur, désinfectant et déshydratant. Pour ces raisons, il est abondamment employé comme solvant en milieu hospitalier pour la désinfection des instruments chirurgicaux mais aussi dans l'industrie des services funéraires où l'on pratique la thanatopraxie. Le formaldéhyde est le plus étudié des aldéhydes car largement utilisé dans la fabrication de très nombreux produits de construction et de divers équipements. Le dégagement de formaldéhyde varie en fonction des conditions de température et d'humidité. Son odeur piquante est détectée par l'homme à basse concentration (de 0,048 à 0,176 ppm soit de 0,06 à 0, 22 mg.m-3). Une irritation par exposition au formaldéhyde est ressentie par la plus grande partie de la population à des concentrations comprises entre 1 et 3 ppm, celle-ci s'aggravant rapidement lorsque le taux s'élève. La plupart des individus ne peuvent, en effet, tolérer une exposition prolongée à 4-5 ppm. A 10-20 ppm, des signes d'irritation sévère des muqueuses oculaires et des voies respiratoires surviennent dès le début de l'exposition. Un séjour, même bref, dans une atmosphère où la concentration en formaldéhyde est supérieure à 50 ppm peut être responsable de troubles graves de l'appareil respiratoire (oedème aigu pulmonaire, ulcérations trachéales et bronchiques...). En raison de risques à long terme, le formaldéhyde a été classé cancérogène par le Centre International de Recherche sur le Cancer. Par conséquent, la législation nationale française a évolué de telle sorte qu'il est aujourd'hui recommandé de ne pas dépasser une teneur de formaldéhyde de 0,2 ppm, soit 0,25 mg.m-3 dans les habitations isolées à l'aide de mousses urée-formol. Par ailleurs, l'Organisation Mondiale pour la Santé (OMS) recommande que la concentration de formaldéhyde n'excède pas 0,080 ppm, soit 0,1 mg.m-3, pour une exposition de 30 minutes, cette valeur correspondant à une magnitude inférieure à un ordre de grandeur à celle pour laquelle des dommages risquent d'apparaître. Compte tenu des effets nocifs de tels polluants chimiques sur la santé publique, il apparaît nécessaire de mesurer et de contrôler les teneurs en aldéhydes, dont notamment en formaldéhyde dans les environnements contaminés, qu'ils soient extérieurs ou intérieurs, et d'offrir de nouveaux dispositifs de dépollution. Les procédés de détection déjà commercialisés sont basés sur le piégeage des aldéhydes par réaction avec une molécule adaptée, puis leur analyse chromatographique en phase gazeuse ou liquide. Dans certains procédés, l'aldéhyde, dont notamment le formaldéhyde, est piégé sur un absorbeur ou un support solide (silice ou silice greffée octadécyle) imprégné d'un réactif comme la 2,4-dinitrophény1hydrazine (DNPH) ou la 2-hydroxyméthylpipéridine, capable de réagir avec l'aldéhyde pour former un produit, une hydrazone ou une oxazolidine. Par exemple, la méthode NIOSH 2451 consiste en un prélèvement du formaldéhyde sur un absorbant solide imprégné de 2-hydroxyméthylpipéridine suivi d'une analyse chromatographie en phase gazeuse. Les limites de détection de cette méthode sont de 0,01 à 38 ppmv. En raison de la non spécificité des ces réactifs pour le formaldéhyde, les procédés précités ne permettent une détection du formaldéhyde que lorsque l'étape de piégeage est couplée à une analyse chromatographie en phase gazeuse ou liquide qui permet de différencier les différents produits de réaction. Nash fut le premier à identifier un mélange de réactifs capables de réagir spécifiquement en solution avec le formaldéhyde. Ces réactifs sont une (3-dicétone, par exemple l'acétylacétone et l'acétate d'ammonium. Ils donnent lieu à la formation d'un dérivé fortement fluorescent, la 3,5diacétyl-2,6-dihydrolutidine (DDL) [Nash T., Biochem. J., 55, 416, (1953)] . Sawicki et al. ont ensuite étendu cette réaction à d'autres cétones tels que la dimédone [Sawicki E. et al., Mikrochim. Acta, 148, (1968) ; Sawicki E. et al., Mikrochim. Acta, 602, (1968)]. Dans ce cas, le produit final est la 3,3,6,6-tétraméthyl-1,2,3,4,5,6,7,8,9,10-décahydro-1,8acridinédione, dont la fluorescence est bien plus élevée que celle de la DDL. En étudiant le mécanisme de formation de la 3,5-diacétyl-2,6dihydrolutidine, il a été découvert qu'un intermédiaire de la réaction, la 4-amino-3-pentèn-2-one ou Fluoral-P, était capable de réagir rapidement et quantitativement avec le formaldéhyde [Compton B. J. ;Purdy W. C., Can. J. chem., 58 (1980) 2207-2211]. Toutefois, la spécificité du Fluoral-P pour le formaldéhyde, en solution, semble discutable puisque des aldéhydes de taille modeste (jusqu'à environ 10 carbones) sont également capables de réagir rapidement avec le Fluoral-P [Compton, B. R. ; Purdy, W.C., Anal. Chem. Acta, 119 (1980) 349-357]. Des procédés de détection basés sur des systèmes de piégeage mixte solideliquide et mettant en oeuvre le Fluoral-P ont été développés. L'un de ces systèmes met en oeuvre des méthodes d'injection du Fluoral-P et du formaldéhyde sous flux liquide suivies d'une rétention du produit formé sur un support de silice greffé de type C18 imprégné du solvant d'élution. Selon cette méthode, l'analyse est effectuée par absorbance ou par fluorescence [Teixera, L. S. G. ; et al., Talanta, 64 (2004) 711-715.]. Une bonne sensibilité peut être obtenue par ces procédés de détection. Toutefois, ils ont l'inconvénient de ne pas permettre la détection directe des aldéhydes sous forme de gaz. Récemment, il a été montré que la 4-amino-4-phénylbut-3-ène-2-one pouvait être utilisée en solution comme réactif spécifique du formaldéhyde pour former un dérivé de lutidine [Suzuki Y., Nakano N, Suzuki K., Environ. Sci. Technol., (2003), 37, 5695-5700]. Les auteurs ont utilisé un dispositif comprenant un papier filtre de cellulose recouvert de granules de silice et imprégné de 4-amino-4-phénylbut-3-ène-2-one,. La détection colorimétrique du dérivé de lutidine a été réalisée par réflectance car le papier filtre n'est pas transparent. La sensibilité obtenue était de 5 ppb avec un temps de réponse de 15 minutes. Cette méthode a le désavantage d'être relativement sensible au taux d'humidité ambiant et à la température. En effet, les mesures sont altérées lorsque le taux d'humidité est en dehors d'une plage de 30-70%, et/ou lorsque la température dépasse 35 C. Par ailleurs, au-delà de six mois de conservation, une diminution de la sensibilité du papier imprégné est observée. La présence des granules de silice qui ont la particularité d'attirer et de maintenir l'humidité par phénomène de capillarité permet d'expliquer, du moins en partie, le fait que le taux d'humidité ambiant influence cette méthode. 2890745 5 Un des principaux problèmes des procédés de l'art antérieur est qu'ils ne permettent pas la détection et/ou la quantification directe et in situ du formaldéhyde ou des autres aldéhydes sous forme gazeuse quelles que soient les conditions de l'environnement. Certains procédés de l'art antérieur nécessitent le prélèvement d'échantillons et le piégeage du gaz en phase liquide/solide pour permettre une analyse qualitative et/ou quantitative. D'autres procédés de l'art antérieur sont fortement sensibles au taux d'humidité ambiante ou à la température. La présente invention a donc pour objet un procédé de détection et/ou de dosage et/ou de piégeage d'au moins un aldéhyde, préférentiellement le formaldéhyde qui comprend une étape de mise en contact d'un flux gazeux avec un matériau comprenant une matrice nanoporeuse sol-gel d'oxydes métalliques, ladite matrice contenant au moins une molécule sonde portant au moins une fonction réactive pouvant réagir avec une fonction aldéhyde. Avantageusement, l'aldéhyde est choisi parmi le formaldéhyde, l'acétaldéhyde, le propionaldéhyde, le butyraldéhyde, l'acroléine, le pentanal, l'hexanal et le benzaldéhyde. Par flux gazeux , on entend également une atmosphère gazeuse ou un mélange de gaz. Par nanoporeux , on entend un système poreux avec des diamètres de pores 20 inférieurs à 100 nm. Par procédé de piégeage , on entend un procédé de dépollution ou de décontamination qui permet de capturer l'aldéhyde et ainsi de purifier un environnement contaminé. Par molécule sonde , on désigne toute molécule organique portant une fonction réactive dont la réaction avec une fonction aldéhyde entraîne une modification d'au moins une de ses propriétés physico-chimiques détectable par une technique d'analyse appropriée, préférentiellement une modification de ses propriétés spectrales détectable par spectrophotométrie. Préférentiellement, la molécule sonde avant et/ou après réaction avec un aldéhyde est caractérisée par des propriétés spectrales, notamment des spectres d'absorption et/ou de fluorescence, dont la variation est détectable par une méthode spectrophotométrique appropriée connue de l'homme du métier. Par exemple, la molécule sonde peut être un chromophore dont les spectres d'absorption et/ou de fluorescence sont modifiés par réaction avec un aldéhyde. Par variation du spectre d'absorption et/ou de fluorescence , on entend un déplacement en longueur d'onde des maxima d'absorption et/ou de fluorescence, ou éventuellement une perte ou un gain de l'intensité d'absorption ou de fluorescence à une longueur d'onde donnée. Selon un mode préféré de réalisation de l'invention, le procédé comprend en outre une étape d'analyse de la variation des propriétés spectrales d'au moins une molécule sonde du matériau, par exemple par au moins une technique de spectrophotométrie. Le procédé conforme à l'invention met donc à profit les propriétés spectrales des molécules sondes ayant réagi avec au moins un aldéhyde. Il est pour cela souhaitable d'exposer le matériau à l'environnement à tester, ledit matériau étant avantageusement déposé sur un substrat adapté. Les spectres d'absorbance et/ou de fluorescence de la molécule sonde avant et après réaction possible avec l'aldéhyde seront avantageusement comparés pour déterminer la présence ou l'absence et/ou la quantité d'aldéhyde présent dans l'environnement testé. Par ailleurs, la méthode permet également d'analyser les variations spectrales globales du matériau durant la réaction de la molécule sonde avec au moins un aldéhyde. Avantageusement, l'homme du métier choisira de déterminer la variation de la fluorescence ou celle de dabsorbance en fonction de l'aldéhyde à détecter et/ou quantifier. Selon un mode préféré de réalisation, la molécule sonde portant une fonction réactive avec une fonction aldéhyde est choisie parmi les énaminones et les couples 1E - dicétone/amine correspondants, les imines et les hydrazines, ou les sels dérivés de ces composés. Selon un mode préféré de réalisation, la molécule sonde incorporée au matériau du procédé conforme à l'invention est une énaminone. Par énaminone , on entend toute molécule qui répond à la formule (I) : R5 R4 N 0 R3 RI R2 dans laquelle R1 correspond à un hydrogène, un radical alkyle ou aryle, R2 correspond à un hydrogène, R3 correspond à un hydrogène, un radical alkyle ou aryle, R4 correspond à un hydrogène, un radical alkyle ou aryle, R5 correspond à un hydrogène. Un radical alkyle peut être éventuellement mono- ou polysubstitué, linéaire, ramifié ou cyclique, saturé ou insaturé, en C1-C20, préférentiellement en C1-Cu), le ou les substituants pouvant contenir un ou plusieurs hétéroatomes tels que N, O, F, Cl, P, Si ou S. Parmi de tels radicaux alkyle, on peut notamment citer les radicaux méthyle, éthyle, propyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tert-butyle et pentyle. On peut également citer parmi les radicaux alkyles insaturés les éthényles, propényles, isopropényles, butényles, isobutényles, tert-butényles, pentényles et acétylényles. Un radical aryle peut être une structure carbonée aromatique ou hétéroaromatique, mono- ou polysubstituée, constituée d'un ou plusieurs cycles aromatiques ou hétéroaromatiques comportant chacun de 3 à 8 atomes, l'hétéroatome pouvant être N, O, P ou S. Optionnellement, lorsque les radicaux alkyle ou aryle sont polysubstitués, les substituants peuvent être différents les uns des autres. Parmi les substituants des radicaux alkyle et aryle, on peut notamment citer les atomes d'halogène, les groupes alkyles, haloalkyles, aryles substitués ou non, hétéroaryles substitués ou non, amino, cyano, azido, hydroxy, mercapto, céto, carboxy, étheroxy et alcoxy comme méthoxy. Avantageusement, R1 et R3 sont indépendamment un radical méthyle, éthyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tert-butyle, pentyle ou phényle et R4 un hydrogène. Avantageusement, R1 est un radical méthyle, R2 un hydrogène, R3 un radical méthyle ou phényle et R4 un hydrogène. Selon un mode de réalisation particulièrement préféré, l'énaminone choisie comme molécule sonde est la 4-amino-3-pentèn-2-one (Fluoral-P) en raison de sa grande spécificité pour le formaldéhyde. Le Fluoral-P a un spectre d'absorption (Xmax = 302 nm) distinct de celui du produit de réaction, la DDL (Xmax 1 = 206 nm et a.max 2 = 415 nm). Dans ce cas, la détection peut être avantageusement réalisée en mesurant la variation de l'absorbance à une longueur d'onde de 415 nm, à laquelle seule la DDL absorbe. Par ailleurs, la DDL ayant des propriétés de fluorescence, sa détection et son dosage peuvent être réalisés en l'excitant notamment à 415 nm, et en mesurant l'intensité de fluorescence à une longueur d'onde donnée (Xmax de fluorescence à 502 nm) ou la fluorescence totale (intégrée sur tout le spectre) en fonction du temps. Le couple (3-dicétone/amine correspondant à l'énaminone précédemment décrite peut également être considéré comme une molécule sonde à part entière. La forme énol de la f3-dicétone est considérée comme une forme équivalente; il est usuel, en effet, de trouver un équilibre thermodynamique entre ces deux formes. Les mécanismes de réaction n'étant pas exactement élucidés, il apparaît qu'un couple (3- dicétone/amine correspondant à l'énaminone précédemment décrite réagira avec un aldéhyde, et de préférence avec le formaldéhyde. Par couple (3-dicétone/amine , on entend tout couple de molécules qui répond à la formule (II) : H N R4 R5 dans laquelle RI, R2, R3, R4 et R5 ont la signification déjà indiquée ci-dessus, l'amine pouvant être remplacée par son sel d'ammonium correspondant. L'amine peut être quaternisée et alors le contre-ion peut être choisi parmi les contre-ions connus de l'homme du métier et les mieux adaptés aux réactifs. Parmi les sels d'ammonium préférés, on peut notamment citer les acétates, les sulfates, les halogénures, et particulièrement les chlorures et les tétrafluoroborates. Selon un autre mode préféré de réalisation, au moins une imine est incorporée comme molécule sonde dans le matériau du procédé conforme à l'invention. L'imine choisie peut-être par exemple la fuschine ou la pararosaniline, avantageusement l'imine sera choisie parmi les bases de Schiff et plus particulièrement parmi le jaune d'acridine, le jaune de méthyle ou de diméthyle. Selon un autre mode préféré de réalisation, au moins une hydrazine est incorporée dans le matériau du procédé conforme à l'invention. Par hydrazine , on 30 entend toute molécule qui répond à la formule (III) : R6 N N H2 R7 dans laquelle R6 correspond à un hydrogène, un radical alkyle en C1-C20, préférentiellement en C1-Clo, plus préférentiellement méthyle, éthyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tert-butyle et pentyle, un radical aryle en C3-C16, notamment phényle et aryle sulfonyle, R7 correspond à un radical aryle en C3-C16, notamment phényle et aryle sulfonyle. Avantageusement, l'hydrazine du matériau conforme à l'invention est choisie parmi la 2,4 dinitrophénylhydrazine (DNPH), le 2hydrazinobenzothiazole, la 3-méthyl- 2-benzothiazolinone, la 5(diméthylamino)-naphthalène-1-sulfonehydrazine, la 1-méthyl-1-(2,4dinitrophényl)hydrazine, le N-méthyl-4-hydrazino-7-nitrobenzofurazane et l'hydralazine. La molécule sonde portant une fonction réactive pouvant réagir avec au moins un aldéhyde est incorporée au sein d'une matrice sol-gel nanoporeuse d'oxydes métalliques. Par matrice sol-gel nanoporeuse d'oxydes métalliques , on entend un réseau polymérique nanoporeux élaboré à partir d'au moins un oxyde métallique de formule (IV) : M(X)m(OR8)6(R9) p dans laquelle M correspond à un métal choisi parmi le silicium, l'aluminium, le titane, le zirconium, le niobium, le vanadium, l'yttrium et le cérium, R8 et R9 correspondent indépendamment à un radical alkyle ou aryle tel que défini ci dessus, n, m et p sont des entiers, tels que leur somme soit égale à la valence de M et que n soit supérieur ou égal à 2, X est un halogène, de préférence le chlore. Selon un mode préféré de réalisation, le métal M de l'oxyde précurseur de la matrice sol-gel est du silicium ou du zirconium. Selon un mode particulièrement préféré de réalisation, l'oxyde métallique est Si(OMe)4. Par ailleurs, les inventeurs ont mis en évidence que le choix de l'oxyde métallique constituant la matrice poreuse conditionne la taille des pores et l'accessibilité des aldéhydes aux molécules sondes. Ainsi, il est préférable d'utiliser des matrices élaborées à partir d'oxydes métalliques de formule générale (III) pour lesquels R8 et R9 sont des alkyles et de préférence des radicaux méthyles ou éthyles afin de détecter et/ou de doser spécifiquement le formaldéhyde. En revanche, pour un procédé de piégeage d'un aldéhyde dans un environnement contaminé, la taille des pores sera avantageusement plus importante afin de faciliter la dispersion du milieu gazeux au sein de la matrice. Pour la mise en oeuvre du procédé ci-dessus, les inventeurs ont mis au point de nouveaux matériaux aptes à réagir avec au moins un aldéhyde. C'est pourquoi la présente invention a également pour objet un matériau apte à réagir avec au moins un aldéhyde gazeux comprenant une matrice nanoporeuse sol-gel contenant au moins une molécule sonde portant une fonction réactive avec une fonction aldéhyde. Dans des conditions préférentielles de l'invention, le matériau est caractérisé comme indiqué ci-dessus. Préférentiellement, les radicaux R8 et R9 de l'oxyde métallique précurseur de la matrice nanoporeuse sol-gel sont indépendamment des radicaux méthyles ou éthyles et la molécule sonde est une énaminone. Plus préférentiellement, le matériau conforme à l'invention comprend comme oxyde métallique un polymère de SiO2, préparé avantageusement à partir de Si(OMe)4, et le Fluoral-P comme molécule sonde. Un tel matériau est particulièrement avantageux pour la détection et/ou le dosage spécifique du formaldéhyde gazeux. L'invention concerne également un procédé de préparation du matériau ci25 dessus comprenant: (a) une étape d'élaboration d'une matrice nanoporeuse sol-gel par polymérisation d'au moins un oxyde métallique tel que défini ci-dessus, (b) une étape d'incorporation dans ladite matrice nanoporeuse sol-gel ou dans ledit au moins un oxyde métallique d'au moins une molécule sonde telle que définie ci-dessus. La matrice sol-gel du matériau conforme à l'invention peut être élaborée selon un procédé sol-gel. Sous l'appellation générique procédé sol-gel , on regroupe des techniques qui permettent par simple polymérisation de précurseurs moléculaires, dont notamment les oxydes métalliques, d'obtenir des matrices polymériques à des températures proches de la température ambiante (20 à 35 C). Les réactions chimiques, i.e. l'hydrolyse et la condensation, à la base des procédés sol-gel, sont déclenchées lorsque les précurseurs moléculaires sont mis en présence d'eau: l'hydrolyse des oxydes intervient tout d'abord, puis la condensation des produits hydrolysés conduit à la gélification de la matrice. Selon un mode préféré de réalisation du procédé conforme à l'invention, l'étape d'élaboration de la matrice sol-gel poreuse (a) comporte une étape d'hydrolyse d'au moins un oxyde métallique, ladite étape d'hydrolyse étant de préférence réalisée en présence d'un solvant organique, tel qu'un alcool comme le méthanol ou l'éthanol. Avantageusement, l'étape d'hydrolyse est réalisée à un pH inférieur à 7 à l'aide d'acide inorganique comme le HC1 ou le H2SO4. Lors de la condensation, les produits hydrolysés réagissent entre eux pour former des polymères qui ne cessent de s'accroître jusqu'à l'obtention d'un réseau polymérique tridimensionnel. Dans un premier temps, les amas d'oxyde métallique restent en suspension sans précipiter, c'est le sol. Ces amas occupent progressivement une fraction volumique de plus en plus importante. La viscosité devient alors importante et le liquide finit par se gélifier en matrice. La matrice ainsi obtenue est donc constituée d'un réseau polymérique qui présente une porosité que l'on peut faire varier. Avantageusement, le diamètre des pores de la matrice sol-gel peut également être adapté en sélectionnant des oxydes métalliques particuliers. Les inventeurs considèrent notamment que des oxydes métalliques de formule (IV) pour lesquels R8 et R9 sont des alkyles, de préférence des radicaux méthyles ou éthyles permettent de générer des matrices dont les pores ont un diamètre réduit. Lorsque l'on souhaite détecter un aldéhyde de petite taille, notamment le formaldéhyde, il devient alors particulièrement avantageux d'élaborer une matrice ayant des pores d'un diamètre réduit qui piègeront spécifiquement l'aldéhyde de petite taille, et plus particulièrement le formaldéhyde. Avantageusement, l'étape d'élaboration de la matrice sol-gel (a) et celle d'incorporation d'au moins une molécule sonde (b) seront réalisées simultanément. En effet, les conditions de préparation sont suffisamment douces pour que les molécules sondes soient incorporées dans la matrice sol-gel sans être altérées. Selon un mode préféré de réalisation, le procédé conforme à l'invention comprend en outre une étape d'homogénéisation et/ou de séchage. L'étape de séchage permet entre autres l'évaporation de l'eau et des alcools de la matrice. Avantageusement, l'incorporation d'au moins une molécule sonde est prévue avant l'étape d'homogénéisation, plus préférentiellement pendant l'étape d'hydrolyse. Selon un autre mode préféré de réalisation, l'incorporation d'au moins une molécule sonde pourra se faire dans la matrice nanoporeuse également par imprégnation en solution ou en phase vapeur selon des techniques bien connues de l'homme du métier, dont notamment la sublimation. Pour la mise en oeuvre du procédé de détection et/ou de dosage et/ou de piégeage d'au moins un aldéhyde, le matériau conforme à l'invention peut être intégré dans des dispositifs ou capteurs. La présente invention concerne donc également tout dispositif ou capteur spécifique d'aldéhydes gazeux, préférentiellement de formaldéhyde, caractérisée en ce qu'il comprend au moins un matériau conforme à l'invention ou obtenu selon le procédé de préparation conforme à l'invention. Selon un mode préféré de réalisation, un capteur comprend au moins un matériau conforme à l'invention déposé sur un substrat adapté, préférentiellement sous la forme d'un film mince sur un substrat transparent. Le substrat peut être choisi parmi ceux utilisés habituellement dans le domaine de l'analyse spectrophotométrique, dont notamment des lames ou des plaques de verre, de quartz de mica ou de fluorine. Typiquement, le dépôt est réalisé selon des techniques bien connues de l'homme du métier dont, notamment, le trempage, le dépôt à la tournette, par spray (liquide ou gaz). Avantageusement, le dépôt du matériau conforme à l'invention est réalisé par trempage. L'homme du métier adaptera la vitesse de retrait du substrat de dépôt au matériau qui est déposé, de préférence une vitesse proche de 25 mm.miri-l. Le trempage peut se faire à température ambiante (22-25 C) avec une humidité relative de l'air comprise entre 15 et 50%. Selon un autre mode préféré de réalisation, les dispositifs ou capteurs (Figs. 8 à 11) conformes à l'invention intègrent au moins une source d'excitation lumineuse (10) et un collecteur (11). Ils sont composés d'un premier compartiment (4) et d'un second compartiment (5) et d'un écran (7) . Le gaz est introduit dans le capteur par une entrée spécifique (1) puis traverse un thermostat qui permet de contrôler la température ainsi qu'un filtre à particule (3). Un système de pompe à refoulement (8) permet d'accélérer la diffusion du gaz jusqu'au matériau conforme à l'invention(9). Alternativement la pompe peut être placée près de la sortie de gaz (2) plutôt que près de l'entrée, dans ce cas on utilisera avantageusement une micropompe. Il convient de préciser que le matériau conforme à l'invention (9) est protégé de l'extérieur par une enveloppe protectrice (13) de façon étanche par un joint torique (12). Si le gaz contient un aldéhyde, celui-ci réagira sur la molécule sonde. La réaction de l'aldéhyde avec la molécule sonde sera détectée après excitation lumineuse (10) par un collecteur (11) et lue sur l'écran (7). Avantageusement, la source lumineuse sera constituée d'une lampe halogène ou d'une diode électroluminescente et le collecteur d'une barrette de diodes ou d'un photomultiplicateur basse tension. Lorsque la méthode de détection est basée sur une variation d'absorbance du film dopé, il est préférable d'utiliser un système composé de deux films minces dopés déposés chacun sur un substrat réfléchissant afin optimiser l'absorption de la source lumineuse par le matériau. Les photons en rebondissant de multiples fois sur les parois recouvertes de films seront fortement absorbés par le matériau (figure 11). Une sortie de gaz (2) est prévue dans le cadre de ce capteur. Les dispositifs ou capteurs miniaturisés sont préférés. Il est souhaitable que le dispositif ou capteur comprenne en outre un support pour les matériaux selon l'invention, plus particulièrement un support accueillant le substrat choisi en fonction de la méthode de détection. Avantageusement, le dispositif ou capteur comprendra également un système pour accélérer la diffusion du milieu à analyser, particulièrement un milieu gazeux. Préférentiellement, le système pour accélérer la diffusion du gaz est un système pneumatique comme un piston, une pompe à refoulement ou une micropompe. Un tel système sera particulièrement utile dans le cas d'un dispositif de dépollution. Les capteurs d'aldéhydes à transduction optique directe sont ainsi spécialement concernés par l'invention. Le matériau conforme à l'invention présente de nombreux avantages qui lui permettent d'être utilisé en métrologie des aldéhydes gazeux, et plus particulièrement du formaldéhyde gazeux, ainsi qu'en dépollution. Du fait de son procédé de préparation, le matériau conforme à l'invention est nanoporeux et offre donc une surface spécifique d'adsorption très importante. Cette caractéristique structurelle est d'autant plus importante dans le cadre du dispositif de dépollution. Par ailleurs, la taille des pores et la nature du matériau conforme à l'invention peuvent facilement être adaptées pour sélectivement détecter et/ou doser certains aldéhydes, dont notamment le formaldéhyde. Le matériau conforme à l'invention peut être mis en oeuvre dans des méthodes de détection et/ou de dosage et/ou de piégeage des aldéhydes gazeux quelles que soient les conditions dont notamment le taux d'humidité ambiante. Enfin, le matériau conforme à l'invention peut aisément être intégré à un capteur ou un dispositif qui permet la détection in situ, directe et simple d'aldéhydes gazeux. De façon avantageuse, des capteurs peuvent être utilisés en réseau et assurer de façon permanente le contrôle qualité d'un environnement à fort risque de contamination par des aldéhydes. Les dispositifs ou capteurs peuvent également être associés à une alarme visuelle ou sonore qui se déclenche lorsque la teneur en aldéhyde dans l'environnement à tester atteint un certain seuil critique. L'invention sera comprise de manière plus précise à travers les figures annexées et exemples de réalisation qui suivent. La figure 1 (a) représente un spectre d'absorbance (en unité arbitraire u. a.) en fonction de la longueur d'onde (nm) observé au cours du temps lors de l'exposition d'un film poreux contenant du Fluoral-P à un flux d'azote contenant 8 ppb de formaldéhyde avec une humidité relative du mélange gazeux de 58%. La figure 1 (b) représente une courbe illustrant la variation d'absorbance du Fluoral-P (à 300 nm) et de la DDL (à 415 nm) en fonction du temps d'exposition (en min). La figure 2 représente un spectre de fluorescence en fonction de la longueur d'onde (nm) de la 3,5-diacétyl-2,6-dihydrolutidine (produit de la réaction du Fluoral-P avec le formaldéhyde) mesuré en fin d'expérience lorsque l'absorbance à 415 nm atteint un plateau. L'intensité de fluorescence est mesurée en nombre de coups par seconde (cps). La figure 3 représente une courbe illustrant la variation de l'absorbance (u.a.) à 415 nm en fonction de la concentration (en partie par milliards ppb) de la 3,5-diacétyl-2,6-dihydrolutidine mesurée après consommation totale du Fluoral-P, la vitesse du flux gazeux est de 200 mL.min-1 et l'humidité relative de 58%. La figure 4 représente la variation de l'intensité de fluorescence (cps) de la 3,5-diacétyl-2,6-dihydrolutidine à 510 nm en fonction de son absorbance (u.a.) à 415 nm; les valeurs ont été obtenues à partir de l'exposition sous flux de divers films contenant du Fluoral-P pour diverses teneurs de formaldéhyde dans l'azote avec une humidité relative maintenue à 58% et un flux de gaz de 200 mL.min-1 pour toutes les expériences. La figure 5 représente la variation de l'absorbance (u.a.) en fonction de la longueur d'onde (nm) lors de l'exposition d'un film mince poreux contenant de la 2,4-dinitrophénylhydrazine à un mélange d'azote contenant 800 ppb de formaldéhyde, l'humidité relative est maintenue à 58% et le flux de gaz est de 200 mL.min-1; les différentes courbes correspondent à t = 0, 1 et 61 min La figure 6 représente la variation de l'absorbance différentielle (u.a.) en fonction de la longueur d'onde (nm) lors de l'exposition d'un film mince poreux contenant de la 2,4dinitrophénylhydrazine à un mélange d'azote contenant 800 ppb de formaldéhyde, l'humidité relative est maintenue à 58% et le flux de gaz est de 200 mL.min-I. La figure 7 correspond à une liste de molécules sonde pouvant être utilisées dans le cadre de l'invention. La figure 8 correspond au schéma d'un capteur conforme à l'invention. La figure 9 représente une vue de dessus du compartiment (4) d'un capteur conforme à l'invention. La figure 10 correspond à une coupe transversale du compartiment (4) comprenant un matériau conforme à l'invention. La figure 11 représente un système de détection intégré dans un capteur comportant deux films du matériau. EXEMPLES Les mesures spectrophotométriques ont été réalisées sur un spectrophotomètre UNICAM 500 et un spectrofluoromètre SPEX-FLUOROLOG 3. EXEMPLE 1: PREPARATION D'UN MATERIAU COMPRENANT UNE 5 MATRICE NANOPOREUSE SOL-GEL Le Fluoral-P peut-être synthétisé selon la méthode mise au point par Lacey. [Lacey, Aust. J. Chem., 23 (1970) 841-842]. Pour l'ensemble des expériences d'exposition au formaldéhyde, la vitesse du flux gazeux est maintenue égale à 200 mL.min-1 lorsque cela n'est pas spécifié. L'incorporation du Fluoral-P dans les matrices poreuses à base d'oxyde métallique est réalisée selon la méthode one-pot du procédé sol-gel. Une matrice conforme à l'invention est élaborée à partir du tétraméthoxysilane (TMOS) dans une solution Ethanol/eau. Les proportions molaires TMOS/Ethanol/eau sont égales à 1/4/4. Une solution éthanolique de Fluoral-P 0,5 mon-1 à laquelle sont rajoutés le TMOS et une solution aqueuse d'acide (HCI tel que pH=1). Après ajout du Fluoral-P, la solution obtenue est homogénéisée par ultrason pendant 10 minutes. EXEMPLE 2: DEPOT DU MATERIAU SUR UN SUPPORT APPROPRIE Un film mince homogène du matériau préparé à l'Exemple 1 est ensuite déposé sur un substrat en quartz (0,8 x 0,1 x 15 mm) par la méthode de trempage (dipcoating) avec une vitesse de retrait du film d'environ 25 mm.min-1. Le dépôt est effectué à température ambiante (22-25 C) avec une humidité relative de 15 à 50%. EXEMPLE 3: UTILISATION DU MATERIAU POUR LA DETECTION 25 SELECTIVE DU FORMALDEHYDE L'échantillon est ensuite placé dans une cuve à écoulement (10 x 10 x 40 mm) à quatre faces optiques munie d'une entrée et d'une sortie tubulaire de 4 mm de diamètre. Les mélanges gazeux sont générés à partir d'un four à perméation contenant un tube à perméation rempli de paraformaldéhyde (trimère solide du formaldéhyde) qui est chauffé à 90 C pour libérer les vapeurs de formaldéhyde qui sont entraînées par de l'azote. La teneur initiale de formaldéhyde sous un flux de 125 ml.min-1 est de 4 ppm. La concentration et le flux du mélange final sont contrôlés et réglés par un système de dilution. De la même manière, l'humidité relative du mélange peut être variée par injection de vapeur d'eau régulée à l'aide d'un débitmètre. La réaction de deux molécules de Fluoral-P avec le formaldéhyde forme la DDL. Des mesures d'absorption (figure 1) et de fluorimétrie (figure 2) sont effectuées sur l'échantillon ainsi préparé. Le Fluoral-P présente un spectre d'absorption (Xmax = 302 nm) distinct de celui de la DDL (Xmax i = 206 nm et ? max 2 = 415 nm), la détection peut être dans ce cas avantageusement réalisée en mesurant la variation d'absorbance à 415 nm, où seule absorbe la DDL. Par ailleurs, la DDL ayant des propriétés de fluorescence, sa détection, et i.e. le dosage du formaldéhyde, peut être réalisée en éclairant le film, notamment à 415 nm, de manière à exciter la DDL et en collectant l'intensité de fluorescence à une longueur d'onde donnée (Xmax de fluorescence à 502 nm) ou la fluorescence totale (intégrée sur tout le spectre) en fonction du temps. Le spectre de fluorescence de la figure 2 correspond à la fin de l'exposition lorsque tout le Fluoral-P a réagi. Il apparaît que le rendement de piégeage du formaldéhyde dans la matrice poreuse et sa réactivité avec le Fluoral-P varient en fonction de sa concentration dans le mélange gazeux. De la figure 3 on peut constater les variations de l'absorbance en fonction de la concentration de formaldéhyde dans le milieu; chaque point représente une expérience réalisée à une teneur donnée en formaldéhyde. Il est vérifié que l'intensité de fluorescence de la 3,5-diacétyl-2,6dihydrolutidine, mesurée à 510 nm, est proportionnelle à son absorbance à la longueur d'onde d'excitation, 415 nm, comme en solution (figure 4), ce qui montre bien que seule la DDL absorbe à 415 nm et fluoresce à 510 nm. Il apparaît que l'utilisation des matériaux conforme à l'invention permet, par fluorimétrie, de détecter 2 ppb de formaldéhyde en 100 minutes. Il s'agit du plateau atteint. La détection est visible dès les premières mesures avec un flux de 200 mL.min-1 d'un mélange d'azote contenant 2 ppb de formaldéhyde, soit pour un volume total d'azote de 20 litres. Lorsque la teneur de formaldéhyde est de 50 ppb, il suffit de 5 minutes pour un volume total de 1 litre. Le temps de réponse de l'analyse est ici limité par le dispositif expérimental de dilution qui ne permet pas de dépasser une vitesse de flux de 200 mL.min-1. Une augmentation de la vitesse du flux à 1 ou 2 Emin -1 devrait réduire ce temps d'un facteur 5à10. Par ailleurs, la sensibilité peut être fortement augmentée dans les mesures fluorimétriques, notamment en excitant la 3,5-diacétyl-2,6dihydrolutidine dans la totalité de sa bande d'absorption entre 360 et 470 nm et en collectant la fluorescence intégrée sur tout le spectre de fluorescence. L'utilisation de filtres optiques interférentiels pour délimiter le domaine de longueur d'onde d'excitation et de collecte de l'émission permettrait de s'affranchir de l'utilisation d'un spectrophotomètre et donc de réduire le coût de l'appareillage de détection. Des expériences similaires ont été menées en utilisant l'air ambiant du laboratoire comme gaz vecteur. Les polluants présents, et notamment les traces de solvants organiques comme l'éthanol (environ 500 ppb) ou l'acétone (environ 500 ppb) et de polluants comme le NO2, n'ont pas eu d'incidence sur les mesures. Considérant l'efficacité de la réaction, un tel dispositif apparaît comme 15 utilisable pour dépolluer une atmosphère contaminée par du formaldéhyde. EXEMPLE 4: PREPARATION D'UN MATERIAU CONTENANT DE LA 2,4DINITROPHENYLHYDRAZINE L'incorporation de la 2,4-dinitrophénylhydrazine (fournisseur FLUKA) dans les films poreux à base de polymères inorganiques est réalisée selon la méthode one-pot du procédé sol-gel. Deux solutions mères éthanolique et aqueuse acide (pH=1) saturées en 2,4dinitrophénylhydrazine sont tout d'abord préparées. Le sol est constitué du mélange tétraméthoxysilane (TMOS)/solution mère d'éthanol/solution mère aqueuse acide dans des proportions molaires égales à 1/4/4. EXEMPLE 5: DEPOT DU MATERIAU SUR UN SUPPORT PAR DIP-COATING Un film mince homogène du matériau préparé à l'exemple 4 est ensuite déposé sur un substrat en quartz (0,8 x 0,1 x 15 mm) par la méthode de trempage (dipcoating) avec une vitesse de retrait du film d'environ 25 mm.min-1. Le dépôt est effectué à température ambiante (22-25 C) avec une humidité relative de 15 à 50%. EXEMPLE 6: UTILISATION DU MATERIAU POUR LA DETECTION NON SELECTIVE DU FORMALDEHYDE ET ACETALDEHYDE Des mesures sont effectuées dans des conditions similaires à celles du Fluoral-P telles qu'elles ont été décrites à l'Exemple 3. Les aldéhydes testés sont le formaldéhyde et l'acétaldéhyde. Les courbes représentées sur les figures 5 et 6 montrent l'évolution de l'absorbance au cours de la réaction de la DNPH avec le formaldéhyde. On constate que la DNPH disparaît rapidement pour former une hydrazone dont le spectre est proche de celui de l'hydrazine. Il est nécessaire de déterminer l'absorbance différentielle (figure 6) pour mettre en évidence l'efficacité de la réaction. La 2,4-dinitrophénylhydrazine (DNPH) réagit avec la plupart des aldéhydes en formant le dérivé d'hydrazone correspondant. Le matériau contenant la DNPH est non sélectif et pourra donc être utilisé pour une mesure de la totalité des aldéhydes présents dans l'air. Etant donné la possibilité de faire varier la taille des pores du matériau nanoporeux, il est possible de discriminer les aldéhydes par leur taille afin de détecter uniquement les aldéhydes de petite taille (formaldéhyde et acétaldéhyde). Notons que les cétones de petite taille (acétone) peuvent interférer dans cette mesure
Procédé de détection et/ou de dosage et/ou de piégeage d'au moins un aldéhyde, préférentiellement le formaldéhyde, comprenant une étape de mise en contact d'un flux gazeux avec un matériau comprenant une matrice nanoporeuse sol-gel d'oxydes métalliques, ladite matrice contenant au moins une molécule sonde portant au moins une fonction réactive pouvant réagir avec une fonction aldéhyde, matériau pour sa mise en oeuvre, son procédé de préparation, et capteurs intégrant de tels matériaux.
1. Procédé de détection et/ou de dosage et/ou de piégeage d'au moins un aldéhyde, préférentiellement le formaldéhyde, caractérisé en ce qu'il comprend une étape de mise en contact d'un flux gazeux avec un matériau comprenant une matrice nanoporeuse sol-gel d'oxydes métalliques, ladite matrice contenant au moins une molécule sonde portant au moins une fonction réactive pouvant réagir avec une fonction aldéhyde. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que l'aldéhyde est choisi parmi le formaldéhyde, l'acétaldéhyde, le propionaldéhyde, le butyraldéhyde, l'acroléine, le pentanal, l'hexanal et le benzaldéhyde, préférentiellement le formaldéhyde. 3. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'analyse de la variation des propriétés spectrales d'au moins une molécule sonde par au moins une technique de spectrophotométrie. 4. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la molécule sonde portant une fonction réactive pouvant réagir avec une fonction aldéhyde est choisie parmi les énaminones et les couples (3-dicétone/amine correspondants, les imines et les hydrazines, ou les sels dérivés de ces composés. 5. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que les énaminones répondent à la formule (I) : dans laquelle R1 correspond à un hydrogène, un radical alkyle ou aryle, R2 correspond à un hydrogène, R3 correspond à un hydrogène, un radical alkyle ou aryle, R4 correspond à un hydrogène, un radical alkyle ou aryle, R5 correspond à un hydrogène. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que le couple [1dicétone/amine répond à la formule (II) : R HN R4 R5 R2 dans laquelle R1 correspond à un hydrogène, radical alkyle ou aryle, R2 correspond à un hydrogène, R3 correspond à un hydrogène, un radical alkyle ou aryle, R4 correspond à un hydrogène, un radical alkyle, R5 correspond à un hydrogène, ou un sel correspondant. 7. Procédé selon la 5 ou 6, dans lequel R1 et R3 sont 15 indépendamment un radical méthyle, éthyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tert-butyle, pentyle ou phényle et R4 un hydrogène. 8. Procédé selon la 7, dans lequel R1 est un radical méthyle et R3 un radical méthyle ou phényle. 9. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que 1'imine est choisie 20 parmi la fuchsine, la pararosaniline et les bases de Schiff. 10. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'imine est une base de Schiff choisie parmi le jaune d'acridine, le jaune de méthyle ou de diméthyle. 11. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que l'hydrazine répond à la formule (III) : R6 N NH2 R7 dans laquelle R6 correspond à un hydrogène, un radical alkyle en C1-C20, préférentiellement en C1-C10, plus préférentiellement méthyle, éthyle, isopropyle, butyle, isobutyle, tert-butyle et pentyle, un radical aryle en C3-C16, notamment phényle et aryle sulfonyle, R7 correspond à un radical aryle en C3-C16, notamment phényle et aryle sulfonyle. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'hydrazine est choisie parmi la 2,4 dinitrophénylehydrazine, le 2hydrazinobenzothiazole, la 3-méthyl-2-benzothiazolinone, la 5(diméthylamino)-naphthalène-1-sulfonehydrazine, la 1-méthyl-1-(2,4dinitrophényl)hydrazine, le N-méthyl-4-hydrazino-7-nitrobenzofurazane et l'hydralazine. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la matrice nanoporeuse sol-gel d'oxydes métalliques est élaborée à partir d'au moins un oxyde métallique de formule (IV) : M(X)m(OR8)n(R9)p dans laquelle: M correspond à un métal choisi parmi le silicium, l'aluminium, le titane, le zirconium, le niobium, le vanadium, l'yttrium et le cérium, R8 et R9 correspondent indépendamment à un radical alkyle ou aryle, n, m et p sont des entiers, tels que leur somme soit égale à la valence de M et que n soit supérieur ou égal à 2, X est un halogène. 14. Procédé selon la 13, caractérisé en ce que M est du silicium ou du zirconium. 15. Procédé selon la 13 ou 14, caractérisé en ce que R8 et R9 sont indépendamment des radicaux méthyles ou éthyles. 16. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 15, caractérisé en ce que X est le chlore. 17. Procédé selon la 15, caractérisé en ce que l'oxyde métallique est Si(OMe)4. 18. Matériau apte à réagir avec au moins un aldéhyde gazeux, 30 préférentiellement le formaldéhyde, caractérisé en ce qu'il comprend une matrice nanoporeuse sol-gel d'oxydes métalliques telle que définie à l'une quelconque des 13 à 17, ladite matrice contenant au moins une molécule sonde telle que définie à l'une quelconque des 4 à 12 portant au moins une fonction réactive avec une fonction aldéhyde. 19. Matériau selon la 18, caractérisé en ce que les radicaux R8 et R9 de l'oxyde métallique sont indépendamment des radicaux méthyles ou éthyles et que 5 la molécule sonde est une énaminone. 20. Matériau selon la 19, caractérisé en ce que l'oxyde métallique est Si(OMe)4 et la molécule sonde est le Fluoral-P. 21. Procédé de préparation d'un matériau apte à réagir avec au moins un aldéhyde, caractérisé en ce qu'il comprend: (a) une étape d'élaboration d'une matrice nanoporeuse sol-gel par polymérisation d'au moins un oxyde métallique tel que défini à l'une quelconque des 13 à 17, (b) une étape d'incorporation dans ladite matrice nanoporeuse sol-gel ou dans ledit au moins un oxyde métallique d'au moins une molécule sonde telle que définie à l'une quelconque des 4 à 12. 22. Procédé selon la 21, caractérisé en ce que l'étape d'élaboration de la matrice nanoporeuse sol-gel (a) comporte une étape d'hydrolyse d'au moins un oxyde métallique, ladite étape d'hydrolyse étant de préférence réalisée en présence d'un solvant organique, dont notamment le méthanol ou l'éthanol. 23. Procédé selon la 22, caractérisé en ce que l'étape d'hydrolyse est réalisée à un pH inférieur à 7. 24. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 23, caractérisé en ce que les étapes (a) et (b) sont réalisées simultanément. 25. Procédé selon l'une quelconque des 21 à 24, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape d'homogénéisation et/ou de séchage. 26. Capteur ou dispositif spécifique d'aldéhydes, préférentiellement de formaldéhyde, caractérisé en ce qu'il comprend au moins un matériau tel que défini à l'une quelconque des 18 à 20, ou obtenu selon le procédé tel que défini à l'une quelconque des 21 à 25, ou mettant en oeuvre le procédé de détection et/ou de dosage et/ou de piégeage tel que défini à l'une quelconque des 1 à 17. 27. Capteur ou dispositif selon la 26, caractérisé en ce que le matériau est déposé sur un substrat adapté, préférentiellement sous la forme d'un film mince sur un substrat transparent. 28. Capteur ou dispositif selon l'une quelconque des 26 ou 27, 5 caractérisé en ce qu'il intègre au moins une source d'excitation lumineuse et un collecteur.
G
G01
G01N
G01N 33,G01N 21
G01N 33/00,G01N 21/64
FR2895920
A1
PIPETTE MULTIVOLUMES.
20,070,713
La présente invention concerne le domaine des pipettes de prélèvement utilisées dans les laboratoires pour prélever des échantillons de liquide de volume déterminé dans un premier récipient, et les transvaser dans un second récipient. Les pipettes de prélèvement comportent normalement un corps à l'extrémité duquel on place un cône de prélèvement jetable à l'intérieur duquel le liquide prélevé est: confiné. Le corps comporte une cavité interne à l'intérieur de laquelle coulisse un piston. Un équipage de commande manuel ou motorisé impose au piston un mouvement ascendant lors des prélèvements et un ~o mouvement descendant lors des transvasements, pour provoquer respectivement l'aspiration du liquide dans le cône et son expulsion hors du cône. La course imposée au piston lors de l'aspiration détermine le volume prélevé. L'utilisateur la règle avant le prélèvement à l'aide d'une molette ou d'une vis de réglage. is Sur les pipettes les plus classiques, le piston et la cavité dans laquelle il se déplace ont L ne forme strictement cylindrique. Leurs sections et la longueur maximale de la course du piston déterminent la plage de volume à prélever accessible. En général, cette plage de volume a une amplitude d'une décade : 10 20 -100pl ou 100 .- 1000pl par exemple, la valeur inférieure étant celle pour laquelle la précisicn du volume prélevé commence à être acceptable. On a conçu des pipettes dites multivolumes permettant de balayer plusieurs telles plages de volume avec une précision satisfaisante dans chacune de ces plages. Les documents SU-A-597 411 et US-A-4 679 446 présentent un 25 premier type de telles pipettes. Leur piston présente une succession de sections de diamètres croissants à partir de l'extrémité inférieure, de même que la cavité de la pipette dans laquelle il progresse. Celle-ci se présente donc sous forme d'une succession de chambres de volumes croissants et isolées les unes des autres par des joins d'étanchéité fixes enserrant le piston. Ces chambres sont 30 chacune connectées à un canal débouchant à divers niveaux de l'extérieur du corps de la pipette=, dans des zones susceptibles de se trouver à l'intérieur du cône de prélèvement lorsque celui-ci est monté. Pour la chambre inférieure de plus petit diamètre, ce canal est constitué par la chambre inférieure elle-même. Des cônes de prélèvement de différentes géométries peuvent être montés sur ces pipettes, de manière à ce que l'utilisateur puisse choisir quel canal ou quels canaux débouchent) à l'intérieur du cône. C'est alors ce canal ou ces canaux qui rendra (rendront) Dpérationnelle(s) la ou les chambres correspondante(s) lors de l'aspiration du liquide, déterminant ainsi dans quelle plage de valeurs la quantité de liquide aspirée pourra se situer. Ces pipettes ont l'inconvénient de nécessiter pour leur emploi des cônes de conceptions particulières, que l'utilisateur doit impérativement avoir à ~o sa disposition. De plus, l'utilisateur n'est pas à l'abri d'une erreur lors du choix du cône. Le document US-A-3 640 434 décrit une comportant, comme les précédentes, un piston et des chambres de diamètres croissants. Ici on ne trouve pas de canaux débouchant d'une part à l'extérieur de 15 la pipette et d'autre part dans l'une des chambres, mais un ensemble de canaux latéraux reliant chacun une chambre à un même espace annulaire s'étendant sur la hauteur de la pipette. La rotation d'une bague, effectuée par l'utilisateur, fait se déplacer un joint elliptique à l'intérieur du passage annulaire, de manière à mettre ou non en communication les diverses chambres. On règle ainsi la capacité 20 d'aspiration de la pipette. Ce dispositif est compatible dans son principe avec l'utilisation de cônes standard. Toutefois, il laisse la possibilité d'une erreur de l'opérateur dans le choix de la position de la bague. De plus, il est purement mécanique et se prête mal à une automatisation. Le joint elliptique est une pièce susceptible de s'user ou de se déformer assez rapidement, détériorant ainsi la 25 qualité de l'isolement des canaux les uns par rapport aux autres, donc le bon fonctionnement de la pipette. Enfin, le réglage de la quantité de liquide aspirée nécessite deux opérations successives : la mise en position de la bague ou la vérification de celte position pour choisir la plage de volume adéquate, et le réglage de la course du piston pour déterminer la valeur exacte du volume à 30 pipetter. Le but de l'invention est de proposer une pipette multivolumes plus fiable et plus simple à utiliser que les dispositifs que l'on vient de décrire. A cet Effet, l'invention à pour objet une pipette multivolumes pour le prélèvement de liquide dans un récipient, comportant un piston présentant successivement un nombre n de diamètres différents croissants à partir de son extrémité inférieure, coulissant à l'intérieur du corps de la pipette dans un espace s comportant un nombre n de chambres de diamètres également croissants à partir de l'extrémité inférieure du corps de la pipette, un nombre n de joints d'étanchéité insérés dans la paroi interne du corps de la pipette et enserrant le piston, placés de manière à isoler lesdites chambres les unes des autres et à isoler la chambre supérieure de la partie haute de l'espace intérieur de la pipette, et des moyens ro pour mettre ou non en communication deux chambres successives, caractérisée en ce que lesdits moyens pour mettre les chambres en communication sont commandés électriquement à l'aide d'un module de commande pourvu de moyens actionnables par l'utilisateur pour déterminer quelles chambres seront ou non mises en communication lors du prélèvement de liquide, de manière à définir is n gammes de volume de prélèvement possibles. Lesdits moyens pour mettre ou non en communication deux chambres successives peuvent être des électrovannes à trois voies. Le module de commande peut être intégré à la pipette. Lesdits moyens actionnables par l'utilisateur pour déterminer quelles 20 chambres seront mises en communication lors du prélèvement de liquide peuvent être confondus avec des moyens pour prérégler la quantité de liquide qui sera prélevée. Le module de commande peut comporter au mois un avertisseur lumineux indiquant dans quelle gamme de volume se situera la quantité de 25 liquide prélevée. Les différentes gammes de volume de prélèvement peuvent présenter des recouvrements, lesdits moyens actionnables par l'utilisateur pour déterminer quelles chambres seront mises en communication lors du prélèvement de liquide comportant à la fois au moins un bouton de commande spécialement dédié à 30 cette fonction et lesdits moyens pour prérégler la quantité de liquide qui sera prélevée, et l'utilisateur peut choisir lesquels de ces moyens sont utilisés. CommE' on l'aura compris, l'invention consiste à équiper une pipette multivolumes, du type comportant un piston dont le diamètre augmente par paliers à partir de son extrémité inférieure et coulissant dans des chambres successives de diamètres correspondants, avec un ou des dispositifs s commandés électriquement, tels que des électrovannes de petites dimensions, qui peuvent mettre en communication deux chambres successives. Par rapport à l'art antérieur décrit dans US-A-3 640 434, l'invention présente plusieurs avantages. Elle rend la construction des éléments mécaniques de la pipette ~o globalement plus simple. II n'est plus nécessaire de prévoir un espace annulaire à l'intérieur du corps de la pipette, d'y loger un joint elliptique et de prévoir des organes commandant le déplacement du joint. On diminue ainsi le nombre de pièces constituant le corps de la pipette. Les électrovannes en tant que moyens de commande de la mise en 15 communication des différentes chambres présentent une meilleure fiabilité de fonctionnement qLe le joint elliptique, qui est notamment sujet à des déformations et au vieillissement de son matériau. Elles peuvent être commandables directement par l'utilisateur qui choisit lesquelles vont être en position ouverte ou fermée lors du prélèvement, pour déterminer dans quelle gamme de volume ledit 20 prélèvement aura lieu. A cet effet, on peut prévoir sur le corps de la pipette un ou plusieurs boutons de commande spécialement dédiés à cette fonction. Toutefois, la solution préférée consiste à faire commander les électrovannes par le même dispositif électronique qui permet à l'utilisateur de présélectionner la quantité de liquide qui sera pipettée. Ainsi, par exemple dans 25 le cas où la pipette comporte trois gammes possibles de prélèvement correspondant chacune à une chambre et, donc, deux électrovannes susceptibles de mettre en communication les première et deuxième chambres et les deuxième et troisième chambres respectivement, ces gammes peuvent être réparties comme suit : 30 - 1 à 10 pl, correspondant à l'utilisation la première chambre, pour laquelle les deux électrovannes doivent être fermées ; - 10 à '100 pl, correspondant à l'utilisation des première et deuxième chambres, pour laquelle la première électrovanne doit être ouverte et la deuxième fermée ; - 100 à 1000 pl, correspondant à l'utilisation des trois chambres, pour s laquelle les deux électrovannes doivent être ouvertes. L'utilisal:eur actionne le bouton ou la molette qui lui permet de régler la valeur du volume à pipetter de manière à choisir cette valeur. Celle-ci s'affiche, par exemple, sur un écran qui peut être intégré à la pipette elle-même. Selon la valeur choisie, les moyens électroniques réalisent la fermeture ou l'ouverture des io électrovannes qui permettent de l'obtenir. Cette fermeture/ouverture peut être réalisée soit de manière simultanée au choix du volume à pipetter, soit être programmée pour avoir lieu au moment du prélèvement lui-même. De cette façon, l'opérateur n'a pas à se préoccuper du choix des électrovannes qui doivent rester ouvertes ou fermées. Il lui suffit, en un seul 15 geste, de choisir Ils volume de liquide qu'il désire pipetter, et l'électronique de la pipette commande elle-même les électrovannes en conséquence. Prévoir des moyens électromécaniques de mise en communication des différentes chambres, au lieu de moyens purement mécaniques comme dans US-A-3 640 434, rend possible et aisée une telle simplification de l'utilisation de la pipette. Elle apporte 20 une sécurité et un confort d'utilisation notablement améliorés par rapport à l'art antérieur. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit, donnée en référence aux figures annexées 1 à 3, qui schématisent la partie basse d'une pipette multivolumes selon l'invention et son module de commande, 25 la pipette étant vue en section longitudinale sur chaque figure dans l'un des trois états qu'elle peul prendre, selon le volume de liquide à pipetter choisi par l'utilisateur. Les figures 1 à 3 représentent les divers états d'une pipette selon l'invention, dont on schématise la partie inférieure 1 et le module de commande 30 2. Celui-ci peut être totalement intégré à la pipette, ou être constitué par un dispositif externe auquel la pipette est raccordée. La partie inférieure 1 de la pipette se termine classiquement par une portion tronconique sur laquelle, avant chaque prélèvement de liquide, peut être emmanché un cône de prélèvement jetable (non représenté). Cette pipette est du type auquel s'applique l'invention, c'est-à-dire du type multivolumes permettant de réaliser des pipettages dans trois gammes de volumes dites décades , à savoir, dans l'exemple décrit et représenté, 1 û 10 pI, 10 û 100 pl et 100 û 1000 pl. A cet effet, le piston 3 présente successivement trois diamètres croissants Dl, D2, D3 à partir de son extrémité inférieure, définissant sur le piston 3 trois sections 4, 5 et 6 respectivement. Le piston 3 coopère, lors de ses io déplacements longitudinaux assurés classiquement par un équipage de commande non représenté, avec trois chambres 7, 8, 9 de l'espace intérieur de la pipette, de diamètres également croissants à partir de l'extrémité inférieure de la pipette. La première chambre 7 est isolée de la deuxième chambre 8 par un premier joint d'étanchéité 10 inséré dans la paroi interne du corps de la pipette, 15 qui enserre le piston 3 sur sa première section 4 La deuxième chambre 8 est isolée de la troisième chambre 9 par un deuxième joint 11 qui enserre le piston 3 sur sa deuxième section 5. La troisième chambre 9 est isolée de la partie haute de l'espace intérieur de la pipette par un troisième joint 12 qui enserre le piston 3 sur sa troisième section 6. 20 Selon l'invention, deux électrovannes à trois voies 13, 14 permettent de mettre ou non en communication les première et deuxième chambres 7, 8 (première électrovanne 13) et les deuxième et troisième chambres 8, 9 (deuxième électrovanne 14). De telles électrovannes, dont les dimensions peuvent être par exemple de l'ordre de 1 x 2 cm, existent dans le commerce. Par 25 exemple, la Société LEE COMPANY en commercialise sous la référence LHDA 053 1115H. Comme elles sont d'un type connu en lui-même, elles ne seront décrites que relativement succinctement dans ce qui suit. A cet effet, la première électrovanne 13 a sa première voie 15 débouchant dans la première chambre 7, sa deuxième voie 16 débouchant dans 30 la deuxième charibre 8 et sa troisième voie 17 débouchant à l'extérieur de la pipette. La pièce mobile 18 de l'électrovanne 13 comporte sur sa périphérie un évidement annulaire 19 encadré par deux joints toriques 20, 21. Ils sont placés de telle manière que : - lorsque la pièce mobile 18 est dans la position de la figure 1 correspondant à la position fermée de l'électrovanne 13, les deuxième et troisième voies 16, 17 sont mises en communication et la première voie 15 est isolée ; - et lorsque la pièce mobile 18 est dans la position de la figure 2 et de la figure 3 correspondant à la position ouverte de l'électrovanne 13, les première et deuxième voies 15, 16 sont mises en communication et la troisième io voie 17 est isolée. La deuxième électrovanne 14 a, de même, sa première voie 22 débouchant dans la deuxième chambre 8, sa deuxième voie 23 débouchant dans la troisième chambre 9 et sa troisième voie 24 débouchant à l'extérieur de la pipette. Sa pièce mobile 25 comporte un évidement annulaire 26 encadré par is deux joints toriques 27, 28. Elle fonctionne de la même façon que la première électrovanne 13 pour mettre ou non en communication soit la deuxième et la troisième voies 23, 24 (position fermée, voir figures 1 et 2), soit la première et la deuxième voie 22, 23 (position ouverte, voir figure 3). Les électrovannes peuvent être disposées à l'intérieur ou à l'extérieur 20 du corps de la pipette. La seule contrainte est que leurs troisièmes voies 23, 24 débouchent sur le milieu extérieur pour pouvoir servir d' évent aux chambres 8, 9 susceptibles d'être inutilisées lors du prélèvement, pour la raison qui sera vue plus loin. Le module de commande 2, dans l'exemple représenté, comporte les 25 éléments principaJx suivants : - une alimentation électrique 29 qui alimente la première électrovanne 13 lorsqu'un interrupteur 30 est en position fermée et la deuxième électrovanne 14 lorsqu'un interrupteur 31 est en position fermée, de manière à fermer l'électrovanne 13, 14 correspondante ; 30 - une molette 32 que l'utilisateur fait tourner autour de son axe 33 pour prérégler la quantité de liquide qu'il désire pipetter ; - un dispositif électronique 34 connecté à la molette 32 et qui, d'une part, transmet à des moyens d'affichage, symbolisés par une aiguille 35 et un cadran 36, la valeur de la quantité de liquide choisie, et, d'autre part, commande les interrupteurs 30, 31 pour que les électrovannes 13, 14 soient ouvertes ou fermées. Ce peut être ce même dispositif électronique 34 qui commande les déplacements du piston 3 lors des prélèvements et des expulsions de liquide, si la pipette est une pipette motorisée. Avantageusement, des avertisseurs lumineux 37, 38, 39 indiquent à ~o l'opérateur sur quelle décade la pipette est réglée. Ils peuvent être d'une même couleur ou de couleurs différentes, par exemple assorties à des couleurs associées aux cônes de prélèvement qu'il convient d'utiliser pour la décade sélectionnée. On limite ainsi les risques d'erreur de l'opérateur dans le choix du cône. Ces couleurs peuvent être portées par les cônes eux-mêmes ou par leur is emballage. La figui-e 1 représente le cas où la décade inférieure 1 û 10 pl est sélectionnée, ce que manifeste l'allumage de l'avertisseur 37. Les deux interrupteurs 30, 31 sont fermés et les deux électrovannes 13, 14 sont alimentées de manière à être toutes deux en position fermée. Dans ces conditions, seule la 20 première chambre 7 est opérationnelle, et le déplacement du piston 3 s'effectuera, lors du prélèvement, de façon à aspirer un volume de liquide situé dans la gamme 1 û 10 pl. Les deux autres chambres 8, 9 sont, elles, mises en communication avec le milieu extérieur par l'intermédiaire des deuxièmes 16, 23 et troisièmes 17, 24 voies des électrovannes 13, 14. De cette façon, les 25 mouvements du piston 3 lors du prélèvement n'entraîneront pas de variations de pression dans les chambres non opérationnelles 8, 9, variations qui seraient susceptibles de perturber le fonctionnement de la pipette. La figure 2 représente le cas où la décade médiane 10 û 100 pl est sélectionnée, ce que manifeste l'allumage de l'avertisseur 38. L'interrupteur 30 30 est ouvert, ce qui place la première électrovanne 13 en position ouverte. L'interrupteur 31 est fermé, et la deuxième électrovanne 14 est donc en position fermée. Dans ces conditions, les deux premières chambres 7, 8 communiquent entre elles par l'intermédiaire de la première électrovanne 13, et sont toutes deux seules opérationnelles, de façon à autoriser une aspiration de liquide dans la gamme 10 û 100 pI. La troisième chambre 9 est, elle, en communication avec l'extérieur par l'intermédiaire de la deuxième électrovanne 14. La figure 3 représente le cas où la décade supérieure 100 û 1000 pI est sélectionnée, ce que manifeste l'allumage de l'avertisseur 39. Les deux interrupteurs 30, 2,1 sont ouverts, ce qui place les deux électrovannes 13, 14 en position ouverte. Dans ces conditions, les chambres 7 et 8 d'une part et 8 et 9 d'autre part communiquent et sont toutes opérationnelles, de façon à autoriser ~o une aspiration de liquide dans la gamme 100 û 1000 pI. Lorsque les électrovannes 13, 14 sont commandées de façon automatique en fonction du volume à pipetter choisi par l'utilisateur, et que ce volume correspond à une limite entre deux gammes (10 ou 100 pl dans l'exemple précédent), le dispositif électronique 34 de la pipette peut choisir de préférence, 15 pour une meilleure précision, la configuration pour laquelle le plus petit nombre d'électrovannes 1 14 sont ouvertes. Si les électrovannes 13, 14 sont commandées de façon manuelle par l'utilisateur on peut prévoir la possibilité d'un certain recouvrement entre les différentes gammes, par exemple 1 û 11 pI, 9 - 110 pI, 90 û 1000 pI. On peut 20 aussi prévoir un lei recouvrement des gammes même lorsque la pipette est conçue pour travailler normalement en mode automatique. En effet, il peut parfois être utile, lors d'une série de prélèvements, de travailler de part et d'autre d'une limite de basculement avec sensiblement la même précision sur le volume pipetté. Pour cela il faut que tous les prélèvements soient effectués avec la 25 même section de piston 3 fonctionnelle. Par exemple : - si on doit effectuer des prélèvements de 90 à 150 pl avec la même précision pour tous, on préférera effectuer les prélèvements de 90 à 100 pI dans les mêmes conditions d'ouverture des électrovannes 13-14 que pour les prélèvements de 100 à 150 pI ; 30 - si on doit effectuer des prélèvements de 70 à 110 pI avec la même précision pour tous, on effectuera de préférence les prélèvements de 100 à 110 lo pl dans les mêmes conditions d'ouverture des électrovannes 13, 14 que pour les prélèvements de 70 à 100 pl. Cela peut être réalisable même sur une pipette où la gestion de l'ouverture des é ectrovannes 13, 14 est automatique, si on prévoit la possibilité 5 pour l'utilisateur de débrayer cet automatisme et de pouvoir piloter lui-même l'ouverture et la fermeture des électrovannes 13, 14 en autorisant une plage de volume élargie par rapport à la plage de volume en fonctionnement automatique. Par exemple, si IEi plage de volume s'étend de 10% à 100% du volume maximal en fonctionnement automatique, on peut l'élargir à la plage 9% -110% en ~o fonctionnement manuel. Ce qui vient d'être décrit n'est qu'un exemple non limitatif, auquel des variantes pourront être apportées, notamment les suivantes. Le nombre de plages de volumes sélectionnables peut être différent de trois. Il peut être de deux, quatre ou davantage. De manière générale, pour un 15 nombre n de plages de volumes, il faudra utiliser n- 1 électrovannes. Les électrovannes à trois voies 13, 14 peuvent être remplacées par tous autres dispositifs fonctionnellement équivalents, pourvu que ceux-ci puissent être commandés électriquement. Cela permet de réaliser cette commande d'une manière fiable et simple à utiliser, de préférence en commandant ou 20 programmant l'ouverture ou la fermeture de ces dispositifs à l'aide des moyens de sélection de la quantité de liquide à pipetter, tels que la molette 32 ou tout autre dispositif analogue. Les multiples indicateurs lumineux 37, 38, 39 ne sont évidemment pas obligatoires, et peuvent être aussi remplacés par un indicateur à LED unique à 25 plusieurs couleurs. L'invention s'applique à toutes sortes de pipettes dont l'équipage de commande est actionné manuellement ou par un moteur
Pipette multivolumes comportant un piston (3) présentant n diamètres différents (D1, D2, D3) croissants à partir de son extrémité inférieure, coulissant à l'intérieur du corps de la pipette dans un espace comportant n chambres (7, 8, 9) de diamètres croissants à partir de l'extrémité inférieure du corps de la pipette, un nombre n de joints (10, 11, 12) insérés dans la paroi interne du corps de la pipette et enserrant le piston (3), placés de manière à isoler lesdites chambres (7, 8, 9) les unes des autres et à isoler la chambre supérieure (9) de la partie haute de l'espace intérieur de la pipette, et des moyens pour mettre ou non en communication deux chambres (7, 8, 9) successives, caractérisée en ce que lesdits moyens pour mettre les chambres (7, 8, 9) en communication sont commandés électriquement à l'aide d'un module de commande (2) pourvu de moyens actionnables par l'utilisateur pour déterminer quelles chambres (7, 8, 9) seront ou non mises en communication lors du prélèvement de liquide.
1. Pipette multivolumes pour le prélèvement de liquide dans un récipient, compor7:ant un piston (3) présentant successivement un nombre n de diamètres différents (D1, D2, D3) croissants à partir de son extrémité inférieure, coulissant à l'intérieur du corps de la pipette dans un espace comportant un nombre n de chambres (7, 8, 9) de diamètres également croissants à partir de l'extrémité inférieure du corps de la pipette, un nombre n de joints d'étanchéité (10, 11, 12) insérés dans la paroi interne du corps de la pipette et enserrant le io piston (3), placés de manière à isoler lesdites chambres (7, 8, 9) les unes des autres et à isole- la chambre supérieure (9) de la partie haute de l'espace intérieur de la pipette, et des moyens pour mettre ou non en communication deux chambres (7, 8, 9) successives, caractérisée en ce que lesdits moyens pour mettre les chambres (7, 8, 9) en communication sont commandés électriquement 15 à l'aide d'un module de commande (2) pourvu de moyens actionnables par l'utilisateur pour déterminer quelles chambres (7, 8, 9) seront ou non mises en communication lors du prélèvement de liquide, de manière à définir n gammes de volume de prélèvement possibles. 2. Pipette selon la 1, caractérisée en ce que lesdits 20 moyens pour mettre ou non en communication deux chambres (7, 8, 9) successives sont des électrovannes à trois voies (13, 14). 3. Pipe.:te selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que le module de commande (2) est intégré à la pipette. 4. Pipette selon l'une des 1 à 3, caractérisée en ce que 25 lesdits moyens actionnables par l'utilisateur pour déterminer quelles chambres (7, 8, 9) seront mises en communication lors du prélèvement de liquide sont confondus avec des moyens (32, 34) pour prérégler la quantité de liquide qui sera prélevée. 5. Pipette selon la 4, caractérisée en ce que les 30 différentes gammes de volume de prélèvement présentent des recouvrements, en ce que lesdits moyens actionnables par l'utilisateur pour déterminer quelles chambres (7, 8, 9) seront mises en communication lors du prélèvement de liquidecomportent à la fois au moins un bouton de commande spécialement dédié à cette fonction et lesdits moyens (32, 34) pour prérégler la quantité de liquide qui sera prélevée, et en ce que l'utilisateur peut choisir lesquels de ces moyens sont utilisés. 6. Pipette selon l'une des 1 à 5, caractérisée en ce que le module de commande (2) comporte au mois un avertisseur lumineux (37, 38, 39) indiquant dans quelle gamme de volume se situera la quantité de liquide prélevée.
B,G
B01,G01
B01L,G01F
B01L 3,G01F 11
B01L 3/02,G01F 11/00
FR2890066
A1
PROCEDE POUR LA REALISATION DE MOYENS DE CONNEXION ET/OU DE SOUDURE D'UN COMPOSANT
20,070,302
L'invention concerne le domaine de la microélectronique, et plus spécifiquement celui des techniques d'hybridation et de soudure ou de scellement par matériau de soudure fusible. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE L'évolution de la technologie des circuits intégrés a permis d'aboutir à la miniaturisation poussée et notamment à réaliser des microcomposants. Parmi les progrès techniques ayant permis une telle miniaturisation, figure l'hybridation de puces au moyen de billes de soudure conductrices sur des substrats multicouches, destinés à réaliser des interconnections entre les puces. Cette technologie, mieux connue sous l'expression anglosaxonne flip-chip , permet ainsi d'hybrider des centaines de puces sur des substrats céramiques. Elle met en oeuvre des microbilles conductrices, en général réalisées en un matériau à bas point de fusion, tel que SnPb, In, AgCuSn, et est aujourd'hui largement maîtrisée. Dans le même domaine, mais dans une application différente, un certain nombre de ces microcomposants sont encapsulés au sein d'une structure de type boîtier ou capot de protection ou équivalent, permettant d'assurer une protection contre les chocs, la corrosion, les rayons électromagnétiques parasites etc... Au surplus, de tels boîtiers ou capots de protection assurent également la possibilité pour ces microcomposants de travailler sous vide, ou sous atmosphère contrôlée (pression, gaz neutre, etc..) ou de manière étanche par rapport à l'atmosphère ambiante. Un tel boîtier ou capot est classiquement scellé au moyen d'un joint ou cordon de 35 scellement, rapporté à la périphérie du composant en question, en général au niveau d'une zone ou surface de mouillabilité, également dénommée surface d'accroche. Plus fréquemment, les composants concernés, qu'il s'agisse de microcapteurs, micro-actuateurs, MEMS (micro electro mechanical system), etc... , nécessitent donc pour leur réalisation la mise en oeuvre d'éléments de soudure et/ou de connexion de hauteurs différentes, mesurées par rapport à un référentiel constitué par la face supérieure du substrat sur lequel sont mis en place ou rapportés les microcomposants en question. Plusieurs technologies sont aujourd'hui connues, qui permettent la réalisation de tels cordons de soudure ou le dépôt de billes ou microbilles d'hybridation, et donc de connexion. On peut ainsi les techniques suivantes: - évaporation à travers un masque et soudure; - solder jetting ou jet de gouttelettes de soudure à l'instar des imprimantes à jet d'encre:; - électrolyse; - sérigraphie. Cependant, toutes ces techniques nécessitent systématiquement au moins deux opérations différentes pour aboutir à des éléments de soudure et de connexion de 20 hauteur différente. Au surplus, la plupart de ces technologies s'avère d'un coût de réalisation élevé, notamment en raison des manipulations qu'elles engendrent. L'objet de la présente invention est justement de s'affranchir de la mise en oeuvre de deux étapes consécutives pour permettre la réalisation d'éléments de soudure de hauteur différente, et corollairement, selon un coût de fabrication réduit. EXPOSE DE L'INVENTION Ainsi, la présente invention vise un procédé de réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant présent sur un substrat. Ce procédé consiste: - à déposer sur ledit substrat une couche en un matériau ductile, le cas échéant, conducteur de l'électricité ; - à emboutir la couche ainsi réalisée au moyen d'une matrice gravée, dont les gravures sont fonction de la forme que l'on souhaite conférer auxdits moyens de connexion et/ou de soudure. En d'autres termes, l'invention consiste ni plus ni moins qu'à mettre en oeuvre durant le procédé de réalisation une étape de moulage d'un matériau suffisamment ductile pour permettre sa déformation, notamment à température ambiante à l'instar des technologies largement connues de frappage des pièces de monnaie, ou à une température proche de la température de fusion dudit matériau, voire même à une température supérieure à cette dernière. En effet, il convient de conférer à la matrice d'emboutissage ou de frappage les formes souhaitées, et notamment les profondeurs différentes souhaitées pour permettre d'aboutir à des hauteurs différenciées des moyens de soudure ou de connexion. Bien évidemment, la hauteur de la couche de matériau ductile préalablement déposée est suffisante pour permettre un emboutissage correct par la matrice, et corollairement la réalisation de hauteurs de matériau différentes. Selon une caractéristique de l'invention, la couche en matériau ductile est déposée sur des surfaces ou zones de mouillabilité préalablement réalisées sur le substrat recevant le composant ou microcomposant. Typiquement, ces zones ou surfaces de mouillabilité sont réalisées en or après réalisation d'une couche barrière typiquement réalisée en nickel. Selon une première forme de réalisation de l'invention, ces zones ou surfaces de mouillabilité sont réalisées exactement en fonction du profil souhaité des moyens de soudure ou de connexion, c'est à dire occupent une surface sur le substrat correspondant sensiblement à la surface occupée sur le même substrat par les éléments de connexion et/ou de soudure résultant du procédé de l'invention. Selon une autre forme de réalisation de l'invention, ces zones ou surfaces de mouillabilité recouvrent l'intégralité du substrat, et la couche destinée à constituer ces surfaces de mouillabilité est ôtée du substrat entre les zones recevant le matériau ductile par gravure, après dépôt de ladite couche en matériau ductile, ce dernier faisant fonction de masque lors de l'opération de gravure de la couche constitutive des surfaces de mouillabilité. Enfm, et selon l'invention, on confère au matériau ductile après formatage ou frappage, une forme correspondante à la forme souhaitée par refusion sous une température supérieure à la température de fusion du matériau ductile. Notamment, par ce biais, on confère une forme en billes ou, lorsque l'on souhaite disposer d'un cordon de scellement, on confère une forme globalement cylindrique à la couche de matériau ductile ainsi déposée. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux des exemples de réalisation qui suivent donnés à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures annexées. Les figures la à ld sont des représentations schématiques du principe mis en oeuvre par la présente invention. La figure 2 est une représentation schématique en section visant à illustrer l'étape de frappage de matériau ductile selon une première forme de réalisation. Les figures 3a et 3b sont des vues analogues à la figure 2, mais d'une autre forme de 20 réalisation. Les figures 4a à 4e sont des représentations schématiques respectivement vues de dessus (figure 4a) et en section (figures 4b à 4d) de la mise en oeuvre du procédé de l'invention pour la fabrication de billes sur un wafer CMOS. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a donc schématiquement représenté en relation avec les figures la à ld le principe général sous-tendant le procédé conforme à l'invention. Selon celui-ci, on dispose d'un substrat 1 typiquement réalisé en silicium. Ce substrat est par exemple constitué d'une galette ou wafer selon l'expression anglo-saxonne consacrée, d'une dimension de 300 mm par exemple. Puis on procède au dépôt ou au report d'une couche d'un matériau de soudure 2 sur 35 une tranche. Ce matériau est ductile, et est typiquement constitué d'indium ou d'un alliage étain/plomb, ou d'un alliage AgCuSn. On procède alors à une étape d'emboutissage (figure lb) au moyen d'une matrice 3 pourvue de poinçons 4, ou dont les formes 7, 8 ménagées en son sein défmissent entre elles des poinçons 4 (voir figure 2 et figure 3a). Cette matrice fonctionne par indexation: la matrice est dans ce cas de la taille d'un champ de photocomposition; elle est appliquée sur chaque champ et est indexée au pas du champ (procédé step and repeat ). Cependant, cette matrice peut aussi fonctionner selon une tranche entière selon un 10 mode global: la matrice est alors de la même taille que la plaque de substrat ou wafer 1, et l'opération d'emboutissage est réalisée en une seule opération. La matrice 3 est actionnée par une presse automatique ou manuelle pour venir emboutir selon la flèche 5 ladite couche de matériau ductile 2. A cet effet, on enduit la paroi inférieure des formes 7, 8 ainsi que la face inférieure de la matrice d'une couche anti-adhésive, par exemple réalisée en PTFE (polytétrafluoroéthylène), puis on applique ladite matrice sur la surface de la couche de matériau ductile 2 à imprimer avec une pression P 4. On retire alors la matrice définissant ainsi une succession de formes, fonction des formes 7 et 8 de ladite matrice. Cette matrice est avantageusement réalisée en silicium. En effet, on observe que la mise en oeuvre d'un tel matériau permet d'aboutir à des motifs d'une grande finesse, permettant ce faisant un coût de réalisation réduit des moules par photolithographie et gravure chimique classiques, et notamment la réalisation de motifs naturellement en forme de trapèze, favorisant les opérations de démoulage. Après l'opération de démoulage, certaines zones en creux sont susceptibles de présenter des résidus issus de soudure, que l'on ôte par gravure. Enfin (figure ld) on remet les billes en forme de manière classique par refusion des éléments de soudure, c'est-à-dire par élévation de la température selon une température supérieure à la température de fusion dudit matériau ductile. Par phénomène naturelle de réduction de la tension superficielle, la forme en bille est adoptée, ou, lorsque l'on met en oeuvre un cordon de soudure, une section sensiblement circulaire résulte de la refusion. Cependant et la plupart du temps, les éléments de soudure, qu'il s'agisse de cordon de scellement ou de billes ou microbilles de conduction, également de scellement, sont rapportés sur une surface ou zone de mouillabilité. Pour ce faire, préalablement au dépôt de la couche de soudure 2 on procède à la réalisation d'une couche barrière en nickel, notamment par voie électroless, au niveau de plots ouverts en suite des opérations de fonderie aboutissant à la réalisation du wafer CMOS en silicium. On rapporte sur cette couche barrière en nickel une couche d'or (l'or faisant fonction 15 de métal d'accroche, donc de surface de mouillabilité) et ce, selon des procédés connus par ailleurs et tel que par exemple développé par la société PACTECH. Selon l'invention, deux alternatives sont possibles. La première consiste en la réalisation de cette double couche nickel/or au niveau des seuls lieux défmitifs de positionnement des éléments de soudure, qu'il s'agisse d'un cordon ou de microbilles (figure 2). Dans ce cas, les zones de mouillabilité sont prégravées et l'opération de dépôt et de formatage ou de frappage de la couche de matériau ductile 2 destiné à constituer les 25 éléments de soudure ou de connexion s'effectue tel que précédemment décrit. Selon une autre forme de réalisation représentée en relation avec les figures 3a et 3b, toute la surface supérieure du wafer, à l'exception bien évidemment de celle destinée à recevoir le composant ou le microcomposant, est revêtu de la couche nickel/or 10. Dans ce cas, après frappage de la couche de matériau ductile 2 selon la forme souhaitée, on procède par gravure à l'enlèvement de la double couche barrière nickel/or au niveau des zones dépourvues de ces éléments de soudure. Dans les deux cas, il est possible que subsiste après l'étape d'emboutissage, une pellicule de matériau ductile entre les formes réalisées. Il faut alors prévoir une étape de gravure de ces résidus. A cet effet, toute la surface est rafraîchie par gravure d'une fine couche du matériau ductile, tant sur les formes qu'entre les formes. Dans la seconde forme de réalisation, cette gravure est suivie par une seconde gravure, qui supprime la couche barrière entre les formes. On a décrit en relation avec la figure 4 un mode plus précis de réalisation de l'invention. Celui-ci met en oeuvre un wafer CMOS 15 en sortie de fonderie silicium de 300 mm sur 300 mm. Il comporte un certain nombre de plots d'aluminium 16, donc conducteurs, espacés de 100 m les uns des autres et répartis à la périphérie du wafer. La surface de la puce est de lcm2, et la hauteur des plots de 50 m. Ainsi, pour une puce de 1 cm de coté (surface = 108 m2), on dépose une couche d'indium de 1,8 m d'épaisseur. Ce faisant, on dispose d'un volume de matériau ductile de 1,8. 108 m3. Cette puce est alors emboutie par une matrice dessinée afm d'obtenir 1000 plots de 60 x 60 m. La soudure passant pratiquement entièrement dans les plots, ces derniers ont une hauteur d'environ 50 m. On observe donc tout l'intérêt du procédé conforme à l'invention dans la mesure où, en une seule opération, il est possible d'obtenir les éléments de soudure de taille différente, ce que l'on ne savait pas faire jusqu'alors. Au surplus, les techniques de mise en oeuvre, et notamment l'impression directe, mais également l'évaporation électrolyse permettent de ne pas obérer les coûts de revient de tels composants. Ce faisant, la fabrication des microcomposants actifs, notamment électroniques, est envisageable par ce procédé, et notamment les matrices de détection de rayonnements électromagnétiques, et plus particulièrement infrarouges, munies ou non de compensation de dilatation inhérent au changement de température de fonctionnement. Les cordons de scellement réalisés concomitamment avec les billes de connexion pour les scellements hermétiques sont également parfaitement réalisables, notamment pour la mise en oeuvre de capot ou boîtier de protection pour le confinement hermétique du composant. Enfin l'invention s'applique également à la préparation des billes d'hybridation et de manière générale à la réalisation de tous les composants hybridés, qu'il s'agisse de composants fonctionnant dans le domaine de l'optique, des rayons X, ou de l'hybridation sur ruban flexible, sur céramique, sur multi chip module , sur board: COB chip on board (circuit imprimé) ou sur verre COG chip on glass
Ce procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant présent sur un substrat 1 consiste :- à déposer sur ledit substrat 1 une couche 2 en un matériau ductile, le cas échéant, conducteur de l'électricité ;- à emboutir la couche 2 ainsi réalisée au moyen d'une matrice gravée 3, dont les gravures sont fonction de la forme que l'on souhaite conférer auxdits moyens de connexion et/ou de soudure.
1. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant présent sur un substrat 1, caractérisé en ce qu'il consiste: - à déposer sur ledit substrat 1 une couche 2 en un matériau ductile, le cas échéant, conducteur de l'électricité ; - à emboutir la couche 2 ainsi réalisée au moyen d'une matrice gravée 3, dont les gravures sont fonction de la forme que l'on souhaite conférer auxdits moyens de connexion et/ou de soudure. 2. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant selon la 1, caractérisé en ce qu'il est procédé à une étape de gravure du matériau résiduel entre les formes ainsi réalisées. 3. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que les profondeurs des gravures réalisées au sein de la matrice sont identiques ou différentes. 4. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la couche 2 en matériau ductile est déposée sur des surfaces ou zones de mouillabilité 10 préalablement réalisées sur le substrat 1 recevant le composant. 5. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant selon la 4, caractérisé en ce que les zones ou surfaces de mouillabilité 10 sont réalisées en or après réalisation d'une couche barrière typiquement réalisée en nickel. 6. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que les zones ou surfaces de mouillabilité 10 sont réalisées en fonction du profil souhaité des moyens de soudure ou de connexion, et en ce qu'elles occupent une surface sur le substrat correspondant sensiblement à la surface occupée sur le même substrat par les éléments de connexion et/ou de soudure résultant dudit procédé. 7. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que les zones ou surfaces de mouillabilité 10 sont réalisées de telle manière à recouvrir l'intégralité du substrat 1, et en ce que la ou les couches destinées à constituer ces zones ou surfaces de mouillabilité 10 sont ôtées du substrat entre les zones recevant le matériau ductile par gravure, après dépôt de ladite couche 2 en matériau ductile, ce dernier faisant fonction de masque lors de l'opération de gravure de la couche constitutive des surfaces de mouillabilité. 8. Procédé pour la réalisation de moyens de connexion et/ou de soudure ou de scellement, d'un composant selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que la forme souhaitée des éléments de connexion et/ou de soudure est conférée par opération de refusion sous une température supérieure à la température de fusion du matériau ductile.
B,H
B81,H01
B81B,B81C,H01L
B81B 7,B81C 99,H01L 21
B81B 7/00,B81C 99/00,H01L 21/50,H01L 21/603
FR2895515
A1
MICROSCOPIE A EFFET TUNNEL PAR EMISSION DE PHOTONS, PERFECTIONNEE
20,070,629
-1- La présente invention est relative au domaine de la microscopie en champ proche, plus particulièrement la microscopie à effet tunnel (STM pour "Scanning Tunneling Microscopy"). Le principe de la microscopie STM consiste à déplacer une fine pointe métallisée polarisée, au-dessus d'un substrat constitué d'une surface conductrice ou semi-conductrice, au cours d'un balayage horizontal dans un plan parallèle à la surface du substrat sur lequel est déposé l'échantillon. La microscopie STM permet typiquement d'obtenir une topographie à l'échelle atomique de la chimie locale d'une surface. Par exemple, la microscopie STM permet la détermination des largeurs de bande interdite de semi-conducteurs, la mise en évidence des densités d'états électroniques d'une surface analysée ou l'analyse de l'interaction d'une molécule organique avec une surface. Malgré une bonne résolution atomique, l'un des principaux problèmes des procédés connus de l'art antérieur est qu'ils sont limités à des substrats constitués d'or, d'argent ou de silicium (Berndt et al., Phys. Rev. Lett, 1995, 74, 102105 ; Sakurai et al., Phys. Rev. Lett., 2004, 93, 46102). Dans ce cas, l'émission de photons permettant la résolution atomique résulte principalement de l'excitation d'un plasmon de surface. Toutefois, le dépôt d'un échantillon sur ces types de substrat entraîne inexorablement l'extinction de l'émission de photons provenant de la surface et empêche toute détection. La présente invention vient améliorer la situation. Elle propose, à cet effet, un procédé d'imagerie à effet tunnel en émission de photons utilisant un substrat semi-conducteur à gap indirect. On désigne par gap , la largeur de bande interdite d'un semi-conducteur. On désigne par grand gap , tout gap dont la valeur est typiquement supérieure à celle du gap du silicium, (de préférence supérieure à 1,5 eV). On désigne par petit gap , tout gap dont la valeur est inférieure à celle du gap du silicium. -2- On désigne par semi-conducteur à gap indirect , tout semi-conducteur dont le maximum d'énergie de la bande de valence et le minimum de la bande de conduction ne coïncident pas au centre de la zone de Brillouin. L'invention concerne également un substrat semi-conducteur à gap indirect mis en oeuvre dans ce procédé d'imagerie à effet tunnel en émission de photon. Un tel substrat est particulièrement adapté comme surface de dépôt d'un échantillon qu'un utilisateur souhaiterait analyser en microscopie à effet tunnel. Elle concerne enfin des dispositifs pour la mise en oeuvre du procédé d'imagerie selon l'invention. Le procédé d'imagerie à effet tunnel en émission de photons conforme à l'invention comporte les étapes suivantes : - dépôt sur un substrat semi-conducteur à gap indirect, supérieur à celui du silicium, de préférence supérieur à 1,5 eV, d'un échantillon dont l'énergie d'excitation est inférieure à la valeur du gap, - mise sous tension du substrat à un potentiel VI, - balayage de l'échantillon par un dispositif d'injection et/ou d'extraction d'électrons à un potentiel V2, tel que la différence de potentiel Vt entre VI et V2 permette l'apparition d'un courant tunnel entre le substrat sur lequel est déposé l'échantillon et le dispositif, - détection des photons émis. Dans le cadre de l'invention, le substrat est un semi-conducteur à gap indirect et à grand gap (typiquement supérieur à celui du Silicium, préférentiellement supérieur à 1,5 eV, et plus préférentiellement compris entre 2,2 eV et 3,3 eV). Avantageusement, de tels substrats semi-conducteurs à gap indirect sont le carbure de silicium (SiC) ou le phosphure de gallium (GaP). Le carbure de silicium peut être choisi parmi le SiC cubique et le SiC hexagonal polytype 4H. Lorsque le substrat est le SiC hexagonal polytype 4H, il est préférable d'utiliser du a-SiC dont la surface est terminée au silicium et reconstruite c(4x2) afin de mettre à profit la présence de dimères de silicium à la surface du substrat. Le couplage entre les dimères de silicium est visible par le procédé conforme à l'invention. L'effet perturbateur lié à la présence de l'échantillon est alors aisément détectable. -3- Une explication possible des résultats particulièrement satisfaisants de la mise en oeuvre de l'invention est attribuable aux propriétés de surface du substrat semi-conducteur à grand gap indirect, en particulier du carbure de silicium (SiC) tel que décrit ci-avant. Du fait que le semi-conducteur est à gap indirect, une transition électronique avec émission de photons est normalement interdite. Toutefois, il a été constaté qu'une telle transition électronique avec émission de photons pouvait néanmoins être observée dans un tel substrat et permettait en particulier une très grande finesse de détection en microscopie STM, avec une résolution à l'échelle atomique. Ainsi, l'invention concerne un procédé d'imagerie à effet tunnel en émission de photons d'un échantillon comprenant les étapes suivantes : dépôt sur un substrat de 13-SiC dont la surface est terminée au silicium et reconstruite c(4x2), de l'échantillon dont l'énergie d'excitation est inférieure à la valeur du gap. - mise sous tension du substrat à un potentiel VI, - balayage de l'échantillon par un dispositif d'injection et/ou d'extraction d'électrons à un potentiel V2, tel que la différence de potentiel Vt entre VI et V2 permette l'apparition d'un courant tunnel entre le substrat sur lequel est déposé l'échantillon et le dispositif, -détection des photons émis. Par dispositif d'injection et/ou d'extraction d'électron on entend tout moyen susceptible de fournir et/ou d'extraire un électron, par application d'une différence de potentiel. Selon un mode préféré de réalisation, le dispositif d'injection d'électron/extraction est constitué d'une pointe métallique. Généralement, il s'agit de la pointe de taille nanométrique d'un microscope électronique à effet tunnel. Préférentiellement, la pointe métallique comprend un métal sélectionné en parmi l'argent, le platine, l'iridium, le tungstène et un alliage de ceux-ci. Dans la suite de l'exposé, on se réfèrera au terme pointe d'une façon générale en référence à tout dispositif d'injection d'électron et/ou d'extraction. -4- Par balayage , on entend le passage de la pointe d'un microscope à effet tunnel, à la verticale de l'échantillon déposé sur le substrat, et dans un plan parallèle à la surface dudit substrat, à une distance telle qu'un courant tunnel puisse s'établir entre les deux électrodes formées par la pointe et le substrat/échantillon. Typiquement, une telle distance est subnanométrique. Le balayage est généralement effectué sous contrôle informatique. Les moyens habituellement mis en oeuvre dans le domaine de l'imagerie par microscopie atomique à effet tunnel sont applicables au procédé conforme à l'invention. Par ailleurs, les conditions de mise en oeuvre du balayage sont celles utilisées habituellement dans le domaine de l'imagerie par microscopie à effet tunnel. De préférence, le procédé est effectué dans les conditions utilisées habituellement en microscopie à effet tunnel et connues de l'homme du métier. En positionnant une pointe à proximité immédiate de la surface de l'échantillon déposé sur le substrat semi-conducteur conforme à l'invention, il est possible de mettre en évidence, par simple détection, une émission de photons induite par la jonction tunnel polarisée. Selon un premier mode de réalisation, la polarisation de la pointe est supérieure à celle du substrat, le travail en sortie de la pointe étant inférieur à la polarisation. La résolution en topographie est dégradée alors que la résolution en émission de photons est à l'échelle atomique (figures 1 et 2). Le rendement photonique, qui correspond à la proportion d'électrons participant à l'émission de photons est faible ; parmi les électrons participants à l'imagerie en topographie, seule une infime partie d'entre eux participe à l'émission de photons. Selon un second mode de réalisation, la polarisation de la pointe est inférieure à celle du substrat. La contamination de la pointe peut augmenter le travail de sortie de la pointe et favoriser les conditions d'émission de photons. Préférentiellement, la pointe est mise en présence d'éléments étrangers sélectionnés parmi O, H, CO, NO dans un vide résiduel. Le degré de contamination peut être adapté en faisant varier la quantité d'éléments étrangers. Avantageusement, la pointe est contaminée jusqu'à ce que des traces d'éléments étrangers y soient détectées. La résolution en topographie et la résolution en émission de photons sont à l'échelle atomique. En effet, le rendement -5- photonique est beaucoup plus important dans ce second mode de réalisation que dans le premier mode de réalisation dans lequel la polarisation de la pointe est supérieure à celle du substrat. Toutefois le rendement photonique reste négligeable par rapport au courant tunnel principal qui permet d'obtenir la topographie de l'échantillon. Là encore, le phénomène de recombinaison trou-électron intervient entre les états de la surface. Le mécanisme d'émission de photons est lié à la création de trous en surface qui se recombinent à des électrons. Les photons sont émis selon un processus quantique et rendent directement compte des états de surface. Les photons peuvent être détectés dans l'ensemble des directions et leur énergie est inférieure à la quantité d'énergie evt nécessaire à un électron pour passer la barrière tunnel. Le procédé conforme à l'invention comprend une étape de détection à l'aide d'un dispositif adapté. Le dispositif de détection des photons est préférentiellement choisi en fonction des zones de détection. Des dispositifs utilisables pour la détection sont choisis notamment parmi les photomultiplicateurs (ù2-4 eV), les galettes de micro-canaux (ù1.5 eV), les réseaux CCD refroidis (ù1 eV) et les photodiodes à avalanche (ù1 eV) selon ce que l'opérateur désire observer. Typiquement un dispositif compteur de photons pourra être utilisé. Avantageusement, le procédé peut comprendre une étape de photomultiplication, en mettant en oeuvre des techniques connues de l'homme du métier, par l'utilisation notamment un photomultiplicateur ou tout autre dispositif adapté. Le procédé peut comprendre une étape supplémentaire de focalisation qui sera mise en oeuvre par tout moyen optique dirigeant et/ou concentrant les photons émis vers un détecteur. Avantageusement, une lentille à grande ouverture numérique pourra être utilisée. Il est également possible de disposer d'un polarisateur à proximité de l'échantillon. Les techniques d'imagerie de l'émission de photons permettent de tracer des cartographies photoniques des zones explorées qui représentent le nombre de photons émis en chaque point de la zone explorée sur la surface d'un échantillon. Une étape -6-d'analyse des photons après leur détection est typiquement réalisée par traitement informatique, cette étape concerne également la mise en oeuvre d'un moyen permettant une représentation visuelle de l'observation réalisée. Les moyens utilisés par l'homme du métier dans l'imagerie par microscopie atomique à effet tunnel sont applicables au présent procédé pour effectuer l'analyse. Avantageusement, le procédé conforme à l'invention est réalisé de préférence sous pression réduite, de préférence en ultravide. Les conditions standard utilisées en microscopie à effet tunnel sont recommandées, de préférence à des pressions variant entre 10-11 et 10-8 Ton. Le procédé permet d'analyser tout type d'échantillon déposé sur la surface du substrat. L'épaisseur de l'échantillon déposé est au moins de 1 monocouche de quelques molécules isolées ou de plusieurs couches moléculaires, de préférence de 2 à environ 300 couches. Ces échantillons peuvent être des molécules organiques ou inorganiques. Ces échantillons peuvent également être des nano-objets métalliques, semi-conducteurs ou isolants. De tels nano-objets peuvent être des lignes atomiques, des plots ou des ilôts. La quantité d'échantillon déposée est définie selon l'objectif de l'expérimentateur. A titre d'exemple, il est préférable de déposer de faible quantité d'un échantillon sur le substrat conforme à l'invention pour analyser des molécules isolées. Ainsi, le procédé conforme à l'invention est particulièrement adapté pour étudier la chiralité des molécules organiques puisqu'il permet d'imager des molécules isolées. A l'inverse, en déposant une quantité importante de molécules sur le substrat, le procédé conforme à l'invention permet de déterminer les propriétés d'auto-assemblage de molécules. Les molécules organiques peuvent être déposées par évaporation sur le substrat. L'échantillon est purifié, notamment par dégazage ou sublimation, puis évaporé sous pression réduite pour être déposé. L'épaisseur du dépôt est aisément contrôlée à l'aide de tout moyen connu de l'homme du métier comme un oscillateur à quartz. La température d'évaporation est choisie en fonction des molécules à déposer. Lorsqu'une cellule de Knudsen est utilisée, la pression à l'intérieur de la cellule est réduite, préférentiellement à une pression inférieure à 10-9 Tor, plus préférentiellement inférieure à 3.10-10 Tor. La quantité de molécules déposées peut ainsi varier de -7- quelques molécules isolées jusqu'à des épaisseurs de film de plusieurs centaines d'angstrdms et jusqu'à environ trois cent couches moléculaires. Le procédé peut être couplé à tout autre procédé d'imagerie atomique qui utilise une pointe similaire, notamment les procédés mis en oeuvre en STM et AFM. Dans le procédé conforme à l'invention, les photons émis sont générés par transition directe intrinsèque localisée à la surface de l'échantillon, autorisant son imagerie avec résolution atomique. La mise en oeuvre d'un substrat à grand gap présente l'avantage de confiner les porteurs (électrons et trous) à sa surface, préservant ainsi ses propriétés de luminescence. En conséquence, grâce au procédé conforme à l'invention, il est possible d'imager des échantillons déposés à sa surface avec résolution atomique ou moléculaire. Lorsque le substrat est un carbure de silicium, il est possible d'imager grâce au procédé conforme à l'invention des couplages entre liaisons pendantes d'atomes de Si appartenant à deux rangées de dimères adjacents. Un tel résultat n'est pas envisageable par la microscopie STM en mode topographique ou par l'étude expérimentale des propriétés électroniques par photoémission. Il est également possible d'imager avec une résolution atomique des atomes d'Argent (Ag) sur la surface de SiC, sur des lignes de Si, des lignes ou des couches d'Ag. Le procédé conforme à l'invention peut également s'appliquer à des métaux à bande d pleine ou presque pleine sélectionnés dans le groupe consistant en Au, Cu, Pt, les métaux de transition. Les métaux de transition peuvent être le niobium, tungstène, molybdène ou titane. Egalement, le procédé conforme à l'invention permet d'imager des molécules organiques comme le dianhydride de l'acide perylènetetracarboxylique (PTCDA), le pentacène, le sexithiophène et tous les thiophènes, le triphénylène, le benzène et ses dérivés, le pyrrole, le TRIMA (diacétyl paraterphényl), la phtalocyanine. Tout autre molécule organique OD, 1 D, 2D ou 3D peuvent également être imagées par le procédé conforme à l'invention. L'invention concerne également l'utilisation d'un substrat semi-conducteur à gap indirect avec gap supérieur au gap du silicium, préférentiellement supérieur à 1,5 eV pour imager un échantillon par microscopie à effet tunnel en émission de photons. Avantageusement, le substrat est un carbure de silicium. De préférence, l'énergie -8- d'excitation de l'échantillon est inférieure au gap du substrat conforme à l'invention sur lequel ledit échantillon est déposé. Utilisation d'un substrat semi-conducteur à gap indirect, supérieur au gap du silicium, préférentiellement supérieur à 1,5 eV pour imager un échantillon par microscopie à effet tunnel en émission de photons. L'invention concerne également les dispositifs d'imagerie pour la mise en oeuvre le procédé conforme à l'invention. De tels dispositifs sont de type microscope à effet tunnel, STM ou AFM avec pointe métallisée. L'invention sera mieux comprise à la lecture des exemples et figures qui suivent et qui l'illustrent de manière non exhaustive. Figure 1 û Il s'agit d'une surface de (3-SiC(001)-c(4x2) a. image STM 10 x 10 nm2, topographie des états électroniques occupés, b. image en rendement photonique image = 6,71.10-9 photons/électron. Figure 2 û Il s'agit d'une surface de [3-SiC(001)-c(4x2) a. image STM 20 x 20 nm2, topographie des états électroniques occupés, b. image en rendement photonique image = 1,09.10-' photons/électron. Figure 3 û Il s'agit de la représentation des mécanismes d'imagerie STM en topographie et émission de photons. a) diagramme d'énergie en émission de champ et représentation de l'état de surface 7r*2 responsable de l'émission de photons. b) fonctions d'onde des différents états responsables des courants tunnel en émission de champ. c) diagramme d'énergie en émission de champ et représentation des états de surface 7r*2 et 7r*1 responsables respectivement de la topographie et de l'émission de photons en conditions tunnel. d) fonctions d'onde des différents états responsables des courants tunnel en conditions tunnel. Figure 4 û Il s'agit de la représentation par calcul théorique des atomes en surface d'un substrat de SiC, le couplage entre liaisons pendantes est indiqué par une flèche. a) vue de côté. b) vue de dessus.30 -9 EXEMPLES Les exemples qui suivent ont été réalisés à l'aide d'un microscope à effet tunnel de marque Omicron, l'électronique est adaptatée selon F. Silly, F. Charra, Ultramicroscopy 99, 159 (2004) , la carte compteur utilisée est standard, pour permettre l'imagerie simultanée photon et topographie. Un substrat de carbure de silicium ayant une surface terminée silicium et reconstruite c(4x2) a été employé. Le carbure de silicium est un semi-conducteur à gap indirect ce qui interdit les transitions optiques directes et donc l'existence de processus luminescents dans le volume. Les photons sont collectés lors du balayage de la pointe de tungstène du microscope dans les conditions suivantes : It (intensité de courant total traversant la jonction tunnel) = 30nA. et Vt (polarisation) = +/- 5V, les exemples suivants montrent que ces photons rendent compte directement des états de surface de la reconstruction c(4x2) et sont issus d'un processus radiatif équivalent à celui que l'on rencontre dans les semi-conducteurs à gap direct. Exemple 1 û la polarisation de la pointe est supérieure à celle du substrat L'expérience est réalisée en condition d'émission de champ. Il s'agit des conditions de transition tunnel obtenues lorsque la tension de polarisation est suffisamment grande pour que le niveau de Fermi du côté de la pointe soit supérieur au niveau du vide du côté du substrat. Les électrons transitent alors entre la pointe et la jonction vers des états non-liés. On constate que la résolution à l'échelle atomique en topographie est dégradée [Fig. 1]. Pour une polarisation positive entre la pointe et la surface, le courant circule de l'échantillon vers la pointe. L'image en émission de photons a quant à elle, la résolution à l'échelle atomique et la carte obtenue en photons est caractéristique des états électroniques spécifiques de la reconstruction c(4x2). Le rendement photonique correspond directement à la proportion d'électrons participant à l'émission de photons. La majeure partie des électrons participe à l'imagerie en topographie et une infime portion à l'émission de photons. Les électrons peuvent transiter de manière élastique entre l'état électronique de surface du SiC vers un état électronique de la pointe. Les électrons arrachés à la surface au niveau de l'état de surface créent localement des trous. Une recombinaison électron-trou au niveau de la -10surface peut alors générer un photon. Le fait que le mécanisme inélastique se produise dans les états électroniques de surface explique qu'on obtienne la résolution atomique en photons [Fig. 3a]. Sur la figure 3 sont représentés la surface du substrat (1) séparée par une zone d'ultravide (2) d'une distance tunnel de la pointe (3) et les états d'énergie. Exemple 2 ù la polarisation de la pointe est inférieure à celle du substrat Dans un deuxième cas, une contamination par quelques atomes ou molécules O, H, CO, NO dans le vide résiduel, de la pointe (3) permet d'augmenter son travail de sortie. Les images en topographies [F'ig.2a] et en émission de photons [Fig.2b] présentent la résolution à l'échelle atomique. La présence de lignes de dimères de silicium (4) est observée quelque soit le mode d'imagerie ù topographie ou émission de photons (Figs. 2a et 2b). Le couplage entre liaisons pendantes, représenté sur la figure 4, prédit par calculs ab-initio [Aristov et al., Phys. Rev. B 69, 245326 (2004)] a ainsi pu être mis en évidence expérimentalement par imagerie en mode émission de photons à résolution atomique. Il est remarquable que l'on constate parfaitement un décalage de 90 dans l'orientation des lignes observées selon que l'on utilise le mode topographique (5) ou en émission de photons (6) (Figs. 2a et 2b). Ceci est dû au fait que le mode en émission permet de visualiser le couplage entre liaisons pendantes de deux atomes de Si appartenant à deux rangées de dimères adjacentes (Figs. 4a et 4b qui montrent les modèles établis par calculs théoriques). L'image en topographie est caractéristique des états électroniques 7r*2 de la c(4x2) alors que l'image en émission de photons dépend [Fig.3] de l'état 7r*1, un état électronique plus profond. Le rendement photonique est beaucoup plus important que précédemment mais reste négligeable par rapport au courant tunnel principal qui est responsable de l'image en topographie. Il est possible, que les électrons transitent de manière élastique des deux états de surface 7r*1 et 7r*2 de la surface (1) vers des états de la pointe (3). L'état 7r*1 est plus profond que l'état 7r*2, sa fonction d'onde pénètre donc moins profondément dans la barrière tunnel. Le courant issu de i1 va donc décroître plus rapidement que le courant issu de 7r*2 si l'on augmente Z ce qui est en accord avec -11- les courbes de variation mesurées du rendement quantique, en fonction de la hauteur de la pointe par rapport au substrat. Lors du balayage, les électrons issus de lr*1 créent localement des trous. Une recombinaison électron-trou peut alors expliquer la création d'un photon [Fig. 3.c]. Là encore, la recombinaison intervient entre les états de la surface, ce mécanisme peut rendre compte de la résolution atomique obtenue en émission de photons et de la dépendance à des états électroniques clairement identifiés. Exemple 3 - dépôt d'une couche de PTCDA, de pentacène et de sexithiophène sur une surface de carbure de silicium Les couches de PTCDA sont été formées sous ultravide sur un substrat de SiC à température ambiante ou porté à une température plus élevée pouvant aller jusqu'à 100 C (80 C est une température avantageuse). La source consiste en PTCDA commercial (Aldrich) préalablement purifié correctement par dégazage et/ou sublimation, et placé dans une cellule de Knudsen. Durant l'évaporation, la température de la cellule est maintenue à une gamme de température allant de 250 C à 300 C (270 C représentant un mode avantageux) avec une pression dans la chambre d'évaporation ne dépassant pas < 10-9 Ton (de préférence 3,10-10 Ton). La vitesse de dépôt est contrôlée en temps réel par un oscillateur à quartz se situe à 0,2 monocouche par minute environ. Elle peut être augmentée avec la température de la source. La quantité de PTCDA déposée peut aller de quelques molécules isolées jusqu'à des épaisseurs de film de plusieurs centaines d'angstrom, jusqu'à 800 À. Les conditions de dépôt pour le pentacène et le sexithiophène sont semblables à celles du PTCDA. Les couches de sexithiophène ou pentacène sont formées sous ultravide sur des substrats portés à une température de 80 C (pentacène) ou 120 C (sexithiophène). La source de pentacène commercial (Aldrich) préalablement est purifiée par sublimation, et le sex. ithiophène est synthétisé et purifié par chromatographie sur colonne. Le matériau est placé dans une cellule de Knudsen. Durant l'évaporation, la température de la cellule est maintenue à 290 C (sexithiophène) ou 320 C (pentacène) avec une pression dans la chambre d'évaporation ne dépassant pas 10-9 Torr. La vitesse de dépôt est contrôlée en temps réel par un - 12 - oscillateur à quartz, et correspond à des vitesses de 2 à 4 monocouches par minute pour le sexithiophène et le pentacène
La présente invention concerne un substrat semi-conducteur à gap indirect, supérieur au gap du silicium, préférentiellement supérieur à 1,5 eV, son utilisation pour imager un échantillon par microscopie à effet tunnel en émission de photons, ainsi qu'un procédé d'imagerie à effet tunnel en émission de photons utilisant un tel substrat semi-conducteur à gap indirect. Avantageusement, le substrat semi-conducteur à gap indirect est le carbure de silicium. La présente invention concerne également des dispositifs pour la mise en oeuvre du procédé d'imagerie selon l'invention.
1. Procédé d'imagerie à effet tunnel en émission de photons d'un échantillon comprenant les étapes suivantes : - dépôt sur un substrat (1) semi-conducteur à gap indirect, supérieur à celui du silicium, de préférence supérieur à 1,5 eV, d'un échantillon dont l'énergie d'excitation est inférieure à la valeur du gap, - mise sous tension du substrat à un potentiel V1, - balayage de l'échantillon par un dispositif d'injection et/ou d'extraction d'électrons (3) à un potentiel V2, tel que la différence de potentiel Vt entre VI et V2 permette l'apparition d'un courant tunnel entre le substrat sur lequel est déposé l'échantillon et le dispositif, - détection des photons. 2. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que le gap du substrat semi-conducteur est compris entre 2,2 et 2,3 eV. 3. Procédé selon la 1 ou 2, comprenant les étapes suivantes : - dépôt sur un substrat (1) de [3-SiC dont la surface est terminée au silicium et reconstruite c(4x2), de l'échantillon dont l'énergie d'excitation est inférieure à la valeur du gap. - mise sous tension du substrat à un potentiel VI, - balayage de l'échantillon par un dispositif d'injection et/ou d'extraction d'électrons (3) à un potentiel V2, tel que la différence de potentiel Vt entre VI et V2 permette l'apparition d'un courant tunnel entre le substrat sur lequel est déposé l'échantillon et le dispositif, - détection des photons. 5. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le dispositif d'injection et/ou d'extraction d'électrons (3) est une pointe métallique. 6. Procédé selon la 4, caractérisé en ce que la pointe métallique comprend un métal choisi parmi l'argent, le platine, l'iridium, le tungstène et un alliage de ceux-ci.6. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'échantillon à analyser est déposé sur le substrat sous pression réduite, préférentiellement à une pression inférieure à 10-9 Tor, plus préférentiellement inférieure à 3.10"10 Tor. 7. Procédé selon la 6, caractérisé en ce que l'épaisseur de l'échantillon déposé est au moins de 1 monocouche de quelques molécules isolées ou de plusieurs couches moléculaires, de préférence de 2 à environ 300 couches. 8. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la pointe est polarisée, sa polarisation étant supérieure à celle du substrat. 9. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que la pointe est polarisée, sa polarisation étant inférieure à celle du substrat. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la pointe est contaminée par des éléments étrangers choisi parmi O, H, CO et NO. 11. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en 15 ce qu'il comprend en outre une étape de photomultiplication. 12. Procédé selon l'une quelconque des 1 à 11, caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de focalisation. 13. Procédé selon la 12, caractérisé en ce que l'étape de focalisation met en oeuvre une lentille à grande ouverture numérique. 20 14. Utilisation d'un substrat semi-conducteur à gap indirect, supérieur au gap du silicium, préférentiellement supérieur à 1, 5 eV pour imager un échantillon par microscopie à effet tunnel en émission de photons. 15. Utilisation selon la 14, caractérisé en ce que l'énergie d'excitation de l'échantillon est inférieure au gap du substrat semi-conducteur à gap 25 indirect sur lequel ledit échantillon est déposé. 16. Utilisation selon la 14 ou 15, caractérisée en ce que le substrat semi-conducteur à gap indirect est le carbure de silicium. 17. Dispositif d'imagerie pour la mise en oeuvre du procédé tel que défini à l'une quelconque des 1 à 13. 30 18. Substrat semi-conducteur pour la mise en oeuvre du procédé selon l'une des 1 à 13, caractérisé en ce que le semi-conducteur est à gap indirect, supérieur au gap du silicium, préférentiellement supérieur à 1, 5 eV.
G
G01
G01Q
G01Q 10,G01Q 30,G01Q 60
G01Q 10/00,G01Q 30/00,G01Q 60/10,G01Q 60/12
FR2894804
A1
DISTRIBUTEUR DE ROULEAUX DE PAPIER ESSUIE TOUT
20,070,622
La presente invention concerne un dispositif de rangement pour rouleau de papier Essuie tout permettant ainsi d'augmenter la duree d'utilisation. Le support de papier essuie tout est traditionnellement equipe d'un seul Rouleau, ce qui risque de laisser 1'utilisateur en panne. Le dispositif selon''invention permet de remedier a cet inconvenient. Il est encastre dens un meuble. Le dispositif est equipe de quatre guides par lesquels on introduit huit rouleaux de papier essuie tout. 15 Ce boitier presente une butee mobile, it permet de separer le premier Rouleau de papier essuie tout des autres rouleaux et les empeche de tourner tons Ensemble. Une fois que le rouleau engage est vide, jeter le carton. L'utilisateur rams ne Vers iui la butee I i'aide des deux boutons ce qui permet de liberer automatiquement Le rouleau suivant. Selon les modes de realisation, Le boitier est equipe d'une butee. La butee sert a isoler le premier rouleau des autres. 25 Le boitier comporte une trappe superieur qui permet d'y introduire des rouleaux de Papier essuie tout de differents diametres. Les dessins annexes illustrent 'Invention : 30 La figure 1 represente en coupe, le dispositif de ''invention. 20- La figure 2 represente en coupe une variante de ce dispositif En reference a ces dessins, le dispositif comporte un boitier (5) qui Permet d'introduire plusieurs rouleaux de papier essuie tout (4) empiles les un sur Les autres. A partir du deuxieme rouleau, la butee (2) permet de decoller les Rouleaux. If soffit de ramener la butee (2) et de la faire glisser dans les deux fentes (12) du boitier (5) qui decale le rouleau superieur et qui permet un bon Fonctionnement. Le boitier (5) est compose de quatre guides (1) et de deux cloisons (13) Dans un meuble (10). Le dispositif peu contenir huit rouleaux de papier essuie tout. Le dispositif est concu dans un meuble. La particularite de ce meuble (10) Est qu'il est equipe d'une porte en facade (7). Pour actionner la butee (2) it n'y a pas Besoin d'ouvrir la porte en facade (7). Cette action permet an rouleau de papier essuie tout suivant de prendre sa place. Le dispositif selon 1'invention est destine particulierement a augmenter La capacite de rangement du nombre de rouleaux de papier essuie tout. Augmentant ainsi la dui-6e d'utilisation. 20
The device has a case permitting to introduce household roll towel rollers (4) in an upper flap (8) of a cabinet (10), where the rollers are stacked with respect to each other. A movable stop (2) is provided on the case, where pressure is exerted on the stop for releasing one of the rollers, and the stop is actuated by a user. The case is composed of four slides (1) and two partitions in the cabinet.
1) Dispositif pour permettre d'introduire plusieurs rouleaux de Papier Essuie tout. II comporte un meuble (10) presentant une trappe (8) dans laquelle On introduit les rouleaux de papier (4). Et une butee (2) mobile sur le boitier (5) Exercant une pression sur la butee, pour liberer le second rouleau la butee (2) est Actionnee par 1'utilisateur. 2) Dispositif selon la 1 caracterise en ce que les rouleaux 10 De papier essuie tout son glisses par la trappe superieure (8) et descendent jusqu'en bas. 3) Dispositif selon la est equipe d'une porte vitree en facade (7) 15 Que I'on ouvre pour introduire les rouleaux de papier essuie tout. 4) Dispositif selon la est equipe d'un meuble (10) avec une Ouverture pour le boitier (5). 5) Dispositif selon la est equipe d'un boitier (5) d'une butee (2) Que }'on actionne pour un nouveau rouleau de papier essuie tout sans ouvrir la porte Vitree en facade (7).
A
A47
A47K
A47K 10
A47K 10/22,A47K 10/32
FR2891377
A1
DISPOSITIF D'AFFICHAGE A CRISTAUX LIQUIDES ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,330
La présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides. Plus particulièrement, la présente invention concerne un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant une saillie correspondant à un organe d'espacement de colonne prédéterminé pour réduire une aire de contact entre l'organe d'espacement de colonne et un substrat associé placé face à chaque autre pour empêcher un défaut par contact et un motif de compensation correspondant à un autre organe d'espacement de colonne pour empêcher ce que l'on appelle la création d'un point d'estampage (stamp spot) à une partie spécifiée sous l'effet d'une force externe, telle qu'une poussée vers le bas et analogue, et un procédé de fabrication de ce dispositif. Les progrès accomplis dans la technologie de l'information ont entraîné des demandes augmentant rapidement pour avoir des dispositifs d'affichage ayant diverses formes. De manière correspondante, divers dispositifs d'affichage à écran plat, tels que des dispositifs d'affichage à cristaux liquides (LCD), des panneaux d'affichage à plasma (PDP), des dispositifs d'affichage électroluminescents (DEL), des dispositif d'affichage à fluorescence sous vide (VFD), et analogues, ont été l'objet de recherche continue et certains d'eux ont déjà été appliqués à différents dispositifs dans la pratique. Parmi ces dispositifs d'affichage à écran plat, les dispositifs à LCD sont les plus largement utilisés pour un dispositif d'affichage à image mobile au lieu des moniteurs à tubes à rayon cathodique CRT au vue de leurs avantages incluant une excellente qualité d'image, un faible poids, une compacité et une faible consommation de puissance. Spécifiquement, les dispositifs LCD sont développés pour des moniteurs de postes de TV qui peuvent recevoir et afficher des signaux d'émission et des moniteurs d'ordinateur en plus des dispositifs d'affichage mobiles, tels que des ordinateurs bloc-notes. Pour permettre aux dispositifs LCD être appliqués à divers dispositifs en tant que dispositifs d'affichage d'écran général, il est nécessaire que les dispositifs LCD soient réalisés avec de hautes qualités d'image, tels que de la haute définition, une forte brillance, une grande taille tout en conservant les avantages, tels que le faible poids, la compacité et la faible consommation de puissance. De façon générale, le dispositif LCD comprend un premier substrat, un deuxième substrat, une couche à cristaux liquides interposée entre les premier et deuxième substrats qui sont assemblés l'un à l'autre avec un espace prédéterminé défini entre eux. R\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT doc - 23 juin 2006 - 1/28 Plus spécifiquement, le premier substrat est formé avec une pluralité de lignes et de grilles agencées selon des intervalles uniformes dans une direction et une pluralité de lignes de données agencées selon des intervalles uniformes dans une autre direction perpendiculaire aux lignes de grille pour définir des régions de pixel. Dans chacune des régions à pixel est formée une électrode de pixel, et un transistor en couche mince est formé en une région dans laquelle les lignes de grille respectives et les lignes de données respectives se croisent les unes les autres et agissant pour transmettre un signal de données aux lignes de données à une électrode à pixel associée selon un signal appliqué aux lignes de grille. En plus, le deuxième substrat est muni d'une couche de matrice noire pour occulter la lumière venant d'une partie excluant les régions de pixel, une couche de filtre de couleur, selon les couleurs rouge R, vert V et bleu B pour présenter des images en couleur, et une électrode commune sur la couche de filtre de couleur, pour réaliser les images. Pour un tel dispositif LCD des cristaux liquides sont agencés dans la couche à cristaux liquides interposée entre les premier et deuxième substrats par un champ électrique généré l'électrode à pixel et l'électrode commune, de manière qu'une image soit présentée par ajustement d'une quantité de lumière se transmettant à travers la couche à cristaux liquides selon un degré d'orientation de cette couche à cristaux liquides. Un tel dispositif LCD est appelé dispositif LCD à mode nématique torsadé (TN). Etant donné que le dispositif LCD à mode TN présente un inconvénient en termes d'étroitesse de l'angle de vision, un dispositif LCD à mode de commutation dans le plan a été développé pour surmonter l'inconvénient du dispositif LCD à mode TN. Pour le dispositif LCD à mode IPS, l'électrode à pixel et l'électrode commune sont formées et sont séparées par un élément d'une distance prédéterminée de chaque autre sur la région de pixel du premier substrat pour générer un champ électrique horizontal entre l'électrode de pixel et l'électrode commune de telle manière que la couche de cristaux liquides soit orientée par le champ électrique. Entre temps, le dispositif LCD comprend en outre un organe d'espacement formé entre le premier et le deuxième substrat pour conserver une séparation constante entre eux lorsque la couche à cristaux liquides est formée. L'organe d'espacement peut être classé en organe d'espacement à billes et organe d'espacement à colonne selon leurs formes. Les organes d'espacement à billes ont une forme sphérique, et sont répartis sur les premier et deuxième substrats. Les organes d'espacement à billes se déplacent de R:\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT doc - 23 juin 2006 - 2/28 façon relativement libre même après que les premier et deuxième substrats aient été assemblés et ont une petite surface de contact avec les premier et deuxième substrats D'autre part, l'organe d'espacement à colonne est formé par un processus à matrice sur le premier substrat ou sur le deuxième substrat et est fixé sur l'un des substrats en une forme de colonne avec une hauteur prédéterminée. De manière correspondante, l'organe d'espacement à colonne présente une plus grande surface de contact que celle des organes d'espacement à billes. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant un organe d'espacement à colonne classique va être décrit en référence aux dessins. La Figure 1 est une vue en coupe illustrant le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant l'organe d'espacement à colonne. En se référant à la Figure 1, le dispositif LCD ayant l'organe d'espacement à colonne comprend des premier et deuxième substrats 30 et 40, et une couche à cristaux liquides (non représentée) introduite entre les premier et deuxième substrats 30 et 40. Le premier substrat 30 reçoit sur lui des lignes de grille 31 et des lignes de données (non représentées) se croisant verticalement les unes les autres pour définir des régions de pixel, dont chacune présente une électrode de pixel (non représentée) y étant formée, et des transistors en couche mince (TFT) à des régions respectives auxquelles les lignes de grille 31 croisent les lignes de données. Sur le deuxième substrat 40 est formée une couche en matrice noire 41 en une région excluant les régions à pixel, une couche à filtre de couleur 42 ayant une forme en bande correspondant aux régions à pixel sur une ligne longitudinale, horizontale par rapport aux lignes de données, et une électrode commune ou une couche de revêtement 43 sur la surface globale. Ici, l'organe d'espacement de colonne 20 est formé en une position prédéterminée au-dessus des lignes de grille 31. En plus, le premier substrat 30 est en outre muni d'une couche d'isolation de grille 36 sur la totalité de la surface supérieure incluant la ligne de grille 31 et une 30 couche de passivation 37 sur la couche d'isolation de grille 36. Les Figs. 2A et 2B sont une vue en plan et une vue en coupe illustrant un défaut par contact sur le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant l'espace de colonne. Tel que représenté sur les Figs. 2A et 2B, pour les cristaux liquides comprenant l'organe en colonne classique décrit ci-dessus, si un opérateur touche une surface d'un panneau à cristaux liquides 10 dans une direction prédéterminée avec un doigt ou bien d'autres articles, un point est formé sur une partie ayant été touchée. Etant donné qu'il est généré en touchant la surface du panneau, le point est appelé un point R\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT doc - 23 juin 2006 - 3/28 de touchée ou étant donné que le point est observé sur un écran, il est également appelé un défaut de touchée. Un tel défaut de touchée est considéré comme étant créé du fait d'une grande force de friction résultant d'une plus grande zone de contact entre l'organe d'espacement de colonne 20 et le premier substrat 1 placé face à chaque autre en comparaison de la structure utilisant les organes d'espacement à billes. C'est-à-dire que, étant donné que l'organe d'espacement à colonne 20 présente une forme colonnaire et a une grande aire de contact par rapport au premier substrat 1 en comparant aux organes d'espacement de billes, tel que représenté sur la Figure 2B, il faut une longue période de temps pour que la partie ayant été touchée récupère un état originel après un décalage du premier substrat 1 par rapport au deuxième substrat 2, ceci étant provoqué par le touchée exercé sur la surface, permettant de cette manière au point de subsister sur la partie ayant été touchée jusqu'à ce que cette partie ayant été touchée reprenne l'état d'origine. Cependant, un tel cristal liquide comprenant l'espace à colonne classique souffre de certains problèmes, tel que ci-après. Premièrement, étant donné que l'aire de contact entre l'organe d'espacement de colonne et le substrat placé face à chaque autre est large, faisant qu'il y a une forte force de friction, il faut une longue période de temps pour que la partie ayant été touchée reprenne l'état d'origine lorsque l'un des substrats est décalé par rapport à l'autre sous l'effet du touchée, provoquant de cette manière l'observation du point tandis que la partie ayant été touchée revient à l'état d'origine. Deuxièmement, lorsque le panneau à cristaux liquides comprenant l'organe d'espacement de colonne est placé à un état de haute température à l'état dressé, les cristaux liquides souffrent de dilatation thermique. Dans des cas sévères, l'intervalle entre les cellules se dilate de façon à être plus épais que la valeur de la hauteur de l'organe d'espacement de colonne et fait que les cristaux liquides coulent vers une partie inférieure du panneau à cristaux liquides faisant que la partie inférieure du panneau à cristaux liquides se bombe et a un aspect opaque. De manière correspondante, la présente invention est orienté sur un dispositif d'affichage à cristaux liquides et un procédé de fabrication de celui-ci, permettant d'éliminer pratiquement un ou plusieurs problèmes venant des limitations et des inconvénients de l'art concerné. Un but de la présente invention est de fournir un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant une saillie correspondant à un organe d'espacement de colonne prédéterminé afin de réduire une aire de contact entre l'organe d'espacement de colonne et un substrat correspondant placé face à chaque autre afin empêcher un défaut par touchée, et un motif compensation correspondant à un autre organe R:\Brevets'\25400\25465060622-tradTXT.doc - 23 juin 2006 - 4/28 d'espacement de colonne pour empêcher qu'un défaut par estampage se créé en une partie spécifiée sous l'effet d'une force externe, tel qu'en poussant vers le bas et analogue, et un procédé de fabrication de celui-ci. Pour atteindre ces buts et autres avantages et selon le but de l'invention, il est prévu un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant: des premier et deuxième substrats placés face à chaque autre; une pluralité d'organes d'espacement de colonne formés sur le deuxième substrat une pluralité de saillies, formées en une partie prédéterminée sur le premier substrat; et une pluralité de motifs de compensation, formés à une autre partie prédéterminée sur le premier substrat. De préférence, les motifs de compensation sont formés en une partie à laquelle les saillies ne sont pas formées. Selon un mode de réalisation, les organes d'espacement de colonne comprennent une pluralité de premiers organes d'espacement de colonne, et une pluralité de deuxièmes organes d'espacement de colonne. Selon un autre mode de réalisation, les parties d'extrémité des premiers organes d'espacement de colonne sont placées face à des parties d'extrémité des saillies Selon un autre mode de réalisation, la partie d'extrémité du premier organe d'espacement de colonne présente une aire plus large que la partie d'extrémité de la saillie. Selon un autre mode de réalisation, les parties d'extrémité des deuxièmes organes d'espacement de colonne sont placées face à des parties d'extrémité du motif de compensation. Selon un autre mode de réalisation, la partie d'extrémité du deuxième organe d'espacement de colonne présente une aire plus petite à, et une aire égale à la partie d'extrémité du motif de compensation. De préférence, le motif de compensation présente une hauteur inférieure à celle des saillies Le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend de préférence une pluralité de lignes de grille sur le premier substrat, une pluralité de lignes de données, formées verticalement par rapport aux lignes de grille, et une pluralité de transistors en couche mince, formés de façon adjacente à chaque partie de croisement des lignes de grille et des lignes de données. De préférence, le transistor en couche mince comprend: une électrode de grille, faisant saillie de la ligne de grille; une électrode de source, faisant saillie de la ligne de données; une électrode de drain, séparée de l'électrode de source; et une couche de semi-conducteur, chevauchant partiellement les électrodes de source/drain entre l'électrode de grille et les électrodes de source/drain. R:\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT doc - 23 juin 2006 - 5/28 Selon un autre mode de réalisation, la saillie comprend une couche supérieure et une couche inférieure, la couche supérieure étant située sur la même couche que la couche de semi-conducteur d'électrodes de source/drain, et la couche inférieure étant située sur la même couche que la couche de semi-conducteur. Selon un autre mode de réalisation, le motif de compensation est situé sur la même couche que la couche de semi-conducteur De préférence, une partie d'extrémité du motif de compensation présente une aire plus large qu'une partie d'extrémité de la saillie. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend de préférence une couche de passivation, interposée entre les organes d'espacement de colonne et les saillies ou les motifs de compensation. Le motif de compensation peut comprendre un motif à couche de semiconducteur coplanaire à la couche de semi-conducteur Le motif de compensation peut avoir une surface supérieure plus large qu'une surface supérieure de la saillie. Le premier organe d'espacement de colonne et le deuxième organe d'espacement de colonne peuvent avoir la même hauteur. Selon un autre aspect de la présente invention, il est prévu un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant les étapes consistant à: préparer des premier et deuxième substrats; former une pluralité d'organes d'espacement de colonne sur le deuxième substrat; former une pluralité de saillies à une partie prédéterminée du premier substrat; et former une pluralité de motifs de compensation, à une autre partie prédéterminée sur le premier substrat. De préférence, les organes d'espacement de colonne comprenant une pluralité de premiers organes d'espacement de colonne et de deuxièmes organes d'espacement de colonne. Selon un mode de réalisation, l'étape de préparation du premier substrat comprend les étapes consistant à: former une première ligne sur le premier substrat; former séquentiellement un film isolant, une couche en matériau semi-conducteur, et une couche en matériau d'électrode de source/drain sur le premier substrat; former un motif photosensible ayant une première épaisseur correspondant aux premiers organes d'espacement de colonne et ayant une deuxième épaisseur correspondant aux deuxièmes organes d'espacement de colonne; graver sélectivement la couche de matériau d'électrode de source/drain et la couche de matériau semi- conducteur en utilisant les motifs photosensibles pour former une saillie, et un motif de compensation. R: \Brevets\25400\25465-060622-tradTXT.doc - 23 juin 2006 - 6/28 De préférence, la deuxième épaisseur du motif photosensible est inférieure à la première épaisseur du motif photosensible. Selon un mode de réalisation, la saillie est formée dans la région, dans laquelle le motif photosensible ayant la première épaisseur est situé, et le motif de compensation est formé, dans la région dans laquelle le motif photosensible ayant la deuxième épaisseur est situé. Selon un autre mode de réalisation, le motif de compensation présente une hauteur inférieure à celle de la saillie. Selon un autre mode de réalisation, les motifs photosensibles sont formés en 10 utilisant un masque d'exposition à diffraction. Selon un autre mode de réalisation, une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la première épaisseur du motif photosensible est une partie d'occultation de la lumière, et une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la deuxième épaisseur du motif photosensible est une partie translucide comprenant une pluralité de fentes. Selon un mode de réalisation, le motif photosensible est formé en un matériau photosensible positif. Selon un mode de réalisation, une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la première épaisseur du motif photosensible est une partie de transmission et une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la deuxième épaisseur du motif photosensible est une partie translucide comprenant une pluralité de fentes. Selon un autre mode de réalisation, le motif photosensible est formé d'un matériau photosensible négatif. De préférence, les fentes sont des fentes circulaires concentriques. Le procédé peut comprendre en outre la formation d'une deuxième ligne verticalement à la première ligne, des électrodes de source/drain dans la même couche en tant que deuxième ligne, et une couche en semi-conducteur comprenant une région de canal placée entre l'électrode de source et l'électrode de drain. Selon un autre mode de réalisation, le motif photosensible présente la première épaisseur en correspondance avec la source et les électrodes de drain et la deuxième épaisseur en correspondance avec la région de canal. Selon un autre mode de réalisation, la saillie comprend une couche supérieure et une couche inférieure dans lequel la couche supérieure est située sur la même couche que les électrodes de source/drain et la couche inférieure est située sur la même couche que la couche de semi-conducteur De préférence, le motif de compensation est situé sur la même couche que la couche de semi-conducteur R \Brevets\25400A25465-060622-tradiX7_doc 23 juin 2006 - 7/28 Selon un mode de réalisation, une partie d'extrémité du premier organe d'espacement de colonne présente une aire plus grande qu'une partie d'extrémité de la saillie. Selon un autre mode de réalisation, une partie d'extrémité de l'organe 5 d'espacement de colonne présente une plus petite aire, ou une aire identique à une partie d'extrémité du motif de compensation. Le procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides peut comprendre en outre la formation d'une couche de passivation sur la totalité de la surface du premier substrat après formation des saillies et des motifs de compensation. Le procédé peut en outre comprendre: la formation d'un troisième motif à film photosensible ayant la première épaisseur dans une première direction croisant la première ligne et d'un quatrième motif à film photosensible faisant saillie du troisième motif à film photosensible, un cinquième motif à film photosensible séparé d'une distance prédéterminée du quatrième motif à film photosensible et d'un sixième motif à film photosensible ayant la deuxième épaisseur, inférieure à la première épaisseur, entre les quatrième et cinquième motifs à film photosensible, au même moment que l'étape de mise en motif sélective du film photosensible. Le procédé peut en outre comprendre: la gravure sélective de la couche de matériau d'électrode de source/drain et la couche de matériau semiconducteur en utilisant les troisièmes à sixièmes motifs de film photosensible comme masque pour former une deuxième ligne en une partie correspondant au troisième motif de film photosensible, une électrode de source et des électrodes de drain à des parties correspondant aux quatrième et cinquième motifs de film photosensible et une région de canal entre les électrodes de source/drain en une partie correspondant au sixième motif de film photosensible, respectivement. Les troisième à cinquième motifs de film photosensible ont de préférence la même épaisseur que le premier motif à film photosensible et le sixième motif à film photosensible a la même épaisseur que le deuxième motif à film photosensible. La première ligne peut être une ligne de grille et la deuxième ligne peut être une ligne de données. La première ligne peut être une ligne commune partiellement séparée d'une distance prédéterminée vis-à-vis de la ligne de grille et la deuxième ligne peut être une ligne de données. La saillie peut comprendre une double couche formée par empilement d'un motif de couche de semi-conducteur et une partie inférieure de la saillie, et une couche métallique à une partie supérieure de la saillie. R\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT duc - 23 juin 2006 - 8/28 Le motif de compensation peut comprendre le matériau de couche semi-conducteur Les étapes de liaison des premier et deuxième substrats l'un à l'autre, et de formation d'une couche de cristaux liquides entre les premier et deuxième substrats comprennent les étapes de versement de cristal liquide sur l'un des premier et deuxième substrats, et d'assemblage de l'autre substrat en un état inversé au substrat sur lequel les cristaux liquides ont été appliqués. Il doit être évident que la description générale ci-dessus et la description détaillée allant suivre de la présente invention sont données à titre d'exemple et l0 explicatif et sont entendues comme fournissant une explication supplémentaire de l'invention, tel qu'indiqué aux revendications. Les dessins annexés, qui sont inclus pour fournir une meilleure compréhension de l'invention et sont incorporés dans et font partie de cette demande, illustrent un ou plusieurs modes de réalisation de l'invention et, conjointement avec la description, servent à expliciter le principe de l'invention. Dans les dessins: la Figure 1 est une vue en coupe illustrant un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique comprend un organe d'espacement de colonne; les Figures 2A et 2B sont une vue en plan et une vue en coupe, transversales 20 illustrant un défaut par touchée sur le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant l'organe d'espacement de colonne respectivement; la Figure 3 est une vue schématique illustrant la structure d'une saillie dans un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention; la Figure 4 est une vue en coupe illustrant le dispositif d'affichage à cristaux 25 liquides comprenant la saillie représentée sur la Figure 3 avec des premier et deuxième substrats assemblés; les Figures 5A et 5B sont des vues en coupe illustrant un degré de contact entre un organe d'espacement de colonne et un substrat placé face à chaque autre, et une déformation de l'organe d'espacement de colonne selon un degré de force externe appliqué sur le dispositif d'affichage à cristaux liquides représenté sur la Figure 4; la Figure 6 est une vue en coupe illustrant un degré de contact entre l'organe d'espacement de colonne et le substrat placé face à chaque autre et la déformation de l'organe d'espacement de colonne selon le degré de force externe appliqué à un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention; la Figure 7 est une vue en plan illustrant le dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention; et la Figure 8 est une vue en coupe suivant les lignes I-I' et II-II' de la Figure 7. R:\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT.doc - 23 juin 2006 - 9/28 On va faire à présent référence en détail aux modes de réalisation préférés de la présente invention, dont des exemples sont illustrés dans les dessins annexés. Là où cela est possible, on va utiliser les mêmes numéros de référence dans les dessins pour désigner des parties identiques ou analogues. La Figure 3 est une vue schématique illustrant la structure d'une saillie dans un dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention. En se référant à la Figure 3, le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend des premier et deuxième substrats 70 et 60 placés face à chaque autre, un organe d'espacement de colonne 80 formé à une partie prédéterminée sur le deuxième substrat 60, une saillie 85 formée sur le premier substrat 70 pour partiellement entrer en contact avec l'organe d'espacement de colonne 80 et ayant une aire plus petite qu'une surface supérieure (précisément une partie d'extrémité) de l'organe d'espacement de colonne 80 (c'est-à-dire une surface correspondante de l'organe d'espacement de colonne 80 par rapport à la saillie) et une couche de cristaux liquides (non représentée) interposée entre les premier et deuxième substrats 70 et 60. En tant que tel, si le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprend la saillie 85, et lorsqu'un opérateur touche une surface du premier substrat 70 ou du deuxième substrat 60 (avec un comportement de frottement dans une direction), faisant que l'un du premier et du deuxième substrat 70 et 60 devant être décalé l'un par rapport à l'autre une aire de contact entre l'organe d'espacement de colonne 80 et la saillie 85 est défini sur une surface supérieure (précisément une partie d'extrémité) de la saillie 85 qui est plus petite qu'une surface supérieure de l'organe d'espacement de colonne 80 (ici, le terme "surface supérieure" est utilisée en référence au deuxième substrat 60 sur lequel est formé l'organe d'espacement de colonne, et, ainsi, la surface de l'organe d'espacement de colonne 80 entrant en contact avec la surface du deuxième substrat 60 est qualifiée de "surface inférieure"), de manière qu'une aire de friction entre l'organe d'espacement de colonne 80 et le deuxième substrat 60 soit réduite par rapport à un dispositif d'affichage à cristaux liquides classique, réduisant de cette manière la force de friction entre eux. De manière correspondante, lorsque le premier substrat 70 ou le deuxième substrat 60 est décalé dans une direction par un effet de touchée, le substrat ayant été touché peut être aisément ramené à un état d'origine. Pour le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant une telle saillie, lorsque le premier et le deuxième substrat 70 et 60 sontassemblés, la forme de l'organe d'espacement de colonne 80 correspondant à la saillie 85 est modifiée de la façon suivante. Premièrement, une force est concentrée sur une partie de l'organe d'espacement de colonne 80, correspondant à la saillie 85, de manière qu'une couche R. \Brevets\25400\25465-060622-tradTXT. doc - 23 juin 2006 - 10/28 de filtre couleur (non représentée) et une couche de matrice noire (non représentée) sous l'organe d'espacement de colonne 80 soit poussée dessous ensemble. En tant que tel, si une couche unique ou une pluralité de couches sont comprimées lorsqu'un panneau à cristaux liquides est mis en un état de haute température, provoquant l'augmentation de l'intervalle entre les cellules par le biais de la dilatation thermique et des cristaux liquides, l'organe d'espacement de colonne 80 peut revenir à l'état d'origine par un degré de compression de l'organe d'espacement de colonne 80 et les couches placées sous l'organe d'espacement de colonne 80, et conserver l'espace entre les premier et deuxième substrats 70 et 60, empêchant de cette manière le défaut provenant de l'effet de la gravité, provoqué par la chute des cristaux liquides en comparaison de la structure ne présentant pas cette saillie. Cependant, dans le cas dans lequel une saillie ayant un plus petit volume et une plus petite aire de surface est formée, correspondant au centre de l'organe d'espacement de colonne configuré tel que décrit ci-dessus et lorsque l'organe d'espacement de colonne et sa couche inférieure sont comprimés par la saillie, la force peut être concentrée, en particulier sur la partie de l'organe d'espacement de colonne 80 correspondant à la saillie 85. Dans ces conditions, si les premier et deuxième substrats 70 et 60 sont excessivement comprimés par une force externe (c'est-à-dire faisant éventuellement que la force de compression depuis un côté arrière d'un des premier et deuxième substrats devienne de valeur excessive), il se produit un phénomène dans lequel l'organe d'espacement de colonne 80 est comprimé par la saillie 85 et ne revient pas à l'état d'origine. Un tel comportement de compression peut être accompli par un test de compression séparé avant de lancer le dispositif d'affichage à cristaux liquides ou durant un processus d'assemblage pour assembler des modules à faisceau liquide. La Fig. 4 est une vue en coupe illustrant le dispositif d'affichage à cristaux liquide comprenant la saillie représentée sur la Fig. 3 avec des premier et deuxième substrats assemblés. Les Figs. 5A et 5B sont des vues en coupe illustrant un degré de contact entre un organe d'espacement de colonne et un substrat placé face à chaque autre et une déformation de l'organe d'espacement de colonne selon un degré de force externe appliqué au dispositif d'affichage à cristaux liquides représenté sur la Fig. 4. Tel que représenté sur la Figure 4, pour le dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant la saillie entre l'organe d'espacement de colonne et le substrat opposé, à un stade initial de l'assemblage des premier et deuxième substrats, un premier organe d'espacement de colonne 80 est mis en contact avec la saillie 85 et un deuxième organe d'espacement de colonne 90 est séparé du premier substrat 70. De manière correspondante, lorsqu'une opération de toucher est accomplie de telle R:\Brevets\25400\25465-060622-lradiXT.doc - 23 juin 2006 - I I/28 manière qu'il y ait friction d'une face arrière du premier substrat 70 ou du deuxième substrat 60 avec une légère force, uniquement une surface supérieure de la saillie 85 reste en contact avec le premier organe d'espacement de colonne 80. Ainsi, étant donné que la reprise de l'état d'origine par la partie touchée est accomplie rapidement du fait de la petite zone de contact après le décalage d'un des premier et deuxième substrats 70 et 60 par rapport à l'autre, aucun défaut de toucher n'est observé. La saillie 85 est formée en empilant un motif de couche de semiconducteur 85a à une partie inférieure de la saillie et une couche métallique 85b à une partie supérieure de celle-ci. La saillie 85 est formée sur une ligne de grille 71 ou une ligne commune (non représentée) sur le premier substrat 70. En variante, la saillie 85 est formée d'un composant métallique coplanaire avec la ligne de grille ou la ligne commune. Pour le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant la saillie décrite ci-dessus, si la saillie 85 est excessivement comprimée par une force externe tel que représenté sur la Figure 5A, la saillie 85 est écrasée par le premier organe d'espacement de colonne 80 tel que représenté sur les Figs. 5A et 5B. Dans des cas sévères, les premier et deuxième organes d'espacement de colonne 80 et 90 sont tous deux mis en contact avec le premier substrat 70 tel que représenté sur la Figure 5A. Si la force de compression est inférieure à ce qu'on a dans le cas de la Figure 5A, mais est supérieur à la pression appliquée entre les premier et deuxième substrats 70 et 60 lors de l'assemblage des premier et deuxième substrats 70 et 60, le premier organe d'espacement de colonne 80 reste à l'état d'écrasement sous l'action de la saillie 85. Dans ce cas, si la force de compression appliquée en particulier au premier organe d'espacement de colonne 80, correspondant à la saillie 85 est une pression prédéterminée ou plus, le premier organe d'espacement de colonne 80 est soumis à une déformation plastique (étant écrasé par la saillie) et on peut revenir à l'état d'origine. En particulier, étant donné que la saillie 85 est formée d'une doublecouche, formée par empilement du motif de couche de semi-conducteur 85a et de la couche métallique de source/drain 85b, elle a une épaisseur dépendant de l'épaisseur des couches de matériaux (le motif de couche de semi-conducteur et la couche de métal source/drain). Dans ce cas, une augmentation d'épaisseur du motif de couche de semi-conducteur 85a et de la couche de métal de source/drain 85b provoque une augmentation de la distance de séparation entre les premier et deuxième organes d'espacement de colonne 80 et 90 et du premier substrat 70. De manière correspondante, il y a une forte possibilité de faire que le premier organe d'espacement de colonne 80 soit soumis à la déformation plastique par la R.\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT. doc -23 juin 2006 - 12/28 saillie 85 selon que la saillie est plus épaisse jusqu'à ce que le deuxième organe d'espacement de colonne 80 ait été mis en contact avec le premier substrat 70 par l'effet d'une force externe continue après que le premier organe d'espacement de colonne 80 ait été mis en contact avec la saillie 85. En tant que tel, si le premier organe d'espacement de colonne 80 est soumis à la déformation plastique, aucune partie déformée du premier organe d'espacement de colonne ne revient l'état d'origine et reste à l'état écrasé même après l'annulation de la force externe. Ainsi, cette partie est observée sous forme de point noir sous l'effet de la déformation. Un tel point est appelé un point d'estampage et une fois que le point d'estampage est créé, il est impossible que la partie déformée revienne à l'état d'origine. Selon des conceptions du dispositif d'affichage à cristaux liquides, l'épaisseur du motif à couche de semi-conducteur 85a et de la couche métallique de source/drain 85b, peut être modifiée. En particulier, le point d'estampage pose problème pour la conception du dispositif LCD dans lequel le motif de couche de semi-conducteur 85a et la couche métallique source/drain 85b sont épaisses. Spécifiquement, pour un tel dispositif LCD, à un stade initial d'assemblage des premier et deuxième substrats, le premier organe d'espacement de colonne 80 est mis en contact avec la saillie 85, tandis que le deuxième organe d'espacement de colonne 90 est séparé du premier substrat 70 de la valeur d'une épaisseur de la saillie 85. Ainsi, pour que le deuxième organe d'espacement de colonne 90 entre en contact avec le premier substrat 70, il est nécessaire de comprimer le deuxième organe d'espacement de colonne 90 par l'épaisseur de la saillie 85 en appliquant une force externe. A ce moment, les premier et deuxième organes d'espacement de colonne 80 et 90 servent à la dispersion et prennent leur propre part de pression de contact par rapport à ce qu'on a lorsque le deuxième organe d'espacement de colonne 90 est mis en contact avec le premier substrat 70. Cependant, si le premier organe d'espacement de colonne 80 est déformé plastiquement, il est impossible que le premier organe d'espacement de colonne 80 revienne à son état d'origine. Un dispositif d'affichage à cristaux liquides ayant un motif de compensation servant à empêcher la compression du deuxième organe d'espacement de colonne sur le premier substrat correspondant au deuxième organe d'espacement de colonne et un procédé de fabrication de celui-ci vont être décrits ci-après. En effet, la force externe provoquant une déformation de l'organe d'espacement de colonne est prévue en considérant la totalité de tous les cas lorsque la force externe peut être appliquée, par exemple lorsqu'on détermine si le point d'estampage est créé sur le panneau à cristaux liquides par application d'une pression prévue telle qu'en tant que teste de compression ou lorsque le panneau à cristaux liquides est partiellement comprimé durant un processus de module. R:\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT. doc - 23 juin 2006 - i3/28 La Fig. 6 est une vue en coupe illustrant un degré de contact entre un organe d'espacement de colonne et un substrat placés face à chaque autre dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la présente invention et une déformation de l'organe d'espacement de colonne à ce moment. Tel que représenté sur la Fig. 6, le dispositif d'affichage à cristaux liquide de la présente invention comprend un premier substrat 100 et un deuxième substrat 200 placé face à chaque autre, une couche de cristaux liquide 250 (voir Fig. 8) est disposée entre les premier et deuxième substrats 100 et 200, une ligne de grille 101 est formée sur le premier substrat 100, une saillie 120 et un motif de compensation 130 sont formés à des parties prédéterminées sur la ligne de grille 101 du premier substrat 100, un premier organe d'espacement de colonne 210, correspondant à la saillie 120 et un deuxième organe d'espacement de colonne 220 correspondant au motif de compensation 130. La saillie 120 est formée empilant un motif à couche de semi-conducteur 120b formé en une partie inférieure de la saillie et une couche métallique 120a formée en 15 une partie supérieure de celle-ci. Le motif de compensation 130 est formé d'une couche de motif de semi-conducteur unique. Dans cette structure, avec une pression prédéterminée imputable à la compression, le deuxième organe d'espacement de colonne 220 peut être mis en contact avec le motif de compensation 130 jusqu'à le premier organe d'espacement de colonne 210 soit soumis à une déformation plastique par laquelle la premier organe d'espacement de colonne 210 ne peut reprendre son effet d'origine après que le premier organe d'espacement de colonne 210 ait été partiellement comprimé par la saillie 120. En tant que tel, les premier et deuxième organes d'espacement de colonne 210 et 220 correspondant à la saillie 120 et au motif de compensation 130 peuvent partager la pression venant de la compression empêchant de cette manière que le premier organe d'espacement de colonne 210 soit écrasé. De manière correspondante, il n'y a aucune déformation plastique dans le premier organe d'espacement de colonne, faisant qu'on empêche de créer un point d'estampage. La Fig. 7 est une vue en plan illustrant le dispositif d'affichage à cristaux 30 liquides selon la présente invention, et la Fig. 8 est une vue en coupe tracée suivant la ligne et 2-2' de la Fig. 7. Tel que représenté sur les Figs. 7 et 8, pour le dispositif LCD de la présente invention, sur le premier substrat 100 sont formées des lignes de grille 101 et des lignes de données 102 se croisant chaque autre pour définir des régions de pixel, un transistor en couche mince (TFT) à chaque partie de croisement des lignes de grille 101 et des lignes de données 102, une première électrode de stockage 103a reliée électriquement à une électrode de drain 102b de chaque transistor en couche mince, une électrode à pixels 103 branchée depuis la première électrode de stockage 103a, R\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT. doc - 23 juin 2006 - 14/28 une ligne commune 104a parallèlement adjacente aux deux lignes de grille consécutives de chaque région de pixel, une électrode commune 104 branchée depuis la ligne commune 104a pour alterner avec l'électrode de pixel 103 et une deuxième électrode de stockage 104b, connectée à l'électrode commune tout en chevauchant la première électrode de stockage 103a. Ainsi, le transistor en couche mince présente une région à canal définie entre une électrode de source 102a en forme de U et l'électrode de drain 102b. Ainsi, la région à canal est actuellement définie en une forme en U correspondant à une forme intérieure de l'électrode de source 102. Le transistor en couche mince comprend une électrode de grille 101a faisant saillie de la ligne de grille 101, l'électrode de source 102a en forme de U faisant saillie de la ligne de données 102 et l'électrode de drain 102b séparée d'une distance prédéterminée vis-à-vis de l'électrode de source 102a tout en s'insérant à l'intérieur de la forme en U de l'électrode de source 102a. En plus, le transistor en couche mince comprend en outre une couche de semi-conducteurs non représentée sous la ligne de données 102, une électrode source 102a, une électrode de drain 102b et la région de canal entre l'électrode source 102a et l'électrode de drain 102b. Ici, la couche de semi-conducteur est formée en empilant une couche de silicium non cristallin (non représentée) puis une couche n+ (couche d'impureté) (non représentée) sur la couche de silicium, et en enlevant une partie de la couche n+ (couche d'impureté) dans la région de canal entre l'électrode de source 102a et l'électrode de drain 102b. la couche de semi-conducteur peut être formée sélectivement uniquement sous les électrodes de source/drain 102a et 102b et la région de canal située entre elles. En variante, la couche de semi-conducteur peut être formée sous la ligne de données 102, l'électrode de source 102a et l'électrode de drain 102b ainsi que la région de canal. Entre temps, bien que le dispositif d'affichage des cristaux liquides soit illustré dans les dessins comme comprenant l'électrode de source 102a en forme de U et le canal en forme de U, le dispositif à cristaux liquides peut avoir l'électrode de source 102a ayant une forme "-" faisant saillie de la ligne de données 102 ou ayant d'autres formes. Ici, la ligne de grille 101, la ligne commune 104a et l'électrode commune 104 sont formées des mêmes matériaux sur la même couche. En plus, une couche d'isolation de grille 105 est interposée entre la ligne de grille 101 et la couche de semi-conducteur et une couche de passivation 106 est interposée entre la ligne de données 102 et l'électrode de pixel 103. Entre temps, la deuxième électrode de stockage 104b est reliée à la ligne commune 104a en passant par la région de pixel, la première électrode de stockage 103a étant en chevauchement sur la deuxième électrode de stockage 104b et la R:\13revets125400\25465-060622-trad1XT. doc - 23 juin 2006 15/28 couche d'isolation de grille 105 et la couche de passivation 106 interposées entre ces deux électrodes, constituent un condensateur de stockage. Ici, l'électrode de drain 102b et la première électrode de stockage 103a formées sur différentes couches sont mises en contact avec chaque autre via un trou de contact 106a formé en enlevant la couche de passivation 106 à une partie prédéterminée de l'électrode de drain 102b. En plus, une saillie 120 est formée à une partie prédéterminée de la ligne de saillie 101 ou de la ligne commune 104a et comprend un motif de couche de semi-conducteur 120b sur la même couche que celle de la couche de semi-conducteur 107a, et une couche métallique source/drain 120a sur la même couche que celle des électrodes de source/drain 102a/102b, qui sont empilées dans cet ordre. Le motif à semi-conducteur 120b présente une épaisseur d'environ 02 0,3 tm et la couche métallique de source/drain 120a présente une épaisseur d'environ 0,2 0,4 m. A la différence d'une partie restante dans laquelle la saille 120 n'est pas formée, la partie ayant la saillie 120 formée sur elle est formée sous forme d'échelon d'environ 0,4 0,7 m. dans le dispositif d'affichage à cristaux liquides comprenant la saillie 120, la saille 120 vient se placer face au premier organe d'espacement de colonne 210 formé sur le deuxième substrat 200 lorsque le premier et deuxième substrat 100 et 200 sont assemblés pour former entre eux un intervalle entre cellules. A ce moment, une surface supérieure (précisément une partie d'extrémité) de la saillie 120 est plus étroite qu'une surface supérieure du premier organe d'espacement de colonne 210 (dans ce cas, il est supposé qu'une surface du premier organe d'espacement de colonne 210 mis en contact avec le deuxième substrat 200 soit une surface inférieure), de sorte que le premier organe d'espacement de colonne 210 soit mis en contact avec la saillie 120 sur la surface supérieure de la saille 120, lorsque le premier organe d'espacement de colonne 210 est mis en contact avec la saillie 120. Ici, étant donné que la saillie 120 est formée avec la couche de passivation 106 sur une région restante de la saillie excluant le trou de contact 106a, une partie de contact avec l'organe d'espacement de colonne 210 formé sur le deuxième substrat 200 est définie dans la couche de passivation 106 sur la saillie 120. En plus, un motif de compensation 130 est formé à une partie prédéterminée sur la ligne de grille 101, là où la saille 120 n'est pas formée. Le motif de compensation 130 est formé sur la même couche que celle du motif de semi-conducteur 120b, et a une hauteur inférieure à celle de la saillie 120. Bien que la saillie 120 et le motif de compensation 130 soient illustrés comme étant formés sur la ligne de grille 101 dans les dessins, la saillie 120 et le motif de compensation peuvent être formés sur la ligne commune 104a. En variante, la saillie 120 et le motif de compensation peuvent être formés sur la deuxième électrode de R \Brevets\25400\25465060622-tradTXT.doc - 23 juin 2006 - 16/28 stockage 104b qui est formée du même métal que celui de la ligne de grille 101 et que la ligne commune 104a. Le deuxième substrat 200 est placé face au premier substrat 100 et est formé sur lui avec une couche de matrice 201 noire correspondant à la région (région de la ligne de grille et de la grille de données) excluant la région de pixel, une couche de filtre couleur 202, et une couche de revêtement 203 pour la planéité du deuxième substrat 200 comprenant la couche de matrice 201 noire et la couche de filtre couleur 202. En plus, le premier organe d'espacement de colonne 210 est formé sur une partie de la couche de revêtement 203 correspondant à la saille 120, et le deuxième organe d'espacement de colonne 220 est formé sur une partie de la couche de revêtement 203 correspondant au motif de compensation 130. Ici, le premier organe d'espacement de colonne 210 et le deuxième organe d'espacement de colonne 220 ont la même hauteur sur la couche de revêtement 203. Lorsque le premier organe d'espacement de colonne 210 est mis en contact avec la saillie 120 lors de l'assemblage du premier et du deuxième substrat pour former l'intervalle entre cellules, le deuxième organe d'espacement de colonne 220 subsiste en un état de séparation à une distance prédéterminée du premier substrat 100, réduisant de cette manière un rapport des zones de contact entre les organes d'espacement de colonne globaux et le premier substrat 100. De manière correspondante, un toucher est accompli en un état dans lequel la saille 120 est mise en contact avec le premier organe d'espacement de colonne 210, et même lorsque le premier substrat 100 ou le deuxième substrat 200 est décalé dans une direction par le toucher, le substrat ayant été touché peut être aisément ramené à son état d'origine du fait d'une petite zone de contact, empêchant de cette manière de subir une luminance non uniforme imputable au toucher. Lors d'un test de compression avec application d'une pression prédéterminée ou plus, initialement, le premier organe d'espacement de colonne 210 est mis en contact avec la saillie 120 et, lorsque la pression augmente, le deuxième organe d'espacement de colonne 220 est ensuite mis en contact avec une surface supérieure (précisément une partie d'extrémité) du motif de compensation 130 du premier substrat 100, qui correspond au deuxième organe d'espacement de colonne 220, de manière qu'une zone de contact entre eux augmente dispersant, de cette manière, la pression lors du test de compression. A ce moment, le motif de compensation 130 peut produire une légère récupération de la différence de niveau avec la saillie 120, de sorte que le deuxième organe d'espacement de colonne 220 est mis en contact avec la surface supérieure du premier substrat 100, tandis que le premier organe d'espacement de colonne 210 est déformé sous l'effet du test de compression. Ensuite, les organes R\13revets\25400\25465-060622-tradTXT. doc - 23 juin 2006 - 17/28 d'espacement de colonne sont mis en contact avec le premier substrat sur une zone de contact plus large d'où le deuxième organe d'espacement de colonne 220 entre en contact avec la surface supérieure du premier substrat 100. De manière correspondante, bien que le premier organe d'espacement de colonne 210 entre en contact avec la saillie 220, la pression est concentrée sur le premier organe d'espacement de colonne 210 via la saillie 120 de sorte que, même lorsque le premier organe d'espacement de colonne 210 se déforme, le deuxième organe d'espacement de colonne 220 est mis en contact avec le premier substrat 100 avant qu'une sévère déformation du deuxième organe d'espacement de colonne 220 se produise (c'est-à-dire avant que la reprise de l'état d'origine par le deuxième organe d'espacement de colonne 220 devienne impossible), permettant de cette manière aux organes d'espacement de colonne 210 et 220 de reprendre l'état d'origine après le test de compression. Entre temps, les premier et deuxième organes d'espacement de colonne 210 et 220 peuvent avoir différentes formes, incluant une forme circulaire, une forme rectangulaire et d'autres formes polygonales dans une section transversale. Avantageusement, les premier et deuxième organes d'espacement de colonne 210 et 220 peuvent avoir la forme circulaire ou bien une forme polygonale régulière au vu d'une marge d'alignement, lorsqu'on effectue un processus. La saillie 120 et le motif de compensation 130 peuvent également avoir diverses formes, y compris une forme circulaire, une forme rectangulaire et d'autres formes polygonales dans une section transversale. Dans ce cas, la section transversale de la saillie 120 est aussi petite que possible dans un motif qui permet de rendre minimale la zone de contact lors du toucher. Le motif de compensation 130 sert à disperser la pression de contact en augmentant la surface de contact pour une pression prédéterminée ou plus, et présente au moins une aire supérieure ou égale à l'aire de la saillie 120. Avantageusement, le motif de compensation 130 a une aire plus grande ou égale à la surface supérieure du deuxième organe d'espacement de colonne 2020 au vu de la dispersion de la pression sous compression. Par ailleurs, le motif de compensation 130 est formé sur la même couche que celle de la couche de semi-conducteur (non représenté) formée sous les électrodes de source/drain 102a/102b du transistor en couche mince. Dans un processus à 5 masques, le motif de compensation 130 est formé au même moment qu'un processus de mise en motif de compensation de la couche de semi-conducteur et, dans un processus à 4 masques, le motif de compensation 130 est formé au même moment qu'un processus de mise en motif de la couche de matériau d'électrode source/drain et que la couche de matériau semi-conducteur. R \Brevets\25400\25465-060622-tradTXT. doc - 23 juin 2006. 18/28 Plus spécifiquement, dans le processus à 5 masques, la couche semi-conducteur est formée de la couche de matériau semi-conducteur avec le motif de compensation 130 par mise en motif, tandis que le motif de semiconducteur est formé comme couche inférieure de la saillie 120. Dans ce cas, la couche de semi-conducteur du transistor en couche mince, le motif de semi-conducteur 120a en tant que couche inférieure de la saillie et la partie correspondante du motif de compensation sont définis comme étant une partie d'occultation de la lumière et une partie de transmission du masque pour la mise en motif (si un film photosensible formé sur la couche de matériau semi-conducteur pour la mise en motif est un matériau photosensible positif, il est défini comme étant la partie d'occultation de la lumière et si le film photosensible est un matériau photosensible négatif il est défini comme étant la partie de transmission). Dans le processus à 4 masques, la couche de matériau semi-conducteur et la couche de matériau d'électrode de source/drain sont formées en un motif prédéterminé via un masque d'exposition à diffraction. Dans ce cas, une partie de la région de canal du transistor en couche mince et une partie du motif de compensation 130 sont définies comme étant une partie transmissible. Une partie de la ligne de données 102 et une partie des électrodes de source/drain 102a/102b et une partie de la saillie 120 sont définies comme étant la partie d'occultation de la lumière ou la partie de transmission (si un film photosensible formé sur la couche de matériau d'électrode de source/drain pour la mise en motif est le matériau photosensible positif, il est défini comme étant la partie d'occultation de la lumière et si le film photosensible est le matériau photosensible négatif, il est défini comme étant la partie de transmission). Par ailleurs, dans le processus à 4 masques, un masque d'exposition à diffraction, pour la mise en motif de la couche de matériau de semiconducteur et la couche de matériau d'électrode de source/drain, est formé avec une pluralité de fentes linéaires en une partie de la partie translucide correspondant à la région de canal et une pluralité de fentes circulaires concentriquement ayant des tailles différentes à une portion de la partie translucide correspondant au motif de compensation 130. Il s'agit d'utiliser un masque d'exposition à diffraction présentant les fentes linéaires en une portion de la partie translucide correspondant au motif de compensation 130. Le masque d'exposition à diffraction présente une pluralité de fentes sur la partie translucide correspondant à la portion du motif de compensation et à la portion de la région à canal. Une largeur de chaque fente et une distance entre les fentes peuvent être ajustées pour obtenir un degré de résolution supérieur à ce qu'on réalise par une combinaison d'un dispositif à exposition et du film photosensible et pour accomplir uniformément l'exposition. R: \Brevets\25400\25465-060622-tradTXT. doc - 23 juin 2006 - 19/28 Bien que les modes de réalisation ci-dessus aient été décrits au vu du dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode IPS, la présenteinvention est applicable au dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode TN. Le dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode TN dans la présente invention est similaire au dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode IPS décrit ci-dessus, sauf que l'électrode de pixel est formée en un motif unique sur la région de pixel du premier substrat et l'électrode commune est formée sur la surface entière du deuxième substrat. Pour le dispositif d'affichage à cristaux liquides à mode TN, étant donné que la ligne commune n'est pas formée dans la région à pixel, les premier et deuxième organes d'espacement de colonne et la saillie sont formés sur la ligne de grille. Ainsi que ceci est évident à la lecture de la description ci-dessus, le dispositif d'affichage à cristaux liquides et le procédé de fabrication de celui-ci, selon l'invention, présentent des effets avantageux tels que ci-après. Premièrement, la saillie est mise en contact avec le premier organe d'espacement de colonne ayant une zone correspondante plus large qu'une surface supérieure de la saillie lors de l'assemblage des premier et deuxième substrats pour former un intervalle entre les cellules, de sorte qu'une zone de contact suffisamment étroite soit créée entre tous les organes d'espacement de colonne et le substrat correspondant (premier substrat) par le toucher, permettant de cette manière que le substrat ayant été touché revienne à un état d'origine après avoir été décalé par l'effet du toucher. Deuxièmement, lors de la formation de la ligne de données, la saillie analogue, le motif de compensation est formé à un niveau inférieur à la saillie, de sorte que, lors de l'assemblage des premier et deuxième substrats pour former entre l'intervalle entre cellules, le premier organe d'espacement de colonne est mis en contact avec la saillie et ensuite, lorsque la pression augmente lors du test de compression, le deuxième organe d'espacement de colonne est mis en contact avec la mise en motif de compensation, augmentant radialement de cette manière l'aire de contact avec le motif de compensation depuis une surface supérieure de celui-ci. Avec cette construction, le dispositif LCD de la présente invention présente un effet avantageux en ce que la pression n'est pas concentrée sur une partie spécifique mais est dispersée sur le test de compression. De manière correspondante, le motif incluant les organes d'espacement de colonne ne sont pas écrasés par l'effet de la compression, empêchant de cette manière de créer le point d'estampage (point de compression) et analogue. Troisièmement, le premier organe d'espacement de colonne est comprimé à une profondeur prédéterminée sous l'effet de la saillie après que le premier organe d'espacement de colonne soit entré en colonne avec la saillie. Dans ce cas, lorsqu'un cristal liquide est dilaté sous l'effet d'une condition de haute température, la saillie R:\Brevets\25400\25465060622-tradTXT. doc - 23 juin 2006 - 20!28 revient à son état d'origine sous l'effet de l'élasticité du premier organe d'espacement de colonne. A ce moment, le premier organe d'espacement de colonne reste en contact avec la saillie de façon continue, empêchant de cette manière que des cristaux liquides ne s'écoulent vers une extrémité inférieure d'un écran à cristaux liquides à proximité du sol. De manière correspondante, il est possible de remédier aux défauts de la gravité. Il devrait évident à l'Homme de l'art que diverses modifications et variations peuvent être apportées dans la présente invention sans quitter l'esprit ou le champ de l'invention. Ainsi, il est entendu que la présente invention couvre les modifications et les variations de cette invention, sachant qu'elles sont situées dans le champ des revendications annexées et de leurs équivalents. R-\Brevets\25400\25465-060622-tradTXTdoc - 23 juin 2006 - 21/28
Le dispositif d'affichage à cristaux liquides (LCD) comprend des premier et deuxième substrats (200, 100), une couche de cristaux liquides entre les substrats, des premier et deuxième lignes formées sur le premier substrat, une saillie (120) formée à une partie prédéterminée sur la première ligne, un premier organe d'espacement de colonne (210), formé sur le deuxième substrat de manière à correspondre à la saillie (120), la surface correspondante étant plus large que la saillie.Il comprend en outre un motif de compensation (130) formé à une autre partie prédéterminée sur la première ligne, et ayant une hauteur inférieure à celle de la saillie (120), et un deuxième organe d'espacement de colonne (220) correspondant au motif de compensation.Dispositif LCD dans lequel une zone de contact suffisamment étroite est créée entre tous les organes d'espacement de colonne et le substrat correspondant par le toucher, de sorte que le substrat ayant été touché revienne à son état d'origine après avoir été décalé par l'effet du toucher.
1. Dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant: des premier et deuxième substrats (70, 60), placés face à chaque autre; une pluralité d'organes d'espacement de colonne (80, 90; 210, 220), formés sur le deuxième substrat (60); une pluralité de saillies (85; 120), formées en une partie prédéterminée sur le premier substrat (70); et une pluralité de motifs de compensation (130), formés à une autre partie 10 prédéterminée sur le premier substrat (70; 100). 2. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 1, dans lequel les motifs de compensation (130) sont formés en une partie à laquelle les saillies (85; 120) ne sont pas formées. 3. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 1 ou 2, dans lequel les organes d'espacement de colonne (80, 90; 210, 220) comprennent une pluralité de premiers organes d'espacement de colonne (80; 210), et une pluralité de deuxièmes organes d'espacement de colonne (90; 220). 4. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 3, dans lequel les parties d'extrémité des premiers organes d'espacement de colonne (80; 210) sont placées face à des parties d'extrémité des saillies (85; 120). 5. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 4, dans lequel la partie d'extrémité du premier organe d'espacement de colonne (80; 210) présente une aire plus large que la partie d'extrémité de la saillie (85; 120). 6. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 3, dans lequel les parties d'extrémité des deuxièmes organes d'espacement de colonne (90; 220) sont placées face à des parties d'extrémité du motif de compensation. 7. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 6, dans lequel la partie d'extrémité du deuxième organe d'espacement de colonne (90; 220) 35 présente une aire plus petite à, et une aire égale à la partie d'extrémité du motif de compensation. R:\Brevets\25400\25465-060622-tradl'XT doc - 23 juin 2006 - 22/28 8. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 7, dans lequel le motif de compensation présente une hauteur inférieure à celle des saillies (85; 120). 9. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 8, comprenant en outre: une pluralité de lignes de grille sur le premier substrat (70; 100), une pluralité de lignes de données, formées verticalement par rapport aux lignes de grille, et une pluralité de transistors en couche mince, formés de façon adjacente à chaque partie de croisement des lignes de grille et des lignes de données. 10. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 9, dans lequel le transistor en couche mince comprend: une électrode de grille, faisant saillie de la ligne de grille (71); une électrode de source, faisant saillie de la ligne de données; une électrode de drain, séparée de l'électrode de source; et une couche de semi-conducteur, chevauchant partiellement les électrodes de source/drain entre l'électrode de grille et les électrodes de source/drain. 11. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 10, dans lequel la saillie (85; 120) comprend une couche supérieure et une couche inférieure, dans lequel la couche supérieure est située sur la même couche que la couche de semi-conducteur d'électrodes de source/drain, et la couche inférieure est située sur la même couche que la couche de semi-conducteur. 12. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon la 10, dans lequel le motif de compensation est situé sur la même couche que la couche de semi-conducteur 13. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 12, dans lequel une partie d'extrémité du motif de compensation présente une aire plus large qu'une partie d'extrémité de la saillie (85; 120). 14. Dispositif d'affichage à cristaux liquides selon l'une quelconque des 1 à 13, comprenant en outre une couche de passivation, interposée entre les organes d'espacement de colonne (80, 90; 210, 220) et les saillies (85; 120) ou les motifs de compensation. R\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT.doc - 23 juin 2006 - 23/28 15. Un procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, comprenant les étapes consistant à: préparer des premier et deuxième substrats (70, 60); former une pluralité d'organes d'espacement de colonne sur le deuxième substrat (60); former une pluralité de saillies à une partie prédéterminée du premier substrat; et former une pluralité de motifs de compensation, à une autre partie 10 prédéterminée sur le premier substrat (70; 100). 16. Le procédé selon la 15, les organes d'espacement de colonne comprenant une pluralité de premiers organes d'espacement de colonne et de deuxièmes organes d'espacement de colonne. 17. Le procédé selon la 16, dans lequel l'étape de préparation du premier substrat comprend les étapes consistant à: former une première ligne sur le premier substrat (70; 100); former séquentiellement un film isolant, une couche en matériau semi-20 conducteur, et une couche en matériau d'électrode de source/drain sur le premier substrat (70; 100); former un motif photosensible ayant une première épaisseur correspondant aux premiers organes d'espacement de colonne et ayant une deuxième épaisseur correspondant aux deuxièmes organes d'espacement de colonne; graver sélectivement la couche de matériau d'électrode de source/drain et la couche de matériau semiconducteur en utilisant les motifs photosensibles pour former une saillie (85; 120), et un motif de compensation. 18. Procédé selon la 17, dans lequel la deuxième épaisseur du motif photosensible est inférieure à la première épaisseur du motif photosensible. 19. Procédé selon la 18, dans lequel la saillie (85; 120) est formée dans la région, dans laquelle le motif photosensible ayant la première épaisseur est situé, et le motif de compensation est formé, dans la région dans laquelle le motif photosensible ayant la deuxième épaisseur est situé. 20. Procédé selon la 17, dans lequel le motif de compensation présente une hauteur inférieure à celle de la saillie (85; 120). Ri\Brevets\25400\25465-060622-tradl'XT.doc - 23 juin 2006 - 24/28 21. Procédé selon la 17, dans lequel les motifs photosensibles sont formés en utilisant un masque d'exposition à diffraction. 22. Procédé selon la 21, dans lequel une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la première épaisseur du motif photosensible est une partie d'occultation de la lumière, et une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la deuxième épaisseur du motif photosensible est une partie translucide comprenant une pluralité de fentes. 23. Procédé selon la 22, dans lequel le motif photosensible est formé en un matériau photosensible positif. 24. Procédé selon la 21, dans lequel une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la première épaisseur du motif photosensible est une partie de transmission et une partie du masque d'exposition à diffraction correspondant à la deuxième épaisseur du motif photosensible est une partie translucide comprenant une pluralité de fentes. 25. Procédé selon la 24, dans lequel le motif photosensible est formé d'un matériau photosensible négatif. 26. Procédé selon la 22 ou 24, dans lequel les fentes sont des fentes circulaires concentriques. 27. Procédé selon la 17, comprenant en outre la formation d'une deuxième ligne verticalement à la première ligne, des électrodes de source/drain dans la même couche en tant que deuxième ligne, et une couche en semi-conducteur comprenant une région de canal placée entre l'électrode de source et l'électrode de drain. 28. Procédé selon la 27, dans lequel le motif photosensible présente la première épaisseur en correspondance avec la source et les électrodes de drain et la deuxième épaisseur en correspondance avec la région de canal. 29. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 28, dans lequel la saillie (85; 120) comprend une couche supérieure et une couche inférieure dans lequel la couche supérieure est située sur la même couche que les électrodes de R:\Brevets\25400\25465-060622-trad XT.doc -23 juin 2006 - 25/28 source/drain et la couche inférieure est située sur la même couche que la couche de semi-conducteur 30. Procédé selon l'une quelconque des 15 à 29, dans lequel le motif de compensation est situé sur la même couche que la couche de semi- conducteur 31. Procédé selon la 16, dans lequel une partie d'extrémité du premier organe d'espacement de colonne (80; 210) présente une aire plus grande 10 qu'une partie d'extrémité de la saillie (85; 120). 32. Procédé selon la 16, dans lequel une partie d'extrémité de l'organe d'espacement de colonne présente une plus petite aire, ou une aire identique à une partie d'extrémité du motif de compensation. 33. Procédé de fabrication d'un dispositif d'affichage à cristaux liquides, selon l'une quelconque des 15 à 32, comprenant en outre la formation d'une couche de passivation sur la totalité de la surface du premier substrat après formation des saillies et des motifs de compensation (130). R\Brevets\25400\25465-060622-tradTXT.doc - 23 juin 2006 - 26/28
G
G02
G02F
G02F 1
G02F 1/1339
FR2894259
A1
TISSU OU TRICOT DE SAC GONFLABLE DE SECURITE, ENDUIT.
20,070,608
Pour assurer la cohésion des fils destinés au tissage, on réalise généralement sur ceux-ci une opération de torsion. Toutefois, cette opération de torsion est de plus en plus remplacée par un procédé pneumatique d'entrelacement des filaments. Ainsi, selon la pression du fluide et le moyen d'entrelacement, on peut faire varier le nombre de points de cohésion, c'est à dire le nombre de points au niveau desquels les filaments forment un noeud, en fonction de l'aspect final désiré pour le fil et son utilisation ultérieure. Pour faciliter le glissement des fibres et des fils, on applique couramment des huiles ou des produits d'ensimage. En ce qui concerne les fils continus artificiels et synthétiques, ces huiles ou ensimages sont appliqués sur le fil en une ou plusieurs fois lors de son procédé de production. Ces huiles ou produits d'ensimage sont généralement éliminés après le tissage par traitement du tissu, lors d'une opération de lavage. En effet la présence de ces huiles ou produits d'ensimage peut être néfaste, en particulier dans le domaine des sacs de sécurité gonflables ; par exemple ils peuvent diminuer les performances d'adhésion du tissu au revêtement de protection, ainsi que les propriétés de résistance au feu et à la température des sacs. Lors de l'utilisation des chaînes, principalement en tissage, il est connu que les fils frottent d'une part les uns contre les autres du fait du mouvement de montée et descente des lames, et d'autre part contre des éléments du métier tels que oeillets des lisses dans lesquels ils passent, dents du peigne, battant, dérouleur, casse chaînes, etc. Afin d'éviter que les frottements n'entraînent des défauts préjudiciables à l'opération même de tissage et à la qualité du tissu réalisé, il est réalisé sur fils un traitement préalable appelé encollage. Ce traitement bien connu par son application sur filés de fibres pour assurer la cohésion des fibres et former une gaine de protection du filé, est aussi appliqué sur les fils continus multifilamentaires artificiels et synthétiques ; l'encollage doit assurer le maintien en place et la protection des filaments généralement de titres fins donc fragiles, et entourer les fils continus d'une gaine évitant les frottements décrits précédemment et faciliter de ce fait les glissements à la fois sur les organes du métier et entre fils, en vue de réaliser des tissus sans défaut d'aspect, et en évitant au maximum les casses et éraillures. Ces produits d'encollage sont généralement éliminés après le tissage par traitement du tissu, lors de l'opération de désencollage. L'opération de désencollage permet également l'élimination des huiles et produits d'ensimage présents sur les fils ; l'opération de lavage évoquée ci-dessus est dans ce cas réalisée lors de l'opération de désencollage. Afin d'économiser les coûts des opérations d'encollage et désencollage et supprimer ainsi deux opérations de manipulation des fils, on a cherché à supprimer l'opération d'encollage, qui est de plus néfaste à l'environnement. En outre, le produit d'encollage peut se révéler difficile à éliminer complètement, en fonction du type de produit utilisé, du type de fil, et de la contexture du tissu, ce qui risque d'entraîner la présence de résidus de colle dans le tissu. La présence de ces résidus peut se révéler néfaste, en particulier dans le domaine des sacs de sécurité gonflables ; par exemple elle peut diminuer les performances du produit lors de son vieillissement ainsi que ses propriétés de résistance au feu et à la température. On cherche donc à supprimer l'opération d'encollage et l'opération de lavage dans la fabrication des tissus de sacs de protection individuelle d'occupant de véhicules, dénommés également airbag . La suppression de cette étape d'encollage et de lavage ne doit toutefois pas altérer, mais maintenir les propriétés requises du tissu dans son utilisation comme sac gonflable de sécurité. II existe deux types de tissus de base pour sacs gonflables de sécurité : des tissus ayant une couche de revêtement de protection en élastomère û par exemple en résine silicone-, et des tissus n'ayant pas de couche de revêtement de protection en élastomère, notamment pour des raisons de poids. Historiquement, en ce qui concerne les tissus ayant un revêtement de protection, les sacs de protection sont formés par une toile en fibre synthétique, par exemple en polyamide (Nylon ), recouverte sur au moins l'une de ses faces d'une couche d'un élastomère du type choloroprène. L' airbag (ou coussin gonflable) est un sac à air en tissu polyamide, plié et serré. La présence d'une telle couche ou d'un tel revêtement de protection est dictée par le fait que les gaz libérés par le générateur de gaz (par exemple : monoxyde de carbone, NOx) en cas de choc, sont extrêmement chauds et contiennent des particules incandescentes susceptibles d'endommager le sac en Nylon . Des revêtements de protection en silicone sont également utilisés ; ils sont généralement obtenus par enduction du substrat puis durcissement découlant de la polyaddition des groupements insaturés (alcényles, e.g. Si-Vi) d'un polyorganosiloxane sur des hydrogènes du même ou d'un autre polyorganosiloxane. La couche de protection interne en élastomère et le support en tissu synthétique, formant les parois de l' airbag , doivent notamment être parfaitement adhérents, et résister aux hautes températures et aux contraintes mécaniques. Les sacs gonflables doivent notamment présenter de bonnes propriétés de résistance au feu et à la température, ainsi qu'une bonne résistance au froissement et à l'abrasion ( test scrub ). On cherche donc, en particulier pour des tissus de sacs gonflables de sécurité ayant un revêtement de protection, à supprimer l'opération d'encollage et l'opération de lavage lors de la fabrication du tissu, tout en maintenant les propriétés du tissu requises dans son application comme sac gonflable de sécurité, notamment les propriétés de résistance au feu et à la température, et de résistance au froissement et à l'abrasion ( test scrub D). A cet effet, la présente invention propose, dans un premier objet, un tissu (ou tricot) de sac gonflable de sécurité, enduit, obtenu par enduction d'un tissu (ou tricot) de base par un élastomère sur au moins une surface du tissu (ou tricot) de base, les fils du tissu (ou tricot) de base ayant une quantité déterminée de composition lubrifiante présente à leur surface. Dans un second objet, l'invention propose un procédé de préparation d'un tissu ou tricot enduit, en particulier un procédé qui ne comprend pas d'étape d'encollage ni d'étape de lavage. L'invention propose, dans un troisième objet, l'utilisation de fils ayant une quantité déterminée de composition lubrifiante présente à leur surface, pour réaliser des tissus ou tricot de sacs gonflables de sécurité enduits. L'invention propose, dans un quatrième objet, un sac gonflable de sécurité comprenant le tissu ou tricot enduit. L'invention concerne donc, dans un premier objet, un tissu ou tricot de sac gonflable de sécurité, enduit, obtenu par enduction d'un tissu ou tricot de base par un élastomère sur au moins une surface du tissu ou tricot de base, le tissu ou tricot de base étant formé de fils ayant une composition lubrifiante présente sur au moins une partie de leur surface, la proportion moyenne de composition lubrifiante (extrait sec) étant comprise entre 0.2 et 0.7 % (bornes incluses) en poids par rapport au poids du tissu ou tricot de base, de préférence compris entre 0.3 et 0.7 %. La proportion moyenne de composition lubrifiante en poids par rapport au poids du tissu ou tricot de base correspond à la proportion moyenne de composition lubrifiante présente à la surface des fils formant le tissu ou le tricot de base, en poids par rapport au poids des fils. Selon un mode de réalisation particulier du tissu ou tricot de l'invention, chaque fil formant le tissu ou tricot présente une proportion de composition lubrifiante à sa surface comprise entre 0.3 et 0.9 (bornes incluses) % en poids par rapport au poids du fil. Une proportion de composition lubrifiante inférieure à 0.3% peut rendre difficile le filage et/ou le tissage des fils, fibres, filaments, en particulier dans le cas d'un tissage sans encollage. Une proportion de composition lubrifiante supérieure à 0.9% pourrait dégrader les propriétés finales du tissu enduit, notamment la résistance au froissement et à l'abrasion (test scrub D). La proportion de composition lubrifiante à la surface des fils peut être mesurée selon toute méthode connue de l'homme du métier , telle qu'une méthode par extraction ou une méthode RMN. Avantageusement la proportion de composition lubrifiante est mesurée par une méthode d'extraction, selon la norme DIN 54278. Ces mesures peuvent être réalisées sur fils ou sur tissu ou tricot. La composition lubrifiante présente à la surface des fils peut être une composition d'ensimage, et/ou une composition de cirage ( warping oil en anglais). Avantageusement la composition lubrifiante est une composition d'ensimage. Une composition d'ensimage, appliquée sur des fils, fibres, filaments lors de leur procédé de production, permet de faciliter leur glissement. La proportion de composition d'ensimage selon l'invention, appliquée sur les fils fibres ou filaments, permet non seulement un bon comportement lors des opérations de filage, ourdissage et tissage sans encollage, mais elle permet également l'obtention d'un tissu de sac gonflable de sécurité enduit ayant de bonnes propriétés finales, en particulier dans le cas d'un tissu de sac gonflable de sécurité enduit par un silicone. Le tissu enduit présente notamment de bonnes propriétés en termes de résistance au froissement et à l'abrasion (test (< scrub ), sans qu'il soit nécessaire d'éliminer la composition d'ensimage présente à la surface des fils du tissu. Les compositions d'ensimage convenables pour l'invention sont toutes les compositions d'ensimage classiquement utilisées dans le domaine du filage de polymères, en particulier du filage de polyamide ou de polyesters. La composition d'ensimage peut comprendre les composés suivants : des acides gras ou dérivés d'acides gras naturels ou non tels que des esters d'acide gras comme lubrifiants ; des émulsifiants non ioniques tels que des acide gras éthoxylés, des alcools gras éthoxylés ou un polymère EO/PO ; des émulsifiants anioniques tels que des phosphates, sulfates ou sulfonates ; d'autres additifs tels que des agents tensioactifs. Les compositions d'ensimages sont habituellement des huiles ou des émulsions aqueuses. Une composition de cirage ( warping oil en anglais) appliquée sur les fils de chaîne destinés au tissage permet d'améliorer la tissabilité. Toute composition de cirage classiquement utilisée dans le domaine des fils textiles, en particulier des fils de polyamide ou de polyester, peut convenir pour l'invention. De préférence la composition de cirage présente comme composé majoritaire une huile minérale ayant un haut point d'inflammation, une paraffine synthétique ou un ester de glycérine. La composition lubrifiante peut également comprendre des agents tensioactifs, antistatiques qui sont usuellement employés dans les compositions d'ensimage. Les fils formant le tissu ou tricot de base du tissu ou tricot enduit de l'invention peuvent être d'origine naturelle, artificielle et/ou synthétique. Ils peuvent également être de plusieurs origines : à titre d'exemple on peut citer un filé de fibres de polyamide et de coton. Ces fils sont avantageusement à base de polymère thermoplastique. A titre d'exemple on peut citer comme (co) polymère thermoplastique convenable dans le cadre de l'invention : les polyoléfines, les polyesters, les polyoxydes d'alkylène, les polyoxyalkylènes, les polyhalogénoalkylènes, les poly(alkylène-phtalate ou téréphtalate), les poly(phény ou phénylène), poly(oxyde ou sulfure de phénylène), les acétates de polyvinyle, les alcools polyvinyliques, les halogénures de polyvinyle, les halogénures de polyvinylidène, les polyvinyles nitriles, les polyamides, les polyimides, les polycarbonates, les polysiloxanes, les polymères d'acide acrylique ou méthacrylique, les polyacrylates ou méthacrylates, les polymères naturels que sont la cellulose et ses dérivés, les polymères synthétiques tels que les élastomères synthétiques, ou les copolymères thermoplastiques comprenant au moins un monomère identique à l'un quelconque des monomères inclus dans les polymères sus-mentionnés, ainsi que les mélanges et/ou les alliages de tous ces (co)polymères. Comme autres polymères thermoplastiques préférés de l'invention, on peut citer les polyamides semicristallins ou amorphes, tels que les polyamides aliphatiques, polyamides semi-aromatiques et plus généralement, les polyamides linéaires obtenus par polycondensation entre un diacide saturé aliphatique ou aromatique, et une diamine primaire saturée aromatique ou aliphatique, les polyamides obtenus par condensation d'un lactame, d'un aminoacide ou les polyamides linéaires obtenus par condensation d'un mélange de ces différents monomères. Plus précisément, ces copolyamides peuvent être, par exemple, le polyadipamide d'hexaméthylène, les polyphtalamides obtenus à partir d'acide téréphtalique et/ou isophtalique tels que le polyamide commercialisé sous le nom commercial AMODEL, les copolyamides obtenus à partir d'acide adipique, d'hexaméthylène diamine et de caprolactame. Avantageusement, le polymère thermoplastique est un polyester, tel que le polyéthylène téréphtalate (PET), le polypropylène téréphtalate (PPT), le polybutylène téréphtalate (PBT), leurs copolymères et mélanges. De manière plus préférée encore, le polymère thermoplastique est sélectionné dans le groupe de (co)polyamides comprenant : le polyamide 6, le polyamide 6.6, le polyamide 4, le polyamide 11, le polyamide 12, les polyamides 4-6, 6-10, 6-12, 6-36, 12-12, leurs copolymères et mélanges. Les fils peuvent être à base d'un mélange de polymères thermoplastique ou de copolymères thermoplastiques. Les fils peuvent comprendre des additifs tels que des charges de renfort, des ignifugeants, des stabilisants aux UV, à la chaleur, des matifiants tels que le dioxyde de titane, des agents bioactifs etc. Le titre global des fils formant le tissu ou tricot de base du tissu ou tricot enduit de l'invention peut être choisi dans toute la gamme des tittres de fils habituels, par exemple entre 10 dtex et 2500 dtex, avantageusement entre 10 et 1100 dtex. Dans le domaine des sacs gonflables de sécurité, le titre global est avantageusement compris entre 100 et 950 dtex. Le titre au brin des fils peut être choisi dans toute la gamme des titres de fils habituels. Le titre au brin est généralement supérieur ou égal à 0.3 dtex. Il est habituellement inférieur à l'équivalent en dtex d'un diamètre de 800 microns dans le cas de monofilaments de gros diamètre. Dans le domaine des sacs gonflables de sécurité, les fils sont généralement multifilamentaires et le titre au brin est avantageusement compris entre 1.5 et 7 dtex. Les fils formant le tissu ou tricot de base du tissu ou tricot enduit de l'invention peuvent être préparés selon le procédé comprenant les étapes suivantes : 1) filer le matériau constitutif du fil 2) éventuellement étirer le fil 3) éventuellement texturer le fil 4) traiter le fil à l'aide de la composition lubrifiante telle que décrite ci-dessus L'étape 1) de filage est réalisée selon toute méthode connue de l'homme du métier. Lorsque le matériau du fil est un polymère thermoplastique, l'étape 1) est avantageusement une étape de filage à l'état fondu du polymère. Les fils peuvent subir un étirage. Ainsi le fil peut être étiré le long du chemin de filage selon tout procédé connu, au taux désiré selon l'orientation et les caractéristiques mécaniques que l'on souhaite lui conférer. Il peut aussi être simplement préorienté ou orienté au filage selon la vitesse finale de renvidage. Il peut être obtenu directement ou repris sur des rouleaux pour réguler la tension de renvidage, si cela s'avère utile ou nécessaire. L'étape 2) peut être réalisée de manière intégrée au filage ou non. La vitesse de renvidage est généralement comprise entre 100 et 8000 m/min, avantageusemene comprise entre 600 et 5000 m/min, de préférence comprise entre 700 et 4000 m/min. L'étape 3) de texturation peut être réalisée selon toute méthode connue de l'homme du métier. L'étape 4) de traitement peut être réalisée avant ou après l'éventuelle étape d'étirage. L'étape 4) de traitement peut également être réalisée avant ou après l'éventuelle étape 3) de texturation. La composition du traitement de l'étape 4) est, généralement sous la forme d'un liquide. Il peut notamment s'agir d'une huile, d'une solution, d'une émulsion ou d'une dispersion dans un liquide. Dans le cas d'un fil multifilamentaire, le traitement permet d'améliorer la cohésion des filaments entre eux. Le traitement de l'étape 4) peut être réalisé selon les techniques habituelles telles que le dépôt par rouleaux ou à l'aide de gudulettes. Parmi les techniques habituelles, on pourra citer, à titre d'exemples et de manière non limitative, la technique de traitement de la fibre brute au rouleau, par spray ou vaporisation, par trempage, la technique du foulardage, ainsi que toute méthode utilisée dans l'industrie textile de traitement de fibres synthétiques. Ce traitement peut être effectué à différentes étapes de la manufacture des fils. Il s'agit entre autres de toutes les étapes où sont classiquement ajoutés des ensimages. On peut ainsi appliquer l'additif en bas de métier de filage avant renvidage. On peut aussi, dans le cas des procédés dit "fibres" appliquer l'additif avant, pendant ou après les étapes d'étirage, de frisage ou de séchage, etc.... Dans certains cas, il pourra en outre être avantageux de faire subir au fil un premier traitement préalable (prétraitement) selon des méthodes connues de l'homme du métier, afin de favoriser l'adhérence de la composition au fil. En outre, il pourra également être envisagé de faire subir au fil, avant ou après le traitement de l'étape 4), d'autres traitements chimiques ou physiques tels que par exemple irradiation, teinture et autres. Le tissu ou tricot de base de l'invention présente avantageusement une densité comprise entre 40 et 400 g/m2. Le tissu, en particulier dans le domaine des sacs gonflables de sécurité, présente généralement un nombre de fils par cm de tissu compris entre 10 et 30. Avantageusement le tissu ou tricot de l'invention est enduit par un silicone. L'invention concerne également, selon un second objet, un procédé d'obtention d'un tissu ou tricot de sac gonflable de sécurité, enduit comprenant les étapes suivantes : - tissage de fils ayant une composition lubrifiante présente sur au moins une partie de leur surface, la proportion de composition lubrifiante (extrait sec) étant comprise entre 0.3 et 0.9 (bornes incluses) % en poids par rapport au poids du fil, le tissage étant réalisé sur un métier à tisser afin d'obtenir un tissu de base chaîne et trame, ou tricotage de ces fils pour obtenir un tricot de base. enduction du tissu ou tricot de base par un élastomère sur au moins une surface du tissu ou tricot de base Tout ce qui a été décrit ci-dessus concernant la définition des fils formant le tissu ou tricot de base du tissu ou tricot enduit de l'invention s'applique ici pour les fils du tissu ou du tricot. Les fils utilisés pour la réalisation du tissu ou tricot de base peuvent être de même nature ou de nature différente. Les fils décrits ci-dessus constituent au moins la chaîne du tissu, avantageusement ils constituent à la fois la chaîne et la trame du tissu. Les fils peuvent être utilisés par exemple comme fils de chaîne sur les métiers à tisser industriels. Ils permettent avantageusement de réaliser un tissu sans étape d'encollage. De préférence il permettent de réaliser un tissu sans étape d'encollage ni étape de lavage. Les fils, lorsqu'ils sont utilisés comme fils de chaîne peuvent être mis en oeuvre facilement soit en ourdissage direct soit en ourdissage sectionnel sans nécessiter d'encollage et peuvent être tissés sur tous les types de métier à tisser, en particulier sur les métiers à grande vitesse utilisés industriellement. Dans certains cas, par exemple lorsque le fil est destiné à être tissé sur des métiers occasionnant aux fils de chaîne des contraintes élevées, il peut être préférable d'effectuer le cirage des fils avec tout produit habituellement utilisé avant la réalisation du tissage. Avantageusement, le tissu de base est obtenu à l'aide d'un métier à tisser à sec, tel qu'un métier à jet d'air, un métier à lance(s) ou un métier à projectile(s). L'étape d'enduction du tissu ou tricot de base par un élastomère est connue de l'homme du métier. Les fils décrits ci-dessus sont particulièrement utiles dans le domaine des tissus ou tricots de sacs gonflables de sécurité enduits, ce qui constitue le troisième objet de l'invention. Ces tissus sont réalisés avantageusement sans étape d'encollage, et de préférence sans étape de lavage, ce qui simplifie la méthode d'obtention de tels articles, et diminue son coût. Les fils décrits ci-dessus sont particulièrement utiles pour la réalisation de tissu ou tricots de sacs gonflables de sécurité enduits par un silicone. De plus, ces tissus peuvent également être réalisés sans étape de traitement thermique. En effet une étape de traitement thermique est généralement réalisée sur les tissus en vue de leur apporter une stabilité dimensionnelle. Cette étape de traitement thermique est généralement réalisée simultanément à l'étape de séchage du tissu, laquelle étape de séchage est nécessaire lorsqu'une étape de lavage a été réalisée sur le tissu. Dans le cadre de la présente invention, lorsque l'étape de lavage est supprimée, l'étape de séchage n'est plus nécessaire. Aussi l'étape de traitement thermique peut être réalisée simultanément à une étape ultérieure du procédé, en particulier dans le cas de l'utilisation du tissu ou du tricot de sac gonflable de sécurité. Elle peut être réalisée par exemple après l'enduction du tissu ou tricot par l'élastomère ; elle est réalisée avantageusement simultanément à l'étape de réticulation de l'élastomère. La présence de la composition lubrifiante à la surface des fils n'a pas d'influence sur les traitements ultérieurs que le tissu peut subir, notamment lorsque le tissu est utilisé comme tissu de base de tissu de sacs gonflables de sécurité enduit. A titre d'exemple de tels traitements ultérieurs, on peut citer l'enduction par un élastomère etc. Notamment les propriétés de résistance à l'abrasion et au froissement (test (< scrub ), ne sont pas altérées. L'invention concerne enfin, dans un quatrième objet, des sacs gonflables de sécurité comprenant le tissu ou tricot enduit de l'invention. D'autres détails ou avantages de l'invention apparaîtront plus clairement au vu des exemples donnés ci-dessous uniquement à titre indicatif. Enduction des tissus en vue de leur évaluation • Le tissu est enduit à l'aide d'une racle de laboratoire avec la résine Silicone commercialisée sous la référence RHODORSIL TCS 7510 A et B par la société Rhodia Silicones. Le taux déposé est d'environ 40 +1- 10 g/m2 (extrait sec). • Le tissu enduit est pesé, afin de calculer le taux déposé • Puis l'échantillon est traité thermiquement dans une étuve à 180 C pendant 80 secondes. • II est ensuite sorti et laissé à l'air ambiant, • Un échantillon de 5 x 10 cm2 est découpé puis évalué au Scrub Test. Test scrub : détermination de la résistance au froissement (selon la norme ISO 5981) Ce test permet de caractériser la résistance au froissement et à l'abrasion d'un 30 tissu enduit. Il consiste à soumettre le tissu, d'une part, à un mouvement de cisaillement à l'aide de deux mâchoires pinçant les deux bords opposés d'une éprouvette et animées d'un mouvement alternatif l'une par rapport à l'autre et, d'autre part, à une abrasion par contact avec un support mobile. 35 EXEMPLES Le polyamide 66 mis en oeuvre est un Polyamide 66 post-condensé, contenant 0.02% de dioxyde de titane, de viscosité relative 3.25 (mesurée à une concentration de 10 g/I dans de l'acide sulfurique à 96%) . Ce polymère est introduit et fondu à l'aide d'un dispositif d'extrusion . Il est ensuite procédé au filage du mélange fondu de manière à obtenir un fil continu de 700 dtex comportant 105 filaments selon un procédé de filage-étirage intégrés. Après extrusion, les filaments sont refroidis à l'air, puis ils passent sur un guide permettant de déposer l'ensimage. Ils sont ensuite rassemblés. La composition d'ensimage est déposée sous forme d'huile pure préalablement chaufféee à environ 55 C. Le fil est ensuite appelé à 650 m/mn puis étiré à chaud en 2 étapes au taux de 4.5, relaxé, puis entrelacé avant bobinage à 2900 m/m. Le fil ainsi obtenu a les caractéristiques suivantes (selon la norme DIN 53834): • Ténacité : 82.5 cN/tex • Allongement rupture : 21.5 %, • Retrait en air chaud à 180 C : 6.8 % • Entrelacement : 16 noeuds/m Le taux d'ensimage sur le fil est mesuré à l'aide d'une méthode RMN par calibration. 20 Un tissu est ensuite préparé à partir de ces fils, à l'aide d'un métier jet d'air ou Rapier. Différentes compositions d'ensimage (nature et taux) ont été testés. Elles sont décrites ci-dessus ainsi que les résultats obtenus 25 Exemple comparatif Composition d'ensimage : produit commercialisé par la société Takemoto sous la référence Délion F8505 Taux d'ensimage moyen des bobines de fil (en poids par rapport au poids du fil) : 0.9 %. (valeur minimale du taux à la surface des fils : 0.6 % en poids par rapport au poids du fil, 30 valeur maximale du taux à la surface des fils : 1.2 % en poids par rapport au poids du fil) Le fil est tissé à l'aide d'un métier Rapier, le tissu obtenu présente une contexture de 17*16 fils/ cm et une densité de 250 g/m2. L'ourdissage et la marche au filage sont satisfaisants, le tissage est réalisé sans arrêt. Résultat du test scrub (en nombre de froissements) : 100 35 Le tissu obtenu après enduction est stable dimensionnellement15 Exemple 1 Composition d'ensimage : produit commercialisé par la société Cognis sous la référence Stantex 6414 Taux d'ensimage moyen des bobines de fil (en poids par rapport au poids du fil) : 0.7% (valeur minimale du taux à la surface des fils : 0.5 % en poids par rapport au poids du fil, valeur maximale du taux à la surface des fils : 0.9 % en poids par rapport au poids du fil) Le fil est tissé à l'aide d'un métier jet d'air, le tissu obtenu présente une contexture de 13.5*14 fils/ cm et une densité de 200 g/m2. L'ourdissage et la marche au filage sont satisfaisants, le tissage est réalisé avec deux arrêts pour 100m. La longueur du tissu est 410 m Résultat du test scrub (en nombre de froissements) : 800 Le tissu obtenu après enduction est stabledimensionnellement Exemple 2 Composition d'ensimage : produit commercialisé par la société Cognis sous la référence Stantex 6414 Taux d'ensimage moyen des bobines de fil (en poids par rapport au poids du fil): 0.6% (valeur minimale du taux à la surface des fils : 0.3 % en poids par rapport au poids du fil, valeur maximale du taux à la surface des fils : 0.9 % en poids par rapport au poids du fil) Le fil est tissé à l'aide d'un métier jet d'air, le tissu obtenu présente une contexture de 13.5*14 fils/ cm et une densité de 200 g/m2. L'ourdissage et la marche au filage sont satisfaisants, le tissage est réalisé avec deux arrêts pour 100m. La longueur du tissu est 260 m Résultat du test scrub (en nombre de froissements) : 1200 Le tissu obtenu après enduction est stable dimensionnellement Dans tous les cas la marche au filage et au tissage est satisfaisante. Les résultats en test scrub sont très bons lorsque le taux d'ensimage sur le fil est faible.30
L'invention concerne un tissu ou tricot de sac gonflable de sécurité, enduit, ainsi qu'un procédé d'obtention. L'invention concerne plus particulièrement un tissu ou tricot de sac gonflable de sécurité, enduit, obtenu sans étape d'encollage ni étape de lavage, à partir de fils ayant une quantité déterminée de composition lubrifiante présente à leur surface. L'invention concerne également l'utilisation de ces fils dans le domaine des tissus ou tricots de sac gonflable de sécurité enduits, ainsi qu'un sac gonflable de sécurité comprenant le tissu ou tricot enduit.
1. Tissu ou tricot de sac gonflable de sécurité, enduit, obtenu par enduction d'un tissu ou tricot de base par un élastomère sur au moins une surface du tissu ou tricot de base, caractérisé en ce que le tissu ou tricot de base est formé de fils ayant une composition lubrifiante présente sur au moins une partie de leur surface, la proportion moyenne de composition lubrifiante (extrait sec) étant comprise entre 0.2 et 0.7 % (bornes incluses) en poids par rapport au poids du tissu ou tricot de base. 2. Tissu ou tricot selon la 1, caractérisé en ce que la proportion moyenne de composition lubrifiante (extrait sec) est comprise entre 0.3 et 0.7 % (bornes incluses) en poids par rapport au poids du tissu ou tricot de base 3. Tissu ou tricot selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que la proportion de composition lubrifiante (extrait sec) présente à la surface de chaque fil formant le tissu ou tricot de base est comprise entre 0.3 et 0.9 (bornes incluses) % en poids par rapport au poids du fil. 4. Tissu ou tricot selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la composition lubrifiante est une composition d'ensimage 5. Tissu ou tricot selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que les fils formant le tissu ou tricot de base sont à base de polymère thermoplastique 6. Tissu ou tricot selon la 5, caractérisé en ce que les fils formant le tissu ou tricot de base sont à base de polyester ou de polyamide 7. Tissu ou tricot selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que le titre global des fils formant le tissu ou tricot de base est compris entre 100 et 950 dtex 8. Tissu ou tricot selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce que le titre au brin des fils formant le tissu ou tricot de base est compris entre 1.5 et 7 dtex 9. Tissu ou tricot selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il est enduit 35 par un silicone • 2894259 13 10. Procédé de préparation d'un tissu ou tricot de sac gonflable de sécurité, enduit comprenant les étapes suivantes : - tissage de fils ayant une composition lubrifiante présente sur au moins une partie de leur surface, la proportion de composition lubrifiante (extrait sec) étant 5 comprise entre 0.3 et 0.9 (bornes incluses) % en poids par rapport au poids du fil, le tissage étant réalisé sur un métier à tisser afin d'obtenir un tissu de base chaîne et trame, ou tricotage de ces fils pour obtenir un tricot de base. - enduction du tissu ou tricot de base par un élastomère sur au moins une surface du tissu ou tricot de base 10 11. Procédé selon la 10, caractérisé en ce qu'il ne comprend pas d'étape d'encollage 12. Procédé selon la 10 ou 11, caractérisé en ce qu'il ne comprend pas 15 d'étape de lavage du tissu ou tricot 13. Procédé selon l'une des 10 à 12, caractérisé en ce que le métier à tisser est un métier à tisser à sec, tel qu'un métier à jet d'air, un métier à lance(s) ou un métier à projectile(s) 14. Procédé selon l'une des 10 à 13, caractérisé en ce que la composition lubrifiante est une composition d'ensimage 15. Procédé selon l'une des 10 à 14, caractérisé en ce que les fils sont à 25 base de polymère thermoplastique 16. Procédé selon l'une des 10 à 15, caractérisé en ce que les fils formant le tissu ou tricot de base sont à base de polyester ou de polyamide 30 17. Utilisation de fils, fibres, filaments pour préparer des tissus ou tricots de sacs gonflables de sécurité enduits, caractérisée en ce que les fils, fibres, filaments ont une composition lubrifiante présente sur au moins une partie de leur surface, la proportion de composition lubrifiante (extrait sec) étant comprise entre 0.3 et 0.9 (bornes incluses) % en poids par rapport au poids des fils, fibres, filaments 18. Utilisation selon la 17, caractérisée en ce que la composition lubrifiante est une composition d'ensimage 20 19. Utilisation selon la 17 ou 18, caractérisée en ce que le tissu est enduit par un silicone. 20. Sac gonflable de sécurité comprenant le tissu ou tricot enduit selon l'une des 1 à 9 ou le tissu ou tricot enduit obtenu par le procédé selon l'une des 10 à 16.
D,B
D06,B60,D03
D06M,B60R,D03D,D06N
D06M 15,B60R 21,D03D 1,D06N 3
D06M 15/643,B60R 21/16,D03D 1/02,D06N 3/02
FR2892841
A1
DISPOSITIF DE DISQUE DUR AVEC UN CAPTEUR BIOMETRIQUE ET PROCEDE POUR PROTEGER DES DONNEES DANS CELUI-CI.
20,070,504
L'invention concerne de façon générale un dispositif de disque dur et un procédé pour protéger des données mémorisées dans le dispositif de disque dur, et, plus particulièrement, un boîtier de disque dur externe ou un dispositif de disque dur comprenant un capteur biométrique et un procédé pour protéger les données mémorisées à l'intérieur de celui-ci. Le procédé classique pour protéger les données personnelles est souvent réalisé à l'aide d'une protection par mot de passe. Cependant, l'utilisation du mot de passe pour protéger les données personnelles est problématique, parce que l'utilisateur tend à oublier le mot de passe, et que le mot de passe peut également être dangereusement piraté. Par conséquent, les procédés d'identification biométrique basés sur les données biométriques particulières à la personne, telles que l'empreinte digitale, la voix, la signature et l'iris, ont été graduellement développées afin de procurer les procédés de protection de données les plus complets et les plus efficaces. Les avantages sont que les caractéristiques biométriques sont toujours conservées sur l'utilisateur et que l'utilisateur n'a pas besoin de se souvenir des caractéristiques, que les caractéristiques biométriques ne peuvent pas être volées, et que le procédé de protection par caractéristiques biométriques d'une empreinte digitale est strict et très pratique. Récemment, du fait de l'invention du capteur d'empreinte digitale du type à pastille, le produit électrique miniaturisé incorporé au dispositif d'identification d'empreinte digitale est devenu la technologie qui peut être réalisée. La technologie associée peut être trouvée dans les demandes de brevet mentionnées ici de l'inventeur : (a) Demande de Brevet US N 10/403 052 (US20030190061A1), déposée le ter avril 2003, intitulée "CAPACITIVE FINGERPRINT SENSOR" ; (b) Demande de Brevet US N 10/434 833 (US20030215976A1), déposée le 13 mai 2003, intitulée "PRESSURE TYPE FINGERPRINT SENSOR FABRICATION METHOD"; (c) Demande de Brevet US N 10/414 214 (US20040208345A1), déposée le 16 avril 2003, et intitulée "THERMOELECTRIC SENSOR FOR FINGERPRINT THERMAL IMAGING" ; et (d) Demande de Brevet US N 10/638 371 (US20040046574A1), déposée le 12 août 2003, et intitulée "CAPACITIVE MICRO PRESSURE SENSING MEMBER AND FINGERPRINT SENSOR USING THE SAME". Par conséquent, des applications personnelles étendues, telles que les produits électriques portables avec la fonction d'identification d'empreinte digitale, ont été développées. Plus particulièrement, l'aspect de la protection du support de mémorisation est un élément de développement important incorporé au procédé d'identification biométrique. Par exemple, le Brevet US N 4 582 985, délivré le 15 avril 1986, décrivait un procédé de protection de support de mémorisation, dans lequel les données personnelles mémorisées dans le dispositif de carte d'identification personnelle étaient protégées à l'aide d'une authentification d'empreinte digitale. Les données protégées mémorisées dans le dispositif de carte peuvent être délivrées en sortie pour les procédures de traitement ou d'identification suivantes uniquement après que la procédure d'identification d'empreinte digitale ait été effectuée. La dimension transversale de ce dispositif est la même celle d'une carte de crédit généralement utilisée. Ce dispositif, qui est un dispositif d'identification d'empreinte digitale complètement indépendant, parce que la capture et l'identification de l'empreinte digitale sont effectuées dans le même dispositif, comprend un capteur d'empreinte digitale, un module de traitement et d'identification d'image, et une mémoire. Bien que l'objet d'application de celui-ci soit d'empêcher la carte de crédit personnelle d'être contrefaite, ce dispositif a un prix élevé, parce que le module de traitement et d'identification d'image nécessite un microprocesseur de haut niveau, tel qu'un processeur d'ordinateur à établissement d'instructions réduites (RISC) à 32 bits ou une pastille de processeur de signaux numériques (DSP), en plus du capteur d'empreinte digitale requis, ce qui fait que le dispositif d'identification indépendant ne peut pas facilement être popularisé. Le Brevet US N 6 213 403 décrit un dispositif de mémorisation comportant un capteur d'empreinte digitale et utilisant l'interface PCMCIA pour la connexion à l'ordinateur. De façon similaire, le concept de ce dispositif est presque le même que celui du Brevet 985, parce que ce dispositif est également un dispositif d'identification d'empreinte digitale indépendant, qui possède les fonctions de capture et d'identification d'empreinte digitale, et qu'on ne peut accéder aux données mémorisées dans le dispositif de mémorisation que lorsque l'authentification de l'empreinte digitale a été réussie. La seule différence entre ceux-ci est que le Brevet 403 utilise une interface PCMCIA standard. Cependant, la carte du dispositif PCMCIA est complètement insérée dans la fente de l'ordinateur. Par conséquent, le Brevet 403 doit exposer le dispositif de capteur d'empreinte digitale pour l'utilisation selon des configurations de mécanisme compliquées, ce qui peut augmenter l'instabilité et le coût du mécanisme. De façon similaire, le Brevet EP 1 204 079 Al décrit le concept de protection de données d'un module d'identification d'empreinte digitale indépendant, qui est le même que celui des Brevets 985 et 403, à l'exception du fait que l'interface de communication du Brevet 079 est la configuration à doigt d'or (golden finger), ou, autrement dit, celle de l'interface de carte SD. Le Brevet WO 02/42887A2 décrit le concept de protection de données d'un module d'identification d'empreinte digitale indépendant, qui est le même que celui des Brevets 985, 403 et 079, à l'exception du fait que le Brevet 887 utilise l'interface USB pour communiquer avec le système de terminal. Ce dispositif est similaire au disque à mémoire flash qui est populaire sur le marché, mais ce dispositif comporte le module de traitement et d'identification d'empreinte digitale indépendant. La publication de Brevet US 2003/005337 décrit le concept de protection de données d'un module d'identification d'empreinte digitale indépendant, qui est le même que celui des Brevets 985, 403 et 079, et utilise l'interface USB comme interface de communication. De façon similaire, le dispositif du Brevet 337 est également un dispositif d'identification d'empreinte digitale indépendant. Le Brevet GB 2 387 933 décrit également un dispositif d'identification d'empreinte digitale indépendant, qui a un concept et une conception de dispositif presque similaires à ceux des Brevets 887 et 337, dans lesquels la capture et l'identification de l'empreinte digitale sont effectuées dans le même dispositif. Jusqu'à présent, les techniques existantes avaient une caractéristique commune qui était de procurer un dispositif d'identification d'empreinte digitale indépendant comprenant un capteur d'empreinte digitale, et un circuit intégré de traitement et d'identification d'image d'empreinte digitale. Cette conception est intuitive, et facile à réaliser, et il n'est pas nécessaire d'installer le programme d'application d'empreinte digitale dans le système de terminal, et le côté pratique de la fonction d'utilisation à l'enfichage peut être procuré. Cependant, les dispositifs selon la technique existante présentent un problème important de prix élevés, parce qu'un circuit intégré de traitement et d'identification d'image d'empreinte digitale et ses composants de mémoire associés doivent être utilisés. Habituellement, le circuit intégré est l'ordinateur à établissement d'instructions réduites (RISC) à 32 bits ou le processeur de signaux numériques (DSP), afin d'effectuer efficacement l'identification de l'empreinte digitale. Par conséquent, le dispositif de mémorisation portable classique avec un capteur d'empreinte digitale présente l'inconvénient d'un coût élevé. Pour résoudre le problème de coût élevé, on préfère utiliser le microprocesseur du système de terminal pour exécuter le traitement et l'identification d'image d'empreinte digitale afin de réduire efficacement le coût. Cependant, les techniques existantes n'ont pas décrit de façon définitive la solution au procédé. La raison va être décrite dans ce qui suit. Si les travaux de traitement et d'identification d'image d'empreinte digitale doivent être transférés du dispositif de mémorisation au microprocesseur du système de terminal, le dispositif décrit doit avoir pour fonction de provoquer le fonctionnement ou l'exécution automatique du programme d'application d'empreinte digitale, qui comprend les sous-programmes de traitement, d'identification et de cryptage/décryptage d'image d'empreinte digitale, et un programme de correspondance d'empreinte digitale, dans le système de terminal, de façon à obtenir la fonction de fonctionnement à l'enfichage et à faciliter l'utilisation dans tout autre système de terminal. Cependant, les techniques existantes mentionnées ci-dessus ne procurent pas cette solution. D'une autre façon, comme montré dans la Publication de Brevet US N 2003/005337, il est possible d'installer les programmes de traitement et d'identification d'empreinte digitale dans le système de terminal. Cependant, cette configuration empêche l'utilisateur d'utiliser le dispositif sur différents systèmes de terminal, ou bien l'utilisateur doit passer du temps pour installer tout d'abord laborieusement les programmes de pilote et d'application dans les systèmes de terminal avant l'utilisation. Le procédé classique consiste à disposer un disque optique pour mémoriser les pilotes pour la mémoire et les pilotes pour le capteur d'empreinte digitale du dispositif de mémorisation de telle sorte que l'utilisateur puisse installer les pilotes appropriés et permettre au dispositif de mémorisation d'être utilisé. Dans ce cas, à chaque fois que les systèmes d'ordinateur sont utilisés pour la première fois, l'utilisateur doit porter le dispositif de mémorisation portable avec le disque optique de telle sorte qu'il ou elle puisse utiliser le dispositif de mémorisation dans d'autres systèmes d'ordinateur. Bien qu'il soit possible de télécharger le pilote par l'intermédiaire du réseau, ceci n'est pas une façon pratique, parce que certains ordinateurs ne peuvent pas se connecter au réseau. Par conséquent, un objet de l'invention est de procurer un dispositif de disque dur comportant un capteur biométrique, dans lequel le dispositif de disque dur est connecté à un terminal hôte et coopère avec le terminal hôte pour assurer la fonction de détection des données biométriques sans trop augmenter le coût du dispositif de disque dur. Un autre objet de l'invention est de procurer un dispositif de disque dur qui comporte un capteur biométrique et qui puisse cacher le capteur biométrique vis-à-vis d'un terminal hôte de façon à simplifier le procédé de commande du dispositif de disque dur. L'invention atteint les objets identifiés ci-dessus en procurant un dispositif de disque dur comprenant une interface d'hôte destinée à être connectée à un terminal hôte, un module de commande, qui est connecté à l'interface d'hôte, pour mémoriser un microprogramme, un capteur biométrique, qui est connecté au module de commande, pour détecter des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu, et un disque dur, qui comporte un disque magnétique et un moteur d'arbre rotatif pour faire tourner le disque magnétique, et qui est connecté au module de commande et partagé en au moins trois blocs. Les blocs comprennent un bloc de programmes d'application pour mémoriser au moins un programme d'application biométrique, un bloc de sécurité pour mémoriser des données devant être protégées, et un bloc caché pour mémoriser des données de gabarit biométrique. Le microprogramme du module de commande est configuré, lorsque le terminal hôte exécute le programme d'application biométrique au nombre d'au moins un, pour : permettre au terminal hôte de télécharger automatiquement les données de gabarit biométrique ; recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, pour commander le capteur biométrique de telle sorte qu'il lise les données biométriques devant être reconnues de l'utilisateur devant être reconnu et pour transférer les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte ; et recevoir un résultat de vérification délivré en sortie après que le terminal hôte ait traité et ait comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique à l'aide du programme d'application biométrique, et configurer le bloc de sécurité sous la forme d'un disque dur amovible ou d'un disque dur fixe de façon à permettre au terminal hôte d'accéder au bloc de sécurité lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, empêcher le terminal hôte d'accéder au bloc de sécurité. Le bloc caché peut mémoriser de plus une clé de cryptage/décryptage et le microprogramme peut permettre de plus au terminal hôte de télécharger automatiquement la clé de cryptage/décryptage de telle sorte que le programme d'application biométrique du terminal hôte crypte/décrypte les données devant être protégées lues à partir du bloc de sécurité ou écrites dans celui-ci en fonction de la clé de cryptage/décryptage. L'invention propose en outre un dispositif de disque dur comprenant une interface d'hôte destinée à être connectée à un terminal hôte, un module de commande, qui est connecté à l'interface d'hôte, pour mémoriser un microprogramme, un capteur biométrique, qui est connecté au module de commande, pour détecter des données biométriques autorisées d'un utilisateur autorisé, et un disque dur, qui comporte un disque magnétique et un moteur d'arbre rotatif pour faire tourner le disque magnétique, et qui est connecté au module de commande et partagé en au moins trois blocs, qui comprennent : un bloc de programmes d'application pour mémoriser au moins un programme d'application biométrique, un bloc de sécurité pour mémoriser des données devant être protégées, et un bloc caché pour mémoriser des données de gabarit biométrique, le microprogramme du module de commande étant configuré, lorsque le terminal hôte exécute le programme d'application biométrique au nombre d'au moins un, pour : recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, pour commander le capteur biométrique de façon à ce qu'il lise les données biométriques autorisées de l'utilisateur autorisé et transfère les données biométriques autorisées au terminal hôte ; et recevoir les données de gabarit biométrique, qui sont générées après que le terminal hôte ait traité les données biométriques autorisées en utilisant le programme d'application biométrique, et mémoriser les données de gabarit biométrique dans le bloc caché. D'autres objets, éléments et caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront de façon évidente à partir de la description détaillée qui suit des réalisations préférées, mais non limitatives. La description qui suit est effectuée en se référant aux dessins joints. La figure 1 est une illustration schématique montrant un état de connexion d'un terminal hôte et d'un dispositif de disque dur selon une première réalisation de l'invention. La figure 2 est un organigramme montrant un procédé de protection de données mémorisées dans un dispositif de disque dur selon une deuxième réalisation de l'invention. L'objet de l'invention est de résoudre deux problèmes de la technique existante mentionnés ci-dessus. La première solution est que le dispositif selon l'invention utilise un microprocesseur d'un système de terminal pour exécuter les processus de traitement et de vérification d'image biométrique. Par conséquent, le coût peut être considérablement réduit par rapport au dispositif selon la technique existante contenant le microprocesseur d'identification biométrique autonome. La deuxième solution est que le dispositif selon l'invention sans le microprocesseur d'identification biométrique autonome puisse télécharger automatiquement le programme d'application biométrique dans le système de terminal de telle sorte que le dispositif selon l'invention puisse être portable et être utilisé dans différents systèmes de terminal ayant des systèmes d'exploitation et des environnements de langage différents. La figure 1 est une illustration schématique montrant un état de connexion d'un terminal hôte et d'un dispositif de disque dur selon une première réalisation de l'invention. On doit noter que l'invention décrit principalement un dispositif de disque dur connecté extérieurement à un dispositif d'ordinateur. Le dispositif de disque dur peut être habituellement configuré de façon à comprendre un boîtier de disque dur externe et un disque dur, qui peuvent être assemblés dans le boîtier de disque dur en usine avant l'expédition ou qui peuvent être achetés et assemblés par un client. Par conséquent, le dispositif selon l'invention de la figure 1 peut être considéré comme étant constitué par un boîtier de disque dur externe avec un capteur biométrique, et un disque dur installé dans le boîtier. Si l'on se réfère à la figure 1, le dispositif de disque dur 1 selon cette réalisation comprend une interface d'hôte 10, un module de commande 20, un capteur biométrique 30 et un disque dur 40. Le disque dur 40 comporte un disque magnétique et un moteur d'arbre rotatif pour faire tourner le disque magnétique. L'interface d'hôte 10 peut être, par exemple, une interface à bus série universel (USB), une interface PCMCIA, une interface express PCI, une interface IEEE 1394, une interface SATA ou toute autre interface standard destinée à être connectée à un terminal hôte 2. Le module de commande 20 est connecté à l'interface d'hôte 10 et mémorise le microprogramme. Le module de commande 20 comprend, en bref, un microprocesseur 21, une mémoire vive (RAM) 22 et une mémoire morte (ROM) 23. La mémoire vive 22 sert de mémoire de travail pour le traitement des données, et la mémoire morte 23 mémorise le microprogramme pour permettre au dispositif de disque dur 1 de fonctionner. Le microprocesseur 21, la mémoire vive 22 et la mémoire morte 23 peuvent être intégrées dans une pastille unique. Par conséquent, le module de commande 20 doit communiquer avec le terminal hôte 2 et gérer le disque dur 40 et le capteur biométrique 30. Le capteur biométrique 30 connecté au module de commande 20 détecte des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu et des données biométriques autorisées d'un utilisateur autorisé. Par exemple, le capteur biométrique 30 peut être un capteur de voix pour détecter des données vocales, un capteur d'iris pour détecter un iris d'un oeil, un capteur d'image optique pour détecter un visage, un capteur de signature pour détecter une signature, un capteur d'empreinte digitale du type à surface, un capteur d'empreinte digitale du type à balayage, ou tout autre capteur biométrique. Le capteur d'empreinte digitale du type à surface détecte des données d'empreinte digitale d'un doigt placé sur celui-ci, tandis que le capteur d'empreinte digitale du type à balayage détecte des données d'empreinte digitale d'un doigt parcourant celui-ci. Le disque dur 40 est connecté au module de commande 20, et peut être assemblé par le client dans la pratique. Par conséquent, le logiciel de formatage personnel disponible à partir d'un disque optique, ou pouvant être téléchargé à partir du réseau, doit être délivré en association avec le boîtier de disque dur externe pour que les clients puissent formater le disque par eux-mêmes. L'opération de formatage consiste à formater et à partager le disque dur 40 en un bloc de programmes d'application 41, un bloc de sécurité 42 et un bloc caché 43. Le disque dur 40 peut être un disque dur de 3,5 pouces, un disque dur de 2,5 pouces, un disque dur de 1,8 pouce, un disque dur de 1 pouce ou un micro-disque dur de 0,85 pouce, qui comporte une interface IDE, une interface SCSI, une interface CF, une interface SATA ou toute autre interface de mémorisation standard. Le bloc de programmes d'application 41 mémorise un ou une pluralité de programmes d'application biométriques, et le bloc de sécurité 42 mémorise au moins une donnée devant être protégée. Le bloc caché 43 mémorise des données de gabarit biométrique et une clé pour le programme de cryptage/décryptage. On doit noter que le disque dur 40 et le capteur biométrique 30 peuvent être connectés au module de commande 20 par l'intermédiaire de la même interface de mémorisation, ou que le module de commande peut constituer une interface spécifique, telle que l'interface SPI ou l'interface parallèle, destinée à être connectée au capteur biométrique 30. Dans ces deux cas, du fait que le disque dur 40 et le capteur biométrique 30 sont commandés par le module de commande 20 et ne sont pas directement commandés par le terminal hôte 2, le terminal hôte 2 peut considérer le disque dur 40 et le capteur biométrique 30 comme un dispositif de mémorisation. Le microprogramme du module de commande 20 est configuré de façon à permettre au terminal hôte 2 de télécharger et d'exécuter automatiquement l'un des programmes d'application biométriques, par exemple en simulant le bloc de programmes d'application 41 du disque dur 40 dans une zone d'amorçage de CD-ROM pour que la fonction d'auto-exécution puisse être effectuée. Autrement dit, le microprogramme permet au terminal hôte 2 d'exécuter automatiquement le programme d'application biométrique. Dans une autre réalisation, le bloc de programmes d'application 41 du disque dur 40 peut être établi comme disque dur fixe à lecture seule ou comme disque dur amovible à lecture seule avec les programmes d'application biométriques qui sont exécutés en cliquant manuellement. De plus, un fichier "autorun.inf' est mémorisé dans le bloc de programmes d'application 41 de telle sorte que le système d'exploitation (par exemple, Microsoft Windows XP) du terminal hôte 2 exécute automatiquement le fichier d'exécution de programme d'application enregistré dans le fichier "autorun.inf' en fonction du réglage interne, et la fonction d'exécution automatique de l'application est similaire à celle du CD-ROM. Il existe deux procédés d'exécution de l'application. Un procédé consiste à exécuter le programme d'application biométrique directement dans la mémoire principale du terminal hôte 2 sans installer le programme d'application biométrique dans le système d'exploitation du terminal hôte 2. Par conséquent, lorsque le dispositif de disque dur 1 est retiré du terminal hôte 2, le programme d'application biométrique dans la mémoire principale du terminal hôte 2 est fermé et effacé. L'autre procédé consiste à installer le programme d'application biométrique dans le système d'exploitation du terminal hôte 2 et à exécuter le programme d'application biométrique installé dans le système d'exploitation. Dans ce cas, un menu de programme d'application biométrique peut être installé de façon sélective dans le système d'exploitation, disposé sur la barre d'outils du système ou rattaché au menu de fonctions d'un quelconque autre programme d'application. Après que l'exécution automatique ait été achevée, le bloc de programmes d'application 41 peut être conservé ou fermé. Ensuite, après que l'identification biométrique ait été réussie, le bloc de sécurité 42 est configuré sous la forme d'un disque dur amovible ou d'un disque dur fixe, après quoi le bloc de programmes d'application 41 de l'explorateur de fichiers peut être fermé et commuté au bloc de sécurité 42. D'une autre façon, le microprogramme du module de commande 20 est configuré de façon à permettre au système d'exploitation du terminal hôte 2 de montrer automatiquement les programmes d'application biométriques dans le bloc de programmes d'application 41. Par exemple, lorsque le dispositif de disque dur 1 est inséré dans le terminal hôte 2, le système d'exploitation du terminal hôte 2 montre les programmes d'application biométriques dans le bloc de programmes d'application 41. Dans ce cas, il faut cliquer manuellement sur le programme d'application biométrique pour l'exécution de deux façons. La première façon consiste à exécuter le programme d'application biométrique dans la mémoire principale du terminal hôte 2 directement sans installer le programme d'application biométrique dans le système d'exploitation du terminal hôte 2. Par conséquent, lorsque le dispositif de disque dur 1 est retiré, le programme d'application biométrique dans la mémoire principale du terminal hôte est fermé et effacé. La deuxième façon consiste à installer le programme d'application biométrique dans le système d'exploitation du terminal hôte 2 puis à exécuter le programme d'application biométrique, dans lequel un menu de programme d'application biométrique peut être généré de façon sélective dans le système d'exploitation. Par exemple, le menu de programme d'application peut exister dans une barre d'outils du système ou peut être rattaché à un menu de fonctions de tout autre programme d'application. Après que la fonction d'exécution automatique ait été achevée, le bloc de programmes d'application 41 peut être conservé ou fermé. Ensuite, après que l'identification biométrique ait été réussie, le bloc de sécurité 42 est configuré sous la forme d'un disque dur amovible ou d'un disque dur fixe. Ensuite, l'explorateur de fichiers peut fermer le bloc de programmes d'application 41 et passer au bloc de sécurité 42 afin de montrer le bloc de sécurité 42 comme étant un disque. La fonction d'exécution automatique du microprogramme peut également être omise, et l'utilisateur peut exécuter le programme d'application manuellement. Lorsque le microprogramme du module de commande 20 ne détecte aucune données de gabarit biométrique mémorisées dans le bloc caché 43, le microprogramme reçoit une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie à partir du terminal hôte 2 lorsque l'hôte 2 est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique 30 afin qu'il lise les données biométriques autorisées de l'utilisateur autorisé et transfère les données biométriques autorisées au terminal hôte 2. Ensuite, le module de commande 20 reçoit les données de gabarit biométrique, qui sont générées après que le terminal hôte 2 ait traité les données biométriques autorisées à l'aide du programme d'application biométrique, et mémorise les données de gabarit biométrique dans le bloc caché 43. Lorsque le microprogramme du module de commande 20 détecte les données de gabarit biométrique mémorisées dans le bloc caché 43, le microprogramme permet au terminal hôte 2 de télécharger automatiquement les données de gabarit biométrique, de recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie à partir du terminal hôte 2 lorsque l'hôte 2 est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de commander le capteur biométrique 30 de telle sorte qu'il lise les données biométriques devant être reconnues de l'utilisateur devant être reconnu et qu'il transfère les données biométriques devantêtre reconnues au terminal hôte 2. Ensuite, le microprogramme reçoit un résultat de vérification, qui est délivré en sortie à partir du terminal hôte 2 après que le terminal hôte 2 ait traité et comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique en utilisant le programme d'application biométrique, et permet au terminal hôte 2 d'accéder au bloc de sécurité 42 lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, empêche le terminal hôte 2 d'accéder au bloc de sécurité 42. De plus, il est également possible de crypter les données devant être protégées, puis de mémoriser les données cryptées dans le bloc de sécurité 42 afin d'accroître le niveau de protection des données. Dans ce cas, le bloc caché 43 mémorise de plus une clé de cryptage/décryptage, et le microprogramme peut de plus permettre au terminal hôte 2 de télécharger automatiquement la clé de cryptage/décryptage de telle sorte que le programme d'application biométrique du terminal hôte 2 crypte/décrypte les données devant être protégées, qui sont lues à partir du bloc de sécurité 42 ou écrites dans celui-ci, en fonction de la clé de cryptage/décryptage. De plus, une autre réalisation de cette invention procure également un boîtier de disque dur externe, dans lequel un disque dur 40 peut être monté. Comme représenté en figure 1, le retrait du disque dur 40 peut former l'architecture du boîtier de disque dur externe selon l'invention. Par conséquent, le boîtier de disque dur externe comprend une interface d'hôte 10, un module de commande 20 et un capteur biométrique 30. L'interface d'hôte 10 doit être connectée à un terminal hôte 2. Le module de commande 20 est connecté à l'interface d'hôte 10 et au disque dur 40 et mémorise le microprogramme. Le capteur biométrique 30 est connecté au module de commande 20 et détecte des données biométriques autorisées d'un utilisateur autorisé. Le microprogramme du module de commande 20 est configuré de façon à recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie du terminal hôte 2, à commander le capteur biométrique 30 de façon à lire les données biométriques autorisées et à transférer les données biométriques autorisées au terminal hôte 2, et à recevoir des données de gabarit biométrique, qui sont générées après que le terminal hôte 2 ait traité les données biométriques autorisées, et à mémoriser les données de gabarit biométrique dans le disque dur 40. Après que l'utilisateur ait installé le disque dur 40 dans le boîtier et ait connecté le boîtier au terminal hôte 2, le programme d'application pour le boîtier peut être installé à partir d'un disque optique ou du réseau. Le disque dur 40 est partagé en au moins trois blocs, comprenant un bloc de programmes d'application 41 pour mémoriser une pluralité de programmes d'application biométriques, un bloc de sécurité 42 pour mémoriser des données devant être protégées, et un bloc caché 43 pour mémoriser des données de gabarit biométrique. Après que le boîtier ait été connecté à un autre terminal hôte, il est inutile d'installer à nouveau le programme d'application dans le terminal hôte, et la fonction d'exécution automatique peut être validée. Par conséquent, le microprogramme peut de plus être configuré pour simuler le bloc de programmes d'application 41 dans une zone d'amorçage de CD-ROM ou pour établir le bloc de programmes d'application 41 comme disque amovible ou disque dur fixe à lecture seule, et pour permettre au terminal hôte 2 de télécharger et d'exécuter automatiquement ou manuellement l'un des programmes d'application biométriques. Pour achever automatiquement la vérification de données biométriques suivante, le microprogramme peut de plus être configuré de façon à : permettre au terminal hôte 2 de télécharger automatiquement les données de gabarit biométrique ; recevoir l'instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie à partir du terminal hôte 2 lorsque l'hôte est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique 30 de telle sorte qu'il lise des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu et transfère les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte 2; et recevoir un résultat de vérification, qui est délivré en sortie après que le terminal hôte 2 ait traité et comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique en utilisant le programme d'application biométrique, et permettre au terminal hôte 2 d'accéder au bloc de sécurité 42 lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, empêcher le terminal hôte 2 d'accéder au bloc de sécurité 42. Comme mentionné ci-dessus, le bloc caché 43 mémorise de plus une clé de cryptage/décryptage, et le microprogramme peut de plus permettre au terminal hôte 2 de télécharger automatiquement la clé de cryptage/décryptage de telle sorte que le programme d'application biométrique crypte/décrypte des données devant être protégées, qui sont lues à partir du bloc de sécurité 42 ou écrites dans celui-ci, en fonction de la clé de cryptage/décryptage. De plus, le programme d'application biométrique est installé dans le système d'exploitation du terminal hôte 2. D'une autre façon, le programme d'application biométrique est directement exécuté dans une mémoire principale du terminal hôte 2, de telle sorte que le terminal hôte 2 puisse effacer automatiquement le programme d'application biométrique après que le boîtier ait été déconnecté du terminal hôte 2. La figure 2 est un organigramme montrant un procédé de protection de données mémorisées dans un dispositif de disque dur selon une deuxième réalisation de l'invention. Comme représenté dans les figures 2 et 1, le procédé de protection de données mémorisées dans le dispositif de disque dur 1, après que le dispositif 1 ait été connecté au terminal hôte 2, va être décrit dans ce qui suit. Ici, l'empreinte digitale sert de données biométriques. Tout d'abord, le dispositif 1 communique avec le terminal hôte 2 par l'intermédiaire de l'interface d'hôte 10, et permet au terminal hôte 2 de télécharger et d'exécuter automatiquement l'un des programmes d'application biométriques, comme représenté dans l'étape 210. Ensuite, dans l'étape 220, le terminal hôte 2 montre une fenêtre pour que l'utilisateur effectue une sélection pour entrer dans un mode d'inscription biométrique (étape 225) ou dans un mode d'identification biométrique (étape 230), dans lesquels on peut également entrer à l'aide d'un jugement automatique. Si l'on doit entrer dans le mode d'inscription biométrique, le terminal hôte 2 délivre en sortie un son et des signaux optiques pour informer l'utilisateur qu'il doit commencer l'inscription des données biométriques, telles que les données d'empreinte digitale. Le module de commande 20 reçoit l'instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie à partir du terminal hôte 2 lorsque l'hôte est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique 30 de telle sorte qu'il lise les données biométriques autorisées de l'utilisateur autorisé et transfère les données biométriques autorisées au terminal hôte 2, qui traite les données de façon à extraire les données de gabarit d'empreinte digitale (étapes 235 et 245). Ensuite, le terminal hôte 2 traite les données de gabarit biométrique en utilisant le programme d'application biométrique et transfère les données de gabarit biométrique traitées dans le bloc caché 43 pour la mémorisation. Le module de commande 20 reçoit les données de gabarit biométrique, qui sont générées après que le terminal hôte 2 ait traité les données biométriques autorisées en utilisant le programme d'application biométrique, et mémorise les données de gabarit biométrique dans le bloc caché 43. D'une autre façon, le programme d'application biométrique peut crypter les données de gabarit biométrique (étape 255) en fonction de la clé, après quoi les données de gabarit biométrique cryptées sont transférées dans le bloc caché 43 pour la mémorisation (étape 265). Si l'on doit entrer dans le mode d'identification biométrique, le module de commande 20 permet au terminal hôte de télécharger automatiquement les données de gabarit biométrique (étape 230). Ensuite, les données de gabarit d'empreinte digitale peuvent être décryptées en fonction de la clé (étape 240). Ensuite, le module de commande 20 reçoit l'instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie par le terminal hôte 2 lorsque l'hôte 2 est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique 30 de telle sorte qu'il lise les données biométriques devant être reconnues de l'utilisateur devant être reconnu, et de façon à transférer les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte 2, comme représenté dans l'étape 250. Ensuite, le terminal hôte 2 traite et compare les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique afin d'estimer si la vérification est réussie, comme représenté dans l'étape 260. Le module de commande 20 reçoit le résultat de la vérification, délivré en sortie après que le terminal hôte 2 ait traité et comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique en utilisant le programme d'application biométrique, et permet au terminal hôte 2 d'accéder au bloc de sécurité 42 (étape 280) lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, empêche le terminal hôte d'accéder au bloc de sécurité 42, ou demande à l'utilisateur si la vérification doit être exécutée à nouveau (étape 270). Ce procédé peut de plus comprendre l'étape consistant à permettre au terminal hôte 2 de télécharger automatiquement la clé de cryptage/décryptage mémorisée dans le bloc caché 43 de telle sorte que le programme d'application biométrique crypte/décrypte les données devant être protégées, qui sont lues à partir du bloc de sécurité 42 ou écrites dans celui-ci, en fonction de la clé de cryptage/décryptage. Selon la construction de l'invention, le dispositif connecté vu à partir du système d'ordinateur ne comprend plus un disque dur et un capteur biométrique, ce qui fait que le terminal hôte n'a pas besoin de commander les fonctionnements de deux dispositifs. A la place, le dispositif connecté vu à partir du système d'ordinateur comprend seulement un dispositif de mémorisation portable, ce qui fait que le système d'ordinateur doit simplement commander le fonctionnement d'un dispositif. Les fonctionnements du disque dur et du capteur biométrique dans le dispositif de mémorisation portable peuvent être commandés par le module de commande. De plus, le boîtier de disque dur externe selon l'invention permet à l'utilisateur d'installer son disque dur désiré, puis de protéger les données à l'aide du programme d'application et du capteur biométrique. De plus, une fois que le disque dur a été installé avec succès, le boîtier de disque dur externe peut être enfiché et on peut le faire fonctionner sur différents terminaux hôtes. Bien que l'invention ait été décrite à l'aide d'exemples et en relation avec des réalisations préférées, on doit comprendre que l'invention n'est pas limitée aux réalisations décrites. Au contraire, elle vise à couvrir différentes modifications. Par exemple, le support de mémorisation selon l'invention peut être étendu du disque dur à la mémoire rémanente, telle qu'une mémoire flash, une mémoire morte (ROM), une mémoire morte programmable (PROM), une mémoire vive magnétique (MRAM) ou une mémoire morte programmable effaçable électriquement (EEPROM)
Un dispositif de disque dur (1) comprend une interface d'hôte (10) connectée à un terminal hôte (2), un module de commande (20) connecté à l'interface d'hôte (10), et un capteur biométrique (30) et un disque dur (40) tous deux connectés au module de commande (20). Le microprogramme du module de commande (20) communique avec le terminal hôte (2) et permet au terminal hôte (2) de télécharger automatiquement un programme d'application biométrique et des données de gabarit biométrique dans le disque dur (40). Ensuite, le module de commande (20) reçoit une instruction de détection de façon à commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu et qu'il transfère les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte (2), puis reçoit un résultat de vérification délivré en sortie par le terminal hôte (2) et permet au terminal hôte (2) d'accéder à un bloc de sécurité (42) lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, empêche le terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42).
1. Dispositif de disque dur (1), caractérisé en ce qu'il comprend : une interface d'hôte (10) destinée à être connectée à un terminal hôte (2) ; un module de commande (20), qui est connecté à l'interface d'hôte (10) pour mémoriser un microprogramme ; un capteur biométrique (30), qui est connecté au module de commande (20), pour détecter des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu ; et un disque dur (40), qui comporte un disque magnétique et un moteur d'arbre rotatif pour faire tourner le disque magnétique, et qui est connecté au module de commande (20) et partagé en au moins trois blocs (41, 42, 43), qui comprennent : un bloc de programmes d'application (41) pour mémoriser au moins un programme d'application biométrique ; un bloc de sécurité (42) pour mémoriser des données devant être protégées ; et un bloc caché (43) pour mémoriser des données de gabarit biométrique, le microprogramme du module de commande (20) étant configuré, lorsque le terminal hôte (2) exécute le programme d'application biométrique au nombre d'au moins un, pour : permettre au terminal hôte (2) de télécharger les données de gabarit biométrique ; recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte (2) est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, pour commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise les données biométriques devant être reconnues de l'utilisateur devant être reconnu et à ce qu'il transfère les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte (2) ; et recevoir un résultat de vérification délivré en sortie après que le terminal hôte (2) ait traité et comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique en utilisant le programme d'application biométrique, et configurer le bloc de sécurité (42) en disque dur amovible ou en disque dur fixe de façon à permettre au terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42) lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, à empêcher le terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42). 2. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que le bloc caché (43) mémorise de plus une clé de cryptage/décryptage et en ce que le microprogramme permet de plus au terminal hôte (2) de télécharger automatiquement la clé de cryptage/décryptage de telle sorte que le programme d'application biométrique du terminal hôte (2) crypte/décrypte les données devant être protégées lues à partir du bloc de sécurité (42) ou écrites dans celui-ci en fonction de la clé de cryptage/décryptage. 3. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que l'interface d'hôte (10) est une interface à bus série universel (USB), une interface PCMCIA, une interface express PCI, une interface IEEE 1394, ou une interface SATA. 4. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que le capteur biométrique (30) est un capteur de voix, un capteur d'iris, un capteur de signature, un capteur d'image optique, un capteur d'empreinte digitale du type à surface ou un capteur d'empreinte digitale du type à balayage. 5. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est installé dans un système d'exploitation du terminal hôte (2). 6. Dispositif (1) selon la 1, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est directement exécuté dans une mémoire principale du terminal hôte (2), et permet au terminal hôte (2) d'effacer automatiquement le programme d'application biométrique lorsque le dispositif de disque dur (1) est déconnecté du terminal hôte (2). 7. Dispositif de disque dur (1), caractérisé en ce qu'il comprend : une interface d'hôte (10) destinée à être connectée à un terminal hôte (2) ; un module de commande (20), qui est connecté à l'interface d'hôte (10), pour mémoriser un microprogramme ; un capteur biométrique (30), qui est connecté au module de commande (20), pour détecter des données biométriques autorisées d'un utilisateur autorisé ; et un disque dur (40), qui comporte un disque magnétique et un moteur d'arbre rotatif pour faire tourner le disque magnétique, et qui est connecté au module de commande (20) et partagé en au moins trois blocs (41, 42, 43), qui comprennent : un bloc de programmes d'application (41) pour mémoriser au moins un programme d'application biométrique ;un bloc de sécurité (42) pour mémoriser des données devant être protégées ; et un bloc caché (43) pour mémoriser des données de gabarit biométrique, le microprogramme du module de commande (20) étant configuré, lorsque le terminal hôte (2) exécute le programme d'application biométrique au nombre d'au moins un, pour : recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte (2) est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, pour commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise les données biométriques autorisées de l'utilisateur autorisé et transfère les données biométriques autorisées au terminal hôte (2) ; et recevoir les données de gabarit biométrique, qui sont générées après que le terminal hôte (2) ait traité les données biométriques autorisées en utilisant le programme d'application biométrique, et mémoriser les données de gabarit biométrique dans le bloc caché (43). 8. Dispositif (1) selon la 7, caractérisé en ce que le microprogramme du module de commande (20) est de plus configuré de façon à : permettre au terminal hôte (2) de télécharger automatiquement les données de gabarit biométrique ; recevoir l'instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte (2) est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu et transfère les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte (2) ; et recevoir un résultat de vérification, qui est délivré en sortie après que le terminal hôte (2) ait traité et comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique, en utilisant le programme d'application biométrique, et permettre au terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42) lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, empêcher le terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42). 9. Dispositif (1) selon la 8, caractérisé en ce que le bloc caché (43) mémorise de plus une clé de cryptage/décryptage et en ce que le microprogramme permet de plus au terminal hôte (2) de téléchargerautomatiquement la clé de cryptage/décryptage de telle sorte que le programme d'application biométrique du terminal hôte (2) crypte/décrypte les données devant être protégées lues à partir du bloc de sécurité (42) ou écrites dans celui-ci en fonction de la clé de cryptage/décryptage. 10. Dispositif (1) selon la 8, caractérisé en ce que l'interface d'hôte (10) est une interface à bus série universel (USB), une interface PCMCIA, une interface express PCI, une interface IEEE 1394, ou une interface SATA. 11. Dispositif (1) selon la 8, caractérisé en ce que le capteur biométrique (30) est un capteur de voix, un capteur d'iris, un capteur de signature, un capteur d'image optique, un capteur d'empreinte digitale du type à surface ou un capteur d'empreinte digitale du type à balayage. 12. Dispositif (1) selon la 7, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est installé dans un système d'exploitation du terminal hôte (2). 13. Dispositif (1) selon la 7, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est directement exécuté dans une mémoire principale du terminal hôte (2), et permet au terminal hôte (2) d'effacer automatiquement le programme d'application biométrique lorsque le dispositif de disque dur (1) est déconnecté du terminal hôte (2). 14. Procédé pour protéger des données mémorisées dans un dispositif de disque dur (1), caractérisé en ce que le dispositif de disque dur (1) comprend : une interface d'hôte (10) destinée à être connectée à un terminal hôte (2) ; un module de commande (20), qui est connecté à l'interface d'hôte (10) et qui mémorise un microprogramme ; un capteur biométrique (30), qui est connecté au module de commande (20), pour détecter des données biométriques autorisées d'un utilisateur autorisé ; et un disque dur (40), qui comporte un disque magnétique et un moteur d'arbre rotatif pour faire tourner le disque magnétique, et qui est connecté au module de commande (20) et partagé en au moins trois blocs (41, 42, 43), qui comprennent un bloc de programmes d'application (41) pour mémoriser au moins un programme d'application biométrique, un bloc de sécurité (42) pour mémoriser des données devant être protégées, et un bloc caché (43) pour mémoriser des données de gabarit biométrique, le procédé étant de plus caractérisé en ce qu'il comprend, lorsque le terminal hôte (2) exécute le programme d'application biométrique au nombre d'au moins un, les étapes consistant à :entrer dans un mode d'enregistrement biométrique ou dans un mode d'identification biométrique ; dans le mode d'enregistrement biométrique : recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte (2) est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise les données biométriques autorisées de l'utilisateur autorisé et à ce qu'il transfère les données biométriques autorisées au terminal hôte (2) ; et recevoir les données de gabarit biométrique, qui sont générées après que le terminal hôte (2) ait traité les données biométriques autorisées en utilisant le programme d'application biométrique, et mémoriser les données de gabarit biométrique dans le bloc caché (43) ; et dans le mode d'identification biométrique : permettre au terminal hôte (2) de télécharger les données de gabarit biométrique ; recevoir l'instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte (2) est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu et à ce qu'il transfère les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte (2) ; et recevoir un résultat de vérification, qui est délivré en sortie après que le terminal hôte (2) ait traité et comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique en fonction du programme d'application biométrique, et configurer le bloc de sécurité (42) en disque dur amovible ou en disque dur fixe de façon à permettre au terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42) lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, à empêcher le terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42). 15. Procédé selon la 14, caractérisé en ce qu'il comprend de plus les étapes consistant à : permettre au terminal hôte (2) de télécharger automatiquement une clé de cryptage/décryptage mémorisée dans le bloc caché (43), de telle sorte que le programme d'application biométrique du terminal hôte (2) crypte/décrypte lesdonnées devant être protégées lues à partir du bloc de sécurité (42) ou écrites dans celui-ci en fonction de la clé de cryptage/décryptage. 16. Procédé selon la 14, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est installé dans un système d'exploitation du terminal hôte (2). 17. Dispositif (1) selon la 14, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est directement exécuté dans une mémoire principale du terminal hôte (2), et permet au terminal hôte (2) d'effacer automatiquement le programme d'application biométrique lorsque le dispositif de disque dur (1) est déconnecté du terminal hôte (2). 18. Boîtier de disque dur externe, dans lequel un disque dur (40) comportant un disque magnétique et un moteur d'arbre rotatif pour faire tourner le disque magnétique peuvent être montés, le boîtier de disque dur étant caractérisé en ce qu'il comprend : une interface d'hôte (10) destinée à être connectée à un terminal hôte (2) ; un module de commande (20), qui est connecté à l'interface d'hôte (10) et au disque dur (40), pour mémoriser un microprogramme ; un capteur biométrique (30), qui est connecté au module de commande (20), pour détecter des données biométriques autorisées d'un utilisateur autorisé, le microprogramme du module de commande (20) étant configuré de façon à : recevoir une instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie à partir du terminal hôte (2), de façon à commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise les données biométriques autorisées de l'utilisateur autorisé et transfère les données biométriques autorisées au terminal hôte (2) ; et recevoir des données de gabarit biométrique, qui sont générées après que le terminal hôte (2) ait traité les données biométriques autorisées, et mémoriser les données de gabarit biométrique dans le disque dur (40). 19. Boîtier selon la 18, caractérisé en ce que le disque dur (40) est partagé en au moins trois blocs (41, 42, 43), qui comprennent : un bloc de programmes d'application (41) pour mémoriser au moins un programme d'application biométrique ; un bloc de sécurité (42) pour mémoriser des données devant être protégées ; etun bloc caché (43) pour mémoriser les données de gabarit biométrique. 20. Boîtier selon la 19, caractérisé en ce que le microprogramme est de plus configuré de façon à : simuler le bloc de programmes d'application dans une zone d'amorçage de CD-ROM ou établir le bloc de programmes d'application (41) comme étant un disque dur fixe ; et permettre au terminal hôte (2) de télécharger et d'exécuter automatiquement le programme d'application biométrique. 21. Boîtier selon la 20, caractérisé en ce que le microprogramme est de plus configuré de façon à : permettre au terminal hôte (2) de télécharger automatiquement les données de gabarit biométrique ; recevoir l'instruction de détection de données biométriques, qui est délivrée en sortie lorsque le terminal hôte (2) est en train d'exécuter le programme d'application biométrique, de façon à commander le capteur biométrique (30) de façon à ce qu'il lise des données biométriques devant être reconnues d'un utilisateur devant être reconnu et transfère les données biométriques devant être reconnues au terminal hôte (2) ; et recevoir un résultat de vérification, qui est délivré en sortie à partir du terminal hôte (2) après que le terminal hôte (2) ait traité et comparé les données biométriques devant être reconnues aux données de gabarit biométrique en utilisant le programme d'application biométrique, et permettre au terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42) lorsque le résultat de la vérification est réussi, ou, sinon, empêcher le terminal hôte (2) d'accéder au bloc de sécurité (42). 22. Boîtier selon la 20, caractérisé en ce que le bloc caché (43) mémorise de plus une clé de cryptage/décryptage, et en ce que le microprogramme permet de plus au terminal hôte (2) de télécharger automatiquement la clé de cryptage/décryptage de telle sorte que le programme d'application biométrique du terminal hôte (2) crypte-décrypte les données devant être protégées, qui sont lues à partir du bloc de sécurité (42) ou écrites dans celui-ci, en fonction de la clé de cryptage/décryptage. 23. Boîtier selon la 20, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est installé dans un système d'exploitation du terminal hôte (2). 24. Boîtier selon la 20, caractérisé en ce que le programme d'application biométrique est directement exécuté dans une mémoire principale du terminal hôte (2) de telle sorte que le terminal hôte (2) efface automatiquement le programme d'application biométrique après que le boîtier de disque dur ait été déconnecté du terminal hôte (2). 25. Boîtier selon la 18, caractérisé en ce que l'interface d'hôte (10) est une interface à bus série universel (USB), une interface PCMCIA, une interface express PCI, une interface IEEE 1394, ou une interface SATA. 26. Boîtier selon la 18, caractérisé en ce que le capteur biométrique (30) est un capteur de voix, un capteur d'iris, un capteur de signature, un capteur d'image optique, un capteur d'empreinte digitale du type à surface ou un capteur d'empreinte digitale du type à balayage.
G,H
G06,H04
G06K,H04L
G06K 9,H04L 9
G06K 9/00,H04L 9/28
FR2890218
A1
SYSTEME D'AFFRANCHISSEMENT A COMPTABILISATION DISTRIBUEE
20,070,302
Domaine technique La présente invention se rapporte exclusivement au domaine du traitement de courrier et elle concerne plus particulièrement un système d'affranchissement dont la mise en oeuvre est facilitée. Etat de la technique Aujourd'hui, comme l'illustre la figure 3, lorsqu'un utilisateur souhaite mettre en oeuvre plusieurs machines à affranchir 2-1 à 2-N, localisées éventuellement en divers emplacements de son site d'exploitation, il doit créditer chacune de ces machines en accédant au serveur 6 du concessionnaire de ces machines via un modem individuel 4-1 à 4-N et un réseau externe de communication 8, ce qui l'oblige à immobiliser des sommes d'argent importantes. Ce problème est évité dans les systèmes d'affranchissement ouverts du type de celui décrit dans le brevet US 5,822,738 de la demanderesse et illustré à la figure 4, dans lesquels l'impression des empreintes postales réalisée par des imprimantes standards 12-1 à 12-N reliées à des ordinateurs à usage général 14-1 à 14-N peut être effectuée à distance d'un dispositif unique de comptabilisation de sécurité 10 (connu aussi sous les appellations SMD pour Secure Metering Device ou PSD pour Postal Security Device) auquel les ordinateurs sont reliés via le réseau local 4 de l'utilisateur et qui est alors le seul à être crédité depuis le serveur 6 du concessionnaire de ce dispositif. Toutefois, un tel système n'est pas sans inconvénient. Tout d'abord, il n'est pas possible d'obtenir des cadences d'impression élevées car le PSD qui est chargé de gérer la sécurité des échanges dans le système doit pouvoir calculer et signer simultanément les empreintes postales de toutes les imprimantes qui lui sont rattachés. En outre, il est très difficile de calibrer la puissance de calcul nécessaire du PSD et donc de pouvoir produire, comme il est souhaitable, un dispositif de comptabilisation de sécurité à capacité unique, car celle-ci sera très différente selon que ce PSD est relié par exemple à 2 imprimantes traitant 5000 courriers à l'heure ou à 30 imprimantes traitant 18000 courriers à l'heure. Ensuite, la transmission entre le dispositif de comptabilisation de sécurité et les imprimantes standards assurant l'impression des empreintes postales, ou à tout le moins leur partie dynamique (celle qui est modifiée à chaque impression), doit s'effectuer impérativement en temps réel, ce qui, à partir d'une certaine cadence d'affranchissement, impose le recours à un réseau dédié aux seules communications d'affranchissement dont le débit, les temps de transmission et d'accès peuvent être alors pleinement maîtrisés. Or, un tel recours à un réseau indépendant est particulièrement onéreux et il existe donc aujourd'hui un besoin pour une solution permettant d'utiliser directement les ressources réseau de l'utilisateur. Divulgation de l'invention La présente invention a donc pour objet de pallier les inconvénients précités en proposant un nouveau procédé d'affranchissement d'articles de courrier dans un système d'affranchissement de courrier comportant un dispositif central de comptabilisation de sécurité relié à un serveur distant de rechargement de crédit et une pluralité de modules de gestion d'affranchissement locaux comportant chacun un dispositif local de comptabilisation de sécurité et reliés au dit dispositif central de comptabilisation de sécurité au travers d'un réseau local d'un utilisateur, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: ouverture d'une session d'affranchissement, réservation par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux d'un montant d'affranchissement prédéterminé auprès du dispositif central de comptabilisation de sécurité, affranchissement sécurisé des articles de courrier par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux dans la limite de ce montant d'affranchissement prédéterminé préalablement réservé, en fin de session envoi au dispositif central de comptabilisation de sécurité par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux du montant d'affranchissement consommé durant la session et de relevés relatifs aux affranchissements correspondants, et débit dans le dispositif central de comptabilisation de sécurité d'un montant d'affranchissement global égal à la somme des montants d'affranchissement consommés par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux. Ainsi, en distribuant les moyens de comptabilisation et de rechargement de crédit entre un PSD central et les PSD locaux, il devient possible de limiter les sommes d'argent engagées et de supprimer les inconvénients d'une mise en réseau en assurant une impression locale en temps réel. Avantageusement, il est prévu une étape d'envoi par le dispositif central de comptabilisation de sécurité d'une clé de session temporaire à chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux en réponse à leur demande de réservation d'un montant d'affranchissement prédéterminé et une étape de destruction de la clé de session temporaire en fin de session. De préférence, si ledit montant d'affranchissement consommé en fin de session est inférieur au montant réservé, la différence est libérée pour être réallouée à un autre dispositif local de comptabilisation de sécurité. Avantageusement, il est prévu une étape de réservation d'un nouveau montant d'affranchissement auprès du dispositif central de comptabilisation de sécurité lorsque le montant d'affranchissement prédéterminé préalablement réservé est épuisé avant la fin de session. De préférence, l'étape de réservation d'un nouveau montant d'affranchissement est précédée par une étape d'envoi de relevés statistiques relatifs aux affranchissements effectués et elle est engagée si le montant affranchissement restant est inférieur à un montant prédéterminé correspondant au plus à quelques impressions supplémentaires. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux de la description suivante, faite à titre indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels: 2890218 4 - la figure 1 montre un exemple de système d'affranchissement selon l'invention, - la figure 2 illustre les différentes étapes du procédé mis en oeuvre dans le système de la figure 1, - la figure 3 montre un premier exemple de système d'affranchissement de l'art antérieur, et - la figure 4 montre un second exemple de système d'affranchissement de l'art antérieur. Mode(s) de réalisation de l'invention Un exemple de système d'affranchissement permettant une mise en oeuvre de l'invention est illustré à la figure 1. Il s'agit d'un système d'affranchissement modulaire organisé autour du réseau local (LAN) d'un utilisateur auquel sont connectés d'une part un dispositif de comptabilisation postale de sécurité 20 (PSD) et d'autre part différents modules de gestion d'affranchissement 22-1 à 22-N pour l'impression des empreintes postales. Ces modules de gestion d'affranchissement peuvent être des ordinateurs à usage général reliés chacun à une imprimante standard ou des machines à affranchir présentant un fonctionnement simplifié comme il sera décrit ciaprès. Le PSD peut, comme illustré, être relié directement au réseau mais il peut également être relié au réseau via un ordinateur d'administration (non représenté) ou encore être intégré à cet ordinateur. Il peut aussi classiquement être intégré à une machine à affranchir traditionnelle (non représentée). Pour assurer un rechargement du dispositif de comptabilisation et un suivi statistique des affranchissements effectués par les différents modules de gestion d'affranchissement du système, le PSD pris isolément ou bien celui de la machine à affranchir traditionnelle ou de l'ordinateur d'administration lorsqu'ils existent, est relié via une liaison spécialisée 24 (ou via un réseau de communication non représenté) à un serveur de gestion distant 26 du concessionnaire du système d'affranchissement ou de l'administration postale. 2890218 5 Selon l'invention, afin d'éviter les problèmes de puissance de calcul et de communication des données d'affranchissement sur le réseau de l'utilisateur que pose le système d'affranchissement de la figure 4 et afin d'éviter une trop grande immobilisation de fond que pose le système d'affranchissement de la figure 5, il est prévu que le PSD 20 appelé PSD central soit assisté par des PSD locaux 28-1 à 28-N associés à chacun des modules de gestion d'affranchissement 22-1 à 22-N. Le PSD central assure toutes les fonctions associées traditionnellement à un tel dispositif de comptabilisation à savoir: 10. comptabilisation des montants d'affranchissement (gestion des registres ascendant, descendant et montant cumulé), mémorisation et communication de relevés postaux y compris les différentes erreurs constatées (gestion du registre des défauts) relatives aux affranchissements effectués, et 15. téléchargement de données de reconfiguration et de rechargement de crédit depuis le serveur de gestion distant. Par contre, la génération des empreintes postales sécurisées (chiffrées ou signées) au moyen d'un algorithme de chiffrement n'est plus le fait de ce PSD central mais des PSD locaux qui, pour cette génération, recevront du PSD central des clés temporaires à usage unique, dites clés de session, élaborées dans le PSD central. De même, ce PSD central sera pourvu d'une fonction complémentaire de réservation de crédit qui pourra, dans la limite du crédit accordé par le serveur de gestion distant, allouer à chaque PSD local un montant global d'affranchissement pour permettre au module de gestion d'affranchissement qui lui est associé d'imprimer des empreintes postales dans la limite de ce montant global. Chaque PSD local assure quant à lui essentiellement la génération des empreintes postales sécurisée à partir de la clé temporaire reçue du PSD central et l'élaboration de relevés postaux qui seront ensuite communiqué à ce PSD central pour mémorisation. Il ne dispose pas des fonctions téléchargement de données de reconfiguration et de rechargement de crédit exécutées sur le seul PSD central et sa fonction de comptabilisation est limitée à la gestion d'un unique compteur descendant chargé initialement par le montant d'affranchissement réservé sur le PSD central et décrémenté au fur et à mesure des affranchissements effectués. Le fonctionnement du système d'affranchissement sera maintenant décrit en regard de l'organigramme de la figure 2 qui montre les différentes étapes nécessaires à la réalisation d'un affranchissement. La première étape 100 consiste à l'issue de mise en route du module de gestion d'affranchissement, à ouvrir automatiquement une session qui a pour objet d'établir une connexion authentifiée et sécurisée (protocole SSL) entre le PSD local du module de gestion d'affranchissement et le PSD central dans le but de réserver auprès du PSD central un montant prédéterminé d'affranchissement dans une étape suivante 102. En effet, quant un utilisateur souhaite affranchir un lot d'articles de courrier, il doit tout d'abord réserver (mais cette réservation peut être effectuée automatiquement à l'ouverture de la session) un montant prédéterminé d'affranchissement correspondant aux affranchissements qu'il pense effectuer pendant la durée de la session. Une fois ce montant réservé, le PSD central va dans une étape 104 envoyer une clé temporaire (clé de session) permettant au PSD local une fois cette clé reçue de signer ses empreintes postales dans une étape suivante 106. Le processus d'affranchissement peut alors se dérouler classiquement dans la limite du montant d'affranchissement réservé. A la fin de la session (test de l'étape 108), par exemple à la mi-journée ou en fin de journée, le PSD local va dans une étape 110 adresser au PSD central les relevés détaillés relatifs aux affranchissements effectués et détruire la clé temporaire reçue au début de la session. A la réception de ces données, le PSD central va dans une étape 112 stocker ces relevés postaux dans sa mémoire sécurisée et débiter son crédit postal du montant d'affranchissement global de la session correspondant à la somme des montants d'affranchissements consommés par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux. Si ce montant est inférieur au montant réservé, la différence correspondant au solde restant est libérée et pourra donc être réallouée à un autre PSD local à l'étape 114. En effet, le montant réservé initialement pour un module de gestion d'affranchissement donné ne peut être affecté à un autre module. Durant la session, si le montant réservé est quasi-épuisé et donc près d'être atteint (test de l'étape 116), c'est-à-dire si le montant affranchissement restant est inférieur au montant permettant au plus quelques impressions supplémentaires, par exemple les deux impressions suivantes, le PSD local va alors adresser dans une étape 118 un relevé des affranchissements effectués au PSD central et lui demander la réservation d'un nouveau montant d'affranchissement. Cette marge est nécessaire pour garantir un processus d'affranchissement continu (c'est à dire sans interruption pendant la réservation) car le système d'affranchissement de l'invention n'étant pas un système temps réel, la réservation peut prendre quelques secondes, et notamment si le réseau est encombré, il peut être nécessaire de retransmettre la demande plusieurs fois avant qu'elle n'atteigne le PSD central. En outre, lorsque plusieurs modules de gestion d'affranchissement demandent simultanément une nouvelle réservation, il est nécessaire de mettre en file ces demandes et la réponse n'est alors pas immédiate. Ainsi, l'invention apporte de nombreux avantages au processus d'affranchissement mettant en oeuvre des modules de gestion d'affranchissement connectés en réseau. L'utilisation d'un PSD local pour le calcul de l'empreinte postale permet un traitement temps réel de l'impression et une limitation de la puissance de calcul. L'utilisation d'un PSD central permet à l'utilisateur d'être crédité en un seul emplacement au niveau duquel l'ensemble des statistiques d'affranchissement relatives à tous les modules de gestion d'affranchissement sont en outre disponibles. 2890218 8
Dans un système d'affranchissement de courrier comportant un dispositif central de comptabilisation de sécurité (PSD 20) relié à un serveur distant de rechargement de crédit (26) et une pluralité de modules de gestion d'affranchissement locaux (22-1 à 22-N) comportant chacun un dispositif local de comptabilisation de sécurité (28-1 à 28-N) et reliés au dit dispositif central de comptabilisation de sécurité au travers d'un réseau local d'un utilisateur (LAN), il est prévu un procédé dans lequel on ouvre une session d'affranchissement, chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux réserve un montant d'affranchissement prédéterminé auprès du dispositif central de comptabilisation de sécurité afin d'effectuer des affranchissements sécurisés dans la limite de ce montant et en fin de session chacun de ces modules envoi son montant d'affranchissement consommé au dispositif central qui est alors débité d'un montant d'affranchissement global égal à la somme des montants d'affranchissement consommés par chacun des modules locaux.
Revendications 1. Procédé d'affranchissement d'articles de courrier dans un système d'affranchissement de courrier comportant un dispositif central de comptabilisation de sécurité (PSD 20) relié à un serveur distant de rechargement de crédit (26) et une pluralité de modules de gestion d'affranchissement locaux (22-1 à 22-N) comportant chacun un dispositif local de comptabilisation de sécurité (28-1 à 28-N) et reliés au dit dispositif central de comptabilisation de sécurité au travers d'un réseau local d'un utilisateur (LAN), caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes: ouverture d'une session d'affranchissement, réservation par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux d'un montant d'affranchissement prédéterminé auprès du dispositif central de comptabilisation de sécurité, affranchissement sécurisé des articles de courrier par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux dans la limite de ce montant d'affranchissement prédéterminé préalablement réservé, en fin de session envoi au dispositif central de comptabilisation de sécurité par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux du montant d'affranchissement consommé durant la session et de relevés relatifs aux affranchissements correspondants, et débit dans le dispositif central de comptabilisation de sécurité d'un montant d'affranchissement global égal à la somme des montants d'affranchissement consommés par chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux. 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape d'envoi par le dispositif central de comptabilisation de sécurité d'une clé de session temporaire à chacun des modules de gestion d'affranchissement locaux en réponse à leur demande de réservation d'un montant d'affranchissement prédéterminé. 3. Procédé selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de destruction de la clé de session temporaire en fin de session. 2890218 9 4. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que si ledit montant d'affranchissement consommé en fin de session est inférieur au montant réservé, la différence est libérée pour être réallouée à un autre dispositif local de comptabilisation de sécurité. 5. Procédé selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte une étape de réservation d'un nouveau montant d'affranchissement auprès du dispositif central de comptabilisation de sécurité lorsque le montant d'affranchissement prédéterminé préalablement réservé est quasi-épuisé avant la fin de session. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape de réservation d'un nouveau montant d'affranchissement est engagée si le montant affranchissement restant est inférieur à un montant prédéterminé correspondant au plus à quelques impressions supplémentaires. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que l'étape de réservation d'un nouveau montant d'affranchissement est précédée par une étape d'envoi de relevés relatifs aux affranchissements effectués.
G
G07
G07B
G07B 17
G07B 17/02
FR2890647
A1
DISPOSITIF DE STOCKAGE ET DE DISTRIBUTION DE PRODUITS
20,070,316
Description La présente invention a pour objet un . Elle concerne le domaine technique des réceptacles comportant des moyens particuliers pour distribuer leur contenu et plus particulièrement pour distribuer des produits liquides, pulvérulents ou granulaires, tels que des poudres, des articles de quincaillerie, des confiseries ou d'autres produits alimentaires tels que des pâtes, des haricots, des lentilles, des frites, des olives avec leur jus, ainsi que tout autre produit similaire. Lorsque de tels produits sont vendus en vrac, il est pratique de pouvoir en stocker une certaine quantité dans un récipient et de pouvoir en retirer 15 facilement la quantité souhaitée par l'acheteur. Dans le cas où les produits sont du type alimentaire, il est nécessaire, pour des considérations hygiénique, que les mains de la personne s'occupant de la distribution et/ou celles de l'acheteur ne puissent pas rentrées en contact avec eux. Il en est de même pour des raisons de sécurité dans le cas où les produits sont nocifs. Pour tenter de résoudre ce problème, on connaît des dispositifs de stockage et de distribution de produits, comportant un récipient fermé par un couvercle et muni d'un conduit de distribution. Habituellement, un passage est réalisé sur le couvercle pour qu'un râteau ou une cuillère puisse s'insérer à l'intérieur du récipient. En manipulant le rnanche de ce râteau, l'utilisateur peut amener une quantité déterminée de produits vers le conduit de distribution et n'a plus qu'à les recueillir dans un sachet, une barquette ou tout autre contenant. Généralement, le conduit de distribution fait saillie avec la paroi du 30 récipient. Il est orienté vers l'extérieur du récipient et vers le bas pour que les produits amenés par le râteau tombent par gravité dans le sachet les recueillant. Un tel dispositif est notamment décrit dans le brevet FR 2.716.872.A1 (Flament). Les dispositifs cités précédemment présentent un certain nombre d'inconvénients qui ne rendent pas leur utilisation totalement satisfaisante, notamment d'un point de vue hygiénique. En effet, au fur et à mesure que l'on réapprovisionne le récipient, les produits les plus anciens restent au fond du récipient tandis que les produits nouvellement introduits se retrouvent au dessus des autres produits et lorsque l'utilisateur manipule le râteau, seuls ces derniers vont être récupérés. Selon leurs caractéristiques, les produits se trouvant au fond du récipient se détériorent rapidement et sont généralement jetés à perte. Si les produits stockés sont du type alimentaire, ces produits risquent en plus de moisir et de contaminer l'ensemble des autres produits stockés. Un autre inconvénient réside dans le fait que les récipients habituellement utilisés comportent des formes en contre-dépouille de telle sorte que des produits peuvent rester coincés dans des recoins difficilement accessibles. En plus du risque de détérioration rapide de ces produits, le récipient est difficile à laver et son utilisation devient peu hygiénique. En outre, les couvercles utilisés pour fermer les récipients sont généralement simplement posés sur le dessus desdits récipients et sont donc facilement manipulables par les utilisateurs. Les produits sont donc facilement accessibles, les conditions d'hygiène ne pouvant alors être optimales. Des dispositifs de fermeture du type à serrures ou à cadenas peuvent être employés, mais complexifient la conception. Il arrive que des produits liquides et des produits solides soient stockés dans un même récipient, c'est le cas par exemple d'olives baignant dans leur jus. Lorsque l'utilisateur ramène les produits solides vers le conduit de distribution avec le râteau, il emporte également une partie du liquide contenu dans le récipient. Des incommodités peuvent alors intervenir si le sachet de récupération n'est pas parfaitement étanche ou s'il n'est pas prévu pour contenir des liquides. Également, lorsque des produits liquides sont ramenés vers le conduit de distribution et qu'ils s'écoulent vers un sachet de récupération, la plus part du temps, des gouttes restent agglutinées au niveau de l'ouverture dudit conduit. En séchant, ces gouttes forment une sorte de croûte peu hygiénique autour du conduit, ce qui nécessite un lavage régulier. La présente invention a pour but de pallier cet état des choses notamment du fait qu'elle permet d'obtenir un dispositif de stockage et de distribution de produits maintenant lesdits produits dans des conditions d'hygiène optimales, quelles que soient leurs caractéristiques. L'invention a encore pour but de proposer un dispositif de stockage et de 15 distribution de conception simple, facile d'utilisation et peu onéreux. Ces buts sont atteints par un dispositif de stockage et de distribution de produits comportant un récipient muni d'un couvercle de fermeture dans lequel est prévu un passage pour un moyen de préhension, une des parois latérales dudit récipient étant inclinée vers l'avant et sur laquelle est agencé un conduit de distribution comportant une ouverture dirigée vers le bas, se caractérisant par le fait qu'une plaque est agencée entre les parois latérales dudit récipient pour compartimenter ce dernier dans le sens de la longueur, ladite plaque laissant un passage à son point bas. Un compartiment amont pour le remplissage et un compartiment aval pour la préhension des produits sont alors formés, la plaque permettant de générer une circulation continue des produits depuis le compartiment amont jusque dans le compartiment aval pour que les produits les plus anciens soient facilement appréhendés par l'utilisateur. Selon une caractéristique permettant d'utiliser le dispositif objet de l'invention dans des conditions normales, c'est-à-dire sans créer de circulation forcée des produits à l'intérieur du récipient, la plaque est montée coulissante 2890647 -4 dans des rails disposés sur les parois latérales dudit récipient. La plaque est ainsi facilement amovible et peut notamment être ôtée lorsque des produits du type non alimentaires sont stockés, leurs qualités ne risquant pas de se détériorer avec le temps. Selon une autre caractéristique de l'invention permettant de faire circuler tous les produits situés dans le compartiment amont vers le compartiment aval, la paroi latérale située à l'arrière dudit compartiment amont est avantageusement inclinée vers le passage laissé par la plaque. Pour faciliter le réapprovisionnement du dispositif objet de l'invention, le couvercle est préférentiellement formé de deux parties s'agençant respectivement au-dessus de chaque compartiment formé par la plaque. Selon une autre caractéristique de l'invention permettant d'optimiser les conditions d'hygiène en évitant un accès facile à l'intérieur du récipient, le couvercle comporte avantageusement des éléments en saillie ne pouvant s'insérer ou sortir d'encoches agencées sur les parois latérales du récipient que lorsque lesdites parois sont étirées vers l'extérieur. Dans ce cas, le récipient est avantageusement en PET ou en PETG pour éviter que les parois latérales se détériorent lors de leur déformation. Selon une autre caractéristique de l'invention permettant de ne récupérer que des produits solides, des rainures sont avantageusement disposées au niveau de la face interne de la paroi latérale sur laquelle est agencé le conduit de distribution. Selon une autre caractéristique de l'invention améliorant les conditions d'hygiène et facilitant le lavage du récipient au jet d'eau, le conduit de distribution comporte avantageusement des lignes génératrices concaves. Cette caractéristique empêche d'avoir des recoins inaccessibles au niveau du conduit de distribution dans lesquels sont susceptibles de se loger des produits. Dans une variante de réalisation permettant, en outre, d'obtenir facilement en une seule pièce par moulage un récipient muni d'un conduit de distribution, ce dernier est avantageusement de forme arrondie ne présentant pas de forme en contre-dépouille par rapport à un plan horizontal passant par ledit conduit. Selon une autre caractéristique de l'invention, les rebords de l'ouverture du conduit de distribution sont biseautés pour favoriser l'éjection des gouttes à 5 la sortie du conduit de distribution. D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront mieux à la lecture de la description suivante, 'faite à titre d'exemple indicatif et non limitatif, en regard des dessins annexés, sur lesquels: - la figure 1 représente schématiquement une vue en perspective du dispositif objet de l'invention; - la figure 2 est une vue en coupe verticale selon A-A du dispositif objet de l'invention montrant les différents éléments constitutifs et leur agencement; - la figure 3 est une vue de dessus du dispositif objet de l'invention. Le dispositif objet de l'invention est destiné à stocker et distribuer des produits liquides, pulvérulents ou granulaires tels que des poudres, des articles de quincaillerie, des confiseries ou d'autres produits alimentaires tels que des pâtes, des haricots, des lentilles, des frites, des olives avec leur jus, ainsi que tout autre produit similaire. En se rapportant aux figures annexées, le dispositif selon l'invention comporte un récipient 1 dans lequel sont stockés les produits 2 (figure 2) . Le récipient 1 est formé d'un fond la et de parois latérales 1 b, 1c, 1d, 1 e s'étendant vers le haut. En se rapportant aux figures annexées et notamment à la figure 3, les parois latérales sont inclinées de manière à pouvoir gerber plusieurs récipients. Le récipient 1 est avantageusement en matière opaque ou transparente, par exemple en verre, en plastique ou tout autre matériau équivalent, sans 30 influence sur les propriétés des produits stockés. Les caractéristiques et propriétés du récipient 1 permettent également de le plonger dans un liquide chaud (bain-marie) ou froid pour la conservation et le maintien au chaud ou au froid des produits stockés. Selon un mode préféré de réalisation, le récipient: 1 est en PET ou en PETG. Le récipient 1 est fermé sur le dessus par un couvercle amovible. Une fois positionné, ce couvercle empêche les mains d'accéder à l'intérieur du récipient et de rentrer en contact direct avec les produits. Le couvercle peut être réalisé en une seule pièce ou, comme représenté sur les figures annexées, en deux parties 13a et 131). La partie 13a est avantageusement amovible pour le remplissage et la partie 13b peut être fixe. Avantageusement, cette dernière est amovible pour avoir facilement accès à l'intérieur du récipient 1 lors du nettoyage de ce dernier. Des trous de passage 130 sont agencés sur les parties 13a et 13b du couvercle pour que l'utilisateur puisse les manipuler facilement avec le doigt. Avantageusement, des rebords verticaux 1f sont agencés à l'extrémité supérieure des parois latérales 1b, 1c, 1d, le. Lorsqu'un couvercle est disposé sur le récipient 1 et qu'un autre récipient vient se positionner dessus, les rebords verticaux 1f forment un logement permettant de le positionner et le caler convenablement. Selon un mode de réalisation non représenté, des rebords horizontaux peuvent être agencés à l'extrémité supérieure des parois latérales lb, 1c, 1d, le, ces rebords permettant de glisser le récipient 1 sur des rails pour le ranger dans des étagères ou des commodes de la même façon que des tiroirs. En se référant aux figures 2 et 3, les parties 13a et 13b du couvercle comportent, dans un plan horizontal, des éléments en saillie 131 s'incérant dans des encoches 132 réalisées sur les rebords verticaux 1f. La largeur des parties 13a et 13b et les dimensions des éléments en saillie 131 sont telles que lesdits éléments en saillie ne peuvent s'insérer ou sortir des encoches 132 qu'en déformant les rebords verticaux 1f vers l'extérieur. Lorsque les rebords sont dans leur position normale, les éléments en saillie 131 ne peuvent donc plus sortir des encoches 1:32, le couvercle étant alors verrouillé en position et difficilement manipulable. Plus généralement, les encoches 132 peuvent être disposées de manière équivalente sur d'autres parties des parois latérales 1 b, 1c, Id, le, ces dernières devant être étirées vers l'extérieur du récipient 1 pour mettre en position le couvercle ou pour le retirer. En se rapportant aux figures annexées, un passage 6 est réalisé sur la partie 13b couvercle laissant passer un moyen de préhension 7 à l'intérieur du récipient 1, l'utilisateur utilisant ce moyen pour saisir une quantité de produits. Pour que l'utilisateur manipule le moyen de préhension 7, ce dernier comporte un manche 7a dépassant du récipient 1. Il comporte avantageusement à son extrémité en contact avec les produits à prélever, un élément doseur 7b, du type cuillère ou pince, adapté aux produits considérés, pour récupérer facilement une quantité déterminée et précise desdits produits. L'élément doseur pourra également être remplacé par un élément du type râteau ou racloir selon le souhait de l'utilisateur et le type de produit stocké. Selon un mode préféré de réalisation et en se référant aux figures 1 et 3, le passage 6 est une rainure s'étendant dans le sens de la longueur du récipient 1 et de largeur sensiblement supérieure au diamètre du manche 7a, de manière à ce que l'élément doseur 7b puisse pivoter dans tous les sens pour atteindre n'importe quelle zone du récipient, aucune partie du récipient ne devant être inaccessible. Comme représentée sur les figures annexées, une paroi latérale 1c est inclinée par rapport à l'horizontale et s'étend vers l'extérieur dudit récipient. Cette paroi latérale inclinée facilite la préhension des produits 2 et permet à l'utilisateur de ramener facilement les produits vers un conduit de distribution 9. Préférentiellement, le récipient 1 et le conduit 9 sont obtenus directement par moulage en une seule pièce. Comme représentée à la figure 2, la liaison entre la paroi latérale 1c et le conduit 9 ne présente aucune arête vive. En se rapportant à la figure 1, le conduit 9 comporte des lignes génératrices concaves de manière à ne pas former de recoins inaccessibles dans lesquels sont susceptibles de se loger des produits. Dans une variante de réalisation non représentée, le conduit de distribution 9 est de forme arrondie faisant saillie vers l'extérieur du récipient 1 de manière à ce qu'il n'y ait pas de surface en contredépouille par rapport à un plan horizontal passant par ledit conduit. Une fois que les produits sont amenés au niveau du conduit de distribution 9, leur écoulement est guidé vers une ouverture 11 dirigée vers le bas, lesdits produits sortant par gravité du récipient. Avantageusement, la géométrie de l'ouverture 11 est complémentaire de la géométrie de l'élément doseur 7b. En se rapportant à la figure 2, les rebords de l'ouverture 11 sont biseautés de manière à ce que des gouttes de produits liquides éventuellement stockées ne puissent pas être retenues à ce niveau. Comme représenté sur la figure 2, un moyen de fermeture 12, du type à clapet rabattable, est agencé au niveau de l'ouverture 11. En manipulant ce moyen de fermeture, l'utilisateur peut obturer ou libérer l'ouverture 11 et réguler le débit de produits sortant du conduit de distribution 9. En positionnant un sachet, un récipient ou un contenant étanche au niveau de l'ouverture 11, l'utilisateur récupère la quantité souhaitée de produits. En se référant aux figures annexées, des rainures 90, dirigées dans le sens de la hauteur, sont agencées sur la face intérieure de la paroi latérale 1c, en dessous du passage vers le conduit 9. En ramenant des produits solides et des produits liquides, par exemple des olives et leur jus, vers le conduit de distribution 9, les produits liquides vont s'écouler par ces rainures 90 et retomber à l'intérieur du récipient 1 avant d'atteindre ledit conduit. En se rapportant aux figures 2 et 3, une plaque 3 est disposée entre les parois latérales 1d et le pour compartimenter le récipient 1 dans le sens de la longueur. Sont ainsi formés un compartiment amont 30a, disposé sous le couvercle 13a, servant au remplissage du récipient 1 et un compartiment aval 30b, disposé sous le couvercle 13b, servant à la préhension des produits. Selon le mode de réalisation préféré de l'invention, la plaque 3 est disposée verticalement dans le récipient 1 mais ladite plaque peut également être inclinée par rapport à la verticale. Préférentiellement, la plaque 3 se positionne et coulisse dans des rails 3a agencés sur les parois latérales 1d et le à l'intérieur du récipient 1. Les rails 3a peuvent être rapportés ou directement usinés ou moulés sur les parois latérales 1d et le. Dans une variante de réalisation non représentée, la plaque 3 n'est pas amovible et est directement collée ou soudée à l'intérieur du récipient 1. En se rapportant à la figure 2, la plaque 3, dont la hauteur est inférieure à la profondeur du récipient 1, laisse un passage à son point bas de manière à ce que les produits du compartiment amont 30a circulent automatiquement vers le compartiment aval 30b. Étant donné que les produits les plus anciennement introduits se trouvent au fond du compartiment amont 30a, ces derniers sont acheminés en premier vers le compartiment aval 30b et se retrouvent au- dessus des autres produits. La plaque 3 permet donc d'inverser le positionnement des produits dans les compartiments 30a et 30b et l'utilisateur appréhendera en priorité dans le compartiment aval 30b les produits les plus anciens se situant au dessus des autres produits. Avantageusement, la paroi latérale 1 b située à l'arrière dudit compartiment amont est inclinée vers le passage laissé par la plaque 3. De - 10- cette manière, le compartiment amont 30a a sensiblement la forme d'un entonnoir et la totalité des produits 2 circule vers le compartiment aval 30b
La présente invention a pour objet un dispositif de stockage et de distribution de produits.Elle concerne le domaine technique des réceptacles comportant des moyens particuliers pour distribuer leur contenu et plus particulièrement pour distribuer des produits liquides, pulvérulents ou granulaires, tels que des poudres, des articles de quincaillerie, des confiseries ou d'autres produits alimentaires tels que des pâtes, des haricots, des lentilles, des frites, des olives avec leur jus, ainsi que tout autre produit similaire.Le dispositif selon l'invention comporte un récipient (1) muni d'un couvercle de fermeture (13a, 13b) dans lequel est prévu un passage (6) pour un moyen de préhension (7), une des parois latérales (1c) dudit récipient étant inclinée vers l'avant et sur laquelle est agencé un conduit de distribution (9) comportant une ouverture (11) dirigée vers le bas, se caractérisant par le fait qu'une plaque (3) est agencée entre les parois latérales dudit récipient pour former un compartiment amont (30a) et un compartiment aval (30b), ladite plaque laissant un passage à son point bas entre les deux dits compartiments.Cette invention permet d'obtenir un dispositif de stockage et de distribution de produits maintenant lesdits produits dans des conditions d'hygiène optimales, quelles que soient leurs caractéristiques.
Revendications 1. Dispositif de stockage et de distribution de produits comportant un récipient (1) muni d'un couvercle de fermeture (13a, 13b) dans lequel est prévu un passage (6) pour un moyen de préhension (7), une des parois latérales (1c) dudit récipient étant inclinée vers l'avant et sur laquelle est agencé un conduit de distribution (9) comportant une ouverture (11) dirigée vers le bas, se caractérisant par le fait qu'une plaque (3) est agencée entre les parois latérales (Id, le) dudit récipient pour former un compartiment amont (30a) et un compartiment aval (30b), ladite plaque laissant un passage à son point bas entre les deux dits compartiments. 2. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon la 1, se caractérisant par le fait que la plaque (3) est montée coulissante dans des rails (3a) disposés sur les parois latérales (1d, le) du récipient (1). 3. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que la paroi latérale (1 b) située à l'arrière du compartiment amont (30a) est inclinée vers le passage laissé par la plaque (3). 4. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que le couvercle est formé de deux parties (13a, 13b) s'agençant respectivement au-dessus de chaque compartiment (30a, 30b). 5. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que le couvercle comporte des éléments en saillie (131) ne pouvant s'insérer ou sortir d'encoches (132) agencées sur les parois latérales (lb, l c, Id, le) du récipient (1) que lorsque lesdites parois sont étirées vers l'extérieur. 6. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon la 5, se caractérisant par le fait que le récipient (1) est en PET ou en PETG. 7. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que des rainures (90) sont disposées au niveau de la face interne dé la paroi latérale (1c) sur laquelle est agencé le conduit de distribution (9). 8. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que le conduit de distribution (9) comporte des lignes génératrices concaves. 9. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon l'une des 1 à 7, se caractérisant par le fait que le conduit de distribution (9) est de forme arrondie ne présentant pas de forme en contre- dépouille par rapport à un plan horizontal passant par ledit conduit. 10. Dispositif de stockage et de distribution de produits selon l'une des précédentes, se caractérisant par le fait que les rebords de l'ouverture (11) du conduit de distribution (9) sont biseautés.
B
B65
B65D
B65D 83
B65D 83/06
FR2890613
A1
DISPOSITIF ARTICULE TRANSFORMABLE EN MODULE PROTECTEUR DE CABINE OU MODULE DE TRANSPORT DE CHARGES LONGUES POUR VEHICULES UTILITAIRES A BENNE.
20,070,316
La présente invention concerne un dispositif transformable pour véhicule automobile à benne type pick-up ayant fonction de module protecteur de cabine dans une première position ou de module de transport de charges longues dans une seconde position. Traditionnellement, ces fonctions sont remplies par des dispositifs distincts ou très encombrants ce qui induit pour l'utilisateur de posséder deux dispositifs ou d'opter pour un dispositif fixe encombrant et inesthétique. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients en combinant dans le même appareil les avantages des autres dispositifs. En effet, le dispositif comporte, selon une première caractéristique, deux arceaux composés chacun de deux côtés et d'une partie centrale chevauchant perpendiculairement la largeur de la benne du véhicule et selon une deuxième caractéristique, deux pièces de soutien (droite et gauche) pouvant être placées de façon à retransmettre sur l'arrière de la benne le poids de la charge supportées par la ' partie centrale de l'arceau arrière. Un premier arceau est fixé par ses extrémités à l'avant de la benne et perpendiculairement au fond de celle-ci. La longueur des côtés de cet arceau est telle que sa partie centrale dépasse la hauteur du toit de la cabine. Le deuxième arceau est fixé à la benne par ses extrémités pourvues d'articulations. Les extrémités des deux arceaux sont écartées d'une distance égale à la moitié de la distance séparant les parties centrales des arceaux quand le dispositif est en position de transport. La longueur des côtés de l'arceau articulé est telle qu'il est possible d'amener presque à toucher les parties centrales des arceaux. Pour positionner le dispositif en module protecteur de cabine l'utilisateur pousse la partie centrale de l'arceau articulé sur l'avant de la benne et solidarise les deux arceaux par des platines et boulons prévus à cet effet. L'arceau articulé forme ainsi un contreventement à l'arceau fixe apportant une grande solidité au dispositif. Pour positionner le dispositif en module de transport , l'utilisateur pousse la partie centrale de l'arceau articulé vers l'amère de la benne et assure le maintien de celui-ci à l'aide des pièces de soutien qu'il solidarise à la benne d'une part et à l'arceau articulé d'autre part à l'aides des platines et boulons prévus à cet effet. La longueur des pièces de soutien est telle que la partie centrale de l'arceau articulé, quand le dispositif est en position module de transport, est à la même hauteur que la partie centrale de l'arceau fixe. Ainsi l'utilisateur pourra déposer des charges supérieures à la longueur de la 35 benne du véhicule parallèlement à celle-ci utilisant la partie centrale des arceaux. Selon des modes particuliers de fabrication: / Les côtés de l'arceau articulé pourront être composés de deux sections formant un angle. La longueur des sections et l'angle qu'elles forment étant tels qu'une section des côtés de l'arceau soit parallèle à la benne en position de protection et l'autre section parallèle à la benne en position de transport Cette forme d'arceau permet de réduire l'encombrement du dispositif en position module protecteur et augmente les possibilités de fixation lors d'un montage _ - de galerie sur le dispositif en position transport. - / Les pièces de soutien pourront être équipées d'une articulation à l'une de leurs quelconques extrémités ce qui leur permet d'être en permanence solidaire de la benne ou de l'arceau articulé, l'utilisateur les repliant simplement le long de la benne ou de l'arceau articulé lorsque le dispositif est en position module protecteur D. Des colliers clips pourront éviter aux pièces de soutien, lorsqu'elles sont repliées, de ballotter. / Les arceaux et pièces de soutien pourront être liés à la benne par l'intermédiaire d'un support commun à ces éléments. / Toutes les articulations pourront comporter des butées limitant leurs ouvertures. Les dessins annexés illustrent l'invention. Le dessin N 1 représente le dispositif vu de côté en position protection de 20 cabine . Le dessin N 2 représente le dispositif vu de côté en position module de transport . Le dessin N 3 représente le dispositif vu de dessus en position protection de cabine . En référence à ces dessins, le dispositif comporte: Un arceau fixe en tube acier (1), Un arceau articulé en tube acier (2), Deux pièces de soutien (3), Deux platines en profil métallique type cornière (4), (droite et gauche) - Deux axes d'articulation d'arceau (5), Deux axes d'articulation de pièce de soutien (6), Deux boulons de blocage (7), Quatre platines de blocage position protection (8), Deux platines de blocage position transport (9), Deux colliers de maintien (10). Les platines (4) ont été vissées sur la benne du véhicule à droite et à gauche. Les extrémités de l'arceau fixe (1) sont soudées sur les platines (4). Les extrémités de l'arceau articulé (2) sont fermés par des rondelles soudées sur lesquelles sont soudées perpendiculairement des platines en profil type méplat percées au diamètre des axes d'articulation (5). Les parties dormantes des articulations de l'arceau (2) sont constituées de plaques type méplat percées au diamètre des axes (5) et soudées sur les platines (4). Les platines de blocages (8) sont fabriquées en profil type méplat, percées au diamètre des boulons de bocage (7). Les platines de blocage (8) sont soudées par paires à droite et à gauche des arceaux (1 et 2), leurs trous correspondant quand le dispositif est en position de 10 protection , de façon à pouvoir insérer les boulons de blocage (7). Les platines de blocage position transport (9) sont fabriquées en profil type méplat, percées au diamètre des boulons (7) et soudées sur l'arceau (2). Les pièces de soutien (3) sont constituées de tubes acier fermés à leurs extrémités par des rondelles soudées. Des platines fabriquées dans un profil type méplat, percées d'un trou correspondant au diamètre des axes (6) ont été soudées sur une extrémité de pièces de soutien A l'autre extrémité est soudé des platines au trou correspondant au diamètre des boulons de blocage (7). Les parties dormantes des articulations des pièces de soutien (3) sont fabriquées en profil type méplat percé au diamètre des axes (6) et soudé sur les platines (4). Deux colliers servant au maintien des pièces de soutien lors de la position protection sont vissés sur les platines (4). Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux véhicules servant occasionnellement au transport de charges longues
Dispositif articulé transformable en module protecteur de cabine ou module de transport de charges longues pour véhicule utilitaires à benne.L'invention concerne un dispositif articulé transformable pour véhicules automobiles à benne combinant les avantages d'un module protecteur de cabine ou d'un module de transport de charges longues :Le dispositif selon l'invention est composé essentiellement de deux arceaux (1 et 2) chevauchant la benne et deux pièces de soutien (3).L'utilisateur peut orienter la partie centrale de l'arceau articulé (2) sur l'avant et former un module protecteur ou l'orienter sur l'arrière et à l'aide des pièces de soutien, former un module de transport.Le dispositif, selon l'invention, est particulièrement destiné au transport occasionnel de charges longues.
1) Dispositif articulé pour véhicule automobile à benne servant à protéger la cabine ou servant à transporter des charges d'une longueur supérieur à la longueur de la benne parallèlement à celle-ci caractérisé en ce qu'il comporte: - Un arceau (2) composé d'une partie centrale et deux cotés dont les extrémités sont pourvues d'articulations reliées aux cotés droit et gauche de la benne, l'arceau (2) étant pourvu de surcroît de platines de blocage (7,8) de position. - Un arceau (1) composé d'une partie centrale et deux cotés fixés 10 à l'avant droit et gauche de la benne, l'arceau (1) étant pourvu de surcroît de platines de blocage de position. - Deux pièces de soutien (3) pouvant être installées de façon à retransmettre le poids de la charge transportée sur l'arceau articulé à l'arrière de la benne. 2) Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que les pièces de soutien (3) comportent une articulation (6) à l'une de leur quelconque extrémité. 3) Dispositif, selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que toutes les articulations du dispositif sont équipées de butée 20 limitant leurs ouvertures. 4) Dispositif, selon l'une des quelconques précédentes, caractérisé en ce que les arceaux (1 et 2) et les pièces de soutiens (3) sont reliés à la benne par l'intermédiaire de platines communes à ces éléments.
B
B60
B60P,B60R
B60P 1,B60P 3,B60R 21
B60P 1/64,B60P 3/40,B60R 21/13
FR2895889
A1
MEUBLE DE TYPE SIEGE TEL QUE CHAISE, TABOURET OU BANC
20,070,713
Domaine de l'invention La présente invention concerne un meuble en bois de type siège démontable (chaise, tabouret, banc) composé d'une assise, d'une ceinture d'assise, d'un piétement avant et d'un piétement arrière. De tels sièges sont dits démontables car les pieds et l'assise sont réunis par des moyens d'assemblage démontables tels que des vis. Etat de la technique Il existe ainsi une chaise composée de quatre pieds indépendants boulonnés à l'assise. Plus précisément, l'assise est formée par une ceinture globalement rectangulaire ou trapézoïdale, dont les coins sont assemblés du côté intérieur par une pièce de bois placée à 45 sous l'assise. Les pieds avant sont vissés à cette pièce en bois en passant entre la traverse avant et les longerons de l'assise, les pieds arrière solidaires du dossier sont vissés en applique contre l'assise. La liaison démontable, c'est-à-dire vissée, se fait à l'aide de tiges filetées intégrées aux pieds, et traversant des perçages réalisés dans la pièce en bois à 45 de l'avant de l'assise et dans la traverse du côté arrière de l'assise. L'extrémité de ces tiges filetées reçoit des écrous avec, le cas échéant, interposition d'une rondelle. L'ensemble est serré par trac- tion. Mais ce type d'assemblage a un inconvénient sérieux du fait de sa faible résistance, en particulier des pieds avant car la tige filetée insérée dans le pied avant, a tendance à s'arracher du bois du pied. Cela est d'autant plus gênant que la tige filetée est placée près de l'extrémité du pied et perpendiculaire aux fibres du bois, c'est-à- dire la direction longitudinale des pieds. Un tel assemblage ne répond pas aux normes de sécurité exigées actuellement. But de l'invention La présente invention a pour de remédier à ces inconvénients et se propose de développer un meuble en bois de type siège, tel que chaise, tabouret ou banc, dont les pieds et l'assise sont assemblés par des moyens de liaison amovibles tels que des vis, offrant d'excellentes caractéristiques de résistance aux efforts exercés sur les pieds, notamment en cas de basculement du siège sur un pied. Exposé et avantages de l'invention A cet effet, l'invention concerne un meuble en bois de type siège tel que défini ci-dessus caractérisé en ce que - la ceinture d'assise est formée d'un cadre portant l'assise, - le piétement avant est formé de deux pieds assemblés à une traverse, - le piétement arrière est formé de deux pieds assemblés à une traverse, et assemblés par des moyens d'assemblage du piétement avant et du piétement arrière au cadre de l'assise, comprenant * des tourillons de centrage entre le cadre et les piétements, * des inserts cylindriques ayant chacun au moins un taraudage transversal, logés par en dessous, dans les traverses des piéte- ments et * des vis passant par les traverses du cadre pour se loger dans les taraudages des inserts et serrer le cadre de l'assise au piétement avant et au piétement arrière. Grâce à la combinaison d'une ceinture en forme de cadre qui permet l'assemblage du piétement avant et du piétement arrière, il est possible d'intégrer dans la traverse de chacun des piétement, des inserts recevant des vis fixées à travers l'élément correspondant de la ceinture, c'est-à-dire la traverse. L'assemblage travaille ainsi en compression de la matière des deux parties de l'assemblage, c'est-à-dire la traverse du cadre et la traverse du piétement avant ou du piétement arrière, ce qui permet un serrage important puisque aucun effort d'arrachement n'est exercé ni sur la traverse du piétement ni sur celle du cadre de l'assise. L'assemblage est ainsi extrêmement résistant et néanmoins il reste démontable puisque fait par une liaison à vis. Cet assemblage vaut pour un piétement avant et arrière simple ou un piétement avant simple et un piétement arrière pro-longé par un dossier, ce piétement arrière étant alors réalisé comme en-semble assemblé séparément pour être réuni ensuite au cadre de la ceinture comme indiqué ci-dessus. L'assemblage selon l'invention est simple puisque l'insert se met en place dans la traverse du piétement en se glissant dans un perçage de diamètre correspondant réalisé par en dessous dans la traverse du piétement. Avec des orientations habituelles, l'insert est sensiblement vertical et la ou les vis placées dans l'insert viennent perpendiculairement à la direction de l'insert, c'est-à-dire dans une direction sensiblement ho- rizontale. La chaise démontable selon l'invention a également l'avantage de se fabriquer en usine en trois ensembles, l'assise avec son cadre séparé ou solidaire, le piétement avant et le piétement arrière. Le conditionnement de tels meubles est également peu encombrant puisque fait à l'état démonté. Il en résulte un ensemble économique tant du point de vue de la fabrication que de son stockage et de son transport. Sur le lieu de vente, les meubles peuvent être présentés assemblés et vendus tels quels ou être présentés assemblés et vendus emballés à l'état démonté. L'assemblage des sous-ensembles du meuble ne présente aucune difficulté car les tourillons de positionnement permettent le positionnement précis des pièces l'une par rapport à l'autre. Les perçages pour le passage des vis sont également faits en usine, donc précis par rapport à l'emplacement des inserts. Enfin, les inserts sont de préférence mis en place en usine. Ces inserts étant de forme cylindrique, il est facile de les retenir dans le logement percé dans la traverse si le perçage est sous dimensionné par rapport à l'insert. L'orientation du taraudage de l'insert par rapport à l'orifice débouchant de la traverse se fait également simplement en corrigeant un éventuel défaut d'alignement grâce à la fente que comporte l'insert et qui permet de le tourner dans son logement à l'aide d'un tournevis. Enfin, sur le plan de l'esthétique, les assemblages étant faits par en dessous et par l'intérieur de l'assise, ils ne sont pas appa-20 rents. Suivant une autre caractéristique avantageuse, le cadre d'assise est formé par deux traverses et deux longerons, les longerons coiffant les traverses et portant à leur extrémité les tourillons logés dans les pieds du piétement avant et du piétement arrière. De la sorte, les ion- 25 gerons donnent à la chaise l'aspect d'une chaise traditionnelle en cachant en quelque sorte le cadre dont elles font partie intégrante. Suivant une autre caractéristique avantageuse, la traverse du piétement avant et celle du piétement arrière comportent chacune deux inserts logés dans la traverse près de l'assemblage de la traverse et de 30 chaque pied. Le cadre d'assise formé par deux traverses et deux longerons permet de bien transmettre les efforts du piétement avant au piétement arrière et au dossier éventuel. De plus, le côté de la ceinture d'assise a un aspect traditionnel, rejoignant le piétement avant au piétement ar- 35 rière, comme si la traverse du piétement avant et celle du piétement arrière faisaient partie de la ceinture. Suivant une caractéristique avantageuse, l'insert comporte deux perçages taraudés pour recevoir deux vis et le piétement avant et le piétement arrière sont assemblés au cadre de l'assise de préférence par deux inserts situés près des coins de l'assise. Bien qu'en général l'assise présente une forme rectangulaire, carrée ou trapézoïdale, les formes curvilignes sont également possi- bles à condition de disposer d'une surface de liaison suffisante entre la traverse du piétement avant et celle du cadre ainsi qu'entre la traverse du piétement arrière et celle correspondante du cadre. Dessins La présente invention sera décrite ci-après de manière plus 10 détaillée à l'aide d'un mode de réalisation représenté schématiquement dans les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 est une éclatée d'un meuble en forme de chaise à dossier, - la figure 2 est une vue en perspective de dessous du cadre, - la figure 3 est une vue du piétement avant, 15 - la figure 4 est une vue en perspective du piétement arrière muni d'un dossier, - la figure 5 montre un exemple d'insert, - la figure 6 est une vue éclatée de l'assemblage du cadre de l'assise et du piétement arrière, 20 - la figure 7 est une éclatée de l'assemblage du cadre et du dossier, - la figure 8 est une vue de dessous montrant le logement des inserts. Description d'un mode de réalisation Selon la figure 1, l'invention concerne un meuble en bois de type siège tel qu'une chaise. Ce meuble est composé d'une ceinture 1 25 constituant l'assise ou recevant l'assise 2 proprement dite ainsi que d'un piétement avant 3 et d'un piétement arrière 4. Selon la figure 2, la ceinture 1 de l'assise est un cadre formé par quatre éléments 12, 13, 14, 15 en bois, assemblés suivant un quadrilatère rectangle, carré ou trapézoïdal, à côtés droits ou curvilignes : deux 30 logerons 12, 14 ou côtés latéraux réunis par des traverses 13, 15. Les longerons 12, 14 coiffent les traverses 13, 15. L'assemblage entre les longerons et les traverses est un assemblage collé avec des chevilles. Les éléments du cadre sont munis de perçages 131, 132 ; 151, 152 pour l'assemblage avec les piétements 4, 5 comme cela sera vu ultérieurement 35 ainsi que des logements recevant des tourillons 5 pour le positionnement du piétement avant 3 et du piétement arrière 4 sur le cadre 1 avant l'assemblage par serrage. Le cadre 1 tel que présenté est fabriqué en usine, ses différents éléments destinés à la réunion des piétements étant également réalisés avec précision en usine. Le cadre 1 de la ceinture d'assise est représenté ici séparé de l'assise 2 proprement dite. Cette assise peut être intégrée au cadre. Il s'agit ici d'un plateau 20 muni d'une garniture 21 et d'un éventuel revêtement en plastique, en tissu ou en cuir (figure 1). Selon la figure 3, le piétement avant 3 se compose de deux pieds 31, 32 réunis à une traverse 33. Cet assemblage en forme de U renversé est fait en usine. Les sommets 311, 321 des pieds sont assemblés aux extrémités de la traverse 33 par les tourillons et collage (non détaillé). Le piétement avant 3 comporte des logements 331, 332 recevant chacun un insert. Ces logements verticaux c'est-à-dire sensiblement dans la direction des pieds, réalisés à partir du dessous de la 15 traverse 33 sont cylindriques circulaires, faits par perçage pour recevoir chacun un insert 6 tel que celui de la figure 5. L'insert 6 est une pièce cylindrique de section circulaire, en acier, munie d'un ou, dans cet exemple, de deux taraudages transversaux 61, 62, perpendiculaires à l'axe de l'insert. L'une des extrémités de 20 l'insert est coupée par une fente 63. L'insert 6 ayant deux taraudages 61, 62 pour l'assemblage par deux vis, le côté intérieur de la traverse 33 du piétement avant 3 a également deux paires de trous 334, 335 homologues faisant déboucher les taraudages de l'insert 6 lorsque celui-ci est placé dans son logement. 25 L'insert 6 s'oriente facilement par pivotement dans son logement 331, 332 avec un tournevis engagé dans sa fente 63 pour aligner les taraudages 61, 62 sur les trous 334, 335 percés dans la traverse 33. Les paires de perçages 131, 132 de la traverse avant 13 du cadre 1 sont dans une position homologue à ceux 333, 334 de la tra-30 verse 33 du piétement avant 3 pour permettre l'introduction d'une vis 7, combinée éventuellement à une rondelle 8. La position des logements 331, 332 ; 431, 432 des inserts 6 apparaît dans la vue de dessous de la figure 8. Selon la figure 4, le troisième sous-ensemble du meuble est 35 le piétement arrière 4 prolongé ici par un dossier 4'. En fait, les pieds ar- rière 41, 42 remontent pour constituer le dossier 4'. Ces pieds sont réunis par une traverse 43 destinée à l'assemblage au cadre 1 de l'assise. Au- dessus de cette traverse, les deux branches du dossier sont réunies par une traverse basse 44 et une traverse haute 45 avec, entre celles-ci, un remplissage 46. La traverse 43 du piétement arrière 4 comporte deux perçages 431, 432 débouchant dans le dessous de la traverse et recevant des inserts logés 6. Ces inserts 6 débouchent à l'avant de la traverse 43 chacun par deux perçages 433, 434 positionnés comme les taraudages de l'insert ; les deux paires de trous 151, 153 de la traverse arrière 15 du cadre 1 sont positionnés exactement de façon correspondante aux perçages 433, 434 de la traverse 43. lo Ainsi et comme cela a déjà été décrit ci-dessus, les inserts 6 sont introduits dans la traverse 43 du piétement arrière 4 dans un perçage 431, 432 réalisé par en dessous. La traverse arrière 43 étant orientée sensiblement verticalement, c'est-à-dire parallèlement à la traverse arrière 15 du cadre 1, les logements pour les inserts sont sensiblement ver- 15 ticaux. L'assemblage entre le piétement arrière 4 et le cadre 1 de la ceinture de l'assise se fait comme représenté aux figures 6 et 7. La figure 6 montre l'assemblage du piétement avant 3 et du cadre 1 à l'aide de vis 7 munies de rondelles 8 que l'on place dans les lo- 20 gements traversants 131, 132 de la traverse 13 du cadre 1 pour les visser dans les inserts 6 placés dans les logements 131, 132 (voir aux autres figures) de la traverse 33. Le serrage se fait après assemblage des tenons 5 du cadre 1 dans les logements réalisés dans l'extrémité 311, 321 des pieds 31, 32. 25 Après ce positionnement, on peut serrer les vis qui se positionnent automatiquement dans les perçages 131, 132 puis, dans les taraudages 61, 62 des inserts 6. Après ce premier assemblage, on assemble le dossier 4 à la traverse 15 du cadre 1 (figure 7) en procédant de façon analogue. On po- 30 sitionne d'abord les deux éléments à l'aide des tourillons 5 portés par le cadre 1 puis, on serre l'assemblage à l'aide de vis 7 munies de rondelles 8 que l'on fait passer par les orifices 151, 152 de la traverse 15 pour se visser dans les inserts placés dans la travers 43 du piétement arrière 4. Une fois l'assemblage de ces trois éléments réalisé, on peut 35 fixer l'assise si celle-ci n'est pas déjà solidaire de la ceinture d'assise. L'invention a été décrite ci-dessus dans le cas d'une chaise, c'est-à-dire d'un siège avec dossier. Le même principe d'assemblage s'applique également à des chaises sans dossier telles que des tabourets, des bancs avec ou sans dossier ou sièges de ce type. Ces différents sièges ne seront pas décrits de manière dé-taillé. ti
Meuble en bois de type siège (chaise, tabouret, banc) démontable composé d'une assise, d'une ceinture d'assise, d'un piétement avant et d'un piétement arrière.La ceinture d'assise est formée d'un cadre (1) portant l'assise (20), le piétement avant (3) de deux pieds assemblés à une traverse et le piétement arrière (4) de deux pieds assemblés à une traverse.les moyens d'assemblage du piétement avant (3) et du piétement arrière (4) au cadre (1) de l'assise, comprennent des tourillons de centrage entre le cadre (1) et les pieds, des inserts cylindriques logés par en dessous, dans les traverses des piétements (3, 4) et des vis passant par les traverses du cadre (1) pour se loger dans les inserts et serrer le cadre (1) de l'assise au piétement avant (3) et au piétement arrière (4).
1 ) Meuble en bois de type siège, chaise, tabouret, banc démontable composé d'une assise, d'une ceinture d'assise, d'un piétement avant et d'un piétement arrière, caractérisé en ce que la ceinture d'assise est formée d'un cadre (1) portant l'assise (20), le piétement avant (3) est formé de deux pieds (31, 32) assemblés à une traverse (33), le piétement arrière (4) est formé de deux pieds (41, 42) assemblés à. 10 une traverse (43), des moyens d'assemblage du piétement avant (3) et du piétement arrière (4) au cadre (1) de l'assise, comprenant * des tourillons de centrage (5) entre le cadre (1) et les pieds (31, 32 ; 41, 42), 15 * des inserts cylindriques (6) logés par en dessous, dans les traverses (33, 43) des piétements (3, 4) et * des vis (7) passant par les traverses (13, 15) du cadre (1) pour se loger dans les inserts (6) et serrer le cadre (1) de l'assise au piétement avant (3) et au piétement arrière (4). 20 2 ) Meuble selon la 1, caractérisé en ce que le piétement arrière (4) se prolonge par un dossier (4'). 25 3 ) Meuble selon la 1, caractérisé en ce que le cadre (1) de l'assise est formé par deux traverses (12, 14) et deux longerons (13, 15), les longerons coiffant les traverses et portant à leur extrémité les tourillons (5) logés dans les pieds (31, 32 ; 41, 42) du piétement 30 avant (2) et du piétement arrière (4). 4 ) Meuble selon la 1, caractérisé en ce que la traverse (33) du piétement avant (3) et celle (43) du piétement arrière (4) 35 comportent chacune deux inserts (6) logés (331, 332 ; 431, 432) dans la traverse (33, 43) près de l'assemblage de la traverse (33, 43) et de chaque pied (31, 32 ; 41, 42).
A
A47
A47C
A47C 4
A47C 4/02
FR2897077
A1
CARTON COUCHE AVEC ELEMENT DE MARQUAGE ET PROCEDE DE MARQUAGE DUDIT CARTON
20,070,810
La présente invention concerne un carton couché, notamment pour la réalisation d'emballage, muni d'un élément de marquage, ainsi que le procédé de marquage dudit carton. Les cartons couchés peuvent être définis comme des matériaux formés de la superposition d'une couche support, à base majoritairement de fibres naturelles telles que des fibres cellulosiques, et d'une couche pigmentaire. Si la couche support est légèrement grisée, le revêtement formant la couche pigmentaire peut par exemple être à base de pigments plus clairs ou blancs, et permettre ainsi son impression ultérieure. Les éléments de marquage d'un papier ou d'un carton sont des éléments d'authentification ou de reconnaissance apposés ou incorporés dans un papier ou un carton, notamment pour éviter qu'il ne soit contrefait. Les éléments de marquage connus à ce jour se divisent en deux grandes catégories. Dans la première catégorie, on trouve les éléments de marquage qui sont appliqués ou réalisés sur le papier ou carton fini, c'est-à-dire après la fabrication du matériau proprement dit. Ces éléments de marquage sont par exemple des encres colorées ou des encres fluorescentes, à savoir des encres renfermant un composé qui présente une fluorescence lors de son irradiation par des rayons ultra-violets, qui sont imprimées sur une face externe du matériau fini, par exemple un papier fiduciaire. Ces impressions de surface présentent l'inconvénient d'être effaçables (par exemple par frottement, usure, diluants chimiques,...), falsifiables ou pouvant être assez facilement contrefaites, en particulier par apposition d'éléments de marquage similaires sur des supports d'autres origines. Dans la seconde catégorie, on trouve les éléments de marquage qui sont incorporés au matériau papier ou carton lors de sa fabrication. Ce sont par exemple des filaments métalliques, ou des fibres fluorescentes, ou des éléments solides insérés parmi les fibres qui composent ledit papier ou carton. Ces procédés d'incorporation des éléments de marquage sont de mise en oeuvre complexe et coûteuse. En outre, ils sont facilement détectables à l'oeil nu, en particulier s'ils provoquent des surépaisseurs du matériau, apparaissent jusqu'à la surface extérieure, ou sont visibles en transparence. Il n'est parfois pas souhaitable que l'existence de ces éléments de marquage soit visible par l'usager, ou le contrefacteur éventuel. D'autres types de marquage connus modifient en certains endroits prédéterminés l'épaisseur du matériau en réalisant une sorte de "gaufrage" du papier ou du carton : le procédé de mise en oeuvre nécessite également, comme dans le cas précédent, un dispositif particulier. En outre, la surface du matériau est altérée dans ces zones qui sont rendues difficilement imprimables par la suite. La présente invention a donc pour but de pallier les inconvénients précités en proposant un carton couché incorporant un élément de marquage pouvant servir notamment d'élément de sécurité ou de contrôle, difficile à reproduire et infalsifiable, invisible à l'oeil nu. Un autre but de l'invention est de proposer un procédé de mise en place d'un tel élément de marquage simple et peu coûteux. A cet effet, selon l'invention, le carton couché, notamment pour la réalisation d'emballage, formé d'une couche support à base de fibres majoritairement cellulosiques recouverte, sur au moins une de ses faces, d'une couche pigmentaire, est caractérisé en ce qu'un composé fluorescent est disposé de manière discontinue entre la couche support et la couche pigmentaire, ledit composé étant invisible à la lumière naturelle et visible sous irradiation U.V. au travers de la couche pigmentaire et constituant ainsi un élément de marquage dudit carton. Ainsi la constitution de chacune des couches est conservée sans modification majeure : la couche support et la couche pigmentaire sont fabriquées de manière classique, et le carton peut être utilisé comme emballage dans les mêmes conditions qu'en l'absence de l'élément de marquage : la présence de l'élément de marquage selon la présente invention autorise l'impression ultérieure à la surface de la couche pigmentaire, sans altération des qualités d'imprimabilité de la face externe de la couche pigmentaire à l'endroit du marquage. En effet, la couche pigmentaire reste, après séchage, d'épaisseur uniforme et de structure homogène, y compris dans les zones recouvrant le marquage. L'élément de marquage formé par la simple impression d'un composé fluorescent est ainsi disposé au coeur du carton, et est de ce fait inviolable et infalsifiable. Il est invisible à l'oeil nu, ni au travers de la couche pigmentaire, ni au travers de la couche support, car il ne provoque ni surépaisseur dans le matériau, ni modification de l'état de surface de la couche pigmentaire observable en lumière rasante, ni même de modification locale des propriétés d'absorption des encres par la couche pigmentaire, qui seraient appliquées ultérieurement à la surface de cette dernière. De manière avantageuse, la couche pigmentaire est constituée de pigments minéraux faiblement opaques aux rayons ultra-violets d'excitation du composé fluorescent ainsi qu'à la lumière émise à sa longueur d'onde d'émission lors de sa fluorescence. Cette couche pigmentaire peut être par exemple formée d'une dispersion aqueuse d'un liant de couchage papetier classique à base de latex styrène-butadiène, renfermant des pigments minéraux tels que le kaolin et/ou le carbonate de calcium et des additifs classiques d'une formule de couchage (dispersant, anti-mousse, modificateurs de viscosité...). La couche pigmentaire est de faible épaisseur (par exemple comprise entre 12 et 30 micromètres d'épaisseur moyenne). Ainsi lors de l'irradiation de la surface du carton par des rayons ultra-violets, le composé de marquage est excité et est rendu fluorescent : il devient alors observable au travers du voile irrégulier formé par la couche contenant les pigments. Le marquage est discontinu, sous forme de texte et/ou de motif(s) : il peut représenter par exemple le logo du fabricant du carton ou du produit à emballer, ou tout autre signe distinctif ou de sécurité. L'élément de marquage est avantageusement formé d'un vernis, par exemple un vernis à base acrylique, renfermant de 0,2 à 1,2 % environ en poids dudit composé fluorescent, de préférence de 0,4 à 0,8 % environ en poids. Le vernis est de préférence diluable à l'eau, afin de ne pas introduire de solvant dans le carton, en particulier lorsque ce dernier est destiné à l'emballage de denrées alimentaires. Le dit vernis présente, après dilution, un extrait sec avantageusement compris entre 20 et 27 % en poids environ. Le marquage est de préférence discontinu, sous forme de texte et/ou de motif(s), le grammage du vernis sec au niveau des zones de marquage étant avantageusement inférieur à 2 g/m2, de préférence inférieur à 1,5 g/m2, voire inférieur à 1 g/m2. II s'agit d'une quantité plus faible de vernis (de l'ordre de 2 fois moins) que celle habituellement déposée dans le cas d'une impression sur carton non couché, visible à l'oeil nu avec une encre ou un vernis classique. De manière avantageuse, afin que le vernis ne pénètre pas dans la couche support, et ne la rende moins opaque et donc visible par sa traversée dans l'épaisseur de ladite couche, ladite couche support présente un degré de collage Cobb inférieur à 50 g/m2. Le degré de collage Cobb mesure la capacité d'absorption de l'eau dans le maillage poreux du support, et exprime en g/m2, la masse d'eau absorbée par le support pendant un temps donné (1 minute par la mesure selon la norme NFQ 03-014 ou ISO 535). A titre de référence, un carton "non collé" peut absorber au moins son 20 propre poids d'eau (soit 200 g d'eau pour un carton de 200 g/m2). Dans le cas d'un marquage réalisé en ligne de la machine à carton et précédant un couchage pigmentaire également en ligne, le couchage ou "collage" du carton est de préférence effectué par l'incorporation au sein de la pâte cellulosique de produits de collage. Ces produits de collage sont de 25 préférence à base de résine de colophane et/ou d'anhydride succinique, car la valeur de collage Cobb souhaitée est obtenue instantanément, à la différence des produits de collage à base d'alkyl cétènes (dimères) dont on doit attendre la polymérisation plusieurs heures. L'application de l'élément de marquage peut par conséquent suivre immédiatement la fabrication de la couche support du 30 carton, et être effectuée en ligne. La couche support présente également avantageusement un lissé de surface (méthode Bendtsen) inférieur à 500 mUmin, obtenu par calandrage et/ou par frictionnage, préalablement au marquage. Le lissé de surface correspond à la réduction de la taille des pores de la surface du support et est mesuré (selon la norme ISO 8791-2) en plaçant un anneau de métal à sa surface et en mesurant le débit d'air (mUmin) s'échappant par les pores supérieurs du matériau (à titre de référence un carton non calandré ou non frictionné présente un lissé de surface Bendtsen de l'ordre de 1500 mUmin). La présente invention concerne également le procédé de mise en place de l'élément de marquage précité, ou marquage, permettant l'obtention du carton couché décrit ci-dessus. Ce procédé de marquage d'un carton couché selon l'invention comprend la fabrication d'une couche support à base de fibres (majoritairement cellulosiques), éventuellement le frictionnage et/ou le calandrage de ladite couche support, son séchage, puis le recouvrement d'au moins une face de cette couche support par une dispersion aqueuse de pigments minéraux, en présence d'un liant, destinée à former la couche pigmentaire, suivi du séchage de la couche pigmentaire ainsi formée, et est caractérisé en ce que l'élément de marquage est appliqué par impression discontinue d'un vernis renfermant le composé fluorescent en surface d'une face de la couche support, destinée à être ensuite recouverte de la couche pigmentaire. L'incorporation de l'élément de marquage entre les deux couches du carton est donc effectuée par impression du vernis, par exemple au moyen d'une impression par flexographie. Conformément au principe de ce procédé d'impression, le vernis est appliqué sur le support au moyen d'un système à trois rouleaux : un cylindre de contre-pression à l'opposé de la surface à imprimer, et côté face à imprimer un rouleau porteur d'un cliché en relief et un rouleau alvéolé. Le vernis renfermant ledit composé fluorescent est déposé dans les alvéoles par un système doseur (chambre à racle ou rouleau barboteur dans une bâcholle contenant le vernis). Le vernis est ensuite transféré des alvéoles sur le cliché en relief, qui reporte ensuite le vernis sur la couche support. A cet effet, la viscosité du vernis renfermant le composé fluorescent est avantageusement faible, pour faciliter l'impression et pour n'appliquer qu'une faible quantité de vernis. On mesure habituellement le temps d'écoulement du vernis, qui est de préférence compris entre 15 et 30 s à la coupe AFNOR n 4 (selon la norme AFNOR NF T 30014 de septembre 1983). Comme indiqué précédemment, quand le marquage est associé au couchage en ligne de la machine fabriquant le carton, il est également préférable que la couche support qui doit recevoir l'application de l'élément de marquage, soit traitée dans la masse des fibres par un produit de collage à base de résine de collophane et/ou d'anhydride succinique et/ou tout autre produit permettant de développer immédiatement en sécherie un degré de collage Cobb inférieur à 50 g/m2, de manière à réduire dans l'étape suivante la pénétration du vernis dans la couche support. Le carton fabriqué selon la présente invention, muni du marquage distinctif selon l'invention, représentant par exemple le logo du laboratoire pharmaceutique ou de la ligne de produits correspondante, peut être utilisé pour la production d'emballages tels que des boîtes de médicaments, de produits alimentaires ou de pièces de rechange industrielles. Ce marquage distinctif est avantageusement disposé sur le carton à intervalles réguliers de façon à ce qu'au moins un logo complet soit visible en entier sur une zone non recouverte de l'encre d'impression finale de chaque boîte. Le marquage pourra ainsi être détecté et authentifié en exposant les boîtes à une source d'irradiation UV par les intervenants de la chaîne de distribution des produits ou le cas échéant par les services douaniers ou de la répression des fraudes, et avantageusement en le comparant au marquage d'une boîte témoin dont l'authenticité a été préalablement garantie. La présente invention va maintenant être décrite plus en détail à l'aide d'un exemple illustratif. Sur une machine de type multi-jets est fabriquée en continu, de manière 30 classique, une feuille de carton par un procédé papetier de formation de feuille sur formers, section presse et sécherie multicylindrique. Ce matériau d'épaisseur comprise entre 350 et 800 micromètres environ est frictionné et calandré pour améliorer son état de surface, et constitue ainsi la couche support du carton. Sur la face supérieure de cette couche support est ensuite appliquée de manière classique au moins une couche pigmentaire homogène, au moyen d'un poste de couchage par exemple équipé d'un crayon rotatif ou d'une lame lissante. Conformément à l'invention, avant l'application de la couche pigmentaire, on procède d'abord à l'impression, sur la couche support, de motifs de marquage au moyen d'un vernis renfermant un composé fluorescent. Le vernis est un vernis mat acrylique, diluable à l'eau, à 26 % en poids d'extrait sec et de viscosité comprise entre 20 et 30 s., à 23 C (G/ESC 345 de la Société SIEGWERK dilué avec de l'eau dans la proportion de 1 kg d'eau pour 2 kg de vernis). Il renferme après dilution environ 0, 8 % en poids de composé fluorescent (4 % en poids d'un azurant optique 85ZI054047 de la Société SIEGWERK, à 20 % en poids d'extrait sec, visible sous des longueurs d'onde de 210 à 350 nm, avec une absorbance maximale à 274 nm). L'impression discontinue du vernis est effectuée sur la couche support, par flexographie au moyen d'un rouleau cylindrique alvéolé, présentant un volume réduit d'alvéoles, à savoir de l'ordre de 5 à 9 cm3 par m2 de manière à n'appliquer qu'une faible quantité de vernis. En particulier, on évite ainsi toute incidence de la présence du vernis sur les caractéristiques, finales d'imprimabilité, de la couche pigmentaire qui reste homogène. En effet, dans le procédé flexographique, ce sont les caractéristiques des alvéoles (nombre de lignes d'alvéoles par unité de longueur de circonférence du cylindre alvéolé et volume des alvéoles par unité de surface du cylindre) qui vont permettre de contrôler le paramètre déterminant du grammage sec de vernis déposé. Afin de réaliser une impression non visible à l'oeil nu au travers de la couche pigmentaire et de ne pas modifier l'état de surface ni les caractéristiques de la couche pigmentaire au niveau du marquage, il a été constaté qu'il convenait d'appliquer une quantité de vernis réduite de 2 à 3 fois par rapport au grammage de vernis déposé habituellement dans le cas d'une impression classique. Par conséquent, le choix des caractéristiques des alvéoles du cylindre alvéolé est adapté à cette exigence. Pour l'impression de caractères ou de logos sur ce type de support non couché, le choix des caractéristiques des alvéoles se porte généralement vers un volume d'alvéoles de 10 à 12 cm3/m2 et une trame de 80 à 100 lignes/cm. Dans le cas de la présente invention le choix se porte vers un volume d'alvéoles de 5 à 9 cm3/m2 et une trame de 120 à 180 lignes/cm, permettant de déposer à la surface de la couche-support un grammage de vernis sec inférieur à 2 g/m2, de préférence inférieur à 1,5 g/m2. Ainsi la couche pigmentaire appliquée dans l'étape finale sèche de manière uniforme, sans créer de zones de structure et de porosité différentes, entre les zones superposées au motif de marquage et celles non superposées au marquage. La vitesse d'impression du vernis est comprise entre 80 et 350 m/min, c'est-à-dire est compatible avec les vitesses des machines de production du carton ; l'impression peut donc être effectuée en ligne lors de la fabrication du carton. Le vernis est imprimé sous la forme de motifs régulièrement espacés les uns des autres sur toute la surface de la couche support (ici huit motifs sur 100 cm2). L'impression est réalisée à température ambiante (15 à 30 C), la couche support du carton présentant une humidité d'environ 7 % en poids. L'opération de couchage est ensuite effectuée de manière classique. Cependant la couche pigmentaire ne contient de préférence pas d'azurant optique, et si elle en contient, celui-ci émet avantageusement à des longueurs d'onde différentes de celles de l'élément de marquage. Le dioxyde de titane étant un pigment trop opaque aux rayonnements ultra-violets, le kaolin et le carbonate de calcium sont préférés. Dans le présent exemple, la couche pigmentaire est appliquée en deux temps sous la forme d'une précouche de grammage compris entre 13 et 18 g/m2 (à partir d'une dispersion aqueuse renfermant des pigments minéraux, à savoir des proportions égales en kaolin KI 1020 de la Société Kaolin International BV, et en carbonate de calcium Carbital 60 de la Société IMERYS, en présence d'un liant à base de latex styrène-butadiène et divers additifs de couchage traditionnels en quantités minoritaires présentant un taux de matière sèche de 67 % en poids) recouverte ensuite d'une couche supérieure de grammage compris entre 10 et 12 g/m2 (à partir d'une dispersion aqueuse renfermant du carbonate de calcium, Carbilux de la Société IMERYS et un liant à base de latex de type styrène-butadiène, associés à des additifs de couchage traditionnels en quantités minoritaires) à 68,5 % en poids de matière sèche. Le séchage de la couche pigmentaire est ensuite réalisé soit par un système de séchage à air chaud, ou un système de séchage à infra-rouge, associés à des cylindres sécheurs traditionnels. Il a été constaté de manière surprenante qu'une telle couche pigmentaire atténue certes la fluorescence, en raison d'une certaine opacité intrinsèque des pigments de couchage utilisés, mais n'empêche pas une lecture très distincte des motifs imprimés sous lumière U.V., par exemple sous une lampe du type habituellement utilisée par les philatélistes, dont l'intensité maximale est obtenue pour une longueur d'onde voisine de 366 nm. En lumière visible, ces motifs ne sont nullement détectables à l'ceil nu.20
Carton couché, notamment pour la réalisation d'emballage, formé d'une couche support à base de fibres (naturelles) recouverte sur au moins une de ses faces d'une couche pigmentaire, caractérisé en ce qu'un composé fluorescent est disposé de manière discontinue entre la couche support et la couche pigmentaire, ledit composé étant invisible à la lumière naturelle et visible sous irradiation U.V. au travers de la couche pigmentaire et constituant un élément de marquage dudit carton, sans modification des propriétés d'imprimabilité de la face externe de la couche pigmentaire.Dans le procédé dudit marquage d'un carton couché l'élément de marquage est appliqué par impression discontinue, par exemple par flexographie, d'un vernis renfermant le composé fluorescent en surface d'une face de la couche support, destinée à être ensuite recouverte de la couche pigmentaire.L'élément de marquage peut servir de signe distinctif ou de sécurité.
1. Carton couché, notamment pour la réalisation d'emballage, formé d'une couche support à base de fibres majoritairement cellulosiques recouverte, sur au moins une de ses faces, d'une couche pigmentaire, caractérisé en ce qu'un composé fluorescent est disposé de manière discontinue entre la couche support et la couche pigmentaire, ledit composé étant invisible à la lumière naturelle et visible sous irradiation U.V. au travers de la couche pigmentaire et constituant ainsi un élément de marquage dudit carton. 2. Carton selon la 1, caractérisé en ce que la couche pigmentaire renferme des pigments minéraux faiblement opaques aux rayons ultra-violets d'excitation du composé fluorescent ainsi qu'à la lumière émise à sa longueur d'onde d'émission lors de sa fluorescence. 3. Carton selon la 2, caractérisé en ce que la couche 15 pigmentaire est formée d'un liant à base de latex styrène-butadiène, renfermant du kaolin et/ou du carbonate de calcium. 4. Carton selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que l'élément de marquage est formé d'un vernis renfermant de 0,2 à 1,2 % environ, de préférence de 0,4 à 0,8 % environ en poids dudit composé fluorescent. 20 5. Carton selon la 4, caractérisé en ce que le vernis est un vernis diluable à l'eau. 6. Carton selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche support présente un degré de collage Cobb inférieur à 50 g/m2. 25 7. Carton selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la couche support présente un lissé de surface Bendtsen inférieur à 500 mL/min (mesuré selon la norme ISO 8791-2). 8. Carton selon l'une quelconque des 5 à 7, caractérisé en ce que le marquage est discontinu, sous forme de texte et/ou de motif(s), le 10grammage du vernis sec au niveau de la zone de marquage étant inférieur à 2 g/m2, de préférence inférieur à 1,5 g/m2. 9. Procédé de fabrication d'un carton couché muni d'un marquage selon l'une quelconque des précédentes, comprenant la fabrication d'une couche support à base de fibres majoritairement cellulosiques et son séchage, puis le recouvrement d'au moins une face de cette couche support par une dispersion aqueuse de pigments minéraux, en présence d'un liant, destinée à former la couche pigmentaire, suivi du séchage de la couche pigmentaire, ainsi formée, caractérisé en ce que l'élément de marquage est appliqué par impression discontinue d'un vernis renfermant le composé fluorescent en surface d'une face de la couche support, destinée à être ensuite recouverte de la couche pigmentaire. 10. Procédé selon la 9, caractérisé en ce que la couche support qui doit recevoir l'application de l'élément de marquage, est traitée dans la masse des fibres par un produit de collage à base de résine de collophane et/ou d'anhydride succinique permettant de développer immédiatement en sécherie un degré de collage Cobb inférieur à 50 g/m2 , de manière à réduire dans l'étape suivante la pénétration du vernis dans la couche support. 11. Procédé selon l'une quelconque des 9 à 10, caractérisé en ce que l'impression du vernis est effectuée par flexographie. 12. Procédé selon la 11, caractérisé en ce que l'impression par flexographie est effectuée au moyen d'un rouleau cylindrique alvéolé présentant un volume d'alvéoles de 5 à 9 cm3/m2 avec une trame de 120 à 180 lignes/cm, permettant de déposer à la surface de la couche-support un grammage de vernis sec inférieur à 2 g/m2, de préférence inférieur à 1,5 g/m2.
D
D21
D21H
D21H 21,D21H 19
D21H 21/30,D21H 19/36,D21H 21/16,D21H 21/48
FR2887853
A1
ATTACHE MOTEUR POUR AERONEF DESTINEE A ETRE INTERPOSEE ENTRE UN MOTEUR ET UN MAT D'ACCROCHAGE
20,070,105
La présente invention se rapporte de façon générale à une attache moteur pour aéronef destinée à être interposée entre un moteur et un mât d'accrochage également appelé EMS (de l'anglais Engine Mounting Structure ), permettant de suspendre le moteur au-dessous de la voilure de l'aéronef, ou bien de monter ce moteur au-dessus de cette même voilure. L'invention se rapporte également à un ensemble moteur pour aéronef comportant un moteur, un mât d'accrochage ainsi qu'une pluralité d'attaches moteur interposées entre ce mât et le moteur, cet ensemble pouvant être utilisé sur tout type d'aéronef, par exemple du type comportant des turbomoteurs suspendus à sa voilure, tels que des turboréacteurs ou des turbopropulseurs. ETAT DE LA TECHNIQUE ANTERIEURE Sur les aéronefs existants, les turbomoteurs sont suspendus en dessous de la voilure par des dispositifs d'accrochage complexes, également appelés mâts d'accrochage, par l'intermédiaire d'une pluralité d'attaches moteur fixées à ce même mât. Un tel mât d'accrochage est en effet prévu pour transmettre à la structure de cet aéronef les efforts générés par son moteur associé, et autorise également le cheminement du carburant, des systèmes électriques, hydrauliques, et air entre le moteur et l'aéronef. Afin d'assurer la transmission de ces efforts, le mât comporte une structure rigide, souvent du type caisson , c'est-à-dire formée par l'assemblage de longerons supérieurs et inférieurs et de panneaux latéraux raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales. L'ensemble moteur incorporant le mât et le moteur est donc pourvu d'une pluralité d'attaches moteur interposées entre ce dernier et la structure rigide du mât, cette pluralité d'attaches étant généralement constituée d'une attache avant formant éventuellement deux demi-attaches, d'une attache arrière, ainsi que d'un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le moteur. Dans l'art antérieur, ce dispositif prend par exemple la forme de deux bielles latérales raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante du moteur, et d'autre part à l'attache arrière fixée sur le carter central de ce dernier. A titre indicatif, il est noté que le mât d'accrochage est également associé à un système de montage interposé entre la structure rigide de ce mât et la voilure de l'aéronef, ce système étant habituellement composé de deux ou trois attaches. Pour la réalisation des attaches moteur, et plus particulièrement celle de l'attache avant et de l'attache arrière, il est habituellement employé une manille raccordée à un dispositif de fixation comportant une chape pourvue de deux bras, un axe traversant la manille ainsi que les deux bras, et deux bagues de réception de l'axe respectivement agencées dans deux orifices prévus sur les deux bras de la chape, qui est par exemple raccordée solidairement sur un carter soufflante du moteur. Pour assurer le maintien de l'axe précité dans la chape, il est généralement rapporté des moyens de fixation sur chacune des deux extrémités de cet axe. Si cette solution technique est extrêmement répandue dans le domaine des attaches moteur, elle présente néanmoins un inconvénient majeur résidant dans le fait que l'accessibilité aux extrémités de l'axe devient de plus en plus délicate, notamment en raison de la recherche d'une compacité toujours plus grande pour de tels ensembles moteur. Cet inconvénient se traduit inéluctablement par des difficultés de montage de ces attaches, pénalisantes en termes de coût et de temps. A titre indicatif, ce problème peut notamment être rencontré dans le cadre d'une attache avant où l'extrémité avant des axes traversant la manille peut voir son accessibilité extrêmement réduite par la présence du carter de soufflante du moteur, ce dernier étant en effet situé de façon si proche de cette extrémité d'axe qu'il s'avère pratiquement impossible de manipuler l'outillage requis pour effectuer la fixation de cet axe. EXPOSÉ DE L'INVENTION L'invention a donc pour but de proposer une attache moteur pour aéronef remédiant au problème mentionné ci-dessus rencontré dans les réalisations de l'art antérieur, ainsi qu'un ensemble moteur pour aéronef comprenant au moins une telle attache. Pour ce faire, l'invention a pour objet une attache moteur pour aéronef destinée à être interposée entre un moteur et un mât d'accrochage de ce moteur, l'attache comprenant une manille raccordée à un premier dispositif de fixation comportant une chape pourvue de deux bras et un axe traversant la manille ainsi que les deux bras, ces deux derniers disposant chacun d'un orifice équipé respectivement d'une première bague ainsi que d'une seconde bague de réception de l'axe. Selon l'invention, la première bague est équipée d'un fond formant butée pour une première extrémité de l'axe, et le premier dispositif de fixation comporte en outre des moyens d'arrêt en translation de l'axe coopérant avec une seconde extrémité de cet axe. L'invention permet par conséquent de procurer une solution technique dans laquelle il n'est plus nécessaire de prévoir des moyens de fixation spécifiques pour l'une des deux extrémités de l'axe, puisque celle-ci repose donc au fond d'une bague conçue pour l'arrêter en translation. De cette manière, on peut comprendre qu'il est avantageusement possible d'intégrer cette attache moteur dans un environnement dense et peu accessible, voire d'augmenter la compacité de l'ensemble moteur incorporant une telle attache, sans avoir à se soucier des problèmes d'accessibilité dans cette région. Pour cette attache de conception astucieuse, pouvant indifféremment être prévue pour constituer une attache moteur avant ou une attache moteur arrière, on peut préférentiellement prévoir que les moyens d'arrêt en translation de l'axe sont montés sur la seconde bague, et qu'ils comportent un écrou et un contre-écrou vissés sur cette même seconde bague. Dans cette configuration, les moyens d'arrêt en translation de l'axe faisant partie intégrante du premier dispositif de fixation peuvent alors également comporter au moins une rondelle-ressort en appui contre l'écrou, ainsi que contre la seconde extrémité de l'axe. Avec un tel agencement, on peut comprendre que l'écrou, de préférence en appui contre un épaulement pratiqué dans la seconde bague, n'est pas directement au contact de la seconde extrémité de l'axe, ce qui permet avantageusement d'éviter les problèmes de serrage trop important susceptible d'entacher la durabilité des bagues. En effet, cette conception particulière permet d'obtenir une force de serrage axiale de l'axe déterminée pour un serrage maximal de l'écrou venant en appui contre son épaulement associé, cette force étant naturellement choisie de manière à être compatible avec le dimensionnement des épaulements prévus sur ces bagues et servant au maintien de celles-ci dans leurs bras de chape respectifs, bien entendu dans un souci d'éviter la mise en cisaillement de ces épaulements de bague. De préférence, les moyens d'arrêt en translation comportent en outre une tige de sécurité traversant transversalement la seconde bague, cette tige étant agencée au niveau d'une extrémité libre de cette seconde bague de manière à pourvoir retenir l'axe en translation en cas de desserrage / défaillance de l'ensemble écrou / contre-écrou. A titre indicatif, il est précisé que cette tige de sécurité est également appelée tige Fail Safe . Toujours de manière préférentielle, une rotule est interposée entre l'axe et la manille. Cependant, il peut également être envisagé de ne pas prévoir cette rotule et d'obtenir ainsi une liaison classique du type chape / tenon entre la manille et la chape, sans sortir du cadre de l'invention. De préférence, la manille est triangulaire, et peut être une manilledouble. Dans un tel cas, on peut alors prévoir que cette manille triangulaire est également raccordée à un second dispositif de fixation identique au premier dispositif de fixation, ces deux dispositifs de fixation étant respectivement situés à proximité de deux sommets de la manille triangulaire. Ainsi, la configuration obtenue dans laquelle la manille triangulaire dispose de deux sommets chacun couplé à un axe dont une extrémité est logée dans une bague borgne, est tout à fait adaptée pour permettre à l'attache moteur de former deux demi-attaches chacune conçue de manière à reprendre les efforts s'exerçant selon une direction transversale ainsi que selon une direction verticale du moteur. Pour ce faire, cette attache moteur peut comporter un troisième dispositif de fixation situé à proximité d'un troisième sommet de la manille triangulaire, ce troisième dispositif de fixation étant alors destiné à être solidarisé au mât d'accrochage tandis que les deux premiers sont quant à eux destinés à être solidarisés au moteur. L'invention a également pour objet un ensemble pour aéronef comprenant un moteur, un mât d'accrochage ainsi qu'une pluralité d'attaches moteur interposées entre le mât d'accrochage et le moteur. Selon l'invention, la pluralité d'attaches moteur comprend au moins une attache moteur telle que celle décrite ci-dessus et également objet de la présente invention, et de préférence une attache moteur avant telle que celle décrite ci-dessus. Bien entendu, l'ensemble pourrait également comporter une attache moteur arrière conçue de la manière qui vient d'être décrite, sans sortir du cadre de l'invention. De préférence, la manille est parallèle à la direction transversale du moteur, et inclinée de façon à s'écarter d'un carter de soufflante du moteur en allant vers l'arrière. Cette configuration particulière a été retenue de manière à dégager un écartement longitudinal relativement important entre le carter de soufflante du moteur et la partie supérieure de la manille, et plus globalement la partie supérieure de l'attache avant, dans le but d'éviter les collisions entre ces deux éléments. En effet, il est bien connu que la partie supérieure du carter de soufflante à laquelle est solidarisée cette attache avant a tendance à se déplacer vers l'arrière durant diverses phases de vol, notamment en raison de la flexion longitudinale de ce moteur. A titre indicatif, il est noté que les déplacements mécaniques du moteur ont également pour conséquence de rapprocher le carter de soufflante de l'attache avant, et augmentent par conséquent les risques de collision avec cette attache. Il doit donc être compris que la disposition inclinée de la manille engendre avantageusement une diminution de ces risques de collision, mais peut conduire à prévoir un écartement longitudinal plus important entre le mât d'accrochage portant cette attache et le carter de soufflante, l'inclinaison de la manille allant bien entendu à l'encontre d'un souci permanent de compacité. Néanmoins, cet éventuel accroissement de l'écartement longitudinal lié à l'inclinaison de la manille peut être largement compensé par la présence des dispositifs de fixation à bague borgne, qui ne nécessitent plus de prévoir une accessibilité entre l'extrémité avant des axes de liaison et le carter de soufflante. En d'autres termes, cette configuration préférée implique que le carter de soufflante peut être sensiblement rapproché de la partie inférieure de l'attache avant, sans que cela n'engendre de risque de collision entre la partie supérieure du carter et la partie supérieure de l'attache avant située plus en arrière que la partie inférieure de cette même attache. Enfin, il est préférentiellement prévu que la chape de chacun des deux premiers dispositifs de fixation est montée solidairement sur le moteur, de façon symétrique par rapport à un plan vertical passant par un axe longitudinal de ce moteur. D'autres avantages et caractéristiques de 30 l'invention apparaîtront dans la description détaillée non limitative ci-dessous. 9 BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS Cette description sera faite au regard des dessins annexés parmi lesquels; - la figure 1 représente une vue de côté partiellement schématique d'un ensemble moteur pour aéronef selon un mode de réalisation préféré de la présente invention; - la figure 2 représente une vue de côté agrandie et détaillée de l'attache moteur avant de 10 l'ensemble montré sur la figure 1; - la figure 3 représente une vue en perspective d'une partie de l'attache moteur avant montrée sur la figure 2; - la figure 4 représente une vue en coupe 15 d'une partie de l'attache moteur avant montrée sur les figures 2 et 3; et - la figure 5 représente une vue en perspective d'un ensemble moteur pour aéronef selon un autre mode de réalisation préféré de la présente invention (le moteur n'ayant pas été représenté). EXPOSÉ DÉTAILLÉ DE MODES DE RÉALISATION PRÉFÉRÉS En référence à la figure 1, on voit un ensemble moteur 1 pour aéronef destiné à être fixé sous une aile de cet aéronef (représentée uniquement schématiquement et portant la référence numérique 3), cet ensemble 1 se présentant sous la forme d'un mode de réalisation préféré de la présente invention. Globalement, l'ensemble moteur 1 est composé d'un moteur tel qu'un turboréacteur 2, d'un mât d'accrochage 4, et d'une pluralité d'attaches moteur 6, 8, 9 interposées entre une structure rigide 10 du mât 4 et le turboréacteur 2. A titre indicatif, il est noté que l'ensemble 1 est destiné à être entouré d'une nacelle (non représentée), et que le mât d'accrochage 4 est équipé d'une autre série d'attaches (non représentées) permettant d'assurer la suspension de cet ensemble 1 sous la voilure de l'aéronef. Dans toute la description qui va suivre, par convention, on appelle X la direction longitudinale du mât 4 qui est également assimilable à la direction longitudinale du turboréacteur 2, cette direction X étant parallèle à un axe longitudinal 5 de ce turboréacteur 2. D'autre part, on appelle Y la direction orientée transversalement par rapport au mât 4 et également assimilable à la direction transversale du turboréacteur 2, et Z la direction verticale ou de la hauteur, ces trois directions X, Y et Z étant orthogonales entre-elles. D'autre part, les termes avant et arrière sont à considérer par rapport à une direction d'avancement de l'aéronef rencontrée suite à la poussée exercée par le turboréacteur 2, cette direction étant représentée schématiquement par la flèche 7. Sur la figure 1, on peut voir que les attaches moteur 6, 8, 9 ont été représentées schématiquement, et que seule la structure rigide 10 du mât d'accrochage 4 a été représentée. Les autres éléments constitutifs non représentés de ce mât 4, tels que les moyens d'accrochage de la structure rigide 10 sous la voilure de l'aéronef, ou encore la structure secondaire assurant la ségrégation et le maintien des systèmes tout en supportant des carénages aérodynamiques, sont des éléments classiques identiques ou similaires à ceux rencontrés dans l'art antérieur, et connus de l'homme du métier. Par conséquent, il n'en sera fait aucune description détaillée. Par ailleurs, la structure rigide 10 du mât 4 permettant d'assurer la transmission des efforts est également de conception connue, car elle prend de préférence la forme d'un caisson formé par l'assemblage de longerons et de panneaux latéraux raccordés entre eux par l'intermédiaire de nervures transversales. Au niveau d'une partie avant de cette structure rigide 10, on peut apercevoir une extrémité prenant la forme d'une ferrure 15 sur laquelle vient se fixer l'attache moteur 6. D'autre part, le turboréacteur 2 dispose à l'avant d'un carter de soufflante 12 de grande dimension délimitant un canal annulaire de soufflante 14, et comporte vers l'arrière un carter central 16 de plus petite dimension, renfermant le coeur de ce turboréacteur. Enfin, le carter central 16 se prolonge vers l'arrière par un carter d'éjection 17 de plus grande dimension que celle du carter 16. Les carters 12, 16 et 17 sont bien entendu solidaires les uns des autres. Comme on peut l'apercevoir sur la figure 1, la pluralité d'attaches moteur est constituée par une attache moteur avant 6 formant en réalité deux demi- attaches avant, une attache moteur arrière 8, ainsi qu'une attache 9 formant un dispositif de reprise des efforts de poussée générés par le turbomoteur 2. Comme cela est montré schématiquement sur le figure 1, ce dispositif 9 prend par exemple la forme de deux bielles latérales (une seule étant visible en raison de la vue de côté) raccordées d'une part à une partie arrière du carter de soufflante 12, et d'autre part à l'attache arrière 8. Cette attache moteur arrière 8 est conçue classiquement de manière à pouvoir reprendre uniquement des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction Y et selon la direction Z, et donc pas ceux s'exerçant selon la direction X. Elle est interposée entre le carter d'éjection 17 et un longeron inférieur de la structure rigide 10 du mât. En revanche, l'attache moteur avant 6, solidarisée à la ferrure 15 et au carter de soufflante 12, constitue une des particularités de l'invention et sera plus amplement détaillée en référence aux figures 2 à 4. A titre indicatif, cette attache avant 6 pénètre de préférence dans une portion interne du carter de soufflante qui porte des pales fixes de ce dernier, et étant située à proximité d'une extrémité avant du carter central. Elle est quant à elle conçue pour former deux demi-attaches disposées de façon symétrique par rapport à un plan P défini par l'axe 5 et la direction Z, la conception de cette attache 6 étant telle qu'elle puisse reprendre des efforts générés par le turboréacteur 2 selon la direction Y et selon la direction Z, mais pas ceux s'exerçant selon la direction X. De cette manière, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction X s'effectue à l'aide de l'attache 9, la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Y s'effectue à l'aide l'attache avant 6 et de l'attache arrière 8, et la reprise des efforts s'exerçant selon la direction Z s'effectue aussi conjointement à l'aide des attaches 6 et 8. D'autre part, la reprise du moment s'exerçant selon les directions Y et Z s'effectue respectivement verticalement et transversalement à l'aide des deux attaches 6 et 8, tandis que la reprise du moment s'exerçant selon la direction X s'effectue exclusivement à l'aide de l'attache arrière 8 qui peut également présenter une conception du type à deux demi- attaches. En référence à présent conjointement aux figures 2 et 3, on peut apercevoir que l'attache 6 comporte une manille triangulaire 20, de préférence double, cette manille traversée symétriquement par le plan P disposant d'un sommet 22 orienté vers le haut. Au niveau de ce sommet 22, il est prévu un orifice traversant 24 dans lequel vient se loger un pion de liaison 26 solidarisé à la ferrure 15 du mât d'accrochage. De préférence, une rotule (non représentée) est logée dans l'orifice 24 pour recevoir le pion 26. Ainsi, la rotule ainsi que le pion de liaison 26 constituent conjointement un dispositif de fixation 27 de la manille 20 sur la structure rigide du mât. Comme cela est le mieux visible sur la figure 2, la manille 20 est globalement agencée dans un plan parallèle à la direction Y et incliné de manière à s'écarter d'un carter de soufflante 12 en allant vers l'arrière. Par conséquent, l'axe 28 de l'orifice 24 confondu avec celui du pion 26 est légèrement incliné par rapport à la direction X, dans un plan XZ, de façon à s'élever en allant vers l'avant. Une autre conséquence de l'inclinaison de cette manille 20 est que la partie supérieure de celle-ci, donc son sommet 22, est plus éloignée du carter de soufflante 12 que la partie inférieure de cette manille triangulaire 20 intégrant ses deux autres sommets 30, 32. Ces deux sommets inférieurs 30, 32 rapprochés du carter de soufflante 12 sont chacun pourvu d'un orifice traversant (non visible) coopérant respectivement avec un premier dispositif de fixation 34 et un second dispositif de fixation 35 de conception identique, ces dispositifs comportant chacun une chape solidaire du carter de soufflante 12 (seule la chape 36 du premier dispositif de fixation 34 étant visible sur la figure 2). Bien entendu, dans cette configuration où les deux chapes sont donc disposées symétriquement par rapport au plan P et rapportées solidairement sur la portion interne du carter de soufflante portant les pales fixes de ce dernier, les axes 40 des deux orifices traversants associés aux sommets 30, 32 sont parallèles à l'axe 28, et donc également légèrement incliné par rapport à la direction X, dans un plan XZ, de façon à s'élever en allant vers l'avant. A titre indicatif, il est précisé que la manille 20 est également pourvue d'un quatrième point d'attache équipé d'un système de fixation de sécurité 42 monté sur le carter de soufflante. Ce quatrième point d'attache, également appelé point d'attache Fail Safe , transmet des efforts vers la structure rigide du mât uniquement en cas de défaillance de l'un des deux autres points d'attache situés au niveau des sommets 30, 32. Par ailleurs, il est bien entendu à comprendre que c'est la disposition particulière et symétrique de ces deux points d'attaches inférieurs, incorporant respectivement le premier et le second dispositif de fixation 34, 35, qui permet d'obtenir les deux demi-attaches moteur avant précitées. A présent en référence à la figure 4, il va être décrit le point d'attache inférieur incorporant le premier dispositif de fixation 34, c'est-à-dire celui situé au niveau du sommet 30. L'autre point d'attache inférieur étant sensiblement identique, il ne sera par conséquent pas davantage décrit. Globalement, le dispositif de fixation 34 comprend la chape 36, dite chape femelle et étant formée par un bras avant 36a et un bras arrière 36b entre lesquels vient se loger le sommet inférieur 30 de la manille 20, ainsi qu'un axe 44 dit axe de liaison et traversant cette manille 20 ainsi que les deux bras 36a, 36b. A ce titre, il est indiqué que l'axe de liaison 44 agencé selon l'axe 40 ne traverse pas nécessairement les bras 36a, 36b de part en part, mais pénètre au moins partiellement dans chacun de ces derniers. En ce qui concerne le bras avant 36a, celui-ci est pourvu d'un orifice traversant 48a orienté selon l'axe 40 dans lequel est montée une première bague 50. Celle-ci comporte un épaulement 52 en appui contre une surface interne du bras 36a, et permettant de l'arrêter en translation vers l'avant. En outre, l'une des particularités de l'invention réside dans le fait que cette bague 50 recevant l'axe 44 est équipée d'un fond 54 la rendant borgne, ce fond 54 étant situé au niveau d'une extrémité avant de cette bague 50. La bague 50 appartenant au premier dispositif de fixation 34 permet donc, par l'intermédiaire de son fond 54, de former une butée pour une première extrémité ou extrémité avant 44a de l'axe 44, dans la mesure où il est préférentiellement recherché un contact direct entre cette extrémité 44a et le fond 54 orienté perpendiculairement à l'axe 40. La partie centrale de l'axe de liaison 44 est de préférence agencée de manière à traverser une rotule 56 appartenant également au premier dispositif de fixation 34, et étant logée à l'intérieur de l'orifice traversant 58 pratiqué au niveau du sommet 30 de la manille triangulaire 20. Le premier dispositif de fixation 34 comporte en outre une seconde bague 60 logée dans un orifice traversant 48b du bras arrière 36b, cet orifice 48b étant orienté selon l'axe 40. La bague 60 présente un épaulement 62 en appui contre une surface interne du bras 36b, et permettant de l'arrêter en translation vers l'arrière. Par conséquent, les deux bagues 50, 60 se montent chacune sur la chape 36 en les insérant dans leurs orifices respectifs depuis l'espace défini entre les deux bras 36a, 36b. En position montée, l'axe de liaison 44 pénètre dans la bague 60, où sa deuxième extrémité ou extrémité arrière 44b y est retenue vers l'arrière par l'intermédiaire de moyens d'arrêt en translation 64, appartenant aussi au dispositif 34. Plus précisément, les moyens d'arrêt en translation 64 comportent un écrou 66 et un contre- écrou 68 centrés sur l'axe 40 et vissés intérieurement dans la seconde bague 60 depuis une extrémité libre de celle-ci, l'écrou 66 étant en appui contre un épaulement intérieur 70 de cette bague 60. Cependant, l'attache est conçue de sorte que l'extrémité arrière 44b de l'axe 44 se situe en avant par rapport à l'épaulement 70, de manière à éviter un contact entre cette extrémité 44b et l'écrou 66, susceptible d'entacher la durabilité des bagues 50, 60. Ainsi, les moyens d'arrêt en translation 64 sont également pourvus d'une rondelle-ressort 72, ou plusieurs, d'une part en appui contre l'écrou 66 et d'autre part en appui contre la seconde extrémité 44b de l'axe de liaison 44. Avec un tel agencement, la force de serrage axiale de l'axe 44 est totalement maîtrisée, de même que les niveaux de contrainte des bagues 50, 60. Enfin, il est précisé que les moyens d'arrêt en translation 64 comportent aussi une tige de sécurité 74 traversant transversalement la seconde bague 60, de préférence diamétralement, cette tige 74 du type Fail Safe étant agencée au niveau de l'extrémité libre arrière de cette seconde bague 60, en arrière par rapport au contre-écrou 68. Naturellement, la tige 74 permet en cas d'une défaillance quelconque des moyens d'arrêt en translation 64, d'éviter l'extraction de l'écrou 66, du contre-écrou 68 et de l'axe 44 en dehors de la bague arrière 60. Bien entendu, diverses modifications peuvent être apportées par l'homme du métier à l'attache moteur et à l'ensemble moteur pour aéronef qui viennent d'être décrits, uniquement à titre d'exemples non limitatifs. A cet égard, il est par exemple noté que l'attache moteur avant pourrait comporter une manille de forme classique à deux extrémités opposées, au lieu de présenter une forme triangulaire. Dans un tel cas, l'une ou ses deux extrémités pourraient alors être équipées d'un dispositif de fixation à bague borgne tel que celui qui vient d'être décrit. Par ailleurs, l'invention peut également être appliquée dans une configuration où les extrémités arrière des bielles 9 sont articulées sur un palonnier non plus rapporté sur le corps de l'attache moteur arrière 8, mais monté en avant par rapport à ce dernier et en arrière par rapport à l'attache moteur avant 6, toujours préférentiellement sur un longeron inférieur de la structure rigide 10, comme cela est visible sur la figure 5 représentant un autre mode de réalisation de la présente invention
L'invention se rapporte à une attache moteur pour aéronef destinée à être interposée entre un moteur et un mât d'accrochage, l'attache comprenant une manille (20) raccordée à un premier dispositif de fixation (34) comportant une chape (36) pourvue de deux bras (36a, 36b) et un axe (44) traversant la manille (20) ainsi que ces deux bras, ces deux derniers disposant chacun d'un orifice (48a, 48b) équipé respectivement d'une première bague (50) ainsi que d'une seconde bague (60) de réception de l'axe. Selon l'invention, la première bague est équipée d'un fond (54) formant butée pour une première extrémité (44a) de l'axe, et le premier dispositif de fixation comporte en outre des moyens d'arrêt en translation de l'axe (64) coopérant avec une seconde extrémité (44b) de cet axe.
1. Attache moteur (6) pour aéronef destinée à être interposée entre un moteur (2) et un mât d'accrochage (4) de ce moteur, ladite attache comprenant une manille (20) raccordée à un premier dispositif de fixation (34) comportant une chape (36) pourvue de deux bras (36a, 36b) et un axe (44) traversant ladite manille (20) ainsi que lesdits deux bras (36a, 36b) , ces deux derniers disposant chacun d'un orifice (48a, 48b) équipé respectivement d'une première bague (50) ainsi que d'une seconde bague (60) de réception de l'axe, caractérisée en ce que ladite première bague (50) est équipée d'un fond (54) formant butée pour une première extrémité (44a) dudit axe (44), et en ce que le premier dispositif de fixation (34) comporte en outre des moyens d'arrêt en translation de l'axe (64) coopérant avec une seconde extrémité (44b) de cet axe (44). 2. Attache moteur (6) selon la 1, caractérisée en ce que lesdits moyens d'arrêt en translation de l'axe (64) sont montés sur ladite seconde bague (60). 3. Attache moteur (6) selon la 1 ou la 2, caractérisée en ce que lesdits moyens d'arrêt en translation de l'axe (64) comportent un écrou (66) et un contre-écrou (68) vissés sur ladite seconde bague (60). 4. Attache moteur (6) selon la 3, caractérisée en ce que lesdits moyens d'arrêt en translation de l'axe (64) comportent en outre au moins une rondelle-ressort (72) en appui contre ledit écrou (66) ainsi que contre ladite seconde extrémité (44b). 5. Attache moteur (6) selon la 4, caractérisée en ce que l'écrou (66) est en appui contre un épaulement (70) pratiqué dans ladite seconde bague (60). 6. Attache moteur (6) selon la 5, caractérisée en ce que lesdits moyens d'arrêt en translation (64) comportent en outre une tige de sécurité (74) traversant transversalement ladite seconde bague (60). 7. Attache moteur (6) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce qu'une rotule (56) est interposée entre ledit axe (44) et ladite manille (20). 8. Attache moteur (6) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisée en ce que ladite manille (20) est triangulaire. 9. Attache moteur (6) selon la 8, caractérisée en ce que ladite manille triangulaire (20) est également raccordée à un second dispositif de fixation (35) identique audit premier dispositif de fixation (34), lesdits deux dispositifs de fixation étant respectivement situés à proximité de deux sommets (30, 32) de ladite manille triangulaire (20). 10. Attache moteur (6) selon la 9, caractérisée en ce qu'elle forme deux demi-attaches chacune conçue de manière à reprendre les efforts s'exerçant selon une direction transversale (Y) ainsi que selon une direction verticale (Z) du moteur (2). 11. Attache moteur (6) selon la 10, caractérisée en ce qu'elle comporte un troisième dispositif de fixation (27) situé à proximité d'un troisième sommet (22) de ladite manille triangulaire (20), ledit troisième dispositif de fixation (27) étant destiné à être solidarisé au mât d'accrochage (4). 12. Ensemble (1) pour aéronef comprenant un moteur (2), un mât d'accrochage (4) ainsi qu'une pluralité d'attaches moteur (6, 8, 9) interposées entre ledit mât d'accrochage (4) et le moteur (2), caractérisé en ce que ladite pluralité d'attaches moteur comprend au moins une attache moteur (6) selon l'une quelconque des précédentes. 13. Ensemble (1) selon la 12, 30 caractérisé en ce qu'il comporte une attache avant (6) selon l'une quelconque des 1 à 11. 14. Ensemble (1) selon la 13, caractérisé en ce que ladite manille (20) est parallèle à une direction transversale (Y) du moteur (2), et inclinée de façon à s'écarter d'un carter de soufflante (12) du moteur (2) en allant vers l'arrière. 15. Ensemble (1) selon la 14, caractérisé en ce que la chape (36) de chacun des deux premiers dispositifs de fixation (34, 35) est montée solidairement sur le moteur (2), de façon symétrique par rapport à un plan vertical (P) passant par un axe longitudinal (5) de ce moteur.
B
B64
B64D
B64D 27
B64D 27/26
FR2888425
A1
CAPTEUR-EMETTEUR DOMOTIQUE AUTONOME ET PROCEDE POUR SON FONCTIONNEMENT
20,070,112
L'invention concerne un capteur-émetteur autonome comprenant un moyen de conversion d'une énergie en une énergie électrique et un moyen de stockage de l'énergie électrique, le moyen de stockage alimentant un moyen de détection et/ou de mesure d'une grandeur physique et un moyen d'émission d'ondes électromagnétiques pour communiquer des informations sur cette grandeur physique à un dispositif domotique. Il concerne aussi un procédé de fonctionnement d'un tel capteur-émetteur. Un capteur-émetteur connu de l'art antérieur comprend un moyen d'alimentation autonome par conversion d'une énergie fournie par une source en énergie électrique. La source d'énergie peut être notamment de type électromagnétique (rayonnement solaire) ou de type mécanique (rotation ou vibration d'une structure sous l'effet du vent ou de la pluie). Cette énergie électrique est ensuite stockée dans un moyen de stockage en général physico-chimique comme une batterie d'accumulateurs, ou préférentiellement un supercondensateur, ou un simple condensateur. Un capteur-émetteur comprend un moyen d'émission de signaux de communication sans fil par ondes électromagnétiques, par exemple par ondes radioélectriques. Ce moyen d'émission permet au capteur de communiquer des informations à différents autres dispositifs d'un réseau domotique tels que notamment des actionneurs, des unités de commande et d'autres capteurs. Le capteur-émetteur peut éventuellement comprendre des moyens de réception de signaux de communication de manière à réaliser une communication bidirectionnelle entre le capteur-émetteur et certains autres dispositifs du réseau. Un tel MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc capteurémetteur est par exemple décrit dans la demande EP 0 771 929 ou dans la demande EP 1 314 849. Un problème posé avec ce type de capteur-émetteur est celui de l'installation et de la première mise en oeuvre sur site. Il convient en effet de pouvoir procéder à des essais de communication et de bon fonctionnement immédiatement après la pose du capteur-émetteur. Or, les moyens de conversion d'énergie et de stockage sont généralement dimensionnés en fonction des contraintes normales d'utilisation. Si par exemple le capteur-émetteur est alimenté par un panneau photo-voltaïque, le moyen de stockage doit être adapté à une autonomie de longue durée, de manière à permettre un bon fonctionnement même après une longue période de non ensoleillement (par exemple une nuit suivie d'une matinée avec fort brouillard). Typiquement, une période d'autonomie complète de 18 heures est requise pour une telle application. Cette autonomie ne pose aucun problème quand le moyen d'accumulation est une batterie d'accumulateur, cependant, celle-ci présente une durée de vie limitée par rapport aux condensateurs. Par ailleurs, après une longue période de stockage en magasin avant installation, la batterie d'accumulateur est déchargée et la recharge est nécessairement de longue durée, par exemple plusieurs dizaines de minutes voire plusieurs heures. II en est de même pour un supercondensateur de capacité suffisante pour présenter l'autonomie de fonctionnement requise. Ce problème et diverses solutions sont décrites dans la demande de brevet WO 2004/105211. On connaît ainsi de cette demande un capteur-émetteur présentant des moyens pour permettre une première charge rapide du moyen de stockage, à l'aide d'une source d'énergie MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc supplémentaire, telle qu'une pile sèche ou une batterie automobile (par le biais d'une prise d'allume-cigare). Une telle solution résout le problème mais nécessite de prévoir un accès à cette source supplémentaire. On pourrait, pour éviter cet inconvénient, prévoir que la source supplémentaire soit intégrée dans le capteurémetteur (et consiste, par exemple en une pile sèche destinée uniquement à cette première charge au moment de l'installation) mais il en résulterait un surcoût. Le but de l'invention est de fournir un capteur-émetteur permettant de résoudre les inconvénients et d'améliorer les capteurs-émetteurs autonomes connus de l'art antérieur. Le capteur-émetteur selon l'invention peut en particulier émettre quelques signaux de communication peu de temps après son installation, permettant par exemple de procéder à des essais de communication et de bon fonctionnement. L'invention concerne également un procédé de fonctionnement d'un tel capteur-émetteur. Le capteur-émetteur selon l'invention est caractérisé en ce que le moyen de stockage d'énergie électrique comprend un élément principal de stockage d'énergie électrique et un élément auxiliaire de stockage d'énergie électrique, la capacité de stockage de l'élément auxiliaire étant inférieure à la capacité de stockage de l'élément principal, et en ce que le moyen de stockage d'énergie électrique comprend un interrupteur commandé monté en série avec l'élément principal, l'interrupteur et l'élément principal étant montés en parallèle avec l'élément auxiliaire. Le capteur-émetteur peut comprendre une unité logique de traitement 30 commandant l'état de l'interrupteur commandé. MS\2. S 649.12FR.541. dpt. doc L'unité logique de traitement peut intégrer l'interrupteur commandé. Les éléments principal et auxiliaire de stockage électrique peuvent être des condensateurs. La capacité de stockage de l'élément principal peut être au moins 3 fois supérieure à celle de l'élément auxiliaire. Le procédé de fonctionnement d'un capteur-émetteur autonome selon l'invention est caractérisé en ce qu'il comprend une procédure de programmation dans laquelle le moyen d'émission d'ondes électromagnétiques est au moins principalement alimenté par l'élément auxiliaire. Le procédé de fonctionnement peut comprendre une procédure de programmation dans laquelle le moyen d'émission d'ondes électromagnétiques n'est pas alimenté par l'élément principal. La fin de la procédure de programmation peut être déclenchée par l'un 20 des événements suivants: un nombre prédéterminé de trames envoyées durant la procédure de programmation est atteint, un signal d'accusé réception est reçu, une temporisation est échue, la tension aux bornes de l'interrupteur commandé est inférieure à un seuil prédéterminé. Le procédé de fonctionnement peut comprendre une procédure opérationnelle transitoire dans laquelle l'élément principal est au moins 30 partiellement chargé par l'énergie stockée dans l'élément auxiliaire à travers l'interrupteur commandé. MS\2. S649.12FR.541.dpt.doc Les durées des phases de conduction de l'interrupteur commandé peuvent être telles que la tension aux bornes de l'élément auxiliaire ne chute pas en dessous d'un seuil prédéterminé. La fin de la procédure opérationnelle transitoire peut être déclenchée par le franchissement à la baisse par la tension aux bornes de l'interrupteur commandé d'un seuil de tension prédéterminé et la procédure opérationnelle transitoire peut être suivie d'une procédure dans laquelle l'interrupteur commandé est fermé en permanence. Le dessin annexé représente, à titre d'exemple, un mode de réalisation d'un capteur-émetteur selon l'invention et un mode d'exécution du procédé de fonctionnement d'un tel capteur-émetteur. La figure 1 est un schéma électrique d'un mode de réalisation d'un capteur-émetteur selon l'invention. La figure 2 est un ordinogramme d'un mode d'exécution d'un procédé de 20 fonctionnement d'un capteur-émetteur selon l'invention. Le capteur-émetteur 10 représenté à la figure 1 comprend une unité photovoltaïque PVU de faibles dimensions constituée par exemple par un panneau de photopiles silicium et alimentant le reste du circuit. Le capteur-émetteur comprend en outre principalement une unité logique de traitement CPU, un moyen RFU d'émission de signaux radioélectriques, un moyen de stockage d'énergie électrique constitué par un premier condensateur Cl et un deuxième condensateur C2, les condensateurs présentant des capacités très différentes, ce qui leur confère des capacités de stockage très différentes. Sous un éclairement de 11 klux, MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc l'unité photovoltaïque PVU est par exemple capable de fournir un courant de 6,5 mA sous une tension de 1,15 V. Quatre branches électriques parallèles peuvent être identifiées entre les bornes du premier condensateur Cl constituant d'une part la masse du circuit et d'autre part un potentiel VCC. La première branche comprend un branchement série de l'unité photovoltaïque PVU et d'une diode Dl. La deuxième branche comprend un branchement série du deuxième condensateur C2 et d'un interrupteur commandé TR le reliant à la masse, une résistance RP de très forte valeur étant disposée en parallèle de l'interrupteur. L'interrupteur TR est commandé par l'unité logique de traitement. Préférentiellement, cet interrupteur commandé TR est lui-même intégré à l'unité logique de traitement, comme représenté sur la figure 1. En effet, une sortie logique 02 de l'unité logique de traitement, de type collecteur ouvert, peut être connectée à une électrode du deuxième condensateur C2 de manière à ce que lorsque l'interrupteur commandé TR est fermé, un courant électrique de charge circule dans le condensateur C2. La troisième branche comprend une unité hystérésis HU et l'unité logique de traitement CPU reliée entre ses bornes d'alimentation VDD et GND. La quatrième branche comprend le moyen RFU d'émission des signaux radioélectriques. Une première sortie 01 de l'unité logique de traitement est raccordée à une entrée 111 du moyen RFU d'émission de signaux radioélectriques, dont la sortie 011 est raccordée à une antenne ANT. Le premier condensateur Cl est chargé par l'unité photovoltaïque PVU à travers la diode Dl. Cette diode évite la décharge du condensateur Cl quand, par suite d'une baisse d'ensoleillement, la tension de l'unité MS\2. S 649.12FR. 541. dpt. doc photovoltaïque devient inférieure à celle du premier condensateur. Si l'unité photovoltaïque est intrinsèquement irréversible, la diode Dl est inutile. Le premier condensateur Cl présente une capacité limitée, par exemple égale au dixième de la capacité nominale requise par le capteur-émetteur autonome. Elle peut être encore inférieure ou très inférieure à cette valeur. L'autonomie nominale du capteur-émetteur est assurée par le deuxième condensateur C2 qui consiste par exemple en un supercondensateur. Un dispositif élévateur de tension peut être intercalé dans le circuit, par exemple au niveau de la diode Dl, si la tension nominale du panneau photovoltaïque est inférieure à la tension nominale d'alimentation des circuits électroniques. L'unité logique de traitement CPU est par exemple un microcontrôleur dont la borne d'alimentation positive VDD est reliée au potentiel VCC. Le fonctionnement du microcontrôleur est tel qu'il ne commence à fonctionner que si sa tension d'alimentation est supérieure à un premier seuil VDDH, tandis qu'il cesse de fonctionner si cette tension d'alimentation devient inférieure à un deuxième seuil VDDL, inférieur à VDDH. La différence entre ces deux valeurs de seuil constitue l'hystérésis VH de la tension d'alimentation. Selon le procédé de fonctionnement du capteur-émetteur décrit plus bas, il peut être utile d'avoir une valeur d'hystérésis importante, par exemple de l'ordre de 1 volt. Si le microcontrôleur utilisé présente intrinsèquement une faible valeur d'hystérésis VH, celleci est augmentée en intercalant une unité d'hystérésis HU entre le potentiel VCC et la borne d'alimentation VDD. L'unité HU contient avantageusement une diode dont le sens de conduction va du potentiel VCC à la borne VDD. MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc Une entrée analogique 12 de l'unité logique de traitement est raccordée à l'électrode du deuxième condensateur C2 reliée à l'interrupteur TR. Une entrée analogique 11 est raccordée à un capteur délivrant un signal de mesure MSR. Le capteur peut être un capteur de choc, de fumée, de gaz, de température, de vitesse, d'humidité ou d'ensoleillement. Dans ce dernier cas, la tension aux bornes de l'unité photovoltaïque peut servir également de signal de mesure MSR. Une entrée logique 13 de l'unité de traitement est raccordée au potentiel 10 VCC par un interrupteur KU, par exemple un bouton poussoir actionnable par l'installateur. Ce bouton poussoir sert notamment à activer une commande de programmation, par exemple pour l'appairage du capteurémetteur avec d'autres dispositifs d'une installation. Un premier mode d'exécution du procédé de fonctionnement du capteurémetteur est décrit en référence à la figure 2. On suppose que l'interrupteur commandé TR est initialement ouvert et que le panneau photovoltaïque est éclairé. Dans ces conditions, le condensateur Cl se charge. Un événement initiateur noté VDDH consiste en un franchissement à la hausse d'un seuil de tension par la tension VCC, cette tension devenant suffisante pour alimenter l'unité logique de traitement. Cet événement conditionne le passage à une première étape de test T11 portant sur l'état d'un indicateur d'initialisation INIT. Cet indicateur est lu dans une partie sauvegardée (type EEPROM) de la mémoire interne de l'unité logique de traitement CPU. Si l'indicateur d'initialisation INIT n'est pas à l'état actif, alors on passe dans une procédure de programmation (à gauche de la figure 2) débutant 30 par une étape de test T12. Si l'indicateur d'initialisation est à l'état actif, MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc alors on passe dans une procédure opérationnelle transitoire (à droite sur la figure 2) débutant par une étape E13. La procédure de programmation permet de régler et d'appairer le capteurémetteur avec les autres dispositifs de l'installation avec lesquels il est destiné à communiquer. La procédure opérationnelle transitoire permet la gestion de l'alimentation électrique de l'unité logique de traitement et des moyens d'émissions de signaux après que le capteur-émetteur a été réglé et appairé et avant que le condensateur C2 soit connecté de manière permanente aux bornes du condensateur Cl. L'étape de test T12 porte sur l'état de l'interrupteur KU. Si l'interrupteur KU n'est pas fermé, alors on passe directement à une étape de test T13. Si l'interrupteur KU est fermé, alors on passe à une étape E11 dans laquelle des trames de signaux sont émises par les moyens d'émission. Ces trames contiennent par exemple un identifiant ID du capteur-émetteur et un ordre d'appairage, de manière à ce que cet identifiant ID soit appris par les autres dispositifs de l'installation. Il peut être prévu que plusieurs trames soient émises pour assurer la bonne insertion du capteur-émetteur dans l'installation. Les trames peuvent aussi contenir des informations ou des résultats d'acquisitions concernant des mesures réalisées par le capteur et permettant de s'assurer du bon fonctionnement du capteur. La première étape El1 peut aussi comporter un programme d'autotest du capteur. Cette étape comporte l'activation d'une temporisation TMP1. La fin de cette étape provoque le passage à l'étape de test T13 dans laquelle est déterminée le nombre de trames émises. Si ce nombre est supérieur à un nombre prédéterminé N, alors on passe à une étape E12 dans laquelle l'indicateur d'initialisation INIT est activé, par exemple par écriture d'une valeur particulière à un endroit déterminé dans la mémoire EEPROM de l'unité logique de traitement. Si le nombre est inférieur ou égal à N, alors on passe à une étape de test MS\2. S 649.12FR. 541. dpt. doc T14 dans laquelle on test si la temporisation TMP1 est échue. Si tel est le cas, on passe à l'étape E12. Dans le cas contraire, on passe à une étape de test T15 dans laquelle la tension URP est mesurée à l'aide de l'entrée analogique 12 de l'unité logique de traitement et comparée à un seuil de tension U0. Dans le cas où la tension URP est inférieure à ce seuil, on passe à l'étape E12, sinon on boucle sur l'étape de test T11 (étiquette RET). De même, à la fin de l'étape E12, on boucle sur l'étape de test T11. Dans le cas où le capteur-émetteur est équipé de moyens de communication bidirectionnels, il est à noter que l'étape de test T13 peut être remplacée par une étape de réception d'un signal d'accusé de réception provenant d'un dispositif de l'installation. En définitive, cette procédure de programmation permet l'émission de trames d'apprentissage et/ou de réglage en utilisant la réserve d'énergie constituée dans le premier condensateur Cl. L'activation de l'indicateur d'initialisation confirme que la programmation a été réalisée et qu'on peut sortir de ce mode, soit parce que un nombre prédéterminé de trames a été émis, soit parce que le fonctionnement a été assuré pendant une durée TMP1 prédéterminée, soit parce que le deuxième condensateur a pu se charger suffisamment à travers la résistance RP, ce qui a pour effet de rendre la tension URP inférieure au seuil U0. II est possible de réaliser différentes variantes de la procédure de programmation: dans une première variante, une seule des étapes de test T13 à T15 est réalisée, dans une deuxième variante, deux des étapes de test décrites doivent donner un résultat positif pour passer à l'étape E12, MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc dans une troisième variante, les trois étapes de test doivent donner un résultat positif pour passer à l'étape E12, dans une quatrième variante, on boucle sur le deuxième test T12 tant que l'interrupteur KU n'est pas fermé, comme représenté par une 5 flèche en trait pointillé, dans une cinquième variante, le test de l'état de l'interrupteur KU est remplacé par un test de réception d'un signal. Cette variante s'applique au cas où les moyens d'émissions de signaux sont de type bidirectionnel. Dans ce cas, le signal de programmation peut être envoyé par un dispositif appartenant déjà à l'installation. Tout en étant de valeur la plus faible possible, la capacité du condensateur Cl est prévue suffisante pour permettre l'émission des trames d'apprentissage et/ou de réglage. La capacité du condensateur Cl vaut par exemple 1 F. Cependant, si par suite de fausses manipulations sur les autres dispositifs de l'installation cet apprentissage n'a pu être mené à bien, il suffit d'attendre que le condensateur Cl soit rechargé pour recommencer. La procédure de programmation est modifiable pour être parcouru plusieurs fois en ne répétant pas certaines étapes (par exemple l'étape d'autotest ou des étapes d'émission de trames) qui avaient déjà été réalisées précédemment. La capacité du condensateur C2 vaut par exemple 4 F. Des signaux de transmission étant émis tous les 15 minutes et la consommation de chacun de ces signaux valant au maximum 145 mJ, le capteur-émetteur dispose d'une autonomie de 24 heures. Une fois l'indicateur INIT activé, la procédure opérationnelle transitoire est mise en oeuvre. Dans une étape E13, l'interrupteur commandé TR est fermé. Autrement dit, cet interrupteur n'est activé que lorsqu'au moins une des conditions suivantes est remplie: MS\2.S649.12FR. 541.dpt.doc fin des opérations d'apprentissage (émission du nombre prévu de trames), échéance d'une temporisation TMP1 ayant permis une charge suffisante du condensateur Cl, et/ou du condensateur C2 à travers la résistance RP, cette temporisation ayant par exemple une durée de quelques dizaines de minutes, - mesure d'une faible valeur de tension URP, indiquant que le condensateur Cl s'est suffisamment chargé pour que la fermeture de l'interrupteur commandé TR soit possible. Pour des raisons détaillées plus bas, dans l'étape E13, on peut effectuer une mesure de la tension URP juste avant la fermeture de l'interrupteur commandé TR. Cependant, il est tout à fait possible que le deuxième condensateur C2 soit très peu chargé au moment où prend fin la procédure de programmation, voire pas chargé du tout dans le cas où la résistance RP est non implantée. Dans ces cas, au moment où l'interrupteur commandé TR est fermé, le premier condensateur Cl et la ligne d'alimentation sont courtcircuités. Pour éviter ce phénomène, dans une étape E14, une temporisation TMP2 de durée très courte est lancée. A l'échéance de celle- ci, dans une étape E15, l'interrupteur commandé TR est ouvert. En choisissant une temporisation TMP2 suffisamment courte, seule une fraction de la charge du condensateur Cl est fournie au condensateur C2. Une résistance additionnelle RS de faible valeur disposée en série avec le condensateur C2 peut permettre de limiter encore cette valeur. Dans une étape E16, la tension URP est mesurée à l'aide de la deuxième entrée analogique 12 de l'unité logique de traitement. Cette mesure est réalisée que la résistance RP soit implantée ou non. Elle permet d'accéder indirectement à la valeur de la tension UC2 aux bornes du deuxième condensateur C2. Le calcul de cette tension UC2 est MS\2. S649. 12FR.541.dpt. doc réalisé : soit à partir de la connaissance de la tension UC1, si une entrée analogique supplémentaire de l'unité logique de traitement permet également la mesure de cette tension, soit de manière préférée à partir de la connaissance de la tension URP. En effet, cette tension URP est égale à la différence (UC1 UC2), et la variation AURP entre le début de la conduction de l'interrupteur commandé (mesurée à l'étape E13) et la fin de conduction (mesurée à l'étape E16) est égale à : AURP = 4UC1- AUC2 4UC1 étant la variation de la tension UC1 et AUC2 étant la variation de la tension UC2 (AURP est négatif, de même que AUC1, et AUC2 est positif. En valeurs absolues, la variation de la tension URP est la somme des deux variations aux bornes des condensateurs) . Or, on a conservation de la charge lors de la conduction de l'interrupteur commandé TR: Cl x 4UC1= - C2 x AUC2 donc: AURP =-AUC2 x/1+ Cl, 20 ou AURP = 4UC1 x 1 + c2) Il est donc possible de mesurer l'incrément de tension aux bornes du condensateur C2 à partir de la variation de tension AURP. La valeur initiale de UC2 étant connue (UC2 = 0), la tension UC2 peut-être déterminée après un nombre quelconque de cycles. MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc La durée de la temporisation TMP2 conditionne l'importance du transfert de charge réalisé entre le premier condensateur Cl et le deuxième condensateur C2. Si l'on désire ne pas interrompre le fonctionnement normal de l'unité logique de traitement, il faut que ce transfert de charge provoque une baisse de tension UC1 inférieure à l'hystérésis VH de tension d'alimentation. II est par conséquent souhaitable de commencer le processus avec une très faible durée de temporisation TMP2 et d'augmenter celle-ci si l'on constate à l'étape E16 que l'augmentation de tension UC2 aurait pu être plus importante. Cet ajustement est réalisé dans une étape [17. La valeur optimale de durée de la temporisation TMP2 est celle qui conduit à une variation absolue AURP maximum de la tension URP d'une mesure à l'autre. La valeur AURP max est donnée par: AURP max = VHx (1+ Cl C2 Si on constate un écart valant AURP entre deux mesures lorsque la durée de la temporisation TMP2 vaut T2, alors la durée optimale T2max de cette durée vaut sensiblement: T2max = T2 x AURP max AURP On passe ensuite à une étape E18 dans laquelle se déroule une 20 temporisation TMP3 qui permet d'ajuster le temps entre deux phases successives de charge du deuxième condensateur C2. On passe ensuite à une étape de test T16 dans laquelle la tension URP est comparée à un seuil de tension U0 de faible valeur. Ce seuil UO est par exemple égal ou inférieur à AURP max. Tant que la tension URP est supérieure à ce seuil, on boucle sur l'étape E13. En revanche, quand la tension URP est devenue inférieure à ce seuil, cela signifie que le MS\2. S649.12FR.541.dpt.doc deuxième condensateur C2 est suffisamment chargé pour que l'interrupteur commandé TR puisse être cette fois fermé de manière permanente. On passe alors à une étape E19 dans laquelle l'interrupteur commandé TR est fermé et le capteur-émetteur est maintenant en fonctionnement normal, présentant son autonomie maximale. Les émissions périodiques de signaux peuvent avoir lieu sans inconvénient dans le cadre de ce fonctionnement normal. La procédure opérationnelle transitoire se prête à diverses variantes. Ainsi, dans une variante, l'étape E18 contient non plus une temporisation mais une mesure continue de la tension URP. En effet, le premier condensateur Cl se rechargeant progressivement à l'aide de l'unité photovoltaïque, la tension URP augmente de la même façon que la tension UC1. La durée de l'étape E18 est cette fois conditionnée par le fait que la tension URP a de nouveau augmenté d'une valeur prédéterminée. Dans une autre variante, les étapes E14 à E18 sont supprimées, les autres étapes restant inchangées. Cette fois, rien ne limite la durée de fermeture de l'interrupteur commandé TR une fois que la procédure de programmation a été exécutée. La limitation résulte cette fois de la chute de tension au niveau du potentiel VCC par la fermeture de l'interrupteur commandé TR. Quand le deuxième condensateur C2 est encore complètement déchargé, cette chute de tension est très supérieure à l'hystérésis d'alimentation VH: la tension VDD passe en dessous du seuil VDDL et l'unité logique de traitement cesse de fonctionner, ce qui provoque l'ouverture de l'interrupteur commandé TR. La fermeture de l'interrupteur TR entraîne donc, au bout d'un certain temps, son ouverture: il existe donc un phénomène de relaxation illustré par la flèche en trait pointillé allant de la fin de l'étape E13 à l'événement initiateur symbolisé par VDDH. Le condensateur C2 se charge comme MS\2. S649.12FR.541.dpt.doc dans la première variante de manière incrémentale, mais cette fois sans que des moyens viennent spécifiquement agir sur l'interrupteur commandé pour contrôler la charge. Cette dernière variante de procédure opérationnelle transitoire est donc très simple. Cependant la première variante décrite est préférée si l'on souhaite que le capteur-émetteur soit au moins partiellement fonctionnel pendant que dure la charge du deuxième condensateur C2. Cette variante maintient en effet une tension d'alimentation suffisante pour permettre par exemple l'émission de signaux si nécessaire pendant que se déroule l'étape E18. Le capteur-émetteur selon l'invention et son procédé de fonctionnement permettent donc une mise en condition fonctionnelle extrêmement rapide du capteur-émetteur. La description se réfère à un capteur-émetteur dont la source d'énergie est lumineuse. Cependant, l'unité photovoltaïque PVU décrite peut être remplacer par tout transducteur susceptible de transformer une énergie non électrique en énergie électrique tel que par exemple un microgénérateur électromagnétique entraîné par un moulinet d'anémomètre ou un élément piézoélectrique convertissant en électricité les vibrations de la structure sur laquelle il est monté. Avec le procédé décrit, le capteur-émetteur selon l'invention peut être opérationnel en 15 minutes sous un éclairement de 15 klux et en 22 minutes sous un éclairement de 11 klux. Dans le cas où les éléments principal et auxiliaire sont des condensateurs comme décrit plus haut, on entend par capacité de stockage des éléments, leur capacité exprimée en Farad. MS\2. S649.12FR.541.dpt.doc Les éléments principal et auxiliaire peuvent également consister en des batteries d'accumulateurs. Dans ce cas, on entend par capacité de stockage des éléments, leur charge exprimée enAmpère heure. L'un des éléments peut consister en un condensateur et l'autre peut consister en une batterie d'accumulateurs. Dans ce cas, on entend par capacité de stockage des éléments, les énergies stockées dans ces éléments lors du fonctionnement du capteur-émetteur. II en est de même lorsque les deux éléments sont des condensateurs et qu'ils sont chargés sous des tensions différentes. MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc
Le capteur-émetteur (10) comprend un moyen (PVU) de conversion d'une énergie en une énergie électrique et un moyen de stockage de l'énergie électrique (C1, C2), le moyen de stockage alimentant un moyen de détection et/ou de mesure d'une grandeur physique et un moyen (RFU) d'émission d'ondes électromagnétiques pour communiquer des informations sur cette grandeur physique à un dispositif domotique. Il est caractérisé en ce que le moyen de stockage d'énergie électrique comprend un élément principal (C2) de stockage d'énergie électrique et un élément auxiliaire (C1) de stockage d'énergie électrique, la capacité de stockage de l'élément auxiliaire étant inférieure à la capacité de stockage de l'élément principal, et en ce que le moyen de stockage d'énergie électrique comprend un interrupteur commandé (TR) monté en série avec l'élément principal, l'interrupteur et l'élément principal étant montés en parallèle avec l'élément auxiliaire.
Revendications: 1. Capteur-émetteur autonome (10) comprenant un moyen (PVU) de conversion d'une énergie en une énergie électrique et un moyen de stockage de l'énergie électrique (Cl, C2), le moyen de stockage alimentant un moyen de détection et/ou de mesure d'une grandeur physique et un moyen (RFU) d'émission d'ondes électromagnétiques pour communiquer des informations sur cette grandeur physique à un dispositif domotique, caractérisé en ce que le moyen de stockage d'énergie électrique comprend un élément principal (C2) de stockage d'énergie électrique et un élément auxiliaire (Cl) de stockage d'énergie électrique, la capacité de stockage de l'élément auxiliaire étant inférieure à la capacité de stockage de l'élément principal, et en ce que le moyen de stockage d'énergie électrique comprend un interrupteur commandé (TR) monté en série avec l'élément principal, l'interrupteur et l'élément principal étant montés en parallèle avec l'élément auxiliaire. 2. Capteur-émetteur selon la 1, caractérisé en ce qu'il comprend une unité logique de traitement (CPU) commandant l'état de l'interrupteur commandé. 3. Capteur-émetteur selon la 2, caractérisé en ce que l'unité logique de traitement intègre l'interrupteur commandé. 4. Capteur-émetteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les éléments principal et auxiliaire de stockage électrique sont des condensateurs. MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc 5. Capteur-émetteur selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la capacité de stockage de l'élément principal est au moins 3 fois supérieure à celle de l'élément auxiliaire. 6. Procédé de fonctionnement d'un capteur-émetteur autonome selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comprend une procédure de programmation dans laquelle le moyen d'émission d'ondes électromagnétiques est au moins principalement alimenté par l'élément auxiliaire. 7. Procédé de fonctionnement selon la 6, caractérisé en ce qu'il comprend une procédure de programmation dans laquelle le moyen d'émission d'ondes électromagnétiques n'est pas alimenté par l'élément principal. 8. Procédé de fonctionnement selon l'une des 6 à 7, caractérisé en ce que la fin de la procédure de programmation est déclenchée par l'un des événements suivants: un nombre prédéterminé (N) de trames envoyées durant la 20 procédure de programmation est atteint, un signal d'accusé de réception est reçu, une temporisation (TMP1) est échue, la tension aux bornes de l'interrupteur commandé est inférieure à un seuil prédéterminé (UO). 9. Procédé de fonctionnement selon l'une des 6 à 8, caractérisé en ce qu'il comprend une procédure opérationnelle transitoire dans laquelle l'élément principal est au moins partiellement chargé par l'énergie stockée dans l'élément auxiliaire à travers l'interrupteur commandé. MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc 10. Procédé de fonctionnement selon la 9, caractérisé en ce que les durées des phases de conduction de l'interrupteur commandé sont telles que la tension aux bornes de l'élément auxiliaire ne chute pas en dessous d'un seuil prédéterminé (VDDL). 11. Procédé de fonctionnement selon l'une des 9 à 10, caractérisé en ce que la fin de la procédure opérationnelle transitoire est déclenchée par le franchissement à la baisse par la tension (URP) aux bornes de l'interrupteur commandé d'un seuil de tension prédéterminé (U0) et en ce que la procédure opérationnelle transitoire est suivie d'une procédure dans laquelle l'interrupteur commandé est fermé en permanence. MS\2.S649.12FR.541.dpt.doc
H,G
H04,G08,H02
H04B,G08C,H02J
H04B 1,G08C 17,H02J 7
H04B 1/02,G08C 17/02,H02J 7/35
FR2892456
A1
DISPOSITIF D'ENTRAINEMENT DE MACHINES ACCESSOIRES D'UN MOTEUR A TURBINE A GAZ
20,070,427
La présente invention concerne le domaine des moteurs à turbine à gaz multi-corps, à application aéronautique en particulier, et vise un moyen de prélèvement de puissance mécanique sur les arbres de rotor afin d'entraîner des accessoires. Un moteur à turbine à gaz comprend de façon générale un groupe de compression d'air alimentant au moins en partie une chambre de combustion. Les gaz issus de cette dernière entraînent une ou plusieurs turbines reliées mécaniquement aux compresseurs, et fournissent la poussée. Un moteur à double corps comprend un groupe de compression dit basse pression relié par un premier arbre à un groupe de turbines basse pression, l'ensemble formant le corps basse pression, BP. Il comprend aussi un deuxième corps dit corps haute pression HP, solidaire d'un deuxième arbre concentrique au premier. Les deux rotors sont mécaniquement libres en rotation l'un par rapport à l'autre, Le corps HP est en communication directe avec la chambre de combustion. Les turboréacteurs, civils notamment, comprennent généralement un rotor de soufflante entraîné par le corps BP et délivrant une partie importante de la poussée. Une partie de la puissance fournie par les turbomoteurs aéronautiques est utilisée pour alimenter les servitudes à la fois des turbomoteurs eux-mêmes et de l'avion dont ils assurent la propulsion. Dans un moteur multi-corps, cette puissance est actuellement prélevée en partie mécaniquement sur l'arbre de l'étage haute pression pour entraîner un arbre récepteur d'entrée d'un boîtier d'accessoires. Ce boîtier est aussi désigné AGB (pour accessory gear box). Pour un turboréacteur à turbosoufflante par exemple le boîtier d'accessoires est disposé sur le carter de la soufflante. Son arbre d'entrée est généralement entraîné par un arbre de transmission logé dans l'un des bras structuraux du carter et relié à travers un boîtier de renvoi d'angle à un pignon solidaire de l'arbre haute pression. Différentes machines accessoires, telles que générateurs et pompes hydrauliques à carburant ou à huile, sont installées dans ce boîtier, et entraînées par l'intermédiaire d'engrenages. Une autre partie du prélèvement est constituée par l'air sous pression soutiré au compresseur haute pression pour assurer notamment la pressurisation et le conditionnement de la cabine de l'avion ou bien le dégivrage.40 La tendance actuelle vise à augmenter la part du prélèvement de puissance mécanique en raison de la part croissante des moyens électriques, réputés plus souples d'emploi. Cette demande croissante de fourniture électrique pour les équipements de l'avion ne permet plus, pour de raison de fonctionnement et de performance du moteur, principalement à des régimes de rotation faible, de prélever la puissance uniquement sur le corps HP. Un tel prélèvement serait susceptible de provoquer le pompage du compresseur. Un moyen pour augmenter le prélèvement de puissance dans les nouvelles applications de turbomoteurs est de mettre en oeuvre un système de prélèvement de puissance mécanique mixte sur les corps HP et BP du moteur. Cependant les corps HP et BP tournent de manière indépendante à des vitesses différentes et possèdent des plages de fonctionnement différentes. Entre le régime de ralenti et le régime plein gaz, le rapport des vitesses pour l'arbre HP est de l'ordre de 2, par exemple la vitesse de rotation passe de 10.000 tours par minute à 20.000 tours par minute. En revanche, le rapport pour l'arbre BP est de l'ordre de 5 ; sa vitesse passe par exemple de 900 tours par minute au ralenti à 4.500 au régime plein gaz. En outre, les accessoires installés sur le boîtier d'accessoires ont une plage de fonctionnement déterminée, compatible avec celle du corps HP. L'invention a pour objet de réaliser un prélèvement de puissance mixte sur les corps HP et BP tout en fournissant au boîtier d'accessoires une plage de vitesses compatible avec le fonctionnement des équipements installés sur celui-ci. Conformément à l'invention le dispositif d'entraînement de machines auxiliaires d'un turbomoteur à turbine à gaz multi-corps, notamment à double corps, avec un corps BP et un corps HP, lesdites machines étant installées sur un boîtier et le dispositif comprenant une première transmission mécanique entre l'arbre du corps HP et ledit boîtier, est caractérisé par le fait qu'il comprend également une transmission hydraulique entre l'arbre du corps BP et ledit boîtier. Le terme boîtier désigne un support de machines auxiliaires pourvu de moyens d'entraînement mécaniques de ces dernières à partir d'une ou plusieurs prises de mouvement. Grâce au dispositif de l'invention, le corps BP est susceptible de participer à l'entraînement des équipements du boîtier en fonction du régime moteur. Il s'ensuit un allègement des prélèvements de puissance sur le corps HP lors des phases présentant des problèmes d'opérabilité du moteur. La transmission hydraulique permet par ailleurs de transmettre de la puissance depuis le corps BP sans imposer une vitesse de rotation, et dans la mesure où le boîtier reste entraîné mécaniquement par le corps HP, à travers cette première transmission mécanique, la vitesse en entrée est commandée par celle du corps HP. On conserve ainsi un pilotage de la vitesse du boîtier compatible avec le fonctionnement des équipements existants montés sur le boîtier. Conformément à un premier mode de réalisation, la transmission hydraulique comprend un variateur hydrostatique avec une pompe hydraulique reliée par une deuxième transmission mécanique à l'arbre BP, et reliée par un circuit hydraulique à un moteur hydraulique, lui-même relié par une troisième transmission mécanique audit boîtier. Plus particulièrement, la première transmission et la troisième transmission sont reliées en parallèle au boîtier. Selon la pompe utilisée, la deuxième transmission comprend un réducteur de vitesse. Ce mode de réalisation est avantageux car il permet une grande souplesse de mise en oeuvre ; en particulier il est possible de disposer la pompe et le moteur en des endroits distincts éventuellement éloignés l'un de l'autre. Avantageusement, au moins l'une de la pompe et du moteur est à déplacement positif, et de préférence est à cylindrée variable. Le circuit hydraulique comprend un accumulateur de fluide en aval de la pompe, permettant ainsi son pilotage en pression. Un organe de commande du débit du moteur hydraulique permet le réglage de la puissance d'appoint apportée par l'arbre BP. Conformément à un autre mode de réalisation, la troisième transmission mécanique comprend un engrenage différentiel à train épicycloïdal. Cette solution permet de réduire la puissance transmise par la transmission 40 hydraulique et par conséquent la dimension de cette partie. 35 Le train épicycloïdal est composé de trois étages : cage, planétaire et porte satellite, pour cette application le train épicycloïdal comporte deux étages d'entrée et un étage de sortie qui sont à déterminer en fonction de la raison du train choisi. Un étage d'entrée, l'engrenage planétaire du train épicycloïdal, est ainsi relié par une quatrième transmission mécanique à l'arbre BP, et l'arbre du moteur hydraulique est relié mécaniquement à l'autre étage d'entrée, la cage du train épicycloïdal. Plus particulièrement, l'arbre du moteur hydraulique est relié à une entrée par un réducteur de vitesse, et l'étage de sortie, le porte satellite, est relié au boîtier. Conformément à un troisième mode de réalisation, la transmission hydraulique comprend un coupleur hydraulique relié d'une part par une deuxième transmission mécanique à l'arbre BP, d'autre part par une troisième transmission audit boîtier. On assure le contrôle de la puissance transmise par un moyen de commande de remplissage en liquide. Comme dans les cas précédents, l'invention permet de conserver un pilotage de la vitesse du boîtier par le corps HP, compatible avec le fonctionnement des équipements moteur et avion. Elle permet aussi de transmettre la puissance aux accessoires issue du corps BP et d'alléger les prélèvements de puissance sur le corps HP lors de phase présentant des problèmes d' opérabilité moteur. Elle permet encore de limiter les pertes dues à la transmission hydrocinétique pour les régimes autorisant le prélèvement de puissance 100 % sur le corps HP. Ce mode de réalisation présente plus particulièrement l'avantage d'une grande simplicité de mise en oeuvre même si le coupleur est en soi un équipement plus encombrant que la solution hydraulique précédente. 35 D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui des deux modes de réalisation de l'invention accompagnée des dessins annexés sur lesquels La figure 1 est une représentation schématique d'un exemple se rapportant 40 au premier mode de réalisation ;30 La figure 2 est une représentation schématique d'un exemple se rapportant au deuxième mode de réalisation ; La figure 3 est une représentation schématique d'un exemple se rapportant au troisième deuxième mode de réalisation. Le mode de réalisation en référence à la figure 1 porte sur un moteur à turbine à gaz à double corps ; on n'a représenté du turbomoteur que les deux arbres 1 et 3, l'un correspond au corps BP et l'autre au corps HP. Comme cela est connu des réalisations courantes, les deux arbres sont concentriques et libres mécaniquement en rotation l'un par rapport à l'autre. Selon le type de moteur, ils sont co-rotatifs ou bien contrarotatifs en fonctionnement. L'arbre BP est monté par des paliers appropriés à l'intérieur de l'arbre HP. Dans le cas d'un turboréacteur à double flux, il entraîne une soufflante, par exemple disposée sur l'avant. Chacun des deux arbres est pourvu d'un pignon, la et 3a respectivement, pour l'entraînement d'arbres de transmission. Un premier arbre 5, formant une première transmission mécanique, avec, à une extrémité, un organe de prise de mouvement 5a, un pignon par exemple, sur l'arbre HP est disposé radialement par rapport à l'axe du moteur, défini par les deux arbres 1 et 3. Il transmet à son autre extrémité par un engrenage 5b, le mouvement de rotation à un arbre d'entrée 7a du boîtier d'accessoires 7. Ce boîtier ne sera pas décrit, non plus, plus en détail dans la mesure où il ne fait pas partie de l'invention. Il comprend un châssis, pourvu d'engrenages reliés à un ou plusieurs arbres de prise de mouvement. La composition des éléments qui sont montés dans le boîtier dépend du moteur qu'il sert. Notamment dans le cas où le moteur est un turbo réacteur à turbo soufflante civil, le boîtier est accroché au carter de soufflante et l'arbre de transmission 5 est disposé radialement dans un bras structural du carter. Conformément à l'invention, selon ce premier mode de réalisation, l'arbre d'entrée 7a est entraîné par un moyen de transmission hydraulique 10, qui est un variateur hydrostatique, depuis l'arbre BP. Le moyen 10 est relié mécaniquement par une deuxième transmission mécanique 10rl à l'arbre 1. Il peut s'agir d'un pignon engrenant sur un pignon solidaire de l'arbre 1. Il peut s'agir aussi d'un dispositif réducteur de vitesse si cela est nécessaire. Le moyen 10 est relié mécaniquement par un arbre 10b à l'arbre d'entrée 7a du boîtier par l'intermédiaire ici d'un dispositif réducteur de vitesse, formant une troisième transmission mécanique 10r2. La transmission hydrostatique comprend une pompe 11 entraînée mécaniquement par l'arbre 10. Le réducteur IOrl permet d'adapter la vitesse de l'arbre d'entrée à celle de la pompe. Il s'agit avantageusement d'une pompe à déplacement positif à cylindrée variable. Un exemple de ce type de pompe comporte un plateau à inclinaison réglable. La variation de l'angle d'inclinaison du plateau modifie la course des pistons de la pompe et sa cylindrée. La cylindrée est commandée par un organe de contrôle 13. La pompe alimente en fluide hydraulique un moteur hydraulique 15 à cylindrée variable également par un conduit 17. Un accumulateur de fluide 19 est disposé en parallèle sur ce conduit 17 en aval de la pompe. On note que dans ce système le circuit hydraulique est indépendant des autres circuits hydrauliques. La gestion du prélèvement de puissance sur le corps BP est obtenue en pilotant la pompe 11 et le moteur 15 par le dispositif de contrôle 13 en fonction notamment des vitesses des arbres IOa et 10b et de la pression délivrée par la pompe. La vitesse du moteur hydraulique est imposée par la vitesse de rotation de l'arbre 7a liée de manière cinématique avec le corps HP. Il s'ensuit que, quel que soit le régime moteur, le boîtier entraîne les équipements qu'il supporte à une vitesse qui présente la même plage de fonctionnement que le corps HP. Le dispositif fonctionne de la façon suivante pendant la phase de multiprélèvement. Selon une première option, on maintient la pression de service de la pompe 11 à une valeur constante : AP=350 b par exemple. Le pilotage du moteur 15 est obtenu par variation de sa cylindrée. En effet la puissance transmise par celui-ci est donnée par la relation : Puissance moteur = vitesse du moteur x cylindrée x AP. Comme la vitesse du moteur est imposée par celle du corps HP, et la pression de service est maintenue constante par la pompe, la puissance du moteur est proportionnelle au volume de fluide qui le traverse donc à la cylindrée. Selon une seconde option, on maintient la cylindrée du moteur à sa valeur maximale, la puissance transmise est alors proportionnelle à OP. Le pilotage en pression du circuit hydraulique est effectué par variation de la cylindrée de la pompe. Un avantage de la solution ici présentée est que ce système n'introduit aucune liaison cinématique entre les deux BP et HP. Par ailleurs, passé un certain régime, le corps HP se trouve dans un domaine de fonctionnement lui permettant de fournir l'ensemble de la puissance au boîtier. Le système de prélèvement mixte de puissance peut alors être désactivé. Pour ce faire le système de contrôle 13 pilote la pompe et le moteur en annulation de pression et de débit. La pompe et le moteur sont alors placés en dépression afin de réduire les pertes et les traînées. De même au démarrage, si celui-ci est fait par l'intermédiaire du boîtier, on transmet la puissance depuis le moteur de démarrage directement à l'arbre HP et mettant au repos la transmission hydrostatique. Les plateaux de la pompe et du moteur sont pilotés pour donner la cylindrée minimale. En effet le démarrage est réalisé par entraînement du corps HP seul. En se reportant à la figure 2, portant sur un deuxième mode de réalisation, on a représenté les éléments correspondants à ceux de la figure 1, en ajoutant 200 aux chiffres de référence. On retrouve l'arbre 201 BP et l'arbre 203 HP d'un turbomoteur à double corps, non représenté. L'arbre 203 est relié au boîtier 207 des machines auxiliaires, AGB, par une première transmission mécanique 205, ici un arbre de transmission engrenant par un pignon 205a avec un pignon 203a de l'arbre HP, les deux formant un renvoi d'angle. Conformément à l'invention une transmission hydraulique est ménagée entre l'arbre BP 201 et le boîtier 207. Cette transmission fait partie d'une transmission hydromécanique, décrite ci-après. La partie hydrostatique de la transmission comprend comme dans la solution précédente un variateur hydrostatique 210. Celui-ci comprend une pompe hydraulique 211 et un moteur hydraulique 215 reliés par une circuit hydraulique 217. Les deux machines 211 et 217 sont à cylindrée variable, cela est figuré par les flèches 211' et 215' respectivement. Un accumulateur est disposé en parallèle sur le circuit 217 et permet un pilotage de la pompe en pression. Un organe de commande 213 reçoit les paramètres vitesses de chacun des arbres 210a et 210b des deux machines, la pression du circuit ainsi que des valeurs de consigne, et envoie un signal de commande de la cylindrée du moteur 216 et/ou de la pompe comme dans le premier mode de réalisation. L'arbre 210a d'entraînement de la pompe 211 est relié par une deuxième transmission mécanique 210r1 à l'arbre BP. Il s'agit notamment d'un réducteur de vitesse pour adapter les deux vitesses entre elles. L'arbre 210b entraîné par le moteur 215 est relié au boîtier 207 par une troisième transmission mécanique 220. Celle-ci comprend un différentiel à train épicycloïdal 221. Celui-ci est composé d'un engrenage planétaire 222, de pignons satellites avec leur porte satellite 223, et d'une cage 224. Le planétaire 222 est relié par une quatrième transmission mécanique 230 à l'arbre BP, ici représenté par un arbre de transmission engrenant avec l'arbre 201. Entre l'arbre 210b du moteur hydraulique 215 et la cage 224 du différentiel 220, la troisième transmission 220 comprend en outre un réducteur de vitesse 210r2. Le porte satellite 223 est relié à un arbre d'entrée du boîtier 207. Par ce montage le corps BP transmet de la puissance directement à l'entrée, formé par le planétaire 222 du train épicycloïdal 221 et indirectement à l'entrée, formée par la cage 224 via le variateur hydrostatique. La sortie du train épicycloïdal 221, formée par le porte satellite 223, est reliée à l'AGB. Les vitesses de l'entrée et de la sortie du train épicycloïdal 221 sont imposées respectivement par le corps BP, par l'intermédiaire de la quatrième transmission mécanique 230 et par le boîtier 207 lié au corps HP par la première transmission 205. La vitesse du moteur hydraulique 215 est alors fixée par la raison du train épicycloïdal. La raison du train épicycloïdal est choisie de manière à minimiser la puissance transitant par la transmission hydrostatique et réduire les pertes au régime maximum d'utilisation. Le dispositif fonctionne de la même façon que le premier mode de réalisation. Pendant la phase de multiprélèvement. 40 Selon une première option, on maintient la pression de service de la pompe 211 à une valeur constante : AP=350 b par exemple. Le pilotage du moteur 215 est obtenu par variation de sa cylindrée. Comme la vitesse du moteur est imposée par celle du corps HP, et la pression de service est maintenue constante par la pompe, la puissance du moteur est proportionnelle au volume de fluide qui le traverse donc à la cylindrée. Selon une seconde option, on maintient la cylindrée du moteur à sa valeur maximale, la puissance transmise est alors proportionnelle à OP. Le pilotage en pression du circuit hydraulique est effectué par variation de la cylindrée de la pompe. Passé un certain régime, le corps HP se trouve dans un domaine de fonctionnement lui permettant de fournir l'ensemble de la puissance au boîtier. Le système de prélèvement mixte de puissance peut alors être désactivé. Pour ce faire le système de contrôle 213 pilote la pompe et le moteur en annulation de pression et de débit. La pompe et le moteur sont alors placés en dépression afin de réduire les pertes et les traînées. De même au démarrage, si celui-ci est fait par l'intermédiaire du boîtier, on transmet la puissance depuis le moteur de démarrage directement à l'arbre HP et en mettant au repos la transmission hydrostatique. Les plateaux de la pompe et du moteur sont pilotés pour donner la cylindrée minimale. En effet le démarrage est réalisé par entraînement du corps HP seul. En se reportant à la figure 3, portant sur un troisième mode de réalisation, on a représenté les éléments correspondants à ceux de la figure 1, en ajoutant 300 aux chiffres de référence. On voit un premier et un deuxième arbres 301 et 303 respectivement. Ce sont les arbres BP et HP respectivement d'un moteur à turbine à gaz à double corps non représenté. Ces deux arbres sont pourvus de pignons appropriés 301a et 303a pour la prise de mouvement. Le premier permet la prise de mouvement par l'arbre 310a d'entrée d'un dispositif de transmission ici hydrocinétique 310. Le second 303a permet la prise de mouvement par le pignon 105a d'un arbre de transmission 305 formant le premier moyen de transmission. Entre le pignon 301a et l'arbre d'entrée 310a, une deuxième transmission mécanique 310r1 est prévue sous la forme d'un réducteur de vitesse Comme dans les cas précédents, un boîtier d'accessoires 307, déporté par rapport au moteur, est entraîné par ces deux moyens. Le premier moyen 310 comprend un arbre 310b entraînant l'arbre 307a par l'intermédiaire d'un dispositif réducteur de vitesse 310r2, formant une troisième transmission mécanique. L'arbre 307a est également entraîné en rotation par l'arbre 305 par l'intermédiaire d'un engrenage 305b approprié. La transmission hydrocinétique est en soi connue ; elle comprend un coupleur hydraulique, désigné aussi convertisseur hydraulique de couple, 311 relié à un système de pilotage 312 par remplissage partiel. Le système 312 comprend une pompe de remplissage et de vidange commandée par un organe de contrôle 313. Le coupleur hydraulique est, comme cela est connu, constitué d'un premier rotor pourvu d'ailettes formant pompe, faisant face à un second rotor formant turbine. Lorsque le rotor est entraîné en rotation, les ailettes chassent le fluide hydraulique dans les ailettes du second rotor formant turbine et le mettent en mouvement. En faisant varier la quantité de fluide présent entre les deux rotors, on fait varier aussi la puissance transmise d'un rotor à l'autre dans la mesure où la vitesse du second rotor est imposée par celle au réducteur 310r2. Ce système comme le premier, présente l'avantage de n'introduire aucune liaison cinématique entre les corps BP et HP. Les rapports de réduction des deux réducteurs sont choisis de manière à créer un glissement en vitesse positif entre la pompe et la turbine de la transmission hydrocinétique dans la plage de fonctionnement des deux corps du turbomoteur. La vitesse de rotation de la turbine du système est imposée par la vitesse de rotation du boîtier liée elle-même de manière cinétique avec le corps HP. Le boîtier entraîne alors les équipements avec une vitesse ayant la même plage de fonctionnement que celle du corps HP. La puissance transmise par la transmission 310 est proportionnelle à la vitesse de rotation de la pompe et du débit de fluide. Ce débit de fluide est régulé par le système réalisant un remplissage partiel de la transmission 310 et contrôlé en fonction des vitesses BP et HP. Ce système de pilotage permet d'obtenir le prélèvement de puissance désiré sur le corps BP. Au-delà d'un certain régime, le corps HP se trouve dans un domaine de fonctionnement lui permettant de fournir l'ensemble de la puissance au boîtier. Le système de prélèvement de puissance peut alors être désactivé. Pour ce faire la transmission 310 est vidée et placée en dépression afin de réduire les pertes et les traînées
La présente invention porte sur dispositif d'entraînement de machines auxiliaires d'un turbomoteur à turbine à gaz multi-corps avec un corps BP et un corps HP, lesdites machines étant installées dans un boîtier (7) et le dispositif comprenant une première transmission mécanique (5) entre l'arbre du corps HP (3) et ledit boîtier, caractérisé par le fait qu'il comprend également une transmission hydraulique (10) entre l'arbre du corps BP (1) et ledit boîtier.La solution de l'invention permet d'entraîner les machines auxiliaires par le corps BP de manière à alléger la charge fournie par le corps HP.
1. Dispositif selon la 1 dont la transmission hydraulique comprend un variateur hydrostatique avec une pompe hydraulique (11, 211) reliée par une deuxième transmission mécanique (lOrl, 210r1) à l'arbre BP (1, 201, 301), et reliée par un circuit hydraulique (17, 217) à un moteur hydraulique (15, 215), relié par une troisième transmission mécanique (10r2, 220) audit boîtier. 2. Dispositif selon la 2 dont la troisième transmission (10r2, 220) et la première transmission (5, 205) sont reliées en parallèle au boîtier. 3. Dispositif selon la 2 ou 3 dont la deuxième transmission (lOrl, 210r1) comprend un réducteur de vitesse. 4. Dispositif selon la 2 dont au moins l'une de la pompe et du moteur est à déplacement positif. 5. Dispositif selon la 3 dont la pompe et/ou le moteur sont à cylindrée variable. 1) Dispositif d'entraînement de machines auxiliaires d'un turbomoteur à turbine à gaz à double corps avec un corps BP et un corps HP, lesdites machines étant installées dans un boîtier (7, 207, 307) et le dispositif comprenant une première transmission mécanique (5, 205, 305) entre l'arbre du corps HP (3, 203, 303) et ledit boîtier, caractérisé par le fait qu'il comprend également une transmission hydraulique (10, 210, 310) entre l'arbre du corps BP (1, 201, 301) et ledit boîtier 10 2) 15 20 3) 25 4) 5) 306) 7) Dispositif selon l'une des 2 à 6 dont le circuit 35 comprend un accumulateur (19, 219) de fluide en aval de la pompe. 8) Dispositif selon la 2 comprenant un organe de commande (13, 213) du débit du moteur hydraulique.9) Dispositif selon l'une des 2 à 8 dont la troisième transmission mécanique (220) comprend un engrenage différentiel à train épicycloïdal (221) composé de trois étages : cage, planétaire et porte-satellite. 10) Dispositif selon la précédente dont un étage d'entrée, l'engrenage planétaire par exemple, du train épicycloïdal (221) est relié par une quatrième transmission mécanique (230) à l'arbre BP (201). 11) Dispositif selon la précédente dont l'arbre (210b) du moteur hydraulique (215) est relié à l'autre étage d'entrée, la cage (224) par exemple, du train épicycloïdal (221). 15 12) Dispositif selon la précédente dont l'arbre (210b) du moteur hydraulique est relié à l'entrée, du train épicycloïdal (221) par un réducteur de vitesse (210r2). 13) Dispositif selon l'une des 9 à 12 dont l'étage de 20 sortie, le porte satellite (223) par exemple, est relié au boîtier (207). 14) Dispositif selon la 1 dont la transmission hydraulique comprend un coupleur hydraulique (311) relié d'une part par une deuxième transmission mécanique (310r1) à l'arbre BP (301), 25 d'autre part par une troisième transmission (310r2) audit boîtier (307). 15) Dispositif selon la précédente dont le coupleur (311) comprend un moyen de commande (312) de remplissage en liquide. 10
F
F02
F02C
F02C 7
F02C 7/32,F02C 7/36
FR2890908
A1
AGENCEMENT POUR LE REFROIDISSEMENT D'UNE BATTERIE DANS UN HABITACLE DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,323
1 - AGENCEMENT POUR LE REFROIDISSEMENT D'UNE BATTERIE DANS UN HABITACLE DE VEHICULE AUTOMOBILE L'invention concerne un agencement pour le refroidissement d'une batterie dans un habitacle de véhicule automobile et notamment présente dans les véhicules de type électriques ou hybrides. Il est admis que les véhicules électriques ou hybrides sont équipés d'une batterie composée d'éléments d'accumulateurs montés en série/parallèle dont la fonction principale est de fournir à la chaîne de traction l'énergie et la puissance nécessaire. Les performances des batteries dépendent cependant fortement de leur température. En charge, cela se traduit, le plus souvent, par une perte de rendement ou par une interdiction de la charge si la température est trop élevée. En charge et en pause, une température de batterie trop élevée ou trop basse se traduit par une autodécharge importante voire une dégradation de la durée de vie et de l'autonomie. Ainsi, il est nécessaire de prévoir un positionnement de la batterie dans l'habitacle adapté pour la ventiler au mieux afin d'éviter une température de fonctionnement trop élevée. A cet effet, il est connu de l'état de la technique que le refroidissement des batteries s'effectue grâce à l'air extérieur ou à l'air présent dans l'habitacle. La publication JP 2001-233064 propose de refroidir une batterie positionnée sous les sièges arrière de véhicule grâce à l'air provenant de l'habitacle. Pour cela, selon un premier mode de réalisation de cette invention, l'air est introduit dans la batterie à partir d'une entrée d'air unique localisée en hauteur derrière les sièges arrière. Les conduits d'air se situent donc au niveau des oreilles des passagers arrière. Ceci est particulièrement gênant car ce système détériore le confort acoustique de l'utilisateur dû à la vitesse importante de l'air entrant dans le conduit. Un second mode de réalisation de l'invention est proposé dans cette publication. La batterie est positionnée sous les sièges arrière de véhicule. Elle dispose d'une entrée d'air localisée à proximité de l'un des côtés latéral du véhicule et d'une sortie d'air localisée à proximité de l'autre côté latéral du véhicule et s'évacuant dans la zone de chargement. Certes, ce mode de réalisation ne présente pas les inconvénients susmentionnés, cependant, le confort thermique des passagers est altéré puisqu'il existe une différence de température dans l'habitacle. En effet, le passager proche de l'entrée d'air bénéficiera d'une température plus basse que le passager proche du côté opposé de l'habitacle. L'invention vise à pallier ces inconvénients en proposant un agencement pour le refroidissement d'une batterie dans un habitacle de véhicule automobile amélioré. A cet effet, l'invention fournit un agencement d'au moins une batterie d'accumulateurs à bord d'un véhicule automobile comprenant au moins un siège disposé au dessus d'une surface de fixation qui délimite un passage pour la circulation d'un flux d'air dynamique sous le siège et vers l'arrière du véhicule caractérisé en ce que la batterie est disposée transversalement à l'arrière de ce siège en vis-à-vis du passage pour être refroidie par ledit flux d'air. Avantageusement, la batterie se trouve en partie sous le siège. De préférence, la batterie est logée dans un boîtier comprenant une face avant avec une ouverture d'admission d'air s'étendant sur la longueur transversale de l'habitacle et en vis-à-vis dudit passage. Selon une caractéristique de l'invention, le boîtier comprend au moins une sortie pour le flux d'air. Selon un mode de réalisation de l'invention, la surface de fixation est le plancher de l'habitacle. Selon un autre mode de réalisation de l'invention, le plancher de l'habitacle constitue la surface de fixation et la face avant du boîtier. Selon encore un autre mode de réalisation de l'invention, la surface de fixation est un socle solidaire du plancher. Avantageusement, la batterie est agencée à l'intérieur de l'habitacle. L'invention est maintenant décrite en référence aux dessins annexés, donnés à titre non limitatifs dans lesquels: - la figure 1 est une vue en perspective de l'agencement de l'invention selon un premier mode de réalisation, et - la figure 2 est une vue en coupe de l'agencement de l'invention selon un deuxième mode de réalisation. On définit les termes avant et arrière par rapport à la direction longitudinale du véhicule, l'avant désignant le sens de déplacement normal du véhicule, et l'arrière le sens opposé. La figure 1 représente un habitacle de véhicule automobile comprenant une banquette arrière 10 munie d'une assise 12 et d'un dossier 14 et une zone de chargement 16 à l'arrière de cette banquette 10. L'assise 12 est fixé par un moyen connu sur une surface de fixation 21 tel que le plancher 22 ou un socle 20 solidaire du plancher 22 de façon à laisser un passage 24 entre l'assise 12 et le socle 20 dont l'utilisation sera précisée plus tard dans la description. L'invention vise en particulier les véhicules électriques ou hybrides. En effet, ces derniers sont équipés d'une batterie 18 composée d'éléments d'accumulateurs montés en série/parallèle dont la fonction principale est de fournir à la chaîne de traction l'énergie et la puissance nécessaire. Cette batterie est le plus souvent positionnée dans un boîtier 30 permettant de la protéger et dans lequel un flux d'air 32 est apte à circuler pour permettre son refroidissement. Le flux d'air 32 provient de l'habitacle et plus précisément des ventilations présentes à l'avant des véhicules. Ainsi, selon ce mode de réalisation de l'invention, le boîtier 30 de la batterie 18 s'étend longitudinalement selon un axe 26. Ce boîtier comprend une ouverture orientée vers l'avant du véhicule recouverte d'une grille d'admission d'air 28 et une sortie d'air pour son évacuation (non représentée). Le boîtier 30 est disposé transversalement dans l'habitacle à l'arrière de la banquette 10. Le mérite de l'invention repose sur le fait que le flux d'air dynamique 32 circule entre le socle 20 et la banquette 10 dans le passage 24 et pénètre dans le boîtier 30 par la large ouverture faciale disposée en vis- à-vis de ce passage 24 afin de refroidir la batterie 18 de façon homogène sans dégrader, d'une part, le confort thermique car l'admission de l'air 32 s'effectue de façon uniforme et, d'autre part, le confort acoustique pour un utilisateur car l'admission de l'air 32 se situe dans la partie basse de l'habitacle. Selon un deuxième mode de réalisation de l'invention illustré sur la figure 2, le plancher 22 de l'habitacle constitue la surface de fixation 21 et la face avant du boîtier. Ainsi, l'ouverture faciale nécessaire pour l'admission d'air est présente sur le plancher 22. L'aspect esthétique de la zone de chargement 16 est ainsi améliorée. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée aux modes de réalisation décrits, fournis à titre d'exemples illustratifs et non limitatifs. Notamment, la batterie peut se trouver dans une zone autre que la zone de chargement 16 du véhicule comme par exemple entre une première et une deuxième rangée de siège
L'invention concerne un agencement d'au moins une batterie d'accumulateurs (18) à bord d'un véhicule automobile comprenant au moins un siège (10) disposé au dessus d'une surface de fixation (21) qui délimite un passage (24) pour la circulation d'un flux d'air dynamique (32) sous le siège (10) et vers l'arrière du véhicule caractérisé en ce que la batterie (18) est disposée transversalement à l'arrière de ce siège (10) en vis-à-vis du passage (24) pour être refroidie par ledit flux d'air (32).
1. Agencement d'au moins une batterie d'accumulateurs (18) à bord d'un véhicule automobile comprenant au moins un siège (10) disposé au dessus d'une surface de fixation (21) qui délimite un passage (24) pour la circulation d'un flux d'air dynamique (32) sous le siège (10) et vers l'arrière du véhicule caractérisé en ce que la batterie (18) est disposée transversalement à l'arrière de ce siège (10) en vis-à-vis du passage (24) pour être refroidie par ledit flux d'air (32). Agencement selon la 1, caractérisé en ce que la batterie (18) se trouve en partie sous le siège (10). Agencement selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que la batterie (18) est logée dans un boîtier (30) comprenant une face avant avec une ouverture d'admission d'air (28) s'étendant sur la longueur transversale de l'habitacle et en vis-à-vis dudit passage (24). Agencement selon la 3, caractérisé en ce que le boîtier (30) comprend au moins une sortie pour le flux d'air (32). Agencement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la surface de fixation (21) est le plancher (22) de l'habitacle. Agencement selon la 5, caractérisé en ce que le plancher de l'habitacle (22) constitue la surface de fixation (21) et la face avant du boîtier (30). Agencement selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce que la surface de fixation (21) est un socle (20) solidaire du plancher. 2. 3. 4. 5. 6. 7. 8. Agencement selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la batterie (18) est agencée à l'intérieur de l'habitacle.
B,H
B60,H01
B60K,H01M
B60K 1,B60K 11,H01M 10
B60K 1/04,B60K 11/08,H01M 10/50
FR2894797
A1
REVETEMENT DE MATELASSURE POUR MATELAS COMPRENANT UNE ZONE EN MOUSSE VISCOELASTIQUE
20,070,622
Revetement de matelassure pour matelas comprenant une zone realisee en mousse viscoelastique L'invention concerne un revetement de matelassure, ainsi qu'un matelas 5 comprenant un tel revetement. L'invention s'applique plus particulierement aux matelas pour enfants ou nourrissons, mais peut egalement trouver des applications dans le domaine des matelas en general. Un matelas comprend generalement une matelassure et un to revetement enrobant la matelassure. Dans le domaine des matelas pour enfants, iI peut etre interessant de prevoir une zone realisee en mousse a memoire de forme pour le soutien de la tete de ('enfant ou du nourrisson. Une telle zone permet d'eviter le phenomene de tete 15 plate chez le nourrisson. Selon le document FR-2 798 052, on prevoit d'inserer une couche de mousse a memoire de forme dans la matelassure afin d'ameliorer le confort de cette matelassure. Cependant, une telle matelassure est complexe a realiser et 20 I'integralite du matelas est pourvue d'une couche de mousse a memoire de forme. La realisation d'une zone partielle en mousse a memoire de forme au moyen d'une realisation selon le document FR-2 798 052 serait encore plus complexe a realiser. 25 L'invention vise a pallier ces inconvenients en proposant un revetement de matelassure dont une zone comprend une couche de materiau presentant des caracteristiques de viscoelasticite. Une telle zone est plus particulierement destinee a servir au soutien de la tete. 30 A cet effet et selon un premier aspect, ('invention concerne un revetement de matelassure destine a etre dispose autour d'une matelassure de lit et a envelopper ladite matelassure, ledit revetement comprenant une zone de revetement principale, destinee a recouvrir la face inferieure, les bords lateraux et une partie de la face superieure de la matelassure, et une zone de revetement secondaire destinee a recouvrir la partie de la face superieure de la matelassure non recouverte par la zone principale, ladite zone secondaire etant associee a la zone principale par couture, la zone secondaire comprenant une face de revetement superieure et une face de revetement inferieure, un materiau presentant des caracteristiques de viscoelasticite etant dispose entre lesdites faces. Ainsi, seule la zone secondaire, destinee au soutien de la tete, est pourvue d'un materiau viscoelastique, ce qui entralne des economies de realisation. De plus, le fait que cette zone soit integree au revetement et non a Ia matelassure permet une grande simplicite de realisation. Des utilisateurs, souhaitant pourvoir leur matelas d'une telle zone, n'ont pas besoin d'acquerir une nouvelle matelassure, mais seulement un revetement selon ('invention. is Selon un deuxieme aspect, ('invention concerne un matelas comprenant une matelassure enveloppee par un revetement de matelassure tel que decrit cidessus, la zone secondaire etant disposee en regard d'une partie extreme de la matelassure, ladite partie extreme etant utilisee pour le soutien de la tete. 20 D'autres aspects et avantages de !'invention apparaitront au cours de la description qui suit, faite en reference aux figures annexees. La figure 1 est une representation schematique partielle en coupe du revetement selon I'invention, montrant la zone secondaire associee a une partie 25 de la zone principale selon un premier mode de realisation de !'invention. La figure 2 est une representation schematique partielle en perspective du matelas selon un deuxieme mode de realisation de ('invention. 30 En reference aux figures, on decrit un revetement 1 de matelassure 2 destine a etre dispose autour d'une matelassure 2 de lit et a envelopper ladite matelassure. 3 Le revetement 1 comprend une zone de revetement principale 3 destinee a recouvrir la face inferieure 4, les bords lateraux 5 et une partie de la face superieure 6 de la matelassure 2, comme represents sur la figure 2. La zone principale 3 est par exemple formee de differentes parties de revetement associees les unes aux autres par des coutures 7. La zone principale 3 est realisee dans un materiau classique de revetement de matelassure. Pour des raisons de simplicite, seule la partie du revetement 1 qui est destinee a titre disposee en regard de la face superieure 6 de la matelassure 2, est io representee sur la figure 1. Le revetement comprend en outre une zone de revetement secondaire 8 associee a Ia zone principale 3 par au moins une couture 9. La zone secondaire 8 est destinee a recouvrir la partie de la face superieure 6 qui n'est pas 15 recouverte par la zone principale 3. La zone secondaire 8 comprend une face de revetement superieure 10 et une face de revetement inferieure 11. Ces faces 10 et 11 peuvent titre realisees d'une seule piece repliee et cousue sur ellememe au niveau de la couture 9, comme represents sur la figure 1. EIIes peuvent egalement titre realisees en deux pieces associees rune a I'autre par 20 des coutures. Un materiau presentant des caracteristiques de viscoelasticite est dispose entre les faces 10 et 11. Ce materiau est par exemple une mousse viscoelastique disposee sous la forme d'au moins un bloc de mousse 12 avant la fermeture par 25 la couture 9 ou I'association des faces superieures et inferieures 10 et 11. La mousse peut titre en outre thermoregulante, de sorte a titre une mousse a memoire de forme. L'utilisation d'une telle mousse pour soutenir la tete d'un nourrisson permet d'eviter le phenomene de tete plate. D'autres materiaux adaptes peuvent egalement titre envisages, tels qu'un feutre agence pour 30 presenter des caracteristiques de viscoelasticite. Selon la realisation representee sur la figure 1, la zone secondaire 8 comprend au moins une premiere surpiqure interieure 13. Cette surpiqure 13 definit une zone centrale 14 entouree d'une zone peripherique 15, la zone centrale 14 etant sepal-6e de la zone peripherique 15 par la surpiqure 13. La zone centrale 14 est par exemple destinee a recevoir la tete du nourrisson. Cette zone peut presenter une forme sensiblement ovale ou circulaire ou tout autre forme adaptee aux mouvements qu'est susceptible de faire la tete du nourrisson. La forme de la zone centrale 14 peut egalement presenter une esthetique attrayante pour I'enfant. Cette forme est definie par la surpiqure 13 qui est facilement realisable et permet un grand choix de forme. Selon la realisation representee sur la figure 2, la zone secondaire 8 comprend io une deuxieme surpiqure 16 entourant la premiere surpiqure 13. La deuxieme surpiqure 16 definit une zone annulaire 17 disposee entre la zone centrale 14 et Ia zone peripherique 15. Cette zone annulaire 17 peut repondre a des besoins esthetiques ou titre adaptee aux mouvements de la tete du nourrisson. La zone secondaire 8 presente une longueur sensiblement comprise entre 30 cm et 40 cm. Cette longueur est mesuree par rapport a la plus grande dimension du revetement 1, c'est-a-dire par rapport a sa longueur. Une telle Iongueur est particulierement choisie par rapport a la dimension de la tete de I'enfant ou du nourrisson. 20 Le revetement 1 peut comprendre une fermeture a glissiere (non representee) permettant de fermer celui-ci une fois qu'iI a ete dispose autour de la matelassure 2 qu'il est destine a enrober. 25 En reference a la figure 2, on decrit un matelas comprenant une matelassure 2 et un revetement 1 tel que decrit ci-dessus. Le revetement 1 est dispose autour de la matelassure 2 de sorte que la zone secondaire 8 soft disposee en regard d'une partie extreme de la matelassure 2, ladite partie extreme etant utilisee pour le soutien de la tete. Les dimensions du matelas peuvent titre adaptees a 30 I'utilisation pour un enfant ou nourrisson
L'invention concerne un revêtement de matelassure destiné à être disposé autour d'une matelassure (2) de lit et à envelopper ladite matelassure, ledit revêtement comprenant une zone de revêtement principale (3), destinée à recouvrir la face inférieure (4), les bords latéraux (5) et une partie de la face supérieure (6) de la matelassure (2), et une zone de revêtement secondaire (8) destinée à recouvrir la partie de la face supérieure (6) de la matelassure (2) non recouverte par la zone principale (3), ladite zone secondaire étant associée à la zone principale (3) par couture, la zone secondaire (8) comprenant une face de revêtement supérieure (10) et une face de revêtement inférieure (11), un matériau présentant des caractéristiques de viscoélasticité étant disposé entre lesdites faces.
1. Revetement de matelassure destine a titre dispose autour d'une matelassure (2) de lit et a envelopper ladite matelassure, ledit revetement comprenant une zone de revetement principale (3), destinee a recouvrir la face inferieure (4), les bords lateraux (5) et une partie de la face superieure (6) de la matelassure (2), et une zone de revetement secondaire (8) destinee a recouvrir la partie de to face superieure (6) de la matelassure (2) non recouverte par la zone principale (3), ladite zone secondaire etant associee a Ia zone principale (3) par couture, ledit revetement etant caracterise en ce que la zone secondaire (8) comprend une face de revetement superieure (10) et une face de revetement inferieure (11), un materiau presentant des caracteristiques de viscoelasticite etant dispose entre lesdites faces. 2. Revetement de matelassure selon la 1, caracterise en ce que le materiau est une mousse viscoelastique 3. Revetement de matelassure selon la 2, caracterise en ce que Ia mousse viscoelastique est en outre thermoregulante. 4. Revetement de matelassure selon rune quelconque des 1 a 3, caracterise en ce que la zone secondaire (8) comprend au moins une premiere surpiqure interieure (13), ladite surpiqOre definissant une zone centrale (14) entouree d'une zone peripherique (15), ladite zone centrale etant sepal-6e de ladite zone peripherique par ladite surpiqure. 5. Revetement de matelassure selon la 4, caracterise en ce que Ia zone centrale (14) presente une forme sensiblement ovale. 6. Revetement de matelassure selon la 4, caracterise en ce que Ia zone centrale (14) presente une forme sensiblement circulaire. 20 7. Revetement de matelassure selon rune quelconque des 4 e 6, caracterise en ce que la zone secondaire (8) comprend une deuxieme surpiqure (16) entourant la premiere surpiqure (13), ladite deuxieme surpiqure definissant une zone annulaire (17) disposee entre la zone centrale (14) et la zone peripherique (15). 8. Revetement de matelassure selon rune quelconque des 1 a 7, caracterise en ce que la zone secondaire (8) presente une Iongueur sensiblement comprise entre 30 cm et 40 cm. 9. Matelas comprenant une matelassure (2) enveloppee par un revetement de matelassure (1) selon rune quelconque des 1 a 8, ledit matelas etant caracterise en ce que la zone secondaire (8) est disposee en regard d'une partie extreme de la matelassure (2), ladite partie extreme is etant utilisee pour le soutien de la tete. 10. Matelas selon la 9, caracterise en ce qu'iI presente des dimensions adaptees a I'utilisation du matelas pour un enfant ou nourrisson. 25
A
A47
A47C,A47D,A47G
A47C 31,A47C 27,A47D 15,A47G 9
A47C 31/10,A47C 27/14,A47D 15/00,A47G 9/02
FR2902036
A1
OUTIL A PLATEFORME DE MISE EN PLACE D'UN JOINT DANS UNE GORGE NOTAMMENT POUR DISPOSITIF
20,071,214
La présente invention se rapporte aux outils de mise en place d'un joint dans une gorge. Elle se rapporte aussi aux procédés de mise en place d'un joint dans une gorge et aux dispositifs de projection de jet d'eau à gorge de réception d'un joint, dans lesquels on utilise un outil de mise en place du joint. On utilise beaucoup, dans le domaine des non-tissés, le liage par jet d'eau qui est une consolidation de nappe fibreuse par liage par jet d'eau. On a besoin, à cet effet, d'un injecteur qui distribue allant de 1 à 400 bars, sur par la machine. On connaît par l'intermédiaire d'un distribution, suivis d'une distribution par un forage, uniformément l'eau sous pression, toute la largeur du voile formé essentiellement une distribution forage, puis de trous de chambre de répartition, et une suivie d'une fente. Le dispositif de projection de jets d'eau, dénommé aussi injecteur, comprend notamment un corps et un mors résistant à la pression et délimitant une chambre intérieure ayant une entrée. La chambre intérieure communique avec interposition d'une plaque perforée avec une fente de sortie débouchant à l'extérieur du mors ou de l'injecteur. Une gorge sans fin est usinée dans le mors, en entourant la fente de sortie. Cette gorge a la forme d'une piste d'athlétisme en ayant deux parties opposées délimitées chacune par un bord intérieur et un bord extérieur, et deux parties courbes d'extrémité. Un joint torique est placé dans cette gorge afin d'assurer le maintien et l'étanchéité de la plaque perforée. L'objectif est que l'eau sous pression ne puisse sortir de l'injecteur que par les trous (buses) de la plaque perforée. Plusieurs systèmes de maintien et d'étanchéité de la plaque perforée ont été utilisés : dans l'un d'entre eux, dit "système à bridage positif", la plaque perforée est plaquée grâce à un système mécanique extérieur au process, notamment grâce à un piston, contre une pièce extractible (semelle) comportant les joints toriques pour l'étanchéité. La semelle peut être extraite facilement de l'injecteur pour changer les joints toriques quand les pistons sont au repos et qu'il n'y a plus de pression dans l'injecteur. Le système de bridage exige de nombreuses pièces supplémentaires, de sorte que le coût de fabrication est élevé. Le système de bridage donne une grande hauteur et un grand encombrement. Le système de bridage rend l'injecteur plus pesant. Ce système manque de fiabilité dans le temps, en raison de l'usure du piston et des tirants. Enfin, il nécessite un système hydraulique supplémentaire pour alimenter le piston en eau ou en huile sous pression. C'est pourquoi on a préféré, à ce premier système, un système dit "autoclampé" à pièces extractibles, comme décrit au WO 03/070379 Al et au WO 03/070378 Al. L'eau sous pression vient plaquer la plaque perforée sur un porte-joint sur lequel sont montés les joints d'étanchéité. Le porte-joint peut être extrait facilement par un côté de l'injecteur lorsqu'il n'y a plus de pression. Le remplacement éventuel d'un joint torique peut s'effectuer à l'extérieur de l'injecteur, et donc sans difficulté. Mais, en raison de l'épaisseur du porte-joint de 6 à 8 mm, la distance entre la plaque perforée et le voile de non-tissé à consolider se trouve augmentée, ce qui est défavorable pour le processus. L'énergie disponible du jet d'eau est d'autant plus réduite que le point d'impact du jet sur le voile de fibres est éloigné de la plaque perforée, et le porte-joint est difficile à réaliser. C'est pourquoi on a proposé, au US 6 012 654, un outillage spécifique pour changer le joint torique assurant l'étanchéité de la plaque perforée. L'eau sous pression vient plaquer la plaque perforée contre le mors dans lequel la gorge de joint est intégrée directement. Dans cette solution, le remplacement éventuel du joint torique est plus délicat, car le joint est complètement emprisonné à l'intérieur de l'injecteur. Sa mise en place nécessite des moyens particuliers si l'on ne veut pas avoir à démonter le mors de l'injecteur pour changer le joint. Mais le changement du joint demande deux heures. L'invention vise à écourter très sensiblement la 10 durée du changement du joint tout en utilisant moins de pièces que dans le US 6 012 654. L'invention a donc pour objet un outil de mise en place d'un joint dans une gorge. L'outil comprend un patin ayant une face supérieure plane et lisse de glissement et une 15 face inférieure sur laquelle sont ménagée, successivement suivant le sens longitudinal de glissement du patin, une rampe s'éloignant de la face supérieure au fur et à mesure qu'elle se rapproche d'une plateforme, plane et lisse, formant la surface la plus basse de la face inférieure, la plateforme 20 étant suivie d'un toc d'entraînement. De préférence, l'outil comprend un moyen d'indication du sens d'introduction du patin, par exemple une simple flèche apposée sur le patin. Pour mettre en place un joint élastique sans fin, 25 notamment un joint torique, à l'aide d'un outil suivant l'invention dans un dispositif de projection de jet d'eau comprenant notamment un corps et un mors délimitant un tunnel, dont la section transversale est juste supérieure à la plus grande section transversale de l'outil (c'est aussi la section 30 au point le plus bas (le plus haut à la figure 3) de la rampe), qui débouche à l'extérieur à une extrémité par au moins une première lumière pouvant être fermée et dans le bas duquel est ménagée une fente de sortie entourée d'une gorge sans fin de réception du joint, l'une au moins et, de préférence, les deux parties courbes de la gorge étant dites ouvertes et le périmètre du joint étant, à l'état relâché, plus petit que celui de la gorge, on peut effectuer successivement les opérations suivantes : - On retient un tronçon courbé du joint sur le toc ; - on met deux brins issus du tronçon courbé sur la rampe, - tout en tirant à la main sur les deux brins pour les étirer, on introduit l'outil par la première lumière et en faisant glisser la surface supérieure de l'outil sous le plafond du tunnel de sorte que les deux brins, repoussés vers le bas par la plateforme, pénètrent dans la gorge au fur et à mesure de l'avance de l'outil, - on fait sortir l'outil du tunnel par la seconde 15 lumière, - on libère le joint du toc, le tronçon courbé du joint revenant ainsi par retour élastique dans la partie courbe ouverte de la gorge proche de la seconde lumière, et - on fait sortir l'outil du tunnel par l'une des 20 lumières, de préférence, par la première lumière. Alors qu'au brevet US 6 012 654, l'outillage était constitué de deux pièces, l'outil suivant l'invention ne comporte qu'une pièce. Le changement de joint dans le cas du système antérieur demandait deux heures. Suivant l'invention, 25 on peut changer un joint en cinq minutes. Le changement de joint dans le système antérieur nécessitait une mise en place du joint sur l'outillage, une introduction de l'outillage et du joint dans l'injecteur, une introduction de la plaque perforée pour plaquer le joint dans la gorge, tandis que, 30 suivant l'invention, le joint est mis sur l'outil alors même que l'outil est introduit dans l'injecteur et c'est l'outil lui-même, par son mouvement et sa conformation, qui met le joint en place dans la gorge, sans nécessiter de pièce complémentaire d'abaissement du joint ni l'introduction de la plaque perforée pour plaquer le joint dans la gorge. Le toc peut être constitué par un simple plot autour duquel est passée la partie courbe du joint, le plot ne se trouvant de préférence que dans la partie médiane, suivant la largeur, de la face inférieure. Pour faciliter l'usinage, il vaut mieux que la rampe ne se trouve que dans les parties latérales, suivant la largeur, de la face inférieure, sous la forme donc de deux sous-rampes, de part et d'autre d'une barrette centrale de renforcement. On obtient de bons résultats lorsque la rampe a une longueur, suivant le sens longitudinal, de 25 à 100 mm. De préférence, la rampe a une largeur comprise entre 10 et 30 mm, et la plus grande distance entre la face supérieure et la face inférieure est comprise entre 5 et 20 mm. L'outil peut être en un matériau métallique ou en une matière plastique. L'outil a, de préférence, une largeur comprise entre 10 et 30 mm. L'angle des rampes peut être compris entre 5 et 45 , et notamment être compris entre 10 et 20 , le mieux étant qu'il soit de 15 . La plateforme a une longueur considérée suivant le sens longitudinal de l'outil d'environ 20 à 70 mm. L'invention a aussi pour objet un ensemble constitué d'un dispositif de projection de jet d'eau à gorge de réception d'un joint et d'un outil de mise en place du joint suivant l'invention. Le dispositif de projection de jet d'eau comprend notamment un corps et un mors résistant à la pression et délimitant une chambre intérieure ayant une entrée et communiquant avec interposition d'une plaque perforée avec une fente de sortie débouchant à l'extérieur du mors ou de l'injecteur, une gorge sans fin usinée dans le mors en entourant la fente de sortie et ayant deux parties opposées délimitées chacune par un bord intérieur et un bord extérieur, et deux parties courbes d'extrémité dont l'une au moins est délimitée seulement par un bord intérieur, et une première lumière sur une première face frontale du mors, de dimension telle qu'un outil de mise en place d'un joint dans la gorge puisse être introduit dans le mors et en être retiré, et de préférence une deuxième lumière sur une deuxième face frontale du mors de même dimension que la première lumière. De préférence, la largeur d'entrée de la gorge est inférieure au diamètre du joint, à l'état relâché, le périmètre du joint est inférieur à celui de la gorge, le joint étant donc monté étiré dans la gorge, et le bord extérieur de la gorge de joint est inclinée vers la fente de sortie pour que le joint puisse s'accrocher facilement. Les lumières sont, en fonctionnement, bouchées par des bouchons. Aux dessins annexés, donnés uniquement à titre d'exemple : la Figure 1 est une vue en coupe d'un injecteur avec lequel l'outil de mise en place suivant l'invention est destiné à former un ensemble ; la Figure 2 est une vue en perspective partielle avec enlèvement de la partie supérieure du corps de l'extrémité du 25 tunnel par lequel l'outil n'est pas introduit ; la Figure 3 est une vue en perspective de l'outil suivant l'invention, mais alors que sa face inférieure est, par souci de meilleure représentation, dirigée vers le haut ; la Figure 4 est une vue en coupe partielle illustrant 30 la position de l'outil 19 dans le tunnel. La Figure 5 est une vue semblable à la figure 3 d'une variante. L'injecteur représenté à la Figure 1 comprend corps 1 auquel est vissé un mors 2, l'ensemble constituant l'injecteur en acier inoxydable qui résiste à la pression. Le corps délimite une chambre 3 intérieure ayant une entrée et communiquant par une fente 4, avec interposition d'une plaque perforée qui n'est pas représentée au dessin, avec une fente 5 de sortie débouchant à l'extérieur du mors ou de l'injecteur. Une gorge 6 sans fin est usinée dans le mors 2, en entourant la fente 5 de sortie. Dans cette gorge doit être monté un joint 7 torique élastique en matière élastomère. Comme le montre la Figure 2, la gorge 6 a deux parties 8, 9 opposées rectilignes délimitées chacune par un bord 10, 11 intérieur et par un bord 12, 13 extérieur, et deux parties (une seule est représentée) courbes 14 d'extrémité qui ne sont toutes deux délimitées que par un bord intérieur. Dans ces parties courbes d'extrémité, la gorge est dite ouverte. Une partie d'un joint qui tombe dans la plage ainsi délimitée aura toute facilité à venir s'appliquer sur le bord 14 par retour élastique si le joint est au préalable étiré. On voit, à la Figure 2, qu'une seconde lumière 15 est ménagée sur une seconde face frontale du mors 2. Elle a des dimensions telles qu'un outil de mise en place d'un joint dans la gorge peut y passer. Une première lumière 15 de même dimension se trouve à l'autre bout du tunnel 16 délimité par ces lumières 15, par une face 17 du corps 1 et par la face inférieure 18 dans laquelle est usinée la gorge 6. La section transversale des lumières 15 et donc celle du tunnel est juste supérieure au rectangle délimité par les dimensions hors tout de l'outil de mise en place représenté à la Figure 3. Cet outil, en un matériau qui glisse facilement sur de l'inox, est constitué d'un patin ayant une face 20 supérieure, rectangulaire, plane et lisse. La face latérale de gauche, à la Figure 3, de l'outil est en forme de T ayant une hampe 21 et une barrette 22. La barrette 22 est rectangulaire, en ayant une largeur de 20 mm et une hauteur de 10 mm. La hampe 21 est sensiblement carrée, en ayant un côté de 10 mm. La hauteur de l'outil H est de 20 mm. La face inférieure (supérieure à la figure) de la hampe 21 est plane et parallèle à la face 20. Deux rampes 25 symétriques l'une de l'autre par rapport à l'axe longitudinal de l'outil sont disposées sur les bords longitudinaux de l'outil. Les rampes 25 sont inclinées vers le bas suivant une fente de 15 de la surface supérieure 20 de l'outil à une plateforme 26 qui est au niveau le plus bas de l'outil. De l'autre côté que les rampes 25 la plateforme 26 se poursuit par un toc 24 d'entraînement, qui s'étend en hauteur de la partie la plus basse de l'outil, donc au même niveau que la partie la plus basse de la plateforme 26 vers le haut sur une hauteur moindre que celle de la plateforme de manière à dégager vers le haut, une rainure 23 ouverte vers le haut (vers le bas à la figure). Le toc 24 d'entraînement ne se trouve que dans la partie médiane, suivant la largeur de la face inférieure de l'outil. Un joint peut être mis dans cette rainure 23 et ainsi enfilé sur le toc 24 d'entraînement, la face intérieure du joint venant en contact avec la paroi verticale de droite de la plateforme 26. On utilise l'outil de mise en place d'un joint dans la gorge 6 de la manière suivante : - on met un tronçon courbé d'un nouveau joint 7 à mettre dans la gorge 6 dans la rainure 23 en l'appuyant sur le bord le plus à droite à la figure 3, de la plateforme 26 et sur le toc 24 d'entraînement. On met deux brins issus du tronçon courbé sur les rampes 25. Tout en tirant à la main sur les deux brins pour les étirer, on introduit l'outil par la première lumière en faisant glisser la face supérieure de l'outil sous le plafond du tunnel de sorte que les deux brins pénètrent dans la gorge 6 au fur et à mesure de l'avancé de l'outil. On fait sortir l'outil du tunnel par la seconde lumière. On libère à la main le joint de la rainure 23, le tronçon courbé du joint revenant ainsi par retour élastique dans la partie courbe ouverte de la gorge proche de la seconde lumière. On fait sortir l'outil du tunnel par l'une des lumières. A la figure 5, le toc 24 d'entraînement constitue l'extrémité avant de l'outil sans délimiter de rainure 23. De ce fait, lorsque la partie avant de l'outil arrivera côté transmission et que le toc 24 d'entraînement passera au-dessus de la gorge ouverte, le joint aura tendance à tomber moyennant un léger mouvement de va-et-vient de l'outil réalisé par l'opérateur
Outil de mise en place d'un joint dans une gorge (6), caractérise en ce qu'il comprend un patin ayant une face (20) supérieure plane et lisse de glissement et une face inférieure sur laquelle sont ménagée, successivement suivant le sens longitudinal de glissement du patin, une rampe (25) s'éloignant de la face supérieure au fur et à mesure qu'elle se rapproche d'une plateforme (26), plane et lisse, formant la surface la plus basse de la face inférieure, la plateforme étant suivie d'un toc d'entraînement.
1. Outil de mise en place d'un joint dans une gorge (6), caractérisé en ce qu'il comprend un patin ayant une face (20) supérieure plane et lisse de glissement et une face inférieure sur laquelle sont ménagée, successivement suivant le sens longitudinal de glissement du patin, une rampe (25) s'éloignant de la face supérieure au fur et à mesure qu'elle se rapproche d'une plateforme (26), plane et lisse, formant la surface la plus basse de la face inférieure, la plateforme étant suivie d'un toc (24) d'entraînement. 2. Outil suivant la 1, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen (F) d'indication du sens 15 d'introduction du patin. 3. Outil suivant la 1 ou 2, caractérisé en ce que le toc ne se trouve que dans la partie médiane, suivant la largeur, de la face inférieure. 4. Outil suivant l'une quelconque des 20 précédentes, caractérisé en ce que la rampe ne se trouve que dans les parties latérales, suivant la largeur, de la face inférieure. 5. Outil suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la rampe a une longueur, 25 suivant le sens longitudinal, de 25 à 100 mm. 6. Outil suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la rampe a une largeur de 10 à 30 mm et une inclinaison comprise entre 5 et 45 . 7. Outil suivant l'une quelconque des 30 précédentes, caractérisé en ce que la plus grande distance entre la face supérieure et la face inférieure est comprise entre 5 et 20 mm. 8. Outil suivant l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que la plateforme a unelongueur considérée suivant le sens longitudinal de l'outil d'environ 20 à 70 mm. 9. Outil suivant l'une des 1 à 8, caractérisé en ce que le toc constitue l'extrémité avant de l'outil. 10. Procédé de mise en place d'un joint élastique sans fin à l'aide d'un outil suivant les précédentes dans un dispositif de projection de jet d'eau comprenant un corps et un mors délimitant un tunnel dont la section transversale est juste supérieure à la plus grande section transversale de l'outil, qui débouche à l'extérieur à un bout par une première lumière pouvant être fermée et dans le bas duquel est ménagée une fente de sortie entourée d'une gorge de réception du joint, l'une au moins et, de préférence, les deux parties courbes de la gorge étant ouvertes, et le joint étant moins long que la gorge, caractérisé en ce que successivement : - on retient un tronçon courbé du joint sur le toc, - on met deux brins issus du tronçon courbé sur la rampe, - tout en tirant à la main sur les deux brins pour les étirer, on introduit l'outil par la première lumière et en faisant glisser la surface supérieure de l'outil sous le plafond du tunnel de sorte que les deux brins pénètrent dans la gorge au fur et à mesure de l'avance de l'outil, - on fait sortir l'outil du tunnel par la seconde lumière, - on libère le joint du toc, le tronçon courbé du joint revenant ainsi par retour élastique dans la partie courbe ouverte de la gorge proche de la seconde lumière, et - on fait sortir l'outil du tunnel par l'une des lumières, de préférence, par la première lumière. 11. Ensemble d'un dispositif de projection de jets d'eau à gorge de réception d'un joint et d'un outil mis enplace du joint, caractérisé en ce que l'outil est tel que défini aux 1 à 9.
B
B25,B05
B25B,B05B
B25B 27,B05B 1
B25B 27/14,B05B 1/00
FR2899501
A1
CULASSE COMPRENANT UN NOYAU D'EAU POURVU D'UNE PARTIE DE DEGAZAGE ET PROCEDE DE FABRICATION D'UNE TELLE CULASSE
20,071,012
La présente invention concerne de manière générale les culasses de moteurs à combustion interne. Elle concerne plus particulièrement une culasse de moteur à combustion interne comprenant un noyau d'eau et un procédé de fabrication d'une telle culasse. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Actuellement. les moteurs ont une puissance volumique très élevée. Leurs conceptions s'approchent toujours davantage des limites de résistance des matériaux, aussi la moindre défaillance du système de refroidissement de ces moteurs peut avoir de graves conséquences. En particulier, dans de tels moteurs, la zone centrale de la culasse située à proximité de la chambre de combustion et des conduits d'échappement peut atteindre ou dépasser 230 C, ce qui nécessite un système de refroidissement performant. Les systèmes de refroidissement généralement utilisés comprennent un noyau d'eau constitué de canaux de circulation d'un liquide de refroidissement dans la culasse pour refroidir les zones de la culasse très sollicitées thermiquement et autour des éléments interagissant avec la culasse tels que les soupapes et l'injecteur de carburant. On distingue deux types de noyau d'eau, d'une part, les noyaux d'eau dits à circulation longitudinale et, d'autre part, ceux à circulation transversale, par rapport à l'axe de la culasse. On définit l'axe de la culasse comme étant l'axe passant par les centres des têtes des cylindres. Un noyau d'eau à circulation longitudinale est conçu pour que le liquide de refroidissement circule dans la culasse selon une direction sensiblement parallèle à l'axe de la culasse et un noyau d'eau à circulation transversale est conçu pour que le liquide de refroidissement circule dans la culasse selon une direction sensiblement transversale à l'axe de la culasse. Un premier problème provient du fait que des bulles d'air restent coincées dans la partie supérieure du noyau d'eau de la culasse. En l'absence d'évacuation de ces bulles, c'est-à-dire de dégazage, les parois des parties de la culasse dans lesquelles s'accumulent ces bulles d'air ne sont pas refroidies par le liquide de refroidissement. Pour les systèmes de refroidissement utilisant un noyau d'eau à circulation longitudinale, il est prévu un boîtier de sortie d'eau associé à la culasse situé à une position suffisamment haute pour pouvoir récupérer les bulles d'air et procéder au dégazage du noyau d'eau. Mais, pour les systèmes de refroidissement utilisant un noyau d'eau à circulation transversale, le liquide de refroidissement, issu du carter cylindre situé en dessous de la culasse, traverse le noyau d'eau transversalement par rapport à l'axe de la culasse et retourne dans le carter cylindre. Le boîtier de sortie d'eau est alors associé au carter cylindre et est situé à une position trop basse pour récupérer les bulles d'air et permettre le dégazage du noyau d'eau. Pour résoudre ce premier problème, il est connu de percer la culasse dans la partie supérieure du noyau d'eau, c'est-à-dire là où vont s'accumuler les bulles d'air. Cependant cette solution nécessite une étape de perçage supplémentaire ce qui augmente les coûts de fabrication de la culasse. De plus, l'opération de perçage est compliquée du fait qu'elle doit préserver l'intégrité des différentes parties de la culasse et des éléments du moteur autour du noyau d'eau. Un deuxièrne problème est lié à la réalisation du noyau d'eau de la culasse. Le noyau d'eau est obtenu par moulage en réalisant un positif des canaux de circulation de la culasse. Ce positif du noyau d'eau vient ensuite s'appuyer sur un noyau de parois de la culasse pour générer la culasse avec le noyau d'eau correspondant. Or, pour des raisons d'encombrement dans la culasse autour du noyau d'eau à réaliser, la partie supérieure du positif du noyau d'eau peut n'être reliée que d'un côté à la partie inférieure du positif du noyau d'eau. La partie supérieure du positif du noyau d'eau repose alors d'un côté dans le vide ce qui rend le positif du noyau d'eau instable. Cette instabilité risque d'entraîner une mauvaise disposition du positif du noyau d'eau dans le noyau de parois et donc une mauvaise configuration du noyau d'eau généré dans la culasse. OBJET DE L'INVENTION Le but de lia présente invention est de faciliter le dégazage du noyau d'eau de la culasse et d'améliorer la précision de la configuration de ce noyau d'eau dans la culasse. À cet effet, on propose selon l'invention un procédé de fabrication d'une culasse de moteur à combustion interne qui comporte les étapes suivantes : - réalisation d'un positif de moule pour la formation d'un noyau d'eau de la culasse, ce positif du noyau d'eau comportant une partie principale et une partie protubérante, - mise en position du positif du noyau d'eau de la culasse sur un noyau de parois de la culasse, la partie protubérante étant en appui sur une partie du noyau de parois de la culasse, - après fermeture du noyau de parois de la culasse, injection de métal dans le noyau de parois de la culasse, - destruction du positif du noyau d'eau et évacuation de la matière constituant le positif du noyau d'eau, la partie protubérante du positif du noyau d'eau générant une partie protubérante correspondante du noyau d'eau, - mise en place d'un système de dégazage associé à la partie protubérante correspondante du noyau d'eau. La partie protubérante du positif du noyau d'eau qui s'appuie sur une partie du noyau de parois de la culasse permet, d'une part, d'assurer la stabilité du positif du noyau d'eau dans le noyau de parois de la culasse. Le noyau d'eau généré par l'injection de métal, puis la destruction du positif du noyau d'eau, présente alors la configuration souhaitée dans la culasse. D'autre part, la partie protubérante du positif du noyau d'eau génère, après sa destruction, une chambre présentant une ouverture dans la culasse qui permet de mettre en place un système de dégazage. La partie protubérante sert donc de portée ou d'appui du positif du noyau d'eau et permet, une fois le noyau d'eau réalisé, l'évacuation de bulles d'air par la chambre que cette partie protubérante génère. Ainsi, ie procédé de fabrication de la culasse permet de faciliter le dégazage du noyau d'eau de la culasse et d'améliorer la précision de la configuration de ce noyau d'eau dans la culasse. Selon une première caractéristique avantageuse de l'invention, on réalise ledit positif de telle sorte que ladite partie protubérante est la partie la plus élevée du positif du noyau d'eau, dans une configuration de ce positif correspondant à une configuration normale d'utilisation du moteur. La position haute de la partie protubérante du positif permet, lors de la réalisation de la culasse et après destruction du positif du noyau d'eau, de générer une chambre qui est la partie la plus haute du noyau d'eau. Les bulles d'air s'accumulent alors dans cette chambre et peuvent être évacuées grâce au système de dégazage. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, l'évacuation de matière constituant le positif du noyau d'eau est réalisée par la partie protubérante correspondante du noyau d'eau. La partie protubérante permet ainsi, non seulement de stabiliser le positif du noyau d'eau et de mettre en place un système de dégazage simplifié dans la culasse, mais encore, de générer une chambre présentant une ouverture débouchant hors de la culasse par laquelle la matière constituant le positif du noyau d'eau peut être évacuée. L'invention concerne également un positif de noyau d'eau de culasse de moteur à combustion interne pour le moulage d'une telle culasse, comportant une partie principale et une partie protubérante d'appui, dans lequel la partie protubérante du positif est la partie la plus élevée du positif, dans une configuration du positif correspondant à une configuration normale d'utilisation du moteur. Lors du moulage de la culasse, la partie protubérante du positif du noyau d'eau peut être mise en appui sur une partie du noyau de parois de la culasse pour assurer la stabilité du positif du noyau d'eau dans le noyau de parois de la culasse. En outre, la position haute de la partie protubérante du positif du noyau peut servir à mettre en place, dans la partie correspondante du noyau d'eau de la culasse un système de dégazage. L'invention concerne enfin une culasse de moteur à combustion interne, à l'intérieur de laquelle est ménagé un noyau d'eau comportant une partie principale et une partie protubérante, dans laquelle un système de dégazage est associé à ladite partie protubérante. La partie protubérante du noyau d'eau constitue une chambre qui permet de mettre en place un système de dégazage. En outre, la partie protubérante du noyau d'eau est formée à partir d'une partie solide protubérante correspondante du positif du noyau d'eau qui peut servir lors de fabrication de la culasse de partie d'appui du positif du noyau d'eau sur le noyau de paroi de la culasse. Ainsi, la culasse selon l'invention permet de faciliter le dégazage du noyau d'eau de la culasse et d'améliorer la précision de la configuration de ce noyau d'eau dans la culasse. Selon une première caractéristique avantageuse de la culasse selon l'invention, la partie protubérante du noyau d'eau est la partie la plus élevée du noyau d'eau, dans une configuration normale d'utilisation du moteur. Grâce à la position haute de la partie protubérante du noyau d'eau, les bulles d'air s'accumulent alors dans la chambre formée par cette partie protubérante et peuvent être évacuées grâce au système de dégazage. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la partie principale du noyau d'eau comportant une partie inférieure et une partie supérieure, la partie inférieure est reliée à une première portion de la partie supérieure et la partie protubérante est reliée à une deuxième portion de la partie supérieure du noyau d'eau. Les parties inférieure, supérieure, et la partie protubérante du noyau d'eau proviennent des parties inférieure, supérieure, et protubérante correspondantes du positif du noyau d'eau. Ainsi, lors de la réalisation de la culasse par moulage, la partie protubérante associée à la partie supérieure du positif du noyau d'eau permet d'assurer la stabilité de la partie supérieure du noyau d'eau dans le noyau de parois de la culasse. La partie supérieure du positif du noyau d'eau présente plusieurs portions d'appui, directe et indirecte, qui permettent de positionner avec précision cette partie supérieure, et donc le positif du noyau d'eau entier, dans le noyau de parois de la culasse. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la première portion et la deuxième portion de la partie supérieure du noyau d'eau sont sensiblement réparties de part et d'autre du centre de la partie supérieure du noyau d'eau. Ainsi, encore lors du moulage, la partie supérieure du positif du noyau d'eau étant en appui sur des portions diamétralement opposées, l'assise de cette partie supérieure du positif du noyau d'eau, et donc du positif du noyau d'eau entier, dans le noyau de parois de la culasse est améliorée. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, le système de dégazage comporte un bouchon d'obturation de la partie protubérante correspondante du noyau d'eau et une vis de dégazage implantée dans le bouchon d'obturation. Ainsi, le système de dégazage peut être aisément mis en place grâce à la chambre générée par la partie protubérante correspondante du noyau d'eau et permet d'éviter le perçage de la partie supérieure du noyau d'eau. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la vis de dégazage est implantée dans la partie haute du bouchon d'obturation. Ainsi, l'implantation de la vis de dégazage dans la partie haute du bouchon d'obturation permet d'évacuer les bulles d'air qui s'accumulent dans la partie haute de la chambre formée par la partie protubérante du noyau d'eau. Selon une autre caractéristique avantageuse de l'invention, la partie inférieure de la culasse constituant la partie supérieure de plusieurs cylindres alignés du moteur auquel appartient la culasse, le noyau d'eau de la culasse est agencé de telle sorte que la circulation d'eau dans le noyau d'eau soit réalisée selon une direction globalement transversale à la direction de l'axe passant par les centres des cylindres. Grâce au procédé selon l'invention, les noyaux d'eau de type à circulation transversale bénéficient d'un système de dégazage simplifié et d'une configuration du noyau d'eau dans la culasse plus précise. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés d'un mode de réalisation, donné à titre d'exemple non limitatif, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective du positif d'un noyau d'eau d'une culasse ; - la figure 2 est une vue d'ensemble en perspective du positif du noyau d'eau de la figure 1 sous un autre angle; - la figure 3 est une vue d'ensemble en perspective du positif du noyau d'eau positionné dans un noyau de parois de la culasse ; - la figure 4 est une vue d'une partie de la culasse équipée d'un système de dégazage. Les figures 1 à 4 illustrent la mise en oeuvre d'un procédé de fabrication d'une culasse 10 de moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Ce procédé de fabrication comporte tout d'abord une étape de réalisation d'un positif 7 d'un noyau d'eau de la culasse 10 qui est destiné à être mis en position dans un noyau de parois 20 de la culasse 10. Lorsqu'il est fait référence au positif 7 du noyau d'eau, il s'agit d'un élément solide qui comprend des parties solides, ici en sable résiné, tandis que lorsque l'on fait référence au noyau d'eau lui-même, il s'agit d'un volume creux constitué de canaux de circulation de la culasse 10 dans lesquels est destiné à circuler le liquide de refroidissement, ici de l'eau, et qui ont été générés par les parties solides du positif 7 du noyau d'eau comme décrit ci-dessous. Pour faciliter la compréhension et la lecture, les parties du positif du noyau d'eau et les canaux du noyau d'eau qui correspondent à ces parties portent les mêmes référence. Le positif 7 du noyau d'eau est réalisé au moyen d'un moule en sable résiné et comporte une partie principale ainsi qu'une partie protubérante 6. La partie principale du positif 7 du noyau d'eau comporte une partie inférieure 9 et une partie supérieure 8. La partie inférieure 9 du positif 7 du noyau d'eau de la culasse comporte des parties d'entrée 91, 92, 93. En particulier, la partie d'entrée 91 est prolongée par une partie périphérique inférieure 97 et la partie d'entrée 93 est prolongée par une partie périphérique inférieure 99 opposée, tandis que la partie d'entrée 92 est prolongée par une partie centrale inférieure 98 destinée à être positionnée entre des soupapes d'échappement 12,13 (voir figure 3) et à proximité d'un injecteur de carburant 15. Les parties périphériques inférieures 97, 99 se prolongent et se rejoignent pour former une partie périphérique inférieure 96 destinée à entourer des soupapes d'admission 11, 14 (voir figure 3). Deux parties de sortie 94, 95 opposées aux parties d'entrée 91, 92, 93 par rapport au centre de la partie inférieure du positif 7 du noyau d'eau sont reliées à la partie périphérique inférieure 96. La partie centrale inférieure 98 est ensuite prolongée par une partie centrale de raccordement 89, entre la partie inférieure 9 et la partie supérieure 8 du positif du noyau d'eau, débouchant sur une partie centrale supérieure 72 entourant l'injecteur de carburant 15 et passant entre les soupapes d'échappement 12, 13. Cette partie centrale supérieure 72 est prolongée par une partie 74 destinée à être positionnée entre les soupapes d'admission 11, 14. De part et d'autre de la partie centrale supérieure 72 et de la partie 74 de prolongement, il est prévu des parties périphériques 71, 73, reliées à des parties de raccordement 87, 88 entre la partie inférieure 9 et la partie supérieure 8 du positif 7 du noyau d'eau. La partie protubérante 6 est reliée à la partie supérieure 8 du positif 7 du noyau d'eau. Plus précisément, comme représenté sur les figures 1 et 2, la partie inférieure 9 porte une première portion P1 de la partie supérieure 8 et la partie protubérante 6 est reliée à une deuxième portion P2 de la partie supérieure 8 du noyau d'eau de manière à assurer l'assise du positif 7 du noyau d'eau dans le noyau de parois 20 de la culasse 10. Ici, la partie protubérante 6 est reliée à une deuxième portion P2 située le plus loin possible de la première portion P1, compte tenu de l'encombrement autour de la partie supérieure 8 du noyau d'eau. Ainsi, sur la figure 1, la partie protubérante 6 est située angulairement à 90 de la première portion P1 par rapport au centre moyen de la partie supérieure 8 du positif 7 noyau d'eau. Préférentiellement, en l'absence de problème d'encombrement dans la culasse 10 autour du noyau d'eau, la première portion P1 et la deuxième portion P2 de la partie supérieure 8 du positif du noyau d'eau sont sensiblement réparties de part et d'autre du centre de la partie supérieure 8 du positif 7 du noyau d'eau pour permettre d'optimiser l'assise de la partie supérieure 8 du positif 7 du noyau d'eau dans le noyau de parois 20 de la culasse 10. La partie protubérante 6 est de forme sensiblement cylindrique. Sur le dessin de la figure 1, on remarque que cette partie protubérante 6 forme un coude. Ce coude est réalisé, ici, pour que la partie protubérante 6 puisse contourner les différents éléments du moteur intégrés dans la culasse 10. Bien entendu, en l'absence de problème d'encombrement dans la culasse 10, la partie protubérante 6 peut être rectiligne et/ ou de forme quelconque. Une fois le positif 7 du noyau d'eau de la culasse 10 réalisé, ce positif 7 du noyau d'eau est mis en position sur, ou dans, le noyau de parois 20 (ou moule), de la culasse 10 (voir figure 3). La partie inférieure de la culasse 10 constitue les têtes de plusieurs cylindres alignées selon un axe qui est appelé axe de la culasse. La partie centrale inférieure 98 est destinée à être orientée sensiblement transversalement à l'axe de la culasse qui doit être moulée dans le noyau de parois 20. Une portion 61 de la partie protubérante 6 est en appui sur une partie du noyau de parois 20 cle la culasse 10, et débouche hors du noyau de parois 20 de la culasse 10. En variante, on peut positionner la partie protubérante 6 de telle sorte qu'elle affleure ce noyau de parois 20. La partie protubérante 6 est associée à la partie principale du positif 7 du noyau d'eau et positionnée dans le noyau de parois 20 de la culasse 10 de manière à générer, lors de la destruction du positif du noyau d'eau, une chambre qui est, dans une configuration normale d'utilisation du véhicule, la partie creuse la plus élevée du noyau d'eau. Une configuration normale d'utilisation du véhicule correspond ici à une position du véhicule reposant sur une surface horizontale. Pour une telle configuration, le moteur, et donc la culasse, est monté dans le véhicule en étant incliné d'environ 8 degrés par rapport à la surface horizontale, de telle sorte que la chambre générée par la partie protubérante 6 soit la partie creuse la plus élevée du noyau d'eau. On procède alors à la fermeture du noyau de parois 20 de la culasse 10 et on injecte du métal dans le noyau de parois 20 de la culasse 10. Une fois que le métal a pris la forme souhaitée dans le noyau de parois 20 de la culasse 10, on détruit le positif 7 du noyau d'eau, ce qui génère le noyau d'eau décrit précédemment. En particulier, la partie protubérante 6 du positif du noyau d'eau génère une chambre, encore appelée partie protubérante correspondante du noyau d'eau, qui présente une ouverture débouchant hors de la culasse. Puis on évacue la matière, ici du sable résiné, constituant le positif 7 du noyau d'eau. Cette évacuation est ici réalisée par la chambre générée par la partie protubérante 6 du positif du noyau d'eau. Les parties en sable résiné du positif 7 du noyau d'eau laissent ainsi place dans la culasse 10 à des canaux de circulation du liquide de refroidissement qui forment le noyau d'eau de la culasse. En particulier, les parois de la chambre générée par la partie protubérante 6 du positif du noyau d'eau sont définies par le métal qui a été injecté autour de la partie protubérante 6. En outre, la paroi générée de la partie supérieure du noyau d'eau forme un toit qui présente une pente de l'ordre de 8 degrés dans la configuration normale d'utilisation détaillée ci-dessus. Enfin, comme représenté sur la figure 4, on procède à la mise en place d'un système de dégazage 51,52 associé à la chambre générée par ladite partie protubérante 6. Le système de dégazage 51,52 comporte ici un bouchon d'obturation 51 de la chambre générée par ladite partie protubérante 6 et une vis de dégazage 52 implantée dans le bouchon d'obturation 51. La vis de dégazage 52 est implantée dans la partie haute du bouchon d'obturation 51. Il est également possible d'usiner l'ouverture de la chambre générée par la partie protubérante afin d'obtenir une ouverture précisément définie, c'est-à-dire de cotes précises. L'ouverture après usinage peut être conique ou cylindrique. Une ouverture précisément définie permet ainsi d'améliorer la précision de la mise en place du système de dégazage et l'étanchéité entre la culasse et la système de dégazage. En fonctionnement, le noyau d'eau de la culasse 10 et le système de dégazage 51,52 sont utilisés de la manière suivante. Le noyau d'eau est ici conçu de telle sorte que la circulation d'eau dans ce noyau d'eau est réalisée selon une direction sensiblement transversale à la direction de l'axe de la culasse 10. L'eau sous pression, issue du carter cylindre situé sous la culasse, entre dans le noyau d'eau de la culasse par les canaux d'entrée 91, 92, 93. En particulier, l'eau issue du canal d'entrée 91 est dirigée dans le canal périphérique inférieur 97 et l'eau issue du canal d'entrée 93 est dirigée dans le canal périphérique inférieur opposé 99 pour refroidir la partie inférieure de la culasse qui entourent les soupapes d'échappement 12, 13, tandis que l'eau issue du canal d'entrée 92 est dirigée dans le canal central inférieur 98 pour refroidir la partie de la culasse à proximité de l'injecteur de carburant 15. Les canaux périphériques inférieurs 97 et 99 sont de section plus faible que le canal central inférieur 98, donc l'eau circule principalement par ce canal central inférieur 98 orienté sensiblement transversalement à l'axe de la culasse 10. L'eau est alors guidée dans le canal de raccordement central 89 et remplit le canal central supérieur 72 ce qui permet de refroidir la partie centrale supérieure de la culasse entourant l'injecteur de carburant et passant entre les soupapes d'échappement 12, 13. Puis, l'eau traverse le canal 74 qui prolonge le canal central supérieur 72 en passant entre les soupapes d'admission 11, 14 et est également répartie dans les canaux périphériques 71, 73 de la partie supérieure du noyau d'eau pour redescendre dans le carter cylindre via les canaux de raccordements 87, 88 puis les canaux de sortie 94, 95 reliés au canal inférieur périphérique 96. Ainsi, l'eau entre du côté de la culasse 10 qui accueille les soupapes d'échappement 12, 13 et ressort du côté opposé par rapport à l'axe de la culasse, à proximité des soupapes d'admission 11, 14. Lors de la circulation de l'eau dans ce noyau d'eau, les bulles d'air atteignent la partie supérieure du noyau d'eau et glissent, suivant la flèche représentée sur la figure 1, sur la paroi inclinée de la partie supérieure du noyau d'eau pour venir s'accumuler dans la chambre générée par la partie protubérante 6. La vis de purge 52 peut alors être dévissée périodiquement pour évacuer les bulles d'air. Bien entendu, le noyau d'eau, et son fonctionnement, détaillé ci-dessus pour un cylindre est généralisable à plusieurs cylindres. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante conforme à son esprit
La présente invention concerne une culasse de moteur à combustion interne comprenant un noyau d'eau et un procédé de fabrication d'une telle culasse comportant les étapes de réalisation d'un positif de moule (7) pour la formation d'un noyau d'eau de la culasse (10), ce positif du noyau d'eau comportant une partie principale (8,9) et une partie protubérante (6), de mise en position du positif (7) du noyau d'eau de la culasse sur un noyau de parois (20) de la culasse, la partie protubérante étant en appui sur une partie du noyau de parois de la culasse, puis, après fermeture du noyau de parois de la culasse, d' injection de métal dans le noyau de parois de la culasse, et de destruction du positif du noyau d'eau et évacuation de la matière constituant le positif du noyau d'eau, la partie protubérante du positif du noyau d'eau générant une partie protubérante correspondante du noyau d'eau.Selon l'invention, il est prévu une étape de mise en place d'un système de dégazage (51,52) associé à la partie protubérante correspondante du noyau d'eau.
1. Procédé de fabrication d'une culasse (10) de moteur à combustion interne caractérisé en ce qu'il comporte les étapes suivantes : réalisation d'un positif de moule (7) pour la formation d'un noyau d'eau de la culasse (10), ce positif (7) du noyau d'eau comportant une partie principale (8,9) et une partie protubérante (6), - mise en position du positif (7) du noyau d'eau de la culasse (10) sur un noyau de parois (20) de la culasse (10), la partie protubérante (6) étant en appui sur une partie du noyau de parois (20) de la culasse (10), - après fermeture du noyau de parois (20) de la culasse (10), injection de métal dans le noyau de parois (20) de la culasse (10), - destruction du positif (7) du noyau d'eau et évacuation de la matière constituant le positif (7) du noyau d'eau, la partie protubérante (6) du positif (7) du noyau d'eau générant une partie protubérante correspondante du noyau d'eau, - mise en place d'un système de dégazage (51,52) associé à la partie protubérante correspondante du noyau d'eau. 2. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce qu'on réalise ledit positif de telle sorte que ladite partie protubérante (6) est la partie la plus élevée du positif (7) du noyau d'eau, dans une configuration de ce positif correspondant à une configuration normale d'utilisation du moteur. 3. Procédé selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'évacuation de matière constituant le positif (7) du noyau d'eau est réalisée par la partie protubérante correspondante (6) du noyau d'eau. 4. Positif de noyau d'eau de culasse de moteur à combustion interne pour le moulage d'une telle culasse, comportant une partie principale (8,9) et une partie protubérante d'appui (6), caractérisé en ce que la partie protubérante (6) du positif (7) est la partie la plus élevée du positif, dans une configuration du positif correspondant à une configuration normale d'utilisation du moteur. 5. Culasse de moteur à combustion interne, à l'intérieur de laquelle est ménagé un noyau d'eau comportant une partie principale (8,9) et une partie protubérante (6), caractérisée en ce que qu'un système de dégazage (51,52) est associé à ladite partie protubérante (6). 6. Culasse selon la précédente, caractérisée en ce que la partie protubérante (E3) du noyau d'eau est la partie la plus élevée du noyau d'eau, dans une configuration normale d'utilisation du moteur. 7. Culasse selon la précédente, caractérisée en ce que la partie principale (8,9) du noyau d'eau comportant une partie inférieure (9) et une partie supérieure (8), la partie inférieure (9) est reliée à une première portion (P1) de la partie supérieure (8) et la partie protubérante (6) est reliée à une deuxième portion (P2) de la partie supérieure (8) du noyau d'eau. 8. Culasse selon la précédente, caractérisée en ce que la première portion (P1) et la deuxième portion (P2) de la partie supérieure (8) du noyau d'eau sont sensiblement réparties de part et d'autre du centre de la partie supérieure (8) du noyau d'eau. 9. Culasse selon l'une des 5 à 8, caractérisée en ce que le système de dégazage (51,52) comporte un bouchon d'obturation (51) de la partie protubérante correspondante du noyau d'eau et une vis de dégazage (52) implantée dans le bouchon d'obturation (51). 10. Culasse selon la précédente prise en dépendance de la 6, caractérisée en ce que la vis de dégazage (52) est implantée dans la partie haute du bouchon d'obturation (51). 11. Culasse selon l'une des 5 à 10, caractérisée en ce que, la partie inférieure de la culasse (10) constituant la partie supérieure de plusieurs cylindres alignés du moteur auquel appartient la culasse, le noyau d'eau de la culasse est agencé de telle sorte que la circulation d'eau dans le noyau d'eau soit réalisée selon une direction globalement transversale à la direction de l'axe passant par les centres des cylindres.
B,F
B22,F02
B22C,F02F
B22C 9,F02F 1
B22C 9/10,F02F 1/24
FR2893098
A1
DISPOSITIF DE MAINTIEN PAR SANGLES D'UN ELEMENT DE VEHICULE AUTOMOBILE.
20,070,511
La présente invention concerne un dispositif de fixation d'un élément sur une partie fixe d'un véhicule automobile comprenant au moins une sangle de maintien qui entoure ledit élément et qui le maintient sur la partie fixe du véhicule automobile par l'intermédiaire de deux appuis. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans la fixation d'un catalyseur, en particulier un catalyseur présentant deux enveloppes cylindriques accolées, sensiblement coaxiales et de diamètres différents. Elle trouve une autre application avantageuse dans la fixation d'un refroidisseur de gaz de suralimentation. ARRIERE-PLAN TECHNOLOGIQUE Le catalyseur est un dispositif relativement lourd qui est disposé au sein de la ligne d'échappement et qui a pour fonction d'abaisser le taux de particules polluantes que contiennent les gaz d'échappement en sortie d'un moteur à l'aide d'agents catalyseurs disposés dans des chambres. Afin d'accroître son efficacité, le catalyseur est disposé en aval d'un collecteur d'échappement ou, dans le cas d'un moteur à combustion interne suralimenté, en aval d'un turbocompresseur, de manière à traiter des gaz chauds. Le catalyseur est par conséquent soumis à de fortes contraintes thermiques. Les dispositifs actuels de fixation du catalyseur à une partie fixe du véhicule automobile utilisent deux sangles séparées axialement qui entourent le catalyseur et qui prennent chacune appui sur deux appuis fixes du véhicule automobile. L'inconvénient principal d'un tel dispositif est que les appuis fixes ne peuvent pas s'adapter, lors du montage du catalyseur, à des variations sensibles de la géométrie et de la position du catalyseur par rapport à la partie fixe du véhicule automobile. En particulier, lorsque les chambres du catalyseur sont définies à l'intérieur d'enveloppes cylindriques accolées et sensiblement coaxiales, les systèmes actuels de fixation ne peuvent rattraper le jeu induit par un défaut de coaxialité que peuvent éventuellement présenter ces deux enveloppes. Le catalyseur est alors mal fixé et risque par conséquent d'être soumis à de fortes vibrations. En outre, le raccordement étanche du catalyseur à la ligne d'échappement est rendu plus difficile s'il n'est pas correctement disposé par rapport aux autres éléments de cette même ligne d'échappement. OBJET DE L'INVENTION Afin de remédier aux inconvénients précités de l'état de la technique, la présente invention propose un dispositif de fixation qui s'adapte à la géométrie et à la position de l'élément à fixer sur la partie fixe du véhicule automobile et qui le maintient rigidement. Plus particulièrement, on propose selon l'invention un dispositif de fixation d'un élément tel que défini dans l'introduction, dans lequel chacun des deux appuis est mobile par rapport à la partie fixe du véhicule automobile. Ainsi, grâce à l'invention, la position desdits appuis s'adapte à la géométrie et à la position de l'élément par rapport à la partie fixe du véhicule automobile. En particulier, lorsqu'il s'agit d'un élément qui présente deux enveloppes cylindriques sensiblement coaxiales, le dispositif de fixation s'adapte aux éventuels défauts de coaxialité de ces deux enveloppes cylindriques. Par ailleurs, si, lorsque l'élément est correctement positionné par rapport à la ligne d'échappement, il est disposé à distance de la partie fixe du véhicule automobile, lesdits appuis s'interposent entre l'élément et ladite partie fixe de manière à ce que ledit élément soit solidement maintenu en vis-à-vis de la ligne d'échappement. Selon une première caractéristique de l'invention, la sangle définissant une enveloppe de serrage globalement cylindrique, la direction de déplacement de chaque appui est transversale à l'axe du cylindre décrit par l'enveloppe de serrage. Avantageusement, le dispositif comporte deux barrettes de fixation fixées à une partie rigide du véhicule automobile et associées chacune à un axe de coincement qui réalise un desdits appuis mobiles. En outre, ladite sangle de maintien s'enroule autour des barrettes de fixation et des axes de coincement de telle sorte qu'une tension de la sangle de maintien provoque par pression un déplacement des axes de coincement par rapport auxdites barrettes de fixation. Ainsi, dans le cas de la fixation d'un catalyseur, après avoir correctement positionné le catalyseur par rapport à la ligne d'échappement, si sa position est telle qu'il est éloigné des barrettes de fixation, c'est-à-dire de la partie fixe du véhicule automobile, la tension de la sangle permet de caler les axes de coincement entre les barrettes de fixation et le catalyseur si bien que ce dernier est solidement maintenu par rapport à la partie fixe du véhicule automobile. D'autres caractéristiques avantageuses et non limitatives du dispositif de fixation selon l'invention sont les suivantes : - la sangle de maintien se présente d'un seul tenant et comprend une fenêtre centrale permettant un passage croisé de la sangle de maintien pour son enroulement autour des barrettes de fixation et des axes de coincement ; - la sangle de maintien passe entre chaque barrette de fixation et l'axe de coincement associé et entoure au moins la moitié de chaque axe de coincement pour être comprimée entre chaque barrette de fixation et l'axe de coincement associé ; - le dispositif comporte des rabats de guidage latéral de la sangle de maintien rapportés sur la partie fixe du véhicule automobile ; - le dispositif comporte une deuxième sangle de maintien présentant des appuis fixes par rapport à la partie fixe du véhicule automobile ; les barrettes de fixation forment les appuis fixes de la deuxième sangle de maintien ; et -le dispositif comporte des moyens de mise en tension de chaque sangle de maintien. L'invention concerne également un ensemble comportant, d'une part, un catalyseur qui présente au moins deux enveloppes cylindriques accolées, sensiblement coaxiales et présentant des diamètres différents, et, d'autre part, un dispositif de fixation comprenant une sangle de maintien à appuis fixes et une sangle de maintien à appuis mobiles entourant chacune une des enveloppes cylindriques du catalyseur. Ainsi, une des deux sangles de maintien permet de fixer et de positionner le catalyseur par rapport à la partie fixe du véhicule automobile, et l'autre des deux sangles, en s'adaptant à la géométrie et à la position du catalyseur, permet de solidement maintenir ce dernier dans cette position. DESCRIPTION DETAILLEE D'UN EXEMPLE DE REALISATION La description qui va suivre en regard des dessins annexés donnés à titre d'exemples non limitatifs, fera bien comprendre en quoi consiste l'invention et comment elle peut être réalisée. Sur les dessins annexés : - la figure 1 est une vue d'ensemble en perspective d'un catalyseur maintenu par un dispositif de fixation selon l'invention ; - la figure 2 est une vue en coupe selon le plan A-A de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en coupe selon le plan B-B de la figure 1 ; et - la figure 4 est une vue en perspective du dispositif de fixation de la figure 1. Sur la figure 1, on a représenté schématiquement un élément, ici un catalyseur 10, comprenant deux enveloppes cylindriques 11, 12, de diamètres différents, accolées l'une à l'autre de manière sensiblement coaxiale. Chacune de ces enveloppes cylindriques 11, 12 porte intérieurement un agent catalytique apte à dépolluer au moins en partie les gaz passant dans le catalyseur 10. Les deux extrémités du catalyseur 10 sont fermées par deux parois latérales qui portent chacune un conduit d'entrée 13 ou de sortie 14. Le conduit d'entrée 13 est raccordé à la ligne d'échappement en aval d'un collecteur d'échappement d'un moteur à combustion interne d'un véhicule automobile. Éventuellement, si le moteur est un moteur à combustion interne suralimenté, il peut être disposé en aval d'un turbocompresseur. Le conduit de sortie 14 est quant à lui raccordé à la ligne d'échappement en amont d'un pot catalytique. Le catalyseur 10 est destiné à être solidement fixé par un dispositif de fixation à une partie rigide du véhicule automobile, ici le carter cylindre (non représenté) du moteur à combustion interne. Il pourrait en variante être fixé au collecteur d'échappement ou à toute partie rigide de la caisse du véhicule automobile. Comme le montre plus particulièrement la figure 4, le dispositif de fixation comporte deux barrettes de fixation 20A,20B liées par quatre vis 21 au carter cylindre. Ces deux barrettes de fixation 20A,20B sont disposées parallèlement l'une par rapport à l'autre et parallèlement aux axes des enveloppes cylindriques 11, 12 de telle sorte que la première enveloppe cylindrique 11 est en contact avec les deux barrettes de fixations 20A, 20B. Ces dernières présentent chacune une section triangulaire dont les trois sommets sont arrondis et dont le plus grand côté est tourné vers la catalyseur 10. Les barrettes de fixation 20A, 20B et le carter cylindre forment ainsi une partie fixe du véhicule automobile. Le dispositif de fixation comporte en outre deux sangles de maintien 30, 40. Ces deux sangles de maintien sont décalées axialement et entourent chacune une des enveloppes cylindriques 11, 12 du catalyseur 10. Chaque sangle de maintien comporte deux appuis sur la partie fixe du véhicule automobile. Comme le montre plus particulièrement la figure 2, une des deux sangles de maintien 30 est composée de deux segments 30A,30B. Chaque segment présente une extrémité maintenue sur la partie rigide du véhicule automobile par un appui fixe formé par une des barrettes de fixation 20A, 20B. Pour cela, sur chaque segment 30A, 30B, cette extrémité est percée d'une ouverture au travers de laquelle est engagée une des vis de maintien 21 d'une barrette de fixation 20A, 20B sur le carter cylindre. L'autre extrémité de chaque segment 30A, 30B présente un rabat à l'intérieur duquel est disposé un tenon 31, 32 adapté à accueillir une vis de mise en tension 33 des deux segments 30A, 30B. Chacun des segments 30A, 30B entoure environ la moitié de la première enveloppe cylindrique 11 du catalyseur 10 si bien qu'ils maintiennent ce dernier contre les barrettes de fixation 20A, 20B. En revanche, avantageusement, comme le montre plus particulièrement la figure 3, l'autre des deux sangles de maintien 40 entoure la deuxième enveloppe cylindrique 12 et la maintient contre la partie fixe du véhicule automobile par l'intermédiaire de deux appuis mobiles par rapport à cette partie fixe. En particulier, ici, les appuis mobiles sont formés par deux axes de coincement 22A, 22B interposés chacun entre une barrette de fixation 20A,20B et le catalyseur 10. Ces axes de coincement 22A, 22B sont cylindriques et présentent un diamètre supérieur à la distance d'éloignement de la deuxième enveloppe cylindrique 12 par rapport aux barrettes de fixation 20A, 20B. Ils possèdent en outre une longueur égale à la plus grande largeur de la sangle de maintien 40 et sont disposés parallèlement à l'axe de la deuxième enveloppe cylindrique 12. La sangle de maintien 40 est réalisée d'un seul tenant de largeur variable et comporte deux extrémités. Plus précisément, elle présente sur un premier tiers de sa longueur une largeur supérieure à celle qu'elle présente sur les deux autres tiers de sa longueur. Elle est en outre pourvue dans ce premier tiers d'une ouverture centrale 44 suffisamment large pour permettre le passage du deuxième tiers de ladite sangle dans cette ouverture. Comme le montre plus particulièrement la figure 3, la sangle de maintien 40 passe à l'extérieur des deux barrettes de fixation 20A, 20B et décrit, entre les deux barrettes de fixation, une boucle autour des deux axes de coincement 22A, 22B en passant par l'ouverture centrale 44. Plus précisément, elle s'étend d'un axe de coincement 22A, 22B à l'autre en les entourant chacun au moins sur la moitié de leur circonférence. Afin d'enserrer fermement le catalyseur 10, la sangle de maintien 40 comporte, à chacune de ses extrémités, des moyens de mise en tension. Plus précisément, chaque extrémité de cette sangle présente un rabat dans lequel est inséré un tenon 41, 42 cylindrique percé transversalement d'un alésage cylindrique. L'alésage d'un des deux tenons 41 est en outre taraudé. Les deux extrémités de la sangle de maintien 40 sont alors raccordées au moyen d'une vis de mise en tension 43 qui prend appui sur un des tenons 42 et se visse dans l'alésage taraudé de l'autre tenon 41 afin de tirer les deux extrémités de la sangle l'une vers l'autre. Afin de maintenir latéralement la sangle de maintien 40 sur les barrettes de fixation 20A, 20B, ces dernières portent des rabats de guidage latéral 23A, 23B, 24A, 24B. Ces rabats de guidage latéral sont des languettes venues de formation avec les barrettes de fixation 20A, 20B. Elles présentent une faible section mais une longueur supérieure à la largeur de la sangle de maintien 40. Elles sont recourbées au-dessus et sur les côtés de la sangle de maintien 40 de manière à ce que cette dernière ne puisse pas glisser latéralement le long des barrettes de fixation 20A, 20B. Ces rabats de guidage latéral 23A, 23B, 24A, 24B sont disposés à une extrémité de chacune des barrettes de fixation 20A, 20B. Ainsi, chaque barrette de fixation porte un rabat de guidage latéral 24A, 24B sur son plus grand côté, en vis-à-vis du catalyseur 10, et un rabat de guidage latéral 23A, 23B sur un autre des ses côtés. La sangle de maintien 40 est par conséquent maintenue latéralement en quatre points distincts, ce qui assure son immobilité par rapport à la partie fixe du véhicule automobile. Chacune des deux sangles de maintien 30, 40 est réalisée en inox et est préformée avant sa mise en place sur les barrettes de fixation 20A, 20B afin de faciliter la fixation du catalyseur 10. Pour le montage du catalyseur 10 dans le dispositif de fixation, les extrémités de la sangle de maintien 30 à appuis fixes pourvues d'une ouverture sont fixées aux barrettes de fixation 20A, 20B par l'intermédiaire des vis de maintien 21. Les barrettes de fixation 20A, 20B sont ensuite fixées au carter cylindre par ces même vis de maintien 21. La sangle de maintien 40 à appuis mobiles, au préalable préformée, est quant à elle disposée autour des barrettes de fixation 20A, 20B. Les rabats de guidage latéral 23A, 23B, 24A, 24B sont ensuite rabattus sur la sangle de maintien 40. Les axes de coincement sont alors disposés dans la boucle formée par la sangle de maintien 40 entre les deux barrettes de fixation 20A, 20B. Le catalyseur 10 est inséré entre les deux sangles de maintien 30, 40. La sangle de maintien 30 à appuis fixes est alors mise en tension autour de la première enveloppe cylindrique 11 par la vis de mise en tension 33. Puis, de la même manière, la sangle de maintien 40 à appuis mobiles est mise en tension autour de la deuxième enveloppe cylindrique 12 par la vis de mise en tension 43. Lors de cette mise en tension, les axes de coincement 22A, 22B glissent le long de la surface latérale du catalyseur 10 et se bloquent contre un des sommets arrondis des triangles formés par les barrettes de fixation 20A, 20B. Par conséquent, lors de cette mise en tension, les axes de coincement 22A, 22B s'interposent et se calent entre la deuxième enveloppe cylindrique 12 et les barrettes de fixation 20A, 20B. La deuxième enveloppe cylindrique 12 du catalyseur 10 est alors solidement maintenue via les axes de coincement 22A, 22B contre la partie fixe du véhicule automobile. Ainsi, même si les deux enveloppes cylindriques 11, 12 ne présentent pas le même diamètre et ne sont pas exactement coaxiales, les axes de coincement 22A, 22B s'adaptent à la position du catalyseur 10 par rapport aux barrettes de fixation 20A, 20B. Ils le maintiennent ainsi sans le déplacer. Lors du fonctionnement du moteur à combustion interne, le catalyseur 10 est soumis à de fortes contraintes thermiques. Il se dilate alors radialement et axialement. Les sangles de maintien étant en inox et comportant un coefficient de dilatation proche de celui du catalyseur 10, les sangles se dilatent elles aussi radialement et maintiennent donc le catalyseur 10 sans l'enserrer trop fortement. Par ailleurs, le déplacement axial dû à la dilatation axiale du catalyseur 10 est laissé libre grâce au glissement du catalyseur 10 à l'intérieur des deux sangles de maintien 30A,30B,40. Ce glissement limite ainsi l'intensité des contraintes mécaniques au niveau des appuis des deux sangles de maintien 30, 40 sur le carter cylindre. Lors de ce déplacement axial, les rabats de guidage latéral 23A, 23B, 24A, 24B assurent le maintien latéral de la sangle de maintien 40 par rapport aux barrettes de fixation 20A, 20B. La présente invention n'est nullement limitée au mode de réalisation décrit et représenté, mais l'homme du métier saura y apporter toute variante 15 conforme à son esprit
L'invention concerne un dispositif de fixation d'un élément sur une partie fixe d'un véhicule automobile comprenant au moins une sangle de maintien (40) qui entoure ledit élément et qui le maintient sur la partie fixe du véhicule automobile par l'intermédiaire de deux appuis (22A, 22B).Selon l'invention, chacun des deux appuis est mobile par rapport à la partie fixe du véhicule automobile.
1. Dispositif de fixation d'un élément (10) sur une partie fixe d'un véhicule automobile comprenant au moins une sangle de maintien (40) qui entoure ledit élément (10) et qui le maintient sur la partie fixe du véhicule automobile par l'intermédiaire de deux appuis (22A, 22B), caractérisé en ce que chacun des deux appuis (22A, 22B) est mobile par rapport à la partie fixe du véhicule automobile. 2. Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que, la sangle de maintien (40) définissant une enveloppe de serrage globalement cylindrique, la direction de déplacement de chaque appui (22A, 22B) est transversale à l'axe du cylindre décrit par l'enveloppe de serrage. 3. Dispositif selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce qu'il comporte deux barrettes de fixation (20A, 20B) fixées à une partie rigide du véhicule automobile et associées chacune à un axe de coincement (22A, 22B) qui réalise un desdits appuis mobiles, et en ce que ladite sangle de maintien (40) s'enroule autour des barrettes de fixation (20A, 20B) et des axes de coincement (22A, 22B) de telle sorte qu'une tension de la sangle de maintien (40) provoque par pression un déplacement des axes de coincement (22A, 22B) par rapport auxdites barrettes de fixation (20A, 20B). 4. Dispositif selon la 3, caractérisé en ce que la sangle de maintien (40) se présente d'un seul tenant et comprend une fenêtre centrale (44) permettant un passage croisé de la sangle de maintien (40) pour son enroulement autour des barrettes de fixation (20A, 20B) et des axes de coincement (22A, 22B). 5. Dispositif selon l'une des 3 et 4, caractérisé en ce que la sangle de maintien (40) passe entre chaque barrette de fixation (20A, 20B) et l'axe de coincement (22A, 22B) associé et entoure au moins la moitié de chaque axe de coincement (22A, 22B) pour être comprimée entre chaque barrette de fixation (20A, 20B) et l'axe de coincement (22A, 22B) associé. 6. Dispositif selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des rabats de guidage latéral (23A, 23B, 24A, 24B) de la sangle de maintien (40) rapportés sur la partie fixe du véhicule automobile. 7. Dispositif selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce qu'il comporte une deuxième sangle de maintien (30) présentant des appuis fixes par rapport à la partie fixe du véhicule automobile. 8. Dispositif selon les 3 et 7, caractérisé en ce que les barrettes de fixation (20A, 20B) forment les appuis fixes de la deuxième sangle de maintien (30). 9. Dispositif selon l'une des 1 à 8, caractérisé en ce qu'il 5 comporte des moyens de mise en tension (31, 32, 33, 41, 42, 43) de chaque sangle de maintien (30, 40). 10. Ensemble comportant, d'une part, un catalyseur (10) qui présente au moins deux enveloppes cylindriques (11, 12) accolées, sensiblement coaxiales et présentant des diamètres différents, et, d'autre part, un dispositif de fixation selon 10 l'une des 7 à 9 comprenant une sangle de maintien (30) à appuis fixes et une sangle de maintien (40) à appuis mobiles entourant chacune une des enveloppes cylindriques (11, 12) du catalyseur (10).
F
F16,F01
F16B,F01N,F16G
F16B 2,F01N 3,F01N 13,F16G 11
F16B 2/08,F01N 3/20,F01N 13/18,F16G 11/12
FR2892195
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF PERMETTANT DE DETERMINER SANS CONTACT LA TEMPERATURE DU CORPS
20,070,420
i L'invention concerne un procédé permettant de déterminer, sans contact, la température à l'intérieur du corps d'un être humain, la température de surface de l'être humain étant détectée au niveau d'un site de mesure sur le corps, au moyen d'une unité de détection de la température disposée à distance de celui-ci, le signal de capteur produit par l'unité de détection de la température étant transmis à une unité d'analyse pour qu'elle analyse le signal de capteur et calcule la température à l'intérieur du corps, et le signal de température généré dans l'unité d'analyse étant transmis à une unité d'affichage pour obtenir un affichage optique de la température à l'intérieur du io corps qui a été déterminée. L'invention concerne également un dispositif de mesure permettant de déterminer, sans contact, la température à l'intérieur du corps d'une personne qui comporte une unité de détection de la température destinée à la détection d'une température de surface du corps humain, une unité d'analyse is permettant d'analyser le signal de capteur fourni par l'unité de détection de la température et de calculer un signal de température, et une unité d'affichage destinée à afficher de façon visuelle et/ou acoustique la température de l'intérieur du corps de la personne. Par le document DE 10 2004 027 443 B3, on connaît un dispositif 20 de mesure permettant de déterminer, sans contact, la température à l'intérieur du corps d'une personne qui comporte, d'une part, une unité de détection de la température destinée à la détection d'une température de surface du corps humain. D'autre part, le dispositif de mesure connu comporte une unité d'analyse permettant d'analyser le signal de capteur détecté par l'unité de 25 détection de la température et de calculer un signal de température du moment, qui est ensuite reproduit visuellement dans une unité d'affichage située associée. Pour qu'une mesure précise soit réalisée, il faut orienter précisément le dispositif de mesure connu sur le site de mesure sur le corps qui est souhaité. Si le dispositif de mesure était orienté, par exemple, sur des 30 régions du corps moins chaudes ou sur un vêtement de la personne, on aboutirait à d'indésirables erreurs de mesure. On pourrait également aboutir à des erreurs de mesure en cas de mauvaise orientation dans le cas où l'unité de détection de la température détecte la température de tuyaux de respirateur chauffés, de tuyaux de perfusion chauffés ou d'appareils de thermothérapie. 35 La présente invention a donc pour but de proposer un procédé permettant de déterminer, sans contact, la température à l'intérieur du corps d'un être humain, ainsi qu'un dispositif de mesure permettant, avec une utilisation simple, de déterminer de façon précise, fiable et sans contact, la température à l'intérieur du corps de l'être humain. Pour atteindre ce but, le procédé selon l'invention est caractérisé en ce que, dans une première étape, l'unité de détection de la température localise une zone de mesure sur le corps et en ce que, dans une deuxième étape, la définition de la zone de mesure sur le corps soit déterminée par l'unité de détection de la température de telle sorte que le site de mesure sur le corps soit détecté et que la détection soit effectuée par l'unité de détection de io la température au niveau de ce site de mesure sur le corps. L'avantage particulier apporté par le procédé selon l'invention réside en ce que l'exploration automatique d'une zone de mesure sur le corps de la personne permet de déterminer de façon précise et en continu la température à l'intérieur du corps. D'une part, il suffit que l'unité de détection 15 de la température soit orientée sur le corps et/ou sur une zone de mesure sur le corps au début de la mesure. Ceci peut être réalisé de façon manuelle ou automatique. Ensuite, grâce à une exploration de la zone de mesure sur le corps ou par détermination de la définition par des détecteurs disposés en ligne ou selon un ensemble planiforme, l'unité de détection de la température 20 est orientée précisément sur un site de mesure sur le corps prédéterminé, au niveau duquel intervient la détection de la température de surface. Il n'est donc pas nécessaire que l'unité de détection de la température soit orientée manuellement sur le site de mesure sur le corps. D'autre part, l'unité de détection de la température est orientée automatiquement et constamment 25 pour le cas où le corps, par exemple celui d'un nourrisson dans une couveuse, se déplace et/ou modifie sa position. Grâce au fait que la zone de mesure sur le corps est explorée, et que sa définition est déterminée en continu, l'unité de détection de la température est pratiquement "guidé pour suivre" le site de mesure sur le corps, de sorte que l'unité de détection de la température est 30 constamment réglée sur le site de mesure sur le corps prédéterminé. Etant donné que l'exploration et la détermination de la définition de la zone de mesure sur le corps sont limitées, la mesure de la température peut être obtenue avec une meilleure définition et une moindre amplitude de variation. La définition d'une trajectoire d'exploration qui, autrement, couvrirait 35 l'ensemble du corps, serait moins bonne. Selon un mode de mise en oeuvre du procédé selon l'invention, l'exploration de la zone de mesure sur le corps peut intervenir de façon continue ou à intervalles de temps fixes ou variables prédéterminés. Il est ainsi possible de disposer d'une détection de la température de surface d'un patient réalisée de façon continue ou quasi-continue, pendant une longue période, dans une zone particulièrement bien tempérée du corps. Selon une forme de réalisation de l'invention, l'orientation de l'unité de détection de la température sur une zone de mesure sur le corps peut être réalisée de façon manuelle ou automatique, par une unité d'exploration prévue io à cet effet. Pour une bonne facilité de mise en oeuvre, on peut donc disposer, au début du processus de mesure, d'une orientation relativement approximative de l'unité de détection de la température sur le corps. Pour atteindre le but de l'invention, celle-ci est caractérisée en ce qu'une unité d'exploration est associée à l'unité de détection de la température 15 de telle sorte que l'unité de détection de la température soit orientée automatiquement sur le site de mesure sur le corps. L'avantage particulier apporté par le dispositif de mesure selon l'invention réside en ce que le fait de prévoir une unité d'exploration supplémentaire permet d'adapter la position de l'unité de détection de la 20 température à une zone de mesure sur le corps, ce qui facilite la mise en oeuvre. L'unité d'exploration permet d'explorer le corps en ce sens que la mesure est réalisée en un site de mesure sur le corps au niveau duquel la température de surface est relativement élevée par rapport aux températures de surface de zones voisines. Ainsi, par exemple, la température peut être 25 mesurée en détectant la température de surface dans la zone de l'oreille ou de l'oeil. Le fait que l'unité de détection de la température soit pratiquement "réajustée" garantit une mesure de la température relativement précise, ce qui va dans le sens d'une bonne ergonomie. Selon un mode de réalisation du dispositif de mesure, l'unité de 30 détection de la température peut présenter un ou plusieurs détecteurs à infrarouge, conformés en détecteurs point par point et/ou en détecteurs disposés en ligne ou en matrice. En liaison avec un support de détecteurs à une ou deux dimensions de l'unité d'exploration, il est ainsi possible d'obtenir une exploration et une détermination de définition du site de mesure qui couvre 35 une certaine surface. De façon avantageuse, l'unité de détection de la température présente au moins un détecteur à infrarouge servant de détecteur point par point et/ou une série de détecteurs ou un détecteur matriciel. Selon une forme d'exécution de l'invention, l'unité d'exploration présente un actionneur et/ou une articulation, qui agit/agissent directement sur le support de détecteur qui porte l'unité de détecteur de température et qui permettent une trajectoire de déplacement relativement précise des détecteurs de l'unité de détection de la température. Par exemple, l'actionneur peut être conformé en moteur pas à pas. io Selon un mode d'exécution de l'invention, il est prévu un dispositif stabilisateur de façon à ce qu'il existe toujours une différence significative entre la température de surface de la peau, qu'il faut mesurer, et la température ambiante. Selon une forme de réalisation de l'invention, un champ 15 d'orientation est disposé de façon détachable sur une zone de mesure sur le corps ou sur un site de mesure sur le corps, de telle sorte que l'unité de détection de la température dispose d'un point de référence, à partir duquel une orientation commandée, en direction du site de mesure, puisse être introduite par l'unité d'exploration. Le champ d'orientation offre la possibilité 20 d'identifier optiquement un site déterminé sur le corps. L'identification peut par exemple être réalisée par une caméra web. Suivant un mode d'exécution de l'invention, le corps ou un appareil de thermothérapie, tel qu'une couveuse par exemple, peut être équipé d'un champ de calibrage disposant d'une émissivité définie et/ou d'une température 25 prédéterminée. L'orientation de l'unité de détection de la température sur le champ de calibrage permet de calibrer la mesure de température, ce qui entraîne une amélioration de la précision absolue de la mesure de température. L'activation de ce champ de calibrage peut intervenir régulièrement ou en cas de besoin. Le calibrage peut être réalisé après 30 vérification de la plausibilité des valeurs mesurées. De préférence, la température du champ de calibrage peut être mesurée par le dispositif de régulation de la température d'un appareil de thermothérapie au niveau duquel est disposé le dispositif de mesure. En variante, la température peut cependant également être mesurée indépendamment de l'appareil de 35 thermothérapie. Un exemple d'exécution de l'invention va maintenant être expliqué à l'aide d'une figure. La figure représente un schéma fonctionnel d'un dispositif de mesure permettant de déterminer, sans contact, la température à l'intérieur du 5 corps. Un dispositif de mesure 1 selon l'invention, permettant de déterminer, sans contact, la température du corps d'une personne comporte, pour l'essentiel, une unité de détection de la température 2 destinée à la détection d'une température de surface (température de la peau The), une unité io d'analyse 3 permettant d'analyser le signal de capteur détecté par l'unité de détection de la température 2 et de calculer une valeur de température de l'intérieur du corps Tc, une unité d'affichage 4 destinée à afficher de façon visuelle et/ou acoustique la température de l'intérieur du corps Tc et une unité d'exploration 5, grâce à laquelle l'unité de détection de la température 2 15 s'oriente automatiquement sur un site de mesure sur le corps 6. Le site de mesure sur le corps 6 peut être, par exemple, une zone d'une oreille d'un nourrisson 7 couché dans une couveuse. Pour effectuer une mesure de la température à l'intérieur du corps Tc, un opérateur peut orienter l'unité de détection de la température 2 sur une zone de mesure sur le corps 8 20 incluant le site de mesure sur le corps 6. La zone de mesure sur le corps 8 peut être constituée, par exemple, par la tête du nourrisson 7. II est également possible, en variante, que l'opérateur oriente l'unité de détection de la température 2 ou le dispositif de mesure 1 sur n'importe quelle zone du corps du nourrisson 7. En variante, l'orientation de l'unité de détection de la 25 température 2 sur la zone de mesure sur le corps 8 peut également être effectuée automatiquement par l'unité d'exploration 5. Au cours d'une deuxième étape ultérieure, l'unité d'exploration 5 permet une exploration de la zone de mesure sur le corps 8 tout en détectant constamment la température de la peau The, jusqu'à ce que l'orientation de 30 l'unité de détection de la température 2 sur le site de mesure sur le corps 6 soit effectuée. Le site de mesure sur le corps 6 se distingue par le fait qu'il est possible d'y mesurer une température de la peau The particulièrement élevée, ce qui permet globalement de déterminer plus précisément la température à l'intérieur du corps Tc. Le site de mesure sur le corps 6, au lieu d'être la zone 35 de l'oreille, peut également être la zone temporale, la zone de l'oeil ou le ventre. Pour effectuer la mesure, on se sert alors des signaux de mesure qui ont été obtenus par détection sur le site de mesure sur le corps 6. L'unité de détection de la température 2 peut comporter un ou plusieurs détecteurs à infrarouge, qui détectent, sans contact, la température de la peau The. Par exemple, l'unité de détection de la température 2 peut présenter un détecteur point par point qui, en association avec un support de détecteur, mobile dans deux dimensions, de l'unité d'exploration 5, explore la surface du site de mesure sur le corps 6 ou de la zone de mesure sur le corps 8. io Selon une autre forme de réalisation, l'unité de détection de la température 2 peut également comporter une série de détecteurs à infrarouge disposés en ligne qui, en association avec un support de détecteur, mobile dans une dimension, de l'unité d'exploration 5, explore la surface du site de mesure sur le corps 6 ou de la zone de mesure sur le corps 8. En particulier, 15 l'unité de détection de la température 2 est un détecteur matriciel, c'est-à-dire un ensemble planiforme composé par exemple de 4 x 4 = 16 détecteurs à infrarouge. Cette possibilité ainsi offerte d'explorer une surface permet de déterminer le site optimal (site de mesure sur le corps 6) pour l'unité de 20 détection de la température 2, où intervient le processus de mesure de la température du corps The proprement dit. En option, il est possible qu'une optique soit associée à l'unité de détection de la température 2, afin que la trajectoire de rayon soit renforcée en direction du détecteur. Le ou les détecteur(s) à infrarouge de l'unité de 25 détection de la température 2 déterminent la température de surface The de la personne, qui est fortement corrélée à la température de l'intérieur du corps. Dans l'unité d'affichage 4 montée en aval, les signaux infrarouges de l'unité de détection de la température 2 sont transformés en signaux de tension électrique et, de préférence, la valeur maximale de la tension électrique est 30 sélectionnée pour la suite du calcul. L'unité d'analyse comprend un calculateur, dans lequel la température de l'intérieur du corps Tc est calculée suivant la formule suivante : a T~ = Thi + Ks • (Th1 -tamb), dans laquelle Tc = la température à l'intérieur du corps qu'il 35 convient de calculer, Thi = la température de la peau, tamb = la température ambiante, le coefficient de conductibilité thermique du tissu, en un site défini, a = transfert de chaleur entre la peau et l'environnement. L'unité d'affichage 4 peut être reliée sans fil à l'unité d'analyse 3. Par exemple, l'unité d'affichage 4 peut être intégrée dans un poste d'analyse et de surveillance situé dans un autre lieu. Afin de permettre aux détecteurs à infrarouge de l'unité de io détection de la température 2 d'être guidés sur le site de mesure sur le corps 6 ou sur la zone de mesure sur le corps 8, l'unité d'exploration 5 présente un actionneur (moteur pas à pas) et/ou un assemblage articulé, afin que l'unité de détection de la température 2 puisse être déplacée le long d'une trajectoire d'exploration prédéterminée. L'actionneur peut également être un piézo- 15 actionneur à articulation intégrée. Suivant une variante de réalisation non représentée, les détecteurs à infrarouge de l'unité de détection de la température 2 peuvent également être stationnaires, l'optique montée en amont étant montée mobile. L'optique montée en amont, qui sert à définir la portée optique des détecteurs à 20 infrarouge, est de préférence intégrée dans le boîtier de l'unité de détection de la température 2. Les détecteurs à infrarouge peuvent être conformés en couples thermo-électriques disposés en série ou en bolomètre. Les couples thermoélectriques ou le bolomètre peuvent également être disposés en ligne. 25 Comme on peut le comprendre par la formule de calcul ci-dessus, il faut disposer, pour déterminer la température à l'intérieur du corps Tc, d'une différence de température. Afin qu'il soit toujours possible de déterminer la température de façon fiable, il est prévu un dispositif stabilisateur, qui régule et/ou stabilise la température ambiante tamb à une température prédéterminée. 30 Cette température se différencie en particulier de la température de la couveuse dans laquelle se trouve le nourrisson 7. Le dispositif stabilisateur peut, par exemple, comporter un thermoélément à effet Peltier. En variante, la différence de température peut être conservée par évacuation de la chaleur des détecteurs à infrarouge par une ouverture ménagée dans le couvercle de 35 la couveuse. Kg Suivant une variante d'exécution de l'invention, un champ d'orientation, disposé de façon détachable sur le corps, peut également être associé à la zone de mesure sur le corps 8 ou au site de mesure sur le corps 6. Le champ d'orientation peut être détecté par un scanner de l'unité d'exploration 5 et sert de point de référence pour la trajectoire d'exploration de l'unité de détection de la température 2. Le champ d'orientation peut par exemple être disposé sur le corps au moyen d'une tache de couleur dont il est possible de donner la définition. Le scanner de l'unité d'exploration 5 peut par exemple être conformé en webcaméra, grâce à laquelle la position du champ io d'orientation dans l'espace peut être détectée. Une fois le champ d'orientation disposé, l'unité de détection de la température 2 peut être orientée sur le champ d'orientation. De préférence, le champ d'orientation correspond au site de mesure sur le corps 6, la détermination du site de mesure sur le corps 6 étant automatiquement réalisée par l'unité d'exploration 5. Ensuite, au cours de 15 la deuxième étape, l'exploration du site de mesure sur le corps 6 peut intervenir et, lorsque le nourrisson 7 bouge, un réajustement de l'unité de détection de la température 2 intervient à intervalles fixes ou variables. Suivant un mode d'exécution de l'invention, non représenté, il est également possible de prévoir, en un point du corps ou de l'appareil de 20 thermothérapie, tel qu'une couveuse, un champ de calibrage dans lequel un calibrage de la mesure de la température peut s'opérer. Le champ de calibrage est caractérisé par une émissivité définie et par une température connue. '
L'invention concerne un procédé permettant de déterminer, sans contact, la température à l'intérieur du corps d'un être humain (7), la température de surface de l'être humain (7) étant détectée au niveau d'un site de mesure sur le corps (6), au moyen d'une unité de détection de la température (2) disposée à distance de celui-ci, le signal de capteur produit par l'unité de détection de la température (2) étant transmis à une unité d'analyse (3) pour qu'elle analyse le signal de capteur et calcule la température à l'intérieur du corps, et le signal de température généré dans l'unité d'analyse (3) étant transmis à une unité d'affichage (4) pour obtenir un affichage optique de la température à l'intérieur du corps qui a été déterminée, l'unité de détection de la température (2), dans une première étape, localisant une zone de mesure sur le corps (8) et, dans une deuxième étape, l'unité de détection de la température (2) donne une définition de la zone de mesure sur le corps (8) de telle sorte que le site de mesure sur le corps (6) soit détecté et que la détection soit réalisée par l'unité de détection de la température (2) au niveau de ce site de mesure sur le corps (6).
Revendications 1. Procédé permettant de déterminer, sans contact, la température à l'intérieur du corps d'un être humain, la température de surface de l'être humain étant détectée au niveau d'un site de mesure sur le corps, au moyen d'une unité de détection de la température disposée à distance de celui-ci, le signal de capteur produit par l'unité de détection de la température étant transmis à une unité d'analyse pour qu'elle analyse le signal de capteur et calcule la température à l'intérieur du corps, et le signal de température généré dans l'unité d'analyse étant transmis à une unité d'affichage pour obtenir un affichage optique de la température à l'intérieur du corps qui a été déterminée, caractérisé en ce que, dans une première étape, l'unité de détection de la température (2) localise une zone de mesure sur le corps (8) et en ce que, dans une deuxième étape, l'unité de détection de la température (2) donne une définition de la zone de mesure sur le corps (8) de telle sorte que le site de mesure sur le corps (6) soit détecté et que la détection soit réalisée par l'unité de détection de la température (2) au niveau de ce site de mesure sur le corps (6). 2. Procédé selon la 1, caractérisé en ce que le site de mesure sur le corps (6) est exploré en continu ou à intervalles de temps prédéterminés par l'unité de détection de la température (2). 3. Procédé selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que 25 l'unité de détection de la température (2) est orientée sur la zone de mesure sur le corps (8) de façon manuelle ou automatique, au moyen d'une unité d'exploration (5). 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, caractérisé en 30 ce que la définition de la zone de mesure sur le corps (8) est déterminée au moyen d'une unité de détection de la température (2) grâce à une série de détecteurs à infrarouge ou grâce à une matrice de détecteurs à infrarouge. 5. Dispositif de mesure permettant de déterminer, sans contact, 35 la température à l'intérieur du corps d'un être humain, comprenant20- une unité de détection de la température servant à détecter la température de surface du corps humain, - une unité d'analyse destinée à analyser le signal de capteur fourni par l'unité de détection de la température ainsi qu'à calculer un signal de température et - une unité d'affichage destinée à assurer l'affichage visuel et/ou acoustique de la température à l'intérieur du corps d'un être humain, caractérisé en ce que l'unité d'exploration (5) est associée à to l'unité de détection de la température (2) de telle sorte que l'unité de détection de la température (2) soit orientée automatiquement sur le site de mesure sur le corps (6). 6. Dispositif selon la 5, caractérisé en ce que 1s l'unité d'exploration (5) comprend un support de détecteur mobile dans une dimension et/ou mobile dans deux dimensions, sur lequel est montée l'unité de détection de la température (2). 7. Dispositif selon la 5 ou 6, caractérisé en ce 20 que l'unité de détection de la température (2) présente au moins un détecteur à infrarouge servant de détecteur point par point et/ou une série de détecteurs ou un détecteur matriciel. 8. Dispositif selon l'une des 5 à 7, caractérisé 25 en ce que l'unité d'exploration (5) présente un actionneur et/ou une articulation permettant de déplacer l'unité de détection de la température (2) le long d'une trajectoire d'exploration prédéterminée. 9. Dispositif selon l'une des 5 à 8, caractérisé 30 en ce que l'unité de détection de la température (2) comporte, comme détecteur, un bolomètre ou des couples thermo-électriques montés en série, et en ce qu'est prévu un dispositif stabilisateur permettant d'obtenir une différence, nécessaire pour effectuer la mesure, entre la température de surface (th,) et la température ambiante (tamb). 35 7,- 10. Dispositif selon l'une des 5 à 9, caractérisé en ce qu'un champ d'orientation est disposé de façon détachable sur la zone de mesure sur le corps (8) ou sur le site de mesure sur le corps (6), de telle sorte qu'au moyen d'un scanner de l'unité d'exploration (5), le champ d'orientation soit détecté et que l'unité de détection de la température (2) soit orientée sur le champ d'orientation. 11. Dispositif selon l'une des 5 à 10, caractérisé en ce qu'est disposé, sur la zone de mesure sur le corps (8) ou sur le site de to mesure sur le corps (6), ou à n'importe quel endroit du corps, un champ de calibrage d'émissivité définie et/ou de température ambiante prédéterminée, de telle sorte que, lorsque l'unité de détection de la température (2) est orientée sur le champ de calibrage, il soit possible de calibrer la mesure de la température.
G,A
G01,A61
G01J,A61B,G01K
G01J 5,A61B 5,G01K 13
G01J 5/10,A61B 5/01,G01K 13/00
FR2892229
A1
PROCEDE DE FABRICATION D'UNE COUCHE D'ACCROCHE METALLIQUE
20,070,420
La présente invention concerne généralement la fabrication de semi-conducteurs, 10 et plus particulièrement, un procédé de formation d'une couche de revêtement métallique sur une ligne métallique. ÉTAT DE L'ART 15 Dans un procédé de fabrication de circuit intégré de semi-conducteur, le traitement final (BEOL, acronyme de l'expression anglaise Back End Of Line) mène à plusieurs interconnexions comportant alternativement des couches de métal (cuivre par exemple) séparées par des couches de diélectriques (ICD, acronyme de 20 l'expression anglaise Inter-Layer Dielectric), munies de sillons à travers les couches ICD reliant les couches métalliques. Dans un procédé typique de BEOL de fabrication de liaison de conduction, le remplissage de sillons par du cuivre (Cu) est réalisé par dépôt électrochimique dans un substrat constitué par un dépôt de vapeur plasma d'une couche d'accroche en 25 Cu. En appliquant ces techniques aux technologies de pointe telles qu'un noeud de 45 nanomètres, on peut observer des vides postérieurs au dépôt électrochimique, situés dans le dépôt de vapeur plasma de la couche de Cu due à des discontinuités de couche d'accroche. La couche d'accroche discontinue observée peut être provoquée par une couche fine ou de l'oxyde de Cu se dissolvant lorsque mis en 30 contact avec la solution acide de dépôt électrochimique. Une fois exposée à l'air, une surface métallique telle que du Cu peut être oxydée pour former un oxyde métallique, qui impacte défavorablement le traitement postérieur. Par exemple, lorsqu'exposée à l'air, la couche d'accroche de Cu par dépôt de vapeur plasma est oxydée pour former du CuO avant le dépôt 35 électrochimique de Cu. Une solution-type de dépôt électrochimique (l'électrolyte) est5 un acide, qui contient de 1% à 50% environ de H2SO4 ou acide sulfurique. Dans une telle solution acide, l'oxyde de Cu se dissout, et la couche d'accroche de Cu peut devenir discontinue. L'exposition du métal à l'air au cours du traitement peut compromettre le procédé de fabrication d'autres manières, tel qu'affecter une couche de revêtement métallique. En déterminant la performance d'une technologie de procédé BEOL, plusieurs critères peuvent être utilisés, notamment la densité de courant maximale (Jmax), la résistance de ligne Rs, et la migration de contrainte. Avec le franchissement de la technologie de circuits intégrés semi-conducteurs de 90 nanomètres vers des tailles de dispositifs plus petites, la densité de courant maximum désirée Jmax augmente. Par conséquent, une méthode pour améliorer l'électro-migration est souhaitable. Une couche de revêtement métallique peut être sélectivement déposée sur les surfaces métalliques exposées. Il est démontré qu'une amélioration de la performance d'électro-migration d'un facteur 10 dans l'interconnexion (VxMx, VxMx+1) peut être obtenue par l'utilisation sélective d'un revêtement métallique sur les lignes de cuivre. Une approche comprend le dépôt d'un revêtement de cobalt. Après polissage mécano-chimique, la couche de revêtement est sélectivement appliquée sur les lignes métalliques, mais pas sur le diélectrique. Après polissage mécano-chimique, il réside de l'oxyde de cuivre sur le dessus de la ligne de cuivre, du résidu post polissage mécano-chimique sur le diélectrique, et/ou de la contamination organique à partir du polissage mécano-chimique, à la fois sur le diélectrique et la surface de cuivre. Pour déposer uniformément une couche sélective de revêtement métallique sur la surface de Cu, l'oxyde de Cu doit être évacué. Une étape de pré-nettoyage est employée pour éliminer l'oxyde de cuivre. Une méthode conventionnelle comprend un procédé de nettoyage humide d'immersion de la plaque semi-conductrice dans une solution acide pour dissoudre l'oxyde de Cu. Par exemple, pour réaliser une performance élevée de sélectivité (pour éviter une fuite), une solution de nettoyage liquide comprenant du H2SO4, de l'acide citrique et un agent humidifiant, est appliquée au substrat ayant exposé des surfaces métallique et diélectrique. Le H2SO4, l'acide citrique et l'agent humidifiant éliminent l'oxyde métallique de la surface métallique, les résidus métalliques de la surface diélectrique, et les résidus organiques des surfaces métallique et diélectrique. Cependant, lors de l'élimination de l'oxyde de Cu par la solution acide décrite ci-dessus, un creux est créé, ce qui a pour conséquence un accroissement de la résistance de ligne. Par exemple, dans certains cas, après que l'oxyde métallique ait été éliminé, il a été observé une hausse de 3% à 5% de la résistance de ligne Rs. Par exemple, l'accroissement de la résistance de ligne pour un procédé comprenant le dépôt d'un revêtement de cobalt a été mesuré à 2,4 % environ. Un accroissement de Rs dégrade le signal de performance de signal de retard RC. En outre, du fait que la formation d'oxyde de Cu dépende du modèle, des différences de profondeurs des creux de Cu se produisent sur des zones denses et à iso-caractéristiques, résultant en un dépôt non-uniforme de revêtement métallique. RÉSUMÉ DE LA PRÉSENTE INVENTION Dans certains modes de réalisation, un procédé comprenant les étapes suivantes : fourniture d'un substrat avec une surface métallique exposée ; réalisation d'un procédé de réduction sur la surface métallique ; et transfert du substrat dans un milieu inerte ou réducteur vers une chambre qui est utilisée pour le dépôt de couche métallique. BRÈVE DESCRIPTION DES FIGURES La figure 1 est un diagramme montrant un exemple de procédé de dépôt non-électrolytique d'une couche de revêtement sur une couche métallique d'un substrat. La figure 2 est un diagramme montrant un substrat avec un exemple de couche de revêtement ayant une couche de colle et une couche de séparation (passivation). La figure 3 est un histogramme comparant l'accroissement de la résistance de ligne pour cinq variantes d'un procédé de dépôt de revêtement. La figure 4 est un organigramme d'un mode de réalisation de l'invention. La figure 5 est un organigramme d'un autre mode de réalisation de l'invention. 30 La figure 6A montre un sillon ayant une couche d'accroche. La figure 6B montre le sillon de la figure 6A, après qu'une partie du métal dans la couche d'accroche soit dissoute. La figure 7 est l'organigramme d'un exemple de procédé. La figure 8 est l'organigramme d'un exemple dans lequel un procédé sec-humide 35 intégré est utilisé pour former une couche d'accroche, suivi d'un remplissage par dépôt électrochimique et d'un autre procédé sec-humide intégré différent pour former une couche de revêtement. DESCRIPTION DÉTAILLÉE DE L'INVENTION La présente description des exemples de mise en oeuvre est destinée à être lue avec les figures d'accompagnement qui doivent être considérés comme partie intégrante de la description. Dans cette description, des expressions relatives telles que "inférieur", "supérieur", "horizontal", "vertical", " dessus", "dessous", "en haut", "en bas", "au dessus" et "en dessous" aussi bien que leurs dérivées (par exemple "horizontalement", "vers le bas", "vers le haut" etc.) doivent être interprétées pour se rapporter à l'orientation telle que décrite ou montrée dans les figures en cours de description. Ces expressions relatives ont pour but de simplifier la description et n'imposent en aucun cas la construction ou l'exécution du procédé selon une orientation particulière. La figure 6A montre un exemple de structure d'interconnexion (600) comprenant le sillon (612) ayant une couche d'accroche (610) continue d'un métal, tel que du Cu formé le long de parois latérales et à la base. Sont également montrées des couches diélectriques sous-jacentes (602) et (606), et des couches d'arrêt d'attaque chimique (604) et (608). Le métal de la couche d'accroche (610) peut avoir une épaisseur non-uniforme. Par exemple, comme le montre la figure 6A, la couche d'accroche (610) peut avoir un métal plus mince à la base des parois latérales qu'au sommet des parois latérales. La figure 6B montre le sillon (612) où une partie (610d) de la couche d'accroche (610) s'est dissoute, formant des discontinuités dans le métal. Une telle couche d'accroche métallique discontinue (Cu) dégrade le procédé postérieur de dépôt électrochimique pour former des vides (trous) dans le dispositif et causant la perte de rendement. Un exemple décrit ci-dessous nettoie l'oxyde métallique de la surface métallique continue exposée d'un substrat, tel que la couche d'accroche (610) pour un sillon (612) de la structure d'interconnexion (600), comme montré en figure 6A. La figure 7 est l'organigramme d'un exemple de procédé. -5- Un exemple de procédé "sec-humide intégré" est décrit ci-dessous pour fabriquer un sillon par une réduction d'oxyde métallique directe pour un dépôt postérieur de métal de remplissage. Les descriptions ci-dessous ne sont pas limitées à des sillons conducteurs et peuvent être appliquées à d'autres caractéristiques telles qu'un creux de structure isolante, ou un contact, par exemple. En se référant maintenant à la figure 7, à l'étape 700, une structure d'interconnexion (600) ou creux avec une surface métallique exposée (610) est fournie. Le substrat métallique exposé peut être une couche d'accroche (610) en cuivre, et peut comporter une partie oxydée par exposition à l'air ambiant. Par exemple, le substrat peut être une couche d'accroche (610) de Cu qui est au moins partiellement oxydée pour former du CuO. À l'étape 710, un procédé de réduction est réalisé sur la surface métallique (610). L'oxyde est converti en métal (ou alliage si la couche d'accroche est constituée d'un alliage). À l'étape 720, la structure d'interconnexion (600) est transférée dans un milieu inerte ou réducteur vers une chambre (non montrée) qui est utilisée pour un dépôt de couche métallique. À l'étape 730, le dépôt de métal est réalisé, pour remplir le sillon (612) avec du métal. Nombre de modes de réalisation et de variations de ce procédé peuvent être réalisés par l'homme de l'art, d'après le procédé général décrit ci-dessus. Le substrat de métal continu n'est pas limité à l'élément de Cu. D'autres types de couches d'accroche peuvent être utilisés, comme par exemple du W, du Ru, du Co, du Ni, du Ti, ou un de leurs alliages. Dans certains modes de réalisation, une séparation métallique (par exemple Ta ou TaN) supporte la couche d'accroche de Cu. Dans certains modes de réalisation, la séparation métallique sous-jacente située sous le sillon est un métal placable tel que du Co, du Ni, du Ru, ou un de leurs alliages, et il n'est pas besoin de déposer de couche d'accroche séparée. Le remplissage peut être directement déposé sur le Co, le Ni, le Ru, ou un alliage. Par exemple, dans les technologies à noeud de 22 et 16 nanomètres, des séparations placables peuvent être utilisées sans couche d'accroche de Cu, pour un dépôt direct du sillon de métal de remplissage. Dans l'exemple ci-dessus, un procédé de réduction sèche est réalisé à température relativement basse (par exemple, de 25 C à 200 C environ) pour transformer la surface d'oxyde métallique en métal sans causer d'agglomération de métal. Pour un dispositif à technologie à 45 ou 32 nanomètres, la couche d'accroche a une épaisseur de 5 à 30 nanomètres environ. Souvent, lorsqu'un oxyde métallique est réduit, le métal résultant peut être poreux et l'épaisseur peut augmenter, interférant avec le dépôt électrochimique postérieur. En utilisant une étape de recuit à basse température, de 25 C à 200 C environ, et en évitant une agglomération de métal, la structure de grain souhaitée est réalisée à travers la couche d'accroche et le remplissage postérieur de métal est également déposé avec la structure de grain uniforme souhaitée. Pour transformer l'oxyde métallique en métal, un plasma in-situ ou courant de plasma peut être appliqué dans un milieu à vide. Un courant de plasma est préféré pour éviter le bombardement direct du substrat par le plasma. Alternativement, une étape de cuisson thermique peut être réalisée dans du N2 gazeux, suivi d'une cuisson thermique dans du H2 gazeux ou gaz de formation (comprenant du H2 et du N2). L'étape de cuisson thermique fournit la structure de grain uniforme souhaitée à travers le substrat métallique (610). Le procédé de réduction sèche peut être réalisé avec ou sans traitement à l'ultra-violet (UV) ou à un faisceau d'électrons. Après le procédé de réduction sèche, la structure d'interconnexion (600) comprenant le substrat métallique (610) est transférée dans un milieu inerte (N2, Ar ou tout autre gaz noble par exemple) ou réducteur (H2 par exemple) vers une chambre pour un dépôt de métal postérieur. Dans des modes de réalisation préférés, le procédé de réduction sèche, le transfert, et le dépôt de métal postérieur sont tous réalisés dans un dispositif tampon sec et humide intégrée. Le dispositif tampon maintient le milieu inerte ou réducteur souhaité entre la chambre de procédé de réduction sèche et la chambre (humide, par exemple) de procédé postérieur. Après que la structure ait été transférée vers la chambre pour traitement postérieur, l'opération de remplissage est réalisée. Pour remplir un sillon, plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour le dépôt de métal, incluant de manière non-limitative : (a) un procédé de dépôt à sec, tel que dépôt de vapeur plasma, le dépôt de vapeur chimique, ou le dépôt de couche atomique ; (b) un procédé de dépôt humide, tel que galvanoplastie, le placage non-électrolytique, ou le dépôt par migration. Si un procédé de dépôt humide est utilisé, il est préférable que ce procédé soit réalisé par un outil "sec et humide" intégré. Si le creux doit être rempli par un procédé non-électrolytique, alors un procédé d'auto-activation est réalisé. L'auto-activation de cuivre (auto-initiation) est décrite ci-7-après dans la présentation du tableau 1. Dans des modes de réalisation où le sillon ou creux est rempli par galvanoplastie (dépôt électrochimique), il n'y a pas besoin de réaliser un procédé d'auto-activation. L'exemple décrit ci-dessus permet le remplissage de lacunes libres pour des interconnexions (sillons, creux, contacts) et peut être étendu à des technologies à nœuds au delà des 45 nanomètres. Dans certains modes de réalisation, la combinaison d'un procédé de réduction sèche, du transfert en milieu inerte ou réducteur, et d'un procédé de dépôt humide peut être utilisée pour former une couche de revêtement, soit seule, soit en combinaison avec la méthode d'obturation de lacune décrite ci-dessus. Un exemple est décrit ci-dessous sur la base de la figure 8. Tout d'abord, un procédé est décrit pour former une couche de revêtement en utilisant un procédé humide-sec intégré. Le procédé décrit ci-dessous permet de nettoyer l'oxyde métallique de la surface métallique exposée, les résidus métalliques de la surface diélectrique exposée, et les résidus organiques situés à la fois sur le métal et la surface diélectrique, avec peu ou pas d'accroissement de la résistance de ligne Rs. La figure 1 est un diagramme montrant le procédé et les changements de structure qui se produisent au cours du procédé. La figure 4 est l'organigramme d'un exemple de procédé. À l'étape 400 (figure 4), un substrat 110 est fourni avec du métal et des surfaces diélectriques exposés. Le métal exposé peut être une ligne de cuivre (120) et peut avoir une couche d'oxyde (122) sur sa surface exposée. Le diélectrique exposé du substrat (110) peut comporter des résidus (126) dessus. À l'étape 410, un procédé de réduction est réalisé sur la surface métallique (122) et la surface diélectrique (110). L'oxyde (122) et les résidus (126) sont enlevés. À l'étape 420, le substrat (110) est transféré dans un milieu inerte ou réducteur vers une chambre (non montrée) utilisée pour le dépôt sélectif de couche métallique. À l'étape 430, le dépôt sélectif de couche métallique est réalisé pour former la couche métallique (124). La figure 5 est un organigramme montrant un mode de réalisation de l'invention. À l'étape 500, un substrat (110) est muni de surfaces métallique et diélectrique exposées. À l'étape 510, un procédé de réduction est réalisé sur la surface métallique (122) et la surface diélectrique (110). De préférence, le procédé de réduction est un procédé à sec effectué dans une chambre sèche et à vide. Dans certains modes de réalisation, le procédé de réduction comprend l'exposition du substrat à un plasma in-situ ou à un courant de plasma. Un plasma qui a du H2 ou du gaz en formation réduit l'oxyde de cuivre sans dissoudre le cuivre. Ainsi, la formation du creux observée lors du procédé de pré-nettoyage humide est évitée. Un courant de plasma est préféré parce qu'il évite des dégâts induit par plasma au substrat. Dans d'autres modes de réalisation, le procédé de réduction comprend une cuisson thermique dans du H2 ou un gaz en formation (comprenant du H2 et du N2). Un exemple d'étape de cuisson thermique peut être réalisé à une température entre 100 C et 400 C environ. Dans certains modes de réalisation, la température est de 200 C environ. Si une étape de cuisson thermique est utilisée, le substrat peut optionnellement être exposé à de l'ultra-violet ou à un faisceau d'électrons. À l'étape 520, le substrat (110) est transféré vers une chambre à gaz inerte (gaz noble ou azote par exemple) ou à milieu réducteur pour réaliser le dépôt non-électrolytique de couche de revêtement métallique sans étape de pré-nettoyage humide. Dans certains modes de réalisation, le substrat est placé dans une chambre intermédiaire entre le procédé de nettoyage à sec et le procédé de dépôt de revêtement humide. Ceci empêche l'oxyde de cuivre de se reformer sur les lignes. Dans certains modes de réalisation, la chambre intermédiaire est une chambre à vide ou à basse pression, séparée de la chambre dans laquelle le procédé de nettoyage à sec est réalisé, et séparée de la chambre dans laquelle le procédé de dépôt humide est réalisé. Dans certains modes de réalisation, le procédé de nettoyage à sec, le transfert intermédiaire et le dépôt humide sont réalisés simultanément dans un dispositif tampon et la chambre intermédiaire est comprise dans le dispositif tampon. À l'étape 525, afin de s'assurer que le cobalt soit sélectivement déposé sur le cuivre, et non pas sur le diélectrique, une étape intermédiaire est réalisée entre celle de nettoyage de surface et celle de dépôt. Une fois que le substrat a été transféré vers la chambre pour dépôt de revêtement, une étape d'activation ou d'initiation est réalisée. Dans certains modes de réalisation, l'étape d'activation ou d'initiation est une activation ou initiation au palladium (Pd). Dans d'autres modes de réalisation, une étape est réalisée pour initier ou activer la surface de cuivre, désignée sous le nom de procédé d'auto-initiation. 2892229 -9- Les deux procédés d'initiation impliquent un procédé non-électrolytique dans une solution qui est différente de la solution utilisée pour déposer le revêtement de cobalt. Le tableau 1 liste plusieurs de solutions qui peuvent être utilisées pour les procédés d'auto-activation et d'activation au palladium, avant de déposer un revêtement de 5 cobalt sur les lignes de cuivre. Dans le tableau 1, "DMAB" désigne le "Diméthylamine Borane". -10-Tableau 1 Dépôt de couche de revêtement à base de Co sélectif Base de Co, activation au Pd Base de Co, activation au non Pd Fonction Composant (exemple) Co(p) Co(W, P) Co(Mo, P) Co(B) Co(P,B) Co(W,B) Co(Mo,B) Co(W,P,B) Co(Mo,P,B) Source de Co Sel de Co, CoCl2 ou CoSO4 V V V V V V V V V Source de M2 (W ou Mo) (NH4)2W04, Na2WO4, V V V H3[P(W3010)4] (NH4)2MoO4, Na2MoO4, V V V Agent réducteur et NaH2PO2.2 H2O V V V V V V source de N (P ou B) ù NaBH4, (CH3)2NHBH3 V V V V V V (DMAB) Activation de surface Migration de dépôt de Pd û Cu V Option Fixation chimique + absorption ions V de Pd Absorption Fixation de produit chimique V seulement (approche non-Pd) Agent complexe Na3C6H807 • 2 H2O V V Stabilisateur Pyridine, acide citrique, CrCI3 Option V V PH 8,5 û 10 V Température de dépôt 70 C - 80 C v V Stabilité de bain long Court -11-Pour le procédé d'activation au palladium, un des procédés suivants est utilisé : dépôt par migration de Cu û Pd ou procédé de liaison chimique avec adsorption d'ions de palladium. Le procédé de liaison chimique est un procédé d'attachement d'un groupe actif de molécules de faible masse (monomère) d'un polymère parent ou d'une membrane. Du polymère brut ou une modification de surface sont possibles. Dans le procédé d'initiation au palladium, des solutions non-électrolytiques de cobalt pourraient se former sur le cuivre, si l'initiation au palladium était utilisée, cette couche de palladium formerait un alliage de cuivre, ce qui causerait davantage un accroissement de Rs. Le procédé d'auto-initiation nécessite l'utilisation d'une solution non-électrolytique de cobalt ayant une composition pour rendre la surface de cuivre suffisamment active pour agir en tant que surface catalysatrice pour réduire le cobalt (c.-à-d. pour former le cobalt sur le cuivre). Le procédé d'auto-initiation permet au procédé de dépôt de cobalt d'être utilisé pour fournir la Rs minimale parce qu'aucune couche de palladium ne se forme sur le cuivre. Avec un procédé d'auto-initiation, il est possible de fournir un revêtement de cobalt ayant un accroissement de Rs de 2% à 2,4% de plus que la ligne de Cu sans revêtement. À l'étape 530, après l'auto-activation ou l'activation au palladium, un procédé de dépôt de couche de revêtement métallique non-électrolytique sélectif est réalisé. Les numéros de brevets américains 6495453, 6713377, 6207553 et 6204192 sont inclus par référence dans leurs intégralités. Ces brevets présentent une variété de techniques de dépôt non-électrolytique. Dans certains modes de réalisation, le produit de revêtement déposé sur le cuivre est un alliage de cobalt, de tungstène et de bore. Dans d'autres modes de réalisation, le produit de revêtement déposé sur le cuivre est un alliage de cobalt, de tungstène, de bore et de phosphore. Nombre d'autres alliages de cobalt peuvent être utilisés. De préférence, l'alliage de revêtement comprend plus de 80% de cobalt. Dans certains modes de réalisation, le dépôt non-électrolytique est réalisé à une température de 65 C à 95 C environ. Différentes compositions de solutions non-électrolytiques sont utilisées pour fournir le revêtement en alliage de cobalt selon le fait que le cuivre soit auto-activé ou activé au palladium. Pour l'initiation au palladium, un agent réducteur préféré comprend du phosphore (par exemple, du NaH2PO2.2 H2O), et l'alliage de revêtement peut être un -12- alliage de Co(P), un alliage de Co(W,P), ou un alliage de Co(Mo,P). Le bore est l'élément le plus utilisé pour le procédé d'auto-activation. L'agent réducteur pour l'auto-activation peut comprendre du bore (par exemple, NaBH4, (CH3)2NBBH3 (DMAB)) ou du phosphore (par exemple NaH2P02.2H2O) et l'alliage de revêtement peut être un alliage de Co(B), un alliage de Co(P,B), un alliage de Co(W,B), un alliage de Co(Mo,B), un alliage de Co(W,P,B) ou un alliage de Co(Mo,P,B). En réalisant le dépôt non-électrolytique, les propriétés souhaitées d'une couche supérieure de passivation sur du Cu sont différentes de celles d'une couche optimisée pour être déposée en dessous d'un diélectrique pour interface entre le cuivre et le diélectrique. Pour l'interface entre le Cu et le revêtement, un contact métallique pur avec du Cu est utilisé pour fournir une interface efficace et une forte liaison. Pour l'interface entre le Cu et la couche ICD au-dessus du Cu, un remplissage périphérique de grains est avantageux d'améliorer les propriétés de séparation du revêtement. À l'étape 535, une deuxième couche de revêtement optionnelle est déposée. La figure 2 montre une couche de revêtement avantageuse fournie par : le dépôt d'une première couche de métal quasi-pur sur l'interface de Cu ; et le dépôt d'une deuxième couche en tant que revêtement, où la deuxième couche a une remplissage périphérique de grains élevé pour de bonnes propriétés de séparation, une faible Rs, et pour la prévention de dégâts au plasma, de dégâts à attaque chimique, d'oxydation et de diffusion de Cu. Ainsi, l'interconnexion résultante comporte la première couche métallique (du cuivre par exemple) et un revêtement comportant une deuxième et une troisième couche métallique. La deuxième couche métallique est formée sur la première couche métallique en tant que une couche de colle et la troisième couche métallique est formée sur la deuxième couche métallique en tant que couche de passivation ou couche de séparation. La deuxième couche métallique peut comprendre au moins 95% environ d'atomes de Co ou de Ni, et la troisième couche métallique peut comprendre au plus 95% environ d'atomes de Co ou de Ni. Dans les deuxième et troisième couches métalliques, l'élément d'alliage comprend au moins l'un des éléments suivants : W, P, Mo, Re, et/ou B. Selon un mode de réalisation, la deuxième couche métallique est déposée en utilisant un produit chimique, et la troisième couche métallique est déposée en changeant simultanément un ou plusieurs des paramètres du processus. Le paramètre du processus qui est changé peut être par exemple, le taux de rotation -13- (t/mn), le débit, la concentration chimique, ou la température de la solution de dépôt non-électrolytique, ou bien une combinaison de ces paramètres. Par exemple, selon un mode de réalisation, un liquide à basse température est fourni sur un substrat chaud ; ceci crée une structure de film multicouche pour la première et dernière partie de la séparation résultante. À l'étape 545, après le dépôt non-électrolytique, un nettoyage humide post-dépôt est réalisé pour enlever des particules résiduelles, par exemple en utilisant un récurage pour racler les particules. Avantageusement, la structure résultante peut conduire à un accroissement de Rs de moins de 1% par rapport à un substrat formé par un procédé dans lequel il n'y pas d'étape de nettoyage par pré-dépôt humide ou sec. Exemple : Des échantillons ont été testés pour le procédé dans une chambre de dépôt de vapeur plasma, en comparant la résistance de ligne obtenue à différentes étapes de nettoyage par pré-dépôt. La figure 3 est un histogramme des informations recueillies. Tous les échantillons comprennent une couche de revêtement de cobalt. L'échantillon témoin (appelé : "aucun nettoyage/revêtement") a été obtenu sans réaliser d'étape de nettoyage par pré-dépôt humide ou sec. La résistance de ligne de cet échantillon sert de référence de comparaison de la résistance de ligne des autres échantillons. (Bien que la résistance de ligne de l'échantillon témoin soit meilleure que celle d'autres échantillons, l'échantillon témoin a une performance de migration de contrainte moins favorable). Ainsi, la méthode présentée ici est viable en référence à l'échantillon témoin en prenant en compte les autres caractéristiques que sont Jmax et la migration de contrainte). La barre appelée "nettoyage humide" représente l'art antérieur de nettoyage humide par solution acide, ayant un Rs d'environ 2.4% plus grand que celui de l'échantillon témoin. La barre appelée "nettoyage humide prolongé" a utilisé un procédé semblable àla barre "nettoyage humide", avec un temps de processus plus long et encore un plus grand accroissement de Rs. L'échantillon utilisant un nettoyage au plasma H2 sec avant dépôt de revêtement présente une hausse de Rs de moins de 1% (environ 0,8%) par rapport à l'échantillon témoin. L'échantillon utilisant un nettoyage au plasma NH3 avant dépôt de revêtement a une hausse de Rs de 1% environ par rapport à l'échantillon témoin. - 14 - Ainsi, la méthode décrite cidessus peut fournir une couche de revêtement métallique avec une hausse de résistance de ligne de moins de 1% par rapport à l'échantillon obtenu sans pré-nettoyage. Aucune sélectivité n'est perdue si le diélectrique est de type K bas (constante diélectrique égale à 2,6 environ, par exemple) ou de type K très bas (constante diélectrique égale à 2,5 ou moins, par exemple). La performance d'électro-migration à la fois pour le sillon et le creux montre une amélioration d'un facteur 10 par rapport à la méthode sans formation de revêtement sur le métal. Plusieurs modes de réalisation de procédés de fabrication selon des modes de réalisation de l'invention ont été décrits ci-dessus. L'invention porte également sur les produits fabriqués par l'un des procédés décrits ci-dessus. Bien qu'un exemple comprenant une couche de cuivre métallique et un revêtement d'alliage de cobalt ait été décrit, le procédé ci-dessus peut être appliqué à des substrats ayant d'autres types de couches métalliques dessus, avec des couches de revêtement correspondantes compatibles. La figure 8 est un organigramme montrant un exemple de procédé dans lequel le procédé sec-humide intégré décrit précédemment est utilisé pour former une couche d'accroche sans vide, suivi d'une étape de remplissage par dépôt électrochimique et d'une deuxième séquence de type sec-humide intégrée pour former une couche de revêtement. À l'étape 800, une couche d'accroche est munie d'une surface métallique continue exposée. À l'étape 810, un procédé de réduction est réalisé en utilisant un plasma in-situ, un courant de plasma, ou une cuisson thermique, avec ou sans traitement à l'ultra-violet ou au faisceau d'électrons. À l'étape 820, le substrat est transféré dans un milieu inerte ou réducteur à basse pression ou à vide vers une chambre pour un dépôt électrochimique postérieur. À l'étape 830, l'opération de remplissage par dépôt électrochimique est réalisée pour remplir le sillon. À l'étape 840, la surface supérieure du sillon rempli s'oxyde par contact à l'air. Après l'étape 840, les étapes 510 à 545 (en figure 5) sont réalisées pour former une couche de revêtement sur le cuivre. Le fait que l'invention ait été décrite à travers des exemples de modes de réalisation ne la limite en rien à ces cas-ci. Ainsi, les revendications ci-annexées doivent être interprétées dans leur sens le plus large pour inclure d'autres variantes et modes de 2892229 -15- réalisation qui peuvent être appliqués par l'homme de l'art sans se départir ni de la portée, ni des équivalents de la présente invention
Un procédé comprenant notamment les étapes suivantes : fourniture d'un substrat avec une surface métallique exposée (400), réalisation d'un procédé de réduction sur la surface métallique (410), et transfert du substrat dans un milieu inerte ou réducteur vers une chambre (420) utilisée pour dépôt de couche métallique (430).
1) Procédé de production d'un dispositif semi-conducteur, comprenant les étapes 5 suivantes : fourniture d'un substrat avec une surface métallique exposée ; réalisation un procédé de réduction pour réduire la surface métallique ; et transfert du substrat dans un milieu inerte ou réducteur vers une chambre qui est utilisée pour le dépôt d'une couche métallique. 10 2) Le procédé selon la 1, où le procédé de réduction est un procédé à sec réalisé dans une chambre sèche et à vide. 3) Le procédé selon la 2, où une source gazeuse de plasma, 15 utilisée dans le procédé à sec, comprend de l'hydrogène ou un mélange hydrogène/azote: 4) Le procédé selon la 1, où le procédé de réduction comprend une l'étape de cuisson thermique dans de l'hydrogène ou de l'hydrogène/azote. 5) Le procédé selon la 4, où l'étape de cuisson thermique est réalisée à une température entre 25 C et 200 C environ. 6) Le procédé selon la 4, où le substrat est exposé à de l'ultra-violet 25 ou à un faisceau d'électrons au cours de l'étape de cuisson thermique. 7) Le procédé selon la 1, où la surface métallique exposée est oxydée avant la réalisation du procédé de réduction. 30 8) Le procédé selon la 1, où le dépôt de métal est réalisé par un procédé de dépôt électrochimique ou procédé de dépôt par migration. 9) Le procédé selon la 1, où le dépôt de couche métallique est réalisé par dépôt non-électrolytique. 10)Le procédé selon la 1, où une étape d'activation de métal est réalisée avant le dépôt de la couche métallique. 20 35 2892229 -17- 11)Le procédé selon la 10, où l'étape d'activation de métal est une étape d'auto-activation. 12)Le procédé selon la 10, où l'étape d'activation de métal est une étape d'activation au palladium.
H
H01
H01L
H01L 21
H01L 21/3205,H01L 21/768
FR2895801
A1
SYSTEME D'ACQUISITION DE DONNEES SISMIQUES A SIX COMPOSANTES
20,070,706
Domaine de l'invention L'invention concerne un système d'acquisition de données sismiques apte à effectuer des mesures de mouvements de translation 5 et de rotation. L'invention concerne plus précisément un système d'acquisition de données sismiques apte à effectuer des mesures de mouvements de translation selon trois composantes indépendantes de l'espace, et de rotation autour de ces trois composantes. 10 L'invention concerne donc plus précisément un système d'acquisition de données sismiques capable d'effectuer des mesures selon six composantes de l'espace, à savoir trois de translation et trois de rotation. Un tel système est donc appelé système à six composantes ou 15 encore système onde complète. Art antérieur Les systèmes d'acquisition de données sismiques actuels utilisent 20 des capteurs sismiques, plantés dans le sol, comme un géophone ou encore comme un accéléromètre qui sont des capteurs inertiels de type masse-ressort. Ces systèmes permettent de mesurer la composante verticale d'une onde réfléchie par les différentes couches du sous-sol consécutivement à un ébranlement du terrain provoqué en surface par 25 un moyen adapté. Les systèmes utilisés classiquement dans l'industrie sismique permettent donc de mesurer le plus souvent un mouvement selon une unique composante, verticale. De plus, les systèmes actuels mesurent les effets d'un mouvement qui peut être lié à un mouvement de 30 translation, à un mouvement de rotation ou encore à un mouvement associant les deux, sans pouvoir faire de distinction. Afin d'améliorer les dispositifs existants, l'homme de l'art a proposé de mettre en oeuvre dans ces systèmes d'acquisition de 1 données un capteur de mouvements à trois composantes orthogonales et permettant de mesurer un mouvement du milieu qu'on cherche à mieux connaître selon ces trois composantes ; c'est-à- dire selon une composante verticale et deux composantes horizontales orthogonales entre elles. Ces dispositifs sont avantageux, dans la mesure où ils permettent, par un traitement numérique adapté, d'éliminer les ondes de surface captées par lesdits systèmes, ne prenant ainsi en compte que les ondes effectivement émises par un ébranlement du sol et réfléchies par les couches du sous-sol. Cependant, ces systèmes restent incomplets, clans la mesure où ils ne permettent en aucun cas de distinguer des mouvements du milieu liés à une rotation ou à une translation. Afin d'améliorer l'élimination des ondes indésirables, il est 15 nécessaire d'avoir une connaissance complète du mouvement du milieu auquel le module capteur est fixé. Pour connaître les mouvements de rotation, l'homme de l'art connaît par ailleurs différents systèmes de mesure, comme à titre d'exemple, les gyroscopes. Ces gyroscopes sont soit inertiels, utilisant 20 une roue tournant à haute vitesse, soit optiques, comme dans le cas d'un interféromètre de Sagnac. Ces composants sont cependant relativement chers et/ou encombrants. Les solutions actuelles doivent donc être améliorées. En particulier, les systèmes d'acquisition de données sismiques actuels 25 doivent être améliorés pour fournir à la fois des mesures de mouvements de translation selon trois composantes de l'espace, de préférence orthogonales, et de rotation autour de ces trois mêmes composantes de l'espace 30 Résumé de l'invention Cet objectif est atteint dans le cadre de la présente invention grâce à un système d'acquisition de données sismiques, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens agencés de sorte qu'ils permettent de mesurer des mouvements de translation d'un milieu selon trois composantes indépendantes de l'espace et des mouvements de rotation autour de chacune de ces trois composantes indépendantes, formant ainsi un système à six composantes. Le système d'acquisition de données sismiques selon l'invention pourra en outre présenter au moins l'une des caractéristiques suivantes : - les moyens formant un système à six composantes comprennent au moins six capteurs de mouvements ; - les capteurs de mouvements sont des capteurs de mouvements de translation ; - le système comprend un module logeant les capteurs de mouvements, lesquels sont agencés, de manière quasi-15 quelconque en position et en direction, de sorte qu'une matrice A, reliant un vecteur m représertant les mouvements mesurés par les capteurs et un vecteur v représentant les mouvements réels du milieu, est inversible ; 20 - les capteurs de mouvements sont agencés par paires de sorte que les capteurs de mouvements d'une paire de capteurs sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon symétrique par rapport au centre géométrique du module ; - les capteurs de mouvements sont agencés de sorte que l'axe 25 géométrique passant par les capteurs de mouvements d'une paire de capteurs est orthogonal à 'axe géométrique passant par les capteurs de mouvements d'une autre paire de capteurs ; - chaque capteur de mouvements comprend un axe sensible, 30 les capteurs de mouvements d'une paire de capteurs étant agencés de sorte que leurs axes sensibles sont parallèles ; - les capteurs de mouvements sont agencés de sorte que les axes sensibles parallèles d'une paire de capteurs sont orthogonaux avec les axes sensibles parallèles d'une autre paire de capteurs ; - le module est de forme cubique ; les moyens formant un système à six composantes comprennent au moins trois capteurs de translation et au moins trois capteurs de rotation. Brève description des dessins D'autres caractéristiques, buts et avantages de la présente invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, et en regard des dessins annexés, donnés à titre d'exemples non limitatifs et sur lesquels : La figure 1 présente schématiquement, en vue de coupe, un système d'acquisition de données selon l'art antérieur ; • La figure 2a présente schématiquement et en vue de coupe, un mode de réalisation préférentiel, donné à titre d'exemple non 20 limitatif, d'un système d'acquisition de données selon l'invention, ledit système étant soumis à un mouvement de translation ; • La figure 2b présente le système d'acquisition de données de la Fig. 2a, selon la même vue de coupe, soumis à un mouvement de rotation autour d'un axe orthogonal à la direction du mouvement 25 de translation de la Fig. 2a; • La figure 3 présente schématiquement et en vue de perspective, un mode de réalisation préférentiel, donné à titre d'exemple non limitatif, d'un système d'acquisition de données conforme à la présente invention. 30 • La figure 4 présente schématiquement et en vue de perspective un système d'acquisition de données selon un mode de réalisation alternatif et généralisé, de l'invention. Description détaillée de l'invention La figure 1 présente une vue de coupe d'un système d'acquisition de données selon l'art antérieur et formé d'un module 1 comprenant en son centre un capteur de mouvements 2 d'axe sensible 3 et permettant de réaliser des mesures de mouvements selon une unique composante de l'espace. Plus précisément, ce capteur de mouvements 2 est apte à mesurer un mouvement selon la composante verticale (axe z) de l'onde réfléchie dans les différentes sous-couches suite à un ébranlement du terrain provoqué en surface. Ce capteur de mouvements 2 est typiquement un géophone mesurant la vitesse ou un accéléromètre. Un tel système d'acquisition de données sismiques comprenant un dispositif de type masse ressort sensible à une accélération linéaire (translation ou mouvement assimilable localement à une translation), n'est nullement en mesure d'identifier des accélérations provenant d'un mouvement de rotation et donc de distinguer des accélératiors liées à un mouvement de rotation des accélérations liées à un mouvement de translation. Les figures 2a et 2b présentent en vue de coupe une paire de capteurs de mouvements d'un selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention. La description faite à l'appui de ces figures ne permet de se représenter qu'une partie du système à six composantes selon l'invention, le système n'étant représenté que partiellement par la vue en coupe. Cette paire de capteurs de mouvements permet en effet de mesurer des mouvements de translation selon une 3remière composante de l'espace et des mouvements de rotation autour d'une autre composante de l'espace, orthogonale à la première composante. Le système complet sera quant à lui décrit ultérieurernent, à l'appui de la figure 3. Sur ces figures 2a et 2b, le système d'acquisition de données sismiques représente un module 10 et deux capteurs de mouvements 5 20 et 30, qui sont des capteurs de mouvements de translation. Les capteurs de mouvements 20, 30 sont conformes à un capteur de mouvements utilisé selon l'état de l'art et comprennent chacun au moins un axe sensible, préférentiellement un seul, référencé respectivement 41 et 42. Les capteurs de mouvements 20, 30 sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon symétrique par rapport au centre géométrique O du module 10. Les capteurs 20, 30 sont fixés sur le module 10 du système d'acquisition de données de sorte que leurs axes sensibles respectifs 41, 42 soient parallèles et préférentiellement avec une direction et un sens communs. Le module est de forme parallélépipédique et préférentiellement de forme cubique. Plus précisément, les capteurs 20, 30 sont fixés respectivement sur deux faces 11, 12 parallèles et opposées du module 10 du système d'acquisition de données, les axes sensibles 41 et 42 appartenant respectivement aux plans définis par ces faces 11 et 12. Plus précisément encore, les capteurs 20, 30 sont fixés au centre 20 des faces 11, 12 du module 10. Les capteurs de mouvements 20, 30, peuvent être des capteurs de vitesse ou d'accélération. Toutefois, dans la suite de la description, et par souci de simplification, seul le cas où les capteurs de mouvements 20, 30 sont des capteurs de vitesse est décrit. 25 Sur la figure 2a, le système conforme à la présente invention, représenté partiellement avec une paire de capteurs de mouvements 20, 30 est soumis à un mouvement de translation dans le plan XZ d'un milieu 50. Dans le cas d'un mouvement de translation, représenté par la 30 flèche 51 de la figure 2a, les deux capteurs 20 et 30 permettent d'obtenir chacun une mesure de la vitesse liée à un mouvement de translation, c'est-à-dire de la vitesse de déplacement du milieu dans lequel se situent les capteurs, et plus généralement le module 10 d'acquisition de données. Le premier capteur 20 permet d'obtenir une vitesse V1 et le second capteur 30 permet quant à lui d'obtenir une vitesse V2. La vitesse de translation Vt du milieu 50 est alors estimée par la demi-somme des valeurs obtenues par chacun des capteurs 20 et 30, à savoir ure vitesse Vt = (V1+V2)/2. Incidemment, dans de telles conditions, l'utilisation de deux capteurs au lieu d'un unique capteur permet de gagner 3dB sur le rapport signal à bruit instrumental. Sur la figure 2b, ce même système, également représenté partiellement avec la paire de capteurs de mouvements 20, 30 est soumis à un mouvement de rotation du même milieu 50 autour de la composante Y orthogonale au plan XZ et passant par le centre O du module 10 Dans le cas d'un mouvement de rotation, représenté par les flèches 52, 53, 54 et 55, les deux capteurs 20 et 30 permettent d'obtenir chacun une mesure de la vitesse de rotation liée au mouvement de rotation du milieu 50. En effet, Les capteurs 20 et 30 subissent, sous l'effet d'un mouvement de rotation, un déplacement en sens opposé. Ainsi, pour une vitesse de rotation w du milieu 50, les capteurs 20 et 30 permettent d'obtenir une vitesse V1 et V2 respectivement, où V1 = Rw et V; = - Rw, R étant le rayon du cercle de centre O et passant par les centres C1 et C2 respectifs des capteurs de mouvements 20 et 30, le centre O du cercle coïncidant avec le centre du module 10 et les centres C1 et C2 coïncidant avec les centres des faces 11 et 12 du module 10 respectivement. La distance séparant les centres C1 et C2 des capteurs de mouverients 20 et 30 vaut donc 2R. Par soustraction des valeurs V1 et V2 acquises par les capteurs 20 et 30, on est donc en mesure de connaître la valeur de la vitesse de rotation w du milieu 50, alors déterminée par la relation w = (V1-V2)/2R. Le mouvement de rotation qui est acquis par les capteurs de mouvements 20, 30 du système d'acquisition de données peuvent l'être avec une précision choisie. En effet, plus la distance séparant les centres C1 et C2 des capteurs de mouvements 20 et 30 est importante, plus la sensibilité à un mouvement de rotation du milieu 50 est grande. Il est donc tout à fait envisageable d'adapter la dimension du système d'acquisition de données en fonction de la précision souhaitée sur la connaissance de la vitesse de rotation du milieu. Afin d'obtenir des mesures de mouvements de translation selon trois premières composantes indépendantes de l'espace et de mouvements de rotation autour de ces trois composantes indépendantes, c'est-à-dire pour former un système d'acquisition de données à six composantes selon l'invention, il s'avère nécessaire d'employer au moins six capteurs de mouvements de translation agencés par paires, comme décrit ci-dessus. La figure 3 présente un tel système de façon schématique et en vue de perspective, selon un mode de réalisation préférentiel. Le système d'acquisition de données à six composantes comprend des moyens constitués par trois paires de capteurs de mouvements référencés 20, 30, et 21, 31 et 22, 32 compris dans un module 10. Ces capteurs de mouvements sont des capteurs de mouvements de translation. Les capteurs de mouvements d'une paire de capteurs sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon symétrique par rapport au centre géométrique O du module 10. Le module 10 employé est de forme parallélépipédique, et 25 préférentiellement de forme cubique. Compte tenu de la forme du module 10, chacun des capteurs de mouvements 20, 30, 21, 31, 22, 32 est plus préférentiellement: disposé au centre de la face 11, 12, 13, 14, 15, 16 respectivement. L'axe géométrique Y1 passant par les capteurs de mouvements 30 d'une paire de capteurs 20, 30 est orthogonal à l'axe géométrique X1 ou Z1 passant par les capteurs de mouvements d'une autre paire de capteurs 21, 31 ou 22, 32. Pour chaque paire de capteurs de mouvements, les axes sensibles respectifs des capteurs de mouvements formant la paire considérée sont parallèles et préférentiellement orientés selon une même direct:ion et un même sens. Les axes sensibles parallèles 41, 42 d'une paire de capteurs 20, 30 sont orthogonaux avec les axes sensibles parallèles 43, 44 d'une part et 45, 46 d'autre part d'une autre paire de capteurs. Plus précisément, dans ce mode de réalisation préférentiel, les capteurs de mouvements 20 et 30 sont respectivement fixés sur deux faces 11 et 12 parallèles et opposées du module 10 et appartenant au plan XZ, les capteurs de mouvements 21 et 31 sont respectivement fixés sur deux faces 13 et 14 parallèles et opposées du module 10 et appartenant au plan YZ et les capteurs de mouvements 22 e: 32 sont respectivement fixés sur deux faces 15 et 16 parallèles et opposées du module 10 et appartenant au plan XY, et ce conformément pour chacun de ces paires de capteurs de mouvements à la description faite à l'appui des figures 2a et 2b. Chaque capteur de mouvements 20, 30, 21, 31, 22, 32 est préférentiellement un capteur de mouvements à un seul axe sensible 20 référencé respectivement 41, 42, 43, 44, 45, 46. Avec une telle disposition, il est possible de connaître à la fois les vitesses de translation et de rotation du milieu dont on cherche à obtenir le comportement dynamique selon les différentes composantes de l'espace en effectuant, pour chaque paire de capteurs de mouvements, 25 le calcul des demi-sommes et demi-différences des vitesses mesurées pour chacune de ces composantes de l'espace, calcul décrit cidessus à l'appui des figures 2a et 2b. Cependant, afin d'obtenir une mesure exacte des vitesses de translation et de rotation du milieu, il est nécessaire d'effectuer un 30 étalonnage sans lequel la valeur directement mesurée serait imprécise. En effet, il peut exister des défauts de fabrication sur le module (orthogonalité des parois par exemple), des imprécisions de positionnement des capteurs, ou des imprécisions liées à la sensibilité des capteurs. Les mouvements mesurés par les capteurs et les mouvements réels du milieu dans lequel se situe le module avec ses capteurs peuvent chacun être représentés par une matrice colonne à six lignes, à savoir respectivement les matrices m et v. Ces deux matrices colonnes sont reliées par une matrice A carrée et inversible selon la relation v = A-' m (E1), les coefficients de cette matrice A dépendant principalement de la sensibilité des capteurs de mouvements et de leur implantatioi au sein du module, c'est-à-dire de la distance du centre des capteurs par rapport au centre du module et de l'angle de leur axe sensible par rapport aux axes du module. Par conséquent, cet étalonnage s'effectue le plus souvent après l'étape de fabrication du module 10 comprenant ses capteurs de 15 mouvements. L'étalonnage consiste à obtenir les coefficients de la matrice A. Pour obtenir ces coefficients, il peut par exemple être envisagé d'appliquer au module obtenu après fabrication une translation exclusive selon un axe X et d'acquérir les données mesurées, de répéter les 20 mêmes opérations de manière exclusive selon un axe Y et un axe Z, et de continuer avec des rotations exclusives autour de ces trois axes X, Y et Z ; les axes X, Y, Z étant orthogonaux entre eux deux à deux. Une fois les coefficients obtenus, c'est-à-dire une fois la matrice A connue par résolution de l'équation (El), il suffit d'inverser la matrice A 25 et de mémoriser les coefficients de cette matrice KI, de préférence dans le module. Avec cet étalonnage, les capteurs de mouvements n'ont pais besoin d'avoir une sensibilité très précise, puisque ces erreurs de sensibilité peuvent être corrigées. Grâce à cet étalonnage, la qualité géométrique 30 du support ainsi que le positionnement des capteurs sur ce support ne nécessitent pas une rigueur extrême puisque les défauts sont compensés par la méthode. Le surcoût lié à l'étape d'étalornage est nettement compensé par des contraintes de fabrication moindres. La description faite à l'appui des figures 2a, 2b et 3 porte sur un mode de réalisation préférentiel de l'invention. De nombreuses variantes 5 peuvent toutefois être envisagées. Par exemple un mode de réalisation alternatif, comme illustré sur la figure 4, peut prévoir un module et des capteurs de mouvements agencés de sorte que les capteurs sont disposés de façcn quasi-quelconques dans le volume du module 10, c'est à dire à des distances 10 par rapport au centre O du module 10 et avec une orientation et un sens quelconques. Dans la mesure où ce module est calibré selon la méthode d'étalonnage décrite ci-dessus, il est possible de retrouver les six composantes de mouvement du milieu auquel le module est sDumis de 15 manière aussi précise qu'avec un module parallélépipédique tel que décrit précédemment si l'on applique la relation (El). Pour cela, il suffit que la matrice A d'étalonnage soit inversible, ce qui exclut un petit nombre de positions singulières des capteurs de mouvements, comme par exemple deux capteurs confondus ou encore 20 tous les capteurs dans un ou deux plans. Cela permet notamment d'envisager des modules de forme non parallélépipédiques, et ne présentant pas de manière générale de parois orthogonales ou encore de ne pas disposer les capteurs de mouvements d'une même paire au centre des faces d'un module de forme 25 parallélépipédique. Cette généralisation relâche donc les contraintes au niveau du facteur de forme du module. La description faite à l'appui de l'ensemble des figures 2a, 2b, 3 et 4 concerne des moyens 20, 30, 21, 31, 22, 32 qui sont des capteurs de mouvements de translation, mais il peut être envisagé d'employer en 30 tant que capteurs de mouvements, au moins trois capteurs de mouvements de translation et au moins trois capteurs de mouvements de rotation. Enfin, le système selon l'invention peut prévoir en cutre des moyens permettant de former un système à six composantes, d'autres moyens comme par exemple un ou plusieurs capteurs choisis parmi, à titre d'exemple non limitatif, un capteur de pression et/ou un capteur de température. La présente invention portant sur le système d'acquisition de données sismiques à six composantes n'est pas limitée aux rnodes de réalisation décrits ci-dessus mais s'étend à tout mode de réalisation conforme à son esprit. Par tout mode de réalisation conforme à son esprit, on entend tout mode de réalisation d'un système d'acquisition de données sismiques permettant d'obtenir six mesures indépendantes correspondant aux trois composantes de translation selon les trois directions de l'espace et aux trois mouvements de rotation autour de trois autres composantes de l'espace, i.e. autour des trois directions de l'espace
L'invention concerne un système d'acquisition de données sismiques, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (20, 30, 21, 31, 22, 32) agencés de sorte qu'ils permettent de mesurer des mouvements de translation d'un milieu selon trois composantes indépendantes de l'espace et des mouvements de rotation autour de chacune de ces trois composantes indépendantes, formant ainsi un système à six composantes.
1. Système d'acquisition de données sismiques, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (20, 30, 21, 31, 22, 32) agencés de sorte qu'ils permettent de mesurer des mouvements de translation d'un milieu selon trois composantes indépendantes de l'espace et des mouvements de rotation autour de chacune de ces trois composantes indépendantes, formant ainsi un système à six composantes. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les moyens (20, 30, 21, 31, 22, 32) formant un système à six composantes comprennent au moins six capteurs de mouvements. 3. Système selon la 2, caractérisé en ce que les 15 capteurs de mouvements sont des capteurs de mouvements de translation. 4. Système selon l'une des 2 ou 3, caractérisé en ce qu'il comprend un module (10) logeant les capteurs de mouvements (20, 30, 21, 31, 22, 32), lesquels sont agencés, de 20 manière quasi- quelconque en position et en direction, de sorte qu'une matrice A, reliant un vecteur m représentant les mouvements mesurés par les capteurs et un vecteur v représentant les mouvements réels du milieu, est inversible. 5. Système selon l'une des 2 à 4, caractérisé 25 en ce que les capteurs de mouvements (20, 30, 21, 31, 22, 32) sont agencés par paires de sorte que les capteurs de mouvements d'une paire de capteurs (20, 30) sont disposés l'un par rapport à l'autre de façon symétrique par rapport au centre géométrique du module (10). 6. Système selon la 5, caractérisé en ce que les 30 capteurs de mouvements (20, 30, 21, 31, 22, 32) sont agencée de sorte que l'axe géométrique passant par les capteurs de mouvements d'une paire de capteurs (20, 30) est orthogonal à l'axe géométrique passant par les capteurs de mouvements d'une autre paire de capteurs ((21, 31), (22, 32)). 7. Système selon l'une des 4 à 6, caractérisé en ce que chaque capteur de mouvements comprend un axe sensible (41, 42, 43, 44, 45, 46), les capteurs de mouvements d'une paire de capteurs (20, 30) étant agencés de sorte que leurs axes sensibles (41, 42) sont parallèles. 8. Système selon la 7, caractérisé en ce que les capteurs de mouvements sont agencés de sorte que les axes sensibles parallèles (41, 42) d'une paire de capteurs (20, 30) sont orthogonaux avec les axes sensibles parallèles ((43, 44), (45, 46)) d'une autre paire de capteurs ((21, 31), (22, 32)). 9. Système d'acquisition de données sismiques selon l'une des 4 à 8, caractérisé en ce que le module (10) est de forme 15 cubique. 10. Système selon la 2, caractérisé en ce que les moyens (20, 30, 21, 31, 22, 32) formant un système à six composantes comprennent au moins trois capteurs de translation et au moins trois capteurs de rotation. 20 11. Utilisation d'un système d'acquisition de données sismiques conforme à l'une des précédentes pour déterminer des mouvements de translation d'un milieu selon trois composantes indépendantes de l'espace et des mouvements de rotation autour de chacune de ces trois composantes indépendantes.
G
G01
G01P,G01V
G01P 15,G01V 1
G01P 15/02,G01P 15/18,G01V 1/18
FR2891758
A1
PROCEDE DE DECOUPE AVEUGLE D'UNE OUVERTURE DANS UNE PAROI SOUPLE, NOTAMMENT CELLE D'UN CORPS CREUX, ET MOYENS POUR SA MISE EN OEUVRE.
20,070,413
La présente invention concerne un procédé de découpe aveugle d'une ouverture à contour sensiblement circulaire dans une paroi en matière souple, notamment la paroi d'un corps creux. La présente invention concerne également un appareil de découpe permettant de mettre en oeuvre un tel procédé. Elle concerne enfin un profilé extrudé comportant une partie d'accrochage et un corps creux en matière souple, préférentiellement tubulaire qui présente au moins une ouverture à contour sensiblement circulaire, découpée par le procédé selon l'invention. La majorité des joints entre une partie fixe et une partie mobile (ouvrant) sont réalisés au moyen d'un corps périmètrique tubulaire remplissant sa fonction d'étanchéité par écrasement. Ces joints, classiquement réalisés par extrusion, comportent le plus souvent une partie d'accrochage et une partie d'étanchéité, cette dernière comprenant généralement un corps creux sensiblement tubulaire en matière souple. De tels joints sont couramment utilisés dans le domaine de l'automobile et plus généralement des transports, où ils sont montés sur les rebords métalliques, plastiques ou composites s'étendant notamment dans l'encadrement des ouvrants de carrosserie tels que par exemple les capots moteur, portières, coffres ou vitres ouvrantes non coulissantes. Ils assurent ainsi la protection mécanique, l'étanchéité et une certaine insonorisation au niveau des encadrements dits dormants de carrosserie. Les joints de ce type ne sont cependant pas limités au domaine des transports et on en rencontre dans de nombreux autres domaines de la vie courante ou industrielle. Ils sont notamment utilisés pour réaliser l'étanchéité au niveau des ouvrants de nombreux appareils électroménagers, comme par exemple les lave-linge, lave-vaisselle, réfrigérateurs ou congélateurs. Pour diverses raisons, ces joints doivent parfois présenter une ou plusieurs découpe(s) de petite dimension à travers la paroi latérale du corps tubulaire creux de leur partie d'étanchéité. Il peut s'agir d'ouvertures d'évent nécessaires pour chasser l'air lors du travail du joint en compression ou d'ouvertures d'accès ou de passage pour des éléments divers en général des éléments de fixation tels que des clips de fixation. Pour des raisons esthétiques et selon les exigences des constructeurs automobiles ou d'appareils électroménagers, ces ouvertures ne doivent être pratiquées que sur l'une des parois du corps tubulaire creux, cette paroi se trouvant cachée une fois le joint mis en place. La paroi visible par l'utilisateur, une fois le joint monté, doit ainsi être laissée intacte. Un telle découpe, limitée à l'une des parois du corps creux et non traversante sur l'autre paroi en regard, est couramment appelée découpe aveugle. Jusqu'à présent, ces ouvertures ont été pratiquées soit par estampage à l'aide d'un outil tranchant, soit par perçage à l'aide d'un foret. L'estampage requiert une solution adaptée pour la découpe aveugle d'un seul côté. En effet, s'il est facile de découper deux épaisseurs simultanément lorsque la partie tubulaire du joint est aplatie, il en va tout autrement pour ne découper qu'une seule épaisseur à la fois. Des solutions complexes et coûteuses sont nécessaires par exemple en utilisant une pièce intermédiaire intérieure servant de butée de frappe à l'outil d'estampage. Par ailleurs, l'éjection de la découpe s'effectue souvent à l'intérieur du corps tubulaire. La technique de perçage au moyen d'un foret n'est pas non plus satisfaisante pour une découpe aveugle. Dans ce cas, la butée peut être extérieure. Cependant, tout outil de perçage travaille mal dans un matériau mou. En effet, la partie tubulaire souple a tendance à s'échapper à l'approche du foret, provoquant des défauts et des malfaçons dans l'exécution de la découpe. Les contours et la forme de l'ouverture résultante sont imprécis. Le matériau se retrouve déchiqueté, en grains ou en poudre à l'intérieur du corps tubulaire engendrant une impression de travail mal fait et malpropre. Le but de l'invention est de fournir un procédé de découpe aveugle d'une ouverture dans la paroi d'un corps creux de préférence tubulaire en matière souple, qui ne présente pas les inconvénients précités des procédés de l'art antérieur. Le but de l'invention est ainsi de fournir un procédé de découpe aveugle simple, rapide, et peu coûteux permettant de réaliser facilement une ouverture sur une seule face d'un corps creux en matière souple, notamment la partie tubulaire d'étanchéité d'un joint profilé. Pour résoudre ce problème technique, l'invention enseigne un procédé de découpe aveugle d'au moins une ouverture à contour sensiblement circulaire dans une paroi en matière souple disposée en regard d'une autre paroi à laisser intacte, notamment mais non exclusivement dans la paroi de la partie tubulaire souple d'étanchéité d'un joint profilé. Selon l'invention, on positionne face à la paroi à découper un moyen de découpe susceptible d'être mis en rotation et comportant une extrémité active en pointe décalée latéralement par rapport à son axe de rotation, on entraîne en rotation à haute vitesse le moyen de découpe, on approche le moyen de découpe de la paroi par un mouvement de translation jusqu'à ce que l'extrémité active en pointe arrive au contact de la paroi, on poursuit le mouvement de translation après le premier contact et jusqu'à la traversée de la paroi par l'extrémité active en pointe du moyen de découpe, et on éloigne l'extrémité active en pointe de la paroi par un mouvement de translation inverse. Selon les variantes du procédé selon l'invention, l'étape de mise en rotation du moyen de découpe peut se produire avant, pendant le mouvement de translation en rapprochement ou lorsque l'extrémité active en pointe du moyen de découpe est en contact avec la paroi à découper. De même, on peut choisir d'approcher, puis d'éloigner la paroi à découper du moyen de découpe, alors que le moyen de découpe est fixe en translation. L'invention fournit également un appareil de découpe aveugle d'au moins une ouverture à contour sensiblement circulaire dans une paroi en matière souple disposée en regard d'une autre paroi à laisser intacte. Cet appareil permet de mettre en oeuvre le procédé selon l'invention et comporte pour cela un outil de perçage susceptible d'entraîner en rotation à relativement grande vitesse un mandrin sur lequel est monté un moyen de découpe à extrémité active en pointe et en ce que l'extrémité active en pointe du moyen de découpe est décalée latéralement par rapport à l'axe de rotation du mandrin. Selon une variante préférentielle de l'invention le moyen de découpe à extrémité active en pointe peut avantageusement être une aiguille, de préférence en acier. L'invention fournit enfin un profilé réalisé par extrusion, comportant une partie d'accrochage et une partie souple d'étanchéité à corps creux préférentiellement tubulaire dont la paroi présente au moins une ouverture à contour sensiblement circulaire, découpée par le procédé de découpe aveugle selon l'invention. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, donnée à titre d'exemple et accompagnée des dessins dans lesquels : . la figure 1 est une vue en perspective d'une partie de l'outil de perçage à aiguille en biais selon une première variante de l'invention, découpant une ouverture dans la paroi d'un corps tubulaire souple ; . la figure 2 est une vue de profil en perspective de l'outil de perçage à aiguille en biais selon la première variante de l'invention, positionné face à un corps tubulaire souple ; . la figure 3 est une vue schématique, plane et de profil du mandrin de l'outil de perçage équipé d'une aiguille en biais selon la première variante de l'invention ; . la figure 4 est une vue schématique, plane et de profil du mandrin de l'outil de perçage équipé d'une aiguille coudée à proximité de son extrémité proximale selon une deuxième variante de l'invention ; . la figure 5 est une vue schématique, plane et de profil du mandrin de l'outil de perçage équipé d'une aiguille coudée à proximité de son extrémité distale selon une troisième variante de l'invention ; . la figure 6 est une vue schématique, plane et de profil du mandrin de l'outil de perçage équipé d'une aiguille sensiblement parallèle à l'axe de rotation de l'outil de perçage mais décalé par rapport à celui-ci selon une quatrième variante de l'invention ; . les figures 7 à 12 sont des vues en perspective illustrant schématiquement les différentes étapes successives du procédé de découpe selon l'invention : - sur la figure 7, l'outil de perçage, positionné en face et à distance de la paroi à découper, commence à tourner ; - sur la figure 8, l'extrémité de l'aiguille de l'outil de perçage arrive en contact avec la paroi à découper ; - sur la figure 9, l'outil de perçage a débuté une première rotation au contact de la paroi à découper ; - sur la figure 10, l'outil de perçage a déjà réalisé plusieurs rotations successives au contact de la paroi à découper ; - sur la figure 11, l'extrémité de l'aiguille a traversé la paroi à découper ; et - sur la figure 12, l'outil de perçage a reculé par rapport à la paroi découpée. Le procédé de découpe aveugle selon la présente invention, ainsi que l'appareil de découpe permettant de le mettre en oeuvre vont maintenant être décrits de façon détaillée en référence aux figures 1 à 12. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Une application préférentielle de l'invention concerne la réalisation de découpes aveugles dans les joints profilés à corps creux tubulaire souple. Un exemple d'un tel joint profilé 1 a été représenté sur les figures 1 et 2. Le joint 1 représenté comporte classiquement une partie d'accrochage 2, qui est ici à extrémité en forme de harpon 3, mais qui peut adopter toute autre forme technique appropriée en fonction de l'application envisagée et par exemple une forme de pince en U. Il comporte également une partie d'étanchéité 4, comprenant principalement un corps creux 5 longitudinal de forme sensiblement tubulaire, formé d'une paroi 6 en matière souple. Le procédé selon l'invention permet avantageusement de réaliser, aisément et rapidement, une ou plusieurs ouverture(s) 7 dans la paroi souple 6 du corps creux 5 en ne traversant qu'une seule épaisseur de cette paroi 6, ces ouvertures 7 étant également appelées découpes aveugles. Il doit cependant être bien compris que cette application préférentielle du procédé selon l'invention n'est en rien limitative. Le procédé selon l'invention peut en effet être utilisé pour toute sorte de joint de forme et/ou de destination différente. Il peut également être utilisé pour réaliser une ou plusieurs ouverture(s) dans un corps creux, tubulaire ou non, de nature quelconque et plus généralement dans toute paroi souple 6 disposée en regard d'une autre paroi qu'il ne faut pas traverser. Un appareil de découpe aveugle 8 permettant de réaliser le procédé selon l'invention a été partiellement représenté sur la figure 2. Cet appareil de découpe aveugle 8 comprend un outil de perçage 9 comportant un moteur susceptible d'entraîner en rotation à relativement grande vitesse un support ou mandrin 10 sur lequel est monté un moyen de découpe 11 à extrémité active en pointe 12. Selon le mode de réalisation préférentiel de l'invention, le moyen de découpe 11 à extrémité active en pointe 12 peut être une aiguille 13, de préférence métallique et avantageusement en acier. Cette aiguille 13 se présente sous la forme d'un corps allongé, de faible section préférentiellement circulaire. Elle se termine d'un côté par une extrémité proximale 14 dirigée du côté de l'outil de perçage 9, et de l'autre par une extrémité distale 15 en pointe, constituant l'extrémité active 12 et destinée à être dirigée vers la paroi 6 à découper. Le moyen de découpe 11 n'est cependant pas limité à une aiguille 13, mais peut être tout moyen quelconque approprié à extrémité active 12 en pointe. Selon une caractéristique essentielle de l'invention, l'extrémité active en pointe 12 du moyen de découpe 11 est décalée latéralement par rapport à l'axe de rotation 16 de l'outil de perçage 9. De cette façon, lorsque le mandrin 10 de l'outil de perçage 9 est en rotation, l'extrémité active en pointe 12 du moyen de découpe 11, préférentiellement de l'aiguille 13, décrit un cercle 17 dont le tracé correspond sensiblement au contour de l'ouverture 7 à réaliser. Cette caractéristique peut être obtenue de diverses façons que l'homme du métier pourra aisément imaginer. Plusieurs variantes à aiguille ont été représentées schématiquement, à titre d'exemple, sur les figures 3 à 6. L'aiguille 13 peut ainsi par exemple, comme représenté sur la figure 3, être montée dans le mandrin 10 de l'outil de perçage 9, inclinée par rapport à l'axe de rotation 16 de celui-ci. Un alésage en biais adapté peut alors être prévu dans le mandrin 10 pour l'aiguille 13. Pour simplifier la fixation de l'aiguille 13, il est également possible, de cintrer l'aiguille 13 de manière à former un coude 18 entre une première partie proximale 19 de l'aiguille sensiblement parallèle à l'axe de rotation et une deuxième partie distale inclinée 20. Sur l'exemple de réalisation représenté sur la figure 4, la partie distale inclinée 20 de l'aiguille traverse comme précédemment le mandrin 10, préférentiellement au niveau d'un alésage en biais adapté, le coude 18 étant situé à l'entrée du mandrin. La partie proximale 19 de l'aiguille, sensiblement parallèle à l'axe de rotation, peut ainsi reposer contre la partie d'engagement et de fixation 21 du mandrin 10 sur l'outil de perçage 9. Avantageusement, elle peut même être logée dans une gorge 22 prévue à cet effet dans la partie d'engagement et de fixation 21 (figure 1). Sur la variante de la figure 5, le coude 18 est situé près de la pointe de l'aiguille 13, formant ainsi une partie proximale 19 sensiblement parallèle à l'axe de rotation beaucoup plus longue que la partie distale inclinée 20. L'aiguille 13 est montée par sa partie proximale 19 dans un alésage du mandrin 10, sensiblement parallèle à l'axe de rotation 16 et de préférence central. L'aiguille 13 est coudée en sortie du mandrin pour que sa partie émergeante soit inclinée par rapport à l'axe de rotation 16. Le pliage de l'aiguille pouvant aboutir à sa rupture, il importe dans ces deux dernières variantes que le métal dont elle est constituée permette un cintrage sans casse et sans affaiblissement. Selon le mode de réalisation représenté sur la figure 6, l'aiguille 13 peut également être montée dans le mandrin 10 de l'outil de perçage 9 parallèle à l'axe de rotation 16, mais décalée latéralement par rapport à celui-ci. De nombreux autres modes de réalisation de l'invention, avec ou sans aiguille, pourront encore être imaginés par l'homme du métier. Le moyen de découpe 11 peut être avantageusement immobilisé sur le mandrin 10 au moyen d'une bague de serrage 24. Pour réaliser le procédé selon l'invention, un mouvement de translation en rapprochement puis en éloignement relatif doit être possible entre l'extrémité active 12 du moyen de découpe 11 et la paroi 6 à découper. Pour cela, l'outil de perçage 9 peut avantageusement être monté sur un support, non représenté, mobile en translation en rapprochement et en éloignement par rapport à la paroi 6 à découper. Selon une autre variante envisageable, l'appareil de découpe aveugle 8 peut être fixe en translation, la paroi 6 à découper se déplaçant vers le moyen de découpe 11 puis s'en éloignant. Le procédé de découpe aveugle selon la présente invention va maintenant être décrit en référence à la succession de figures schématiques 7 à 12. Le moyen de découpe 11 de l'appareil de découpe aveugle 8 selon l'invention est positionné face à la paroi 6 à découper, comme illustré par la figure 7. L'outil de perçage 9 est mis en rotation comme symbolisé par la flèche 25, ce qui provoque la rotation du moyen de découpe 11. On approche alors le moyen de découpe 11 de la paroi à découper 6 par un mouvement de translation symbolisé par la flèche 26 de la figure 7, jusqu'à ce que l'extrémité active en pointe 12 arrive au contact de la paroi 6 comme représenté sur la figure 8. Selon d'autres variantes du procédé de l'invention, l'outil de perçage 9 peut être mis en rotation pendant le mouvement de translation en rapprochement ou lorsque l'extrémité active en pointe 12 du moyen de découpe 11 est en contact avec la paroi 25 6. Le procédé nécessite une vitesse relativement élevée de rotation, par exemple 36000 t/min. L'extrémité active 12 du moyen de découpe 11 étant décalée latéralement par rapport à l'axe de 30 rotation 16 du mandrin 10, celleci décrit un cercle 17 à la surface de la paroi 6 à découper. Lors de sa rotation, l'extrémité active en pointe 12 raye la matière souple de la paroi 6 et creuse ainsi un sillon 27 sensiblement circulaire comme on peut le voir sur 35 les figures 9 et 10. Simultanément au mouvement de rotation du moyen de découpe 11, le mouvement de translation de 20 rapprochement est poursuivi. Le travail du moyen de découpe 11 résulte des passages rapides et répétés de l'extrémité active en pointe 12 de plus en plus profonds dans la matière souple de la paroi 6 lors de l'avance de l'outil. Lors du travail, l'extrémité active en pointe 12 est amenée progressivement contre la matière souple de la paroi 6. Elle y creuse progressivement un sillon 27, de plus en plus profond jusqu'à traverser la paroi 6. L'ouverture 7 est alors entièrement découpée comme représenté sur la figure 11. La chute ou débouchure , entraînée par le mouvement du moyen de découpe 11 tombe généralement à l'extérieur du corps creux 5. Il arrive parfois qu'elle tombe à l'intérieur du corps creux 5 où sa présence n'est pas gênante dans la plupart des cas. Elle peut cependant être évacuée si nécessaire par un dispositif approprié. Le moyen de découpe 11 est alors éloigné de la paroi 6 par un mouvement de translation inverse symbolisé par la flèche 28 sur la figure 11. L'appareil de découpe aveugle 8 se retrouve alors dans sa configuration initiale, prêt à débuter un nouveau cycle pour réaliser une nouvelle découpe. Comme précédemment mentionné, les déplacements de translation en rapprochement et en éloignement sont des déplacements relatifs entre le moyen de découpe 11 et la paroi 6 à découper. Les étapes du procédé selon l'invention dans lesquelles le moyen de découpe 11 s'approche ou s'éloigne de la paroi 6 peuvent ainsi parfaitement être remplacées par des étapes similaires dans lesquelles c'est la paroi 6 qui se rapproche puis s'éloigne du moyen de découpe 11. L'appareil de découpe aveugle 8 selon l'invention peut être indépendant ou être placé en ligne de fabrication par exemple d'un profilé extrudé. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention
Le procédé consiste à monter sur un outil de perçage (9) tournant à grande vitesse une aiguille (13) dont l'extrémité en pointe (12) est décalée latéralement par rapport à l'axe de rotation, à approcher l'aiguille de la paroi (6) à découper par un mouvement de translation, à poursuivre ce mouvement jusqu'à la traversée de la paroi à découper, la paroi en regard étant laissée intacte, puis à l'éloigner par un mouvement de translation inverse.L'appareil de découpe aveugle comprend un outil de perçage à grande vitesse de rotation, un support sur lequel cet outil est monté mobile en translation devant la paroi à découper, et une aiguille montée sur le mandrin (10) de l'outil de perçage et dont l'extrémité pointue est décalée par rapport à l'axe de rotation.Cette invention intéresse plus particulièrement les fabricants et les utilisateurs de joints tubulaires.
1. Procédé de découpe aveugle d'au moins une ouverture (7) à contour sensiblement circulaire dans une paroi (6) en matière souple disposée en regard d'une autre paroi à laisser intacte, notamment mais non exclusivement dans la paroi (6) de la partie (5) souple d'étanchéité d'un joint profilé (1), caractérisé en ce que : . on positionne face à la paroi (6) à découper un moyen de découpe (11) susceptible d'être mis en rotation et comportant une extrémité active en pointe (12) décalée latéralement par rapport à son axe de rotation (16) ; . on entraîne en rotation à haute vitesse le moyen de découpe (11) ; . on approche le moyen de découpe {11) de la paroi (6) par un mouvement de translation jusqu'à ce que l'extrémité active en pointe (12) arrive au contact de la paroi (6) ; . on poursuit le mouvement de translation après le premier contact et jusqu'à la traversée de la paroi (6) par l'extrémité active en pointe (12) du moyen de découpe (11) ; . on éloigne l'extrémité active en pointe (12) de la paroi (6) par un mouvement de translation inverse. 2. Procédé de découpe aveugle selon la précédente caractérisée en ce que l'étape de mise en rotation du moyen de découpe (11) se produit pendant le mouvement de translation en rapprochement ou lorsque l'extrémité active en pointe (12) du moyen de découpe (11) est en contact avec la paroi (6). 3. Procédé de découpe aveugle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que la vitesse de rotation du moyen de découpe (11) est de l'ordre de 36000 t/min. 4. Procédé de découpe aveugle selon l'unequelconque des précédentes caractérisée en ce que le moyen de découpe (11) est fixe en translation et en ce que l'on approche, puis on éloigne la paroi (6) à découper du moyen de découpe (11). 5. Procédé de découpe aveugle selon l'une quelconque des précédentes caractérisée en ce que l'on évacue ensuite la chute résultant de la découpe réalisée. 6. Appareil de découpe aveugle permettant de mettre en oeuvre le procédé de découpe aveugle selon l'une quelconque des précédentes. 7. Appareil de découpe aveugle d'au moins une ouverture (7) à contour sensiblement circulaire dans une paroi (6) en matière souple disposée en regard d'une autre paroi à laisser intacte, notamment mais non exclusivement dans la paroi (6) de la partie (5) souple d'un joint profilé (1), caractérisé en ce qu'il comporte un outil de perçage (9) susceptible d'entraîner en rotation à relativement grande vitesse un mandrin (10) sur lequel est monté un moyen de découpe (11) à extrémité active en pointe (12) et en ce que l'extrémité active en pointe (12) du moyen de découpe (11) est décalée latéralement par rapport à l'axe de rotation (16) du mandrin. 8. Appareil de découpe aveugle selon la précédente caractérisé en ce qu'il est monté sur un support, mobile en translation en rapprochement et en éloignement par rapport à la paroi à découper (6). 9. Appareil de découpe aveugle selon la 7 ou 8 caractérisé en ce que le moyen de découpe (11) est immobilisé sur le mandrin (10) au moyen d'une bague de serrage (24). 10. Appareil de découpe aveugle selon l'une quelconque des 7 à 9 caractérisé en ce que le moyen de découpe (11) à extrémité active en pointe (12) est une aiguille (13). 11. Appareil de découpe aveugle selon la précédente caractérisé en ce que l'aiguille (13) est en acier. 12. Appareil de découpe aveugle selon la 10 ou 11 caractérisé en ce que l'aiguille (13) est montée dans le mandrin (10) de l'outil de perçage (9), inclinée par rapport à l'axe de rotation (16) de celui-ci. 13. Appareil de découpe aveugle selon la 10 ou 11 caractérisé en ce que l'aiguille (13) est cintrée de manière à former un coude (18) entre une première partie proximale (19) de l'aiguille sensiblement parallèle à l'axe de rotation (16) et une deuxième partie distale inclinée (20). 14. Appareil de découpe aveugle selon la précédente caractérisé en ce que le coude (18) est situé à l'entrée du mandrin (10), la partie distale inclinée (20) de l'aiguille traversant le mandrin. 15. Appareil de découpe aveugle selon la 13 caractérisé en ce que le coude (18) est situé à la sortie du mandrin (10), près de l'extrémité active en pointe (12) de l'aiguille (13). 16. Appareil de découpe aveugle selon la 10 ou 11 caractérisé en ce que l'aiguille (13) est montée dans le mandrin (10) de l'outil de perçage (9), parallèle à l'axe de rotation (16) mais décalée latéralement par rapport à celui-ci. 17. Profilé extrudé (1) comportant une partie d'accrochage (2) et une partie souple d'étanchéité (4) à corps creux (5), préférentiellement tubulaire, caractérisé en ce que la paroi (6) en matière souple de son corps creux (5) présente au moins une ouverture (7) à contour sensiblement circulaire, découpée par le procédé selon l'une quelconque des 1 à 5.
B,F
B23,B60,F16
B23B,B60J,F16J
B23B 35,B23B 41,B60J 10,F16J 15
B23B 35/00,B23B 41/00,B60J 10/02,B60J 10/08,F16J 15/02
FR2897625
A1
DISPOSITIF ECONOMISEUR D'EAU POUR WC
20,070,824
La présente invention concerne un en cas de fuite et un dispositif d'information de l'existence de fuites. Plus précisément le dispositif consiste d'une part à interrompre momentanément l'alimentation en eau du réservoir en cas de fuite, et consiste d'autre part à prévenir l'utilisateur de l'existence de ces fuites. Habituellement, lors de fuites d'eau, dues par exemple au mauvais état du joint de cloche ou à toutes autres causes, l'eau s'écoule plus ou moins lentement du réservoir vers la cuvette. Un mode de réalisation typique d'une chasse d'eau de WC fonctionnant avec un flotteur consiste à disposer au-dessus de la cuvette un réservoir ou cuve (18) contenant de l'eau en permanence. L'utilisateur actionne la chasse d'eau en tirant sur la tige d'évacuation (21), soulevant ainsi la cloche (11). L'évacuation de l'eau provoque la descente du flotteur (9) et l'ouverture du robinet (19) d'alimentation en eau du réservoir. Après que l'eau se soit évacuée dans la cuvette et que l'utilisateur ait relâché la tige d'évacuation (21), l'alimentation en eau provoque la remontée du niveau d'eau dans le réservoir. Le flotteur(9) remonte et lorsque le niveau requis est atteint, le robinet (19) se ferme. Si le joint de cloche (24) présente des fuites, le niveau d'eau descend lentement et dès la moindre baisse de niveau le flotteur (9) provoque l'ouverture de l'arrivée d'eau de façon à compenser les fuites Selon certaines études, la perte en eau d'une chasse d'eau défectueuse présentant des fuites est estimée en moyenne à 25 litres par heure, soit 219 m3 par an. L'utilisateur peut difficilement se rendre compte de l'existence de ces fuites d'eau et ces pertes peuvent se produire durant de longues périodes à son insu. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à cet inconvénient en n'autorisant qu'une seule fois le remplissage du réservoir immédiatement après que l'utilisateur ait actionné la chasse d'eau puis en interdisant totalement l'alimentation en eau du réservoir jusqu'à la prochaine utilisation de la chasse d'eau. Un second dispositif selon l'invention permet de visualiser le volume d'eau présent dans le réservoir trahissant ainsi la présence d'écoulements indésirables après que l'alimentation en eau ait été interrompue. Le dispositif selon l'invention présent l'avantage de pouvoir être ajouté et adapté sur les WC déjà en service. Les dessins annexés illustrent l'invention : La figure 1 représente la bascule et son axe (13) qui reçoit la bielle (12) et les clips coulissants. La figure 2 représente la bascule (1) fixée à la paroi arrière de la cuve et sa bielle 5 (12) articulée sur l'axe (13), dans une cuve de WC vide d'eau, équipée d'un robinet flotteur à action horizontale, La figure (3) représente le même dispositif dans une cuve remplie d'eau, le flotteur en position haute, le levier (2) de la bascule en position haute. La figure (4) représente une cuve de WC remplie d'eau équipée d'un robinet 10 flotteur à action verticale, le flotteur et le levier (2) de la bascule en position haute. Y figure également le flotteur détecteur de fuites. En référence à ces dessins le dispositif selon l'invention consiste à poser une bascule (1) "clipsé" à la paroi du réservoir (18) par les clips (5). La particularité de cette bascule représentée à la fig 1 est de disposer d'un levier (2) qui pivote autour d'un axe fixe 15 (3) et de maintenir ce levier (2) en position stable haute. Le passage d'une position basse à une position haute s'effectue brusquement une fois passé le point d'équilibre. Le point d'équilibre est défini par l'alignement sur une même droite de l'anneau (8) du levier (2), du point fixe (3) et du point fixe (7). Les axes (3) et (7) sont fixes sur la bascule. Le maintien en position stable, haute, du levier (2) est assuré par un ressort (4) dont l'une ses 20 extrémités est fixée à un axe (6) du levier (2) et l'autre extrémité du ressort (4) est fixée au point (7) de la bascule. Tout autre type de ressort ou de lame souple peut assurer le même la même fonction de basculement du levier (2) vers la position stable haute seule nécessaire au bon fonctionnement de la bascule. Cette bascule coulisse sur les clips (5) de façon à pouvoir être ajustée en hauteur en fonction du réglage du niveau d'eau dans la 25 cuve. Le rôle du dispositif une fois fixée la bascule (1) à la paroi du réservoir (18), voir fig (2) et (3) consiste à rendre le levier (2) solidaire des mouvements de la tige (16) du flotteur (9) en introduisant cette tige (16) dans l'anneau (8) de l'extrémité du levier (2). En fonctionnement normal du WC après utilisation, l'eau monte dans le réservoir 30 (18), entraîne le flotteur (9) vers le haut, qui lui entraîne à son tour le levier (2) jusqu'au seuil de franchissement du point d'équilibre défini précédemment. Le levier (2) bascule alors brusquement vers le haut, basculement dû à l'action du ressort (4). De ce fait le flotteur (9) atteint son niveau de fermeture du robinet (19). Cette position du levier (2) étant stable immobilise donc le flotteur en position haute. La puissance du ressort est calculée de telle sorte que même par manque d'eau dans le réservoir la force exercée vers le bas par la tige (9) du flotteur ne puisse faire basculée vers le bas le levier (2). Lors d'une fuite d'eau par exemple au joint de cloche (24), le niveau d'eau du réservoir (18) peut descendre jusqu'à vidage complet. Du fait du blocage du flotteur (9) en position haute l'admission d'eau par le robinet (19) ne se fait plus et le réservoir ne peut pas se remplir. La perte d'eau a été limitée à la capacité du réservoir de la chasse d'eau du WC. Afin d'inhiber cette position la bascule est équipée d'un axe (13) autour duquel pivote une bielle (12) dont l'une des extrémités est positionnée juste au-dessus de la tige (16) du flotteur et l'autre extrémité à travers un anneau est prisonnière entre les écrous (14) et (15) de la tige d'évacuation (21). Lorsque l'utilisateur actionne la chasse d'eau par déplacement de la tige (21) du is bas vers le haut l'eau s'évacue de la cuve, la bielle (12) entraîné vers le haut par l'écrou (14) de la dite tige d'évacuation pivote autour de l'axe (13), et force vers le bas la tige du flotteur (16) et le levier (2). De ce fait le flotteur en position basse autorise l'arrivée d'eau dans le réservoir. Lorsque l'utilisateur relâche la tige (21), la cloche (11) reprend sa position normale 20 fermant l'évacuation, la bielle (12) repoussé par l'écrou (15) reprend sa position initiale et autorise de nouveau la remontée du flotteur (9) et de sa tige (16). Ce genre de dispositif peut très bien s'appliquer à tous les types de chasse d'eau à réservoir. La bielle (12) peut être adaptée différemment en fonction des types de mécanismes 25 de robinet. On présente ici, par exemple, en relation avec la figure 4 une chasse d'eau équipée d'un flotteur à action verticale. Afin d'actionner le levier (2) qui conserve toujours la même fonction que précédemment, une bielle de liaison (22) toujours engagée dans l'anneau (8) est ajoutée à la tige du flotteur (2). Comme dans le cas précédent, lors du remplissage du réservoir (18) cette bielle de liaison (22) solidaire des mouvements du 30 bras du flotteur entraîne le levier (2) vers le haut et une fois franchi le point d'équilibre bascule brusquement vers le haut ce levier (2) assurant de ce fait la fermeture du robinet (19). Le dispositif économiseur d'eau précédemment décrit peut être complété par un second flotteur détecteur de fuite représenté sur la figure 4 qui indique le niveau d'eau du réservoir et donne une information visuelle. Une baisse de ce niveau, alors que le flotteur relié au robinet est immobilisé en position haute prévient d'une fuite. De plus lors d'une utilisation normale du WC l'absence d'eau dans le réservoir mettra en évidence une fuite et autorisera le remplissage du réservoir. Ce système peut s'appliquer aux diverses variantes de mécanismes de chasse d'eau à réservoir. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné d'une part à éviter les pertes d'eau parasites hormis la quantité en réserve dans le réservoir, en bloquant en position fermée le robinet d'arrivée d'eau et d'autre part à informer l'usager de fuites d'eau. En cas de fuites la perte en eau est limitée au volume de la cuve.15
Dispositif économiseur d'eau et détecteur de fuites pour WC destiné à éviter les pertes d'eau en cas de fuites parasites, complété d'un dispositif de signalisation de ces fuites pouvant équiper les WC déjà en service.L'invention concerne un dispositif de blocage du robinet d'arrivée d'eau en position fermé une fois la cuve remplie. Ce dispositif fixé à la paroi de la cuve est constitué d'une bascule (1) dont le levier (2) solidaire des mouvements du flotteur (9) possède une position haute naturellement stable. La montée de l'eau dans le réservoir entraîne ce flotteur vers le haut et de ce fait égalament le levier (2). Lorsque ce levier passe son point d'équilibre il bascule brusquement vers le haut entraînant dans sa course le flotteur et assurant ainsi la fermeture du robinet. En cas de fuites au joint de cloche le flotteur ne peut descendre et le robinet reste donc fermé. Seule une utilisation normale de la chasse d'eau forcera par l'intermédiaire de la bielle (12), pivotant autour de l'axe (13) la descente de la tige du flotteur et donc ouvrira à ce moment le robinet d'arrivée d'eau. La perte en eau a donc été limitée à la capacité de la cuve.Un second flotteur signale la moindre descente du niveau de l'eau.
1 - Dispositif économiseur d'eau et détecteur de fuites pour WC à réservoir caractérisé en ce qu'il comporte un système de maintien en position fermé du robinet d'arrivée d'eau du réservoir une fois celui-ci rempli, le dit système de maintien étant constitué d'une bascule comportant un levier (2) naturellement stable en position haute, lequel levier (2) assure le maintien en position haute du flotteur même par manque d'eau dans le réservoir. 2 - Dispositif selon la précédente caractérisé en ce que le levier (2) to est raccordé par son extrémité (8) à la tige du flotteur soit directement comme dans la figure (2) ou par l'intermédiaire d'une bielle (22) comme dans la figure (4). 3 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le levier (2) articulé sur l'axe (3) de la bascule (1) est maintenu en position stable haute par un ressort (4) , ce type de ressort pouvant être à tension, à compression ou également assuré par une lame 15 souple ou tout autre moyen. 4 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la bascule dispose sur le coté d'un axe (13) autour duquel pivote la bielle (12). 5 - Dispositif selon la 4 caractérisé en ce que la bielle (12) est à l'une de ses extrémités positionnée au-dessus de la tige du flotteur et à l'autre extrémité 20 prisonnière avec un certain jeu de la tige d'évacuation (21) ,entre les écrous (14) et (15) 6 - Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que la bascule (1) dispose de clips (5) de fixation à la cuve coulissant en hauteur, les dits clips étant ultérieurement bloqués par les vis (23). 7 û Dispositif selon la 1 caractérisé en ce que le système comporte un 25 détecteur de fuites (27) actionné par un flotteur indépendant (26) fixé à la cuve par l'intermédiaire d'une équerre de maintien (25).
E
E03
E03D
E03D 1
E03D 1/36
FR2889685
A1
DISPOSITIF PERMETTANT D'INFLUENCER LA VARIATION DE LA VITESSE D'UNE ROUE
20,070,216
La présente invention concerne un . La variation de la vitesse d'une roue de vélo est traditionnellement réalisée par l'intermédiaire d'un dérailleur. Lorsque l'utilisateur désire changer de vitesse, le dérailleur déporte la chaîne d'un pignon à un autre. Il s'écoule un temps avant que la transmission ne développe la nouvelle vitesse. Il y a risque également du déraillement de la chaîne, un manque de souplesse des dispositifs et une imprécision dans le choix de la vitesse. Ce dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients. Il comporte en 14 effet selon une première caractéristique, deux flasques ronds enserrant en leur centre une poulie. Le tout pouvant être monté sur un axe. La poulie est dotée de pistons reliés à une pompe, étoilés à sa circonférence. Chaque piston est surmonté de cran pouvant recevoir des chaînes. La pompe, actionnée au moyen d'un levier par l'utilisateur, agit sur les pistons par l'intermédiaire d'un distributeur de pression et permet d'augmenter ou de diminuer la circonférence du cercle formé par le dispositif. La vitesse de l'axe est ainsi variée. Les parois internes des flasques seront incrustées de l'empreinte de chaque piston pour servir de guide. La pompe sera hydraulique. La pompe sera reliée au distributeur de pression des pistons par un tuyau. Le levier sera relié à la pompe par un tuyau. Les pistons seront logés dans la poulie. Selon des modes particuliers de réalisations: les crans situés en haut des pistons 'peuvent être formés afin de recevoir des courroies. la poulie peut comporter un nombre non limité de pistons. un programmateur peut ordonner automatiquement la variation de la circonférence du cercle formé par le dispositif. un ressort peut être prévu à la base de chaque piston afin de faciliter leur position haute. l'empreinte des pistons sur les flasques peut comporter une butée maximale. Les dessins annexés illustrent l'invention: La figure 1 représente la vue du dessus, le dispositif de l'invention. La figure 2 représente la coupe de face, le dispositif de l'invention. En référence à ces dessins, le dispositif comporte 2 flasques (2) disposant de rainure (10) sur leur face interne correspondant exactement à l'empreinte des pistons (9). Ceci permettra de guider les pistons (9) lors de leur développement. Une poulie (3) pouvant recevoir un axe (4) est fixée entre les 2 flasques (2). Les pistons (9) logés en étoile dans la poulie (3) peuvent coulisser. Les pistons (9) sont pourvus en leur sommet de cran (1). Ceci afin de permettre de recevoir une chaîne ou une courroie. Un répartiteur de pression (7) est fixé autour de l'axe (4) et relié à la pompe (5) à l'aide d'un tuyau (8). Ceci peut permettre de répartir la pression dans les pistons (9) . La pompe (5) est reliée au levier (6) à l'aide d'un tuyau (11). Selon une variante non illustrée, les pistons peuvent être branchés en parallèles. A titre d'exemple non limitatif, les dimensions diamétrales du dispositif seront de l'ordre de: 18 cm pour les flasques 14 cm pour la poulie avec les crans en extension maximale. 6 cm pour la poulie avec les crans en position minimale. Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à tous les engins de type 15 vélo et bicyclette utilisant les chaînes et les courroies comme moyen de motricité
The device has flanges (2) surrounding a pulley (3) star-connected to pistons (9) which are mounted on a sprocket (1), where the sprocket receives a belt or a chain. A pipe (8) connects a pressure distributor to a hydraulic pump, where the distributor is fixed around an axle (4). Another pipe connects the hydraulic pump to a lever, and the hydraulic pump exerts a pressure in the pistons via the distributor when the lever is activated by a user.
1) Dispositif pour faire varier la vitesse d'une roue caractérisé en ce qu'il comporte 2 flasques (2) enserrant une poulie (3) étoilée de pistons (9) surmontés de cran (1) reliée par un tuyau (8) à un répartiteur de pression (7) et par le tuyau (11) à une pompe hydraulique (5) exerçant une pression dans les pistons (9) lorsque le levier (6) est actionné par l'utilisateur. 2) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les pistons (9) soient branchés en parallèles. 3) Dispositif selon la 1 ou la 2 caractérisé en ce que l'intérieur des flasques (2) soit pourvu d'une rainure (10) de guidage pour les pistons (9). 4) Dispositif selon la 1 ou la 3 caractérisé en ce que les pistons (9) soient pourvus â leur base d'un ressort de rappel (12), ainsi qu'une butée (13). 5) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la poulie (3) peut comporter un nombre non limité de pistons (9). 6) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que la pompe hydraulique (5) peut être électrique et commandée par un ordinateur. 7) Dispositif selon l'une quelconque des précédentes caractérisé en ce que les crans situés en haut des pistons peuvent être formés afin de recevoir des courroies.
B,F
B62,F16
B62M,F16H
B62M 9,B62M 25,F16H 9,F16H 55
B62M 9/08,B62M 25/08,F16H 9/24,F16H 55/54
FR2891723
A1
DISPOSITIF D'ASSISTANCE AU FREINAGE DE LA BOBINE EN VUE DE LA COUPE DANS UN APPAREIL DISTRIBUTEUR DE MATERIAUX D'ESSUYAGE EPAIS A COUPE AUTOMATIQUE
20,070,413
L'invention se rattache au secteur technique des appareils distributeurs de matériaux d'essuyage, en ouate de cellulose par exemple pour essuie-mains, papier toilette, papier essuie-tout et similaires. L'appareil distributeur (1) est du type comprenant dans un carter (la) avec un couvercle de protection (lb), des flasques (2-3) intérieurs perpendiculaires à la paroi de fond (lc) dudit carter, lesdits flasques étant parallèles deux à deux et à des niveaux différents. Le carter présente des parois latérales inférieures (1d). Les flasques (2) inférieurs sont le support d'un tambour (4) intégrant le dispositif de coupe (non représenté) connu en lui-même à travers différents brevets du demandeur. Les flasques (3) situés dans un plan supérieur aux précédents sont le support de la bobine de matériau enroulé. Dans cette situation, la bobine (B) n'est pas en contact avec le tambour. Le carter est agencé, dans sa partie inférieure, avec une ouverture longitudinale (le) pour le passage, la saisie et la traction de la bande de matériau débordante. Un rouleau de sécurité (5) est ainsi disposé entre la partie basse desdits flasques (2). Le rouleau de sécurité présente une gorge (5a) dans sa partie médiane et une courroie (6) relie le tambour avec le rouleau de sécurité de sorte que la rotation du tambour entraîne la rotation du rouleau de sécurité. Cela est décrit dans le brevet EP 1.164.906 du demandeur. Les flasques latéraux (2) porte-tambour sont agencés avec des moyens connus permettant la sortie de la lame de coupe du tambour, et ce, vers l'arrière de l'appareil. Le tambour présente à son extrémité des axes (4a) venant en appui et se centrant dans des cavités (2a) préétablies sur les flasques (2) précités. Des moyens presseurs (7) peuvent prendre appui sur le tambour de la manière décrite dans les brevets du demandeur. Un tour de tambour correspond à un format de matériau coupé. En pratique et du fait que la bobine de matériau n'est pas en contact avec le tambour, il peut se produire selon la force de traction (FT) exercée par l'opérateur l'apparition de bandes de matériau formant boucles entre le tambour et la bobine, après la rotation d'un tour du tambour correspondant au détachement d'un morceau de matériau d'essuyage en format établi. Pour surmonter cet inconvénient d'apparition de boucles qui peuvent provoquer la mise hors service de l'appareil par effet de bourrage, le demandeur a développé des dispositifs anti-boucles très spécifiques qui ont par exemple été décrits dans les brevets français numéros 0451065, 2860967 et 2828083. Dans le document brevet français numéro 0451065, des rouleaux presseurs transversaux sont disposés en oblique et viennent en contact avec le chant latéral de la bobine pour assurer une fonction de freinage. Dans le document brevet français numéro 2860967, le dispositif anti-boucles et donc de freinage de la bobine de matériau s'effectue par le biais de l'axe d'articulation du couvercle par rapport au carter, en agissant par le biais d'une came montée sur cet axe sur un levier basculant venant en contact d'appui sur la bobine de matériau. Dans le document brevet français numéro 2828083, c'est le flasque porte-bobine qui reçoit un axe support d'embout, l'embout recevant un joint torique pénétrant dans le mandrin de la bobine. Des moyens de rappel, mais aussi à engrenages, participent au fonctionnement du dispositif, mais dans une mise en oeuvre complexe non exploitée. Un autre problème résidait, ainsi qu'il apparaît figure 2 des dessins, dans la difficulté de séparation de la dernière zone d'attache centrale de la feuille saisie par l'opérateur et de la bobine, et ce, due à une insuffisance de tension de la partie de matériau entre le tambour et la bobine lors de la coupe. A cet effet, le demandeur a conçu un dispositif d'assistance au freinage de la bobine objet de la demande de brevet FR 05.52659. Ce dispositif met en oeuvre des moyens qui interagissent entre le tambour incluant le dispositif de coupe et la bobine de matériau elle-même à travers son mandrin en provoquant temporairement le blocage en position de la bobine à l'instant du détachement de la dernière zone d'attache de la feuille saisie par l'opérateur par rapport à la bobine. En pratique, ce dispositif fonctionne parfaitement mais sa mise en oeuvre reste coûteuse. La démarche du demandeur a donc été de réfléchir à nouveau sur le concept d'un dispositif d'assistance au freinage de la bobine et qui est simple et apte à répondre aux contraintes de matériaux épais. 25 La solution imaginée par le demandeur répond parfaitement à cet objectif à partir d'une conception originale faisant jouer une fonction nouvelle à l'un des composants de l'appareil distributeur, à savoir le rouleau de sécurité disposé dans la partie basse du carter de l'appareil dont la seule20 fonction à ce jour était d'empêcher l'introduction des doigts de l'utilisateur dans l'appareil distributeur. Ainsi, selon une première caractéristique de l'invention, le dispositif d'assistance au freinage, en vue de la coupe dans un appareil distributeur de matériaux d'essuyage, l'appareil distributeur comprenant dans un carter avec un couvercle de protection, des flasques intérieurs perpendiculaires à la paroi de fond du carter, les flasques inférieurs étant le support d'un tambour intégrant le dispositif de coupe, les flasques supérieurs étant le support de la bobine de matériau enroulée sur son mandrin, et un rouleau de sécurité étant disposé dans la partie basse du carter agencée avec une gorge dans sa partie médiane pour autoriser le positionnement d'une courroie d'entraînement entre le tambour et ledit rouleau de sécurité, est remarquable en ce qu'il comprend un moyen pivotant par rapport à un point fixe d'au moins du flasque support du tambour, ledit moyen étant agencé dans sa partie supérieure pour coopérer avec une came profilée montée en débordement de l'axe du tambour et, dans sa partie inférieure, pour coopérer avec le rouleau de sécurité, l'actionnement de la came sur ledit moyen intervenant en phase après la coupe en vue du détachement de la dernière zone d'attache de la feuille et séparation de la feuille de matériau suivant par rapport à la bobine. Ces caractéristiques et d'autres encore ressortiront bien de la suite de la description. Pour fixer l'objet de l'invention illustrée d'une manière non limitative aux figures des dessins où : - La figure 1 est une vue d'un appareil distributeur selon l'invention avec couvercle ouvert agencé avec le dispositif de l'invention. - La figure 2 est une vue partielle de l'appareil distributeur montrant le dispositif d'assistance au freinage dans une première variante. - Les figures 3 et 4 sont des vues de côté, selon la figure 2, montrant le dispositif d'assistance respectivement en situation de non sollicitation, puis de sollicitation par rapport au rouleau de réserve. - La figure 5 est une vue partielle de l'appareil distributeur montrant le dispositif d'assistance au freinage dans une seconde variante. - Les figures 6 et 7 sont des vues de côté, selon la figure 5, montrant le dispositif d'assistance en situation de non sollicitation, puis de sollicitation par rapport au rouleau de réserve. -La figure 8 est une vue de côté, complémentaire par rapport à la figure 5, dans le cas où le dispositif d'assistance est escamoté dans l'appareil distributeur en raison d'une qualité de matériau de papier de la bobine qui ne nécessite pas son intervention. Afin de rendre plus concret l'objet de l'invention, on le décrit maintenant d'une manière non limitative illustrée aux figures des dessins. En se référant aux dessins, le tambour (4) incluant le dispositif de coupe (non représenté) présente un axe (4a) en débordement pour venir se positionner dans une échancrure (2a) formée sur le flasque (2) en regard de l'appareil. Le rouleau de sécurité (5) est disposé sous-jacent au tambour et ses extrémités (5a) formant doigt s'engagent dans des ouvertures (le) aménagées sur les parois (ld) du carter. La courroie (6) d'entraînement relie le tambour au rouleau de sécurité, ces derniers étant agencés avec des gorges de positionnement appropriées comme décrit dans le brevet antérieur EP 1.164.906. Les autres agencements du dispositif de l'appareil sont indépendants de la présente invention. Celle-ci vise donc un dispositif d'assistance (D) au freinage de la bobine de matériau comprenant un moyen (10 - 11) susceptible de pivoter par rapport à la partie fixe du carter de l'appareil et en particulier par rapport au flasque (2) support de l'axe du tambour et ce sous l'action d'une came (12) profilée montée fixe sur ledit axe (4a) du tambour (4) en provoquant, par la partie inférieure du moyen (10 û 11), l'arrêt en rotation du rouleau de sécurité (5), en ayant pour effet et fonction le freinage en rotation du tambour par la courroie d'entraînement (6) et de liaison avec le rouleau de sécurité (5). Plus particulièrement, dans la mise en oeuvre des figures 2 à 4, le moyen (10) est établi sous la forme d'un crochet profilé qui présente une tête (10a) supérieure en forme de col de cygne pour être monté sur un axe (13) disposé sur le flasque (2). Ledit crochet présente, sur la tête, une large découpe (10b) entourant l'axe de rotation (4a) du tambour (4), lequel reçoit la came profilée (12). Celle-ci se trouve être positionnée fixement sur ledit axe (4a) pour être en regard du chant intérieur (10c) dudit crochet autour de la découpe (10b) en étant lui-même profilé de manière curviligne pour coopérer avec ladite came dans certaines phases de fonctionnement. Dans sa partie avant, le crochet présente une languette (10d) qui est déportée à l'avant avec une fente (10e) de dégagement par rapport au corps du crochet, ladite languette ayant une capacité élastique de déformation. Cette languette vient en butée sur un axe (14) fixe disposé à l'avant du flasque (2). La partie inférieure du crochet forme une patte (10f) qui est en regard du rouleau de sécurité (5) pour venir en prise avec celui-ci. A cet effet, ledit rouleau de sécurité présente un nervurage (5c) transversal dans son axe transversal et constitue à cet effet une base d'appui et de positionnement dans la partie d'accrochage du crochet (10). En se référant aux figures 3 et 4, la rotation du tambour entraîne le déplacement de la came (12) selon la flèche (F) jusqu'à provoquer le basculement du crochet à l'encontre de la languette qui fait office de plan de butée par rapport à son axe de retenue (14). L'extrémité profilée (12a) de la came poursuit son cheminement le long du chant intérieur du crochet entourant la découpe. La patte inférieure vient se crocheter sur le rouleau de sécurité empêchant sa rotation. La courroie (6) ne peut plus assurer l'entraînement entre le tambour et le rouleau de sécurité pendant un temps très bref correspondant après la coupe à la zone de déchirement finale de la feuille de matériau saisie par rapport à la bobine. La courroie (6) peut légèrement glissée, mais l'effet obtenu est suffisant pour assurer la fonction recherchée de freinage pour faciliter le déchirement précité. Lorsque cette phase est terminée, le tambour tourne en rotation pour finir son cycle et la came vient se recentrer à nouveau dans le profilé intérieur de la découpe du crochet jusqu'à une nouvelle intervention, en ayant libéré à nouveau le rouleau de sécurité qui tourne normalement. La solution proposée, selon la seconde variante illustrée figures 5 à 8, met en oeuvre un moyen (11) assurant la même fonction. Ce moyen (11) se présente sous la forme d'une barrette de grande longueur en étant solidaire dans sa partie médiane (1la) à un pivot (15) monté articulé par des doigts (15a) entre le flasque (2) support de l'axe du tambour et le flasque extérieur (1d) du carter à travers une ouverture de réception (1f). La barrette est soit conformée monobloc avec le pivot, soit rapportée et collée sur la face en regard de celui-ci. La barrette se prolonge dans sa partie supérieure (11b) pour être en regard de la came (12) et lui présenter sa face méplate (11c). L'extrémité inférieure (11c) de la barrette vient en regard du rouleau de sécurité (5) et en contact avec un gainage (16) en matériau élastomère ou autre monté en extrémité. Le fonctionnement est le même. L'action de la came (12) est montée sur l'axe du tambour provoque le basculement de la barrette vers l'arrière et le relevage de sa partie inférieure qui vient en contact de butée et de freinage du rouleau de sécurité, et ceci après la coupe pendant la phase finale de détachement de la feuille saisie par rapport à la bobine de matériau. Le rouleau du tambour, et donc de la came, libère ensuite le rouleau de sécurité. La solution apportée par l'invention est donc extrêmement simple dans ses deux mises en oeuvre décrites, et l'on fait jouer, au rouleau de sécurité, une nouvelle fonction qui est celle d'assistance au freinage de la bobine. Par ailleurs, dans la seconde version, et ainsi qu'illustré figure 8, il est possible, en fonction des papiers déroulés et de leur épaisseur, de mettre le dispositif d'assistance en attente et de non fonctionnement. Il suffit pour cela, avant de faire fonctionner l'appareil distributeur, de faire pivoter la barrette (12) dans une position telle que son extrémité inférieure soit au dessus du rouleau de sécurité. La branche supérieure de la barrette étant plus large, elle bascule à l'arrière du carter en supprimant le contact avec le rouleau de sécurité par un relevage suffisant de sa partie arrière. Cette mise en position s'effectue par le simple démontage du rouleau de sécurité par rapport au carter de l'appareil pour mettre en position la barrette et on effectue ensuite le remontage dudit rouleau de sécurité. La solution apportée est simple, peu coûteuse, efficace en fonctionnement, et évite toute nuisance de bruit. 10 15 20 25
Le dispositif d'assistance au freinage, en vue de la coupe dans un appareil distributeur de matériaux d'essuyage, l'appareil distributeur comprenant dans un carter (1a), avec un couvercle (1b) de protection, des flasques (2 - 3) intérieurs perpendiculaires à la paroi de fond (1c) du carter, les flasques inférieurs étant le support d'un tambour (4) intégrant le dispositif de coupe, les flasques (3) supérieurs étant le support de la bobine (B) de matériau enroulée sur son mandrin, et un rouleau de sécurité (5) étant disposé dans la partie basse du carter agencée avec une gorge (5a) dans sa partie médiane pour autoriser le positionnement d'une courroie (6) d'entraînement entre le tambour et ledit rouleau de sécurité, est remarquable en ce qu'il comprend un moyen (10 - 11) pivotant par rapport à un point fixe d'au moins du flasque (2) support du tambour, ledit moyen étant agencé dans sa partie supérieure pour coopérer avec une came profilée (12) montée en débordement de l'axe (4a) du tambour et, dans sa partie inférieure, pour coopérer avec le rouleau de sécurité (5), l'actionnement de la came (12) sur ledit moyen intervenant en phase après la coupe en vue du détachement de la dernière zone d'attache de la feuille et séparation de la feuille de matériau suivant par rapport à la bobine.
1- Dispositif d'assistance au freinage, en vue de la coupe dans un appareil distributeur de matériaux d'essuyage, l'appareil distributeur comprenant dans un carter, avec un couvercle de protection, des flasques intérieurs perpendiculaires à la paroi de fond du carter, les flasques inférieurs étant le support d'un tambour intégrant le dispositif de coupe, les flasques supérieurs étant le support de la bobine de matériau enroulée sur son mandrin, et un rouleau de sécurité étant disposé dans la partie basse du carter agencée avec une gorge dans sa partie médiane pour autoriser le positionnement d'une courroie d'entraînement entre le tambour et ledit rouleau de sécurité, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen pivotant par rapport à un point fixe d'au moins du flasque support du tambour, ledit moyen étant agencé dans sa partie supérieure pour coopérer avec une came profilée montée en débordement de l'axe du tambour et, dans sa partie inférieure, pour coopérer avec le rouleau de sécurité, l'actionnement de la came sur ledit moyen intervenant en phase après la coupe en vue du détachement de la dernière zone d'attache de la feuille et séparation de la feuille de matériau suivant par rapport à la bobine. -2-Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (10) est établi sous la forme d'un crochet profilé qui présente une tête (10a) supérieure en forme de col de cygne pour être monté sur un axe (13) disposé sur le flasque (2), et en ce que le crochet présente, sur la tête, une large découpe (10b) entourant l'axe de rotation (4a) du tambour (4), lequel reçoit la came profilée (12) positionnée fixement sur ledit axe (4a) pour être en regard du chant intérieur (10c) dudit crochet autour de la découpe (10b),et en ce que, dans sa partie avant, le crochet présente une languette (10d) qui est déportée à l'avant avec une fente (10e) de dégagement par rapport au corps du crochet, ladite languette ayant une capacité élastique de déformation, et en ce que ladite languette vient en butée sur un axe (14) fixe disposé à l'avant du flasque (2), et en ce que la partie inférieure du crochet forme une patte (10f) qui est en regard du rouleau de sécurité (5) pour venir en prise avec celui-ci. -3- Dispositif, selon la 2, caractérisé en ce que le rouleau de sécurité présente un nervurage (5c) transversal dans son axe transversal et constitue à cet effet une base d'appui et de positionnement dans la partie d'accrochage du crochet (10). -4- Dispositif, selon la 1, caractérisé en ce que le moyen (11) se présente sous la forme d'une barrette de grande longueur en étant solidaire dans sa partie médiane (1la) à un pivot (15) monté articulé par des doigts (15a) entre le flasque (2) support de l'axe du tambour et le flasque extérieur (1d) du carter, et en ce que la barrette se prolonge dans sa partie supérieure (1 lb) pour être en regard de la came (12) et lui présenter sa face méplate (11c), et en ce que l'extrémité inférieure (11c) de la barrette vient en regard du rouleau de sécurité (5) et en contact avec un gainage (16) en matériau élastomère monté en extrémité. -5- Dispositif, selon la 4, caractérisé en ce que la barrette (11) et le pivot (15) sont monoblocs.
A,B
A47,B65
A47K,B65H
A47K 10,B65H 35
A47K 10/36,A47K 10/38,B65H 35/00
FR2891332
A1
FREIN DE GARAGE A TAMBOUR
20,070,330
La présente invention concerne un frein à tambour utilisé en tant que frein de garage avec rattrapage de jeu automatique. L'invention concerne plus précisément un dispositif permettant un rattrapage de jeu automatique d'un frein de garage à tambour lors d'un freinage statique. L'invention a pour but de permettre un rattrapage de jeu lors d'un mouvement du levier manuel de frein à main. Actuellement, deux grandes catégories de systèmes de freinages sont classiquement utilisées par l'industrie automobile. Il s'agit d'une part des systèmes munis de freins à disques, et d'autre part des systèmes munis de freins à tambours. L'invention concerne les systèmes de freinages de véhicules automobiles munis au moins partiellement de freins à tambours pour une utilisation en tant que frein de garage. Dans un frein à tambour, lors d'un freinage dynamique d'un véhicule en mouvement, une commande de frein actionne un cylindre de roue. Le cylindre de roue est en appui sur des extrémités respectives de deux segments. Les segments, en arc de cercle, sont disposés, sur un plateau, à l'intérieur d'un tambour de roue. Le tambour, en mouvement avec la roue, est circulaire. Les deux segments suivent le contour du tambour. Chaque segment est muni, sur une face extérieure, d'une garniture de freinage. Une commande de frein, par exemple une pédale de frein, actionne le cylindre de roue. Le cylindre de roue repousse les segments contre une paroi interne du tambour. Les garnitures, portées respectivement par chacun des segments, se retrouvent en contact avec la paroi interne du tambour. Un frottement des garnitures contre le tambour s'oppose à la rotation du tambour. Un freinage du véhicule a alors lieu. Le rappel des segments en position repos se fait par un ressort de rappel. Les segments s'éloignent de la paroi interne du tambour. Les garnitures ne frottent plus contre le tambour. Le freinage est terminé. Généralement on trouve deux ressorts de rappel situés de part et d'autre du plateau et reliant chacun les extrémités face à face de deux segments. Ces ressorts de rappel sont puissants et génèrent une force de rappel importante. Cette nécessité provient d'un phénomène observé d'auto-enroulement des segments contre le tambour lors du freinage et donc d'auto-serrage en sus de la force de poussée des segments sur le tambour. Cette particularité du frein à tambour implique donc une force de rappel d'autant plus grande que le phénomène s'amplifie avec la puissance exigée au freinage. Généralement, le cylindre de roue est un dispositif hydraulique muni de deux pistons coulissant dans des directions opposées. Lors d'un freinage, une pression hydraulique repousse les deux pistons. Chacun des pistons vient respectivement en contact d'un segment. Les deux segments sont poussés contre le tambour en prenant appui et faisant pivot sur une partie fixe du plateau, tel des plots. Ce sont les extrémités de segments opposées à celles reliées par le cylindre de roue qui prennent appui sur ces points fixes du plateau. Lorsque le freinage cesse la pression hydraulique retombe. Les pistons reviennent en position de repos, en refoulant le liquide hydraulique hors du cylindre de roue. Dans un véhicule muni de freins à tambours, la qualité d'un freinage dépend essentiellement de l'état des garnitures. En effet, ces garnitures étant soumises aux frottements, elles subissent une usure. L'usure des garnitures entraîne une diminution de l'épaisseur de celles-ci. Or, un réglage de la pédale de frein, par exemple, est réalisé pour une épaisseur de garniture donnée. Par exemple, on règle la distance que doit parcourir la pédale de frein, pour actionner un frein tambour, pour une épaisseur de garnitures neuves. Mais cette distance augmente au cours de la vie du véhicule, c'est à dire au cours de la diminution de l'épaisseur des garnitures. Des dispositif existent afin de rattraper un jeu qui s'installe entre le tambour et les garnitures, au fur et à mesure que les garnitures s'usent. Des freins à tambours avec rattrapage automatique de jeu ont été développés. Les solutions connus permettent grâce à une entretoise, équipée de différents dispositifs, placée entre deux segments et située à proximité du cylindre de roue de rattraper ce jeu. C'est l'action du cylindre de roue qui écartant simultanément les deux segments vers le bord du tambour, allonge l'entretoise fixée entre chaque segment. L'entretoise équipée de dispositifs conserve, lors du rappel des segments à la fin du freinage, une partie de cette longueur acquise à la mesure du jeu d'usure de garnitures à rattraper. La conception des freins à tambour avec de tels dispositifs ne permet pas, par contre, un allongement de l'entretoise lors d'un freinage avec le levier de frein de garage. En effet le levier de frein à main possède à une extrémité, proche du cylindre de roue un axe commun avec une extrémité d'un segment et le levier prend appui, tel ce segment, contre l'entretoise. Lors d'une action de freinage le câble de traction du levier vient pousser le levier contre l'entretoise qui vient pousser le second segment contre le tambour; puis, l'action du levier se poursuivant, l'entretoise sert de pivot pour, en contre réaction et grâce à l'axe commun du premier segment, pousser ce premier segment contre le tambour. Durant toute cette action, on constate que l'entretoise est constamment en compression et non en traction ce qui empêche les dispositifs connus de rattrapage de jeu de fonctionner. Un problème de ces dispositifs est qu'ils nécessitent, pour la plupart, plusieurs actions consécutives de la pédale de frein pour rattraper la totalité du jeu et surtout qu'ils ne fonctionnent que lors et grâce à l'action du cylindre de roue. En effet ces dispositifs actuels sont prévus pour fonctionner lors d'un freinage dynamique utilisant la pédale de frein donc le cylindre de roue. Ainsi un véhicule, a fortiori non équipé, mais aussi équipé d'un de ces dispositifs ne peut bénéficier d'un rattrapage du jeu entre le tambour et les garnitures lors d'une action de freinage manuelle faisant intervenir le levier de frein de garage. Une action de cette nature peut s'imposer pour l'immobilisation d'un véhicule sur une place de garage mais peut aussi survenir lors d'un freinage d'urgence, en secours, dans une descente de montagne par exemple, alors que le circuit hydraulique traditionnel est déficient. Ainsi la solution proposée dans l'invention permet un rattrapage du jeu d'usure des garnitures de frein pour un frein à tambour utilisé simplement en tant que frein de garage. Dans l'invention, c'est le levier de frein de garage qui va déclencher une action d'un ressort de rappel et ce ressort de rappel va provoquer l'ajustement d'une biellette muni d'un dispositif vis-écrou avec un écrou dentelé. La biellette est placée entre deux extrémités de deux segments en lieu et place des parties fixes habituelles de pivot des segments et donc, selon un axe diamétral du plateau, à l'opposé du cylindre de roue habituellement présent. Cette biellette est de plus orientée le long du ressort de rappel, situé de ce coté des segments, de sorte que le ressort passe entre deux dents de l'écrou dentelé. De plus ce même ressort de rappel possède une rampe sur laquelle prend appui le levier de frein de garage à partir d'un débattement trop important du levier, débattement dépassant le réglage d'origine prévu avec des garnitures de frein pas ou peu usées. L'action du levier de frein de garage tout en écartant les segments a pour effet de décaler l'axe longitudinal du ressort de rappel vers le bord du tambour, par conséquent, de déplacer ce même ressort sur les dents de l'écrou dentelé. Ainsi dès que le débattement maximum prévu est atteint, le levier soulève le ressort de rappel sur sa rampe, le ressort prend alors appui sur un autre motif dentelé de l'écrou et, suivant le motif de dentelure utilisé, créé un couple de rotation sur l'écrou au serrage ou au desserrage du frein. Ce couple de rotation est corrélé à la translation de l'axe du ressort d'avant en arrière vers le centre du plateau ou vers le bord du tambour. De la sorte l'écrou dentelé en rotation actionne la vis et écarte ainsi les deux parties de la douille composant la biellette. Ainsi l'écartement des segments est constamment réajusté en fonction de l'usure des garnitures de frein lors de l'utilisation du frein de garage. Ce réajustement se réalise tout en conservant une tension de rappel des deux segments sur la biellette. L'invention a donc pour objet un frein de garage à tambour comprenant - un plateau, - deux segments en arc de cercle, diamétralement opposés au bord du plateau, - deux garnitures de friction, portées respectivement par les deux segments, - un moyen élastique reliant entre elles deux premières extrémités des segments, - une entretoise, située entre le moyen élastique et l'axe du plateau, en appui sur les deux segments, - un ressort de rappel placé à l'opposé du moyen élastique selon un axe diamétral du plateau et reliant, entre elles des secondes extrémités des deux segments, - un levier de frein de garage, monté sur une extrémité de l'entretoise, une extrémité de ce levier possède un pivot afin de permettre la rotation du levier, ce pivot permettant une rotation d'une extrémité d'un segment proche du moyen élastique, l'autre extrémité du levier est munie d'un câble et actionnée par un moyen mécanique, elle permet de repousser les deux segments contre le tambour, caractérisé en ce qu'il comporte - une biellette de rattrapage de jeu munie d'une douille, d'une vis et d'un écrou, - la biellette est en appui sur les deux extrémités des segments reliées par le ressort de rappel, - la longueur de la biellette varie sous l'action du ressort de rappel. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui suit et à l'examen des figures qui l'accompagne. Celle ci ne sont présentées qu'à titre indicatif et nullement limitatif de l'invention. Les figures montrent: - Figure 1: une vue schématique de face d'un frein à tambour selon l'invention, - Figure 2: une vue en coupe et de profil de la biellette, - Figure 3: une vue en coupe et de profil du ressort de l'invention, - Figure 4: une vue de face des segments et du ressort lors d'un déplacement, - Figures 5 et 6: des vues de face de l'écrou dentelé avec différentes dentelures. La figure 1 montre un frein de garage à tambour avec un plateau 1, sur ce plateau 1, deux segments 2 et 3 munis chacun d'une garniture de friction 11 a et 11 b. Ces deux segments 2 et 3, de formes sensiblement en demi lune sont face à face avec leur bord rond orienté du coté de la paroi du tambour 4. Les deux segments 2 et 3 sont coulissants le long du plateau 1 selon une direction sensiblement radiale. Ils sont reliés par l'une de leurs extrémités par un moyen élastique 5. Une entretoise 6 située, à partir du moyen élastique 5, au premier tiers environ de la distance entre le moyen élastique 5 et le l'axe du plateau prend appui entre le bord rectiligne de chacun des segments 2 et 3. Un levier 7 de frein de garage en forme d'arc dont une extrémité dispose d'un axe 8 commun avec une extrémité d'un des segments, par exemple le segment 3, prend également appui sur cette entretoise 6 lorsqu'il est actionné. A l'opposé du moyen élastique 5, selon un axe diamétral du plateau, se trouve une biellette 9. Cette biellette 9 permet aux deux autres extrémités des segments 2 et 3 d'y prendre appui. Parallèlement à l'axe (B) longitudinal de la biellette 9 se trouve un ressort 10 de rappel fixé sur chaque segment 2 et 3 et rappelant les segments 2 et 3 contre la biellette 9. Le principe du freinage par le levier 7 de frein de garage est le suivant: on actionne le levier 7 de frein de garage mécaniquement par un frein à main ou par une pédale, le levier 7 de frein de garage pivote sur son axe 8 commun à celui du segment 3 en poussant l'entretoise 6 contre le second segment 2 qui vient au contact contre le tambour 4. Durant cette première phase, le segment 2 pivote contre la biellette 9, tout en allongeant le ressort 10 de rappel. Dans un deuxième temps, l'action du levier 7 de frein de garage se poursuit contre l'entretoise 6, en contre réaction, le second segment 3 d'axe 8 commun avec le levier 7 de frein de garage vient en poussée également contre le bord du tambour 4. Durant cette deuxième phase, le second segment 3 prend également appui sur la biellette 9 et poursuit l'allongement du ressort 10 de rappel. Les deux segments 2 et 3 sont alors en appui sur le tambour 4, avec leurs garnitures de friction 11 a et 11 b contre la paroi du tambour 4, le freinage est terminé. La course du levier 7 de frein de garage correspond alors à une amplitude dite normale, correspondant à des garnitures de friction 11a et 11b pas ou peu usées. Lors du desserrage du levier 7 de frein de garage, ce sont, d'un côté, un moyen élastique 5 et de l'autre, le ressort 10 de rappel, qui ramènent les deux segments 11 a et 11 b à leur position initiale. Sur la figure 2, la biellette 9 comporte une douille composée de deux butées 13 et 14, butées en appui sur chaque segment 11 b et 11 a. La biellette 9 comporte également un écrou 15 muni de dentelures 16 et une vis 17 en contact avec l'écrou 15, vis 17 située, en partie, à l'intérieur des deux butées 13 et 14 de la douille 12. Lorsqu'un couple de rotation est appliqué sur l'écrou 15 dentelé, l'écrou 15 vient en appui contre la butée 13 de la douille 12, et la butée 13 se déplace alors le long du pas de la vis 17 conçu pour allonger la biellette 9. Sur la figure 3, le ressort 10 de rappel est en position dite de repos lorsque le levier 7 de frein de garage n'est pas actionné. On retrouve les deux segments 2 et 3 de part et d'autre du ressort 10 de rappel et également de profil, le levier 7 de frein de garage, ainsi que son câble 18 de traction. Le ressort 10 de rappel est en appui sur l'écrou 15 entre deux dents. Le ressort 2891332 7 de rappel comporte d'un côté de l'écrou 15 des spirales 19 nécessaires à son élasticité et de l'autre côté de l'écrou 15 une rampe 20 d'appui. Cette rampe 20 d'appui se trouve entre le segment 3 et l'écrou 15 dentelé, du côté du levier 7 de frein à main. La course du levier 7 de freins de garage débute à partir d'une position de repos ou de dessserrage jusqu'à une position finale de serrage où les garnitures de friction 11 a et 11 b sont en contact avec les parois du tambour 4. L'amplitude (A) moyenne de la course du levier 7 de frein de garage correspond à une position finale de fin de course du levier 7 de frein de garage faisant qu'en sorte il tangente sensiblement la rampe 20 d'appui du ressort 10 de rappel. Au delà d'une certaine usure des garnitures de friction 11 a et 11 b, leur épaisseur diminuant, la course des segments 2 et 3 est plus grande. Par voie de conséquence, la course du levier 7 de frein de garage nécessaire pour appliquer les segments 2 et 3 contre le tambour 4 augmente également. La course du levier 7 de frein de garage étant plus grande, ce dernier vient prendre appui contre la rampe 20 d'appui du ressort de rappel. Cette rampe 20 d'appui du ressort 10 de rappel comporte une forme, par exemple en V, de telle sorte que l'appui du levier de frein de garage sur ce V soulève le ressort 10 de rappel contre l'écrou 15 dentelé. Sur la figure 4, une vue de face désigne les deux segments 11 a et 11 b au repos, c'est-à-dire avec un levier 7 de frein de garage desserré, puis, une position des deux segments 11 a et 11 b en déplacement vers les parois du tambour 4 lors d'une action de serrage du levier 7 de frein de garage. La poussée de l'entretoise 6 sur le segment 2 se fait sur une extrémité du bord du segment 2 opposée à celle du ressort 10 de rappel, les deux segments 2 et 3 s'entrouvrent très légèrement entre eux, tout en prenant appui sur les deux extrémités de la biellette 9. Durant cette action, l'axe (B) longitudinal du ressort 10 de rappel subit une translation d'une position initiale R1 à une position finale R2 tout en se rapprochant de la circonférence du tambour 4 avec les deux garnitures de friction 11 a et 11 b au contact du tambour 4. Cette translation du ressort 10 de rappel est corrélée à l'amplitude (A) de la course du levier 7 de frein de garage. De plus, suivant l'état d'usure des garnitures de friction 11 a et 11 b, 35 l'amplitude (A) de la course du levier 7 de frein de garage impose deux mouvements au ressort 10 de rappel. Dans le premier mouvement correspondant à une course d'amplitude moyenne du levier 7 de frein de garage, le ressort 10 de rappel subit une translation correspondant à un déplacement entre deux dents de l'écrou 15. Lorsque l'usure des garnitures de friction 11 a et 11 b est plus importante, le levier 7 de frein de garage prend appui sur la rampe 20 du ressort 10 de rappel. Celui-ci subit alors, à la fois, une translation en direction de la circonférence du tambour 4 et une translation le soulevant au-dessus du plan moyen des deux segments 2 et 3. Cette double translation du ressort 10 de rappel en contact avec la roue 15 dentelée a pour effet d'exercer un couple de rotation (C) sur l'écrou 15 dentelé. Ce couple de rotation (C) s'applique en réaction lors du serrage du levier 7 de frein de garage, ou en contre réaction lors du desserrage de ce même levier 7. C'est la forme des motifs dentelés sur l'écrou 15 qui permet d'obtenir ce couple de rotation (C) au serrage ou au desserrage du levier 7 de frein de garage. Quelle que soit la forme de la dentelure utilisée, le pas de vis du dispositif vis/écrou permet, lors de la rotation de l'écrou 15, l'allongement de la biellette 9 en appui sur les deux segments 2 et 3. Sur la figure 5, l'écrou 15 dentelé comporte un exemple de dentelure 16 permettant, lors du serrage du levier 7 de frein de garage, d'exercer un couple de rotation (C) et d'allonger la biellette 9 afin de rattraper le jeu des garnitures de friction 11 a et 11 b. Sur l'écrou 15, les dents 16 sont formées par des sections 21 sensiblement radiales par rapport au rayon de l'écrou et par de sections obliques 22 allant du sommet d'une section 21 radiale jusqu'au contact de la circonférence de l'écrou 15. Entre une position, en haut d'une section 22 oblique de la dentelure et une position en bas de cette même section 22 oblique, le déplacement du levier 7 du ressort de rappel n'engendre pas de rotation de l'écrou 15 et d'allongement de la biellette 9. Lorsque l'usure des garnitures de friction 11 a et 11 b implique un jeu trop important dans l'amplitude (A) du mouvement du levier 7 de frein de garage, le ressort 10 en position basse sur la section oblique vient buter contre le pied d'une section 21 radiale d'une dent de l'écrou 15. Alors le ressort 10 de rappel créé un couple (C) de rotation sur l'écrou 15 dentelé en passant d'une position RI du ressort à l'équilibre à une position R2 du ressort en tension par le levier 7. La biellette 9 s'allonge afin d'écarter les deux segments 2 et 3 entre eux et de compenser le jeu supplémentaire pris par le levier 7 de frein de garage. Au desserrage du levier 7 de frein de garage, le ressort 10 de rappel en position haute sous l'action du levier 7 de frein de garage sur la rampe 20 d'appui du ressort 10 de rappel, passe la dent précédente de l'écrou 15, par rapport au sens du couple (C) de rotation, en retrouvant sa position RI d'équilibre. Dans une solution préférée sur la figure 6, l'écrou 15 dispose d'une dentelure permettant d'allonger la biellette au moment du desserrage du levier 7 de frein de garage. Dans le cas d'une faible usure des garnitures 11a et 11 b, le ressort 10 oscille sur une section 22 oblique du motif dentelé. Lorsque le jeu d'usure des garnitures 11a et 11b devient plus important, l'action du levier 7 sur la rampe 20 d'appui du ressort 10 de rappel a pour effet de lever le ressort 10 qui franchit le sommet d'une dent 16 pour se trouver au pied d'une section 21 perpendiculaire à la surface de l'écrou 15. Lorsque le levier 7 de frein de garage est desserré, le ressort 10 de rappel bloqué sur cette section 21 de la dentelure créé un couple (C) de rotation sur l'écrou 15. Ce couple (C) de rotation s'exerce en allongeant la biellette 9 jusqu'à ce que le ressort 10 de rappel retrouve sa position initiale RI. Dans les deux cas d'allongement de la biellette 9 au serrage ou au desserrage du levier 7 de frein de garage, il est important de noter que la hauteur prise par le ressort 10 de rappel grâce à sa rampe 20 et à l'appui du levier 7 de garage contre cette rampe 20, devra être suffisante afin de franchir la hauteur (H) d'une dent 16 de l'écrou 15. La rampe 20 du ressort 10 de rappel est donc prévue en conséquence
Frein de garage à tambour comprenant sur un plateau (1), deux segments (2 et 3) en arc de cercle munis chacun d'une garniture (11a et 11 b), une entretoise (6), un moyen élastique (5) reliant les deux segments (2 et 3) d'un coté de leur extrémité, un ressort (10) de rappel opposé selon un axe diamétral du plateau au moyen élastique (5) et reliant les deux segments (2 et 3) aux extrémités, une biellette (9) muni d'un dispositif vis-écrou (17,15) sur deux butées (13 et 14) d'une douille (9), un levier (7) de frein de garage le tout disposés à l'intérieur d'un tambour (4) de roue.Le levier de frein de garage (7) étant actionné, au cours du serrage ou du desserrage, il rattrape un jeu d'usure qui apparaît progressivement, lors des freinages, entre les garnitures de friction (11a et 11b) et la paroi du tambour (4).
1. Frein de garage à tambour comprenant - un plateau (1), - deux segments (2,3) en arc de cercle, diamétralement opposés au bord du plateau, - deux garnitures de friction (11 a,1 lb), portées respectivement par les deux segments, - un moyen élastique (5) reliant entre elles deux premières extrémités 10 des segments, - une entretoise (6), située entre le moyen élastique et l'axe du plateau, en appui sur les deux segments, -un ressort de rappel (10) placé à l'opposé du moyen élastique selon un axe diamétral du plateau et reliant, entre elles des secondes extrémités 15 des deux segments, - un levier de frein de garage (7), monté sur une extrémité de l'entretoise, une extrémité de ce levier possède un pivot (8) afin de permettre la rotation du levier, ce pivot permettant une rotation d'une extrémité d'un segment proche du moyen élastique, l'autre extrémité du levier est munie d'un câble et actionnée par un moyen mécanique, elle permet de repousser les deux segments contre le tambour, caractérisé en ce qu'il comporte - une biellette de rattrapage de jeu (9) munie d'une douille (12), d'une vis (17) et d'un écrou (15), - la biellette est en appui sur les deux extrémités des segments reliées par le ressort de rappel, - la longueur de la biellette varie sous l'action du ressort de rappel. 2. Frein de garage à tambour selon la 1, caractérisé en ce que la longueur de la biellette de rattrapage de jeu varie sous l'action du levier de frein de garage. 3. Frein de garage à tambour selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que l'écrou est dentelé et est actionné par le ressort de rappel. 4. Frein de garage à tambour selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que la douille est actionnée par l'écrou dentelé couplé à la vis. 5. Frein de garage à tambour selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisé en ce que la douille comporte deux butées (13,14) en contact chacune avec une extrémité d'un segment et reliées entre elles par le dispositif vis - écrou. 6. Frein de garage à tambour selon l'une quelconque des 1 à 5, caractérisé en ce que l'écrou dentelé en rotation couplé à la vis, poussent par l'intermédiaire des butées de la douille, les segments vers le bord du plateau. 7. Frein de garage à tambour selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que le ressort de rappel comporte une rampe (20) sur laquelle prend appui le levier de frein de garage. 8. Frein de garage à tambour selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'écrou dentelé comporte une dentelure (16) pour être actionné lors d'une action de serrage du frein de garage. 9. Frein de garage à tambour selon l'une quelconque des 8, caractérisé en ce que l'écrou dentelé comporte une dentelure pour être actionné lors d'une action de desserrage du frein de garage.
F,B
F16,B60
F16D,B60T
F16D 65,B60T 7,F16D 51
F16D 65/56,B60T 7/08,F16D 51/22
FR2889584
A1
IMAGERIE TOMOGRAPHIQUE PAR MICROSCOPE INTERFEROMETRIQUE A IMMERSION
20,070,209
La présente invention se rapporte au domaine de 5 l'interférométrie. La présente invention se rapporte plus particulièrement à un dispositif d'imagerie par interférométrie, spécialement adapté pour réaliser une 10 imagerie tomographique. L'art antérieur connaît déjà des dispositifs d'imagerie tomographique par interférométrie comprenant un dispositif interférométrique, par exemple de type Mirau, Michelson, ou Linnik dans lesquels la source de lumière présente une faible longueur de cohérence permettant de localiser les franges d'interférence dans une fine tranche de l'espace de l'ordre de la longueur de cohérence. Ces dispositifs de l'art antérieur sont par exemple illustrés figures 1A, 1B, et 1C. Cependant, dans de tels dispositifs, on observe une dispersion entre les deux bras de l'interféromètre du fait qu'un des bras pénètre dans l'objet à imager, et l'autre non. On observe d'autre part, au niveau de l'objet à imager, un décalage entre le plan de mise au point de l'objectif et le plan correspond à une différence de marche nulle dans l'interféromètre. Par ailleurs, si l'on utilise un objectif à immersion connu tel qu'illustré figure 2, le parcours de la lumière 2889584 2 dans le milieu d'immersion entraîne une accentuation des phénomènes mentionnés ci-dessus. Un des buts de la présente invention est donc de réduire la dispersion entre les deux bras de l'interféromètre dans le cas d'une imagerie tomographique et de faire coïncider au mieux, au niveau de l'objet à imager, le plan de mise au point et le plan correspondant à une différence de marche nulle. Un autre but de la présente invention est également de permettre une meilleure pénétration de la lumière dans l'objet à imager. La présente invention entend atteindre ces buts en proposant un dispositif pour l'imagerie tomographique d'un objet à imager, comprenant une source de lumière de longueur de cohérence sensiblement égale à l'épaisseur d'une tranche d'objet à imager, et un système d'imagerie interférométrique comprenant au moins un objectif, un miroir de référence (1) et un moyen de séparation de faisceaux lumineux (2), caractérisé en ce que ledit système interférométrique est agencé de sorte à ce que ledit objectif définisse un premier plan de mise au point au niveau de la tranche de l'objet à analyser, et un second plan de mise au point au niveau dudit miroir de référence, et en ce que ledit système d'imagerie interférométrique comprend au moins un premier milieu compensateur (3a, 3b) positionné entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, l'épaisseur et l'indice optique dudit milieu compensateur étant choisis de sorte que le trajet optique du faisceau lumineux issu de ladite source de lumière entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan 2889584 3 de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. De préférence, ledit système d'imagerie interférométrique comprend en outre au moins un troisième milieu d'indice optique et d'épaisseur choisis de sorte que le trajet optique du faisceau lumineux issu de ladite source de lumière entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. Afin de maintenir l'égalité des dispersions et des chemins optiques quel que soit le plan de mise point au niveau de l'objet à analyser, le système d'imagerie interférométrique comprend en outre au moins un second milieu positionné entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation, ledit second milieu ayant des propriétés optiques sensiblement égales aux propriétés optiques dudit objet à analyser. Dans ce cas, selon un moyen simple ledit premier 30 milieu possède des propriétés optiques sensiblement égales aux propriétés optiques dudit objet à analyser. Le dispositif est particulièrement adapté lorsque l'objet à imager est essentiellement composé d'eau. 2889584 4 L'invention concerne également un interféromètre destiné à l'imagerie tomographique d'une tranche d'un objet, caractérisé en ce qu'il comprend un moyen de fixation sur un objectif, un miroir de référence, un moyen de séparation de faisceaux lumineux, ledit interféromètre étant agencé de sorte que ledit objectif définisse un premier plan de mise au point au niveau de la tranche de l'objet à analyser, et un second plan de mise au point sur la surface dudit miroir de référence, et en ce que ledit interféromètre comprend au moins un premier milieu compensateur (3a, 3b) positionné entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, l'épaisseur et l'indice optique dudit au moins un milieu compensateur étant choisis de sorte que le trajet optique d'un faisceau lumineux entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. Afin de maintenir l'égalité des dispersions et des chemins optiques quel que soit le plan de mise point au niveau de l'objet à analyser en outre au moins un second milieu positionné entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation, ledit (au moins un ?) second milieu ayant des propriétés optiques sensiblement égales aux propriétés optiques dudit objet à analyser. Avantageusement, le moyen de fixation permet un réglage de l'interféromètre sur l'objectif, par exemple sur un objectif à immersion standard. 2889584 5 De préférence, ledit système d'imagerie interférométrique comprend en outre au moins un au moins un troisième milieu d'indice optique et d'épaisseur choisis de sorte que le trajet optique du faisceau lumineux issu de ladite source de lumière entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. On comprendra mieux l'invention à l'aide de la description, faite ciaprès à titre purement explicatif, d'un mode de réalisation de l'invention, en référence aux figures annexées: - les figures 1A, 1B et 1C illustrent des dispositifs interférométriques selon l'art antérieur; - la figure 2 illustre un objectif à immersion connu selon l'art antérieur; la figure 3 illustre un mode de réalisation de l'invention; la figure 4 illustre un mode de réalisation de 25 l'invention dans lequel un dispositif interférométrique est positionné sur un objectif à immersion; la figure 5 représente une vue schématique des milieux compensateurs selon l'invention au niveau du bras de référence et du bras objet de l'interféromètre; - les figures 6A et 6B représente une vue schématique des milieux compensateurs selon l'invention au niveau du bras de référence et du bras objet de 2889584 6 l'interféromètre lorsque le plan de mise au point est modifié au niveau de l'objet à analyser. L'invention comprend un microscope interférométrique. Illustré figure 3, on a représenté un objectif de type Mirau, mais il est entendu que l'invention est également adaptable pour tout type d'objectifs interférométriques connus, par exemple de type Linnik ou Michelson. Une source 5 produit un signal lumineux porté par un faisceau 6. De façon connue en soi pour l'imagerie tomographique, la source de lumière 5 a un spectre large et donc une faible longueur de cohérence afin d'observer des interférences pour une différence de marche de l'ordre de cette longueur de cohérence. Ceci permet d'observer des tranches fines de l'objet 4 et donc d'obtenir une bonne résolution axiale. La longueur de cohérence de la source est typiquement de l'ordre du micromètre ou quelques micromètres, et la source est par exemple une lampe à filament, un arc de type Xénon ou Mercure, ou une diode électroluminescence. Le miroir de référence 1 du système interférométrique selon l'invention possède de préférence un coefficient de réflexion comparable à la réflectivité globale de l'objet à observer afin de minimiser la différence d'amplitude du signal issu du miroir et du signal issu de l'objet. Le rapport signal sur bruit des interférences observées est de cette façon optimisé. En particulier, pour l'observation de cellules vivantes essentiellement composées d'eau, on choisit un miroir de coefficient de réflexion de l'ordre du pourcent ou de quelques pourcents. 2889584 7 Dans l'interféromètre selon l'invention, on définit d'une part le bras référence, constitué par la zone entre le miroir de référence 1 et le plan de la séparatrice 2, et le bras objet constitué par la zone entre la séparatrice 2 et le plan de mise au point dans l'objet 4, comme illustré figure 5. On définit également Zobi la position du plan de mise au point de l'objectif dans le bras objet. Ce plan est situé dans l'objet à observer. Zréf est la position du plan de mise au point de l'objectif dans le bras de référence. Ce plan est situé sur la surface du miroir de référence. Le (ou les) milieu(x) compensateur(s) est (sont) alors agencé(s) de sorte que les chemins optiques dans les deux bras soient identiques, et que les deux bras aient sensiblement la même dispersion. En notant Z,ép la position de la séparatrice 2, le 20 trajet optique de Zréf à Zsép doit donc être sensiblement égal au trajet optique de ZSép à Zobi. Soient alors (Zréf) 7 et (nréf) j, respectivement les épaisseurs et indices optiques des milieux compensateurs dans le bras de référence, et (zob;) i et (nob;) respectivement les épaisseurs et indices optiques des milieux compensateurs dans le bras objet, la condition d'égalité des chemins optiques se traduit comme suit: Équation 1 La condition d'égalité de la dispersion dans les deux bras s'écrit approximativement: Équation 2 La condition de formation des images dans l'objet et sur le miroir de référence s'écrit, dans les conditions de Gauss, comme: Équation 3 D'autres équations plus complexes peuvent également être utilisées pour traduire les conditions d'égalités des chemins optiques, de dispersion et de mise au point. Ces 2889584 9 équations sont connues de l'homme du métier dans le domaine de la propagation de la lumière. Ces équations plus précises peuvent être utilisées afin d'obtenir des solutions plus fines, et il est entendu que les équations (1), (2) et (3) ne sont données ici qu'à titre d'exemple non limitatif. Comme illustré figure 5, les indices optiques et les épaisseurs des milieux 3a, 3b, 3c, 3d sont choisis de sorte à compenser la dispersion et la différence de trajet optique introduites par le passage du faisceau lumineux dans l'objet au niveau du bras objet dans la partie 4a. Ces milieux sont alors choisis de sorte à respecter les équations 1, 2 et 3. Au moins un de ces milieux compensateurs est positionné dans le bras de référence de sorte à compenser le passage par l'objet 4a. Par ailleurs, comme illustré figures 6A et 6B, lorsque l'on désire modifier la tranche à analyser en passant d'une position Zabi à Z'obj, les conditions d'épaisseur dans le bras objet sont modifiées. Il est alors avantageux de maintenir l'égalité des dispersions et des chemins optiques dans les deux bras suite à ce déplacement. Selon un premier mode de mise en oeuvre non représenté, on peut utiliser au moins un milieu compensateur qui puisse varier en épaisseur lorsque l'objectif se déplace et que la position de mise au point est modifiée afin de maintenir l'égalité des dispersions et des chemins optiques dans les deux bras. Dans ce cas, le milieu n'est pas nécessairement placé au contact de l'objet à analyser et les milieux choisis peuvent avoir des caractéristiques optiques différentes de celles de l'objet à analyser. 2889584 10 Selon un second mode de réalisation plus simple illustré figure 6A et 6B, on positionne dans le bras objet et au contact de l'objet, un premier milieu 3c dont les caractéristiques optiques sont sensiblement identiques à celles de l'objet à analyser. Par exemple, si l'objet est un objet biologique, on choisira de préférence de l'eau ou un autre liquide dont les propriétés optiques sont proches de l'eau comme le PBS (Phosphate Buffer Saline). On appellera M ce milieu correspondant à l'objet et au milieu 3c positionné dans le bras objet. De la sorte, lorsque la mise au point est faite sur une nouvelle tranche (passage de la figure 6A à la figure 6B), le trajet optique et la dispersion entre la séparatrice 2 et le plan de mise au point n'a quasiment pas changé. Il est donc possible de compenser la traversée de l'épaisseur B par un milieu d'épaisseur fixe 3a positionné dans le bras de référence, et ce quelle que soit la tranche d'objet analysée. Le milieu 3a dans le bras de référence peut par exemple de façon simple être le même que le milieu M, ou tout autre milieu compensateur d'épaisseur fixe permettant de respecter l'égalité des dispersions et des chemins optiques entre le bras objet et le bras de référence. D'autres milieux compensateurs peuvent également être rajoutés dans les deux bras de l'interféromètre. Selon un mode de réalisation de l'invention particulièrement adapté pour l'imagerie tomographique des cellules vivantes, on immerge donc les deux bras dans de l'eau ou un liquide de caractéristiques optiques proches de celles de l'eau comme sur la figure 4. 2889584 11 En effet, les cellules étant en majorité constituées d'eau, les deux bras étant plongés dans l'eau, les équations 1, 2 et 3 sont satisfaites. L'imagerie des cellules vivantes peut alors être réalisée de façon satisfaisante. Selon d'autres variantes de l'invention et l'objet à analyser, le milieu compensateur peut aussi être un gel ou tout autre matériau satisfaisant les conditions des équations 1, 2 et 3. Il est cependant entendu qu'à la place de l'eau, on peut également utiliser un autre liquide ayant des caractéristiques optiques proches de l'eau, comme par exemple du PBS (Phosphate Buffer Saline). Il est entendu les équations 1, 2 et 3 peuvent être résolues par un programme adapté, en ajoutant éventuellement d'autres contraintes comme la réduction des aberrations optiques. D'autres équations associées aux contraintes de dispersion, de chemin optique et de mise au point peuvent également être résolues par des logiciels qui calculent précisément la propagation des rayons, les trajets optiques, la dispersion, les aberrations et permettent ainsi des optimisations. Selon l'invention, on utilise éventuellement des objectifs spéciaux conçus pour minimiser les aberrations introduites par les milieux placés dans les bras de l'interféromètre. Dans le cas où l'on place de l'eau (ou un milieu présentant des caractéristiques optiques proches de l'eau) dans les deux bras de l'interféromètre, il suffit 2889584 12 d'utiliser un objectif à immersion à eau tels que ceux connus de l'art antérieur. L'homme du métier est apte à déterminer facilement les indices et épaisseurs des matériaux à utiliser, ainsi que la position du miroir de référence afin de satisfaire ces conditions. Le nombre de milieux distincts peut aussi être variable et choisi par l'homme du métier. Ces milieux compensateurs peuvent être des liquides, des gels, ou des verres spéciaux. Les images d'interférence sont enregistrées par un détecteur matriciel (non représenté), par exemple de type caméra CCD ou CMOS, et on enregistre plusieurs images d'interférence déphasées par le déplacement d'un élément de l'interféromètre, par exemple le miroir de référence 1, ou l'ensemble de l'interféromètre. Dans ce dernier cas, l'interféromètre selon l'invention est fixé, et par exemple vissé, sur un objectif de microscope selon une hauteur variable. Ce mode de réalisation est particulièrement avantageux puisque des objectifs à immersion standard existent de façon commune. De tels objectifs sont par exemples illustrés figure 2. Le milieu d'immersion utilisé pour ces objectifs a comme fonction d'éviter les réflexions sur la surface de l'objet, ainsi que d'augmenter la résolution de l'objectif. On vient alors fixer sur un tel objectif, un interféromètre comprenant un miroir de référence, une séparatrice et un ou plusieurs milieux compensateurs de sorte à vérifier les conditions des équations (1), (2) et (3) comme précédemment décrit. Un milieu compensateur est 2889584 13 alors positionné dans le bras de référence de l'interféromètre. Si l'objectif est à immersion à eau, et que l'objet à 5 analyser est essentiellement constitué d'eau, les milieux compensateurs de l'interféromètre sont de préférence de l'eau ou un milieu présentant des caractéristiques optiques proches de celles de l'eau. De la sorte, les trajets parcourus par la lumière entre la séparatrice et le miroir de référence et entre la séparatrice et la tranche de l'objet à observer s'effectuent dans des milieux quasiment identiques. La combinaison d'images interférométriques déphasées permet alors de calculer le signal interférométrique, ce qui conduit à une image tomographique. De préférence, après acquisition d'une pile d'images 20 tomographiques, on peut reconstruire l'objet observé de façon tridimensionnelle. L'homme du métier comprendra aisément que l'invention a été décrite et illustrée dans le cas d'un interféromètre de type Mirau, mais que tout type d'interféromètre peut être utilisé. En particulier, dans le cas d'un interféromètre de Michelson, les bras de l'interféromètre font un angle de 90 au lieu d'être selon un axe comme dans le cas du Mirau. L'invention est particulièrement adaptée à l'imagerie tomographique par cohérence optique ( Optical Coherence Tomography ou OCT en anglais)
Elle concerne un dispositif pour l'imagerie tomographique d'un objet à imager, comprenant une source de lumière de longueur de cohérence sensiblement égale à l'épaisseur d'une tranche d'objet à imager, et un système d'imagerie interférométrique comprenant au moins un objectif, un miroir de référence et un moyen de séparation de faisceaux lumineux, caractérisé en ce que ledit système interférométrique est agencé de sorte à ce que ledit objectif définisse un premier plan de mise au point au niveau de la couche de l'objet à analyser, et un second plan de mise au point au niveau dudit miroir de référence, et en ce que ledit système d'imagerie interférométrique comprend au moins un milieu compensateur positionné entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, l'épaisseur et l'indice optique dudit milieu compensateur étant choisis de sorte que le trajet optique du faisceau lumineux issu de ladite source de lumière entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation.
1. Dispositif pour l'imagerie tomographique d'un objet à imager, comprenant une source de lumière de longueur de cohérence sensiblement égale à l'épaisseur d'une tranche d'objet à imager, et un système d'imagerie interférométrique comprenant au moins un objectif, un miroir de référence (1) et un moyen de séparation de faisceaux lumineux (2), caractérisé en ce que ledit système interférométrique est agencé de sorte à ce que ledit objectif définisse un premier plan de mise au point au niveau de la tranche de l'objet à analyser, et un second plan de mise au point au niveau dudit miroir de référence, et en ce que ledit système d'imagerie interférométrique comprend au moins un premier milieu compensateur (3a, 3b) positionné entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, l'épaisseur et l'indice optique dudit milieu compensateur étant choisis de sorte que le trajet optique du faisceau lumineux issu de ladite source de lumière entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. 2. Dispositif pour l'imagerie tomographique selon la 1, dans lequel ledit système d'imagerie interférométrique comprend en outre un second milieu positionné entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation, au contact de l'objet, ledit au moins un second milieu ayant des propriétés optiques 2889584 15 sensiblement égales aux propriétés optiques dudit objet à analyser. 3. Dispositif pour l'imagerie tomographique selon les 2, dans lequel ledit système d'imagerie interférométrique comprend en outre au moins un troisième milieu d'indice optique et d'épaisseur choisis de sorte que le trajet optique du faisceau lumineux issu de ladite source de lumière entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. 4. Dispositif pour l'imagerie tomographique selon la 2, dans lequel ledit premier milieu possède des propriétés optiques sensiblement égales aux propriétés optiques dudit objet à analyser. 5. Dispositif selon l'une quelconque des précédentes dans lequel ledit objet à imager 25 est essentiellement composé d'eau. 6. Dispositif selon la 1, comprenant en outre au moins un second milieu positionné entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation, au moins un desdits premier et second milieu ayant une épaisseur variable. 7. Interféromètre destiné à l'imagerie tomographique d'une tranche d'un objet, caractérisé en ce qu'il comprend 2889584 16 un moyen de fixation sur un objectif, un miroir de référence, un moyen de séparation de faisceaux lumineux, ledit interféromètre étant agencé de sorte que ledit objectif définisse un premier plan de mise au point au niveau de la tranche de l'objet à analyser, et un second plan de mise au point sur la surface dudit miroir de référence, et en ce que ledit interféromètre comprend au moins un premier milieu compensateur (3a, 3b) positionné entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, l'épaisseur et l'indice optique dudit milieu compensateur étant choisis de sorte que le trajet optique d'un faisceau lumineux entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. 8. Interféromètre selon la 7, comprenant en outre un second milieu positionné entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation au contact de l'objet, ledit second milieu ayant des propriétés optiques sensiblement égales aux propriétés optiques dudit objet à analyser. 9. Interféromètres selon la 8, dans lequel ledit système d'imagerie interférométrique comprend en outre au moins un au moins un troisième milieu d'indice optique et d'épaisseur choisis de sorte que le trajet optique du faisceau lumineux issu de ladite source de lumière entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égal au trajet optique 2889584 17 du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation, et de sorte que la dispersion entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation soit sensiblement égale à la dispersion du faisceau lumineux entre ledit second plan de mise au point et ledit moyen de séparation. 10. Interféromètre selon la 7, comprenant en outre au moins un second milieu positionné entre ledit premier plan de mise au point et ledit moyen de séparation, au moins un desdits premier et second milieu ayant une épaisseur variable. 11. Interféromètre selon la 7, caractérisé en ce que le moyen de fixation permet un réglage de la position dudit interféromètre par rapport audit objectif. 12. Interféromètre selon la 7 20 caractérisé ce qu'il est fixé sur un objectif à immersion. 13. Interféromètre selon la 7 caractérisé ce qu'il est fixé sur un objectif comprenant un moyen de correction des aberrations introduites par les différents éléments de l'interféromètre et par la pénétration dans l'objet.
G
G01
G01B,G01N
G01B 9,G01N 21
G01B 9/02,G01N 21/45
FR2894371
A1
SYSTEME DE SECURITE PAR CODAGE DIFFRACTIF NUMERIQUE POUR DISQUES OPTIQUES.
20,070,608
La présente invention concerne un dispositif de sécurité par codage diffractif numérique permettant d'empêcher un accès non autorisé aux données stockées sur un support d'enregistrement optique, notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique. L'invention vise également un disque optique audio, vidéo ou informatique, plus communément appelé disque compact, CD, DVD, CDROM, DVDROM ou autre, présentant un tel système de sécurité par codage diffractif numérique. L'invention concerne enfin un procédé de vérification d'authenticité d'un disque optique et d'autorisation d'accès à ses données. Le but de l'invention est de fournir un système de sécurité empêchant la lecture, l'écriture ou la copie illégale ou non autorisée de données audio, vidéo ou informatiques à partir d'un ou sur un disque optique protégé. Selon un aspect essentiel de l'invention, ce système de sécurité est compatible avec les appareils actuels classiques de lecture ou d'utilisation de ces disques optiques. C'est-à-dire que le système de sécurité selon l'invention, ainsi que les disques protégés selon l'invention fonctionnent avec un lecteur approprié classique, destiné aux disques optiques non protégés, sans modification ou remplacement des éléments physiques le constituant. Seule une simple mise à jour du micrologiciel, couramment appelé firmware , gérant le fonctionnement du lecteur est nécessaire. Pour empêcher l'utilisation ou la copie illégale des disques à lecture optique, on trouve actuellement différents systèmes sur le marché. Il existe par exemple des logiciels informatiques, notamment de jeux vidéo, pour lesquels il faut entrer un code permettant l'installation et l'utilisation du logiciel. Un tel système basé uniquement sur un code informatique est peu fiable et peut facilement être piraté. En outre, le disque optique original étant classique, rien n'empêche d'en faire une copie sur un disque vierge, que l'on trouve très facilement dans le commerce, et de donner avec celui-ci le code qui est généralement fourni avec le disque original. On trouve également des logiciels qui sont vendus avec une clé physique constituant un code de déblocage. Un tel système est beaucoup plus sûr, mais présente un coût particulièrement élevé. De plus, il reste réservé aux disques informatiques, la clé physique devant être introduite dans un port de l'ordinateur, pour des logiciels très spécifiques. On trouve également dans l'art antérieur et par exemple dans le brevet US 6.226.109, des disques optiques qui comportent une marque holographique permettant de distinguer un disque original d'une copie. Une telle marque distinctive ne permet cependant pas d'interdire l'accès aux données ou la copie non autorisée. En outre, cette marque n'est pas reconnue par le lecteur de disque optique. Elle est visible à l'oeil nu ou le devient à l'aide d'un appareil spécifique indépendant. On connaît également, notamment par les demandes WO 03/032300 et US 5.917.748, des disques optiques qui, pour prévenir une lecture non autorisée de leur contenu, comportent deux milieux ou couches de stockage des données : un premier milieu optique classique et un second milieu holographique analogique. Les données portées par ces disques sont divisées en deux parties. Une première partie de ces données est enregistrée dans le milieu de stockage optique et peut être lue par une tête de lecture optique classique. La deuxième partie des données est enregistrée dans le milieu holographique sous la forme de données diffractives. Une tête de lecture spécifique correspondant à une technologie holographique appropriée est alors nécessaire pour les lire. L'information complète portée par le disque est une combinaison de ces deux types de données. Deux têtes de lecture sont donc nécessaires pour obtenir les données finales. Une tête de lecture combinée est proposée alternativement dans le brevet US 5.917.748. Cependant, cette tête de lecture est très spécifique et ne correspond absolument pas à la tête de lecture standard que l'on trouve dans les lecteurs classiques. Une telle méthode de protection des disques optiques ne permet donc pas d'atteindre l'objectif essentiel de l'invention, à savoir fournir un système de protection compatible avec les lecteurs standard actuels. Les marques holographiques et données diffractives divulguées dans l'art antérieur dans un but d'authentification ou de protection des disques optiques sont â chaque fois des composants diffractifs analogiques, à savoir des composants réalisés par l'interférence de deux faisceaux lumineux provenant d'une source laser cohérente, enregistrée dans un milieu photosensible. Au contraire, l'invention utilise des éléments diffractifs numériques, c'est-à-dire réalisés à partir d'un calcul numérique par ordinateur, puis d'une gravure par exemple selon la technique de microlithographie ou celle d'écriture directe par faisceau laser. Pour résoudre le problème technique précédemment exposé, l'invention fournit un système de sécurité par codage diffractif numérique permettant d'empêcher un accès non autorisé aux données stockées sur un support d'enregistrement optique, notamment de type disque optique, compact, audio, vidéo ou informatique. Ce système est compatible avec un lecteur optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel firmware gérant son fonctionnement. Selon l'invention, ce système est une combinaison entre : - au moins un élément diffractif numérique porté par le support d'enregistrement optique, pouvant être lu par la tête de lecture standard du lecteur optique ; et - le micrologiciel firmware du lecteur optique qui est prévu pour mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du support d'enregistrement optique et d'autorisation d'accès à ses données, par comparaison d'au moins un élément diffractif numérique porté par le support d'enregistrement optique avec un code informatique. Le système de sécurité selon l'invention étant une combinaison entre les microstructures diffractives numériques du disque optique et le micrologiciel firmware du lecteur, son piratage est beaucoup plus difficile car il est nécessaire d'agir sur ces deux aspects. Le système selon l'invention est ainsi beaucoup plus fiable que les systèmes existants, tout en restant d'un coût raisonnable. En outre, il est parfaitement compatible avec les appareils de lecture classiques. L'invention fournit également un disque optique, notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique, comportant trois zones concentriques, respectivement du centre vers la périphérie : une couronne intérieure constituant la zone de départ du disque optique et renfermant des informations fonctionnelles destinées au micrologiciel firmware du lecteur, une zone centrale destinée aux données stockées sur le disque optique et une couronne extérieure, constituant la zone de fin du disque optique. Selon l'invention, il comporte au moins un élément diffractif numérique, pouvant être lu par la tête de lecture standard d'un lecteur approprié classique de disques optiques, l'ensemble des éléments diffractifs numériques du disque optique formant un code diffractif. Dans un mode de réalisation préférentiel, le disque optique selon l'invention peut comporter en outre une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - Au moins un élément diffractif numérique se trouve sur la couronne extérieure du disque optique. - Au moins un élément diffractif numérique est une microstructure formée d'une succession de creux et de bosses. -Cette microstructure est réalisée par moulage lors de la fabrication par moulage par injection du disque optique. - Au moins un élément diffractif présente un contour sensiblement carré ou rectangulaire. - Le disque optique comporte au moins un élément diffractif numérique dans lequel l'information diffractive est répétée plusieurs fois afin d'améliorer l'intensité du signal détecté. - Le disque optique comporte au moins un élément diffractif numérique binaire. - Le disque optique comporte au moins un élément diffractif numérique à au moins quatre niveaux de phase. - La couronne intérieure contient des informations ou des instructions permettant au lecteur de disque optique de mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du disque optique et d'autorisation d'accès à ses données utilisant le code diffractif. L'invention enseigne également un procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique selon l'invention et notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique. Ce procédé peut être mis en oeuvre par un lecteur de disque optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel firmware gérant son fonctionnement. Il comprend les étapes suivantes : - positionnement de la tête de lecture du lecteur de disque optique face au premier élément diffractif numérique porté par le disque optique ; - lecture de l'élément diffractif numérique et mise en mémoire de sa valeur ; - répétition éventuelle des deux étapes précédentes pour l'élément diffractif numérique suivant jusqu'à ce que tous les éléments diffractifs numériques portés par le disque optique aient été lus, l'ensemble des valeurs mémorisées formant le code diffractif ; - vérification du code diffractif par comparaison avec un code informatique en mémoire dans le lecteur de disque optique ; - selon le résultat de l'étape précédente, refus ou autorisation d'accès, total ou partiel, aux données contenues sur le disque optique. Selon une variante préférentielle de l'invention, le procédé peut comporter en outre au moins l'une des étapes suivantes : - défocalisation de la lentille de la tête de lecture du lecteur de disque optique. - diminution de la vitesse de rotation du disque optique. - lecture des instructions et des informations concernant la mise en oeuvre du procédé se trouvant dans la couronne intérieure du disque optique. - Saisie du code informatique. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui va suivre, description faite en référence aux dessins annexés, dans lesquels : . la figure 1 est une vue de face schématique d'un disque optique illustrant différents emplacements possibles pour les éléments diffractifs selon l'invention ; . la figure 2 est une vue de face schématique d'un exemple de disque optique selon l'invention ; . la figure 3 est un agrandissement du détail encerclé de la figure 2 et représente un exemple d'élément diffractif selon l'invention ; . la figure 4 est une vue en coupe schématique d'un disque optique présentant un élément diffractif selon l'invention devant lequel se trouve une tête de lecture à l'état focalisé ; . la figure 5 est une vue en coupe schématique d'un disque optique présentant un élément diffractif selon l'invention devant lequel se trouve une tête de lecture à l'état défocalisé ; . la figure 6 est une vue schématique illustrant les différentes possibilités d'éclairage du détecteur à quatre cellules d'une tête de lecture standard pour un élément diffractif numérique binaire ; . la figure 7 est une vue schématique illustrant les différentes possibilités d'éclairage du détecteur à quatre cellules d'une tête de lecture standard pour un élément diffractif à au moins quatre niveaux de phase ; . la figure 8 est un diagramme schématique illustrant les différentes étapes du procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention. Le dispositif de sécurité selon la présente invention va maintenant être décrit de façon détaillée en référence aux figures 1 à 8. Les éléments équivalents représentés sur les différentes figures porteront les mêmes références numériques. Sur la figure 1, un disque optique 1 a été représenté schématiquement. Classiquement, celui-ci se présente sous la forme d'un disque plat percé d'une ouverture circulaire 2 en son centre. Il présente trois zones concentriques, respectivement en allant du centre vers la périphérie : une couronne intérieure 3, une zone centrale 4 et une couronne extérieure 5. La couronne intérieure 3, couramment appelée lead-in , constitue la zone de départ du disque optique 1 et renferme des informations fonctionnelles telles que la taille du disque, un certain nombre d'adresses et des instructions de fonctionnement destinées au micrologiciel firmware . En plus des informations normales se trouvant dans un disque optique classique, la couronne intérieure 3 du disque optique selon l'invention contient un certain nombre d'informations et d'instructions permettant au lecteur de disque optique de mettre en oeuvre le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention. Ces instructions seront explicitées par la suite lors la description détaillée du procédé selon l'invention. La zone centrale 4 est réservée aux données stockées sur le disque optique. Lorsque le disque optique 1 est encore vierge, cette zone contient une piste en spirale (non représentée) le long de laquelle les données doivent être inscrites. La couronne extérieure 5, également appelée lead-out , constitue la zone de fin du disque optique. Elle ne contient pas de données, mais seulement une information de fin pour que le lecteur comprenne qu'il est arrivé à la fin des données. Selon l'invention, ce disque optique 1 doit comporter au moins un élément diffractif numérique 6, et de préférence une pluralité de ces éléments 6. Les éléments diffractifs numériques 6 peuvent se trouver à n'importe quel endroit du disque optique 1 accessible à la tête de lecture 7 d'un lecteur de disque optique standard. Selon les applications, ces éléments diffractifs 6 peuvent être situés dans l'une quelconque de ces trois zones, voire même être répartis dans plusieurs de ces zones. Différents exemples d'emplacements possibles pour ces éléments diffractifs 6 ont été représentés sur la figure 1. Les éléments diffractifs 6 doivent être implantés dans des emplacements non occupés par des données. La couronne intérieure 3, de petite superficie et contenant les données fonctionnelles, offre une place limitée pour les éléments diffractifs 6 mais peut tout de même être utilisée lorsque ceux-ci sont peu nombreux. De même, lorsque les éléments diffractifs 6 sont situés dans la zone centrale 4, ils diminuent la surface disponible pour le stockage des données. Cependant, la zone centrale 4 peut tout de même être utilisée lorsque les données n'occupent pas toute sa superficie. La couronne extérieure 5 est donc la zone d'implantation préférentielle des éléments diffractifs 6, car elle ne contient que peu d'informations et offre une grande superficie inoccupée. Un exemple non limitatif d'une telle implantation a été représenté sur la figure 2. Chaque élément diffractif 6 est une microstructure, moulée dans le disque optique 1 et préférentiellement formée d'une succession de creux et de bosses, qui lorsqu'elle est éclairée par le faisceau laser 8 d'une tête de lecture 7 projette par diffraction un signal optique susceptible d'être capté et reconnu par le détecteur 9 de la tête de lecture 7. Un exemple d'une telle microstructure numérique a été représenté à l'état agrandi sur la figure 3. L'exemple de microstructure 6 représentée présente un contour de forme générale sensiblement carrée. Cependant, elle peut présenter toute autre forme appropriée et par exemple un contour sensiblement rectangulaire permettant avantageusement de répéter plusieurs fois l'information diffractive afin d'améliorer l'intensité du signal détecté. Ces microstructures sont de très petites dimensions, leur longueur radiale allant de quelques dizaines à quelques centaines de microns, par exemple environ cinquante microns. Une taille inférieure, plus difficile à réaliser, est cependant possible et même avantageuse. En effet, la microstructure est plus difficile à copier. En outre, elle nécessite moins de déplacement de la lentille 10 de la tête de lecture 7, ce qui rend le procédé de vérification selon l'invention plus rapide. La longueur tangentielle des microstructures diffractives numériques 6 est un peu plus importante et varie d'une centaine de microns à quelques millimètres selon que l'information diffractive est répétée ou non et en fonction de la sensibilité du détecteur 9 et du temps nécessaire à la lecture de l'élément diffractif numérique. Ces microstructures diffractives numériques sont réalisées lors de la fabrication du disque optique 1 par moulage, avant l'inscription des données sur celui-ci ou simultanément à celle-ci lorsque les données sont directement moulées pendant l'étape d'injection du disque optique. Pour réaliser un élément diffractif numérique 6 selon l'invention sur un disque optique 1, on utilise une matrice, permettant de produire en série le disque optique par moulage, à la surface de laquelle est gravé en trois dimensions un composant diffractif généré numériquement. Ce composant diffractif constitue le relief inversé de l'élément diffractif 6 à obtenir. Le tracé de ce composant diffractif est préalablement calculé et optimisé par ordinateur. En général, on utilise pour cela une méthode d'optimisation itérative de la phase de l'élément diffractif à calculer. Pour la conception des éléments diffractifs selon l'invention, on utilise préférentiellement un algorithme itératif de transformation de Fourier permettant de retrouver la phase de l'image à partir de la distribution d'intensité. Cet algorithme, basé sur l'algorithme de Gerchberg-Saxton, consiste à effectuer un certain nombre d'allers et retours entre le plan de l'élément diffractif et le plan de reconstruction, générés par des propagateurs spécifiques utilisant des transformations de Fourier. Des contraintes sont appliquées dans chaque plan sur l'amplitude ou sur la phase. Cette opération est répétée en boucle jusqu'à l'obtention d'une optimisation satisfaisante de l'élément diffractif recherché. Deux techniques principales de gravures peuvent ensuite être utilisées pour produire la matrice servant à mouler l'élément diffractif 6. La première, appelée technique d'écriture directe par faisceau laser, correspond à la technique classique utilisée pour réaliser sur la matrice le tracé inversé de la piste en spirale servant à l'inscription des données. Selon cette technique, on inscrit le tracé du composant diffractif, élaboré comme précédemment exposé par un logiciel spécifique, à l'aide d'un faisceau laser sur une couche de résine photosensible, couramment appelée photoresist . Après développement et décapage chimique, le tracé inscrit apparaît en creux et en reliefs. La résine photosensible est ensuite recouverte par électrodéposition d'une fine couche de nickel qui reproduit les reliefs et les creux de la couche initiale. Cette couche de nickel, après décollement et renforcement, constitue la matrice utilisée pour mouler les disques optiques en matière plastique avec leurs éléments diffractifs numériques. La deuxième technique pouvant également être utilisée est la technique de microlithographie qui consiste à graver une couche de silicium au moyen d'un faisceau d'électrons. Cette couche est ensuite utilisée comme masque pour transférer le motif gravé sur une couche de résine photosensible, en éclairant la résine photosensible à travers la couche de silicium gravée. Comme précédemment, la couche de résine est, après développement et décapage chimique, revêtue d'une fine couche de nickel reproduisant son relief, qui, après renforcement, est utilisée pour former la matrice de moulage. Par la technique microlithographie, on peut avantageusement réaliser des microstructures plus petites, plus précises et avoir une meilleure résolution. Cette technique est cependant nettement plus coûteuse. La matrice obtenue par l'une quelconque de ces méthodes permet de mouler par injection la couche de base 11 en matière plastique des disques optiques 1. Cette couche de base 11 présente à sa surface, en relief et/ou en creux, le ou les élément(s) diffractif(s) numérique(s) 6 selon l'invention, la piste en spirale d'inscription des données, ainsi qu'éventuellement les données elles-mêmes. Pour former le disque optique 1, cette couche de base 11 est recouverte d'une couche de matériau sensibilisateur 12, couramment appelé dye , permettant par la suite d'y inscrire les données par gravure au moyen d'un éclairage local par un faisceau laser. L'ensemble est ensuite revêtu d'une fine couche métallique réfléchissante, puis d'une couche de protection transparente 13 de vernis ou de matière plastique, par exemple de polycarbonate. Lorsque l'élément diffractif 6 est éclairé par le faisceau laser 8 de la tête de lecture 7, il projette par diffraction un signal optique programmé à la conception, capté par le détecteur 9 de la tête de lecture 7. Selon l'un des objectifs essentiels de l'invention, le disque optique 1 selon l'invention est compatible avec un appareil de lecture classique. Le signal projeté par l'élément diffractif 6 doit donc pouvoir être détecté et reconnu par un détecteur 9 standard équipant ces appareils de lecture. Un tel détecteur 9 standard est composé classiquement de quatre cellules de détection 14 disposées de manière à sensiblement former un carré comme illustré sur les figures 6 et 7. L'élément diffractif numérique 6 est réalisé de manière à, lorsqu'il est éclairé par le faisceau laser 8, projeter sur au moins une des cellules de détection 14 une tache de lumière 15 détectable par celle-ci. Selon le motif de l'élément diffractif 6, une ou plusieurs cellules de détection 14 sont éclairées. Le détecteur 9 comportant quatre cellules 14, plusieurs possibilités d'éclairage sont offertes en faisant varier le nombre et l'emplacement des tâches de lumière 15 générées par l'élément diffractif 6. Les possibilités d'éclairage résultant sur le détecteur dépendent du nombre de niveaux de phase (gravure) lors de la réalisation de l'élément diffractif numérique 6. Avec deux niveaux de phase (élément diffractif binaire), l'éclairage résultant respecte une symétrie par rapport au centre du détecteur 9 à quatre cellules 14, ce qui limite le nombre de possibilités d'éclairage résultant. On a dans ce cas trois possibilités d'éclairage résultant qui ont été représentées schématiquement sur la figure 6. Avec quatre niveaux de phase (gravure) ou plus, cette limitation n'existe pas et le nombre de possibilités est nettement supérieur comme on peut le voir sur la figure 7. Pour obtenir quatre niveaux de phase (gravure) ou plus, la réalisation de l'élément diffractif 6 nécessite cependant une résolution nettement supérieure à celle requise pour n'en n'obtenir que deux. La difficulté et le coût de la réalisation de cet élément diffractif numérique peuvent donc s'en trouver accrus. Une valeur, de préférence un chiffre, mais pouvant également être une lettre ou tout autre symbole approprié, est attribuée à chaque possibilité d'éclairage du détecteur 9 et par là au type d'élément diffractif numérique 6 programmé pour générer une telle configuration d'éclairage. L'ensemble des valeurs de tous les éléments diffractifs numériques 6 d'un disque optique 1 selon l'invention constitue un code, préférentiellement numérique ou alphanumérique, appelé code diffractif. Ce code diffractif est la signature du disque optique 1 et constitue la preuve de son authenticité et de son origine. Le nombre de valeurs possibles étant structurellement limité (trois ou quinze selon le nombre de niveaux de phase), pour multiplier les possibilités de code, il suffit d'augmenter le nombre d'éléments diffractifs numériques 6 présents sur le disque optique 1 selon l'invention. La taille de ce code reste cependant limitée par la place disponible dans la mémoire du lecteur. Le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention va maintenant être décrit en référence à la figure 8. Ce procédé débute par une première étape de lecture du code diffractif inscrit sur le disque optique 1 selon l'invention. Lorsqu'un disque optique 1 selon l'invention est inséré dans un lecteur de disque optique, la tête de lecture 7 commence par lire les instructions de fonctionnement se trouvant dans la couronne intérieure 3, ces instructions étant analysées par le micrologiciel firmware du lecteur. Ces instructions obligent le micrologiciel firmware à commencer par déplacer la tête de lecture vers l'emplacement où se trouvent les éléments diffractifs 6, préférentiellement vers la couronne extérieure 5. Avantageusement, l'adresse exacte de chaque élément diffractif 6 peut être indiquée dans la couronne intérieure 3. Après avoir lu les instructions de la couronne intérieure 3, la tête de lecture 7 vient donc se positionner face au premier élément diffractif 6. Pour commander ce positionnement, le micrologiciel firmware utilise l'adresse lue précédemment ou un repère optique quelconque se trouvant dans la zone indiquée. La tête de lecture se trouve alors dans la configuration illustrée sur la figure 4. La tête de lecture 7 est habituellement réglée pour lire les données inscrites sur le disque sous la forme de micro-modulations de la surface dont la taille est de l'ordre du micron. La lentille 10 est donc positionnée de manière à focaliser le faisceau laser 8 sur ces données. Avec un tel réglage de la tête de lecture 7, l'élément diffractif 6, de dimensions plus importantes qu'une donnée classique du disque optique, n'est pas entièrement éclairé par le faisceau laser 8. La lentille 10 doit donc être défocalisée pour que le faisceau laser s'élargisse et éclaire entièrement l'élément diffractif 6. Pour cela, le micrologiciel firmware fait approcher la lentille 10 de la surface du disque optique 1 comme représenté sur la figure 5. I1 est ainsi avantageux de réaliser des éléments diffractifs 6 les plus petits possibles, même si la matrice de moulage est plus difficile à réaliser et donc plus coûteuse. En effet, plus ces éléments sont petits et s'approchent en taille de celle des données, moins la lentille aura besoin de se déplacer pendant l'opération de défocalisation. Le procédé gagne ainsi en rapidité. En outre, plus les éléments diffractifs sont petits et plus ils sont difficiles à reproduire. Lorsqu'il est entièrement éclairé par le faisceau laser 8, l'élément diffractif numérique 6 projette par diffraction des taches de lumière 15 sur le détecteur 9 de la tête de lecture 7. La valeur de cet élément diffractif est ainsi lue, puis enregistrée dans la mémoire du lecteur de disque optique. Pour que la lecture de la valeur de l'élément diffractif se fasse dans de bonnes conditions et sans risque d'erreur, il est préférable que la vitesse de rotation du disque optique 1 ne soit pas trop élevée pendant la phase de lecture afin de rester compatible avec les capacités standards de traitement des données des lecteurs classiques. Encore plus préférentiellement, le disque optique 1 peut être arrêté pendant cette phase de lecture. Le procédé selon l'invention peut ainsi avantageusement comprendre au moins une étape de diminution de la vitesse de rotation du disque optique. La tête de lecture 7 vient ensuite se positionner devant le deuxième élément diffractif numérique 6, sa valeur est détectée et miseen mémoire comme précédemment. Bien entendu, ce positionnement ne nécessite pas forcément de déplacement de la tête de lecture 7, mais peut être réalisé simplement par un mouvement de rotation du disque optique 1. La procédure décrite ci-dessus est répétée jusqu'à ce que les valeurs de tous les éléments diffractifs numériques 6 du disque optique 1 soient détectées et enregistrées. La lentille 10 de la tête de lecture 7 doit se trouver à l'état défocalisé pour permettre la lecture de chacun des éléments diffractifs 6 du disque optique 1. Elle peut avantageusement rester dans cet état défocalisé après la lecture du premier élément diffractif 6 et jusqu'à ce que la totalité des éléments diffractifs 6 ait été lue, sans avoir besoin de se replacer à l'état focalisé entre chaque élément. L'étape de lecture de ces éléments est ainsi simplifiée et gagne en rapidité. Cependant, il peut parfaitement être envisagé que la lentille 10 soit refocalisée puis à nouveau défocalisée de temps en temps ou même entre chaque élément diffractif numérique 6. Il est ainsi possible par exemple de procéder à une vérification du positionnement correct de la tête de lecture sur le disque optique 1 avant de procéder à la lecture de l'élément diffractif 6 suivant. L'ensemble de ces valeurs détectées et enregistrées forme un code global, appelé code diffractif. Au cours d'une deuxième étape de vérification du code diffractif, ce code est comparé par le micrologiciel firmware à un autre code, appelé code informatique, également en mémoire dans le lecteur. Ce code informatique peut avoir été préalablement entré par l'utilisateur dans la mémoire du lecteur ou peut par exemple faire partie du micrologiciel firmware . Ce code informatique est mis à la disposition, par tout moyen approprié imaginable, de toute personne ayant légalement acheté le disque optique ou étant autorisée à utiliser celui- ci. Il peut ainsi par exemple être téléchargé de façon sécurisée ou être donné par un centre d'appel. Si le code diffractif détecté sur le disque optique 1 est identique au code informatique en mémoire dans le lecteur, alors le micrologiciel firmware autorise l'accès aux données contenues sur le disque optique 1. Selon les cas, cet accès peut être total et permet ainsi la lecture, l'écriture et/ou la copie des données. Il peut dans d'autres cas n'être que partiel et par exemple limité à la lecture des données inscrites sur le disque optique 1. La copie des données peut, selon un autre exemple, n'être autorisée que vers un disque optique présentant un code diffractif approprié. Si le code diffractif et le code informatique ne sont pas identiques, l'accès aux données est refusé. Le système peut alors par exemple demander une nouvelle saisie du code informatique afin de procéder à une nouvelle comparaison. La procédure entière de lecture et de vérification du code diffractif peut également être recommencée. Dès le premier échec ou après un certain nombre de tentative le micrologiciel firmware peut commander l'éjection du disque optique 1. Le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention peut être mis en oeuvre par un lecteur de disque optique tout à fait classique, sans modification ou remplacement de ses éléments physiques. Les mouvements de la tête de lecture 7 requis par le procédé sont effectués en utilisant des fonctions classiques des têtes de lecture standard. En effet, les déplacements horizontaux de la tête de lecture 7, symbolisés par la double flèche 16 des figures 4 et 5, peuvent être réalisés grâce à la fonction appelée tracking error servant habituellement au centrage de la tête de lecture par rapport à la piste en spirale le long de laquelle sont inscrites les données. Les mouvements verticaux de défocalisation et 5 de refocalisation de la lentille 10, symbolisés par la double flèche 17 des figures 4 et 5, peuvent être réalisés grâce à la fonction appelée focusing error servant habituellement à corriger la focalisation du faisceau laser sur les données inscrites. Le procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation selon l'invention nécessite seulement une simple mise à jour du micrologiciel firmware du lecteur de disque optique. Cette mise à jour, à charger dans 1'EPROM du lecteur, peut être fournie avec le 15 disque optique 1 ou peut être obtenue par un utilisateur autorisé par tout autre moyen approprié, par exemple par voie postale, par un téléchargement sécurisé ou par l'intermédiaire d'un centre d'appel. Le dispositif de sécurité selon l'invention 20 est plus fiable que les dispositifs existant dans l'art antérieur, car il s'agit d'une combinaison entre un codage optique spécifique gravé numériquement sur un disque optique et un micrologiciel firmware modifié. 25 Si l'on tente de lire un disque optique 1 comportant des éléments diffractifs numériques 6 selon l'invention dans un lecteur dont le micrologiciel firmware est classique, l'accès aux données sera impossible. 30 En effet, les informations contenues dans la couronne intérieure conduisent le micrologiciel firmware à tout de suite déplacer la tête de lecture vers l'emplacement des éléments diffractifs numériques 6 afin de lire ces éléments. Si le 35 micrologiciel firmware n'est pas adapté, il ne comprend pas ces structures et n'est pas capable de les interpréter. Le système se bloque alors et ne peut 10 procéder à la lecture des données. De manière évidente, l'invention ne se limite pas aux modes de réalisation préférentiels décrits précédemment et représentés sur les différentes figures, l'homme du métier pouvant y apporter de nombreuses modifications et imaginer d'autres variantes sans sortir ni de la portée, ni du cadre de l'invention. Il est par exemple envisageable de réaliser les éléments diffractifs 6, non plus par moulage de reliefs et de creux, mais par des changements d'indice de réfraction ou de polarisation au moyen d'un changement de matériau et d'un complément technique de production de ces types de composants diffractifs numériques. L'invention n'est pas non plus limitée aux disques optiques, mais peut s'appliquer à tout support d'enregistrement optique ou à lecture optique. On peut également envisager d'utiliser l'invention pour des supports d'information non optique, en ajoutant un dispositif optique d'authentification et d'autorisation d'accès selon l'invention ou en remplaçant un système optique existant par celui de l'invention. Les lecteurs de ces supports devront alors être adaptés si nécessaire pour pouvoir lire le code diffractif du support d'enregistrement. On peut citer à titre d'exemples d'application supplémentaires de l'invention : les cartes bancaires, cartes de sécurité sociale, cartes d'accès sécurisé, ou tout autre support nécessitant une authentification ou une sécurisation de ses données
Le système de sécurité, compatible avec un lecteur classique après mise à jour de son micrologiciel " firmware ", permet d'empêcher un accès non autorisé aux données d'un disque optique.Ce système est une combinaison entre :- au moins un élément diffractif numérique porté par le disque optique et pouvant être lu par la tête de lecture standard du lecteur, l'ensemble des éléments diffractifs numériques formant un code diffractif ; et- le micrologiciel " firmware " du lecteur optique qui met en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du disque optique et d'autorisation d'accès à ses données, par comparaison du code diffractif avec un code informatique.
1. Système de sécurité par codage diffractif numérique permettant d'empêcher un accès non autorisé aux données stockées sur un support d'enregistrement optique, notamment de type disque optique (1), compact, audio, vidéo ou informatique caractérisé en ce qu'il est compatible avec un lecteur optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel firmware gérant son fonctionnement, et en ce qu'il est une combinaison entre : - au moins un élément diffractif numérique (6) porté par le support d'enregistrement optique (1), pouvant être lu par la tête de lecture standard (7) du lecteur optique ; et - le micrologiciel firmware du lecteur optique qui est prévu pour mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du support d'enregistrement optique (1) et d'autorisation d'accès à ses données, par comparaison d'au moins un élément diffractif numérique (6) porté par le support d'enregistrement optique avec un code informatique. 2. Disque optique (1), notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique, comportant trois zones concentriques, respectivement du centre vers la périphérie : une couronne intérieure (3) constituant la zone de départ du disque optique (1) et renfermant des informations fonctionnelles destinées au micrologiciel firmware du lecteur, une zone centrale (4) destinée aux données stockées sur le disque optique (1) et une couronne extérieure (5), constituant la zone de fin du disque optique, caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément diffractif numérique (6), pouvant être lu par la tête de lecture standard (7) d'un lecteur appropriéclassique de disques optiques et en ce que l'ensemble des éléments diffractifs numériques (6) du disque optique (1) forme un code diffractif. 3. Disque optique (1) selon la 2 caractérisé en ce qu'au moins un élément diffractif numérique (6) se trouve sur la couronne extérieure (5) du disque optique (1). 4. Disque optique (1) selon la 2 ou 3 caractérisé en ce qu'au moins un élément diffractif numérique (6) est une microstructure formée d'une succession de creux et de bosses. 5. Disque optique (1) selon la précédente caractérisé en ce que la microstructure est réalisée par moulage lors de la fabrication par moulage par injection du disque optique (1). 6. Disque optique (1) selon l'une quelconque des 2 à 5 caractérisé en ce qu'au moins un élément diffractif (6) présente un contour sensiblement carré ou rectangulaire. 7. Disque optique (1) selon la précédente caractérisé en ce qu'il comporte au moins un élément diffractif numérique (6) dans lequel l'information diffractive est répétée plusieurs fois afin d'améliorer l'intensité du signal détecté. 35 8. quelconque des qu'il comporte (6) binaire. 9. quelconque des qu'il comporte (6) à au moins quelconque des Disque optique (1) selon l'une 2 à 7 caractérisé en ce au moins un élément diffractif numérique Disque optique (1) selon l'une 2 à 7 caractérisé en ce au moins un élément diffractif numérique quatre niveaux de phase. 10. Disque optique (1) selon l'une 2 à 9 caractérisé en ce que sa couronne intérieure (3) contient desinformations ou des instructions permettant au lecteur de disque optique de mettre en oeuvre un procédé de vérification d'authenticité du disque optique (1) et d'autorisation d'accès à ses données utilisant le code diffractif. 11. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des 2 à 10 et notamment de type disque compact, audio, vidéo ou informatique, procédé caractérisé en ce qu'il peut être mis en oeuvre par un lecteur de disque optique approprié classique sans modification des éléments physiques constitutifs de ce lecteur et au moyen d'une simple mise à jour du micrologiciel firmware gérant son fonctionnement, et en ce qu'il comprend les étapes suivantes : - positionnement de la tête de lecture (7) du lecteur de disque optique face au premier élément diffractif numérique (6) porté par le disque optique ; - lecture de l'élément diffractif numérique (6) et mise en mémoire de sa valeur ; -répétition éventuelle des deux étapes précédentes pour l'élément diffractif numérique (6) suivant jusqu'à ce que tous les éléments diffractifs numériques (6) portés par le disque optique aient été lus, l'ensemble des valeurs mémorisées formant le code diffractif ; -vérification du code diffractif par comparaison avec un code informatique en mémoire dans le lecteur de disque optique ; - selon le résultat de l'étape précédente, refus ou autorisation d'accès, total ou partiel, aux données contenues sur le disque optique (1). 12. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon la 11 caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins uneétape de : -défocalisation de la lentille (10) de la tête de lecture (7) du lecteur de disque optique. 13. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon la 11 ou 12 caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape de : -diminution de la vitesse de rotation du disque optique (1). 14. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des 11 à 13 caractérisé en ce qu'il comprend en outre au moins une étape de : - lecture des instructions et des informations concernant la mise en oeuvre du procédé se trouvant dans la couronne intérieure (3) du disque optique (1)- 15. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des 11 à 14 caractérisé en ce qu'en cas autorisation d'accès aux données contenues sur le disque optique (1) la copie de ces données n'est autorisée que vers un disque optique (1) présentant un code diffractif approprié. 16. Procédé de vérification d'authenticité et d'autorisation d'accès aux données contenues sur un disque optique (1) selon l'une quelconque des 11 à 15 caractérisé en ce qu'il comprend en outre une étape de saisie du code informatique.
G
G11,G06
G11B,G06K
G11B 19,G06K 19,G11B 7,G11B 20
G11B 19/10,G06K 19/16,G11B 7/005,G11B 7/013,G11B 20/12
FR2891508
A1
DISPOSITIF DE FIXATION D'UN SUR-TAPIS SUR UN FAUX-PLANCHER DE VEHICULE AUTOMOBILE
20,070,406
L'invention concerne un dispositif de fixation d'un sur-tapis sur un faux- plancher de véhicule automobile, un faux-plancher destiné à recevoir un sur-tapis fixé par un tel dispositif, et un ensemble de garnissage de sol comprenant un faux-plancher et un sur-tapis fixé par un tel dispositif. Il est connu de réaliser des faux-planchers, destinés notamment à conférer au sol d'un véhicule automobile une planéité satisfaisante. Typiquement, de tels faux planchers comprennent, empilés successivement de haut en bas: É un tapis de recouvrement, io É une couche de matériau souple, par exemple à base de mousse, destinée à procurer un confort d'utilisation, É une coque inférieure rigide, par exemple à base de matière plastique injectée. II est en outre connu de recouvrir, selon le souhait de l'utilisateur, le tapis de recouvrement par un sur-tapis de protection, qui est éventuellement amovible afin d'en faciliter le nettoyage. De façon traditionnelle, le tapis est pourvu d'organes d'accrochage, tels que des 20 oeillets, agencés pour recevoir des pions d'accrochage du surtapis. Dans ce type de réalisation, le sur-tapis est associé à un matériau souple, à savoir le tapis, ce qui ne garantit pas son bon maintien à l'usage et un aspect esthétique durable. En outre, il peut se produire que le sur-tapis se décroche et se déplace sous les pédales de commande du véhicule, ce qui peut en entraver la manipulation et s'avérer dangereux. Enfin, dans le cas où le tapis n'est pas recouvert d'un sur-tapis, les organes d'accrochage sont inutiles, ce qui entraîne un surcoût. Les organes d'accrochage sont de surcroît visibles, ce qui est inesthétique. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant un dispositif de fixation permettant d'assurer une association simple et efficace entre le tapis d'un faux-plancher et le sur-tapis le recouvrant, et une esthétique optimisée dudit tapis lorsqu'il n'est pas pourvu d'un sur-tapis. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose un , ledit faux-plancher comprenant successivement: É un tapis de recouvrement, É une couche de matériau souple, É une coque inférieure rigide, ledit dispositif comprenant: É un premier orifice réalisé dans ladite couche, É un deuxième orifice réalisé dans ledit tapis en regard dudit premier orifice, É un pion de fixation traversant lesdits orifices, son extrémité supérieure comprenant une tête s'étendant radialement de sorte à recouvrir la périphérie dudit deuxième orifice, son extrémité inférieure étant fixée à un moyen de réception prévu dans ladite coque et agencé de sorte à permettre le placage de ladite tête contre ladite périphérie. Dans une telle réalisation, le pion de fixation étant associé à un élément rigide, à savoir la coque, on garantit ainsi une association ferme et durable du sur-tapis 25 au tapis. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un faux-plancher de véhicule automobile destiné à recevoir au moins un sur-tapis fixé audit faux-plancher par au moins un tel dispositif, ledit faux plancher comprenant successivement: É un tapis de recouvrement, É une couche de matériau souple, É une coque inférieure rigide, ledit faux-plancher comprenant en outre: É un premier orifice réalisé dans ladite couche, 20 É un moyen de réception d'un pion, prévu dans ladite coque, une zone étant prédécoupée dans ledit tapis, à l'aplomb dudit premier orifice, de sorte à pouvoir être perforée par ledit pion, et à former le deuxième orifice. Cette réalisation permet, lorsque l'utilisateur ne souhaite pas que le tapis soit pourvu d'un sur-tapis, de conférer au tapis une esthétique optimisée puisque le deuxième orifice est invisible tant que la zone prédécoupée n'a pas été perforée par un pion de fixation. lo Selon un troisième aspect, l'invention propose un ensemble de garnissage de sol d'un véhicule automobile comprenant un faux-plancher tel que décrit ci-dessus et au moins un sur-tapis fixé audit faux- plancher par au moins un dispositif de fixation selon l'invention. is D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence à la figure jointe, qui présente une vue partielle en coupe d'un ensemble de garnissage de sol d'un véhicule automobile comprenant un faux-plancher et un sur-tapis fixé par un dispositif de fixation selon un mode de réalisation de l'invention. En référence à la figure, on décrit à présent un dispositif 1 de fixation d'un sur-tapis 2 sur un faux-plancher 3 de véhicule automobile, ledit faux-plancher comprenant successivement: É un tapis de recouvrement 4, É une couche de matériau souple 5, par exemple à base de mousse, É une coque inférieure rigide 6, par exemple à base de matière plastique injectée. Le dispositif 1 comprend: É un premier orifice 8 réalisé dans la couche 5, É un deuxième orifice 9 réalisé dans le tapis 4 en regard dudit premier orifice, É un pion de fixation 10 traversant lesdits orifices, son extrémité supérieure comprenant une tête 11 s'étendant radialement de sorte à recouvrir la périphérie dudit deuxième orifice, son extrémité inférieure étant fixée à un moyen de réception 12 prévu dans la coque 6, éventuellement de façon réversible, par exemple par clippage ou par un système quart de tour , ledit moyen étant agencé de sorte à permettre le placage de ladite tête contre ladite périphérie. Selon la réalisation présentée, la coque 6 comprend un bossage 7, ledit bossage étant agencé de sorte à être en contact avec l'envers dudit tapis, le premier orifice 8 étant agencé de sorte à permettre le logement dudit bossage. En variante non représentée, la coque 6 peut ne pas présenter de bossage 7, la périphérie du deuxième orifice 9 étant alors disposée à l'aplomb d'une partie de la couche de matériau souple 5. Selon la réalisation présentée, le moyen de réception 12 est formé d'un troisième orifice 12' prévu dans la coque à l'aplomb des premier 8 et deuxième 9 orifices, le pion 10 traversant ledit troisième orifice et s'y associant, par exemple par clippage ou par un système quart de tour . Le faux-plancher 3 d'un véhicule automobile destiné à recevoir un surtapis 2 fixé par un dispositif 1 selon l'invention comprend successivement: É un tapis de recouvrement 4, É une couche de matériau souple 5, É une coque 6 inférieure rigide, Le faux-plancher 3 comprend en outre: É un premier orifice 8 réalisé dans la couche 5, É un moyen de réception 12 d'un pion 10, prévu dans la coque 6, une zone étant prédécoupée dans le tapis 4, à l'aplomb dudit premier orifice, de 30 sorte à pouvoir être perforée par ledit pion, et à former le deuxième orifice 9. De la sorte, les zones du tapis 4 destinées à la fixation du sur-tapis 2 ne sont pas visibles lorsque ledit sur-tapis n'est pas monté. Selon une réalisation, un sur-tapis 2 est fixé au faux-plancher 3 par une pluralité de dispositifs 1, ceci afin d'assurer son maintien optimal
L'invention concerne un dispositif (1) de fixation d'un sur-tapis (2) sur un faux-plancher (3) de véhicule automobile, ledit faux-plancher comprenant successivement :● un tapis de recouvrement (4),● une couche de matériau souple (5),● une coque inférieure rigide (6), ledit dispositif comprenant :● un premier orifice (8) réalisé dans ladite couche,● un deuxième orifice (9) réalisé dans ledit tapis en regard dudit premier orifice,un pion de fixation (10) traversant lesdits orifices, son extrémité supérieure comprenant une tête (11) s'étendant radialement de sorte à recouvrir la périphérie dudit deuxième orifice, l'extrémité inférieure dudit pion étant fixée à un moyen de réception (12) prévu dans ladite coque et agencé de sorte à permettre le placage de ladite tête contre ladite périphérie.
1) Dispositif (1) de fixation d'un sur-tapis (2) sur un faux-plancher (3) de véhicule automobile, ledit faux-plancher comprenant successivement: É un tapis de recouvrement (4), É une couche de matériau souple (5), É une coque inférieure rigide (6), ledit dispositif comprenant: É un premier orifice (8) réalisé dans ladite couche, io É un deuxième orifice (9) réalisé dans ledit tapis en regard dudit premier orifice, É un pion de fixation (10) traversant lesdits orifices, son extrémité supérieure comprenant une tête (11) s'étendant radialement de sorte à recouvrir la périphérie dudit deuxième orifice, l'extrémité inférieure dudit pion étant fixée à un moyen de réception (12) prévu dans ladite coque et agencé de sorte à permettre le placage de ladite tête contre ladite périphérie. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que la coque (6) comprend un bossage (7), ledit bossage étant agencé de sorte à être en contact avec l'envers dudit tapis, le premier orifice (8) étant agencé de sorte à permettre le logement dudit bossage. 3) Dispositif selon l'une des 1 ou 2, caractérisé en ce que le moyen de réception (12) est formé d'un troisième orifice (12') prévu dans la coque à l'aplomb des premier (8) et deuxième (9) orifices, le pion (10) traversant ledit troisième orifice. 4) Faux-plancher (3) de véhicule automobile destiné à recevoir au moins un sur-tapis (2) fixé audit faux-plancher par au moins un dispositif (1) selon l'une quelconque des précédentes, ledit faux plancher comprenant successivement: É un tapis de recouvrement (4), É une couche de matériau souple (5), É une coque (6) inférieure rigide, ledit faux-plancher comprenant en outre: É un premier orifice (8) réalisé dans ladite couche, É un moyen de réception (12) d'un pion (10), prévu dans ladite coque, une zone étant prédécoupée dans ledit tapis, à l'aplomb dudit premier orifice, de sorte à pouvoir être perforée par ledit pion, et à former le deuxième orifice (9). 5) Ensemble de garnissage de sol d'un véhicule automobile comprenant un lo faux-plancher (3) selon la 4 et au moins un sur-tapis (2) fixé audit faux-plancher par au moins un dispositif (1) selon l'une quelconque des 1 à 3.
B
B60
B60N
B60N 3
B60N 3/04
FR2894380
A1
ACTIONNEUR ELECTROMAGNETIQUE A AIMANTS PERMANENTS DISPOSES EN V ET A BRANCHE CENTRALE EN RETRAIT.
20,070,608
L'invention concerne un actionneur électromagnétique comportant des aimants permanents disposés en V et à branche centrale en retrait. ARRIERE-PLAN DE L'INVENTION On connaît du document FR 2 865 238 un actionneur électromagnétique comportant un organe d'actionnement associé à une palette mobile sous l'action d'un électroaimant comportant une bobine et un noyau adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la pa- lette, le noyau comportant une base de laquelle s'étend des branches dont Une branche centrale autour de laquelle s'étend la bobine. L'électroaimant comporte deux aimants permanents qui sont intégrés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette, les aimants étant traversés par le flux de la bobine. Dans l'un des modes de réalisation illustrés dans ce document, les aimants permanents sont disposés obliquement dans les branches latérales du noyau, ce qui permet de loger dans le noyau des aimants ayant une longueur sensiblement égale à la hauteur de la bobine, sans pour autant augmenter la hauteur de l'électroaimant. Dans cet arrangement, les branches latérales et la branche centrale subissent un choc lors de l'accostage de la palette contre le noyau, ce qui est préjudiciable à l'intégrité des aimants permanents. OBJET DE L'INVENTION L'invention a pour objet un actionneur électromagnétique à aimants obliques dont le risque d'endommage- ment des aimants permanents est diminué. BREVE DESCRIPTION DE L'INVENTION En vue de la réalisation de ce but, on propose un actionneur électromagnétique comportant un organe d'actionnement associé à une palette mobile sous l'action d'au moins un électroaimant qui comporte une bobine, un noyau adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la palette, le noyau comportant une base de laquelle s'étend des branches dont une branche centrale autour de laquelle s'étend la bobine, et deux ai- mants permanents qui sont associés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette, les aimants étant traversés par le flux de la bobine. Selon l'invention, les deux aimants sont disposés dans la branche centrale du noyau pour former un V qui sépare la branche centrale en une partie de support des aimants solidaire de la base et une partie d'extrémité coiffant les aimants, la partie d'extrémité ayant une face d'extrémité qui s'étend avec un retrait par rapport à des faces d'extrémités des au- tres branches. Ainsi, le noyau est séparé en une partie principale intégrant la partie de support des aimants dont l'accès pour la mise en place des aimants permanents est totalement dégagé, et une partie d'extrémité qui est rap- portée sur les aimants disposés sur la partie de support pour coiffer ceux-ci, la partie d'extrémité se centrant d'elle-même sur le V formé par les aimants permanents. Le montage de l'actionneur s'en trouve facilité Le retrait évite que la palette ne vienne buter contre la branche centrale, ce qui évite aux aimants permanents de subir des chocs. BREVE DESCRIPTION DES DESSINS L'invention sera mieux comprise à la lumière de la description qui suit en référence aux figures des des- sins annexés parmi lesquelles : la figure 1 est une vue en coupe schématique partielle d'un actionneur selon l'invention ; - la figure 2 est une vue schématique partielle de l'actionneur de la figure 1, illustré en cours de mon- tage; - la figure 3 est une vue en perspective écorchée partiellement éclatée d'un actionneur électromagnétique double selon l'invention. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION En référence à la figure 1, l'actionneur électromagnétique de l'invention comporte un électroaimant 1 avec un noyau 2 et une bobine 3. L'électroaimant 1 exerce de façon commandée un effort électromagnétique sur une palette 4 solidaire d'un poussoir 5 mobile selon l'axe X. Un tel actionneur est par exemple utilisé pour actionner une soupape de moteur à combustion interne l'actionneur étant disposé de sorte que la poussoir 5 s'étende selon l'axe de coulissement de la soupape. De façon connue en soi, l'actionneur comporte un autre élec- troaimant non représenté qui s'étend en regard de l'électroaimant 1 pour attirer sélectivement la palette 4 dans l'autre sens. L'extrémité du poussoir 5 et l'extrémité de la soupape sont rappelées l'une vers l'autre par des ressorts antagonistes non représentés définissant une posi- tion d'équilibre de l'ensemble poussoir/soupape dans la-quelle la palette s'étend sensiblement à mi-chemin entre les deux électroaimants. Le noyau 2 de l'électroaimant 1 comporte une base 10 de laquelle s'étend deux branches latérales 11 ainsi qu'une branche centrale autour de laquelle s'étend la bobine 3. La branche centrale comporte deux portions 12 avec des faces inclinées en regard qui sont solidaires de la base 10. Les portions 12 forment une partie de support du noyau 2 adaptée à recevoir des aimants permanents 13 de sorte que ceux-ci s'étendent obliquement par rapport à l'axe X et forment un V dont la pointe est ici tournée vers la base 10. Dans le V ainsi formé s'étend un coin 14 formant une partie d'extrémité de la branche centrale. Le trajet des flux générés par les aimants perma- nents 13 qui transitent dans le noyau 2 pour se refermer dans la palette 4 est tracé en traits pointillés épais sur la figure 1. Le coin 14 comporte une face d'extrémité 15 sur laquelle une rainure 17 s'étend parallèlement aux aimants permanents 13. La rainure 17 assure une nette sé- paration des flux respectifs des deux aimants permanents 13 qui passent de part et d'autre de la rainure 17. Comme cela est visible à la figure 3 (sur la-quelle le noyau est illustré retourné par rapport à la figure 1), le montage de l'actionneur se fait comme suit. Après avoir constitué le noyau 2 en assemblant les tôles qui forment la base 10, les branches latérales il et les portions de support 12, on met en place les aimants permanents 13 sur les portions de support 12. A cet égard, les portions de support 12 comportent des redans 50 faci- litant le positionnement des aimants 13. Puis après avoir constitué le coin 14 en assemblant les tôles correspondantes, on rapporte le coin 14 sur les aimants permanents 13 comme indiqué par la flèche. Le coin 14 coiffe alors les aimants permanents 13 et est autocentré par le V for- mé par les aimants permanents 13. Sur la figure 3 est représenté un actionneur double destiné à actionner deux poussoirs (non représentés). A cet égard, l'actionneur double comporte deux bobines 3 et un noyau 2 commun obtenu en accolant deux noyaux iden- tiques à celui illustré à la figure 1 et en formant une seule branche des deux branches latérales accolées. Comme auparavant, le noyau 2 comporte des branches centrales autour desquels les bobines 3 s'étendent, les branches centrales comportant des portions de support 12 qui por- tent les aimants permanents 13, ainsi que des coins 14. Pour maintenir le tout, on utilise des brides 18 amagnétiques qui comportent chacune d'une part une partie élancée 19 qui vient se loger dans la rainure 17 de la face active 15 du coin 14 et d'autre part des tirants 20 qui s'étendent dans des orifices traversants du coin 14, puis entre les aimants permanents 13, et enfin dans des orifices du noyau 2 (non visibles) pour être fixés à ce dernier, par exemple par vissage ou encore par rivetage (en variante, les tirants pourraient traverser le noyau 2 pour être fixés directement au corps 100). Les brides amagnétiques 18 permettent d'exercer un effort de pression pour rattraper, voire annuler l'entrefer résiduel pouvant subsister du fait des tolérances de fabrication entre d'une part les portions de support 12 et les aimants permanents 13, et d'autre part les aimants permanents 13 et le coin 14. Ce rattrapage d'entre-fers permet d'augmenter le rendement magnétique de l'actionneur. Selon un aspect particulier de l'invention plus particulièrement visible à la figure 1, la face d'extrémité 15 du coin 14 s'étend avec un retrait h par rapport aux faces d'extrémité 16 des branches latérales 11. Ainsi, lorsque la palette 4 vient en butée contre le noyau 2, celle-ci ne bute que sur les faces d'extrémi- té 16 des branches latérales 11, et non sur la branche centrale. De façon générale, et plus particulièrement lorsque les aimants permanents sont réalisés par agglomération de matériaux en poudre, les aimants permanents sont très sensibles aux chocs. Le retrait h permet de soustraire les aimants permanents 13 aux chocs de la pa-lette 2 contre le noyau 4, ce qui augmente la durée de vie de l'actionneur. En outre, en l'absence d'un tel retrait, les tolérances de fabrication du noyau donneraient lieu à des entrefers résiduels entre la palette et les branches de l'actionneur causant un hystérésis magnétique qui perturberait la répétabilité du décollage de la palette 4 du noyau 2. Le retrait permet de diminuer, voire éliminer cet hystérésis. A cet effet, on choisit de préférence un retrait h de l'ordre de quelques dixièmes de millimètres, donc bien plus important que les entrefers qui sont de l'ordre de quelques dizaines de micromètres de sorte que retrait h forme entre la palette et la branche centrale un entrefer important dont l'influence est prépondérante sur celle des entrefers résiduels lorsque la palette est à proximité du noyau, ce qui permet de diminuer voire d'éliminer les effets de l'hystérésis magnétique causé par les entrefers résiduels. En pratique, on choisira de préférence un retrait h supérieur à 0,1 millimètres, tout en restant inférieur à 0, 35 millimètres, afin de ne pas pénaliser les performances de l'actionneur. Selon un aspect particulier de l'invention plus particulièrement visible aux figures 1 et 2, le noyau 2 comporte un dégagement 30 qui s'étend entre les aimants permanents 13 au niveau de la pointe du V, et dans lequel est engagée la pointe 31 du coin 14. Le serrage du coin 14 au moyen de la bride 18 peut conduire, en raison de l'angle relativement aigu du coin 14, à une dispersion importante de la position de la pointe 31 selon l'axe X. Le dégagement 30 permet d'absorber cette dispersion tout en évitant un contact entre la pointe 31 et le reste du noyau 2. En outre, le dégagement 30 sera choisi assez pro- fond pour former un entrefer suffisamment important entre le coin 14 et la base 10 évitant en service un passage de flux magnétique entre le coin 14 et la base 10 qui court-circuiterait les aimants permanents 13. Enfin, le dégagement 30 forme une zone amagnétique à la base des aimants permanents 13 à l'endroit où ceux-ci forment la pointe du V, ce qui permet une nette séparation des flux des aimants permanents 13 dans cette zone du noyau. L'invention n'est pas limitée à ce qui vient d'être décrit, mais bien au contraire englobe toute va- riante entrant dans le cadre défini par les revendications. En particulier, bien que l'on ait illustré ici des actionneurs dont les aimants permanents forment un V dont la pointe est tournée vers la base du noyau, on pourra également disposer les aimants de sorte qu'ils forment un V avec la pointe dirigée vers la palette. Les partie de support des aimants solidaire de la base comportera des faces inclinées qui ne sont plus en regard, mais qui sont tournés vers les branches latérales, tandis que la partie d'extrémité de la branche centrale n'aura plus une forme de coin, mais une forme de chapeau
L'invention concerne un Actionneur électromagnétique comportant un organe d'actionnement associé à une palette (4) et mobile sous l'action d'un électroaimant qui comporte une bobine (3), un noyau (2) adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la palette, le noyau comportant une base (10) de laquelle s'étend des branches dont une branche centrale autour de laquelle s'étend la bobine, et deux aimants permanents (13) qui sont associés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette, les aimants étant traversés par le flux de la bobine. Selon l'invention, les deux aimants permanents sont disposés dans la branche centrale du noyau pour former un V qui sépare la branche centrale en une partie de support (12) des aimants permanents solidaire de la base et une partie d'extrémité (14) coiffant les aimants permanents, la partie d'extrémité ayant une face d'extrémité (15) qui s'étend avec un retrait (h) par rapport à des faces d'extrémité (16) des autres branches (11).
1. Actionneur électromagnétique comportant un or- gane d'actionnement associé à une palette (4) et mobile sous l'action d'au moins un électroaimant qui comporte : - une bobine (3); - un noyau (2) adapté à canaliser un flux de la bobine pour qu'il se referme dans la palette, le noyau comportant une base (10) de laquelle s'étend des branches dont une branche centrale autour de laquelle s'étend la bobine; - deux aimants permanents (13) qui sont associés au noyau de sorte que ce dernier canalise un flux des aimants permanents pour qu'il se referme dans la palette, les aimants étant traversés par le flux de la bobine; caractérisé en ce que les deux aimants permanents sont disposés dans la branche centrale du noyau pour for-mer un V qui sépare la branche centrale en une partie de support (12) des aimants permanents solidaire de la base et une partie d'extrémité (14) coiffant les aimants permanents, la partie d'extrémité ayant une face d'extrémité (15) qui s'étend avec un retrait (h) par rapport à des faces d'extrémité (16) des autres branches (11). 2. Actionneur électromagnétique selon la revendi- cation 1, dans lequel le retrait (h) est compris dans l'intervalle [0,1 mm, 0,35 mm].
H,F
H01,F01
H01F,F01L
H01F 7,F01L 9
H01F 7/122,F01L 9/04,H01F 7/16
FR2900289
A1
CIRCUIT DE COMMUTATION POUR LA MISE EN SERIE DES IGBT
20,071,026
La présente invention concerne un circuit de commutation du type comportant deux transistors de puissance montés en série et un circuit d'excitation de chaque transistor propre à obtenir une commutation simultanée des deux transistors Les moteurs à courant alternatif sont couramment alimentés à partir d'un bus d'alimentation en courant continu aux bornes desquelles sont connectées les différentes phases des moteurs par l'intermédiaire d'un variateur de fréquence, constitué d'organes de commutation dont l'état est piloté par une électronique de commande adaptée. Pour les moteurs d'entraînement de pompe ou de compresseur très puissants, notamment pour l'exploitation pétrolière, de très fortes puissances électriques doivent circuler au travers des organes de commutation assurant l'alimentation du moteur. Les organes sont constitués par des transistors de type IGBT. Pour faire des variateurs de fréquence des moteurs très puissants, il convient de monter en série deux transistors de type IGBT pour assurer chaque commutation, un unique transistor ne permettant pas d'interrompre la circulation du courant pour des tensions très élevées à ces bornes. Les deux transistors ainsi connectés en série doivent être comman- dés avec une :synchronisation parfaite afin que ceux-ci correspondent fonctionnellement à un unique transistor. Les erreurs de synchronisation entre les deux transistors conduisent à ce que la tension soit supportée par seulement un des transistors, ce qui peut occasionner sa destruction. Compte tenu des tolérances de fabrication des transistors et de la précision de l'électronique de commande, la synchronisation du fonctionne-ment des transistors est délicate à assurer. Des solutions électroniques de commande très sophistiquées ont été développées. Ces solutions nécessitent la mise en oeuvre de circuits intégrés spécifiques qui sont très coûteux. Par ailleurs, on connaît une technique de protection des transistors désignés couramment en anglais par l'expression active clamping . Suivant cette solution, les transistors sont associés entre la grille de commande et une borne de conduction à une diode zener avec une résistance montée en inverse qui, lorsque la tension est trop forte entre les bor- nes de conduction du transistor permet de ramener le transistor vers son état passant et ainsi limiter la tension à ses bornes. Cette technique nécessite des marges d'allumage des transistors très élevées et impose d'utiliser des diodes zener résistantes et relativement précises. L'invention a pour but de proposer une solution peu coûteuse au problème de la synchronisation de deux transistors montés en série. A cet effet, l'invention a pour objet un circuit de commutation du type précité, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens d'élaboration d'un si- gnal correctif de commande d'un transistor à commande corrigée parmi les deux transistors, en fonction de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série. Suivant des modes particuliers de réalisation, le circuit de commutation comporte l'une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le circuit comporte deux condensateurs reliés aux bornes de conduction des deux transistors et connectés à des moyens d'évaluation de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série ; - au moins un condensateur est monté en série avec une résistance ; - les deux condensateurs sont reliés en série en bornes de conduction extrêmes des deux transistors, et les moyens d'établissement de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série comportent des moyens de prélèvement du signal correctif de commande, au point milieu des deux condensateurs ; - un premier condensateur est relié entre les bornes de conduction extrêmes des deux transistors et le second condensateur est relié entre les bornes de conduction de l'un des transistors et les moyens d'établissement de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série comportent les moyens analogi- ques de calcul de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série à partir des tensions aux bornes des deux condensateurs ; - le circuit comporte des moyens pour appliquer le signal correctif de commande directement à l'électrode de grille du transistor à commande corrigée ; - le circuit comporte des moyens pour appliquer le signal correctif de commande au circuit d'excitation du transistor à commande corrigée ; et - le circuit comporte au moins à la grille d'un transistor un circuit d'inhibition du signal correctif appliqué au transistor à commande corrigée pour inhiber la correction lors d'un court-circuit de l'autre transistor. L'invention a également pour objet un variateur de fréquence pour moteur à courant alternatif comportant au moins un circuit de commutation tel que décrit ci-dessus. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple et faite en se référant aux dessins, sur lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un variateur de vitesse alimentant un moteur à courant alternatif. ; la figure 2 est un schéma d'un circuit de commutation du variateur de la figure 1 ; - les figures 3 et 4 sont des courbes illustrant le fonctionnement du 20 circuit de commutation de la figure 2 ; et - les figures 5, 6 et 7 sont des schémas de variantes de réalisation d'un circuit de commutation selon l'invention. Sur la figure 1, un moteur 10 à courant alternatif est alimenté par un variateur de vitesse 12 tel qu'illustré. Ce variateur est relié sur un bus 14 25 d'alimentation en courant continu. Par exemple, trois pôles 16A, 16B, 16C du moteur sont reliés chacun à une borne 18A, 18B du bus d'alimentation en courant continu par un circuit de commutation 20. Ainsi, six circuits de commutation 20 sont mis en oeuvre, chacun entre une phase du moteur et une borne du bus. Chaque circuit de commutation est piloté par un circuit de 30 commande non représenté. L'un des circuits de commutation 20 est représenté en détail sur la figure 2. Il comporte deux transistors 22, 24 de type IGBT reliés en série entre une borne du bus et une phase du moteur. L'électrode de grille de chaque transistor est reliée à un circuit d'excitation 26, 28 respectivement connu en soi. En outre, le circuit de commutation 20 comporte des moyens 30 d'élaboration d'un signal correctif di de commande d'un transistor à corn- mande corrigée parmi les deux transistors 22, 24, en fonction de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série. Dans le mode de réalisation illustré sur la figure 2, le transistor à commande corrigée est le transistor 22. Les moyens 30 d'élaboration du signal correctif comprennent ici deux condensateurs 32, 34 montés en série entre les bornes de conduction extrêmes des deux transistors 22, 24. Le point milieu 36 des deux condensateurs est relié à la grille du condensateur à commande corrigée 22 par un conducteur 37 d'injection d'un courant de correction. Suivant un mode de réalisation avantageux, et tel qu'illustré sur la figure 2, chaque condensateur 32, 34 est associé en série à une résistance 38, 40 améliorant la stabilité du fonctionnement. Les condensateurs sont identiques et ont par exemple une capacité comprise entre 100 pF et 10 nF. De même, les deux résistances sont identiques et ont une résistance comprise entre 1 i2 et 100 4. Il résulte des connexions du circuit illustré sur la figure 2 que le courant di injecté depuis le point milieu 36 des deux condensateurs vers la grille du transistor à commande corrigée 22 et correspondant au signal correctif est égale à iii =C--(V32 û V34) où V32 et V34 sont les tensions aux bornes des condensateurs 32, 34, C est la capacité des deux condensateurs ; et dt désigne la dérivée par rapport au temps. Ainsi, en fonctionnement, lorsqu'une différence des dérivés de la tension par rapport au temps aux bornes des deux transistors 22, 24 se produit pendant la commutation, une dissymétrie dans la charge ou la décharge des condensateurs apparaît. Ainsi, un courant di est produit et est réinjecté dans la grille du transistor à commande corrigée 22 corrigeant ainsi le courant qui le traverse et modifiant de manière corrélative la charge du condensateur monté en parallèle. Un exemple est illustré sur les figures 3 et 4 montrant respectivement la commutation vers l'état passant et vers l'état bloqué d'un circuit de commutation. On constate sur ces deux figures que les tensions aux bornes des deux transistors représentés en trait continu gras pour le transistor 22 et en pointillés longs pour le transistor 24 chutent ou augmentent mais qu'elles restent sensiblement égales pendant toute la phase de mise en circulation ou d'arrêt du courant. Le courant, illustré en pointillés courts pour le transistor 22 et en trait continu fin pour le transistor 24, passe d'une valeur minimale, à une valeur stationnaire supérieure après un passage par une valeur extrême ou d'une valeur stationnaire à une valeur inférieure. Les deux tran- sistors étant en série, les courants circulants sont sensiblement identiques. Ainsi, un circuit passif simple est fourni qui permet d'accélérer ou de ralentir la commutation du transistor à commande corrigée de manière à établir de manière forcée une répartition de la tension entre les deux transis-tors pendant la commutation. Suivant encore une autre variante illustrée sur la figure 5, le signal correctif ai est introduit dans le circuit 26 d'excitation du transistor à commande corrigée 22 et n'est pas appliqué directement à la grille du transistor à commande corrigé 22. Dans ce mode de réalisation, le circuit d'excitation 26 est adapté pour modifier le signal d'excitation adressé à la grille du transistor à commande corrigée en fonction du signal correctif reçu 3i. En particulier, le signal correctif reçu est filtré et amplifié, afin d'être ajouté au signal de commande produit comme connu en soi par le circuit d'excitation 26. Un autre mode de réalisation d'un circuit de commutation est illustré sur la Figure 6 où l'on retrouve les deux transistors 22, 24 montés en série et chacun associé à un circuit d'excitation 26, 28 respectivement. Dans ce mode de réalisation, le transistor à commande corrigée 22 est relié à la source du transistor 24, c'est-à-dire que les transistors sont in-versés par rapport au mode de réalisation des Figures 1 et 5. Des moyens 130 d'élaboration d'un signal correctif bi de commande pour le transistor 22 sont également prévus. Ceux-ci comportent un condensateur 132 monté entre les deux bornes de conduction du transistor à commande corrigée 22 ainsi qu'un second condensateur 134 monté en parallèle entre les bornes conductrices extrêmes des deux transistors 22, 24. Chaque condensateur 132, 134 est monté en série avec une résistance 138, 140. Ces résistances sont connectées entre les collecteurs des transistors 22 et 24 et une armature du condensateur correspondant. Chaque armature des condensateurs 132, 134 reliée à une résistance 138, 140 est connectée à l'entrée d'un calculateur analogique 142 propre à établir une cornbinaison linéaire entre les signaux reçus en entrée. La sortie du calculateur 142 est reliée directement à la grille du transistor à commande corrigée 22. En variante, cette sortie est reliée au circuit d'excitation 26. Le calculateur 142 est adapté pour calculer un courant de correction Si =C dt (V132 -- V134) en négligeant la valeur des résistances 138, 140. On comprend que dans ce mode de réalisation également, le signal de commande du transistor 22 est modifié en fonction des tensions aux bornes des deux condensateurs 132, 134. Ces tensions sont directement liées aux tensions aux bornes des transistors 22, 24. Ainsi, en cas de différence dans les tensions aux bornes des transistors, une différence comparable est constatée aux bornes des condensateurs et un courant correctif représenta-tif de cette différence est appliqué au transistor 22, corrigeant ainsi la différence de tension aux bornes des transistors. Sur la IFigure 7 est représenté un perfectionnement au mode de réali-sation de la Figure 1. Ainsi, les éléments identiques sont désignés par les mêmes numéros de référence. Ce mode de réalisation comporte un étage intermédiaire 200 d'inhibition du signal correctif permettant une redondance des transistors IGBT et un fonctionnement de circuit de commutation lorsque l'un des transistors IGBT est défaillant et bloqué à l'état passant. En particulier, cet étage 200 est interposé entre le point milieu des deux condensateurs 32, 34 suivant la ligne 37 d'injection du courant de cor-rection et la grille du transistor 22 à commande corrigée. Ce dispositif comporte une source de tension 202 par exemple de 15 Volts et quatre organes de commutation de commande chacun commandé pour appliquer une tension de plus ou moins 15 Volts à la grille du transistor 22 pour permettre la poursuite du fonctionnement. Ainsi, deux organes de commutation 204, 206 sont connectés respectivement aux bornes de la source de tension 202 et au collecteur du transistor 22. De même, deux organes de commutation 208, 210 relient les bornes de la source de tension à la grille du transistor 22 par l'intermédiaire de deux résistances 212, 214. Une borne de chaque organe de commutation 208, 210 reliée à la résistance respectivement 212, 214 est connectée à la grille du transistor 22. Ainsi, la source de tension 202, les organes de communtation 208, 210, 212, 214 et les résistances 212, 214 forment le circuit d'excitation 26 commandant le transistor 22. Le circuit d'excitation 26 est relié au point mi-lieu 36 défini entre les deux condensateurs 32, 34 par deux diodes 216, 218. Plus précisément, chaque organe de commutation 208, 210 est relié directement au point milieu 36 par l'intermédiaire d'une diode 216, 218, connectée entre un organe de commutation et la résistance associée. L'étage 200 'comporte en outre une unité de pilotage des organes de commutation 204 à 210 non représentée. A la mise en conduction du circuit de commutation, les seuls organes de commutation 204 et 210 sont passants. La tension de commande à la grille est égale à VGE =15 volts et le courant de grille issu du circuit d'excitation 26 circule au travers de la résistance 214. A la fermeture du circuit de commutation, les transistors 206, 208 sont mis en conduction. La tension de commande à la grille est alors égale à VGE = - 15 volts et le courant de grille issu du circuit d'excitation 26 passe au travers de la résistance 212. L'utilisation des diodes 216, 218 dans le circuit de retour de ai assure que les caractéristiques de mise en conduction et d'ouverture du transistor à commande corrigée 22 soit seulement modifiées dans le cas où le transistor à commande corrigée 22 commute plus lentement que le transistor associé 24 en fonctionnement normal. Si pendant un état de défaut, le transistor 24 est court-circuité, la présence des diodes 216, 218 permet de découpler la commutation du transistor 22 des effets résultant du court-circuit établi aux bornes du transistor 24. Pour compenser pendant le fonctionnement normal le fait que la commutation du transistor à commande corrigée 22 ne peut pas être faite plus lentement pour correspondre à celle du transistor 24, les résistances 212 et 214 sont sélectionnées de sorte que les commutations du transistor 24 soient plus rapides que celles du transistor 22. De manière alternative, des retards sont employés dans les portes du transistor à commande corrigée 22 par rapport à celle du transistor 24 pour une compensation amélio- rée
L'invention concerne un circuit de commutation comportant deux transistors de puissance montés (22, 24) en série et un circuit (26, 28) d'excitation de chaque transistor propre à obtenir une commutation simultanée des deux transistors. Le circuit comporte des moyens (30) d'élaboration d'un signal correctif (deltai) de commande d'un transistor à commande corrigée (22) parmi les deux transistors (22, 24), en fonction de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors (22, 24) montés en série.
1.- Circuit de commutation comportant deux transistors de puissance montés (22, 24) en série et un circuit (26, 28) d'excitation de chaque transistor propre à obtenir une commutation simultanée des deux transistors, ca-ractérisé en ce qu'il comporte des moyens (30) d'élaboration d'un signal correctif (di) de commande d'un transistor à commande corrigée (22) parmi les deux transistors (22, 24), en fonction de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors (22, 24) montés en série. 2.- Circuit de commutation selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte deux condensateurs (32, 34 ; 132, 134) reliés aux bornes de conduction des deux transistors (22, 24) et connectés à des moyens (36 ; 142) d'évaluation de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors (22, 24) montés en série. 3.- Circuit de commutation selon la 2, caractérisé en ce qu'au moins un condensateur (32, 34 ; 132, 134) est monté en série avec une résistance (38, 40 ; 138, 140). 4.- Circuit de commutation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que les deux condensateurs (32, 34) sont reliés en série en bornes de conduction extrêmes des deux transistors (22, 24), et en ce que les moyens d'établissement de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série comportent des moyens (37) de prélèvement du signal correctif (6i) de commande, au point milieu (36) des deux condensateurs (32, 34). 5.- Circuit de commutation selon la 2 ou 3, caractérisé en ce qu'un premier condensateur (134) est relié entre les bornes de conduction extrêmes des deux transistors (22, 24) et le second condensateur (132) est relié entre les bornes de conduction de l'un (22) des transis-tors et les moyens d'établissement de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deux transistors montés en série comportent les moyens analogiques (142) de calcul de la différence d'évolution temporelle de la tension aux bornes de conduction des deuxtransistors montés en série à partir des tensions aux bornes des deux condensateurs (132, 134). 6.- Circuit de commutation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (36 ; 37) pour appliquer le signal correctif (6i) de commande directement à l'électrode de grille du transistor à commande corrigée (22). 7.- Circuit de commutation selon la 4 ou 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (37) pour appliquer le signal correctif (3i) de commande au circuit (26) d'excitation du transistor à commande corrigée. 8.- Circuit de commutation selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce qu'il comporte au moins à la grille d'un transistor (22) un circuit (200) d'inhibition du signal correctif (6i) appliqué au transistor à commande corrigée (22) pour inhiber la correction lors d'un court-circuit de l'autre transistor (24). 9.- Variateur de fréquence d'un moteur à courant alternatif comportant au moins un circuit de commutation selon l'une quelconque des précédentes.
H
H02
H02M
H02M 1
H02M 1/088
FR2892111
A1
MATERIAU POUR GENERER DE L'HYDROGENE PAR HYDROLYSE D'UN BOROHYDRURE, PROCEDE POUR PRODUIRE UN TEL MATERIAU ET PILE A COMBUSTIBLE METTANT EN OEUVRE UN TEL MATERIAU
20,070,420
MATERIAU. DOMAINE DE L'INVENTION La présente invention se rapporte à la production de matériau pour générer de l'hydrogène, en particulier pour générer de l'hydrogène gazeux. De manière connue, une telle production peut être réalisée par une réaction d'hydrolyse d'un borohydrure. Cette invention trouve notamment application en tant que combustible pour les piles à combustible à membrane échangeuse de protons de type PEMFC (pour Proton Exchange Membrane Fuel Cells O. Plus particulièrement dans le cadre de cette application, la présente invention concerne les piles à combustible destinées à l'alimentation électrique d'appareils électriques ou électroniques portables, c'est-à-dire d'appareils nécessitant une puissance électrique faible. Cette invention peut cependant trouver application pour alimenter en hydrogène des piles à combustible de puissances supérieures. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE On sait que la pile à combustible représente une source d'énergie non -polluante et alternative à la combustion d'hydrocarbures, en particulier pour les automobiles. Dans le cas des applications portables, l'un des principaux avantages des piles à combustibles, par comparaison aux batteries usuelles telles qu'une batterie au lithium, repose sur la forte densité énergétique (rapport puissance et autonomie sur la masse mise en oeuvre) de leurs combustibles. Une pile à combustible est une pile dans laquelle l'électricité est générée par l'oxydation d'un combustible réducteur, par exemple l'hydrogène, sur une électrode, couplée à la réduction d'un oxydant, tel que l'oxygène de l'air, sur l'autre électrode. Il est possible d'accélérer la réaction d'oxydation de l'hydrogène au moyen d'un catalyseur qui contient généralement un élément métallique. Cependant, dans le cas des piles à combustibles utilisant de l'hydrogène, produit extrêmement inflammable, l'un des principaux obstacles réside dans la production et/ou le stockage de ce combustible. C'est pourquoi les choix technologiques s'orientent actuellement vers des combustibles liquides directement oxydés à l'anode de la pile ou vers des combustibles, liquides ou solides, susceptibles de générer de l'hydrogène à la demande , c'est-à-dire grâce auxquels la quantité d'hydrogène générée équivaut à la quantité d'hydrogène consommée par la pile. L'un des modes de production d'hydrogène connu consiste à hydrolyser des borohydrures, sous forme solide ou liquide, comme le borohydrure ou tétrahydroborate de sodium NaBH4, mis en solution et mis en contact avec une matière catalytique à l'état solide. La réaction d'hydrolyse du borohydrure de sodium s'opère sous certaines conditions selon le schéma réactionnel suivant : M(BH4)n + 2nH2O M[B(OH)4]n + 4nH2 où M est un élément alcalin ou alcalinoterreux et n est un nombre entier positif égal au nombre d'électrons de valence de l'élément M. Cet élément M peut par exemple être du sodium (Na), auquel cas le nombre n est égal à 1, ce qui conduit au schéma réactionnel suivant : NaBH4 + 2H2O ---> NaB(OH)4 + 4H2. Néanmoins, l'élément M pourrait être constitué par du potassium (K), du lithium (Li) ou un autre élément approprié. Cette réaction d'hydrolyse d'un borohydrure présente l'avantage de mettre en jeu des 20 réactifs et des résidus qui sont inoffensifs, c'est-à-dire non toxiques et non polluants, contrairement par exemple aux réactions mises en jeu dans les piles à combustible à méthanol direct de type DMFC (pour Direct Methanol Fuel Cell ) ou à l'acide formique de type FAFC (pour Formic Acid Fuel Cell ), qui utilisent respectivement du méthanol ou de l'acide formique comme combustible. 25 Selon ce schéma réactionnel, le borohydrure de sodium, couramment utilisé, génère quatre moles d'hydrogène en réagissant avec deux moles d'eau. En général, on utilise une solution de borohydrure de sodium pour faciliter la 30 réaction, car l'hydrolyse nécessite l'utilisation de catalyseurs, d'acide ou d'oxydant. Cette solution est mise en contact avec une matière catalytique ; typiquement elle passe sur un lit catalytique , afin de générer l'hydrogène. Le contrôle du débit de la solution de borohydrure permet de contrôler la réaction. 35 Néanmoins, on a constaté qu'un tel mode de genèse d'hydrogène présente un rendement assez faible, le rendement étant ici défini comme le rapport de la masse d'hydrogène généré à la masse de combustible mis en oeuvre. En effet, l'utilisation d'une solution de borohydrure présente un inconvénient majeur pour l'application aux piles à combustible, en particulier celle destinées aux appareils portables : la solubilité dans l'eau du borohydrure de sodium et de son produit est relativement faible. Ainsi, il faut environ 3,8 moles d'eau pour solubiliser une mole de borohydrure de sodium (NaBH4) et 13,3 moles d'eau pour solubiliser une mole du produit de réaction (NaBO2). La quantité d'eau à utiliser pour obtenir soit une solution de borohydrure de sodium, soit une solution dans laquelle le produit de réaction est soluble, est bien supérieure à la quantité d'eau nécessaire à la simple réaction d'hydrolyse. Par conséquent, le rendement réel de genèse d'hydrogène est plus faible que le rendement théorique (10,8%). Il serait ainsi d'environ 7% si la solution solubilisait uniquement le borohydrure de sodium (NaBH4), mais il est de l'ordre de 3% seulement car la solution solubilise le borohydrure de sodium (NaBH4) et le produit de réaction (NaBO2). Il n'existe donc pas à l'heure actuelle de générateur d'hydrogène à base de solution de borohydrure de sodium, capable de travailler avec des rendements supérieurs à 4%. En outre, il convient de remarquer que les solutions de borohydrures ne sont pas stables dans le temps : elles s'hydrolysent en générant de l'hydrogène H2, ce qui s'avère gênant pour le stockage. Afin de se rapprocher du rendement théorique et élever la densité d'énergie du combustible, il est donc préférable d'utiliser uniquement la quantité d'eau stoechiométrique nécessaire à la réaction de genèse d'hydrogène. Pour cela, il a été envisagé de mettre en oeuvre des borohydrures sous forme solide, en particulier à l'état divisé, c'est-à-dire sous forme pulvérulente. L'hydrogène est alors généré par addition de borohydrure solide à une solution aqueuse contenant de préférence une matière catalytique. Cependant, il est difficile de contrôler une telle réaction et, partant, le débit d'hydrogène généré. En effet, ce type de réaction hétérogène, c'est-à-dire mettant en jeu des réactifs à l'état liquide et à l'état solide, est difficile à contrôler, car elle produit des mécanismes de diffusion, en l'occurrence la diffusion de l'eau vers le borohydrure. Or de tels mécanismes de diffusion dépendent fortement de la porosité du milieu réactif, qui elle-même, varie au cours de l'avancement de la réaction du fait de la formation de sous-produits plus ou moins compacts. Or, on rappelle que les systèmes de piles doivent être optimisés en termes de poids. Il 10 est donc nécessaire d'optimiser la fabrication de l'hydrogène en maîtrisant au mieux la réaction. EXPOSE DE L'INVENTION 15 L'objectif de la présente invention est de proposer un matériau de genèse d'hydrogène ne présentant pas les inconvénients de l'art antérieur. La présente invention a donc pour objet un matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse d'un borohydrure permettant de mieux contrôler la cinétique de réaction, donc le débit d'hydrogène généré, et en outre de limiter la formation d'une couche passivante. 20 Selon l'invention, le borohydrure se présente sous forme de poudre dont les grains sont recouverts en tout ou partie par des particules de matière catalytique. Autrement dit, le catalyseur recouvre tout ou partie des grains de borohydrure. 25 Un tel matériau, compte tenu du mode d'activation du borohydrure solide, permet de générer de l'hydrogène en opérant une réaction hétérogène solide - liquide facilement contrôlable, quel que soit son degré d'avancement. En effet, la matière catalytique recouvre tout ou partie de la surface du solide, de telle sorte que l'activation de la réaction ne nécessite aucun transport de catalyseur par la phase hydrolysante. 30 Selon une première forme de réalisation de l'invention, le borohydrure peut être un borohydrure d'un élément alcalin ou alcalino-terreux. Un tel élément alcalin ou alcalino-terreux ne pollue pas, il est non toxique et il peut conduire à de bons rendements de réaction. 35 5 Avantageusement, cet élément peut être choisi dans le groupe comprenant le sodium (Na), le lithium (Li) et le magnésium (Mg). Ces trois éléments présentent une forte capacité d'hydrogène. Le tétrahydroborate de sodium Na BH4 est en outre le plus avantageux, car facile à produire et peu coûteux. Selon une forme de réalisation avantageuse de l'invention, la poudre de borohydrure peut présenter une surface spécifique comprise entre 0,5 et 100 m2.g-1, et de préférence comprise entre 1 et 10 m2.g-1. 10 Une surface spécifique ainsi définie peut conduire à des rendements de réaction élevés. La surface spécifique du borohydrure pulvérulent est un paramètre essentiel gouvernant la réactivité intrinsèque du composé. La surface spécifique dépend du diamètre médian des particules et de leur masse volumique et elle est caractéristique de la division des matériaux non poreux comme les borohydrures. 15 En pratique, le borohydrure peut être à base d'ion tétrahydroborate (BH4-). Le choix de cet ion pour réaliser le matériau objet de l'invention permet de maximaliser la quantité d'hydrogène produite. 20 Selon une autre forme de réalisation de l'invention, les particules de matière catalytique peuvent être constituées par un métal noble ou non noble ou par un alliage ou un sel ou un oxyde d'au moins un métal, noble ou non noble. Ces matières présentent l'avantage de catalyser efficacement les réactions d'hydrolyse des borohydrures. 25 En pratique, le métal peut être choisi dans le groupe comprenant le ruthénium (Ru), le platine (Pt), le palladium (Pd), le cobalt (Co), le nickel (Ni), le fer (Fe), l'or (Au), l'argent (Ag), le manganèse (Mn), le rhénium (Re), le rhodium (Rh), le titane (Ti), le vanadium (V) et le cérium (Ce). L'alliage peut être avantageusement PtRu. Avantageusement, le sel peut être un borure ou un sel organométallique d'au moins un métal, noble ou non noble, et par exemple du borure de cobalt ou du borure de 35 nickel, qui constituent tous deux de bons catalyseurs. 30 Lorsqu'un ou plusieurs de ces métaux sont utilisés pour former les particules de matière catalytique, il est possible d'atteindre de bons rendements de réaction de genèse d'hydrogène par hydrolyse du matériau objet de l'invention. Le cobalt et le nickel ne conduisent pas à des dépôts de particules métalliques mais à la formation des borures correspondants très actifs car divisés à l'échelle nanométrique. A titre exemplatif, les particules de matière catalytique peuvent présenter un diamètre médian compris entre 1 et 100 nm, et de préférence compris entre 3 et 5 nm. De telles nanoparticules permettent de catalyser la réaction d'hydrolyse du matériau de manière à obtenir un rendement optimal. Avantageusement, la poudre, lorsque ses grains constitutifs sont recouverts par les particules de matière catalytique de manière sensiblement uniforme, peut comprendre entre 0,5 et 10 % en poids desdites particules, et de préférence entre 1 et 5 % en poids desdites particules. Une telle proportion permet d'opérer une réaction d'hydrolyse du matériau présentant un rendement de réaction élevé. Par ailleurs, la présente invention concerne également un procédé de production d'un matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse d'un borohydrure. Selon l'invention, ce procédé comprend les étapes consistant : à produire des particules de matière catalytique par réduction d'un sel ou d'un alliage ou d'un oxyde d'au moins un métal, noble ou non noble ; à déposer ces particules sur la surface des grains de borohydrure par une réaction en phase homogène ou hétérogène d'une solution diluée d'un précurseur de cette matière catalytique sur une solution ou une suspension comprenant les grains de borohydrure. Un matériau fabriqué selon un tel procédé permet d'opérer une réaction de genèse d'hydrogène à rendement élevé. A titre exemplatif, ce procédé peut comprendre les étapes consistant : à mettre en suspension du borohydrure de sodium sec dans du tétrahydrofurane 35 sec ; à agiter vigoureusement ladite suspension ; à porter ladite suspension à une température d'environ 40 C ; à ajouter goutte-à-goutte à ladite suspension une solution contenant de 1'acétylacétonate de ruthénium ; à maintenir une agitation vigoureuse pendant environ 14 heures ; à refroidir la solution résultante à température ambiante ; à filtrer ladite solution sous un balayage d'argon ; à sécher le filtrat solide à une température d'environ 60 C et sous une pression réduite jusqu'à environ 102 mbar. La présente invention concerne également une pile à combustible comprenant un électrolyte, une anode et une cathode, dont l'oxydant est de l'oxygène (02) et le réducteur de l'hydrogène (H2) produit par hydrolyse. Selon l'invention, cette pile comprend un dispositif apte à réaliser une réaction d'hydrolyse d'un matériau objet de l'invention tel que précédemment décrit. L'invention apparaîtra plus clairement à la lumière de la description des modes de réalisation particuliers suivants. L'objet de l'invention ne se limite cependant pas à ces modes de réalisation particuliers et d'autres modes de réalisation de l'invention sont possibles. MODES DE REALISATION DE L'INVENTION L'invention est illustrée ci-après au moyen d'un exemple pratique de procédé û objet de l'invention û permettant de fabriquer le matériau également objet de l'invention, c'est-à-dire un borohydrure sous forme de poudre, dont les grains sont recouverts en tout ou partie par des particules de matière catalytique. En outre, la réaction d'hydrolyse dudit matériau est détaillée, bien qu'elle repose sur un schéma réactionnel connu en soi. Préparation d'une poudre de borohydrure de sodium partiellement recouverte de 30 nanoparticules de ruthénium Dans ce mode de réalisation particulier conforme au procédé objet de l'invention, 5 g de borohydrure de sodium sec, soit 1,32.104 mol, sont mis en suspension dans 150 ml de tétrahydrofurane sec de formule C4H80. Le borohydrure de sodium, de formule 35 NaBH4 est dit sec, car il est préalablement déshydraté à 150 C sous vide primaire pendant 4 heures. 5 Ainsi, conformément à une forme de réalisation particulière de l'invention, le borohydrure est un borohydrure d'un élément alcalin et à base d'ion tétrahydroborate (BH4 ). Un matériau réalisé à partir de ces composés permet d'atteindre un rendement élevé pour la réaction de genèse d'hydrogène. Il est également possible, sans sortir du cadre de cette invention, d'utiliser un borohydrure d'un élément alcalino-terreux, tel que le magnésium (Mg) ; un tel borohydrure pourrait par exemple être constitué par du Mg(BH4)2. 10 L'emploi de ce borohydrure de sodium (NaBH4) ne nécessite pas de mesure de sécurité particulière, puisque ce composé est inoffensif, c'est-à-dire qu'il ne pollue pas et qu'il est non toxique. C'est l'un des avantages des borohydrures d'éléments alcalins ou d'éléments alcalino-terreux, outre le fait qu'ils peuvent conduire à de bons rendements de réaction. 15 Le borohydrure de sodium (NaBH4) employé ici présente, conformément à une forme de réalisation de la présente invention, une surface spécifique de 1,8 m2.g-1, c'est-à-dire comprise entre 0,5 et 100 m2.g-1. Une telle surface spécifique peut conduire à des rendements de réaction élevés. La surface spécifique du borohydrure pulvérulent est 20 un paramètre important gouvernant la réactivité intrinsèque du composé. Elle correspond à la surface développée par l'ensemble des grains. Ainsi, plus la surface spécifique est élevée, meilleur est le rendement chimique de la réaction d'hydrolyse. Bien entendu, la surface spécifique dépend du diamètre médian des particules et de leur masse volumique et elle est caractéristique de la division des matériaux non 25 poreux comme les borohydrures. Une méthode de détermination de la surface spécifique d'une poudre peut consister à utiliser la méthode BET (Brunauer, Emmett et Teller). C'est une méthode d'adsorption des gaz qui consiste à fixer un gaz (azote ou krypton) à basse 30 température en monocouche sur la surface de chaque grain. Ainsi, la poudre de borohydrure de sodium (NaBH4) employée dans l'exemple décrit présente une surface spécifique de 1,8 m2.g-1. 35 Comme déjà exposé, la poudre de borohydrure de sodium (NaBH4) est donc mise en suspension dans 150 ml de tétrahydrofurane sec, c'est-à-dire non solubilisé. L'emploi de ce solvant permet de solubiliser ultérieurement le sel de ruthénium. La suspension ainsi obtenue est soumise à une agitation vigoureuse et portée à 40 C. En pratique, on ajoute en goutte-à-goutte à cette suspension 50 ml d'une solution contenant 143,2 mg, soit 0,36 mmol d'acétylacétonate de ruthénium, de formule Ru[C5H702]3. Le choix de cette matière catalytique est ainsi déterminé conformément à une forme de réalisation de l'invention, dans laquelle les particules de matière catalytique sont constituées par un métal noble. Cependant, il est aussi possible, sans sortir du cadre de l'invention, de mettre en oeuvre un alliage ou un sel, tel qu'un borure ou un sel organométallique, d'un métal noble, mais aussi d'un métal non noble. Par exemple, il est possible de mettre en oeuvre un alliage du type PtRu. En pratique, le métal pourrait aussi être choisi dans le groupe comprenant le platine, le ruthénium, le palladium, le cobalt, le nickel, le fer, l'or, l'argent, le manganèse, le rhénium, le rhodium, le titane, le vanadium et le cérium (Ce). Il est également préférable que leur dispersion soit nanométrique, afm d'atteindre un rendement élevé. Comme on peut le constater, on trouve dans ce groupe des métaux nobles et des métaux non nobles. Ainsi, lorsqu'un ou plusieurs de ces métaux est (sont) utilisé(s) pour former les particules de matière catalytique, il est possible d'atteindre de bons rendements de réaction de genèse d'hydrogène par hydrolyse du matériau objet de l'invention. Il faut ici noter que le cobalt et le nickel ne conduisent pas à des dépôts de particules métalliques sur la surface de la poudre de borohydrure, mais à la formation des borures correspondants, à savoir CoB et NiB. Ces borures peuvent s'avérer très actifs, car ils sont divisés à l'échelle nanométrique et présentent par conséquent une grande surface spécifique. L'agitation et la température auxquelles est soumise la suspension, désormais mise en solution avec 1'acétylacétonate de ruthénium, sont maintenues pendant 14 heures. La solution est ensuite refroidie à température ambiante, puis filtrée sous un balayage d'argon, de manière à éviter l'hydrolyse du borohydrure par l'humidité de l'air. Le filtrat solide ainsi obtenu est ensuite séché sous une pression réduite jusqu'à 102 mbar et à une température de 60 C. On obtient fmalement une poudre de borohydrure de sodium légèrement grise qui constitue un exemple du matériau conforme à la présente invention. Sa couleur légèrement grise témoigne de la présence des particules de la matière catalytique, en l'occurrence du ruthénium métallique. L'analyse élémentaire confirme effectivement la présence de 0,94 % pondéral de ruthénium métallique, qui recouvre les grains de borohydrure de sodium de façon sensiblement uniforme et en général de manière partielle. Un tel pourcentage pondéral est conforme à la caractéristique de l'invention selon laquelle la poudre, lorsque ses grains sont recouverts par les particules de matière catalytique, peut comprendre entre 0,5 et 10 % en poids desdites particules. Une telle proportion permet d'opérer une réaction à haut rendement en hydrogène de l'hydrolyse du matériau objet de l'invention. De plus, conformément à une autre caractéristique de l'invention, le ruthénium se présente sous la forme de particules de 5 nm de diamètre médian environ ; ce diamètre médian est donc compris entre 1 et 100 nm. C'est pourquoi ces particules sont dénommées nanoparticules . Elles permettent de catalyser la réaction d'hydrolyse du matériau objet de l'invention de manière à obtenir un rendement optimal dans la genèse d'hydrogène. Par ailleurs, la surface spécifique de l'échantillon semble inchangée ; de manière connue, elle est évaluée après avoir déterminé le diamètre médian des grains par diffractométrie par rayons X. Cela peut s'expliquer par la petitesse de la taille des particules de matière catalytique (5 nm), qui est négligeable devant la taille des grains de la poudre que celles-ci recouvrent, et par la variation insignifiante de la masse volumique de la poudre. Réaction d'hydrolyse du matériau objet de la présente invention Les 5 g de poudre de borohydrure recouverts de ruthenium sont alors introduits dans un tube à essai. Cette poudre peut également se présenter sous la forme de pastilles obtenues par compression. Ce tube à essai est surmonté d'un septum en caoutchouc comprenant une seringue afm d'y d'ajouter la solution hydrolysante, et d'un tube permettant d'évacuer le dihydrogène gazeux progressivement généré. Pour la réaction d'hydrolyse, 8,8 ml d'eau sont progressivement ajoutés dans le tube à essai. Comme c'est le débit d'eau qui contrôle la réaction, conformément à l'un des avantages procurés par cette invention, le débit d'hydrogène produit se stabilise autour de 10 ml/min. Finalement, ce sont 12 litres de dihydrogène gazeux (mesurés dans les Conditions Standard de Température et de Pression, c'est à dire à pression atmosphérique et température ambiante)qui sont produits. Par conséquent, le rendement global de cette réaction d'hydrolyse s'élève à 7,2% en masse, ce qui est bien supérieur aux rendements accessibles avec les matériaux de l'art antérieur pour lesquels la matière catalytique se trouve dissociée de la poudre de borohydrure. Le rendement de la réaction se calcule en rapportant la masse d'hydrogène recueilli sur la masse totale de réactifs, eau et borohydrure de sodium, mise en réaction. Comme il est probable que l'hydrogène est généré au point de triple contact entre le borohydrure, la matière catalytique et l'eau, on comprend que le rendement de la réaction d'hydrolyse dépend fortement de la surface spécifique de la poudre hydrolysée. En effet, la surface spécifique caractérise la division de la poudre et plus elle est grande, plus les grains sont petits, donc plus le nombre de points de triple contact est élevé. En outre, comme les particules de matière catalytique recouvrent tout ou partie de la surface des grains du borohydrure, l'activation de la réaction d'hydrolyse ne nécessite aucun transport de catalyseur par la phase hydrolysante. Un matériau conforme à la présente invention permet donc de générer de l'hydrogène par une réaction d'hydrolyse dont le rendement global est très élevé et dont le contrôle est aisément réalisé lors de l'ajout de la solution hydrolysante. Compte tenu du mode d'activation du borohydrure solide rendu possible par la présente invention, la réaction d'hydrolyse, bien qu'hétérogène (solide/liquide), est facilement contrôlable et ce, quel que soit son degré d'avancement. On peut ainsi éviter tout emballement incontrôlé de cette réaction et, dans le cadre de l'application à une pile à combustible, éviter le risque d'inflammation de l'hydrogène qui serait dangereusement accumulé car produit en quantités non immédiatement consommées. En outre, un matériau conforme à la présente invention permet de limiter la formation d'une couche passivante, c'est-à-dire d'une couche constituée des sous-produits de la réaction d'hydrolyse. En effet, les métaborates se formant par contact entre l'eau, le catalyseur et le tétrahydroborate de sodium se trouvent répartis à la surface des grains, et ainsi, ne constituent pas une couche continue et bloquante. Le matériau - objet de l'invention permet donc de fabriquer un générateur d'hydrogène, de densité d'énergie très élevée, pour alimenter en combustible une pile objet de l'invention. Une telle pile comprend de façon classique un électrolyte, une anode et une cathode. Elle met en jeu de l'oxygène gazeux (02) comme oxydant et comme réducteur, l'hydrogène gazeux (H2) produit par hydrolyse du matériau conforme à la présente invention. Cette pile peut en particulier alimenter des appareils de faibles puissances (1 W à 100 W). D'après les hypothèses et observations réalisées, les paramètres influençant le 10 rendement fmal de la réaction d'hydrolyse sont donc nombreux et comprennent : la nature du borohydrure utilisé ; le numéro atomique de l'élément combiné avec ce borohydrure ; la surface spécifique du matériau ; la nature et le diamètre médian des particules de matière catalytique ; 15 le pourcentage massique et la répartition superficielle des particules de matière catalytique relativement au matériau produit objet de l'invention. Mais principalement, un paramètre contrôle la cinétique de cette réaction d'hydrolyse de la poudre de borohydrure de sodium, à savoir le débit de solution hydrolysante, ou, 20 du moins, la quantité molaire d'eau mise en réaction. 15
Ce matériau pour générer de l'hydrogène est obtenu par hydrolyse d'un borohydrure.Ce borohydrure se trouve sous forme de poudre, dont les grains constitutifs sont recouverts en tout ou partie par des particules de matière catalytique.
1. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse d'un borohydrure, caractérisé en ce que ledit borohydrure se trouve sous forme de poudre, dont les grains constitutifs sont recouverts en tout ou partie par des particules de matière catalytique. 2. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon la 1, caractérisé en ce que le borohydrure est un borohydrure d'un élément alcalin ou 10 d'un élément alcalino-terreux. 3. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon la 2, caractérisé en ce que ledit élément est choisi dans le groupe comprenant le sodium (Na), le lithium (Li) et le magnésium (Mg). 4. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la poudre de borohydrure présente une surface spécifique comprise entre 0,5 et 100 m2.g-1, et de préférence comprise entre 1 et 10 m2.g-1. 20 5. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le borohydrure est à base d'ion tétrahydroborate (BH4 ). 25 6. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les particules de matière catalytique sont constituées par un métal noble ou non noble, par un alliage ou un sel ou un oxyde d'au moins un métal, noble ou non noble. 30 7. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon la 6, caractérisé en ce que le métal est choisi dans le groupe comprenant le platine, le ruthénium, le palladium, le cobalt, le nickel, le fer, l'or, l'argent, le manganèse, le rhénium, le rhodium, le titane, le vanadium et le cérium.i4 8. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon la 6, caractérisé en ce que le sel est un borure ou un sel organométallique, d'au moins un métal, noble ou non noble. 9. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon la 8, caractérisé en ce que le sel est constitué par du borure de cobalt ou par du borure de nickel. 10. Matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que la poudre de borohydrure, lorsque ses grains constitutifs sont recouverts par les particules de matière catalytique de manière sensiblement uniforme, comprend entre 0,5 et 10 % en poids des particules de matière catalytique, et de préférence entre 1 et 5 % en poids desdites particules. 11. Procédé de production d'un matériau pour générer de l'hydrogène par hydrolyse d'un borohydrure, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes consistant : à produire des particules de matière catalytique par réduction d'un sel ou d'un alliage ou d'un oxyde d'au moins un métal, noble ou non noble ; à déposer lesdites particules sur la surface des grains constitutifs dudit borohydrure par réaction en phase homogène ou hétérogène d'une solution diluée d'un précurseur de ladite matière catalytique sur une solution ou une suspension comprenant les grains du borohydrure. 12. Pile à combustible comprenant un électrolyte, une anode et une cathode, dont l'oxydant est de l'oxygène (02) et le réducteur de l'hydrogène (H2) produit par hydrolyse, caractérisée en ce qu'elle comprend un générateur d'hydrogène apte à réaliser l'hydrolyse d'un matériau selon l'une des 1 à 10.
C,H
C01,H01
C01B,H01M
C01B 6,C01B 3,H01M 8
C01B 6/21,C01B 3/06,H01M 8/06
FR2900413
A1
NOUVEAU PROCEDE D'AMELIORATION DES PROPRIETES MOUSSANTES DE FORMULATIONS NETTOYANTES ET/OU MOUSSANTES A USAGE TOPIQUE
20,071,102
La présente invention a pour objet un nouveau procédé pour améliorer les propriétés moussantes de formulations nettoyantes et/ou moussantes, de nouvelles compositions et leurs procédés de préparations ainsi que la préparation des formulations à usage topique les contenant. L'invention trouve application préférentiellement dans le domaine cosmétique et dermocosmétique, dans le domaine dermopharmaceutique et pharmaceutique, mais également dans le domaine de l'industrie textile par exemple pour le traitement de fibres textiles synthétiques ou naturelles tissées ou tricotées ou encore dans le domaine de l'industrie papetière par exemple pour la fabrication de papier à usage sanitaire ou domestique. La mise au point de formules nettoyantes pour le visage, pour le corps et pour les cheveux, et de façon générale des produits d'hygiène corporelle et capillaire, présentées sous forme de shampoings, de lotions, de gels, de savons liquides requièrent la formation de mousse lors de l'application sur la partie du corps à nettoyer. Cette préoccupation est particulièrement importante car dans l'esprit du consommateur la création de mousse constitue une des preuves de l'efficacité du nettoyage par ces formulations. Dans le développement de formules nettoyantes pour l'hygiène corporelle et capillaire, le volume de mousse généré par la formulation, ainsi que sa stabilité et les propriétés sensorielles de ladite mousse, constituent un critère important pour le succés commercial des produits proposés aux consommateurs. Ainsi, la recherche de formulations générant une mousse de bonne qualité est également étendue à l'ensemble des produits lavant pour le corps, les gels douche et les bains moussant. Plusieurs catégories de tensioactifs sont utilisées pour la préparation de formulations à visée nettoyante : des tensioactifs cationiques, anioniques, amphotères 25 ou non ioniques. Les tensioactifs anioniques, comme les tensioactifs anioniques sulfatés ou les tensioactifs de la famille des alkylcarboxylates, constituent une classe de tensioactifs fréquemment utilisée en raison de leurs bonnes propriétés moussantes. Ces tensioactifs sont réputés pour leur bon pouvoir netttoyant, et ils produisent également une mousse 30 aérée dont le toucher n'est pas jugé désagréable par le consommateur. Cependant, ces tensioactifs présentent l'inconvénient d'être sensibles au degré de dureté de l'eau et à la présence de salissures grasses, ce qui induit par conséquence, une diminution du volume de mousse initialement généré par ces formulations mais surtout une diminution de la stabilité dans le temps de ce volume de mousse. Pour diminuer l'ampleur de ces phénomènes, et sans toutefois les éliminer complètement, on préfère plutôt utiliser les alkyléthersulfates que les alkylsulfates. Une autre solution, elle aussi partiellement satisfaisante, consiste à utiliser des tensioactifs non ioniques, tels que les alkylpolyglycosides, comme le décylpolyglucoside ou le capryl/caprylyl polyglucoside. Du fait de leur structure non ionique, ces tensioactifs sont compatibles avec tout autre type de tensioactifs, d'additifs et d'actifs à propriétés cosmétiques, quel que soit leur caractère anionique, cationique ou non ionique. Ils présentent notamment une excellente compatibilité avec les dérivés d'ammonium quaternaires utilisés soit pour leurs propriétés bactéricides, soit pour leur effet conditionneur des cheveux. De plus, les alkylpolyglycosides sont connus pour leur excellente capacité à former une mousse abondante, stable, indépendamment du pH de la formulation, et non sensible au degré de dureté de l'eau et à la présence de salissures grasses. Cependant, les alkylpolyglycosides produisent une mousse possédant des caractéristiques sensorielles médiocres, se traduisant par un toucher de mousse rêche, ce qui induit pendant la phase de rinçage un effet crissant particulièrement déplaisant pour le consommateur, aussi bien sur la peau que sur les cheveux. Pour tenter de s'affranchir de ces inconvénients, il est nécessaire soit d'utiliser une faible dose d'alkylpolyglycosides dans les formulations nettoyantes, soit d'associer aux alkylpolyglycosides des agents modificateurs de toucher, comme par exemple des phases grasses hydrosolubles telles que des phases grasses siliconées ou des esters. De telles associations, si elles permettent d'améliorer les propriétés sensorielles de la mousse, ont cependant pour conséquence de diminuer de façon très significative le volume de mousse formée lors de l'utilisation par le consommateur et dans certains cas, d'altérer la stabilité de la mousse dans le temps. Les inventeurs ont donc cherché à développer une nouvelle solution pour améliorer les propriétés moussantes des formulations cosmétiques, dermocosmétiques, dermopharmaceutiques ou pharmaceutiques. C'est pourquoi selon un premier aspect, l'invention a pour objet un procédé pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation nettoyante et/ou détergente à usage topique, caractérisé en ce que l'on incorpore dans ladite composition, une quantité efficace d'un composé de formule (I): RI-O-(G)X H (I) dans laquelle : x représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, G représente le reste d'un sucre réducteur et RI représente un radical monovalent de formule (A) : - CH2-(CHOH)ri CH2-OH (A) dans laquelle n est un nombre entier égal à 2, 3 ou 4, ou bien RI représente un radical monovalent de formule (B) : - (CH2-CHOH-CH2-0)mH (B) dans laquelle m est un nombre entier égal à 1, 2 ou 3, ou d'un mélange de composés de formules (I). Dans la définition de la formule (I) telle que définie précédemment, x est un nombre décimal qui représente le degré moyen de polymérisation du reste G. Lorsque x est un nombre entier, (G)x est le reste polymérique de rang x du reste G. Lorsque x est un nombre décimal, la formule (I) représente un mélange de composés : al R1-O-G-H + a2 RI-O-(G)2-H + a3 RI-O-(G)3-H + ... + aq RI-O-(G)q H avec q représentant un nombre entier compris entre 1 et 10 et dans les proportions molaires al, a2, a3,... aq telles que : q=1 Eaq=1;a1>0 q=10 Selon un autre aspect particulier de la présente invention, dans la définition des composés de formules (I) x est compris entre 1,05 et 5, et plus particulièrement entre 1,05 et 2. Par quantité efficace, on désigne, dans la définition du procédé tel que défini ci-dessus, une quantité telle, que la formulation finale, obtenue par ledit procédé : - génère un volume de mousse supérieur ou égal à 300 cm3, 30 secondes après sa formation selon les conditions opératoires du test Ross Miles issu de la norme ISO 696 et AFNOR NFT 73-404 dont le protocole est décrit dans le paragraphe B.1.2. de la partie expérimentale du présent exposé, - montre une stabilité de mousse supérieure à 90%, 5 minutes après sa formation selon les conditions opératoires du test Ross Miles . 3 Selon un mode particulier du procédé tel que défini ci-dessus, par quantité efficace de composé de formule (I), on désigne une proportion massique de 0,1% à 20% de la formulation finale, tout particulièrement de 0,5% à 10%, et encore plus particulièrement de 1% à 5%. L'expression "à usage topique" utilisée dans la définition du procédé tel que défini ci-dessus, signifie que ladite composition est mise en oeuvre par application sur la peau, les cheveux, le cuir chevelu ou les muqueuses, qu'il s'agisse d'une application directe dans le cas d'une composition cosmétique, dermocosmétique, dermopharmaceutique ou pharmaceutique ou d'une application indirecte par exemple dans le cas d'un produit d'hygiène corporelle sous forme de lingette en textile ou en papier ou de produits sanitaires destinés à être en contact. avec la peau ou les muqueuses. Par sucre réducteur, on désigne, dans la définition de la formule (I) du composé mis en en oeuvre dans le procédé tel que défini ci-dessus, les dérivés saccharidiques qui ne présentent pas dans leurs structures de liaison glycosidique établie entre un carbone anomérique et l'oxygène d'un groupement acétal tels qu'ils sont définis dans l'ouvrage de référence : Biochemistry , Daniel Voet/Judith G. Voet, p. 250, John Wyley & Sons, 1990. La structure oligomérique (G)x, peut se présenter sous toute forme d'isomérie, qu'il s'agisse d'isomérie optique, d'isomérie géométrique ou d'isomérie de position ; elle 20 peut aussi représenter un mélange d'isomères. Dans la formule (I) telle que définie ci-dessus, le groupe RI-O- est lié à G par le carbone anomérique du reste saccharide, de manière à former une fonction acétal. Selon un autre aspect particulier du procédé tel que défini ci-dessus, dans la formule (I), G représente le reste d'un sucre réducteur choisi parmi le glucose, le 25 dextrose, le saccharose, le fructose, l'idose, le gulose, le galactose, le maltose, l'isomaltose, le maltotriose, le lactose, le cellobiose, le mannose, le ribose, le xylose, l'arabinose, le lyxose, l'allose, l'altrose, le dextrane ou le tallose et plus particulièrement un sucre réducteur choisi parmi le glucose, le xylose ou l'arabinose. Selon un aspect particulier de la présente invention, celle-ci a pour objet un 30 procédé tel que défini précédemment, dans lequel la formulation nettoyante et/ou détergente à usage topique comporte au moins un tensioactif moussant et/ou détergent. Par tensioactif moussant et/ou détergent, on désigne les tensioactifs anioniques, cationiques, amphotères ou non ioniques topiquement acceptables habituellement utilisés dans ce domaine d'activité. Parmi les tensioactifs anioniques que l'on peut associer à ces composés et à ces formulations, on citera particulièrement les sels de métaux alcalins, les sels de métaux alcalino-terreux, les sels d'ammonium, les sels d'amines, les sels d'aminoalcools des composés suivants : les alkyléthers sulfates, les alkylsulfates, les alkylamidoéthersulfates, les alkylarylpolyéthersulfates, les monoglycérides sulfates, les alpha-oléfinesulfonates, les paraffines sulfonates, les alkylphosphates, les alkylétherphosphates, les alkylsulfonates, les alkylamidesulfonates, les alkylarylsulfonates, les alkylcarboxylates, les alkylsulfosuccinates, les alkyléthersulfosuccinates, les alkylamidesulfosuccinates, les alkylsulfoacétates, les alkylsarcosinates, les acyliséthionates, les N-acyltaurates, les acyllactylates. Parmi les tensioactifs anioniques, on citera également les lipoaminoacides, les lipoprotéines, les lipopeptides, les dérivés des lipoprotéines, les dérivés de protéines, les sels d'acides gras, les sels d'acides d'huile de coprah éventuellement hydrogénée. Parmi les tensioactifs amphotères que l'on peut associer à ces composés et à ces formulations, on citera particulièrement les alkylbétaines, les alkylamidobétaines, les sultaines, les alkylamidoalkylsulfobétaines, les dérivés d'imidazolines, les phosphobétaïnes, les amphopolyacétates et les amphopropionates. Parmi les tensioactifs cationiques que l'on peut associer à ces composés et à ces formulations, on citera particulièrement les dérivés d'ammoniums quaternaires. Parmi les tensioactifs non ioniques que l'on peut associer à ces composés et à ces formulations, on citera particulièrement les alkylpolyglycosides, les dérivés d'huile de ricin, les polysorbates, les amides de coprah, les N-alkylamines, les oxydes d'amines. Parmi les tensioactifs moussants et/ou détergents cités ci-dessus, qui sont des tensioactifs anioniques, il y a plus particulièrement les composés de formule (II) : [R2-0-(CH2-CH2-0)pSO3]rX (II) dans laquelle: R2 représente un radical hydrocarboné aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 6 à 22 atomes de carbone, p représente un nombre décimal compris entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 4, r est un nombre entier égal à 1 ou à 2 et X représente le cation d'un métal alcalin ou d'un métal alcalino-terreux, l'ion ammonium, l'ion hydroxyéthyl ammonium, l'ion tris(hydroxyéthyl) ammonium. Dans la formule (II) telle que définie ci-dessus, X représente par exemple le sodium, le magnésium ou le l'ion ammonium. Parmi les tensioactifs moussants et/ou détergents cités ci-dessus, qui sont des tensioactifs non-ioniques, il y a plus particulièrement les composés de formule (III) : R3-O-(S)y-H (III) dans laquelle : y représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, S représente le reste d'un sucre réducteur et R3 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 8 à 16 atomes de carbone, de préférence de 8 à 14 atomes de carbone. Dans la définition de la formule (III) telle que définie précédemment, y est un nombre décimal qui représente le degré moyen de polymérisation du reste S. Lorsque y est un nombre entier, (S)y est le reste polymérique de rang y du reste S ; lorsque y est un nombre décimal, la formule (III) représente un mélange de composés : al R3-O-S-H + a2 R3-O-(S)2-H + a3 R3-O-(S)3-H + ... + aq R3-0-(S)q H avec q représentant un nombre entier compris entre 1 et 10 et dans les proportions molaires al, a2, a3,... aq telles que : q=1 Eaq=1;a1>0 q=10 Selon un autre aspect particulier de la présente invention, dans la définition des composés de formules (III) y est compris entre 1,05 et 5, et plus particulièrement entre 1,05 et 2. Dans la formule (III) telle que définie ci-dessus, R3 représente par exemple le radical n-octyle, le radical n-décyle, le radical n-dodécyle, le radical n-dodécyle ou le radical n-tétradécyle. Par sucre réducteur, on désigne, dans la définition de la formule (III) du composé mis en en oeuvre dans le procédé tel que défini ci-dessus, les dérivés saccharidiques qui ne présentent pas dans leurs structures de liaison glycosidique établie entre un carbone anomérique et l'oxygène d'un groupement acétal tels qu'ils sont définis dans l'ouvrage de référence : Biochemistry , Daniel Voet/Judith G. Voet, p. 250, John Wyley & Sons, 1990. La structure oligomérique (S)y peut se présenter sous toute forme d'isomérie, qu'il s'agisse d'isomérie optique, d'isomérie géométrique ou d'isomérie de position ; elle peut aussi représenter un mélange d'isomères. Dans la formule (III) telle que définie ci-dessus, le groupe R3-O- est lié à s par le carbone anomérique du reste saccharide, de manière à former une fonction acétal. Selon un autre aspect particulier du procédé tel que défini précédemment, le rapport massique composés de formule (I) sur agents tensioactifs moussants et/ou détergents présents dans ladite composition à usage topique, est compris entre 1/30 et 10/1 plus particulièrement entre 1/30 et 1/1. Selon un deuxième aspect l'invention a pour objet une composition (C) comprenant pour 100% de sa masse : - de 97% à 40% massique d'un composé de formule (III) : R3-O-(S)y-H (III) dans laquelle : y représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, S représente le reste d'un sucre réducteur et R3 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 8 à 16 atomes de carbone, de préférence de 8 à 14 atomes de carbone, ou d'un mélange de composés de formule (III) ; del% à 25% massique d'un composé de formule (I) : Ri-O-(G)X H (I) dans laquelle : x représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, G représente le reste d'un sucre réducteur et Ri représente un radical monovalent de formule (A) : -CHz-(CHOH)ri CHz-OH (A) dans laquelle n est un nombre entier égal à 2, 3 ou 4, ou bien Ri représente un radical monovalent de formule (B) : -(CHz-CHOH-CHz-0)mH (B) dans laquelle m est un nombre entier égal à 1, 2 ou 3, ou d'un mélange de composés de formules (I) ; et jusqu'à 50 % massique d'un solvant topiquement acceptable. Par solvant topiquement acceptable, on désigne dans le cadre de la présente invention les solvants connus de l'homme du métier pouvant être appliqués sur la peau humaine et/ou animale, sur le cuir chevelu et sur les muqueuses. Selon un premier aspect particulier de la composition (C), dans la formule (I) G représente le reste de sucre réducteur choisi parmi le glucose, le xylose ou l'arabinose. Selon un deuxième aspect particulier de la composition (C), dans la formule (I) RI représente un radical monovalent de formule (A) pour lequel n est égal à 2 ou à 3, ou un radical monovalent de formule (B) pour lequel m est égal à 1 ou à 2. Selon un troisième aspect particulier de la composition (C), dans la formule (III) S représente le reste de sucre réducteur choisi parmi le glucose, le xylose ou l'arabinose. Selon un quatrième aspect particulier de la composition (C), dans la formule (III) R3 représente un radical choisi parmi les radicaux n-octyle, n-décyle, n-dodécyle, ntétradécyle, n-hexadécyle. Le solvant topiquement acceptable est plus particulièrement choisi parmi un ou 15 plusieurs éléments d'un groupe constitué par l'eau, des glycols, des polyols, des alcools, des polyols alcoxylés, des éthers de glycols. Dans le cadre de la présente invention, les solvants topiquement acceptables sont choisis tout particulèrement parmi un ou plusieurs éléments d'un groupe constitué par l'eau, l'éthanol, l'isopropanol, le butylène glycol, l'hexyléne glycol, le caprylyl glycol 20 ou 1,2 octanediol, le pentylene glycol ou 1,2 pentanediol, l'éthylhexylglycérine ou octoxyglycérine, le glycérol, le diglycérol, le triglycérol, l'érythritol, le xylitol, le sorbitol, le butyldiglycol, les polyéthylènes glycols dont le poids moléculaire est compris entre 200 g.mol-' et 8000 g.mol-1, le monopropylène glycol, le dipropylène glycol, le butyldiglycol, le méthyl-2,-propanediol-1,3. 25 Avantageusement, le solvant topiquement acceptable précité est choisi parmi l'eau, et parmi un ou plusieurs éléments du groupe des polyols constitué par le xylitol, l'érythritol, le sorbitol, le glycérol et le diglycérol. Les composés de formule (III) ou les mélanges de composés de formule (III), les composés de formule (I) ou les mélanges de composés de formule (I) et le solvant 30 topiquement acceptable peuvent être incorporés dans la formulation cosmétique, à usage topique de façon séparée ou bien sous la forme d'une composition (C) objet de l'invention. D'autre part, selon une ou plusieurs voies de préparation des composés de formule (I) ou des mélanges de composés de formule (I), qui consiste à faire réagir un sucre réducteur G avec un polyol de formule (Al) : HO- CHz-(CHOH)ri CHz-OH (Al) dans laquelle n est un nombre entier égal à 2, 3 ou 4 et/ou de formule (Bl), 5 HO-(CHz-CHOH-CHz-0),nH (Bl) dans laquelle m est un nombre entier égal à 1, 2 ou 3, la quantité de polyol n'ayant pas réagi, lorsque celui-ci a été sélectionné parmi un ou plusieurs éléments du groupe défini précédemment, peut constituer toute ou partie du solvant topiquement acceptable. Dans ce cas, les composés de formule (I) ou les 10 mélanges de composés de formule (I) et le solvant topiquement acceptable sont incorporés dans la formulation cosmétique, à usage topique de façon concomitante et les composés de formule (III) peuvent être incorporés dans une étape ultérieure. Selon les procédés utilisés pour préparer la composition (C) selon l'invention, (C) peut comprendre de façon résiduelle des composés secondaires résultant de la 15 préparation des composés de formule (I), comme les polyols de formule (Al) ou les polyols de formule (Bl) sous leurs formes déshydratées. La composition (C) ne peut pas comprendre plus de 10 % de ces composés secondaires. La composition (C) objet de l'invention peut être obtenue par diverses voies : Une première voie de synthèse consiste en une première étape (a), à introduire 20 un composé de formule (I) ou un mélange de composés de formule (I) et un composé de formule (III) ou un mélange de composés de formule (III) dans un réacteur selon un rapport massique maîtrisé, et à soumettre ce mélange à une agitation mécanique efficace, dans des conditions de température permettant d'assurer l'homogénéité du mélange, préférentiellement entre 20 C et 90 C. Si nécessaire, une seconde étape (b) 25 consiste à introduire un solvant topiquement acceptable tel que défini précédemment au mélange obtenu lors de l'étape (a), et à poursuivre l'agitation jusqu'à l'obtention d'une composition homogène. Une deuxième voie de synthèse de la composition (C) selon l'invention consiste à synthétiser lors d'une première étape (al), le composé de formule (I) ou le mélange de 30 composés de formule (I) en introduisant un sucre réducteur et un polyol de formule (Al) ou (Bl) tels que par exemple l'érythritol, le xylitol, le glycérol, le diglycérol, le triglycérol ou le sorbitol, dans un réacteur, selon un rapport stoechiométrique maîtrisé, et à soumettre ce mélange à une réaction d'acétalisation dans des conditions de température et de vide partiel prédéterminées en présence d'un système catalytique acide. Les composants de ce système catalytique acide seront généralement choisis parmi les acides sulfurique, chlorhydrique, phosphorique, nitrique, hypophosphoreux, méthane-sulfonique, para- toluène sulfonique, trifluoro-méthane sulfonique et les résines échangeuses d'ions acides. Habituellement, la réaction d'acétalisation sera réalisée à une température de 70 à 130 C, sous un vide de 300 à 20 102 Pa (300 à 20 mbars). Lors d'une deuxième étape (bl), un composé de formule (III) ou un mélange de composés de formule (III) est mélangé avec le produit de la réaction obtenu lors de l'étape (al), par l'intermédiaire d'un système d'agitation permettant d'atteindre une composition homogène. Si nécessaire, une troisième étape (cl) consiste à introduire un solvant topiquement acceptable tel que défini précédemment au mélange obtenu lors de l'étape (bl), et à poursuivre l'agitation jusqu'à l'obtention d'une composition homogène. Une troisième voie de synthèse consiste à soumettre le polyol de formule (Al) ou (B l) à une déshydratation, en présence d'un système catalytique acide, à une température comprise entre 70 C et 130 C, sous vide partiel, avec élimination concomitante de l'eau formée lors du réarrangement intra-moléculaire subi par le polyol lors d'une première étape (a2); puis à acétaliser le polyol déshydraté ainsi obtenu par dispersion d'un sucre réducteur dans le milieu réactionnel et par maintien de celui-ci à une température comprise entre 80 C et 130 C, sous vide partiel, lors d'une deuxième étape (b2). Le système catalytique acide utilisé dans cette troisième voie de synthèse peut être identique à celui évoqué pour la deuxième voie. Si nécessaire, une troisième étape (c2) consiste à introduire un solvant topiquement acceptable tel que défini précédemment au mélange obtenu lors de l'étape (b2), et à poursuivre l'agitation jusqu'à l'obtention d'une composition homogène. Une quatrième voie de synthèse par trans-acétalisation consiste à préparer du butylglucoside par réaction entre le butanol et le glucose en présence d'un système catalytique acide, à une température comprise entre 90 C et 105 C, sous vide partiel, avec élimination concomitante de l'eau formée lors de la réaction lors d'une première étape (a3), le système catalytique acide utilisé pouvant être identique à celui évoqué pour les voies de synthèse précédentes ; ajouter un polyol de formule (Al) ou (B1) au milieu réactionnel ainsi obtenu, avec évacuation par distillation sous vide du butanol résiduel, du butanol formé au cours de la réaction de trans-acétalisation, et de l'eau éventuellement générée lors du réarrangement intra-moléculaire dudit polyol lors d'une deuxième étape (b3) ; et si nécessaire, une troisième étape (c3) consiste à introduire un solvant topiquement acceptable tel que défini précédemment au mélange obtenu lors de l'étape (b3), et à poursuivre l'agitation jusqu'à l'obtention d'une composition homogène. Selon un troisième aspect, l'invention telle que définie précédemment a pour objet l'utilisation d'un composé de formule (I), telle que définie précédemment, ou d'un mélange de composés de formules (I) ou l'utilisation d'une composition (C) telle que définie précédemment, pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation cosmétique, dermocosmétique, dermopharmaceutique ou pharmaceutique à usage topique. Selon un quatrième aspect, l'invention a pour objet la préparation d'une formulation nettoyante et/ou moussante à usage topique par la mise en oeuvre d'une quantité efficace d'une composition (C) telle que définie précédemment. Par quantité efficace, on désigne une proportion massique de la composition (C) précédemment définie dans la formulation nettoyante et/ou détergente comprise entre 0.5% et 50 %, plus particulièrement entre 1% et 30% et tout particulièrement entre 2% et 10% de la masse totale de ladite formulation . Les composés de formule (I), les mélanges de composés de formule (I) ainsi que la composition (C) telle que définies précédemment, peuvent être incorporés dans tout type de formulation cosmétique, dermocosmétique, dermopharmaceutique ou pharmaceutique destinée à un usage topique, ou bien encore dans tout type de support destiné à être mis en contact avec la peau (papier, lingette, textile, dispositif transdermique, etc.). Les formulations cosmétiques, à usage topique dans lesquelles est incorporée une quantité efficace de composés de formule (I) ou de mélanges de composés de formule (I), et qui contiennent éventuellement un ou plusieurs tensioactifs moussants et/ou détergents, ou bien la composition (C) précédemment définie, peuvent être appliquées indifféremment sur la peau, sur les cheveux, sur le cuir chevelu et sur les muqueuses, et se présentent notamment sous la forme d'une solution aqueuse ou huileuse, d'une émulsion ou d'une microémulsion du type eau dans huile (E/H) ou huile-dans-eau (H/E), d'une émulsion multiple de type eau-dans-huile-dans-eau (E/H/E) ou huile-dans-eau-dans-huile (H/E/H), d'un gel, d'un savon ou d'un syndet, d'un baume, d'une hydro-dispersion, d'une crème, d'une mousse, d'un aérosol ou encore sous forme anhydre comme une poudre. Ces formulations peuvent être utilisées comme laits nettoyants ou démaquillants, comme lotions nettoyantes ou démaquillantes, comme gels moussants pour le visage ou pour le corps, comme shampooing ou après-shampooing, comme bain moussant. De façon générale ces formulations comportent, en plus des tensioactifs moussants et/ou détergents qui peuvent y être éventuellement présents, des excipients et ou des principes actifs habituellement mis en oeuvre dans le domaine des formulations à usage topique, en particulier cosmétiques, dermocosmétiques, pharmaceutiques ou dermo-pharmaceutiques, les épaississants, les gélifiants, les stabilisants, les composés filmogènes, les solvants et co-solvants, les agents hydrotropes, les agents plastifiants, les matières grasses, les huiles, les agents émulsionnants et co-émulsionnants, les agents opacificants, les agents nacrants, les agents surgraissants, les séquestrants, les agents chélatants, les antioxydants, les parfums, les conservateurs, les agents conditionneurs, les agents blanchissants destinés à la décoloration des poils et de la peau, les principes actifs destinés à apporter une action traitante vis à vis de la peau ou des cheveux, les filtres solaires, les charges minérales ou les pigments, les particules procurant un effet visuel ou destinées à l'encapsulation d'actifs, les particules exfoliantes, les agents de texture, les azurants optiques, les repellents pour les insectes. Comme exemples de polymères épaississants et/ou gélifiants éventuellement 20 présents dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer : - les homopolymères ou copolymères de l'acide acrylique ou de dérivés de l'acide acrylique, les homopolymères ou copolymères de l'acrylamide, les homopolymères oucopolymères de dérivés de l'acrylamide, les homopolymères ou 25 copolymères de l'acide acrylamidométhyl propanesulfonique, de monomère vinylique et/ou de chlorure de triméthylaminoéthylacrylate commercialisés sous les noms CARBOPOLTM, ULTREZTM 10, ACULYNTM , PEMULENTM TRI, PEMULENTM TR2, SIMULGELTM EG, SIMULGELTM EPG LUVIGELTM EM, SALCARETM SC91, SALCARETM SC92, SALCARETM SC95, SALCARETM SC96, FLOCARETM ET100, 30 FLOCARETM ET58, HISPAGELTM, SEPIGELTM 305, SEPIGELTM 501, SEPIGELTM 502, SIMULGELTM NS, SIMULGELTM 800, SIMULGELTM A, SEPIPLUSTM 250, SEPIPLUSTM 265, SEPIPLUSTM 400, SEPINOVTM EMT 10, NOVEMERTM EC1, ARISTOFLEXTM AVC, ARISTOFLEXTM HBM, RAPITHIXTM A60, RAPITHIXTM A100, COSMEDIATM SP et STABILEZETM 06 ; - les hydrocolloïdes d'origine végétale ou biosynthétique, par exemple la gomme de xanthane, la gomme de karaya, les carraghénates, les alginates, les galactomannanes ; - les silicates ; la cellulose et ses dérivés ; l'amidon et ses dérivés hydrophiles ; les polyuréthanes. Comme exemples de tensioactifs épaississants et/ou gélifiants éventuellement présents dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer : - les esters gras d'alkylpolyglycosides éventuellement alkoxylés, et tout particulièrement les esters de méthylpolyglucoside éthoxylés tels que le PEG 120 méthyl glucose trioléate et le PEG 120 méthyl glucose dioléate commercialisés respectivement sous les appellations GLUCAMATETM LT et GLUMATETM DOE120 -Les esters gras alkoxylés tels que le PEG 150 pentaérythrytyl tétrastéarate commercialisé sous l'appellation CROTHIXTM DS53, le PEG 55 propylene glycol oléate commercialisé sous l'appellation ANTILTM 141. -les carbamates de polyalkylène glycols à chaînes grasses tels que le PPG 14 laureth isophoryl dicarbamate commercialisé sous l'appellation ELFACOSTM T211, le PPG 14 palmeth 60 hexyl dicarbamate commercialisé sous l'appellation ELFACOSTM GT2125. Comme exemples d'émulsionnants éventuellement présents dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer : - les acides gras, les acides gras éthoxylés, les esters d'acide gras et de sorbitol, les esters d'acides gras éthoxylés, les polysorbates, les esters de polyglycérol, les alcools gras éthoxylés, les esters de sucrose, les alkylpolyglycosides, les alcools gras sulfatés et phosphatés ou les mélanges d'alkylpolyglycosides et d'alcools gras décrits dans les demandes de brevet français 2 668 080, 2 734 496, 2 756 195, 2 762 317, 2 784 680, 2 784 904, 2 791 565, 2 790 977, 2 807 435, 2 804 432, 2 830 774, 2 830 445, les associations de tensioactifs émulsionnants choisis parmi les alkylpolyglycosides, les associations d'alkylpolyglycosides et d'alcools gras, les esters de polyglycérols ou de polyglycols ou de polyols tels que les polyhydroxystéarates de polyglycols ou de polyglycérols mis en oeuvre dans les demandes de brevets français 2 852 257, 2 858 554, 2820316 et 2852258. Comme exemples d'agents opacifiants et/ou nacrants éventuellement présents dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer les palmitates ou les stéarates ou les hydroxystéarates de sodium ou de magnésium, les monostéarates ou distéarates d'éthylène ou de polyéthylène glycol, les alcools gras, les homopolymères et copolymères de styrène tels que le styrène acrylate copolymère commercialisé sous l'appellation MONTOPOLTM OP1 par la société SEPPIC. Comme exemples d'huiles éventuellement présents dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer : - les huiles minérales telles que l'huile de paraffine, l'huile de vaseline, les isoparaffines ou les huiles blanches minérales ; - les huiles d'origine animale, telles que le squalane ou le squalane, - les huiles végétales, telles que le phytosqualane, l'huile d'amandes douces, l'huile de coprah, l'huile de ricin, l'huile de jojoba, l'huile d'olive, l'huile de colza, l'huile d'arachide, l'huile de tournesol, l'huile de germes de blé, l'huile de germes de maïs, l'huile de soja, l'huile de coton, l'huile de luzerne, l'huile de pavot, l'huile de potiron, l'huile d'onagre, l'huile de millet, l'huile d'orge, l'huile de seigle, l'huile de carthame, l'huile de bancoulier, l'huile de passiflore, l'huile de noisette, l'huile de palme, le beurre de karité, l'huile de noyau d'abricot, l'huile de calophyllum, l'huile de sysymbrium, l'huile d'avocat, l'huile de calendula, les huiles issues de fleurs ou de légumes ; - les huiles végétales éthoxylées ; - les huiles synthétiques comme les esters d'acides gras tels que le myristate de butyle, le myristate de propyle, le myristate de cétyle, le palmitate d'isopropyle, le stéarate de butyle, le stéarate d'hexadécyle, le stéarate d'isopropyle, le stéarate d'octyle, le stéarate d'isocétyle, l'oléate dodécyle, le laurate d'hexyle, le dicaprylate de propylèneglycol, les esters dérivés d'acide lanolique, tels que le lanolate d'isopropyle, le lanolate d'isocétyle, les monoglycérides, diglycérides et triglycérides d'acides gras comme le triheptanoate de glycérol, les alkylbenzoates, les huiles hydrogénées, les polyalphaoléfines, les polyoléfines comme le polyisobutène, les isoalcanes de synthèse comme l'isohexadécane, l'isododécane, les huiles perfluorées et - les huiles de silicone comme les diméthylpolysiloxanes, les méthylphényl - polysiloxanes, les silicones modifiées par des amines, les silicones modifiés par des acides gras, les silicones modifiés par des alcools, les silicones modifiés par des alcools et des acides gras, des silicones modifiés par des groupements polyéther, des silicones époxy modifiés, des silicones modifiées par des groupements fluorés, des silicones cycliques et des silicones modifiées par des groupements alkyles. Comme autre matière grasse éventuellement présente dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer les alcools gras ou les acides gras ; les cires telles que la cire d'abeille, la cire de carnauba, la cire de candelilla, la cire d'ouricoury, la cire du Japon, la cire de fibre de liège, la cire de canne à sucre, les cires de paraffines, les cires de lignite, les cires microcristallines, la cire de lanoline ; l'ozokérite ; la cire de polyéthylène, les cires de silicone ; les cires végétales ; les alcools gras et les acides gras solides à température ambiante ; les glycérides solides à température ambiante. Comme exemples de principes actifs éventuellement présents dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention, on peut citer les composés ayant une action éclaircissante ou dépigmentante, une action hydratante, une action tenseur, une action apaisante ou relaxante, une action anti inflammatoire, une action amincissante, une action lipolytique, une action drainante, une action détoxifiante, une action une action énergisante, décontractante, une action stimulante, une action émoliente, une action neuromodulatrice, une action protectrice, une action purifiante, séborégulatrice, antichute, une action anti-age, une action raffermissante, restructurante, antiradicalaire, ou antioxydante ; de tels principes actifs sont par exemple le SEPIWHITETMMSH, l'arbutine, l'acide kojique, l'hydroquinone, l'acide ellagique, la vitamine C et ses dérivés, le Stay C, le magnésium ascorbyl phosphate et ses dérivés, l'acorbyl glucoside, l'acide phytique, les acides de fruits, le rucinol ou resorcinol, l'acide azélaïque, l'acide lipoïque, le VEGEWHITETM, la gGATULINETM, le SYNERLIGHTTM, le BIOWHITETM, le PHYTOLIGHTTM, le DERMALIGHTTM, la CLARISKINTM, le MELASLOWTM, le DERMAWHITETM, l'ETHIOLINE, le MELARESTTM, le GIGAWHITETM, 1'ALBATINETM, le LUMISKINTM, les extraits de polyphénols, les extraits de raisin, les extraits de pin, les extraits de vin, les extraits d'olives, les extraits de mare, les protéines N-acylées, les peptides N-acylés comme par exemple le MATRIXILTM, les acides aminés N - acylés, les hydrolysâts partiels de protéines N-acylés, les acides aminés, les peptides, les hydrolysâts totaux de protéines, les polyols (par exemple, la glycérine ou le butylène glycol), les dérivés de lait, ou les différents composants entrant dans la composition du NMF (natural moisturizing factor) par exemples l'urée, l'acide pyrrolidone carboxylique ou les dérivés de cet acide, les acides aminés, les sels minéraux, les glucosamines, l'acide glycyrrhétinique, l'alpha-bisabolol, les sucres ou les dérivés des sucres, les polysaccharides ou leurs dérivés, les hydroxyacides par exemple l'acide lactique, les vitamines, les dérivés de vitamines, par exemple le Rétinol, la vitamine E et ses dérivés, les oligo-éléments, les extraits de roches ou pierres, les enzymes, les co-enzymes, comme, le Coenzyme Q10, les hormones ou "hormone like" comme par exemple le PHYTO AGETM, les extraits de soja, par exemple la RaffermineTM, les extraits de blé par exemple la TENSINETM ou la GLIADINETM, les extraits végétaux, tels que les extraits végétaux riches en tanins, les extraits végétaux riches en isoflavones ou les extraits végétaux riches en terpènes, les extraits d'algues d'eau douce ou marines, les extraits marins en général comme les coraux, les cires essentielles, les extraits bactériens, les minéraux comme les GIVOBIOTM, les dérivés de calcium, de magnésium, de cuivre, de cobalt, de zinc, de lithium, ou de manganèse, les sels d'argent ou d'or, les lipides en général, les lipides tels que les céramides ou les phospholipides, les actifs ayant une action amincissante ou lipolytique comme la caféine ou ses dérivés, le calcium et ses dérivés, le LIPASLIMTM, les actifs améliorant la microcirculation cutanée, par exemple les veinotoniques, les actifs drainants, les actifs à visée décongestionnante tels que le ginko biloba, le lierre, le marron d'inde, le bambou, le ruscus, le petit houx, la centalla asiatica, le fucus le romarin, le saule, les actifs ayant une activité antimicrobienne ou une action purifiante vis à vis des peaux grasses, par exemple, le LIPACIDETM C8G, le LIPACIDETM UG, le SEPICONTROLTM A5, les dérivés de cuivre ou de zinc, l'OCTOPIROXTM ou le SENSIVATM SC50, les actifs ayant une propriété énergisante ou stimulante comme le SEPITONICTM M3 ou le PhysiogénylTM le panthénol et ses dérivés comme le SEPICAPTM MP, les actifs anti-age comme le SEPILIFTTM DPHP, le LIPACIDETM PVB, le SEPIVINOLTM, le SEPIVITALTM, le MANOLIVATM, le PHYTO-AGETM, les actifs hydratants comme le SEPICALMTM S, le SEPICALMTM VG et le LIPACIDETM DPHP, les actifs anti-photo vieillissement ", les actifs protecteurs de l'intégrité de la jonction dermo-épidermique, les actifs augmentant la synthèse des composants de la matrice extracellulaire par exemple, le collagène, les élastines, les glycosaminoglycanes, les actifs agissant favorablement sur la communication cellulaire chimique comme les cytokines ou physiques comme les intégrines, les actifs créant une sensation de chauffe sur la peau comme les activateurs de la microcirculation cutanée (exemple des nicotinates) ou des produits créant une sensation de fraîcheur sur la peau (exemple du menthol et des dérivés). Comme filtres solaires éventuellement présents dans la formulation pour laquelle on met en oeuvre le procédé objet de la présente invention,, on peut citer tous ceux figurant dans la directive cosmétique 76/768/CEE modifiée annexe VII. Les exemples suivants illustrent l'invention, sans toutefois la limiter. A)- Préparation des composés de formule (I) ou de mélanges de composés de formule (I), et des compositions selon l'invention EXEMPLE 1 : Composition (Cl) constituée de xylitylpolyglucosides, de lauryléther (2,2 0E) sulfate de sodium et de Xylitol On introduit 703,0g de xylitol dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Le xylitol est fondu à une température de 135 C, et la pâte visqueuse ainsi obtenue est refroidie à 115 C. Le glucose est alors ajouté progressivement au milieu réactionnel pour permettre sa dispersion homogène. On ajoute au mélange ainsi obtenu un système catalytique acide constitué de 1,29g d'acide sulfurique à 96%. Le milieu réactionnel est placé sous un vide partiel de 90 102 Pa (90 mbars) à 45 102 Pa (45 mbars) et maintenu à une température de 100 C- 105 C pendant une durée de 4h 30 avec évacuation de l'eau formée au moyen d'un montage de distillation. Le milieu réactionnel est ensuite refroidi à 95 C-100 C et neutralisé par ajout de 5g de soude à 30%, pour amener le pH d'une solution à 1% de ce mélange à une valeur de 5,0. Les caractéristiques du mélange intermédiaire ainsi obtenu sont les suivantes : Aspect (visuel) : cire orange à température ambiante ; pH solution à 1 % : 5,0 ; xylitol résiduel : 56% massique; glucose résiduel : < 1 % massique ; Xylityl polyglucosides : 38% massique. 15,86 g du mélange intermédiaire précédemment obtenu et 572,9g de lauryléther(2,2 0E) sulfate de sodium à 28% dans l'eau sont mélangés à 50 C dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Après obtention d'un mélange homogène, la composition (Cl) comporte pour 100% massique de sa matière sèche, 91% de lauryléther(2,2 0E) sulfate de sodium, 4% de 5 xylityl polyglucoside et 5% de xylitol. EXEMPLE COMPARATIF 1 : Lauryléther (2,2 0E) sulfate de sodium (Tl) EXEMPLE 2 : Composition (C2) constituée de xylitylpolyglucosides, de n-décyl/ndodécyl polyglucosides et de xylitol. Les xylitylpolyglucosides sont préparés selon le procédé décrit dans l'exemple 1 10 jusqu'à l'obtention d'un mélange intermédiaire comprenant pour 100% de sa masse, 37,2% massique de xylitylpolyglucosides, 55,8% massique de xylitol et une proportion massique de glucose résiduelle inférieure à 1%. 20g du mélange intermédiaire précédemment obtenu et 113,3g d'un mélange de n-décylpolyglucosides et de ndodécylpolyglucosides (C10/C12 = 85/15) en solution à 55% sont mélangés à 50 C 15 dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Après obtention d'un mélange homogène, la composition (C2) comporte pour 100% massique de sa matière sèche, 77% de ndécylpo lyglucosides/n-dodécylpolyglucosides, 9% de Xylitylpolyglucosides et 14% de Xylitol. 20 EXEMPLE COMPARATIF 2 : Composition (T2) constituée de n-décyl / n-dodécyl polyglucosides et de xylitol. On introduit de la solution à 55% de n-décylpolyglucosides et de ndodécylpolyglucosides (Cl0/C12 = 85/15) dans un bêcher à température ambiante. Le milieu est agité par un barreau aimanté couplé à un agitateur magnétique et le xylitol est 25 introduit progressivement dans des proportions permettant d'atteindre une composition contenant 77% massique de matière sèche de n-décylpolyglucosides/ndodécylpolyglucosides et 23% massique de xylitol. EXEMPLE 3 : Composition (C3) constituée par des xylitylpolyglucosides, des noctyl/n-décyl polyglucosides et du xylitol. 30 Les xylitylpolyglucosides sont préparés selon le procédé décrit dans l'exemple 1 jusqu'à l'obtention d'un mélange intermédiaire comprenant pour 100% de sa masse 37,2% massique de xylitylpolyglucosides, 55,8% massique de xylitol et une proportion massique de glucose résiduelle inférieure à 1%. 20g du mélange intermédiaire précédemment obtenu et 103,8g d'un mélange de n-octylpolyglucosides et de ndécylpolyglucosides (C8/C10 = 50/50) en solution à 60% sont mélangés à 50 C dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Après obtention d'un mélange homogène, la composition massique de la composition (C3) comporte pour 100% de sa matière sèche, 77% de noctylpo lyglucosides/n-décylpolyglucosides, 9% de Xylitylpolyglucosides et 14% de Xylitol. EXEMPLE COMPARATIF 3 : Solution à 55% en matière sèche de ndécylpolyglucosides/n-dodécylpolyglucosides (T3). EXEMPLE 4 : Composition (C4) constituée par des xylitylpolyglucosides, des noctyl/n-décyl polyglucosides et du xylitol. Les xylitylpolyglucosides sont préparés selon le procédé décrit dans l'exemple 1 jusqu'à l'obtention d'un mélange intermédiaire comprenant pour 100% de sa masse 37,2% massique de xylitylpolyglucosides, 55,8% massique de xylitol et une proportion massique de glucose résiduelle inférieure à 1%. 20g du mélange intermédiaire précédemment obtenu et 62,1g d'un mélange de n-octylpolyglucosides et de ndécylpolyglucosides en solution à 60% sont mélangés à 50 C dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Après obtention d'un mélange homogène, la composition (C4) comporte pour 100% de sa matière sèche de 68% de n-octylpolyglucosides/n-décylpolyglucosides, de 7% de Xylityl polyglucosides et de 25% de Xylitol. EXEMPLE COMPARATIF 4 : Solution à 55% en matière sèche de noctylpolyglucosides/n-décylpolyglucosides (T4). EXEMPLE 5 : Composition (C5) constituée par des diglycérylpolyxylosides, des n-25 octyl/n-décyl polyglucosides et du diglycérol On introduit 650, 0g de diglycérol dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Le diglycérol est amené à une température d'environ 100 C. 1117,5 g de xylose sont alors ajoutés progressivement au milieu réactionnel pour permettre sa dispersion homogène. 30 On ajoute au mélange ainsi obtenu un système catalytique acide constitué de 0,51g d'acide sulfurique à 98%. Le milieu réactionnel est placé sous un vide partiel à 30 102 Pa (30 mbars) mbars, et maintenu à une température de 100 C-105 C pendant une durée de 4h 00 avec évacuation de l'eau formée au moyen d'un montage de distillation. Le milieu réactionnel est ensuite refroidi à 95 C-100 C et neutralisé par ajout de soude à 30%, pour amener le pH d'une solution à 1% de ce mélange à une valeur d'environ 7,0. Les caractéristiques du mélange intermédiaire ainsi obtenu sont les suivantes : Aspect (visuel) : liquide limpide; pH solution à 1% : 6,8 ; Diglycérol résiduel : 68,1% ; Xylose résiduel : < 1%. Diglycéryl polyxylosides : 27,7% 20g du mélange intermédiaire précédemment obtenu et 133,3g d'un mélange de noctylpolyglucosides et de n-décylpolyglucosides en solution à 60% sont mélangés à 50 C dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Après obtention d'un mélange homogène, la composition (C5) comporte pour 100% de sa matière sèche de 80% de noctylpo lyglucosides/n-décylpolyglucosides, de 6% de Diglycérylpolyxylosides et de 14% de Diglycérol. EXEMPLE 6 : Composition (C6) constituée par des diglycérylpolyglucosides, des ndodécyl/n-tétradécyl/n-hexadécyl polyglucosides et du diglycérol. Le procédé décrit dans l'exemple 5 est mis en oeuvre pour préparer les diglycérylpolyglucosides en substituant le xylose par le glucose et en conservant le même rapport molaire sucre réducteur/diglycérol égal à 1/5. Les caractéristiques du mélange intermédiaire ainsi obtenu sont les suivantes : Aspect (visuel) : liquide limpide; pH solution à l % : 6,8 ; Diglycérol résiduel : 67,2% ; Glucose résiduel : < 1%. Diglycéryl polyglucosides : 24,7% 20g du mélange intermédiaire précédemment obtenu et 120g d'un mélange de ndécylpolyglucosides, n-dodécylpolyglucosides, de n-tétracylpolyglucosides et de n- hexadécylpolyglucosides commercialisés sous l'appellation PLANTACARETM 1200 UP sont mélangés à 50 C dans un réacteur en verre à double enveloppe, dans laquelle circule un fluide caloporteur, et muni d'une agitation efficace. Après obtention d'un mélange homogène, la composition (C6) comporte pour 100% de sa matière sèche 75% d'un mélange de n-décyl polyglucosides, n-dodécyl polyglucosides, n-tétradécyl polyglucosides, n-hexadécyl polyglucosides, 8% de Diglycérylpolyglucosides et 17% de Diglycérol. TABLEAU RECAPITULATIF Le tableau 1 ci-dessous récapitule les compositions massiques en matières sèches des différentes compositions préparées et destinées à être mises en oeuvre dans des tests de mise en évidence des propriétés moussantes. composition (en % Cl Ti C2 T2 C3 T3 C4 T4 C5 C6 massique) Lauryléther (2,2 0E) sulfate 91 100 0 0 0 0 0 0 0 0 de sodium Xylityl polyglucosides 4 0 9 0 9 0 7 0 0 0 Xylitol 5 0 14 23 14 0 25 0 0 0 Diglycéryl polyxylosides 0 0 0 0 0 0 0 0 6 0 Diglycéryl polyglucosides 0 0 0 0 0 0 0 0 0 8 Diglycérol 0 0 0 0 0 0 0 0 14 17 n-octyUn-décyl 0 0 0 0 77 0 68 100 80 0 polyglucosides n-décyl/n-dodécyl 0 0 77 77 0 100 0 0 0 0 polyglucosides n-décyl/n-dodécyl/n- 0 0 0 0 0 0 0 0 0 75 tétradécyl/n-hexadécyl polyglucosides Tableau 1 B - Mise en évidence des propriétés moussantes des formulations comprenant des composés de formule (I) ou des mélange de composés de formule (I), et des compositions (C) selon l'invention. La mise en évidence des propriétés moussantes des formulations comprenant des composés de formule (I) ou des mélanges de composés de formule (I), et des compositions (C) précédemment définies faisant l'objet de l'invention, peut être réalisée par l'évaluation du pouvoir moussant ou par l'évaluation des caractéristiques sensorielles que procure la mousse formée aux utilisateurs lors de l'opération de lavage ou de nettoyage. B.1 - Mise en évidence du pouvoir moussant B.1.1 - Principe de la méthode Ross-Miles pour l'évaluation du pouvoir 5 moussant Le pouvoir moussant est réalisé selon le protocole dit de Ross Miles issu de la norme ISO 696 et AFNOR NFT 73-404 et décrit dans le paragraphe B1.2., en diluant les bases nettoyantes et les compositions précédemment préparées au 1/10ème, de manière à représenter les conditions réelles de création de la mousse lors de la 10 réalisation d'un shampooing par exemple. La dilution au 1/10ème des compositions et des formulations à tester est réalisée en présence de 0.25% d'une salissure grasse (un sebum reconstitué) avec une eau déminéralisée enrichie de 3 millimoles d'ions calcium, ce qui correspond à la préparation d'une eau à 30 de dureté calcique selon la norme NFT 73-047. 15 La méthode consiste à mesurer le volume de mousse obtenu après la chute d'une hauteur de 450mm, de 500cm3 d'une solution de composition ou de formulation à tester, sur une surface liquide d'une même solution. B.1.2 - Protocole expérimental a) Préparation d'une solution mère(S) 20 On réalise une solution mère pour chaque essai. Pour les compositions ou les formulations de tensioactifs à tester, préparer 100g d'une solution-mère (S) titrant à 10% en matière active ou en extrait sec, diluée en eau déminéralisée enrichie de 3 millimoles d'ions calcium, ce qui correspond à la préparation d'une eau à 30 de dureté calcique selon la norme NFT 73-047. 25 b) Préparation de la salissure Dans le cas de détermination de la hauteur de mousse en présence de salissure artificielle, on pèse préalablement la quantité de salissure (0.25% soit 1.75g pour 700g de solution finale) et la quantité de solution S (soit 70g pour 700g de solution finale) nécessaires à la réalisation des mesures. Le mélange est fondu au bain-marie préchauffé 30 à 70 C pendant 3 minutes en mélangeant à la spatule. c) Préparation de la solution d'essai On dilue le mélange [S + salissure] préalablement fondu, au 1/10ème avec de l'eau eau déminéralisée enrichie de 3 milllimoles d'ions calcium. La durée de vie des solutions d'essais est de 1 heure au maximum à partir du moment où la dilution finale a été réalisée. La solution finale d'essai est ensuite préchauffée au bain-Marie à 48 C pendant 1h minimum, puis thermostatée pendant 30 minutes pour atteindre une température de 40 C +/-1 C. d) Mesure On introduit dans une éprouvette de 50 cm3 de la solution d'essai en faisant glisser le liquide le long des parois pour éviter toute formation de mousse. On place au dessus de l'éprouvette, à une hauteur fixe, une ampoule à décantée munie en son extrémité d'un embout d'acier de telle sorte que la hauteur entre la surface de la solution contenue dans l'éprouvette et l'extrémité de l'embout d'acier soit de 450 mm. On introduit environ 100 cm3 de la solution d'essai dans l'ampoule à décanter, en faisant glisser le long des parois et on ajuste le niveau par écoulement jusqu'au trait de jauge en supprimant ainsi l'air présent dans le chas du robinet. On introduit ensuite 500 cm3 de solution d'essai dans l'ampoule en faisant glisser le long des parois. L'ampoule est placée sur son support et on ouvre le robinet de manière à laisser couler la solution en une seule fois dans l'éprouvette graduée avec un débit maximum. On ferme le robinet lorsque la solution atteint le trait de jauge et on déclenche alors simultanément le chronomètre. On mesure en cm la hauteur de mousse immédiatement formée au déclenchement du chronomètre puis la hauteur de mousse à 30 secondes, à 3 minutes et 5 minutes. La hauteur de mousse se mesure entre l'interface horizontale mousse/liquide et la base de l'interface mousse/air. B.1.3 - Expression des résultats Le résultat du volume de mousse à 30 secondes est exprimé en cm3 en multipliant la hauteur mesurée à 30 secondes en cm par la section de l'éprouvette (30.2 cm ou 28.3 cm selon le modèle). La stabilité de la mousse après 5 minutes, exprimée en pourcentage, est calculée selon la formule : [(Volume de mousse à 30s û Volume de mousse à 5min) / Volume de mousse à 30s] x 100. B.1.4 - Influence des composés de formule (I) ou des mélanges de composés de 30 formule (I) sur le pouvoir moussant de formulations comprenant des composés de formule (II). B.1.4.1.- Résultats obtenus Pouvoir moussant (Cl) Tl Volume de mousse à 30 secondes (cm3) 350 317 Stabilité de la mousse à 5 minutes (%) 94% 83% Tableau 2 : évaluation du pouvoir moussant d'une solution contenant un composé de formule (II) et un mélange de composés de formule (I) (composition Cl) et d'une solution contenant un composé de formule (II) (Tl). B.1.4.2.- Analyse des résultats Les résultats sont jugés satisfaisants lorsque la solution testée montre un volume de mousse à 30 secondes supérieur ou égal à 300 cm3 et une stabilité de mousse à 5 minutes supérieure ou égale à 90% . L'exemple comparatif 1 montre qu'une solution comprenant un composé de formule (II), testée dans les conditions décrites ci-dessus, se caractérise par la génération d'une mousse abondante à 30 secondes (317cm3) et par une stabilité de 83% après 5 minutes. La mise en oeuvre du procédé selon l'invention pour préparer la composition (Cl), permet d'atteindre à la fois un volume de mousse après 30 secondes supérieur et également une stabilité de mousse à 5 minutes sensiblement supérieure (94% pour la composition (Cl) et 83 % pour (Ti)). La mise en oeuvre du procédé selon l'invention permet donc d'améliorer le pouvoir moussant de composés de formule (II). B.2 - Mise en évidence des propriétés sensorielles Parmi les caractéristiques permettant d'apprécier la qualité d'une mousse formée par une solution de tensioactif moussant, par une composition moussante et par une formulation moussante, on retiendra également des caractéristiques sensorielles que procure la mousse à l'utilisateur, et qui concernent l'appréciation de la douceur de la mousse formée, de l'aptitude à permettre un glissement facile des mains pendant le lavage (le glissant ), de la facilité de rinçage après l'opération de lavage, de la stabilité de la mousse à la dilution par l'eau de lavage lors de cette dernière opération. Ces caractéristiques sont déterminées expérimentalement par un panel représentatif d'utilisateurs dûment entrainés, selon le protocoledétaillé au paragraphe B.2.2. B.2.1. - Principe de la méthode Les propriétés sensorielles de la mousse générée par les compositions moussantes sont évaluées lors d'une opération de lavage des mains par un panel de 10 personnes, dûment entrainées à cette évaluation, qui classent sur une échelle allant de 0 à 10 : l'indice de douceur de la mousse, qui permet d'évaluer la sensation de douceur ressentie par l'utilisateur ; l'indice du glissant de la mousse, qui permet d'évaluer la facilité avec laquelle les mains glissent l'une sur l'autre pendant la phase de frottement des mains lors de l'opération de nettoyage ; l'indice de stabilité de la mousse à la dilution, qui permet d'évaluer la stabilité de la mousse contenue dans la main après les phases de frottement des mains puis l'ajout de 2cm3 d'eau ; l'indice de facilité de rinçage de la mousse, qui permet d'évaluer la facilité de rincer les mains à l'eau après l'opération de frottement des mains avec le produit nettoyant sous forme de mousse. B.2.2.- Protocole expérimental Pour réaliser des mesures reproductibles, les solutions ont été conditionnées dans des flacons munis d'une pompe à mousse doseuse, qui émet directement le produit sous forme de mousse sur les mains avec une quantité fixe de produit testé. Le produit contenu dans le flacon est appliqué directement sur une des mains préalablement mouillées, par deux pressions successives de la pompe à mousse du flacon. Sur la main mouillée contenant le produit issu du flacon, l'expérimentateur frotte l'autre main à plat pendant 5 secondes, puis réalise des frottements avec les mains l'une dans l'autre pendant une durée supplémentaire de 5 secondes. La mousse est rassemblée dans une seule main pour être évaluée par l'expérimentateur qui note l'indice de douceur, l'indice du glissant de mousse. On ajoute ensuite 2cm3 d'eau par l'intermédiaire d'une pipette graduée sur la main contenant la mousse rassemblée et l'expérimentateur note alors l'indice de la tenue de la mousse à la dilution. L'expérimentateur se rince ensuite les mains sous un robinet d'eau froide et évalue alors la facilité de rinçage de la mousse. B.2.3.- Expression des résultats Un indice de douceur de 0 est attribué pour une mousse très rêche et un indice de douceur de 10 est attribué pour une mousse très douce. Un indice du glissant de mousse de 0 est attribué pour une mousse qui accroche sur les mains et un indice du glissant de mousse de 10 est attribué pour une mousse très glissante sur les mains. Un indice stabilité de mousse à la dilution de 0 est attribué pour une mousse qui s'effondre lors de l'ajout des 2cm3 d'eau et un indice de stabilité de mousses à la dilution de 10 est attribué pour une mousse qui se maintient parfaitement lors de l'ajout des 2cm3 d'eau. Un indice de facilité de rinçage de 0 est attribué pour un rinçage des mains jugé très difficile et un indice de facilité de rinçage de 10 est attribué pour un rinçage des mains jugé très facile. Pour chaque indice, on relève les évaluations effectuées par chacun des 10 expérimentateurs et on calcule ensuite la moyenne arithmétique de chaque indice. B.2.4.- Propriétés sensorielles des formulations nettoyantes et/ou détergentes obtenues par la mise en oeuvre du procédé selon l'invention et des compositions selon l'invention B.2.4.1.- Résultats obtenus Indices de Cl Ti C2 T2 T3 C3 C4 T4 propriétés sensorielles Douceur 8 7 7,7 5,2 4,0 5,5 6,0 3,0 Glissant 6 5,5 7,4 4,0 3,4 5,5 6,5 3,0 Stabilité de mousse 5 3 6,8 5,5 4,5 5,4 6,0 4,0 après dilution Facilité de rinçage 5,1 5,3 6,7 6, 0 7,3 6,9 7,0 7,1 Tableau 3 : évaluation des propriétés sensorielles B.2.4.2.- Analyse des résultats Les résultats sont jugés satisfaisants lorsque l'un ou plusieurs des indices de propriétés sensorielles de la formulation ou de la composition testée présente une amélioration significative, sans diminuer significativment un ou plusieurs des autres indices ; lesdits indices pris individuellement devant montrer une valeur supérieure ou égale à 5,0. Ils font apparaître une amélioration de l'une ou l'autre des propriétés sensorielles induites par les compositions selon l'invention par rapport à celles de l'état de la technique C) -Formulations Dans les formules suivantes, les pourcentages sont exprimés en poids de la formulation. C.1 Gel moussant visage20 Formule A Lauryléther(2,2 0E) sulfate de sodium à 28%) 5,9 % Eau Qsp 100 % B Composition (C5) selon l'invention 5, 0 % MONTALINETM C40 5,0 % SEPITONICTM M3 1,0 % Parfum 0,1 % KATHONTM CG 0, 08 % C Acide lactique 0,15 % Chlorure de sodium 0,8 % D Colorant 0,05 % E Chlorure de sodium Qs Mode opératoire Préparer la phase A sous une hotte aspirante. Mélanger les ingrédients de la phase B en homogénéisant après chaque ajout. Verser ensuite A dans B. Ajouter C puis D. Ajuster 5 la viscosité si nécessaire en ajoutant E (1.5% max.). C.2 Bain moussant pour enfants Formule A ORONALTM LCG 10,00 % Composition (C2) selon l'invention 13,00 % Parfum 00,10 % SEPICIDETM HB 00,50 % B Eau 20,00% CAPIGELTM 98 04,50 % C Eau QSP 100% SEPICIDETM CI 00,30 % Colorant QS Hydroxyde de sodium QS Mode opératoire 10 Mélanger ORONALTM LCG avec le tensioactif amphotère, le parfum, et le conservateur. Diluer le CAPIGELTM dans une partie d'eau et l'ajouter aux tensioactifs 27 puis ajouter le reste d'eau. Ajouter le SEPICIDETM CI, le colorant puis ajuster le pH à 7,2 environ. C.3 Savon liquide pour les mains 5 Formule A Composition (Cl) 10,00 % AMONYLTM 675SB 10,00 % Parfum/Fragrance 00,30 % SEPICIDETM HB 00,50 % B Eau QSP 100% SEPICIDETM CI 00,30 % Chlorure de sodium QS 10 Mode opératoire Mélanger les ingrédients de la phase A puis ajouter la phase B. C.4 Lotion purifiante concentrée Formule A Eau 20,00 % LIPACIDETM UGB 1, 00 % Trométhamine 0,75 % B PEG120 Methyl glucose di-oléate 5,00 % Eau QSP 100% Composition (C6) selon l'invention 29,00 % Glycérine 5,00 % C Acide lactique QS pH=4 Mode opératoire Dissoudre LIPACIDETM UGB dans une partie de l'eau chauffée à 80 C puis ajouter la tromethamine, cette phase doit être parfaitement limpide. Fondre PEG120 methylglucose di-oléate dans le reste de l'eau préalablement chauffée à 80 C. Ajouter 15 dans cette phase, la glycérine et la composition de l'invention : cette phase est aussi parfaitement limpide. Mélanger les 2 phases, laisser refroidir et réajuster le pH à la valeur souhaitée. C.5 Mousse nettoyante visage Formule A PROTEOLTM OAT 30 % Composition (C3) selon l'invention 10,00 % SEPICIDE HBTM 00,50 % Parfum 00,20 % B Eau QSP 100% SEPICIDETM CI 00.30 % SEPITONIC M3 01,00 % Tromethamine QS Colorant QS Mode opératoire Solubiliser le parfum et le conservateur dans le mélange des tensioactifs (A). Ajouter 5 l'eau puis les autres ingrédients successivement. SEPICIDETM HB SEPICIDETM CI Parfum Eau SEPICAPTM MP C.6 Shampooine anti-stress Formule A Composition (Cl) 20,00 % 0,50 % 0,30 % 0,30 % QSP 100% 1,00 % B Eau 10,00 % CAPIGELTM 98 3,00 % Soude QS PH=7,2 Colorant QS Mode opératoire 10 Mélanger les ingrédients de A puis ajouter le CAPIGEL prédilué. Neutraliser. C.7 Lingettes nettoyantes Formule A Composition (C6) 02,00 % AQUAXYLTM 01,00 % B SEPICIDETM HB2 00,50 % Parfum 00,05 % Hexylene glycol 10,00 % C Eau Qsp 100 % Mode opératoire Mélanger les ingrédients de la phase B jusqu'à limpidité puis ajouter cette phase à la 5 phase A. Ajouter C. C.8 Huile de bain relaxante Formule Cedar wood extract 10,00 % Composition (C5) 66,00 % Glycérine 24,00 % Mode opératoire 10 Mélanger l'huile essentielle la composition de l'invention jusqu'à limpidité. Ajouter ensuite la glycérine. C.9 Nettoyant doux à l'huile de ioioba A MONTANOVTM S 3,0% PEG-120 Methylglucose di-oléate 2,0% B Huile de jojoba 0,5% Diméthicone and laureth-23 and laureth-4 and salicylic 2,0% acid C Eau 30,0% Glycérine 3,0% PolyquaterniumTM 10 0,7% D SOMEPONTM T25 4,5% Composition (C6) Eau SEPICIDETM CI SEPICIDETM HB Parfum E Eau CAPIGELTM 98 Soude Mode opératoire Disperser le PolyquaterniumTMlO de la phase C dans le mélange eau + glycérine. Chauffer à 70 C et ajouter les ingrédients de A puis de B. Emulsionner. Démarrer le refroidissement. A 60 C ajouter les tensioactifs un par un (D). A 30 C ajouter le CAPIGELTM 98 pré-dilué (E). Puis au final neutraliser avec la soude. C.10 Savon liquide antibactérien Composition (C6) Digluconate de chlorhexidine ORAMIDETM DL 200 AF Eau Parfum Colorant Chlorure de sodium Mode opératoire Ajouter et mélanger les constituants dans l'ordre indiqué. C11 Shampooine conditionneur. A Cetyl trimethyl ammonium chloride 03,50 % Composition (C5) 25,00 % Dimethicone copolyol 01,00 % Parfum 00,50 % 30,0% 5,0% 0,2% 0,3% 0,1% qs 100% 2,0% gsPH=7 15,00 % 00,20 % 03,00 % QSP100 00,05 % QS QS AMONYLTM 380BA 11,00 % KATHONTM CG 0,08 % B PolyquaterniumTMl0 00,30 % Acide lactique QS . Eau QSP 100 % Colorant QS Acide lactique QS PH=6 Mode opératoire Préparer séparément la phase B: mélanger jusqu'à limpidité. Mélanger soigneusement les ingrédients dans l'ordre indiqué. C12 Poudre de bain A MICROPEARLTM M 5.00 % Mica 72.00 % Pigment 3.00 % B Rosmarinus officinalis (Rosemary) leaf extract 10.00 % Composition (C5) 10.00 % Mode opératoire Broyer les poudres de la phase A. Solubiliser l'huile essentielle avec la composition 4 selon l'invention (B) et introduire lentement cette phase B dans le broyeur en laissant 10 tourner 6 minutes après la fin de l'introduction de la phase liquide. Les caractéristiques des produits utilisés dans les exemples précédents, sont les suivantes : Le SEPITONICTM M3, mélange d'aspartate de magnésium, de gluconate de zinc 15 et de gluconate de cuivre, est un actif énergisant commercialisé par la société SEPPIC. Le PolyquaterniumTM 10 est un sel d'ammonium quaternaire d'une hydroxyéthylcellulose, commercialisé par la société AMERCHOL sour l'appelation UCARE POLYMERTM JR ù 400. Le KATHONTM CG, mélange de méthylchloroisothiazolinone et de 20 méthylisothiazolinone, est un agent conservateur commercialisé par la société ROHM & HAAS. L'ORONALTM LCG, mélange de PEG-40 glyceryl cocoate et de coceth-sulfate de sodium, est un agent moussant commercialisé par la société SEPPIC. L'AMONYLTM 675SB est une Cocoamidopropyl hydroxy sultaïne, commercialisée par la société SEPPIC. Le SEPICIDETM HB, un mélange de phénoxyéthanol, de méthylparaben, d'éthylparaben, de propylparaben et de butylparaben, est un agent conservateur commercialisé par la société SEPPIC. Le CAPIGELTM 98 est un copolymère d'acrylates commercialisé par la société SEPPIC. Le SEPICIDETM CI, imidazoline urée, est un agent conservateur commercialisé par la société SEPPIC. Le SEPICIDETM HB2, un mélange de phénoxyéthanol, de méthylparaben, d'éthylparaben, de propylparaben, de butylparaben et d'isobutylparaben, est un agent conservateur commercialisé par la société SEPPIC. Le PROTEOLTM OAT est un mélange de N-lauryl aminoacides obtenus par hydrolyse totale de protéine d'avoine tel que décrit dans WO 94/26694 et commercialisé par la société SEPPIC. La MONTALINETM C40 est un sel de chlorure de Cocamidopropyl betaïnamide de Monoéthano lamine. Le MONTANOVTM S (alcools C12-C18 et cocoglucosides), est une composition auto-émulsionnable telle que celles décrites dans EP 0 729 382, commercialisée par la société SEPPIC. Le SEPICAPTM MP, est un mélange de N-cocoyl aminoacides et de sel de potassium de diméthicone PEG-7 de panthényl phosphate, commercialisé par la société 25 SEPPIC. L'AQUAXYLTM est un actif hydratant, comprenant un mélange de Xylitylpolyglucosides, d'anhydroxylitol et de xylitol, commercialisé par la société SEPPIC. Le SOMEPONTM T25 est un methyl cocoyl taurate de sodium, commercialisé 30 par la société SEPPIC. Le LIPACIDETM UGB est de l'Undecylenoyl glycine commercialisé par la société SEPPIC. L'ORAMIDETM DL 200 AF est une Cocamide de Di Ethanol Amide, commercialisée par la société SEPPIC. L'AMONYLTM 380BA est une Cocamidopropyl betaïne, commercialisée par la société SEPPIC. Le MICROPEARLTM M est un polymère polyméthylméthacrylate réticulé se présentant sous forme de poudre et utilisé comme modificateur de texture
La présente invention concerne un nouveau procédé destiné à améliorer les propriétés moussantes de formulations nettoyantes et/ou moussantes, de nouvelles compositions et leurs procédés de préparation ainsi que la préparation des formulations topiques les contenant.Selon l'invention, ce procédé consiste à inclure dans ces formulations une quantité efficace d'un polyol-glycoside ou d'un mélange de polyol-glycosides de formule (I) :R1-O-(G)x-H (I)dans laquelle :x représente un nombre décimal compris entre 1 et 5 etG représente le reste d'un sucre réducteur etR1 représente un radical de formule (A)-CH2-(CHOH)n-CH2-OH (A)dans laquelle n est un nombre entier égal à 2, 3 ou 4 ou bienR1 représente un radical de formule (B)-(CH2-CHOH-CH2-O)m-H (B)dans laquelle m est un nombre entier égal à 1, 2 ou 3,L'invention concerne également de nouvelles compositions, qui contiennent des composés de formule (I) ou des mélanges de composés de formule (I), des tensioactifs moussants et/ou détergent et des solvants topiquement acceptables, ainsi que leurs procédés de préparation. Mise en oeuvre dans le domaine cosmétique, dermopharmaceutique, pharmaceutique.
1. Procédé pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation nettoyante et/ou détergente à usage topique, caractérisé en ce que l'on incorpore dans 5 ladite formulation, une quantité efficace d'un composé de formule (I): Ri-O-(G)X H (I) dans laquelle : x représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, G représente le reste d'un sucre réducteur et 10 Ri représente un radical monovalent de formule (A) : -CHz-(CHOH)ri CHz-OH (A) dans laquelle n est un nombre entier égal à 2, 3 ou 4, ou bien Ri représente un radical monovalent de formule (B) : -(CHz-CHOH-CHz-0)mH (B) 15 dans laquelle m est un nombre entier égal à 1, 2 ou 3, ou d'un mélange de composés de formules (I). 2. Procédé tel que défini à la 1, caractérisé en ce que dans la formule (I), G représente le reste d'un sucre réducteur choisi parmi le glucose, le 20 dextrose, le saccharose, le fructose, l'idose, le gulose, le galactose, le maltose, l'isomaltose, le maltotriose, le lactose, le cellobiose, le mannose, le ribose, le xylose, l'arabinose, le lyxose, l'allose, l'altrose, le dextrane ou le tallose. 3. Procédé tel que défini à la 2 caractérisé en ce que dans la 25 formule (I), G représente le reste d'un sucre réducteur choisi parmi le glucose, le xylose et l'arabinose. 4. Procédé tel que défini à l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que ladite formulation nettoyante et/ou détergente à usage topique comprend au moins un 30 agent tensioactif moussant et/ou détergent. 5. Procédé tel que défini à la 4, caractérisé en ce que l'agent tensioactif moussant et/ou détergent est un composé de formule (II) :R2-[O-(CH2-CH2-0)pSO3]rX dans laquelle: R2 représente un radical hydrocarboné aliphatique, saturé ou insaturé, linéaire ou ramifié, comportant de 6 à 22 atomes de carbone, p représente un nombre décimal compris entre 1 et 10, de préférence entre 2 et 4, r est un nombre entier égal à 1 ou à 2 et X représente le cation d'un métal alcalin ou d'un métal alcalino-terreux, l'ion ammonium, l'ion hydroxyéthyl ammonium, l'ion tris(hydroxyéthyl) ammonium ou un mélange de composés de formule (II). 6. Procédé tel que défini à la 4, caractérisé en ce que l'agent tensioactif moussant et/ou détergent est un composé de formule (III) : R3-O-(S)y-H (III) dans laquelle : y représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, S représente le reste d'un sucre réducteur et R3 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 8 à 16 atomes de carbone, de préférence de 8 à 14 atomes de carbone. 7. Procédé tel que défini à l'une quelconque des 4 à 6, caractérisé en ce que le rapport massique, composé de formule (I) sur agent tensioactif moussant et/ou détergent présents dans ladite formulation à usage topique, est compris entre 1/30 et 10/1, et plus particulièrement entre 1/30 et 1/1. 8. Composition (C) caractérisée en ce qu'elle comprend pour 100% de sa masse : de 97% à 40% massique d'un composé de formule (III) : R3-O-(S)y-H (III) dans laquelle : y représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, S représente le reste d'un sucre réducteur et R3 représente un radical alkyle linéaire ou ramifié, saturé ou insaturé, ayant de 8 à 16 atomes de carbone, de préférence de 8 à 14 atomes de carbone.de 1% à 25% massique d'un composé de formule (I) : Ri-O-(G)X H (I) dans laquelle : x représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, G représente le reste d'un sucre réducteur et Ri représente un radical monovalent de formule (A) : -CH2-(CHOH)ri CH2-OH (A) dans laquelle n est un nombre entier égal à 2, 3 ou 4, ou bien Ri représente un radical monovalent de formule (B) : -(CH2-CHOH-CH2-0).,H (B) dans laquelle m est un nombre entier égal à 1, 2 ou 3, ou d'un mélange de composés de formules (I) et, jusqu'à 50% massique d'un solvant topiquement acceptable. 9. Composition (C) telle que définie à la 8, caractérisée en ce que dans la formule (I), G représente le reste d'un sucre réducteur choisi parmi le glucose, le xylose et l'arabinose. 10.Composition (C) telle que définie à l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisée en ce que dans la formule (III), R3 représente un radical hydrocarboné aliphatique saturé choisi parmi le radical n-octyle, le radical n-décyle, le radical ndodécyle, le radical n-tétradécyle, le radical n-hexadécyle. 11. Composition (C) telle que définie à l'une quelconque des 8 à 10, pour laquelle : dans la formule (I) G représente le reste du glucose, du xylose ou de l'arabinose, et Ri représente un radical monovalent de formule (A) pour lequel n est égal à 2 ou à 3, ou un radical monovalent de formule (B) pour lequel m est égal à 1 ou à 2. dans la formule (III), S représente le reste du glucose ou du xylose, et R3 représente un radical choisi parmi les radicaux n-octyle, n-décyle, n-dodécyle, n-tétradécyle, nhexadécyle. 12. Composition (C) telle que définie à l'une quelconque des 8 à 11, caractérisée en ce qu'elle comprend un solvant topiquement acceptable choisi parmi un ou plusieurs éléments d'un groupe constitué par l'eau, des glycols, des polyols, des alcools, des polyols alcoxylés, des éthers de glycols. 13.Procédé de préparation d'une composition (C) telle que définie à l'une quelconque des 8 à 12 caractérisé en ce qu'il comprend : une étape (a) de mélange, sous agitation, d'un composé de formule (I) ou d'un mélange de composés de formule (I) avec un composé de formule (III) ou un mélange 10 de composés de formules (III) et si nécessaire, une étape (b) de mélange sous agitation de la combinaison préparée à l'étape (a), avec un solvant topiquement acceptable. 14. Utilisation d'un composé de formule (I) Ri-O-(G)X H (I) dans laquelle : x représente un nombre décimal compris entre 1 et 5, G représente le reste d'un sucre réducteur et RI représente un radical monovalent de formule (A) : - CHz-(CHOH)ri CHz-OH (A) dans laquelle n est un nombre entier égal à 2, 3 ou 4, ou bien RI représente un radical monovalent de formule (B) : - (CHz-CHOH-CHz-0)mH (B) dans laquelle m est un nombre entier égal à 1, 2 ou à 3, 25 ou d'un mélange de composés de formules (I), , pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation à usage topique. 15. Utilisation d'une composition (C) telle que définie à l'une quelconque des 8 à 12, pour améliorer les propriétés moussantes d'une formulation à 30 usage topique. 15 20 16. Préparation d'une formulation nettoyante et/ou moussante à usage topique caractérisée en ce qu'on met en oeuvre une quantité efficace d'une composition (C) telle que définie à l'une quelconque des 8 à 12.5
C,A
C11,A61
C11D,A61K,A61Q
C11D 3,A61K 8,A61Q 5,A61Q 19,C11D 1
C11D 3/22,A61K 8/34,A61Q 5/02,A61Q 19/10,C11D 1/16,C11D 1/72
FR2893243
A1
VERRE REFRIGERE
20,070,518
La présente invention concerne la conservation de la qualité structurale et gustative au nomment de leurs dégustation de boissons telles que le champagne, le cidre et autres boissons ne supportant pas, faute de dégradation gustative, des températures supérieures à 12 Le verre à double paroi contenant de l'eau ou autre produit à congeler est une idée novatrice dans la consommation de diverses boissons de réputation mondiale au moment de leur consommation. Ce type de verre peut être constitué soit en verre soit en plastique et de formes diverses. Le modèle présenter en dessin annexé n'est qu'une représentation non exhaustive de ce qui peut être fait. Le se compose de deux parties. L'une, partie haute (1) contenant le liquide à dégusté, faite en verre ou plastique translucide et venant se soudé à la partie basse (2) elle-même fabriqué en verre ou plastique dépoli ou opaque afin de masquer la glace formée après congélation, la partie creuse (3) comprise entre les deux parties du verre sera, avant soudure, rempli de liquide (eau ou liquide réfrigérant) aux deux tiers, laissant une partie vide (4) servant à l'augmentation du volume d'eau sous l'effet de la congélation et évitant ainsi les fissures de la matière constituant le verre. En effet lors de la dégustation de champagne bien que la bouteille soit conservé dans un seau empli de glaçons, le problème se pose lorsque le produit se retrouve dans le verre et du fait qu'étant une boisson alcoolisée elle ne peut se boire à la vitesse d'un verre d'eau ou autre produit non alcoolisé. Là, le problème se pose car sa température monte très vite. En effet le test suivant a été effectué avec un thermomètre électronique. La bouteille de champagne à était ouverte alors que sa température était de 6 C au nomment de l'introduction du produit dans le verre, dans une pièce où la température ambiante est de 22 C. Prise de température au bout de : Teins s écoulé (en min) Température (en C) 3 9 5 11.5 10 13.2 15 14.2 16.1 40 17.5 60 20 On s'aperçoit que suivant les critères de dégustation donné par les fabricants de ces produits, c'est-à-dire pour le champagne spécifiquement, la dégustation doit se faire entre 6 et 10 C maximum, suivant les champagnes. 30 5 -2-On s'aperçoit que dans le test effectué précédemment, le produit a perdu toute qualité gustative au bout de 5 à 10 minutes maximum. Sachant que le temps moyen de consommation d'une flûte à champagne, par une personne, est compris entre 15 et 30 minutes. Avec le procédé du verre réfrigéré cela est totalement différent. Test effectué le même jour à la même heure et avec le même champagne que précédemment : Temps écoulé (en min) Température (en C) Température (en C) Fond de verre Haut de verre 3 4.5 6 4.5 6 4.5 6 4.8 6.2 30 5 6.5 40 5.8 6.8 50 6. 2 7 60 7.9 8 75 9 9 90 10.2 10.2 Glace totalement fondue 100 11 11 10 On s'aperçoit aisément de l'intérêt de ce type de verre qui multiplie par 18 fois le temps de dégustation et permet donc la possibilité de déguster au minimum 3 verre sans aucune altération, tant physiologique que dégustative du produit. 15 Il va de soit que ce procédé ne peut s'appliqué que pour des boissons ne pouvant supporté le contact direct avec des glaçons. Nous pouvons même imaginer la fabrication de congélateurs spécialement étudiés pour conserver un stock de verres toujours prêts à servir. Quoi qu'il en soit la flûte dessinée en annexe à des dimensions de façon à être introduite dans n'importe quel congélateur domestique
L'invention concerne un dispositif pour conserver à température de consommation des boissons ne supportant pas un contact direct avec des glaçons et ayant une température de consommation inférieure à 12°C sous peine de perte de propriétés gustatives et physiologiques.Le verre est composé de deux parties distinctes, réalisées en verre ou en plastique, une partie haute (1) réalisée pour contenir le produit à consommer, et une partie basse (2) contenant d'une part un produit à congeler (3) et d'autre part un espace vide (4). Les parties (1) et (2) étant fabriquées séparément sont ensuite soudées l'une à l'autre assurant ainsi l'étanchéité du verre pour sa mise au congélateur.
1) Dispositif pour conserver à température de consommation des boissons ne supportant pas un contact direct avec des glaçons et ayant une température de consommation inférieur à 12 C sous peine de perte de propriété gustative et physiologique, caractérisé en ce qu'il se compose de deux parties distinctes, soit en verre ou plastic, une partie haute (1) tant conçue pour contenir le produit à consommer, cette partie haute (1) étant posée sur une partie basse (2) de sorte de créer un espace fermé entre ces deux parties, l'espace contenant d'une part un produit apte à être congelé (3), et d'autre part une partie vide (4). 2) Dispositif selon la 1, caractérisé en ce que les parties (1) et (2) étant fabriquées séparément sont ensuite soudées l'une à l'autre assurant ainsi l'étanchéité du verre pour sa mise en congélation.
A
A47
A47G
A47G 19
A47G 19/22
FR2900083
A1
APPAREIL DE TRAITEMENT D'AGENT DE LAVAGE POUR UNE MACHINE DE COUPE A SUBSTANCE DURE
20,071,026
L'invention concerne un appareil de traitement d'agent de 15 lavage pour éliminer par filtration des matières solides d'un agent de lavage utilisé comme produit auxiliaire indispensable sur des machines de coupe à substance dure, telles que carotteuses diamantées, scies circulaires diamantées ou scies à câble diamantées, lors de l'érosion 20 abrasive de roche, béton, maçonnerie et matériaux similaires. Lors du travail d'érosion abrasive de roche, béton, maçonnerie ou matériaux similaires, les agents de lavage 25 servent à évacuer du point d'intervention les matières solides enlevées par un outil garni de substance dure. L'agent de lavage, de préférence de l'eau, à évacuer du point d'intervention élimine les matières solides présentes sous forme de particules. Pour pouvoir 30 réutiliser l'agent de lavage dans un circuit fermé d'agent de lavage ou le mettre à l'égout sans substances polluantes, il faut le débarrasser des matières solides qu'il renferme. Celles-ci étant constituées en forte 1 concentration par des débris de roche ainsi que par des grains de substance dure de la taille de grains de poussière (éclats de diamant, nitrure de bore cubique polycristallin [PCBN], corindon) détachés de la machine de coupe à substance dure, elles ont elles-mêmes une action hautement abrasive. De plus, en raison de son pH élevé dû à la basicité des débris de roche, l'agent de lavage provoque un entartrage important du circuit d'agent de lavage. Un appareil de traitement d'agent de lavage autonome de ce type, conçu pour des systèmes de carottage et comprenant un circuit d'agent de lavage non régulé qui peut être fermé par l'intermédiaire d'un outil à laver garni de substance dure et qui comporte un bac de décantation, une pompe à agent de lavage et un module filtrant disposés les uns derrière les autres en aval de l'outil par rapport à la direction d'écoulement est connu du document DE19810912. Selon le document WO0513175, sur le circuit d'agent de lavage d'une scie circulaire portative à pierre est implanté un débitmètre mécanique à lecture optique qui permet à l'utilisateur de surveiller et réguler plus facilement le circuit d'agent de lavage. Cependant, en présence d'agents de lavage hautement abrasifs et propices à l'entartrage, les débitmètres mécaniques présentent de forts risques de défaillances. Or, avec les machines de coupe à substance dure modernes et puissantes, la garantie d'une alimentation en agent de lavage constamment optimale et à faible tolérance revêt une grande importance puisqu'elle sert de paramètre de processus au calculateur de la machine pour contrôler et réguler celle-ci. À cet égard, le débit instantané dans le circuit d'agent de lavage constitue une grandeur physique essentielle. Selon le document JP10180750, l'appareil de traitement d'agent de lavage de scies à câble diamantées est piloté par un calculateur qui, pour réguler la température, commande, à travers une soupape à commande électronique, le débit du circuit secondaire à usage de refroidissement d'un échangeur thermique. Le débit du circuit d'agent de lavage n'est pas mesuré ni régulé. De plus, on connaît le principe théorique consistant à mesurer un débit selon la loi de Hagen-Poiseuille sur la base de la chute de pression par rapport à la résistance à l'écoulement dans un tube. Selon le document EP0565485, en application courante, le débit d'une vanne à diaphragme commandée implantée sur une canalisation est déterminé, à travers des mesures de pression effectuées de part et d'autre au moyen de sondes manométriques, uniquement par le calcul à l'aide de valeurs de résistance à l'écoulement préétalonnées et mémorisées. Cette solution générale est relativement coûteuse. L'invention a pour but de fournir un capteur électronique de débit robuste pour l'agent de lavage hautement abrasif dans un appareil de traitement d'agent de lavage pour une machine de coupe à substance dure, afin d'obtenir un circuit de contrôle et/ou de régulation assisté par ordinateur. L'invention a pour objet un appareil de traitement d'agent de lavage pour une machine de coupe à substance dure, comprenant un circuit d'agent de lavage qui peut être fermé au moins partiellement par l'intermédiaire d'un outil à laver garni de substance dure et qui comporte un bac de décantation et une pompe à agent de lavage disposés l'un derrière l'autre en aval de l'outil par rapport à la direction d'écoulement, appareil dans lequel est prévu un capteur qui est exploitable électroniquement par un moyen de calcul à algorithme d'application et qui est sensible à la pression d'agent de lavage régnant en aval de la pompe à agent de lavage par rapport à la direction d'écoulement. Le capteur exploitable électroniquement, sensible à la pression d'agent de lavage qui règne en aval de la pompe à agent de lavage, permet de calculer indirectement le débit à l'aide d'un moyen de calcul à algorithme d'application (par exemple avec des valeurs mesurées mémorisées sous forme de tableaux ou de fonctions et corrélées avec des valeurs de résistance à l'écoulement), lesquelles caractérisent la portion de circuit située en aval de la pompe à agent de lavage, c'est-à-dire sur le côté refoulement de celle-ci, jusqu'à l'outil. On exploite en particulier le fait que, dans les machines de coupe à substance dure, la pression ambiante connue (habituellement la pression atmosphérique) agit nécessairement sur l'agent de lavage libéré au niveau de l'outil et que, dans ce cas particulier, la différence de pression théoriquement nécessaire au calcul peut donc être déterminée de manière définie à partir d'une seule mesure de pression. Étant dépourvu de parties mécaniques mobiles, le capteur électronique de débit est suffisamment robuste pour être mise en oeuvre dans le secteur du bâtiment. On peut donc se dispenser d'un second capteur pour mesurer la pression d'agent de lavage à l'autre extrémité de la portion de circuit à l'origine de la résistance à l'écoulement, ce qui simplifie beaucoup la structure. Le moyen de calcul peut donc exécuter des algorithmes de contrôle classiques, c'est-à-dire exécuter un sous-programme de détection d'erreurs (par exemple, signal d'alarme ou mise hors circuit) lorsqu'une valeur limite de débit prédéfinie est sous-passée, et des algorithmes de régulation classiques, c'est-à-dire une régulation PID. De manière avantageuse, un module filtrant implanté sur le circuit d'agent de lavage est disposé en aval du capteur par rapport à la direction d'écoulement, de sorte que la variation de sa caractéristique de filtration, due par exemple à un éventuel colmatage, se traduit par une variation de la valeur de résistance à l'écoulement dans la portion de circuit mesurée et est donc contrôlable indirectement par le moyen de calcul. De manière avantageuse, le capteur est conformé en commutateur à valeur de seuil (par exemple en bouton-poussoir étanche aux liquides) sensible à la pression, à action discrète et est en contact, sur le côté refoulement de la pompe à agent de lavage, avec l'agent de lavage dont il transmet la pression, car cela est suffisant pour un système simple de contrôle et de régulation basé sur une valeur de seuil de débit discrète, de sorte que celui-ci peut être réalisé de manière à la fois robuste et économique. Selon une variante, le capteur peut avantageusement être conformé en capteur électronique de pression, plus avantageusement encore avec un coussin d'air en amont, à plage de mesure continue, de sorte qu'une opération d'application permanente réalisée par le moyen de calcul permet de déterminer une plage continue de valeurs de débit. L'opération d'application continue est réalisée par le moyen de calcul à l'aide de sous-programmes d'interpolation classiques entre plusieurs points d'appui d'application discrets mémorisés. Plus avantageusement encore, le capteur exploitable électroniquement ou un autre est rendu apte à mesurer indirectement la pression à l'aide d'une courbe débit-pression constamment monotone de la pompe à agent de lavage, en combinant cette pompe à agent de lavage avec un capteur d'écoulement exploitable électroniquement implanté sur le circuit de courant d'alimentation. Plus avantageusement encore, le capteur d'écoulement est conformé en résistance à faible valeur ohmique exploitable par un moyen de calcul, ce qui permet de supprimer le capteur à mesure directe de pression placé au contact de l'agent de lavage hautement abrasif. En étant conformé en résistance commandée implantée sur le circuit de courant d'alimentation, par exemple en MOSFET de puissance, le moyen de calcul peut plus avantageusement encore commander directement, par exemple couper, la pompe à agent de lavage de l'appareil de traitement d'agent de lavage. Ce moyen de calcul peut être aussi bien le moyen de calcul de l'appareil de traitement d'agent de lavage que celui de la machine de coupe à substance dure, l'un comme l'autre pouvant également avoir un effet de régulation simultané, par exemple en mode classique maître-esclave. Dans un appareil de traitement d'agent de lavage autonome doté de son propre moyen de calcul, le capteur d'écoulement est avantageusement implanté dans l'appareil de traitement d'agent de lavage proprement dit et connecté au moyen de calcul, ce qui crée un appareil de traitement d'agent de lavage autonome et apte au contrôle et à la régulation. Dans un système combinant traitement de l'agent de lavage et machine de coupe à substance dure avec moyen de calcul intégré à la machine de coupe à substance dure, le capteur d'écoulement ou un autre peut avantageusement être disposé dans la machine de coupe à substance dure si la pompe à agent de lavage située dans l'appareil de traitement d'agent de lavage est alimentée à l'aide de ce capteur d'écoulement à travers une branche d'alimentation en courant, ce qui permet de donner à un système combinant appareil de traitement de l'agent de lavage et machine de coupe à substance dure une capacité de contrôle et de régulation. Dans ce cas, le capteur exploitable électroniquement n'est obtenu que par intégration de l'appareil de traitement d'agent de lavage dans le système combinant appareil de traitement de l'agent de lavage et machine de coupe à substance dure. L'invention sera exposée plus en détail en référence à un exemple de réalisation avantageux qui représente un système combinant appareil de traitement de l'agent de lavage et machine de coupe à substance dure. Selon la figure, un système combinant appareil de traitement de l'agent de lavage et machine de coupe à substance dure est constitué en utilisation normale d'un appareil autonome de traitement d'agent de lavage 1 et d'une machine autonome de coupe à substance dure 2 en forme de carotteuse à roche 3 munie d'un outil 4 conformé en couronne de carottage diamantée rotative, lavé par un liquide et garni de substance dure, ces composants étant reliés entre eux de manière appropriée au niveau d'une interface de liaison 5 par l'intermédiaire de raccords 6 (pour courants électriques, respectivement pour liquides). Un circuit d'agent de lavage fermé par l'intermédiaire de la machine de coupe à substance dure ainsi raccordée 2 et parcouru par un débit dV/dt comporte, disposés les uns derrière les autres en aval de l'outil 4 par rapport à la direction d'écoulement, une coiffe collectrice 7 ouverte à la pression atmosphérique p0, un bac de décantation 8, une pompe à agent de lavage 9 et un module filtrant 10, l'agent de lavage 11 constitué d'eau chargée de matières solides 12 étant acheminé entre la coiffe collectrice 7 et l'outil 4 dans des canalisations fermées 13 résistantes à la pression. Aussi bien dans l'appareil de traitement d'agent de lavage 1 que dans la machine de coupe à substance dure 2, un moyen de calcul 14, 14' en forme de micro-contrôleur pC muni d'une consigne d'application mémorisée spécifique au traitement de l'agent de lavage (valeur mesurée -> débit dV/dt) et d'un algorithme d'application est connecté à un capteur exploitable électroniquement 15, 15', lequel est sensible à la pression d'agent de lavage p régnant en aval de la pompe à agent de lavage 9 par rapport à la direction d'écoulement, c'est-à-dire côté refoulement. Le moyen de calcul 14, 14' comporte, dans chacun des cas, des algorithmes de contrôle classiques avec un sous-programme de détection d'erreurs par rapport à une valeur limite de débit et des algorithmes de calcul classiques d'une régulation PID sur un débit de consigne prédéfini. Le capteur 15 exploitable électroniquement par le moyen de calcul 14 disposé dans l'appareil de traitement d'agent de lavage 1 est conformé, pour une mesure directe de la pression, soit en commutateur à valeur de seuil, sensible à la pression, à action discrète, en forme de bouton-poussoir étanche aux liquides, soit en capteur électronique de pression et est relié par l'intermédiaire d'un coussin d'air en amont 16 à l'agent de lavage 11 sur le côté refoulement de la pompe à agent de lavage 9 dont il transmet la pression. Dans le moyen de calcul 14 de l'appareil de traitement d'agent de lavage 1 est mémorisée la consigne d'application associée, spécifique au traitement de l'agent de lavage (pression p -> débit dV/dt). De plus, l'utilisation de la courbe débit-pression constamment monotone 17 de la pompe à agent de lavage 9 crée un capteur exploitable électroniquement 15' à mesure de pression indirecte en liaison avec un capteur d'écoulement 20 en forme de résistance commandée implanté sur le circuit de courant d'alimentation 18 de la pompe à agent de lavage 9 et exploitable électroniquement par le moyen de calcul 14 de l'appareil de traitement d'agent de lavage 1. Cette courbe débit-pression 17 est prise en compte dans la consigne d'application associée, spécifique au traitement de l'agent de lavage, (courant I -> débit dV/dt) du moyen de calcul 14. Dans le système combinant appareil de traitement de l'agent de lavage et machine de coupe à substance dure, l'appareil de traitement d'agent de lavage 1 est relié au réseau d'alimentation en courant 19 par l'intermédiaire de la machine de coupe à substance dure 2. De ce fait, le capteur d'écoulement 20' en forme de résistance commandée exploitable électroniquement par le moyen de calcul 14' de la machine de coupe à substance dure 2 forme également, avec la courbe débit-pression constamment monotone 17 de la pompe à agent de lavage 9, un capteur 15' à mesure de pression indirecte exploitable électroniquement par le moyen de calcul 14', la consigne d'application associée spécifique au traitement de l'agent de lavage (courant I -> débit dV/dt) étant mémorisée dans le moyen de calcul 14' de la machine de coupe à substance dure 2
Un appareil de traitement d'agent de lavage pour une machine de coupe à substance dure (2), comprenant un circuit d'agent de lavage qui peut être fermé au moins partiellement par l'intermédiaire d'un outil à laver (4) garni de substance dure et qui comporte un bac de décantation (8) et une pompe à agent de lavage (9) disposés l'un derrière l'autre en aval de l'outil (4) par rapport à la direction d'écoulement, appareil dans lequel est prévu un capteur (15, 15') qui est exploitable électroniquement par un moyen de calcul (14, 14') à algorithme d'application et qui est sensible à la pression d'agent de lavage (p) régnant en aval de la pompe à agent de lavage (9) par rapport à la direction d'écoulement.
1. Appareil de traitement d'agent de lavage pour une machine de coupe à substance dure (2), comprenant un circuit d'agent de lavage qui peut être fermé au moins partiellement par l'intermédiaire d'un outil à laver (4) garni de substance dure et qui comporte un bac de décantation (8) et une pompe à agent de lavage (9) disposés l'un derrière l'autre en aval de l'outil (4) par rapport à la direction d'écoulement, caractérisé en ce qu'il est prévu un capteur (15, 15') qui est exploitable électroniquement par un moyen de calcul (14, 14') à algorithme d'application et qui est sensible à la pression d'agent de lavage (p) régnant en aval de la pompe à agent de lavage (9) par rapport à la direction d'écoulement. 2. Appareil de traitement d'agent de lavage selon la 1, caractérisé en ce qu'un module filtrant (10) implanté sur le circuit d'agent de lavage est disposé en aval du capteur exploitable électroniquement (15, 15') par rapport à la direction d'écoulement. 3. Appareil de traitement d'agent de lavage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le capteur exploitable électroniquement (15) est conformé en commutateur à valeur de seuil, sensible à la pression, à action discrète et est en contact, sur le côté refoulement de la pompe à agent de lavage (9), avec l'agent de lavage (11) dont il transmet la pression. 4. Appareil de traitement d'agent de lavage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le capteur exploitable électroniquement (15) est conformé en capteurélectronique de pression à plage de mesure continue et est en contact, sur le côté refoulement de la pompe à agent de lavage (9), avec l'agent de lavage (11) dont il transmet la pression. 5. Appareil de traitement d'agent de lavage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le capteur exploitable électroniquement (15') est rendu apte à mesurer la pression en continu par la combinaison de la pompe à agent de lavage (9) à courbe débit-pression constamment monotone (17) avec un capteur d'écoulement exploitable électroniquement (20, 20') implanté sur le circuit de courant d'alimentation (18) de la pompe à agent de lavage (9). 6. Appareil de traitement d'agent de lavage selon la 5, caractérisé en ce que le capteur d'écoulement exploitable électroniquement (20) est connecté au moyen de calcul intégré (14). 7. Appareil de traitement d'agent de lavage selon la 5, caractérisé en ce que, dans un système combinant traitement de l'agent de lavage et machine de coupe à substance dure avec moyen de calcul (14') intégré à la machine de coupe à substance dure (2), le capteur d'écoulement exploitable électroniquement (20') est disposé dans la machine de coupe à substance dure (2) et la pompe à agent de lavage (9) est alimentée à l'aide de ce capteur d'écoulement exploitable électroniquement (20') à travers une branche d'alimentation en courant (18).
B
B23,B01,B28
B23Q,B01D,B28D
B23Q 11,B01D 21,B01D 35,B28D 7
B23Q 11/10,B01D 21/30,B01D 35/143,B28D 7/00
FR2895275
A1
MEMBRANES DE SEPARATION DE GAZ CONTENANT UNE COUCHE DE SILICE MICROPOREUSE A BASE DE SILICE DOPEE PAR UN ELEMENT TRIVALENT
20,070,629
La présente invention a trait à des membranes céramiques, qui sont adaptées en particulier à la séparation de gaz par tamisage moléculaire. Plus spécifiquement, l'invention concerne un procédé qui permet de déposer sur un support poreux une couche microporeuse à base de silice amorphe substantiellement exempte de défauts et stable à haute température, donnant ainsi accès à des membranes capables d'assurer une séparation efficace de gaz tels que He ou H2 à des températures de l'ordre de 300 à 500 C. La séparation de gaz par des membranes est une technique largement utilisée par l'industrie chimique, qui a particulièrement été développée au cours io des 25 dernières années. Selon la nature et la structure de la membrane utilisée (polymère, céramique, dense ou poreuse), différents mécanismes de transport et de séparation sont mis en jeu. Le tamisage moléculaire est une technique qui consiste à séparer des gaz présents en mélange, en utilisant une différence de rayon cinétique des molécules à séparer. A cet effet, on utilise une membrane 15 microporeuse qui, sous l'effet d'une différence de concentration ou de pression partielle de part et d'autre de la membrane, laisse diffuser préférentiellement les molécules ayant le plus faible rayon cinétique et retient davantage les molécules de taille plus élevée. Dans ce cadre, la membrane est utilisée à titre de tamis moléculaire, mettant en oeuvre un processus d'exclusion stérique ("pore size 20 exclusion"), qui inhibe ou retarde la diffusion des molécules de taille importante, favorisant ainsi la diffusion des molécules de taille les plus faibles. En outre, dans certains cas, des phénomènes d'adsorption (en surface de la membrane et/ou dans ses pores) peuvent également contribuer à la séparation. Pour plus de détails concernant cette technique, on pourra notamment se reporter à 25 "Fundamentals of inorganic membrane science and technology", A.J. Burggraff et L. Cot, Elsevier, 1996. La technique de séparation de gaz transmembranaire précitée se révèle très avantageuse, notamment dans la mesure où elle est modulaire et utilisable selon un mode continu. Elle constitue en particulier une alternative très 30 intéressante aux autres procédés de séparation, tels que les procédés de cryogénie ou d'adsorption, par rapport auxquels elle s'avère plus simple à mettre en oeuvre, et moins onéreuse. De ce fait, cette technique a, en pratique, de nombreux domaines d'application. Entre autres, elle est utilisée pour la séparation de 02 et de N2 à partir d'air, pour l'extraction de H2 et N2 dans des gaz de production de NH3, ou bien de H2 dans des effluents à base d'hydrocarbures tels que ceux issus des procédés de raffinage, ou bien encore pour éliminer CO2 ou NO dans divers effluents gazeux. L'efficacité d'une séparation de gaz par une membrane est limitée par deux paramètres, à savoir : (i) la capacité que présente la membrane utilisée à laisser diffuser les molécules de faible taille ; et io (ii) l'aptitude de la membrane à bloquer les molécules de taille plus importante. Le premier paramètre (i) est exprimé par la "perméance" de la membrane, à savoir la quantité de gaz que laisse diffuser la membrane par unité de surface et de temps en fonction de la pression appliquée (exprimée en mol.m-2.s-1.Pa"1). is Le second paramètre (ii) est quant à lui reflété par la "sélectivité" de la membrane, qui est calculée par le ratio (en mole) de la quantité de molécules de faible taille (dont la diffusion est recherchée) sur la quantité de molécules de taille plus importante (censées être retenues) qui sont contenues dans le mélange gazeux que laisse diffuser la membrane. 20 Des membranes ayant une efficacité de séparation élevée en termes de perméance et de sélectivité sont d'autant plus difficiles à obtenir que le diamètre hydrodynamique des gaz à séparer est faible. Ainsi, la technique de séparation de gaz se révèle tout particulièrement délicate lorsqu'on souhaite effectuer une séparation d'hélium (diamètre cinétique inférieur à 0,30 nm) ou de gaz ayant des 25 diamètres cinétiques similaires, tels que H2 ou H2O, ou leurs équivalents deutérés ou tritiés. Dans ce cadre, il est nécessaire d'utiliser des membranes comprenant une couche de séparation ayant des pores de dimensions extrêmement réduites, en général inférieures à 1 nm, et ce en nombre suffisant pour permettre d'obtenir 30 une bonne perméation. On connaît actuellement des membranes de ce type, comprenant des couches ayant un diamètre de pores inférieur à 1 nm. Comme membranes de ce type, on peut notamment citer des membranes comprenant une couche dense ou microporeuses, telles qu'une couche microporeuse à base de silice (couche généralement désignée par MMS, pour l'anglais "molecular sieve silica ") Ces membranes incluant une couche microporeuse à base de silice sont généralement obtenues en déposant un film d'un sol de silice sur un support poreux (par exemple un support à base d'alumine), puis en traitant thermiquement le film obtenu pour le convertir en une couche céramique de silice microporeuse. Le sol de silice utilisé dans ce cadre est généralement obtenu io selon la technique dite "sol-gel", à savoir en hydrolysant un alcoxyde de silicium, typiquement un tétraalcoxysilane tel que le TEOS (tétraéthoxysilane, de formule Si(OEt)4), ce qui conduit à la formation d'espèces silanols qui polymérisent pour former des clusters de silice, ces clusters se condensant ensuite pour former un sol de viscosité importante, de type gel. Un tel procédé de dépôt de couche is mince de silice à partir d'un précurseur de silice de type alcoxyde de silicium a largement été décrite dans la littérature, notamment dans l'ouvrage précité "Fundamentals of inorganic membrane science and technology", Elsevier, 1996, au chapitre 8 (p. 259). Un problème majeur rencontré avec les membranes incluant des couches 20 microporeuses à base de silice du type précité est leur propension à la présence de défauts, qui affectent la sélectivité de la membrane. Ces défauts sont principalement liés à la rigidité du réseau de silice, qui est source de formation de fissures lorsque la couche est soumise à des contraintes (ce qui est tout particulièrement le cas avec des membranes de taille importante nécessaires 25 pour des séparations de gaz à l'échelle industrielle) et/ou lorsqu'elle est déposée sur un support présentant des irrégularités de surface (ce qui est quasiment toujours le cas). Les fissures ainsi formées nuisent considérablement à la sélectivité de la membrane, dans la mesure où, plutôt qu'à travers les pores, les gaz diffusent préférentiellement au niveau des fissures, qui sont de nature à 30 laisser diffuser des espèces de diamètre cinétique plus important que les espèces à séparer. Pour obtenir des sélectivités élevées, il s'avère nécessaire de s'affranchir au maximum du phénomène de fissuration, et de façon plus générale de la formation de défauts. Une solution qui a été proposée pour limiter les phénomènes de fissuration dans des couches microporeuses de silice obtenues selon la voie sol-gel 5 consiste à remplacer tout ou partie des tétraalcoxysilanes utilisés comme précurseurs de la silice par des alcoxysilanes porteurs de moins de 4 groupements réactifs de type alcoxy. Dans ce cadre, il a typiquement été proposé de remplacer tout ou partie du TEOS par des alkyltrialcoxysilanes tels que le méthyltriéthoxysilane (MTES, de formule Si(CH3)(OEt)3). La mise en oeuvre de lo ces silanes porteurs de groupes non réactifs induit un abaissement du degré de réticulation du réseau de la silice obtenue par rapport à l'emploi de précurseurs de type TEOS, dans la mesure où les groupes non réactifs (de type alkyle) ne participent pas à la polymérisation entre les espèces silanols. Ainsi, on obtient une diminution de la rigidité de la couche de silice déposée, et par conséquent 15 une réduction de sa tendance à la fissuration. Une telle solution a notamment été décrite dans Sol-Gel Sci. Technol., 3, 47 (1994) ou bien dans Thin Solid Films, 462463 (2004). Cela étant, cette mise en oeuvre d'alkyltrialcoxysilanes de type MTES ne s'avère intéressante que pour des séparations de gaz à basse température. Au 20 contraire, elle se révèle en général insatisfaisante lorsque la couche microporeuse doit être utilisée à haute température, en particulier à des températures supérieures à 200 C, et plus encore à des températures supérieures à 250 C. En effet, les couches microporeuse de silice qui sont obtenues à partir d'alkyltrialcoxysilanes de type MTES comportent 25 spécifiquement des groupes alkyles au sein de leur structure. Sous l'effet d'une augmentation de température dans les gammes précitées, ces groupes s'oxydent et sont extraits avec départ de CO2, ce qui induit l'apparition d'une porosité supplémentaire dans la couche, généralement associée à une fragilisation de cette couche, susceptible d'induire des fissurations. Ces différents phénomènes 30 sont préjudiciables à la sélectivité de la séparation de gaz. En particulier, les membranes à base d'une couche obtenue à partir de MTES ne sont en général pas adaptées à une séparation efficace d'hélium ou de H2 à des températures de l'ordre de 300 C à 500 C, en particulier sous pression. Une solution permettant d'obtenir des couches microporeuses de silice faiblement réticulée, permettant d'accéder à des membranes adaptées à une séparation efficace d'hydrogène ou d'hélium avec une bonne sélectivité, a été décrite dans la demande US 2004/00380044. Dans ce document, il est proposé un procédé de synthèse de silice conduit selon un processus sol-gel catalysé en deux étapes, où les conditions de dilution sont maîtrisées pour éviter l'apparition de fissuration lors d'un traitement de la couche en température. Ce procédé s'avère toutefois lourd à mettre en oeuvre, dans la mesure où il implique un contrôle fin d'un grand nombre de paramètres de préparation de la couche de silice. Un but de la présente invention est de fournir un nouveau procédé permettant d'accéder à des membranes de séparation de gaz capables d'assurer une séparation d'hélium ou d'hydrogène à une température supérieure à 200 C, en particulier à des températures de l'ordre de 300 à 500 C, et ce avec une perméance et une sélectivité de préférence au moins aussi bonne, et avantageusement supérieures à celles des membranes de séparation actuellement connues. Dans ce cadre, l'invention vise en particulier à fournir des membranes ayant de telles propriétés de perméance et de sélectivité sans avoir à mettre en oeuvre le procédé spécifique décrit dans US 2004/00380044. A cet effet, la présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une membrane de séparation de gaz, comprenant le dépôt d'un film d'un sol de silice sur un support poreux, puis le traitement thermique du film ainsi déposé, caractérisé en ce que le sol de silice qui est déposé sous forme de film sur le support poreux est préparé en hydrolysant un alcoxyde de silicium en présence d'une quantité dopante d'un précurseur d'un oxyde d'un élément trivalent, ce précurseur étant par exemple un alcoxyde ou bien encore un acide de l'élément trivalent. 6 Ainsi, selon son mode le plus général, le procédé de la présente invention consiste, à préparer la membrane selon une technique sol-gel usuelle, mais en effectuant spécifiquement l'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium avec la présence additionnelle d'un précurseur d'un oxyde d'un élément trivalent. Par "élément trivalent", on entend ici un élément dont les atomes sont capables de s'insérer dans le réseau de la silice avec un degré de réticulation au plus égal à 3. Typiquement, l'élément trivalent utilisé selon la présente invention est le bore (B), l'aluminium (AI), ou bien un mélange de ces éléments. Selon un mode de réalisation particulièrement avantageux de l'invention, io l'élément trivalent utilisé est le bore (B). L'expression "précurseur d'oxyde d'un élément trivalent" désigne, au sens de la présente description, un composé qui est capable de former un oxyde à base de l'élément trivalent dans les conditions d'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium, ce qui, dans le procédé de l'invention, permet d'incorporer l'élément is trivalent dans le réseau de la silice au cours de sa formation. Le plus souvent, le précurseur utilisé à cet effet est un alcoxyde de l'élément trivalent. L'alcoxyde d'élément trivalent utilisé est généralement introduit dans le milieu d'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium sous la forme d'au moins un composé 20 répondant à la formule (I) suivante : M(OR)3 formule (I) dans laquelle : M désigne un élément trivalent, de préférence B ou Al ; et les 3 groupements R sont identiques ou différents (généralement 25 identiques), et chacun représente une chaîne hydrocarbonée comprenant de 1 à 8 atomes de carbone, de préférence un groupe alkyle, contenant de préférence de 2 à 4 atomes de carbone. Selon une variante particulière, l'alcoxyde d'élément trivalent utilisé peut être formé in situ dans le milieu de l'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium. Dans ce cadre, on peut typiquement introduire de l'oxyde de bore B2O3 et un alcool de formule ROH, où R a la signification précitée, dans le milieu de l'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium, ce par quoi l'oxyde de bore et l'alcool réagissent in situ pour former un précurseur d'oxyde de bore, de type alcoxyde de bore, capable de conduire à l'incorporation de bore dans la matrice de silice en formation. De la même façon, on peut introduire de l'alumine AI2O3 conjointement à un alcool ROH, pour former in situ un précurseur de type alcoxyde d'aluminium permettant l'incorporation d'aluminium dans la matrice de silice en formation. A titre de précurseur d'oxyde d'élément trivalent, on peut également io introduire dans le milieu d'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium un acide de l'élément trivalent, par exemple au moins un composé ayant la formule (I') suivante : M(OH)3 (l') où M désigne un élément trivalent, avantageusement B ou Al. 15 Au sens où il est utilisé dans la présente description, le terme "précurseur d'oxyde d'élément trivalent de type alcoxyde" englobe un tel acide. Quel que soit son mode d'introduction, l'élément trivalent est introduit dans le milieu de formation de la silice en une quantité dopante. Ainsi la silice reste en général le constituant majoritaire dans la couche de silice déposée. Dans ce 20 cadre, le précurseur d'oxyde de l'élément trivalent est le plus souvent introduit dans le milieu de formation de la silice avec un rapport molaire élément trivalent / silicium inférieur à 1 : 1 (100%), et le plus souvent inférieur à 1 : 2, ce rapport étant en général supérieur à 1 :100 (1%). Notamment pour obtenir une diminution de la tendance à la fissuration la plus marquée possible, il s'avère le 25 plus souvent avantageux que ce ratio soit d'au moins 1 : 20 (5%), plus préférentiellement d'au moins 1 : 10 (10%), par exemple d'au moins 1 : 5 (20%). Ainsi, le rapport molaire (élément trivalent / silicium) dans le milieu de formation de la silice peut avantageusement être compris entre 1 % et 50 %, typiquement entre 5 % et 40 %, par exemple entre 10 % et 30 %, notamment lorsque 30 l'élément trivalent utilisé est le bore. Les inventeurs ont maintenant mis en évidence que, lorsqu'on dépose sur un support poreux un sol de silice préparé selon le procédé sol-gel en présence d'un précurseur d'oxyde d'un élément trivalent de type alcoxyde du type précité, on obtient une membrane où la présence de fissures se trouve substantiellement inhibée dans la couche microporeuse de silice. On obtient ainsi une membrane permettant des séparations de He ou de H2 à partir de mélange gazeux les contenant avec des sélectivités relativement élevées. De plus, il s'avère que la haute sélectivité ainsi obtenue reste importante haute température, notamment à des températures supérieures à 250 C, et io même à des températures de l'ordre de 300 à 500 C. En outre, de façon surprenante, cette haute sélectivité de séparation peut être atteinte avec de très faibles épaisseurs de la couche de silice, ce qui permet d'obtenir dans le même temps des perméances très élevées pour des gaz tels que l'hydrogène ou l'hélium. Ainsi, le procédé de l'invention conduit à des membranes de perméation 15 permettant d'obtenir des séparations très efficaces de gaz tels que He ou de H2 à haute température, avec des perméances pouvant atteindre des valeurs de l'ordre de 10-6 mol.m-2.s-1.Pa-l. Sans vouloir être lié à une théorie particulière, ces avantages semblent dus au moins en partie au fait que l'introduction de l'élément trivalent dans le 20 réseau de la silice induit une diminution de son degré de réticulation et, par conséquent, une diminution de sa rigidité, analogue à celle observée à basse température en utilisant les alkyltrialcoxysilanes de type MTES. Toutefois, contrairement au cas de ces alkyltrialcoxysilanes, la solution proposée dans le cadre de la présente invention n'implique pas l'introduction d'espèces organiques 25 au sein du réseau de silice, qui se pyrolysent à haute température en affectant les propriétés de la membrane, notamment par création de porosité. Ainsi, le procédé de l'invention permet d'obtenir des avantages similaires à ceux obtenus avec l'emploi des alkyltrialcoxysilanes de type MTES, mais en permettant en outre une mise en oeuvre de la membrane à des températures plus élevées. A 30 noter à ce sujet que le procédé de l'invention est généralement mis en oeuvre en utilisant des tétraalcoxysilanes de type TEOS, à l'exclusion de silanes porteurs de groupements non réactifs de type alkyltrialcoxysilane. Cette possibilité d'utilisation à haute température est tout particulièrement surprenante dans le cas de l'utilisation du bore à titre d'élément dopant trivalent. En effet, le bore est généralement connu comme un élément vitrifiant, et on se serait de ce fait plutôt attendu à ce que son incorporation dans la silice induise une diminution de la stabilité thermique de la couche microporeuse céramique, nuisible à la séparation de gaz tels que He ou H2. En outre, les inventeurs ont mis en évidence que le procédé de l'invention permet d'obtenir ces améliorations de la membrane de façon très simple et reproductible. io De façon très générale, le procédé de l'invention peut être conduit en mettant en oeuvre les procédés actuellement connus de dépôt de couches de silice sur des supports poreux utilisant le procédé sol-gel, sous réserve d'introduire en outre un précurseur d'un oxyde d'un élément trivalent dans le milieu d'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium, de façon à doper la silice formée par 15 ledit élément trivalent. Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant, le procédé de l'invention comporte les étapes successives suivantes : (A) selon la technique sol-gel, on réalise un sol de silice dopée par ledit élément trivalent, en hydrolysant un alcoxyde de silicium (typiquement du 20 TEOS) au sein d'un milieu aqueux, généralement hydro-alcoolique, contenant une quantité dopante d'un précurseur d'un oxyde de l'élément trivalent ; (B) on dépose le sol ainsi préparé sur un support poreux ; et (C) on traite thermiquement le film ainsi déposé, ce par quoi on le convertit 25 en une couche microporeuse céramique à base de silice dopée par l'élément trivalent. L'étape (A) de préparation du sol de silice dopée peut être conduite dans des conditions connues en soi pour la préparation de tels sols. En général, cette étape est conduite en faisant réagir l'alcoxyde de silicium et le précurseur 3o d'oxyde d'élément trivalent en milieu hydro-alcoolique à un pH adapté à i0 l'hydrolyse de ces deux composés. En particulier dans le cas où on utilise le bore ou l'aluminium à titre d'élément dopant trivalent, cette étape (A) est conduite en milieu acide, typiquement à un pH inférieur à 2, de préférence inférieur à 1. Cette gamme de pH est avantageusement obtenue en introduisant dans le milieu un acide minéral fort tel que l'acide nitrique ou l'acide chlorhydrique. L'étape (A) est par ailleurs avantageusement conduite dans des conditions permettant initialement la solubilisation des différents réactifs en présence. Notamment à cet effet, l'étape (A) est le plus souvent conduite dans un milieu hydro-alcoolique, contenant de préférence un alcool choisi parmi le méthanol, io l'éthanol ou le propanol. Dans ce milieu hydro-alcoolique, le rapport massique eau/alcool est typiquement compris entre 1 : 5 et 5 : 1, par exemple entre 1 : 3 et 3 : 1. Dans ce cadre, lorsqu'on utilise un alcoxyde de l'élément trivalent à titre de précurseur d'oxyde, il est tout particulièrement avantageux d'employer comme alcool un alcool ayant sensiblement le même nombre de carbone que les chaînes 15 portées par l'alcoxyde, ce qui permet notamment d'optimiser la solubilisation de l'alcoxyde. Dans ce cadre, on utilise avantageusement un alcoxyde (I) de formule M(OR)3 telle que définie précédemment, et un alcool de formule ROH, avec des groupements R identiques dans l'alcool et l'alcoxyde (I). Par ailleurs, dans le milieu de l'étape (A), la concentration en alcoxyde de 20 silicium (TEOS par exemple) est typiquement comprise entre 0,3 et 4 mol/L, cette concentration étant avantageusement inférieure à 3 mol/L, de préférence inférieure à 2 mol/L. Avantageusement, cette concentration est au moins égale à 0,5 mol/L, ce qui permet en particulier de faciliter l'étape de traitement thermique (C). Des concentrations inférieures à 1,5 mol/L, par exemple entre 0,5 et 1 mol/L, 25 conduisent en général à une structure optimale de la couche microporeuse à base de silice formée dans l'étape (C). Dans le cas particulier de la mise en oeuvre de bore à titre d'élément dopant trivalent, l'étape (A) est avantageusement conduite en introduisant de l'oxyde de bore B2O3 (typiquement sous forme pulvérulente) dans un milieu 30 hydro-alcoolique (avantageusement à base d'éthanol) contenant un alcoxyde de silicium (en général un tétraalcoxysilane, par exemple du TEOS) et porté à un pH inférieur à 2, typiquement inférieur à 1. Selon cette variante spécifique, le B2O3 introduit est converti in situ en alcoxyde de bore, qui est ensuite engagé avec l'alcoxyde de silicium dans les réactions d'hydrolyse et de condensation, ce par quoi on obtient un sol acide de silice dopée par du bore au sein de son réseau. Dans ce cadre, la réaction est de préférence conduite à une température supérieure à 15 C, par exemple entre 20 et 50 C, typiquement à une température inférieure à 40 C, ce qui permet d'optimiser la conversion initiale de l'oxyde de bore en alcoxyde, de façon à obtenir une incorporation effective de bore dans le réseau de la silice, plutôt que des inclusions physique de B2O3 dans io la structure de la silice. Quelles que soient ses conditions de mise en oeuvre, l'étape (A) conduit à la formation d'un sol de silice dopée ayant une viscosité permettant un dépôt sous forme d'un film sur un support poreux dans l'étape (B). Cette viscosité peut être modulée en jouant sur la durée et la température de formation du sol, la 15 gélification et la viscosité augmentant avec le temps de vieillissement et avec la température. La technique utilisée pour le dépôt du film de l'étape (B) dépend de la nature du support poreux sur lequel ledit film doit être déposé. En fonction de l'application envisagée pour la membrane préparée selon l'invention, le support peut notamment être plan ou tubulaire. Dans le cas d'un 20 support plan, le dépôt de l'étape (B) est généralement réalisé selon la technique dite de "spin coating". Dans le cas d'un support tubulaire, le dépôt de l'étape (B) est plutôt réalisé selon la méthode dite de "slip casting". Ces deux techniques, bien connues, ont notamment été décrites dans l'ouvrage précité "Fundamentals of inorganic membrane science and technology", Elsevier, 1996, p; 183. Dans le 25 cas d'un support tubulaire, le dépôt de l'étape (B) peut être effectué sur la surface externe et/ou sur la surface interne, en fonction de l'application recherchée. Un moyen très simple pour effectuer le dépôt de l'étape (B) consiste à immerger le support poreux dans le sol de silice dopée. Outre sa grande facilité de mise en oeuvre, ce mode de réalisation conduit, de façon surprenante, à un 30 ancrage particulièrement efficace de la couche de silice sur le support poreux. Sans vouloir être lié à une théorie particulière, il semble pouvoir être avancé que l'immersion du support dans le sol permet d'éliminer substantiellement la présence de gaz entre le support poreux et la couche de silice en formation, ce qui permet d'inhiber les phénomènes de désolidarisation de la couche de silice qui sont observés lors du traitement thermique de l'étape (C) lorsque l'air reste présent dans les pores du support poreux. Le support poreux utilisé dans l'étape (B) peut être tout support poreux adapté pour la préparation de membranes de séparation de gaz. Le plus souvent, le dépôt de l'étape (B) est effectué sur un support comprenant une alumine poreuse sur la surface où est effectué le dépôt. Selon un mode intéressant, par exemple, le support de l'étape (B) comprend une sous couche à base d'alumine alpha (généralement d'une épaisseur de quelques dizaines ou centaines de microns), sur laquelle est déposée une couche de surface d'alumine gamma (généralement une couche mésoporeuse ayant une épaisseur de l'ordre de quelques microns) destinée à recevoir la couche microporeuse à base de silice 1s dopée déposée selon l'invention. Dans le cadre de la présente invention, les inventeurs ont en outre mis en évidence que l'étape (B) du procédé (et, plus largement, toute étape de dépôt du sol de silice dopé sur un support poreux) peut être optimisée, pour améliorer la cohésion de la couche de silice dopée sur le support poreux. 20 A cet effet, les travaux effectués par les inventeurs mettent en évidence qu'il se révèle particulièrement intéressant d'effectuer un prétraitement du support préalablement à l'étape (B), de façon à accroître son affinité pour le film déposé. Dans ce cadre, il est notamment avantageux de conduire, avant l'étape 25 (B), une étape (A-bis) de prétraitement de la surface du support pour lui conférer des charges de surface opposées à celles de la silice dopée du sol utilisé dans le film déposé dans l'étape (B). Dans le cas du dépôt d'un sol acide de silice dopé, cette étape (A-bis) de prétraitement de la surface sera typiquement réalisée par une base, typiquement de l'ammoniaque (qui sera éliminée lors du traitement 30 thermique de l'étape (C)). Au contraire, avec un sol basique, il convient plutôt de traiter le support avec un acide, avantageusement éliminable lors de l'étape (C), typiquement de l'acide chlorhydrique ou nitrique. Dans tous les cas, l'étape (A-bis) est typiquement réalisée par immersion. Ainsi, par exemple, dans le cas du dépôt d'un sol acide de silice dopée sur un support ayant une couche de surface à base d'alumine, l'étape (A-bis) préalable à l'étape (B) peut typiquement être effectuée en imprégnant le support à base d'alumine par une solution aqueuse ayant un pH supérieur au point isoélectrique de l'alumine. Ce point isoélectrique étant généralement de l'ordre de 9, le pH de la solution de traitement de la surface à base d'alumine est avantageusement supérieur à 10, par exemple entre 10, typiquement de l'ordre de 10,5. Un autre moyen d'augmenter la cohésion, d'ordre plus mécanique, a également été mis en évidence par les inventeurs. Dans ce cadre, lesinventeurs ont observé que le départ du solvant présent dans le sol déposé dans l'étape (B) tend à désolidariser la couche de silice du support, par une sorte d'effet de pelage. Pour éviter ce phénomène, le procédé de l'invention comprend avantageusement, préalablement au dépôt du film de l'étape (B), une étape (A-ter) de pré-imprégnation du support poreux par le sol de silice préparé par l'étape (A), suivie d'un rinçage de surface du support, puis d'un traitement thermique du support ainsi rincé. Dans ce cadre, la pré-imprégnation de l'étape (A-ter) est avantageusement conduite en immergeant totalement le support poreux dans le sol de silice, ce qui permet une imprégnation particulièrement efficace des pores du support. En mettant en oeuvre l'étape (A-ter) précitée, on obtient, lors du traitement thermique ultérieur de l'étape (C) non pas seulement une couche de surface à base de silice dopée, mais une couche mécaniquement ancrée dans les pores du support poreux, ce qui prévient les phénomènes de pelage de la couche de silice. La pré-imprégnation selon l'étape (A-ter) se révèle particulièrement efficace avec des supports mésoporeux, à savoir comprenant des pores de dimensions typiquement comprises entre 2 et 50 nm. Selon un mode de réalisation particulièrement intéressant, le procédé de l'invention comprend à la fois les étapes (A-bis) et (A-ter) précitées. Dans ce cas, 30 l'étape (A-bis) est de préférence conduite préalablement à l'étape (A-ter). Pour améliorer encore la cohésion entre la couche de silice et le support poreux, il est en général avantageux de prétraiter thermiquement le support poreux préalablement à la mise en oeuvre de l'étape (A) et des éventuelles étapes (A-bis) et (A-ter), et ce tout particulièrement lorsque le support poreux est 5 à base d'alumine. Dans ce cadre, le prétraitement thermique du support est typiquement réalisé à une température supérieure à 500 C, par exemple de l'ordre de 600 C. L'étape (B) du procédé de l'invention est avantageusement suivie par une étape de séchage du film déposé sur le support préalable à l'étape (C), qui 10 permet notamment d'améliorer encore la cohésion entre la couche de silice déposée et le support. Ce séchage est en général conduit en laissant le film liquide déposé sur le support pendant 5 à 15 heures, typiquement de 6 à 10 heures, à une température avantageusement comprise entre 60 et 70 C, typiquement à une température de l'ordre de 65 C. 15 Enfin, l'étape (C) du procédé de l'invention est un traitement thermique qui permet de convertir le film déposé dans l'étape (B) en une couche microporeuse céramique à base de silice dopée. Cette étape de traitement thermique peut être conduite dans les conditions usuelles mises en oeuvre pour la préparation de membranes de séparation de gaz. Typiquement, ce traitement thermique est 20 réalisé à une température de 300 à 600 C, en général au dessus de 400 C (entre 500 et 600 C par exemple) pendant une durée de quelques heures (typiquement, de l'ordre de 2 heures). Notamment pour éviter une fragilisation de la couche déposée et pour obtenir une répartition homogène de la taille des pores, il convient de préférence 25 d'effectuer le traitement thermique avec de faibles vitesses de montée et de descente en température, typiquement de l'ordre de 0,1 à 5 C par minute, de préférence inférieures à 2 C par minute, par exemple entre 0,5 et 1,5 C par minute, et typiquement de l'ordre de 1 C par minute. A l'issue des différentes étapes précitées, on obtient dans le cadre de 3o l'invention une membrane adaptée à la séparation de gaz comportant une couche microporeuse de silice dopée par un élément trivalent déposée sur un support poreux. Les membranes de ce type, susceptibles d'être obtenues selon le procédé de l'invention, constituent un objet particulier de la présente invention. A noter que, selon le mode particulier où l'élément dopant trivalent utilisé est le bore, le procédé de la présente invention donne accès à des membranes originales, comprenant une couche microporeuse de silice dopée par du bore, déposée sur un support microporeux. De telles membranes n'ont, à la connaissance des inventeurs, jamais été décrites, et elles constituent, en tant lo que telles, un autre objet de la présente invention. La couche microporeuse à base de silice dopée présente dans les membranes de la présente invention est en général une couche fine ayant une épaisseur comprise entre 50 et 500 nm, typiquement entre 100 et 300 nm. Le procédé de l'invention permet par ailleurs d'obtenir des couches 15 microporeuses à base de silice dopée exemptes de défauts, et ce même lorsque le support utilisé a une taille importante. La couche microporeuse à base de silice dopée présente dans les membranes de l'invention est le plus souvent essentiellement (voire exclusivement) constituée de ladite silice dopée, a l'exception d'autres composés 20 ou groupements fonctionnels. En particulier, la couche microporeuse à base de silice dopée des membranes de l'invention est en général exempte de groupements organiques du type de ceux observés dans les couches de silice obtenues selon les procédés sol-gel utilisant des alkyltrialcoxysilanes tels que le méthyltriéthoxysilane. 25 De préférence, la couche microporeuse à base de silice dopée présente dans les membranes de la présente invention contient des pores de dimensions inférieures à 1 nm. A cet effet, il est préférable d'utiliser dans le procédé un sol de silice dopé où la silice est dispersée sous forme d'objets en suspension (particules ou agrégats de particules) ayant des diamètres hydrodynamiques 16 inférieurs à 10 nm. Les conditions à mettre en oeuvre dans l'étape (A) pour obtenir de tels sols sont illustrées dans les exemples ci-après. Les membranes de l'invention comprennent avantageusement leur couche de silice dopée sur un support à base d'alumine du type décrit plus haut dans la présente description. Le plus souvent, cette couche de silice est une couche de surface de la membrane. Toutefois, pour certaines applications particulières, la couche de silice déposée selon le procédé de l'invention peut être ultérieurement recouverte par une autre couche poreuse ou quasi-dense (voire plusieurs autres), par exemple par une couche de revêtement à base de carbure de silicium, permettant par exemple d'effectuer une séparation d'eau. Selon un autre mode de réalisation, les membranes de l'invention peuvent contenir plusieurs couches de silice dopée successives, obtenues typiquement en répétant les étapes (A), (B) et (C). Compte tenu de leurs caractéristiques particulières, les membranes de 1s l'invention sont particulièrement adaptées à la séparation de gaz, et en particulier à la séparation d'hélium ou d'hydrogène dans des mélanges gazeux les comprenant, et ce en particulier à des températures supérieures à 250 C, par exemple à des températures de l'ordre de 300 à 500 C, généralement avec des pressions transmembranaires inférieures à 8 bars. Dans ce cadre, il peut se 20 révéler avantageux de prétraiter thermiquement la membrane préalablement à la séparation de gaz, typiquement à une température supérieure ou égale à 400 C, par exemple entre 500 et 600 C. Cette application spécifique constitue un autre objet de la présente invention. Selon un premier mode de réalisation, les membranes de l'invention 25 comprennent la couche microporeuse de silice dopée déposée sur un support plan. Sous cette forme, elles sont propres à assurer une séparation de gaz à l'état de filtres séparant deux cavités. Dans ce cadre, elles se présentent avantageusement sous forme de plaques ou de disques. Selon un autre mode, généralement plus intéressant, les membranes de 30 l'invention comprennent la couche microporeuse de silice dopée déposée sur la surface interne ou externe d'un support cylindrique. Ces membranes sont adaptées pour la séparation de gaz selon un mode continu. Les membranes où la couche microporeuse de silice dopée est déposée sur la surface interne du support cylindrique sont en général utilisées en faisant circuler un mélange gazeux contenant les gaz à extraire dans l'espace interne du cylindre, avec une pression partielle des gaz à extraire plus importante dans cet espace interne qu'à l'extérieur du cylindre. Selon ce mode, on peut par exemple purifier un courant gazeux d'hélium ou d'hydrogène contenant des impuretés, l'hélium ou l'hydrogène étant évacué hors du cylindre et les impuretés y restant io emprisonnées. A l'inverse, les membranes comprenant la couche microporeuse de silice dopée sur la surface extérieur du support cylindrique sont plutôt destinées à être utilisées en faisant circuler le mélange gazeux contenant les gaz à extraire à l'extérieur du cylindre et en faisant circuler dans l'espace interne du cylindre un 15 courant des gaz à extraire avec une pression partielle réduite par rapport à l'extérieur. Selon ce mode, les gaz à extraire sont entraînés dans le cylindre tandis que les gaz à séparer restent à l'extérieur du cylindre. Ce mode est notamment adapté pour l'extraction de gaz présents en faibles quantités dans un courant gazeux (de l'hydrogène dans des effluents hydrocarbonés par exemple). 20 Les membranes de l'invention, en particulier celles où la couche microporeuse à base de silice dopée contient des pores de dimensions inférieurs à 1 nm, se révèlent particulièrement bien adaptées pour la séparation d'hélium ou d'hydrogène à partir de mélange les comprenant. En particulier, les membranes de ce type sont bien adaptées à l'élimination 25 d'impuretés dans des courants d'hélium. Dans ce cadre, les membranes de l'invention trouvent notamment une application très intéressante dans le traitement des courants d'hélium chauds utilisés notamment dans le circuit primaires des réacteurs nucléaires à haute température de nouvelle génération, dits HTR. Dans ces réacteurs, les impuretés 30 telles que CO, CO2 ou CH4 , ainsi que des produits de fissions de type Xe ou Kr, qui sont présents dans l'hélium doivent être éliminés, dans la mesure où ils sont source de corrosion. Les membranes de l'invention permettent d'effectuer une telle séparation de façon efficace, aux températures de travail de l'hélium dans le réacteur (entre 300 et 500 C et sous pression). Dans ce cadre, il est préférable d'utiliser des membranes où la couche microporeuse de silice dopée déposée sur la surface d'un support cylindrique, de préférence sur la surface interne, les membranes de l'invention permettant alors d'effectuer une telle séparation selon un mode continu et de façon efficace et quantitative, avec des perméances pouvant atteindre des valeurs de l'ordre de 10-6 mol.m-2.s-'.Pa-1, et des sélectivités de séparation de l'hélium particulièrement élevées. Ainsi, cette utilisation des membranes de l'invention constitue une lo alternative très intéressante aux procédés actuels de purification des circuits d'hélium des réacteurs de type HTR, où la purification doit être effectuée selon un mode discontinu et à des températures basses atteignant -180 C. Cette application particulière des membranes de l'invention, ainsi que les installations nucléaires comportant un circuit caloporteur d'hélium muni d'un 15 système de séparation de gaz mettant en oeuvre une membrane de séparation de gaz selon l'invention pour la purification de l'hélium, constituent d'autres objets spécifiques de l'invention. En plus des applications spécifiques précitées, les membranes de l'invention trouvent des applications dans de nombreux domaines d'utilisation, 20 compte tenu de leurs multiples avantages. En particulier, les membranes de l'invention peuvent être utilisées pour extraire de l'hydrogène H2 à partir de mélanges gazeux le contenant, comme des effluents de raffineries pétrochimiques, ou pour éliminer des polluants gazeux présents dans un flux d'hydrogène, par exemple préalablement à son introduction 25 dans un réacteur de synthèse, ou bien encore dans des piles à combustibles (notamment de type PEM) où elles permettent, entre autres, d'éliminer les gaz de type CO susceptibles d'empoisonner les catalyseurs. Les membranes de l'invention conduisent également à de très bonnes sélectivités dans le cadre de tels processus de séparation d'hydrogène. 30 De façon plus générale, les membranes de l'invention peuvent être utilisées dans de nombreux autres domaines où la séparation de gaz est requise, dans la mesure où elles constituent des perfectionnements très intéressants des membranes actuellement connues. En particulier, les membranes de l'invention sont potentiellement utilisables pour la séparation de l'hydrogène et de gaz ayant un diamètre cinétique supérieur à 0,30 mm, tels que l'azote, l'oxygène, les gaz carbonés (notamment les gaz hydrocarbonés), ou bien encore H2S. Différents aspects et avantages de l'invention ressortiront encore plus nettement des exemples illustratifs exposés ci-après. EXEMPLE 1 On a préparé une membrane à base d'une couche microporeuse de silice dopée par du bore déposé sur un support à base d'alumine, dans les conditions suivantes : • préparation d'un sol de silice dopé par du bore (technique sol-gel) Dans un ballon bicol équipé d'une colonne à reflux et placé dans un bain chauffant thermostaté à 40 C, on a introduit 1 mole de TEOS dans un milieu contenant 4 moles d'eau et 4,5 moles d'éthanol et 0,04 moles d'acide chlorhydrique. A ce milieu, on a introduit 0,1 mole d'oxyde de bore B2O3. io Le mélange obtenu a été laissé sous reflux à 40 C pendant 3 heures. A l'issue de cette réaction, on a obtenu un sol acide de silice dopée (S), de pH égal à 1, et ayant une viscosité suffisamment faible pour la mise en oeuvre des étapes suivantes. • prétraitement du support d'alumine 15 Le support d'alumine utilisé dans cet exemple est un support à base d'alumine commercialisé par la société PALL EXEKIA ayant la forme d'un cylindre creux (diamètre interne :7 mm, diamètre externe : 10 mm ; longueur : 25 cm) comportant une couche interne à base d'alumine gamma mésoporeuse (diamètre des pores : 5 nm) déposée sur de l'alumine alpha constituant l'extérieur du 20 cylindre. Ce support a été prétraité thermiquement à 600 C (voire 550 C) selon le profil suivant : montée en température à 1 C/min jusqu'à 600 C, maintien 2h à 600 C, descente en température jusqu'à température ambiante à 1 C/min. Le support ainsi prétraité thermiquement a ensuite été immergé dans une 25 solution aqueuse d'ammoniaque de pH égal à 10,5 pendant 30 minutes, puis égoutté, de façon à obtenir des charges de surface négatives. 20 • pré-imprégnation du support Le support issu de l'étape précédente a été entièrement immergé dans le sol acide (S) pendant 2 heures puis le support ainsi traité a été rincé par de l'éthanol. On a ensuite séché le support en le laissant à l'étuve à 65 C, pendant 8 heures. Suite à ce séchage, le support a été traité thermiquement à 550 C selon le profil suivant : montée en température à 1 C/min, maintien à 550 C pendant 2 heures, descente en température à 1 C/min. • dépôt d'un film du sol de silice sur le support prétraité Le support prétraité issu des étapes précédentes a été immergé totalement dans lo le sol (S) dilué par de l'alcool à 1/6 de sa concentration initiale pendant 2 heures. On a ensuite sorti le support du sol, et on l'a laissé sécher à l'étuve à 65 C pendant 15 heures. A l'issue de ce séchage, le support recouvert par le film a été traité thermiquement dans les conditions suivantes : 15 -montée en température de 20 C à 100 C, à raison de 1 C par minute ; -palier : maintien à 100 C pendant 2 h ; et - montée en température jusqu'à 550 C à raison de 1 C par minute ; - palier : maintien à 550 C pendant 2 heures ; - descente en température jusqu'à 20 C, à raison de 1 C par minute. 20 A l'issue de ces étapes, on a obtenu une membrane (M1) selon l'invention. Cette membrane a été testée en effectuant une séparation d'hélium à 300 C à partir d'un mélange à base d'hélium contenant 1% de CO2 et 1% de CH4, dans les conditions suivantes : - séchage du support sous hélium à 250 C; 25 - température de l'essai de perméation : 250 C à 300 C . 21 différence de pression transmembranaire : 1 à 4 bars. On a obtenu une séparation d'hélium avec les caractéristiques suivantes : perméance : 10"6 mol.m-2.s-'.Pa-1 sélectivité He/CO2 : 18 sélectivité He/CH4 : 21. EXEMPLE 2 Dans ce second exemple, on a préparé une membrane à base d'une double couche microporeuse de silice dopée par du bore, déposée sur un support à base d'alumine, dans les conditions suivantes : 2.1 préparation du support Le support d'alumine utilisé dans cet exemple est un support à base d'alumine commercialisé par la société PALL EXEKIA ayant la forme d'un cylindre creux (diamètre interne :7 mm, diamètre externe : 10 mm ; longueur : 25 cm) comportant une couche interne à base d'alumine gamma mésoporeuse (diamètre lo des pores : 5 nm) déposée sur de l'alumine alpha constituant l'extérieur du cylindre. • Prétraitement thermique Le support a tout d'abord été prétraité thermiquement, pour "ouvrir" les pores de l'alumine. Ce traitement a été opéré à 600 C (voire 550 C) selon le profil suivant : 15 montée en température à 1 C/min jusqu'à 600 C, maintien 2h à 600 C, descente en température jusqu'à température ambiante à 1 C/min. • Formation d'une couche intermédiaire silice/alumine Suite au traitement thermique, le support a été immergé dans une solution aqueuse d'ammoniaque de pH égal à 10,5, pendant 30 minutes, puis égoutté. 20 On a ensuite immergé le support dans un sol (SSi/A,) de silice/alumine obtenu en mélangeant : - 1 mole de TEOS - 4,5 moles d'éthanol - 0,04 mole d'acide chlorhydrique 25 - 4 moles d'eau -1,5 moles de boehmite (voire 1 à 2 moles) pendant 2 à 5 heures. Le tube est lavé à l'éthanol. 23 Le support a ensuite été séché sous étuve à 65 C pendant 8 à 12 heures en position verticale. Suite à ce séchage, le support a été traité thermiquement à 550 C selon la profil suivant : montée en température à 1 C/min, maintien à 550 C pendant 2 heures, 5 descente en température à 1 C/min. • Pré-imprégnation du support Suite aux différentes étapes précédentes, on a de nouveau immergé le support dans une solution aqueuse d'ammoniaque de pH égal à 10,5, pendant 30 minutes, puis on l'a égoutté. io Le support a ensuite été entièrement immergé pendant 2 heures dans le sol acide (S) décrit dans l'exemple 1, puis le support ainsi traité a été rincé par de l'éthanol. On a ensuite séché le support en le laissant à l'étuve à 65 C, pendant 8 à 12 heures. 15 Suite à ce séchage, le support a été traité thermiquement à 550 C selon la profil suivant : montée en température à 1 C/min, maintien à 550 C pendant 2 heures, descente en température à 1 C/min. 2.2 dépôt de la double couche de silice dopée par du bore • dépôt de la première couche 20 Le support prétraité issu des étapes précédentes a été immergé totalement dans le sol (S), dilué par de l'alcool à 1/6 de sa concentration initiale, pendant 2 heures. A nouveau, le support a été séché sous étuve à 65 C pendant 8 à 12 heures en position verticale, puis soumis à un traitement thermique à 550 C (montée en 25 température à 1 C/min, maintien à 550 C pendant 2 heures, descente en température à 1 C/min). On a ainsi obtenu le dépôt d'une première couche microporeuse de silice dopée par du bore. • dépôt de la seconde couche Le support recouvert ainsi obtenu a été immergé totalement, premièrement 3 minutes dans de l'éthanol, puis deuxièmement dans le sol (S), dilué par de l'alcool à 1/12 de sa concentration initiale, pendant 2 heures. Suite à cette nouvelle immersion, le support a à nouveau été séché sous étuve à 65 C pendant 12 heures en position verticale, puis soumis à un traitement thermique à 550 C (montée en température à 1 C/min, maintien à 550 C pendant 2 heures, descente en température à 1 C/min). A l'issue de ces étapes, on a obtenu une membrane (M2) selon l'invention. 25 io
La présente invention a pour objet un procédé de préparation d'une membrane de séparation de gaz, comprenant le dépôt d'un film à partir d'un sol de silice sur un support poreux, puis le traitement thermique du film ainsi déposé, où le sol de silice déposé est préparé en hydrolysant un alcoxyde de silicium en présence d'une quantité dopante d'un précurseur d'un oxyde d'un élément trivalent, notamment le bore ou l'aluminium.L'invention concerne également les membranes telles qu'obtenues selon ce procédé, ainsi que leurs utilisations, notamment pour la séparation d'hélium ou d'hydrogène à température élevée, et en particulier pour l'élimination d'impuretés dans des flux d'hélium.
1. Procédé de préparation d'une membrane de séparation de gaz, comprenant le dépôt d'un film d'un sol de silice sur un support poreux, puis le traitement thermique du film ainsi déposé, caractérisé en ce que le sol de silice s qui est déposé sous forme de film sur le support poreux est préparé en hydrolysant un alcoxyde de silicium en présence d'une quantité dopante d'un précurseur d'un oxyde d'un élément trivalent. 2. Procédé selon la 1, où l'élément trivalent est le bore, l'aluminium, ou bien un mélange de ces éléments io 3. Procédé selon la 1 ou 2, où le précurseur d'oxyde d'élément trivalent utilisé est un alcoxyde ou un acide de l'élément trivalent. 4. Procédé selon l'une des 1 à 3, où le précurseur d'oxyde d'élément trivalent utilisé est introduit dans le milieu d'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium : 15 - sous la forme d'au moins un composé répondant à la formule (I) suivante : M(OR)3 formule (I) ou bien - sous la forme d'au moins un composé ayant la formule (l') suivante M(OH)3 formule (l') 20 où : - M désigne un élément trivalent, de préférence B ou Al ; et - les 3 groupements R sont identiques ou différents, chacun représentant une chaîne hydrocarbonée comprenant de 1 à 8 atomes de carbone. 5. Procédé selon l'une des 1 à 4, où l'élément trivalent 25 est le bore. 27 6. Procédé selon la 5, où l'alcoxyde de bore est formé in situ, en introduisant dans le milieu d'hydrolyse de l'alcoxyde de silicium de l'oxyde de bore B2O3 et un alcool de formule ROH, où R a la signification donnée dans la 4. 7. Procédé selon l'une des 1 à 6, où le précurseur d'oxyde de l'élément trivalent est introduit dans le milieu de formation de la silice avec un rapport molaire élément trivalent / silicium compris entre 1 : 100 et 1 : 1, de préférence entre 1 :20 et 1 : 2. 8. Procédé selon l'une des 1 à 7, qui comporte les io étapes successives suivantes : (A) selon la technique sol-gel, on réalise un sol de silice dopée par ledit élément trivalent, en hydrolysant un alcoxyde de silicium au sein d'un milieu hydro-alcoolique contenant une quantité dopante d'un précurseur d'un oxyde de l'élément trivalent ; 15 (B) on dépose le sol ainsi préparé sur un support poreux ; et (C) on traite thermiquement le film ainsi déposé, ce par quoi on le convertit en une couche microporeuse céramique à base de silice dopée par l'élément trivalent. 9. Procédé selon la 8, où, dans le milieu de l'étape (A), 20 la concentration en alcoxyde de silicium est comprise entre 0,3 et 4 mol/L. 10. Procédé selon la 8 ou 9, où l'élément trivalent est le bore, et où l'étape (A) est conduite en introduisant de l'oxyde de bore B2O3 dans un milieu hydro-alcoolique contenant un alcoxyde de silicium et porté à un pH inférieur à 2. 25 11. Procédé selon l'une des 8 à 10, où le dépôt de l'étape (B) est réalisé sur un support comprenant une alumine poreuse sur la surface où est effectuée le dépôt. 12. Procédé selon l'une des 8 à 11, qui comprend, préalablement à l'étape (B), une étape (A-bis) de prétraitement de la surface du 28 support pour lui conférer des charges de surface opposées à celles de la silice dopée du sol utilisé dans le film déposé dans l'étape (B). 13. Procédé selon la 12, où le sol préparé dans l'étape (A) est un sol acide de silice dopée et où le support utilisé dans l'étape (B) a une couche de surface à base d'alumine, et dans lequel l'étape (A-bis) est effectuée en imprégnant le support à base d'alumine par une solution aqueuse ayant un pH supérieur au point isoélectrique de l'alumine. 14. Procédé selon l'une des 8 à 13, qui comprend, préalablement au dépôt du film de l'étape (B), une étape (A-ter) de préio imprégnation du support poreux par le sol de silice préparé par l'étape (A) suivie d'un rinçage de surface du support, puis d'un traitement thermique du support ainsi rincé. 15. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 14, dans lequel l'étape (B) est effectuée en immergeant le support poreux dans le sol. 15 16. Membrane comportant une couche microporeuse de silice dopée par un élément trivalent déposée sur un support poreux, susceptible d'être obtenue selon le procédé de l'une quelconque des 1 à 15. 17. Membrane adaptée à la séparation de gaz, comprenant une couche microporeuse de silice dopée par du bore, déposée sur un support mésoporeux. 20 18. Membrane selon la 16 ou 17, où la couche microporeuse à base de silice dopée par un élément trivalent a une épaisseur comprise entre 50 et 500 nm. 19. Utilisation d'une membrane selon l'une quelconque des 16 à 18, pour la séparation d'hélium ou d'hydrogène dans des 25 mélanges gazeux les comprenant. 20. Utilisation selon la 19, où la séparation est effectuée à une température supérieure à 250 C.29 21. Installation nucléaire comportant un circuit caloporteur d'hélium, muni d'un système de séparation de gaz pour la purification de l'hélium mettant en oeuvre une membrane selon l'une quelconque des 16 à 18.
B,C,G
B01,C01,G21
B01D,C01B,G21C
B01D 71,B01D 53,B01D 67,C01B 3,C01B 23,G21C 15
B01D 71/02,B01D 53/22,B01D 67/00,C01B 3/56,C01B 23/00,G21C 15/28
FR2892578
A1
SYSTEMES, PROCEDES ET APPAREILS POUR MODULE DE DETECTION FINE
20,070,427
Domaine de l'invention La présente invention concerne généralement les communications sans fil et plus particulièrement les systèmes, procédés et appareils pour identifier un ou plusieurs types de signaux à partir d'un signal de fréquence radio (RF) d'entrée. Solutions de l'art antérieur Aux Etats-Unis et dans plusieurs autres pays, un organisme réglementaire tel que la FCC (pour Federal Communications Commission ou Commission Fédérale des Communications ) régule et attribue souvent l'utilisation du spectre radio afin de répondre aux besoins de communications d'entités telles que les entreprises et les gouvernements locaux et fédéraux, ainsi que des individus. Plus particulièrement, la FCC concède en licence plusieurs segments de spectre à des entités et à des individus pour une utilisation commerciale ou publique ( licenciés ). Ces licenciés peuvent jouir d'un droit exclusif d'utiliser leur segment de spectre sous licence respectif pour une zone géographique particulière pour une certaine durée. Ces segments de spectre sous licence sont considérés comme étant nécessaires afin d'empêcher ou d'atténuer les interférences d'autres sources. Cependant, si des segments de spectre particuliers ne sont pas utilisés à un endroit particulier à un moment particulier ( le spectre disponible ), un autre dispositif doit être capable d'utiliser un tel spectre disponible pour les communications. Une telle utilisation du spectre 2 disponible permettrait une utilisation beaucoup plus efficace du spectre radio ou de parties de celui-ci. Les techniques précédentes de détection du spectre décrites pour déterminer le spectre disponible ont connu une résistance pour au moins deux raisons : (1) elles ne fonctionnent pas pour des formats de signal sophistiqués, ou (2) elles nécessitent des performances matérielles et/ou une consommation de puissance de calcul excessives. Par exemple, une technique de détection du spectre a été décrite, dans laquelle un détecteur d'énergie incohérente réalise un calcul d'une Transformation de Fourier Rapide ( Fast Fourier Transform ou FFT) pour un signal d'entrée à bande étroite. La FFT fournit les composants spectraux du signal d'entrée à bande étroite, qui sont alors comparés avec un niveau de seuil prédéterminé pour détecter une réception de signal significative. Cependant, ce niveau de seuil prédéterminé est fortement affecté par des niveaux de bruit inconnus et variables. De plus, le détecteur d'énergie ne fait pas la différence entre les signaux modulés, le bruit et les signaux d'interférence. Ainsi, il ne fonctionne pas pour les formats de signal sophistiqués tels que le signal de modulation à spectre étalé, les sauts de fréquence et la modulation à plusieurs porteuses. Selon un autre exemple, une technique de détection d'élément cyclostationnaire a été décrite comme une technique de détection de spectre qui exploite les caractéristiques cycliques des signaux modulés, porteuses sinusoïdales, trains d'impulsions périodiques, modèles de sauts répétitifs, préfixes 3 cycliques et analogues. Les fonctions de corrélation du spectre sont calculées pour détecter les caractéristiques uniques du signal telles que les types de modulation, débits de symboles et la présence d'émetteurs brouilleurs. Etant donné que l'étendue de détection et la résolution de fréquence sont des courbes d'options, la mise à niveau du système numérique est la seule façon d'améliorer la résolution de la détection pour le spectre du signal d'entrée à large bande. Cependant, une telle mise à niveau du système numérique nécessite des performances matérielles et une consommation de puissance de calcul excessives. En outre, une résolution de détection flexible ou échelonnable n'est pas disponible sans changement matériel. Par conséquent, l'industrie a besoin de modules de détection fine pour identifier un ou plusieurs types de signaux à partir d'un signal de fréquence radio ( Radio Frequency ou RF) d'entrée tout en réduisant les besoins matériels et la consommation d'énergie. Exposé de l'invention Selon un mode de réalisation de la présente invention est fourni un module de détection fine qui permet d'identifier un ou plusieurs types de signaux à partir d'un signal de fréquence radio ( Radio Frequency ou RF) d'entrée. Par exemple, les modules de détection fine peuvent détecter l'occupation du spectre associé aux communications par l'intermédiaire de diverses normes sans fil actuelles et émergentes y compris IS-95, WCDMA, EDGE, GSM, Wi-Fi, Wi-MAX, Zigbee, Bluetooth, TV numérique (ATSC, DVB) et analogues. 4 Les modules de détection fine peuvent être intégrés dans le cadre de radios cognitives, bien que d'autres modes de réalisation puissent utiliser les modules de détection fine dans d'autres dispositifs et systèmes sans fil. Ainsi que cela est décrit ici, les modules de détection grossière peuvent appliquer une fonction d'autocorrélation analogique ( Analog Auto-Correlation ou AAC), qui peut dériver la quantité de similarité (c'est-à-dire la corrélation) entre deux signaux, bien que d'autres variantes puissent également être utilisées. Selon un mode de réalisation de la présente invention est fourni un système de détection de spectre de fréquence radio (RF). Le système comprend un multiplicateur qui combine un signal d'entrée RF et un signal d'entrée RF retardé pour produire un signal de corrélation et un intégrateur qui reçoit le signal de corrélation depuis le multiplicateur, où l'intégrateur détermine les valeurs de corrélation à partir de l'intégration du signal de corrélation. Le système comprend également un comparateur en communication avec l'intégrateur qui compare les valeurs de corrélation avec au moins un seuil pour générer des informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal d'entrée RF. Selon un aspect de la présente invention, la au moins une caractéristique de signal peut comprendre au moins l'un parmi le type de modulation et la structure de trame du signal d'entrée RF. Selon un autre aspect de la présente invention, un retard du signal d'entrée RF retardé peut être reconfigurable. Selon un autre aspect de la présente invention, l'intégrateur peut être un intégrateur à fenêtre dynamique. Selon encore un autre aspect de la présente invention, le système peut comprendre en outre un convertisseur analogique- numérique pour numériser les valeurs de corrélation. Selon un autre aspect de la présente invention, une valeur pour un ou plusieurs des seuils peut être reconfigurable. Selon encore un autre aspect de la présente invention, le multiplicateur peut produire le signal de corrélation en multipliant le signal d'entrée RF et le signal d'entrée RF retardé. Selon un autre mode de réalisation de la présente invention est fourni un procédé d'identification de l'utilisation du spectre de fréquence radio (RF). Le procédé comprend la réception d'un signal d'entrée RF, le retard du signal d'entrée RF pour générer un signal d'entrée RF retardé et la combinaison du signal d'entrée RF et du signal d'entrée RF retardé pour produire un signal de corrélation. Le procédé comprend également le calcul des valeurs de corrélation en intégrant le signal de corrélation et en comparant les valeurs de corrélation avec au moins un seuil pour générer des informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal d'entrée RF. Selon un aspect de la présente invention, la comparaison des valeurs de corrélation peut comprendre la comparaison des valeurs de corrélation avec au moins un seuil pour générer des informations indicatives d'au moins l'un parmi un type de modulation et une structure de trame du signal d'entrée RF. Selon un autre aspect de la présente invention, le procédé peut comprendre en outre la reconfiguration d'un retard associé au signal d'entrée RF retardé. Selon encore un autre aspect de la présente invention, le calcul des valeurs de corrélation peut comprendre le calcul des valeurs de corrélation en appliquant un intégrateur à fenêtre dynamique au signal de corrélation. Selon un autre aspect de la présente invention, le procédé peut comprendre en outre la numérisation des informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal d'entrée RF. Selon un autre aspect de la présente invention, le procédé peut comprendre en outre la reconfiguration d'une valeur pour au moins un seuil. Selon encore un autre aspect de la présente invention, la combinaison du signal d'entrée RF et du signal d'entrée RF retardé peut comprendre la multiplication du signal d'entrée RF et du signal d'entrée RF retardé. Selon encore un autre mode de réalisation de la présente invention est fourni un appareil de détection de spectre de fréquence radio (RF). L'appareil comprend une antenne pour recevoir un signal d'entrée RF, un module de retard qui retarde le signal d'entrée RF pour former un signal d'entrée RF retardé et un multiplicateur pour combiner le signal d'entrée RF et le signal d'entrée RF retardé pour former un signal de corrélation. L'appareil comprend en outre un intégrateur qui intègre le signal de corrélation pour calculer les valeurs de corrélation et un comparateur qui compare les valeurs de corrélation avec au moins un seuil pour générer des informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal radio d'entrée. 7 Selon un aspect de la présente invention, le retard du module de retard peut être reconfigurable. Selon un autre aspect de la présente invention, l'intégrateur peut être un intégrateur à fenêtre dynamique. Selon un autre aspect de la présente invention, une valeur pour au moins un seuil peut être reconfigurable. Selon encore un autre aspect de la présente invention, la au moins une caractéristique de signal peut comprendre au moins l'un parmi le type de modulation et la structure de trame du signal d'entrée RF. Selon encore un autre aspect de la présente invention, le multiplicateur peut permettre de multiplier le signal d'entrée RF et le signal d'entrée RF retardé. Listes des figures Ayant décrit l'invention en termes généraux, il est maintenant fait référence aux dessins joints, qui ne sont pas nécessairement à l'échelle, et sur lesquels : - la figure 1 illustre un schéma fonctionnel d'un exemple de système radio cognitif selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 2 illustre un organigramme exemplaire du système radio cognitif de la figure 1 ; - la figure 3 illustre une courbe d'options entre une largeur d'impulsion d'ondelette et une fréquence d'impulsion d'ondelette selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 4A illustre un schéma fonctionnel pour un exemple d'application de Détection de Spectre à Multirésolution ( Multi-Resolution spectrum Sensing 8 ou MRSS) selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 4B illustre un exemple de contrôle de résolution échelonnable selon un mode de réalisation de 5 la présente invention ; - la figure 5A illustre la forme d'onde d'un signal à double tonalité et la figure 5B illustre le spectre correspondant qui doit être détecté avec l'application MRSS selon un mode de réalisation de la 10 présente invention ; - la figure 6 illustre une forme d'onde de la chaîne d'impulsions d'ondelette selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 7A illustre la forme d'onde de 15 composant I de la porteuse sinusoïdale I-Q et la figure 7B illustre la forme d'onde de composant Q de la porteuse sinusoïdale I-Q selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 8A illustre les impulsions d'ondelette 20 modulées obtenues à partir d'un générateur d'ondelettes avec un composant I d'une porteuse sinusoïdale IQ selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 8B illustre les impulsions d'ondelette modulées obtenues à partir d'un générateur d'ondelettes 25 avec un composant Q d'une porteuse sinusoïdale I-Q selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 9A illustre une forme d'onde de signal de sortie de corrélation pour le signal d'entrée avec le composant I de la porteuse sinusoïdale I-Q selon un 30 mode de réalisation de la présente invention ; 9 - la figure 9B illustre la forme d'onde de signal de sortie de corrélation pour le signal d'entrée avec le composant Q de la porteuse sinusoïdale I-Q selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 10A illustre les valeurs échantillonnées par l'intermédiaire de l'intégrateur et du convertisseur analogique-numérique pour les valeurs de corrélation avec le composant I de la forme d'onde d'ondelette dans des intervalles donnés selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 10B illustre les valeurs échantillonnées par l'intermédiaire de l'intégrateur et du convertisseur analogique-numérique pour les valeurs de corrélation avec le composant Q de la forme d'onde d'ondelette dans des intervalles donnés selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 11 illustre un exemple de forme de spectre détectée par le module de reconnaissance de spectre dans le module MAC selon un mode de réalisation de la présente invention ; - les figures 12 à 17 illustrent les simulations de divers formats de signal détectés par applications MRSS selon les modes de réalisation de la présente invention ; - la figure 18 illustre un exemple de schéma d'installation du module de détection grossière selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 19 illustre un schéma fonctionnel d'un exemple de technique de détection fine utilisant la fonction AAC selon un mode de réalisation de la présente invention ; 10 - la figure 20A illustre un exemple de symbole OFDM de données suivi par un préambule selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 20B illustre le spectre d'un signal d'entrée IEEE802.11a qui doit être détecté avec une application AAC selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 21A illustre un signal d'entrée IEEE802.11a et la figure 21B illustre un signal retardé IEEE802.11a selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 22 illustre une forme d'onde d'une corrélation entre le signal d'entrée d'origine et le signal retardé selon un mode de réalisation de la présente invention ; - la figure 23 illustre une forme d'onde produite par un intégrateur selon un mode de réalisation de la présente invention ; la figure 24 illustre un exemple de configuration pour une application radio frontale agile en fréquence selon un mode de réalisation de la présente invention. Description détaillée La présente invention est maintenant décrite plus complètement ci-dessous en référence aux dessins joints, sur lesquels une partie, mais pas la totalité, des modes de réalisation de l'invention est illustrée. En effet, ces inventions peuvent être réalisées selon de nombreuses formes différentes et ne doivent pas être interprétées comme étant limitées aux modes de réalisation présentés ici. Au contraire, ces modes de réalisation sont fournis de telle sorte que la présente description satisfasse aux exigences légales applicables. Les numéros identiques font référence à des éléments identiques dans l'ensemble de la description. Les modes de réalisation de la présente invention concernent les systèmes radio cognitifs, les procédés et les appareils pour exploiter des ressources de spectre limitées. Les radios cognitives peuvent permettre un partage du spectre négocié et/ou opportuniste sur une plage de fréquences étendue couvrant une pluralité de protocoles et de normes de communication mobile. Selon la présente invention, les modes de réalisation de la radio cognitive peuvent détecter intelligemment l'utilisation d'un segment dans le spectre radio et utiliser tout segment de spectre temporairement inutilisé rapidement sans gêner les communications entre d'autres utilisateurs autorisés. L'utilisation de ces radios cognitives peut permettre à divers réseaux sans fil hétérogènes (utilisant par exemple différents protocoles de communication, fréquences etc.) de coexister. Ces réseaux sans fil peuvent comprendre des réseaux cellulaires, réseaux personnels sans fil ( Personal Area Network ou PAN), réseaux locaux sans fil ( Local Area Network ou LAN) et réseaux métro sans fil ( Metropolitan Area Network ou MAN). Ces réseaux sans fil peuvent également coexister avec les réseaux de télévision, y compris les réseaux de télévision numérique. D'autres types de réseaux peuvent être utilisés selon la présente invention, comme le savent l'homme du métier. 12 Présentation du système des radios cognitives La figure 1 illustre un schéma fonctionnel d'un exemple de système radio cognitif selon un mode de réalisation de la présente invention. En particulier, la figure 1 illustre une radio cognitive 100 qui comprend une antenne 116, un commutateur d'émission/réception 114, un dispositif radio frontal 108, un module de détection de spectre à large bande analogique 102, un convertisseur analogique-numérique 118, un module de traitement du signal 126 et un module de contrôle d'accès au support ( Medium access Control ou MAC) 124. Pendant l'utilisation du système radio cognitif de la figure 1, qui est décrit en liaison avec l'organigramme de la figure 2, les signaux d'entrée de fréquence radio (RF) peuvent être reçus par l'antenne 116. Dans un exemple de mode de réalisation de la présente invention, l'antenne 116 peut être une antenne à large bande utilisable sur une plage de fréquence étendue, peut-être de la plage de plusieurs mégahertz (MHz) aux multi-gigahertz (GHz). Les signaux d'entrée reçus par l'antenne 116 peuvent être transmis ou bien fournis au module de détection de spectre à large bande analogique 102 par l'intermédiaire du commutateur d'émission/réception 114 (bloc 202). Le module de détection de spectre 102 peut comprendre l'un ou les deux parmi le module de détection grossière 104 et le module de détection fine 106. Comme leurs noms le suggèrent, le module de détection grossière 104 peut détecter l'existence ou la présence de segments de spectre suspects (par exemple, les segments de spectre 13 potentiellement utilisés) alors que le module de détection fine 106 peut examiner ou bien analyser les segments de spectre suspects détectés pour déterminer les types de signaux et/ou les programmes de modulation particuliers utilisés ici. De nouveau en référence à la figure 2, le module de détection grossière 104 peut initialement déterminer l'occupation du spectre pour le signal d'entrée reçu (bloc 204). L'information d'occupation du spectre peut être convertie de la forme analogique à la forme numérique par le convertisseur analogique-numérique ( Analogic/Digital Converter ou ADC ou convertisseur A/D) 118, qui peut être un convertisseur A/D basse vitesse dans un exemple de mode de réalisation de la présente invention. L'information numérique d'occupation du spectre fournie par le convertisseur A/D 118 peut être reçue par le module de reconnaissance de spectre 120 dans le module de contrôle d'accès au support (MAC) 124. Le module de reconnaissance de spectre 120 peut effectuer un ou plusieurs calculs sur l'information numérique d'occupation du spectre pour reconnaître si un ou plusieurs segments de spectre sont actuellement utilisés ou occupés par d'autres. Le module de reconnaissance de spectre 120 peut être réalisé sous forme matérielle, logicielle, ou une combinaison de celles-ci. Dans certains cas, sur la base des segments de spectre reconnus, le module MAC 124 peut demander une recherche plus fine de l'occupation du spectre (bloc 206). Dans un tel cas, le module de détection fine 106 peut permettre d'identifier les types de signaux et/ou 14 les programmes de modulation particuliers utilisés dans au moins une partie de l'occupation du spectre (bloc 208). L'information qui identifie les types de signaux et/ou les programmes de modulation peut alors être numérisée par le convertisseur A/D 118 et fournie au module de reconnaissance de spectre 120. L'information sur le type de signal et/ou le programme de modulation peut être nécessaire pour déterminer l'impact des émetteurs brouilleurs dans les segments de spectre suspects détectés. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le module de reconnaissance de spectre 120 peut comparer les informations du module de détection grossière 104 et/ou du module de détection fine 106 avec une base de données d'utilisation du spectre (bloc 210) pour déterminer un intervalle de spectre disponible (par exemple, inoccupé ou sûr) (bloc 212). La base de données d'utilisation du spectre peut comprendre des informations concernant les types de signaux connus, les programmes de modulation et les fréquences associées. De la même façon, la base de données d'utilisation du spectre peut comprendre un ou plusieurs seuils pour déterminer si les informations du module de détection grossière 104 et/ou du module de détection fine 106 sont indicatives d'un ou plusieurs spectres occupés. Selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention, la base de données d'utilisation du spectre peut être actualisée sur la base des informations reçues d'une source externe, y compris les diffusions périodiques d'une station de base ou d'une autre station distante, les stockages amovibles d'informations (par exemple, puces amovibles, mémoire, etc.), les référentiels Internet. En variante, la base de données d'utilisation du spectre peut être actualisée en fonction de techniques internes, peut-être en fonction de techniques d'apprentissage adaptatives qui peuvent comprendre des essais et des erreurs, des configurations de test, des calculs statistiques, etc. Les résultats de détection déterminés par le module de reconnaissance de spectre 120 peuvent être transmis au contrôleur (par exemple, au module d'attribution de spectre) du module MAC 124 et la permission peut être requise pour une utilisation particulière du spectre (bloc 214). Dès l'accord du contrôleur, le bloc de reconfiguration du module MAC 124 peut fournir des informations de reconfiguration au dispositif radio frontal 108 par l'intermédiaire du module de traitement du signal 126 (bloc 218). Dans un exemple de mode de réalisation de la présente invention, le dispositif radio frontal 108 peut être reconfigurable pour fonctionner à des fréquences différentes ( agile en fréquence ou Frequency- Agile ), où la ou les fréquences particulières peuvent dépendre des segments de spectre sélectionnés pour une utilisation dans les communications par la radio cognitive 100. En association avec le dispositif radio frontal 108 agile en fréquence, le module de traitement du signal 126, qui peut être un bloc de traitement de signal de couche physique dans un exemple de mode de réalisation, peut améliorer les performances de la 16 radio cognitive 100 avec une technique adaptative de modulation et d'atténuation des interférences. De nombreuses modifications peuvent être apportées à la radio cognitive 100 sans s'écarter des modes de réalisation de la présente invention. Dans un mode de réalisation en variante, l'antenne 116 peut comprendre au moins deux antennes. Une première antenne peut être prévue pour le dispositif radio frontal 108 tandis qu'une seconde antenne peut être prévue pour le module de détection de spectre 102. L'utilisation d'au moins deux antennes peut éliminer le besoin d'un commutateur d'émission/réception 114 entre le dispositif radio frontal 108 et le module de détection de spectre 102 selon un exemple de mode de réalisation. Cependant, dans un autre mode de réalisation de la présente invention, un commutateur d'émission/réception 114 peut toujours être nécessaire entre l'émetteur 110 et le récepteur 112 du dispositif radio frontal 108. De plus, le module de détection de spectre 102, le convertisseur A/D 118 et le module MAC 124 peuvent rester en fonctionnement même quand le dispositif radio frontal 108 et le module de traitement du signal 126 ne sont pas opérationnels ou sont en veille. Cela peut réduire la consommation électrique de la radio cognitive 100 tout en permettant toujours à la radio cognitive 100 de déterminer l'occupation du spectre. Ayant décrit la radio cognitive 100 de façon générale, le fonctionnement des composants de la radio cognitive 100 est maintenant décrit de façon plus détaillée. Composants de détection de spectre 17 Toujours en référence à la figure 1, le module de détection de spectre 102 peut comprendre le module de détection grossière 104 et un module de détection fine 106, selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention. Cependant, d'autres modes de réalisation de la présente invention peuvent utiliser seulement l'un parmi le module de détection de spectre 102 ou le module de détection grossière 104 selon les besoins. De plus, alors que le module de détection de spectre 102 a été illustré comme un composant d'un exemple de radio cognitive 100, un tel module de détection de spectre 102 peut être réalisé dans un dispositif différent et utilisé comme un procédé efficace pour déterminer le spectre disponible dans les applications alternatives. Ces applications alternatives peuvent comprendre les réseaux personnels sans fil (PAN), les réseaux locaux sans fil (LAN), les téléphones sans fil, les téléphones cellulaires, les télévisions numériques, les télévisions mobiles et les systèmes de positionnement mondial. En référence maintenant au module de détection de spectre 102 de la figure 1, le module de détection de spectre 102 peut comprendre le module de détection grossière 104 et le module de détection fine 106, qui peuvent être utilisés ensemble pour améliorer la précision des performances de détection du spectre par le module MAC 124. De plus, selon un mode de réalisation de la présente invention, le module de détection de spectre 102 peut être mis en œuvre dans un domaine analogique, qui peut présenter diverses caractéristiques. Par exemple, un tel module de 18 détection de spectre 102 mis en ouvre dans le domaine analogique peut permettre une détection rapide pour une plage de fréquence à large bande, une consommation électrique réduite et une complexité matérielle réduite. Le module de détection grossière 104 et le module de détection fine 106 du module de détection de spectre 102 sont décrits ci-dessous de façon plus détaillée. Module de détection grossière Selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention, le module de détection grossière 104 peut utiliser les transformées d'ondelettes en fournissant une caractéristique de détection à résolution multiple connue sous le nom de Détection de Spectre à Multirésolution (MRSS). L'utilisation de la MRSS avec le module de détection grossière 104 peut permettre une résolution de détection flexible sans nécessiter d'augmentation de la charge matérielle. Avec la MRSS, une transformée d'ondelette peut être appliquée à un signal de variante temporelle donné pour déterminer la corrélation entre le signal de variante temporelle donné et la fonction qui sert de base (par exemple, une impulsion d'ondelette) pour la transformée d'ondelette. Cette corrélation déterminée peut être connue sous le nom de coefficient de transformée d'ondelette, qui peut être déterminé sous forme analogique selon un mode de réalisation de la présente invention. L'impulsion d'ondelette décrite ci-dessus qui sert de base pour la transformée d'ondelette utilisée avec la MRSS peut être modifiée ou configurée, éventuellement par l'intermédiaire du module MAC 124, 19 selon un mode de réalisation de la présente invention. Enparticulier, les impulsions d'ondelette pour la transformée d'ondelette peuvent être modifiées en largeur de bande, en fréquence de porteuse et/ou en durée. En modifiant la largeur d'impulsion d'ondelette, la fréquence de porteuse et/ou la durée, le contenu spectral fourni grâce au coefficient de transformée d'ondelette pour le signal donné peut être représenté avec une résolution échelonnable ou en multirésolution. Par exemple, en modifiant la largeur d'impulsion d'ondelette et/ou la fréquence de porteuse après les avoir maintenues dans un certain intervalle, le coefficient de transformée d'ondelette peut fournir une analyse du contenu spectral des signaux de variante temporelle selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention. De la même façon, la forme de l'impulsion d'ondelette peut être configurable selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention. Sélection de l'impulsion d'ondelette La sélection de l'impulsion d'ondelette appropriée et en particulier la largeur et la fréquence de porteuse pour l'impulsion d'ondelette, pour une utilisation dans la MRSS, est maintenant décrite de façon plus détaillée. La figure 3 illustre la courbe d'options entre la largeur d'impulsion d'ondelette (Wt) 302 et la fréquence d'impulsion d'ondelette (Wf) 304 (par exemple, également appelée ici largeur de bande de résolution ) qui peut être considérée lors de la sélection d'une impulsion d'ondelette appropriée. En d'autres termes, quand la largeur d'impulsion 20 d'ondelette 302 augmente, la fréquence d'impulsion d'ondelette 304 baisse généralement. Ainsi que cela est illustré sur la figure 3, la largeur d'impulsion d'ondelette 302 peut être inversement proportionnelle à la fréquence d'impulsion d'ondelette 304. Selon un mode de réalisation de la présente invention, une inégalité d'incertitude peut être appliquée à la sélection d'une largeur d'impulsion d'ondelette (Wt) 302 et d'une largeur de bande de résolution (Wf) 304. Généralement, l'inégalité d'incertitude fournit des limites pour la largeur d'impulsion d'ondelette (Wt) 302 et pour la largeur de bande de résolution (Wf) 304 pour des types particuliers d'impulsions d'ondelette. Une inégalité d'incertitude peut être utilisée quand le produit de la largeur d'impulsion d'ondelette (Wt) 302 et de la largeur de bande de résolution (Wf) 304 peut être supérieur ou égal à 0,5 (c'est-à-dire que Wt * Wf 0,5). L'égalité peut être atteinte quand l'impulsion d'ondelette est une impulsion d'ondelette gaussienne. Donc, pour une impulsion d'ondelette gaussienne, la largeur d'impulsion d'ondelette (Wt) 302 et la largeur de bande de résolution (Wf) 304 peuvent être sélectionnées pour être utilisées dans la transformée d'ondelette de telle sorte que leur produit soit égal à 0,5 selon l'inégalité d'incertitude. Bien que les impulsions d'ondelettes gaussiennes aient été décrites ci-dessus pour un mode de réalisation illustratif, d'autres formes d'impulsions d'ondelette peuvent être utilisées, y compris des familles d'ondelettes de Hanning, Haar, Daubechies, 21 Symlets, Coifets, Bior Splines, Bior inverse, Meyer, DMeyer, Sombrero (ou Mexican hat ), Morlet, gaussienne complexe, Shannon, Fréquence B-Spline et Morlet complexe. Schéma fonctionnel pour l'application de la MRSS La figure 4A illustre un schéma fonctionnel pour un exemple d'application de Détection de Spectre à Multirésolution (MRSS) qui comprend un module de détection grossière 104. En particulier, le module de détection grossière peut recevoir un signal d'entrée x(t) RF de variante temporelle en provenance de l'antenne 116. Selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention, ce signal d'entrée x(t) RF peut être amplifié par un amplificateur 402 avant d'être fourni au module de détection grossière 104. Par exemple, l'amplificateur 402 peut être un amplificateur de puissance, qui peut permettre de fournir un gain convergent sur une plage de fréquence étendue. En référence au module de détection grossière 104 de la figure 4A, le module de détection grossière 104 peut être composé d'un générateur de forme d'onde d'ondelette analogique 404, d'un multiplicateur analogique 406, d'un intégrateur analogique 408 et d'une horloge 410. L'horloge 410 peut fournir des signaux d'horloge utilisés par le générateur d'ondelettes 404 et l'intégrateur analogique 408. Les valeurs de corrélation analogiques peuvent être fournies à la sortie de l'intégrateur analogique 408, qui peut à son tour être fournie à un convertisseur analogique-numérique (ADC) 118, qui peut être à basse vitesse selon un exemple de mode de réalisation de la 22 présente invention. Les valeurs de corrélation numérisées à la sortie du convertisseur analogique-numérique 118 peuvent être fournies au module de contrôle d'accès au support (MAC) 124. Toujours en référence à la figure 4A, le générateur d'ondelettes 404 du module de détection grossière 104 peut permettre de générer une chaîne d'impulsions d'ondelette v(t) qui sont modulées pour former une chaîne d'impulsions d'ondelette modulées w(t). Par exemple, la chaîne d'impulsions d'ondelette v(t) peut être modulée avec les porteuses sinusoïdales I et Q fLO(t) comportant une fréquenced'oscillateur local ( Local Oscillator ou LO)donnée. Avec les porteuses sinusoïdales I et Q fLO(t), le signal de composant I peut être égal en magnitude mais déphasé de 90 degrés par rapport au signal de composant Q. La chaîne d'impulsions d'ondelette modulées w(t) produite par le générateur d'ondelettes 404 peut ensuite être multipliée ou bien combinée avec le signal d'entrée x(t) de variante temporelle par le multiplicateur analogique 406 pour former un signal de sortie z(t) de corrélation analogique qui est entré dans l'intégrateur analogique 408. L'intégrateur analogique 408 détermine et produit les valeurs de corrélation analogiques y(t). Ces valeurs de corrélation analogiques y(t) à la sortie de l'intégrateur analogique 408 sont associées aux impulsions d'ondelette v(t) ayant une largeur spectrale donnée qui est basée sur la largeur d'impulsion et la largeur de bande de résolution décrites ci-dessus. De nouveau en référence au module de détection grossière 104 de la figure 4A, l'impulsion 23 d'ondelette v(t) est modulée en utilisant les porteuses sinusoïdales I et Q fLo(t) pour former les impulsions d'ondelette modulées w(t). La fréquence de l'oscillateur local (LO) des porteuses sinusoïdales I et Q fLO(t) peut alors être balayée ou ajustée. En balayant les porteuses sinusoïdales I et Q fLO(t), les magnitudes de puissance du signal et les valeurs de fréquence dans le signal d'entrée x(t) de variante temporelle peuvent être détectées dans les valeurs de corrélation analogiques y(t) sur une plage du spectre et en particulier, sur la plage du spectre concernée, fournissant ainsi une résolution échelonnable. Par exemple, en appliquant une impulsion d'ondelette v(t) étroite et une grande dimension d'étape de réglage de la fréquence LO fLo(t), l'application de la MRSS selon un mode de réalisation de la présente invention peut examiner une étendue très large du spectre d'une façon rapide et éparse. Au contraire, une recherche de spectre très précise peut être réalisée avec une impulsion d'ondelette v(t) large et le réglage précis de la fréquence LO fLO(t). De plus, selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention, cette application de la MRSS peut ne pas nécessiter un quelconque filtre passif pour le rejet de l'image du fait de l'effet de filtrage de passe-bande du signal de fenêtre (par exemple, les impulsions d'ondelette modulées w(t)). De la même façon, la charge matérielle, y compris la charge matérielle numérique consommant beaucoup d'énergie, d'une telle application de la MRSS peut être minimisée. La figure 4B illustre un exemple d'un tel contrôle de 24 résolution échelonnable dans le domaine de fréquence avec l'utilisation d'impulsions d'ondelette W(w) . En particulier, la figure 4B illustre qu'un signal d'entrée W(w) peut être multiplié 406 avec l'impulsion d'ondelette W(w) ayant des largeurs de bande de résolution variables pour obtenir un contrôle de résolution échelonnable des diverses valeurs de corrélation Y(w) produites. De nouveau en référence à la figure 4A, une fois que les valeurs de corrélation analogiques y(t) ont été générées par l'intégrateur analogique 408, les magnitudes des valeurs de coefficient y(t) peuvent être numérisées par le convertisseur analogique-numérique 118 et fournies au module MAC 124. Plus particulièrement, les valeurs de corrélation analogiques y(t) résultantes associées à chacun des composants I et Q de la forme d'onde d'ondelettes peuvent être numérisées par le convertisseur analogique-numérique 118 et leurs magnitudes sont enregistrées par le module MAC 124. Si les magnitudes sont supérieures à un certain niveau de seuil, le programme de détection, en utilisant éventuellement le module de reconnaissance de spectre 120 dans le module MAC 124, peut déterminer une réception d'émetteur brouilleur significative (par exemple, une occupation du spectre particulière détectée) selon un mode de réalisation de la présente invention. Simulation de l'application de la MRSS Une application de Détection de Spectre à Multirésolution (MRSS) selon un mode de réalisation de la présente invention est maintenant décrite en liaison 25 avec plusieurs simulations informatiques. En particulier, une simulation informatique a été réalisée en utilisant un signal à double tonalité x(t), où chaque tonalité a été fixée à la même amplitude mais à une fréquence différente. La somme des deux signaux de tonalité avec différentes fréquences et phases peut être exprimée par x(t) = A, cos(cv,t + 6,) + A2 cos(co2t + 02) . La figure 5A illustre la forme d'onde du signal à double tonalité x(t) et la figure 5B illustre le spectre correspondant qui doit être détecté avec l'application MRSS selon un mode de réalisation de la présente invention. Selon l'exemple d'application de la MRSS simulée, la fonction de la fenêtre de Hanning (par exemple, Wt*Wf = 0,513) pour cet exemple d'application de la MRSS simulée a été choisie comme la fonction de fenêtre 20 d'ondelette qui limite la sélection de la largeur d'impulsion d'ondelette Wt et la largeur de bande de résolution Wf pour les impulsions d'ondelette v(t). La fonction de la fenêtre de Hanning a été utilisée dans cette simulation à cause de sa simplicité relative en 25 termes de mise en oeuvre pratique. L'inégalité d'incertitude de Wt * Wf = 0,513 présentée ci-dessus peut être dérivée des calculs de la largeur d'impulsion d'ondelette (Wt) 302 et de la largeur de bande de résolution (Wf) 304 pour les impulsions d'ondelette de 30 Hanning ainsi que cela est illustré ci-dessous : W 2 = 0' f t2v2 (t)dt E _ -1 t2 [1 + cos(copt)]2 dt E 2.7r 2 -15 6cop2Wf2 = 2JrE f -w2IV(jco)Izdw 2 sin(='--w w(wp2 -w2) wp w2 2nE f 2 wP 3 2 dw La figure 6 illustre la forme d'onde de l'exemple de chaîne d'impulsions d'ondelette v(t). Par conséquent, une chaîne d'impulsions d'ondelette modulées w(t) peut être obtenue à partir du générateur d'ondelettes 404 en modulant les porteuses sinusoïdales I et Q fLo(t) avec un signal de fenêtre composé d'une chaîne d'impulsions d'ondelette v(t) dans un exemple de mode de réalisation de la présente invention. En particulier, les impulsions d'ondelette modulées w(t) peuvent être obtenues par w(t) = v(t) f0 (t) , où v(t) =1 + m cos(copt + Op) K fLo(t) cos(kcoLot +(D), I = 0 ou 90 . La figure 7A illustre la forme d'onde de composant I de la porteuse sinusoïdale I-Q fLo(t) et la figure 7B illustre la forme d'onde de composant Q de la porteuse sinusoïdale I-Q fLo(t). La figure 8A illustre les et 27 impulsions d'ondelette modulées w(t) obtenues à partir du générateur d'ondelettes 404 avec le composant I de la porteuse sinusoïdale I-Q fLo(t) . De la même façon, la figure 8B illustre les impulsions d'ondelette modulées w(t) obtenues à partir du générateur d'ondelettes 404 avec le composant Q de la porteuse sinusoïdale I-Q fLo(t). Chaque impulsion d'ondelette w(t) modulée est alors multipliée par le signal x(t) de variante temporelle par un multiplicateur analogique 406 pour produire les signaux de sortie z(t) de corrélation analogiques résultants, ainsi que cela est illustré sur les figures 9A et 9B. En particulier, la figure 9A illustre la forme d'onde du signal de sortie z(t) de corrélation pour le signal d'entrée x(t) avec le composant I de la porteuse sinusoïdale IQ fLo(t) tandis que la figure 9B illustre la forme d'onde du signal de sortie z(t) de corrélation pour le signal d'entrée x(t) avec le composant Q de la porteuse sinusoïdale I-Q fLO(t). Les formes d'ondes résultantes sur les figures 9A et 9B sont alors intégrées par l'intégrateur analogique 408 pour obtenir les valeurs de corrélation y(t) du signal d'entrée x(t) avec les composants I et Q de la forme d'onde d'ondelette w(t). Les valeurs de corrélation y(t) peuvent alors être intégrées par l'intégrateur analogique 408 et échantillonnées par le convertisseur analogique-numérique 118. La figure 10A présente les valeurs échantillonnées yZ fournies par le convertisseur analogique-numérique 118 pour ces valeurs de corrélation y(t) avec le composant I de la forme d'onde 28 d'ondelette w(t) dans les intervalles donnés. La figure 10B présente les valeurs échantillonnées yQ par l'intermédiaire de l'intégrateur analogique 408 et le convertisseur analogique-numérique 118 pour les valeurs de corrélation avec le composant Q de la forme d'onde d'ondelette w(t) dans les intervalles donnés. Le module MAC 124 et éventuellement son module de reconnaissance de spectre 120 constituant, calcule alors les magnitudes de ces valeurs échantillonnées en prenant la racine carrée de ces valeurs, yj et yQ, ainsi que cela est illustré par .vI = Jy, 2 (t) + .vQ2 (t) selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention. La forme de spectre détectée par le module de reconnaissance de spectre 120 dans le module MAC 124 est illustrée sur la figure 11. Ainsi que cela est illustré sur la figure 11, la forme de spectre détectée est bien appariée au spectre prévu illustré sur la figure 5B, fournissant ainsi une bonne détection et reconnaissance du spectre prévu. Les figures 12 à 17 illustrent les simulations de divers formats de signal détectés par exemple par des applications MRSS selon les modes de réalisation de la présente invention. Ces formats de signal peuvent comprendre GSM, EDGE, microphone sans fil (FM), ATDC (VSB), cellulaire 3G - WCDMA, IEEE802.11a - WLAN (OFDM). En particulier, la figure 12A illustre le spectre d'un signal de GSM et la figure 12B illustre le spectre du signal détecté correspondant. De la même 29 façon, la figure 13A illustre le spectre d'un signal EDGE et la figure 13B illustre le spectre du signal détecté correspondant. La figure 14A illustre le spectre d'un signal de microphone sans fil (FM) et la figure 14B illustre le spectre du signal détecté correspondant. La figure 15A illustre le spectre d'un signal ATDC (VSB) et la figure 15B illustre le spectre du signal détecté correspondant. La figure 16A illustre le spectre d'un signal de cellulaire 3G (WCDMA) et la figure 16B illustre le spectre du signal détecté correspondant. La figure 17A illustre le spectre d'un signal IEEE 802.11a - WLAN (OFDM) et la figure 17B illustre le spectre du signal détecté correspondant. L'homme du métier reconnaîtra que d'autres formats de signal peuvent être détectés selon les applications de MRSS selon les modes de réalisation de la présente invention. Schéma du circuit pour le bloc de détection grossière Un exemple de schéma d'installation du module de détection grossière 104 illustré sur la figure 4 est illustré sur la figure 18. Plus particulièrement, la figure 18 illustre un générateur d'ondelettes 454, des multiplicateurs 456a et 456b et des intégrateurs 458a et 458b. Le générateur d'ondelettes 454 peut être composé d'un générateur d'impulsion d'ondelette 460, d'un oscillateur local (LO) 462, d'un déphaseur 464 (par exemple, un déphaseur à 900) et des multiplicateurs 466a et 466b. Le générateur d'impulsion d'ondelette 460 peut fournir des signaux d'enveloppe qui déterminent la largeur et/ou la forme des 30 impulsions d'ondelette v(t). En utilisant le multiplicateur 466a, l'impulsion d'ondelette v(t) est multipliée par le composant I de la fréquence LO fournie par le LO 462 pour générer le composant I d'impulsion d'ondelette w(t) modulée. De la même façon, en utilisant le multiplicateur 466b, l'impulsion d'ondelette v(t) est multipliée par le composant Q de la fréquence LO, déphasée de 90 par le déphaseur 464, pour générer le composant Q d'impulsion d'ondelette w(t) modulée. Les composants I et Q respectifs de l'impulsion d'ondelette w(t) modulée sont alors multipliés par les multiplicateurs 456a et 456b respectifs pour générer les signaux de sortie de corrélation zi(t) et zQ(t) respectifs. Les signaux de sortie de corrélation zi(t) et zQ(t) sont alors intégrés par les intégrateurs 458a et 458b respectifs pour donner les valeurs de corrélation yi(t) et yQ(t) respectives. Alors que la figure 18 illustre un mode de réalisation spécifique, l'homme du métier reconnaîtra que de nombreuses variantes du schéma du circuit sur la figure 18 sont possibles. Module de détection fine Selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention, le module de détection fine 106 de la figure 1 peut permettre de reconnaître les caractéristiques périodiques des signaux d'entrée uniques pour chaque format de modulation ou structure de trame suspect(e). Ces caractéristiques périodiques peuvent comprendre des porteuses sinusoïdales, des trains d'impulsions périodiques, des préfixes cycliques 31 et des préambules. Plus particulièrement, le module de détection fine 106 peut appliquer une ou plusieurs fonctions de corrélation pour reconnaître ces caractéristiques périodiques des signaux d'entrée. Les signaux d'entrée reconnus peuvent comprendre une variété de formats de signal sophistiqués adoptés dans les normes sans fil actuelles et émergentes, y compris IS-95, WCDMA, EDGE, GSM, Wi-Fi, Wi-MAX, Zigbee, Bluetooth, TV numérique (ATSC, DVB) et analogues. Selon un mode de réalisation de la présente invention, la fonction de corrélation mise en oeuvre pour le module de détection fine 106 peut être une fonction d'autocorrélation analogique (ou fonction AAC pour Analog Auto-Correlation function ). La fonction AAC peut dériver la quantité de similarité (c'est-à-dire la corrélation) entre deux signaux. En d'autres termes, la corrélation entre les mêmes formes d'ondes produit la plus grande valeur. Cependant, étant donné que la forme d'onde modulée de données comporte une caractéristique aléatoire étant donné que les données initiales sous-jacentes comprennent des valeurs aléatoires, la corrélation entre la forme d'onde de signal périodique et la forme d'onde de signal modulée de données peut être ignorée. Au contraire, la caractéristique périodique d'un signal donné (par exemple, le format de modulation ou la structure de trame) a une corrélation élevée qui peut être utilisée par la fonction AAC comme signature pour le type de signal spécifique. Le type de signal spécifique identifié par la fonction AAC dans le module de détection fine 106 peut être transmis au module de traitement du signal 126 pour l'atténuation des effets d'interférence. Schéma fonctionnel de l'application AAC La figure 19 illustre un schéma fonctionnel d'un exemple de module de détection fine 106 utilisant la fonction AAC selon un mode de réalisation de la présente invention. En particulier, le module de détection fine 106 peut comprendre un module de retard analogique 502, un multiplicateur analogique 504, un intégrateur analogique 506 et un comparateur 508. Les valeurs de corrélation analogiques fournies à une sortie du module de détection fine 106 peuvent être numérisées par un convertisseur analogique-numérique 118, qui peut être à basse vitesse selon un mode de réalisation de la présente invention. En référence maintenant au module de détection fine 106 de la figure 19, un signal x(t) d'entrée RF en provenance de l'antenne 116 est retardé d'une certaine valeur de retard Td par le module de retard analogique 502. La valeur de retard Td fournie par le bloc de retard analogique 502 peut être une valeur prédéterminée et unique pour chaque format de signal périodique. Par exemple, un signal IEEE 802.11a - WLAN (OFDM) peut être associé à une première valeur de retard Tdl alors qu'un signal de cellulaire 3G (WCDMA) peut être associé à une seconde valeur de retard Td2 différente de la première valeur de retard Tdl, La corrélation analogique entre le signal d'entrée d'origine x(t) et le signal retardé correspondant x(t - Td) peut être réalisée en multipliant ou en combinant ces deux signaux - le signal d'entrée d'origine x(t) et le signal retardé x(t - Td) - avec un multiplicateur analogique 504 pour former un signal de corrélation. Le signal de corrélation est alors intégré avec un intégrateur analogique 506 pour donner les valeurs de corrélation. L'intégrateur analogique 506 peut être un intégrateur à fenêtre dynamique selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention. Quand les valeurs de corrélation en provenance de l'intégrateur 506 sont supérieures à un certain seuil déterminé par le comparateur 508, le type de signal spécifique pour le signal d'entrée d'origine peut être identifié par le module de reconnaissance de spectre 120 du module MAC 124. Selon un mode de réalisation de la présente invention, le seuil peut être prédéterminé pour chaque type de signal. Ces types de signaux peuvent comprendre IS-95, WCDMA, EDGE, GSM, Wi-Fi, Wi-MAX, Zigbee, Bluetooth, TV numérique (ATSC, DVB) et analogues. Etant donné que l'exemple d'application AAC sur la figure 19 traite tous les signaux dans le domaine analogique, cela peut permettre non seulement un fonctionnement en temps réel, mais également une consommation électrique réduite. En appliquant un retard Td et donc une corrélation au signal d'entrée, une détection aveugle peut être obtenue sans qu'un quelconque signal de référence connu soit nécessaire. Cette détection aveugle peut réduire fortement la charge matérielle et/ou la consommation électrique pour la récupération du signal de référence. De plus, selon un mode de réalisation de la présente invention, l'application AAC de la figure 19 peut améliorer les performances de détection de spectre quand prévue en 34 association avec l'application MRSS décrite ci-dessus. En particulier, une fois que l'application MRSS détecte la réception d'un signal d'émetteur brouilleur suspect, l'application AAC peut examiner le signal et identifier son type de signal spécifique sur la base de sa signature. Simulation de l'application AAC Selon un mode de réalisation de la présente invention, l'application AAC de la figure 19 peut être simulée pour une variété de types de signaux. Par exemple, un signal IEEE 802.11a - OFDM ( Orthogonal Frequency Division Multiplexing ou Multiplexage par Répartition Orthogonale de la Fréquence en français) peut toujours avoir des préambules de synchronisation au début d'une structure de trame. Par souci de simplicité, un seul exemple de symbole OFDM de données 552 peut être suivi d'un exemple de préambule 551 ainsi que cela est illustré sur la figure 20A. La figure 20B illustre le spectre du signal d'entrée IEEE802.11a qui doit être détecté avec une application AAC selon un mode de réalisation de la présente invention. La figure 21A illustre le signal d'entrée IEEE802.11a x(t) et la figure 21B illustre le signal retardé IEEE802.11a x(t-Td). La figure 22 illustre une forme d'onde d'une corrélation entre le signal d'entrée d'origine x(t) et le signal retardé x(t-Td), telle que fournie à une sortie du multiplicateur 504. La forme d'onde de corrélation résultante illustrée sur la figure 22 peut avoir des valeurs positives consécutives 554 pour les préambules 551. Le résultat de l'intégrateur 506 ainsi qu'il est illustré sur la 35 figure 23 peut avoir des pics 602, 604 pour les emplacements du préambule 551 dans la structure de trame IEEE802.11a. Pendant ce temps, la corrélation pour les symboles de données modulés 552 a des valeurs aléatoires 556, qui peuvent être ignorées après l'intégration par l'intégrateur analogique 506. En comparant le seuil prédéterminé Vth en utilisant un comparateur 508 avec la forme d'onde résultante illustrée sur la figure 23, l'exemple d'application AAC de la figure 19 peut déterminer la réception du signal IEEE 802.11a - OFDM. De nombreuses variantes de l'application AAC décrite par rapport à la figure 19 sont possibles. Dans un mode de réalisation en variante, la sortie de l'intégrateur 506 peut être numérisée par le convertisseur analogique-numérique 118 avant la réalisation d'une comparaison avec le seuil Vth par le comparateur 508. Alors que le convertisseur analogique-numérique 118 peut être partagé entre le module de détection grossière 104 et le module de détection fine 106 dans un mode de réalisation, des convertisseurs analogiques-numériques séparés peuvent être prévus pour le module de détection grossière 104 et le module de détection fine 106 dans d'autres modes de réalisation. De la même façon, le multiplicateur 504 et l'intégrateur 506 du module de détection fine 106 peuvent être les mêmes ou distincts du multiplicateur 406 et de l'intégrateur 408 dans le module de détection grossière 104. De nombreuses autres variantes apparaîtront à l'homme du métier. Bloc de traitement du signal 36 De nouveau en référence à la figure 1 est décrit un module de traitement du signal 126 qui peut être un bloc de couche physique selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention. Le module de traitement du signal 126 peut fournir un traitement de bande de base, y compris un ou plusieurs programmes de modulation et de démodulation. De plus, le module de traitement du signal 126 peut également fournir une atténuation des interférences, éventuellement sur la base de signaux d'émetteur brouilleur identifiés. En outre, le module de traitement du signal 126 peut permettre de reconfigurer le dispositif radio frontal, y compris l'émetteur 110 et/ou le récepteur 112, éventuellement au moins en partie sur la base du spectre disponible. Par exemple, le bloc de traitement du signal peut ajuster le contrôle de la puissance de transmission pour l'émetteur 110 ou régler un filtre pour le récepteur 112 pour fonctionner dans une plage de fréquence particulière. L'homme du métier reconnaîtra facilement que d'autres traitements de bande de base peuvent être fournis par le module de traitement du signal 126 selon les besoins et souhaits. Dispositif radio frontal agile en fréquence La figure 24 illustre un exemple de configuration pour une application radio frontale agile en fréquence 108 selon un mode de réalisation de la présente invention. En particulier, la partie de réception du dispositif radio frontal 108 peut comprendre un ou plusieurs filtres passe-bande 702, un récepteur à large bande 704 et un ou plusieurs filtres passe-bas 706. Le filtre passe-bande 702 peut comprendre un générateur 37 d'ondelettes et un multiplicateur selon un exemple de mode de réalisation de la présente invention. Le récepteur à large bande 704 peut comprendre un ou plusieurs stades de fréquence et un ou plusieurs convertisseurs-abaisseurs de fréquence selon les besoins. De plus, la partie d'émission du dispositif radio frontal 108 peut comprendre un ou plusieurs filtres passe-bas 708, un émetteur à large bande 710 et un ou plusieurs amplificateurs de puissance 712. L'émetteur à large bande 710 peut comprendre en outre un ou plusieurs stades de fréquence et un ou plusieurs convertisseurs élévateurs de fréquence selon les besoins. En outre, le récepteur à large bande 704 et l'émetteur 710 peuvent être en communication avec un générateur de signal réglable 714. L'homme du métier reconnaîtra que les composants du dispositif frontal agile en fréquence 108 peuvent être modifiés sans s'écarter des modes de réalisation de la présente invention. Ainsi que cela est indiqué précédemment en ce qui concerne les figures 1 et 2, le module MAC 124 traite les données numérisées (par exemple, par l'intermédiaire de l'ADC 118) depuis le module de détection de spectre 102 pour allouer le spectre disponible pour une liaison de radio cognitive 100 sûre (par exemple, non occupée ou sans interférence). De plus, le module MAC 124 fournit le signal de contrôle de reconfiguration au dispositif radio frontal 108 pour la liaison radio optimale dans les fréquences allouées. Ensuite, le dispositif radio frontal 108 modifie la fréquence RF opérationnelle à la valeur de fréquence 38 correspondante selon son fonctionnement agile en fréquence. Plus particulièrement, l'un ou les deux parmi le filtre passe-bande 702 et le générateur de signal réglable 714 peuvent modifier leurs fréquences d'utilisation pour sélectionner les signaux dans la région de fréquence correspondante. Entretemps, sur la base des informations de contrôle du module MAC 124, le module de traitement du signal 126 PHY peut améliorer les performances de liaison avec une technique adaptative de modulation et d'atténuation des interférences. De nombreuses modifications et d'autres modes de réalisation de l'invention décrits ici apparaîtront à l'homme du métier concerné par ces inventions disposant des enseignements présentés dans la description qui précède et les dessins associés. Par conséquent, il est entendu que l'invention ne doit pas être limitée aux modes de réalisation particuliers qui sont décrits et que des modifications et d'autres modes de réalisation sont prévus, lesquels doivent être compris dans la portée des revendications jointes. Bien que des termes spécifiques soient employés ici, ils sont utilisés uniquement dans un sens générique et descriptif, et non à titre limitatif.25
Des systèmes, procédés et appareils sont fournis pour des modules de détection fine (106) qui permettent d'identifier un ou plusieurs types de signaux à partir d'un signal de fréquence radio (RF) d'entrée. Les modules de détection fine (106) peuvent comprendre un multiplicateur (504) qui combine un signal d'entrée RF et un signal d'entrée RF retardé pour produire un signal de corrélation, et un intégrateur (506) qui reçoit le signal de corrélation depuis le multiplicateur (504), où l'intégrateur (506) détermine les valeurs de corrélation à partir de l'intégration du signal de corrélation. Le module de détection fine (106) comprend également un comparateur (508) en communication avec l'intégrateur (506) qui compare les valeurs de corrélation à un ou plusieurs seuils pour générer des informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal d'entrée RF.
, 1. Système de détection de spectre de fréquence radio ( Radio Frequency ou RF), comprenant : - un multiplicateur (504) qui combine un signal d'entrée RF et un signal d'entrée RF retardé pour produire un signal de corrélation ; - un intégrateur (506) qui reçoit le signal de corrélation depuis le multiplicateur, dans lequel l'intégrateur détermine les valeurs de corrélation à partir de l'intégration du signal de corrélation ; et -un comparateur (508) en communication avec l'intégrateur qui compare les valeurs de corrélation avec au moins un seuil pour générer des informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal d'entrée RF. 2. Système selon la 1, dans lequel la au moins une caractéristique de signal comprend au moins l'un parmi un type de modulation et une structure de trame du signal d'entrée RF. 3. Système selon la 1, dans lequel un retard du signal d'entrée RF retardé est reconfigurable. 4. Système selon la 1, dans lequel 25 l'intégrateur (508) est un intégrateur à fenêtre dynamique. 5. Système selon la 1, comprenant en outre un convertisseur analogique-numérique (118) pour numériser les valeurs de corrélation. 40 6. Système selon la 1, dans lequel une valeur pour un ou plusieurs des seuils est reconfigurable. 7. Système selon la 1, dans lequel le multiplicateur (504) produit le signal de corrélation en multipliant le signal d'entrée RF et le signal d'entrée RF retardé. 8. Procédé pour identifier l'utilisation du spectre de fréquence radio (RF), comprenant : - la réception d'un signal d'entrée RF ; - le retard du signal d'entrée RF pour générer un signal d'entrée RF retardé ; - la combinaison du signal d'entrée RF et du signal d'entrée RF retardé pour produire un signal de 15 corrélation ; - le calcul des valeurs de corrélation en intégrant le signal de corrélation ; et - la comparaison des valeurs de corrélation avec au moins un seuil pour générer des informations 20 indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal d'entrée RF. 13. Procédé selon la 8, dans lequel la comparaison des valeurs de corrélation comprend la comparaison des valeurs de corrélation avec au moins un 25 seuil pour générer des informations indicatives d'au moins l'un parmi un type de modulation et une structure de trame du signal d'entrée RF. 14. Procédé selon la 8, comprenant en outre la reconfiguration d'un retard associé au signal 30 d'entrée RF retardé. 41 11. Procédé selon la 8, dans lequel le calcul des valeurs de corrélation comprend le calcul des valeurs de corrélation en appliquant un intégrateur à fenêtre dynamique (506) au signal de corrélation. 12. Procédé selon la 8, comprenant en outre la numérisation des informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal d'entrée RF. 13. Procédé selon la 8, comprenant en 10 outre la reconfiguration d'une valeur pour au moins un seuil. 14. Procédé selon la 8, dans lequel la combinaison du signal d'entrée RF et du signal d'entrée RF retardé comprend la multiplication du signal 15 d'entrée RF et du signal d'entrée RF retardé. 15. Appareil de détection de spectre de fréquence radio (RF), comprenant : - une antenne (116) pour recevoir un signal d'entrée RF ; 20 - un module de retard (502) qui retarde le signal d'entrée RF pour former un signal d'entrée RF retardé ; - un multiplicateur (504) pour combiner le signal d'entrée RF et le signal d'entrée RF retardé pour former un signal de corrélation ; 25 - un intégrateur (506) qui intègre le signal de corrélation pour calculer les valeurs de corrélation ; et - un comparateur (508) qui compare les valeurs de corrélation avec au moins un seuil pour générer des 30 informations indicatives d'au moins une caractéristique de signal du signal radio d'entrée. 42 16. Appareil selon la 15, dans lequel le retard du module de retard (502) est reconfigurable. 17. Appareil selon la 15, dans lequel l'intégrateur (506) est un intégrateur à fenêtre dynamique. 18. Appareil selon la 15, dans lequel une valeur pour au moins un seuil est reconfigurable. 19. Appareil selon la 15, dans lequel la au moins une caractéristique de signal comprend au moins l'un parmi le type de modulation et la structure de trame du signal d'entrée RF. 20. Appareil selon la 15, dans lequel le multiplicateur (504) permet de multiplier le signal d'entrée RF et le signal d'entrée RF retardé.
H
H04
H04B,H04H
H04B 7,H04H 20
H04B 7/00,H04H 20/00
FR2890410
A1
APPAREIL ET PROCEDE POUR MESURER LA RESISTIVITE D'UN FLUIDE
20,070,309
-1- HISTORIQUE DE L'INVENTION Des sondages sont forés dans la formation terrestre pour récupérer des dépôts d'hydrocarbures et d'autres matériaux recherchés piégés dans les formations inférieures. Typiquement, un puits est foré en connectant un trépan à une extrémité inférieure d'une série de sections couplées de tubes dénommée garniture de forage. Des fluides de forage, ou boue, sont pompés dans un alésage central de la garniture de forage et sortent par des orifices situés au niveau du trépan. Les fluides de forage lubrifient et refroidissent le trépan, transportent les déblais de forage jusqu'à la surface et établissent une charge hydrostatique suffisante pour empêcher les fluides de la formation de jaillir du sondage lorsqu'ils sont atteints. Quand le sondage a été foré suffisamment profondément pour atteindre un point présentant un intérêt, des opérations de perforation et de fracturation de la formation souterraine sont effectuées pour permettre aux hydrocarbures, s'ils sont présents, de s'écouler depuis la formation dans le sondage nouvellement foré. Puisque la pression hydrostatique de la colonne de boue de forage peut être plus élevée que les pressions des hydrocarbures dans le réservoir, les hydrocarbures peuvent ne pas s'écouler d'eux-mêmes depuis la formation dans le sondage. Avant d'entamer des opérations de récupération à pleine échelle, les opérateurs de forage et de production préfèrent réaliser des essais sur les fluides de formation pour s'assurer que le type et la quantité corrects d'hydrocarbures sont présents dans la formation avant de compléter le puits. Une fois que les fluides de formation ont été correctement identifiés, différentes opérations sont effectuées pour récupérer les hydrocarbures dans la formation. Pour réaliser des essais sur les fluides, un appareil d'essai des formations est typiquement déployé en fond de trou. Différents appareils d'essai des fluides de formation sont connus dans l'art pour les applications au câble et de diagraphie en cours de forage, y compris l'appareil d'essai dynamique modulaire vendu sous le nom commercial de MDTTM par Schlumberger Technology Corp. (Houston, Texas). Une description détaillée de ces outils est incluse dans les brevets U.S. n 4 860 581 et 4 936 139 délivrés à Zimmerman et al. et la demande publiée de brevet U.S. No. 2004/0104341 par Betancourt et al. Ces brevets et la demande sont cédées au cessionnaire de la présente invention. La Figure 1 illustre un schéma d'un appareil d'essai des formations 10 suspendu dans le sondage 12 à partir de l'extrémité inférieure d'un câble multiconducteurs typique 15 qui est enroulé de manière traditionnelle sur un treuil convenable (non illustré) sur la surface de la formation. Le câble 15 est couplé électriquement à un système de contrôle électrique 18 sur la surface de la formation. L'outil 10 comprend un corps allongé 19 qui abrite la portion de fond du système de contrôle de l'outil 16. Le corps allongé 19 transporte également un ensemble d'admission du fluide extensible de manière sélective 20 et un élément d'ancrage de l'outil extensible de manière sélective 21 qui sont respectivement placés sur des côtés opposés du corps de l'outil. L'ensemble d'admission du fluide 20 est équipé pour isoler de manière sélective des portions choisies de la paroi du sondage 12 de manière à ce que la communication de pression ou de fluide soit établie avec la formation terrestre adjacente 14. L'outil 10 comprend également des moyens de détermination de la pression et de la température de fond (non illustrés) et un module d'analyse du fluide 25 à travers lequel s'écoule le fluide. Le fluide peut ensuite être rejeté par un orifice (non illustré) ou peut être envoyé à une ou plusieurs chambres de collecte du fluide 22 et 23, qui peuvent recevoir et retenir les fluides obtenus à partir de la formation. Le contrôle de l'ensemble d'admission du fluide, de la section d'analyse du fluide et du trajet d'écoulement vers les chambres de collecte est maintenu par les systèmes de contrôle électriques 16 et 18. Comme le comprendra l'homme de métier, les systèmes de contrôle électriques peuvent comprendre un ou plusieurs microprocesseurs, une mémoire associée et d'autres matériels et/ou logiciels pour réaliser l'invention. Avant que des échantillons de la formation soient recueillis dans les chambres de collecte 22 et 23, il est souhaitable de s'assurer que les fluides proviennent de la formation vierge, c'est-à-dire, ne sont pas contaminés par le fluide de forage provenant de la zone envahie. Pour s'assurer que des fluides de la formation vierge sont recueillis, un analyseur de fluide 25 est utilisé pour contrôler les propriétés des fluides lorsqu'ils sont soutirés. Le module d'analyse du fluide 25 peut être un module optique, un module à capteur de pression, un module de résistivité ou l'équivalent. Parmi ces derniers, le module de résistivité est particulièrement utile à cause de sa plage dynamique étendue. Un module de résistivité typique peut -3 - comprendre plusieurs électrodes qui sont en contact avec le fluide. Ces électrodes sont utilisées pour injecter des courants dans le fluide et mesurer la chute de tension sur une distance donnée. Un exemple d'un tel module est dévoilé à la Figure 1 (élément 56) du brevet U.S. n 4 860 581 délivré à Zimmerman. La Figure 2 représente un exemple d'un tel module (capteur). Comme illustré à la Figure 2, la résistivité du fluide est déterminée par un capteur à quatre électrodes, dans lequel les quatre électrodes sont des tubes métalliques courts séparés l'un de l'autre et des canalisations d'entrée et de sortie par des tubes isolants courts. Les deux électrodes extérieures injectent un courant électrique (I) dans l'échantillon de fluide tandis que la chute de tension (V) est mesurée entre les deux électrodes intérieures. Avec un courant connu (I) et la tension mesurée (V), la résistivité du fluide est obtenue. Cependant, ces dispositifs à électrodes sont exposés aux fluides dans la canalisation qui peuvent être à des pressions relativement élevées (jusqu'à 200 000 kPa). Par conséquent, de bons joints (par exemple, une cloison, des joints toriques ou d'autres joints mécaniques) sont nécessaires pour protéger les parties électroniques qui sont à l'extérieur de la canalisation et sont à la pression atmosphérique (environ 100 kPa). Puisque les sondages forés à de telles profondeurs sont souvent du diamètre le plus faible possible, un tel équipement de mesure et les mécanismes d'étanchéification (cloison et joints toriques) ont nécessairement de très faibles dimensions. Dans le volume restreint disponible pour le capteur de résistivité, il est difficile d'obtenir des joints résistants à la pression entre tous les tubes isolés et les tubes métalliques. Pour un capteur illustré à la Figure 2, au moins huit joints seraient nécessaires; dix sont nécessaires, y compris les joints entre les tubes isolants extérieurs et les canalisations d'entrée et de sortie du fluide. À la place, quatre passe-fils électriques dans la cloison sont utilisés pour les quatre fils qui raccordent les électrodes à l'électronique. Aux températures et pressions extrêmes, même les quatre passe-fils électriques dans la cloison peuvent s'avérer peu fiables. Par conséquent, il est très difficile de produire un capteur de résistivité fiable. Par conséquent, il existe encore le besoin d'avoir des procédés et appareils pour la mesure de la résistivité qui puissent être utilisés de manière fiable dans des appareils d'essai des 30 formations ou des équipements de fond similaires. RÉSUMÉ DE L'INVENTION Un aspect de l'invention concerne un appareil pour mesurer la résistivité d'un fluide. Un appareil pour mesurer la résistivité d'un fluide conforme à une réalisation de l'invention comprend une canalisation adaptée pour être en communication fluidique avec les fluides de la formation, caractérisé en ce que la canalisation comprend une première section composée d'une première zone conductrice, une seconde section composée d'une seconde zone conductrice, et une section isolante placée entre la première section et la seconde section pour empêcher toute communication électrique directe entre la première section et la seconde section, caractérisé en ce que la première zone conductrice et la seconde zone conductrice sont configurées pour entrer en contact avec un fluide contenu dans la canalisation de manière à ce que, de pair avec un trajet conducteur placé à l'extérieur de la canalisation, une boucle de retour de courant soit formée; un premier tore et un second tore entourant la canalisation, caractérisé en ce que le premier tore est configuré pour induire un courant électrique dans le fluide dans la canalisation et le second tore est configuré pour mesurer le courant électrique induit dans le fluide dans la canalisation; et un ensemble électronique pour contrôler les fonctions du premier tore et du second tore. Un aspect de l'invention concerne un appareil pour mesurer la résistivité d'un fluide. Un appareil conforme à une réalisation de l'invention comprend une canalisation adaptée pour être en communication fluidique avec les fluides de la formation, caractérisé en ce que la canalisation est fabriquée en un matériau isolant; un premier tore et un second tore entourant la canalisation et espacés l'un de l'autre le long de la canalisation, caractérisé en ce que le premier tore est configuré pour induire un courant électrique dans un fluide contenu dans la canalisation et le second tore est configuré pour mesurer le courant électrique induit dans le fluide; un boîtier métallique abritant le premier tore, le second tore et une section de la canalisation, caractérisé en ce que le boîtier métallique est configuré de manière à assurer un trajet de retour du courant pour le courant électrique induit dans le fluide; et un ensemble électronique pour contrôler les fonctions du premier tore et du second tore. Un autre aspect de l'invention concerne des procédés pour mesurer la résistivité d'un fluide de formation dans un sondage. Un procédé conforme à une réalisation de l'invention comprend l'écoulement du fluide de formation à travers une canalisation d'un appareil de mesure de résistivité, la canalisation comprenant une section isolante entre une première section conductrice et une seconde section conductrice; l'induction d'un courant électrique dans le fluide de formation dans la canalisation avec un premier tore; et la mesure du courant électrique induit dans le fluide de formation avec un second tore. D'autres aspects et avantages de l'invention seront apparents à partir de la description 5 suivante et des revendications jointes. BRÈVE DESCRIPTION DES DESSINS La Figure 1 est un schéma d'un appareil d'essai des formations de l'art antérieur placé dans un puits de forage. La Figure 2 est un schéma d'un capteur de résistivité de l'art antérieur ayant quatre 10 électrodes. La Figure 3 est un schéma d'un capteur de résistivité à tores conforme à une réalisation de l'invention. La Figure 4 est une vue transversale schématique d'un appareil de mesure de résistivité d'un fluide conforme à une réalisation de la présente invention. La Figure 5 est une vue transversale schématique d'une canalisation de fluide conforme à une réalisation de la présente invention. La Figure 6 est une vue transversale schématique d'une autre canalisation de fluide conforme à une réalisation de la présente invention. La Figure 7 est une vue transversale schématique d'une autre canalisation de fluide 20 conforme à une réalisation de la présente invention. La Figure 8 est une vue transversale schématique d'une autre canalisation de fluide conforme à une réalisation de la présente invention. La Figure 9 est une vue transversale schématique d'une autre canalisation de fluide conforme à une réalisation de la présente invention. La Figure 10 est une vue transversale schématique d'une autre canalisation de fluide conforme à une réalisation de la présente invention. -6 - La Figure 11 est un schéma qui représente une courbe de résistivité à laquelle on peut s'attendre quand un puits est foré avec une boue à base d'eau et lors de l'essai d'une zone contenant de l'huile. La Figure 12 est un schéma mécanique d'un appareil de mesure conforme à une réalisation 5 de la présente invention. La Figure 13 est un schéma électrique d'un circuit conforme à une réalisation de la présente invention. La Figure 14 est un dispositif de mesure de résistivité comprenant une boucle d'étalonnage ou des enroulements secondaires sur les tores pour étalonnage conformément à une 10 réalisation de l'invention. DESCRIPTION DÉTAILLÉE Les réalisations de l'invention concernent un capteur de résistivité pouvant être utilisé dans un appareil d'essai des formations ou un équipement similaire. Un capteur de résistivité conforme à des réalisations de l'invention n'est pas basé sur des électrodes qui sont en contact direct avec les fluides pour la mesure de la résistivité. À la place, un capteur de résistivité conforme à des réalisations de l'invention utilise des tores pour mesurer de manière inductive la résistivité des fluides dans une canalisation. Un capteur de résistivité conforme à des réalisations de l'invention peut être utilisé dans un analyseur de fluide d'un appareil d'essai des formations (par exemple, 25 à la Figure 1). La Figure 3 est un schéma d'un capteur de résistivité à tores conforme à une réalisation de l'invention. Comme illustré à la Figure 3, le capteur de résistivité 30 comprend une canalisation 35 qui est composée d'un segment isolant 33 flanqué de deux segments conducteurs 31, 32. Il convient de remarquer que le segment isolant 33 est illustré comme étant fabriqué entièrement en un matériau électriquement isolant (par exemple, céramique, verre, PEEK, etc.), alors que les segments conducteurs 31, 32 sont fabriqués entièrement en un matériau conducteur (par exemple, métal). Cependant, l'homme de métier comprendra que le segment isolant 33 peut également être composé d'un corps conducteur avec un revêtement isolant sur la surface intérieure pourvu qu'il n'existe pas de trajet conducteur continu le long de sa longueur qui permette au courant de passer entre les segments conducteurs 31 et 32. De manière similaire, les segments conducteurs 31, 32 peuvent également être fabriqués en un matériau non conducteur avec un revêtement conducteur sur la surface intérieure. Différentes modifications de la construction d'une canalisation conformément à des réalisations de l'invention seront illustrées avec plusieurs exemples dans une section ultérieure, en référence aux Figures 5 à 10. En se référant à nouveau à la Figure 3, deux tores Ti, T2 sont placés autour (ou circonscrivent) des segments conducteurs 31, 32. L'homme de métier sait qu'un tore est composé d'un noyau en forme d'anneau, qui est typiquement fabriqué en ferrite ou un autre matériau ferromagnétique, et d'enroulements de fil conducteur sur le noyau. Quand un courant traverse l'enroulement de fil conducteur, un champ magnétique est induit. Le champ magnétique induit, qui est essentiellement aligné avec le trajet circulaire du noyau, peut induire un courant dans un matériau conducteur entouré par le noyau. Le courant induit voyage dans une direction parallèle à l'axe du noyau. Par conséquent, quand le tore Ti est sous tension, il induit de manière inductive un courant dans les fluides dans la canalisation 35. La présence d'un segment isolant 33 empêche le courant électrique induit de passer directement du premier segment conducteur 31 au second segment conducteur 32, et force le courant induit à traverser la colonne de fluide contenue dans le segment isolant 33 (illustrée par les flèches en pointillés 39) pour atteindre le second segment conducteur 32. Un trajet de retour du courant 38 permet alors au courant de retourner au segment conducteur 31, ce qui complète le circuit. Le courant induit dans le second segment conducteur 32 et le fluide contenu dans ce dernier induit à son tour de manière inductive un courant (ou tension) dans le second tore T2. Le courant, ou tension, détecté dans le tore T2 peut être comparé au courant (ou tension) appliqué au tore Tl pour calculer une résistance du fluide (Rf) sur le segment isolant 33. Cette résistance (Rf) est une fonction de la résistivité du fluide (pf), de la section transversale (A) de la canalisation 35 et de la longueur (l) du segment isolant 33. C'est-à-dire Rf = K x pf x l / A, où K est une constante qui dépend de la géométrie et a une value proche de 1. K peut être déterminé à partir d'un étalonnage unique en utilisant un fluide de résistivité connue. En conséquence, la résistance (Rf) peut être déterminée d'après la tension mesurée. Par conséquent, la résistivité du fluide (pf) peut être obtenue à partir de la longueur (1) connue du segment isolant 33, et de la section transversale (A) connue de la canalisation 35, et du facteur K connu. Les détails d'un tel calcul seront décrits ultérieurement en référence aux Figures 12 et 13. Un capteur (ou appareil) de résistivité tel qu'illustré à la Figure 3 peut être incorporé dans différents outils de fond pour mesurer la résistivité du fluide dans une canalisation. Un exemple, tel qu'illustré dans la description suivante, consiste à incorporer un tel capteur de résistivité dans un module d'analyse de fluide (représenté par 25 à la Figure 1) d'un appareil d'essai des formations (par exemple, MDTTM) La Figure 4 représente un appareil de mesure de résistivité d'un fluide 100 conforme à une réalisation de l'invention. L'appareil de mesure de résistivité 100 est de préférence construit de manière à ce que la résistivité des fluides s'écoulant dans une canalisation 102 puisse être mesurée de manière inductive. La canalisation de fluide 102 illustrée comprend une section d'entrée 104 et une section de sortie 106 (correspondant aux segments conducteurs de la Figure 3) séparées par une section isolante 108. La section isolante 108 empêche les courants électriques de voyager directement de la section d'entrée 104 à la section de sortie 106. Les sections d'entrée et de sortie 104, 106 sont de préférence construites en un matériau à résistance mécanique élevée, tel que métal, PEEK, céramique, etc. Comme indiqué ci-dessus, si ces segments sont fabriqués en matériaux non conducteurs (par exemple, PEEK ou céramique), la surface intérieure des sections peut être revêtue d'un matériau conducteur pour assurer des contacts électriques avec le fluide. Ces contacts électriques font partie de la boucle (représentée en 38 à la Figure 3) qui assure le retour du courant. Il convient de remarquer que si les canalisations d'entrée et de sortie du fluide sont fabriquées en métal, alors les canalisations d'entrée et de sortie du fluide peuvent assurer les contacts électriques avec le fluide. L'appareil de mesure de résistivité 100 comprend également une paire de tores 110 et 112 entourant la canalisation 102. Les tores 110 et 112 sont séparés axialement par un espace ouvert 114. Des capuchons d'extrémité 116, 118 maintiennent les tores 110, 112 à l'intérieur de l'appareil de mesure de résistivité 100. Le premier tore 112 peut induire un courant dans le fluide s'écoulant dans la canalisation 102 et le second tore 110 peut détecter ce courant (ou la tension induite), ou vice versa. Puisque les tores 110, 112 mesurent indirectement des courants dans les fluides sans avoir à être en contact avec le fluide, ils peuvent assurer leurs fonctions à partir de l'extérieur de la canalisation à haute pression. -9 - L'appareil de mesure de résistivité 100 comprend un ensemble électronique 120 pour contrôler le tore 110 ou 112 et effectuer les mesures ou calculs de résistivité. Puisque l'ensemble électronique 120, les tores 110, 112, et tous les fils et câbles compris entre ces composants ne sont pas exposés aux pressions élevées dans la canalisation 102, aucun mécanisme d'étanchéification et d'isolement hydraulique complexe n'est nécessaire. Par conséquent, le fonctionnement de l'appareil de mesure de résistivité 100 sera beaucoup plus fiable en ce sens que le risque de défaillance catastrophique d'un joint hydraulique protégeant l'électronique et les capteurs est minimisé. Dans cet exemple particulier, tous les composants de l'appareil de mesure de résistivité 100 sont encapsulés à l'intérieur d'un boîtier 122 qui est adapté pour être contenu dans un dispositif d'essai et de mesure (par exemple, un MDTTM) pour transport jusqu'à une position en fond de trou. Pour de telles applications, l'appareil de mesure de résistivité 100 est de préférence dimensionné de manière à pouvoir être contenu dans un outil existant. Conformément à une réalisation de l'invention, le boîtier 122, par exemple, peut être un boîtier cylindrique de 50 mm de diamètre pour pouvoir être contenu dans un outil MDTTM. Un dispositif de mesure et d'essai de cette dimension suppose nécessairement que le diamètre de la canalisation 102 est faible (par exemple, moins de 6 mm). Si un dispositif à électrodes traditionnel était utilisé, les joints hydrauliques nécessaires pour assurer l'étanchéité autour des électrodes seraient nécessairement de très petites dimensions et auraient vraisemblablement des difficultés à résister à des pressions supérieures à 30 000 psi et à des températures pouvant atteindre 200 C. En utilisant des tores, il est possible d'isoler toute l'électronique des pressions élevées et, par conséquent, aucun joint hydraulique n'est nécessaire. Comme indiqué ci-dessus, différentes configurations sont possibles pour construire une canalisation ayant un segment isolant placé entre les deux segments conducteurs. Dans une réalisation, une canalisation peut comprendre une section isolante 108 fabriquée en verre (ou en autres matériaux isolants, tels que céramique ou PEEK (polyétherétherkétone)) jointe à ses deux extrémités par des sections conductrices (par exemple, sections 104 et 106 à la Figure 4) qui sont fabriquées en métal. Des joints verre-métal ont été utilisés avec succès dans des outils de fond. Le verre peut assurer l'insolation tout en résistant à une pression relativement élevée. D'autres matériaux, y compris, mais sans s'y limiter, des matières plastiques haute température (par exemple, PEEK) et des céramiques peuvent également être utilisées. En se référant à la Figure 5, un ensemble à canalisation 102 similaire à celui de la Figure 4 est illustré schématiquement. Un joint verre-métal est formé entre les sections 104 et 106, de manière à ce que la portion en verre du joint fasse office de section isolante 108, disposition selon laquelle un espace isolé 130 existe entre les sections 104 et 106. Lorsqu'il est induit par le tore 112, un courant électrique (illustré schématiquement par les lignes 132) voyage entre la section 104 et la section 106 dans le fluide dans la canalisation 102. Dans l'exemple illustré à la Figure 5, la longueur du trajet du courant 132 est approximativement la même que la taille de l'espace axial entre les sections 104 et 106. Cependant, puisque la portion en verre 108 a une résistance mécanique et une résistance à la traction nettement inférieures à celles des sections métalliques 104 et 106, la portée en verre est relativement plus susceptible aux contraintes radiales et à la rupture quand des fluides à haute pression traversent la canalisation 102. Ceci est également vrai avec une section isolante en matière plastique. Par conséquent, il est souhaitable de réduire la portée axiale de la section en verre (ou en matière plastique). En se référant maintenant à la Figure 6, une autre canalisation 402 est illustrée schématiquement. La canalisation 402 comprend des sections conductrices 404 et 406 qui sont axialement plus proches les unes des autres que celles de la Figure 4. Avec un espace axial plus faible entre les sections 404 et 406, les contraintes radiales dans la section isolante 408 sont réduites de manière considérable. Cependant, si l'espace axial est réduit, la mesure de résistivité peut ne pas être précise car la résistance mesurée est une fonction du segment isolant (1). Par conséquent, pour compenser l'effet de la portée axiale réduite, la section isolante 408 peut être prolongée le long d'une longueur 430 sur la surface intérieure de la canalisation 402. La portion de la section isolante 408 à l'intérieur de l'alésage de la canalisation 402 peut être relativement mince, par exemple un léger revêtement. Le courant 432 voyage essentiellement sur la même distance que le courant 132 de la Figure 5, mais la portée de verre (ou d'un autre matériau) fragile à l'intérieur de la section isolante 408 est réduite de manière considérable. Par conséquent, la section isolante 408 est beaucoup moins susceptible de casser lorsqu'elle est soumise à des hautes pressions que la section isolante 108 de la Figure 5. La Figure 7 représente une canalisation 502 conforme à une autre réalisation de l'invention. À la Figure 7, la canalisation 502 est principalement composée d'une première section 504 et d'une seconde section 506 jointes ensemble par un engagement fileté, disposition selon laquelle un revêtement isolant existe sur les filets 534. La première section 504 et la seconde section 506 peuvent être fabriquées en métal. Le revêtement isolant sur les filets 534 empêche effectivement toute communication électrique entre les sections 504 et 506 et force le courant 532 à traverser le fluide dans la canalisation 502. Afin de prolonger la longueur axiale que doit parcourir ce courant 532, une section isolante 508 de longueur 530 est appliquée sur la surface intérieure de la canalisation 502. La section isolante 508 peut être fabriquée en n'importe quel matériau isolant, tel que verre, céramique, caoutchouc, PEEK, etc. Puisque la section isolante 508 est renforcée par les sections métalliques 504 et 506, elle devrait être capable de résister aux contraintes radiales importantes imposées par le fluide à haute pression dans la canalisation 502. La possibilité d'une défaillance est minimisée. L'homme de métier comprendra que des variations de la réalisation illustrée à la Figure 7 sont possibles. Par exemple, la Figure 8 représente une réalisation qui présente une connexion filetée, disposition selon laquelle un matériau isolant 834 (par exemple, céramique) est appliqué sur une ou les deux extrémités filetées pour empêcher toute communication électrique entre les canalisations d'entrée 804 et de sortie 806 du fluide. L'épaisseur du revêtement en céramique est typiquement de 25-49 mm. Des revêtements en céramique sont disponibles auprès de fournisseurs tel que Praxair, Inc. La charge mécanique imposée par la pression interne est supportée par les tubes métalliques si bien que cette conception est très robuste. La région isolante entre les deux tubes métalliques est obtenue en ajoutant une couche isolante 831, qui peut être un revêtement en céramique, une couche en caoutchouc moulée sur les tubes métalliques ou une pièce rapportée en matière plastique, verre ou PEEK. La couche isolante 831 ayant une longueur 830 force le courant à voyager à travers la colonne de fluide dans cette section. La Figure 9 représente une réalisation similaire, mais avec un accouplement non fileté. Comme illustré à la Figure 9, les canalisations d'entrée 904 et de sortie906 du fluide sont couplées par un emmanchement à chaud. Lors de l'assemblage des deux tubes, le tube métallique extérieur est chauffé pour le dilater, ce qui permet de l'enfiler sur le tube intérieur. Quand le tube extérieur se refroidit et retourne à la même température que le tube intérieur, les deux tubes sont comprimés et forment un joint résistant à la pression. La région d'accouplement (sur le tube intérieur, le tube extérieur, ou les deux) est revêtue d'un matériau isolant 934, tel que la céramique (ayant typiquement une épaisseur de 25-49 mm) pour empêcher toute communication électrique directe entre les canalisations d'entrée 904 et de sortie 906. Une couche isolante 931 est appliquée sur l'intérieur du tube pour constituer le segment isolant. Une autre possibilité est d'utiliser des joints toriques dans la région d'accouplement plutôt qu'un emmanchement à chaud pour assurer une barrière de pression (non illustrés). La Figure 10 représente une canalisation 702 conforme à une autre réalisation de l'invention. Comme illustré à la Figure 10, la canalisation 702 est principalement composée d'un tube isolant 703 qui comprend deux sections à revêtement conducteur 704, 706. Les sections à revêtement conducteur 704, 706 sont séparées par une section non revêtue 730. Les revêtements conducteurs 704, 706 sont connectés extérieurement par un fil ou par le boîtier métallique entourant le capteur. Le courant 732 passe entre les deux revêtements conducteurs. Les Figures 5 - 10 illustrent plusieurs canalisations conformes à des réalisations de l'invention. Ces exemples sont donnés à titre d'illustration uniquement. L'homme de métier comprendra que d'autres modifications sont possibles sans s'écarter de l'étendue de l'invention. Par exemple, la Figure 12 représente un capteur de résistivité conforme à une autre réalisation de l'invention, comprenant une canalisation 602 fabriquée en un matériau non conducteur (par exemple, PEEK ou céramique) et un boîtier métallique 640 qui abrite les deux tores 610, 612. Dans cette réalisation, le boîtier métallique assure des trajets de retour du courant aux points où la canalisation 602 sort du boîtier métallique 640. À. ces emplacements, le fluide entre en contact avec les canalisations métalliques d'entrée et de sortie du fluide. Un appareil de mesure de résistivité conformément à des réalisations de l'invention peut être utilisé pour surveiller les variations de résistivité, par exemple, lorsque les fluides de la formation sont soutirés dans un appareil d'essai des formations. Quand la résistivité atteint un état stationnaire, il peut être supposé que les fluides soutirés dans l'appareil d'essai des formations sont représentatifs des fluides de la formation vierge, c'est-à-dire, essentiellement exempts du fluide de forage envahi. La Figure 11 est un schéma qui représente une courbe de résistivité à laquelle on peut s'attendre quand un puits est foré avec une boue à base d'eau et lors de l'essai d'une zone contenant de l'huile. Comme illustré, la résistivité initiale des fluides est fortement influencée par les fluides de forage conducteurs qui ont envahi la formation. Au fur et à mesure que davantage de fluides sont soutirés dans l'appareil d'essai des formations, la proportion de fluides de forage envahis diminue, alors que la proportion de fluide de formation vierge résistif augmente. Finalement, il est supposé que la résistivité détectée dans la canalisation s'approchera de celle des fluides de la formation vierge, c'est-à-dire, s'approchera d'un état stationnaire Par conséquent, un capteur de résistivité de l'invention peut être utilisé pour détecter le moment où les fluides soutirés dans un appareil d'essai des formations sont représentatifs des fluides de la formation vierge et, par conséquent, sont convenables pour être recueillis pour analyse ultérieure. En plus des applications qualitatives décrites ci-dessus en référence à la Figure 11, un 15 appareil de mesure de résistivité conforme à des réalisations de l'invention peut également être utilisé pour déterminer les résistivités des fluides (applications quantitatives). En se référant maintenant aux Figures 12 et 13, la physique à la base de la mesure indirecte de la résistivité d'un fluide avec deux tores sera décrite. La Figure 12 dépeint une cellule de résistivité du fluide 600 ayant deux tores 610, 612 pour mesurer la résistivité des fluides dans une canalisation 602 par couplage inductif. Comme décrit ci-dessus en référence à la Figure 4, le premier tore 612 induit un courant dans la canalisation 602 et le second tore 610 mesure le courant induit. La canalisation 602 illustrée à la Figure 12 est constituée par un tube non conducteur de l'électricité ayant un rayon intérieur a et une longueur 1. La cellule de résistivité du fluide 600 de la Figure 12 est encapsulée à l'intérieur d'un boîtier métallique cylindrique 640 et comprend une cavité intérieure 642 remplie d'un matériau non conducteur ayant une perméabilité magnétique nominale po, comprenant, mais sans s'y limiter, l'air atmosphérique, le vide ou un matériau polymérique isolant (par exemple, époxy, caoutchouc, fibre de verre, matière plastique, PTFE ou PEEK). L'amplitude du courant induit dans la canalisation 602 dépend de la résistivité du fluide (a) 30 s'écoulant dans la canalisation non conductrice de l'électricité 602 et de différents paramètres des tores 610, 612. Chaque tore 610, 612 a un rayon intérieur b, un rayon extérieur c, une épaisseur h, un nombre de tours de fil enroulés sur le tore N, et une perméabilité p'. De préférence, les tores 610, 612 ont une perméabilité magnétique p' élevée et peuvent être fabriqués en ferrite, poudre de fer, mu-métal, superalliage ou n'importe quel autre matériau approprié pour la fréquence d'exploitation. La fréquence d'exploitation peut être n'importe quelle fréquence qui peut induire un courant dans les fluides dans la canalisation, par exemple, dans un intervalle de 5 kHz à 200 MHz, de préférence 20 kHz à 10 MHz, de préférence plus précise 20 kHz à 2 MHz. De plus, chaque tore 610, 612 peut comprendre un blindage électrostatique pour éliminer/minimiser tout couplage capacitif ou couplage inductif mutuel direct entre les tores 610, 612. L'auto-inductance des tores 610, 612, tels qu'illustrés à la Figure 12, peut être caractérisée par: L _ ,u' N2 h ln(c / b) 27z- où }b = 4n É 107 Henry/m. L'inductance mutuelle entre chaque tore 610, 612 et le fluide dans la canalisation 602 peut être décrite par: M = p0,u'Nh ln(c/b) 2,z L'auto-inductance de la moitié de la canalisation remplie de fluide 602 est: (Éq. 1) (Eq. 2) L f,u ,u' hln(c/b) +,u h f (Éq.3)_ - -ex) bd\+ 1 + 0 /2 h) ln d\ + 4 27r \a) 4 où le premier terme est prépondérant puisque p' 1. Il convient de remarquer que d est le rayon intérieur du boîtier métallique 640. Comme indiqué ci-dessus, la résistance des fluides dans la canalisation 602 est une fonction de la résistivité du fluide (pi), de la longueur du trajet du fluide (1), et de la section transversale du tube (A=Rca2) pf Rf=K a2(Éq. 4) - 15 - En se référant à la Figure 13, un courant connu II (provenant d'une source de tension V1) met sous tension le premier tore 612, induisant ainsi un courant l' dans la canalisation 602, qui retourne à travers les faces des extrémités métalliques et le boîtier métallique (voir Figure 12). Ce courant induit l' produit un courant I2 (ou tension V2) dans le second tore 610. La sortie du second tore 610 est reliée à un amplificateur opérationnel (non illustré), de préférence ayant une impédance d'entrée élevée. Le modèle de circuit illustré à la Figure 13 peut être utilisé pour illustrer les procédés utilisés pour la résolution en fonction de Rf et, par conséquent, Pf. Pour le premier tore 612, =jwLI, jwM1' V"= fco Lf1'+ jco MI1. Pour le second tore 612, V'=jwLf1'+jMI2 V2=jwLl2+jwMI'. Pour la canalisation 602, V" = V'+I' Rf. (Eq. 9) La résolution pour V2 donne: (Éq. 5) (Eq.6) (EqÉ7) (EqÉ8) V2=jw M2 2L f j(Rflw) I2+j M2 2Lf j(Rflw) I, (N. 10) L où les deux termes ont perte et réactance. Si V2 est mesurée avec un amplificateur 20 opérationnel ayant une impédance suffisamment élevée, il peut être supposé que I2 est nulle, et l'équation ci-dessus se réduit à : M2 Rf+j2wLf (Eq. 11) I, . En remplaçant l'auto-inductance dans l'équation ci-dessus donne la relation entre les quantités mesurées pour V2 et II et la quantité souhaitée Rf comme suit: VZ _ rv2,u (,u')2 N2 h21n2 (c /b) ( 1 I, 4,t-2 Rf+j2co Lf Cette équation peut maintenant être inversée et combinée avec l'Équation 4 pour déterminer Rf et pf. Il convient de remarquer que la perméabilité magnétique relative (,u') est un terme au carré dans le numérateur de l'Équation 12, et il apparaît également dans le dénominateur comme composant de Lf (voir Équation 3). La perméabilité magnétique relative p' des tores 610, 612 peut dépendre de la température et, par conséquent, peut avoir à être étalonnée sur l'ensemble de la gamme de températures d'exploitation. Si la variation de p' en fonction de la température est faible et prédictible, une correction dépendant de la température peut être appliquée à la lecture, au besoin. Une approche consiste à mesurer la perméabilité p' des tores à différentes températures avant le déploiement en fond de trou. Une fois en place, un capteur dans la cellule de résistivité du fluide 600 peut mesurer la température et insérer dans le calcul un facteur de correction provenant d'une table de référence. Si la variation de,u' en fonction de la température est importante ou imprédictible, il peut s'avérer nécessaire d'inclure une fonction d'étalonnage dans le système. Une approche consiste à ajouter des enroulements secondaires (Si, S2 à la Figure 14) à chaque tore 610, 612, de manière à ce que ces tores puissent être étalonnés par injection d'un courant connu et mesure de la tension ainsi induite. Des enroulements secondaires (par exemple, Si) peuvent également être utilisés pour surveiller la tension appliquée (par exemple, VI). Une autre approche consisterait à faire passer un conducteur (par exemple, un fil conducteur ou une boucle d'étalonnage (CL à la Figure 14)) à travers les deux tores 610, 612 parallèlement à la canalisation 602. La boucle d'étalonnage (CL) est en série avec une résistance connue R, et un interrupteur pour ouvrir ou fermer le circuit. La tension V2 pourrait être mesurée avec la boucle d'étalonnage, à la fois ouverte et fermée. Dans ce cas, la mesure avec la boucle ouverte est: (Éq. 12) X = -4'1 2 (G) et la mesure avec la boucle fermée est: Y=kpi2(G+S), (Éq. 13) (Éq. 14) où G=Rf+j2wLf' et S = R (Éq. 16). , X et Y sont des quantités mesurée, S est connu, et G et p' sont inconnus. La résolution des équations 13-16 ci-dessus donne: G = S (Y/X 1) Il convient de noter que la résistance de l'ensemble du système (voir Figure 13) dépend non seulement de la résistance du fluide (Rf) dans la canalisation, mais également de l'efficacité du couplage inductif entre le fluide et les tores. L'efficacité du couplage inductif dépend de la fréquence (o) et de l'inductance du fluide (Lf). Afin d'avoir une mesure fiable de la résistivité du fluide (pf), il est préférable que la conception du système et la fréquence d'exploitation soient choisies de manière à ce que Rf > CO Lf. Lors de la conception d'un système, il est important de se souvenir que pf et Rf peuvent varier de plusieurs ordres de grandeur. Ce point est particulièrement important lors de la mesure de fluides de faible résistivité, tels que la boue à base d'eau ou l'eau de la formation. En pratique, la cellule toroïdale de résistivité du fluide peut être exploitée avec une tension d'excitation idéale pour V1 et une mesure de courant idéale de I2, auquel cas nous pouvons écrire l'expression: 12C=Rf, où C = V1 1 12 Rcai Ici, C est le facteur d'étalonnage déterminé en mesurant la réponse d'une boucle de fil traversant les deux tores avec une résistance connue Ruai. La résistance d'étalonnage est supposée être une résistance de précision ayant une stabilité thermique de 5 ppm/C. (Eq. 15) La description ci-dessus utilise un appareil d'essai des formations pour illustrer des réalisations de l'invention. L'homme de métier comprendra que des réalisations de l'invention peuvent également être utilisées dans d'autres applications, tels des outils au câble en forage ouvert, des outils au câble en forage tubé (par exemple, l'appareil d'essai dynamique en forage tubé, CHDTTM, une marque de commerce de Schlumberger Technology Corp. (Houston, TX)), des outils de diagraphie en cours de forage, le contrôle permanent (à la fois dans les équipements de fond et de surface), et dans d'autres canalisations (particulièrement, celles soumises à des pressions élevées). Bien que l'invention ait été décrite par rapport à un nombre restreint de réalisations, l'homme de métier, ayant le bénéfice de cette divulgation, comprendra que d'autres réalisations peuvent être conçues qui ne s'écartent pas du domaine d'application de l'invention tel que dévoilé aux présentes. Par conséquent, le domaine d'application de l'invention ne doit être limité que par les revendications jointes
Un appareil pour mesurer la résistivité d'un fluide comprend une canalisation adaptée pour être en communication fluidique avec des fluides de formation, caractérisé en ce que la canalisation comprend une première section composée d'une première zone conductrice, une seconde section composée d'une seconde zone conductrice, et une section isolante placée entre la première section et la seconde section pour empêcher toute communication électrique directe entre la première section et la seconde section ; un premier tore et un second tore entourant la canalisation autour de la première section et de la seconde section, respectivement, caractérisés en ce que le premier tore est configuré pour induire un courant électrique dans un fluide dans la canalisation et le second tore est configuré pour mesurer le courant électrique induit dans le fluide dans la canalisation ; et un ensemble électronique pour contrôler les fonctions du premier tore et du second tore.
Les couvrent: 1. Un appareil pour mesurer la résistivité d'un fluide, comprenant: une canalisation adaptée pour être en communication fluidique avec des fluides de formation, caractérisée en ce que la canalisation comprend une première section composée d'une première zone conductrice, une seconde section composée d'une seconde zone conductrice, et une section isolante placée entre la première section et la seconde section pour empêcher toute communication électrique directe entre la première section et la seconde section, caractérisée en ce que la première zone conductrice et la seconde zone conductrice sont configurées pour entrer en contact avec un fluide contenu dans la canalisation de manière à ce que, de pair avec un trajet conducteur placé à l'extérieur de la canalisation, une boucle de retour de courant soit formée; un premier tore et un second tore entourant la canalisation, caractérisés en ce que le premier tore est configuré pour induire un courant électrique dans le fluide dans la canalisation et le second tore est configuré pour mesurer le courant électrique induit dans le fluide dans la canalisation; et un ensemble électronique pour contrer les fonctions du premier tore et du second tore. 2. L'appareil de la 1, caractérisé en ce que la première section et la seconde section de la canalisation est chacune composée d'un tube métallique. 3. L'appareil de la 1, caractérisé en ce que la section isolante est fabriquée en un matériau choisi parmi le verre, la céramique ou le PEEK. 4. L'appareil de la 1, caractérisé en ce que la première section et la seconde section de la canalisation sont jointes par un engagement fileté, caractérisé en ce qu'un revêtement isolant est placé sur une région filetée de la première section, - 20 - une région filetée de la seconde section, ou les deux régions filetées de la première section et de la seconde section. 5. L'appareil de la 1, caractérisé en ce que la première section et la seconde section de la canalisation sont jointes par un emmanchement â chaud ou forcé, caractérisé en ce qu'un revêtement isolant est placé sur une région d'accouplement de la première section, sur une région d'accouplement de la seconde section, ou sur les deux régions d'accouplement de la première section et de la seconde section. 6. L'appareil de la 1, caractérisé en ce que la première section, la seconde section, et la section isolante de la canalisation sont composées d'un tube continu fabriqué en un matériau isolant, et caractérisé en ce que la première zone conductrice de la première section et la seconde zone conductrice de la seconde section sont composées chacune d'un revêtement en un matériau conducteur sur une surface intérieure de la canalisation. 7. L'appareil de la 1, comprenant de plus une boucle d'étalonnage placée le long de la canalisation pour l'étalonnage du premier tore et du second tore, caractérisé en ce que la boucle d'étalonnage peut être ouverte ou fermée. 8. L'appareil de la 1, caractérisé en ce que le premier tore et le second tore comprennent des enroulements d'étalonnage. 9. L'appareil de la 1, caractérisé en ce que l'appareil est placé dans un appareil d'essai des formations. 10. Un appareil pour mesurer la résistivité d'un fluide, comprenant: une canalisation adaptée pour être en communication fluidique avec des fluides de formation, caractérisé en ce que la canalisation est fabriquée en un matériau isolant; un premier tore et un second tore entourant la canalisation et espacés l'un de l'autre le long de la canalisation, caractérisés en ce que le premier tore est configuré pour induire un courant électrique dans un fluide contenu dans la canalisation et le second tore est configuré pour mesurer le courant électrique induit dans le fluide; -21 - un boîtier métallique abritant le premier tore, le second tore, et une section de la canalisation, caractérisé en ce que le boîtier métallique est configuré pour assurer un trajet de retour du courant pour le courant électrique induit dans le fluide; et un ensemble électronique pour contrôler les fonctions du premier tore et du second tore. 11. L'appareil de la 10, comprenant de plus une boucle d'étalonnage placée le long de la canalisation. 12. L'appareil de la 10, caractérisé en ce que le premier tore et le second tore comprennent des enroulements d'étalonnage. 13. Un procédé pour mesurer la résistivité d'un fluide de formation dans un sondage, comprenant: l'écoulement du fluide de formation dans une canalisation d'un appareil de mesure de résistivité, la canalisation comprenant une section isolante entre une première section et une seconde section; l'induction d'un courant électrique dans le fluide de formation dans la canalisation en utilisant un premier tore; et la mesure du courant électrique induit dans le fluide de formation avec un second tore. 14. Le procédé de la 13, déterminant de plus une résistivité du fluide de formation d'après une mesure effectuée avec le second tore. 15. Le procédé de la 13, comprenant de plus l'étalonnage du premier tore et du second tore avec une boucle d'étalonnage placée le long de la canalisation. 16. Le procédé de la 13, comprenant de plus l'étalonnage du premier tore et du second tore avec des enroulements d'étalonnage inclus dans le premier tore et le 25 second tore.
E
E21
E21B
E21B 47
E21B 47/00
FR2898771
A1
DISPOSITIF POUR HUMIDIFIER UN GAZON, NOTAMMENT SYNTHETIQUE
20,070,928
L'invention concerne un dispositif d'humidification de terrains, notamment réalisés en gazon artificiel ou synthétique. Depuis de nombreuses années, les terrains de sport mettant en oeuvre une surface herbeuse, et notamment les terrains de football, de rugby ou de golf, ont tendance à remplacer le gazon naturel, particulièrement onéreux à entretenir par du gazon synthétique. Si un tel gazon synthétique s'avère plus cher à l'achat, son entretien se révèle nettement moins coûteux. ETAT ANTERIEUR DE LA TECHNIQUE 15 Les gazons synthétiques se présentent traditionnellement sous la forme d'une moquette, reposant sur une couche de réglage en matériaux de remblai rapportés ou sur une couche de matériaux géocomposite intercalée, cette moquette étant lestée avec une couche de sable, typiquement d'environ deux centimètres d'épaisseur, et sur laquelle on 20 dépose une couche d'environ deux centimètres de granulats, généralement réalisée en élastomère ou en caoutchouc, destinée à conférer une certaine souplesse audit gazon synthétique. Les fils ou brins synthétiques constitutifs du gazon proprement, émergent d'une hauteur d'environ deux centimètres de cette couche dite de souplesse . Les épaisseurs et hauteurs sont données à titre indicatif et dépendent des marques, des 25 produits, des procédés et de leur évolution. On conçoit aisément qu'un gazon synthétique n'a pas à être tondu, et n'a pas davantage à être arrosé, pas plus qu'il n'a besoin de produits phytosanitaires en raison de son caractère inerte. Cependant, il présente également un certain nombre d'inconvénients, notamment lorsqu'il est soumis à la chaleur résultant notamment de son exposition au soleil. Ainsi, l'élévation de température de l'élastomère ou du caoutchouc constitutif des 35 granulats de la couche de souplesse, génère une sensation d'échauffement et un gonflement des pieds et des jambes. 30 En outre, la chute de l'hygrométrie ambiante rend la respiration des joueurs ou sportifs moins aisée et corollairement, induit une dépense d'énergie accrue. Au surplus, le coefficient de frottement du gazon augmente et influe sur le 5 comportement du ballon ou de la balle, comme celui des joueurs lors des tacles. Enfm, les granulats en élastomère ou en caoutchouc génèrent, sous l'action de la chaleur, une odeur assez désagréable et perdent en outre de la souplesse, pourtant constituant le résultat recherché par la mise en oeuvre d'une telle couche. L'expérience démontre que si l'on humidifie un tel gazon synthétique, ces différents inconvénients sont supprimés, puisque aussi bien une telle humidification aboutit à un abaissement de la température, diminue le coefficient de frottement du caoutchouc ou de l'élastomère et optimise son caractère d'amortissement, donc de souplesse. Un tel gazon synthétique humide présente alors des réactions proches du gazon naturel : la surface de jeu s'accélère, le ballon fuse légèrement et aboutit à un confort de jeu semblable à celui d'une pelouse fraîche comme un gazon naturel. 20 Or, à ce jour, la plupart des terrains réalisés en gazon synthétique ne disposent pas d'un tel dispositif d'arrosage ou plus précisément d'humidification. Les rares terrains qui en sont dotés sont généralement munis de systèmes à canon d'arrosage traditionnel, opérant depuis la périphérie du terrain mais qui se heurtent aux 25 inconvénients suivants. En effet, afm de prétendre couvrir l'intégralité du terrain, il est nécessaire de disposer d'un débit élevé, notamment voisin de 30 à 50 m3/h, sous une pression nominale de 8 bars. Or, les réseaux d'alimentation domestiques en eau ne permettent pas de disposer de ces grandeurs physiques. Il s'ensuit la nécessité de mettre en place un surpresseur, le cas échéant associée à une cuve tampon pour prétendre 30 disposer de telles valeurs. Or, ces installations sont d'un coût particulièrement élevé, réduisant de manière très significative leur implantation. Au surplus, ces canons sont montés hors sol, et sont donc visibles, peu esthétiques et facilement vandalisables. 10 15 355 EXPOSE DE L'INVENTION La présente invention propose une solution alternative, à la fois nettement plus efficace, plus esthétique et beaucoup moins onéreuse. Elle propose un dispositif pour l'humidification d'une surface, notamment réalisée en gazon synthétique ou artificiel, mettant en oeuvre un ou plusieurs arroseurs de type rotatif en soi connu, connecté(s) à un réseau d'alimentation domestique en eau. 10 Ce dispositif se caractérise en ce que ledit arroseur est inséré dans une structure protectrice, fermée à sa base inférieure, et munie sur ladite base d'un manchon de raccordement de l'arroseur sur le réseau d'alimentation en eau, ladite structure protectrice étant destinée à être enfouie au sein du remblai ou d'une couche stabilisatrice, sur laquelle est revêtue le gazon artificiel ou synthétique. 15 Par arroseur rotatif, on désigne de manière connue des dispositifs susceptibles d'émettre un jet d'eau sur un espace plan de 0 à 360 . Un tel arroseur rotatif est traditionnellement constitué d'un piston qui, sous l'action de la pression de l'eau émanant du réseau, engendre l'émergence de la buse d'éjection du jet d'eau hors d'une 20 coque de protection, et corollairement libérant les ouvertures d'éjection de l'eau. Un tel arroseur rotatif est par exemple commercialisé par la société de droit américain RAIN BIRD, et au surplus est décrit dans le document EP 1 508 378. 25 Selon l'invention, la structure protectrice est munie à sa base d'un socle plan de stabilisation, faisant légèrement saillie par rapport à la base proprement dite de la structure. Ce socle est donc destiné à être enfoui également dans le remblai ou la couche de stabilisation, et optimise le maintien de ladite structure protectrice, et corollairement de l'arroseur, quelles que soient les conditions d'utilisation. 30 Cette structure protectrice est avantageusement constituée d'un tube cylindrique, notamment réalisé en acier inoxydable, dont la hauteur est légèrement inférieure à celle de l'arroseur proprement dit. 35 Avantageusement, cette structure protectrice est munie d'un couvercle supérieur amovible, destiné tout d'abord à centrer l'extrémité supérieure de l'arroseur et à le maintenir lors de son fonctionnement. 35 Au surplus, ce couvercle amovible est susceptible d'être muni d'un certain nombre de moyens, et notamment des joints, propres à interdire l'introduction de corps étrangers, et notamment de sable ou d'agglomérats en élastomère à l'intérieur de la structure de protection. Ce couvercle amovible permet, après être ôté, d'assurer les opérations de maintenance en relation avec l'arroseur, voire de pourvoir à son remplacement sans être obligé d'effectuer un terrassement manuel ou mécanique pour accéder à la base de l'arroseur sous le gazon synthétique. 10 Avantageusement, ce couvercle peut être surmonté d'une cheminée, pour ainsi permettre l'adaptation de la structure protectrice à tous les types d'arroseur disponibles sur le marché. Au surplus, cette cheminée permet d'éviter le déplacement relatif du gazon synthétique par rapport à l'arroseur, et notamment d'éviter que celui-ci se 15 retrouve sous ledit gazon, qui, lors de la mise en route de l'arroseur, peut provoquer des dommages importants. Selon une caractéristique avantageuse de l'invention, l'arroseur n'est pas directement connecté au manchon de raccordement, mais peut recevoir un manchon ou bague de 20 raccordement intermédiaire, dénommé mamelon, pourvu de deux filetages mâles coaxiaux, l'un des filetages mâles venant se visser dans un filetage correspondant de l'arroseur, et l'autre dans le manchon de raccordement proprement dit, solidaire de la base de la structure protectrice. 25 Ces deux filetages mâles respectifs sont susceptibles en outre d'être revêtus d'un matériau d'étanchéification, typiquement constitué d'un ruban réalisé en polytétrafluoroéthylène (TEFLON (D). BREVE DESCRIPTION DES DESSINS La manière dont l'invention peut être réalisée et les avantages qui en découlent ressortiront mieux de l'exemple de réalisation qui suit, donné à titre indicatif et non limitatif à l'appui des figures. 35 La figure 1 est une représentation schématique en section d'un dispositif d'humidification conforme à l'invention. 30 25 La figure 2 est une vue schématique en perspective de l'enveloppe de protection conforme à l'invention, dépourvue de l'arroseur. La figure 3 est une vue analogue à la figure 2, dans laquelle l'arroseur est monté au sein de la structure protectrice. La figure 4 est une vue du dessus du couvercle amovible et d'un joint de protection, dont il est muni. La figure 5 est une vue plus détaillée de la cheminée optionnelle, susceptible d'être rapportée sur le couvercle de protection. DESCRIPTION DETAILLEE DE L'INVENTION On a donc représenté au sein de la figure 1 le dispositif d'humidification conforme à l'invention. Comme déjà dit, celui-ci est destiné à être installé au sein même de l'aire de jeu, d'un terrain par exemple de football. Le nombre de ces dispositifs d'humidification dépend de la surface de l'aire de jeu en question et des caractéristiques de portée et de débit de l'appareil. Selon l'invention, ce dispositif est fondamentalement constitué d'un arroseur proprement (4), du type de celui décrit dans le document précédemment cité EP 1 508 378, intégré au sein d'une structure de protection (1) davantage décrite en détail au sein des figures 2 et 3. Cette structure de protection (1) est en l'espèce constituée d'un tube cylindrique, réalisé en acier inoxydable, dont le diamètre est bien évidemment, bien supérieur à celui de l'arroseur (4). Ce tube cylindrique (1) est obturé à sa base inférieure (2) et n'autorise que le passage d'un manchon de raccordement (8) sur le réseau d'alimentation en eau (10) notamment domestique, éventuellement par l'intermédiaire de raccords coudés (9). 30 Cependant, afm d'optimiser la stabilité de l'ensemble, et notamment de l'enveloppe protectrice, ce tube cylindrique est associé à un socle, en l'espèce carré (17), faisant saillie par rapport à la base circulaire de la structure protectrice (1). Selon l'invention, la partie supérieure de cette structure protectrice (1) vient affleurer 35 ou tangenter le fond de forme (20), c'est-à-dire l'extrémité supérieure de la couche stabilisatrice de réglage (19), constituée de matériaux nobles rapportés soigneusement réglés et compactés. De manière classique, le gazon synthétique est revêtu directement sur le fond de forme (20), ou sur une couche drainante en géocomposite (11) préalablement interposée sur ledit fond de forme. Au surplus, le gazon synthétique illustré par la référence (12) comporte un certain nombre de brins ou fils parallèles synthétiques (16), s'étendant sur une hauteur variant typiquement de 5 à 7 cm. Afm de stabiliser ce gazon synthétique, se présentant classiquement sous la forme d'une moquette, une fois le gazon déroulé et mis en place soit directement sur le fond de forme, soit sur la couche drainante (11), on introduit en son sein une couche de lest (13), typiquement constituée de sable, selon une hauteur voisine de 2 cm, sur laquelle on vient rajouter également des granulats en élastomère ou en caoutchouc, destinés à constituer une couche (14) dite de souplesse, mentionnée en préambule. Cette couche de souplesse présente également une épaisseur comprise entre 2 et 3 cm. Enfm, la partie utile du gazon synthétique, référencée par (15), est constituée par les brins ou fibres (16) émergeant de ces deux couches, selon une hauteur comprise entre 2 et 3 cm par exemple. Ainsi qu'on peut l'observer sur la figure 1, l'extrémité supérieure (7) de l'arroseur, c'est-à-dire la partie rotative destinée à émettre un jet d'eau rotatif, affleure sensiblement au niveau de l'extrémité supérieure de la couche de lest (13). Il est ainsi conçu pour que lorsque l'arroseur entre en mode opérationnel de fonctionnement, c'est- à-dire en période d'arrosage, le piston qu'il intègre l'induit à émerger au-dessus de la couche (15) et donc au-dessus du gazon synthétique pour permettre l'arrosage sur une surface circulaire relativement importante. Selon l'invention, la structure protectrice (1) est surmontée au niveau de son ouverture 30 supérieure par un couvercle amovible (3), destiné à remplir plusieurs fonctions, et que l'on peut mieux voir sur la figure 4. Tout d'abord, le couvercle amovible (3) permet d'assurer le centrage de l'arroseur (4), dans la mesure où celui-ci n'est fixé au sein de la structure (1) que par sa partie 35 inférieure, vissage, notamment sur le manchon de raccordement (8) au réseau domestique de distribution d'eau. 5 Compte tenu du phénomène physique bien connu action/réaction, lorsque l'arroseur est en position opérationnelle, la réaction inhérente à l'éjection du jet induit en effet un risque de décentrage de l'arroseur par rapport à la structure, risque anéanti par la mise en place de ce couvercle amovible. Au surplus, ce couvercle est avantageusement muni d'un joint d'étanchéité (6), permettant d'interdire toute introduction de corps étrangers au sein de la structure protectrice (1), et notamment du sable ou des granulats caoutchouc ou élastomère constitutifs respectivement de la couche de lest (13) et de la couche de souplesse (14). 10 Selon un mode avantageux de réalisation de l'invention, le couvercle amovible (3) est en outre surmonté d'une cheminée (5), de hauteur variable, fonction du type d'arroseur mis en place. Ainsi, l'invention peut elle fonctionner avec tout type d'arroseurs, disponibles sur le marché puisque aussi bien, il est possible d'adapter la hauteur de la 15 cheminée à la hauteur de l'arroseur. Avantageusement, cette cheminée est revêtue d'un joint de protection (18), pour remplir la même fonction de barrière que celle remplie par le couvercle amovible (3) et son joint (6). Ce dispositif d'humidification conforme à l'invention présente un grand nombre 20 d'avantages. Tout d'abord, ces arroseurs fonctionnent classiquement avec une pression de 6 bars, voire 5 bars, cette pression étant fréquemment disponible sur les réseaux domestiques de distribution en eau des villes. Au surplus, ces arroseurs fonctionnent idéalement sur 25 un débit de 16 m3/h mais peuvent également fonctionner de manière rationnelle, avec un débit de 8 m3/h, ce débit étant également disponible sur pratiquement tous les réseaux domestiques d'alimentation en eau des villes. Le coût de revient du dispositif conforme à l'invention est relativement réduit, en tout 30 cas sans commune mesure avec ceux des canons indiqués en préambule. Ces différents arroseurs, outre leur structure de protection, sont parfaitement invisibles, puisque escamotés au sein de la couche stabilisatrice (19), située sous le gazon. 35 En outre et en raison de leur mode de fixation, on peut assurer de manière aisée la maintenance des arroseurs proprement dits, ces derniers pouvant en outre être changés en fonction de la nature du terrain, des conditions d'hygrométrie, etc... Avantageusement, afm d'assurer l'étanchéité de l'arroseur au niveau de son manchon de raccordement (8), on peut prévoir un manchon intermédiaire (non représenté), muni de deux filetages mâles coaxiaux : - l'un étant destiné à venir se visser dans ledit manchon de raccordement (8) ; - l'autre étant destiné à venir se visser au sein de l'extrémité inférieure de l'arroseur proprement dit, pourvu à cet effet de manière classique d'un filetage femelle. Ces deux filetages mâles peuvent être revêtus d'un ruban d'étanchéification 10 classiquement constitué de polytétrafluoroéthylène (TEFLON (D), pour éviter toute fuite d'eau. On conçoit dès lors sans difficulté tout l'intérêt du dispositif d'arrosage de la présente invention, qui permet d'améliorer le confort d'utilisation des terrains, notamment de 15 sport, réalisés en gazon synthétique, et ce, pour un prix de revient relativement réduit
Ce dispositif d'humidification d'une surface, notamment réalisée en gazon synthétique ou artificiel, met en oeuvre un ou plusieurs arroseurs de type rotatif (4), connecté(s) à un réseau d'alimentation domestique en eau (10).Ce ou ces arroseurs (4) sont insérés dans une structure protectrice (1), fermée à sa base inférieure(2), ladite base étant munie d'un manchon de raccordement (8) de l'arroseur (4) sur le réseau d'alimentation en eau (10), ladite structure protectrice (1) étant destinée à être enfouie au sein du remblai ou d'une couche stabilisatrice (19), sur laquelle est revêtue le gazon artificiel ou synthétique.
1. Dispositif d'humidification d'une surface, notamment réalisée en gazon synthétique ou artificiel, mettant en oeuvre un ou plusieurs arroseurs de type rotatif (4), connecté(s) à un réseau d'alimentation domestique en eau (10), caractérisé en ce que ledit arroseur (4) est inséré dans une structure protectrice (1), fermée à sa base inférieure(2), ladite base étant munie d'un manchon de raccordement (8) de l'arroseur (4) sur le réseau d'alimentation en eau (10), ladite structure protectrice (1) étant destinée à être enfouie au sein du remblai ou d'une couche stabilisatrice (19), sur laquelle est revêtue le gazon artificiel ou synthétique. 2. Dispositif d'humidification d'une surface selon la 1, caractérisé en ce que la structure protectrice (1) est munie à sa base d'un socle plan (17) de stabilisation, faisant légèrement saillie par rapport à la base (2) de la structure protectrice (1), ledit socle (17) étant également destiné à être enfoui dans le remblai ou la couche de stabilisation (19), afm d'optimiser le maintien de ladite structure protectrice, et corollairement de l'arroseur, quelles que soient les conditions d'utilisation. 3. Dispositif d'humidification d'une surface selon l'une des 1 et 2, caractérisé en ce que la structure protectrice (1) est constituée d'un tube cylindrique, notamment réalisé en acier inoxydable, dont la hauteur est légèrement inférieure à celle de l'arroseur (4) proprement dit. 4. Dispositif d'humidification d'une surface selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce que la structure protectrice (1) est munie d'un couvercle supérieur amovible (3), destiné tout d'abord à centrer l'extrémité supérieure de l'arroseur, en outre à s'opposer à l'introduction de corps étrangers à l'intérieur de ladite structure (1), et enfm, à permettre une accessibilité aisée à l'arroseur sans nécessité de terrassement sous le gazon. 5. Dispositif d'humidification d'une surface selon la 4, caractérisé en ce que le couvercle (3) est muni d'un joint d'étanchéité (6), afm d'optimiser sa 35 fonction d'obturation/ 6. Dispositif d'humidification d'une surface selon l'une des 4 et 5, caractérisé en ce que le couvercle amovible (3) est surmonté d'une cheminée (5), destinée à permettre l'adaptation de la structure protectrice à tous les types d'arroseur disponibles sur le marché et à supprimer le risque de voir le gazon synthétique glisser sur l'arroseur. 7. Dispositif d'humidification d'une surface selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que l'arroseur (4) n'est pas directement connecté au manchon de raccordement (8), mais est raccordé à ce dernier par l'intermédiaire d'une bague de raccordement intermédiaire pourvue de deux filetages mâles coaxiaux, l'un des filetages mâles venant se visser dans un filetage correspondant de l'arroseur, et l'autre dans le manchon de raccordement proprement dit (8), solidaire de la base (2) de la structure protectrice (1). 8. Dispositif d'humidification d'une surface selon la 7, caractérisé en ce que les deux filetages mâles respectifs de la bague de raccordement intermédiaire sont revêtus d'un matériau d'étanchéification.
A
A01
A01G
A01G 25
A01G 25/02
FR2889122
A1
AGENCEMENT DE TROIS SIEGES A L'ARRIERE D'UN VEHICULE
20,070,202
L'invention concerne un agencement de trois sièges à l'arrière d'un véhicule. On connaît par le document FR 2695882 au nom de la Demanderesse un agencement de sièges dans l'habitacle d'un véhicule automobile dont une rangée de trois sièges possède des sièges latéraux présentant des moyens de coulissement transversal et des moyens de coulissement longitudinal, le siège médian étant susceptible d'être ôté de sa place médiane, par coulissement vers l'arrière, et les sièges latéraux pouvant alors être rapprochés l'un de l'autre vers le centre. Dans cette position où les deux sièges latéraux donnent plus de place au passager, le document prévoit aussi de dégager des éléments d'accoudoirs qui sont normalement escamotés en position à trois sièges, derrière les sièges latéraux pour les uns, et sous le siège médian pour les autres. Cet agencement est pratique, mais présente quelques limitations du fait que les moyens de coulissement transversal et de coulissement longitudinal occupent toute la place sous les sièges, que ceux-ci ne sont pas prévus pour se replier en portefeuille comme c'est maintenant traditionnel dans beaucoup de véhicules, et que la manipulation de l'ensemble pour le changement d'agencement est relativement complexe. Il n'est pas non plus prévu de rangement sous les sièges. Un agencement de sièges arrière avec repliement en portefeuille est connu par le document FR 2 785 579, l'assise étant attachée sur un plancher surélevé, à l'avant par une articulation et à l'arrière par un verrou à billes. On peut rabattre le dossier sur l'assise, libérer le verrou à bille de l'assise et basculer le tout vers l'avant pour dégager alors le plancher arrière surélevé. 2889122 2 Cependant, dans cet agencement, les sièges sont fixes, aussi bien transversalement que longitudinalement. Il n'est pas non plus prévu de rangement sous les sièges. Cet inconvénient est en partie supprimé dans le document FR 2748 433 au nom de la Demanderesse, où le plancher surélevé est remplacé par des supports formant bacs de rangement, ces supports pouvant être déplacés longitudinalement grâce à des rails longitudinaux sur lesquels ils sont montés; par ailleurs les supports sont conçus pour permettre l'accrochage des sièges dans diverses positions transversales, et donc selon un agencement à trois sièges ou un agencement à deux sièges. Le passage de l'un à l'autre n'est toutefois pas extrêmement pratique et l'accessibilité aux bacs de rangement n'est pas idéale. Dans le document FR 2 795 026 également au nom de la Demanderesse, il est prévu un chariot central coulissant longitudinalement et portant des poutres transversales sur lesquelles peuvent coulisser les cadres d'assise de deux sièges latéraux, qu'on peut donc rapprocher ou éloigner de manière à disposer entre eux un siège d'enfant. Cependant, cet agencement ne permet pas le repliement des sièges en portefeuille et il n'est pas prévu de rangement sous les sièges. L'invention a pour but de proposer un nouvel agencement de sièges, ne présentant pas les inconvénients des agencements connus. Le but de l'invention est atteint par un agencement de sièges dans l'habitacle d'un véhicule automobile dont une rangée de trois sièges possède des sièges latéraux présentant des moyens de coulissement transversal et des moyens de coulissement longitudinal par rapport à un plancher du véhicule, le siège médian étant susceptible d'être ôté de sa place médiane et les sièges latéraux pouvant alors être rapprochés l'un de l'autre vers le centre, 2889122 3 caractérisé en ce que les deux sièges sont montés sur des socles individuels mobiles sur lesquels l'assise des sièges est attachée par des moyens de fixation rapide, les socles des sièges latéraux comportant d'une part lesdits moyens de coulissement transversal et lesdits moyens de coulissement longitudinal sur ledit plancher et d'autre part un compartiment intérieur de rangement ouvrant sur le devant, avantageusement au moyen d'un tiroir. Le compartiment de rangement est ainsi mobile avec le socle et donc avec le siège. Il peut avoir une taille maximum sans toutefois empiéter sur le plancher dans les différentes positions que les sièges latéraux peuvent être amenés à prendre. Avantageusement, le siège central est lui-même monté sur un socle individuel sur lequel l'assise du siège est attachée par des moyens de fixation rapide. Avantageusement, un élément (par exemple un abattant) du socle du siège central peut, quand le siège médian est enlevé, se relever en pivotant vers l'arrière pour former un fond dans la continuité des fonds de dossier des sièges latéraux, l'élément relevé du siège médian découvrant, quand il est pivoté, un support central. Dans un mode de réalisation, le support central est un support de 20 coulissement longitudinal dudit socle ou du moins dudit élément grâce à des moyens de coopération prévus sur ledit élément. Dans un autre mode de réalisation, le support central est un support de guidage du coulissement des socles latéraux. Dans tous les cas, le support peut lui-même constituer un espace de 25 rangement supplémentaire. Avantageusement, les sièges latéraux sont munis d'accoudoirs escamotables, par exemple sous forme d'accoudoirs qui comportent un bras 2889122 4 coudé articulé sur le côté du dossier, se terminant par une surface d'appui montée pivotante à l'extrémité du bras. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description suivante, en référence aux dessins annexés sur 5 lesquels: -la figure 1 est une vue en perspective avant d'une rangée de trois sièges arrière, dans l'habitacle d'un véhicule. -la figure 2 est une vue semblable à la figure 1, après basculement du dossier du siège médian. -la figure 3 est une vue semblable à la figure 2, après recul du dossier du siège médian. -la figure 4 est une vue semblable à la figure 3, après levée partielle du socle du siège médian. -la figure 5 est une vue semblable à la figure 4, après levée presque 15 totale du socle du siège médian. -la figure 6 est une vue semblable à la figure 5 après levée totale du socle du siège médian. -la figure 7 est une vue semblable à la figure 6, après rapprochement des deux sièges latéraux. -la figure 8 est une vue semblable à la figure 7, après début d'abaissement des accoudoirs. -la figure 9 est une vue semblable à la figure 8, après abaissement complet et pivotement des accoudoirs. -la figure 10 est une vue en perspective latérale des sièges de la figure 1 25 repliés vers l'avant en portefeuille. -la figure 11 est une vue en perspective latérale de la rangée arrière, sans les sièges, pour montrer les socles, le premier étant représenté sans couvercle. 2889122 5 -la figure 12 est une vue semblable à la figure 11, après relevage du socle du siège médian. Le véhicule est représenté sur les figures par son plancher 1, ses ouvertures de portes arrière 2, entre un montant 3 et l'aile arrière 4 montant jusqu'au pavillon non représenté, pourvue d'une ouverture de custode arrière 5. La rangée de sièges arrière est disposée au niveau d'une surélévation 10 du plancher 1 (ou d'un podium fixe correspondant) s'étendant sur toute la largeur de l'habitacle. Il est prévu trois sièges: un siège médian 20 et deux sièges latéraux 30. Chaque siège est constitué d'une assise 11 et d'un dossier 12. Le dossier 12 est articulé à sa base sur l'arrière de l'assise 11. L'assise 11 est disposée sur un socle individuel, respectivement médian 21 ou latéral 31, lui-même disposé sur le plancher surélevé 10. Les socles individuels latéraux 31 sont mobiles,. montés sur le plancher surélevé 10 par un double jeu de glissières transversales 32 et longitudinales 33 permettant au socle individuel 31 de coulisser par rapport au plancher surélevé 10 dans les deux directions transversale et longitudinale représentées par la flèche F de la figure 12. Comme connu en soi, les glissières 32 et 33 sont associées à des moyens de blocage en position et de déblocage. Les socles individuels latéraux 31 sont formés d'un châssis portant les glissières 32 et 33 mentionnées et abritant un tiroir de rangement 34 s'ouvrant vers l'avant, et donc mobiles avec le socle correspondant. L'assise 11 de chaque siège 20, 30 est articulée à l'avant sur le bord avant du socle correspondant 21, 31 par une articulation démontable, ou bien simplement posée sur le socle 21, 31 à ce niveau. Sous l'assise 11 à l'arrière sont prévus deux verrous à billes 13 de type classique destinés à coopérer avec des douilles de fixation 14 prévues dans les socles correspondants 21, 31. Pour disposer les sièges 20, 30 dans la position en portefeuille 2889122 6 représentée sur la figure 10, il suffit de replier le dossier 12 sur l'assise 11, de déverrouiller à l'arrière de l'assise 11 les verrous 13 et de basculer vers l'avant l'ensemble de l'assise et du dossier, dans l'espace compris entre les socles 21, 31 et la rangée de sièges avant. Le poids relativement faible de l'ensemble de l'assise 11 et du dossier 12, typiquement moins d'une dizaine de kilogrammes, permet cette manoeuvre aisément. On distingue sur la figure 10 un accoudoir en position escamotée, contre le côté d'un dossier 12 de siège; l'accoudoir comporte un bras 16 articulé sur un axe confondu ou voisin de l'axe d'articulation du dossier 12 sur l'assise 11, et une surface d'appui 17, ici sensiblement ovale, qui est montée pivotante à l'extrémité du bras 16. Comme l'illustrent les figures 11 et 12, le socle médian 21 diffère des socles latéraux 31. Il comprend un simple abattant 22 se terminant par un volet articulé 23. L'abattant 22 est lui-même monté sur une planche transversale 24 sensiblement de la largeur de l'habitacle et articulée sur une charnière horizontale 25 bordant le plancher arrière 26 du coffre ou espace de rangement arrière. Grâce à cette charnière 25, l'abattant 22 peut être relevé de sa position horizontale vers une position sensiblement verticale ou légèrement oblique, parallèle aux dossiers des sièges latéraux 30. Il peut être maintenu dans cette position par un appui des extrémités de la planche transversale 24 sur les éléments latéraux de carrosserie, conformés à cet effet, et/ou par un appui du haut de l'abattant 22 contre le volet transversal avant 15'de la tablette arrière 15 de coffre, ce volet transversal 15' étant articulé comme connu en soi pour pouvoir passer d'une position horizontale où il prolonge vers l'avant la tablette 15 (figure 1) à une position inclinée parallèles aux dossiers pour permettre le recul des sièges (figure 4). Dans la position relevée de l'abattant 22, le volet articulé 23 se plaque automatiquement contre l'abattant 22. Quand il est relevé, l'abattant 22 laisse apparaître le support central fixe 27, sous forme d'un bloc creux parallélépipédique. Il sert d'une part de soutien à l'abattant 22 lorsque celui-ci est en position rabattue horizontale. Il porte 2889122 7 d'autre part latéralement, sur ses flancs verticaux, des glissières ou rails 28 susceptibles de coopérer avec des moyens de glissière prévus sur les socles latéraux 31 lorsque ceux-ci sont accolés au support central 27 et donc de guider les socles en coulissement longitudinal. Dans une version alternative, ces glissières ou rails latéraux 28 peuvent être destinés à servir au déplacement longitudinal du socle central 21 lui-même, par des moyens de coopération non représentés. Enfin un évidement 29 du support central 27 permet de créer un espace de rangement supplémentaire. La transformation de la rangée de trois sièges en une rangée de deux 10 sièges confortablement espacés est expliquée en référence aux figures 1 à 9. Dans la position initiale de la figure 1, les trois sièges 30, 20, 30 sont alignés côté à côté, ainsi que les socles individuels 31, 21, 31. Comme représenté figure 2, on rabat le dossier 11 du siège médian 20 sur l'assise 30, puis, comme représenté figure 3, l'ensemble du siège médian 20, dont on a préalablement déverrouillé à l'arrière les verrous 13 d'assise, peut être extrait par l'arrière de la rangée de sièges. Comme représenté figures 4, 5, 6, une fois le siège médian 20 ôté, on peut commencer à relever l'abattant 22 du socle médian 21, jusqu'à ce qu'il prenne sa position relevée finale (figure 6), en appui contre la tablette 15 dont on aura au préalable fait pivoter le volet 15', et le volet 23 est plaqué contre l'abattant 22. Comme représenté figure 7, on rapproche les deux sièges latéraux 30 du support central 27 en faisant coulisser transversalement les socles latéraux 31 sur les deux glissières transversales 32. En fin de rapprochement, les glissières latérales 28 du support fixe central entrent en prise avec des éléments de glissière correspondants prévus sur les parois des socles latéraux 31 de sorte que ceux-ci peuvent ensuite être guidés en translation longitudinale vers l'arrière, comme représenté figure 8, de façon à offrir plus d'espace à l'avant des passagers arrière. Du fait que les côtés des dossiers 12 sont libres, on peut dégager les accoudoirs en faisant pivoter leurs bras 16 sur leur axe, orthogonal aux bras. Ce mouvement, entamé sur la figure 8, est achevé sur la figure 9, quand les bras 16 ont pris une position horizontale, et qu'on a fait pivoter les oreilles d'appui verticales 17 sur leur grand axe de manière à les rendre également horizontales. 2889122 9
Cet agencement de sièges dans l'habitacle d'un véhicule automobile dont une rangée de trois sièges où le siège médian (20) peut être ôté et les sièges latéraux (30) rapprochés est caractérisé en ce que les deux sièges latéraux (30) sont montés sur des socles individuels mobiles (31) sur lesquels l'assise (11) des sièges est attachée par des moyens de fixation rapide, les socles (31) des sièges latéraux comportant d'une part lesdits moyens de coulissement transversal (32) et lesdits moyens de coulissement longitudinal (33) sur ledit plancher (10) et d'autre part un compartiment intérieur de rangement ouvrant sur le devant grâce à un tiroir (34).
1) Agencement de sièges dans l'habitacle d'un véhicule automobile dont une rangée de trois sièges possède des sièges latéraux (30) présentant des moyens de coulissement transversal (32) et des moyens de coulissement longitudinal (33) par rapport à un plancher (10) du véhicule, le siège médian (20) étant susceptible d'être ôté de sa place médiane et les sièges latéraux (30) pouvant alors être rapprochés l'un de l'autre vers le centre, caractérisé en ce que les deux sièges latéraux (30) sont montés sur des socles individuels mobiles (31) sur lesquels l'assise (11) des sièges est attachée par des moyens de fixation rapide (13,14), les socles (31) des sièges latéraux comportant d'une part lesdits moyens de coulissement transversal (32) et lesdits moyens de coulissement longitudinal (33) sur ledit plancher (10) et d'autre part un compartiment intérieur de rangement ouvrant sur le devant. 2) Agencement selon la 1, caractérisé en ce que ledit compartiment intérieur de socle (31) ouvre sur le devant au moyen d'un tiroir (34). 3) Agencement selon l'une quelconque des 1 ou 2, caractérisé en ce que le siège médian (20) est lui-même monté sur un socle individuel (21) sur lequel l'assise du siège est attachée par des moyens de fixation rapide (13, 14). 2889122 10 4) Agencement selon la 3, caractérisé en ce qu'un élément (22) du socle (21) du siège médian (20) peut, quand le siège médian est enlevé, se relever en pivotant vers l'arrière pour former un fond dans la continuité des fonds de dossier des sièges latéraux (30), l'élément relevé (22) du siège médian découvrant, quand il est pivoté, un support central (27) . 5) Agencement selon la 4, caractérisé en ce que le support central (27) est un support de coulissement longitudinal dudit socle. 6) Agencement selon la 4, caractérisé en ce que le support central (27) est un support de guidage du coulissement des socles latéraux (31). 7) Agencement selon l'une des 1 à 6, caractérisé en ce que les sièges latéraux (30) sont munis d'accoudoirs escamotables (16, 17). 8) Agencement selon la 7, caractérisé en ce que les accoudoirs comportent un bras coudé (16) articulé sur le côté du dossier, se terminant par une surface d'appui (17) montée pivotante à l'extrémité du bras.
B
B60
B60N,B60R
B60N 2,B60R 7
B60N 2/12,B60N 2/01,B60N 2/30,B60N 2/75,B60R 7/04
FR2899842
A1
INSTRUMENT D'ECRITURE COMPRENANT UNE TETE ASSEMBLEE AVEC UN CORPS ET BLOQUEE EN ROTATION
20,071,019
La présente invention se rapporte à un instrument d'écriture comprenant une tête d'écriture adaptée pour être assemblée avec un corps sensiblement cylindrique selon un axe longitudinal commun, le corps et la tête comprenant des moyens d'anti-rotation respectifs associés pour empêcher une rotation relative de la tête par rapport au corps, ainsi que des moyens de clipsage respectifs associés pour empêcher un désassemblage de la tête par rapport au corps jusqu'à une certaine limite de traction. Un tel instrument d'écriture est connu par exemple de la demande de brevet DE3206998A1, à ceci près que l'instrument d'écriture décrit dans ce document réalise un blocage de la tête par rapport au corps dans un seul sens de rotation afin de pouvoir déverrouiller le clipsage par une courte rotation de la tête. Le positionnement des butées d'anti-rotation de ce système connu pourrait cependant aisément être adapté pour réaliser un blocage dans les deux sens de rotation. L'arrière de la tête d'écriture est formé par une partie tubulaire sensiblement cylindrique adaptée pour être insérée dans la partie avant du fût formant le corps de l'instrument d'écriture. A supposer qu'un manchon par exemple en élastomère pour une meilleure préhension du corps soit monté sur l'instrument d'écriture, ce manchon devrait être emmanché autour de la partie avant du fût de façon à ce que toute la paroi intérieure du manchon soit en contact avec le fût, le diamètre intérieur du manchon étant alors égal au diamètre extérieur du fût. Le matériau constitutif d'un tel manchon étant généralement choisi pour que le manchon glisse difficilement sur le fût, le montage du manchon sur le fût s'avère généralement de plus en plus difficile à mesure que la longueur de manchon déjà emmanchée augmente. L'instrument d'écriture de DE3206998A1 présente d'autres inconvénients. En particulier, les moyens d'anti-rotation au niveau de la partie avant du fût sont relativement volumineux puisque ce fût présente sur sa paroi intérieure un évidement qui s'étend dans la direction longitudinale, cet évidement étant destiné à permettre l'insertion d'une protubérance radiale formée à l'arrière de la tête d'écriture. Pour ne pas compromettre la robustesse du fût au niveau de la paroi intérieure évidée du fût, l'épaisseur de cette paroi doit être augmentée, ce qui pour un fût sensiblement cylindrique implique une augmentation du diamètre du fût et donc une augmentation de la quantité de matériau plastique utilisée pour la fabrication du fût. Un objectif particulier de la présente invention est de procurer un instrument d'écriture tel que défini en introduction et pour lequel le montage d'un manchon de préhension sur le corps soit facilité. Cependant, le manchon de préhension n'est pas nécessairement monté par emmanchement et peut consister en une pièce moulée autour du corps de l'instrument d'écriture. Un objectif plus général de la présente invention consiste à procurer un instrument d'écriture dans lequel les moyens d'anti- rotation de la tête par rapport au corps soient compacts, robustes et économiques à réaliser. A cet effet, l'invention a pour objet un instrument d'écriture tel que défini en introduction, comprenant un manchon de préhension disposé de façon coaxiale autour d'une partie tubulaire sensiblement cylindrique formant l'arrière de la tête et autour d'un tronçon avant du corps, caractérisé en ce que ledit tronçon avant du corps comprend un fût principal prolongé par un fût secondaire de moindre diamètre extérieur, le diamètre extérieur du fût principal étant sensiblement égal au diamètre extérieur de la partie tubulaire de la tête, le diamètre extérieur dudit fût secondaire étant sensiblement égal au diamètre intérieur de ladite partie tubulaire pour permettre un maintien coaxial de la tête par rapport au corps, et en ce que les moyens d'antirotation comprennent d'une part au moins une protubérance radiale solidaire du corps sous la forme d'une portion d'anneau située à l'arrière du fût secondaire et dont le rayon extérieur est inférieur ou égal au rayon extérieur du fût principal et comprennent d'autre part à l'extrémité arrière de la partie tubulaire au moins une découpe dont la profondeur longitudinale est sensiblement égale à la hauteur longitudinale de ladite protubérance radiale. Ainsi, avec un manchon de préhension prévu pour être monté par emmanchement, le montage du manchon sur le tronçon avant du corps s'effectue en ayant la paroi intérieure du manchon en contact uniquement avec le fût principal. Le fût secondaire ne présente pas de surface de frottement avec la paroi intérieure du manchon, puisque le diamètre intérieur du manchon est supérieur au diamètre extérieur du fût secondaire. D'autre part, le diamètre extérieur du fût principal étant sensiblement égal au diamètre extérieur de la partie tubulaire de la tête, un manchon entièrement cylindrique est préférablement utilisé. Ainsi, dans le cas d'un porte-mines à actionnement latéral, la seule discontinuité de surface du fût sensible au toucher à travers le manchon correspond au poussoir latéral pour l'avancement d'une mine, ce qui est avantageux en terme d'ergonomie. Enfin, la protubérance radiale réalisée sur le corps ainsi que la découpe qui lui est associée à l'extrémité arrière de la partie tubulaire de la tête forment des moyens d'anti-rotation relativement compacts et robustes, sans impliquer d'augmentation de la quantité de matière utilisée par rapport à la réalisation d'un instrument d'écriture identique mais qui serait dépourvu de moyens d'anti-rotation. Dans des modes de réalisation préférés d'un instrument d'écriture selon l'invention, on a recours notamment à l'une ou l'autre des dispositions suivantes : - les bords d'extrémités de ladite découpe sont biseautés en formant un angle par rapport à l'axe longitudinal compris entre 10 degrés et 30 degrés, ce qui permet un ajustement automatique de la position angulaire de la tête par rapport au corps lors du montage; - la profondeur longitudinale de ladite découpe est légèrement supérieure à la hauteur longitudinale de ladite protubérance radiale, et les deux bords d'extrémités espacés angulairement de la portion d'anneau qui forme ladite protubérance radiale présentent chacun un coin venant en butée contre un bord d'extrémité biseauté de ladite découpe ; - la surface d'extrémité arrière non découpée de la partie tubulaire de la tête vient en appui contre la surface d'extrémité avant du fût secondaire du corps ; - la portion d'anneau qui forme ladite protubérance radiale s'étend angulairement sur un demi-cercle ; - la hauteur longitudinale du fût secondaire du corps est supérieure à la hauteur longitudinale de la partie tubulaire de la tête ; - la différence entre la hauteur longitudinale clu fût secondaire et la hauteur longitudinale de la partie tubulaire de la tête est supérieure à la profondeur longitudinale de ladite découpe. D'autres caractéristiques et avantages ressortent de la description qui va suivre d'exemples non limitatifs de modes de réalisation, en référence aux figures dans lesquelles : La figure 1 représente schématiquement une vue éclatée en coupe de la tête et du corps de l'instrument d'écriture selon l'invention, le manchon étant monté sur le corps. La figure 2 représente schématiquement une vue en coupe de l'assemblage de la tête sur le corps de l'instrument d'écriture. La figure 3 représente schématiquement une vue en coupe d'un détail de la figure 2, montrant les moyens d'anti-rotation. La figure 4 représente schématiquement une vue en coupe transversale selon la section IV-IV de la figure 3. Dans ce qui suit, on désigne conventionnellement par l'avant d'une pièce la partie de cette pièce orientée vers la pointe d'écriture de l'instrument, et par l'arrière de cette pièce la partie orientée inversement selon l'axe longitudinal A de l'instrument. Sur la figure 1, la tête d'écriture 2 comprend une partie arrière tubulaire 20 sensiblement cylindrique, réalisée d'un seul tenant avec une partie avant 21 sensiblement tronconique destinée à maintenir une pointe d'écriture non représentée. Le plus grand diamètre de la partie avant 21 est supérieur au diamètre extérieur D2 de la partie tubulaire 20, de façon à former un épaulement 22 servant au maintien axial du manchon 3 une fois la tête assemblée sur le corps, comme représenté sur la figure 2. La paroi interne de la partie tubulaire 20 présente une gorge 14 constituant un moyen de clipsage destiné à recevoir un bourrelet annulaire 13 disposé sur le corps 1 de l'instrument d'écriture. L'extrémité arrière de la partie tubulaire 20 comprend une découpe 12 d'une certaine profondeur longitudinale p. Les bords d'extrémités de cette découpe 12 sont biseautés en formant une angle a par rapport à l'axe longitudinal A, cet angle étant préférablement compris entre 10 degrés et 30 degrés. Le corps 1 présente la forme d'un fût comportant un tronçon avant 10 qui comprend un fût principal 10A de diamètre extérieur Dl prolongé par un fût secondaire 10B de diamètre extérieur D3 inférieur à Dl. Ce diamètre D3 correspond sensiblement au diamètre intérieur de la partie tubulaire 20, pour permettre au fût secondaire 10B d'être emmanché à l'intérieur de cette partie tubulaire en procurant un maintien coaxial satisfaisant de la tête 2 par rapport au corps 1. Une protubérance radiale 11 est réalisée à l'arrière du fût secondaire 10B, sous la forme d'une portion d'anneau dont le rayon extérieur R4 est inférieur ou égal au rayon extérieur R1 du fût principal 10A. Ce moyen d'anti-rotation 11 est destiné à coopérer avec le moyen d'anti-rotation 12 constitué par la découpe à l'arrière de la partie tubulaire 20. La profondeur longitudinale p de la découpe 12 est sensiblement égale à la hauteur longitudinale h de la protubérance radiale 11. Avantageusement, cette profondeur p est légèrement supérieure à la hauteur h, afin que la surface d'extrémité arrière non découpée 6 de la partie tubulaire 20 puisse venir en appui contre la surface d'extrémité avant 5 du fût secondaire 10B une fois la tête 2 assemblée avec le corps 1. Le bourrelet annulaire 13 de clipsage est situé vers l'avant du fût secondaire 10B, dans une région où le diamètre extérieur du fût présente avantageusement un très léger rétrécissement par rapport au diamètre D3 mesuré dans la région arrière du fût 10B, pour faciliter l'introduction dudit fût secondaire dans la partie tubulaire 20. Le manchon 3 est emmanché autour du tronçon avant 10 du fût 1, et un espace annulaire est ainsi ménagé entre la paroi intérieure 7 du manchon 3 et le fût secondaire 10B. Pour terminer l'assemblage de l'instrument d'écriture, la partie tubulaire 20 de la tête 2 est emmanchée sur le tronçon avant 10 dans l'espace annulaire entre le fût secondaire 10B et le manchon 3. Grâce à la forme biseautée des bords d'extrémités de la découpe 12, un léger décalage angulaire autour de l'axe longitudinal A est permis entre la tête 2 et le corps 1, ce décalage étant automatiquement corrigé lorsque la protubérance radiale 11 vient en contact avec un bord biseauté de la découpe 12. Sur la figure 2, une fois l'instrument d'écriture assemblé, les moyens de clipsage 13 et 14 permettent de maintenir en appui la surface d'extrémité arrière non découpée 6 de la partie tubulaire 20 contre la surface d'extrémité avant 5 du fût secondaire 10B. On peut noter que le contact entre le manchon 3 et la partie tubulaire 20, en fonction de l'adhérence de la paroi intérieure 7 du manchon 3 contre la paroi extérieure de la partie tubulaire 20, participe dans une certaine mesure au maintien axial de la tête 2 par rapport au corps 1. En effet, en cas de tentative d'écartement de la tête 2 par rapport au corps 1, à la fois l'adhérence du manchon 3 et la force de rappel des moyens de clipsage 13 et 14 s'opposent à un tel écartement. La forme sensiblement tronconique de la tête 2, qui offre très peu de prise manuelle pour tirer la tête, ainsi que le maintien axial procuré principalement par les moyens de clipsage, font qu'un effort de traction directement avec les doigts ne permet pas normalement de séparer la tête du corps. La hauteur longitudinale L2 de la partie tubulaire 20 est par exemple comprise entre 1 cm et 1,5 cm. Cette longueur L2 correspond à la longueur du manchon 3 en contact avec la tête 2. Avantageusement, la hauteur longitudinale L3 du fût secondaire 10B du corps 1 est supérieure ou égale à cette longueur L2, afin d'assurer un montage en alignement axial de la tête 2 sur le corps 1 sans aucun jeu transversal perceptible. Plus spécifiquement, il est avantageux que la différence L3-L2 soit quelque peu supérieure à la profondeur longitudinale p de la découpe 12, afin que lors du montage la surface d'extrémité 5 du fût secondaire 10B puisse être introduite dans la partie tubulaire 20 au niveau longitudinal du fond de la découpe 12 avant que le manchon 3 vienne en contact avec la surface d'extrémité arrière 6 de la partie tubulaire 20. Ainsi, la partie tubulaire 20 ne présente pas de décalage axial avec le corps 1 lorsque le manchon vient en contact avec cette partie 20, ce qui permet d'effectuer l'alignement axial du manchon par rapport à la tête 2 et de garantir son introduction autour de la partie tubulaire 20. Le mode de réalisation décrit est particulièrement adapté à un porte-mines à actionnement latéral, dans lequel un poussoir latéral est installé au niveau du fût principal 10A et est caché par le manchon 3. La hauteur longitudinale L1 du fût principal 10A est par exernple comprise entre 3,5 cm et 5 cm. Sur le détail de la figure 3 montrant les moyens d'anti-rotation, il est visible qu'un bord d'extrémité de la portion d'anneau qui forme la protubérance radiale 11 présente un coin 111C venant en butée contre un bord d'extrémité 201 biseauté de la découpe 12. Cette mise en contact est avantageusement prévue pour sensiblement coïncider avec la mise en contact entre la surface d'extrémité arrière 6 de la tête 2 et la surface d'extrémité avant 5 du corps 1. Ainsi, en cas de choc sur la tête 2 en direction du corps 1, les efforts sont répartis essentiellement sur les surfaces d'extrémités 5 et 6. Dans cette configuration, un petit interstice g est prévu entre la protubérance radiale 11 et la partie tubulaire 20 de la tête 2. La figure 4 est une vue en coupe transversale selon la section IV-IV de la figure 3. II est visible que la portion d'anneau qui forme la protubérance radiale 11 s'étend angulairement sur un demi-cercle. L'épaisseur de la protubérance radiale 11 correspond à la différence entre le rayon R4 de cette protubérance 11 et le rayon R3 de la région arrière du fût secondaire 10B. Chacun des deux bords d'extrémités 111 et 112 de la protubérance en portion d'anneau 11 est ainsi en contact ou quasiment en contact avec un bord biseauté 201 ou 202 de la découpe 12, sur une longueur correspondant à l'épaisseur R4 û R3 de cette protubérance 11. Le biseautage des bords d'extrémités 201 et 202 peut présenter un autre avantage si l'on souhaite que la tête 2 puisse être désassemblée du corps 1 par un effort exceptionnel de rotation relative. En effet, un coin 111C ou 112C de la protubérance 11 peut dans ce cas être déplacé en glissant avec appui contre un bord d'extrémité 201 ou 202, ce qui provoque alors un écartement de la tête 2 par rapport au corps 1 jusqu'à déverrouiller les moyens de clipsage. Plus l'angle a est choisi ouvert, et moins l'effort de rotation relative pour déverrouiller les moyens de clipsage est important. II est entendu que le fût secondaire 10B du corps 1 peut présenter plus d'une protubérance radiale 11 sous la forme d'une portion d'anneau, pour coopérer avec au moins une découpe 12 formée dans la tête 2. En particulier, sans modifier la découpe 12 du mode de réalisation décrit, on peut prévoir de scinder la protubérance 11 en deux portions annulaires non jointives présentant des extrémités respectives 111 et 112 inchangées, ceci en adoptant un moule qui empêche l'injection de matière plastique dans une portion annulaire intermédiaire constituée par l'espace séparant angulairement les deux portions annulaires
L'invention concerne un instrument d'écriture comprenant une tête (2) d'écriture assemblée avec un corps (1), le corps et la tête comprenant des moyens d'anti-rotation (11, 12) respectifs associés pour empêcher une rotation relative ainsi que des moyens de clipsage (13, 14) respectifs associés pour empêcher un désassemblage de la tête par rapport au corps. Un manchon (3) de préhension est disposé autour d'une partie tubulaire (20) formant l'arrière de la tête (2) et autour d'un tronçon avant (10) du corps (1) qui comprend un fût principal (10A) prolongé par un fût secondaire (10B) de moindre diamètre extérieur (D3). Les moyens d'anti-rotation (11, 12) comprennent au moins une protubérance radiale (11) solidaire du corps (1) sous la forme d'une portion d'anneau et au moins une découpe (12) dans ladite partie tubulaire (20), la profondeur longitudinale (p) de cette découpe étant sensiblement égale à la hauteur longitudinale (h) de ladite protubérance radiale (11).
Revendications 1/ Instrument d'écriture comprenant une tête (2) d'écriture adaptée pour être assemblée avec un corps (1) sensiblement cylindrique selon un axe longitudinal (A) commun, le corps et la tête comprenant des moyens d'anti-rotation (11, 12) respectifs associés pour empêcher une rotation relative de la tête par rapport au corps, ainsi que des moyens de clipsage (13, 14) respectifs associés pour empêcher un clésassemblage de la tête par rapport au corps jusqu'à une certaine limite de traction, un manchon (3) de préhension étant disposé de façon coaxiale autour d'une partie tubulaire (20) sensiblement cylindrique formant l'arrière de la tête (2) et autour d'un tronçon avant (10) du corps (1), caractérisé en ce que ledit tronçon avant (10) du corps comprend un fût principal (10A) prolongé par un fût secondaire (10B) de moindre diamètre extérieur' (D3), le diamètre extérieur (D1) du fût principal (10A) étant sensiblement égal au diamètre extérieur de la partie tubulaire (20) de la tête (2), le diamètre extérieur (D3) dudit fût secondaire (10B) étant sensiblement égal au diamètre intérieur de ladite partie tubulaire (20) pour permettre un maintien coaxial de la tête (2) par rapport au corps (1), et en ce que les moyens d'anti-rotation (11, 12) comprennent d'une part au moins une protubérance radiale (11) solidaire du corps (1) sous la forme d'une portion d'anneau située à l'arrière du fût secondaire (10B) et dont le rayon extérieur (R4) est inférieur ou égal au rayon extérieur (R1) du fût principal (10A) et comprennent d'autre part à l'extrémité arrière de ladite partie tubulaire (20) au moins une découpe (12) dont la profondeur longitudinale (p) est sensiblement égale à la hauteur longitudinale (h) de ladite protubérance radiale (11). 2/ Instrument d'écriture selon la 1, dans lequel les bords d'extrémités (121, 122) de ladite découpe (12) sont biseautés en formant un angle (a) par rapport à l'axe longitudinal (A) compris entre 10 degrés et 30 degrés. 3/ Instrument d'écriture selon la 2, dans lequel la profondeur longitudinale (p) de ladite découpe (12) est légèrementsupérieure à la hauteur longitudinale (h) de ladite protubérance radiale (11) et les deux bords d'extrémités (111, 112) espacés angulairement de la portion d'anneau qui forme ladite protubérance radiale (11) présentent chacun un coin (111C, 112C) venant en butée contre un bord d'extrémité (201, 202) biseauté de ladite découpe (12). 4/ Instrument d'écriture selon l'une des 1 à 3, dans lequel la surface d'extrémité arrière non découpée (6) de la partie tubulaire (20) de la tête (2) vient en appui contre la surface d'extrémité avant (5) du fût secondaire (10B) du corps (1). 5/ Instrument d'écriture selon l'une des 1 à 4, dans lequel la portion d'anneau qui forme ladite protubérance radiale (11) s'étend angulairement sur un demi-cercle. 6/ Instrument d'écriture selon l'une des 1 à 5, dans lequel la hauteur longitudinale (L3) du fût secondaire (10B) du corps (1) est supérieure ou égale à la hauteur longitudinale (L2) de la partie tubulaire (20) de la tête (2). 7/ Instrument d'écriture selon la 6, dans lequel la différence (L3-L2) entre la hauteur longitudinale (L3) du fût secondaire (10B) et la hauteur longitudinale (L2) de la partie tubulaire (20) est supérieure à la profondeur longitudinale (p) de ladite découpe (12). 8/ Instrument d'écriture selon l'une des 1 à 7, dans lequel la hauteur longitudinale (L2) de la partie tubulaire (20) de la tête (2) est comprise entre l cm et 1,5cm.
B
B43
B43K
B43K 24,B43K 21,B43K 23
B43K 24/02,B43K 21/00,B43K 23/00
FR2897786
A1
PROCEDE DE NETTOYAGE D'UN SUBSTRAT CONTAMINE PAR DES CONTAMINANTS INORGANIQUES PARTICULAIRES, A L'AIDE D'UN FLUIDE DENSE SOUS PRESSION
20,070,831
La présente invention est relative à un procédé de nettoyage, de décontamination d'un substrat contaminé, pollué, souillé, par des contaminants inorganiques particulaires à l'aide d'un fluide dense sous pression, en particulier à l'aide d'un fluide supercritique, tel que le dioxyde de carbone CO2 supercritique. Le domaine technique de l'invention peut, de manière générale, être défini comme celui du nettoyage, de la décontamination, d'un substrat souillé, contaminé, pollué. Selon l'invention, ces pièces sont contaminées par des contaminants, polluants inorganiques, particulaires notamment des polluants contaminants inorganiques radioactifs. Le principe de base de la décontamination est de déplacer et de concentrer une contamination présente sur un point A vers un point B où celle-ci devient plus facilement gérable, manipulable et stockable. Le nettoyage, la décontamination de matériaux, substrats et pièces est une étape fondamentale dans la confection et l'élaboration de produits intermédiaires ou finaux dans un nombre très important d'industries diverses et variées englobant des secteurs, tels que l'industrie automobile, la mécanique fine, l'électronique, l'horlogerie, la connectique, l'informatique, l'industrie aéronautique, le matériel médical, l'emballage, qui utilisent de multiples alliages, tels que les aciers, aciers inoxydables, aluminium et cuivre, et des secteurs, tels que l'optique et l'armement, qui peuvent utiliser, outre ces alliages, des matériaux composites, comme des polycarbonates et des verres à base de borosilicates, etc.. Le nettoyage des pièces et matériaux est notamment une nécessité, avant ou durant les opérations d'usinage, de fabrication, de montage, d'assemblage, de collage, d'application de peinture, de vernis, d'enrobage ; de traitement de surface, de chromatage, de dépôt physique en phase vapeur. Ainsi, notamment, que ce soit pendant ou à la fin de l'assemblage, des étapes successives de nettoyage sont requises et nécessitent l'utilisation de produits chimiques pour dégraisser, par exemple dans le cas des alliages, préparer une surface ou délianter, par exemple dans le cas des matériaux composites. Les techniques de nettoyage, jusqu'alors couramment utilisées, sont des techniques chimiques visant essentiellement à solubiliser le contaminant, polluant et à réaliser une extraction ; elles consistent généralement à mettre en oeuvre des solvants organiques, ou détergents ou tensioactifs en solutions aqueuses par trempage, aspersion ou essuyage. Les solvants employés diffèrent notamment, selon la nature du polluant, contaminant, à disperser. Les solvants organiques les plus couramment utilisés sont : les hydrocarbures ; les alcanes, les alcènes et alcynes halogénés (chlorés et/ou fluorés), tels que le trichloroéthylène, le dichlorométhane et autres CFC et HCFC ; les alcools et l'éthylène glycol. Dans le cas particulier de l'industrie nucléaire, un procédé de type extraction par solvant est notamment le procédé PUREX où s'il s'agit d'extraire sélectivement l'oxyde de plutonium et d'uranium des produits de fission. Les solvants cités plus haut ont répondu aux besoins des industries en terme d'efficacité de nettoyage ou en terme d'universalité, notamment vis-à-vis de nombreuses formulations d'agents lubrifiants, comme les huiles de formages, d'usinages, de trempes, de protections ; les fluides hydrosolubles émulsifiables ou utilisés en tant que tel et les agents de moulage. L'utilisation des solvants précités présente, cependant, de nombreux inconvénients, suite à leur mise en oeuvre : inconvénients d'autant plus lourds que cette utilisation génère des volumes importants de déchets qui doivent être traités ou détruits. En outre, ces solvants induisent des nuisances, aussi bien pour les opérateurs qui les mettent en oeuvre, tels que risque d'inhalation, obligation du port du masque, risque d'explosion, que pour l'environnement. De plus, les équipements industriels doivent être adaptés à l'utilisation de ces solvants dont certains sont explosifs, ce qui oblige un contrôle de l'atmosphère, un équipement électrique ADF (Anti Déflagrant), des ventilations poussées et une bonne étanchéité. Par ailleurs, le coût de ces solvants peut être relativement élevé, tandis qu'ils ne permettent pas toujours d'atteindre les états, dits d'ultrapropreté , requis pour certains matériaux, notamment dans l'industrie aérospatiale. Comme on l'a déjà indiqué plus haut, les opérations de nettoyage par ces solvants génèrent des volumes importants d'effluents, notamment liquides, souvent contaminés et il existe généralement une obligation pour l'utilisateur de prévoir un recyclage des solvants, ainsi que des solutions aqueuses, détergents, ou une installation de traitement de ceux-ci, de façon à respecter la réglementation concernant les rejets, et notamment les protocoles de Montréal, Rio et Kyoto. C'est la raison pour laquelle, afin de remédier aux inconvénients, notamment en termes de volume des déchets, des procédés et produits de nettoyage, décontamination décrits plus haut, et de satisfaire aux exigences légales et réglementaires, l'utilisation de fluides à l'état dense sous pression, gaz, liquide ou, en particulier, supercritique ( SC ), pour le nettoyage, la décontamination de pièces, a été envisagée et étudiée. En effet, ces fluides présentent des propriétés solvantes leur permettant de se substituer à nombre de solvants courants employés dans les techniques de nettoyage. De plus, les qualités particulières de ces fluides permettent de mettre au point des procédés respectueux de l'environnement et générant de faibles quantités de rejets. En particulier, le nettoyage par le CO2 dense, gaz, liquide ou supercritique a été très largement étudié et développé et a atteint le stade industriel. Les procédés de nettoyage par le CO2 ont été mis au point pour des composants variés qui vont depuis les pièces simples automobiles ou aéronautiques, jusqu'à des circuits complexes, tels que les composants électroniques, les systèmes optiques ou les gyroscopes de missiles. Le domaine supercritique ( SC ) est une phase particulière du CO2. Au-delà de son point critique (31 C et 7,4MPa), le CO2 est dit supercritique et voit ses propriétés physico-chimiques évoluer et se situer entre celles des gaz et des liquides. Notamment, le CO2 SC acquiert un pouvoir solvant et devient utilisable comme solvant d'extraction de composés organiques apolaires. Pour libérer les extraits solubilisés dans le CO2 SC, il suffit de réaliser une détente. Le dioxyde de carbone, en redevenant gazeux, perd son pouvoir solvant et libère les extraits purs. Le CO2 est ensuite recyclé. Ce type d'extraction ne génère pas d'effluent. Le CO2 est le fluide le plus couramment utilisé pour l'extraction par fluide supercritique car le CO2 est inerte et ininflammable. Par conséquent, ce fluide est mis en oeuvre avec une plus grande facilité. De manière générale, le protocole d'extraction par le CO2 SC est constitué de plusieurs étapes, à savoir : - une phase de contact entre le substrat et le CO2 encore appelée phase d'extraction ; - une phase de séparation-détente du CO2. Durant la phase de contact, le CO2 est introduit au sein d'une enceinte fermée ou autoclave. La pression et la température sont portées au-delà de 7,4 MPa et 31 C. Le CO2 devient supercritique. L'extraction du soluté s'opère par diffusion de celui-ci dans la phase supercritique. En général, la phase d'extraction comporte une phase statique pour atteindre l'équilibre. Cette phase statique est suivie d'une phase dynamique pour achever l'extraction par un renouvellement constant du solvant. Lorsque l'extraction est effective, la phase supercritique est envoyée dans un séparateur dans lequel la pression chute. Le CO2 redevient gazeux et perd son pouvoir solvant. Le soluté est ainsi séparé du CO2 en étant exempt de traces de solvant. Dans le cas d'extraction de composés polaires inorganiques, il est nécessaire de rajouter des cosolvants ou des tiers corps ou additifs pour augmenter la solubilité des molécules polaires dans le CO2. Les co-solvants sont généralement des alcools, alors que les tiers corps ou additifs se présentent sous la forme de tensioactifs ou de ligands. Ces composés entrent dans divers procédés d'extraction ou de décontamination de matrices par CO2 SC. Les applications sont diverses, mais elles s'articulent toutes autour de la synergie entre le CO2 SC et l'additif. En d'autres termes, la nature apolaire du CO2 SC est le principal problème pour l'extraction d'espèces chargées polaires inorganiques ou organiques telles que les oxydes métalliques comme le PuO2, les ions, les molécules organiques polaires comme les graisses, et les composés organométalliques. Il se produit en effet une redéposition très rapide des contaminants, par exemple des oxydes, et il n'y a pas de transfert et de mise en suspension efficace. Le solvant, à savoir par exemple le CO2r ou le CO2 et le co-solvant, ne peut interagir par exemple avec les ions métalliques ou les oxydes particulaires. Il est donc nécessaire d'ajouter des additifs tels que des ligands ou des tensioactifs au CO2 pour augmenter sa polarité. Les ligands sont amphiphiles car ils ont la possibilité de complexer les contaminants, sous la forme ionique d'une façon générale, tout en étant solubles dans le CO2 SC grâce à une partie hydrophobe ou CO2-phile . Les familles de ligands ayant fait l'objet du plus grand nombre de recherches ces dix dernières années sont les (3-dicétones et les dithiocarbamates. En effet, ces ligands sont connus pour leur caractère complexant envers un très grand nombre de métaux. Les agents organophosphorés comme le tributyl phosphate (TEP) et ses dérivés ont montré une certaine efficacité dans l'extraction de lanthanides et d'actinides de différents milieux. Ils peuvent également jouer le rôle d'extractants synergiques lorsqu'ils sont couplés à des ligands de type J3- dicétones [1] [2]. Plus récemment, les polyéthers macrocycliques encore appelés éthers couronnes, ont fait l'objet de nombreuses études appliquées à l'extraction sélective des métaux alcalins, alcalino-terreux et terres rares [3] [6]. Les (3-dicétones sont des molécules de structure chimique R1-CO-CH2-CO-R2. Les composés de cette famille les plus importants dans le domaine de l'extraction sont l'acétylacétone (R1 = R2 = CH3) et ses dérivés fluorés, la benzoylacétone (R1 = C6H6, R2 = CH3), le dibenzoylméthane (R1 = R2 = C6H6) et la thiénoyltrifluoroacétone (R1 = C4H4S, R2 = CF3). Dans les solvants organiques de faible constante diélectrique, la forme énolique des (3- dicétones prédomine en raison de l'existence de liaisons hydrogènes intramoléculaires, renforcées dans les solvants aprotiques non polaires [13]. Dans cette conformation énolique, l'atome d'hydrogène peut facilement être remplacé par un cation métallique pour former un chélate neutre cyclique. En effet, les doubles liaisons conjuguées stabilisent la structure énolique en un chélate à six chaînons. La forme énolique est donc plus favorable d'un point de vue énergétique à l'extraction par un solvant aprotique non polaire, puisqu'elle a un caractère de polarité moins important que la forme cétonique. Les composés fluorés sont d'une manière générale plus solubles dans le CO2 supercritique que leurs homologues non fluorés [14]. Dans le cas de l'hexafluoroacétylacétone, pour un pH donné, cette dernière est plus ionisée que son homologue non fluoré. Cela s'explique par un pKa plus faible. L'extraction s'en trouve augmentée. Cependant, la stabilité du complexe décroît avec la diminution du pKa. Toutefois, la stabilité du complexe semble négligeable par rapport à la solubilité qui est un paramètre décisif en termes d'utilisation dans une EFS (extraction par un fluide supercritique) dans ce cas là. En fait, les enseignements de ce document [14] se réduisent à la simple constatation de l'effet d'une fluoration sur la solubilité des composés dans le CO2 . Les agents chélatants de type dithiocarbamate (DC) tels que l'acide dithiocarbamique et le diéthyldithiocarbamate sodique se comportent comme des ligands anioniques monovalents bidentates, ayant pour atomes donneurs deux atomes de soufre. Leur propriété principale est de former des complexes stables avec un grand nombre d'éléments. Les complexes formés avec ces ligands ne sont généralement pas solubles dans l'eau mais sont plus solubles dans les solvants organiques tels que le chloroforme ou la méthylisobutylcétone (MIBK). De plus, ils sont également bien dissous dans les solvants apolaires tels que le CO2. Il a été montré qu'une augmentation de la longueur de la chaîne alkyle des DC élève la solubilité de ces derniers dans le CO2. La fluoration des chaînes alkyles augmente l'acidité du ligand par un effet électroattracteur. Cela crée des complexes moins polaires et plus solubles dans le CO2 SC [ 16 ] . La capacité d'extraction des (3-dicétones et des DC est influencée par plusieurs paramètres. La valeur du potentiel ionique (PI) définie comme le rapport de la valence sur le rayon ionique affecte une extraction avec une (3-dicétone car elle établit une liaison de type ionique avec le métal. Pour un PI > 4, les chélates sont extraits alors qu'avec un PI < 2,5, il n'y a pas d'extraction de chélate [17]. Le pH de la solution extractante ne doit pas être élevé pour éviter de former des hydroxydes. L'utilisation du CO2 SC limite cette formation à cause de la faible valeur du pH induit. La quantité de ligand est un paramètre important car il est généralement nécessaire de mettre un large excès de chélatant (40 à 50 en rapport stoechiométrique) pour obtenir une bonne extraction. Murphy et al. ont montré que les (3-dicétones jouaient le rôle de co-solvant [18]. Enfin, la fluoration des ligands confère une meilleure stabilité chimique aux complexes et leur assure également une meilleure solubilité dans le CO2 SC. Outre les ligands, des tensioactifs sont de plus en plus utilisés comme agents d'extraction, toujours en complément du CO2 SC. Les recherches vont croissantes dans ce domaine et de nombreuses applications font état de l'étude de tensioactifs en milieu supercritique. Tout comme leurs homologues ligands, les composés à base de fluor sont plus solubles dans le CO2 SC. Cela pose néanmoins un problème de post traitement dans l'industrie nucléaire. Ainsi, les molécules surfactantes ou tensioactives, formées par une chaîne liphophile de type fluoroéther et une tête polaire hydrophile présentent un grand intérêt du fait de leur forte solubilité dans le dioxyde de carbone liquide [7] [12]. Les tensioactifs exempts de fluor, moins solubles, suscitent de plus en plus l'intérêt des chercheurs [28] [29] [30] [31] [32]. La principale difficulté réside dans la solubilisation délicate des tensioactifs non fluorés dans le CO2 SC. La littérature fait état de microémulsions eau dans CO2r mais en présence de tensioactifs fluorés [33] [34]. Ce type de méthode est très intéressant pour solubiliser les radioéléments dans le CO2 SC. Cependant, la phase aqueuse est génératrice d'effluents. L'extraction, le nettoyage par un fluide supercritique trouve notamment une application dans le traitement des sols. Des études sont menées par plusieurs laboratoires de recherche [19] [20]. La contamination est présente sous forme de cations métalliques tels que Nie+, Cri+ mais aussi de cations de radioéléments tels que Ami+, etc. La stratégie de décontamination se développe dans ce cas précis par une utilisation de ligands complexants. En effet, ces derniers, à condition d'être judicieusement choisis, permettront une extraction efficace et sélective des cations métalliques. Les documents [21] et [22] décrivent ainsi des procédés de décontamination par complexants. Les résultats obtenus sur différentes matrices sont remarquables. Cependant, les composés utilisés peuvent se montrer chers et très polluants. De plus, une phase aqueuse nitrique est nécessaire à la faisabilité de l'extraction. De nouveau se pose le problème des effluents générés par cette phase aqueuse. Un autre domaine d'application des fluides supercritiques est la séparation des radioéléments. Le document [23] étudie un procédé équivalent au procédé PUREX mais en milieu CO2 SC. Rappelons que le procédé PUREX est utilisé pour séparer le plutonium de l'uranium. Pour cela, l'acide nitrique est conjugué au TBP (phosphate de tributyle) dans le but de former le complexe [UO2(NO3)2(TBP)2]. Ce complexe est alors extractible par la phase continue. Dans le procédé Super-DIREX qui fait l'objet de ce document, la phase continue est le CO2 SC. On traite le combustible irradié d'une centrale nucléaire et on montre que le rendement d'extraction du Pu et U dépend de la température et de la pression opératoire du procédé. Généralement, l'extraction de l'uranium et du plutonium du milieu nitrique se fait par une addition d'un solvant hydrocarboné comme le dodécane et du TBP. Le document [24] rapporte que le CO2 SC est une alternative avantageuse, notamment en termes de stabilité vis-à-vis des radiations. Les documents [25] et [26] utilisent du CO2 SC saturé avec des bases de Lewis telles que le TBP, l'oxyde de tributyl phosphine (TBPO), l'oxyde de triphénylphosphine (TBPO) ou bien l'oxyde de tri-n- octylphosphine (TOPO) pour extraire des ions d'uranium ou de thorium de matrices solides ou bien de solutions nitriques. Le CO2 SC bulle dans une solution nitrique pendant 15 minutes en statique et 15 minutes en dynamique. Les conditions opératoires sont 200 bars et 60 C avec une concentration de HNO3 de 1M pour une efficacité de plus de 90%. Les documents [27], [21] et [22] utilisent des R-dicétones et ligands organophosphorés fluorés pour l'extraction d'uranium, de lanthanides de surfaces solides. L'efficacité dépasse les 95% sur des contaminations réelles. La décontamination des substrats contaminés par du PuO2 est pour l'instant peu étudiée en milieu supercritique. Le document [35] concerne la décontamination de matrices cuivrées traitées par une émulsion d'acide nitrique en présence d'AGI (2 bis éthylhexyl sulfosuccinate de sodium) fluorés ; ce procédé de décontamination est utilisé sur des pièces de cuivre réellement contaminées. Le système utilisé est un mélange ternaire solution aqueuse/tensioactif/CO2. Le rapport molaire eau/surfactant est de 18. Les conditions opératoires sont 240 bars et 40 C. L'extraction se déroule en deux temps, une extraction statique de 30 minutes suivie d'une extraction dynamique de même duree. La contamination est solubilisée du fait de la présence de l'acide nitrique, et non dispersée, dans la phase aqueuse, émulsifiée elle-même dans le CO2. La séparation s'effectue en deux étapes. La première consiste en une baisse de pression adéquate permettant de séparer les radioéléments du tensioactif, en gardant ce dernier solubilisé dans le CO2. Dans un second temps, le tensioactif est séparé à son tour. Le procédé de ce document opère avec un milieu aqueux et génère donc de nouveau des effluents liquides importants. Les procédés et dispositifs existants de nettoyage par un fluide dense sous pression, en particulier supercritique, ne permettent pas d'obtenir un nettoyage, une décontamination suffisants des substrats pièces ou matériaux contaminés par des contaminants inorganiques solides particulaires, en particulier lorsque ces contaminants sont des composés polaires tels que le PuO2. Par ailleurs, les procédés et dispositifs de l'art antérieur ne sont à même d'assurer le nettoyage que de faibles quantités de matériaux et de pièces de petite taille et de poids peu important. En outre, le problème de la recontamination des pièces nettoyées par les particules solides de contaminant, insolubles dans le fluide dense, qui se redéposent sur les pièces propres, n'est résolu de manière satisfaisante par aucun des procédés et dispositifs de l'art antérieur. Il existe donc un besoin pour un procédé et un dispositif de nettoyage, de décontamination, par un fluide dense sous pression, d'un substrat contaminé par des contaminants inorganiques solides particulaires, en particulier polaires tels que le PuO2, qui permette d'obtenir un nettoyage parfait et ce même de pièces de grande taille et de poids élevé et de grandes quantités de matériaux quelle que soit la nature de ces matériaux. Il existe, encore, un besoin pour un tel procédé et dispositif de nettoyage, de décontamination qui génère une quantité limitée d'effluents, en particulier d'effluents liquides. Il existe ensuite un besoin pour un tel procédé qui soit simple, fiable, facile à mettre en oeuvre, et n'utilise que des composés facilement disponibles et d'un faible coût. Ce procédé doit de plus, et de préférence satisfaire aux exigences et critères sévères de l'industrie nucléaire par exemple en matière de criticité. Il existe, en outre, un besoin pour un procédé de nettoyage de décontamination par un fluide dense sous pression, qui évite la (re)contamination des pièces nettoyées par redéposition des particules solides. Le but de la présente invention est de fournir un procédé de décontamination, nettoyage, par un fluide dense sous pression, qui réponde, entre autres, aux besoins mentionnés ci-dessus. Le but de la présente invention est encore de fournir un procédé de nettoyage, de décontamination par un fluide sous pression, qui ne présente pas les inconvénients, limitations, défauts et désavantages des procédés de l'art antérieur et qui résolve les problèmes de l'art antérieur. Ce but et d'autres encore sont atteints, conformément à la présente invention, par un procédé de décontamination, de nettoyage, d'un substrat solide contaminé par des contaminants inorganiques solides en particules, dans lequel on met en contact ledit substrat solide avec un milieu d'extraction, exempt d'eau, comprenant un fluide dense sous pression et au moins un composé tensioactif non halogéné constitué uniquement d'atomes choisis parmi 0, N, C et H, et on soumet simultanément le substrat solide et/ou le milieu d'extraction à une action mécanique. Ledit composé tensioactif peut être défini de manière générale comme un composé abaissant la valeur de la tension interfaciale de référence eau/fluide tel que 002 en dessous de 10 mN.m-l. Un procédé de décontamination qui met en oeuvre un milieu d'extraction spécifique qui est, de manière fondamentale, exempt d'eau et qui comprend un fluide dense sous pression et un composé tensioactif non halogéné, notamment non fluoré, constitué uniquement d'atomes choisis parmi 0, N, C et H, et qui, en outre, soumet simultanément le substrat à une action mécanique, n'est ni décrit ni suggéré par l'art antérieur représenté notamment par les documents cités plus haut. Le procédé selon l'invention répond à tous les besoins, critères et exigences mentionnés plus haut et apporte une solution aux problèmes des procédés de l'art antérieur. Le procédé de décontamination selon l'invention utilise des tensioactifs non halogénés, en particulier non fluorés, dans un milieu dense sous pression, notamment supercritique. Il ne nécessite pas de manière surprenante, la présence d'eau pour mettre en oeuvre ces tensioactifs. Le procédé selon l'invention va ainsi à l'encontre de la démarche suivie jusqu'à présent, dans laquelle les tensioactifs étaient solubilisés dans un milieu aqueux, et surmonte un préjugé largement répandu dans ce domaine de la technique. Il est extrêmement étonnant que, même en l'absence d'eau, l'on obtienne d'excellentes performances extraction ; particulière des tensioactifs mis en oeuvre selon l'invention ainsi qu'à la combinaison de ces tensioactifs avec substrat et/ou le transfert des contaminants depuis le substrat solide vers la phase dense sous pression, par exemple supercritique. On peut dire qu'il se produit une véritable synergie, liée à une combinaison d'effets avantageux, entre d'une part le milieu d'extraction spécifique mis en oeuvre, exempt d'eau et d'autre part, l'action mécanique à laquelle est soumise le substrat ; cette synergie aboutissant à une efficacité de décontamination, extraction, nettoyage excellente et inattendue. L'absence d'eau diminue grandement le volume des effluents liquides générés et diminue les risques de criticité dans le cas où l'on opère en milieu nucléaire. De même, la mise en oeuvre d'un tensioactif non halogéné, dit C, H, 0, N répond aux exigences spécifiques de l'industrie nucléaire. Le procédé selon l'invention qui donc, n'utilise pas de phase aqueuse, pourrait être défini de nettoyage, décontamination, cela est dû notamment à la nature l'action mécanique exercée sur le milieu d'extraction qui favorise le comme un procédé de décontamination sec sans solvant classique mais avec un solvant dense sous pression en particulier supercritique. Dans le procédé selon l'invention, il se produit un effet conjugué du fluide dense sous pression, par exemple supercritique, des tensioactifs particuliers mis en oeuvre, et enfin de l'action mécanique. Le fluide notamment à l'état supercritique permet de réaliser des extractions performantes tandis que le tensioactif particulier permet d'obtenir une véritable dispersion des particules solides de contaminants dans le fluide dense sous pression, et que l'action mécanique favorise le transfert des contaminants depuis le substrat solide vers la phase dense sous pression. Il se produit une véritable synergie, s'exprimant en l'absence d'eau, entre les tensioactifs particuliers du procédé selon l'invention le fluide et enfin l'action mécanique à laquelle est soumise le substrat. Cet effet synergique assure l'entraînement, de manière étonnante en l'absence de tout ajout de phase aqueuse supplémentaire, des contaminants, en particulier radioactifs, en milieu dense sous pression par exemple supercritique et la récupération efficace de ces contaminants. Alors même que l'on évite d'utiliser les tensioactifs halogénés, fluorés, qui sont peu compatibles avec les exigences de l'industrie nucléaire, mais qui présentent théoriquement les solubilités les meilleures en milieu dense sous pression (par exemple en milieu CO2 supercritique) et que l'on aurait pu s'attendre à de faibles performances d'extraction, on obtient cependant selon l'invention, avec des tensioactifs supposés moins performants, d'excellents résultats, de surcroît en l'absence d'eau. Ces excellents résultats semblent reliés à la mise en oeuvre de l'action mécanique sus mentionnée. En outre, selon l'invention, on a mis en évidence, de manière originale qu'il n'existe pas de lien entre la solubilité et l'efficacité de l'extraction. Selon l'invention, on cherche plutôt, en allant à l'encontre de la démarche commune, à disperser et non à solubiliser les contaminants et on obtient de la sorte d'excellents résultats en économisant en outre les tensioactifs. Du fait qu'il n'y a pas d'ajout d'eau, il n'y a pas de formation d'une émulsion, désavantageuse de par les effluents liquides importants qu'elle génère, mais, étonnamment, formation d'une fumée des contaminants, par exemple des oxydes dans le fluide dense sous pression, par exemple le CO2 supercritique. Cette fumée est en fait une dispersion sèche des particules solides de contaminant par exemple d'oxyde, notamment radioactif, dans le fluide dense sous pression rendue possible par le tensioactif en l'absence d'eau. Que le fluide dense et les contaminants puissent prendre une forme aussi surprenante que celle d'une fumée n'est ni décrite ni suggérée dans l'art antérieur. Le milieu d'extraction mis en oeuvre dans le procédé selon l'invention est donc, fondamentalement un milieu d'extraction exempt d'eau . Par exempt d'eau au sens de l'invention, 5 on entend que le milieu d'extraction ne contient pas d'eau ajoutée. La teneur en eau est généralement inférieure à 0,02% massique par rapport à la masse du ou des tensioactifs. 10 Plus précisément, on peut considérer que l'eau présente dans le milieu d'extraction n'est que l'eau présente en tant qu'impureté inévitable qui pourrait se trouver présente dans les divers composés, dont le tensioactif, qui constituent le milieu 15 d'extraction, notamment lorsque ces composés sont utilisés sous leur forme disponible dans le commerce. Selon l'invention, le milieu d'extraction contient un composé tensioactif non halogéné, notamment non fluoré, constitué uniquement d'atomes choisis parmi 20 0, N, C et H. Par composé tensioactif, au sens de l'invention, on entend généralement un composé abaissant la valeur de la tension interfaciale de référence eau/fluide tel que CO2 en dessous de 25 10 mN.m-1. Le ou les composés tensioactifs non fluoré(s) est (sont) choisi(s) généralement parmi les copolymères blocs de poly(oxyde d'éthylène) POE et de poly(oxyde de propylène) POP tels que les copolymères di-blocs 30 (OE) X- (OP) y, les copolymères tri-blocs (OE) X-(OP) y- (OE) X et les copolymères tri-blocs (OP)X-(OE)y-(OP)X où x et y 21 2897786 sont des nombres entiers de 2 à 80, avec x différent de y, de tels copolymères sont disponibles auprès de la société BASF sous la dénomination PLURONIC ; les tensioactifs ioniques tels que l'AOT (bis-2-éthylhexyl- sulfosuccinate de sodium) et ses dérivés ; et les tensioactifs "géminés" de structure chimique générale R1- (OE) x-R2- (OE) X-R3 où R1r R2 et R3 représentent des groupements hydrocarbonés et les (OE)X représentent des poly(oxyde d'éthylène)s, x ayant la valeur déjà définie plus haut à savoir de 2 à 80. De tels tensioactifs géminés sont disponibles auprès de la Société AIR Product sous la dénomination Surfynol par exemple le Surfynol 440. Ledit composé tensioactif non halogéné, 15 notamment non fluoré, représente généralement de 0,01% à 1% en poids du milieu d'extraction. Si le fluide dense sous pression a pour effet principal, grâce à ses propriétés de réaliser une extraction performante, le tensioactif permet quant à 20 lui d'assurer la dispersion des contaminants et notamment des molécules polaires telles que le PuO2 ou ses simulants CeO2 et Nd2O3. Cette dispersion étant notablement favorisée par l'action mécanique. Les tensioactifs (tels que ceux cités cidessus) sont de préférence des tensioactifs commerciaux, facilement disponibles et peu coûteux, ce qui rend le procédé selon l'invention économiquement très rentable. Par ailleurs, les tensioactifs mis en 30 oeuvre selon l'invention, sont d'un coût inférieur aux tensioactifs halogénés, notamment fluorés. Si, dans le procédé de l'invention, l'on peut mettre en oeuvre des tensioactifs de synthèses qui sont généralement plus efficaces, notamment en termes de solubilité, leur coût d'utilisation serait largement supérieur à l'utilisation de produits commerciaux. Le procédé met en oeuvre le caractère amphiphile des tensioactifs. La partie hydrophile interagit avec le fluide tel que le CO2r ce qui solubilise le tensioactif dans le fluide dense, par exemple le CO2 SC. La partie hydrophile du tensioactif capte la particule solide de contaminant par liaison faible de type Van der Waals. Les tensioactifs ne se trouvent pas forcément dans une structure micellaire. Cela ne pose pas de problème du fait de la très faible teneur en eau, voire de l'absence totale d'eau dans le procédé qui n'est généralement que de l'eau d'hydratation moléculaire. Les micelles sont intéressantes pour former une émulsion par exemple d'eau dans le CO2. Le coeur hydrophile de la micelle servant dans ce cas précis de milieu dispersant pour les contaminants tels que les radioéléments. Dans le procédé selon l'invention, on procède différemment et les contaminants tels que les radioéléments sont en phase sèche, formée par le fluide tel que le CO2 sec, et les tensioactifs sans eau. Une fois mises en suspension, les particules forment comme on l'a indiqué plus haut une sorte de fumée dans le fluide tel que le CO2 SC, ce qui leur permet d'être entraînées en aval dans le procédé, par exemple vers le premier séparateur (voir plus loin). En effet, les tensioactifs se placent à l'interface particules de contaminants (par exemple oxyde métallique)/fluide (par exemple CO2 SC) assurant par ce fait la dispersion des contaminants tels que les oxydes. La détente fait chuter le pouvoir solvant du CO2 SC sans toutefois le faire revenir à l'état gazeux. Dans le procédé selon l'invention, on peut dans une forme de réalisation séparer les particules adsorbées seules des tensioactifs libres. Cela permet un recyclage de ces derniers. Cela a pour avantage de ne pas précipiter les tensioactifs non utilisés et de surcharger inutilement le résidu ultime à stocker. Selon l'invention, le fluide à l'état dense sous pression est, généralement, mis en contact avec les pièces à nettoyer à une pression de 50 à 700 bars, de préférence de 100 à 300 bars et à une température de 15 à 200 C, de préférence de 20 à 80 C, mieux de 40 à 60 C. Le procédé selon l'invention présente, bien sûr, tous les avantages inhérents liés à l'utilisation, pour le nettoyage, la décontamination, d'un fluide dense sous pression, au lieu d'un solvant classique, notamment de type hydrocarbure halogéné. De préférence, ledit fluide dense sous pression est un fluide à l'état liquide et/ou supercritique, c'est-à-dire que le fluide dense est sous une pression et à une température, telle que le fluide est à l'état liquide et/ou supercritique, de préférence encore le fluide est à l'état supercritique. Ainsi, de manière plus précise, dans le procédé selon l'invention, on met en oeuvre, par exemple, un composé gazeux, dans les conditions normales de température et de pression, et on augmente sa masse volumique en augmentant sa pression. En modifiant également la température, on va se placer ainsi dans le domaine où le fluide se trouve à l'état dense et sous pression, de préférence, dans son état liquide et/ou supercritique. Ce domaine peut être facilement déterminé par l'homme du métier, dans ce domaine de la technique. Selon l'invention, on peut faire varier, de manière contrôlée, les propriétés extractives du fluide en agissant sur les deux paramètres de température et de pression, tout en restant dans le domaine dense et sous pression, de préférence, le liquide et/ou supercritique du fluide en question : ainsi, l'augmentation de la pression et de la température augmentent la capacité de solubilisation, tandis que la diminution de la pression diminue la viscosité et augmente la diffusivité. Ces deux caractéristiques permettent de maîtriser un fluide dont le pouvoir solvant est modulable, en termes de solubilisation, notamment des composés légers polluants, contaminants, que l'on cherche à éliminer par le nettoyage, et en termes de cinétique d'extraction, notamment pour les polluants se trouvant dans la porosité du matériau, lorsqu'on procède au nettoyage de pièces poreuses. Ainsi, selon l'invention, on peut, lors du traitement, effectuer des cycles de compression/décompression, de préférence, très rapides avec, par exemple, une amplitude de la variation de pression de 10 à 100 bars, et des intervalles de temps de 10 secondes à quelques minutes, par exemple, 10 minutes, le tout, par exemple, pendant une à quelques heures, par exemple, 10 heures. On augmente ainsi la pénétration du fluide solvant dans le matériau des pièces à nettoyer, ce qui a pour conséquence d'améliorer les performances du nettoyage. Les avantages principaux du procédé de l'invention découlent, pour l'essentiel, des caractéristiques spécifiques des fluides à l'état dense sous pression, en particulier, supercritiques. Ces avantages s'ajoutent et sont amplifiés par les actions mécaniques, ces actions mécaniques étant constituées par exemple par les effets combinés éventuels de l'agitation dans un panier ou tambour tournant, et de l'action éventuelle d'un jet à grande vitesse qui sont décrits en détail plus loin. Les conditions de traitement du procédé de l'invention, notamment du fait de l'action mécanique, lorsque l'on fait en particulier appel à une agitation et/ou à l'action éventuelle d'un jet, sont nettement moins sévères que celles des procédés de l'art antérieur mettant en oeuvre des fluides denses sous pression, ce qui entraîne un gain énergétique considérable pour le procédé de l'invention. En outre, on obtient une efficacité de 30 nettoyage, décontamination voisine, voire supérieure, dans la plupart des cas, avec une durée de traitement beaucoup plus courte, par exemple, de 10 à 15 minutes, de nouveau cela se répercute de manière positive sur le coût énergétique et financier du procédé. Les conditions plus douces, à savoir basses températures, basses pressions et durée de traitement faible du procédé de l'invention, sont en particulier dues à la combinaison de l'action du tensioactif non halogéné spécifique, selon l'invention, et de l'action mécanique, cette action mécanique étant par exemple une agitation causée par un tambour ou panier en mouvement, et/ou l'action éventuelle d'un jet à grande vitesse de fluide dense. La mise en oeuvre, selon l'invention, de telles conditions douces est particulièrement avantageuse pour le traitement de pièces mécaniquement et/ou thermiquement fragiles, telles que les pièces en polymères ou composites alliages/polymères dont le nettoyage n'était pas ou difficilement possible par les procédés de l'art antérieur . Le fluide utilisé peut être choisi, par exemple, parmi le dioxyde de carbone, l'hexafluorure de soufre, l'oxyde nitreux, le protoxyde d'azote, les alcanes légers ayant, par exemple, de 1 à 5 atomes de carbone, tels que le méthane, l'éthane, le propane, le butane, l'isobutane, le pentane, les alcènes de 2 à 5C, comme l'éthylène et le propylène, ainsi que certains liquides organiques, comme le méthanol et l'éthanol, toutefois, ces derniers sont plutôt utilisés en tant que cosolvants dans un fluide tel que le 002 où l'éthanol est soluble à raison de 5% en poids). On peut bien sûr utiliser tout composé pouvant présenter un état dense et sous pression, en particulier, supercritique, et dont l'utilisation reste compatible avec le ou les matériaux constitutifs des substrats, pièces à nettoyer, décontaminer. Le dioxyde de carbone est préféré car il présente l'avantage d'une mise en oeuvre relativement facile : il est bon marché, non toxique, ininflammable et possède des conditions critiques facilement accessibles (pression critique : Pc de 7, 3 Mpa et température critique Tc de 31,1 C). La relative inertie chimique du CO2r à l'état dense, le rend particulièrement apte à être mis en oeuvre dans un procédé visant à nettoyer des pièces sensibles ou fragiles. De plus, la faible viscosité du CO2 à l'état dense, ses coefficients de diffusion élevés et sa très faible tension interfaciale permettent le nettoyage de pièces complexes par leurs formes et leurs caractéristiques physiques, en particulier lorsqu'on se trouve en présence de phénomènes d'adsorption, que ce soit à la surface ou au coeur de la pièce. On peut citer, en outre, parmi les avantages, d'utiliser le CO2r en remplacement des procédés classiquement mis en oeuvre, utilisant des solvants organiques . - un volume d'effluent résiduel quasi nul, strictement limité à la récupération des polluants extraits et au recyclage du CO2 gaz épuré ; - une économie importante, par exemple, que ce soit en terme de solvant, par l'absence de traitement ou de récupération d'effluents ou encore par l'utilisation de CO2 peu onéreux ; - un strict respect de l'environnement, au sens du protocole de Montréal et de Rio, puisque le procédé ne génère pas, d'effluents aqueux, cet avantage étant lié au fait que, conformément à l'invention on met en oeuvre un milieu exempt d'eau ; - une absence totale de toxicité, vis-à-vis des utilisateurs par rapport à des agents nettoyants, 10 comme le trichloréthylène ou autres ; - une modularité du pouvoir solvant de la molécule variable en fonction des conditions d'utilisation, c'est-à-dire de la pression et de la température, permettant de s'adapter à la nature des 15 produits polluants, contaminants, à éliminer, extraire et/ou à l'application recherchée. Autrement dit, les deux caractéristiques de pression et de température permettent de maîtriser un fluide dont le pouvoir solvant est modulable en termes 20 de solubilisation, notamment des composés contaminants, polluants, indésirables, des pièces et de cinétique d'extraction. La grande volatilité du CO2 aux conditions (pression et température) normales le caractérise comme 25 un solvant sec, ne nécessitant pas d'étape de séchage, après nettoyage. De plus, le CO2 ne laisse pas de trace résiduelle sur le substrat, la pièce, traitée, nettoyée. Le traitement en atmosphère CO2 peut 30 permettre d'éviter les risques d'oxydation et d'améliorer l'état de surface final de la pièce. Selon l'invention, on soumet le substrat solide, et/ou le milieu d'extraction, simultanément à la mise en contact du substrat solide avec le milieu d'extraction, à une action mécanique. Cette action peut être choisie par exemple parmi une ou plusieurs, parmi une agitation, une turbulence, un cisaillement, une action électromécanique et une action ultrasonique. De préférence, selon l'invention, le milieu d'extraction peut comprendre en outre un composé, dit cosolvant . L'addition d'un cosolvant au fluide, par exemple au CO2 SC, permet d'augmenter la polarité de celui-ci. L'addition d'un cosolvant au fluide dense, sous pression, permet d'obtenir une extraction totale des composés inorganiques contaminants particulaires, autrement dit, des composés indésirables, à partir du substrat, des pièces à nettoyer. Selon l'invention, ledit cosolvant est choisi, par exemple, parmi les alcools, par exemple, les alcools aliphatiques de 1 à 5 C, tels que l'éthanol, le méthanol, le butanol ; les cétones, telles que l'acétone ; les terpènes, les cyclohexanes ; et leurs mélanges. Selon l'invention, ledit cosolvant représente de 0,01 à 10 % en poids, de préférence de 0,02 à 1 % en poids, de préférence encore de 0,02 à 0,1 % en poids du milieu d'extraction. Avantageusement, le milieu d'extraction peut comprendre un agent mouillant qui permet de décoller, 30 2897786 décrocher les particules de contaminant du substrat. En effet, si le substrat est un solide possédant une forte énergie de surface, le fluide dense sous pression tel que le 002 ne mouille pas sélectivement le substrat, 5 par exemple polymère, et les contaminants tels que les oxydes sont peu extraits. Cet agent mouillant peut être identique au tensioactif non halogéné "principal" décrit plus haut, c'est-à-dire que le composé tensioactif non halogéné 10 joue aussi le rôle d'agent mouillant, ou sinon il peut s'agir d'un composé différent. L'agent mouillant peut être choisi notamment parmi les esters de phosphates éthoxylés. L'agent mouillant peut être notamment le 15 composé de structure chimique : (chaîne hydrocarbonée en C8 à C10)-HPO4 commercialisé sous la dénomination CRAFOL AP60 par la société Cognis Ou bien l'agent mouillant peut être un composé R1- (OE) X-R2- (OE) x-R3 tel que défini plus haut, 20 par exemple le Surfynol 440 ; ou le bis-2-éthylhexylsulfosuccinate de sodium (AOT). Généralement l'agent mouillant représente de 0,01 à 1% en poids du milieu d'extraction. Avantageusement et afin d'éviter une 25 redéposition de la contamination, le milieu d'extraction peut comprendre en outre un agent tensioactif et anticoagulant. Cet agent est tensioactif en ce sens qu'il abaisse l'énergie de surface entre les contaminants solides et 30 le fluide, tels que le 002i et permet une dispersion fine de ces contaminants solides tels que les oxydes. les oxydes. Cet agent est également anticoagulant en ce sens qu'il évite la redéposition des contaminants. Cet agent tensioactif et anticoagulant peut être identique au tensioactif non halogéné principal décrit plus haut, c'est-à-dire que le composé tensioactif non halogéné joue aussi le rôle d'agent tensioactif anticoagulant, ou bien il peut s'agir d'un composé différent. L'agent tensioactif et anticoagulant peut notamment être choisi parmi les copolymères tri-blocs (OE) x- (OP) y-(OE) X ou (OP) X- (OE) y- (OP) X, où x et y sont tels que déjà définis plus haut. De tels copolymères sont disponibles auprès de la société BASF sous la dénomination PLURONIC . L'agent tensioactif et anticoagulant est cependant généralement différent de l'agent mouillant. Généralement, l'agent tensioactif et anticoagulant représente de 0,01 à 1% en poids du milieu d'extraction. Enfin, le milieu d'extraction peut comprendre en outre un agent complexant, notamment dans le cas où les contaminants sont des composés radioactifs afin d'augmenter le facteur de décontamination. L'agent complexant peut être choisi parmi les 25 13 dicétones, les dithiocarbamates, le tributylphosphate (TBP), les éthers couronnes, et les mélanges de ceux- ci. Généralement l'agent complexant représente de 0,01 à 1% en poids du milieu d'extraction. 30 Un milieu d'extraction particulièrement préféré comprendra du CO2 à l'état supercritique et : de 0,01 à 1% d'un tensioactif non fluoré émulsionnant tel qu'un PLURONIC qui joue également le rôle de tensioactif anticoagulant, de 0,01 à 1% d'un cosolvant tel que l'éthanol ou le méthanol, - de 0,01 à 1% d'agent mouillant tel que le CRAFOL AP60, - de 0,01 à 1% d'un agent complexant tel que le TBP. Tout type de pièce, substrat, sans limitation aucune, peut être traité par le procédé de l'invention. Le substrat que l'on peut encore appelé matrice est un substrat solide. Le(les) matériau(x) de ces substrats, pièces peut(vent) être organique(s), minéral ou autre. Les, substrats, pièces peuvent être des pièces composites comprenant l'association de plusieurs matériaux. Il est à noter que du fait des conditions généralement douces de température et de pression du procédé de l'invention, des pièces thermiquement et/ou mécaniquement fragiles peuvent être traitées par le procédé de l'invention. De même, le procédé de l'invention ne connaît pas de limitation quant à la taille et/ou au poids des pièces à traiter. Il est à noter que le procédé selon l'invention permet de traiter des substrats notamment solides sans qu'il soit nécessaire de les diviser, fractionner auparavant par exemple avant de les introduire dans l'autoclave où est réalisée l'extraction. En outre, le procédé selon l'invention permet de traiter les substrats sans qu'il y ait lieu de réaliser un autre traitement préalable. L'ensemble de la décontamination peut être réalisée par le seul procédé de l'invention. Les matériaux, qui peuvent être nettoyés, décontaminés par le procédé de l'invention, sont généralement des matériaux solides, tels que les métaux, les alliages métalliques, éventuellement plaqués, comme l'aluminium, le titane, l'acier, l'acier inoxydable, le cuivre, le laiton, et tout autre alliage, ou métal plaqué ; les bois ; les bétons ; les ciments ; les tissus artificiels synthétiques ou naturels ; les verres ; les matériaux organiques tels que les polymères, les plastiques, les résines, les latex, les caoutchouc, etc. ; et les matériaux composites comprenant plusieurs parmi lesdits matériaux. Les pièces, substrats en ces matériaux seront donc, par exemple, des pièces aéronautiques, automobiles, des pièces d'horlogerie et de micromécaniques, des connecteurs électriques et électroniques, des composants en silicium de microélectronique, des outils médicaux, etc.. Il pourra s'agir notamment de substrats, pièces utilisés dans l'industrie nucléaire et contaminés par des radioéléments tels que les gants de boîtes à gants et les ronds de gants. Par nettoyage , décontamination selon l'invention, on entend, de manière générale, l'élimination, l'extraction des composés polluants, contaminants indésirables, qui ne font pas normalement partie du matériau constitutif du substrat, des pièces. Ces composés polluants, contaminants, à extraire peuvent se trouver aussi bien à la surface du substrat, de la pièce, mais ils peuvent aussi se trouver à l'intérieur du matériau du substrat, de la pièce, au sein même, par exemple, de sa porosité. Le procédé, selon l'invention, a essentiellement pour but de nettoyer les pièces de tout composé inorganique solide en particule polluant, contaminant, se trouvant dans ou sur le substrat, les pièces. Ces composés polluants, inorganiques peuvent être des produits présents accidentellement ou naturellement sur les pièces, mais ils peuvent être aussi, en particulier, des produits introduits dans et/ou appliqués sur les pièces, lors d'opérations précédentes, entrant dans leur processus de fabrication et/ou d'assemblage. Les composés, polluants, contaminants inorganiques particulaires éliminés extraits par ce procédé sont notamment des composés polaires qui sont extraits de manière très efficace par le procédé de l'invention. Les composés contaminants inorganiques extraits éliminés par le procédé de nettoyage, selon l'invention, sont par exemple des métaux ou métalloïdes libres et/ou des composés de métaux ou de métalloïdes. Ces métaux sont notamment les métaux de transition les actinides, et les lanthanides ; par exemple l'argent, le césium, l'antimoine, le cobalt, le 2897786 manganèse, le néodyme, le cérium, l'uranium, le plutonium, l'américium, le lanthane. Par composés de métaux ou de métalloïdes, on entend tous les composés dérivés de ces métaux ou 5 métalloïdes, en particulier, leurs oxydes tels que PuO2, CeO2r Nd2O3i les oxydes de césium, de cérium, d'américium, d'antimoine, de manganèse, de cobalt et d'argent, leurs sels, leurs dérivés organométalliques, etc.. Parmi les sels, on peut citer les nitrates, les 10 sulfates, les chlorures, etc.., hydratés ou non. Il s'est avéré que le procédé selon l'invention était particulièrement efficace pour extraire, éliminer, des sels métalliques, des métaux et des oxydes, à partir de matériaux. 15 Ces métaux et métalloïdes libres ou sous forme de leurs composés peuvent être présents sous la forme de leurs isotopes radioactifs ou non. Lesdits isotopes radioactifs peuvent être des isotopes du strontium, du césium, de l'iode, de 20 l'américium, du plutonium, de l'uranium, du thorium, du néodyme, du lanthane, du cobalt ; le tritium. Le procédé selon l'invention est donc particulièrement intéressant dans le cadre de la décontamination de matériaux contaminés par des produits 25 radioactifs, par exemple, des composés organiques, contaminés par des radioéléments comme du strontium, césium, iode, américium, plutonium, uranium, thorium, des composés organiques tritiés, etc., ces radioéléments étant souvent sous la forme métallique ou sous la forme 30 d'oxydes tels que PuO2 dans le cas du Pu. Le procédé pourra ainsi s'appliquer à la décontamination de gants ou de ronds de gants contaminés par PuO2. 36 2897786 Les contaminants, polluants, sont sous forme de particules, il n'existe aucune limitation sur la taille et la forme de ces particules, il peut s'agir par exemple de chips , copeaux, de métal ou autre, de formes 5 totalement aléatoires produits par exemple lors de l'usinage de pièces. La taille de ces particules peut être par exemple inférieure ou égale à 100 pm ; de préférence de 10 nm à 100 pm. Les gammes de température et de pression mises 10 en œuvre au cours de l'opération de nettoyage peuvent varier, à la condition que le fluide reste toujours un fluide dense sous pression, de préférence, dans un état liquide et/ou supercritique, de même, comme on l'a indiqué plus haut, on peut effectuer des cycles de 15 compression/décompression. Les gammes de température et de pression sont fonction, en particulier, de la nature du fluide utilisé. Ces gammes de température et de pression ont déjà été mentionnées ci-dessus et s'appliquent, en 20 particulier, au 002. De telles conditions peuvent être maintenues pendant toute la durée du procédé, ou bien seulement au début du procédé de nettoyage ou de traitement, où de telles conditions correspondant à une forte masse 25 volumique et à une température élevée - le phénomène prépondérant étant la dispersion -permettent d'extraire, d'éliminer, très rapidement les composés extérieurs à la matrice formant là pièce. De manière générale, la durée du traitement de 30 nettoyage, c'est-à-dire la durée pendant laquelle la ou les pièce(s) à nettoyer est laissée en contact avec le fluide dense sous pression, est de 1 ou quelques minutes, par exemple, 10 minutes, à une ou quelques heures, par exemple, 5 heures, en fonction du débit du fluide et de la quantité de matériaux à traiter. De nouveau, selon l'invention, cette durée est faible, du fait de l'action mécanique à laquelle est soumise le substrat, en particulier lorsque le substrat est en contact avec un fluide turbulent par exemple agité par des pales ou hélices, ou bien lorsque l'on réalise une agitation des substrats dans un tambour ou panier, et éventuellement lorsqu'on soumet les substrats à l'action d'un jet de fluide à grande vitesse. Après quelques minutes, c'est-à-dire, par exemple, après 5 minutes, une fois les pièces soumises aux conditions de pression et de température du procédé, l'extraction, l'élimination, s'effectue de façon très rapide, grâce à un régime diffusif très important. Après avoir atteint l'équilibre, par exemple après de 5 à 60 minutes, on peut considérer que l'extraction, l'élimination des polluants, contaminants, est totale avec une efficacité quasi totale, par exemple de plus de 85%, de préférence de plus de 99,9 %. Les efficacités d'extraction, d'élimination des contaminants, polluants, de nettoyage sont, dans tous les cas, très élevés, quels que soient les polluants, contaminants inorganiques. Le taux de solvant utilisé, c'est-à-dire le poids de fluide dense - solvant, de préférence, liquide et/ou supercritique, mis en oeuvre par rapport à la surface de la ou des pièce(s) à nettoyer, peut varier de 0 à 100 kg de fluide/cm2 de pièce(s). Selon un avantage supplémentaire de l'invention, le taux de solvant utilisé est nettement inférieur, lorsqu'on soumet le substrat à une action mécanique par exemple lorsque l'on réalise une agitation du substrat, et qu'on le soumet à des jets de fluide. Ainsi, de manière avantageuse, les pièces, substrats à nettoyer peuvent être placées dans un tambour ou panier perforé en mouvement à l'intérieur d'une enceinte sous pression contenant le fluide dense sous pression. Le substrat, les pièces, peuvent être soumis, en outre, simultanément avantageusement à l'action d'un jet à grande vitesse du fluide. Le procédé, selon l'invention, associe un ou plusieurs effets ou actions mécaniques à la simple mise en contact des pièces polluées, contaminées, avec le fluide notamment dense sous pression. Ces effets mécaniques sont, par exemple respectivement, l'effet d'agitation, de brassage dû au mouvement du panier ou du tambour dans lequel se trouvent les pièces et, éventuellement d'autre part, l'effet de décapage dû à l'impact des jets de fluide dense à grande vitesse sur les substrats, les pièces. Ce jet à grande vitesse permet avantageusement de parfaire le nettoyage, la décontamination et d'éliminer toute contamination résiduelle despièces. La combinaison de l'action du ou des jet(s), et de l'agitation due au mouvement du panier tournant, résulte en un accroissement inattendu des performances de nettoyage par un fluide dense sous pression par rapport aux procédés de l'art antérieur. Il se produit en outre une synergie entre l'énergie mécanique fournie par l'agitation et/ou les jets sous pression et l'effet physicochimique du tensioactif. Le tambour ou panier peut être animé d'un mouvement de rotation ; le sens de rotation pouvant être, éventuellement, périodiquement inversé. Le tambour ou panier tournant peut aussi être animé d'un mouvement pendulaire. La possibilité d'inverser le sens de rotation ou d'imprimer un mouvement pendulaire, par exemple, en fonction du type de pièce à nettoyer, est précisément un des avantages apportés par la mise en mouvement du tambour ou panier tournant, à l'aide d'un arbre en prise directe. Dans le procédé selon l'invention, par jet à grande vitesse, on entend généralement une vitesse du fluide de 1 à 500 m/sec., qui permet d'assurer un décapage optimal de la pièce soumise à l'action de ce jet, c'est-à-dire heurtée par ce jet. Lorsque le mouvement du panier ou tambour tournant est un mouvement de rotation, la vitesse de rotation est généralement de 5 à 500 tours par minute. Il est possible, selon l'invention, de maintenir des vitesses élevées, même pour des quantités et des poids importants de pièces à nettoyer. Une autre manière de soumettre le substrat et/ou le milieu d'extraction à une action mécanique est de placer le substrat dans une enceinte verticale 40 2897786 remplie du milieu d'extraction, un ou plusieurs agitateurs en forme de pales, hélices, etc..., par exemple entraînés par un arbre vertical, qui agitent, brassent ledit milieu d'extraction. 5 En outre, avantageusement, on peut soumettre le substrat et/ou le milieu d'extraction à l'action d'ultrasons. Avantageusement, suite au nettoyage, à l'extraction par le fluide dense sous pression, le 10 fluide et le composé tensioactif non halogéné d'une part et les contaminants inorganiques solides en particules d'autre part, ou bien le fluide d'une part et le composé tensioactif non halogéné et les contaminants inorganiques solides en particules d'autre 15 part, sont séparés par une ou plusieurs étapes de séparation physico-chimique ; et le fluide, le composé tensioactif non halogéné et les autres additifs éventuels sont recyclés, reconditionnés ensemble, ou bien le fluide est recyclé, reconditionné seul, vers 20 l'étape de nettoyage, vers l'enceinte sous pression. La ou lesdites étapes de séparation peuvent être réalisées dans des séparateurs cyclones. Ces étapes de séparation concernent les tensioactifs et autres additifs éventuels, et les 25 particules de contaminants dispersées dans le fluide. De manière classique, les premières étapes de séparation peuvent consister en une diminution de la masse volumique du fluide par une série de détentes et réchauffages successifs, afin de se rapprocher de 30 l'état gazeux ou bien on peut réaliser une ou plusieurs séparations isobares et à température constante. Le pouvoir solvant est directement lié à la densité du fluide. Plus le fluide tel que le CO2, supercritique, est dense, plus il présente de pouvoir solvant notamment vis-à-vis des tensioactifs. Ainsi, dans les étapes de séparation de particules, le pouvoir solvant du fluide diminue et l'on récupère ainsi une partie des extraits précédemment solubilisés, lors de l'étape de nettoyage ou d'extraction. Ainsi, le procédé, selon l'invention, de nettoyage, de décontamination de pièces, de substrats permet de récupérer physiquement en fin de traitement, d'une part, les substrats, pièces nettoyées, d'autre part, des produits indésirables, dont la manipulation, le traitement ou l'élimination peut se faire de manière spécifique et donc aisément maîtrisée, tandis que le gaz ou fluide peut avantageusement être recyclé avec le tensioactif et les autres additifs éventuels, afin de réaliser une nouvelle extraction ou nettoyage. Avant le recyclage, le procédé peut comprendre, entre autres, une étape de distillation du fluide dense permettant une épuration quasi totale, conformément au document FR 85 13246 du 06/09/1985 (US-A-4 824 570) qui décrit un procédé et un dispositif pour l'extraction de constituants par un fluide supercritique. De ce fait, le procédé de nettoyage ou d'extraction peut être réalisé en circuit fermé ou en boucle (voir Fig. 4) ce qui signifie, de manière avantageuse, que grâce à une charge initiale et constante de fluide, tel que CO2r on peut progressivement éliminer des pièces, les composés contaminants, polluants indésirables. De manière plus précise et suite au procédé de nettoyage, proprement dit, le procédé selon l'invention comprend avantageusement une ou plusieurs étapes, par exemple, jusqu'à 3 étapes de séparation physicochimiques, dans lesquelles on diminue la masse volumique du fluide, par exemple par une série de détentes et de réchauffages successifs au nombre, de préférence, de 1 à 3, afin de se rapprocher de l'état gazeux et de l'atteindre. Les conditions régnant dans ces étapes successives seront, par exemple, les suivantes : 90 bars et 50 C, 70 bars et 40 C et 50 bars et 40 C. On récupère ainsi les particules solides de contaminants précédemment dispersés dans le fluide lors de l'étape de nettoyage ou d'extraction. Les particules récuperees peuvent être spécifiquement traitées et, généralement elles sont détruites, ou par exemple immobilisées dans des matrices adéquates, dans le cas d'oxydes radioactifs tels que le PuO2. Le gaz obtenu à l'issue de la séparation (qui contient les tensioactifs et les additifs éventuels) est, de préférence, recyclé vers l'étape de nettoyage, d'extraction, où il est reconditionné, afin de le remettre dans des conditions de température et de pression pour qu'il soit dans un état supercritique, le gaz peut ainsi être tout d'abord refroidi à la pression atmosphérique, stocké sous forme liquide, puis réchauffé et comprimé avant d'être envoyé dans le procédé de nettoyage, de décontamination ou d'extraction, proprement dit. Avant son recyclage, le fluide, par exemple gazeux, est, de préférence, purifié par une ou plusieurs étapes d'adsorption et/ou de liquéfaction et/ou distillation. L'adsorption peut être réalisée, par exemple, par du charbon actif ou tout autre agent adsorbant, tel que la Zéolithe et la (re)distillation est, de préférence effectuée à l'aide du dispositif spécifique décrit dans le document FR 85 131246. Cette purification effectuée par adsorption, par exemple, par passage sur charbon actif et/ou par distillation et/ou par liquéfaction permet d'éliminer les traces de produits organiques volatils et/ou non solubles dans le CO2 et entraînées mécaniquement par celui-ci lors des étapes précédentes de séparation. En effet, une purification poussée du gaz est généralement nécessaire, sous peine de réduire grandement les performances d'extraction et/ou de nettoyage. Au terme du nettoyage, c'est-à-dire lorsque l'on estime que les contaminants, polluants ont été éliminés au degré voulu, on procède, à une étape finale, de détente, dépressurisation ou décompression de l'enceinte sous pression avec les pièces nettoyées qui s'y trouvent. Avantageusement, selon l'invention, on remplace au cours de cette détente, tout ou partie du fluide dense sous pression (fluide initial) par un autre fluide d'enthalpie plus faible et chimiquement inerte. Dans le cas, par exemple, du CO2, cet autre fluide, inerte chimiquement, pourra être choisi parmi l'azote, l'hélium, le néon et l'air sec, etc.. On pourra, par exemple, réaliser une première dépressurisation, détente, du fluide dense sous pression depuis les pressions et températures régnant lors du nettoyage, à savoir 100 bars à 300 bars, et 15 à 80 C, jusqu'à une pression et température, respectivement d'environ 50 bars et 10 à 20 C et pour une durée de 5 minutes pour la première détente, puis introduire l'autre fluide ou fluide de remplacement d'enthalpie plus faible dans l'enceinte, afin d'y remplacer tout ou partie, par exemple de 50 % à 100 % du fluide initial, l'introduction du fluide de remplacement (gazeux et inerte) se faisant à une température de 20 à 60 C et à une pression de 50 à 150 bars. Une régulation pourra s'opérer entre la température de la paroi (à l'aide d'une sonde) et le pourcentage d'ouverture de la vanne de détente. On poursuit ensuite la détente jusqu'à la pression atmosphérique et une température de 50 à 10 C. Il est évident qu'on pourra aussi observer plusieurs paliers en diminuant la pression et introduire chaque fois du gaz de remplacement. On résout ainsi l'un des problèmes rencontrés jusqu'alors avec les procédés de nettoyage de pièces contaminées, par un fluide dense sous pression, qui est le temps nécessaire pour dépressuriser ou détendre l'enceinte dans laquelle s'est opérée le nettoyage des pièces. En effet, lors de la détente ou dépressurisation, un fluide sous pression présente une enthalpie, spécifique à chaque corps, dont l'effet va se traduire par une consommation importante de calories lors de son changement d'état (de supercritique à gazeux). Ainsi, pour du CO2 dont la pression est comprise entre 100 et 300 bars et à une température voisine de 40 C, la dépressurisation jusqu'à la pression atmosphérique, si elle est menée très rapidement, par exemple de 2 à 5', va provoquer une chute très importante de la température jusqu'à des niveaux pouvant aller jusqu'à -50 C. A cette température, le CO2 va passer à l'état solide, via l'état liquide, formant ainsi de la carboglace qui va s'avérer très difficile à éliminer rapidement. On va se trouver avec les pièces propres piégées dans un glaçon de taille importante et qui demandera plusieurs dizaines de minutes - à titre d'exemple, d'une vingtaine de minutes jusqu'à quelques heures si on considère une enceinte de plusieurs centaines de litres pour disparaître en se sublimant. De plus, ces pièces très froides risquent de provoquer une condensation de la vapeur d'eau, contenue dans l'air ambiant, à la surface de celles-ci, annulant un des intérêts de ce procédé qui consiste à réaliser un nettoyage sans opérations de séchage. Cette humidification consécutive à une dépressurisation trop rapide pourrait s'avérer dommageable dans le cas de pièces sensibles à l'oxydation et à la corrosion comme l'aluminium, par exemple. Enfin, un allongement du temps de détente pour éviter ce problème peut nuire à l'intérêt du procédé dans la mesure où l'on rallonge le temps de traitement d'un temps aussi long pour la détente. Ainsi, pour des temps de nettoyage de l'ordre de 15 minutes, il paraît rédhibitoire de soumettre les pièces à plus de 15 minutes, au minimum, de temps de détente, ce qui accroît la durée totale du procédé d'au moins un facteur 2. De même, pour des temps plus longs, de l'ordre de 20 à 40 minutes pour l'opération de nettoyage uniquement, un temps de détente ou dépressurisation de plus de 15 minutes porterait le temps de traitement global du procédé depuis le chargement jusqu'au déchargement des pièces dans l'autoclave aux environs d'une heure ou plus, ce qui peut s'avérer pénalisant pour les rythmes généralement admis dans une chaîne de montage à partir des pièces ainsi nettoyées. On résout donc ce problème en substituant, lors de la détente, un autre fluide comme de l'azote, de l'hélium, du néon ou de l'air sec, etc. au fluide initialement présent dans l'enceinte, tel que le CO2. En effet, l'enthalpie plus faible du fluide de remplacement a pour conséquence un abaissement moindre de la température lors de sa dépressurisation dans les mêmes conditions que celles mises en oeuvre pour le fluide initial, conditions qui sont, par exemple, celles décrites précédemment pour le CO2. Ainsi, pour des temps de détente de l'ordre de quelques minutes ou du même ordre de grandeur que ceux appliqués avec le fluide initial, tel que le CO2r seul, l'abaissement de la température en présence du fluide de remplacement, tel que l'azote, est plus faible et se maintient au-dessus de la température de solidification de la vapeur d'eau. La différence de propriété physique entre les deux fluides, initial et de remplacement, tels que le CO2 et le N2, permet d'envisager des temps de purge beaucoup plus rapide qu'avec le fluide initial, tel que le CO2r seul, le tout pour atteindre des températures internes de l'autoclave et des pièces soumises au nettoyage toujours positives. On obtient ainsi des pièces sèches où la vapeur d'eau de l'air ambiant ne se condense pas à leurs surfaces, ceci afin d'éviter tout risque de corrosion. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description suivante, faite en référence aux dessins joints, dans lesquels : - la figure 1A représente, de manière schématique, une vue latérale en coupe d'un exemple de dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention ; - la figure 1B représente de manière schématique, une vue du dessus, en coupe d'un dispositif pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention représenté sur la figure 1A ; la figure 2 représente, de manière schématique, une vue latérale en coupe d'un exemple d'installation classique dans lequel on ne réalise pas d'injection de tensioactif ; - la figure 3 représente de manière schématique une vue latérale en coupe d'un exemple d'installation simplifié pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention dans lequel on effectue une injection de composé tensioactif dans le fluide dense sous pression ; la figure 4 représente de manière schématique une vue latérale en coupe d'un autre exemple d'installation pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention dans lequel on opère en circuit fermé ; la figure 5 représente de manière schématique une vue latérale en coupe d'un des séparateurs cyclones qui peuvent être mis en oeuvre dans l'exemple d'installation de la figure 4 ; la figure 6 représente de manière schématique, une vue latérale en coupe d'un des séparateurs cyclones qui peuvent être mis en oeuvre dans l'exemple d'installation de la figure 4, ce séparateur permettant la mise en oeuvre de la séparation selon un second mode de réalisation de celle-ci avec une paroi de séparation en matériau fritté. Un exemple de dispositif selon l'invention 15 est décrit sur les figures 1A et 1B. Il est bien évident que le dispositif représenté n'est donné qu'à titre illustratif et nullement limitatif et que diverses variations sont possibles à partir de celui-ci, concernant, par 20 exemple, la forme et la taille des divers éléments composant le dispositif. Un dispositif qui pourrait également convenir est décrit par exemple dans le document FR-A-2 815 559. Le dispositif comprend, tout d'abord, une 25 enceinte fermée étanche (1), plus couramment nommée autoclave, susceptible d'être mise sous pression et pouvant donc résister aux pressions de travail, mises en oeuvre selon l'invention. L'enceinte ou autoclave (1) sera donc conçu 30 pour résister à des pressions, généralement égales ou supérieures à 120 bars et jusqu'à 500 bars. De même, le matériau utilisé pour fabriquer l'autoclave est, de préférence, un matériau compatible avec une mise en contact avec un fluide dense sous pression, ainsi, l'enceinte sera-t-elle généralement en acier inoxydable. L'enceinte ou l'autoclave a généralement, comme montré sur la figure 1A, une forme de cylindre droit, d'un diamètre, de préférence, de 1 à quelques dizaines de centimètres, par exemple 10 cm jusqu'à 1 à plusieurs mètres, par exemple 20 m ; et d'une longueur de quelques dizaines de cm, par exemple 20 cm à plusieurs m, par exemple, 20 m. Le volume de l'autoclave est variable selon les pièces, substrats, à nettoyer, à décontaminer et sera, par exemple, de 1 1 à 10 m3, mais ne connaît pas, en principe, de limitation, conformément à l'invention. L'autoclave ou enceinte cylindrique est placé, de préférence, de façon à ce que son axe principal et ses génératrices soient verticaux. Dans le but de procéder au chargement des substrats, pièces à nettoyer, une des bases circulaires du cylindre, de préférence la base supérieure forme une porte ou couvercle (2) de chargement-déchargement, de préférence dotée d'un système d'ouverture-fermeture rapide, permettant un chargement et un déchargement rapide des pièces. Pour les besoins spécifiques de certains utilisateurs, l'autoclave peut être positionné horizontalement, tout en conservant l'ensemble des dispositifs d'ouverture fermeture rapide. L'autoclave ou enceinte est généralement pourvu d'une double enveloppe (non représentée) alimentée en fluide caloporteur permettant de régler la température à l'intérieur de l'enceinte dans les plages de températures requises, notamment supercritiques. Selon l'invention les pièces, le substrat, à traiter, décontaminer sont soumis à une action mécanique. Cette action mécanique peut être fournie en prévoyant à l'intérieur de l'enceinte ou autoclave, un panier ou tambour en mouvement (3), dans lequel sont placées les pièces à traiter. Généralement, ce tambour ou panier (3) est un tambour ou panier tournant, c'est-à-dire qu'il est animé d'un mouvement de rotation. La vitesse de rotation peut aller, par exemple, de 5 à 500 tours ou même 1500 tours par minute, le mouvement de rotation peut être périodiquement inversé. Le mouvement peut aussi être pendulaire. Ce tambour ou panier tournant est, de même que l'autoclave, généralement sous la forme d'un cylindre droit, vertical, dont l'axe principal (de rotation) se confond, de préférence, avec l'axe principal de l'autoclave. L'autoclave et le panier se présentent donc comme deux cylindres droits verticaux d'axe principal vertical commun, le cylindre formant l'autoclave renfermant le cylindre de plus petite taille formant le panier ou tambour. A titre d'exemple, le tambour ou panier tournant a un diamètre de 1 à quelques dizaines de cm, par exemple 10 cm jusqu'à plusieurs mètres, par exemple, 5 m ; et une longueur de quelques dizaines de cm, par exemple 20 cm à plusieurs mètres, par exemple, 20 m. Le tambour tournant peut être pourvu d'un système d'entraînement qui est un système d'entraînement magnétique sans joint tournant. Mais d'autres systèmes d'entraînement peuvent également être mis en oeuvre. Il n'existe, selon l'invention, généralement, aucune limitation sur le volume et/ou le poids des pièces qui peuvent être reçues par le tambour tournant. La masse des pièces chargées pourra ainsi aller, par exemple, de 1 kg à 10 tonnes. Ce tambour ou panier est perforé, ajouré, doté d'ouvertures de formes variables, il peut être, par exemple, constitué d'un treillis ou d'une grille et définir ainsi une cage d'écureuil , à mailles plus ou moins lâches. Ce tambour ou panier est réalisé en un matériau supportant les conditions régnant dans l'enceinte et le contact avec un fluide dense, sous pression, ce matériau est généralement analogue au matériau constituant l'autoclave. Généralement, la ou les pièces sont disposées à l'intérieur du tambour ou panier tournant sur ou dans des supports, tels que des pinces, des griffes, des racks ou des casiers, fixes ou mobiles, animés par exemple, d'un mouvement de translation, de rotation ou autre. Le mouvement du ou des support(s) peut être imprimé par un arbre (4) actionné par les moyens d'entraînement, par exemple, par le rotor du moteur électrique ou par des moyens magnétiques (5). De préférence cet arbre (4) est aussi l'arbre d'entraînement du tambour. Le panier ou tambour est généralement mis en rotation autour de son axe vertical, par l'intermédiaire d'un arbre vertical se confondant généralement avec ledit axe vertical du panier ou tambour cylindrique. Cet arbre (4) traverse d'une part la paroi de l'autoclave, à savoir la base inférieure circulaire du cylindre (6) opposée à la base supérieure formant porte ou couvercle (2) ou ouverture de chargement, au centre de celle-ci et d'autre part, cet arbre est relié directement au niveau dudit couvercle à des moyens d'entraînement notamment magnétique (5). Cet arbre ou axe (4) qui peut être défini comme un axe ou arbre de transmission est, de préférence, un arbre ou axe creux, qui assure ainsi, de manière commode, l'alimentation (7) de l'enceinte et du tambour en fluide dense sous pression, tel que le CO2r ainsi que son évacuation. L'introduction, l'injection du fluide peut se faire en un seul point mais de préférence elle peut se faire par de multiples orifices d'introduction prévus dans ledit arbre ou axe creux et de préférence régulièrement répartis sur toute la hauteur (longueur) dudit arbre ou axe. Ainsi, sur la figure 1 est prévue une injection de fluide, par exemple de CO2r multipoints, sur trois niveaux (8) : à savoir dans les parties basse, haute et médiane de l'enceinte, ou autoclave (1). L'arbre est généralement en prise directe par l'intermédiaire d'un bloc de couplage avec des moyens d'entraînement tels que des moyens magnétiques (5). De tels moyens sont décrits notamment dans le document FR-A-2 815 559 à la description duquel on pourra se référer. D'autres moyens d'entraînement sont par exemple un moteur électrique de puissance adéquate, situé à l'extérieur de l'enceinte. Un tel mode de mise en mouvement du panier tournant (3) permet de maintenir un couple très important, y compris pour mouvoir des charges, par exemple, métalliques, très lourdes. La porte (2) (couvercle) de chargement/déchargement de l'autoclave peut être elle-même dotée d'un orifice relié par un cordon flexible, résistant à la pression et n'entravant pas son mouvement, qui permet l'évacuation et/ou l'alimentation de l'autoclave en fluide dense sous pression. Le dispositif selon l'invention peut comprendre également une sonde de température (9), et il peut aussi être prévu un emplacement (10) pour une sonde à ultrasons. Le dispositif selon l'invention peut éventuellement comprendre, en outre, des moyens pour soumettre les pièces, simultanément à leur mise en contact avec le fluide ou à leur immersion dans le fluide dense sous pression, à l'action d'un jet à grande vitesse du fluide dense sous pression. Ces moyens sont constitués par une ou plusieurs buse (s) ou ajutage (s) d'aspersion de fluide à très grande vitesse, qui permettent un décapage mécanique des surfaces. Ce second effet mécanique s'ajoute au premier effet mécanique dû au panier tournant et à l'effet dispersant dû au fluide dense sous pression au contact des pièces. Il a, en effet, été montré que lors de la détente du fluide à travers un restricteur, le fluide, tel que le CO2r ne perd pas instantanément sa masse volumique. Celle-ci décroît rapidement, mais progressivement dans le jet en sortie de restricteur. La vitesse et l'énergie cinétique résiduelle s'avèrent suffisantes pour créer un effet mécanique significatif pour extraire et décaper les contaminants présents à la surface de pièces, substrats, à nettoyer. On peut alors profiter des qualités extractantes et dispersantes du fluide, tel que le CO2r dans ce court laps de temps et du phénomène de jet associé à cette détente pour nettoyer ou parfaire le nettoyage de pièces. La pression d'alimentation du fluide dense sous pression arrivant à la ou aux buse(s) est généralement de 10 à 500 bars. Dans ce cas, un différentiel de pression, généralement de 500 à 10 bars, peut être atteint entre la partie amont et la partie aval du dispositif de restricteur(s) ou buses. La ou les buse(s) peut(vent) être fixe(s) ou mobile(s) et cette ou ces buse(s) peut(vent), de même, être placée (s) sur un ou plusieurs support(s) fixe(s) et/ou mobile(s). Ce ou ces support(s) peut(vent) se présenter, 30 par exemple, sous la forme de bras, rampes, couronnes ou autres, fixes ou animées d'un mouvement de rotation, de translation, par exemple, de type va et vient, ou autres. Par exemple, les buses pourront être fixées sur un bras ou couronne tournoyante. Chacun des supports pourra porter de 1 à 100 buses, en fonction de la taille de l'autoclave et en fonction de la géométrie des pièces à nettoyer. Chaque buse pourra générer un ou plusieurs jets de forme conique ou plate, balayant ainsi l'ensemble du panier et des pièces à nettoyer. Si la ou les buses et/ou leur support est(sont) en mouvement, ce dernier est imprimé par un arbre en prise directe ou indirecte avec les moyens d'entraînement, par exemple, avec le rotor du moteur électrique. Le mouvement de la ou des buse(s) et/ou de leur(s) support(s) peut être associé, outre au mouvement du panier ou tambour, au mouvement du support des pièces, ce qui permet d'exposer l'ensemble des différentes faces à nettoyer, à l'effet du ou des jets sous un ou plusieurs angles : cela est particulièrement intéressant dans le cas du nettoyage de pièces complexes. Enfin, la ou les buses peuvent être alimentées en fluide dense sous pression, tel que le CO2r soit par le circuit principal, c'est-à-dire par le même circuit qui permet le remplissage de l'autoclave par l'arbre creux (voir description de l'installation, ci-dessous) et sa pompe de compression, soit par un circuit secondaire, dans lequel tout ou partie du fluide, tel que le CO2r est recyclé par une pompe annexe de recirculation. Le dispositif selon l'invention peut comporter également des moyens pour séparer en continu, à l'intérieur même de l'enceinte fermée, les particules solides et/ou liquides du fluide dense sous pression. Les particules solides de contaminants, polluants sont décollées et mises en mouvement par l'agitation et l'effet des jets, dans la partie inférieure ou la partie supérieure ou les deux parties de l'enceinte. Les tensioactifs, cosolvants, additifs divers sont généralement injectés dans l'enceinte mélangés au fluide tel que le CO2. Enfin, des moyens pour générer des ultrasons sous la forme de une ou plusieurs cannes à ultrasons peuvent être prévus à l'intérieur de l'enceinte à l'emplacement (10) par exemple. La figure 2 représente un exemple d'installation classique dans lequel on ne réalise pas, comme dans l'invention d'injection en ligne ( on line ) de tensioactif non fluoré spécifique. Il est à noter que la figure 2 ainsi que les figures 3 et 4 sont des représentations schématiques des installations, ce qui signifie que certains éléments de ces installations tels que certaines canalisations, vannes, circuits de régulation et autres ont été omis par soucis de simplification. Cette installation comporte un réservoir de fluide (21) par exemple de CO2 qui alimente, par l'intermédiaire d'une canalisation (22) munie de vannes (23) (24) et d'un clapet antiretour (25) un échangeur froid (26) qui permet la liquéfaction du fluide tel que le CO2. Une canalisation d'évent (27) munie d'une vanne (28) est prévue pour vider éventuellement le réservoir de fluide (21) tel que le CO2. Le fluide liquéfié est ensuite envoyé par l'intermédiaire d'une canalisation (29) pourvue d'une vanne (210) dans une pompe (211) qui vaporise le fluide tel que le CO2 et l'envoie par une canalisation (212) munie d'un débitmètre (213) dans un autoclave (214) qui est par exemple celui qui a été décrit plus haut en relation avec les figures 1A et 1B. Le fluide dense sous pression pénètre généralement dans l'autoclave par l'intermédiaire d'un arbre creux (215) qui sert aussi à entraîner en rotation un panier ou tambour tournant (216) et est à ces fins relié à des moyens d'entraînement tels qu'un moteur (217). La figure 3 représente un exemple d'installation simplifié pour la mise en oeuvre du procédé de l'invention dans lequel on effectue une injection de composé tensioactif non halogéné dans le fluide dense sous pression tel que le CO2. Leditcomposé tensioactif est un composé tensioactif spécifique non halogéné, non fluoré, tel que décrit plus haut. Cette installation est sensiblement analogue à celle déjà décrite sur la figure 2 mais elle comporte en outre, de manière fondamentale, selon l'invention un circuit d'injection, d'introduction du ou des composés tensioactifs dans l'autoclave, ou enceinte. Le circuit d'injection comprend généralement un réservoir (218) qui contient le ou les tensioactifs ainsi que le ou les additifs éventuels (complexant, agent mouillant, cosolvant, ...) généralement purs sous forme liquide. Ledit liquide est envoyé par l'intermédiaire d'une canalisation (219) sur laquelle sont prévus une première vanne (220), une pompe (221) (par exemple une pompe manuelle), un clapet antiretour (222) et une deuxième vanne (223), dans l'autoclave ou enceinte (214). La figure 4 représente, de manière schématique, une vue latérale en coupe d'un exemple d'installation plus complète et en circuit fermé pour la mise en oeuvre du procédé selon l'invention. Il est bien évident qu'une telle figure ne représente qu'un exemple de réalisation d'une installation et qu'elle n'est donnée qu'à titre illustratif et non limitatif. Des installations analogues sont décrites notamment dans les documents FR-A-2 815 559 ; FR-A-2 754 464 ; et FR-A-2 798 879 à la description desquels on pourra se référer. Sur cette figure, sont représentés des moyens de mise en contact de la ou des pièces à nettoyer sous la forme d'un extracteur ou autoclave (41). L'autoclave est généralement semblable à celui décrit sur les figures 1A et 1B, ou à celui décrit dans FR-A-2 815-559, mais à des fins de simplification, on a représenté, sur la figure 4, l'autoclave de manière schématique et horizontale si l'on met en oeuvre l'autoclave des figures 1A et 1B qui est vertical, l'installation est adaptée en conséquence. En fait, l'installation selon l'invention est sensiblement analogue à une installation classique pour le traitement, la décontamination ou le nettoyage de pièces par un fluide dense sous pression, par exemple supercritique. En outre, l'installation comporte éventuellement certaines adaptations dues aux caractéristiques spécifiques du procédé mis en oeuvre selon l'invention touchant notamment à l'absence d'eau et à la mise en oeuvre de tensioactifs spécifiques. L'installation, selon l'invention, possède donc tous les avantages inhérents au procédé selon l'invention, tels qu'ils ont déjà été indiqués, ainsi éventuellement que les avantages inhérents, au dispositif de la figure 1, ou a celui du document FR-A-2 815 559, à un dispositif équivalent, disposé par exemple verticalement. A l'intérieur de l'enceinte, de l'autoclave, se trouve un panier ou tambour tournant (42) entraîné par un arbre (43) qui peut être en prise directe avec des moyens d'entraînement, tels qu'un moteur électrique (44), ou qui peut être entraîné par des moyens magnétiques. De même, éventuellement, l'autoclave peut être également animé d'un mouvement, par exemple, de rotation, de préférence, en étant entraîné par le même arbre ou axe que le panier ou tambour tournant. L'autoclave est capable de supporter la pression mise en oeuvre dans le procédé de l'invention et il est également muni de moyens de chauffage et de régulation de la température sous la forme, par exemple, d'une double enveloppe thermostatée (non représentée), dans laquelle circule un fluide caloporteur adéquat. Le volume de l'autoclave est variable, il est fonction notamment du volume des pièces à traiter, il peut être facilement déterminé par l'homme du métier. L'extracteur ou autoclave reçoit les pièces, substrats à traiter, à nettoyer (45), qui sont placées, de préférence, sur un ou plusieurs support(s) ou grille(s), à l'intérieur du panier ou tambour tournant (42). Sur la figure 4, l'installation représentée ne comporte qu'un seul extracteur ou autoclave (41), il est bien évident que l'installation peut comprendre plusieurs extracteurs, par exemple, de 2 à 10, disposés, par exemple, en série. L'installation comprend également des moyens pour amener un fluide, tel que du CO2 à l'état dense et sous pression, par exemple à l'état supercritique. Ainsi, sur la figure 4, le fluide, par exemple, du CO2r en provenance d'une canalisation de recyclage (46), et/ou éventuellement d'un réservoir de stockage et d'appoint, par exemple, de CO2 (47) pénètre-t-il, par l'intermédiaire d'une vanne (48) dans un réservoir de liquéfaction (49) muni de moyens de régulation de température sous la forme d'une double enveloppe thermostatée (410), dans laquelle circule un fluide caloporteur adéquat (411, 412). Ledit fluide, tel que du CO2r est ainsi liquéfié et circule au travers d'un débitmètre (413), puis est pompé et comprimé par l'intermédiaire d'une pompe (414), par exemple, une pompe de compression de type à membrane ou à piston ou, par exemple, d'un compresseur vers l'autoclave (41). Avant d'être introduit dans l'extracteur (41), par l'intermédiaire d'une vanne (415), le fluide, par exemple, le CO2 pompé, est réchauffé dans un échangeur (416), dit échangeur supercritique , dans lequel il est réchauffé pour se trouver dans des conditions où il est sous la forme d'un fluide dense et sous pression, en particulier, d'un fluide dense supercritique. C'est-à-dire que le fluide, est, dans cet échangeur réchauffé au-delà de sa température critique qui est, par exemple, de 31,1 C, dans le cas du CO2. Le fluide est (voir figure 1) introduit, de préférence, dans l'autoclave, par l'intermédiaire de l'arbre d'entraînement du panier ou tambour tournant, qui est creux. De préférence, le même circuit alimente également les ajutages ou buses de pulvérisation prévus dans l'autoclave. Sur la figure 4, on a également représenté des moyens d'injection de tensioactif(s) sous la forme d'une pompe haute pression (417) alimentée par un réservoir (418), qui permet l'apport progressif d'une quantité connue de tensioactif(s) dans le fluide comprimé, par l'intermédiaire d'une canalisation (419) reliée à la canalisation d'alimentation en fluide de l'extracteur (41), en amont de l'échangeur (416) et en aval de la pompe de compression (414). Des moyens d'injection analogues communs ou séparés pour les éventuels cosolvants, complexants, agents mouillants, tensioactifs anticoagulants et dispersants, peuvent être prévus. C'est donc le mélange formé par le fluide comprimé et le tensioactif et le ou les autres additifs éventuels qui est amené à la température de travail par l'intermédiaire de l'échangeur (416). Mais il est bien évident que tous ou certains parmi les tensioactifs, et additifs optionnels peuvent être introduits directement dans l'autoclave, enceinte, avant ou après la mise en pression de celle-ci. De même, tous ou certains parmi les tensioactifs et additifs optionnels peuvent être introduits directement dans l'autoclave avant, après ou simultanément à l'introduction des substrats, pièces à décontaminer, nettoyer dans ladite enceinte. Toute combinaison, variation, en ce qui concerne l'emplacement de l'introduction, l'instant de celle-ci et la quantité et la nature des composés injectés, introduits est bien sûr possible. Selon l'invention, le mélange du fluide, du ou des tensioactifs et éventuellement additifs optionnels entre en contact avec les pièces, substrats et les nettoie dans l'enceinte de l'extracteur (41), tandis que les substrats, pièces à traiter sont agités en permanence du fait du mouvement par exemple de rotation qui est communiqué au panier, tambour, et que, éventuellement, ce même fluide est projeté à grande vitesse sur les pièces. On extrait ainsi les composés contaminants polluants inorganiques solides en particules indésirables. Selon la taille des pièces à traiter, une ou plusieurs pièces seront traitées simultanément. A l'entrée de l'autoclave d'extraction (41), le fluide supercritique sera, par exemple, une solution homogène de fluide, tel que du CO2 avec le(s) tensioactif(s) et le ou les additifs éventuels. Dans l'autoclave, les particules solides de composés polluants, contaminants, extraites des substrats, pièces, sont mises en suspension et forment une sorte de fumée dans le fluide dense sous pression tel que le CO2 supercritique qui est ensuite évacuée, de préférence, par un orifice se trouvant dans la partie supérieure de l'autoclave par exemple sur la paroi latérale de celui-ci ou dans le couvercle supérieur. Cette fumée est envoyée vers des moyens de séparation reliés à l'extracteur ou autoclave (41) et comprenant, par exemple, trois séparateurs de type cyclone (420, 421, 422) reliés en série, chacun d'entre eux étant précédé d'une vanne de détente automatique (423, 424, 425), la première de ces vannes (423) étant de préférence asservie à la pression au sein de l'autoclave. Trois séparateurs de type cyclone (420, 421, 422) ont été représentés sur la figure 4, mais il est bien évident que le nombre, le type et la succession des séparateurs peuvent varier. Il est ainsi possible de ne mettre en oeuvre que deux cyclones, ou bien on peut utiliser 4 ou 5 cyclones. La détente à laquelle est soumis le fluide s'opère à température constante. Dans le premier ou dans chacun des séparateurs (420), se produit une séparation ou démixtion, d'une part, des particules solides de composés inorganiques extraits, éventuellement liées au tensioactif, adsorbées avec le tensioactif et, d'autre part, d'un fluide par exemple d'un gaz, tel que du CO2 qui contient éventuellement les tensioactifs libres dans le cas où ceux-ci ne sont pas liés aux particules. Les particules inorganiques solides de composés extraits des pièces sont soutirées (426, 427, 428) éventuellement avec le tensioactif, par exemple, à la base des séparateurs, et récupérées, puis éventuellement soumises à de nouvelles opérations de séparation, d'extraction ou de purification, par exemple, centrifugation, décantation ou extraction liquide/liquide, ou détruits. La séparation ou démixtion dans chacun des séparateurs de type cyclone (420), (421), (422) peut intervenir selon deux modes de réalisations différents. Dans un premier mode de réalisation, on sépare d'une part la contamination, à savoir les particules solides de composés inorganiques extraits tels que le PuO2, avec le composé tensioactif non halogéné solubilisé qui précipite avec la contamination, et d'autre part, le fluide tel que le CO2. Dans un second mode de réalisation de la séparation, on sépare d'une part la contamination, à savoir les particules solides de composés inorganiques tels que le PuO2, et d'autre part, une phase de fluide tel que le CO2r le composé tensioactif non halogéné se trouvant dans ladite phase de fluide, généralement à l'état supercritique, tel que le CO2 et pouvant être ainsi recyclé. La figure 5, représente de manière schématique le fonctionnement d'un des séparateurs (420), (421), (422) en particulier du séparateur (420) dans le cas où l'on opère la séparation selon le premier mode de réalisation de celle-ci avec précipitation du tensioactif. La fumée de fluide tel que le CO2 et de particules solides avec le tensioactif adsorbé, qui forment une seule phase est introduite dans ledit cyclone par la canalisation (51). Les particules solides sont séparées par un effet conjugué de vortex et de diminution de la pression et de la densité du fluide qui perd ainsi l'essentiel de son pouvoir solvant, voire tout son pouvoir solvant, s'il redevient gazeux. Les particules, avec le tensioactif qui précipite, sont évacuées par l'orifice inférieur (52) tandis que le fluide tel que le CO2 épuré s'échappe par l'orifice supérieur (53). Les particules de contaminants par exemple d'oxydes métalliques sont récupérées en présence de tensioactif. Dans ce mode de réalisation, les conditions de pression et de température influent sur la séparation car elles contrôlent le pouvoir solvant du fluide tel que le CO2r et par conséquent la précipitation du tensioactif. Selon le procédé de l'invention dans ce mode de réalisation de la séparation, on fait en sorte de bien contrôler la diminution de la pression et de densité. De manière idéale, en particulier, dans le premier cyclone (420), la densité du fluide tel que CO2 doit permettre de garder en phase dense par exemple supercritique, les tensioactifs tout en relarguant les particules seules. Un second voire un troisième cyclone comme représenté sur la Figure 4 permettent de piloter la fin de la détente du fluide tel que le CO2 afin de revenir à la pression d'entrée du gaz. Lorsque l'on procède à la séparation ou démixtion selon le second mode de réalisation de celle- ci, les particules de contaminants sont séparés indépendamment du tensioactif qui ne précipite pas avec lesdites particules. En effet, dans le procédé de l'invention, comme les particules de contaminants, tels que le PuO2, ne sont à aucun moment solubilisées dans le fluide supercritique, il est possible, de séparer celles-ci indépendamment du tensioactif. Il suffit pour cela de réaliser une séparation sans chute de pression et de température, une séparation isobare, ce qui permet aussi au tensioactif de rester en phase supercritique, par exemple en phase CO2 supercritique. La séparation des particules de contaminant, par exemple de PuO2, peut se faire par effet vortex ou bien par filtration à l'aide de tout moyen adéquate : par exemple une paroi un matériau fritté. La séparation selon le second mode de réalisation peut être mise en oeuvre dans un appareil analogue à celui décrit sur la figure 5 mais dans lequel la pression et la température sont maintenues constantes, la séparation des particules de contaminant se faisant dans cet appareil sous l'effet d'un simple effet vortex. Bien entendu, dans le cas où l'appareil de la figure 5 est mis en oeuvre selon le second mode de réalisation de la séparation, on évacue par l'orifice inférieur (52) du séparateur cyclone uniquement des particules de contaminant exemptes de tensioactif, tandis que par l'orifice supérieur (53) s'échappe non plus du fluide pur mais du fluide, tel que du CO2r dans lequel sont solubilisés les tensioactifs. La figure 6 représente un séparateur pour la mise en oeuvre de la séparation selon le second mode de réalisation de celle-ci dans lequel la séparation des particules solides de contaminant est réalisée par l'intermédiaire d'une paroi (54) en un matériau fritté tel que l'acier inoxydable. Cette paroi (54) se présente sous la forme d'un cylindre situé dans le prolongement de l'orifice supérieur (53) du séparateur et s'étendant jusqu'à l'orifice de sortie inférieur (52) du séparateur cyclone. Il est défini ainsi une zone de séparation fluide solide (55) au voisinage de la base de ladite paroi (54)en matériau fritté. L'appareil de la figure 6 fonctionne sans chute de pression et de température. Dans la configuration où la séparation cyclonique est effectuée selon le second mode de réalisation le tensioactif est présent dans la phase supercritique par exemple CO2 SC en sortie de séparateur. La pression reste élevée et constante : on opère de manière isobare et à température constante. Cette configuration selon le second mode de réalisation permet de travailler avec des pompes classiques pour l'ensemble des séparateurs, fonctionnant avec du fluide, tel que du CO2 liquide. Il est possible dans un second séparateur (420), voire un troisième séparateur de faire une détente pour séparer le tensioactif et d'obtenir du fluide, tel que du CO2r gazeux. Dans le cas où le tensioactif serait recyclé directement en tête de procédé, des compresseurs devront être utilisés pour permettre la circulation dans la boucle supercritique. En effet, la pression reste alors constante (et donc élevée) pour garder le tensioactif solubilisé en tout point du procédé. Le gaz issu de la séparation, tel que du CO2 (qui contient éventuellement les tensioactifs libres) est épuré, puis envoyé dans les moyens de recyclage du fluide, qui comprennent, essentiellement, une canalisation (46) et un échangeur froid (429) ou liquéfacteur, par exemple, sous la forme d'une enceinte thermostatée, pour être dirigé vers la réserve liquide (49) à basse température, maintenue par l'intermédiaire d'un bain réfrigérant qui refroidit et liquéfie le fluide (411, 412), tel que le CO2 contenant éventuellement les tensioactifs. Les moyens d'épuration (430) ont été représentés sur la figure 4 par une colonne à reflux ou une colonne à charbon actif (430) placée sur les moyens de recyclage du fluide. Il est à noter que, éventuellement, on peut faire recirculer en permanence, lors du nettoyage, le fluide dense sous pression, grâce à une pompe de recirculation. Le dispositif peut comprendre, en outre, des moyens pour introduire un autre fluide d'enthalpie plus faible que le fluide dense sous pression, à l'intérieur de l'enceinte sous pression, et y remplacer tout ou partie de celui-ci lors d'une étape finale de détente. L'introduction du fluide d'enthalpie plus faible et chimiquement inerte se fait par le haut ou par le bas de l'autoclave selon les densités respectives du fluide d'enthalpie plus faible et chimiquement inerte et du fluide dense sous pression à éliminer. Enfin, l'installation comprend des moyens de régulation (non représentés), notamment de la pression, dans les différentes parties du procédé, qui comprennent une chaîne de régulation composée de capteurs de pression, de régulateurs et de vannes à aiguille pilotées pneumatiquement. Par exemple, au cours de l'étape finale de détente avec introduction éventuelle d'un fluide de remplacement d'enthalpie plus faible, une régulation pourra s'opérer entre la température de la paroi (à l'aide d'une sonde) et le pourcentage d'ouverture de la vanne de détente. Le procédé est, selon l'invention, mis en oeuvre dans l'installation de la figure 4, selon une succession d'étapes, qui est généralement la suivante : - disposer les pièces dans le réacteur par exemple dans le panier et sur leurs supports ; mise en pression et température de travail ; - mise en rotation ; - mise en circulation optionnelle du fluide, tel que le CO2 ; -mise en débit de renouvellement du fluide, tel que le CO2 ; -détente/séparation, recyclage ; - décompression et récupération des pièces. L'invention va maintenant être décrite en référence aux exemples suivants, donnés à titre illustratif et non limitatif. Exemple On a réalisé le traitement ou nettoyage d'échantillons, constitués de pièces et/ou éprouvettes métalliques de forme complexe, par le procédé de l'invention, en utilisant une installation analogue à celle de la figure 1, le fluide étant du CO2 dense, sous pression. Plus précisément, cette installation comprend : - une réserve de CO2 sous la forme d'une sphère d'environ 300 kg, une telle sphère est disponible dans le commerce ; - un liquéfacteur sous la forme d'une enceinte en acier d'environ 2 litres et thermostatée à basse température, par l'intermédiaire d'un bain réfrigérant ; - une pompe de compression de 0 à 300 bars et d'un débit maximum de 100 kg/h ; - un échangeur supercritique sous la forme d'une double enveloppe thermostatée ; - un extracteur spécifique, sous la forme d'un autoclave thermostaté muni d'une agitation (agitateur à pales) ; - de trois séparateurs de type cyclone et dotés de vannes de détente automatiques. Les échantillons à nettoyer sont des éprouvettes et/ou pièces de formes complexes en acier inoxydable, préalablement contaminées par du CeO2 à raison de 5g par kg. Exemple 1 Dans cet exemple, on montre l'efficacité du nettoyage induit par l'utilisation conjointe : de CO2 comme solvant, d'un tensioactif spécifique non halogéné, et des effets mécaniques provoqués par une agitation à l'aide d'un agitateur à pales à 1500 tr/minutes. La durée du cycle de nettoyage, décontamination est de 30 minutes. L'expérimentation est réalisée sur des plaques d'acier inoxydable rectangulaires (5 x 5 cm), préalablement tarées et dont une face est enduite mécaniquement par frottement d'un contaminant. Les pièces sont contaminées par 5g de CeO2 par kg. La masse surfacique de contaminant est déterminée par pesée avant et après nettoyage par CO2. L'efficacité du nettoyage en pourcentage est obtenu par la formule suivante : masse surfacique de contaminant après nettoyage 1 - masse surfacique de contaminant avant nettoyage Dans une première expérience, on réalise la décontamination, le nettoyage d'une éprouvette conformément au procédé de l'invention, en mettant en oeuvre du CO2 à 250 C et 40 bar auquel on a ajouté un tensioactif non halogéné qui est le PLURONIC PE 8100 (OE)3-(OP)42-(OE)3 disponible auprès de la société BASF , à raison de 100 mg de PE 8100 dissous dans 2 g d'éthanol. Le milieu d'extraction dans lequel sont plongées les pièces est agité à raison de 1500 tr/minute. A des fins de comparaison, on réalise : - le nettoyage d'une plaque contaminée par CeO2 dans les mêmes conditions, mais par simple contact entre celle-ci et du CO2r sans addition de tensioactif, et sans agitation, - le nettoyage d'une plaque contaminée dans les mêmes conditions, avec addition d'un tensioactif qui est le PE 8100 à raison de 40 mg, mais sans agitation. Efficacité % = x 100 Le tableau 1 présente cette comparaison, avec la contamination surfacique et les conditions opératoires. TABLEAU 1 Tensioactif Pression Température Agitation Efficacité Sans 250 bar 40 C Non 0% PE 8100 (40 mg) 250 bar 40 C Non 0% PE 8100 + éthanol 250 bar 40 C 1500 tr/min 85% Le Tableau 1 montre l'efficacité considérablement plus importante du procédé de l'invention combinant fluide supercritique, tensioactif spécifique non halogéné et action mécanique (agitation) par rapport à un procédé où l'on ne réalise pas d'agitation bien que l'on mette en oeuvre un tensioactif non halogéné, et par rapport à un procédé ne mettant en oeuvre ni agitation, ni tensioactif non halogéné, notamment non fluoré. REFERENCES 1. Murzin, A. A., V. Romanovsky, A. Y. Shadrin and I. Smirnov (1998). Supercritical fluid extraction of uranium, transuranics and rare earth elements from solid surface. 5th Meeting on Supercritical Fluids. 2. Wai, C. M., Y. Lin, M. Ji, K. L. Toews and N. G. Smart (1999). "Extraction and separation of U and lanthanides with supercritical fluids." American Chemical Society 716: 390-402. 3. 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Procédé de décontamination, de nettoyage, d'un substrat solide contaminé par des contaminants inorganiques solides en particules, dans lequel on met en contact ledit substrat solide avec un milieu d'extraction, exempt d'eau, comprenant un fluide dense sous pression et au moins un composé tensioactif non halogéné constitué uniquement d'atomes choisis parmi O, N, C et H, et on soumet simultanément le substrat solide et/ou le milieu d'extraction à une action mécanique.
1. Procédé de décontamination, de nettoyage, d'un substrat solide contaminé par des contaminants inorganiques solides en particules, dans lequel on met en contact ledit substrat solide avec un milieu d'extraction, exempt d'eau, comprenant un fluide dense sous pression et au moins un composé tensioactif non halogéné constitué uniquement d'atomes choisis parmi 0, N, C et H, et on soumet simultanément le substrat solide et/ou le milieu d'extraction à une action mécanique. 2. Procédé selon la 1, dans lequel ledit composé tensioactif abaisse la valeur de la tension interfaciale de référence eau/fluide en dessous de 10mN.m71. 3. Procédé selon la 1, dans lequel ledit composé tensioactif non halogéné, notamment non fluoré est choisi parmi les copolymères blocs de poly(oxyde d'éthylène) POE et de poly(oxyde de propylène) POP tels que les copolymères di-blocs (OE)x-(OP)y, les copolymères tri-blocs (OE)x-(OP)y-(OE)x et les copolymères triblocs (OP),-(OE)y-(OP)x, où x et y sont des nombres entiers de 2 à 80 avec x différent de y ; les tensioactifs ioniques tels que l'AOT (bis-2-éthylhexyl-sulfoccinate de sodium) et ses dérivés ; et les tensioactifs géminés de structure chimique générale R1- (OE) x-R2- (OE) x-R3 où R1r R2 et R3 représentent des groupements hydrocarbonés, les (EO) x représentent des poly(oxydes d'éthylène)s et x est un nombre entier de 2 à 80. 4. Procédé selon l'une quelconque des 1 et 2, dans lequel le composé tensioactif non halogéné représente de 0,01 à 1% en poids dudit milieu d'extraction. 5. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le fluide dense sous pression est à une pression de 50 à 700 bars, de préférence de 100 à 300 bars et à une température de 15 à 200 C, de préférence de 20 à 80 C, mieux de 40 à 60 C. 6. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit fluide dense sous pression est à l'état liquide ou supercritique. 7. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit fluide dense sous pression est à l'état supercritique. 8. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel on effectue des cycles de compression/décompression. 9. Procédé selon la 8, dans lequel lesdits cycles de compression/décompression sont réalisés avec une amplitude de variation de pression de 10 à 100 bars et des intervalles de temps de 10 secondes à 10 minutes. 10. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ledit fluide est choisi parmi le dioxyde de carbone ; l'hexafluorure de soufre ; l'oxyde nitreux ; le protoxyde d'azote ; les alcanes légers ayant, par exemple, de 1 à 5 atomes de carbone, tels que le méthane, le propane, le butane,l'isobutane et le pentane ; les alcènes de 2 à 5C, comme l'éthylène et le propylène ; et certains liquides organiques, comme le méthanol et l'éthanol. 11. Procédé selon la 10, dans lequel le fluide dense, sous pression est le CO2. 12. Procédé selon l'une quelconque des précédentes dans lequel ladite action mécanique est choisie parmi une ou plusieurs parmi une agitation, une turbulence, un cisaillement, une action électromécanique et une action ultrasonique. 13. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le milieu d'extraction comprend en outre un cosolvant. 14. Procédé selon la 13, dans lequel ledit cosolvant est choisi parmi les alcools, aliphatiques inférieurs de 1 à 5 atomes de carbone, tels que l'éthanol, le méthanol, le butanol ; les cétones telles que l'acétone ; les terpènes ; les cyclohexanes ; et leurs mélanges. 15. Procédé selon l'une quelconque des 13 à 14, dans lequel ledit cosolvant représente de 0,01 à 10% en poids du milieu d'extraction. 16. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le milieu d'extraction comprend un agent mouillant. 17. Procédé selon la 16, dans lequel le composé tensioactif non halogéné joue aussi le rôle d'agent mouillant. 18. Procédé selon la 16 ou 17, dans lequel l'agent mouillant est choisi parmi les 84 2897786 esters de phosphates éthoxylés, le composé (chaîne hydrocarbonée en c, à Clo) -HPO4, les composés R1- (OE) X-R2- (OE) X-R3 où R1r R2, R3 et x sont tels que définis dans la 3, et le 5 bis-2-éthylhexyl-sulfoccinate de sodium. 19. Procédé selon l'une quelconque des 16 à 18, dans lequel l'agent mouillant représente de 0,01 à 1% en poids du milieu d'extraction. 10 20. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le milieu d'extraction comprend un agent tensioactif et anticoagulant. 21. Procédé selon la 19, dans 15 lequel le composé tensioactif non halogéné joue aussi le rôle d'agent tensioactif anticoagulant. 22. Procédé selon la 20 ou 21, dans lequel l'agent tensioactif et anti-coagulant est choisi parmi les copolymères tri-blocs (OE)x-(OP)y-(OE)X 20 où x et y sont des nombres entiers de 2 à 80, avec x différent de y. 23. Procédé selon l'une quelconque des 20 à 22 dans lequel l'agent tensioactif et anti-coagulant représente de 0,01 à 1% en poids du 25 milieu d'extraction. 24. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le milieu d'extraction comprend en outre un agent complexant. 25. Procédé selon la 23, dans 30 lequel l'agent complexant est choisi parmi les (3 dicétones, les dithiocarbamates, le (TBP) 85 2897786 tributylphosphate, les éthers couronnes, et les mélanges de ceux-ci. 26. Procédé selon l'une quelconque des 24 et 25, dans lequel l'agent complexant 5 représente de 0,01 à 1% en poids du milieu d'extraction. 27. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel, suite à l'extraction par le fluide dense sous pression, le 10 fluide et le composé tensioactif non halogéné d'une part et les contaminants inorganiques solides en particules d'autre part, ou bien le fluide d'une part et le composé tensioactif non halogéné et les contaminants inorganiques solides en particules d'autre 15 part, sont séparés par une ou plusieurs étapes de séparation physico-chimique ; et le fluide, le composé tensioactif non halogéné et les autres additifs éventuels sont recyclés, reconditionnés ensemble, ou bien le fluide est recyclé, reconditionné seul. 20 28. Procédé selon la 27, dans lequel la ou lesdites étapes de séparation physico-chimiques sont réalisées dans des séparateurs cyclones. 29. Procédé selon la 28, dans 25 lequel on sépare, d'une part, les particules solides de composés inorganiques extraits, tels que le PuO2, avec le composé tensioactif non halogéné et, d'autre part, le fluide, cette séparation étant effectuée par un effet conjugué de vortex et de diminution de la densité 30 du fluide. 30. Procédé selon la 28, dans lequel on sépare, d'une part, les particules solides de composés inorganiques, tels que le PuO2, et, d'autre part, une phase de fluide tel que le CO2r le tensioactif non halogéné se trouvant dans cette phase de fluide, cette séparation étant effectuée sans chute de pression ou de température, par effet vortex, ou bien par filtration, par exemple à l'aide d'une paroi en matériau fritté. 31. Procédé selon l'une quelconque des 28 à 30, dans lequel, avant son recyclage, le fluide, par exemple gazeux est purifié par une ou plusieurs étape(s) d'adsorption et/ou liquéfaction et/ou (re)distillation. 32. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le substrat à nettoyer, décontaminer est placé dans un tambour ou panier perforé en mouvement à l'intérieur d'une enceinte sous pression contenant le fluide dense sous pression. 33. Procédé selon la 32, dans lequel le tambour ou panier est animé d'un mouvement de rotation. 34. Procédé selon l'une quelconque des 32 et 33, dans lequel le substrat est soumis, en outre, simultanément à l'action d'un jet à grande vitesse du fluide dense. 35. Procédé selon l'une quelconque des 32 à 34, dans lequel le milieu d'extraction et/ou le substrat à décontaminer est soumis en outre à l'action d'ultrasons. A 87 2897786 36. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le substrat est en un matériau solide choisi parmi les métaux, les alliages métalliques, éventuellement plaqués, comme 5 l'aluminium, le titane, l'acier, l'acier inoxydable, le cuivre, le laiton, et tout autre alliage, ou métal plaqué ; les bois ; les bétons ; les ciments ; les tissus artificiels synthétiques ou naturels ; les verres ; les matériaux organiques tels que les 10 polymères, les plastiques, les résines, les latex, les caoutchouc, etc. ; et les matériaux composites comprenant un plusieurs parmi lesdits matériaux. 37. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les 15 contaminants inorganiques solides sont choisis parmi les composés polaires. 38. Procédé selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel les contaminants sont des métaux ou métalloïdes libres 20 et/ou des composés de métaux ou de métalloïdes. 39. Procédé selon la 38, dans lequel lesdits composés de métaux ou métalloïdes sont choisis parmi leurs oxydes, leurs sels, et leurs dérivés organométalliques. 25 40. Procédé selon l'une quelconque des 38 et 39, dans lequel les métaux ou métalloïdes sont sous la forme de leurs isotopes radioactifs ou non. 41. Procédé selon la 40, dans 30 lequel lesdits isotopes radioactifs sont des isotopes du strontium, du césium, de l'iode, de l'américium, duplutonium, de l'uranium, du thorium, du néodyme, du lanthane, du cobalt ; le tritium. 42. Procédé selon l'une quelconque des 39 à 41, dans lequel le contaminant est un oxyde choisi parmi le PuO2, le Ce02, le Nd203, et les oxydes de césium, antimoine, manganèse, cobalt, argent, cérium, américium.
B
B08,B01
B08B,B01D
B08B 7,B01D 11
B08B 7/04,B01D 11/02
FR2899701
A1
SYSTEME ET PROCEDE POUR PROFILS DE REFROIDISSEMENT ADAPTATIFS DE SYSTEMES INFORMATIQUES.
20,071,012
La présente invention concerne de façon générale le domaine de refroidissement des systèmes de traitement d'in-formations, et plus particulièrement un système et un procédé pour profils de refroidissement adaptatifs des systèmes de traitement d'informations. Du fait de la valeur et de l'utilisation croissantes des informations, les individus et les entreprises cherchent des moyens supplémentaires pour traiter et mémoriser les informations. L'un des choix mis à la disposition des utilisateurs est un système de traitement d'informations. Un système de traitement d'informations, d'une manière générale, traite, compile, mémorise, et/ou communique des informations ou des données à des fins commerciales, personnelles ou autres de manière à permettre aux utilisa- teurs d'exploiter la valeur des informations. Du fait que les besoins et impératifs en termes de technologie et de traitement d'informations varient entre des utilisateurs différents ou des applications différentes, les systèmes de traitement d'informations peuvent également varier en fonction des informations qui sont traitées, de la manière dont les informations sont traitées, de la quantité d'informations qui sont traitées, mémorisées, ou communiquées, et du degré de rapidité et d'efficacité avec le-quel les informations peuvent être traitées, mémorisées, ou communiquées. Les variations des systèmes de traite-ment d'informations permettent aux systèmes de traitement d'informations d'être généraux ou configurés pour un utilisateur spécifique ou une utilisation spécifique telle que le traitement de transactions financières, les réser-vations de vols, le stockage de données d'entreprise, ou les communications globales. De plus, les systèmes de traitement d'informations peuvent inclure une variété de composants matériels et logiciels qui peuvent être configurés pour traiter, mémoriser, et communiquer des infor- mations et peuvent inclure un ou plusieurs systèmes in- formatiques, systèmes de stockage de données, et systèmes de gestion de réseau. Les systèmes de traitement d'informations sont typique-ment constitués d'une large variété de composants de traitement sélectionnés pour assurer des caractéristiques de performance voulues. Par exemple, les systèmes de traitement d'informations sont constitués d'une ou de plusieurs unités centrales de traitement (CPU) ayant une variété de vitesses de fonctionnement, de lecteurs de disque dur et de mémoires à accès direct ayant une varié-té de capacités de stockage et de vitesses d'accès, et d'une variété de cartes fille qui assurent diverses fonctions, telles que des interfaces réseau et de périphériques. En général, chacun de ces composants de traitement produit un excès de chaleur qui est expulsé du système de traitement d'informations à l'aide d'un ou de plusieurs ventilateurs de refroidissement. La taille et les caractéristiques fonctionnelles des ventilateurs de refroidissement d'un système de traitement d'informations dépen- dent non seulement de la quantité de chaleur excessive produite par les composants mais également de la taille et de la forme du châssis qui loge les composants et des conditions de fonctionnement externes, telles que la température de l'air externe et la proximité d'autres systè- mes de traitement d'informations. Durant la conception d'un système de traitement d'informations, ces facteurs sont pris en compte pour construire un profil de refroidissement qui règle les vitesses des ventilateurs de refroidissement pour des conditions de fonctionnement dé- tectées afin de maintenir des paramètres de refroidisse-ment voulus. Idéalement, la vitesse des ventilateurs de refroidissement est réglée dans une plage qui produit un bruit acoustique minimal qui est sinon gênant pour les utilisateurs. Une difficulté rencontrée avec l'établissement d'un pro-fil de refroidissement pour déterminer les vitesses de ventilateur de refroidissement est que les utilisateurs modifient quelquefois la configuration d'un système de traitement d'informations après la livraison du système par le fabricant. Par exemple, les utilisateurs insèrent souvent des cartes d'extension qui génèrent de la chaleur supplémentaire et rejètent les profils de refroidissement établis par le fabricant. Les changements des configura- tions matérielles sont particulièrement problématiques lorsque les systèmes de traitement d'informations ont des impératifs de refroidissement sensibles, tels que les systèmes serveurs qui sont typiquement installés dans des petits espaces. Par exemple, les systèmes de traitement d'informations serveurs lames sont souvent assemblés sous forme de "lames" à l'intérieur d'un châssis de serveur lame. Chaque lame a typiquement un gestionnaire de système, tel qu'un BMC, qui règle les contraintes de fonctionnement, telles que les vitesses des ventilateurs de refroidissement. L'insertion de composants matériels supplémentaires dans une lame affectera non seulement le profil de refroidissement de cette lame mais également les profils de refroidissement des lames proches. Des profils de refroidissement non optimaux peuvent, par exemple, donner en résultat des ventilateurs de refroidissement de certaines lames qui fonctionnent à des vitesses croissantes avec un excès de bruit acoustique tan-dis que d'autres lames ont des ventilateurs de refroidissement qui fonctionnent à des vitesses réduites qui four- nissent un refroidissement moins efficace. De plus, les profils de refroidissement non optimaux peuvent conduire à une contrainte thermique qui réduit la durée de vie des composants de traitement du système de traitement d'in-formations. Par conséquent, il serait souhaitable de disposer d'un système et d'un procédé qui adaptent un profil de refroidissement d'un système de traitement d'informations à des changements de la configuration matérielle. Selon la présente invention, il est proposé un système et un procédé qui réduisent sensiblement les inconvénients et les problèmes associés à de précédents procédés et systèmes pour établir système de traitement 10 froidissement appliqué un profil de refroidissement d'un d'informations. Un profil de repour faire fonctionner un ventila- teur de refroidissement traitement d'un système adapté pour s'adapter à pour refroidir les composants de de traitement d'informations est des changements dans la configu- ration matérielle du système de traitement d'informa- 15 tions, tels que l'ajout ou le retrait de composants de traitement à l'intérieur d'un châssis du système de traitement d'informations. Plus spécifiquement, un processeur de gestion fonction- nant dans un système de traitement d'informations gère le 20 fonctionnement d'un ventilateur de refroidissement conformément à un profil de refroidissement. Le profil de refroidissement est établi sur la base du profil thermi- que de composants de traitement disposés dans un châssis du système de traitement d'informations. Lors de la dé-25 tection d'un changement de la configuration matérielle du système de traitement d'informations qui affecte le pro- fil thermique, un moteur de profil de refroidissement rè-gle le profil de refroidissement pour s'adapter à la configuration nouvellement détectée, comme en adaptant un 30 algorithme qui agit sur la vitesse de ventilateur de re- froidissement pour prendre en compte un profil thermique d'un composant de traitement ajouté ou retiré. Le profil thermique est récupéré à partir d'un composant ajouté, prélevé d'un tableau sur le système de traitement d'in-35 formations ou prélevé d'un tableau distant via un réseau. Le profil de refroidissement est dérivé d'une modification d'un profil de refroidissement existant avec l'application du profil thermique du composant ou prélevé d'un tableau de profils de refroidissement qui associe les profils de refroidissement avec diverses configurations matérielles. Dans un mode de réalisation, le profil de refroidissement est récupéré à partir d'un système de traitement d'informations distant qui prend en considération des facteurs supplémentaires, tels que la proximité d'autres systèmes de traitement d'informations et les profils thermiques et les profils de refroidissement de ces systèmes. Plus précisément, la présente invention a pour objet un système de traitement d'informations comportant : un châssis ; une pluralité de composants de traitement, dis-posés dans le châssis et aptes à traiter des informations ; un ventilateur de refroidissement, disposé dans le châssis à proximité des composants de traitement et apte à fonctionner à des vitesses sélectionnables pour fournir un écoulement d'air de refroidissement aux composants de traitement ; un processeur de gestion, disposé dans le châssis et interfacé avec le ventilateur de refroidissement, ce processeur de gestion étant apte à sé- lectionner la vitesse de fonctionnement du ventilateur de refroidissement en fonction de conditions environnementales détectées et d'un profil de refroidissement ; et un moteur de profil de refroidissement, interfacé avec le processeur de gestion, ce moteur de profil de refroidis- sement étant apte à ajuster le profil de refroidissement en cas de changement détecté dans les composants de traitement disposés dans le châssis. Selon diverses caractéristiques subsidiaires : ù lorsque le changement détecté dans les composants de 35 traitement comprend l'ajout d'un composant de traite- ment, le système de traitement d'informations comporte un profil thermique associé au composant de traitement ajouté, le moteur de profil de refroidissement appliquant le profil thermique pour ajuster le profil de refroidissement. ù le profil thermique est mémorisé sur le composant de traitement ajouté, le moteur de profil de refroidisse-ment récupérant le profil thermique à partir du composant de traitement ajouté, ou bien il est mémorisé en un emplacement d'un réseau, le moteur de profil de refroidissement récupérant le profil thermique à partir de l'emplacement sur le réseau. û le châssis comprend un châssis à lame apte à être intégré à l'intérieur d'un châssis de serveur lame corn- prenant une pluralité de systèmes lames de traitement d'informations, et en ce que le moteur de profil de refroidissement réside sur l'un des systèmes de la pluralité de systèmes lames de traitement d'informations. Le moteur de profil de refroidissement peut alors être appliquer des profils thermiques de la pluralité de systèmes lames de traitement d'informations pour ajuster le profil de refroidissement. - lorsque le changement détecté dans les composants de traitement comprend le retrait d'un composant de trai- tement, le système de traitement d'informations comporte un profil thermique associé au composant de traitement retiré, le moteur de profil de refroidisse-ment appliquant le profil thermique pour ajuster le profil de refroidissement. û le processeur de gestion comprend un processeur BMC, ce processeur BMC exécutant le moteur de profil de refroidissement. La présente invention a également pour objet un procédé correspondant, comportant les étapes consistant à : dé- tecter un changement dans la configuration matérielle du système de traitement d'informations ; récupérer un pro-fil thermique associé à la configuration matérielle changée ; appliquer le profil thermique récupéré pour ajuster le profil de refroidissement du système de traitement d'informations ; et refroidir le système de traitement d'informations conformément au profil de refroidissement ajusté. Selon diverses caractéristiques subsidiaires : ù la détection d'un changement comporte la détection du retrait, ou d'un ajout, d'un composant matériel du système de traitement d'informations. ù la récupération du profil thermique comporte la mémorisation d'un profil thermique associé au composant matériel ajouté sur le composant matériel, et la récu- pération du profil thermique à partir du composant ma- tériel ajouté. û elle peut également comporter la mémorisation en un emplacement sur un réseau d'un profil thermique associé au composant matériel ajouté, et la récupération du profil thermique à partir de l'emplacement sur le réseau. Lorsque le système de traitement d'informations fait partie d'une lame d'un châssis de serveur lame comprenant une pluralité de lames, l'une des la-mes de ladite pluralité de lames peut comprendre ledit emplacement sur le réseau ; l'application du profil thermique peut alors comporter l'application de pro-fils thermiques associés à ladite pluralité de lames pour ajuster le profil de refroidissement. ù l'application du profil thermique récupéré comporte de plus les étapes consistant à : mémoriser plusieurs profils de refroidissement dans un tableau, chaque profil de refroidissement étant associé à une configuration matérielle ; rechercher dans le tableau la configuration matérielle changée ; et appliquer au système de traitement d'informations le profil de re- froidissement du tableau de profils de refroidissement qui est associé à la configuration matérielle changée. Selon un autre aspect, la présente invention vise un système pour ajuster un profil de refroidissement de système de traitement d'informations, comportant : un processeur de gestion apte à appliquer le profil de refroidissement pour commander un ventilateur de refroidissement en fonction d'une configuration matérielle, cette configuration matérielle incluant plusieurs composants matériels, cha- que composant matériel présentant un profil thermique ; et un moteur de profil de refroidissement, interfacé avec le processeur de gestion, ce moteur de profil de refroidissement étant apte à adapter le profil de refroidisse-ment à des changements de la configuration matérielle après ajout d'un composant matériel. Selon diverses caractéristiques subsidiaires : ù le système comporte un tableau de profils de refroidissement comprenant plusieurs profils de refroidisse-ment, chaque profil de refroidissement étant associé à une configuration matérielle, le moteur de profil de refroidissement adaptant le profil de refroidissement à des changements de la configuration matérielle en recherchant la configuration matérielle dans le tableau de profils de refroidissement et en appliquant le profil de refroidissement associé. ù le moteur de profil de refroidissement est apte à récupérer un profil thermique associé au composant maté-riel ajouté et à appliquer le profil thermique récupéré pour ajuster le profil de refroidissement. ù le moteur de profil de refroidissement est apte à récupérer le profil thermique à partir du composant matériel. La présente invention procure de nombreux avantages tech- niques importants. Un exemple d'un avantage technique im- portant est qu'un profil de refroidissement d'un système de traitement d'informations est automatiquement ajusté par rapport à des changements dans la configuration matérielle du système de traitement d'informations, tels que l'ajout ou le retrait de composants. L'ajustement d'un profil de refroidissement pour qu'il corresponde à des changements de la configuration matérielle fournit un refroidissement optimisé pour maintenir des conditions environnementales voulues dans un châssis de système de traitement d'informations tout en faisant fonctionner le ventilateur de refroidissement à des vitesses appropriées pour une réduction du bruit acoustique. De plus, la gestion des ajustements de profil de refroidissement pour prendre en compte d'autres systèmes de traitement d'in- formations proches équilibre les bescins et les contraintes de refroidissement pour de multiples systèmes lorsque la configuration matérielle d'un quelconque système change. La présente invention pourra être mieux comprise, et ses nombreux buts, caractéristiques et avantages apparaîtront mieux à l'homme du métier, en faisant référence aux dessins annexés. L'utilisation de la même référence numérique sur toutes les figures désigne un élément analogue ou similaire. La figure 1 décrit un schéma fonctionnel d'un système de traitement d'informations configuré pour ajuster son pro-fil de refroidissement pour s'adapter à des changements dans sa configuration matérielle, La figure 2 décrit un ordinogramme d'un traitement pour ajuster un profil de refroidissement d'un système de traitement d'informations à des changements de configuration matérielle, et La figure 3 décrit un ordinogramme d'un traitement d'ajustements à distance d'un profil de refroidissement d'un système de traitement d'informations. Les ajustements automatisés d'un profil de refroidisse-ment d'un système de traitement d'informations adaptent le refroidissement à des changements dans la configuration matérielle du système de traitement d'informations. Aux fins de la présente description, un système de trai- terrent d'informations peut inclure tous dispositifs ou ensembles de dispositifs aptes à calculer, classer, traiter, transmettre, recevoir, récupérer, émettre, commuter, mémoriser, afficher, manifester, détecter, enregistrer, lire, gérer, ou utiliser toute forme d'informations, ren- seignements ou données à des fins commerciales, scientifiques, de contrôle ou autre. Par exemple, un système de traitement d'informations peut être un ordinateur individuel, un dispositif de mémorisation de réseau, ou tout autre dispositif adapté et peut varier en taille, forme, performance, fonctionnalité, et prix. Le système de traitement d'informations peut inclure une mémoire à accès direct (RAM), une ou plusieurs ressources de traitement telles qu'une unité centrale de traitement (CPU) ou une logique de commande matérielle ou logicielle, une mémoire à lecture seule (ROM), et/ou d'autres types de mémoire non volatile. Les composants supplémentaires du système de traitement d'informations peuvent inclure un ou plu-sieurs lecteurs de disque, un ou plusieurs ports réseau pour communiquer avec des dispositifs externes ainsi que divers périphériques d'entrée et de sortie (E/S), tels qu'un clavier, une souris et un afficheur vidéo. Le système de traitement d'informations peut également inclure un ou plusieurs bus aptes à transmettre des communications entre les divers composants matériels. En faisant maintenant référence à la figure 1, un schéma fonctionnel décrit un système de traitement d'informations 10 configuré pour régler son profil de refroidisse-ment pour s'adapter à des changements dans sa configura- tion matérielle. Le système de traitement d'informations 10 est un système lame ayant des composants de traitement disposés dans un châssis de lame 12, tels qu'une CPU 13, une RAM 14, un jeu de puces 16, un lecteur de disque dur 18, un processeur BMC 20 et une carte d'interface réseau (NIC) 22. Les composants de traitement coopèrent pour traiter des informations, ce qui génère en résultat dans le châssis 12 de la chaleur qui est éliminée par un ventilateur de refroidissement 24. Le ventilateur de refroidissement 24 fonctionne à des vitesses variables sous la commande du processeur BMC 20, qui est un processeur de gestion qui gère le fonctionnement physique des composants de traitement. Par exemple, le processeur BMC 20 applique un profil de refroidissement qui définit une vitesse de ventilateur de refroidissement voulue pour un ensemble donné de conditions environnementales, telles que la température à l'intérieur du châssis 12, la température au niveau d'un composant de traitement particulier et une variété de conditions de fonctionnement, telles que les besoins en traitement. Le châssis de lame 12 est dimensionné pour être logé dans un châssis de serveur lame 26 qui supporte l'interaction de plusieurs systèmes lames de traitement d'informations dans une configuration de serveur lame. Par exemple, le châssis de serveur lame 26 assure la communication entre des systèmes lames de traitement d'informations 10 et un réseau 28 pour supporter des communications réseau primaires ainsi que des communications de gestion, telles que IPMI. Le système de traitement d'informations 10 a la capacité de supporter l'ajout et le retrait de composants de trai-35 terrent à l'intérieur du châssis 12, tels que des cartes filles qui offrent une capacité de gestion en réseau ou une mémoire supplémentaire. Les changements dans la configuration matérielle par l'ajout ou le retrait de composants matériels sont typiquement réalisés pendant que le système est en état d'arrêt et sont détectés au moment de la mise en marche ou de l'amorçage par un micrologiciel s'exécutant à l'intérieur du jeu de puces 16. Les changements dans la configuration matérielle par l'ajout ou le retrait de composants de traitement modi- fient la quantité de chaleur produite dans le châssis 12 durant le fonctionnement des composants de traitement, et par conséquent modifient l'efficacité du fonctionnement du ventilateur de refroidissement 24 par le processeur BMC 20 sous le profil de refroidissement. Par exemple, l'ajout dans le châssis 12 de composants de traitement produisant de la chaleur, tels que des circuits NIC, de la RAM, des lecteurs de disque dur, ou même des CPU supplémentaires, déstabilise le fonctionnement du ventilateur de refroidissement 24 ce qui fait qu'il fonctionne à des vitesses excessives ou insuffisantes. Le retrait de composants de traitement produisant de la chaleur a un impact similaire. Afin d'améliorer le fonctionnement du ventilateur de refroidissement 24, le profil de refroidissement utilisé par le processeur BMC 20 pour régler la vitesse du ventilateur de refroidissement 24 est automatiquement mis à jour pour s'adapter à des changements dans la configuration matérielle, par un moteur de profil de refroidisse-ment 30. Par exemple, si le jeu de puces 16 détecte un changement dans la configuration matérielle du système de traitement d'informations 10, comme l'ajout ou le retrait de composants matériels, un message est envoyé au processeur BMC 20 pour identifier le composant de traitement ajouté ou retiré. Le moteur de profil de refroidissement 30 applique un profil thermique associé au composant de traitement pour générer un profil de refroidissement mis à jour pour le fonctionnement du ventilateur de refroidissement 24. Par exemple, dans un mode de réalisation, le composant de traitement ajouté mémorise un profil thermique qui est communiqué au processeur BMC 20 lors de la détection du composant et appliqué par le processeur BMC 20 pour mettre à jour le profil de refroidissement. Le profil thermique récupéré à partir du composant est mémorisé par le processeur BMC 20 pour être utilisé dans le cas où le composant est par la suite retiré du système de traitement d'informations 10. Dans un mode de réalisation en variante, des valeurs de profils thermiques pour divers composants sont mémorisées dans un tableau de pro-fils thermiques 32 et de sorte qu'une valeur associée à un composant ajouté ou retiré est récupérée lors de la détection du composant et appliquée pour ajuster le pro-fil de refroidissement. Dans un autre mode de réalisation en variante, un tableau de profils de refroidissement 34 mémorise plusieurs profils de refroidissement, chaque profil de refroidissement étant associé à une configuration matérielle du système de traitement d'informations 10. La configuration matérielle avec le composant ajouté ou retiré est recherchée dans le tableau de profils de refroidissement 34 de sorte que le profil de refroidisse- ment associé à la configuration matérielle soit appliqué par le processeur BMC 20. Une flexibilité supplémentaire pour établir un profil de refroidissement du système de traitement d'informations 10 est assurée en réglant le profil de refroidissement à l'aide d'un système de traitement d'informations distant. Par exemple, le fait d'avoir un système lame de traite-ment d'informations 10, avec plusieurs lames dans un châssis de serveur lame 26, qui règle les profils de refroidissement des autres lames perme' au profil thermique global du châssis de serveur lame 26 d'être pris en compte. Ainsi, par exemple, un moteur de profil de refroidissement 30, centralisé pour plusieurs systèmes la-mes de traitement d'informations 10, permet à des changements de la configuration matérielle d'une lame d'affec- ter le profil de refroidissement de cette lame et égale-ment des lames proches. Dans un mode de réalisation, le moteur de profil de refroidissement 30 fonctionne à par-tir d'un serveur de profil de refroidissement distant 36 interfacé via un réseau 28 tel qu'internet. L'utilisation d'un serveur de profil de refroidissement distant 36 supporte l'actualisation des profils de refroidissement et des profils thermiques ajustés pour s'adapter à des composants de traitement lorsque des informations concernant les profils thermiques des composants de traitement de- viennent disponibles. Des interfaces de gestion de réseau de bande latérale disponibles, telles que IPMI, permettent la gestion de profils de refroidissement avec un minimum d'interruption des opérations des systèmes de traitement d'informations. En faisant maintenant référence à la figure 2, un ordinogramme décrit un traitement d'ajustement d'un profil de refroidissement de système de traitement d'informations à des changements de configuration matérielle. Le traite-ment commence à l'étape 38 par la comparaison de la configuration matérielle détectée à la configuration matérielle utilisée pour le profil de refroidissement courant. A l'étape 40, une détermination est réalisée pour vérifier si un changement de configuration système introduit un changement de profil thermique nécessitant une mise à jour du profil de refroidissement. Si non, le traitement continu à l'étape 42 pour lancer l'algorithme de profil de refroidissement tel que déjà établi et se poursuit par une vérification automatique à l'amorçage (POST) de système. Si une mise à jour du profil de re- froidissement est trouvée à l'étape 40, le traitement continue à l'étape 44 pour récupérer le changement de profil thermique parmi des profils thermiques disponibles ou récupérer le profil thermique à partir d'un composant de traitement ajouté, comme par une interrogation d'une unité FRU de carte fille. A l'étape 46, le profil de refroidissement du système de traitement d'informations est adapté pour compenser le nouveau profil thermique présenté par l'ajout ou le retrait du composant de traitement, et le traitement continue à l'étape 42 pour poursuivre l'opération POST. En faisant maintenant référence à la figure 3, un ordinogramme décrit un traitement d'ajustement à distance d'un profil de refroidissement de système de traitement d'in-formations. Le traitement commence à l'étape 48 par un contrôle dans un système de traitement d'informations local d'un changement de configuration. A l'étape 50, la configuration du système local est envoyée à un système distant pour calculer un profil de refroidissement approprié. A l'étape 52, le système distant regroupe des en- trées de système externes concernant des impératifs de refroidissement de sorte que, à l'étape 54, les profils de refroidissement des systèmes de traitement d'informations gérés sont affinés sur la base de configurations nouvellement détectées au niveau des systèmes gérés. A l'étape 56, les profils de refroidissement des systèmes gérés sont mis à jour pour prendre en compte la configuration modifiée et, à l'étape 58, le profil de refroidissement mis à jour est communiqué au système affecté pour être appliqué par le processeur BMC de ce système. Bien que la présente invention ait été décrite en détail, il doit être entendu que divers changements, substitutions et modifications peuvent être réalisés sur celle-ci sans s'écarter du domaine et de la portée de la présente invention telle que définie par les revendications an- nexées
La présente invention concerne un profil de refroidissement de système de traitement d'informations qui est ajusté lorsque la configuration matérielle du système de traitement d'informations (10) change après l'ajout ou le retrait de composants de traitement. Un moteur de profil de refroidissement (30) adapte le profil de refroidissement pour ajuster un profil thermique de composant de traitement, en recherchant le profil thermique à partir du composant et en appliquant le profil thermique à un tableau de profils de refroidissement (34) pour obtenir un profil de refroidissement associé à une configuration comprenant le composant. Les ajustements de profil de refroidissement sont gérés via un réseau (28) de sorte que le profil de refroidissement ajusté s'adapte à d'autres systèmes (10) fonctionnant à proximité, tels que des systèmes lames (10) d'un serveur lame (26).
1. Système pour ajuster un profil de refroidissement d'un système de traitement d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte : û un processeur de gestion (20) apte à appliquer le pro-fil de refroidissement pour commander un ventilateur de refroidissement (24) en fonction d'une configuration matérielle, cette configuration matérielle incluant plusieurs composants matériels, chaque compo- sant matériel présentant un profil thermique, et û un moteur de profil de refroidissement (30), interfacé avec le processeur de gestion (20), ce moteur de pro-fil de refroidissement (30) étant apte à adapter le profil de refroidissement à des changements de la configuration matérielle après ajout d'un composant matériel. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce qu'il comporte de plus un tableau de profils de refroi- dissement (34) comprenant plusieurs profils de refroidissement, chaque profil de refroidissement étant associé à une configuration matérielle, le moteur de profil de refroidissement (30) adaptant le profil de refroidissement à des changements de la configuration matérielle en re- cherchant la configuration matérielle dans le tableau de profils de refroidissement (34) et en appliquant le pro-fil de refroidissement associé. 3. Système selon la 1, caractérisé en ce que le moteur de profil de refroidissement (30) est de plus apte à récupérer un profil thermique associé au composant matériel ajouté et à appliquer le profil thermique récupéré pour ajuster le profil de refroidissement. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que le moteur de profil de refroidissement (30) est apte à récupérer le profil thermique à partir du composant ma- tériel. 5. Procédé pour ajuster un profil de refroidissement d'un système de traitement d'informations, caractérisé en ce qu'il comporte les étapes consistant à : û appliquer le profil de refroidissement pour commander un ventilateur de refroidissement (24) en fonction d'une configuration matérielle, cette configuration matérielle incluant plusieurs composants matériels, chaque composant matériel présentant un profil thermi- que ; et û adapter le profil de refroidissement à des changements de la configuration matérielle après ajout d'un composant matériel. 6. Procédé selon la 5, caractérisé en ce que : - il comporte de plus l'étape consistant à établir un tableau de profils de refroidissement (34) comprenant plusieurs profils de refroidissement, chaque profil de refroidissement étant associé à une configuration ma-térielle ; et - l'adaptation du profil de refroidissement aux changements de la configuration matérielle comprend la recherche de la configuration matérielle dans le tableau de profils de refroidissement (34) et l'application du profil de refroidissement associé. 7. Procédé selon la 5, caractérisé en ce qu'il comporte de plus les étapes consistant à :35que l'adaptation du profil de refroidissement aux changements de la configuration matérielle comprend la récupération d'un profil thermique associé au composant maté-riel ajouté et l'application du profil thermique récupéré pour ajuster le profil de refroidissement. 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce que l'adaptation du profil de refroidissement aux changements de la configuration matérielle comprend la récupé- ration d'un profil thermique à partir du composant maté-riel.
G
G06
G06F
G06F 1
G06F 1/20
FR2890364
A1
ENSEMBLE DE SUPPORT D'UN PANNEAU DE COFFRE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPORTANT UN TEL ENSEMBLE DE SUPPORT
20,070,309
La présente invention concerne un ensemble de support d'un panneau de coffre de véhicule automobile, notamment de type coupé-cabriolet, ainsi qu'un véhicule automobile équipé d'un tel ensemble. Les véhicules de type coupé-cabriolet comportent généralement un toit escamotable formé de deux parties rigides articulées entre elles et de deux custodes et qui sont déplaçables entre une position déployée de fermeture de l'habitacle et une position de rangement à l'intérieur d'un compartiment de coffre ménagé à l'arrière du véhicule automobile. Dans cette position escamotée, chaque custode est placée sensiblement verticalement le long d'une paroi latérale du compartiment de coffre. Ce type de véhicule automobile comprend également un panneau de coffre qui est articulé à sa partie avant et également à sa partie arrière. Ainsi, ce panneau de coffre est déplaçable entre une position de fermeture du coffre et deux positions d'ouverture, l'une basculée vers l'arrière du véhicule pour le repliage du toit et des custodes dans le compartiment et l'autre basculée vers l'avant du véhicule pour le rangement de bagages ou d'objets dans le compartiment de coffre. A cet effet, le panneau de coffre est supporté par un cadre qui comprend une partie avant sur laquelle est agencé un mécanisme d'articulations assurant le déplacement de ce panneau de coffre entre la position de fermeture et la position de basculement vers l'avant du véhicule pour permettre l'accès au compartiment de coffre. Dans cette position, le cadre reste verrouillé sur la structure du véhicule. Le cadre comprend également une partie arrière sur laquelle est agencé un mécanisme d'articulations et de verrouillage de ce cadre par rapport à la structure de ce véhicule. Ce mécanisme d'articulations permet le déplacement du panneau de coffre et du cadre entre une position de fermeture du compartiment de coffre et une position d'ouverture dans laquelle le panneau de coffre solidaire du cadre est basculé vers l'arrière pour permettre le rangement du toit et des deux custodes dans le compartiment de coffre. Outre les déplacements vers l'avant et vers l'arrière du panneau de coffre, le cadre assure également le maintien en position repliée du toit dans le compartiment de coffre. Pour cela, au moins une butée supérieure est disposée sur la partie avant du cadre et une butée inférieure est disposée sur la structure du véhicule. Durant la cinématique de rangement du toit dans le compartiment de coffre, le panneau de coffre passe d'une position de fermeture à une position d'ouverture vers l'arrière afin de permettre le déplacement du toit et également le déplacement des custodes. Ces custodes pivotent donc et viennent en appui contre la butée inférieure. Lors de la fermeture du coffre, le cadre et le panneau de coffre basculent vers l'avant jusqu'à une position de fermeture du coffre si bien que la butée supérieure disposée sur la partie avant du cadre vient en appui sur la custode. Les custodes sont ainsi immobilisées entre les butées supérieure et inférieure. Le cadre supportant le panneau de coffre comprend, d'une part, une partie avant formée de deux éléments parallèles à l'axe longitudinal du véhicule et s'étendant chacun le long d'une paroi latérale du compartiment de coffre et, d'autre part, une partie arrière transversale reliant les deux éléments de la partie avant. Lorsqu'un utilisateur souhaite accéder au compartiment de coffre, par exemple pour charger des bagages, le cadre reste dans sa position verrouillée sur la structure du véhicule et seul le panneau de coffre articulé sur la partie avant du cadre pivote. De ce fait, le cadre maintient les custodes en position ce qui empêche tout mouvement du toit et des custodes pour améliorer l'accessibilité au compartiment de coffre. De plus, les éléments de la partie avant du cadre comportent des plaques de renfort qui surplombent les custodes. Pour obtenir un gain de place, ces plaques de renfort sont disposées verticalement, proches des custodes de sorte que tout déplacement de ces custodes vers le haut est impossible pour un éventuel déplacement du toit et de ces custodes entre la position de rangement et une position intermédiaire surélevée pour améliorer l'accessibilité au compartiment de coffre. L'invention a pour but de proposer un ensemble de support d'un panneau de coffre de véhicule automobile de type coupé-cabriolet qui évite, par des moyens simples et peu onéreux, cet inconvénient. L'invention a donc pour objet un ensemble de support d'un panneau de coffre de véhicule automobile de type coupé-cabriolet comprenant un toit et deux custodes déplaçables entre une position déployée de fermeture de l'habitacle et une position de rangement à l'intérieur d'un compartiment de coffre et dans laquelle chaque custode est placée sensiblement verticalement le long d'une paroi latérale de ce compartiment, ledit ensemble comprenant un cadre supportant le panneau de coffre et comportant, d'une part, une partie avant formée de deux éléments parallèles à l'axe longitudinal du véhicule et s'étendant chacun le long d'une paroi latérale dudit compartiment au-dessus d'une custode escamotée et dans une position du panneau de coffre basculé vers l'avant du véhicule pour accéder au compartiment de coffre et, d'autre part, une partie arrière transversale, caractérisé en ce que chaque élément de la partie avant du cadre est formé par un élément tubulaire présentant une courbure dont le creux est dirigé vers le fond du compartiment de coffre pour ménager, dans ladite position du panneau de coffre, un espace libre avec la custode adjacente et permettre le déplacement du toit et des custodes entre la position de rangement et une position intermédiaire surélevée libérant l'entrée du compartiment de coffre. L'invention a également pour objet un véhicule automobile du type coupécabriolet, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de support d'un panneau de coffre tel que précédemment mentionné. Les caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront au cours de la description qui va suivre, donnée à titre d'exemple et faite en référence aux dessins annexés, sur lesquels: - la Fig. 1 est une vue schématique en coupe longitudinale d'un véhicule automobile de type coupécabriolet équipé d'un ensemble de support d'un panneau de coffre conforme à l'invention, dans la configuration de type coupé, - la Fig. 2 est une vue schématique en coupe longitudinale du véhicule automobile avec le panneau de coffre en position basculée vers l'arrière du véhicule pour permettre le pivotement du toit dans le compartiment de coffre, - la Fig. 3 est une vue schématique en coupe longitudinale du véhicule automobile en configuration de type cabriolet avec le panneau de coffre basculé vers l'avant pour permettre l'accessibilité au compartiment de coffre, et - la Fig. 4 est une vue schématique en perspective du cadre de support du panneau de coffre avec les custodes en position escamotée dans le compartiment de coffre. Sur la Fig. 1, on a représenté schématiquement un véhicule automobile de type coupé-cabriolet, désigné dans son ensemble par la référence 1, et qui comporte un habitacle 2 équipé de deux rangées de sièges 3. Dans la description qui suit, les éléments situés le plus près de l'avant du véhicule, seront associés au terme "avant" et les éléments situés le plus près de la partie arrière du véhicule seront associés au terme "arrière". L'habitacle 2 est délimité par différents éléments de carrosserie et de structure de véhicule et notamment à sa partie avant, par un pare-brise 4 et à sa partie arrière, par une paroi transversale 5 et à sa partie supérieure, par un toit escamotable désigné par la référence générale 6. Le véhicule automobile 1 comporte également une partie arrière comprenant un compartiment de coffre 7 délimité, à sa partie supérieure, par un panneau de coffre désigné par la référence générale 10 et, à sa partie arrière, par un pare-chocs 8. Dans l'exemple de réalisation représenté sur les Figs. 1 et 3, le toit 6 comprend un pavillon 6a et une lunette arrière 6b articulés l'un par rapport à l'autre par des moyens de type connu, non représentés. Le toit 6 est associé à des custodes 9 s'étendant chacune dans le prolongement d'une paroi latérale du véhicule. L'ensemble formé par le toit 6 et les custodes 9 est déplaçable entre une position déployée de fermeture de l'habitacle 2 ainsi que représentée à la Fig. 1, une position escamotée à l'intérieur du compartiment de coffre 7, ainsi que montrée à la Fig. 2 et une position intermédiaire surélevée à l'intérieur du compartiment de coffre 7 libérant l'entrée du coffre, ainsi que représentée à la Fig. 3. Le panneau de coffre 10 est relié à la structure de la caisse du véhicule automobile par l'intermédiaire d'un cadre support désigné par la référence générale 20 et qui est représenté plus en détails sur les Figs. 4 et 5. Le panneau de coffre 10 est déplaçable entre une position de fermeture du compartiment de coffre 7, représentée à la Fig. 1, une position d'ouverture basculée avec le cadre 20 vers l'arrière du véhicule pour permettre le déplacement du toit 6 et des custodes 9 dans le compartiment de coffre 7, ainsi que montrée à la Fig. 2, et une position d'ouverture basculée, indépendamment du cadre 20, vers l'avant du véhicule pour permettre l'accès au compartiment de coffre 7, comme montrée à la Fig. 3. Le cadre 20 représenté sur la Fig. 4 comprend une partie avant formée de deux éléments tubulaires 21 parallèles et qui portent un mécanisme, non représenté, d'articulations du panneau de coffre 10 pour permettre à ce panneau de coffre 10 de se déplacer entre la position de fermeture (Fig. 1) et la position de basculement vers l'avant du véhicule (Fig. 3) pour l'accès au compartiment de coffre 7. Dans cette position, le cadre 20 reste verrouillé sur la structure de la caisse du véhicule. Le cadre 20 comprend également une partie arrière formée par un élément transversal 22 muni d'un mécanisme, non représenté, d'articulations sur la structure du véhicule de l'ensemble formé par le panneau de coffre 10 et le cadre 20 et de verrouillage de ce cadre 20 sur ladite structure du véhicule. Ce mécanisme d'articulations et de verrouillage assure le déplacement du panneau de coffre 10 entre la position de fermeture (Fig. 1) et la position d'ouverture vers l'arrière pour permettre le rangement du toit 6 et des custodes 9 dans le compartiment de coffre 7. Dans cette position d'ouverture (Fig. 2), le cadre 20 se déplace simultanément au panneau de coffre 10. Comme cela apparaît sur la Fig. 4, chaque élément tubulaire 21 de la partie avant du cadre 20 présente une courbure dont le creux est dirigé vers le fond du compartiment de coffre 7. Sur la Fig. 4, le toit 6 en position de rangement n'a pas été représenté, seules les custodes 9 sont montrées, afin de faciliter la compréhension. Chaque élément tubulaire 21 de la partie avant du cadre 20 5 surplombe une custode 9 et ménage avec le bord de la custode 9 correspondante un espace libre A. Grâce à cet espace libre A ménagé au-dessus de chaque custode 9, l'ensemble formé par le toit 6 et les custodes 9 peut se déplacer par des moyens appropriés de type classique, non représentés, entre la position de rangement dans le compartiment de coffre 7 et une position intermédiaire surélevée (Fig. 3) libérant l'entrée de ce compartiment de coffre. Dans la position escamotée de rangement les custodes 9 sont maintenues par des organes de butée, non représentés. L'ensemble de support du panneau de coffre selon l'invention permet donc de surélever le toit et les custodes lors de l'ouverture du compartiment de coffre ce qui facilite le chargement des bagages dans ce compartiment de coffre d'un véhicule automobile de type coupé-cabriolet
L'invention a pour objet un ensemble de support d'un panneau de coffre d'un véhicule automobile comportant un toit et deux custodes (9) déplaçables entre une position déployée de fermeture de l'habitacle et une position de rangement à l'intérieur d'un compartiment de coffre. Cet ensemble comprend un cadre (20) supportant le panneau de coffre et comportant une partie avant formée de deux éléments tubulaires (21) présentant une courbure dont le creux est dirigé vers le fond du compartiment de coffre pour ménager avec la custode adjacente un espace libre.L'invention s'applique aux véhicules automobiles de type coupé cabriolet.
1. Ensemble de support d'un panneau de coffre (10) de véhicule automobile du type coupé-cabriolet comprenant un toit (6) et deux custodes (9) déplaçables entre une position déployée de fermeture de l'habitacle (2) et une position de rangement à l'intérieur d'un compartiment de coffre (7) dans laquelle chaque custode (9) est placée sensiblement verticalement le long d'une paroi latérale de ce compartiment (7), ledit ensemble comprenant un cadre (20) supportant le panneau de coffre (10) et comportant, d'une part, une partie avant formée de deux éléments (21) parallèles à l'axe longitudinal du véhicule et s'étendant chacun le long d'une paroi latérale du compartiment (7) au-dessus d'une custode (9) escamotée et dans une position du panneau de coffre (7) basculé vers l'avant du véhicule pour accéder au compartiment de coffre (7) et, d'autre part, une partie arrière (22) transversale, caractérisé en ce que chaque élément de la partie avant du cadre est formé par un élément tubulaire (21) présentant une courbure dont le creux est dirigé vers le fond du compartiment de coffre (7) pour ménager, dans ladite position, du panneau de coffre (10) un espace libre avec la custode (9) adjacente et permettre le déplacement du toit (6) et des custodes (9) entre la position de rangement et une position intermédiaire surélevée libérant l'entrée du compartiment de coffre (7). 2. Véhicule automobile du type coupé cabriolet, caractérisé en ce qu'il comprend un ensemble de support d'un panneau de coffre (10) selon la 1.
B
B62,B60
B62D,B60J
B62D 25,B60J 7
B62D 25/12,B60J 7/20
FR2889363
A1
CONNECTEUR POUR CONNEXION SANS SOUDAGE ET FICHE CONNECTEE A CE CONNECTEUR
20,070,202
La présente invention concerne un connecteur d'un type destiné à être enfiché dans une carte de façon que le câblage d'un dispositif externe ou d'un circuit puisse être connecté sans soudage à une pluralité de bornes de circuits et d'éléments électroniques imprimés sur la carte, ainsi qu'une fiche ou prise mâle destinée à être enfichée dans ce connecteur pour assurer la connexion avec le dispositif externe ou le circuit, et un procédé de fabrication du connecteur. Classiquement, un connecteur servant à connecter sans soudage par emploi d'une structure devant être enfichée dans une carte de circuit et connectée à une pluralité de bornes disposées suivant une rangée et imprimée sur une carte est révélé dans le brevet japonais n 339 839, ainsi que d'autres. Toutefois, puisque la structure du connecteur présentant un type destiné à être enfiché dans la carte devient formidablement complexe, les structures de moules métalliques deviennent extrêmement compliquées et, de ce fait, l'assemblage devient très délicat. Par conséquent, cette structure de connecteur est susceptible de connaître des améliorations en ce qui concerne le coût des moules métalliques et le coût de fabrication. Par conséquent, c'est un but de l'invention de produire un connecteur d'un type destiné à être enfiché dans une carte, un procédé de fabrication de ce connecteur et une fiche (ou prise mâle) à enficher dans le connecteur, dans lesquels des améliorations notables ont été faites en ce qui concerne le coût des moules métalliques et le coût de fabrication du connecteur grâce à une simplification des structures des moules métalliques ainsi qu'au fait qu'on rend possible d'assembler le connecteur sur une chaîne d'assemblage automatique. Pour atteindre le but ci-dessus indiqué, est proposé, selon l'invention, un connecteur comprenant: une pluralité de fils de bornes formant des mamelons à pente douce dans une direction longitudinale et présentant des parties d'extrémité opposées avant et arrière incurvées et des corps de retenue de fils qui ont chacun sensiblement la même longueur que les fils de façon à couvrir partiellement les demi-côtés avant et les demi-côtés arrière de premières faces des fils sans qu'il y ait contact, ainsi que restreindre et retenir des parties intermédiaires des fils, où les deux corps de retenue de fils sont combinés en des corps de retenue de fils combinés de façon que les parties d'extrémité opposées courbes des fils retenus soient mutuellement en regard et forment ainsi des parties de pincement de bornes, les corps de retenue de fils combinés sont logés dans un boîtier de connecteur cylindrique possédant des extrémités ouvertes opposées avant et arrière, et les parties de pincement de bornes avant et arrière des corps de retenue regardent les parties d'extrémité ouvertes avant et arrière du boîtier de connecteur. Selon l'invention, un cylindre de réception de fiche peut être logé dans une partie d'enfichage de fiche de l'une des parties ouvertes du boîtier de connecteur. Les parties de pincement de bornes avant et arrière des corps de retenue de fils combinés et disposées de manière à regarder les ouvertures situées aux extrémités opposées du boîtier sont connectées aux bornes disposées suivant une rangée sur un côté carte et aux bornes disposées suivant une rangée sur un côté fiche par enfichage et pincement. Dans le connecteur ci-dessus indiqué de l'invention, un cylindre de réception de fiche sur une face interne duquel sont formés des contacts destinés à venir en contact avec des électrodes de mise à la terre électrique de la fiche est inséré dans l'une des parties d'ouverture du boîtier et est attaché à celle-ci de manière à ainsi former le côté de cylindre de réception de fiche comme étant une partie à connecter à la fiche et la partie d'ouverture se trouvant sur le côté non doté du cylindre de réception de fiche comme étant une partie à connecter à la carte par affichage. Le cylindre de réception de fiche est doté de pattes de support destinées à l'insertion et à la fixation du cylindre dans le boîtier. Par ailleurs, selon l'invention, il est proposé une fiche destinée à être insérée dans le côté corps de réception de fiche et à être connectée à celui-ci, la fiche comprenant: un corps principal de fiche formé sur un élément non conducteur de l'électricité, par exemple une matière plastique, dans un état où des conducteurs respectifs de la pluralité de câbles sont conduits à l'intérieur; une partie cylindre d'enfichage prévue pour le corps principal de fiche et ajustée dans le cylindre de réception de fiche; et une plaque de bornes disposée dans la partie cylindre d'enfichage et pincée par les parties de pincement de borne disposées dans le cylindre de réception de fiche en même temps qu'elle est connectée à ces parties de pincement, où la pluralité de conducteurs qui sont conduits dans le corps principal de fiche sont connectés à des bornés respectives de la plaque de bornes. Il est proposé un procédé de fabrication pour le connecteur ayant la structure ci-dessus décrite selon l'invention, le procédé comprenant les opérations suivantes: couvrir partiellement sans contact des demi-parties avant et des demi-parties arrière du côté des autres faces d'une pluralité de fils de bornes disposées parallèlement à des corps de retenue de fils qui ont chacun sensiblement la même longueur que les fils tout en laissant la totalité des côtés des premières faces des fils ouverte en même temps que limitant ou restraignant et retenant des parties intermédiaires des fils avec une partie intermédiaire de chaque corps de retenue; former les fils dans un état limité et retenu de façon que les fils forment des mamelons à pente douce suivant leur direction longitudinale et aient des extrémités opposées avant et arrière courbées incurvées combiner les deux corps de retenue de fils qui sont formés de la manière ci-dessus indiquée en des corps de retenue combinés de telle manière que les parties courbées des extrémités opposées des fils retenues par les deux corps de retenue soient mutuellement en regard afin de former des parties de pincement de borne et loger et fixer les corps de retenue combinés dans un boîtier de connecteur cylindrique ayant des extrémités ouvertes opposées avant et arrière de telle manière que les parties de pincement de borne avant et arrière des corps de retenue combinées regardent respectivement les parties d'extrémité ouvertes avant et arrière du boîtier. Selon l'invention, le connecteur destiné à connecter des bornes à des circuits ou des éléments électroniques se trouvant sur la carte par 35 enfichage et sans soudage, comprend: une pluralité de fils de bornes formant des mamelons à pente douce suivant une direction longitudinale et ayant des parties d'extrémité opposées avant et arrière incurvées et des corps de retenue de fils qui ont chacun sensiblement la même longueur que les fils afin de couvrir partiellement des demi-côtés avant et des demicôtés arrière de premières faces des fils sans qu'il n'y ait contact, ainsi que limiter et retenir des parties intermédiaires des fils, où les deux corps de retenue de fils sont combinés en des corps de retenue de fils combinés de telle manière que les parties d'extrémité opposées incurvées des fils retenus regardent l'un vers l'autre de manière à former des parties de pincement de borne, les corps de retenue de fils combinés sont logés dans un boîtier de connecteur cylindrique ayant des extrémités ouvertes opposées avant et arrière, et les parties de pincement de borne avant et arrière des corps de retenue regardent les parties d'extrémité ouvertes avant et arrière du boîtier de connecteur. Une fiche destinée à être connectée au connecteur selon l'invention comprend: un corps principal de fiche formé d'un élément non conducteur d'électricité comme par exemple une matière plastique, dans un état où des conducteurs respectifs de la pluralité de câbles sont conduits à l'intérieur une partie cylindre d'enfichage prévue pour le corps principal de 25 fiche et ajustée dans le cylindre de réception de fiche; et une plaque de bornes disposée dans la partie de cylindre d'enfichage ainsi que pincée par les parties de pincement de borne disposées dans le cylindre de réception de fiche et connectée à ces parties de pincement, où la pluralité de conducteurs qui sont conduits dans le corps principal de fiche sont connectés à des bornes respectives de la plaque de bornes. Puisque le connecteur d'enfichage est formé de la manière ci-dessus décrite, il est possible de simplifier les structures de moules métalliques du connecteur de façon à réaliser une con xion sans soudage, Puisque le connecteur peut être assemblé ne chaîne d'assemblage automatique, il est possible d'obtenir un connecteur du type à enficher dans une carte, qui est extrêmement avantageux en ce qui concerne le coût des moules métalliques et le coût de fabrication. Il est également possible de fabriquer et de fournir la fiche à enficher dans le connecteur de manière aisée et peu coûteuse, puisque la fiche possède une structure simple. La description suivante, conçue à titre d'illustration de l'invention, vise à fournir une meilleure compréhension de l'invention; celle-ci s'appuie sur les dessins annexés, parmi lesquels: la figure 1 est une vue en coupe latérale verticale d'une première opération et montre une séquence d'assemblage d'un connecteur selon l'invention en fonction du temps de manière à expliquer la structure d'un exemple de connecteur; la figure 2 est une vue en coupe latérale verticale d'une deuxième opération et montre une séquence d'assemblage d'un connecteur selon l'invention en fonction du temps de manière à expliquer la structure d'un exemple de connecteur; la figure 3 est une vue en coupe latérale verticale d'une troisième opération et montre une séquence d'assemblage d'un connecteur selon l'invention en fonction du temps de manière à expliquer la structure d'un exemple de connecteur; la figure 4 est une vue en coupe latérale verticale d'un état achevé et montre une séquence d'assemblage d'un connecteur selon l'invention en fonction du temps de manière à expliquer la structure d'un exemple de connecteur; la figure 5 est une vue en coupe plane du connecteur de la figure 4; la figure 6 est une vue en plan d'une partie d'enfichage de connecteur formé sur une carte de circuit, où les bornes dans lesquelles le 30 connecteur de l'invention doit être enfiché sont disposées; la figure 7 est une vue en coupe latérale montrant un état dans lequel le connecteur de la figure 4 est enfiché dans la partie d'enfichage de la figure 6; la figure 8 est une vue en coupe plane d'un état dans lequel le 35 connecteur de la figure 5 est entiché dans la partie d'enfichage de la figure 6 (ou une vue en coupe plane de la figure 7) ; la figure 9 est une vue en coupe latérale d'une fiche devant être connectée aux connecteurs des figures 7 et 8; la figure 10 est une vue du connecteur de la figure 9 prise suivant la ligne X-X suivant la direction des flèches; la figure 11 est une vue en coupe d'un état dans lequel la fiche de la figure 10 est enfichée dans le connecteur se trouvant dans l'état de la figure 8; la figure 12 est une vue en coupe d'un état dans lequel la fiche de la figure 9 est enfichée dans le connecteur se trouvant dans l'état de la figure 7; la figure 13 est une vue en perspective de la fiche et du connecteur qu'expliquent les figures 4 à 12 avant enfichage de la fiche; la figure 14 est une vue en plan simplifié servant à expliquer une opération de fabrication de pièces du connecteur de la figure 1; et la figure 15 est une vue de face de la figure 14. On va maintenant décrire, en liaison avec les dessins, des modes de réalisation d'un connecteur et d'une fiche selon l'invention. Sur les dessins annexés, les figures 1 à 4 sont des vues en coupe latérale verticale d'une séquence d'assemblage du connecteur de l'invention en fonction du temps de façon à expliquer la structure d'un exemple du connecteur, où la figure 1 est une vue en coupe d'une première opération, la figure 2 est une vue en coupe d'une deuxième opération, la figure 3 est une vue en coupe d'une troisième opération, et la figure 4 est une vue en coupe de l'état achevé. La figure 5 est une vue en coupe plane du connecteur de la figure 4. La figure 6 est une vue en plan d'une partie d'enfichage de connecteur formée sur une carte de circuit, où sont disposées les bornes dans lesquelles le connecteur de l'invention doit être enfiché. La figure 7 est une vue en coupe latérale d'un état dans lequel le connecteur de la figure 4 est enfiché dans la partie d'enfichage de la figure 6, La figure 8 est une vue en coupe plane d'un état dans lequel le connecteur de la figure 5 est enfiché dans la partie d'enfichage de la figure 6 (ou une vue en coupe plane de la figure 7). La figure 9 est une vue en coupe latérale d'une fiche devant être connectée dans les connecteurs des figures 7 et 8. La figure 10' est une vue de la fiche de la figure 9 prise suivant la ligne X-X, dan (rection 'a s flèches. La figure 11 est une vu upe de l ét '. lequel lt che de la figure 10 est enfichée dans le connecteur se trouvant dans l'état de la figure 8. La figure 12 est une vue en coupe d'un état dans lequel la fiche de la figure 9 est enfichée dans le connecteur se trouvant dans l'état de la figure 7. La figure 13 est une vue en perspective de la fiche et du connecteur qu'expliquent les figures 4 à 12 avant l'enfichage de la fiche. La figure 14 est une vue en plan simplifié servant à expliquer une opération de fabrication de pièces du connecteur de la figure L La figure 15 est une vue de face de la figure 14. Sur les figures 1 à 4, le numéro de référence 1 désigne un corps de retenue de fil formé d'un élément non conducteur de l'électricité, comme par exemple un moule en résine synthétique. Ce corps de retenue 1 comporte des parois montantes gauche et droite la, lb (voir la figure 14, dans laquelle les parois montantes la, lb sont placées dans des positions supérieure et inférieure) suivant la direction longitudinale des sept fils de bornes parallèles 2 (qu'on appellera ci-après simplement "fils 2") , une partie de retenue centrale 1c formée solidairement avec les fils 2 de manière à assurer la connexion des deux parois montantes la et lb au niveau de leurs parties intermédiaires et de manière que les fils 2 soient encastrées dans la partie de retenue centrale 1c et des parois formant couvercle 1d, le qui sont solidairement formées avec les parois montantes la, lb de manière à recouvrir les fils 2 sur les côtés avant et arrière de la partie de retenue 1c et à distance de premières faces des fils 2 dans l'exemple représenté sur les dessins. Des parties intermédiaires 2a formées en creux (ou en saillie) (qu'on appellera ci-après parties évidées 2a) présentes dans les fils 2 sont solidairement formées avec la partie de retenue centrale 1c du corps de retenue 1 à l'intérieur de la partie de retenue centrale lc. Des parties avant et arrière (parties gauche et droite sur la figure 1) des parties intermédiaires 2a sont formées en des parties incurvées 2b, 2c formant des mamelons peu saillants (ou des vallées peu profondes). Des parties d'extrémité de pointe des parties incurvées respectives 2b, 2c sont formées en des parties courbées d'extrémité de pointe 2d, 2e qui sont courbées dans des directions opposées aux parties incurvées 2b, 2c Sur les côtés des faces internes de la partie de retenue centrale le des corps de retenue 1 (les faces supérieure et inférieure des corps de retenue opposés 1 de la figure 1), sont formées une partie saillante 1f et une partie évidée 1g destinée à être ajustées l'une avec l'autre tandis qu'elles font fonction d'une clavette et d'un logement de clavette lorsque les deux faces internes opposées des corps de retenue 1 sont couplées l'une avec l'autre. Ainsi, si la partie saillante 1f et la partie évidée 1g des deux corps de retenue de fils 1, 1 sont mutuellement opposées comme représenté sur la figure 1 et que les deux corps de retenue 1, 1 sont couplés et solidarisés entre eux comme représenté sur la figure 2, les fils respectifs 2 se regardant l'un l'autre en résultat du couplage des deux corps de retenue de fils 1, 1 forment des parties de pincement de borne, où les parties courbées d'extrémité de pointe 2d, 2e des paires se trouvant sur les côtés avant et arrière sont mutuellement en contact. Dans l'exemple des figures 1 à 4, les parties de retenue centrales 1c des deux corps de retenue de fils 1, 1 ont des faces externes 1h (où la partie en saillie 1f et la partie évidée 1g ne sont pas formées) suivant des formes de pente qui sont symétriques par rapport à un point. Si les faces externes 1h ont la même forme, les mêmes parties peuvent être utilisées au titre des deux corps de retenue de fils supérieur et inférieur 1 sur la figure 1, lorsqu'on les retourne du haut vers le bas, ce qui est commode pour la fabrication ou pour l'entretien. Comme représenté sur la figure 2, les corps de retenue de fils supérieur et inférieur 1 qui sont combinés en un seul élément de façon que leurs faces internes soient mutuellement opposées sont insérées, dans un tel état, dans un boîtier de connecteur cylindrique 3, comme représenté sur la figure 2, et sont assemblées en une forme en coupe représentée sur le côté droite de la figure 3. Le boîtier 3 possède sensiblement une forme en coupe interne cylindrique rectangulaire, et des parties échelons de verrouillage 3a destinées à se verrouiller sur des parties échelons formées sur les faces externes 1h des parties de retenue centrales 1c des corps de retenue de fils combinés 1 sont formées au niveau de parties intermédiaires internes. Le boîtier 3 possède des diamètres de trou (diamètres internes) sur les côtés avant et arrière des parties échelons de verrouillage 3a qui sont tels que sont formées une partie de petit diamètre droite 3b et une partie de grand diamètre gauche 3c dans les exemples de figures: et 3. Le numéro de référence 3d désigne une butée formé( le faç faire saillie depuis une face de paroi interne de la partie de grand diamètre 3c afin de fixer un cylindre de réception de fiche 4 se présentant sous la forme indiquée sur la figure 3 à la position où le cylindre de réception de fiche 4 est inséré dans la partie de grand diamètre 3c. Le cylindre de réception de fiche 4 comporte une pièce de contact de pression 4b destinée à venir en contact de pression avec la face externe du corps de retenue de fils 1 et un trou de butée 4c destiné à venir en prise avec la butée 3d formée dans la partie de grand diamètre 3c du boîtier 3 au niveau d'une partie supérieure (voir la figure 4) d'un demicôté de la partie cylindrique 4a. Par ailleurs, sur l'autre côté, gauche (du côté d'extrémité droite de la partie cylindrique 4a de la figure 4), sont formées des pattes 4d de pincement de carte suivant une forme qui est sensiblement fourchue, tout en s'étendant depuis l'autre demi-côté et en faisant saillie de celui-ci. Deux pattes de pincement de carte 4d sont formées sur les côtés opposés (les côtés supérieur et inférieur de la figure 5) de la partie cylindrique 4a, tandis qu'une pluralité de parties de pincement de bornes formées de la pluralité de fils 2 sont placées entre les deux pattes de pincement 4d, comme représenté sur la figure 5. Avec la structure ci-dessus, est formé le premier exemple du connecteur Cn selon l'invention possédant la forme en coupe verticale (coupe latérale) de la figure 4 et la forme en section droite (coupe plane) de la figure 5. Ce connecteur Cn est enfiché dans sept bornes 5a à 5g formés par impression, par exemple, et des bornes de mise à la terre 6a et 6b disposées sur les côtés opposés de façon à pincer ces bornes 5a à 5g sur la carte de circuit Cb qui est représentée dans l'exemple de la figure 6. Au moyen de cet enfichage, une connexion est réalisée par pincement des parties de pincement de borne (les sept parties d'extrémité de pointe opposées 2d, 2e des fils 2 réspectifs) et des pattes de pincement de carte 4d. Le numéro de référence 7 désigne une partie encoche formée dans la carte Cd et ayant une forme évidée dans la vue en plan en vue de l'insertion du connecteur Cn. Au niveau de l'extrémité évidée interne de la partie encoche 7, les bornes respectives 5a à 5g et 6a, 6b sont formées et disposées. On va maintenant décrire, en se base sur les figures 1, 14 et 15, une opération de fabrication du connecteur Comme représenté sur les figures 14 et 15, les sept fils 2 sont disposés parallèlement suivant la direction gauche-droite des dessins. Sur les figures 14 et 15, le numéro de référence 21 désigne une partie de formation de fil servant à former les parties évidées 2a devant être encastrées par moulage solidaire dans la partie de retenue centrale 1c du corps de retenue 1 représenté sur la figure 1 et le numéro de référence 22 désigne une partie de moulage de corps de retenue servant à mouler solidairement le corps 1 de retenue de fil, via un moulage par insertion, avec les fils 2 respectifs où les parties évidées 2a ont été évidées. Le numéro de référence 23 désigne une partie de travail de fils et possède la structure suivante. En d'autres termes, au niveau du corps de retenue de fil 1 moulé avec des fils 2 insérés dans le corps de retenue de fils 1 par la partie 22 de moulage de corps de retenue, des fils 2 respectifs sont découpés à une longueur prédéterminée (sensiblement d'une longueur égale à celle du corps de retenue 1) au moyen d'une partie de coupe. Au niveau des parties d'extrémité opposées des fils respectifs coupés 2, des parties courbées d'extrémité ide pointe 2d, 2e se trouvant sous la forme d'arcs de petits diamètres sont formés. Ensuite, les fils respectifs 2 ainsi que leurs parties d'extrémité formées suivant les parties courbées 2d et 2e, sont formés en parties incurvées 2b, 2c, formant des mamelons peu élevés (ou des vallées peu profondes). Sur les figures 14 et 15, les numéros de référence 21a et 21b désignent des moules métalliques de moulage de la partie de formation de fils, les numéros de référence 22a, 22b désignent des moules métalliques de moulage de la partie de moulage de corps de retenue 22, et les numéros de référence 23a, 23c désignent des moules métalliques de la partie de coupe se trouvant dans la partie 23 de travail de fils, et les numéros de référence 23b, 23d et 23e sont des moules métalliques d'une partie de formation de fils se trouvant dans la partie de travail de fils 23. On va décrire ce travail s'effectuant dans la partie de travail de fils 23 ci-dessus décrite. On moule par insertion les fils,2 dans lesquels les parties évidées 2a ont été formées dans la partie de formation 21 et on les retient au moyen du corps de retenue de fils 1 puis on les coupe à la longueur prédéterminée via les moules métalliques 23a, 23e. Les fils 2 qui ont été coupés et retenus au moyen du corps de retenue de fils 1, sont incurvés Il de telle manière que les parties courbées 2d, 2e sont formées au niveau des extrémités opposées des fils par les premiers moules métalliques supérieur et inférieur 23c, 23d afin que les parties d'extrémités opposées des fils 2 s'incurvent en les parties courbées 2d, 2e. Ensuite, la pluralité de fils parallèles 2 qui sont formés au niveau de leurs extrémités de pointe avec les parties courbées 2d, 2e et qui sont retenus par le corps de retenue de fils 1 sont fléchis en les parties incurvées 2b, 2c formant des mamelons peu élevés (ou des vallées peu profondes) au niveau de parties intermédiaires se trouvant entre les parties évidées 2a et les parties courbées 2d, 2e au moyen du deuxième moule métallique supérieur 23e et du premier moule métallique inférieur 23d tandis que les moules métalliques 23c et 23d sont amenés en des positions rétractées. Ainsi, le corps de retenue de fils 1 est formé suivant la forme du corps de retenue de fils inférieur 1 de la figure 1. Le corps 1 de retenue de fils placé sur le côté supérieur de la figure 1 est également soumis au travail de la pluralité de fils parallèles 2 par la partie 23 de travail de fils, la pente 1h de la partie de retenue centrale 1c est orientée vers le bas de la même manière que pour l'exemple ci-dessus indiqué. Le connecteur Cn selon l'invention est amené à prendre les formes indiquées sur les figures 4 et 5 via les opérations expliquées ci-dessus et est enfiché sur la carte Cb (voir la figure 8). La fiche Pg selon l'invention devant être connectée au connecteur Cn de l'invention va maintenant être décrite via les figures 9 à 12. Sur les figures 9 à 12, le numéro de référence 8 désigne un corps principal de fiche qui est formé par moulage de matière plastique et le côté d'extrémité de pointe d'un câble 9 possédant sept conducteurs 9a est solidairement moulé avec le corps principal de fiche. Le corps principal de fiche 8 est doté d'une partie 10 de cylindre d'enfichage qui présente une orientation perpendiculaire à celle du câble 9. A l'intérieur de la partie cylindre d'enfichage 10, est montée une plaque de bornes 13 sur laquelle sept bornes de connexion 12a à 12g devant être connectées à la partie de pincement de bornes du connecteur Cn ci-dessus décrit de l'invention sont formées parallèlement. Bien que ceci ne soit pas représenté sur les dessins, les sept conducteurs 9a ci-dessus i. diqués sont connectés aux bornes respectives 12a à 12g de a plaque d,orne Alors que la partie cylindre d'enfichage 10 est placée suivant l'orientation qui est perpendiculaire à l'orientation du câble 9 dans la fiche Pg ci- dessus présentée selon l'invention, il est également possible que le câble 9 et la partie cylindre d'enfichage 10 soient disposés suivant la même orientation, c'est-à-dire en série. La fiche Pg selon l'invention est branchée par branchement de la partie cylindre enfichable 10 de la fiche Pg selon l'invention dans le cylindre 4 de réception de fiche du connecteur Cn selon l'invention, connecté sans soudage aux bornes respectives 5a à 5g de la carte Cb, ainsi qu'on peut le voir sur les figures 7 et 8, au titre d'un exemple où la plaque de borne 11 de la partie cylindre enfichable 10 présente une même orientation (même plan) de la carte Cb. Du fait de ce branchement, les conducteurs respectifs du câble 9 de la fiche Pg sont connectés aux bornes respectives 5a à 5g de la carte Cb comme cela est représenté sur les figures 11 et 12, à titre d'exemple. La figure 13 est une vue en perspective montrant un état dans lequel la fiche Pg selon l'invention peut être sur le point d'être enfichée dans le connecteur Cn selon l'invention enfiché dans la carte Cb. Comme on peut le comprendre en observant la figure 13, le cylindre 4 de réception de fiche du connecteur Cn est formé de manière à présenter une ouverture suivant une forme bilatéralement asymétrique, sur la figure 13, de manière à ainsi spécifier l'orientation d'affichage de la fiche Pg. Naturellement, la face externe de la partie cylindre enfichable 10 de la fiche Pg a également la même forme que celle, asymétrique, du cylindre de réception 4. L'invention est telle que décrite ci-dessus, et on forme le connecteur selon l'invention comme suit afin de connecter les bornes du circuit, ou analogue, qui sont formées par impression sur la carte imprimée, et les bornes d'entrée et de sortie du dispositif externe sans soudage. En d'autres termes, le connecteur selon l'invention comprend une pluralitde fils de bornes qui forment des mamelons à pente douce suivant la direction longitudinale et qui ont des parties d'extrémités opposées avant et arrière incurvées, et des corps de retenue de fils ayant chacun sensiblement la même longueur que les fils pour recouvrir partiellement les demi-côtés avant et les demi-côtés arrière des faces des fils sans qu'il y ait contact et à limiter et retenir les parties intermédiaires des fils, où les deux corps de retenue de fils sont combinés en des corps de retenue de fils combinés, de telle manière que les parties d'extrémité opposées incurvées des fils retenus se regardent l'une l'autre pour former des parties de pincement de bornes. Des corps de retenue de fils combinés sont logés dans un boîtier de connecteur cylindrique possédant des extrémités ouvertes opposées avant et arrière, et les parties de pincement de bornes avant et arrière des corps de retenue regardent respectivement les parties d'extrémité ouvertes avant et arrière du boîtier de connecteur. Par ailleurs, on forme la fiche selon l'invention qui doit être connectée au connecteur selon l'invention de la manière suivante. En d'autres termes, dans la fiche selon l'invention, une plaque de bornes comportant des bornes pincées par les parties de pincement de bornes et connectées à ces dernières, qui sont disposées dans le cylindre de réception de fiche du connecteur, et une partie cylindre d'enfichage comportant intérieur d'elle-même la plaque de bornes ajustée dans le cylindre de réception de fiche du connecteur sont fournies au corps principal de fiche et les conducteurs du câble intégré avec le corps principal de fiche sont connectés respectivement aux bornes de la plaque de bornes. Avec le connecteur et la fiche ci-dessus présentés selon l'invention, il est possible d'obtenir une connexion sans soudure entre des bornes au moyen d'une structure simple permettant de connecter les bornes disposées suivant une rangée et imprimées sur la carte de circuit. En particulier, le connecteur selon l'invention comprend une pluralité de fils de bornes formant des mamelons à pente douce dans une direction longitudinale et ayant des parties d'extrémité opposées avant et arrière incurvées et des corps de retenue de fils qui ont chacun sensiblement la même longueur que les fils afin de couvrir partiellement les demi-côtés avant et les demi-côtés arrière des faces des fils sans qu'il y ait contact, et de façon à limiter et retenir les parties intermédiaires des fils, où les deux corps de retenue de fils sont combinés en des corps de retenue de fils combinés de telle manière que les parties d'extrémités opposées incurvées des fils retenus se regardent l'un à l'autre de façon à former des parties de pincement de bornes. Les corps de retenue de fils combinés sont logés dans un boîtier de connecteur cylindrique possédant des extrémités ouvertes opposées avant et arrière, tandis que les parties de pincement de bornes avant et arrière des corps de retenue regardent les parties d'extrémités ouvertes avant et arrière du boîtier de connecteur. Ainsi, un corps de retenue de fils peut être partagé et il y a des mérites tels que des structures simples pour les pièces et un assemblage simple. Bien entendu, l'homme de l'art sera en mesure d'imaginer, à partir des dispositifs et des procédés dont la description vient d'être donnée à titre simplement illustratif et nullement limitatif, diverses variantes et modifications ne sortant pas du cadre de l'invention
L'invention concerne un connecteur qui comprend plusieurs fiches de bornes (2) formant des mamelons à faible pente suivant une direction longitudinale et présentant des parties d'extrémité opposées avant et arrière qui sont incurvées ainsi que des corps de retenue de fils (1) ayant chacun sensiblement la même longueur que les fils afin de couvrir partiellement les demi-côtés avants et les demi-côtés arrières de premières faces des fils sans qu'il y ait contact et de limiter et retenir les parties intermédiaires des fils, les deux corps de retenue de fils (1) étant combinés en des corps de retenue de fils combinés.
1. Connecteur, comprenant: une pluralité de fils de bornes (2) formant des mamelons à pente douce dans une direction longitudinale et ayant des parties d'extrémité opposées avant et arrière incurvées et des corps (1) de retenue de fils qui ont sensiblement chacun la même longueur que les fils afin de couvrir partiellement les demi-côtés avant et les demi-côtés arrière de premières faces des fils sans qu'il y ait contact et pour limiter et retenir les parties intermédiaires des fils, caractérisé en ce que les deux corps de retenue de fils (1) sont combinés en des corps de retenue de fils combinés (1), de manière que les parties d'extrémité opposées incurvées des fils retenus sont en regard l'une de l'autre afin de former des parties de pincement de bornes, les corps de retenue de fils combinés (1) sont logés dans un boîtier de connecteur cylindrique (3) possédant des extrémités ouvertes opposées avant et arrière, et les parties de pincement de bornes avant et arrière des corps de retenue regardent respectivement les parties d'extrémité ouvertes 20 avant et arrière du boîtier de connecteur (3): 2. Connecteur selon la 1, caractérisé en ce qu'un cylindre (4) de réception de fiche est logé, au titre d'une partie d'enfichage de fiche, dans l'une des parties ouvertes du boîtier de connecteur (3). 3. Fiche à enficher dans le connecteur défini par la 1 ou 2, la fiche comprenant: un corps principal de fiche (8) formé d'un élément non conducteur de l'électricité, comme par exemple une matière plastique, dans un état où des conducteurs respectifs de la pluralité de câbles (9) sont conduits à l'intérieur; une partie de cylindre d'enfichage (10) prévue pour le corps principal de fiche (8) et ajustée dans le cylindre de réception de fiche (4) tel que défini dans la 2; et une plaque de bornes (11) disposée dans la partie cylindre 35 enfichable (10) et pincée par les parties de pincement de bornes disposées dans le cylindre de réception de fiche (4) et connectée par ces parties de pincement, caractérisée en ce que la pluralité de conducteurs qui sont conduits dans le corps principal de fiche (8) sont respectivement connectés à des bornes (5a à 5g) de la plaque de bornes (11). 4. Procédé de fabrication d'un connecteur, caractérisé en ce qu'il comprend les opérations suivantes: couvrir partiellement, sans qu'il y ait contact, des demi-parties avant et demi-parties arrière du côté des autres faces d'une pluralité de fils de bornes (2) disposées parallèlement avec les corps de retenue de fils (1) qui ont chacun sensiblement la même longueur que les fils, tandis qu'on laisse ouverts les côtés de la totalité des premières faces des fils et qu'on limite et retient les parties intermédiaires des fils avec une partie intermédiaire de chaque corps de retenue former les fils dans un état qui est dans l'état limité et retenu de façon que les fils forment des mamelons à pente douce dans leur direction longitudinale et aient des extrémités opposées avant et arrière courbées incurvées; combiner les deux corps (1) de retenue de fils formés de la manière ci-dessus indiquée en des corps de retenue combinés de telle manière que les parties courbées des extrémités opposées des fils retenues par les deux corps de retenue se regardent mutuellement de manière à former des parties de pincement de bornes et loger et fixer les corps de retenue combinés dans un boîtier de connecteur cylindrique (3) possédant des extrémités ouvertes opposées avant et arrière de telle manière que des parties de pincement de bornes avant et arrière du corps de retenue combiné regardent respectivement les parties d'extrémité ouvertes avant et arrière du boîtier.
H
H01
H01R
H01R 9,H01R 13
H01R 9/11,H01R 13/11
FR2896350
A1
PROCEDE POUR REALISER LE BOBINAGE D'UN STATOR DE MACHINE ELECTRIQUE TOURNANTE, ET STATOR OBTENU PAR CE PROCEDE
20,070,720
"" L'invention propose un stator de machine électrique tournante comportant un bobinage formé d'une pluralité de fils conducteurs qui sont répartis dans les encoches du corps de manière optimisée. L'invention propose plus particulièrement un stator de machine électrique tournante qui comporte un corps annulaire d'axe principal globalement vertical qui est délimité axialement io par une face supérieure et par une face inférieure, et qui est délimité radialement par une face annulaire interne, un ensemble d'encoches axiales réalisées dans la face annulaire interne du corps et qui sont débouchantes dans la face supérieure et dans la face inférieure du corps, et un bobinage comportant une pluralité 15 d'enroulements, du type dans lequel chaque enroulement est constitué d'au moins un conducteur qui est agencé dans des encoches du corps associées à l'enroulement, en formant des ondulations axiales et en formant globalement une spirale coaxiale à l'axe A du corps qui est constituée d'un ensemble de 20 spires superposées radialement. Selon un mode de réalisation connu, chaque enroulement comporte un ou plusieurs conducteurs en spirale dont chaque spire forme des ondulations parcourant les encoches du corps. Pour améliorer les performances de la machine électrique, 25 il est préférable de remplir au maximum les encoches du corps tout en optimisant les sections de passage du flux magnétique. Pour cela, pour des stators composant des alternateurs notamment destinés aux applications automobiles, il a été proposé de réaliser le stator de manière à permettre le montage 30 dans chaque encoche de deux brins de conducteurs à une même cote radiale par rapport à l'axe principal du stator. 2 Une telle solution permet d'augmenter le coefficient de remplissage de chaque encoche, et elle augmente aussi le nombre de brins de chaque enroulement. Cette augmentation du nombre de brins des enroulements pose certains problèmes au niveau des chignons du bobinage car la disposition des brins de chaque fil conducteur, formant les chignons, n'est pas optimisée. Il en résulte que l'épaisseur radiale de chaque chignon d'un bobinage formé de fils conducteurs de section réduite, selon une telle solution, est plus importante que io l'épaisseur d'un chignon d'un bobinage comportant un nombre réduit de fils conducteurs de section plus élevée. L'invention a pour but de proposer un stator de machine électrique tournante dans lequel les fils conducteurs sont répartis de manière à optimiser le volume global du bobinage et de ses 15 extrémités axiales, ou chignons. Dans ce but, l'invention propose un stator du type décrit précédemment, caractérisé en ce que chaque conducteur comporte une paire de fils conducteurs électriquement qui sont adjacents et qui sont agencés à la même cote radiale l'un par 20 rapport à l'autre, à chaque point du conducteur. Selon d'autres caractéristiques de l'invention : - pour chaque spire, les deux fils forment des ondulations axiales complémentaires qui sont imbriquées axialement, de manière que l'un des deux fils soit situé axialement dessus 25 l'autre ; - chaque fil du conducteur comporte consécutivement, d'amont en aval : ^ un brin inférieur qui est agencé globalement au dessous de la face inférieure du corps, 30 ^ un brin axial amont qui est agencé dans une première encoche associée à l'enroulement, ^ un brin supérieur qui est agencé globalement au dessus de la face supérieure du corps, et 3 ^ un brin axial aval qui est agencé dans une deuxième encoche associée à l'enroulement, la dite deuxième encoche étant située en aval par rapport à dite la première encoche ; - dans au moins une spire du bobinage, le brin inférieur d'un premier fil est agencé axialement au-dessus d'un brin inférieur d'un deuxième fil, le premier brin axial du premier fil est situé en amont du premier brin axial du deuxième fil, le brin supérieur du premier fil est agencé axialement dessus le brin io supérieur du deuxième fil et le deuxième brin axial du premier fil est situé en aval du deuxième brin axial du deuxième fil ; - dans au moins une autre spire du bobinage, le brin inférieur du premier fil est agencé axialement au-dessous d'un brin inférieur du deuxième fil, le premier brin axial du premier fil 15 est situé en amont du premier brin axial du deuxième fil, le brin supérieur du premier fil est agencé axialement dessous le brin supérieur du deuxième fil et le deuxième brin axial du premier fil est situé en aval du deuxième brin axial du deuxième fil ; - tous les brins axiaux de chaque fil, qui sont agencés 20 dans une même encoche, sont situés à la même cote angulaire autour de l'axe A du stator. L'invention propose aussi un procédé pour réduire le temps de réalisation d'un tel stator comportant un nombre élevé de fils conducteurs. 25 Dans ce but, l'invention propose aussi un procédé de bobinage d'un stator selon l'une quelconque des revendications précédentes, qui comporte successivement, pour chaque enroulement : - une étape de bobinage du conducteur sur un support 30 linéaire en forme de rail longitudinal comportant des encoches transversales ; - une première étape de transfert du conducteur depuis le support linéaire dans un support annulaire ; et 4 - une deuxième étape de transfert du conducteur depuis le support annulaire dans le corps, du type dans lequel l'étape de bobinage consiste à mettre en place le conducteur dans des encoches associées à l'enroulement de manière que chaque fil comporte un brin axial qui est reçu dans chaque encoche transversale associée, et de manière que chaque fil comporte des brins longitudinaux qui sont agencés transversalement de part et d'autre du support linéaire, caractérisé en ce que lors de l'étape de bobinage, les deux io fils du conducteur sont mis en place simultanément sur le support linéaire et les encoches associées reçoivent successivement les deux fils de manière que dans chaque encoche, les deux fils sont superposés verticalement l'un sur l'autre, et de manière que dans une première encoche, le brin axial du premier fil est agencé 15 dessus le brin axial du deuxième fil, et dans une deuxième encoche qui est consécutive à la première encoche, le brin axial du premier fil est agencé dessous le brin axial du deuxième fil. Selon d'autres caractéristiques du procédé selon l'invention : 20 - lors de l'étape de bobinage, les deux fils du conducteur sont mis en place sur le support linéaire de manière que la longueur des brins longitudinaux du premier fil, qui sont agencé à droite du support linéaire est inférieure à la longueur des brins longitudinaux du deuxième fil qui sont agencés à droite du 25 support linéaire. - lors de l'étape de bobinage, les deux fils du conducteur sont mis en place sur le support linéaire de manière que la longueur des brins longitudinaux du premier fil, qui sont agencé à gauche du support linéaire est supérieure à la longueur des brins 30 longitudinaux du deuxième fil qui sont agencés à gauche du support linéaire. - lors de l'étape de bobinage, les deux fils du conducteur sont mis en place sur le support linéaire de manière que chaque brin longitudinal du premier fil, qui est agencé à droite du support linéaire est agencé transversalement entre le support linéaire et le brin longitudinal associé du deuxième fil. - lors de l'étape de bobinage, les deux fils du conducteur 5 sont mis en place sur le support linéaire de manière que chaque brin longitudinal du deuxième fil, qui est agencé à gauche du support linéaire est agencé transversalement entre le support linéaire et le brin longitudinal associé du premier fil. - la première étape de transfert consiste à transférer io successivement les brins qui sont agencés dans chaque encoche du support linéaire, vers une encoche radiale associée du support annulaire de manière que dans chaque encoche radiale les brins soient superposés radialement. - la deuxième étape de transfert consiste à transférer 15 simultanément les brins agencés dans chaque encoche radiale du support annulaire dans une encoche en vis-à-vis du corps. - lors de la deuxième étape de transfert, tous les brins qui sont agencés à la même cote radiale dans les encoches radiales du support annulaire se décalent angulairement dans l'encoche 20 associée vers l'amont ou vers l'aval. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront à la lecture de la description détaillée qui suit pour la compréhension de laquelle on se reportera aux figures annexées parmi lesquelles : 25 - la figure 1 est une vue partielle en perspective de l'intérieur d'un stator dans lequel les fils conducteurs sont déposés conformément à l'invention ; - la figure 2 est une vue en bout du corps de stator représenté à la figure 1 ; 30 - la figure 3 est un développement linéaire de deux fils conducteurs formant un enroulement, montrant la position axiale des deux fils l'un par rapport à l'autre ; 6 - la figure 4 est une vue en perspective de deux fils conducteurs d'un même enroulement, montrant les positions relatives des brins des deux fils, dans deux spires adjacentes de l'enroulement ; - la figure 5 est une vue similaire à celle de la figure 4, montrant un autre agencement des brins des deux fils dans les spires ; - la figure 6 est une représentation schématique en perspective d'une installation pour la mise en oeuvre de la io première étape de dépose des fils sur le support linéaire ; - la figure 7 est une représentation schématique des deux couches de conducteurs obtenues à l'issue de la première étape de dépose, permettant d'obtenir chacune un même nombre de spires ; 15 - la figure 8 est une vue en détail de l'agencement de deux fils formant un même conducteur sur le support linéaire, montrant la position relative des tronçons des deux fils les uns par rapport aux autres ; - la figure 9 est une représentation schématique en 20 perspective des deux fils représentés à la figure 8 ; - la figure 10 est une représentation schématique d'une installation pour la mise en oeuvre de la première étape de transfert ; - la figure 11 est une vue en perspective et à plus grande 25 échelle de l'installation représentée à la figure 10 ; - la figure 12 est une représentation schématique du support annulaire représenté aux figures 10 et 11 ; - la figure 13 est un détail à plus grande échelle de l'installation représentée la figure 10, montrant le transfert des fils 30 conducteurs par l'intermédiaire des guides latéraux ; - la figure 14 est une représentation schématique en perspective de deux fils conducteurs qui ont été transférés sur le support annulaire à l'issue de la première étape de transfert, 7 montrant la position relative des tronçons des deux fils les uns par rapport aux autres ; - la figure 15 est une représentation schématique en perspective de l'installation de mise en oeuvre de la deuxième étape de transfert, dans laquelle les lames d'extraction sont représentées en position initiale ; - la figure 16 est une vue similaire à celle de la figure 15, dans laquelle les lames d'extraction sont représentées en position finale pour laquelle le bobinage a été transféré sur le corps. io Pour la description de l'invention, on adoptera à titre non limitatif les orientations selon les repères indiqués aux figures. Dans la description qui va suivre, des éléments identiques, similaires ou analogues seront désignés par les mêmes chiffres de référence. 15 On a représenté à la figure 1 une vue partielle d'un stator 11 de machine électrique tournante qui comporte principalement un corps 10 dans lequel sont montés plusieurs enroulements de phase 30, dont un seul enroulement de phase 30 a été représenté ici. De plus, ici, le corps 10 est réalisé de manière qu'il est apte à 20 recevoir six enroulements de phase 30 analogues. La machine tournante est par exemple un alternateur ou un alterno-démarreur. Cette machine est de préférence destinée à être mise en oeuvre dans un véhicule automobile. On rappelle qu'un alterno-démarreur est une machine 25 électrique tournante apte à travailler de manière réversible, d'une part, comme générateur électrique en fonction alternateur, et d'autre part comme moteur électrique, notamment pour démarrer le moteur thermique du véhicule automobile. On a représenté à la figure 2 le corps de stator 10 du 30 stator 11 représenté à la figure 1. Le corps de stator 10 a une forme cylindrique annulaire d'axe "A" et il consiste en un empilement axial de tôles planes. Le corps de stator 10 est ainsi communément appelé "corps". 8 Le corps de stator 10 est délimité radialement par une face cylindrique interne 12 et par une face cylindrique externe 14, et il est délimité axialement par une face radiale d'extrémité axiale inférieure 16 et par une face radiale d'extrémité axiale supérieure 18 (figure 1). Le corps 10 comporte des encoches axiales 20 qui débouchent axialement dans les faces radiales d'extrémité axiales inférieure 16 et supérieure 18 du corps 10 par l'intermédiaire d'orifices axiaux avant 22 et arrière 24. io Les encoches 20 sont ouvertes radialement dans la face cylindrique interne 12 du corps 10 par l'intermédiaire d'une rainure axiale 26 qui s'étend depuis la face radiale inférieure 16 jusqu'à la face radiale supérieure 18. La largeur transversale de chaque rainure axiale 26 est inférieure à la largeur de l'encoche 15 20 associée. Les encoches 20 sont toutes identiques et elles sont par exemple au nombre de soixante-douze. Elles sont réparties angulairement de manière régulière autour de l'axe "A" du corps 10. 20 La portion annulaire externe pleine du corps 10 dans laquelle les encoches 20 ne s'étendent pas, est appelée culasse 28. Pour former l e stator 1 1 , plusieurs enroulements de phase 30 sont montés dans le corps 10. 25 L'invention sera décrite en référence à un stator 11 comportant six enroulements de phase 30, aussi appelé stator "hexaphasé". L'invention est cependant applicable à des stators comportant un nombre différent d'enroulements de phase, et 30 notamment à des stators "triphasés" comportant trois enroulements de phase 30. Le corps de stator 10 comporte alors par exemple trente-six ou quarante-huit encoches 20. 9 Chaque enroulement de phase 30 comporte des spires ondulées 32 formées par un conducteur 33 d'électricité, qui sont empilées radialement. On a représenté à la figure 1 seulement deux spires 32 d'un enroulement de phase 30, il sera compris que l'enroulement 30 peut comporter un plus grand nombre de spires 32. Chaque conducteur 33 comporte une série de tronçons axiaux 34 qui sont reçus dans une série d'encoches associées 20. Chaque conducteur 33 comporte aussi des tronçons de io liaison 36 d'orientation globalement transversale, qui relient les tronçons axiaux consécutifs 34 de l'enroulement 30, et qui s'étendent alternativement en saillie par rapport à la face d'extrémité axiale supérieure 18 et en saillie par rapport à la face d'extrémité axiale inférieure 16. 15 Les encoches 20 d'une série d'encoches reçoivent les tronçons axiaux 34 des conducteurs 33 constituant un enroulement de phase 30. Chaque série d'encoches 20 est associée à un des six enroulements de phase 30. Deux encoches consécutives 20 d'une 20 série d'encoches 20 sont séparées par des encoches adjacentes 20 correspondant chacune à une autre série d'encoches 20 associée à l'un des cinq autres enroulements de phase 30. Ainsi, pour un stator hexaphasé comme c'est le cas à la figure 1, cinq encoches 20 adjacentes sont laissées libres entre 25 deux encoches 20 de chaque série. En d'autres termes les fils 33 d'un enroulement sont insérés dans une encoche 20 sur six encoches adjacentes 20. Ainsi pour un stator comportant N enroulements de phases 30, les tronçons axiaux 34 d'une spire 32 sont reçus dans une 30 encoche 20 sur N encoches adjacentes 20. On a représenté à la figure 3 le développement linéaire d'une spire 32 d'un enroulement 30 formée à partir d'un seul conducteur 33. i0 Conformément à l'invention, chaque conducteur 33 comporte une paire de fils 38a, 38b conducteurs électriquement qui sont montés sur le corps 10 de manière que les deux fils 38a, 38b sont adjacents l'un à l'autre. De plus, les deux fils 38a, 38b sont globalement situés à la même cote radiale par rapport à l'axe A du corps 10 en chaque point du conducteur 33, c'est-à-dire à chaque cote prise le long du conducteur 33. Comme on l'a dit plus haut, chaque spire 32 de io conducteurs 33 est ondulée, c'est-à-dire elle est de forme globalement sinusoïdale. Ainsi, chaque fil 38a, 38b est lui aussi de forme globalement sinusoïdale et comporte consécutivement un brin transversal inférieur 40a, 40b qui s'étend au dessous de la face 15 inférieure 16 du corps 10, un brin axial 42a, 42b qui est reçu dans une encoche 20 associée, un brin transversal supérieur 44a, 44b, qui s'étend au dessus de la face supérieure 18 du corps 10. Selon un autre aspect de l'invention, le conducteur 33 est monté sur le corps 10 de manière que les deux fils conducteurs 20 38a, 38b sont superposés axialement et ils sont imbriqués axialement. Ainsi, dans chaque spire 32, les fils 38a, 38b d'un même conducteur 33 ne se croisent pas ni ne se chevauchent radialement, ce qui limite l'épaisseur radiale de chaque tronçon 25 de liaison 36 du conducteur 33, globalement à la valeur du diamètre de chaque fil 38a, 38b. Par conséquent, chaque chignon du bobinage, qui est formé par l'ensemble des tronçons de liaison 36 des conducteurs 33 qui sont agencé au niveau d'une extrémité axiale du corps 10 30 de stator 11, est d'épaisseur générale limitée. Comme on peut le voir à la figure 3, un premier fil 38a est agencé axialement au dessus du deuxième fil 38b. 2896350 Il Par conséquent, le brin inférieur 40a du premier fil 38a est agencé axialement au dessus du brin inférieur 40b du deuxième fil 38b, et le brin supérieur 44a du premier fil 38a est agencé axialement au dessus du brin supérieur 44b du deuxième fil 38b. 5 De plus, les brins axiaux 42a, 42b sont répartis dans les encoches de manière que deux brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés entre eux par le brin supérieur 44a du premier fil 38a, sont agencés de part et d'autre des brins io axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés entre eux par le brin supérieur 44b du deuxième fil 38b. Aussi, deux brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont 15 reliés entre eux par le brin inférieur 40a du premier fil 38a, sont agencés entre les brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés entre eux par le brin inférieur 40b du deuxième fil 38b. 20 Selon un mode de réalisation préféré du bobinage et comme on l'a représenté aux figures 4 et 5, chaque enroulement 30 est réalisé selon le type "ondulé réparti", c'est-à-dire que pour deux encoches 20 adjacentes associées à un enroulement de phase 30, le conducteur 33 formant au moins une première spire 25 32a de l'enroulement de phase 30 comporte un tronçon de liaison 36 qui relie les tronçons axiaux 34 reçus dans les deux encoches adjacentes 20 mentionnées précédemment, et qui est agencé axialement au dessus de la face supérieure 18 du corps 10, et le conducteur 33 formant au moins une deuxième spire 32b de 30 l'enroulement de phase 30 comporte un tronçon de liaison 36 qui relie les tronçons axiaux 34 reçus dans les deux encoches adjacentes 20 mentionnées précédemment, et qui est agencé axialement au dessous de la face inférieure 16 du corps 10. 12 Selon un premier aspect de l'invention représenté à la figure 4, dans la première spire 32a, le premier fil 38a est agencé axialement au dessus du deuxième fil 38b, tel que décrit précédemment, et dans la deuxième spire 32b, le premier fil 38a est agencé axialement au dessous du deuxième fil 38b. Par conséquent, dans la première spire 32, deux brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés à un brin supérieur 44a du premier fil 38a, sont agencés de part et d'autre des brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin supérieur 44b du deuxième fil 38b. Aussi, deux brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin inférieur 40a du premier fil 38a, sont agencés entre les brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin inférieur 40b du deuxième fil 38b. Dans la deuxième spire 32b, deux brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés à un brin supérieur 44b du deuxième fil 38b, sont agencés de part et d'autre des brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin supérieur 44a du premier fil 38a. Aussi, deux brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin inférieur 40b du deuxième fil 38b, sont agencés entre les brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin inférieur 40a du premier fil 38a. Il en résulte que dans chaque encoche, tous les brins axiaux 42a, 42b d'un même fil 38a, 38b sont alignés radialement. 13 C'est-à-dire que les brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans une encoche 20 sont tous agencés en amont des brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans cette même encoche ou sont tous agencés en aval des brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans cette même encoche. Selon un deuxième aspect de l'invention, et comme on peut le voir à la figure 5, le premier fil 38a est agencé axialement au dessus du deuxième fil 38b, dans la première spire 32a et dans la deuxième spire 32b. Ainsi, dans chaque spire, deux brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés à un brin supérieur 44a du premier fil 38a, sont agencés de part et d'autre des brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin supérieur 44b du deuxième fil 38b. Aussi, deux brins axiaux 42a du premier fil 38a qui sont reçus dans deux encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin inférieur 40a du premier fil 38a, sont agencés entre les brins axiaux 42b du deuxième fil 38b qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 20 associées consécutives et qui sont reliés au brin inférieur 40b du deuxième fil 38b. Il en résulte que dans chaque encoche 20, les brins axiaux 42a du premier fil 38a sont agencés alternativement en amont et 25 en aval des brins axiaux 42b du deuxième fil 38b. On a représenté aux figures 6 et suivantes des installations pour la mise en oeuvre d'un procédé de réalisation du stator 11 selon l'invention, ainsi que les produits intermédiaires obtenus à l'issue de certaines étapes du procédé de réalisation 30 selon l'invention. Le procédé de réalisation du stator 11 comporte successivement une étape de dépose des conducteurs 33 sur un support linéaire pour former un développement linéaire des spires 14 32, une première étape de transfert des fils 38a, 38b depuis le support linéaire vers un support annulaire pour former les spires 32, et une deuxième étape de transfert des fils 38a, 38b depuis le support annulaire vers le corps 10 de stator 11. On a représenté à la figure 6 une installation pour la mise en oeuvre de l'étape de dépose des conducteurs 33 sur un support linéaire 48. Dans la description de l'installation qui va suivre, on adoptera à titre non limitatif les orientations verticale, longitudinale et transversale selon le repère V, L, T indiqué à la figure 6. Le support linéaire 48 consiste en un élément globalement parallélépipédique d'orientation principale longitudinale, et il est notamment délimité par deux faces latérales 50a, 50b longitudinales verticales et une face supérieure 52 horizontale. La face supérieure 52 du support linéaire 48 comporte des encoches transversales 54 qui débouchent transversalement dans les faces latérales 50a, 50b du support linéaire 48 et qui sont réparties longitudinalement selon un pas constant le long du support linéaire 48. L'installation comporte une tête de dépose 56 associée à chaque conducteur 33 et qui permet de déposer les fils 38a, 38b du conducteur 33 associé sur le support linéaire 48. Ici, par souci de clarté, on a représenté à la figure 3 une seule tête de dépose 56, en association avec un seul conducteur 33, cependant, les têtes de dépose 56 étant identiques, il sera compris que la description qui va suivre d'une tête 56 s'applique par similitude aux autres têtes de dépose 56. La tête de dépose 56 comporte un ensemble de galets 60 qui permettent de réaliser l'entraînement des fils 38a, 38b provenant du conteneur 58. La tête de dépose 56 comporte aussi une buse guide fil 62 au travers de laquelle les fils 38a, 38b du conducteur 33 sortent 15 de la tête de dépose 56, et cette buse 62 qui est conformée pour déposer les fils 38a, 38b du conducteur 33 sur le support linéaire 48 en formant les brins axiaux 34 et les brins de liaison 36. Conformément à l'invention, et comme on l'a dit plus haut, chaque conducteur 33 est constitué de deux fils conducteurs 38a, 38b. Par conséquent, la tête 56 de dépose de chaque conducteur 33 est alimentée simultanément par les deux fils 38a, 38b qui proviennent chacun d'un conteneur 58 tel qu'une bobine de fil par exemple. L'étape de dépose des conducteurs 33 comporte une première phase de dépose au cours de laquelle chaque tête de dépose 56 dépose les fils 38a, 38b de chaque conducteur 33 sur le support linéaire 48 de manière à former une première couche 64 de conducteurs 33, et une deuxième phase de dépose qui est postérieure à la première phase de dépose et au cours de laquelle chaque tête de dépose 56 dépose les fils 38a, 38b de chaque conducteur 33 sur le support linéaire 48 pour former une deuxième couche 66 de conducteurs 33 qui est superposée verticalement sur la première couche 64 de conducteurs 33. On a représenté à la figure 7, les deux couches 64, 66 de conducteurs 33 qui sont obtenues à l'issue à l'étape de dépose des conducteurs 33. Par souci de clarté des figures, les deux couches 64, 66 sont représentées décalées transversalement l'une par rapport à l'autre. Au cours de chaque phase de dépose, les têtes de dépose 56 se déplacent par rapport au support linéaire 48 selon une trajectoire globalement sinusoïdale, de manière à déposer chaque conducteur 33 dans des encoches 54 du support linéaire 48 qui sont associées au conducteur 33. Ainsi, au cours des deux phases de dépose, les têtes de dépose 56 remplissent successivement les encoches 54 du 16 support linéaire 48 en formant des tronçons transversaux 68 qui sont introduits dans les encoches 54, et des tronçons longitudinaux latéraux 70 qui sont agencés transversalement de part et d'autre du support linéaire 48, en vis-à-vis de chacune des faces latérales 50a, 50b. Aussi, dans chacune des deux couches 64, 66, chaque conducteur 33 forme des ondulations, ou vagues longitudinales, comportant successivement un tronçon transversal 68 qui est reçu dans une encoche 54 associée, un tronçon longitudinal 70 quis'étend transversalement en vis-à-vis de la face latérale droite 50a du support linéaire 48, un tronçon transversal 68 consécutif qui est reçu dans une encoche 54 associée consécutive, un tronçon longitudinal 70 qui s'étend en vis-à-vis de la face latérale gauche 50b du support linéaire 48. Chaque tronçon longitudinal 70 qui s'étend en vis-à-vis de la face latérale droite 50a du support linéaire 48 relie les extrémités libres de droite de deux tronçons transversaux 68 consécutifs. De la même manière, chaque tronçon longitudinal 70 qui s'étend en vis-à-vis de la face latérale gauche 40b du support linéaire 38 relie les extrémités de gauche de deux tronçons transversaux 68 consécutifs. De plus, les tronçons longitudinaux 70 sont agencés alternativement de part et d'autre du support linéaire 48, c'est-à-dire qu'ils sont décalés longitudinalement d'un pas équivalent à la distance entre deux tronçons transversaux 68 consécutifs. D'une manière similaire à celles du corps 10 du stator 11, les encoches 54 du support linéaire 48 sont associées à un conducteur 33 d'un enroulement de phase 30 par ensembles d'encoches 54. Ainsi, deux encoches 54 consécutives d'un même ensemble d'encoches 54 sont séparées par des encoches 54 dont chacune appartient à l'un des autres ensembles d'encoches 54. 17 De plus, les encoches 54 de chaque ensemble d'encoche 54 sont réparties sur le support linéaire 48 à un pas constant égal au nombre d'enroulement des phase 30, c'est-à-dire ici avec un pas de six encoches. Le nombre d'encoches 54 du support linéaire 48 est déterminé en fonction du nombre de spires 32 de chaque enroulement de phases 30, et en fonction du nombre d'encoches du corps 10, de manière que chaque portion de chaque conducteur 33 qui forme l'une des deux couches de conducteur io 64, 66 permette de former un nombre entier de spires 32 de l'enroulement de phase 30 associé. Ici, le nombre d'encoches 54 du support linéaire 48 est déterminé de manière que la portion de chaque conducteur 33 formant l'une des deux couches de conducteur 64, 66 permettent 15 de former un nombre maximum de quatre spires 32. De plus, comme on l'a dit précédemment, le corps 10 comporte soixante-douze encoches. Par conséquent, le support linéaire 48 comporte deux cent quatre-vingt huit encoches 54. 20 Conformément à un autre aspect de l'invention, l'étape de dépose des conducteurs 33 consiste à déposer simultanément les deux fils 38a, 38b de chaque conducteur 33 dans les encoches 54 associées du support linéaire 48, au cours de chacune des deux phases de dépose. 25 Lors de chacune des deux phases de dépose des conducteurs 33, le déplacement des têtes de dépose 56 par rapport au support linéaire 48 est déterminé de manière que les deux fils 38a, 38b de chaque conducteur 33 sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre dans chaque couche 30 64, 66 du conducteur 33. Ainsi, comme on peut le voir aux figures 8 et 9, le premier fil 38a du conducteur 33 est agencé transversalement à gauche du deuxième fil 38b du même conducteur. 18 Selon un autre aspect du support linéaire 48, et comme on peut le voir plus en détails à la figure 9, la largeur de chaque encoche 54, mesurée selon la direction longitudinale, est globalement égale à l'épaisseur de chacun des deux fils 38a et 38b. Par conséquent, dans chaque encoche 54 du support linéaire 48, les brins 72a, 72b de chaque fil 38a, 38b qui sont reçus dans cette encoche sont superposés verticalement l'un sur l'autre. io Selon encore un autre aspect de l'invention, les brins 72a, 72b des fils 38a, 38b sont agencés alternativement l'un dessus l'autre dans les encoches 54 associées du support linéaire 48, c'est-à-dire que dans une première encoche 54 associée, le brin 72a du premier fil 38a, qui est reçu dans cette encoche 54, est 15 agencé verticalement au-dessus du brin 72b du deuxième fil 38b qui est reçu dans cette même encoche 54. De plus, dans une deuxième encoche 54 associée, qui est consécutive à la première encoche 54 associée, le brin 72a du premier fil 38a, qui est reçu dans cette deuxième encoche 20 associée 54, et agencé verticalement au-dessous du brin 72b du deuxième fil 38b qui est reçu dans cette deuxième encoche associée 54. Ainsi, lorsque l'on regarde latéralement chaque couche 64, 66 du conducteur 33, les brins longitudinaux 74a, 74b qui relient 25 les brins transversaux 72a, 72b qui sont reçus dans deux encoches 54 adjacentes, se croisent. Cependant, comme on l'a dit plus haut, les deux fils 38a, 38b sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre dans chaque couche 64, 66. 30 Par conséquent, les deux brins longitudinaux 74a, 74b ne se superposent pas verticalement. Du fait que les deux fils 38a, 38b de chaque conducteur 33 sont décalés transversalement l'un par rapport à l'autre, la 19 longueur des brins longitudinaux 74a, 74b des fils 38a, 38b reliant les brins transversaux 72a, 72b qui sont reçus dans deux encoches 54 associées consécutives, sont de longueurs différentes. Par exemple ici, comme on peut le voir à la figure 8, le premier fil 38a est agencé transversalement à gauche du deuxième fil 38b. Il en résulte que la longueur du brin longitudinal 74a du premier fil 38a, qui est agencé en vis-à-vis de la face latérale droite 50a du support linéaire 48 et qui relie deux brins transversaux 72a reçus dans deux encoches 54 associées consécutives, est plus faible que la longueur du brin longitudinal 74b du deuxième fil qui est lui aussi agencé en vis-à-vis de la face latérale droite 50a du support linéaire 38 et qui relie les deux brins transversaux 72b du deuxième fil 38b reçus dans ces deux mêmes encoches 54 consécutives associées. Par contre, la longueur du brin longitudinal 74a qui est agencé en vis-à-vis de la face latérale gauche 50b du support linéaire 48 et qui relie deux brins transversaux 72a du premier fil 38a reçus dans deux encoches associées consécutives, est de longueur plus importante que le brin longitudinal 74b du deuxième fil 38b, qui relie les brins transversaux 72b du deuxième fil 38b reçus dans ces deux même encoches. Selon un premier aspect de l'invention que l'on a représenté à la figure 4, et comme on l'a décrit précédemment, le premier fil 38a est agencé axialement au-dessus du deuxième fil 38b dans une première spire 32a, et dans une deuxième spire 32b, le premier fil 38a est agencé axialement au-dessous du deuxième fil 38b. Pour obtenir une telle disposition des deux fils 38a, 38b l'un par rapport à l'autre, la première phase de dépose consiste à déposer les deux fils 38a, 38b sur le support linéaire 48 de manière que dans la première couche 64 de conducteurs 33, le 20 premier fil 38a est agencé transversalement à droite du deuxième fil 38b. Par contre, la deuxième phase de dépose consiste à déposer les deux fils 38a et 38b sur le support linéaire 48 de manière que dans la deuxième couche 66 de conducteurs 33, le premier fil 38a est agencé transversalement à gauche du deuxième fil 38b. De plus, pour que chaque enroulement de phase 30 soit du type ondulé réparti, et comme on peut le voir à la figure 7, l'étape de dépose consiste à déposer chaque conducteur 33 sur le io support linéaire 48 de manière que dans la première couche 64, le conducteur 33 est déposé lors de la première phase de dépose en formant une première sinusoïde, et de manière que dans la deuxième couche, le conducteur 33 forme une deuxième sinusoïde qui est en opposition de phase par rapport à la 15 première sinusoïde. Ainsi, au niveau de deux encoches 54 consécutives du support linéaire 48, qui sont associées au conducteur 33, les tronçons transversaux 68 du conducteur 33 qui sont reçus dans ces deux encoches 54 et qui forment la première couche 64, sont 20 reliés entre eux par un tronçon longitudinal 70 qui est agencé en vis-à-vis d'une première face latérale 50a, 50b du support linéaire 48, par exemple en vis-à-vis de la face latérale droite 50a, par contre, les tronçons transversaux 68 du conducteur 33 qui sont reçus dans ces deux encoches et qui forment la deuxième couche 25 66 de conducteurs 33 sont reliés par un tronçon longitudinal 70 qui est agencé en vis-à-vis de l'autre face latérale 50a, 50b du support linéaire 48, c'est-à-dire dans cet exemple en vis-à-vis de la face latérale gauche 50b. Selon ce premier aspect de l'invention, les fils conducteurs 30 38a, 38b sont déposés dans les encoches 54 du support linéaire de manière qu'ils se croisent au niveau de l'extrémité longitudinale aval 48b du support linéaire 48. 21 Selon un deuxième aspect de l'invention, comme on l'a représenté à la figure 5, dans chaque spire 32 d'un enroulement 30, le premier fil 38a est agencé axialement au- dessus du deuxième fil 38b. Par conséquent, selon cet aspect de l'invention, les deux phases de dépose des conducteurs 33 consiste à déposer les deux fils 38a, 38b sur le support linéaire 48 de manière que dans chaque couche 64, 66 du conducteur 33, le premier fil 38a est agencé transversalement à droite du deuxième fil 38b. Conformément à un autre aspect du procédé selon l'invention, l'étape de dépose consiste, pour chaque enroulement de phase 30, à déposer sur le support linéaire 48 un même conducteur 33 lors de la première phase de dépose et lors de la deuxième phase de dépose. Par conséquent, chaque enroulement de phase 30 est réalisé à partir d'un seul conducteur 33, et donc à partir de seulement deux fils 38a et 38b. Aussi, un premier tronçon 33a de chaque conducteur 33 forme en partie la première couche 64 du conducteur 33, et un deuxième tronçon 33b de chaque conducteur 33 forme en partie la deuxième couche 66 du conducteur 33. De plus, la deuxième phase de dépose est mise en oeuvre continûment après la première phase de dépose de manière à n'avoir qu'un temps de pause réduit entre les deux phases de dépose. Comme on l'a représenté à la figure 7 par la flèche F1, la première phase de dépose consiste à introduire progressivement les tronçons transversaux 68 du premier tronçon 33a de chaque conducteur 33 depuis une encoche 54 du support linéaire 48 associée qui est située au niveau d'une extrémité longitudinale amont 38a du support linéaire 48, jusqu'à une encoche 54 associée située au niveau de l'extrémité longitudinale aval 48b du support linéaire 48, c'est-à-dire de l'amont vers l'aval. 22 La deuxième phase de dépose, qui est mise en oeuvre continûment après la première phase de dépose consiste à introduire progressivement les tronçons transversaux 68 du deuxième tronçon 33b de chaque conducteur 33 de l'aval vers l'amont, c'est-à-dire depuis une encoche 54 associée située au niveau de l'extrémité aval 48b du support linéaire 48, jusqu'à une encoche 54 associée située au niveau de l'extrémité amont 48a du support linéaire 48, comme on l'a représenté par la flèche F2. Postérieurement à l'étape de dépose des conducteurs 33 io sur le support linéaire 48, le procédé de réalisation du stator 11 selon l'invention comporte une première étape de transfert des conducteurs 33 depuis le support linéaire 48 vers un support annulaire 78 qui consiste globalement à enrouler les deux couches 64, 66 de conducteurs 33 sur le support annulaire 78 15 pour former les spires 32 des enroulements de phases 30. On a représenté aux figures 10 à 13, une installation pour la mise en oeuvre de la première étape de transfert, qui comporte le support annulaire 78, un carter 80 de guidage du support annulaire 78 en déplacement par rapport au support linéaire 48, 20 deux guides longitudinaux 82 et un socle inférieur 84. Comme on peut le voir plus en détails à la figure 12, le support annulaire 78 est un élément de révolution d'axe principal B transversal, qui est délimité radialement par une face cylindrique externe 78e et une face cylindrique interne 78i, qui est 25 délimité axialement par deux faces radiales d'extrémité axiale 78a et qui comporte des encoches axiales 86 réalisées dans la face cylindrique externe 78e du support annulaire 78 et débouchant axialement dans les faces radiales d'extrémité axiale 78a du support annulaire 78. 30 La distance entre les extrémités radiales externes 86e de deux encoches 86 adjacentes du support annulaire 78 est égale à la distance entre deux encoches 54 adjacentes du support linéaire 48. 23 Le nombre d'encoches 86 du support annulaire 78 est égal au nombre d'encoches 20 du corps 10 de stator 11, c'est-à-dire qu'ici le support annulaire 78 comporte soixante-douze encoches 86. Le support annulaire 78 comporte enfin un moyeu central 88 qui est fixé à la face cylindrique interne 78i du support annulaire 78 et qui permet l'entraînement en rotation du support annulaire 78 autour de son axe principal B lors de la première étape de transfert. io La longueur axiale du moyeu central 88, mesurée par rapport à l'axe principal B du support annulaire 78, est inférieure à la distance entre les deux faces radiales d'extrémité axiale 78a du support annulaire 78. De plus, le moyeu central 88 est agencé axialement 15 suivant l'axe B du support annulaire 78 globalement au milieu du support annulaire 78, en retrait par rapport à chacune des deux faces radiales 78a du support annulaire 78. Par conséquent, chaque encoche 86 du support annulaire 78 débouche radialement dans la face cylindrique interne 78i du 20 support annulaire 78, de part et d'autre du moyeu central 88. Le carter 80 comporte un alésage 90 coaxial au support annulaire 78 et dans lequel le support annulaire 78 est reçu libre à rotation autour de son axe principal B. Le carter 80 comporte une face horizontale inférieure 80i 25 qui est apte à venir en appui sur la face supérieure horizontale 52 du support linéaire 48. L'alésage 90 du carter 80 et débouchant verticalement vers le bas dans la face inférieure 80i du carter 80, pour permettre le transfert de conducteurs 33 vers le support annulaire 78. 30 Lors de la mise en oeuvre de la première étape de transfert, le support linéaire 48 est reçu transversalement entre les guides latéraux 82 et il est reçu verticalement entre la face 24 inférieure 80i du carter 80 et une face supérieure horizontale 84s du socle inférieur 84. Ainsi, le support linéaire 48 est guidé longitudinalement sans jeu au cours de la première étape de transfert. Chaque guide latéral 82 comporte en outre une face supérieure 92 en forme de rampe, dont l'inclinaison est déterminée de manière que chaque face supérieure 92 est apte à s'appuyer dessous les brins longitudinaux 74a, 74b des fils 38a, 38b, de manière à entraîner progressivement les fils 38a, 38b io vers le haut, pour leur transfert vers le support annulaire 78. Selon le mode de réalisation représenté aux figures 11 et 13, la face supérieure 92 de chaque guide latéral 82 est plane et est inclinée par rapport à un plan horizontal. Cependant, il sera compris que l'invention n'est pas limitée 15 à ce mode de réalisation, et que la forme de la face supérieure 92 de chaque guide peut être différente, par exemple, la face supérieure 92 peut être convexe bombée vers le haut, concave ouverte vers le haut, ou bien elle peut former deux plans inclinés selon des angles différents. 20 Enfin, chaque guide latéral 82 peut aussi être réalisé en plusieurs parties, et/ou il peut être mobile verticalement de manière à pousser les brins longitudinaux 74a, 74b des fils 38a, 38b vers le haut. L'installation de mise en oeuvre de la première étape de 25 transfert comporte enfin des moyens d'indexation (non représentés) du support annulaire 78 par rapport au support linéaire 48 de manière qu'au cours de la première étape de transfert, chaque encoche 86 du support annulaire 78 vienne en vis-à-vis avec une encoche 54 du support linéaire 48. 30 La première étape de transfert consiste à faire rouler le support annulaire 78 sur la face supérieure 52 du support linéaire 48 de manière que les encoches 86 du support annulaire 78 viennent successivement en vis-à-vis avec les encoches 54 du 25 support linéaire 48 et sans glissement du support annulaire 78 par rapport au support linéaire 48. Pour cela, lors de la mise en oeuvre de la première étape de transfert, la face cylindrique externe 78e du support annulaire 78 est positionnée verticalement au dessus de la face supérieure 52 du support linéaire 48. La face cylindrique externe 78e du support annulaire 78 peut éventuellement être mise en contact avec la face supérieure 52 du support linéaire 48. Lors du roulage du support annulaire 78, et comme on peut io le voir à la figure 13, sur le support linéaire 48, le carter 80, les guide latéraux 82 et le socle inférieur 84 se translatent longitudinalement par rapport au support linéaire 48 en suivant le déplacement longitudinal du support annulaire 78 par rapport au support linéaire 48. 15 Lors de la première phase de transfert, la face supérieure 92 de chaque guide latéral 82 s'appuie vers le haut contre les brins longitudinaux 74a, 74b des fils 38a, 38b qui sont situés au niveau de l'extrémité inférieure de chaque encoche 54 du support linéaire 48. 20 Ainsi, les faces supérieures 92 des guides latéraux 82 permettent de transférer simultanément les tronçons transversaux 68 et les tronçons longitudinaux 70 des conducteurs formant la première couche 64 et la deuxième couche 66 de conducteurs 33. Comme on l'a dit plus haut, le support annulaire 78 25 comporte un nombre d'encoches 86 qui est égal au nombre d'encoches 20 du corps 10 de stator 11 et le support linéaire 48 comporte un nombre d'encoches 54 qui est supérieur au nombre d'encoches 20 du corps 10. Par conséquent, lors de la première étape de transfert, le 30 support annulaire 78 effectue plusieurs tours autour de son axe principal B lors de son roulage sur la face supérieure 52 du support linéaire 48, et les deux couches 64, 66 de conducteurs 33 s'enroulent autour du support annulaire 78, en formant deux 26 spirales coaxiales, dont chaque spire de l'une des deux spirales correspond à un tour du support annulaire 78 autour de son axe B. Lors de la première étape de transfert, les brins transversaux 72a, 72b des deux fils 38a, 38b qui sont reçus dans chaque encoche 54 du support linéaire 48, sont tous transférés dans même une encoche 86 associée en vis-à-vis du support annulaire 78. De plus, puisque le support annulaire 78 effectue plusieurs io tours autour de son axe B lors de la première étape de transfert, chacune des encoches 86 reçoit successivement les brins transversaux 72a, 72b qui étaient reçus dans plusieurs encoches 54 du support linéaire 48 associées au même conducteur 33. Ainsi, comme on peut le voir par exemple à la figure 14, 15 lorsque le support annulaire 78 effectue deux tours autour de son axe B pendant la première étape de transfert, chaque encoche 86 reçoit huit brins transversaux 72a, 72b. De plus, la largeur de chaque encoche 86 du support annulaire 78 est ici aussi globalement égale à la largeur de 20 chacun des deux fils 38a, 38b. Par conséquent, les brins transversaux 72a, 72b des fils 38a, 38b sont superposés radialement dans les encoches 86 du support annulaire 78 et selon la même configuration que dans les encoches 54 du support linéaire 48. 25 Ainsi, les brins transversaux 72a, 72b sont superposés radialement dans chaque encoche 86 du support annulaire 78 de manière alternative, et les brins longitudinaux 74a, 74b des deux fils 38a, 38b qui relient les brins transversaux 72a, 72b qui sont reçus dans deux encoches 86 consécutives associées et 30 appartenant à une même spire 32. Conformément à un autre aspect de l'invention, et comme on peut le voir à la figure 10, la première étape de transfert consiste à faire rouler le support annulaire 78 sur la face 27 supérieure 52 du support linéaire 48 de l'aval vers l'amont, de manière à transférer progressivement les tronçons transversaux 68 des conducteurs 33 vers le support annulaire 78 depuis les tronçons transversaux 68 qui sont reçus dans l'encoche 54 du support linéaire 48, qui est située à l'extrémité longitudinale aval 48b du support linéaire 48, jusqu'aux tronçons transversaux 68 qui sont reçus dans l'encoche 54 du support linéaire 48, qui est située à l'extrémité longitudinale amont 48a du support linéaire 48. io On a représenté aux figures 15 et 16, une installation pour la mise en oeuvre de la deuxième étape de transfert des conducteurs 33 depuis le support annulaire 78 vers le corps 10 du stator 11. Cette installation comporte des moyens de positionnement 15 du support annulaire 78 dans le corps 10, de manière que le support annulaire 78 soit reçu coaxialement au corps 10, dans le logement circulaire délimité par la face cylindrique interne 12 du corps. Enfin, le diamètre de la face cylindrique extérieure 78e du support annulaire 78 est globalement égal au diamètre de la face 20 cylindrique interne 12 du corps 10. L'installation comporte aussi des moyens d'indexation du support annulaire 78 autour de son axe principal B, de manière que chaque encoche 86 du support annulaire 78 soit en vis-àvis d'une encoche 20 du corps 10 et débouche radialement dans la 25 rainure axiale 26 de l'encoche 20 associée. L'installation comporte enfin des lames d'insertion radiale 98 dont chacune s'étend dans un plan radial par rapport à l'axe principale B du support annulaire 78 et du corps 10. L'installation comporte une paire de lames d'insertion 98 30 qui est associée à chaque encoche 86 du support annulaire 78, et les lames d'insertion 98 d'une même paire sont réparties axialement de part et d'autre du moyeu central 88 du support annulaire 78. 28 Ici, le support annulaire 78 comporte soixante-douze encoches 76, l'installation comporte par conséquent, soixante-douze paires de lames d'insertion 98 soit un total de cent quarante-quatre lames d'insertion 98. Par souci de clarté, on a représenté aux figures 15 et 16 une seule paire de lames d'insertion 98. Les paires de lames 98 étant identiques et réparties angulairement autour de l'axe principal B du support annulaire 78, la description des lames 98 qui va suivre s'applique à l'identique io aux autres lames d'insertion 98. Les deux lames d'insertion 98 d'une même paire sont associées à une seule encoche 86 du support annulaire 78. Elles s'étendent dans le plan radial médian de l'encoche 86 associée, et l'épaisseur de chaque lame 98 est inférieure à la plus 15 petite largueur de l'encoche 86 associée. Comme on l'a dit plus haut, les deux lames 98 d'une même paire sont agencées axialement de part et d'autre du moyeu central 88 du support annulaire 78. Plus précisément, comme on peut le voir à la figure 15, au 20 début de la deuxième étape de transfert, chaque lame 98 est située radialement de manière que le bord d'extrémité radiale externe 98e de chaque lame 98 soit situé radialement au niveau de la face cylindrique interne 78i du support annulaire 78. L'extrémité axiale externe 98s de chaque lame 98, c'est-à- 25 dire celle qui est située axialement à distance du moyeu central 88, fait saillie axialement par rapport à la face radiale 78a associée du support annulaire 78, et elle porte une tige 100 d'entraînement de la lame 98, qui s'étend radialement vers l'extérieur par rapport à l'axe principal B du support annulaire 78. 30 Lors de la mise en oeuvre de la deuxième étape de transfert, les lames d'insertion 98 d'une même paire sont entraînées radialement par rapport à l'axe principal B du support annulaire 78, de manière que chaque lame 98 se déplace 29 radialement dans l'encoche 86 associée du support annulaire vers l'extérieur du support annulaire 78, en entraînant simultanément les brins transversaux 72a, 72b qui sont reçus dans cette encoche 86, de manière que ces brins transversaux 78a, 72b migrent dans l'encoche 20 associée du corps 10, formant alors les brins 42a, 42b des enroulements de phase 30. A l'issue de la phase d'entraînement, et comme on peut le voir plus en détails à la figure 16, chaque lame 98 est située radialement par rapport à l'axe principal B du support annulaire io 78 de manière que son bord d'extrémité radiale externe 98e est situé globalement au niveau de la face cylindrique externe 78e du support annulaire 78. De plus, tous les brins transversaux 72a, 72b qui étaient reçus dans chaque encoche 86 du support annulaire 78 ont 15 migrés dans une encoche associée du corps 10. Selon un mode de réalisation préféré de cette deuxième étape de transfert, toues les lames d'insertion 98 sont entraînées simultanément en déplacement radial vers l'extérieur dans les encoches 86 associée du support annulaire 78. 20 Ainsi, le transfert de tous les brins transversaux 72a, 72b est réalisé de manière simultanée. Comme on l'a dit plus haut, la largueur de chaque encoche 20 du corps 10 est globalement égale au double de la largueur de chaque fil 38a, 38b, et pour chaque spire 32 d'un enroulement de 25 phase 30, les deux fils 38a, 38b sont agencés globalement à la même cote radiale l'un par rapport à l'autre. Lors de leur transfert depuis une encoche 86 du support annulaire 78, dans laquelle ils sont alignés radialement, vers l'encoche 20 associée du corps 10 du stator 11, dans laquelle ils 30 sont agencés à la même cote radiale, les brins 72a, 72b se répartissent tangentiellement par rapport à l'axe principal A du corps 10 du fait de l'élasticité propre des fils 38a, 38b. 30 En effet, comme on l'a dit plus haut, les brins longitudinaux 74a, 74b des fils 38a, 38b sont de longueur différentes, ainsi, les deux brins transversaux 72a, 72b d'un fil 38a, 38b qui sont reçus dans deux encoches 86 du support annulaire 78 et qui sont reliés entre eux par un brin longitudinal 74a, 74b de longueur la plus faible ont naturellement tendance à se rapprocher l'un de l'autre dans les encoches 20 associés du corps 10, par rapport au deux brins transversaux 72a, 72b qui sont reçus dans les deux mêmes encoches 86 du support annulaire 78 et qui sont reliés par un brin io longitudinal de longueur la plus grande qui ont alors naturellement tendance à s'écarter l'un de l'autre
L'invention propose un stator (11) qui comporte :- un corps (10), des encoches (20) réalisées dans le corps (10) et un bobinage comportant une pluralité d'enroulements (30),dans lequel chaque enroulement (30) est constitué d'au moins un conducteur (33) qui est agencé dans des encoches du corps (10) associées à l'enroulement (30), en formant des ondulations axiales et en formant globalement une spirale coaxiale à l'axe A du corps (10) qui est constituée d'un ensemble de spires (32a, 32b) superposées radialement,caractérisé en ce que chaque conducteur (33) comporte une paire de fils (38a, 38b) conducteurs électriquement qui sont adjacents et qui sont agencés à la même cote radiale l'un par rapport à l'autre, à chaque point du conducteur (33).L'invention propose aussi un procédé de réalisation du stator (11).
1. Stator (11) de machine électrique tournante qui comporte : - un corps (10) annulaire d'axe principal globalement vertical qui est délimité axialement par une face supérieure (18) et par une face inférieure (16), et qui est délimité radialement par une face annulaire interne (12) ; - un ensemble d'encoches axiales (20) réalisées dans la face annulaire interne (12) du corps (10) et qui sont débouchantes dans la face supérieure (18) et dans la face inférieure (16) du corps (10) ; et - un bobinage comportant une pluralité d'enroulements (30), du type dans lequel chaque enroulement (30) est constitué d'au moins un conducteur (33) qui est agencé dans des encoches du corps (10) associées à l'enroulement (30), en formant des ondulations axiales et en formant globalement une spirale coaxiale à l'axe A du corps (10) qui est constituée d'un ensemble de spires (32a, 32b) superposées radialement, caractérisé en ce que chaque conducteur (33) comporte une paire de fils (38a, 38b) conducteurs électriquement qui sont adjacents et qui sont agencés à la même cote radiale l'un par rapport à l'autre, à chaque point du conducteur (33) 2. Stator (Il) selon la précédente, caractérisé en ce que pour chaque spire (32a, 32b), les deux fils (38a, 38b) forment des ondulations axiales complémentaires qui sont imbriquées axialement, de manière que l'un des deux fils (38a, 38b) soit situé axialement dessus l'autre. 3. Stator (11) selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que chaque fil (38a, 38b) du conducteur (33) comporte consécutivement, d'amont en aval : - un brin inférieur (40a, 40b) qui est agencé globalement au dessous de la face inférieure (16) du corps (10) ; 32 - un brin axial amont (42a, 42b) qui est agencé dans une première encoche (20) associée à l'enroulement (30) ; - un brin supérieur (44a, 44b) qui est agencé globalement au dessus de la face supérieure du corps (10) ; et - un brin axial aval (42a, 42b) qui est agencé dans une deuxième encoche (20) associée à l'enroulement (30), la dite deuxième encoche (20) étant située en aval par rapport à dite la première encoche (20). 4. Stator (Il) selon la précédente, io caractérisé en ce que dans au moins une spire (32) du bobinage, le brin inférieur (40a) d'un premier fil (38a) est agencé axialement au-dessus d'un brin inférieur (40b) d'un deuxième fil (38b), le premier brin axial (42a) du premier fil (38a) est situé en amont du premier brin axial (42b) du deuxième fil (38b), le brin supérieur 15 (44a) du premier fil (38a) est agencé axialement dessus le brin supérieur (44b) du deuxième fil (38b) et le deuxième brin axial (42a) du premier fil (38a) est situé en aval du deuxième brin axial (42b) du deuxième fil (38b). 5. Stator (Il) selon la précédente, 20 caractérisé en ce que dans au moins une autre spire (32) du bobinage, le brin inférieur (40a) du premier fil (38a) est agencé axialement au-dessous d'un brin inférieur (40b) du deuxième fil (38b), le premier brin axial (42a) du premier fil (38a) est situé en amont du premier brin axial (42a) du deuxième fil (38b), le brin 25 supérieur (44a) du premier fil (38a) est agencé axialement dessous le brin supérieur (44b) du deuxième fil (38b) et le deuxième brin axial (42a) du premier fil (38a) est situé en aval du deuxième brin axial (42b) du deuxième fil (38b). 6. Stator (11) selon l'une quelconque des 3 30 à 5, caractérisé en ce que tous les brins axiaux (42a, 42b) de chaque fil (38a, 38b), qui sont agencés dans une même encoche (20), sont situés à la même cote angulaire autour de l'axe A du stator (Il). 33 7. Procédé de bobinage d'un stator (11) selon l'une quelconque des précédentes, qui comporte successivement, pour chaque enroulement (30) : - une étape de bobinage du conducteur (33) sur un support linéaire (48) en forme de rail longitudinal comportant des encoches (54) transversales ; - une première étape de transfert du conducteur (33) depuis le support linéaire (48) dans un support annulaire (78) ; et - une deuxième étape de transfert du conducteur (33) io depuis le support annulaire (78) dans le corps (10), du type dans lequel l'étape de bobinage consiste à mettre en place le conducteur (33) dans des encoches (54) associées à l'enroulement (30) de manière que chaque fil (38a, 38b) comporte un brin axial (72a, 72b) qui est reçu dans chaque encoche (54) 15 transversale associée, et de manière que chaque fil (38a, 38b) comporte des brins longitudinaux (74a, 74b) qui sont agencés transversalement de part et d'autre du support linéaire (48), caractérisé en ce que lors de l'étape de bobinage, les deux fils (38a, 38b) du conducteur (33) sont mis en place 20 simultanément sur le support linéaire (48) et les encoches (54) associées reçoivent successivement les deux fils (38a, 38b) de manière que dans chaque encoche (54), les deux fils (38a, 38b) sont superposés verticalement l'un sur l'autre, et de manière que dans une première encoche (54), le brin axial (72a) du premier fil 25 (38a) est agencé dessus le brin axial (72b) du deuxième fil (38b), et dans une deuxième encoche (54) qui est consécutive à la première encoche (54), le brin axial (72a) du premier fil (38a) est agencé dessous le brin axial (72b) du deuxième fil (38b). 8. Procédé selon la précédente, caractérisé 30 en ce que lors de l'étape de bobinage, les deux fils (38a, 38b) du conducteur (33) sont mis en place sur le support linéaire de manière que la longueur des brins longitudinaux (74a) du premier fil (38a), qui sont agencé à droite du support linéaire (48) est 34 inférieure à la longueur des brins longitudinaux (74b) du deuxième fil (38b) qui sont agencés à droite du support linéaire (48). 9. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que lors de l'étape de bobinage, les deux fils (38a, 38b) du conducteur (33) sont mis en place sur le support linéaire (48) de manière que la longueur des brins longitudinaux (74a) du premier fil (38a), qui sont agencé à gauche du support linéaire (48) est supérieure à la longueur des brins longitudinaux (74b) du io deuxième fil (38b) qui sont agencés à gauche du support linéaire (48). 10. Procédé selon l'une quelconque des 8 ou 9, caractérisé en ce que lors de l'étape de bobinage, les deux fils (38a, 38b) du conducteur (33) sont mis en place sur le support 15 linéaire (48) de manière que chaque brin longitudinal (74a) du premier fil (38a), qui est agencé à droite du support linéaire (48) est agencé transversalement entre le support linéaire (48) et le brin longitudinal (74b) associé du deuxième fil (38b). 11. Procédé selon l'une quelconque des 8 à 20 10, caractérisé en ce que lors de l'étape de bobinage, les deux fils (38a, 38b) du conducteur (33) sont mis en place sur le support linéaire (48) de manière que chaque brin longitudinal (74b) du deuxième fil (38b), qui est agencé à gauche du support linéaire (48) est agencé transversalement entre le support linéaire (48) et 25 le brin longitudinal (74a) associé du premier fil (38a). 12. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 11, caractérisé en ce que la première étape de transfert consiste à transférer successivement les brins (72a, 72b) qui sont agencés dans chaque encoche (54) du support linéaire (48), vers une 30 encoche radiale associée (86) du support annulaire (78) de manière que dans chaque encoche radiale (86) les brins (72a, 72b) soient superposés radialement. 35 13. Procédé selon l'une quelconque des 7 à 12, caractérisé en ce que la deuxième étape de transfert consiste à transférer simultanément les brins (72a, 72b) agencés dans chaque encoche radiale (86) du support annulaire (78) dans une encoche (20) en vis-à-vis du corps (10). 14. Procédé selon la précédente, caractérisé en ce que lors de la deuxième étape de transfert, tous les brins (72a, 72b) qui sont agencés à la même cote radiale dans les encoches radiales (86) du support annulaire (78) se décalent io angulairement dans l'encoche (86) associée vers l'amont ou vers l'aval.
H
H02
H02K
H02K 15,H02K 3
H02K 15/085,H02K 3/12
FR2888480
A1
ENSEMBLE BANCS REGLABLES D'AVANT EN ARRIERE ET EN DIAGONALES "POUR TABLE"
20,070,119
La pressente invention conserve un dispositif permettant d'avoir une tablée de personnes de différentes corpulences. Le coulissement des bancs (3) d'avant en arrière et en diagonale permettent un grand confort à toutes les personnes. Il est constitué de deux doubles traverses (5) fixées sur les pieds de table (2), permettant le coulissement des bancs (3) qui sont pourvus d'entretoise de coulissement (7) fixée sur banc (3), elles sont a la fois inférieures au dimension des pieds de table (2) et supérieur a la hauteur des traverses (5). Le jeu de fonctionnement (12) des entretoises de coulissement (7) permet aux bancs (3) de coulisser d'avant en arrière et en diagonale. Une béquille (4) fixe ou rabattable sous les bancs (3) permet de sécurisée le dispositif et joue le rôle d'anti-renversement par les côtés si un des côtés est complètement occupé et l'autre vide. La sécurité est renforcée par la Butée amovible anti-déboîtement (6) fixée sur l'entretoise de coulissement (7) elle serre (6) a la fois d'antivol de l'ensemble bancs (3). Ces dispositifs de sécurités (6) et (7) sont complétés par une platine butée (8) fixée a l'extrémité des traverses (5) ce qui évite 20 l'ensemble banc (3) de sortir de ces doubles traverses (5). Une entretoise de maintient (9) fixée sur les traverses (5) intérieures garantie le parallélisme des pieds (2) entre eux et la perpendicularité du plateau table (1) avec les pieds (2). Ce dispositif anti-écartement permet le parfait fonctionnement du 25 coulissement de l'ensemble banc (3) sur ces traverses (5) et garantie le jeu de fonctionnement (12) de l'ensemble banc (3). La béquille (4) rabattable grâce a l'ensemble charnière (10) bridée avec sa clavette plate, permet le maintient vertical et perpendiculaire à l'ensemble banc (3). Le jeu de fonctionnement (12) 2888480 -2- entre le sol (13) et le talon de la béquille (4) permet la bonne assise de l'ensemble bancs (3) sur les traverses (5), il pali (12) aussi à la flexibilité de l'ensemble banc (3), ce qui assure une parfaite stabilité une fois régler de l'ensemble banc (3), il évite (12) aussi la stagnation d'un liquide entre le talon de la béquille (4) et le sol (13). Un démontage de l'ensemble banc (3) se fait en déverrouillant les butées anti-déboîtement (6). par exemple: pour mettre a l'abri (3) pendant la saison hivernale si l'ensemble du dispositif décris par de (3) à (12) équipe un salon, une table de jardin ceci dans la plus grande simplicité et qui garantie une longévité accrue de l'ensemble banc (3). Le terme fixer employé pour (4), (5), (6), (7),(8) et (9) dénonce toutes les méthodes de fixations et ceci selon les matériaux employés
The assembly has a bench (3) that is allowed to slide in diagonal and from front to rear on cross pieces (5) by running clearance of sliding spacers (7) fixed on the bench. A fixed or folding stand (4) is provided under the bench, and a removable anti-slipping stop (6) is fixed on the spacers. The spacers are smaller than dimension of table legs and higher than the height of the cross pieces which are fixed on the table legs.
3- 1) L'ensemble table et banc caractérisé en ce qu'il comporte des bancs (3) réglables pourvues de béquilles (4) anti-renversement fixes ou rabattables complétées par des butées amovibles (6) antidéboîtement et des platines butées (8) qui évitent la sortie de l'ensemble banc (3) des traverses (5). L'ensemble banc (3) coulisse d'avant en arrière et en diagonale sur les traverses (5). 2) Dispositif selon la 1 que l'ensemble banc (3) coulisse d'avant en arrière et en diagonale sur les traverses (5) selon les besoins des utilisateurs, optimisant leur confort. 3) Dispositif selon la 1 que la béquille (4) antirenversement fixe ou rabattable évite le basculement de la table si un seul côté se trouve totalement occupé. 4) Dispositif selon la 3 la butée (6) amovible antidéboîtement complète la sécurité et évite le déboîtement des entretoises (7) de coulissement des traverses (5). 5) Dispositif selon la 1 la platines butée (8) verrouille l'extrémité des traverses (5) évitant ainsi la sortie de l'ensemble banc (2). 6) Dispositif selon l'ensemble des 1-2-3-4-5 optimisent le confort des utilisateurs en respectant une distance confortable entre table (1) et banc (2) dans une parfaite sécurité.
A
A47
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A47C 11
A47C 11/00
FR2895438
A1
COFFRE-TUNNEL POUR VOLET ROULANT ET SON PROCEDE DE FABRICATION
20,070,629
La présente invention concerne les coffres de type tunnels pour la réception de volets roulants, c'est-à-dire les coffres d'un seul tenant, ayant une section transversale en U renversé, qui sont montés (bien souvent par le maçon) dans la partie supérieure d'une ouverture destinée à recevoir une menuiserie telle qu'une porte ou une fenêtre. De manière classique, ces coffres-tunnels comportent une face avant et une face arrière verticales, reliées par une face de dessus. Leurs extrémités latérales sont généralement équipés de joues d'obturation rapportées. La face avant du coffre est destinée à être placée du côté extérieur du bâtiment équipé, et la face arrière est placée côté intérieur. Ces coffres-tunnels sont souvent réalisés par moulage/pressage de fibres de bois enrobées de ciment. Il est également connu de les obtenir par moulage de polystyrène. Mais en utilisation, on constate très souvent des problèmes de fissures dans les enduits de façade des bâtiments équipés, au niveau des zones de jonction entre le coffre et les matériaux de construction du bâtiment (blocs en béton de type agglos, blocs en terre cuite, linteaux ...) du fait que les matériaux ne travaillent pas de la même manière dans le temps, en fonction de la température et de l'humidité notamment. Dans le domaine des structures de réception de volets roulants, on a déjà proposé de réaliser des coffres en deux parties, l'une externe en béton, formant une demi cavité, façonnée ou montée par le maçon lors de la réalisation du gros-oeuvre, et l'autre interne, solidaire de la partie supérieure de la menuiserie, et donc rapportée lors de la pose de cette menuiserie. Cependant, ces structures en deux parties indépendantes relèvent d'un principe de cloisonnement différent de celui des coffres-tunnels. Malgré le fait qu'elles permettent de remédier aux inconvénients de fissurage précités, ces structures imposent d'autres contraintes (intervention de différents corps de métiers pour la fabrication du coffre, pose en plusieurs étapes espacées dans le temps, coût de revient important ...), que l'on cherche justement à éviter par l'emploi de coffres-tunnels. Ainsi, un premier but de la présente invention est de proposer une structure de coffre-tunnel qui permet d'éviter, ou tout au moins de limiter la formation de fissures dans les enduits extérieurs des bâtiments. Un autre but de l'invention est d'obtenir un coffre-tunnel résistant, pas trop lourd pour pouvoir être porté par un ou deux opérateurs, et qui contribue à l'isolation générale du bâtiment équipé (ou tout au moins qui n'altère pas, ou pas trop, ses caractéristiques d'isolation). Pour cela, conformément à la présente invention, le coffre-tunnel comprend deux parties juxtaposées, l'une avant réalisée en un premier matériau, constituée par le volet avant et au moins un tronçon attenant du volet de dessus, et l'autre arrière réalisée en un second matériau, constituée par le volet arrière et l'éventuel tronçon complémentaire du volet de dessus, lesquelles parties avant et arrière juxtaposées sont associées au moyen d'une armature interne ayant une fonction de rigidification et de solidarisation desdits premier et second matériaux entre eux. La partie avant du coffre-tunnel est avantageusement réalisée en un matériau résistant , du type de ceux employés classiquement pour la construction de bâtiments. De préférence, ce matériau consiste en du béton (mélange de ciment, d'eau et de gravier et/ou sable). Le matériau constituant la partie arrière est choisi parmi ceux, légers, qui ont un coefficient d'isolation supérieur à celui du matériau constituant la partie avant (et de préférence ayant un bon coefficient d'isolation). Il pourra s'agir de polystyrène ; mais on utilisera de préférence un mélange pressé de fibres de bois et de ciment. On propose ainsi une structure de coffre-tunnel d'un seul tenant dans laquelle les parties avant et arrière présentent une bonne cohésion au niveau de leur zone de liaison. La partie avant (de préférence en béton) s'intègre parfaitement dans la structure de maçonnerie périphérique et élimine les problèmes de fissuration rencontrés avec les structures de coffres-tunnels antérieures. La partie arrière (avantageusement un mélange de fibres de bois et de ciment) contribue à l'isolation interne du bâtiment et permet de diminuer le ratio poids/volume de l'ensemble. Un tel coffre est relativement aisément manipulable par deux opérateurs (poids de l'ordre de 38 kg) par mètre linéaire, pour des dimensions standard en hauteur et largeur). L'armature interne permet de rigidifier chaque partie avant et arrière, mais assure également une solidarisation optimale entre ces deux parties avant et arrière, au niveau de leur plan de jonction situé sur la largeur du volet de dessus. Dans le cas où la partie arrière est réalisée en matériau poreux, non étanche à l'air (par exemple mélange fibres de bois/ciment) la face interne de cette partie arrière est avantageusement recouverte d'un film imperméable à l'air. Ce film d'imperméabilisation peut être recouvert au moins partiellement d'une couche de polystyrène assurant une isolation thermique complémentaire. Selon une forme de réalisation préférée, les parties avant et arrière du coffre s'étendent chacune sur la moitié ou sensiblement la moitié de la largeur du volet de dessus ; il s'agit là d'un compromis intéressant en terme de poids et de résistance structurelle notamment. L'armature interne qui assure la solidarisation entre les parties avant et arrière du coffre consiste avantageusement en un treillis de fils métalliques. De préférence, en particulier pour optimiser l'aspect coût/résistance, cette armature métallique est composée de filants horizontaux, dont certains au moins s'étendent au sein du volet avant de la partie avant, raccordés par des broches transversales qui s'étendent parallèlement les unes aux autres. Ces broches transversales sont composées d'un premier tronçon s'étendant au sein dudit volet avant, et d'un second tronçon s'étendant au sein du volet de dessus et éventuellement du volet arrière, une partie desdits seconds tronçons s'étendant au sein de la partie arrière du coffre-tunnel. Dans une telle armature, le second tronçon des broches transversales s'étend de préférence uniquement dans le volet de dessus, et il présente une forme générale cintrée ou en dièdre. Egalement, l'extrémité de ces broches qui est noyée dans la partie arrière du coffre, est coudée pour limiter les possibilités de désolidarisation entre les deux parties avant et arrière. L'invention concerne également un procédé de fabrication d'un tel coffre-tunnel 20 qui consiste, au moyen d'un dispositif moule/presse, à mettre en oeuvre les étapes suivantes : - on moule autour de l'armature métallique, dans une première partie du moule/presse, un mélange fibres de bois/ciment constitutif de la partie arrière du coffre, l'autre partie dudit moule/presse, correspondant à la partie arrière dudit coffre, étant équipée d'un 25 insert de remplissage, - une fois le mélange fibres de bois/ciment solidifié, on enlève l'insert de remplissage précité, puis on coule le béton constitutif de la partie avant dudit coffre-tunnel en lieu et place dudit insert de remplissage, sur la partie restante de l'armature métallique. 30 L'invention sera encore illustrée, sans être aucunement limitée, par la description suivante d'une forme de réalisation particulière, donnée uniquement à titre d'exemple et représentée sur les dessins annexés dans lesquels : - la figure 1 montre une forme de réalisation possible du coffre-tunnel conforme à l'invention, vu en perspective ; 35 - la figure 2 est une vue en coupe transversale du coffre de la figure 1 ; - la figure 3 est une vue en perspective de l'armature utilisée pour la rigidification du coffre des figures 1 et 2. Tel qu'illustré sur les figures 1 et 2, le coffre-tunnel 1 a une forme générale allongée et présente une section transversale en U renversé, comportant une face avant verticale 2 et une face arrière verticale 3, raccordées par une face de dessus 4. La face avant 2 et la moitié environ de la face de dessus 4 sont réalisées en matériau résistant de type béton. La face arrière 3 et le reste de la partie de dessus 4 sont réalisés en matériau isolant de type fibres de bois enrobées de ciment. La partie résistante en béton 5 est destinée à venir se placer du côté extérieur du bâtiment, la partie isolante 6 venant se placer côté intérieur. La largeur 1 du coffre-tunnel 1 peut être de l'ordre de 270 mm, les largeurs des parties avant 5 et arrière 6 étant de l'ordre de la moitié de la moitié del, à savoir de l'ordre de 135 mm. La longueur du coffre est fonction des dimensions de la menuiserie et du volet roulant destinés à lui être associés. Le coffre 1 intègre une armature interne métallique 8 qui est détaillée sur la figure 3. Cette armature 8 est constituée de deux filants horizontaux 9 (par exemple en inox), destinés à équiper toute la longueur de la face avant 2 en béton, raccordés par des broches transversales soudées 10 (ici au nombre de neuf), également réalisées en inox. Les broches 10 s'étendent parallèlement les unes aux autres et comportent une partie verticale 11 destinée à s'étendre dans la face avant 2 en béton, et une partie sensiblement horizontale 12 destinée à s'étendre dans la face de dessus 4, ceci en partie dans le béton et en partie dans le mélange fibres de bois/ciment. Comme on peut le voir sur les figures 2 et 3, les parties horizontales 12 sont légèrement cintrées ou en dièdre. L'extrémité libre 13 des broches 10 qui est destinée à être noyée dans le mélange fibres de bois/ciment, est coudée (ici à angle droit) pour améliorer la rigidité de l'ensemble et limiter les possibilités de désolidarisation entre les parties externe 5 et interne 6 du coffre. Ces parties d'extrémités 13 s'étendent sur quelques centimètres de longueur, ceci parallèlement ou sensiblement parallèlement aux filants 9. Sur la figure 2, on remarque que les deux filants longitudinaux 9 sont soudés chacun d'un côté des parties verticales 11 des broches 10. Ces parties verticales de broches 11 s'étendent dans la zone médiane de la face avant 2 en béton du coffre 1. A partir de l'extrémité supérieure des parties verticales 11, les parties horizontales 12 s'étendent de manière la plus centrée possible au sein de la face de dessus 4. Cette partie horizontale 12 s'étend tout d'abord dans le béton, puis ensuite dans le mélange fibres de bois/ciment. La pointe 12' du dièdre 12 est positionnée sur le plan de jonction entre la partie avant 5 et la partie arrière 6 du coffre, ou à proximité de ce plan. L'extrémité libre 13 des broches 10 est positionnée sensiblement dans la zone de plus forte épaisseur de la partie arrière 6 constituée du mélange fibres de bois/ciment. Sur les figures 1 et 2, on remarque que la partie supérieure de la face de dessus 4 du coffre-tunnel 1 comporte une rainure longitudinale 14 destinée à recevoir du ciment lors de la mise en place du coffre sur la construction. Cette rainure en creux 14, en forme générale de demi-cercle, se situe sensiblement dans la zone médiane de la partie béton 5 ; elle permet d'optimiser l'intégration et l'accrochage du coffre au sein de la construction. Comme on peut le voir sur la figure 2, la face intérieure de la partie isolante 6 reçoit un film d'imperméabilisation à l'air 15, lui-même recouvert partiellement d'une fine couche de polystyrène 16 (de l'ordre de 10 à 15 mm d'épaisseur). Dans le mode de réalisation illustré, la couche de polystyrène 16 s'étend seulement sur la moitié inférieure de la face intérieure de la partie isolante 6 ; cette couche de polystyrène 16 est ici encastrée dans l'épaisseur de la face arrière 3 du coffre, de manière à ne pas s'étendre en saillie au sein de l'espace vide interne délimité par la face avant 2, la face arrière 3 et la face de dessus 4. De manière classique, la partie inférieure de la face avant 2 sera équipée d'un profilé d'arrêt d'enduit (non représenté), et la partie inférieure de la face arrière 3 recevra un profilé de finition (également non représenté). D'autre part, les côtés d'extrémités du coffre tunnel 1 sont équipées de joues latérales rapportées, dont l'une, repérée 17, est visible sur la figure 1. Ces joues latérales 17 sont réalisées en matière plastique moulée ; elles sont fixées par agrafage et/ou collage sur les chants des parties avant 5 et arrière 6, et peuvent servir au support des extrémités de l'axe interne sur lequel est enroulé le tablier de volet roulant. Ce coffre-tunnel 1 est avantageusement obtenu dans un moule/presse équipé d'un noyau central (ayant la forme générale de l'espace vide cintré que l'on souhaite obtenir) et de parois latérales mobiles. A partir d'un tel matériel : - dans un premier temps, on presse l'association fibres de bois/ciment sur l'armature 8 prépositionnée, l'autre partie du moule étant équipée d'un insert de remplissage adapté, puis - on enlève l'insert de remplissage précité, puis - on coule le béton en lieu et place dudit insert. Avant coulage du béton, la face de la partie fibres de bois/ciment destinée à être en contact avec le béton, peut subir un traitement adapté pour favoriser l'accrochage de ce béton. Par exemple, ce traitement peut consister en une simple humidification. Cette structure peut être réalisée dans des longueurs relativement importantes, en vue d'être ensuite découpée selon les dimensions souhaitées. Le film imperméable à l'air 15 et la couche de polystyrène 16 sont mis en place sur le noyau central du moule, avant pressage de l'association fibres de bois/ciment. Les profilés d'enduit et de finition sont posés à postériori après séchage du produit moulé
L'invention concerne un coffre-tunnel (1) pour volet roulant, destiné à être monté au-dessus d'une menuiserie de type porte ou fenêtre. De manière classique, ce coffre-tunnel, de section transversale en U renversé, est composé de deux volets verticaux parallèles en regard, l'un avant (2) destiné à être disposé côté extérieur, et l'autre arrière (3) destiné à être disposé côté intérieur, lesquels volets avant (2) et arrière (3) sont reliés par un volet de dessus (4).Conformément à l'invention, ce coffre-tunnel (1) comprend deux parties juxtaposées, l'une avant (5) réalisée en un premier matériau (de préférence du béton), constituée par ledit volet avant (2) et au moins un tronçon attenant dudit volet de dessus (4), et l'autre arrière (6) réalisée en un second matériau (avantageusement un mélange fibres de bois/ciment), constituée par ledit volet arrière (3) et l'éventuel tronçon complémentaire dudit volet de dessus (4), lesquelles parties avant (5) et arrière (6) juxtaposées sont associées au moyen d'une armature interne (8) ayant une fonction de rigidification et de solidarisation desdits premier et second matériaux entre eux.
1.- Coffre-tunnel pour volet roulant, destiné à être monté au-dessus d'une menuiserie de type porte ou fenêtre, lequel coffre-tunnel (1), de section transversale en U renversé, est composé de deux volets verticaux parallèles en regard, l'un avant (2) destiné à être disposé côté extérieur, et l'autre arrière (3) destiné à être disposé côté intérieur, lesquels volets avant (2) et arrière (3) sont reliés par un volet de dessus (4), les extrémités dudit coffre-tunnel étant éventuellement obturées par des joues latérales (17), caractérisé en ce qu'il comprend deux parties juxtaposées, l'une avant (5) réalisée en un premier matériau, constituée par ledit volet avant (2) et au moins un tronçon attenant dudit volet de dessus (4), et l'autre arrière (5) réalisée en un second matériau, constituée par ledit volet arrière (3) et l'éventuel tronçon complémentaire dudit volet de dessus (4), lesquelles parties avant (5) et arrière (6) juxtaposées sont associées au moyen d'une armature interne (8) ayant une fonction de rigidification et de solidarisation desdits premier et second matériaux entre eux. 2.- Coffre-tunnel selon la 1, caractérisé en ce que sa partie avant (5) est réalisée en un matériau résistant , du type de ceux employés classiquement pour la construction de bâtiments. 3.- Coffre-tunnel selon la 2, caractérisé en ce que sa partie avant (5) est réalisée en béton. 4.- Coffre-tunnel selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que sa partie arrière (6) est réalisée en un matériau dont le coefficient d'isolation est supérieur à celui du matériau constituant la partie avant (5). 5.- Coffre-tunnel selon la 4, caractérisé en ce que sa partie arrière (6) est réalisée en polystyrène. 6.- Coffre-tunnel selon la 4, caractérisé en ce que sa partie arrière (6) est réalisée en un mélange pressé de fibres de bois et de ciment. 7.- Coffre-tunnel selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la face interne de sa partie arrière (6) est recouverte d'un film (15) imperméable à l'air, lui-même recouvert au moins partiellement par une couche de polystyrène (16). 8.- Coffre-tunnel selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que les parties avant (5) et arrière (6) s'étendent chacune sur la moitié ou sensiblement la moitié de la largeur 1 du volet de dessus (4). 9.- Coffre-tunnel selon l'une quelconque des 1 à 8, caractérisé en ce que l'armature interne (8) consiste en un treillis de fils métalliques. 10.- Coffre-tunnel selon la 9, caractérisé en ce que l'armature interne métallique (8) est constituée de filants horizontaux (9), dont certains au moins s'étendent au sein du volet avant (2) de la partie avant (5), raccordés par des broches transversales (10) s'étendant parallèlement les unes aux autres, lesdites broches transversales (10) étant composées d'un premier tronçon (11) s'étendant au sein dudit volet avant (5) et d'un second tronçon (12) s'étendant au sein du volet de dessus (4) et éventuellement du volet arrière (3), une partie desdits seconds tronçons (12) desdites broches transversales (10) s'étendant au sein de la partie arrière (6). 11.- Coffre-tunnel selon la 10, caractérisé en ce que le second tronçon (12) des broches transversales (10) s'étend uniquement dans le volet de dessus (4) et présente une forme générale cintrée ou en dièdre. 12.- Coffre-tunnel selon l'une quelconque des 10 ou 11, caractérisé en ce que l'extrémité (13) des broches transversales (10) qui est noyée dans la partie arrière (6), est coudée pour limiter les possibilités de désolidarisation entre les deux parties avant (5) et arrière (6). 13.- Procédé de fabrication d'un coffre-tunnel selon l'une quelconque des 1 à 12, caractérisé en ce qu'il consiste, au moyen d'un dispositif moule/presse, à mettre en oeuvre les étapes suivantes : - à mouler autour de l'armature métallique (8), dans une première partie dudit moule/presse, un mélange fibres de bois/ciment constitutif de la partie arrière (6) du coffre-tunnel (1), l'autre partie dudit moule/presse, correspondant à la partie avant (5) dudit coffre-tunnel (1), étant équipée d'un insert de remplissage, - une fois le mélange fibres de bois/ciment solidifié, à ôter l'insert de remplissage précité, puis - à couler le béton constitutif de la partie avant (5) dudit coffre-tunnel (1) en lieu et place dudit insert de remplissage, sur la partie restante de ladite armature métallique (8).
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E06
E06B
E06B 9
E06B 9/17
FR2902862
A1
DISPOSITIF POUR ALIMENTER EN HUILES VEGETALES, GRAISSES FLUIDES LES BRULEURS - MOTEURS DIESEL A LA PLACE DU FIOUL- (GAZOLE)
20,071,228
La présente invention concerne un dispositif pour faire fonctionner un brûleur à fioul (gazole) avec des huiles végétales, graisses fluides. Moteur diesel également. L'alimentation pour le fonctionnement traditionnel des brûleurs domestiques, industriels, moteur diesel se fait avec du gazole (fioul) Pour le brûleur alimenté en huile, nécessité d'air comprimé. C'est à dire brûleur plus compresseur d'air. Il n'est pas possible sans ce dispositif d'invention de changer d'alimentation, c'est-à-dire de passer du gazole aux huiles et graisses fluides. Car pas de démarrage à froid, redémarrage à chaud hypothétique. Pas besoin d'utiliser d'air comprimé. Le dispositif selon l'invention permet de remédier à ces inconvénients et améliore la combustion, diminue la pollution. Les dessins annexés illustrent l'invention. Les Figures 1 et 2 représentent en coupe le dispositif de l'invention. : Figure 1 avec résistance chauffante creuse Figure 2 avec résistance chauffante pleine Selon des modes particuliers d'utilisation, la réalisation se fera selon la puissance du brûleur, la taille et la capacité du dispositif sera fonction du service demandé. Selon la Fig. 1, il comporte une résistance chauffante en forme de tube épais dans lequel à l'intérieur passe un tube métal qui sert de chambre de mise en vapeur, la sortie allant au gicleur 20 du brûleur. Cette chambre est alimentée par un serpentin (enroulement) de chauffage placé sur la résistance chauffante. Ce serpentin reçoit l'alimentation (les huiles, graisses fluides) de la pompe F de mise en pression du brûleur, l'ensemble est isolé thermiquement pour une accumulation de chaleur et favorise la mise en vapeur, gaz des huiles. 25 La Fig. 2 représente en coupe, une variante de ce dispositif d'invention. En référence à ces dessins, le dispositif comporte une résistance chauffante creuse en forme de tube, Figure 1, en forme de bâton en Figure 2, un serpentin (enroulement) en tube métallique pour le chauffage, et un tube métallique pour la chambre de mise en vapeur, gaz. La position du gicleur doit être la plus près possible de la chambre de mise en vapeur pour éviter le 30 dysfonctionnement du brûleur. A titre d'exemple non limitatif, quantitatif le dispositif de l'invention aura des dimensions de l'ordre de 70 mm de long pour la résistance chauffante diam 10,5 û 22 mm, puissance de 200 Watts, tension 220 V. La chambre de mise en vapeur tube de diam 10 de longueur 80 mm. Le serpentin (l'enroulement sera du tube acier diam 4/2 û longueur 1 m 70) 35 La mise sous tension 220 V de la résistance chauffante se fera à l'aide d'un relais contacteur-retardateur pour la mise en route du brûleur puisque la mise en vapeur se fait avant le démarrage (la mise en fonction du brûleur). Le dispositif d'invention prend place entre la pompe de mise en pression et le gicleur du brûleur selon les figures 1û 2, à la place du simple tube qui relie la pompe au gicleur lors du 40 fonctionnement gazole (fioul)
Dispositif pour alimenter en huiles végétales, graisses fluides, les brûleurs traditionnels, les moteurs diesels à la place du fioul (gazole).L'invention concerne un dispositif permettant d'utiliser, de brûler des huiles végétales, graisses fluides à la place du fioul (gazole), pour le fonctionnement des brûleurs traditionnels et moteurs diesels.Il est constitué d'une résistance chauffante B dans laquelle se loge une chambre C de mise en vapeur (gaz) qui alimente elle-même le gicleur E.La chambre C alimentée par un serpentin A (en roulement extérieur) qui est également mis en température par la résistance chauffante B, le tout isolé D pour une chaleur constante qui assure l'approvisionnement régulier en vapeur par l'huile sous pression envoyé par la pompe du brûleur F.Le dispositif selon l'invention se monte entre la pompe F et le porte gicleur G du brûleur.Sur la pipe d'admission pour les moteurs diesel.Peut se monter en brûleur gazSur turbine à gaz.Le dispositif selon l'invention est particulièrement destiné à la bio énergie.Participe à une moindre pollution.
1) Dispositif pour utiliser (brûler) des huiles végétales, graisses fluides après échauffement, vaporisation / gaz pour le fonctionnement de brûleurs traditionnels, moteurs diesel, en remplacement du fioul (gazole) habituellement utilisé. 2) Dispositif selon la 1, caractérisé par la résistance chauffante B en forme de tube, (figure 1), ou en forme de bâton (figure 2) qui chauffe l'huile qui arrive de la pompe d'alimentation du brûleur passe par le serpentin A puis dans la chambre C de mise en vapeur / gaz. 3) Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par la chambre C de mise en vapeur gaz de l'huile qui arrive du serpentin. Ces vapeurs / gaz sortent sous pression pour alimenter la ligne du gicleur G et le gicleur E du brûleur pour le fonctionnement normal du dit brûleur. 4) Dispositif selon la 1 ou 2 caractérisé par le serpentin A (enroulement) en tube métal qui sert à chauffer l'huile et alimente la chambre C de mise en vapeur gaz 5) Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé par un isolant thermique D pour favoriser une accumulation de chaleur constante pour maintenir la mise en vapeur / gaz dans la chambre C. 6) Dispositif selon l'une des précédentes caractérisé par son montage à la place du tube simple qui part de la pompe d'utilisation F du brûleur à sa 20 ligne de porte gicleur G. 7) Dispositif selon l'une des 1 à 5 caractérisé par son montage sur la pipe d'admission pour les moteurs diesel.
F
F23,F02
F23D,F02M,F23K
F23D 11,F02M 31,F23K 5
F23D 11/44,F02M 31/125,F23K 5/22
FR2901001
A3
BAGUE EN ELASTOMERE D'UNE BIELLE DE REPRISE DE COUPLE POUR ABSORBER DES VIBRATIONS
20,071,116
La présente invention concerne une bielle de reprise de couple. Certains organes des véhicules automobiles sont reliés à la caisse du véhicule par des bielles dont la fonction est d'absorber les vibrations. Le document FR 2 722 259 décrit une bielle qui comporte un corps métallique reliant deux manchons d'extrémités, un grand manchon et un manchon plus petit. Dans chaque manchon est monté un insert métallique entouré d'une bague en matériau capable d'absorber les vibrations, tel que par exemple, le caoutchouc. Le grand manchon contient une grande bague, de forte épaisseur, tandis que le petit manchon comporte une petite bague, de plus faible épaisseur. La grande bague a pour fonction d'absorber les vibrations acoustiques c'est pourquoi une forte épaisseur de caoutchouc ou similaire est utilisée. Le petit insert et le petit manchon sont soumis à de gros efforts mécaniques qui endommagent la petite bague qui l'enserre. Un but de la présente invention est de proposer une bielle du type précité qui présente une endurance améliorée. Ce but est atteint au moyen d'une bague en élastomère, adaptée à un manchon d'extrémité de bielle antivibratoire, qui comporte des rainures sur sa surface externe. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les rainures sont agencées verticalement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les rainures sont 25 agencées horizontalement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, les rainures sont agencées hélicoïdalement. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, une bielle antivibratoire comporte au moins une telle bague pourvue de rainures et comporte, un corps 30 allongé, sensiblement plat, définissant un plan et une direction longitudinale et qui relie entre eux un grand manchon d'extrémité et un petit manchon d'extrémité qui définissent respectivement un grand et un petit passage, selon une direction perpendiculaire au plan du corps et dans lesquels sont insérées, respectivement, une grande et une petite bague, en matériau capable d'absorber les vibrations, chaque bague présentant une surface externe en contact avec les manchons et une surface intérieure en contact avec la surface externe, respectivement, d'un grand et d'un petit insert. Selon d'autres caractéristiques, un insert et la surface intérieure de sa bague ont, dans le plan défini par le corps, une section sensiblement ovale dont la plus grande dimension s'étend dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale. En effet, les zones du petit insert et de la petite bague qui travaillent sont les zones perpendiculaires à la direction longitudinale définie par le corps. Ainsi, la forme ovale permet de maximiser les surfaces des zones soumises aux efforts et donc de mieux repartir ces derniers ; l'endurance est ainsi améliorée. Selon d'autres caractéristiques de l'invention, la surface externe d'une bague et le passage de son manchon ont, dans le plan défini par le corps, une section sensiblement ovale dont la plus grande dimension s'étend dans une direction sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale. Dans ce cas, l'endurance est encore améliorée. La présente invention, ses caractéristiques et les divers avantages qu'elle procure apparaîtront mieux à la lecture de la description qui suit d'un mode de réalisation particulier qui fait référence aux dessins annexés et sur lesquels : - la figure 1 représente une vue en perspective d'un mode de réalisation particulier de l'invention ; - la figure 2 représente une vue en coupe transversale du petit insert moulé dans la petite bague du mode de réalisation de la figure 1 ; et - la figure 3 représente une vue en perspective du petit insert disposé dans la petite bague équipant le mode de réalisation représenté sur la figure 1. 3 - la figure 4 représente une vue en coupe selon le plan A-A de la petite bague équipant le mode de réalisation représenté sur la figure 1. En référence à la figure 1, la bielle 1 de l'invention comporte un corps métallique 2, par exemple, en aluminium. Le corps 2 définit un plan P contenant une direction longitudinale X qui correspond à la longueur du corps 2 et, dans l'exemple représenté, à son axe de symétrie. Les extrémités du corps 2 comportent respectivement un grand manchon 3 et un petit manchon 4. Chacun des manchons 3 et 4 définit un passage selon la direction Z, perpendiculaire au plan P du corps 2. Le grand manchon 3 définit un passage de section circulaire ou ovale tandis que le petit manchon 4 définit un passage de section ovale. Un grand insert 5 qui présente, en coupe transversale dans le plan définit par le corps 2, une section ovale, est monté dans une bague en caoutchouc 51. La section ovale de l'insert 5 s'étend selon la direction Y qui est perpendiculaire aux directions X et Z. La bague 51 présente donc une surface intérieure de section ovale adaptée pour entourer la surface externe de l'insert 5 et une surface externe de section circulaire afin de s'emboîter dans le passage de section circulaire du grand manchon 3. Un collier de fixation 52 permet de fixer l'ensemble bague+insert dans le passage du grand manchon 3, sans mouvement possible pour ce dernier, notamment selon l'axe Z du passage du grand manchon 3. Le collier de fixation 52 permet aussi de confiner le caoutchouc ou autre matériau constituant la grande bague 51, ce qui améliore l'endurance de la bielle. Le grand insert 5 comporte une ouverture non symétrique 73 qui permet d'orienter l'ensemble grande bague+grand insert lors de leur montage dans le corps 2 de la bielle 1. La présente invention n'est néanmoins pas limitée à ce type de réalisation pour le grand manchon et le grand insert. La bielle de l'invention peut également comprendre un grand insert et une grande bague insérés avec jeu dans le grand manchon, c'est-à-dire sans collier de fixation. Un petit insert 6 de section sensiblement ovale est inséré dans une 30 petite bague 61 disposée dans le passage du petit manchon 4. Cette bague 61 présente donc une surface intérieure de section ovale adaptée pour venir en contact avec la surface externe du petit insert 6 et une surface externe de section ovale adaptée pour être insérée dans le passage de section ovale du petit manchon 4. Dans l'exemple représenté, la petite bague 61 est insérée en force et maintenue par les deux lèvres 71 et 72 (visibles sur la figure 3), dans le passage du petit manchon 4 mais selon un autre mode de réalisation non représenté, la petite bague est fixée dans le corps 2 au moyen d'un collier de fixation. En référence à la figure 2, le petit insert 6, la petite bague 61 et le petit manchon 4 vont maintenant être décrits plus en détails. Les sections transversales du petit insert 6 et de la bague 61 dans le plan P du corps 2 sont sensiblement elliptiques. L'insert 6 forme une ellipse qui présente un petit axe AB et un grand axe CD. Comme représenté sur la figure 2, le grand axe CD est disposé sensiblement perpendiculairement à la direction longitudinale X. Ce sont les surfaces 62 et 63 en arc de cercle, situées de part et d'autre du petit axe AB, qui sont soumises aux efforts selon la direction Z. Ainsi, plus le rayon de courbure des surfaces en arc de cercle 62 et 63 est grand, plus ces surfaces sont grandes et plus les efforts sont repartis ce qui améliore l'endurance de la petite bague 61. Les extrémités de l'ellipse selon le grand axe CD sont coupées et comportent des échancrures 64 et 65 qui améliorent la fiabilité de la bielle. La Demanderesse a en effet constaté que les extrémités de l'ellipse sont moins soumises aux efforts. Le fait de les couper permet de réduire l'espace occupé par l'insert 6 tout en maximisant le rayon de courbure des surfaces qui travaillent 62 et 63. Toujours en référence à la figure 2, la bague 61 forme une ellipse de petit axe A'B' et de grand axe C'D' qui prolongent respectivement le grand et petit axe de l'ellipse formée par l'insert 6. L'ellipse formée par la bague 61 est donc une homothétie de l'ellipse formée par l'insert 6. De ce fait, l'épaisseur e de la bague 61 au niveau des surfaces qui travaillent 62 et 63 est constante. Cette épaisseur e de caoutchouc ou similaire est comprimée entre l'insert 6 et le petit manchon 4 ce qui lui confère une plus grande raideur. La petite bague 61 résiste ainsi mieux aux contraintes auxquelles elle est soumise. La Demanderesse a en effet constaté que la petite bague et le petit insert travaillent essentiellement en cisaillement selon la direction perpendiculaire au 5 plan défini par le corps. L'épaisseur e constante permet de modifier la raideur de la petite bague et donc d'accroître son endurance face à des efforts perpendiculaires au plan du corps. L'ellipse formée par la surface externe de la bague 61 présente des extrémités coupées selon le grand axe C'D' pour les mêmes raisons d'encombrement qu'expliquées précédemment, en référence au petit insert 6. Le petit insert 6 comporte une ouverture 70 qui permet d'orienter l'ensemble petite bague 61+ petit insert 6 lors de leur montage dans le corps 2 de la bielle 1. Sur la figure 2, le petit manchon 4 comporte lui, un passage de section elliptique dans le plan du corps 2. Dans le cas présent la section du passage du petit manchon 4 est une ellipse qui est une homothétie des ellipses formées par la surface externe de l'insert 6 et la surface externe de la bague 61. L'invention ne se limite néanmoins pas à ce mode de réalisation et l'ellipse formée par la surface externe de la bague et le passage du petit manchon 4 peuvent ne pas être homothétiques. De même, la section de la surface externe de la petite bague 61 peut être circulaire ainsi que le passage défini par le petit manchon 4. La figure 3 représente une vue en perspective d'un mode particulier de réalisation de la petite bague 61. Sur la figure 3, la petite bague 61 est sensiblement cylindrique. Sa surface externe comporte des rainures 74 verticales selon une direction Z. Ces rainures 74 peuvent être identiques ou non. Par exemple, elles peuvent être de forme cylindrique à section semi-circulaire agencées tous les 6 mm et mesurer 3 mm de rayon. Ces rainures 74 permettent d'assouplir la bielle 1 sans toucher à la matière, en particulier en cas de fonctionnement prédéterminé sans précharge (ralenti, démarrage- 6 coupure, à coup....) à basse fréquence (par exemple entre 0 et 40 Hz) avec une forte amplitude (par exemple entre 0,05 et 3 mm). De plus, l'assouplissement réalisé par de telles rainures permet d'augmenter la raideur cette fois ci par la matière de la bielle 1 pour revenir à iso fonctionnement (ralenti, démarrage-coupure, à coup...) en ayant une matière plus dure donc plus endurante que sans rainures. En effet, la partie de la bague 61 la plus sollicitée est la partie extérieure telle que représentée sur la figure 4. Ainsi, la forme de la bague 61 de cette bielle 1 permet d'optimiser le compromis raideur/filtration/endurance. Sa surface externe qui vient coopérer avec le petit manchon 4 comporte deux lèvres 71 et 72. Lors de l'insertion de l'ensemble bague+insert dans le passage du petit manchon 4, la lèvre inférieure 72 se déforment de manière à laisser passer la petite bague 61, contenant le petit insert 6. Lorsque le petit manchon 4 vient se loger dans l'espace située entre les lèvres 71 et 72, le petit insert 6 et la petite bague 61 sont montés dans le corps 2. Les lèvres 71 et 72 font office de butée et empêchent le déplacement de la petite bague 61 et du petit insert 6 selon l'axe Z du passage du petit manchon 4 tout en permettant un certain jeu de la petite bague 61. Dans l'exemple représenté, la surface externe de la petite bague 61 comporte des rainures 74 verticales selon une direction Z mais elle peut comporter des rainures selon une direction ou des directions différentes, par exemple les rainures peuvent être agencées horizontalement selon une direction X ou hélicoïdalement selon une direction Z. Selon un autre mode de réalisation, la bague 51 peut comporter des rainures ou les bagues 51, 61 peuvent comporter chacune des rainures. Dans l'exemple représenté, les sections du petit insert 6 et de la petite bague 61 sont elliptiques mais toute autre section par exemple circulaire ou présentant une grande dimension orientée selon une direction perpendiculaire à la direction longitudinale du corps peut également être utilisée. De la même manière, les sections (surface intérieure et externe) du grand insert 5 et de la bague 51 peuvent présenter toute autre section par exemple circulaire ou présentant une grande dimension orientée selon une direction perpendiculaire à la direction longitudinale du corps peut également être utilisée. L'invention envisage l'utilisation dans un véhicule automobile d'au moins une bielle 1 selon l'invention pour absorber les sollicitations vibratoires du bloc moteur transmises à la structure du véhicule automobile. 15 20 25 30
Bague (51, 61) en élastomère adapté à un manchon d'extrémité (3, 4) de bielle (1) antivibratoire caractérisée en ce qu'elle comporte des rainures (74) sur sa surface externe.
1. Bague (51, 61) en élastomère adapté à un manchon d'extrémité (3, 4) de bielle (1) antivibratoire caractérisée en ce qu'elle comporte des rainures (74) sur sa surface externe. 2. Bague (51, 61) selon la 1, caractérisée en ce que les rainures (74) sont agencées verticalement selon une direction (Z). 3. Bague (51, 61) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les rainures (74) sont agencées horizontalement selon une direction (X). 4. Bague (51, 61) selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que les rainures (74) sont agencées hélicoïdalement selon une direction (Z). 15 5. Bielle (1) comportant au moins une bague (51, 61) selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que la bielle (1) comporte un corps allongé (2), sensiblement plat, définissant un plan (P) et une direction longitudinale (X) et qui relie entre eux un grand manchon d'extrémité 20 (3) et un petit manchon d'extrémité (4) qui définissent respectivement un grand et un petit passage, selon une direction (Z) perpendiculaire au plan et dans lesquels sont insérées respectivement une grande (51) et une petite bague (61) en matériau capable d'absorber les vibrations, chaque bague (51, 61) présentant une surface externe en contact avec les manchons (3, 4) et une 25 surface intérieure en contact avec la surface externe, respectivement, d'un grand et d'un petit insert (5, 6). 6. Bielle (1) selon la 5, caractérisée en ce qu'au moins un insert (5, 6) et la surface intérieure de sa bague (52, 61) ont, dans le plan 30 (P), une section sensiblement ovale dont la plus grande dimension (CD) s'étend 9 dans une direction (Y) sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale (X). 7. Bielle (1) selon la 6 ou 7, caractérisée en ce qu'au moins la surface externe d'une bague (51, 61) et le passage de son manchon (3, 4) ont, dans le plan (P), une section sensiblement ovale dont la plus grande dimension (C'D') s'étend dans une direction (Y) sensiblement perpendiculaire à la direction longitudinale (X). 8. Utilisation dans un véhicule automobile d'au moins une bielle (1) selon l'une des précédentes pour absorber les sollicitations vibratoires du bloc moteur transmises à la structure du véhicule automobile.
F,B
F16,B60
F16F,B60K
F16F 1,B60K 5
F16F 1/387,B60K 5/12,F16F 1/376
FR2889127
A1
MATELASSURE DE SIEGE DE VEHICULE AUTOMOBILE COMPRENANT UNE COIFFE FORMEE D'AU MOINS UN ELEMENT TRIDIMENTIONNEL
20,070,202
L'invention concerne une matelassure de siège de véhicule automobile, un siège comprenant une telle matelassure et un procédé de réalisation d'une telle matelassure. Plus particulièrement, la matelassure selon l'invention comprend une coiffe, ladite coiffe comprenant un élément tridimensionnel, formé d'un matériau moulé. Il est connu de réaliser une matelassure de siège de véhicule automobile io comprenant un bloc de matériau de rembourrage, notamment à base de mousse souple, et une coiffe d'habillage confectionnée de sorte à définir un volume intérieur logeant ledit bloc, une telle coiffe visant notamment à améliorer le confort et l'esthétique de la matelassure. La coiffe peut être confectionnée par association d'éléments formés d'un matériau de revêtement de nature plane, notamment de type textile, cuir ou simili cuir. L'association des éléments entre eux se fait généralement par couture. Ainsi, pour obtenir des géométries complexes, dictées par des exigences esthétiques et/ou de confort, il est nécessaire de prévoir un grand nombre d'éléments et /ou de coutures afin d'obtenir des formes tridimensionnelles complexes, ce qui entraîne des difficultés de réalisation, et donc des coûts de fabrication importants. L'invention a pour but de pallier ces inconvénients en proposant une coiffe comprenant au moins un élément moulé tridimensionnel intégré avec des éléments de revêtement classiques, ceci permettant de limiter le nombre d'éléments et/ou de coutures. A cet effet, et selon un premier aspect, l'invention propose une matelassure de siège de véhicule automobile comprenant un bloc de matériau de rembourrage, notamment à base de mousse souple, et une coiffe d'habillage confectionnée de sorte à définir un volume intérieur logeant ledit bloc, ladite coiffe comprenant au moins un élément de revêtement, formé d'un matériau de revêtement de nature plane, et au moins un élément tridimensionnel, formé d'un matériau moulé, lesdits éléments étant associés entre eux, de sorte à former tout ou partie de ladite coiffe et étant plaqués contre le bloc de matériau de rembourrage. Ainsi, l'élément tridimensionnel associé à l'élément de revêtement permettent d'enrober le bloc de rembourrage, quelle que soit la forme de celui-ci sans avoir à multiplier les coutures ou le nombre d'éléments de revêtement pour réaliser des formes complexes. L'utilisation d'éléments moulés permet donc de disposer io d'une grande liberté de formes, et ce de manière simple et à moindre coût. Les éléments moulés peuvent notamment comprendre une coque formant au moins une partie d'une des faces d'aspect du revêtement. Selon un deuxième aspect, l'invention propose un siège de véhicule automobile comprenant une telle matelassure, ladite matelassure comprenant une coiffe, ladite coiffe comprenant au moins un élément tridimensionnel formé d'un matériau moulé plaqué contre un bloc de rembourrage. Selon un troisième aspect, l'invention propose un procédé de réalisation d'une telle matelassure, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: É confectionner une coiffe en associant au moins un élément de revêtement et un élément tridimensionnel, É disposer ladite coiffe dans un moule, É injecter dans ladite coiffe un mélange précurseur de mousse souple en refermant ledit moule, la mousse se plaquant contre la coiffe lors de son expansion, É démouler la matelassure obtenue après expansion de la mousse. D'autres particularités et avantages de l'invention apparaîtront dans la description qui suit, faite en référence aux figures jointes, dans lesquelles: É la figure 1 représente une vue schématique de dos en perspective d'une matelassure de dossier selon l'invention; É la figure 2 représente une coupe agrandie, selon un plan P, en perspective, de la coiffe habillant la matelassure de la figure 1. En référence à la figure 1, on décrit à présent une matelassure de siège 1 de véhicule automobile comprenant un bloc 2 de matériau de rembourrage, notamment à base de mousse souple, et une coiffe d'habillage 3 confectionnée de sorte à définir un volume intérieur logeant ledit bloc et plaquée contre ledit bloc. io La coiffe 3 comprend au moins un élément de revêtement 4, formé d'un matériau de revêtement de nature plane, notamment de type textile, cuir ou simili cuir, et au moins un élément tridimensionnel 5, formé d'un matériau moulé. Les éléments 4, 5 sont associés entre eux, de sorte à former tout ou partie de la coiffe 3. Selon une réalisation, l'élément tridimensionnel 5 est à base de matière plastique injectée. Le choix d'un matériau de nature élastomère permet d'offrir une souplesse compatible avec les exigences de confort attendues. L'élément tridimensionnel 5 est par exemple une coque formant au moins une partie d'une des faces d'aspect du revêtement, comme représenté sur la figure 1. Par face d'aspect, on entend une face du revêtement qui est visible depuis l'extérieur du siège du véhicule. Selon une réalisation, l'élément de revêtement 4 est associé à l'élément tridimensionnel 5 par couture. En variante de réalisation, l'élément de revêtement 4 est associé à l'élément tridimensionnel 5 par soudure. Selon une réalisation, représentée en figure 2, l'élément tridimensionnel 5 est associé à l'élément de revêtement 4 le long d'un décrochement rentrant 6, un prolongement périphérique 7 étant prévu au delà dudit décrochement de sorte à masquer la zone d'association 8 desdits éléments. On obtient de la sorte une esthétique améliorée. On décrit maintenant un procédé de réalisation d'une matelassure 1 telle que décrite précédemment, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: É confectionner une coiffe 3 en associant au moins un élément de revêtement 4 et un élément tridimensionnel 5, io ^ disposer ladite coiffe dans un moule, É injecter dans ladite coiffe un mélange précurseur de mousse souple en refermant ledit moule, la mousse se plaquant contre la coiffe lors de son expansion, É démouler la matelassure 1 obtenue après expansion de la 15 mousse. En procédant selon un tel procédé, dit in situ , on surmoule l'envers de la coiffe 3 par la mousse, ce qui crée une liaison entre les deux sans recourir à des moyens de fixation complémentaires. En variante, on peut réaliser au préalable un bloc de mousse souple, ledit bloc étant habillé, dans une deuxième étape, d'une coiffe 3 selon l'invention. Un tel procédé requiert, toutefois, de fixer la coiffe 3 au bloc de mousse, par des moyens de fixation prévus à cet effet, de sorte à assurer sa tenue correcte en cours d'utilisation de la matelassure 1 et à plaquer le bloc de mousse contre la coiffe 3
L'invention concerne une matelassure (1) de siège de véhicule automobile comprenant un bloc (2) de matériau de rembourrage, notamment à base de mousse souple, et une coiffe (3) d'habillage confectionnée de sorte à définir un volume intérieur logeant ledit bloc, ladite coiffe comprenant au moins un élément de revêtement (4), formé d'un matériau de revêtement de nature plane, et au moins un élément tridimensionnel (5), formé d'un matériau moulé, lesdits éléments étant associés entre eux, de sorte à former tout ou partie de ladite coiffe et étant plaqués contre le bloc (2) de matériau de rembourrage.L'invention concerne également un siège de véhicule automobile comprenant une telle matelassure ainsi qu'un procédé de réalisation d'une telle matelassure.
1) Matelassure (1) de siège de véhicule automobile comprenant un bloc (2) de matériau de rembourrage, notamment à base de mousse souple, et une coiffe (3) d'habillage confectionnée de sorte à définir un volume intérieur logeant ledit bloc, ladite matelassure étant caractérisée en ce que ladite coiffe comprend au moins un élément de revêtement (4), formé d'un matériau de revêtement de nature plane, et au moins un élément io tridimensionnel (5), formé d'un matériau moulé, lesdits éléments étant associés entre eux, de sorte à former tout ou partie de ladite coiffe et étant plaqués contre le bloc (2) de matériau de rembourrage. 2) Matelassure selon la 1, caractérisée en ce que l'élément tridimensionnel (5) est à base de matière plastique injectée, notamment de nature élastomère. 3) Matelassure selon la 1 ou 2, caractérisée en ce que l'élément tridimensionnel (5) est une coque formant au moins une partie d'une des faces d'aspect du revêtement. 4) Matelassure selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'élément de revêtement (4) est associé à l'élément tridimensionnel (5) par couture. 5) Matelassure selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisée en ce que l'élément de revêtement (4) est associé à l'élément tridimensionnel (5) par soudure. 6) Matelassure l'une quelconque des 1 à 5, caractérisée en ce que l'élément tridimensionnel (5) est associé à l'élément de revêtement (4) le long d'un décrochement rentrant (6), un prolongement périphérique (7) étant prévu au delà dudit décrochement de sorte à masquer la zone d'association (8) desdits éléments. 7) Siège de véhicule automobile comprenant une matelassure selon l'une quelconque des précédentes, ladite matelassure comprenant une coiffe (3), ladite coiffe comprenant au moins un élément tridimensionnel (5) formé d'un matériau moulé, ledit élément étant associé à un élément de revêtement (4), ladite coiffe (3) étant plaquée contre un bloc de matériau de rembourrage (2). 8) Procédé de réalisation d'une matelassure selon l'une quelconque des lo 1 à 6, ledit procédé comprenant les étapes suivantes: É confectionner une coiffe (3) en associant au moins un élément de revêtement (4) et un élément tridimensionnel (5), É disposer ladite coiffe dans un moule, É injecter dans ladite coiffe un mélange précurseur de mousse 15 souple en refermant ledit moule, la mousse se plaquant contre la coiffe (3) lors de son expansion, É démouler la matelassure (1) obtenue après expansion de la mousse.
B
B60,B29
B60N,B29C
B60N 2,B29C 44
B60N 2/58,B29C 44/16
FR2896006
A1
DISPOSITIF DE FERMETURE DE COFFRET
20,070,713
Le domaine de l'invention est celui des serrures de coffret. L'invention concerne plus précisément les dispositifs de fermeture de coffret du type comportant un barillet dans lequel on peut introduire une clé afin de manoeuvrer une serrure pour la fermeture ou l'ouverture du coffret, et un élément de condamnation comprenant des moyens de pose d'un dispositif de cadenassage apte à empêcher l'introduction de la clé dans le barillet. Un exemple de coffret pour lequel le dispositif selon l'invention est approprié concerne un coffret renfermant des équipements de connexion électrique, notamment des équipements du type de ceux utilisés dans la réalisation des réseaux et des branchements à basse tension. La figure 1 est une vue éclatée d'un exemple d'un proposé par l'état de la technique. Ce dispositif comprend une partie de serrure classique 1 présentant un barillet cylindrique 2 dans lequel on peut introduire une clé afin de manoeuvrer la serrure. La serrure est classiquement fixée à l'arrière de la porte du coffret. On souhaite parfois pouvoir empêcher l'accès à la serrure. Cela est par exemple le cas lorsque la serrure est cassée, ou encore lorsque l'on veut verrouiller le coffret pour éviter qu'une personne non autorisée puisse venir l'ouvrir. Afin d'empêcher l'accès à la serrure, une pièce métallique 3 est interposée entre la serrure 1 et la porte du coffret. La pièce 3 comprend une base plane 4 destinée à venir en butée contre la serrure 1 ainsi qu'une partie cylindrique creuse à l'intérieur de laquelle le barillet 2 peut venir s'engager, cette partie cylindrique 5 traversant la porte du coffre lorsque la pièce 3 est installée. Un passage 6 est pratiqué dans la partie cylindrique 5 de manière à permettre le passage d'une anse de cadenas. Le cadenas ainsi installé empêche l'introduction d'une clé dans la partie cylindrique ; la clé ne peut donc pas être introduite dans le barillet 2 et il est alors impossible de manipuler la serrure. 2 Le dispositif selon la figure 1 présente un certain nombre d'inconvénients. En premier lieu, la fonction de cadenassage n'est pas toujours disponible ; il faut effectivement venir installer la pièce métallique 3 pour permettre la pose d'un dispositif de cadenassage apte à empêcher l'introduction de la clé dans le barillet. Par ailleurs, l'installation de la pièce métallique 3 nécessite de démonter la partie de serrure 1 de la porte, puis d'interposer la pièce 3 entre la partie de serrure 1 et la porte, et enfin de remonter le tout sur la porte. Il en découle des coûts d'installation, notamment du fait de l'immobilisation de la main d'oeuvre pendant la durée de l'installation. En outre, lorsque la pièce 3 est installée, celle-ci offre une prise en rotation susceptible de permettre de forcer ou tout du moins d'endommager la serrure. L'invention a pour objectif de proposer un dispositif amélioré qui ne présente pas ces inconvénients de l'état de la technique. Selon un premier aspect, l'invention concerne un dispositif de fermeture de coffret, comportant un barillet dans lequel on peut introduire une clé afin de manoeuvrer une serrure pour la fermeture ou l'ouverture du coffret, ainsi qu'un élément de condamnation comprenant des moyens de pose d'un dispositif de cadenassage apte à empêcher l'introduction de la clé dans le barillet, caractérisé en ce que l'élément de condamnation est agencé de manière coulissante par rapport au barillet, l'élément de condamnation pouvant coulisser entre une position rentrée et une position sortie, empêchant et autorisant ainsi respectivement l'accès auxdits moyens de pose d'un dispositif de cadenassage. Certains aspects préférés, mais non limitatifs, de ce dispositif sont les suivants : le barillet et l'élément de condamnation sont des tubes cylindriques arrangés de manière coulissante l'un par rapport à l'autre ; 3 - en position fermée, l'élément de condamnation est disposé à l'intérieur du barillet ; - l'élément de condamnation présente une collerette destinée à venir en butée contre le coffret en position sortie dudit élément, prévenant ainsi le retrait dudit élément ; - les moyens de pose d'un dispositif de cadenassage sont prévus pour permettre le passage d'une anse de cadenas à travers l'élément de condamnation ; - le barillet comporte des moyens aptes à coopérer avec la clé pour réaliser l'ouverture ou la fermeture du coffret ; le barillet comporte des moyens de pose d'un système de scellé ; les moyens de pose d'un système de scellé sont accessibles en position rentrée de l'élément de condamnation ; - le barillet et l'élément de condamnation sont réalisés en un matériau isolant. L'invention concerne également un coffret disposant d'un dispositif de fermeture selon le premier aspect de l'invention. D'autres aspects, buts et avantages de la présente invention apparaîtront mieux à la lecture de la description détaillée suivante de formes de réalisation préférées de celle-ci, donnée à titre d'exemple non limitatif, et faite en référence aux dessins annexés sur lesquels, outre la figure 1 déjà commentée : la figure 2 représente un coffret sur lequel un dispositif selon un mode de réalisation possible de l'invention est monté, l'élément de condamnation étant en position rentrée ; la figure 3 est une coupe vue en perspective d'un dispositif selon un mode de réalisation possible de l'invention, l'élément de condamnation étant en position rentrée ; la figure 4 est une vue similaire à la figure 2 lorsque l'élément de condamnation est en position sortie ; 4 la figure 5 est une vue similaire à la figure 3 lorsque l'élément de condamnation est en position sortie ; - la figure 6 est une vue en perspective éclatée d'un dispositif selon un mode de réalisation possible de l'invention ; - la figure 7 représente la position sortie et la condamnation à l'aide d'un cadenas; la figure 8 représente la position rentrée et la condamnation à l'aide d'un système de scellé. En référence aux figures 2 et 4, on a représenté un coffret C disposant d'une porte d'accès P. Un dispositif 10 selon un mode de réalisation possible de l'invention est monté sur la porte P et une clé peut être introduite dans ledit dispositif 10, via un passage pratiqué à cet effet dans la porte, afin de venir manoeuvrer une serrure pour la fermeture ou l'ouverture de la porte du coffret. Comme cela est apparent des figures 3, 5 et 6, le dispositif 10 est formé d'un barillet 11 dans lequel on peut introduire une clé afin de manoeuvrer une serrure pour la fermeture ou l'ouverture du coffret, ainsi que d'un élément de condamnation 12 comprenant des moyens de pose 13 d'un dispositif de cadenassage apte à empêcher l'introduction de la clé dans le barillet 11. L'élément de condamnation 12 est plus précisément conformé de manière à pouvoir être agencé de manière coulissante par rapport au barillet 11. L'élément de condamnation 12 peut ainsi coulisser entre une position rentrée et une position sortie, empêchant et autorisant ainsi respectivement l'accès auxdits moyens de pose 12 d'un dispositif de cadenassage. On comprend donc que le dispositif selon l'invention rend la fonction de cadenassage toujours disponible. En effet, l'élément de condamnation est généralement en position rentrée, et peut à tout moment être entraîné pour venir coulisser de manière à atteindre la position sortie et dans laquelle le cadenassage est possible. Par ailleurs, lorsque l'on souhaite empêcher l'accès à la serrure, aucun outil n'est nécessaire. Au contraire des techniques antérieures, il n'est pas nécessaire de réaliser une opération de démontage/remontage pour venir installer l'élément de condamnation. Celui-ci est effectivement déjà présent, 5 en position rentrée. En outre, il est possible de faire coulisser l'élément de condamnation à la main pour l'amener en position sortie. Le dispositif selon l'invention permet ainsi un gain de temps pour une opération de cadenassage. La position rentrée est plus précisément illustrée par les figures 2 et 3, tandis que la position sortie est quant à elle illustrée sur les figures 4 et 5. En position rentrée, l'élément de condamnation 12 ne dépasse pas à travers la porte P, de sorte que les moyens de pose 13 ne sont pas accessibles. En revanche, en position sortie, l'élément de condamnation 12 dépasse à travers la porte P, de sorte que les moyens de pose 13 sont alors accessibles. Un dispositif de cadenassage peut alors être installé sur les moyens de pose 13 de manière à empêcher l'introduction d'une clé dans l'élément de condamnation et par conséquent dans le barillet. Comme cela est représenté sur les figures 3, 5 et 6, le barillet est un tube cylindrique creux ouvert à une extrémité (celle destinée à être positionnée du côté de la porte) et fermé à l'autre extrémité par une base 14. S'étendant depuis la base 14 vers l'intérieur du barillet, on trouve des moyens 15 aptes à coopérer avec une clé (ici une clé triangulaire). S'étendant depuis la base 14 vers l'extérieur du barillet, et solidaire de celui- ci, on trouve un pêne 17 apte par son déplacement à réaliser l'ouverture ou la fermeture du coffret. Le barillet est positionné à l'intérieur d'un socle 16 fixé à la porte P (par exemple par vissage), du côté intérieur de celle-ci. Le socle 16 constitue le stator de la serrure. Le barillet 11 peut être entraîné en rotation à l'intérieur du socle 16, et constitue ainsi le rotor de la serrure. Lorsqu'une clé est introduite dans le 6 barillet, elle vient effectivement en prise avec les moyens 15. La rotation de la clé entraîne la rotation du barillet 11 et par conséquent la rotation du pêne 15, de manière à réaliser l'ouverture ou la fermeture du coffret. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à un tel barillet rotatif, mais s'étend à tout type de barillet disposant de moyens aptes à coopérer avec une clé pour l'ouverture ou la fermeture de la serrure. L'élément de condamnation 12 est également un tube cylindrique, agencée de manière coulissante par rapport au barillet 11. L'élément 12 est plus précisément un tube ouvert à ces deux extrémités. Une clé peut ainsi être introduite à l'intérieur dudit élément 12 et venir en prise avec les moyens 15 du barillet, cela que l'élément 12 soit en position rentrée ou en position sortie (en l'absence de la pose d'un dispositif de cadenassage). L'élément de condamnation 12 est monté avec le barillet (par exemple inséré à l'intérieur du barillet), avant la fixation de l'ensemble à la porte. L'élément de condamnation 12 comprend des moyens de pose 13 d'un dispositif de cadenassage. Ces moyens de pose ont typiquement la forme d'un passage pratiqué, par exemple par perçage, dans l'élément de condamnation 12, et prévu pour autoriser le passage de l'anse 22 d'un cadenas 23 à travers ledit passage (cf. figure 7). Dans l'exemple ici représenté, l'élément de condamnation 12 est prévu pour coulisser à l'intérieur du barillet entre la position rentrée et la position sortie, empêchant et autorisant ainsi respectivement l'accès auxdits moyens de pose d'un dispositif de cadenassage. Le barillet forme alors le tube extérieur, et l'élément de condamnation le tube intérieur. En position rentrée, une extrémité antérieure de l'élément 12 vient en butée avec la base 14 du barillet 11. Les dimensions de l'élément de condamnation sont telles qu'en position rentrée, celui-ci puisse être totalement rentré dans le barillet de manière à ne pas dépasser du barillet. Les moyens de pose 13 ne sont alors pas accessibles (cf. figures 2, 3 et 8) En position sortie en revanche (cf. figures 4, 5 et 7), l'élément de condamnation 12 dépasse du barillet 11 à travers la porte P, et les moyens de pose 13 sont alors accessibles. Un cadenas 23 peut ainsi être installé de sorte que son anse 22 traverse le passage 13 formant lesdits moyens de pose, et empêche ainsi l'introduction d'une clé dans l'élément de condamnation 12 et par là dans le barillet 11. Comme déjà mentionné précédemment, un passage est pratiqué dans la porte P de manière à permettre l'introduction de la clé, ainsi que le passage d'une partie de l'élément de condamnation à travers la porte pour atteindre sa position de sortie rendant les moyens de pose du dispositif de cadenassage accessibles Dans l'exemple ici représenté, ledit passage est circulaire et est conformé de manière à permettre le passage de l'élément de condamnation cylindrique. L'élément de condamnation 12 peut en outre présenter une collerette 18 au niveau de son extrémité antérieure. Ladite collerette 18 est conformée de manière à venir en butée contre la face intérieure de la porte en position sortie de l'élément de condamnation, prévenant ainsi le retrait dudit élément 12. Par ailleurs, on notera que le fait de prévoir un élément de condamnation 12 et un barillet 11 sous la forme de tubes cylindriques, l'un des tubes étant engagés dans l'autre, permet à l'élément de condamnation 12 de pouvoir être entraîné en rotation librement, notamment en position sortie, sans que le barillet n'offre une prise à la rotation dudit élément 12. Ainsi, en particulier lorsque l'élément de condamnation 12 est en position sortie, l'entraînement en rotation dudit élément 12 n'est aucunement susceptible de permettre de forcer ou d'endommager la serrure. Comme cela est apparent sur les figures 3 et 6, le barillet 11 peut en outre présenter, typiquement au niveau d'une extrémité antérieure du côté de la porte, des moyens 19 aptes à permettre la pose d'un système de scellé en position fermée de l'élément de condamnation 12. 8 Comme cela est apparent sur la figure 7, le système de scellé est typiquement constitué d'un fil 20 et d'une pastille 21, par exemple un système de plombage constitué d'un fil métallique et d'une pastille de plomb ou encore un système plastoscellé constitué d'un fil et d'une pastille synthétiques. Les moyens de pose 19 sont constitués par un passage réalisé, par exemple par perçage, transversalement dans le corps du barillet pour permettre le passage du fil. L'élément de condamnation 12 s'étend longitudinalement sur une distance plus faible que celle du barillet 11. De la sorte, en position rentrée, l'élément 12 est totalement rentré dans le barillet 11, et laisse les moyens de pose 19 accessibles. De telle sorte, le système de scellé 20,21 peut être installé. L'élément 12 est alors immobilisé en position fermée et une clé ne peut pas être introduite. Comme cela est apparent des figures 2 à 8, le passage pratiqué dans la porte peut être configuré de manière à faciliter le passage du fil 20 dans les moyens de pose 19. Ledit passage peut ainsi présenter une partie centrale circulaire prolongée par deux fentes diamétralement opposées. Le barillet et l'élément de condamnation du dispositif selon le premier aspect de l'invention sont avantageusement réalisés en un matériau isolant, par exemple en une matière plastique isolante. De telle manière, on passe outre les problèmes de sécurité susceptibles d'être relevés avec les dispositifs de l'état de la technique présentant une pièce métallique 3 (cf. figure 1), notamment lorsque le dispositif est utilisé pour un coffret renfermant des équipements de connexion électrique. Bien entendu, l'invention n'est pas limitée à un dispositif de fermeture, mais s'étend également à un coffret disposant d'un tel dispositif de fermeture
L'invention concerne selon un premier aspect un dispositif (10) de fermeture de coffret, comportant un barillet (11) dans lequel on peut introduire une clé afin de manoeuvrer une serrure pour la fermeture ou l'ouverture du coffret, ainsi qu'un élément de condamnation (12) comprenant des moyens de pose (13) d'un dispositif de cadenassage apte à empêcher l'introduction de la clé dans le barillet (11), caractérisé en ce que l'élément de condamnation (12) est agencé de manière coulissante par rapport au barillet (11), l'élément de condamnation (12) pouvant coulisser entre une position rentrée et une position sortie, empêchant et autorisant ainsi respectivement l'accès auxdits moyens de pose (12) d'un dispositif de cadenassage. L'invention s'étend également à un coffret
1. Dispositif (10) de fermeture de coffret, comportant un barillet (11) dans lequel on peut introduire une clé afin de manoeuvrer une serrure pour la fermeture ou l'ouverture du coffret, ainsi qu'un élément de condamnation (12) comprenant des moyens de pose (13) d'un dispositif de cadenassage apte à empêcher l'introduction de la clé dans le barillet (11), caractérisé en ce que l'élément de condamnation (12) est agencé de manière coulissante par rapport au barillet (11), l'élément de condamnation (12) pouvant coulisser entre une position rentrée et une position sortie, empêchant et autorisant ainsi respectivement l'accès auxdits moyens de pose (12) d'un dispositif de cadenassage. 2. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que le barillet (11) et l'élément de condamnation (12) sont des tubes cylindriques arrangés de manière coulissante l'un par rapport à l'autre. 3. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que, en position fermée, l'élément de condamnation (12) est disposé à l'intérieur du barillet (11). 4. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que l'élément de condamnation (12) présente une collerette (18) destinée à venir en butée contre le coffret en position sortie dudit élément (12), prévenant ainsi le retrait dudit élément (12). 5. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que les moyens de pose (13) d'un dispositif de cadenassage sont prévus pour permettre le passage d'une anse (22) de cadenas (23) à travers l'élément de condamnation (12). 6. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le barillet (11) comporte des moyens (15, 17) aptes à coopérer avec la clé pour réaliser l'ouverture ou la fermeture du coffret. 7. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce que le barillet (11) comporte des moyens de pose (19) d'un système de scellé (20, 21). 10 8. Dispositif selon la précédente, caractérisé en ce que lesdits moyens de pose (19) d'un système de scellé (20, 21) sont accessibles en position rentrée de l'élément de condamnation (12). 9. Dispositif selon l'une des précédentes, caractérisé en ce 15 que le barillet (11) et l'élément de condamnation (12) sont réalisés en un matériau isolant. 10.. Coffret (C) disposant d'un dispositif de fermeture (10) selon l'une des précédentes. 20
E,H
E05,H02,H05
E05B,H02B,H05K
E05B 13,E05B 65,H02B 1,H05K 5
E05B 13/00,E05B 65/52,H02B 1/46,H05K 5/02
FR2893559
A1
VEHICULE COMPRENANT UN SIEGE ESCAMOTABLE VERROUILLABLE
20,070,525
L'invention concerne un véhicule comprenant un siège escamotable par rotation. Elle vise plus particulièrement à ranger un siège individuel dans un plancher de véhicule, notamment de type monospace, dans un logement ménagé à cet effet. L'invention vise en particulier à proposer des moyens simples, robustes et peu onéreux procurant une manipulation aisée du siège. io Pour ce faire, conformément à l'invention, le véhicule comprend : une structure porteuse, un siège maintenu sur la structure porteuse, un plancher sur lequel la structure porteuse est 15 montée pivotante autour d'un axe de rotation entre une position d'utilisation dans laquelle le siège se trouve au-dessus de la structure porteuse et une position de rangement dans laquelle le siège est disposé sous la structure porteuse, dans un logement ménagé dans le 20 plancher, - un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement de la structure porteuse par rapport au plancher autour de l'axe de rotation et un état inactif dans lequel 25 il autorise le pivotement de la structure porteuse par rapport au plancher autour de l'axe de rotation, ledit dispositif de verrouillage en rotation comprenant un téton et une ouverture complémentaire, le téton et l'ouverture étant lié pour l'un à la structure porteuse et pour l'autre 30 au plancher, le téton étant inséré dans l'ouverture avec laquelle il coopère dans l'état actif et s'étendant à l'écart de l'ouverture dans l'état inactif. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre : - une glissière s'étendant suivant une direction de coulissement et comprenant un profilé fixe et un profilé mobile adaptés pour coulisser l'un par rapport suivant une direction de coulissement, ledit siège étant lié au profilé mobile, la glissière étant sensiblement horizontale avec le siège disposée sensiblement au-dessus dans la position d'utilisation, la glissière étant sensiblement horizontale avec le siège disposé sensiblement en-dessous dans la position de rangement, - un dispositif de verrouillage en translation comprenant un état actif dans lequel il interdit le coulissement du profilé mobile par rapport au profilé fixe suivant la direction de coulissement et un état inactif dans lequel il autorise le coulissement du profilé mobile par rapport au profilé fixe suivant la direction de coulissement, et - un système de commande pour placer automatiquement le dispositif de verrouillage en translation dans son état inactif pendant une partie au moins du pivotement de la structure porteuse entre la position d'utilisation et la position de rangement. Ainsi, sans nécessiter de manipulation complexe à l'utilisateur, en particulier de placer le siège dans une position déterminée selon la direction longitudinale, on s'assure que le siège occupe toujours la même place lorsqu'il est dans la position de rangement. Le siège peut en particulier atteindre la position déterminée par coulissement suivant la direction longitudinale sous l'action de la gravité. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le dispositif de verrouillage en rotation comprend une pluralité de tétons coulissant simultanément entre une position sortie dans laquelle ils sont destinés à s'insérer chacun dans une ouverture et une position escamotée dans laquelle ils sont à l'écart des ouvertures. Ainsi, on obtient un verrouillage présentant une robustesse satisfaisante et aisément commandable. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, les ouvertures sont ménagées dans le plancher, les tétons coulissent dans la structure porteuse et présentent chacun un pion coulissant dans une rainure de guidage ménagée dans une plaque de commande montée pivotante sur la structure porteuse, de sorte que la rotation de la plaque de commande provoque le déplacement simultané des tétons vers la position sortie ou vers la position escamotée. Cette solution est simple, robuste et relativement aisément dissimulable dans la structure porteuse. Selon une caractéristique complémentaire, la rotation de la plaque de commande provoque la désactivation du dispositif de verrouillage en translation par l'intermédiaire du système de commande. On obtient ainsi aisément simultanément la désactivation du dispositif de verrouillage en rotation et du dispositif de déverrouillage en translation. Avantageusement, le système de commande comprend un câble coulissant dans une gaine. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, le véhicule comprend en outre : ù un ressort de rappel tendant à faire pivoter la plaque de commande pour amener le téton en position sortie, 30 et ù une patte de maintien s'opposant à l'action du ressort de rappel pour immobiliser la plaque de commande en rotation et maintenir le téton en position escamotée et le dispositif de verrouillage en translation dans son état inactif. On obtient ainsi aisément une mémorisation de la commande d'inactivation du dispositif de verrouillage en rotation et du dispositif de verrouillage en translation. Selon une variante, conformément à l'invention, le téton est porté par la structure porteuse et le dispositif de verrouillage en rotation comprend en outre une barrette présentant ladite ouverture, ladite barrette coulissant par rapport au plancher suivant une direction longitudinale perpendiculaire à l'axe de rotation entre une position avancée dans laquelle l'ouverture est destinée à recevoir le téton et une position reculée dans laquelle l'ouverture est destinée à libérer le téton. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le dispositif de verrouillage en rotation est automatiquement placé en position active, lorsque le siège est en position d'utilisation et en position de rangement. Ainsi, on évite tout mouvement de rotation inopiné du siège. Selon une autre caractéristique conforme a l'invention, la structure porteuse comprend un plateau présentant une longueur suivant une direction de coulissement perpendiculaire à l'axe de rotation et l'axe de rotation est situé sensiblement au milieu du plateau suivant la direction de coulissement à 1/6e de la longueur du plateau près. Ainsi, le volume balayé par le siège lors de sa rotation est relativement faible. Ainsi, il est plus aisé de permettre d'escamoter le siège sans avoir à déplacer les sièges situés devant ou derrière, ni à ouvrir le hayon du coffre. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels : - les figures 1A, 1B, 1C, 1D, 1E et 1F décrivent un véhicule conforme à l'invention dans six positions 5 successives du plateau entre une position d'utilisation et une position de rangement ; - la figure 2 est une vue partielle en perspective selon la flèche repérée II à la figure 1A ; - la figure 3 est une représentation partielle 10 éclatée de la figure 2 ; - la figure 4 est une vue suivant la flèche repérée IV à la figure lA d'un premier mode de réalisation de véhicule conforme à l'invention ; - la figure 5 est une vue suivant la flèche repérée 15 V à la figure 1B du premier mode de réalisation ; - les figures 6A, 6B, 6C, 6D et 6E représentent une vue partielle à échelle agrandie d'un deuxième mode de réalisation dans diverses positions successives entre la position d'utilisation et la position de rangement. 20 Les figures illustrent un véhicule 1 comprenant essentiellement un plancher 6 supportant un plateau 2 sur lequel est maintenu un siège 4. Plus précisément, le plateau 2 comporte deux arbres 8 pivotant dans des alésages 78 ménagés dans le plancher 6 et s'étendant suivant un axe 25 de rotation 10. Le plateau 2 peut ainsi pivoter entre une position d'utilisation dans laquelle le siège 4 se trouve au-dessus du plateau pour recevoir un passager, tel qu'illustré à la figure 1A, et une position de rangement dans laquelle le siège 4 est disposé sous le plateau 2 dans 30 un logement 12 ménagé dans le plancher 6. Le plateau 2 définit sensiblement une plaque plane de forme sensiblement rectangulaire. Le logement 12 forme une cuve sensiblement parallélépipédique s'étendant sous le plateau 2. L'axe de rotation 10 s'étend sensiblement horizontalement et perpendiculairement à une direction longitudinale 80 du véhicule 1. Le véhicule comprend deux glissières 22 disposées parallèlement et sensiblement identiques. Dans la suite de la description, une seule glissière 22 sera détaillée. La glissière 22 est interposée entre le plateau 2 et le siège 4. Cette glissière 22 s'étend suivant une direction de coulissement 20 perpendiculaire à l'axe de rotation 10. Elle comprend essentiellement un profilé fixe 24 et un profilé mobile 26 adaptés pour coulisser l'un par rapport à l'autre suivant la direction de coulissement 20. Le profilé fixe 24 est fixé sur le plateau 2, tandis que le siège 4 est fixé sur le profilé mobile 26. Dans la position d'utilisation, la glissière 22 est sensiblement horizontale et la direction de coulissement 20 s'étend sensiblement parallèlement à la direction longitudinale 80. Le véhicule comprend en outre un dispositif de verrouillage en translation comprenant un état actif dans lequel il interdit le coulissement du profilé mobile 26 par rapport au profilé fixe 24 suivant la direction de coulissement 20 et un état inactif dans lequel il autorise le coulissement du profilé mobile 26 par rapport au profilé fixe 24. Tel qu'illustré en particulier aux figures 2 et 3, le dispositif de verrouillage en translation comprend essentiellement un levier 32 monté pivotant autour d'un axe de rotation 30 sur le profilé mobile 26, des crans 28 réalisés dans le profilé fixe 24 et une lame flexible 34 présentant des dents 40 destinées à coopérer avec les crans 28. Le levier 32 présente une extrémité avant 32A et une extrémité arrière 32B disposées de part et d'autre de l'axe de rotation 30. L'axe de rotation 30 s'étend sensiblement parallèlement à l'axe de rotation 10. Un organe de commande (non représenté), tel qu'un palonnier ou similaire, est prévu pour coopérer avec l'extrémité avant 32A du levier 32, afin d'assurer le déverrouillage des glissières 32 et permettre le réglage du siège 4 suivant la direction de coulissement 20. La lame flexible 34 comporte à une extrémité une partie de fixation 36 solidarisée au profilé mobile 26 et à l'extrémité opposée une partie de verrouillage 38 comportant les dents 40. Par élasticité de la lame flexible 34, les dents 40 ont tendance à s'insérer dans les crans 28 du profilé fixe 24. Le pivotement du levier 32 autour de l'axe de rotation 30 provoque le déplacement de l'extrémité arrière 32B qui appuie alors sur la lame flexible 34 par l'intermédiaire d'un coussinet 44, ce qui dégage les dents 40 des crans 28 du profilé fixe et permet au profilé mobile 26 de coulisser suivant la direction de coulissement 20 par rapport au profilé fixe 24. Le pivotement du levier 32, afin de déverrouiller la glissière 22, peut également être commandé par l'intermédiaire d'un câble 48 fixé à l'extrémité avant 32A du levier 32 et coulissant dans une gaine 46. Le véhicule comprend en outre un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement du plateau 2 par rapport au plancher 6 autour de l'axe de rotation 10 et un état inactif dans lequel il autorise le pivotement du plateau 2 par rapport au plancher 6 autour de l'axe de rotation 10. Le plateau 2 présente suivant la direction longitudinale une longueur L et les arbres de rotation 8 s'étendent suivant la direction transversale et sont au milieu du plateau suivant la direction longitudinale, de sorte que le plateau occupe sensiblement la même position, tant en position d'utilisation qu'en position de rangement. Dans le mode de réalisation illustré aux figures 4 et 5, le dispositif de verrouillage en rotation comprend une pluralité de doigts de verrouillage 50 coulissant suivant une direction parallèle à l'axe de rotation 10 intégrant chacun un pion 54 coulissant dans une rainure de guidage 56 ménagée dans une plaque de commande 58. La plaque de commande 58 est montée pivotante sur le plateau 2 autour d'un axe de rotation 60 perpendiculaire à la direction de coulissement 20 et à l'axe de rotation 10. La rotation de la plaque de commande 58 provoque simultanément la sortie des trois doigts de verrouillage 50 afin de verrouiller le plateau 2 dans la position d'utilisation en io s'insérant dans des alésages correspondants 52 réalisés dans le plancher 6, ou inversement, leur escamotage pour les amener à l'écart des alésages 52, suivant le sens de rotation de la plaque de commande 58. Un ressort de torsion 62 soumet la plaque de 15 commande 58 à un couple tendant à le faire tourner pour amener les doigts de crantage 50 dans leur position sortie. Un levier 70 monté rotatif sur le plateau 2 autour d'un axe de rotation parallèle à l'axe de rotation 60 permet de commander une bielle 72 montée rotative à l'une 20 de ses extrémités sur le levier 70 et à l'autre de ses extrémités sur le plateau de commande 58 suivant des axes de rotation parallèles à l'axe de rotation 60 de la plaque de commande 58. Une sangle 74 fixée sur le levier 70 permet de faire tourner la plaque de commande 58 autour de l'axe 25 de rotation 60 à l'encontre de l'action du ressort de torsion 62 par l'intermédiaire de la bielle 72 et du levier 70 pour amener les doigts de verrouillage 50 dans leur position escamotée et déverrouiller ainsi le plateau 2 par rapport au plancher 6. 30 Lorsque la plaque de commande 58 a tourné suffisamment pour dégager les doigts de commande 50 des alésages 52, une patte 64 montée pivotante par l'intermédiaire d'un axe 66 sur le plateau 2 vient bloquer la plaque de commande 58 dans cette position sous la 35 sollicitation d'un ressort 68. Les gaines 46 sont maintenues à une extrémité sur le profilé mobile 26 de chacune des glissières 22 et à leur autre extrémité sur le plateau 2. Les câbles 48 maintenus à une extrémité sur les leviers 32 de chacune des glissières 22 sont maintenus à leur autre extrémité sur le plateau de commande 58, de sorte que la rotation de la plaque de commande 58 provoquant l'escamotage des doigts de verrouillage 50 engendre via les câbles de commande 48 le déverrouillage des profilés mobiles 26 des glissières 22. Dans la position d'utilisation illustrée à la figure 1A, le siège 4 s'étend au-dessus du plateau 2 et le logement 12 présente une ouverture d'accès 14 obturée par le plateau 2 et une trappe mobile 16. Cette trappe mobile 16 est constituée ici de trois volets montés pivotants sur le plancher 6 et les uns par rapport aux autres, afin de se replier en accordéon. Lorsque l'utilisateur souhaite escamoter le siège 4 dans le logement 12, il rabat le dossier 5 contre l'assise 3 qui s'abaisse concomitamment. Puis, il amène la trappe mobile 16 à l'écart de l'ouverture d'accès 14 du logement 12. Ensuite, il tire sur la sangle 74, ce qui par rotation de la plaque de commande 58 amène les doigts de verrouillage 50 à l'écart des alésages 52 et les dents 40 à l'écart des crans 28. Le siège 4 peut alors librement coulisser suivant la direction de coulissement 20 par rapport au plateau 2 grâce aux glissières 22 et pivoter autour de l'axe de rotation 10 fixe par rapport au plancher 6. A partir de la position illustrée à la figure 1B, en appuyant à l'arrière du siège 4, l'utilisateur peut faire pivoter le plateau 4 autour de l'axe de rotation 10. La direction de coulissement 20 se trouvant alors inclinée par rapport à l'horizontale, le siège 4 va alors coulisser par gravité le long des glissières 22 jusqu'à arriver en butée extrême arrière, tel qu'illustré à la figure 1C. Sous l'action de la gravité, le mouvement de rotation du siège 4 par rapport au plancher 6 autour de rotation 10 se poursuit. Tel qu'illustré aux figures 1D et 1E, lorsque le siège 4 vient en contact des parois délimitant le logement 12, en particulier de la paroi de fond, le siège 4 coulisse le long de la direction de coulissement 20 par l'intermédiaire des glissières 22 et quitte sa position extrême arrière, ce qui permet de poursuivre le mouvement de rotation du plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 jusqu'à ce qu'il arrive en position de rangement pivoté de 180 degrés par rapport à la position d'utilisation, tel qu'illustrée à la figure 1F. Le coulissement du siège 4 le long des glissières 22 suivant la direction de coulissement 20 combinée avec la rotation du plateau 2 par rapport au plancher 6 autour de l'axe de rotation 10 permet de faire rentrer le siège 4 dans un logement 12 correspondant étroitement à l'encombrement du siège 4. On peut alors refermer la trappe mobile 16 au-dessus du siège 4 pour obturer l'ouverture d'accès 14. Afin de réduire l'usure du siège 4 par frottement contre la paroi de fond du logement 12, celle-ci est avantageusement recouverte d'un matériau présentant un faible coefficient de frottement, tel que du polytetrafluoroéthylène (Teflon ). Afin de ramener le siège en position d'utilisation, à partir de la position de rangement illustrée à la figure 1F, l'utilisateur amène la trappe mobile 16 à l'écart de l'ouverture d'accès 14, puis il fait pivoter le plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 de 180 degrés La patte de maintien 64 présente un rebord de libération 76 qui vient en appui sur le plancher 6 lorsque le plateau 2 est revenu dans le position de rangement, ce qui fait pivoter la patte 64 et l'écarte de la plaque de commande 58. Sous l'action du ressort de torsion 62, la plaque de commande 58 provoque alors l'insertion des doigts de verrouillage 50 dans les alésages 52 et, d'autre part, libère la traction s'exerçant sur les câbles 48, ce qui permet aux dents 40 de revenir en prise dans les crans 28 du profilé fixe 24. Le siège 4 est alors verrouillé en rotation autour de l'axe de rotation 10 et en translation suivant la direction de coulissement 20. Un réglage suivant la direction de coulissement 20 est toutefois possible par l'intermédiaire du palonnier de commande. Les figures 6A à 6E décrivent une variante de réalisation dans laquelle les moyens de verrouillage en rotation comprennent essentiellement des tétons 150 portés par le plateau 2 et deux barrettes 158 disposées de part et d'autre du plateau 2, coulissant par rapport au plancher 6 suivant la direction longitudinale 80. Les barrettes 158 sont sensiblement identiques et leur déplacement suivant la direction de coulissement 80 est commandée par une poignée de commande 174. Elles comprennent des ouvertures 152a, 152b, 152c destinées à recevoir les tétons 150. Les ouvertures 152a comprennent un cran 154 s'étendant suivant la direction longitudinale 80 et une encoche 156 s'étendant perpendiculairement à la direction longitudinale 80 et à l'axe de rotation 10. Les ouvertures 152b s'étendant à l'extrémité des barrettes 158 suivant la direction longitudinale 80 sont dépourvues de l'encoche 156. Quant aux ouvertures 152c, celles-ci sont dépourvues de crans 154 dans la réalisation illustrée aux figures 6A à 6E, afin de ne pas verrouiller le plateau en position de rangement. En variante, on pourrait toutefois prévoir de munir les ouvertures 152c de crans 154, de sorte qu'elles présenteraient alors une forme sensiblement inversée par rapport aux ouvertures 152A, afin de verrouiller le plateau en position de rangement. Les encoches 156 servent à arrêter le plateau 2 en rotation autour de l'axe de rotation 10. Les crans 154 permettent de verrouiller le plateau 2 en rotation en maintenant les tétons 150, sous l'action d'un ressort tendant à déplacer les barrettes 158 vers l'avant suivant la direction longitudinale 80 en l'absence d'action sur la poignée de commande 174. A partir de la position d'utilisation illustrée à la figure 6A, et après avoir retiré la trappe mobile 16, l'utilisateur déverrouille le plateau 2 en rotation autour de l'axe 10 en tirant sur la poignée de commande 174. Tel qu'illustré à la figure 6B, les barrettes 158 sont alors reculées vers l'arrière suivant la direction longitudinale 80, de sorte que les tétons 150 se trouvent alors à l'écart des crans 154. L'utilisateur peut alors imprimer un mouvement de rotation au plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 tel qu'illustré à la figure 6C. Le mouvement de rotation du plateau 2 autour de l'axe de rotation 10 vers la position de rangement provoque une tension sur le câble 46 qui, dans ce mode de réalisation, est maintenu à une extrémité sur le levier 32 et à l'autre extrémité sur le plancher 6. Lorsque le plateau 2 est dans une position intermédiaire sensiblement verticale, tel qu'illustré à la figure 6D, la tension s'exerçant sur le câble 46 est telle qu'elle provoque le déverrouillage du profilé mobile 26 par rapport au profilé fixe 24. Tel que décrit précédemment, le siège 4 poursuit alors son mouvement de rotation autour de l'axe de rotation 10 et coulisse simultanément suivant la direction de coulissement 20 par l'intermédiaire des glissières 22, jusqu'à arriver dans la position de rangement illustrée à la figure 6E. Dans la position de rangement, les tétons 150 sont reçus dans les ouvertures 152c limitant l'amplitude de rotation du plateau 2 autour de l'axe de rotation 10. Le plateau 2 se retrouve alors retourné de 180 degrés par rapport à la position d'utilisation. L'axe de rotation 10 du plateau 2 s'étendant au milieu du plateau 2 suivant la direction de coulissement 20, le plateau occupe sensiblement la même partie de l'ouverture d'accès 14 dans la position d'utilisation et dans la position de rangement. En faisant pivoter le plateau 2 en sens inverse, on ramène le plateau dans la position d'utilisation. Lorsque le plateau 2 est passé par la position intermédiaire, la tension dans le câble 48 n'étant plus suffisante, les dents 40 reviennent en prise dans les crans 28 du profilé fixe 24. Le siège 4 est alors verrouillé en translation suivant la direction de coulissement 20. Lorsque le plateau arrive en position d'utilisation, les tétons 152a, 152b s'insèrent dans les crans 154 et le plateau 2 est alors verrouillé en rotation autour de l'axe de rotation 10. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée aux modes de réalisation qui viennent d'être décrits à titre illustratifs non limitatifs. En particulier, bien que dans les modes de réalisation illustrés, le siège 4 pivote autour de l'axe de rotation 10 vers l'arrière, on pourrait parfaitement envisager de le faire pivoter vers l'avant. On pourrait également prévoir que le dispositif de verrouillage 28, 30, 32, 34, 40 en translation soit automatiquement placé dans son état inactif lorsque le dossier est rabattu sur l'assise et placé dans son état actif lorsque le dossier est en position normale d'utilisation, à l'écart de l'assise
Véhicule comprenant : - une structure porteuse (2),- un siège maintenu sur la structure porteuse (2),- un plancher (6) sur lequel la structure porteuse (2) est montée pivotante autour d'un axe de rotation (10) entre une position d'utilisation dans laquelle le siège se trouve au-dessus de la structure porteuse (2) et une position de rangement dans laquelle le siège est disposé sous la structure porteuse (2), dans un logement ménagé dans le plancher (6),- un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un téton (50) et une ouverture complémentaire (52), le téton (50) et l'ouverture (52) étant lié pour l'un à la structure porteuse (2) et pour l'autre au plancher (6), le téton (50) étant inséré dans l'ouverture (52) avec laquelle il coopère dans un état actif et s'étendant à l'écart de l'ouverture (52) dans un état inactif.
1. Véhicule (1) comprenant : - une structure porteuse (2), - un siège (4) maintenu sur la structure porteuse (2), - un plancher (6) sur lequel la structure porteuse (2) est montée pivotante autour d'un axe de rotation (10) entre une position d'utilisation dans laquelle le siège (4) se trouve au-dessus de la structure porteuse (2) et une position de rangement dans laquelle le siège (4) est disposé sous la structure porteuse (2), dans un logement (12) ménagé dans le plancher (6), - un dispositif de verrouillage en rotation comprenant un état actif dans lequel il interdit le pivotement de la structure porteuse (2) par rapport au plancher (6) autour de l'axe de rotation (10) et un état inactif dans lequel il autorise le pivotement de la structure porteuse (2) par rapport au plancher (6) autour de l'axe de rotation (10), ledit dispositif de verrouillage en rotation (50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 70, 72, 74 ; 150, 152a, 152b, 154, 156, 158) comprenant un téton (50, 150) et une ouverture complémentaire (52 ; 152a, 152b), le téton (50, 150) et l'ouverture (52 ; 152a, 152b) étant lié pour l'un à la structure porteuse (2) et pour l'autre au plancher (6), le téton (50, 150) étant inséré dans l'ouverture (52 ; 152a, 152b) avec laquelle il coopère dans l'état actif et s'étendant à l'écart de l'ouverture (52 ; 152a, 152b) dans l'état inactif. 2. Véhicule selon la 1, comprenant en outre : - une glissière (22) s'étendant suivant une direction de coulissement (20) et comprenant un profilé fixe (24) et un profilé mobile (26) adaptés pour coulisserl'un par rapport suivant une direction de coulissement (20), ledit siège (4) étant lié au profilé mobile (26), la glissière (22) étant sensiblement horizontale avec le siège disposée sensiblement au-dessus dans la position d'utilisation, la glissière (22) étant sensiblement horizontale avec le siège (4) disposé sensiblement en-dessous dans la position de rangement, - un dispositif de verrouillage en translation (28, 30, 32, 34, 40, 42) comprenant un état actif dans lequel il interdit le coulissement du profilé mobile (26) par rapport au profilé fixe (24) suivant la direction de coulissement (20) et un état inactif dans lequel il autorise le coulissement du profilé mobile (26) par rapport au profilé fixe (24) suivant la direction de coulissement (20), et - un système de commande (46, 48) pour placer automatiquement le dispositif de verrouillage en translation (28, 30, 32, 34, 40, 42) dans son état inactif pendant une partie au moins du pivotement de la structure porteuse (2) entre la position d'utilisation et la position de rangement. 3. Véhicule selon la 1 ou la 2, dans lequel le dispositif de verrouillage en rotation (50, 52, 54, 56, 58, 60, 62, 70, 72, 74 ; 150, 152a, 152b, 154, 156, 158) comprend une pluralité de tétons (50) coulissant simultanément entre une position sortie dans laquelle ils sont destinés à s'insérer chacun dans une ouverture (52) et une position escamotée dans laquelle ils sont à l'écart des ouvertures (52). 4. Véhicule selon la 3, dans lequel les ouvertures (52) sont ménagées dans le plancher, les tétons (50) coulissent dans la structure porteuse (2) et présentent chacun un pion (54) coulissant dans une rainure de guidage (56) ménagée dans une plaque de commande (58) montée pivotante sur la structure porteuse (2), de sorteque la rotation de la plaque de commande (58) provoque le déplacement simultané des tétons (50) vers la position sortie ou vers la position escamotée. 5. Véhicule selon la 4 lorsqu'elle dépend de la 2, dans lequel la rotation de la plaque de commande (58) provoque la désactivation du dispositif de verrouillage en translation (28, 30, 32, 34, 40, 42) par l'intermédiaire du système de commande (46, 48). 6. Véhicule selon la 5, dans lequel le système de commande comprend un câble (48) coulissant dans une gaine (46). 7. Véhicule selon la 5 ou la 6, comprenant en outre : ù un ressort de rappel (62) tendant à faire pivoter la plaque de commande (58) pour amener le téton (50) en position sortie, et ù une patte de maintien (64) s'opposant à l'action du ressort de rappel (62) pour immobiliser la plaque de commande (58) en rotation et maintenir le téton (50) en position escamotée et le dispositif de verrouillage en translation (28, 30, 32, 34, 40, 42) dans son état inactif. 8. Véhicule selon la 1 ou la 2, dans lequel le téton (150) est porté par la structure porteuse (2) et le dispositif de verrouillage en rotation comprend en outre une barrette (158) présentant ladite ouverture (152a, 152b), ladite barrette (158) coulissant par rapport au plancher (6) suivant une direction longitudinale (80) perpendiculaire à l'axe de rotation (10) entre une position avancée dans laquelle l'ouverture (152a, 152b) est destinée à recevoir le téton (150) et une position reculée dans laquelle l'ouverture (152a, 152b) est destinée à libérer le téton (150). 9. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel le dispositif de verrouillage en rotation est automatiquement placé dans son état actif, lorsque le siège est en position d'utilisation et en position de rangement. 10. Véhicule selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel ladite structure porteuse comprend un plateau présentant une longueur (L) suivant une direction de coulissement (20) perpendiculaire à l'axe de rotation (10) et l'axe de rotation est situé sensiblement au milieu du plateau (2) suivant la direction de coulissement (20) à 1/6e de la longueur (L) du plateau près.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/30,B60N 2/36
FR2891554
A1
REVETEMENT ANTI-CORROSION A BASE DE SILICIUM, DE CARBONE, D'HYDROGENE ET D'AZOTE.
20,070,406
Domaine de l'invention L'invention concerne la protection de pièces dont la surface est sensible à la corrosion (sèche ou humide) et éventuellement, dans une moindre mesure, au frottement et à l'usure. De façon plus précise, le domaine de l'invention est celui des traitements et revêtements de surface destinés à résister à la corrosion accompagnée ou non de frottement et d'usure. Les pièces visées par l'invention sont en pratique des pièces métalliques corrodables, comme par exemple de façon non limitative, des aciers, des alliages d'aluminium, des alliages de magnésium, ou des pièces non métalliques revêtues d'un métal corrodable, préférentiellement des pièces mécaniques, de structure ou de surface, par exemple, de façon non exclusive, dans le domaine automobile ou dans celui de la construction. Etat de l'art On connaît depuis très longtemps des procédés de traitement et de revêtement de surface permettant de déposer à la surface des matériaux une couche qui leur assure une bonne résistance à la corrosion (sèche ou humide, acide ou basique). On peut citer pour cela l'ensemble des procédés permettant de déposer des peintures et vernis. Il existe également des procédés électrolytiques permettant de déposer des métaux protecteurs, comme le zinc pour protéger l'acier ou, d'une façon plus générale, le nickel, le chrome, etc, avec des épaisseurs généralement au delà de 10pm. Dans leur ensemble, ces procédés et matériaux confèrent aux pièces revêtues une résistance à la corrosion plus ou moins efficace (selon leur épaisseur, notamment) mais n'apportent généralement (sauf en ce qui concerne le chrome) aucune résistance particulière aux agressions mécaniques telles que frottement et usure. Par ailleurs, il est connu de protéger la surface de pièces contre le frottement et l'usure avec des couches de céramique telles que des émaux ou encore certaines couches métalliques comme le chrome. Toutefois, dans ce cas, la résistance à la corrosion est faible à moins que la couche protectrice ne soit déposée en très forte épaisseur (typiquement de plusieurs dizaines de microns). Il existe des revêtements plus récents qui présentent une efficacité très grande dans la lutte contre l'usure. Il s'agit de nitrures de métaux de transition tels que TiN, CrN, TiAIN,... Leur très grande dureté leur confère une très grande résistance à l'usure mais les technologies de dépôt actuelles ne permettent pas de les déposer en forte épaisseur de sorte que la protection qu'ils peuvent apporter contre la corrosion est quasiment nulle. Il en est de même des revêtements de carbone amorphe qui protègent efficacement contre le frottement et l'usure mais dont l'épaisseur ne dépasse pas quelques micromètres dans le meilleur des cas, ne pouvant donc pas conduire à une protection efficace contre la corrosion. Les dépôts électrolytiques de cadmium ou de plomb, longtemps utilisés, sont aujourd'hui abandonnés en raison de la toxicité de ces matériaux et de leur impact négatif sur l'environnement. Les dépôts électrolytiques de chrome ont aussi un impact négatif sur l'environnement, l'évolution de la législation sur les rejets les rend de plus en plus difficiles à mettre en oeuvre. A l'heure actuelle, les solutions permettant aux alliages ferreux de résister à la fois à la corrosion et au frottement et à l'usure sont essentiellement des technologies basées sur la combinaison d'une nitruration et d'une oxydation, mais leur mise en oeuvre nécessite des températures élevées, en tout cas supérieures à 500 C. A l'heure actuelle, de nombreuses pièces sont réalisées dans des métaux et alliages pouvant se déformer et/ou perdre leurs caractéristiques mécaniques lorsqu'ils sont chauffés au delà de 200 C. On reste donc actuellement dans le besoin d'un revêtement capable de permettre, à une pièce de structure ou de surface en matériau corrodable qu'elle soit en acier, ou en alliage d'aluminium, ou de magnésium, de résister à la fois à la corrosion et, au moins dans une certaine mesure, au frottement et à 2891554 3 l'usure, sans exiger ni température de mise en oeuvre élevée, ni épaisseur trop importante. Description de l'invention L'invention est basée sur la découverte surprenante et inattendue des propriétés qu'ont des couches minces de composition complexe à base de silicium et contenant également du carbone, de l'azote et de l'hydrogène, ces quatre éléments Si, C, H et N étant présents dans des proportions bien définies. Il a été constaté que ces couches, même avec des épaisseurs faibles de l'ordre du micron, protègent efficacement, par exemple, des métaux ferreux pendant plusieurs centaines d'heures à l'exposition au brouillard salin, tandis que leur dureté élevée leur confère une résistance à l'usure comparable à celle des nitrures métalliques cités plus haut. Ce résultat est tout à fait inattendu car il est communément admis et vérifié que, à l'exception du cas de protection dite cathodique (protection de l'acier par du zinc et de l'aluminium), les couches minces présentent inévitablement des défauts constituant autant de porosités permettant aux liquides agressifs d'atteindre et de corroder le substrat, générant ainsi le phénomène bien connu de corrosion par piqûre. En fait, des couches minces à base de silicium sont déjà connues en soi dans d'autres applications. On connaît ainsi des couches minces contenant de l'azote (SiOX) utilisées comme couches barrières sur les polymères ou comme traitement déperlant sur des textiles. On connaît également des couches minces de silicium contenant du carbone et de l'hydrogène, souvent appelées a-SiC:H qui présentent un intérêt sur le plan tribologique mais ne confèrent aucune protection contre la corrosion. En l'état des connaissances actuelles, la protection assurée par ces couches minces SiCHN reste encore inexpliquée. Plus précisément l'invention propose un revêtement en couche mince pour protéger vis-à-vis de la corrosion une pièce constituée d'un matériau métallique corrodable ou d'un matériau revêtu d'une couche métallique corrodable tels que les alliages à base de Fe, Al ou Mg, essentiellement constitué de silicium, de carbone, d'hydrogène et d'azote dans une composition telle que: la teneur atomique en hydrogène, mesurée par la technique ERDA, est de 20 5 atomes %, la teneur atomique en silicium mesurée par la technique de rétrodiffusion Rutherford (RBS) est comprise entrel5 et 28 atomes %, le rapport des concentrations atomiques de l'azote et du carbone (N/C) est supérieur à 0,9, la dureté du matériau est inférieure ou égale à 2 100 daN/mm2. La résistance à la corrosion d'une pièce revêtue d'une couche mince respectant les conditions précitées est apparue être excellente. Par ailleurs le respect du seuil maximum pour la dureté du matériau (qui semble important pour la bonne résistance à la corrosion) est apparu tout à fait compatible avec une bonne résistance à l'usure et au frottement. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, on utilisera une couche de dureté supérieure à 800 daN/mm2. Il existe un domaine préférentiel de réalisation de l'invention qui correspond au rapport N/C supérieur ou égal à 1 (voire supérieur ou égal à 1,2), toutes les autres conditions restant les mêmes par ailleurs. Une limite supérieure du rapport N/C a été identifiée aux alentours de 2, 5; toutefois il ne s'agit que d'une limite expérimentale, les valeurs supérieures n'étant pas accessibles en l'état actuel de la technique; on peut donc raisonnablement considérer que cette limite n'a pas de signification physique et que l'invention englobe des valeurs N/C plus élevées. Il est important que la concentration des espèces silicium, carbone et azote soit mesurée par la technique RBS car c'est la seule technique qui ne présente pas d'artefact sur des couches très minces; par contre, les mesures quantitatives réalisées par les techniques du type SIMS ou ESCA sont à prendre avec beaucoup de précautions. Par ailleurs, en l'état actuel des connaissances, la seule technique fiable de dosage de l'hydrogène est I'ERDA (Elastic Recoil Detection Analysis). Il est à noter ici que le fait que, selon la définition de l'invention, le revêtement soit essentiellement constitué de silicium, de carbone, d'hydrogène et d'azote implique qu'il n'y a pas d'autres composants significatifs, sans toutefois exclure qu'il puisse y avoir des impuretés provenant notamment de la technique de dépôt du revêtement (pour un maximum de quelques pourcents, typiquement de l'ordre de atomes 5 % maximum). C'est ainsi que, de préférence, la couche SiCHN préconisée par l'invention ne contient pas d'oxygène, la demanderesse ayant mis en évidence que la présence de cet élément dans la couche altère notablement la protection anti-corrosion conférée aux pièces revêtues. Une teneur importante en oxygène dégrade également les propriétés mécaniques et tribologiques des revêtements. Cependant, en fonction des conditions d'élaboration, on pourra retrouver l'oxygène à l'état d'impureté sans que sa présence ait une influence notable sur les propriétés du revêtement. En pratique un revêtement selon l'invention est apparu efficace dès une épaisseur de 0,1 pm. Des épaisseurs bien supérieures sont possibles (des fortes épaisseurs n'altèrent pas les propriétés de la couche), mais il est apparu inutile de choisir une épaisseur supérieure à 5 pm. De manière avantageuse, cette épaisseur est comprise entre 0,1 micron et 5 microns, de préférence entre 0,5 micron et 2,5 microns, ce qui correspond à un bon compromis entre quantité de matière déposée et efficacité. Les quatre composants essentiels d'un revêtement selon l'invention, Si, C, H et N, sont présents à des teneurs de plusieurs dizaines de pourcents. Toutefois, il semble avantageux que la teneur atomique en azote soit supérieure à chacune des teneurs atomiques en silicium, en carbone et en hydrogène, de préférence au moins égale à 29 atomes %. Compte tenu de la présence des autres composants, la teneur en azote est de préférence au plus égale à 40 atomes %, mais il semble tout particulièrement efficace que cette teneur soit comprise entre 29 atomes % et 33 atomes %. De même que l'hydrogène, le silicium et le carbone ont avantageusement des teneurs comprises entre 15 atomes % et 26 atomes %. Bien que la définition de l'invention ne mentionne pour la dureté qu'un seuil maximum, on comprend aisément que la résistance à l'usure et au frottement sera d'autant meilleure que cette dureté sera élevée, dans le respect de ce seuil maximum; en pratique on peut estimer qu'un revêtement selon l'invention combine une bonne résistance à la corrosion et une bonne résistance à l'usure et au frottement dès lors que la dureté dépasse une valeur de l'ordre de 800 daN/mm2. Bien que plusieurs types de procédés soient envisageables pour mettre en oeuvre les revêtements conformes à l'invention, l'invention préconise d'utiliser le procédé de dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma qui consiste à décomposer un précurseur gazeux à l'aide des espèces énergétiques générées par une décharge électrique. Il est à noter que ce type de technique implique des températures inférieures à 500 C, ne présentant donc pas, notamment, les inconvénients des traitements de nitruration-oxydation. Le revêtement conforme à l'invention peut évidemment être utilisé isolément pour assurer la protection d'un substrat contre la corrosion et le frottement, mais son usage, en combinaison avec un autre matériau permettant de conférer à la surface traitée de nouvelles propriétés, fait également partie de l'invention; c'est ainsi que l'invention couvre, notamment, l'utilisation d'une couche mince de composition de SiCHN telle que définie ci-dessus, comme sous-couche que l'on revêt ensuite d'un dépôt de carbone amorphe, avantageusement de type DLC (c'est-à-dire Diamond Like Carbon ou Carbone Diamant Amorphe dopé ou non) de façon à apporter aux pièces traitées un supplément de résistance à l'usure et au frottement en complément à la très bonne résistance à la corrosion apportée par la sous-couche SiCHN mais que n'apporte pas le carbone amorphe. Un tel dépôt de carbone amorphe aura de préférence une épaisseur comprise entre 0,1 et 5 pm. L'invention couvre également une pièce dont au moins une couche superficielle est en un matériau métallique corrodable (notamment en alliage ferreur, en alliage d'aluminium ou en alliage de magnésium) et qui est revêtu d'une couche mince du type précité. Exemples de revêtements, conformes ou non à l'invention Les exemples qui suivent concernent des couches réalisées par la technique du dépôt chimique en phase vapeur assisté par plasma, sur des substrats d'un même type (aciers au carbone) pour faciliter la comparaison des résultats et performances. Leur épaisseur a été mesurée entre 1,7 et 3,7 pm. Ces couches ont été caractérisées par la technique ERDA en ce qui concerne leur teneur en hydrogène, par RBS en ce qui concerne les autres éléments; la résistance à la corrosion conférée au substrat par la couche a été mesurée par le temps nécessaire à l'apparition de la première piqûre lors de l'exposition au test de brouillard salin (norme ISO9227), une durée supérieure à 200 h étant considérée comme acceptable, tandis que des valeurs inférieures sont considérées comme correspondant à une résistance insuffisante (les valeurs indiquées sont les moyennes de trois mesures de tenue en corrosion. Par ailleurs, les revêtements ont été testés en terme de résistance à l'usure par un test de type/bille disque. La bille en acier, de 10 mm de diamètre, a été revêtue par les divers dépôts. Le test consiste à faire frotter la bille contre un disque en acier. Une charge de 5 N est appliquée sur la bille. Le disque tourne à une vitesse de rotation de 50 tours par minute pendant 5000 tours. Le diamètre de la piste de frottement étant de 20 mm, la distance parcourue en fin de test est de 314 m. En fin de test, le faciès d'usure sur la bille revêtue se présente sous la forme d'une calotte. Le diamètre de cette calotte donne une indication sur la résistance à l'usure du dépôt. La calotte d'usure est d'autant plus petite que le dépôt a une forte résistance à l'usure. Le tableau suivant résume les résultats obtenus avec des couches conformes à l'invention et d'autres non conformes: Exemple H at Si at C at N at N/C Dureté Résistance à Conformité à Epaisseur Diamètre % % % % (daN/mm2) la corrosion l'invention (pm) usé (pm) (h) 1 20 20 60 0 0 3 300 24 NC 2,3 180 2 20 20 60 0 0 2 000 120 NC 2 260 3 20 12,8 67,2 0 0 2 100 24 NC 3,4 240 4 20 6 74 0 0 2 050 88 NC 3,7 220 20 25,2 19,6 35,2 1,80 1 750 348 C 2,7 270 6 21,2 26 23,6 29,2 1,24 1 950 808 C 2,1 230 7 22,2 25, 4 19,4 32,7 1,69 2 050 702 C 1,7 230 8 20 23,2 16,8 40 2,38 1 615 472 C 1, 7 300 9 20 26,4 32,8 20,8 0,63 2 100 56 NC 2,5 220 19,2 28 39,2 13,6 0,35 2 600 24 NC 3 200 11 20 26 32,8 21,2 1 0,65 2 000 120 NC 2,8 260 12 19,2 24,8 30,4 25,6 0,84 1 700 64 NC 1,9 300 13 20 26 28,8 125,2 0,88 2 100 168 NC 3,1 230 14 Couche de l'exemple 6 + DLC 3400 784 C 6,0 150 substrat non revêtu 850 <6 témoin / 620 Dans l'exemple 14, il s'agit d'un substrat revêtu de la même couche SiCHN que celle décrite dans l'exemple 6; cette couche étant elle-même revêtue d'une couche de DLC d'épaisseur 5 pm. Naturellement, la dureté ayant été mesurée par dessus correspond à celle de la couche superficielle c'est-à-dire de la couche de DLC. L'exemple 15 illustre le comportement d'un acier à outil sans 10 revêtement. On peut noter que les exemples 1 à 4 justifient l'intérêt de la présence de l'azote, tandis que les exemples 9 à 12 montrent l'importance du rapport N/C, l'exemple 13 paraissant être limite au point de justifier le seuil de 0.9 pour le rapport N/C. En ce qui concernent les bons exemples (lettre C dans la dernière colonne), on peut noter que leur dureté est sensiblement inférieure au seuil de 2100 daN/mm2, et que leur rapport N/C est sensiblement supérieur à 1 (au moins 1.2 en ce qui concerne l'exemple 6) avec une valeur allant jusqu'à 2.4 (exemple 8) ; la teneur en azote est supérieure à chacune des teneurs en Si, C ou H (au moins 29 atomes %, avec un exemple à 40% sans que cela apparaisse une limite). La comparaison des deux meilleurs exemples (6 et 7) semble montrer que la teneur en H peut aussi bien être supérieure qu'inférieure à celle de Si, les deux éléments étant présents à des teneurs atomiques comprises à l'intérieur d'une même plage 20 5 atomes % ; par ailleurs, la teneur en carbone y est comprise dans la même plage précitée, tandis que la teneur en azote y est supérieure à chacune des teneurs en Si, C et H, à l'intérieur d'une plage de 29 atomes % à 40 atomes %). On peut raisonnablement considérer que ces corrélations sont avantageuses, pour obtenir une bonne résistance à la corrosion. On peut remarquer également à travers les exemples et contre-exemples mentionnés, qu'il n'existe pas de corrélation évidente entre tenue corrosion et épaisseur. A titre d'illustration, l'exemple n 4, bien que le plus épais, présente une tenue corrosion de seulement 88 h. Parmi les exemples conformes, le dépôt le plus performant en corrosion (exemple n 6) n'est pas le plus épais. Les valeurs d'usure des dépôts conformes sont comprises dans une fourchette comparable à celle obtenue pour les dépôts non conformes et sont caractéristiques des valeurs d'usure sur revêtement dur. L'exemple 14 montre le gain en résistance à l'usure lorsqu'un dépôt conforme est revêtu de DLC. A titre d'illustration, l'usure d'une bille en acier non revêtue donne une usure 2,1 à 2,7 fois plus forte que les dépôts conformes, le gain atteignant 4,1 lorsqu'un dépôt de DLC est ajouté sur un revêtement conforme. Des substrats en acier au carbone, en alliage d'aluminium et en alliage de magnésium, ont été revêtus d'une couche d'environ 1 micron, dont la composition est conforme aux enseignements précédents, puis par un dépôt de carbone amorphe de type DLC, avec une épaisseur de 5 microns. Non seulement on a constaté une bonne résistance à la corrosion conforme à celle des bons exemples, mais on a en outre observé une résistance à l'usure améliorée ainsi qu'un abaissement du coefficient de frottement
Un revêtement en couche mince pour protéger vis-à-vis de la corrosion, et dans une certaine mesure contre l'usure et le frottement, une pièce en un matériau corrodable, est essentiellement constitué de silicium, de carbone, d'hydrogène et d'azote dans une composition telle que :- la teneur atomique en hydrogène, mesurée par la technique ERDA, est de 20 +/- 5 atomes %,- la teneur atomique en silicium mesurée par la technique de rétrodiffusion Rutherford (RBS) est comprise entre 15 et 28 atomes %,- le rapport des concentrations atomiques de l'azote et du carbone (N/C) est supérieur à 0,9,- la dureté du matériau est inférieure ou égale à 2 100 daN/mm2.
1. Revêtement en couche mince pour protéger vis-à-vis de la corrosion une pièce en un matériau métallique corrodable, essentiellement constitué de silicium, de carbone, d'hydrogène et d'azote dans une composition telle que: la teneur atomique en hydrogène, mesurée par la technique ERDA, est de 20 5 atomes %, la teneur atomique en silicium mesurée par la technique de rétrodiffusion Rutherford (RBS) est comprise entrel5 et 28 atomes %, le rapport des concentrations atomiques de l'azote et du carbone (N/C) est supérieur à 0,9, la dureté du matériau est inférieure ou égale à 2 100 daN/mm2. 2. Revêtement en couche mince selon la 1, caractérisé en ce que le rapport des concentrations atomiques en azote et carbone (N/C) est supérieur à 1. 3. Revêtement en couche mince selon la 2, caractérisé en ce que le rapport des concentrations atomiques en azote et en carbone (N/C) est au moins égal à 1,2. 4. Revêtement en couche mince selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte d'éventuelles impuretés pour un maximum de 5 atomes %. 5. Revêtement en couche mince selon l'une quelconque des 1 à 4, caractérisée en ce que son épaisseur est supérieure à 0,1 pm, mais inférieure à 5 microns. 6. Revêtement en couche mince selon la 5, caractérisé en ce que son épaisseur est comprise entre 0,5 et 2,5 microns. 7. Revêtement en couche mince selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que la teneur atomique en azote est supérieure à chacune des teneurs atomiques en silicium, en carbone et en hydrogène. 2891554 11 8. Revêtement en couche mince selon la 7, caractérisé en ce que la teneur atomique en azote est au moins égale à 29 atomes %. 9. Revêtement en couche mince selon la 8, caractérisé en ce que la teneur atomique en azote est au plus égale à 40 atomes %. 10. Revêtement en couche mince selon la 9, caractérisé en ce que la teneur atomique en azote est au plus égale à 33 atomes %. 11. Revêtement en couche mince selon l'une quelconque des 1 à 10, caractérisé en ce que les teneurs atomiques du silicium et du carbone sont comprises entre 15 atomes % et 26 atomes %. 12. Revêtement en couche mince selon l'une quelconque des 1 à Il, caractérisé en ce que la dureté est au moins égale à 800 daNlmm2. 13. Revêtement en couche mince selon l'une quelconque des 15 1 à 12, caractérisé en ce qu'il est recouvert d'une couche de carbone amorphe dopé ou non. 14. Pièce mécanique dont au moins une couche superficielle est en matériau métallique corrodable et qui est en revêtue d'une couche mince conforme à l'une quelconque des 1 à 13. 15. Pièce selon la 14, caractérisée en ce que la couche mince est recouverte d'une couche de carbone amorphe dopé ou non.
C
C23
C23F
C23F 11
C23F 11/18
FR2890082
A1
ALLIAGES DE MOULAGES A BASE D'ALUMINIUM (A1).
20,070,302
L'invention concerne des alliages de moulages à base d'aluminium, en particulier pour des applications concernant le châssis. Pour ce faire, on utilise, en général, des alliages d'aluminium et de silicium (AlSi), hypoeutectiques et fondus de façon primaire, qui, pour augmenter la résistance, sont alliés à de faibles quantités de magnésium (Mg), par exemple des alliages du type AlSi7Mg ou AlSillMg. On utilise aussi, individuellement, des alliages à base d'aluminium et de silicium contenant du magnésium et du cuivre (AlSi(Mg, Cu)) qui ne peuvent cependant trouver que des applications de niche en raison des propriétés corrosives. Cela s'applique également à la famille des alliages à base d'aluminium et de cuivre contenant du titane et du magnésium (AlCu(Ti, Mg)) qui, parmi les alliages de type courant, offrent les résistances les plus élevées. De même, les alliages d'aluminium et de magnésium (AlMg) forment des applications de niche dans le secteur concernant les châssis. D'autres familles d'alliages, comme un alliage d'aluminium et de zinc (AlZn) ou d'aluminium et de lithium (AlLi) , ne jouent aucun rôle dans le châssis. Habituellement, les pièces de structure qui sont produites à partir des alliages cités précédemment sont soumises à un traitement thermique en deux étapes, pour obtenir les propriétés souhaitées. Généralement, les familles d'alliages, qui existent, présentent l'inconvénient qu'avec ces familles d'alliages on ne peut obtenir qu'un rapport de résistance / allongement qui est limité. Les alliages cités précédemment, plus résistants et comportant un ajout de cuivre (Cu), s'éliminent souvent en raison des propriétés corrosives. Des alliages d'aluminium et de magnésium (AlMg) sont nettement plus difficiles à mouler et, par conséquent, limités dans l'application (géométrie des pièces de structure). Par conséquent, le but de l'invention consiste à développer un alliage qui présente des propriétés qui, en particulier pour des applications dans le secteur de la construction automobile, présentent encore des valeurs suffisantes d'allongement à la rupture concernant des résistances de matériau élevées. Cette combinaison de propriétés est par exemple nécessaire dans le cas d'applications concernant les châssis, pour pouvoir surmonter des cas de mauvaise utilisation. En même temps, l'alliage doit être moulé de manière suffisamment satisfaisante et, en raison de sa composition, ne doit pas poser d'exigences excessives concernant le processus de fusion et le cycle du métal. Ce but est atteint, conformément à l'invention, par le fait que des alliages de moulages à base d'aluminium (Al) contiennent au moins cinq des composants d'alliages indiqués par la suite. Si: de 2,5 % en poids à 3,3 % en poids, de préférence de 2,7 % en poids à 3,1 % en poids Mg: de 0,2 % en poids à 0,7 % en poids, de préférence de 0, 3 % en poids à 0,6 % 35 en poids Fe: < 0,18 % en poids, de préférence de 0,05 % en poids à 0,16 % en poids Mn: < 0,5 % en poids, de préférence de 0,05 % en poids à 0,4 % en poids Ti: < 0,1 % en poids, de préférence de 0,01 % en poids à 0,08 % en poids Sr: < 0,03 % en poids, de préférence de 0,01 % en poids à 0,03 % en poids autres composants: < 0,1 % en poids et complétés, à chaque fois, jusqu'à 100 % en poids, avec de l'aluminium (Al). Le cas échéant, des impuretés dues à la fabrication, telles qu'elles sont connues généralement de l'homme de l'art, peuvent être contenues, par exemple, du plomb (Pb), du nickel (Ni), du zinc (Zn), etc. Les alliages conformes à l'invention présentent un rapport de résistance / allongement qui ne peut pas être obtenu avec des alliages de moulages à base d'aluminium (Al), de type courant, en raison de l'exigence de liberté du cuivre (Cu). En particulier dans le cas de procédés de moulage aidés par la pression, par exemple un moulage en coquille à basse pression / à contre-pression, de meilleures propriétés technologiques, du point de vue mécanique, sont obtenues à partir de la bonne structure de moulage. Il peut être avantageux en outre que 30 l'alliage soit à grains affinés. Pour obtenir les avantages cités précédemment ou bien pour les développer encore, il est avantageux que les pièces de structure moulées soient traitées thermiquement, en particulier avec les paramètres suivants. 2890082 4 Recuit de mise en solution de 490 C à 540 C sur une période de temps comprise entre 1 h et 10 h Revenu: de 150 C à 200 C sur une période de temps comprise entre 1 h et 10 h. Mais pour plusieurs cas d'utilisation, il peut, aussi, être avantageux de procéder seulement à un traitement de revenu en une seule étape, connu généralement comme étant par exemple le traitement de type T4, T5 ou O. En plus des avantages déjà cités, les pièces de structure réalisées dans des alliages conformément à l'invention présentent en outre, comme avantage, qu'en raison de l'absence des composants d'alliages tels que le cuivre (Cu) et le zinc (Zn), la résistance à la corrosion est nettement augmentée. Le produit est également relativement peu onéreux, car l'on n'utilise aucun ajout d'alliage, comme par exemple des métaux de terres rares qui renchérissent le produit. On peut utiliser le traitement de fusion habituel et aucun surcoût particulier n'est nécessaire pour la séparation de cycle. Dans le cas d'une excellente aptitude au moulage, on obtient un excellent rapport de résistance / allongement. L'aptitude au moulage rend possible, d'une part, une pièce moulée exempte de défauts importants qui sont connus, comme par exemple la formation de retassures. D'autre part, la microstructure, dans une telle façon de procéder, est positivement influencée, par le fait que la quantité d'entailles intérieures, qui réduisent l'allongement à la rupture, est maintenue à un niveau le plus faible possible. Comme valeurs à citer à titre d'exemple, il convient d'indiquer: R, Rp0, 2 A5 [MPa] [MPa] [%] moulage en coquille par gravité 250 140 13 état du moulage moulage en coquille par gravité 320 260 5 traitement thermique T6 (540 C, 7h, 160 C, 8h) moulage en coquille aidé par la pression 370 300 11 traitement thermique T6 (540 C, 7h, 160 C, 6h) *indiquer les valeurs exactes seulement si c'est vraiment nécessaire! Les alliages de moulages à base d'aluminium selon l'invention sont ainsi particulièrement adoptés pour la réalisation des pièces d'usinage, des pièces de structure ou bien des pièces pour des parties de châssis de véhicules automobiles ou en faisant partie
L'invention concerne un alliage de métal léger.
R E V E N D I C A T I O N S 1. Alliages de moulages à base d'aluminium (Al) contenant au moins cinq des composants d'alliages cités par la suite: Si. de 2, 5 % en poids à 3, 3 % en poids, de préférence de 2,7 % en poids à 3,1 % en poids Mg: de 0, 2 % en poids à 0, 7 % en poids, de préférence de 0,3 % en poids à 0,6 % en poids Fe: < 0,18 % en poids, de préférence de 0,05 % en poids à 0, 16 % en poids Mn: < 0,5 % en poids, de préférence de 0,05 % en poids à 0,4 % en poids Ti: < 0,1 % en poids, de préférence de 0,01 % en poids à 0,08 % en poids Sr: < 0,03 % en poids, de préférence de 0,01 % en poids à 0,03 % en poids autres composants: < 0,1 % en poids et complétés, à chaque fois, jusqu'à 100 % en poids, avec de l'aluminium (Al) . 2. Alliages de moulages à base d'aluminium (Al) selon la 1, caractérisés en ce que les pièces moulées sont soumises à un recuit de mise en solution entre 490 C et 540 C, sur une période de temps comprise entre 1 h et 10 h. 3. Alliages de moulages à base d'aluminium (Al) selon la 1 ou 2, caractérisés en ce que les pièces moulées à partir de ces alliages sont soumises à un traitement de revenu entre 150 C et 200 C, sur une période de temps comprise entre 1 h et 10 h. 4. Alliages de moulages à base d'aluminium (Al) selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que les alliages sont à grains affinés. 5. Utilisation d'alliages de moulages à base d 'aluminium (Al) selon l'une quelconque des précédentes, pour des pièces d 'usinage, des pièces de structure ou bien des pièces pour des parties de châssis de véhicules automobiles ou en faisant partie.
C
C22
C22C,C22F
C22C 21,C22F 1
C22C 21/02,C22F 1/043
FR2899057
A1
PROCEDE DE GESTION D'UN RESEAU D'ECLAIRAGE ET DISPOSITIF ASSOCIE
20,070,928
La présente invention est relative à un procédé de gestion d'un réseau d'éclairage, notamment public et au dispositif développé pour sa mise en oeuvre. L'éclairage public est un des premiers consommateurs d'électricité. Pour donner un ordre d'idée, le parc existant en France est d'environ un point lumineux pour dix habitants. Généralement, la commande dudit éclairage public est effectuée par une horloge et/ou un capteur de luminosité, notamment une cellule photovoltciique, mesurant l'ensoleillement. La figure 1 représente un réseau d'éclairage selon l'art antérieur, composé de 10 points lumineux 10, notamment des lampadaires, couramment utilisé pour l'éclairage public des voies de circulation et des villes. Ledit réseau d'éclairage est piloté par des moyens de commande 12 susceptibles de gérer au moins un circuit de puissance 14 destiné à fournir l'énergie électrique aux points lumineux 10. Selon la plupart des dispositifs de l'art antérieur, les 15 moyens de commande 12 se limitent à un fonctionnement de type Tout Ou Rien consistant simplement à commuter le réseau d'éclairage entre l'état allumé et l'état éteint en se basant sur les informations relatives à un point de mesure de luminosité et/ou une horloge avec des horaires paramétrés. Les points lumineux sont donc situés les uns après les autres sur au moins un 20 tracé continu, correspondant au circuit de puissance 14 du réseau d'éclairage, chaque point lumineux 10 ayant une position définie et identifiable sur le tracé auquel il appartient. Selon le modèle français, un seul capteur de luminosité sert de référence pour l'allumage ou l'extinction de tout un secteur de l'éclairage public d'une ville soit tout un groupe de points lumineux répartis sur une zone à éclairer. Ce procédé ne peut tenir compte des parties de la zone à éclairer où l'ensoleillement baisse plus rapidement en raison des obstacles ou du relief. La qualité de l'éclairage public réalisé par ce procédé n'est pas optimale car certaines parties de la zone à éclairer peuvent être momentanément plongées dans une semi-obscurité lors du crépuscule ou de l'aurore sous un soleil rasant. Selon le modèle anglo-saxon, un capteur de luminosité est associé à chaque point lumineux et un interrupteur commande son allumage et son extinction en fonction de l'ensoleillement. Chaque partie de la zone à éclairer bénéficie d'un éclairage adapté à ses propres conditions de luminosité. Cependant, il demeure un problème de synchronisation lors de l'allumage ou de l'extinction des points lumineux disposés sur une zone à éclairer. D'autre part, dans ces procédés de gestion peu soucieux des économies d'énergie, les dispositifs associés à chaque point lumineux ne sont pas autonomes, provoquant soit une surconsommation d'énergie sur le réseau, soit une pollution due à l'utilisation de sources d'énergie non renouvelable, telles des piles ou des batteries. De plus, les procédés actuels de gestion du réseau d'éclairage public ne permettent pas de gérer l'éclairage d'une zone à éclairer en fonction de l'activité présente sur les lieux. Ainsi de nombreux points lumineux situés dans des zones à éclairer n'ayant que peu voire aucune activité ou fréquentation nocturnes, telles les zones industrielles ou commerciales, éclairent des lieux déserts une grande partie de la nuit, l'éclairage dans ces zones n'étant utile qu'au début et à la fin de la nuit. Une autre problématique relative à la qualité de service de l'éclairage public concerne la maintenance des réseaux d'éclairage, les procédés de gestion des réseaux d'éclairage public susceptibles de surveiller chaque point lumineux indépendamment, notamment ceux utilisant une technologie à courant porteur, ont des fonctions limitées qui fournissent peu d'informations relatives à l'éclairage fourni par chaque point lumineux, ils se limitent à détecter l'absence d'un ou plusieurs points lumineux sur le réseau d'éclairage sans localiser les points lumineux défaillants ou sans contrôle possible de la qualité d'éclairage de chaque point lumineux. L'absence d'éclairage étant reconnue comme une cause d'accident de la route pour laquelle la responsabilité des personnes en charge dudit réseau d'éclairage peut être engagée, le procédé de gestion du réseau d'éclairage devrait disposer de moyens de détection et de localisation d'une défaillance d'un point lumineux, les plaintes des habitants signalant bien souvent les pannes avant que le service ou l'entreprise en charge du réseau d'éclairage n'effectue les réparations. Aussi, la présente invention vise à pallier les inconvénients de l'art antérieur et à améliorer la qualité de service de l'éclairage public tout en réalisant des économies d'énergie grâce à un procédé de gestion optimisé d'un réseau d'éclairage. Selon un premier objectif, la gestion du réseau est optimisée en synchronisant l'allumage et l'extinction des points lumineux d'une zone à éclairer en fonction des mesures de luminosité effectuées sur ladite zone à éclairer. Selon un autre objectif, la gestion du réseau est optimisée en facilitant la maintenance dudit réseau d'éclairage. Selon un autre objectif, la gestion du réseau est optimisée en fournissant une luminosité à intensité variable en fonction des besoins. A cet effet, l'invention a pour objet un procédé de gestion d'un réseau d'éclairage comprenant des points lumineux disposés sur une zone à éclairer et reliés à des moyens de commande centralisés dudit réseau d'éclairage, ledit réseau d'éclairage étant équipé d'un dispositif comprenant au moins une unité autonome de mesure de luminosité au niveau de chaque point lumineux dudit réseau, ledit procédé étant caractérisé en ce que, les étapes consistent à : - effectuer au moins une mesure de luminosité en chaque point lumineux grâce aux moyens de mesure de luminosité ; - communiquer ladite au moins une mesure de luminosité effectuée par les moyens de mesure de luminosité en chaque point lumineux aux moyens de commande dudit réseau d'éclairage ; - faire varier, grâce aux moyens de commande centralisés et de manière synchronisée, l'intensité de la luminosité fournie par chacun des points lumineux du réseau d'éclairage en fonction des mesures de luminosité effectuées en chaque point lumineux. L'invention comprend également le dispositif pour la mise en oeuvre de ce procédé, notamment pour l'installation et l'utilisation dudit procédé sur un réseau d'éclairage existant. D'autres caractéristiques et avantages ressortiront de la description qui va suivre de l'invention, description donnée à titre d'exemple uniquement, en regard des dessins annexés sur lesquels : - la figure 1 représente un réseau d'éclairage selon l'art antérieur ; - la figure 2 représente un réseau d'éclairage d'une zone A à éclairer par des points lumineux 10 équipés du dispositif associé au procédé de gestion, - la figure 3 illustre le procédé de détection de défaut d'allumage d'un point lumineux 10, - la figure 4 représente la composition d'une unité autonome selon un mode de réalisation, - la figure 5 est une vue en perspective illustrant les éléments composant une unité autonome, - les figures 6A et 6B représentent le circuit imprimé et le module d'une unité autonome selon son mode de réalisation préférentiel, - les figures 7A et 7B illustrent le procédé de commutation Parallèle/Série, - la figure 8 représente le protocole de communication. Comme illustré en figure 2, un réseau d'éclairage, susceptible d'être géré par le procédé de gestion selon l'invention, comprend des points lumineux 10, notamment des lampadaires, disposés le long d'un ou plusieurs circuits de puissance 14 pilotés par des moyens de commande 12 centralisés, disposés en un point unique et généralement situés de façon à pouvoir piloter plusieurs circuits de puissance. Ledit réseau d'éclairage est destiné à l'éclairage d'une zone A à éclairer. La zone 10 A est définie par l'union des zones B éclairées par le champ de lumière de chaque point lumineux 10. Par la suite, on limitera la description à un seul circuit de puissance 14 commandé par lesdits moyens de commande 12, le terme réseau d'éclairage désignant dès lors des points lumineux 10 répartis sur le circuit de puissance 14. 15 En vue de l'installation et de l'utilisation dudit procédé de gestion, le réseau d'éclairage est équipé d'un dispositif communicant disposant de moyens de mesure de luminosité 18 en chaque point lumineux 10 dudit réseau. Selon l'invention, ledit procédé de gestion comprend les étapes suivantes -effectuer au moins une mesure de luminosité en chaque point lumineux 20 grâce aux moyens de mesure de luminosité 18 du dispositif communicant; -communiquer ladite au moins une mesure de luminosité effectuée par les moyens de mesure de luminosité 18 en chaque point lumineux 10 aux moyens de commande 12 dudit réseau d'éclairage ; - faire varier, grâce aux moyens de commande centralisés et de manière 25 synchronisée, l'intensité de la luminosité fournie par les points lumineux 10 du réseau d'éclairage en fonction des mesures de luminosité effectuées en chaque point lumineux 10. Le dispositif communicant permettant les mesures de luminosité est composé d'au moins une unité autonome 20 par point lumineux 10 dudit réseau d'éclairage et d'au moins un coordonnateur 22, susceptible de communiquer directement ou indirectement avec lesdites unités autonomes 20 et relié aux moyens de commande 12 dudit réseau d'éclairage. D'une part, l'unité autonome 20 est indépendante du circuit de puissance 14 pour que l'utilisation du présent procédé de gestion de l'éclairage ne provoque pas de surconsommations du réseau d'éclairage lors du fonctionnement du dispositif communicant, et d'autre part, pour ne subir aucune perturbation liée à d'éventuelles interférences sur ledit circuit de puissance 14 lors de la communication avec le coordonnateur 22, comme peuvent le subir, par exemple, les systèmes à courant porteur. Afin de s'adapter à un réseau d'éclairage existant, le coordonnateur 22 du dispositif communicant dispose de moyens de couplage 24 avec les moyens de commande 12 du réseau d'éclairage et lesdites unités autonomes 20 disposent de moyens de fixation 26 sur le point lumineux 10, notamment un poteau de lampadaire. Le coordonnateur est équipé de moyens de communication 28, aptes à communiquer directement ou indirectement avec lesdites unités autonomes 20. Chaque unité autonome 20 dispose de moyens de mesure de luminosité 18 et de moyens de communication 30, susceptibles de communiquer avec le coordonnateur 22 et/ou une autre unité autonome 20. Ainsi, les informations relatives à la luminosité en chaque point lumineux 10 sont transmises au coordonnateur 22 qui peut ensuite traiter lesdites informations en fonction de ses paramètres intrinsèques. Ces paramètres intrinsèques sont notamment fixés par le technicien lors de l'installation dudit procédé sur le réseau d'éclairage et susceptibles d'être modifiées par la suite pour optimiser le procédé de gestion grâce aux possibilités d'apprentissage. Ledit apprentissage offert par le procédé de gestion de l'invention est basé sur des moyens de mise en mémoire 32 des données mesurées, propres à chaque unité autonome 20, qui seront développés ultérieurement dans la description. Selon un premier mode de réalisation de l'unité autonome du dispositif communicant, chaque unité autonome comprend donc des moyens de mesure de luminosité 18, notamment un panneau photovoltaïque ou panneau solaire, renvoyant des données concernant au moins une mesure de luminosité correspondant à l'ensoleillement de sa zone B respective, d'où une mesure de l'ensoleillement point par point. Le coordonnateur 22 regroupe ces données et les utilise pour en déduire un indice d'ensoleillement global, fonction desdites données mesurées et de ses paramètres intrinsèques, correspondant à l'ensoleillement de la zone A à éclairer par ledit réseau d'éclairage. De cet indice d'ensoleillement global va découler l'ordre transmis, via les moyens de couplage 24, aux moyens de commande 12 du circuit de puissance 14 du réseau. Ce premier mode de réalisation de l'unité autonome 20 du dispositif communicant offre donc la possibilité de transmettre, via les moyens de couplage 24, un ordre aux moyens de commande 12 du réseau permettant de faire varier l'intensité lumineuse en fonction d'une mesure point par point de l'éclairage. L'avantage, par rapport aux procédés de gestion de l'art antérieur, étant de fournir aux moyens de commande 12 du réseau une mesure beaucoup plus globale et proche de l'ensoleillement. De plus, selon les paramètres intrinsèques du coordonnateur 22 indiqués lors de l'installation du procédé sur un réseau d'éclairage, la fonction permettant de calculer l'indice d'ensoleillement peut tenir compte de l'amplitude entre les mesures minimales et maximales effectuées sur toute la zone A à éclairer, mais aussi de pondérer un certain panel de valeurs parmi les mesures de luminosité des zones B effectuées suivant la qualité d'éclairage souhaitée sur la zone A à éclairer. Il suffit, par exemple, d'appliquer des coefficients de pondération aux mesures de luminosité de façon à diminuer sensiblement plus tard la luminosité fournie par le réseau d'éclairage lors de l'aurore ou à augmenter la luminosité fournie sensiblement plus tôt lors du crépuscule. Selon un deuxième mode de réalisation amélioré de l'unité autonome 20 du dispositif communicant, chaque unité autonome 20 dispose, en plus des moyens de mesure de luminosité, de moyens de détection de défaut, susceptibles de détecter un défaut du point lumineux 10 où se trouve fixée ladite unité autonome. Selon une première variante de la détection de défaut d'un point lumineux 10, l'unité autonome dispose de moyens de détection d'un défaut de fonctionnement du point lumineux lorsque ce dernier est allumé. Cette détection est basée sur une observation de la fréquence du signal lumineux émis par le point lumineux. En effet, la fréquence du signal d'un point lumineux 10 en parfait état correspond sensiblement à la fréquence de la tension de son alimentation électrique, soit celle du circuit de puissance 14. Dès lors, en effectuant une série de mesures de luminosité sur un intervalle de temps sensiblement plus long qu'une période du signal de l'alimentation électrique et en comparant la dite série de valeurs mesurées au cours dudit intervalle de temps avec une série de valeurs de référence mise en mémoire grâce aux moyens de mise en mémoire 32 d'une unité autonome 20, les moyens de détection de défaut de fonctionnement de chaque unité autonome 20 peuvent détecter si le signal lumineux qu'ils reçoivent du point lumineux 10 a une fréquence sensiblement différente de la fréquence d'alimentation électrique, auquel cas un signal de défaillance dudit point lumineux est communiqué au coordonnateur 22. De plus, le coordonnateur du dispositif communicant est en mesure d'identifier le point lumineux ayant un mauvais fonctionnement : l'unité autonome 20 communicant son identité audit coordonnateur 22 simultanément au signal de détection de défaut de fonctionnement. Selon une deuxième variante de la détection de défaut d'un point lumineux 10, l'unité autonome 20 dispose de moyens de détection d'un défaut d'allumage, cette détection consistant pour les moyens de détection d'un défaut d'allumage à surveiller la courbe d'allumage du point lumineux 10. Sur le même principe que la détection de défaut précédente, et comme illustré en figure 3, une courbe d'allumage de référence C est comparée à une courbe d'allumage établie, lors de chaque allumage du point lumineux 10, par les moyens de détection d'un défaut d'allumage de l'unité autonome 20, la courbe d'allumage de référence C étant notamment issue des moyens de mise en mémoire 32. La méthode de détection consiste donc à vérifier que la courbe obtenue lors de l'allumage du point lumineux 10 est située dans une enveloppe E englobant la courbe d'allumage de référence C. En cas de sortie de la courbe d'allumage de ladite enveloppe, la taille de l'enveloppe E étant paramétrable, l'unité autonome 20 communique un signal de défaillance d'allumage au coordonnateur 22 de la même façon que pour la détection de défaut de fonctionnement d'un point lumineux 10. De plus, le coordonnateur 22 du dispositif communicant est en mesure d'identifier le point lumineux 10 ayant un allumage anormal : l'unité autonome 20 communicant son identité audit coordonnateur 22 simultanément au signal de détection de défaut d'allumage. Selon un mode réalisation préféré de l'unité autonome, les moyens de mesure de luminosité 18 sont disposés et orientés, grâce aux moyens de fixation 26 de l'unité autonome 20 sur le point lumineux 10, de façon à mesurer l'ensoleillement mais aussi de façon à assurer la détection de défaut d'un point lumineux 10. Dans ce mode de réalisation préféré de l'unité autonome 20, les moyens de mesure de luminosité 18, destinés à mesurer l'ensoleillement, assurent donc le rôle des moyens de détection de défaut de fonctionnement et d'allumage. Cela permet de limiter le nombre d'éléments consommateurs d'énergie et favorise ainsi l'autonomie de l'unité autonome 20. Selon un troisième mode de réalisation amélioré de l'unité autonome 20, une unité autonome dispose de moyens de mesure de l'activité 34, intégrés à l'unité autonome 20 et susceptibles de détecter l'activité présente sous le point lumineux 10, le terme activité désignant le passage d'un véhicule ou d'un piéton. Ces moyens de mesure de l'activité 34 sont orientés de manière à mesurer la luminosité au sol et disposent d'un champ de mesure de luminosité sensiblement équivalent à la zone B à éclairer par le point lumineux 10. Le principe de cette mesure de l'activité est basée sur l'écart séparant des mesures de luminosité au sol de référence, prises périodiquement sur un intervalle de temps choisi et correspondant à une zone B inoccupée, et des mesures de luminosité au sol effectuées sur ledit intervalle de temps durant lequel on veut contrôler ladite activité présente sous le point lumineux 10, notamment lorsque ce dernier est allumé. Le passage d'un véhicule ou d'un piéton modifiant la luminosité au sol projetée par le point lumineux 10, les moyens de mesure de l'activité 34 mesurent les éventuels écarts entre les mesures de luminosité au sol de référence, notamment stockées par les moyens de mise en mémoire 32 de l'unité autonome 20, et les mesures de luminosité au sol effectuées sur l'intervalle de temps à contrôler. Le coordonnateur 22 du dispositif communicant rassemble les éventuels écarts de luminosité au sol mesurés par les moyens de mesure de l'activité 34 d'au moins une unité autonome 20 du réseau d'éclairage, et, en fonction de ces données et de ses paramètres intrinsèques, il transmet un ordre aux moyens de commande 12 centralisés du réseau d'éclairage pour influer par la suite sur le circuit de puissance 14 dudit réseau afin d'adapter la luminosité fournie par le réseau d'éclairage à l'activité mesurée sous les points lumineux 10. bans un quatrième mode de réalisation de l'unité autonome 20 du dispositif communicant, le même dispositif de mesure de luminosité est utilisé en tant que moyens de mesure de luminosité 18 pour effectuer une mesure d'ensoleillement point par point, en tant que moyens de détection de défaut de fonctionnement et d'allumage, et en tant que moyens de mesure de l'activité 34 présente sous les points lumineux 10. Ces quatre modes de réalisation de l'unité autonome 20 permettent au procédé de gestion du réseau d'éclairage selon l'invention d'apporter des améliorations en terme de qualité d'éclairage. Comme illustré sur la figure 2, le réseau d'éclairage peut être équipé de moyens de variation de l'intensité lumineuse 16, susceptibles de faire varier la lumière fournie par les points lumineux 10 du réseau d'éclairage. Généralement, lesdits moyens de variation de l'intensité lumineuse 16 sont disposés au départ du circuit de puissance 14 du réseau d'éclairage et sont commandés par les moyens de commande 12 dudit réseau. Ces moyens de variation de l'intensité lumineuse 16 ne sont pas développés plus amplement car bien connu de l'homme du métier. Selon un premier mode de réalisation de la variation d'intensité lumineuse du réseau d'éclairage, les mesures de luminosité point par point, réalisées par chaque unité autonome 20, vont fournir au coordonnateur 22 une évolution de l'ensoleillement, croissante ou décroissante, à laquelle ledit coordonnateur 22 fait correspondre une valeur d'intensité lumineuse minimale à fournir. A partir de cette valeur d'intensité lumineuse minimale à fournir, le coordonnateur 22 peut transmettre un ordre aux moyens de commande 12 du réseau, dont l'intensité lumineuse est modifiée par l'intermédiaire des moyens de variation de l'intensité lumineuse 16. Concrètement, ce premier mode de réalisation de la variation d'intensité lumineuse permet d'obtenir un éclairage dont l'intensité varie proportionnellement à l'ensoleillement, et donc susceptible de générer des économies d'énergie. Selon un deuxième mode de réalisation de la variation d'intensité lumineuse du réseau d'éclairage, les écarts mesurés par les moyens de mesure de l'activité 34 et collectés par le coordonnateur 22, au fil de l'utilisation du procédé selon l'invention et notamment par les moyens de mise en mémoire 32 de chaque unité autonome 20, vont lui permettre d'établir une cartographie de l'activité. En fonction de cette cartographie et de ses paramètres intrinsèques, le coordonnateur 22 fait correspondre une valeur d'intensité lumineuse à fournir par le réseau d'éclairage. A partir de cette valeur d'intensité lumineuse à fournir, le coordonnateur 22 peut transmettre un ordre aux moyens de commande 12 du réseau, dont l'intensité lumineuse est modifiée par l'intermédiaire des moyens de variation de l'intensité lumineuse 16. Cette dernière utilisation de la variation d'intensité lumineuse du procédé de gestion vise à économiser l'énergie consommée par les réseaux d'éclairage, et plus particulièrement à éviter certaines situations de l'art antérieur où des points lumineux situés dans des zones à éclairer n'ayant que peu voire aucune activité ou fréquentation nocturnes, telles les zones industrielles ou commerciales, éclairent des lieux déserts une grande partie de la nuit, l'éclairage dans ces zones n'étant finalement utile qu'au début et à la fin de la nuit. Les avantages de ce procédé de gestion d'un réseau d'éclairage public en terme de qualité d'éclairage et d'économie d'énergie reposent sur le dispositif communicant associé audit procédé et notamment sur la conception des unités autonomes 20. Ce procédé de gestion d'un réseau d'éclairage ne peut être envisagé qu'après disposition d'un coordonnateur 22 associé aux moyens de commande 12 dudit réseau et surtout d'au moins une unité autonome 20 par point lumineux 10 dudit réseau. Dans la suite de la description, l'unité autonome 20 est décrite selon son mode de réalisation préférentiel, comprenant les caractéristiques essentielles au déploiement d'un procédé de gestion d'un réseau d'éclairage selon l'invention. Cependant, d'autres éléments, notamment des capteurs ou instruments de mesure, peuvent être envisagés, profitant ainsi de l'aspect communicant du dispositif pour permettre une collecte de mesures sur la zone couverte par ledit réseau d'éclairage. Selon un premier mode de réalisation, illustré en figures 4 et 5, une unité autonome 20 se compose d'un boîtier étanche 36, comprenant : - des moyens de fixation 26, - des moyens d'alimentation autonome 38, - des moyens de mise en mémoire 32, - des moyens de communication 30, - des moyens de mesure de luminosité 18, - des moyens d'exécution d'instructions 40, - et éventuellement, des moyens de commande d'une unité externe. bans une unité autonome 20, les moyens d'alimentation autonome 38 fournissent l'énergie nécessaire aux moyens de mesure de luminosité 18, aux moyens de communication 30, aux moyens de mise en mémoire 32 et aux moyens d'exécution des instructions 40. Ainsi, après réception des instructions issues du coordonnateur 22 par l'intermédiaire des moyens de communication 30, les moyens d'exécution d'instructions 40 opèrent des mesures de luminosité grâce aux moyens de mesure de luminosité 18. Ensuite, suivant les instructions reçues, les moyens d'exécution des instructions stockent lesdites mesures effectuées dans les moyens de mise en mémoire 32 ou les renvoient au coordonnateur 22 par l'intermédiaire des moyens de communication 30. L'unité autonome 20 est maintenant décrite selon son mode de réalisation préférentiel, notamment en vue d'une application du procédé de gestion à un réseau d'éclairage public et son cahier des charges. Selon ce mode de réalisation préférentiel, les moyens d'alimentation autonome 38 comprennent des moyens de transformation d'une énergie extérieure 42, notamment solaire, en énergie électrique et des moyens de stockage 44 de ladite énergie électrique. Ainsi le dispositif communicant d'unités autonomes 20 fonctionne grâce aux énergies renouvelables de façon à s'inscrire dans le domaine du développement durable et de l'écologie urbaine. De préférence, les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42, notamment un panneau photovoltaïque, transformant l'énergie solaire en énergie électrique, sont aussi utilisés en tant que moyens de mesure de luminosité 18 et de moyens de détection de défaut de fonctionnement et d'allumage d'un point lumineux. Comme illustré sur la figure 5 et toujours selon son mode de réalisation préférentiel, chaque unité autonome 20 est équipée d'un boîtier 36 disposant de moyens d'étanchéité 46, notamment un joint en silicone disposé entre la partie supérieure 48 et la partie inférieure 50 du boîtier 36. La partie supérieure 48 du boîtier 36 comprend une paroi transparente 52 derrière laquelle viennent se positionner les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42. Les moyens de fixation 26 de l'unité autonome 20 sur le point lumineux 10, notamment un poteau, sont fixés sur la partie inférieure 50 dudit boîtier. Pour compléter l'étanchéité du boîtier et plus particulièrement pour lui assurer une étanchéité durable, étant donné la durée de vie nécessaire pour un dispositif destiné à s'installer sur un réseau d'éclairage, notamment public, une soupape monodirectionnelle 54 est disposée sur une des faces du boîtier 36, l'ouverture de ladite soupape se faisant vers l'extérieur du boîtier 36. Après assemblage des différents composants de l'unité autonome 20 et en suivant la fermeture du boîtier 36 avec disposition des moyens d'étanchéité 46 entre les parties supérieure 48 et inférieure 50, on vient chauffer l'unité autonome 20 à une température sensiblement supérieure à la température maximale d'utilisation. Cette montée en température fait augmenter la pression de l'air à l'intérieur dudit boîtier 36, et plus particulièrement à une pression supérieure à la pression de service de la soupape 54. Cette montée en température a donc pour effet d'évacuer une partie de l'air contenu dans le boîtier 36, qui par la suite, en se refroidissant, va être sensiblement sous vide et donc à étanchéité renforcée. Ce phénomène de mise sous vide peut de plus se réitérer et donc se régénérer lors de la saison estivale par exemple. Le boîtier 36 peut prendre diverses formes afin de s'intégrer au design desdifférents points lumineux 10, une forme sphérique étant préférentiellement recommandée pour la discrétion des unités autonomes 20 sur les points lumineux. Comme l'illustrent les figures 6A et 6B, ledit boîtier 36 contient un circuit imprimé 56 regroupant les moyens de stockage de l'énergie électrique 44, les moyens de communication 30 de l'unité autonome 20, les moyens d'exécution des instructions 40 et les moyens de mise en mémoire 32, ainsi que des moyens de synchronisation 58, des moyens de calibrage des mesures de luminosité 62, des moyens de régulation de l'alimentation électrique 64 et, éventuellement, des moyens de mesure de température 60 et un module 66 comprenant les moyens de mesure de l'activité 34 et des moyens secondaires de communication 68. Selon un autre mode de réalisation de l'unité autonome, le boîtier 36 peut renfermer tout autre type de capteurs ou de sondes, fonctionnant à bas voltage, lui permettant d'effectuer des mesures point par point sur un réseau équipé desdites unités autonomes 20 dans le but de communiquer, de la même manière que pour les mesures de luminosité, lesdites mesures au coordonnateur 22. Il peut s'agir de capteurs de mesure de pollution, sonore par exemple, la couverture de mesures point par point de ladite pollution au niveau de chaque point lumineux 10 d'un réseau d'éclairage urbain étant très dense et facile à mettre en oeuvre. Les moyens de calibrage des mesures de luminosité 62 sont utilisés pour calibrer la valeur de la tension fournie par les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42, tension qui est directement proportionnelle à l'ensoleillement d'où son utilisation en tant que moyens de mesure de luminosité 18. Ces moyens de calibrage 62 sont notamment réalisés à l'aide d'un pont diviseur de tension. La tension ainsi obtenue, proportionnelle à l'ensoleillement et ajustée, est transmise aux moyens d'exécution des instructions 40. Afin de permettre le fonctionnement des différents éléments situés sur le circuit imprimé 56 et le module 66, la tension fournie par lesdits moyens de transformation d'une énergie extérieure 42 doit être stockée et régulée de manière à fournir une alimentation stable auxdits différents éléments du circuit imprimé et du module 66. A ce titre les moyens de stockage de l'énergie 44 sont relayés par les moyens de régulation 64 de l'alimentation électrique. Lesdits moyens de régulation 64 de l'alimentation électrique sont notamment réalisés à l'aide d'un convertisseur continu/continu. Les moyens de stockage de l'énergie électrique 44 sont composés d'un dispositif 10 à commutation de condensateurs 70 et de moyens de protection 72 dudit dispositif à commutation de condensateurs 70. Les moyens de protection 72 du dispositif à commutation de condensateurs 70 sont commandés par un ordre de commande issu des moyens d'exécution des instructions 40, ordre de commande qui permet la commutation dudit dispositif 15 entre un montage série du dispositif à commutation de condensateurs 70, ayant au moins deux condensateurs, et un montage parallèle dudit dispositif à commutation de condensateurs 70. Les moyens de protection dudit dispositif à commutation de condensateurs 70 sont réalisés à l'aide de moyens de détection de bas voltage et de transistors à 20 effet de champ, plus particulièrement de type MOSFET à canal N ou P, afin d'éviter une surcharge desdits condensateurs lorsqu'ils ont atteint leur tension de charge, l'alimentation du dispositif à commutation de condensateurs étant coupée. Ce dispositif à commutation de condensateurs 70 dispose en outre de moyens de 25 commutation, réalisés par des transistors à effet de champ, plus particulièrement de type MOSFET à canal N ou P, référencés T8N, T8P et T2A sur les figures 7A et 7B. Lesdits moyens de commutation disposent pour les besoins de ce dispositif à commutation de condensateurs 70, de vitesses de commutation particulièrement rapides, notamment pour avoir le minimum de pertes de charge au niveau des condensateurs. Le fonctionnement du dispositif à commutation de condensateurs est illustré en figures 7A et 7B. Pour le mode de réalisation préféré de l'unité autonome 20 et pour la description du principe de fonctionnement de ce dispositif, le nombre de condensateurs est fixé à deux, mais ce dispositif à commutation de condensateurs 70 peut comprendre plus d'une paire de condensateurs du moment que la tension de charge fournie par les moyens de transformation d'une énergie extérieure 42 est prévue en conséquence. La figure 7A représente le montage série du dispositif à commutation de condensateurs 70. Les moyens de commutation T8N et T8P étant ouverts et T2A fermé, les condensateurs Cl et C2 se retrouvent alimentés en série par une tension U, issue des moyens de transformation d'une énergie extérieure 42. Ce montage série est destiné à effectuer la charge desdits condensateurs Cl et C2. Lorsque la tension de charge est atteinte, les moyens de protection 72 dudit dispositif à commutation de condensateurs 70 coupent l'alimentation issue des moyens de transformation d'une énergie extérieure 42 et, comme illustré sur la figure 7B, les moyens de commutation T2A s'ouvrent, ce qui provoque la fermeture des moyens de commutation T8N et T8P. Le dispositif à commutation de condensateurs 70 a emmagasiné l'énergie électrique, et les deux condensateurs Cl et C2 sont désormais montés en parallèle pour effectuer la décharge de leur capacité et commencer à délivrer une tension V, sensiblement égale à la moitié de ladite tension U, aux moyens de régulation 64 de l'alimentation électrique. L'alimentation électrique ainsi réalisée fournit l'énergie électrique nécessaire aux moyens d'exécution des instructions 40, notamment un microprocesseur, aux moyens de synchronisation 58, notamment un circuit intégré d'horloge temps réel programmable, aux moyens de mise en mémoire 32, notamment de type EEPROM, aux moyens de mesure de température 60, notamment un circuit intégrant une sonde de température, aux moyens de communication 30, notamment un circuit intégré émetteur-récepteur d'ultra hautes fréquences correspondant à la norme IEEE802.15.4, dite ZigBee, fonctionnant à basse tension, et au module 66 intégrant les moyens de mesure de l'activité 34, notamment au moins une photodiode de grande sensibilité et de grande rapidité de réponse, et des moyens secondaires de communication 68, notamment un émetteur-récepteur optique destiné à l'émission-réception des informations et des instructions. Les moyens de mise en mémoire 32, notamment de type EEPROM, sont utilisés pour stocker les informations propres à chaque point lumineux 10, qu'il s'agisse d'informations issues des mesures de luminosité, de mesures de température, des mesures de l'activité ou les données relatives à la détection de défaut de fonctionnement ou d'allumage, ainsi que des données envoyées aux moyens d'exécution des instructions 40. Les données ainsi stockées peuvent être réutilisées pour l'établissement d'une courbe de référence d'allumage C par exemple, ou pour l'apprentissage des moyens de mesures de l'activité 34 ou des moyens de détection de défaut de fonctionnement ou des moyens de mesure de température 60. On désigne par apprentissage, l'établissement d'une base de données de mesures obtenues par les différents moyens de mesure disponibles dans une unité autonome 20 et disponibles dans les moyens de mise en mémoire 32, cette base de données permettant d'établir une cartographie desdites mesures à une échelle temporelle par exemple pouvant être horaire, quotidienne, hebdomadaire ou permettant de croiser les différentes mesures entre elles et d'en déduire d'éventuelles relations, tout cela dans le but d'améliorer la gestion du réseau d'éclairage. Les avantages procurés par ce procédé de gestion d'un réseau d'éclairage sont dépendants d'un protocole de communication, plus particulièrement radio, adapté au mode de fonctionnement à basse tension des unités autonomes 20 nécessaires à l'installation dudit procédé sur un réseau d'éclairage. De par l'autonomie des unités autonomes 20, ce protocole de communication est à faible niveau de consommation d'énergie. Cette faible consommation d'énergie est basée sur les moyens de synchronisation 58 programmable qui définissent un fonctionnement horodaté des unités autonomes 20, basé sur une méthode de requête/réponse périodique de chaque unité autonome 20, ce protocole de communication étant donc horodaté. De préférence, les moyens de synchronisation 58 se présentent sous la forme d'un circuit intégré à horloge temps réel dont les déviations de fréquences de l'oscillateur à quartz dues aux variations de température peuvent être compensées, permettant ainsi d'obtenir un horodatage fiable avec une dérive négligeable dans le temps. De manière à synchroniser les unités autonomes 20 entre elles, le protocole de communication prévoit un intervalle de temps périodique de synchronisation durant lequel les unités autonomes se synchronisent deux à deux grâce aux moyens de synchronisation 58 programmable, les moyens de synchronisation 58 permettant aux unités autonomes de se synchroniser entre elles ou avec le coordonnateur 22, et par le biais de leurs moyens de communication 30. Le protocole est bidirectionnel dans le sens où la transmission du signal s'effectue de façon descendante puis montante sur le réseau d'unités autonomes 20. Le protocole définit une méthode de communication réalisée de manière à ce que, lors de la phase descendante, le signal émis par les moyens de communication 28 du coordonnateur 22, notamment un émetteur-récepteur radio, soit retransmis aux moyens de communication 30 d'une première unité autonome 20, notamment celle située le plus en amont du réseau à proximité du coordonnateur 22, puis successivement d'unité autonome 20 en unité autonome en descendant sur le réseau, jusqu'à la dernière unité autonome 20 dudit réseau, située la plus en aval, et, lors de la phase montante succédant une phase descendante, le signal remonte le réseau d'aval en amont, d'unité autonome 20 en unité autonome, jusqu'à revenir au coordonnateur 22. Lors d'une phase montante M ou descendante D et grâce aux moyens de synchronisation 58, l'unité autonome 20 sait à quel moment elle doit se trouver en réception, référencée R en figure 8. Durant cette période de réception R, les moyens de communication se mettent en écoute et sont donc susceptibles de recevoir un signal d'un émetteur ainsi que les instructions qu'il contient. En suivant la période de réception R et après la fin de la réception du signal, les moyens de communication transmettent à leur tour le signal, durant une période d'émission EM, aux moyens de communication de l'unité autonome se trouvant en période de réception. Durant la période de réception R de la phase descendante D, les moyens d'exécution 40 effectuent les instructions transmises dans le signal, notamment des mesures, puis durant la période d'émission EM de la phase montante M, ils transmettent les données répondants aux instructions aux moyens de communication 30. Ainsi, et comme illustré sur la figure 8, le protocole est dit bidirectionnel à balises. Le protocole est dit à balises car chaque unité autonome émet une balise, ou message, à une période d'émission EM bien précise, portant l'identifiant du réseau, l'identifiant de l'émetteur, le numéro de l'intervalle de temps, la date et l'heure. La balise est le moyen utilisé par chaque unité autonome 20 pour effectuer sa synchronisation avec une autre unité autonome 20 ou le coordonnateur 22, ladite synchronisation s'effectuant par couples. La précision temporelle de la période d'émission EM est indispensable pour éviter que des variations brutales entraînent le décrochage de la queue du réseau. Ladite précision de la période d'émission EM dépend de la stabilité d'horloge de chaque unité autonome 20, cette stabilité étant obtenue en compensant en température grâce aux moyens de mesure de température 60 l'horloge de haute précision définie par les moyens de synchronisation 58 programmable. Pour augmenter le trafic de données pouvant transiter, le protocole de communication utilise plusieurs fréquences de transmission de signal, une fréquence étant toutefois réservée pour effectuer la synchronisation ou la resynchronisation des unités autonomes 20 entre elles. Cette fréquence de synchronisation est utilisée pour créer un canal sémaphore qui sert à la re-synchronisation d'une unité autonome 20. En cas d'isolement d'une unité autonome 20, celle-ci effectue sa propre recherche de synchronisation. Une unité autonome 20 se déclare isolée lorsqu'elle ne voit plus de balise plusieurs fois de suite. On distingue trois modes de recherche de synchronisation à partir de l'auto déclaration d'isolement. Un mode rapide qui consiste à rester en période de réception pour l'unité autonome 20 isolée après la phase montante M pour trouver la phase de signalisation du canal sémaphore, la probabilité de trouver la balise de signalisation étant directement liée à la qualité du signal. Au delà du délai de présence du canal sémaphore, étant donné qu'il est inutile de continuer la recherche, l'unité autonome 20 isolée passe alors dans le mode de recherche lent qui consiste à attendre le prochain cycle d'émission réception pour scanner le canal sémaphore dans un délai équivalent à celui de la recherche rapide. Le dernier mode de recherche est établi à chaque tranche horaire où une unité autonome 20 ayant perdu le canal qui lui est rattaché va effectuer une séquence rapprochée à la seconde de cycles de synchronisation, pendant une minute pour donner un ordre d'idées. Lors de la première identification, une relation parent enfant se crée entre l'unité autonome 20 en recherche, dite enfant, et l'unité autonome 20 ou le coordonnateur 22, dite ou dit parent, qui l'accepte comme élément du réseau. Le parent inscrit dans ses moyens de mise en mémoire 32 les coordonnées de son nouvel enfant. De même l'enfant inscrit dans ses moyens de mise en mémoire 32 les coordonnées de son parent. Lors de l'isolement d'un enfant celui ci effectue une procédure dite orpheline pour retrouver son parent, la procédure de raccordement au réseau et celle de la resynchronisation étant basées sur les méthodes fixées par la norme IEEE802.15.4. Au delà de la procédure orpheline, une unité autonome 20 se retrouve complètement isolée et peut alors effacer les coordonnées mémorisées par les moyens de mise en mémoire 32 pour effectuer une procédure de raccordement au réseau, cette procédure intervenant dans le cas de la disparition du parent correspondant à une destruction ou un remplacement d'une unité autonome 20. Le rattachement à un parent est une relation privilégiée stable. Il n'y a pas de raison pour changer de parent. Une unité autonome 20 parent peut accepter plusieurs unités autonomes 20 enfants, ceci faisant partie des paramètres de fabrication. Chaque unité autonome 20 enfant est identifiée séparément. Tous les unités autonomes enfants écoutent la même unité autonome 20 parent lors du même intervalle de temps. Les différentes unités autonomes 20 enfants de la même unité autonome 20 parent travaillent ensuite sur leur propre intervalle de temps et ne se voient pas. Bien entendu, l'invention n'est évidemment pas limitée au mode de réalisation représenté et décrit ci-dessus, mais en couvre au contraire toutes les variantes, notamment en ce qui concerne les formes, les dimensions et les matériaux des différents éléments
L'objet de l'invention est un procédé de gestion d'un réseau d'éclairage comprenant des points lumineux (10) disposés sur une zone A à éclairer et reliés à des moyens de commande (12) centralisés, disposés en un point unique, pilotant le circuit de puissance (14) dudit réseau d'éclairage, ledit réseau d'éclairage étant équipé d'un dispositif comprenant des moyens de mesure de luminosité (18) au niveau de chaque point lumineux (10) dudit réseau, ledit procédé est caractérisé en ce que, ses étapes consistent à :- effectuer au moins une mesure de luminosité en chaque point lumineux (10) grâce aux moyens de mesure de luminosité (18);- communiquer ladite au moins une mesure de luminosité effectuée par les moyens de mesure de luminosité (18) en chaque point lumineux (10) aux moyens de commande (12) dudit réseau d'éclairage ;- faire varier, grâce aux moyens de commande (12) centralisés et de manière synchronisée, l'intensité de la luminosité fournie par chacun des points lumineux (10) du réseau d'éclairage en fonction des mesures de luminosité effectuées en chaque point lumineux (10).L'invention couvre aussi le dispositif communicant associé de gestion d'un réseau d'éclairage.
1. Procédé de gestion d'un réseau d'éclairage comprenant des points lumineux (10) disposés sur une zone A à éclairer et reliés à des moyens de commande (12) centralisés, disposés en un point unique, pilotant le circuit de puissance (14) dudit réseau d'éclairage, ledit réseau d'éclairage étant équipé d'un dispositif comprenant des moyens de mesure de luminosité (18) au niveau de chaque point lumineux (10) dudit réseau, ledit procédé est caractérisé en ce que, ses étapes consistent à : -effectuer au moins une mesure de luminosité en chaque point lumineux (10) grâce aux moyens de mesure de luminosité (18); - communiquer ladite au moins une mesure de luminosité effectuée par les moyens de mesure de luminosité (18) en chaque point lumineux (10) aux moyens de commande (12) dudit réseau d'éclairage ; - faire varier, grâce aux moyens de commande (12) centralisés et de manière synchronisée, l'intensité de la luminosité fournie par chacun des points lumineux (10) du réseau d'éclairage en fonction des mesures de luminosité effectuées en chaque point lumineux (10). 2. Procédé de gestion d'un réseau d'éclairage selon la 1, ledit procédé est caractérisé en ce qu'il consiste à : - mémoriser au moins une mesure de luminosité de référence effectuée en 20 chaque point lumineux dans des moyens de mise mémoire (32) prévus au niveau de chaque point lumineux (10) ; - effectuer des mesures de luminosité durant le fonctionnement et/ou l'allumage du point lumineux (10) grâce aux moyens de mesure de luminosité (18) ; - comparer les différences entre des valeurs de référence, stockées dans 25 les moyens de mise mémoire (32) prévus au niveau de chaque point lumineux (10),et les valeurs mesurées durant le fonctionnement et/ou l'allumage du point lumineux (10) ; - en cas de différences sensibles communiquer un signal de défaillance aux moyens de commande (12) dudit réseau simultanément à l'identité du point lumineux (10) défectueux. 3. Procédé de gestion d'un réseau d'éclairage selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que ledit procédé consiste à : - effectuer au moins une mesure de l'activité au niveau d'au moins un point lumineux (10) dudit réseau; - communiquer ladite au moins une mesure de l'activité aux moyens de commande (12) dudit réseau d'éclairage ; - faire varier, grâce aux moyens de commande (12) et de manière synchronisée, l'intensité de la luminosité fournie par chacun des points lumineux (10) du réseau d'éclairage en fonction des mesures de l'activité (34) effectuées en chaque point lumineux (10). 4. Dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage comprenant des points lumineux (10) disposés sur une zone A à éclairer et reliés à des moyens de commande (12) centralisés, disposés en un point unique, pilotant le circuit de puissance (14) dudit réseau d'éclairage, et des moyens de mesure de luminosité (18) au niveau de chaque point lumineux (10) dudit réseau, ledit dispositif étant caractérisé en ce qu'il comprend un coordonnateur (22) relié aux moyens de commande (12) centralisés et au moins une unité autonome (20) par point lumineux (10) du réseau, chaque unité autonome (20) comprenant les moyens de mesure de luminosité (18) et des moyens de communication (30) aptes à communiquer, directement ou indirectement, lesdites mesures de luminosité aux moyens de communication (28) du coordonnateur (22). 5. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage selon la 4 caractérisée en ce quel'unité autonome (20) comprend des moyens d'alimentation autonome (38), indépendants du circuit de puissance (14), des moyens de mesure de luminosité (18) et des moyens de communication (30) aptes à communiquer, directement ou indirectement, lesdites mesures aux moyens de communication (28) du coordonnateur (22). 6. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon la 5, caractérisée en ce que les moyens d'alimentation autonome (38) de chaque unité autonome (20) comprennent des moyens de transformation d'une énergie extérieure (42) en énergie électrique, notamment un panneau photovoltaïque utilisant l'énergie solaire, et des moyens de stockage (44) de la dite énergie ainsi transformée. 7. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon la 6, caractérisée en ce que les moyens de transformation d'une énergie extérieure (42), notamment un panneau photovoltaïque utilisant l'énergie solaire, sont utilisés en tant que moyens de mesure de luminosité (18) par l'intermédiaire de moyens de calibrage (62) de la tension ainsi fournie. 8. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon la 6 ou 7, caractérisée en ce que les moyens de stockage de l'énergie (44) d'une unité autonome (20) comprennent un dispositif à commutations de condensateurs (70), au moins deux condensateurs, protégé par des moyens de protection (72). 9. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon la 8, caractérisée en ce que le dispositif à commutations de condensateurs (70) d'une unité autonome (20) comprend des moyens de commutation (T8N, T8P et T2A) commutant entre : - un montage en série de condensateurs Cl et C2, alimentés en série par une tension U, issue des moyens de transformation d'une énergie extérieure (42),- et un montage en parallèle desdits condensateurs Cl et C2, les moyens de protection (72) coupant ladite alimentation issue des moyens des moyens de transformation d'une énergie extérieure (42). 10. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon l'une des 5 à 9, caractérisée en ce que chaque unité autonome (20) dispose de moyens de mesure de l'activité (34), notamment au moins une photodiode de grande sensibilité et de grande rapidité de réponse. 11. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon l'une des 5 à 10, caractérisée en ce que chaque unité autonome comprend un boîtier (36) renfermant les moyens d'alimentation autonome (38), indépendants du circuit de puissance (14), les moyens de mesure de luminosité (18), les moyens de communication (30) aptes à communiquer, directement ou indirectement, lesdites mesures aux moyens de communication (28) du coordonnateur (22), des moyens de fixation (26) sur le point lumineux et des moyens d'étanchéité (46). 12. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon la 11, caractérisée en ce que le boîtier (36) de chaque unité autonome (20) dispose d'une soupape monodirectionnelle (54) permettant d'avoir une pression de l'air à l'intérieur du boîtier (36) inférieure à la pression de l'air à l'extérieur dudit boîtier (36). 13. Unité autonome (20) susceptible d'être utilisée dans un dispositif de gestion d'un réseau d'éclairage et selon l'une des 5 à 12, caractérisée en ce que chaque unité autonome (20) dispose de moyens de synchronisation (58), notamment un circuit intégré d'horloge temps réel programmable.
H
H05,H02
H05B,H02J
H05B 37,H02J 7,H02J 13
H05B 37/02,H02J 7/35,H02J 13/00
FR2900019
A1
PROCEDE D'AUTHENTIFICATION, TERMINAL ET OPERATEUR ASSOCIES
20,071,019
L'invention concerne le domaine des procédés d'authentification. De nombreux services sont proposés au niveau de certains terminaux fixes ou mobiles par des fournisseurs de service. Pour que le fournisseur de service puisse vérifier que l'utilisateur demandant un service au niveau d'un terminal fixe ou mobile qui n'est pas forcément le sien est bien habilité à le faire, un procédé d'authentification est mis en oeuvre au niveau du terminal destiné à permettre à l'utilisateur d'accéder au service. Selon un art antérieur classique, ce procédé d'authentification consiste à demander à l'utilisateur d'une part de s'identifier auprès du terminal et d'autre de fournir un mot de passe permettant la vérification par le fournisseur de service de l'authenticité de l'identification de l'utilisateur. Cependant, les mots de passe, surtout lorsqu'ils sont amenés à devoir se multiplier au regard du nombre de services proposés notamment sur Internet, sont relativement lourds et complexes à gérer, sujets à des erreurs ou à des confusions de la part de l'utilisateur, et relativement facilement craquables par des tiers malintentionnés surtout pour les mots de passe insuffisamment sécurisés de tiers peu prudents. L'invention a pour objet de fournir un procédé d'authentification permettant à un fournisseur de service et / ou à un opérateur pour le compte d'un fournisseur de service, de connaître l'identité de l'utilisateur potentiel d'un service proposé par le fournisseur de service, avec un degré de certitude relativement élevé, tout en facilitant le travail de l'utilisateur pour accéder à un service sur un terminal qui lui est étranger et en lui permettant également de réduire notablement les risques d'erreur ou de confusion. L'invention propose également un terminal mobile et un opérateur capables de mettre en oeuvre le procédé d'authentification selon l'invention. Selon l'invention, il est prévu un procédé d'authentification comprenant : une étape de fourniture, au niveau d'un terminal service appartenant à un réseau de communication, d'une information code représentative à la fois d'un fournisseur de service et de l'adresse du terminal service dans le réseau ; une étape d'enregistrement de l'information code par un terminal mobile ; une étape d'envoi de l'information code, par le terminal mobile, vers un opérateur, par l'intermédiaire d'une liaison sécurisée de communication radio permettant à l'opérateur de connaître l'identité du terminal mobile ; une étape de fourniture d'un service issu du fournisseur de service, au niveau du terminal service, en l'absence d'un éventuel empêchement provenant de l'opérateur ou provenant du fournisseur de service informé par l'opérateur. Selon l'invention, il est aussi prévu un procédé d'authentification dans lequel la caméra d'un terminal mobile enregistre une information code affichée sur un terminal fixe et l'envoie vers un opérateur, par l'intermédiaire d'une liaison sécurisée de communication radio, de manière à ce que l'opérateur puisse authentifier le terminal mobile auprès du terminal fixe, de façon à ce que l'utilisateur du terminal mobile puisse accéder au niveau du terminal fixe à un service correspondant à l'information code. Selon l'invention, il est également prévu un opérateur comprenant : des moyens de fourniture, au niveau d'un terminal service appartenant à un réseau de communication, d'une information code représentative à la fois d'un fournisseur de service et de l'adresse du terminal service dans le réseau ; des moyens de réception de l'information code envoyée par un terminal mobile, par l'intermédiaire d'une liaison sécurisée de communication radio permettant à l'opérateur de connaître l'identité du terminal mobile ; des moyens de communication permettant, soit de fournir l'identité du terminal mobile au fournisseur de service, soit d'empêcher la fourniture, au niveau du terminal service, d'un service issu du fournisseur de service. Selon l'invention, il est encore prévu un terminal mobile comprenant : une antenne radio d'émission et de réception ; une caméra capable de photographier une image ; une interface homme machine ; une unité de traitement ; caractérisé en ce que l'unité de traitement est capable d'envoyer vers l'antenne, pour transmission à un opérateur de manière à ce que l'opérateur puisse authentifier le terminal mobile, une image photographiée par la caméra, lors d'une manipulation donnée de l'interface homme machine par l'utilisateur du terminal mobile. L'invention sera mieux comprise et d'autres particularités et avantages apparaîtront à l'aide de la description ci-après et des dessins joints, donnés à titre d'exemples, où : - la figure 1 représente schématiquement un exemple de système permettant la mise en oeuvre du procédé d'authentification selon l'invention. La figure 1 représente schématiquement un exemple de système permettant la mise en oeuvre du procédé d'authentification selon l'invention. Les traits pleins représentent des connexions fixes entre les éléments, tandis que les traits pointillés représentent des connexions mobiles par lien radio entre les éléments. Un réseau de communication 50, de préférence le réseau Internet, comprend plusieurs fournisseurs de service. Sur la figure 1, deux fournisseurs de service 51 et 52 sont représentés seulement pour des raisons de simplicité. Ces fournisseurs de service peuvent être de différent type, notamment un fournisseur de courriel ou bien un fournisseur de vidéo. A ce réseau 50 sont reliés des traducteurs d'adresse (NAT pour Network Adress Translator en langue anglaise) ; pour des raisons de simplicité, un seul traducteur d'adresse 30 a été représenté sur la figure 1. Derrière le traducteur d'adresse 30, se trouvent un ou plusieurs terminaux 22 à 24, appelés terminaux service, car les utilisateurs peuvent accéder aux services des fournisseurs de service 51 et 52 au niveau de ces terminaux service 22 à 24. De préférence, les liaisons entre d'une part le traducteur d'adresse 30 et d'autre part les terminaux service 22 à 24 sont des tunnels IP (IP pour Internet Protocol en langue anglaise) sécurisés. Les terminaux service 22 à 24 sont de préférence des terminaux fixes, au moins pour partie d'entre eux. Ces terminaux fixes offrent alors aux utilisateurs des capacités pour la réception des services qui sont généralement largement supérieures à celles que peuvent présenter les terminaux mobiles de la plupart des utilisateurs, notamment en termes de résolution et de bande passante. Toutefois, tout ou partie des terminaux service peuvent être des terminaux mobiles. Un terminal service peut être par exemple l'ordinateur personnel de l'utilisateur, l'ordinateur professionnel de l'utilisateur, l'ordinateur d'un ami, une borne Internet accessible au public dans un café web ou dans une bibliothèque. Sur la figure 1, deux utilisateurs respectivement possesseurs de téléphones mobiles 11 et 12 sont représentés. Ces téléphones mobiles 11 et 12 sont capables de communiquer avec l'opérateur 60 de radiotélécommunication mobile comprenant notamment des stations de base, trois stations de base 61 à 63 étant représentées seulement pour des raisons de simplicité sur la figure 1. D'autres terminaux mobiles que les téléphones mobiles peuvent aussi être envisagés, pourvu qu'ils disposent d'une liaison sécurisée de communication radio avec l'opérateur. La figure 1 représente également un réseau privé 40 comprenant un fournisseur de service 41 et auquel est rattaché un autre terminal service 21. Décrivons maintenant le fonctionnement du système de la figure 1 à l'aide de deux exemples, le premier exemple concernant la visualisation d'une pièce attachée volumineuse d'un courriel reçu sur le terminal mobile 11 et émis par un terminal appartenant au réseau privé 40, le deuxième exemple concernant la visualisation d'une vidéo reçue sur le terminal mobile 12 et émise par un fournisseur de service 51 appartenant au réseau Internet 50. Dans le premier exemple, l'utilisateur du téléphone mobile 11 reçoit sur son téléphone mobile 11 un courriel avec une pièce attachée qui représente une photo. L'utilisateur pourrait visualiser la photo sur l'écran de son téléphone mobile 11. Toutefois, la définition de cet écran est médiocre et l'utilisateur préfère la visualiser sur l'écran d'un ordinateur professionnel 21 rattaché au réseau privé 40, qui est de taille et de résolution bien supérieures. Pour cela, l'utilisateur navigue jusqu'à une URL (URL pour Universal Remote Location en langue anglaise) facile à mémoriser, par exemple https://www.mymail.example.com (cette adresse est un exemple, elle ne correspond à aucun service existant), et demande l'affichage de la photo attachée à son courriel. Le fournisseur de courriel, par exemple le fournisseur 41 de courriel du réseau privé 40, demande une information code à l'opérateur 60, en lui communiquant l'adresse de l'ordinateur professionnel 21, opération code représentative de l'adresse de l'ordinateur professionnel 21 au sein du réseau privé 40 et du fournisseur de courriel 41. L'adresse de l'ordinateur professionnel 21 est connue du réseau privé 40 comprenant le fournisseur de courriel 41. L'opérateur 60 renvoie au fournisseur de courriel 41 une information code que le fournisseur de courriel 41 l0 fait afficher sur l'écran de l'ordinateur professionnel 21. L'utilisateur du téléphone mobile 11, qui regarde l'écran de l'ordinateur professionnel 21, voit cette information code. L'utilisateur enregistre l'information code à l'aide de son téléphone mobile 11. L'utilisateur envoie l'information code stockée dans son téléphone mobile 11 à l'opérateur 60. Pour ce faire, l'utilisateur peut par exemple 15 avoir activé un mode passage sur autre terminal au niveau de son téléphone mobile 11, consistant à activer par exemple la caméra de son téléphone mobile 11, laquelle ensuite, sur un simple clic de type OK , peut enregistrer une image véhiculant l'information code et l'envoyer directement à l'opérateur 60 sans autre intervention de la part de l'utilisateur. L'opérateur 60 reçoit l'information code et 20 sait donc quel est l'utilisateur qui demande à ce que la photo contenue dans le courriel soit affichée au niveau de l'ordinateur professionnel 21, puisque la liaison radio reliant le téléphone mobile 11 à l'opérateur 60 est une liaison sécurisée. L'opérateur 60 peut éventuellement effectuer une opération de contrôle de l'identité du téléphone mobile 11, et par conséquent de l'utilisateur qui lui est 25 associé, ayant envoyé l'information code. Ainsi, l'opérateur 60 peut vérifier que le téléphone mobile Il, et par conséquent l'utilisateur associé à ce téléphone mobile 11, est habilité à requérir le service. Dans le cas où le téléphone mobile 11 n'est pas habilité, l'opérateur 60 peut soit empêcher la fourniture de la photo associée au courriel au niveau de l'ordinateur professionnel 21, soit informer le fournisseur 30 de courriel 41 pour qu'il empêche la fourniture de la photo associée au courriel au niveau de l'ordinateur professionnel 21. Alternativement, lorsqu'une telle opération de contrôle est prévue, elle peut être réalisée par le fournisseur de courriel 41, lequel vérifiera ainsi si l'utilisateur du téléphone mobile 11 est bien habilité à se faire afficher la photo attachée au courriel sur l'écran de l'ordinateur professionnel 21, pour empêcher ou non la fourniture de la photo associée au courriel au niveau de l'ordinateur professionnel 21. Soit en l'absence de contrôle, soit si le contrôle effectué par l'opérateur 60 ou par le fournisseur de courriel 41 est positif, la photo attachée au courriel est affichée sur l'écran de l'ordinateur professionnel 21 permettant ainsi à l'utilisateur du téléphone mobile 11 de la visualiser. Dans le deuxième exemple, l'utilisateur du téléphone mobile 12 reçoit sur son téléphone mobile 12 une vidéo. L'utilisateur pourrait continuer à visualiser cette vidéo sur l'écran de son téléphone mobile 12. Toutefois, la définition de cet écran est médiocre et l'utilisateur préfère la visualiser sur l'écran d'une borne Internet 24 rattachée par l'intermédiaire d'un traducteur d'adresse 30 au réseau Internet 50, qui est de taille et de résolution bien supérieures. Pour cela, l'utilisateur navigue jusqu'à une URL (URL pour Universal Remote Location en langue anglaise) facile à mémoriser, par exemple https://www.myvideo.example.com (cette adresse est un exemple, elle ne correspond à aucun service existant), et demande la projection de sa vidéo. Le fournisseur de vidéo, par exemple le fournisseur 51 de vidéo du réseau Internet 50, demande une information code à l'opérateur 60, opération code représentative d'une part de l'adresse de la borne Internet 24, ou plutôt du traducteur d'adresse 30 derrière lequel est située la borne Internet 24, en lui communiquant l'adresse du traducteur d'adresse 30, au sein du réseau Internet 50, et d'autre part du fournisseur de vidéo 51. L'information code représentative de l'adresse du traducteur d'adresse 30 est considérée comme également représentative de l'adresse de la borne Internet 24 située derrière le traducteur d'adresse 30, car il existe des mécanismes classiques au niveau du traducteur d'adresse 30 permettant d'aiguiller les informations vers la borne Internet voulue et non pas vers les autres bornes Internet reliées au traducteur d'adresse 30. L'aiguillage de l'information code, comme ensuite l'aiguillage de la vidéo vers la bonne borne Internet, la borne Internet 24, et non pas vers les autres bornes Internet, comme les bornes Internet 22 et 23, relève de mécanismes internes au traducteur d'adresse 30 comme par exemple un tunnel de niveau applicatif, par exemple de type SSL (SSL pour Secure Socket Layer en langue anglaise) ou https. L'adresse de la borne Internet 24, ou plus exactement l'adresse du traducteur d'adresse 30, est connue du réseau Internet 50 comprenant le fournisseur de vidéo 51. L'opérateur 60 renvoie au fournisseur de vidéo 51 une information code que le fournisseur de vidéo 51 fait afficher sur l'écran de la borne Internet 24. L'utilisateur du téléphone mobile 12 qui regarde l'écran de la borne Internet 24 voit cette information code. L'utilisateur enregistre l'information code à l'aide de son téléphone mobile 12. L'utilisateur envoie l'information code stockée dans son téléphone mobile 12 à l'opérateur 60. L'opérateur 60 reçoit l'information code et sait donc quel est l'utilisateur qui demande à ce que la vidéo soit projetée au niveau de la borne Internet 24, ou plutôt au niveau d'un terminal situé derrière le traducteur d'adresse 30, puisque la liaison radio reliant le téléphone mobile 12 à l'opérateur 60 est une liaison sécurisée. L'opérateur 60 peut éventuellement effectuer une opération de contrôle de l'identité du téléphone mobile 12, et par conséquent de l'utilisateur qui lui est associé, ayant envoyé l'information code. Ainsi, l'opérateur 60 peut vérifier que le téléphone mobile 12, et par conséquent l'utilisateur associé au téléphone mobile 12, est habilité à requérir le service. Dans le cas où le téléphone mobile 12 n'est pas habilité, l'opérateur 60 peut soit empêcher la fourniture de vidéo au niveau de la borne Internet 24, soit informer le fournisseur de vidéo 51 pour qu'il empêche la fourniture de vidéo au niveau de la borne Internet 24. Alternativement, lorsqu'une telle opération de contrôle est prévue, elle peut être réalisée par le fournisseur de vidéo 51, lequel vérifiera ainsi si l'utilisateur du téléphone mobile 12 est bien habilité à se faire projeter la vidéo sur l'écran de la borne Internet 24, pour empêcher ou non la fourniture de la vidéo au niveau de la borne Internet 24. Soit en l'absence de contrôle, soit si le contrôle effectué par l'opérateur 60 ou par le fournisseur de vidéo 51 est positif, la vidéo est projetée sur l'écran de la borne Internet 24 permettant ainsi à l'utilisateur du téléphone mobile 12 de la visualiser. De préférence, le terminal service est un terminal fixe. Ses capacités usuellement très supérieures à celles d'un terminal mobile, par exemple en termes de résolution pour l'image ou de bande passante pour la transmission du signal, rend la visualisation à son niveau plutôt qu'à celui du terminal mobile de l'utilisateur particulièrement intéressante. Il peut toutefois aussi être un terminal mobile, présentant avantageusement des capacités supérieures à celles du terminal mobile de l'utilisateur. De préférence, l'étape de fourniture de l'information est précédée par une étape d'envoi d'une requête de service, par l'utilisateur du terminal mobile, du terminal service vers le fournisseur de service, elle-même suivie par une étape de communication entre le fournisseur de service et l'opérateur, elle-même suivie par une étape d'envoi de l'information code, par le fournisseur de service, vers le terminal service. Cette étape d'envoi de requête de service est particulièrement intéressante lorsque l'utilisateur veut obtenir au niveau du terminal service un service particulier dont le terminal service ne dispose pas par défaut. Cependant, l'invention peut aussi être utilisée avec des services que le terminal service peut proposer par défaut. En ce cas, le terminal service affiche directement l'information code dont il dispose par avance. L'utilisateur consultant le terminal service, peut directement enregistrer pour envoi à l'opérateur l'information code affichée, si bien sûr il est intéressé par le service correspondant. Les exemples décrits en liaison avec la figure 1 présentent deux modes de contrôle de l'identité de l'utilisateur, aboutissant à une autorisation ou à une interdiction de fournir le service demandé, se traduisant respectivement par une fourniture ou un empêchement de fourniture du service correspondant. Dans un premier mode de contrôle, il y a une étape de contrôle, au niveau de l'opérateur, de l'identité du terminal mobile ayant envoyé l'information code, permettant à l'opérateur de vérifier que le terminal mobile est habilité à requérir le service. Dans le deuxième mode de contrôle, il y a une étape de contrôle, au niveau du fournisseur, de l'identité du terminal mobile ayant envoyé l'information code, permettant au fournisseur de service de vérifier que le terminal mobile est habilité à requérir le service. Cela permet par exemple de contrôler qu'une personne n'essaie pas accéder à des informations, comme la pièce jointe d'un courriel, destinée à un autre utilisateur. Il reste possible de contrôler l'identité de l'utilisateur uniquement pour des raisons d'information ou de statistique et donc de fournir le service demandé quelque soit le résultat de l'opération de contrôle, positif ou négatif. Dans le cas où le fournisseur de service appartient au réseau Internet, l'adresse dont l'information code est représentative est de préférence une adresse Internet qui est représentative de celle du terminal service. Même si ce n'est pas l'adresse précise du terminal de service, ce pourra être, comme vu plus haut, l'adresse du traducteur d'adresse derrière lequel se situe le terminal service. Dans le cas où le fournisseur de service appartient au réseau Internet, de préférence, l'information code est alors un identifiant unique de session. Ledit identifiant unique de session est unique pour une demande donnée, à un moment donné, d'un utilisateur donné, pour un service donné, auprès d'un terminal service donné. Dans un mode de réalisation pratique, l'information code comprend un son. Dans ce cas, le terminal mobile enregistre l'information code grâce à un microphone capable d'enregistrer le son émis au niveau du terminal service. Dans un autre mode de réalisation pratique ou en combinaison avec le mode de réalisation pratique précédent, l'information code comprend une image. Dans ce cas, le terminal mobile enregistre l'information code, grâce à une caméra ou à un appareil photo, capable d'enregistrer une photo ou même une vidéo, affichée ou projetée au niveau du terminal service. Il est encore possible que l'information code ne soit représentée que par une partie de l'image ou encore par un élément codé dans une partie de l'image seulement, elle est alors intégrée à l'image mais différente de l'image elle-même. Dans ce cas, une fois l'image lo prise par la caméra du terminal mobile, celui-ci comprend une unité de traitement capable de décoder l'image pour en extraire l'information code proprement dite et la transmettre à l'opérateur. L'information code peut donc soit être directement affichée au niveau du terminal service, puis être enregistrée par le terminal mobile, puis être envoyée à l'opérateur telle qu'enregistrée par le terminal mobile, soit être affichée au niveau du terminal service sous une forme codée, puis être enregistrée par le terminal mobile, puis être décodée à l'intérieur du terminal mobile, puis être envoyée à l'opérateur telle que décodée par le terminal mobile. Dans une réalisation préférentielle, l'image est un code barre, lo avantageusement à deux dimensions. Ces codes barres bidimensionnels présentent un grand nombre de combinaisons possibles sous un petit volume d'information, ce qui les rend particulièrement bien adaptés pour représenter l'information code. De tels codes barres bidimensionnels sont connus en soi, par exemple les codes barre à matrice de données ( data matrix barcode en langue 15 anglaise) fournis par Semacode (marque déposée). L'information code peut également être plus riche et comprendre aussi une ou plusieurs autres informations directement liées à l'utilisateur et non plus seulement au terminal mobile associé à l'utilisateur, comme par exemple une information biométrique. L'information biométrique peut par exemple comprendre 20 la voix de l'utilisateur du terminal mobile. L'information biométrique peut par exemple comprendre une photo de l'utilisateur du terminal mobile. L'information biométrique peut aussi comprendre plusieurs éléments biométriques. L'utilisation d'informations biométriques permet d'augmenter particulièrement la sécurité dans la mesure où l'opérateur aura un degré de certitude élevé non seulement que la 25 personne demandant le service auprès du terminal service possède le terminal mobile associé à l'utilisateur, ce qui rend l'imposture déjà assez difficile, mais qu'elle est elle-même l'utilisateur, ce qui rend l'imposture pratiquement impossible. La liaison sécurisée de communication radio par laquelle le terminal 3o mobile envoie l'information code à l'opérateur peut être par exemple une liaison Il radio de type SMS (SMS pour Single Message System en langue anglaise), de type MMS (MMS pour Multimedia Message System en langue anglaise), de type GSM (GSM pour Global System for Mobile communications en langue anglaise), de type GPRS (GPRS pour General Packet Radio Service en langue anglaise), de type UMTS (UMTS pour Universal Mobile Telecommunications System en langue anglaise). Une liaison de type WiFi (Wi-Fi est une marque déposée) sécurisé, par exemple communication par l'intermédiaire d'un réseau public IP avec protocole d'authentification de type EAP-SIM (EAP-SIM pour Extensible Authentication Protocol û Subscriber Identity Module en langue l0 anglaise) peut aussi être utilisée en guise de liaison sécurisée de communication radio
L'invention concerne le domaine des procédés d'authentification. C'est un procédé d'authentification comprenant : une étape de fourniture, au niveau d'un terminal service (21 à 24) appartenant à un réseau de communication, d'une information code représentative à la fois d'un fournisseur de service (41, 51, 52) et de l'adresse du terminal service dans le réseau ; une étape d'enregistrement de l'information code par un terminal mobile (11, 12) ; une étape d'envoi de l'information code, par le terminal mobile, vers un opérateur (60), par l'intermédiaire d'une liaison sécurisée de communication radio permettant à l'opérateur de connaître l'identité du terminal mobile ; une étape de fourniture d'un service issu du fournisseur de service, au niveau du terminal service, en l'absence d'un éventuel empêchement provenant de l'opérateur ou provenant du fournisseur de service informé par l'opérateur.
1. Procédé d'authentification comprenant : - une étape de fourniture, au niveau d'un terminal service (21 à 24) appartenant à un réseau de communication, d'une information code représentative à la fois d'un fournisseur de service (41, 51, 52) et de l'adresse du terminal service dans le réseau ; - une étape d'enregistrement de l'information code par un terminal mobile (11, 12) ; - une étape d'envoi de l'information code, par le terminal mobile, vers un opérateur (60), par l'intermédiaire d'une liaison sécurisée de communication radio permettant à l'opérateur de connaître l'identité du terminal mobile ; - une étape de fourniture d'un service issu du fournisseur de service, au niveau du terminal service, en l'absence d'un éventuel empêchement provenant de l'opérateur ou provenant du fournisseur de service informé par l'opérateur. 2. Procédé d'authentification selon la 1, caractérisé en ce que le terminal service est un terminal fixe. 3. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 2, caractérisé en ce que l'étape de fourniture de l'information code est précédée par une étape d'envoi d'une requête de service, par l'utilisateur du terminal mobile, du terminal service vers le fournisseur de service, elle-même suivie par une étape de communication entre le fournisseur de service et l'opérateur, elle-même suivie par une étape d'envoi de l'information code, par le fournisseur de service, vers le terminal service. 4. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le procédé comporte également une étape de contrôle, au niveau de l'opérateur, de l'identité du terminal mobile ayant envoyé l'information code, permettant à l'opérateur de vérifier que le terminal mobile est habilité à requérir le service. 5. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que le procédé comporte également une étape de contrôle, au niveau du fournisseur, de l'identité du terminal mobile ayant envoyé l'information code, permettant au fournisseur de service de vérifier que le terminal mobile est habilité à requérir le service. 6. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que l'adresse est une adresse Internet et en ce que l'information code est un identifiant unique de session. 7. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 6, caractérisé en ce que l'information code comprend un son. 8. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 7, caractérisé en ce que l'information code comprend une image. 9. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des là 6, caractérisé en ce que l'information code est intégrée dans une image. 10. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 8 à 9, caractérisé en ce que l'image est un code barre. 11. Procédé d'authentification selon la 10, caractérisé en ce que le code barre est à deux dimensions.25 12. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 8 à 11, caractérisé en ce que le terminal mobile comprend une caméra qui est son moyen d'enregistrement de l'information code. 13. Procédé d'authentification selon l'une quelconque des 1 à 8 et 10 à 12, caractérisé en ce que l'information code comprend une information biométrique. 14. Procédé d'authentification selon la 13, caractérisé en ce que l'information biométrique comprend la voix de l'utilisateur du terminal mobile. 15. Procédé d'authentification selon la 13, caractérisé en ce que l'information biométrique comprend une photo de l'utilisateur du terminal mobile. 16. Procédé d'authentification dans lequel la caméra d'un terminal mobile enregistre une information code affichée sur un terminal fixe et l'envoie vers un opérateur, par l'intermédiaire d'une liaison sécurisée de communication radio, de manière à ce que l'opérateur puisse authentifier le terminal mobile auprès du terminal fixe, de façon à ce que l'utilisateur du terminal mobile puisse accéder au niveau du terminal fixe à un service correspondant à l'information code. 17. Opérateur comprenant : - des moyens de fourniture, au niveau d'un terminal service appartenant à un réseau de communication, d'une information code représentative à la fois d'un fournisseur de service et de l'adresse du terminal service dans le réseau ; - des moyens de réception de l'information code envoyée par un terminal mobile, par l'intermédiaire d'une liaison sécurisée de communication radio permettant à l'opérateur de connaître l'identité du terminal mobile ; - des moyens de communication permettant, soit de fournir l'identité du terminal mobile au fournisseur de service, soit d'empêcher la fourniture, au niveau du terminal service, d'un service issu du fournisseur de service. 18. Terminal mobile comprenant : - une antenne radio d'émission et de réception ; - une caméra capable de photographier une image ; - une interface homme machine ; - une unité de traitement ; caractérisé en ce que l'unité de traitement est capable d'envoyer vers l'antenne, pour transmission à un opérateur de manière à ce que l'opérateur puisse authentifier le terminal mobile, une image photographiée par la caméra, lors d'une manipulation donnée de l'interface homme machine par l'utilisateur du terminal mobile.15
H
H04
H04W
H04W 12
H04W 12/06
FR2895125
A1
PROCEDE D'AUTHENTIFICATION DE DOCUMENTS ET DISPOSITIF DE LECTURE DESDITS DOCUMENTS A DES FINS D'ENREGISTREMENT POUR PREUVE
20,070,622
Avec la dematerialisation de l'information, la segmentation des services d'administration et 1'augmentation de la contrefacon, it devient difficile de faire la preuve qu'un document est authentique ou original. La presente invention vise precisement a apporter une solution a ce probleme. ETAT DE L'ART ANTERIEUR : La croissance des echanges internationaux, la mondialisation sont la cause principale de la contrefacon. Celle-ci representerait plus de 10 % du commerce mondial, elle croft dix fois plus vite que les echanges internationaux, elle est a l'origine de dizaines de milliers de morts (faux medicaments, alcools frelates, fausses pieces d'origine automobiles, aeronautiques ...). Correlativement a ceci, la contrefacon ne 15 touche pas que les produits industriels, elle concerne aussi la falsification des documents officiels, et a ce titre, elle constitue la tere etape de nombreux trafics, crimes et delfts. Cette contrefacon generalisee a tous les niveaux constitue une source d'inquietude et de doute tant au niveau des consommateurs vis-avis des produits que d'une administration ou d'une entreprise ou d'un citoyen vis-a-vis d'un document dematerialise presume 20 original. Ainsi a titre d'exemple, une personne peut falsifier ou meme elaborer pour ses propres besoins une fausse fiche individuelle d'Etat Civil ou un faux extrait d'acte de naissance afin de se faire delivrer une vraie fausse carte d'identite. Le fonctionnaire qui delivre les fiches d'Etat civil n'etant pas le meme que celui qui delivre 25 les cartes d'identite, fl considere que le document presente est un original car it en presente toutes les caracteristiques qui permettent de la juger ainsi : le jugement n'est pas formel, it est subjectif. De meme pour prouver 1' authenticite de travaux de recherche en laboratoire, fl existe des cahiers de laboratoire numerotes et dates feuille apres feuille. 30 De tels documents bien que utiles ne peuvent pretendre etre des preuves non contestables devant un tribunal. Afin de reconnaitre un document original, de nombreuses solutions ont ete inventees et aucune d'elles ne donnent des resultats probants. Il existe de nombreuses technologies permettant de marquer des documents originaux. Les trois technologies presentees ci-apres reposent sur des impressions presentant des distributions aleatoires bidimensionnelles (par exemple de particules) et de preference invisibles a 1'ceil nu. L'inconvenient majeur de ces techniques vient du fait qu'il est possible de reproduire ces distributions aleatoires du fait de la bidimensionnelite. En effet, it suffit de disposer d'une part d'un moyen optoelectronique pour relever la position des particules et d'autre part d'un moyen d'impression suffisamment precis pour reproduire ces distributions aleatoires. D'ailleurs les inventeurs de ces differentes technologies en sont conscients puisqu'ils preconisent de cacher les distributions aleatoires en utilisant des encres ou des particules magnetiques invisibles a 1'eeil nu ou encore ils preconisent l'utilisation de codes secrets pour dissimuler l'information. En fait ces technologies reposent sur un secret portage. Le brevet FR2765014 concerne un procede d'authentification d'un document en papier et son dispositif de controle d'authenticite. Ce document suggere de conferer au materiau constituant le document en papier une caracteristique intrinseque aleatoire lors de sa fabrication et de 1'associer au document en vue de son authentification ulterieure. Cette caracteristique intrinseque aleatoire integree au materiau est effectivement toujours unique, mais elle n'est pas non reproductible a l' identique, it s'agit en effet de marquage de surface qu'il est tout a fait possible de reproduire de facon identique en realisant par exemple un outillage de serigraphie dont les ouvertures et la definition sont une copie conforme de la caracteristique intrinseque aleatoire. Ensuite, it suffit de deposer des particules magnetiques (fibres ou encre) ou de 1'encre invisible de fawn identique et ainsi it est possible de reproduire une infinite de fois le meme document. Le brevet FR2013362 concerne un procede de fabrication et d'identification d'un document ainsi que le dispositif pour identifier ledit document. L'objet de ce brevet concerne un depot aleatoire de particules finement divisees invisibles a 1'oeil nu associees a une information, 1'ensemble est enregistre dans une memoire. Pour verifier 1'authenticite it y a comparaison avec ce qui est lu sur le document et ce qui est stocke dans la memoire. Le document EP0161181 concerne un procede et son dispositif d'identification et d'authentification a distance de documents. Dans ce brevet, un code d'identification (type code bane) ainsi qu'une distribution aleatoire sont imprimes a 1'aide d'une encre invisible a 1'oeil nu sur le document que l'on souhaite rendre authentifiable par ce procede. Un moyen de lecture optoelectronique enregistre le code d'identification, la distribution aleatoire ainsi qu'eventuellement une caracteristique intrinseque propre au support papier constituant le document dans une memoire apres codage de l'information. Pour verifier 1'authenticite d'un document on compare que les elements imprimes ainsi qu'eventuellement la caracteristique intrinseque propre au support correspondent a ce qui a ete stocke. Pour prouver 1'authenticite d'un document original, it existe aussi le systeme d'enveloppes dites SOLEAU consistant a apporter la preuve datee d'une idee et qui consiste A. editer deux documents rigoureusement identiques et a placer chacun d'eux dans le compartiment d'une enveloppe double. Cette enveloppe est ensuite poinconnee et datee par 1'Institut National de le Propriete Industrielle qui en conserve une partie et renvoie la deuxieme partie au titulaire des droits. Pour apporter la preuve d'une idee et de sa date, it y a rapprochement du document contenu dans l'enveloppe du titulaire avec le document temoin contenu dans 1'enveloppe conserve par 1'INPI. Il faut qu'il y ait parfait accord entre les deux documents pour prouver 1'authenticite de l'information contenue. Le probleme d'une telle procedure est qu'il s'ecoule une duree non negligeable (au moins vingt quatre heures) entre la redaction d'un tel document et la reception officielle avec poinconnage et horodatage par 1'INPI. Un tel delai peut parfois poser un vrai probleme, it n'est pas rare de trouver des idees similaires apparaissant le meme jour a quelques heures pres. A ce niveau de precision, le besoin d'authentification et d'horodatage prends une reelle importance. Il existe aussi des solutions de stockage de donnees informatiques securisees et infalsifiables visant a certifier 1'authenticite des donnees enregistrees a une date donne. De tels systemes sont implementes sur des appareils de stockage a ecriture unique qui en theorie ne peuvent jamais etre modifies. Des methodes cryptographiques permettent de complexifier 1'acces a l'information stockee afin de rendre une eventuelle falsification tres difficile. Ces systemes visent a donner une valeur legale A. des enregistrements informatiques prives. Ces dispositifs electroniques cherchent a pallier la facilite de reproduction et de falsification des enregistrements de documents papier originaux et dont la maitrise est entierement assuree par des personnes qui stockent et controlent 1'information et qui peuvent done la falsifier par rajout ou tronquage ou antidater a posteriori. Avec la dematerialisation de 1'information, cette solution est certes la plus reactive en terme de delai mais it ne s'agit que d'une preuve logique qui peut toujours etre remise en cause dans la dui-6e car la garantie d'inaccessibilite au systeme n'est pas intemporelle. Parmi cette categorie d'appareil, run des plus avances techniquement et securitairement parait etre celui decrit dans la demande de brevet FR2852541 et qui est un veritable coffre-fort electronique. Ce type d'appareil semble are tres bien adapts pour une utilisation dans le cadre du procede decrit dans la presente invention ou it peut intervenir en tant que moyen d'enregistrement pour preuve comme cela sera vu ci-apres. Dans ce genre de methode, la preuve se situe dans 1appareil lui-meme qui est a la fois juge et partie et ou devant un tribunal quiconque peut remettre en cause 1'authenticite de telle ou telle information logique contenue devant servir de preuve car revolution des technologies electroniques sont telles que ce qui etait inaccessible et infalsifiable a une epoque peut le devenir a une autre epoque. Dans cette methode, it manque en realite le temoin original physique qui constitue la preuve de 1'information stockee. Or ce temoin original ne peut constituer une preuve qui s'il est lui-meme jugs infalsifiable. DESCRIPTION DE L'INVENTION : La presente invention vise precisement a porter une preuve certaine qui aura valeur legale et juridique pour authentifier des documents comme etant des originaux ou des copies conformes a des originaux ou des informations comme etant des originales. Cette invention repose sur la necessite de constituer une preuve de document original physique et une preuve de document temoin logique. C'est le rapprochement et 1'identite entre ces deux documents qui permet d'affirmer qu'il s'agit d'un document authentique ou d'une information horodatee authentique. Le mot information est ici considers au sens large (fichier texte ou binaire) comme etant celui qui est saisi ou capture par un operateur sur un ordinateur, par exemple un courrier electronique. Document original ou information originale possedent le meme sens dans cette invention. Selon 1'invention, le procede met en oeuvre de fawn particuliere une association de moyens connus notamment des moyens permettant d'une part de marquer des documents et de les enregistrer et d'autre part des moyens de capture ou lecture necessitant des adaptations particulieres, le tout agissant de fawn combinee en produisant une synergie nous conduisant au resultat recherche. Selon un ensemble de caracteristiques, le principe de fonctionnement est le suivant : deux bases de donnees independantes sont utilisees. L'une BD1 est un tiers de confiance dans laquelle sont contenues les parties authentifiantes de scenes, qui seront associees avec les documents ou les informations a authentifier, avec eventuellement une affectation. L'autre base BD2 est un systeme d'enregistrement type o Coffre-fort electronique ou toute information ne peut etre qu'ajoutee et horodatee mais ne peut jamais etre modifiee, BD2 stocke les documents ou les informations authentifies par son emetteur ainsi que les scenes correspondants associes. Un dispositif de lecture du type scanner permet 1'acquisition du document a authentifier et de son scene associe. Le dispositif d'acquisition est connecte d'une part avec BD1 afin de l'interroger sur la validite et 1'affectation du scene utilise sur le document a authentifier et d'autre part avec BD2 afin de transferer les documents et scenes lus a des fins d'enregistrement et d'horodatage. Pour des raisons d'affectation unique d'un document A. un scene, le tiers de confiance BD1 peut rejeter tout scene ayant deja ete consulte en considerant qu'il est utilise. En ce qui concerne la constitution de la preuve qu'un document est presume authentique, it est procede de la fawn suivante : le document presume authentique est lu par le dispositif de lecture connecte a BD1 et BD2 puis dans un premier temps, 1'appareil authentifie le scelle physique associe au document en interrogeant BD1, puis ensuite it interroge BD2 en lui demandant quel est le document logique associe a ce scene. Enfin un rapprochement est effectue entre le presume document authentique et son temoin numerique. S'il y a identite des informations, la preuve est faite que le document est authentique. Selon une autre caracteristique, le procede d'authentification de documents originaux agit par comparaison du presume document physique original ou de l'information originale avec sa representation numerique stockee dans une base de donnees ou un systeme d'enregistrement non modifiable et non reinscriptible. Cette comparaison peut etre visuelle ou automatique. Selon une autre caracteristique le procede comprend les etapes suivantes : a) le document original ou l'information originate dont 1'integrite du contenu est certifiee par 1'emetteur est associe a une marque unique et non reproductible constituant un sceau d'authentification integre sous forme de scelle delivre par une autorite habilitee , ledit scelle est appose sur le document par 1'emetteur du dit document original. Cette marque constituant un authentifiant peut eventuellement 'are une caracteristique intrinseque chaotique du support lui-meme (fibres de papier par exemple) avec toutefois une preference comme cela sera vu ci-apres pour les marquages impossibles a reproduire afin d'eviter toute contestation future. b) ledit document original ou information associe a la marque unique et non reproductible est lu de fawn opto-electronique par un appareil permettant en une seule operation de tier le contenu du document avec la dite marque unique et non reproductible. L'appareil de lecture est connecte de fawn directe ou indirecte par t'intermediaire d'un reseau de communication filaire ou radio ou internet a un systeme d'enregistrement informatique BD2 local ou distant securise ou toute information ajoutee est horodatee, non modifiable et non reinscriptible, c) Le document original ou l'information originale et la marque unique et non reproductible associee sont envoyes et stockes dans le systeme d'enregistrement BD2. d) Pour prouver 1'authenticite du document physique original ou de l'information originale, un rapprochement et une comparaison sont effectues entre ledit document original et sa copie logique stockee dans le systeme d'enregistrement BD2 a 1'adresse du marquage ou scelle associe. Dans le cas d'une information originale ecrite a partir d'un clavier d'ordinateur , c'est 1'emetteur qui authentifie son information en faisant un lien avec le scelle unique et non reproductible au moment de 1'envoi dans le systeme d'enregistrement BD2. Ensuite it edite un document papier en collant le scelle ou timbre ayant servi a 1'envoi. De ce fait, meme s'il veut modifier le document par la suite, it ne pourra pas car it n'y aurait plus correspondance avec ce qui est stocke clans BD2. De meme it ne peut pas transferer le scelle ayant servi a l' original sur un autre document car celui-ci se detruit en cas d'enlevement et it ne peut pas utiliser un autre scelle qui serait identique car chaque scelle est unique et impossible a reproduire en ce qui concerne ses parties caracteristiques authentifiantes. Le brevet europeen n EP1252616 du meme deposant et des memes inventeurs, decrit un authentifiant a bulles qui constitue un moyen de marquage des documents tres bien adapte aux buts recherches par la presente invention. Ce type d'authentifiant contenant des bulles auto-generees est non seulement toujours unique mais aussi impossible a reproduire. Pour former un scene sous forme de bulles qui soit indissociable du document, it suffit par exemple de placer cet authentifiant a bulles sur un support adhesif partiellement destructible lors d'un arrachage, ainsi toute tentative de recuperation ou d'enlevement pour substituer ledit scene a bulles a un autre document original devient impossible. Afin qu'il soit visuellement interpretable, le support adhesif de cet authentifiant est reflectorisant par exemple de couleur argentee. De meme, it peut avantageusement are utilise avec un papier special en parfaite harmonie avec le scene decrit ci-dessus afin d'accentuer et de mettre en evidence de fawn incontestable, les proprietes destructives lors de 1'arrachage ou de tentatives d'arrachage du scene du document. Pour des facilites de fonctionnement ou d'amelioration de la securite, cet authentifiant peut etre associe a une identite sous forme de code alphanumerique, code bane ou 2D ou etiquette RFID ou meme une signature unique extraite de la partie caracterisante de l'authentifiant. Cette signature ou identite constitue 1'adresse dans le systeme de stockage BD2. Selon une autre caracteristique, 1'appareil de lecture est un scanner. Afin de rendre totalement incontestable, 1'ensemble du procede, it est judicieux de preenregistrer la marque unique et inreproductible, tel qu'un scene a bulles, dans une base de donnees centralisee BD1 constituant un tiers de confiance. Ce scene a bulles est repertorie dans cette base de donnees BD1 et indique 1'appartenance a 1'emetteur ou a son avant droit, du document original qu'il faut authentifier. Par exemple, un laboratoire, une institution, une administration ou une entreprise commandera et disposera de ses propres scenes, par exemple a bulles. Ces scenes ne sont donc pas anonymes mais deja affectes a un organisme de facon independante de son utilisation future par ledit organisme. Selon une autre caracteristique et afin d'avoir en sus de 1'authentification du document, une preuve de tracabilite dLdit document, 1'appareil de lecture est equipe d'un systeme de personnalisation unique afin de prouver son appartenance et son origine d'emission lors de la comparaison par preuve. Cette caracteristique peut etre tres utile pour tracer le document, it peut etre envisageable d'equiper cet appareil d'un systeme de geolocalisation type GPS dans le cas d'appareils nomades et de systemes de communication type GPRS ou Internet pour une autonomie totale. Ce systeme peut etre un scelle a bulles de la meme nature que celui figurant sur le document a authentifier mais pourrait etre d'une autre nature. Le scene a bulles de 1'appareil de lecture int&gre dans 1'appareil est lu et enregistre simultanement a la lecture du document original et de son scene. Ces deux scenes sont donc associ&s dans le systeme d'enregistrement BD2. De meme que le scene a bulles propre a 1'appareil de lecture est pre-enregistr& et affect& a un proprietaire ou locataire dans la base de donnees BD1 du tiers de confiance, it devient ainsi facile de prouver l'origine de 1'appareil qui a servi A. la lecture du document original a des fins d'enregistrement dans le systeme priv& BD2. Selon les cas, 1'appareil d'acquisition est un scanner qui permet de lire simultanement un document papier avec son scene ; ce mode d'utilisation est adapte lorsque le document est prepare separement. Selon un autre cas, 1'appareil d'acquisition ne sera qu'un lecteur de scene ; ce mode d'utilisation est adapte lorsque le document est un courrier electronique directement frappe sur l'ordinateur ; dans ce cas, 1'association entre le scene et le courrier electronique intervient simultanement a 1'envoi dans la base d'enregistrement BD2. Selon la presente invention, le procede de fonctionnement general est le suivant. I1 comprend deux grandes &tapes : la premiere &tape est une procedure d'acquisition et d'enregistrement du document original, et la deuxieme &tape est une procedure d'authentification dudit document lorsqu'il y a besoin de constituer la preuve. 1) La procedure d'acquisition et d'enregistrement du document original est la suivante : Pre-enregistrement et affectation utilisateur ou proprietaire ou locataire du scene a bulles lie a 1'appareil de lecture et de ses caracteristiques authentifiantes dans la base de donnees BD1 constituant un tiers de confiance. -Pre- enregistrement et affectation utilisateur ou organisme proprietaire des scenes a bulles adhesifs permettant d'authentifier chaque document original dans la base de donnees BD1 constituant un tiers de confiance. -Apposition par collage d'un scene a bulles sur le document original a authentifier. - Placement du document original equipe de son scelle dans le scanner et lancement de la lecture globale du document et de la partie authentifiante associee contenue dans le scene et simultanement dans la meme lecture, du scene a bulles lie au scanner Interrogation de la base de donnees de confiance BD 1 afin de verifier si le scene a bulles du document est pre-enregistre, non utilise et eventuellement non encore consults puis transmission a l'organe d'enregistrement prive BD2 pour stockage logique definitif et horodatage. 2) La procedure de verification de 1'authenticite du presume document original est la suivante : - Lecture du scene a bulles associe au presume document original par lecteur automatique connects au systeme d'enregistrement prive BD2. -Interrogation et envoi par BD2 du contenu associe au scale a bulles figurant sur le presume document original. Comparaison du document presume original et du contenu transfers. S'il y a identite, 15 le document est authentique. Selon une autre caracteristique, it devient possible de tracer le document original authentifie en prenant connaissance de 1'appareil qui a servi a la lecture ou acquisition lors de a son enregistrement dans le systeme BD2. Pour ceci, it suffit de lire grace au lecteur, l'image 2D du scene a bulles restitue par BD2 lors de 1'etape de 20 verification et d'interroger la base de donnees tiers de confiance BD1 pour connaitre 1'affectation du scanner de lecture. Cette invention necessite pour sa mise en oeuvre, un dispositif de capture ou de lecture du document original et du scene unique et inreproductible associe tel qu'un scene a bulles comme cela a deja ete explique. L'operation de lecture est la phase 25 prealable a celle d'enregistrement dans le systeme approprie securise et inviolable appele BD2, tel qu'il a ete defini prealablement. Selon une caracteristique de ce dispositif, celui-ci permet en une seule phase de capture d'associer le scene d'authentification dont les parties caracterisantes sont uniques et inreproductibles avec le contenu du document constituant l'information 30 originale. Dans cette phase d'acquisition le dispositif permet de prouver que 1'authentifiant est valide, dans le cas d'un scene a bulles it permet de prouver que la partie authentifiante a bulles est tridimensionnelle et que ce scene est bien enregistre dans BD1. Cette operation de capture est de preference optique mais it est envisageable qu'elle soit de toute autre nature, par exemple magnetique, a rayons X ou tout autre combinaison. Selon un mode prefere de l'invention, le dispositif optique de capture est 5 un scanner. Afin de pouvoir non seulement authentifier mais aussi tracer 1'appareil de lecture, celui-ci est equipe en son sein d'un authentifiant unique et inreproductible dont les parties caracterisantes apparaissent a chaque capture de document en association avec 1'authentifiant lie au document original a capturer. Cette partie caracterisante 10 unique et inreproductible est de preference integree sur 1'appareil par le constructeur de celui-ci et enregistree puis activee dans BD1 respectivement lors des phases de vente et de mise en service de cet equipement. Comme cela a ete vu precedemment au niveau de la description du procede general de mise en oeuvre, la solution preferee en ce qui concerne le choix de 15 1'eement d'authentification du dispositif d'acquisition se porte sur un authentifiant a bulles lui-meme mis en oeuvre sous la forme d'un scene qui le rend indissociable du dispositif. Ce choix de scene a bulles est applicable aussi bien au document original qu'au dispositif de lecture a 1'interieur duquel it est integre. Ce scene a bulles est place de telle facon qu'il puisse are capture obligatoirement et systematiquement a chaque 20 lancement de procedure d'acquisition du document original. Ceci a donc pour consequence une association des deux scelles a bulles a savoir celui de 1'appareil de lecture et celui du document original. Afin de prouver qu'il s'agit bien de vrais scelles a bulles et non de leurres, le dispositif de scanning selon l'invention est equipe d'une barre de lumieres 25 ponctuelles pilotees pouvant generer plusieurs eclairages successifs pendant le deplacement de la dite barre afin de provoquer des reflets sur les bulles des scelles. Ces reflets sont captures au fur et a mesure du deplacement de la barree de lumiere vis-a-vis des bulles. Par la suite, une analyse des reflets generes permet de prouver qu'il s'agit bien de vraies bulles et non d'un leurrage quelconque ou d'une photocopie. Sans sortir 30 du cadre de la presente invention, tout autre moyen de scanning permettant d'authentifier la veracite de la partie authentique du scene et en l'occurrence dans le cas present 1'aspect volumique des bulles, peut 'are utilise. A titre d'exemple, it a ete procede a des essais conduisant A. scanner deux fois sans changer 1'eclairage conventionnel equipant le scanner, dans ces conditions, la reponse du comportement optique des bulles dans un passage puis dans une autre fut differente, ce qui permet de prouver 1'aspect tridimensionnel. De meme, ce type de scanner conventionnel peut etre equipe d'un second capteur optique CCD ou CMOS adapte a la prise de vue du scene a bulles et n'intervenant que pour cette fonction. Selon une autre caracteristique, 1'appareil d'acquisition selon 1'invention permet par une autre operation de relecture du document original d'effectuer une comparaison automatique avec le document correspondant stocke dans 1'organe de stockage informatique BD2 et de decider en toute objectivite si les deux documents peuvent etre consideres comme identiques. Si les documents ne sont pas identiques, le systeme peut aussi fournir de fawn automatique qu'elles sont les differences entre le document presume original et sa representation stockee dans BD2. Lors de 1'operation de comparaison pour preuve, it faut etre en presence d'un systeme d'acquisition et du document original. A partir de cet etat, it est possible d'editer et/ou d'envoyer des copies conformes a l'original. La connaissance de la signature d'acces a BD2 issue du scene permet d'editer le document logique et certifie qui est associe a ladite signature. Selon une caracteristique d'utilisation particulierement securisee, le contenu logique du document ou de 1'information stockee dans le systeme BD2 est associe avec la signature logique unique extraite de 1'authentifiant physique pour generer un code de hachage a sens unique de 1'ensemble de ces informations en combinaison notamment avec 1'horodatage. Dans ces conditions, it faut etre en presence du document original avec son scene associe pour prouver 1'authenticite du document original et par consequent de 1' integrite de son contenu. Selon une autre version du dispositif d'acquisition, it est possible de traiter 1'information originate directement sur le dispositif par 1'intermediaire d'un clavier et d'un ordinateur associe ou totalement integre audit dispositif d'acquisition. Afin que 1'emetteur puisse authentifier cette information comme etant originate, it est ensuite procede de la mane fawn que precedemment en associant le scene unique et inreproductible (type scene a bulles) preenregistre dans BD 1 mais en ne capturant que le scene sachant que 1'association est realisee de facon automatique a 1'initiative de 1'emetteur par 1'envoi de 1'ensemble vers le systeme d'enregistrement BD2. Dans cette version du dispositif et afin de constituer l'ensemble physique original, it est ensuite recommande d'editer une version papier du document et de coller sur le document, le scene d'authentification ayant servi a son transfert et a son stockage dans BD2. Par la suite la procedure de verification reste inchangee. En figure 1, est represents un scanner specialement adapts a 1'acquisition de documents originaux prealablement a. leur enregistrement. Le dessus (1) du scanner est une vitre transparente qui recoit le document a authentifier. La partie mobile de scanning (3) comporte comme pour tous les scanners un capteur optique type CCD avec jeu de miroirs et rampe d'eclairage uniforme (4). A cette rampe d'eclairage est associe de fawn parallele une rampe de diodes electroluminescentes (5) dont la frequence et l'ordre d'allumage sont fonction de la vitesse de defilement et d'autres facteurs non decrits permettant d'agir sur la formation de reflets a la frontiere separant les bulles de la matiere transparente notamment pour prouver 1'aspect volumique des bulles c'est-a-dire leur tridimensionnalite. Le scanner est equips d'un authentifiant a bulles (6) integre a la vitre transparente. Cet authentifiant toujours unique et nonreproductible est lu chaque fois et de fawn simultanee a la lecture du document original a authentifier. Un couvercle (2) permet de couvrir 1'ensemble pour realiser 1'acquisition, toute ouverture en cours d'acquisition bloque et annule cette derniere afin d'eviter toute manoeuvre frauduleuse. Le dispositif de securite correspondant peut etre de toute nature et n'est pas represents ici. Le scanner peut integrer un module electronique permettant une connexion securisee via un reseau de telecommunication type Internet a chacune des bases de donnees BD1 et BD2. Ce scanner peut etre independant c'est-a-dire connects a un ordinateur dans le cas d'utilisation sedentaire ou bien ce scanner peut are integre a un ensemble autonome comprenant l'ordinateur de traitement, les moyens de liaison aux bases independantes BD1 et BD2, eventuellement un moyen de realisation de photocopies certifiees, un moyen d'alimentation automatique en papier et en scelles d'authentification, ... Ce type d'appareil est aussi utilisable de deux fawns : la premiere fawn lors de 1'acquisition du ou des documents pour enregistrement logique pour preuve, la deuxieme fawn comme moyen d'acces au systeme d'enregistrement BD2 par 1'intermediaire du scene ou de sa signature unique pour pouvoir par exemple editer une copie papier conforme a l'original par 1'intermediaire d'une imprimante pouvant par ailleurs, elle-meme, faire partie integrante de 1appareil. Cette version d'appareil est particulierement interessante pour les applications itinerantes. En figure 2, est represents un synoptique du fonctionnement general du procede. Les scenes a bulles (7) relatifs aux documents (8) et scenes a bulles (6) relatifs aux scanners sont enregistres et affectes a leurs proprietaires respectifs dans une base de donnees tiers de confiance BD1 (9). En (7) sont representes en rouleau des scenes a bulles adaptes a 1'authentification de documents. Un scene a bulles (7) est cone sur un document a authentifier (8) constituant l'original. Ce document (8) est ensuite place sur la vitre d'un scanner (1). Le scene a bulles (7) propre au document (8) et le scene a bulles propre au scanner (6) sont places de telle fawn qu'il soient vus par 1'element de capture du scanner lors de son defilement. Le couvercle (2) est abaisse et le processus de capture peut demarrer. Typiquement, une premiere capture traditionnelle est effectuee, elle permet de positionner 1'ensemble du document et de reperer geographiquement le positionnement des scenes a bulles. Ensuite une deuxieme capture est effectuee et ceci sans ouverture de couvercle (2) afin d'analyser et d'interpreter 1'authenticite des scenes a bulles grace a faction combinee des eclairages des diodes electroluminescentes (5). Cette operation de capture declenche le questionnement de la base de donnees tiers de confiance BD1 (9) ou sont stockees les references et les affectations des scenes (7), (6) relatifs au document original (8) et au scanner (1). A ce niveau, it est envisageable de constituer un couplage de scenes a bulles enregistres et affectes, le scanner peut alors proceder a 1'operation de transfert de 1'ensemble des elements captures c'est-a-dire du contenu du document et scenes a bulles vers le systeme d'enregistrement BD2 privatif (10). La communication entre le dispositif d'acquisition et BD1 et BD2 s'effectue par l'intermediaire d'un reseau de telecommunication prive ou public. Ainsi it est constitue dans une seule operation, une action d'authentification d'un document comme etant original et la constitution d'une preuve numerique de cet original avec connaissance de 1appareil sur lequel cette operation s'est produite. Pour ce qui concerne la procedure de demonstration qu'un document presents passe du statut de presume original au statut d'original authentifie ou certifie, les stapes sont les suivantes : le presume document original (8) est presents, un lecteur automatique (11) de scenes a bulles ou un dispositif identique a celui ayant permit 1'a.cquisition (1) permet de faire 1'acquisition formelle du scene a bulles (7) figurant sur le presume original (8). La base d'enregistrement privee BD2 (10) est interrogee sur 1'existence effective de ce scene a bulles (7) et sur le contenu du document associe. Apparait alors a 1'ecran de l'ordinateur (12) ou sur une imprimante non representee, un document (8') dont it va falloir faire la comparaison avec le document presume original (8). S'il y a identite entre (8) et (8') le document (8) peut alors etre qualifie d'original authentique. Pour connaitre l'origine d'emission du document original (8), une simple lecture de l'image du scene a bulles (6) apparaissant en (8') et une interrogation de la base de donnees de reference BD1 (9) permet de dire quelle est 1'identite du scanner d'emission, de son proprietaire et eventuellement de son lieu d'emission. En figure 3A est represents un exemple de document (8) authentife par le scene (7) et en figure 3B est represents le meme document tel qu'il apparait enregistre dans BD2 apt-es 1' acquisition par 1' intermediaire de 1' appareil de lecture (1). Il apparait dans le document stocks, l'authentifiant (6) de 1'appareil d'acquisition. La figure 4A represente un code A. bulles constituant un sceau ou Pon percoit bien 1'aspect volumique des bulles a 1'interieur de la matiere procurant ainsi une caracteristique authentifiante a la fois tres facile a interpreter et physiquement toujours unique et impossible a dupliquer a l'identique. La figure 4B represente en vue de dessus, un scene bulles tel qu'il 20 pourra etre appose sur un document original. La figure 4C represente un scelle a bulles qui a ete arrache puis recolle. APPLICATIONS Les applications de cette invention sont nombreuses, de fawn generale ce procede va permettre de materialiser des informations logiques et d'amener ainsi la 25 preuve formelle de leur authenticite. A titre d'exemple, it est envisageable de 1'appliquer A. la constitution de preuves d'idees avec horodatage dans des laboratoires de recherche publics ou bureaux d'etudes prives. Dans cette application, le fonctionnement peut etre le suivant : 1'Institut National de la Propriete Industrielle (1NPI) possede une ou plusieurs stations d'enregistrement BD2. L'INPI fait realiser pour son compte des 30 scenes uniques et inreproductibles type a bulles. Les scenes lui sont affectes dans BD1. Les scenes sont vendus par 1'INPI aux laboratoires ou entreprises au meme titre que des enveloppes SOLEAU. Les entreprises ou laboratoires qui possedent en propre un dispositif d'acquisition de documents connects a BD1 et BD2, operent de fawn autonome, ou bien si elles ne possedent pas le dispositif d'acquisition, le document equips d'un scelle est envoys par courrier a 1'INPI qui va effectuer 1'enregistrement dans BD2 et renvoyer le document physique original a 1'emetteur. De meme toutes les pages d'un brevet peuvent titre traitees de cette fawn lors du depot. Afin de beneficier d'un horodatage neutralisant les temps d'acheminement des documents physiques, it peut titre procede par 1'envoi sous forme de courrier electronique, de 1'ensemble des documents associes au scelle d'authentification vers le systeme d'enregistrement horodate BD2 de 1'1NPI. L'emetteur conserve le document physique original associe au scelle d'authentification. Le rapprochement pour preuve entre le document physique et le document logique horodate stocks dans BD2 est effectue en cas de besoin. Ce procede peut aussi titre utilise pour la delivrance de documents administratifs de toutes natures, afin d'eviter 1'utilisation de faux documents pour se faire delivrer des vrais. Comme dans le cas du depot d'une invention ou les moyens modernes permettent d'obtenir un horodatage instantane de 1'evenement, ce procede peut titre utilise pour 1'envoi de courrier recommande ou certifie electronique ou le scelle est le sceau d'authentification. Dans cette application le systeme peut fonctionner au moins de deux fawns differentes. Dans la premiere methode, le document physique associe au scelle est capture par 1'emetteur grace a 1'appareil d'acquisition, ce dernier est connects au systeme d'enregistrement horodate BD2 de la poste ou de l'organisme de certification via Internet qui recoit instantanement le document logique, laquelle poste retransmet immediatement ce document logique a son destinataire avec heure et date. L'emetteur conserve le document physique original associe au scelle. Document logique et document physique peuvent titre reunis pour constituer une preuve certaine de contenu et de date en cas de contestation. Dans la deuxieme methode, l'information recommandee est envoyee de fawn electronique a l'organisme postal. Des reception le courrier est imprime, un scelle a bulles est cone sur le document papier puis 1'ensemble est capture et transfers a des fins de stockage et horodatage dans le systeme BD2. Une copie de 1'enregistrement comportant les images des deux scene's a bulles (tel que fig : 3b) est retournee a 1'expediteur tandis que la version originale est envoyee au destinataire. Dans cette application, le scelle a bulles a une double fonction : fonction de
La présente invention concerne un procédé d'authentification de documents originaux et un dispositif d'acquisition desdits documents originaux. Le procédé met en oeuvre une première base de données tiers de confiance BD1 (9) dans laquelle sont enregistrés et affectés des scellés à bulles (6) (7) afin d'authentifier d'une part le document original (8) et d'autre part le système d'acquisition (1). Un système d'enregistrement BD2 (10) ou toute information ne peut être qu'ajoutée et horodatée mais ne peut jamais être modifiée, permet de stocker de façon numérique, le document original (8) associé à un scellé unique et inreproductible de type à bulles (7). Le dispositif d'acquisition est en liaison avec BD1 et BD2 et permet d'authentifier la validité et l'appartenance des scellés (6) (7) et d'envoyer pour stockage après capture le document original (8) associé au scellé (7) relatif audit document, accompagné de la représentation du scellé (6) relatif à l'appareil de lecture. Pour vérifier l'authenticité d'un document présumé original, une comparaison est effectuée entre le présumé document (8) et celui apparaissant (8') à l'appel du scellé lié au dit document par interrogation de BD2. S'il y a identité, le présumé document original est authentique.
Revendications 1) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) caracterise en ce que it comprend les etapes suivantes : a) le document original ou l'information (8) dont 1'integrite du contenu est certifiee par 1'emetteur est associe a un authentifiant unique et non reproductible constituant un scene (7), b) ledit document original ou information (8) associe a 1' authentifiant unique et non reproductible (7) est lu de fawn opto-electronique par un appareil (1) permettant en une seule operation de her le contenu du document (8) avec 1' authentifiant unique et non reproductible (7). L'appareil de lecture (1) est connecte de facon directe ou indirecte par 1'intermediaire d'un reseau (13) a un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) local ou distant securise oil toute information ajoutee est horodatee, non modifiable et non reinscriptible. c) Le document original ou information et 1' authentifiant associes sont envoyes et stockes dans le systeme d'enregistrement BD2 (10). d) Pour prouver 1'authenticite du document original ou de l'information originale (8), un rapprochement et une comparaison sont effectues entre ledit document original et sa copie logique (8') stockee dans le systeme d'enregistrement BD2 (10) a 1'adresse de 1' authentifiant associe. 2) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon la 1, caracterise en ce que 1' authentifiant unique et non reproductible est un scene a bulles (7). 3) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon les 1 et 2, caracterise en ce que 1'appareil de lecture est un scanner (1). 4) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon les 1 a 3, caracterise en ce que 1' authentifiant unique et non reproductible (7) est deja enregistre dans la base de donnees centralisee BD1 (9) d'un tiers de confiance indiquant 1'appartenance a 1'emetteur ou a son ayant droit du document original qu'il faut authentifier. 5) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee Bans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon les 1 a 4, caracterise en ce que le scanner (1) est personnalise afin de prouver son appartenance et son origine d'emission lors de la comparaison pour preuve. 6) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon la 5, caracterise en ce que la personnalisation du systeme d'enregistrement est un scene a bulles (6) integre dans le scanner (1) permettant son authentification simultanement a la lecture du document original (8) et de son scene (7). 7) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon les 1 a 6, caracterise en ce qu'il se decompose en une procedure d'acquisition et d'enregistrement du document original suivie d'une procedure de verification de 1'authenticite du presume document original en cas de besoin. 8) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon la 7, caracterise en que la procedure d'acquisition et d'enregistrement est la suivante :-Pre-enregistrement et affectation utilisateur du scelle a bulles (6) lie a 1'appareil de lecture (1) et de ses caracteristiques authentifiantes dans la base de donnees BD1 (9) constituant un tiers de confiance. -Pre-enregistrement et affectation utilisateur des scenes a bulles adhesifs (7) permettant 5 d'authentifier chaque document original (8). Apposition par collage d'un scelle a bulles (7) sur le document original a authentifier (8). - Placement du document original (8) equips de son scelle (7) dans le scanner (1) et lancement de la lecture globale du document (8) et de la partie authentifiante associee 10 contenue dans le scelle (7) et simultanement dans la meme lecture du scelle a bulles (6) lie au scanner (1). - Interrogation de la base de donnees de confiance BD 1 (9) afin de verifier si le scelle a bulles (7) du document est pre-enregistre, non utilise et eventuellement non encore consults puis transmission a 1'organe d'enregistrement prive BD2 (10) pour stockage 15 definitif et horodatage. 9) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon la 7, caracterise en que la procedure de verification de 20 1'authenticits du presume document original est la suivante : - Lecture du scelle a bulles (7) associe au presume document original (8) par lecteur automatique (1) ou dispositif d'acquisition (11) connects au systeme d'enregistrement prive BD2 (10). -Interrogation et envoi par BD2 (10) du contenu associe au scelle a bulles (7) figurant 25 sur le presume document original (8). Comparaison du document presume original (8) et du contenu transfers (8'). S'il y a identite, le document est authentique. 10) Procede d'authentification d'informations ou de documents originaux (8) pour constitution de preuve, par comparaison desdits originaux avec leur 30 representation numerique (8') stockee dans un systeme d'enregistrement informatique BD2 (10) selon les 1 a 9 caracteriss en ce que le contenu logique du document ou de l'information stockee dans le systeme BD2 est associe avec la signaturelogique unique extraite de 1'authentifiant physique pour generer un code de hachage a sens unique de 1'ensemble de ces informations en combinaison notamment avec 1'horodatage. 11) Dispositif de lecture (1) a des fins d'enregistrement d'un document original (8) dans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique caracterise en ce qu'il est fait usage d'un appareil (1) permettant d'associer en une seule operation de capture un scene d'authentification (7) dont les parties caracterisantes sont uniques et inreproductibles avec le contenu du document (8) constituant 1'information originale et que ledit appareil (1) permet lors de la capture de prouver que 1' authentifiant (7) est lui- meme valide. 12) Dispositif de lecture (1) a des fins d'enregistrement d'un document original (8) Bans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique selon la 11, caracterise en ce que l'appareil de lecture est optique. 13) Dispositif de lecture (1) A. des fins d'enregistrement d'un document original (8) dans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique selon la 11, caracterise en ce que 1'appareil de lecture est un scanner. 14) Dispositif de lecture (1) a des fins d'enregistrement d'un document original (8) Bans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique selon les 11 a 13, caracterise en ce que ledit dispositif est lui-meme equipe d'un scene d'authentification unique et inreproductible (6) qui est lu dans la meme operation de capture que le document original avec son scelle, afin de prouver l'origine de 1'appareil de capture. 15) Dispositif de lecture (1) A. des fins d'enregistrement d'un document original (8) dans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique selon les 11 a 14, caracterise en ce que le scene (6) authentifiant ledit appareil de lecture (1) comporte dans ses parties caracterisantes des bulles. 16) Dispositif de lecture (1) a des fins d'enregistrement d'un document original (8) dans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique selon les 11 a 15, caracterise en ce que ledit appareil de capture emet au moins deux eclairages successifs permettant d'interpreter la validite des scenes d'authentification par analyse de leur partie caracterisante. 17) Dispositif de lecture (1) a des fins d'enregistrement d'un document original (8) dans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique selon les 11 a 16, caracterise en ce que par une operation de relecture d'un document presume original (8) comportant un scene d'authentification (7), ledit dispositif (1) integre une fonction de comparaison qui lui permet de statuer sur 1'identite entre le presume original (8) et la reference (8') stockee dans une base de donnees (10). 18) Dispositif de lecture (1) a des fins d'enregistrement d'un document original (8) dans le but de prouver ulterieurement qu'il est authentique selon les 11 a 17, caracterise en ce que ledit dispositif integre un module electronique permettant une connexion securisee a travers un reseau (13) a chacune des bases de donnees BD1 et BD2.
G
G07,G06
G07F,G06K,G07C
G07F 7,G06K 19,G07C 11
G07F 7/12,G06K 19/10,G07C 11/00
FR2895522
A1
SUBSTRAT TRANSPARENT COMPORTANT UN REVETEMENT ANTIREFLET
20,070,629
5 L'invention concerne l'utilisation d'un substrat transparent, notamment en verre, muni sur au moins une de ses faces d'un revêtement 10 antireflet. Les revêtements antireflets sont usuellement constitués, pour les plus simples, d'une couche mince interférentielle dont l'indice de réfraction est entre celui du substrat et celui de l'air, ou, pour les plus complexes, d'un empilement de couches minces (en général une alternance de couches à base 15 de matériau diélectrique à forts et faibles indices de réfraction). Dans leurs applications les plus conventionnelles, on les utilise pour diminuer la réflexion lumineuse des substrats, pour en augmenter la transmission lumineuse. Il s'agit par exemple de vitrages destinés à protéger des tableaux, à faire des comptoirs ou des vitrines de magasins. Leur 20 optimisation se fait donc en prenant en compte uniquement les longueurs d'onde dans le domaine du visible. Cependant, il s'est avéré que l'on pouvait avoir besoin d'augmenter la transmission de substrats transparents, et pas uniquement dans le domaine du visible, pour des applications particulières. Il s'agit notamment des 25 cellules solaires (appelées aussi modules ou collecteurs solaires), par exemple des cellules au silicium. Ces cellules ont besoin d'absorber le maximum de l'énergie solaire qu'elles captent, dans le visible, mais aussi au-delà, tout particulièrement dans le proche infrarouge afin de maximiser leur efficacité quantique qui caractérise leur rendement de conversion énergétique. 30 Il est donc apparu, pour augmenter leur rendement, d'optimiser la transmission de l'énergie solaire à travers ce verre dans les longueurs d'onde qui importent pour les cellules solaires. Une première solution a consisté à utiliser des verres extra-clairs, à très faible teneur en oxyde(s) de fer. Il s'agit par exemple des verres commercialisés dans la gamme DIAMANT ou dans la gamme ALBARINO par Saint-Gobain Glass France. Une seconde solution a consisté à munir le verre, côté extérieur, d'un revêtement antireflet constitué d'une mono-couche d'oxyde de silicium poreux, la porosité du matériau permettant d'en abaisser l'indice de réfraction. Cependant, ce revêtement à une couche n'est pas très performant. Il présente en outre une durabilité, notamment vis-à-vis de l'humidité, insuffisante. Une troisième solution a consisté à munir le verre, côté extérieur, d'un revêtement antireflet, notamment au moins dans le visible et dans le proche infrarouge, fait d'un empilement (A) de couches minces en matériau diélectrique d'indices de réfraction alternativement forts et faibles, ce revêtement antireflet présente outre des performances optiques optimales en terme d'augmentation de la transmission lumineuse, des performances correctes en terme de durabilité mécanique et chimique. Bien que cette troisième apporte déjà une solution appréciable en terme de performance du rendement de conversion énergétique de la cellule solaire, les inventeurs ont mis au point un nouveau revêtement antireflet qui soit capable d'augmenter encore davantage le rendement de conversion énergétique de la cellule solaire. L'invention a tout d'abord pour objet l'utilisation d'un substrat transparent, notamment verrier, comportant sur au moins une de ses faces un revêtement antireflet (A) en matériau diélectrique et qui présente une sélectivité entre le domaine des longueurs d'onde du visible incluant le proche infrarouge et le domaine des longueurs d'onde incluant l'infrarouge lointain. Grâce à cette sélectivité du revêtement antireflet, il est possible d'abaisser la température de fonctionnement de quelques degrés au niveau de la cellule solaire, et cette diminution de quelques degrés se traduit par une augmentation du rendement de conversion. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, on peut éventuellement avoir recours en outre à l'une et/ou à l'autre des dispositions suivantes : - utilisation d'un substrat transparent, notamment verrier, comportant sur au moins une de ses faces un revêtement antireflet (A) en matériau diélectrique et dont la sélectivité permet une variation des paramètres électriques de la cellule (Ise, Voe), -utilisation d'un revêtement anti-reflet fait d'un empilement (A) de couches minces en matériau diélectrique d'indices de réfraction alternativement forts 10 et faibles, l'empilement comportant successivement : - une première couche, à haut indice, d'indice à réfraction ni compris entre 1,85 et 2,15 et d'une épaisseur géométrique et comprise entre 10 et 30 nm, - une seconde couche, à bas indice, d'indice de réfraction n2 compris 15 entre 1,35 et 1,55 et d'épaisseur géométrique e2 comprise entre 20 et 40 nm, - une troisième couche, à haut indice, d'indice de réfraction n3 compris entre 1,85 et 2,15 et d'épaisseur géométrique e3 comprise entre 140 nm et 160 nm, - une quatrième couche, à bas indice, d'indice de réfraction n4 20 compris entre 1,35 et 1,55 et d'épaisseur géométrique e4 comprise entre 95 nm et 120 nm. - la première couche à haut indice et/ou la troisième couche à haut indice sont à base d'oxyde(s) métallique(s) choisi(s) parmi l'oxyde de zinc, l'oxyde d'étain, l'oxyde de zirconium ou l'oxyde mixte de zinc et d'étain, ou à 25 base de nitrure(s) choisi(s) parmi le nitrure de silicium et/ou le nitrure d'aluminium, - la première couche à haut indice et/ou la troisième couche à haut indice sont constituées d'une superposition de plusieurs couches à haut indice, notamment d'une superposition de deux couches comme SnO2/Si3N4 ou 30 Si3N4/SnO2. - la seconde couche à bas indice et/ou la quatrième couche à bas indice sont à base d'oxyde de silicium, d'oxynitrure et/ou oxycarbure de silicium ou d'un oxyde mixte de silicium et d'aluminium. - ledit substrat est en verre, clair ou extra-clair, texturé, et de préférence trempé. - l'empilement (A) comprend la séquence de couches suivantes : SnO2 ou Si3N4 / SiO2 / SnO2 ou Si3N4 / SiO2 ou SiAIO - le substrat dispose d'une transmission intégrée sur une gamme de longueurs d'onde comprise entre 400 et 1100 nm d'au moins 90%. - elle vise également l'utilisation du substrat tel que précédemment défini en tant que substrat extérieur transparent de modules solaires comprenant une pluralité de cellules solaires du type Si ou CIS. Selon un autre aspect de l'invention, il vise également un module solaire comprenant une pluralité de cellules solaires du type Si , CIS, CdTe, a-Si, GaAs ou GalnP, qui utilise un substrat tel que rpécédemment défini. Selon une forme de réalisation du module solaire celui-ci dispose d'une augmentation de son rendement, exprimée en densité de courant intégrée, d'au moins 1, 1.5 ou 2% par rapport à un module utilisant un substrat extérieur dépourvu de l'empilement antireflet (A). Selon encore une autre forme de réalisation du module solaire, celle-ci comporte deux substrats en verre, les cellules solaires étant disposées dans l'entre-verre dans lequel on a coulé un polymère durcissable. Au sens de l'invention, on comprend par "couche" soit une couche unique, soit une superposition de couches où chacune d'elles respecte l'indice de réfraction indiqué et où la somme de leurs épaisseurs géométriques reste également la valeur indiquée pour la couche en question. Au sens de l'invention, les couches sont en matériau diélectrique, notamment du type oxyde ou nitrure comme cela sera détaillé ultérieurement. On n'exclut cependant pas qu'au moins l'une d'entre elles soit modifiée de façon à être au moins un peu conductrice, par exemple en dopant un oxyde métallique, ceci par exemple pour conférer éventuellement à l'empilement antireflet également une fonction anti-statique. L'invention s'intéresse préférentiellement aux substrats à fonction verrière, mais peut s'appliquer aussi aux substrats transparents à base de polymère, par exemple en polycarbonate ou PC ou de poly(méthacrylate de méthyle) ou PMMA. L'invention porte donc sur un empilement antireflet de type à quatre couches. C'est un bon compromis, car le nombre de couches est suffisamment important pour que leur interaction interférentielle permettre d'atteindre un effet antireflet important. Cependant, ce nombre reste suffisamment raisonnable pour qu'on puisse fabriquer le produit à grande échelle, sur ligne industrielle, sur des substrats de grande taille, par exemple en utilisant une technique de dépôt sous vide du type pulvérisation cathodique (assistée par champ magnétique). Les critères d'épaisseur et d'indice de réfraction retenus dans l'invention permettent d'obtenir un effet antireflet à large bande, avec une augmentation sensible de la transmission du substrat-porteur, non seulement dans le domaine du visible, mais au-delà aussi, notamment dans l'infrarouge et plus particulièrement dans le proche infrarouge. Il s'agit d'un antireflet performant sur une gamme de longueurs d'onde s'étendant au moins entre 400 et 1100 nm. Les inventeurs ont découvert que l'utilisation d'un empilement antireflet sélectif permet de combiner : - dans le domaine couvrant les longueurs d'onde du visible et jusqu'à celles du proche infra-rouge (typiquement de 300 à 1300 nm pour une cellule à base de CIS) d'obtenir une transmission lumineuse élevée ce qui garantit un rendement de conversion énergétique élevée, cette transmission élevée se traduisant au niveau de la cellule par d'une variation d'un paramètre caractéristique (ISc pour Intensity Short Circuit) qui conditionne justement ce rendement de conversion - dans le domaine à partir du proche infrarouge jusqu'à l'infrarouge lointain (typiquement 1300 nm à 50000 nm pour une cellule à base de CIS) d'obtenir une réflexion importante du rayonnement incident dans ces longueurs d'onde, ce qui favorise une diminution sensible de la température de fonctionnement de la cellule, et qui conduit au niveau de la cellule à une variation d'un second paramètre caractéristique Vos (Voltage Open Circuit) de la cellule Les inventeurs ont ainsi sélectionné des épaisseurs pour les couches de l'empilement différentes des épaisseurs choisies habituellement pour les revêtements anti-reflets classiques, destinés à ne diminuer la réflexion que dans le visible. Dans la présente invention, cette sélection a été faite de façon à anti-refléter le substrat non seulement dans le visible mais aussi dans l'infra-rouge. Les matériaux les plus appropriés pour constituer la première et/ou la troisième couche, celles à haut indice, sont à base d'oxyde(s) métallique(s) choisi(s) parmi l'oxyde de zinc ZnO, l'oxyde d'étain SnO2i l'oxyde de zirconium ZrO2. Il peut notamment s'agir d'un oxyde mixte de Zn et de Sn, du type stannate de zinc. Ils peuvent aussi être à base de nitrure(s) choisi(s) parmi le nitrure de silicium Si3N4 et/ou le nitrure d'aluminium AIN. Utiliser une couche en nitrure pour l'une ou l'autre des couches à haut indice, notamment la troisième au moins, permet d'ajouter une fonctionnalité à l'empilement, à savoir une capacité à mieux supporter les traitements thermiques sans altération notable de ses propriétés optiques. Or, c'est une fonctionnalité qui est importante pour les verres qui doivent faire partie des cellules solaires, car ces verres doivent généralement subir un traitement thermique à haute température, du type trempe, où les verres doivent être chauffés entre 500 et 700 C. Il devient alors avantageux de pouvoir déposer les couches minces avant le traitement thermique sans que cela pose de problème, car il est plus simple sur le plan industriel de faire les dépôts avant tout traitement thermique. On peut ainsi avoir une seule configuration d'empilement antireflet, que le verre porteur soit ou non destiné à subir un traitement thermique. Même s'il n'est pas destiné à être chauffé, il reste intéressant d'utiliser au moins une couche en nitrure, car elle améliore la durabilité mécanique et chimique de l'empilement dans son ensemble. Cela est d'autant plus important dans des applications à des cellules solaires, constamment exposées aux aléas climatiques. Selon un mode de réalisation particulier, la première et/ou la troisième couche, celles à haut indice, peuvent en fait être constituées de plusieurs couches à haut indice superposées. Il peut tout particulièrement s'agir d'un bicouche du type SnO2/Si3N4 ou Si3N4/SnO2. L'avantage en est le suivant : le Si3N4 tend à se déposer un peu moins facilement, un peu plus lentement qu'un oxyde métallique classique comme SnO2i ZnO ou ZrO2 par pulvérisation cathodique réactive. Pour la troisième couche notamment, qui est la plus épaisse et la plus importante pour protéger l'empilement des détériorations éventuelles résultant d'un traitement thermique, il peut être intéressant de dédoubler la couche de façon à mettre juste l'épaisseur suffisante de Si3N4 pour obtenir l'effet de protection vis-à-vis des traitements thermiques voulus, et à "compléter" optiquement la couche par du SnO2i du ZnO ou par un oxyde mixte de zinc et d'étain du type stannate de zinc. Les matériaux les plus appropriés pour constituer la seconde et/ou la quatrième couche, celles à bas indice, sont à base d'oxyde de silicium, d'oxynitrure et/ou d'oxycarbure de silicium ou encore à base d'un oxyde mixte de silicium et d'aluminium. Un tel oxyde mixte tend à avoir une meilleure durabilité, notamment chimique, que du SiO2 pur (Un exemple en est donné dans le brevet EP- 791 562). On peut ajuster la proportion respective des deux oxydes pour obtenir l'amélioration de durabilité escomptée sans trop augmenter l'indice de réfraction de la couche. Le verre choisi pour le substrat revêtu de l'empilement selon l'invention ou pour les autres substrats qui lui sont associés pour former un vitrage, peut être particulier, par exemple extra-clair du type "Diamant" ( pauvre en oxides de fer notamment), ou être un verre clair silico-sodo-calcique standard du type "Planilux", ou encore un verre extra clair dont l'une au moins des faces présente une texturation de surface du type Albarino (trois types de verres commercialisés par Saint-Gobain Vitrage). Des exemples particulièrement intéressants des revêtements selon l'invention comprennent les séquences de couches suivantes : - pour un empilement à quatre couches : SnO2 ou Si3N4/SiO2/SnO2 ou Si3N4/SiO2 ou SiAIO (SiAIO correspond ici à un oxyde mixte d'aluminium et de silicium, sans préjuger de leurs quantités respectives dans le matériau) Les substrats de type verre, notamment extra-clair, ayant ce type d'empilement peuvent ainsi atteindre des valeurs de transmission intégrées entre 400 et 1300 nm d'au moins 90 %, notamment pour des épaisseurs comprises entre 2 mm et 8 mm. L'invention a aussi pour objet les substrats revêtus selon l'invention en tant que substrats extérieurs pour des cellules solaires du type Si ou CIS. On commercialise généralement ce type de produit sous forme de cellules solaires montées en série et disposées entre deux substrats rigides transparents du type verre. Les cellules sont maintenues entre les substrats par un matériau polymère (ou plusieurs). Selon un mode de réalisation préféré de l'invnetion qui est décrit dans le brevet EP 0739 042, les cellules solaires peuvent être placées entre les deux substrats, puis l'espace creux entre les substrats est rempli avec un polymère coulé apte à durcir, tout particulièrement à base de polyuréthane issu de la réaction d'un prépolymère d'isocyanate aliphatique et d'un polyétherpolyol. Le durcissement du polymère peut se faire à chaud (30 à 50 C) et éventuellement en légère surpression, par exemple dans un autoclave. D'autres polymères peuvent être utilisés, comme de l'éthylène vinylacétate EVA, et d'autres montages sont possibles (par exemple, un feuilletage entre les deux verres des cellules à l'aide d'une ou de plusieurs feuilles de polymère thermoplastique). C'est l'ensemble des substrats, du polymère et des cellules solaires que l'on désigne et que l'on vend sous le nom de module solaire. L'invention a donc aussi pour objet lesdits modules. Avec le substrat modifié selon l'invention, les modules solaires peuvent augmenter leur rendement d'au moins 1, 1.5 ou 2% (exprimé en densité de courant intégré) par rapport à des modules utilisant le même substrat mais dépourvus du revêtement. Quand on sait que les modules solaires ne sont pas vendus au mètre carré, mais à la puissance électrique délivrée (approximativement, on peut estimer qu'un mètre carré de cellule solaire peut fournir environ 130 Watt), chaque pourcent de rendement supplémentaire accroît la performance électrique, et donc le prix, d'un module solaire de dimensions données. Un procédé de fabrication de l'empilement antireflet peut consister à déposer l'ensemble des couches, successivement, par une technique sous vide, notamment par pulvérisation cathodique assistée par champ magnétique ou par décharge couronne. Ainsi, on peut déposer les couches d'oxyde par pulvérisation réactive du métal en question en présence d'oxygène et les couches en nitrure en présence d'azote. Pour faire du SiO2 ou du Si3N4, on peut partir d'une cible en silicium que l'on dope légèrement avec un métal comme l'aluminium pour la rendre suffisamment conductrice. Il est également possible, comme le préconise le brevet W097/43224, qu'une partie des couches de l'empilement soit déposée par une technique de dépôt à chaud du type CVD, le reste de l'empilement étant déposé à froid par pulvérisation cathodique. Les détails et caractéristiques avantageuses de l'invention vont maintenant ressortir des exemples suivants non limitatifs, à l'aide des figures : - la figure 1 illustre un substrat muni d'un empilement antireflet A à quatre couches selon l'invention, - la figure 2 illustre des graphes représentant le spectre en transmission de différents substrats nus ou revêtus d'empilements antireflets selon les 15 différents exemples de l'invention. -la figure 3 illustre des graphes montrant le gain énergétique pouvant être obtenu à la suite d'une variation de température, pour différents types de cellules équipées de différents substrats. - la figure 4 illustre un module solaire intégrant le substrat selon la 20 figure 1. La figure 1, très schématique, représente en coupe un verre 6 surmonté d'un empilement antireflet (A) à quatre couches 1, 2, 3, 4. EXEMPLE 1 L'exemple 1 concerne un verre extra-clair texturé de la gamme 25 Albarino qui est nu, c'est-à-dire qu'il n'est revêtu d'aucun empilement. Des mesures optiques ont permis de déterminer une T1 de 91.47 % et un facteur solaire de 91.27 % Pour ce substrat, on donne ci-après sa sélectivité f J•1300 DOL) xT(a,)d~, J300 30 T - eff f1300 DO 300 ~~~ 10 et S=Tff TE Avec : D(X) : spectre d'émission solaire T(X) : transmission spectrale du verre TE : transmission énergétique du verre (300-2500nm) Après calcul, on obtient S= 1.00 EXEMPLE 2 L'exemple 2 concerne un verre extra-clair texturé de la gamme Albarino revêtu d'un revêtement antireflet à base de silice poreuse. 10 Des mesures optiques ont permis de déterminer une T1 de 95.65 % et un facteur solaire de 94.01 % Pour ce substrat et cet empilement anti-reflet, on donne ci-après sa sélectivité S (calculée à partir des mêmes équations que précédemment) 15 Après calcul, on obtient S= 1.02 EXEMPLE 3 L'exemple 3 concerne un verre extra-clair texturé de la gamme Albarino revêtu d'un revêtement antireflet à quatre couches. Des mesures optiques ont permis de déterminer une T1 de 94.60 % et un 20 facteur solaire de 91.35 % Pour ce substrat et cet empilement anti-reflet, on donne ci-après sa selectivité S (calculée à partir des mêmes équations que précédemment) Après calcul, on obtient S= 1.04 Dans cet exemple, l'empilement antireflet utilisé est le suivant : Indice de réfraction Exemple 3 (nm) Si3N4 (1) 1,95 - 2,05 19 SiO2 (2) 1, 47 29 Si3N4 (3) 1,95 - 2,05 150 SiO2 (4) 1,47 100 25 (Le Si3N4 peut être remplacé, pour la couche (1) et/ou pour la couche (3), par du SnO2). Le verre revêtu de l'exemple 3 est monté en tant que verre extérieur de modules solaires. La figure 4 représente de façon très schématique un module solaire 10 selon l'invention. Le module 10 est constitué de la façon suivante : le verre 6 muni du revêtement antireflet (A) est associé à un verre 8 dit verre intérieur . Ce verre 8 est en verre trempé, de 4 mm d'épaisseur, et de type clair extra-clair ( Planidur DIAMANT ). Les cellules solaires 9 sont placées entre les deux verres, puis on vient couler dans l'entre-verre un polymère durcissable à base de polyuréthane 7 conformément à l'enseignement du brevet EP 0 739 042 précité. Chaque cellule solaire 9 est constituée, de façon connue, à partir de wafers de silicium formant une jonction p/n et des contacts électriques avant et arrière imprimés. Les cellules solaires de silicium peuvent être remplacées par des cellules solaires utilisant d'autres semi-conducteurs (comme CIS, CdTe, a-Si, GaAs, GalnP). Pour ce module solaire, on peut également calculer la sélectivité intégrant la cellule (dans notre cas une cellule solaire à base de CIS) 15 01300 __ J3oo DOL) xT(X)xReellule(X)dX Tell f 1300 D(X) x R eellule (X,)dX J300 Avec : D(X) : spectre d'émission solaire T(X) : transmission spectrale du verre Rceuule (2) : réponse de la cellule photovoltaïque à une longueur 20 d'onde Sélectivité : S = T ff r000 o(D(L,)xT(X)+D'(X))xabs(X)cM, Avec : Teff défini ci-dessus D(X) : spectre d'émission solaire 25 T(X) : transmission spectrale D'(X) : spectre d'émission du verre Abs(X) : absorption de la cellule photovoltaïque Pour simplification des mesures, on peut prendre : 30 S = T rr TEx(1ùR'E) Avec : TE : transmission énergétique du verre (300-2500nm) R'E : réflexion énergétique du la cellule photovoltaïque (300-2500 nm) A titre de comparaison, on a monté un module solaire identique au précédent, mais avec un verre extérieur 6 en verre extra-clair ne comportant pas le revêtement antireflet selon l'invention (par exemple celui de l'exemple 1). On a représenté au niveau de la figure 2, pour chacun des exemples 1, 2, 3 l'évolution du spectre en transmission pour des longueurs d'onde couvrant le spectre solaire. On a également porté sur cette figure 2, l'évolution de l'efficacité quantique d'une cellule. Cette efficacité quantique, pour une technologie donnée de cellule (CIS dans cet exemple) permet de quantifier le rendement de conversion énergétique de la cellule qui est soumise au rayonnement solaire. Le caractère sélectif d'un tel empilement antireflet (exemple 3) comparé au même substrat nu permet de diminuer l'augmentation de la température de la cellule. On pourra se reporter à la figure 3. Sur la figure 3, on a représenté l'évolution de la température du substrat de l'exemple 1 et de l'exemple 3 dans le temps, lorsque ce substrat est soumis à une illumination d'un spectre de longueurs d'onde couvrant le spectre solaire. Comme on peut le voir le substrat de l'exemple 1 (qui est un verre nu) s'échauffe sensiblement plus que le même substrat de l'exemple 3 qui comporte un revêtement antireflet. Lorsque l'on étudie la figure 3, qui représente l'évolution de la tension à vide (Voc) pour les mêmes substrats de l'exemple 1 et de l'exemple 3, on remarque que ce gain est de l'ordre de 1 % (voire 2 % dans certaines configuartions), ce qui est loin d'être négligeable dans la technologie des cellules solaires. GB2 2005127 FR
L'invention a pour objet l'utilisation d'un substrat transparent, notamment verrier, comportant sur au moins une de ses faces un revêtement antireflet (A) en matériau diélectrique et qui présente une sélectivité entre le domaine des longueurs d'onde du visible incluant le proche infrarouge et le domaine des longueurs d'onde incluant l'infrarouge lointain.
1. Utilisation d'un substrat transparent, notamment verrier, comportant sur au moins une de ses faces un revêtement antireflet (A) en matériau diélectrique et qui présente une sélectivité entre le domaine des longueurs d'onde du visible incluant le proche infrarouge et le domaine des longueurs d'onde incluant l'infrarouge lointain. 2. Utilisation d'un substrat selon la 1, caractérisée en ce que la sélectivité permet une variation des paramètres électriques (Isc, Vos) 10 d'une cellule solaire (9). 3. Utilisation d'un substrat selon l'une des 1 ou 2, caractérisée en ce que le revêtement anti-reflet comporte un empilement (A) de couches minces en matériau diélectrique d'indices de réfraction alternativement forts et faibles, l'empilement comportant successivement : 15 - une première couche (1), à haut indice, d'indice à réfraction n1 compris entre 1,85 et 2,15 et d'une épaisseur géométrique e, comprise entre 10 et 30 nm, - une seconde couche (2), à bas indice, d'indice de réfraction n2 compris entre 1,35 et 1,55 et d'épaisseur géométrique e2 comprise entre 20 et 40 nm, 20 - une troisième couche (3), à haut indice, d'indice de réfraction n3 compris entre 1,85 et 2,15 et d'épaisseur géométrique e3 comprise entre 140 nm et 160 nm, - une quatrième couche (4), à bas indice, d'indice de réfraction n4 compris entre 1,35 et 1,55 et d'épaisseur géométrique e4 comprise entre 95 nm et 120 25 nm. 4. Utilisation d'un substrat selon la 3, caractérisée en ce que la première couche à haut indice (1) et/ou la troisième couche à haut indice (3) sont à base d'oxyde(s) métallique(s) choisi(s) parmi l'oxyde de zinc, l'oxyde d'étain, l'oxyde de zirconium ou l'oxyde mixte de zinc et d'étain, ou à base de 30 nitrure(s) choisi(s) parmi te nitrure de silicium et/ou le nitrure d'aluminium. 5. Utilisation d'un substrat selon la 3, caractérisée en ce que la première couche à haut indice (1) et/ou la troisième couche (3) à haut indice sont constituées d'une superposition de plusieurs couches à haut indice, GB2 2005127 FR 2895522 /' 14 notamment d'une superposition de deux couches comme SnO2/Si3N4 ou Si3N4/SnO2. 6. Utilisation d'un substrat selon la 3, caractérisée en ce que la seconde couche à bas indice (2) et/ou la quatrième couche à bas indice 5 (4) sont à base d'oxyde de silicium, d'oxynitrure et/ou oxycarbure de silicium ou d'un oxyde mixte de silicium et d'aluminium. 7. Utilisation d'un substrat selon l'une des 3 à 6, caractérisée en ce que le substrat est en verre, clair ou extra-clair, texturé, et de préférence trempé. 8. Utilisation d'un substrat selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que l'empilement (A) comprend la séquence de couches suivantes : SnO2 ou Si3N4 / SiO2 / SnO2 ou Si3N4 / SiO2 ou SiAIO. 9. Utilisation d'un substrat selon l'une des précédentes, caractérisée en ce que le substrat a une transmission intégrée sur une gamme de 15 longueurs d'onde comprise entre 400 et 1100 nm d'au moins 90%. 10. Utilisation du substrat (6) selon l'une des précédentes, en tant que substrat extérieur transparent de modules solaires (10) comprenant une pluralité de cellules solaires (9) du type Si ou CIS. 11. Module solaire (10) comprenant une pluralité de cellules solaires (9) 20 du type Si, CIS, CdTe, a-Si, GaAs ou GalnP, caractérisé en ce qu'il utilise en tant que substrat extérieur le substrat (6) selon l'une des 1 à 10. 12. Module solaire (10) selon la 11, caractérisé en ce qu'il a une augmentation de son rendement, exprimée en densité de courant intégrée, d'au moins 1, voire de 2% par rapport à un module utilisant un substrat extérieur 25 dépourvu de l'empilement antireflet (A). 13. Module solaire (10) selon l'une des 11 ou 12 caractérisé en ce qu'il comporte deux substrats en verre (6, 8), les cellules solaires (9) étant disposées dans l'entre-verre dans lequel on a coulé un polymère durcissable (7).
G,H
G02,H01
G02B,H01L
G02B 1,H01L 31
G02B 1/11,H01L 31/048
FR2890515
A1
SYSTEME ET PROCEDE DE TRAITEMENT D'IMAGES PAR ANNULATION D'ECHO VIDEO
20,070,309
Arrière-plan de l'invention La présente invention se rapporte au domaine général du traitement d'images, et plus particulièrement aux installations de communications interpersonnelles par échange d'images vidéo telles que les systèmes de visioconférence. De façon connue, les systèmes de visioconférence comportent un dispositif de projection adapté à former des images sur un écran à partir d'un flux vidéo reçu en provenance d'un site distant, et un dispositif d'acquisition (typiquement une caméra) adapté à effectuer des prises de vue d'une zone d'observation pour générer un flux à transmettre au site distant. Dans les systèmes audiovisuels de communications interpersonnelles, les utilisateurs sont à la fois l'objet d'une prise de vue au moyen de la caméra et les observateurs d'un écran sur lequel s'affiche l'image de leur correspondant distant. Dans certains systèmes, la caméra est placée à côté ou au- dessus de l'écran. Un tel angle de prise de vue conduit à une vue de biais ou plongeante qui n'est pas naturelle. En outre, comme les utilisateurs regardent l'écran et non pas la caméra, leurs correspondants ont l'impression qu'ils ne regardent pas leur visage comme ils le feraient dans une conversation normale face à face. Pour remédier à cet inconvénient, il est connu d'utiliser, selon un montage illustré à la figure 1, un miroir MIR partiellement transparent placé obliquement devant l'écran ECR et renvoyant vers la caméra CAM l'image des observateurs placés dans la zone d'observation Z0. La position virtuelle de la caméra CAM peut ainsi être placée au milieu de l'écran ECR ou derrière lui, là où s'affiche le visage d'un correspondant distant. Ce système présente cependant plusieurs inconvénients liés notamment à l'encombrement et au poids du miroir oblique MIR, ce miroir imposant au surplus une distance minimale entre les observateurs et l'écran ECR. Par ailleurs, la zone qui se trouve derrière le miroir par rapport à la caméra (au-dessus du miroir MIR sur la figure 1) étant dans le champ de la caméra à travers le miroir, son image vient se superposer à l'image des utilisateurs, ce qui introduit des artefacts gênants. D'autres artefacts sont dus aux reflets sur le miroir MIR qui se superposent aussi à l'image affichée sur l'écran ECR. Objet et résumé de l'invention Dans ce contexte, l'invention a pour but de permettre de placer librement une caméra derrière l'écran tout en se libérant des inconvénients et des contraintes mentionnés ci-dessus. A cet effet, l'invention vise un système de traitement d'images comportant: un dispositif de projection d'un premier flux lumineux pour former une première image sur un écran, sur lequel un deuxième flux lumineux en provenance d'une zone d'observation, forme une deuxième image; et un dispositif d'acquisition d'une troisième image formée sur cet écran et correspondant à la superposition de cette deuxième image et d'au moins une partie de la première image; Ce système comporte des moyens de contrôle adaptés à : obtenir un premier signal représentatif de la partie précitée de la première image; obtenir un deuxième signal représentatif de la troisième image; et calculer un troisième signal en soustrayant au moins partiellement le premier signal du deuxième signal pour former une image représentative de la zone d'observation. Le principe général de l'invention est donc de soustraire en temps réel le flux vidéo reçu du site distant destiné à être projeté sur l'écran, des prises de vue acquises par le dispositif d'acquisition. En pratique, il s'agit de réaliser une adaptation de niveau entre le signal sortant de la caméra et celui prélevé en entrée du dispositif de projection. Préférentiellement, les moyens de contrôle sont adaptés à multiplier le premier signal par un coefficient de pondération et à soustraire le signal résultant de cette multiplication du deuxième signal pour obtenir le troisième signal. 2890515 3 Préférentiellement, le système de traitement d'images selon l'invention comporte un capteur de luminosité adapté à obtenir le coefficient de pondération en fonction de la luminosité. Cette caractéristique permet avantageusement de réaliser un filtrage adaptatif corrigeant en temps réel les variations de luminosité. Plus particulièrement, si la luminosité de la zone d'observation augmente (respectivement diminue), la caméra doit être moins (respectivement plus) alimentée en lumière, mais le flux vidéo issu du vidéoprojecteur doit être plus (respectivement moins) lumineux afin que l'utilisateur ait une meilleure perception. Le coefficient de pondération est compris entre 0 et 1. Dans un environnement lumineux contrôlé (pièce aveugle), il peut être choisi égal à 0,5. Si la lumière du jour est présente dans la pièce, ce coefficient de pondération pourra être diminué, par exemple égal à 0,4. Au contraire, si la pièce devient plus sombre à cause d'un élément d'éclairage défectueux par exemple, le coefficient de pondération sera augmenté, par exemple égal à 0,7. Dans un mode préféré de réalisation, le dispositif de projection du système de traitement d'images selon l'invention comporte un projecteur relié à un système informatique par une liaison électrique véhiculant des signaux représentatifs de la première image, et un élément de dérivation sans perte des signaux agencé sur la liaison, adapté à dupliquer les signaux pour former le premier signal. Dans un mode préféré de réalisation, le système de traitement d'images selon l'invention comporte des moyens de conversion du premier signal et/ou du deuxième signal dans un format adapté au calcul du troisième signal. Par exemple, dans une réalisation particulière, la caméra est adaptée à générer un deuxième signal au format vidéo, ce deuxième signal étant converti en format RGB avant soustraction du premier signal obtenu en entrée du projecteur, ce premier signal étant lui aussi dans ce mode particulier au format RGB. Préférentiellement, le système de traitement d'images selon 35 l'invention comporte des moyens de transmission du troisième signal vers un dispositif distant, par exemple pour une application de visioconférence. Corrélativement, l'invention concerne un procédé de traitement d'images pouvant être mis en oeuvre dans un système de traitement d'images comportant: - un dispositif de projection d'un premier flux lumineux pour former une première image sur un écran, sur lequel un deuxième flux lumineux en provenance d'une zone d'observation, forme une deuxième image; et - un dispositif d'acquisition d'une troisième image formée sur l'écran et correspondant à la superposition de la deuxième image et d'au moins une partie de la première image; les première image et troisième image étant mémorisées dans un système informatique sous forme de fichiers. Ce procédé comporte: - une étape de lecture de premières données numériques représentatives de la partie de la première image à partir du fichier mémorisant la première image; - une étape de lecture de deuxièmes données numériques représentatives de la troisième image à partir du fichier mémorisant la troisième image; et - une étape de calcul de troisièmes données numériques obtenues en soustrayant au moins partiellement les premières des deuxièmes données numériques pour former une image représentative de la zone d'observation. Selon une implémentation préférée, les différentes étapes du procédé de traitement d'images sont déterminées par des instructions de programmes d'ordinateurs. En conséquence, l'invention vise aussi un programme d'ordinateur sur un support d'informations, ce programme étant susceptible d'être mis en oeuvre dans un ordinateur, ce programme comportant des instructions adaptées à la mise en oeuvre des étapes du procédé de traitement d'images mentionné ci-dessus. Ce programme peut utiliser n'importe quel langage de programmation, et être sous la forme de code source, code objet, ou de code intermédiaire entre code source et code objet, tel que dans une forme partiellement compilée, ou dans n'importe quelle autre forme souhaitable. 2890515 5 L'invention vise aussi un support d'informations lisible par un ordinateur, et comportant des instructions d'un programme d'ordinateur tel que mentionné ci-dessus. Le support d'informations peut être n'importe quelle entité ou dispositif capable de stocker le programme. Par exemple, le support peut comporter un moyen de stockage, tel qu'une ROM, par exemple un CD ROM ou une ROM de circuit microélectronique, ou encore un moyen d'enregistrement magnétique, par exemple une disquette (floppy disc) ou un disque dur. D'autre part, le support d'informations peut être un support transmissible tel qu'un signal électrique ou optique, qui peut être acheminé via un câble électrique ou optique, par radio ou par d'autres moyens. Le programme selon l'invention peut être en particulier téléchargé sur un réseau de type Internet. Alternativement, le support d'informations peut être un circuit intégré dans lequel le programme est incorporé, le circuit étant adapté pour exécuter ou pour être utilisé dans l'exécution du procédé en question. Brève description des dessins D'autres caractéristiques et avantages de la présente invention ressortiront de la description faite ci-dessous, en référence aux dessins annexés qui en illustrent un exemple de réalisation dépourvu de tout caractère limitatif. Sur les figures: - la figure 1 est un schéma illustrant une installation de l'art antérieur; - la figure 2 représente un dispositif de traitement d'images conforme à l'invention dans une première variante de réalisation; - la figure 3 représente un dispositif de traitement d'images 30 dans une deuxième variante de réalisation; et la figure 4 représente sous forme d'organigramme les principales étapes d'un procédé de traitement d'images conforme à l'invention dans un mode préféré de réalisation. 2890515 6 Description détaillée d'un mode de réalisation La figure 2 représente un système de traitement d'images ST1 conforme à l'invention dans une première variante de réalisation. Ce système comporte un écran ECR sur lequel un projecteur PR) projette un premier flux lumineux FL1 pour former sur cet écran une première image I1. Cette image I1 est une image vidéo provenant d'un flux entrant FE reçu par une carte de communication COM d'un système information SI1 en provenance d'un site distant non représenté. De façon connue, ce flux entrant FE est traité par une carte vidéo CV intégrée à ce système informatique SI1, la carte vidéo CV générant un signal S1 à trois composantes R, G, B, ces trois composantes étant fournies en entrée du projecteur PRJ. Le système de traitement d'image ST1 comporte également un dispositif d'acquisition constitué principalement par une caméra CAM et d'une carte d'acquisition CA intégrée au système informatique SI1. Le flux sortant FS de la carte d'acquisition CA est transmis au site distant par la carte de communication COM. La caméra CAM et le projecteur PRJ sont situés du même côté 20 d'un demiplan délimité par l'écran ECR. La caméra CAM effectue des prises de vue d'une zone d'observation ZO située de l'autre côté de l'écran ECR. Autrement dit, la zone d'observation ZO produit, sur l'écran ECR, une deuxième image I2, cette deuxième image I2 se superposant avec une partie I1' de la première image I1 formée par le projecteur PR). L'homme du métier comprendra que la caméra CAM acquiert en réalité une troisième image I3 formée sur l'écran ECR et correspondant à la superposition de la deuxième image I2 et de la partie I1' de la première image I1. Dans le mode de réalisation décrit ici, le signal SV1 en sortie de la caméra CAM correspondant aux images I3 successives est conforme au standard S vidéo. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, le système de traitement d'image ST1 selon l'invention comporte un capteur de 35 luminosité CAP adapté à fournir un coefficient de pondération a compris entre 0 et 1 en fonction de la luminosité, ce coefficient de pondération étant plus proche de 1 lorsque l'environnement s'assombrit. Dans cette première variante de réalisation, le système de traitement d'images ST1 comporte un contrôleur CTR agencé entre le système informatique SI1 d'une part et le projecteur PR) et la caméra CAM d'autre part. Ce contrôleur CTR comporte un élément DRV de dérivation sans perte qui reçoit en entrée le signal S1 à composantes RGB issu de la calté vidéo CV du système informatique SI1, et transmet ce signal S1 au projecteur PR) comme décrit précédemment. Cet élément DRV de dérivation sans perte est adapté également à dupliquer ce signal S1 et à le rediriger vers un multiplicateur MU qui reçoit, sur une autre entrée, le coefficient de pondération a en provenance du capteur de luminosité CAP. Ce multiplicateur MU est ainsi adapté à fournir en sortie un signal S1' à composantes RGB, chacune des composantes étant obtenue en multipliant la composante correspondante du signal S1 par le coefficient de pondération a. Le contrôleur CTR comporte également des moyens de conversion CNV1 adaptés à recevoir en entrée le signal SV1 au format S-vidéo fourni par la caméra CAM et à convertir ce signal S-vidéo en un deuxième signal S2 à composantes RGB. Le contrôleur CTR comporte un soustracteur SS dont une première entrée reçoit le signal S2 en sortie des moyens de conversion CNV1 et une deuxième entrée, le signal en sortie du multiplicateur MU. Ce soustracteur SS est adapté à fournir en sortie un troisième signal S3 en soustrayant le signal reçu sur sa deuxième entrée du signal S2 reçu sur sa première entrée. Ce troisième signal S3 est représentatif d"une image I2' de la zone d'observation SO. Il est fourni en entrée d'un deuxième convertisseur CNV2 qui convertit le signal S3 à composantes RGB en un signal SV2 conforme au standard S-vidéo. Le signal SV2 est fourni en entrée de la carte d'acquisition CA du système informatique SI1 pour être transmis via la carte de 35 communication COM au site distant. La figure 3 représente un système de traitement d'images conforme à l'invention dans une deuxième variante de réalisation. Les éléments de cette figure communs avec les éléments de la figure 2 portent les mêmes références. Le système de traitement d'images ST2 comporte un système informatique SI1 comprenant des éléments reliés par un bus B parmi lesquels la carte vidéo CV, la carte d'acquisition CA et la carte de communication COM déjà décrites. Sur ce bus B se trouve un registre REG adapté à mémoriser la valeur du coefficient de pondération a fourni par le capteur de luminosité CAP. Le système informatique SI2 décrit ici est construit sur la base d'un ordinateur. Il comporte un processeur CPU et une mémoire morte ROM comportant un programme d'ordinateur adapté à mettre en oeuvre les étapes du procédé de traitement d'images conforme à l'invention représenté sous forme d'organigramme à la figure 4. Le système informatique SI2 comporte également une mémoire vive RAM pour mémoriser les variables temporaires nécessaires à l'exécution de ce programme informatique par le processeur CPU. Dans le mode préféré de réalisation décrit ici, le flux FE entrant reçu par la carte de communication COM est tamponné dans une mémoire à accès rapide MEM1 accessible par la carte vidéo CV. De même, le flux sortant FS généré par la carte d'acquisition CA est mémorisé dans une mémoire à accès rapide MEM2. On supposera ici que chaque image I1 du flux entrant FE est mémorisée dans la mémoire à accès rapide MEM1 sous forme d'un fichier informatique F11, et que chaque image en sortie de la carte d'acquisition CA est mémorisée dans la mémoire vive à accès rapide MEM2 sous la forme d'un fichier numérique F13. Nous appellerons DN1 les premières données numériques représentatives de la partie I1' de la première image I1 qui se chevauche sur l'écran ECR avec la deuxième image I2. Nous appellerons DN2 les deuxièmes données numériques représentatives de la troisième image I3 acquise par la caméra CAM. Nous supposerons que lorsque la carte d'acquisition CA enregistre dans la mémoire à accès rapide MEM2 un fichier F13 2890515 9 correspondant à une image I3 acquise par la caméra CAM, cette carte d'acquisition génère un signal, non représenté ici, vers le processeur CPU. Sur réception de ce signal, le processeur effectue une première étape E10 au cours de laquelle il lit les premières données numériques DN1 représentatives de la partie I1' de la première image I1, à partir du fichier F11r projetée sur l'écran ECR au moment de l'acquisition de l'image I3 par la caméra CAM. Cette étape E10 est suivie par une deuxième étape de lecture E20 au cours de laquelle le processeur CPU obtient par lecture du fichier F13 mémorisant l'image I3 les deuxièmes données numériques DN2 précitées. Cette deuxième étape de lecture D20 est suivie par l'étape E30 au cours de laquelle le processeur CPU lit la valeur du coefficient de pondération a à partir du registre REG. Cette étape de lecture est suivie par une étape au cours de laquelle le processeur CPU calcule des troisièmes données numériques obtenues en soustrayant aux deuxièmes données numériques DN2 le produit des premières données numériques DN1 par le coefficient de pondération a. Ces troisièmes données numériques DN3 sont mémorisées sous forme d'un fichier F12 dans la mémoire vive RAM, ce fichier représentant une image I2' représentative de la zone d'observation Z0. Ces différents fichiers informatiques F12 permettent de constituer le flux vidéo sortant FS transmis au site distant. 2890515 10
Ce système de traitement d'images comporte : un dispositif de projection (PRJ, SI1) d'un premier flux lumineux (FL1) pour former une première image (I1) sur un écran (ECR), sur lequel un deuxième flux lumineux (FL2) en provenance d'une zone d'observation (ZO), forme une deuxième image (I2) ; et un dispositif d'acquisition (CAM, SI1) d'une troisième image (13) formée sur l'écran (ECR) et correspondant à la superposition de la deuxième image (I2) et d'au moins une partie (I1') de la première image (I1). Ce système comporte des moyens de contrôle (CTR) adaptés à : obtenir un premier signal (S1) représentatif de la partie (I1') de la première image (I1) ; obtenir un deuxième signal (52) représentatif de la troisième image (I3) ; et calculer un troisième signal (S3) en soustrayant du moins partiellement le premier signal (S1) du deuxième signal (52) pour former une image (I2') représentative de la zone d'observation (ZO).
1. Système de traitement d'images comportant: - un dispositif de projection (PR), SIT) d'un premier flux lumineux (FL1) pour former une première image (Ii) sur un écran (ECR), sur lequel un deuxième flux lumineux (FL2), en provenance d'une zone d'observation (ZO), forme une deuxième image (I2) ; et - un dispositif d'acquisition (CAM, SIT) d'une troisième image (I3) formée sur ledit écran (ECR) et correspondant à la superposition de ladite deuxième image (I2) et d'au moins une partie (I1') de ladite première image (I1) ; ledit système étant caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de contrôle (CTR) adaptés à : - obtenir un premier signal (Si) représentatif de ladite partie (I1') de la première image (Ii) ; - obtenir un deuxième signal (S2) représentatif de ladite troisième image (I3) ; et - calculer un troisième signal (S3) en soustrayant au moins partiellement ledit premier signal (Si) dudit deuxième (S2) signal pour former une image (I2') représentative de ladite zone d'observation (ZO). 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que lesdits moyens de contrôle (CTR) sont adaptés à multiplier ledit premier signal (Si) par un coefficient (a) de pondération et à soustraire le signal résultat de ladite multiplication dudit deuxième signal (S2) pour obtenir ledit troisième signal (S3). 3. Système selon la 2, caractérisé en ce qu'il comporte un capteur (CAP) de luminosité adapté à fournir ledit coefficient de pondération (a) en fonction de ladite luminosité. 4. Système selon l'une quelconque des 1 à 3, caractérisé en ce que ledit dispositif de projection (PR), SIT) comporte un projecteur (PR)) relié à un système informatique (SIT) par une liaison électrique véhiculant des signaux (R, G, B) représentatifs de ladite première image (I1), et un élément (DRV) de dérivation sans perte agencé 2890515 11 sur ladite liaison, adapté à dupliquer lesdits signaux pour former ledit premier signal (Si). 5. Système selon l'une quelconque des 1 à 4 5 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de conversion (CNV1) dudit premier signal (Si) et/ou dudit deuxième signal (S2) dans un format adapté au calcul dudit troisième signal (S3). 6. Système selon l'une quelconque des 1 à 5, 10 caractérisé en ce qu'il comporte des moyens (COM) de transmission dudit troisième signal (S3) vers un dispositif distant. 7. Procédé de traitement d'images pouvant être mis en oeuvre dans un système de traitement d'images comportant: - un dispositif de projection (PR), SI2) d'un premier flux lumineux (FL1) pour former une première image (I1) sur un écran (ECR), sur lequel un deuxième flux lumineux (FL2), en provenance d'une zone d'observation (ZO), forme une deuxième image (I2) ; et - un dispositif d'acquisition (CAM, SI2) d'une troisième image (I3) formée sur ledit écran (ECR) et correspondant à la superposition de ladite deuxième image (I2) et d'au moins une partie (I1') de ladite première image (I1) ; lesdites première image (I1) et troisième image (I3) étant mémorisées dans un système informatique (SI2) sous forme de fichiers (F11, F13), ledit 25 procédé étant caractérisé en ce qu'il comporte: - une étape (E10) de lecture de premières données numériques (DN1) représentatives de ladite partie (I1') de la première image (I1) à partir dudit fichier (F11) mémorisant ladite première image (I1) ; - une étape (E20) de lecture de deuxièmes données numériques (DN2) 30 représentatives de la troisième image (I3) à partir dudit fichier (F13) mémorisant ladite troisième image (I3) ; et - une étape (E40) de calcul de troisièmes données numériques (DN3) obtenues en soustrayant au moins partiellement lesdites premières (DN1) desdites deuxièmes données numériques (DN2) pour former une image (I2') représentative de ladite zone d'observation (ZO). 8. Programme d'ordinateur comportant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de traitement d'images selon la 7 lorsque ledit programme est exécuté par un ordinateur. 9. Support d'enregistrement lisible par un ordinateur sur lequel est enregistré un programme d'ordinateur comprenant des instructions pour l'exécution des étapes du procédé de traitement d'images selon la 7.
H
H04
H04N
H04N 5,H04N 7
H04N 5/265,H04N 7/15
FR2888881
A1
PROCEDE ET DISPOSITIF DE DETECTION DE L'ETAT DU MOTEUR D'UN VEHICULE, VEHICULE ET APPLICATIONS CORRESPONDANTS
20,070,126
Le domaine de l'invention est celui des applications électriques mises en oeuvre, au moins en partie, dans des véhicules. Plus précisément, l'invention concerne la détermination de l'état du moteur d'un véhicule, arrêté ou en marche, pour optimiser, adapter, activer et/ou désactiver une ou plusieurs fonctions particulières du véhicule. Il est en effet nécessaire, pour certaines applications des véhicules actuels, de savoir si le moteur est en marche ou arrêté. A titre d'exemple, cela peut conditionner le fonctionnement de divers équipements tels que l'autoradio, l'alarme, l'éclairage... D'autres applications plus particulières peuvent également exploiter cette information, par exemple pour la surveillance du véhicule, ou la gestion de téléchargement de données depuis et/ou vers le véhicule, et plus généralement toute autre application télématique. A cette fin, il existe dans les véhicules modernes, un signal spécifique, appelé APC, qui indique si la clé de contact est activé ou si le moteur est en marche. Cette information est exploitée par le constructeur pour les différentes applications qu'il a prévu sur le véhicule. Ainsi, le signal APC est utilisé par l'ensemble des équipements dits de première monte (de série ou en option sur le véhicule). En revanche, ce signal n'est pas disponible pour les équipements dits de seconde monte, tels que des accessoires externes non distribués ni prévus par le constructeur. Ces équipements, qui peuvent par exemple être alimentés par l'allume-cigare, ne peuvent donc pas connaître l'état du moteur, et adapter leur fonctionnement en conséquence. En effet, le signal APC n'est pas accessible dans le véhicule, et reste réservé au constructeur. Il n'existe donc pas de moyens permettant de connaître simplement l'état du moteur, si cela n'a pas été prévu dès l'origine. En tout état de cause, cela 2888881 2 suppose de modifier la connectique du véhicule, ce qui n'est pas aisé et risque de poser des problèmes de garantie. On pourrait imaginer d'adapter des techniques issues des applications industrielles, qui prévoient l'émission d'un courant porteur sur le signal d'alimentation, permettant d'indiquer l'état d'un générateur. Cependant, un tel courant de ce type n'est pas prévu dans les véhicules de série, et sa présence reste en tout état de cause fonction d'une décision du constructeur. L'invention a notamment pour objectif de pallier ces inconvénients de l'état de l'art. Plus précisément, un objectif de l'invention est de fournir une technique simple et efficace de détection de l'état du moteur d'un véhicule, pour tout type d'équipements, et en particulier pour des équipements non prévus à l'origine par le constructeur. Un autre objectif de l'invention est de fournir une telle technique, qui puisse être mise en oeuvre sur tout type de véhicule, récent ou plus ancien, sans nécessiter de modification de la connectique du véhicule. L'invention a également pour objectif de fournir une telle technique, qui soit fiable et peu coûteuse, et bien adaptée à des équipements de taille réduite. Ces objectifs, ainsi que d'autres qui apparaîtront plus clairement par la suite, sont atteints selon l'invention à l'aide d'un procédé de détection de l'état, arrêté ou en marche, d'un moteur d'un véhicule, comprenant les étapes suivantes: - analyse de perturbations affectant une tension d'alimentation présente en permanence dans ledit véhicule; -délivrance d'une information représentative dudit état du moteur, en fonction de ladite analyse. Ainsi, l'invention ne nécessite aucun signal dédié pour connaître l'état du moteur, ni aucune adaptation du véhicule. Elle exploite astucieusement un défaut inhérent aux véhicules, les perturbations électriques, pour déterminer l'information recherchée d'état du moteur. 2888881 3 Cette approche s'avère particulièrement simple et efficace, et peut être mise en oeuvre sur tout type de véhicule. De façon avantageuse, ladite étape d'analyse prend en compte le bruit basse fréquence affectant ladite tension d' alimentation. Ainsi, préférentiellement, le procédé de l'invention met en oeuvre une comparaison du bruit sur de ladite tension d'alimentation avec au moins un seuil prédéterminé. Avantageusement, ledit seuil prédéterminé est fixé en fonction d'au moins une caractéristique dudit véhicule. Le procédé comprend avantageusement une étape de calcul d'une moyenne dudit bruit sur une période de temps prédéterminé (par exemple quelques secondes), avant ladite comparaison. Cela permet d'éliminer d'éventuels bruits impulsionnels. Le procédé de l'invention comprend également, préférentiellement, une 15 étape de sélection dudit bruit sur au moins une bande de fréquence prédéterminée, adaptée le cas échéant à chaque véhicule. Selon un mode de réalisation préférentiel de l'invention, ladite tension d'alimentation est prélevée sur un câble alimentant un allume-cigare et/ou un autoradio. L'invention concerne également un dispositif de détection de l'état, arrêté ou en marche, d'un moteur d'un véhicule, mettant en oeuvre le procédé décrit ci-dessus. Un tel dispositif comprend des moyens d'analyse de perturbations affectant une tension d'alimentation présente en permanence dans ledit véhicule, 25 délivrant une information représentative dudit état du moteur. L'invention concerne également les véhicules comprenant des moyens de détection de l'état, arrêté ou en marche, d'un moteur dudit véhicule, comprenant des moyens d'analyse de perturbations affectant une tension d'alimentation présente en permanence dans ledit véhicule, délivrant une information représentative dudit état du moteur. 2888881 4 Un tel véhicule peut notamment appartenir au groupe comprenant: - les véhicules automobiles; - les véhicules utilitaires; -les camions; les autocars. L'invention peut trouver de nombreuses applications, pour de nombreux dispositifs, et notamment pour au moins une des utilisations appartenant au groupe comprenant: - les appels d'urgence depuis ledit véhicule; - les appels d'assistance depuis ledit véhicule; - les alarmes antivols; - la surveillance dudit véhicule; - le téléchargement de données depuis et/ou vers ledit véhicule; - la mise en oeuvre d'une fonction de contrôle, de suivi et/ou de téléchargement interne audit véhicule; - les appareils d'aide à la navigation et avertisseurs de radars automatiques. D'autres caractéristiques et avantages de l'invention apparaîtront plus clairement à la lecture de la description suivante d'un mode de réalisation préférentiel de l'invention, donnée à titre de simple exemple illustratif et non limitatif, et des dessins annexés, parmi lesquels: - la figure 1 illustre le principe général du procédé de l'invention; - la figure 2 est un schéma synoptique d'un dispositif mettant en oeuvre le procédé de la figure 1. L'invention concerne donc une technique nouvelle, simple et efficace de détection de l'état, arrêté ou en marche, ou en d'autres termes éteint ou allumé, ou ON /OFF en anglais, du moteur d'un véhicule. Cette information est destinée à être utilisée notamment par un dispositif dit de seconde monte, installé dans le véhicule, destiné par exemple à des applications de sécurité, de surveillance et/ou d'échange de données avec un site distant. 2888881 5 Pour ceci, l'invention ne met en oeuvre aucun signal spécifique, et ne nécessite aucune adaptation du véhicule. En effet, elle repose simplement sur une analyse de la tension d'alimentation, disponible à plusieurs endroits du véhicule, et notamment au niveau d'un allume-cigare. En effet, les inventeurs ont observé qu'une analyse des perturbations affectant ce signal permet de détecter l'état du moteur: lorsque celui-ci est en marche, les perturbations sont différentes de celles qui affectent le même signal lorsque le moteur est arrêté. Le principe général de l'invention est donc illustré par le synoptique simplifié de la figure 1. On prélève, ou mesure, la tension d'alimentation 11, par exemple au niveau d'un allume-cigare. Cette mesure peut, bien entendu, être effectuée en d'autres emplacements, partout où une tension d'alimentation est disponible. On effectue ensuite une analyse 12 de la tension ainsi prélevée, et plus précisément du bruit qu'induit le moteur lorsque celui-ci est allumé. Selon un mode de réalisation simple, cette analyse repose sur la mise en oeuvre d'un seuillage, appliqué au niveau de bruit présent dans le signal. En effet, le niveau de bruit est supérieur lorsque le moteur est en marche. Le franchissement du seuil est donc interprété comme une indication de l'état en marche du moteur. Ce seuil peut être fixe, ou réglable. En particulier, on peut prévoir un seuil variable en fonction des véhicules, les niveaux de bruit n'étant pas les mêmes selon les véhicules. Des analyses plus particulières et plus précises peuvent être envisagées, selon les besoins, par exemple en étudiant l'enveloppe du bruit, en lissant l'analyse sur une période de temps prédéterminée. Le bruit peut notamment être moyenné sur une durée de 1 à quelques secondes, pour s'affranchir de bruits impulsionnels non désirables. Le bruit est également mesuré sur une (ou plusieurs) bande de fréquence particulière, là où le bruit dû au moteur est le plus élevé. 2888881 6 Le bruit peut donc notamment être filtré pour ne conserver que la bande de fréquence communément impactée par le moteur, et surtout par l'alternateur du véhicule (bande de fréquence généralement centrée sur une fréquence de quelques dizaines de Hertz). Le seuil de comparaison (classiquement quelques millivolts) peut être déterminé expérimentalement, en ajustant le seuil sur un grand nombre de véhicule, en faisant en sorte que le dispositif fonctionne bein sur tous les véhicules testés. Ainsi, l'analyse 12 peut notamment comprendre: - un filtrage de sélection d'une bande de fréquence donnée; - un moyennage; - une comparaison à un seuil. En fonction de l'analyse 12, une décision 13 est prise, par exemple sous la forme d'un signal binaire 14, dont la première valeur 0 indique l'état arrêt et la seconde valeur 1 indique l'état en marche . La figure 2 illustre schématiquement un exemple de mise en oeuvre de ce procédé. Une source d'alimentation, par exemple un allume-cigare 21 du véhicule, est reliée à la batterie de celui-ci. La tension d'alimentation est donc récupérée, via l'allume-cigare 21, pour être dirigée vers un dispositif électronique 22, mettant en oeuvre une ou plusieurs applications particulières 221. Cette application peut par exemple recevoir des données 2211 depuis un site distant, et transmettre d'autres données 2212 vers ce site. Il peut par exemple s'agir de données relatives à la position et l'état du véhicule, de données d'informations diverses, ... La tension d'alimentation 212 alimente, classiquement, cette application. Par ailleurs, selon l'invention, elle est dirigée vers les moyens d'analyse 232, par exemple un dispositif de seuillage, qui délivre, selon le procédé discuté plus haut, une information d'état du moteur 223, qui peut être utilisée d'une part par l'application 222, et d'autre part dirigée vers un autre dispositif, en cas de besoin. Ainsi, selon l'invention, une application 222 peut être mise en oeuvre en tenant compte de l'état du moteur, sans nécessiter aucune adaptation du véhicule, ni utiliser un signal spécifique délivré par celui-ci pour indiquer l'état du moteur. De nombreuses variantes de mise en oeuvre peuvent être envisagées, notamment sur l'origine de la tension de l'alimentation et sur le traitement effectué pour déterminer l'état du moteur. L'invention peut être mise en oeuvre sur tout type de véhicule, qu'il s'agisse de véhicules particuliers ou utilitaires, de camions ou d'autocars. De nombreuses applications de l'invention peuvent ainsi être envisagées, qu'il s'agisse de la sécurité, de la surveillance ou d'applications de téléchargement de données. A titre d'exemple, le dispositif de l'invention peut mettre en oeuvre des applications de suivi d'une flotte de véhicules, par exemple d'autocars, et de chargement de données dans ces véhicules, lorsqu'ils sont à l'arrêt dans leur dépôt. 2888881 8
L'invention concerne la détection de l'état, arrêté ou en marche, d'un moteur d'un véhicule, en mettant en oeuvre les étapes suivantes :- analyse (12) de perturbations affectant une tension d'alimentation présente en permanence dans ledit véhicule ;- délivrance (13) d'une information représentative dudit état du moteur, en fonction de ladite analyse.
1. Procédé de détection de l'état, arrêté ou en marche, d'un moteur d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend les étapes suivantes: - analyse (12) de perturbations affectant une tension d'alimentation 5 présente en permanence dans ledit véhicule; - délivrance (13) d'une information (14) représentative dudit état du moteur, en fonction de ladite analyse. 2. Procédé de détection de l'état d'un moteur selon la 1, caractérisé en ce que ladite étape d'analyse (12) prend en compte un bruit basse 10 fréquence affectant ladite tension d'alimentation. 3. Procédé de détection de l'état d'un moteur selon la 2, caractérisé en ce qu'il met en oeuvre une comparaison (12; 232) dudit bruit sur ladite tension d'alimentation avec au moins un seuil prédéterminé. 4. Procédé de détection de l'état d'un moteur selon la 3, caractérisé en ce que ledit seuil prédéterminé est fixé en fonction d'au moins une caractéristique dudit véhicule. 5. Procédé de détection de l'état d'un moteur selon l'une quelconque des 3 et 4, caractérisé en ce que ladite tension d'alimentation est prélevée sur un câble alimentant un allume-cigare (21) et/ou un autoradio. 6. Procédé de détection de l'état d'un moteur selon l'une quelconque des 3 à 5, caractérisé en ce que ladite étape d'analyse (12) comprend une étape de calcul d'une moyenne dudit bruit sur une période de temps prédéterminé, avant ladite comparaison. 7. Procédé de détection de l'état d'un moteur selon l'une quelconque des 2 à 6, caractérisé en ce que ladite étape d'analyse (12) comprend une étape de sélection dudit bruit sur au moins une bande de fréquence prédéterminée. 8. Dispositif de détection de l'état, arrêté ou en marche, d'un moteur d'un véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens (232) d'analyse de 2888881 9 perturbations affectant une tension d'alimentation présente en permanence dans ledit véhicule, délivrant une information représentative dudit état du moteur. 9. Véhicule comprenant des moyens de détection de l'état, arrêté ou en marche, d'un moteur dudit véhicule, caractérisé en ce qu'il comprend des moyens d'analyse de perturbations affectant une tension d'alimentation présente en permanence dans ledit véhicule, délivrant une information représentative dudit état du moteur. 10. Véhicule selon la 9, caractérisé en ce qu'il appartient au groupe comprenant: - les véhicules automobiles; - les véhicules utilitaires; - les camions; - les autocars. 11. Application du procédé selon l'une quelconque des 1 à 7 et/ou du dispositif de la 8 à au moins une des utilisations appartenant au groupe comprenant: - les appels d'urgence depuis ledit véhicule; - les appels d'assistance depuis ledit véhicule; - les alarmes antivols; la surveillance dudit véhicule; le téléchargement de données depuis et/ou vers ledit véhicule; - la mise en oeuvre d'une fonction de contrôle, de suivi et/ou de téléchargement interne audit véhicule - les appareils d'aide à la navigation et avertisseurs de radars automatiques. 25
F
F02
F02B
F02B 77
F02B 77/08
FR2891724
A1
L'ABATTANT PARLANT
20,070,413
La présente invention m'est apparue lorsque, confronté à la réticence de mon fils face à son passage aux toilettes, j'ai imaginé la voix d'un personnage dont le rôle est de motiver les enfants à tirer la chasse d'eau, se laver les mains et rabattre l'abatant des toilettes. Ce dispositif se présente sous foLme d'un boîtier moulé dans l'abattant. La fonction du boîtier est d'accueillir l'enregistrement du message et sa restitution. Le message sera stocké dans une mémoire électronique, la durée du message est de vingt secondes pour le maximum, et sa conservation dépend de la durée de vie de la pile. Le message pourra être modifié à tout moment de façon simple à l'aide d'un bouton poussoir repéré REC sur l'abattant. L'ouverture de l'abattant déclenchera la lecture du message préalablement enregistré. Le module intégré dans le boîtier comprend : - un circuit électronique, -un haut parleur, -un microphone, - un bouton d'enregistrement, -un contact de déclenchement, -une pile de 6 Volts pour l'alimentation, -le câblage permettant les différents raccordements. L'implantation du boîtier sera moulé au milieu de l'abattant côté recto (fig. 1). Sera visible un microphone accueillant l'enregistrement du message à l'aide d'un bouton d'enregistrement pressé pendant toute la durée du message, ainsi que l'accès à l'alimentation électrique qui s'effectuera à l'ouverture du couvercle par une vis. Côté verso (fig. 2), après ouverture de l'abattant, en haut à gauche, sur une butée sera intégrée le déclencheur du message enregistré. Celui-ci entrera en fonction dès l'ouverture de l'abattant. Le haut parleur diffusant le message sera situé au milieu de l'abattant. Aucune variation de volume de sonorité du message n'a été pour l'instant étudiée. Les dimensions du boîtier sont les suivantes : 6 cm pour la largeur et 1,5 cm pour l'épaisseur. Ce dispositif selon l'invention est particulièrement destiné aux enfants ayant une réticence à aller aux toilettes et ceci, sans contrainte et de façon ludique
Ce dispositif se présente sous forme d'un boîtier moulé dans l'abattant.La fonction du boîtier est d'accueillir l'enregistrement du message et sa restitution.Le message sera stocké dans une mémoire électronique, la durée du message est de vingt secondes pour le maximum, et sa conservation dépend de la durée de vie de la pile.
1. Comment faire pour motiver les enfants à tirer la chasse d'eau et à se laver les mains après être allé aux toilettes ? La meilleure façon est de les inciter à faire cela de façon ludique. 2. J'ai imaginé qu'une voix d'un personnage imaginaire pourrait inciter nos petits chérubins à bien vouloir accomplir des petits gestes simples, sans pour autant avoir l'impression d'en être contraint. 3. Le projet comporte un module d'enregistrement de la voix permettant de sauvegarder un message de vingt secondes. Ce module sera intégré sur l'abattant de toilette. L'accès aux piles se fera par un volet à vis prévu dans le moulage de l'abattant.
A
A47
A47K
A47K 13
A47K 13/00
FR2899282
A1
SYSTEME DE CONTROLE DE FONCTIONNEMENT D'UN GROUPE MOTO- PROPULSEUR DE VEHICULE AUTOMOBILE POUR L'ATTENUATION DE PERTURBATIONS LORS DU PASSAGE DE JEU D'UNE TRANSMISSION DU VEHICULE.
20,071,005
Système de contrôle de fonctionnement d'un groupe moto-propulseur de véhicule automobile pour l'atténuation de perturbations lors du passage de ieu d'une transmission du véhicule. La présente invention concerne un système de contrôle d'un groupe moto-propulseur, commandé en couple, de véhicule automobile, le groupe moto-propulseur étant raccordé à des roues du véhicule pour leur entraînement au travers d'une transmission présentant des jeux mécaniques. L'invention vise particulièrement l'atténuation des à-coups et oscillations de la transmission lors du franchissement desdits jeux mécaniques. Classiquement, une transmission de véhicule automobile comprend un arbre primaire solidaire en rotation de l'axe de sortie du groupe moto-propulseur du véhicule, et un arbre secondaire solidaire en rotation de roues de celui-ci, dites roues motrices. L'arbre primaire et l'arbre secondaire de la transmission s'entraînent 15 l'un l'autre au moyen de jeux d'engrenages sélectionnables au moyen d'une boîte de vitesses. II existe dans ce système des jeux mécaniques provoquant des à-coups et oscillations lors de variations de couples appliquées à l'arbre primaire et à l'arbre secondaire. 20 Un exemple de jeu mécanique de la transmission est illustré à la figure 1 dans laquelle un engrenage E de la transmission comprend une première roue dentée RI, par exemple montée sur l'arbre primaire, et une seconde roue dentée R2 montée sur l'arbre secondaire. Les roues dentées R1, R2 s'engrènent l'une l'autre, mais une dent d'une roue n'occupe pas entièrement l'espace compris 25 entre deux dents de l'autre roue. ll existe donc un jeu mécanique dans l'engrenage illustré. Dans la configuration en traits pleins de la figure 1, la roue R1 entraîne en rotation la roue R2 dans le sens illustré par les flèches F, une dent de la roue R1 de l'arbre primaire étant en butée sur une surface A d'une dent de la roue R2 30 de l'arbre secondaire. Lors d'un changement dans la phase de conduite, comme une décélération ou un freinage par exemple, la vitesse angulaire de la roue R1 diminue, et une dent de la roue R2 de l'arbre secondaire vient en butée sur une surface B d'une dent de la roue R1 de l'arbre primaire. Cette configuration est 35 illustrée en traits mixtes. Toutefois, comme on peut le remarquer, lors d'une phase transitoire entre ces deux configurations, du fait de la présence du jeu mécanique, les deux roues dentées R1 et R2 ne sont plus en prise et lorsque les roues RI et R2 s'engrènent à nouveau des à-coups peuvent apparaître. Le passage de la configuration en traits pleins à la configuration en traits mixtes sera désigné par la suite passage du jeu de transmission . L'occurrence d'un tel passage dépend des couples appliqués à la transmission, c'est-à-dire celui appliqué à l'arbre primaire par le groupe moto-propulseur et celui appliqué à l'arbre secondaire par les roues dites motrices. Un couple provoquant le passage d'un jeu mécanique de la transmission sera désigné par la suite couple de passage d'un jeu de transmission . On connaît des systèmes de contrôle du couple appliqué par le groupe motopropulseur à la transmission visant à atténuer les perturbations (à-coups et oscillations) provoquées par le passage d'un jeu de transmission. Ces systèmes comprennent des moyens d'acquisition du couple résistif appliqué aux roues motrices (couple dû au frottement) et des moyens d'acquisition d'une consigne de couple pour le groupe moto-propulseur souhaité du conducteur. Ces systèmes comprennent également une unité de traitement d'informations qui estime des couples de passage de jeu de transmission et limitent la variation de la consigne de couple délivrée au groupe moto-propulseur lorsqu'un couple de passage est détecté. Une fois le jeu passé, l'unité de traitement d'informations applique un filtre barycentrique pour converger vers la consigne de couple souhaité par le conducteur. Toutefois, l'estimation des couples de passage de jeux de transmission se fonde sur la valeur d'un couple appliqué par le groupe moto-propulseur à la transmission et ramené au référentiel des roues motrices. Une telle estimation est généralement de mauvaise qualité puisqu'on observe un décalage sensible entre la vrai valeur d'un couple de passage d'un jeu et la valeur estimée de celui-ci. Il s'ensuit des discontinuités dans la consigne de couple calculée délivrée au groupe moto-propulseur par l'unité de traitement d'informations telles que des ruptures de pentes, qui génèrent finalement des oscillations dans la transmission. Le but de la présente invention est de résoudre le problème susmentionné en proposant un système de contrôle du fonctionnement d'un groupe moto-propulseur de véhicule automobile qui estime de façon précise les couples de passage des jeux de transmission et calcule des consignes de couple permettant un passage continu et en douceur des jeux de transmission. A cet effet l'invention a pour objet un système de contrôle du fonctionnement d'un groupe moto-propulseur commandé en couple de véhicule automobile, le groupe moto-propulseur étant raccordé à des roues du véhicule pour leur entraînement au travers d'une transmission présentant des jeux mécaniques, le système comportant : - des moyens d'acquisition d'un couple résistif exercé sur lesdites 10 roues ; - des moyens d'acquisition d'une consigne de couple pour le groupe moto-propulseur souhaité par le conducteur du véhicule, - des moyens de détermination, en fonction du couple résistif acquis, et de la consigne de couple acquise, d'une consigne de couple d'agrément pour le 15 groupe moto-propulseur visant à atténuer des perturbations provoquées par le passage desdits jeux mécaniques de la transmission, et - des moyens de délivrance de la consigne de couple d'agrément déterminée au groupe moto-propulseur pour la commande de celui-ci, caractérisé en ce que les moyens de détermination de la consigne de 20 couple d'agrément comprennent : - des premiers moyens de calcul d'un couple résistif ramené au groupe moto-propulseur en fonction du couple résistif acquis, et pour un couple nul transmis par la transmission ; et - des seconds moyens de calcul de ladite consigne d'agrément en 25 fonction du couple résistif ramené au groupe moto-propulseur calculé. Selon des modes de réalisation particuliers de l'invention : - les premiers moyens de calcul du couple résistif ramené au groupe moto-propulseur sont propres à calculer celuici selon la relation : VEH roue 30 où CAP nat est est le couple résistif ramené au groupe moto propulseur, Cext est le couple résistif acquis, r~ est un rapport de démultiplication de la transmission, JGMP roue est une inertie du groupe moto-propulseur JGMP roue CAP nat est - -t1 J C ext _ ramenée aux roues, et JVEx roue est une inertie du véhicule automobile ramenée aux roues ; - les seconds moyens de calcul de la consigne d'agrément sont propres à calculer celle-ci pour qu'elle présente une variation temporelle atténuée 5 lors du passage desdits jeux mécaniques ; - les seconds moyens de calcul de la consigne d'agrément sont propres à calculer celle-ci pour qu'elle présente une variation temporelle sensiblement nulle lors du passage desdits jeux mécaniques ; - les seconds moyens de calcul de la consigne d'agrément sont 10 propres à calculer celle-ci pour qu'elle poursuive la consigne de couple acquise pour le groupe moto-propulseur en provenance du conducteur, une fois lesdits jeux mécaniques passés ; - les seconds moyens de calcul de la consigne d'agrément sont propres à calculer celle-ci selon la relation suivante : Cap cnsagr[n]- Yav[nI+Yap[ni+Capcnsagr[nù1I avec rr 15 Yav nI=Te.a[nl(Cap_cns[nIùCap_ cnsagr[n-1]). Cap_cnsagr[nùl1ùCapnatest[ni et rr Yap[nI=Te •R[n]•(CapcnsLnIùCap_cns_agr[n-1]) où CAp_cns_agr est la consigne d'agrément, Cap_cns est la consigne de couple souhaité par le conducteur, CAP nat est est la consigne de couple ramené au groupe moto-propulseur, Te est une période d'échantillonnage prédéterminée, n est un nième instant d'échantillonnage, et a et 13 sont des 20 paramètres variables ou constants ; et - les seconds moyens de calcul sont propres à sélectionner dynamiquement les paramètres a et f3 en fonction de la différence entre la consigne de couple d'agrément calculée CAP_cns_agr et le couple ramené au groupe moto-propulseur CAP nat est 25 L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple, et fait en relation avec les dessins annexés, dans lesquels : - la figure 1 est une vue schématique d'un engrenage de transmission illustrant un jeu de transmission, déjà décrite ci-dessus ; - la figure 2 est une vue schématique d'une chaîne de traction d'un véhicule automobile associée à un système selon l'invention ; et - la figure 3 est un graphique de courbe illustrant des consignes de couple obtenues selon un système de l'état de la technique et le système selon l'invention. Sur la figure 2, une chaîne de traction d'un véhicule automobile est illustrée sous la référence générale 10. Cette chaîne de traction 10 comprend un groupe moto-propulseur 12 (GMP) à moteur thermique, commandé en couple et propre à entraîner en rotation, ou à freiner, des roues 14, 16 du véhicule au travers d'une transmission 18. La transmission 18, délimitée par une ligne fermée en traits mixtes, comporte un arbre primaire et un arbre secondaire (non représentés), un organe de débrayage 20, une boîte de vitesses 22, un pont différentiel 24 et des cardans 26, 28 reliant respectivement le pont 24 aux roues 14, 16. Bien entendu dans le cas d'un GMP de moteur hybride comportant un moteur thermique et un moteur électrique, l'organe de débrayage est compris dans le GMP entre les moteurs thermique et électrique, comme cela est connu en soi. La transmission 18 est classique et ne sera donc pas décrite plus en détail par la suite. La transmission 18 présente un certain nombre de jeux mécaniques provoquant des perturbations, comme des à-coups et des oscillations, pour des valeurs de couples appliquées à celle-ci par les roues 14, 16 et le groupe moto-propulseur 12, comme cela a été précédemment décrit. La chaîne de traction 10 est associée à un système 30 de contrôle du fonctionnement du GMP 12 propre à déterminer, et à délivrer à celui-ci, une consigne de couple, dite d'agrément préventif , qui a pour effet, lorsqu'elle est appliquée par le GMP 12, d'atténuer sensiblement les perturbations provoquées par le passage de jeux de transmission. Le système 30 comprend un capteur de couple 32 mesurant le couple en sortie du GMP 12, un capteur de position 34 mesurant la position Op de la pédale d'accélérateur du véhicule, et un capteur de vitesse 36 mesurant la vitesse v du véhicule. Le système 30 comprend également une unité d'agrément préventif 38, délimitée par une ligne fermée en traits mixtes, connectée aux capteurs 32, 34 et 36. Cette unité 38 comporte un module 40 connecté au capteur de position 34 et déterminant une consigne de couple Cap_cns pour le GMP 12 en fonction de la position 9p mesurée de la pédale d'accélération. Cette consigne Cap_cns correspond au couple que souhaite voir appliquer le conducteur à l'arbre primaire de la transmission 18 et est par exemple déterminée par évaluation d'une 10 cartographie mémorisée dans le module 40. L'unité 38 d'agrément préventif comprend également un module 42 d'estimation du couple résistif Cext exercé sur les roues 14, 18 en raison des différents frottements qu'elles subissent. Le module 42 est connecté au capteur de couple 32 et au capteur de 15 vitesse 36 et estime le couple résistif Cext de la manière suivante : Tout d'abord, le module 42 calcule le couple théorique CGMP roue th réalisé par le GMP au niveau des roues 14, 16 en fonction du couple mesuré, par le capteur 32 et d'un modèle prédéterminé de la transmission 18. Ensuite, le module 42 calcule le couple résistif théorique Cext th exercé sur les roues 14, 16 20 en fonction de la vitesse V mesurée du véhicule et d'un modèle prédéterminé du fonctionnement des roues 14, 16. A partir du couple résistif théorique Cext th et du couple théorique CGMP roue th, le module 42 détermine alors une vitesse théorique Vth du véhicule, puis détermine un couple résistif additionnel Cext ad exercé sur les roues en fonction de la différence entre la vitesse théorique Vth 25 calculée et la vitesse réelle v mesurée du véhicule. Le couple résistif Cext exercé sur les roues 14, 16 est alors calculé par le module 42 comme étant la somme du couple résistif théorique Cep th et du couple résistif additionnel Cext ad. Le calcul du couple résistif additionnel Cext ad permet ainsi de prendre en compte des incertitudes sur le modèle de fonctionnement des roues 14, 16, comme des incertitudes sur la pente de la route et la vitesse et la direction du vent par exemple. L'unité d'agrément préventif 38 comprend également un module 44 de calcul raccordé au module 42 de calcul du couple résistif Cext . Le module 44 est propre à calculer une valeur CAP nat est de couple résistif ramené au GMP 12 correspondant à un couple de passage d'un jeu de transmission. Plus particulièrement, un couple CGMP AP appliqué aux roues 14, 16 par le GMP 12 et ramené à l'arbre primaire de la transmission 18 peut être modélisé selon la relation : (JVEH roue +JGMP roue J GMP _ roue •Ctrans ù Cext J VEH _ roue J VEH _ roue Oë Ctrans est le couple transmis par la transmission au niveau de l'arbre secondaire de celle-ci, JVEH roue est l'inertie du véhicule ramenée aux roues 14, 16, JGMP roue est l'inertie du GMP 12 ramenée aux roues 14, 16, et rl est un facteur de démultiplication de la transmission dépendant du rapport 15 engagé de la boîte de vitesses et d'un facteur de démultiplication du pont différentiel 24 de la transmission 18. Lors du passage d'un jeu de transmission, le couple Crans est momentanément nul. En effet, en se référant par exemple de nouveau à l'exemple du jeu de la figure 1, lorsque les roues dentées R1 et R2 sont entre les 20 configurations en traits pleins et traits mixtes, l'arbre primaire et l'arbre secondaire de la transmission sont désolidarisés de sorte que le couple transmis Ctrans est nul. Le module 44 détermine le couple résistif CAP nat est ramené au GMP 12 correspondant à un couple de passage d'un jeu mécanique selon la 25 relation : JGMP roue CAP _ nat _ est = -11 • C ext VEH roue avec JGMP roue et JVEH roue ayant des valeurs prédéterminées. Le couple de passage d'un jeu de transmission est donc estimé avec précision CGMP_AP = ~1 puisqu'il correspond à un couple nul Ctrans transmis par la transmission qui caractérise le passage des jeux de transmission. Enfin, l'unité d'agrément préventif 38 comprend un module 46 de calcul d'une consigne de couple CAp_cns_agr d'agrément préventif. Ce module 5 46 est connecté aux modules 40 et 44, calcule, et délivre au GMP 12 pour sa commande, la consigne CAp_cns_agr selon la relation numérique suivante : Cap_cns_agr~n]= Yav[n]+Yap[n]+Cap_cns_agr[n-1] avec Yav[n]= Te.a[n}(Cap_cns[n]ùCap_cns_agr[nù11),ICaperis_ agr[nù1] Cap_natest[nI et Yap[n]= Te • f3[ ]• (Capcas[n]ùCapcnsagr[nù1]) où Te est une période d'échantillonnage prédéterminée, nest le nième 10 instant d'échantillonnage, et a et p sont des paramètres variables. Des valeurs respectives des paramètres a et f3 à l'instant n sont sélectionnées par le module 46 en fonction de la valeur à l'instant n de la différence Cap_cns [n]ùCap_nat_est [n]. Les paramètres a et p sont par exemple tabulés dans le module 46 en fonction des valeurs de cette différence 15 En variante, les paramètres a et p sont constants. La composante Yav a pour effet d'atténuer les variations temporelles de la consigne de couple délivrée au GMP 12 juste avant de franchir un jeu de transmission. De manière avantageuse, la dérivée temporelle de la consigne de couple CAp_cns_agr délivrée au GMP est inférieure en valeur absolue à la 20 dérivée temporelle de la consigne de couple CAp cns délivrée par le module 40, et de préférence cette dérivée temporelle CAp_cns_agr est sensiblement nulle lors du passage de ces jeux. La composante Yap a pour effet de poursuivre, et rapidement converger vers, la consigne CAP cns de couple souhaitée par le conducteur du 25 véhicule une fois le jeu de transmission passé. La figure 3 est un graphique illustrant la consigne d'agrément préventif obtenue par le système selon l'invention (courbe A), celle obtenue par un système de l'état de la technique (courbe B), la consigne de couple souhaitée par le conducteur (courbe C) et une valeur réelle d'un couple de passage d'un jeu de transmission (courbe D). Comme on peut le remarquer, la consigne de couple d'agrément calculée par le système selon l'invention prend ses effets au niveau du couple de passage du jeu, contrairement à celle de l'état de la technique, tout en étant régulière, c'est-à-dire sans présenter les discontinuités de celle de l'état de la technique
L'invention concerne un système (30) de contrôle du fonctionnement d'un groupe moto-propulseur GMP (12) commandé en couple de véhicule automobile, et raccordé à des roues du véhicule (14, 16) pour leur entraînement au travers d'une transmission (18) présentant des jeux mécaniques, le système comportant des moyens (32, 34, 36, 40, 42) d'acquisition d'un couple résistif exercé sur lesdites roues et d'une consigne de couple pour le GMP, des moyens (38) de détermination, en fonction du couple résistif et de la consigne de couple, d'une consigne de couple d'agrément pour le GMP, et des moyens (38) de délivrance de celle-ci au GMP.Les moyens (38) de détermination comprennent des premiers moyens (44) de calcul d'une valeur du couple résistif ramené au GMP en fonction du couple résistif acquis, et pour un couple nul transmis par la transmission, et des seconds moyens (46) de calcul de ladite consigne d'agrément en fonction de la valeur calculée du couple résistif ramené au GMP.
1. Système (30) de contrôle du fonctionnement d'un groupe moto-propulseur (12) commandé en couple de véhicule automobile, le groupe moto-propulseur (12) étant raccordé à des roues du véhicule (14, 16) pour leur entraînement au travers d'une transmission (18) présentant des jeux mécaniques, le système comportant : - des moyens (32, 36, 42) d'acquisition d'un couple résistif exercé sur lesdites roues (14, 16); -des moyens (34, 40) d'acquisition d'une consigne de couple pour le groupe moto-propulseur (12) souhaité par le conducteur du véhicule, - des moyens (38) de détermination, en fonction du couple résistif acquis, et de la consigne de couple acquise, d'une consigne de couple d'agrément pour le groupe moto-propulseur (12) visant à atténuer des perturbations provoquées par le passage desdits jeux mécaniques de la transmission (18) , et - des moyens (38) de délivrance de la consigne de couple d'agrément déterminée au groupe moto-propulseur (12) pour la commande de celui-ci, caractérisé en ce que les moyens (38) de détermination de la consigne de couple d'agrément comprennent : - des premiers moyens (44) de calcul d'un couple résistif ramené au groupe moto-propulseur (12) en fonction du couple résistif acquis, et pour un couple nul transmis par la transmission (18) ; et - des seconds moyens (46) de calcul de ladite consigne d'agrément en fonction de couple résistif ramené au groupe moto-propulseur calculé. 2. Système selon la 1, caractérisé en ce que les premiers moyens (44) de calcul du couple résistif ramené au groupe moto-propulseur (12) sont propres à calculer celui-ci selon la relation : JGMP roue CAP _ nat _ est - -Tl C ext J VEH roue où CAP nat est est le couple résistif ramené au groupe moto- propulseur (12), Cext est le couple résistif acquis, Il est un rapport de démultiplication de la transmission (18), 3GMp roue est une inertie du groupemoto-propulseur (12) ramenée aux roues (14, 16), et JVEx roue est une inertie du véhicule automobile ramenée aux roues (14, 16). 3. Système selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que les seconds moyens (46) de calcul de la consigne d'agrément sont propres à calculer celle-ci pour qu'elle présente une variation temporelle atténuée lors du passage desdits jeux mécaniques. 4. Système selon la 3, caractérisé en ce que les seconds moyens (46) de calcul de la consigne d'agrément sont propres à calculer celle-ci pour qu'elle présente une variation temporelle sensiblement nulle lors du passage desdits jeux mécaniques. 5. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens (46) de calcul de la consigne d'agrément sont propres à calculer celle-ci pour qu'elle poursuive la consigne de couple acquise pour le groupe moto-propulseur (12) en provenance du conducteur, une fois lesdits jeux mécaniques passés. 6. Système selon l'une quelconque des précédentes, caractérisé en ce que les seconds moyens (46) de calcul de la consigne d'agrément sont propres à calculer celle-ci selon la relation suivante : Cap_cns_agr[n~= Yav[ni+Yap[ni+Cap_cns_agrin -1I avec Yav[ni= Te.a[nI(Caperis [niùCap cris _agr[nùil),ICapcas_agr[n W--ùCap_nat_est[ni et 1 Yap[n]= Te . . (Cap _cns[niùCap_cns_agr[n -1l) où CAp_cns_agr est la consigne d'agrément, Cap_cns est la consigne de couple souhaité par le conducteur, CAp nat est est la consigne de couple ramené au groupe moto-propulseur, Te est une période d'échantillonnage prédéterminée, n est un nième instant d'échantillonnage, et a et j3 sont des paramètres variables ou constants. 7. Système selon la 6, caractérisé en ce que les seconds moyens (46) de calcul sont propres à sélectionner dynamiquement les paramètres a et p en fonction de la différence entre la consigne de coupled'agrément calculée CAP _ cns _ agr et le couple ramené au groupe moto- propulseur CAP nat est .
F
F02
F02D
F02D 41
F02D 41/30,F02D 41/04
FR2902377
A1
SIEGE VEHICULE AUTOMOBILE A BOURRELET ESCAMOTABLE
20,071,221
Sièqe de véhicule automobile à bourrelet escamotable L'invention se rapporte à un siège de véhicule automobile à bourrelet escamotable. L'invention concerne plus particulièrement un siège muni d'un bourrelet d'assise latéral localisé sur les coussins d'assise des sièges avant ou arrière d'un véhicule automobile. Les sièges de véhicule automobile sont généralement pourvus d'un élément formant assise et d'un élément formant dossier composés chacun d'une structure rigide couverte par une io matelassure. Il arrive qu'ils soient également pourvus de bourrelets latéraux, situés de part et d'autre de l'assise et/ou du dossier du siège et saillants par rapport à ces derniers. De tels bourrelets ont pour fonction de maintenir latéralement les jambes du passager et d'assurer le confort de ce dernier. 15 Ces bourrelets, relativement rigides et saillants, s'avèrent néanmoins gênants de par leur encombrement lorsque l'on souhaite escamoter le dossier du siège sur l'assise. En effet, ils empêchent le rabattement complet du dossier du siège sur l'assise. Il en résulte d'une part un non-respect du plan de 20 forme du siège et d'autre part, un volume d'espace libéré qui n'est pas optimal du fait du dossier qui reste partiellement relevé. Le but de la présente invention est de pallier tout ou partie les inconvénients cités précédemment en proposant une solution 25 qui permet de diminuer l'angle que l'assise forme avec le dossier lorsque ce dernier est rabattu sur l'assise en faisant pivoter les bourrelets latéraux. Un autre objectif de l'invention est de permettre la remontée automatique du bourrelet dans sa position nominale lorsque le dossier est relevé. 30 A cet effet, l'invention se rapporte à un siège, notamment pour véhicule automobile, comportant un dossier, une assise, au moins un bourrelet latéral comprenant une matelassure et une coque, et un mécanisme d'escamotage du bourrelet caractérisé en ce que le dossier est relié au mécanisme par un actionneur de façon à ce que le rabattement du dossier sur l'assise provoque l'escamotage du bourrelet. L'un des avantages procuré par la présente invention est qu'une fois que le dossier est rabattu sur l'assise et sur le bourrelet escamoté, il se retrouve en position sensiblement horizontale, assurant ainsi un volume maximal dans le coffre du véhicule par exemple. En outre, cette configuration permet d'avoir un ensemble compact plus satisfaisant du point de vue io de la forme que lorsque le dossier reste partiellement relevé. Conformément à une caractéristique avantageuse de l'invention, le mécanisme d'escamotage comprend un actionneur et un socle formant le support des différents éléments du mécanisme et pourvu d'un orifice oblong dont la 15 forme décrit une trajectoire B. De façon avantageuse, le mécanisme d'escamotage comprend en outre un coulisseau et une jambe de force qui est agencée pour suivre la trajectoire B lorsque l'actionneur lui applique une force, la jambe de force, par son déplacement, étant apte 20 à déplacer le bourrelet d'assise. Selon une autre caractéristique de l'invention, la jambe de force est en appui sur le socle de sorte que lorsque des efforts sont appliqués sur le bourrelet aucun ne transite par le mécanisme d'escamotage. 25 Le mécanisme d'escamotage comprend avantageusement des moyens de rappel pour permettre au bourrelet de revenir en position nominale lors du relèvement du dossier. Les moyens de rappel sont de préférence deux ressorts de même raideur de façon à assurer le déplacement correct de la 30 jambe de force. L'actionneur est de façon avantageuse un câble ou une sangle. De façon avantageuse, le bourrelet est un bourrelet d'assise. D'autres particularités et avantages ressortiront clairement de la description qui en est faite ci-après, à titre indicatif et nullement limitatif, en référence aux dessins annexés. La figure 1 est une vue de face du siège et du bourrelet en position non escamotée. La figure 2 est une vue de dessus du siège et du bourrelet en position non escamotée. La figure 3 est une section en vue de face de la partie arrière du bourrelet. io La figure 4 est une section en vue de face de la partie avant du bourrelet. La figure 5 est une coupe selon un axe XX' de la figure 3. La figure 6 est une coupe selon un axe XX' de la figure 4. Le siège de véhicule automobile selon l'invention est composé 15 d'un élément formant assise recouvert d'une matelassure d'assise 8 et d'un élément formant dossier 9 conformément aux figures 1 et 2. Ce siège est pourvu de bourrelets d'assise latéraux composés chacun d'une coque de bourrelet latéral 3 et d'une matelassure de bourrelet d'assise 7. La coque de 20 bourrelet latéral 3 supporte la matelassure de bourrelet d'assise 7 et assure également la finition garnissage. L'escamotage du bourrelet est assuré par un mécanisme 11 logé dans un évidement compris entre le plancher du véhicule, la coque de bourrelet latéral 3 et la matelassure d'assise 8 du 25 siège. Le mécanisme d'escamotage 11 comprend un actionneur 6, un socle 1, un coulisseau 2 et une jambe de force 4 selon les figures 3 et 4. Conformément à ces figures, le socle 1 est pourvu d'un orifice 30 oblong décrivant une trajectoire B. L'actionneur 6 relie le dossier 9 du siège au coulisseau 2 en un point d'accroche G conformément aux figures 5 et 6. Cet actionneur 6 est activé par le mouvement mécanique de rabattement du dossier 9 sur l'assise 8. Le socle 1 et la coque de bourrelet latéral 3 sont montés pivotants autour d'un axe AA'. Le coulisseau 2 et la jambe de force 4 sont également montés pivotants autour d'un axe DD' (figure 3). Le coulisseau 2 et le socle 1 coopèrent par une liaison glissière. io La jambe de force 4 est constituée d'un appui dans sa partie avant et d'un autre dans sa partie arrière. La partie avant de la jambe de force 4 prend appui sur le socle 1 en J et en H et peut pivoter et translater dans l'orifice oblong décrivant la trajectoire B. La partie arrière de la jambe de force 4 s'appuie 15 sur la coque de bourrelet 3 et peut pivoter autour d'un axe CC'. Des moyens de rappel sont également prévus pour permettre au bourrelet de revenir en position nominale lors du relèvement du dossier 9 du siège. A cet effet, des ressorts 20 peuvent être ajoutés sur l'axe CC' pour faire pivoter la jambe de force 4 sur la coque de bourrelet latéral 3. Ces ressorts exercent alors un effort de rappel entre la coque de bourrelet latéral 3 et la jambe de force 4 aux points C et C' permettant ainsi au sous-ensemble constitué par la coque de bourrelet 25 latéral 3 et la matelassure de bourrelet d'assise 7 de revenir automatiquement dans sa position nominale lorsque le dossier est relevé. Le retour à la position nominale est assuré par ces ressorts car ils empêchent la jambe de force 4 quelque soit les sollicitations appliquées sur le mécanisme 11 de remonter 30 dans l'orifice oblong décrivant la trajectoire B. Ces ressorts peuvent être également placés entre la coque du bourrelet 3 et le socle 1 sur l'axe AA'. Dans le présent exemple de réalisation, le socle épouse la forme du plancher du véhicule mais seuls les points pivots 35 sont déterminants. La forme du socle 1 est adaptée en fonction de l'interface sachant que le socle 1 n'est pas tenu de reposer sur un autre élément. Il suffit qu'il soit bien dimensionné. Une description détaillée du fonctionnement du mécanisme 11 devrait permettre de mieux comprendre l'objet de l'invention. L'escamotage du bourrelet comprend deux phases : la phase d'escamotage du bourrelet proprement dite et la phase de retour du bourrelet à sa position nominale comme le montrent les figures 1 et 2. Lors de la phase d'escamotage, le rabattement du dossier 9, io qui est réalisé par un pivotement autour de l'axe formant intersection entre le dossier 9 et l'assise, provoque le déplacement de l'actionneur 6 qui exerce alors une traction sur le coulisseau 2 au point d'accroche G. Cette action entraîne un déplacement par translation du coulisseau 2 par 15 rapport au socle 1. Le coulisseau 2, par sa translation, commande le déplacement de la jambe de force 4 qui pivote autour d'un axe DD' et qui translate dans un orifice oblong décrivant un chemin B. L'axe DD' se trouve dans l'orifice oblong du socle 1. 20 Lors de son déplacement, la jambe de force 4 suit une trajectoire B bien précise dans l'orifice oblong du socle 1, à savoir montante au début, et rectiligne par la suite jusqu'au fond de cette lumière du socle 1. Par ailleurs, la jambe de force 4 est en appui en H et H' sur 25 une surface J du socle 1 comme illustré à la figure 4, ce qui permet que lorsque des efforts sont appliqués sur le bourrelet (appui de la cuisse lors du roulage, lors de la montée ou lors de la descente du véhicule), aucun effort ne transite par le mécanisme 11. 30 La coque de bourrelet latéral 3 et le socle 1 sont montés pivotants autour de l'axe AA'. Lorsque la jambe de force 4 est mise en mouvement, le sous-ensemble constitué par la coque de bourrelet latéral 3 et la matelassure 7 se déplace. Dans un premier temps, ce sous-ensemble monte puis il descend lors du déplacement de la jambe de force 4 dans la partie linéaire de la trajectoire B jusqu'à la mise en butée de l'axe DD' en fond de lumière. Le sous-ensemble est alors dans sa position basse et le bourrelet est escamoté. Cette position correspond à la position du dossier du siège en position rabattue sur le bourrelet escamoté. Le dossier se trouve alors à l'horizontale et permet ainsi une utilisation io optimale du volume libéré dans le coffre du véhicule par exemple. Par ailleurs, la forme définie par l'ensemble constitué par le bourrelet escamoté et le dossier rabattu est compacte. La phase de retour du bourrelet à sa position nominale n'est 15 possible que si l'utilisateur commande le relèvement du dossier 9. Lorsque ce dossier 9 se relève, l'effort exercé sur le coulisseau 2 diminue. Des moyens de rappel sont placés sur l'axe pivot CC'. Ils exercent une force de rappel entre la coque de bourrelet latéral 3 et la jambe de force 4. 20 Cette force de rappel permet de ramener le sous-ensemble constitué par la coque de bourrelet latéral 3 et la matelassure de bourrelet d'assise 7 en position nominale. La présence de ces moyens de rappel empêche la jambe de force (4) de remonter dans l'orifice du socle 1 suivant la trajectoire B. 25 Bien entendu, la présente invention ne se limite pas à l'exemple illustré mais est susceptible de diverses variantes et modifications qui apparaîtront à l'homme de l'art. L'actionneur 6 peut être par exemple une sangle ou un câble. Il peut être également électrique. 30 Le socle 1 est préférentiellement fixé par vissage sur le plancher sous l'assise du siège et sous le bourrelet. Le socle 1 peut également être juste en appui sur le plancher si le mécanisme 11 fait partie intégrante du coussin d'assise par exemple. Les moyens de rappel sont avantageusement des ressorts. De façon préférée, les moyens de rappel sont deux ressorts identiques de même raideur afin d'assurer le déplacement correct de chaque jambe de force. La présente invention peut être intégrée au siège avant d'un véhicule ou aux sièges latéraux arrière dans le cas où il y a 3 sièges indépendants à l'arrière. io
L'invention se rapporte à un siège de véhicule automobile muni d'un bourrelet d'assise latéral. Un siège automobile est généralement pourvu d'un dossier (9), d'une assise (8) et d'un ou plusieurs bourrelets. Selon l'invention, le dossier est relié à un mécanisme d'escamotage (11) du bourrelet par un actionneur (6) de façon à ce que le rabattement du dossier (9) sur l'assise (8) provoque l'escamotage du bourrelet.
1. Siège, notamment pour véhicule automobile, comportant un dossier (9), une assise (8), au moins un bourrelet latéral comprenant une matelassure (7) et une coque (3), et un mécanisme d'escamotage du bourrelet (11) caractérisé en ce que le dossier (9) est relié au mécanisme (11) par un actionneur (6) de façon à ce que le rabattement du dossier (9) sur l'assise (8) provoque l'escamotage du bourrelet. 2. Siège selon la 1 caractérisé en ce que le io mécanisme d'escamotage (11) comprend un actionneur (6) et un socle (1) formant le support des différents éléments du mécanisme et pourvu d'un orifice oblong dont la forme décrit une trajectoire (B). 3. Siège selon la 2 caractérisé en ce que le 15 mécanisme d'escamotage comprend en outre un coulisseau (2) et une jambe de force (4) qui est agencée pour suivre la trajectoire B lorsque l'actionneur (6) lui applique une force, la jambe de force (4), par son déplacement, étant apte à déplacer le bourrelet d'assise. 20 4. Siège selon la 3 caractérisé en ce que la jambe de force (4) est en appui sur le socle (1) de sorte que lorsque des efforts sont appliqués sur le bourrelet aucun ne transite par le mécanisme d'escamotage (11). 5. Siège selon l'une des précédentes 25 caractérisé en ce que le mécanisme d'escamotage (11) comprend des moyens de rappel pour permettre au bourrelet de revenir en position nominale lors du relèvement du dossier (9). 6. Siège selon la 5 caractérisé en ce que les moyens de rappel comportent deux ressorts de même raideur de façon à assurer le déplacement correct de la jambe de force (4). 7. Siège selon l'une des 2 à 6 caractérisé en ce que l'actionneur (6) est un câble. 8. Siège selon l'une des 2 à 6 caractérisé en ce que l'actionneur (6) est une sangle. 9. Siège selon l'une des 2 à 6 caractérisé en io ce que l'actionneur (6) est un actionneur électrique. 10. Siège selon l'une des précédentes caractérisé en ce que le bourrelet est un bourrelet d'assise. 11 . Véhicule automobile équipé d'au moins un siège selon l'une des précédentes, de préférence monté en 15 tant que siège arrière.
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/62
FR2894426
A1
SYSTEME D'ECLAIRAGE D'UN VEHICULE, HACHEUR ET PROCEDE D'ALIMENTATION POUR CE SYSTEME
20,070,608
La présente invention concerne un système d'éclairage d'un véhicule, un hacheur et un procédé d'alimentation pour ce système. Par hacheur, on désigne ici un équipement électrique propre à interrompre et à rétablir périodiquement une tension d'alimentation pendant des intervalles de temps respectivement toff et ton. Plus précisément, pendant l'intervalle toff, la tension d'alimentation est interrompue. Pendant l'intervalle ton, la tension est rétablie. La période T de la tension d'alimentation délivrée par le hacheur est alors égale à ton+toff. On définit également le rapport cyclique du hacheur comme étant égal à ton/(ton+toff). systèmes existants d'éclairage d'un véhicule automobile comprennent : - plusieurs sources lumineuses raccordées en parallèle à une même source d'alimentation, - un hacheur propre à hacher la tension d'alimentation de chaque sources lumineuses, la tension d'alimentation hachée ayant une période T, et - une unité de diagnostic apte à signaler une défaillance d'une source lumineuse si le courant d'alimentation de cette source est interrompu pendant un intervalle de temps supérieur à Al) secondes, dp étant une durée prédéterminée. L'utilisation d'un hacheur permet de réduire la consommation de chaque source lumineuse puisque l'alimentation de cette source lumineuse est interrompue pendant l'intervalle toff. De plus, l'intervalle toff est choisi suffisamment court pour que l'interruption de l'alimentation de la source lumineuse ne soit pas directement visible par l'oeil d'un être humain. Ceci est dû au phénomène de rémanence visuelle des signaux lumineux dans l'ceil humain. Par contre, dans les systèmes existants équipés de l'unité de diagnostic, l'interruption de l'alimentation pendant l'intervalle toff est signalée comme une défaillance de la source lumineuse. Ainsi, le hachage de la tension d'alimentation de la source lumineuse se traduit par des signalisations intempestives de défaillance. L'invention vise à remédier à cet inconvénient en proposant un système d'éclairage dans lequel la tension d'alimentation de chaque source lumineuse est hachée sans pour autant déclencher de signalisation intempestive de défaillance. L'invention a donc pour objet un système d'éclairage dans lequel le hacheur comporte pour chaque source lumineuse un interrupteur propre à hacher la tension d'alimentation de cette source lumineuse, le hacheur étant apte à fermer et à ouvrir chaque interrupteur au moins une fois sur la période T tout en ne maintenant jamais l'ensemble des interrupteurs simultanément ouverts pendant une durée supérieure ou égale à dp secondes. Dans le système ci-dessus, l'unité de diagnostic ne signale pas de façon intempestive une défaillance d'une source lumineuse puisque le courant d'alimentation délivré par la source d'alimentation n'est jamais interrompu pendant une durée supérieure ou égale à Ar,. De plus, la consommation d'énergie reste faible car la tension d'alimentation de chaque source lumineuse est hachée. Enfin, le système ci-dessus permet de réutiliser des unités de diagnostic uniquement prévues pour fonctionner avec des sources lumineuses alimentés en continu. L'invention a également pour objet un hacheur apte à être mis en oeuvre dans le système ci-dessus. Les modes de réalisation de ce hacheur peuvent comporter une ou plusieurs des caractéristiques suivantes : - le hacheur est apte à déphaser la fermeture de chaque interrupteur par rapport à la fermeture des autres interrupteurs pour qu'à un instant donné quelconque choisi pendant la période T il n'y ait jamais plus d'un seul interrupteur fermé ; - une horloge propre à générer un premier signal de commande à partir duquel sont commandées les fermetures et les ouvertures d'un premier interrupteur, et un inverseur propre à générer un second signal de commande inversé en opposition de phase par rapport au premier signal de commande, à partir duquel sont commandées les fermetures et les ouvertures d'un second interrupteur. Ces modes de réalisation du dispositif présentent en outre l'avantage suivant : - s'assurer qu'il n'y ait jamais plus d'un seul interrupteur fermé à la fois permet de limiter la puissance consommée pendant chaque période T. L'invention a également pour objet un procédé d'alimentation des sources lumineuses d'un véhicule automobile à l'aide du hacheur ci-dessus, ce procédé comportant une étape de fermeture et d'ouverture de chaque interrupteur au moins une fois sur la période T tout en ne maintenant jamais l'ensemble des interrupteurs simultanément ouverts pendant une durée supérieure ou égale à 4. L'invention sera mieux comprise à la lecture de la description qui va suivre, donnée uniquement à titre d'exemple non limitatif et faite en se référant aux dessins sur lesquels : - la figure 1 est une illustration schématique de l'architecture d'un système d'éclairage d'un véhicule automobile équipé d'un hacheur ; - la figure 2 est un organigramme d'un procédé d'alimentation des sources lumineuses à l'aide du système de la figure 1 ; - les figures 3A et 3B sont des chronogrammes de signaux de tension générés par le hacheur du système de la figure 1 ; - la figure 4 est une illustration schématique de l'architecture d'un autre mode de réalisation d'un système d'éclairage d'un véhicule automobile ; et - les figures 5A à 5C sont des chronogrammes de signaux de tension susceptibles d'être générés par le hacheur dans un autre mode de réalisation du système d'éclairage. La figure 1 représente un véhicule automobile 2 équipé d'un système 4 d'éclairage. Le véhicule 2 est, par exemple, une voiture. Le système 4 comprend plusieurs sources lumineuses raccordées en parallèle à une même borne 8 d'une source 10 d'alimentation en tension continue. Ici, pour simplifier l'illustration, seules deux sources lumineuses 12 et 14 sont représentées. Les sources 12 et 14 sont, ici, formées de diodes électroluminescentes ou LED (Light Emitting Diodes) raccordées les unes aux autres pour former un réseau de LED. Les sources 12 et 14 sont, par exemple, celles situées dans les phares du véhicule ou dans les feux avant ou arrière de ce véhicule. Chaque source 12, 14 comporte deux bornes de raccordement 18 et 20. La borne 20 est raccordée à un potentiel de référence. La borne 18 de chaque source est raccordée par l'intermédiaire d'un hacheur 24 et d'un boîtier 26 de commande à la borne 8. Le boîtier 26 est apte à commander l'allumage ou au contraire l'extinction des sources lumineuses 12 et 14 en réponse à des commandes transmises par un calculateur électronique 28 par l'intermédiaire d'un bus 30. Le boîtier 26 est équipé d'une borne 32 directement raccordée à la borne 8 et d'une borne de sortie 34 raccordée aux bornes 18 des sources 12 et 14 par l'intermédiaire du hacheur 24. La tension au niveau de la borne 34 est notée V, et le courant délivré par le boîtier 26 est noté Il. Le boîtier 26 est, par exemple, équipé d'une unité 36 de diagnostic. L'unité 36 est apte à détecter la défaillance d'une source lumineuse et à signaler cette défaillance, par exemple, au calculateur 28. A titre d'exemple, l'unité 36 signale la défaillance d'une source lumineuse si le courant Il est continûment interrompu pendant un intervalle de temps supérieur ou égal à dp. La valeur de l'intervalle dp est prédéterminée. Le hacheur 24 est apte à hacher la tension d'alimentation d'entrée VI pour générer des tensions hachées VI et V2. Les tensions VI et V2 alimentent respectivement les sources 12 et 14. A cet effet, le hacheur 24 comprend une horloge 40 apte à générer un signal de commande périodique de période T. Sur chaque période, le signal de commande est au niveau haut pendant un intervalle de temps ton et au niveau bas pendant un intervalle de temps toff. Le hacheur 24 est également équipé de deux interrupteurs 42 et 44 raccordés entre la borne 34 et les bornes 18, respectivement, des sources 12 et 14. Les interrupteurs 42 et 44 peuvent être fermés ou ouverts en réponse au signal de commande généré par l'horloge 40. Lorsque l'interrupteur est fermé, celui-ci est passant tandis que lorsque l'interrupteur est ouvert celui-ci est non passant. L'interrupteur 42 est directement commandé par le signal de commande généré par l'horloge 40 alors que l'interrupteur 44 est commandé par ce même signal après que celui-ci ait été inversé par un inverseur 46. L'inverseur 46 est apte à générer un signal de niveau haut lorsque le signal de commande reçu est au niveau bas et vice versa. Ainsi, l'inverseur 46 garantit que les interrupteurs 42 et 44 sont commandés en opposition de phase, c'est-à-dire que les signaux de commande sont déphasés de Tc , où 2m est égal à la période T. Le système 4 comprend également des résistances 50 et 52 de réglage de l'intensité lumineuse respectivement des sources 12 et 14. La résistance 50 est raccordée entre la borne 34 et la borne 18 de la source 12, de manière à être traversée par un courant h et la résistance 52 est raccordée entre la bornes 34 et la borne 18 de la source 20, de manière à être traversée par un courant 12. Le fonctionnement du système 4 va maintenant être décrit en regard des figures 2, 3A et 3B. Initialement, lors d'une étape 56, le hacheur 24 ferme l'interrupteur 42 et, simultanément, ou quasi simultanément, ouvre l'interrupteur 44. Ensuite, lors d'une étape 58, qui se produit après que l'intervalle ton se soit écoulé, le hacheur 24 ouvre l'interrupteur 42 et simultanément, ou quasi simultanément, ferme l'interrupteur 44. Après que l'intervalle toff se soit écoulé, le hacheur retourne à l'étape 56. Ainsi, les étapes 56 et 58 sont réitérées pour toutes les périodes T. En parallèle des étapes 56 et 58, lors d'une étape 60, l'unité 36 surveille en permanence l'intensité li de manière à détecter et à signaler une interruption du courant l supérieure à l'intervalle dp. Les figures 3A et 3B représentent l'évolution respectivement des tensions VI et V2. Lorsque l'interrupteur 42 est fermé, la tension VI est au niveau haut et la source 12 est allumée. A l'inverse, lorsque l'interrupteur 42 est ouvert, la tension VI est au niveau bas et la source lumineuse 12 est éteinte. L'interrupteur 44 commande de façon similaire l'allumage et l'extinction de la source 14. Etant donné que les signaux de commande des interrupteurs 42 et 44 sont en opposition de phase, pendant l'intervalle ton la source 12 est allumée et la source 14 est éteinte. Ensuite, pendant l'intervalle toff, la source 12 est éteinte et la source 14 est allumée. Dans le cas théorique où l'interrupteur 42 se ferme exactement à l'instant où l'interrupteur 44 s'ouvre et vice versa, on comprend que le courant Ii n'est jamais interrompu bien que la tension d'alimentation des sources 12 et 14 soient hachées. Dans ces conditions, l'unité 36 ne signale aucune défaillance de façon intempestive. Sur les figures 3A et 3B, le rapport cyclique est égal à 50%. Toutefois, un tel rapport cyclique n'est donné qu'à titre d'illustration et, si cela est souhaité, celui-ci peut être modifié. La figure 4 représente un autre mode de réalisation d'un système d'éclairage désigné par la référence générale 70. Le système 70 est identique au système 4 à l'exception que les sources 12 et 14 sont remplacées par des sources 72 et 74. Les sources 72 et 74 sont, ici, des lampes à incandescence. Le système 70 permet de limiter la consommation électrique de telles lampes à incandescence. De nombreux autres modes de réalisation sont possibles. Par exemple, il est possible de raccorder plus de deux sources lumineuses en parallèle alimentées à partir de la même borne 8 d'alimentation. Dans ce cas là, le hacheur 44 comporte autant d'interrupteurs de hachage que de sources lumineuses à alimenter. Les signaux de commande de chacun des interrupteurs sont déphasés par rapport à ceux des autres interrupteurs, de manière à ce que à chaque instant il y ait au moins un interrupteur de fermé. De préférence, les signaux de commande de chaque interrupteur sont déphasés les uns par rapport aux autres de 27/n , où n est le nombre d'interrupteurs de hachage et 2i est égal à la période T des signaux de commande des interrupteurs. A titre d'illustration, les figures 5A, 5B et 5C représentent les tensions hachées V,, V2 et V3 générées par le hacheur lorsque le nombre d'interrupteurs n est égal à trois. Sur chaque période T, chaque interrupteur est, ici, ouvert et fermé une fois. En variante, les interrupteurs 42 et 44 peuvent être remplacés par un relais à deux positions, chaque position de ce relais remplissant la fonction d'un des interrupteurs
Ce système d'éclairage d'un véhicule automobile comporte :- un hacheur (24) propre à hacher la tension d'alimentation de chaque source lumineuse, la tension d'alimentation hachée ayant une période T, et- une unité (36) de diagnostic apte à signaler une défaillance d'une source lumineuse si le courant d'alimentation est interrompu pendant un intervalle de temps supérieur à Deltap secondes.Le hacheur comporte pour chaque source lumineuse un interrupteur (42, 44) propre à hacher la tension d'alimentation de cette source lumineuse, le hacheur étant apte à fermer et à ouvrir chaque interrupteur au moins une fois sur la période T tout en ne maintenant jamais l'ensemble des interrupteurs simultanément ouverts pendant une durée supérieure ou égale à Deltap secondes.
1. Système d'éclairage d'un véhicule automobile, ce système comportant : -plusieurs sources lumineuses (12, 14; 72, 74) raccordées en parallèle à une même source d'alimentation, - un hacheur (24) propre à hacher la tension d'alimentation de chaque source lumineuse, la tension d'alimentation hachée ayant une période T, et - une unité (36) de diagnostic apte à signaler une défaillance d'une source lumineuse si le courant d'alimentation de cette source lumineuse est interrompu pendant un intervalle de temps supérieur à dp secondes, dp étant une durée prédéterminée, caractérisé en ce que le hacheur (24) comporte pour chaque source lumineuse un interrupteur (42, 44) propre à hacher la tension d'alimentation de cette source lumineuse, le hacheur (24) étant apte à fermer et à ouvrir chaque interrupteur au moins une fois sur la période T tout en ne maintenant jamais l'ensemble des interrupteurs simultanément ouverts pendant une durée supérieure ou égale à dp secondes. 2. Hacheur (24) apte à être mis en oeuvre dans le système de la 1, caractérisé en ce que le hacheur (24) est propre à hacher la tension d'alimentation de chaque source lumineuse, la tension hachée ayant une période T, caractérisé en ce que le hacheur (24) comporte pour chaque source lumineuse un interrupteur (42, 44) propre à hacher la tension d'alimentation de cette source lumineuse, le hacheur (24) étant apte à fermer et à ouvrir chaque interrupteur au moins une fois sur la période T tout en ne maintenant jamais l'ensemble des interrupteurs simultanément ouverts pendant une durée supérieure ou égale à dp secondes. 3. Hacheur (24) selon la 2, caractérisé en ce que le hacheur (24) est apte à déphaser la fermeture de chaque interrupteur par rapport à la fermeture des autres interrupteurs pour qu'à un instant donné quelconque choisi pendant la période T il n'y ait jamais plus d'un seul interrupteur fermé. 4. Hacheur (24) selon la 2 ou 3, caractérisé en ce que le hacheur (24) comporte : - une horloge (40) propre à générer un premier signal de commande à partir duquel sont commandées les fermetures et les ouvertures d'un premier interrupteur (42), et - un inverseur propre à générer un second signal de commande inversé en opposition de phase par rapport au premier signal de commande, à partir duquel sont commandées les fermetures et les ouvertures d'un second interrupteur (44). 5. Procédé d'alimentation des sources lumineuses d'un véhicule automobile à l'aide d'un hacheur (24) conforme à l'une quelconque des 2 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte une étape (56, 58) de fermeture et d'ouverture de chaque interrupteur (42, 44) au moins une fois sur la période T tout en ne maintenant jamais l'ensemble des interrupteurs (42, 44) simultanément ouverts pendant une durée supérieure ou égale à dp .
H,B
H05,B60
H05B,B60Q
H05B 37,B60Q 1,H05B 33
H05B 37/03,B60Q 1/38,H05B 33/02
FR2890913
A1
MECANISME D'ARTICULATION POUR SIEGE DE VEHICULE ET PROCEDE POUR REALISER UN TEL MECANISME
20,070,323
L'invention concerne un mécanisme d'articulation pour siège de véhicule automobile, en particulier destiné à relier une assise et un dossier du siège, ainsi qu'un procédé pour réaliser un tel mécanisme. Le document FR-A-2 507 708 décrit un mécanisme d'articulation comprenant: un premier flasque rigide et un deuxième flasque rigide présentant chacun une face principale interne et une face principale externe opposée à la face principale interne, les faces principales internes et les faces principales externes étant sensiblement planes, la face principale interne du premier flasque et la face principale interne du deuxième flasque s'étendant en regard l'une de l'autre, sensiblement parallèlement l'une à l'autre, un mécanisme de réglage reliant le premier flasque et le deuxième flasque, adapté pour permettre un réglage angulaire relatif entre le premier flasque et le deuxième flasque autour d'un axe de rotation, un premier gousset solidaire du premier flasque et un deuxième gousset solidaire du deuxième flasque, le premier gousset et le deuxième gousset étant destiné à être fixé pour l'un à l'assise et pour l'autre au dossier du siège, le premier gousset intègre au moins une patte de maintien venant en appui sur la face principale externe du deuxième flasque et le deuxième gousset intègre au moins une patte de maintien venant en appui sur la face principale externe du premier flasque. L'invention vise à proposer une réalisation plus robuste que celle décrite dans FR-A-2 507 708, sans sacrifier sa simplicité et son coût modéré. Pour ce faire, conformément à l'invention, le premier flasque et le premier gousset forment deux pièces distinctes fixées l'une à l'autre et en ce que le deuxième flasque et le deuxième gousset forment deux autres pièces distinctes fixées l'une à l'autre. Ainsi, contrairement à la réalisation décrite dans FR-A-2 507 708, il n'est pas nécessaire de déformer les pattes des goussets après assemblage des différents éléments constituant le mécanisme pour maintenir le mécanisme assemblé. Les goussets et les flasques peuvent par conséquent être mécaniquement très résistants, tout en conservant un mécanisme très simple et peu onéreux. Conformément à l'invention, le mécanisme d'articulation présente en outre les caractéristiques suivantes. - le premier gousset est soudé sur le premier flasque suivant une première surface de fixation en forme d'arc de cercle, - le deuxième gousset est soudé sur le deuxième 20 flasque suivant une deuxième surface de fixation en forme d'arc de cercle, - les arcs de cercle de la première et de la deuxième surface de fixation présentent un même centre, avantageusement disposé sur l'axe de rotation. La première surface et la deuxième surface de fixation étant en forme d'arc de cercle et de même centre, en utilisant deux dispositifs de soudage et en faisant tourner le mécanisme, on peut souder simultanément le premier gousset sur le premier flasque et le deuxième gousset sur le deuxième flasque. Selon une autre caractéristique conforme à l'invention, le premier gousset et le deuxième gousset sont chacun formés par une plaque estampée d'épaisseur sensiblement constante. Cette solution est simple, robuste et peu onéreuse. Selon une caractéristique complémentaire conforme à l'invention, les pattes de maintien intègrent une nervure de renforcement estampée. Le mécanisme d'articulation est ainsi fortement renforcé pour un surcoût modéré. Conformément à l'invention, le mécanisme d'articulation présente les caractéristiques suivantes: la face principale interne du premier flasque 10 vient au contact de la face principale interne du deuxième flasque, le deuxième flasque comporte autour de sa face principale interne un rebord annulaire présentant: É une surface annulaire s'étendant 15 parallèlement à la face principale interne du deuxième flasque, et É une surface de guidage, cylindrique de section circulaire, s'étendant autour du premier flasque afin de guider en rotation le deuxième flasque par rapport au premier flasque, le deuxième gousset comporte une plaque sensiblement plane s'étendant parallèlement à la face principale interne du deuxième flasque, fixée au rebord annulaire du deuxième flasque et affleurant la surface 25 interne du rebord annulaire, le premier gousset comporte une plaque sensiblement plane s'étendant parallèlement à la face principale interne du premier flasque, en regard de la surface annulaire du rebord annulaire du deuxième flasque. Ainsi, le guidage et le maintien entre le premier flasque et le deuxième flasque sont réalisés de manière simple et fiable. Selon une caractéristique complémentaire, conforme à l'invention, le premier gousset présente une surface formant butée en venant en appui contre la patte de maintien intégrée au deuxième gousset pour arrêter le deuxième flasque en rotation autour de l'axe de rotation par rapport au premier flasque. Ainsi, on limite l'amplitude de rotation entre le premier flasque et le deuxième flasque sans pièce supplémentaire et avec une grande robustesse de la butée. L'invention a également pour objet un procédé pour réaliser un mécanisme d'articulation pour siège de véhicule destiné à relier une assise et un dossier du siège. Conformément à l'invention, on réalise les étapes suivantes. on réalise un premier flasque et un deuxième flasque, un premier gousset et un deuxième gousset et un mécanisme de réglage, le premier flasque et le deuxième flasque présentant chacun une face principale interne et une face principale externe opposée à la face principale interne, les faces principales internes et les faces principales externes étant sensiblement planes, le premier gousset et le deuxième gousset intégrant chacun au moins une patte de maintien, on amène la face principale interne du premier flasque et la face principale interne du deuxième flasque en regard l'une de l'autre, sensiblement parallèlement l'une à l'autre, et on relie le premier flasque et le deuxième flasque par l'intermédiaire du mécanisme de réglage pour permettre un réglage angulaire relatif entre le premier flasque et le deuxième flasque autour d'un axe de rotation, puis on fixe le premier gousset au premier flasque et le deuxième gousset au deuxième flasque, en amenant la patte de maintien du premier gousset en appui sur la face principale externe du deuxième flasque et la patte de maintien du deuxième gousset en appui sur la face principale externe du premier flasque. Dans des modes de réalisation préférés de l'invention, le procédé comprend en outre l'une et/ou 5 l'autre des caractéristiques suivantes: - on soude simultanément le premier gousset sur le premier flasque suivant une première surface de fixation en forme d'arc de cercle avec un premier dispositif de soudage, et avec un deuxième dispositif de soudage le deuxième gousset sur le deuxième flasque suivant une deuxième surface (54) de fixation en forme d'arc de cercle de même centre que la première surface de fixation, en faisant tourner autour dudit centre des arcs de cercle le premier gousset, le premier flasque, le deuxième gousset et le deuxième flasque par rapport à deux dispositifs de soudage par rapport aux dispositifs de soudage. - on réalise chacun des premier et deuxième goussets par estampage d'une plaque d'épaisseur sensiblement constante. - lors de la réalisation de chacun des premier et deuxième goussets par estampage, on réalise une nervure de renforcement sur chacune des pattes de maintien. D'autres particularités et avantages de la présente invention apparaîtront dans la description ci-après d'exemples de réalisation non limitatifs, en référence aux dessins annexés dans lesquels: - la figure 1 représente un siège de véhicule équipé d'un mécanisme d'articulation conforme à l'invention, - la figure 2 est une vue partiellement écorchée, à échelle agrandie, représentant le mécanisme d'articulation de la figure 1, - la figure 3 est une vue en coupe selon la ligne repérée III-III la figure 2, - la figure 4 représente le mécanisme d'articulation de la figure 2 en butée lorsque le siège est en position couchée. La figure 1 représente un siège 10 de véhicule automobile, notamment un siège avant, qui comporte une assise 12 montée sur un plancher 8 de véhicule, au moyen de glissières 6. Le siège comporte en outre un dossier 14 monté pivotant sur l'assise 12 autour d'un axe de rotation X, horizontal et s'étendant sensiblement transversalement au véhicule, au moyen d'un mécanisme d'articulation 16 commandé par une poignée de commande 18. Les figures 2 à 4 illustrent plus en détail le mécanisme d'articulation 16. Celui-ci comporte essentiellement, d'une part, un gousset mobile 42 et un flasque mobile 22 solidaires l'un de l'autre et, d'autre part, un gousset fixe 44 et un flasque fixe 24 solidaires l'un de l'autre, ainsi qu'un mécanisme de réglage reliant le flasque mobile 22 et le flasque fixe 24. Le gousset mobile 42 est fixé au dossier 14 du siège 10, tandis que le gousset fixe 44 est fixé à l'assise 12 du siège 10. Le mécanisme de réglage est disposé sensiblement entre le flasque mobile 22 et le flasque fixe 24. Le flasque mobile 22 présente une face principale interne 22a et une face principale externe 22b, opposée à la face interne 22a, toutes deux sensiblement planes et perpendiculaires à l'axe de rotation X. Le flasque fixe 24 présente une face principale interne 24a et une face principale externe 24b, opposée à la face principale interne 24a, toutes deux sensiblement planes et perpendiculaires à l'axe de rotation X. Le flasque mobile 22 et le flasque fixe 24 viennent en appui l'un contre l'autre suivant la direction de l'axe de rotation X par l'intermédiaire de leurs faces principales internes 22a, 24a. Le flasque fixe 24 comporte en outre un rebord annulaire 50 s'étendant autour de la face principale interne 24a. Ce rebord annulaire 50 présente une surface de guidage 50b, cylindrique de section circulaire s'étendant autour et à proximité immédiate du flasque mobile 22 afin de guider en rotation le flasque mobile 22 par rapport au flasque fixe 24 autour de l'axe de rotation X. La surface de guidage 50b s'étend entre la face principale interne 24a du flasque fixe 24 et une surface annulaire 50a du rebord annulaire 50. La surface annulaire 50a s'étend parallèlement à la face principale interne 24a du flasque fixe 24 et vient en regard, sensiblement au contact, du gousset mobile 42. Le flasque fixe 24 se présente sous forme d'une plaque sensiblement circulaire dont le centre est situé sur l'axe de rotation X, d'épaisseur sensiblement constante et estampée. Le gousset fixe 44 se présente sous forme d'une plaque sensiblement plane s'étendant perpendiculaire à la direction de l'axe de rotation X dans le prolongement du rebord annulaire 50, en affleurement de la surface annulaire 50a. Il présente une portion en arc de cercle complémentaire du flasque fixe 24, de sorte que le flasque fixe 24 et le gousset fixe 44 sont maintenus l'un à l'autre suivant une surface de fixation 54 en forme d'arc de cercle le long de laquelle est réalisée une soudure, avantageusement par laser. Le centre de la surface de fixation 54 circulaire est situé sur l'axe de rotation X. Le flasque mobile 22 se présente sous forme d'une plaque sensiblement circulaire dont le centre est situé sur l'axe de rotation X, d'épaisseur sensiblement constante et estampée. Le gousset mobile 42 se présente sous forme d'une plaque sensiblement plane s'étendant perpendiculaire à la direction de l'axe de rotation X et présentant une portion en arc de cercle complémentaire du flasque mobile 22, de sorte que le flasque mobile 22 et le gousset mobile 42 sont maintenus l'un à l'autre suivant une surface de fixation 52 en arc de cercle le long de laquelle est réalisée une soudure, avantageusement par laser. Le centre de la surface de fixation 54 circulaire est situé sur l'axe de rotation X. Le gousset mobile 42 comporte en outre des pattes de maintien 46a, 46b intégrant des nervures de renforcement 47a, 47b réalisées par estampage. Les pattes de maintien 46a, 46b viennent au contact de la face principale externe 24b du flasque fixe 24, de sorte que le flasque fixe 24 est maintenu par rapport au flasque mobile 22 suivant la direction de l'axe de rotation X, d'une part, en venant au contact de la face principale interne 22a du flasque mobile 22 par l'intermédiaire de sa face principale interne 24a et, d'autre part, en venant au contact des pattes de maintien 46a, 46b du flasque mobile 42 par l'intermédiaire de sa face principale externe 24b. Les pattes de maintien 46a, 46b sont décalées angulairement autour de l'axe de rotation X, avantageusement entre 45 degrés et 90 degrés, et de préférence sensiblement de 60 degrés. Le gousset fixe 44 comporte en outre deux pattes de maintien 48a, 48b intégrant des nervures de renforcement 49a, 49b réalisées par estampage. Les pattes de maintien 48a, 48b viennent au contact de la face principale externe 22b du flasque mobile 22, de sorte que le flasque mobile 22 est maintenu par rapport au flasque fixe 24 suivant la direction de l'axe de rotation X, d'une part, en venant au contact de la face principale interne 24a du flasque fixe 24 par l'intermédiaire de sa face principale interne 22a et, d'autre part, en venant au contact des pattes de maintien 48a, 48b du flasque fixe 44 par l'intermédiaire de sa face principale externe 22b. Les pattes de maintien 48a, 48b sont avantageusement décalées angulairement l'une de l'autre entre 45 degrés et 90 degrés, et de préférence sensiblement de 60 degrés. Tel qu'illustré plus précisément à la figure 4, le gousset mobile 42 présente deux surfaces d'arrêt 20a, 20b formant butée en venant en appui contre respectivement les pattes de maintien 48b, 48a pour arrêter la rotation du flasque mobile 22 autour de l'axe de rotation X par rapport au flasque fixe 24 dans chaque sens. Dans la réalisation illustrée sur les figures, le mécanisme de réglage angulaire du flasque mobile 22 par rapport au flasque fixe 24 autour de l'axe de rotation X est un dispositif de type verrouillage à grains, comportant essentiellement une denture intérieure 26, des éléments de blocage usuellement dénommés grains 28, une came 32, un arbre de commande 34 fixé à une poignée 18, une plaque de commande 40 et des ressorts 36. La denture 26 est réalisée intérieurement dans le flasque mobile 22. Les grains 28 portent chacun une denture orientée radialement vers l'extérieur et sont montés mobiles radialement par rapport au flasque fixe 24 entre une position de verrouillage dans laquelle leur denture 29 vient en prise avec la denture 26 du flasque mobile 22 et une position de déverrouillage dans laquelle leur denture 29 n'est pas en prise avec la denture 26 du flasque mobile 22. Ces grains 28 sont montés coulissant radialement dans des guides 30 formés d'une seule pièce avec le flasque fixe 24. La came 32 est solidaire de l'arbre de commande 34 et de la plaque de commande 40. La came 32 est sollicitée élastiquement par les ressorts 36 vers une position repos dans laquelle la came 32 repousse les grains 28 radialement vers l'extérieur, vers leur position de verrouillage. La plaque de commande 40 comporte une découpe interne en regard de chaque grain 28 dans laquelle est engagée un pion 38 faisant saillie à partir du grain 28, de façon à déplacer les grains 28 vers leur position de déverrouillage lorsque la poignée 18 est actionnée. Ainsi, en actionnant la poignée 18, l'utilisateur peut régler la position angulaire du dossier 14 par rapport à l'assise 12 et verrouiller cette position en relâchant la poignée 18. Pour réaliser le mécanisme d'articulation 16, on réalise le flasque mobile 22, le flasque fixe 24, le gousset mobile 42, le gousset fixe 44 par estampage, ainsi que le mécanisme de réglage angulaire 26, 28, 29, 30, 32, 34, 36, 38, 40 du flasque mobile 24 par rapport au flasque fixe 22. Puis, on met en place le mécanisme de réglage angulaire reliant le flasque mobile 22 et le flasque fixe 24, et on amène la face principale interne 22a du flasque mobile 22 et la face principale interne 24a du flasque fixe 24 en regard sensiblement au contact l'une de l'autre et sensiblement parallèlement l'une à l'autre. Puis, on amène la patte de maintien 46a, 46b du gousset mobile 42 en appui sur la face principale externe 24b du flasque fixe 24 et la patte de maintien 48a, 48b du gousset fixe 44 en appui sur la face principale externe 22b du flasque mobile 22. On soude alors simultanément le gousset mobile 42 au flasque mobile 22 avec un premier dispositif de soudage laser et le gousset fixe 44 au flasque fixe 24 avec un deuxième dispositif de soudage laser, en faisant tourner l'ensemble à souder autour du centre des arcs de cercle 52, 54. Bien entendu, l'invention n'est nullement limitée au mode de réalisation qui vient d'être décrit à titre illustratif. Ainsi, on pourrait notamment remplacer le mécanisme de réglage par tout autre dispositif, et notamment un dispositif à excentrique et réducteur. 2890913 11
Mécanisme d'articulation (16) pour siège de véhicule comprenant :- un premier flasque (22) et un deuxième flasque (24) présentant chacun une face principale interne (22a, 24a) et une face principale externe (22b, 24b),- un mécanisme de réglage reliant le premier flasque (22) et le deuxième flasque (24),- un premier gousset (42) et un deuxième gousset (44), le premier gousset (42) intègre au moins une patte de maintien (46a) venant en appui sur la face principale externe (24b) du deuxième flasque (24) et le deuxième gousset (44) intègre au moins une patte de maintien (48a) venant en appui sur la face principale externe (22b) du premier flasque (22).Le premier flasque (22) et le premier gousset (42) forment deux pièces distinctes fixées l'une à l'autre et le deuxième flasque (24) et le deuxième gousset (44) forment deux autres pièces distinctes fixées l'une à l'autre.
1. Mécanisme d'articulation (16) pour siège (10) de véhicule destiné à relier un dossier (14) et une assise (12) du siège, ledit mécanisme d'articulation comprenant: un premier flasque (22) rigide et un deuxième flasque (24) rigide présentant chacun une face principale interne (22a, 24a) et une face principale externe (22b, 24b) opposée à la face principale interne (22a, 24a), les faces principales internes (22a, 24a) et les faces principales externes (22b, 24b) étant sensiblement planes, la face principale interne (22a) du premier flasque (22) et la face principale interne (24a) du deuxième flasque (24) s'étendant en regard l'une de l'autre, sensiblement parallèlement l'une à l'autre, un mécanisme de réglage (26, 28, 29, 30, 32, 34, 36, 38, 40) reliant le premier flasque (22) et le deuxième flasque (24), adapté pour permettre un réglage angulaire relatif entre le premier flasque (22) et le deuxième flasque (24) autour d'un axe de rotation (X), un premier gousset (42) solidaire du premier flasque (22) et un deuxième gousset (44) solidaire du deuxième flasque (24), le premier gousset (42) et le deuxième gousset (44) étant destiné à être fixé pour l'un au dossier (14) et pour l'autre à l'assise (12) du siège (10), le premier gousset (42) intègre au moins une patte de maintien (46a, 46b) venant en appui sur la face principale externe (24b) du deuxième flasque (24) et le deuxième gousset (44) intègre au moins une patte de maintien (48a, 48b) venant en appui sur la face principale externe (22b) du premier flasque (22), caractérisé en ce que le premier flasque (22) et le premier gousset (42) forment deux pièces distinctes fixées l'une à l'autre et en ce que le deuxième flasque (24) et le deuxième gousset (44) forment deux autres pièces distinctes fixées l'une à l'autre. 2. Mécanisme selon la 1, caractérisé en ce que: le premier gousset (42) est soudé sur le premier flasque (22) suivant une première surface de fixation (52) en forme d'arc de cercle, le deuxième gousset (44) est soudé sur le deuxième flasque (24) suivant une deuxième surface (54) de 10 fixation en forme d'arc de cercle, les arcs de cercle (52, 54) de la première et de la deuxième surfaces de fixation présentent un même centre. 3. Mécanisme selon la 1 ou la 2, dans lequel le premier gousset (42) et le deuxième gousset (44) sont chacun formés par une plaque estampée d'épaisseur sensiblement constante. 4. Mécanisme selon la 3, dans lequel les pattes de maintien (46a, 46b, 48a, 48b) intègrent une nervure de renforcement (47a, 47b, 49a, 49b) estampée. 5. Mécanisme selon l'une quelconque des précédentes, dans lequel: la face principale interne (22a) du premier flasque (22) vient au contact de la face principale interne (24a) du deuxième flasque (24), le deuxième flasque (24) comporte autour de sa face principale interne (24a) un rebord annulaire (50) présentant. É une surface annulaire (50a) s'étendant parallèlement à la face principale interne (24a) du deuxième flasque (24), et É une surface de guidage (50b), cylindrique de section circulaire, s'étendant autour du premier flasque (22) afin de guider en rotation le deuxième flasque (24) par rapport au premier flasque (22), le deuxième gousset (44) comporte une plaque sensiblement plane s'étendant parallèlement à la face principale interne (24a) du deuxième flasque (24), fixée au rebord annulaire (50) du deuxième flasque (24) et affleurant la surface interne (50a) du rebord annulaire (50), le premier gousset (42) comporte une plaque sensiblement plane s'étendant parallèlement à la face principale interne (22a) du premier flasque (22), en regard de la surface annulaire (50a) du rebord annulaire (50) du deuxième flasque (24). 6. Mécanisme selon la précédente, dans lequel le premier gousset (42) présente une surface (20a, 20b) formant butée en venant en appui contre la patte de maintien (48a, 48b) intégrée au deuxième gousset (44) pour arrêter le deuxième flasque (24) en rotation autour de l'axe de rotation (X) par rapport au premier flasque (22). 7. Procédé pour réaliser un mécanisme d'articulation (16) pour siège (10) de véhicule destiné à relier une assise (12) et un dossier (14) du siège, caractérisé en ce que l'on réalise les étapes suivantes: on réalise un premier flasque (22) et un deuxième flasque (24), un premier gousset (42) et un deuxième gousset (44) et un mécanisme de réglage (26, 28, 29, 30, 32, 34, 36, 38, 40), le premier flasque (22) et le deuxième flasque (24) présentant chacun une face principale interne (22a, 24a) et une face principale externe (22b, 24b) opposée à la face principale interne (22a, 24a), les faces principales internes (22a, 24a) et les faces principales externes (22b, 24b) étant sensiblement planes, le premier gousset (42) et le deuxième gousset (44) intégrant chacun au moins une patte de maintien (46a, 46b; 48a, 48b), on amène la face principale interne (22a) du premier flasque (22) et la face principale interne (24a) du deuxième flasque (24) en regard l'une de l'autre, sensiblement parallèlement l'une à l'autre, et on relie le premier flasque (22) et le deuxième flasque (24) par l'intermédiaire du mécanisme de réglage (26, 28, 29, 30, 32, 34, 36, 38, 40) pour permettre un réglage angulaire relatif entre le premier flasque (22) et le deuxième flasque (24) autour d'un axe de rotation (X), puis on fixe le premier gousset (42) au premier flasque (22) et le deuxième gousset (44) au deuxième flasque (24), en amenant la patte de maintien (46a, 46b) du premier gousset (42) en appui sur la face principale externe (24b) du deuxième flasque (24) et la patte de maintien (48a, 48b) du deuxième gousset (44) en appui sur la face principale externe (22b) du premier flasque (22). 8. Procédé selon la 7, caractérisé en ce qu'on soude simultanément le premier gousset (42) sur le premier flasque (22) suivant une première surface de fixation (52) en forme d'arc de cercle avec un premier dispositif de soudage, et avec un deuxième dispositif de soudage le deuxième gousset (44) sur le deuxième flasque (24) suivant une deuxième surface (54) de fixation en forme d'arc de cercle de même centre que la première surface de fixation (52), en faisant tourner autour dudit centre des arcs de cercle le premier gousset (42), le premier flasque (22) , le deuxième gousset (44) et le deuxième flasque (24) par rapport à deux dispositifs de soudage par rapport aux dispositifs de soudage. 9. Procédé selon la 7 ou la 8, caractérisé en ce qu'on réalise chacun des 30 premier (42) et deuxième (44) goussets par estampage d'une plaque d'épaisseur sensiblement constante. 10. Procédé selon la précédente, dans lequel lors de la réalisation de chacun des premier (42) et deuxième (44) goussets par estampage, on réalise une nervure de renforcement (47a, 47b, 49a, 49b) sur chacune des pattes de maintien (46a, 46b, 48a, 48b).
B
B60
B60N
B60N 2
B60N 2/225
FR2901606
A1
PROCEDE ET APPAREIL POUR SOUMETTRE UN EQUIPEMENT A UN TEST DE RESISTANCE MECANIQUE
20,071,130
test de résistance mécanique, l'appareil comportant un système d'application d'une force, piloté par des moyens de commande, caractérisé en ce que les moyens de commande comporte une commande déportée par rapport au système d'application d'une force, en étant située en dehors d'une zone à risques dans laquelle est placé ledit appareil, de manière que la commande puisse être actionnée par un opérateur situé en dehors de la zone à risques. L'analyse de l'état de la technique conduit à constater que l'appareil de test connu permet uniquement de suspendre une charge à l'équipement à tester, ce qui limite les conditions de mise en oeuvre du test de résistance mécanique. Un autre objet de l'invention est de proposer un appareil permettant d'augmenter les conditions de mise en oeuvre des tests de résistance mécanique. Pour atteindre un tel objectif, le système d'application d'une force est monté sur une structure articulée permettant d'orienter la direction d'application de la force. L'appareil selon l'invention permet ainsi de générer des contraintes mécaniques dans différentes directions aussi bien en compression qu'en traction. Avantageusement, le système d'application d'une force comporte des moyens de génération d'une force et des moyens de liaison amovible entre les moyens de génération et l'équipement à tester. Selon une variante de réalisation, l'appareil comporte un dispositif pour déporter l'application de la force, comportant en particulier un mât escamotable Selon une variante de réalisation, l'appareil comporte des moyens de mesure de la force appliquée, voire également de la déformation de l'équipement ou de la direction d'application de la force. Avantageusement, l'appareil comporte des moyens pour déterminer la présence de personnes ou d'animaux à l'intérieur de la zone à risques, ces moyens étant reliés aux moyens de commande du système d'application d'une force de manière à interrompre l'opération de test en cas de détection d'une intrusion dans la zone à risques. L'appareil comporte avantageusement un train de roues motorisées afin de constituer un engin automoteur. L'objet de l'invention vise également à proposer une méthode ou un procédé pour soumettre un équipement, en particulier de sport ou de jeux, à au moins un test de résistance mécanique, apte à être pratiqué en toute sécurité aussi bien pour l'opérateur que pour les personnes ou les animaux susceptibles de se trouver dans l'environnement de l'équipement à tester. L'objet de l'invention vise donc également à proposer un nouveau procédé pour soumettre un équipement en particulier de sport ou de jeux, à au moins un test de résistance mécanique, à l'aide d'un appareil de test équipé d'un système d'application d'une force. Selon l'invention le procédé consiste : - à mettre en place l'appareil en reliant le système d'application d'une force, à l'équipement à tester, - à délimiter autour de l'appareil une zone à risques pour les personnes et/ou les animaux, - à surveiller l'intrusion de personnes et/ou d'animaux dans la zone à risques, - à piloter le fonctionnement du système d'application d'une force par une commande située en dehors de la zone à risques, - et à intervenir sur le pilotage du système d'application d'une force en cas de détection d'une intrusion dans la zone à risques. Avantageusement, le procédé consiste à intervenir sur le pilotage du système d'application d'une force en interrompant le test de résistance mécanique lors de la détection d'une intrusion dans la zone à risques. Diverses autres caractéristiques ressortent de la description faite ci-dessous en référence aux dessins annexés qui montrent, à titre d'exemples non limitatifs, des formes de réalisation de l'objet de l'invention. La Figure 1 est une vue en perspective d'un exemple de réalisation d'un appareil de test conforme à l'invention. La Figure 2 est une vue d'un détail caractéristique de l'objet de l'invention. La Figure 3 une vue d'avion d'un équipement testé par un appareil conforme à l'invention. La Figure 4 est une vue en élévation de l'équipement illustré à la Fig. 3. Tel que cela ressort des Figures, l'objet de l'invention concerne un appareil 1 qui est adapté pour soumettre un équipement 2 à au moins un test de résistance mécanique. Une application particulièrement avantageuse de l'appareil 1 est son utilisation pour soumettre à des tests de résistance mécanique, les équipements de sport ou de jeux. Dans l'exemple illustré, l'équipement à tester 2 est un but de basket-ball. L'appareil 1 comporte un châssis 3 équipé avantageusement d'un train de roues, de préférence motorisées. Par exemple, le châssis 3 est équipé d'un train de roues arrières motorisées 41 et d'un train de roues avant directrices 42. Dans l'exemple illustré, les roues arrières 41 sont entraînées par un moteur électrique 5 alimenté par des batteries placées dans un coffre de protection 6. Le moteur électrique 6 est piloté par une unité de gestion et de contrôle 7 montée sur le châssis 3. L'appareil 1 qui constitue ainsi avantageusement un engin automoteur comporte également un système 8 d'application d'une force pilotée par des moyens de commande 9. Ces moyens de commande 9 qui font partie de l'unité de gestion et de contrôle 7 de l'appareil 1, seront décrits plus en détail dans la suite de la description. Avantageusement, le système d'application 8 d'une force mécanique sur l'équipement 2 comporte des moyens 11 de génération d'une force et des moyens 12 de liaison amovible entre les moyens de génération 11 et l'équipement à tester 2. Les moyens de liaison amovible 12 sont adaptés au type de l'équipement à tester de manière à assurer l'application de la force sur l'équipement à tester 2. Par exemple, les moyens de liaison amovible 12 sont réalisés par une élingue, une sangle ou un câble placé sur l'équipement à tester à l'endroit prévu pour le test et relié aux moyens de génération d'une force 11. Les moyens de génération 11 peuvent être de différentes natures tels qu'électriques ou pneumatiques. Dans l'exemple de réalisation illustré, les moyens de génération de la force 11 sont réalisés par un moteur électrique linéaire présentant une tige mobile 111 à laquelle sont fixés les moyens de liaison amovible 12. De tels moyens 11 permettent de générer des contraintes de manière linéaire, sans à-coups. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation illustrée plus particulièrement à la Fig. 2, le système d'application d'une force 8 est montée sur une structure articulée 15 permettant d'orienter la direction d'application de la force. Dans l'exemple illustré, le moteur électrique 11 est porté par un support 16 monté pivotant autour d'un axe 17 horizontal présenté par le châssis 3. Un tel montage du moteur électrique 11 permet d'orienter la direction de la force dans toutes les directions du plan vertical. Le support 16 est équipé de moyens de blocage, non représentés, permettant de verrouiller le moteur dans une position angulaire déterminée. Le système 8 permet ainsi d'appliquer une contrainte vers le haut, vers le bas, en traction ou en compression. Il est à noter que la structure articulée 15 peut offrir d'autres possibilités d'articulation pour permettre d'orienter dans l'espace la direction d'application de la force. Dans l'exemple illustré, le moteur électrique 11 présente un encombrement limité en dépassant très légèrement du châssis 3. L'appareil 1 présente ainsi un encombrement limité lui permettant de passer par des portes de dimensions standards (73 cm) et de passer sous les lisses des terrains de sport. Dans l'exemple illustré, le moteur électrique 11 est monté articulé sans déplacement relatif par rapport au châssis 3. Bien entendu, il peut être envisagé de monter le moteur électrique 11 sur un support coulissant afin de pouvoir être déplacé relativement par rapport au châssis 3 de l'appareil. Selon une autre caractéristique de l'invention, l'appareil 1 comporte un dispositif 19 pour déporter l'application de la force par rapport à la direction de la force délivrée par le moteur électrique 11. Par exemple, un tel système 19 comporte un mât escamotable emboîté sur le châssis 3. Ce mât escamotable 19 comporte à son extrémité libre, un organe de renvoi pour les moyens de liaison amovible 12. Avantageusement, l'appareil 1 comporte des moyens de mesure de la force appliquée sur l'équipement 2. Par exemple, ces moyens de mesure sont réalisés de toute manière appropriée par un capteur de traction ou de compression tel qu'un capteur à quartz ou à jauges. L'appareil 1 mesure ainsi en continu, en instantané et avec précision, la force générée sur l'équipement 1 afin de valider la résistance mécanique de l'équipement testé aux contraintes imposées par les normes et les textes réglementaires. Selon une caractéristique préférée de réalisation, l'appareil 1 comporte également des moyens pour mesurer la déformation de l'équipement testé 2. En d'autres termes, l'appareil 1 mesure en continu, en instantané et avec précision le déplacement du point d'application de la force sur l'équipement testé 2. Cette mesure a pour objet d'établir la relation entre la force et la déformation pendant l'augmentation et le relâchement de la contrainte. Cette mesure d'élasticité et d'hystérésis permet de caractériser l'équipement testé 2. Selon une caractéristique préférée de réalisation, l'appareil 1 comporte des moyens pour mesurer la direction d'application de la force par rapport à une référence. L'appareil est ainsi équipé d'un inclinomètre qui permet de mesurer en continu la direction de la contrainte générée afin de valider les mesures réalisées. Cette mesure permet de vérifier que l'angle entre la verticale et la direction de la force est conforme aux normes ou aux textes réglementaires. L'appareil 1 peut être équipé également d'un capteur de mesure de sa position permettant de localiser l'appareil tout au long de ses déplacements et des opérations de test. Ce capteur de mesure de la position de l'appareil ainsi que les capteurs de mesure de la force, de déformation et de l'inclinaison sont reliés à l'unité de contrôle et de gestion 7 qui est à même d'être relié directement ou à distance à un poste centralisé de gestion. Conformément à l'invention, les moyens 9 de commande des moyens de génération d'une force 11 comportent une télécommande ou une commande déportée 30 par rapport au système d'application de la force 8. Il doit être noté que cette commande à distance 30 est à même de pouvoir être située en dehors d'une zone à risques Z dans laquelle est placée l'appareil de test 1. Tel que cela ressort plus précisément aux Fig. 3 et 4, il est défini autour de l'équipement à tester 2, une zone Z qui présente un risque pour les personnes et/ou les animaux lors du test, notamment en cas de rupture ou de basculement de l'équipement à tester. La zone à risques Z est ainsi délimitée par un périmètre de sécurité à l'extérieur duquel il est considéré que les personnes sont en sécurité même en cas de chute ou de détérioration de l'équipement 2 en cours de test. Un opérateur situé en dehors de la zone à risques Z est à même d'actionner la télécommande 30 pour piloter le fonctionnement des moyens 11 de génération d'une force. Cette commande à distance 30 peut être réalisée de diverses manières telles que par une télécommande radio, infrarouge ou filaire. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, l'appareil 1 comporte des moyens pour délimiter autour de l'appareil, la zone à risques Z. L'appareil 1 est équipé ainsi d'un système permettant de matérialiser au sol un périmètre de sécurité à l'intérieur duquel les personnes et/ou les animaux ne doivent pas pénétrer pendant la mesure. L'appareil 1 peut ainsi comporter un système de câble-métreur rétractable permettant de délimiter le périmètre de sécurité autour de l'équipement 1. L'appareil 1 comporte également des moyens non représentés, pour déterminer la présence de personnes ou d'animaux à l'intérieur de la zone à risques Z. Ces moyens pour déterminer la présence ou non de personnes et/ou d'animaux dans la zone à risques Z se présentent sous la forme par exemple, de détecteurs de mouvements par infrarouge, hyperfréquence et/ou vidéosurveillance. Ces moyens de détection sont reliés aux moyens 9 de commande du système d'application d'une force 8 de manière à intervenir sur l'opération de test en cas de détection d'une intrusion dans la zone à risques Z. Selon une caractéristique avantageuse de réalisation, en cas d'intrusion dans la zone à risques Z, les moyens de commande 9 pilotent l'arrêt du moteur électrique 11. L'appareil 1 selon l'invention permet de réaliser sur des équipements, en extérieur ou en intérieur, des essais de résistances mécaniques dans n'importe quelle direction. Les contraintes mécaniques appliquées peuvent aller jusqu'à 800 daN. A cet égard, l'engin automoteur 1 selon l'invention est apte à recevoir du lest. Il est à noter que l'engin automoteur 1 peut être équipé de moyens de stabilisation 32 de tous types connus. L'objet de l'invention vise également à proposer un nouveau procédé ou méthode pour permettre de réaliser en toute sécurité, un test de résistance mécanique pour un équipement 2. Ce procédé vise à mettre en place l'appareil 1 de test. A cet effet, l'appareil 1 est acheminé en relation de l'équipement à tester. L'appareil 1 présente l'avantage de pouvoir être amené par ses propres moyens directement en relation de l'équipement à tester. Le système d'application de la force 11 est relié à l'équipement à tester 2 de toute manière appropriée et conformément aux normes et aux règlements en vigueur. A cet effet, l'opérateur met en place les moyens de liaison amovible 12 entre le moteur électrique 11 et l'équipement à tester 2. Le procédé vise ensuite à délimiter autour de l'appareil 1 une zone à risques Z pour les personnes et/ou les animaux. De préférence, l'opérateur utilise les moyens de l'appareil pour délimiter un périmètre de sécurité qui délimite intérieurement une zone à risques Z pour les personnes et/ou les animaux. L'opérateur muni de la commande à distance 30 sort de la zone à risques Z afin de commencer la phase de test de l'équipement 2. Le procédé consiste à surveiller l'intrusion de personnes et/ou d'animaux dans la zone à risques Z ainsi délimitée pendant toute la durée de l'opération de test. L'opérateur, à l'aide de la commande à distance 30 pilote la mise en marche et le fonctionnement du moteur électrique 11. L'opérateur commande ainsi le fonctionnement des moyens d'application de la force en dehors de la zone à risques Z. L'opérateur est donc en toute sécurité pendant le déroulement du test. Dans le cas d'une intrusion dans la zone à risque Z, le système de surveillance prévient l'unité de gestion et de contrôle 7. Il peut être prévu ainsi d'émettre un signal sonore d'alerte ou de préférence d'arrêter le moteur électrique 11 afin d'interrompre l'opération de test. L'invention n'est pas limitée aux exemples décrits et représentés car diverses modifications peuvent y être apportées sans sortir de son cadre.25
L'invention concerne un appareil pour soumettre un équipement en particulier de sport ou de jeux, à au moins un test de résistance mécanique, l'appareil comportant un système (8) d'application d'une force, piloté par des moyens de commande (9).Selon l'invention, les moyens de commande (9) comporte une commande déportée par rapport au système d'application d'une force, en étant située en dehors d'une zone à risques dans laquelle est placé ledit appareil, de manière que la commande puisse être actionnée par un opérateur situé en dehors de la zone à risques.
1 - Appareil pour soumettre un équipement (2) en particulier de sport ou de jeux, à au moins un test de résistance mécanique, l'appareil comportant un système (8) d'application d'une force, piloté par des moyens de commande (9), caractérisé en ce que les moyens de commande (9) comporte une commande déportée (30) par rapport au système d'application d'une force, en étant située en dehors d'une zone à risques (Z) dans laquelle est placé ledit appareil, de manière que la commande (30) puisse être actionnée par un opérateur situé en dehors de la zone à risques. 2 - Appareil selon la 1, caractérisé en ce que le système d'application d'une force (8) est monté sur une structure articulée (15) permettant d'orienter la direction d'application de la force. 3 - Appareil selon la 1 ou 2, caractérisé en ce que le système d'application d'une force (8) comporte des moyens (11) de génération d'une force et des moyens (12) de liaison amovible entre les moyens de génération (11) et l'équipement à tester (2). 4 - Appareil selon l'une des 1 à 3, caractérisé en ce qu'il comporte un dispositif pour déporter l'application de la force, comportant en particulier un mât escamotable (19). 5 - Appareil selon l'une des 1 à 4, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens de mesure de la force appliquée, voire également de la déformation de l'équipement ou de la direction d'application de la force. 6 - Appareil selon l'une des 1 à 5, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour délimiter autour de l'appareil une zone à risques (Z). 7 - Appareil selon la 6, caractérisé en ce qu'il comporte des moyens pour déterminer la présence de personnes ou d'animaux à l'intérieur de la zone à risques, ces moyens étant reliés aux moyens de commande (9) du système d'application d'une force de manière à interrompre l'opération de test en cas de détection d'une intrusion dans la zone à risques. 8 - Appareil selon l'une des 1 à 7, caractérisé en ce qu'il comporte un train de roues motorisées (41r 42). 9 - Procédé pour soumettre un équipement (2) en particulier de sport ou de jeux, à au moins un test de résistance mécanique, à l'aide d'un appareil de test (1) équipé d'un système d'application d'une force (8), caractérisé en ce qu'il consiste : - à mettre en place l'appareil (1) en reliant le système d'application d'une force (8), à l'équipement à tester (2), - à délimiter autour de l'appareil (1) une zone à risques (Z) pour les personnes et/ou les animaux, - à surveiller l'intrusion de personnes et/ou d'animaux dans la zone à risques (Z), - à piloter le fonctionnement du système d'application d'une force (8) par une commande (30) située en dehors de la zone à risques, - et à intervenir sur le pilotage du système d'application d'une force (8) en cas de détection d'une intrusion dans la zone à risques (Z). 10 - Procédé selon la 9, caractérisé en ce qu'il consiste à intervenir sur le pilotage du système d'application d'une force (8) en interrompant le test de résistance mécanique lors de la détection d'une intrusion dans la zone à risques (Z).
G
G01
G01M,G01N
G01M 99,G01N 3
G01M 99/00,G01N 3/00
FR2902590
A1
DETECTION DE BOUCLES AU SEIN D'UN ELEMENT INTERMEDIAIRE DE SIGNALISATION SIP
20,071,221
La présente invention est relative à la signalisation pour l'établissement de sessions multimédia sur des réseaux de communication à paquets, et concerne plus particulièrement l'utilisation du protocole SIP (Session Initiation Protoco!) sur de tels réseaux. L'invention trouve notamment une application dans les architectures de réseau de type IMS (Internet Multimedia Subsystem) telles que définies par les organismes de standardisation 3GPP et TiSpan, qui préconisent le protocole SIP comme protocole exclusif de signalisation. Ce protocole SIP est décrit par la RFC 3261 de l'IETF (Internet Engineering Task Force). Son but est de permettre l'établissement et le contrôle (modification, terminaison...) d'une session multimédia sur un réseau de communication à paquets, fonctionnant sur une pile protocolaire IP (Internet Protoco!). Il permet à deux parties d'une session multimédia de s'authentifier, de se localiser et éventuellement de négocier le type de médias qui peut être utilisé pour le transport de la session proprement dite. D'autres protocoles existent ayant des objectifs similaires, tels MGCP ou H.323, établi par l'ITU (International Telecommunication Union), mais le protocole SIP est désormais en passe de devenir prépondérant, notamment du fait de son choix par le 3GPP comme protocole de signalisation pour les architectures IMS. Le protocole SIP reconnaît essentiellement deux types d'éléments dans un réseau de communication : les agents utilisateurs ( user agents en langue anglaise) et les éléments intermédiaires ( SIP proxy ). Les agents utilisateurs sont principalement des terminaux, comme des micro-ordinateurs, des téléphones SIP, des assistants personnels numériques (ou PDA selon la traduction anglaise Personal Digital Assistant ). 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc r Ces terminaux possèdent une adresse IP (Internet Protocol) qui permet de les localiser physiquement et d'acheminer des messages ; et également un identifiant universel de ressources URI ( pour Uniform Resource Identifer ) qui est un identifiant plus abstrait et permet de repérer un terminal indépendamment de son adresse physique IP. Si un terminal appelant connaît l'adresse IP du terminal qu'il souhaite appeler, il peut initier la session en lui envoyant une requête SIP vers son adresse IP. Mais dans le cas général, les terminaux ne se connaissent mutuellement que par leur identifiant uniforme de ressource URI. Un deuxième type d'élément de réseau est l'élément intermédiaire SIP ou proxy SIP. De façon classique, les messages SIP transitent par ces éléments intermédiaires qui ont pour tâche principale d'effectuer les associations entre les adresses IP et les identifiants universels de ressources URI : ainsi, le terminal émetteur transmet un message vers l'URI du terminal appelé, et le ou les éléments intermédiaires, ayant accès aux associations entre adresses IP et URI, sont à même d'acheminer le message vers le terminal appelé. Un autre rôle des éléments intermédiaires SIP est de faire appel à des serveurs d'applications. Ces applications peuvent être de types fort différents. À titre d'exemples, on peut citer les applications de facturation, les applications de contrôle d'appel (filtrage, renvoi d'appel, boites vocales etc.), jeux, applications de convergence permettant de faire interagir plusieurs protocoles... La figure 1 illustre une architecture typique de type IMS (Internet 25 Multimedia Subsystem) comportant deux réseaux N1 et N2. Au premier est connecté un terminal A, et au second un terminal B. Les terminaux A et B sont connectés à leurs réseaux respectifs par des éléments intermédiaires P-CSCF1 et P-CSCF2 respectivement. Les éléments intermédiaires P-CSCF (pour Proxy - Cali Session Control Function ) a pour 30 rôle principal de fournir des points d'entrées aux terminaux. 2 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc Les deux réseaux N1 et N2 comportent également des éléments intermédiaires I-CSCF1 et I-CSCF2 (pour Interrogating - Cali Session Control Function ), respectivement, dont le but est de fournir des interfaces vers les autres réseaux de communication ; ainsi que des éléments intermédiaires S- CSCF1 et S-CSCF2 (pour Serving - Cali Session Control Function ), respectivement, pour permettre l'interfaçage du réseau de télécommunication avec un ou plusieurs serveurs d'application AP2, comportant différents types de services, ainsi qu'évoqué précédemment. Une requête SIP est émise par le terminal A afin d'établir une session avec le terminal B. Cette requête SIP est une requête Invite , comportant l'identifiant Universel de ressources URI du terminal B. Cette requête est transmise à l'élément fonctionnel P-CSCF1 qui est le seul point d'entrée connu du terminal A. Celui-ci détermine que le terminal B n'est pas dans le réseau de communication N1 et il transmet donc la requête à l'élément fonctionnel I-CSCF1 qui lui-même la transmet à son alter-ego I-CSCF2 dans le réseau de communication N2. Ce dernier transmet la requête SIP vers l'élément fonctionnel S-CSCF2 afin que soient mis en oeuvres les (éventuels) services prévus pour le terminal B (paiement, filtrage, renvoi d'appel etc.). Pour chaque service prévu, une requête SIP modifiée est transmise 20 vers le serveur d'applications AP2. Dans l'exemple de la figure 1, trois requêtes m1, m2, m3 sont transmises, générant trois réponses du serveur d'applications r1, r2, r3. Les réseaux de communication tendant à se complexifier, notamment 25 du fait du nombre croissant de terminaux susceptibles de se connecter et de services disponibles, la signalisation SIP tend également à devenir plus nombreuse et plus difficile à maîtriser. Dans certains cas de figure, il peut arriver qu'un message SIP passe 30 plusieurs fois par un même élément intermédiaire sans être modifié. Il est 106469/SYC/MSD L:\salle\FI06469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc important de distinguer ce phénomène que l'on appelle généralement boucle , de la spirale. Dans une spirale, le message SIP repasse également plusieurs fois par un même élément intermédiaire, mais il est modifié à chaque passage. Ainsi, la situation illustrée par la figure 1 où des messages SIP m,, m2, m3, r,, r2, r3 sont échangés entre l'élément intermédiaire S-CSCF2 et le serveur d'applications AP2 est un cas classique de spirale. La spirale est un comportant normal de la signalisation SIP, mais les boucles sont des phénomènes anormaux. La RFC 3261 donne des définitions de ces phénomènes de boucles et 10 de spirales, au paragraphe 6 Definitions . La RFC 3261, précédemment cité, avait prévu la possibilité de mettre en oeuvre des moyens de détection de boucles par les éléments intermédiaires, dans les paragraphes 16.3 et 16.6. 15 Le principe exposé est schématisé par la figure 2. L'élément intermédiaire SIP Proxy comporte des moyens de réception RCP de messages de signalisation entrants me , des moyens de traitement TRT pour fournir des messages de signalisation sortants ms à partir desdits messages de signalisation entrant me en éventuellement modifiant certains 20 de leurs paramètres et des moyens d'émission EMS pour re-émettre les messages de signalisations sortants (ms) vers le réseau de communication. La détection de boucle est réalisée en incorporant dans les moyens de réception et dans les moyens de réception deux modules SR et SE pour calculer des signatures sur un ensemble de paramètres des messages entrants 25 (me) et sortants (ms), respectivement. En sortie du module SR, les moyens de réception dispose d'un module CMP pour comparer le résultat du calcul de signature à une valeur insérée dans un paramètre particulier du message entrant. Si la signature calculée est égale à cette valeur, cela signifie que ce 30 message a déjà été reçue à l'identique et qu'il se trouve dans une situation de 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc 4. boucle (et non de spirale). Le message entrant peut alors être détruit, et un message d'erreur de détection de boucle renvoyé vers l'émetteur. Dans le cas contraire, le message entrant est traité, de façon connue en soi, par les moyens de traitement et transformé en un message sortant qui, dans un comportement normal, doit être différent du message entrant, par la valeur d'un ou plusieurs paramètres. Ainsi, normalement, les paramètres concernant la route à emprunter par le message doivent être modifiés. Le module SE calcule une nouvelle signature sur la base de ces paramètres modifiés et un module d'insertion INS insère cette signature dans le paramètre particulier. Ainsi, les boucles sont détectées par la non-évolution des paramètres des messages de signalisation (notamment ceux concernant la route à emprunter) Toutefois ce mécanisme est considéré comme optionnel par la RFC de l'IETF. Dans la mesure où il est extrêmement coûteux en terme de ressources machines, il semble n'avoir jamais été implémenté. En effet le mécanisme de détection de boucle préconisé par la RFC 3261 présente l'inconvénient majeur de nécessiter deux calculs de signature, dans les modules SR et SE. Ces calculs de signatures sont des opérations complexes. Comme le protocole SIP est un protocole textuel, ils nécessitent la manipulation de longues chaînes de caractères, ce qui s'avère coûteux en terme de ressources machines pour les éléments intermédiaires. Un autre mécanisme, beaucoup plus simple, est obligatoirement mis en oeuvre, consistant à décrémenter un compteur Max Forward à chaque passage par un élément intermédiaire et à considérer qu'une fois ce compteur épuisé, le message doit effectuer une boucle et interrompre sa retransmission. Ce mécanisme est également décrit dans la RFC 3261. 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc Mais, il a été remarqué très récemment qu'il était primordial de limiter les boucles dans la signalisation SIP et que le mécanisme du compteur d'itération était très insuffisant. Le document draft-ietf-sip-fork-loop-fix-01.txt publié en mars 2006 et disponible sur le site internet de l'IETF présente une situation dans laquelle une personne mal intentionnée peut provoquer le blocage d'un réseau de communication avec un minimum d'efforts. En effet, en enregistrant deux terminaux auprès de deux éléments intermédiaires, dans une configuration particulière, chaque message adressé à ces terminaux sera dupliqué par les éléments intermédiaires et renvoyé vers l'autre élément intermédiaire. Ce jeu de renvoi et de duplication provoque une explosion combinatoire qui n'est limitée que par le compteur Max Forward . Traditionnellement, ce compteur est fixé à une valeur de 80, qui présente un bon compromis entre le nombre d'éléments intermédiaires que peut être amené à prendre un message SIP, dans un comportement normal, et ce qui relève du comportement anormal de la boucle. Avec une telle valeur, on arrive finalement à un total de 27 messages SIP, ce qui peut bloquer un réseau de communication pendant plusieurs heures. Outre ce cas extrême mais possible en cas d'attaques mal-20 attentionnées, ce document met en lumière la vulnérabilité des architectures basées sur le protocole SIP. Il donc primordial de mettre en oeuvre des mécanismes de détection de boucles dans les éléments intermédiaires SIP. 25 Le but de la présente invention est de présenter un mécanisme de détection de boucles qui présente l'avantage de nécessiter moins de ressources machines. Plus précisément, l'invention a pour premier objet un élément 30 intermédiaire (ou SIP Proxy ) comportant 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc - des moyens de réception de messages de signalisation entrants conformes au protocole SIP et provenant d'un réseau de communication, - des moyens de traitement pour fournir des messages de signalisation sortants à partir de ces messages de signalisation entrants en éventuellement modifiant certains de leurs paramètres, et des moyens d'émission pour émettre les messages de signalisation sortants sur le réseau de communication, qui comportent un mécanisme de détection de boucles consistant, pour un message de signalisation entrant, à calculer une signature à partir d'un ensemble de paramètres de celui-ci, et à détecter une boucle par la comparaison de cette signature avec des valeurs insérées dans un paramètre particulier du message de signalisation entrant. L'élément intermédiaire de l'invention est novateur en ce que les moyens d'émission insèrent la signature dans le paramètre particulier du message de signalisation sortant correspondant au message de signalisation entrant. Ainsi, un seul calcul de signature est effectué par les éléments intermédiaires, au sein des moyens de réception. Celui-ci représentant la majeure partie du surcoût impliqué par la détection de boucles, le mécanisme selon l'invention permet de réduire ce surcoût de moitié. II devient alors possible de mettre en oeuvre un mécanisme de détection de boucles en minimisant le surcoût sur le trafic de signalisation SIP habituel. Un deuxième objet de l'invention est une architecture de 30 communication conforme au standard IMS, comportant une pluralité 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc d'éléments intermédiaires de type P-CSCF, I-CSCF et S-CSCF, dans laquelle au moins un des éléments intermédiaires est conforme au premier objet de l'invention, décrit ci-dessus. Un troisième objet de l'invention est un procédé de transmission de 5 messages de signalisation, notamment conformes au protocole SIP, au sein d'un ensemble d'éléments intermédiaires d'un réseau de communication, consistant à ce que chacun des éléments intermédiaires traversés reçoit un message de signalisation entrant, - fournit un message de signalisation sortant à partir de ce message 10 de signalisation entrant en éventuellement modifiant certains des paramètres de celui-ci, et - émet le message de signalisation sortant. Un mécanisme de détection de boucle est mis en oeuvre consistant à calculer une signature à partir d'un ensemble de paramètres du message de 15 signalisation entrant, et à détecter une boucle par la comparaison de cette signature avec des valeurs insérées dans un paramètre particulier du message de signalisation entrant. Le procédé de l'invention se caractérise en ce que la signature est insérée dans le paramètre particulier du message de signalisation sortant 20 correspondant au message de signalisation entrant. L'invention et ses avantages apparaîtront de façon plus claire dans la description qui va suivre, en liaison avec les figures annexées. La figure 1, déjà commentée, illustre une architecture de réseau de 25 type IMS. La figure 2, également déjà commentée, schématise le flot de données mis en oeuvre pour la détection de boucle, au sein d'un élément intermédiaire, selon l'état de l'art de la RFC 3261 de l'IETF. 106469/SYC/MSD L:\salle\F 106469\PREMD E P\FIT\pro j etbr. doc La figure 3 schématise quant à elle le flot de données et une architecture fonctionnelle possible pour un élément intermédiaire selon l'invention. La figure 4 montre un exemple de détection d'une boucle par un 5 élément intermédiaire selon l'invention. De façon connue en soi, un élément intermédiaire SIP-Proxy peut être fonctionnellement divisé en des moyens de réception RCP, des moyens de traitement TRT et des moyens d'émission EMS. 10 Les moyens de réception RCP reçoivent des messages de signalisation me provenant d'un réseau de communication au travers des interfaces d'entrée de l'élément intermédiaire. Ces messages de signalisation me sont conformes au protocole SIP 15 tel qu'actuellement défini par la RFC 3261 de l'IETF et par les extensions qui enrichissent ce protocole de base. Comme exemples d'extensions du protocole SIP, on peut citer la RFC 3265, Session Initiation Protocol (SIP) û Specific Event Notification , et la RFC 3262, Reliability of Provisional Responses in the Session initiation Protocol (SIP) . 20 Les moyens de réception RCP comportent un module SR de calcul d'une signature à partir d'un ensemble de paramètres des messages de signalisation entrants. Cet ensemble de paramètres est fourni par la RFC 3261. II s'agit : 25 - de l'étiquette (ou tag en langue anglaise) des paramètres From et To qui identifient les noms logiques de l'émetteur et du destinataire du message de signalisation. Du paramètre Cali ID qui identifie une session entre deux parties. 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc - Du paramètre Route qui donne le chemin à suivre pour acheminer le message jusqu'à sa destination finale. - Du paramètre Request URI qui donne l'identifiant universel de ressource URI du destinataire. En l'absence d'un paramètre Route , c'est en modifiant à chaque saut ce paramètre par la valeur correspondant au prochain élément intermédiaire à atteindre, que le routage est réalisé et que de proche en proche, le message atteint sa destination finale. - Le paramètre CSeq qui indique un numéro d'ordre du message de signalisation au sein d'une session. - Les paramètres Proxy require et proxy authorization qui respectivement servent à la négociation de services et d'authentification entre deux éléments intermédiaires ou un élément intermédiaire et un serveur d'applications. - Et le dernier paramètre Via de la liste, qui comporte des informations sur l'élément intermédiaire précédent. Ces paramètres ne sont pas plus décrits ici, mais l'homme du métier est à même de consulter la RFC 3261, ainsi que toute autre documentation sur le protocole SIP, afin de mieux comprendre le contenu et l'usage de ces différents paramètres. Le paramètre Via toutefois mérite une étude plus approfondie. Chaque élément intermédiaire ajoute un nouveau paramètre Via comportant au moins l'adresse à laquelle il veut recevoir une réponse, et un identificateur unique ( branch ) qui lui permettra de corréler la réponse avec le message envoyé. Cet identificateur unique est partiellement généré de façon aléatoire. Il y a donc dans un message de signalisation, une liste de paramètre Via . Le dernier de la liste correspond au dernier élément intermédiaire par lequel est passé le message de signalisation. 106469/SYC/MSD L:\salle\FI06469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc Un exemple de message de signalisation SIP (ou de début de message de signalisation SIP) est donné ci-dessous : INVITE sip:bob@biloxi.example.com SIP/2.0 Via: SIP/2.0/TCP ssl.atlanta.example.com:5060;branch=z9hG4bK2d4790.1 Via: SIP/2.0/TCP client.atlanta.example.com:5060;branch=z9hG4bK74bf9; received =192.0.2. 101 Max-Forwards: 69 Record-Route: From: Alice ;tag=9fxced76sl To: Bob Call-ID: 3848276298220188511 @atlanta.example.com CSeq: 2 INVITE Contact: Selon la RFC 3261, le dernier paramètre Via de la liste doit être pris dans son intégralité. Mais cette étude plus approfondie permet de remarquer que l'identificateur unique doit être retiré de l'ensemble des paramètres à considérer : celui-ci étant en partie généré de façon aléatoire, il sera chaque fois différent. Or un message qui ne serait modifié que par la valeur de ce paramètre branch serait dans une situation de boucle. Aussi, l'algorithme proposé par la RFC 3261 ne permet pas de détecter une boucle, et doit être modifié. Selon une mise en oeuvre de l'invention, l'ensemble de paramètres à 25 considérer comporte le dernier paramètre Via de la liste, à l'exclusion de cet identificateur unique aléatoire. En outre, préférentiellement, cet ensemble de paramètres doit consister en l'ensemble des paramètres indiqués ci-dessus, mais il est encore possible d'ajouter à cette liste tout autre paramètre défini par des extensions 30 du protocole SIP et influant sur le routage des messages SIP au sein d'un réseau. 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc À partir de cet ensemble de paramètres, une signature est ensuite calculée. Une signature est une donnée réduite représentative de cet ensemble de paramètres. Pour un ensemble de paramètres identiques, la signature sera toujours la même, de sorte qu'il suffit de s'intéresser aux valeurs de la signature pour tirer des conclusions sur l'évolution de l'ensemble des paramètres. Ce calcul est typiquement conforme à la RFC 1321 de l'IETF, intitulé MD5 û Message Digest Algorithm 5 . La signature est alors une chaîne hexadécimale représentative de l'ensemble des paramètres pris en considération. Un module CMP a alors pour but de comparer cette signature avec une liste de valeur insérée dans un paramètre particulier du message de 15 signalisation entrant me . Ce paramètre particulier peut être le paramètre branch du paramètre Via , et la valeur peut être insérée dans ce paramètre à un emplacement bien déterminé, par exemple à la suite de l'identificateur évoqué précédemment et séparé de celui-ci par un tiret. 20 Si ces deux valeurs sont égales, cela signifie que le message de signalisation entrant me n'a pas été modifié depuis son dernier traitement par un élément intermédiaire. Puisque l'ensemble des paramètres pris en considération comprend les adresses de l'élément fonctionnel destinataire du 25 message, cela signifie que le dernier traitement a été effectué par le même élément intermédiaire que celui qui le considère à nouveau. Nous sommes donc dans une situation de boucle. Le message de signalisation entrant me peut alors être détruit, et un message d'erreur peut être envoyé vers l'émetteur. Il peut s'agir par exemple 30 d'un message d'erreur de type 482 ( Loop Detected ). 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc a Si la signature et la valeur insérée dans un paramètre particulier du message de signalisation entrant me sont différentes, il ne s'agit pas d'une situation de boucle, et le message de signalisation entrant est envoyé aux moyens de traitement TRT. Parallèlement, la signature est mémorisée dans une mémoire BUF. Le traitement effectué par le module de traitement TRT est conforme à l'état de la technique et à l'enseignement de la RFC 3261. Les messages de signalisation entrants sont normalement modifiés pour donner des messages de signalisation sortants ms. Les modifications portent sur les paramètres liés au routage des messages de signalisation : en effet, le mécanisme inhérent au protocole SIP consiste, comme nous l'avons vu précédemment, à modifier à chaque saut certains paramètres afin d'acheminer le message de signalisation vers sa destination finale. Aussi, la non-modification de l'ensemble des paramètres peut être vue comme un comportement anormal de boucle. Les messages de signalisation sortants (ms) sont ensuite transmis à des moyens d'émission EMS. Ces moyens d'émission comportent essentiellement un module d'insertion INS ayant pour objet d'insérer la signature mémorisée dans la mémoire BUF dans le paramètre particulier du message de signalisation sortant correspondant au message de signalisation entrant à partir duquel elle a été calculée. Le paramètre particulier et l'endroit précis au sein de ce paramètre particulier est identique à celui utilisé pour la comparaison par le module de comparaison CMP. Par rapport à l'état de la technique présenté par la RFC 3261, un 30 unique calcul de signature est réalisé par l'élément intermédiaire. Cela est 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc rendu possible par le fait que le calcul réalisé en entrée est utilisé pour l'insertion en sortie. II apparaît à l'homme du métier que, du coup, la signature insérée dans les messages de signalisation sortants ms sont incohérents avec les valeurs de l'ensemble de paramètres considérés. La présente invention paraît donc a priori ne pas fournir le résultat escompté. Toutefois, l'exemple fourni par la figure 4 permet de comprendre plus en profondeur le fonctionnement d'un élément intermédiaire selon l'invention. Un message de signalisation entre dans l'élément intermédiaire SP avec un ensemble de paramètres P1. L'élément intermédiaire SP calcule la signature S[P1] sur cet ensemble de paramètres P1, puis modifie les paramètres en un second ensemble de paramètres P2 et, finalement, transmet un message de signalisation sortant contenant l'ensemble de paramètre P2 et la signature S[Pl ]. Ce message de signalisation est alors transmis au même élément intermédiaire SP, soit directement, soit à travers d'autres éléments intermédiaires (non représentés). Une nouvelle signature s[P2] est alors calculée, et l'élément intermédiaire compare cette signature s[P2] à la signature s[P1] contenue dans un paramètre particulier du message entrant. Ces signatures étant différentes, la boucle n'est pas détectée, alors que l'élément intermédiaire conforme au mécanisme décrit de la RFC 3261 l'aurait alors détecté. Le message est donc transmis aux moyens de traitement. Mais comme nous sommes dans une situation de boucle, l'ensemble de paramètres P2 n'est pas modifié et le message de signalisation sortant contient donc le même ensemble de paramètres P2, avec la signature s[P2] calculée en entrée. Lorsque ce message se présente une nouvelle fois en entrée, l'élément intermédiaire détecte cette foisci que la signature calculée sur l'ensemble des paramètres P2 du message de signalisation et la signature qu'il contient sont identiques. Il détecte la boucle et peut interrompre le traitement du message. 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc Il peut alors transmettre un message d'erreurs de détection de boucle, qui remonte le chemin pris par le message de signalisation. Ainsi, l'élément intermédiaire selon l'invention permet finalement de détecter les boucles. Une boucle supplémentaire est réalisée, mais le coût de cette boucle supplémentaire et du trafic de signalisation inutile qu'elle représente est considéré comme peu pertinent par rapport au gain en ressources de calcul gagné par l'unique calcul de signature. 106469/SYC/MSD L:\sa I le\F 106469\PREMD E P\FIT\projetbr.doc
Elément intermédiaire SIP comportant un mécanisme de détection de boucles (LD) consistant, pour un message de signalisation entrant, à calculer une signature à partir d'un ensemble de paramètres de ce message de signalisation entrant, et à détecter une boucle par la comparaison de cette signature avec des valeurs insérées dans un paramètre particulier du message de signalisation entrant, caractérisé en ce que lesdits moyens d'émission (EMS) insèrent la signature dans le paramètre particulier du message de signalisation sortant (ms) correspondant audit message de signalisation entrant (me).S'applique aux architectures de communication de type IMS (« Internet Multimedia Subsystem »).
1) Élément intermédiaire (SIP Proxy) comportant des moyens de réception (RCP) de messages de signalisation entrants (me) conformes au protocole SIP provenant d'un réseau de communication (N), des moyens de traitement (TRT) pour fournir des messages de signalisation sortants (ms) à partir desdits messages de signalisation entrants en éventuellement modifiant certains des paramètres desdits messages de signalisation entrants, et des moyens d'émission (EMS) pour émettre lesdits messages de signalisation sortants (ms) sur ledit réseau de communication (N), lesdits moyens de réception comportant un mécanisme de détection de boucles (LD) consistant, pour un message de signalisation entrant, à calculer une signature à partir d'un ensemble de paramètres dudit message de signalisation entrant, et à détecter une boucle par la comparaison de ladite signature avec des valeurs insérées dans un paramètre particulier dudit message de signalisation entrant, caractérisé en ce que lesdits moyens d'émission (EMS) insèrent ladite signature dans ledit paramètre particulier du message de signalisation sortant (ms) correspondant audit message de signalisation entrant (me). 2) Élément intermédiaire selon la précédente, dans lequel ledit paramètre particulier est le paramètre branch , et ladite signature est une chaîne alphanumérique. 3) Elément intermédiaire selon l'une des précédentes, dans lequel ledit ensemble de paramètres comporte le paramètre via à l'exclusion de l'identificateur unique aléatoire. 4) Élément intermédiaire selon la 3, dans lequel ledit 30 ensemble de paramètres est au moins composé de From , To , Cali 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.docId , Route , Via , Request URI , Proxy Authorization , Proxy require , CSeq . 5) Élément intermédiaire selon la 2, dans lequel ladite 5 signature est séparée d'autres valeurs dudit paramètre branch par un séparateur tel un tiret. 6) Architecture de communication, conforme au standard IMS, comportant une pluralité d'éléments intermédiaires de type P-CSCF, I-CSCF et 10 S-CSCF, caractérisé en ce qu'au moins un desdits éléments intermédiaires est conforme à l'une des 1 à 4. 7) Procédé de transmission de messages de signalisation, notamment conformes au protocole SIP, au sein d'un ensemble d'éléments intermédiaires 15 d'un réseau de communication, consistant à ce que chacun des éléments intermédiaires traversés reçoit un message de signalisation entrant, fournit un message de signalisation sortant à partir dudit message de signalisation entrant en éventuellement modifiant certains des paramètres dudit message de signalisation entrant, et émet ledit message de signalisation sortant, 20 procédé dans lequel un mécanisme de détection de boucle est mis en oeuvre consistant à calculer une signature à partir d'un ensemble de paramètres dudit message de signalisation entrant, et à détecter une boucle par la comparaison de ladite signature avec des valeurs insérées dans un paramètre particulier dudit message de signalisation entrant, caractérisé en ce que ladite 25 signature est insérée dans ledit paramètre particulier du message de signalisation sortant correspondant audit message de signalisation entrant. 106469/SYC/MSD L:\salle\F106469\PREMDEP\FIT\projetbr.doc
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